{ "language": "en", "title": "Mishnah Berakhot", "versionSource": "Original Translation by J. Wilhelm, 2019", "versionTitle": "Mishna Berahot, translation J. Wilhelm, 2019 [fr]", "actualLanguage": "fr", "languageFamilyName": "french", "isBaseText": false, "isSource": false, "direction": "ltr", "heTitle": "משנה ברכות", "categories": [ "Mishnah", "Seder Zeraim" ], "text": [ [ " A partir de quand peut on lire le Shéma le soir ? A partir du moment où les cohanim sortent pour manger la téroumah, et cela jusqu'à la fin de la première garde, d’après Rabbi Eliezer. Les sages disent : jusqu'à minuit. Raban Gamliel dit : jusqu'à l’aube. Il est arrivé que mes fils reviennent d’une fête et m’ont dit : nous n’avons pas lu le Shéma. Je leur ai répondu : Si l’aube ne s’est pas levé, vous avez l’obligation de le lire. Et non seulement cela, mais tout ce que les sages ont déclaré être jusqu'à minuit, le commandement s’effectue jusqu'à l’aube. La combustion de la graisse et des morceaux, le commandement est jusqu'à l’aube. Tout ce qui peut être mangé la journée, le commandement est jusqu'à l’aube. S’il en est ainsi, pourquoi les sages ont dit « jusqu'à minuit » ? Afin d’éloigner l’homme de la faute.", "A partir de quand peut on lire le Shéma du matin ? A partir du moment où l’on peut différencier le bleu azur du blanc. Rabbi Eliezer dit le bleu azur du bleu-vert. Et cela jusqu’au levé du soleil. Rabbi Yehoshoua a dit : jusqu'à la troisième heure, car ainsi font les princes, ils se lèvent à la troisième heure. Celui qui lit en dehors de ces horaires n’a pas tout perdu, il est comme un homme qui a lu la torah.", "Ceux de l’école de Shammai disent : le soir tout homme s’allonge et lit [le Shéma], et le matin ils se lèvent [pour le lire], comme il est dit « quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Deutéronome 6 :7). Ceux de l’école de Hillel disent : tout homme lit selon son chemin, car il est dit « et quand tu seras sur ton chemin » (ibid.). S’il en est ainsi, pourquoi dire « quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » ? [Il faut le comprendre ainsi :] au moment ou les hommes se couchent et au moment ou les hommes se lèvent. Rabbi Tarfon a dit : [Une fois] j’étais en chemin, et je me suis allongé pour lire, afin de suivre l’avis de l’école de Shammai, et je me suis mis en danger à cause de brigands. Ils lui ont dit [à Rabbi Tarfon] : tu aurais été coupable de ta perte, pour ne pas avoir suivi l’école de Hillel.", "Le matin on béni deux fois avant [la lecture du Shéma] et une fois après, le soir on béni deux fois avant et deux fois après. Une [bénédiction] longue et une courte. A l’endroit ou ils ont dit d’allonger, on ne peut raccourcir et à l’endroit ou ils ont dit de raccourcir, on ne peut allonger. Là ou l’on conclue, on ne peut pas ne pas conclure. Là ou l’on ne conclue pas, on ne peut pas conclure.", "On se souvient de la sortie d’Egypte le soir [en l’incluant dans la lecture du Shéma]. Rabbi Eléazar ben Azaria a dit : voila que je suis comme quelqu’un de soixante dix ans et je n’ai pas réussi à démontrer [pour quelle raison] on mentionne la sortie d’Egypte le soir, jusqu'à que l’explique Ben Zoma, ainsi qu’il est dit « afin que tu te souviennes du jour ou je t’ai fait sortir de la terre d’Egypte tous les jours de ta vie » (Deutéronome 16 :3). « Les jours de ta vie », ce sont les jours. « Tous les jours de ta vie », [inclue] les nuits. Et les sages disent : « Les jours de ta vie », c’est ce monde « Tous les jours de ta vie », [inclue] le temps messianique.\n" ], [ "Si une personne est en train de lire la torah, et qu’est venue le moment de lire [le Shéma], s’il avait l’intention [d’être acquitté du commandement de lire le Shéma], il est acquitté. Sinon, il n’est pas acquitté. Entre les paragraphes, on peut saluer [une personne] par respect et répondre, au milieu du paragraphe on peut saluer par crainte et répondre, d’après Rabbi Méir. Rabbi Yéhouda dit : au milieu des paragraphes on peut saluer par crainte et répondre par respect ; entre les paragraphes ou peut saluer par respect et répondre à tout venant. ", "Voici [ce que l’on appelle] entre les paragraphes : entre la première bénédiction et la seconde, entre la seconde et «Shéma», entre « Shéma » et «véhaya im shamoha» [Et il arrivera si vous écoutez], entre «véhaya im shamoha» et «vayomer» [et il dit], entre «vayomer» et «emet veyatsiv» [vrai et affermi]. Rabbi Yehouda dit entre de «vayomer» et «emet veyatsiv» on ne s’arrête pas. Rabbi Yehoshoua ben Karha à dit : Pourquoi «shéma» est avant «véhaya im shamoha» ? Afin de recevoir le jour de la royauté divine en premier, puis de recevoir le joug des commandements. Et pour entre «véhaya im shamoha» et «vayomer» : car «véhaya im shamoha» implique le jour et la nuit tandis que «vayomer» n’implique que le jour.", "Celui qui lit le Shéma mais ne l’a pas entendu de ces oreilles, il est acquitté. Rabbi Yossé dit : il n’est pas acquitté. Celui qui lit et ne prononce pas parfaitement les syllabes, Rabbi Yossé dit qu’il est acquitté. Rabbi Yehouda dit qu’il n’est pas acquitté. Celui qui lit dans sa tête n’est pas acquitté. Celui qui lit et se trompe doit revenir à l’endroit ou il s’est trompé.", "Un travailleur peut lire [le Shéma] en haut d’un arbre ou en haut d’un échafaudage, ce qui n’est pas permit dans le cas de la prière [de la amida].", "Un jeune marié est dispensé de réciter le Shéma la première nuit [de ses noces] et ce jusqu'à la fin du Chabbat, s'il n'a pas accompli l'acte. Il y eu un événement avec Rabban Gamaliel qui lut le Shéma la première nuit de son mariage. Ses élèves lui dirent: ne nous avez-vous pas appris, Notre maître, qu'un jeune marié est dispensé de réciter le Shéma la première nuit [de ses noces] ? Il leur répondit: Je ne vous écouterai pas me retirer la royauté du ciel, même un seul instant.", "Il s’est lavé la première nuit ou est morte sa femme. Ses élèves lui dirent: ne nous avez-vous pas appris, Notre maître, qu’un endeuillé a l’interdiction de se laver ? Il répondit : je ne suis pas comme tous les hommes, je suis asthénique.", "Et lorsqu’est mort son esclave Tavi, il reçut pour lui des condoléances. Ses élèves lui dirent: ne nous avez-vous pas appris, Notre maître, qu’on ne reçoit pas de condoléances pour ses esclaves ? Il leur dit : Tavi n’était pas comme tous les esclaves, il était pur.", "Un marié, s’il veut lire la lecture du Shéma la nuit de ses noces, il lit. Rabban Shimon ben Gamaliel a dit: pas tous ceux qui le désirent ne peuvent prendre sur eux le nom de Dieu. " ] ], "sectionNames": [ "Chapter", "Mishnah" ] }