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    "id": 29,
    "Transcript": "P2 : On va aussi parler d'éducation, il y a un parallèle évident. Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. Clémentine Autain comment faites-vous ?  CA : On est devant le même problème. C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. Et donc, je pense qu'on ne peut pas s'en sortir sans quelque chose de l'ordre du choc. Il y a quelque chose qui ne soit pas une petite, encore une fois, une rustine, vous, vous mettez des rustines du Sparadrap, c'est la fameuse ligne Sparadrap, dont je parlais tout à l'heure. Il y a, de temps en temps, une petite rustine ici, sans regarder d'où vient la fuite, d'où vient le problème, et qu'elles peuvent être les solutions structurelles qui permettent de les régler. Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. Il y a une paupérisation considérable chez les enseignants, comme d'ailleurs dans l'ensemble de la fonction publique. C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. C'est considérable, oui, c'est considérable, mais c'est d'ailleurs ce que demandent les syndicats, et je pense que ces 10 points seraient profondément les bienvenus. Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches.  GA : Non, c'est pas vrai.  CA : je vais donner tout à l'heure que je fais en résumé. Moi, je crois qu'il y a 2 chiffres qui vont résumer la logique de votre politique depuis 5 ans, et on aura la même chose en pirre pendant les 5 années qui viennent.  JB : Pourquoi vous avez voté pour eux, alors?  CA : Vous avez 500. C'est pas le sujet, monsieur.  JB : Vous votez Macron, et puis vous dites, « Ah ben Macron va nous faire du mal! »  CA : Nous n'avons pas donné cette consigne de vote. Vous êtes au courant?  JB : C'est faux, vous savez très bien.  CA : Non, nous avons dit pas une voix pour vous. Monsieur Bardella, nous avons dit pas une voix pour vous. Et vous le savez, certains d'entre nous ont voté contre vous, et certains d'entre nous ne sont pas d'aller voter.  P1 : On était sur l'éducation, on parle de ces lois.  GA : Vous dites qu'il faut parler des français, et vous ne parlez que d'une chose, c'est des appels à voter, des consignes, etc.  CA : Le bilan, je termine là-dessus pour répondre à monsieur Attal. Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus.  GA : On est en train de parler de l'école.  CA : Oui, mais vous m'avez interpellée en me disant qu'on allait prendre des sous partout.  P2 : Vous êtes tellement en avance Clémentine Autain, et tellement en retard Jordan Bardella. Quelle solution, Jordan Bardella?  JB : Les solutions sont les mêmes que sur la santé. Moi, j'ai le sentiment qu'avec Emmanuel Macron, au pouvoir depuis 5 ans, l'état s'effondre. L'école s'effondre, la santé s'effondre, la police s'effondre, la justice s'effondre. Donc, il y a évidemment, d'une part, une question de moyens. Il faut assumer que le service public n'est pas fait pour être rentable. Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. Donc, il faut augmenter les salaires. Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. J'ai entendu beaucoup d'intellectuels. D'ailleurs, y compris des intellectuels de gauche, Monsieur enthoven, j'ai entendu des chercheurs du CNRS.  CA : Un intellectuel de gauche, Monsieur Enthoven. Je pense que c'est là, on va la mettre en GIF parce que…  JB : Virgule. Virgule. j'ai entendu des chercheurs du CNRS. J'ai entendu M.Chevenement. Peut-être qu'on peut lui accorder cette fibre de gauche. S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. On parle de quelqu'un. On parle de quelqu'un. Je respecte le parcours universitaire, qui est brillant, mais ce n'est pas le sujet, qui fait des parallèles entre la police française aujourd'hui dans les banlieues et la police de Vichy, qui a organisé des rafles d'enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui participait à l'université Paris-Huit à Saint-Denis, à des réunions qui sont interdites au blanc, qui, dans les fonctions de chercheurs, qu’il a pu avoir, par exemple, à l'Opéra de Paris, remettaient des rapports dans lesquels ils comptaient les blancs et dans lesquels ils s'indignaient qu'il y avait trop de blancs à l'Opéra de Paris. Donc, on a là quelqu'un qui va accélérer la déconstruction de notre pays, qui porte des thèses indigénistes, qui sont aux antipodes, et ce n'est d'ailleurs un gage que je fais à Jean-Michel Blanquer de la ligne républicaine et laïque qu’a toujours défendue Jean-Michel Blanquer, et j'y vois là, pardon, un renvoi d'ascenseur à la France Insoumise, donc on voit bien là qu'au plus haut sommet de l'État, on a des gens qui remettent à l'éducation de nos enfants entre les mains de quelqu'un qui est un militant indigéniste et qui fait de la comptabilité ethnique à l'Opéra de Paris. Pardon, je trouve ça très inquiétant, et je pense qu'il y a beaucoup de Français qui s'inquiètent de la nomination de cette personne dont on a entendu parler, je lui fais grâce de ça, on l'a entendu prendre la parole une seule fois. Une seule fois, c'était pour indiquer il y a quelques jours qu'il voterait Nupes dans les seconds tours qui devaient nous opposer l'extrême gauche et le rassemblement national.  GA : On voit que depuis tout à l'heure, on est censés parler des sujets de préoccupation des Français, la question des services publics, et que vous ne parlez que des consignes de vote entre les uns et les autres.  JB : C'est vous qui faites le classement de ce qui intéresse les gens ? Dites-nous, donnez-nous la liste de ce qu'on peut dire, pas dire.  GA : Je vous ai pas interrompu pendant vos propos. Si vous pensez une seule seconde que les enseignants qui nous écoutent, au moment où on a un peu de temps, très réduit pour parler de l'éducation en France, pense que ce que vous venez de faire, c'est-à-dire parler pendant 2 minutes pour raconter n'importe quoi pour insulter.  JB : Mais je parle de ce que je veux.  GA : Non, mais si vous pensez que c'est ça qui les préoccupé au quotidien, c'est que. Je ne sais pas si vous pensez que cette éducation et cet échange, et ce qui préoccupe nos enseignants et les familles en ce moment, la réponse est non. Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. C'est une très grande fierté d'être membre du même gouvernement que lui. Maintenant, je vais revenir au sujet qui intéresse les Français, qui est la question de l'éducation, que vous avez ouverte. On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles. Les fameux quartiers REP. On a agi en renforçant les moyens. Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. C'est le cas chez vous, je crois, à Sevran, Mme Autain. C'est le cas derrière moi, j'ai Loriane Rossi, Bahy, Audrey Hichidi et Céline Calves, qui sont candidates dans leur circonscription. Il y a aussi des quartiers REP plus, dans lesquels on a des enfants qui font leur rentrée à 12. On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. Bref, on a eu cette action résolue en faveur des quartiers les plus difficiles. Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. Le président de la République a eu l'occasion de prendre des engagements au moment de la campagne présidentielle. Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. C'est le deuxième grand chantier, je vous disais qu'il y en avait deux tout à l'heure, la santé et l'éducation. Et sur ce sujet-là aussi, on aura dans la même méthode que j'ai évoqué tout à l'heure pour la santé, des travaux qui seront menés au niveau national et au niveau local dans les différentes académies, les différents établissements avec les parents d'élèves qui pourront contribuer avec les représentants des enseignants et les enseignants qui contribueront, avec même les lycéens qui pourront aussi contribuer et participer à la réflexion et aux travaux.  JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. C'est qu'en 10 ans, le nombre de candidats au capes de mathématiques a baissé de 30%. Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. Donc il faut évidemment maintenant mettre le paquet à l'école sur les savoirs fondamentaux. Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
    "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale. Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé. Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches. Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français. Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers. Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants.\n",
    "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaire, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des Français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation dans les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.\n",
    "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Jordan Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignants. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Gabriel Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Jordan Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.\n",
    "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas.  CA :  C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait.  CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat.  CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points.  CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches.  CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus.  JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A.  JB : Donc, il faut augmenter les salaires.  JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer.   GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles  GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers  GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide.  GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants.  GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi.  JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs.  JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun.  JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.  ",
    "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante.  CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points.  CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches.  CA :  Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus.  JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A.  JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer.  JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants.  GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels.  GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves.  GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers.   GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide.  GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants.  JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs.  JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
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                    "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
                },
                {
                    "speaker": "Clémentine Autain",
                    "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A."
                },
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Donc, il faut augmenter les salaires."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles"
                },
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers"
                },
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants."
                },
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi."
                }
            ]
        }
    ],
    "Community_2": [
        {
            "abstractive": {
                "text": "Dans ce débat Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la question de l’éducation nationale."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Clémentine Autain",
                    "text": "Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Clémentine Autain",
                    "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Clémentine Autain",
                    "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
                },
                {
                    "speaker": "Clémentine Autain",
                    "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Jordan Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignants."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
                },
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Gabriel Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves."
                },
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers."
                },
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Gabriel Attal",
                    "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Jordan Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant."
            },
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                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Jordan Bardella",
                    "text": "Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale"
                }
            ]
        }
    ]
}