FREDSum / train /Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json
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"Transcript": "P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? JLM : Oui et ben je vais y venir mais d'abord je finis ce que je disais. P1 : J’en étais sur EZ : Et se sont à votre concept du peuple inassimilable que serait l'oumma des musulmans. Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. Si j'ose dire avec respect avec des guillemets est celle qui nous permet de vivre ensemble, et c'est celle qu'on va construire pas en expulsant tel ou tel à cause de sa religion. Maintenant, je viens à l’insécurité, allons-y. J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. Par conséquent la question à se poser c'est de d'abord d'être capable de mesurer. P1 : hum JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. Pour ce qui est de l'insécurité dans la société alors je dis, ça fait des années que ça dure, qu'on a tous les ans une loi sur la sécurité! Tous les ans une loi sur le terrorisme! Personne ne peut jamais faire aucun bilan ! On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. Et quel est le résultat ? ça va de plus en plus mal ! Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! Et que on a réussi en lui faisant commettre toutes sortes d'excès de violence, à la couper de la population. Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! Que par exemple, Pierre joxe, qui avait été capable de faire respecter son code de déontologie de la police. Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. P2 : Donc la réponse, alors, JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. Ca n'a pas d'intérêt, ça n'a pas de valeur. Il faut donc gouverner la police non comme une chose mais comme un groupe de gens. P2 : On va Laisser Eric Zemmour répondre EZ : Monsieur mélenchon vous nous donnez des chiffres bizarres mais nos fact checker professionnels vérifieront. Moi je vous en donner d'autres si vous me permettez. Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. Il y a mille attaques, mille agressions par jour en France, dont cent trente attaques au couteau. Vous parlez du sentiment d'insécurité, et vous dites il y en a plus parce qu'il y a de la misère, mais c'est en vérité votre phrase qui est honteuse pour les gens pauvres qui ne sont pas délinquants. Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. JLM : Non EZ : Il y a eu un rapport, il y a eu un rapport en 2020. Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Un nom français ? EZ : Un nom français JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? Un nom français c'est par exemple le nom porté par un français. EZ : Non non monsieur mélenchon, c’est un nom qui est français depuis mille an pardonnez-moi. Moi ce n'est pas un nom au départ français par exemple, voilà. JLM : Et alors on vous compte comment si on vous met en prison ? EZ : Et ben on me compte comme un nom qui n'est pas français. JLM : Et pourtant vous êtes français ? EZ : Je suis français, ce n'est pas la même chose il y a beaucoup d'étrangers. Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! alors qu'il représente euh dix pour cent de la population. Je continue. JLM : je sais pas ce que vous continuez mais ça démontre le contraire de ce que vous dites. Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! JLM : Mais bien sûr encore. Et ben, alors ? EZ : Et c'est une insulte. Parce que c'est une insulte, et c'est une insulte au gens pauvre, et c'est une insulte aux gens, de votre famille et de ma famille. JLM : Mais ça marche pas EZ : Mais ça marche très bien. Et si vous dites que deuxièmement il n'y a aucun, laissez moi finir. JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Laissez, vous vivez ailleurs. Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. C'est une guerre qui nous est menée. Une guerre de civilisations, une guerre de pillage, une guerre de vol, une guerre de viol, et une guerre de de de de meurtres. JLM : Vous avez pas honte ? EZ : Non j'ai pas honte du tout. euh je vais vous dire, dans les métros parisiens, on a fait une enquête. JLM : Allez c’est reparti soixante-dix et caetera. EZ : Soixante-quinze pour cent, vous dérogez. Surtout vous vous monsieur mélenchon. mais je sais que ces chiffres vous embête. mais c'est comme ça. JLM : Mais non, mais non ils m’embêtent pas. EZ : Je continue. JLM : Non mais mettons nous d'accord. Non non mais si il y a 1000 crimes je les reconnais, c'est pas le sujet. EZ : mais si c'est le sujet! JLM : Vous, vous voulez, vous vous répétez comme un moulin à parole, c’est les musulmans, c'est les musulmans, le jihad et je sais pas quoi. Vous avez pas honte de parler comme ça ? EZ : Pas du tout. JLM : Il y a des millions de musulmans dans ce pays qui ne le supporte pas. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. Et il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas terroristes. Seulement, tous les terroristes sont musulmans. JLM : Ah celle la elle est pas mal aussi. Vous aviez dit que vous respectiez ça. Comment vous l'avez pas dit que vous respectiez les jihadist ? EZ : Et j'ai dit, j'ai dit non non ne coupez pas. Ne faites pas ne faites pas comme les imbéciles qui savent pas lire une phrase jusqu'au bout. On m’a posé une question et j'ai répondu, je respecte qui ? Je respecte les gens qui donnent leur vie pour leur cause, parce que je veux mieux les combattre. C'est pour ça que je les respecte. Quand vous avez vu euh si vous voulez regarder, écouter, allez regarder ce que disent les gens qui sont arrêtés. Je je lisais tout à l'heure, un article sur les mineurs isolés. L'un d'entre eux qui est arrêté dit : “nous voulons piller la france”. JLM : Oooooaaah. EZ : Regardez ce que dit abdelslam abdelslam. Qu'est-ce qui dit le terroristes du bataclan ? Il dit, je suis un musulman, j'applique la charia. Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. Et je vais vous dire pourquoi. Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Je vais vous dire le quotidien des policiers. Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. Je ne sais pas si vous avez vu bac nord, le film bac nord, et vous voyez leur, la réalité de la police aujourd'hui, avec euh dans les cités. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas rentrer, parce que leur hiérarchie leur interdit. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas, ils ils sont moins armés que les caïds de la drogue, qui les méprisent, et et vous, vous dites que ce sont les policiers qui sont dangereux ? JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. JLM : à ben faudrait savoir EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. Mais ils sont en phase avec le reste de la population française la population française. les aimes. Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. Tout simplement. Et que dans ces contrées, dans ces places fortes étrangères. Parce que on ne veut pas de la france. JLM : Ah mais franchement. Je peux vous répondre là ? Mais vous vous aurez la patience de m'écouter. écoutez-moi, bah je sais que ça quand on gouverne on doit partir des réalités concrètes. EZ : Justement, c'est ce que je fais JLM : Pour tâcher d'y répondre. Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. Que nous ne manquons pas de moyens, qu'on ne cesse continuellement de voter des lois. Jamais on en a fait le bilan. Pourquoi ça marche pas ? Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. Ça ne se règle pas dans les quartiers tout ça. EZ : Ah bon ? JLM : Oui, il y a six millions d'armes qui circulent dans ce pays, qui fait circuler, qui paye, qui transforme l'argent sale, l'argent sale en argent propre. Ca c'est du problème du judiciaire. D'une police judiciaire efficace. Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. Tout ça c'est du temps perdu, c'est du gaspillage, ce n'est pas par ce but-là qu'il faut prendre ce travail de la police. Alors commencer par éviter la démagogie qui consiste à dire que quand on critique la manière dont est organisée en service, on rend coupable les gens de la situation. Je n'ai jamais dit que la police était raciste. Mais oui je dis qu'il y a des racines dans la police. Et leur présence est insupportable. Comme elle serait dans n'importe quel autre métier monsieur zemmour. Vous ne réglerez rien. Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! Vous vous êtes tellement provocateur que vous avez été jusqu'à provoquer les gens sur leur prénom, parce qu'il portait le prénom du prophète ! Mais vraiment quelle honte. C'est pas une façon de parler. EZ : Monsieur mélenchon je peux vous répondre ? Vous dites que je veux la guerre civile. JLM : prenez pas votre tête de victime hein. EZ : Mais je prends pas une tête de victime ! Je dis, vous me dites j’appelle à la guerre civile JLM : J’ai toujours une minute de retard sur vous hein. P1 : Et en plus il faut qu'on change de thème après ? Moi je dis ça au passage. P2 : Vous répondez et après on enchaîne. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. Comment vous appelez euh un pays, euh où euh on tue une pauvre policière, on l’égorge, mais on n'ose pas dire qu'on l'égorge? Moi j'appelle ça la guerre civile. La guerre civile ça commence petit à petit, et ça monte. Vous savez, euh, les algériens qui ont bien connu la guerre civile nous le raconte, boualem sansal, me l'a raconté dix fois. Ça commence comme ça tout doucement, exactement comme nous aujourd'hui. il est très inquiet boualem sansal parce qu'il voit exactement ce qui est arrivé dans son pays, et qui arrive chez nous. Donc ne croyez pas que c'est moi qui pousse à la guerre civile et qui désire la guerre civile. Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. Vous savez euh monsieur mélenchon euh si hum. JLM : La ré émigration migrations c'est fini, vous n'avez vous n'en parlez plus d'accord. EZ : Mais qu'est-ce qu'on appelle remigration. JLM : non mais je sais pas si vous voulez me dire. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. JLM : Comment vous décidez qui est assimilé ? EZ : C'est pas moi qui décide. Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation. Malheureusement on ne les applique plus, on ne les respecte plus. On, on naturalise des femmes voilées. Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. Qu'est devenu ce mélenchon la ? mélenchon a trahi mélenchon. Mélenchon suis des électeurs, Mélenchon essaye de courir après les électeurs, parce qu'il a encore. JLM : et ben voila je me demandait ou vous vouliez arriver. EZ : Mais voilà je vous le dis donc mélenchon était jadis un républicain strict. Aujourd'hui il court après euh euh les indigénistes. JLM : Et vous vous courez après quoi ? EZ : Moi je cours après rien, moi je cours sur. JLM : Il y a la une élection vous fournissez des arguments à toute la droite. EZ : Après quoi je cours après une idée de la france que je vois en train de disparaître JLM : Qui est pas la mienne, et pas pour les raisons que vous indiquez ! EZ : Mais ça a été la vôtre, ça été la vôtre. JLM : J'essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. Quoi que je regarde, je vois moi. J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. Bien sûr, parce qu'il y a un droit à dévisager. Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes. Alors un jour ça sera le foulard, le lendemain la longueurs des robes. EZ : Et ben voyons monsieur mélenchon JLM : J’ai vécu dans une société où tout le monde portait le foulard y compris ma mère, ma grand-mère. Mais oui. Alors cessez de faire des fixette comme ça euh sur euh la manière dont les gens se comportent EZ : Cessez, monsieur mélenchon cessez de croire que c’est anodin JLM : La république c’est pas la police des foulards, des cheveux, voir si les femmes ont rasé leurs crânes et mis des perruques. EZ : monsieur Mélenchon, la république vous parliez toujours de la république qu’elle contrôle que les gens remettent en foulard mais P2 : Messieurs, messieurs terminez ça et on passe à la prochaine partie. EZ : Si vous voulez, c'est dans les pays arabes qu'on a réussi à émanciper les femmes. Vous parliez tout le temps d'émancipation de la femme vous me faite des procès énormes, et la vous dénoncez le pire, le pire des symboles de l’asservissement islamique.",
"Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique. Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée. Jean Luc Mélenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police. Jean Luc Mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente. Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits. Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont surreprésentés dans les prisons françaises. Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté. Eric Zemmour explique que la délinquance en France est un jihad. Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers. Jean Luc Mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés. Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus importants que les contrôles de drogue. Eric Zemmour explique que la France est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui commettent des crimes et délits. Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation.\n",
"Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Selon Eric Zemmour, l'insécurité ne fera qu'augmenter tant que la misère et la désagrégation de l'école publique continue. Jean Luc Mélenchon nuance sur l'insécurité, en expliquant que les violences physiques est une cause de décès négligeable, et que l'insécurité vient d'autres facteurs. Selon lui, il y a trop de policiers par rapports aux instituteurs, et que la police est mal organisée. Il souhaite dissoudre les bacs et les braves, ainsi qu'interdire les flashballs et les grenades. Jean Luc Mélenchon veut une police républicaine et formée. Pour Eric Zemmour, la hausse de crimes et délits commis est indéniable, et n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui représente vingt cinq pourcent des prisonniers en France. Il explique que la délinquance en France est un jihad. Selon lui, les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux. Il explique que les policiers doivent travailler dans des conditions très difficiles. Jean Luc Mélenchon, lui, critique l'approche d'Eric Zemmour d'accuser l'islam pour les problèmes de la France, et explique qu'il faut que la police se focalise sur des problèmes de fond. Pour Eric Zemmour, la France est en état de guerre civile, et il faut expulser les étrangers des prisons, faire une déchéance de nationalité pour les binationaux criminels, et revoir les critères d'assimilation.\n",
"Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité. Jean Luc Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique. Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité. Eric Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de Corses, aucun nom n’était Français. Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi. Eric Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers. La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants. Il s’indigne alors des propos de Jean Luc Mélenchon sur la police. Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont. Eric Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes. Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population. Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour. En réponse, Jean Luc Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile. Au contraire, Eric Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits). Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile. Jean Luc Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes. Pour conclure, Jean Luc Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre. Bref, deux visions se font clairement face.\n",
"Extractive_1": "P1 : Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. P1 : Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? EZ : Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. EZ : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. JLM : Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. JLM : On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. JLM : Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! JLM : Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! JLM : Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. EZ : Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. JLM : Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. JLM : Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains JLM : Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? EZ : Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. EZ : Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation ",
"Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes.",
"Community_1": [
{
"abstractive": {
"text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France."
},
"extractive": [
{
"speaker": "P1",
"text": "Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité."
},
{
"speaker": "P1",
"text": "Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus !"
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont surreprésentés dans les prisons françaises."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique que la délinquance en France est un jihad."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus importants que les contrôles de drogue."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains"
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique que la France est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui commettent des crimes et délits."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue?"
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Moi j'appelle ça un pays en guerre civile."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation"
}
]
}
],
"Community_2": [
{
"abstractive": {
"text": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité."
},
"extractive": [
{
"speaker": "P1",
"text": "Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de Corses, aucun nom n’était Français."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Qu'est ce qu'un nom français ?"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants !"
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il s’indigne alors des propos de Jean Luc Mélenchon sur la police."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Eric Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Il faut qu'ils soient en phase avec la population !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "En réponse, Jean Luc Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains."
},
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens !"
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Au contraire, Eric Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits)."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques."
},
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Eric Zemmour",
"text": "Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Jean Luc Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr."
}
]
},
{
"abstractive": {
"text": "Pour conclure, Jean Luc Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre."
},
"extractive": [
{
"speaker": "Jean Luc Mélenchon",
"text": "Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes"
}
]
}
]
}