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seu predecessorum nostrorum, regum videlicet et imperatorum, morem sequentes, hujusmodi nostre immunitatis preceptum, ob amorem |
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Dei, circa predicta monasteria, Sancte Crucis videlicet et Sancte Radegundis, ubi ipsa corpore requiescit, fieri censeremus. Cujus |
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peticioni libenter assensum prebuimus, et hoc nostre auctoritatis preceptum circa ipsa monasteria pro divini cultus amore |
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fieri decrevimus. Per quod precipimus atque jubemus ut nullus judex publicus vel quislibet ex judiciaria potestate in ecclesias |
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jà pieça |
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par nostre dit frere au dit chevalier, ycellui chevalier dit nous li avoir confermé par noz autres lettres. Nous, à la supplicacion dudit |
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Regnant de Montleon qui tousjours a tenu nostre parti et a esté bon et loyal françois, pour consideracion des bons |
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et agreables services qu'il nous a faiz ou temps passé en pluseurs manieres et esperons qu'il face ou temps avenir, |
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et en recompensacion des pertes et dommaiges qu'il a euz et soustenuz par noz guerres, à ycellui chevalier avons donné et donnons |
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de nouvel, se mestier est, de certaine science et grace especial, par ces presentes, les lieux, terres et heritages dessus declairez, que |
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souloient tenir et avoir en la dicte seneschauciée de Poitou, tant d'acquisition comme autrement, le dit Robert de Grandonne, prestre, |
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et Awilnen (sic) de Grandonne, son dit neveu, nez d'Angleterre, comme dit est, jusques à l'estimacion et valeur de trois |
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cens livres de rente par chascun an, à l'assiete du dit païs de Poitou, à tousjours perpetuelment, pour lui, ses hoirs, successeurs |
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et aianz cause de lui ou temps avenir, ou cas toutevoies que les diz lieux, terres et heritaiges ne sont de nostre de¬ |
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mainne, retenuz et reservez par devers nous touz droiz de souveraineté royal qui à cause d'iceulx nous pevent et |
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Charles, etc. Savoir faisons à touz, presens et avenir, comme nostre très chier et amé frere le duc de Berry et |
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doivent appartenir. Et en oultre voulons et decernons, et de noz dictes grace especial et certaine science, avons octroié et octroions |
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au dit chevalier, par ces mesmes lettres, nostre dit don valoir, tenir, sortir et avoir son plain effect du jour de la date de noz dictes |
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autres lettres de la confirmacion du don fait par nostre dit frere au dit chevalier, comme dit est, en rappellant et anullant touz autres |
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dons faiz des diz lieux, terres et heritages, depuis le dit jour, par nous ou par autres à quelxconques autres personnes que |
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ce soit. Si donnons en mandement par ces presentes à noz amez et feaulx les genz de noz comptes à Paris, au bailli |
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des Exempcions de Tourainne, d'Anjou, du Mainne, de Poitou, de Xantonge et d'Angolmois, et à touz noz autres |
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justiciers et officiers, presens et avenir, ou à leurs lieux tenans et à chascun d'eulx, si comme à lui appartendra, que de nostre presente |
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octroy |
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grace, don, et decret facent, seuffrent et lessent, ou cas dessuz dit, le dit chevalier, ses hoirs, successeurs et aianz cause de |
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lui, joir et user paisiblement et à plain des lieux, terres et autres heritaiges dessuz declairez jusques à la valeur de la |
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d'Auvergne, conte de Poitou, eust donné par ses lettres à tousjours perpetuelment, à nostre amé et feal Regnaut de Mont¬ |
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dicte rente de trois cens livres par an, à la dicte assiete, le mettent ou facent mettre royaument et de fait en possession et |
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saisine, se mis n'y est et il en sont requis, osté. tout autre detenteur d'iceulx, contre la teneur de ces presentes, senz faire |
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ou souffrir ycellui chevalier, ses diz hoirs, successeurs et aianz cause de lui, molester ou empeschier par quelconques |
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contre la teneur de nostre dicte grace, don, octroy et decret en aucune maniere, ores ou pour le temps avenir. Et |
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que ce soit ferme chose et estable à tous jours, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes. Sauf en autres choses |
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nostre droit et l'autrui en toutes. Donné à Meleun, l'an de grace m. ccc. lxxiiii et de nostre regne le onziesme, ou |
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mois de decembre, le xvie jour d'ycellui mois.Toutevoies, ou cas que par traictié de paix ou autrement nous resti¬ |
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tuerions les dictes terres et heritages aus diz prestre et Awilnen, son neveu, nostre entencion n'est pas d'en faire |
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aucune recompensacion au dit chevalier. Donné comme dessuz. |
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Par le roy. T. Graffart. |
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leon, chevalier, pour consideracion des bons et agreables services que ycellui chevalier avoit lait et faisoit chascun jour |
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à nous et à nostre dit frère, et en recompensacion de touz ses biens, ou la plus grant partie d'iceulx, qu'il avoit perduz |
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par le fait de noz guerres, les terres et heritages qui ensuient, c'est assavoir le lieu de Belhomme avecques ses droiz |
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et appartenances quelconques, que tenoit lors Robert de Grandonne, prestre, né d'Angleterre, et toute la terre, cens, censives, |
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maisons et autres heritages que le dit prestre et son neveu avoient lors en seneschauciée de Poitou, tant à cause d'acquisicion |
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comme autrement retenu par devers nostre dit frere le fief souverain et ressort des diz heritaiges, le quel don ainsi fait |
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noz justiciers et officiers de nostre royaume et à chascun d’eulz, si comme à luy appartendra, ou à leurs lieuxtenans, que pour cause |
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ou occasion des cas et crimes dessus diz, il ne empeschent ne molestent en aucune maniere le dit suppliant, mais son |
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corps et ses biens mettent et facent mettre au delivre du tout, en le faisant joir et user de nostre presente grace, sanz |
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ce que ce face aucun prejudice à la justice et juridicion des diz religieus ou temps avenir. Et que ce soit chose ferme |
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et estable à touz jours, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes lettres. Sauf en autres choses nostre droit et l’autrui¬ |
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en toutes. Donné à Paris, ou mois de decembre l’an de grace mil ccc. iiiixx et un, et de nostre regne le |
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second. |
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Par le conseil. S. de Caritate. — F. de Metis. |
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le dit Coupedoy survint, au quel le dit Girart dist bien amiablement : « Je vous prie que cest bon homme que |
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petit fait. A quoy le dit Girart lui respondi que il estoit d’assez grant fait pour lui, et tant multi |
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plierent en paroles que le dit Coupedoy dist au dit Girart qu’il l’en vendroit à fin à un cop, et commença |
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à hausser une hache qu’il tenoit pour lui en cuidier donner, quant le dit Girart l’apperçut, que pour |
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son corps garder et sa vie saulver, sacha un coustel qu’il avoit, dont il le fery un cop tant seulement, |
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du quel cop il chey à terre et s’en ensui mort en sa personne tantost après. Pour cause et occasion du quel |
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fait le dit Girart, ja soit ce qu’il ait fait paix et satisfacion à partie et que il ait esté de bonne vie et |
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renommée, sanz avoir esté repris ne diffamé d’aucun autre villain cas, se doubte que ou temps avenir |
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il n’en soit poursui et puny en corps ou en biens, se par nous ne lui est sur ce pourveu de piteable re |
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mede, si comme ilz dient. Si nous ont humblement supplié ses diz amis que, comme le dit Girart nous |
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ait ou temps passé servi bien et loyaument en noz guerres, et encores fait de jour en jour, nous |
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vous voulez desloger de son logiz, vous ne deslogez point, mais le lui vueilliez laissier jusques à la venue |
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lui vueillions sur ce impartir nostre grace. Pour ce est il que nous, ces choses considerées, avons de grace especial, |
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certainne science, plainne puissance et auctorité royal, ou dit cas, quictié, remis et pardonné, et par ces presentes quictons, |
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remettons et pardonnons à ycellui Girart le dit fait, avec toute peinne et amende corporelle, criminelle et civile, |
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en quoy il puet estre et avoir encouru pour cause de ce, et l’avons restitué et restituons à sa bonne |
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fame, renommée, au païs et à ses biens. Et d’abondant grace, avons octroié et octroions à nostre très chier |
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et amé frere le duc de Berry, en la jurisdicion du quel le dit fait fu perpetré, que au dit Girart, se mestier |
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est, il puisse faire telle grace que bon li semblera, sanz ce que presentement ne ou temps avenir ce puisse tourner |
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à prejudice à lui ne à sa jurisdicion. Et sur ce imposons silence perpetuele à nostre procureur, satisfacion faicte à partie premiere |
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ment et avant toute euvre, civilement tant seulement, se faicte n’est, comme dit est. Si donnons en mandement par |
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la teneur de ces presentes au bailli des ressors et exempcions de Poitou, d’Anjou, de Tourainne et du |
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du capitainne ; car il est bien necessaire ceans et l’un de ceulx qui y ont logiz qui fait le meilleur |
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Mainne, et à touz noz autres justiciers et officiers, ou à leurs lieuxtenans, presens et avenir, et à chascun d’eulx, si comme |
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à lui appartendra, que le dit Girart de Contes facent, seuffrent et lessent joir et user paisiblement de nostre presente |
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grace et remission, et contre la teneur de ces presentes ne le molestent, traveillent ou empeschent, |
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facent, seuffrent ou lessent estre molesté, traveillié ou empeschié en corps ou en biens, |
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mais se son corps estoit pour ce pris ou emprisonné et ses biens pris, saisiz, arrestez ou levez, que il les |
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mettent ou facent mettre à plainne delivrance, sanz delay. Et pour ce que ferme chose soit et estable |
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à tousjours mais, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes. Sauf nostre droit en autres choses |
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et l’autrui en toutes. Donné à Paris, en nostre chastel du Louvre, ou mois de decembre l’an de |
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grace m. ccc. lxxvii, et le xiiiie de nostre regne. |
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Par le roi. P. de Corbie. |
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guet, garde et arriere guet. » Et le dit Testart lui respondi que il vuideroit, comment qu’il fust. Et quant |
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il ot fait telle response au dit Girart, ycellui Girart, veant que le dit tondeur, qui pour la garde |
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et seurté du dit chastel estoit moult necessaire, ycellui Coupedoy vouloit ainsi, sanz cause et de sa |
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voulenté indeue, desloger de son dit logiz, dist au dit Coupedoy qu’il le garderoit bien de desloger |
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le dit tondeur, et que il ne lui deist chose qui lui despleust, ou autrement il le courrouceroit. Et le dit |
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Coupedoy lui dist que autres foiz avoient eulx eu riote ensemble et que il estoit de grans paroles et de |
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huit ans ; pour l'amour du quel filz et pour pourveoir à sa vie et sustance ou temps avenir, les |
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en boutant hors la dicte Agnès et son dit petit filz, povres et mis hors de tous leurs biens meubles |
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et heritaiges, en telle maniere que riens ne leur est demouré, qui est contre raison, consideré que le dit |
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Henry, depuis le mariage d'entre eulx, a esté bon et loyal marchant, en entencion de demourer avec |
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sa femme et son enfant, comme [bon] et loyal marchant, combien que ou dit chastel de Fontenay il fut prins |
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des François et mis à deux cens frans de rançon, et que la dicte Agnès est vraie françoise de na |
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tivité et a tousdis esté en cuer et conscience et encores est. Neantmoins le dit Maingni, breton, |
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et autres ont tant mis à povreté la dicte Agnès et son petit filz que elle est venue avec son |
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dit filz demourer à Paris, et y demeure en aventure de querir son pain, elle et son dit filz, se de nostre |
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grace ne li est pourveu. Si nous a humblement supplié, comme elle soit née de nostre royaume et ait tous |