FREDSum / test /Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json
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"Transcript": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. La France a été touchée par de nombreux attentats. Il y a eu deux lois sur le terrorisme et le renseignement qui ont été adoptées. Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. Très concrètement. MLP : La sécurité et le terrorisme c’’est une problématique absolument majeure. Totalement absente de votre projet, aucune proposition qui tienne la route. C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. Contre le terrorisme il faut d’’abord retrouver nos frontières nationales, tout de suite, immédiatement. Et ça, ça sera quelque chose que je ferai immédiatement après mon arrivée au pouvoir. Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. Je sais que vous êtes contre cela mais vous êtes pour toutes les propositions laxistes et contre toutes celles qui font preuve de fermeté EM : Vous me laisserez expliquer mon projet Madame Le Pen, parlez plutôt du votre. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Ça va leur faire peur, pour ce qui se font sauter, ça va les terroriser. Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. Mais c’’est tout, continuez. Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. On l’’a vu. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? Bien moi je n’’attends pas l’’attentat. EM : Mais je n’’attends pas l’’attentat. Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Monsieur, pas de leçons sur ce sujet-là. EM : Non pas de leçons en effet. MLP : Donc avant, avant qu’’ils aient commis l’’attentat Monsieur, avant. Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! Et ça c’’est aussi le bilan de votre gouvernement, c’’est une véritable honte. Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. EM : Mais Madame, je l’’ai. Mais je ne vais pas tomber dans le piège des sauts de cabri… MLP : Vous pouvez me laisser terminer ? EM : Mais non, parce que constamment vous êtes dans le rôle de victime. MLP : Vous êtes très énervé. Laissez-moi parler, regardez j’’ai du retard sur vous. EM : Je ne suis pas du tout énervé, Madame Le Pen. Je sais et vous allez le rattraper. MLP : Alors laissez-moi parler. EM : Mais parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. J’’ai un projet mais simplement je ne réagis pas aux évènements comme vous. MLP : Non, vous n’’avez pas de projet. Non seulement vous n’’avez pas de projet mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste. C’’est ça peut-être le problème de fond. P1 : Alors développez vos propositions et après c’’est à M. Macron. EM : Il n’’y en a pas vous voyez bien ? MLP : C’’est bon ? Aller buvez un peu ça va aller mieux. EM : Mais allez-y, Madame Le Pen et soyez respectueuse comme je le suis avec vous. MLP : Non, non, non parce que vous me coupez la parole toutes les dix secondes à peu près. Je vous sens un peu agacé. Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. Non c’est l’’Union des Organisation Islamistes de France car en réalité c'’est une association islamiste qui défend le fondamentalisme islamiste, qui soutient M. Macron, qui a invité à chacun de ses congrès, vous entendez à chacun de ses congrès, des gens qui sont venus exprimer leur haine des Juifs, leur haine des homosexuels, leur haine des mécréants et qui tiennent systématiquement des discours de haine. M. Hani Ramadan qui justifie la lapidation des femmes, il vous a soutenu aussi. EM : Mais ne dites pas de bêtises et parlez de votre projet. MLP : Non, non, Monsieur Macron, c’’est important que les Français sachent. EM : Bien, je vais vous répondre. P1 : Alors poursuivez sur votre projet, il va vous répondre. MLP : Et, lorsqu’’on vous a dit Mais vous acceptez le soutient de l’’UOIF ? vous avez dit Oui ça ne me pose pas de problème. Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. Et bien, ça je pense que c’’est très révélateur et extrêmement problématique. Donc il faut s’’attaquer à l’’intégralité de ces associations qui sont en réalité les faux-nez du salafisme, les faux-nez des frères musulmans. Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? Le Qatar, l’’Arabie saoudite. À l’’époque vous avez maintenu des exonérations fiscales pour les investissements des pays en France. Vous avez, je crois, votre gouvernement a accordé une récompense républicaine, dernièrement, à l’’un de ses responsables. Il faut éradiquer l’’idéologie du fondamentalisme islamique dans notre pays et vous ne le ferez pas. Vous ne le ferez pas parce que vous êtes soumis à eux, Monsieur Macron. Parce qu’’ils vous tiennent. Voilà c’’est aussi simple que cela. C’’est malheureux à dire, c’’est terrifiant parce que ça peut avoir des conséquences extrêmement lourdes sur les Français. Mais on l’’a vu avec l’’affaire Saou, clairement vous avez été mis devant le chantage. Soit vous gardiez M. Saou, qui est un radical islamiste, soit l’’UOIF appelait à vous faire battre. Vous avez préféré conserver ce soutient plutôt que de prendre le risque d’’exprimer votre condamnation la plus formelle de ces dérives. Qui sont des dérives extrêmement lourdes, qui font des morts sur notre territoire, qui ont commis des attentats multiples contre lesquels aujourd’’hui rien de sérieux n’’a été fait parce que les lois, soit disant pour la sécurité, les lois renseignements… P1 : Qui n’’ont pas été votées par vos députés à l’’Assemblée. MLP : Et pour cause, je l’’assume totalement, c’’est du bidon total, il s’’agissait de surveiller tout le monde, pour ne pas avoir à surveiller ceux que nous savons, puisqu’’ils sont fichés S, qu’’ils représentent un danger. Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. Alors il faut que les peines soient prononcées, il faut que les peines prononcées soient appliquées. Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. Voilà un plan avec la mise en œoeuvre du gouvernement qui est un plan absolument complet pour lutter en même temps contre la délinquance et le terrorisme. Étant entendu que, ça ne vous a pas échappé, les deux en réalité sont aujourd’’hui systématiquement liés, c’’est ce qu’’on appelle l’’hybridation. P1 : Alors à vous de répondre Emmanuel Macron. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. Je veux être Président de la République française, donc je veux être chef des armées, et en charge de cette sécurité. Donc ça sera ma priorité. Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. Au demeurant je rappelle qu’il n’y a qu’’un quart des terroristes, depuis 2012… MLP : Pas de sens ? EM : Non, la mesure générale non, puisqu’’elle ne permettrait pas d’’avoir une vraie réponse en matière de renseignement, ce qui est la priorité. MLP : Donc vous préférez les garder ? P1 : Madame Le Pen, il ne vous a pas interrompu. Laissez-le dérouler son propos. MLP : Non mais j’’essaie de comprendre. EM : Donc je dis, depuis le début des attentats, un quart était fiché S, un quart. Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. Tous ceux qui sont identifiés, il faut renforcer en effet les choses, et pour certains les expulser. Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. On l’’a encore vu à la Réunion l’’autre jour, tous nos territoires sont touchés par la menace terroriste. Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. Il y a des pays, nombreux, trop nombreux malheureusement, qui ne sont pas dans Schengen et qui ont été frappés de la même façon que nous par les attentats et par le terrorisme. D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. Ce qui a permis l’’interpellation de plus de soixante-dix mille personnes. Donc ce que vous proposez, comme d’’habitude, c’’est de la poudre de perlimpinpin. Mais derrière, la clef, c’’est d’’aller sur le terrain identifier toutes celles et ceux qui constituent une menace. Les terroristes ils ne passent pas la frontière tous les jours en se signalant. Ils sont dans les aéroports, dans nos gares, ils circulent, ils sont sur internet, ils ont des réseaux. C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. Il y a eu des avancées ces derniers temps, ce qu’’on appelle le PNR. Pouvoir, sur des fichiers, contrôler justement les potentiels terroristes qui circulent de l’’un à l’’autre et on l'a vu, qui prennent l’’avion. MLP : Il n’’y en a pas qui prennent l'avion Monsieur. EM : Il n 'y en a pas, il n’’y en a pas, il y en a beaucoup plus qui passent les frontières en se signalant Madame Le Pen. Vous avez voté contre au Parlement européen. MLP : Bah puisque ça sert à rien. EM : Mais bien sûr que ça ne sert à rien. Allez y répétez le ! Parce qu’’il y’a pas eu d’’attentats dans les aéroports ? Y a pas eu de tentative d’’attentats dans les aéroports ? Vous en avez vu beaucoup, vous, à la frontière ? MLP : Vous ne prenez pas l’’avion vous et manifestement vous avez empêché… EM : Madame Le Pen, vous avez été contre toutes les réformes que l’Union européenne a portées pour lutter contre le terrorisme. Toutes ! Mais vous ne proposez rien à côté de ça. MLP : C’’est nul, ça sert à rien. EM : Le rétablissement aux frontières on va mettre quoi ? Des gardes à chaque frontière ? MLP : Des douaniers. EM : Mais, êtes-vous sérieuse ? MLP : Oui, je suis très sérieuse. Très. EM : On va mettre des douaniers qui vont lutter contre les terroristes ? MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Oui moi je connais des douaniers, ce sont des fonctionnaires remarquables, remarquables. Mais ils ne sont pas formés pour lutter contre les terroristes, ça n’’est pas leur coeur de métier. MLP : Mais ils ne vont pas lutter contre les terroristes, ils vont les arrêter. EM : Mais ils ne vont pas les arrêter parce que les terroristes ils fonctionnent par internet, parce qu’’ils vont prendre d’’autres moyens. Mais c’’est tellement irréaliste. P2 : Alors j’’ai une question sur ce sujet. MLP : Alors moi j’’ai une question pour M. Macron, moi. Monsieur Macron vous avez dit : la France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme vous pouvez expliquer votre pensée ? EM : Non, je vais d’’abord démanteler les bêtises que vous avez dites tout à l’’heure, sur l’’UOIF . P2 : Rapidement parce qu’’après il y a… EM : Oui mais ce sont des assertions. Donc voilà, moi j’’ai un projet sérieux qui n’’est pas du saut de cabri. Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. Il est vrai qu’’elle y va très peu, à chaque fois qu’’il y a des réformes importantes dans ce sens-là, elle ne les vote pas. P1 : Sur L’UOIF mr Macron. Faite gaffe, vous êtes en avance. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. Je ne connais pas les dirigeants de l’’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés. Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. Donc balayez devant chez vous mais ne venez pas me chercher là-dessus. Ces gens-là je ne les connais pas, je n’’ai pas de relation avec eux. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Mais, Madame Le Pen, soit ils ne respectent pas les lois de la République dans ces cas-là portez plainte contre eux, portez plainte contre eux, faites le. Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Mais pas pour l’’instant ? EM : Je ne suis pas président de la République, Madame. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. EM : Madame Le Pen, est-ce qu’’ils font des choses contraires aux lois de la République ? MLP : Sacré cynisme quand même. EM : Non, ce cynisme c’’est le vôtre. Parce qu’’allez chercher dans vos archives, ça n’’est pas chez moi. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. EM : Mais c’’est formidable de vous voir défendre les Homosexuels. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. C’’est ces gens-là dont vous acceptez le soutien ? Et vous dites j’’attendrai d’’être président de la République, j’’espère que vous ne le serez jamais président de la République. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. Je trouve ça formidable et je m’’en félicite parce que, pour ma part, je les ai toujours protégés. MLP : Protégés en soutenant l’’UOIF ? EM : Je ne soutiens pas l’’UOIF. MLP : En soutenant le fondamentaliste islamiste ? J’’espère que vous plaisantez Monsieur, ne plaisantez pas avec ça. EM : Je ne plaisante pas justement. Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. Mais je vous dis et je vous redis, je démantèlerai toutes les associations qui invitent à la violence, à la haine, à la division et qui font le jeu des djihadistes. C’’est dans mon projet et dans mon programme. Donc je le ferai. MLP : Mais vous avez accepté le soutien de l’’UOIF. EM : L’’UOIF c’’est chez vous quelle va faire des réunions publiques ce n’’est pas chez moi, Madame Le Pen. MLP : Et, vous avez dit dans une émission : j’’accepte le soutien de l’’UOIF. Voilà, c’’est tout, c’’est tout. EM : Si il y a des cadres qui font des transactions avec Daesh, ce que Médiapart a encore révélé aujourd’’hui… Qui a fait une transition entre Lafarge et Daesh ? Mais c’’est vous, ce sont vos responsabilités. MLP : La France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme qu’’est-ce que ça veut dire ?",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattent de leurs mesures pour combattre le terrorisme et l'immigration. Marine Le Pen explique vouloir combattre le terrorisme et le fondamentalisme islamiste en expulsant tous les fichés S étrangers et en déchéant leur nationalité et en les renvoyant dans leur pays d'origine. Emmanuel Macron explique que la déchéance de la nationalité ne va pas empêcher le terrorisme. Marine Le Pen justifie que si ils sont bannis du territoire, les policiers auront plus de ressources pour surveiller un nombre limité de personnes, et explique qu'Emmanuel Macron n'a pas de programmes contre l'immigration. Marine Le Pen souhaite fermer les mosquées salafistes, arrêter les financements de l'étrangers, et améliorer le système judiciaire. Marine Le Pen souhaite aussi créer quarante mille places de prisons, ainsi que renvoyer les prisonniers étrangers faire leur peines dans leur pays. Marine Le Pen attaque aussi Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF. Emmanuel Macron explique que la lutte contre le terrorisme est la priorité des prochaines années, pour cela, il souhaite mettre des moyens dans les systèmes de renseignements, notamment territorial. Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonnera les services de renseignements. Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus. Marine Le Pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme. Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdira.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattent de leurs mesures pour combattre le terrorisme. Marine Le Pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la plupart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une task force auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine Le Pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des liens avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Emmanuel Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Marine Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Emmanuel Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Marine Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Qatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Emmanuel Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Marine Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Emmanuel Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Marine Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Emmanuel Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Marine Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Emmanuel Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.\n",
"Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.",
"Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. ",
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"text": "Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français."
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]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen explique vouloir combattre le terrorisme et le fondamentalisme islamiste en expulsant tous les fichés S étrangers et en déchéant leur nationalité et en les renvoyant dans leur pays d'origine."
},
"extractive": [
{
"speaker": "P1",
"text": "Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron explique que la déchéance de la nationalité ne va pas empêcher le terrorisme."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen justifie que si ils sont bannis du territoire, les policiers auront plus de ressources pour surveiller un nombre limité de personnes, et explique qu'Emmanuel Macron n'a pas de programmes contre l'immigration."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen souhaite fermer les mosquées salafistes, arrêter les financements de l'étrangers, et améliorer le système judiciaire."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ?"
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen souhaite aussi créer quarante mille places de prisons, ainsi que renvoyer les prisonniers étrangers faire leur peines dans leur pays."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen attaque aussi Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron explique que la lutte contre le terrorisme est la priorité des prochaines années, pour cela, il souhaite mettre des moyens dans les systèmes de renseignements, notamment territorial."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonnera les services de renseignements."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdira."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire"
}
]
}
],
"Community_2": [
{
"abstractive": {
"text": "Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des liens avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Or, Emmanuel Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France)."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Donc vous attendez l’’attentat vous ?"
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Qatar, Arabie Saoudite)."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ?"
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Le Qatar, l’’Arabie saoudite."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Marine Le Pen trop générales et donc inefficaces."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
},
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Sur l’UOIF, Emmanuel Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Marine Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort."
},
{
"speaker": "Marine Le Pen",
"text": "M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Emmanuel Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Emmanuel Macron",
"text": "Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF."
}
]
}
]
}