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"On n'a jamais vraiment cherché à contrôler l'épidémie". Invitée de France Info, Catherine Hill, épidémiologiste de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) s'est inquiétée d'une possible reprise de l'épidémie de coronavirus. Une crainte nourrie par des insuffisances dans la politique de tests. "C'est le cafouillage le plus intégral, explique celle qui avait dénoncé le scandale du Mediator. Il faut des messages clairs. Il faut des installations de dépistage rapide et massif, il faut organiser ça." Si elle salue l'obligation du port du masque dans les lieux publics clos, l'épidémiologiste regrette le temps qu'il a fallu à l'exécutif pour prendre cette mesure, vitale selon elle. La moitié des gens qui sont contagieux sont totalement asymptomatiques et crachent le virus autour d'eux.Seule solution pour éviter les scénarios de reconfinement progressifs évoqués par Olivier Véran, tester massivement la population comme cela a été fait en Chine. "Le virus ne demande qu'à repartir. Et d'ailleurs, il repart", estime-t-elle. Les mesures d'incitation à venir se faire tester, via des bons envoyés par courrier par l'Assurance maladie, sont un échec pour Catherine Hill. "Qu'est-ce qu'ils font des bons de la Sécu ? Ils les mettent dans la poubelle ! Ils ne vont pas se faire tester. On n'a aucun résultat."Résultat, selon la scientifique, certains pays, comme l'Espagne, qui semblent être plus touchés par l'épidémie que la France font juste un meilleur travail de recherche. "Vraiment le monde est fou. Le premier ministre parle de fermer la frontière entre la France et l'Espagne. Est-ce que quelqu'un lui a montré les données en Espagne ? En France, il y a 20 morts par jour dans la dernière semaine et 400 cas connus par jour, alors qu'en Espagne, il y a deux morts par semaine et 900 cas connus par jour. Donc, ça veut dire qu'ils cherchent les cas d'une façon beaucoup plus efficace."
| Invitée de France Info, Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave Roussy de Villejuif s'en est pris vertement à la politique de dépistage menée par le gouvernement, coupable à ses yeux d'insuffisances.
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Alain Juppé s'est présenté jeudi 21 février devant les députés de la commission des lois de l'Assemblée nationale. Dans le cadre d'une audition en vue de sa nomination au Conseil constitutionnel, l'ancien Premier ministre a invoqué un "droit à l'oubli" concernant sa condamnation passée dans l'affaire des emplois fictifs du RPR (devenu l'UMP). Dès l'ouverture de son audition, Alain Juppé a dit d'emblée avoir été "surpris" de la proposition la semaine dernière du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) de le proposer comme membre du Conseil constitutionnel. "Je me suis d'abord demandé si j'en étais digne. J'ai donc interrogé le président de l'Assemblée nationale avant d'accepter sa proposition pour savoir si ma condamnation pénale constituait un obstacle juridique", a-t-il indiqué.Des faits qui remontent aux années 90 Richard Ferrand a répondu qu'"il n'y avait pas d'empêchement juridique, mais il y a évidemment dans tout cela une dimension morale que je ne veux pas éluder", a poursuivi Alain Juppé. "J'ai eu ce débat en mon âme et conscience et je vous soumets les arguments : les faits qui m'ont été reprochés remontent au début des années 1990 au moment où le législateur mettait en place un cadre légal pour le financement des partis politiques. J'ai purgé ma peine et peut-être le temps peut-il donner droit à l'oubli", a affirmé Alain Juppé.Ses réélections à Bordeaux, "une forme de pardon" L'ancien candidat à la présidentielle a aussi souligné que la cour d'appel de Versailles lui a "en grande partie rendu (s)on honneur" en 2004 en jugeant "expressément" qu'il ne s'était "rendu coupable d'aucun enrichissement personnel". Quant à ses réélections successives à la mairie de Bordeaux (Gironde), Alain Juppé veut y voir "une forme de pardon". L'ancien Premier ministre avait été condamné en 2004 à 14 mois d'emprisonnement avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la mairie de Paris."Je me suis aussi demandé ce que ma nomination pouvait apporter au Conseil constitutionnel", a poursuivi Alain Juppé, reconnaissant ne pas être juriste même s'il a fait du droit constitutionnel et administratif à Sciences Po. "Mais là aussi on peut parler de droit à l'oubli", a-t-il ajouté, suscitant des rires dans la salle. "Est-ce un handicap rédhibitoire ? Vu de l'extérieur, il me semble au contraire que la diversité des parcours professionnels de ses membres constitue une richesse pour le Conseil", a-t-il estimé.À l'issue de l'audition, les députés de la commission des lois ont donné leur feu vert à l'entrée de l'ancien Premier ministre Alain Juppé au Conseil constitutionnel. 21 députés se sont prononcés favorablement, et 4 défavorablement. Deux bulletins étaient blancs ou nuls.
| Alain Juppé s'est présenté jeudi devant la commission des lois de l'Assemblée nationale en vue de sa nomination au Conseil constitutionnel. L'ancien Premier ministre a immédiatement évoqué sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs du RPR.
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Le détenu, âgé de 21 ans, a réussi à s'échapper au moment de son arrivée à l'hôpital où il devait être pris en charge, a indiqué à l'AFP l'établissement pénitentiaire, qui a précisé qu'il s'était enfui à bord d'un véhicule qui l'attendait à proximité. Le détenu est "fiché S" pour radicalisation, a indiqué la direction de l'administration pénitentiaire, confirmant une information du syndicat national pénitentiaire Force ouvrière. Selon une source proche de l'enquête, le fuyard est "dangereux". L'homme "s'est mis à courir" dès sa sortie du véhicule qui le transportait depuis la maison d'arrêt jusqu'à l'hôpital. Un agent est parvenu "à le plaquer une première fois au sol mais le détenu s'est relevé et a rejoint un véhicule de type Peugeot 306 où au moins deux hommes l'attendaient", a ajouté le syndicat sur Twitter. Selon Ouest-France, les surveillants pénitentiaires qui l'escortaient n'étaient pas armés. L'homme a été condamné à plusieurs reprises depuis son enfance : "La prison ? Il ne connaît quasiment que cela. Il est passé par le quartier des mineurs", a expliqué au quotidien régional un représentant syndical de l'UFAP.
| Un détenu de la maison d'arrêt de Brest (Finistère) s'est évadé mercredi matin lors d'un transfert médical. Il est activement recherché par les forces de l'ordre.
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"Ces violences sont une honte pour notre démocratie", a déclaré vendredi sur LCI Emmanuel Macron à propos de l'intrusion dans l'après-midi d'opposants à la réforme des retraites au siège de la CFDT. "Je condamne avec la plus grande fermeté ce qui s'est passé cet après-midi. J'ai appelé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, les violences à l'égard de syndicalistes, quelle que soit d'ailleurs les confédérations syndicales, sont une honte pour notre démocratie et inacceptables", a déclaré le chef de l'Etat."Dans une démocratie, les idées peuvent s'échanger""Je veux apporter toute ma solidarité non seulement à cette confédération syndicale mais à ses salariés et ses engagés qui ont subi ces agressions. La justice passera, je l'espère, le plus vite possible", a ajouté M. Macron."Il est clair que le débat démocratique n'est possible que dans le calme et dans le respect (...) Dans une démocratie, les idées peuvent s'échanger. On vote pour choisir ses dirigeants, ce sont nos représentants qui votent nos lois. Cette liberté, elle requiert le respect, elle requiert la décence, elle doit condamner tous les discours de haine et de brutalité", a-t-il encore dit.Des opposants à la réforme des retraites se sont introduits "violemment" vendredi dans les locaux de la CFDT à Paris, où ils ont "agressé verbalement et physiquement des salariés", a dénoncé dans un tweet le secrétaire général de la confédération, Laurent Berger.De nombreux responsables politiques de la majorité comme de l'opposition ont condamné cette intrusion et exprimé leur solidarité à la CFDT."Sans syndicats, pas de démocratie sociale. Aucun désaccord ne peut se régler dans l'intimidation ou la violence", a insisté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
| "La justice passera, je l'espère, le plus vite possible", a lancé le président ce samedi après l'intrusion violente de syndicalistes dans les locaux de la CFDT à Paris, ce vendredi 17 janvier.
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"Ces 1.000 personnes ici ne représentent qu'à peine un pour cent du total. Aucune d'elles n'était un simple numéro", écrit le journal en présentant brièvement sa une, entièrement couverte d'un texte imprimé serré.Les Etats-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie de coronavirus, tant en nombre de morts que de cas, avec 97.048 décès pour 1.621.658 cas selon les dernières données disponibles samedi soir. Samedi, le pays a recensé 1.127 nouveaux décès en 24 heures. Le franchissement de la barre des 100.000 morts ne semble qu'une question de jours.Parmi les victimes citées par le New York Times, avec pour chacune le lieu où elles ont succombé à la maladie Covid-19, figurent "Joe Diffie, 62 ans, Nashville, star de la country music distingué par un Grammy", ou "Lila A. Fenwick, 87 ans, New York City, première femme noire diplômée de la Harvard Law School".Et aussi "Myles Coker, 69 ans, New York City, remis en liberté après avoir été condamné à la prison à vie", "Ruth Skapinok, 85 ans, Roseville, Californie, les oiseaux du jardin venaient manger dans sa main", "Jordan Driver Haynes, 27ans, Cedar Rapids, Iowa, jeune homme généreux avec un sourire enchanteur"."Je voulais quelque chose que les gens puissent relire dans 100 ans ans pour comprendre le poids de ce que nous traversons", a expliqué Marc Lacey, le rédacteur en chef national du journal.Le franchissement attendu de la barre des 100.000 morts intervient sur fond de vifs débats à propos du confinement, plusieurs Etats ayant entrepris d'alléger les mesures restrictives décidées contre l'expansion de la maladie.Le président américain Donald Trump, candidat à sa réélection en novembre, fait pression pour une relance économique, appelant des gouverneurs démocrates à "libérer" leur Etat au mépris des avertissements de ses conseillers scientifiques."TRANSITION VERS LA GRANDEUR", a tweeté Donald Trump samedi soir, reprenant le slogan qu'il utilise pour plaider la réouverture de l'économie. Beaucoup de commentateurs ont néanmoins relevé la dissonance entre ce tweet et l'énormité du bilan humain.George Conway, un critique du président et l'époux d'une conseillère de la Maison Blanche Kellyanne Conway, a tweeté une photo de la une du journal aux côtés d'une photo de M. Trump jouant au golf samedi. Le président était allé jouer au golf pour la première fois depuis le 8 mars dans son club de Virginie, près de Washington.
| Pour marquer le passage imminent de la barre terrible des 100.000 morts du coronavirus aux Etats-Unis, le quotidien américain The New York Times consacre dimanche sa une à la mémoire d'un millier d'entre elles et évoque pour chacune ce qu'a été sa vie.
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Aigle Azur va cesser définitivement ses activités ce vendredi 27 septembre à minuit. Le tribunal de commerce d'Évry, qui étudiait des offres de reprises pour la compagnie aérienne, placée en liquidation judiciaire, a indiqué qu'"aucune solution pérenne n'a été proposée par les candidats repreneurs". La présidente du tribunal Sonia Arrouas a déploré dans un communiqué "les désistements ou les absences d'offres concrètes, l'absence de moyens financiers des candidats crédibles", "l'indétermination de la provenance des fonds" ou encore "l'irrecevabilité de certaines propositions". "Cette décision est difficile car tout avait été mis en œuvre pour sauver les salariés", regrette encore la présidente du tribunal de commerce. "On avait espéré jusqu'au bout que quelque chose se passe", a regretté Bruno Forey, de la CFDT, le premier syndicat de la compagnie. "Il semblerait que l'on veuille que le transport aérien français soit axé uniquement autour d'Air France", a-t-il lancé, disant éprouver "une profonde déception". Concrètement, "la liquidatrice a 21 jours pour licencier tout le monde", a-t-il précisé. "C'est la durée légale. Il n'y a pas de plan de sauvegarde de l'emploi, donc tout le monde est licencié au minimum légal. On va pointer à Pôle emploi dans 21 jours", a-t-il ajouté.Le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, qui a promis aux salariés "un accompagnement particulier (...) afin d'assurer un retour plus rapide à l'emploi", a réagi en assurant que "tout avait été mis en œuvre pour donner leurs meilleures chances aux offres de reprise", mais qu'"aucune offre financée" n'avait pu "aboutir".Deux offres étaient étudiées, l'une émanant de deux anciens responsables d'Air France, Lionel Guérin et Philippe Micouleau, subordonnée à l'obtention d'un prêt participatif de 15 millions d'euros auprès de l'État, l'autre présentée par Lu Azur, actionnaire minoritaire d'Aigle Azur à hauteur de 19%. "L'une ne pouvait être choisie car elle reposait sur une majorité de capitaux extra-communautaires, l'autre était assortie d'une aide de l'État", a expliqué à l'AFP Bruno Forey, également membre du Comité social et économique de l'entreprise.Aigle Azur emploie quelque 1.150 personnes, dont 800 en France et 350 en Algérie. Elle est spécialisée dans les liaisons avec l'Algérie et la desserte du bassin méditerranéen. La compagnie, dont les 11 avions ne volent plus depuis le 7 septembre, a été placée en liquidation judiciaire le 16 septembre avec poursuite d'activité jusqu'à ce vendredi.
| Aucune des offres de reprise n'a été retenue par le tribunal de commerce. La compagnie emploie quelque 1.150 personnes, dont 800 en France et 350 en Algérie.
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Alors que des informations révélées par le Washington Post laissaient encore planer le doute, les résultats, dévoilés vendredi 16 août, sont sans équivoque. Jeffrey Epstein, trouvé mort dans sa cellule de prison samedi dernier, s'est suicidé par pendaison, d'après les examens post mortem menés sur son corps.Après "un examen méticuleux de toutes les informations, y compris les résultats complets de l'autopsie", la médecin légiste en chef de New York a confirmé, dans un bref communiqué, qu'il était mort par "suicide", d'une "pendaison".Les avocats d'Epstein pas satisfaits"Nous ne sommes pas satisfaits par les conclusions" de l'autopsie, ont rapidement affirmé les avocats de Jeffrey Epstein, dans un communiqué cité par les médias américains. "L'équipe de la défense a bien l'intention de mener sa propre enquête indépendante et complète sur les circonstances et la cause de la mort de M. Epstein", poursuit le texte. Des responsables anonymes cités par le New York Times ont indiqué que le multimillionnaire, accusé d'avoir organisé un vaste réseau d'exploitation sexuelle de jeunes filles âgées parfois de 14 ans seulement, aurait apparemment utilisé ses draps pour se donner la mort. Le suicide de cet homme de 66 ans, alors qu'il était détenu à la prison fédérale de Manhattan, l'une des plus sûres du pays, a suscité un torrent d'interrogations et de théories du complot. Bien que les autorités aient annoncé dès samedi qu'il s'était apparemment suicidé, beaucoup insinuaient qu'il aurait été assassiné pour protéger les nombreuses personnalités et hommes de pouvoir qu'il avait fréquentés, du prince Andrew à Bill Clinton. Des interrogations persistentLa confirmation d'un suicide est pourtant loin de lever toutes les interrogations sur la façon dont ce détenu, parmi les plus en vue du pays, a pu se donner la mort. Le ministre américain de la Justice William Barr avait annoncé samedi l'ouverture de deux enquêtes. Il a dès mardi évoqué de "graves" dysfonctionnements dans cette prison réputée particulièrement sûre. Il ne les a pas détaillés, mais le directeur de l'établissement a été muté et les deux gardiens chargés de surveiller M. Epstein dans la nuit de vendredi à samedi ont été suspendus.Des responsables pénitentiaires cités par le New York Times ont affirmé que les surveillants avaient dormi environ trois heures, alors qu'ils étaient censés effectuer des rondes toutes les demi-heures, alimentant les soupçons sur de possibles complicités au sein de la prison. Dans leur communiqué vendredi, les avocats de Jeffrey Epstein ont dit vouloir visionner tout enregistrement vidéo de sécurité près de sa cellule au moment de sa mort.
| L'autopsie de Jeffrey Esptein a parlé, confirmant le suicide du financier accusé de trafic sexuel de mineures.
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A 07H30, sur le quai de la station de tramway Port du Rhin, la dernière station en venant du centre de Strasbourg avant l'Allemagne, trois femmes, cigarette à la main et masque baissé sur le cou, discutent de la réouverture de la frontière, avec un même objectif: s'approvisionner en cigarettes, "moins taxées en Allemagne qu'en France".Dans le tram, lors de la traversée du pont qui enjambe le Rhin, les têtes se tournent vers les fenêtres, avec la vue sur le fleuve en contrebas.La frontière est rouverte depuis minuit, le passage se fait sans encombre: plus besoin de montrer d'attestation aux policiers allemands à l'arrivée à Kehl, ville frontalière de Strasbourg, ni de justifier son identité.Devant les bureaux de tabac, des files d'attente se forment rapidement.- "Trois fois moins cher" -"Je suis venu chercher mes cigarettes, c'est trois fois moins cher qu'en France!", relève Yacoub Merzyac, qui apprécie de pouvoir "reprendre une habitude" qui lui avait "manqué"."Bien sûr que nous sommes soulagés et contents", sourit Ria Schimkus, buraliste dans la rue principale de Kehl. "Ces trois derniers mois, c'était hyper calme, 80% de notre clientèle vient de France."Autre exemple de commerces allemands prisés par les Français frontaliers: les drogueries."Ces trois derniers mois, c'était calme dans nos magasins", se rappelle Carmen Göppert, responsable de 20 magasins DM de la zone frontalière. "Nos employés étaient malgré tout occupés car il y a eu du coup beaucoup de commandes en ligne de la part de Français."Un retour des Français dans les commerces allemands dont se réjouissent les coprésidents de l'assemblée parlementaire franco-allemande Andreas Jung (CDU) et Christophe Arend (LREM) dans une déclaration commune."Les dernières semaines ont montré qu'on ne peut tout simplement pas établir une séparation artificielle entre nos deux pays sans affecter durement le vivre ensemble et le marché intérieur", insistent-ils.La réouverture de la frontière allemande était d'autant plus attendue qu'une incertitude a longtemps pesé sur sa date exacte. En effet, les autorités allemandes avaient annoncé la semaine passée vouloir rouvrir la frontière le 15 juin comme prévu, mais seulement à... 23H59, soit presque 24 heures après leurs collègues français. Avant de finalement s'aligner ce week-end sur une réouverture dimanche soir à minuit.- "De nouveau l'Europe" -Symbole de l'importance de cette réouverture de la frontière pour les édiles locaux, Alain Fontanel (LREM) et Jean-Philippe Vetter (LR), alliés pour le second tour des municipales à Strasbourg, ont organisé un "Stammtisch de l'amitié franco-allemande" (une sorte de verre de l'amitié alsacien), sur la passerelle Mimram au-dessus du Rhin, à minuit dimanche soir, au moment où la frontière était rouverte.Les restrictions imposées, dont la fermeture de la frontière, "étaient nécessaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Grâce à ces mesures, nous avons sauvé des vies", a martelé Thomas Strobl, vice ministre-président et ministre de l'Intérieur du Bade-Wurtemberg, région frontalière de l'Alsace."La réapparition de la frontière a pu choquer. Nous devons en tirer des leçons, si jamais ça se représente, pour gérer encore mieux ensemble" la crise, a estimé de son côté Jean Rottner, président de la région Grand Est. Celui-ci a par ailleurs rappelé que l'Allemagne avait apporté une aide précieuse aux hôpitaux alsaciens et lorrains en accueillant des patients transférés. "La connaissance mutuelle que nous avons les uns des autres, l'amitié qui nous unit, ont permis très tôt dans la crise de partager cette aide entre nos hôpitaux et nos pays".Dans les faits, certains travailleurs frontaliers avaient toutefois observé ces derniers jours de moins en moins de contrôles de chaque côté de la frontière.Parmi eux, Thomas Kaybaki traversait à vélo deux fois par jour le pont sur le Rhin, avec l'attestation de son employeur lui autorisant le passage. Depuis le déconfinement le 11 mai, "j'ai été contrôlé seulement deux fois, une fois du côté allemand, une fois du côté français", s'étonne-t-il.Vivre de nouveau ensemble, pouvoir de nouveau consommer dans le pays voisin... "C'est bien que nous soyons de nouveau l'Europe", conclut Carmen Göppert.
| "Ça m'avait manqué!": la frontière entre la France et l'Allemagne a rouvert dans la nuit de dimanche à lundi, un "soulagement" pour les fumeurs français, mais aussi pour les commerçants allemands et les élus de cette zone frontalière où les échanges sont particulièrement nombreux.
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La première étape des élections du 24 septembre a eu lieu vendredi 30 juin avec la désignation dans les communes des délégués qui feront partie des 75.000 grands électeurs chargés de renouveler 170 sièges sur les 348 que compte le Sénat. Voteront-ils pour une candidate Rom ?Selon le JDD du 2 juillet, la sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis Aline Archimbaud ne compte pas se représenter et aurait d'ores et déjà choisi son successeur. "Elle verrait d'un bon œil que la candidate Anina Ciuciu lui succède", écrit l'hebdomadaire. DE LA CLANDESTINITÉ AU BARREAUÂgée de 27 ans, la jeune femme a un parcours assez atypique. Née en Roumanie dans une famille rom, elle a quitté son pays à l'âge de 7 ans avec sa famille direction l'Italie d'abord puis la France, où ils sont en situation illégale. À chaque fois, elle se voit obliger de mendier avec sa famille. "Pour survivre, on s'est rabaissé à tendre la main. C'est un traumatisme qui nous marque à jamais", expliquait-elle fin avril lors d'un débat organisé à Montreuil (Seine-Saint-Denis) sur la place des Roms dans la société.La suite est plus joyeuse. Après une période sans papiers, dans la clandestinité, ses parents finissent par trouver un emploi et obtiennent des cartes de séjour. Anina réussit ses études et est admise en juillet 2012 en master de droit à la Sorbonne. Une histoire que la jeune femme, qui a obtenu la nationalité française, désormais élève avocate au barreau de Paris, a retracé dans son livre "Je suis Tzigane et je le reste", sorti en 2013.Sera-t-elle candidate ? La jeune femme, qui veut se spécialiser dans les droits de l'homme, a encore le temps avant de prendre sa décision. Les déclarations de candidatures auront lieu du 4 au 8 septembre. Cette année, ce sont les sénateurs des départements allant de l'Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, ceux de l'Île-de-France, de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon, et 6 sièges de sénateurs des Français hors de France, qui sont remis en jeu.
| POLITIQUE - La sénatrice de Seine-Saint-Denis Aline Archimbaud verrait bien Anina Ciuciu lui succéder au palais du Luxembourg, selon le Journal du dimanche (JDD). Aujourd'hui élève avocate, la jeune femme rom a longtemps été une clandestine.Après la présidentielle et les législatives, place aux sénatoriales.
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Une eau-de-vie responsable du suicide de son producteur. Le 9 avril au lever du jour, Octave Bredon s'est donné la mort à l'aide de son fusil de chasse à Segonzac (Charente), alors qu'un huissier venait saisir un stock d'eaux-de-vie... dans le cadre d'un divorce. Le Parisien revient sur les causes de cette mort qui font suite à une procédure... longue de plus de 30 ans."Ils l'ont traité comme un terroriste, comme s'il avait vendu des armes", fulmine Cédric Bredon, fils de ce viticulteur de 71 ans. Il explique que le jour du drame, huissiers, douaniers et transporteurs sont entrés dans sa demeure afin de saisir à nouveau l'eau-de-vie qu'il produisait. "Au moins six camions-citernes" avaient déjà été saisis une première fois, moins de trois semaines auparavant. Montant estimé : entre deux et trois millions d'euros.Une somme conséquente, tant la valeur des spiritueux de Cognac a explosé ces dernières années. "Ce qui valait 1 vaut 10 aujourd'hui. Tout le monde se protège et s'entoure désormais", commente le président de l'Union générale des viticulteurs. De quoi constituer un sérieux contrepoids dans un divorce qui dure depuis 1987."Mon père ne savait pas se défendre"Marié sans contrat de mariage, Octave Bredon aura passé ses trois dernières décennies à batailler contre son ancienne épouse. "Mon père aura tout tenté pour sauver le patrimoine familial", détaille son fils au Parisien. Avant de poursuivre : "Il y a eu appel, contre-appel, cassation. La totale !" S'il déplore un véritable "acharnement" contre son père, il regrette surtout les agissements "d'une personne aidée par un avocat teigneux" alors que son père "ne savait pas se défendre".Le septuagénaire avait amassé un véritable "trésor", mentionne le Parisien. Des eaux-de-vie de dix ans d'âge, ainsi que d'autres de "vingt-neuf ans d'ancienneté, distillées durant le mariage", confie l'avocat de l'ex-épouse. De quoi alimenter le ressentiment dans l'exploitation du défunt : "son ex-femme n'avait rien, elle est repartie avec la moitié du coffre-fort", détaille l'un des trois ouvriers viticoles d'Octave Bredon. "C'était une bonne boutique. Le patron voulait nous emmener jusqu'à la retraite et arrêter après. Qui va faire le travail maintenant ?"
| Un viticulteur de 70 ans s'est donné la mort, lundi 9 avril, alors que des huissiers avaient pénétré chez lui pour saisir ses biens. Le Parisien s'est rendu sur place afin de faire le point sur ce drame, qui trouve sa cause dans un divorce qui dure depuis 30 ans.
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-Leur petite sauterie n'a pas plu à l'administration pénitentiaire de La Farlède, une prison près de Toulon (Var). Trois jeunes détenus avaient diffusé en direct, via l'application Périscope, une réunion festive organisée depuis leur cellule. Sur les images, disponibles sur smartphone, on apercevait les jeunes gens fumer du cannabis, rapporte Nice Matin. Durant cette séquence, outre la consommation de cannabis, l'un des détenus chante sa joie d'avoir obtenu une permission de sortie et clame, selon le quotidien régional : "on consomme du cannabis". À la suite de la diffusion de la séquence, les agents pénitentiaires ont procédé à une fouille dans la cellule le 9 avril 2016. Téléphones, cartes Sim, clé USB et une barrette de cannabis font partie de l'inventaire."LES JEUNES NE DOIVENT PAS PENSER QUE LA PRISON, C'EST LA FÊTE""Comment vous est venue l'idée de vous exhiber ?", a demandé la présidente du tribunal. "Je montrais mes pecs, mes abdos, parce que je fais du sport...", a expliqué l'un des prévenus. Le deuxième a justifié : "on est jeune, on veut s'amuser". Des arguments qui n'ont visiblement pas convaincu la juge. Les deux détenus ont écopé de six mois de prison supplémentaire. Le troisième fêtard sera jugé le 19 août, précise Nice Matin. Et la permission de sortie, à l'origine des réjouissances, a été annulée. "Les jeunes ne doivent pas penser que la prison, c'est la fête. Sinon ils vont vouloir y aller", a réagi le parquet.
| - Diffusées en direct sur l'application Périscope, les images montraient ces jeunes prisonniers du centre pénitentiaire de La Farlède, près de Toulon, en train de faire la fête. Deux d'entre eux ont écopé de six mois de détention supplémentaires.
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Manuel Valls, maire de Barcelone ? Cela semble mal engagé pour l'ancien Premier ministre. "Ciutadans" - le parti dont il porterait la candidature lors des élections municipales de 2019 - n'est crédité que de 5,2% des intentions de vote dans le dernier baromètre électoral de la mairie de Barcelone publié le 2 juillet et repéré par Les Inrockuptibles. La maire sortante de la capitale de la Catalogne, Ada Colau, obtient, elle, 16,2% des intentions de votes, suivie par l'indépendantiste Alfred Bosch avec 12,4%. Bonne nouvelle néanmoins pour Manuel Valls : 34,9% des sondés assurent ne pas savoir encore pour qui ils vont voter. "L'irruption d'un Martien politique"Ira, ira pas ? Pour l'instant, le député socialiste de l'Essonne a entretenu le flou. "Je n'ai pas fini ma réflexion sur ce sujet", avait-il déclaré le 20 juin dernier au micro de BFMTV. Selon le quotidien catalan La Vanguardia, l'ancien maire d'Évry se trouvait à Barcelone le mercredi 4 juillet pour "finaliser sa candidature". Citant des sources issues du parti libéral, le journal évalue à "96%" les chances pour que Manuel Valls se lance réellement dans ce nouveau défi politique. Valls candidat à Barcelone ? "On verra. Je n'ai pas fini ma réflexion sur ce sujet"par BFMTVDe son côté, La Dépêche du Midi assure que Manuel Valls aurait déjà commencé à former une équipe de campagne, déjà composée de plusieurs conseillers. Il aurait également organisé plusieurs réunions et dîners avec des personnalités influentes de la région.L'éventuelle candidature de Manuel Valls est fraîchement accueillie par ses opposants. "Manuel, savez-vous qu'en 2019 un maire est élu ? Vous qui avez été maire d'Evry, pensez-vous qu'il est très intelligent d'importer des candidats qui ne connaissent pas la ville, qui n'y ont jamais vécu et qui n'ont pas participé aux grands débats locaux ?", a lancé le candidat Alfred Bosch dans un billet de blog. "Ne pensez-vous pas que l'irruption d'un Martien politique pourrait être interprétée comme un manque de respect envers les citoyens ?"
| Un sondage place le parti dont Manuel Valls porterait la candidature en très mauvaise posture.
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C'est son frère Jean-François qui vient de nous quitter comme le révèle Le Courrier Picard. A l'âge de 74 ans, c'est une longue maladie qui l'aurait emporté. Il n'était pas seulement le frère de Jean-Pierre Pernaut. A Amiens, c'est sa brillante carrière de médecin généraliste qui faisait sa notoriété, mais aussi sa passion pour le hockey sur glace. C'est donc avec émotion que le Hockey Club Amiens a confirmé sa disparition sur sa page Facebook. "C'est avec une immense tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Jean-François Pernaut. Il aura été pendant plus de 25 ans l'emblématique Doc des Gothiques d'Amiens et un ami pour tous celles et ceux qui gravitent autour du hockey amiénois. Nous adressons à ses proches nos plus sincères condoléances dans ces moments douloureux", peut-on lire. Un message qui apaisera peut-être la douleur du journaliste
| C'est l'hécatombe pour la famille de Jean-Pierre Pernaut. Après le décès de sa mère qui l'avait bouleversé il y a quelques jours, le présentateur du 13 Heures de TF1 est à nouveau en deuil.
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Le drame s'est noué à la cité de Bellevue, sur les hauteurs de Chambéry (Savoie), mercredi après-midi. Les policiers sont venus expulser une famille de quatre enfants, dont un nouveau-né, qui ne payait pas ses loyers pour un appartement situé au premier étage d'un HLM.Le père, Lakhdar, âgé de 50 ans, n'a pas été coopératif. "Il s'est pris la tête avec les policiers, il s'est débattu alors qu'ils essayaient de le menotter, il les insultait", relate au Parisien un témoin de la scène.Selon plusieurs personnes présentes, les agents ont traîné l'homme de force dans l'escalier. "Il continuait de s'énerver, puis il leur a dit qu'il ne se sentait pas bien, il a fait un premier malaise", se souvient un habitant de l'immeuble.Comme le montrent des images amateurs que RTL s'est procurée, les policiers l'ont ensuite traîné, menotté, jusqu'à leur véhicule, où il aurait fait un nouveau malaise. "Les flics lui sont tombés dessus, et il est mort comme un chien dans la voiture", lâche un voisin interrogé par la radio. "Avant, j'avais du respect pour la police, mais là, je n'ai jamais vu ça", ajoute-t-il en colère. Quand ils l'ont sorti, sa tête aurait heurté le sol. Ils ont ensuite tenté de le réanimer. En vain. Les secours ont pris le relais. Sans succès également. "C'est la honte, il voulait juste garder son appartement pour sa famille. Il en a payé le prix cher, la mort", fulmine un témoin questionné par Le Parisien. "Mourir comme ça c'est trop triste, ce n'est pas la France", renchérit un autre riverain.Sa femme a déclaré à BFMTV qu'il souffrait de gros problèmes cardiaques. Ils sont plusieurs à être sûrs que les policiers savaient que l'homme était malade. D'après un voisin, "il leur avait dit qu'il avait un pacemaker les deux autres fois où ils sont venus pour l'expulser". Et mercredi, des riverains ont à nouveau signalé aux forces de l'ordre la santé fragile de Lakhdar. Un homme qui assure les avoir prévenues est prêt "à témoigner devant la police".La police des polices a justement ouvert une enquête. La directrice départementale de la sécurité publique de Savoie a parlé d'un "drame terrible", après lequel une cellule psychologique a été mise en place cité de Bellevue à Chambéry.
| À Chambéry mercredi, un père de famille que la police tentait d'expulser de son logement est mort d'une crise cardiaque, rapporte Le Parisien. Une enquête a été ouverte.
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Les Espagnols, les Italiens et peut-être certains Français ont dû avoir quelques sueurs froides en apercevant le phénomène. Vendredi 17 août au soir, ce qui ressemble à une grosse boule de feu a fendu la nuit méditerranéenne. L'entrée de cette météorite - d'une taille exceptionnelle selon les spécialistes - dans l'atmosphère était visible depuis la Catalogne, la Sardaigne et les Baléares.En témoignent plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux par des habitants de ces régions. Un individu se trouvant en Sardaigne vendredi soir a ainsi filmé le corps céleste depuis sa voiture avant de partager ses images sur Twitter.L'observatoire d'Ibiza a également immortalisé l'arrivée du bolide dans le ciel, avant sa désintégration. La vidéo a été relayée par le média local Periodico de Ibiza sur son compte Twitter.Au total, la Protection civile espagnole a rapporté 55 signalements de particuliers à propos de l'inhabituelle source de lumière, sur son compte Twitter. Selon le média local L'indépendant, la météorite aurait également pu être aperçue depuis les Pyrénées-Orientales.
| Une gigantesque boule de lumière a traversé le ciel de plusieurs régions méditerranéennes. Un spectacle céleste impressionnant partagé sur les réseaux sociaux.
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Circulez, y a rien à voir. Le Premier ministre Jean Castex à appelé à "fermer le ban" sur la polémique entre son ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux autour de l'utilisation du mot "ensauvagement". "Fermez le ban: il n'y a aucune polémique", a t-il affirmé mardi 1er septembre, lors d'un déplacement à Chateauroux (Indre) à l'occasion de la rentrée scolaire. "Le vrai sujet, en revanche, c'est bien celui de mobiliser face à la montée des violences et de l'insécurité", a-t-il répondu. "La question n'est pas les mots qu'on emploie pour qualifier le phénomène, mais les actions que l'on met et que l'on va mettre en place pour y faire face", a-t-il ajouté. "Le ministre de l'intérieur, comme l'ensemble du gouvernement, constate effectivement qu'il y a une montée du sentiment d'insécurité et je peux vous dire dire la totale mobilisation du gouvernement pour y faire face", a assuré le chef du gouvernement.Sur Europe 1, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait auparavant récusé "l'ensauvagement de la société" dénoncé par la droite et par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa. "L'ensauvagement, c'est un mot qui (...) développe le sentiment d'insécurité", a-t-il estimé.
| Les ministres de la Justice et de l'Intérieur ont adopté des positions divergentes quant à l'emploi du terme "d'ensauvagement".
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Nicolas Sarkozy a une idée très claire de la manière dont il faudrait gérer les violences qui émaillent les manifestations contre la Loi Travail. Dans une interview sur TF1, il a fustigé dimanche 22 mai "la perte complète d'autorité" du gouvernement."La première proposition que je fais, c'est le rétablissement des peines plancher pour toute personne portant atteinte à l'intégrité physique d'un représentant de l'autorité publique qui porte un uniforme (policier, gendarme, pompier, gardien de prison...)", a déclaré le président du parti Les Républicains sur le plateau du journal de 20H00. "Attaquer un représentant de la République, c'est attaquer la République", a-t-il argué.Interrogé sur l'opportunité d'évacuer la place de la République, il a répondu: "A l'évidence (...) la place de la République n'a pas à être occupée". "Le gouvernement donne le sentiment de l'impuissance, le sentiment d'une forme d'anarchie, une perte complète d'autorité", a-t-il déploré. "La France est au bord de la pénurie, on bloque des raffineries", a-t-il ajouté.En outre, concernant les débordements en marge des manifestations, "il n'y a aucune raison que les contribuables français paient les conséquences des activités de ces casseurs, et je demande que les organisateurs déclarés de ces manifestations (...) en assument la responsabilité civile, c'est-à-dire la responsabilité financière". "Quand des vitrines de commerçants sont cassées, quand une voiture de police est brûlée, quand des dommages physiques sont faits sur des fonctionnaires ou des militaires ou des policiers, ce doit être, me semble-t-il, les organisateurs de ces manifestations qui doivent en assumer la responsabilité".M. Sarkozy a aussi souhaité "qu'on interdise préventivement et administrativement à un certain nombre de casseurs que l'on connaît, français et étrangers, de participer à ces manifestations"."Enfin, je propose une dernière chose: la dissolution immédiate de tous ces groupes d'ultra-gauche. Le gouvernement l'a fait pour les groupes d'extrême droite, pourquoi ne le fait-il pas pour les groupes d'ultra-gauche?" a-t-il demandé.
| - Le candidat à la primaire de la droite a livré son programme pour répondre à la violence des casseurs. -Evacuer la place de la République, faire payer les dégâts aux organisateurs des manifestations, interdire de manifestations les casseurs connus...
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Député La République en Marche des Bouches-du-Rhône, François-Michel Lambert est pourtant loin d'approuver toutes les mesures gouvernementales. Il est notamment fermement opposé à l'article de la loi de moralisation de la vie politique interdisant d'employer pour un élu ou ministre un membre de sa famille. "En 1792 on guillotinait ceux qui avaient du sang bleu. En 2017 on guillotine socialement ceux qui ont du sang d'élu !", a-t-il notamment tweeté le 8 septembre dernier. Les guillotinés étant "les enfants et conjoints des parlementaires et des maires de France", expliquait-il alors au Lab d'Europe 1.L'ancien élu EELV est directement concerné par cette loi promulguée le 15 septembre dernier. Sa compagne, Marjorie, est son assistante parlementaire depuis cinq ans. Il fait donc partie de ces élus retardataires qui ont encore quelques semaines pour se mettre en règle. Mais rien ne dit qu'il le fasse. "TU FAIS COMME TOUT LE MONDE, TU LA FAIS EMBAUCHER PAR UN AUTRE DÉPUTÉ"Interrogé samedi 7 octobre de LCI, François-Michel Lambert a une nouvelle fois déploré cette mesure, avant de lancer "l'interdit va amener à prendre d'autres chemins", a relevé le Lab. "Avez-vous envisagé à renoncer à votre mandat ?", lui demande alors la journaliste. "Si, à un moment donné, parce que vous savez c'est pas fini, bientôt on va nous interdire à ce qu'elles puissent venir à l'Assemblée nationale, on me dit 'le choix, c'est la famille ou la politique', moi je ne me tromperai pas de choix', a répondu l'élu.Contacté par le Lab, M. Lambert a confirmé ses propos. "Certains préfèrent tout sacrifier, perdre femme et enfants. S'ils pensent qu'ils n'existent qu'à travers la politique, tant mieux pour eux. Moi, je regarde les modalités pour qu'on continue de travailler ensemble, comme collaboratrice bénévole par exemple. Je demande régulièrement à la déontologue de l'Assemblée si c'est possible. Et si à la fin, il y a un délire comparable à la Terreur, on partira en exil politique."Le député LREM affirme par ailleurs qu'une députée qui a voté cette interdiction lui a écrit pour lui dire : "tu fais comme tout le monde, tu la fais embaucher par un autre député". "C'est complètement cynique", a regretté l'élu.L'EXEMPLE DES MACRONDécidé à défendre son idée, François-Michel Lambert a tweeté samedi un extrait de l'interview de Brigitte Macron à Point de vue. "C'est le couple que nous formons qui nous protège", déclare notamment la première dame. Un "article intéressant... à mettre en parallèle avec d'autres situations de couples politiques", selon le député.En février dernier, en plein "PenelopeGate", François-Michel Lambert publiait dans le Journal du Dimanche une tribune intitulée "La lettre d'amour d'un député à sa femme... et assistante parlementaire". "À choisir entre la poursuite d'un possible deuxième mandat avec elle ou l'écarter comme l'opinion publique l'exigerait, je ne me tromperai pas : je ne briguerai pas de nouveau mandat", écrivait-il. Depuis il a été réélu sous l'étiquette LREM, le parti du président qui avait pourtant assuré durant sa campagne qu'il était favorable à l'interdiction des emplois familiaux.
| POLITIQUE. Dénonçant la loi de moralisation de la vie politique, François-Michel Lambert, qui emploie sa femme comme assistante parlementaire, assure qu'il ne se trompera pas quand il faudra choisir entre famille et politique.
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Mais à l'époque, le président s'inquiète plus de ce dernier que de son ministre de l'Économie.Conseiller en communication de François Hollande d'avril 2014 à la fin de son quinquennat, Gaspard Gantzer relate dans "La politique est un sport de combat", sorti jeudi 2 novembre, trois ans de soubresauts au sommet du pouvoir jusqu'au renoncement du président socialiste à briguer un second mandat et qui aurait notamment refusé de voir l'envol d'Emmanuel Macron. Inlassablement, le chef de l'État a demandé à ses troupes d'"aider" son conseiller, et ancien camarade de promo à l'ENA de Gaspard Gantzer, devenu ministre, sans jamais discerner ou s'avouer ses velléités d'émancipation ou son ambition présidentielle. En février 2016, alors que le gouvernement est "englué" par la loi Travail et la déchéance de nationalité, Gaspard Gantzer propose de le nommer à Matignon en remplacement de Manuel Valls. "J'avais la conviction, parce que je sentais qu'il y avait ce profond besoin de renouvellement dans la société française, qu'il fallait créer une énorme surprise, provoquer un coup de théâtre. Et nommer Emmanuel Macron à Matignon aurait pu créer cet électrochoc", a-t-il précisé jeudi matin sur Franceinfo. Mais à l'époque, le président de la République refuse : "Tu comprends, je ne peux laisser sortir Manuel. Tu sais comme moi qu'il sera beaucoup plus offensif dehors que dedans". MACRON ATTENDU EN 2022 PAS EN 2017Un peu plus tard, alors que le ministre de l'Économie poursuit son offensive médiatique, François Hollande affirme : "Évidemment, il travaille pour 2022. Mais c'est une vieille rengaine. Il faut qu'il fasse ses armes (...) Politiquement, son créneau est trop étroit", écrit Gaspard Gantzer dans son livre. "Cela me semblait totalement surréaliste qu'il puisse vouloir être candidat et devenir président dès 2017, a également dit l'ex-conseiller sur Franceinfo. Je le sentais sans vraiment totalement y croire. Pour moi, ce n'était pas possible d'être candidat contre un président qui vous avait fait conseiller et ministre. Pourtant, cela a été le cas, car les circonstances ont été exceptionnelles", a-t-il ajouté.
| POLITIQUE. L'ex-conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, aurait proposé en février 2016 de nommer Emmanuel Macron à Matignon pour remplacer Manuel Valls.
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"Le fonctionnement informatique de l'université est désormais à l'arrêt et la connexion internet de l'université est suspendue", a précisé le ministère de l'Enseignement supérieur, ajoutant que "des dégâts importants sont malheureusement à déplorer". Selon France Bleu, la porte du local a été forcé "par une trentaine d'individus" et les câbles des serveurs "arrachés ou débranchés".""On est un peu tous perdus et déçus"Conséquence ? Les examens sont reportés sine die. Selon le ministère, "cette action vise indéniablement à empêcher les étudiants de l'université de passer leurs examens du second semestre". "Il est intolérable qu'un groupe violent détruise le matériel de l'université, et qu'il prenne en otage les enseignants-chercheurs et les milliers d'étudiants qui ont besoin de valider leurs examens de fin d'année pour pouvoir poursuivre leur scolarité", poursuit le ministère."On est un peu tous perdus et déçus", a réagi auprès de France bleu une étudiante en licence de psychologie. "On ne sait plus trop à quoi s'attendre. Entre la fac bloquée et les serveurs qui plantent, on attend juste que çà se termine. Cela doit être éreintant pour le président et les enseignants. Mais ça l'est encore plus pour les étudiants qui eux, on a de vrais enjeux derrière". Le préfet de l'Hérault et la rectrice de l'académie de Montpellier ont exprimé leur "indignation", dans un communiqué distinct. Ils ont condamné "avec la plus grande fermeté ces actes de délinquance et de violence intolérables". Une enquête a été diligentée immédiatement par les services de police. Ils soulignent aussi que "les services de l'État sont mobilisés avec l'université, afin de garantir aux étudiants que leurs examens du second semestre se tiendront dans les meilleures conditions". Lundi, le président de l'université avait indiqué à l'AFP que plus de 800 examens dématérialisés concernant quelque 15.000 étudiants seraient organisés d'ici le 20 avril.L'université Paul Valéry (Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et sociales), située sur un vaste campus au nord de Montpellier, compte 20.000 étudiants et quelque 1.600 personnels. Son blocage a débuté mi-février pour protester contre la nouvelle loi d'accès à l'université.Le président de la République, Emmanuel Macron, a dénoncé mercredi une "manipulation politique" derrière le mouvement de protestation qui affecte plusieurs universités, notamment à Tolbiac dont le président a demandé sans succès l'intervention de la police pour lever le blocage.
| La salle des serveurs de l'université Paul-Valéry de Montpellier a été "vandalisée par un groupe d'individus" ce mercredi 11 avril, empêchant la tenue des examens du second semestre. Ces derniers devaient se dérouler sur internet, la faculté étant bloquée depuis la mi-février pour protester contre un nouvelle loi gouvernementale.
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Didier Andrieux, un officier de police, promu de la Légion d'honneur, a été filmé en train de frapper plusieurs personnes en marge d'une manifestation de "gilets jaunes" samedi 6 janvier 2019, à Toulon. Le commandant divisionnaire, "actuellement responsable par intérim des 400 policiers en tenue de Toulon". Sur la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on le voit en tenue mais tête nue, donner plusieurs coups de poing au visage d'un homme plaqué contre un mur, avant que d'autres fonctionnaires ne s'interposent.Une sanction "très indulgente"Des faits de violence pour lesquels il avait déjà été sanctionné par sa hiérarchie il y a deux ans, révèle Le Parisien.Le commandant divisionnaire avait alors fait une "manchette" à un major de police dans les locaux de la sûreté départementale à Toulon. Selon les informations du Parisien, le major avait eu l'arcade sourcilière et le nez fracturés. Didier Andrieux avait alors écopé d'un simple avertissement, une sanction jugée "très indulgente", selon un policier toulonnais.Le commandant a participé à toutes les opérations de sécurisation des manifestations de "gilets jaunes" à Toulon et est bien connu des manifestants, selon le procureur, qui ajoute que "certains s'en sont pris violemment à lui samedi".Le préfet du Var a saisi l'IGPN (inspection générale de la police nationale). "Dans le cadre de mes responsabilités administratives, j'ai saisi l'IGPN afin qu'une enquête permette de faire toute la lumière sur les suspicions de violences policières à Toulon", a tweeté dimanche soir Jean-Luc Videlaine, préfet du Var.
| Didier Andrieux est d'ailleurs critiqué par certains de ses collègues pour ses méthodes parfois directes.
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Inquiétude dans le Lot. Un jeune homme de 25 ans a disparu depuis mercredi dernier à Gagnac-sur-Cère à quelques kilomètres du Cantal, a indiqué la préfecture du Lot. Romain Verjoul a été vu pour la dernière fois, marchant sur une route en direction de Glanes. La gendarmerie du Lot a lancé ce samedi depuis un appel à témoins « dans le cadre d'une disparition inquiétante ».Tente sur le dosDe corpulence assez mince, il mesure 1,85 mètre, a des cheveux courts et portait un bonnet. Il portait aussi une écharpe avec des formes géométriques blanches, des chaussures de randonnée grises et des bâtons de marche, précise La Montagne. Il transportait également une tente igloo rouge-bordeaux sur son dos. La gendarmerie a laissé son numéro, le 05.65.10.14.85, si quelqu'un possède une information.
| Un homme de 25 ans a disparu dans le Lot depuis mercredi dernier. Il a été aperçu la dernière fois marchant sur une route, précise la préfecture du Lot ce samedi.
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La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Dans une vidéo postée sur le site du journal Le Télégramme ce week-end, deux hommes, dont l'un en uniforme de policier, sont engagés dans un combat. La scène, filmée sur une pelouse au pied des immeubles du quartier de Kermoysan en présence d'une voiture de police, dure environ une minute et montre les deux adversaires gants de boxe aux poings échanger des coups, se repousser, maintenir la garde pour se protéger notamment la tête. Selon Le Télégramme, le combat avait été organisé à la loyale : le fonctionnaire de police était venu honorer un rendez-vous fixé par son adversaire, un jeune homme d'origine tchétchène ayant grandi dans le quartier et "aujourd'hui considéré comme l'un des caïds les plus en vue de Kermoysan", et les deux hommes se sont affrontés protégés, avec gants de boxe et protège-dents. Il s'agirait de boxeurs confirmés. Selon des médias locaux, le combat avait été organisé une semaine après des violences urbaines dans le quartier où des voitures avaient brûlé. Pompiers et policiers avaient été pris à parti et essuyé des jets de projectiles.La préfecture du Finistère a confirmé l'implication d'un policier dans un "combat de boxe" le jeudi 19 septembre. "Le préfet du Finistère a immédiatement demandé l'ouverture d'une enquête administrative afin de préciser dans quelles conditions cet événement, dont les images ont été diffusées, s'est produit. En fonction du résultat de cette enquête, des sanctions pourraient être prises", a ajouté la préfecture."Poussée de testostérone""Ce n'était pas un vrai combat", a assuré Nelly Jauneau-Poirier, la directrice de la sécurité publique du Finistère, sur France Bleu Breizh Izel dimanche 22 septembre. Elle s'appuie sur une autre vidéo, tournée par un policier, où l'on se rend compte que les deux hommes se connaissent déjà."Ce n'est pas un combat, c'est un assaut entre sportifs qui se connaissent très bien, puisqu'ils sont dans le même club. Ils se touchent les gants au début et à la fin. Il n'y a pas la moindre lèvre fendue, pas le moindre bleu. On voit bien que c'est très consensuel. Tandis que la vidéo qui circule est très partielle. On a l'impression de quelque chose de violent, alors que ce n'est pas du tout le cas", explique-t-elle.Le policier a fait une grosse erreur dans "cette poussée de testostérone", reconnaît-elle néanmoins. "Le risque majeur qu'il a pris, c'est de faire ce combat en uniforme. Et ce risque est intolérable parce qu'il a engagé l'institution. Il s'est excusé auprès de moi et auprès de ses collègues. La police n'est pas une bande qui s'affronte à une bande rivale", a-t-elle insisté.Le maire réclame la "mansuétude" de la hiérarchieLe fonctionnaire de police bénéficie du soutien du maire de la ville. "Je le soutiens, parce que cet agent-là est un agent très engagé, victime de harcèlement", a expliqué Ludovic Jolivet sur Europe 1 lundi matin. "Dans beaucoup de villes de France, la police a parfois tendance à ne pas aller là où il se passe des méfaits parce qu'elle n'a pas envie d'être caillassé. Ce policier-là, qui était brocardé, a dit 'non, je vais faire mon métier, je viendrais la tête haute'. C'est une façon de parler le langage de ces jeunes", estime l'élu Agir. "Les jeunes du quartier sont venus le saluer, pour dire 'respect'. Je demande une mansuétude de la part de la hiérarchie", a-t-il réclamé.
| Une enquête administrative a été ouverte pour connaître les circonstances qui ont amené un policier à enfiler des gants de boxe face à un homme, la semaine dernière dans un quartier de Quimper. "Ce n'était pas un vrai combat", a assuré Nelly Jauneau-Poirier, la directrice de la sécurité publique du Finistère.
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D'origine très discret sur sa vie privée dans la presse, Stéphane Bern apparaissait en une de l'hebdomadaire Paris Match avec son compagnon Lionel. Et avec sa moitié, c'est une histoire qui roule.Invité sur le plateau de Salut les Terriens samedi 21 octobre, Stéphane Bern raconte sa nouvelle vie à deux : "Je suis très heureux et très amoureux, a-t-il confié. Tant mieux. Ça a été l'une des meilleures ventes de l'été ça m'a fait plaisir. Ce qui m'a un peu gêné, c'est que vous projetez votre compagnon comme ça, sous les feux de la rampe. Ce n'est pas son truc mais il était d'accord pour faire la série de photos".
| Invité dans l'émission Salut les Terriens sur C8, Stéphane Bern s'est confié sur son histoire d'amour avec Lionel. Cet été, ils s'affichaient au grand jour dans les médias.
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La garde à vue de Jonathan a été prolongée ce mercredi matin 30 mai. Mais pour Marie-Noëlle, sa mère, l'homme de 27 ans, suspecté d'avoir violé et tué le petit Tom, "ne serait pas capable de tuer", a-t-elle expliqué à plusieurs médias dont Europe 1. "Je ne peux pas vous dire s'il l'a fait ou non, mais tout ce que je peux dire, c'est que, pour moi, ça ne peut pas être lui. Jonathan a horreur de la violence, il n'en serait pas capable" a confié la mère du suspect. Jonathan a été interpellé mardi matin à son domicile du Hérie-la-Viéville, le petit village de l'Aisne où habitait également Tom, 9 ans, retrouvé mort la veille, lundi 28 mai. "Mon fils n'a jamais eu de problème avec la justice, il n'aime pas se bagarrer. Et puis quand je lis les détails du crime, là encore, je ne vois pas comment il aurait pu faire des choses pareilles." Car le corps du petit garçon a été retrouvé, en partie, calciné et dénudé, dans le jardin d'une maison abandonnée du village, à quelque 200 mètres de son domicile familial. Il était dissimulé "sous des orties et une palette de bois" et "dans un endroit assez peu accessible" du jardin, selon le parquet. "Je l'aiderai jusqu'au bout, même s'il est en prison""Mais si c'est lui, ça se peut qu'il ait eu un coup de folie", a expliqué la mère de Jonathan. Le jeune homme de 27 ans, qui souffrait de problèmes psychiatriques, aurait été suivi après des crises de schizophrénie et interné dans un établissement spécialisé. Si son fils est reconnu coupable, Marie-Noëlle, la mère de Jonathan, a expliqué qu'elle souhaitait qu'il se fasse soigner : "Moi, j'ai dit que Jonathan, je l'aiderai jusqu'au bout, même s'il est en prison. Mais je ne souhaite pas qu'il soit en prison, (...) je ferai tout pour qu'il soit en maison psychiatrique et qu'il ne reste pas en prison, ça ne servira à rien", a-t-elle martelé.La sœur du suspect, qui a aussi été la baby-sitter du petit Tom, s'interroge : "Je ne sais pas quoi en penser. Il était un peu marginal. Il a eu des problèmes, il a déjà fait un séjour en hôpital psychiatrique. La dernière fois que je l'ai vu, c'était dimanche, aux comices agricoles à Saint Richaumont. Il avait l'air bien", a-t-elle confié au Parisien. Selon une source proche de l'enquête, Jonathan est connu pour des faits "mineurs" de droit commun, mais il n'est pas inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais).
| La mère de Jonathan, le principal suspect du meurtre du petit Tom, a expliqué que son fils souffrait de problèmes psychiatriques et était parfois sujet à des crises de schizophrénie.
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Le cinéma, un rêve d'enfance pour Virginie Efira ! Cependant, cela ne s'est pas fait de suite, car avant d'en arriver là, c'est en tant qu'animatrice télé que la comédienne s'est fait repérer. Présentant d'abord des émissions en Belgique, la belle blonde tape dans l'oeil de M6 qui lui propose rapidement des programmes de divertissement. Ainsi, après avoir conquis le public en animant La Saga des fous rires, la Nouvelle Star sur M6 ou encore Canal Presque sur Canal+, Virginie Efira s'éloigne de la télé pour le cinéma.De la télé au ciné : une transition réussieIl est généralement difficile d'imaginer un animateur télé en tant qu'acteur aguerrit, pourtant, Virginie Efira a su faire oublier son passé pour devenir une actrice à part entière. De 20 ans d'écart à Elle et récemment Victoria, une comédie de Justine Triet, Virginie surprend. Profitant d'une interview donnée à Télérama, elle revient sur son passage télévisuel. "Tout ça n'avait pas vraiment de sens. La notoriété télévisuelle est particulière, elle crée une intimité, les gens ont l'impression qu'on est avec eux dans leur salon, j'ai attiré pas mal de personnes perturbées", se souvient l'ex-animatrice."C'est un drôle de milieu, la télé""C'est quand j'ai quitté la télé que j'en ai eu honte, en fait. J'ai traîné comme un boulet ce que j'avais moi-même façonné. Je m'excusais sans cesse, je partais battue dès que j'approchais les metteurs en scène. Je n'ai plus honte aujourd'hui, j'assume mon parcours sinueux", explique Virginie Efira. Un parcours qu'elle utilise maintenant comme une force : "J'arrive même à le valoriser en me disant que faire de la télé était un exercice en soi. [...] C'est un drôle de milieu, la télé, un milieu en soi..."Un monde qui, pour elle, n'est pas vraiment bien représenté sur grand écran. "D'ailleurs, sa représentation au cinéma est très rarement réussie. L'animateur est pourtant un curieux personnage, un bateleur parfois drôle, animé d'un excès de confiance assez grotesque", confie l'actrice. Un avenir cinématographique qui semble radieux pour Virginie Efira. Cependant, aimeriez-vous la retrouvez en tant que présentatrice télé ?
| Virginie Efira a su s'affranchir de sa carrière d'animatrice pour embrasser le monde cinématographique. Dans une interview accordée au magazine Télérama, elle revient sur son passé télévisuel.
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Selon le New York Times, Donald Trump a été hâtivement mis à l'abri vendredi soir par le Secret Service lors d'une manifestation devant sa résidence officielle contre les injustices raciales après la mort à Minneapolis de George Floyd, asphyxié sous le genou d'un policier blanc."C'était une fausse information", a assuré le milliardaire républicain sur Fox News Radio."C'était durant la journée", a-t-il affirmé, précisant qu'il s'était rendu sur place pour "un tout petit moment"."J'y suis descendu, j'ai regardé. C'était pendant la journée, il n'y avait de problème", a-t-il poursuivi. "Je lis des articles comme si cela avait été un truc énorme. Il n'y a jamais eu de problème"C'est dans ce bunker sécurisé que le vice-président Dick Cheney avait été évacué après les attentats du 11 septembre 2001.
| Le président américain Donald Trump a nié mercredi avoir été escorté dans un bunker sécurisé en raison des manifestations à l'extérieur de la Maison Blanche, assurant s'être rendu sur place simplement pour une inspection.
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C'est une des conséquences de "l'affaire Rugy". Matignon a édicté une nouvelle série de dispositions à l'attention des membres du gouvernement. Selon un document communiqué par Edouard Philippe mardi 23 juillet, les travaux entrepris dans les logements de fonction des ministres dont le montant est supérieur à 20.000 euros devront désormais être "soumis à l'approbation du secrétariat général du gouvernement". Cette exigence découle des révélations autour dépenses engagées par François de Rugy, pour 64.523 euros TTC, à l'Hôtel de Roquelaure, lorsqu'il était occupait le poste de ministre de la Transition écologique.Une enquête a conclu que ces frais étaient dans l'ensemble justifiés. Malgré cela, le Premier ministre veut "renforcer" dans cette circulaire "les procédures en matière de gestion des moyens mis à la disposition des membres du gouvernement". Edouard Philippe réclame ainsi qu'une "attention particulière" soit portée aux "dépenses directement liées aux fonctions ministérielles", "au regard de leur sensibilité".Quant aux travaux entrepris, ils doivent être "effectués dans le respect des règles de la commande publique, mais aussi des principes déontologiques d'exemplarité et de sobriété", développe le Premier ministre, en appelant, "en cas de doute", à saisir "le référent déontologue" de chaque ministère.Philippe revient à la chargeLe chef du gouvernement rappelle au passage que chaque membre de son équipe qui occupe un logement de fonction doit déclarer l'avantage en nature "correspondant à la valeur locative du logement", et qu'il faut aussi s'acquitter de la taxe d'habitation de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères. Dès les premières semaines du quinquennat, le Premier ministre avait diffusé une circulaire "relative à une méthode de travail gouvernemental exemplaire, collégiale et efficace", dont il a de nouveau égrené certains points ce mardi 23 juillet. "Les dépenses à caractère personnel ou familial des membres du Gouvernement (réceptions privées, repas personnels et familiaux, achats personnels, habillement, etc.) ne peuvent en aucun cas être prises en charge par l'État", indique-t-il ainsi. "Les cadeaux doivent être remis au service du mobilier national ou du protocole et les offres de séjour privé doivent être refusées", demande-t-il encore.François de Rugy a démissionné le 16 juillet à la suite des révélations de Mediapart, qui portaient notamment sur des dîners fastueux lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.
| Le Premier ministre souhaite renforcer les "procédures en matière de gestion des moyens" à la disposition de son équipe gouvernementale.
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Si elle témoigne, "ce n'est pas pour être une vedette, c'est pour aider les personnes comme moi qui veulent être euthanasiées", prévient-elle, vêtue d'une robe à rayures roses et vertes, une couverture ornée de rennes et de sapins sur les genoux. "C'est inadmissible qu'en France on soit si en retard" sur la question de l'euthanasie et du suicide assisté, soupire la centenaire, installée dans un fauteuil dans son appartement donnant sur la forêt de Haye, près de Nancy."Je souffre de plus en plus et maintenant, ce n'est plus tolérable. Il n'y a qu'une solution: l'euthanasie. J'ai essayé en Suisse, ils ne m'ont pas acceptée et en Belgique, c'est compliqué. Pourtant, j'estime que j'ai tous les critères", raconte à l'AFP la vieille dame aux yeux bleus rieurs, née le 6 mars 1920.Depuis lundi, elle a cessé de s'alimenter. Elle boit de l'eau et du thé, prend ses médicaments contre la douleur."Le médecin a rappliqué, il n'est pas trop content", glisse-t-elle dans un sourire espiègle. Sur la porte d'un buffet surchargé d'objets divers, elle a accroché un mot, daté et signé, rappelant ses directives: "Je ne veux pas être ranimée et je ne veux pas de soins".- Percluse de douleurs -Ses mains sont fines, son avant-bras gauche est cabossé après une fracture et son pied droit est "de travers" depuis une opération chirurgicale."Je dors, je fais quelques jeux imbéciles à l'ordinateur, je regarde des jeux et des films à la télé mais je m'endors avant la fin. Vous appelez ça une vie, vous ? Moi, non ! Quelle vie de con !", s'agace la centenaire, percluse de douleurs aux jambes, aux genoux, aux hanches... Equipée d'appareils auditifs, elle entend mal ses interlocuteurs au téléphone et sa vue baisse.Les nuits, elle les passe depuis plusieurs années dans un fauteuil inclinable. Les douleurs la réveillent, alors elle "tourne en rond entre le fauteuil et la télé". Elle se déplace difficilement avec un déambulateur, le dos courbé, et n'a plus franchi la porte de son logement "depuis plusieurs mois". Derrière son fauteuil sont accrochés au mur un petit tableau avec des fleurs peintes par sa mère, morte à 92 ans et deux photos de l'une de ses petites-filles, qu'elle voit à l'occasion comme d'autres membres de sa famille. Une amie lui rend visite régulièrement."J'ai connu la guerre, j'avais 19 ans en 1939, j'étais étudiante à Toulouse. On a subi les bombardements, on n'avait pas beaucoup à manger. Il fallait faire la queue et parfois on n'avait même pas de lait", se souvient-elle.- Portable, ordinateurs, mails -Mme Wuillemin s'est mariée avec un agriculteur et a eu un garçon et deux filles entre 1948 et 1951. Son mari est mort "il y a très longtemps", dit-elle, sans se rappeler de l'année, "et j'ai dû élever mes trois enfants toute seule".Institutrice dans le Haut-Doubs, où les hivers étaient très neigeux, elle raconte qu'elle devait sabler la route pour que le car scolaire puisse circuler. Son deuil, son statut de mère isolée et son métier ont fait d'elle une femme "assez autoritaire", reconnaît Mme Wuillemin en riant. "Mais je ne pense pas avoir mauvais caractère !".Très alerte, elle passe aisément de son téléphone portable à son ordinateur, écrit des mails à sa famille et au député de sa circonscription "pour (se) plaindre".De la porte-fenêtre entre-ouverte lui parvient le chant des oiseaux. "C'est une distraction", sourit Mme Wuillemin, ancienne joueuse de bridge.Son autre plaisir, c'était manger. Pas question néanmoins d'arrêter sa grève de la faim. "J'attends paisiblement que la mort vienne. Je suis philosophe et réaliste: tout le monde meurt. Mais j'aimerais mourir le plus vite possible, m'endormir dans mon fauteuil", lâche-t-elle dans un souffle.
| "Je ne suis pas malade, c'est pour ça qu'ils n'ont pas voulu m'euthanasier, mais je souffre": à Laxou (Meurthe-et-Moselle), Hélène Wuillemin, 100 ans, veut mourir pour mettre un terme à sa vieillesse et a entamé lundi une grève de la faim.
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Une cellule où la lumière est allumée 24 heures sur 24, deux douches par semaine et quelques bols de riz, telles sont les conditions de détention de Carlos Ghosn, accusé entre autres de malversations financières.Des conditions spartiates, mais Carole Ghosn s'inquiète davantage que les droits de son mari soient respectés. C'est pourquoi elle en appelle maintenant à Emmanuel Macron. Elle lui demande de "s'assurer de la détermination de la République française à garantir à ses ressortissants le droit à un procès équitable". Procès qui ne pourrait se tenir que dans plusieurs mois. Carole Ghosn rappelle que le Japon, où est incarcéré le PDG de Renault, est signataire d'un accord international qui l'engage à respecter les droits de ses prisonniers. Si l'avocat japonais de l'industriel français a demandé un recours à la Cour suprême nippone, Carlos Ghosn ne devrait pas sortir de prison avant mi-mars.
| Après un long courrier adressé à l'ONG Human Rights Watch, Carole Ghosn, femme du PDG de Renault, en appelle cette fois à Emmanuel Macron. Dans un message plus court, que s'est procuré le JDD, elle demande à ce que son mari ait un procès équitable qui respecte ses droits.
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De nombreux couples se préparaient à bénéficier de cette mesure juste après son entrée en vigueur lundi minuit et Dunia Araya et Alexandra Quiros ont été les premières. Vêtues de blanc, les deux jeunes femmes se sont mariées à San Isidro de Heredia, une localité située à 14 km au nord-ouest de San José, devant une notaire au visage couvert d'un masque de protection contre le coronavirus.Le Costa Rica devient ainsi le huitième pays du continent américain --après le Canada, les Etats-Unis, l'Argentine, l'Uruguay, le Brésil, la Colombie et l'Equateur-- à légaliser le mariage gay. C'est aussi le premier pays à le faire en Amérique centrale et le 29e dans le monde.Faute de célébrations, la télévision publique et les réseaux sociaux ont diffusé un programme spécial avec des rappels historiques sur la lutte contre les discriminations sexuelles et des messages de personnalités du monde entier réunis à l'initiative de la campagne Sí Acepto Costa Rica."Ce changement provoque une transformation sociale et culturelle significative qui va permettre à des milliers de personnes de se marier légalement", a commenté le président Carlos Alvarado.En août 2018, la Cour suprême avait déclaré inconstitutionnelle l'interdiction du mariage entre partenaires du même sexe figurant dans le Code de la famille.La Cour avait donné au Parlement, où siègent de nombreux chrétiens évangéliques conservateurs, 18 mois pour modifier la loi et prévu que l'interdiction tomberait sinon automatiquement au terme de ce délai, ce qui a été le cas.Son jugement intervenait sept mois après une décision de justice affectant tout le continent. Le 9 janvier 2018, la Cour interaméricaine des droits de l'homme (Cour IDH), émanant de l'Organisation des Etats américains (OEA), avait exhorté les pays de la région à modifier leur législation pour reconnaître le mariage entre conjoints du même sexe, marquant une évolution majeure en Amérique latine.- "Félicitations!" -"Nous nous réjouissons avec vous: félicitations à tous ceux qui ont travaillé si dur pour que cela se réalise!", a tweeté l'ILGA (International lesbian and gay association) qui défend les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexuées.C'est "un moment extraordinaire de célébration", a tweeté avant minuit Victor Madrigal-Borloz, expert indépendant du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l'orientation sexuelle. Il a exprimé sa "gratitude envers le travail de si nombreux militants", évoquant la mémoire de "tous ceux qui ont vécu sans voir ce moment".Des dizaines de personnalités se sont exprimées durant le programme spécial où ont été rappelées les persécutions subies par la communauté LGBTI dans les années 1980. Ana Vega, la propriétaire de La Avispa, bar-discothèque gay historique de San Jose, a ainsi évoqué les descentes policières dans son établissement."Félicitations au Costa Rica, les yeux du monde entier sont tournés vers vous", a déclaré l'avocat américain Evan Wolfson, fondateur en 2003 de l'organisation Freedom to Marry.Un enthousiasme non partagé par la députée évangélique Nidia Céspedes qui a condamné la légalisation du mariage gay, "jour de tristesse pour la famille traditionnelle costaricienne"."L'entrée en vigueur du mariage pour tous porte un coup à l'âme de générations de Costariciens qui ont cimenté les bases d'un grand pays attaché à la famille et à la vie", a-t-elle estimé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.Les députés évangéliques ont à plusieurs reprises tenté d'empêcher cette légalisation, sans parvenir à réunir les appuis nécessaires au Parlement. Le Parlement unicaméral au Costa Rica compte, depuis les élections de février 2018, 14 élus du parti évangélique sur 57.
| Elles se sont passé la bague au doigt tôt mardi, dès que le Costa Rica est devenu le premier pays d'Amérique centrale à autoriser le mariage homosexuel, une décision attendue suite à un jugement de la Cour suprême et saluée dans les médias même si le coronavirus a empêché les festivités prévues dans le pays.
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Ce revers judiciaire marque une étape supplémentaire dans la prise de distance d'Hollywood vis-à-vis du réalisateur franco-polonais, qui a fui les Etats-Unis il y a quatre décennies après avoir plaidé coupable de détournement de mineure.La magistrate Mary Strobel, qui siège dans un tribunal de Los Angeles, a estimé dans sa décision que l'Académie des arts et des sciences du cinéma "était fondée" à exclure de ses rangs M. Polanski.Cette exclusion était "motivée par des preuves" et "ne relevait pas d'un caprice ou de l'arbitraire", a ajouté la juge.Le 3 mai 2018, l'Académie des arts et sciences du cinéma, qui remet les Oscars et compte plus de 7.000 membres, avait annoncé l'exclusion de M. Polanski en même temps que celle de l'acteur Bill Cosby, condamné pour agression sexuelle. La décision avait été transmise par courrier le jour même au réalisateur, "avec effet immédiat".M. Polanski, qui a fêté ses 87 ans la semaine dernière et qui a vu son étoile nettement pâlir avec le mouvement #MeToo, soutenait dans son assignation que l'Académie aurait dû lui donner un "préavis raisonnable" avant toute mesure d'exclusion, et "une chance raisonnable de se faire entendre".Le cinéaste avait plaidé coupable en 1977 de détournement de mineure pour avoir eu des relations sexuelles illégales avec Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans.Ce seul chef d'accusation retenu était le résultat d'un accord négocié avec la justice, après que M. Polanski eut été inculpé initialement de chefs d'accusation plus graves, notamment viol d'une mineure sous l'emprise de stupéfiants.Samantha Geimer, qui a déjà expliqué avoir pardonné à M. Polanski, l'avait appuyé dans sa démarche de réadmission.
| Une juge californienne a débouté mardi le cinéaste Roman Polanski, qui avait saisi la justice contre son exclusion de la prestigieuse Académie des Oscars.
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On connaît le remplaçant d'Alexandre Bennalla. Selon les informations publiées par L'Opinion ce jeudi 20 septembre, il s'agirait de Jean Gaborit. Le jeune homme de 25 ans, originaire de Vendée, est déjà en poste à l'Élysée, mais rattaché au service presse. S'il ne devait pas être en charge de la sécurité du président, Jean Gaborit devrait en revanche organiser les déplacements d'Emmanuel Macron en France, précise L'Opinion.Bénévole au Puy-du-Fou, et ancien cascadeur, Jean Gaborit présente, tout comme son prédécesseur, un profil atypique. Passionné par le milieu militaire et plus particulièrement par la Légion étrangère, le jeune homme avait effectué un stage au service communication de l'état-major des armées, en marge de ses études à l'IUT de Lannion. Ancien militant socialiste, Jean Gaborit est également à l'origine du mouvement "Les jeunes avec Macron", lancé pendant la campagne présidentielle, souligne L'Opinion.Le remplaçant d'Alexandre Benalla devrait prendre ses nouvelles responsabilités très prochainement, notamment pour la tournée du chef de l'État dans l'est et le nord de la France, début novembre.
| Selon les informations de L'Opinion, un jeune vendéen devrait succéder très prochainement à Alexandre Benalla. Il sera chargé d'organiser les déplacements du chef de l'État.
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Depuis 1889, la salle des fêtes de l'Elysée a accueilli des moments historiques et vu défiler tous les présidents de la Ve République. Chaque année, entre 160 à 200 événements officiels y sont organisés.La salle des fêtes va fermer ses portes pendant six semaines, à partir du 14 novembre, le temps de travaux de rénovation. Ou plutôt de transformation. Le salon devrait en effet passer du rouge... au gris. Les travaux devraient coûter 500.000 euros, selon les informations du Parisien."L'élégance à la française""C'est une intervention chirurgicale qui va avoir un effet énorme. Le projet est très sobre, pour rendre l'ensemble plus lumineux. Il s'agit de mettre en exergue l'élégance à la française", a confié l'architecte d'intérieur Isabelle Stanislas, en charge du projet, au Parisien. Ces travaux avaient vivement été recommandés par la Cour des comptes. Les "sages" de la rue Cambon avaient préconisé d'engager 100 millions d'euros au cours des sept prochaines années pour redonner du lustre au Château.Réalisée sous la présidence de Sadi Carnot pour l'exposition universelle, la salle des fêtes de l'Elysée a été construite sur les plans d'Eugène Debressenne et inaugurée le 10 mai 1889. C'est dans cette salle qu'a lieu après chaque élection, la cérémonie d'investiture du nouveau président de la République et que se tiennent habituellement les conférences de presse présidentielles.
| Le salon d'apparat de la présidence va subir une importante transformation.
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Les deux organisations ont composé une équipe qui prendra la mer à bord d'un nouveau navire, le Sea-Watch 4, actuellement amarré en Espagne, ont-elles expliqué lors d'une conférence de presse.Sea-Watch fournit l'équipage pour naviguer et MSF coordonne l'équipe médicale.En avril, MSF avait mis un terme aux missions de sauvetage qu'elle menait depuis quatre ans avec l'ONG française SOS Méditerranée en raison de divergences stratégiques."On espère pouvoir quitter l'Espagne autour du 10 ou à la mi-août", a expliqué en amont à l'AFP Hassiba Hadj Sahraoui, chargée des questions humanitaires chez MSF.La mission est "essentielle", car "actuellement, il n'y a aucun navire d'ONG en mer" tandis que les tentatives de traversée de la Méditerranée augmentent, a-t-elle rappelé.Après plusieurs semaines en mer, l'Ocean Viking affrété par SOS Méditerranée avait débarqué en Sicile le 7 juillet avec 180 migrants, avant d'être immobilisé par les autorités italiennes pour des "raisons techniques", comme les navires d'autres ONG, qui dénoncent un "harcèlement".Nouveau partenaire de MSF, l'organisation allemande Sea-Watch s'est notamment fait connaître lorsque la capitaine du Sea-Watch 3, Carola Rackete, avait accosté de force en juin 2019 sur l'île de Lampedusa pour débarquer une quarantaine de migrants, en dépit de l'interdiction émise par les autorités italiennes.Le Sea-Watch 4, nouveau bateau-ambulance de l'ONG, a été acheté grâce au soutien de United 4 Rescue, une organisation citoyenne fondée par l'Eglise protestante en Allemagne."C'est la réponse catégorique de la société civile à la politique raciste de l'UE, qui préfère laisser des personnes se noyer plutôt que d'atteindre les côtes européennes", a déclaré Philipp Hahn, le chef de mission du Sea-Watch 4, dans un communiqué commun avec MSF. "Malgré tous leurs efforts pour nous en empêcher, nous n'arrêterons pas les opérations de secours".Selon les dernières données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les tentatives de départ augmentent en Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde.Entre début janvier et fin juillet, les tentatives au départ de la Libye ont augmenté de 91%, comparé à la même période l'an dernier, représentant 14.481 personnes ayant pris la mer.
| Les sauvetages de migrants vont reprendre en août dans la mer Méditerranée, où aucun navire humanitaire n'opère depuis le débarquement de l'Ocean Viking en Sicile début juillet, ont annoncé jeudi Médecins sans Frontières (MSF) et l'ONG allemande Sea-Watch qui vont s'allier.
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Le président des Etats-Unis a annoncé lundi vouloir diminuer drastiquement le nombre de soldats américains stationnés en Allemagne, qui passeront d'un maximum de 52.000 à 25.000.Et il l'a fait en attaquant Berlin, traditionnellement l'un des alliés les plus proches de Washington en Europe."L'Allemagne est un mauvais payeur, ça fait des années qu'ils ont des arriérés et ils doivent des milliards de dollars à l'Otan", a-t-il lancé. "Nous protégeons l'Allemagne et ils ont des arriérés, c'est ridicule."La participation allemande, jugée insuffisante, aux dépenses militaires au sein de l'Alliance atlantique est un des principaux griefs du milliardaire républicain -- dont le grand-père paternel était pourtant allemand, né dans un village rhénan avant de traverser l'océan."Il avait une certaine animosité à l'égard de l'Allemagne déjà dans les années 1980 et 1990, lorsqu'il déplorait que les Américains doivent payer pour la sécurité des alliés alors que les Allemands en profitaient sans contribuer", rappelle Sudha David-Wilp, du cercle de réflexion German Marshall Fund of the United States.Les enviables exportations de l'Allemagne ont alimenté l'incompréhension d'un Donald Trump élu sur la promesse de rééquilibrer les relations commerciales avec ses partenaires -- quitte a brandir régulièrement la menace de taxes douanières contre les voitures, joyau de l'économie allemande.- "Diamétralement opposées" -Une fois à la Maison Blanche, le différend financier a même provoqué un clash mémorable au sommet de l'Otan en juillet 2018 à Bruxelles, quand Donald Trump avait accusé l'Allemagne d'être "prisonnière de la Russie"."Elle paie des milliards de dollars à la Russie pour ses approvisionnements en énergie et nous devons payer pour la protéger contre la Russie", avait-il asséné -- en référence à une autre pomme de discorde, le projet de gazoduc Nord Stream 2, auquel Washington est fermement opposé.Le sommet de Bruxelles intervenait un mois après un autre, celui du G7 au Canada, également rythmé par les humeurs du président américain. Et une photo avait résumé cette confrontation entre Donald Trump et les autres puissances occidentales: celle de la chancelière allemande Angela Merkel debout, main posées sur la table face à l'ex-homme d'affaires new-yorkais assis, les bras croisés, de l'autre côté de celle-ci.Car entre ces deux là, le courant n'est jamais passé."Les personnalités du président Trump et de la chancelière Merkel sont diamétralement opposées", dit à l'AFP Sudha David-Wilp, reconnaissant que l'hostilité présumée de l'Américain envers les femmes, a fortiori les femmes fortes, est probablement "un facteur".Cette spécialiste souligne que la seconde a certainement agacé le premier en lui dispensant, au lendemain de sa victoire surprise en novembre 2016, une leçon sur les "valeurs" démocratiques. Avant d'estimer que les Européens devaient désormais prendre leur "destin en main", ne pouvant plus compter sur l'allié américain.Une réponse, peut-être, aux interventions du président septuagénaire qui s'est régulièrement immiscé, avant comme après son élection, dans le débat allemand au sujet de l'immigration, pour étriller la décision "insensée" de la dirigeante chrétienne-démocrate d'accueillir massivement des réfugiés en 2015.Depuis, à l'inverse d'un président français, Emmanuel Macron, qui s'efforce d'afficher -- parfois de surjouer -- son "amitié" avec son homologue américain, Angela Merkel, d'une nature déjà moins chaleureuse et tactile, n'hésite pas à lui dire "non".Dernier exemple en date: c'est elle qui, "compte tenu de la pandémie", a fait capoter son projet de réunir en juin les dirigeants du G7 aux Etats-Unis en chair et en os, plutôt que de manière virtuelle.Une éventuelle victoire à la présidentielle américaine de novembre du démocrate Joe Biden, plus attaché aux alliances traditionnelles des Etats-Unis, permettrait-elle d'apaiser ces tensions?Pas si simple."L'Allemagne était le plus atlantiste des pays, celui qui faisait le pari des relations transatlantiques", explique Ivan Krastev, du think tank bulgare Centre for Liberal Strategies, qui intervenait à une conférence virtuelle organisée mardi par l'institut américain Brookings. "Mais l'opinion publique allemande a changé", "et ce serait une erreur de penser que l'élection de Biden suffirait à rétablir les relations".
| Donald Trump aime rudoyer ses alliés. Mais s'il en est un qu'il malmène avec une constance qui confine à la détestation, c'est l'Allemagne d'Angela Merkel.
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C'est un duo qui détonne. Et pour preuve, ils ne peuvent se passer l'un de l'autre. D'après les informations du Figaro TVMag, Laurent Baffie va retrouver son acolyte de toujours, Thierry Ardisson. L'humoriste viendra de nouveau prêter main-forte à l'Homme en noir, sur le plateau de Salut les Terriens! sur C8, où il officiera en tant que "sniper". Une fonction qu'il maîtrise à la perfection, puisqu'il l'a endossée pendant de nombreuses années dans d'autres talk-shows télévisés signés Ardisson.En effet, le premier contact entre les deux complices remonte à 1991. Baffie, alors animateur sur Fun Radio est recruté par l'ex-publicitaire, pour écrire des textes humoristiques. Mais c'est surtout grâce à son rôle de faux cadreur aux remarques incisives et désopilantes, dans Double Jeu sur France 2, qu'il connaît véritablement le succès. Le tandem se retrouvera par la suite, à la table de Tout le monde en parle tous les samedis, de 2000 à 2006.Séparés pendant dix ansCes retrouvailles viennent ainsi mettre un terme à dix années de séparation. Après l'annulation de Tout le monde en parle, Baffie est apparu sur Paris Première, où il présentait Ding Dong et 17e sans ascenseur. Sur France 2, il a participé aux émissions On ne demande qu'à en rire et Jusqu'ici tout va bien. L'animateur s'est davantage concentré sur sa carrière d'auteur, en écrivant des sketches pour Jean-Marie Bigard et Marilou Berry. Il a également mis en scène de nombreuses pièces de théâtre ("Laurent Baffie est un sale gosse" en 2011, "Les Bonobos" l'année suivante) qui se sont toutes jouées à guichets fermés.Ardisson, de son côté, a trouvé refuge sur Canal+. Il fut entre temps le maître de cérémonie du jeu télévisé Happy Hour, avant de lancer en 2006, le talk-show Salut les Terriens!. L'émission a rejoint la grille des programmes de C8 à la rentrée 2016. Connaissant l'humour du personnage, l'arrivée de Baffie à l'antenne devrait revigorer le show et nous offrir de jolis moments télévisés.
| Les deux trublions de la télé vont reformer leur mythique duo dans le talk-show hebdomadaire Salut les Terriens!.
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Emmanuel Macron va le confirmer ce mardi 18 septembre dans le cadre du plan santé : le numerus clausus disparaîtra dans les université de médecine à la rentrée 2020. Le chef de l'État et son gouvernement entendent ainsi répondre au manque de praticiens sur le territoire et favoriser la diversification des profils accédant aux études de médecine, selon la même source. "Ce n'est plus supportable, c'est un gâchis""Il y a trop d'enfants qui souffrent", avait estimé la semaine dernière la ministre de la Santé Agnès Buzyn, évoquant la première année des études de médecine, très sélective. "Ce n'est plus supportable, c'est un gâchis", avait-elle insisté. Une forme de "sélection" subsistera, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, sans en préciser la teneur. Numerus clausus : faut-il le supprimer ?par franceinfoLa première année commune aux études de santé (Paces) donne actuellement lieu à un concours très exigeant : sur les quelque 60.000 étudiants inscrits, seulement 13.500 ont été autorisés cette année à poursuivre leur cursus en médecine, odontologie (dentaire), pharmacie ou maïeutique (sages-femmes).Ce quota permet depuis près de 50 ans au pouvoir politique d'ajuster la démographie médicale. D'abord à la baisse, dans l'espoir de réduire les dépenses, sans grand succès. Puis à la hausse, face aux pénuries croissantes et à l'apparition de déserts médicaux.La France devra faire face à une situation démographique médicale tendue jusqu'en 2025 environ. Il faut une dizaine d'années pour en former un médecin. Moins d'une semaine après la présentation de son plan pauvreté, Emmanuel Macron doit dévoiler mardi son remède pour remettre sur pied le système de santé.Emmanuel Macron va également annoncer la création de 4.000 postes d'"assistants médicaux", qui seront "financés dès 2019" afin que les médecins libéraux puissent réaliser davantage de consultations. Ces assistants auront pour mission de "décharger" les médecins des tâches administratives et de certains "actes simples comme une prise de tension ou de température", mais ces postes ne seront financés que pour les praticiens exerçant en groupe ou au sein d'une équipe de soins, a précisé l'entourage du chef de l'État.
| Le numerus clausus - qui limite le nombre d'étudiants admis en deuxième année d'études de médecine, sages-femmes, dentaires ou de pharmacie - sera supprimé à la rentrée 2020. Quatre mille postes d'"assistants médicaux seront également financés dès 2019.
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Emmanuel Macron apparaît sous toutes les coutures dans le documentaire de TF1, «Les coulisses d'une victoire» diffusé lundi soir. On le voit même très agacé lors de son déplacement chez Whirlpool le 26 avril dernier. Il reproche à ses équipes de ne pas être allé au contact des employés de l'entreprise. « Rien n'est pro depuis quelques jours. Le discours était une nullité pour ce soir, le déplacement là n'était pas bien monté, je vous le dis franchement. Je l'ai senti tout de suite » se fâche-t-il d'abord.« On a que des craintes maintenant parce qu'on est des bourgeois. Vous n'avez pas compris. C'est fini. Je ne peux pas apparaître planqué. Je suis arrivé ce matin, j'ai vu le truc en bagnole, j'ai dit tout de suite : "c'est pas possible, il y a 100 mecs devant moi je passe les grilles et j'arrive dans la CCI". J'ai jamais fait ça comme ministre. L'angle de la sécurité ? Mais les mecs de la sécurité, c'est pas eux qu'il faut écouter. Je ne serai jamais en sécurité parce que le pays est comme ça aujourd'hui » explique-t-il ensuite plus calmement.Il lâche efin une énorme pique à François Hollande. « Il faut prendre le risque, il, faut aller dans le coeur de la bête à chaque fois. Donc le coeur de la bête est là, faut y aller. Parce que si vous écoutez les mecs de la sécurité vous finissez comme Hollande. Peut-être que vous êtes en sécurité mais vous êtes morts » fait-il valoir. L'intéressé appréciera...
| Dans le documentaire de TF1 diffusé lundi soir, Emmanuel Macron s'en prend à ses équipes lors d'un déplacement et en profite pour critiquer fortement François Hollande. Une séquence marquante.
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Imajyne, le "vin de la mer" est dans le collimateur de la justice. Le procureur d'Ajaccio a indiqué mercredi 31 juillet avoir ouvert une enquête pour "pratique commerciales trompeuses". Cette boisson alcoolisée de couleur bleue produite en Corse contient un colorant, ce qui est contraire à la réglementation viticole, a indiqué Éric Bouillard. "On retrouve le colorant E133", a-t-il expliqué. En 2017, des achats de E133 ont été réalisés par un ancien associé des producteurs de ce vin bleu, a-t-il précisé. Les producteurs d'Imajyne ont tenté de changer l'appellation de leur produit en "cocktail aromatisé". Mais la dénomination reste trompeuse selon le procureur corse. "Pour qu'il s'agisse d'un cocktail, il faut que la boisson soit aromatisée. Or, la nouvelle version d'Imajyne ne contient pas d'aromatisant", détaille Éric Bouillard. Dans cette nouvelle version, Imajyne a également utilisé un colorant. Il s'agit cette fois du E131, aussi appelé bleu patenté V, un colorant que l'on retrouve notamment dans les bonbons "Schtroumpfs" de Haribo.C'est "un colorant sous forme de sel minéral. C'est du sel !", se défend Sylvain Milanini, concepteur de la boisson, ajoutant que les sels sont utiles pour "stabiliser" la couleur qui peut varier "avec la chaleur et le temps". Mais pour la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), "tous les ingrédients qui ont une propriété colorante sont interdits dans la réglementation européenne sur les additifs à des vins". Pour autant, cette boisson ne présente aucun danger pour la santé selon les enquêteurs de la DGCCRF. Si la DGCCRF la pointe du doigt, c'est surtout avertir les consommateurs qui cèdent "à cet effet de mode, en achetant un vin très cher (ndlr : autour de 35 euros la bouteille) qui n'est pas un vin". Le vin, rappelle la DGCCRF, est "le produit obtenu exclusivement par la fermentation alcoolique, totale ou partielle, de raisins frais, foulés ou non, ou de moûts de raisins"."Lors de la prochaine cuvée, il n'y a aura aucun colorant, même s'il s'agit de sels minéraux", a promis le concepteur de la boisson.
| Une enquête a été ouverte pour "pratiques commerciales trompeuses". Cette boisson alcoolisée de couleur bleue produite en Corse contient un colorant, ce qui est contraire à la réglementation viticole.
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Au surlendemain de l'attaque à l'arme blanche commise dans le XIe arrondissement de Paris, Manuel Valls a lancé un appel à un "sursaut" contre l'islamisme, dans les colonnes du Parisien. "C'est toute la société française qui est placée par les djihadistes comme cible prioritaire, et notamment ceux qui incarnent le combat contre l'islam politique. C'est intolérable et cela demande un sursaut", déclare Manuel Valls dans un entretien publié dimanche 27 novembre. "Ce terrorisme low-cost fait partie de notre quotidien", a t-il par ailleurs estimé, à l'antenne d'Europe 1.quant à l'agression perpétrée à coups de hachoir contre deux journalistes de l'agence Premières lignes. "Il faut clairement désigner l'islamisme comme l'ennemi et le défi de ce début de siècle", estime l'ancien Premier ministre de François Hollande, en poste pendant la vague d'attentats jihadistes qui a endeuillé la France à partir de 2015. "La société s'est relâchée, nous nous sommes habitués à la violence ou à un antisémitisme virulent sur les réseaux. J'appelle à un changement d'état d'esprit. Il faut désigner clairement l'ennemi: c'est l'islamisme, le salafisme, les Frères musulmans, cet islam politique qui est un nouveau fascisme", souligne l'ancien chef du gouvernement. Celui-ci appelle à une "remobilisation du camp républicain et laïc" alors que se profile un projet de loi contre le "séparatisme", promis par l'exécutif. "Il faut arrêter de s'excuser d'être Français et républicain", fait valoir l'ex-candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2017, dénonçant une nouvelle fois les "deux gauches irréconciliables". Manuel Valls, qui était député siégeant au groupe LREM au début du quinquennat, estime qu'Emmanuel Macron a changé sur le sujet et qu'il est désormais "loin de ce discours libéral libertaire qui était le sien avant".
| Deux jours après l'attaque au hachoir perpétrée dans la capitale, l'ancien Premier ministre appelle à une "remobilisation" face à ce qu'il qualifie "d'ennemi et de défi de ce début de siècle".
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C'est un chiffre qui devrait faire grincer des dents ceux qui s'opposent déjà à la tenue d'un nouveau Congrès à Versailles ce lundi 9 juillet. Selon Le Parisien, la réunion des 577 députés et 348 sénateurs, a en effet un prix : 286.000 euros.La captation audiovisuelle représente plus du tiers du coût prévisionnel. Si le coût est important, il est néanmoins 7.000 euros inférieur à celui de l'an dernier (293.000 euros en 2017)."De la communication politique à 500.000 euros"Comme l'an dernier, les députés de la France insoumise ont décidé de boycotter l'invitation, refusant d'entendre "le monarque" sans débat possible. Quelques députés des Républicains (LR° ne s'y rendront pas non plus, critiquant le coût et l'utilité du discours. "C'est juste de la communication politique à 500.000 euros, par respect je n'irai pas", a ainsi déclaré le député LR de Moselle Fabien Di Filippo. "Cela coûte extrêmement cher. On parle tout de même de 400.000 euros", dénonce de son côté le député du Morbihan Paul Molac, qui sera le seul élu La République en marche (LREM) à ne pas se déplacer à Versailles. L'Elysée souligne que le président ne fait qu'appliquer une disposition de la réforme constitutionnelle de 2008 voulue par Nicolas Sarkozy. Elle permet au chef de l'État de prendre la parole devant les deux chambres du Parlement réunies et "sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l'objet d'aucun vote".
| Le président de la République revient devant le Congrès à Versailles un an après avoir usé pour la première fois de cette possibilité offerte depuis 2008 au chef de l'Etat par la Constitution.
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Baptisés "Proud Boys" ("garçons fiers") et "American Guard" (garde américaine), les deux réseaux étaient constitués de dizaines de comptes sur Facebook et Instagram."Nous étions déjà en train de travailler sur ces groupes et les pages associées, dans l'idée de les retirer d'ici une semaine ou deux", a expliqué Brian Fishman, directeur de l'unité de lutte contre les organisations dangereuses chez Facebook."Mais quand nous avons vu qu'ils postaient des contenus liés aux manifestations et s'organisaient pour aller physiquement y prendre part, dans certains cas avec des armes, nous avons accéléré notre enquête et le retrait des comptes", a-t-il détaillé lors d'une conférence de presse.Brian Fishman n'a pas indiqué dans quelle mesure ces organisations étaient largement suivies ou pas.Sa division se concentre sur la teneur des contenus pour prendre ce genre de décisions, comme les "discours de haine", dans ce cas."American Guard" comptait 80 comptes sur Facebook et 50 sur Instagram, "Proud Boys" en avait 30 sur chaque plateforme.Des manifestations contre les brutalités policières et le racisme sont organisées à travers les Etats-Unis depuis la mort de George Floyd, un homme noir tué par un policier blanc à Minneapolis, le 25 mai. A Las Vegas, trois militants d'extrême droite ont été inculpés mercredi pour incitation à la violence lors de marches pacifiques.Selon les services du procureur fédéral du Nevada, Nicholas Trutanich, les trois hommes appartenaient au mouvement "Boogaloo", "un terme employé par les extrémistes qui promeuvent la guerre civile et la chute de la société", et étaient notamment en possession d'un cocktail molotov."Des acteurs violents ont détourné des manifestations pacifiques dans tout le pays, y compris le Nevada, exploitant la colère réelle et légitime suscitée par la mort de M. Floyd au service de leurs visées extrémistes", a dénoncé dans un communiqué le procureur Trutanich.Facebook a aussi banni un groupe baptisé "Identity Europe", identifié par Twitter comme "faussement anti-fasciste".Le groupe californien a en revanche assuré qu'il n'y avait pas de signes d'interférence étrangère dans les manifestations.Le ministre américain de la Justice Bill Barr a déclaré jeudi que des "agents étrangers" cherchaient à "exacerber la violence" dans les manifestations.
| Facebook a annoncé vendredi avoir retiré de ses plateformes des réseaux de groupes d'extrême droite qui prévoyaient d'infiltrer les manifestations contre les violences policières aux Etats-Unis.
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Ce renoncement semble marquer l'échec de l'initiative lancée après la tragique explosion du 4 août au port de Beyrouth, par le président français Emmanuel Macron qui doit tenir en soirée une conférence de presse au sujet du Liban, pays en proie à la pire crise économique, sociale et politique de son histoire.Les partis politiques s'étaient engagés auprès de M. Macron, venu à Beyrouth début septembre, à former un cabinet de ministres "compétents" et "indépendants" dans un délai de deux semaines.Mais samedi, M. Adib, chargé le 31 août de le former, a jeté l'éponge, mettant en avant l'inexistence d'un consensus entre les partis en dépit de l'urgence de mener les réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer des milliards de dollars d'aide."La page Moustapha Adib tournée, et maintenant?", écrit en une le quotidien francophone L'Orient-Le Jour, parlant de "saut dans l'inconnu, voire même d'une autoroute vers +l'enfer+". "Un renoncement aux graves répercussions et les regards tournés vers Macron", titre le quotidien arabophone Annahar. Les craintes vont crescendo d'une dégradation supplémentaire de la situation dans le pays, où la classe dirigeante quasi inchangée depuis des décennies est accusée de corruption, d'incompétence et d'indifférence par une grande partie de la population.- "En jeu!" -Selon la Constitution, le chef de l'Etat doit désormais mener de nouvelles consultations parlementaires contraignantes pour désigner un Premier ministre. Mais ce processus risque, une nouvelle fois, de s'éterniser, voire d'échouer.Le cas échéant, le Liban se retrouverait avec un gouvernement "boiteux" chargé des affaires courantes, qui ne peut "prendre aucune décision" ou "négocier avec le Fonds monétaire international (FMI) un plan de relance économique", explique à l'AFP Maya Yehya, directrice du centre Carnegie à Beyrouth. L'Etat, en faillite officielle, avait amorcé en mai des pourparlers avec le FMI ayant tourné court. Avec M. Adib, "il y avait une chance et beaucoup de pression pour former un gouvernement. Cela ne s'est pas produit, ce qui signifie que le problème est plus grand" que les considérations locales, estime Sami Atallah, directeur du Centre libanais d'études politiques, en allusion aux tensions géopolitiques, notamment entre les Etats-Unis et l'Iran, au sujet du Liban.Le mouvement Hezbollah, un allié de l'Iran, domine la vie politique libanaise. Il est qualifié de "terroriste" par Washington. La formation du gouvernement a été entravée par les revendications du Hezbollah et de son allié Amal qui réclamaient le portefeuille des Finances. Selon les observateurs, leur obstination est liée aux sanctions américaines imposées à un ministre d'Amal, qui était aux Finances, et à deux compagnies affiliées au Hezbollah."Un tel degré d'irresponsabilité, quand le sort du Liban et de son peuple est en jeu! Politiciens, avez-vous vraiment saboté cette chance unique créée par la France?", s'est insurgé samedi le coordinateur spécial de l'ONU pour le Liban, Jan Kubis.- "L'enfer?" -M. Macron avait averti que si les promesses de former rapidement un gouvernement et de procéder à des réformes n'étaient pas tenues d'ici octobre, "il y aura(it) des conséquences".Les craintes pour le pays sont également d'ordre sécuritaire avec une recrudescence des violences. Dimanche, deux soldats ont été tués par des "terroristes" selon l'armée, au lendemain de la mort de neuf membres d'une cellule liée au groupe jihadiste Etat islamique au Liban nord. M. Adib avait succédé à Hassan Diab qui avait démissionné après l'explosion dévastatrice le 4 août dans un entrepôt où étaient stockées d'importantes quantités de nitrate d'ammonium au port de Beyrouth: plus de 190 morts, plus de 6.500 blessés et des quartiers détruits.C'était le drame de trop dans un pays souffrant d'une dégringolade de la monnaie nationale, d'une hyperinflation et d'une paupérisation à grande échelle de sa population, sans oublier la pandémie de Covid-19.Lundi, Michel Aoun, un allié du Hezbollah, avait averti que le Liban se dirigerait vers "l'enfer" en l'absence d'un nouveau gouvernement. Pour le politologue Karim Bitar, "à défaut d'aller en enfer, nous assisterons probablement à une escalade de la violence, à une fragilisation des institutions publiques, à une aggravation de la crise économique et à une vague d'émigration".
| Le Liban se retrouve dimanche sans la moindre perspective de sortie de crise après le renoncement du Premier ministre désigné Moustapha Adib, incapable de former un gouvernement en raison de querelles politiciennes sur les portefeuilles.
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L'incident aurait pu avoir une fin tragique. Vendredi 9 février dans la soirée, un voyageur d'un TER Rennes-Brest s'est fait une grosse frayeur en descendant fumer une cigarette sur le quai. Malheureusement pour lui, vers 20h47, le train démarre... sans lui. Pour ne pas rester à quai, le passager a tout simplement décidé de s'agripper à une porte du TER qui venait de partir, explique Ouest France.C'est grâce à un passager, qui a averti un contrôleur au bout de 3 kilomètres, que le TER a pu être rapidement stoppé. Selon la SNCF, "ce voyageur a mis sa vie en danger" alors que la procédure de départ "s'est déroulée tout à fait normalement", précise le quotidien régional."Le conducteur a des caméras dans sa cabine pour voir la rame et les portes, mais il n'a rien vu. Le voyageur s'est accroché au moment du départ. On se demande d'ailleurs comment il a pu s'agripper. Il y a très peu d'espace sur la marche et pas de point d'accroche sur la porte", s'interroge la SNCF. Pour la CGT, cet incident pose un vrai problème de sécurité, qui dénonce la suppression des chefs de quai. "Le témoin a eu la chance de trouver un contrôleur et de l'informer de la situation. Chance, car pour la seule année 2017, ce sont près de 2 800 TER qui ont circulé en l'absence de contrôleur", ajoute le syndicat à Ouest France.De son côté, la SNCF estime n'avoir rien à se reprocher : "Depuis 2009, toutes les gares fonctionnent sans chef de quai, exceptées celles de Rennes et Redon jusqu'à l'an dernier. Les départs se font, selon une procédure de sécurité établie, avec le chef de bord ou le conducteur".
| Un passager sorti fumer sur le quai en gare de Rennes s'est accroché à une porte d'un train alors qu'il venait de partir. Fort heureusement pour lui, le TER a été rapidement stoppé, révèle Ouest France.
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Le parquet avait requis leur mise en examen pour violences aggravées et demandé leur placement en détention provisoire. Mais les juges auxquels ils ont été présentés ont choisi de les placer sous contrôle judiciaire le temps de poursuivre les investigations. Selon une source proche de l'enquête, les deux garçons auraient giflé et donné des coups de pied à la victime. L'un des deux avait des antécédents judiciaires pour des faits d'extorsion et de violence.Présentant de "nombreuses plaies superficielles et contusions", l'infirmière avait refusé d'être prise en charge par les pompiers. Cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits.Les agresseurs présumés ignoraient le métier exercé par cette passagère, selon la source proche de l'enquête."La vocation d'un soignant ne s'arrête pas aux portes de l'hôpital ou d'un cabinet. C'est précieux. C'est généreux. Cela nous protège tous", a tweeté le ministre de la Santé, Olivier Véran. "Honte et colère que cela puisse récolter en retour cette violence lâche et infâme. Soutien et affection pour cette infirmière". Sur franceinfo, cette dernière explique avoir fait à ces adolescents "qui avaient l'air de bonne humeur" un simple rappel des règles "sympathique"."Je leur ai dit: +Les loulous, on peut mettre le masque s'il vous plaît+", raconte Lisa, qui est âgée de 30 ans. Mais "le ton est monté assez rapidement, je ne me suis pas laissée faire".- "Ouvrir un petit peu les yeux" -"J'étais très énervée, très choquée (...) On parle d'un virus mortel. Jamais personne n'a cru que ce serait un danger de rappeler quelque chose qui devrait faire partie du respect, du civisme, de l'humanité même", ajoute-t-elle. Elle espère désormais que cette agression pourra "ouvrir un petit peu les yeux" d'autres personnes "qui sont anti-port de masque" sur "la bêtise de leur démarche".Ces dernières semaines, les agressions liées au non-respect du port obligatoire du masque se sont multipliées, notamment dans les transports.Le 10 juillet, Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, est mort après avoir été roué de coups et grièvement blessé à la tête. Il avait voulu contrôler le ticket d'une personne et avait exigé le port du masque pour trois autres passagers.Le 31 juillet, un mineur soupçonné d'avoir frappé un conducteur de bus d'Orléans a été mis en examen pour "violence sur personne chargée d'une mission de service public".La veille, une rixe avait éclaté dans un tram de Dijon entre des passagers et un conducteur de tram qui leur avait demandé de porter un masque. Par ailleurs, vendredi dernier, dans le Val-d'Oise, trois hommes ont été mis en examen après l'agression à coups de bâton dans une laverie de Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise) d'un homme qui avait demandé à un autre client de respecter le port du masque. L'agression avait été filmée par des caméras de vidéosurveillance, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait dénoncé des images "insupportables".
| Les deux adolescents de 16 ans soupçonnés d'avoir frappé une infirmière qui leur avait demandé de mettre un masque mardi dans un bus de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) ont été placés jeudi sous contrôle judiciaire à l'issue de leur garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.
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"Quel que soit ce qu'a fait ce manifestant, même s'il a fait des choses condamnables, une mutilation à vie ne me semble pas tolérable". Le député de la France insoumise Alexis Corbière condamne une "mutilation à vie" après qu'un manifestant a eu quatre doigts arrachés samedi par une grenade de désencerclement lors de l'acte 13 des gilets jaunes à Paris. "J'ai déposé un projet de loi pour arrêter leur utilisation : c'est ce LBD, le Flash-Ball qui éborgne souvent et l'utilisation de ces grenades dites GLI-F4, des 'grenades de désencerclement'. Il y a 25 grammes de TNT dedans. C'est un matériel qui n'est pas utilisé dans d'autres pays", dénonce l'élu de Seine-saint-Denis dans un entretien accordé à Franceinfo dimanche 10 février. Alexis Corbière demande à nouveau la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Un ministre de l'Intérieur doit défendre l'intérêt général. Je ne comprends pas cette obstination de la part du gouvernement. (...) Les policiers utilisent les matériels qu'on leur donne et ils appliquent les ordres, je ne comprends pas cette obstination politique à continuer à être ferme comme ça alors que ça ne résout rien, on l'observe tous semaine après semaine", développe ce cadre de la France insoumise. Castaner "indigne " de la fonction de ministre de l'Intérieur Selon lui, Christophe Castaner "n'est là que pour couvrir les actes policiers" mais "il doit pourtant représenter l'intérêt général". Et de dénoncer le "terrible" bilan du ministre de l'Intérieur : "L'ordre n'est pas garanti, les manifestations se passent avec des troubles, il y a des provocateurs qui viennent dans les manifestations et ceux qui sont blessés sont généralement des gens innocents !". Alexis Corbière affirme condamner "la violence des gens qui manifestent" et comprendre que la police soit "un peu tendue", "épuisée". Pour lui, Christophe Castaner est "responsable". "Si monsieur Castaner continue à fermer les yeux, que ça lui importe peu qu'on perde un œil ou une main dans une manifestation, c'est qu'il est indigne de la fonction de ministre de l'Intérieur", estime le député;
| Outre la démission du ministre de l'Intérieur, le député de la France insoumise réclame également l'interdiction des grenades de désencerclement. Alexis Corbière a d'ailleurs déposé un projet de loi dans ce sens.
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Si plus de la moitié des Français (57%) pensent que le coronavirus est "apparu de manière naturelle", 26% pensent que le Covid-19 a été fabriqué en laboratoire, dont 17% "intentionnellement", selon une étude de l'Ifop*, réalisée pour la fondation Jean-Jaurès et l'Observatoire du conspirationnisme Conspiracy Watch, et publiée samedi 28 mars. 9% des Français pensent que le virus a été fabriqué "accidentellement" en laboratoire, tandis que 17% ne se prononcent pas. Deux articles du service Fact-checking de l'AFP du 27 janvier et du 18 mars ont montré que le Covid-19 n'avait pas été créé puis breveté en laboratoires, une fausse information qui s'appuie sur des dépôts de brevets relatifs à des virus différents.En termes de proximité politique, les sympathisants du Rassemblement national se distinguent puisqu'ils sont 40% à croire que ce virus a été "intentionnellement" fabriqué en laboratoire, et 15% "accidentellement". 29% pensent qu'il est "apparu de manière naturelle". Les résultats inverses ont été constatés chez les sympathisants de la République en marche. Ainsi, seulement 2% pensent que le virus a été fabriqué "intentionnellement" en laboratoire et 7% "accidentellement". Quelque 84% pensent qu'il est "apparu de manière naturelle". L'Ifop a mené cette étude après la publication d'une enquête similaire du Pew Research Center menée aux Etats-Unis du 10 au 16 mars. Selon cette étude citée par l'Ifop, 29% des Américains pensent que le coronavirus a été fabriqué en laboratoire (23% "intentionnellement" et 6% "accidentellement"), contre 43% qui pensent qu'il est apparu de manière naturelle. Quelque 25% ne se prononcent pas.Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch, et Jérôme Fourquet, directeur du pôle opinion et stratégies d'entreprises à l'Ifop, en concluent que les Français ne sont "pas beaucoup moins 'complotistes' que les Américains sur l'origine du nouveau coronavirus". L'étude confirme aussi des enquêtes précédentes qui montraient que "les générations les plus jeunes et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent les plus perméables au complotisme".Ainsi, 27% des moins de 35 ans pensent que le virus a été développé "intentionnellement" dans un laboratoire contre seulement 6% des plus de 65 ans. Les catégories pauvres sont elles 22% à croire que le virus a été fabriqué "intentionnellement" en laboratoire, quand les catégories aisées ne sont que 4%.Théories du complot, traitements inappropriés ou faux conseils de prévention : de nombreuses fausses informations se propagent sur le coronavirus sur les réseaux sociaux, nuisant au combat des autorités pour endiguer la pandémie.*Le sondage Ifop a été réalisé en ligne du 24 au 26 mars, auprès d'un échantillon de 1.008 personnes de plus de 18 ans, selon la méthode des quotas.
| 17% des Français pensent que le Covid-19 a été développé "intentionnellement" dans un laboratoire, 9% qu'il y a été fabriqué "accidentellement".
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"Tous les Français auront leur taxe d'habitation supprimée en 2022". Invité de RTL vendredi 30 août, Gérald Darmanin a assuré que la suppression intégrale de la taxe d'habitation pour les 20% de ménages les plus aisés interviendrait en 2022. Or, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé en juin, lors de son discours de politique générale, que la suppression de la taxe d'habitation pour les plus aisés s'étalerait entre 2021 et 2023. Pour 80% des "Français les plus modestes (...) leur taxe sera intégralement supprimée en 2020. Pour les 20% restants, la suppression se déploiera sur trois années", soit un premier tiers en 2021, un deuxième en 2022 et le dernier en 2023, avait précisé le chef du gouvernement.Un calendrier rappelé par Gérald Darmanin à travers un tweet du 22 août, soulignait Le Parisien. Quelques heures plus tard, le locataire de Bercy a précisé ses propos. "2022 sera la dernière année au cours de laquelle 20% des Français les plus aisés paieront le dernier tiers de leur taxe d'habitation. En 2023 elle aura disparu pour tous", a-t-il tweeté.Selon Bercy, la suppression de la taxe d'habitation pour les 20% de ménages les plus riches coûtera 7 milliards d'euros aux finances publiques. Un chiffre à ajouter aux 9 milliards budgétés pour les 80% de ménages les moins aisés.
| Alors que le Premier ministre avait annoncé en juin une suppression totale de la taxe d'habitation en 2023, le ministre de l'Action et des Comptes publics a assuré vendredi qu'elle serait supprimée en 2022. Quelques heures plus tard, ce dernier a précisé sur Twitter que 2022 "sera la dernière année au cours de laquelle 20% des Français les plus aisés paieront le dernier tiers de leur taxe d'habitation" et qu'"en 2023 elle aura disparu pour tous."
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La société qui achemine dans 22.000 points de vente les quotidiens et de nombreux magazines devra remettre le système sur pieds et retrouver la confiance des éditeurs. Après d'énièmes difficultés financières, plombée par la baisse des ventes de journaux et des investissements malheureux, Presstalis avait été placée en redressement judiciaire mi-mai. Mais ses filiales en régions avaient été liquidées, avec pour conséquence le licenciement de plus de 600 salariés. Les quotidiens ont mené de longues tractations avec les magazines, actionnaires majoritaires de Presstalis, pour reprendre ensemble le géant. Mais plusieurs groupes de presse ne voulaient plus participer à ce système, qu'ils accusaient d'être trop cher, opaque et mal géré. Ils sont passés à la concurrence, chez les MLP.Les quotidiens ont fini par déposer une offre unique, avec le soutien de quelques grands groupes de magazines. Et surtout un large accompagnement de l'Etat, qui a assuré son soutien à hauteur de quasi 200 millions d'euros.Louis Dreyfus, président de la coopérative des quotidiens et donc de France Messagerie, s'est réjoui dans un communiqué de la décision du tribunal. "La priorité de France Messagerie, forte de plus de 250 salariés, est désormais de construire des relations de confiance, transparentes et durables, avec l'ensemble des acteurs de la filière", souligne celui qui est également président du directoire du Monde."La cessation de paiement de Presstalis a laissé nombre d'éditeurs en situation de fragilité, a appauvri le réseau de diffuseurs et a meurtri le corps social après les nécessaires réductions d'effectifs et la liquidation de certaines entités du groupe", poursuit Louis Dreyfus. - Retrouver la confiance -"Dès demain, France Messagerie devra travailler sans relâche pour pérenniser son modèle économique et offrir aux éditeurs une prestation de qualité tout en garantissant aux éditeurs leurs flux financiers", ajoute-t-il.De nombreux éditeurs ont perdu les ventes de plusieurs mois, soit une centaine de millions d'euros, bloqués par Presstalis et engloutis dans la faillite. Ils ont aussi été collectivement poussés à verser une contribution exceptionnelle, à hauteur de 2,25% de leurs ventes, pour aider le distributeur à se redresser. Un de leurs syndicats, le SAEP, a déposé un recours contre cette contribution, qui doit être examiné jeudi."Grâce à des barèmes renouvelés et un mécanisme unique de sécurisation des flux financiers, France Messagerie offrira à ses clients un cadre contractuel de confiance", a souligné de son côté la direction de la nouvelle messagerie, dans un autre communiqué.Opérationnelle dès mercredi, France Messagerie est dirigée comme Presstalis par Cédric Dugardin, un ancien de Conforama nommé en février pour redresser le distributeur. Presstalis, qui était présent sur la moitié du territoire, conserve deux sites: Bobigny (Seine-Saint-Denis) dédié aux quotidiens, à l'étranger et à la distribution parisienne, et le centre logistique de Bonneuil (Val-de-Marne).La faillite de Presstalis avait provoqué de grosses difficultés de distribution dans plusieurs régions françaises. La livraison des journaux a repris mercredi à Lyon, mais aucun accord n'a encore été trouvé à Marseille."Avec les organisations syndicales, France Messagerie poursuivra les discussions en cours afin de lever les derniers blocages et permettre que la presse soit distribuée sur l'ensemble du territoire et que les diffuseurs soient à nouveau approvisionnés quotidiennement", a souligné Louis Dreyfus.Cette nouvelle messagerie est-elle viable? "Le plan que nous déployons est complexe, coûteux, douloureux mais indispensable. Il permet d'envisager l'avenir (...) en attendant l'ouverture de la concurrence en 2023", avait précisé Cédric Dugardin début juin, indiquant son intention d'adosser à terme le nouveau Presstalis à un groupe de logistique, comme Geodis ou La Poste.
| Une page se tourne pour Presstalis qui devient France Messagerie : le tribunal a validé mercredi l'offre des journaux quotidiens pour la reprise de l'ex-géant de la distribution de la presse en dépôt de bilan.
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Elles sont indissociables de la Provence, et en font tout le charme, pour certains. Pourtant, les cigales ont également le don d'agacer ceux qu'ont pas l'habitude de leur chant. C'est le cas de certains touristes qui se sont plaints auprès du maire de Beausset, dans le Var, rapporte France Bleu lundi 20 août.Ces dernières semaines, l'édile a été abordé à deux reprises par des touristes qui voulaient se débarrasser des insectes bruyants. "Ils m'ont demandé : 'est-ce que vous avez des produits insecticides pour passer sur les arbres ? Comment se débarrasser des cigales ?'", a raconté Georges Ferrero à France Bleu. Les touristes en question avait déjà essayé d'arroser les arbres pour faire taire les cigales, explique encore le maire. Totalement réfractaires au charme de leur chant, les touristes ont même contesté ce terme de "chant". Elles font "crac-crac-crac... Ça n'a rien à voir avec un chant", lui auraient-ils dit. "Ce sont des touristes qui ne sont pas que de la région parisienne, il y a des gens de Rhône-Alpes, des gens de l'Est, des Bretons", a expliqué Georges Ferrero à Europe 1. "Ils sont allés voir dans des commerces s'ils pouvaient trouver des produits pour les passer sur les arbres, les sulfater. C'est complètement dingue : en-dessous de ces arbres, c'est eux-mêmes qui vont prendre l'apéritif", a-t-il encore dit."J'ai été très choqué, s'est désolé le maire sur France Bleu. Les cigales font partie de l'emblème de la Provence. Quand on vient dans le sud, on sait qu'il y a des cigales. Nous, on est fier des les avoir !"
| Elles font "crac-crac-crac... Ça n'a rien à voir avec un chant!", se sont insurgés plusieurs touristes auprès du maire Beausset.
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Son compagnon avait découvert le corps samedi. Le corps d'une femme enceinte, victime d'une attaque de chiens, a été retrouvé dans une forêt de l'Aisne. Elle était elle-même partie promener son chien, alors qu'une chasse à courre s'y déroulait, a annoncé mardi 19 novembre le parquet de Soissons. "Elle m'a envoyé un message en me disant qu'elle était inquiète, qu'il y avait beaucoup de chiens", a raconté le compagnon de la jeune femme au micro de BFMTV mercredi. "Quand je suis arrivé, j'ai passé mon temps à la chercher. C'est là que j'ai croisé des chiens de chasse dans un premier temps, des cavaliers aussi. Quand je suis descendu pour continuer à chercher Élisa, j'ai appelé Curtis (leur chien, ndlr). C'est là qu'il m'a prévenu en aboyant. Quand je vais pour regarder dans le précipice, dans le ravin, je vois une trentaine de chiens arriver sur moi, donc je m'écarte. (...) J'ai décidé de descendre le précipice et d'aller le chercher (le chien, ndlr). Plus je me suis approché, plus je me suis aperçu que ce n'était pas un tronc d'arbre, c'était le ventre de ma femme qui était à découvert parce qu'elle a été déshabillée entièrement. J'ai récupéré la laisse de Curtis, je suis descendu auprès d'Élisa, j'ai relâché la laisse pour m'occuper d'Élisa. Elle était dévorée de partout", a-t-il poursuivi. L'homme a ajouté au micro de RTL : "j'ai essayé de la réanimer mais elle était déjà froide. Et après, les gendarmes, les pompiers, le Samu, tout le monde est arrivé. Elle était enceinte de six mois, on allait avoir un garçon qui allait s'appeler Enzo"."Une hémorragie consécutive à plusieurs morsures"Le décès de cette femme de 29 ans dans la forêt de Retz a "pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête", a indiqué le procureur de Soissons, Frédéric Trinh, dans un communiqué. "Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime", qui en possédait cinq au total, ainsi que d'autres "ayant participé à une chasse à courre (...) organisée à proximité", selon le parquet. Il s'agit "notamment (...) d'identifier le ou les chiens mordeurs", poursuit le parquet, précisant que les morsures sont à la fois "ante mortem" et "post mortem". La victime avait appelé son concubin pour, selon celui-ci, "lui signaler la présence de chiens menaçants" alors qu'elle "était partie promener son chien", selon le parquet. C'est lui qui a ensuite découvert le corps de sa compagne, samedi après-midi. L'enquête ouverte pour "homicide involontaire par agression de chien" a été confiée à la Section de recherches d'Amiens.La Société de Venerie a souligné, dans un communiqué publié dans la soirée, que "rien ne démontre l'implication des chiens de chasse dans le décès de cette femme". Selon elle, les meutes de chasse à courre comptent en France plus de 30.000 chiens, répartis dans 390 équipages. "Ces chiens sont dressés pour chasser un animal particulier et obéir en toute circonstance à l'homme", indique-t-elle.
| Elle a été retrouvée morte en forêt samedi, après avoir été attaquée par des chiens. La jeune femme de 29 ans, se sentant en danger, a appelé son compagnon pour lui venir en aide.
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5.413 nouveaux cas ont été confirmés, selon le site internet de l'agence nationale de santé. La progression avait été plus forte mercredi et jeudi.Le taux de positivité des tests (nombre de personnes testées positives divisé par le nombre de personnes testées) continue de progresser, à 4,1% sur les sept derniers jours, contre 4% samedi et 3,6% mercredi.Le nombre de foyers d'infection en cours d'investigation a augmenté de 40 en 24 heures, à 346.Depuis le début de l'épidémie 30.606 personnes sont décédées en France, soit quatre de plus en 24 heures, dont 20.099 au sein des établissements hospitaliers et 10.507 (données de jeudi) en établissements sociaux et médico-sociaux.
| Plus de 5.400 nouveaux cas d'infection par le coronavirus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche Santé publique France, un chiffre proche de celui de la veille.
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Deux millions de visiteurs. 8.000 exposants. 500 tonnes de moules. La grande braderie de Lille (Nord), gigantesque vide-grenier annuel, a débuté samedi 31 août dans un esprit festif et sous haute sécurité. Pendant 34 heures, quelque 8.000 exposants vont vendre antiquités, meubles, jouets, livres ou vêtements sur 80 km d'étals. En tout, ce sont 500 tonnes de moules, ingrédient principal des traditionnelles moules-frites de la braderie, qui doivent être écoulées."Ça a beaucoup changé, les bonnes affaires passent avant tout ; on sent les effets de la crise", a déclaré à l'AFP Jacques Devolder, Lillois de 62 ans, qui en est à sa 30e braderie. "Les gens achètent à la vue ce qui peut être nécessaire, même pour le futur, sans forcément en avoir besoin tout de suite." Un important dispositif de sécurité "Depuis ce matin, ce que j'ai vendu c'est de l'utile : des chaises, des vêtements, des chaussures... Alors qu'il y a trente ans, on vendait des bibelots ou du tape à l'oeil pour mettre sur un meuble", a-t-il expliqué devant son stand dans une grande artère du centre-ville.Après avoir été annulée en 2016 en raison de la menace terroriste, la braderie de Lille était revenue en 2017 dans un périmètre réduit qui s'était agrandi en 2018. Cette année encore, un important dispositif de sécurité a été mis en place pour encadrer l'événement, avec 3.000 policiers, gendarmes et militaires mobilisés, des moyens aériens et un service de secours renforcé.
| La plus grande braderie d'Europe a ouvert ses portes samedi matin à Lille. Près de deux millions de visiteurs parcourront ce week-end 80 km d'étals dans la capitale des Flandres.
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Ce rappel concerne des gels de la marque Symex, indique BFM TV, et portent le nom de "Hand Sanitizer". Ils peuvent contenir 30,60 ou 100 millilitres et être de différents coloris et parfums.La DGCCRF estime qu'ils possèdent une "teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne". La Répression des fraudes recommande donc de ne plus les utiliser et de les "rapporter au lieu d'achat".Parmi les principaux acheteurs de ce gel, le groupe France télévision qui en aurait acheté pour équiper ses 10.000 salariés. L'Agence nationale de sécurité du médicament estime qu'il faut 60% d'éthanol pour que les gels soient un virucide efficace. Or, les gels Sanyx n'en contiendraient que 27%.Il existe une plateforme pour dénoncer les abus commerciaux, baptisée SignalConso, rappelle la DGCCRF. Il s'agit d'un site qui dédie une rubrique spéciale aux arnaques liées à l'épidémie concernant les masques, gels et autres articles indispensables pour se protéger de la pandémie.
| Ils contiendraient un volume trop faible d'éthanol.
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À l'occasion de la sortie prochaine de son dernier ouvrage "Il faut du temps pour rester jeune", le 11 octobre prochain, Michel Drucker s'est confié à Paris Match. L'occasion pour l'animateur préféré des Français de révéler une surprenante anecdote sur son enfance. Dans les colonnes du magazine, l'emblématique présentateur de "Vivement dimanche" révèle avoir pris la première et dernière "cuite" de sa vie à seulement... 8 ans ! "Dans la cuisine, j'ai fini tous les verres - champagne, vin calva, cidre - de la douzaine d'invités et j'ai fait un coma éthylique qui a duré 48 heures", raconte-t-il.Une douloureuse expérience qui l'a "dégoutée pour une grande partie de vie" de l'alcool. Depuis ce jour, Michel Drucker évite tout excès. "Je savais que, pour durer, il fallait rester en forme physique et moi, je voulais faire carrière. (...) Je mange peu, je ne fume pas, je ne bois pas", ajoute celui qui néanmoins a découvert depuis peu le "bon vin".Une hygiène de vie irréprochable qui l'aide à rester en forme à 76 ans. Et pour lui, pas question d'envisager la retraite dans l'immédiat. "Je comprends ceux qui attendent la retraite parce que la fatigue s'est accumulée. Moi, c'est autre chose. Me débrancher de cette addiction sans avoir rien préparé pour la prolonger, oui ce serait terrible. (...) J'ai été adopté par les familles françaises, je sais cet amour et il constitue un euphorisant sans pareil", assure Michel Drucker, dans les colonnes de Paris Match.
| Dans une interview à Paris Match, Michel Drucker a dévoilé une étonnante anecdote sur son enfance.
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Après une pause de deux mois, Céline Dion va devoir repousser son retour sur scène, le temps de se remettre d'une "intervention chirurgicale minimalement invasive", est-il précisé dans le communiqué. La chanteuse ne pourra donc pas fêter son cinquantième anniversaire sur les planches le 30 mars, comme initialement prévu. L'entourage de la chanteuse a révélé jeudi sur Facebook que Céline Dion souffre depuis plus d'un an d'un "trouble à l'oreille moyenne connu sous le nom de trompe d'Eustache Patulous". Cette affection "lui cause des irrégularités auditives et rend le chant extrêmement difficile".Jusqu'à aujourd'hui, la star québécoise de 49 ans avait réussi à cacher à ses fans le mal dont elle souffrait. Elle avait pu surmonter les symptômes provoqués par ce trouble grâce à des "traitements variés sous forme de goutte". Mais, selon le communiqué, "depuis quelques semaines, ces traitements ne font plus effet", obligeant la star à renoncer à ses prochains concerts.L'interprète de My Heart Will Go On a tenu à s'excuser auprès de ses fans qui avaient déjà pris des billets pour venir la voir se produire à Las Vegas. "La chance n'a pas été de mon côté dernièrement... J'avais tellement hâte de remonter sur scène et voilà que je me retrouve encore malade. Je m'excuse auprès de tous ceux qui ont prévu un voyage à Las Vegas pour voir mon spectacle. Je sais à quel point c'est décevant. Je suis extrêmement désolée", a déclaré la star.Si tout se passe bien, après avoir subi son opération, la chanteuse remontera sur la scène du Colosseum du Caesars Palace, à Las Vegas, le 22 mai prochain. Elle partira ensuite pour une tournée en Asie durant l'été. Ce n'est pas la première fois que Céline Dion annule des concerts en 2018. Au mois de janvier, elle avait dû renoncer à plusieurs représentations en raison d'une infection à la gorge.
| Souffrant d'un problème à l'oreille, Céline Dion n'a pas eu d'autres choix que d'annuler tous ses spectacles prévus entre le 27 mars et le 18 avril au Caesars Palace à Las Vegas, indique son équipe dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux jeudi.
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Un "couac administratif", a commenté le maire de Reims. Mardi, un bus médicalisé qui transportait huit patients marnais atteints de Covid-19 vers Tours (Indre-et-Loire), a été contraint de faire demi-tour en chemin, leur transfert n'ayant pas été autorisé par les autorités sanitaires. Affrété par le CHU de Reims auprès des Autocars Schidler de Metz (Moselle), ce bus devait conduire des patients du CHU de Reims, de la polyclinique privée Courlancy de Bezannes et de l'hôpital de Châlons en Champagne vers le CHU et la clinique Saint-Gatien de Tours. Mais après plus d'une heure de route, le chauffeur du bus a été sommé de rebrousser chemin. "La directrice du CHU a reçu un coup de téléphone", indiquant "qu'il fallait arrêter ce transfert et faire revenir les patients" a expliqué Arnaud Robinet, maire de Reims et président du conseil de surveillance du CHU de Reims."Les échanges interrégionaux (de patients atteints de Covid-19) sont soumis à l'autorisation du centre de crise sanitaire du ministère de la Santé, ce qui n'était pas le cas" lors de ce transfert, a expliqué l'Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est. "La doctrine est nationale et déclinée à l'échelon régional. Ainsi, il est d'abord privilégié les transferts interdépartementaux au sein des groupements hospitaliers de territoires", a-t-on ajouté de même source."Le transfert a été retardé afin d'être en phase avec la régulation mise en oeuvre au niveau national. Si d'autres transferts devaient avoir lieu, ils le seraient en conformité avec ce cadrage national", a de son côté assuré mardi soir le CHU de Reims dans un communiqué. L'établissement se refuse depuis à tout commentaire.Le maire de Reims Arnaud Robinet a regretté un "couac administratif" mais "pas médical!", rappelant que l'hôpital de sa ville est actuellement "au bord de la saturation". "La région Grand Est est en forte tension. Des transferts de patients sont nécessaires pour nos établissements. Ces transferts sont gérés maintenant au niveau national, espérons qu'une région ne soit pas favorisée au détriment d'autres, je veux ne pas y croire", a-t-il également commenté sur Twitter, faisant écho aux inquiétudes des établissements publics de la région Grand Est qui réclament une organisation "claire" et "transparente" des transferts de patients.Au 30 mars, selon les derniers chiffres que l'AFP a pu se procurer, le CHU de Reims comptait 93 patients hospitalisés confirmés Covid-19 ou en attente de confirmation et 38 patients en réanimation dédiée Covid-19, soit 77% d'utilisation des capacités.
| Le bus devait amener les malades de la Marne vers l'Indre-et-Loire. Alors que le bus était déjà parti, le transfert a été annulé par l'Agence Régionale de Santé du Grand Est.
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Les deux véhicules de la députée LREM Jacqueline Dubois et de son époux ont été incendiées devant leur domicile samedi 8 décembre dans la soirée à Vezac (Dordogne). Interrogée par Franceinfo dimanche, l'élue explique avoir découvert l'incendie alors qu'elle allait se coucher : "J'ai vu une lueur à l'extérieur qui filtrait par les volets. Et en ouvrant les volets, j'ai découvert l'incendie". Les gendarmes ont ouvert une enquête mais pour l'heure, aucun suspect n'a été interpellé. "Je ne comprends pas que l'on puisse exercer délibérément une telle violence, à Paris ou ailleurs. Ce sont des menaces, ce sont des pressions, ce sont des messages qui disent 'dégagez', mais moi je ne dégagerai pas. J'assurerai ma fonction le temps de mon mandat", affirme Jacqueline Dubois sur France bleu Dordogne. Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale a affiché sur Twitter son soutien à sa collègue. "Une nouvelle fois, une députée de notre groupe, Jacqueline Dubois (Dordogne), victime d'une agression. Sa voiture et celle de son mari incendiées il y a une heure devant leur domicile. Condamnation sans réserve et pensées amicales à notre collègue", a écrit Gilles Le Gendre sur Twitter. Samedi, on apprenait également que la résidence secondaire du ministre de la Transition écologique François de Rugy à Ouessant avait été vandalisée la veille.
| La voiture de Jacqueline Dubois et celle de son époux ont été incendiées devant le domicile du couple samedi dans la soirée.
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Cet indice ressemblerait à l'étiquette-énergie et attribuerait aux produits une note allant de 1 à 10 en fonction de divers critères, comme la robustesse ou la "réparabilité" du produit. D'abord implanté de manière volontaire jusqu'au 1er janvier 2020, le dispositif deviendrait ensuite obligatoire."Agir pour allonger la durée de vie des produits, c'est lutter contre une double aberration, écologique et économique", a déclaré la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson lors d'un déplacement dans un atelier de recyclage à Poitiers (Vienne). "Je travaille à trouver des solutions concrètes pour donner aux Français les moyens d'une consommation plus responsable et plus favorable à leur budget". Des leviers fiscaux également envisagésAutre dispositif évoqué pour diminuer le gaspillage : l'utilisation de leviers fiscaux pour encourager le développement d'une filière de réparation de produits, comme par exemple l'instauration d'une TVA réduite. Pour défendre ses propositions, le gouvernement rappelle que, selon une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) datant de 2015, "dans 60% des pannes, le consommateur n'essaye pas de faire réparer son produit et il ne fait jamais réparer si le coût est supérieur à 30% du prix du neuf".Le gouvernement soumet également une série de propositions auprès des consommateurs et des industriels pour réduire le nombre de déchets : en début de semaine, Brune Poirson avait déjà annoncé la possible mise en place d'un dispositif de consigne pour le plastique, les canettes et les piles. Alors que le taux de recyclage des plastiques en France se situe actuellement entre 20% et 25%, le gouvernement a fixé l'objectif de 100% pour 2025.Ces solutions, qui doivent encore être discutées, émanent d'une consultation lancée en octobre par la secrétaire d'Etat. Une feuille de route sur l'économie circulaire doit être publiée en mars.
| VIDÉOGRAPHIE. Le gouvernement a décidé de s'attaquer à l'obsolescence programmée et réfléchit à un "indice durée de vie" pour les produits électroniques et électroménagers.
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En larmes, elle aurait quitté le pot d'arrivé de Jean Castex, alors fraîchement nommé Premier ministre, en s'écriant "j'ai tout donné à la Macronie !". Aurore Bergé n'aurait ainsi pas pu réprimer sa déception de ne pas avoir été nommée dans le nouveau gouvernement, le 6 juillet dernier.C'est la scène que rapporte le journal Le Point. Un proche du président explique dans L'Opinion que si l'élue n'a pas été retenue dans l'équipe de Jean Castex c'est qu'elle "insuporte en haut lieu, notamment dans sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l'objet". Des révélations que la députée des Yvelines dément, dénonçant un "fantasme". Elle s'est exprimée sur Twitter jeudi 30 juillet. "Je vous remercie pour votre intérêt particulièrement marqué concernant mon activité lacrymale supposée (et fantasmée). En attendant je préfère être en séance à l'Assemblée nationale pour que nous puissions voter la PMA pour toutes". Aurore Bergé est référente pour la LAREM du projet de loi bioéthique qui agite les débats actuellement à l'Assemblée. Jeudi, le premier article de cette loi a été validé en seconde lecture, ouvrant cette technique médicale à toutes les femmes, célibataires et lesbiennes.
| Aurore Bergé fait une mise au point sur Twitter ce jeudi 30 juillet après les révélations du journal Le Point sur son supposé craquage lors du pot d'arrivée de Jean Caste, le nouveau Premier Ministre à Mâtignon, le 6 juillet dernier.
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Peut-on porter un "crop top", ces t-shirts courts à la mode, pour aller à l'école ? Non, a tranché jeudi 17 septembre Valérie Pécresse. Lundi, des centaines de lycéennes ont décidé de s'affranchir de "la tenue correcte exigée" par leur établissement en s'habillant comme elles le souhaitaient et en postant sur les réseaux sociaux les photos de leurs tenues accompagnées du hashtage #14septembre pour dénoncer les discriminations. "L'école ce n'est pas comme on veut", a fait valoir la présidente de la région Île-de-France sur Franceinfo. "Il y a des jeunes filles qui veulent s'habiller pudiquement, il y a des jeunes filles qui revendiquent de s'habiller de manière plus provocante, il peut y avoir un milieu entre les deux. Aujourd'hui, il faut que l'école nous rassemble et pas qu'elle nous divise", a expliqué l'élue. "J'adore les crop tops, c'est très mignons les crop tops, mais on ne va pas à l'école pour montrer son nombril. On peut les mettre en dehors de l'école", a-t-elle poursuivi. Pour les minijupes, "chaque jeune fille est capable d'apprécier quelle est la bonne longueur. Donc il y a un juste milieu. Il faut réussir à avoir une tenue qui soit normale et ça c'est du bon sens", a-t-elle insisté.Interrogé sur le sujet en début de semaine, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait répliqué qu'il suffisait de "s'habiller normalement". "Les chefs d'établissements sont évidemment dans leur rôle à vouloir faire respecter des tenues normales, tout simplement", avait-il expliqué. "De ce point de vue-là, je crois qu'on doit bien se garder des extrémités, on doit être dans une position d'équilibre et de bon sens".
| Alors que des lycéennes ont défendu cette semaine la liberté de s'habiller comme elles voulaient, la présidente de la région Île-de-France a rappelé que "l'école ce n'est pas comme on veut".
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La mobilisation des "gilets jaunes" ne passe pas que par le blocage de ronds-points et les manifestations pacifiques ou violentes. Des militants ont également mené des cyberattaques contre des sites internet institutionnels, a affirmé jeudi 6 décembre à l'AFP un expert de la société américaine de cybersécurité FireEye. Les hackers ont promis de nouvelles actions samedi.Les équipes de FireEye ont repéré des cyberattaques menées entre le 2 et le 4 décembre sur au moins cinq sites institutionnels, dont ceux de l'Urssaf, du ministère de la Justice, de l'université Paris-Sud, de l'université de Lorraine et de la Fondation franco-américaine, a indiqué David Grout, directeur technique Europe et Moyen-Orient de FireEye.GROUPES ANTI-ISRAËL ET ACTIVISTES TURCSLe mode opératoire de ces attaques "était un déni de service distribué (attaque DDoS, Distributed Denial of Service) qui provoque la fermeture du site web en le surchargeant de trafic", est-il également précisé dans un communiqué. Dans un premier temps, ces actions ont été revendiquées par des groupes activistes, notamment par certains associés à des opérations contre Israël ou à des activistes turcs, selon M. Grout. "Ils ont été suivis un peu plus tard, aux alentours du 4-5 décembre, par les AnonymousFR, des activistes français du web, qui promettent d'autres choses pour le 8 décembre, dans la même démarche que les manifestations des 'gilets jaunes'", a-t-il déclaré.Pour l'heure il est difficile de déterminer comment opéreront ces cyber-militants, "mais en se basant sur l'historique de ce type d'actions dans des grèves à travers le monde, la plupart du temps, il existe deux grands modus operandi : le déni de service et les tentatives de défiguration de sites internet en changeant les pages d'accueil par des pages de propagande", détaille l'expert.NIVEAU TECHNIQUE "MOYEN""Sur une échelle de risque, ces cyber-activistes seraient notés à 5 sur 10", estime-t-il, leur force résidant dans leur capacité à travailler en réseau, à se relayer les informations et donc à avoir "une vision hétérogène" leur permettant "d'aller dans tous les sens". Le niveau technique de leurs attaques est "moyen", c'est-à-dire "pas à la portée de tous mais pas d'une capacité digne d'un État ou de groupes beaucoup plus avancés dans le monde des cyberattaques". Néanmoins, "ils ont une capacité de nuisance qui peut être relativement gênante tout en restant modérée", a-t-il conclu.
| Des experts en cybersécurité estiment que le niveau technique de ces militants est "moyen", mais suffisant pour avoir une capacité de nuisance.
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"Personne ne peut dire qu'il a compris l'émergence de ce virus", souligne à l'AFP le virologue et écologue à l'Université de Caen, membre du Groupe de recherche sur l'adaptation microbienne (Gram)."Dans ce coronavirus, on retrouve les traces de plusieurs virus qu'on connaît dans le milieu sauvage. Sauf qu'on ne connaît pas les parents récents, on ne connaît que les cousins", explique le chercheur de 39 ans, qui exclut une "origine synthétique" du virus (par exemple dans un laboratoire chinois).Avec l'analyse génétique, les scientifiques ont pu rapprocher le SARS-CoV-2 d'un virus prélevé en 2013 sur une chauve-souris du Yunnan, similaire à 96% en moyenne.Si une transmission directe de la chauve-souris à l'homme est "possible", elle n'est cependant pas l'hypothèse la plus probable, selon ce spécialiste des coronavirus, car il faut des contacts rapprochés, nombreux et fréquents, pour qu'un virus effectue un saut d'espèce. "A moins qu'on découvre un trafic absolument gigantesque de chauve-souris sur les trois dernières années", nuance-t-il. "La deuxième option serait l'élevage d'un autre animal sauvage" qui aurait servi d'hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme, explique M. Le Gouil. "Il manque une pièce du puzzle", qui n'est peut-être pas le pangolin, fréquemment cité, mais la civette, avance-t-il.Ce petit mammifère, le chercheur breton l'avait déjà rencontré dans le cadre de l'émergence d'une autre épidémie due à un coronavirus, le SRAS de 2002 (ou SARS-CoV), sujet de sa thèse soutenue au Muséum national d'Histoire naturelle six ans plus tard.- La civette, suspect idéal ? -"La civette, c'est un peu notre chevreuil, un plat consommé dans les grandes occasions", décrit-il. "C'est un carnivore proche du chien et du chat (...) qui fréquente les grottes, boulotte une chauve-souris de temps en temps.""L'élevage de civette avait été multiplié par 50 dans les cinq ans précédant l'émergence du SRAS. La civette capturée dans le milieu sauvage a été ramenée dans des fermes à civettes, ce qui a favorisé la naissance d'un variant de coronavirus, présent uniquement dans les civettes élevées par l'homme", ajoute le chercheur.Des civettes figuraient parmi les dizaines d'espèces mises en vente par l'un des marchands de Wuhan, ville où l'épidémie est apparue pour la première fois, selon une liste de prix qui a circulé sur internet en Chine. Aujourd'hui, les scientifiques chinois "publient 10 articles par jour et rien sur des élevages dans la région. C'est juste très étonnant pour quelqu'un qui est sensibilisé à l'émergence des coronavirus", estime Meriadeg Le Gouil. "Je donnerais n'importe quoi pour aller échantillonner en Chine tous les types d'élevages qui étaient en cours dans la région il y a trois ou quatre mois".Le projet de recherche Discover, financé par l'Agence nationale de recherche, vise justement à remonter la piste du SARS-CoV-2, en étudiant la prévalence, la diversité et l'évolution dans le temps des coronavirus chez différentes espèces dans le nord du Laos et de la Thaïlande."L'objectif n'est pas forcément de trouver la pièce manquante qui a peut-être disparu depuis. Mais on aura des indices et un faisceau d'arguments pour mieux comprendre ce qui s'est produit", explique le chercheur. "On aura au moins une très bonne vision de ce qui s'est passé autour et juste avant."Il s'agit aussi de "cibler les pratiques à risque" pour l'émergence des virus, tel que l'élevage de civettes. "Il y a évidemment un lien entre le débordement de l'humain sur la vie sauvage, la manière dont on interagit avec la nature, et l'émergence des pathogènes", dit-il. "On voit clairement les liens entre la santé des écosystèmes et la santé humaine."
| Comment le nouveau coronavirus est-il apparu puis passé de la chauve-souris à l'homme? "Il manque une pièce du puzzle", estime le chercheur Meriadeg Le Gouil, qui coordonne un projet de recherche sur les origines de la pandémie.
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Pour l'année 2019, la fondation allemande Schwarkopf a élu Yasmina Ouirhane comme "jeune Européenne de l'année". La jeune femme de 23 ans a été récompensée pour son "engagement pour l'égalité pour les femmes et pour l'égalité des opportunités de participation pour les migrants en Europe" à travers son engagement "dans des projets avec les jeunes des quartiers défavorisés en France". Elle a également bénéficié d'un chèque de 5.000 euros. Mais ce choix qui ne plait pas du tout à la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a ouvertement critiqué la jeune femme. "L'Union européenne assume ses choix. Le 26 mai, c'est vous qui devrez choisir ! Pour nous, la promotion de l'islam radical c'est NON !!", a-t-elle ainsi écrit, le 6 mars, sur Twitter.Une étudiante "brillante""En tant que fille d'une mère italienne et d'un père qui a immigré en Italie, j'ai lutté toute ma vie pour être intégrée et acceptée. Mon engagement pour la cohésion sociale a toujours été LAÏQUE et ces polémiques, racisme, haine ne font que renforcer mon propos", a répondu l'intéressée sur le réseau social, également ciblée par le maire de Béziers Robert Ménard. L'Institut d'Études Politiques de Bordeaux, où Yasmine Ouirhane est étudiante en quatrième année, a également réagi auprès de Sud Ouest : "Nous sommes très fiers du succès de cette étudiante brillante, extrêmement impliquée dans les associations étudiantes. Cette campagne de haine lancée contre elle va à l'encontre de nos valeurs et de notre charte. Yasmina a d'ailleurs très bien répondu dans son tweet sur son parcours".
| Marine Le Pen s'est insurgée après la désignation d'une jeune femme voilée, drapeau de l'Union brandi, et désignée "jeune Européenne" de l'année par une fondation allemande.
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Pour le colonel Domenico Napolitano, commandant de la policière financière de Naples, "il s'agit de la saisie d'amphétamines la plus importante jamais réalisée par des forces de police au niveau mondial".Cette prise réalisée dans le port de Salerne (au sud de Naples) a une valeur d'un milliard d'euros sur le marché, précise un communiqué de la police italienne.Les comprimés sont marqués par deux demi cercles, le symbole du "captagon", un médicament classé comme produit stupéfiant et utilisé pour "financer le terrorisme", d'après le communiqué."On sait que l'Etat islamique finance ses propres activités terroristes surtout par le trafic de drogue synthétique produite en Syrie, qui pour cette raison est devenue ces dernières années le premier producteur mondial d'amphétamines", souligne-t-on de même source.Selon l'enquête chapeautée par le parquet de Naples, la drogue se trouvait dans trois conteneurs suspects, contenant des cylindres de papier à usage industriel et des roues métalliques. Le quotidien La Repubblica révèle pour sa part que la cargaison devait être expédiée à une société suisse basée à Lugano, propriété de ressortissants italiens.Chaque cylindre de papier en multi-couches, d'environ 2 mètres de haut et d'un diamètre de 1,40 mètre (probablement fabriqués en Allemagne), permettait de dissimuler à l'intérieur environ 350 kg de comprimés sans pouvoir être détectés par un scanner. Les énormes roues métalliques découpées par des experts étaient également remplies de pilules. L'enquête avait démarré voici deux semaines, lorsque la même unité d'enquête de Naples spécialisée dans le crime organisé avait intercepté un conteneur de vêtements de contrefaçon, dissimulant 2.800 kg de haschich et 190 kg d'amphétamines sous la forme de plus d'un million de pilules de captagon. Cette première cargaison, envoyée par une société syrienne, avait attiré l'attention des douaniers, car elle était destinée à la Libye à travers une société suisse, selon des informations de La Repubblica. Les trois nouveaux conteneurs interceptés mercredi étaient expédiés par la même société syrienne à la même entreprise suisse, ajoute le journal.Les enquêteurs estiment qu'un "consortium" de groupes criminels sont à la manoeuvre, car les 85 millions de comprimés peuvent satisfaire un marché de taille européenne allant donc bien au delà de la consommation italienne. Selon une hypothèse, il pourrait s'agir d'un "cartel" de clans de la Camorra (mafia napolitaine).Le confinement dû à l'épidémie du coronavirus a sans aucun doute bloqué la production et la distribution de drogues de synthèse en Europe. Dès lors, de nombreux trafiquants se seraient tournés vers la Syrie pour se réapprovisionner.La police italienne souligne que le captagon, vendu dans tout le Moyen-Orient, "est très répandu chez les combattants pour inhiber la peur et la douleur".
| La police italienne a annoncé mercredi la saisie record de 14 tonnes d'amphétamines, sous la forme de 84 millions de comprimés de captagon produits en Syrie.
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Des cas de gastroentérites liés à la consommation de coppa contaminée par des salmonelles, ont été signalés par les autorités sanitaires vendredi 12 juillet. L'enseigne Intermarché a procédé au retrait des produits dans ses magasins. Le produit concerné est de la coppa tranchée ou entière commercialisée entre le 17 mai et le 8 juillet 2019 au rayon traditionnel des magasins, sur tout le territoire national."Plusieurs foyers de toxi-infections alimentaires collectives à Salmonella ont été signalés le 8 juillet dernier aux autorités sanitaires", indiquent dans un communiqué conjoint les ministères de la Santé et de l'Agriculture. Le lien avec la consommation de coppa, une charcuterie italienne, de la marque Di Vittorio du fournisseur Castelli France a été confirmé par la Direction générale de l'alimentation, la Direction générale de la santé et Santé publique France."Les magasins de l'enseigne Intermarché ont procédé dès le 8 juillet dernier au retrait de la distribution des lots de coppa suspects et une information aux consommateurs par affichettes dans les lieux de vente a été diffusée ce jour. Un numéro vert est à disposition des consommateurs : 0 800 000 175", précise le communiqué.Les personnes qui détiennent encore les produits concernés sont priées de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils les ont achetés."Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissements) d'apparition brutale souvent accompagnés de fièvre et de maux de tête qui surviennent généralement 6 à 72h après la consommation des produits contaminés", informe le communiqué. Les personnes qui ont consommé ces produits et qui présentent ces symptômes sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation.
| Le produit concerné est de la coppa tranchée ou entière commercialisée entre le 17 mai et le 8 juillet 2019 dans tous les magasins de France. Les personnes qui en détiennent encore sont priées de ne pas la consommer et de la rapporter.
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La scène choque. Une vidéo postée le 20 juin sur YouTube a été vue plus de 350 000 fois et a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Pourtant, elle est censée représenter un moment de fête, celui du baptême d'un jeune enfant, qui dans les bras d'une femme (sa maman sans doute), s'apprête à recevoir l'eau bénite de la part du prêtre de la paroisse en question. Si dans la vidéo, aucun lieu n'est indiqué, les personnes présentes s'expriment en français."Je crierai plus fort que toi"L'enfant, comme cela arrive très souvent, pleure. Le prêtre commence alors à lui parler afin de le calmer, et lui explique la manière dont va se dérouler le rituel. Il prend alors la tête du bambin dans ses mains et s'adresse à lui pour tenter de le calmer. "Je crierai plus fort que toi. Allons, du calme. Du calme". Au bout de quelques secondes, le religieux semble s'impatienter, et gifle l'enfant en lançant un "du calme". Visiblement étonné, voire choqué, l'entourage reste quelque peu stoïque, ne sachant comment réagir, avant de retirer l'enfant des mains du prêtre. L'enfant quant à lui redoublait de sanglots.
| Un prêtre, qui s'apprêtait à baptiser un jeune garçon, a dérapé en lui infligeant une gifle devant une famille médusée.
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L'Espagne était déjà un des pays qui comptent le plus de morts dans la pandémie (plus de 28.800). Elle est aujourd'hui le pays d'Europe occidentale qui compte le plus de cas diagnostiqués: près de 378.000. Avec 143 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les deux dernières semaines, son taux de contagion dépasse de très loin celui de ses voisins (50 en France), d'après un calcul de l'AFP à partir de données officielles.Les autorités répètent qu'un des facteurs de la hausse du nombre de cas est l'augmentation des tests réalisés.L'Espagne a réalisé plus de 5,3 millions de tests depuis le début de l'épidémie, soit environ 11,5% de la population mais ce n'est pas plus que l'Allemagne (12,2%), l'Italie (12,8%) ou la Belgique (13,6%) et nettement moins que le Royaume Uni (22,1%).Comment donc l'Espagne en est-elle arrivée là ? Est-ce lié à un mode de vie latin privilégiant le contact physique et une cohabitation des générations - mais l'Italie qui a des habitudes semblables n'affiche pas un tel taux de contamination- ou bien d'une gestion de la crise sanitaire différente ? - Confinement draconien - Plusieurs spécialistes mettent en cause le confinement draconien de la mi-mars au 21 juin.Pendant le confinement les Espagnols ne pouvaient sortir que seuls, et uniquement pour des raisons impératives. Les promenades ou joggings étaient interdits jusqu'à début avril. Les enfants ont été entièrement cloîtrés pendant des semaines."La sévérité du confinement" puis "l'envie de rattraper le temps perdu" ont eu pour effet de "récréer de nouveaux foyers", affirme Salvador Mancip, médecin chercheur à l'université de Leicester et auteur des "Grandes épidémies modernes".Il relève aussi un défaut de communication des autorités qui ont présenté les normes de conduite comme une "nouvelle normalité", "sans expliquer qu'en réalité tout ça n'était pas normal et qu'il fallait être très prudent".Même explication pour Jorge Ruiz Ruiz, sociologue à l'Institut d'Etudes Sociales Avancées : "l'isolement absolu pendant des mois n'était peut-être pas la meilleure stratégie pour promouvoir la responsabilité sociale des citoyens" une fois la liberté retrouvée.- Manque de coordination -Devant le regain de contagion, le gouvernement a adapté à la mi-août une série de mesures visant directement les sorties nocturnes : fermeture des discothèques, horaires restreints pour les bars et restaurants. Et une mesure inédite: l'interdiction de fumer dans les rues sans distance de sécurité.Avec l'obligation de porter le masque dans la rue, la recommandation de limiter les réunions et les rencontres, ce sont, pour Jorge Ruiz Ruiz, des règles "extrêmement difficiles à respecter" pour les jeunes à qui on demande de "ne surtout pas se désinhiber lorsqu'ils sortent s'amuser".Le fonctionnement presque fédéral de ce pays où la santé publique est une compétence régionale complique l'application d'une politique de santé.Le Dr Mancip relève la complexité "des outils juridiques pour coordonner une réponse au niveau national. Par exemple lorsqu'il fallu fermer une région, on s'est aperçu que c'était impossible", dit-il."Travailler de manière collaborative a été un handicap et ça l'est toujours", reconnaît la secrétaire de l'association de Santé publique madrilène, Pilar Serrano, professeure à l'Université autonome de Madrid.- Tourisme - L'Espagne a rouvert ses frontières sans restrictions. Plus de deux millions de voyageurs étrangers se sont rendus en Espagne par avion en juillet, selon le ministère du Tourisme."Le déconfinement est intervenu très rapidement, pour profiter des vacances, des touristes (...) avec plus de mouvements que dans d'autres pays", rappelle Salvador Mancip.Selon les autorités, une autre migration, celles des travailleurs saisonniers agricoles, qui se déplacent de région en région pour la cueillette de fruits et vivent dans des conditions précaires, a favorisé la circulation du virus.
| Malgré un confinement des plus stricts au monde, le port du masque généralisé et des millions de tests, l'Espagne se retrouve de nouveau parmi les pays les plus touchés par le Covid-19, un cas à part qui interroge épidémiologistes et sociologues.
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La mairie de Paris va déposer plainte pour faux, usage de faux et escroquerie contre la société Streeteo, chargée d'une partie du contrôle des parcmètres dans la capitale depuis le 1er janvier, révèle Le Parisien lundi 2 avril.L'entreprise privée, en charge de la verbalisation des véhicules dans la capitale, est accusée d'avoir réalisé des milliers de contrôles fictifs. Des employés de Streeteo saisissaient des immatriculations de véhicules flashés par les véhicules "Lapi" qui sillonnent les rues, en prétendant les contrôler, mais sans quitter leur bureau.Les propriétaires lésés remboursés ?"La Ville a été lésée dans cette affaire par Streeteo. Nous souhaitons donc que toute la lumière soit faite. Ils devront s'expliquer dès mardi et nous montrer les mesures correctives mises en place", annonce Christophe Najdovski, adjoint d'Anne Hidalgo chargé des Transports.Paris se réserve "le droit de résilier ce contrat si de nouveaux problèmes surgissent", conclut l'élu, qui souligne que "Streeteo a déjà pris des mesures en interne avec des mises à pied". Lors du dernier Conseil de Paris, la municipalité a annoncé qu'elle appliquera les pénalités contractuelles à Streeteo. Paris réfléchit par ailleurs à rembourser les propriétaires de voitures verbalisées par des agents non assermentés de Streeteo.
| Des agents de cette entreprise privée sont soupçonnés d'avoir effectué des milliers de contrôles fictifs.
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Danièle Gilbert n'est jamais devenue mère. À 74 ans, l'animatrice compte de nombreuses réalisations dans sa carrière, et une vie sentimentale pleinement satisfaisante. Dans les colonnes du magazine Ici Paris, samedi, elle revient sur la raison pour laquelle elle n'a jamais eu d'enfants avec son compagnon Patrick, avec qui elle est en couple depuis plus de trente ans. "Je suis passée directement d'étudiante à un métier à Paris puis une quotidienne à la télé", explique Danièle Gilbert. L'animatrice n'a jamais pu concevoir l'idée d'enfanter sans avoir le temps d'élever et de prendre soin de sa progéniture. "Je ne conçois pas des enfants pour les laisser à des nourrices", insiste la septuagénaire. Une idée qu'elle avait déjà évoquée lors d'un précédent entretien à Ici Paris, il y a plusieurs années : "Si j'avais eu un enfant, je n'aurais pas pu m'en occuper". Pour autant, la maternité n'a jamais vraiment manqué à Danièle Gilbert, elle qui est bien entourée. Patrick, l'amour de sa vie"Je suis très proche de mon frère Yves et sa femme Nadine, et leurs enfants Laurent, Benoît et Valérie", raconte-t-elle. "Les deux premiers ont fait cinq petits : Maxence (9 ans), les jumelles Romane et Anna (6 ans), Louis (8 ans), et Judith (5 ans). Avec Patrick, ils sont ma bulle d'affection", explique-t-elle. Patrick, son compagnon, a d'ailleurs toute son attention, étant de santé fragile. Et même s'il va "beaucoup mieux", comme elle le confiait en août 2017 à Ici Paris toujours, Danièle Gilbert continue d'être aux petits soins. "Il est toujours sous traitement pour ses problèmes neurologiques, mais son état de santé se stabilise au maximum."
| L'animatrice s'est confiée dans les colonnes d'Ici Paris sur la maternité et les raisons qui l'ont conduite à ne pas faire d'enfants.
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EDF a été informé par sa filiale Framatome que des composants de réacteurs nucléaires sur des matériels neufs ou déjà mis en service pouvaient être défectueux. Cette annonce a engendré une dégringolade de l'action EDF sur les marchés, qui chutait mardi matin de 7% vers 10h20 à la Bourse de Paris. Dans un communiqué, le groupe français évoque un "écart au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires". La norme en question (dit "RCC-M") est un standard technique de fabrication pour l'ensemble de l'industrie nucléaire, a précisé un porte-parole d'EDF. Cet écart porte selon le groupe sur "le non-respect de plages de températures sur certaines zones, lors d'opérations manufacturières dites de traitement thermique de détensionnement, réalisées sur certaines soudures de générateurs de vapeur". Les générateurs de vapeur sont d'énormes pièces qui servent d'échangeur thermique entre l'eau du circuit primaire et l'eau du circuit secondaire, qui se transforme en vapeur et alimente la turbine qui produit l'électricité dans une centrale nucléaire. Ce potentiel défaut de fabrication concerne des matériels en service ainsi que des matériels neufs qui ne sont pas encore en service ou installés sur un site, précise le communiqué qui indique qu'EDF a informé l'Autorité de sûreté nucléaire de ses premières analyses le 9 septembre 2019. EDF n'a pas précisé sur quels sites ces matériels avaient été installés. Mais cela ne concerne pas l'ensemble du parc de 58 réacteurs car l'électricien ne se fournit pas exclusivement chez Framatome pour ses générateurs de vapeur. Certains proviennent aussi de l'américain Westinghouse ou du japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI).Le groupe français indique mener avec Framatome "des analyses approfondies pour recenser les matériels et les réacteurs concernés et en confirmer l'aptitude au service". Framatome est l'ancienne branche réacteurs du groupe Areva. A la suite de la réorganisation de la filière sous l'égide de l'Etat, l'entreprise est passée sous le contrôle d'EDF (75,5%), aux côtés de Mitsubishi Heavy Industries (19,5%) et Assystem (5%). Les équipements lourds comme les générateurs de vapeur sont assemblés dans son usine de Saint-Marcel (Saône-et-Loire). Elle se situe non loin de l'usine Framatome Creusot Forge, marquée par un scandale causé par des irrégularités dans la fabrication de composants nucléaires, dont certaines pouvaient s'apparenter selon l'ASN à des falsifications.
| Framatome, filiale de l'énergéticien français, a indiqué que des analyses approfondies sont en cours sur des matériels déjà en service ainsi que des matériels neufs pas encore en service ou installés sur site.
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Une centaine d'habitants ont dû être évacués.Le feu, aux origines encore inconnues, est sous contrôle ce vendredi matin, même si "le risque de reprise n'est pas écarté". Un violent incendie s'est déclaré jeudi 30 juillet dans une zone boisée d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques), menaçant un quartier résidentiel bordant la forêt du Pignada, qui était en proie aux flammes dans la soirée. "C'est une forêt en pleine zone urbaine, très fréquentée", a précisé le maire de la ville de 40 000 habitants, Claude Olive, à l'antenne de BFM-TV. 100 hectares de forêt sur 270 sont partis en fumée. L'incendie a touché en tout 165 hectares, en comptant les zones urbanisées plus ou moins affectées alentours.Seize personnes ont été intoxiquées, sans gravité, par les fumées (six habitants du secteurs, neuf policiers et un pompier), et onze maisons ont été attaquées par le feu, dont cinq ont entièrement brûlées, selon un bilan de la préfecture Des centaines d'habitants ont été évacués."C'est sinistre, il n'y a plus rien"Un important dispositif a été déployé dans la soirée pour faire face aux flammes qui progressaient rapidement, en raison des conditions météorologiques défavorables. Pas moins de 150 soldats du feu ont été mobilisés et 50 engins motorisés, venus des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et de Gironde. Deux Canadairs ont aussi été déployés.Sur Franceinfo ce vendredi matin, le maire d'Anglet a exprimé son émotion et sa contrariété. L'édile déplore la perte d'une "richesse patrimoniale, environnementale, inestimable qui est partie en fumée". Le feu n'a pas épargné la "maison de l'environnement", et "tous les services environnementaux". "C'est sinistre, il n'y a plus rien", ajoute-t-il.Même si "on sait à peu près d'où est parti le feu", à proximité d'un complexe sportif, situé à la hauteur de la forêt de Chiberta, les causes de l'incendie sont encore inconnues. Une enquête devra être ouverte.
| Plus de 100 hectares de la forêt de Chiberta, poumon vert de la ville d'Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont brûlé jeudi 30 juillet. Plusieurs maisons ont été endommagées par les flammes, en partie ou totalement.
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Comme en Allemagne, le robot cuiseur connecté ultra low cost, Monsieur Cuisine Connect, de la marque Silvercrest vendu en exclusivité par Lidl s'est arraché en France ce matin.La chaîne l'a mis en vente ce lundi au prix de 359 euros. Il s'est vendu par centaines en quelques minutes dans toute la France. Avant l'ouverture des magasins, les files d'attente étaient impressionnantes, preuve en est les photos d'internautes sur Twitter. Plus impressionnant, il y a même eu des émeutes. Du côté de Marseille, les clients s'arrachaient les cartons de cet assistant culinaire vendu près de 4 fois moins cher que son grand rival, le Thermomix TM6 de Vorwerk.Comme pour les places de concert, Lidl a limité le nombre d'achats par personne à 5 robots. Confrontés rapidement à une rupture de stocks, les magasins seront réapprovisionnés régulièrement.Les retardataires pourront donc se rattraper et éviter les coquins qui ont acheté Monsieur Cuisine Connect pour se faire de l'argent. A peine acquis, des robots se retrouvaient sur des sites de petites annonces plus cher qu'en rayon.Ce qui fait le succès de ces robots, c'est que même les débutants peuvent réussir leurs plats quasiment à tous les coups en respectant la recette et, comme ils sont multifonctions et peuvent cuire plusieurs aliments en même temps, ils permettent de gagner du temps et de la place. Produit en Chine par Silvercrest, Lidl a déjà mis en vente son Monsieur Cuisine Connect en Belgique, en Allemagne, en Suisse et en Espagne. Il est arrivé dans les magasins français plus tard que prévu à cause de son incroyable succès outre-Rhin, où il est vendu encore moins cher, à 300 euros. Le stock de la branche française de Lidl avait dû aller regonfler les stocks en Allemagne, reportant la sortie commerciale du robot en France.
| Lidl a mis en vente ce lundi son robot cuiseur Monsieur Cuisine Connect de la marque Silvercrest, similaire au Thermomix de Vorwerk. Vendu 3,6 fois moins cher, il a parfois provoqué des émeutes.
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La CGT envisage une nouvelle journée d'action jeudi, dans le cadre de la contestation contre la réforme des retraites, a indiqué lundi 9 décembre le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. "Plus on aura une mobilisation forte, plus le conflit sera court, a-t-il déclaré sur RTL. Nous ne souhaitons pas que le conflit soit long, très clairement on perd notre salaire. Mais ça, c'est dans les mains du gouvernement."Le N.1 du premier syndicat de la SNCF a également détaillé la stratégie de la CGT. Il a plaidé pour "un rythme d'initiatives très resserré, de manière à permettre à un maximum d'entreprises de rejoindre la bataille". Selon lui, ce rythme pourrait être de l'ordre d'une grève "tous les deux jours pour l'ensemble des entreprises et, pour la SNCF, on continue en reconductible tous les jours".La CGT-Cheminots demande "le retrait de la réforme" des retraites "par points", qu'elle estime "injuste, inéquitable, dangereuse", a rappelé M. Brun.
| La CGT voudrait imprimer le rythme d'une grève tous les deux jours pour les entreprises, en plus de la grève SNCF tous les jours.
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Un patient britannique a été greffé d'un pénis, vendredi 22 juin, à l'hôpital universitaire de Londres, rapporte le quotidien The Daily Mail. Atteint d'une malformation, cet homme de 44 ans né sans organe sexuel, mais avec des testicules, a été greffé grâce aux tissus et aux muscles de son bras. Une intervention qui devrait également lui permettre d'avoir des érections grâce à un système de pompe. Andrew Wardle, en état d'érection permanente pendant les dix prochains jours en raison de l'opération, n'en est pas à sa première opération. Plus jeune, les médecins avaient pratiqué une opération lui permettant d'uriner mais faute de pénis, il était depuis tombé en dépression. Un manque aujourd'hui comblé, si la greffe n'est pas rejetée, pour le Britannique qui a déboursé la somme de 57.000 euros, précise The Daily Mail.
| Un patient britannique a été greffé d'un pénis grâce aux tissus et aux muscles de son bras.
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Laurent Dejean, 39 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Garonne pour avoir tué Patricia Bouchon, joggeuse de 49 ans, tuée le jour de la saint-Valentin en 2011. Ce vendredi 29 mars, la cour a jugé l'accusé coupable alors que l'avocat général avait requis l'acquittement faute de preuves. Souffrant d'une schizophrénie paranoïde selon les termes de l'expert psychiatre, Laurent Dejean s'est vu reconnaître des circonstances atténuantes pour troubles psychiques. Sa défense a annoncé qu'elle allait immédiatement faire appel. "Nous ne pouvons pas accepter qu'en 2019 on soit condamné sans preuve", l'accusé était "sous 'cachetons', il était difficile pour lui de s'exprimer calmement", a affirmé un des avocats, Pierre Dubuisson. La famille a laissé éclater son soulagement à l'annonce du verdict : "Je sais que c'était difficile pour les jurés (...) mais il a tué Patricia", a réagi le veuf de la victime, Christian Bouchon. "Ma mère n'est pas morte pour rien, on ne peut que se réjouir, il y avait une grosse crainte d'un acquittement", a lancé leur fille, Carlyne Bouchon. "On se doute qu'il va y avoir appel mais pour le moment on se réjouit de la nouvelle", a-t-elle ajouté. La veille, au terme de 11 jours de procès, l'avocat général David Sénat avait requis l'acquittement de Laurent Dejean, un aide-plaquiste qui a toujours plaidé son innocence. ♦ "Conviction" contre "émotion""Il est possible que Laurent Dejean soit coupable mais les preuves font défaut", avait déclaré le magistrat, estimant que "l'intime conviction n'est pas une intime émotion". L'avocat général avait pointé la faiblesse d'un "dossier vide" et mis en exergue la "fragilité" du témoignage qui avait conduit à l'interpellation de Laurent Dejean. Dès les premières heures de débat, la partie civile avait critiqué l'attitude du parquet général, la jugeant partisane en faveur de l'accusé : "La partie civile est très blessée, limite outragée", avait clamé Christian Bouchon. Fin 2017, le même avocat général avait estimé qu'il n'y avait pas dans le dossier de plus de 40.000 pièces, les éléments nécessaires pour un renvoi devant les assises. La chambre de l'instruction avait finalement tranché en faveur du renvoi devant un jury populaire, qui s'est prononcé après plus de cinq heures de délibéré.Le 14 février 2011 à Bouloc, près de Toulouse, Patricia Bouchon n'était pas revenue de son jogging matinal. Son corps n'avait été retrouvé qu'un mois et demi plus tard, dissimulé dans une conduite d'eau, le crâne enfoncé. Cinq jours après la disparition, un témoin s'était présenté aux enquêteurs. Il avait déclaré que quelques secondes après avoir croisé une joggeuse, il avait failli emboutir une Clio stationnée à contre sens, tous feux éteints, dans laquelle se trouvait un homme barbu.♦ "Coupable idéal", selon la défenseA partir de ce témoignage, un portrait robot du suspect a été réalisé et plusieurs personnes ont affirmé reconnaître Laurent Dejean, dont son ex-compagne. Relevant l'absence d'éléments probants, les avocats Pierre et Guy Dubuisson ont pour leur part dénoncé dans leur plaidoirie la fabrication "d'un coupable idéal" par les enquêteurs. "A un certain moment, il a fallu que l'on trouve un coupable", a tonné Me Guy Dubuisson. Le pénaliste toulousain avait de façon appuyée, mis en garde les jurés contre une erreur judiciaire : "Vous ne pouvez pas condamner si vous n'avez pas de certitude". De leur côté, les deux avocats de la partie civile, Lena Baro et Stéphane Julliard avaient mis en avant des "éléments convergents" rassemblés par les enquêteurs.Me Baro ainsi rappelé, l'étrange déclaration de Laurent Dejean aux gendarmes, affirmant avoir aperçu une tâche de sang depuis la route en se rendant à son travail alors même que "la scène de crime n'avait pas été découverte". Autre déclaration troublante, l'accusé avait affirmé qu'il manquait "deux galets" sur la scène de crime, et que ces galets "pouvaient être l'arme du crime". Me Julliard a également plaidé la dangerosité de l'accusé qui consommait du cannabis et de la cocaïne, "accélérateurs de sa maladie" selon lui.
| La cour d'assises de Haute-Garonne a livré son verdict, à l'encontre des réquisitions de l'avocat général.
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En l'occurrence, le gouvernement envisage de fermer les bars et restaurants à 23H00 dans la capitale, où le virus circule activement, comme cela a été décidé pour Marseille et l'ensemble des Bouches-du-Rhône. "Cela peut être évidemment le cas de Paris dans les prochains jours, rien n'est exclu", a indiqué Gabriel Attal lors d'un point presse. Coronavirus: des mesures renforcées pour la région francilienne? "Rien n'est exclu" assure Gabriel Attalpar BFMTV"La circulation du virus est importante dans la capitale et dans un certain nombre de départements de la petite couronne. Les préfets et les élus sont en lien constant pour préparer d'éventuelles nouvelles mesures", a-t-il ajouté.Flambée des cas à MarseilleMardi, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé l'obligation de porter un masque partout à Marseille, ainsi que la fermeture des bars et restaurants à 23H00 dans le département des Bouches-du-Rhône.Ces mesures entreront en application mercredi à 23H00. Elles ont été prises pour endiguer la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans le département. À Marseille, la 2e ville de France, le taux d'incidence est de 177 pour 100.000. Il est de 131 sur 100.000 pour les Bouches-du-Rhône, contre environ 33 pour 100.000 au niveau national.Rassurer les FrançaisÀ quelques jours de la rentrée scolaire, le gouvernement s'emploie à rassurer les Français, inquiets d'une recrudescence de l'épidémie, par de nouvelles contraintes sanitaires. Ainsi, à partir du 1er septembre, le masque sera obligatoire pour tous dans les entreprises, collèges et lycées, et pour les enseignants dans les écoles maternelles et primaires. Le Premier ministre Jean Castex a souligné mercredi que le nombre de cas diagnostiqué est passé "en quelques semaines de 1.000 cas par jour à environ 3.000". Les admissions en réanimation "progressent, mais extrêmement légèrement", a-t-il ajouté.
| Face à la recrudescence des contaminations dans la région, "rien n'est exclu", a averti le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi 26 août, à l'issue du Conseil des ministres de rentrée.
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L'ancien maire de Grande-Synthe (Nord) a signé la semaine dernière une tribune pour réclamer "la régularisation de toutes personnes sur le territoire" et continue de demander la fermeture des CRA."Ce qui tord les boyaux, c'est de voir comment il y a des grilles sur les fenêtres à l'extérieur et à l'intérieur, des barbelés autour des cours, cela crée un climat d'angoisse pour des gens qui ne savent pas ce qu'ils vont devenir", a expliqué l'élu à l'AFP, pointant des "problèmes sanitaires, humanitaires"."On voit bien toutes ces personnes qui sont en errance, c'est abominable", a-t-il insisté. "On pourrait dire qu'on régularise de manière pérenne. Cela soulagerait l'administration, économiserait des fonds publics", a ajouté M. Carême.Interpellé par plusieurs associations (Cimade, Médecins du Monde...), l'eurodéputé français, qui a eu à gérer l'épineux dossier du campement de migrants de Grande-Synthe, est venu vendredi vérifier "sur le terrain" les allégations de violences au CRA de Oissel.Sur place, les fonctionnaires lui ont affirmé que "beaucoup de choses ont été dites" mais qu'ils "ont noué contact pour essayer d'améliorer les conditions. C'est un travail en cours", a expliqué le parlementaire à l'AFP. Il a également pu échanger avec des personnes retenues qui lui ont notamment fait part de "problèmes pour demander un crayon, du papier, un briquet..."D'après les informations qu'il a pu recueillir, depuis le début du confinement le CRA a accueilli au total 54 personnes dont quatre ont été reconduites à la frontière, "des personnes anglaise, néerlandaise, albanaise et roumaine".Encadré par une centaine de fonctionnaires, le CRA de Oissel peut accueillir jusqu'à 72 personnes. Durant le confinement, il est resté essentiellement vide, n'accueillant parfois que "16 personnes, des familles, pour servir de lieu de confinement si une personne arrivait avec le virus", a indiqué l'élu.
| L'eurodéputé EELV Damien Carême, en déplacement vendredi au Centre de rétention administrative (CRA) de Oissel, en Seine-Maritime, a réclamé la régularisation "de manière pérenne" des étrangers sur le sol français.
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Les tags ont indigné la France entière, vendredi 21 août. Au lendemain de la découverte de propos négationnistes sur les murs du Centre de la mémoire des martyrs? d'Oradour-sur-Glane, Robert Hébras, le dernier survivant du massacre survenu dans ce petit village de Haute-Vienne en juin 1944, est sorti du silence au micro de France Bleu Limousin. L'homme, aujourd'hui âgé de 95 ans, a fait part de son indignation. Mais il n'est pas surpris par cet acte. "Ce qui est arrivé je le prévoyais depuis x temps, parce qu'aujourd'hui on oublie, on a tendance à oublier", a-t-il confié à nos confrères. "Je sais qu'il y a énormément de révisionnistes et je suis même surpris que cela n'arrive pas plus tôt. C'est une honte de la part de ces gens-là (...) La ou les personnes qui ont fait ça ne sont pas normaux ou alors ce sont des gens haineux qui ne veulent pas reconnaître les faits", a poursuivi celui qui a perdu sa mère et ses deux sœurs, brûlées vives dans l'église d'Oradour-sur-Glane par une division SS.La colère de l'ÉlyséeLa découverte de ces tags négationnistes a suscité la colère de toute la classe politique. Ce samedi 22 août, l'Élysée a condamné "avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable", ajoutant que "tout sera fait pour que les auteurs de cet acte soient traduits en justice". Le 10 juin 1944, 642 habitants d'Oradour-sur-Glane avaient perdu la vie à cause de la barbarie nazie.
| Le dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane a réagi aux tags négationnistes qui ont été découverts vendredi 21 août dans le village de Haute-Vienne. Au micro de France Bleu, Robert Hébras a fait part de toute son indignation.
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Pandémie oblige, les commémorations à l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions ont été maintenues cette année mais ont lieu dans un format réduit.Le Premier ministre Edouard Philippe a ainsi présidé dimanche en petit comité une cérémonie au Jardin du Luxembourg à Paris, en présence notamment des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que du président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME) Jean-Marc Ayrault.Cette journée instituée en application de la loi dite Taubira de 2001, "existe pour que jamais nous n'oubliions ces pages de notre histoire. Elle nous rappelle la barbarie de la traite négrière et de l'esclavage colonial, ce crime contre l'humanité qui fut perpétré durant des siècles", souligne Emmanuel Macron dans un message sur les réseaux sociaux."Mais elle nous rappelle aussi que c'est en dénonçant et en détruisant ce système que nous sommes véritablement devenus ce que nous sommes: le pays des droits de l'homme, et une République une et indivisible qui puise dans sa diversité la force de l'universel", ajoute le chef de l'Etat.Evoquant la pandémie du coronavirus et la période de confinement qui sera progressivement levée à partir de lundi, M. Macron rappelle qu'il n'est "hélas" pas possible cette année de "nous rassembler dans la solennité fraternelle des cérémonies civiques qui font la Nation française", exprimant "une pensée particulière pour ces milliers de familles qui se trouvent aujourd'hui séparées par les océans".Mais "nous nous retrouverons parce que l'épreuve que nous traversons aujourd'hui ne nous a pas éloignés, elle nous a faits plus proches, plus unis""Je suis confiant parce que la solidarité qui nous lie, par-delà nos origines, nos conditions ou nos âges, par-delà les mers et par-delà les murs que dresse entre nous l'épidémie, est plus forte que tout. Et parce que l'histoire nous l'enseigne: la France unie surmonte toutes les épreuves", conclut le chef de l'Etat.
| "L'histoire nous l'enseigne: la France unie surmonte toutes les épreuves", a souligné dimanche Emmanuel Macron à l'occasion des commémorations de l'abolition de l'esclavage et à la veille d'un déconfinement à très hauts risques face à l'épidémie du coronavirus.
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L'impact de l'épidémie de coronavirus sur l'économie et le monde du travail va être très important. Après presque trois semaines de confinement pour lutter contre le coronavirus, le recours au chômage partiel concerne désormais cinq millions de salariés dans 473.000 entreprises, a annoncé vendredi 3 avril la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. En chômage partiel, pourquoi je ne percevrai que 70% de mon salaire et non 84% comme annoncé par l'État ? BFMTV répond à vos questionspar BFMTVCela représente un quart du secteur privé, "Grâce au chômage partiel, 5 millions de salariés conservent leur emploi : 1/4 du secteur privé, 473.000 entreprises gardent leurs compétences pour rebondir", a tweeté la ministre du Travail.En deux jours, c'est un million de salariés supplémentaires pour lesquelles les entreprises ont fait des demandes de mise en chômage partiel. "Aux USA en 2 semaines: 10 millions de salariés licenciés. Fiers de notre modèle qui protège salariés et entreprises", ajoute-t-elle, alors que le principe du chômage partiel n'existe pas outre-atlantique.Le gouvernement mise sur l'activité partielle pour éviter des vagues de licenciements massifs pendant la crise du Covid-19 que traverse la France. Le salarié est alors indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. Cette indemnité est désormais prise en charge intégralement par l'Etat jusqu'à une rémunération brute de 4,5 Smic. L'employeur a toujours la possibilité de compléter l'indemnité du salarié pour que celui-ci ne subisse pas de baisse de revenu. Selon un arrêté publié vendredi, l'entreprise pourra y recourir pendant un maximum d'un an (1.607 heures chômées) au lieu de six mois jusqu'ici.
| La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a annoncé qu'après presque trois semaines de confinement en raison de l'épidémie de Covid-19, cinq millions de travailleurs étaient concernés par le chômage partiel.
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"Trois avions partent aujourd'hui pour Beyrouth, un de Marseille (sud) avec des équipes d'intervenants médicaux immédiatement opérationnels, deux de Roissy avec du matériel, 25 tonnes, des équipes de sécurité du ministère de l'Intérieur", a-t-il déclaré sur la chaîne LCI.L'Elysée avait initialement fait état de l'envoi de deux avions depuis Roissy, près de Paris. Ces deux appareils doivent décoller en milieu de journée pour une arrivée en fin d'après-midi.Les marins-pompiers de Marseille ont dépêché du matériel d'urgence ainsi qu'une équipe médicale de neuf personnes (quatre médecins urgentistes, trois infirmiers et deux marins-pompiers) pour le Liban, a indiqué leur service de communication.Ils ont embarqué à bord d'un avion privé mis à disposition par le PDG de la CMA-CGM, un des leaders mondiaux du transport maritime, a-t-on précisé. Ce dernier, Rodolphe Saadé, est d'origine Libanaise."C'est dans les épreuves que les amis sont là et nous sommes là", a souligné Jean-Yves Le Drian, après avoir échangé par téléphone avec son homologue libanais Charbel Wehbé. Le président Emmanuel Macron s'est de son côté entretenu mercredi avec le Premier ministre Hassan Diab, après un premier entretien mardi soir avec son homologue Michel Aoun, a-t-il précisé.La France va par ailleurs prendre des "initiatives dans les jours qui viennent" afin de mobiliser l'aide internationale nécessaire, notamment au niveau européen, pour l'asssistance immédiate au Liban, a indiqué le chef de la diplomatie française, sans plus de précisions."Pour l'instant, l'heure est à faire en sorte que la solidarité internationale soit au rendez-vous", a relevé Jean-Yves Le Drian, en pointant la destruction du port ainsi qu'une "nécessité alimentaire indispensable puisque les silos de blé ont eux-même explosé".Le ministre, qui avait vivement critiqué en juillet lors d'un déplacement à Beyrouth l'absence de réformes pour sortir le pays de la crise économique et sociale, a souligné que l'heure était d'abord à l'aide humanitaire. "Ensuite viendra le temps de la reconstruction et le temps sans doute des explications", a-t-il dit."D'abord c'est un soutien de reconstruction, de proximité, d'empathie, un soutien humanitaire immédiat dont on a besoin. L'heure est d'abord à penser les plaies (...) et puis ensuite il faudra se poser les questions", a-t-il martelé.
| La France va envoyer trois avions d'assistance humanitaire mercredi à Beyrouth, au lendemain des explosions qui ont en partie ravagé la capitale libanaise, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
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Des dîners festifs ou des dîners de travail ? Alors que BFM TV a révélé jeudi 11 juillet la liste des invités des époux Rugy lors de soirées à l'Assemblée nationale, certains d'entre eux tiennent à nuancer les affirmations entendues dans la presse.D'abord Yaël Mellul, militante féministe. Elle affirme avoir participé à un dîner organisé à l'Hôtel de Lassay, résidence du président de l'Assemblée nationale. Le poste qu'occupait François de Rugy à l'époque de ces fameux dîners où l'on pouvait déguster homard et grands crus. "L'objectif était que je puisse parler de mon combat féministe et ça a été le cas. Nous avons pu discuter, c'était très intéressant intellectuellement", déclare Yaël Mellul qui se veut catégorique : il n'y avait pas de homard à sa table. La question principale qui entoure cette "affaire Rugy", révélée par Mediapart, c'est le caractère privé ou non de ces dîners. L'épouse du ministre de la Transition écologique, Séverine de Rugy, tient à préciser qu'il s'agissait de "relationnel", et que tout cela n'avait rien de "privé"."À 23 heures tout le monde était parti"Ce que confirme Yann Algan, doyen de l'école d'affaires publiques de Sciences Po Paris. "C'était un dîner de travail comme il en existe beaucoup avec les personnalités politiques", dit-il, ajoutant qu'il ne se souvient pas de homard.Autre invité notable, le journaliste Jean-Michel Aphatie. Celui-ci a dès mercredi 10 juillet tenu à s'exprimer sur sa présence à l'Hôtel de Lassay. "Je refuse systématiquement les dîners. J'en ai refusé beaucoup. Celui-là, je l'ai accepté. Je n'ai pas eu raison." Un message qui a fait bondir Yaël Mellul, qui parle d'un "dénigrement stupéfiant". L'éditorialiste a ajouté sur LCI : "Quand l'invitation m'a été faite, j'ai hésité. Je n'ai pas senti le truc, parce que j'ai une vieille pratique professionnelle, j'évite les dîners, parce que j'ai compris là que ce ne serait pas là un dîner professionnel. Bon, j'y ai été, ça a été une erreur de jugement d'y aller, j'ai bien compris que ce n'était pas un dîner de travail."Un autre éditorialiste qui travaille à L'Obs, Serge Raffy, raconte la soirée à laquelle il a été invité : "Ce soir-là, rien ne donnait le sentiment que nous participions à un dîner d'amis, de vieux potes se gavant misérablement sur le dos de la République. Nous étions dans ce qu'on peut appeler une opération de relations publiques [...] Au menu, pauvre de moi, il n'y avait ni caviar ni homard [...] Pour le vin, impossible de me souvenir."Une autre invitée qui n'a pas souhaité donner son identité tient elle aussi à battre en brèche le caractère festif des dîners décrits par Mediapart. "J'ai rencontré des universitaires, des patrons. On a parlé d'actualité et c'était très intéressant, mais ce n'était pas festif. D'ailleurs à 23 heures tout le monde était parti. En voyant les photos du homard, je suis tombée de l'armoire." Tout en rajoutant : "Ils n'ont pas embauché le cuisinier, ni le sommelier."
| Alors que l'on évoque les dîners fastueux des époux Rugy à l'Assemblée nationale, certains invités de ces mêmes soirées tempèrent les révélations de Mediapart. Des témoignages recueillis par le journal Le Parisien.
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Reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée, le chanteur Bono était venu défendre les actions menées par son ONG "One", qui a fait de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille. La conversation aura duré un peu plus d'une heure, un temps exceptionnellement long pour une entrevue de ce type. "J'ai vu un président très ouvert à trouver des solutions innovantes pour résoudre les problèmes qui touchent les pauvres dans le monde", s'est réjoui Bono à l'issue de l'entretien. Face aux journalistes présents sur place, dont CNEWS, le musicien s'est montré satisfait des garanties qui lui ont été données. Emmanuel Macron "a reconfirmé son engagement (...) pour 2022" d'augmenter la part de son budget allouée à l'aide au développement, s'est-il réjoui. D'ici là, le gouvernement a tout de même prévu de revoir cette participation à la baisse pour 2017. - "BRIGITTE A UNE PASSION POUR L'ÉDUCATION DES FILLES" - "Nous avons aussi parlé de la crise des réfugiés et du fait que la plupart des Européens comprennent que ce qui se passe en Afrique les concerne", a ajouté le chanteur, qui a aussi fait la rencontre de Brigitte Macron. "Brigitte a une passion pour l'éducation des filles, car c'est une professeure", a-t-il expliqué. Une implication qui a visiblement plu à l'invité. Bono assure avoir parlé avec le couple Macron "de la manière de s'attaquer au problème des 30 millions de filles qui ne vont pas à l'école".Bono est un habitué de l'Élysée. En 2002, il avait été reçu par Jacques Chirac, puis par Nicolas Sarkozy en 2008 et François Hollande en 2012. L'organisation One, fondée en 2004, s'est fixé pour objectif de "lutter contre l'extrême pauvreté et les maladies évitables particulièrement en Afrique", notamment le sida. À coup de pétitions, elle organise de vastes campagnes de sensibilisation au niveau international.
| Le leader du groupe U2 était attendu à l'Élysée lundi pour un entretien avec le président de la République au sujet de l'aide humanitaire dans les pays en développement. L'Irlandais est ressorti enchanté de cette rencontre, également conquis par la première dame.Les deux hommes ont discuté à bâtons rompus.
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"L'analyse du moulage en plâtre du crâne de Raphaël (1483-1520) réalisée en 1833 (au moment de l'ouverture de la tombe de l'artiste, ndlr) a permis de reconstituer en 3D le visage" du maître de la Renaissance mort prématurément à 37 ans à Rome, où il est enterré sous la coupole du Panthéon.Des doutes récurrents sur l'authenticité des restes du peintre ont tourmenté durant des siècles ses admirateurs."Jusqu'ici, nous n'étions pas certains que les restes retrouvés et conservés au Panthéon fussent bien ceux de Raphaël", rappelle le professeur Mattia Falconi, spécialiste de Biologie moléculaire à l'université de Rome. Durant les recherches près du tombeau du peintre ont été trouvées de nombreuses autres sépultures, dont celles de certains de ses élèves, ainsi que de nombreux morceaux de squelettes."La reconstruction faciale est une technique interdisciplinaire en mesure de recréer, en se basant exclusivement sur la morphologie du crâne, le visage d'une personne au moment de sa mort", expliquent Cristina Martinez-Labarga, professeur d'anthropologie médico-légale, et le professeur Raoul Carbone, graphiste de 3D appliquée aux sciences médico-légales.Ces travaux ont permis d'établir "pour la première fois" que "les restes conservés dans la tombe du Panthéon appartiennent à l'artiste de la Renaissance, dont on commémore cette année le 500ème anniversaire de la mort", a expliqué le département de Biologie de l'Université Tor Vergata de Rome, qui a notamment eu recours à des comparaisons avec les autoportraits du peintre.En outre, ces recherches - menées par le Centre d'anthropologie moléculaire pour l'étude de l'ADN ancien du département de biologie de l'université de Rome, en collaboration avec la Fondation Vigamus et l'Académie Raphaël, qui gère le musée créé dans sa maison natale" à Urbino (Ombrie, centre) - "ouvrent la voie à de futures études sur les restes osseux, destinées (...) à déterminer certains caractères du personnage liés à son ADN", comme la couleur des yeux, des cheveux ou de la peau."Le travail scientifique complet sur la reconstruction faciale en 3D sera prochainement proposé à la publication dans la revue (scientifique) Nature", toujours selon le communiqué, et une impression en 3D du buste de Raphaël en grandeur nature sera exposée en permanence au musée occupant sa maison natale à Urbino.Pleuré par ses contemporains, Raphaël eut droit à sa mort à de grandioses funérailles au Vatican. Raphaël a produit une grande quantité d'œuvres majeures, dont une grande partie se trouve au Vatican.
| Une équipe de l'université de Rome est parvenue à reconstituer en 3D le visage du célèbre peintre Raphaël à partir d'un moulage en plâtre de son crâne, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué, confirmant par ailleurs l'authenticité de ses restes conservés au Panthéon.
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L'enquête judiciaire, une procédure héritée du droit britannique qui vise à déterminer les causes de la mort, doit durer une semaine et entendre une soixantaine de témoins."Nous sommes ici pour répondre à plusieurs questions : qui est la défunte, quand et comment est-elle morte et est-ce que quelqu'un est responsable?", a indiqué Maimoonah Aid, la "coroner", ou responsable de l'enquête, au premier jour d'audience dans un tribunal de la ville de Seremban.La police malaisienne avait conclu à une mort des suites d'une hémorragie interne, écartant tout acte criminel dans la mort de cette adolescente de 15 ans atteinte d'un léger handicap mental et avait classé l'affaire.Mais la famille croit à une piste criminelle et avait réclamé aux autorités malaisiennes l'ouverture d'une enquête pour établir les causes de la mort de leur fille.L'adolescente avait disparu au lendemain de son arrivée de l'hôtel Dusun Resort, un complexe touristique situé à 70 km environ au sud de la capitale Kuala Lumpur, en lisière de la jungle. D'intenses recherches avaient mobilisé des centaines de personnes, des hélicoptères et des chiens.Le corps de l'adolescente avait été retrouvé dans la jungle près de l'hôtel. L'autopsie avait conclu qu'elle était probablement morte des suites d'une hémorragie interne induite par la faim, après avoir passé plus d'une semaine dans la forêt tropicale.Mohamad Mat Yusop, le chef de la police de l'État malaisien de Negeri Sembilan a été le premier des soixante quatre témoins appelés à comparaître au cours de l'enquête.Il a indiqué avoir ordonné des recherches dès qu'il a été informé de la disparition de la jeune fille le 4 août 2019."La famille était paniquée quand je l'ai rencontrée". "J'ai assuré au père que nous utiliserions tous les moyens pour retrouver la disparue", a indiqué le chef de la police.Avant l'ouverture de l'enquête, les parents avaient décrit la procédure comme "un élément déterminant dans leur quête de vérité et de justice pour Nora". Ils disaient espérer "que toutes les pistes entourant la disparition de Nora seront étudiées et pas seulement la thèse toujours privilégiée par la police", dans un communiqué à l'AFP. La mère irlandaise de l'adolescente et son père français ne seront pas présents en raison des mesures de restriction prises pour lutter contre le coronavirus mais seront interrogés par téléconférence.
| Une enquête sur les causes de la mort de Nora Quoirin, une adolescente franco-irlandaise retrouvée morte il y a un an près du complexe touristique où elle séjournait en famille s'est ouverte lundi en Malaisie.
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Mis en service en 2001, l'unique porte-avions français, le Charles-de-Gaulle, "a vocation à terminer sa vie active autour de 2040", a rappelé la ministre lors de l'émission "Le grand rendez-vous" sur Europe 1/CNews/Les Échos. Le Charles-de-Gaulle actuellement en rénovation"C'est donc dès maintenant, dans le cadre de cette loi de programmation militaire (2019-2025, ndr), que nous lançons des études pour réfléchir à ce que doit être ce nouveau porte-avions", a-t-elle rappelé. Mais "lorsqu'on lance des études pour un nouveau modèle de porte-avions, on laisse ouverte la question de savoir s'il en faut un ou s'il en faut deux". "C'est la prochaine loi de programmation militaire, celle qui interviendra au-delà de 2025, qui devra déterminer les moyens pour assurer la construction de ce ou ces porte-avions et de définir le nombre de ces navires", a-t-elle conclu.Le porte-avions Charles-de-Gaulle subit depuis début 2017 à Toulon une vaste rénovation longue de 18 mois, qui doit redonner une seconde vie à ce bâtiment pour les 20 prochaines années. Pour conserver leurs compétences, les pilotes bleu-blanc-rouge ont réalisé en mai leurs gammes d'appontage sur l'un des 11 porte-avions de l'US Navy.La Marine nationale plaide pour la construction d'un deuxième porte-avions pour permettre à la France d'assurer une "permanence à la mer". La France et les Etats-Unis sont les deux seules nations au monde à disposer de porte-avions à propulsion nucléaire équipés de catapultes. La flotte américaine comprend 11 porte-avions.
| La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé ce dimanche 9 septembre que la décision de se doter ou non d'un second porte-avions ne serait pas prise avant la prochaine loi de programmation militaire prévue en 2025. Cela malgré les demandes répétées de la Marine nationale.
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L'usage de l'eau potable a été restreint à "son strict minimum", c'est-à-dire "aux besoins alimentaires, à la santé et à la sécurité civile", annonce la préfecture du Var dans un arrêté pris samedi."Tout autre usage tels que le lavage, l'arrosage, l'alimentation des fontaines ou l'irrigation est interdit", ajoute-t-elle.Cette mesure concerne onze communes: Saint-Tropez, Cogolin, Cavalaire, La Croix-Valmer, Gassin, Grimaud, La Môle, Le Plan-de-la-Tour, Ramatuelle, le Rayol-Canadel et Sainte-Maxime.Selon le directeur de cabinet de la communauté de communes, Bruno Quivy, plusieurs quartiers de Saint-Tropez et la ville de Ramatuelle ne disposaient déjà plus d'eau potable samedi midi et des distributions de bouteilles d'eau étaient en cours."Il y a de grosses villas avec des piscines et des pelouses et beaucoup de monde, ce qui complique les choses", a-t-il indiqué à l'AFP.Destination prisée de la jet-set, le Golfe de Saint-Tropez accueille jusqu'à 200.000 habitants en été, contre 55.000 hors saison."C'est la troisième fois depuis l'été que cette canalisation située entre le barrage et l'usine de traitement basée à Cogolin, saute", a expliqué M. Quivy."Les réparations durent en général entre 8 et 10 heures mais le temps que le bassin se remplisse à nouveau le retour à la normale ne devrait pas avoir lieu avant dimanche matin", a-t-il estimé. La préfecture précise de son côté que les restrictions dureront jusqu'à ce qu'un nouvel arrêté préfectoral les abroge.Le non-respect des restrictions d'eau fait encourir au contrevenant une amende de 1.500 euros, prévient-elle.
| Alors que la saison touristique bat son plein, des quartiers de Saint-Tropez et la ville de Ramatuelle étaient privés d'eau potable samedi en raison d'une "rupture de canalisation", a-t-on appris auprès de la communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez.
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Elles se sont déclenchées après une tentative d'interpellation.La police a du s'employer de 23h à 6h du matin sur deux ou trois "foyers de tension", selon Ouest France qui cite le secrétaire général de la préfecture de l'Orne, Patrick Venant. Selon ce dernier, une vingtaine de personnes ont été impliquées dans ces débordements. La police a tenté de les disperser en utilisant des gaz lacrymogènes. Une douzaine de véhicules ont été incendiés ou endommagés rue Victor-Hugo, Guillaume le Conquérant ou Anatole France. Un homme a été interpellé par les forces de l'ordre à l'issue de cette nuit agitée. Il a été placé en garde à vue.DES HABITANTS ÉCŒURÉS"C'est inadmissible", a déclaré au quotidien régional le député-maire socialiste d'Alençon Joaquim Pueyo. "Tant qu'il n'y aura pas de sanctions fermes, on aura ce genre d'événements", a-t-il estimé. "Cela fait plus de 40 ans que je vis ici et je n'ai jamais vu cela", a lui déclaré un habitant du quartier à L'Orne Hebdo. "Vers 1h du matin, nous avons entendu des détonations qui venaient de l'avenue Pierre Mauger. Après l'arrivée de la police, le groupe de personnes s'est déplacé vers la rue Anatole France pour mettre le feu à plusieurs voitures. Cela a duré jusqu'à 5h du matin", a-t-il ajouté. Aucun policier ou pompier n'a été blessé.
| Voitures incendiées, jets de pierres contre les policiers... Des échauffourées ont éclaté dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 avril dans le quartier de Perseigne à Alençon (Orne).
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"Je fais mon Yann Barthès dans la cour de l'Assemblée". L'élu Insoumis a imité le ton des vidéos cinglantes de l'émission "Quotidien" pour dénoncer, mercredi 26 juin, les ministres venant "en bagnole" à l'Assemblée en pleine canicule, plutôt qu'"à pied" ou "à vélo". "Là, on est dans la cour de l'Assemblée tu vois, et il y a toutes les bagnoles qui se garent et qui continuent de tourner (...) Le ministère de l'Écologie est à 600 mètres à pied, 8 minutes... C'est là, juste à côté", raille François Ruffin dans une vidéo filmée dans la cour de l'Assemblée et publiée sur Twitter."Peut-être parce que les mecs (chauffeurs) ont besoin de la clim' intérieure. On pourrait peut-être leur aménager un espace. Mais putain ! Il y a des lignes de métro à Paris. C'est hyper efficace. Pourquoi est-ce que tout le monde a besoin de venir en bagnole ?", s'agace le député, avant d'interroger des ministres quittant l'Assemblée après les questions d'actualité au gouvernement."C'est pas la peine de faire de la démagogie""Moi je vais au Sénat, là", lui répond la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. "C'est pas la peine de faire de la démagogie", grince le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau. "Il faut que j'aille aux questions (d'actualité au gouvernement) au Sénat", lui rétorque aussi le ministre de la Culture Franck Riester.Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, quant à lui, reconnaît qu'"il faudrait éteindre les moteurs". "C'est vrai qu'il faut faire plein d'efforts de ce genre, je suis assez d'accord. Sur ce point, on pourrait être d'accord", ajoute-t-il, avant de filer au Sénat où il devait arriver en théorie "dans une minute". "Comme d'habitude, M. Ruffin, vous préférez faire des films que des propositions... et si vous étiez honnête, vous diriez que je viens souvent à l'Assemblée à pied et que je me déplace dans Paris avec une voiture électrique", a répondu plus tard le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, sur Twitter.
| Le député La France insoumise (LFI) de la Somme s'est installé mercredi dans la cour du Palais Bourbon pour filmer les ministres venus en voiture assister aux débats.
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Les annonces de départs se succèdent. Les dernières en dates, Maïtena Biraben, la présentatrice du "Grand Journal" et Ali Baddou, qui anime "Le Supplément". Et contrairement au communiqué officiel du groupe évoquant la décision de Maïtena Biraben de quitter le groupe, Yann Barthès laisse entendre un son de cloche différent. "Permettez-moi d'avoir un mot personnel, une pensée pour Ali Baddou et Maïtena Biraben qui ont appris aujourd'hui qu'ils quittaient Canal+, je vous embrasse", a lancé le présentateur vedette du "Petit Journal" en fin d'émission jeudi 2 mai.Un message personnel en contradiction totale avec le communiqué de Canal+ délivré le jour même pour annoncer le départ de l'animatrice, selon lequel elle "avait souhaité quitter la présentation du 'Grand Journal'". Communiqué dont elle n'aurait appris l'existence que par voie de presse, d'après des informations révélées par Puremedias. La presse fait également écho d'une éventuelle rupture de CDI d'Ali Baddou. Un départ dont n'aurait pas été averti l'animateur de l'émission "Le Supplément". LPJ : Yann Barthès lève le voile sur le départ de Maïtena Biraben et d'Ali Baddou (Vidéo)par Non Stop ZappingDéjà en juillet 2015, peu après sa prise de contrôle par Vincent Bolloré, Canal+ avait soudainement écarté toute l'équipe du "Grand Journal", à la fois son animateur Antoine de Caunes et la société de production KM de Renaud Le Van Kim, remplacés par Maïtena Biraben et une société de production interne à la chaîne. Avec Maïtena Biraben, critiquée, c'est une nouvelle figure du "clair" de Canal qui s'en va, après le départ notamment de Yann Barthès, qui a quitté "Le Petit Journal", qu'il avait créé, pour rejoindre TF1 et TMC. Vincent Bolloré a clairement affiché sa volonté de réduire ses contenus en clair et de e nombreux départs ont été annoncés dans la foulée à Canal+. Dès la rentrée prochaine, la chaîne devra ainsi se passer de Yann Barthès, Ophélie Meunier, Bruce Toussaint, Thomas Thouroude, Grégoire Margotton et désormais de Maïtena Biraben et Ali Baddou. Alors que la nouvelle grille des chaînes du groupe Canal+ devrait être présentée avant l'été, aucun nom concernant de nouveaux arrivants n'a été dévoilé pour le moment.Mais l'émission phare du groupe ne va pas disparaître pour autant. "Canal+ doit être incarnée dans le quotidien, avec la reconduction du Grand Journal et du Petit Journal" à la rentrée, a ainsi déclaré mardi devant les députés le directeur des antennes Gérald Brice-Viret, sans préciser si ces émissions seraient en clair ou en crypté.
| Alors que le groupe Canal+ a annoncé le départ de Maïtena Biraben, Yann Barthès a laissé entendre que cette décision n'a pas été prise par elle. Ali Baddou serait également concerné par un départ anticipé dont il n'aurait pas été officiellement informé.Un an après la prise de pouvoir par Vincent Bolloré, c'est le branle-bas de combat à Canal+.
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Alerte dans le métro. Un agent de la RATP, l'entreprise qui gère les transports en commun parisiens, a été contaminé par le Covid-19, annonce RTL. C'est une femme qui travaille dans une station de la ligne 6, qui traverse Paris d'est en ouest en passant par la tour Eiffel et la gare Montparnasse notamment. Elle informe les voyageurs, vend des billets et peut se déplacer dans les couloirs de la station. Cette salariée est actuellement hospitalisée et son état de santé n'inspire aucune inquiétude, selon la RATP. Elle aurait attrapé le virus durant ses congés lors d'un voyage à l'étranger, quelques jours avant de reprendre le travail.Néanmoins, son employeur ne prend pas la situation à la légère. D'après un document interne que s'est procuré RTL, la RATP a recueilli la liste des agents qu'elle a côtoyés du 26 au 28 février. Ce matin, son environnement de travail et les partenaires sociaux sont prévenus. La médecine du travail et l'Agence régionale de santé devraient émettre des recommandations.Il serait possible aussi que l'agent malade ait été en contact avec des habitants de la région parisienne dans le métro, en prenant éventuellement les transports en commun parisiens. La RATP ne livre toutefois aucune information précise à ce sujet pour l'instant.La France compte 285 autres cas de coronavirus, dont quinze en ranimation. Quatre personnes ont péri dans le pays, qui se prépare au stade 3 de l"épidémie.
| Une personne travaillant sur la ligne 6 du métro parisien a contracté le coronavirus, révèle RTL ce jeudi matin. Elle est hospitalisée.
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Xavier Rigo, directeur général adjoint des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), a décidé de faire le grand saut. "Cela fait des années que nous invitons les pétroliers à installer des stations low price sur notre réseau. Ils n'ont jamais répondu à nos attentes. Alors on prend les choses en main."Ainsi, et pour la première fois dans l'Hexagone, un concessionnaire d'autoroutes lance sa propre station d'essence. Elle est baptisée Fulli. Au bord de l'A6, on peut maintenant trouver du fuel à des prix moins chers que dans le reste du pays, avec une baisse de près de 10 centimes d'euros par litre.Les mauvais souvenirs des années 2000"En moyenne, vous payez le litre 0,15 euro à 0,16 euro de plus sur autoroute que dans une grande surface. Entre les deux, vous avez la station de centre-ville, où vous payez 0,08 euro à 0,09 euro de plus que dans un supermarché. Nous voulons être entre le supermarché et la station de centre-ville", explique Xavier Rigo. Mais alors, ces prix plus bas vont-ils obliger la concurrence à s'adapter et à pratiquer elle aussi des baisses de prix sur le carburant ? Le dirigeant de l'APRR est perplexe. Il se souvient de ce qu'il s'est passé dans les années 2000, avec l'arrivée de la grande distribution, censée casser les prix pour les automobilistes. "Cela a été un flop. Ils se sont alignés sur les prix du marché."Xavier Rigo se rend compte en tout cas que son idée va lui attirer quelques ennemis : "Quelques-uns de mes clients pétroliers ne vont sans doute pas être contents de l'arrivée de Fulli. Mais d'un autre côté ce sont des milliers voire plus de mes autres clients, les automobilistes, qui vont être ravis."Le patron se donne un an pour voir si sa station remplit ses attentes. Avant de conquérir l'ensemble du réseau Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, et ses 96 autres stations ?Le Parisien déclare avoir contacté les concurrents de Fulli, comme la Sanef ou Vinci. Aucun ne déclare vouloir se lancer une opération similaire.
| Pour la première fois en France, une station-service est lancée par un concessionnaire d'autoroutes. Avec des prix attractifs, moins élevés que la concurrence.
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Elle a eu lieu dans le secteur de la Brêche du Grand Creux, reliée à la commune de Saint-Christophe-en-Oisans, en Isère. La coulée fait 200 mètres de long sur 50 mètres de large, selon les informations de France 3.Les skieurs faisaient du hors-piste, non loin de la station de ski des Deux Alpes. Dans un premier temps, l'un des deux skieurs, une femme, a été retrouvée morte. L'autre skieur, d'abord porté disparu, a été retrouvé sous l'avalanche. Lorsque les équipes de secours l'ont dégagé, il était en arrêt cardio-respiratoire et avait été héliporté vers le CHU de Grenoble en état d'urgence absolue. Ce guide, âgé d'une cinquantaine d'années, n'a pas survécu, a indiqué la préfecture de l'Isère.Selon le Dauphiné, cinq équipes cynophiles ont mené des recherches. Les équipes de la station des Deux Alpes ont prêté main-forte et deux hélicoptères ont été envoyés en renfort pour localiser les victimes et les transporter ver les secours. Au total, 30 sauveteurs étaient mobilisés. La préfecture de l'Isère a appelé à la plus grande prudence."Le préfet de l'Isère appelle votre attention sur le risque d'avalanches concernant les différents massifs du département (risque 3/5 marqué) et vous invite donc à la plus grande prudence pour la pratique de la randonnée, du ski, des raquettes et toute autre activité de montagne, et déconseille fortement la pratique de ces activités en dehors des pistes balisées", cite BFM TV.
| Une avalanche a touché un secteur hors pistes à côté des Deux Alpes, faisant deux morts ce mardi midi.Ce mardi, à 11h48, une alerte avalanche a été déclenchée. Elle a emporté deux skieurs, révèle le site de BFM TV.
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Des graffitis antisémites ont été découverts lundi 4 mars sur l'ancienne synagogue de Mommenheim, dans le Bas-Rhin, rapporte France 3. D'autres inscriptions antisémites ont également été découvertes devant une école maternelle à Strasbourg, dans un contexte de multiplication des actes de malveillance dans la région.Trois croix gammées ont été peintes sur le portail et la façade de l'ancienne synagogue de Mommenheim, reconvertie en salle communale dédiée à la pratique de la gym, précise France 3. Les graffitis ont été découverts par une personne qui emmenait des enfants faire du sport. La brigade de recherche criminelle de la gendarmerie s'est rendue sur place dans la matinée pour y réaliser des prélèvements et faire une enquête de voisinage."Je pense qu'en ce moment, tous les maires de France qui ont un cimetière ou une synagogue sur leur territoire doivent se dire : 'pourvu que ça ne m'arrive pas'. Je n'arrive pas à comprendre, a confié à France 3 le maire de Mommenheim. J'ai l'impression qu'on est 80 ans en arrière." Il a fait part de son intention de porter plainte. Cet acte intervient deux semaines après la profanation du cimetière juif de Quatzenheim (Bas-Rhin), et deux jours seulement après la dégradation de la stèle marquant l'emplacement de l'ancienne synagogue de Strasbourg, dynamitée par les nazis en 1941."Les actes antisémites deviennent quotidiens, ils s'enchaînent les uns derrière les autres... c'est un fait qui se répand", a réagi le conseiller municipal de Strasbourg et membre du consistoire israélite du Bas-Rhin, Thierry Roos.
| Deux semaines après la profanation du cimetière juif de Quatzenheim, et alors que des inscriptions antisémites ont été découvertes à Strasbourg, les actes anti-juifs se multiplient dans le Bas-Rhin.
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L'explosion a fragilisé tous les immeubles aux alentour. Dans la rue de Trévise et à proximité, sept bâtiments sont particulièremet fragilisés, a indiqué la maire d'arrondissement Delphine Bürkli à France Bleu Paris, lundi 14 janvier. Deux jours après le drame, qui a coûté la vie à quatre personnes dont deux pompiers qui intervenaient sur l'incendie, un périmètre de sécurité est toujours en place dans le quartier. Les secours étaient toujours à pied d'œuvre pour déblayer les gravats et étayer les bâtiments endommagés."Les experts travaillent d'arrache-pied"Face aux dégâts, la maire du IXe arrondissement a donc établi un arrêté de péril pour sept immeubles. Il s'agit d'une procédure mise en place lorsqu'un bâtiment présente un danger pour la sécurité de ses occupants, des voisins ou même des passants. "La déflagration a été d'une violence absolument inouïe et les désordres structurels sont extrêmement nombreux", a déclaré Delphine Bürkli à France Bleu. "Dans ces sept immeubles, vous avez des dégâts absolument considérables, et c'est vrai qu'il faut dire la vérité, la situation ne va pas être rétablie en trois jours, cela va prendre du temps", a-t-elle poursuivi. "Ces immeubles en arrêté de péril vont être consolidés" avec des poutres en acier, qui seront installées dans les prochains jours. "J'espère le plus tôt possible mais il faut attendre un délai au moins d'une semaine pour que les charpentiers, tous les services puissent consolider ces bâtiments. Les experts travaillent d'arrache-pied", a-t-elle insisté. Au lendemain de l'explosion, le corps d'une femme a été retrouvé dans les décombres. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées, dont neuf grièvement. L'explosion, qui serait due à une fuite de gaz, a été ressentie jusqu'à plusieurs kilomètres et a soufflé des dizaines de vitrines et retourné des voitures.
| La maire du IXe arrondissement de Paris, où est survenue la puissante explosion qui a causé la mort de quatre personnes samedi 12 janvier, estime qu'il faudra au moins une semaine pour consolider les bâtiments.
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Un gigantesque coup de massue pour les activités d'Alstom. La SNCF a annoncé mercredi 18 septembre avoir choisi le constructeur ferroviaire espagnol CAF pour fournir les 28 nouveaux trains destinés aux lignes Intercités Paris-Toulouse et Paris-Clermont, pour un coût d'environ 700 millions d'euros."L'offre de CAF s'est avérée être la meilleure sur les critères de performance technique, d'innovation et de coût", face à celle d'Alstom, a précisé le groupe ferroviaire dans un communiqué. Un maximum de "75 rames en tranches optionnelles" pourraient s'ajouter à la commande existante.Ces nouvelles rames seront mises en circulation à partir de 2023, remplaçant les anciens trains Intercités dont certains roulent depuis plus de 40 ans. Le patron d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, avait envisagé l'éventualité d'un choix tourné vers la concurrence étrangère, qui serait un "signe de défiance". "Si l'Etat décidait de commander des trains fabriqués en Espagne, ce serait son choix, mais cela enverrait un message très fort de défiance envers la filière ferroviaire française qui serait de facto affaiblie, avec un impact mécanique sur l'emploi en France" avait-il affirmé dans les colonnes de La Tribune, quelques jours avant la décision. L'annonce du choix de la SNCF a aussitôt donné lieu à des réactions de tous bords confondus, certains dénonçant une "trahison" du gouvernement.
| Selon la SNCF, la commande représente un coût estimé autour de 700 millions d'euros pour 28 rames, auxquelles pourraient s'en ajouter des dizaines d'autres.
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Face à "une sorte de tolérance fiscale zéro", "les débats, je le crois, nous indiquent clairement la direction à prendre : nous devons baisser et baisser plus vite les impôts", a affirmé lundi 8 avril le Premier ministre Édouard Philippe lors d'un discours au Grand Palais concluant le compte-rendu détaillé des remontées du grand débat en France. Mais les Français n'y croient pas.Selon un sondage Elabe* réalisé pour BFMTV et publié mercredi 10 avril, 71% des Français jugent que cette annonce n'est pas crédible. Seuls les électeurs d'Emmanuel Macron au 1er tour de l'élection présidentielle de 2017 sont une majorité (55%) à croire à des baisses d'impôts. Deux tiers des sondés (69%) estiment par ailleurs que cette réduction doit être associée à une baisse des dépenses publiques. Plus de deux tiers des Français souhaitent une augmentation des dépenses publiques dans les domaines de la santé (72%) et des retraites (68%). Le chômage (41%) et les allocations familiales (38%) sont en tête des domaines où ils souhaitent voir une diminution des dépenses publiques.Les priorités des FrançaisLes Français jugent également que le système fiscal actuel n'est pas juste. Si une majorité des personnes interrogées (59%) considèrent que le paiement des impôts et taxes est justifié pour financer les services publics, 85% estiment que les recettes fiscales sont mal utilisées et 78% que le système fiscal ne permet pas une redistribution des richesses entre les différentes catégories de la population. Par ailleurs, 83% pensent que la lutte contre la fraude fiscale est insuffisante.Pour améliorer la situation, 57% des Français jugent qu'il faut faire de la lutte contre cette fraude fiscale une priorité, devant la suppression des niches fiscales (42%) et le rétablissement de l'ISF (37%). Suivent la création d'une tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu pour les hauts revenus (36%), la baisse de la TVA (35%), rendre l'impôt plus progressif (32%), étendre l'impôt sur le revenu à tous les ménages (26%) et revenir sur l'augmentation de la CSG (18%).*Sondage réalisé par Internet les 9 et 10 avril 2019 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
| La grande majorité des Français jugent que le système fiscal actuel est injuste. Selon un sondage Elabe, 85% estiment que les recettes fiscales sont mal utilisées et 78% que le système fiscal ne permet pas une redistribution des richesses entre les différentes catégories de la population.
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"Fini les applaudissements, place aux rassemblements !" Trois mois après le début de la crise sanitaire, les soignants seront de retour dans la rue mardi 16 juin pour une "journée d'action nationale", organisée à l'appel d'une coalition de syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa...) et de collectifs hospitaliers (Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) afin de réclamer plus de moyens pour l'hôpital, alors que les discussions menées dans le cadre du "Ségur de la santé" semblent piétiner. Les soignants souhaitent mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire pour obtenir des avancées pour le personnel des hôpitaux et des Ehpad, en première ligne face à l'épidémie de coronavirus. "Après 14 mois de mobilisation et une crise sanitaire, un retour à 'l'anormal' est inenvisageable. Pour les usagers, ce n'est plus le temps d'applaudir les soignants mais de soutenir nos revendications", expliquent les organisateurs dans un communiqué.De Caen à Bordeaux en passant par Dunkerque, Toulon, Nancy et Perpignan, plusieurs dizaines de rassemblements sont prévus tout au long de la journée, principalement devant des établissements de santé ou bien des préfectures. A Paris, un rassemblement est prévu en début d'après-midi devant le ministère de la Santé, selon la CGT. Il pourrait être suivi d'un cortège en direction des Invalides, si la préfecture de police donne son accord à la manifestation."L'hôpital n'a pas 'tenu' pendant le Covid-19 : les personnels ont tenu, pour certains au prix de leur santé, alors qu'ils appelaient au secours depuis longtemps", a souligné dans un communiqué le Collectif Inter-Hôpitaux, fer de lance d'une mobilisation engagée voilà un an. Les soignants, auquel le gouvernement a prévu de rendre hommage lors du 14 juillet, réclament notamment une "revalorisation générale des salaires", un "plan de recrutement" et "l'arrêt de toutes les fermetures d'établissements, de services et de lits".Cette journée de grève et de mobilisation, point d'orgue d'une série d'actions organisées à l'hôpital ces dernières semaines, intervient en plein milieu du "Ségur de la santé", lancé le 25 mai par le gouvernement et piloté par Nicolas Notat. Cette concertation, destinée à améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des malades, doit aboutir d'ici la mi-juillet à des propositions concrètes. Mais aucun chiffre n'a à ce stade été mis sur la table, notamment pour les hausses de salaires. Cette situation agace les syndicats : "Les organisations syndicales ne peuvent pas travailler dans l'improvisation constante et en l'absence de moyens alloués", ont estimé vendredi une dizaine d'organisation médicales, dénonçant un "faux semblant". "Les réponses commencent à tarder alors que les problèmes sont connus depuis des mois et des mois", a abondé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. "Les paroles, c'est bien, mais les actes, c'est mieux", a-t-il ajouté. Dans ce contexte, le syndicat Sud Santé a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une "parodie" de concertation. Ce geste n'a pas fait d'émule pour l'instant, mais d'autres organisations ont fait planer la menace d'un départ."J'entends l'impatience", a assuré mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran au Sénat. Mais "rien ne serait à mon sens moins productif que claquer la porte aujourd'hui", a-t-il poursuivi, en promettant une réponse rapide aux attentes des soignants. Lors d'une visite mi-mai à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, Emmanuel Macron s'est engagé à "mettre fin à la paupérisation" de l'hôpital, via une hausse des investissements et des "revalorisations" salariales pour les soignants. Le gouvernement "doit dire combien il veut donner pour les rémunérations et les carrières des soignants. C'est la condition pour rétablir la confiance", a martelé lors d'un rassemblement récent le professeur André Grimaldi, figure de la lutte pour les hôpitaux publics.
| Des rassemblements sont notamment prévus à Bordeaux, Caen, Nancy, Perpignan, Toulon ou encore Paris.
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