FREDSum / train /Bardella_Panot_Veran--Partie_7_Conclusion.json
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"Transcript": "P1 : On arrive miraculeusement à la conclusion de cette émission. La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. P2 : Une minute, pas plus. P1 : Une minute pour conclure, ça a été décidé par tirage au sort. Mathilde Panot, c'est vous qui avez la main pour une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. Nous ne voulons pas d'un pays où les AESH, les caissières, les soignantes, les chauffeurs de quart, les agriculteurs vont travailler jusqu'à n'en plus pouvoir. Nous voulons le droit au bonheur. Et je le redis, il n'y a aucune fatalité, comme le disait Allende, l'histoire est nôtre, ce sont les peuples qui le font. Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. Nous parlerons de 2023, comme de 1995 et de 2020, l'année où le peuple de France aura fait échouer la réforme des retraites. P1 : Jordan Bardella, une minute. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. Cette réforme des retraites, tout le monde l'aura compris. Sept Française sur 10 l'auront compris. C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Moi je viens dire à tous les Français ce soir, ça n'est pas une fatalité. On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. Il y a mille et une façon de redonner de l'enthousiasme à notre pays. Je leur dis juste, ne croyez pas les porteurs de chaos qui se succèdent à la tête des plateaux télés et qui vous expliquent que tout va mal, que tout va s'effondrer et que vous allez devoir travailler plus longtemps, parce que cette situation-là n'est jamais, et ne sera jamais, une fatalité. P1 : Par tirage au sort, vous êtes le dernier à parler ce soir Olivier Véran pour une minute. OV : Ce soir on a eu un débat, un débat de fond, j'aurais aimé qu'on puisse parler davantage des contre-projets, de comment vous comptiez financer ce que vous promettez, comment vous comptiez financer ce que vous proposez aux Français. Moi j'adorais être un responsable, non d'ailleurs, j'en serais pas fier. Si j'étais responsable public national et que je regardais les Français dans les yeux, en leur faisant des promesses que je ne peux pas tenir. On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. Vous les niez tous, je crois avoir essayé tout au long de cette soirée de vous montrer qu'en réalité il y a plusieurs idées, plusieurs articles dans le projet de loi que vous aurez l'occasion d'examiner au Parlement qui devraient normalement remporter votre soutien parce qu'ils vont dans le bon sens. Je crois que les Français qui nous ont regardés ce soir au-delà du, je pense que le chaos était parfois dans les débats et dans les échanges, je crois qu'ils auront compris au moins une chose, c'est qu'il n'y a rien qui puisse vous permettre Madame Panot, Jordan Bardella, de nous donner une chance d'être d'accord, même quand les éléments vont dans le bon sens et dans la bonne direction pour les Français. Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent.",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la France est la civilisation du temps libéré, et que le pays ne veut ni de la réforme, ni d'un pays qui produit pour produire. Mathilde Panot explique que les Français ont le droit au bonheur, et les invites à manifester pour faire battre la réforme. Jordan Bardella explique que le saccage social organisé par le gouvernement n'est pas une fatalité, et que la réforme va baisser les pensions et hausser les efforts, et qu'il se battre pour que le système soit sauvé par une hausse de la natalité et de la productivité, le patriotisme économique, et l'amélioration de l'emploi des jeunes. Olivier Véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot a appelé à la lutte contre cette réforme et à la revendication du droit au bonheur. Elle a encouragé tous les citoyens à se mobiliser et à manifester dans les rues. Jordan Bardella a souligné les conséquences des choix politiques pris au plus haut niveau de l'État, qui ont causé des difficultés et de l'anxiété pour les Français. Il a promis le soutien du Rassemblement National dans la lutte contre la réforme, qui serait douloureuse pour les plus vulnérables. Olivier Véran a défendu la réforme comme un acte responsable visant à protéger le modèle social français et a salué les efforts du gouvernement pour établir de nouveaux mécanismes de solidarité et de justice. Il a exprimé sa fierté de servir l'intérêt public, même lorsque cela est difficile et impopulaire.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, les Français ont droit au bonheur. L'histoire sociale s'est tenue sur la baisse du temps de travail. Elle explique que le pays a tout intérêt à faire échouer la réforme, et que la France ne veut pas produire toujours plus toujours plus mal. Mathilde Panot appelle les Français à manifester pour faire battre en retraite la réforme. Jordan Bardella tient à dire aux Français qu'il y a une alternative au saccage social organisé par le gouvernement. La réforme est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Il explique que le rassemblement national se battra contre cette réforme. Olivier Véran conclue, pour lui, sa réforme n'est pas populaire, mais elle est nécessaire pour sauver le régime de retraite par répartition. Sa réforme est accompagnée de nombreux mécanismes de solidarité, et il est fier de servir l'intérêt général.\n",
"Extractive_1": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
"Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
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