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L'information n'a pas été confirmée par l'intéressé qui déclare toutefois étudier la question.
Thierry Mariani sur la liste du Rassemblement national (RN, ex-FN) aux européennes ? C'est ce qu'affirme mardi 11 septembre Chez Pol, la nouvelle newsletter politique de Libération. L'ancien député Les Républicain et ministre de Nicolas Sarkozy serait sur le point de rejoindre les troupes de Marine Le Pen pour le élections européennes de 2019. "Ça va se faire. Ce n'est plus qu'une question de calendrier. On n'est pas obligé de l'annoncer tout de suite, à huit mois des européennes", aurait ainsi assuré un membre influent du RN. Contacté par Franceinfo, M. Mariani n'a pas confirmé l'information. "Les élections sont en juin, je ne sais même pas qui sera numéro 1 sur la liste", a répondu l'ancien ministre des Transports. Il reconnaît toutefois, toujours cité par Franceinfo, que son nom sur la liste du RN "fait partie des possibilités". "Fréjus est une ville sympathique mais je n'ai pas prévu de m'y rendre ce week_end", a-t-il par ailleurs commenté sur Twitter alors que Marine Le Pen réunit les cadres de son parti ce week-end dans la cité varoise. Une proximité connue avec le FNLa proximité de Thierry Mariani avec le parti frontiste n'est pas nouvelle. "Sans alliés, nous allons rester dans l'opposition pour longtemps. Il est temps de renverser la table. Le Front national a évolué. Regardons si un accord ou un rapprochement sont possibles", avait-il déclaré dans une interview donnée au Journal du Dimanche en mars dernier. Puis, en avril, avait bruissé la rumeur d'un rencontre entre l'ex-député et Marine Le Pen, qui lui aurait proposé de figurer en position éligible sur la liste de son parti aux européennes. "Pas de conclusion hâtive", avait-il à l'époque écrit sur Twitter. Le même mois, Thierry Mariani avait cosigné une tribune publiée dans Valeurs actuelles aux côté d'élus frontistes appelant à une union des droites.
Les médecins jugés "gros prescripteurs d'arrêts maladie", sont notamment pointés du doigt par le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview au Figaro.
Dans une interview accordée au Figaro mercredi 17 octobre, Geoffroy Roux de Bézieux énumère les propositions du Medef pour endiguer la hausse des dépenses d'arrêt maladie, plus 19% entre 2010 et 2017. En cause notamment selon lui, "le vieillissement de la population au travail, en lien avec le recul de l'âge de départ à la retraite dû aux précédentes réformes. Les seniors ont des arrêts maladie plus fréquents et plus longs, c'est logique", estime le patron du Medef. Pour lui, ce sont les arrêts longs qui plombent les dépenses de la Sécu. Ainsi, "le gros de la dépense provient des arrêts longs de plus de six mois, qui pèsent 44 % de la dépense", assure-t-il. Un contrôle systématique après le 4e arrêt prescrit"L'assurance-maladie doit d'abord faire respecter la loi et vérifier que les assurés sociaux respectent bien les heures de sortie autorisées, envoient leurs arrêts de travail dans le délai de 48 heures...", note le Geoffroy Roux de Bézieux. Pour le Medef, il faut également renforcer les contrôles, sur les salariés, mais aussi sur les médecins. Le Medef plaide pour "une action ciblée sur les médecins gros prescripteurs et les salariés concernés par les arrêts courts et itératifs. Il pourrait, par exemple, y avoir un contrôle systématique après le 4e arrêt prescrit". Et afin que les patients ne contournent pas la règle en consultant plusieurs médecins, le Medef préconise "un parcours de prescription unique, dans lequel le médecin traitant serait le seul à pouvoir prescrire un arrêt, hors hospitalisation". Autre piste : un échange d'informations renforcé entre la médecine de ville et la médecine du travail "pour un meilleur suivi des patients et une meilleure prévention". Pointant la disparité des durées d'arrêts maladie en fonction des praticiens et des régions, Geoffroy Roux de Bézieux juge "utile d'établir des référentiels de durées d'arrêts, communs à tous, définis par la Haute Autorité de santé". Sur Twitter, le président de la fédération des médecins de France Jean-Paul Hamon a dit son mécontentement face à cette volonté du Medef de contrôler les médecins et regrette que les conditions de travail dans les entreprises ne soient pas pris en compte par le patron du Medef. En septembre, le Premier ministre Édouard Philippe a demandé une évaluation sur les causes de la hausse de 4% des arrêts de travail. Les indemnités journalières ont coûté plus de 10 milliards d'euros en 2017. Alors que le budget 2019 de la Sécurité sociale sera dans les prochains jours examiné à l'Assemblée nationale, le gouvernement veut faire des économies sur ce poste de dépense.
Il aura fallu mobiliser 90 gendarmes pour cette opération d'envergure menée en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales mardi. Dix personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'avoir participé à une escroquerie "d'ampleur" sur des voitures de luxe.
Le préjudice est estimé à 2 millions d'euros. Un réseau d'escrocs qui revendaient des voitures de luxes acquises frauduleusement à crédit, avec de fausses identités a été démantelé mardi, lors d'une vaste opération de police a-t-on appris samedi 20 juin dans un communiqué des forces de l'ordre. L'opération d'envergure, qui a mobilisé 90 gendarmes a permis d'interpeller en Gironde, dans le Var et dans les Pyrénées-Orientales huit hommes et deux femmes soupçonnés à des degrés d'avoir participé à cette escroquerie. Les enquêteurs travaillent sur ce réseau depuis 2018, lorsque les premiers soupçons étaient apparus après une plainte pour "usurpation d'identité et "escroquerie" déposée par un organisme de crédit qui faisait face à un crédit impayé. Un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de l'affaire Le mode opératoire des malfaiteurs : "de très nombreux véhicules de luxe" ont été acheté chez des concessionnaires dans toute la France au moyen de financements obtenus à partir de faux papiers "avant d'être revendus illégalement". Une Maserati, des Porsches, BMW et même des campings-cars haut de gamme ont été ainsi revendu frauduleusement. Les "investigations minutieuses" ont révélé "une soixantaine de faits dont le préjudice total est estimé à deux millions d'euros. Les perquisitions ont débouché sur la saisie de près d'1 million d'euros dont 22 véhicules de sport, une quinzaine d'armes et près de 300.000 euros d'avoirs. Face à "l'ampleur et la complexité de cette escroquerie", le dossier avait été confié à "un groupe d'enquête exclusivement dédié au traitement de cette affaire", sous la direction d'un juge d'instruction, précise le communiqué de la section de recherches de Bordeaux, co-saisie avec la brigade de recherches de Mérignac et le groupe interministériel de recherches de Bordeaux. A l'issue des auditions, les dix suspects ont été mis en examen dont trois ont été écroués et 7 placés sous contrôle judiciaire strict. Arrêté dans le Var, le cerveau présumé du groupe, qui vivait sous une fausse identité, était déjà visé par un mandat d'arrêt pour des faits similaires.
De la SNCF à la RATP, en passant par Air France, EDF et les avocats, les appels à la grève le 5 décembre contre la réforme des retraites s'accumulent. À tel point que dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on l'appelle le "mur du 5 décembre".
À trois jours du jour J, tour d'horizon de la situation. Dans une large coalition, syndicats, partis d'opposition et "gilets jaunes" appellent à faire grève et à manifester le 5 décembre contre la réforme des retraites qu'Emmanuel Macron est déterminé à "conduire à bien". Une mobilisation qui s'annonce suivie. "Tout est réuni pour avoir un 5 (décembre) puissant", prédit Fabrice Angei, haut dirigeant de la CGT. "Il y aura des occupations d'entreprises, d'usines, plus de 150 manifestations partout en France. Ce sera plus fort que la loi travail 2016 et que 95", prédit-il, en référence à la crise sociale d'il y a 24 ans face à un projet de réforme du système de Sécurité sociale et de retraite. Le point sur la situation :• Dans les transports► SNCFÀ la SNCF, trois syndicats représentatifs - la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire et SUD-Rail - ont aussi lancé un appel à un mouvement illimité. En déposant un préavis, la CFDT-Cheminots menace de faire grève et espère des engagements du gouvernement.► RATPLes syndicats de la RATP promettent une mobilisation "aussi forte" que le 13 septembre, qui avait mis Paris quasiment à l'arrêt. Mais cette fois, ils appellent à une grève illimitée.► Air FranceDans le transport aérien, trois syndicats d'Air France particulièrement implantés auprès du personnel au sol ont déposé des préavis. À la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'USAC-CGT, deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens, appelle à faire grève jusqu'au 7 décembre, ce qui pourrait engendrer retards et annulations de vols.► Dans les transport routiers et urbainsLa CGT et FO appellent aussi à une grève illimitée dès le 5 décembre dans le transport urbain et routier de voyageurs, de marchandises, de fonds. Un appel qui concerne également les ambulanciers, déménageurs ou les taxis.• EDFTrois des quatre syndicats représentatifs - CGT, FO et l'alliance CFE-CGC-Unsa - appellent à la grève alors que les 140.000 électriciens et gaziers ont leur propre régime. Les foyers n'ont pas à craindre de coupure de courant, mais la CGT appelle à des baisses de production d'électricité, des coupures de bâtiments publics d'État (hors lieux de santé) d'opérateurs privés et "d'entreprises qui licencient".• Carburants"Il y a des appels à la grève dans les sept raffineries françaises", précise la CGT Chimie, qui n'exclut pas des arrêts de production. Toutefois, les stocks rendent improbable une pénurie à la pompe à court terme. • PoliceLes syndicats Alliance et Unsa ont lancé un appel pour des actions le 5 décembre de 10H à 15H dans tous les services de police. Fermeture symbolique des commissariats, refus de rédiger des PV, contrôles renforcés aux aéroports et aux péages: diverses actions sont prévues. Pas question pour autant de rejoindre les cortèges de manifestants, a affirmé mercredi à l'AFP le secrétaire général d'Alliance Fabien Vanhemelryck, expliquant qu'il s'agissait pour les policiers de "manifester autrement".• PompiersDans un communiqué du 26 novembre, les pompiers ont également annoncé leur participation à la manifestation. Ils s'inquiètent du flou autour des des bonifications octroyées aux sapeurs-pompiers et craignent de voir leur niveau de pension diminuer.• ÉducationLa plupart des syndicats enseignants (Snes-FSU, Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Snalc, Solidaires...) ont appelé les quelque 900.000 enseignants des premier et second degrés à la grève. Selon Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU (le premier syndicat du primaire), 10 à 20% d'écoles annoncent déjà qu'elles seront fermées le 5 décembre, et 60% d'enseignants seront grévistes. Les enseignants ont jusqu'à 48 heures avant le jour de grève pour se prononcer, mais elle prévoit d'ores et déjà "un mouvement très suivi". Le service d'accueil dans les écoles sera "très compliqué car il y aura des grévistes également du côté des personnels non enseignants (Atsem), personnels de cantine et aussi des transports". Des syndicats lycéens (Fidl, UNL, MNL) se sont joints au mouvement, ainsi que des syndicats étudiants comme l'Unef, dans la foulée des mobilisations pour alerter sur la précarité étudiante. • Les avocats Le Conseil national des barreaux a voté une journée "justice morte" pour le 5 décembre. Les avocats veulent défendre leur "régime autonome" qui, selon eux, fonctionne "parfaitement" et ne coûte "pas un euro" à l'État. Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, tous deux classés à gauche, ont également appelé à la grève, à la fois sur les retraites et contre "des projets de réforme mal conçus qui ne font que dégrader le service public de la justice". • HôpitauxDans un contexte de grève des urgences qui dure depuis huit mois, CGT, FO, SUD et le collectif Inter-Urgences ont relayé l'appel à la grève du 5, mais la date ne fait pas l'unanimité dans le secteur où une journée d'action spécifique est programmée le 17 décembre. Les internes sont appelés à la grève à partir du 10. Quid des "gilets jaunes" ? Réunis en "Assemblée des assemblées" à Montpellier le 3 novembre dernier, quelque 600 Gilets jaunes ont voté, à une écrasante majorité, leur participation à la manifestation du 5 décembre. Dans un communiqué, ces derniers ont appelé "les Gilets jaunes à être au cœur de ce mouvement, avec leurs propres revendications et aspirations, sur leurs lieux de travail ou sur leurs ronds-points, avec leurs gilets bien visibles !". Et les politiques dans tout ça ? Si les oppositions rejettent toutes le projet de réforme des retraites, les partis sont divisés sur l'opportunité de manifester ou pas le 5 décembre.• À gauche le soutien est unanime.► Olivier Faure, numéro un du parti socialiste, sera présent et le Conseil national du PS a appelé samedi à l'unanimité ses sympathisants à participer à la manifestation du 5 décembre. ► Les Verts appellent également leurs militants à se joindre à la mobilisation. Ils dénoncent la logique du gouvernement qui serait, selon David Cormand, leur secrétaire national, d'"opposer les plus fragiles entre eux". L'eurodéputé EELV a annoncé cette semaine qu'il manifestera le 5 décembre.► Pour les Insoumis, "la manifestation du 5 décembre sera le démarrage du grand mouvement contre la réforme des retraites" dont "l'objectif inavoué" est de "transférer les retraites vers le privé". Jean-Luc Mélenchon a twitté début novembre : "nous y serons". LFI prépare par ailleurs avec l'aide d'économistes un "contre-projet", qu'elle présentera d'ici "quelques semaines".► Enfin, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste a confirmé sa présence "dans la rue" aux côtés des syndicats. "Le gouvernement sous-estime la colère profonde qui monte dans le pays", a-t-il déclaré jeudi sur RMC. Après la mobilisation contre le projet de réforme du gouvernement, le PCF a par ailleurs appelé jeudi les partis de gauche et écologistes à participer à un meeting commun à Saint-Denis le 11 décembre pour avancer "des contre-propositions" sur le financement du système de retraites.• "La droite ne soutient pas les manifestants, qui veulent que rien ne change" ni "le gouvernement, qui ne dit pas la vérité" mais elle se place "du côté de la majorité silencieuse" a résumé Damien Abad, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée aux Échos.• Le Rassemblement national, s'il dénonce sans ambiguïté la réforme des retraites portée par le gouvernement, est divisé sur l'opportunité de manifester le 5 décembre. "Il y aura sûrement des responsables du RN qui iront" défiler contre la réforme du gouvernement, qui "sera le hold-up du siècle", a assuré la semaine dernière Marine Le Pen. La présidente du parti d'extrême droite n'ira pas, mais laisse le "choix" à ses militants de descendre ou pas dans la rue.
Alors que la saison 7 de Danse avec les stars vient à peine de s'achever par la victoire de Laurent Maistret, la prochaine édition du concours est déjà dans les tuyaux chez TF1. Cependant, un membre du jury exprime déjà ses doutes quant à son retour dans l'émission.
Après une septième édition impressionnante, Danse avec les stars a confirmé son statut de programme incontournable dans le paysage audiovisuel français actuel. Avec des chorégraphies millimétrées, une production classieuse, des candidats survoltés et un jury de professionnels passionné, TF1 offre chaque semaine aux fidèles de l'émission une représentation exceptionnelle. Mais si la prochaine année du concours était celle du changement ? En effet, il se pourrait bien qu'un pilier du show ne rempile pas pour la saison 8... Un membre incontournableEt ce n'est autre que l'une des juges qui vient d'émettre des réserves pour noter les futures célébrités qui fouleront le dance-floor de DALS ! Marie-Claude Pietragalla a en effet révélé que son retour était probablement compromis, ce qui ne manque pas de décevoir ses fans. Bien qu'elle ne soit pas un élément historique de cette immense locomotive, elle répond néanmoins présente à l'appel depuis 2012, gratifiant les participants de ses conseils pointus et ses avis sensibles. Mais hélas, cette fois-ci, la danseuse contemporaine pourrait ne pas être en mesure de se libérer... Un planning trop chargéInterviewée par le journal Var Matin, dans le cadre de la promotion de son spectacle "Je t'ai rencontré par hasard" et pour évoquer ses ambitions, Pietra pour les intimes a expliqué avec sincérité : "Ecoutez, là je ne sais pas si je vais continuer parce que j'ai beaucoup de projets pour l'année prochaine." Ainsi, du fait d'un calendrier déjà très chargé, elle ne pourrait donc pas effectuer son come-back au côté de ses pétillants acolytes Fauve Hautot, Chris Marques et Jean-Marc Généreux... s'ils resignent. Seriez-vous triste de ce départ ou pensez-vous, au contraire, qu'un changement du jury (à l'instar de The Voice) permettrait à Danse avec les stars de se renouveler ?
Le ministre de l'Action et des Comptes publics souhaiterait que son président soit entouré de personnes plus proches du peuple qu'elles ne le sont actuellement, rapporte BFM TV.
Il revendique sa proximité avec le peuple, ses origines. Homme de terrain et surtout homme de confiance d'Emmanuel Macron, Gérald Darmanin est "en première ligne" depuis quelques semaines comme le souligne Paris Match dans un portrait que le magazine lui consacre. Avec la réforme des retraites et la démission du haut-commissaire chargé du dossier, Jean-Paul Delevoye, il l'est d'autant plus. L'occasion pour le conseiller régional des Hauts-de-France de réaffirmer son ancrage social, avance BFM TV. Au passage, il égratigne une partie de l'entourage du président de la République. "Il manque sans doute autour de lui des personnes qui parlent à la France populaire, des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts. Il manque sans doute un Borloo à Emmanuel Macron", lance-t-il selon des propos rapportés par Paris Match. Très vite, cette déclaration a été interprétée de différentes façons sur les réseaux sociaux, entre indignation dans son propre camp et amusement. Mais Gérald Darmanin assume et relance l'idée d'un gouvernement considéré comme trop éloigné des Français et "trop parisien, trop bourgeois, trop techno ou trop strauss-kahnien", peut-on lire dans l'hebdomadaire. Sarkozy, un père Lui veut se démarquer et peut compter sur le soutien de ses fidèles, comme à Tourcoing (Nord) où il a été maire pendant trois ans (2014-2017). Dans la ville, les gens réclament son retour, mais lui se "sent chez lui", comme le précise Paris Match. Fils d'un tenancier de bar et d'une femme de ménage, il y a acheté une maison en centre-ville. Dans sa critique, Gérald Darmanin cite Jean-Louis Borloo. Pas un hasard selon BFM TV puisque l'ancien ministre délégué à la Ville sous Jacques Chirac devait réaliser un "plan" pour les banlieues. Mais Emmanuel Macron l'avait enterré en mai 2018 avant même qu'il ne soit présenté. Or Borloo, pour Darmanin, représente un certain ancrage social. Ancien maire de Valenciennes dans le nord comme lui, il représentait la "droite sociale" dont il se revendique. Gérald Darmanin fait valoir d'ailleurs sa proximité avec Nicolas Sarkozy, "un père" admet-il. À qui il a demandé conseil lorsqu'Emmanuel Macron lui a proposé le poste du Budget.
Cinq mois après la mort de la chanteuse Maurane, sa fille se confie dans le magazine Télé Loisirs. Lou Villafranca a décidé de terminer l'album que sa mère avait commencé, et explique combien il a été délicat pour elle de faire son deuil.
Quasiment cinq mois jour pour jour, Maurane disparaissait brutalement à l'âge de 57 ans à Bruxelles. À l'époque, elle enregistrait un album d'hommage à Jacques Brel qu'elle avait d'ailleurs bien entamé. Le choc quelque peu passé, sa fille, Lou Villafranca, s'exprime pour la première fois dans le magazine Télé Loisirs. Elle explique notamment pourquoi il était si important pour elle d'aller au bout de ce que sa mère avait entrepris. "Finir cet album est devenu une obsession, cela revenait à rendre hommage à l'immense artiste qu'elle était", dit-elle. Dans cette interview, la jeune femme de 25 ans avoue qu'elle a dû faire des choix, et notamment supprimer deux chansons prévues initialement. "J'ai enlevé L'air de la bêtise et Les bonbons, chansons 'gags' qui me semblaient moins appropriées après son décès", précise Lou Villafranca. Dans l'album, il n'y aura donc plus que douze reprises de Maurane."Ça avait un côté sadomaso"Mais pour la jeune fille, se replonger dans l'univers de sa mère a été parfois compliqué à vivre. "Entendre la voix de ma mère dix heures par jour, sept jours sur sept, avait un côté sadomaso, dit-elle dans Télé Loisirs. Ça fait un mal de chien, mais c'est une souffrance qui fait du bien", avant d'ajouter qu'elle était "super fière de l'avoir fait". Si ce projet qui lui tenait à cœur lui a permis de tenir, le deuil n'est pas encore tout à fait passé. "Je me suis mis dans une bulle. Je ne leur ai pas répondu (tous les messages reçus, ndlr), mais j'ai envie de les remercier tous", termine-t-elle dans Télé Loisirs. Lou Villafranca a par ailleurs dessiné la pochette de ce futur album posthume.
- Arrivé en France en 2004 dans des poteries importées de Chine, le frelon asiatique, qui inquiète les apiculteurs, envahit peu à peu toute la France. -Ce n'est pas une surprise, mais c'est désormais officiel : le frelon asiatique est bel et bien installé à Paris.
Un nid de ces insectes prédateurs des abeilles a été découvert en plein centre de la capitale, au Jardin des plantes (5e arrondissement) courant juillet, a annoncé lundi 25 juillet le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN). Il a été détruit. La présence du frelon asiatique - ou Vespa Velutina Nigrithorax - en Île-de-France était attestée depuis 2012, mais c'est la première fois qu'un nid est découvert. Arrivé en France il y a une dizaine d'années en provenance de la Chine, le frelon asiatique ne cesse de progresser sur le territoire, au détriment d'autres espèces autochtones, notamment les abeilles. Nigrithorax est en effet devenu un ennemi public, classé en 2012 "espèce exotique, envahissante et nuisible à l'apiculture", justifiant une dérogation fin 2013 pour l'usage du controversé dioxyde de soufre. Mais le frelon va bien. Il a colonisé plus de 60% du territoire, a été signalé en Espagne, au Portugal, en Italie, ponctuellement en Belgique. Soit via "bourgeonnement" classique - un front progressant de 60 à 70 km par an -, soit par "sauts de puce", aidé fortuitement par l'homme. Pour la communauté scientifique, le frelon asiatique est en "phase d'explosion", au détriment d'espèces autochtones ; une phase par laquelle passe toute "espèce invasive quand elle trouve un environnement adéquat". "Il est bien implanté, il est en train d'entraîner des problèmes", résume Éric Darrouzet, biologiste à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) de Tours (Indre-et-Loire). Et pas seulement pour l'abeille domestique, dont il est friand (jusqu'à 50-60% de son menu). Prédateur, le frelon est adaptable, se nourrit de toutes sortes d'insectes, guêpes, diptères, coléoptères, des pollinisateurs sauvages. "Donc il peut survivre quasiment partout". "On a énormément parlé de l'impact du frelon sur l'abeille et oublié un peu de s'intéresser à son impact sur la biodiversité", relève Franck Muller, chargé de recherches "frelon" au Muséum d'histoire naturelle.
Dans L'Opinion, Daniel Cohn-Bendit confie que l'ex-collaborateur du président de la République était d'une aide précieuse pour la première dame. Il l'aidait notamment à garder un minimum de vie privée.
Daniel Cohn-Bendit s'est confié cette semaine à Guillaume Durand dans les colonnes de L'Opinion. L'écologiste y parle notamment d'Emmanuel Macron, qu'il soutient depuis le premier tour de l'élection présidentielle. "Macron, c'est un Spontex. Parfois personne n'y comprend plus rien mais son tempérament est d'être Jupiter et les Tontons flingueurs à la fois", décrit l'ancien député européen qui ne doute pas que le chef de l'État "fera un second mandat". Il balaye par ailleurs les prédictions de ses détracteurs qui estiment que la macronie est en perdition depuis l'affaire Alexandre Benalla, ce collaborateur présidentiel filmé en train de molester deux manifestants le 1er mai à Paris. Selon lui, cette affaire qui a alimenté les médias tout l'été "est d'une simplicité incroyable.""Les Macron ont débarqué dans un univers qui leur était totalement étranger""Pendant toute la campagne, c'est l'homme à tout faire dans le bon sens du terme. Il portait les valises, il organisait tout", explique-t-il avant d'ajouter : "Un lien d'affection s'était installé, d'où les sous-entendus les plus ignobles qui ont été écrits sur le trio avec Brigitte. À lire certains papiers, tu te demandais si Benalla n'avait pas une liaison avec l'un ou l'autre. Non seulement c'est totalement faux mais Macron a découvert que ce mec avait totalement déconné. Comme il était en Australie et qu'il l'aimait bien, il n'a pas voulu l'enfoncer."Selon Le Parisien Brigitte Macron l'aurait elle évincé bien plus tôt afin de mettre un terme à la polémique. Face aux rumeurs sur une liaison supposée avec son époux, la première dame aurait même décidé de se rendre discrètement au Touquet pour rejoindre sa fille et ses petits-enfants. Pourtant, elle appréciait Alexandre Benalla révèle Daniel Cohn-Bendit. "Le soir où j'ai décidé de ne pas être ministre, j'étais à l'Élysée, Brigitte est passée. On a discuté une heure et elle m'a dit : 'Tu comprends, il nous aidait à garder un minimum de vie privée, pour aller au théâtre, au cinéma, déjeuner tranquillement avec une copine'", explique-t-il à Guillaume Durand. Selon l'écologiste, "les Macron ont débarqué dans un univers qui leur était totalement étranger trois ans avant. Normal que ça tangue."
Le chef des députés LREM à l'Assemblée nationale a adressé une note de travail à Emmanuel Macron, révèle Marianne. Gilles Le Gendre y dresse notamment son "casting" parfait pour un éventuel remaniement.
Alors que le pays tourne à peine la page de la crise sanitaire et affronte de plein fouet la crise économique qui en découle, Emmanuel Macron pourrait bien être tenté d'opérer un remaniement ministériel pour se donner un nouveau souffle. S'il se décide - et l'hypothèse est plausible selon de nombreux observateurs -, le président de la République pourra compter sur les conseils de Gilles Le Gendre. D'après le journal Marianne, le chef des députés à l'Assemblée nationale a fait parvenir une note de travail à l'Elysée. Il y dresse la liste des candidats crédibles à chaque ministère. Qui pour investir le plus important de tous, Matignon ? Pour prendre la succession d'Edouard Philippe au poste de Premier ministre, Gilles Le Gendre a deux favoris : Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire. D'après lui, le premier cité "envoie le bon signal politique ; saura gérer la majorité, dans la complexité actuelle de sa composition ; offre un contraste de générations avec toi (Emmanuel Macron, NDLR) qui n'est pas inintéressant". Seul bémol, pour le chef des députés LREM, Jean-Yves Le Drian "appuiera peu l'élan que nous souhaitons donner". Le Maire et son "faible charisme"Bruno Le Maire, le deuxième candidat idéal, est quant à lui décrit comme un homme aux "pensées et discours limpides" mais ayant un "faible charisme". Malgré ça, Gilles Le Gendre rend son verdict : "Tout à fait possible (pour devenir Premier ministre, NDLR)." Olivier Véran, Marc Fesneau et Didier Guillaume, trois membres du gouvernement actuel d'Edouard Philippe, sont également cités dans la note comme candidats crédibles au poste. D'autres actuels ministres sont évoqués pour changer de portefeuille. Si Emmanuel Macron suivait les propositions de Gilles Le Gendre, Christophe Castaner quitterait ainsi le ministère de l'Intérieur pour prendre celui de la Défense et Gérald Darmanin, actuel ministre du Budget, irait au ministère des Affaires sociales. Manuel Valls, un "cas complexe"Mais des petits "nouveaux" pourraient aussi faire leur entrée au gouvernement. Trois noms issus de la société civile sont évoqués selon Marianne : Eric Lombard, le patron de la Caisse des dépôts, Frédéric Mion, le directeur de Sciences-Po Paris, et Marie-Ange Debon, la directrice générale de Suez. Cependant, c'est celui d'un visage bien connu du monde de la politique qui est sans doute le plus marquant de cette note : Manuel Valls. L'ancien Premier ministre, "un cas complexe" et "clivant pour la majorité", est envisagé par le patron des députés LREM pour les Affaires étrangères. "Nous n'avons pas tant d'atouts dans notre jeu pour négliger ce poids lourd", justifie-t-il.
Google va proposer par défaut la suppression de données de localisation et de navigation sur le web au bout de 18 mois pour tous ses nouveaux utilisateurs, a annoncé mercredi le patron du géant américain Sundar Pichai dans un billet de blog.
A partir de mercredi, tous les utilisateurs de Google activant pour la première fois l'historique des positions bénéficieront par défaut d'un effacement automatique de celles-ci au bout de 18 mois, a indiqué M. Pichai. De même, pour tous les nouveaux utilisateurs de Google à partir de mercredi, les données de l'historique de navigation sur le web seront elles aussi supprimées par défaut au bout de 18 mois. Pour les internautes déjà utilisateurs de Google, "nous ne modifierons pas vos paramètres", mais "nous vous rappellerons activement les contrôles de suppression automatique à votre disposition via des notifications intégrées aux produits et des e-mails, afin que vous puissiez choisir le paramètre de suppression automatique qui vous convient", indique Sundar Pichai. Les géants américains de l'internet sont confrontés depuis plusieurs années à une prise de conscience croissante des internautes sur l'étendue des données accumulées sur eux à des fins de ciblage publicitaire. Des moteurs de recherche comme DuckDuckGo ou Qwant en France par exemple ont bâti leur modèle d'affaires sur le fait qu'ils ne conservent pas les requêtes des utilisateurs, sans toutefois inquiéter Google qui reste archi-dominant sur ce marché. Dans son billet, Sundar Pichai mentionne d'autres précisions apportées par Google pour amadouer les internautes méfiants. Sur YouTube, la suppression automatique des données (sur les vidéos visionnées par exemple) sera "définie sur 36 mois par défaut si vous créez un nouveau compte ou activez votre historique YouTube pour la première fois", selon le patron de Google. Les utilisateurs actuels "peuvent toujours choisir l'option de suppression automatique de 3 ou 18 mois", précise-t-il. Google va également "faciliter" l'accès au mode "navigation privée" sur son moteur de recherche et ses produits Maps et YouTube, en permettant son déclenchement par une pression longue sur la photo de profil de l'utilisateur.
Après une fermeture de ses frontières pendant près de trois mois en raison du coronavirus, Chypre va de nouveau accueillir des touristes à partir de mardi, offrant de couvrir leurs frais de santé en cas de contamination sur l'île méditerranéenne.
Avec 3,97 millions de visiteurs par an, pour un peu moins d'un million d'habitants, ce pays membre de l'Union européenne est fortement tributaire du tourisme (15% de son PIB). Mais en raison de la maladie Covid-19, l'île attend jusqu'à 70% moins de touristes. "Personne ici ne s'attend à gagner des sous cette année", a déclaré jeudi à l'AFP le vice-ministre du Tourisme Savvas Perdios. Les aéroports de Larnaca et Paphos rouvriront mardi leurs pistes aux avions en provenance de 19 pays, dont la Grèce, l'Allemagne, Israël, Malte, la Suède et la Pologne. - "Plans B et C" -Les voyageurs devront cependant montrer patte blanche, avec un test de Covid-19 négatif réalisé dans les 72 heures avant leur départ. A partir du 20 juin, seules les personnes arrivant des pays de la liste jugés un peu plus à risque sur le plan épidémiologique devront s'y soumettre. Ni la Russie, ni le Royaume-Uni, dont les ressortissants constituent plus de la moitié des touristes à Chypre, ne font partie des pays considérés comme "sûrs" par le gouvernement chypriote, qui a promis d'actualiser régulièrement cette liste. Avec moins de 1.000 cas, dont 17 décès, la République de Chypre --dont les autorités ne contrôlent que les deux tiers sud de l'île divisée-- a su limiter la propagation du virus sur son sol. Mais si jamais un touriste devait tomber malade pendant son séjour, les autorités promettent de prendre en charge les coûts liés à son hospitalisation, ses soins ou encore ses repas."Ce que nous offrons et vendons, ce n'est pas juste le soleil et la mer, c'est l'hospitalité et ceci est une prolongation de notre hospitalité", assure M. Perdios. En plus des 100 lits d'hôpital dédiés aux touristes malades du virus, des hôtels quatre étoiles fourniront 500 chambres pour les proches des malades devant observer une quarantaine. Leur hébergement et repas seront aussi pris en charge par l'Etat. De nombreuses autres mesures --protocoles de désinfection, prise de la température des voyageurs à leur arrivée-- visent à rassurer les touristes, mais aussi les locaux."Nous avons parcouru en long et en large les choses qui pouvaient mal tourner et nous tentons d'envisager des plans B et C", assure le vice-ministre. Jusque-là toujours en vigueur, des restrictions telles que la fermeture des piscines et des clubs de gym doivent être d'ici peu levées.- Les Britanniques en juillet ? -Et Chypre envisage d'ajouter sur la liste des pays dont les habitants sont autorisés à venir sur l'île, le Royaume-Uni "vers la mi-juillet", ainsi que la Russie "un peu plus tard, peut-être quelques semaines" après. La crise du nouveau coronavirus permettra peut-être au pays --qui sort tout juste la tête de l'eau après une grave crise économique en 2013-- de diversifier son marché touristique. La compagnie hongroise low-cost Wizz Air a ainsi annoncé ouvrir de nouvelles lignes aériennes avec Chypre. Si l'île rouvre progressivement ses frontières, les check-points de la "ligne verte" divisant le pays restent eux fermés jusqu'à nouvel ordre. Seuls les étudiants et quelques autres cas spécifiques sont autorisés à aller dans le sud de l'île depuis la République turque de Chypre-Nord (RTCN), uniquement reconnue par Ankara. Mais M. Perdios l'assure: lorsque les touristes seront autorisés à traverser cette ligne de démarcation, s'ils tombent malade en RTCN du nouveau coronavirus et reviennent ensuite en République de Chypre, l'engagement du gouvernement chypriote de prendre en charge leurs frais liés au virus sera toujours valide."Non seulement nous allons continuer à protéger nos citoyens, mais nous allons en plus prendre soin de toute personne venant sur l'île en vacances", promet le vice-ministre."Si nous avons eu cette idée, c'est parce que nous pouvons nous le permettre, mais surtout parce que nous pensons qu'il s'agit là d'une chose juste", estime-t-il.
Le corps d'un homme a été retrouvé mercredi matin sur une plage de Sangatte (Pas-de-Calais), après le sauvetage d'un jeune migrant soudanais, naufragé d'une embarcation pneumatique, qui a déclaré son compagnon de voyage disparu, a-t-on appris de source judiciaire.
Retrouvé par la police entre 07H00 et 08H00, ce corps serait celui d'un homme de 28 ans, a indiqué à l'AFP Philippe Sabatier, le procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer. Un document de transport mentionnant une date de naissance en 1992 et comportant une photo a en effet été retrouvé et le jeune migrant soudanais y a reconnu son compagnon, selon M. Sabatier. L'adolescent secouru, âgé de 16 ans et de nationalité soudanaise, "a indiqué qu'il avait tenté la traversée de la Manche en compagnie d'une autre personne", a détaillé M. Sabatier. Le parquet a ouvert une enquête en "recherche des causes de la mort". Les secours étaient intervenus dès 01H du matin, découvrant le jeune rescapé soudanais "en hypothermie" sur la plage, selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Il avait alors expliqué que son compagnon de voyage ne savait pas nager. Les autorités avaient donc engagé d'importants moyens de recherche, dont un patrouilleur, un canot de la station nationale de sauvetage en mer (SNSM) et un hélicoptère de l'armée de l'air belge, stoppant les recherches aux alentours de 04H00 pour se concentrer sur d'autres opérations, car "plusieurs embarcations" se trouvaient dans la zone. Selon plusieurs sources judiciaires, il s'agirait du premier migrant retrouvé mort sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais en 2020. En 2019, quatre migrants avaient, eux, été retrouvés morts en mer et sur une plage française."Ce drame insupportable nous mobilise encore + avec @GDarmanin contre les passeurs qui profitent de la détresse d'êtres humains !", a réagi sur Twitter Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté. La ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel a ensuite commenté ce tweet, déplorant la "perte douloureuse et tragique d'une jeune vie", qui "rappelle brutalement l'existence des odieux gangs criminels et passeurs de clandestins qui exploitent les personnes vulnérables. En travaillant ensemble, nous sommes déterminés à les arrêter", a-t-elle écrit. Depuis le 1er janvier, plus de 1.000 migrants (1.014) ont été interceptés par les autorités françaises après avoir tenté de traverser la Manche à l'aide d'embarcations de fortune ou à la nage, selon un décompte de l'AFP. Des enfants figurent régulièrement parmi les naufragés. Samedi, les autorités ont par exemple secouru 31 migrants dont trois enfants et un nourrisson de 18 mois. En 2019, 2.758 migrants tentant ces traversées avaient été secourus par les autorités françaises et britanniques, soit quatre fois plus qu'en 2018, selon la préfecture maritime.
La préfecture estime que seul le ministère de l'agriculture est habilité à réguler l'usage des pesticides.
Le maire de Langouët, en Ille-et-Vilaine, commune de 602 habitants, comparaît jeudi 22 août devant le tribunal administratif de Rennes pour avoir pris en mai un arrêté interdisant l'usage de pesticides près des habitations afin de "protéger la santé" de ses administrés. Attaqué par la préfecture, l'arrêté du 18 mai interdit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel", selon le texte de cinq pages consulté par l'AFP. Cette distance peut être ramenée à 100 mètres, notamment si une haie permet d'éviter la dispersion des pesticides. Arrêté anti-pesticides : un large soutien au maire de Langouët (Ille-et-Vilaine)par Ouest-France.frDaniel Cueff, qui assurera seul sa défense jeudi, souligne dans son arrêté qu'un maire "a le devoir et la responsabilité de prendre au titre de son pouvoir de police toutes mesures de nature à prévenir et à faire cesser toutes pollutions sur le territoire de sa commune". Interrogé par l'AFP, il rappelle que Langouët "est engagée depuis 20 ans dans la transition écologique", avec une cantine 100% bio et locale depuis 2004, l'arrêt du désherbage chimique dès 1999, deux éco-hameaux et un gros travail sur la réduction de l'empreinte carbone du village. "Tous ces efforts sont atténués par le fait qu'une partie des agriculteurs n'a pas pris la mesure de la nécessité de se passer des pesticides de synthèse", constate M. Cueff, assurant pouvoir compter sur le soutien des habitants, qui ont d'ailleurs créé un collectif "Nous voulons des coquelicots". Du côté des agriculteurs, ceux qui n'ont pas pris le virage du bio ne cachent pas leur colère. "La décision du maire a été prise sans concertation", juge ainsi Dominique Hamon, éleveur bovin depuis 1981. "C'est comme si on vous enlevait votre ordinateur et qu'on vous disait d'aller téléphoner à la cabine à 15 kilomètres", ironise-t-il. "J'ai 35 ha de maïs pour nourrir mes bêtes. On est obligé de traiter pour éviter les mauvaises herbes. Je sais que ça pollue mais en 40 ans, on a drôlement changé nos façons de travailler et on n'est plus des apprentis sorciers", plaide-t-il."Aucun péril imminent" selon le préfetEn France, plus d'une dizaine de maires ont pris depuis deux ans des arrêtés antipesticides. Dans un courrier demandant l'annulation en référé de celui de Langouët, la préfète d'Ille-et-Vilaine indique que le tribunal administratif de Lyon a déjà annulé en 2012 un arrêté semblable, estimant le maire incompétent pour statuer dans un domaine dévolu à l'État. Elle juge également qu'il n'existe "aucun péril imminent" à Langouët, rappelant que les produits chimiques utilisés disposent d'une autorisation de mise sur le marché et que l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) est seule fondée à agir en cas d'éléments scientifiques nouveaux, comme la présence de nanoparticules dans ces produits ou l'existence de perturbateurs endocriniens, arguments invoqués par le maire. De son côté, Daniel Cueff, soutenu par un collectif d'une vingtaine d'associations écologistes, entend démontrer sa compétence et a produit en réponse un mémoire de "plusieurs dizaines de pages" et fait valoir une "carence de l'État"."Il n'existe pas de réglementation en France sur la concentration des pesticides dans l'air ni de zone tampon entre les champs traités et les habitations alors que l'Organisation mondiale de la Santé a classé en 2015 le glyphosate comme cancérigène probable", soutient-il. Et d'ajouter que le Conseil d'État a partiellement annulé le 26 juin un arrêté réglementant l'utilisation des pesticides au motif qu'il ne protégeait pas suffisamment la santé des riverains.
Le ministre de l'Intérieur rendait ce dimanche hommage au père Hamel, assassiné il y a quatre ans à Saint-Étienne-du-Rouvray.
Onze personnes ont été interpellées dimanche en marge du déplacement du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à Saint-Étienne-du-Rouvray. "Onze personnes ont été interpellées et auditionnées, quatre sont en garde à vue pour outrage, et toutes sont verbalisées pour manifestation interdite", a précisé la préfecture de Seine-Maritime."Darmanin sale violeur"En plein discours d'hommage au prêtre Jacques Hamel, les mots "Darmanin sale violeur" ont été proférés par un ou plusieurs individus. Selon la préfecture le secteur où avaient lieu les hommages n'était pas fermé. "Même s'il y avait une interdiction de manifester, le secteur était ouvert au public", a rappelé la préfecture. Les personnes qui "ont interpellé le ministre ont été exfiltrées". Elles sont "connues pour leur appartenance à la mouvance gilets jaunes et ultra gauche", et les mots proférés ne sont pas le fait de féministes. La préfecture rappelle néanmoins "qu'il est scandaleux de profiter d'une cérémonie de recueillement" pour commettre ce type de manifestation."Culture du viol en marche"Depuis sa nomination à l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui fait l'objet d'une accusation de viol, est la cible d'associations féministes. Dénonçant "la culture du viol en Marche", il y a deux semaines, plusieurs milliers de manifestants avaient protesté à Paris et dans plusieurs villes contre la présence de M. Darmanin au gouvernement. Dans son discours dimanche, M. Darmanin a rendu hommage au père Hamel "mort sous les coups de la barbarie la plus infâme et la plus aveugle". Son assassinat "n'a pas touché que les chrétiens. Il a touché toute la France en son cœur et en son esprit", a dit le ministre. "Mettre à mort un prêtre (...) c'est tenter d'assassiner une partie de l'âme nationale" a souligné M. Darmanin. Assassiné par deux terroristes"Quatre années après, nous nous souvenons de son action. De ce drame. Et nous n'oublions pas", a dit M. Darmanin, souhaitant que la vie et la mort du prêtre puissent "être la fois un exemple pour ceux qui croient et un vœu d'espérance de fraternité républicaine pour tous". Le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel, prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), a été égorgé dans son église par deux jihadistes, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, qui ont été tués par la police. L'assassinat avait été revendiqué par l'organisation État islamique.
Stan Lee, le scénariste américain qui a notamment créé pour l'éditeur Marvel Comics des personnages iconiques comme Spider-Man ou Hulk, est décédé lundi à l'âge de 95 ans.
Il était une légende de la bande dessinée américaine. Le scénariste américain Stan Lee, co-créateur notamment de Hulk, des X-Men ou encore de Spider-Man, est mort lundi matin dans un hôpital de Los Angeles selon le site TMZ et le Hollywood Reporter. "Mon père aimait tous ses fans", a déclaré sa fille J. C. à TMZ. Une révolution dans le "comic-book"Nonagénaire au regard rieur derrière ses verres fumés, Stan Lee a plongé dans l'univers des comics par le plus grand des hasards, loin de s'imaginer qu'il ferait rêver plusieurs générations de fans de super-héros. Dans les années 60, avec Marvel, le scénariste avait révolutionné le "comic-book", la bande-dessinée américaine, et par répercussion la culture populaire mondiale. Ses personnages, de Iron Man à Black Panther, sont devenus les figures de proues de l'industrie cinématographique américaine et ont fait rêver plusieurs générations de fans. Ce New-Yorkais, fils d'immigrés roumains, a commencé à travailler pour Timely Comics, l'ancêtre de Marvel, en 1939. Il a su donner au genre super-héroïque un nouveau souffle, en créant des personnages dont les pouvoirs étaient contrebalancés par un humanisme poignant, assurant leur popularité auprès d'un public capable de s'identifier. Connu pour ses lunettes de soleil et son pull vert, il s'était assuré une popularité sans faille auprès des fans de bande dessinée et de "pop culture". Le grand public le reconnaissait grâce à ses apparitions dans les films Marvel. Une de ses marques de fabrique: donner les mêmes initiales aux prénoms et aux noms de ses personnages. Peter Parker, Reed Richards, Bruce Banner et Matt Murdock n'échapperont pas à la règle. Dans les années 60, Stan Lee devient l'homme-orchestre de la maison d'édition, rebaptisée "Marvel". Il cumule les fonctions de scénariste, d'éditeur et de directeur de la publication. Génie du marketing, il crée un "univers Marvel". Tous ses super-héros évoluent dans un même monde et se retrouvent dans les pages des différents magazines du groupe: tout est fait pour que les fans aient le sentiment d'appartenir à une communauté. Plusieurs décennies plus tard, Hollywood a toujours recours à la même technique dans ses adaptations sur grand écran des aventures de super-héros. L'ambassadeur des comicsL'éditeur devient l'ambassadeur des comics aux Etats-Unis, multipliant les conférences dans les universités et les apparitions dans les conventions de fans, qui le considèrent parfois comme un demi-Dieu. Grand admirateur de Walt Disney, il supervise des adaptations des héros Marvel pour la télévision et le cinéma, prenant l'habitude de faire de courtes apparitions dans tous les films mettant en scène ses personnages. Après avoir brièvement dirigé l'ensemble de la société, il quitte Marvel à la fin des années 90. Malgré un long procès avec Marvel, racheté en 2009 par Disney pour 4 milliards de dollars, Stan Lee est toujours resté étroitement lié à la société, dont il était toujours président émérite et symbole éternel.
Thomas Sotto s'en est pris ce mardi soir à toutes les personnes qui exigent un déménagement de leurs voisins soignants. À l'antenne, le journaliste de RTL n'a pas mâché ses mots.
Thomas Sotto en avait visiblement gros sur le cœur. Ce mardi 31 mars, au moment d'entamer son traditionnel journal de 18 Heures sur RTL, le journaliste-présentateur a tenu à déroger quelque peu à ses habitudes en poussant un coup de gueule. Dans son collimateur : toutes ces personnes, de plus en plus nombreuses, depuis le début de la crise du coronavirus, qui demandent à leurs voisins soignants de déménager par crainte d'être contaminées. "Je voudrais, pour une fois, adresser un message personnel. Un message adressé à tout ceux qui ont découvert subitement qu'une médecin, un infirmier ou une aide-soignante vivait dans la même cage d'escalier qu'eux, et qui se croient autorisés, via des petits mots d'une lâcheté infinie, scotchés sur un hall d'immeuble ou glissés sous un essuie-glace, à leur demander de s'installer ailleurs, de déguerpir", a-t-il lancé, la mine grave. Demain, "ils sauveront la vie de vos parents ou de vos enfants""C'est de Lacombe Lucien aux petits pieds, comme dirait l'autre, qui ne réalisent pas qu'aujourd'hui, ces soignants sont nos anticorps face à l'épidémie, que ces gens mettent leur vie en péril pour sauver les nôtres. Vous qui n'avez pas compris que, demain, ce sont vos voisins de palier en blouse-blanche, ceux-là même que vous voulez chasser comme des malpropres, qui peut-être sauveront la vie de vos parents, ou de vos enfants, et ils ne vous demanderont même pas un petit mot de remerciement", a conclu le journaliste. Si les soignants reçoivent de nombreux témoignages de soutien depuis début de la crise sanitaire traversée par notre pays, comme ces salves d'applaudissements quotidiennes à 20 heures, la peur pousse également certaines personnes à traiter le personnel hospitalier comme des véritables parias. Depuis plusieurs jours, les témoignages de professionnels de la santé sur les réseaux sociaux affluent. Dimanche 22 mars, une aide-soignante toulousaine partageait par exemple le message qu'elle avait retrouvé scotché sur sa porte. Sur un bout de papier, son voisin lui demandait "de ne plus toucher les portes communes" et "d'essayer de se loger ailleurs".
Le comédien canadien, célèbre pour ses rôles à Broadway et à la télévision ("New York, unité spéciale"), avait 41 ans. Il est mort après des mois de souffrance.
Nick Cordero a passé des mois en soins intensifs où il était traité pour le coronavirus. Il avait été amputé d'une jambe en raison de complications dues à la maladie. Il est décédé dimanche 5 juillet, a annoncé son épouse. "Mon cher mari nous a quittés ce matin. Il était entouré de sa famille aimante, qui a chanté et prié alors qu'il quittait doucement cette terre", a écrit Amanda Kloots sur Instagram. "Je suis incrédule et je souffre partout. Mon cœur est brisé car je ne peux pas imaginer notre vie sans lui." Son combat raconté sur les réseaux sociaux "Il nous manquera dans tout ce que nous faisons chaque jour, à Elvis et moi", a-t-elle poursuivi, faisant référence à leur fils d'un an. Amanda Kloots racontait raconté le combat de son mari contre la maladie sur les réseaux sociaux, fédérant de nombreux fans. Elle a précisé qu'il était souffrant depuis 95 jours. Jambe amputée Après presque trois semaines en soins intensifs, les médecins de Nick Cordero avaient dû lui amputer la jambe droite car un caillot empêchait sa circulation sanguine - une des complications graves du coronavirus. Le comédien était placé dans le coma depuis des mois, mais il avait repris conscience début mai. Il ouvrait les yeux et communiquait à travers eux. Il était en attente d'une greffe des poumons Selon son épouse, il avait perdu 29 kg en raison d'une atrophie musculaire et n'était pas capable de bouger ou parler mi-juin. Il était en attente d'une double transplantation pulmonaire quand il est décédé. Nick Cordero était connu pour ses rôles dans les comédies musicales "Waitress", "A Bronx Tale" et "Bullets Over Broadway," pour laquelle il avait été nommé pour un Tony award. Il a joué dans plusieurs sériex télévisées, notamment "New York, unité spéciale", de 2015 à 2019.
Le 19 février dernier, alors qu'ils étaient sur le point d'être entendus par le juge des libertés, Alexandre Benalla et Vincent Crase ont pu partager un box commun sans interdiction de communiquer, comme le raconte RTL.
C'est ce que l'on appelle une grosse boulette. Comme le révèle RTL, Alexandre Benalla et Vincent Crase, deux des protagonistes d'une affaire qui secoue la République depuis l'été dernier, ont pu être en contact pendant une bonne heure le 19 février dernier, alors qu'ils se trouvaient au palais de justice de Paris. Les deux hommes, qui n'ont logiquement pas le droit d'entrer en contact l'un avec l'autre, étaient convoqués par un juge des libertés pour avoir enfreint une première fois cette interdiction, comme l'avaient révélé des enregistrements rendus publics par le site d'information indépendant Mediapart. Mardi 19 février, en début d'après-midi, les deux protagonistes d'une affaire qui a débuté par des violences sur des manifestants le 1er mai 2018 et qui a ensuite donné lieu à une série de révélations qui semble sans fin, étaient convoqués par la justice en vue de leur éventuel placement en détention provisoire. Alors qu'ils sont supposés ne pas pouvoir se parler, une erreur de transmission des consignes aux policiers qui les accompagnent a abouti à leur installation dans un box commun où ils ont pu, pendant une heure, échanger à leur guise. Vers 15 heures, comme l'explique RTL, les magistrats se sont rendu compte de la grosse erreur qui avait été commise et ont fait séparer les deux hommes, qui ont fini comme attendu leur journée en prison. Ce nouveau cafouillage, dans une affaire qui n'en manque pas, risque encore une fois de faire beaucoup parler. Alexandre Benalla et Vincent Crase, incarcérés depuis la semaine dernière, ont vu leur premier recours rejeté vendredi 22 février. Un nouvel appel de leur placement en détention provisoire sera examiné mardi 26.
Dans Touche pas à mon poste ce mardi 20 mars, Benjamin Castaldi a donné quelques informations surprenantes sur les dessous de sa rupture avec l'animatrice Flavie Flament il y a onze ans.
En décembre 2006, Benjamin Castaldi et Flavie Flament officialisaient leur séparation. Après quatre ans de mariage et la naissance de leur fils Enzo en 2004, les deux animateurs ont rompu, et leur divorce a été prononcé en juillet 2008. Les deux collègues s'étaient rencontrés en 2000 sur le plateau des Petits Princes, une émission de divertissement diffusée sur TF1. "Le jour de notre rencontre, je suis venue à la vie une deuxième fois. Avant, c'était 27 années d'errance" avait déclaré Flavie Flament sur le plateau de Salut les terriens en 2015. Dans Touche pas à mon poste ce mardi 20 mars, Benjamin Castaldi a révélé des informations croustillantes sur les dessous de sa rupture avec l'animatrice. Avouant qu'il n'a jamais été vraiment irréprochable dans leur histoire d'amour, l'animateur du Loft et de Secret Story a confié s'être fait larguer par SMS : "En fait, je faisais la matinale sur RTL2, et je partais assez tôt le matin. Je revenais après l'émission et je faisais une petite sieste parce que j'étais fatigué. Et j'ouvre mon téléphone, et je vois ce texto qui me dit que c'est fini''.4 mariages pour une lune de mielLa vie sentimentale de Benjamin Castaldi n'a de cesse d'être raillée par Cyril Hanouna dans TPMP. Le chroniqueur et animateur de C8 s'est remarié une quatrième fois en août 2016 avec Aurore Aleman, une directrice de casting qui a notamment travaillé pour Secret Story. Outre Flavie Flament, Benjamin Castaldi avait aussi divorcé en 2001 de Valérie Sapienza, mère de ses deux aînés Simon et Julien, et de Vanessa Broussouloux en 2016.
L'ex-parlementaire Jean Gravier est jugé pour une altercation survenue en 2016, l'ayant opposé au gérant d'une auberge qui souffre aujourd'hui de "très importantes séquelles".
L'ancien député de l'Allier Jean Gravier comparaît ce jeudi 14 novembre devant la Cour d'Assises de Moulins (Allier) pour avoir grièvement blessé en 2016 un aubergiste qui avait miraculeusement survécu. Le procès doit se dérouler sur deux jours, jusqu'à vendredi. Le 26 juillet 2016, l'ancien parlementaire, fortement alcoolisé et sous l'emprise de plusieurs médicaments, avait tiré sur Jean-Luc Ait Maamar, patron de l'auberge de Saint-Genest (Allier), près de Montluçon, avec lequel il avait eu une altercation, le blessant à la tête. Alors âgée de 60 ans, la victime, dont le pronostic vital était engagé, avait été transportée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, où elle avait finalement pu être opérée pour extraire la balle. L'aubergiste est depuis en "incapacité totale de travail". Une expertise réalisée fin 2018 évoque "de très importantes séquelles futures", entraînant "un déficit fonctionnel permanent à hauteur de 70%". Mis en examen pour "tentative de meurtre" dans un premier temps, M. Gravier, 66 ans, comparaît finalement pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente avec usage d'une arme". Placé sous contrôle judiciaire, il est aussi poursuivi pour "conduite d'un véhicule en état d'ivresse". "Mon client a toujours dit qu'il ne connaissait pas la victime. Il n'avait pas la moindre envie de lui faire du mal. Pour lui, c'est un accident dramatique et malheureux. Il ne se pardonne pas son comportement", a indiqué son avocat Me Gilles-Jean Portejoie. Au cours de l'enquête, M. Gravier a assuré qu'il n'avait pas "volontairement" blessé M. Ait Maamar. Selon un témoin, juste avant les faits, M. Ait Maamar avait refusé de servir un nouveau verre à M. Gravier, qui était alors parti au volant de sa voiture et s'était embourbé dans une zone de travaux à proximité de l'établissement. L'aubergiste était venu lui prêter main forte, mais une dispute avait éclaté entre les deux hommes, entraînant le geste de M. Gravier. L'ancien élu affirme avoir tiré un coup de feu par la vitre ouverte de sa voiture "pour signaler son départ"."Il dit qu'il n'était pas lui-même ce jour-là sous l'effet de l'alcool et de médicaments à base de benzodiazépine (anxiolytiques). D'ailleurs, l'expert psychiatrique a conclu à une altération du discernement" le jour des faits, fait valoir M. Portejoie selon lequel son client est "dévasté par cette affaire". Sa femme et ses trois filles ont assuré au cours de l'enquête qu'il n'était pas un consommateur régulier d'alcool, mais avait du mal à le tolérer. L'avocat de l'aubergiste Me Frédéric Bibal a indiqué de son côté dans un courrier adressé au juge en mars "que son client restait persuadé de l'intention homicide de Jean Gravier". Jean Gravier a été député de l'Allier sous les couleurs de l'UDF de 1993 à 1997, et maire de Villebret, commune limitrophe de Saint-Genest où se sont déroulés les faits, de 1983 à 2004. Il a déjà été condamné pour violences avec arme en 2004 par le tribunal correctionnel de Montluçon et pour prise illégale d'intérêts en 2003 par la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme).
VIDÉO. Le rappeur américain XXXTentacion a été assassiné par balles dans sa voiture le lundi 18 juin près de Miami.
Il avait 20 ans. Le rappeur originaire de Floride a été abattu en pleine journée à Deerfield Beach, une ville au nord de Miami. "La victime adulte masculine est bien Jahseh Onfroy, 20 ans, aussi connu comme le rappeur XXXTentacion", a écrit le service du shérif de Broward sur Twitter, après avoir indiqué sur le réseau social que la victime était morte lors d'une fusillade. Selon le site d'informations TMZ, un appel téléphonique a été passé dans l'après-midi aux services de police pour signaler que deux assaillants en cagoule venaient de voler un sac Louis Vuitton du véhicule du rappeur, avant de repartir dans leur SUV noir."L'homme de 20 ans a été approché par deux hommes suspects armés. Au moins l'un d'entre eux a ouvert le feu sur Onfroy. Les deux suspects se sont enfuis dans une voiture de couleur foncée. Les premiers éléments de l'enquête laissent à penser qu'il pourrait s'agir d'un vol à main armée", a confirmé le bureau des shérifs. Le célèbre rappeur américain, Kanye West, lui a rendu hommage dans un tweet. "Repose en paix. Je ne t'ai jamais dit à quel point tu m'as inspiré quand tu étais ici. Merci d'avoir existé", a écrit le mari de Kim Kardashian. XXXTentacion a accédé à la célébrité en publiant ses morceaux sur la plateforme SoundCloud. Sa musique, très sombre et aux sonorités étouffées évoquait souvent sa dépression et son passé de criminel. Son dernier album avait fini à la première place du classement de référence Billboard, le magazine américain consacré à l'industrie du disque.
Sophie, 25 ans, locataire d'un studio d'un des immeubles qui s'est effondré lundi matin à Marseille, avait choisi de dormir chez ses parents la veille au soir. Face aux caméras de France 2, elle "espère que justice sera faite" pour ses voisins.
La colère gronde à Marseille ce mardi 6 novembre au lendemain de l'effondrement de plusieurs immeubles vétustes du centre-ville qui a fait au moins quatre morts, alors que les recherches se poursuivent pour retrouver d'autres victimes. Après l'effondrement des deux bâtiments vétustes lundi matin, suivi de l'écroulement partiel d'un troisième bâtiment mitoyen en fin de journée, les secours tentent de retrouver cinq habitants du numéro 65 rue d'Aubagne manquant à l'appel, ainsi que trois personnes qui auraient pu être invitées dans l'immeuble. Les deux autres immeubles étaient murés et, théoriquement en tout cas, inhabités."Ça aurait pu être moi", souffle aupprès de l'AFP Sophie, une étudiante de 25 ans, locataire d'un studio au 65 rue d'Aubagne. La jeune femme avait quitté son appartement dimanche soir, pour aller chez ses parents car "depuis plusieurs jours, les portes de plusieurs appartements ne fermaient plus, ou à peine", a-t-elle expliqué. "Je ne me suis pas dit que ça allait s'effondrer, mais que ça sentait mauvais. Et surtout que si je passais la nuit ici, j'allais rester enfermée. J'ai eu la chance d'avoir mes parents sur Marseille, je suis allée dormir chez eux. Et, à 9 heures, l'immeuble s'est effondré, avec mes voisins dedans", a-t-elle redit devant les caméras de France 2. Pas la première alerteQuelques jours auparavant, le 2 novembre, un incident s'était déjà produit dans son immeuble. Alors qu'elle discutait dans la cage d'escalier avec une voisine, "les carreaux de verre qui surplombent la porte se sont explosés, seuls". Elles ont alors contacté le syndicat de l'immeuble, qui n'a rien fait selon elle. Elle les avait déjà "harcelé pendant deux jours" en octobre pour des dégâts, comme le mur incurvé de sa cage d'escalier. Les pompiers sont finalement intervenus durant quatre heures le 18 octobre, avant de dire aux habitants de regagner leur logement, que tout allait bien. Elle a pourtant découvert par la suite un arrêté de péril affiché sur la porte de l'immeuble. Elle s'en est inquiété auprès du syndicat, qui lui a répété que tout allait bien."Ils ont tué mes voisins. C'est juste une évidence. J'espère que justice sera faite", martèle-t-elle ce mardi devant les caméras de la chaîne de télévision. Auprès de l'AFP, elle a précisé avoir porté plainte dès lundi auprès de la police judiciaire, saisie de l'enquête. Castaner promet un "audit de l'habitat indigne"Le syndic de l'immeuble numéro 65, dont 9 appartements étaient occupés, assure auprès de l'agence de presse avoir pris toutes les mesures utiles pour la sécurité du bâtiment, mais pointe l'état de l'immeuble voisin, 63 rue d'Aubagne racheté par le bailleur social municipal, et muré de longue date. Si la mairie a avancé l'hypothèse des fortes pluies des derniers jours pour expliquer la catastrophe, plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille."Nous avons demandé immédiatement au préfet de réaliser un audit précis de l'habitat indigne sur la ville de Marseille", a annoncé mardi après-midi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, interrogé par des députés à l'Assemblée nationale.
Flavie Flament est indignée par les propos de Brigitte Lahaie, animatrice et présentatrice radio, et la critique d'art Catherine Millet. L'animatrice de RTL et auteure du livre La consolation - dans lequel elle raconte avoir été violée par le photographe David Hamilton - a notamment réagi à l'intervention télévisée de Brigitte Lahaie.
"On peut jouir d'un viol", a-t-elle affirmé sur le plateau de BFM TV. "La question n'est pas de savoir si on peut jouir d'une façon organique pendant un viol ou pas, la question est de se servir de ce genre d'argumentation pour porter le discours du manifeste sur la 'liberté d'importuner' et j'ai trouvé cela d'une indécence absolue face à une femme qui avait été elle-même victime", a expliqué au micro de RTL Flavie Flament en référence à la militante Caroline de Haas, présente sur en plateau face à Brigitte Lahaie. Une "violence incroyable""Quand je lis les propos de Catherine Millet qui déclare 'Je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée parce que je pourrais témoigner que du viol, on s'en sort', je reste sans voix. Je trouve que c'est d'une indécence et d'une violence incroyable. On se demande ce qu'il peut passer par la tête d'une personne lorsqu'elle prononce ce genre de choses", a ajouté Flavie Flament avant de conclure :"Aujourd'hui, on est en train de voir qu'on essaie de nous remettre cette sorte de chape de plomb qu'on avait réussie à soulever dans un mouvement de libération de la parole. Je pense que la population, les gens qui ont été sensibles, les victimes qui ont pris la parole ne vont pas laisser cette chape de plomb se refermer sur leurs témoignages et indignation". Les regrets de Brigitte LahaieDans une entretien diffusé dans L'Invité de TV5Monde ce vendredi 12 janvier, Brigitte Lahaie a regretté ses propos et s'est excusée en larmes : "Je regrette que que mes propos aient été mal compris et surtout sortis de leur contexte... C'est malheureusement une vérité. J'aurais peut-être dû dire ce 'malheureusement' en disant malheureusement on peut jouir lors d'un viol. (...) Évidemment, je ne l'ai pas dit pour blesser."
Le chef du peuple kayapo, vivant en Amazonie, se bat depuis plusieurs années pour défendre la forêt. Il alerte sur la responsabilité, selon lui, du président brésilien dans les graves incendies qui touchent la forêt amazonienne.
Depuis plusieurs années déjà il se bat pour la survie de son peuple. Le chef indien Raoni a demandé vendredi 23 août, le départ "le plus vite possible" du président brésilien Jair Bolsonaro. "Il faut qu'on le fasse partir le plus vite possible" a déclaré dans une interview donnée à l'Agence France-Presse le cacique, alors que l'Amazonie est actuellement touché par des incendies géants résultants de la déforestation. "Je pense que le président français (Emmanuel Macron) et d'autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir (Jair) Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution", a-t-il ajouté. Alors que s'ouvre le G7 à Biarritz, avec comme thème de dernière minute ces feux de forêts en Amazonie, le chef Raoni souhaite mobiliser la communauté internationale sur cette catastrophe. "Je demande une aide extérieure. Je veux qu'il y ait une mobilisation générale pour qu'on éteigne ces feux. On ne peut pas laisser brûler ça comme ça", a poursuivi le chef Raoni, qui n'a "jamais vu ça". Depuis son arrivée au pouvoir, le président brésilien, ouvertement climatosceptique a encouragé le développement de l'agriculture et l'exploitation minière sur les terres indigènes. "C'est une catastrophe, ce qu'il est en train de faire avec nous", se désole le cacique. "Dans le temps, les présidents du Brésil ne menaient pas des actions mauvaises, n'incitaient pas à la destruction comme ça. Et maintenant ce nouveau président fait tout de travers". "Il veut en finir avec la forêt, avec nous (les indigènes), c'est vraiment terrible ce qu'il fait", poursuit le chef du peuple kayapo."Ce sera la planète qui sera en feu""C'est (lui) qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l'écoutent. Il pensent qu'ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts" (pour les cultures), ajoute le chef de 89 ans qui se bat inlassablement pour le respect des droits des communautés indigènes. "Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d'or. Ils se lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite", a-t-il accusé. Mais les fermiers "devraient comprendre que s'ils continuent ainsi, il n'y aura plus d'oxygène pour que nous puissions respirer"."Quand je vois tous ces incendies, je suis très triste", ajoute cette figure internationale de la défense de l'Amazonie. "Si on ne sauve pas le peu qui reste (de l'Amazonie) je vous garantis qu'on va avoir des feux encore plus importants et ce sera la planète qui sera en feu. Ce n'est que le début", avertit Raoni Metuktire, qui avait fait une longue tournée en Europe en mai pour s'attacher des soutiens dans son combat. Quelque 700 nouveaux feux ont été enregistrés dans "le poumon de la planète" en 24 heures jeudi, selon les chiffres communiqués vendredi par l'Institut national de recherche spatiale (INPE), un organisme brésilien qui observe la déforestation en Amazonie.
L'infectiologue a défendu une nouvelle fois sa position à propos de la molécule, dont l'utilisation dans le traitement contre le Covid-19 continue de diviser la communauté scientifique.
Pendant que la France surveille les signaux d'une résurgence de l'épidémie de coronavirus, la question du traitement face au Covid-19 continue de faire débat, dans l'attente de l'élaboration d'un vaccin. Le professeur Didier Raoult, fer de lance des "pro-chloroquine", a dénoncé une guerre "délirante" contre son traitement, qu'il a une nouvelle fois défendu. "Nous ne validerons un vaccin que s'il n'y a pas de traitement qui marche", estime t-il, avant de demander : "Comment expliquer cette guerre complètement folle, complètement délirante contre l'hydroxychloroquine?". Didier Raoult : « Comment expliquer cette guerre complètement folle contre l'hydroxychloroquine ? »par CNEWS"Comment peut-on même défendre l'idée qu'un médicament qui a été pris par deux milliards de personnes est devenu, en 2020, toxique", affirme t-il encore, dans une interview diffusée sur Cnews, mercredi 19 août. Les effets supposés de l'hydroxychloroquine ont été contestés par plusieurs études, qui ont remis en cause l'efficacité de l'antipaludéen, combiné ou non à l'antibiotique azithromycine."Comme on vit dans un monde qui croit au progrès continu, on ne s'est pas rendu compte que beaucoup de choses pouvaient devenir obsolète mais pas les molécules chimiques", répond Didier Raoult. Raoult s'inquiète d'une "fixation" sur les masquesQuant à la stratégie gouvernement d'endiguement de l'épidémie, le professeur estime par ailleurs que l'obligation du port du masque va engendrer des tensions, dans un contexte sanitaire déjà anxiogène. "Si les masques peuvent rassurer c'est une chose, mais je suis inquiet qu'on fasse une fixation trop importante dessus, parce que maintenant c'est les gens qui vont vouloir faire la loi". "Il y a toujours un dictateur rentré dans beaucoup de gens qui voudraient imposer (...) Il risque d'y avoir des tensions, des bagarres", a-t-il ajouté. "J'aurais préféré qu'on reste à un niveau de recommandation plus que d'obligation parce que j'ai peur que ça devienne encore quelque chose de clivant, de conflictuel".
DÉCRYPTAGE. Affaire Benalla, tensions avec Édouard Philippe, le conseil de sa femme Caroline...
Plusieurs médias retracent ce mercredi 3 octobre les dessous de la démission fracassante du ministre de l'Intérieur. Au lendemain d'un premier refus, Emmanuel Macron a fini par accepter mardi soir 2 octobre la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui veut reprendre la mairie de Lyon. Une décision qui a mis un terme à plusieurs mois de défiance entre les deux hommes, rapportent ce mercredi 3 octobre plusieurs médias. "Tout commence au printemps dernier", explique au micro d'Europe 1 le journaliste politique Jean-Michel Apathie. Le Premier ministre Édouard Philippe et le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler réclament la tête du ministre de l'Intérieur sous prétexte qu'il "ne tient pas la boutique, n'est pas à la hauteur du travail demandé et ne protège pas le chef de l'État". Des tensions entre Philippe et CollombSelon Le Monde, le chef du gouvernement "s'agace de ce ministre qui passe par-dessus sa tête". "Parfois, dans les dîners de la majorité, des participants voient le chef du gouvernement lever les yeux au ciel quand le patron de l'intérieur prend la parole", relate le quotidien du soir. Gérard Collomb n'ignore rien de la lutte qu'Édouard Philippe mène contre lui, selon Europe 1. Quelques mois auparavant, lorsque Le Parisien a révélé que le ministre était surnommé "son altesse sénilissime", il a d'ailleurs aussitôt soupçonné Matignon d'être à l'origine de cette "vacherie", rapporte de son côté Le Monde. L'affaire Benalla, point de départ de la ruptureMalgré les appels de son Premier ministre, le chef de l'État résiste "par amitié pour Gérard Collomb". L'ancien maire PS de Lyon est en effet l'un des premiers à l'avoir soutenu. "Depuis qu'il est ministre de l'intérieur, Gérard Collomb se pique d'être le bouclier du président, son conseiller privilégié. Mais aussi une sorte de directeur de conscience, l'homme capable de dire les choses lorsque le président est menacé par ce qui guette tous les pouvoirs : l'enfermement, la flatterie, l'aveuglement et les phénomènes de cour", explique par ailleurs Le Monde. L'affaire Benalla change la donne. Alors que tout le monde est persuadé que les révélations du Monde sur la présence du collaborateur d'Emmanuel Macron le 1er mai aux côté des policiers vient de ces derniers, Édouard Philippe et Alexis Kohler estiment que Gérard Collomb "ne tient pas ses troupes", selon Europe 1. Vient ensuite le témoignage du ministre devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Ce dernier assure alors qu'il n'a jamais eu conaissance de cette affaire et qu'il ne connaissait pas Alexandre Benalla. Il apprécie peu "d'être mis en première ligne sur une affaire qu'il juge ne pas le concerner", a expliqué son entourage à l'AFP. Cette attitude déplaît fortement à Emmanuel Macron. "Désormais, le chef de l'État ne cache plus à ses interlocuteurs - et parfois devant une poignée de journalistes triés sur le volet - sa déception, voire sa colère", écrit Le Monde. Édouard Philippe de son côté insiste : il faut écarter Gérard Collomb, explique Europe 1. Sa femme le presse à partirEnsuite tout s'enchaîne. Le 6 septembre, sur BFMTV, le ministre explique que "l'exécutif a manqué d'humilité", fâchant au passage Emmanuel Macron. Puis, le 18 septembre, il annonce dans une interview à L'Express qu'il démissionnera après les élections européennes de mai 2019 pour se présenter à l'élection municipale à Lyon. "Depuis, Gérard Collomb est chaque jour un peu plus déprimé place Beauvau", selon Europe 1. C'est sa femme qui va le pousser à partir. "On a compris qu'il y avait eu quelque chose ce week-end de l'ordre de l'intime", confie au Parisien l'un de ses soutiens. "Sa femme Caroline lui a dit : Tu ne peux pas rester", explique un autre. Une version également avancée par Europe 1. "Gérard est triplement sous pression : extrêmement fatigué, dépressif et poussé par sa femme à partir. Il est en mode : 'J'envoie tout balader'. Il est à bout", confie un macroniste de haut rang au Parisien. Par ailleurs, il s'inquiète de la situation à Lyon - un "puputsch" couvait", selon un conseiller du pouvoir. Il est rentré "traumatisé d'un meeting samedi dans sa ville", explique un cadre de La République en marche. Lundi soir 1er octobre, il présente ainsi sa démission à Emmanuel Macron, qui la refuse. Mais à son retour place Beauvau, son épouse insiste : il doit partir. Mardi, il affirme dans les colonnes du Figaro "maintenir" sa proposition de démission, que le chef de l'État finit par accepter, assurant qu'il lui "conserve son amitié". "Avant, ils faisaient les choses en concertation. Mais là, ils ne sont même pas arrivés à mettre au point une présentation qui permette à tout le monde de sauver la face...", constate néanmoins un proche de Gérard Collomb auprès du Parisien
Le charlatan avait été démasqué en début du mois, au centre hospitalier d'Évreux en Normandie. On vient d'apprendre que cela faisait 14 mois qu'il travaillait dans l'établissement alors qu'il ne possède aucun diplôme de médecine, comme le raconte Le Parisien.
Au petit matin du 3 mai dernier, les policiers sont venus le chercher alors qu'il assurait la garde au service des urgences psychiatriques. À cette date, le pseudo-médecin, un homme de nationalité congolaise âgé de 31 ans, exerçait depuis plus d'un an dans les locaux de l'hôpital d'Évreux. En tant que médecin du pôle psychiatrique, il recevait des patients et posait un diagnostic, comme le ferait n'importe quel praticien. Sauf que lui exerçait la médecine de manière totalement illégale. L'homme n'avait aucun diplôme en poche. Son casier judiciaire, en revanche, était bien fourni puisqu'il avait été reconnu coupable d'exercice illégal de la profession d'infirmier en 2014. Le procès s'était tenu à Lyon. Le directeur de l'établissement hospitalier est tombé des nues en découvrant l'affaire au moment de l'arrestation. "J'ai appris la nouvelle avec d'autant plus de stupéfaction qu'il s'agissait de mon premier jour de travail", a expliqué Richard Gruz au Parisien. Lors de son recrutement, en février 2016, l'escroc était parvenu à passer entre les mailles du filet en présentant un diplôme d'une université roumaine. Du côté de l'hôpital, on tente de rassurer en expliquant que le travail de cet homme n'a eu que peu d'incidences sur la santé des patients. "Cet homme ne s'est jamais fait remarquer", a déclaré la présidente du comité médical d'établissement, Sophie Monier. "Il faut comprendre qu'il assurait des gardes de 24 heures aux urgences. Les patients lui étaient présentés pour qu'il pose un diagnostic. Et à l'issue de cette rencontre, les malades rentraient chez eux, étaient admis à l'hôpital ou orienté vers les centres médico-sociaux du département." "S'il lui est arrivé de prescrire des médicaments, cela n'a eu aucune conséquence car les équipes qui ont pris en charge les patients ont pu corriger ses erreurs", ajoute la direction. En plus d'exercer illégalement la médecine, l'homme percevait le RSA en plus de son salaire. "C'est un véritable escroc qui cumulait son salaire de 3.000 euros à l'hôpital avec le RSA qu'il percevait depuis septembre 2015", a déclaré une source proche de l'affaire au Parisien. Durant sa garde à vue, le faux médecin a nié en bloc. Il a assuré qu'un cousin congolais aurait usurpé son identité.
Esmeralda et Quasimodo, les héros de la célèbre oeuvre de Victor Hugo, se sont placés au top des ventes sur Amazon mardi, au lendemain de l'incendie qui a ravagé en partie Notre-Dame de Paris.
Le roman de Victor Hugo "Notre-Dame de Paris" était numéro un des ventes mardi 16 avril, sur la plate-forme Amazon. Dans la nuit de lundi à mardi, un terrible incendie a partiellement détruit la célèbre cathédrale parisienne. Rédigé en 1831, le roman de Victor Hugo, maintes fois adapté au cinéma, se situe en 1482 au moment du règne de Louis XI. Un passage du roman attire particulièrement l'attention aujourd'hui : "Tous les yeux s'étaient levés vers le haut de l'église. Ce qu'ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d'étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée", écrit Victor Hugo. Autour des personnages comme la bohémienne Esmeralda, le "monstre" Quasimodo, Frollo ou Phoebus, Hugo fait de la cathédrale la véritable héroïne de son roman. L'objectif du romancier est de réhabiliter un monument tombé en décrépitude. "Sans doute, c'est encore aujourd'hui un majestueux et sublime édifice que l'église de Notre-Dame de Paris", écrit-il dans la chapitre intitulé Notre-Dame.État "inadmissible" du monument avant Hugo "Mais, ajoute-t-il, si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière". Avec son roman, Hugo a réussi sauver Notre-Dame. La publication du livre, qui connu un grand succès public, attira l'attention générale sur l'état "inadmissible" du monument. Le mouvement d'opinion aboutit à la décision d'établir un concours auquel participèrent de nombreux architectes. C'est le projet de réhabilitation de Jean-Baptiste-Antoine Lassus et Eugène Viollet-le-Duc qui fut retenu en 1844. Après les attentats ayant frappé Paris le 13 novembre 2015, le même phénomène avait été observé. Le livre "Paris est une fête" de l'Américain Ernest Hemingway s'est arraché dans les librairies.
L'Amphitryon, le restaurant étoilé du chef Yannick Delpech, a été incendié tôt lundi 28 janvier, a rapporté France 3 Occitanie. Samedi, il avait été tagué.
Des "gilets jaunes" sont soupçonnés. Yannick Delpech, plus jeune cuisinier étoilé de France en 2000 puis plus jeune double étoilé en 2008, vit désormais un cauchemar. Les cuisines du restaurant L'Amphitryon à Colomiers, près de Toulouse (Haute-Garonne), ont été ravagées par les flammes lundi à l'aube, a révélé France 3. L'incendie, dont l'origine est encore inconnue, a débuté dans le véhicule du chef pâtissier de formation, garé au sous-sol sous les cuisines. Présent sur place, celui-ci a appelé rapidement les secours, qui n'ont pu éviter que ses cuisines soient hors d'usage. Le restaurant est fermé jusqu'à nouvel ordre. 25 personnes sont au chômage technique. Samedi, c'était la façade de son établissement situé en lisière de forêt qui avait été taguée. Dans la même semaine, il a été la cible de deux cambriolages. Une enquête est en cours. Ces incidents ont lieu depuis que Yannick Delpech a condamné sur Facebook les violences lors des manifestations de "gilets jaunes"."Il faut savoir que depuis ma prise de parole sur les réseaux sociaux contre ce mouvement social, j'ai vite compris que ma parole dérangeait", a réagi Yannick Delpech sur France Bleu. "Il fallait savoir que j'arrivais à cette heure-ci au restaurant, il fallait soit me suivre, soit connaitre mes horaires. On a passé un cap, on n'en est plus aux insultes sur les réseaux sociaux, c'est un incendie volontaire". Interrogé sur RMC mardi matin, le chef d'entreprise s'est montré tout aussi véhement et il s'est dit "abasourdi et anéanti". "Reconstruire a un coût et c'est très difficile. Si c'est pour que cela recommence...", se demande-t-il. Yannick Delpech a publié lundi après-midi un message sur Facebook, invitant ses clients "à suivre l'actualité du restaurant sur les réseaux sociaux" :Le restaurant L'Amphitryon avait déjà subi un incendie destructeur dans la nuit du 27 août 2011. Il avait rouvert après neuf mois travaux. Il devrait rouvrir plus rapidement cette fois.
Dans la mer des Caraïbes s'élève l'un des îlots les plus densément peuplés de la planète: 500 personnes vivent sur un hectare, au large de la Colombie. La distanciation physique, vitale en ces temps de pandémie de coronavirus, y est impossible.
"Nous sommes isolés, loin du virus. Mais oui, nous avons peur (...) qu'une personne contaminée arrive sur l'île, nous infecte et que nous mourrions tous", explique à l'AFP Adrian Caraballo, un guide touristique de 22 ans. Santa Cruz del Islote, ou el Islote (l'îlot) comme elle est communément appelée, bataille depuis des décennies avec l'absence de médecin, le manque d'eau potable et les coupures récurrentes d'électricité. Plus entassés qu'à Manhattan, où vivent 268 personnes sur 0,01 km², ses habitants déploient des prouesses d'ingéniosité et de solidarité pour faire face aux pénuries. Mais le nouveau coronavirus menace. La Colombie a dépassé les 100.000 cas et les 3.400 décès pour 50 millions d'habitants. Et à deux heures de bateau d'Islote, sur la côte, se trouve Carthagène des Indes, joyaux colonial et touristique, qui pâtit du pire taux de contagion du pays. Avant de voir le Covid-19 débarquer, les leaders communautaires de l'île ont instauré un protocole de confinement pour tout habitant qui en sort et revient.- Un bidonville sans ville -Ainsi Adrian est allé à un rendez-vous médical "sur le continent" et reste depuis isolé pour quatorze jours sur Tintinpan, une île voisine et un peu plus grande. La mer transparente, qui joue toute la palette des verts et des bleus, cerne cet amas d'une centaine de cabanes enchevêtrées, sans plage. Au centre, la place de la croix et autour les masures, deux embarcadères et une école. Pour l'anthropologue Andrea Leiva, "la pandémie révèle des problèmes structuraux anciens"."Mais c'est intéressant de voir comment ces gens trouvent des solutions par eux-mêmes. Car exercer un contrôle de distanciation physique sur une île surpeuplée est impossible et ce serait presque ridicule, sachant qu'il n'y a même pas d'eau potable", ajoute-t-elle. Bien qu'aucun test n'ait été effectué, les habitants se disent épargnés par le nouveau coronavirus. Sur l'île, il n'y a ni masques, ni restrictions. Les enfants courent en tous sens. Les adultes jouent aux dominos. Les amis discutent."D'une certaine manière, nous nous sentons protégés sur l'île", souligne Adrian.- Du tourisme à la pêche -Alexander Atencio a quitté ses élèves début mars, lorsque la Colombie a détecté son premier cas de Covid-19. Il s'est confiné sur la côte, dans le village de Tolu, à une heure de hors-bord, où auparavant il n'allait que les week-ends. Le gouvernement a décrété la poursuite de l'année scolaire à distance. Mais El Islote "n'est pas adapté" à "une éducation 100% virtuelle", explique ce professeur. Depuis, les écoliers reçoivent chez eux des exercices à résoudre et à renvoyer par bateau aux enseignants pour être notés. Pour ces îliens "le confinement n'est pas une nouveauté car ils ont toujours vécu à l'écart", souligne le maître, ajoutant que ne sont pas nouvelles non plus "la négligence ou le manque de politiques publiques". El Islote vit essentiellement du tourisme, l'un des secteurs les plus affectés. Hôtels, restaurants et bars des îles paradisiaques des alentours ont fermé. A cause du chômage, "l'argent ne circule pas" et l'économie est paralysée, précise l'anthropologue. Alors, "pour leur propre consommation, ils se dédient à la pêche, pratique traditionnelle qui a été reprise (...) mais ce n'est pas suffisant", ajoute cette chercheuse, dont l'île est le sujet de sa thèse de doctorat. Adrian a mis son activité de guide en sommeil et n'aura pas son bac cette année, mais il espère renouer avec ses projets lorsque "viendront des temps meilleurs".- Pauvreté et ingéniosité -Gleisy Barbosa, étudiante à Carthagène, est revenue chez ses parents quand l'urgence sanitaire a été décrétée."Comme les choses devenaient difficiles, ma maman n'avait pas de quoi m'envoyer et m'a dit de revenir parce que, comme dans l'île nous sommes tous unis, si le voisin a, le voisin partage", dit cette jeune fille de 20 ans. Selon l'anthropologue, "en dépit des disputes internes normales (...) c'est une société basée sur le collectif" et ce "tissu social" les aide à mieux affronter la pandémie que dans "des villes plus individualistes". Ainsi, ceux qui peuvent se cotisent pour payer l'électricité afin que tous en disposent la nuit."C'est une île que je ne changerais pour rien au monde", souligne Adrian, qui termine sa quarantaine et est impatient de rentrer.
La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a plaidé jeudi pour un "moratoire" sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale lors des manifestations pacifiques, soulignant qu'elle pouvait amplifier les discriminations notamment à l'encontre des personnes d'origine africaine.
"La reconnaissance faciale ne devrait pas être utilisée dans le cadre de manifestations pacifiques sans la mise en place de garanties essentielles en matière de transparence, de protection des données et de surveillance", a déclaré Michelle Bachelet, dans un communiqué. Cet appel est au coeur d'un rapport que le Haut-Commissariat a publié jeudi, examinant l'impact des nouvelles technologies sur la promotion et la protection des droits humains dans le contexte des rassemblements, y compris des manifestations pacifiques. Ce rapport avait été demandé il y a deux ans par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, mais sa publication intervient alors que les manifestations se multiplient dans le monde. Il indique qu'en 2019, des manifestations ont eu lieu dans le monde entier pour des raisons variées, notamment en réponse à la discrimination structurelle et raciale et à l'aggravation des conditions socio-économiques, et que ce mécontentement s'est poursuivi en 2020. Il fournit notamment des informations sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, qui permet l'identification, la surveillance et le suivi automatisés des manifestants. Selon le Haut-Commissariat, de nombreuses personnes n'osent plus manifester dans des lieux publics et exprimer librement leurs opinions, car elles craignent d'être identifiées et d'en pâtir. En outre, relève l'ONU dans le communiqué, "la technologie de reconnaissance faciale risque de perpétuer et d'amplifier la discrimination, notamment à l'encontre des personnes d'ascendance africaine et d'autres minorités"."Alors que les gens se rassemblent dans le monde entier pour protester contre le racisme, y compris de la part des forces de l'ordre, le droit de réunion pacifique n'a jamais été aussi important", a souligné Mme Bachelet. Aussi, elle estime que la technologie de reconnaissance faciale dans le cadre de manifestations pacifiques devrait faire l'objet d'un moratoire, jusqu'à ce que les Etats remplissent certaines conditions en matière notamment de respect des droits humains.
Les positions se durcissent en Thaïlande après un week-end de protestations pro-démocratie: une "plaque du Peuple", posée près de l'ex-palais royal pour défier la puissante monarchie, a été retirée et les poursuites judiciaires se multiplient contre les opposants.
Les autorités ont saisi la plaque "comme élément de preuve pour engager une action en justice" contre ceux qui l'ont installée, a indiqué lundi lors d'un point presse Jirapat Phumijit, porte-parole de la police métropolitaine de Bangkok. Elle avait été cimentée la veille sur la place royale de Sanam Luang, point d'orgue d'une manifestation qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes ce week-end à Bangkok."Ce pays appartient au peuple et n'est pas la propriété du monarque", était-il écrit. Le geste a une forte signification politique et symbolique. Une plaque, apposée il y a des décennies dans le centre de la capitale pour commémorer un coup d'Etat antiroyaliste et la fin de la monarchie absolue en 1932, avait mystérieusement disparu en 2017, peu après l'accession au trône de Maha Vajiralongkorn. Celle de dimanche s'inspirait de cette dernière.- "Le début du combat" -Même si la plaque a été retirée, les militants ne comptent pas baisser les bras. Ils vont en distribuer un modèle "afin que chacun puisse en faire un moule et la poser là où bon lui semble", a annoncé Parit Chiwarak, dit Penguin, une des figures du mouvement de contestation. "Cette plaque est le début du combat sur la réforme de la monarchie". En attendant, les autorités ont annoncé le dépôt d'une plainte contre ceux qui l'ont cimentée "sans autorisation dans une zone archéologique". La police va aussi engager des actions en justice et un ex-responsable d'un parti pro-monarchie va porter plainte contre trois des organisateurs, se fondant sur la sévère loi de lèse-majesté qui punit jusqu'à 15 ans de prison toute diffamation envers le roi. Une vingtaine d'opposants sont déjà inculpés de "sédition", un crime passible de 7 ans de prison. "La nation, la religion et la monarchie sont des socles respectés par tous les Thaïlandais", a réagi le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha, dont les manifestants réclament la démission."L'élite et l'armée ne comptent pas perdre leur pouvoir et les soutiens à la royauté sont encore nombreux", relève Christine Cabasset, chercheuse à Bangkok pour l'Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est contemporaine. Mais les langues commencent doucement à se délier. Le hashtag #abolish 112 ("Abolir le 112", l'article de loi concernant le lèse-majesté) était en tête lundi sur Twitter. Se confronter à la royauté était encore tabou il y a un mois, mais le mouvement étudiant, qui manifeste depuis cet été quasi quotidiennement, est devenu de plus en plus audacieux. Une partie demande la non-ingérence du roi dans les affaires politiques, l'abrogation de la loi sur le lèse-majesté et le retour des biens de la Couronne dans le giron de l'Etat, des revendications jugées inacceptables par le gouvernement. Le souverain thaïlandais, bien au-delà de son statut de monarque constitutionnel, dispose d'une influence considérable qu'il exerce le plus souvent dans l'ombre. Maha Vajiralongkorn, monté sur le trône en 2016 à la mort de son père, le vénéré roi Bhumibol, est aussi une personnalité controversée qui a renforcé les pouvoirs d'une monarchie richissime et déjà toute puissante, prenant notamment directement le contrôle de la fortune royale. Ses très fréquents séjours en Europe, même en pleine pandémie de coronavirus, ont soulevé des interrogations alors que l'économie du pays, tributaire du tourisme, est en pleine récession. La contestation, rejointe ce week-end par des militants appartenant au mouvement des "chemises rouges" proche de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, réclame aussi plus de démocratie et une réécriture de la Constitution. Un autre rassemblement est prévu jeudi devant le Parlement, puis une grève générale le 14 octobre.
La bataille sur l'héritage de Johnny Hallyday n'est pas que judiciaire : elle est aussi médiatique. Les deux clans se sont engagés dans une guerre de communication pour obtenir les faveurs de l'opinion publique.
L'avocat de Laeticia Hallyday, Maître Ardavan Amir-Aslani, qui se faisait, jusque-là, plutôt discret dans les médias a choisi de répondre aux attaques des enfants aînés du rockeur dans l'émission "C l'hebdo" présenté par Ali Baddou. Il s'est longuement arrêté sur l'image "manipulatrice", de "marâtre", et de femme obsédée par l'argent qui colle de plus en plus à la peau de sa cliente. "Ce n'est pas la marâtre qu'on a essayé de présenter. C'est une femme qui a tout fait toute sa vie pour faire en sorte que ces enfants-là restent dans le giron familial", a-t-il expliqué. L'avocat est formel : dans les moments extrêmement difficiles de la vie de David et Laura, Laeticia était présente. "Il était dit que Laeticia ne s'occupait en rien de ces personnes, qu'elle faisait tout pour les séparer de leur père", a-t-il poursuivi en voulant démontrer que c'était tout l'inverse. Alors, si tel est le cas, pourquoi Laura a-t-elle écrit une lettre reprochant à sa belle-mère de ne rien lui avoir laissé, "même pas une guitare" ou la pochette dédicacée de la chanson que son père lui avait écrite ? L'argument a été balayé d'un revers de main par l'avocat : Johnny Hallyday n'a pas manqué de générosité envers ses enfants, en référence aux biens mobiliers de Laura. Il a ajouté : "Je doute que son père ne lui ait rien donné durant tous les moments qu'ils ont passés ensemble."Avant tout cela, "j'ai pris moi-même l'initiative d'organiser un rendez-vous avec les enfants de Johnny Hally­day", a expliqué l'avocat. En vain. "Laeticia est une femme aimante, généreuse et qui partage, et je suis sûr que si elle avait reçu un coup de fil disant que l'on souhaitait récupérer un bien matériel, elle aurait été prête à faire tous les gestes possibles", a-t-il encore argumenté. Laeticia Hallyday prendra la parole, selon son avocat, "mais elle prend son temps", au moins jusqu'au rendu de la décision par les magistrats, attendu le 13 avril prochain. Il affirme qu'elle n'est pas, aujourd'hui, dans la "haine ou la vengeance".
Goliath a une nouvelle fois perdu contre David. Le géant américain de la restauration rapide a perdu mardi 15 janvier une bataille juridique contre une petite chaîne irlandaise de fast-food.
Résultat : sa marque déposée "Big Mac" a été révoquée sur le territoire de l'Union européenne. L'entreprise irlandaise avait déposé en mars 2017 une requête devant l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) pour mettre fin à l'usage exclusif des termes "Big Mac" par McDonald's dans l'UE. Supermac accusait McDonald's de se livrer à "de l'intimidation en matière de marques déposées, déposant des noms de marques tout bonnement mis de côté pour être utilisés contre de futurs compétiteurs", a indiqué Supermac dans un communiqué transmis à l'AFP. La marque avait été déposée pour toute une variété de produitsDans son jugement, l'EUIPO avance que McDonald's n'a pas fait un "usage réel" de la marque pour "les biens et services pour lesquels elle a été déposée". La marque "Big Mac" aurait ainsi été déposée pour une variété de produits, alors qu'elle ne désigne que le célèbre sandwich. Interrogé par l'AFP, McDonald's n'avait pas encore réagi. Le groupe peut faire appel du jugement."Nous savions que c'était David contre Goliath quand nous avons entamé cette bataille", a souligné le directeur général de Supermac, Pat McDonagh, cité dans le communiqué. "Mais ce n'est pas parce que McDonald's a les poches profondes et que nous sommes relativement petits que nous ne nous défendrons pas". Supermac reprochait notamment à McDonald's d'avoir empêché son expansion hors d'Irlande en se servant de la similarité entre le nom de la chaîne irlandaise et le célèbre "Big Mac". McDonald's : comment le géant du hamburger se réinvente ? par Europe 1L'entreprise de M. McDonagh, qui compte une centaine de restaurants en Irlande et en Irlande du Nord, espère maintenant étendre ses activités au Royaume-Uni et à l'UE. "C'est la fin du 'McBully' (la "MacBrute", ndlr)", s'est réjoui M. McDonagh. "Cette décision (...) montre aussi l'importance des institutions européennes pour la protection d'entreprises confrontées à des multinationales sans âme".
Selon une enquête de Yougov pour le Huffington Post, l'interprète de "Savoir aimer" serait le juré préféré des téléspectateurs, loin devant ses confrères Zazie et Mika.
Vous n'aurez pas sa liberté de penser, et encore moins sa cote de popularité ! Alors que le lancement de la sixième saison de The Voice est imminent, et que les coaches s'apprêtent à retrouver leurs fameux fauteuils rouges, le Huffington Post s'est posé la question de savoir lequel de Zazie, Mika, Florent Pagny ou la nouvelle recrue M. Pokora est le chouchou du public. Et le panel de votants interrogés a tranché. D'après le rapport de Yougov, le coach de The Voice le plus apprécié des Français est... Florent Pagny ! Le chanteur de 55 ans, visage historique de l'émission (il occupe son siège depuis le lancement en 2012) est arrivé en tête des suffrages avec 24% des voix. Il devance ainsi Mika, numéro 2 du classement avec 14% des votes. C'est deux points de plus que M. Pokora, petit nouveau de l'équipe, auparavant juré dans The Voice Kids. Zazie reste zen... En dernière position du top, on retrouve la chanteuse Zazie. Arrivée dans le show en 2015 en remplacement de Garou, la chanteuse ne récolte que 11% des points, mais reste néanmoins très appréciée par toutes les tranches d'âge de téléspectateurs. Mika et M. Pokora sont, en effet, fortement soutenus par les 18-25 ans (d'où leur place de choix dans le classement), tandis que Monsieur Pagny, lui, trouve ses admirateurs auprès des plus de 45 ans. Pagny, qui participe pour la sixième année consécutive au divertissement de TF1, peut se targuer d'avoir coaché deux des vainqueurs du télé-crochet : Stefan Rizon, en 2012 et l'an dernier, le talentueux Slimane. La prochaine plus belle voix de France se trouvera-t-elle, une fois de plus, dans son équipe ? Premiers éléments de réponse le 18 février 2017, date du lancement de la 6e saison de The Voice, sur TF1 !
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a estimé jeudi qu'un futur vaccin contre le nouveau coronavirus devait être considéré comme un "bien public mondial" accessible à tous, à l'occasion d'un sommet qui a recueilli 8,8 milliards de dollars pour la vaccination en général.
Ce sommet virtuel de l'Alliance pour le vaccin (Gavi), qui a réuni plus de 50 pays et plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement, a ainsi largement dépassé les 7,4 milliards de dollars de promesses de dons espérés sur cinq ans. Les fonds doivent servir à poursuivre les campagnes mondiales de vaccination contre la rougeole, la polio ou la typhoïde, largement perturbées par l'épidémie de Covid-19. La réunion visait également à lancer des appels à financement pour l'achat et la production d'un éventuel futur vaccin contre la maladie Covid-19, ainsi qu'un soutien à sa distribution dans les pays en développement. Pour ce vaccin en particulier, l'objectif de l'Alliance, organisme international qui réunit des acteurs publics et privés pour assurer un égal accès aux vaccins, était de récolter deux milliards de dollars. Au total, 567 millions de dollars ont été levés jeudi en capital de départ initial auprès de 12 donateurs, a-t-il été indiqué dans un communiqué de presse."Un vaccin contre le Covid-19 doit être vu comme un bien public mondial, un vaccin pour les peuples", a déclaré le secrétaire général de l'ONU à l'ouverture du sommet, soulignant que nombre de dirigeants mondiaux ont lancé un appel en ce sens. Il a souligné qu'avec la crise du nouveau coronavirus, des campagnes de vaccination ont été interrompues: "Vingt millions d'enfants" ne sont pas complètement vaccinés et "un enfant sur cinq" n'est pas vacciné du tout. Hôte de ce sommet virtuel, le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué le choix de "s'unir" pour "tracer le chemin d'une coopération mondiale" ainsi que la détermination à trouver un vaccin contre le nouveau coronavirus.- "Immunité de groupe" -Avec près de 40.000 morts, le Royaume-Uni est le deuxième pays le plus durement frappé par le virus. Le pays est le contributeur le plus important au Gavi avec 1,65 milliard de livres (1,85 milliard d'euros, 2 milliards de dollars) promis sur les cinq prochaines années. Suivent la fondation de Bill et Melinda Gates (1,6 milliard de dollars), les Etats-Unis (1,16 milliard de dollars) et la Norvège (un milliard de dollars). La France a promis 500 millions d'euros et 100 millions supplémentaires quand un vaccin sera disponible. Les fonds levés jeudi "seront cruciaux pour assurer le maintien de la vaccination de routine et pour rattraper les retards accumulés des programmes de vaccination suite à la pandémie de Covid-19", ont estimé l'Unicef et les ONG One et Action santé mondiale. Ce sommet intervient alors que la pandémie a exacerbé les attaques contre le multilatéralisme, entre la rupture du président américain Donald Trump avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les craintes d'une mainmise américaine sur de futurs vaccins."Comme le coronavirus l'a montré, il n'a pas de frontières", a déclaré M. Trump dans une courte intervention. "Il est dangereux, il est horrible mais on va s'en occuper ensemble."La pandémie de Covid-19 a fait près de 386.000 morts depuis que le virus est apparu fin décembre en Chine, et la course aux vaccins et traitements mobilise de grandes sociétés pharmaceutiques. L'organisation Oxfam a appelé à investir l'argent public "dans des vaccins et traitements libres de droits et disponibles pour toutes les nations à prix coûtant", critiquant le "pouvoir monopolistique de l'industrie pharmaceutique qui se dresse sur le chemin d'un vaccin pour les peuples". Selon le philanthrope américain Bill Gates, dont la fondation, très active dans la recherche sur les vaccins, les compagnies pharmaceutiques collaborent pour rendre disponibles leurs capacités de production une fois qu'un vaccin sera mis au point, paramètre crucial pour que le plus grand nombre puisse y avoir accès."Quand nous aurons un vaccin, nous voudrons développer une immunité de groupe" en faisant en sorte qu'il soit administré à "plus de 80% de la population", a-t-il assuré sur la BBC.
Selon les informations de France 3 Pays de la Loire, Elise, atteinte d'un cancer du sein, se retrouve désormais forcée de rembourser près de 9 000 euros d'indemnités réclamés par l'Assurance maladie. Il lui est reproché d'avoir mis un terme à son congé parental.
C'est une nouvelle péripétie dont cette famille se serait bien passée vu la période très difficile qu'elle vit déjà. France 3 Pays de la Loire revient sur la dramatique situation dans laquelle se retrouve Elise, 33 ans, vivant à Angers (Maine-et-Loire). Déjà atteinte d'un cancer du sein, elle se retrouve en conflit avec la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui lui réclame la somme de 9 000 euros. En cause : l'arrêt du congé parental de la jeune femme. L'interview «Savoir comprendre» : le cancer, victime collatérale du Covid-19 ? - 18/05par RMCEn juillet 2019, la mère de famille apprend qu'elle souffre d'un cancer du sein triple négatif de grade 3. Face à la gravité de la maladie, son médecin la place en arrêt « pour affection longue durée », raconte son mari Fabien. Alors en congé maternité de son fils Milo, âgé de 10 mois, elle met un terme à ce congé auprès de la CAF. Elle est trop diminuée pour pouvoir s'en occuper. Son compagnon Fabien travaillant, c'est sa belle-mère qui vient aider la famille au quotidien. C'est en février 2020 qu'elle a finalement recours à une opération. La fameuse tumeur lui est retirée mais le chemin vers la guérison reste encore long : 33 séances de radiothérapie sont au programme pour revenir à un meilleur niveau de santé.« C'est un petit peu le ciel qui nous tombe sur la tête »C'est quinze jours après le début du confinement que la mauvaise nouvelle arrive. « On a reçu un appel de la CPAM pour nous informer qu'après ré-étude du dossier, mon épouse n'était pas indemnisable et qu'il fallait qu'on rembourse toutes les indemnités journalières qu'elle a perçues depuis août », raconte Fabien à RTL. « Quand on apprend la nouvelle, c'est un petit peu le ciel qui nous tombe sur la tête. » La famille tente de se défendre, elle assure ne plus toucher aucune indemnité depuis le mois de juillet déjà. « On lui dit qu'elle a arrêté son congé parental par anticipation, donc qu'elle ne rentre pas dans les cases. C'est aberrant », s'agace le mari. Selon les informations de RTL, face à cette situation inédite, la CPAM d'Angers a chargé un médiateur de rentrer en contact avec la famille et espère voir ce problème se régler prochainement. « On attend un peu plus d'humanité de la CPAM. (...) Il y a un sentiment d'injustice. Ma femme n'a pas choisi d'avoir un cancer et là, on lui dit qu'elle n'est pas indemnisable parce qu'on a fait ce qu'on pensait être juste », rappelle Fabien, son compagnon.
Le domicile de la mère de l'ancien chargé de mission de l'Élysée, situé dans une petite commune normande, a été la cible d'individus masqués, dimanche, selon plusieurs médias régionaux. Des fumigènes, des pétards et des œufs auraient été lancés.
Deux personnes ont été placées en garde à vue. Une vingtaine de personnes ont fait irruption devant la maison de la mère d'Alexandre Benalla, située dans un village de l'Eure, dimanche 8 septembre après-midi, ont révélé Paris Normandie et France Info. Selon Le Point, les intrus avaient le visage dissimulé par des capuches ou des masques à l'effigie d'Alexandre Benalla. "Des pancartes ont été brandies et des insultes proférées. Des fumigènes et des pétards ont été lancés par les manifestants", indique Paris Normandie, qui précise qu'ils ont pris la fuite à l'arrivée des gendarmes. France Info évoque aussi des jets d'œufs en direction de la maison. Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue, précise le média normand. La mère d'Alexandre Benalla qui, selon Le Point est professeur de mathématiques dans l'Orne, a porté plainte, indique France Info. Qui sont les manifestants ? Selon LCI, qui affirme avoir interviewé l'un des individus interpellés, une femme, le groupe était notamment constitué de "gilets jaunes" et voulait célébrer, à sa manière, l'anniversaire d'Alexandre Benalla, qui fêtait ses 28 ans dimanche. "Nous nous sommes présentés avec des masques de Benalla, sauf moi qui suit toujours restée à visage découvert. Nous sommes restés un quart d'heure en tout. Trois œufs ont été lancés et nous avons allumé des fumigènes jaunes", aurait expliqué cette femme. Quant à leur motif, elle indique avoir voulu "dénoncer une justice à deux vitesses", selon que vous soyez en haut de la cordée ou que vous ne soyez rien. Il n'est pas normal qu'Alexandre Benalla se cache derrière son carnet d'adresses", estime-t-elle.
La course à la mairie de Paris s'annonce mouvementée. Depuis quelques semaines, plusieurs personnalités politiques ont fait part de leur intérêt pour la succession d'Anne Hidalgo.
Dernier en date : Jean-François Copé, révèle Le Parisien. Une personnalité de plus s'ajoute à la longue liste de candidats potentiels à la mairie de Paris. Selon les informations du Parisien, Jean-François Copé lorgnerait lui aussi sur la mairie de Paris. Depuis son gros revers à la primaire de la droite en novembre 2016 (0,3%), le maire de Meaux a quasiment disparu de la scène médiatique. Une lumière qui semble lui manquer. Selon le quotidien, Jean-François Copé aurait désormais les Municipales 2020 en ligne de mire et aurait déjà commencé à tâter le terrain auprès des parlementaires Les Républicains. Malheureusement pour lui, ces derniers lui auraient vite remis les idées en place. "Il est cramé à vie. Déjà que la droite a très peu de chances aux prochaines municipales à Paris. Alors en plus si c'est lui...", a d'ailleurs lancé au Parisien l'un d'eux. Une course mal engagée donc pour Jean-François Copé, d'autant que les candidats à la succession d'Anne Hidalgo ne manquent pas. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, en premier lieu. 20 Minutes avançait d'ailleurs en juin dernier qu'un groupe de Marcheurs travaillait déjà sur le futur programme.À droite, Rachida Dati s'était elle aussi dite prête "à mener le combat". " Imaginons que ma famille politique dise 'pourquoi pas ?', je mènerais le combat, je suis jusqu'au-boutiste dans les combats, sinon ce n'est pas la peine", avait indiqué la maire du 7e arrondissement de la capitale à BFMTV.À gauche, l'ancien conseiller de François Hollande, Gaspard Gantzer semble aussi ouvrir la voie à une candidature, avec le lancement d'un mouvement baptisé "Parisiennes, Parisiens". Ségolène Royal pourrait elle aussi se laisser tenter. Mais l'ancienne ministre de l'Écologie avait confié au Parisien qu'elle ne se présenterait "que si Anne Hidalgo n'y allait pas". Et les chances de voir l'actuelle maire de Paris renoncer restent très faibles.
Le selfie a été posté sur le compte Twitter de Marlène Schiappa, quelques minutes avant le grand oral d'Emmanuel Macron.
"Une sortie scolaire de collégiens". Voilà à quoi ont comparé certains journalistes le selfie des ministres, posté par Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, quelques minutes seulement avant le discours d'Emmanuel Macron, lundi 9 juillet, devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Une photographie où l'on peut voir neuf ministres, tout sourire, poser au château de Versailles. Entre sortie scolaire de fin d'année ou plagiat du selfie, devenu célèbre, des Oscars 2014, l'image en a fait sourire plus d'un. Marlène Schiappa est entourée de huit autres membres du gouvernement : Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, Benjamin Griveaux, le secrétaire d'État auprès du premier ministre et porte-parole du gouvernement, Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État au Numérique, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, Delphine Gény-Stephann, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Françoise Nyssen, la ministre de la Culture et Olivier Dussopt, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics. Un selfie façon "Oscars 2014"Pour Ellen Salvi, journaliste à Mediapart, la photo a un petit air de ressemblance avec celle prise par l'animatrice américaine Ellen DeGeneres, entourée de plusieurs acteurs hollywoodiens, lors des Oscars 2014. A l'époque, le cliché avait fait le tour du monde et avait été repris de nombreuses fois. "La 6ème B en visite au château de Versailles"Pour d'autres journalistes, comme Thomas Vampouille, journaliste politique à Marianne ou Olivier Auguste, rédacteur en chef adjoint à L'Opinion, le selfie se rapproche plus de celui de collégiens, en pleine sortie scolaire au château de Versailles. Certains demandent l'interdiction des portables à l'Assemblée nationaleAlors que l'utilisation du portable vient d'être interdite dans les écoles, un des journalistes du Monde propose que le gouvernement fasse de même pour les élus et les parlementaires. Emmanuel Macron s'est exprimé pendant près d'une heure et demie, devant 900 parlementaires - certains ayant décidé de boycotter l'événement -. Il a présenté un bilan de ses deux premières années au pouvoir, avant d'exposer les grandes lignes de sa politique pour l'année à venir.
Quatre hôtels et trois églises ont été la cible d'explosions dimanche 21 avril au Sri Lanka, faisant au moins 158 morts et des centaines de blessés en cette journée de célébration de Pâques. Un nouvelle explosion a frappé un hôtel en fin de mâtinée.
Au moins 158 personnes sont mortes et plusieurs centaines ont été blessées dans une série d'explosions dans quatre hôtels et trois églises du Sri Lanka dimanche 21 avril. Dimanche matin, alors que le pays était frappé par six explosions dans des églises et des hôtels, une nouvelle explosion a eu lieu dans un hôtel de la capitale du Sri Lanka, faisant deux morts, a annoncé la police de Colombo. Ces attaques ont eu lieu alors qu'était célébrée la messe de Pâques. Dans la matinée de dimanche, le bilan ne cessait de s'alourdir, un précédent bilan faisait état de 137 morts. Au moins 35 étrangers se trouveraient parmi les victimes. Deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale. Au moins 160 personnes blessées dans l'explosion de l'église Saint-Anthony ont été admises à l'Hôpital national de Colombo, a déclaré à l'Agence France-Presse un de ses responsables. "Il y a beaucoup de personnes blessées dont certaines dans un état critique", a déclaré cette source qui a requis l'anonymat, ajoutant que 254 personnes avaient été admises à l'hôpital à Colombo et que 60 blessés avaient été recensés dans deux attaques hors de la capitale. Un Portugais figure parmi les victimes de la série d'explosions, a rapporté l'agence de presse Lusa de source diplomatique. Âgé d'une trentaine d'années il se trouvait avec son épouse quand il a été tué dans l'explosion d'un hôtel de Colombo, a indiqué depuis Lisbonne la consule du Portugal sur place, Preenie Pine. Les autres Portugais présents au Sri Lanka "vont tous bien", a ajouté cette source. Réactions internationales Dans un tweet, l'ambassade de France à Colombo a demandé dimanche de « se tenir éloignés des lieux publics » et à éviter « tout déplacement » dans la capitale sri-lankaise."Je condamne fortement les attaques lâches sur notre peuple aujourd'hui. J'appelle tous les Sri-Lankais à rester unis et fort en ces temps tragique", a-t-il écrit sur son compte Twitter officiel, le Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe, ajoutant que le gouvernement prenait des "mesures immédiates pour contenir la situation". La Première ministre britannique Theresa May a dénoncé dimanche des "actes de violence (...) réellement effroyables". "Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur", a ajouté la dirigeante sur Twitter, adressant ses "plus sincères condoléances" à "toutes les personnes affectées". Au moins 300 blessésCe sont six lieux qui ont été le théâtre d'explosions selon la police. À Colombo, la capitale économique, trois hôtels de luxe et une église ont subi des explosions. Outre l'église de Negombo, au nord de Colombo, une troisième église, située à Batticaloa (à l'Est), a également été prise pour cible. Un responsable de l'hôpital local a affirmé que 300 personnes avaient été blessées. Les autorités ont à ce stade recensé 64 morts, dont neuf étrangers dans la capitale Colombo, 67 à Negombo, et 25 à Batticaloa. Dans l'immédiat aucune revendication n'a été faite. Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait fait savoir il y a quelques jours qu'un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama'ath) projetait « des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne ». Les célébrations de Pâques annuléesLes catholiques sri-lankais, à l'instar de ceux du reste du monde, se rendaient dimanche à l'église pour la messe de Pâques, l'un des temps forts de l'année religieuse chrétienne. Toutes les célébrations de Pâques ont été annulées dans le pays, a annoncé l'archevêché. Le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants. Le pape François avait réalisé une visite dans l'île en janvier 2015 au cours de laquelle il avait célébré une messe devant un million de participants rassemblés à Colombo.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti revendique être un chasseur "passionné" et s'en prend aux "ayatollahs de l'écologie" dans la préface d'un livre du président de la Fédération nationale des chasseurs à paraître mardi.
"Ce livre, les ayatollahs de l'écologie s'en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja", écrit l'ex-avocat dans la préface d'"Un chasseur en campagne", de Willy Schraen. Eric Dupond-Moretti a rédigé ce texte, révélé dimanche par le JDD, avant son entrée au gouvernement. Il y qualifie les défenseurs de la cause animale d'"illuminés" et d'"intégristes", selon les extraits cités par le journal. "Ils veulent que nous ayons honte d'être chasseur, (...) nous culpabiliser d'être ce que nous sommes, car nous sommes aussi notre passion. Et depuis trop longtemps nous refusons de nous défendre, convaincus sans doute que l'intolérance et l'absurde ne méritent pas de réponse", écrit-il. L'ex-ténor des barreaux explique qu'il n'a "pas honte" quand il "tue un perdreau" et quand il se "délecte de la chair de l'oiseau". Il salue le livre, un "petit bijou", fait "pour que les chasseurs relèvent la tête". Dans cet ouvrage, Willy Schraen se pose en défenseur de la ruralité et condamne les "terroristes de la cause animale" et autres "nouveaux combattants verts". Le garde des Sceaux a réagi dimanche sur Twitter aux nombreux commentaires suscités par sa préface. "On peut être contre l'interdiction d'une certaine chasse et défenseur du climat et de la nature, comme je le suis et l'ai toujours été", écrit-il."Je n'ai jamais incriminé les écologistes mais des ayatollahs de l'écologie. Les premiers sont pour moi bien différents des seconds", s'est-il expliqué."Dupond-Moretti en défenseur de la chasse et des chasseurs... C'est déjà bien qu'il n'ait pas été nommé ministre de la Transition écologique...", a ironisé sur Twitter la sénatrice EELV Esther Benbassa.
L'ancien avocat des parents d'Alexia Daval, assassiné par son époux en octobre 2017, estime que la demande d'investigations supplémentaires pour prouver l'empoisonnement est "tardive, inutile et infondée". C'est ce qui aurait poussé M.
et Mme Fouillot à se séparer de lui. Jonathann Daval a-t-il tenté de tuer sa femme Alexia en l'empoisonnant ? La famille de la jeune femme assassinée en octobre 2017 en est convaincue. Alexia Daval a-t-elle été empoisonnée? Son beau-frère souhaite que l'on étudie "la possibilité d'une soumission chimique"par BFMTVJeudi 12 décembre, le procureur de la République de Vesoul Emmanuel Dupic a annoncé que des proches d'Alexia Daval avait demandé une nouvelle expertise relative à des substances retrouvées lors de l'autopsie, alors que la justice a clos l'instruction le mois dernier. Stéphanie et Grégory Gay, la soeur de la jeune femme et son mari, s'interrogent sur la présence régulière de molécules médicamenteuses dans le sang d'Alexia, alors qu'elle n'avait jamais fait état de la prise de tels médicaments auprès de ses proches. Parmi ces molécules figurent du zolpidem (un somnifère), du tétrazépam (un relaxant musculaire interdit depuis 2013) et du Tramadol (un antalgique opiacé), contre-indiqué dans le cadre du processus de procréation médicalement assistée (PMA) suivi par Alexia, a expliqué Grégory Gay à La Presse de Gray la semaine dernière."Notre hypothèse, c'est qu'il (Jonathann) a essayé de l'empoisonner à petit feu", depuis que le couple avait "vraiment commencé le parcours de PMA" (procréation médicalement assistée), a-t-il insisté dimanche sur BFMTV. Jonathann Daval s'était d'abord fait passer pendant 3 mois pour un époux éploré, sans nouvelle de sa femme partie faire son jogging, avant de reconnaître l'avoir frappé et étranglé en octobre 2017 à Gray-la-Ville (Haute-Saône) lors d'une violente dispute, puis avoir incendié partiellement le corps."Cette demande est tardive, inutile et infondée"Avocat d'Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d'Alexia, depuis plus de deux ans, Me Jean-Marc Florand leur a déconseillé de demander de nouvelles expertises. "Cette demande est tardive, inutile et infondée, a expliqué l'avocat au micro de France Bleu Besançon. Dans ce dossier, il y a eu plus de cinquante expertises. Tout ça est au dossier. On est à un moment où on en est à chercher la date du procès. Je ne vois pas l'intérêt de faire de nouvelles demandes d'actes", a-t-il souligné dimanche soir sur France Bleu Besançon. C'est ce qui aurait poussé M. et Mme Fouillot à se séparer de lui, au profit de Me Gilles-Jean Portejoie, l'avocat de Stéphanie et Grégory Gay. Ce dernier a expliqué dimanche sur BFMTV que le travail de Me Florand n'était pas jugé satisfaisant et qu'il "s'était permis de s'exprimer pour contredire notre demande d'acte". Me Florand a affirmé de son côté sur France Bleu qu'il voulait de toute façon quitter le dossier : "Je suis soulagé, j'avais pris la décision dès début janvier de renoncer à la défense de M. et Mme Fouillot. Je voulais pas leur dire pendant la période des fêtes. Ma décision était prise, ils ont pris les devants." Selon lui, les relations étaient devenues compliquées. "C'est comme dans une relation médecin/patient, il faut un minimum de confiance. Quand vous avez des clients qui n'écoutent pas vos conseils, ou qui n'en tiennent pas compte, il faut en tirer les conséquences", explique-t-il.
La Chine prévoit de lancer en juillet une sonde et un petit robot téléguidé vers Mars, sa première mission en direction de la planète rouge, a annoncé le promoteur du projet.
Le pays investit des milliards d'euros dans son programme spatial: il lance des satellites, prévoit d'envoyer des hommes sur la Lune, et vient courant mai de lancer un nouveau vaisseau."Notre objectif était d'envoyer la sonde vers Mars courant 2020", a indiqué la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC)."Ce grand projet avance comme prévu et nous visons un lancement en juillet", a-t-elle souligné dimanche dans un communiqué. Il faudrait sept mois pour parcourir la distance Terre-Mars et la sonde chinoise n'arrivera pas à destination avant 2021. La distance change constamment mais est au minimum de 55 millions de kilomètres. Baptisée "Tianwen" ("Questions au ciel"), la mission chinoise a trois objectifs: placer en orbite martienne une sonde, la faire atterrir sur la planète rouge, puis téléguider à la surface un robot pour y mener des analyses. La Chine a déjà réalisé une opération similaire sur la Lune, où elle a déposé dès 2013 un petit "rover" téléguidé à roues (baptisé "Lapin de jade"), puis son successeur en janvier 2019 (sur la face cachée de l'astre lunaire, une première mondiale). Le pays asiatique n'est pas le seul sur le créneau des missions martiennes. Les Etats-Unis, qui ont déjà envoyé quatre véhicules exploratoires sur Mars, doivent lancer entre juin et août leur cinquième (nommé "Perseverance"). Il devrait arriver vers février 2021. Les Emirats arabes unis vont lancer le 15 juillet la première sonde arabe en direction de la planète rouge, depuis le Japon. Par contre, la mission russo-européenne ExoMars, victime de difficultés techniques aggravées par l'épidémie de Covid-19 et qui espérait lancer cet été un robot vers Mars, a été reportée à 2022.
Le président de l'Assemblée nationale est sous le coup d'une enquête dans le cadre de l'affaire des "Mutuelles de Bretagne", révélée en mai 2017 par Le Canard Enchainé. Il n'entend pas quitter ses fonctions, disant avoir pris acte d'une "mesure procédurale qui va lui permettre de pouvoir se défendre".
Richard Ferrand, président La République en Marche (LREM) de l'Assemblée nationale, a été mis en examen dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 septembre à Lille pour "prise illégale d'intérêts" dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Le quatrième personnage de l'Etat a aussitôt balayé toute velléité de départ, indiquant être "déterminé à poursuivre (sa) mission" à la tête de la Chambre basse. Le parquet de Lille a précisé que le locataire du "perchoir" de l'Assemblée a été mis en examen tard dans la soirée, à l'issue d'un "interrogatoire de première comparution" de près de 15 heures au tribunal de grande instance de Lille, où l'affaire a été dépaysée il y a un an. "Les trois juges d'instruction saisis du dossier ont décidé de mettre en examen Richard Ferrand pour prise illégale d'intérêts", précise la juridiction. Mis en examen, Richard Ferrand peut-il rester président de l'Assemblée nationale? par BFMTVRichard Ferrand a vite répondu à cette annonce, disant avoir pris "acte de cette mesure procédurale qui va lui permettre de pouvoir se défendre dans ce dossier" et a assuré "rester serein sur l'issue de la procédure, au regard du classement sans suite de l'ensemble des griefs de la première plainte" en octobre 2017, "d'autant plus qu'aucun élément nouveau n'a été versé à ce dossier dans lequel il n'y a ni préjudice ni victime". Le président de l'Assemblée a été entendu en audition libre (ce que l'immunité parlementaire n'empêche pas), du milieu de matinée jusqu'à 0h30.♦ L'exécutif fait corps derrière FerrandDu côté de l'Elysée, Emmanuel Macron conserve "toute sa confiance" en Richard Ferrand, selon la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Le président de l'Assemblée est "un homme loyal, droit, qui a un parcours politique exemplaire", et "je crois que (ses jours dans ses fonctions) sont encore très longs", a-t-elle déclaré dans la matinée de jeudi 12 septembre sur Europe 1, soulignant la nécessité de respecter le principe de la "présomption d'innocence". Sa mise en examen va lui permettre d'accéder au dossier et "se défendre, batailler". Son comparse LREM à l'Assemblée Gilles Le Gendre, président du groupe parlementaire, a quant à lui volé à son secours dès l'annonce de la mise en examen, disant sur franceinfo que "la mise en examen ne présume en rien de sa culpabilité". "Je ne doute pas que l'examen des faits démontrera son intégrité", a t-il encore estimé. Dans l'histoire parlementaire française, la mise en examen d'un président de l'Assemblée nationale pendant son passage au perchoir est inédite. Laurent Fabius était déjà mis en examen dans l'affaire du sang contaminé au moment où il est redevenu président de l'Assemblée en 1997.♦ Les "Mutuelles de Bretagne", une affaire en deux temps L'affaire des Mutuelles de Bretagne avait conduit ce fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron à quitter le gouvernement en juin 2017. A peine nommé ministre de la Cohésion des territoires, il avait été épinglé par Le Canard enchaîné qui avait révélé qu'en 2011 les Mutuelles de Bretagne, qu'il dirigeait alors, avaient décidé de louer des locaux commerciaux dans le centre-ville de Brest appartenant à sa compagne. Richard Ferrand conteste toute irrégularité. Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite en octobre. Il avait invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts et jugé que les infractions d'abus de confiance et d'escroquerie n'étaient "pas constituées". L'association anti-corruption Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile.
Un légionnaire français a été "tué au combat" lundi lors d'une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.
Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major. Il était engagé "dans une action de harcèlement zonal et "de ratissage contre les groupes armés terroristes", selon un communiqué de l'état-major des armées."Prise à partie à courte distance, l'unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d'un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi", a-t-il précisé. Touché à la tête, "il a été évacué par hélicoptère vers l'antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté". L'état-major a précisé que l'intervention d'un drone Reaper avait ensuite "permis de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés". Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant. Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé.- "Lourd tribut" -Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso, revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année. Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois. Le président Emmanuel Macron "s'incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat", a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l'Elysée. "Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel" ainsi que le "soutien de la France aux pays du G5 Sahel" (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso)."Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n'entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens", a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly."Aux côtés de leurs frères d'armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue", a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses "condoléances" à la famille et aux proches du légionnaire. En novembre, la France a perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Paris s'était par la suite ouvertement agacé d'un soutien jugé trop timide à la force Barkhane de la part notamment des autorités sahéliennes, dont celles de Bamako. Un sommet du G5 Sahel à Pau (sud-ouest), en janvier, avait permis aux protagonistes de réitérer leur détermination à poursuivre le combat. La force Barkhane "maintient une très forte pression sur les groupes armés terroristes qui, s'ils restent dangereux, ont été durement frappés par les opérations militaires de Barkhane et des forces partenaires", a répété à cet égard l'état-major lundi soir.
Au secours du tourisme, de l'automobile ou de l'aéronautique: l'Assemblée nationale a démarré lundi l'examen d'un troisième budget rectifié face à la "tempête économique" du coronavirus, la gauche et une partie de la majorité réclamant des contreparties écologiques et sociales en cas d'aides publiques.
Au menu toute la semaine, ce projet de loi table sur une récession historique de 11% du PIB en 2020, un déficit qui se creuse encore (11,4%) et une dette publique qui gonfle à 120,9% du PIB. En ouverture des débats, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a évoqué un "cantonnement" de cette "dette Covid", un traitement à part qui pourrait permettre d'étaler dans le temps son amortissement, "par exemple jusqu'en 2042". Il a aussi répété s'attendre à "800.000 suppressions d'emplois au minimum d'ici la fin de l'année 2020". Selon lui, "il nous faudra au moins deux ans pour retrouver le niveau de PIB que nous avions réussi à atteindre fin 2019. Il nous faudra deux ans mais nous le ferons", a-t-il assuré. Les prévisions restent très incertaines. La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a déjà évoqué pour "septembre" la présentation d'un quatrième budget rectifié, qui pourrait intégrer des mesures plus vastes de relance. Car ce projet de loi de finances rectificative N.3 prévoit surtout des "plans de soutien et d'urgence sectoriels": 18 milliards d'euros pour le secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d'euros de soutien à l'aéronautique ou encore les 8 milliards du plan automobile. Ce "PLFR 3" doit aussi entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'Etat aux collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise. C'est "un effort sans précédent", a insisté le ministre du budget Gérald Darmanin. Les discussions cette semaine s'annoncent nourries sur les contreparties écologiques aux aides publiques, réclamées notamment par la gauche et les ONG environnementales. "Là-dessus, on n'a pas tous la même opinion dans la majorité", reconnaît le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM)."Ce n'est pas le moment de poser des conditions pour des mesures de trésorerie d'urgence", se lamente une figure LREM, confiante cependant pour trouver "un terrain d'entente", avec une conditionnalité pour certaines grandes entreprises. - "Transition écologique" -Lundi, Bruno Le Maire a affirmé que "dans tous les plans sectoriels, des investissements massifs seront engagés pour la transition écologique (...) Nous avons demandé à Air France de réduire son empreinte carbone, de devenir la compagnie la plus respectueuse de l'environnement et de supprimer un certain nombre de lignes intérieures lorsqu'il y a une alternative par le train à moins de 2h30". Une quarantaine de députés, notamment de la majorité, réclamaient aussi d'intégrer dès ce PLFR 3 certaines mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat. Lors d'une rencontre à l'Elysée avec les 150 membres de cette convention, Emmanuel Macron a toutefois annoncé lundi un projet de loi spécifique à la fin de l'été. Face à la crise du secteur du bâtiment, un amendement du gouvernement au budget devrait d'ailleurs faire débat au plan environnemental: il souhaite reporter d'un an la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR). En outre, l'opposition de gauche réclame à nouveau le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune. Avec le mouvement altermondialiste Attac, les groupes socialiste, communiste et LFI ont plaidé pour plus de "justice fiscale" devant le Palais Bourbon. Mais le gouvernement exclut toute hausse d'impôt et considère le rétablissement de l'ISF comme un débat "d'arrière garde", une mesure de nature à "décourager les investissements", selon lui. A gauche, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a défendu sans succès une motion de rejet préalable, en tançant la majorité pour sa politique de "l'offre", pro-entreprise. A droite, Eric Woerth (LR) a reproché au gouvernement une "addition de plans sectoriels" sans "vision claire" et voudrait que l'exécutif accélère son plan global de relance, prévu à la rentrée. Le gouvernement a aussi annoncé lundi de nouvelles aides pour les commerçants et artisans, notamment via un dispositif pour revitaliser les centres-villes grâce à des loyers modiques. Bruno Le Maire a en outre assuré que "des mesures fortes pour l'emploi des jeunes seront bien dans ce PLFR3 pour être opérationnelles à la rentrée, sur l'apprentissage et le contrat de professionnalisation" notamment.
Des dizaines de millions de Français et d'Espagnols ont commencé lundi à retrouver une partie de leur liberté de mouvement, mais la crainte d'une deuxième vague de la pandémie reste entière en Europe comme aux Etats-Unis, où le coronavirus touche désormais directement la Maison Blanche.
Appels à continuer à privilégier le télétravail, port du masque obligatoire dans les transports, distanciation sociale: les gouvernements ont tâché de favoriser une reprise en douceur après deux mois d'activité au point mort ou presque. Mais le métro parisien a connu lundi matin un pic d'affluence quasi similaire aux jours d'avant le confinement. "Ça va être impossible", s'est agacée Brigitte, sur une ligne desservant le centre de la capitale française. La joie de renouer avec un semblant de vie sociale est cependant bien présente dans ces deux pays, parmi les plus endeuillés par la pandémie, qui a fait plus de 285.000 morts dans le monde depuis son apparition fin 2019 en Chine."Après autant de temps enfermés chez nous, on profite de nos retrouvailles au soleil", dit Marcos Maimó, 29 ans, qui trinque avec trois amis dans la ville espagnole de Tarragone, au sud de Barcelone. Lundi soir à Paris, une foule venue fêter, bouteilles en main, la fin du confinement sur les berges d'un canal d'habitude très fréquentées a dû être dispersée par la police. En France, où plus de 26.600 personnes ont péri, les dirigeants ont d'ailleurs prévenu qu'un "reconfinement en urgence" était possible en cas de besoin. "Grâce à vous, le virus a reculé. Mais il est toujours là. Sauvez des vies restez prudents", a tweeté le président Emmanuel Macron.- 80.000 morts aux Etats-Unis -En Espagne, afin de limiter les risques de propagation, seule une partie du pays a été déconfinée lundi. Plusieurs grandes villes, comme Madrid et Barcelone, restent soumises à de sévères restrictions dans ce pays qui déplore lui aussi plus de 26.000 morts. Ces déconfinements sont rendus possibles par un certain reflux de la pandémie, comme en témoigne, en Italie, un nombre de personnes en soins intensifs repassé sous la barre symbolique des 1.000 malades pour la première fois depuis le 10 mars. Mais la maladie Covid-19 continue de tuer. Aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé, la barre des 80.000 décès a été franchie et celle des 100.000 morts pourrait être atteinte d'ici début juin selon plusieurs modèles épidémiologiques. Si la première puissance mondiale a enregistré pour le deuxième jour consécutif moins de 900 morts en 24 heures, il est encore trop tôt pour en dégager une véritable tendance. Signe d'une épidémie difficile à maîtriser, le coronavirus a fait son apparition à la Maison Blanche, où une proche collaboratrice du vice-président Mike Pence et un militaire au service de Donald Trump ont été testés positifs en fin de semaine. Le président des Etats-Unis a évoqué la possibilité de limiter ses contacts avec son vice-président."C'est quelque chose dont nous allons probablement parler, durant cette période de quarantaine", a-t-il dit, semblant confirmer une forme d'isolement pour Mike Pence, toutefois testé négatif. Malgré cette alerte au coeur du pouvoir américain, le milliardaire républicain continue d'appeler les Etats à faire redémarrer leur activité pour relancer l'économie.- "Extrême vigilance" -Or, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle fois appelé à exercer "une extrême vigilance" au moment de lever les restrictions."Si la maladie persiste à un faible niveau dans des pays qui n'ont pas la capacité d'étudier les foyers, de les identifier, le risque existe toujours que la maladie reparte", a prévenu son responsable des questions d'urgence sanitaire, Michael Ryan. En Corée du Sud, où l'épidémie avait été jugulée, la capitale, Séoul, a ordonné des fermetures de bars et discothèques après une résurgence de la maladie Covid-19. Trente-cinq nouveaux cas ont été recensés lundi. A Wuhan, la ville chinoise où le virus avait commencé à frapper, les autorités ont annoncé un nouveau cas dimanche et cinq lundi, après plus d'un mois de répit à la suite d'un confinement draconien. En Allemagne, pays souvent cité en exemple pour l'efficacité de sa gestion de la crise, le seuil critique de 50 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants a été franchi dans trois cantons. La chancelière Angela Merkel a souligné lundi à la télévision qu'en cette "nouvelle phase de la pandémie", il était "très important" que les gens respectent les gestes barrières.- Equilibre "difficile à trouver" -Dans ce contexte, le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui même rescapé de la maladie, a prolongé au moins jusqu'au 1er juin le confinement du Royaume-Uni, deuxième pays plus touché au monde, avec plus de 32.000 morts. Il a toutefois présenté lundi un plan de déconfinement progressif accordant plus de possibilités de sorties, à condition de maintenir ses distances et de rester entre personnes du même foyer."Notre défi est de trouver un moyen d'aller de l'avant en préservant les gains durement obtenus, tout en allégeant le poids du confinement. Je serai franc: c'est un équilibre extrêmement difficile à trouver", a-t-il reconnu. Il a aussi fixé comme objectif de renvoyer à l'école les élèves de primaire pour un mois, avant les vacances d'été, et ouvre la voie à un redémarrage de la saison sportive à huis clos le 1er juin, avant une possible réouverture des commerces non essentiels à partir du 4 juillet. Les écoles ont rouvert lundi en Norvège, en Suisse ou encore aux Pays-Bas. "Les enfants avaient énormément envie de revenir à l'école, ils sautaient partout en voyant leurs copains", a témoigné Manon, mère de trois bambins à La Haye.
Trains supprimés ou déplacés, retards importants... Les voyageurs impactés par les perturbations liées à l'incendie d'un poste électrique de la RTE peuvent demander à se faire rembourser une partie ou la totalité de leurs billets de train selon les cas.
Depuis vendredi, la SNCF doit faire face aux conséquences de l'incendie du poste de haute tension d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) de la RTE. L'incident empêche une alimentation électrique normale des trains et paralyse le centre de maintenance des TGV, désorganisant la circulation des trains en plein chassé-croisé estival dans la deuxième gare de France pour la circulation des TGV. Un train sur deux seulement a pu circuler le dimanche 29 juillet dans la gare desservant l'ouest de la France, et deux trains sur trois la veille. "115 trains grandes lignes ont été supprimés lundi, soit 50% du trafic initialement prévu", a précisé la compagnie ferroviaire ce lundi. Le trafic devrait redevenir "proche de la normale" le vendredi 3 août et "complètement normal" le 6 août.• VOTRE TRAIN A ÉTÉ ANNULÉLa SNCF promet de rembourser l'intégralité du prix payé par les voyageurs dont le train (Intercités, TGV, Ouigo) a été annulé. La demande peut être effectuée en ligne sur le site de la compagnie à l'adresse suivante : https://www.sncf.com/fr/service-client/reclamations/tgv-intercites. Les clients peuvent également adresser leur réclamation par courrier postal à "Service relation client SNCF ; 62973 Arras Cedex 9 France". Dans le cas d'un échange sans frais, la compagnie a indiqué sur Twitter qu'il fallait en revanche se rendre à un guichet ou joindre un conseiller par téléphone.• VOTRE TRAIN A PLUS DE 3 HEURES DE RETARDLa SNCF a également promis de rembourser intégralement les passagers dont le train a eu plus de trois heures de retard. En cas de retards moins importants et comme tout au long de l'année, les voyageurs bénéficieront d'une indemnisation progressive dès 30 minutes de retard. Le remboursement va de 25 à 75% du prix du billet en fonction de la durée du retard. Cette "garantie 30 minutes" s'applique aux TGV nationaux, aux trains Intercités avec ou sans réservation obligatoire, aux TGV internationaux, aux TGV Lyria (qui font la liaison entre la France et la Suisse), aux TGV France-Italie, ainsi qu'aux trains "DB-SNCF en coopération" (qui font la liaison avec l'Allemagne) et "RENFE-SNCF en coopération" (qui font la liaison France-Espagne). La demande peut, une nouvelle fois, être faite en ligne ou par courrier.• LE COVOITURAGE REMBOURSÉLa compagnie a aussi annoncé le remboursement des trajets réalisés en covoiturage dans le cadre de son service Idvroom pour des trajets depuis ou vers les gares Montparnasse ou Paris Austerlitz jusqu'à jeudi prochain. Ces perturbations devraient coûter "quelques millions d'euros" à la SNCF, a indiqué samedi le PDG du groupe Guillaume Pepy. "Nous allons nous tourner vers notre fournisseur RTE pour lui demander de nous indemniser", a-t-il ajouté.
Rare grande manifestation culturelle à être maintenue en France, le festival international de piano de la Roque d'Anthéron (Bouches-du-Rhône) aura lieu à partir du 1er août, a-t-on appris mercredi auprès de son directeur René Martin.
Pour sa 40e édition, le festival qui devait initialement débuter le 20 juillet "se tiendra du 1er au 21 août", a indiqué à l'AFP René Martin, confirmant une information de la radio France Musique. Pour répondre aux mesures de sécurité sanitaires exigées durant la période de déconfinement, seules 600 places seront proposées au public contre 2.000 habituellement. "Il y aura trois concerts par jour, depuis 10H00 le matin jusqu'à 21H00 le soir dans trois lieux" du parc du château de Florans, au coeur du village de la Roque d'Anthéron, a précisé M. Martin. Les concerts auront comme d'habitude lieu en plein air, a ajouté M. Martin, précisant qu'à "aucun moment" les publics ne se croiseront. La programmation a également dû être modifiée. "J'ai misé sur l'école de piano française" et la proximité géographique des artistes qui "pourront venir en voiture ou en train". Une centaine de musiciens sont attendus, dont 80 pianistes. "90 pour cent d'entre eux sont Français", a précisé le directeur du festival. En revanche aucun orchestre n'a pu être invité. "Les contraintes étaient trop lourdes", selon lui. Comme à l'accoutumée, des masters class seront organisées pour les jeunes musiciens mais elles ne seront pas ouvertes au public. Le festival de la Roque d'Anthéron fête cette année ses 40 ans mais "dans cette période douloureuse" de pandémie du coronavirus, ses organisateurs n'avaient "pas l'esprit à faire la fête, on les fêtera l'année prochaine", confie René Martin. Il a opté, cette année, "pour quelque chose de fraternel, d'émouvant". Avec une programmation autour de Bach, Beethoven et Mozart. "Nous accueillerons 1.200 personnes par jour, cela va redonner du souffle à l'économie locale", espère M. Martin. Les réservations seront ouvertes à partir du 20 juin.
Les candidats à l'investiture LREM doivent être entendus mardi après-midi par la commission, et le résultat pourrait être connu mercredi soir.
Aujourd'hui, il rêve de conquérir l'Hôtel de ville et n'hésite pas à critiquer son actuelle locataire. Pourtant, en 2014, le candidat à l'investiture LREM Cédric Villani présidait le comité de soutien d'Anne Hidalgo, relève franceinfo mardi 9 juillet."En toute objectivité, si l'on examine tous les éléments mis à disposition par la candidate : le parcours, la détermination mise en jeu depuis tant d'années, le programme coordonné avec succès, l'expérience acquise dans des fonctions municipales de haut niveau, le souci de l'intérêt public démontré par les actions passées, la clarté du discours... Si l'on examine tout cela, tous les indices convergent et le bilan est clair : la meilleure, pour ce job, c'est Anne Hidalgo", déclarait le député LREM de l'Essonne en janvier 2014. Mais aujourd'hui, le ton a changé. "Je ne me satisfait pas du bilan", a-t-il par exemple déclaré le 4 juillet sur BFMTV. Et son entourage va encore plus loin : "Oui, Cédric Villani a voté pour Anne Hidalgo en 2014, comme des centaines de milliers de Parisiens. Mais Hidalgo a déçu, par son bilan insuffisant et par sa méthode clivante."Les candidats à l'investiture LREM seront entendus successivement durant une heure et demie : Hugues Renson ouvrira le bal au siège du parti dans le IIe arrondissement de Paris à 14h00, suivi par Benjamin Griveaux à 15h30 et M. Villani à 17h00, selon un tirage au sort. Le verdict pourrait être connu dès mercredi soir, à l'issue d'un bureau exécutif du parti qui permettra d'entériner une nouvelle vague d'investitures pour les prochaines élections municipales de mars 2020.
"Je suis trop contente de reprendre les cours !" Adèle, en CE1, laisse éclater sa joie après une matinée de classe. Comme elle, des millions d'élèves ont repris les cours lundi, après trois mois d'école à la maison pour certains, et pour deux semaines seulement.
"Je me suis vite habituée à me laver les mains, j'ai retrouvé mes copines mais c'est difficile de jouer dans la cour. On ne peut pas faire de chat par exemple", nuance la fillette de huit ans, devant son école dans le IIe arrondissement à Paris. Son frère, Nils, neuf ans, en CM1, est un peu perplexe: "Ca fait vraiment bizarre. Tu dois te laver les mains tout le temps, on désinfecte les tables à la récréation. Mais c'est bien de revoir les copains !". Plus loin, Annika, sept ans, raconte, tout sourire, être aussi "très contente de retrouver les copines et les maîtresses": "Ce n'est pas la même chose de travailler à la maison qu'à l'école, c'est mieux à l'école".Éprouvés par des semaines de télétravail et de classe à la maison, ce sont souvent les parents les plus soulagés: "Le bonheur! J'attendais ça depuis longtemps", souffle Maxime Aubin, père de deux enfants à Rennes. Devant l'école primaire des Minimes à Toulouse, Solange a du mal à rassurer sa fille de neuf ans. "Je pense que le confinement, le port du masque et toutes les mesures barrières qu'on leur demande de respecter l'ont beaucoup marquée". Son fils de huit ans est tout content. "Il en avait vraiment marre que je lui fasse cours à la maison, et pour être sincère, moi aussi je n'en pouvais plus. La plus heureuse aujourd'hui, c'est moi, j'ai besoin de respirer, d'être seule. J'ai du mal à réaliser tout ce qu'on a vécu". Malgré le déconfinement mi-mai et la réouverture progressive des établissements scolaires, depuis trois mois de nombreux enfants n'ont jamais repris le chemin de l'école. Selon les derniers chiffres du ministère, seul 1,8 million d'écoliers - sur un total de 6,7 millions - y sont retournés, mais rarement à temps complet. Au collège, ils sont 600.000 sur 3,3 millions. Le 14 juin, le président Emmanuel Macron avait annoncé que la reprise se ferait lundi "de manière obligatoire et selon les règles de présence normale", à l'exception des lycées. - "Deux semaines, ça compte"Ce retour à la normale est possible grâce à l'allègement du protocole sanitaire, qui encadrait jusqu'à présent de façon très stricte les établissements. Désormais, selon un nouveau décret publié lundi, il n'y aura plus de règles de distanciation physique en maternelle. En élémentaire, une distance d'un mètre entre élèves est simplement recommandée. Au collège, quand elle n'est pas possible, les élèves devront porter un masque."L'objectif, c'est que 100% des écoliers et collégiens" reviennent, a déclaré lundi matin le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer sur France Inter. En fonction des écoles, cela représentera huit ou neuf jours de classe avant les congés estivaux."Deux semaines de cours ça compte; chaque jour, chaque heure compte", a assuré M. Blanquer. Malgré un protocole allégé, cela n'empêchera pas des "difficultés d'accueil dans certains endroits", regrettent plusieurs syndicats. Des familles, toujours inquiètes, ne remettront pas leurs enfants à l'école. Le ministère a laissé entendre qu'il n'y aurait pas de sanctions. L'absentéisme pourrait notamment être important parmi les collégiens, anticipe Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. "Les conseils de classe sont terminés, dans certains endroits les manuels ont été rendus", souligne-t-il. "De nombreuses familles ne prendront pas le risque de renvoyer leurs enfants au collège" et la reprise pourrait, selon lui, ne pas être "massive". Dans certains collèges, elle ne sera que partielle. Au collège Georges Mandel d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), la proviseure a prévenu qu'il sera impossible de suivre un emploi du temps normal. A proximité du collège Sainte famille des Minimes, à Toulouse, trois retardataires de 12 ans se retrouvent au coin de la rue et se serrent la main. "On a du gel, c'est pas très grave!", s'exclame Julien, en 5e. Il avait déjà revu quelques copains "car dès qu'ils ont pu, nos parents nous ont renvoyés en cours, ils n'en pouvaient plus de nous!", rit-il.
Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkozy évoque les rencontres et les échanges avec tous ses mentors de la politique. Parmi eux, Jacques Chirac bien sûr.
Comme le dévoile Le Point, leur premier rendez-vous a été un moment clé pour l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine. La scène se passe en 1975 à l'hôtel de Matignon. Jacques Chirac est le Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing depuis un an, et il s'apprête à recevoir un novice de la politique qui commence à faire parler de lui : Nicolas Sarkozy. Celui-ci, à travers son nouveau livre "Passions", raconte ce moment hors du commun."La soudaineté de l'événement déclencha en moi l'envie irrépressible de saisir ma chance et d'être à la hauteur de ce que je pressentais être une opportunité quasi miraculeuse", écrit celui qui a quitté l'Élysée en 2012. Il poursuit et se souvient de l'effet que lui a fait Jacques Chirac ce jour de 1975. "La porte ne s'ouvrit pas à proprement parler puisque j'eus l'impression qu'elle explosa tant elle fut franchie à une vitesse folle, et avec une brutalité saisissante. C'était Jacques Chirac lui-même. Il me sembla encore plus grand que je ne le croyais. Le bras droit immense tendu dans ma direction. La main largement ouverte, avec les doigts curieusement écartés.""Je savais pertinemment que je n'étais que de passage"Vient alors une phrase-choc, qui a certainement participé à l'éclosion de Nicolas Sarkozy. Celui-ci a à peine le temps d'ouvrir la bouche que son hôte lui lance : "Assieds-toi, tu es fait pour la politique. Je t'ai entendu à Nice ! Je veux que tu viennes travailler avec moi !"À travers son livre "Passions", l'ancien président de l'UMP puis des Républicains parle aussi de ses relations avec Valéry Giscard d'Estaing, Simone Veil ou encore Édouard Balladur. Il écrit également sur l'actuel locataire du palais présidentiel, Emmanuel Macron. En de bons termes, puisqu'il le remercie de l'avoir invité, ainsi que son épouse Carla Bruni, à un "dîner amical", alors que le fondateur de La République en Marche venait d'être élu deux mois plus tôt. Enfin, sur ce que l'on appeler le "blues post-Élysée", Nicolas Sarkozy dit : "En m'y installant, juste après mon élection, je savais pertinemment que je n'étais que de passage, que les lieux ne m'appartenaient pas. Je n'ai donc eu aucun mal à les quitter et pas davantage à les retrouver, ne serait-ce que l'espace d'une soirée."
Une étude publiée dans "Science" par des chercheurs américains lie le rétrécissement de la taille des mammifères à l'expansion humaine sur Terre. D'ici 200 ans, les plus gros mammifères de la planète pourraient être les vaches domestiques avec leurs 900 kg.
Cette extinction aurait commencé il y a 125 000 ans. Etre imposant est un avantage comparatif qui a le revers de sa médaille. Cette règle vaut pour presque tous les animaux à l'exception notable des hominidés. Une étude publiée dans la revue scientifique Science montre que la mégafaune, soit plus simplement les animaux les plus gros, sont voués à une rapide disparition. Résultat, la vache de nos prairies pourrait d'ici à 200 ans dominer à l'insu de son plein gré, par sa taille, l'ordre des mammifères. Et qui, d'après vous, pourrait bien se trouver à l'origine de ces "pertes taxonomiques" ? La Terre n'en est pas à la première grande extinction animale. Les dinosaures dont la taille est légendaire en ont fait les frais, il y quelque 66 millions d'années. Celle en cours, qui a pour particularité d'être causée par les humains, est souvent désignée comme la sixième grande extinction de masse. Les grands animaux laissent place aux plus petits. "L'humain est présent partout et il est de plus en plus nombreux. Il intervient en surexploitant, on chasse ou on pêche trop. Il intervient en détruisant des écosystèmes, on construite de villes, par exemple. Il intervient en disséminant tout partout, il introduit des espèces invasives", constate Gilles Bœuf, ancien directeur du Muséum d'histoire naturelle. L'étude explique que : "Depuis la fin du Pléistocène, des mammifères de grande taille ont été extirpés de la majeure partie de la Terre. Bien que tous les continents habitables ont abrité autrefois des mammifères géants, les quelques espèces restantes sont en grande partie confinées à l'Afrique". La grande extinction de l'holocène est-elle liée au réchauffement climatique ? Pas directement, pointe l'étude. En revanche cette disparition des grands mammifères aura des répercussions sur des espèces animales de taille plus modeste. Et à terme, elle aura une répercussion sur le réchauffement climatique lui-même.
La grogne continue de monter. Alors que la métropole d'Aix-Marseille, placée en zone d'alerte "maximale" par le gouvernement mercredi 23 septembre au soir, doit fermer totalement ses bars et restaurants à compter de samedi, le président de la région PACA Renaud Muselier annonce qu'il va déposer un recours en référé contre cette décision qu'il dénonce comme ayant été prise "sans concertation".
Considérées comme un "affront", et une "punition collective", les nouvelles mesures de restrictions liées au Covid-19 concernant la métropole d'Aix-Marseille annoncées mercredi soir par Olivier Véran ne passent toujours pas. Alors que le gouvernement a refusé ce jeudi le report la fermeture totale des bars et restaurants, prévue samedi, Renaud Muselier monte au créneau. Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé le dépôt vendredi d'un référé liberté en justice contre cette décision. Et si la fermeture des bars et restaurants était jugée applicable, le président de la région a indiqué qu'il demanderait au Premier ministre de réduire cette fermeture à une semaine contre 15 jours annoncés. Manifestation au Tribunal de commerce de Marseille prévue vendredi matin "J'invite le préfet à respecter scrupuleusement la loi car je déposerai dès demain, avec des restaurateurs et des cafetiers, un recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Marseille contre tout acte restreignant l'exercice de la liberté d'entreprendre, d'industrie et du commerce de façon disproportionnée", a écrit Renaud Muselier dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de région a par ailleurs décidé de ne pas participer à la réunion prévue en préfecture jeudi après-midi, ni aux suivantes, "puisque notre avis ne nous est plus demandé", soulignant que la cible était "mauvaise". Les clusters étant, selon lui, essentiellement les entreprises et les réunions privées. "Concerter ne veut pas dire forcément tomber d'accord. A un moment, le principe de responsabilité doit primer", lui a répondu Olivier Véran lors de son audition par la commission d'enquête du Sénat sur la crise sanitaire. Les élus ont été reçus par le préfet des Bouches-du-Rhône jeudi après l'annonce la veille au soir de la fermeture des bars et restaurants samedi à Aix-Marseille, désormais en "alerte maximale", dernier niveau avant l'état d'urgence sanitaire. "Nous sommes allés chez le préfet mais malheureusement il appliquera quand même son arrêté", a annoncé de son côté la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal. Selon elle, le préfet aurait précisé que l'arrêté de fermeture entrera en vigueur samedi soir. Reste, selon Martine Vassal, à en définir le périmètre. A savoir : va-t-il concerner les 92 communes de la métropole ou seulement les plus grandes d'entre elles comme Marseille, Aix ?
Alors qu'une note du fisc, dévoilée par Le Parisien, fait état de nombreuses défaillances pendant la phase de test, Gérald Darmanin assure que "le système est prêt".
Une majorité de Français est favorable au prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche publié dimanche 2 septembre.À la question "souhaitez-vous que le gouvernement mette en place le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu à partir du 1er janvier 2019 ?", 60% des sondés disent oui (32% oui tout à fait, 28% oui plutôt) contre 39% qui y sont opposés (14% non plutôt pas, 25% pas du tout) et 1% ne se prononcent pas. Les plus favorables sont les proches de La République en Marche (75%), suivis des socialistes (62%). Les Républicains sont les plus hostiles (50%). Les personnes les plus favorables sont celles qui sont assujetties à l'impôt sur le revenu (66%). L'enquête a été menée par téléphone du 31 août au 1er septembre auprès d'un échantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas. Par ailleurs, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a estimé dimanche que "rien ne justifierait de repousser" la mise en œuvre du prélèvement de l'impôt à la source en France, à condition que "toutes les garanties techniques" soient réunies. "Si toutes les garanties techniques peuvent être apportées à 100% par le ministre des Comptes publics (Gérald Darmanin NDLR) et son administration, dans ce cas-là, le prélèvement à la source est une bonne mesure", a déclaré M. Le Maire sur BFMTV, alors que des informations de presse ont fait état samedi de nombreuses défaillances recensées durant des phases de test ces derniers mois. Le système est prêt" a de son côté affirmé le même jour le ministère des Comptes publics alors même que des informations de presse font état de défaillances en pagailles lors de tests ces derniers mois. "Le dispositif technique fonctionne, il est prêt!", a assuré Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, dans une déclaration publiée dans la nuit de samedi à dimanche sur le réseau social Twitter. "La phase de tests (...) a permis d'identifier des erreurs et de les corriger (c'est son rôle!)", ajoute-t-il, précisant que "les erreurs identifiées concernent moins de 1% des contribuables, elles ont été depuis résolues".
Face à la hausse du nombre de cas de Covid-19, les demandes de dépistage s'accroissent. Les laboratoires parisiens sont littéralement submergés, comme le révèle franceinfo.
Une situation problématique qui engendre des tensions. Alors qu'on observe un rebond des cas de coronavirus, les laboratoires parisiens doivent faire face à une hausse importante des demandes de tests. Conséquence : tous ceux qui veulent savoir s'ils sont malades sont forcés d'attendre parfois de nombreuses heures. Une situation forcément difficile à vivre. "Je n'arrive pas à comprendre pour quelles raisons il y a autant d'attente", bougonne un homme venu se faire tester et cité par franceinfo. Comme lui, 150 patients sans rendez-vous se pressent chaque jour dans certains laboratoires. Une jeune femme, qui vient se faire dépister après avoir passé un week-end avec une amie testée positive, ne cache pas son incompréhension face à tant de difficulté, et ce, alors que le gouvernement alerte régulièrement sur une circulation de plus en plus active du virus : "Moi, j'ai quand même fait six labos avant de me retrouver ici. On m'a proposé des rendez-vous pour dans six jours. Mais voilà, je trouve que c'est un petit peu étrange comme fonctionnement. Je suis assez surprise que ce soit si difficile. C'est uniquement à Paris que c'est aussi difficile. J'ai un ami qui vient de faire un test, il a fait 10 minutes de queue et il aura les résultats ce soir. Là, les résultats, a priori, ce n'est pas avant 48 heures."Les laboratoires à bout de souffleDu côté des laboratoires, cette hausse entraîne logiquement un surcroît de travail. "Nous travaillons tous à flux tendu", raconte un biologiste qui officie dans un laboratoire d'analyse au nord de Paris à Public Sénat. Toujours selon ce média qui reprend Santé publique France, 24 755 tests ont été effectués dans la semaine du 20 au 26 juillet, contre 15 549 entre le 29 juin et le 5 juillet. Les laborantins, qui ont pourtant besoin de toute l'énergie possible, sont donc au bout du rouleau."J'aimerais qu'on reconnaisse un peu ce qu'on fait, on est à peu près au même stade que les gens qui travaillaient en réanimation il y a quelque temps", confie une laborantine à franceinfo. En outre, bien des laboratoires manquent de place, de matériel et de personnel. En plus de la surcharge de travail, ils doivent anticiper les tensions qui se créent entre les patients. Ainsi, des agents de sécurité ont été appelés en renfort dans certains endroits.
La propriétaire du château de Vaugrenier, près de Nice, demande à l'humoriste controversé de lui rembourser les dégâts causés sur sa propriété après son spectacle.
"Ils ont laissé des détritus partout, des mégots. Il va y avoir de gros travaux de remise en état qui vont coûter fort cher", raconte Nadèje le Lédan, propriétaire du château de Vaugrenier, à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) au micro de France Bleu Azur. "Moi je demande qu'ils assument le coût de la remise en état des prairies, des plates-bandes fleuries et de l'arrosage automatique qui a été détérioré et qui venait d'être installé", poursuit-elle en menaçant de porter plainte. Au total, elle estime les réparations à 5 000 euros, bien loin des 2 000 euros que lui ont rapporté la location de sa propriété. Par ailleurs, la propriétaire du château de Vaugrenier n'était pas au courant que sa propriété avait été réservée pour un spectacle de Dieudonné. Nadèje le Lédan assure avoir loué ses extérieurs pour "une pièce de théâtre classique". Mais samedi soir, près de 600 personnes arrivent au lieu des 300 prévues pour assister au spectacle. "C'est seulement à ce moment-là que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de Dieudonné", explique la propriétaire des lieux. Nadèje le Lédan affirme qu'elle n'aurait pas accepté de louer son château si elle avait su qu'il s'agissait d'un spectacle de Dieudonné. "Je ne sais pas si l'on a le droit de refuser une vente. Mais je ne veux pas rentrer dans la polémique entre Monsieur Estrosi (le maire de Nice refuse que l'artiste se produise dans sa ville, ndlr) et Dieudonné. Le château n'est pas fait pour de grandes manifestations, plutôt pour des mariages. Et puis ce spectacle dégénère parfois à la sortie".
Le député LREM de l'Ain Stéphane Trompille a été condamné pour harcèlement sexuel d'une ancienne collaboratrice par le Conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse, qui a également rendu son licenciement nul, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Le patron des députés LREM Gilles Le Gendre a annoncé la "mise en retrait" de Stéphane Trompille du groupe majoritaire, le temps de la procédure d'appel, initiée par le député. Il n'est pas exclu à ce stade, mais "évidemment si cette condamnation devenait définitive, nous en tirerions toutes les conséquences", a indiqué le chef de file des "marcheurs" à l'Assemblée lors d'un point presse. Dans un communiqué, le collectif "Chair collaboratrice" ainsi que 39 députés de gauche et du centre jugent qu'"il est donc temps que l'institution (Assemblée) réagisse". "Si la cellule de veille mise en place en janvier dernier est une avancée incontestable, en ne proposant qu'un accompagnement des victimes elle ne suffit pas à prendre en charge de manière transversale la question des violences sexistes et sexuelles à l'Assemblée nationale", estiment le collectif de collaboratrices et ces députés, parmi lesquels Valérie Rabault (PS), Clémentine Autain (LFI) et Cédric Villani (EDS). "Nous attendons de l'institution qu'elle cesse, par son silence, de contribuer à ce climat délétère, qu'elle puisse prendre des sanctions disciplinaires, et qu'elle apporte une protection plus importante aux collaboratrices et collaborateurs qui prennent la parole", ajoutent-ils. Agé de 37 ans, M. Trompille, élu député de la 4e circonscription de l'Ain en 2017, était accusé par une ancienne collègue, chargée de sa communication et de ses relations presse. Dans son jugement rendu le 20 mai, que l'AFP a pu consulter mardi, le Conseil souligne que "sous couvert de plaisanteries de mauvais goût et sexistes", Stéphane Trompille a adopté "un comportement attentatoire à la santé" de cette femme de 31 ans. Par exemple, le député envoyait des messages à sa collaboratrice en lui demandant : "Tu bosses ou tu te touches là ?". La collaboratrice, seule femme de l'équipe, a souffert d'un "mal être au travail, accompagné de stress et d'une perte de poids", note le tribunal. La jeune femme a sollicité un rendez-vous avec le médecin du travail en janvier 2018, en précisant à M. Trompille que ses conditions de travail lui semblaient inappropriées. En réponse, M. Trompille a déclenché une procédure de licenciement pour insuffisance professionnelle, effective en février 2018. Le Conseil a déclaré nul ce licenciement, soulignant que M. Trompille n'a pas "veillé à la protection de la santé de sa salariée" et constatant des faits de harcèlement sexuel. Pour l'avocate de la plaignante, Me Christine Fauconnet, "ces décisions viennent clore une longue marche pour la reconnaissance des agissements inacceptables et illégaux de Monsieur le député Stéphane Trompille". Au total, le conseil a demandé à M. Trompille de verser plus de 20.000 euros à la requérante. Le député a fait appel de la décision."Il est extrêmement serein quant à la suite qui sera donnée par la justice", a assuré son avocat à l'AFP. Me Éric Dez a aussi souligné qu'une enquête pénale, déposée à l'initiative de son client, était toujours en cours, M. Trompille contestant la véracité d'un témoignage contenu dans le dossier.
Masques, prises de température, parois protectrices à la cantine : depuis la rentrée dans ce lycée de Shanghai, les mesures de précaution sont omniprésentes et l'effervescence y régnant habituellement a laissé place à un quasi-silence.
A l'heure où de nombreux pays européens prévoient de rouvrir les écoles, le cas de la Chine, où le Covid-19 a presque disparu, offre un aperçu de la façon dont peut s'organiser une vie scolaire post-épidémique. Beaucoup d'élèves chinois ont déjà repris les cours, principalement les terminales et les troisièmes. A Shanghai et Pékin, la rentrée s'est déroulée fin avril. Mais dans le campus verdoyant du Lycée de Shanghai, l'un des plus prestigieux établissements du secondaire de cette métropole de 24 millions d'habitants, les mesures barrières bousculent les habitudes. Fini la foule qui s'agglutine chaque matin à l'entrée principale : désormais, les élèves entrent un par un et leur photo apparaît sur un grand écran en même temps que leur température corporelle. Dans cet établissement vieux de 155 ans, des bandes adhésives placées sur le sol matérialisent les distances de sécurité. Les masques de protection sont obligatoires. Pour éviter les rassemblements, les déjeuners sont apportés directement en salle de classe. Et les internes doivent dîner à la cantine. Des parois transparentes ont été installées sur les tables du réfectoire pour séparer les jeunes les uns des autres. Et des panneaux les exhortent à "réduire les interactions et à se concentrer sur leur repas". Malgré ces mesures contraignantes, reprendre les cours était nécessaire pour ces élèves éloignés de leur lycée pendant trois mois et contraints jusqu'alors de se cantonner à l'enseignement à distance, via internet, estime le proviseur Feng Zhigang."C'est une décision responsable, non seulement vis-à-vis des études des enfants, mais aussi de leur santé physique et mentale", déclare M. Feng au cours d'une visite de l'établissement ouverte à la presse."A la maison, ils manquent d'activités sociales et sur le long terme, suivre des cours en ligne, ça engendre forcément des problèmes."Certains étudiants se montrent toutefois encore "anxieux" face au Covid-19, souligne le proviseur, des peurs qui requièrent une communication renforcée avec leurs professeurs."On sait tous que le coronavirus est là et qu'on doit faire attention par rapport à ça", explique Chen Qingzhi, un élève de 17 ans."Le plus important, c'est d'être confiant et de se dire qu'on va se sortir de cette mauvaise passe. Au bout du compte, tout ça va prendre fin."
L'entreprise a constitué des stocks d'équipements de protection pour les agents si les conditions l'exigent. Cependant, le syndicat Unsa demande davantage de précautions.
L'inquiétude grandit au sein de la RATP face au coronavirus Covid-19 en Île-de-France. Le syndicat majoritaire, l'Unsa a tiré la sonnette d'alarme après que deux conducteurs des lignes 6 et 11 ont été placés à l'isolement après leur retour de vacances, rapporte le Parisien. Covid-19 : comment les hôpitaux français sont-ils préparés ? par franceinfoDes passages par des zones touchéesUn des deux agents a transité par Singapour alors que le second rentrait de Venise. Le problème vient du fait que leurs agences de voyages respectives les ont prévenus tardivement qu'ils devaient rester isoler chez eux. Ils avaient entre temps repris le travail et croisé durant une journée des collègues et des voyageurs les exposant à une possible contamination."La direction affirme que les deux conducteurs ne sont pas infectés et que la faute revient aux tours-opérateurs. Mais nous sommes inquiets face à ce dysfonctionnement. L'entreprise se retranche derrière le ministère de la Santé, ce n'est pas suffisant", déclare Bastien Berthier, secrétaire de la commission santé sécurité et conditions de travail (C2SCT) au département métro de l'UNSA-RATP auprès du Parisien. Une rencontre avec la direction est prévue dans les prochains jours pour étudier les mesures à prendre afin de mieux protéger agents et usagers. Des stocks prêts à être utilisésLa direction de la RATP a quant à elle fait savoir qu'elle suit les recommandations du gouvernement et qu'elle a mis à jour ses procédures en cas d'urgence sanitaire. Des stocks de masques, gants et gels hydroalcooliques sont prêts à être distribués à ses agents. Pour les voyageurs, la régie précise qu'elle pourra publier des messages de prévention si les autorités en font la demande. En ce qui concerne les barres de soutien dans les métros et bus, "elles sont nettoyées régulièrement, même sans coronavirus", précise la RATP. Du côté de la SNCF, pour des interrogations similaires, les syndicats (Unsa et Sud Rail) ont fait un point mercredi 26 janvier avec la direction sur les mesures à prendre face au risque. Mais pour l'instant aucun détail n'a fuité sur les mesures qui pourraient être prises.
Le 30 septembre 2017, quatre bonbonnes de gaz aspergées d'essence et placées à proximité d'un dispositif électrique étaient découvertes dans le porche du numéro 31 de la rue Chanez dans le XVIe arrondissement de Paris. Le dispositif était si puissant qu'il aurait pu détruire l'immeuble d'habitation.
Après sept mois d'investigations, l'enquête judiciaire permet de dresser le portrait de trois principaux suspects, rapportent L'Express et 20 Minutes. L'échec de cet attentat tient presque du miracle. Cette nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre, le quartier de la Porte d'Auteuil échappe à un attentat de grande ampleur, grâce à la vigilance de Yann C., locataire d'un deux-pièces au rez-de-chaussée du 31 de la rue Chanez. Ce Parisien veille jusqu'à 4h du matin devant des séries télévisés. Alors qu'il s'apprête à se coucher, il est fortement incommodé par une odeur d'essence. Des chuchotements et un sifflement l'interpellent ensuite, au point de pousser ce trentenaire à sortir de son lit."Son courage et son sang-froid sont remarquables"Dans le hall, il aperçoit quatre bonbonnes de gaz de 13 litres chacune. Celles-ci sont entourées de quatre seaux et un jerricane "contenant en tout 33 litres d'essence", ainsi que des "sacs à gravats". Une partie de l'essence a été déversée sur le sol et les tapis. Le locataire appelle immédiatement la police puis ferme les bonbonnes, avant de les déplacer à l'extérieur du bâtiment. Il repère alors un dispositif de mise à feu à distance : un téléphone portable relié à un générateur, doté d'"un amplificateur auquel est relié des câbles électriques, susceptibles d'être actionnés sur commande par un appel". "Son courage et son sang-froid sont remarquables", explique à 20 Minutes son avocat, Me Pascal Garbarini. Les enquêteurs concluent également à confection "défectueuse" des composants explosifs. Le téléphone a bien reçu trois appels cette nuit-là mais aucune explosion n'a eu lieu. "Dans leur rapport, les experts ont noté que les deux fils conducteurs ont probablement légèrement bougé, empêchant ainsi la création d'une étincelle", écrit 20 Minutes, avant de préciser que "le contact avec l'essence aurait également pu créer un court-circuit". L'ADN d'une personne est retrouvée sur place. Il s'agit de celle d'Aymen B. (30 ans), "fiché" depuis juillet 2016 pour radicalisation. Il est également confondu par d'autres indices : la puce qui a servi à activer le téléphone "détonateur" est retrouvée dans son téléphone. Il vient également d'acheter en moins de 17 heures près de 130 litres d'essence en utilisant la carte Total de son cousin, Sami B. Les deux hommes sont rapidement interpellés, ainsi que trois autres hommes et une femme de 24 ans. Certains échanges téléphoniques d'Aymen B., passés durant les 72 heures précédant l'attentat, intriguent également les enquêteurs. Comme lorsqu'il demande, le 28 septembre, à son cousin d'acheter un "petit téléphone" qui n'a jamais été "utilisé". "Ne me dis pas qu'on va le retarder jusqu'à demain ?", s'emporte-t-il dans un échange avec son cousin. "On le termine et c'est bon, demain, ça y est, piuff !", poursuit-il, selon les retranscriptions obtenues par L'Express et 20 Minutes. Au total, trois personnes ont été inculpées en octobre 2017 pour "tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" : Aymen et Sami B., placés en détention provisoire à Fresnes (Val-de-Marne) et à Fleury-Mérogis (Essonne). Le troisième homme, Amine A. (31 ans) - également "fiché"pour ses liens présumés avec le groupe radical islamiste Forsane Alizza ("Les Cavaliers de la fierté") dissous en 2012 - est considéré comme un des "plus proches amis" d'Aymen B. Des témoins assurent même que les deux hommes se sont retrouvés vers 4h du matin cette nuit là. Selon L'Express, il est soupçonné d'être le donneur d'ordre "ou à tout le moins, d'avoir exercé une influence sur ses complices". Avant son interpellation, l'homme a été placé sur écoute. Il a évoqué un projet de fuite en Arabie Saoudite. Décrit comme "intelligent" et "manipulateur", Amine Abbari est parvenu, durant sa garde à vue, à communiquer, à travers sa cellule, avec Aymen Balbali pour lui proposer d'établir "un récit commun", précise l'hebdomadaire. "Dans cette histoire, Aymen a été une marionnette. Il a servi d'appât à Amine", a assuré un témoin à la police judiciaire. Un attentat antisémite ? Des zones d'ombre demeurent : les enquêteurs n'ont pas encore déterminé pourquoi cet immeuble parisien avait été choisi. Aucune personnalité n'y réside. "C'est la grande inconnue de ce dossier", reconnaît une source proche de l'enquête auprès de 20 Minutes. Plusieurs membres de la famille d'Aymen B et certains de ses amis le décrivent comme "ouvertement antisémite"."Lorsque j'ai vu ce qui s'est passé dans le XVIe arrondissement, je me suis dit que pour lui cela devait sûrement avoir une relation avec les juifs. Je pense qu'il a fait une association entre argent = juifs = XVIe arrondissement », confie l'un d'eux aux enquêteurs, sans que cette hypothèse n'ait pu être vérifiée."Les interrogatoires des trois suspects n'ont pas permis de lever ce mystère, tous minimisent leur implication", écrit 20 Minutes. "À la base, je pensais qu'ils allaient brûler une mosquée homosexuelle à Paris [...]. C'est pour ça que quand il m'a dit ça, j'ai dit 'vas-y'. Il avait prévu de le faire le soir quand il n'y avait plus personne", a expliqué Aymen B. au juge.
Les associations L214 et Eyes on animals dénoncent, vidéo à l'appui, le mauvais traitement infligé à des veaux en transit depuis l'Irlande dans un centre près de Cherbourg (Manche). La justice a été saisie et un homme a été mis en garde à vue jeudi.
Un homme a été placé en garde à vue jeudi 2 mai, après que les associations L214 et Eyes on animals ont dévoilé une nouvelle vidéo sur le sort de veaux transportés par la mer entre l'Irlande et les Pays-Bas. "Il a été remis en liberté en fin de journée", a indiqué le procureur de la République de Cherbourg Yves Le Clair. L'employé, qui reconnaît sa présence sur les images, "ne conteste pas la matérialité des faits, même s'il les minimise", sera convoqué ultérieurement devant la justice. Des images violentesFilmées en caméra cachée, les images montrent la violence avec laquelle sont manipulés les veaux, recevant de multiples coups de bâtons à la tête et des coups de pied. On y voit l'employé mis en cause sauter à pieds joints à plusieurs reprises sur un animal qu'il a projeté au sol. "En l'état, mon enquête porte sur des actes de cruauté par un individu et pas sur le fonctionnement de l'entreprise" qui l'employait au moment des faits fin mars, a précisé M. Le Clair. Jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amendeL214 et Eyes on animals ont porté plainte jeudi soir contre l'ex-employeur de ce salarié, dénonçant la souffrance de ces "sous-produits de l'industrie laitière", comme l'a révélé Le Parisien vendredi. L'ex-employé, appréhendé pour cruauté, risque jusqu'à 30 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement. Les mauvais traitements à l'encontre des animaux relèvent du code rural et sont passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Selon les associations, plus de 1,3 million de veaux nourrissons ont été transportés entre pays européens en 2018. L'Irlande en a exporté plus de 100.000 cette année-là, principalement à destination de "centres d'engraissement intensif" d'Espagne et des Pays-Bas, via Cherbourg, selon les ONG.
Quelques jours avant le week-end du Sidaction (5,6 et 7 avril), Sidaction publie les résultats d'un sondage réalisé par Ifop-Bilendi* auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans.
Nous constatons au sein de cette génération un manque d'information sur le VIH/sida toujours très préoccupant : 23% des jeunes s'estiment mal informés, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. À noter que ces chiffres sont semblables chez les personnes de 50 ans et plus. Le sondage révèle que plus de 20% des jeunes interrogés n'ont pas reçu d'enseignement spécifique sur le VIH au collège ou au lycée. Cette donnée, en hausse de 6 points par rapport à 2018, souligne la nécessité d'améliorer l'accès à l'information sur le VIH/sida auprès des élèves. "Ce rôle ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Il est indispensable de renforcer l'éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Trois heures par an sont prévues dans les programmes scolaires, mais ce n'est pas toujours respecté. Cela est une des raisons pour lesquelles les jeunes oublient que le VIH est toujours présent et qu'ils prennent des risques", explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction. Un chiffre est aussi particulièrement alarmant : la moitié des 15-17 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif car ils n'en avaient pas à disposition. Malgré les discours actuels et les mesures récentes supposées simplifier la mise à disposition du préservatif, il semble que l'accès et les messages sur les moyens de prévention ne soient pas encore suffisants. "Si la communication n'évolue pas suffisamment à ce sujet aujourd'hui, nous n'arriverons pas à faire baisser le nombre de nouvelles infections", insiste Florence Thune. En plus de jouer le jeu du virus, le manque d'informations attise les craintes. En 2019, la peur du VIH/sida et les discriminations ont la dent dure. Soixante-dix-neuf pour cent des sondés affirment toujours avoir peur du virus du sida et 28% pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. Malgré les avancées scientifiques obtenues grâce à la recherche, les mentalités n'ont pas évolué : seule la moitié des personnes interrogées savent qu'une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus. La lutte contre le sida auprès des jeunes est au milieu du gué. Alors que le sentiment d'information n'a jamais été aussi bas, les pratiques à risque ont néanmoins diminué en 2018. Huit pour cent des personnes interrogées disent avoir été exposées à un risque, soit une baisse de 6 points par rapport à l'année dernière. "Nous devons poursuivre nos efforts car cela semble porter doucement ses fruits. Plus de la moitié des jeunes déclarent avoir confiance dans les informations délivrées par les associations de lutte contre le sida, les bonnes informations imprègnent progressivement les esprits", poursuit Florence Thune. Les idées reçues sur le VIH/sida marquent le pas, après trois années d'augmentation. "C'est encourageant même si 13% des personnes interrogées pensent encore que le VIH/sida se transmet en buvant dans le verre d'une personne ou par la transpiration. C'est encore trop". "Il faut des informations, plus personnalisées et contextualisées, directement sur les smartphones par exemple. Il faut également penser à renouveler notre discours, en mettant en valeur les innovations de dépistage et de prévention. Le VIH ne doit pas être oublié et invisible dans la sphère publique", conclut Florence Thune. LES CHIFFRES À RETENIR• 23% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C'est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. • 23% considèrent qu'il existe des médicaments pour guérir du sida, contre 13% en 2009.• 28% des jeunes pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. • 14% estiment encore que la pilule contraceptive d'urgence peut empêcher la transmission de virus. • 94% des jeunes pensent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH/sida (soit une perte de 4 points depuis 4 ans). • 8% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d'être contaminés par le VIH/sida (contre 14% en 2018). Pourtant, 31% considèrent avoir moins de risques que les autres d'être contaminés, soit un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2009.• 21% n'ont jamais bénéficié d'un enseignement au cours de leur scolarité, soit une perte de 8 point par rapport à 2009.• 73% des jeunes estiment que l'Éducation nationale n'en fait pas suffisamment en matière d'information sur le VIH/sida. (Hausse de 10 point par rapport à 2018). • 57% estiment que les associations de lutte contre le sida communiquent convenablement. POUR FAIRE UN DON À SIDACTIONPar téléphone : en appelant le 110 (numéro d'appel gratuit)Par Internet : www.sidaction.org (paiement sécurisé)Par SMS au 92110 : en envoyant "DON" pour faire un petit don de 5 euros (coût d'envoi du SMS gratuit ou inclus dans les forfaits SMS)Par courrier : Sidaction - 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS* Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 26 février 2019 auprès de 1.002 personnes, représentatives de la population française âgée de 15 à 24 ans.
Selon Le Parisien, les caisses l'agence chargée du versement des primes à la conversion sont vides. Depuis le mois de mai, aucun virement n'aurait été versé aux automobilistes ayant mis au rebut leur vieille voiture contre une moins polluante.
Pour encourager les automobilistes à échanger leurs vieux véhicules polluants contre des voitures plus propres, le gouvernement a mis en place depuis le 1er janvier 2018 une prime à la conversion. Parfois appelée "prime à la casse", elle prévoit le versement de 1.000 euros (2.000 euros pour les ménages non imposables) pour la mise au rebut des véhicules diesel d'avant 2001 (et d'avant 2006 pour les ménages non imposables) et des véhicules essence d'avant 1997. La voiture achetée peut être d'occasion mais elle doit répondre à certains critères écologiques (vignette Crit'Air de 0 à 2, normes Euro 5 ou 6). La prime est portée à 2.500 euros pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Cette mesure écologique a largement dépassé les objectifs du gouvernement, avec plus de 170.000 dossiers déposés cette année, a annoncé vendredi 21 septembre le ministère de la Transition écologique. D'ici la fin de l'année, "plus de 250.000 véhicules" auront été échangés, selon un porte-parole du ministère, confirmant une information des Échos. Ainsi, sur douze mois, la moitié de l'objectif que s'est donné le gouvernement sur le quinquennat serait déjà atteint. Aucun virement versé depuis maiMais la prime à la conversion semble être victime de son succès. En effet, selon Le Parisien, plus de 70.000 personnes attendent leur argent depuis le mois de mai. Contacté par le quotidien, un conseiller du service réclamation de l'Agence de service et de paiement (ASP), qui est chargé de verser ces primes, est très clair : "Vous n'avez rien reçu ? Rien d'étonnant à cela. Le problème est national. Personne n'a été payé depuis le 31 mai. La prime a tellement bien marché qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses. À notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de vous dire quand vous recevrez le virement."Et la situation ne serait pas prête de s'arranger. "L'ordre a été donné de geler jusqu'à la fin de l'année le compte d'affectation spécial qui alimentait le fonds destiné à la prime à la casse. Cela peut effectivement venir du fait qu'il n'y avait plus d'argent. Ou bien encore qu'il a été considéré que celui qui s'y trouvait encore pourrait servir à autre chose, plus urgent", explique une source proche du dossier au Parisien. Faux, rétorque le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe. "Des paiements ont encore été effectués en juillet", un porte-parole. "Il est vrai que les délais se sont allongés cet été dû au succès de la prime, qu'on n'anticipait pas à ce niveau. Mais il ne s'agit en aucun cas d'un problème budgétaire", assure-t-il. "Tous les dossiers qui ont été validés seront évidemment payés", martèle l'entourage du chef de l'État.
La France comptait 5 millions de consommateurs de cannabis en 2017, dont 700.000 usagers quotidiens, selon les chiffres officiels.
En 2017, "le cannabis demeure la première substance illicite diffusée dans la population" avec 44,8% des Français à l'avoir expérimenté, selon une étude publiée lundi 26 novembre. La consommation de cannabis se stabilise à un niveau élevé en France avec plus d'un adulte sur dix déclarant en avoir fumé dans l'année, selon le Baromètre santé 2017 de Santé publique France, conduit avec l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur plus de 20.000 personnes âgées de 18 à 64 ans. La tranche 18-25 ans reste la plus consommatrice, avec plus d'un jeune sur quatre (26,9%) déclarant avoir fumé dans l'année, mais l'étude "observe avec le vieillissement des expérimentateurs, une consommation de plus en plus fréquente après 25 ans". La consommation influencée par la situation professionnelleDans le détail, la consommation dans l'année de cannabis concerne désormais 17,7% des 26-34 ans, 9,4% des 35-44 ans et 5,7% des 45-54 ans. Cela démontre que "l'usage de cannabis (...) persisterait après l'entrée dans la vie professionnelle", selon le baromètre. Le mode d'approvisionnement est également un marqueur générationnel, les consommateurs de plus de 35 ans ayant davantage recours à l'autoculture (10%, contre 7% dans l'ensemble de la population), même si le "deal de rue" reste largement majoritaire pour près de deux tiers des usagers. A l'instar de l'alcool et du tabac, la situation professionnelle influence le niveau de consommation du cannabis: on trouve deux fois plus de consommateurs réguliers chez les chômeurs (6,6%) que chez les actifs occupés (3%). Mais, l'étude note "une progression de la consommation parmi les actifs occupés et une stabilisation de celle des chômeurs", entre 2014 et 2017.
Le député du Loir-et-Cher se retrouve à la tête du groupe MoDem à l'Assemblée. Élu à l'unanimité dimanche, il était le seul candidat à briguer ce poste après le retrait de l'ex-ministre Marielle de Sarnez. C'est désormais acté, le nouveau chef de file des députés MoDem s'appelle Marc Fesneau.
Peu connu du grand public, cet homme de 46 ans jusqu'à présent l'un des bras droits de François Bayrou au sein du parti. Maire de la petite commune de Marchenoir, dans le Centre-Val de Loire, ce n'est que tout récemment qu'il a fait son entrée au palais Bourbon puisqu'il a été élu député le 18 juin dernier pour la première fois de sa carrière. Seul en lice pour devenir président du groupe MoDem à l'Assemblée, il a été plébiscité dimanche par les 42 députés du Mouvement Démocratique, qui l'ont choisi à l'unanimité. Le parti centriste lui a immédiatement adressé un message de "félicitations" sur Twitter.- ÉLU SOUS LES COULEURS DE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE - Soutenu par le parti d'Emmanuel Macron, Marc Fesneau l'avait facilement emporté aux dernières législatives dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher avec 69,15% des voix, face au candidat FN Michel Chassier. Depuis l'élection présidentielle, le centriste a régulièrement rappelé son appartenance à la majorité macroniste. Outre ses fonctions de maire et désormais de député, il assume également le rôle de président de la communauté de commune de Beauce Val de Loire. Ce diplômé de Sciences-Po avait fait le pari de reprendre ses études à 30 ans. Par le passé, il a été directeur du développement local à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher. Quelques heures avant l'annonce de l'élection de Marc Fesneau, dimanche 25 juin, Marielle de Sarnez avait fait savoir qu'elle renonçait à devenir présidente du groupe MoDem de l'Assemblée nationale. Samedi, dans un message posté sur Facebook, l'ex-ministre des Affaires européennes avait déclaré avoir vécu ces derniers temps les semaines "les plus tristes" de sa "vie politique", avec un "déferlement de malveillance".
Le site Actu Hauts-de-Seine revient sur l'initiative de Karine, une femme disposant d'une piscine dans son jardin. Elle loue chaque jour le lieu à des Français en quête de fraîcheur en ces temps de canicule.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeu en vaut la chandelle ! C'est devenu l'un des lieux les plus fréquentés du coin. Dans les Hauts-de-Seine, à Ville-d'Avray, les habitants veulent tous avoir accès au jardin de Karine. Et pour cause, il dispose d'un atout essentiel : une piscine « de 8mx4m, non chauffée, exposée plein sud, avec grand jardin face à la forêt ». Comme le rapporte le site Actu Hauts-de-Seine, la propriétaire a trouvé un moyen de rentabiliser cet investissement. Avec son mari, ils ont décidé de s'inscrire sur Swimmy, une plateforme qui permet aux propriétaires de piscine de la louer à des personnes cherchant à passer une journée baignade. Les tarifs sont fixés par Karine : il faut dépenser 200 euros pour réserver la piscine de 10h30 à 18h en semaine, le prix monte jusqu'à 300 euros le week-end. Un business qui a très vite trouvé son public. Entre la canicule et les envies de liberté après des semaines de confinement, les loueurs affluent. « Depuis le 11 mai, j'ai plein de demandes. On a ouvert à fond », confie-t-elle à Actu Hauts-de-Seine. Sur la simple période entre mi-mai et mi-juillet, elle a empoché près de 4 000 euros. Des locations encadrées S'il est possible de louer le jardin de Karine tous les jours, cela suppose de respecter certaines règles fondamentales. Il est interdit d'y organiser une fête entre amis ou de faire trop de bruit en terme de musique. Raison pour laquelle elle n'accueille pas de clients en soirée. « Les locations peuvent être un inconvénient pour les voisins. On est dans un environnement calme, il faut le respecter », rappelle-t-elle. Une fois loué, le jardin est déserté par le couple qui laisse les visiteurs profiter au maximum du lieu. Si les barbecues ne sont pas autorisés, il est en revanche possible de pique-niquer au bord de la piscine. D'autres activités s'offrent également à eux comme une table de ping-pong par exemple. Ces locations de piscine se développent dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine comme Saint-Cloud, Sèvres, Châtillon ou même Rueil-Malmaison. Si, dans le départément, 60 réservations avaient été enregistrées en 2019 sur Swimmy, il y en a déjà eu 50 en 2020. La plateforme annonce que le « propriétaire qui a le plus gagné en 2019 a touché jusqu'à 7 500 euros en une saison. » De son côté, Karine va profiter des 4 000 euros récoltés pour payer notamment les 7 000 euros annuels dédiés aux taxes d'habitation et foncière.
Alaa Borqan avait deux choix: se voir facturer par la mairie le coût de la destruction de sa maison ou la détruire lui-même. Il a choisi la seconde option comme de nombreux Palestiniens de Jérusalem...
Sur les ruines de sa maison, dans le quartier arabe de Jabal Mukaber, à Jérusalem-Est, territoire occupé et annexé par Israël depuis 1967, le père de quatre enfants reste sous le choc. "C'est dur de démolir sa maison de ses propres mains", lâche-t-il. Alaa avait mis toutes ses économies dans cet appartement de 135 m2 qui lui a coûté près de 190.000 euros et nécessité quatre ans de travaux."J'avais fait une demande auprès de la mairie pour obtenir un permis de construire, mais en vain", explique Alaa à l'AFP. "J'ai dépensé environ 75.000 shekels (près de 18.000 euros) en frais d'avocat et pour l'étude du sol", ajoute le travailleur journalier. Mais le permis lui a été refusé. Et la mairie de Jérusalem lui a donné deux options: détruire lui-même sa maison, laisser l'opération à la municipalité qui lui refilera la note.... Alaa a donc loué un bulldozer, qui a rasé sa propre maison devant ses yeux. Les autorités israéliennes démolissent régulièrement ce qu'elles considèrent comme des constructions illégales de maisons érigées par des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans des secteurs de Cisjordanie occupée. A Jérusalem-Est, les Palestiniens affirment qu'il est presque impossible d'obtenir des permis de construire de la part des autorités israéliennes et qu'il en résulte une pénurie de logements. Le tribunal, qui a jugé la structure illégale car construite sans permis, a condamné Alaa à une amende d'environ 15.000 euros, dont il dit avoir déjà payé le tiers. La famille, elle, s'est relogée dans un appartement qu'elle loue environ 700 euros le mois.- "Très humiliant" -Selon la mairie de Jérusalem, 44 maisons ont été démolies depuis le début de l'année à Jérusalem-Est, foyer de 300.000 Palestiniens et 200.000 juifs israéliens. "Les démolitions se font sur ordre d'un tribunal israélien et sont soumises à un examen légal minutieux", assure à l'AFP, Ben Avrahami, conseiller à la mairie aux affaires de Jérusalem-Est. Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 81 structures (pouvant contenir plusieurs unités d'habitation chacune) ont été détruites à Jérusalem-Est les six premiers mois de l'année, dont 44 ont été démolies par les propriétaires eux-mêmes. Dans une étude l'an dernier, l'Ocha estimait que "l'application par Israël d'un régime de planification restrictif à Jérusalem-Est, rendait pratiquement impossible pour les Palestiniens d'obtenir des permis de construire". Selon l'Ocha, seuls 13% de Jérusalem-Est sont réservés à la construction palestinienne, dont une grande partie est déjà construite, tandis que 35% ont été alloués aux colonies juives, illégales au regard du droit international. Outre des contraintes financières, ces "auto-démolitions" sont "très humiliantes" et "ont des effets psychologiques considérables" sur les familles, note Ziad Hammouri, directeur du Centre de Jérusalem pour les droits économiques et sociaux, une organisation locale. Mais beaucoup de Palestiniens préfèrent eux-mêmes démolir leur propriété pour éviter notamment "de se faire arrêter par les services de sécurité israéliens (...) au cas où ils n'auraient pu payer les frais de démolition à la mairie".- Pénurie de logements -Le 2 juillet dernier, les Chalalda ont ainsi démoli leur appartement de deux chambres dans le quartier oriental d'A-Tur. C'est "très difficile, un rêve a été démoli", lance Sara Chalalda, mère de six enfants. "Nous étions sur le point d'emménager, on ne voulait plus avoir à payer de loyer". Les Palestiniens de la ville ont besoin de 30.000 à 40.000 unités de logement, souligne Mahmoud Zahaykeh, de l'Union de l'habitat de Jérusalem pour qui les loyers sont chers et les permis aussi. "Le loyer moyen est de 800 dollars (environ 680 euros) et un permis de construire peut coûter 50.000 dollars pour un appartement", souligne-t-il, soutenant que "seuls 20% des habitants obtiennent des permis et (que) les démarches peuvent durer cinq ans". A la mairie, M. Avrahami affirme que la municipalité octroie environ 250 permis de construire à des Palestiniens tous les ans. Alaa Borqan a misé et perdu. "Ils (Les Israéliens, ndlr) ne veulent pas que l'on reste" ici à Jérusalem, dit-il. "Mais nous, on ne va pas bouger."
Le Premier ministre a notamment annoncé une exonération de charges patronales à hauteur de 4.000 euros pour favoriser l'emploi des jeunes.
La lutte contre le chômage est la "première urgence", a déclaré le nouveau locataire de Matignon dans son discours de politique générale à l'Assemblée. Cette lutte mettra l'accent sur l'embauche des jeunes. Un « plan jeunesse » sera discuté vendredi "avec les partenaires sociaux", a annoncé Jean Castex, précisant le dispositif d'aide via des exonérations de cotisations sociales pour favoriser l'emploi des "jeunes de moins de 25 ans", qui pourra atteindre "4.000 euros par an". Ce dispositif avait été annoncé mardi par Emmanuel Macron et il vise particulièrement à favoriser l'embauche de salariés à "faibles qualifications, jusqu'à 1,6 Smic". Cette exonération de cotisations sociales sera valable dans "toutes les entreprises" et "pour une durée d'au moins un an", a détaillé Jean Castex. Un volet formation S'agissant de la formation, il a aussi indiqué qu'un effort supplémentaire d'un milliard et demi d'euros allait être fait et a "invité" les régions à "amplifier leurs interventions propres". "Les personnes qui s'orienteront vers les formations dans les secteurs en tension verront leur compte personnel de formation abondé", a-t-il dit, avec un "objectif de 200.000 places supplémentaires de formation en 2021, notamment au bénéfice des jeunes et des demandeurs d'emploi. Le Premier ministre a aussi précisé que le dispositif d'activité partielle, qui a été utilisé massivement pendant le confinement, mobiliserait "30 milliards (d'euros) cette années" et "8 milliards l'année prochaine". Un nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée, qui permet d'indemniser les salariés à 84% du salaire net avec un reste à charge de 15% pour les entreprises pour une durée maximale de deux ans, sous condition d'un accord collectif majoritaire ou de branche, est entré en vigueur le 1er juillet. En parallèle est maintenu un dispositif de chômage partiel classique, qui a été redéfini et changera au 1er octobre.
Les propos de Jean-Paul Delevoye, rapporteur du projet de réforme des retraites, suscitent la circonspection à l'Elysée et Matignon. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT appelle le gouvernement à "sortir du bois", estime que les hésitations de l'exécutif donnent à penser que Macron et Philippe "auraient peur" de lancer la réforme.
Le "couac" a fait grand bruit. Ce jeudi 7 novembre, Jean-Paul Delevoye a rejeté la "clause du grand-père", qui consiste à n'appliquer qu'aux seuls nouveaux entrants la prochaine réforme des retraites. Cette fin de non-recevoir a fait tiquer l'exécutif. En Conseil des ministres, Emmanuel Macron aurait ainsi appelé les membres du gouvernement à ne pas se prononcer sur "ce qui serait une bonne réforme ou pas", rapporte France 3. "Le débat est ouvert. Mon rôle est d'apporter des contributions au débat", a déclaré ce vendredi matin Jean-Paul Delevoye. "Je pense surtout que ça révèle qu'ils ne sont pas calés", a commenté ce vendredi 8 novembre Laurent Berger, au micro de RTL. Au cours de cet entretien, le secrétaire général de la CFDT a ainsi demandé au gouvernement de "sortir du bois" pour "éclaircir sa position sur la pénibilité, sur les carrières des femmes, sur les régimes particuliers". "Je dis au gouvernement, c'est le moment de donner des gages!", a t-il lancé. "Le gouvernement doit redonner du sens à la réforme qu'il veut porter, en disant 'on veut une réforme juste, qui va réduire les inégalités que subissent les femmes, les carrières précaires, ceux qui ont des métiers pénibles, ceux qui ont travaillé un peu dans le privé et un peu dans le public et qui sont pénalisés au moment de la retraite', en gros, qu'il dise les éléments de progrès qui doivent être contenus dans cette réforme", a souligné le leader syndical. "S'il ne le dit pas, il donne à penser que cette réforme serait une punition et si c'est une punition, personne ne l'acceptera", ajoute-t-il. "Aujourd'hui, le gouvernement, par ses atermoiements, donne à penser que cette réforme, ils en auraient peur parce qu'elle serait punitive", a t-il conclu."Pas de divergences de ligne", assure NdiayeInterrogée sur des divergences supposées au sein du gouvernement, Sibeth Ndiaye a fait valoir que "c'est le Premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui à ce titre met en œuvre la politique qui lui est demandée par le président de la République". "Il n'y a pas de divergences de ligne à l'intérieur du gouvernement", a t-elle assuré, tandis qu"Édouard Philippe avait indiqué mercredi soir que le gouvernement avait "ouvert toutes les pistes s'agissant de la transition" vers un nouveau système.
Patrick et Isabelle Balkany sont soupçonnés d'avoir dissimulé plus de 13 millions d'euros d'avoirs au fisc.
Les époux Balkany sont jugés à partir de ce lundi 13 mai à Paris pour "fraude fiscale" et "blanchiment aggravé", Patrick Balkany est également jugé pour "corruption passive" et "prise illégale d'intérêts". Le maire de Levallois-Perret et son épouse et première adjointe doivent comparaître jusqu'au 20 juin devant la 32e chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires financières de haute volée. Une incertitude plane néanmoins sur le maintien du procès car Isabelle Balkany a été hospitalisée le 1er mai après avoir absorbé des médicaments. Dans un texte sur les réseaux sociaux, elle se disait "fatiguée", dénonçant une "instruction exclusivement à charge". Une enquête qui débute en 2013Les juges d'instruction ont débuté leur enquête en 2013 après des révélations de Didier Schuller, un ancien allié du couple. Les Balkany sont accusés d'avoir dissimulé au fisc revenus et patrimoines, à hauteur "au minimum" de 13 millions d'euros. Dans le viseur de la justice se trouvent en particulier deux propriétés cachées derrière "des montages sophistiqués" "dans le souci de ne pas apparaître comme les véritables propriétaires". Des montages financiers sophistiquésLa première propriété, la villa Pamplemousse est située à Saint-Martin, aux Antilles. Isabelle Balkany a fini par reconnaître qu'elle en était propriétaire, expliquant l'avoir achetée avec l'argent d'un héritage familial. La seconde, la villa Dar Gyucy de Marrakech, est détenue par une société marocaine, elle-même propriété d'une société panaméenne qui est au nom de Jean-Pierre Aubry, un homme de confiance de Patrick Balkany. Les Balkany y ont maintes fois séjourné mais ont toujours nié en être propriétaires. Les juges estiment toutefois que le couple est le "seul bénéficiaire" de la villa, où des peignoirs brodés aux initiales "PB" ont été retrouvés. Les juges estiment que Patrick Balkany a également été "à la tête d'un véritable réseau de sociétés offshore" mis en place dès la fin des années 1980, quand son ancien compère Didier Schuller déposait en Suisse des "espèces provenant d'entreprises du BTP soucieuses de financer" l'ancien parti politique du RPR (Rassemblement pour la République). Qui sont les Balkany ? Né après-guerre, à un an d'écart, Patrick et Isabelle Balkany se sont mariés en 1976. Il est un fils d'immigrés hongrois, qui s'essaye au théâtre avant de rejoindre l'entreprise familiale de prêt-à-porter, puis d'effectuer son service militaire à l'Élysée. Elle a grandi dans une famille qui a fait fortune dans l'industrie caoutchouc, travaille brièvement au journal Combat puis intègre le service communication d'Europe N°1. Ensemble, ils se lancent en campagne et remportent un poste de conseiller général des Hauts-de-Seine puis, en 1983, la mairie de Levallois-Perret, jusqu'ici communiste. Il a également été député (1988-1997 puis 2002-2017), elle, conseillère générale (1988-2011). Au fil des ans, le maire transforme cette banlieue industrielle en une commune résidentielle aisée, construisant à tour de bras sur les friches. Équipements haut-de-gamme, police municipale, cadeaux et voyages pour les seniors et les enfants... Leur politique est plébiscitée par certains et dénoncée par d'autres qui critiquent endettement et clientélisme. Depuis son élection, Patrick Balkany n'a quitté la mairie qu'entre 1995 et 2001. Mais malgré les affaires qui entourent le couple depuis des années, il a été réélu dès le premier tour lors des dernières élections municipales en 2014. Affaires et politiqueEn mai 1996, les époux Balkany sont condamnés à 15 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d'amende et 120.000 euros de dommages et intérêts pour avoir affecté trois employés de mairie à l'entretien de leurs domiciles de Levallois-Perret et Giverny (Eure). Patrick Balkany écope de 2 ans d'inéligibilité mais il sera réélu en 2001, puis 2002. window.pvp_a54e4dc8b973b0e5d4a738bf2ae14940 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x77v0at", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x77v0at/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_a54e4dc8b973b0e5d4a738bf2ae14940", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
L'avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, lauréate du prix Sakharov emprisonnée dans son pays, est dans sa quatrième semaine de grève de la faim pour attirer l'attention internationale sur le sort des prisonniers politiques dans son pays.
Co-lauréate 2012 du prix décerné par le Parlement européen, elle a été condamnée en 2019 à 12 ans de prison après avoir défendu une femme arrêtée pour avoir manifesté contre l'imposition du port du voile aux Iraniennes. Elle est incarcérée dans la prison d'Evin, à Téhéran, avec d'autres prisonniers politiques, dont la chercheuse français Fariba Adelkhah. Le mari de Mme Sotoudeh, Reza Khandan, a annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle a commencé sa grève de la faim le 11 août, relayant une déclaration de son épouse dénonçant les conditions d'incarcération des prisonniers politiques détenus pour des motifs "invraisemblables" et leur horizon judiciaire bouché, alors que le Covid fait des ravages dans le pays. Elle affirme que sa grève de la faim a pour but d'obtenir la libération des prisonniers politiques, qui n'ont pas bénéficié de l'élargissement offert aux dizaines de milliers de détenus de droit commun libérés en raison de la pandémie."Elle n'a pas trouvé d'autre moyen que la grève de la faim et mettre sa vie en jeu pour plaider la libération de gens qui n'auraient jamais dû se retrouver en prison", selon Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), basé à New-York."Avec la propagation du Covid dans les prisons, elle attire l'attention sur la situation critique de milliers de prisonniers politiques comme elle, en situation d'extrême vulnérabilité, et complètement ignorés par le gouvernement et le système judiciaire", a-t-il déclaré à l'AFP.- Répression sans précédent -Il estime que l'Iran traverse une phase de "répression sans précédent", avec des milliers d'arrestations au cours des derniers mois pour des raisons politiques. Le pays a été secoué par les sanctions internationales, puis par d'importantes manifestations contre la hausse des prix en novembre 2019, qui ont entraîné, selon les opposants, la plus sévère répression depuis le renversement du Shah en 1979. L'ONG Amnesty International a publié la semaine dernière un rapport affirmant avoir recueilli le témoignage de 500 personnes, arrêtées après les manifestations, et qui ont été victimes de procédures judiciaires abusives, affirmant qu'il y avait eu une "épidémie" de tortures dans les prisons, y compris par simulacre de noyade et des agressions sexuelles. Dans un autre rapport, le Centre Abdorrahman Boroumand pour les droits de l'homme en Iran (ABC), basé à Washington, a estimé que la propagation du Covid-19 dans les prisons était largement plus importante que ce qu'admettent les autorités iraniennes, les accusant de ne pas appliquer les mesures d'hygiène nécessaires."Les prisonniers discutent avec leurs co-détenus, font des demandes aux gardes, aux responsables de la prison. Mais rien ne se passe. Ils écrivent des courriers, et rien ne se passe. Alors, il leur reste la grève de la faim", selon la responsable d'ABC Roya Boroumand.- "Pires conséquences" -La santé de Mme Sotoudeh devient préoccupante selon son mari, selon qui elle s'affaiblit et refuse les injections de la prison. "Nous sommes attristés de voir la santé de Nasrin se détériorer jour après jour alors qu'elle est emprisonnée pour des charges injustes", a déclaré Karin Deutsch Karlekar, une responsable de l'ONG de défense de la liberté Pen America, qui avait décerné un prix à Mme Sotoudeh en 2011."Elle est maintenant exposée aux pires conséquences de son activisme", a-t-elle déclaré. Mardi, l'association de juges allemands DRB lui a décerné son prix pour les droits de l'Homme, la qualifiant de "symbole du mouvement iranien pour les droits civiques", voulant alerter l'opinion publique sur son cas. Et il résonne d'un ton particulièrement sinistre depuis quelques jours et la mort d'Ebru Timtik, une avocate turque, après 238 jours de grève de la faim dans les prisons du pays de Recep Tayyip Erdogan. Elle était accusée de terrorisme, ce qu'elle a toujours contesté avec véhémence. La Cour suprême de Turquie a ordonné jeudi la libération d'un autre avocat emprisonné en grève de la faim depuis 213 jours, une semaine après le décès de sa consœur.
Un groupe de 83 millionnaires appelé Millionnaires for Humanity demande à ce que les Etats taxent davantage les plus riches afin de contribuer à la reprise après la crise générée par la pandémie de nouveau coronavirus.
Ils se font appeler les Millionaires for Humanity. Ce groupe, composé de 83 millionnaires principalement américains, a appelé dans une lettre publiée sur leur site internet ce lundi 13 juillet à être plus taxé. "Aujourd'hui, nous, millionnaires, demandons à nos gouvernements d'augmenter les impôts des gens comme nous. Immédiatement. Substantiellement. En permanence", peut-on lire sur leur site web. Parmi les signataires de cette lettre ouverte, le cofondateur du géant américain des glaces Ben and Jerry's, Jerry Greenfield, ou le réalisateur britannique Richard Curtis. "Nous ne sommes pas ceux qui soignent les malades dans les unités de soins intensifs. Nous ne conduisons pas les ambulances qui amènent les malades à l'hôpital. Nous ne sommes pas ceux qui regarnissent les rayons des épiceries ou qui délivrent de la nourriture de porte à porte", écrit le groupe. Cet appel du pied à âtre plus taxé a été publié avant la réunion des ministres des Finances du G20 et du sommet européen extraordinaire sur la relance de l'UE. Ils appellent les chefs de gouvernement à prendre leurs responsabilités"Nous avons de l'argent, beaucoup. On a absolument besoin d'argent maintenant et on continuera à en avoir besoin dans les années à venir" pour se remettre de la crise, dont l'impact "durera des dizaines d'années" et pourrait "pousser un demi-milliard de personnes dans la pauvreté"."Les problèmes causés et révélés par le Covid-19 ne peuvent être résolus par la charité, aussi généreuse soit-elle. Les chefs de gouvernement doivent prendre la responsabilité de lever les fonds dont nous avons besoin et les dépenser équitablement" pour financer "adéquatement nos systèmes de santé, les écoles et la sécurité via une augmentation permanente des taxes sur la plus fortunés de la planète, des gens comme nous". La pandémie de nouveau coronavirus a entraîné une récession historique à travers le monde, poussant les gouvernements à dépenser des milliards en aides aux ménages et entreprises frappés de plein fouet par la paralysie économique résultant du confinement. Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec. Depuis des années, des milliardaires tels que Warren Buffett et Bill Gates demandent à être taxés davantage.
L'ex-adjoint à la maire de Paris Christophe Girard, déjà critiqué pour ses liens avec l'écrivain Gabriel Matzneff, est à son tour visé par une enquête pour viol et a annoncé mardi à l'AFP son retrait temporaire du Conseil de Paris.
"Par souci de sérénité et du bon fonctionnement de la majorité au sein du Conseil de Paris, j'ai proposé à Anne Hidalgo (...) ma mise en retrait le temps de l'enquête préliminaire et pour mieux me défendre", a annoncé via son avocate, l'élu au Conseil de Paris et au Conseil municipal du XVIIIe arrondissement. Christophe Girard, 64 ans, est accusé par un homme affirmant avoir été victime d'une relation abusive avec lui quand il était mineur dans les années 90. Il conteste toute relation sexuelle avec lui. Le procureur de Paris Rémy Heitz avait annoncé plus tôt mardi l'ouverture d'une "enquête pour examiner des soupçons de viol par personne ayant autorité". Mais le procureur précise aussi que les investigations devront déterminer, outre l'exactitude des accusations, si "la prescription de l'action publique est acquise" au vu de l'ancienneté des faits. Dans un article publié dimanche par le New York Times, l'accusateur de Christophe Girard, Aniss Hmaïd, a raconté au quotidien américain avoir rencontré M. Girard en Tunisie à l'été 1989, quand il avait 15 ans, et avoir ensuite été entraîné dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé "des blessures psychologiques durables". Selon M. Hmaïd, 46 ans, M. Girard l'a agressé sexuellement une première fois à 16 ans lors d'un voyage aux Etats-Unis et l'a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes. En échange, M. Hmaïd assure que M. Girard l'employait parfois comme domestique dans sa résidence d'été dans le sud de la France et "lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent" dont il était l'un des principaux dirigeants avant d'entrer en politique. Quatre membres de son entourage ont confirmé au quotidien américain "qu'il leur avait révélé les abus de M. Girard il y a près de vingt ans". - Hidalgo "satisfaite" - L'ancien bras droit de la maire Anne Hidalgo, pilier depuis 20 ans de la municipalité avait dénoncé dès dimanche des allégations "graves" et "sans fondement", annonçant une plainte en dénonciation calomnieuse. "La personne qui met en cause Christophe Girard n'a pas porté plainte, même aujourd'hui, et elle a préféré contacter les journalistes", a réagi mardi auprès de l'AFP son avocate Me Delphine Meillet. "On peut imaginer qu'il ne voulait pas être confronté à l'institution judiciaire, qui juge avec impartialité et sagesse, et il a privilégié la justice médiatique". Pour Me Meillet, "le parquet se sent obligé d'ouvrir une enquête au regard de la pression médiatique (...) "Mais juridiquement ça ne tient pas une seule seconde", estime-t-elle, notamment puisque M. Hmaïd affirme avoir été "consentant", tout en disant avoir été pris dans un "engrenage". A la Mairie de Paris, l'ouverture de cette enquête, a conduit les derniers soutiens de Christophe Girard au sein de la majorité, à changer de ton. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir soutenu pendant des mois son adjoint, a déclaré dans un tweet être "satisfaite" de l'ouverture de l'enquête tout en rappelant son "soutien indéfectible à toutes les victimes de viol". Accusé par ses détracteurs d'avoir soutenu Gabriel Matzneff, Christophe Girard avait démissionné de ses fonctions d'adjoint le 24 juillet, au lendemain d'une manifestation d'écologistes et de féministes sous les fenêtres de l'Hôtel de Ville."En juillet, des élues écologistes ont été prises pour cibles pour avoir demandé la démission de Girard. Depuis, les dossiers s'amoncellent et la justice se saisit de l'affaire. Notre majorité doit être exemplaire : Girard ne peut plus en faire partie", a estimé dans un tweet David Belliard (EELV), maire-adjoint à Paris.
Finaliste de Koh Lanta 2016 et de la version "All Stars", Pascal Salviani s'est confié à TV Mag sur ces aventures. Il s'est livré aussi sans vergogne sur sa vie, son père, son enfance et ses rêves abandonnés.
Pascal Salviani est un battant. Finaliste à deux reprises de l'émission Koh Lanta, le Corse de 51 ans n'a pourtant pas eu toujours une vie facile. Dans un entretien accordé à TV Mag, il revient justement sur sa vie, marquée d'abord par la souffrance, sans oublier ses plus grandes peurs. On apprend notamment que l'homme était un sportif confirmé, sur le point de passer cycliste professionnel durant les années Virenque. "J'y suis presque parvenu puisque je devais passer pro au sein de l'équipe Toshiba", avoue-t-il. Une période entachée par les affaires de dopage qu'il a lui-même connue et qui aurait pu le mener au pire. "J'ai connu les déboires du dopage, cela m'a fait peur. Il y a une nuit, j'ai cru que j'allais y passer. Du jour au lendemain, j'ai tout arrêté.""Pas une enfance heureuse"Une carrière de cycliste qu'il avait menée en parallèle de son travail aux côtés de son père. Un père dont il livre un visage assez sombre. "Quand il rentrait à la maison, j'avais peur parce qu'il était très caractériel. Il n'y avait pas de place pour le renoncement, je l'ai vu partir travailler avec un bras cassé, un bassin déplacé."S'il ne lui en tient plus rigueur aujourd'hui, il avoue avoir vécu une enfance difficile. "Il m'a fait perdre confiance en moi à force de me répéter que je n'étais bon à rien et que je n'arriverais à rien. (...) Je n'ai pas eu une enfance heureuse, j'ai souffert de cette éducation très stricte, mais il m'a permis de devenir l'homme que je suis..."Par la suite, Pascal Salviani a mené "la vie qu'il souhaitait" et réussira même à rendre fier son père après son premier passage dans Koh Lanta. Avant qu'il ne décède...
La crise sanitaire du coronavirus chamboule, cette année, l'organisation de la fête nationale. Oublié le défilé militaire sur les Champs-Élysées, tout comme les feux d'artifice dans de nombreuses villes, et retour du traditionnel discours du président de la République : on fait le point sur le programme de cette édition très particulière du 14-Juillet.
C'est une première depuis 1945: épidémie de Covid-19 oblige, le traditionnel défilé des armées à Paris, pour la fête nationale du 14 juillet, sera remplacé mardi par une cérémonie en format réduit, qui mettra à l'honneur les militaires et civils mobilisés pendant la crise sanitaire. Avec pour thème "une Nation engagée, unie et solidaire", cette cérémonie parisienne présidée par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, mettra particulièrement en valeur la participation des armées à la lutte contre le coronavirus au sein de l'opération Résilience, avant de s'achever par un hommage plus large aux soignants, applaudis chaque soir de la période de confinement par les Français. Format inéditPour parer aux risques sanitaires, les autorités prévoient un dispositif resserré sur la place de la Concorde - la plus grande de Paris - qui accueillera 2.000 participants contre plus de 4.000 militaires mobilisés d'habitude lors du traditionnel défilé du 14 juillet. Pas de blindés ni de troupes à pied descendant les Champs Elysées cette année. Le défilé aérien est en revanche maintenu, avec une vingtaine d'hélicoptères et une cinquantaine d'avions, dont un appareil de transport A400M et un avion ravitailleur A330 de l'armée de l'Air, utilisés au plus fort de la crise sanitaire pour transférer des patients atteints du Covid, afin de désengorger les régions françaises les plus saturées. L'événement, qui rassemble d'habitude une foule compacte, ne sera pas ouvert au public. Seuls quelque 2.500 invités assisteront à la cérémonie, retransmise en direct à la télévision. Quatre pays européens - Allemagne, Suisse, Autriche, Luxembourg - seront symboliquement représentés, pour les remercier d'avoir pris en charge dans leurs hôpitaux un total de 161 patients français, au moment où les services de réanimation de l'Est de la France étaient saturés. Hommage à de Gaulle et Service de santé des armée à l'honneurL'édition 2020 du 14-Juillet débutera par un hommage au général Charles de Gaulle, dont la mémoire est célébrée cette année à l'occasion d'un triple anniversaire: le 130e de sa naissance, le 50e de sa mort, et le 80e de l'appel du 18 juin 1940. Le Service de santé des armées (SSA), très mobilisé au pic de la pandémie, sera particulièrement mis à l'honneur lors de cette cérémonie. Le SSA, qui représente 1% de l'offre de soins en France, a pris en charge 3% des patients atteints du virus en réanimation, dans ses 8 hôpitaux et via des interventions tous azimuts, tout en continuant à assurer sa mission première: le soutien médical des forces armées et de leurs blessés. Opération RésilienceTransport de masques, protection de sites sensibles, appui sanitaire: la cérémonie mettra en valeur de multiples unités militaires qui ont oeuvré à lutter contre le coronavirus sous le parapluie de l'opération Résilience, lancée le 25 mars par Emmanuel Macron. Parmi les troupes représentées figureront le régiment médical de l'armée de Terre, mobilisé pour ouvrir une structure médicale de réanimation sous tente (EMR) à Mulhouse (Est), ou encore le 2e régiment de dragons, spécialisé dans les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), qui a assuré la désinfection d'infrastructures et de moyens de transport militaire mis à disposition de patients atteints de Covid-19. Seront également présents des personnels de l'armée de l'Air ayant transféré des patients par voie aérienne, ainsi que des marins-pompiers de Marseille et des membres d'équipage des porte-hélicoptères (PHA) ayant convoyé du matériel médical et des renforts Outre-mer. Un hommage à l'ensemble du monde soignant, civil et militaire, clôturera la cérémonie, au son de la Marseillaise. La Patrouille de France réalisera un second passage exceptionnel en leur honneur. Retour à la tradition : Emmanuel Macron à la télévisionVers 13H10, après la cérémonie militaire, Emmanuel Macron renouera avec la traditionnelle interview du 14-Juillet. Le chef de l'État sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle. Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes. Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats". Feux d'artifice : annulés ou à distanceA Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou encore Marseille, les traditionnels feux d'artifice sont annulés "dans une volonté d'assurer la tranquillité publique et de limiter les rassemblements, en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19", explique notamment la mairie de Lyon. Pas non plus de spectacle pyrotechnique au-dessus de la Cité de Carcassonne qui attire chaque année de nombreuses personnes dans le site classé Patrimoine mondial de l'Unesco. A Paris, un feu d'artifice sera bien tiré vers 23H00 depuis la Tour Eiffel mais sans public, tout comme pour le concert de Radio-France sur le Champ-de-Mars, qui aura lieu à huis clos. "Une large zone d'exclusion sera mise en place autour du site afin d'assurer la sécurité du feu et de prévenir tout éventuel attroupement de personnes", explique un communiqué de la préfecture de police et de la Ville, invitant les Parisiens "à suivre la retransmission télévisuelle du feu d'artifice". D'autres communes comme Le Mans ont décidé de maintenir un feu d'artifice mais de limiter le nombre des spectateurs, qui devront respecter strictement les mesures barrières. A Brest et Auray (Morbihan), des spectacles de rue remplacent les habituelles fusées multicolores. A Pau, ça sera un lâcher de lanternes "biodégradables et ignifugées" et à Strasbourg, un pique-nique participatif est prévu mardi en bordure du Rhin. A Nice, où il n'y a plus de feu d'artifice tiré le 14 juillet depuis l'attentat qui a fait 86 morts sur la Promenade des Anglais en 2016, une cérémonie d'hommage aux victimes "sobre et intime" et "réservée aux familles" aura lieu dans la matinée à la villa Massena, qui abrite un mémorial provisoire.
Des avancées minimes ont été constatées par une partie des syndicats. La CGT appelle à une nouvelle journée d'action le 9 janvier prochain.
Un pas de fourmi, mais un pas. Le Premier ministre Edouard Philippe a estimé jeudi soir qu'il y avait "des marges de manoeuvre" sur l'âge d'équilibre qu'il souhaite introduire dès 2022 pour inciter à travailler plus longtemps et équilibrer les comptes dans le cadre de la réforme des retraites. Réaffirmant qu'il ne souhaitait pas une "baisse des pensions" ou une "hausse du coût du travail" par une augmentation des cotisations, le chef du gouvernement a ajouté: "Ça ne veut pas dire qu'il n'y aurait que l'âge d'équilibre" comme mesure budgétaire. "Il y a des marges de manoeuvre, elles ne sont pas immenses, nous le savons tous, mais elles existent: je propose et je redis ma proposition aux organisations syndicales d'en discuter" en janvier, a-t-il ajouté à la sortie d'une réunion multilatérale à Matignon. Edouard Philippe a annoncé jeudi qu'il réunirait à nouveau les partenaires sociaux dans "les premiers jours de janvier" pour discuter du projet de réforme des retraites. L'espoir d'un compromis avant Noël ? - 19/12par BFMTV"Dès les premiers jours de janvier avec le secrétaire d'État (Laurent Pietraszewski), nous consulterons les partenaires sociaux et je proposerai, mi-janvier, une méthode qui nous permettra soit d'atteindre un accord qui pourrait se substituer à la solution que j'ai proposée, soit, à tout le moins, d'améliorer celle-ci en tenant compte des propositions des syndicats", a-t-il déclaré à propos de l'objectif d'équilibre financier proposé par le gouvernement. Edouard Philippe "souscrit totalement" à l'extension aux fonctionnaires du dispositif de retraite progressive existant dans le privé, a annoncé jeudi le Premier ministre à l'issue de discussions avec les syndicats sur la réforme des retraites."Plusieurs organisations syndicales ont demandé l'ouverture de la retraite progressive à la fonction publique, en particulier aux enseignants et aux personnels hospitaliers, idée à laquelle je souscris totalement", a déclaré le chef du gouvernement, précisant qu'une concertation à ce sujet débutera en janvier "pour aboutir rapidement". Les syndicats sur le leur faimLa CGT-Cheminots, premier syndicat à la SNCF, "continue" la grève contre la réforme des retraites, tandis que l'Unsa ferroviaire, deuxième syndicat, "appelle à une pause pour les vacances scolaires", ont indiqué les deux organisations jeudi, après une réunion multilatérale à Matignon. Le Premier ministre Edouard Philippe "appelle" de son côté "à la responsabilité de chacun pour permettre aux millions de Français qui le souhaitent de rejoindre leurs familles en cette fin d'année", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de cette réunion, en appelant à "l'attachement des salariés" des entreprises publiques de transport "à la continuité du service public (...) et à la notion d'intérêt général"."La grève continue" et "deux actions sont programmées: le Noël des grévistes et des rassemblements le 28 décembre", a annoncé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, dont l'organisation représente environ un tiers des conducteurs de train et plus de 40% des contrôleurs. L'Unsa, en revanche, appelle à une "pause", a indiqué son secrétaire général, Laurent Escure, aux journalistes à la sortie de la réunion à Matignon. Cette pause est décidée "pour les vacances scolaires", a précisé à l'AFP Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, qui représente 7,5% des conducteurs et contrôleurs. SUD-Rail, troisième syndicat à la SNCF, "va entretenir le mouvement avant les temps forts de la rentrée", a indiqué Erik Meyer, secrétaire fédéral, dont l'organisation représente environ un tiers des conducteurs de train et plus de 25% des contrôleurs. Laurent Escure a déclaré à la presse que "sur les transactions sectorielles, on a eu la confirmation d'une garantie offerte sur le contrat social et moral du secteur des transports publics". "Le bureau fédéral de l'Unsa ferroviaire a décidé de prendre acte de ces avancées et d'appeler (...) à une pause à la SNCF du mouvement", a-t-il poursuivi, en ajoutant qu"'à la RATP il y a un dialogue entre la direction et les agents". L'Unsa ferroviaire explique décider cette pause "dans un souci de dialogue social et de continuité du service public", après avoir "constaté une position d'ouverture de la part du gouvernement qui propose, pour la première fois, des avancées notables". Mais "en fonction de l'issue des prochaines négociations, l'Unsa ferroviaire n'hésitera pas à remobiliser", ajoute le syndicat. La CFDT-Cheminots n'avait pas immédiatement réagi jeudi soir. Ce syndicat représente plus de 18% des conducteurs et plus de 12% des contrôleurs.
Un journaliste mexicain, Jorge Armenta, a été assassiné samedi dans le nord du pays, ainsi qu'un policier municipal, portant à trois le nombre de journalistes tués au Mexique depuis le début de l'année, a-t-on appris de source judiciaire.
Le journaliste, directeur de Medios Obson, un média en ligne, a été victime d'une attaque armée à Ciduad Obregon (nord) au cours de laquelle un policier a également été tué et un autre blessé, ont précisé sur Twitter les services du procureur local. Jorge Armenta avait reçu des menaces et bénéficiait d'un programme de protection pour les personnes menacées, défenseurs des droits de l'Homme et journalistes, a indiqué à l'AFP Balbina Flores, la représentante au Mexique de Journalistes sans Frontières, une ONG qui chiffre à trois le nombre de journalistes assassinés depuis janvier dans ce pays, un des plus violents de la planète. En avril, un journaliste porté disparu avait été retrouvé mort à Acapulco (sud-ouest), et fin mars, une journaliste avait été abattue dans l'Etat de Veracruz (est). Cette journaliste avait dénoncé de multiples menaces de mort et d'agressions de la part de responsables politiques locaux. Le Mexique est l'un des pays les plus dangereux de la planète pour les journalistes. Plus d'une centaine d'entre eux ont été assassinés depuis 2000, dont 10 en 2019, selon Reporters sans Frontières."Environ 92% des homicides de journalistes restent impunis dans ce pays", a dénoncé Mme Flores. Vendredi, l'ONG avait dénoncé des "négligences" et des "retards" dans le processus judiciaire autour de l'assassinat en 2017 de Javier Valdez, journaliste mexicain et collaborateur de l'AFP."Les négligences des autorités et les retards dans le processus font craindre qu'une fois de plus, les responsables du crime soient impunis", a dénoncé dans un communiqué l'organisation française de défense de la liberté de la presse."Même s'il y a eu quelques avancées, la justice est rendue au compte-gouttes", a-t-elle ajouté. Le meurtre du cofondateur de l'hebdomadaire Riodoce et collaborateur du quotidien La Jornada, salué pour ses enquêtes sur le trafic de drogue, avait provoqué une vague d'indignation internationale. Javier Valdez a été tué à la sortie de son bureau, après des enquêtes sur l'influence dans sa région natale de réseaux de trafiquants de drogue comme celui d'El Chapo (Joaquin Guzman), qui purge désormais une peine de prison à perpétuité aux Etats-Unis.
- En moins de quatre heures, le gouvernement a fait une volte-face remarquée ce mercredi en autorisant finalement, juste après l'avoir interdite, une manifestation organisée par les syndicats opposés à la loi Travail, jeudi 23 juin, à Paris. Le cortège défilera "sur un parcours proposé par le ministre de l'Intérieur", une boucle de 1,6 km près de la place de la Bastille.
Ce revirement, considéré comme une "victoire" par le CGT, est vu par beaucoup comme une cacophonie gouvernementale et un revers pour la ligne dure défendue par le Premier ministre. -Manuel Valls l'assure : "Tout a été fait" "ensemble" par l'exécutif, pour finalement autoriser la manifestation anti-loi Travail. Selon Le Point, l'harmonie n'était pourtant pas reine entre Place Beauvau, Matignon et l'Élysée. François Hollande n'y serait ainsi pour rien dans la décision d'interdire la manifestation, qui aurait d'abord été prise par Bernard Cazeneuve en concertation avec la préfecture de police de Paris. "Le ministre de l'Intérieur avait informé le Premier ministre et le président de la République", indique t-on dans l'entourage du chef de l'État, qui précise que "cette décision d'interdire, c'était d'abord du droit". Une semaine plus tôt, François Hollande avait pourtant été le premier au sein de l'exécutif à brandir la menace d'une telle interdiction, en réaction aux dommages subis par l'hôpital Necker après le passage de casseurs. Il avait alors rappelé la nécessité de "protéger les personnes et les biens", en adéquation avec la ligne dure prônée par Manuel Valls. LA GAUCHE TOUCHE À L'UN DE SES TOTEMS SACRÉSFace à cette hypothèse, plusieurs députés de la majorité avaient prévenu mardi 21 juin qu'il serait à leur yeux "inimaginable" qu'un gouvernement de gauche interdise une manifestation, à l'image de l'élu du Cher Yann Galut. Interdire la manifestation sur la loi travail est une blessure démocratique et une provocation politique inutile", avait jugé l'ancien ministre Benoît Hamon. "Faute historique", fustigeait Christian Paul."On aurait pu éviter cette montée de tension", a lâché le patron des députés PS, Bruno le Roux, soulignant que "la proposition par l'État de cet itinéraire avait été faite avant". Le "frondeur" Pascal Cherki (aile gauche du PS) avait lui jugé que "si les syndicats veulent faire une manifestation, il faut qu'elle ait lieu". Ils "ont l'impression qu'on bride leur liberté de manifester", avait-il lancé. LA DROITE S'EN DÉLECTELe droit de manifester est en effet une des libertés fondamentales les moins affectées sous la Ve Répubique, à laquelle aucun gouvernement n'avait touché depuis la guerre d'Algérie. Si la jurisprudence du Conseil d'État permet légalement aux autorités de restreindre ce droit, aucun président ne s'y était risqué, depuis Charles de Gaulle lors de la tragique manifestation de 8 février 1962 au métro Charonne. François Hollande a ainsi adopté une position "plus nuancée : fermeté avec menace pour faire plier mais pas interdiction sèche", explique un de ses proches. Après l'option d'un rassemblement statique écartée par les syndicats, la solution d'un défilé a été retenue, sur un parcours réduit autour du bassin de l'Arsenal.À droite, l'occasion est trop belle. "Depuis plusieurs jours, j'avais demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités, les manifestations donnant lieu à des scènes de violences et des troubles à l'ordre public", a ainsi lancé Alain Juppé. "Mais ce gouvernement a tergiversé et décidé dans le pire moment: à la veille de la manifestation. C'est la démonstration de l'incurie du gouvernement, de son incapacité à décider, à maîtriser une situation", a-t-il ajouté. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a elle "déploré" une "cacophonie", rappelant cependant qu'elle avait travaillé "ensemble main dans la main" avec Bernard Cazeneuve, notamment sur la question des fans zones de l'Euro 2016. "Plus personne n'y comprend rien. Il n y a plus d'autorité dans le pays" a lancé Nicolas Sarkozy.
POLITIQUE. Le nouveau secrétaire d'État à la Fonction publique a défendu lundi 27 novembre le budget contre lequel il avait voté la semaine dernière à l'Assemblée nationale.
Ce que n'a pas manqué de souligner son ancien collègue du Parti socialiste (PS) David Assouline. Nommé vendredi 24 novembre secrétaire d'État à la Fonction publique, Olivier Dussopt a fait lundi 27 novembre son baptême du feu au Sénat, où il s'est rendu pour défendre le projet de loi de Finances 2018. Un exercice d'équilibriste pour celui avait voté contre la semaine dernière en tant que député socialiste (il a été exclu du PS après avoir rejoint le gouvernement d'Édouard Philippe, ndlr)."Permettez-moi de dire quelques mots pour vous dire l'honneur qui est le mien de pouvoir m'exprimer devant votre assemblée, a-t-il déclaré avant de rentrer dans le vif du sujet des dotations aux collectivités territoriales. Je sais, par l'expérience que j'ai eue à l'Assemblée nationale, que les compromis sont souvent possibles (...). J'espère que ma présence parmi vous aujourd'hui nous permettra aux uns et aux autres de nous retrouver sur les sujets essentiels. (...) Je mettrai tout en oeuvre pour être à la hauteur des responsabilités qui m'ont été confiées."Mais cela n'a pas convaincu son ancien collègue du PS David Assouline. Le sénateur de Paris n'a pas manqué de le bousculer "Ça n'est pas banal, je pense même quasi unique, que l'on puisse voter contre un Budget à l'Assemblée et venir au nom du gouvernement, six jours après seulement, dire qu'on est pour et surtout le défendre", a-t-il fait remarquer. "Je le dis uniquement parce que si on le banalise et qu'on ne le commente pas comme je le fais là, on diffuse quelque chose qui est déjà ressenti par les citoyens, qu'il n'y a pas beaucoup de convictions et de cohérence dans l'engagement des hommes politiques."
Une étude publiée jeudi par les autorités sanitaires américaines pointe le rôle probable des restaurants et des bars dans la pandémie de Covid-19, tout en atténuant celui des transports en commun et des bureaux.
Les contagions dans les établissements de boissons et de restauration, où le port du masque est faible voire inexistant puisqu'il faut ouvrir la bouche, sont soupçonnées depuis longtemps, et ceux-ci restent fermés en intérieur dans de nombreux Etats. Mais peu d'études ont rigoureusement cherché à établir la hiérarchie des lieux publics les plus risqués. Les traçages de contacts dans quelques Etats américains ont mis en évidence cet été que les bars et les restaurants étaient à l'origine de nombreuses contaminations. La nouvelle étude n'est pas parfaite et ne peut pas confirmer où les personnes ont effectivement été infectées, mais elle va dans le même sens. Les experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont fait remplir des questionnaires à environ 300 personnes venues se faire tester en juillet dans 11 hôpitaux américains, et dont la moitié a reçu un test positif, et l'autre moitié un test négatif. Parmi les questions: êtes-vous sortis faire des courses dans les 14 jours précédents les symptômes? Aviez-vous pris les transports en commun? Êtes-vous allés dans une maison où se trouvaient plus ou moins de 10 personnes? Ou au bureau, à la salle de sport, à l'église, chez le coiffeur, dans un bar, un restaurant...? Ils se sont rendu compte que les participants négatifs et positifs disaient porter le masque dans des proportions similaires, et ne différaient pas dans leurs comportements pour l'ensemble de ces lieux, sauf deux: les bars et les restaurants. Les cas positifs étaient deux fois plus nombreux à être allés au restaurant que les cas négatifs, dans les deux semaines précédant les premiers symptômes. Idem pour les bars pour une sous-catégorie (les cas positifs n'ayant pas eu de contact connu avec des cas de Covid-19). L'analyse devra être confirmée par d'autres, en particulier car elle ne distingue pas les espaces intérieurs et extérieurs. Mais elle pèse en faveur du port du masque pour prévenir la contamination par des gouttelettes, qu'elles soient relativement grosses (postillons, éternuements...) ou microscopiques, la piste de l'aérosolisation du microbe étant de plus en plus documentée.
Un énorme incendie s'est déclaré jeudi dans un entrepôt du port de Beyrouth, y touchant une aide humanitaire vitale et ravivant la colère des Libanais, encore sous le choc de l'explosion ayant meurtri leur capitale il y a cinq semaines.
Le feu avait baissé en intensité en soirée, mais il n'était toujours pas éteint après plusieurs heures d'opérations conjointes de la défense civile et des hélicoptères de l'armée. Tout au long de l'après-midi le ciel de Beyrouth s'était recouvert d'une épaisse fumée noire. Les flammes ont pris dans un entrepôt où étaient notamment stockés des bidons d'huile, a indiqué l'armée. Selon des "informations préliminaires", des "réparations" étaient menées avec une scie électrique, dont les "étincelles" ont entraîné "le déclenchement d'un incendie", a affirmé de son côté dans un communiqué le ministre des Transports et des Travaux publics, Michel Najjar. Jeudi soir, la Croix-Rouge internationale a annoncé qu'elle entreposait dans cet entrepôt "des milliers de colis alimentaires et un demi-million de litres d'huile"."Notre opération humanitaire risque d'être sérieusement perturbée", a mis en garde sur Twitter le directeur régional pour le Proche et Moyen-Orient, Fabrizio Carboni. Une aide d'autant plus cruciale que, dans un contexte économique déjà difficile, des quartiers entiers ont été ravagés et plusieurs centaines de milliers de personnes ont perdu leur maison, après l'explosion le 4 août d'une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée au port. Plus de 190 personnes ont péri et 6.500 ont été blessés. Et tandis que les autorités ont été fustigées pour leur faible mobilisation face à ce drame, c'est surtout la société civile et des volontaires qui sont venus à la rescousse des populations sinistrées.- "Rendre des comptes" -L'explosion du 4 août était venue attiser la colère de la population, déjà exaspérée par une classe dirigeante quasi inchangée depuis des décennies, accusée de corruption et d'incompétence."Nous ne pouvons pas gérer un nouveau traumatisme", a réagi jeudi sur Twitter une internaute. S'exprimant à l'ouverture d'une réunion du conseil supérieur de Défense, le président Michel Aoun a estimé que l'incendie de jeudi pourrait avoir été causé par un acte de "sabotage", "une erreur technique" ou "une négligence"."La cause doit être connue le plus rapidement possible et les responsables doivent rendre des comptes", a-t-il dit. Le parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête. Plus tôt, Haitham, un des employés de l'entrepôt sinistré, avait évoqué la thèse des réparations. "Il y avait des travaux de soudure en cours, puis les flammes se sont déclarées, on ne sait pas ce qui s'est passé", avait-il confié à l'AFP. Il s'agit du deuxième incendie en quelques jours dans le port. Mercredi, des monticules de déchets, de bois et de pneus avaient déjà pris feu. Des députés ont même dénoncé une tentative des autorités d'enterrer d'éventuelles preuves en lien avec le drame du 4 août. "Si le feu aujourd'hui a été provoqué, c'est indéniablement pour cacher quelque chose (...), empêcher les enquêteurs de procéder à des analyses et de recueillir davantage de preuves", a écrit Neemat Frem sur Twitter. Les autorités rejettent toute enquête internationale sur l'explosion du 4 août.- Sans précaution -La présidence française a dit suivre "la situation de près". "Nous sommes évidemment prêts à répondre aux besoins si nécessaire", a précisé l'Elysée. Les autorités avaient d'ailleurs été fustigées pour leur faible réaction face à la crise, et c'est la société civile et des volontaires qui étaient venus à la rescousse des populations sinistrées. Le drame avait été provoqué par une importante quantité de nitrate d'ammonium stockée depuis plus de six ans "sans mesures de précaution", de l'aveu même des autorités. Quelque 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium avaient été initialement entreposées. Les principaux dirigeants de l'Etat, en premier lieu le président Michel Aoun et le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab, avaient été avertis des dangers que représentait cette cargaison. Face à l'indignation populaire, les dirigeants se sont rejeté la responsabilité. Au total, près de 25 personnes ont été arrêtées après le 4 août, parmi lesquelles des hauts dirigeants de l'administration et de la sécurité du port.
Depuis le début de l'année, une trentaine d'équidés ont subi des mutilations aussi morbides que méthodiques dans toute la France. Une situation qui tend les éleveurs.
Deux d'entre eux, armés, ont décidé de se faire justice eux-mêmes. Problème : ils ont arrêté une automobiliste qui passait simplement au mauvais endroit au mauvais moment... Une oreille coupée dans la plupart des cas. C'est l'étrange point commun de la majorité de la trentaine de mutilations qui ont frappé des équidés d'une vingtaine de départements. Les chevaux, ânes ou poneys retrouvés présentent tous des marques de lacération et de torture. Le phénomène n'est pas nouveau, les premiers cas recensés remontent à l'été 2018 et à décembre 2019 dans deux villages proches du Puy-de-Dôme. Mais depuis plusieurs semaines, il s'est étendu à tout le pays et s'est intensifié. Les cas se sont multipliés ces dernières semaines un peu partout. En attendant de trouver le ou les coupables, les propriétaires veillent. Certains se sont d'ores et déjà munis de dispositifs de sécurité et multiplient les rondes. D'autres n'hésitent plus à patrouiller armés. Tel est le cas de ces deux éleveurs qui ont interpellé par méprise une automobiliste et sa passagère rentrant du travail à Rosporden dans le Finistère le 30 août dernier. Les deux victimes ont porté plainte. Les hommes les soupçonnaient de repérer des chevaux à mutiler, alors que deux cas ont été recensés dans la commune voisine de Bannalec deux nuits plus tôt."Que les éleveurs et propriétaires de chevaux se réunissent et s'organisent chez eux, d'accord, mais faire des patrouilles et intercepter des véhicules sur la voie publique, c'est interdit", rappelle Nicolas Duvinage, commandant du groupement de gendarmerie du Finistère à France Bleu. La mobilisation prend forme aussi sur Internet. Un groupe Facebook "Justice pour nos chevaux" compte déjà plus de 10 000 adhérents en trois semaines.
Près de 80 salariés de la société WN, placée en redressement judiciaire, se sont rassemblés vendredi sur le parking de l'ex-site Whirlpool à Amiens pour exprimer leur colère et leurs craintes sur leur avenir professionnel.
La majorité d'entre eux sont des anciens de Whirlpool. Si le nom a changé, ils ont été repris par le fondateur de WN, Nicolas Decayeux, le sentiment reste le même. Ils accusent l'industriel picard de les avoir "menés en bateau". "Il n'y a plus vraiment d'espoir, on sait que les licenciements vont intervenir dans quelques semaines, peut-être à partir du 12 août", a expliqué à l'AFP Christine, une salariée désabusée et en colère. Jusqu'ici, peu de salariés avaient accepté de s'exprimer publiquement. Redressement judiciaireDébut juin, le tribunal de commerce d'Amiens a placé en redressement judiciaire, assorti d'une période d'observation de six mois, l'entreprise WN, qui avait repris en mai 2018 162 salariés sur les 282 que comptait l'usine de sèche-linge, délocalisée en Pologne. Mais WN se trouve aujourd'hui dans une impasse de trésorerie, faute de débouchés commerciaux concrets. "C'est un grand gâchis", a estimé Farid, un autre salarié, pour qui les dirigeants de WN ont fait preuve d'"amateurisme" depuis le début de la reprise. "Lors des visites de personnes extérieures à l'entreprise, on nous demandait de nous cacher afin de masquer notre inactivité", a-t-il raconté. Depuis plusieurs semaines, l'Etat travaille à une réindustrialisation du site. Selon les salariés, les candidats à une reprise ont jusqu'au 23 juillet pour se manifester. Jusqu'ici, seule la société Ageco Agencement, déjà installée sur le site, a annoncé s'être portée candidate à une reprise partielle. Le tribunal de commerce d'Amiens doit se prononcer le 26 juillet. Représentant des salariés de WN, Serge Touttain a souligné les efforts réalisés par tous les partenaires pour maintenir le maximum d'emplois. "Il faut continuer à pousser", a-t-il lancé aux salariés. Selon lui, le nom de La Poste a été cité comme potentiel repreneur d'une partie de l'activité lors d'une réunion de travail. Contactée, la Poste a indiqué que ni elle, ni ses filiales n'étaient impliquées dans une quelconque reprise du site.
Après "The Politician" et "Hollywood" l'insatiable créateur Ryan Murphy propose sa troisième série majeure en un an sur Netflix, "Ratched", qui retrace le parcours de l'inquiétante infirmière du film "Vol au-dessus d'un nid de coucou", Mildred Ratched.
Ce prequel (qui se déroule avant la période de l'oeuvre principale), mis en ligne vendredi sur la plateforme, est un condensé de la plupart des éléments qui ont fait le succès de ce producteur et réalisateur de 54 ans. Une esthétique éblouissante, un sens du rythme, un goût pour l'exagération, une capacité à servir ses acteurs, depuis "Nip/Tuck", jusqu'à "Pose", en passant par "Glee", Ryan Murphy a créé un genre télévisuel qui n'appartient qu'à lui. Déjà l'un des cerveaux les plus prolifiques de la télévision américaine, il a encore accéléré le rythme depuis son passage sur Netflix, qui lui aurait offert 300 millions de dollars sur 5 ans, selon le Hollywood Reporter. Pour "Ratched", il a mélangé l'horreur, façon "American Horror Stories", au thriller, avec une pincée d'humour grinçant, mais aussi de romantisme au parfum LGBTQ. Un cocktail détonnant, "baroque", le mot qu'il aime utiliser pour décrire son oeuvre, pour raconter une partie de l'histoire de l'énigmatique Mildred Ratched. Créée par l'écrivain américain Ken Kesey dans le roman "Vol au-dessus d'un nid de coucou", l'infirmière autoritaire a été popularisée, sur grand écran, par la comédienne Louise Fletcher, oscarisée pour ce rôle en 1976. Pour lui redonner vie, Ryan Murphy a choisi son actrice fétiche, Sarah Paulson, impeccable partout où il l'a fait jouer et encore cette fois-ci, dans cet hôpital expérimental du nord de la Californie, en 1947. Avec son allure d'une autre époque, et cette distance intriguante, elle campe une Mildred diabolique mais pas pour autant privée d'empathie, poursuivie par un passé terrifiant. L'infirmière Ratched n'a pas encore la position hiérarchique qu'elle occupe dans "Vol", où elle traite ses patients d'une main de fer, mais la jeune femme compense par son talent de manipulation."Si j'ai fait les choses correctement, personne ne sait" qui elle est, explique Sarah Paulson dans le dossier de presse. "Elle ne le sait pas elle-même. C'est un chantier en cours."Cette première saison, qui compte huit épisodes, a été éreintée par la critique américaine, qui y a vu un projet un peu vain, où la promesse, celle de mieux comprendre Mildred Ratched, n'est absolument pas tenue. Cela n'arrêtera pas la locomotive Ryan Murphy, qui annonce déjà, dans les mois à venir, les adaptations des comédies musicale "The Prom" et "A Chorus Line", ainsi que de la pièce "The Boys in the Band", le tout sur Netflix.
"Contempler, rêver, admirer... On attendait ça depuis trois mois !", trépigne Elisabeth Watine, présidente de l'association des Amis du Louvre-Lens (Pas-de-Calais), arrivée mercredi à "10H00 pile" devant la longue façade vitrée pour assister avec une quinzaine de visiteurs à la réouverture "sécurisée" du musée, sous la houlette de sa directrice.
Appareil photo en main, ces "habitués" et "voisins du musée" se sourient sous leurs masques et saluent les équipes, respectant malgré l'impatience le mètre de distance protecteur. "Il faudra suivre les flèches, éviter de toucher les vitrines ou de revenir en arrière", rappelle Marie Lavandier, directrice de cette antenne du Louvre implantée dans l'ancien bassin minier. Dès l'ouverture des portes, elle les guide dans l'immense hall de verre où un nouveau "rond-point piétonnier", matérialisé à l'aide de poteaux et cordons, organise une "circulation en sens unique". Tous se dirigent ensuite vers la "Galerie du temps", espace d'exposition permanente constituant l'essentiel du musée cette semaine, avant la réouverture le 10 juin de l'expo temporaire."Plan de circulation balisé", "signalétique sanitaire", "nettoyage continu des locaux": pour rouvrir rapidement malgré l'épidémie de Covid-19, le musée à mis en place un protocole sanitaire strict, garantissant "une visite sécurisée et sereine", gratuite jusqu'à fin juin, explique Mme Lavandier. Si l'architecture contemporaine, vaste et décloisonnée, "facilite la distanciation sociale", le musée a tout de même "divisé par trois sa jauge, la limitant à 200 visiteurs en Galerie du temps et 110 dans l'exposition temporaire, pour garantir 10 m2 de surface à chacun". Divisée en deux dans sa longueur, l'exposition permanente abritant 5.000 ans d'histoire en 200 oeuvres classées par ordre chronologique "se visite désormais en avançant puis en remontant le temps". La directrice se dit "heureuse et soulagée": "passer trois mois sans public, c'était terrible ! Les visiteurs, l'accès à la culture sont le coeur de notre action", assure-t-elle, "surtout dans un musée accueillant 70% de public régional, généralement plus pauvre et moins diplômé qu'ailleurs". Ici, "on vient retrouver des visages, souffler dans le parc, se réparer, côtoyer à nouveau l'humanité à travers les oeuvres d'art qui, d'ailleurs, nous rappellent que des crises, notre monde en a déjà surmonté beaucoup", observe-t-elle encore.- Retrouver sa "maison" -"Ca fait du bien de revenir !" confirme Elyane Stasik, Lensoise de 71 ans. "Il y a des sujets absolument superbes, un travail formidable et c'est notre passé, émouvant et primordial"."C'est un grand bonheur, je ressentais un gros manque", renchérit Jacqueline Lequilbec 71 ans, "amoureuse du musée et de la culture" et habituée à venir "une fois par semaine" pour des visites mais aussi des conférences, rencontres, spectacles ou animations. Entre amulettes égyptiennes et statuettes grecques, Michelle Villetard, membre des Amis du musée et guide, réfléchit aux "nouvelles logiques" induites par le parcours balisé. "Cette coupure longitudinale, ça stimule les méninges ! La déambulation habituelle ne fonctionnant plus, il faudra penser autrement", dit-elle, enthousiaste. Elle se rappelle, émue, l'inauguration en 2012: "Aujourd'hui encore, on a le musée pour nous ! C'est comme retrouver sa maison mais bien entretenue". Hugo Liao, assistant de langue dans un collège de Lille, vient lui pour la première fois. "C'était l'un des premiers musées à rouvrir (...) et ça fait du bien de sortir après le confinement, s'imprégner d'un peu de culture. Ici, on se sent en sécurité, c'est vraiment bien organisé"."Je n'ai jamais vraiment accroché aux visites virtuelles des musées en ligne. J'aime vraiment aller sur place", renchérit son ami Morgan Haxby, britannique et professeur à l'université de Valenciennes. Observant les visiteurs, Marie Lavandier se dit "impatiente" d'ouvrir l'exposition "Soleils noirs", "pensée comme un hommage à ce territoire de charbon", mais dont l'accrochage avait été interrompu juste avant l'ouverture. Grâce à la générosité des musées "prêteurs", elle sera prolongée de six mois."La culture redémarre, c'est vital et urgent", conclut-elle, ravie de diriger un "musée de crise, dans un territoire en crise, qui a toujours su se relever".
La rétention des copies par plusieurs centaines de professeurs pourrait entraîner des litiges, les candidats pouvant contester la façon dont certaines notes ont été attribuées. "Nos standards explosent", assure Rodrigo Arenas, président la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, qui a mis en place un numéro d'appel à destination des familles.
L'édition du baccalauréat 2019, l'avant-dernière sous sa forme actuelle, n'aura pas été un long fleuve tranquille, successivement marquée par une grève de la surveillance, des fuites, des coquilles dans les énoncés et surtout, une grève de correcteurs, opposés à la réforme du bac et du lycée. Alors que certains professeurs ont retenu des copies, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a mis en place une "solution technique" : en cas de notes manquantes, celles du contrôle continu ont été prises en compte. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui est conservée. Lundi vers 20h, l'ensemble des copies étaient "rapportées" et la "quasi-totalité" des jurys ont pu se tenir, "quelques délibérations se terminant dans la soirée", a indiqué le ministère dans un communiqué, tout en précisant que les candidats provisoirement ajournés et finalement admis ou l'inverse, allaient être informés mardi avant 10h00. Un numéro mis en placeUne situation dénoncée par des membres du corps enseignant, mais également par certains élèves et parents d'élèves, qui fustigent une "rupture d'égalité de traitement". Rodrigo Arenas, président de la principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, estime que les parents d'élèves vont devoir faire valoir leurs droits et que des recours sont envisageables. "Il faut apporter des preuves que votre enfant est lésé. Il va falloir faire des sortes d'études comparatives, ça va être extrêmement complexe", a-t-il déploré lundi au micro de Franceinfo. "Entre les jurys et les centre d'examens, les enfants n'ont pas été traités à la même enseigne. Chaque situation va devoir être objectivée de façon quasi-individuelle"."Nous n'envisageons pas d'attaquer sur la forme, parce qu'on remettrait en question l'ensemble de l'examen. Mais il s'agirait plutôt d'une class action, qui reste à décider. Il faudrait attaquer sur le fond pour que cette situation ne se reproduise plus. Mais encore une fois, il s'agit-là de situations individuelles, et ça ne nous permet pas d'engager un recours collectif", a-t-il expliqué."Les parents sont un peu perdus. Nos standards explosent. Nous n'arrivons pas à apporter les bonnes réponses parce que chaque cas est particulier. Nous allons mettre en place un numéro d'appel dans l'après-midi où nous nous associons au syndicat des avocats de France", a-t-il expliqué. Ce numéro, opérationnel dès ce mardi, est le 01.43.57.16.16.
L'incident qui s'est produit vendredi matin en pleine journée de mobilisation à la RATP, a été relayé sur les réseaux sociaux, raconte Le Parisien.
Ils ne voulaient, semble-t-il, pas que leur collègue travaille, ce vendredi 6 décembre. Au lendemain du début de la mobilisation contre la réforme des retraites, les transports franciliens de la RATP étaient encore très perturbés. À La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), un conducteur non-gréviste a été pris à partie par plusieurs de ses collègues, fait savoir Le Parisien. L'incident, assez violent, a été filmé par plusieurs personnes et relayé ensuite sur les réseaux sociaux. Une des courtes vidéos montre le conducteur en train d'enlever des détritus sur sa voie de tram et se faire ensuite insulter. "Voilà comment ça se passe à Charlebourg", dit un des individus, avant que ses collègues n'ajoutent. "T'as pas honte", avec véhémence. Alors qu'il descend de son tram sous les huées, il se faire alors insulter "d'en****" ; un autre homme vient vider une poubelle, semble-t-il remplie de verre, sur la voie. "Allez nettoie, chien, on va boxer", l'invective-t-il avant qu'un autre ne déclame des propos outrageux : "Va bouffer la **** à Macron", obligeant le conducteur à sortir de nouveau de sa cabine. La RATP condamne Selon la RATP qui a été contactée par le Parisien, et qui a confirmé les faits, la scène s'est déroulée vers 5h30 du matin. L'homme qui filmait ne serait pas celui qui a publié la vidéo en premier sur les réseaux sociaux. En réaction, la RATP a dénoncé et condamné "fermement cet incident isolé et apporte son soutien au machiniste". Selon les premiers éléments, le conducteur n'aurait subi que des violences verbales et non physiques. "En période de mouvement social, la priorité est d'assurer la continuité de la mission de service public tout en respectant le droit de grève", a réaffirmé la RATP assurant qu'il était important de laisser libre choix aux agents de travailler ou non. Sur Twitter, de nombreuses personnes ont tenu à adresser leur soutien à l'agent pris à parti ce vendredi matin, ce à quoi le service client de la régie de transport a répondu : "Je n'ai pas les mots pour exprimer mon ressenti, mais je vais essayer de retrouver cet agent pour lui transmettre les messages de soutien qui ont été partagés sous la vidéo". Le mouvement de grève débuté jeudi ne s'est pas atténué. La SNCF et la RATP ont reconduit leur mouvement au moins jusqu'au lundi 9 décembre. Seules deux lignes de métro sur les 16 Parisiennes fonctionneront lundi (la 1 et 14 puisqu'elles sont automatisées). Un service réduit sera assuré aux heures de pointe sur les lignes 4, 7, 8 et 9. Le trafic sur les dix autres lignes sera totalement interrompu.
Selon les informations du Parisien, la ville de Paris va de nouveau ouvrir le parvis de Notre-Dame au public ce dimanche 31 mai. Il était jusqu'ici fermé en raison d'une pollution au plomb.
L'attente aura semblé interminable à certains mais elle vient d'arriver à son épilogue. Selon les informations du Parisien, le parvis de Notre-Dame à Paris s'apprête à rouvrir ce dimanche 31 mai. Aux alentours de 15h, c'est la maire Anne Hidalgo, accompagnée du général Georgelin, chargé des travaux, et du cardinal Michel Aupetit qui officialisera la nouvelle aux yeux de tout le monde. Cela faisait plus d'un an que le public n'avait plus l'autorisation d'accéder à ce lieu. La cause ? Une pollution au plomb repérée qui pourrait mettre en danger les visiteurs. Ce dimanche, deux tiers du parvis vont rouvrir, le dernier étant toujours consacré à la restauration de la cathédrale. C'est un véritable soulagement pour les autorités. « Nous voulions tous pouvoir rouvrir pour les fêtes de la Pentecôte », rappelle un des responsables. Des mesures sanitaires à respecterPour permettre une reprise des visites de ce lieu reconnu de la capitale, de nombreuses mesures de précaution vont être mises en place. Le Parisien annonce que du gel hydroalcoolique sera à disposition sur les bancs, lampadaires et bacs à sable. La terre aux alentours a été retirée sur quarante centièmes de profondeur. Les autorités ont dû user d'inventivité pour parvenir à désinfecter ce lieu. « Les opérations de nettoyage coordonnées avec les services de la préfecture de police et de la préfecture de région, réalisés à plusieurs reprises ont permis de diminuer très fortement les concentrations de plomb », explique ce communiqué rapporté par Le Parisien. Les parties planes ont notamment été aspergées par de l'eau avec du détergent.
La cour d'appel de Paris a ordonné mercredi l'assignation à résidence sous bracelet électronique de Josu Ternera, ancien chef de l'organisation séparatiste basque ETA, incarcéré en France depuis son interpellation en mai 2019.
"Il devrait être libéré jeudi", a indiqué la présidente. La cour d'appel avait ordonné le 1er juillet une enquête de faisabilité sur la libération sous surveillance électronique de cet homme âgé de 69 ans, dont le vrai nom est Josu Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea. Lors d'une audience mercredi au cours de laquelle comparaissait Josu Ternera, la présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a indiqué que le rapport avait "conclu à la faisabilité du placement sous bracelet électronique". C'est "faisable", a abondé l'avocate générale."Je salue une décision qui signe une volonté d'apaisement et de justice qui soit rendue dans la dignité", a estimé Me Laure Heinich, avocate de Josu Ternera."C'est une décision logique, respectueuse de la présomption d'innocence", s'est également félicité Me Laurent Pasquet-Marinacce, l'autre avocat de Josu Ternera, soulignant que son client "est inscrit à la Sorbonne en 3e année d'Histoire" et qu'il sera "hébergé par une enseignante de l'Ecole normale supérieure". Ce chef indépendantiste fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen et de deux demandes d'extradition de la part des autorités espagnoles. Le mandat d'arrêt européen concerne sa participation supposée à des réunions non-autorisées en 2000. Examiné lors de l'audience du 1er juillet, le dossier a été mis en délibéré au 30 septembre. Concernant la première demande d'extradition, qui porte sur l'assassinat d'un cadre de Michelin à Vittoria le 25 juin 1980, la cour d'appel avait demandé le 1er juillet un complément d'informations. Me Laurent Pasquet-Marinacce a dénoncé le "délai considérable" pris pour l'examen de ces dossiers, un "retard" dont sont, selon lui, "comptables les autorités espagnoles" qui "ne sont pas capables de justifier pourquoi elles veulent juger M. Urrutikoetxea". L'autre demande d'extradition porte sur son implication présumée dans un attentat contre une caserne de la garde civile espagnole, qui avait fait 11 morts en 1987 à Saragosse (nord). La cour d'appel l'a approuvée en septembre 2019, mais M. Ternera s'est pourvu en cassation. Le 1er juillet, la cour d'appel a aussi refusé un deuxième mandat d'arrêt européen visant des "crimes contre l'humanité", dont la justice espagnole accuse M. Ternera entre 2001 et 2007, en raison d'"imprécisions" notamment sur la qualification et la datation des faits. Cet arrêt n'a pas fait l'objet d'un pourvoi en cassation, la décision est donc définitive. Avant d'être éventuellement remis à l'Espagne, il doit, quoi qu'il en soit, être rejugé en France. Après plus de seize ans de cavale, l'ancien dirigeant basque a été arrêté le 16 mai 2019 sur le parking d'un hôpital français des Alpes où il se rendait pour être soigné. A partir de la fin des années 70, il a été le chef de l'appareil politique de l'ETA.Élu en 1998 au Parlement autonome basque espagnol, Josu Ternera avait été désigné en 1999 comme l'un des trois négociateurs de l'ETA dans le processus de paix finalement avorté. C'est lui qui, le 3 mai 2018, avait annoncé la dissolution de l'organisation. Il avait été arrêté une première fois en France en 1989, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) puis condamné à 10 ans de prison et expulsé vers l'Espagne après sa remise en liberté en 1996. Le collectif Bake Bidea ("le chemin de la paix" en basque) qui réunit des élus et acteurs de la vie sociale, syndicale et associative du Pays Basque, et a organisé de nombreuses manifestations sur le sort des détenus basques de l'ex-ETA, a salué mercredi la "bonne nouvelle" de la libération imminente de Josu Ternera."Mais on ne peut que rappeler cela faisait plus d'un an qu'il était incarcéré avec de graves problèmes de santé, et c'était l'incompréhension qui régnait", a déclaré à l'AFP Anaïs Funosas, présidente de Bake Bidea, accusant la justice d'avoir "joué à la roulette russe avec son cas", par rapport au risque de le voir mourir en prison."Josu Ternera a d'autres enjeux judiciaires au-dessus de sa tête, on espère que la justice gardera la logique" de la décision de mercredi, a-t-elle ajouté.
L'ouverture des droits aux indemnités chômage aux salariés démissionnant en vue d'une reconversion professionnelle, ne devrait pas être mise en oeuvre avant plusieurs mois. La mesure devrait s'accompagner de critères plus sélectifs qui devraient en restreindre le nombre de bénéficiaires.
"Avec un peu de bon sens (...), on peut donner ce droit aux salariés". Telle avait été la position du président de la République six mois après son élection, au sujet de la possibilité accordée aux démissionnaires d'être indemnisés, dans la perspective d'une reconversion professionnelle. Depuis, la promesse de campagne d'Emmanuel Macron prend du retard. Celle ci n'existe pour le moment que "sur le papier", après son adoption le 1er août 2018 lors du vote de la loi avenir professionnel. La mesure doit désormais être validée par un décret d'application, "qui doit théoriquement être pris en mars", avance le JDD dans son édition du 20 janvier. Quelques déçus en perspectiveLes négociations, confiées par le chef de l'Etat aux partenaiures sociaux, ont abouti sur un mécanisme qui risque cependant d'être "déceptif". "Ce nouveau droit ne changera pas la vie des salariés car il sera très cadré", estime une déléguée CGT de Pôle emploi, interrogée par le JDD. L'ancienneté demeure le premier critère d'éligibilité. L'ouverture aux droits ne pourra se faire qu'après cinq, voire sept ans d'activité (option privilégiée par les syndicats). Une fois cette condition satisfaite, le salarié démissionaire devra présenter un projet professionnel "réel et sérieux", à faire valider par une commission paritaire régionale. Problème : cette commission n'est pas encore créée. Enfin, le salarié devra satisfaire à un entretien avec un conseiller en évolution professionnelle avant de pouvoir d'inscrire à Pôle emploi. Les évaluations du coût de la mesure telle qu'annoncée dans un premier temps avaient alarmé, y compris au sein des organisations syndicales qui gèrent paritairement l'assurance-chômage avec le patronat. Certaines estimations allaient jusqu'à 14 milliards d'euros la première année de mise en oeuvre. Ce coût, depuis révalué à 280 millions d'euros par an, faisait craindre que, pour maintenir l'équilibre du régime, les droits de l'ensemble des chômeurs ne soient réduits.
Pour beaucoup, c'est "la première fois" qu'ils manifestent pour #BlackLivesMatter: les Américains blancs participent en nombre aux rassemblements déclenchés par la mort de George Floyd, avec la conscience croissante que les discriminations contre la minorité noire dépassent largement les violences policières.
"C'est la première fois que je participe à ces manifestations", dit à l'AFP Krista Knight, 36 ans, dramaturge, lors d'une manifestation ce week-end à Manhattan. "Ne pas participer, c'était comme envoyer le message que je m'en fiche. Se taire suggère de la complicité. Alors j'ai senti qu'il fallait que je sorte", ajoute-t-elle. C'est ce mot, "Complicity", qu'elle a choisi pour sa pancarte confectionnée pour cette manifestation. Il revient souvent sur les pancartes des manifestants blancs, tout comme la dénonciation d'un "silence blanc". Le débat est vif et passionnel sur l'attitude des Américains blancs face un racisme systémique et aux injustices dont a été victime la minorité noire tout au long de l'histoire des Etats-Unis. Il est relancé par la mort tragique de George Floyd. Tatjana Gall, graphiste, a elle manifesté pour la première fois dimanche dernier. "J'ai été dévastée" par la vidéo montrant George Floyd asphyxié le 25 mai par un policier blanc, ignorant les passants qui l'enjoignaient d'arrêter d'appuyer son genou sur son cou, dit-elle. "Le minimum que je puisse faire était de manifester en soutien au mouvement". - Manifester tout l'été"J'ai déjà manifesté pour beaucoup de choses, mais c'est ma première fois pour #BlackLivesMatter", confie aussi Marianne Macrae, 58 ans, plus âgée que la plupart des manifestants. "Ce n'est pas que ça ne m'intéressait pas. Mais ce n'était pas le bon endroit, le bon moment", dit-elle. Désormais, cette femme, qui travaille pour une ONG qui combat la pauvreté, appelle à une prise de conscience de ses compatriotes blancs. Et se dit prête à manifester "tout l'été, jusqu'à l'automne, jusqu'à l'élection" présidentielle de novembre. Pour les plus jeunes, très nombreux aux manifestations, se mobiliser était souvent une évidence. "J'ai grandi à Houston (Texas) et à La Nouvelle-Orléans, deux villes avec d'importantes populations noires", dit Ross, musicien, 25 ans, qui a souvent vu ses amis noirs trembler en voyant des policiers. "Ces gens sont nos amis, nos voisins, ils travaillent avec nous, ils travaillent pour nous". Un récent sondage de Monmouth University atteste d'une empathie croissante de la population blanche pour les risques encourus par les Noirs face à la police: quelque 49% de Blancs - et 57% des Américains en général - estiment désormais qu'un policier risque plus d'abuser de sa force face à un suspect noir, soit deux fois plus qu'en 2016 (25%), selon cette étude. Et 78% des Américains jugent la colère déclenchée par la mort de George Floyd "complètement" ou "partiellement justifiée".- "Un système conçu pour nous" -Cette sensibilité aux discriminations contre le racisme passe aussi parfois par les réseaux sociaux. Meredith Parets, enseignante à Phoenix (Arizona), s'est jointe pendant le week-end à une manifestation. Elle s'est aussi associée à deux groupes sur Facebook - dont l'antenne locale du groupe "White people for black lives" ("Personnes blanches pour vies noires") qui compte quelque 900 personnes - qui visent à aider les blancs à détecter et combattre les formes insidieuses de racisme. Avant, "les suprémacistes blancs, je croyais que c'était le KuKluxKlan (...), qu'on pouvait choisir de ne pas en faire partie", dit cette femme de 47 ans. Maintenant, "je me rends compte que (...) tout le système est conçu pour nous". Elle qui n'était pas militante écrit désormais à ses élus, demandant de voter le financement d'un organisme de supervision de la police, ou d'interdire des techniques d'étranglement utilisées contre les suspects. Pour Candace McCoy, spécialiste des manifestations raciales à l'université de la ville de New York (CUNY), cette mobilisation blanche est "l'une des grandes différences avec les manifestations des 30 dernières années", comme celles déclenchées par les violences policières de Ferguson en 2014 ou l'affaire Rodney King en 1992. Elle compare cette mobilisation aux manifestations pour les droits civiques des années 1960, notamment la "Marche sur Washington" du 28 août 1963, où de nombreux blancs défilèrent avec Martin Luther King.
Nicolas Joel, décédé jeudi à l'âge de 67 ans, aura été un metteur en scène globe-trotteur, de Chicago à Buenos Aires et de San Francisco à Milan, Londres, New York et Madrid, avant de diriger pendant près de vingt ans le Théâtre du Capitole de Toulouse, puis l'Opéra national de Paris, où il a imprimé sa marque classique.
Toute sa carrière, il aura montré ce classicisme dans la plupart de ses choix esthétiques, ce qui lui sera parfois reproché. Le nom de cet artisan du théâtre lyrique a souvent été associé à des ouvrages du XIXe siècle italiens et français. Né le 6 février 1953 à Paris, Nicolas Joel fera ses premiers pas à 20 ans comme assistant-metteur en scène, fonction qu'il a même exercée à Bayreuth, pour le mythique "Ring du centenaire" régi par Patrice Chéreau (1976-1980). Dès 1979, Nicolas Joel monte la "Tétralogie" de Wagner pour les Opéras du Rhin et de Lyon. La liste des productions que ce globe-trotteur a dirigées ensuite, au Lyric Opera de Chicago, au Covent Garden de Londres, ou encore aux Teatro Real de Madrid et au Colon de Buenos Aires, est impressionnante.- "Parisien de la Mitteleuropa" -A ceux qui raillaient la nomination d'un "provincial" à l'Opéra de Paris, il répondait avec aplomb: "Je suis un Parisien de la Mitteleuropa. Ma mère est née à Milan". En 1981, Nicolas Joel met en scène "Samson et Dalila", avec Placido Domingo dans l'un des rôles-titre, à San Francisco. Il règle également une "Tosca" à Lausanne pour les débuts de José Van Dam en Scarpia. Il signe sa première réalisation scénique à la Scala de Milan en 1994 avec "La Rondine", et fait ses débuts deux ans plus tard au Metropolitan Opera de New York pour "Andrea Chénier". Nicolas Joel n'a "pas de problèmes" avec les stars -- il a mis en scène aussi bien Luciano Pavarotti que Roberto Alagna -- et le dit sans détours, fort d'un carnet d'adresses impressionnant: "Faut-il des vedettes dans une maison comme l'Opéra de Paris ? Ma réponse est oui". Au Théâtre du Capitole, dont il a fait une maison respectée en Europe, Nicolas Joel a toujours porté un grand soin dans le choix de ses chanteurs, notamment francophones (Natalie Dessay, Sophie Koch, Anne-Catherine Gillet...). Il a reçu à deux reprises le Prix de la critique pour ses mises en scène, ainsi qu'une Victoire de la musique classique en 1996 pour "Dialogues des Carmélites" de Poulenc. Victime à l'été 2008 d'un accident vasculaire cérébral, ce battant au front haut ne renonce pas pour autant à la mise en scène quand il prend les rênes de l'Opéra de Paris en 2009.- "Maison du répertoire" -Le directeur joue la carte du répertoire servi par des chanteurs stars et préfère les productions sans risques aux mises en scènes audacieuses. Après le quinquennat de l'iconoclaste belge Gerard Mortier, marqué par des choix esthétiques novateurs dans une ambiance parfois festivalière, son successeur français annonce la couleur : l'Opéra de Paris doit être "une maison de répertoire"."Ici on ne fait pas de coups, on mène un travail de fond", expliquera à l'AFP Nicolas Joel. Sur ses spectacles de facture traditionnelle que certains jugent timorés, Nicolas Joel répondra: "C'est une question de goûts. J'ai les miens, certains en ont d'autres. Et puis la mise en scène ne fait pas tout: il faut aussi se préoccuper de ce que l'on entend". Quand il lui succèdera en 2014, Stéphane Lissner se félicitera de "trouver une maison en état de marche, en bonne santé". En contraste avec la grave situation d'aujourd'hui de l'Opéra de Paris, après la crise du coronavirus. Nicolas Joel aura su compenser la baisse de 2,5% de la subvention publique, contre laquelle il s'élèvera publiquement, par une hausse des recettes de billetterie.
Les horloges affichent 19H00 à La Havane et le célèbre Malecon est vide : pour la première fois depuis 60 ans de révolution cubaine, la capitale est soumise à un couvre-feu imposé pour deux semaines pour tenter de contenir un rebond de l'épidémie de Covid-19.
"C'est justifié, d'une manière ou d'une autre il faut stopper (la pandémie), il faut en passer par là pour voir si les choses peuvent s'améliorer", estime Antonio Pupo, 40 ans, qui comme ses concitoyens doit se confiner à domicile jusqu'à 05H00 du matin. L'île, dont les frontières sont fermées depuis mars, veut très vite contrôler ce rebond afin de relancer au plus vite le tourisme, un secteur vital pour son économie. De mars à fin juillet, Cuba avait pourtant tenu en échec le nouveau coronavirus, le taux d'infection stagnant à 0,6 pour 100.000 habitants, sur une île de 11,2 millions d'habitants. La stratégie cubaine, consistant à isoler préventivement les contacts des personnes infectées et à envoyer des étudiants en médecine faire du porte-à-porte pour rechercher les cas possibles, faisait jusqu'ici ses preuves. Seuls 2.700 cas avaient été recensés, un chiffre très bas par rapport à ses voisins. Mais un rebond de 1.400 nouveaux cas en août a poussé les autorités à prendre cette mesure inédite."Ce qui nous est arrivé en avril nous arrive en août. Une transmission intense, avec une moyenne de 52 cas par jour", a déclaré récemment José Raul de Armas Fernandez, un représentant du ministère de la Santé. Lundi, Cuba comptabilisait 4.065 personnes infectées et 95 morts. La Havane et ses 2,2 millions d'habitants sont le principal foyer d'infection de l'île. Dans les provinces, la contagion a été contenue et les écoles ont même rouvert. A la tombée de la nuit, à pied ou en voiture, des policiers patrouillent dans la capitale. Seules les personnes pouvant justifier d'une urgence sont autorisées à entrer ou sortir de la ville, en plus des véhicules apportant du ravitaillement. Durant la journée, les transports publics sont limités tandis que les supermarchés ferment plus tôt que d'habitude. Le port du masque est obligatoire, avec des amendes très élevées pour les contrevenants. Depuis plus de cinq mois, il n'y a plus de musique dans les rues et l'esprit de la fête a disparu des trottoirs de La Havane."C'est quelque chose de fort, le Cubain n'a pas l'habitude d'être à la maison. Nous sommes des gens qui, à partir d'une certaine heure de la nuit, commençons à vivre (...) C'est une période stressante", se désole Miriam Lima, 60 ans, une ancienne danseuse de cabaret.
En repos sur une plage corse, Alizée a fait part de son agacement sur le réseau social Instagram. Elle dit ne pas comprendre le comportement de certains plagistes, rapporte Pure People.
Alizée n'a sans doute pas profité comme elle aurait voulu de son moment de détente sur une plage de l'île de beauté. Installée depuis plusieurs années à Ajaccio au côté de son époux, Grégoire Lyonnet, elle a profité de la chaleur estivale pour se rendre à la plage. Mais ce lundi 13 août, ils ont sans doute été nombreux à avoir eu la même idée. En fin de matinée, elle remarque que plusieurs personnes viennent s'installer juste à côté de sa serviette alors qu'il restait encore beaucoup de place sur la plage. Des agissements qui ont agacé la chanteuse devenue aujourd'hui danseuse."Ça me rend dingue !"C'est pourquoi elle a décidé de pousser un coup de gueule en story de son compte Instagram. Sur une photo de sable, elle a écrit : "Coup de gueule : depuis ma naissance en Corse il y a 34 ans, je vais à la plage. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens aiment se coller. C'est quoi le concept ? Est-ce une éducation différente ? Un manque d'éducation ? Des plages il y en a beaucoup, du sable il y en a énormément et de la place on en trouve toujours." Et de poursuivre : "J'ai pas l'habitude de donner mon avis sur tout et n'importe quoi, mais là ça me rend dingue ! Le but de se coller autant ? Peut-être que les gens veulent partager les serviettes ? #basta". Afin d'être encore plus précise, Alizée a rajouté une autre photo en indiquant : "Je précise que 10cm sépare ma serviette des jeunes filles à côté de moi. #keepcool".
Les Chypriotes ont pu profiter pleinement des plages de l'île méditerranéenne samedi, bien que toujours à distance les uns des autres, après un nouvel assouplissement des mesures de restriction des déplacements imposées en mars pour lutter contre le nouveau coronavirus.
Cette réouverture des plages a coïncidé avec la première journée sans nouvelle infection recensée sur l'île depuis l'annonce du premier cas de contamination le 9 mars dernier. "Les gens sont bien, l'eau est bonne, la météo est bonne, tout va bien", déclare à l'AFP Georgios, un jeune entraîneur sportif. "On est là, on passe du bon temps (...) on prend nos précautions."Les Chypriotes étaient depuis peu autorisés à se rendre à la plage pour se baigner. Ils peuvent désormais également prendre un bain de soleil sur le sable, en respectant les mesures de distanciation physique. Le ministère de la Santé a instauré des règles à respecter concernant le placement des transats et des parasols et seuls les membres d'une même famille peuvent pratiquer ensemble des sports nautiques."Nous avons placé les tables à deux mètres de distance" les unes de autres, témoigne Panayiotis Neokleous, propriétaire du restaurant Ammos Beach Club, au sud de la ville touristique de Larnaca (sud)."Tous les employés ont été testés, ils sont tous négatifs. Maintenant nous portons tous des masques de protection, des gants et nous nous désinfections les mains", assure-t-il. Chypre a levé jeudi les mesures de confinement et autorisé la réouverture des restaurants en terrasse ou encore des coiffeurs. Les hôtels rouvriront le 1er juin. M. Neokleous craint toutefois que la saison estivale ne soit "pas très bonne car les touristes ne viendront pas"."Beaucoup de restaurants et d'hôtels n'y arriveront pas et devront fermer", dit-il. Pour Vanessa, une coach personnelle habituée du restaurant, samedi restait une journée festive malgré une météo venteuse et des eaux agitées après la vague de chaleur qui a touché la région ces derniers jours. "C'est mon endroit préféré. Je suis contente que tout soit terminé et j'espère que ça va s'arranger." A ce jour, 927 cas et 17 morts ont été recensés par les autorités chypriotes, qui n'enregistrent depuis début mai que quelques cas en moyenne par jour. Elles ont annoncé vendredi la reprise partielle des vols commerciaux en provenance d'une vingtaine de pays à partir du 9 juin. Mais la Grande-Bretagne et la Russie, qui représentent une part importante du marché touristique, ne figurent pas sur la liste, l'épidémie n'y étant pas jugée suffisamment maitrisée.
Oum Ahmad et sa famille ont survécu à des années de guerre, mais aujourd'hui cette Syrienne craint que la dégringolade inédite de la monnaie nationale n'affame ses cinq enfants.
"Depuis le début de la guerre, nous avons goûté à toutes sortes de souffrances", raconte cette mère âgée de 39 ans, déplacée à trois reprises par les combats dans la région d'Idleb, l'ultime grand bastion jihadiste et rebelle de Syrie."Si la livre (syrienne) continue de chuter comme ça, nous allons faire face à une grave famine", s'inquiète-t-elle. Ces derniers jours, la livre syrienne connaît son pire décrochage depuis le début de la guerre en 2011, propulsant les prix à des sommets historiques et entraînant la fermeture de commerces ainsi que des manifestations inédites dans les régions contrôlées par le régime de Damas. Aujourd'hui, dans certaines zones du nord contrôlées par les rebelles pro-Ankara, des commerces privilégient la livre turque à la monnaie nationale. A Bennich, ville située dans le nord d'Idleb, Oum Ahmad espère trouver de la farine à moindre prix pour constituer des provisions, au cas où la situation se détériore davantage."Nous avons vendu des terrains que nous avions hérités et nous en vivons, mais je ne pense pas que cela durera longtemps", dit-elle. Selon le Programme alimentaire mondial, les prix des aliments ont augmenté de 133% depuis mai 2019, dans un pays où 9,3 millions de personnes subissent l'insécurité alimentaire.- Manifestations -Dévastée par neuf ans de guerre, l'économie syrienne est fragilisée par l'actuelle crise financière du Liban. Le pays voisin a longtemps permis d'acheminer des dollars dans les zones gouvernementales, soumises à des sanctions internationales. Pour Damas, ces sanctions ainsi que la "manipulation" du taux de change ont causé une forte dépréciation. Mercredi, le dollar valait près de 3.000 livres syriennes. Entre samedi et lundi, il avait bondi de 2.300 à plus de 3.000 livres, soit plus de quatre fois le taux officiel, fixé en mars par la Banque centrale à 700 livres pour un billet vert. Avant la guerre, un dollar valait 47 livres. Selon des analystes, cette dégringolade est suscitée par l'inquiétude face aux nouvelles sanctions américaines, devant entrer en vigueur le 15 juin, ainsi que par la disgrâce inattendue de l'homme d'affaires le plus fortuné du pays, Rami Makhlouf, cousin du président syrien. Dans la ville d'Idleb, l'envolée du prix du pain a récemment déclenché des manifestations contre les jihadistes qui dominent la région, peuplé de trois millions d'habitants dont une majorité dépendent de l'aide humanitaire pour survivre. Le mécontentement gronde également dans les zones contrôlées par Damas, comme dans la province de Soueida (sud), où des dizaines de personnes ont défilé dans les rues de dimanche à mardi."A bas Bachar al-Assad" ou encore "Révolution, liberté, justice sociale" y sont entonnés à plein poumons, selon une vidéo relayée par un média local. Ces slogans rappellent ceux du soulèvement de 2011 dont la répression dans le sang a déclenché la guerre ayant fait jusqu'à présent plus de 380.000 morts. Et à Damas, un député n'a pas hésité à fustiger les "mauvaises politiques (..) du gouvernement", tandis qu'un autre élu a exigé une action immédiate de la Banque centrale.- Trop cher -Dans le nord-est du pays, tenu par les Kurdes, les prix ont également connu un bond vertigineux. "Il y a un taux de change le matin et un autre l'après-midi", raconte l'épicier Rached Oumari, à Qamichli. "Nous vendons à perte."Pour l'analyste Zaki Mehchy, "le régime ne peut pas permettre une nouvelle augmentation des prix car il sait pertinemment que cela conduirait (...) à des troubles sociaux incontrôlables."Damas doit donc circonscrire par ses propres moyens la crise, notamment par le biais de "mesures coercitives pour neutraliser les spéculateurs" et en octroyant plus de privilèges économiques à ses alliés russe et iranien pour se renflouer en devises stables, juge-t-il. Dans la capitale, Lamiss al-Cheikh, mère de cinq enfants, se lamente: "les prix grimpent en flèche. Chaque jour (...) c'est plus cher que la veille.""Je crains de (...) rentrer chez moi un jour" les mains vides, confie-t-elle.
Entre Edouard Philippe et Muriel Pénicaud rien ne va plus. Selon les informations du Journal du Dimanche, entre les deux personnalités politiques, les divergences seraient trop nombreuses.
Muriel Penicaud serait passée de la bonne élève d'Edouard Philippe à celle qu'il faut surveiller. La ministre du Travail ne semble plus recueillir les louanges du Premier ministre. Selon les informations du Journal du Dimanche, les points de convergence entre les deux membres du gouvernement seraient de moins en moins nombreux. Dernière affaire : les exonérations de cotisation dont bénéficient les plus de 70 ans sur les emplois à domicile. Alors que Muriel Penicaud estimait que la suppression de cet avantage permettrait de faire des économies et que la mesure avait été validée par Bercy, la Santé et Matignon, le gouvernement avait fait marche arrière. Toujours selon le JDD, le chef du gouvernement l'aurait convoquée pour lui dire ce qu'il pense réellement d'elle et aurait critiqué ses méthodes de travail. "Elle n'arrive pas à reprendre le contrôle de sa communication", assure un conseiller ministériel."Elle pourrait être taillée pour le job de Premier ministre"L'ambiance semble être très tendue entre les politiques. "Il y a une incompatibilité d'humeur, relève un membre du gouvernement. Elle a été très visible sur la première partie du quinquennat, des gens lui ont mis dans la tête qu'elle pouvait avoir un destin national. Au pic de la crise des Gilets jaunes, elle a dit qu'elle pourrait être taillée pour le job de Premier ministre". Un point de vue qui n'a été que moyennement apprécié du côté de Matignon surtout qu'un autre ministre assure qu'elle a bien pensé à ce poste même si "là il s'agissait d'une plaisanterie". Depuis, selon le JDD, Edouard Philippe ne manque pas d'afficher ses désaccords en public. Lors d'un Conseil des ministres, début juillet dernier, alors que Muriel Pénicaud se plaignait des risques de coupes budgétaires dans son secteur, le Premier ministre l'a remise à sa place et lui a demandé d'arrêter d'appeler tout le temps l'Élysée et donc le président de la République pour obtenir ce qu'elle souhaite et donc passer au-dessus de lui.