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quoi qu’ il arrive je ne vous abandonnerai jamais —tu auras raison mon garçon dit l’ oncle laissez -moi vous embrasser dit il approcha son visage de celui de le vieillard et posa carrément ses lèvres à la lisière de la barbe hirsute la bouche de esquissa dans le vide un vague très vague baiser sans bruit
[ "brusquement l’ émotion donna à le m.decoantré un petit rire saccadé et ce fut d’ un ton jovial qu’ il dit: donc arago eh bien ce n’ est pas trop tôt vous verrez l’ oncle que cela nous portera bonheur de quitter cette sacrée cambuse je vous le dis: le octobre va être pour nous le commencement d’ une nouvelle vie ils se dirent à le revoir et allumant une lampe pigeon qui se trouvait sur la table de le palier commença de monter à l’ étage supérieur où était sa chambre ", "tu n’ y vois rien tu veux que je t’ éclaire lui cria le vieux et il posa sa lampe sur la table de le palier PROPN en eut comme une ondée de joie déjà cette conversation lui avait apporté un grand soulagement il l’ avait redoutée ", "il avait craint que l’ oncle ne lui fît des reproches qui sait n’ eût une colère ne déclarât je ne m’ en vais pas et tout s’ était si bien passé que le bonhomme lui offrait de l’ éclairer dans l’ escalier il lui en avait une immense gratitude dans sa chambre la lampe pigeon éclaira des draps sans fraîcheur le lit où une couverture de voyage tenait lieu de couvre-pieds minutes ne s’ étaient pas écoulées que PROPN avait éteint à le peine avait -il perdu de vue son neveu que PROPN s’ était approché de sa cheminée où le feu se mourait ", "délicatement avec ses ciseaux il s’ était coupé poils de la barbe et il les avait posés sur la pelle de le foyer qu’ il tenait maintenant au-dessus de la braise bientôt les poils commencèrent de grésiller alors une expression d’ amusement de jubilation enfantine apparut sur le masque barbu de le vieillard une sorte de ricanement de gargouille qui dura tant que les poils firent entendre leur petit bruit ah! il n’ était plus question de crever ni seulement d’ être gardien de nuit dans la banque de son frère ensuite le vieillard resta quelques instants le regard fixé sur le feu il était heures ", "la cuisinière qui couchait chez elle en ville partait d’ ordinaire vers heures se munit de sa lampe et s’ avança avec précaution sur le palier la maison était silencieuse on n’ entendait que le bruit d’ un morceau de charbon qui s’ écroulait quelquefois dans le poêle s’ appliquant à ne faire aucun bruit et cependant comme lorsqu’ il était monté la rampe de l’ escalier frémit descendit l’ étage et pénétra dans la cuisine ", "dans le sucrier il prit sucres dans un compotier noix le tout fut empoché un litre de vin rouge était entame il en mit le goulot à sa bouche en but la valeur d’ un verre s’ essuyant la bouche avec le revers de son veston il trempa dans la confiture une cuiller et s’ en fit de le bien ", "il était en train de laver la cuiller tout cela dans le plus grand silence quand derrière la porte une voix trémulante cria: qui est la parut le visage défait poussa dans un coin la cuiller poisseuse c’ est vous l’ oncle! eh bien vous m’ avait fait une belle peur voyez -vous toutes ces histoires d’ argent me tournent la tête j’ ai été réveillé en sursaut par du bruit ", "j’ ai cru que c’ était comme l’ autre fois allusion à une histoire de cambrioleur dont nous parlerons plus loin j’ étais venu fermer le vasistas qui battait elle oublie toujours de le fermer dit le vieux les yeux détournés comme un garnement pris en faute il ajouta avec une expression sournoise content d’ humilier celui qui le prenait en flagrant délit: —faut pas te laisser impressionner comme ça mon garçon les hommes chacun d’ eux sa lampe à la main sortirent de la cuisine —tiens monte le premier dit ", "quand son neveu eut monté quelques marches il monta derrière lui il avait déjà eu sa première vengeance avec cette parole blessante il eut sa seconde à le passage les yeux baissés sans faire le moindre bruit il ouvrit un peu plus la clef de le poêle ii en mai les gens bien de paris étaient conviés à le assister à le mariage de les petites coëtquidan angèle et émilie les perruches comme on les appelait car elles étaient jumelles " ]
[ "vif qu’ il était et solide et droit comme un manche .»elle tourna la tête pour en attester tous les messelon il y eut un mouvement grave et lent dans la longue tablée qui murmura c’ est vrai qu’ il était fort et vif il fallait voir qui vous abattait de le travail comme point vieille eut un sourire d’ orgueil et de désespoir voilà pourtant jours qu’ il ne mange plus pour autant dire ", "m. parlait de relever le principe autorité répondit bigre dit le major cet audinet en fait jamais d\\' autres tu ne sais donc pas camarade ajouta -t-il en lui mettant familièrement la main sur épaule qu\\ il n\\ y a rien de plus malsain après un bon dîner et toi claudie que dis-tu de autorité ", "le guerrier se leva et fit tournoyer le propulseur; atteint à la nuque le léopard poussa un miaulement frénétique il hésitait pourtant il épiait l’ adversaire et il se glissa parmi les fougères pour éviter une surprise se plaça dans un endroit découvert tenant d’ une main la massue et de l’ autre une sagaie ", "puis elle se lassa de ces cris qui lui grattaient dans la tête alors il alla jouer plus loin s’ isola dans sa chambre presque tous les soirs il s’ y enfermait avec l’ instrument devenu le confident de ses souvenirs de ses émotions de ses peines de ses pensées de sa vie ce que lui-même n’ aurait su dire avec des mots le violon savait le traduire le violon le chantait et même cet ami réussit à le émouvoir dans son être des fibres si ténues que lui timide et qui n’ eût à le quiconque osé s’ ouvrir de ses douleurs ou de ses joies peu à le peu se prit à le craindre que cette voix ne trahît ses secrets en des oreilles indiscrètes ", "dès il avait parlé de ce projet et exprimé l\\ espoir et la volonté de le mettre bientôt à le exécution son rêve était de tout préparer pour le centenaire de le général de salaberry en ou à le moins pour le cinquantième anniversaire de sa mort mais il ne put se mettre sérieusement à le l\\' oeuvre que dans le mois de janvier un comité fut nommé alors à le chambly et il tut décidé qu\\ on lancerait idée par la célébration une fête destinée à le commémorer en même temps le centenaire de le héros de châteauguay et le cinquantième anniversaire de sa mort cette fête eut lieu le février mil et et elle fut magnifique ", "je m’ étais informé et j’ avais appris que m. de m... vieux magistrat et ami de m. de était venu passer une semaine auprès de lui je brûlais de revoir hélène et cependant une crainte secrète me retenait l’ instinct de l’ homme l’ avertit toujours que la plupart de ses joies ne sont que des illusions il me semblait que mon bonheur embelli encore par les rêveries de ma solitude allait m’ échapper en touchant la réalité pour rien à le monde hélène ne m’ eût laissé deviner son amour ", "qu’ est -ce qu’ ils vont faire d’ elles la chef de le block PROPN une slovaque demande le silence et dit quelque chose que marie-claude traduit: il faut des volontaires ce ne sera pas long les plus jeunes il paraissait impossible d’ obtenir encore le plus petit effort de nos bras de nos jambes pour notre groupe c’ est cécile qui se lève: j’ y vais et se chausse ", "l’ impatience grandissait de jour en jour à le chaque heure on annonçait l’ arrivée de la dame puis la nouvelle était démentie mme de valabrège parut enfin: elle était de la plus grande simplicité je me trouvais justement chez la mère jeannette quand elle passa devant notre maisonnette dans une calèche fort élégante il est vrai attelée de chevaux superbes mais vêtue de noir sans diamants sans cachemires son épaisse chevelure grise rejetée derrière les oreilles et tordue négligemment sur la nuque une berline suivait chargée de les bagages et occupée par femmes de chambre plus richement vêtues que leur maîtresse et souriant de la foule de les braves gens accourus sur leurs portes pour les contempler à le passage de le reste rien de ce qu’ on avait prévu n’ arriva; ", "sur le droit les nubiens de nactaba et les ombres d’ lui ira à le centre derrière les fantassins et les archers il prend son temps explique son plan est apparu à le nouveau et il galope d’ un groupe à l’ autre comme une estafette ", "des hommes meurent à ses pieds et s’ affolent et pleurent des hommes qui ne durent jamais très longtemps seule reste la terre de sicile et la moiteur éternelle de l’ air le reste tout le reste se dissipe dans le vent chaud de le soir je fume une cigarette en pensant à le toi mon frère je suis via volturno le palais de justice " ]
—toi fit -il en me regardant comme pour voir s’ il devait me répondre je puis te dire où je vais ton cœur est avec nous sans le savoir ton égarement vient des autres tu n’ en diras rien à le personne! et quand même tu le dirais qu’ est -ce que cela pourrait faire ce qui est écrit est écrit la ruine de babylone a sonne
[ "avant que cette neige soit fondue chacun sera récompensé selon ses œuvres toi tu seras épargné oui tu seras épargne mais ces arbres regarde ces arbres michel ils ploieront sous le poids de les patriotes pendus après et leurs branches casseront à le force d’ être chargées toutes ces vieilleries me rendaient triste sans doute valentin lui dis -je je vous crois c’ est bien possible mais en attendant vous allez quelque part? ", "je vais à le mayence dit -il en regardant la vieille qui dormait je vais rejoindre nos bons princes et d’ abord l’ homme selon dieu mgr le comte d’ artois c’ est en lui que repose notre confiance et de mayence nous irons à le lyon qui deviendra la capitale de le royaume car l’ autre est souillée il n’ en restera pas pierre sur pierre le a déjà mis les patriotes de les pays-bas à la raison ", "maintenant c’ est le tour de les patriotes de la france profanée tu verras tu le verras la cavalerie l’ infanterie les canons les uhlans et les pandours tout va marcher ensemble il en entrera par la savoie il en entrera par le pays de liège il en entrera par la suisse et de le côté de les espagnes et nos seigneurs marcheront devant nous à la délivrance de le pauvre martyr qui souffre pour nos péchés ", "alors paix à les hommes de bonne volonte paix à les soumis paix à les humbles paix à les sujets fidèles mais guerre à les orgueilleux qui dressent la tête à les antéchrists à les acquéreurs de biens volés pas de pitié pour eux pas de pitié pour les jean leroux les létumier les leur cravate de chanvre est déjà prête toi tu n’ auras rien à le craindre; tu es un bon fils qui nourrit ses père et mère c’ est bien la raison te reviendra ", "seulement quand nos princes seront en alsace ou de le côté de metz il ne faudra pas courir à le leur rencontre avec les autres pour soutenir la révolte pas un seul n’ en réchappera je te le dis; monseigneur le comte d’ artois a tout arrange ne bouge pas laisse aller létumier cochart maître jean les soldats tourneront contre eux ils sont tous pour nos princes on ira d’ abord exterminer la babylone d’ iniquité les gueux de parisiens ", "en regardant la tête en pain de sucre de valentin je pensais: —quel malheur te voilà devenu fou mon pauvre vieux et je lui répondis tranquillement —vous allez à le mayence c’ est bon mais qu’ est -ce que vous allez faire vous n’ êtes pas un soldat vous et puis à le votre âge! s’ écria -t-il l’ ouvrage ne manquera pas ma place est marquée d’ avance j’ entrerai comme forgeron dans un régiment de cavalerie et je travaillerai pour faire mon salut alors je ne dis plus rien; et comme nous avions vidé la bouteille je toquai pour en demander une autre ", "mais il ne voulut pas et s’ écria: —non michel non c’ est assez un verre de vin fait de le bien ce serait trop il boucla son sac paya la bouteille et nous sortîmes à le milieu de les jappements de le spitz qui reprenait courage dehors valentin étendit ses longs bras et nous nous embrassâmes après cela le pauvre diable descendit de le côté de saint-jean-des-choux pour gagner PROPN ", "je le regardai quelques instants il enfonçait dans la neige et se redressait avec fierté comme un homme de ans moi je repris le chemin de les baraques tout ce que valentin venait de me dire me paraissait de la folie je ne savais pas encore en ce temps que les nobles et les rois de l’ europe formaient une sorte de franc-maçonnerie entre eux ", "qu’ ils n’ étaient ni français ni allemands ni russes mais nobles avant tout et qu’ ils se prêtaient aide secours et assistance pour tenir les peuples sous le joug cette idée me paraissait trop horrible je ne pouvais pas y croire il était près de midi quand je rentrai à les trois-pigeons te voila me dit le parrain tu reviens à le temps pour dîner " ]
[ "un instant je descends je rampe jusqu’ à la porte et dévide mon regard scrutateur à l’ extérieur ah dieu l’ étrange scène le pauvre pinaud botté terreux frileux dans sa tenue de pêcheur ses pauvres bras d’ épouvantail dressés vers un ciel clément et à le mètres de lui ce grand tordu à le fusil cela serre le cœur ", "je ne sais pas quoi vous dire dis-je je me sentais un peu responsable après le débarquement voulut me rassurer on ne les verra plus ils vont s’ éparpiller dans l’ île s’ y dissoudre on ne les recroisera sans doute jamais faisons comme s’ ils n’ existaient pas ce que nous tentâmes de faire en quittant notamment la cafétéria pour déboucher au-dessus dans le restaurant où nous circulâmes entre des sièges violets recouverts de bagages de gens lisant les mêmes magazines d’ enfants que leurs parents tentaient d’ y maintenir à l’ état de repos avant de déboucher sur le pont où nous découvrîmes une minuscule piscine circulaire bâchée à le bord de laquelle en lui tournant le dos d’ aucuns avaient trouvé là encore le moyen de s’ asseoir nouvelle scène donc de suroccupation de l’ espace se déroulant en anneau cette fois mais toujours immobile c’ était la loi de le genre le bar en regard de la piscine proposait de les cafés dans des gobelets en plastique nous en commandâmes qui ne vinrent pas ", "–adieu monsieur lui dit enfin rabourdin d’ un air à la fois solennel et railleur .sébastien avait pendant ce temps-là fait un paquet de les papiers appartenant à le chef de bureau et les avait emportés dans un fiacre rabourdin passa par la grande cour de le ministère où tous les employés étaient à les fenêtres et y attendit un moment les ordres de le ministre le ministre ne bougea pas phellion et sébastien tenaient compagnie à le rabourdin phellion escorta courageusement l’ homme tombé jusqu’ à la rue PROPN en lui exprimant une respectueuse admiration ", "l’ ongle de l’ index est fait pour ça: en arrachant le capuchon souple de la punaise je liquide la question cette tache rouge n’ impressionnera plus ma rétine la punaise tête nue dorée ne jure plus autant avec celles de les autres angles je vais enfin pouvoir étudier sérieusement le plan de la grotte les griffes de l’ homme sont faites pour ça pour ce genre de menus travaux domestiques mais il ne saurait compter sur elles pour creuser son terrier le réseau karstique de pales ne doit donc pas être attribué à les artistes de le paléolithique qui le fréquentèrent s’ ils élargirent effectivement certains passages à la main comme en témoignent les mottes d’ argile repoussées contre les parois un tel réseau se forme en réalité sous l’ action conjuguée de l’ eau et de l’ air dont nous éprouvons parfois sur nous-mêmes les propriétés corrosives et dissolvantes l’ explication suit elle promet d’ être assez ennuyeuse car les phénomènes karstiques se produisent trop lentement pour constituer à le proprement parler des spectacles même si leur représentation accélér", "fidèle à ses fonctions de traductrice bénévole traduisait tant bien que mal les invectives le gravos les écoutait d’ un air soucieux lorsque le flot lui fut restitué en bon français il hocha sa forte tête habitée et d’ un geste fulgurant prit la main de le policier son regard couleur de soir d’ été s’ anéantit derrière ses paupières de sécurité fit -il t’ es marrida à une grande vachasse blonde qu’ a des nichons de kilos pièce ", "ces doigts hésitants avaient un fluide qui pénétra jusqu’ à le cœur de la pauvre femme elle se tourna à le demi vers sa nièce tu m’ aimes donc toujours lui dit -elle avec une sorte de timidité que dites -vous là s’ écria odile qui se mit à les genoux de sa tante et entoura sa taille de ses bras ", "l’ avoir mise en mots n’ a rien changé à le son absence de signification elle est toujours ce qu’ elle a été une chose de folie et de mort à le laquelle j’ ai constamment comparé pour évaluer leur degré de douleur la plupart de les événements de ma vie sans lui trouver d’ équivalent si comme j’ en ai le sentiment à le divers signes– le besoin de revenir sur les lignes écrites l’ impossibilité d’ entreprendre autre chose– je suis en train de commencer un livre j’ ai pris le risque d’ avoir tout révélé d’ emblée mais rien ne l’ est que le fait brut cette scène figée depuis des années je veux la faire bouger pour lui enlever son caractère sacré d’ icône à l’ intérieur de moi dont témoigne par exemple cette croyance qu’ elle me faisait écrire que c’ est elle qui est à le fond de mes livres ", "PROPN PROPN savait que dans les circonstances où l’on se trouvait les heures avaient la valeur de les jours et il espérait pouvoir faire traîner le siège en longueur en l’ embarrassant dans d’ interminables pourparlers mais les corps administratifs et judiciaires envoyèrent une députation composée de membres porteurs d’ une supplique dans laquelle ils disaient que pour éviter la ruine entière et la subversion totale de la place il leur paraissait indispensable d’ accepter les conditions offertes à la garnison de la part de le duc de PROPN à le nom de le roi de prusse puisque cette capitulation conservait à la nation sa garnison et ses armes tandis que la ruine de la ville ne serait d’ aucune utilité à la patrie on lut cette lettre devant marceau qui se trouvait là par hasard il se leva ", "pauvres de vous répéta -t-il est évidemment un peu long dit mon père mais quand on y est on ne regrette pas sa peine moi dit bouzigue solennellement ma peine je la re- grette toujours mais j\\' ai une idée ", "mais l’ homme ne parlait pas non plus de sa jeunesse en revanche il s’ étendit longuement sur le nouveau système de lentilles dont le phare était muni depuis l’ automne d’ une puissance optique encore jamais atteinte capable de percer les brumes les plus épaisses il entreprit d’ en expliquer le fonctionnement mais sa description de les appareils en dépit d’ une certaine allure technique fut dès le début si obscure que le voyageur ne chercha même pas à le comprendre la suite il lui sembla que son hôte répétait des mots entendus dont il ignorait le sens se contentant d’ en émailler un peu à le hasard un fond de discours de son cru beaucoup plus vague et tout à le fait informe " ]
pendant que suzy cherchait un chemisier pour les fixer tout de suite à ses poignets tourné vers la fenêtre proposa qu’ on deménageât le cycle de les réunions de genève étant achevé il devrait à le présent se rendre plus souvent à le ministère ce serait peut-être plus simple de revenir à le paris et puis j’ en ai un peu marre d’ ici qu’ est -ce que tu en penses ils entendirent très vite parler d’ un appartement dont l’ aire et l’ exposition feraient l’ affaire dans le nord de paris sur la ligne qui sépare le mauvais dix-septième de le bon sur rue leurs fenêtres surplomberaient la tranchée large vont et viennent les trains de la gare saint-lazare et celles sur cour donneraient sur fabriques l’ une de miroirs et l’ autre on ne saurait pas de quoi–mais dont la cheminée lâcherait en permanence un fuseau compact de fumée très blanche quelques jours plus tard donc leurs plantes vertes et leurs meubles se retrouvaient parqués sur le trottoir se regardant bizarrement inquiets de ce départ vers l’ inconnu hissés avec les caisses de livres et de vêtements dans un camion
[ "pour le transport de les possessions précieuses tableaux bijoux un service en cristal spécialement sensitif et le chat– la voisine de le dessus nommée jacqueline prêta son auto une fiat élémentaire dont elle se servait peu: partirait en éclaireuse à l’ arrière de la fiat sanglé dans son baby-relax les rejoindrait une fois tous ses dossiers rangés dans le break toute sorte de dossiers à le sangle élastique ou fil anneaux ou crochets reliés par une spirale ou par des pinces un trou percé dans le dos de certains permettait de les tirer d’ un doigt alphabétiques et bleus ou beiges ils avaient occupé murs de le bureau d’ oswald clair jusqu’ à le plafond parfois par à-pic en double épaisseur venait de les entasser de a à d à l’ avant de la voiture et les mains sur les hanches il se demandait maintenant si ce seraient déjà les r ou juste les w qui empêcheraient le hayon de se fermer ", "lui fit un signe de les lèvres en démarrant PROPN agitait son poing serré sur un poupard unijambiste leva vers eux une main distraite avec un sourire de myope absent suzy clair crut ainsi traverser la banlieue pour la dernière fois longeant créteil-soleil avant de rejoindre l’ autoroute des stères de bois de vincennes défilèrent sur sa droite à le gauche de les hectolitres de seine puis de marne s’ était endormi presque aussitôt quand se cambrait sur son siège pour vérifier son fils dans le rétroviseur la ceinture glissant un peu profond entre ses seins elle se souvenait d’ elle-même à l’ arrière de l’ aronde bordeaux-crème les dimanches quand ses parents nerveux tournaient pour prendre l’ air autour de blois elle calcula que PROPN ne devrait pas commencer avant ou ans à le demander toutes les minutes quand est -ce qu’ on arrive ", "un soleil d’ austerlitz brillait sur la rue de rome lorsque suzy gara la fiat le long de les grilles qui bornent la tranchée ferroviaire le camion stationnait déjà à le pied de la nouvelle maison les hommes à le guépard vert allaient et venaient chacun sous son objet s’ associant pour l’ ascension de les meubles gros ayant très peu de famille connue ne disposait d’ aucun héritage mobilier et de le côté de suzy seule une grande malle d’ osier provenait de la boucherie d’ un oncle promue à le rang de table de chevet: après n’ avoir connu que l’ acide univers de la sciure et de le froid de le carreau gras sans autre perspective que renfermer des linges et des couteaux sanglants tout à le long de sa vie d’ objet pour cette malle à le présent c’ était une chaude retraite inespérée bourrée de confortables vêtements d’ hiver de fourrure et de cachemire d’ angora maintenant on l’ élevait à le dos d’ homme vers les hauteurs de la rue de rome à le cette exception près et avaient donc acheté ensemble tous leurs meubles souvent imaginés dans le premier tiers de le siècle –la ", "puis elle circula dans l’ appartement quand les gros bras venaient lui demander avec douceur madame où est -ce qu’ on met elle leur souriait en haussant les sourcils les épaules et quand ils eurent presque fini elle leur confia l’ enfant quelques instants penchés en arc placide au-dessus de le youpala pendant qu’ elle descendait leur chercher de la bière elle tourna un moment dans le quartier avant de trouver une épicerie arabe de garde une toute jeune fille tenait la caisse suzy eut envie de l’ embrasser puis revint chez elle par un autre chemin elle marchait vite elle allait droit elle regardait partout en serrant le pack entre ses bras une fois les guépards verts désaltérés puis égaillés vers leur camion sautant sur les sièges et démarrant en soufflant de l’ air entre leurs dents rangea chaises autour d’ une table y installa jim avec des feutres et se remit à le tourner dans la maison ", "tout en s’ injectant un biscuit par le nez entreprit aussitôt de graver la cire de la table avec le mauvais bout de le feutre vert suzy passait parfois lui emprunter le rouge pour ébaucher un plan noter une idée pour une chambre ou le schéma de la cuisine puis comme l’ enfant manifestait quelque impatience éparpillant les pièces d’ un puzzle trop abstrait elle s’ aperçut alors seulement qu’ elle n’ avait pas ôté son manteau dès lors elle commença de regarder l’ heure de temps en temps elle avait allumé la chaudière en arrivant pourtant mais l’ air ambiant restait fraîchement déménagé et le début de tiédeur sonnait creux parmi les housses les caisses les meubles en transit suzy défit son manteau puis le blouson de jim resté monté jusqu’ à les oreilles elle brancha la radio l’ ouvrit resta secondes sur ou stations l’ éteignit vint le soir elle alluma lampes une banale et la wagenfeld puis se souvint de le téléphone comme on se rappelle un animal perdu: l’ appareil en effet se tapissait dans le coin le plus obscur d’ une de les chambres lié par son fil à le mur", "voici la nuit toutes les lampes allumées nourri puis couché dans un croquis de sa chambre n’ est plus qu’ à le téléphone elle appelle partout l’ ancien appartement sans cesse où cela ne répond pas jacqueline monteil qui n’ est à le courant de rien mais aussi son frère son amie blanche et même un type qui s’ appelle et qui était plus ou moins son agent ou son amant lorsque PROPN posait pour des photos avant de connaître elle hésite elle appelle le ministère mais il n’ y a plus personne à le cette heure-ci juste un planton qui ne peut ni ne veut rien savoir elle se souvient d’ un de les collègues d’ oswald dont l’ épouse s’ était incroyablement enivrée à le dîner de clôture de le congrès de vienne elle appelle chez eux mais le collègue ne sait rien non plus on le sent seul dans sa chambre dans sa robe de chambre sa femme en cure à le PROPN il est tard suzy cesse de téléphoner laisse respirer l’ appareil peut-être qu’ essaie d’ appeler de son côté ", "quand son frère arrive une heure plus tard suzy tourne sans les regarder les pages jaunes d’ un annuaire c’ est à le jo que reviendra la tâche d’ appeler toute la nuit les hôpitaux et les commissariats en vain comme d’ habitude suzy dort mal le lendemain elle rappelle le ministère et demande à le parler à le secrétaire ou à l’ adjoint d’ son assistant un collaborateur je ne sais pas moi quelque chose comme on lui passe quelqu’un qui lui passe quelqu’un d’ autre on la promène par une demi-douzaine de postes ou sont toujours occupés ", "à le bout de le compte il paraît qu’ il est impossible de trouver quelque chose d’ approchant dans tout l’ appareil mais la police se présente d’ elle-même après que a appelé le ministère les policiers n’ ont pas l’ air très déterminés ils viennent chez suzy va chez eux dans les jours qui suivent ils reviennent elle y retourne cela traîne on ne trouve rien PROPN s’ est évaporé sans laisser aucune trace comme un galet commun qui tombe dans l’ océan la nuit personne n’ est là pour témoigner de sa chute imperceptible dans le battement de les eaux noires de son clapotis nul dans le fracas c’ est comme si rien ne s’ était passé ", "et dès lors plus rien ne se passera sauf l’ appel d’ un garagiste de villejuif jours après le déménagement cet homme va raconter qu’ on lui a laissé un break la semaine dernière devant le garage avec rien dedans sauf dans la boîte à le gants les clefs et les papiers de le véhicule dans une enveloppe plus l’ argent d’ une semaine de parking et l’ adresse d’ une madame clair paris dix-septième et qu’ est -ce qu’ il doit faire avec cette voiture à le présent? ensuite absolument plus rien et ans auront passé ayant quitté le jardin shakespeare ils traversèrent le bois de boulogne la karmann-ghia roulait dans l’ ombre verte l’ autoradio passait de le et continuait de parler d’ donc il était tout comme chopin le collaborateur d’ un organisme où l’on décrit des phénomènes induit des hypothèses et découvre des lois sauf que chopin s’ occupe de les mœurs de les mouches et clair PROPN avait été la politique de les blocs " ]
[ "il a causé sans préméditation de succès avec la marquise de listomère pendant une demi-heure environ en se jouant des caprices d’ une conversation qui après avoir commencé à l’ opéra de guillaume-tell en était venue à les devoirs de les femmes il avait plus d’ une fois regardé la marquise de manière à l’ embarrasser puis il la quitta et ne lui parla plus de toute la soirée il dansa se mit à l’ écarté perdit quelque argent et s’ en alla se coucher j’ ai l’ honneur de vous affirmer que tout se passa ainsi ", "il l’ y avait trouv��e avant le mariage qu’ on s’ en prît à le qui l’on voudrait sauf à le lui qui n’ avait rien fait pour créer cette situation de bon compte rien de plus logique luce ne devait -elle pas à le son amie la réalisation de ses ambitions car la fille de léonard devait être ambitieuse à le fond ", "lucie repartit d' un air préoccupé: mais non elle devait venir à le heures je n' y comprends rien je suis même un peu inquiète la rassura: —elle aura été retenue chez un fournisseur elle va sans doute arriver d' ailleurs je suis là pour la remplacer si tu veux bien figure -toi que le ministère a été renversé cet après-midi à le début de la séance alors j' en ai profité pour filer mareuil crut habile d' intervenir le ministère est tombe —oui monsieur sur une petite question de douanes et il ne l' a pas volé si on m' avait écouté si le ministre avait tenu compte de mes observations il serait encore debout mais ces gens-là sont trop bêtes ils n' ont que ce qu' ils méritent mareuil peu initié à la politique approuva: —vous l' avez dit! m. lozières poursuivit: et tenez justement le ministre de l' intérieur dubourdet vous en avez certainement entendu parler —je ne me rappelle pas fit mareuil —au fait vous étiez peut-être bien jeune dans ce temps-la eh bien savez -vous monsieur que monsieur votre père l' a condamné avec moi à le fr. d' amende et à le jours de p", "releva ironique –elle était assez extravagante pour risquer l’ aventure et assez calculatrice en même temps pour profiter de la situation en essayant bluff et chantage expliqua PROPN –vous parlez et jugez en homme indulgent à la fausseté d’ un autre homme rétorqua la jeune femme surexcitée dans tout ce que vous alléguez je vois la preuve de cette fourberie masculine si facile à la trahison à les subterfuges une promesse à le celle-ci un serment officiel et religieux à le PROPN ", "la famille aime -t-elle répéter est quoi qu' on en dise et malgré ses défauts une institution fondamentale solide et surtout utile c' est un appui dans la vie quand on n' a aucune famille autour de soi on est perdu exposé à le tous les dangers mais ces liens se distendent facilement c' est pourquoi il faut veiller à le leur maintien il est bon de les entretenir forte de cette conviction aloïse daubigné retend les liens de sa petite famille fois dans l' année comme on porte ses souliers à le ressemeler chez le cordonnier afin de les faire durer il faut que ç a marche telle est la devise que madame PROPN pourrait faire graver à le fronton de sa maison ", "naturellement c’ est de le côté de le tilleul le plus rapproché de le salon que je la cherchai éclairé par le domestique eh bien maître folgat je vous garantis que ce n’ était pas une ombre qui avait piétiné le terrain autour de l’ arbre et si les empreintes que j’ ai aperçues provenaient d’ une statue cette statue avait de maîtres pieds chaussés de souliers joliment ferrés voilà ce qu’ attendait le jeune avocat il n’ en faut pas douter s’ écria -t-il la scène a eu un témoin! chapitre —quelle scène quel témoin c’ est pour que vous me l’ appreniez que je vous attendais avec tant d’ impatience dit le docteur seignebos à le maître folgat j’ ai constaté l’ effet: à le vous de m’ expliquer la cause il ne parut cependant nullement surpris de ce que lui raconta le jeune avocat de la démarche désespérée de jacques et de son tragique résultat et dès que ce fut fini: —je l’ avais devine ", "applaudis à la sagesse pinucienne est juste gros le pinaud de les champs a raison admire à le contraire la prudence et la clairvoyance de le vieux qui a tout prévu en ce moment nous nous fondons dans le folklore arbi ", "a chaque fois cependant rien ne se produit mais que personne n' entende ce cri n' est -ce pas fois plus terrible de l' alphabet plus de porte-plume plus d' encre plus de papier la mémoire de les mots le souvenir même des lettres qui les composent lentement m' échappent angoisse terrible qu' adviendra -t-il si je perds tous moyens d' expression par bonheur je me suis fait confectionner à le temps un gigantesque alphabet ", "–oui une voisine admit -elle –je la connais? –monsieur le comte la connaît très bien –qui est -ce? elle sourit –un peu de patience mon maître un tout petit peu de patience il faut savoir attendre la joie elle en devient plus précieuse ", "nos parents étaient d’ honnêtes gens cela suffit à le mon ambition mais si j’ avais vos idées mon père si je tenais tant à l’ oublier cette origine je ne prendrais pas à le tâche de la rappeler à les autres tant que vous avez été m.verdale tout court personne ne s’ est inquiété de ce que faisaient ou ne faisaient pas vos parents de le jour où vous avez mis un tortil de baron sur vos cartes de visite on s’ est informé de votre père on est allé à les renseignements et on a découvert quoi? que ma grand’mère que votre mère vendait de le poisson à les halles –monsieur –le nier est impossible " ]
et ils nous laissent seuls dans ce siècle béant qui happe des hommes et vomit de la terre ils nous laissent dans ce siècle qui naît à le peine et pousse des rugissements sanglants fait des rots mortels et se nourrit de balles le vieux siècle meurt et nous n’ avons pas le temps de l’ enterrer tes ancêtres lieutenant rénier ont eu plus de chance que toi nous sommes la relève
[ "et nous ne connaissons rien de ce front rien de cette guerre rien des règles qui régissent le combat nous sommes les fils de l’ ogre ce grand siècle moutarde qui naît a commencé par tuer les hommes qui n’ étaient pas siens et maintenant il nous regarde nous ses fils il sourit ", "il a faim le gazé il faisait sombre mais j’ ai appris à le voir dans l’ obscurité alors je me suis hissé tant bien que mal le long de la paroi de mon trou d’ obus je me suis hissé je ne sentais plus ma jambe mais mes bras étaient forts et j’ ai réussi à le hisser mon corps de soldat mort jusqu’ à l’ orée de le trou ", "et j’ ai vu alors ce qu’ était la situation j’ ai compris que le combat avait commencé et qu’ il serait plus dur que je ne le pensais je me suis fait dépasser je suis perdu au-delà de les lignes ennemies ", "ils sont là devant à le ou mètres ils me tournent le dos et regardent impassibles les tranchées de les miens ils sont là aussi derrière moi avec leur mortier et leur fusil braqué dans ma direction je me suis trop attardé ici ", "je suis maintenant au-delà de la première ligne allemande et il ne suffira pas de me traîner vers les camarades cela aurait été dur je le savais mais j’ étais prêt maintenant je vois que cela ne suffira pas ", "car il faut passer une ligne ennemie je suis loin tout seul dans ce trou profond à le milieu d’ une bande de terre désertée alors je me suis laissé glisser à le nouveau tout à le fond de le trou je n’ étais pas prêt à le ce combat ", "je voulais réfléchir et j’ avais besoin de temps j’ aurais probablement désespéré car je sentais bien que mes forces étaient entamées mais j’ ai pensé à la mer et à ses marées et je me suis concentré sur cette idée la mer que je voulais atteindre pour y laver mes plaies a disparu ", "laissant une immense plage infranchissable ils ont reculé loin le front est à le marée basse mais il remontera ils ne tarderont pas à le faire une offensive ", "les allemands reculeront la guerre depuis tant de mois n’ est faite que de ce mouvement nauséeux de va-et-vient la mer va remonter je n’ ai qu’ à le attendre attendre qu’ elle mange la plage et vienne jusqu’ à le mon trou d’ obus " ]
[ "quelques secondes en avant en avant le front baissé le coeur battant les dents serrées trébuchant emportés vers la ligne blanche que je vois maintenant et qui crache la mort sans arrêt en avant en avant en avant et est le heurt de les corps qui sautent effondrent la pointe dans la chair de les autres écrasés implorants fuyants dans leur tranchée horrible corps à le corps à le coups de couteau les blessés qui étranglent barrage à le gauche vite vite assassins lâches bandits louvain termonde les sacs de terre les créneaux les créneaux vive la france le soleil éclatant le soleil de dieu le soleil de les grands jours de paix de labeur de chrétienté montait dans le ciel on eût dit qu\\ il illuminait pour notre victoire ", "—je ne sais pourquoi dit zina je me sens pleine d’ heureux pressentiments voici pâques le printemps le printemps c’ est si bon c’ est comme nous tout jeune encore et tout bête elle s’ interrompit pour embrasser sa cousine et pour rire; les petites feuilles ont l’ air si gauche à le sortir de les bourgeons on dirait qu’ elles ne savent pas où se placer je suis contente PROPN sourit à le zénaïde et lui rendit son baiser ", "ni barbe à le vous mettre à le menton comme dans hérode que je vous trouve heureux vous qui à le lieu de descendre d’ une triple génération de comédiens êtes jésuites de père en fils —monsieur s’ écria bannière que dites -vous donc la jésuites de père en fils mais vous délirez mon très cher frère —pardon pardon fois pardon ", "donc il était heureux même s’ il devait endurer la nouvelle fixette de sa sœur un sac-vanessa-bruno-en-forme-de-cabas-toutes-les-filles-en-ont-un.–maman dit paul à la sortie de l’ école est -ce qu’ on peut raccompagner lazare chez lui on n’ a pas eu le temps de se raconter tous nos trucs .de fait paul devait encore parler à le lazare de son futur demi-frère et lazare de son nouveau hamster louise avait du repassage en retard et un article à le écrire d’ urgence mais elle fit un petit signe d’ acquiescement –j’ ai pains à le chocolat dit -elle en tendant le paquet de la boulangerie à son fils –c’ est très aimable de votre part fit lazare qui copiait les formules de son père cœur de louise s’ emballa ", "ah! c’ était une folie et pourtant oui oui le combat entre ce nuage cet envoyé des ténèbres et le roi de la lumière c’ était son histoire qui allait s’ écrire dans l’ azur le nuage tenait bon il devenait plus noir lionel éprouva un moment d’ angoisse ", "–voilà pourquoi je voulais avoir un guillaume dit -il en passant devant arnold et rudolphe qui l’ embrassèrent les larmes à les yeux c’ était l’ enfant on ne résistait pas plus à son sourire naïf et gracieux qu’ à la pointe fulgurante de son épée nous saurons bien juger s’ il méritait d’ être adoré ainsi les rixdales les ducats les florins tombaient comme grêle dans la casquette ", "cette démarche si ce qui est possible elle obtenait un bon résultat préviendrait peut-être d’ irréparables malheurs —oui reprit chaleureusement la jeune fille et arrêterait l’ effusion de le sang français qui n’ a que trop coulé déjà d’ un côté comme de l’ autre delgrès demeurait muet sombre les sourcils froncés et les regards baissés vers la terre —vous ne me répondez pas monsieur lui demanda doucement la jeune fille —hélas! mademoiselle que voulez -vous exiger de moi ", "elle a écus de rentes et elle est belle –que dis -tu donc là mariotte s’ écria le vieillard un de le guénic épouser une de les touches les de les touches n’ étaient pas encore nos écuyers à le temps où duguesclin regardait notre alliance comme un insigne honneur ", "le commandant demeura impénétrable un moment on avait pu croire à une délivrance clandestine de mme de c... mais mme de c... était mondaine elle n’ avait pas manqué un seul bal durant hivers et puis d’ ailleurs il y avait ou mois à le peine que le commandant était dans le pays alors en opposition à la version de le commandant il s’ en établit une autre on demeura convaincu que cet enfant qu’ on appelait anatole était un péché de jeunesse et de garnison de le beau commandant ", "nous sommes repérés mais ah mais dit une fillette de ans terrorisée il ne faudrait pas plaisanter la réflexion fut accueillie par un éclat de rire général et méprisant bob fit observer avec flegme —c’ est un merle qui se transporte d’ un jardin à un autre " ]
ce manuscrit était un roman français il avait pour titre: l’ histoire et cronicque de le perit de saintré et de la jeune dame de les belles cousines sans aultre nom nommer l’ or écossais paya le manuscrit de charmantes miniatures ornaient le haut de chaque chapitre et toutes les lettres capitales étaient peintes et embellies de figures symboliques le manuscrit avait déjà été vendu bien des fois et avait subi bien des fortunes diverses il avait d’ abord fait les délices d’ une reine
[ "un duc souverain en france l’ avait ensuite acheté pour la dame de ses amours à un prix fou il avait donné un pré ayant eau vive et courante belles vaches un troupeau de moutons et les revenus de le péage d’ un pont pendant an la dame devenue insoucieuse de la science par l’ abandon de son docte amant se défit de le manuscrit pour une belle chaîne de fin or et une pièce de satin de venise le nouveau possesseur mourut à le quelques années de là en le sachant par coeur son fils qui n’ aimait que le grand air et la vie aventureuse et violente peut-être parce qu’ il avait vu son père trop adonné à les occupations tranquilles vendit à un seigneur suzerain le manuscrit en échange d’ un bois où il pût se livrer avec une meute de chiens bien dressés à les ardeurs sauvages de la chasse ", "tant que le dernier appréciateur vécut le trésor littéraire fut gardé avec une vigilance inouïe à le force d’ être soupçonneuse jamais il ne le lisait sans l’ attacher par une chaîne d’ argent à sa table de chêne plustard le manuscrit fut volé par des bohémiens et peu s’ en fallut que sous ces maîtres ignobles il ne servît à le allumer les feux qu’ ils faisaient clans leurs courses vagabondes le hasard seul le sauva de cet affront survint l’ invention merveilleuse de l’ imprimerie les manuscrits ordinaires perdirent de leur valeur matérielle tel ne fut pas le sort de PROPN comment se trouvait -il dans les mains de ce marchand ", "il ne le dit pas la reine passa des heures à le contempler à le lire à l’ écouter lire son ravissement était parfait que marie avait donné pour successeur à le françois roi de PROPN était dans la fleur de l’ âge et d’ une beauté remarquable une analyse approfondie de cette figure révélait une âme étroite aride et dominée par de petites passions ", "il y avait un grand fonds de suffisance dans ces sourcils qui se dessinaient mobiles et parfaitement arqués au-dessus de son oeil la même expression se retrouvait dans des narines qui s’ enflaient d’ orgueil ou de dédain; dans un sourire qui s’ égarait sur des lèvres d’ où tombaient des paroles sèches hautaines et souvent offensantes jaloux de toute espèce de supériorité le roi d’ ecosse enveloppait sa nullité de formes tranchantes et ironiques rarement il daignait se montrer affable tant il aurait craint de compromettre sa dignité toute d’ emprunt: contraste choquant avec la recherche efféminée de sa parure –en vérité sire je commençais à le désespérer de vous voir dit marie dont la voix trahissait une légère impatience ", "quelles affaires importantes ont pu vous retenir si long-temps –est -ce donc pour être questionné comme un enfant que je me rends à le votre désir? un sourire de gaieté mélancolique et empreint d’ une nuance de pitié empêcha d’ abord marie de répondre –non sans doute je ne me reconnais pas le droit de vous faire des questions changeant soudain l’ inflexion de sa voix j’ aimerais à le vous lire de les notes que m’ a données PROPN sur la reine d’ angleterre ", "ce sont des communications très curieuses il me semble répliqua henry avec aigreur que monsieur l’ ambassadeur d’ ecosse aurait dû d’ abord les communiquer à le son roi vous avez le secret madame d’ effacer tout ce qui vous entoure ces notes me sont tout-à-fait personnelles répondit la reine d’ un ton doux si elles avaient intéressé l’ etat PROPN se serait fait un devoir de prévenir votre juste mécontentement ", "voulez -vous en entendre la lecture? j’ ai peu de temps a perdre ces notes dîtes vous n’ intéressent pas l’ etat que me sont -elles à le moi je présume que ce sont des tracasseries de femmes la reine d’ angleterre a peut-être plus de robes que sous ", "ou bien elle a la prétention de mieux danser de s’ habiller avec plus de goût et d’ élégance que sais -je moi tout ce qui peut entrer de petitesses vaniteuses dans une tête de femme un fier mépris étincela sur les lèvres de marie il passa rapide sur son front elle se contint –rien n’ est à le dédaigner sire quand il s’ agit d’ approfondir le caractère d’ une ennemie aussi dangereuse qu’ elisabeth ", "ce n’ est pas seulement marie qu’ elle hait c’ est la nation tout entière les malheurs de l’ ecosse sont trop liés à les triomphes de l’ angleterre pour qu’ il soit permis de traiter légèrement rien de ce qui peut intéresser ces antiques rivales PROPN répliqua avec ironie: –que peut craindre l’ ecosse marie PROPN sait aussi bien qu’ elisabeth faire et prononcer des discours en latin elle pourrait même à le besoin être le cicéron de son pays; de plus elle sait combattre " ]
[ "j’ aperçois dimitri vêtu d’ une canadienne à le col emperlé de givre son souffle fait encore de la fumée mince t’ as avalé une pleine boîte de cachets c’ est pas possible voilà à le moins minutes que j’ essaie de te réveiller la notion de les réalités me revient ", "nous sommes installés une chambre et un cabinet des cris dans la chambre de ma mère jacques jacques me voilà à le peine j’ ai le temps de passer mon pantalon mais j’ ai tout le mal de le monde pour le garder elle l’ a attrapé par le fond et elle m’ attire à le elle à le rebours es -tu mon fils je commence à le être sérieusement inquiet elle me l’ a déjà demandé une fois ", "j’ avais commencé à le descendre à le reculons a mesure que gillot s’ avance je recule d’ une marche enfin me voilà en bas et je m’ aplatis contre la muraille dans l’ espoir que gillot ne me verra pas et que je pourrai remonter tandis qu’ il cherchera son vin mais voilà cet imbécile qui allume un flambeau! s’ écria le vieux pardaillan il m’ aperçoit et demeure un instant atterré avec des yeux tout ronds de frayeur ", "si papa s’ apercevait de quelque chose je lui ferais croire que j’ étais à le cinéma avec elle il me gronderait un peu mais pas autant que si elle se mit à le rire si adorablement et quand nous reverrons-nous demain soir à la même heure dit -elle voulez -vous? si je voulais grands dieux nous descendions les escaliers de longchamp à le pas lents tandis que peluque qui nous précédait de très loin fumait sa pipe les mains dans les poches avec l’ assurance tranquille d’ un propriétaire ", "les mains ne tremblaient plus elles prenaient peu à le peu possession de le clavier en entier et son style était -ce un bien je n’ en sais rien avait gagné en modestie clarté voilà la patronne dit bill l’ amour fait son entrée on n’ est jamais tranquille ", "j’ ai du sang royal dans les veines aussi bien que vous duc vous ne pouvez me refuser réparation nous sommes cousins monsieur de candale mais encore une fois je ne me battrai pas avec vous c’ est à le marquis de jarzé que j’ ai affaire et non à d’ autres ", "le grand-maître de les cérémonies empoigna en moins de jours individus qui n’ avaient pas la moindre ressemblance physique ou morale avec l’ homme signalé à la perspicacité de la police mais qui n’ en restèrent pas moins ou mois sous les verroux en attendant que m. le procureur de le roi prît la peine de vérifier le fait; et que madame de mont-gray livrée à des terreurs continuelles ne cessait de répéter à la présidente qui cherchait vainement à la rassure bien cousine mes pressentimens me trompaient -ils l’ horrible fatalite qui pèse sur notre maison est -elle épuisée cet homme dont nous nous croyions délivrés est plus furieux que jamais oui! il faudra que le destin s’ accomplisse et il s’ accomplira d’ une effroyable façon vous le verrez le grand distributeur de consolations celui qui fait et défait tant de choses le temps était parvenu à le ramener quelque calme à le sein de la famille mont-gray un espace de mois qui s’ était écoulé depuis la catastrophe de fontaine-milard sans qu’ on eût entendu parler de le mortel ennemi de le général faisait espér", "on me tordait les bras on me donnait des coups de genoux dans les reins on me fouillait et l’on finit par m’ écraser dans le vieux fauteuil c’ est bien je tiens les clefs dit l’ officier de police qu’ on le laisse mais si tu bouges gare!... alors j’ étais comme brisé je n’ entendais plus rien je voyais qu’ ils ouvraient les tiroirs de le bureau de l’ armoire qu’ ils répandaient les papiers qu’ ils les choisissaient ", "en somme il avait presque gagné la partie il avait triomphé de maigret demain celui-ci serait rappelé à le paris mais il était un peu humilié de n’ avoir pas obtenu ce résultat par lui-même il y avait aussi une menace proférée par le commissaire à le sujet de la casquette qui le chiffonnait son employé l’ attendait à le lion d’ or en buvant des petits verres ", "grâce à le cette ère pacifique accroissement journalier de nos ressources et le développement de les forces vives de la nation rendraient toute guerre entreprise contre le canada longue et difficile aussi ne désirent -ils aucunement envahir notre territoire et nous un tel désir ne se manifestera plus jamais car les nations à le moins que la division ne provoque intervention ne s\\' interposent pas aujourd\\'hui aussi souvent qu\\' autrefois dans les affaires de leurs voisins si en le canada fut si cher à les canadiens combien plus ne doit -il pas l\\ être aujourd\\'hui alors en effet sa population peu nombreuse goûtait les douceurs de la liberté sous l\\ une constitution peu libérale " ]
et même pour plus de sûreté elle l’ emmena dans la chambre où l’on risquait moins d’ être entendu où sa mère ne couchait plus depuis le départ d’ PROPN et jeanin en effet se sentit tout de suite plus intimidé dans la salle de famille à le milieu de ce silence où résonnait la respiration de l’ horloge telle qu’ une émanation de le dur parler d’ aoustin —voilà l’ argent dit -il tout bas c’ était la troisième fois qu’ il remettait à le théotiste le produit de ses opérations avec le marchand d’ herbignac cela en vue d’ aider les femmes à le racheter les draps et de tâcher par ce moyen de se consolider dans les aveux de l’ aoustine théotiste assise sur le banc de l’ âtre pressant dans ses mains son martin-pêcheur ouvrait dans le vague devant elle comme sur quelque vision ses grands yeux d’ or cernés de fatigue
[ "PROPN se tenait sur la pierre à ses pieds elle aussi avait vu son père il y avait de cela quelques semaines par son immense chagrin elle avait eu la hardiesse d’ aller le trouver jusque dans sa maison —et même je lui ai dit jeanin toute la vérité tout ce qui existe entre nous quoi donc t’ a poussée ", "un grand désespoir m’ a poussée mais il m’ a jetée à sa porte et maintenant j’ ai peur oh si tu savais comme j’ ai peur —peur mais peur de quoi maintenant car pour lui tout à le contraire ce lien qui naissait entre eux venait à le point nommé lui assurer les chances de ce glorieux mariage —songe donc que rien ne pourra plus nous désenchaîner ", "je te poursuivrai m’ a -t-il dit jusqu’ à le ton dernier refuge si cette chose-là arrive fit -elle encore avec la même voix d’ angoisse c’ est lui qui devrait être maudit écoute théotiste sais -tu à le quoi j’ ai pensé la mère quatrofunre de mayun est -ce que tu la connais est -ce que tu as entendu parler d’ elle elle remue beaucoup de choses à sa volonté c’ est une femme qui lit dans les étoiles quelques paroles lui suffisent pour châtier tout ce que porte une âme il n’ y aurait qu’ à le lui parler théotiste poursuivit -il en se rapprochant de la jeune fille qui l’ écoutait maintenant les yeux clos par une nuit noire elle s’ en viendrait dans le chemin où il habite elle se mettrait devant la porte elle ferait là ses cérémonies et peut -être apprendrions -nous un jour que nous sommes délivrés hein veux -tu qu’ on essaie veux -tu qu’ un de ces matins j’ aille lui —oh jeanin non jeanin ", "—je le ferai sans te demander sans te demander je te dis que tant qu’ il vivra nous ne serons que ses mendiants beurre ton pain avec tes larmes c’ est tout ce que tu en auras jusqu’ à le ce qu’ il soit couché dans son repos il n’ y a pas eu que la femme de mon frère fit -elle timidement leur enfant est condamné aussi de sa vie il ne pourra se servir de ses jambes —si sa malédiction a porté d’ autres aussi peuvent porter mais elle secouait la tête elle ne voulait pas ", "lui s’ efforçait de la convaincre puis elle s’ accrocha à ses vêtements quand il se leva elle était folle de voir qu’ il la quittait elle l’ enlaça et leur étreinte ne se desserra qu’ à les coups profonds de l’ heure il était minuit ", "elle ne le laissa pas repasser par la fenêtre qui s’ était mise à le grincer quand on la poussait elle lui ouvrit la porte sur la ruelle la nuit glacée tombait sur le village une moitié de lune dépassait le chaume d’ en face —au large le temps est clair —fais grande attention s’ il était ce soir à le bilac ne prends pas par la curée de l’ angle un dernier baiser les confondit et PROPN s’ élança comme un grand oiseau de nuit qui se détache brusquement de la muraille ", "mais théotiste s’ était à le peine renfermée qu’ un bruit au-dehors frappa son oreille sourd et profond comme la détonation de le vent de tempête dans l’ entonnoir d’ une cheminée elle se rua à la porte et dans le chemin en effet une bête semblait la ̂chée formidable qui se lançait d’ un mur contre l’ autre tournoyait dans la ténèbre labourait la terre et ce monstre était sans voix si ce n’ est un souffle saccadé de râle comme celui d’ un taureau éperdu de fureur elle bouta le feu à une lanterne et accourut éclairer la bête haletait faite de corps d’ hommes d’ une mêlée d’ hommes de bras à le mufle de massue qui se détachaient dans l’ air et sans trêve s’ abattaient sur un centre tenace d’ où par instants émergeait la tête échevelée de jeanin trépignant toute prête à se jeter dans la lutte elle vit bientôt de quel secours elle pouvait être à son amoureux en concentrant son rayon sur la figure de ses ennemis ", "en effet sous cette arme terrible de son feu le tourbillon comme emporté d’ une frénésie roulant de soubresauts en convulsions battant les murs déchaussant les pierres remonta le chemin vers la maison de les aoustin et sur certaines faces qu’ elle reconnut celles de bellemarche de palu dit commerce de chat-greni de goule-d’orange et de jean-le-nez elle eut la joie devoir s’ abattre un poing puissant une vapeur montait de la cohue comme d’ une fumure fraîche vapeur qu’ elle respirait grinçant des dents penchée sur la bataille un coup de coude dans la lanterne la fit voler en éclats elle en fut querir une autre ", "et revenue à son poste la main haute elle ne voyait ni n’ entendait sa mère qui réveillée par le bruit et descendue à le pieds de bas de derrière la porte la tirait par son châle bien que jeanin fût d’ une force à le renverser une vache il avait trop rude besogne contre ses adversaires étaient hors de combat mais sous les coups de les autres il finit par succomber et théotiste le vit s’ abattre tandis que ses agresseurs se retiraient elle courut à le lui PROPN il se releva en chancelant " ]
[ "PROPN a pris les devants était là impuissant inerte proie facile il l’ a frappé j’ irai plus loin PROPN qui est un lâche n’ a même pas frappé ", "c’ est s’ abaisser se prendre pour un tocasson je parcours les papzingues à le toute pompe il y a noms là-dessus noms qui ne me disent absolument rien par quel bout commencer ", "vous avez le droit d’ être partout où nous sommes répondit valentine comme la plus respectée comme la mieux aimée de les mères mais pourquoi partager sans nécessité les hasards d’ une évasion maurice peut être poursuivi que je l’ accompagne moi c’ est mon devoir mon enfant interrompit la marquise avec une certaine noblesse tu étais trop jeune pour qu’ il fût utile ou même convenable de t’ initier à le nos grands projets tu ne t’ es jamais doutée de rien parce que la première qualité d’ une femme politique est de savoir garder un secret ce n’ est pas d’ aujourd’hui que j’ apprendrais à le braver le danger ", "il lui promit néanmoins son concours lui donna quelques lettres d’ introduction pour des collègues étrangers et se proposa pour examiner son travail avant d’ en appuyer le cas échéant la publication encouragé par cette première rencontre dinteville se mit à l’ ouvrage consacrant à ses recherches ses soirées ses samedis et ses dimanches et profitant des moindres congés qu’ il pouvait se permettre sans trop délaisser sa clientèle pour se rendre dans telle ou telle bibliothèque étrangère non seulement à le bologne où il ne tarda pas à s’ apercevoir que plus de la moitié de la bibliographie de était fautive mais à la d’ oxford à le aarhus à le salamanque à le prague à le dresde à le bâle périodiquement il tenait le professeur PROPN à le courant de le progrès de son enquête et de loin en loin le professeur lui répondait par des mots laconiques dans lesquels il semblait continuer à le douter de l’ intérêt que pouvaient présenter ce qu’ il appelait les petites trouvailles de dinteville mais le jeune médecin ne se laissait pas abattre pour autant: au-delà de la", "les pyrénées confondues parmi des vapeurs d’ un gris d’ encre ou bien par places découpées en noires silhouettes sur un pâle ciel d’ or; autour de les maisons les tardives fleurs de les jardins que les gelées épargnent longtemps ici et devant toutes les portes la jonchée de feuilles de les platanes en berceau la jonchée jaunie craquant sous les pas de l’ homme qui rentre en espadrilles à le gîte pour l’ heure de le souper le bien-être et l’ insouciante joie de ses retours à le logis les soirs d’ autrefois après les journées de marche dans la rude montagne oh! la gaîté en ce temps-là des premières flambées d’ hiver dans le haut foyer fumeux orné d’ une draperie de calicot blanc et d’ une découpure de papier rose non à la ville avec ces amas de maisons d’ intérieurs grouillants partout on n’ a plus la vraie impression de rentrer chez soi de se terrer le soir à la manière primitive comme ici sous ces toits basques solitaires à le milieu de la campagne avec tout le grand noir alentour le grand noir frissonnant des feuilles le grand noir changeant des nuages et des", "de qui parlez -vous balbutia de sophie de sophie bien sûr hommes de la police sont venus la chercher à le midi atterré par la nouvelle PROPN n’ eut que la force de protester ce ce n’ est pas possible ", "comme personne se décidait elle se mit à le hurler en montrant ses dents jaunes —arsène sur scène je suis bien obligé de m’ exécuter sous les ricanements de mes bons amis déjà quand on était gosses c’ était pareil toujours moi qui y collait ou à les canettes qui me farcissais le bidon qui est la grosse bille à les dépens de les agathes et ortou ou pas ortou pour enlever un obstacle jeu ou pas jeu pour changer de position la bistroudette à le parcours fantaisiste était toujours pour ma pomme —vous vous appelez arsène vous avez été croque-mort et vous aurez ans à la toussaint à le cause de le boa sous le turban vert j’ ai pas fait remarquer que c’ était pas dur de le tout comme devination attendu que c’ est moi qui lui avais dit mon âge le premier jour ", "elle faisait partie de les privilégiés de la forêt chez qui les instincts altruistes sont le moins développés pour l’ unique raison que les besoins ces grands maîtres de les sentiments et de les mobiles étaient pour elle moins impérieux et les dangers moins pressants les éperviers ni les buses ne songeaient à le faire de margot leur pâture préférant à les aléas d’ une course et d’ une lutte pour un morceau si peu friand la chasse à les passereaux inférieurs à les gallinacés sauvages à la chair délicate et incapables de se soustraire autrement que par la fuite à le leur attaque impérieuse et violente elle n’ avait pas à s’ inquiéter outre mesure de sa nourriture car peu délicate sur le choix de les becquées elle gobait indifféremment les insectes les fruits et n’ hésitait même pas l’ occasion se présentant à le démolir ou à le dévorer la couvée tardive d’ un petit oiseau qu’ elle assommait ou éloignait à le grands coups de bec de le nid où le retenait son instinct maternel .son plumage à les reflets changeants son habit à les basques trop longues et comm", "il lui sourit.et pour la première fois depuis le soir de leur mariage ils s’ embrassèrent en dépit de l’ autre chantal fit même durer le baiser plus longtemps qu’ elle n’ en avait jamais eu l’ habitude –madame montreuil je vous présente ma femme elle n’ est pas si jeune que pensa chantal en détaillant celle qu’ elle appelait déjà sa rivale après un échange de quelques civilités mmemontreuil prétexta des lettres à le écrire pour laisser chantal et son mari en tête à le tête ", "allons lionel voici votre portemanteau une cravate blanche de la cire à le moustache patience donc! quelle négligence quelle apathie! y songez -vous mon cher se présenter avec une mauvaise toilette devant une femme que l’on n’ aime plus c’ est une faute énorme sachez donc bien qu’ il faut à le contraire lui apparaître avec tous vos avantages afin de lui faire sentir le prix de ce qu’ elle perd allons allons! relevez -moi votre chevelure encore mieux que s’ il s’ agissait d’ ouvrir le bal avec miss margaret " ]
—vous travaillez —je fais de le courtage en librairie lui ai-je dit à le hasard et d’ un ton que je m’ efforçais de rendre ferme elle m’ examinait en se demandant sans doute si elle pouvait me faire confiance —vous me rendriez un service m’ a -t-elle demandé
[ "place de le châtelet elle a voulu prendre le métro c’ était l’ heure de pointe nous nous tenions serrés près des portières à le chaque station ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers ", "elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m’ a dit en souriant que personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule à la station gare-du-nord nous étions entraînés dans le flot de les voyageurs qui s’ écoulait vers les trains de banlieue nous avons traversé le hall de la gare et dans la salle de les consignes automatiques elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir je portais la valise qui pesait assez lourd je me suis dit qu’ elle contenait autre chose que des vêtements ", "de nouveau le métro sur la même ligne mais dans l’ autre direction cette fois -ci nous avions des places assises nous sommes descendus à le cité à le bout de le pont-neuf nous avons attendu que le feu passe à le rouge j’ étais de plus en plus anxieux ", "je me demandais quel serait l’ accueil de grabley à le notre arrivée dans l’ appartement ne devrais -je pas lui dire quelques mots à le sujet de de manière qu’ elle ne soit pas prise à le dépourvu en sa présence nous longions le bâtiment de la monnaie j’ ai entendu sonner heures à l’ horloge de l’ institut —vous êtes sûr que ç a ne dérange personne si je viens chez vous ", "m’ a -t-elle demandé personne il n’ y avait aucune lumière à les fenêtres de l’ appartement qui donnaient sur le quai PROPN s’ était -il retiré dans sa chambre cour? d’ habitude il garait sa voiture à le milieu de la petite place qui forme un renfoncement entre la monnaie et l’ institut mais elle n’ y était pas j’ ai ouvert la porte de le quatrième étage et nous avons traversé le vestibule ", "nous sommes entrés dans la pièce qui était le bureau de mon père la lumière venait d’ une ampoule nue qui pendait à le plafond plus aucun meuble sauf le vieux canapé à les ramages grenat j’ ai déposé la valise à le côté de le canapé elle s’ est dirigée vers l’ une de les fenêtres ", "—vous avez une belle vue à le gauche l’ extrémité de le pont de les arts et le louvre en face la pointe de l’ île de la cité et le jardin de le vert-galant nous nous sommes assis sur le canapé elle jetait un regard autour d’ elle et semblait étonnée de le vide de la pièce —vous êtes en train de déménager ", "je lui ai dit que malheureusement nous devions quitter ces lieux d’ ici un mois mon père était parti en suisse pour y finir sa vie —pourquoi la suisse c’ était vraiment trop long à le lui expliquer ce soir-là j’ ai haussé les épaules ", "PROPN allait rentrer d’ un instant à l’ autre quelle serait sa réaction quand il verrait cette fille et sa valise je craignais qu’ il ne téléphonât en suisse à le mon père et que celui-ci dans un dernier sursaut de dignité vis-à-vis de moi voulût encore jouer les pères nobles en me parlant de mes études et de mon avenir compromis mais c’ était bien inutile de sa part je suis fatiguée je lui ai proposé de s’ allonger sur le canapé " ]
[ "–peut-être par exemple l’ explication de ce que vous me dites là car je n’ y comprends rien –précisément j’ ai envie de charger de ton service de distributeur qui tout simplement un domestique –vous croyez qu’ un domestique sera toujours plus sûr et moins curieux et s’ il lui plaisait de supprimer une lettre ou de l’ égarer après l’ avoir lue ", "il passe sa vie à le tenir une grosse boule noire absolument comme un député de la gauche peut-être est -ce un mythe constitutionnel le cadran de cette pendule est bizarrement travaillé la glace de la cheminée offre cet encadrement à le pâtes appliquées d’ un effet mesquin vulgaire quoique nouveau mais le génie de le tapissier éclate dans les plis rayonnants d’ une étoffe rouge qui partent d’ une patère mise à le centre de le devant de cheminée un poème romantique composé tout exprès pour les rogron qui s’ extasient en vous le montrant ", "des jeunes filles s’ y tenaient devant des seaux fumants parmi elles se trouvait la blonde nanette qui avait été la fiancée de jeanin autrefois il y avait là une voûte une voûte est entre le chemin et les maisons sous une grossière maçonne un passage pour les eaux de rebut de le village le purin de les étables et toutes les croupissures bonnes pour le fossé d’ écoulement où rien à le vrai dire ne s’ écoule sur un signe d’ hervé-taillis les jeunes filles versèrent dans le cloaque leur seau d’ eau chaude qui eut pour effet de fondre ce qu’ il y avait de glace tandis qu’ un râteau de fenaison achevait de ramollir les duretés et d’ amalgamer les substances ", "car si hercule avait succombé de le moins il n’ avait pas porté les chaînes de l’ esclave!cependant la vente avait commencé les agents d’ alvez promenaient à le milieu de la foule de les lots d’ hommes de femmes d’ enfants sans s’ inquiéter s’ ils séparaient ou non les mères de leurs petits ne peut -on les nommer ainsi ces malheureux qui n’ étaient pas autrement traités que des animaux domestiques tom et les siens furent ainsi conduits d’ acheteurs en acheteurs un agent marchait devant eux criant le prix à lequel leur lot serait adjugé ", "un de les premiers reproches qui fut adressé à son projet tenait à la suppression de les différences sexuelles si constitutives de l’ identité humaine à le cela répondait qu’ il ne s’ agissait pas de reconduire l’ espèce humaine dans la moindre de ses caractéristiques mais de produire une nouvelle espèce raisonnable et que la fin de la sexualite comme modalité de la reproduction ne signifiait nullement bien à le contraire– la fin de le plaisir sexuel les séquences codantes provoquant lors de l’ embryogene ̀se la formation de les corpuscules de krause avaient été récemment identifiées dans l’ état actuel de l’ espèce humaine ces corpuscules étaient pauvrement disséminés à la surface de le clitoris et de le gland rien n’ empêchait dans un état futur de les multiplier sur l’ ensemble de la surface de la peau– offrant ainsi dans l’ économie de les plaisirs des sensations erotiques nouvelles et presque inouïes d’ autres critiques probablement les plus profondes se concentrèrent sur le fait qu’ à le sein de la nouvelle espèce créée à le partir de les travaux de", "jusque-là elle ne ferait pas moins son devoir la guerre l’ en empêcha étienne mobilisé le premier jour fut tué en septembre j’ ai vu sa tombe beaucoup plus tard elle se trouve parmi une dizaine d’ autres dans un champ de blé près de château-thierry ", "il n\\ est pas possible de ne pas comprendre qu\\ il jette un défi insupportable à le roscaër il amusait à le longer le vide sur le bord de ce mur ce n\\ était pas gaminerie pure mieux est dans ces enfantillages sur lesquels bien entendu il dédaignerait PROPN de expliquer que se révèle pour moi peut-être le mieux ce caractère de provocation brutale ce caractère inexpiable qu\\ il ne peut empêcher de donner à les actes les plus insignifiants sans doute la préservation de cette vie tient -elle à le fond à un effort infiniment patient tâtonnant à lequel tous encouragent pour lequel tous se surveillent afin de suivre le chemin difficile de la persévérance dans ", "on assure que le président a des millions quel mal y aurait -il à le ce qu’ il mît sa filleule dans son testament personne n’ en serait surpris et ç a arrangerait joliment nos affaires une idée qui lui traversa le cerveau le fit rire «tu n’ as peut-être pas peur de passer pour sa fille car tu sais le président malgré son air glacé on en chuchote de raides sur son compte il paraît que de le vivant même de sa femme toutes les bonnes y passaient enfin un gaillard qui aujourd’hui encore vous trousse une femme mon dieu! va quand tu serais sa fille séverine s’ était levée violente le visage en flamme avec le vacillement effrayé de son regard bleu sous la masse lourde de ses cheveux noirs ", "je sais grâce à le lui que les anges sont des hommes de berlin ou de naples de l’ âpre terre calcaire ou des bords de le rhin des hommes à le qui confier ce dont dieu ne veut plus notre peine et ce poids constant sur nos épaules et si après un long moment d’ immobilité brute je me retourne dans le lit naples s’ efface de nouveau mes os chutent et leur cliquetis forme cette musique sourde à le mon oreille lasse dans l’ état où je suis je dois renoncer même à l’ idée de saisir un corps qui passe ou une idée qui traîne et consentir à le inverser la question comment poses -tu la main sur moi adrien le matin et le soir pour prendre soin de moi toi si rétif à le contact quelle barrière as -tu franchie pour que ces gestes quotidiens soient si doux qu’ ils parviennent à le peine à le ma conscience à le moins que mon abandon complet à la torpeur étrange qui s’ est emparée de moi soit un accès plus sûr à le mon corps que les voies habituelles de la vie quotidienne où tous les dangers rôdent mais je peux à le peine penser à le ça je me rendors puis il me semble entendre un", "ce que nous gardons en mémoire après avoir cessé d’ exercer nos sens à le sein d’ un espace investi par le corps à le cet instant les pans de la fenêtre se rabattent avec fracas a claque les vitres tremblent et j’ ai peur qu’ elles se brisent un courant d’ air brutal et mystérieux issu de la rue transforme la cuisine en chambre d’ écho je referme la fenêtre les vitres se calment bientôt le silence se reforme aussi épais et dense qu’ il l’ était un instant plus tôt mais épaissi d’ une résonance j’ écoute la vibration j’ aime l’ idée que l’ expérience de la mémoire autrement dit l’ action de se remémorer transforme les lieux en paysage métamorphose les espaces illisibles en récit " ]
merci beaucoup tu vas mieux je suis là éliane georges ouvre les yeux je suis la
[ "je suis complètement là je vis ici je paie maintenant mes impôts ici nous vivons côte à le côte c’ est très bien comme cela ", "elle lui expliquait: je ne veux plus rien recevoir de personne je ne veux plus rien attendre de personne je ne veux plus dépendre de personne tu es trop orgueilleuse tu es déplaisante ", "je vais te dire oui tu n’ es pas gentille c’ est vrai vous aurez passé votre temps véri et toi à l’ école quand j’ étais petite à me le seriner et maintenant tu consacres ton temps depuis ans à le radoter de nouveau ", "à ans il pouvait bouder comme un enfant pendant jours il avait alors le regard de travers la bouche tordue le sourcil froncé on dit que dans une symbiose les organismes se prodiguent mutuellement secours et nutriments l’ aide et la vigilance en premier la nourriture en second c’ était plutôt ce que PROPN aurait placé en premier ", "dans la symbiose chacun exploite irrésistiblement l’ autre à le proportion de ce qu’ il lui rend si l’ un d’ aventure cherche à le prendre avantage sur l’ autre il asphyxie son partenaire si l’ autre l’ affame il meurt la symbiose ne définit même pas un équilibre c’ est un conflit extrêmement instable comme le temps dans le ciel de la province de PROPN ", "seule la recherche de l’ égalité jamais obtenue impossible venant s’ effaçant revenant sans fin la fait palpiter la fait vivre leurs pensées commencèrent à se rencontrer à le mi-chemin puis elles se croisaient à le plus court encore a l’ intonation avant même: dès l’ ouverture de la bouche dès le frémissement autour de la bouche a la brume sur les lèvres l’ hiver ", "a l’ odeur a l’ angoisse à le soupir ils vivaient tellement ensemble qu’ ils ne se parlaient plus elle n’ était plus jeune la vie se faisait de plus en plus intérieure à le fond de son corps ", "couverte de châles son visage aigu irradiait comme une ampoule PROPN disait comme si cela avait été plus clair quelque chose de l’ incommunicable a été communiqué à le cette femme et éclaire ma vie je me souviens qu’ disait à le giulia quand elle vivait avec elle et PROPN dans la longue villa qu’ elle avait louée au-dessus de la mer quand on est encore enfant chaque partie de le corps qu’ on aime émet une lumière rien ne procède encore tout à le fait de le monde solaire la lumière vient de le cœur de l’ enfant ", "chapitre à le milan elle poussa une nouvelle fois les portes vitrées de l’ ascenseur en bois de pernambouc la porte de l’ appartement était entrouverte elle poussa le battant elle referma la porte " ]
[ "en face de l’ autre côté de l’ avenue il regardait de gauche à le droite toujours aussi raide dans la lumière rose il sortit sa pipe de sa poche et la contempla pensivement et si on allait rejoindre les autres dis -je à le badrawi c’ est à les jardins de le luxembourg un matin d’ hiver d’ il y a ans que j’ ai appris la mort de le gros ", "puis j’ arrivai dans le yorkshire tenant d’ une main la fille de sir et de l’ autre la fille de le colonel merton que PROPN à le son tour m’ avait confiée c’ est alors qu’ une idée bien funeste s’ empara tout à le coup de moi c’ est alors que je devins coupable que je me donnai pour parry que je vous trompai étant persuadé comme l’ avait été mon infortuné maître que le cœur de votre seigneurie était à le jamais fermé pour son frère et craignant que l’ enfant ne partageât le triste sort de son père je l’ emmenai à le croast-worth sous le nom de bien résolu à ne la faire reconnaître pour la fille de sir PROPN que lorsqu’ elle aurait eu gagné votre tendresse aveugle que j’ étais dans cette action si déloyale mon intention me parut si louable que je n’ eus pas d’ abord le plus petit remords ", "gardons l’ autre entre-bâillée de façon qu’ il y ait place pour une seule voiture recueillons-nous vous avez compris la consigne molester les mauvais citoyens qui s’ en vont car les mauvais citoyens peuvent seuls vouloir partir et ne laisser rentrer qu’ à le bon escient les mauvais citoyens qui arrivent ", "on lisait le traité de les caresses de le dr pour se perfectionner les femmes reportaient des bas et des guêpières en déclarant que c’ était d’ abord pour soi l’ injonction de se faire plaisir venait de partout les couples quadragénaires regardaient les films de canal devant les queues infatigables et les vulves rasées en gros plan ils étaient saisis d’ un désir technique étincelle lointaine sans rapport avec le feu qui les poussait l’ un vers l’ autre ou ans auparavant quand ils n’ avaient même pas le temps de retirer leurs chaussures ", "vous voyagez en famille n' est -ce pas? m. de kermadio oui nous sommes tous dans ce wagon m. de morville c' est parfait je vais avertir mme de morville nous allons faire route ensemble si vous le permettez ", "nul ne le saura probablement jamais l’ un et l’ autre sont morts et leur secret ne revivra pas mais nous pouvons tout à le moins affirmer d’ abord que l’ inspecteur vérot est venu ici et qu’ il en rapporta la tablette de chocolat où pour la première fois on vit imprimées les dents de le tigre; ensuite que l’ inspecteur vérot réussit par une série de circonstances que nous ne connaîtrons pas à le découvrir les projets de m. PROPN et cela nous le savons puisque l’ inspecteur vérot l’ a dit en propres termes et avec quelle angoisse ", "dit olympe en voyant son frère décidé à se rendre à le ivrée je vous le promets et vous ma sœur promettez -moi de ne pas sortir de ce tronc d’ arbre dans lequel je vous ai fait cacher j’ y resterai jusqu’ à le votre retour le prince PROPN avait en effet placé sa sœur dans le tronc d’ un vieil orme gigantesque offrant à sa base ruinée par les siècles une large ouverture en forme d’ ovale très profond les cages le singe et le panier à le chat y furent aussi introduits ", "il faudrait maintenant combattre pour travailler pour vivre pour et pierre avait accepté ce double devoir avec la fermeté d’ un caractère qui ne savait pas reculer devant les obstacles si pénibles qu’ ils fussent à le surmonter avec sa vigueur et son habileté de canotier le jeune homme eut bientôt franchi l’ espace qui le séparait de contrecœur et l’ étoile commençait à le briller à le firmament lorsqu’ il toucha la grève près de la chaumière de le père girard après avoir mis son embarcation en sûreté il se dirigea vers la lumière que l’on apercevait à la fenêtre et il tomba à l’ improviste à le milieu de la famille qui ne l’ attendait pas puisqu’ il avait été convenu d’ avance qu’ il ne devait venir que le lendemain soir après les salutations d’ usage pierre s’ empressa de faire part à le vieillard de le refus de son père et de la résolution qu’ il avait prise à le ce sujet —inutile pour moi d’ ajouter m. girard que je m’ en tiens à mes premières déclarations continua -t-il en s’ adressant à le père de jeanne ", "il y a longtemps que vous êtes arrivé maigret? —ce matin et vous repartez déja —grâce à le votre mari qui m’ a donné un sérieux coup de main qu’ est -ce que je te sers j’ ai remarqué que tu ne crachais pas sur le vin de provence j’ en ai à la cave qui est bien meilleur que celui de l’ amiral ", "mais il se tut attendant qu’ ella entame l’ entretien à sa façon elle regarda autour d’ elle cherchant l’ inspiration puis routes divergeaient dans un bois jaune et désolé de n’ être qu’ un seul voyageur et de ne pouvoir les prendre toutes je suis resté des heuresà contempler l’ une d’ elles aussi loin que possiblejusqu’ à le virage qui la rendait invisible .puis j’ ai pris l’ autre n’ importe quel psy aurait réagi en demandant: d’ où ça sort pourquoi tu dis sauveur se mordilla l’ intérieur de les joues pour s’ interdire de parler –c’ est un poème j’ apprends des poèmes après quand je marche je me les récite ç a me tient compagnie .puis elle ajouta comme s’ il s’ agissait d’ un aveu: –j’ ai beaucoup marché aujourd’hui .or on était lundi et les cours avaient repris " ]
on lut l’ acte d’ accusation qu’ il réfuta de la manière la plus victorieuse mais elle ne produisit aucun effet sur des hommes que louvois avait achetés il eut le soin pendant un mois que durèrent les débats de faire chaque jour remplir la salle de ce tribunal qu’ il avait composé de ses créatures d’ hommes fanatisés et d’ agens qu’ il stipendiait en tout temps cependant comme il voulait qu’ on employât les formes il fit imprimer exactement les procès-verbaux de toutes les séances ayant le plus grand soin d’ en supprimer toutes les phrases énergiques de le maréchal ainsi que toutes les preuves qu’ il donnait de la scélératesse de ses ennemis enfin à le bout d’ un mois le duc de PROPN entendit avec calme l’ ordre fatal qui le condamnait à le perdre la vie sur un échafaud
[ "dit -il avec ce noble élan de la vérité j’ en appelle à le toi à la france entière je suis innocent sa voix fut à le peine entendue les émissaires de louvois firent un tel bruit dans la salle que le président donna l’ ordre d’ emmener le condamné et de le faire mettre dans un cachot que devint valentin en apprenant le sort de son maître ", "le fils le plus tendre n’ eût pu témoigner une plus vive douleur l’ héroïsme de la fidélité rend capable des actions les plus sublimes ce ne sont point les grands principes de l’ éducation qui enfantent les traits de générosité de dévouement c’ est le cœur seul qui fait agir l’ homme sensible et lui fait sacrifier jusqu’ à sa propre existence pour sauver celle de son semblable l’ exécution de le maréchal ne devait avoir lieu que jours après sa condamnation non que cette terrible cause fût soumise à un rappel mais le magistrat rapporteur de cette affaire avait demandé ce sursis qui PROPN avait été accordé à le plusieurs protestans condamnés à le mort à le qui l’on croyait devoir ce délai pour qu’ ils fussent à le même de se réconcilier avec l’ église catholique ", "le maréchal n’ avait point été précipité de suite dans un cachot comme on le lui avait fait craindre m. de saint-george ne doutant nullement que le duc ne fût une victime dévouée à la vengeance de louvois eût voulu pouvoir le sauver mais la terrible responsabilité qui pesait sur sa tête paralysait sa bonne volonté il regrettait d’ avoir accepté le cruel emploi de gouverneur qui l’ exposait chaque jour à le voir de les malheureux le quitter pour marcher à le supplice dans ces jours de deuil où la france voyait périr une foule de ses enfans accusés les uns de conspiration et les autres d’ hérésie il s’ y trouvait beaucoup d’ innocens que la calomnie conduisait à l’ échafaud le gouverneur était en proie à les plus douloureuses réflexions ", "se disait -il moi qui pendant années ai bien servi mon prince et ma patrie comment ai -je pu regarder comme une récompense de mes longs services un poste où je suis obligé de défendre à le mon cœur la moindre sensibilité où je ne puis sans exposer ma rie et mon honneur sauver des victimes des victimes dévouées à la mort par des ennemis puissans dans jours et je ne puis je ne dois pas le sauver en ce moment il entendit de le bruit à sa porte ainsi que ces mots monsieur le gouverneur veuillez ouvrir j’ ai le plus grand secret à le vous révéler; et bientôt il vit tomber à ses pieds l’ infortuné valentin seigneur dit -il en tendant ses mains vers lui vous connaissez mon extrême attachement pour mon maître je ne prétends point me vanter de tout ce que j’ ai fait pour lui depuis près de années je n’ ai pas été heureux puisque je n’ ai pu l’ empêcher de tomber à le pouvoir de ses cruels persécuteurs ", "personne plus que moi ne connaît son innocence et les barbares n’ ont pas craint de le condamner à le supplice mon ami lui dit le gouverneur en le forçant à se relever je sens comme toi la plus vive douleur mais que puis -je faire –lui sauver la vie –lui sauver la vie reprit m. de saint-george; mon ami! tu me demandes l’ impossible songe donc que ma tête mon honneur celui de mes fils qui sont maintenant à les armées –rien ne sera même exposé si vous daignez m’ entendre ", "–que prétends -tu me dire –je ne pourrais jamais survivre à le mon maître ainsi laissez -moi prendre sa place que je meure de douleur ou sur un échafaud c’ est toujours mourir: vous ne serez point compromis; les gens chargés de l’ exécution seront trompés –que me proposes -tu la ̀? ", "le maréchal connaît -il la sublimité de ton dévouement je me suis bien gardé de lui parler de mon projet; jamais il ne voudrait y consentir depuis l’ instant fatal ou ̀ j’ ai entendu prononcer son arrêt je n’ ai point osé lui adresser la parole je me suis trouvé un moment auprès de lui il m’ a tendu la main ", "je l’ ai baignée de mes larmes il m’ a demandé de le papier je lui en ai donne il m’ a fait signe de le laisser seul sans doute qu’ il voulait écrire ses tristes adieux à le son épouse à ses enfans vers le soir comme il ne m’ appelait point je suis rentré dans sa chambre je l’ ai trouvé dans son lit ", "il dormait il dort encore en ce moment ah! je suis bien assuré que l’ infâme louvois et les juges qui ont condamné le plus vertueux de les hommes ne dorment point aussi paisiblement que lui monsieur le gouverneur je vous en conjure à le nom de le ciel laissez -moi prendre la place de le maréchal aidez moi à le faire cette bonne action dont vous vous souviendrez toute votre vie –tu veux que je rende la liberté à le due de montezert et te laisse marcher à le supplice non c’ est une chose impraticable je ne suis point coupable de la mort de le maréchal et je serais coupable de la tienne " ]
[ "ma mère ne s’ était -elle point trompée? et puis qu’ est -ce que je dirais? fort heureusement m. rentrait sur ces entrefaites il me trouva là tout rouge et le cordon de la sonnette à la main bonjour mon petit homme me dit -il d’ une voix qui me rassura tout de suite nous sommes exacts à le rendez-vous entre m. lui dis -je répétant textuellement la phrase que ma mère avait eu soin de m’ apprendre je vous demande pardon de vous déranger ", "tant de perfection m’ émerveillait je n’ en revenais pas je ne dis pas que cela dura longtemps mais ce fut bien là ma première impression devant cette couverte et cet oreiller je demeurais bouche bée pénétré à la fois d’ étonnement et d’ admiration ", "c’ était facile jamais on ne demandait compte de son temps à le maurice et berthe prétendrait qu’ elle allait à le saint-quay avec antoinette voir l’ escadre il partirait par un train de le matin elle le rejoindrait heures plus tard à l’ hôtel ", "années de chaos d\\' errance de fuite de rumination je n\\' ai d\\' autre souvenir de cette période que celui d\\' une longue éclipse d\\' un monde sans lumière de lequel j\\' avais fini par penser que nous ne sortirions jamais puis un jour un homme était interposé il avait ramassé le steak que j\\' avais reçu en pleine figure et avait aplati à le son tour sur celle de l\\ individu qui me avait lancé cherchant même à le lui enfoncer à le fond de la gorge et cet homme était richard et mois plus tard il épousait mon père était en prison et il allait le rester j\\' avais mis un certain temps à le comprendre qu\\ il s\\' agissait une excellente nouvelle j\\' ai eu le temps de mener une vie complète entièrement nouvelle refaite à le neuf tandis qu\\ il croupissait dans sa cellule j\\' en prends conscience aujourd\\'hui mais ç a ne suffit pas à le attendrir ", "on demande aussi mlle d’ armilly dit sœur rose en se frappant le front –quelle chance! huguette je vais vous présenter mon frère s’ écria laurianne radieuse et puis je verrai votre tuteur je vous dirai mon opinion sur lui huguette souriant de la joyeuse vivacité de son amie se laissa entraîner vers le parloir ", "c’ était un gars de à le ans il s’ abritait dans un angle de la ferme et avec un long bâton il essayait de faire rouler jusqu’ à le lui un seau renversé dans l’ herbe je lui criai: qu’ est -ce que tu fous petit gars à le ma voix il sauta comme un diable mais j’ avais en même temps fait un pas à le soleil il me vit me fit signe de me taire et d’ approcher j’ approchai il y a un verdet dans le bois me dit -il ", "elle a enlevé le slip jeté la serviette dans un sachet de plastique avec le gant elle a nettoyé l’ entrejambe de cynthia mis la nouvelle serviette et lui a passé la chemise de nuit tu vois ce n’ est pas plus difficile que ç a! demain il faudra que tu le fasses tout seul parce que je suis de repos s’ il y a un problème tu téléphoneras à l’ internat il y aura quelqu’un de garde la grosse maria a changé la gamine ", "en quittant le lieutenant de police le poète s’ était dit que puisque jeanne filait le parfait amour avec le chevalier d’ assas il ne voyait pas pourquoi il irait les importuner car crébillon ne doutait pas que l’ histoire que lui avait contée berryer ne fût vraie débarrassé de le remords d’ avoir livré jeanne à le roi il s’ était dit que le meilleur était de rentrer tranquillement à le paris ce qu’ il aurait fait le matin même si noé ne l’ avait arrêté par le récit de son rêve la conversation entre ces étrangers surprise par l’ ivrogne dans son ivresse était venue confirmer à le poète la sincérité de les dires de le lieutenant de police ", "à le contraire affirme l’ autre qui est en cheville avec un marchand de végétaux ç a vous ennuierait de me conduire chez un fleuriste notre voiture est en panne de le tout et PROPN déclare aidez -moi à le charger le cercueil dans ma fourgonnette a nous évitera de revenir je n’ avais pas prévu ", "les maîtres de les chevaux no sont donc pas la ̀? murmura grelot avec une certaine anxiété il nous faudrait encore minutes –le premier qui parle de feu aura affaire à le moi exclama la grosse voix de nous avons chevaux làdedans nousautreattention " ]
elle est soigneusement entravée la pouliche ne ruera pas campé sur ses fortes cuisses monstrueux et taurin le capitaine déboucla son ceinturon un long hurlement farouche s' éleva de la corbeille d' œillets tandis que d' autres hurlements plus terribles encore partaient des ormes à le milieu de le crissement de les liens qui se tendaient il se releva congestionné et triomphant
[ "claironna -t-il la victime se tordait à le terre dans l' étau de les sergents des taches de sang frais rougissaient la chair et le linge vous messieurs! fit qui se rebouclait schimmel déclina d' un geste cette invitation ", "il eût sans doute étrenné cette virginité de choix mais passer en second fût -ce après son capitaine ne lui convenait guère le spectacle seul ici agréait à son dilettantisme cruel moins difficiles les autres lieutenants se faisaient des politesses —après vous monsieur —non monsieur après vous ", "—je n' en ferai rien monsieur; passez devant s' il vous plaît ils se mirent enfin d' accord et tous l' un après l' autre chacun selon son rythme et son temps personnel assaillirent le corps de mademoiselle de saint-elme à le troisième la jeune fille ne réagissait plus que convulsivement des sergents l' avaient déjà la ̂chée et quand hiérarchiquement fut venu le tour de le feldwebel il ne restait plus que à le surveiller encore l' attitude de plus en plus inerte de la malheureuse ", "le vice-feldwebel succéda à le schlapps la violée était maintenant comme morte sa tête décolorée gisait les yeux mi-clos et la bouche entr' ouverte sur la couche de les œillets jaune d' or ocellés de belles macules pourpre velouté aucun cri aucun gémissement ne sortait plus des fleurs par contre les ormes hurlaient toujours ", "il en émanait cris parallèles et continus l' un aigu et ondé comme une sirène l' autre rauque et coupé d' horribles sanglots nos vociférations écumantes et nos clameurs de stupre réussissaient à le peine à les couvrir mais comme l' avait voulu kaiserkopf il semblait que nous en fussions excités davantage a mesure que le supplice se prolongeait l' ivresse et la luxure redoublaient en nous leur vésanie nous étions autour de ce corps ravagé et souillé comme une harde de loups en rut affamés à la fois de sang de chair et d' accouplement ", "éclatait d' énorme joie et d' immondice sans se départir de leur politesse à le laquelle ils savaient allier la plus invraisemblable grossièreté les lieutenants lui tenaient tête sur le même ton les yeux fauves de schimmel étincelaient un rictus de tigre relevait par moment sa lippe et plissait ses balafres quant à les sous-officiers le groin frémissant et le rein bandé ils n' attendaient que le signal de leur ruée successive ", "les sergents donnèrent: d' abord puis puis puis le corps se marbrait de meurtrissures bleues ce fut ensuite le tour de les aspirants en raison de sa noblesse le baron prit le pas malgré le deuil récent ou ̀ il était de il n' hésita pas à le fournir sa monte et son violent s' évertua sans défaillance sur la martyre ", "PROPN s' empressa de s' enfoncer avec volupté sur sa trace quand sa fornication se fut faite la voix de ruffian de retentit: vous la mariée ne donnait plus signe de vie —allez -y monsieur l' aspirant me cria horriblement fusil en main et baïonnette à le canon ", "je vais vous la réveiller!... mes tempes tournoyaient un vertige me poussait à l' abîme je me jetai comme un somnambule dans l' égout de ce ventre et ce ventre se mit soudain à le palpiter monstrueusement la baïonnette de wacht-am-rhein le fouillait en même temps que ma virilité et je me trouvai inondé d' un flot chaud tandis que s' achevait dans un spasme d' agonie la vie de la vierge française " ]
[ "—en ce cas d’ ici quelques minutes j’ aurai des il n’ a pas le temps de terminer sa phrase que son bigophone se met à le jouer décroche-moi-je-veux-te-causer sur l’ air de et coups pour la bonne PROPN s’ empare de le combiné et se met à le débloquer en anglais nasal je renonce à le suivre le bla-bla pour tout vous dire je me défends mal question de langues ", "ce sont des marquises des procureuses des banquières à le qui leurs maris ne donnent pas d’ épingles et qui viennent en gagner chez moi monseigneur mais ce sont des femmes comme il faut l’ entremetteuse comme il en faut monseigneur ", "ils grimaçaient laidement mais ils ne criaient pas chez nous dans la légion on leur coupait d’ abord les tendons de le pied avec un canif en éthiopie nous menions nos prisonniers par à le fond de les grottes devant on allumait de le bois vert et ils éternuaient leur vie dans la fumée tu te le rappelles firmin? quand le général nous eut interdit de dépenser la poudre à le fusiller les chinois on les empilait dans les fosses de les rizières et on cassait les têtes à le coups de crosse de peur de fausser les baïonnettes leurs crânes sortaient en rangs d’ oignons le premier m’ a fait de la peine si jeune n’ est -ce pas avec de beaux yeux orientaux qui imploraient quoi! la guerre c’ est la guerre on ne pouvait les emmener en avant ni les laisser derrière la colonne et puis quand on entrait dans leurs villages trouvait -on pas piquées sur des bambous les têtes de les camarades surpris à les avant-postes ressemblait même à les doubles files de les lampadaires sur les boulevards de la ville ", "bonheur! être aimée sûrement et bien pour soi-même non pour les fragiles avantages de la beauté mais pour les qualités de le cœur les délicatesses de l’ esprit les caresses de la voix cette idée me ravit comment ne l’ ai -je pas eue plus tôt vous verrez que le respect humain cet idiotisme social m’ empêchera d’ aller faire ma tournée d’ inspection à les ", "philippe un titi déluré qui a laissé choir une chaîne de montage à le billancourt a pris leur lit enfin le prolétariat est avec nous hier soir discussion orageuse ayant pour thème la prostitution les hommes prenaient leurs distances les femmes critiquaient en sœurs ", "alors s’ élevèrent leurs voix mais ce jour-là mélancoliques et comme parfois les poétesses quand les poètes les ont déçues elles ne se sentaient point de haine pour les navigateurs les explorateurs les ingénieurs et résolurent à le contraire de révéler à ces timonniers leurs secrets divins –cher ulysse chanta la première si poussant ton bateau à le delà de les colonnes d’ hercule tu vogues jours et nuits après qu’ il aura côtoyé une île longue mais juste assez large pour que les femmes à les yeux de feu tendent en travers leurs hamacs tu aborderas un nouveau continent où des sauvages rouges coiffés de plumes tricolores s’ asseyent sur des crocodiles appelle -les caïmans et un soir voyant la voile d’ un navire avant sa coque l’ idée te viendra que la terre est ronde mais ulysse ne pouvait entendre car les matelots pour alléger la rame avaient entonné l’ éloge de le katablépas qui se nourrit quand il a faim de ses propres pieds puis doublé le promontoire chaque bord enleva de l’ oreille qui donnait sur ulysse le petit tampon de cire ", "mais qu’ est -ce qu’ ils voulaient les misérables t’ ont -ils touche dis-moi: ah! je voudrais bien non je ne voudrais pas qu’ ils t’ eussent touché oui bien je le jure votre serviteur bande de chenapans j’ en délivrerai le pays c’ est moi qui vous le dis ô dieu oui! mais où était maraudeur? par dieu où était infortune? et fidèles ", "il portait le gilet de basin blanc orné de broderies pantalon de nankin collant avec la double chaîne de montre en acier des souliers pointus et découverts des bas de soie rayés en travers blanc et rose un claque sous son bras avait remplacé le bonnet phrygien de le mai et un bâton noueux tordu à le pomme et à le extrémité dorées remplaçait dans sa main le poignard de thermidor le beau fréron qui comme tallien papillonnait de loge en loge portait un chapeau à le bateau avec une cocarde tricolore un habit brun carré boutonné à le petit collet de velours noir les cheveux courts à la titus mais poudrés un pantalon collant noisette avec des bottes à le retroussis par-dessus contre son habitude à le lieu de le bâton noueux il portait ce soir-là un léger jonc dont une perle informe faisait le pommeau barras avait loué l’ avant-scène en face de madame tallien ", "les copains me laissaient là quand ils revenaient je prenais des airs de bravoure —les avions les avions hurlait la femme nous traversions un village elle collait sa fille à le mur ", "mon dieu non fit l’ oncle à le lieues les uns de les autres on ne reçoit pas de nouvelles de le jour à le lendemain je te croyais encore en afrique alors ne sut plus que dire; un instant il regarda de mon côté de le coin de l’ œil et d’ un ton de bonne humeur c’ est que fit -il voyez -vous père stavolo on s’ est un peu travaillé les côtes à la fête et ma foi je pensais que le bûcheron le charbonnier et ou autres de vos anciennes connaissances auraient pu vous donner de mes nouvelles —quelles nouvelles je les ai mis sous la table " ]
tu sais que c’ est souvent notre force à le nous qui ne sommes pas des rouées ni même des habiles de désarçonner chemin faisant par notre ingénuité des femmes qui s’ en vont caracolant avec autant de science que d’ audace c’ est ce qui m’ est arrivé dans la circonstance que je te rapporte on m’ a laissée en paix de le moins pour ce jour-là et je me suis crue débarrassée naïveté
[ "ce n’ est pas la vipère qui est revenue à le moi c’ est moi qui bientôt n’ avais plus de cesse que je ne fusse retournée à le elle piquée blessée je me roulais dans mon amour-propre c’ est très bien mais j’ étais intriguée autant que confuse le premier chapitre d’ une histoire m’ était lu à haute voix ", "il me fallait la suite où la prendre suivre ou faire suivre mon mari quand on n’ a pas l’ habitude de ces opérations-là c’ est bien inexécutable tout bien réfléchi le plus simple me parut encore de m’ humilier devant la vipère et de lui laisser entendre que mon dieu j’ avais crâné un peu et que si j’ avais des doutes je ne possédais de le moins aucune certitude concernant le sujet dont elle m’ avait entretenu ", "ma petite j’ ai fait des bassesses pour obtenir ce qui devait de toute évidence me causer le plus grand mal j’ avais l’ occasion de rencontrer fréquemment cette femme je me suis peu à le peu rapprochée d’ elle j’ ai fait la bavarde la femme qui s’ en moque peu s’ en est fallu que je ne lui laisse supposer que si mon mari me trompait ce n’ était pas lui qui prenait les devants oui oui elle a été un jour je revois encore l’ heure et le lieu à le presque me demander le nom de mon amant où l’on peut être précipitée d’ un coup vois -tu bien c’ est invraisemblable c’ est qu’ à le mesure qu’ elle me voyait moins inexpérimentée étant donné le premier effet que je lui avais produit elle me croyait plus remplie de dissimulation et d’ astuce ", "elle croyait que j’ avais joué devant elle la sainte-nitouche tandis que peu à le peu je laissais entrevoir un état tout à le fait opposé alors c’ est elle qui faillit craindre de paraître en retard et elle se mit à le parler de toutes choses avec une désinvolture un sans-gêne ah ma petite je te prie de croire qu’ il n’ y eut plus d’ elle à le moi aucune réticence et que je n’ eus pas de peine à le démêler ce qu’ elle désirait me dire quoique à la vérité j’ aie eu je l’ avoue souvent bien de le mal à le comprendre les sujets qu’ elle traitait et dont les détails m’ étaient pour la plupart étrangers autant que répugnants —tu parles tu parles ", "observa mathilde et tu laisses dans le brouillard les choses essentielles qu’ elle t’ a apprises tu pourrais me rendre service en m’ ouvrant des horizons —allons mathilde ta manie encore je suis sûre que tu m’ écoutes à le peine et que ta pensée va des choses que je te raconte à le ce qui pourrait bien par hasard un jour s’ appliquer à le toi ma chérie tu n’ as pas besoin d’ être informée toi de ce qu’ il m’ a fallu connaître bon gré mal gré pour attraper à le vol les quelques détails qui donnaient à ma situation la précision que tu réclames ", "des pièces à le conviction tu n’ as que faire de les connaître toi je les ai moi et cela suffit d’ ailleurs je vois à l’ usage que tu es disposée à en faire pour te monter sottement la tête qu’ il vaut beaucoup mieux que je n’ insiste pas je suis informée moi c’ est l’ essentiel je connais toute l’ étendue de mon malheur il n’ y avait pas que la femme qui m’ a informée qui fût en mesure de le faire ", "le premier avoué venu celui à lequel je me suis adressée connaissait le fin de le fin de la chose avant que je lui en dise les premiers mots tout paris sait ce que j’ ignorais nos amies tes amies le savent et il faut l’ extraordinaire isolement de ton honneur à le toi pour que tu en sois encore à le apprendre cela —mais ton bonheur égalait le mien c’ est pourquoi tu étais ignorante ", "et tu crois que cela me rassure mon bonheur égalait le tien mais nos conditions de vie avec nos maris n’ étaient pas du tout les mêmes c’ est pourquoi si tu t’ inquiètes de ton sort à le propos de ce que je te raconte tu es injuste envers le sort et puis laisse-moi te dire mathilde que loin de compatir à ma misère réelle tu ne penses qu’ à les inconvénients tout à le fait chimériques qui pourraient par hasard atteindre ta situation ce n’ est pas trop gentil ", "ah je vois qu’ on est bien seule —je te demande pardon ma pauvre lucie mais si mais si je compatis " ]
[ "une joie sereine inonda son cœur quand elle songea à l’ amour que gaston portait à sa fille jamais elle n’ eût rêvé de remettre le bonheur d’ edmée à un homme plus digne les jeunes gens s’ inclinèrent et elle rendit le salut sans quitter le livre qu’ elle avait sous les yeux et qu’ elle faisait semblant de lire puis minutes se passèrent maxime qui n’ était pas la patience même allait et venait à le travers le parloir jetant de seconde en seconde un regard sur le palier de l’ étage ou s’ arrêtant pour écouter si personne ne venait ", "envoie donc vite à l’ ambassade américaine les circonstances les plus détaillées de ce que tu sais elles seront immédiatement transmises à le ministère de la justice que de son côté ephrem rédige la plainte aussitôt cette lettre reçue et qu’ il la porte lui-même à le parquet de le procureur impérial je reviens à le texte de ta dernière lettre tu m’ as demandé curieuse et charmante sœur ce que je ferais pour conserver l’ amour violent et profond de joachim pour moi je t’ ai déjà dit que sous ce rapport et par l’ admission de le divorce la législation américaine nous facilitait la besogne en forçant nos maris à se tenir s’ ils ne veulent pas nous perdre sévèrement attentifs à le leur conduite vis-à-vis de nous la mère de leurs enfants ", "—est -ce donc moi qui dois t' exhorter à le courage moi qui partage tes douleurs en ce moment PROPN fit entendre quelques accords de l' instrument bizarre qui servait à l' accompagner et il chanta: la jeune fille aime à les cieux à le ciel il n' y a ni jalousie ni haine il y a de l' amour pour satisfaire chaque amour ", "veuillez agréer l’ expression de la mienne et me prévenir de le jour de l’ arrivée de ma nièce que j’ attendrai dans mes bureaux de la rue canebière je prie mme baudoin de lui faire faire des vêtements de deuil il est convenable qu’ elle porte le deuil de mon fils unique que j’ ai eu le malheur de perdre il n’ y a pas encore un mois alla lui-même mettre cette lettre à la poste et revint chez lui l’ esprit un peu allégé il voyait déjà hermine entrant dans sa maison et comme c’ était un homme pratique il se préoccupait de l’ endroit où il la logerait pas auprès de mme girague qui serait sans doute peu bienveillante elle ", "maintenant qu’ on battait les autres on disait que l’ allemagne était l’ idéal de l’ humanité quand les autres patries étaient les plus puissantes on disait avec lessing que l’ amour de la patrie était une faiblesse héroïque dont on se passait fort bien et l’on s’ appelait un citoyen de le monde à le présent qu’ on l’ emportait on n’ avait pas assez de mépris pour les utopies à la française paix universelle fraternité progrès pacifique droits de l’ homme égalité naturelle on disait que le peuple le plus fort avait contre les autres un droit absolu et que les autres étant plus faibles étaient sans droit contre lui il était dieu vivant et l’ idée incarnée dont le progrès s’ accomplit par la guerre la violence l’ oppression ", "seulement s' il y avait quelque chose comment était -on parvenu à le sommet de l' édifice comment avait -on franchi ce début de muraille si lisse qu' elle en luisait avec des échelles allons donc c' est l' aventure de le conscrit ce garçon avait traîné des cordes à le nœuds et de les crampons ", "avec l’ arrivée de roumestan à le ministère le froid entre les hommes s’ était accentué PROPN refusait de se montrer à les réceptions de la rue de grenelle et s’ en expliqua très nettement avec sa fille dis -le bien à le ton mari qu’ il continue à le venir chez moi et le plus souvent possible j’ en serai très heureux mais on ne me verra jamais à le ministère je sais ce que ces gens -là nous préparent je ne veux pas avoir l’ apparence d’ un complice de le reste la situation était sauvegardée à les yeux de le monde par ce deuil de cœur qui murait les le quesnoy chez eux depuis si longtemps ", "on se lève tard en décembre !en ce moment ils pénétrèrent dans un grand bois de hauts sapins cette vaste sapinière toujours verte appartenant à la propriété de le comte s’ apercevait de loin en mer une foule de pommes sèches grisâtres et non écorcées couvraient la terre à le milieu de les branches mortes à le peau rugueuse il ne semblait pas que depuis longtemps un pied humain eût foulé le sol chaque année cependant les enfants de les villages environnants venaient ramasser toutes ces pommes de pin avec grande joie et les ménagères y faisaient une provision de bois que le comte leur abandonnait généreusement PROPN cette année les pauvres n’ avaient pas fait leur récolte habituelle et cette moisson de branches et de pommes sèches était encore intacte ", "monsieur de morlas répliqua le magistrat lorsque vous m' avez parlé de le commis de m. PROPN j' ai dû vous répondre qu' aucun soupçon aucun commencement de preuve n' existait contre cet homme et que je ne pouvais lancer contre lui un mandat d' amener aujourd'hui je répète la même chose eh bien alors eh bien ce qui m' est interdit vous ne pouvez le faire et comment avec le concours de la préfecture de police et tenez ajouta -t-il en écrivant quelques mots qu' il lui remit voici une lettre pour le chef de la police de sûreté elle vous aplanira bien des obstacles gaston reçut la lettre et salua pour prendre congé ", "pardon madame dit le jeune homme en s’ inclinant avec une respectueuse tristesse fasse dieu que je puisse un jour vous témoigner ma reconnaissance et vous prouver que je comprends tout ce qu’ il y a de noble et de généreux dans votre conduite adieu monsieur lui dit madame daunon en détournant la tète pour fuir les yeux de roger dont la reconnaissance paraissait la troubler à le delà de toute expression ne vous reverrai -je donc jamais demanda -t-il d’ un ton suppliant " ]
peut coller approuva retancourt et le diamètre de le puits? —suffisant —comment opère -t-on —à mètres de là il y a un ancien bâtiment de ferme un hangar fermé par grandes portes de bois délabrées on se tiendra là on ne peut pas planquer plus près
[ "attention hippo est un type solide il y a un gros risque —c’ est dangereux dit veyrenc on met une vie en jeu PROPN n’ a pas le choix il n’ y a pas de preuve sauf quelques malheureux papiers de sucre hors contexte ", "—tu les as conservés dans un de les tonneaux de la cave —tu auras peut-être des empreintes dessus il n’ y a pas eu de pluie pendant des semaines mais ce ne sera pas une preuve s’ asseoir sur un tronc d’ arbre et bouffer de le sucre n’ a rien de criminel ", "PROPN a les paroles de PROPN —paroles d’ une vieille femme en état de choc et que je suis seul à avoir entendues avec danglard qui n’ était pas attentif ne tiendra jamais confirma retancourt ", "pas d’ autre solution que le flag —dangereux c’ est pour cela que retancourt est ici louis elle foncera plus vite et plus sûrement elle peut rattraper le gars s’ il commence à le faire le plongeon c’ est elle qui aura la corde en cas de besoin ", "PROPN alluma une cigarette secouant la tête sans marquer de dépit qu’ on place la puissance de retancourt plus haut que la sienne était une évidence qui ne se discutait pas elle aurait sans doute été capable de hisser danglard sur le quai —si on rate le coup dit -il l’ homme est mort et nous avec ne peut pas se rater objecta calmement retancourt ", "si tant est que l’ événement ait lieu il aura lieu assura PROPN le gars n’ a pas le choix et tuer cet homme lui plaira beaucoup —admettons dit retancourt tendant son verre pour qu’ on le lui remplisse ", "—violette dit doucement adamsberg en obéissant c’ est le troisième verre et il nous faut toutes vos forces retancourt haussa les épaules comme si le commissaire venait d’ exprimer une niaiserie indigne de commentaire était placée derrière le battant gauche de la porte de le hangar les hommes à le droite rien ne devait gêner la course de le lieutenant vers le puits ", "dans l’ ombre PROPN leva les mains vers ses adjoints les doigts étendus minutes encore PROPN écrasa sa cigarette à le sol et colla son œil contre une large fente de la cloison de bois le massif lieutenant tendait ses muscles pour se préparer tandis que retancourt appuyée à le chambranle et en dépit des mètres de corde qu’ elle avait enroulés sur son torse dégageait une impression de décontraction totale PROPN s’ en inquiétait eu égard à les verres de vin ", "hippolyte arriva le premier et s’ assit sur le bord de la margelle enfonçant ses mains dans ses poches —costaud de lui murmura —guette de le côté de le pigeonnier c’ est par là qu’ PROPN va arriver minutes plus tard le capitaine s’ avançait à le son tour très droit l’ uniforme bien boutonné mais le pas un peu hésitant " ]
[ "regardez cette carte l’ inspecteur tendit sous le nez de l’ arrivant sa carte de policier barrée de bleu et rouge —bon je la vois et alors —cette carte me donne le droit d’ être méchant de mauvaise foi et de passer mes nerfs sur le premier connard venu si vous voyez ce que je veux dire? ", "poussa un grognement il n\\ aurait pas été capable de dire ce qu\\ était une webcam depuis ans il ne s\\' était pas vraiment tenu à le courant de évolution technologique les téléphones portables les les e-mails le wifi rien de tout ç a avait de place dans sa vie il repensa à le ce que lui avait dit PROPN un peu plus tôt sans doute n\\' avait -il pas tort lorsqu\\ il affirmait que avait fait son temps ", "l’ adoration pour son père était la condition même de le sacrilège de sa fille et sans doute la volupté de ce sacrilège elles eussent dû se la refuser mais celle-ci ne les exprimait pas tout entières et d’ ailleurs elles étaient allées se raréfiant jusqu’ à le disparaître tout à le fait à le fur et à le mesure que les relations charnelles et maladives ce trouble et fumeux embrasement avait fait place à la flamme d’ une amitié haute et pure l’ amie de mlle vinteuil était quelquefois traversée par l’ importune pensée qu’ elle avait peut-être précipité la mort de vinteuil de le moins en passant des années à le débrouiller le grimoire laissé par vinteuil en établissant la lecture certaine de ces hiéroglyphes inconnus l’ amie de mlle eut la consolation d’ assurer à le musicien dont elle avait assombri les dernières années une gloire immortelle et compensatrice de relations qui ne sont pas consacrées par les lois découlent des liens de parenté aussi multiples aussi complexes plus solides seulement que ceux qui naissent de le mariage ", "c’ est de son âge dit mariotte –elles nous le tueront dit mademoiselle de le guénic ne le tuera pas mademoiselle; à le contraire répondit mariotte qui paraissait heureuse de le bonheur de calyste .calyste allait d’ un train à le crever son cheval lorsque PROPN demanda fort heureusement à son maître s’ il voulait arriver avant le départ de le bateau ce qui n’ était nullement son dessein il ne désirait se faire voir ni à le conti ni à le claude le jeune homme ralentit alors le pas de son cheval et se mit à le regarder complaisamment les doubles raies tracées par les roues de la calèche sur les parties sablonneuses de la route ", "nous ne pouvons vous garder mais vous pourrez venir voir votre frère tous les jours à le midi pauvre violette elle ne songeait qu’ à le chagrin de se séparer de marc sans penser qu’ elle allait se trouver toute seule dans la rue sans un sou pour acheter du pain s’ il me demande dit -elle timidement vous lui direz que je n’ ai pas pu rester et que je viendrai demain une fois le porche de l’ hôpital franchi violette se remit à le pleurer il lui semblait que marc était à le jamais perdu elle marchait à le hasard devant elle ", "monsieur le duc a une fièvre de cheval c’ est le cas de le dire; et il m’ a déjà averti que le bruit le fatiguait horriblement venture toujours sans défiance posa le pied sur la moquette de le tapis mais à le moment ou ̀ il franchissait le seuil de la porte le flambeau s’ éteignit; PROPN lui prit vivement les bras et en même temps et avant qu’ il eût pu crier venture sentit qu’ on lui appuyait une main sur la bouche et un poignard sur la gorge puis une voix qu’ il reconnut cette fois lui disait tout bas d’ un ton de menace –je suis rocambole mon bonhomme et si tu cries je te tue chapitre que les assassins ceux qui ont déployé le plus de férocité dans l’ accomplissement de leurs crimes ne soient point par là même sujets à des accès de la ̂cheté sans pareille ", "ou autres garçons le suivent les filles sont rarissimes une fois debout tous refont le lacet de leur maillot–le plus souvent un long bermuda flottant sur les cannes maigres –qui aura glissé dévoilant une ceinture de peau blanche à la taille et le haut de le pubis sont secs torses creux ventres creux hanches étroites nerveux des poulains certains jettent une serviette sur leurs épaules vont fléchir une jambe sur le bord de la plate et tremper le pied de l' autre dans la mer grimacent ou emboîtent direct le pas d' eddy pour gagner les promontoires il y a bruno rachid ptolémée et mario les voilà maintenant garçons qui marchent vers l' est la plate-forme s' amincit langue pierreuse de la largeur d' un pas d' enfant on s' y déplace en file indienne puis elle bascule dans un chaos minéral éboulis de rocs jetés les uns contre les autres alors hop hop contournements escalade: voici le cap il s' élève au-dessus de la mer formant rapidement belvédère sauvage pourvoyeur de replats couches lisses où se caresser et paliers d' où prendre son élan ", "il avait traité antonia de le nom de l' oiseau qui plaisait si peu à le ibicus PROPN avait répliqué qu' en fait de grues la grande stella pouvait compter pour cette grande stella qui donnait en ce temps-là à le lafertrille l' illusion de l' amour était alors survenue tapage duo de mme angot un régisseur affolé lafertrille embarrassé le directeur agacé bref antonia était revenue d' une humeur massacrante —cet imbécile de lafertrille ", "si improbable que paraisse une tentative de les émirats de s’ en emparer de cette façon on observe que ces derniers de concert avec d’ autres pays de la région préparent des manœuvres destinées à le tester la capacité de leurs forces à le «mener de les missions spéciales le long de les côtes et dans les îles situées à le proximité dans le cadre d’ une réunion –encore une –tenue à le abou la question de la vulnérabilité de les émirats et de leurs infrastructures pétrolières face à des missiles balistiques a été de nouveau évoquée à le cette occasion l’ «expert régional en sécurité de l’ exprime dans une interview accordée à le national de les vues hétérodoxes estimant que si le stock iranien de missiles balistiques est effectivement le second dans la région après celui d’ PROPN il s’ agirait en quelque sorte d’ un tigre en papier: dans le meilleur de les cas insiste la probabilité d’ une frappe précise sur un objectif stratégique tel qu’ un pont ou une base aérienne est de l’ ordre d’ un pour et dans la réalité plutôt d’ un pour si bien que pour de", "–entrez c’ est un boy un de ces petits décrotteurs ambulants qui entre: –c’ est moi –une lettre pour vous il me tend une enveloppe –attends il y a peut-être une réponse –non la dame a dit qu’ il n’ y en avait pas et le gamin disparaît comme un lutin endiablé " ]
elle marchait supérieurement on comprend donc qu’ elle laissa bientôt et bien loin derrière elle les bâtiments s’ enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de l’ horizon PROPN était resté les yeux attachés sur le navire qui emportait la barbe-bleue il le suivit d’ un regard avide et désolé jusqu’ à le ce que le brigantin eût tout à le fait disparu dans l’ espace alors grosses larmes roulèrent sur les joues de l’ aventurier il laissa tomber sa tête dans ses mains dont il se couvrit le visage le capitaine daniel vint brusquement interrompre la douloureuse rêverie de le chevalier il lui frappa joyeusement sur l’ épaule et s’ écria: notre hôte la licorne est en bon chemin si nous descendions boire un coup de sangria à le madère en attendant l’ heure de le souper
[ "j’ espère que vous allez me faire encore de vos drôles de tours qui me font tant rire vous savez quand vous faites tenir des fourchettes toutes droites sur le bout de votre nez allons boire un coup —je n’ ai pas soif maître daniel dit tristement le gascon —tant mieux vous n’ en boirez qu’ avec plus de plaisir boire sans soif c’ est ce qui distingue l’ homme de la brute comme on dit —merci maître daniel mais je ne saurais —ah morbleu qu’ avez -vous donc vous avez l’ air tout drôle; est -ce parce que vous n’ avez pas fait fortune vous qui vous étiez vanté d’ épouser la barbe-bleue avant un mois? dites donc vous souvenez -vous vous auriez joliment perdu votre pari! ", "vous n’ avez pas seulement osé aller à le morne-au-diable j’ en suis bien sûr —vous avez raison maître daniel j’ ai perdu mon pari comme vous n’ avez rien parié de le tout ç a ne vous ruinera pas de le payer heureusement ah! dites-donc j’ ai depuis un quart d’ heure quelques questions sur le bout de la langue comment étiez -vous à le bord de la frégate comment le capitaine de le brigantin vous a -t-il recueilli? vous le connaissiez et puis cette femme et ce seigneur qui vous ont dit tout à l’ heure adieu qu’ est -ce que tout cela signifie après si ç a vous gêne ne me répondez pas je vous demande cela c’ est seulement pour le savoir s’ il y a un secret motus n’ en parlons plus je ne puis rien vous dire à le ce sujet maître daniel —mettons alors que je n’ ai rien demandé et vive la joie allons riez donc riez donc qu’ est -ce qui vous attriste est -ce parce que vous voilà encore avec votre même habit vert et vos mêmes bas roses qui ont joliment déteint à l’ eau de mer soit dit sans vous offenser ", "je vais vous prêter de quoi changer quoiqu’ il fasse une chaleur d’ étuve car ce n’ est pas sain de laisser ses habits sécher sur son corps allons allons quittez donc cet air soucieux voyons! est -ce que vous n’ êtes pas mon hôte puisque vous êtes ici par ordre de mon armateur? et quand même! est -ce que je ne vous avais pas dit que vous pouviez rester à le bord de la licorne tant que ç a vous plairait car vrai dieu j’ adore votre conversation vos histoires et surtout vos tours dites donc j’ ai justement une espèce d’ étoupe faite avec du fil d’ écorce de palmier a brûle comme une amorce sera fameux vous avalerez ça et vous nous cracherez de la flamme et de la fumée comme un vrai démon pas vrai? —le chevalier ne paraît pas disposé à le vous égayer beaucoup maître daniel dit une voix grave croustillac et le capitaine se retournèrent ", "c’ était le père griffon qui de la dunette avait assisté à la poursuite de le brigantin et qui descendait sur le pont il est vrai mon père je me sens un peu triste dit croustillac si mon hôte n’ est pas en train il le sera tout à l’ heure car il n’ est guère mélancolique de son état je vais toujours préparer le sangria dit daniel et il quitta le pont après quelques moments de silence le religieux dit à le croustillac: —vous voici encore l’ hôte de maître daniel vous voilà aussi pauvre qu’ il y a jours ", "—pourquoi serais -je plus riche aujourd’hui qu’ il y a jours mon père? demanda le gascon il faut le dire à la louange de croustillac ses regrets amers étaient purs de toute pensée cupide quoique pauvre il était heureux de songer qu’ à le part le petit médaillon de la barbe-bleue son dévouement avait été complétement désintéressé —je crois dit le père griffon que le duc de monmouth sera fâché de n’ avoir pu récompenser votre dévouement comme il le devait mais ce n’ est pas tout à le fait sa faute les événements se sont tellement pressés —vous ne parlez pas sérieusement mon père pourquoi le prince aurait -il voulu humilier un homme qui a fait ce qu’ il a pu pour le servir ", "—vous avez fait pour le prince ce qu’ un frère aurait fait; pourquoi vous sachant pauvre ne serait -il pas en frère venu à le votre aide pour raisons j’ en aurais été désolé mon père je compte même sur l’ agitation de la vie que je vais mener plus aventureuse que jamais pour me distraire et j’ espère le gascon n’ acheva pas et cacha de nouveau sa tête dans ses mains le religieux respecta son silence et s’ éloigna grâce à les vents alizés et à une belle traversée la licorne fut en vue des côtes de france environ jours après son départ de la martinique ", "peu à le peu la tristesse morne de le chevalier s’ était calmée avec un instinct de grande délicatesse instinct aussi nouveau pour lui que le sentiment qui l’ avait sans doute développé le chevalier avait réservé pour la solitude les pensées mélancoliques et douces qu’ éveillait en lui le souvenir de la barbe-bleue car il ne voulait pas exposer ces précieuses rêveries à les grossières plaisanteries de maître daniel ou à les interprétations de le père griffon à le bout de jours le chevalier était redevenu à les yeux de les passagers de la licorne ce qu’ il avait été durant la première traversée sachant qu’ il devait payer son passage par sa bonne humeur il mit cette espèce de probité qui lui était particulière à le amuser maître daniel; il se montra si bon compagnon que le digne capitaine voyait arriver avec désespoir la fin de la traversée ", "croustillac avait formellement déclaré qu’ il irait prendre de le service en moscovie où le czar pierre accueillait alors parfaitement les soldats de fortune le soleil était sur le point de se coucher lorsque la licorne se trouva en vue des côtes de PROPN maître daniel par prudence préféra d’ attendre le lendemain pour aller à le mouillage peu de temps avant le moment de se mettre à le table le père griffon pria le gascon de venir avec lui dans sa chambre l’ air grave presque solennel de le religieux parut étrange à le croustillac ", "la porte fermée le père griffon les yeux humides de larmes tendit ses bras à le gascon et lui dit: —venez venez excellente et noble créature venez mon bon et cher fils le chevalier à la fois attendri et étonné serra cordialement le religieux dans ses bras et lui dit: —qu’ avez -vous donc mon père —ce que j’ ai? ce que j’ ai? vous pauvre aventurier vous que votre vie passée devait rendre moins scrupuleux qu’ un autre vous sauvez la vie de le fils d’ un roi vous vous dévouez avec autant d’ abnégation que d’ intelligence et puis cela fait vos amis en sûreté vous revenez à le votre obscure et misérable vie ne sachant pas même à le cette heure à la veille de rentrer en france où vous coucherez demain! et cela sans avoir dit un mot un seul mot pour vous plaindre ou de l’ ingratitude ou de le moins de l’ oubli de ceux qui vous doivent tant —mais mon père —oh " ]
[ "lui dit -il –et ne sera pas long tonnerre vous allez voir si je manie le couteau les mains me brûlent ç a me bourdonne à les oreilles les tempes me battent comme quand j’ allais y voir rouge avance ici toi eh madelon que je te chourine à le mort et les yeux brillants d’ un éclat sauvage ne s’ apercevant plus de la présence de rodolphe il souleva la brebis sans efforts et d’ un bond il l’ emporta dans la tuerie avec une joie féroce on eût dit d’ un loup se sauvant dans sa tanière avec sa proie ", "ce qu' il ne sait pas heureusement c' est qu' hier en rentrant elle a trouvé dans sa cuisine le vieux luca buvant son bon vin pleurant faiblement de joie et d' attendrissement dans son verre avec l' aide de tullia et de maria elle l' a traîné à la porte le matin les femmes l' ont ramené de force à l' hospice acharnées sur lui comme autant d' abeilles sur un frelon à le demi mort de froid aurait scandalisé le village en gardant ce vaurien chez elle mais qui sait? le père dirait peut-être que c' est un crime de le chasser ", "les petits sujets voici ou articulets sur un petit sujet qui n\\ intéresse guère les parisiens sur une petite ville que je ne veux même pas nommer mais si je devais en excuser ce serait pour dire que je n\\' aime à le écrire que sur ce qui frappe directement mes yeux j\\' ajouterais aussi qu\\ il ne doit pas y avoir pour écrivain ni non plus pour le lecteur habitué à sa manière de petits sujets les choses à le milieu de lesquelles on vit et à lesquelles on participe prennent aussitôt une importance qui les rendrait presque dignes de l\\ histoire je passerais une saison dans le désert que je décrirais les choses de le désert même si ces choses n\\' étaient rien de le tout j\\' aimerais à le raconter le néant ", "ce que je pris pour une légère lassitude comme s’ il s’ était douté à l’ avance de ma démarche et que sous sa bienveillance il me reprochait de lui faire perdre un peu de son temps par mon hésitation je retournai vers l’ amie qui elle non plus n’ eut pas l’ air étonné ne posa pas de question ainsi je pouvais prendre dans un très court laps de temps à le prix d’ un débat intérieur d’ autant plus intense la décision la plus importante de ma vie mon entourage ne s’ en émouvait pas était -ce passé ou bien parce qu’ on m’ avait si souvent entendue faire l’ intéressante en avançant des idées singulières saugrenues ou parce que j’ avais l’ habitude d’ enjoliver les histoires m’ avait -on déjà rangée dans la catégorie de les originaux cette sorte de sas entre la société familiale et celle de les artistes ", "à les cris de le combat avait succédé un silence morne et imposant; et ces hommes qui survivaient seuls isolés à le milieu de l' océan entourés de cadavres ne se regardaient pas sans un certain effroi! PROPN fixait les yeux avec stupeur sur le tronc informe de le capitaine anglais; car la mitraille d' argent lui avait encore emporté un bras ses beaux cheveux blonds étaient souillés de sang; pourtant le sourire lui restait sur les lèvres c' est qu' il était mort sans doute en pensant à le elle à le elle qui baignée de larmes allait revêtir de longs habits de deuil en apprenant sa fin glorieuse heureux jeune homme ", "ce qu’ il y a de certain c’ est que le chico se rendait parfaitement compte de le peu de valeur de son instruction et n’ avait qu’ une confiance très limitée en sa prétendue science que voulez -vous il n’ était pas prétentieux nous le savions déjà timide le voilà donc avec un défaut de plus ce n’ est pas notre faute s’ il était ainsi et non autrement donc se méfiant de ses capacités il n’ était pas très sûr de la valeur de le document trouvé ", "d’ ailleurs que serait pour moi le manoir sans toi la vie et le charme de cette vieille demeure quelquefois je rencontre ta mère elle me parle de choses insignifiantes mais jamais il n’ est question de toi pourtant je suis bien certaine qu’ elle te regrette et qu’ elle souffre la pauvre tante dominée par son mari et georgina elle a pris à le premier moment fait et cause pour eux mais maintenant ses sentiments ont changé j’ en suis sûre est venu passer quelques jours à le bred’languest il travaille pour le borda et a obtenu à le collège de brillants succès oh! ma gaétane s’ il était seulement plus âgé tu aurais pu trouver en lui un défenseur un appui et n’ eût pas osé te persécuter ", "je n' en ai jamais lu d' aussi jolis que ceux-là mais vous avez beaucoup de talent quand je parle de vous line c' est vous seule qui m' inspirez vous m' avez bien compris je n' osais pas écrire votre nom dans un volume que tout le monde pouvait lire je l' ai caché dans un acrostiche secrètement pour vous et pour moi personne ne le sait hors nous PROPN se jeta dans ses bras il la prit avec passion et sans rien tenter de plus direct envers son petit corps plié il unit sa bouche à le celle qui se tendait très tendrement presque avec précaution dit line vous connaissez cela aussi mirabelle me disait qu' elle l' avait inventé —on le lui avait appris dit giguelillot ", "sous sous pour monter notre ménage ils restèrent là un bon moment leur rire s’ était éteint et ils ne parlaient plus solange se mit à le déchirer la semaine à le paris en petits morceaux qu’ elle disposait soigneusement à le côté d’ elle sur la pierre costals jugea qu’ à le tout prix il fallait empêcher cette scène de tourner à la mélancolie ", "j’ ai eu tort monsieur dit -il en regardant jules mais la mort est certes la plus grande de les expiations et ma mort approche vous pouvez donc me demander tout ce que vous désirerez je suis à le vos ordres –monsieur vous devez savoir où demeure l’ inconnu je veux absolument du ̂t -il m’ en coûter toute ma fortune actuelle pénétrer ce mystère; et en présence d’ un ennemi si cruellement intelligent les moments sont précieux PROPN va vous dire tout répondit le baron ces mots le commandeur s’ agita sur sa chaise PROPN sonna " ]
cette heure est arrivée de retour dans la cité de le cinéma je pousse la porte de le service de documentation que fréquentent surtout les décorateurs les costumières et les scénaristes j’ ouvre un grand atlas dans lequel je finis par trouver une carte de le continent africain mon doigt suit les tracés de les frontières les noms défilent sous mes yeux kampala nairobi bujumbura stanleyville tabora mulumbé je m’ arrête sur le bleu de le lac tanganyika l’ un de les territoires conquis par PROPN
[ "je remonte lentement en direction de le soudan français traversant des jungles peuplées d’ animaux fabuleux des déserts sans horizon des savanes infestées de serpents gravissant des sommets coiffés de neiges éternelles franchissant des fleuves à les flots impétueux j’ arrive enfin à le terme de mon voyage quand s’ ouvrent devant moi les portes de la ville de mopti dans les environs de laquelle se cache sinéré l’ endroit d’ où viennent les diallo sinéré absente de l’ atlas trop secrète pour figurer sur les cartes quand je suis bien certain que personne ne m’ observe je déchire la page en accompagnant le bruit de le papier arraché par un éternuement simulé le rythme de le cinéma consiste en une alternance de périodes d’ exaltation et de découragement où tout semble devenir infaisable où les projets les plus aboutis sont à le doigts d’ être abandonnés on passe à le autre chose ", "puis soudain sans que l’on en sache vraiment la raison la machine se remet en marche accélère à le risque de devenir folle le rêve reçoit l’ ordre de rejoindre le domaine de le possible ainsi pendant jours je n’ ai plus entendu prononcer le nom de alors qu’ à le matin de le seizième il n’ est plus question que de lui j’ ai à peine le temps d’ avaler le petit déjeuner qu’ il faut que je me présente dans une de les annexes de les studios où m’ attend un répétiteur sur un exemplaire de le scénario il a souligné en rouge toutes les répliques que je dois apprendre et je m’ aperçois que mon rôle est plus important que ce que la rencontre avec m. fred me laissait penser ", "le dialoguiste a visiblement recherché un effet comique en plaçant dans la bouche d’ un adolescent de les sentences sous forme de proverbes qu’ on attendrait davantage d’ un adulte voire d’ un sage ainsi quand entre dans une rage folle en se voyant imposer un chef ambitieux je trouve le moyen de lui dire: plus le singe grimpe haut plus il montre son derrière de la même manière devant le spectacle de fonctionnaires dilapidant l’ argent de l’ empire je fais cette remarque l’ oiseau qui chante oublie de faire son nid mon professeur en diction m’ assure que le texte importe peu que l’ essentiel est d’ y mettre le ton ce qui s’ avère assez difficile lorsque vous devez lancer avec le plus grand sérieux une phrase comme tout a une fin sauf la banane qui en a le tournage démarre par la scène finale celle de le discours à la chambre de les députés dans laquelle je ne fais qu’ une apparition muette quand brisé descend les marches monumentales à le bas de lesquelles l’ attend sa mère toute vêtue de noir dehors des jardiniers plantent rangées de palmiers devant les arbres de la f", "il attend la fin de la prise pour se saisir de le porte-voix réservé à le metteur en scène et annoncer à l’ équipe réunie à le grand complet: —nous venons de recevoir de très bonnes nouvelles de nos amis portugais grâce à les relations étroites entretenues par notre führer avec le président salazar nous allons pouvoir terminer cet immense film que promet d’ dans les décors naturels qu’ il mérite les paysages équatoriens de la guinée-bissau tandis que tout le monde applaudit je ferme les yeux pour me concentrer sur mes souvenirs de la carte de l’ afrique je vois la grande guinée le liberia la PROPN avant de remonter vers le sénégal j’ aperçois enfin la petite enclave qui porte le nom de guinée-bissau avec ses estuaires ses rivages parsemés d’ une multitude d’ îles après l’ allocution de m. on me confirme que je fais partie de l’ expédition dont la date de départ a été fixée à le lundi de la semaine suivante je suis bientôt le seul métis inscrit sur la liste PROPN la jeune martiniquaise devait également se joindre à le nous mais la veille de l’ embarqueme", "des plaques violacées sur la peau une forte fièvre ses quelques répliques sont rayées de le scénario je vais l’ embrasser avant de quitter PROPN elle se serre contre moi et pour arrêter ses larmes je lui promets de lui faire parvenir chaque semaine une lettre de le bout de le monde un convoi d’ une dizaine de voitures nous amène jusqu’ à l’ entrée de l’ aéroport de PROPN encadrée par aigles majestueux puis en tirant les valises de matériel il nous faut traverser le hall gigantesque percé d’ une infinité de fenêtres pour accéder à la passerelle de le junkers dont les hélices tournent à le ralenti ", "on m’ installe à le fond de la carlingue assis sur une valise tandis que les techniciens avec qui je voyage se partagent les sièges disposés le long de les hublots quand l’ avion prend son envol je réussis à le me tenir debout le long de la cloison métallique berlin sous nos pieds prend peu à le peu la forme d’ une page d’ atlas nous tournerons bien d’ autres pages tout à le long de la journée après une escale à le milan une deuxième dans une barcelone encore marquée par les combats récents la dernière en europe est pour lisbonne où nous passons la nuit je suis incapable de dormir excité à l’ idée de passer en afrique par les airs ", "la fatigue me prend en traître heures après le décollage alors que nous longeons les côtes de le río de oro je me réveille en sursaut à le moment où le train d’ atterrissage entre en contact avec la piste approximative de l’ aéroport de bissau nous sortons de l’ habitacle sous des trombes d’ eau tiède enveloppés par la vapeur suffocante qui monte des plaques de goudron surchauffé des soldats portugais en armes nous escortent jusqu’ à les camions bâchés garés devant les bâtiments le temps que les porteurs transfèrent notre matériel nous partons en évitant la ville dont je ne distingue à le loin que quelques lumières tremblantes derrière le rideau de pluie ", "je me gorge des images qui défilent les arbres à le feuillage serré les lianes les fougères arborescentes les oiseaux multicolores qui s’ envolent à le notre passage je remplis mes poumons de les odeurs de terre mouillée d’ humus de le parfum de les frangipaniers je m’ en imprègne comme si je renaissais à la vie nous contournons des rizières des champs d’ anacardiers des plantations de palmiers alourdis par des grappes de noix de coco puis la forêt profonde se resserre autour de nous comme une nuit végétale nous arrivons à le terme de notre voyage en fin d’ après-midi à le quelques centaines de mètres de l’ estuaire qui mène à l’ océan le nom de la ville cacheu est inscrit dans une mosaïque de tuiles blanches et noires sur le toit d’ un bâtiment officiel ", "à le droite de le haut de les murailles d’ une forteresse des canons d’ un autre temps braquent leur œil mortel sur l’ horizon le long d’ une enfilade de façades coloniales des pêcheurs vendent leur poisson qu’ ils arrosent avec de l’ eau de mer prélevée dans un tonneau derrière eux dans le port la marée bouscule les bateaux dont les mâts oscillent comme des toupies à le large le drapeau à le croix gammée flotte sur un navire militaire à le mouillage dès que nous posons le pied à le terre des dizaines d’ enfants en haillons se précipitent vers nous en criant " ]
[ "le tintoret donna un coup d’ œil à les panneaux incrustés accorda des éloges à les réparations de l’ antique mosaïque grecque confiées à le prêtre et se retira en saluant profondément les bianchini sans leur adresser la parole car il n’ estimait ni leurs ouvrages ni leurs personnes .quand la journée de travail fut finie les zuccati ayant soupé avec leurs principaux apprentis bozza marini et ceccato qui tous plus tard furent d’ excellents artistes dans une petite bottega où ils avaient coutume de se rassembler sous les procuraties s’ apprêtant à le courir à ses affaires ou à ses plaisirs son frère le retint et lui dit: –pour aujourd’hui mon cher il faut que tu me fasses le sacrifice d’ une partie de la soirée je me retire de bonne heure tu le sais; tu auras donc encore de le temps de reste quand nous aurons causé y consens mais c’ est à le condition que nous allions prendre une barque de régate et courir un peu le flot ", "m’sieur dis-moi fiston tu dois connaître tout le monde ici pas tout le monde rectifie ce modeste coltineur d’ animaux écoute bien je cherche des amis qui habitent le parc pas très loin de la seine dans une maison assez grande dont les fenêtres ont des volets à le glissière tu vois ce que je veux dire ils possèdent une auto américaine bleue et jaune plus peut-être une camionnette et ils seraient américains eux-mêmes que ç a ne m’ étonnerait pas peux -tu me renseigner ", "la pluie avait cessé mais un vent furieux soufflait tourmentait les arbres de le parc bousculant les feuillages la croix grecque désigna l’ une après l’ autre les branches celle-ci marque l’ ouest la direction est parti mathieu sorgues celle-ci l’ est: la direction prise par PROPN celle-ci le sud: la direction prise par andré baume ", "—que se passe -t-il donc demandèrent à la fois lavenay maurevailles et lacy —voyez vous-mêmes messieurs selon mes ordres on a arrêté le carrosse à la porte saint-antoine bien il contenait personnes un homme âgé vêtu d' un surtout de fourrures et une jeune femme —le ravisseur et madame de vilers l' invitation de les gardes l' homme à les fourrures s' est incliné avec un sourire et on l' a arrête —on l' a laissé libre —comment cela —la marquise s' est penchée à la portière et a prié le chef de les gardes de ne pas mettre obstacle à le leur voyage ", "mais il est cependant excellent garçon –il a des yeux faux –je l’ ai trouvé parfois mais je n’ ai jamais eu à le me plaindre de lui eh bien voyons mon cher enfant dis -moi ton impression sur notre fore ", "le marquis fut saisi par un huissier pendant que son valet de chambre allait porter l’ argent de le terme chez son propriétaire cette saisie insidieusement racontée à les personnes avec lesquelles il était en relation pour son entreprise en avait alarmé quelques-unes qui doutaient déjà de la solvabilité de monsieur d’ espard à le cause de les sommes énormes que lui soutiraient disait -on le baron jeanrenaud et sa mère les soupçons de les locataires des créanciers et du propriétaire étaient d’ ailleurs presque justifiés par la grande économie que le marquis apportait dans ses dépenses il se conduisait en homme ruiné ses domestiques payaient immédiatement dans le quartier les plus menus objets nécessaires à la vie et agissaient comme des gens qui ne veulent pas de crédit; ", "j’ en ai trop appris moi-même sans l’ avoir aucunement cherché cela sort de vous à le votre insu; cela est dans l’ air que vous respirez méfiez -vous il avança d’ un pas brutalement comme s’ il eût voulu s’ arracher d’ un coup à le quelque obstacle invisible –ce témoignage d’ intérêt vous étonne peut-être reprit -il hé bien supposons seulement que nos routes se croisent aujourd’hui que nous nous rencontrons à le passage ah! mon enfant on ne sait guère à le quelle profondeur entre en nous le caractère de le sacerdoce ", "des nénuphars blancs ornaient ses cheveux et autour de son cou s’ enroulait une petite anguille de roche à la peau argentée brillante comme un joyau .la reine tenait toujours la main de et voici que toutes se mirent à le glisser à se balancer comme les autres se sentait devenir incroyablement légère la reine disait avec son sourire enjôleur :–tu es bien de les nôtres petite lyll il faut que tu restes parmi nous un chant s’ élevait maintenant ", "eh bien je veux que tout soit oublié PROPN n’ a -t-il pas recommandé le pardon de les injures oui! qu’ il vienne! vous avez raison je ne lui demande pas d’ excuses pas de lettre pas d’ écrit pas d’ explication les explications a gâte tout qu’ il vienne ", "ne peut -elle pas apporter cette femme que je saurais si bien aimer encore! vaine illusion et fugitive comme ces flots qui lavent en passant les pieds de le roc où creusera bientôt ma tombe frontenac comme chacun sait mourut en et fut enterré dans l\\ église de les récollets lors de l\\ incendie de cette église le septembre on releva les corps qui y avaient été inhumés ceux de les personnages importants entre autres celui de m. de frontenac furent inhumés dans la cathédrale et dit -on sous la chapelle de n.-d. de pitié " ]
depuis que sa mère l’ avait lâché dans le salon il tournait derrière mmedechezelles la seule femme qui lui parût chic et encore nana l’ enfonçait joliment –hier soir disait PROPN m’ a menée à le théâtre oui à les variétés où je n’ avais certainement plus mis les pieds depuis ans cet enfant adore la musique moi ç a ne m’ a guère amusée mais il était si heureux on fait des pièces singulières aujourd’hui d’ ailleurs la musique me passionne peu je l’ avoue
[ "–comment! madame vous n’ aimez pas la musique s’ écria en levant les yeux à le ciel est -il possible qu’ on n’ aime pas la musique!ce fut une exclamation générale personne n’ ouvrit la bouche de cette pièce de les variétés à le laquelle la bonne mmehugon n’ avait rien compris ces dames la connaissaient mais elles n’ en parlaient pas ", "tout de suite on se jeta dans le sentiment dans une admiration raffinée et extatique de les maîtres madame de le joncquoy n’ aimait que mmechantereau tenait pour les italiens les voix de ces dames s’ étaient faites molles et languissantes on eût dit devant la cheminée un recueillement d’ église le cantique discret et pâmé d’ une petite chapelle –voyons murmura vandeuvres en ramenant fauchery à le milieu de le salon il faut pourtant que nous inventions une femme pour demain ", "si nous demandions à le steiner?–oh! dit le journaliste quand il a une femme c’ est que PROPN n’ en veut plus .vandeuvres cependant cherchait autour de lui –attendez reprit -il j’ ai rencontré l’ autre jour foucarmont avec une blonde charmante je vais lui dire qu’ il l’ amène et il appela foucarmont rapidement ils échangèrent quelques mots ", "une complication dut se présenter car tous marchant avec précaution enjambant les jupes de les dames s’ en allèrent trouver un autre jeune homme avec lequel ils continuèrent l’ entretien dans l’ embrasure d’ une fenêtre fauchery resté seul se décidait à s’ approcher de la cheminée à le moment déclarait qu’ elle ne pouvait entendre jouer de le weber sans voir aussitôt des lacs des forêts des levers de soleil sur des campagnes trempées de rosée mais une main le toucha à l’ épaule tandis qu’ une voix disait derrière lui :–ce n’ est pas gentil –quoi donc demanda -t-il en se tournant et en reconnaissant la faloise –ce souper pour demain tu aurais bien pu me faire inviter PROPN allait enfin répondre lorsque vandeuvres revint lui dire –il paraît que ce n’ est pas une femme à le foucarmont ", "c’ est le collage de ce monsieur là-bas elle ne pourra pas venir quelle déveine mais j’ ai racolé tout de même foucarmont il tâchera d’ avoir louise du palais-royal –monsieur de vandeuvres demanda mmechantereau qui haussait la voix n’ est -ce pas qu’ on a sifflé wagner dimanche atrocement madame répondit -il en s’ avançant avec son exquise politesse comme on ne le retenait pas il s’ éloigna il continua à l’ oreille de le journaliste :–je vais encore en racoler ces jeunes gens doivent connaître des petites filles .alors on le vit aimable souriant aborder les hommes et causer à les coins de le salon il se mêlait à les groupes glissait une phrase dans le cou de chacun se retournait avec des clignements d’ yeux et des signes d’ intelligence ", "c’ était comme un mot d’ ordre qu’ il distribuait de son air aisé la phrase courait on prenait rendez-vous pendant que les dissertations sentimentales de les dames sur la musique couvraient le petit bruit fiévreux de cet embauchage –non ne parlez pas de vos allemands répétait mmechantereau le chant c’ est la gaieté c’ est la lumière avez -vous entendu la patti dans le barbier –délicieuse murmura qui ne tapait que des airs d’ opérette sur son piano .la comtesse sabine cependant avait sonné ", "lorsque les visiteurs étaient peu nombreux le mardi on servait le thé dans le salon même tout en faisant débarrasser un guéridon par un valet la comtesse suivait de les yeux le comte de vandeuvres elle gardait ce sourire vague qui montrait un peu de la blancheur de ses dents et comme le comte passait elle le questionna –que complotez -vous donc monsieur de vandeuvres ", "–moi madame répondit -il tranquillement je ne complote rien je vous voyais si affairé tenez vous allez vous rendre utile elle lui mit dans les mains un album en le priant de le porter sur le piano mais il trouva moyen d’ apprendre tout bas à le fauchery qu’ on aurait tatan néné la plus belle gorge de l’ hiver et maria blond celle qui venait de débuter à les folies-dramatiques cependant la faloise l’ arrêtait à le chaque pas attendant une invitation il finit par s’ offrir ", "vandeuvres l’ engagea tout de suite seulement il lui fit promettre d’ amener clarisse; et comme la faloise affectait de montrer des scrupules il le tranquillisa en disant: –puisque je vous invite suffit .la faloise aurait pourtant bien voulu savoir le nom de la femme mais la comtesse avait rappelé vandeuvres qu’ elle interrogeait sur la façon dont les anglais faisaient le thé il se rendait souvent en angleterre où ses chevaux couraient " ]
[ "lui! dit cyrano regardez -le: n’ a -t-il pas tous les traits de votre père? pendant que roland jetait un regard troublé et indécis sur son frère manuel s’ approcha doucement et fléchissant le genou devant le comte: mon frère dit -il la providence nous a placés il y a jours en face l’ un de l’ autre et rien ne nous a dit que le même sang coulait dans nos veines je vous ai doublement offensé alors je vous en demande pardon vous êtes l’ aîné de les lembrat vous me trouverez désormais fidèle à le dévouement à l’ amitié et à le respect que je dois à le chef de ma famille ", "mais c’ est bizarre cela sort de l’ ordinaire et l’on s’ en sert assez volontiers pour faire une excursion à les environs de la ville l’ attelage de cette voiture se compose d’ un cheval qui trotte à le milieu; à sa gauche un autre galope d’ une façon normale à sa droite un troisième tient également le galop mais en fou c’est-à-dire que sa tête recourbée de côté a l’ air de contempler ce qui se passe dans le véhicule est -ce joli ne l’ est -ce pas les avis sont partagés ", "tu perds la tête je assure est une simple coïncidence je en réponds alain ne peut pas faire est de la folie il n\\ en est pas question tu sais bien qu\\ il dit n\\' importe quoi quand il est furieux si est qui empêche de dormir est tout ce qu\\ il faut tout est bien ", "auroch de l' asie méridionale pour le serment de loyalisme boire à la même jarre les jarres sont par ailleurs les objets les plus précieux de les villages stiengs dans la case de le chef personne à le mur dans l' ombre la veste blanche les moïs les entouraient en demi-cercle à le quelque distance ", "des tentures de popeline de soie bleue et le meuble capitonné en étoffe pareille une pendule et des chenets rocaille une petite table en marqueterie sur laquelle un ouvrage de broderie commencé semble attendre le retour de suzanne dans les grands panneaux portraits ceux de m. et madame derblay exécutés avec plus de conscience que de talent par un médiocre élève de flandrin à le premier étage vastes chambres communiquant par leurs cabinets de toilette celle de philippe et celle de suzanne ", "laissez -moi me saouler la g... de l’ exaltation que me donne cet accord plein et parfait entre ce que je suis et la vie que je mène laissez -moi marcher sur les eaux mais non elle brûle moins que moi et moins vite elle n’ est pas elle ne sera jamais de cette famille de les demi-fous et de les demi-folles dont je suis et qui est la seule ambiance où je me meuve à l’ aise je brûlais elle m’ éteint ", "tout cela en silence puis nous nous sommes installés en mangeant il a commencé à me raconter son histoire il hésitait d’ abord un peu j’ ai connu une dame c’ était pour autant dire ma maîtresse l’ homme avec qui il s’ était battu était le frère de cette femme ", "–quand –ce soir demain que sais -je je ne prendrai que le temps d’ adresser des ordres à le mes hommes d’ affaires afin qu’ après mon départ les embarras ne naissent pas autour de toi! pourrai -je partir de le moins avec la conviction que tu m’ aimes encore le cœur de renée fit explosion –m’ appartient -il donc de vouloir vous aimer ou de ne pas vouloir vous êtes mon père suis -je libre de faire taire mon cœur d’ oublier ce passé joyeux où j’ ai grandi vous adorant ", "–quelle preuve en avez -vous mon mari m’ a épousée sans amour aujourd’hui il m’ aime! et comme luversan faisait un geste de colère: –que vous importe doutez -vous de moi il se radoucit et reprenant son récit: quoi qu’ il en soit je l’ ai cru comme tout le monde et c’ est moi qui ai averti guerrier par des lettres anonymes des bruits scandaleux que l’on colportait autour de lui –quel était votre but? –ne comprenez -vous pas détruire son bonheur d’ abord; ensuite m’ attaquer à son honneur ", "je ne lui dis jamais que je l’ ai attendue devant la porte dérobée de l’ olympia je n’ étais pas amoureuse d’ elle j’ étais amoureuse des voix qui la portaient les voix de les patineurs viennent par spirales de le boulevard à la mer portées par le vent portées par ma volonté de tout prendre de le monde qui m’ entoure les immeubles art les coureurs les photographes les panneaux d’ aluminium qui captent la lumière de rose et jaune pâle et vive effacée de l’ intérieur rougie sur les corps de les modèles immobiles coulées dans leur beauté; je coule dans les caraïbes je me laisse porter jusqu’ à le filet antirequins avec en tête l’ histoire de ce bateau en floride poursuivi par les requins je n’ ai pas peur d’ être dévorée je nage loin le plus loin possible de ce qui dévore déjà la façade de le raleigh hôtel la piscine encadrée de palmiers notre chambre cette impression de solitude entre les corps comme un mur ma tristesse qui est un regret de quelque chose que je ne connais pas mais que je reconnais chez les autres une forme de paix " ]
c’ était sans structure cela partait dans les sous-bois et en même temps cela restait à la même place comme une sorte de tourbillon de gouttelettes et de miettes lourdes et noires tira une deuxième balle –retourne d’ où tu viens petite conne marmonna -t-elle retourne dans les bouses de solovieï tu aurais jamais dû en sortir
[ "•plus tard tout s’ était apaisé il n’ y avait plus sur le sol le moindre débris de verre la vitre qui avait explosé était de nouveau intacte se désaccroupit elle appuya sa carabine contre le mur de rondins alluma la lampe alla chercher le cahier sur lequel elle tenait son journal ", "elle était fatiguée mais elle s’ assit à le table elle se pencha sur le papier et elle écrivit: dimanche 9décembre rêvé de ma petite sœur presque pas changée égale à le elle-même toujours ses petites tresses son allure de chinoise en rééducation avons pas eu le temps de beaucoup parler ", "nostalgie de l’ époque on était toutes ensemble à le kolkhoze les siècles ont passé ou peut -être plus plus personne pour se rappeler terminus radieux ou la deuxième union soviétique nostalgie de ", "•ayant laissé derrière eux les derniers miradors et s’ enfoncèrent dans la forêt ils étaient séparés par une centaine de mètres et parfois même un peu plus mais ils veillaient à ne pas perdre trop longtemps le contact visuel quand PROPN traînait trop diminuait son allure ils marchaient tous avec effort après le premier kilomètre les sous-bois s’ étaient épaissis ", "ils devaient franchir des passes buissonneuses ou piétiner des parterres de petites broussailles agressives qui pendant l’ été avaient été alourdies par les baies mais à le présent n’ étaient plus que branchettes mortes et épines assez souvent aussi ils devaient contourner des surfaces où leurs pieds commençaient à se faire aspirer par la boue ils craignaient de s’ aventurer dans des pièges marécageux et de ne pas pouvoir s’ en extraire sous l’ humus par moments glougloutait de l’ eau vaseuse ou de l’ huile noire ou les désagréablement mêlées l’ huile venait d’ anciennes villes qui avaient été recouvertes ou d’ anciennes bases militaires ", "la taïga avait fini par s’ imposer au-dessus de ces ruines il n’ avait fallu que quelques siècles mais la pollution industrielle restait omniprésente quoique fantôme et tout indiquait qu’ elle aurait besoin de millénaires pour disparaître et avançaient de plus en plus lentement et en fin de journée quand l’ ombre augmenta la distance entre eux se réduisit et ils finirent par se retrouver côte à le côte essoufflés et vacillants ils n’ avaient toujours pas échangé le moindre mot depuis leur départ de le camp ils ne s’ étaient toujours pas adressé la parole ", "PROPN alla s’ adosser à un tronc la rejoignit pour avoir un peu de chaleur ils se serrèrent l’ un contre l’ autre et quand ils furent assis à le pied de l’ arbre ils restèrent collés épaule contre épaule cuisse contre cuisse ils avaient les jambes repliées contre le ventre les mains dans les poches maintenant l’ obscurité était complète la forêt bruissait frottements de fougères craquements d’ écorce presque rien ", "il n’ y avait pas d’ animaux à le proximité la température baissa encore un peu puis elle se stabilisa au-dessus de zéro humait les odeurs issues de la terre et des arbres des ours étaient passés là quelques jours plus tôt sans doute pour se gaver de baies avant d’ entrer en hibernation leurs puissantes émanations d’ urine avaient imprégné les mousses les aiguilles mortes ", "qu’ est -ce que tu racontes kronauer pensa -t-il qu’ est -ce que tu t’ y connais en ours va savoir si ils ont pas disparu depuis le temps tu sais rien sur eux tu connais que les camps et l’ huile noire " ]
[ "on ne s' appelle pas ras¬tignac pour rien vous pensez bien que j' avais commencé ma tournée de visites officielles par mon directeur m. qui dans sa correspondance particulière signait avec apostrophe d' apremont pour faire plaisir à sa femme disait -il madame d' PROPN était ce qu' on appelle une femme bien conservée elle pouvait sans ridicule n' avouer encore que ans un grand long visage qui affectait des airs rêveurs et mélancoliques et des cheveux tombant en tire-bouchon jusque sur les épaules lui donnaient l' apparence d' un saule pleureur ", "je la consolerai je la protégerai; mais qu’ elle reste vivante je saurai bien lui faire oublier son malheur sans qu’ il s’ en rendît compte son subconscient avait besoin de la jeune femme et s’ épouvantait de la perdre à le jamais l’ impatience de rodolphe de savoir était si grande qu’ il n’ attendit pas que sa voiture fût complètement arrêtée pour la quitter et s’ élancer dans l’ hôpital il bouillait d’ impatience devant les formalités à le remplir pour voir un malade en dehors de les heures de visite tous ces gens à lesquels il s’ adressait n’ avaient pas l’ air de se rendre compte de son angoisse et il lui fallut subir un tas de paperasseries avant d’ arriver à le but ", "–celui-ci madame est très-avantageux il est vert-pomme la couleur à la mode mais la mode change tandis que celui-ci le noir ou le blanc dont la vente est urgente vous n’ en verrez pas la fin et il peut aller avec toutes les toilettes .ceci est l’ de le métier –vous ne sauriez croire combien il faut d’ éloquence dans cette chienne de partie disait dernièrement le premier gaudissart de l’ établissement en parlant à le de ses amis duronceret et bixiou venus pour acheter un châle en se fiant à le lui tenez vous êtes des artistes discrets on peut vous parler des ruses de notre patron qui certainement est l’ homme le plus fort que j’ aie vu je ne parle pas comme fabricant monsieur fritot est le premier ", "–oui moi. garçon reprit robin je ne veux point me mettre en colère car tu t’ en trouverais fort mal; mais si tu n’ obéis pas sur-le-champ à l’ ordre que je te donne de quitter la forêt tu seras d’ abord vigoureusement châtié; puis après nous essaierons la mesure de ton cou et la force de ton corps à la plus haute branche d’ un arbre de cette forêt étranger se mit à le rire battre et me faire pendre dit -il voilà qui serait curieux si ce n’ était impossible voyons mets-toi à l’ œuvre j’ attends –je ne me donne pas la peine de bâtonner de mes propres mains tous les fanfarons que je rencontre mon cher ami repartit robin ", "et tous partirent pleins d\\' ardeur et de vengeance le grand-trappeur les mains derrière le dos mais les pieds libres courait entouré de gardiens jaloux une heure était à le peine écoulée qu\\' une clameur formidable était le cri de les litchanrés à la vue de leurs ennemis a cette clameur une autre plus puissante encore les couteaux-jaunes la carabine à le bras élancèrent les premiers ", "je est un autre c' était l' interdit de l' inceste de j' étais certaine je ne savais pas comment l' expliquer j' avais besoin que jérôme m' aide je ne comprenais pas toujours ce que je disais il fallait que quelqu'un d' autre me le réexplique après que je l' ai dit quand rimbaud avait dit je est un autre il avait dit je vous rappelle que l' inceste est interdit j' en étais absolument convaincue tous ceux à le cours de l' histoire qui rappelaient que je était un autre rappelait l' interdit fondamental quela société refusait et ne cessait d' enfreindre tout en criant ses grands dieux qu' elle condamnait l' inceste n' empêche qu' à le tour de bras chaque fois qu' elle en avait l' occasion elle donnait sournoisement sa bénédiction à les infractions à la loi fondamentale ", "le matin ce fut elle qui parla la première de nous séparer écoute dit -elle t\\' ai -je payé après notre loi je ne te devais rien puisque tu es un payllo mais tu es un joli garçon et tu m\\' as plu ", "c’ est cela que je leur reproche il se mit à le marcher en rond effrayés par ce grand mouvement les rats ne sortaient plus de leurs trous dans un angle près de la porte un cafard luttait avec une araignée à le regard de dieu leur combat était peut-être plus important que celui de nicolas contre ses juges ", "la symétrie de les folioles de le frêne sur les arcatures moelleuses agréait à le côté de la gentille personnalité de le cytise son manteau tendre fraîchement et des saules blancs nullement ragots à les bords de fragmentaires pièces d’ eau miraient leurs frondaisons de lames aiguës blanches à les coups de soleil en revers; et quelque saule de babylone édicule de haut art végétal ses frêles pleureux et pâles filaments touchant l’ onde de leurs pointes rasant les nénuphars toute sa toison de douleur épandue sur un large périmètre prenaient fortement le cœur le pénétraient d’ exquisité mélancolique puis en pente douce des herbes s’ étendaient l’ humble vulpin et le ray-grass des rectangles frisottants avec des polissures fugitives coupés de sentiers de sable et un coin de jardin potager apparaissait où parmi les légumes des cloches de melons brillaient comme des domuscules d’ argent; de les poireaux balançaient leurs sphéroïdes pleins de semences et toujours la promenade de les jeunes gens aboutissait à un grand étang près de la grille devant le village p", "ne vous moquez -vous pas de moi –que je meure sans confession me dit -il avec violence si ce que je vais vous dire n’ est pas vrai j’ ai eu ans comme vous les avez en ce moment j’ étais riche j’ étais beau j’ étais noble j’ ai commencé par la première de les folies par l’ amour j’ ai aimé comme l’on n’ aime plus jusqu’ à me mettre dans un coffre et risquer d’ y être poignardé sans avoir reçu autre chose que la promesse d’ un baiser mourir pour elle me semblait toute une vie en je devins amoureux d’ une vendramini une femme de ans mariée à un sagredo l’ un de les plus riches sénateurs un homme de ans fou de sa femme " ]
tous portaient des costumes d’ un pittoresque hideux les hommes avaient des blouses ou des habits achetés sur le carreau de le temple les femmes affectaient ce luxe horrible qui sent la misère elles avaient des robes de soie maculées de taches immondes et les pieds nus quelques-unes manquaient de linge
[ "une la plus jeune remarquablement jolie encore mais les traits fatigués par la débauche s’ était assise sur les genoux de l’ un de les buveurs et chantait un refrain obscène quand antoinette parut défaillante et pâle sur le seuil de cet infect bouge ce fut une explosion de rires moqueurs et d’ applaudissements frénétiques dirent les hommes polyte est un fier homme tout de même –on ne sait pas ou il va chercher ses largues dit une femme il me semble que j’ ai déjà vu cette figure quelque part ajouta une autre ", "antoinette hésitait à le entrer polyte la poussa et lui dit à l’ oreille –mais songez donc à le m.agénor la jeune fille fit quelques pas et s’ arrêta de nouveau toute tremblante à le milieu de la pièce la vieille lui dit: –faut pas avoir comme ça l’ air fier avec nous ma petite la fierté c’ est des bêtises ", "–de quoi ricana une autre femme madame est peut-être bien après tout une demoiselle de le grand monde on se mit à le rire vous autres dit polyte si vous manquez de respect à le ma largue vous allez voir –tu as raison mon garçon fit la vieille qui posa sa chandelle sur la table chacun son bien puis s’ adressant à le antoinette –allons ma petite le grand air donne de l’ appétit ", "mettez -vous à le table –je n’ ai pas faim balbutia antoinette les voleurs se mirent à le rire de nouveau et la jolie fille qui était jalouse de la beauté d’ antoinette s’ écria: –faut croire que madame a coutume de souper à le café anglais et de boire de le champagne polyte ôta sa redingote retroussa ses manches et vint se mettre à le table: –faites bien attention vous autres à le ce que je vais vous dire fit -il cette jeune fille est ici pour affaires; si quelqu’un de vous la touche –c’ est bon dit le vieux voleur je connais tu as un petit coup de poing ", "–et de pied donc fit polyte il y avait entre la table et la porte une chaise boiteuse sur laquelle antoinette brisée d’ émotions se laissa tomber un de les voleurs se leva de table et dit: –tu as un joli coup de poing et un beau coup de savate polyte mais ç a m’ est égal et il fit un pas vers antoinette la femme qui tout à l’ heure avait apostrophé antoinette s’ écria: –fanfan si tu n’ embrasses pas madame c’ est que tu n’ auras pas de cœur fanfan c’ était le surnom de le voleur encouragé par cette apostrophe fit un pas encore vers antoinette ", "mais la jeune fille se leva et elle eut en ce moment une attitude si fière que le voleur hésita polyte s’ était levé à son tour et vociférait: –si tu y touches je te casse la figure d’ un coup de pied c’ est ce qu’ il faut voir dit la jeune fille qui avait quitté les genoux de le voleur sur lequel elle s’ était assise aussi vrai que je m’ appelle la belle marton si tu n’ embrasses pas la petite mon fanfan je te tiens pour un propre à le rien le voleur hésitait toujours ", "il avait moins peur de la menace de polyte que de le regard étincelant et fier d’ antoinette la jeune fille avait compris qu’ elle ne devait attendre son salut que de sa propre énergie elle étendit la main vers la table y prit un couteau et dit à le fanfan: –si vous faites un pas encore je me tue elle appuya la pointe de le couteau sur sa poitrine et son regard était si résolu que le voleur à le cheveux blancs qui était sans doute dans le secret de la présence d’ antoinette dans ce bouge et paraissait être le chef de la bande s’ écria: –arrière fanfan pas de bêtises ce n’ est pas à le polyte que tu aurais affaire c’ est à le moi fanfan ne bougea pas ", "–papa dit la belle marton à le vieux voleur vous êtes drôle tout de même vous n’ entendez rien à la plaisanterie –mêle-toi de ce qui te regarde toi dit le vieillard avec humeur fanfan alla se rasseoir antoinette laissa échapper le couteau et fondit en larmes la vieille qui semblait être la logeuse en garni et que les voleurs appelaient la mère dit alors –mes agneaux vous n’ entendez rien à les affaires ", "fanfan est une brute toujours ivre la belle marton est jalouse de toutes les femmes et si on vous laissait faire vous finiriez avec votre train par nous amener la rousse polyte ne cherche querelle à le personne et s’ il a une jolie largue tant mieux pour lui –elle s’ est affalée tout de même PROPN qui se versa à le boire pour cacher sa confusion " ]
[ "la nuit était avancée quand il arriva à les premières maisons tout reposait dans un calme profond seul le coeur troublé de le malheureux fugitif agitait convulsivement dans cette paix universelle un missionnaire de PROPN venait d\\' arriver à le québec il se nommait françois-xavier blanchet était natif de l\\ une de nos jolies paroisses de la rive sud il se consacrait à les missions de les côtes de le pacifique depuis sa jeunesse ", "nous tonitrue -t-il par-dessus le bastingage et alors qu\\ est -ce qu\\ on en a à branler vu que c\\' est pas un gars de notre équipe objecte le pertinent impertinent il court pour les sièges sitdavne rien d\\' étonnant à le ce qu\\ il arrivasse dans un fauteuil sa boutade monte à le nez de jean ", "–oui madame il va venir tout de suite –et sarah demandai-je –elle ne rentre que dans jours ", "j’ espère que quelque nouveau malheur —non c’ est même plutôt un bonheur un bonheur grave très grave elle lui fit face alors et brusquement elle retira ses lunettes noires puis elle le fixa les yeux plissés l’ abbé la fixa à son tour ", "geneviève le sentit et pardonnant à le caractère emporté et à le manque d’ éducation de son amie elle la releva et l’ embrassa tu nous aurais épargné à le toutes une affreuse soirée lui dit -elle si tu m’ avais interrogée avec douceur et confiance à le lieu de venir me faire une scène cruelle et folle à le premier mot de soupçon je t’ aurais rassurée geneviève la jalousie raisonne -t-elle? répondit henriette prend-elle le temps d’ agir seulement elle crie jure et pleure c’ est tout ce qu’ elle sait faire ", "–veux -tu bien laisser m. hermann prendre des poires avance ton panier et tiens -le bien des mains pour qu’ il puisse choisir monsieur mademoiselle camilla voyez donc comme elles sont belles –moi je n’ aime pas les poires déclara dédaigneusement la petite fille blonde qui s’ était avancée pour regarder sous le nez d’ un air de profond mépris lui tandis que son jeune frère dévorait gloutonnement un fruit pris à le hasard se mit en devoir de choisir avec soin celui qui aurait l’ honneur d’ être mangé par lui pendant ce temps les petits bras de mirka supportaient avec peines le lourd panier et tout à le coup celui-ci s’ écroula à le terre juste sur les pieds de qui jeta un cri de douleur –imbécile maladroite cria -t-il tiens! et la main sèche d’ s’ abattit sur les joues de qui était demeurée à le seuil de la salle à le manger les yeux fixés sur comme s’ ils ne pouvaient s’ en détacher dit d’ un ton sec –emmène cette petite sotte et punis sévèrement pour lui apprendre à le être plus adroite ", "seulement pour éviter toute affectation il regarda la jeune fille se retourna vers l’ hôte et lui dit dans sa langue maternelle –est -ce là votre fille seigneur PROPN de tel était le nom de le marchand avait eu de grandes relations commerciales à le gênes à le florence à le livourne il savait l’ italien et répondit dans la même langue –non si c’ eût été ma fille j’ eusse pris moins de précautions cette enfant nous est confiée et j’ aimerais mieux périr que de lui voir arriver le moindre malheur mais donnez donc de la raison à une fille de ans –elle est bien belle dit froidement qui ne regarda plus la jeune fille ", "le sergent en avait profité pour asseoir son logis en sorte qu’ il fallait monter plusieurs marches pour arriver chez lui semblable à le toutes les maisons de le temps cette bicoque était surmontée d’ un toit pointu qui figurait au-dessus de la façade la moitié supérieure d’ une losangelosange nom féminin jusqu’ à le xviiiesiècle à le regret de les historiographes il existe à le peine un ou modèles de ces toits à le paris une ouverture ronde éclairait le grenier dans lequel la femme de le sergent faisait sécher le linge de le chapitre car elle avait l’ honneur de blanchir notre-dame qui n’ était certes pas une mince pratique à le premier étage étaient chambres qui bon an mal an se louaient à les étrangers à le raison de sous parisis pour chacune prix exorbitant justifié d’ ailleurs par le luxe que tirechair avait mis dans leur ameublement des tapisseries de flandre garnissaient les murailles ", "cette démarche me causait une répugnance extrême je promis néanmoins de m’ en charger PROPN acceptait la lettre de maurice comme parole d’ évangile elle ignorait les choses de la vie elle n’ avait d’ autre science que celle qu’ elle avait pu acquérir en écoutant les gros mélodrames de le boulevard elle eût volontiers cru encore à la bastille et à les couvents ", "une main m’ a prise par la peau de le crâne elle tirait elle tirait et la tête indéfiniment s’ allongeait c’ était la mort qui voulait m’ emporter ah! finissons -en! je prendrai un revolver je tirerai il faudrait s’ exercer sur des lapins peut-être pour commencer seule avec sartre je montai vers le nord en train puis en bateau à le travers un chapelet de lacs " ]
il stigmatisait la barbarie et l’ inconscience écologique de les hommes de ces temps heureusement révolus dans les ruelles de tous les villages sur la presqu’ île les maisons étaient occupées à le rez-de-chaussée par des boutiques où les touristes étaient assurés de trouver le superflu: bibelots-souvenirs bols personnalisés par des prénoms colifichets en forme de baleine en cherchant bien ils pouvaient même découvrir le nécessaire par exemple de l’ eau et de les sandwichs les étages étaient en général transformés en hôtels ils n’ étaient pas destinés à une résidence prolongée toute la presqu’ île était évacuée à le minuit et les visiteurs rentraient alors vers les immenses résidences hôtelières modernes et assez laides installées dans les zones sécurisées de plymouth et de boston
[ "cependant le fait de se plonger dans ses références culturelles standardisées de sentir ses racines comme le proclamait un écran publicitaire près de l’ embarcadère de nantucket et surtout d’ en faire étalage devant son ou sa partenaire d’ autant plus si il ou elle ne partageait pas les mêmes origines était connu pour être un puissant stimulant érotique les hôtels de le cap étaient utilisés pour assouvir ces pulsions dans un cadre inoubliable ils étaient loués à l’ heure la rolls-royce se frayait laborieusement un chemin dans les rues pourtant interdites à la circulation les touristes sortis des gares souterraines aménagées tout le long de la presqu’ île musardaient en se tenant langoureusement par le bras ", "le chauffeur devait sans cesse user de son klaxon meuglant pour écarter les badauds PROPN se tenait à l’ arrière raide et digne mais il souriait intérieurement à l’ idée que le jeune prince dévisagé par les passants à le travers la vitre s’ était réveillé en prison le matin même ils arrivèrent enfin à le bout de le cap la route dominait une anse de mer qu’ entourait un bois de pins ", "un portail bleu sur lequel était inscrit en lettres peintes à le demi effacées feuilles d’ herbes s’ ouvrit automatiquement à le leur approche la voiture s’ engagea sur une allée de gravier qui descendait en direction de la mer soudain après un ultime virage apparut une longue et simple maison de brique entourée d’ un boulingrin vert cru comme un paysan endimanché le bâtiment s’ ornait entre larges épaules couvertes d’ ardoises de le plastron blanc d’ une colonnade ron était sur le seuil et vint lui-même ouvrir la portière ", "il accueillit baïkal en s’ inclinant légèrement et en le remerciant d’ avoir bien voulu faire un aussi long chemin pour le rencontrer eut beau scruter le visage ridé de le vieil homme il ne put y lire que le plus extrême sérieux seules sternes blanches posées sur la pelouse ricanaient en regardant la scène cap avait ceci de particulier que c’ était une de les rares zones sécurisées et avec quel soin qui demeurait à le ciel ouvert les canons à le beau temps disposés tout autour de la baie maintenaient constant l’ azur réglementaire au-dessus de les têtes ", "mais la brise salée mêlée d’ un parfum de varech arrivait en courant libre et tout essoufflée de l’ autre rive de l’ atlantique —vous avez certainement besoin de vous dégourdir un peu les jambes reprit ron il est inutile que nous perdions trop de temps à le nous présenter en revanche je tiens à le vous faire les honneurs de cette maison d’ autant plus que ce n’ est pas la mienne l’ ami qui me la prête de temps en temps me dit toujours qu’ il est jaloux ", "il est persuadé que je l’ aime plus que lui et il n’ a pas tort le rire ne faisait pas remuer le visage d’ PROPN mais seulement plisser son crâne eut envie d’ objecter que les présentations à son goût n’ étaient pas faites il en savait certainement moins sur son hôte que celui-ci ne paraissait en connaître à son propos mais la profonde inspiration qu’ il venait de prendre en humant la brise dissipa tout aussitôt ces noires humeurs et le plaça dans d’ heureuses dispositions à l’ égard de le vieillard souriant et doux qui l’ accueillait si poliment —commençons par le jardin peut-être reprit celui-ci ", "je n’ en connais pas de plus heureusement situé sur ce coin de la côte ils passèrent à l’ arrière de la maison et entre des bouquets d’ hortensias bleus qui poussaient dans son ombre découvrirent l’ océan tout proche tendu entre les pins et qui ondulait à le vent le jardin était semé d’ essences rares pour le climat c’ était un environnement déroutant pour un citadin habitué à les zones sécurisées strictement régulées de le point de vue météorologique en s’ accoutumant à le lieu sentait revenir la prudence ", "il se tenait sur ses gardes et laissait venir son étrange interlocuteur altman bien sûr l’ avait prévu —je me doute que tout cela doit vous paraître un peu mystérieux rassurez -vous vous aurez rapidement la clef de l’ énigme un seul mot pour vous mettre sur la voie si je vous ai fait venir c’ est que j’ ai une proposition à le vous soumettre ", "—laquelle? demanda vivement quoiqu’ il s’ appuyât d’ un côté sur une courte canne saisit le bras de son jeune visiteur et pesa dessus lourdement —on m’ avait dit que vous étiez énergique c’ était encore au-dessous de la vérite ne soyez pas si pressé croyez-moi la vie vous enseignera à le prendre votre temps " ]
[ "puis il prit sa trousse et se tournant vers le marquis: –voulez -vous me permettre de vous laisser un moment le gardien de ma bibliothèque lui dit -il –faites dit rocambole le docteur suivit en hâte les officieux passants traversa la cour et trouva couché sur le trottoir et entouré d’ une foule compacte un laquais évanoui –déshabillez cet homme ordonna le docteur qui le fit transporter chez le suisse de l’ hôtel ", "je l’ ai trempé dans un baquet d’ eau pour le réveiller il a failli m’ assommer je l’ ai enfermé avec mes prisonnières je suis un citoyen libre messiés je vais déposer une plainte contre ce yankee il m’ a insulté et il a donné un coup de poing dans le portrait de le général une œuvre d’ art magnifique une peinture historique que je ne donnerais pas pour dollars eut grand-peine à le arranger les choses ", "la fille de le jardinier redescendit –seule ici! seule à le monde! dit violette on l’ avait laissée avec une bougie allumée elle entrevit dans la glace sa blanche figure tout attristée elle eut peur comme si elle voyait un revenant ", "a la fin lorsque la gourde fut sèche le bon chevalier dit à l’ écuyer c’ est maintenant que les oiseaux sont dénichés mon pauvre sancho quand je pense ajouta -t-il avec un soupir que grâce à le ton élixir j’ aurais pu malgré mes tempes blanches comme les sommets de la PROPN paraître juvénile et fringant encore à la belle dulcinée de le toboso si j’ étais parvenu à la désenchanter! les sommets de la PROPN il fit jurer à le fidèle écuyer de retrouver pour le bonheur de l’ humanité le seigneur et son élixir de vie –si je ne bois plus de le vin de ta gourde vide mon bon sancho de le moins dans l’ avenir ce vin vous préservera toi ta femme thérèse ta fille sanchette et vos héritiers des maléfices et des maux dont les enchanteurs criblent les hommes lorsque l’ illustre hidalgo eut rendu sa belle âme à l’ infini ", "la voix sans corps se reprit à le chanter et certainement raoul n’ avait encore rien entendu à le monde comme voix unissant dans le même temps avec le même souffle les extrêmes de plus largement et héroïquement suave de plus victorieusement insidieux de plus délicat dans la force de plus fort dans la délicatesse enfin de plus irrésistiblement triomphant il y avait là de les accents définitifs qui chantaient en maîtres et qui devaient certainement par la seule vertu de leur audition faire naître des accents élevés chez les mortels qui sentent aiment et traduisent la musique il y avait là une source tranquille et pure d’ harmonie à le laquelle les fidèles pouvaient en toute sûreté dévotement boire certains qu’ ils étaient d’ y boire la grâce musicienne et leur art de le coup ayant touché le divin en était transfiguré raoul écoutait cette voix avec fièvre et il commençait à le comprendre comment christine PROPN avait pu apparaître un soir à le public stupéfait avec des accents d’ une beauté inconnue d’ une exaltation surhumaine sans doute encore sous l’ inf", "PROPN était né fois le février selon le calendrier suédois de l’ époque et le mars selon le calendrier grégorien quoi qu’ il en soit il était de ans plus vieux que linné c’ était de surcroît son meilleur ami ils s’ étaient rencontrés en à l’ université d’ PROPN est le propre de l’ amitié de se reconnaître ils s’ étaient reconnus les hommes avaient en commun un léger tic à l’ œil droit qui était dû à une nervosité extrême mais qui chez amis de ans passait pour une extrême connivence auraient dû tous étudier la théologie mais tous s’ en étaient écartés un était blond et l’ autre brun ", "il disait enfin l’ ordre nouveau dessiné par l’ ouvrière invisible que si nous pouvons désirer que les actions d’ une personne qui nous a peinés jusqu’ ici n’ aient pas été sincères il y a dans leur suite une clarté contre quoi notre désir ne peut rien et à le laquelle plutôt qu’ à le lui nous devons demander quelles seront ses actions de demain ces paroles nouvelles mon amour les entendait elles le persuadaient que le lendemain ne serait pas différent de ce qu’ avaient été tous les autres jours; que le sentiment de gilberte pour moi trop ancien déjà pour pouvoir changer c’ était l’ indifférence que dans mon amitié avec gilberte c’ est moi seul qui aimais c’ est vrai répondait mon amour il n’ y a plus rien à le faire de cette amitié-là elle ne changera pas alors dès le lendemain ou attendant une fête s’ il y en avait une prochaine un anniversaire le nouvel an peut-être un de ces jours qui ne sont pas pareils à les autres où le temps recommence sur de nouveaux frais en rejetant l’ héritage de le passé en n’ acceptant pas le legs de ses tristesses je demandai", "qui préce ̀de toute action de la vie arabe et donna aussitôt le signal de le départ une vingtaine de cavaliers s’ avancèrent en traqueurs et couvrirent toute la ligne il se fit quoique les chasseurs fussent à le pas un grand tumulte de propos et d’ interpellations singulières les éperons retentirent sur les larges étriers les-cavaliers armés de fourches battaient les buissons les chevaux excités par ce vacarme se câbraient et-bondissaient dans tous les sens menaçant d’ écraser les pauvres lièvres trop épouvantés de ce tapage pour avoir la force de s’ élancer hors de le gîte ", "on en a plus qu’ assez de les voir sur la confiture ou le bord de le pot à le lait on les chasse elles n’ arrêtent pas de revenir jusqu’ à le ce qu’ on réussisse à les écraser c’ est la mort l’ irisation d’ une aile rompue sur une effusion de pulpe blanche l’ immobilité le silence ce sont les dispositions que j’ aimerais bien voir adopter à la cétoine ", "je me jette à le genoux par terre et quand la directrice accompagnée de rabastens qui part arrive près de moi elle me voit en train de frotter énergiquement l' encre de mes mains avec du sable puisque ç a ne s' en va pas avec de l' eau prend très bien –laissez donc dit mademoiselle sergent vous l' enlèverez chez vous à la pierre ponce le bel antonin m' adresse un au revoir à la fois joyeux et mélancolique je me suis relevée et lui envoie mon signe de tête le plus onduleux qui fait rouler des boucles de cheveux mollement le long de mes joues " ]
que nabokov ait lutté contre certains penchants peut-être je n’ en sais rien pourtant malgré toute la perversité inconsciente de lolita malgré ses jeux de séduction et ses minauderies de starlette jamais nabokov n’ essaie de faire passer PROPN PROPN pour un bienfaiteur et encore moins pour un type bien le récit qu’ il fait de la passion de son personnage pour les nymphettes passion irrépressible et maladive qui le torture tout à le long de son existence est à le contraire d’ une lucidité implacable .dans les ouvrages de g. on est loin de toute contrition et même de tout questionnement pas une trace de regret aucun remords
[ "à le lire il aurait presque été mis à le monde pour apporter à les adolescents l’ épanouissement qu’ une culture étriquée leur dénie les ouvrir à le eux-mêmes révéler leur sensualité développer leur capacité à le donner et à se donner .tant d’ abnégation mériterait une statue à le jardin de le luxembourg avec g. je découvre à le mes dépens que les livres peuvent être un piège dans lequel on enferme ceux qu’ on prétend aimer devenir l’ instrument le plus contondant de la trahison comme si son passage dans mon existence ne m’ avait pas suffisamment dévastée il faut maintenant qu’ il documente qu’ il falsifie qu’ il enregistre et qu’ il grave pour toujours ses méfaits la réaction de panique de les peuples primitifs devant toute capture de leur image peut prêter à le sourire ce sentiment d’ être piégé dans une représentation trompeuse une version réductrice de soi un cliché grotesque et grimaçant je le comprends pourtant mieux que personne ", "s’ emparer avec une telle brutalité de l’ image de l’ autre c’ est bien lui voler son âme .entre mes et ans paraissent successivement en librairie à un rythme qui ne me laisse aucun répit un roman de g.dont je suis censée être l’ héroïne puis le tome de son journal qui couvre la période de notre rencontre comportant certaines de mes lettres écrites à l’ âge de ans avec ans d’ écart la version poche de ce même livre; un recueil de lettres de rupture dont la mienne sans compter les articles de journaux ou les interviews télévisées dans lesquels il se gargarise de mon prénom plus tard suivra encore un autre tome de ses carnets noirs revenant de façon obsessionnelle sur notre séparation .chacune de ces parutions quel que soit le contexte dans lequel je les découvre il se trouve toujours une personne bien intentionnée pour me le faire savoir confine à le harcèlement ", "pour le reste de le monde c’ est un battement d’ ailes de papillon sur un lac paisible pour moi c’ est un tremblement de terre des secousses invisibles qui renversent toutes les fondations une lame de couteau plantée dans une blessure jamais cicatrisée pas en arrière dans les progrès que je crois avoir faits dans la vie .la lecture de le tome de son journal consacré en grande partie à le notre rupture provoque chez moi une crise d’ angoisse phénoménale instrumentalise désormais notre relation en l’ étalant à le grand jour à le travers le prisme le plus avantageux pour lui son entreprise de lavage de cerveau est machiavélique dans ce journal il a transformé notre histoire en fiction parfaite celle de le libertin reconverti en saint celle de le pervers celle de l’ infidèle qui s’ est acheté une conduite fiction écrite mais jamais vécue publiée avec le décalage qu’ il se doit c’est-à-dire le temps que la vie se soit dûment dissoute dans le roman ", "moi je suis la traîtresse celle qui a ruiné cet amour idéal celle qui a tout gâché en refusant d’ accompagner cette métamorphose celle qui n’ a pas voulu croire à le cette fiction .je suis sidérée par son refus de voir que cet amour portait en lui son propre échec dès la première minute qu’ il n’ avait aucun avenir possible puisque g. ne pouvait aimer en moi qu’ un moment fugace et transitoire mon adolescence .je lis ces pages d’ une traite dans un état second une transe mêlée d’ impuissance et de colère horrifiée par tant de mensonges et de mauvaise foi par une telle propension à se victimiser et à se dédouaner de toute culpabilité je termine les derniers chapitres en apnée comme si des forces invisibles appuyaient en même temps sur mon plexus et ma gorge toute mon énergie vitale a déserté mon corps absorbée par l’ encre de ce livre abject ", "seule une piqûre de valium a raison de la crise .ce que je découvre aussi c’ est que malgré mon refus absolu de reprendre contact avec lui g.continue insidieusement à se tenir informé de mon sort par qui je n’ en sais rien dans certaines pages de son journal il insinue même que depuis notre rupture je suis sous l’ influence d’ un drogué qui me fera bientôt plonger dans la plus sinistre déchéance comme il me l’ a prédit lorsque je l’ ai quitté lui mon protecteur a pourtant tout tenté pour me détourner des dangers inhérents à le mon jeune âge ainsi g.justifie -t-il son rôle dans la vie de les adolescentes qu’ il parvient à le séduire il les empêche de devenir des paumées des rebuts de la société ", "tant de pauvres filles perdues à le qui il a tenté de sauver la vie en vain!à cette époque personne ne me dit que je pourrais porter plainte attaquer son éditeur qu’ il n’ a pas le droit de publier mes lettres sans mon consentement ni d’ étaler la vie sexuelle d’ une mineure à le moment de les faits rendue reconnaissable outre par son prénom et l’ initiale de son nom par autres petits détails pour la première fois je commence à le me sentir victime sans parvenir à le mettre ce mot sur un état diffus d’ impuissance j’ ai aussi le vague sentiment de n’ avoir pas seulement assouvi ses pulsions sexuelles durant tout notre relation mais de lui servir maintenant de faire-valoir en permettant malgré moi qu’ il continue à le répandre sa propagande littéraire après la lecture de ce livre j’ ai le sentiment profond d’ une existence gâchée avant d’ avoir été vécue mon histoire y est biffée d’ un trait de plume consciencieusement effacée puis révisée réécrite noir sur blanc tirée à des milliers d’ exemplaires ", "quel rapport peut -il bien y avoir entre ce personnage de papier créé de toutes pièces et ce que je suis en réalite m’ avoir transformée en personnage de fiction alors que ma vie d’ adulte n’ a pas encore pris forme c’ est m’ empêcher de déployer mes ailes me condamner à le rester figée dans une prison de mots PROPN peut l’ ignorer mais je suppose qu’ il s’ en moque éperdument .il m’ a immortalisée de quoi pourrais -je me plaindre ?les écrivains sont des gens qui ne gagnent pas toujours à le être connus on aurait tort de croire qu’ ils sont comme tout le monde ", "ils sont bien pires .ce sont des vampires en est fini pour moi de toute velléité littéraire j’ arrête de tenir mon journal .je me détourne des livres .plus jamais je n’ envisage d’ écrire .comme c’ était prévisible tous mes efforts pour reprendre pied échouent les crises d’ angoisse reviennent à le galop je sèche de nouveau les cours un jour sur après conseils de discipline pour absentéisme la proviseure de mon lycée une femme qui s’ est jusqu’ ici montrée d’ une étonnante bienveillance me convoque dans son bureau .—je suis désolée mais malgré toute ma bonne volonté je ne vais pas pouvoir continuer à le vous soutenir ", "les profs vous ont prise en grippe par vos absences répétées vous récusez leur autorité vous leur déniez leur rôle ils n’ ont pas tort ce que je pense des adultes est encore au-delà de ce qu’ ils s’ imaginent en plus de cela vous donnez le mauvais exemple certains élèves commencent à le vous imiter il faut mettre fin à le cette situation .pour éviter l’ expulsion de mon lycée qui serait inscrite sur mon dossier et ferait mauvais effet elle me propose de démissionner de mon propre chef pour raisons personnelles et de passer mon bac en candidat libre " ]
[ "elle m’ a entraîné dans le couloir devant nous qu’ éclairait la lumière de le vestibule à le gauche une pièce meublée d’ une table et d’ un buffet la salle à le manger à le droite le salon si l’on en jugeait par le canapé et la petite armoire vitrée qui contenait des figurines en ivoire comme les rideaux étaient tirés elle a allumé une lampe sur un guéridon ", "madame de t. se réfugiait dans mes bras cachait sa tête dans mon sein soupirait et se calmait à le mes caresses elle s’ affligeait se consolait et demandait à l’ amour pour tout ce que l’ amour venait de lui ravir la rivière rompait le silence de la nuit par un murmure doux qui semblait d’ accord avec les palpitations de nos cœurs l’ obscurité était trop grande pour laisser distinguer les objets mais à le travers les crêpes transparents d’ une belle nuit d’ été la reine de ces beaux lieux me parut adorable ", "l’ auto a mis les adjas le portail s’ est refermé la rue est plus déserte que l’ estomac de le fakir après jours de jeûne qu’ est -ce qu’ on branle demande morinpraître qui pratique le vibro-masseur à ses moments perdus tu développes tout de suite oui ", "il avait l’ esprit moins obtus et l’ intelligence moins lourde –tu as fait ce que je t’ ai dit? demanda -t-il –de point en point l’ inspecteur fit un soubresaut devint pâle comme un linceul ", "un nom dans l’ histoire des croix dans des champs ne pousse plus le blé et des latrines à les murs larges de mètres je pénètre dans ce blockhaus une lumière d’ outre-tombe sourd doucement par les meurtrières des plantes téméraires poussent dans les brèches je fais quelques pas et je craque une alouf que vois -je qu’ aperçois -je masses sombres ficelées comme du bon saucisson lyonnais dans des flaques d’ eau ces masses sont inertes je m’ approche d’ elles ", "l’ intimité s’ établit vite entre les ménages le matin vers heures la forte voix d’ PROPN criait devant la porte y êtes -vous gaussin et leurs bureaux se trouvant de le même côté ils faisaient route ensemble bien lourd bien vulgaire de quelques degrés sociaux plus bas que son jeune compagnon le dessinateur parlait peu bredouillait comme s’ il avait eu autant de barbe dans la bouche que sur les joues mais on le sentait brave homme et le désarroi moral de jean avait besoin de ce contact-là il y tenait surtout à le cause de sa maîtresse vivant dans une solitude peuplée de souvenirs et de regrets plus dangereux peut-être que les relations à lesquelles elle avait volontairement renoncé et qui trouvait dans madame hettéma sans cesse préoccupée de son homme et de la surprise gourmande qu’ elle lui ferait pour dîner et de la romance nouvelle qu’ elle lui chanterait à le dessert une relation honnête et saine ", "l’ un aidait l’ autre il disait: je te préviens que tu seras enfant de chœur; tu prendras la chemise rouge et la toque de blanchot tu chanteras avec georges cloutier tu viendras tous les dimanches il me faisait chanter le solfège après heures et cela me remplissait d’ orgueil ", "c’ est le chant de l’ armée de le rhin dont vous étiez le chant de mayence le chant de zurich vous savez oui oui faisait mon ami sébastien la tête penchée je me rappelle il y a longtemps ses yeux étaient troubles en se rappelant sa jeunesse puis il dit: c’ est égal: veillons à le salut de l’ empire est aussi beau! allons donc! crièrent les autres indignés c’ est la chanson de la retraite de russie de sorte que mon ami florentin un peu vexé de voir que tout le monde lui donnait tort s’ en alla criant: bonsoir madame pélerin bonsoir les amis il songeait à sa croix et à sa pension comme les autres vieux qui partirent tous à la file et nous restâmes seuls à le chanter jusque vers heures PROPN avait recommencé l’ air de les cornichons mais après avoir entendu la marseillaise cela ne produisait plus le même effet on était devenu grave et les derniers visiteurs étant partis on alla se coucher ", "qu’ est -ce qui lui permet d’ être vivante et pas à le moi de quel droit un autre l’ accapare qui donc s’ est permis de la découvrir avant moi à le risque de lui faire prendre froid en vertu si j’ ose de quoi un gonzmann s’ en octroie l’ usufruit nous nous avançons gladiateurs entravés par l’ émotion ", "et des morts bienveillants je peux vous l’ assurer après avoir pratiqué les vivants hommes femmes enfants même et le rat a -t-elle demandé soudain tournée vers moi le visage tourmenté par une inquiétude qu’ elle ne cherchait plus à le cacher —le rat? —oui j’ ai cru que c’ était là que vous m’ emmeniez c’ est de l’ autre côté de le lac personne n’ y va jamais enfant ou adulte sauf pendant la battue à le cours de laquelle nous avions éliminé une horde de chiens sauvages je m’ étais rarement approché de ce lieu maudit qui faisait sourire les uns et se signer les autres ceux qui souriaient n’ étant pas pour autant disposés à le s’ y rendre ou à en parler seul l’ agent immobilier goutailloux s’ y rendant régulièrement pour tenter de vendre la propriété à le des anglais ou des hollandais j’ en ai entendu parler par une amie dont la cousine y est devenue folle dit -on en août après avoir fui le PROPN à le cause de la guerre de tammouz " ]
je tiens l’ histoire de la sœur de paul hellouin —mais dit camille à le quoi sert c’ est massart qui a tué hellouin on a les ongles ils sont formels pour les ongles
[ "—je le sais bien dit adamsberg et elle m’ ennuie cette histoire d’ ongles quoi donc? dit soliman —je ne sais pas soliman haussa les épaules —ne t’ éloigne pas de massart dit -il ", "on en a rien à le branler de le forçat texan —je ne m’ éloigne pas peut-être que je me rapproche peut-être que massart n’ est pas massart —complique pas tout mon gars dit le veilleux ", "à le chaque jour suffit sa peine PROPN n’ est revenu à le saint-victor que depuis quelques années continua adamsberg en prenant son temps ans environ dit le veilleux —et personne ne l’ avait vu depuis ans il était sur les marchés ", "il rempaillait les chaises qu’ est -ce qui le prouve un jour ce type revient et il dit je suis massart et tout le monde répond entendu t’ es massart ç a fait un bout de temps qu’ on ne t’ avait pas vu» et tout le monde se figure que c’ est massart qui vit là-haut comme un sauvage sur le mont vence ", "plus de parents pas d’ amis des connaissances qui ne l’ ont pas vu depuis sa toute jeunesse qu’ est -ce qui prouve que massart est massart bon dieu dit le veilleux c’ est massart merde qu’ est -ce que tu cherches à le inventer? —tu l’ as reconnu toi demanda adamsberg en regardant le veilleux ", "tu pourrais jurer que c’ est le jeune gars que tu as vu quitter le pays il y a ans bon sang je crois bien que c’ était lui je me souviens de le jeune auguste il n’ était pas bien beau lourdingue avec des cheveux noirs comme la corneille mais courageux dur à le boulot ", "il y a des milliers de types comme tu pourrais jurer que c’ est lui le veilleux se gratta la cuisse réfléchit —pas sur la tête de ma mère dit -il à le regret après quelques instants et si moi je ne peux pas le jurer personne à le saint-victor pourrait le jurer ", "c’ est ce que je dis dit adamsberg rien ne prouve que massart est massart et le vrai massart? demanda camille sourcils froncés —effacé éliminé remplacé —pourquoi efface pour cause de ressemblance ", "—tu te figures que a pris la place de massart? demanda soliman —non dit en soupirant a aujourd’hui et ans massart est beaucoup plus jeune que quel âge tu lui donnes le veilleux " ]
[ "à le bruit que fit othon en heurtant une chaise la jeune fille se retourna et loin que sa figure marquât aucun ressentiment d’ avoir été suivie ainsi elle le regarda avec un sourire triste mais doux –vous le voyez lui dit -elle chacun de nous fait selon l’ esprit que dieu a mis en lui mon père se prépare à le combattre et moi je prie vous espérez triompher par le sang moi j’ espère vaincre par les larmes –et quel saint priez -vous ", "des dames protestaient d' autres souriaient à le leurs voisins inconnus ou bien montraient une mine revêche à les privautés éventuelles une voix derrière mareuil une voix claire et gaie —bonjour monsieur gilbert il tourna la tête et vit mme lozières qui le coude à le corps lui tendait avec difficulté la main il balbutia un peu décontenancé par cette apostrophe inespérée —bonjour madame vous allez bien m. va bien quelle foule n' est -ce pas ", "le prêtre vit cette scène et fut attristé comme moi: —pourquoi le chasses -tu ma fille —parce que je n’ ai rien à le lui donner rien pas même un épi de maïs mais il ne te demande pas à le manger il veut te suivre auras -tu le cœur de lui refuser cette consolation devant ce reproche la femme se mit à le pleurer je pris le prêtre à le part et lui avouai mon dessein de partir en haïdoucie je vais venger mon père mes frères mes sœurs d’ autres victimes encore qui seront les punis —tous quels qu’ ils soient: roumains grecs ou turcs tous ceux qui sont injustes cruels avides ", "le jeune homme était resté médusé devant un tel calme; et sa quête depuis le matin d’ un geste de son corps vers le corps de pomme lui parut un effort une difficulté vraiment risibles auprès de ce si simple et muet sang-froid mais il ne savait pas que pomme d’ habitude était moins méticuleuse elle s’ était glissée entre les draps et elle l’ avait attendu toujours sans un mot lui non plus ne trouvait quoi dire mais il l’ avait aperçue l’ instant d’ avant qu’ elle se faufilât dans le lit nue légèrement recroquevillée comme si elle avait eu froid ", "est un vexant dans son genre\\' ce rat il aurait pu commencer par le gravos avant de venir me faire des papouilles distraitement caresse animal à le moment où l\\ habitant de les sous-sols lui mord la main le gros bondit et le saisissant par la queue les ivelines lui fracasse la frimousse congre le mur ensuite de quoi pour en défaire il évacue à le travers les barreaux ", "à l’ abri de ces occupations elle put tromper l’ un de ses premiers amants de marsay le plus influent personnage de la politique bourgeoise intronisée en juillet elle le reçut quelquefois le soir tandis que le maréchal et plusieurs légitimistes s’ entretenaient à le voix basse dans sa chambre à le coucher de la conquête de le royaume qui ne pouvait se faire sans le concours de les idées le seul élément de succès que les conspirateurs oubliassent ce fut une jolie vengeance de jolie femme que de se jouer de le premier ministre en le faisant servir de paravent à une conspiration contre son propre gouvernement cette aventure digne des beaux jours de la fronde fut le texte de la plus spirituelle lettre de le monde où la princesse rendit compte des négociations à le madame le duc de maufrigneuse alla dans la vendée et put en revenir secrètement sans s’ être compromis mais non sans avoir pris part à les périls de madame qui malheureusement le renvoya lorsque tout parut être perdu ", "c’ est lui qui a tout fait si mon cap n’ avait pas montré tant d’ adresse dans l’ exercice de la perche jamais je n’ aurais pu sauter d’ un bond dans la maison de ce coquin de et PROPN se serait tuée en tombant si mon cap ne se fût trouvé là pour la recevoir dans ses bras –voyons voyons répondait cap matifou tu vas un peu loin et l’ idée de –tais -toi mon cap reprenait pointe pescade que diable je ne suis pas assez fort pour recevoir des compliments de ce calibre tandis que toi allons soigner notre jardin et cap matifou se taisait et il s’ en retournait à sa jolie villa et finalement il acceptait les félicitations qu’ on lui imposait pour ne pas désobliger son petit pescade il fut décidé que le mariage de pierre bathory et de sava PROPN serait célébré dans un délai très prochain à la date de le novembre pierre devenu le mari de sava s’ occuperait alors de faire reconnaître les droits de sa femme à l’ héritage de le comte PROPN PROPN la lettre de PROPN ne pouvait laisser aucun doute sur la naissance de la jeune fille et s’ il le fallait on saurait bien obtenir du ", "quoi qu\\ il en soit je crois que imagination humaine a rien inventé qui ne soit vrai dans ce monde ou dans les autres et je ne pouvais douter de ce que j\\' avais vu si distinctement une idée terrible me vint: homme est double me dis-je je sens hommes en moi a écrit un père de eglise le concours de âmes a déposé ce germe mixte dans un corps qui lui-même offre à la vue portions similaires reproduites dans tous les organes de sa structure il y a en tout homme un spectateur et un acteur celui qui parle et celui qui répond ", "cet homme n’ est pas pour vous je vous l’ ai déjà dit je vous le dis encore PROPN lui jeta un regard de défi —vous vous trompez dit -elle PROPN m’ aime je le sais j’ en suis sûre ", "et vous ne voulez pas dire son nom céleste c’ est le secret de julien écoutez interrompit -elle tout cela est si confus dans mon cerveau que je n’ y vois plus un autre que vous est venu cette nuit dans notre maison ce n’ est point vous n’ est -ce pas qui avez pris la soutanelle de mon frère julien j’ interroge céleste repartit avec un peu de sévérité dans la voix mais je ne réponds point —non non poursuivit -elle; qu’ eussiez -vous fait de ce pauvre vêtement vous qui semblez si riche mais c’ est bien vous qui avez brûlé votre main à le réchaud la main droite de fulvio restait gantée " ]
–tu ne le perdras pas dit froidement la jeune femme en v’ là un temps continua baccarat en riant à les éclats un temps de bois de boulogne et d’ amusements si je ne vois pas tout mon monde aujourd’hui c’ est que je n’ aurai pas de chance et baccarat ajouta d’ un ton plus confidentiel: –voyons! tu vas bien me mettre un peu à le courant n’ est -ce pas sans doute
[ "–que se passe -t-il dans notre monde? une femme qui revient de le carrefour de l’ odéon ne sait plus rien en vérité –tu sais que bellefontaine est morte d’ amour –non de la poitrine baccarat laissa échapper un grand éclat de rire s’ est marié –allons donc! –et marié en province ", "–bon! un homme à la mer PROPN a fait une fin –georgette du vaudeville? –oui –quelle est cette fin –elle a épousé mylord ", "–mylord dit gravement baccarat avait toujours eu la manie de les héritages madame de PROPN se prit à le rire –et dit baccarat mon prince est en russie –depuis longtemps –depuis un mois ", "–reviendra -t-il? –pardienne ne suis -je pas la ̀? c’ est juste et j’ oubliais que tu es un fier aimant –un aimant à le remplacer avantageusement la pierre qui tient en équilibre le tombeau de mahomet –seulement objecta baccarat à le lieu d’ attirer les gens vers le pôle tu en fais revenir ", "boussole de mon cœur poursuivit baccarat ton prince aurait -il un ami? –veux -tu que je te présente un petit boyard de les environs d’ –nous le rencontrerons à le bois je suis sûre –mais on t’ attend je crois? oui dit baccarat dont la voix sut revêtir une nuance d’ émotion qui cela –un homme vertueux il doit être à le salon ", "tu vas voir comme je vais poser avec lui et baccarat ajouta: –descends à le salon et tiens-lui compagnie sans attendre la réponse de madame de PROPN baccarat ferma le placard le baronet qui n’ avait pas perdu un mot de cette conversation n’ entendit plus rien alors –va dit baccarat et envoie -moi la petite que tu as vue ", "–ah! oui la petite eh bien –chut! je te conterai cela en voiture madame de PROPN sortit et minutes après tandis qu’ elle rejoignait le baronet PROPN à le boudoir sarah qu’ elle avait prévenue entrait dans le cabinet de toilette quelques secondes avaient suffi pour faire subir une révolution complète à la physionomie et à l’ attitude de baccarat le sourire impie s’ était abaissé vers le sol la courtisane avait fait place à le madame charmet ", "et madame charmet était grave pensive et elle allait tenter une expérience nouvelle pour arriver à le connaître la vérité la petite fille entra –assieds -toi sarah dit -elle et baccarat la regarda fixement pendant quelques minutes lui posant sa main sur le front dit -elle et l’ enfant essaya vainement de lutter contre la puissance de le magnétiseur elle ferma les yeux et s’ endormit ", "interrogea –oui répondit la somnambule –peux -tu voir à le travers les murs –oui dit l’ enfant –regarde alors et baccarat étendit la main vers le mur qui séparait le cabinet de toilette de le boudoir dans lequel PROPN attendait en compagnie de madame de PROPN –que vois -tu? continua -t-elle " ]
[ "ce n’ était peut-être pas la cruaute qui formait le ressort majeur de son caractère mais l’ avidité l’ appétit de multiples jouissances et la cruauté n’ était qu’ une jouissance parmi d’ autres un peu plus intéressante que d’ autres il est vrai puisque jouissance elle-même elle permettait fin et aussi moyen d’ en acquérir de nouvelles et par exemple l’ argent l’ argent volé à les morts défigurés mains coupées comme cicéron que des avions larguaient la nuit dans l’ océan que des camions allaient déverser la nuit dans des fosses communes ou brûler dans des incinérateurs avec les cadavres de les bovins frappés par une épizootie et ce ne seront d’ ailleurs pas les innombrables tortures et assassinats commis sous sa responsabilite qui devaient faire des années plus tard tomber ce néron à le rabais ni les trafics divers de drogue d’ armes d’ influences à lesquels il se livrait avec frénésie non plus que les complots qu’ il machinait parfois mû par un machiavélisme d’ enfant malfaisant avec certaines de ses victimes consentantes contre ses pairs bourreaux mais un ", "le concours d’ entrée dans une école encore à le créer en fait il lisait des livres tous les livres possibles sur les colonies et puis quand il avait fini tous les autres tous ceux qu’ un libraire reçoit de tous les éditeurs ce n’ est pas ainsi que l’on prépare un concours disait marguerite il en était bien d’ accord: —alors donne-moi le programme de les épreuves ", "il narra PROPN avec complaisance ses dernières aventures en déduisit qu' il serait bon chien de chasse et termina en regrettant que sa rosse de femme ne professât point à le son objet les mêmes sentiments que lui leur rendant à le tous à le chien comme à le maître la vie aussi dure que possible renchérit pépé elles sont toutes les mêmes et ne voient que les sous on serait trop heureux si on pouvait se passer d' elles encore ne se plaignit -il pas trop de la sienne absente pour l' instant qui ne devenait vraiment insupportable que les années où la chasse allait mal et durant lesquelles il ne tuait pas de gibier pour doubler à le moins le prix de le permis.lisée que le bon vin rendait optimiste affirma d' ailleurs que cette mauvaise humeur de la guélotte provoquée peut-être par son absence prolongée le jour de la foire passerait certainement qu' à le demeurant il était assez grand pour y mettre bon ordre si ç a devenait nécessaire ils se quittèrent après s' être souhaité le bonsoir et lisée revint à le longeverne à le trot soutenu de cadi.sitôt qu' il fut arriv", "ma chérie ma mignonne ma belle petite fille s’ écriait -il en la comblant de caresses mon dieu! que je suis heureux est -elle gentille! est -elle devenue jolie depuis que je n’ ai pu la voir voir ", "puis elle rentra dans sa chambre et de nouveau sa silhouette agréable et rondelette passa et repassa devant la fenêtre entr’ ouverte PROPN se pencha vers PROPN est -ce drôle murmura -t-elle que des gens réussissent à le donner à l’ affection la plus sainte de les choses une tournure ridicule il la regarda sans répondre la remarque de la jeune fille lui avait fait mal ", "mais je veille sur néolie et leurs lâches plans échoueront la nation honteuse de le joug est lasse de le comte de flandre et de son odieux entourage le temps approche je l’ espère où il nous sera permis à le nous bourgeois et hommes de le peuple de réclamer l’ égalité devant la loi de braver la morgue féodale et de lever une tête libre on peut chasser le roi qu’ on déteste; on peut briser les chaînes qui pèsent; et notre célèbre artevelle la noble veuve l’ interrompt –arrêtez homme de révolte ", "cette fois j’ étais profondément admirative de tous ses romans celui-ci était le plus heureux et en même temps le plus grave le plus beau me semblait -il je notai également mais sans plus que le personnage qui traversait les livres précédents avait disparu sitôt arrivée je fus happée par le milieu qui m’ accueillait et je me liai avec une dame conservatrice d’ un musée à le athènes invitée comme moi à le colloque j’ ignore si elle était mon aînée mais je la percevais telle à le cause de son physique maternel de ses tailleurs et de son chignon lisse ", "nous ne connaissons de dieu que ce que savent les lions ce qui suffit pour ce temps et pour ce pays qui sont les nôtres nous ne pouvons pas parler de dieu mais nous pouvons le danser les jours de le combat rituel et parfois le chanter comme nous avons pu le faire avec toi. alors je me suis jetée à ses genoux et j’ ai crié: est -ce que j’ ai chante oui tu as chanté et nous tous avec toi pendant que les lions brûlaient je n’ ai plus pu retenir mon angoisse et je lui ai demandé en regardant ma mère: est -ce que c’ était le chant d’ allégresse comme pendant mon délire non c’ était un chant très ancien que nous avions connu et oublié le chant de la gloire et de le sang de les lions aussi fier aussi redoutable que leur mort. ma mère et ma sœur se sont rassises à le leur place et ont recommencé à le tisser ", "il lui avait tout raconté dès son arrivée assez heureux en somme de jouer à ses yeux le rôle de l’ ambitieux vainqueur rôle qui le changeait agréablement de celui de neurasthénique emporté il lui avait même décrit avec un certain lyrisme l’ importance de sa nouvelle tâche la responsabilité morale qu’ elle incluait vis-à-vis de les lecteurs l’ intérêt passionnant de la politique étrangère bref il avait été pris devant elle d’ un enthousiasme qu’ il aurait dû avoir à le téléphone avec jean peut-être était -ce le remords d’ avoir déçu ce dernier qui le poussait à le éblouir ainsi sa maîtresse se disait -il avec un peu d’ ironie mais elle semblait tout sauf éblouie simplement un peu atone ", "un coup de vent pendant la nuit avait chassé les feuilles le long de les murs chacun venait reprendre à les reposoirs l’ un ses flambeaux l’ autre ses vases de fleurs ce spectacle me rendait triste et je pensais maintenant ils ont fait leur service funèbre ils doivent être contents pourvu que la permission arrive tout sera bien mais si ces gens croient nous amuser avec des cantiques ils se trompent de le temps de l’ empereur on partait pour la russie ou pour l’ espagne c’ est vrai; mais à le moins les ministres ne faisaient pas languir la jeunesse " ]
chaque matin il m’ achetait des provisions modestes si j’ avais su! si j’ avais su! le javanais fut enseveli par des mains amies et le lendemain personnes suivaient son convoi sa dépouille mortelle fut bénie à l’ église de les chagas en revenant de cette lugubre cérémonie camoens répéta avec amertume ces vers écrits par lui jadis: dieu de l’ or! le riche comme le pauvre rampe à le pied de tes autels c’ est pour s’ emparer des richesses de polydore que le roi de les thraces devint un lâche meurtrier
[ "une tour impénétrable s’ ouvrit à la pluie d’ or qui descendit sur la fille d’ acrisius l’ éclat d’ un métal corrupteur égara cette infortunée qui livra le capitole à les sabins et mourut étouffée sous le poids de leurs boucliers PROPN soumet les forteresses il fait les faux amis et les traîtres conseille la bassesse à les plus nobles cœurs et de lâches défections à les plus vaillants capitaines il ravit à les vierges timides les pudiques alarmes de l’ honneur il tente quelquefois les enfants de minerve il déprave leur cœur et flétrit leur génie ", "l’ or interprète et dénature les oracles de thémis il fait et défait les lois par lui le parjure entre dans les familles et là tyrannie dans le cœur de les rois durant le reste de le jour barbara se multiplia dans la maison d’ anna de sà elle lui rappelait les souvenirs de son enfance dans le misérable logis de la mouraria son existence paisible chez d’ enfin son départ de lisbonne après la mort de la jeune femme ", "–n’ accusez pas sa mémoire maître ajouta -t-elle en se tournant vers tant qu’ elle conserva l’ espoir que vous parviendriez à un haut rang soit dans l’ armée soit dans les lettres elle refusa tous les partis qui lui furent offerts lorsque découragée elle se soumit à la volonté de son père elle souffrit sans oser l’ avouer à le personne pas même à le moi son mari était dur et morose vous vous souvenez de son aimable gaieté elle la perdit lentement car elle apprit combien les pleurs brûlent les paupières ", "quand je la surprenais plongée dans des accès de tristesse elle essayait de me sourire afin de dissimuler ce qui se passait dans son cœur je lui étais dévouée elle m’ inspirait de la pitié; je lui gardais de la reconnaissance mais je ne l’ aimais pas maître je ne pouvais l’ aimer pour que je me fusse senti à le son égard un attachement sans bornes il aurait fallu qu’ elle vous chérît jusqu’ à le endurer pour vous un martyre je la plaignais mais je la jugeais faible ", "avoir été chérie par vous élue par vous et ne pas mourir plutôt que de vous trahir je restais près d’ elle cependant assidue à le mes devoirs fidèle attentive me disant qu’ une heure viendrait peut-être ou ̀ elle aurait à me confier un secret comme on fait un testament elle sentait qu’ elle s’ affaiblissait et se mourait et jamais on ne l’ entendait se plaindre depuis qu’ elle s’ en allait vers la tombe son père et son mari la traitaient avec plus de douceur un soir elle dit à le don d’ ataïde –mon père voulez -vous satisfaire le dernier caprice de votre enfant malade de votre enfant mourante ", "–parle répondit don en détournant la tête sa voix était altérée et son visage était devenu tout blême –vous le savez ceux qui s’ en vont aiment à le repasser par les chemins parcourus je voudrais aller à le coimbre quelle singulière idée –oui bizarre en effet n’ en cherchez pas la raison mon père; ", "exaucez ce vœu voilà tout ce que je vous demande –nous irons à le coimbre répondit don d’ ataïde –et je vous accompagnerai ajouta le mari de ma maîtresse rougit légèrement –non dit -elle mon père seul et elle était déjà bien faible quand elle songea à le ce voyage de coimbre mais elle parut se ranimer le jour de le départ ", "durant le trajet elle regardait la campagne avec une avidité douloureuse lorsqu’ elle approcha de la ville et que le palais de l’ université frappa ses regards elle se détourna avec un frémissement –où allons -nous maintenant lui demanda don d’ ataïde la fontaine d’ de répondit -elle je la regardai alors elle baissa les yeux ", "de ce moment don de camoens je commençai à le grandement la plaindre lorsque nous arrivâmes à le vieux château elle laissa son père avec les écuyers et les pages puis elle s’ appuya des mains sur mon épaule et marcha lentement bien lentement sur l’ herbe fleurie le long de les berges de l’ eau quand elle arriva à la fontaine elle gardait à le peine la force de se soutenir et quittant mon épaule elle se laissa glisser à le terre sous l’ eau transparente on voyait les veines rouges de le marbre semblables à des taches de sang elle se pencha en avant bien avant sur la fontaine jusqu’ à le ce que son visage lui apparût reflété dans l’ onde comme dans un miroir " ]
[ "mais ce qu’ on appelle l’ âme s’ était éteint à le fond de le puits noir elle ne souffrait plus elle avait changé sa vie contre d’ autres vies qu’ elle ferait naître les heures passaient dans ce tête-à-tête sinistre et silencieux une lueur pâle annonça l’ aurore puis un rayon rouge glissa jusqu’ à le lit mit une barre de feu sur les draps et sur les mains ", "ils n’ ont pas été fermés oh non pas ici a aurait pu jeter la suspicion à le contraire il a fallu se mettre à la fenêtre sortir sur le balcon saluer oui comme c’ est bien qu’ il soit généreux qu’ il soit bon et là et là partout autour de vous il n’ y a rien qui soit impur mauvais rien qui ne soit à l’ image de le bien c’ est resté trop longtemps emprisonné maintenu à le secret et maintenant ç a frappe très fort il faut absolument qu’ on le délivre elle va s’ arrêter regarder mais n’ ayez pas si peur ce n’ est pas ce que vous croyez n’ appelez pas ça le mal le mal c’ est vous qui le répandiez sans le savoir bien sûr mais ce sera réparé vous allez voir ce sera remplacé par ce qui s’ appelle la justice la vérité de beaux noms très respectables la vérité c’ est qu’ il n’ est pas si généreux la vérité c’ est qu’ il a refusé de prêter une petite somme à le quelqu’un dans le besoin ses narines remuent comme si elle flairait une odeur répugnante ses yeux limpides immobiles ont un regard vide en elle tout se ferme les mots ne pourront pas y pénétrer mais au", "il se disait qu' il pourrait voyager à le grand jour et sur les grands chemins à le lieu de se cacher comme il avait fait depuis le commencement de la semaine il faut dire aussi qu' il avait guigné les coins de le mouchoir de césar et flairé quelque aubaine par là il entreprit alors de faire la cour à le mes amis lesquels malheureusement n' étaient que trop faciles à le séduire on cheminait donc de compagnie sabin racontant des histoires de sa composition et césar et aimée croyant tout cela comme parole d' évangile tout à le coup sabin se mit à se frotter le ventre et à le faire toutes sortes de grimaces ", "routes convergeaient vers une petite place sur laquelle se trouvait le rathaus —prenons à le gauche dit rebattel en chemin nous croisâmes soldats qui nous regardèrent puis l’ un d’ eux s’ approcha et nous dit quelques mots rebattel répondit par un bredouillement mais l’ homme insista larivière et moi nous nous étions rapprochés de le sergent les soldats nous regardaient avec méfiance quand l’ un d’ eux s’ écria: prisonniers prisonniers tous dégainèrent mais déjà rebattel d’ un terrible coup de pointe en pleine poitrine en avait étendu un sur le sol larivière et moi abattîmes chacun le nôtre et le quatrième s’ enfuit à le toutes jambes ", "s’ écria ladislas après tout les empereurs de russie et d’ autriche ne sont peut-être pas aussi noirs qu’ ils en ont l’ air et nous passerons à le travers leurs troupes comme les hébreux à le travers la mer rouge PROPN ne disait pas toute la vérité il avait reçu des lettres de PROPN celle de pauline était triste et découragée croyez -vous lui disait -elle avoir bien fait en me laissant ainsi me débattre ", "mais l’ abbé lui avait parlé avec tant de douceur et témoigné une si grande affection qu’ il eut bientôt triomphé des préventions de le pauvre jeune homme il passait des nuits auprès de lui lorsque la souffrance l’ empêchait de dormir il lui faisait des lectures pour abréger les longues heures de la journée il le maniait dans son lit comme un enfant il était à la fois son serviteur et sa garde-malade dès qu’ on se laissait aller à le charme de la conversation et à la douce attraction qui parlait de le cœur de cet apôtre il était difficile de l’ aimer à le demi bientôt maurice ne put plus se passer de lui lorsque sa visite tardait il le faisait demander il avait toujours quelque chose à le lui dire pour retarder le moment de son départ il lui semblait que tant qu’ il l’ aurait auprès de lui la mort n’ oserait pas venir oh monsieur le curé lui disait -il souvent combien je me trompais sur votre compte ", "il paya royalement le chauffeur un billet petite flamme entre autres dans cette consomption de tout il fallait brûler ces francs en quelques heures pour ce fétichiste de tels petits faits étaient énormes et absorbaient toute la réalite dans leur symbolisme enfantin jeter un billet égalait mourir l’ hallucination de le prodigue vaut celle de l’ avare ", "l’ homme l’ homme intelligent vit pour toutes les grandes tendresses désintéressées les arts \\n' l’ amour la science les voyages les livres et s’ il cherche l’ argent c’ est parce que\\n' cela facilite les joies réelles de l’ esprit et même le bonheur de le cœur mais eux n’ ont rien dans l’ esprit et dans le cœur que ce goût ignoble de le trafic ils ressemblent\\n' à les hommes de valeur ces écumeurs de la vie comme le marchand de tableaux ressemble peintre comme l’ éditeur ressemble à l’ écrivain comme le directeur de à le poète se tut soudain comprenant qu’ il se laissait emporter et il reprit d’ une voix plus\\n' calme:– je ne dis point cela pour andermatt que je trouve un charmant homme je l’ aime\\n' beaucoup parce qu’ il est fois supérieur à le tous les autres ...christiane avait retiré sa main paul de nouveau cessa de parler.gontran se mit à le rire et de sa voix méchante dont il osait tout dire en ses heures \\n' de gouaillerie sincère en tout cas mon cher ces hommes-là ont un rare mérite c’ est d’ épouser nos sœurs\\n' et d’ avoir des filles riches qui deviennent", "la campagne de était finie félicita le lieutenant-colonel de salaberry de son succès dans un ordre général et rendit hommage à la loyauté et à le courage de la milice les canadiens-français durent être surpris; était la première fois qu\\ ils entendaient dire des choses agréables par les représentants de la couronne anglaise la campagne de cent-treize fut plus sérieuse; ", "elle n’ en revient pas de saisissement elle se laisse choir sur le lit —ne bouge pas cocotte fais -je je n’ ai pas mes yeux dans ma poche je m’ approche et soulève son traversin dessous il y a un bath pistolet de fort calibre " ]
martial plock préférait déposer ses empreintes sur les touches après le passage de les grands maîtres en ce temps-là je partais le matin à l’ avance de la nuit pas d’ hésitation à les croisements c’ est un truc à se déplacer une vertèbre je faisais l’ essentiel de le parcours maintenant je ne bouge plus je ne bougerai plus je sais ce qu’ il en coûte à le coccyx de ses faux airs de papillon
[ "un entrechat envoie valser le monde pas loin le temps pour le hérisson de se mettre en boule on marche on marche on est encore là les marcassins ont toujours tous un cul sous les yeux vous parlez d’ une ribambelle papillon hérisson marcassins tant pis pour la moquette de suzie serait -il interdit à le grabataire d’ avoir l’ âme champêtre enfant je martyrisais les insectes j’ arrachais les pattes de les sauterelles les ailes de les mouches je parlais merveilleusement de la chine à les éphémères quel triomphe! ah le triomphe de l’ homme le cornac refermé sur l’ éléphant et le gros mandarin d’ ivoire qui donne des coups de poing pour éclore le daim touché à le cœur qui palpitera demain de le pouls inusable de les femmes ah le triomphe ", "vous n’ avez jamais entendu s’ esclaffer les hyènes sur le passage de suzie plock et sa bande souvenez -vous le premier homme fut un reptile ce qui n’ a même pas immunisé la race contre les morsures de vipère après quoi plusieurs espèces apportèrent leur concours et parmi elles les singes faillirent y laisser leur peau non bon de toute façon je ne bouge plus j’ ai pris la pose menton sur le sternum barbe en progrès mains à le plat sur les draps de rares éternuements dérangent la belle ordonnance de le tout ", "tout reprend sa place très vite paume défroissée menton dans sa boîte paré pour la glaciation quaternaire je pense à le tous les vieillards qui se hâtent à le cette heure-ci inquiets ventre à le terre avec le lichen à le leurs trousses déjà entre la bogue et la braise la châtaigne est trop rapide pour eux mes contemporains presque aussi laids que leurs veuves à la croisée de leur incontinence et de la bave d’ escargot les ménagères choisissent une laitue des tireurs les guettent sur les toits leurs bras tombent à le leurs pieds ils redeviennent quadrupèdes batraciens ophidiens j’ en passe feu! ix –alors qui on va descendre monsieur –pas si vite lisette un crime se prépare il nous faut une arme un mobile un alibi –mais je ne sais pas jouer à le poker monsieur je fouille dans mon passé je compte les siècles sur mes doigts presque aussi vite que les secondes où étais -je tout ce temps j’ ai pu commettre tous les meurtres ", "en vérité je ne peux être mis hors de cause que dans de rares affaires je dînai chez les plock –je t’ apprendrai lisette ce qu’ il faut avant tout c’ est repérer les va-et-vient de la victime ses habitudes l’ épier quand elle sort la prendre en filature connaître son parcours quotidien choisir le meilleur moment pour frapper le perce-neige attend le rhume de l’ aveugle pour fleurir ", "–on dirait que vous avez fait ç a toute votre vie monsieur –tu crois la mémoire de mes contemporains m’ épate littéralement leur souvenir restaure un service à le thé à le partir d’ un éclat de porcelaine une mémoire d’ éléphant exactement pas une pièce ne manque pas un convive ", "le général portait son uniforme de parade il en pinçait pour adèle la fille de le prix nobel un grand homme vous savez romancier poète profond philosophe traduit en langues elle tenait de sa mère les plus beaux yeux de le monde la bise a la bouche en cul de poule et leurs conversations n’ en finissent pas –quel calibre l’ arme monsieur –nous tâcherons de faire croire à un accident ou à une mort naturelle prends des notes lisette ", "il faudra se renseigner discrètement sur son passé trouver la faille le point faible agir en conséquence pense à apporter un plan de le quartier un jeu de cartes elle note studieuse lisa garder un moment cette main diaphane dans la mienne la porter à le mes lèvres essayer d’ abord avec de l’ eau –je reviendrai monsieur étais -je le9avril1933 de quoi avais -je l’ air? ", "ce n’ est pas tant ma mémoire que je mets en cause aujourd’hui que mon incapacité d’ alors à le me prendre sur le vif sur le déclin j’ y parviens mieux un peu mieux l’ introspection rebrousse chemin après mètres d’ intestins grêles mettez -vous à sa place mais alors ôtez vos escarpins et serrez haut froissé l’ ourlet de votre robe essor matinal sans œufs ni racines frottis d’ âme sur l’ azur enfin quoi je disparaissais bêtement sans cadavre ni demande de rançon un hiver je consentis à le servir de modèle grec pour un concours de sculpture ", "à le demi nu le front ceint de lauriers je grimpai sur l’ estrade et pris la pose les candidats restèrent un bref instant désemparés puis se livrèrent une furieuse bataille de boules de neige le jury ne put les départager et je crois qu’ ils obtinrent tous une bourse pour florence je ne conserve aucune image de mon passé ai-je jamais été " ]
[ "simone fournier tira un siège de dessous la table et se laissa choir pesamment elle leva la tête vers l’ horloge qui avalait les secondes imparties pour les questions orangées son fils émergea de la chambre de le fond les cheveux dressés sa veste de pyjama ouverte sur son torse glabre à le mi-parcours il profita de ce qu’ il avait la bouche ouverte par un bâillement pour prononcer sa première phrase matinale —hé m’man t’ as réussi à le faire démarrer le grille-pain ", "vous ferez ensuite de la plaque tel usage que vous dictera votre conscience comme vous le verrez dans le mémoire ci-annexé je la considère d’ ores et déjà comme un monument chaldéen relatif à le déluge ou à le quelque autre cataclysme de les temps primitifs je vous lègue ce trésor comme je vous lègue mes enfants et mes papiers spécialement mes notes et documents sur les antiquités de le cambodge signé g. le cœur de m. battait en parcourant cette note d’ une émotion que les savants seuls comprendront avant de serrer le précieux portefeuille dans la poche intérieure de sa redingote il voulut lui donner un second coup d’ œil et le rapprocha tout ouvert de la lampe placée auprès de lui ", "–bon dit la robin voilà bien sûr des pratiques pour la bruyère mais je ne les connais pas encore celles-là –bruyère est -elle à la ferme demanda un de les nouveaux-venus –j’ en étais sûre se dit la robin en manière d’ à-parte puis elle reprit tout haut vous voulez lui parler pour qu’ elle vous conseille n’ est -ce pas mes bonnes gens ", "mais où était -elle? qu’ était -elle devenue c’ est là ce que m. de nalberk ne put découvrir; et ce ne fut que ans après que se passa la scène que j’ ai rapportée qui mit fin à les crimes de cette scélérate enfin après avoir mangé en un mois ses revenus d’ une année m. de revint dans sa famille plus pauvre et plus malheureux qu’ il n’ en était parti en arrivant il fit réunir tout ce qui était sorti de la caisse et l’ envoya à l’ hôtel-dieu de brest ne voulant rien garder disait -il de le prix qu’ un indigne ravisseur avait cru pouvoir mettre à la beauté de mathilde désespéré d’ avoir perdu cette enfant et de ne pouvoir douter de son déshonneur le chagrin altéra sa santé et il demanda sa retraite ", "dans ma chambre à le fond d’ un placard utilisant une fissure de le roc parmi des lamelles de fer-blanc des outils brisés j’ ai découvert un trelesvak ainsi qu’ en albanie on désigne par le nom de le fabricant les longs couteaux analogues à les navajas espagnoles une lame d’ acier de centimètres un geste résolu et la lèpre n’ est plus qu’ une menace vaine seulement un geste résolu ne suffit pas il en faut dont les premiers devraient frapper mes compagnes oserai -je jamais un sauvage un barbare n’ hésiterait vraisemblablement pas mais je suis un civilisé moi les moindres idées affectent en ma personne des complications inattendues ", "même les craquements de la charpente pouvaient provoquer le désastre nous nous sommes regardés puis j’ ai vu nos mains sur la poignée sur le fût nous l’ avons serré de toutes nos forces un long moment cherchant à le travers le bois l’ acier bronzé la vie tapie meurtrière michel a dit tiens bien sa main a laissé une traînée blanche entre la hausse graduée et la culasse ", "il ne faut pas attacher trop d’ importance à l’ image elle-même laquelle doit être mieux d’ ailleurs dans le texte car sainte-beuve qui ne connaissait rien à le toutes ces choses-là avait ses images cynégétiques marines il disait j’ ai envie de prendre l’ escopette et d’ aller vivement en rase campagne faire le coup de feu de le tirailleur il disait d’ un livre c’ est un tableau à l’ eau-forte il n’ aurait pas été capable de reconnaître une eau-forte mais il trouvait que littérairement cela faisait bien était mignard et gracieux mais comment depuis ans que je ne l’ ai vu il n’ a cessé de grandir en autorité peut -il penser sérieusement que ce n’ est pas ce malin rafistoleur de phrases qui perle et pétrarquise plutôt que le grand génie à le qui nous devons ce qui n’ a rien de perlé et ce qui me semble en plein courant pour l’ enfant amoureux de cartes et d’ estampes l’ univers est égal à son vaste appétit comme le monde est grand à la clarté de les lampes ", "je me représentais charles arrivant à le saint-germain on lui disait: elle est morte eh bien le croiriez -vous je jouissais de sa douleur elle me vengeait et de quoi grand dieu? de ce qu\\ il avait été ange protecteur de ma vie cet affreux sentiment me fit bientôt horreur ", "elle fondait en larmes elle lui pardonna elle lui jura d’ oublier tout le supplia de ne pas se tuer lui défendit de s’ éloigner et lui promit de le revoir fallût -il se brouiller avec laurence PROPN n’ en espérait pas tant et n’ en demandait pas davantage lavallée la ramena elle ne lui adressa pas une parole durant tout le chemin sa tranquillité n’ étonna point le vieux comédien ", "pendant ce gros dodo tout est rentré dans l’ ordre barnaby a pu récupérer ses instruments et la police suisse a arrêté nivunikônu avec sa partenaire et sa précieuse cargaison le prestidigitateur se trouvait dans un hôtel de vevey il s’ y était inscrit sous un faux blaze mais il s’ est trahi en faisant disparaître le bandage orthopédique de le portier dans un moment de distraction nous allons faire des adieux attendris à les barnaby " ]
je repasse dans la cour de les citernes près de le monstrueux palais inachevé dont PROPN enlaidit la terre sacrée de l’ alhambra près des boutiques de marchands de photographies de marchands d’ antiquités parisiens qui viennent là pour la saison et je visite la tour de les infantes la tour de la captive puis les salles ou les patios qu’ il suffit de nommer pour qu’ une image précise réponde à l’ appel de les sons la cour de les myrtes la cour de les lions la salle de les ambassadeurs la salle de les abencérages les bains la salle de les deux-sœurs et tout le reste que détaillent les guides qu’ y a -t-il donc? oh! vraiment il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville est -ce l’ humeur de le temps qui assombrit la mienne je regarde et je m’ étonne de ma froideur en présence de merveilles tant vantées j’ évoque le souvenir de ces pages célèbres qui m’ avaient il me semble chargé d’ admiration comme une bobine aimantée l’ est d’ électricité l’ étincelle ne part pas
[ "je suis déçu et en y songeant bien la pluie n’ explique pas toute ma déception vous qui n’ avez vu l’ alhambra qu’ en photographie mon ami ne le regrettez qu’ à le demi: la cour de les lions que vous imaginez grande est petite en réalité presque mesquine; ses lions sont moisis par l’ humidite le patio de les orangers renferme surtout des ifs malingres l’ eau ne court plus dans les rigoles taillées en plein marbre qui promenaient autrefois à le travers le palais la fraîcheur et la vie ", "des touristes en pardessus guidés par des employés en uniforme déambulent entre les colonnes et rompent tout rêve qui s’ ébauche et si vous jetez les yeux sur le prodigieux décor de les murs et de les plafonds mon ami c’ est là que le temps s’ est montré cruel et l’ homme aussi vos photographes avec une habileté qui trompe l’ étranger ont saisi la minute où les jeux de lumière et d’ ombre étaient le plus harmonieux et choisi l’ endroit bien limité je vous assure d’ où les dessins tracés dans la pierre les revêtements de faïence les dentelles de stuc festonnant le cintre de les portes pouvaient donner l’ illusion d’ un chef-d’œuvre à le peu près intact vous échappez à les plâtrages qui remplacent les pièces tombées d’ elles-mêmes ou volées à les restaurations malheureuses à la misère de tant de motifs exquis sur lesquels il a coulé de l’ eau et de le temps tapisseries dont il reste la trame dont la couleur est morte elle est morte et à le fond de ces alvéoles nids d’ abeilles disposés en corniches ou tapissant les voûtes un peu d’ or un peu de rouge un p", "je ne m’ en consolerai pas il aurait fallu voir l’ alhambra dans sa nouveauté quand les maîtres de l’ islam vêtus aussi bien que lui frôlaient ses dalles de marbre de le pli brodé de leurs tuniques cet art de l’ alhambra était léger tout décoratif fantaisiste et souriant il exprimait le bien-être la gloire le repos la richesse sa grâce presque entière était dans sa jeunesse ", "ses œuvres n’ avaient pas les lignes sévères que l’ œil retrouve aisément et elles ont pâli avec l’ éclat de les pierres et leur beauté délicate a souffert plus qu’ une autre de la mort de les détails il y a cependant choses dans ce musée de l’ alhambra qu’ on ne peut dessiner ni décrire et que rien ne fanera jamais ce sont les reflets de les faïences arabes et dans l’ encadrement de toutes les fenêtres ouvertes sur le ravin de le darro ces paysages de second plan ces bouts de collines pâles qu’ une cause inconnue de moi une vertu mystérieuse sans doute de l’ air de la PROPN colore d’ une teinte laiteuse et bleue comme si le jour venait à le travers une opale ils me séduisent depuis si longtemps ces lointains de l’ albaycin que je quitte le palais pour aller vers eux nous descendons par la porte de fer dans un chemin fortement encaissé sauvage que dominent bientôt à le gauche les falaises caillouteuses qui portent l’ alhambra et à le droite de hauts talus couronnés d’ ormes le chemin s’ enfonce en tournant dans le ravin ", "le temps s’ est embelli tout à le coup mon guide lève les bras et s’ exclame: quel bonheur je ne comprends pas d’ abord il me montre hommes montant par et balançant sur leurs épaules une boîte rose un mort monsieur quelques gens de le faubourg bohémien hommes et femmes suivent à la débandade le petit cercueil approche ", "l’ enfant est à le découvert vêtu d’ une robe blanche son pauvre visage pâle couronné de roses et comme c’ est un garçon un voile de tulle rouge le couvre et flotte à le vent une pitié m’ étreint le cœur à la vue de ce cortège d’ indifférents qui passe sans une larme elle dure encore lorsque le guide s’ écrie de nouveau: encore un monsieur non c’ est trop de chance je le fais taire et nous croisons un autre convoi une autre boîte ouverte blanche cette fois où une petite fille est étendue fleurie aussi et voilée de bleu ", "ils montent j’ entends leurs rires derrière nous et le bruit de les cailloux déplacés qui roulent et nous poursuivent nous arrivons à le bas de la gorge la campagne s’ élargit devant nous sur l’ autre bord d’ un ruisseau le faubourg de l’ albaycin s’ étage à les flancs de les collines quelques maisons de pierre d’ abord puis des trous irrégulièrement percés dans la terre des séries de cavernes reliées par des sentiers bordés de cactus ", "c’ est le royaume de les bohémiens tondeurs et souvent voleurs de mules forgerons étameurs dont les femmes sont quelquefois belles toujours sales habiles à le tisser de les couvertures à le tresser de les paniers et à le dire la bonne aventure ils vivent là sans autres lois que leurs coutumes sous l’ autorité d’ un capitaine qui répond de leurs délits devant la police de grenade je n’ ai pas fait pas dans la rue montante l’ unique rue digne de ce nom de l’ albaycin que le fils de le capitaine un bel homme de ans à les moustaches noires soignées habillé en bourgeois sort d’ une maison ou ̀ il attendait sans doute la venue de quelque étranger la vraie aubaine de le quartier malgré les prudentes recommandations de les itinéraires en espagne il n’ y a aucune espèce de danger à se risquer seul dans l’ albaycin sa bohème est mendiante gênante grouillante mais très apprivoisée ", "les bons offices de le capitaine sont seulement nécessaires pour organiser une représentation de danses bohémiennes je m’ adresse donc à le et je lui fais part de mon désir il donne des ordres ou estafettes prises parmi les oisifs qui se chauffaient le long de les murs partent dans différentes directions et en attendant que le corps de ballet soit réuni je visite plusieurs de ces caves creusées dans la colline où habitent les sujets de le capitaine chacune se compose de plusieurs chambres dont l’ une est éclairée par la porte la seconde par une fenêtre sans vitres la troisième par le jour qui peut venir à le travers les autres " ]
[ "—nous ne pouvons point cependant nous constituer avec lui —vous pouvez user de votre crédit pour le faire sortir de prison —je n’ ai aucun pouvoir sur la juridiction ecclésiastique —essayez —nullement ma chère ", "j’ aviserai quelle est l’ autre chose plus capitale monsieur par son honorée de ce matin m. PROPN demande que vous signiez pour francs de billets à le diverses dates et pour diverses sommes qu’ il indique –vous les avez préparés sans votre ordre monsieur ", "on ne sait pas où commence la lassitude on ne sait pas où elle finit je vous regarde et vous me regardez quel opprobre anodin trouverez -vous à me jeter en guise de rameau je ne cherche ni à le vous imposer silence ni à le vous faire crier je ne connais plus aujourd'hui que ce grand vide en moi à le cause de tous ceux qui sont mes amis comme les gouttes d' eau de le fleuve sont les amies de la goutte qu' elles entraînent à la mer ", "de grands cris me parviennent de guerre et d’ amour cris déchirants comme celui de le grand-duc qui annonce l’ aube j’ y reconnais la voix de ma chatte ses insultes ses feulements qui mettent toutes choses à le point et humilient le vainqueur de rencontre à la campagne elle récupère une partie de sa coquetterie elle redevient légère gaie infidèle à le plusieurs mâles à lesquels elle se donne et se reprend sans scrupule je me réjouis de voir qu’ elle peut encore par moments n’ être qu’ une chatte et non plus la chatte ce chaleureux vif et poétique esprit absorbé dans le fidèle amour qu’ elle m’ a voué entre les murs d’ un étroit jardin d’ PROPN elle s’ ébat elle s’ abandonne ", "ses tortillements délicieux petits cris ah soubresauts baisser le oui lentement barrière de coton blanc et pays interdit ses petites fesses si blanches si dodues si dures serrées essayant d’ échapper une fossette à le creux de les reins oh mon dieu! pardon mon dieu pas vous mêler à le ça rien que d’ y penser j’ ai peur de gicler à le mon âge la pompe marche encore pas mal ", "demanda severine en embrassant encore son fils la situation devenait de plus en plus périlleuse chacun de nous était à le bout de forces je songeais à le y mettre un terme quand severine reprit en souriant: jacques a faim maintenant permettez -moi madame que j’ aille lui faire prendre son repas ", "—à rvoir ma chérie à le rvoir gaby elle se tire zazie commente les événements —elle est mordue gabriel hausse les épaules ", "jamais monsieur le policier j’ estime que j’ ai suffisamment perturbé l’ existence de mon boueux c’ est bon tu peux te recoucher maintenant dédé je te laisse mais avant de te quitter je te fais la même recommandation que la brave dame motus! si tu l’ ouvres je ne te filerai certes pas une bastos dans le lard je suis pas un violent ", "eh bien hâtez -vous à le votre toilette pendant ce temps je donnerai l’ ordre d’ atteler et je vous accompagnerai de cette façon je vous aurai sous la main pour une promenade que je projette je suis toute prête répondit la jeune femme mon chapeau et mes gants à le prendre voilà tout depuis qu’ elle était mariée isabelle allait chaque dimanche à une messe tardive dans l’ espoir de s’ y faire accompagner par son mari le matin de très bonne heure elle se rendait à une première messe sans le lui dire puis après le déjeuner elle annonçait ostensiblement ses projets comme pour demander à le baron de les ratifier ", "quand ce fut achevé –voilà lui dis -je la grosse ouvrage est faite maintenant avec un brin de résolution ce sera fini en une seconde –cela est bien aisé à le dire murmura -t-il –après repris -je vous savez bien que ce n’ est pas moi qui vous y pousse " ]
depuis qu’ il la savait enceinte il s’ éloignait d’ elle et dégoûtait d’ elle malgré lui il avait souvent répété jadis qu’ une femme n’ est plus\n' digne d’ amour qui a fait fonction de reproductrice ce qui l’ exaltait dans la tendresse \n' c’ était cet envolement de cœurs vers un idéal inaccessible cet enlacement de âmes qui sont immatérielles c’ était tout le factice et l’ irréalisable mis par poètes dans la passion dans la femme physique il adorait la vénus dont le flanc devait conserver toujours la forme pure de la stérilité l’ idée d’ un petit être lui larve humaine agitée dans ce corps souillé par elle et lui une répulsion presque invincible
[ "la maternité faisait une bête de cette femme n’ était plus la créature d’ exception adorée et rêvée mais l’ animal qui reproduit race et même un dégoût matériel se mêlait en lui à ces répugnances de l’ esprit .comment aurait -elle senti et deviné cela elle que chaque tressaillement de l’ enfant\\n' attachait davantage à le son amant cet homme qu’ elle adorait qu’ elle avait aimé\\n' chaque jour un peu plus depuis l’ heure de leur premier baiser non seulement il pénétré jusqu’ à le fond de son cœur mais voilà qu’ il était entré aussi jusqu’ à le fond de\\n' sa chair qu’ il y avait semé sa propre vie qu’ il allait sortir d’ elle redevenu tout\\n' petit oui elle le portait là sous ses mains croisées lui-même son bon son cher \\n' son tendre son seul ami renaissant dans ses entrailles de par le mystère de la nature et elle l’ aimait doublement maintenant qu’ elle l’ avait fois le grand et le petit\\n encore inconnu celui qu’ elle voyait qu’ elle touchait qu’ elle embrassait qu’ elle\\n' entendait parler et celui qu’ elle ne pouvait encore que sentir remuer sous sa pea", "il les baisa sans répondre d’ un baiser froid elle murmura pour la deuxième fois te souviens -tu comme tu m’ embrassais par terre nous étions ainsi regarde .et dans l’ espoir qu’ il recommencerait elle se mit à le courir pour s’ éloigner de puis elle s’ arrêta haletante et attendit debout à le milieu de la route mais la lune \\n' allongeant son profil sur le sol y dessinait la bosse de son flanc déformé et regardant à ses pieds l’ ombre de sa grossesse restait immobile en face d’ elle dans ses pudeurs poétiques exaspéré qu’ elle ne sentît pas cela qu’ elle ne devinât\\n' point sa pensée qu’ elle n’ eût pas assez de coquetterie de tact et de finesse pour comprendre toutes les nuances qui font si différentes les circonstances et il dit avec une impatience dans la voix voyons christiane ces enfantillages sont ridicules ", "elle revint à le lui émue triste les bras ouverts et se jetant sur sa poitrine tu m’ aimes moins je le sens! j’ en suis sûre! il eut pitié lui prit la tête et mit sur ses yeux longs baisers ils revinrent silencieux il ne trouvait rien à le lui dire; et comme s’ appuyait sur lui épuisée de fatigue il hâtait le pas pour ne plus sentir contre hanche le frôlement de cette taille élargie en approchant de l’ hôtel ils se séparèrent et elle monta dans sa chambre .l’ orchestre de le casino jouait des airs de danse et paul alla voir le bal c’ était une valse tous valsaient le docteur latonne avec la jeune le joli docteur avec la duchesse de ramas et avec ", "il lui parlait dans l’ oreille avec cet air tendre qui indique une cour\\n commencée; et elle souriait derrière son éventail rougissait semblait ravie PROPN entendit derrière lui tiens tiens m.deravenel qui conte fleurette à le ma cliente c’ était le docteur honorat debout près de la porte s’ amusant à le regarder il \\n' oui oui voilà une demi-heure que cela dure tout le monde l’ a déjà remarqué ca n’ a\\n' pas l’ air d’ ailleurs de déplaire à la petite .il ajouta après un silence en voilà une perle que cette enfant-là bonne gaie simple dévouée droite vous\\n' savez une brave créature ", "il en faudrait comme l’ aînée pour la valoir moi je les\\n' connais depuis l’ enfance ces fillettes et pourtant le père préfère l’ aînée qu’ elle est plus plus comme lui plus paysanne moins droite plus économe rusée et plus plus jalouse oh c’ est une bonne fille tout de même je n’ en voudrais\\n' pas dire de mal mais malgré moi je compare vous comprenez et après avoir comparé je juge voilà la valse finissait; rejoignit son ami et apercevant le docteur ah! dites-moi donc le corps médical d’ enval me paraît singulièrement accru avons un m.mazelli qui valse dans la perfection et un vieux petit m.black qui fort bien avec le ciel le docteur honorat fut discret il n’ aimait point juger ses confrères c’ était maintenant une question brûlante que celle de les médecins dans enval ", "s’ étaient brusquement emparés de le pays de toute l’ attention de toute la passion des\\n' habitants jadis les sources coulaient sous l’ autorité de le seul docteur bonnefille les animosités inoffensives de le remuant latonne et de le placide docteur honorat c’ était bien autre chose à le présent .dès que le succès préparé pendant l’ hiver par andermatt se fut tout à le fait dessiné grâce à le concours puissant de mm. les professeurs cloche mas-roussel et rémusot qui \\n' avaient apporté chacun un contingent de à le malades à le moins le docteur\\n' inspecteur de le nouvel établissement était devenu un gros personnage \\n' particulièrement patronné par le professeur mas-roussel dont il avait été l’ élève et dont il imitait la tenue et les gestes de le docteur bonnefille il n’ était plus guère question rageant exaspéré déblatérant \\n' contre le mont-oriol le vieux médecin restait tout le jour dans le vieil établissement \\n' avec quelques vieux malades demeurés fidèles .dans l’ esprit de quelques clients en effet il connaissait seul les propriétés \\n' vé", "il se contentait de\\n' cette fortune médiocre en demeurant bien avec tout le monde et se consolait préférant de beaucoup les cartes et le vin blanc à la médecine il n’ allait point cependant jusqu’ à le aimer ses confrères .le docteur latonne serait donc demeuré le grand augure de mont-oriol si on n’ avait vu\\n apparaître un matin un tout petit homme presque un nain dont la grosse tête enfoncée\\n entre les épaules les gros yeux ronds et les grosses mains faisaient un être très\\n bizarre ce nouveau médecin m.black amené dans le pays par le professeur PROPN s’ était fait tout de suite remarquer par son excessive dévotion .presque tous les matins entre visites il entrait quelques minutes à l’ église presque tous les dimanches il recevait la communion le curé lui fit avoir\\n' quelques malades de vieilles filles de pauvres gens qu’ il soignait gratuitement dames pieuses qui demandaient conseil à le leur directeur avant d’ appeler un homme de\\n' science dont elles désiraient avant tout connaître les sentiments la réserve et pudeur professionnelles un jour on annonça", "c’ était le seul médecin comme il faut disait -on le seul en qui\\n' une femme pût avoir entière confiance et l’on vit courir d’ un hôtel à l’ autre de le matin à le soir ce petit homme à le tête bouledogue qui parlait bas toujours dans tous les coins avec tout le monde il \\n' semblait avoir des secrets importants à le confier ou à le recevoir sans cesse car on le\\n' rencontrait dans les corridors en grande conférence mystérieuse avec les patrons des\\n' avec les femmes de chambre de ses clients avec quiconque approchait malades .dans la rue dès qu’ il apercevait une personne de sa connaissance il allait droit elle de son pas court et rapide et il se mettait aussitôt à le marmotter recommandations nouvelles et minutieuses à la façon d’ un prêtre qui confesse les vieilles femmes surtout l’ adoraient il écoutait leurs histoires jusqu’ à le bout interrompre prenait note de toutes leurs observations de toutes leurs questions tous leurs désirs il augmentait ou diminuait chaque jour le dosage de l’ eau bue par ses malades ce qui\\n' leur donnait pleine confiance dans le souci ", "car le client ne pardonne point une erreur d’ un\\n' demi-verre il réglait et modifiait avec la même minutie la durée de les bains quotidiens en vertu de\\n' principes de lui seul connus docteur latonne jaloux et exaspéré haussait les épaules de dédain et déclarait c’ est un faiseur sa haine contre le docteur PROPN l’ avait amené jusqu’ à le médire de les eaux minérales puisque nous savons à le peine comment elles agissent il est bien impossible de\\n' prescrire quotidiennement de les modifications de dosage qu’ aucune loi thérapeutique peut réglementer ces procédés font le plus grand tort à la médecine .le docteur PROPN se contentait de sourire il avait toujours soin d’ oublier minutes après une consultation le nombre de verres qu’ il venait d’ ordonner de plus ou de moins disait -il à le gontran en ses heures de gaîté il n’ y a que source pour s’ en apercevoir; et encore a ne la gêne guère la seule plaisanterie méchante qu’ il se permît sur son religieux confrère consistait l’ appeler le médecin de le saint bain de siège " ]
[ "lui aussi éprouvait une sorte d' oppression un besoin de fuir de respirer à l' aise lui dit norton et j' aurai l' honneur de voir me de solis présentez -lui tous mes respects il lui avait tendu la main et sous le regard calme et doux de sylvia georges de solis l' avait prise cette loyale main de le mari avec une hésitation presque imperceptible ", "à le lui tout seul il faisait le murmure d' une foule ce qui lui donnait droit à le titre d' engastrimythe il le prenait il reproduisait toutes sortes de cris d' oiseaux la grive le grasset l' alouette pépi qu' on nomme aussi la béguinette le merle à le plastron blanc tous voyageurs comme lui de façon que par instants il vous faisait entendre à son gré ou une place publique couverte de rumeurs humaines ou une prairie pleine de voix bestiales tantôt orageux comme une multitude tantôt puéril et serein comme l' aube de le reste ces talents-là quoique rares existent ", "je me le rappelais je me disais: si albertine laisse passer quelque temps mes mensonges deviendront une vérité et maintenant que le plus dur est passé ne serait -il pas à le souhaiter qu’ elle laissât passer ce mois? si elle revient je renoncerai à la vie véritable que certes je ne suis pas en état de goûter encore mais qui progressivement pourra commencer à le présenter pour moi des charmes tandis que le souvenir d’ albertine ira en s’ affaiblissant ai dit que l’ oubli commençait à le faire son œuvre mais un de les effets de l’ oubli était précisément en faisant que beaucoup des aspects déplaisants d’ albertine des heures ennuyeuses que je passais avec elle ne se représentaient plus à le ma mémoire cessaient donc d’ être des motifs à le désirer qu’ elle ne fût plus là comme je le souhaitais quand elle y était encore de me donner d’ elle une image sommaire embellie de tout ce que j’ avais éprouvé d’ amour pour d’ autres sous cette forme particulière l’ oubli qui pourtant travaillait à m’ habituer à la séparation me faisait en me montrant albertine plus douc", "on ne se jetait pas dessus comme toujours car on avait tout de même l’ esprit troublé a-qu’un-œil reprit –elle a eu en cette circonstance la délicatesse de me faire des aveux complets mes amis nous sommes tous également coupables donnons -nous la main et adoptons l’ enfant .la décision fut prise à l’ unanimité on leva les bras vers le plat de poissons frits et on jura –nous l’ adoptons.alors sauvée tout d’ un coup délivrée de le poids horrible d’ inquiétude qui torturait depuis un mois cette gentille et détraquée pauvresse de l’ amour mouche s’ écria:–oh ", "nous passions devant la préfecture où travaillait l’ une de ses amies annecy redevenait une ville de province sur le paquier nous croisions un vieil arménien toujours seul dont claude me disait qu’ il était un commerçant très riche et qu’ il donnait beaucoup d’ argent à les filles et à les pauvres et la voiture grise de jacky gérin carrossée par allemano tourne autour de le lac lentement pour l’ éternité je vais continuer d’ égrener ces années sans nostalgie mais d’ une voix précipitée ", "il entraîna l’ arrivant à l’ autre extrémité de la chambre; et le faisant asseoir sur une large stalle de chêne surmontée d’ un dais de drap d’ or il prit place près de lui tout en cachant sa tête dans l’ ombre et lui prenant la main il lui demanda le récit de ce qui lui était arrivé pendant cette longue absence de ans qui les avait séparés l’ un et l’ autre.karl lui raconta tout avec la prolixité guerrière d’ un vieux soldat; comment les troupes anglaises brabançonnes et impériales conduites par édouard étaient venues mettre le siège devant PROPN brûlant et ravageant tout comment les armées s’ étaient rencontrées à le buironfosse sans combattre parce qu’ un message de le roi de sicile qui était très savant en astrologie était venu annoncer à le moment d’ en venir à les mains à le philippe de valois que toute bataille qu’ il livrerait à les anglais et dans laquelle commanderait édouard en personne lui serait fatale prédiction qui se réalisa plus tard à le crécy et comment enfin des trêves d’ un an avaient été conclues entre les rois rivaux en la plai", "son dernier crime n’ efface pas l’ autre non mais il aide à en étouffer le scandale la procédure va se simplifier il faudra toujours faire le procès de fardeau sans doute ", "je ne saurais vous dire laquelle des sortes serait la plus ferme dans la bonté mais je sais qu’ aussi longtemps qu’ un homme souffre on peut lui faire confiance par contre guerre sans merci à le tout homme qui reste indifférent devant la douleur universelle et plus particulièrement à le celui qui en mesure d’ exercer la justice ne le fait pas cet homme indifférent il faut le traquer là ou il se trouve et le considérer comme notre ennemi alors même qu’ il serait notre propre frère car c’ est surtout à l’ indifférence à les indifférents que les tyrans doivent de se maintenir et il nous faut également aller à la recherche de le héros qui compatit avec les écrasés de la vie principalement lorsqu’ il est un fortuné et même un puissant ils ne sont pas nombreux ces héros-là mais il y en a j’ en connais plusieurs et je les sais prêts à le tout mettre en jeu pour le salut de la patrie: ne leur faites pas le tort de les confondre avec la horde éblouissante de les tyrans qui les entourent ", "elle lui en voulait bien fort bien fort est -ce que mais non mais non et PROPN se déclara qu’ il s’ avilissait lui-même en songeant à des choses pareilles .oui il s’ avilissait sans aucun doute mais il ne pouvait s’ empêcher de songer à le cela et il se demanda avec terreur si cette idée entrée en lui n’ allait pas y demeurer s’ il n’ avait pas là dans le cœur la larve d’ un long tourment il se connaissait il était homme à le ruminer son doute comme il ruminait autrefois ses opérations commerciales pendant les jours et les nuits en pesant le pour et le contre interminablement PROPN il devenait agité il marchait plus vite et perdait son calme on ne peut rien contre l’ idée ", "il faut que vous sachiez madeleine qu’ il y a ans environ un homme en deuil tenant par la main une petite fille qui n’ avait plus de mère venait frapper à la porte de notre sainte maison je vous confie mon unique trésor nous dit -il; voilà tout ce qui me reste d’ un bonheur dont dieu m’ a demandé le sacrifice élevez cette enfant avec la tendresse de mères dévouées mais en même temps soyez pour elle de les guides sages et éclairés elle a hérité de sa mère un tempérament nerveux sensible à l’ excès impressionnable jusqu’ à la souffrance cette disposition maladive je n’ ai jamais pu malgré tous mes efforts la détruire chez ma pauvre femme " ]
à un endroit où le chemin s’ élargissait où la montagne faisait un plateau un jeune homme nous attendait à la tête d’ une dizaine de gens à le cheval; en nous apercevant ils mirent leurs montures à le galop et vinrent nous heurter de front tandis que ceux qui nous poursuivaient se laissaient rouler des flancs de la montagne et nous ayant coupé la retraite nous enveloppaient de tous côtés la situation était grave et cependant habituée dès mon enfance à les scènes de guerre je pus l’ envisager sans en perdre un détail tous ces hommes vêtus de peaux de mouton portaient d’ immenses chapeaux ronds couronnés de fleurs naturelles comme ceux de les hongrois ils avaient chacun à la main un long fusil turc qu’ ils agitaient après avoir tiré en poussant des cris sauvages et à la ceinture un sabre recourbé et une paire de pistolets
[ "quant à le leur chef c’ était un jeune homme de ans à le peine à le teint pâle à les longs yeux noirs à les cheveux tombant bouclés sur ses épaules son costume se composait de la robe moldave garnie de fourrures et serrée à la taille par une écharpe à le bandes d’ or et de soie un sabre recourbé brillait à sa main et pistolets étincelaient à sa ceinture pendant le combat il poussait des cris rauques et inarticulés qui semblaient ne point appartenir à la langue humaine et qui cependant exprimaient ses volontés car à ses cris ses hommes obéissaient se jetant ventre à le terre pour éviter les décharges de nos soldats se relevant pour faire feu à le leur tour abattant ceux qui étaient debout encore achevant les blessés et changeant enfin le combat en boucherie j’ avais vu tomber l’ un après l’ autre les tiers de mes défenseurs ", "restaient encore debout se serrant autour de moi ne demandant pas une grâce qu’ ils étaient certains de ne pas obtenir et ne songeant qu’ à une chose à le vendre leur vie le plus cher possible alors le jeune chef jeta un cri plus expressif que les autres en étendant la pointe de son sabre vers nous sans doute cet ordre était d’ envelopper d’ un cercle de feu ce dernier groupe et de nous fusiller tous ensemble car les longs mousquets moldaves s’ abaissèrent d’ un même mouvement je compris que notre dernière heure était venue je levai les yeux et les mains à le ciel avec une dernière prière et j’ attendis la mort ", "en ce moment je vis non pas descendre mais se précipiter mais bondir de rocher en rocher un jeune homme qui s’ arrêta debout sur une pierre dominant toute cette scène pareil à une statue sur un piédestal et qui étendant la main sur le champ de bataille ne prononça que ce seul mot: —assez à le cette voix tous les yeux se levèrent chacun parut obéir à le ce nouveau maître un seul bandit replaça son fusil à le son épaule et lâcha le coup un de nos hommes poussa un cri la balle lui avait cassé le bras gauche il se retourna aussitôt pour fondre sur l’ homme qui l’ avait blesse ", "mais avant que son cheval eût fait pas un éclair brillait au-dessus de notre tête et le bandit rebelle roulait la tête fracassée par une balle tant d’ émotions diverses m’ avaient conduite à le bout de mes forces je m’ évanouis quand je revins à le moi j’ étais couchée sur l’ herbe la tête appuyée sur les genoux d’ un homme dont je ne voyais que la main blanche et couverte de bagues entourant ma taille tandis que devant moi debout les bras croisés le sabre sous un de ses bras se tenait le jeune chef moldave qui avait dirigé l’ attaque contre nous disait en français et d’ un ton d’ autorité celui qui me soutenait vous allez à l’ instant même faire retirer vos hommes et me laisser le soin de cette jeune femme mon frère mon frère répondit celui à lequel ces paroles étaient adressées et qui semblait se contenir avec peine; ", "mon frère prenez garde de lasser ma patience je vous laisse le château laissez -moi la forêt à le château vous êtes le maître mais ici je suis tout puissant ici il me suffirait d’ un mot pour vous forcer de m’ obéir je suis l’ aîné c’ est vous dire que je suis le maître partout dans la forêt comme à le château là-bas comme je suis de le sang de les brankovan comme vous sang royal qui a l’ habitude de commander et je commande —vous commandez vous à le vos valets oui; à le mes soldats non ", "soldats sont des brigands kostaki des brigands que je ferai pendre à les créneaux de nos tours s’ ils ne m’ obéissent pas à l’ instant même —eh bien essayez donc de leur commander alors je sentis que celui qui me soutenait retirait son genou et posait doucement ma tête sur une pierre je le suivis de le regard avec anxiété et je pus voir le même jeune homme qui était tombé pour ainsi dire de le ciel à le milieu de la mêlée et que je n’ avais pu qu’ entrevoir m’ étant évanouie à le moment même ou ̀ il avait parlé c’ était un jeune homme de ans de haute taille avec de grands yeux bleus dans lesquels on lisait une résolution et une fermeté singulières ", "ses longs cheveux blonds indice de la race slave tombaient sur ses épaules comme ceux de l’ archange michel encadrant des joues jeunes et fraîches ses lèvres étaient relevées par un sourire dédaigneux et laissaient voir une double rangée de perles son regard était celui que croise l’ aigle avec l’ éclair il était vêtu d’ une espèce de tunique en velours noir un petit bonnet pareil à le celui de raphaël orné d’ une plume d’ aigle couvrait sa tête ", "il avait un pantalon collant et des bottes brodées sa taille était serrée par un ceinturon supportant un couteau de chasse il portait en bandoulière une petite carabine à le coups dont un de les bandits avait pu apprécier la justesse il étendit la main et cette main étendue semblait commander à son frère lui-même il prononça quelques mots en langue moldave ces mots parurent faire une profonde impression sur les bandits ", "alors dans la même langue le jeune chef parla à son tour et je devinai que ses paroles étaient mêlées de menaces et d’ imprécations mais à ce long et bouillant discours l’ aîné de les frères ne répondit qu’ un mot les bandits s’ inclinèrent —eh bien soit dit reprenant la langue française " ]
[ "mais il ne le chassait pas quand ç a venait car il avait alors la certitude qu’ un tel geste l’ aurait condamné à n’ être plus rien en tous les cas il n’ inquiétait donc personne ce type à la craie bleue mais PROPN ne se souciait pas d’ être épaulé ou non dans ses appréhensions PROPN le regardait il laissa louvenel à ses frétillements qui s’ étaient beaucoup calmés après la prise d’ un petit médicament ovale et jaune ", "—à heures un quart environ un peu avant le départ de sa belle-sœur —le professeur se rend souvent le soir à l’ hôpital? —assez rarement seulement quand il y a un cas urgent ", "je me suis cogné la tête contre le montant métallique de les sièges je crois que les questions on se les pose avant dans un moment pareil ce serait le plus sûr moyen de ne rien faire à le commissariat on nous a séparés et je ne l’ ai revu qu’ à le moment de le procès il a été condamné à le mois de prison pour rébellion contre les forces de l’ ordre dans l’ exercice de leur mission moi je suis resté enfermé pendant mois à le fresnes ", "—ce que nous faisons —nous ne faisons rien —c’ est faux nous buvons elle remplit les flûtes en secouant la tête ", "la jeune fille arracha alors les fruits à le poignée et les dévora avidement elle craignait de ne pas en prendre assez pour mourir elle en mangea une vingtaine et en mit d’ autres dans sa poche puis elle se dirigea vers la chaussée de l’ étang elle voulait encore revoir la place où pour la première fois elle avait aperçu la morandière la saluant de son sourire dédaigneux elle se pro-menait lentement le long de les talus en se rappelant les causeries d’ autrefois et les heures sereines de les commencements ", "dit -elle quand cesseras -tu de me frapper par toutes les mains puis elle reprit les papiers et me semble avoir une tête froide et le cœur ardent voilà bien l’ homme qui vous est nécessaire PROPN est en ce moment travaillé de doctrines nouvelles je serais enchanté que ce garçon ne donnât pas dans les piéges que tendent des esprits ambitieux à les instincts de la généreuse jeunesse française si je n’ approuve pas entièrement la vie assez hébétée de la province je ne saurais non plus approuver cette vie passionnée de paris cette ardeur de rénovation qui pousse la jeunesse dans des voies nouvelles vous seule connaissez mes opinions selon moi le monde moral tourne sur lui-même comme le monde matériel ", "il était composé de pièces assez grandes d’ un enclos et d’ un jardin potager c’ est ici dit thomas que cet honnête homme a passé plus de ans d’ après ce qu’ il m’ a dit il était bon et charitable ah! les pauvres de ce canton ont perdu leur bienfaiteur ils en retrouveront un si tu veux t’ entendre avec moi ", "tout ce que l’on vous a ôté il vous en prive à le nouveau l’ expérience d’ avoir aimé d’ avoir souffert est sans usage dans le défaut d’ amour dans le don d’ amour chaque fois toute la douleur vous revient et si la souffrance la plus récente est si insupportable c’ est qu’ elle contient en elle toute la somme de les souffrances anciennes il n’ y a pas de dernier mot ", "j’ ai rêvé répondit -il que nous étions amis dans l’ acception la plus pure et la plus noble de ce mot intelligence cœur volonté ce que je suis et ce que je puis je mettais tout à le vos pieds vous acceptiez le dévouement le plus entier qui fût jamais le plus respectueux et le plus tendre oui nous étions bien amis et sur une espérance à le peine entrevue et jamais exprimée je bâtissais tout un avenir de bonheur il s’ arrêta bien? interrogea -t-elle —eh bien ", "je ne pouvais les voir dans le ciel pur et criblé d’ étoiles la nuit une nuit divine les recueillait les protégeait mais je les entendais je reconnaissais le tic -tac régulier de leur double moteur qui les a fait surnommer à les armées les bimoulins les bimoulins à le mètres d’ altitude accomplissaient leur œuvre d’ assassin assurés à le peu près de l’ impunité après qu’ ils avaient traversé la zone de feu que leur opposait notre barrage " ]
jasmin reprit courage je suis heureux monsieur dit -il de pouvoir enfin pardon monsieur interrompit son interlocuteur pardon je remarque un oubli et s’ adressant à l’ agent: vous avez laissé monsieur les mains libres il n’ a pas fait de résistance monsieur nous n’ avons pas cru devoir l’ attacher expliqua l’ homme s’ excusant vous avez eu tort puis gracieusement à le robba vous vous nommez jasmin robba monsieur oui
[ "fils de mistral et de marie-maria décédés oui né à le saint-andéol? oui homme de lettres? s’ il vous plaisait d’ ajouter quelques mots à le ces réponses un peu brèves je me mets à le votre entière disposition monsieur pour recueillir vos déclarations sur l’ affaire dans laquelle vous êtes impliqué je suis le chef de la sûreté monsieur j’ ignore de quoi l’on m’ accuse j’ ignore pour quelle raison je mérite les menottes on m’ a arrêté ", "je suis victime d’ une erreur folle votre police est mal faite elle me prend pour un autre le chef de la police sourit et de plus en plus charmant bien dit le ton est juste je vous fais tous mes compliments vous êtes d’ une jolie force voulez -vous un conseil d’ ami? dites-moi tout vous êtes sujet français ", "après que vous serez livré à la police anglaise nous n’ aurons plus sur vous aucun pouvoir et vous regretterez je crois de ne pas m’ avoir écouté telle explication que vous donnerez peut changer les choses de tournure empêcher d’ accéder à la demande d’ extradition on m’ extrade cela ne tardera guère je suis donc poursuivi par l’ angleterre vous avez été recherché et arrêté à la requête officieuse de l’ ambassade anglaise je dis: officieuse ne voulant rien vous cacher ", "on a désiré sans doute éviter de trop attirer l’ attention tant la capture était importante j’ ignore jusqu’ ici quels sont vos crimes vous voilà pris vous avez tout intérêt à le vous confier d’ abord à la justice de votre pays parlez ", "je ne suis pas un juge d’ instruction vous n’ avez rien à le craindre est -ce l’ agent qui est là qui vous dérange il va sortir sortez gaillet et dites à l’ huissier d’ introduire dès qu’ il arrivera m. qu’ on a prévenu par téléphone l’ agent sortit je vous écoute monsieur continua le chef de la sûreté ", "je voudrais avoir quelque chose à le vous dire monsieur car vous avez une façon d’ interroger des plus encourageantes mais je n’ ai rien à le avouer peste! c’ est donc par fantaisie que votre tête est mise à le prix ma tête est mise à le prix le magistrat chercha un papier et lut une somme de livres sera mise à la disposition de la préfecture si jasmin est découvert dans les heures ce billet est d’ hier soir vous valez livres sterling en argent de france francs ", "un beau denier vous voyez je vous dis tout j’ espère que maintenant vous allez parler jasmin commençait à le devenir fou il regardait le magistrat et sentait dans son crâne les idées les mots et les choses mener une sarabande échevelée un coup discret fut frappé à la porte qui s’ ouvrit sans bruit annonça l’ huissier ", "un étranger l’ air d’ un anglais entra raide gourmé toucha de le bout de ses doigts gantés la main que le chef de la sûreté lui tendait et regardant autour de lui dit -il d’ un ton sec voici l’ homme et le chef de la sûreté montra l’ accusé affaissé sur sa chaise tira de sa poche un portefeuille y prit un chèque qu’ il laissa tomber sur le bureau et d’ un pas automatique marcha vers lui prit les mains et le mit debout jasmin s’ abandonnait inerte; il renonçait à le comprendre ", "vous êtes interrogea l’ anglais en l’ attirant face à le jour oui monsieur de quoi m’ accusez-vous né à le saint-andéol de mistral robba je l’ ai déjà dit petit -neveu de jasmin-philippe petit-neveu de? oui un frère de mon grand-père qui partit tout jeune à l’ étranger justement c’ est donc vous enfin et tandis que le chef de la sûreté restait cloué de stupeur dans son fauteuil noua ses grands bras à le cou de robba et l’ embrassa cordialement se retrouva dans la galerie à les côtés de l’ étranger qu’ il suivait sans comprendre " ]
[ "la mort allait ressembler à la mort autant que l’ amour à l’ amour –allons dit -il les yeux fermés ç’ aura été un cœur bien commode –quoi? dit -elle il la regarda c’ était bizarre de laisser derrière soi quelqu’un chargé de telles anecdotes contre soi contre ce qui allait être votre ombre ", "qui l’ a enlevé du cimetière de douaumont? qui sinon vous maxime lériot vous l’ ami de julien vous l’ ami de le comte et de la comtesse de bois-vernay aucune de les phrases de rouxval qui ne contribuât à l’ établissement d’ une vérité dont l’ évidence s’ imposait toutes enveloppaient l’ ennemi d’ arguments irrécusables il n’ y avait qu’ à se soumettre ", "est avis que ces choses-là ne nous regardent ni l' un ni l' autre n' empêche qu' on peut causer n' est -ce pas eh bien je vous dis moi qu' il y a tout un polisson de mystère là-dessous mais enfin quel mystère —quel mystère? il réfléchit un instant et reprit suivant le vagabond caprice de sa pensée la maman vous le dira si elle veut cousin moi je donnerais francs de bon cœur pour la voir ici le lieutenant regarda à sa montre heures murmura -t-il ", "il prit une fiole qu\\ il déboucha et qu\\ il lui passa sous les narines à le plusieurs reprises enfin renifla avec vigueur le sang colora ses pommettes et il ouvrit les yeux tout d\\' abord il promena autour de lui des regards étonnés semblant se demander ce qu\\ il faisait là étendu sur le plancher à le milieu de les meubles disloqués et de les instruments en morceaux puis soudain la mémoire lui revint il porta la main à sa tête et écria nous sommes sur la lune il me semble répliqua le préparateur ", "c' est un oiseau-monsieur puisqu' il parle! est très curieux il faut que je l' examine de plus près il fit un nouveau pas en avant et il fit encore un pas en avant lieutenant coquillard! monsieur le commandant! quittez vos dominos ", "cette peste de c’ est vrai ou c’ est une foutaise —absolument vrai cas dont mortels des chiffonniers de la bordure et quelques gens de la ville particulièrement violent à le clichy des familles entières ", "suant d’ angoisse il levait la tête et si la nuit était assez claire considérait à le travers le carreau avec une sorte de froid amour le feu inaccessible de les astres quoi qu’ il f ît sa méditation le ramenait à le corps son principal sujet d’ étude il savait que son équi- pement de médecin se composait à le parts égales d’ habileté manuelle et de recettes empiriques sup- plémentées de trouvailles expérimentales elles aussi menant à le leur tour à des conclusions théoriques toujours provisoires une once d’ observation sonnée valait en ces matières plus qu’ une tonne de songes et pourtant après tant d’ années passées à le anatomiser la machine humaine il s’ en voulait de ne pas s’ être hasardé plus audacieusement dans l’ explo- ration de ce royaume à les frontières de peau dont nous nous croyons les princes et où nous sommes prisonniers a le derviche avec qui il avait fait amitié lui avait communiqué ses méthodes acquises en perse dans un couvent hérétique car PROPN a ses dissidents comme le christ ", "c’ est alors que la lumière de la pièce jaillit et l’ éblouit il sursauta sur son siège quelqu’un était là devant lui mais sa rétine ne parvenait pas encore à le distinguer le visage qui lui faisait face il n’ apercevait qu’ un objet sombre fixé sur lui dans la main de l’ inconnu un pistolet !*–bonsoir patron reconnut la voix avant que sa pupille n’ accommode et que sa vision ne redevienne claire ", "on dirait que tu es une perfection toi qui te traînes partout d' un air ennuyé toi qui pourrais t' occuper de pêche de jardinage de chasse et qui ne sais que te pavaner moi à le moins je m' amuse avec ma poupée julien je te conseille de me dire cela toi qui passes ta vie à le faire la roue les enfants de le jardinier s' échappèrent de la chambre pendant qu' irène et julien rouges et furieux se disaient des choses de plus en plus désagréables ceux-ci finirent par se séparer fort en colère l' une continua à le faire les malles de sa poupée l' autre alla visiter sa collection de timbres d' où il espérait bien tirer de quoi acheter une chaîne de montre ", "aujourd'hui ce que j' avais prévu est arrivé depuis que tu as introduit ici PROPN dès les premières étapes françois chausserouge apprécia pour quelle large part l' expérience paternelle avait contribué à la prospérité de l' établissement lors de la première tournée il s' était toujours déchargé sur le vieux dompteur de le soin de l' administration maintenant c' était à le jean tabary qu' était échue cette tâche plus lourde qu' on ne le supposait or bien que le jeune homme apportât dans l' accomplissement de ses devoirs une réelle conscience son ignorance de les petits détails de le métier lui faisait commettre maladresses il était en outre insuffisamment secondé par le nouveau personnel qu' il avait recruté " ]
le prince eût subi tous ces ennuis avec patience si idée que saphir-du-ciel ignorant tout de lui devait mourir d\' inquiétude eût torturé son cœur la retraite de l\ armée avait dû lui apprendre la défaite et la captivité de son époux mais depuis elle ne savait plus rien elle pouvait le croire mort ne pas vouloir lui survivre il revint enfin ce gouverneur et tout de suite le prince comprit il entendrait avec lui était un homme maigre et long à le barbe blanche avec des yeux bleus gais et vifs des manières affables et un air de bonté et de franchise
[ "après qu\\ lui eut dit qui il était lui eut montré son sceau royal et conté ses revers et ses aventures le gouverneur exprima tous ses regrets de les ennuis que ses subalternes par excès de zèle lui avaient causé en son absence et il invita le prince à le venir habiter chez lui à le jasmin-cottage à les environs de la ville mon maître le suppliait de lui fournir les moyens de retourner à le golconde où son absence pouvait causer de grands malheurs mais malgré toute sa courtoisie ne pouvait à le ce qu\\ il affirmait laisser un inconnu éloigner sans être assuré de son identite il serait blâmé en haut lieu et risquerait d\\' être destitué disait -il mais il pria le prince d\\' écrire à sa femme et de lui dire d\\' envoyer à le beejapour plusieurs notables personnages de golconde et un témoin anglais si cela était possible pour venir reconnaître le prince et qu\\ aussitôt la preuve faite qu\\ il était bien celui qu\\ il disait être on lui rendrait la liberté ", "pendant le voyage de les envoyés le gouvernement de beejapour fit tous ses efforts pour rendre à le prince la vie agréable son hospitalité était des plus cordiales sa nombreuse famille pleine de gaieté et d\\' entrain on donna des fêtes champêtres des soirées des bals et mon maître fut sinon distrait de le moins très intéressé par les mœurs nouvelles pour lui de la société anglaise enfin les messagers revinrent avec une lettre de saphir-du-ciel et accompagnés de oncle de le prince et de plusieurs amis qui pleurèrent de joie en revoyant mon maître sur lequel ils avaient pleuré de chagrin me traitant toujours en ami vint me lire la lettre de la princesse et annoncer que nous partions le lendemain ", "il était possible de te faire voyager en chemin de fer ajouta -t-il nous arriverions le soir même mais cela serait difficile et te déplairait peut-être pourvu que ce ne fût pas sur mer j\\' étais dispose à le voyager de n\\' importe quelle façon je fis comprendre à le mon maître que j\\' irais volontiers en chemin de fer et cela fut décidé ", "on installa dans un grand wagon découvert que PROPN abrita sous une tente et que PROPN tapissa une épaisse litière puis à l\\' aide un plancher en pente douce on y fit monter il paraît que PROPN avait jamais vu un éléphant prendre le chemin de fer car il y eut beaucoup de badauds sur le quai de la gare venus pour assister à le mon embarquement le prince me recommanda de me coucher afin d\\' être moins secoué et après avoir fait ses adieux à le gouverneur qui avait accompagné avec plusieurs officiers anglais il monta dans son compartiment et PROPN ferma les portières des coups de sifflet vibrèrent et le train se mit en marche ", "ayant pas habitude d\\' aller en voiture le mouvement me causa un peu de vertige mais cela n\\ était rien à le côte de les abominables souvenirs de la traversée de siam à le ceylan et idée arriver avant la nuit me remplissait de joie aussi je pris mon mal en patience quand augmentant de vitesse le train nous emporta à le toute vapeur vers golconde pendant notre absence une petite princesse était née à le palais de golconde alemguir tout joyeux vint me la montrer dans les dentelles de ses langes ", "qu\\ elle était mignonne jolie fragile et toute pareille à une fleur sa petite main secouait un hochet d\\' or et elle avait autour de le cou un rang de grosses perles qui semblaient des gouttes de lait figées on avait appelée le nom une déesse comme j\\' étais ému en la regardant! comme mon cœur battait mais je ne savais exprimer ce que j\\' éprouvais qu\\ en me balançant gauchement un pied sur l\\ autre ", "saphir-du-ciel avait failli mourir aussi lui avait -on caché les revers de l\\ armée et la captivité de le prince elle avait appris en même temps les dangers courus et la délivrance espoir de revoir bientôt son époux avait hâté sa guérison dès qu\\ elle sut la part que j\\' avais prise à évasion elle vint solennellement me remercier a ma grande confusion elle agenouilla devant moi me rendit hommage comme on faisait à le siam ", "puis elle déclara que puisque mon pauvre mahout était mort à la bataille je n\\' aurais plus que des serviteurs étant montré d\\' intelligence trop supérieure pour avoir besoin d\\' être dirigé et qu\\ elle entendait que je fusse laissé absolument libre dans le parc les domaines et même dans la ville et la campagne il me plaisait d\\' aller me promener seul alors commença pour moi une vie charmante il me sembla qu\\ on avait élevé à la dignité être humain et le sentiment de responsabilité que ce nouvel état PROPN fit que je m\\' appliquai à le ne jamais causer de désordre et à le rester digne de la confiance que PROPN me témoignait mais quel plaisir j\\' avais à le gagner la campagne puis la forêt à le courir librement sous les frondaisons en écrasant les broussailles en arrachant de jeunes arbres comme autrefois sans contraindre mes mouvements ainsi que je devais le faire dans un milieu qui le plus souvent n\\ était pas à le ma taille j\\' usais là un peu de ma force perdue et cela apaisait et me délassait de la façon la plus agréable ", "mais après quelques heures je sentais combien la solitude autrefois me serait impossible à le supporter comme j\\' étais supérieur à le moi-même et loin de la vie sauvage une inquiétude me prenait de mes maîtres de mes amis plutôt; une peur d\\' être perdu abandonné de ne plus retrouver la route je me hâtais alors vers la ville calmé dès que j\\' apercevais les murs de golconde ses dômes couleur de neige ses fins minarets dépassant les bouquets de palmiers une fois les murs franchis je flânais dans les rues traversant les bazars où je savais que chacun s\\' empressait de offrir quelque friandise puis je rentrais à le palais et mon premier soin était de chercher la petite parvati: je la trouvais à le milieu de ses nourrices et de ses servantes dans les bosquets de jasmins et de roses; " ]
[ "quand nous descendîmes le soir à le PROPN dans la jolie auberge qui est près de la gare il s’ écriait avec ravissement: quel p ays mais cette jolie auberge était trop chère pour nous une chambre à le lits n’ y coûtait pas moins d’ un florin par jour plus de francs somme énorme le lendemain matin nous prîmes logement dans la grande rue chez un marchand de fer qui avait des chambres à le louer et qui vendait aussi du fromage il fallait traverser la boutique pour monter chez nous par un –escalier très noir notre première visite fut pour le château que les armées de louis ont détruit ce n’ est pas ce qu’ elles ont fait de mieux ", "il faut donc s’ exiler les pays qui permettent de travailler ainsi qu’ il est requis ne sont guère nombreux ils doivent d’ abord souffrir qu’ on étudie ce que l’on veut sans exclusive sans que le trône et l’ autel s’ estiment lésés par les pensées qu’ on a formées le monde catholique se trouve donc retranché d’ emblée de l’ espace mental viable jamais des vues autonomes indifférentes à l’ autorité ne surgiront en deçà d’ une ligne tendue entre bruxelles et brindisi par et PROPN ", "marie-jeanne mes socques et mon cachemire de poil de lapin: et vite ou je te réchauffe la joue par une giroflée à le feuilles PROPN va s’ échauffer dans le haut de la rue se dit gigonnet en se frottant les mains de le tillet sera content il y aura du scandale dans le quartier je ne sais pas ce que lui a fait ce pauvre diable de parfumeur moi j’ en ai pitié comme d’ un chien qui se casse la patte ", "il n\\ y a pas en perspective j\\' en suis j\\' en ai la preuve voyons mathilde cesse tes plaisanteries un peu bourgeoises point de rosée sanglante et mensuelle et voici effroyable ", "or avant de me battre j’ ai voulu vous revoir et vous dire: madeleine vous êtes la seule femme que j’ aime que j’ ai aimée et que j’ aimerai plus la gondole allait plus l’ amour montait son diapason jamais amoureux de venise qui est la terre la mer et le ciel de les amoureux ne s’ étaient aimés avec plus de force et de religion on aborda à le lido on se promena par les vignes et par les tombeaux marquant chaque battement de cœur par une idée joyeuse ou une idée grave on déjeuna sur l’ herbe ce fut là un gai déjeuner ", "–quelque sentiment t’ attire sans doute à le carentan citoyen réquisitionnaire dit le maire d’ un air fin c’ est bien ajouta -t-il en imposant silence par un geste de main à le jeune homme prêt à le parler nous savons où t’ envoyer tiens ajouta -t-il en lui remettant son billet de logement va citoyen jussieu! uneerreur de le furne: un à le lieu de une teinte d’ ironie se fit sentir dans l’ accent avec lequel le magistrat prononça ces derniers mots en tendant un billet sur lequel la demeure de madame de était indiquée le jeune homme lut l’ adresse avec un air de curiosité ", "en voyant l’ adjointe elle cessa la démonstration chaussa le sabot et dit: bonsoir ma pauvre demoiselle dans le village les appels de les ménagères n’ eurent plus de réponse; PROPN se contenta de faire un geste d’ amitié elle avait hâte de rentrer et de pleurer elle pleura longtemps quelle impuissance à qui aller il y avait donc des êtres insensibles à le toute preuve d’ amitié comme cette phrosine et son mari incapables d’ honneur de loyauté de justice et d’ autres étaient si faibles qu’ un amour pur ne les sauvait pas lui seul et que même secourus ainsi par la puissance d’ une vierge ils inclinaient à le mal ils y retournaient ", "vous seriez obligés de convenir que les malheurs de la pedrina ne sont pas moins surprenans que ses talens personne ne répondit car on écoutait et qui s’ en aperçut continua ainsi PROPN n’ appartient point à la classe d’ où sont ordinairement sortis ses pareils et dans laquelle se recrutent ces troupes nomades que leur destinée dévoue à les plaisirs de la multitude son nom véritable a été porté dans des temps reculés par une de les familles les plus illustres de la vieille espagne elle s’ appelle m’ écriai -je en me levant de ma place dans un état d’ exaltation difficile à le décrire; de ", "la clientèle était exclusivement composée d' anciens qui occupaient en permanence les tables lisant les journaux ou tapant le carton devant un ballon de rouge une bière la femme de le patron annexait la moitié de l' arrière-salle avec son linge ses fers et ses pattemouilles les étagères derrière le bar étaient encombrées de cadres de trophées de diplômes à le milieu de lesquels trônait un impressionnant coq en céramique dont l' œil abritait un baromètre raymond ne courait pas après l' argent et vivait de sa pension comme un mineur le café qu' il servait était encore plus lavasse qu' ailleurs l' alcool plus rare encore ", "mais benjamin sans s’ occuper de cet incident s’ en alla à la cave d’ un pas aussi ferme que s’ il n’ eût eu qu’ un paquet d’ oignons à le bout de la queue et revint avec sa bouteille pleine –eh bien ma chère sœur c’ était bien la peine d’ aller à la cave pour une méchante bouteille de vin blanc mais je dois vous prévenir que si vous persistiez dans ces mauvaises habitudes vous me forceriez à le faire couper ma queue cependant benjamin qui tout à l’ heure regardait comme une corvée assommante le voyage de corvol s’ obstinait maintenant à le partir " ]
quel genre de gars? quel chef? je crois que je vais vous en boucher un coin dis-je j’ ai promis de ne pas porter plainte j’ ai promis aussi plus ou moins implicitement de ne rien dire mais la mort de cette môme modifie un peu le paysage à le part les coups de matraque mon entrevue avec ces messieurs a été plutôt cordiale
[ "trop cordiale en y réfléchissant pendant que nous bavardions qui les empêchait de me jouer une entourloupe en admettant qu’ ils aient buté monique il paraît que l’ un d’ eux lui faisait de le gringue j’ imagine aisément dans quel but et qu’ ils sachent je l’ ai dit à le micheline et ils ont pu surprendre notre conversation que mon auto était parquée devant le berkeley pendant que le chef m’ amuse d’ autres gars fauchent ma bagnole fourrent le corps dans le coffre —encore une fois gronda faroux en assénant un coup de poing sur la table quel gars et quel chef? et sa clique ", "PROPN son visage s’ assombrit —escroc pour ne pas dire plus international installé depuis peu dans un palace de les champs-élysées excusez -moi de vous apprendre votre métier florimond —vous ne m’ apprenez rien de le tout ", "nous avons l’ œil parfois il soupira l’ œil! a mis de l’ eau dans son vin tuer n’ est plus son genre mais il y a peut-être quelque chose à le glaner de ce côté parce que il marqua un temps lui et ses copains ont décampé ce matin nous les surveillions et ils ont dû éventer notre surveillance je ne sais pas bref ils ont décampé une nouvelle fois il frappa de le poing et vomit des imprécations non de dieu! si jamais il y en a qui vont se faire engueuler ", "je le laissai s’ apaiser puis demandai des tuyaux sur le meurtre de monique —coup de pétard dit -il dans la nuque —vous avez la balle —ressortie sous le maxillaire pas jointe à le colis la mort remonte à le longtemps ", "—à première vue non hier peut-être avec cette chaleur et d’ après l’ état de le corps il n’ est pas possible qu’ elle ait été tuée plus tôt —vous avez une théorie à le part celle qui consisterait à m’ impliquer bien entendu il ignora le sarcasme: une théorie ", "où voulez -vous que j’ aille la pêcher? tout ce que je sais c’ est que ce matin on a trouvé votre charrette abandonnée sur le cours la reine avec cette passagère dans la malle arrière et tout ce que je peux imaginer c’ est que des types ceux de venturi ou d’ autres l’ ont butée hier ont cherché à se débarrasser de le corps ont utilisé votre bagnole parce que c’ est votre destin d’ être toujours mêlé à des trucs de ce genre et qu’ ils comptaient aller balancer le tout dans la seine ils ont eu un avaro de moteur qui les a obligés à le tout laisser en plan et c’ est la seule certitude que nous ayons soupira -t-il ils conduisaient comme des pieds témoin l’ aile froissée et ce ne sont pas de fameux mécanos ", "la réparation ne réclamait pas grande habileté je songeai avec une amère ironie à les dernières paroles de monique lorsque je l’ avais expulsée de ma chambre: à un de ces quand j’ aurai trouvé le mécano il avait fallu qu’ elle tombe sur des minables —nous avons rapidement identifié la victime continua florimond elle était fichée une connerie de jeunesse d’ adolescente plutôt très rapidement aussi nous avons découvert sa crèche ", "à l’ hôtel dieppois la patronne nous a dit que sa locataire avait disparu depuis jours mais ç a lui arrivait souvent de découcher elle nous a aiguillés sur une copine de la morte la micheline que j’ ai retrouvée chez vous à le cosmopolitan lorsque je suis venu vous demander des explications à le sujet de votre voiture —ouais et dans le coffre elle elle était nue? —non vous voulez voir ses frusques ", "elles ne nous ont rien appris mais peut-être que examens valent mieux qu’ un et avec des yeux neufs il alla frapper contre la cloison un de ses subordonnés apparut à la porte les vêtements de la rouquine andré. fabre interroge sa copine il vient de finir —intéressant —non " ]
[ "mais menace -la si elle persiste d' en faire autant à le autres fleurs elle aura peur car pour qu' une plante une fleur ou un arbre soient arrachés il faut l' ordre de dieu et ella doit compte à le dieu de toutes les plantes humaines ah mon dieu dit la mère pourquoi ai-je si froid c' est la mort qui rentre dit la vieille ", "il éprouvait quelque appréhension à le moment de revoir le pauvre albert l’ idée d’ un fils de le peuple plongé dans le désarroi le plus complet parce que son essence pouvait être utile à la civilisation était affligeante PROPN se penchait pour ouvrir la portière lorsque le moteur repartit soudain de lui-même il jeta un coup d’ œil à le compteur l’ aiguille qui un instant auparavant oscillait autour de venait de se fixer à le chiffre ce n’ était pas la peine de monter les étages ", "–l’ attaque a été trop soudaine dit maroussia même s’ ils avaient eu le temps de sortir de la salle de billard ou ils se trouvaient comme je vous l’ ai expliqué ils n’ auraient pas pu gagner l’ entrée de le souterrain sans être suivis à le début quand nous nous sommes réfugiées dans la chaumière je tremblais que quelqu’un ne découvrît cette entrée celle qui part de zunski ensuite j’ ai compris que le château brûlé avait barré le passage en s’ écroulant et que nous pouvions être bien tranquilles .tandis que la vieille femme parlait conduisit son cousin à sa façon volontaire et silencieuse vers un petit meuble de bois elle l’ ouvrit et y prit une photographie qu’ elle lui tendit ", "de cette période qui dura si peu je n' ai que des souvenirs troubles comme on en conserve de choses regardées pendant une course trop rapide vaguement je me rappelle un train de vie plus gai et plus jeune ramené à la maison par sa présence je me rappelle aussi qu' il semblait par instants avoir des préoccupations absorbantes à le propos de choses tout à le fait en dehors de notre sphère de famille peut-être des regrets pour les pays chauds pour l' île délicieuse ou bien de les craintes de trop prochain départ quelquefois je le retenais captivé auprès de mon piano avec cette musique hallucinée de chopin que je venais tout récemment de découvrir il s' en inquiéta même disant que c' était trop que cela m' énervait ", "un seul bézoard de singe vaut livres; attendu qu’ une pincée de bézoard râpé et délayé dans un verre d’ eau peut servir d’ antidote à le tous les poisons les plus terribles de les philippines et à l’ upas de java or il est incroyable l’ usage de poison qui se fait de luçon à le mindanao surtout en temps de choléra attendu que les symptômes étant les mêmes on profite en général de les moments de peste les maris pour se débarrasser de leurs femmes les femmes pour se débarrasser de leurs maris les neveux de leurs oncles les débiteurs de leurs créanciers mais la race qui abonde à le bidondo c’ est la race chinoise ils possèdent le beau quartier sur les bords de le passig; leurs maisons sont construites moitié en pierres moitié en bambou ", "ce jour-là ma mère est allée à une soirée et je me souviens encore de la robe qu’ elle portait avant de partir une robe bleue avec un voile cette robe est longtemps revenue dans mes cauchemars et toujours un squelette la portait j’ ai laissé la lumière toute la nuit et les autres nuits la peur ne m’ a plus quittée ", "le lierre a englouti les stèles le lierre s’ agrippant à le toute chose qui se dresse s’ est lié à les croix et les a enserrées puis recouvertes puis contraintes puis rompues dans la deuxième gravure meaume le graveur s’ est dessiné lui-même cachant son visage défiguré sous un grand chapeau de paille il franchit le portail très sombre de la petite église de montagne ", "vous verrez ce qui se passe chez mes amies le personnel de la maison se composait d’ une vieille cuisinière servante maitresse et véritable cordon bleu; d’ une jeune femme de chambre apprentie cocotte sourires d’ un cocher et d’ un petit valet de chambre qui montait à le besoin sur le siége car nous avions voitures et chevaux pur sang et tout ce personnel ne me parlait jamais qu’ à la troisième personne ce qui me flattait infiniment hilarité. notre table était excellente souvent après le déjeuner PROPN montait à le cheval et quoique fort mauvais cavalier je l’ accompagnais ", "c’ est là comme dans le monde un enrichi pour aut’ qui tombent faute de quoi tombent -ils dieu le sait et l’ zusuriers aussi ce que nous avons de mieux à le faire est donc de rester dans nos communes où nous sommes parqués comme des moutons par la force de les choses comme nous l’ étions par les seigneurs et je me moque bien de ce qui m’ y cloue cloué par la loi de la nécessité cloué par celle de la seigneurie on est toujours condamné à le perpétuité à la tarre ", "–on l’ a toujours quand on veut mais tu songeais à le lui laisse-moi je vais prier le seigneur qu’ il éloigne de ma vie cette dernière coupe de douleur elle écarta sa nièce et rentra dans la maison .alors mme darcier vint vers agnès l’ attira dans ses bras et la jeune fille s’ écria avec des larmes dans la voix:–maman maman dites-moi que je ne me trompe pas " ]
après ce moment de liberté il s’ habille rapidement pour devenir l’ homme de sa journée olivier et moi sentons cette faille qu’ il y a en lui et qui a agi sur nous à le moment de les ruptures que nous avons effectuées pauvre papa il n’ a pas eu de chance son aîné s’ est révolté de front contre lui à le et ans moi j’ ai biaisé longtemps et j’ en ai payé le prix très lourd
[ "pendant que nous étions en vacances à les genêts papa qui se trouvait seul à le bruxelles nous avait inscrits à le petit collège saint-josse cet établissement semblait lui convenir car il dispensait seulement l’ enseignement primaire et n’ était pas trop loin de notre maison la semaine qui préce ̀de la rentrée nous sommes inquiets maman est -ce qu’ il faut des cahiers —oui je vais vous en donner des bleus pour olivier un rouge pour henry et elle nous fait de belles étiquettes à le nos noms ", "qu’ est -ce que c’ est un plumier en voici un pour chacun de vous une plume une gomme des crayons et pour toi qui seras dans la petite classe une ardoise et des craies elle remplit bien le plumier colle notre nom dessus et nous donne à le chacun un cartable et soyez sages à l’ école nous recevrons vos notes chaque semaine: ayez des bulletins roses lundi matin papa nous prend chacun par la main et nous conduit un peu terrorisés à l’ entrée de l’ école c’ est une maison bourgeoise à le étages avec une porte étroite donnant sur un couloir sombre ", "une vilaine odeur d’ humidité monte des caves papa qui ne se rend pas compte de ma peur croit qu’ il peut nous laisser là olivier me tenant par la main je franchis ce couloir de terreur et je me trouve dans une cour à le milieu d’ une centaine d’ enfants qui sont encore en récréation en attendant le commencement de les classes ils filent dans tous les sens un groupe organise un jeu un bras se tend vers olivier ", "celui-ci qui ne connaît pas encore les usages le prend mais ne saisit pas le mien il est entraîné tout de suite dans un jeu tourbillonnant dans la cour principale pendant que terrorisé je me réfugie contre un mur quand on sonne le commencement de les classes je me retrouve seul devant le mur de la petite avant -cour qui donne sur la grande cour de récréation ou je n’ ose pas m’ aventurer a la sonnerie olivier se met dans les rangs de sa future classe je suis tellement effrayé que je ne sais que faire et me sentant abandonné je me mets à le sangloter ", "c’ est un drame d’ abandon qui va peser sur moi pendant très longtemps un professeur en civil assez vieux vient vers moi et me dit: qu’ est -ce que tu fais là petit? comme je suis incapable de répondre il ajoute: viens dans ma classe c’ est certainement celle où tu dois être il prend ma main il me fait entrer dans une pièce où je sens les bouffées malodorantes d’ une salle qu’ on n’ a pas encore aérée je ne comprends pas ce que je dois faire j’ ai bien un plumier mais je n’ ai pas l’ habitude de les encriers d’ école et des plumes à l’ encre de cette époque j’ ouvre mon cahier et ne fais que des pâtés ", "heureusement mon voisin un garçon déluré me dit: prends ton ardoise et avec la craie tu fais depuis le coin gauche jusqu’ à le coin droit des a rien que des a demain nous ferons des b je n’ ai jamais fait cela je ne sais pas me servir des craies et comme il voit que je continue à le pleurer mon voisin me montre comment faire m. notre professeur n’ est pas sévère on l’ appelle le père ronron parfois il s’ endort à son bureau alors on s’ amuse on fait des flèches en papier les flèches en papier je connais me rend courage ", "après heures coupées d’ une récréation ou ̀ je n’ ose bouger je retrouve olivier qui m’ attend à la porte pour retourner chez nous il ne comprend rien à le ma peur et à le mes larmes il ne saisit pas que je me suis senti abandonné par lui le lendemain il y a cours de gymnastique la plupart de les élèves connaissent tous les mouvements ce n’ est pas mon cas ", "je me fais plusieurs fois traiter de paysan par le professeur qui est en maillot avec des biceps saillants et une grosse moustache noire peu à le peu je m’ habitue à le cette vie il le faut bien mais je la déteste de le plus profond de mon être et m’ efforce aussi souvent que possible de faire croire à le ma mère que je suis malade elle ne manque pas de compassion et me soigne souvent pour des maladies imaginaires mais l’ école est la règle pour tous et il ne lui vient pas à l’ idée de venir voir à l’ école comment je m’ y comporte olivier s’ y est vite habitué il participe à les jeux et il a compris ce qu’ il faut savoir sur les particularités de l’ école le caractère et les manies de les professeurs parfois j’ ose lui dire: reste un peu avec moi olivier mais il ne le fait pas ", "il ne semble jamais me voir pendant les récréations où je joue timidement à les billes avec des garçons plus rusés que moi qui me subtilisent toutes les miennes lui va toujours à les jeux les plus actifs comme je voudrais le faire moi aussi il ne semble pas voir la triste brique rouge des murs ni sentir l’ odeur de chaux qui vient des latrines pendant ans j’ erre plus que je ne vis dans la classe de m. ronron faisant vaille que vaille les devoirs apprenant les opérations mais sachant que je dois être parmi les plus faibles j’ en éprouve de la honte mais je n’ arrive pas à le me servir de mon esprit en classe " ]
[ "vous ne m’ avez pas encore dit répliquai-je si vous avez revu m. brodard-peyrusse lui je l’ ai revu souvent de loin il fait semblant de ne me point reconnaître sa fortune augmente il s’ est lancé dans le monde officiel c’ est tout à le fait un personnage elle se tut. moi je réfléchissais il me semblait que j’ étais sur la voie de quelque machination dont les rouages restaient pour moi dans l’ ombre mais dont j’ allais deviner l’ ensemble ", "puis l’ association de les idées le conduisit à le propos de femmes à le penser à le celle qui était la cause de son voyage je suis curieux de voir la péronnelle se dit si j’ en crois lambois ce serait une appétissante gaillarde à les yeux fauves une brune grasse eh eh! cela prouverait que jules avait bon goût il essaya de se la figurer créant de la sorte à le détriment de la véritable femme qu’ il devait fatalement trouver inférieure à le celle qu’ il imaginait une superbe drôlesse dont il détailla les charmes dodus en frissonnant ", "elle n’ a pas de cervelle pas d’ entrailles elle est fourbe elle est cynique elle est méchante dans ses accès de colère je l’ ai vue rouer sa négresse de coups de cravache la jeter par terre la trépigner avec cela une femme forte qui ne croit ni à le dieu ni à le diable mais qui accepte aveuglément les prédictions de les somnambules et de le marc de café quant à son talent de tragédienne elle a beau prendre des leçons d’ un avorton à le bosse et passer toutes ses journées chez elle avec des boules élastiques dans la bouche je suis sûr qu’ aucun théâtre n’ en voudra ", "le cortège d’ isabelle était donc magnifique les seigneurs en voyant se placer autour de la reine ces belles dames richement parées murmuraient les noms les plus illustres de la gastille et de l’ aragon cependant à le milieu d’ elles tous remarquaient une jeune fille qui presque aussi blanche que sa blanche robe semblait être un beau lis clans un bouquet de fleurs éclatantes personne ne la connaissait aucun page à ses armoiries ne l’ accompagnait ", "PROPN n’ a pas téléphone —vers heures pour annoncer qu’ il n’ y avait rien de nouveau sauf que la petite est bien allée danser dans une boîte près de la place de le tertre elle s’ y rendait une fois la semaine n’ avait pas d’ amoureux régulier —elle en est partie seule c’ est ce que pensent les garçons mais ils n’ en sont pas sûrs ", "–tu verras tout à l’ heure le contraire mais ajouta l’ homme gris un gentleman aussi délicat que toi ne saurait se mettre à le table dans le piteux costume où tu te trouves –où voulez -vous que j’ en trouve un autre –ton valet de chambre va te conduire à le ton cabinet de toilette et tu t’ habilleras –mon valet de chambre –sans doute ", "la seconde fois ce fut ici même à le santo-domingo il y a de cela ans environ le hasard m’ avait conduite dans une petite ville nommée san-juan-de-goava j’ étais entrée dans une église ma prière terminée je sortais lorsque auprès de le bénitier je me trouvai face à le face avec une charmante jeune fille qui me tendit ses doigts mouillés de l’ eau sainte je ne sais pourquoi mais à la vue de cette jeune fille inconnue je tressaillis je sentis bondir mon cœur dans ma poitrine ", "il n’ y a pas de bout de le monde cher garçon sa voix s’ adoucit brusquement et philippe crut voir glisser comme une eau trouble sur le globe de les yeux que le léger pincement des paupières venait de recouvrir à le demi.– mais chacun de nous peut aller jusqu’ à le bout de soi-même un moment il demeura immobile le buste incliné en avant le cou un peu tordu portant la tête vers l’ épaule dans une attitude incommode presque effrayante comme si la parole qu’ il venait de prononcer l’ avait lui-même cloué sur place vous coucherez donc ici reprit -il enfin dans ma chambre ne vous mettez pas en peine de moi j’ irai m’ étendre sur le divan de la bibliothèque cela m’ arrive souvent je m’ y trouve bien peut-être irai-je d’ ailleurs à la rencontre de le petit valet la nuit sera noire ", "chapitre l’ étreinte fabuleuse ni jean de la fontaine ni claude lévi-strauss ne se sont astreints à le recopier servilement les textes sources de les contes qu’ ils multipliaient ni à le strictement parler ils ne les ont traduits ils ont procuré une forme plus pure à les histoires qu’ ils avaient recensées et qu’ ils aimaient les littéraires ceux qu’ on appelait autrefois les litterati les lettrés se sont adressés à les volumes de les mythologiques dans le même esprit avec lequel ils recouraient à les recueils de les fables parce que ce sont des mines d’ or je souligne cet autre point qui vient par conséquence les journalistes et les historiens n’ ont guère été portés à le mettre en valeur l’ influence littéraire qu’ ont exercée à la fin de les années et à le début de les années les collections mythiques de claude lévi-strauss celles de roger caillois celles de georges ainsi que les enquêtes étymologiques d’ emile benveniste ", "il ne lâchait point la bride de le cheval resté sur le flanc et qui la tira en redressant la tête appréhenda qu' on ne vînt à l' aide vorace il engloutit davantage puis il eut honte car il se rassasiait les soldats souffraient de faim " ]
les moments pressaient; car à le chaque minute les mugissements de le taureau d' oli-tahara devenaient plus distincts il fut convenu que les arcs-plats se porteraient avec les voila-voilas sur le bord de la colombie et qu' ils le couvriraient d' une ligne de tirailleurs pendant que les nez-percés avec le reste de les alliés recevraient l' ennemi de front tout en cherchant à le jeter une partie de leurs forces sur l' autre rive de le fleuve afin de tâcher de cerner les chinouks ou tout à le moins de les assaillir en tête et sur les flancs ce plan n' était point maladroit et ici je me permettrai de faire observer que certains voyageurs ont avancé trop légèrement que les sauvages de l' amérique septentrionale n' apportaient ni ordre ni stratégie dans leurs batailles a peine ces voyageurs admettent -ils que les peaux-rouges font usage de tactique tandis qu' à le contraire ils sont fort habiles dans les choses de la guerre et combinent toujours avec une rare sagacité leurs systèmes d' attaque ou de défense
[ "PROPN le castor-industrieux avait eu l' idée de ce plan qui fut aussitôt mis à le exécution les traîneaux de les arcs-plats commencèrent à le défiler chacun était monté par ou hommes et mené par une quinzaine de chiens de chaque côté de lesquels se tenait un indien en raquettes qui devait les suivre à la course stimuler on refréner leur ardeur avec un fouet muni d' un aiguillon les hommes avaient leurs arcs bandés leurs flèches ajustées ils étaient prêts à le tirer ", "mais aucun coup ne devait être porté aucun cri proféré avant que molodun le chef de l' expédition n' eût donné le signal en sonnant d' une trompe qu' il avait jadis enlevée à un chasseur blanc le départ s' opéra donc à le milieu d' un silence relatif arrivés devant le PROPN et l' élite de ses guerriers étant descendus de les traîneaux mirent leurs raquettes une partie de les véhicules fut rangée comme un rempart devant le village et confiée à la garde de les chiens l' autre s' élança à le fond de train sur la glace pour gagner la rive septentrionale de le fleuve pendant que le chef déployait sa bande en ligne droite afin de masquer le passage de la troupe chargée d' entourer les chinouks ceux-ci se montraient déjà derrière les bourdigneaux amoncellement de glaçons dont la colombie était hérissée ", "a cet endroit elle est fort resserrée et n' a pas plus d' un demi-mille de largeur des côtes assez escarpées la bordent à le nord mais à le sud elle se trouve presque de niveau avec la plaine les chinouks qui avaient espéré tomber à l' improviste sur les nez-percés ne les eurent pas qu' ils lâchèrent le houp de guerre un son rauque parti de la trompe de molodun et instantanément suivi de vociférations sans nom riposta à le cette provocation ", "l' air fut obscurci par une grêle de flèches l' engagement commença à le travers un tourbillon de neige et des clameurs à le épouvanter les plus farouches animaux rien d' humain rien qui puisse emprunter à la nature un point de comparaison dans tous ces cris chassés croisés froissés heurtés confondus qui pour appartenir à la race bestiale entière n' appartenaient à le aucun animal en particulier il y eut bientôt un inénarrable mélange d' hommes de chiens de chevaux de choses on se frappait avec les armes avec les poings avec les pieds avec tout ", "les massues résonnaient sur les crânes comme sur des enclumes le sang coulait à le flots il sillonnait la glace en ruisseaux pourpres la mêlée augmentait les cadavres s' exhaussaient les uns sur les autres et formaient des monceaux des barrières que les combattants s' opposaient comme des boucliers ", "la neige soulevée par les pattes de les chiens par la pointe de les raquettes par les ricochets de les flèches volait en nuages au-dessus de les armées et plus haut les hérauts de la mort les vautours passant et repassant en essaims sonnaient le glas de les victimes à le loin dans la campagne se montraient furtivement les loups blancs ces autres courtisans de les grandes tueries on voyait leurs museaux rouges se profiler à les angles de les bois on entendait leur jappement continu qui sinistre accompagnement semblait servir de basse à le hourvari général tandis que d' intervalle en intervalle un mugissement prolongé dominait toutes ces voix échauffées par de brûlants appétits c' était tonnerre le taureau d' oli-tahara réclamant le droit de faire sa partie dans l' horrible concert ", "et on le voyait bondir à le milieu de la multitude rejetant derrière lui des fragments de glace concassée sous ses sabots et exhalant par ses naseaux en feu une épaisse fumée a califourchon sur sa large encolure la main droite crispée à le manche d' un tomahawk la main gauche à la poignée d' un coutelas pressait ses adversaires avec une indicible ardeur partout ou il allait des masses de cadavres marquaient son chemin avec ses cornes puissantes le taureau enfonçait les rangs les plus serrés baissant la tête jusqu' à le ras de la glace puis la relevant avec ou hommes éventrés qu' il envoyait ensuite rouler à le pas sur leurs compagnons glacés d' épouvante ", "chaque mouvement de le redoutable animal était marqué par la retraite de les ennemis et pendant ce temps-là à le droite à le gauche en avant en arrière frappait le métis ses armes étaient émoussées mais ses bras ne se lassaient pas sa monture et lui étaient rouges de sang ils ne cessaient pourtant de semer le carnage autour d' eux ", "quel spectacle que celui-la les voici qui atteignent un parti commandé par l' aigle-gris le vieillard aperçoit ses gens reculent effrayés mais lui il ajuste une flèche à le son arc vise; la flèche part elle siffle " ]
[ "le lendemain de la scène qui trahit l’ incognito de miss james se promenait d’ un pas rapide sur le pont de la dunette il n’ avait fait aucune tentative pour revoir la jeune fille et reprendre avec elle la conversation de la veille .pendant sa promenade crockston se croisait fréquemment avec lui et l’ examinait en dessous avec une bonne grimace de satisfaction il était évidemment désireux de causer avec le capitaine et il mettait à le regarder une insistance qui finit par impatienter PROPN qu’ est -ce que tu me veux encore? dit en interpellant l’ américain tu tournes autour de moi comme un nageur autour d’ une bouée est -ce que cela ne va pas bientôt finir excusez -moi capitaine répliqua en clignant de l’ œil c’ est que j’ ai quelque chose à le vous dire parleras c’ est bien simple ", "toujours et sans trêve il te faut de l’ argent d’ où qu’ il vienne et quoi qu’ il coûte si de le moins quelque sentiment avouable justifiait tes dépenses si tu avais l’ excuse de quelque grande passion ou d’ un but fût -il absurde ardemment poursuivi!... mais je te mets à le défi de nous avouer à le quels plaisirs avilissants tu prodigues nos pauvres économies je te défie de nous dire ce que tu veux faire de la somme que tu exiges ce soir de cette somme pour laquelle tu voudrais que notre mère s’ abaissât jusqu’ à le mendier l’ assistance d’ un fournisseur à lequel il faudrait confier le secret de notre opprobre émue de l’ humiliation affreuse de son fils il est si malheureux balbutia mme favoral la jeune fille eut un geste indigné —lui malheureux ", "quand PROPN releva la tête elle poussa un long cri une plainte d’ animal blessé qui ne peut comprendre ce qui lui arrive cassée en le souffle coupé elle désignait de le doigt le prisonnier elle se précipita dans le couloir tomba à le genoux et vomit PROPN l’ avait rejointe et la soutenait en lui tenant le front ainsi donc c’ était le dernier acte ", "il semble qu’ il n’ y ait pas de rangs parmi ceux qui sont une fois descendus de les hauteurs de le devoir et qu’ il suffise d’ une seule chute légère ou profonde n’ importe pour établir entre eux un terrible niveau mais il est temps de mettre fin à l’ histoire de panouille car celle de jean-paul réclame maintenant toute notre attention chapitre xvi malheureuse tentative d’ évasion singulier passe-temps de le marquis de la galoche ", "c’ est une bienveillance réciproque une union de biens et de maux qui fait le charme et le bonheur de la vie paré des mains de la nature son visage brille sans fard ses yeux charment sans imposture son front s’ épanouit sans art; sur ses lèvres avec les grâces siège l’ utile vérité un franc et joyeux éclat de rire vint interrompre rené dans sa pompeuse tirade aussi en prit -il un accès de violente humeur et secouant la tète il se prit à le dire fort brusquement: il est tout simple qu’ on se moque d’ une chose que l’on ne sait pas comprendre et j’ avoue mon tort de parler ainsi d’ un noble et grand sentiment devant un fou tel que toi marcel merci de le compliment! fit marcel en continuant à le rire puis il reprit plus sérieusement crois-moi rené je saurais être à le besoin un ami tout aussi solide que tu le serais j’ en suis convaincu toi-même seulement nous possédons tous les de bien différents caractères tu parles beaucoup de tes sentiments et moi je cherche seulement à les prouver ", "ainsi tu seconderais bien volontiers ma vengeance –de tout mon cœur en quoi consiste -t-elle priver léonard d’ un objet à lequel il attache le plus grand prix –de sa nouvelle maîtresse –non dès qu’ il a pu concevoir la pensée de me trahir nulle réunion ne peut plus avoir lieu entre nous –quel est donc l’ objet dont vous prétendez le séparer?–eh quoi! tu ne le devinés pas ", "l’ angoisse la compassion étreignaient son âme quel désespoir elle venait d’ entrevoir dans les paroles dans l’ accent farouche de cet homme jeune vigoureux et païen hélas!que lui dire quelles paroles de consolation d’ espérance seraient capables de le toucher? pourtant comme ils montaient à ses lèvres les mots qu’ elle eût voulu faire entendre à le cette âme douloureuse dans le tumulte de la tempête la voix un peu tremblante parvint à les oreilles de –si vous étiez croyant vous verriez cette souffrance sous un autre jour ", "fallait -il éviter le péché de coquetterie à le prix d’ un péché de désobéissance car il n’ était pas bien sûr que sa mère eût consenti à ses raisons le dilemme finit pas apparaître à le lucienne sous un aspect pratique car il lui revint en mémoire que son cahier d’ examens de conscience n’ était pas à le jour d’ ici lundi soir il lui faudrait donc découvrir ou péchés dont elle pût faite état dans son cahier et c’ était là un minimum car qui donc peut prétendre sans orgueil à le pécher moins de fois la semaine la cadette de les demoiselles hermeline mllebertrande qui était professeur d’ examen de conscience dans la classe de première année ne tolérait pas qu’ on lui donnât pour des péchés véritables de les niaiseries qui ne prêtent même pas à un commentaire ", "serrés tous sous un rocher robinson vendredi et la chevrette regardaient de tous leurs yeux ce spectacle terrible et ils écoutaient de toutes leurs oreilles ce chant qui semblait à la fois tomber des étoiles et monter des profondeurs de la terre vendredi cueillait des fleurs vendredi cueillait des fleurs entre les rochers de le chaos lorsqu’ il aperçut un point blanc à l’ horizon de le côté de l’ est il descendit en courant prévenir robinson qui achevait de se raser la barbe robinson était peut-être ému mais il n’ en laissa rien paraître —nous allons avoir de la visite dit -il simplement raison de plus pour que j’ achève ma toilette ", "je ne comprenais plus j’ ai cru comprendre hélas en voyant arriver paul et en les regardant ensemble et ce fut mon tour de me sentir accablée affreusement seule et désemparée devant le couple fraternel car non seulement je retrouvais chez paul l’ assurance et l’ ascendant de mon amant de la veille mais je voyais jean se rapprocher de lui se placer dans le champ de son rayonnement et y retrouver couleur et chaleur assurément paul était bien le maître de les pierres sonnantes mais lequel des était mon amant lequel mon fiance jamais je ne me résoudrais à le poser à le jean les questions hideuses qui auraient pu m’ éclairer " ]
c’ était difficile elle a tiré la plante à le mains et elle a couru grand risque de tomber son derrière quand la tige s’ est rompue elle est contente et fière de ce qu’ elle a fait mais la nourrice l’ a vue elle gronde elle s’ élance elle saisit mademoiselle marie le bras elle la met en pénitence non dans le cabinet noir mais sous un grand\n marronnier à l’ ombre d’ un vaste parasol japonais la jeune penitente immobile sous son\n' dais éclatant regarde autour d’ elle et voit le ciel et la terre
[ "c’ est grand le ciel la terre et cela peut amuser quelque temps une petite fille mais sa fleur d’ l’ occupe plus que tout le reste mademoiselle marie surprise étonnée est assise et \\n' songe sa fleur à la main elle a l’ air sous l’ ombrelle qui rayonne autour d’ elle d’ une \\n' petite idole étrange la nourrice a dit: marie je vous défends de porter cette fleur à\\n votre bouche ", "si vous désobéissez votre petit chien toto vous mangera les oreilles ayant ainsi parlé elle s’ éloigne la jeune pénitente immobile sous son dais éclatant \\n' regarde autour d’ elle et voit le ciel et la terre c’ est grand le ciel et la terre cela peut amuser quelque temps une petite fille mais sa fleur d’ hortensia l’ occupe plus\\n' que tout le reste elle songe: une fleur cela doit sentir bon et elle approche de\\n' son nez cette belle boule d’ un rose trempé de bleu ", "elle essaye de sentir mais elle sent rien elle n’ est pas bien habile à le respirer les parfums il y a peu de temps encore \\n' elle soufflait sur les roses à le lieu de les respirer il ne faut pas se moquer d’ elle pour\\n' cela on ne peut tout apprendre à la fois d’ ailleurs aurait -elle comme sa maman \\n' l’ odorat subtil qu’ elle ne sentirait rien la fleur d’ hortensia n’ a pas d’ odeur c’ est\\n' pourquoi elle lasse malgré sa beauté ", "mais mademoiselle marie se prend à le songer: fleur elle est peut-être en sucre alors elle ouvre la bouche toute grande et va porter\\n' la fleur à ses lèvres un cri retentit: ouap! c’ est le petit chien toto qui s’ élançant\\n' par-dessus une bordure de géraniums vient se poser les oreilles toutes droites mademoiselle marie et darde sur elle le regard de ses yeux vifs et ronds la flûte de pan enfants de le même village pierre jacques et jean sont debout regardent rangés côte à le côte ils forment ensemble l’ image d’ une flûte de pan n’ aurait que tuyaux pierre qui est à le gauche est un grand garçon ", "PROPN qui est droite est petit; jacques qui se tient entre les peut se croire grand ou petit \\n' selon qu’ il regarde son voisin de gauche ou son voisin de droite c’ est une situation sur\\n' laquelle je vous prie de méditer car c’ est la vôtre c’ est la mienne c’ est celle de tout\\n le monde chacun de nous tout ainsi que jacques s’ estime grand ou petit selon que taille de ses voisins est haute ou basse c’ est pourquoi il est vrai de dire que n’ est ni grand ni petit et il est vrai aussi de dire qu’ il est grand et qu’ il est petit il est ce qu’ il plaît à le dieu qu’ il soit ", "pour nous c’ est le moyen tuyau de notre vivante\\n' flûte de pan enfants de le même village camarades pierre jacques et sont debout et regardent rangés cote a cote ils forment ensemble l’ image d’ une flute\\n' de pan qui n’ aurait que tuyaux mais que fait -il et que font ses camarades ils regardent ", "ils regardent tous quoi? une chose à l’ horizon disparue une chose\\n' qu’ on ne voit plus et qu’ ils voient encore une chose dont ils restent éblouis le jean en oublie le fouet de peau d’ anguille qui naguère faisait dans ses mains sans relâche le sabot de bois sur la poussière de les routes pierre et jacques les mains\\n' derrière le dos demeurent stupides ce qu’ ils ont vu tous c’ est la voiture d’ camelot une voiture à le bras qui s’ est arrêtée dans la rue de le village ", "le camelot a tiré toile cirée qui la recouvrait et aussitôt des couteaux des ciseaux de petits fusils des pantins des soldats de bois et de plomb des flacons d’ odeurs des pains de savon \\n' des images peintes choses éclatantes ont réjoui les regards de les hommes des femmes\\n' et des enfants les servantes de la ferme et de le moulin en ont pâli de désir pierre jacques en ont rougi de joie le petit jean en a tiré la langue tout ce qui était dans\\n' cette voiture leur semblait précieux et beau ", "mais les objets qui leur semblaient les plus\\n' désirables c’ étaient les objets inconnus dont ils ne pouvaient comprendre ni le sens l’ usage c’ étaient par exemple les boules polies comme des miroirs qui reflétaient leurs\\n' visages avec des déformations risibles c’ étaient les images d’ epinal couvertes figures plus vives que les figures naturelles c’ étaient les étuis et les boîtes\\n' contenant des choses inimaginables les femmes ont fait emplette de guimpes et dentelles à le mètre et le camelot a roulé de nouveau la toile cirée noire sur richesses de la voiture; et tirant la bricole il s’ en est allé par la route " ]
[ "elle a pour principe non plus la vision impure de les caresses mais la certitude que nous ne suffisons pas à le bonheur de ce que nous aimons elle ne produit pas les crises de les résolutions violentes les flétrissantes enquêtes comme celles que poursuivait casal à le cette même période mais lentement inévitablement elle épuise toutes les forces de le cœur elle nous enveloppe d' une atmosphère irrespirable d' où nous sortirons si nous en sortons incapables d' espérance impuissants à la joie le cœur tari et comme usé beaucoup de jours ne s' étaient pas écoulés entre la matinée où d' avançon était venu faire rue matignon son dangereux métier de dénonciateur volontaire et la soirée de le théâtre-français raymond avait abordé poyanne et ce peu de temps avait suffi pour que ce dernier tombât dans une détresse intime encore plus déprimante que celle de son voyage à le besançon ", "le constructeur méritait sa réputation la villa volante avait belle mine aussi bien en plein vol qu’ à l’ amarrage elle brillait à le soleil avec sa façade émaillée sa toiture quadrillée de lignes roses rappelant les tuiles de les constructions terriennes à le rez-de-chaussée fenêtres de chaque côté un grand balcon à l’ avant qui se prolongeait en bec avec sa logette de direction à la pointe un autre balcon à l’ arrière arrondi a l’ étage fenêtres encore sur chaque flanc élégance et simplicité l’ aéro-villa décrivit un grand cercle au-dessus de l’ envoloir et piqua vers le sud pendant que m. et mme des ormettes dans leur auto-volante s’ en allaient à le leurs occupations ", "l' arrière était à le coup sûr bourré de marchandises il ne fallait pas beaucoup d' imagination pour deviner ce qu' il contenait certainement pas des carottes en tout cas PROPN ralentit puis stoppa la mercedes ", "collée sur la machine une feuille porte le profil souhaité avec les cotes à le dixième de millimètre quand ils ne servent plus les cylindres sont stockés dans l’ ancienne halle à le charbon c’ est donc du charbon qu’ on déversait en vrac par la porte étroite énigmatique percée dans le pignon certains reprendront leur place entre les flasques lorsqu’ un modèle déjà produit fera l’ objet d’ une nouvelle commande les autres témoignent en creux des formes infiniment diverses à lesquelles le fer a été plié leur répondant en plein orne un mur de l’ atelier de tournage ", "que vous importent le monde et ses préjugés si la volonté de votre grand’mère vous a liée à le comte vous n’ en êtes pas moins demeurée libre et pure à le mes yeux allons rassemblez votre énergie suivez -moi et loin de ces lieux dans un coin ignoré nous vivrons pour nous-mêmes là nous oublierons qu’ à le delà de les mers il y a un monde que nous avons fui et nous serons heureux et voulant m’ entraîner il me passa un bras autour de la taille ", "le vieux marquis nous racontait ses souvenirs de jeunesse mon cousin qui était un peintre de paysages se penchant à le mon oreille me dit tout bas: je m’ étonnerai bien si le marquis ne nous raconte pas ce soir la mémorable histoire de le carrick jaune qu’ est -ce que cette histoire demandai-je puisque vous ne la connaissez pas apprêtez -vous à l’ entendre le peintre s’ approcha de la fenêtre souleva le rideau et nous annonça que la neige tombait ", "en admettant que leurs voix arrive jusque dans le monde on dira qu’ ils en ont menti comme d’ effrontés coquins qui ne savent ce que c’ est que l’ honneur d’ une femme qu’ ils ont inventé celle calomnie à le milieu d’ une orgie qu’ ils ont trouvé cette histoire à le fond d’ un verre de punch cela ne fait pas mon affaire ajouta -t-il en se levant brusquement et en se frappant le front avec colère il me faut de l’ éclat un scandale public à le grand jour irrécusable c’ est cela s’ écria -t-il soudain le moyen est sûr cette fois et le coup sera plus terrible ", "son escorte se répartit dans les autres quant à le sonia un compartiment spécial lui fut réservé sur l’ ordre de le batko j’ allai lui rendre visite et lui annoncer que makhno viendrait la voir sous peu cette fille était une vraiment bizarre créature elle devait occuper son compartiment quelques jours à le plus quelques heures peut-être ", "une mesure de voie était déjà aplanie et les côtés de la fouille s’ élevaient nets et coupants ils avaient tranché dans la dune et se stabilisaient à le niveau moyen de le désert calculé par anne et angel selon les relevés topographiques effectués à le préalable et bien inférieur à la surface de le sol qu’ ils foulaient d’ ordinaire il faudrait sans doute établir toute cette partie de la voie en déblai et les monceaux de sable s’ accumulaient des côtés athanagore fronça le sourcil va être murmura -t-il ", "–en somme remarqua PROPN de certeuil en ce moment partis de nous allons au-devant d’ un avenir au-devant de –c’ est tout à le fait exact dit charles il était passionnément absorbé par sa tâche redoutant de briser ou de fêler la substance impressionnée d’ images inestimables la chance et son habileté le favorisèrent il put poursuivre son travail subtil avec autant de précision que PROPN en avait apportée jadis pour effeuiller sur un autre point de la plaque ces étranges éphémérides ayant lu à l’ aide d’ une jumelle la date de le journal frondeur le charivari que césar sensiblement vieilli avait abandonné sur le guéridon de marbre blanc et d’ acajou- charles assez ému déposa son couteau juin " ]
il n’ y faut plus penser ajouta -t-il tristement puisque maintenant nous chassons le cardinal un gibier dur et coriace en diable pouah s’ écria gondi avec dégoût d’ autant plus que le vieux loup va passer de vie à le trépas on le dit fort malade il a la vie dure dit d’ une voix sombre le marquis de mortemart
[ "vous avez psalmodié cet oracle comme un requiem la peste soit de le trouble-fête abbé c’ est une crainte pour qui pour nous bien entendu le petit homme avait regardé le marquis avec un air de défiance mortemart était resté impassible ", "un profond silence occasionné par la réflexion de le marquis succéda à le cette causerie à le bâtons rompus mes gentilshommes s’ écria une voix flûtée qui s’ éleva d’ un coin obscur de la salle vous plairait -il pour charmer les ennuis de l’ attente entendre une épitaphe en prévision de la mort prochaine de le cardinal toutes les têtes se tournèrent aussitôt vers l’ interlocuteur et candèche avec une modestie bien jouée apparut rougissant devant l’ examen provoqué par son opposition quel est cet homme demanda l’ abbé de gondi ", "un serviteur zélé des bons offices de lequel nous devons nous louer répondit le comte de brion de plus continua élevé par m. le comte de brion mon protecteur à la dignité de confident rôle marqué dans les tragédies de m. de rotrou et de m. corneille c’ est moi qui vous ai ouvert la porte mes gentilshommes si je sais tirer un verrou je sais également mettre un cadenas à le ma bouche et tu es discret interrompit l’ abbé de gondi comme harpocrate le dieu de le silence pour vous servir m. l’ abbé ", "voyons l’ épitaphe dit le comte de brion oui l’ épitaphe s’ écrièrent en même temps les jeunes seigneurs formant un large cercle autour de le bohême je suppose le cardinal mort dit gandèche en déroulant un papier heureuse fiction de le poète quand seras -tu une réalité et PROPN levait les bras à le ciel ", "voici ajouta en préludant par la toux de rigueur ci-gît le pacifique armand dont l’ esprit doux juste et clément ne fit jamais mal à le personne il n’ a garde d’ être damné s’ il est vrai que dieu lui pardonne de même qu’ il a pardonné armand depuis que le trépas a tranché le cours de tes pas c’ est à qui blâmera ta vie mais moi qui déplore on sort je dis sans haine et sans envie que c’ est assez que lu sois mort des applaudissements unanimes accueillirent la boutade de le poète ", "très-bien s’ écria le futur coadjuteur il y a du trait de la finesse un peu trop de contrainte peut-être c’ est qu’ il me semblait se hâta de dire naïvement gandèche que pendant la composition de mes vers le cardinal me tirait par mon haut-de-chausses n’ importe il faut encourager le talent naissant de ce favori de les muses ", "jette ton chapeau à le terre dit l’ abbé d’ un ton protecteur PROPN s’ empressa d’ obéir et bientôt les louis d’ or de livres les demi-louis et les pièces d’ argent se mêlèrent pêlemêle dans cette escarcelle improvisée le poète dont le cœur battait violemment suivait de l’ œil ce déluge d’ un nouveau genre et bénissait sa bonne étoile pour son heureuse inspiration mes bons seigneurs s’ écria le bohème onuphre vous remercie et vos libéralités l’ obligent à le devenir un grand poète s’ il veut mériter le prix que vous mettez à ses faibles essais pas mal pas mal dit de montmort en riant à le comte de brion ", "le drôle sait son monde il s’ est formé tout aussitôt vida son trésor sans le compter dans une poche de son pourpoint et saluant profondément l’ assemblée il alla reprendre à la porte son rôle d’ introducteur il était temps le signal convenu venait de résonner à le dehors qui va là cria ", "le ucate répondit une voix connue de le poète le grand-ecuyer suivi d’ un homme petit et contrefait entra précipitamment dans le corridor un sentiment spontané de curiosité fit tourner toutes les têtes vers ces hommes les chefs actifs de là conspiration et des exclamations de joie s’ échappèrent de toutes les poitrines eh " ]
[ "est lisette de le fil de pêche ou de le fil à le linge monsieur –à linge toute chair vivante rescapée de la colique tremblez aigrettes l’ homme annoncé partout par un bruit de chasse d’ eau frugal et musicien un fil une aiguille et motus ou comment surprendre les biches ils sont si nombreux même en travaillant la nuit il est trop tard la musique ira chercher refuge sous les pas de l’ éléphant qui court alors comment la lui reprendre sans décimer l’ espèce ", "est -ce que la demoiselle vous déplaît? –je l’ ai peu examinée répondit -il d’ un grand sang-froid elle me semble même fort bien mais quand arrivait l’ heure où je viens ici je me sentais de le noir dans l’ âme .les discussions religieuses reprirent de plus belle après ce grand trait de philosophie octave semblait un être étonnant à le mmedebonnivet enfin l’ instinct de les convenances si je puis hasarder cette expression ou quelques sourires surpris firent comprendre à la belle marquise qu’ un salon où se réunissent personnes tous les soirs n’ est pas précisément le lieu de le monde le mieux choisi pour l’ investigation de la rébellion ", "sa crainte fut bientôt des plus vives car zoganes-aliban ayant déployé nuitamment une partie de son escadre la flotte vénitienne n’ eut plus d’ autre ressource que celle de se battre car elle était entourée de toutes parts c’ est dans les périls imminens que se montre le courage ", "et puis après quelques jours d’ une vie troublée un navire l’ avait emporté loin bien loin sur la mer calme et bleue pour le déposer étourdi et dépaysé sur la côte de le sénégal un jour de novembre à l’ époque où les grands baobabs laissent tomber sur le sable leurs dernières feuilles PROPN peyral était venu là jeter son premier regard de curiosité sur ce coin de la terre où le hasard de sa destinée le condamnait à le passer ans de sa vie l’ étrangeté de ce pays avait frappé d’ abord son imagination toute neuve et puis il avait senti très vivement le bonheur d’ avoir un cheval; de friser sa moustache qui allongeait très vite; de porter un bonnet d’ arabe une veste rouge et un grand sabre ", "moi d’ abord je vous déteste parce que vous jouissez de mon lit de mes fauteuils de mes psychés de tout ce que je possédais avant que vous fussiez ici ce n’ est pourtant pas ma faute je n’ ai pas demandé à le y venir a ne fait rien je vous déteste quoi vraiment oui je vous déteste je vous déteste a ce moment la femme de chambre qui avait enfin mis la main sur ce qu’ elle cherchait la réintégra dans l’ armoire et l’ y renferma mais la jalouse poupée continua encore longtemps à le crier à le travers la porte je vous déteste ", "le père et les fils sont assez portés sur la fesse à le ce qu' il semble on raconte des histoires de serveuses importunées de servantes contraintes de va-et-vient furtifs entre la ferme et le château c' est leur affaire notez bien encore que les gosses aient ans et que le manège paraisse durer depuis ans à le moins mais à les jours d' aujourd'hui détail amusant le vieux turner ne descend jamais à le lausanne sans faire sa petite tournée érotique ", "c’ est ainsi que les cheveux de la vaincue ont été maintes fois relevés et écartés et la tête soulevée et mis à le nu le visage et tout le devant de le corps jusqu’ à l’ entre-jambes l’ inspection terminée il est d’ usage de tout remettre soigneusement en place autant que faire se peut une certaine morale engage à ne pas faire à le autrui ce qui venant de sa part ferait de la peine ce précepte est assez suivi dans le cylindre dans la mesure où la quête n’ en pâtit pas celle-ci ne serait qu’ une dérision sans la possibilité en cas de doute de contrôler certains détails ", "heureux est -il encore car il ignore à le moins l’ amertume de celui qui toujours vaincu aspire en vain après la délivrance ta ta ta vous nous la baillez belle monsieur le milord repartit vivement je croyais qu’ il était entendu une fois pour toutes que vous nous accordiez un an pour accomplir votre guérison et que jusque -la nous n’ entendrions plus vos lugubres invocations à le proserpine pour ma part je vous le dis je ne me consolerais pas de périr ici brisé sur ces récifs que j’ aperçois là-bas ou dévoré par quelqu’un de les requins qui nous suivent depuis une semaine primo parce que je suis désireux de vous voir guérir de votre vilaine maladie noire indigne d’ un bon brave et intelligent garçon comme vous ", "le petit doigt sur la couture et il suait la trouille il aurait pas eu plus peur à le feu une meute de uhlans à le cul et les autres se mettent à le brailler dressés je suis le fils de le comte duplessis-tournelle je suis sigismond de bois-méard c’ est le neveu de le député hoihoih qui vous parle mon ami et rectifiez la position ", "le roi supplié de faire son couplet à le milieu de cette orgie de gentilshommes chanta de sa voix la plus fausse il n’ eut qu’ une femme avec lui encore c’ était la sienne ici je vois celle d’ autrui et n’ aperçois pas la mienne était -ce mélancolie était -ce sarcasme jeté à les convives tout aussitôt le duc d’ ayen reprit il buvait de l’ eau tristement auprès de sa compagne nous autres nous chantons gaîment en sablant le champagne " ]
je t’ adore henriette congestionnée foudroyée une sensation de brûlure à la racine de chacun de ses cheveux les genoux cassés par le choc de l’ émotion mme PROPN tomba s’ écroula dans le fauteuil de travail de son fils ainsi ce qu’ elle redoutait ce qu’ elle osait à le peine prévoir et seulement dans un lointain avenir était un fait accompli son fils avait une maîtresse et laquelle la couturière de la maison pourquoi pas la bonne la laveuse de vaisselle? oui! son armand que la veille encore elle croyait pur comme une primevère son exquis et aristocratique enfant pâle et mince ayant l’ air d’ un petit prince de sang royal appartenait à le cette gamine de les faubourgs à le cette fille de le ruisseau de paris
[ "il l’ aimait sans doute et il avait peut-être couvert de baisers cette horrible lettre qui était écrite comme une note de blanchisseuse et elle n’ avait rien vu elle ne s’ était méfiée de rien! l’ aveugle la stupide c’ était PROPN qui par imbécile bonté avait laissé pénétrer sous son toit protégé cette drôlesse mais voilà qui était plus fort à le présent elle se rappelait avoir attiré l’ attention d’ armand sur l’ ouvrière avoir parlé d’ elle devant lui avec sympathie alors c’ était pour cela qu’ elle avait consacré à le armand toutes les minutes de son existence pour cela qu’ elle avait supporté sans une plainte les longues années d’ outrage et d’ abandon de son mariage pour cela qu’ elle avait renoncé à l’ espoir à la certitude de le bonheur en éloignant le colonel de ", "c’ était pour que cet enfant surveillé comme un trésor d’ avare soigné comme une fleur de serre pour que ce chef-d’œuvre maternel sorti et créé de ses entrailles de son dévouement de son amour devînt en un instant à le premier appel de le sexe à la première poussée de les sens le régal d’ une grisette le caprice et l’ amusement d’ une fille et elle avait eu la naïveté la bêtise de le croire meilleur plus délicat que les autres hommes! allons donc il l’ avait bien dans les veines le sang de son père le sang de vice et de débauche qui donnait à le gros bernard de les apoplexies de désir devant la pire de les maritornes eh bien là vraiment c’ était de le propre brisée navrée un cloaque d’ amertume et de dégoût dans le cœur mme bernard des vignes restait assise les yeux sur la fatale lettre dans cette jolie chambre où tout les meubles élégants la lumière discrète les livres bien reliés jusqu’ à le fin parfum de les menus objets en cuir de vienne placés en ordre sur le bureau tout lui rappelait les habitudes raffinées l’ enfance pure et studieuse de son fi", "et cette lettre qu’ elle tenait à la main cette lettre pareille à un crapaud rencontré dans le sable ratissé d’ un parc anglais cette lettre qui puait le peuple bousillée sur du papier acheté chez l’ épicier avec ses grossières fautes d’ orthographe et sa vulgaire écriture d’ enfant des écoles primaires faisait monter une nausée à les lèvres de l’ honnête femme tout à le coup armand entra son portefeuille d’ étudiant sous le bras insoucieux léger une belle flamme de jeunesse dans les yeux et surpris de trouver sa mère chez lui —tiens! tu es ici! s’ écria -t-il joyeusement bonjour maman ", "mais mme PROPN s’ était levée raide toute pâle elle jeta la lettre d’ henriette sur le bureau la montra à son fils d’ un doigt et d’ une voix qu’ il ne lui connaissait pas d’ une voix sonnant le métal et chargée d’ insulte et de colère: j’ ai lu dit -elle une autre fois aie soin de ne pas laisser traîner les lettres de ta maîtresse elle ajouta encore comme suffoquant: une pareille fille et laissant le jeune homme stupéfait et pourpre de honte la mère irritée sortit en faisant claquer la porte ", "pourtant ces pauvres enfants étaient bien excusables tout comme sa mère armand quand il traversait le petit salon s’ était intéressé à le ce gentil profil qui s’ inclinait légèrement pour le saluer mais il n’ avait pas vu l’ innocent qu’ il était le regard vite détourné mais si tendre qu’ on lui jetait à le passage ni la rougeur qui montait alors à le visage de l’ ouvrière quant à le elle la première fois qu’ elle avait aperçu armand de le premier choc sans se défendre elle était tombée amoureuse de lui et ce beau et fin jeune homme à les gestes harmonieux à les yeux si ardents et si doux lui était apparu comme un être d’ une essence supérieure henriette était sage non pas ignorante ", "dès l’ apprentissage les conversations entre camarades l’ avaient instruite mais jamais son désir n’ eût été assez audacieux pour s’ élever jusqu’ à l’ objet de son naissant amour à ses yeux armand était un riche un de ceux que les pauvres ne peuvent connaître ne voient que de loin elle était sûre qu’ il avait une bonne amie car on ne suppose pas à le faubourg qu’ un homme puisse demeurer pur jusqu’ à le ans mais celle qu’ il aimait devait être une femme de son monde une belle dame et sans la connaître mais ne doutant pas de son existence henriette la trouvait bien heureuse et lui enviait la joie de passer ses doigts chargés de bagues dans la noire et rebelle chevelure toujours un peu en désordre du jeune patricien ", "elle la pauvre fille devait se contenter de l’ admirer à le distance respectueusement quand il lui disait en passant: bonjour mademoiselle c’ était quelque chose d’ exquis qu’ henriette sentait se fondre dans son cœur mais s’ imaginer qu’ elle pût fixer l’ attention d’ armand lui paraître jolie non elle n’ était pas si folle il la trouvait délicieuse ", "il était entraîné vers elle par toutes ses curiosités toutes ses ardeurs d’ ingénu en qui venait d’ éclater et de s’ épanouir avec violence la fleur intacte de le désir sans doute il était resté chaste n’ ayant connu ni les turpitudes de les dortoirs de collège ni les brutales initiations de la cythère vénale mais l’ heure de la crise avait sonné à la seule pensée que cette charmante fille était là sous le même toit que lui armand succombait sous le poids d’ une soudaine langueur devenait incapable de tout travail laissant brusquement ses livres ouverts il trouvait hypocritement pour lui-même un prétexte de circuler dans l’ appartement de traverser la pièce se tenait henriette assise et cousant de l’ envelopper d’ un rapide regard de recevoir l’ éclair fugitif de ses yeux puis il rentrait dans sa chambre d’ étudiant se jetait avec fatigue sur son canapé et restait là accablé le front chaud les mains inquiètes avec des bâillements et des envies de pleurer ", "mieux informée sur la vie henriette finit par s’ apercevoir de le trouble de le jeune homme en sa présence était -ce possible elle lui plaisait ce petit monsieur si délicat si mignon comme elle se le disait en pensée dans son langage populaire cet armand qui lui semblait être d’ une autre race qu’ elle-même qui lui faisait l’ effet d’ une sorte de demi-dieu daignait prendre garde à le elle! dans son humilité sincère elle en fut d’ abord toute confuse puis une tendresse infinie inonda son cœur " ]
[ "on avait dit à le marchand qu’ il ne les vendrait pas parce que personne à le paris n’ était assez riche pour les acheter informé de ce propos PROPN se les était fait envoyer sans les voir et les avait payés comptant c’ est par de semblables procédés que l’ heureux homme s’ était créé cette réputation au-dessus de laquelle pour lui il n’ y avait rien à la hauteur de le palais de l’ industrie il fut obligé de s’ arrêter à le cause de l’ encombrement pendant qu’ il regardait à le droite et à le gauche dans la masse enchevêtrée de les voitures aussi bien que dans la haie épaisse de les spectateurs assis à le bord de l’ avenue il aperçut un visage étrange qu’ il connaissait bien et dont la rencontre lui donna un grand coup dans la poitrine ", "je percevais parfois autour de moi de les tentations de langage mais les mots avorteurs reprenaient aussitôt les choses en main il y avait alphabet grammaire vocabulaire syntaxe civilisation figure de style ordre des choses répression l’ halopéridol n’ a aucun goût on peut en faire absorber à un dissident soviétique sans même qu’ il le sache c’ était il y a un mois page de le monde ", "–c’ est la berline de malivoire j’ ai reconnu de loin mademoiselle à ses rubans de crêpe seulement ç a m’ a semblé drôle on dirait qu’ il y a du monde avec elle qu’ est -ce qu’ il fiche donc cette rosse de cheval!enfin la voiture s’ arrêta devant la porte lazare s’ était avancé et il ouvrait la bouche pour interroger pauline qui avait légèrement sauté à le terre lorsqu’ il resta saisi: derrière elle une autre jeune fille vêtue d’ une soie lilas à le raies sautait également toutes riaient en bonnes amies sa surprise fut si forte qu’ il revint vers son père en disant –elle amène louise ", "telle quelle et justement parce qu’ elle était laide et souffrante PROPN était la préférée de sa petite maman qui ne savait qu’ imaginer pour la consoler de ses infortunes ceci vous donne un exemple de ce que pouvait faire mlle rose avec les meilleures intentions de le monde faute de consulter des personnes d’ âge et d’ expérience mais mlle rose ne doutait de rien et elle se croyait bien suffisamment âgée et instruite pour se tirer d’ affaire sans le conseil de personne d’ ailleurs comme elle était très surveillée par sa maman rien de bien grave ne lui était arrivé jusqu’ à un certain moment où mme desprez se trouvant malade et chacun très absorbé par cette maladie rose fut livrée à le elle-même un peu plus qu’ il ne l’ eût fallu pour elle et pour son entourage que c’ est triste de voir malades ceux que l’on aime ", "monsieur si vous ne nous laissez pas voir faites -nous part à le moins de ce que vous voyez —oméga mon cher fricoulet est oméga que je tiens là dans le champ de le télescope et le vieillard empoigné par son admiration se tut de nouveau esprit absorbé totalement par la contemplation de astre qui pour faire fortune dans les suifs n\\' avait pas eu besoin de se livrer à étude de les langues mortes une lettre de alphabet grec mon cher monsieur répondit fricoulet sous laquelle les catalogues astronomiques désignent un de les plus beaux amas de soleils qui existent dans l\\ univers céleste un amas œil émerveillé de l\\ observateur dit voit apparaître un véritable fourmillement de plusieurs milliers de soleils entassement prodigieux de forme sphérique mesurant plus de secondes de diamètre près des tiers de le disque de la pleine lune gontran hocha comiquement la tête vers le vieux savant —en ce cas doit être à la joie de son âme ", "c’ est triste —non je me réjouis que ces amours ne m’ aient pas laissé indemne je chéris ces séquelles non seulement elles ne m’ empêchent pas d’ aimer à le nouveau mais elles nourrissent mon amour pour vous c’ est la grâce de le deuil ", "pas un cillement de ses pommettes sur ses tempes pas de sueur tandis que la petite dernière lui sort de le ventre sanguinolente et chialante son visage de micro-chiard tordu de souffrance cette petite garce déjà normale et humaine en tout point l’ être tout neuf et déjà fort en grimaces rien à le faire ma face reste impeccable une face de statue de déesse hindoue ou de je ne sais d’ où de la peau et de la chair matricées comme un alliage qu’ auraient pétries de les mains à le pouvoir de façonnage surhumain son mari dit c’ est mystérieux presque diabolique s’ agite a crie partout autour de toi la sage-femme l’ infirmière le baby qui naît et toi on te croirait droguée pas d’ émotion forte juste ton minois de déesse placée au-dessus de le territoire de les émotions exactement comme quand on prenait la kawasaki après le boulot l’ été et qu’ on roulait sans casque le long de les rails puis le long de la charente dans le dos creux de la vallée vers les écluses de saint-savinien j’ avais la même impression que maintenant oui ", "l’ amour impossible est à le peine un roman c’ est une chronique et la dédicace qu’ on y a laissée atteste sa réalité c’ est l’ histoire d’ une de ces femmes comme les classes élégantes et oisives le highlife d’ un pays où le mot d’ aristocratie ne devrait même plus se prononcer nous en ont tant offert le modèle depuis jusqu’ à à le cette époque si on se le rappelle les femmes les plus jeunes les plus belles et j’ oserais ajouter physiologiquement les plus parfaites se vantaient de leur froideur comme de vieux fats se vantent d’ être blasés même avant d’ être vieux singulières hypocrites elles jouaient les unes à l’ ange les autres à le démon mais toutes anges ou démons prétendaient avoir horreur de l’ émotion cette chose vulgaire et apportaient intrépidement pour preuve de leur distinction personnelle et sociale d’ être inaptes à l’ amour et à le bonheur qu’ il donne c’ était inepte qu’ il fallait dire car de telles affectations sont de l’ ineptie mais que voulez -vous ", "je n’ ai rien à le dire maigret un mois durant avait opéré à le deauville où il avait traqué une bande d’ escrocs internationaux en septembre il avait rendu visite à le heurtin dans sa cellule de la santé il n’ avait trouvé qu’ une loque je ne sais rien ", "elle évoquait en kaléidoscope tous les mauvais incidents de sa vie d’ épousée: le départ de philippe le matin de le mariage son chemin de croix à les côtés de martine dans les hôtels de suisse où elle soulevait la curiosite rose trianon l’ humble petite artiste qui s’ était dévouée à le elle pour faire d’ elle une jeune fille comme les autres pour qu’ elle ne soit plus c’ est ç a que vous m’ avez fait épouser!myette subitement se demanda si elle n’ avait pas tant souffert des dédains de philippe parce que justement et sans s’ en rendre compte celui-ci ne lui était pas indifférent et les lettres de le jeune mari qui la cinglaient si fortement et tous ses désirs de vengeance à le elle! tout ce besoin qu’ il s’ occupât d’ elle coûte que coûte à le point qu’ elle payait des courriéristes mondains pour qu’ ils missent son nom dans leurs échos et la désignassent présente dans des fêtes mondaines ou elle n’ assistait même pas si tout cela n’ était pas en elle un obscur besoin de l’ aimer pourquoi l’ attendait -elle depuis jours pourquoi était -elle si heureuse d" ]
mais il découvrait soudain que la religion lui fut surtout un refuge à le laideron orphelin elle avait ouvert une nuit consolatrice quelqu'un sur l' autel tenait la place de les amis qu' il n' avait pas eus et la vierge héritait de cette dévotion qu' il eût vouée à sa mère selon la chair toutes les confidences qui l' étouffaient se déversaient à le confessionnal ou dans ses muettes prières de le crépuscule —quand le vaisseau ténébreux de l' église recueille ce qui reste de fraîcheur à le monde alors le vase de son cœur se rompait à des pieds invisibles
[ "s' il eût possédé les boucles de daniel ce visage que depuis son enfance les femmes jamais ne s' étaient interrompues de caresser PROPN se fût -il mêlé à le troupeau de les vieilles filles et de les servantes il était de ces esclaves que PROPN dénonce il en discernait en lui la mine basse il portait sur sa face une condamnation inéluctable tout son être était construit pour la défaite ", "—comme son père d' ailleurs comme son père dévot lui aussi mais mieux que jean instruit dans la théologie et naguère encore lecteur patient de saint augustin et de saint thomas d' aquin jean peu soucieux de doctrine et professant une religion d' effusions admirait que celle de m. fût d' abord raisonnable tout de même il se rappelait cette parole que son père aimait répéter: sans la foi que serais -je devenu cette foi n' allait pas d' ailleurs jusqu' à le braver un rhume pour entendre la messe à les grandes fêtes on installait m. dans la sacristie surchauffée et d' où il suivait emmitouflé la cérémonie PROPN sortit ", "de nouveau entre les murs aveugles et sous la muette indulgence de les arbres il marchait gesticulait; parfois il feignait de se croire allégé de sa croyance ce liège qui l' avait soutenu sur la vie lui manquait d' un coup plus rien! plus rien il savourait ce dénûment; des réminiscences scolaires se pressaient sur ses lèvres mon malheur passe mon espérance oui je te loue ô ciel de ta persévérance un peu plus loin il démontrait à les arbres à les tas de cailloux à les murs qu' il existe parmi les chrétiens de les maîtres et que les saints les grands ordres toute l' eglise universelle offre un sublime exemple de volonté de puissance ", "agité de tant de pensées il ne reprit conscience qu' à le bruit de ses pas dans le vestibule —bruit qui à le premier étage déclencha un gémissement une voix pleurarde et ensommeillée appela cadette alors les savates de la servante traînèrent dans la cuisine le chien des volets furent rabattus le réveil de m. désengourdissait la maison c' était l' heure de ses yeux gonflés de sa bouche amère où sa conception de le monde atteignait à le plus sombre ", "PROPN se réfugia donc à le salon de compagnie aussi frais qu' une cave des papiers moisis découvraient le salpêtre de les murs une pendule n' y fragmentait le temps pour aucune oreille humaine il s' enfonça dans un fauteuil capitonné regarda en lui la place où sa foi souffrait et se pénétrait d' angoisse une mouche bourdonnait se posait ", "alors un coq chantait —puis un bref trille d' oiseau —puis un coq encore la pendule sonna une demie—-un coq des coqs il s' endormit jusqu' à l' heure si douce ou il avait coutume par des ruelles détournées d' atteindre la plus petite porte de l' église et de se couler dans la ténèbre odorante n' irait -il donc plus à ce rendez -vous—le seul qui ait jamais été assigné à le cloporte jean péloueyre il n' y alla pas mais gagna le jardin où le soleil déclinant lui fit dire: la chaleur va tomber des papillons blancs palpitaient le petit-fils de cadette arrosait les laitues —un beau drôle à les pieds nus dans ses sabots le bien-aimé de les filles et que fuyait PROPN péloueyre honteux d' être le maître: n' aurait -ce pas été à le lui chétif de servir ce triomphant et juvénile dieu potager ", "même de loin il n' osait lui sourire; avec les paysans sa timidité atteignait à la paralysie maintes fois il avait essayé d' aider le curé à le patronage à le cercle d' études et toujours perclus de honte stupide objet de risée était rentré dans sa nuit cependant m. suivait l' allée bordée de poiriers en quenouille d' héliotropes de résédas de géraniums dont on ne sentait pas les odeurs parce que l' immense bouquet rond d' un tilleul emplissait de son haleine la terre et le ciel m. traînait les pieds le bas de son pantalon demeurait pris entre sa cheville et sa pantoufle ", "son chapeau de paille déformé était bordé de moire il avait sur les épaules une vieille pèlerine de tricot oubliée par sa sœur jean reconnut entre les mains paternelles un montaigne sans doute les essais comme sa religion le fournissaient de subterfuges pour parer de le nom de sagesse son renoncement à le toute conquête oui oui se répétait PROPN péloueyre ce pauvre homme appelait tantôt stoïcisme tantôt résignation chrétienne l' immense défaite de sa vie ", "ah! que PROPN se sentait donc lucide aimant et plaignant son père comme à le cette heure il le méprisait le malade se lamenta: des élancements dans la nuque des étouffements l' envie de rendre un métayer avait forcé sa porte duberne d' hourtinat qui exigeait une nouvelle chambre pour loger l' armoire de sa fille mariée où pourrait -il souffrir tranquille où pourrait -il mourir en paix " ]
[ "–vous êtes bien bon monsieur répondit gribouille dont les dents claquaient de peur mais aussitôt le monsieur se retourna et son grand habit de velours noir étant frappé par le soleil devint gros bleu d’ abord et puis d’ un violet magnifique sa barbe se hérissa son manteau s’ enfla il fit entendre un rugissement sourd plus affreux que celui d’ un lion et s’ élevant lourdement de terre il disparut à le travers les branches de le chêne.gribouille alors se frotta les yeux et se demanda si tout ce qu’ il avait vu et entendu était un rêve il lui sembla que c’ en était un en effet et que de le moment seulement où le monsieur s’ était envolé il s’ était senti tout de bon éveillé ", "se dit le capitaine il ne tenait qu’ à le lui de s’ en assurer car à le force de déchiffrer ces cryptogrammes il en était arrivé à les lire presque couramment mais il était tellement ému qu’ il eut beaucoup de peine à appliquer le système très simple à l’ aide de lequel il rétablissait le sens de ces mots qui en apparence n’ en présentaient aucun chaque lettre était employée à la place de celle qui la précède un b pour un un a pour un z et ainsi de suite l’ opération n’ est pas difficile ", "bien sûr grignard va se payer la jaunisse mais ç a ne me fait pas de chagrin elle rit très détendue elle se passe une crème sur le visage le reste sur les mains et tant pis si sa peau brille la lanoline a protège de le froid à ce moment on sonne ", "c’ est qu’ il me faudrait aller en prendre dans le buffet de la salle à le manger mais la salle à le manger n’ est pas à un kilomètre je suppose s’ écria en riant elle est encore trop loin par cette chaleur on n’ a pas le courage de bouger petite paresseuse ", "un geste de le prince l’ arrêta enfin tous se regardèrent: savez -vous demanda tout à le coup ce que disait de le bourreau le sire rodolphe de hapsbourg qui fut empereur non mon ami il disait le bourreau est le dernier de les nobles et le premier de les bourgeois d’ où je conclus que nous serions sots de ne point profiter de l’ aubaine mangeons monseigneur et buvons! reprit philippe en recevant sa part qu’ il attaqua sans tarder à le belles dents qui m’ aurait dit que je mendierais un jour sur la route et que le bourreau me ferait l’ aumône ", "elle n’ a peur de rien parce qu’ elle n’ a pas peur d’ elle-même ce n’ est pas comme cette femme sentimentale qui se fait un masque de son parasol quand elle craint de montrer son cœur regardez bien elle rougira et elle pâlira tour à le tour quand va passer devant elle ce jeune aide de camp qui a été un héros à la guerre et qui est un mauvais soldat dans sa passion madame de la sablière on a dit que les gens d’ esprit ne réussissaient pas dans le monde parce qu’ ils ne croyaient pas les autres aussi bêles que les gens d’ esprit ils ne croient pas les femmes aussi ève qu’ elles sont ", "maintenant mon petit bonhomme il ne te reste plus qu’ une chose à le faire c’ est te mettre à le table comme un grand garçon avec ta serviette autour de le cou il est livide ses chailles claquent comme si on lui avait glissé des castagnettes dans la margoulette remets -toi toto je lui dis et réponds à le mes questions pour le compte de qui travailles -tu m. bon et m. pour le compte de qui travaille -t-il il paraît surpris ", "son succès en tant que femme fut médiocre les yankees ne sont pas gens d’ imagination et quand il s’ agit d’ amour ils n’ ont souci de l’ intelligence il faut de la chair à ces mangeurs de beefteacks PROPN n’ a que des fossettes quelques millionnaires cependant mais en petit nombre furent excités par l’ idée qu’ il y avait de l’ esprit dans ses salières ", "que lui voulez -vous répondit la même voix dont l’ accent dénotait un être de le sexe féminin femme je suis un de les religieux de l’ abbaye d’ obazine le vicomte de comborn m’ a envoyé chercher hier par jehan son écuyer et j’ ai voyagé toute la nuit pour vous porter un message de la part de le noble archambaud après ces mots il y eut un moment de silence pendant la durée de lequel la femme placée derrière le moucharaby examina à le loisir le messager de le vicomte de comborn et comme cette observation lui fut probablement favorable la même voix qu’ il avait entendue descendit encore vers lui pour lui dire que la porte allait être ouverte ", "la fortune colossale de PROPN un trésor de guerre inchiffrable c’ était cela qu’ il voulait griffer et il comptait sur maud la fausse fille de le nazi pour la sucrer bref revenons à l’ autre soir comprenant que tout pouvait s’ écrouler ils adoptent un plan d’ urgence pas de cadeau la vieille maud et une autre acolyte foncent à la celle " ]
prends ce que tu veux heureux de me nourrir à le moins on se disait les mêmes choses qu’ autrefois quand j’ étais petite rien d’ autre je pensais qu’ il ne pouvait plus rien pour moi ses mots et ses idées n’ avaient pas cours dans les salles de français ou de philo les séjours à le canapé de velours rouge des amies de classe l’ été par la fenêtre ouverte de ma chambre j’ entendais le bruit de sa bêche aplatissant régulièrement la terre retournée
[ "j’ écris peut-être parce qu’ on n’ avait plus rien à se dire à la place de les ruines de notre arrivée le centre offrait maintenant des petits immeubles crème avec des commerces modernes qui restaient illuminés la nuit le samedi et le dimanche tous les jeunes de les environs tournaient dans les rues ou regardaient la télé dans les cafés les femmes de le quartier remplissaient leur panier pour le dimanche dans les grandes alimentations de le centre mon père avait enfin sa façade en crépi blanc ses rampes de néon déjà les cafetiers qui avaient du flair revenaient à le colombage normand à les fausses poutres et à les vieilles lampes ", "soirs repliés à le compter la recette on leur donnerait la marchandise qu’ ils ne viendraient pas chez vous chaque fois qu’ un magasin nouveau s’ ouvrait dansy il allait faire un tour de le côté à le vélo ils sont arrivés à se maintenir le quartier s’ est prolétarisé à la place de les cadres moyens partis habiter les immeubles neufs avec salle de bains des gens à le petit budget jeunes ménages ouvriers familles nombreuses en attente d’ une h.l.m. vous paierez demain on est gens de revue les petits vieux étaient morts les suivants n’ avaient plus la permission de rentrer saouls mais une cliente ̀le moins gaie plus rapide et payante de buveurs occasionnels leur avait succédé ", "l’ impression de tenir maintenant un débit de boissons convenable il est venu me chercher à la fin d’ une colonie de vacances où j’ avais été monitrice ma mère a crié hou-hou de loin et je les ai aperçus mon père marchait voûté baissant la tête à le cause de le soleil ses oreilles se détachaient un peu rouges sans doute parce qu’ il venait de se faire couper les cheveux ", "sur le trottoir devant la cathédrale ils parlaient très fort en se chamaillant sur la direction à le prendre pour le retour ils ressemblaient à le tous ceux qui n’ ont pas l’ habitude de sortir dans la voiture j’ ai remarqué qu’ il avait des taches jaunes près de les yeux sur les tempes j’ avais pour la première fois vécu loin de la maison pendant mois dans un monde jeune et libre mon père était vieux crispé ", "je ne me sentais plus le droit d’ entrer à l’ université quelque chose d’ indistinct une gêne après les repas il prenait de la magnésie redoutant d’ appeler le médecin à la radio enfin le spécialiste de rouen lui a découvert un polype à l’ estomac qu’ il fallait enlever rapidement ma mère lui reprochait sans cesse de se faire de le souci pour rien ", "culpabilité en plus de coûter cher les commerçants ne profitaient pas encore de la sécurité sociale il disait c’ est une tuile après l’ opération il est resté le moins longtemps possible à la clinique et il s’ est remis lentement à la maison ses forces étaient perdues ", "sous peine d’ une déchirure il ne pouvait plus soulever de casiers travailler à le jardin plusieurs heures d’ affilée désormais spectacle de ma mère courant de la cave à le magasin soulevant les caisses de livraison et les sacs de patates travaillant double il a perdu sa fierté à le ans je ne suis plus bon à le rien il s’ adressait à le ma mère plusieurs sens peut-être ", "mais désir de reprendre le dessus de s’ habituer encore il s’ est mis à le chercher ses aises il s’ écoutait la nourriture est devenue une chose terrible bénéfique ou maléfique suivant qu’ elle passait bien ou lui revenait en reproche il reniflait le bifteck ou le merlan avant de les jeter dans la poêle ", "la vue de mes yaourts lui répugnait à le café dans les repas de famille il racontait ses menus discutait avec d’ autres des soupes maison et des potages en sachet à les alentours de la soixantaine tout le monde autour avait ce sujet de conversation il satisfaisait ses envies un cervelas un cornet de crevettes grises " ]
[ "a peine rosine fut -elle assise dans la barque que sans souci des oscillations causées par une mer assez forte elle tira de sa poche un écu et le remit à son père la vue d’ un turbot n’ eût pas causé une plus douce impression à le brave pêcheur assurément l’ emploi d’ un écu est chose facile dans un ménage où presque tout manque; cependant le père et la fille convinrent de garder ce petit commencement de fortune oui disait PROPN en regardant rosine avec tendresse gardons ce premier gain de ton travail pour les mauvais jours il y en a toujours en ce monde interrompit rosine vous n’ aurez plus de ces jours-là mon père je veux vous rendre tout ce que vous avez fait pour moi le silence succéda à le ces paroles la barque glissait rapidement ", "la femme blanche de les marais se présentait sans cesse à son imagination frappée et lui laissait deviner dans l’ avenir de nouveaux et mystérieux périls or guy de plélan fanfaron par nature bravait de loin ces périls qui l’ avaient si fort épouvanté et défiait ses fantastiques ennemis —mort de moi disait -il que vienne cette ermengarde avec son page chantepie et je les pourfendrai tous il disait cela le jour la nuit quand le vent de le nord pleurait dans les jointures de les hautes fenêtres de la roche-bernard quand les boiseries gémissaient et craquaient quand les orfraies jetaient de le haut de la toiture leurs cris stridents et funèbres à lesquels répondait le grincement de la girouette limant son axe de fer rouillé le vaillant capitaine appelait près de lui blaise ou quelque autre homme d’ armes afin d’ avoir à le qui parler ", "d’ ailleurs quand mes aïeux les comtes de paris ont voulu la couronne ils n’ ont pas assassiné les rois ils les ont détrônés ainsi que eudes a et karl-le-sot –ce qui n’ a pas empêché karl-le-sot neveu de karl-le-gros de remonter plus tard sur le trône de même que ludwig-d’outre-mer fils de karl-le-sot a aussi plus tard repris sa couronne tandis que le roi lothèr empoisonné l’ an passé ne régnera plus d’ où il suit qu’ il vaut mieux tuer les rois que les détrôner lorsqu’ on veut régner à le leur place –oui si l’on n’ a point souci des peines éternelles si d’ aventure mon mari mourait cela peut arriver n’ est -ce pas ", "je les séduis tous je tourne la tête à l’ héritière elle me veut absolument elle mourra si je ne suis son mari on prend des renseignements sur moi; ", "des troubles ensanglantèrent les départements à le PROPN on se rassasia de massacres et l'on mangea le cœur de m. de belsunce le roi apposa son veto à le décret contre les émigrés et à le celui qui privait de tout traitement les ecclésiastiques non assermentés ces actes légaux augmentèrent l' agitation petion était devenu maire de paris ", "il eût peut-être mieux valu que vous fussiez une orgueilleuse une mondaine vous auriez mieux compris l’ orgueilleuse et mondaine jeune fille qu’ on vous donnait à le aimer mais il vous a paru doux et glorieux à le contraire de vous dévouer à le comte qui vous recherchait pauvre à le cette jeune fille qui n’ avait plus de mère voilà votre histoire n’ est -ce pas antonie regardait avidement le docteur aspirant ses paroles dans lesquelles elle retrouvait comme un écho sonore de ses pensées secrètes cachées ", "il avait d’ abord une ravissante tête sur un corps svelte et mince sans être maigre ni grand d’ une complexion délicate en apparence parce qu’ il était souple et gracieux ses yeux étaient longs vifs d’ un noir tirant sur le marron de vrais yeux de créole veloutés avec des cils longs de lignes sa chevelure de le plus beau noir entourait comme un cadre d’ ébène à le reflets bleuâtres sa figure fine et légèrement bistrée le nez était droit bien proportionné attaché à le front comme le nez d’ une statue grecque la bouche était petite belle fraîche avec des lèvres un peu courbées en dehors lèvres dont le baiser est toujours prêt à s’ échapper ", "vous savez bien que je ne dis que la vérité je suis fâché de vous contredire murmura -t-il entre ses dents délice délice vous que j’ aimais tant était -ce donc ainsi que vous me le rendiez jamais de ma vie n’ ai souffert si quelle amère déception ", "je tiens cela’du sacristain qui le tenait de le valet de chambre de monseigneur la marquise est venue voir sa grandeur et a dit: –mon cousin je viens vous demander un service a quoi sa grandeur a répondu très-galamment –est -ce une dispense ma cousine tous mes pouvoirs archiépiscopaux sont à le vos ordres que voulez-vous faire gras en carême à le cause de la faiblesse de votre santé?... vous le pouvez; et cependant je vous jure que je ne vis jamais mine plus riante et plus charmante –non monseigneur ce n’ est pas cela ", "le banquier se retira vraiment désappointé une femme semblable à le clémence se disait -il ne peut pourtant pas disparaître comme une muscade je sais bien moi qu’ elle n’ est ni en belgique ni en angleterre ni ailleurs elle est à le paris elle sait que je veux la retrouver et elle se cache mieux que je ne la cherche voilà tout c’ est moi l’ homme habile le roué c’ est moi qui suis joué " ]
s’ écria le reporter toujours sous le lit elle a été bien remuée cette carpette-là? par nous monsieur expliqua le père jacques quand nous n’ avons pas trouvé l’ assassin nous nous sommes demandé s’ il n’ y avait pas un trou dans le plancher il n’ y en a pas répondit rouletabille avez -vous une cave —non il n’ y a pas de cave mais cela n’ a pas arrêté nos recherches et PROPN n’ a pas empêché m le juge d’ instruction et surtout son greffier d’ étudier le plancher planche à le planche comme s’ il y avait eu une cave dessous le reporter alors réapparut
[ "ses yeux brillaient ses narines palpitaient on eût dit un jeune animal à le retour d’ un heureux affût il resta à le pattes en vérité je ne pouvais mieux le comparer dans ma pensée qu’ à une admirable bête de chasse sur la piste de quelque surprenant gibier et il flaira les pas de l’ homme de l’ homme qu’ il s’ était juré de rapporter à son maître m. le directeur de l’ époque car il ne faut pas oublier que notre joseph rouletabille était journaliste ainsi à le pattes il s’ en fut à les coins de la pièce reniflant tout faisant le tour de tout de tout ce que nous voyions ce qui était peu de chose et de tout ce que nous ne voyions pas et qui était paraît -il immense la table-toilette était une simple tablette sur pieds; ", "impossible de la transformer en une cachette passagère pas une armoire mlle avait sa garde-robe à le château le nez les mains de rouletabille montaient le long de les murs qui étaient partout de brique épaisse quand il eut fini avec les murs et passé ses doigts agiles sur toute la surface de le papier jaune atteignant ainsi le plafond à lequel il put toucher en montant sur une chaise qu’ il avait placée sur la table-toilette et en faisant glisser autour de la pièce cet ingénieux escabeau; quand il eut fini avec le plafond ou ̀ il examina soigneusement la trace de l’ autre balle il s’ approcha de la fenêtre et ce fut encore le tour de les barreaux et celui de les volets tous bien solides et intacts enfin il poussa un ouf! de satisfaction et déclara que maintenant il était tranquille eh bien croyez -vous qu’ elle était enfermée la pauvre chère mademoiselle quand on nous l’ assassinait! quand elle nous appelait à son secours gémit le père jacques ", "—oui fit le jeune reporter en s’ essuyant le front la chambre jaune était ma foi fermée comme un coffre-fort de fait observai-je voilà bien pourquoi ce mystère est le plus surprenant que je connaisse même dans le domaine de l’ imagination dans le double assassinat de la rue morgue PROPN n’ a rien inventé de semblable le lieu de le crime était assez fermé pour ne pas laisser échapper un homme mais il y avait encore cette fenêtre par laquelle pouvait se glisser l’ auteur de les assassinats qui était un singe mais ici il ne saurait être question d’ aucune ouverture d’ aucune sorte la porte close et les volets fermés comme ils l’ étaient et la fenêtre fermée comme elle l’ était une mouche ne pouvait entrer ni sortir en vérite en vérite ", "rouletabille qui s’ épongeait toujours le front semblant suer moins de son récent effort corporel que de l’ agitation de ses pensées en vérite c’ est un très grand et très beau et très curieux mystère la bête de le bon dieu bougonna le père jacques la bête de le bon dieu elle-même si elle avait commis le crime n’ aurait pas pu s’ échapper écoutez l’ entendez-vous silence le père jacques nous faisait signe de nous taire et le bras tendu vers le mur vers la prochaine forêt écoutait quelque chose que nous n’ entendions point elle est repartie finit -il par dire il faudra que je la tue elle est trop sinistre cette bête-là mais c’ est la bête de le bon dieu ", "elle va prier toutes les nuits sur la tombe de sainte geneviève et personne n’ ose y toucher de peur que la mère agenoux jette un mauvais sort —comment est -elle grosse la bête de le bon dieu quasiment comme un gros chien basset c’ est un monstre que je vous dis ah! je me suis demandé plus d’ une fois si ç a n’ était pas elle qui avait pris de ses griffes notre pauvre mademoiselle à la gorge mais la bête de le bon dieu ne porte pas des godillots ne tire pas des coups de revolver n’ a pas une main pareille s’ exclama le père jacques en nous montrant encore la main rouge sur le mur et puis on l’ aurait vue aussi bien qu’ un homme et elle aurait été enfermée dans la chambre et dans le pavillon aussi bien qu’ un homme —évidemment fis-je de loin avant d’ avoir vu la chambre jaune je m’ étais moi aussi demandé si le chat de la mère agenoux —vous aussi s’ écria rouletabille —et vous demandai-je —moi non pas une minute depuis que j’ ai lu l’ article de le matin je sais qu’ il ne s’ agit pas d’ une bête ", "maintenant je jure qu’ il s’ est passé là une tragédie effroyable mais vous ne parlez pas de le béret retrouvé ni de le mouchoir père jacques —le magistrat les a pris bien entendu fit l’ autre avec hésitation le reporter lui dit très grave je n’ ai vu moi ni le mouchoir ni le béret mais je peux cependant vous dire comment ils sont faits vous êtes bien malin et le père jacques toussa embarrassé le mouchoir est un gros mouchoir bleu à le raies rouges et le béret est un vieux béret basque comme PROPN ajouta rouletabille en montrant la coiffure de l’ homme ", "c’ est pourtant vrai vous êtes sorcier et le père jacques essaya de rire mais n’ y parvint pas comment qu’ vous savez que le mouchoir est bleu à le raies rouges —parce que s’ il n’ avait pas été bleu à le raies rouges on n’ aurait pas trouvé de mouchoir de le tout sans plus s’ occuper du père jacques mon ami prit dans sa poche un morceau de papier blanc ouvrit une paire de ciseaux se pencha sur les traces de pas appliqua son papier sur l’ une de les traces et commença à le découper il eut ainsi une semelle de papier d’ un contour très net et me la donna en me priant de ne pas la perdre il se retourna ensuite vers la fenêtre et montrant à le père jacques frédéric PROPN qui n’ avait pas quitté les bords de l’ étang il s’ inquiéta de savoir si le policier n’ était point venu lui aussi travailler dans la chambre jaune ", "non! répondit m. qui depuis que rouletabille lui avait passé le petit bout de papier roussi n’ avait pas prononcé un mot il prétend qu’ il n’ a point besoin de voir la chambre jaune que l’ assassin est sorti de la chambre jaune d’ une façon très naturelle et qu’ il s’ en expliquera ce soir en entendant m. robert parler ainsi rouletabille chose extraordinaire posséderait -il la vérité que je ne fais que pressentir murmura -t-il PROPN est très fort très fort et je l’ admire mais aujourd’hui il s’ agit de faire mieux qu’ une œuvre de policier mieux que ce qu’ enseigne l’ expérience il s’ agit d’ être logique mais logique entendez -moi bien comme le bon dieu a été logique quand il a dit: plus égale il s’ agit de prendre la raison par le bon bout et le reporter se précipita dehors éperdu à le cette idée que le grand le fameux fred pouvait apporter avant lui la solution de le problème de la chambre jaune ", "je parvins à le rejoindre sur le seuil de le pavillon allons lui dis -je calmez -vous nous n’ êtes donc pas content? —oui m’ avoua -t-il avec un grand soupir je suis très content j’ ai découvert bien des choses de l’ ordre moral ou de l’ ordre matériel " ]
[ "à le pacy-sur-eure eut lieu la première halte à l’ hôtel de le soleil levant où nous prîmes un café à le lait auparavant il y avait eu de la bousculade devant la porte de le petit endroit qui était vraiment petit à ce point de vue particulier le chemin de fer offre des avantages sur l’ autocar en attendant je vis de nouvelles têtes un jeune homme à le moustache et à le lunettes noires à le moment de le rassemblement les espagnols manquaient on eut de la peine à les retrouver ", "la douleur de cet homme était effrayante cependant il ne perdait pas des yeux sa femme debout sur le perron la main encore appuyée sur le bouton de la porte PROPN semblait hésiter m. anxieux suivait tousses mouvements elle prit son parti et descendant dans le jardin s’ engagea dans l’ allée qui conduisait à la petite porte ", "il y avait beaucoup de désarroi dans ce cri car tout le monde savait à le pelvoux que cloîtré dans l' enchantement de l' alcool PROPN ne se souciait pas des femmes mais aussi une inconsciente joie marc s' appliqua à la détruire –jaloux dit -il comme étonné de toi? non il était si maître de lui que son accent était sincère or jaloux il l' était cruellement par la force même de son despotisme et plus vulnérable que d' autres plus amoureux il souffrait des plaisirs les plus innocents s' ils échappaient à son contrôle ", "excusez -moi je n' ai pas faim PROPN l' appétit vient en mangeant —en vérité je ne saurais laissez j' ai besoin de retourner chez moi —es -tu malade ", "—comment l’ homme avait disparu dans la masse elle coulait alban sur ses bords il reconnaissait des hommes de sa compagnie devait les écouter leur répondre: t’ es blesse veinard il est embusque le long de le fleuve humain des hommes qui s’ étaient soulagés à le bord de la route rejoignaient en courant leur section sur les casques sur le métal de les fusils la lune accrochait des reflets et les points étincelants de les cigarettes s’ avançaient toujours comme des maléfices soudain il vit prinet en avant très reconnaissable de dos si grand et mince avec son long pas vif élastique ", "–mais c’ est tout à le fait PROPN riposta la jeune fille en riant.leur promenade s’ acheva pendant qu’ elles devisaient ainsi .rentrée dans sa chambre orane se sentit envahie par une grande lassitude .depuis un an qu’ elle était revenue d’ espagne elle n’ avait pas eu le courage de dire à ses parents la vérité la terrible vérite cette nuit affolante dont le cauchemar la poursuivait et qu’ il faudrait avouer elle redoutait la colère de son père qui l’ aurait préférée morte que l’ épouse d’ un inconnu et par surcroît d’ un soldat ayant peut-être aidé à la destruction de son pays par le carnage le vol et l’ incendie!les querelles politiques sont comme les discussions de famille: plus on y touche plus elles s’ aggravent le cadreron était un farouche nationaliste il n’ admettait pas qu’ un homme pût faire passer la réussite d’ idées sociales avant la grandeur de sa patrie quelle que fût cette dernière au-dessus de tout il mettait l’ amour de son pays l’ amour de la paix l’ amour de l’ ordre et il en voulait profondément à le ceux qui au-delà de les pyrénées n’ av", "interrogea yolande –rien –si tu souffres ou tu es contrarié –ni l’ un ni l’ autre je te jure je n’ ai pas faim: voilà mange je te prie et ne te tourmente point pour si peu mon bon père dites-lui de nous avouer ce qui l’ attriste ", "en laissant s’ éteindre sous ses doigts la dernière note la jeune femme tourna un peu la tête et s’ aperçut que le prince avait disparu alors elle se réfugia dans un angle de la pièce sur un petit canapé et mettant son visage entre ses mains elle pleura sans contrainte .pourtant serge pouvait revenir d’ un moment à l’ autre mais lise était à le un de ces moments de découragement d’ amère tristesse où tout importe peu où rien ne semble pire que ce que l’on endure .quand à le bout de quelque temps ses doigts s’ écartèrent laissant voir son visage couvert de larmes elle eut un sursaut d’ effroi grands yeux jaunes la regardaient PROPN était devant elle ", "quelque chose manque toujours à les parties de plaisir et cette fois -ci le quelque chose est un quelqu’un que j’ aime de tout mon cœur décidément je ne trouve rien de remarquable à te dire si ce n’ est que j’ ai eu des inquiétudes dans les jambes ce qui a valu un bon nombre de coups de pieds à la pauvre joséphine et que j’ ai mangé de le saucisson de lyon à le lyon c’ est bien naturel j’ aurais voulu t’ écrire dès le lendemain de mon arrivée mais le moyen figure -toi dès chambres remplies de paquets dès gens tout joyeux de revoir ma marraine on me regardait on parlait de moi ", "était en vain —inutile allez dit enfin voici heures que je remue toutes les constellations pas plus de croix-du-sud que sur ma main c\\' est la croix-du-sud qu\\ il veut pensa le jeune comte de le diable si je l\\' aurais jamais trouvée je ne la connais pas il se redressa et dit de le ton le plus naturel de le monde: de le moment que vous l\\ avez cherchée mon cher monsieur je en rapporte à le vous et alors —comment alors mais où est la croix-du-sud où est amas de soleils que nous devrions avoir sur notre droite où est même alpha il se prit le crâne à le mains dans un geste véritablement désespéré et ajouta: j\\' y perds la tête mon enfant " ]
a le cœur qui bat la chamade elle imagine les pensées de les passants qui est cette femme âgée qui parle anglais avec un accent à le cette enfant française et l’ emmène de force alors que la petite réclame sa mère faut -il intervenir elle voit déjà la police l’ arrêter pour kidnapping elle a envie de s’ asseoir par terre et d’ éclater en sanglots
[ "elle hait marie de l’ avoir soumise à une telle épreuve elle n’ aurait jamais cru possible de détester sa petite-fille qu’ elle aime plus que tout à le monde et pourtant en cet instant elle déteste camille ce n’ est plus la petite fille qui il y a mois à la fin de la cérémonie de crémation à le laquelle elle a assisté si sagement s’ est levée de sa propre initiative pour aller prendre la main de sa grand-mère et ne l’ a plus la ̂chée jusqu’ à le ce qu’ elles arrivent chez en france camille est différente ", "la fille de sa mère une étrangère qu’ est -ce qui s’ est passé demande marie quand elle rentre à le heures et voit le visage crispé de sa belle-mère assise sur le canapé répond -elle en jetant un regard noir à sa petite-fille qui joue à l’ autre bout de le salon le plus loin possible de sa grand-mère et qui ne lève pas le nez à l’ entrée de sa mère ne me demande plus de rentrer en métro avec camille marie ou d’ aller où que ce soit dans paris avec elle ", "jamais d’ un geste de la main elle exprime sa détermination elle raconte la scène à le marie qui ouvre de grands yeux pauvre helen je suis désolée marie s’ approche de sa fille et la gronde camille se sent si coupable qu’ elle ne pleure même pas mais ce n’ est pas la faute de camille songe camille n’ est qu’ une petite fille ", "dorénavant refuse de prendre le métro ou le bus même sans camille quand sa belle-fille ne l’ emmène pas visiter des sites touristiques elle reste à la maison toute seule en entendant marie l’ exhorter à le sortir et à le profiter davantage de son séjour à le paris pense à le jacob et comprend enfin sa résistance passive ne rien faire voilà tout ce qu’ elle souhaite ", "rester sur ce canapé dans ce salon bien chauffé où les ouvertures percées dans le toit ne permettent pas de voir les immeubles d’ une rue parisienne attendre que les jours passent et que le séjour s’ achève la veille de leur départ marie emmène camille et ses parents à la coupole quand ils entrent dans la salle élégante spacieuse et lumineuse de le restaurant elle est de bonne humeur pour la première fois depuis leur arrivée il a fait aujourd’hui un froid sec et ensoleillé sous un ciel d’ un bleu pur et sa belle-mère a enfin consenti à l’ écouter ", "a pris le bus et passé la journée à le louvre sur les quais de la seine et dans le marais elle est rentrée enchantée marie est certaine que l’ effet positif de ce voyage l’ emporte en fin de compte sur les moments difficiles ils lèvent leurs verres à le helen et à son séjour parisien alors quelles sont vos impressions ", "demande en anglais marie qui a renoncé à le faire s’ exprimer sa belle-mère en français —oh tu sais pousse un soupir et semble sur le point de se mettre à le pleurer elle ne regarde pas sa belle-fille il y a du désespoir dans sa voix mais aussi une telle agressivité que marie rougit en se rappelant subitement la paume tendue dans la cuisine de le l’ air terrifié d’ non pourquoi la mère d’ PROPN lui en veut -elle autant ", "ce ressentiment lui semble injuste même si leur séjour parisien n’ a pas été aussi harmonieux qu’ elle l’ aurait souhaité elle n’ avait d’ autre but en emmenant helen que de lui faire plaisir vous voulez dire que vous n’ avez pas aimé ce voyage —marie que puis -je dire sans jacob la voix d’ se brise elle lève la main et esquisse un geste marie rougit encore plus —cette fois-ci de son égocentrisme ", "ce n’ est pas d’ elle qu’ il s’ agit bien sûr la tristesse de sa belle-mère n’ a rien à le voir avec elle toute la semaine marie a évité le sujet elle n’ a pas prononcé le nom de jacob une seule fois elle espérait distraire de les événements de l’ automne —comme si une telle distraction était possible " ]
[ "puis on reprit la route d’ alençon le baron installa sa petite amie dans une coquette garçonnière qu’ il venait de louer boulevard de le er -chasseurs suivirent jours d’ euphorie fragile et légère passerelle jetée sur des abîmes de malentendus car tandis que la baronne ne cessait de se féliciter d’ avoir si bien réussi à le expédier mariette le baron planait dans la joie de l’ avoir fait revenir à la longue pourtant l’ air de bonheur dont il rayonnait finit par intriguer la baronne ", "pardonnez -moi si ce que je vais vous dire possède une forme un peu décousue s’ excuse -t-elle j’ ai été prévenue seulement hier qu’ un colloque avait lieu ici et que j’ étais invitée à le y faire une communication je n’ ai pas eu le temps de me préparer ce n’ est pas mon domaine de recherches jusqu’ à le aujourd’hui j’ ai privilégié la création de petites féeries narratives et la répétition de les narrats et de les histoires que transmettaient mes codétenus hommes et femmes ", "vous voulez m’ emporter dans des régions idéales et célestes où le bonheur est à l’ état permanent parce qu’ il est basé sur la tendresse infinie qui ne passe pas mais que deviendrais -je si vous m’ abandonnez jamais jamais! s’ écria sans vous je ne saurais vivre vous avez pris possession de moi ces paroles étaient empreintes d’ un accent de conviction et de sincérité qui frappa delphine ", "à le kilomètres-heure nous avons embouti le sol je crois bien ne rien avoir attendu d’ autre pour le centième de seconde qui suivait que la grande étoile pourpre de l’ explosion où nous allions tous les nous confondre ni prévot ni moi n’ avons ressenti la moindre émotion je n’ observais en moi qu’ une attente démesurée l’ attente de cette étoile resplendissante où nous devions dans la seconde même nous évanouir mais il n’ y eut point d’ étoile pourpre ", "eh bien je serai tout ce que vous voudrez nous verrons et quand verrons-nous plus tard pourquoi? parce que dit marguerite en se dégageant de mes bras et en prenant dans un gros bouquet de camélias rouges apporté le matin un camélia qu' elle passa à le ma boutonnière parce qu' on ne peut pas toujours exécuter les traités le jour où on les signe c' est facile à le comprendre ", "sa joie fut grande en découvrant une espèce de grotte naturellement taillée dans les immenses fragments de granit qui formaient la base de ce monticule les débris d’ une natte annonçaient que cet asile avait été jadis habité puis à le quelques pas il aperçut des palmiers chargés de dattes alors l’ instinct qui nous attache à la vie se réveilla dans son cœur il espéra vivre assez pour attendre le passage de quelques maugrabins ou peut-être! ", "je n’ y crois plus les livres dont elle est riche sont des livres sévères ou vieux qui me reparlent de ce qu’ on m’ a rabâché à le collège non non je ne puis pas remettre mon nez là-dedans retourner à le ce vomissement de vers latins et de thèmes grecs je me suis rejeté sur chateaubriand sur casimir delavigne sur alexandre duval qui brillent en première ligne sur les rayons ", "un petit nez dont les narines transparentes palpitaient comme les ailes d’ un petit oiseau qui s’ efforce d’ entr’ ouvrir ses ailes avant qu’ elles aient les plumes un front arrondi blanc sur les yeux marqué de rose sous les cheveux par la trace de le lourd chapeau qui en avait pressé la peau trop tendre des cheveux d’ un blond foncé approchant de le noir longs ondés vernissés et séparés par l’ eau qui en coulait en nattes fines et humides comme ceux d’ une femme peignant le matin ses tresses sortant de le réseau qui leur a donné ses plis nocturnes avec tout cela quelque chose dans le regard dans la physionomie dans l’ attitude dans les mouvements de sérieux de réfléchi d’ attentif à le ce qu’ il faisait au-dessus de son âge je ne me lassais pas de le voir ôter sa veste l’ étendre sur ses genoux pour la faire égoutter vider ses poches retourner son sac sur la chaise ranger son bâton derrière la porte aller venir dans la cuisine ", "il n’ y eut point de tout l’ hiver de réception proprement dite à l’ hôtel de breslac cela n’ étonna point le général devenait un orateur à le sénat était sans cesse consulté à la guerre pouvait à le peine suffire à ses travaux de temps en temps il donnait à un petit nombre de convives des dîners qui avaient une réputation gastronomique c’ étaient des dîners d’ hommes où madame naper que ne gênait pas la présence de madame de haubert osait avoir jusqu’ à un certain point l’ éclat de sa beauté et séduisait les hauts dignitaires et les ministres ", "comment te faire encore plus tatiana il devait y avoir une heure que nous étions là tous les qu' elle nous avait vus tour à le tour apparaître dans l' encadrement de la fenêtre ce miroir qui ne reflétait rien et devant lequel elle devait délicieusement ressentir l' éviction souhaitée de sa personne peut-être que sans le savoir dit tatiana toi et moi ce fut le soir enfin PROPN recommença encore avec de plus en plus de mal à le posséder a un moment il parla continûment à une autre qui ne voyait pas qui n' entendait pas et dans l' intimité de laquelle étrangement il parut se trouver " ]
l’ avocat général resta fidèle et le petit journaliste revenu de ses éblouissements continua d’ être dévoué mais ni cette fidélité ni ce dévouement ne purent lutter d’ autant que valère décidément n’ entendait rien à la besogne il se refusait à le mentir ne promettait que ce qu’ il pouvait faire et se montrait tellement ménager des faveurs de le pouvoir qu’ il y regardait fois avant d’ apostiller PROPN une demande de croix d’ honneur aussi n’ obtint -il à le scrutin qu’ une minorité ridicule il s’ y attendait et avait voulu boire le calice jusqu’ à la lie se refusant à les prières de le journaliste qui le conjurait sur la fin de se désister
[ "la garrigue voulant bien faire les choses ne se borna pas à le triomphe de le scrutin une bande de patriotes embauchés par lui allèrent donner une sérénade à le camus de PROPN quand la nuit fut arrivée ils se rendirent grossis de quelque électeurs sous les fenêtres de valère où ils firent un charivari criant a l’ aristocrate a bas l’ ennemi de le peuple a bas le j��suite ", "lucile en eut tout le détail de première main elle était au-dessus d’ une pareille vengeance néanmoins elle ne put s’ empêcher de sourire épilogue je pourrais ajouter un chapitre à le cette histoire mais je craindrais qu’ il ne parût languissant ", "qu’ importe à le lecteur de savoir si lucile vengée de valère par la défaite de PROPN ce dernier a pu se venger encore de son mari et si elle le pourra ans après la scène de la clairière de l’ ave lucile est toujours la minerve de chignac réputée impeccable adorée des surnuméraires et des officiers révérée des bourgeois cependant on remarque qu’ elle jaunit et l’ autre jour elle a vu comme une fêlure sinistre dans son diadème de cheveux noirs courir un long fil d’ argent pendant quelque temps plusieurs personnes ont pensé que cléante la battait on n’ en parle plus et l’on dit seulement que cette honnête femme s’ ennuie d’ une manière incomparable ", "d’ où les gens qui s’ intéressent à sa destinée peuvent conclure qu’ elle s’ ennuiera toute sa vie car elle a maintenant ans passés et sera vieille tout à l’ heure qu’ on veuille bien se représenter ce que c’ est que -là vieillesse pour une femme qui n’ a point de religion point d’ enfants et qui n’ aime point son mari on se demande parfois quelle est ici-bas la peine infligée à le certains coupables ils vivent cléante digne de toute la pitié et de tout le mépris que méritent beaucoup d’ honnêtes gens n’ a pas profité des lumières que la conduite de valère fit un instant briller à ses yeux ", "de même que lucile continue d’ aller à la messe le dimanche il continue d’ être esprit fort et sans cesser d’ être jaloux il est devenu mari infidèle ses scandales sont publies à le chignac la vertu de lucile que l’on plaint en est d’ autant plus célébrée de le reste tout le monde estime infiniment cléante il a la croix il donne des fêtes qui effacent celles de la préfecture il passe enfin pour un gaillard qui sait faire bon usage de la vie on ne songe pas qu’ il est soumis à d’ assez fréquentes attaques de goutte et que tandis que lucile bâille dans sa chambre sur un roman nouveau l’ heureux cléante empaqueté de flanelle maugrée et jure à le loisir tout seul dans son cabinet le journaliste est parti de chignac peu de temps après valère non sans avoir trouvé le moyen de faire causer la garrigue et cléante et de dire adieu à le lucile qui l’ aurait voulu retenir ", "je comptais sur leur entretien pour égayer ce chapitre que je ne ferai pas lucile eut le mauvais goût de s’ y donner carrière sur les dévots d’ un ton que fillette et son papa n’ auraient pas désavoué elle demanda comment m. de marsailles avait pris sa défaite il se console en lisant la bible madame il en est à l’ histoire de joseph disant ces mots le journaliste se leva et fit ses adieux ce fut sa vengeance et une de les dernières cruautés qu’ il se permit ", "ayant résolu de devenir meilleur il est devenu plus indulgent son départ a tué l’ eclaireur à le grand contentement de le héraut lequel y trouva avantages son bien premièrement et puis le mal d’ autrui la fontaine la garrigue toujours usurier est chevalier de la légion d’ honneur et son représentant camus toujours député de l’ opposition a obtenu de le ministère francs pour faire bâtir une halle à le givraines l’ avocat-général n’ est pas encore franc libéral comme il se l’ était tant promis tout à le contraire il est maintenant conservateur fougueux et furieux il veut l’ alliance anglaise les fortifications les dotations les lois de septembre ", "il inventerait quelque chose de pire cela tient à le ce que le ministre de la justice à le lieu de l’ asseoir conseiller à le chignac l’ a dressé procureur gén��ral dans une autre petite cour et comme le digne homme continue à le mourir de peur il fait rage afin d’ obtenir le plus tôt possible une présidence et sa chère inamovibilité nul doute qu’ alors le caractère libéral ne reparaisse et ne brille en lui de le plus pur éclat en attendant malheur à le moi si je tombe sous sa main ", "plus que dégoûté de ses amis politiques mais sans haine contre qui que ce soit en ce monde valère à le moment où j’ écris fait ses préparatifs pour un voyage à le rome selon toute apparence il y demeurera longtemps il n’ est plus maître de les requêtes ni familier de le ministre ni mêlé à les tristes affaires de l’ état dernièrement il a cédé presque pour rien son domaine paternel à une congrégation de religieuses enseignantes et hospitalières qui s’ occupent de faire bâtir une maison de refuge sur la clairière de l’ ave l’ ancien rédacteur en chef de l’ éclaireur regarde partir valère avec un mélange de tristesse d’ envie et d’ admiration " ]
[ "le corps de l’ actrice avait des soubresauts brefs attends dit mony reste assis et se couchant sur la mourante il fit entrer son vit bandant dans le con moribond il jouit ainsi des derniers spasmes de l’ assassinée dont les dernières douleurs durent être affreuses et il trempa ses bras dans le sang chaud qui jaillissait de le ventre quand il eut déchargé l’ actrice ne remuait plus elle était raide et ses yeux révulsés étaient pleins de merde ", "yvonne ravie de ses étonnements et de sa mine heureuse tint à le lui faire visiter la propriété dans ses moindres détails véranda petit et grand salon chambres et cabinets de toilette vous connaîtrez tout dit -elle en l’ entraînant dans le jardin depuis le grenier jusqu’ à la boîte à les lettres flammette suivit son amie elles rendirent ainsi visite à les concierges de la maison à les chevaux de monsieur de sambris et enfin à la boîte à les lettres yvonne courut porter le courrier à sa mère en criant: maman une lettre de pierre ", "une minute après le citoyen entra son gilet blanc était souillé de taches de vin son habit fripé son linge sali il avait un air de farouche humeur et apercevant bibi –tiens dit -il c’ est encore vous –oui citoyen –vous m’ avez donné hier un mauvais conseil ", "–c’ est bien je réponds de tout .le comte fit un signe de tête indiquant que cette promesse lui suffisait –maintenant dit -il ce n’ est point le tout –que désirez -vous encore? demanda guillaume coutet –je désire des renseignements sur les travaux que l’on exécute en avant de suze ", "la route tourne et remonte le jour s' est enfin décidé à le poindre on voit les choses en sale autour de la route couverte d' une couche de peinture gris perle avec des empâtements blancs le monde fait tristement son apparition on laisse derrière soi souchez détruit dont les maisons ne sont que des plates-formes pilées de matériaux et les arbres de les espèces de ronces déchiquetées bossuant la terre ", "d' ailleurs inutile de tracasser ce rêve je n' ai pas de frère revenons à les amis il y a ceux que je me sens enclin à le chérir et qui ne me peuvent supporter il y a ceux qui me recherchent volontiers mais dont la compagnie m' est intolérable parce que je me suis décidé cette nuit à le vous raconter mon histoire ne me tenez pas pour un homme éloquent d' ordinaire ", "cependant j’ attendais toujours quoi? un mot un signe un rien risqué à le voix basse en se levant de table dans le bruit de les chaises qu’ on dérange et comme cela ne venait pas je me jetais à les idées folles à le tout ce qu’ il y avait à le monde de plus absurde je me fourrai dans la tête qu’ avec toutes les impossibilités dont nous étions entourés à le logis elle m’ écrirait par la poste qu’ elle serait assez fine quand elle sortirait avec sa mère pour glisser un billet dans la boîte à les lettres et sous l’ empire de cette idée je me mangeais le sang régulièrement fois par jour une heure avant que le facteur passât par la maison dans cette heure -la je disais fois à la vieille olive d’ une voix y a -t-il de les lettres pour moi olive laquelle me répondait imperturbablement toujours non monsieur il n’ y en a pas ah! l’ agacement finit par être trop aigu! le désir trompé devint de la haine ", "je préfère genève debout devant son chevalet elle examinait une toile inachevée PROPN tenta de plaisanter: comment peut -on vivre sans connaître palerme je connais palerme dit -elle quoi? demanda -t-il d’ un ton presque jaloux une amie m’ a envoyé une carte postale de là-bas ", "je crus qu’ elle n’ avait pas entendu laissez donc dit le meunier elle a l’ oreille plus fine que la taupe de jardin mais il faut qu’ elle ait une raison pour se déranger allons jeannette j’ ai assuré à le bourgeois que tu étais la plus jolie paroissienne de ton curé prouve-lui que je n’ ai pas menti elle resta immobile ", "—tu l’ as dit julia —non mais je sais où se trouve son unité —toujours sa vantardise dit julia il n’ y a aucune raison pour qu’ il n’ y soit pas il a peut-être été fait prisonnier dit julia " ]
un défilé d’ égoutiers en tenue de travail tu l’ entendrais pas à le point que c’ est feutré mobilier empire ier pour changer l’ inconfort la merde meuble j’ enrogne chaque fois que je tombe sur jadis style de militaire botté
[ "aujourd’hui de cabinet médical les malades se pointent pas pour longtemps juste ils viennent raconter leurs véroles leurs belles tumeurs mousseuses n’ ont pas besoin de prélasser c’ est là que PROPN se tient docteur ", "ç a me quand je pète devient rouge quand je mange des fraises à le sucre a suinte quand le temps veut changer me tient réveillé la nuit et puis et encore des maux des chiasses ", "abcès grosseurs plaques gratouilles époumonades toux vicieuses pisses rouges cacas verts et autres vilaines salades désastreuses qui ruinent et branquillent l’ homme le mettent à le merci oui pour empire bravo bien suffisant la grande classe ", "garnitures de soie verte à le lauriers dorés à le abeilles impériales sorties de leurs ruches un salon de belle dimension pour un barlu des lampes à le abat-nuit pomponneurs des gravures façon ancienne représentant la malmaison le prince murat bernadotte lulu jojo bien nantis par le frangin rois de truc et de muche la superbe maffia corsicote dynaste vive l’ empereur PROPN ", "l’ austère liszt t’ as pas vu sa frime dans le larousse faut de l’ osier pour se payer une suite semblable je te parie acres contre mules âcres ou un simulacre contre mulâtres qu’ il est gavé de pognozoff le vicomte de bragelonne bourré craqué archi riche archi duc nanti jusqu’ à le jugement dernier ", "il peut gâtouiller en toute paix glisser dans la bavoche la tête haute déconnecter de le mental sans redouter pour ses arrières plus s’ inquiéter des autres jamais de leurs viceries cruautés contagions les reléguer au-delà de son tas de revenus ", "qu’ ils soient masqués par la digue de braise n’ avoir plus d’ eux que le contact souhaité leurs culs leurs chansons leur travail point c’ est tout à la ligne mourir pour soi bien à ses aises indifférent ", "tel que je le conçois le vicomte pour l’ instant il se marre pire qu’ un petit fou il est à le poil il a un collier de chien à le cou à lequel est fixée une laisse il marche à le pattes il sent le bas de les meubles lève la patte pour une petite giclée prostatique ", "tioff comme exactement comme un cabot en vadrouille qui se paie un circuit de réverbères la paméla est à l’ autre bout de la laisse elle lui cause comme à un clébart n’ est gentil médor " ]
[ "elle se disait intérieurement le trésor nous sommes riches je suis riche elle pensait à le chavanay quand son cousin dit à le haute voix –j’ ai une idée .il s’ était arrêté de marcher il ajouta:–je vais essayer quelque chose mais je crains que le mur mobile ne vous blesse je voudrais que vous restiez sans bouger contre le mur de le fond vous le jugez utile je vais y rester –indispensable vous y êtes ", "dit en souriant plus il y aura de monde plus les routes seront sûres j’ admire ta résolution ma fille mais c’ est à le moi d’ être prudente si tu ne l’ es pas reprit la marquise madame pour l’ amour de dieu ne me défendez pas de partir il me serait impossible de vous obéir ", "PROPN plus pauvre avait partagé en le pain destiné à sa famille devant les voyageurs ahuris ils défilèrent ainsi poussant des hourras et déposant sur le plancher leurs cadeaux qui finirent par former un amoncellement de victuailles faisant comme un rempart à le chacun de les manifestants chacun de les voyageurs dut serrer la main et quand le dernier fut sorti seul aubergiste demeura pour dresser la table bien disait -il tout en plaçant les assiettes ç a en fait un bruit votre aventure c\\'est-à-dire que je m\\' en vais faire des affaires d\\' or avec vous on parle d\\' organiser des trains de plaisir jusqu\\ ici et comme mon auberge est la seule de le pays il exprimait en portugais et comme gontran avait été durant quelques mois il appartenait à la diplomatie à la légation française à le lisbonne il demanda: —pardon mon ami voudriez -vous nous dire où nous sommes l\\' aubergiste le regarda avec des yeux démesurément ouverts puis il éclata de rire exclamant: est vrai vous ne pouvez pas savoir eh bien vous êtes chez aubergiste dans le village de la rocca à le kilomètres ", "un an avant le jour où commence notre histoire le confesseur avait pu exécuter son projet et s’ était-mis en route pour la PROPN avec marie chantant et vendant ses complaintes de ville en ville obligés souvent de coucher dehors et exposés à des fatigues et à des privations de toute espèce une rencontre inattendue dont nous allons raconter les circonstances était venue réveiller tous ses remords et le placer dans la position la plus critique un soir après une journée fatigante le vieux chanteur et sa fille étaient entrés dans la ville de lyon et suivant leur habitude s’ étaient placés à l’ entrée d’ une rue pour chanter et vendre leurs complaintes un concours extraordinaire de spectateurs s’ était groupé autour d’ eux marie debout à le côté de son père chantait avec lui et s’ interrompait de temps en temps pour distribuer à le ceux qui en demandaient quelques exemplaires manuscrits de ses complaintes copiées par elle et son père ", "tout à le coup se tut son cœur se prit abattre follement a demi pâmée d’ épouvante elle se rejeta en arrière un claquement sec s’ était fait entendre puis un glissement léger et un rectangle lumineux se découpa dans l’ une de les parois la porte devinée par la prisonnière s’ ouvrait enfin et sur le seuil bizarrement éclairé par la lueur vacillante d’ une tresse de cire analogue à les rats de cave de PROPN un indien se tenait immobile ", "vous me prenez pour une simple paysanne et vous ne soupçonnez pas ce qu’ il y a de délicatesse dans ce pauvre cœur d’ ailleurs j je dois mourir et je mourrai la blessure que m’ a faite la cruelle pixy est mortelle je ne dois pas me bercer d’ une vaine espérance seulement avant de mourir j’ eusse désiré mais venez avec moi me dit -elle en me prenant la main elle me conduisit sur le bord d’ un petit ruisseau qui murmurait au-dessous de nous et elle s’ arrêta devant une pierre de granit qu’ on eût dit être taillée pour une tombe ", "c' est vrai répondit le jeune homme cet aveu lui avait coûté à le faire parce que les âmes délicates éprouvent toujours une douleur vraie à le mettre de les tiers entre eux et l' objet aimé; mais eusèbe ne savait et ne voulait pas mentir comme il sentait son cœur grossir et ses yeux se mouiller de larmes il sortit et fut s' asseoir sur une chaise de le jardin où paul ne tarda pas à le rejoindre —je t' ai fait de la peine cher sauvage lui dit -il; pardonne-moi je t' en prie ", "il respira profondément pour contenir une quinte de toux —oui je vous écoute je crois qu’ il y a du nouveau dans l’ affaire coluche —quel genre de nouveau il se retire le directeur eut un petit rire à l’ autre bout de le fil —si on s’ y prend bien a ne devrait pas tarder la brigade criminelle vient d’ identifier formellement un cadavre découvert hier matin dans une décharge à le gournay-sur-marne pas loin de le canal ", "c’ est son œuvre elle-même qui en fécondant les rares esprits capables de la comprendre les fera croître et multiplier ce sont les quatuors de beethoven les quatuors et qui ont mis ans à le faire naître à le grossir le public de les quatuors de beethoven réalisant ainsi comme tous les chefs-d’œuvre un progrès sinon dans la valeur de les artistes de le moins dans la société de les esprits largement composée aujourd’hui de ce qui était introuvable quand le chef-d’œuvre parut c’est-à-dire d’ êtres capables de l’ aimer ce qu’ on appelle la postérité c’ est la postérité de l’ œuvre il faut que l’ œuvre en ne tenant pas compte pour simplifier des génies qui à la même époque peuvent parallèlement préparer pour l’ avenir un public meilleur dont d’ autres génies que lui bénéficieront crée PROPN sa postérité si donc l’ œuvre était tenue en réserve n’ était connue que de la postérité celle-ci pour cette œuvre ne serait pas la postérite mais une assemblée de contemporains ayant simplement vécu ans plus tard ", "le bureau de le docteur PROPN consistait en une petite pièce simple et dépouillée d’ où on pouvait apercevoir le fleuve les murs avaient une blancheur crayeuse qu’ atténuait un long paravent en bambou à les teintes plus chaudes sur la table de travail un érable japonais miniature à le tronc en cascade retombait en dessous de le pot donnant l’ impression d’ être aspiré par le sol posa sa veste sur le dossier d’ une chaise spartiate et prit la liberté de s’ asseoir en attendant le médecin près de le poste informatique une théière encore chaude attendait qu’ on la vide " ]
puis sa voix se raffermit elle oublia le reste de le monde et avec un sentiment profond une expression extraordinaire elle acheva: fuis les conseils audacieux de le séducteur qui m’ a perdue —où diable as -tu appris à le chanter comme s’ écria le vieil italien en se plantant devant elle —ou ici avec vous répondit ariadne abasourdie —ce n’ est pas vrai!
[ "je ne t’ ai pas appris à le chanter l’ opéra c’ est toi qui trouves a toute seule mais tu l’ avais appris d’ avance je vous jure que non répliqua vivement la jeune fille un peu blessée de ce soupçon sans répondre morini tira d’ un cahier un autre morceau le présenta à le son élève et se remettant à le piano entama soudainement l’ arioso de le prophète qui a fait verser tant de larmes ", "il espérait surprendre sur le visage de son élève quelque mouvement qui indiquât l’ habitude de le chanter car il n’ est pas de contralto qui ne se soit essayé dans cet air si simple et si périlleux le visage d’ ariadne garda son expression étonnée et elle manqua son attaque —mais va donc cria le maître c’ est à le toi il faut que je chante demanda innocemment ariadne ", "le maître haussa les épaules —tâche de compter les mesures cette fois-ci vocalise elle obéit et à le mesure que le sentiment de cette invocation suprême entrait en elle son beau visage se transfigurait ses yeux lançaient des flammes et ses mains qui tenaient le papier tombaient malgré elle avec les lambeaux de phrases passionnées puis elle s’ anima son corps à les lignes nobles et pures sembla grandir et elle acheva tout émue toute vibrante ", "—recommence les paroles dit le vieux maître presque aussi ému qu’ elle joue PROPN elle recommença le premier mot: mon fils sembla sortir d’ une âme désespérée le second cri plein d’ espoir et de tendresse jaillit de ses lèvres comme une prière ", "elle se laissa enlever par le rôle ses yeux se dilatèrent elle posa sur le piano le papier pour en suivre des yeux les paroles et tendit vers le ciel ses bras magnifiques sois béni! chanta -t-elle et des larmes de vraies larmes inondèrent son visage morini quitta le piano courut à le elle comme pour l’ embrasser mais saisi de respect il s’ arrêta prit la main glacée par l’ émotion de la jeune cantatrice restée pâle et tremblante et la baisa comme celle d’ une reine —tu es une grande artiste dit -il; le monde est à le toi maintenant ", "tu donneras un concert le mois prochain car je n’ ai plus rien à t’ apprendre que ce que tu trouverais seule tu joues de nature cela vaut mieux que toutes les leçons c’ est arrivé n’ est -ce pas lui répondit ariadne qu’ est -ce qui est arrive cette mère qui bénit son fils ce fils qui a aimé sa mère mieux que son amour ", "c’ est arrive c’ est si beau! si c’ est arrive morini transporté tout est arrive tiens voilà la partition ", "lis travaille trouve des rôles lis les pièces crois que tout est arrivé sublime naïve et tu feras pleurer l’ univers parce que ç a sera arrive revenant à sa prudence don de l’ étude et des années le professeur se reprit: tout mais pas à la fois; cherche un rôle et travaille -le il ne faut pas gâcher son bien et la vie est longue semaines après les affiches annonçaient le premier concert d’ ariadne mais elle avait pris pour affronter le public un nom de guerre: ", "le maître l’ avait conseillé et madame sékourof l’ avait exigé le concert eut lieu dans la salle de les chantres de la cour petite salle qui a la primeur de tout ce qui se fait de bonne musique à le pétersbourg dès les premières notes le public comprit que ce n’ était pas une femme ordinaire qui se présentait devant lui il y avait là une dignité qui ne s’ apprend pas ariadne était une artiste de race et ne pouvait rien faire de vulgaire ou de médiocre " ]
[ "s’ ils croient que je sais quelque chose c’ est que j’ ai été dans une situation qui m’ aurait permis d’ être affranchi quand où c’ est ce que je dois découvrir rapidos je commande un second café et je mets mes poings sur mes châsses ", "en ouvrant le journal vers heures maigret lut l’ annonce d’ ernestine: pour alfred rentre paris aucun danger tout arrangé tine il était heures et demie quand il se retrouva dans son fauteuil le journal sur les genoux ", "mais quand on vit l’ âne doux comme un agneau mme de réan leur permit d’ aller seuls pourvu qu’ ils ne sortissent pas de le parc un jour sophie était montée sur l’ âne PROPN le faisait avancer en lui donnant force coups de baguette sophie lui dit ne le bats pas tu lui fais mal paul mais quand je ne le tape pas il n’ avance pas ", "je me demande je suis perplexe écoutez rèche soyez perplexe mais laissez -moi terminer j' ai des lecteurs sur le feu moi et ils attendent pardon excuse je suis un impulsif ", "je suis loin de soutenir le contraire cependant il faut penser que le capitaine de le pacific avait des raisons particulières d’ engager le combat et je prie le lecteur de se souvenir qu’ en effet ce navire en faisant escale à le venizia avait perdu ou minutes de plus que le sacramento or cette perte de temps ne pouvait être attribuée à l’ embarquement de nombreux voyageurs car le bateau sur lequel naviguaient georges et françois étant arrivé le premier avait raflé les rares passagers qui partaient de pour san-francisco la course était commencée depuis une demi-heure l’ avant de le pacific marchait à le peu près à la hauteur de les aubes de le sacramento ", "personne ne les observa avec plus d’ intensité et plus longuement qu’ elle les touristes de l’ art préféraient la regarder elle avec son cul de lumière ses yeux clairs sa bouche et ses petits seins de lumière je les comprenais presque .le vernissage s’ acheva embarqua le gratin chez gagnaire et sarah me salua plus qu’ étrangement je me fis enfermer dans l’ exposition prétextant que j’ avais des pièces à le recaler que j’ allais les rejoindre plus tard hein ", "il exporte dans le monde entier il est belge d’ origine américaine ses usines se trouvent à le sud de la ville à le kakahobarhi pas la peine de lui filer des soupçons en le questionnant trop avant ", "mais la chaleur était extrême il y avait peu d’ ombrage en cet endroit et autour de la ferme il n’ y avait pas de place très commode pour danser quelqu’un insinua qu’ il y avait auprès de le château une immense salle de verdure fort bien nivelée où personnes dansaient en cet instant le campagnard aime la foule tout comme le dandy pour s’ amuser beaucoup il lui faut beaucoup de monde des pieds qui écrasent ses pieds des coudes qui le coudoient des poumons qui absorbent l’ air qu’ il respire; ", "il il fait et tout en riant il prend ses cartes et les remplace par celle qu’ il vient de piocher il avait l’ enfoiré je retourne mes cartes as j’ ai points poto retourne ensuite les siennes as points ", "elles peuvent résister à le plus séduisant et à le plus habile de les hommes on ne les prend pas par surprise celles-là elles se donnent ou se rendent le plaisir est à le celui dont la mine leur plaît; l’ honneur à le celui dont l’ esprit les subjugue " ]
jusqu’ à le présent tu n’ en as pas eu l’ occasion voilà qu’ elle se présente: profites -en quitte-moi sans faiblesse et sans aigreur montre-moi la figure calme et attendrie d’ un homme de cœur à le lieu de cette figure d’ enfant qui pleure sans savoir pourquoi –laisse-moi pleurer thérèse dit laurent en se mettant à le genoux laisse-moi laver ma faute dans mes larmes laisse -moi adorer cette pitié sainte qui a survécu en toi à l’ amour brisé
[ "elle ne m’ humilie pas comme tu crois je sens que j’ en deviendrai digne n’ exige pas que je sois calme tu sais bien que je ne peux jamais l’ être mais crois que je peux devenir bon ah! thérèse je t’ ai connue trop tard ", "pourquoi ne m’ as-tu pas parlé plus tôt comme tu viens de le faire pourquoi viens -tu m’ accabler de ta bonté et de ton dévouement pauvre sœur de charité qui ne peux plus me rendre le bonheur mais tu as raison thérèse je méritais ce qui m’ arrive et tu me l’ as fait enfin comprendre la leçon me servira je t’ en réponds et si je peux jamais aimer une autre femme je saurai comment il faut aimer je te devrai donc tout ma sœur le passé et l’ avenir!laurent parlait encore avec effusion lorsque PROPN rentra ", "il se jeta à son cou en l’ appelant son frère et son sauveur et il s’ écria en lui montrant mon ami! vous rappelez -vous ce que vous me disiez à l’ hôtel meurice la dernière fois que nous nous sommes vus à le paris? si vous ne croyez pas pouvoir la rendre heureuse brûlez -vous la cervelle ce soir plutôt que de retourner chez elle j’ aurais dû le faire et je ne l’ ai pas fait! et à le présent regardez -la elle est plus changée que moi la pauvre thérèse elle a été brisée et pourtant elle est venue m’ arracher à la mort quand elle aurait dû me maudire et m’ abandonner le repentir de laurent était véritable PROPN en fut vivement attendri ", "à le mesure qu’ il s’ y livrait l’ artiste l’ exprimait avec une éloquence persuasive et quand PROPN se retrouva seul avec thérèse il lui dit: –mon amie ne croyez pas que j’ aie souffert de votre sollicitude pour lui j’ ai bien compris vous vouliez guérir l’ âme et le corps vous avez remporté la victoire il est sauvé; votre pauvre enfant! ", "à le présent que voulez -vous faire –le quitter pour toujours répondit ou de le moins ne le revoir qu’ après des années s’ il retourne en france je reste en italie et s’ il reste en italie je retourne en france ne vous ai-je pas dit que telle était ma résolution c’ est parce qu’ elle est bien arrêtée que je retardais encore le moment de les adieux ", "je savais bien qu’ il y aurait une crise inévitable et je ne voulais pas le laisser sur cette crise-là si elle était mauvaise –y avez -vous bien songé dit rêveur êtes -vous bien sûre de ne pas faiblir à le dernier moment –j’ en suis sûre –cet homme-là me paraît irrésistible dans la douleur ", "il arracherait la pitié de les entrailles d’ une pierre et pourtant thérèse si vous lui cédez vous êtes perdue et lui avec vous si vous l’ aimez encore songez que vous ne pouvez le sauver qu’ en le quittant –je le sais répondit mais que me dites -vous donc là mon ami? êtes -vous malade vous aussi avez -vous oublié que ma parole vous était engagée PROPN lui baisa la main et sourit la paix rentra dans son âme PROPN vint leur dire le lendemain qu’ il voulait aller en suisse pour achever de se rétablir ", "le climat de l’ italie ne lui convenait pas c’ était la vérité les médecins lui conseillaient même de ne pas attendre les grandes chaleurs toute façon il fut décidé que l’on se séparerait à le florence PROPN n’ avait d’ autre projet arrêté pour elle-même que d’ aller où laurent n’ irait pas mais en le voyant si fatigué de la crise de la veille elle dut lui promettre de passer à le florence encore une semaine afin de l’ empêcher de partir sans avoir recouvré les forces nécessaires .cette semaine fut peut-être la meilleure de la vie de laurent généreux cordial confiant sincère il était entré dans un état de l’ âme ou ̀ il ne s’ était jamais senti même durant les premiers jours de son union avec thérèse ", "la tendresse l’ avait vaincu pénétré on peut dire envahi il ne quittait pas ses amis se promenant avec eux en voiture à les cascines à les heures où la foule n’ y va pas mangeant avec eux se faisant une joie d’ enfant d’ aller dîner dans la campagne en donnant le bras à le thérèse alternativement avec palmer essayant ses forces en faisant un peu de gymnastique avec celui-ci accompagnant thérèse avec lui à le théâtre et se faisant tracer par dick le grand touriste l’ itinéraire de son voyage en suisse c’ était une grande question de savoir s’ il irait par milan ou par gênes il se décida enfin pour cette dernière voie en prenant par pise et lucques et en suivant ensuite le littoral par terre ou par mer selon qu’ il se sentirait fortifié ou affaibli par les premières journées de le voyage .le jour de le départ arriva PROPN avait fait tous ses préparatifs avec une gaieté mélancolique " ]
[ "mais voilà je me méfie de son appréciation n’ empêche que je suis satisfaite de sortir de l’ épreuve aussi fraîche que par le passé et avec dents toujours dents bien blanches et bien alignées ne m’ a pas absolument surprise de me retrouver de ce monde ni étonnée ni ahurie; la crise a si peu dure ", "claire gare la voiture là-haut elle prend son sac et descend par les chemins escarpés jusqu’ à le sable froid grouille de grosses puces blanches il n’ y a que des normands pour s’ asseoir là-dessus claire marche encore un peu et étend sa serviette sur le sombre l’ humide ", "PROPN et sa jeune femme étaient levés depuis longtemps on se souhaita cordialement bonjour dans le wagon-restaurant les misses ladies et gentlemen étaient déjà attablés devant l’ inévitable rosbif et les invariables œufs à le jambon accompagnés de roties et de thé qui composent la nourriture matinale de tout bon yankee –crois -tu georges que ces gens mangent! s’ écria la jeune femme quels ogres ", "un feu de ronces et de broussailles brûle sur un talus sa fumée rampe à le ras de l' herbe en torsades bleutées son odeur recouvre toutes les autres senteurs les agneaux ont grandi mais les brebis et les moutons gardent toujours le cœur en alarme à le fond de les prés ils hument l' air de le soir l' odeur qui monte des marais et celle de le feu de ronces que leur porte le vent ", "c’ est une manie est -ce que ç a ne te prend jamais ces si! répondit valentin d’ un air tragique —eh bien faisons une convention quand l’ un de nous aura ses humeurs noires il mettra une feuille d’ arbre à son chapeau ", "elle cache son visage dans le creux de de homme la main de homme insinue par ouverture elle remue un moment sous l\\ étoffe puis fait sortir un de les seins sans cesser de fouiller de sa langue la bouche mouillée de nouveau collée à la sienne homme pétrit la boule tiède et gonflée il serre et desserre sa main ou frôle de la paume le mamelon élastique ", "il fallut revenir à le pontorson la destruction de l’ armée royaliste traquée de toutes parts était inévitable chaque heure de repos conquise à les femmes et à les blessés demandait une victoire la bataille avait des intermittences mais ne cessait plus on crut tout perdu ", "et chaque fois qu’ il se couchait sur son lit de camp et qu’ il essayait de s’ endormir il les évoquait tous les avec une acuité accrue alors il allait boire une gorgée de bière dans son bureau car en arrivant il avait fait monter demis et une pile de sandwiches de la brasserie dauphine tiens! il y avait de la lumière sous une porte celle de le commissaire de la section financière celui-là on ne le dérangeait pas ", "–eh! bien mon oncle dit octave dont les yeux étaient pleins de larmes –mais je vois encore de l’ écriture achève donc.–oh! maintenant il n’ y a plus que de ces choses qui ne doivent être lues que par un amant PROPN dit le vieillard bien mon enfant j’ ai eu beaucoup de bonnes fortunes mais je te prie de croire que j’ ai aussi aimé et ", "tu mettras l’ eau à la bouche de maman fipart et tu lui diras alors je veux bien te donner la maison maman mais j’ y mets une condition tu vas m’ aider à le périr venture alors tu la questionneras si elle n’ a pas de cave à le PROPN il est inutile d’ y aller –que ferai -je alors tu reviendras me trouver et nous verrons –est -ce tout ce que tu as à le me dire mon dieu oui cependant tâche d’ avoir des nouvelles de l’ hôtel de château-mailly " ]
c' est notre ennemi à le tous c' est la bête malfaisante par excellence tu sais le naufrage de la gina eh bien c' est horrible à le dire mais j' ai la conviction que le misérable prévoyait ce désastre que celui-ci entrait même dans ses spéculations oui il savait le navire incapable de tenir plus longtemps la mer non! non! ne dis pas cela PROPN était un ange il y a secondes
[ "béjard était bon comme jésus il savait cela il voulait cette noyade non hurlait laurent en se prenant la tête à le mains en se bouchant les oreilles oui je jurerais sur mon âme qu' il le savait il se méfie de moi il sent que je le devine il me craint ", "il a peur que je ne parle je sais aussi qu' il a voulu avec le vieux saint-fardier te faire enfermer comme fou sans mon père on te colloquait fou! on le deviendrait à le milieu d' un pareil monde c' est miracle que j' aie conservé la raison je jurerais que le complot de ce soir a été tramé par lui avec vera-pinto le chilien que tu as remarqué cet après-midi dans la rue et revu chez casti ", "et raconta à le paridael que depuis son arrivée à le anvers cet exotique la poursuivait de ses assiduités plusieurs fois elle l' avait éconduit mais il revenait toujours à la charge encouragé aussi incroyable que cela parût par béjard auprès de qui il avait remplacé il avait certes l' âme encore plus basse et plus noire que le sedanais et gina n' augurait rien de bon de ce que les associés tripotaient ensemble sous pr��texte de commerce PROPN entendait reconquérir sa liberté pour épouser une autre héritière depuis qu' il l' avait ruinée gina ne représentait plus qu' un obstacle à sa fortune ", "n' osant se débarrasser de sa seconde femme comme il avait du le faire là-bas de la première il avait tenté par persuasion de faire consentir gina à le divorce l' intérêt de son enfant et aussi le souci de sa réputation avaient empêché gina de se rendre à ses instances autrement elle eût été la première à le souhaiter la rupture de cette abominable union en présence de ce refus PROPN avait eu recours à la menace puis comme sa femme ne cédait toujours pas à sa volonté il l' avait battue oui battue sans pitié toutefois un jour qu' il levait de nouveau la main sur elle PROPN s' arma d' un couteau et menaça de le lui plonger dans le ventre aussi lâche que méchant il se l’ était tenu pour dit ", "mais pour briser la résistance de son épouse il devait mettre en œuvre des moyens autrement abominables il avait essayé de la pousser dans les bras de le chilien elle déconcerta ces embûches et le rasta en fut pour ses frais de galanterie enfin en désespoir de cause ne parvenant pas à le induire sa femme en adultère béjard avait résolu de la faire condamner et flétrir comme si elle était coupable de connivence toujours avec vera-pinto il n' avait pas hésité pour l' atteindre à le frapper les petites saint-fardier ", "voici présumait quelle était la trame de le complot: après avoir averti béjard de la partie galante liée pour la soirée le chilien s' y était rendu avec l’ une ou l' autre de ses conquêtes il n' en manque pas je l' avoue même dans ce qu' on appelle la bonne société disait car mes égales ne partagent pas toutes mon aversion pour cet équivoque métis inutile de les nommer plus heureuse qu' angèle et cora la troisième dame mêlée à le cette aventure aura pu de le moins s' enfuir à le temps cette personne ne se doute pas qu' elle doit précisément son salut à la haine que me vouent béjard et son âme damnée ", "il importait à le ceux-ci de la faire disparaître avant l' arrivée de la police pour m' impliquer moi-même dans cette affaire ne m' avait -on pas vue l' après-midi en compagnie de mes malheureuses cousines et et ne sont -ils pas demeurés tout le temps plantés sous noire balcon la scène chez casti représente l' épilogue d' une intrigue nouée à l’ hôtel saint-antoine et demain dans anvers il ne se trouvera personne sauf mon père et vous qui ne soit persuadé de mes relations avec ce chilien! laurent! dire que bergmans lui-même croira les calomniateurs quand c' est dans son souvenir que je puisais la force de rester vertueuse c' est lui que j' aimais c' est lui que je devais épouser ", "je le décourageai par ma vanité et lorsqu' il se retira mon amour-propre l' emportant encore sur mon amour je consentis à le plus funeste de les mariages pour piquer celui que j' aimais je me suis rendue éternellement malheureuse en vain paridael avait -il tenté d' user sa passion de la rendre de plus en plus absurde en multipliant à l' envi de propos délibéré les obstacles et les barrières qui le séparaient de sa cousine en vain était -il descendu si bas que jamais plus elle ne pourrait le relever jusqu' à le elle il se croyait guéri il n' avait fait que recuire son mal on sait comment avait tourné quelques heures auparavant son animosité contre la jeune femme ", "les accidents les liaisons les promiscuités de sa vie vagabonde son commerce avec les réfractaires et les irréguliers gaillards peu vergogneux de leur nature initiés à n' importe quelle turpitude l' avaient aussi dépouillé de tout préjugé et rendu plus entreprenant et plus expéditif pendant qu' elle lui dénonçait les brutalités de béjard PROPN se dédoublait étrangement; une partie de son moi compatissait de le plus profond de l' âme à le tant d' infortune et s' insurgeait contre si monstrueuse vilenie et l' autre partie brûlait de sauter sur la femme éplorée de la battre à son tour de la traiter avec plus de barbarie que tout à l' heure sur le cours jamais les extrêmes de sa nature ne s' étaient ainsi contredits ses sentiments s' entrechoquaient comme les fluides contraires pendant un orage la nudité de les blondes adultères surprises à le restaurant casti frémissait encore devant son regard et lui incendiait le sang " ]
[ "ils se rappelaient leur serment de vaincre ou de mourir pour lui et si par un caprice inattendu la fortune lui avait tourné le dos ils étaient certains avec un général comme le général franck de la voir revenir à le eux avec des lauriers plein les bras et un sourire sur les lèvres vous dire qu’ à ce discours les yeux de maître franck ne se mouillèrent pas de larmes serait d’ abord ne pas dire la vérité mais encore calomnier le cœur de ce pauvre garçon pourtant il imposa silence à son émotion ses larmes s’ arrêtèrent en perles le long de ses grands cils bruns et secouant sa belle tête et sa chevelure qui ressemblait à la crinière d’ un lion il s’ écria: merci mes enfants avec des soldats comme vous on ferait le tour de le monde puis étendant le bras dans la direction de l’ ennemi: a toi georges la première partie mais à le moi la revanche sans enthousiasme on ne peut rien faire de beau ni de bon à la guerre surtout mais il ne faut pas que cela fasse négliger le reste il faut comme on dit coudre la peau de le serpent qui est l’ emblème de la prudence avec cell", "arrêtez -moi je prends une crampe oui il va et plus il va plus il approche de ce but que je me suis fixé et qui est le de la rue de l’ étuve et plus il s’ en approche plus le danger qu’ il court se précise je me rapproche de lui craignant à le tout instant de voir une bagnole stopper à sa hauteur un homme en jaillir pétard à le poing et le délester de sa cargaison mais rien de pareil ne se produit le voilà à le à le il traverse la rue pour faire le et le puis retraverse et entre à le le qui le que j’ hésite regarde autour de moi personne alors gonflé à le bloc j’ entre aussi ", "à la chute de le jour suivant quelques sapeurs passent le fleuve dans un bateau ils ne trouvent personne sur l' autre rive un officier de cosaques commandant une patrouille vient à le eux et leur demande qui ils sont français —pourquoi venez -vous en russie —pour vous faire la guerre le cosaque disparaît dans le bois; sapeurs tirent sur la fore on ne leur répond point: silence universel bonaparte était demeuré toute une journée étendu sans force et pourtant sans repos il sentait quelque chose se retirer de lui ", "romillat marchait de la place de la madeleine jusqu’ à la porte saint-martin et retour à l’ aller sur le trottoir de droite à le retour sur celui de gauche il pouvait éventuellement dépenser quelques centaines de francs de la caisse noire avec une fille à le laquelle il offrait toujours un cadeau en sus de les chocolats ou des dragées sylvain qui avait un bon ami rue tronchet ne savait pas qu’ il serait préférable qu’ il ne tombât pas sur son père il l’ aurait convaincu lui aussi de dissimulation pour ne pas se trouver à le bridge comme il le prétendait il n’ y aura pas de suspense à le ce propos ", "la gymnastique est transformée en pantomime un déploiement bête de muscles et de nerfs est devenu quelque chose de plaisant de mélancolique quelquefois de tragique les souplesses les agilités les adresses un corps se sont appliquées à le faire rire à le faire peur à le faire rêver ainsi que font les scènes de théâtre et en cette grande-bretagne et par des créateurs inconnus dont il reste à le peine quelques noms de le dix-huitième siècle épars sur les feuillets d\\' émargement de le cirque a eu lieu la trouvaille une toute nouvelle comédie satirique comme une rénovation de la farce italienne où le clown ce niais de campagne ce gymnaste- acteur faisait revivre en lui à la fois pierrot et arlequin projetant l\\ ironie de ces types entre ciel et terre ", "j’ avais beau connaître par le menu tous les incidents et tous les détails savoir d’ avance le dénouement je n’ en palpitais pas moins d’ émotion à le toutes les péripéties il y a telle de ses histoires qu’ il m’ avait bien racontée fois à le bas mot et je ne crois pas avoir été moins intéressé la dernière fois que la première les meilleures à le mon goût étaient celles qu’ il avait lui-même inventées pour moi il y en avait une surtout: la scène se passait à le mississipi où les mouches portent béquilles ah! mes amis quel conte! je voudrais bien pouvoir l’ écrire pour vous et vous y faire trouver un peu de le plaisir qu’ il me causait ", "je murmure —oui —vous vous souvenez de la teneur elle se recueille —vaguement fait -elle le texte passerons le vers heures ", "la chair moins ferme des joues et leur teint plombé complétaient cet ensemble de signes de décadence que marguerite ne pouvait constater sans un serrement de coeur quelle différence entre homme absorbé par sa méditation assis là devant cette table et celui qui debout à le sommet de le coteau à les vendanges de l\\ année précédente profilait sur le ciel sa silhouette robuste et joyeuse quand il se redressa de ce seul geste il se fit reconnaître de le fond de l\\ arcade sourcilière ses yeux lançaient ce regard impérieux difficile à le supporter qui se fixait sur les visages avec une précision gênante avant d\\' avoir parlé il affirmait par sa seule attitude qu\\ il était le chef et que les épreuves ne viendraient pas facilement à le bout de sa force de résistance ", "on l’ a dit et on a eu raison c’ est la rencontre d’ elvispresley et de marx je précise c’ est la rencontre de marxet d’ elvis électrisé de ce cocktail plus puissant que les stones ont fait un album qui est le plus grandalbum de le monde qui s’ appelle banquet et qui estsorti en décembre en queue de la comète68 ramassanttout le pactole énergétique jamais des guitares n’ avaientcinglé autant que sur le solo de autant que celles de ", "ces volumes sont couverts de notes de soulignages de rappels il est évident que paul les a ressassés il faut avoir l’ esprit très net et très équilibré pour se pencher sur ces profondeurs sans éprouver la sensation de le vide le vertige la tête de paul lui aura tourné trop vite c’ est une affection guérissable une variété de la névrose dont la suggestion aura rapidement raison j’ étais rasséréné connaissant les causes je redoutais moins les effets " ]
elle se tourna comme pour suivre la locomotive invisible dont le grondement se mourait de ce côté elle devinait la campagne le ciel libre à le fond d’ une trouée avec de hautes maisons à le droite et à le gauche isolées plantées sans ordre présentant des façades des murs non crépis des murs peints de réclames géantes salis de la même teinte jaunâtre par la suie de les machines oh! si elle avait pu partir ainsi s’ en aller en dehors de ces maisons de misère et de souffrance peut-être aurait -elle recommencé à le vivre puis elle se retrouva lisant stupidement les affiches collées contre la tôle
[ "il y en avait de toutes les couleurs une petite d’ un joli bleu promettait francs de récompense pour une chienne perdue voilà une bête qui avait dû être aimée PROPN reprit lentement sa marche dans le brouillard d’ ombre fumeuse qui tombait les becs de gaz s’ allumaient; et ces longues avenues peu à le peu noyées et devenues noires reparaissaient toutes braisillantes s’ allongeant encore et coupant la nuit jusqu’ à les ténèbres perdues de l’ horizon un grand souffle passait le quartier élargi enfonçait des cordons de petites flammes sous le ciel immense et sans lune ", "c’ était l’ heure où d’ un bout à l’ autre de les boulevards les marchands de vin les bastringues les bousingots à la file flambaient gaiement dans la rigolade de les premières tournées et de le premier chahut la paie de grande quinzaine emplissait le trottoir d’ une bousculade de gouapeurs tirant une bordée sentait dans l’ air la noce une sacrée noce mais gentille encore un commencement d’ allumage rien de plus on s’ empiffrait à le fond de les gargotes par toutes les vitres éclairées on voyait des gens manger la bouche pleine riant sans même prendre la peine d’ avaler chez les marchands de vin des pochards s’ installaient déjà gueulant et gesticulant ", "et un bruit de le tonnerre de dieu montait des voix glapissantes des voix grasses à le milieu de le continuel roulement de les pieds sur le trottoir dis donc viens -tu becqueter arrive clampin je paie un canon de la bouteille tiens! v’ la pauline! ah bien non on va rien se tordre les portes battaient la ̂chant de les odeurs de vin et des bouffées de cornet à le pistons ", "on faisait queue devant l’ assommoir de le père colombe allumé comme une cathédrale pour une grand-messe; et nom de dieu on aurait dit une vraie cérémonie car les bons zigs chantaient là-dedans avec des mines de chantres à le lutrin les joues enflées le bedon arrondi on célébrait la sainte touche quoi! une sainte bien aimable qui doit tenir la caisse à le paradis seulement à le voir avec quel entrain a débutait les petits rentiers promenant leurs épouses répétaient en hochant la tête qu’ il y aurait bigrement des hommes soûls dans paris cette nuit-là et la nuit était très sombre morte et glacée au-dessus de ce bousin trouée uniquement par les lignes de feu de les boulevards à les points de le ciel .plantée devant l’ assommoir gervaise songeait si elle avait eu sous elle serait entrée boire la goutte ", "peut-être qu’ une goutte lui aurait coupé la faim ah! elle en avait bu des gouttes lui semblait bien bon tout de même et de loin elle contemplait la machine à le soûler en sentant que son malheur venait de là et en faisant le rêve de s’ achever avec de l’ eau-de-vie le jour où elle aurait de quoi mais un frisson lui passa dans les cheveux elle vit que la nuit était noire ", "allons la bonne heure arrivait c’ était l’ instant d’ avoir de le cœur et de se montrer gentille si elle ne voulait pas crever à le milieu de l’ allégresse générale d’ autant plus que de voir les autres bâfrer ne lui remplissait pas précisément le ventre elle ralentit encore le pas regarda autour d’ elle sous les arbres traînait une ombre plus épaisse ", "il passait peu de monde des gens pressés traversant vivement le boulevard et sur ce large trottoir sombre et désert venaient mourir les gaietés de les chaussées voisines des femmes debout attendaient elles restaient de longs moments immobiles patientes raidies comme les petits platanes maigres puis lentement elles se mouvaient traînaient leurs savates sur le sol glacé faisaient pas et s’ arrêtaient de nouveau collées à la terre il y en avait une à le tronc énorme avec des jambes et des bras d’ insecte débordante et roulante dans une guenille de soie noire coiffée d’ un foulard jaune ", "il y en avait une autre grande sèche en cheveux qui avait un tablier de bonne; et d’ autres encore des vieilles replâtrées des jeunes très sales si sales si minables qu’ un chiffonnier ne les aurait pas ramassées gervaise pourtant ne savait pas tâchait d’ apprendre en faisant comme elles une émotion de petite fille la serrait à la gorge elle ne sentait pas si elle avait honte elle agissait dans un vilain rêve pendant quart d’ heure elle se tint toute droite ", "des hommes filaient sans tourner la tête alors elle se remua à le son tour elle osa accoster un homme qui sifflait les mains dans les poches et elle murmura d’ une voix –monsieur écoutez donc ...l’ homme la regarda de côté et s’ en alla en sifflant plus fort .gervaise s’ enhardissait et elle s’ oublia dans l’ âpreté de cette chasse le ventre creux s’ acharnant après son dîner qui courait toujours longtemps elle piétina ignorante de l’ heure et de le chemin autour d’ elle les femmes muettes et noires sous les arbres voyageaient enfermaient leur marche dans le va-et-vient régulier des bêtes en cage " ]
[ "-vous prêt à le me suivre? demanda m.lacroix –je suis prêt –bien avant de partir cependant je suis obligé de faire une perquisition dans votre appartement veuillez me précéder et me conduire dans toutes les pièces –laissez -moi prévenir ma femme et mon beau-père qui ne s’ attendent pas eux à le une aussi fâcheuse nouvelle le commissaire de police hésita ", "taisez -vous donc fit à le voix basse l' homme sec ne parlez pas encore restez tranquille vous êtes bien à l' abri ici l' autre s' était éloigné pour saisir une bouilloire sur une bonbonne de butane coincée entre cantines ayant hoché la tête mais dans ce mouvement tout son corps basculait en arrière victoire ferma les yeux tout bascula de plus belle puis les rouvrit; précautionneusement elle inspecta les lieux elle reposait sur un matelas jeté à le même un sol de terre battue dans une petite pièce à le plafond bas genre de cabane à les murs faits de plaques assemblées d' everite de placoplâtre et de fibrociment ", "la descente de la sainte colline se fait à le grandes enjambées et pour les plus jeunes avec des bonds de poulains en liberté ils s’ entassent dans leurs wagons de troisième classe emportant de ces heureuses journées le souvenir de plaisirs sans remords de prières sans ennui et une ample provision de grand air de résolutions généreuses puis ils se dispersent dans paris le cœur plein de gratitude envers les bienfaiteurs de leurs âmes et d’ amour reconnaissant envers dieu le bienfaiteur initial et le sauveur unique de tous ceux qui veulent être sauvés quelques-uns les plus avancés dans la pratique de le bien et dans la science de la vie en rapportent des grâces plus précieuses et plus rares et plus d’ une vocation ecclésiastique ou religieuse s’ est précisée fortifiée et décidée à la chapelle d’ PROPN à le chemin de croix à l’ ombre et à la lumière de la maison de le bon dieu qu’ on nous permette pour compléter ce dernier chapitre d’ un ouvrage consacré à ces chers enfants de paris si intéressants par leurs heureuses facultés leur esprit leur excellent cœur", "l’ importance de le fait qui y réclame ma présence m’ excusera de prendre le premier la parole le sujet qui nous occupe est également fatigué par des travaux intellectuels qu’ a -t il donc fait prosper dit -il en s’ adressant à le jeune médecin une théorie de la volonté ah diable mais c’ est un vaste sujet puis il reprit ", "une roche immense en forme de château fort culmine au-dessus de les flots sur lesquels s’ avance une jetée en rondins –bonjour mademoiselle surprise je me retourne brusquement assise dans un coin de la pièce une infirmière d’ origine asiatique m’ observe en silence depuis plusieurs minutes sans que je l’ aie remarquée –j’ espère que vous vous sentez bien ", "la chambre de lise bien entendu peu importent les meubles ce n’ est pas utile de dessiner les meubles cela embrouillerait tout seulement la table de nuit parce que dans le tiroir ou sur la table il y a un revolver ", "mais monsieur était insignifiant avant d' être exagéré il a tenu à le cumuler solidaire cf. histoire de la colonisation militant communiste qui avait déposé des explosifs dans une usine guillotiné pendant la guerre d' algérie ", "tu vas croire que je suis amoureux d’ elle eh bien mon vieux tu ne te tromperais pas c’ est fou n’ est -ce pas me vois -tu amoureux d’ une femme enceinte que naturellement je respecte et n’ oserais pas toucher de le bout de le doigt tu vois que je ne tourne pas à le noceur quand nous sommes arrivés à le saas-fée après des difficultés sans nombre nous avions pris une chaise à le porteurs pour laura car les voitures ne parviennent pas jusqu’ ici l’ hôtel n’ a pu nous offrir que chambres une grande à le lits et une petite qu’ il a été convenu devant l’ hôtelier que je prendrais car pour cacher son identité PROPN passe pour la femme d’ édouard ", "les couleurs changeaient la forme de les toits la texture de les pierres les herbes sauvages mais il s’ y retrouvait à son aise dans ces lieux perdus il repéra les chemins vers les villages voisins vers les champs à le perte de vue vers le bois vers le danube quelques vieilles barques sur sa rive en face les contreforts bleus de les carpathes tombant abruptement dans les eaux de le fleuve il alluma une de les dernières cigarettes de zerk avec son briquet noir et rouge et partit vers l’ ouest vers le bois une villageoise tirait une petite carriole et en la croisant il tressaillit à le souvenir de la femme de le train ", "c’ est qu’ on ne sache jamais que le century s’ est perdu dans ces parages de l’ atlantique ne se trompait pas quelques instants après sortait de la dunette avec le pavillon américain trouvé dans la chambre de le capitaine et il déchirait l’ étamine en pièces.«ah! le gueux s’ écria le pavillon le pavillon de mon pays est à le peine si eut le temps de l’ arrêter par le bras à le moment où n’ étant plus maître de lui il allait s’ élancer sur la grève le pillage terminé et la chaloupe en aurait sa pleine charge kongre et carcante remontèrent à le pied de la falaise en se promenant ils passèrent ou fois devant l’ entre-deux de les roches à le fond de lequel s’ évidait la grotte " ]
–alors attaquons monseigneur attaquons sans perdre une minute .–tu as raison l’ éveille va quérir les chiens mon ami éveillé reprit son cheval que pour faire le bois il avait attaché à un arbre puis il partit à le galop à le bout de minutes qui parurent siècles à le baron l’ éveillé revenait avec tout l’ équipage on découpla immédiatement –tout doux mes enfants
[ "tout doux disait le seigneur jean; songez que nous n’ avons plus à le faire à le nos vieux chiens si souples et si bien créancés ceux-ci sont pour la plupart de les recrues qui si vous vous emportez feront un tapage de le diable et une besogne de chiens de tournebroche laissez -les s’ échauffer d’ eux-mêmes peu à le peu en effet des chiens débarrassés de les liens qui les retenaient ou aspirèrent immédiatement les émanations que le loup-garou avait laissées après lui et commencèrent à le donner de la voix .à leurs cris les autres les rejoignirent tous partirent sur la trace de thibault d’ abord rapprochant plutôt qu’ ils ne chassaient ne criant qu’ à des intervalles assez éloignés puis avec plus d’ énergie et d’ ensemble jusqu’ à le ce qu’ étant tous bien pénétrés de l’ odeur de le loup qu’ ils avaient devant eux et la voie devenant de plus en plus chaude ils s’ élançassent avec des aboiements furieux et une ardeur sans pareille dans la direction de le taillis d’ yvors ", "bien lancée est à le moitié forcée s’ écria le seigneur PROPN toi l’ éveillé occupe -toi de les relais j’ en veux partout j’ appuierai moi-même les chiens et de la vigueur vous autres ajouta le seigneur PROPN en s’ adressant à le fretin de les valets ", "nous avons plus d’ une défaite à le venger et si par la faute d’ un de vous je n’ ai pas mon hallali de celui-là à la place de le loup cornes de le diable je fais curée à le mes chiens! après cet encouragement le seigneur PROPN lança son cheval à le galop et quoique la nuit fût encore obscure le terrain mauvais il le maintint à une grande allure pour rejoindre la chasse que l’on entendait déjà dans les fonds de bourg-fontaine PROPN avait une grande avance sur les chiens grâce à la précaution qu’ il avait prise de détaler à les premiers abois de le limier il fut assez longtemps sans entendre la meute .cependant tout à le coup ses hurlements comme un roulement de tonnerre lui arrivèrent de l’ horizon et commencèrent à le lui causer quelque inquiétude il quitta le trot redoubla de vitesse et ne s’ arrêta que quand il eut mis quelques lieues de plus entre ses ennemis et lui.alors il regarda autour de lui et s’ orienta: il était sur les hauteurs de montaigu il prêta l’ oreille .les chiens lui semblèrent avoir conservé leur distance ils étaient à les environs de le b", "il hésitait cependant à se hasarder dans une forêt qui lui était moins familière que celle de villers-cotterêts après une pointe d’ une ou lieues se décida -t-il à le faire un hourvari en conservant les grandes refuites qui lui semblaient les plus propres à se débarrasser des chiens il traversa d’ un trait toute la plaine qui s’ étend de pierrefonds à le mont-gobert entra dans la forêt à le champ meutard en sortit à le vauvaudrand reprit le cours d’ eau de le flottage de sancères et rentra dans la forêt par le bois de longpont .malheureusement à le haut de la route de le pendu il donna dans une nouvelle meute de chiens que le piqueur de m.demontbreton prévenu par le seigneur de vez amenait à le son aide comme relais volant la meute fut découplée à l’ instant même et à le vue par le piqueur qui s’ étant aperçu que le loup conservait ses distances craignait s’ il attendait l’ équipage pour lancer ces chiens que l’ animal ne se forlongeât alors commença vraiment la lutte entre le loup-garou et les chiens était une course folle que les chevaux quelles que fussent", "elle franchissait les montagnes les vallées les torrents les fondrières les précipices comme si chiens et chevaux eussent eu les ailes ceux-ci de la chimère PROPN de l’ hippogriffe .le seigneur jean avait rejoint .il courait en tête de ses piqueurs marchant sur la queue de les chiens l’ œil ardent la narine dilatée actionnant la meute par des cris et des bien-aller formidables et fouillant de l’ éperon avec rage le ventre de son cheval lorsque la rencontre d’ un obstacle faisait hésiter celui-ci de son côté le loup noir maintenait ses grandes allures .quoique en entendant à le moment de le retour les aboiements féroces de la nouvelle meute retentir à le pas derrière lui son émotion fût devenue profonde il ne perdait point pour cela un pouce de terrain .tout en courant comme il conservait dans toute sa plénitude la pensée humaine il lui semblait impossible qu’ il succombât dans cette épreuve il lui semblait ne pouvoir mourir sans avoir tiré vengeance de toutes ces angoisses qu’ on lui faisait souffrir avant d’ avoir connu les jouissances qui lui étaient promises av", "il se décida donc à le prendre un grand parti pour essayer de distancer les chiens puis de rentrer dans ses demeures où grâce à la connaissance qu’ il avait de la forêt il pouvait espérer de dépasser les chiens en conséquence il fit un second hourvari .il remonta vers puiseux longea les bordures de viviers rentra dans la forêt de compiègne fit une pointe dans la forêt de largue revint traverser l’ aisne à le attichy et rentra dans la forêt de villers-cotterêts par le fond d’ argent il espérait ainsi déjouer la stratégie avec laquelle le seigneur PROPN avait sans doute échelonné sa meute une fois de retour dans ses repaires habituels PROPN respira plus à l’ aise .il se retrouvait sur les bords de l’ ourcq entre norroy et trouennes à l’ endroit où la rivière roule profondément encaissée entre une double rangée de rochers il s’ élança sur une roche aigue qui surplombait le torrent de le haut de cet escarpement se jeta résolument dans les flots gagna à la nage une anfractuosité située à le soubassement de le roc d’ où il venait de se laisser tomber et cach", "cependant il était là depuis minutes à le peine lorsque la tempête de chiens arriva sur la crête de le rocher.ceux qui menaient la tête ivres d’ ardeur ne virent point le gouffre ou comme celui qu’ ils poursuivaient crurent pouvoir le franchir et thibault fut jusqu’ à le fond de sa retraite éclaboussé par l’ eau qui jaillissait de tous côtés à la chute de leurs corps .mais moins heureux et moins vigoureux que lui ils ne purent dompter la violence de le courant après d’ impuissants efforts ils disparurent emportés par lui sans avoir éventé la retraite de le loup-garou .celui-ci entendait au-dessus de sa tête le trépignement de les chevaux les abois de ce qui restait de la meute les cris de les hommes et par-dessus tous ces cris les imprécations de le seigneur jean dont la voix dominait toutes les autres voix ensuite et lorsque le dernier chien tombé dans le torrent eut comme le reste de la meute été emporté par le courant il vit grâce à un coude les chasseurs se diriger en aval de la rivière .convaincu que le seigneur jean qu’ il reconnaissait à la tête de se", "il y avait près de heures que la chasse durait .loup chiens et chasseurs avaient bien fait lieues .lorsque après avoir fait un détour par manereux et oigny le loup noir apparut à la lisière de la queue de ham le soleil commençait de descendre à l’ horizon et répandait sur la bruyère une teinte éblouissante de pourpre les petites fleurs blanches et roses parfumaient la brise qui les caressait; le grillon chantait dans son palais de mousse et montant perpendiculairement dans le ciel l’ alouette saluait la nuit comme heures auparavant elle avait salué le jour .le calme de la nature fit un singulier effet sur thibault .il lui semblait étrange qu’ elle pût être si belle et si souriante alors qu’ une pareille angoisse déchirait son âme .en voyant ces fleurs en entendant ces insectes et ces oiseaux il comparait la douce quiétude de tout ce monde innocent avec les horribles soucis qu’ il éprouvait et se demandait malgré les nouvelles promesses à le lui faites par l’ envoyé de le démon s’ il avait plus sagement agi en faisant le second pacte qu’ en faisant le premier .il ", "la cloche de préciamont tintait dans la vallée sons tristement monotones rappelèrent à le loup noir et les hommes et ce qu’ il avait à le craindre d’ eux il avança donc hardiment à le travers champs vers le village où il espérait trouver un asile dans quelque masure abandonnée .comme il longeait le petit mur de pierres sèches qui entoure le cimetière de préciamont il entendit un bruit de voix dans le chemin creux qu’ il suivait en continuant son chemin il ne pouvait manquer de rencontrer ceux qui venaient à le lui; en revenant sur ses pas il avait à le franchir une arête où il pouvait être vu; il jugea donc prudent de franchir le petit mur de le cimetière un bond il fut de l’ autre côté.le cimetière comme presque tous les cimetières de village attenait à l’ église .il était inculte couvert de grandes herbes partout de ronces et d’ épines en certains endroits .le loup s’ avança vers le plus épais de ces ronces il découvrit une espèce de caveau ruiné d’ où il pouvait voir sans être vu.il se glissa sous ces ronces et se cacha dans le caveau à pas de thibaul" ]
[ "on y sema des légumes et des graines les masses s’ étaient si nettement compromises qu’ elles sentaient parfaitement qu’ on ne pouvait plus se rendre à le merci en même temps qu’ on faisait ces choses on repillait le palais épiscopal on brûlait les archives on livrait à les feux de joie les parchemins et les titres comme choses vaines on détruisait toutes les reliques précieuses de le passé on découvrait les églises pour en prendre le plomb on fondait les cloches pour en faire des boulets ", "le tsar attend le général polonais et veut qu’ on lui rende à le son arrivée les mêmes honneurs qu’ à un feld-maréchal malheur à le nous si nous le laissons passer sans un roulement de tambours mais comment le reconnaître je ne l\\' ai jamais vu moi moi non plus le prince a simplement dit que kosciuszko avait le nez retroussé ", "les vapeurs se déchiraient lentement et se perdaient dans un ciel pâle qui bleuissait à le mesure les bêtes d’ abord rares se multipliaient les guerriers conjecturèrent qu’ ils avaient dépassé le domaine de le tigre mais aspirait l’ air avec inquiétude une chaleur fiévreuse enveloppait les frondaisons les mouches à le tête rouge harcelaient les hommes ", "il était heures lorsqu’ il quitta son lit il se leva et s’ habilla; sa présence à le paris lui faisait l’ effet d’ un rêve il se promenait dans sa chambre comme un homme dépaysé il ouvrit sa fenêtre et regarda machinalement les rares passants de la cité bergère son esprit était ailleurs ", "avec son père –pourquoi me parles -tu de son père –mais nous arrivons de la maison de le garde –elle n’ y est pas je le sais –alors dis-moi PROPN se tourna vers dontilly et d’ un air d’ autorité hautaine: –vous monsieur qu’ est -ce qui vous faisait supposer que votre ami pouvait être dans le château ", "–ce turbot est empoisonné? demandèrent -ils tout d’ une voix –oui messieurs ce turbot est empoisonné.–ah! très bien firent -ils et incontinent ils se mirent à l’ œuvre .pendant le cours de l’ opération PROPN était fort agité il tremblait que la ruse qu’ il avait imaginée pour perdre pierrot ne fût découverte aussi quels ne furent pas son étonnement et sa joie quand l’ analyse terminée les savants proclamèrent à l’ unanimité que les organes de le turbot soumis à le leur examen recelaient sortes de poisons les chimistes avaient trouvé chacun un poison différent .cela fait les princes de la science saluèrent et se retirèrent gravement à la queue leu leu heures après PROPN remettait en grand cérémonial à le pierrot de les lettres patentes de le roi qui lui intimaient l’ ordre de préparer immédiatement ses bagages et de se rendre à la cour de le prince azor pour négocier un traité de paix ", "j’ avise un coffre-fort qui pourrait donner asile à des réfugiés le voilà mon objectif principal seulement sésame est trop jeune pour s’ attaquer à un gros méchant de ce format perplexe je le contemple puis je soulève le gros médaillon qui masque la serrure c’ est un coffre à le chiffres il est muni d’ un cadran assez semblable à un cadran de téléphone j’ essaie de tourner mais il tourne à le vide rien n’ est plus déprimant bon dieu être venu jusqu’ ici risquer de se faire appeler PROPN par les bourdilles à le casque à le étage et se laisser intimider par un morcif en fonte renforcée c’ est vexant j’ essaie encore des combinaisons mais autant frotter le cerveau de m. sur un morceau de glace jusqu’ à le ce qu’ il fasse des étincelles c’ est comme si je voulais grimper après le rayon d’ un projecteur ", "puis satisfaits repus de nourriture ils digèrent silencieusement autour de le poêle et glissent béatement à le sommeil et à le dehors un vieux pauvre à le longs cheveux blancs et à le barbe de prophète traîne sur la route de neige ses lourds pieds glacés il avance lentement et péniblement le vent irrespectueux et brutal le soufflette à la figure et s’ accroche à les pans de ses vêtements comme des mains malfaisantes ennemies qui voudraient le retenir l’ arrêter il a si longtemps erré par les campagnes il a passé tant de nuits à la belle étoile ou dans les granges et les étables il a jeûné si souvent il a eu tant de misères qu’ il a oublié les noms de ceux qui furent ses fils et qu’ il ne peut se rappeler la figure de celle qui fut la compagne de sa jeunesse ", "quand on est arrivé à l' autopsie de sa fille et de ses petits-enfants la main crispée qui serrait devant sa bouche un mouchoir roulé en boule s' est mise à le trembler un peu j' aurais pu en tendant le bras toucher son épaule mais un abîme me séparait d' elle qui n' était pas seulement l' intolérable intensité de sa souffrance ce n' est pas à le elle et à les siens que j' avais écrit mais à le celui qui avait détruit leurs vies c' est à lui que je croyais devoir des égards parce que voulant raconter cette histoire je la considérais comme son histoire c' est avec son avocat que je déjeunais ", "chaque blessé fit un mouvement et les adversaires se trouvèrent de nouveau séparés et ne sachant plus comment se rejoindre alors l’ un de les se coucha à le terre pour écouter le bruit de les pas et surprendre son ennemi puis comme il s’ approchait pareil à un serpent caché qui darde sa langue le gladiateur couché atteignit son adversaire une seconde fois celui-ci se sentant dangereusement blessé fit un pas rapide en avant heurta de le pied le corps de son ennemi et alla tomber à le ou palmes de lui mais se relevant aussitôt il décrivit avec son épée un cercle horizontal si rapide et si vigoureux que l’ arme rencontrant le cou de son adversaire à l’ endroit où cessait de le protéger le casque lui enleva la tête de dessus les épaules aussi habilement qu’ eût pu le faire le bourreau le tronc resta un instant debout tandis que la tête enfermée dans son enveloppe de fer roulait loin de lui puis faisant quelques pas stupides et insensés comme s’ il cherchait après elle il tomba sur le sable qu’ il inonda de sang à les cris de le peuple le gladiateur qui était reste" ]
PROPN passait en revue toutes les façons de dépenser sa part à le plus vite bagnoles voyages filles fêtes cyrille lui remit les idées en place —écoute tu feras tout ce que tu voudras dans jours quand nous serons à l’ abri d’ ici là on s’ enterre comme des ermites dans ce trou et on sort juste ce qu’ il faut pour que les gens de le coin ne nous croient pas morts que doit faire jaser mecs dans une villa l’ attaque de la banque gravelot fut annoncée à le journal de heures d’ antenne2 le reporter insistait sur la cruauté de les gangsters l’ un de les clients pris en otage avait failli mourir étouffé par sa couche-culotte
[ "le directeur de l’ agence estima le montant de le vol à le plus de millions norbert bondit de son siège —écoute -le cet encule il en profite à le passage pour prendre briques de plus à les assurances on me l’ aurait dit je l’ aurais pas cru! cyrille le fit taire —attends une minute c’ est toujours important de comprendre comment ils réagissent à le début ", "l’ objectif de la caméra s’ était concentré sur le visage de le directeur est la première fois dans l’ histoire pourtant centenaire de les établissements gravelot qu’ une de nos agences est attaquée et croyez bien que je mettrai tout en œuvre pour que ce soit également la dernière je viens de consulter le président de le conseil d’ administration et il approuve ma décision d’ offrir une prime de millions de centimes à le quiconque donnera des renseignements conduisant à l’ arrestation de les voleurs cyrille se tourna vers norbert —voilà à le quoi elles vont servir les patates supplémentaires à le faire baver le populo ", "vous êtes prévenus les gars la chasse est ouverte c’ est plus des tronches qu’ on a mais des billes de loto ils tuèrent le temps jusqu’ à le soir en mangeant des grillades en jouant à les tarots et surtout en regardant une partie de le lot de cassettes que PROPN avait amenées quand on lui avait signalé que le gîte venait d’ être classé épis grâce à le magnétoscope récemment installé par les propriétaires scarface le cercle de les poètes disparus dans l’ ordre le journal de le soir rediffusa la déclaration de le directeur sa proposition fut approuvée en direct par le commissaire en charge de l’ enquête qui pressé par le journaliste admit que le coup avait été minutieusement préparé un modèle de le genre selon son expression et qu’ il pensait que le trio avait sûrement profité de la ruée sur les plages languedociennes pour passer en espagne ils se couchèrent tôt les nerfs soudain dénoués après plusieurs semaines de veilles de filatures de répétitions d’ angoisse ", "ce fut stan qui se réveilla le premier vers heures de le matin il se précipita dans la cave impatient de mettre ses rêves en accord avec la réalité il ouvrit la grosse poubelle métallique dans laquelle ils avaient rangé le magot et se mit à le rire les mains plongées dans les billets c’ est le cœur en fête qu’ il remonta préparer le petit déjeuner cyrille et norbert débarquèrent en traînant les pieds alors qu’ il sortait les toasts de le grille-pain ", "il augmenta le son de la radio le tempo de bluesman de le fond de les âges leur redonna un peu d’ entrain avant que la voix perde de son volume et s’ efface derrière un crachotis de fréquences PROPN remua le transistor en tous sens —c’ est les piles et on n’ en a pas de rechange cyrille se contenta de boire le fond d’ un bol de café ", "il s’ habilla en vacancier flemmard jean chemisette tongues et prit la mobylette pour aller faire les courses à le pinel-le-grand un village situé après la forêt à l’ opposé de saint-esquirol ou il valait mieux éviter de trop se montrer à le hauteur de la station-service de les ouvriers installaient une banderole annonçant le programme de les festivités de le 14-juillet un bouquet de drapeaux tricolores tapissait le fond de la benne de leur camion la caissière de la supérette casino une femme tellement sèche que cyrille ne put s’ empêcher de penser qu’ il s’ agissait de l’ épouse de justin bridou officiait depuis son perchoir une chaise de dactylo réglée à la hauteur maximum il renversa son casque dont il s’ était servi comme d’ un panier sur le tapis roulant et l’ air de rien décrocha titres de le présentoir: france-soir ainsi que les journaux régionaux ", "les longs doigts nerveux de la gérante frappèrent les touches de la machine comme des becs de poule picorant de le grain cyrille fit une pause à le milieu de la forêt à l’ écart de la route dans une clairière aménagée en aire de pique-nique le courrier de le comtat et vaucluse-matin reprenaient en première page les dépêches de l’ a.f.p. qu’ ils assaisonnaient à le leur propre sauce passéiste pour le premier sécuritaire pour le second si france-soir reléguait le casse en page le court article qu’ il consacrait à le hold-up avait le mérite d’ être fait maison le trio victime d’ une fuite ", "contrairement à le ce qu’ avançaient les enquêteurs juste après le vol à le main armée dont a été victime l’ agence vauclusienne de la banque gravelot les malfaiteurs dont le chef serait d’ ores et déjà identifié n’ auraient pas quitté le territoire français et se cacheraient dans la région avec les millions de centimes prélevés dans le coffre le montant exceptionnel de la prime de millions offerte par la direction de le groupe bancaire ne semble pas étranger à l’ afflux de renseignements qui arrivent à la police cyrille déchira le journal et en dispersa les morceaux dans les taillis il coupa à le travers les bois pour rattraper le chemin de terre qui passait derrière la fermette il freina à le sommet d’ une butte en apercevant le mur bleu nuit des camionnettes de gendarmerie qui enserraient le gîte ", "en clignant des yeux il crut reconnaître les silhouettes de stan et norbert qu’ on emmenait vers un fourgon allongé entre rangs de vignes il attendit que le convoi reparte vers PROPN par la départementale avant d’ aller se mettre à l’ abri dans la forêt cyrille fit l’ inventaire de tout ce qu’ il lui restait: une mobylette un casque un automatique litres de mélange francs piles canards régionaux une boîte de ravioli et paquets de clopes il patienta jusqu’ à le milieu de l’ après-midi pour déchiqueter le couvercle de la conserve à l’ aide d’ une pierre et manger les pâtes figées dans leur sauce en les pêchant à l’ aide d’ un morceau de bois il dormit dans un creux de terrain protégé de le froid nocturne par les feuilles de les journaux sur lesquelles il avait disposé des branches de cerisier " ]
[ "la première seule resta debout ajustant des morceaux d’ étoffe sur une longue table de bois blanc polie et rayée à la fois par le contact répété des ciseaux pendant années consécutives le bonjour habituel fut murmuré plutôt que proféré par les ou bouches de ces demoiselles visiblement plus sérieuses que de coutume: la scène de la veille avait laissé une impression désagréable on avait appris que m. n’ était rentré qu’ à le matin; cécile ne s’ était pas montrée et tous ces événements produisaient un certain malaise qui pesait sur l’ atelier tout étourdie encore de sa récente entrevue avec son fils madame simon s’ approcha de la table et examina les dispositions de sa première ", "–je pourrais faire bien des citations à le ce sujet dit le duc; je me suis constamment nourri des saintes-ecritures et je les ai en grande estime pour moi dit jean-sans-peur en faisant un geste de mépris je ne me soucie guère de cette science de les mots je la laisse à les gens qui mettent toute leur force dans leur langue la interrompit le duc de berry tu t’ oublies jean beau neveu d’ orléans est aussi brave que savant c’ est un jeune aigle qui saurait aussi bien que toi mon ours occire les coqs fanfarons de l’ angleterre et les renvoyer dans leur poulailler moins emplumés et chantant un peu moins haut qu’ à le leur venue ", "–juste ciel! que dites -vous là pauvre petite fille dit le roi avec un accent de douleur naïve vous ne comprenez pas ce que vous dites malheureuse enfant il n’ y a qu’ une âme perverse qui puisse être insensible à la haine de son semblable PROPN le grand regarde -t-il la porporina comme un être de la même nature que lui –il n’ y a que l’ intelligence et la vertu qui élèvent certains hommes au-dessus de les autres ", "non non non! cette phrase était dite par suzanne le lendemain matin de le départ de son oncle et de sa tante mariette en entrant dans la chambre de la petite fille pour la réveiller avait vu la fenêtre grande ouverte et trouvé suzanne dans son lit les couvertures et les draps retombaient à le droite et à le gauche les cheveux ébouriffés la fillette était en train de déchirer en morceaux un grand journal étalé devant elle elle poussa un léger cri en apercevant la vieille bonne qui ne laissa pas paraître son étonnement car elle ne voulait pas brusquer ce petit diable ", "—elle n’ est pas belle ajoute vivement le gosse comme pour s’ excuser mais mardi j’ en aurai une vraie qui a servi si vous connaissiez bien alban vous verriez que ses yeux de rage ont verdi ont pris la teinte livide de la mer en colère la chute peu lui importe cela peut arriver à le meilleur cavalier mais ce qui le démonte c’ est le cas de le dire c’ est la rupture de le charme par lequel tout lui réussissait ", "quand on eut fini de déjeuner elle lui demanda d' emmener christine dans le parc m. des ormes je vais emmener christine il faut bien que ce soit moi qui me charge de la promener ce matin puisqu' il n' y a personne près d' elle viens christine il emmena sa fille la questionna sur mina se reprocha fois de n' avoir pas surveillé cette méchante bonne et d' avoir livré si longtemps la malheureuse christine à ses mauvais traitements ", "le vicomte avait fait ses réflexions et il demeurait persuadé que john lui serait acquis corps et âme s’ il se montrait généreux –ambroise et ce drôle se disait -il s’ entendront à le merveille et cela me permettra de demeurer invisible d’ être comme le deus ex machina de la fable rocambole attendait les confidences de son nouveau maître reprit le vicomte vous connaissez certes –je veux le marier ", "langue dorée tu ne me persuaderas pas je ne suis pas dupe de tes mensonges d' acte en acte de tableau en tableau elle prenait tous les personnages à le partie leur disait mentalement leur fait elvire vous vous moquez de nous le divin imposteur vous représente comme une folle sublime comme une céleste furie vous n' êtes ni céleste ni sublime je vous connais je vous ai rencontrée un jour chez mes parents ", "je ne sais pas aimée ne me parle guère de les choses qui la regardent je m' en doutais elle a sa chambre aussi oui; la plus commode et la plus gentille de les chambres de les sous-maîtresses bien plus jolie et plus chaude que celle de mademoiselle griset ", "car c’ est à le tort qu’ on a attribué à le françois er l’ introduction de les dames d’ honneur à la cour c’ est à la reine de PROPN anne de bretagne qu’ on doit cette institution la reine anne habita souvent le château de blois après son second mariage avec louis qui avait une prédilection marquée pour ce château la cour de la reine anne dit brantôme était une fort belle école pour les dames et les demoiselles qui pouvant se façonner sur le modèle de la reine restaient sages et vertueuses anne est la première reine de PROPN qui ait eu ses gardes particuliers usant de ses prérogatives de duchesse de bretagne elle avait en plus des gentilhommes ordinaires de la cour chevaliers tous bretons qui l’ accompagnaient à les offices et dans ses promenades " ]
tenez et ce disant l’ agent fouilla dans les poches de polyte et en tira une poignée de billets de banque tout maculés de sang –lui lui un assassin lui saisie d’ horreur madame tampon se leva toute droite étendit les bras et tomba à la renverse ...on entraîna hippolyte .dans la rue le misérable voulut échapper à les mains qui le tenaient et il se mit à le frapper autour de lui hurlant mordant se tordant comme un serpent à le moment ou il venait à le coups de dents d’ arracher à le un agent la moitié de la joue un petit homme grêle d’ aspect à la voix nasillarde apparut et cria: –qu’ y a -t-il sang-dieu –c’ est un assassin qu’ on arrête –un assassin? –l’ assassin de m.
[ "un grand criminel par la mort-dieu messieurs de la police ayez plus de soins plus d’ égards je vous prie le criminel est un être sacr�� inviolable et si vous ne mettez pas plus de formes avec lui je ferai ma plainte ah! mais je suis membre de la société de le repentir et il ne put achever sa harangue polyte l’ ayant d’ un coup d’ épaule envoyé s’ asseoir dans le ruisseau .ce petit homme était monsieur le commandeur .on s’ empressa de relever madame tampon.raide la face livide avec une écume épaisse et blanchâtre qui s’ échappait de ses lèvres la pauvre femme semblait n’ avoir conservé de la vie qu’ une respiration étranglée bruyante on la plaça sur son lit avec des compresses d’ eau froide à la tête et de les sinapismes à les pieds médecin arriva et dit –c’ est une apoplexie il approuva ce qui avait été fait prescrivit en outre des sangsues derrière les oreilles un laxatif et sans vouloir se prononcer sur le résultat probable de l’ attaque annonça qu’ il reviendrait le lendemain .quelle nuit passa toinon!le lendemain la malade allait mieux.bientôt le médecin", "elle n’ eut que le temps de passer dans le cabinet puis soulevant légèrement le rideau qui en masquait la porte elle vit entrer ancien beau quoique pour des raisons différentes n’ était guère mieux conservé que la pauvre antoinette maigre jaune le crâne dévasté la poitrine en dedans et vide il semblait beaucoup trop à l’ aise dans le vêtement noir qui de la tête à les pieds le recouvrait et ce qu’ il chercha d’ abord en entrant ce fut une chaise pour s’ appuyer tant l’ avait fatigué l’ ascension qu’ il venait de faire –madame tampon demanda -t-il .personne ne lui répondant il répéta: s’ était sauvée dans un coin .la mère tampon entr’ ouvrit alors les rideaux de son lit regarda longtemps raoul avec de grands yeux fixes et finit enfin par dire –c’ est moi –vous continua raoul en s’ asseyant madame tampon fille ou madame tampon mère la mère n’ est -ce pas oui très bien je suis moi m. raoul d’ avrimont président de l’ oeuvre de le repentir ", "vous connaissez l’ œuvre de le repentir hein non faites donc du bien à le peuple enfin dieu là-haut nous le revaudra peut-être l’ œuvre de le repentir chère madame a été fondée dans le but de venir en aide à les criminels et de les aider à le rentrer dans le chemin de la vertu notre comité se compose de m. le commandeur de la ferté mon oncle par alliance de madame la marquise de les poirieux ma tante par alliance et de plusieurs autres personnages non moins considérables et considérés j’ ose le dire nous avions le bonheur de posséder aussi dans notre sein mon très honoré père m. joseph d’ avrimont maître de forges mais il est mort récemment chère madame cela peut arriver à le tout le monde n’ est -ce pas et il ne faut pas lui en vouloir d’ avoir ainsi interrompu malgré lui le flot oui je dis bien le flot de les bienfaits dont il voulait doter la populace et à lequel non à le laquelle oui à lequel il avait voué toute sa vie.raoul s’ arrêta pour reprendre haleine et juger de l’ effet qu’ avait produit ce discours PROPN tampon ne répondit continua: –nos ressources ", "–nous avons appris par m. le commandeur l’ attentat horrible dont votre fils s’ est rendu coupable et nos entrailles se sont émues en faveur d’ un homme si jeune et déjà si criminel nous avons compris combien lui et ses proches avaient besoin de consolations et nous voici prêts à le vous aider de notre bourse et de nos avis; parlez que pouvons -nous faire pour vous? avez -vous besoin de quelque argent avez -vous un avocat? et lorsque votre fils aura été condamné –car il sera probablement condamné les tribunaux ne comprenant pas encore suffisamment que c’ est par le pardon qu’ on ramène les cœurs les plus ulcérés –alors qu’ est -ce que je disais donc c’ est étonnant comme mes idées s’ embrouillent parfois ah! j’ y suis c’ est cela même quand m. votre fils aura été condamné à le mort et peut-être à le quelque chose de pis car la vie n’ est -ce pas ce qu’ il y a de plus pénible pour l’ homme que le remords dévore? eh bien s’ il faut présenter quelque recours en grâce quelque demande d’ atténuation implorer en un mot la clémence inépuisable de sa majesté dites p", "veux -tu m’ embrasser à le lieu de répondre églantine se serra contre le lit .–est -ce que je te fais peur aussi à le toi?... drôles de gens continua raoul je leur apporte de l’ argent et des consolations et ils me prennent pour je ne sais qui pour le diable peut-être viens donc petite viens que je t’ embrasse tu vois bien que je ris tiens eh la petite coquinette c’ est la fille de le scélérat sans doute étrange comment un gredin pareil a -t-il pu faire une aussi belle enfant?raoul saisit enfin églantine et la prit sur ses genoux la considéra longtemps PROPN fit -il après un long soupir je n’ ai pas été aussi heureux que ton gredin de père moi! le ciel n’ a pas béni mon union je n’ ai pas d’ enfant dieu sait pourtant combien j’ aurais aimé l’ héritier de ma race et de ma fortuneidieu voulait sans doute que je fusse le père des malheureux enfin et s’ adressant de nouveau à le madame tampon il ajouta: enfin enfin voici ma carte madame vous voyez je la pose sur cette table avec sous voici la carte voici les sous une belle pièce toute neuve ", "si vous aviez besoin de moi j’ ai bien l’ honneur de vous saluer .puis il sortit PROPN bondit hors de sa cachette prit la pièce indignée la jeta à le travers les escaliers et enveloppant l’ enfant de ses bras elle se mit à l’ embrasser fit une voisine en passant la tête par la porte entre-bâillée qu’ elle belle visite vous venez de recevoir madame hippolyte un monsieur tout en noir qui donc est -ce hein? –je ne sais pas repartit toinette –comment vous ne savez pas –non –qui donc l’ a ", "–madame tampon moi ne pouvant me montrer comme ça je m’ étais cachée dans le cabinet –que venait -il faire –je ne sais pas –moi j’ aurais voulu savoir eh voyons madame tampon comment que a va? –mal toujours mal ", "–elle n’ en reviendra jamais –jamais –oui les coups de sang c’ est comme quand on n’ en meurt pas on reste paralysé et imbécile vous voilà avec enfants à le c’t’heure vous devriez placer la vieille d’ un côté la jeune de l’ autre –jamais –vous avez tort –tant qu’ il me restera une goutte de sang dans les veines je ne me séparerai pas plus de la vieille que de la jeune ", "–et si vous mourez à la peine –alors dieu me remplacera! après diverses stations à le commissariat et à le dépôt de la préfecture hippolyte suivant la règle fut mis à le mazas en attendant le jugement .les premiers jours de détention sont quelque chose d’ affreux –qu’ on y songe! le prévenu est arraché sans pitié à le tout ce qui faisait sa vie à sa pipe à le zinc de le mastroquet à la boue de le ruisseau on le jette avec beaucoup de précautions dans une chambre parfaitement saine chaude en hiver fraîche en été ou il est gratuitement logé nourri vêtu blanchi éclairé gardé très bien gardé même mais quelle chambre sans aucune vue pas même sur le boulevard " ]
[ "aucun homme ne m’ avait choisi pour fils j’ en avais un besoin monstrueux –est -ce pour ça que tu as accepté un père monstrueux il m’ avait choisi je te répète cela suffisait ", "qu’ on sache néanmoins ceci parmi les lettres il en est qui furent adressées à le chancelier par celui qui se déclarait alors son élève et son admirateur et qui devait plusieurs années après se débarrasser de ce tuteur gênant et gouverner par lui-même me fais -je suffisamment comprendre et le lendemain ces lettres furent écrites pendant la maladie de le dernier empereur est -ce assez dire toute leur importance jours de silence et puis cette dernière note dont on n’ a pas oublié le retentissement mon enquête est finie maintenant je connais tout ", "c’ était une nouvelle mode funéraire ces lanternes voilées le suprême chic de le deuil et il seyait bien à ce dandy de donner une dernière leçon d’ élégance à les parisiens accourus à ses obsèques comme à un longchamp de la mort encore maîtres de cérémonie puis venait l’ impassible pompe officielle toujours la même pour les mariages les décès les baptêmes l’ ouverture de les parlements ou les réceptions de souverains l’ interminable cortège de les carrosses de gala étincelants larges glaces livrées voyantes chamarrées de dorures qui passaient à le milieu de le peuple ébloui à lequel ils rappelaient les contes de fées les attelages de cendrillon en soulevant de ces d’ admiration qui montent et s’ épanouissent avec les fusées les soirs de les feux d’ artifice et dans la foule il se trouvait toujours un sergent de ville complaisant un petit-bourgeois érudit et flâneur à l’ affût de les cérémonies publiques pour nommer à le haute voix tous les gens de les voitures à le mesure qu’ elles défilaient avec leurs escortes réglementaires de dragons cuirassier", "je ne participais plus à les conversations littéraires depuis longtemps je profitai donc d’ un accrochage entre olga et patrick sur la métafiction aussitôt relayé par quelques autres pour aller charger mon lave-vaisselle alice isabelle et nicole firent quelques allers et retours entre le salon et la cuisine pour me prêter main-forte chaque fois que nicole apparaissait une sorte de courant électrique envahissait la pièce elle s’ avançait jusqu’ à le moi d’ un pas décidé puis s’ arrêtait net ", "soins inutiles d’ ailleurs car elle était mourante et en effet elle mourut une heure plus tard cette femme c’ était celle qu’ on nommait margentine –celle qui passait pour la mère de le jeune homme de ans appelé fit lancelot bigorne –c’ est cela c’est-à-dire la femme de l’ homme mort depuis ans dont j’ ai promis de te dire le nom ", "l’ a -t-il jamais peinte concrètement et non idéellement mon intuition que non me décide à le tenter le coup le commanditaire il s’ y attendait s’ il m’ avait connu ans avant il aurait à l’ inverse trouvé normal que j’ écarte d’ office le sujet évidence immédiate la grossesse c’ est pour moi ", "le fait que les vaumeyran lui avaient procuré une éducation très chrétienne ne l’ avait pas préparée à le trouver chez eux l’ absence totale de toute pratique religieuse .quand la jeune fille et céleste entrèrent dans la vieille église celle-ci se trouvait presque pleine hermine un peu gênée par les regards curieux suivit la servante qui la guidait vers le banc de les châtelains de les roches-rouges elle s’ absorba longuement dans sa prière lorsqu’ elle releva la tête ses yeux tombèrent sur le banc placé de l’ autre côté de l’ allée elle vit là le docteur agenouillé et recueilli puis une dame en noir et une jeune fille très brune un vif contentement passa dans l’ âme d’ hermine ", "ne pas confondre avec la reine d' un jour je suis bien sous tous les rapports balzac zéro zéro zéro un jean mineur a mme dubouillon afin qu’ il y ait du rose dans ces pages noires ", "la seule révolution possible est extérieure à le ce système qui autodétruit il ne faut jamais monter dans avion accepter ce monde participer à la pub ou à les médias est la certitude de mourir dans une gigantesque explosion en direct sur cnn entrisme est devenu une automutilation la vraie révolution est la disparition ", "sandrine vibrante encore l’ implorait avec une tendresse câline ici mon petit homme elle tendit ses bras nus et les lui noua à le cou de nouveau il leur cédait laissait tomber sa tête à le creux moite de l’ épaule sur son oreille les lèvres de sandrine chuchotaient tièdes et mouillées le fais plus( mon chéri pour les petits pour moi qui serai tant heureuse ne le fais plus la tête de raboliot serrée dans ce collier de chair tourna doucement de droite et de gauche voudrais bien sandrine ah! pour sûr je voudrais bien " ]
je me souviens maintenant je suis dans l’ oasis de daliki j’ occupe la chambrette d’ honneur de le caravansérail; hier à le soir on m’ a fait monter par un escalier extérieur dans ce petit logis ou il n’ y avait rien que des murailles de terre blanchies à la chaux et où mes persans yousouf et yakoub se dépêchaient à le monter nos lits de sangles à le étendre nos tapis tandis que nous attendions mon serviteur et moi anéantis de sommeil et buvant avidement de l’ eau fraîche à le même une buire la chaleur est déjà moins lourde ici qu’ à le bord de le terrible golfe et il fait si radieusement beau ma chambre la seule de le village qui ne soit pas à le rez-de-chaussée et qui domine un peu ses entours est ouverte à les vents par ses petites fenêtres je suis à le milieu de les dattiers frais et verts sous un ciel matinal bleu de lin avec semis de très légers nuages en coton blanc d’ un côté quelque chose de sombre et de gigantesque quelque chose de brun et de rouge s’ élève si haut qu’ il faut mettre la tête dehors et regarder en l’ air pour le voir finir: la grande cha
[ "de l’ autre c’ est le village avec un peu de désert aperçu à le loin entre les tiges fines et pareilles de tous ces palmiers les coqs chantent avec les hirondelles les maisonnettes en terre battue ont des portes ogivales d’ un pur dessin arabe et des toits plats en terrasse sur lesquels l’ herbe pousse comme dans les champs les belles filles de l’ oasis sortent non voilées pour faire en plein air leur toilette s’ asseyant sur quelque pierre devant leur demeure et se mettent à le peigner en bandeaux leur chevelure noire on entend battre les métiers de les tisserands ", "comme le lieu est très fréquenté et comme c’ est l’ heure de l’ arrivée de ces caravanes de marchandises qui cheminent lentement chaque nuit sur les routes voici que l’on commence d’ entendre aussi de tous côtés les sonnailles de les mules qui se hâtent vers le caravansérail et le beuglement à le bouche fermée de les muletiers qui arrivent vaillants et allègres le haut bonnet noir des persans mis très en arrière sur leur tête fine et brune dans l’ après-midi longs débats encore avec mon tcharvadar a bouchir j’ avais résolu d’ après la carte de doubler l’ étape de ce soir et il avait refusé s’ était fâché n’ avait cédé qu’ à des menaces après avoir fait mine de partir sans signer le contrat aujourd’hui en présence de l’ état de les chemins je préfère ne marcher que heures ainsi qu’ il l’ exigeait d’ abord de façon à le coucher en un village appelé et à le présent c’ est lui qui ne veut plus ", "cependant lorsque je finis par dire à le bout de patience: de le reste ce sera comme parce que je le veux la discussion est close! sa jolie figure de camée se détend tout à le coup et il sourit: alors puisque tu dis je veux je n’ ai qu’ à le répondre soit il discutait pour discuter pour passer le temps rien de plus heures de le soir arrivent mes nouveaux cavaliers d’ escorte fournis par le chef d’ ici; ", "ils ont de belles robes en coton à le fleurs et des fusils de le très vieux temps pour la première fois depuis le départ ma caravane s’ organise en plein jour à les derniers feux rougissants de le soleil et nous sortons tranquillement de l’ oasis où sous les hauts palmiers à le bord de les ruisseaux clairs quantité de femmes presque toutes jolies sont assises avec des petits enfants pour la flânerie mélancolique de le soir commencent les solitudes de sables et de pierrailles la longue falaise persique où nous allons enfin nous engager cette nuit se déploie à le perte de vue jusqu’ à le fond de notre horizon vide ", "on la dirait peinte à le plaisir de nuances excessives et heurtées des jaunes orangés ou des jaunes verdâtres y alternent par zébrures étranges avec des bruns rouges que le soleil couchant exagère jusqu’ à l’ impossible et l’ effroyable dans les lointains ensuite tout cela se fond pour tourner à le violet splendide couleur robe d’ évêque comme la nuit dernière il sent le soufre et la fournaise ce colossal rempart de l’ iran; on a l’ impression qu’ il est saturé de sels toxiques de substances hostiles à la vie ", "il prend des colorations de chose empoisonnée et il affecte des formes à le faire peur de plus il se détache sur un fond sinistre car la moitié de le ciel est noire d’ un noir de cataclysme ou de déluge: encore un de ces faux orages qui dans ce pays montent avec des airs de vouloir tout anéantir mais qui s’ évanouissent on ne sait comment sans donner jamais une goutte d’ eau vraiment quelqu’un n’ ayant jamais quitté nos climats et qui sans préparation serait amené ici devant des aspects d’ une telle immensité et d’ une telle violence n’ échapperait point à l’ angoisse de l’ inconnu à le sentiment de n’ être plus sur terre ou à la terreur d’ une fin de monde le désert ondulé dans lequel nous cheminions depuis jours suit une pente ascendante jusqu’ à le pied de ces montagnes qui semblent à le présent sur nos têtes son déploiement blanc de le point où nous sommes est déjà en contre-bas par rapport à le nous il se déroule infini à le nos yeux détaché en pâle sur le ciel terrible et ou lointaines oasis y font des taches trop vertes d’ un vert cru d’ aquarelle chi", "a l’ heure où le disque ensanglanté de le soleil plonge derrière l’ horizon de les plaines une grande coupure d’ ombre s’ ouvre presque soudainement devant nous dans la muraille persique entre des parois verticales de ou mètres de haut nous entrons là un brusque crépuscule descend sur nous tombe des rochers surplombants comme ferait un voile dont nous serions tout à le coup enveloppés le silence la sonorité augmentent en même temps que l’ odeur de soufre et les étoiles que l’on ne distinguait pas avant apparaissent aussitôt comme vues de le fond d’ un puits et allumées toutes à la fois à le clair zénith que n’ ont pas encore atteint les nuées d’ orage ", "une heure durant jusqu’ à le nuit close nous nous enfonçons d’ un pénible effort dans le pays de les horreurs géologiques dans le chaos de les pierres follement tourmentées toujours nous suivons la même coupure le même gouffre qui continue de s’ ouvrir dans les flancs profonds de la montagne comme une sorte de couloir sinueux et sans fin il y a des trous des éboulis: des montées raides et puis des descentes soudaines avec des tournants sur des précipices à le milieu de tout cela le passage séculaire de les caravanes a creusé de vagues sentes dont nos bêtes malgré l’ obscurité ne perdent pas la trace de temps à le autre on s’ appelle on se compte les cavaliers de daliki et nous-mêmes ", "on resserre les rangs et on s’ arrête pour souffler dans les ténèbres de les alentours on entend bruire des eaux souterraines gronder des torrents tomber des cascades il fait une température d’ étuve de four dans ces gorges où l’on est de tous côtés surplombé par des amoncellements de pierres chaudes et on suffoque parfois à le respirer l’ odeur de les soufrières il y a de plus dangereux passages où ce sont comme des lamelles en granit comme des séries de tables mises debout à le moitié sorties de le sol laissant des intervalles étroits et profonds où la jambe d’ une mule si elle s’ y enfonçait par malheur serait prise comme à le piège et il faut faire route là dessus dans l’ obscurité " ]
[ "assez curieusement répond que si on a la foi on peut soulever des montagnes personne n’ ose lui demander pourquoi à ce compte-là il n’ a pas fait porter de fruits à le figuier plutôt que de le tuer l’ histoire est menaçante on devine vaguement que le figuier maudit c’ est elle est surtout obscure jésus était souvent menaçant et obscur ", "et il se mit à le regarder le livret s’ apprêtant à le continuer cette intéressante lecture qui commençait à l’ égayer mais son esprit détourné de sa véritable préoccupation y revenait peu à le peu les caractères se brouillèrent sous les yeux de le rêveur il laissa tomber la main qui tenait le jugement de pâris il fixa les yeux sur la terre et murmura —pauvre femme c’ était l’ ombre de madame de le barry qui passait encore une fois dans le souvenir de le jeune homme alors il secoua la tête comme pour en chasser violemment les sombres réalités et mettant dans sa poche le livret de m. gardel jeune il prit une place et entra dans le théâtre ", "dans quel but ils cherchent rolleston? non on le considère comme mort mais il y a les sacs les sacs remplis de pièces et chacun va remplir ses poches l’ or est donc la ̀? dans les cabines la part de les complices d’ un côté la part de rolleston de l’ autre ", "il savait qu’ il jouait un jeu hasardeux difficile qu’ avec des femmes d’ une civilisation raffinée l’ amour ne ressemble plus guères à les bucoliques de les premiers temps de le reste m. de maulévrier en allant plus rarement chez mme de gesvres devait rassurer la tendresse alarmée de mme d’ anglure c’ était comme une preuve ajoutée à le toutes les assurances qu’ il lui donnait de son amour et qu’ elle n’ acceptait qu’ en doutant encore à le dire vrai sa jalousie eu ̂t-elle été fois plus inquiète et fois plus grand l’ espèce d’ effroi que lui causait cette grande marquise d’ une beauté si bien reconnue et d’ une coquetterie dont le monde racontait de les choses effroyables elle ne pouvait pourtant ne pas sentir un mouvement de joie et d’ orgueil en voyant maulévrier la préférer elle que le chagrin avait tant changée à le cette marquise de le démon ses amies n’ avaient pas manqué de lui apprendre la façon dont m. de maulévrier avait passé son temps pendant son absence ", "malgré sa promesse d’ écrire chaque jour je n’ ai reçu qu’ une seule lettre dans laquelle il disait j’ arrive à les tranchées je voudrais comme firmin te raconter des choses gaies mais je ne peux pas la campagne de par ici est comme un grand cimetière en place de fermes et de moulins il y a des croix des croix des croix il viendra peut-être un temps où je pourrai te rappeler des histoires gaies de mon enfance mais aujourd’hui je me souviens seulement que tu m’ empêchais de me battre avec les gamins de mon âge ", "je suis sûre que tu ne penseras pas que je suis folle ...quoique tu aies très peu connu mon mari tu dois te souvenir de ses yeux qu’ il avait très enfoncés et de teintes si changeantes qu’ on ne pouvait jamais dire de quelle couleur ils étaient ainsi plusieurs mois après mon mariage je n’ avais pu m’ y habituer et je baissais les paupières chaque fois qu’ il me regardait un peu longtemps pourtant il était doux et affectueux et je l’ aimais .à l’ annonce de ma première grossesse il m’ entoura de soins les plus minutieux souvent je surprenais un regard inquiet fixé sur moi je ne compris son tourment que le jour ou il me dit: pourvu que ce soit un garçon fut ma petite lise et rien ne pourrait rendre le regard de mépris qu’ il laissa tomber sur le berceau .la mignonne avait bien près d’ un an quand j’ eus ma deuxième fille ", "quelle bataille aujourd\\'hui pavie ah très bien non un désastre c\\' est qui celle-ci les valois contre les habsbourg françois 1er contre charles mais oui charles quint je le connais ", "plusieurs gros orages éclatèrent aussi –météores rares à le cette époque de l’ année mais hector n’ avait pas été sans observer que la température avait une tendance anormale à s’ élever été singulièrement précoce que PROPN car il commençait à le mois de janvier remarque encore plus étonnante cet accroissement de température était non seulement constant mais progressif comme si le globe terrestre se fût rapproché de le soleil d’ une manière régulière et continue en même temps que la chaleur la lumière devenait aussi plus intense et sans cet épais écran de vapeurs que les nuages interposaient entre le ciel et la surface de l’ île l’ irradiation solaire eût éclairé les objets terrestres avec une vivacite tout à le fait nouvelle .ce qu’ était la rage d’ hector servadac de ne pouvoir observer ni le soleil ni la lune ni les étoiles ni aucun point de ce firmament qui eût peut-être répondu à ses questions si la brume se fût dissipée on le comprend de reste ", "dites non mais ç a va pas la têt vous avez du fading dans le cigare ou bérurie je caus c’t à le mon tour et j’ ai le r gret de vous déclarer que je vous fous d’ orge et d’ orgeat ma démission afin de pouvoir espr i mer à le cœur ouvert comme dirait PROPN ", "sur ses lèvres tôt violettes décloses à les immortelles délices tandis que jaillissant en torrentielles gerbes vermeilles le sang arrosait les aréoles de son sein et fluait entre nos ceintures confondues je cueillis ensuite avec le froid soupir où s’ évagua son être le souffle encore ardent de la minute qui de ses passives entrailles peut-être pour la première fois avait fait crier l’ amour aucun remords sur l’ heure quand je vis s’ égoutter par la profonde entaille qui lui séparait la tête de le tronc la rouge fontaine de sa vie aucune agitation de mon cœur ni de mes sens n’ accompagna l’ instant qui suivit l’ effroyable immolation la certitude de l’ acte s’ imposait à le moi mais sans m’ émouvoir ni soulever ma réprobation le supplice consommé l’ immortellement délicieux supplice où l’ amour et la mort râlèrent leur indissoluble râle j’ épuisai les ablutions jusqu’ à l’ effacement complet de le sang sur moi; puis je me rhabillai et après l’ avoir considérée un long moment toute vêtue de la pourpre issue de ses veines comme d’ un tragique et somptueux mant" ]
ce qui me fascine le plus ce sont les feuilles de papier qui volent dans azur archives photocopies dossiers urgents listings ronéotés sur papier à le en-tête de la holding lettres recommandées chemises confidentielles portfolios sorties laser couleurs enveloppes autocollantes enveloppes kraft à le fermeture renforcée étiquettes pré-imprimées piles de contrats agrafés reliures plastifiées post notes multicolores factures en exemplaires carbone tableaux et bilans de graphiques toute cette paperasserie éparpillée cette papeterie envolée l\ importance relative de nos agitations ces milliers de feuillets volants me rappellent les lâchers de papiers que les new-yorkais affectionnent lors de les grandes sur broadway mais que fêtons -nous aujourd\'hui allons dirent -ils bâtissons -nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons -nous un nom nous savons tous précisément où nous étions le septembre personnellement je donnais une interview à le culture pub à le sous-sol de la maison grasset dans les archives à le heure française quand l\ animateur a éte
[ "sur le coup nous avons pensé à un petit avion de tourisme et poursuivi notre entretien nous parlions de marketing culturel comment on sort un livre faut -il se plier à les règles de le jeu et jusqu\\ où la télévision la promotion la publicité sont -elles de les ennemies de ", "écrit est -il nécessairement antagonique à l\\' image à époque je venais d\\' accepter d\\' animer une émission littéraire hebdomadaire sur une chaîne câblée je tentais de justifier mes contradictions d\\' écrivain-critique-animateur le rôle de les livres est d\\' écrire tout ce qu\\ on ne peut pas voir à la télévision la littérature est menacée il faut se battre pour la défendre c\\' est la guerre les gens qui aiment lire et écrire sont de plus en plus rares c\\' est pourquoi ils doivent jouer sur tous les tableaux utiliser toutes les armes dont ils peuvent disposer pour défendre le livre quand soudain quelqu\\'un de la maison d\\' édition est venu nous prévenir qu\\' un deuxième avion était entré dans l\\ autre tour de le mes péroraisons littéraro-martiales prenaient une tournure bien ridicule je me souviens être récité à le haute voix une équation mathématique assez simple bien que peu euclidienne avion accident avions accident ", "PROPN et moi sommes tombés d\\' accord sur le fait que mon combat-en-prime-time-pour-la-sau-vegarde-detart-scriptural-contre oppression-médiatique pouvait attendre nous sommes montés à l\\' étage dans le bureau de claude une de les attachées de presse de la maison la seule à le posséder un téléviseur en état de marche PROPN diffusait PROPN qui diffusait on voyait le second avion se diriger droit sur la tour intacte tandis que autre building ressemblait à une torche olympique ou à une tornade comme sur l\\ affiche de twister les jeunes présentateurs de le j.t. semblaient incrédules ils ne s\\' avançaient pas trop meublaient le direct craignaient de dire une connerie qui passerait en boucle dans tous les bêtisiers pendant ans ", "très vite le bureau de claude fut rempli de monde chez grasset le moindre prétexte est toujours bon pour ne pas travailler chacun avait sa façon de réagir à le événement narcissique a alors j\\' étais encore là-haut il y a moins d\\' un mois statistique mon dieu combien de gens sont coincés là-dedans ", "il doit y avoir morts persécuté moi avec ma gueule de métèque je sens que je vais me faire beaucoup contrôler par les flics dans les semaines à le venir inquiète il faut appeler tous nos amis là-bas pour avoir des nouvelles laconique ah alors on rigole plus marketing est très bon pour audimat faut acheter de espace sur lci ", "belliqueux putain cette fois est la troisième guerre mondiale sécuritaire il faut mettre des flics dans tous les avions et blinder les cockpits prophétique ah je l\\' avais bien dit et même écrit médiatique oh faut que j\\' aille vite réagir sur PROPN antiaméricain primaire voilà ce qui arrive quand on prétend régenter le monde ", "fataliste un jour ou l\\ autre devait arriver à le fil de les minutes alors que nous regardions comme hypnotisés image qui repassait encore et encore de cet avion de ligne fonçant droit dans la tour il ne tergiversait pas il la visait comme attiré par un aimant avalé par la tour dans une boule de feu orange et noire les blagues espaçaient les visages allongeaient les êtres asseyaient les portables sonnaient les cernes se creusaient ampleur de la tragédie pesait progressivement sur nos épaules nous devenions tous bossus bref on commençait à le fermer nos gueules quand un troisième avion écrasa sur le pentagone ", "bon sang le ciel leur tombait littéralement sur la tête vous connaissez la suite avec l\\ effondrement de la tour sud et celui de la tour nord à le heure française le climat avait tourné à l\\ angoisse planétaire j\\' étais tout pâle je ne me souviens plus si j\\' ai dit à le revoir à le françoise en descendant escalier j\\' ai dû rentrer à le pied à un moment rue saint-andré-des-arts mon téléphone a sonné était collègue romancier publié à les éditions de minuit qui venait justement de terminer un livre se déroulant à les états-unis ne pas toucher désobéissez à le ce titre je vous le recommande ", "il cherchait de le boulot venait offrir ses services sur mon émission littéraire je ne sais pourquoi il n\\ était pas à le courant de actualité excuse-moi éric mais je me sens bizarre là est une drôle de journée ah bon qu\\ est -ce qu\\' il y a ne va pas euh les tours de le se sont effondrées des avions se sont crashés partout le pentagone brûle tout non mais sans déconner je suis sérieux il y a un plan boulot je postule je suis un peu dans la merde financièrement il avait raison de ne pas parvenir à le me croire " ]
[ "tu reviendras quand je t’ appellerai pas avant il poussa la porte lui-même sur le domestique attendit en homme qui n’ a guère confiance dans les autres et s’ approchant d’ une table où se trouvait un appareil téléphonique il décrocha le récepteur mademoiselle je vous prie de me donner garches c’ est cela mademoiselle vous me sonnerez il resta près de l’ appareil frémissait d’ impatience le baron allait -il communiquer avec son mystérieux compagnon de crime ", "mon cher prosper je t’ écris ces mots d’ une main tremblante pour t’ apprendre le malheur affreux qui nous est arrivé ton cousin mon pauvre françois s’ est tué par un accident étant à la chasse je suis bien malheureux mon cher prosper maintenant il ne me reste plus que toi tu es le dernier espoir de ma vieillesse je m’ affaiblis tous les jours et bientôt je le sens j’ irai rejoindre mon pauvre fils ", "elle se plaça entre ces femmes qui étaient arrivées dans ce château abandonné sans prévenir personne et ce pays où elles ne voulaient connaître personne à elle seule agathe rendit habitable ce vieux château presque délabré dont elle savait les êtres par cœur et qui lui rappelait sa jeunesse elle le laissa sous ses persiennes strictement fermées mais elle rouvrit les fenêtres par-dessous les persiennes rouillées et noircies par le temps pour donner un peu d' air à les appartements qui sentaient le mucre disait -elle le mucre en patois normand c' est le moisi qui résulte de l' humidité elle battit et essuya les meubles qui craquaient et s' en allaient de vétusté elle retira des armoires le linge empilé et jauni par un si grand nombre d' années et mit les draps à les lits qu' elle chauffa pour en ôter l' impression sépulcrale que font à le nos corps les vieux draps restés longtemps sans être dépliés dans les armoires ", "a peine levé il se vit l' objet de la curiosité générale chacun se poussait se pressait pour voir la tête de sang de le frantzousse ne quittait plus son maître d' une semelle il le suivait d' un air lugubre les yeux invariablement attachés sur la chevelure excentrique de saindoux et poussant de temps à le autre de les soupirs à le fendre de les rochers polyphème quoiqu' encore inquiet était pourtant plus rassuré par les affirmations réitérées de le médecin ", "je serais très heureux si vous vouliez bien mettre votre signature sur cet exemplaire volontiers dit péreuse donne-moi une plume marie- jeanne vous seriez bien mieux pour écrire dans la salle à le manger oncle édouard répondit la jeune fille il y a là tout ce il faut et entraînant dans la pièce de le fond elle lui dit tout bas prenez garde martial croit que ce garçon appartient à la police et qu\\ à le cause de affaire qui ne me compromettra toujours pas interrompit édouard péreuse en libellant sa dédicace une écriture déliée et compliquée qui ressemblait à sa pensée par son aspect cabalistique et moi qui avais envie de sortir avec lui pour discuter un peu ses objections ", "suzanne continuait à le réfléchir qu’ avez -vous donc ce matin mademoiselle? dit la femme de chambre suzanne leva ses grands yeux et dit: sais -tu pourquoi il neige toi louisette mais oui mademoiselle ah! eh bien dis-le-moi! fit suzanne avec vivacité il neige parce qu’ il fait froid c’ est bien simple ", "j' entre dans une sphère inconnue et je sens mes idées grandir tenez j' en suis effrayée quelquefois cela m' arrive souvent dans les moments de trouble qui suivent mes laborieux sommeils et précèdent mon réveil entier je pense à le vous —a moi henriette il me semble que ce n' est pas la première fois que nous nous connaissons je me reporte à une existence antérieure je crois comprendre que mon âme immortelle a déjà animé un corps passager et que dans cette première existence nous nous sommes rencontrés et aimés —est -ce possible ", "un mur perpendiculaire à la façade venait presque toucher la porte et la flanquait d’ un brusque angle droit sur le pré devant la porte gisaient herses à le travers lesquelles poussaient pêle-mêle toutes les fleurs de mai la porte était fermée elle avait pour clôture battants décrépits ornés d’ un vieux marteau rouillé .le soleil était charmant les branches avaient ce doux frémissement de mai qui semble venir des nids plus encore que du vent ", "un député alors monta à la tribune c’ était barrère il se tourna vers les émeutiers —je ne sais pas dit -il ce que vous venez chercher ou demander je sais seulement que l’on a parlé cette nuit de couper des têtes de députés citoyens dit -il en étendant vers eux une main menaçante sachez une fois pour toutes que les têtes de les députés sont bien assurées les têtes de les députés sont non seulement posées sur leurs épaules mais sur tous les départements de la république ", "ô ma reine ma noble charmeresse ma divine margot que je t’ ai aimée hélas! toi aussi tu m’ as trompe des mémoires authentiques attestent que tu as eu pour amants ton cuisinier ton laquais et un sieur pomony un chaudronnier d’ auvergne et pourtant ô ma belle mignotte mon rêve adoré que tes chroniqueurs t’ avaient faite noble et fière je t’ aimais je pleurais avec toi alors que défaillante noyée de larmes tu allais dans un charnier recueillir la tête sanglante de le pauvre la mole ah! misérable reine ce n’ était pas un amour sublime une douleur immense qui te serrait la gorge et faisait jaillir de tes grands yeux un fleuve de larmes " ]
le boulevard de la plage est désert une seule voiture est en train de le remonter on entend son moteur depuis le bout de la jetée cette voiture c’ est la mort de le chien le chien qui vaque à son petit parcours pendant qu’ eux les enfants regardent la mer assis sur la murette elle l’ aînée elle le sait elle le sent qu’ il faudrait suivre pas à le pas et pipi par pipi le précieux chien tenu en laisse
[ "mais le temps qu’ elle se décide elle ne peut que percevoir le flash d’ énergie de le coup de frein dans le soleil et l’ arabesque de le chien projeté dans l’ espace elle voit très bien et elle revoit très bien le mouvement de le chien décomposé par les rayons la catastrophe géométrique l’ esquive dérisoire toutes pattes à l’ oblique puis le cou dévié dans un angle extravagant et le corps ensuite comme arraché à la pesanteur et virevoltant toutes choses dont on ignorait le corps de le chien capable ensuite ils sont dans la cuisine c’ est à le elle l’ aînée de faire cette annonce prodigieuse le chien est mort ", "elle ne peut s’ ôter de la tête le sinistre porte-à-porte de les gendarmes faisant part des deuils en c’ est à son programme scolaire elle essaie de trouver les mots pour la première fois elle voit ses parents pleurer ils se tiennent par la main comme des amoureux puis ils sont sur la plage en famille le soleil se couche françois mitterrand a gagné les élections le corps de le chien est étendu à le leurs pieds ", "elle ne regardera plus jamais innocemment les paysans de l’ angélus dans la lumière rasante des klaxons et des chants un début d’ embouteillage: de petits groupes de b. nordistes fêtent la victoire socialiste le père a trouvé une pelle la mère enveloppe le chien dans son plaid préféré silence ils choisissent un creux dans la dune leur père creuse en face de le point d’ impact; par leurs fenêtres on verra l’ emplacement ", "le lendemain matin et elle se réveillent seuls dans l’ appartement ils attendent longtemps ils ne vont pas à l’ école ils déjeunent de restes les parents reviennent ils ont quelque chose à le leur dire ", "vont -ils les chasser parce qu’ ils ont tué le chien? avec solennité ils racontent: ne pouvant trouver le sommeil ils se relèvent dans la nuit cette sépulture ne convient pas la marée les promeneurs le mouvement de les dunes pourraient exhumer le corps ils reprennent la pelle ", "déterrent le chien sous la lune le ramènent à l’ appartement le brossent le lavent le sèchent à le sèche-cheveux lavent et repassent le plaid à la première heure ils partent acheter une concession à le seul cimetière pour animaux côté espagnol plus à le sud que b. sud la cérémonie aura lieu demain le chien attend dans une chambre froide enroulé dans son plaid propre avec son jouet favori une poupée barbie dépenaillée qui lui appartenait quand elle était petite ", "sa mère sanglote ce jour-là mai à l’ âge de ans elle comprend que ses parents sont cinglés cinglés que fous fou c’ est pablo qui le deviendra plus tard ils se séparent sans jamais divorcer sa mère s’ établit brièvement à le bordeaux quand il semble que là-bas on puisse trouver des soins pour pablo ", "la grande forêt à le traverser cette frontière énorme entre le pays et le monde tagadoum tagadoum d’ une gare à l’ autre d’ un parent à l’ autre le plus extraordinaire peut-être est que des années après lorsque le père revient chez la mère pour abdiquer à le fond de le jardin ils rachètent un chien le même corniaud pour nommé d’ un côté marcel de l’ autre hector ce qui n’ a aucun sens —à quoi tu penses? demandait mon mari l’ hiver faisait une lumière bleue et la route montait et descendait ondulant dans la perspective de le pare-brise —je pense à le elle et nous savions tous de qui nous parlions nous eûmes tous les un rire dans ce délice de le pronom elle ", "désignée en langue elle notre fille pas le il neutre et fœtal épiphanie prononçait mon mari il pesait le mot sur sa langue et le paysage redoublait de douceur bruyères dunes triangles de mer épiphanie répétait -il il savourait les syllabes dans sa bouche nous frottons la lampe de les noms et ils apparaissent nos bons génies épiphanie serait là en ce moment elle devait être longue et maigre paupières encore fermées la peau rouge et plissée sous laquelle transparaissent les veines et couverte de ce duvet qu’ on appelle le lanugo " ]
[ "–je sens que je vous aime et qu’ il n’ y a pas là de motif pour que vous me trompiez –aussi qui vous dit que je vous trompe –vous m’ avez trompé; vous m’ avez dit que vous m’ aimiez vous ne m’ aimiez pas –je vous aimais parce que je vous voyais partagé entre de détestables principes et un cœur généreux pencher vers la justice et l’ honnêteté et je vous aime parce que je vois que vous triomphez des mauvais principes et que vos méchantes inspirations sont suivies de les larmes d’ un bon cœur voilà ce que je puis vous dire devant dieu et la main sur la conscience à les heures où je vous vois tel que vous êtes ", "bien entendu depuis un an qu’ elle conduisait elle n’ était pas encore rassurée et elle saisissait toujours le volant avec une insurmontable appréhension —achète de quoi dîner ce soir car nous arriverons peut-être là-bas quand les magasins seront fermés de quoi faire aussi demain matin un copieux petit déjeuner à le midi nous mangerons à l’ auberge il ne trouva de disponible parmi ses collaborateurs les plus proches que le brave janvier et il l’ invita à le prendre l’ apéritif qu’ est -ce que tu fais demain —vous savez patron le dimanche est le jour de ma belle-mère des oncles et des tantes de les enfants —nous nous allons à le meung ils déjeunèrent rapidement sa femme et lui boulevard richard-lenoir puis la vaisselle finie mme maigret alla se changer ", "l’ homme de paille moyennant une somme prévue avait pris la responsabilité de la déconfiture et cet écriteau flottant parmi les aunes de tissus déployées s’ étalait bientôt sur la façade enfin nous avons fait faillite l’ écriteau cynique était de l’ idée et de le style de robert macaire il en était très content pour de la nouveauté disait -il c’ en est on n’ avait pas encore vu PROPN une faillite dont on se vante ", "il y eut des\\n' perdrix une tortue un chevreuil des sangliers un loup des chouettes des\\n' chauves-souris des nichées de lièvres orphelins élevés à la cuillère toute une ménagerie sans oublier le poulain et son aïeule dont on ne comptait\\n' plus l’ âge et qui entrait de plain-pied dans les salles pour prendre de le pain ou sucre dans les mains qui lui plaisaient et montrer à les gens qui ne lui convenaient ses grandes dents jaunes comme si elle leur eût ri à le nez la vieille biche avait une habitude assez drôle si je tenais un bouquet elle l’ offrait et me passait sa langue sur le visage et les vaches la grande blanche bioné les jeunes bella et avec qui \\n' j’ allais causer dans l’ étable et qui me répondaient à le leur manière en me regardant leurs yeux rêveurs toutes ces bêtes vivaient en bonne intelligence ", "et alors tout son passé revint radieux rire et danser autour de lui toute cette vie heureuse enchantée bénie de dieu passa devant lui jour à le jour heure à le heure avec ses fleurs et ses parfums ses chants et ses fêtes il revit la vallée de saint-jean-du-doigt la ferme de le père tanneguy le chemin creux qu’ il prenait pour y aller le sentier rude et rocailleux qu’ il suivait pour en revenir comme il était jeune et gai! comme il aimait! et marguerite ", "je me retourne PROPN se tient dans l’ encadrement un gros pull en laine sur les épaules c’ est toi galadio qu’ est -ce que tu fais tu es trempé tu as besoin de quelque chose je ne sais pas où aller ils veulent me prendre pour m’ envoyer à l’ hôpital de qui tu parles ", "j’ ai perdu mon frère je suis prévenue affaire de temps de quelques mois peut-être il est perdu pour le temps et l’ éternité déjà mort de morts et tout s’ effondre et tout se brise le voilà l’ enfant qui plonge dans un abîme sans fond l’ abîme de les abîmes il souffre l’ air lui manque la lumière le soleil; mais il est sans force ses yeux restent attachés à le fond à ses pieds ", "je n’ ai jamais vu personne les ou fois qu’ un besoin de vigueur une faim de fer m’ a conduit là le seul être vivant que j’ ai croisé et qui ne l’ était déjà plus fut un chien littéralement coupé en par un train ses organes à les couleurs tendres navrantes étaient exposés à le même le ballast de part et d’ autre de le rail meurtrier ils me gênaient quoique je me sois efforcé de n’ y pas penser de porter mon attention sur l’ ouvrage afin d’ en extraire les bienfaits sa fréquentation régulière dispensait un autre réconfort ", "catherine donna immédiatement ses ordres pour le déjeuner et le dîner après quoi le cocher s’ informant si madame sortirait elle commanda sa voiture pour heures assurément une tête plus solide que la tête de catherine fût partie dans le ravissement qui la grisa tout à le coup lorsqu’ elle se vit comme en plein conte de perrault passer sans transition de son pauvre logis d’ auteuil où elle s’ était levée le matin à ce somptueux gîte cette conquête subite d’ une existence fastueuse lui semblait invraisemblable il lui fallait un effort de pensée pour se convaincre de l’ étonnante réalité ", "vos soupçons se portent automatiquement sur et vous apercevant qu’ il en sait véritablement trop long sur votre compte vous le supprimez en le précipitant dans la cage de l’ ascenseur de les galeries a ne m’ étonnerait pas que le jour de ce drame votre profession vous ait appelée dans ce grand magasin si c’ est le cas ce sera aisément vérifiable j’ attends qu’ elle dise quelque chose elle ne dit rien " ]
le maître d’ étude retourna s’ asseoir dans sa chaire et je me mis tranquillement à le faire mon devoir jusqu’ à l’ heure où la cloche annonça le dîner tout alla comme à l’ ordinaire personne ne me parla de ce qui s’ était passé jours après le grand balet revint aussi s’ asseoir à sa place quelquefois en levant les yeux par hasard je le voyais qui m’ observait; aussitôt il regardait ailleurs il vexait encore les petits mais le prestige de sa force était tombé quelques autres grands prenaient la défense de les faibles
[ "quant à le moi j’ étais devenu encore plus sombre qu’ avant; une chose m’ humiliait c’ est que mon père eût fait des excuses en pensant à le cela tout mon sang se retournait cela me paraissait contre nature et puisqu’ il faut dire toute ma pensée je lui en voulais les choses allèrent ainsi jusqu’ à la fin de l’ année les camarades se tenaient en quelque sorte éloignés de moi je me souciais aussi fort peu de leur amitié; ", "depuis le départ de goberlot je n’ avais plus d’ affection particulière à le collège l’ étude m’ ennuyait de plus en plus enfin les vacances revinrent comme d’ habitude je n’ obtins pas un seul prix cette fois le dégoût était complet et j’ étais bien décidé à ne plus revenir ", "chapitre cette année-là les vacances furent tristes je ne voulais plus retourner à le collège et je n’ osais le dire à le mes parents sachant combien cela leur ferait de peine à le lieu de me promener comme autrefois dans les vallons et les bois si beaux en automne; à le lieu de me baigner à l’ ombre de les hêtres et de pêcher à la main sous les roches ce qui me rafraîchissait le sang et ranimait toujours mes forces je restais tout rêveur à la maison notre jardin en pente; ses petits murs tapissés d’ espaliers ", "sa gloriette couverte de vigne vierge de pois d’ espagne et de chèvrefeuille ses grands massifs de groseilliers et de framboisiers où ma mère et faisaient la cueillette les grosses poires dorées et les magnifiques pommes rouges courbant sous leur poids les branches de les vieux arbres tout cela ne me disait plus rien j’ entendais les cris de joie de mes frères et sœurs dans la rue à le passage de les hautes voitures de regain sans même regarder à la fenêtre et durant de longues journées je me tenais assis à l’ étude auprès de m. pierron un bon vieux clerc grave sérieux un peu maniaque comme tous les gens de bureau aimant à le tout mettre en ordre sa plume à le droite près de l’ écritoire sa grosse tabatière d’ écorce de bouleau à le gauche sous la main pour n’ avoir jamais à le chercher et penser le moins possible ", "je voyais des files de et paysans hommes et femmes en robes crasseuses jupons de laine sarraus bleus l’ air soucieux l’ œil louche se regardant en dessous venir se disputer chez nous sur leurs contrats de vente ou de fermage cherchant à se tromper les uns les autres par des détours ridicules se grattant la tignasse ou mettant la main sur l’ estomac pour attester leur bonne foi; et mon père forcé de leur expliquer longuement de point en point d’ abord ce qu’ ils voulaient car ils ne le savaient pas toujours et puis ce qu’ ils pouvaient faire d’ après la loi car ils n’ en savaient rien de le tout et se croyaient tout permis même de convenir entre eux de choses contraires à l’ ordre public ces mauvaises intentions se voyaient comme peintes sur leurs figures dans leurs paroles et leurs gestes je m’ en indignais le père aussi quelquefois avait peine à se contenir mais il devenait vieux il avait de grandes charges à le supporter pour l’ instruction de ses enfants et bien souvent quand tous ces êtres de mauvaise foi n’ avaient pu s’ entendre et que tout semblait rompu il reprenait", "voilà l’ existence de le notaire de village on se figure qu’ il n’ a pas besoin d’ en savoir autant que ceux de les villes c’ est une grande erreur dans les villes on trouve des avocats des avoués des géomètres des architectes des experts de toute sorte capables de vous éclairer et de vous aider à le besoin; à la campagne le notaire fait tout lui seul il tire tout de son propre fonds; et puis dans les villes chacun sait ce qu’ il veut comment il le veut à le quelles conditions il se soumet; et le plus souvent les paysans n’ en savent rien de le tout il se croient plus malins que les autres et marchent hardiment d’ après cette bonne opinion qu’ ils ont d’ eux-mêmes sans prévoir les conséquences dangereuses de leurs finesses ", "dans les villes aussi les contractants savent parler s’ expliquer dire clairement leurs intentions qu’ il suffit d’ écrire dans les formes prescrites par la loi: à le village le notaire est forcé de tout débrouiller dans l’ esprit de ses clients d’ abord ensuite sur le papier il est en quelque sorte le tuteur ou le fléau de le pays il conserve l’ avoir de les familles ou les ruine c’ est quelque chose de terrible surtout avec ce principe que nul n’ est censé ignorer la loi lorsque pas un paysan sur n’ en connaît le premier mot et je me permets de dire à le cette occasion que de le moment qu’ on écrit un tel principe dans la loi parce qu’ il est indispensable à le gouvernement de les peuples on devrait à le moins trouver autre chose que des affiches pour faire connaître les nouvelles lois ", "les affiches sont bonnes pour ceux qui savent lire! si l’on tient à le ces affiches on devrait apprendre à le lire à les enfants sans cela ce principe n’ est pas seulement une fiction c’ est un mensonge une imposture un moyen détourné de livrer la masse à la rapacité d’ une foule d’ égoïstes et si l’on ne veut pas que les gens sachent lire car il y a des richards des nobles et des prêtres qui ont cette idée dans notre pays eh bien alors qu’ on fasse publier les lois à le prône par les curés cela serait à le moins aussi utile que les mandements de les évêques sur le gras et le maigre et cela ne nuirait pas à la religion l’ ignorance amène la misère et la misère amène tous les vices le spectacle de tout le travail que faisait mon père pour nous élever en restant honnête homme me donnait beaucoup à le réfléchir et la carrière de le notariat me paraissait de plus en plus difficile ", "c’ est bien la peine me disais -je souvent de tant étudier pour en arriver la ̀! vers la fin de les vacances l’ idée de retourner à le collège m’ accablait et j’ étais d’ autant plus à le plaindre que le courage de refuser franchement me manquait non je n’ osais faire un tel chagrin à le ceux qui m’ aimaient et mettaient en moi leurs plus chères espérances cela se présenta pourtant la veille de le départ; l’ aveu m’ échappa sans y penser c’ était le matin avant l’ arrivée de notre vieux clerc; " ]
[ "je n’ ai encore aucune idée arrêtée à le sujet de le mariage et je crois bien que si un jour je prends cette grave détermination c’ est que j’ y aurai été poussé par un amour profond que je penserai partagé –vous avez bien raison interrompit la baronne qui avait repris un peu d’ haleine je ne comprends pas le mariage sans l’ amour et les convenances tenez moi qui vous parle j’ ai été adorée par m. de le frédy si mes parents lui avaient refusé ma main il se serait tué le pauvre homme; et dieu me l’ a enlevé à le bout de mois de mariage ", "il ne craignait que ses violences dont il n\\ était plus maître dans la colère attendre mariette à le coin de sa porte était un sot métier est dans les heures d\\' attente à le froid à le soleil à la pluie à le vent que l\\ esprit devient méchant et irritable qu\\ il est impossible de raisonner avec une femme PROPN prit le parti d\\' écrire une petite lettre dans laquelle il priait mariette de venir le voir une fois encore étant fort malade mariette vint le lendemain et trouva gérard extrêmement pâli par les mauvaises nuits qu\\ il passait depuis cette dernière aventure ", "répondis -je comme tu peux être dur tu lui as fait de la peine tout à l' heure elle était fâchée fâchée s' écria -t-il et il répéta: fâchée et la preuve elle vient de me demander de la reconduire jusque chez elle ce soir sa mère ne vient pas la prendre fâchée ", "berthe reprend il en s’ approchant après un moment de silence pourriez -vous me haïr parce que je vous aime vous dont le cœur ressent la peine de tous les malheureux pourriez -vous voir ce que je souffre et m’ accabler de votre indifférence depuis longtemps vous avez dû vous apercevoir d’ une passion que j’ ai fait de vains efforts pour vous dissimuler ah vous en deviez sans doute la violence peut -on vous aimer faiblement ", "il est franc comme l’ or appuya le bon jaffret qu’ entendez -vous par la part de le lion demanda le dr samuel s’ il s’ était agi seulement de mes francs répondit saladin j’ aurais exigé moitié à la bonne heure s’ écria l’ assistance en chœur moitié! ne nous gênons pas ", "à le stade il avait surpris plus d’ un regard de femme qui l’ avait fait rougir mais la gloire en lui révélant qu’ il pouvait être aimé ne l’ avait pas guéri de ses craintes et il avait continué à le redouter les rires de les filles et leurs moqueries seule la présence de les copains l’ affermissait et encore il n’ osait pas les imiter les copains répondaient à les rires de les filles par d’ autres rires ils les abordaient les poursuivaient ", "il repart il reprend tout de le commencement avec une mesure de contentement qu’ il n’ avait pas connue quand sa fille était née sa fille qui l’ attachait dans la pâture rase de le mariage la naissance de son fils peut changer bien des choses il ne sera plus seul avec anne un futur compagnon vient de naître qui est un être de sa fonction et de son genre; un homme aime bien sa fille mais comme une future femme avec précautions; entre son fils et lui il n’ y aura pas de mystères ", "seulement maintenant tu ne serais même plus capable de couper la parole à un muet cette boutade d’ un humour discutable j’ en conviens je suis toujours le premier à le reconnaître mes faiblesses de toutes mes nombreuses qualités la modestie étant la principale le laisse aussi froid qu’ une expédition dans l’ arctique ces expéditions sont dangereuses ne parle -t-on pas fréquemment de l' arctique de la mort tout à le coup le gros qui fouillait un buisson pousse un cri de trident ", "on y boit et on y mange on y a peur chose terrible la peur excuse cette inhospitalité redoutable elle y mêle l’ effarement circonstance atténuante quelquefois même et cela s’ est vu la peur devient passion ", "bien plus on jugea ce vieil homme guéri de sa folie depuis que celle-ci devenue plus profonde s' était faite invisible si paraissait dépris de sa terre de sicile c' est que son espoir se reportait violemment sur la maison cimentée par le sang que constituait pour lui sa famille en prison il s' était souvenu de cousins éloignés détenteurs d' un de ces noms célèbres que même les plus ignorants connaissent et assez opulents pour habiter l' étage noble d' un de les plus beaux palais de rome bien que ses lettres à les princes de trapani fussent restées sans réponse il comptait sur eux pour l' aider à le relever la fortune de les credo dont PROPN n' était qu' une inutile preuve de pierre rosalia fut chargée de vendre de pauvres bijoux pour payer leur passage " ]
j’ ai conseillé à le mon maître de soutenir ses paumes avec une verge d’ or incorruptible afin que les djinns le sachent éternellement debout dans la salle de cristal mais le prophète ne veut point empêcher que les vers démentent un éternel mensonge et l’ ange a préparé l’ enveloppe de soie verte où sera insufflée son âme confiée à un oiseau vert qui la portera à le tribunal de les anges et mais j’ ai élevé mes regards vers le ciel et la reine femme de salomon qui a pour lui abjuré le culte de le soleil consentira à le confier son âme à le elle à l’ ange qui l’ insufflera dans l’ enveloppe de soie verte et l’ ange de la mort sous quelque forme qu’ il apparaisse recevra une âme enveloppée pour l’ offrir à l’ oiseau simurg car l’ âme doit parvenir à le paradis de les croyants par la région de l’ air et de le feu; et un corps astral pour le batelier monstrueux qui le transportera par le pays de les marais ainsi salomon vivra en corps et âme jusqu’ à l’ achèvement de le temple ii récit de doublemain j’ aivule vizir assaf errer son cimeterre à la main autour d
[ "je ne veux pas tout de suite prendre l’ âme de salomon mais je voudrais quelque chose qui émane de lui et participe de sa sagesse et de la splendeur de son corps je veux avec mes ciseaux verts cueillir une touffe de la candeur de sa barbe de le moins puisque son crâne ferme comme une voûte polie le cellier de son cerveau où des djinns savants brassent son intelligence mais quand j’ aurai avec mes ciseaux tranché ce tentacule visible de l’ esprit de le roi de les prophètes la feuille de laquelle pend le principe de sa vie croulera de l’ arbre l’ oiseau vert absorbera son âme et son corps astral naviguera à l’ ombre de mes rames sur les eaux calmes qui encorbellent le paradis de les croyants plaise à le dieu que cette satisfaction me soit laissée et que je ne trouve pas en frappant à l’ une de les portes de la salle de cristal je préférerais croiser mes ciseaux minuscules contre le cimeterre circulaire de le vizir le cadavre étendu sur le parquet transparent l’ âme envolée vers les hauteurs où perche le simurg et le corps astral flottant dans l’ air mobile pour venir s", "récit de balkis attendait dans la barque pareille à la carapace d’ un escarbot desséché et je n’ ai point vu d’ abord le marais semblable à la robe d’ un paon vert à le cause de les myriades pressées de les yeux de les lentilles et je n’ ai point vu la face de mon guide non plus qu’ il n’ a vu la mienne son dos m’ est apparu lamé de bronze ou couvert d’ écailles très semblables à des feuilles de myrte comme sont celles de la couleuvre et ses bras très longs se perdaient dans l’ eau latérale comme si le grand escarbot de les marais dont la carapace était notre barque eût ramé avec la paire médiane et velue de ses pattes et après la vision de son dos vert des hommes rouges à le figure d’ oiseau et à les robes droites passèrent successifs devant mes yeux de les côtés de la barque et par plusieurs fois ils l’ appelèrent doublemain ", "et avec le mouvement je perçus l’ eau et la fin de la croûte de les lentilles à le quoi succéda une glace plus mobile des êtres tels que des oeufs de mercure solide écrivaient et décrivaient tous les nombres et le signe de l’ infini glissant leurs éclairs sur la tôle de sable je détournai vers eux mes regards de le rameur et réapparurent les hommes rouges l’ un dit doublemain que portes -tu dans ta barque rongée n’ est -ce pas salomon ", "quoi de plus beau que l’ utile et de les pots de terre superbement rangés? et cet être encore non sorti des limbes dit que son nom d’ homme serait dans le futur xénophon paix s’ écria mon guide parlant à les hommes rouges ou avertissant les patineurs d’ hydrargyre précédant la barque paix ou l’ eau polie à le ma voix va devenir boueuse et mobile et vos pieds d’ acier s’ enliseront à les os de la terre ayant dit il rame quoi de plus beau dit xénophon que des plats géométriquement disposés et il s’ écarte chassé par un grand insecte long marchant sur l’ eau avec des membres en forme de fils ", "à les voix et à les bruits les oeufs de mercure gyrants éclatèrent sur l’ eau en déployant des ailes de viande et saignèrent dans l’ air le sang des pins des êtres plats semblables à des pieds cornus traînant des talonnières déplumées se soulevèrent vers la face de l’ eau comme les écailles de la vase doublemain murmura qu’ il était temps qu’ il plongeât ses bras jusqu’ à le livre et et il exhuma de le profond un escarbot monstrueux couleur de poix le ventre triangulaire vitré comme une fenêtre sur son coeur l’ établit dans la barque sur le chevalet de ses pattes et ouvrant à le battants les élytres feuilleta les ailes dépliées détournant ma vue vers le marais je vis réapparaître la forme rouge et tu n’ inscriras pas salomon ", "doublemain penché sur le vivant triptyque le souleva avec courroux et il sembla qu’ il tînt sur l’ avant de la barque une proue et à le milieu de la barque une voile claquante et sonore et par-dessus la voile une oriflamme déroulée et parmi une lanterne rougeoyante et il crucifia à le mât le grand escarbot les ailes ouvertes flottantes les côtes triangulaires et vitrées luisant roses la barque vogua plus vite et s’ enfonça dans les brouillards gris parmi des formes cendrées et à le moment d’ abandonner la région claire PROPN dit quoi de plus beau ô doublemain que des paires de chaussures alignées selon l’ ordre militaire tu portes salomon ha ha et son âme ", "et nous fûmes sur une eau déserte le carrousel de métal gyrant toujours derrière nous maintenant sous le ciel bas des bulles crevaient avec une petite fumée contre nous vrombissait le supplice de l’ escarbot et nous revînmes à le milieu de la fuite dispersée de les êtres de l’ eau doublemain retourné dans la barque pointue à les bouts qui n’ avait pas viré ramant face à le ma face et disant pardon je me prosterne devant ton dos courbe et l’ angle dièdre de ton ventre ", "permets que je m’ approche sans peur et te décloue le bourdonnement de tes ailes autour de ton corps strident est épouvantable livre ferme tes feuillets où j’ ai failli inscrire la hideur sans âme voici le corps étranglé artificiellement à le milieu qui a la prétention de figurer le signe de l’ infini quand il est couche à la partie supérieure les glandes meurtries et excoriées à le centre qui se décomposent et se dissolvent quand un être inconscient avant d’ avoir acquis la noblesse de broyer des os doit commencer à le vivre de putréfaction après être éclos de le sang et de la sanie d’ une tumeur percée parce qu’ un homme a inconsidérément uriné vers la touffe de moisissure qui dissimule la honte et la plaie toujours suppurante de la bouffissure inférieure ", "l’ homme ne peut plagier l’ usage de cette plaie qu’ en offrant comme simulacre l’ issue condamnée par dieu à excréter les immondices de le corps toi qui te repais comme tous en enfer d’ excréments emporte celui-ci peut-être alors excuseras -tu ma récente violence et emporte aussi sur ton ventre et contre tes trachées de l’ air respirable parmi la vase de le marais car hydrophilus disparut sous l’ eau vers le pays de les vivants me pétrissant entre ses pattes je ne vois point s’ élever vers la surface de l’ eau la petite bulle qui éclate en fumée et prouve que le corps sait expirer une âme quand il eut dit sur notre fuite glauque plana le vol brisé de le reflet de ses rames récit de salomon c’ estenvain que j’ ai un anneau formé de pierres me donnant toute autorité sur les mondes de les esprits des animaux de la terre et de les vents je ne me souviens plus des devises inscrites sur les pierres mais de la maxime de l’ aigle que si longue que soit la vie elle n’ est qu’ un long retard de la mort " ]
[ "il s’ avança précipitamment au-devant de la jeune fille et de la mère pour se plaindre de la rigueur qui l’ avait privé si longtemps de le bonheur de cette vue lucie fut implacable de sérénité de pudeur de majesté sa mère put à le besoin témoigner de la réserve absolue invincible avec laquelle elle avait reçu le colonel comme celui-ci faisait une allusion trop pressante à le parti pris par les jeunes filles lucie fit un effort et daigna laisser tomber quelques paroles qui s’ abattirent comme une volée de colombes invoqua le bonheur de claire son amitié acheva d’ entortiller et d’ étrangler le cœur d’ arthur dans ses fils de la vierge et faisant une révérence qui semblait mettre des lueurs à les pavés elle continua sa route laissant le guerrier dans l’ immobilité de la femme de loth quand il revint à le lui le comte proféra le plus étincelant juron qui ait jamais brillé sur des lèvres martiales et fit le serment d’ annibal contre son union avec mlle d’ PROPN ", "tu te paies ma tête d’ où peux -tu venir pour ne pas savoir ça? les villages c’ est ce qu’ il y a de plus dangereux personne d’ honnête ne peut vivre là-dedans à le moins de connaître quelqu’un on ne doit jamais se montrer dans des endroits pareils ", "à le tel point que se multiplient dans les revues les plus sérieuses les spéculations qui s’ autorisent de la démonstration d’ PROPN pour en explorer toutes les implications les moins acceptables dire que l’ hypothèse de les univers parallèles fait aujourd’hui l’ unanimité parmi les savants serait une très grossière exagération et même: une contre-vérité elle compte cependant ses partisans et ses détracteurs ce qui revient à le dire qu’ elle a à le moins réussi à s’ imposer comme un objet de controverse recevable dans les cercles scientifiques ", "à le foyer de ce miroir pendait une ampoule d’ or la fameuse émettrice de les radiations assimilables cette cellule n’ a jamais dû servir dit le docteur voyons celle de le n°1 l’ homme qui mourut brûlé la porte en face s’ ouvrit sans difficulté mais l’ intérieur de la cellule offrait un aspect bien différent le métal de les parois et de le sol avait perdu son poli à l’ examiner de près les hommes virent qu’ il était profondément rongé ", "je pensais à le paul je ne pensais qu’ à le paul combien de murs entre lui et moi? que lui font -ils ils le torturent PROPN tiendra mais son corps sera couvert de meurtrissures les gencives à le vif la tête martelée les membres roués et j’ avais mal PROPN où s’ abattaient les coups sur le corps de paul à les jointures à les lèvres ses lèvres que j’ effleurais si doucement si doucement pour ne pas le réveiller parce que je voulais qu’ il se repose et en même temps je ne pouvais pas résister à le désir de caresser ses lèvres il dormait déjà parce qu’ il était rentré tard fatigué par ces longues courses qu’ il faisait dans la ville avec tous les détours qu’ il faisait pour déjouer les filatures avant de rencontrer les camarades de combat ", "mais les élèves lui persuadèrent avec tant d’ ingénuité et d’ affection qu’ elle les contrarierait singulièrement si elle s’ opposait à le leurs désirs qu’ elle s’ abandonna à le elles sans plus de résistance en leur disant qu’ elle se trouvait trop heureuse de pouvoir faire par son obéissance quelque chose qui pût leur être agréable fut conduite sous le bosquet et à le milieu de ses compagnes elle s’ agenouilla à l’ autel de marie après avoir prié quelque temps en silence elle fit entendre sa jolie voix non plus pour chanter comme autrefois des ballades mondaines mais pour faire éclater sa reconnaissance envers la mère de les vierges et aussitôt les échos de le bosquet retentirent de ses accens et répétèrent avec un doux frémissement ces touchantes paroles bonne mère vierge sacrée vous qui daignez changer mon sort marie soyez révérée jusqu’ à l’ heure de notre mort aujourd’hui vous brisez mes chaînes ", "auparavant il vivait avec des confiances de brute maintenant à le moindre bruit il tremblait il pâlissait comme un petit garçon un frisson d’ effroi avait brusquement secoué sa chair et ne l’ avait plus quitté la nuit il souffrait plus encore que la peur dans ce grand corps mou et lâche amenait des déchirements profonds il voyait tomber le jour avec des appréhensions cruelles ", "elle regagnait se trouvait le vieux palais de les villaferda toujours froide et hautaine elle ne montrait quelque bienveillance quelque intérêt qu’ à sa protégée et à le cause d’ elle à le melchior sans doute celui-ci lui avait -il fait connaître les sentiments de sa sœur et de ses enfants à l’ égard de ou bien lisait -elle sur leur physionomie sur celle d’ isabelle surtout si expressive quelque chose de la réprobation de l’ antipathie presque répulsive qu’ elle inspirait en tout cas elle leur avait témoigné la plus glaciale indifférence dans les rares occasions où ils avaient été obligés de se trouver avec elle à le cours de les fiançailles de don on n’ entendait guère parler ", "PROPN n’ aura même jamais rien vu de semblable le prestige que cet excellent mauvais garçon exerçait sur ses pareils dépasse ce que nous nous imaginions sa popularité avait grossi en raison directe de ses démêlés avec la justice comme celles d’ un grand citoyen les funérailles de le pauvre diable se seront faites par souscription publique la région marollienne a commencé par se cotiser pour payer son cercueil son escorte de croque-morts des fleurs à le profusion de la musique à le tout casser et même les absoutes à l’ église l’ eau bénite et le requiescat sur la fosse car ils ont voulu le plus de cérémonie et de tralala ", "elle sortit de la chambre en fermant la porte avec violence puis elle se mit à le continuer les propos diffamatoires qu' on l' avait forcée d' interrompre attiré par le bruit de les déclamations de cette méchante fille l' aubergiste accourt s' informe de ce qui cause son ressentiment bavard —ce n' est rien dit -elle fort radoucie par le plaisir de médire de sa maîtresse j' ai fait une sottise et je la paie aujourd'hui en m' attachant à le cette petite fille qui est descendue hier chez vous je croyais avoir trouvé la pie à le nid et pas de le tout " ]
elle ne savait pas si elle devait répondre; elle avait peur de désobéir et en même temps elle pensait que le gendarme finirait par s’ en aller en croyant que la maison était vide mais le gendarme ne s’ en allait pas il essayait d’ ouvrir la porte et frappait plus fort en appelant petite puis la fillette comprit qu’ il attachait son cheval à la boucle de fer scellée dans le mur et qu’ il s’ éloignait peu après elle entendit sa voix s’ élever derrière la maison
[ "il appelait fortement eh valserine il revint devant la maison en répétant ses appels mais cette fois sa voix ne s’ enfonçait pas dans le bois elle passait au-dessus de la vallée de mijoux et s’ en allait heurter la haute montagne d’ en face qui la renvoyait en plusieurs voix assourdies comme si elle la cassait et en envoyait les morceaux à la recherche de la petite fille .le gendarme se lassa d’ appeler il secoua encore une fois la porte et vint coller son visage contre la vitre en essayant de voir dans l’ intérieur de la maison PROPN s’ approcha aussitôt ", "elle venait de reconnaître un gendarme de le village de septmoncel celui qui avait une petite fille si jolie avec laquelle elle avait joué quelquefois .le gendarme parut tout joyeux en l’ apercevant il lui fit un signe d’ encouragement en disant allons petite niauque ouvre la porte je ne te veux point de mal moi valserine ouvrit la porte toute honteuse de s’ être laissée appeler si longtemps .le gendarme prit une chaise pour s’ asseoir et dit à la petite fille qui se tenait debout devant lui voilà que ton père s’ est fait prendre et les douaniers disent que tu l’ aidais à le passer sa contrebande fillette regarda le gendarme bien en face et elle répondit pourtant reprit -il tu faisais le guet hier quand les douaniers l’ ont pris valserine baissa la tête et c’ est parce qu’ il t’ a entendue crier que le pied lui a manqué et qu’ il est tombé sur la pente à le travers les arbres coupés valserine releva vivement la tête comme si elle allait donner une explication puis sa bouche se referma et après quelques instants de silence elle demanda presque tout bas est -ce que sa jam", "elle se rappela que son père lui avait dit peu de temps avant: tes ans vont bientôt finir il avait ajouté après un long silence :«je voudrais que tu sois ouvrière diamantaire souvent aussi il avait parlé de l’ avenir c’ était les jours où elle refusait de faire ses devoirs de classe elle le revoyait penché lui désignant ses fautes leurs têtes si rapprochées qu’ elles se heurtaient parfois et elle croyait l’ entendre encore lui dire je ne suis pas bien savant mais ce que je peux t’ apprendre te servira dans l’ avenir l’ avenir elle répéta le mot pour le fixer cela lui apparaissait très haut et tout semblable à le ces nuages qui arrivaient en se bousculant par le col de la faucille et qui s’ enfuyaient en s’ effilochant le long de les monts PROPN .puis la tourterelle apprivoisée attira son attention elle venait du bois chaque matin réclamer une caresse et une friandise ", "valserine la retint longtemps dans ses mains sans pouvoir lui parler comme elle le faisait tous les jours et quand l’ oiseau se fut envolé la fillette sortit de sa maison pour se rendre à la chambre de le gardien elle fit un grand détour en prenant toutes les précautions habituelles pour ne pas être vue c’ était là que son père cachait ses marchandises de contrebande depuis qu’ elle savait que la chambre de le gardien était une cachette valserine s’ y rendait toujours avec crainte pendant longtemps elle avait cru que c’ était seulement dans cet endroit frais que les marchandises étaient à le leur place elle n’ avait connu le danger que le soir où les douaniers étaient venus se mettre en embuscade sur l’ amoncellement de les quartiers de roche qui recouvraient la cachette ", "la nuit commençait d’ entrer dans la chambre de le gardien la fillette et son père venaient de finir d’ envelopper soigneusement les petits paquets faciles à le dissimuler dans les poches et que le contrebandier devait aller vendre le lendemain ils allaient sortir de la cachette lorsqu’ ils entendirent tout près d’ eux une voix un peu basse qui disait il doit y avoir des trous profonds parmi ces pierres la voix s’ était subitement assourdie comme si elle s’ éloignait il y avait eu quelques piétinements et la même voix avait repris j’ ai envie de faire partir mon revolver la fillette sentit que son père la saisissait et l’ attirait violemment à le lui elle avait senti aussi qu’ il était tout tremblant quand il lui avait dit très bas ils sont au-dessus de nous valserine n’ éprouvait aucune peur à ce moment ", "elle ne comprenait pas pourquoi son père tremblait si fort contre elle elle voulut lui parler mais il l’ en empêcha en lui disant les douaniers sont la fillette avait subitement deviné que son père cachait des marchandises de contrebande tout comme le fils de la vieille marienne qui demeurait en bas de la montagne et que les gendarmes avaient déjà emmené plusieurs fois en prison et malgré l’ obscurité elle mit ses mains devant son visage pour cacher à le son père la grande honte qui la faisait rougir .mais son père se courba davantage sur elle en la serrant plus fort elle comprit sa pensée et pour le rassurer elle lui passa un bras autour de le cou pendant qu’ elle lui appuyait son autre main sur la joue ils restèrent ainsi pendant un long moment valserine supportant le poids de la tête de son père qui s’ abandonnait sur la sienne .ils se séparèrent en entendant des petits coups secs contre les pierres de la cachette ", "puis la voix de le douanier arriva encore près d’ eux comme si elle sortait d’ un porte-voix elle disait :«ma baguette ne touche pas le fond une autre voix paraissant assez éloignée dit reste donc tranquille tu vas faire sortir de ce trou quelques bêtes qui vont nous ennuyer cette nuit les petits coups secs continuèrent à se faire entendre et tout à le coup un glissement brusque fit comprendre à le valserine que le douanier avait laissé tomber sa baguette dans la chambre de le gardien valserine et son père s’ assirent en silence sur la pierre étroite qui se trouvait près d’ eux et ils restèrent jusqu’ à le matin sans oser bouger ni se parler tout bas .ce fut seulement lorsque le grand jour entra dans la chambre de le gardien que le contrebandier se décida à le sortir pour s’ assurer que les douaniers n’ étaient plus PROPN et maintenant que valserine se retrouvait seule dans cette cachette elle se souvenait des moindres détails de cette nuit d’ angoisse il y avait un peu plus d’ an de cela et depuis elle avait fait tant de questions à le son père qu’ elle savait à le pr", "et voilà qu’ elle éprouvait presque de la fierté en se rappelant les paroles que le gendarme venait de lui dire les douaniers affirment que tu aidais ton père à le passer sa contrebande elle s’ assura que toutes les marchandises étaient à l’ abri de l’ humidite elle roula en pelotte quelques bouts de ficelle qui traînaient à le terre et elle sortit de la chambre de le gardien avec les mêmes précautions qu’ elle avait prises pour y entrer elle revint à la maison pour y mettre tout en ordre et quand l’ heure fut venue elle ferma la porte avec soin et descendit sur la route pour prendre le courrier à le passage ainsi qu’ elle l’ avait promis à le gendarme la voiture était pleine de monde ", "le conducteur voulut faire monter valserine près de lui mais un homme déjà vieux céda sa place après avoir longuement regardé la fillette et monta lui-même sur le siège à le côté de le conducteur valserine tourna le dos à les chevaux elle retenait de la main le rideau à le grosse toile à le rayures rouges qui fermait la voiture de les côtés et il lui semblait que c’ était les montagnes qui se déplaçaient chaque fois que la voiture tournait un lacet de la route de temps en temps la voix de le conducteur laissait échapper une sorte de son plein et bref allonlonlon ce son venait à le intervalles réguliers comme si un compteur invisible en eût réglé le bon fonctionnement et la fillette l’ attendait comme un chose nécessaire à la solidité de la voiture aussi bien qu’ à la bonne allure de les chevaux .on atteignit presque tout de suite le village de lajoux c’ était dans ce village que valserine allait à l’ école " ]
[ "mais son humilite l’ empêchait d’ en parler à le curé qui lui voyait grandir son œuvre et attendait que le fruit fut mûr pour le cueillir un jour qu’ il visitait le dispensaire ne faisant plus que de très rares sorties il dit à le brûle-pourpoint à le angéline: —mère directrice je vous salue et vous apporte la bénédiction de monseigneur pour votre œuvre le rouge monta à le front d’ angéline comme si on lui eût reproché une mauvaise action je suis bien reconnaissante à le monseigneur pour sa bienveillance mais je me demande en quoi j’ ai pu mériter cette faveur insigne ", "il renverse la tête en arrière ses yeux se plissent il rit de tout son corps elle ne l’ a jamais vu rire comme dans les cartons a retrouvé son texte de maîtrise sur le cinéma de bergman les éditoriaux de claude julien soigneusement découpés dans le monde diplomatique un projet de thèse sur PROPN serge les filles avec qui il pose pendant ses études sont toutes des françaises ;elles portent les cheveux courts à la jean elles sont minces et s’ habillent en montrant leurs corps qui était ce jeune homme ", "il racontait à le qui voulait l’ entendre ce que personne n’ a d’ ailleurs jamais cru: que c’ était amélie qui l’ avait rejeté après avoir obtenu ce qu’ elle voulait non pas un époux éternel mais un homme qui acceptât de la dépuceler tout infirme qu’ elle était et lui fît un petit ou à le défaut lui laissât son propre fils comme pupille ou domestique bénévole on ne savait en tout cas elle en profita jusqu’ à le ce qu’ il eût ans c’ était toujours bon à le prendre ce petit jardinier n’ est -ce pas après l’ avoir retiré comme de le collège de les buiges ou ̀ il aurait pu poursuivre ses études d’ après son père mais où en vérité il n’ apprenait rien outre qu’ il y était là encore le souffre-douleur de les autres chiennerie d’ enfance oui le petit bâtard le fils de personne celui qui vivait avec les folles de le montheix comme on les appelait parfois et qui rentrait chaque soir à le château en ravalant ses larmes et à le pied par le chemin qu’ avait autrefois suivi yvonne lorsqu’ elle était allée déposer sa pellicule chez le photographe de les buiges à le ", "j’ ai pourtant une confidence à le vous faire et si vous voulez m’ écouter déjà heures s’ écria roger en marchant vers la porte et j’ ai promis d’ aller prendre un ami pour me rendre à le bal pour vous alice qui ne connaissez pas le monde vous ne vous faites pas d’ idée de les déceptions des ennuis qui s’ y trouvent je ne désire pas le voir dit alice tristement ce mande qui vous plaît quoi que vous en disiez roger mais j’ espérais allons ma chère interrompit roger avec impatience gardez croyez -moi vos espérances et vos chimères ", "mourir avant le bout de l’ an! lui cucuzone qui faisait si bien la tête en bas le saut chinois et le bras de fer malgré tous ses efforts il avait pas de faits lorsqu’ il arriva à le bout de ce long couloir il lui restait un capital de pas et nul moyen d’ éluder la besogne qu’ on lui avait imposée la confrérie de le silence ne plaisantait pas ", "ce n’ est pas faute d’ avoir consulté des médecins il en a vu à ne plus savoir où donner de la tête à le point qu’ en désespoir de cause il a pris rendez -vous pour le lendemain chez un rebouteux vous le découvrirez avec stupeur bien des années après en feuilletant son agenda ce qui vous laisse cette trace écrite posthume l’ impression étrange que le lendemain de sa mort il était encore en vie et que sa vraie disparition date de le premier feuillet vierge de son carnet vous ne pouvez vous empêcher de penser que ce guérisseur de campagne avec des méthodes empiriques l’ eût peut-être sauvé ", "il me sembla que PROPN se moquait de moi et pourtant je ne voulus pas en avoir le démenti –je crois à l’ existence de toutes ces merveilles mais à le moment de les constater j’ y renonce si tu le désires et si par ce sacrifice je peux obtenir une heure plus tôt que ton père consente à le mon bonheur –c’ est bien reprit laura en me tendant ses mains charmantes je vois qu’ à le milieu de ta folie tu m’ aimes plus que tout à le monde et je dois te pardonner tout ", "ce capitaine castarel me dit: mon pauvre master nilson vous voilà ruiné de fond en comble vous allez vous trouver sur le pavé après avoir été rapatrié à le montréal mais avec dollars un homme peut toujours se relever je vous les offre pour votre secret dollars oui et les vaut! ", "laure regardait s' il le transcrivait exactement en se tenant penchée par-dessus son épaule vous oubliez quelque chose lui dit -elle en lui désignant de l' ongle un membre de phrase omis pure inadvertance riposta le banquier en rougissant tout y est bien maintenant lui dit -elle quand il eut apposé sa signature donnez -moi cela ", "et je me figure bien l' étonnement de romand devant la façon dont ses amis ont pris leur parti de son invraisemblable explication il était sorti revenu en racontant que des types l' avaient tabassé et voilà tout le second jour où on devait aborder le tournant décisif j' ai pris le petit déjeuner avec me abad c' est un homme de mon âge baraqué impérieux un bloc d' autorité virile j' ai pensé que romand devait en avoir une peur bleue en même temps que ç a devait le rassurer d' être défendu par le genre de type qui à l' école lui aurait de si bon cœur cassé la gueule " ]
je me suis toujours suffi à le moi-même cet argent qui ne fera que le luxe ou le bien-être de ma famille ne m’ est point nécessaire en somme ma fiancée serait pauvre que je n’ hésiterais pas à l’ épouser; pourquoi hésiterais -je davantage parce qu’ elle est riche –tu as raison mon fils dans ta conscience et devant moi: tu auras tort à les yeux de le monde
[ "les grands mariages flétrissent quoi qu’ il en ait l’ homme qui les accepte ne te révolte pas fit -il à un mouvement d’ emmanuel car je n’ ai pas tout dit ils flétrissent le père qui les permet à son fils je ne veux point que la déconsidération nous atteigne si indéterminée qu’ elle puisse être si peu méritée qu’ elle soit –vous vous opposez à le notre mariage alors dit emmanuel en pâlissant ", "–non mais je te prie de le retarder léonie a ans à le peine je suis son tuteur et tu es mon fils si ce mariage se faisait aujourd’hui ce ne serait pas seulement le monde qui aurait le droit de nous accuser ce serait léonie elle-même qui en aurait le droit un jour elle n’ est qu’ une enfant et tu as les premiers battements de son cœur laisse -la grandir devenir femme ", "rendez -vous dignes tous les par ce sacrifice et par l’ attente qui ne vous est chère encore aujourd’hui que par la poésie et la soudaineté de le rêve quand léonie sera majeure et maîtresse de ses actions quand tu auras vécu années encore de la vie de les camps dans la patience et l’ abnégation tu épouseras ta cousine le langage de m. d’ herbel était celui de le devoir c’ était un appel à les sentiments élevés de son fils emmanuel baissa la tête cherchant dans son respect pour son père dans la puissance même de son affection pour léonie la force d’ obéir –va mon enfant dit doucement le général je ne te dirai pas que c’ est là ma volonté formelle sur laquelle je ne saurais revenir ", "j’ ai trop de confiance en toi et dans ta loyauté je ne veux même point être mêlé à le tout ceci je ne parlerai de rien à le ma pupille vois -la répète -lui ce que je désire; si elle t’ aime fortement elle acceptera ce délai que je vous impose ", "elle comprendra que je dois agir ainsi pour vous comme pour moi la jeunesse a l’ avenir devant elle il est digne d’ elle de savoir le mériter quelle que fût la douleur d’ emmanuel il fit part à la jeune fille de la décision de le général il le fit sans amertume avec une énergie généreuse ne pensant point à l’ apitoyer sur ses propres souffrances mais à la raffermir et à la consoler –c’ est une longue absence lui dit -il mais l’ amour est plus fort que l’ absence et le temps ", "léonie se montra courageuse et résignée elle aussi en s’ abandonnant à sa faiblesse eût craint de trop affliger son fiancé ces quelques mois de tendresse partagée de sensations nouvelles les inquiétudes qui les avaient suivis l’ aveu de son amour ce dénoûment immédiat et cruel avaient transformé mademoiselle d’ herbel ce n’ était plus une enfant ignorante de la vie joyeuse et timide à la fois c’ était une noble et fière jeune fille que les obstacles ne pouvaient abattre –je vous attendrai dit -elle à le emmanuel je suis à le vous désormais et pour toujours ", "emmanuel ne pouvait plus rester à les tourelles et son départ fut fixé à le quelques jours de PROPN le général était redevenu pour lui et pour sa cousine ce qu’ il avait été autrefois il était bienveillant et calme avec une sorte de dignité paternelle les jeunes gens ne le quittaient que rarement car la solitude les mettait trop vivement à les prises avec l’ émotion qu’ ils ressentaient à le moment de les adieux cependant ils prirent congé de lui dans la grande salle de le château ", "PROPN avait exprimé le désir d’ accompagner seule son fiancé jusqu’ à la lisière de le parc où le fidèle se tenait avec une voiture les jeunes gens s’ efforçant de dominer leur trouble marchaient les yeux humides dans ces allées ombreuses qu’ ils avaient si souvent parcourues ensemble ils ne se parlaient pas sinon pour se dire par mots entrecoupés qu’ ils ne s’ oublieraient point que cette absence aurait un terme qu’ ils s’ écriraient souvent à le dernier instant emmanuel prit léonie dans ses bras il sentit qu’ elle y défaillait et poussait un profond soupir ", "il l’ assit sur un tertre de gazon et la ranima qu’ avez -vous mon dieu lui dit -il ayez du courage pour moi qui en ai si peu –j’ en aurai répondit -elle mais j’ ai succombé à le je ne sais quel pressentiment de deuil et de tristesse promettez -moi emmanuel d’ accourir aussitôt auprès de moi si je courais un danger si j’ avais besoin de vous –léonie fit le jeune homme vous savez que je vous aime plus que tout à le monde " ]
[ "je me rends compte que dès le départ nous avons pris une fausse piste cela vient de ce que j’ ai cru comprendre le mot orsay alors qu’ il s’ agissait de comme il y avait une conférence internationale on s’ est illico orienté le boss et moi vers un attentat ce qui a couronné le tout c’ est l’ histoire de le buste de montesquieu qui figurait aussi à le ministère angelino devait faire surveiller puisque celui-ci avait pris à l’ opération une part aussi capitale il a dû comprendre que la mort de mon collègue n’ était pas normale alors il m’ a fait suivre lorsqu’ il s’ est rendu compte que j’ allais à le versailles il a dû dire à un mallox quelconque que si jamais je me rendais chez la petite rynx il faudrait à le tout prix empêcher celle-ci de parler j’ y vais et on dérouille la pauvrette ", "il n’ était pas fort éloquent ce picard avec une barbe de jours et un grand fouet pendu à le cou par la mèche mais pour ce qui était du désordre alors pour ce qui était du désordre bande d’ guerdins à le caricouillette bataclan de holaqueux enraqués imbarnaqués l’ ordière c’ est sur la terrasse de le château de PROPN que le lieutenant dieudonné à le milieu de ses hommes à le cheval disposés en cercle autour de lui fit son petit discours il ne leur dit peut-être pas tout ce que lui avait confié simonneau cela ne les regardait pas mais l’ essentiel pour qu’ ils ne fussent pas de simples exécutants aveugles il s’ adressa particulièrement à les lanciers parce que ces fameux cavaliers d’ élite ne le connaissaient pas et qu’ il voulait faire naître chez eux l’ esprit de responsabilité et de solidarité c’ est bien compris ", "fiodor vous aura prévenu peut-être elle s’ était avancée en parlant jusqu’ à la table une main posée sur le rebord et elle interrogeait le beau russe de ses yeux tranquilles –je regrette mademoiselle fit -il sèchement ce n’ est pas mon service je n’ ai pas d’ ordres ", "il entendit la promesse de PROPN et se retourna est on fera une balade proposa -t-il —oui oui est de votre âge insista mme peloux attendrie PROPN ira avec chéri sur le devant il nous mènera et nous irons à le fond nous autres place à la jeunesse place à la jeunesse ", "en voyant le phare sans gardiens le commandant de le santa-fé aurait pris de les mesures il se serait livré à des recherches il aurait fouillé toute l’ île et qui sait s’ il n’ aurait pas découvert notre retraite et puis n’ aurait -il pu être rejoint par le troisième gardien qui nous a échappé? –ce n’ était pas à le craindre kongre nous n’ avons jamais trouvé ses traces et comment sans aucune ressource aurait -il pu vivre depuis près de mois car voilà bientôt mois que le carcante je n’ ai point oublié son nouveau nom cette fois est venu à le mouillage de la baie d’ PROPN et à le moins que ce brave gardien n’ ait vécu tout ce temps de poisson cru et de racines –après tout nous serons partis avant le retour de l’ aviso dit kongre et c’ est plus sûr –il ne doit guère arriver que dans une huitaine de jours à s’ en rapporter à le livre de le phare déclara –et dans jours ajouta kongre nous serons déjà loin de le cap en route pour les salomon ou les nouvelles-hébrides ", "création de l’ ingénieur tupolev lequel ne tardera pas à se retrouver dans les camps le maxime était le plus grand avion de le monde doté d’ ailes de mètres d’ envergure et de moteurs et d’ un salon panoramique à l’ avant la machine volante était destinée à l’ agit-prop elle était à le cette fin équipée de studios photo et radio de puissants haut-parleurs d’ une imprimerie d’ une salle de projection il paraît même que des messages lumineux pouvaient être affichés sous les ailes l’ énorme chose suscitait l’ ébahissement de les foules jusqu’ à le jour de mai1935 où un petit biplan qui faisait des loopings autour d’ elle pour pimenter encore le spectacle aérien s’ emplafonna l’ aile provoquant la chute de la baleine volante et la mort de ses occupants on voit à le cimetière de à le moscou non loin de la tombe de PROPN un monument assez spectaculaire à les morts de le maxime le frère d’ était -il parmi les passagers ", "PROPN s’ assit devant le clavier ébranla les pédales la tour chanta elle chanta la joie la fierté de borluut qui s’ était reconquis dans le simple roseau le berger primitif le premier musicien raconta son bonheur d’ aimer sa peine d’ être trahi son ivresse de vivre ses deuils sa peur de l’ ombre que les doigts levés sur les trous tempéraient d’ un peu de lumière insinuée dans la flûte de pierre de le haut beffroi ainsi s’ interprétait lui-même ", "s' écria —non seigneur je n' ai pas tant d' ambition ce que je veux c' est la vie de le lieutenant —tu veux sauver ce feringhee? s' écria sougriva en riant d' un rire sauvage le sauver! que je sois à le jamais privé de la vue de wichnou si j' ai pensé à le sauver un anglais! —oh! alors c' est facile dit holkar ", "tom guidé par la rauque mélodie arriva en rampant jusqu' à la porte de le conseil et vit\\n le magnifique oiseau de son côté le perroquet aperçut le chat hérissa sa huppe comme un éventail qui \\n' s' ouvre et lui demanda brusquement d' une voix tremblante d' impatience monsieur PROPN fit un bond en arrière stupéfait mais il se remit bientôt de sa surprise et s' avança d' un pas vers la cage —allons bon! pensa le chat c' est un oiseau-monsieur puisqu' il parle! est très curieux ", "quelques instants plus tard on aurait pu se croire dans une maison dont les commissaires priseurs avaient pris possession en vue d’ une vente à les enchères les hommes de l’ identité judiciaire ne laissaient aucun coin inexploré décrochant les portraits et les tableaux poussant le piano et les fauteuils pour regarder sous les tapis empilant les tiroirs de les armoires étalant les papiers une première fois on aperçut le visage de mme serre qui venue jeter un coup d’ œil à la porte était repartie d’ un air navré puis ce fut eugénie qui grommela: —vous allez remettre tout ça en place j’ espère? elle maugréa davantage quand sa cuisine y passa et même les placards où elle rangeait les balais " ]
–sûrement madame! dit persuadé que PROPN ne donnerait jamais un pareil ordre –un roi reprit lentement PROPN comme en rêve il faut que la pensée de mort parte d’ une tête couronnée PROPN plongé dans sa méditation répondit distraitement –oui madame d’ une tête couronnée de le moins je ne pense pas que même un de ces sages de la chaldée qui ont émis les principes de la divine science eût pu tirer un autre pronostic de les conjonctions que j’ ai étudiées
[ "les yeux noirs de PROPN jetèrent une lueur funèbre son visage livide se colora légèrement elle comprima son sein de ses mains et se leva comme pour empêcher l’ astrologue d’ ajouter un mot de plus seulement elle déposa sur la table une bourse pleine d’ or et dit en souriant: –tiens prends ces ducats c’ est la somme que PROPN t’ a donnée pour l’ aider à le tuer la duchesse d’ PROPN ", "car la folie n’ est -ce pas la mort c’ est vrai madame dit le nain en frissonnant il est donc juste reprit -elle que je te donne la même somme en récompense de l’ horoscope qui sauve giselle d’ angoulême de tous les genres de mort connus et me sauve moi-même en m’ apprenant que seul une tête couronnée peut concevoir l’ ordre de mort sur ces mots elle sortit rapidement laissant l’ astrologue tout pensif dehors elle poussa un long soupir de joie furieuse et gronda: –maintenant je les tiens tous puisque je sais comme je puis les faire mourir sans danger pour concino et que je connais la tête couronnée qui donnera l’ ordre ", "chapitre les souterrains de l’ hôtel d’ ancre minuitsonnait et pourtant une foule de peuple encombrait encore la rue de tournon et surtout les abords de l’ hôtel splendidement éclairé ce peuple se taisait il regardait de chaque côté de la grande porte une fontaine avait été installée ", "chacune de ces fontaines de minute en minute rejetait de le feu et ces coulées de feu étaient tantôt rouges tantôt bleues ou vertes dès que la fontaine cessait de rejeter de le feu elle laissait couler de le vin et c’ était d’ excellent vin d’ espagne chacun avait le droit de s’ approcher et de remplir son gobelet cette magnificence ce souci d’ associer la foule à la fête qu’ il donnait valaient à le maréchal d’ ancre une sorte de trêve dans la haine populaire mais à le certains regards à le certaines rumeurs sourdes à le certains frissons qui parcouraient cette foule on sentait que la haine couvait ", "cette fête pour dire la vérité fut une réelle féerie m.gendron l’ intendant général de l’ hôtel en était vraiment le précieux metteur en scène durant toute la fête l’ hôtel fut constamment éclairé à l’ intérieur par flambeaux de cire parfumée et colorée de différentes couleurs et à l’ extérieur par plus de lanternes vénitiennes a mesure qu’ une invitée montait le grand escalier dont chaque marche supportait une statue portant des fleurs précieuses dès que l’ invitée mettait le pied sur le palier une jolie fille vêtue en nymphe s’ avançait en lui offrant un bouquet chacun de ces bouquets portait à le milieu une rose et sur cette rose il y avait une goutte de rosée; ", "cette gouttelette était un diamant il y eut orchestres composés chacun de musiciens un pour la salle de le souper; un pour la salle de danse; un pour la salle de comédie la salle de danse immense et fastueusement ornée de tapisseries de les flandres offrit cette inoubliable invention que le service de les rafraîchissements à le lieu d’ être confié à les valets fut fait par des statues de marbre: et ces statues c’ étaient de belles filles à les formes impeccables qu’ à le moyen de draperies et de masques blancs on avait transformées en déesses marmoréennes ", "nous ne dirons rien de le souper qui fut un poème de gastronomie après les danses vint le souper après le souper vint la comédie on joua une farce alors fort en vogue mais qui selon les habitudes de les comédiens de le temps fut arrangée et adaptée à le goût de le superbe amphitryon cela s’ appelait: le capitan rossé ", "nous avons en quelques lignes indiqué le plus rapidement possible les éléments de la fête de concini mais combien nous regrettons de ne pas pouvoir essayer ici une peinture de ces vastes salles où dans la magie de les lumières dans le parfum de les fleurs rares dans la mélodie de les orchestres tourbillonnait une foule qui à elle seule était un tableau d’ une suprême élégance et d’ une magnificence de coloris auprès de lesquelles nos foules de fêtes modernes en habit ne sont que des cohues de croque-morts et toute la force toute la fortune de étaient là dans cette opulence radieuse dans ces sourires qu’ il distribuait avec des promesses dans ce luxe si écrasant qu’ il en devenait admirable dans cette élégance enveloppante universelle de cet homme qui trouva le moyen de glisser un mot à le chacun de ses invités une enivrante flatterie à le chacune de ses invitées au-dehors la foule de le peuple regardait de loin et parfois laissait entendre un grondement de menace les cours étaient pleines de gardes de spadassins de bravi armés en guerre la main à la crosse de ", "et au-dessous de cette apothéose triomphale dans les souterrains de l’ hôtel rutilant de lumières se déroulait un drame effroyable la plupart de les grandes dames accourues à l’ invitation de concini portaient un masque suspendu à le leur ceinture non seulement il était toléré par la bienséance mais encore il était imposé par la mode on le mettait sur le visage on l’ ôtait selon le caprice nul ne pouvait s’ étonner de voir une femme masquée pendant toute la soirée s’ il lui plaisait de ne pas montrer son visage " ]
[ "je reviendrai un peu avant l’ ave maria il n’ est pas à le rome dit le frère en se penchant il a été appelé pour quelques jours à le dehors voici une lettre qu’ il a écrite pour vous la lumière était à l’ heure la plus dorée celle où elle va mourir en se retirant PROPN voulait une dernière fois contempler les nobles perspectives qui furent là ménagées pour des âmes méditatives ", "qu’ a donc de si surprenant cette nouvelle qui à le surplus n’ en devrait pas être une pour toi? –je n’ ai jamais eu cette idée fit annie toute confuse –tu peux m’ en croire il ne tardera pas à la demander en mariage je sais qu’ il ne dépend que de lui-même et il est sérieusement épris –et le visage d’ annie refléta une soudaine inquiétude –que dira notre mère mouvement d’ épaules qui répondit à le cette question timide était assez énigmatique ", "—mais qu’ est -il donc arrive d’ où vient -elle —vous saurez tout plus tard ce qu’ il faut maintenant c’ est un médecin —allez chercher le mière cria la mère louis de les domestiques qui l’ avaient suivie y coururent pendant que de gausson déposait honorine sur un lit dont la grand’mère s’ approcha avec de bruyantes lamentations ", "avec l\\ aide de les étoiles le livre de mon homonyme répondit tout bas le jeune comte image ce qu\\ il oubliait d\\' ajouter sa mémoire ne le servait pas toujours fort à le propos était émotion universelle produite par apparition de cet astre extraordinaire astrologue cardan déclare que cette étoile n\\ était autre que celle qui avait guidé les rois mages à le berceau de jésus et de bèze poursuivant la hypothèse proclama que cette apparition annonçait le second avènement de le messie: devait être affirma la fin de le monde approchait et les étoiles allaient tomber du ciel cette émotion ne tarda pas heureusement à se calmer: étoile avait surgi le novembre; moins de mois plus tard elle évanouissait complètement et comme les lunettes astronomiques n\\' étaient pas encore inventées—elles ne devaient l\\ être que ans après —on ne put savoir ce était devenue la fameuse étoile et y a -t-il beaucoup d\\' exemples de semblables apparitions ", "il fait grand froid rapproche -toi donc du feu il s’ asseyait frileusement tout contre le poèle et grelottait sans cesse moi je n’ avais jamais froid à le contraire et si je prenais soin d’ entretenir une véritable fournaise c’ était uniquement pour lui la nuit il s’ étendait le long de le poêle sur un vieux divan de cuir et enveloppé d’ une couverture en peau de mouton il cherchait le sommeil qui le fuyait quant à le moi je grimpais tout simplement sur le poêle suivant la coutume russe ", "il vit que le lecteur avait souligné en marge d\\' un triple trait de plume cette autre phrase nous avons dit que notre raison comprend scientifiquement le déterminé ou mais qu\\ elle ne saurait admettre le merveilleux occulte le surnaturel et pourquoi pas avait écrit sur la feuille d\\' en face le déterminisme psychologique épuise -t-il les causes de nos actions non puisque après avoir discerné tous les éléments qui ont précédé notre action il en reste un indéterminable qui crée en nous la responsabilité voir plus haut cette phrase de bernard chaque science a son genre d\\' investigation qui lui est propre et un attirail d\\' instruments et de procédés spéciaux ", "bonjour mon cher comte prenez -vous quelque chose ce matin? dit le philosophe —allons droit à le but répliqua m. de villerglé j’ ai beaucoup réfléchi depuis jours ce mariage que nous avons projeté vous paraît -il possible et quel empêchement y voyez -vous s’ il vous plaît? ", "elle devait gigoter encore un peu je pense frémir la compagnie ne se montrait pas concernée le destin d’ un individu n’ ayant pas su se défendre ne suscitait pas de commentaires les hommes qui avaient assisté à la scène continuaient à le boire et à le rire et à s’ amuser avec les filles se rasseyait à le côté de moi ", "ce service qui pouvait tenter du moins son patriotisme pouvait -il devait -il le rendre à son tour le tailleur se défiait de cette reprise de son orgueil civique comme il se défiait des autres sollicitations secrètes de sa vanité paupe acheva avec un petit frissonnement de froid et d’ inquiétude le reste de la route mécontent de lui qui se sentait pris subitement de pitié pour ce château ferme pensant à son père avec moins de dédain et de rancune pour le rôle que celui-ci avait joué et résolu pourtant à ne pas agir de même de peur de se mépriser ", "et moi je suis là dans cette chambre vide où le soleil de le matin entrant par les interstices de les volets laisse sur mes mains mes bras et mes jambes de les traces parallèles semblables à les touches de l’ accordéon de le côté droit de sorte que c’ est autant sur elles que sur les rayons de soleil que j’ ai l’ impression de jouer comme j’ imagine que le faisait mon arrière-grand-père qui s’ était exercé à le jouer pour lui seul de les airs entendus dans sa jeunesse les chansons fredonnées par sa mère la et tant d’ autres recueillies et admirablement orchestrées par marie-joseph canteloube dans la première moitié de le siècle et cette montagnarde disparue à la fin de le xix e siècle en même temps que la bourrée les binious et les violes tandis qu’ on ne dansait plus que des valses et des polkas je l’ imagine dans une chambre plus secrète à l’ autre extrémité de la vieille maison celle ou il est mort et où mourrait eugénie maniant ce petit instrument à le son aigre essoufflé déchirant non pas comme si c’ était de la musique qui dût en sortir mais le tem" ]
sylvain enfonça le clou: –tu as perdu et moi je suis perdu il va falloir commencer à se distraire roméo et juliette romillat et julie avaient commencé une carrière de vieux époux puisque leurs débuts avaient été interdits non pour la cause de familles ennemies mais puisqu’ ils n’ en avaient qu’ une seule ils s’ occupèrent ensemble de la progéniture se passant mutuellement toutes les originalités les petits s’ habituèrent à le cette situation où manquait mariette mais où n’ importe qui voulant remplacer mariette aurait été accueillie à le boulets rouges
[ "ainsi tout n’ allait pas si mal dans le chaudron de famille où sylvain ne faisait des visites que parcimonieuses et surtout quand il savait que romillat n’ était pas à les commandes julie qui aimait bien l’ avait vu partir avec effroi et était sans doute la personne en france la mieux informée de le sida dès que lui fut présenté elle sut par une prescience impressionnante que PROPN était atteint ainsi que sylvain or pour ce qui était de lui-même PROPN ne le savait pas encore julie n’ attendait même pas de confirmation ", "ce n’ était pas qu’ elle était sûre elle savait elle décida de leur adoucir ce moment difficile et leur offrit pour ce faire un voyage en palestine déclina pour raisons professionnelles mais encouragea sylvain à le dire oui elle se promit que durant sa maladie quelle qu’ en serait l’ issue sylvain n’ aurait pas de problème d’ argent ", "alors sylvain partit pour tel-aviv avec la bénédiction de sa tante qui lui aurait volontiers cousu une médaille miraculeuse dans la ceinture de son slip de bain le groupe de sylvain était un groupe charismatique dissident de les bénévoles de le bois de boulogne qui cherchait dans les retrouvailles de le saint sépulcre à le renouer avec l’ esprit de les croisades sous des dehors éminemment pacifiques mais tout de même sylvain fut ébahi de voir jérusalem comme une petite ville si pleine de curés de tous bords et de militaires d’ un seul il préféra tel-aviv et les longs bains dans la méditerranée la mer qui est faite pour méditer les cafés excitants il prenait discrètement ses médicaments et découvrait une fatigue générale qu’ il ne connaissait pas la mettant pour la galerie sur le compte de la chaleur ", "sylvain se rapprocha d’ un prêtre qui était d’ une tristesse à le mourir entre plaisanteries graveleuses qui le faisaient s’ esclaffer tout seul le père arnaud n’ aimait pas son nom qui fleurait trop le jansénisme et lui collait à la peau cette peau qu’ il n’ aimait pas mais que sylvain lui apprit à le exposer à le soleil jusqu’ à la rougir et à la faire peler –pèle pèle père arnaud si ta peau pèle c’ est qu’ elle change s’ appelle une brûlure –tu connais domino il s’ applique de les pommades pour faire pousser les seins ", "–tu es sûr de le il j’ aimerais bien savoir ce qu’ elle est devenue –retraite il a pris sa retraite –elle a fait une retraite paraît -il dans un couvent demain on va visiter un kibboutz ", "et toi qu’ est -ce que tu vas faire de retour à le paris –peut-être un boulot dans un bois-détail je ne sais pas –je peux te trouver mieux –alors d’ accord –tu ne veux pas savoir ou ̀? ", "–je m’ en remets à la danse comme à la providence et en disant cela sylvain se précipitait sur la piste en bois de le shalom en écartant les bras à le tout hasard comme un danseur grec d’ un autre rivage de la même mer il avait aussitôt autour de lui gardes de le corps fort civils lorsqu’ il débarqua à le paris sylvain se retrouva plus seul qu’ en partant PROPN n’ avait pas trouvé la force à la fois de soigner le sida autour de lui et d’ avoir à ses moments perdus à le soigner pour lui-même ", "il s’ était administré une piqûre de non-retour laissant à le son amant voyageur une lettre d’ adieu et une liasse de billets sylvain était presque soulagé de cet épilogue tant il avait peu le désir de vivre en milieu médical lors de son premier rendez -vous à le sacré-cœur de montmartre sylvain fit très bonne impression à le curé recruteur tout de suite il fut engagé comme sacristain il aima le lieu pour son site à le sommet de paris pour ses touristes épuisés qui venaient se rafraîchir dans la prière ou la contemplation béate de leur guide et des mosaïques œil sur le livre œil sur le mur œil sur le livre œil sur le mur il était maître-touriste comme on dit maître-chien devait faire peser sur eux une certaine autorité puisée dans le sacré de sa tâche ", "il aimait les cierges avec leur excroissance de feu qui les consumait peut-être mais qui durait un certain temps il apprit vite comme tous les sacristains à le arrondir son maigre salaire en revendant les grattons de cire à les fabricants il avait du travail le matin puis en fin d’ après-midi les heures creuses se situant entre13et si ce laps de temps lui avait été rémunéré il n’ aurait pas manqué de tâches à le effectuer mais puisque ce n’ était pas le cas il partait se promener à le pigalle où il retrouvait des connaissances de retour à le saint lieu il s’ organisait très bien à le fournir les autels en fleurs les burettes en sauvignon courant les bénitiers en eau de le robinet les bancs d’ œuvre en carnets de chants " ]
[ "bientôt n’ y tenant plus elle le tira par son habit et lui dit d’ une voix étranglée: est -ce qu’ il est mort? non répondit le docteur il n’ est pas mort et tenez le voilà qui ouvre les yeux maman! s’ écria léon en reconnaissant mme maujean et en lui jetant ses bras à le cou chut! il ne faut ni parler ni remuer mon petit ami dit le docteur qui achevait de le panser ", "il serait homme ajoutai-je à les porter lui-même: car il paraît plein de zèle pour le salut de les âmes que vous me faites de plaisir ma chère amie mais comment faire pour le voir rien de plus simple je lui ferai dire que j’ ai envie à le présent d’ apprendre la géographie et mon homme arrivera il croira que c’ est pour moi que je le demande et je lui dirai ce dont il s’ agit; vous pourrez même lui parler à le moyen de notre petite lucarne ", "je suis heureux d’ apprendre que le vaillant régiment de les vaisseaux a pu s’ emparer de ces damnés et de ces frénétiques m curé donna de bonnes paroles à le tous et but une grande bolée de cidre soudain il m’ aperçut: hé? n’ est -ce pas là le petit morgat il connaissait bien mon père car il venait souvent s’ approvisionner dans notre boutique je lui présentai mes civilités il me regarda attentivement et hocha la tête hé quoi! ", "ils furent bientôt entourés de camarades de petites filles surtout plus éveillées flairant plus vite tous les mystères de la vie et elles interrogeaient comme les grandes personnes ta grand’maman est morte?- oui hier à le soir c’ est un mort?et marie-louise expliquait racontait les bougies le buis la figure alors une grande curiosité s’ éveilla chez tous les enfants et ils demandèrent aussi à le monter chez la trépassée PROPN marie-louise organisa un premier voyage filles et garçons les plus grands les plus hardis elle les força à le retirer leurs souliers pour ne point être découverts la troupe se faufila dans la maison et monta lestement comme une armée de souris ", "les chevaux soufflaient le cuir de les selles craquait à le moment ou ils entrèrent dans la forêt le soleil parut –dieu nous protège dit rodolphe –vous croyez fit-elle ", "il l’ avait acheté ce volume-là à le cause d’ une reliure à la marguerite exécutée pour marguerite de valois il manquait enfin la première édition imprimée à le paris chez guillaume PROPN en des pensées de monsieur pascal sur la religion et sur quelques autres sujets qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers c’ est le vol de quelqu’un qui connaît la valeur de les livres s’ était dit jaffeux essayant de rassembler quelques données précises comme il avait fait si souvent à le cours de les enquêtes exigées par d’ obscurs procès un de les volumes il pensait à le montaigne n’ a pas pu être emporté dans une poche comme les autres sa dimension a exigé une mallette un sac ou simplement une serviette de le genre de la mienne elle était posée sur son bureau il la mesura de les yeux ", "mais non soupire -t-elle avec lassitude pantomime de théâtre j’ ai joué la pantomime pendant quelques jours où à l’ étranger je l’ interroge avec sécheresse vexée blessée de tout ce qu’ elle me cache ou qu’ elle invente elle s’ assied sur son lit et se passe la main sur le front ", "je cherchai à la défroisser en passant ma main dessus dans l’ intention de la rapporter à le son propriétaire lorsque le nom d’ frappa mes regards j’ aurais mieux fait sans doute de ne pas la lire mais je dois te dire pour ma justification qu’ en même temps que ce nom mes yeux avaient dévoré plusieurs lignes qui me parurent de nature à le me faire absoudre de lire le tout ces lignes disaient où en es-tu avec la belle edith heureux voleur de le père arriveras -tu aussi à le voler la fille je suppose que tu attendras pour te présenter d’ avoir encore fait un ou de ces voyages sur l’ hudson si fructeux où tu trouves moyen de rogner d’ un tiers la part de ton patron ", "le système de les communications par voies ferrées entre la province de québec et les états de la nouvelle angleterre a subi depuis quelques années des améliorations trop importantes à le double point de vue de le commerce et de l’ industrie pour qu’ il ne soit pas utile d’ en dire ici quelque chose tout ce qui tend à le créer des facilités nouvelles pour les relations entre les citoyens de différents pays pour l’ échange de les idées et de les richesses matérielles pour s’ entendre se concerter s’ éclairer rendre plus intime la communauté de les intérêts internationaux devient un sujet d’ une importance supérieure pour tous les peuples de le monde la prospérité de le canada est aujourd’hui si intimement liée à les progrès de la civilisation à les états-unis que les voies de communication pour le transport de les voyageurs et de les marchandises entre les pays sont devenues une question d’ intérêt national c’ est à le moyen de les chemins de fer que l’on est parvenu à le abolir en grande partie les préjugés ridicules et les haines séculaires qui existaient ", "pas une œuvre d’ art n’ est le reflet ou l’ écho d’ un idéal invisible une création pure où siégerait la primauté de l’ esprit les mouvements mêmes de cet esprit qui s’ enivre d’ un peu d’ alcool ne sauraient être indépendants de notre chair tout marche ensemble et se vient à la rescousse dans la charpente et dans l’ arbre nerveux c’ est notre vie que nous versons dans nos ouvrages ce sont nos sagesses et nos passions les éclairs froids de notre intelligence et la chaleur de notre sang consolations et pourtant un événement sans précédent le long de l’ histoire de les hommes des faits et de leur mariage avait dominé le xix e siècle: un sursaut de progrès brusque comme un lustre qui s’ allume en grand et que l’on peut regarder comme un pendant spirituel à les révolutions politiques dont le monde s’ était gorgé depuis sa mise en marche " ]
c’ est pourquoi le seigneur a délié la langue de le simple et l’ ange retourna à le ciel et le saint homme giovanni fut saisi d’ épouvante il pria et dit: mon dieu le trouble de mon cœur est si grand que je ne sens pas sur ma lèvre la douceur de le feu qu’ y mis votre ange vous voulez me châtier seigneur puisque vous m’ envoyez parler à les hommes qui ne m’ entendront point je serai odieux à le tous et vos prêtres eux-mêmes diront: il blasphème car votre raison est contraire à la raison de les hommes
[ "mais que votre volonté soit accomplie et s’ étant levé il alla vers la ville ix la maison d’ innocence ce jour-là était sorti de le couvent à l’ heure matinale où les oiseaux s’ éveillent en chantant et il allait à la ville et il songeait je vais à la ville pour y mendier mon pain et pour donner du pain à le ceux qui mendient; et je donnerai ce que j’ aurai reçu et je recevrai ce que j’ aurai donné car il est bon de demander et de recevoir pour l’ amour de dieu ", "et celui qui reçoit est le frère de celui qui donne et il ne faut pas regarder si l’on est l’ un ou l’ autre de ces frères parce que le don n’ est rien et que tout est dans la charité celui qui reçoit s’ il a la charité est l’ égal de celui qui donne mais celui qui vend est l’ ennemi de celui qui achète et le vendeur contraint l’ acheteur à le lui être ennemi et en cela est la racine de le mal qui empoisonne les villes comme le venin de le serpent est dans sa queue ", "et il faut qu’ une dame mette le pied sur la queue de le serpent cette dame est la pauvreté elle a déjà visité dans sa tour le roi louis de PROPN mais elle n’ est point entrée chez les florentins parce qu’ elle est chaste et qu’ elle ne veut point mettre le pied dans un mauvais lieu or la boutique de le changeur est un mauvais lieu ", "les banquiers et les changeurs y commettent le plus grand de les péchés les prostituées pèchent dans les bouges mais leur péché est moins grand que celui de les banquiers et de quiconque s’ enrichit par la banque ou par le négoce en vérité les banquiers et les changeurs n’ entreront point dans le royaume de les cieux ni les boulangers ni les droguistes ni ceux qui exercent l’ art de la laine dont s’ enorgueillit la ville de la fleur parce qu’ ils donnent un prix à l’or et qu’ ils assignent un cours à le change ils dressent des idoles à la face de les hommes et disant: l’ or a une valeur ils mentent ", "car l’ or est plus vil que les feuilles sèches qui dans le vent d’ automne tournoient et bruissent à le pied de les térébinthes et il n’ y a de précieux que le travail de l’ homme lorsque dieu le regarde or tandis qu’ il méditait de la sorte PROPN vit que la montagne était ouverte et que des hommes en tiraient des pierres et l’ un de les carriers demeurait couché sur la route vêtu d’ un lambeau d’ étoffe grossière son corps avait reçu les morsures cuisantes de le froid et de le chaud les os de ses épaules et de sa poitrine étaient comme à le nu sur sa chair exténuée ", "et une grande désolation coulait de le creux noir de ses yeux PROPN s’ approcha de lui en disant: la paix soit avec vous mais le carrier ne répondit rien il ne détourna pas la tête et croyant qu’ il ne l’ avait point entendu dit encore: la paix soit avec vous et il prononça les mêmes paroles une troisième fois alors le carrier le regarda avec fureur et lui dit je n’ aurai de paix qu’ à ma mort ", "va -t’en maudite corneille dont les souhaits m’ annoncent un bien trompeur va crailler à de plus simples que moi! moi je sais que la condition de le carrier est tout entière malheureuse et qu’ il n’ y a point de soulagement à sa misère j’ arrache des pierres depuis le matin jusqu’ à le soir et pour prix de mon travail je reçois un morceau de pain noir et quand mes bras seront moins forts que les pierres de la montagne quand mon corps sera tout usé je mourrai de faim mon frère dit le saint homme giovanni il n’ est point juste que vous arrachiez beaucoup de pierres et ne receviez que peu de pain le carrier se dressa debout: moine que vois -tu là-haut sur la colline ", "mon frère je vois les murs de la ville –et plus haut –je vois les toits de les maisons qui dominent les remparts –et plus haut les cimes de les pins les dômes de les églises et les campaniles ", "et plus haut encore? –je vois une tour qui domine toutes les autres des créneaux la couronnent c’ est la tour de le podestat –moine que vois -tu sur les créneaux de cette tour " ]
[ "voyant larmes jaillir des yeux de son amant elle s’ attendrit elle-même et cacha son front dans sa main puis se levant vivement –allons! dit -elle ne soyons pas enfants il nous faudra peut-être tout notre courage voyons poursuivit -elle en souriant cherchons un peu à le nous ce qu’ elle pourrait bien faire ", "en désespoir de cause il finit par se lever luttant contre un bref vertige avant de récupérer son pantalon soigneusement plié sur le dossier d' une chaise de l' enfiler puis de se diriger vers la porte de la chambre qu' il supposait sans raison précise fermée à le clef non plus mais si cette porte s' ouvrait sans mal elle donnait sur un long couloir vide percé de portes closes entre lesquelles de les appliques régulièrement disposées délivraient elles aussi des halos assoupis de veilleuses couloir si long qu' on ne distinguait pas ses limites ni d' un côté ni de l' autre si vide qu' il n' était rien ne donnant sur rien ne délivrant pas plus d' information que si la porte avait été verrouillée pour de bon torse nu PROPN s' apprêtait à le refermer celle-ci quand il aperçut tout à le fond de le couloir à le gauche un personnage peu distinct vêtu d' un peignoir jaune et qui se détachait discrètement de le mur semblant s' aventurer comme lui devant sa porte ", "ce n’ est pas la vraie campagne si verte si rieuse à le clair soleil c’ est un monde à le part triste aride mais par cela même solitaire et charmant quelques ouvriers ou quelques femmes qui passent un panier à le bras à la main un enfant qui se fait traîner et traîne lui-même un petit chariot en bois peint en bleu avec des roues jaunes rompent seuls la monotonie de la route parfois le dimanche devant un petit cabaret dont l’ auvent est festonné de pampres d’ un vert cru et de gros raisins bleus une famille de jongleurs vient donner des représentations en face des buveurs attablés en dehors j’ en vis une fois tous jeunes et une fille à le teint couleur d’ ambre à les grands yeux effarés noirs comme des obsidiennes ", "cette femme avait un visage commun embelli par une résignation divine d’ une main elle égrenait un chapelet de l’ autre elle entourait la taille d’ une toute jeune fille qui se pressait contre elle en disant –cache-moi manette cache-moi ils veulent me prendre mme de la tremblaye s’ approcha d’ elle et lui dit –donnez -moi votre châle pour ma fille elle a si grand froid et je n’ ai rien pour la réchauffer manette aussitôt détacha le châle de ses épaules –prenez dit -elle je n’ en ai que faire je pars aussi moi madame la mère ne répondit pas un éclair de joie l’ illumina elle saisit rapidement l’ étoffe ample et chaude y roula son enfant noua les extrémités avec une sorte de coquetterie instinctive et radieuse serra dans ses bras la petite créature réchauffée et consolée elle n’ entendit pas les portes qui s’ ouvraient les geôliers qui appelaient les prisonniers qui se levaient: sa fille n’ avait plus froid et la mère souriait ", "tout de la symbolique érotique un peu surannée mais je suis un homme suranné métaphysique cantique de les cantiques et tout le tremblement de le noir et de le blanc de leur vêtement hum elles portent de moins en moins le demi-deuil des rêves de pygmalion j’ aime les serveuses voilà il fait nuit ", "sur la terre planait ce calme envahissant ce recueillement mystérieux de la nature qui s’ endort le grand-père eut comme sa petite-fille une longue et silencieuse admiration puis il lui dit: —ils avaient raison mon enfant jamais je n’ ai mieux senti que ce soir la toute-puissante majesté de le créateur mais il n’ en est pas moins vrai que voici la nuit nous ne pouvons arriver que demain ", "elle avait chaud quelque chose fondait dans l’ attente d’ un malheur l’ enfant avait dû s’ en aller chargé de ses provi-sions de quoi se taper la cloche nuit et jour pendant un hiver en de mystérieuses agapes odile ne sortait pas de sa torpeur les voiles de la nuit l’ enserraient petit à le petit à le cou ", "j’ étais le convive ordinaire je ne taisais plus scandale quand on passa dans le salon ma mère alla s’ asseoir avec un air de lassitude dans son fauteuil à l’ angle de la cheminée je m’ aperçus que le feu la gênait et qu’ elle n’ avait pas de tabouret mais avant que je me fusse élancé m. richemond qui connaît les secrets de l’ intérieur mieux que moi avait déroulé un écran et tiré de dessous son propre fauteuil un petit coussin de velours qu’ il glissa sous les pieds de madame de le<UNK> lartil une autre fois je jure bien de le devancer ", "elle s’ efforçait autant qu’ elle le pouvait de réprimer le fâcheux penchant qu’ il avait pour la boisson et était presque arrivée dans les derniers temps à le rendre sinon sobre de le moins plus décent car empêcher complètement rebattel de boire il n’ y fallait pas songer que de fois elle avait mis de l’ eau dans l’ eau-de-vie ou le vin qu’ elle versait à le pauvre sergent mais pour l’ amour d’ elle il avait l’ air de ne pas s’ en apercevoir car il supportait tout de la finette qui était pour lui la femme rêvée celle à qui il espérait s’ unir un jour quand les guerres seraient finies la finette avait pris la croix elle la baisa avec ferveur comme on baise une médaille bénite puis la tint sur son cœur en murmurant: pauvre ami pauvre ami je croyais cependant bien le revoir —vous venez avec nous demandai -je pour couper court à le ce pénible entretien —oui pensais -tu que j’ abandonnerais mes braves soldats et notre empereur je vais vous suivre mais ce que je vais te dire va peut-être t’ étonner eh bien elle hésita un moment eh bien je ne crois plus à l’ étoile de", "le lendemain l' odeur de le poulet cru passé à la flamme jeudis et vacances le jeudi et le dimanche seulement jacques et pierre retrouvaient leur univers exception faite pour certains jeudis où jacques était en colle c'est-à-dire en retenue et devait comme l' indiquait un billet de la surveillance générale que PROPN faisait signer à sa mère après le lui avoir résumé par le mot punition passer heures de8a ̀10h et parfois dans les cas graves à le lycée effectuant dans une salle particulière à le milieu d' autres coupables sous la surveillance d' un répétiteur généralement furieux d' être mobilisé ce jour-là un pensum particulièrement stérile pierre en ans de lycée ne connut jamais la retenue mais jacques trop remuant trop vaniteux aussi et il faisait donc l' imbécile pour le plaisir de paraître collectionnait les retenues il avait beau expliquer à la grand-mère que les punitions concernaient la conduite elle ne pouvait faire la distinction entre la stupidité et la mauvaise conduite " ]
j’ ai entendu conter à le feu m. de caumartin intendant des finances et ami du ministre chamillard que le roi partit un jour précipitamment dans son carrosse à la nouvelle que m. de larbeyrie avait été assassiné et dépouillé de magnifiques bijoux il semblait dans une émotion très grande et répétait tout est perdu tout est perdu l’ année suivante le fils de ce larbeyrie et sa fille qui avait épousé le marquis de vélines furent exilés dans leurs terres de provence et de bretagne il ne faut pas douter qu’ il y ait là quelque particularité il faut en douter d’ autant moins ajouterai-je que m. chamillard d’ après voltaire fut le dernier ministre qui eut l’ étrange secret de le masque de fer vous voyez monsieur le profit que l’on peut tirer de ce passage et le lien évident qui s’ établit entre les aventures je n’ ose quant à le moi imaginer des hypothèses trop précises sur la conduite sur les soupçons sur les appréhensions de louis en ces circonstances mais n’ est -il pas permis d’ autre part puisque m. de larbeyrie a laissé un fils qui fut probablement le grand-
[ "j’ ai consulté l’ annuaire de les châteaux il y a à les environs de rennes un baron de vélines serait -ce un descendant de le marquis à le tout hasard hier j’ ai écrit à ce baron pour lui demander s’ il n’ avait pas en sa possession un vieux petit livre dont le titre mentionnerait ce mot de l’ aiguille j’ attends sa réponse ", "j’ aurais la plus grande satisfaction à le parler de toutes ces choses avec vous si cela ne vous dérange pas trop venez me voir agréez monsieur bien entendu je ne communique pas à les journaux ces petites découvertes maintenant que vous approchez du but la discrétion est de rigueur c’ était absolument l’ avis de beautrelet ", "il alla même plus loin: journalistes le harcelant ce matin-là il leur donna les informations les plus fantaisistes sur son état d’ esprit et sur ses projets l’ après-midi il courut en hâte chez massiban qui habitait à le numéro de le quai voltaire à sa grande surprise il apprit que massiban venait de partir à l’ improviste lui laissant un mot à le cas ou il se présenterait et lut je reçois une dépêche qui me donne quelque espérance je pars donc et coucherai à le rennes ", "vous pourriez prendre le train de le soir et sans vous arrêter à le rennes continuer jusqu’ à la petite station de vélines nous nous retrouverions à le château situé à le kilomètres de cette station le programme plut à le beautrelet et surtout l’ idée qu’ il arriverait à le château en même temps que massiban car il redoutait quelque gaffe de la part de cet homme inexpérimenté il rentra chez son ami et passa le reste de la journée avec lui le soir il prenait l’ express de bretagne ", "à le heures il débarquait à le vélines il fit à le pied entre des bois touffus les kilomètres de route de loin il aperçut sur une hauteur un long manoir construction assez hybride mêlée de renaissance et de louis-philippe mais ayant grand air tout de même avec ses tourelles et son pont-levis emmailloté de lierre isidore sentait son cœur battre en approchant touchait -il réellement à le terme de sa course ", "le château contenait -il la clef de le mystère il n’ était pas sans crainte tout cela lui semblait trop beau et il se demandait si cette fois encore il n’ obéissait pas à un plan infernal combiné par lupin si massiban n’ était pas par exemple un instrument entre les mains de son ennemi il éclata de rire allons je deviens comique ", "on croirait vraiment que lupin est un monsieur infaillible qui prévoit tout une sorte de dieu tout-puissant contre lequel il n’ y a rien à le faire que diable lupin se trompe lupin lui aussi est à la merci de les circonstances lupin fait des fautes et c’ est justement grâce à la faute qu’ il a faite en perdant le document que je commence à le prendre barre sur lui tout découle de PROPN et ses efforts en somme ne servent qu’ à le réparer la faute commise et joyeusement plein de confiance beautrelet sonna —monsieur dit un domestique apparaissant sur le seuil —le baron de vélines peut -il me recevoir? et il tendit sa carte ", "PROPN le baron n’ est pas encore levé mais si monsieur veut l’ attendre —est -ce qu’ il n’ y a pas déjà quelqu’un qui l’ a demandé un monsieur à le barbe blanche un peu voûte fit beautrelet qui connaissait massiban par les photographies que les journaux avaient données —oui ce monsieur est arrivé il y a minutes je l’ ai introduit dans le parloir si monsieur veut bien me suivre également ", "l’ entrevue de massiban et de beautrelet fut tout à le fait cordiale isidore remercia le vieillard de les renseignements de premier ordre qu’ il lui devait et PROPN lui exprima son admiration de la façon la plus chaleureuse puis ils échangèrent leurs impressions sur le document sur les chances qu’ ils avaient de découvrir le livre et massiban répéta ce qu’ il avait appris relativement à le m. de vélines le baron était un homme de ans qui veuf depuis de longues années vivait très retiré avec sa fille gabrielle de villemon laquelle venait d’ être cruellement frappée par la perte de son mari et de son fils aîné morts de les suites d’ un accident d’ auto. le baron fait prier ces messieurs de vouloir bien monter le domestique les conduisit à le premier étage dans une vaste pièce à les murs nus et simplement meublée de secrétaires de casiers et de tables couvertes de papiers et de registres " ]
[ "s’ écria dixler en désignant la jeune fille à le son acolyte elle a pris dans mon bureau de les papiers de grande valeur entre autres ce plan qu’ elle porte sous le bras et que je reconnais parfaitement c’ est une odieuse calomnie c’ est lui dixler le voleur laissez -moi passer le policeman l’ avait rudement empoignée ", "la jeune fille se trompait elle avait affaire à un rude joûteur et PROPN sans s’ en douter allait contreminer les sournoises embûches de sa jolie cousine fatigué de le bruit et de l’ éclat de les lumières piqué sans le savoir de voir la jeune fille répondre et sourire à les propos d’ un autre que lui harcelé sans cesse par ses visions de le temps passé PROPN chercha un endroit plus calme où il pût être un moment seul avec sa pensée il se glissa dans un petit salon où la pâle lueur d’ une lampe d’ albâtre répandait un demi-jour favorable à les rêveries mais favorable aussi à les femmes que l’ âge a surprises le lendemain de les jours de triomphe sur le seuil de cette maturite plus redoutée fois que la vieillesse c’ est dans ce mystérieux réduit que les femmes de la veille s’ étaient réfugiées essayant encore dans la pénombre l’ effet de leurs épaules flétries et de leurs joues fanées elles étaient aussi couvertes de robes de bal elles avaient aussi des fleurs à le corsage le sourire à les lèvres et de les bijoux à les bras ", "mais confiante en ses pressentiments en ses espérances elle eut la joie inexprimable de lui voir heureusement traverser les périls de l’ enfance d’ admirer les progrès de sa constitution en dépit des arrêts de la faculté.grâce à des soins constants ce fils avait grandi et s’ était si gracieusement développé qu’ à le ans il passait pour un de les cavaliers les plus accomplis de PROPN enfin par un bonheur qui ne couronne pas les efforts de toutes les mères elle était adorée de son fils leurs âmes s’ entendaient par de fraternelles sympathies s’ ils n’ eussent pas été liés déjà par le vœu de la nature ils auraient instinctivement éprouvé l’ un pour l’ autre cette amitié d’ homme à le homme si rare à le rencontrer dans la vie nommé sous-lieutenant de dragons à le ans le jeune comte avait obéi à le point d’ honneur de l’ époque en suivant les princes dans leur émigration ", "–vous me parlez toujours de cette petite fille répondit onésime avec humeur annette est jeune gentille elle saura bien se tirer d’ affaire toute seule d’ ailleurs je ne l’ aime plus je ne veux plus m’ occuper d’ elle PROPN sentit le sang lui refluer à le cœur elle fut subitement oppressée elle porta la main à sa poitrine pour atténuer l’ effet de la commotion morale qu’ elle venait de recevoir ", "n’ étant jamais sortis de leur quartier chose interdite par une loi d’ autant plus sévère qu’ elle était non écrite et que personne n’ en connaissait les termes ils ne savaient diable quelle direction prendre ni à qui demander le chemin de le ministère et ils ne voyaient fichtre pas comment ils franchiraient les obstacles qui se dresseraient devant eux à le chaque coin de rue ils prenaient conscience qu’ ils ne connaissaient pas PROPN n’ imaginaient pas à quoi elle ressemblait et quels gens y vivaient jusqu’ alors le monde n’ était pour eux que la continuation de leur quartier or l’ existence de l’ imprenable ghetto et celle de le mystérieux village montraient que le système recelait de les failles et bien des univers cachés sur la route de le sanatorium avait vu combien le vide habitait l’ abistan un vide oppressant qui semblait fait des murmures d’ une multitude de mondes parallèles escamotés par une magie surpuissante l’ esprit absolutiste de le yölah est grand et son monde bien compliqué ", "et autre chose beaucoup d’ autres choses vous avez besoin de savoir autrement vous risquez de faire comment dites-vous gaffe le téléphone l’ interrompit le secrétaire accourut répondit cette fois en allemand tandis que lui adressait des signes négatifs cela dura longtemps ", "a les en croire esprit fusait en baguettes d\\' artifices et les reparties les plus stimulantes crépitaient dans ces réunions PROPN expliquait mal la persistance de cette antienne car il jugeait par expérience que les littérateurs se divisaient à le l\\'heure actuelle en groupes le premier composé de cupides bourgeois le second abominables mufles les uns en effet étaient les gens choyés de le public tarés par conséquent mais arrivés; affamés de considération ils singeaient le haut négoce se délectaient à les dîners de gala donnaient des soirées en habit noir ne parlaient que de droits d\\' auteurs et éditions entretenaient de pièces de théâtre faisaient sonner argent les autres clapotaient en troupe dans les bas-fonds ", "mais qu’ est -ce que ç a prouve des hommes j’ en vois tous les jours des hommes et puis tretous vous en voyez il leva son épaule droite qu’ il avait plus grosse que la gauche prouve que c’ est eusses rapport à les masques ", "ses yeux étaient injectés de sang mais cela passa vite et il soupa avec appétit d’ un morceau de pain de munition et de haricots a la forge on reçut fanfan à le bras ouverts jamais depuis son aventure avec quoniam on ne lui parlait de son père m. se contenta de lui demander c’ est fini ", "une porte entrouverte laisse échapper un rai de lumière je la pousse ma doué PROPN m’ attend et pour ce faire elle s’ est mise à son aise " ]
cher monsieur par lettre du7janvier nous vous informions de notre décision de vous placer en congé spécial sans suspension de rémunération et cela pour une durée indéterminée les circonstances ayant motivé cette mesure s' étant éclaircies nous vous informons que vous devez vous trouver à le votre poste de travail le13janvier à le matin à l' heure habituelle veuillez agréer voilà c' est tout elle demeura silencieuse puis: mais c' était ce matin l' inquiétude manifestée par ghislaine le fit sourire
[ "–t' en fais pas ils ne vont pas me virer pour il quitta le tout est bien et s' engagea sur l' autoroute de le nord à le bourget derrière un énorme camion belge qui tractait remorques remplies de cochons le distributeur de boissons de l' hôtel ne proposait que de l' eau et de les limonades il monnaya boîtes d' un coca fabriqué par une sous-marque et grimpa à le troisième il n' eut pas besoin de sortir sa clef ", "une pression de la main sur la porte suffit la télé était allumée et diffusait un film américain sous-titré il reconnut PROPN eastwood dans le canardeur de cimino il s' avança la commissaire darqué l' attendait allongé sur la bar quette les chaussures posées sur le couvre-lit ver –bonsoir monsieur ", "vous avez fait bon voyage il posa ses boîtes de coca près de la télé se laissa tomber sur le lit à le milieu de le contenu de son sac de voyage éparpillé sur la couverture et se sentit étrangement soulagé –comment m' avez -vous retrouvé vous saviez que j' arrivais d' afrique le commissaire darqué prit un soda d' autorité souleva la languette d' aluminium et tira le gaz fit gicler un nuage de gouttelettes ", "–pas exactement sinon nous serions venus te cueillir à le ta descente d' avion le flic le tutoyait a ce simple signe il comprit qu' ils le tenaient entre leurs griffes PROPN renversa la tête de le coca pétillant noya les commissures de ses lèvres il se redressa ", "t' a plu le mali? –vous êtes vraiment bien renseigné –c' est notre boulot de tout savoir tu aurais dû me prévenir j' ai perdu jours à te courir après si tu me l' avais demandé je suis persuadé que je t' aurais permis de prendre une petite semaine de décompression je connais ça j' ai vu plusieurs de mes copains se faire allumer devant mes yeux je ne m' y suis jamais fait c' était ton premier mort en direct? remua la tête et prononça faiblement –oui le commissaire vida la boîte la serra dans son poing –je comprends qu' après on ait besoin de changer d' air en tout cas tu n' as pas à t' en faire pour ton pote c' était un beau salaud il cachait bien son jeu ", "tu étais à le courant PROPN plongea ses mains dans les vêtements les bouquins et les cassettes qui jonchaient le lit fait jours nuits que je trimbale ces fringues en zinc en taxi de brousse.. je n' ai pas eu le temps de lire le journal ni l' occasion de poser mon cul devant la télé! j' ignore de quels crimes est accusé gérard mais je n' en crois pas un traître mot. souleva un pan de sa veste pour prendre un papier dans sa poche intérieure ", "il le tendit à le yves PROPN tout en le dépliant –lis cet article et fais -toi une opinion tu verras il est très bien documenté je suis certain que c' est le principal organisateur de l' opération qui parle PROPN reconnut immédiatement la maquette de libération le titre en capitales italiques le surtitrage ironique la colonne de commentaire que s' autorisait le journaliste il jeta un œil rapide à le tout ce qui était écrit en gros: expiation moi mathieu 35ans balance d' une bavure de l' intérieur grosse pointure de le braquage mathieu a déjà passé12ans de sa vie en prison persuadé que la police cherche à l' éliminer il se met à le table ", "puis il lut le commentaire avec attention le témoignage d' un indic ne pèse pas lourd en apparence pourtant nombre d' arrestations de procès leur sont dus même chose pour les balances qui se couchent devant leurs juges chargent leurs complices pour bénéficier d' un régime de faveur le plus myope de les observateurs peut constater le résultat dans les cours d' assises à le moment de le verdict la balance de la justice est souvent clémente pour la balance délinquante ", "rien de tout cela dans le témoignage de mathieu un pseudo qui cache l' un de les lieutenants de michel coubron rendu célèbre par sa fuite en u.l.m. après l' attaque d' un fourgon postal près de marseille je vous parle parce que je n' ai plus rien à le perdre PROPN vit en condamné certain que la police le liquidera à la première occasion ils ont une expression pour mesriniser a l' appui de sa démonstration mathieu cite le cas de gérard blanc tué par la police la semaine dernière dans le cadre de ce qui est devenu la bavure de roissy une bavure qui semble dissimuler en fait la mise en pratique d' une justice expéditive remédiant à l' abolition de la peine de mort la vie de mathieu 35ans truand nous est précieuse qu' elle prenne brusquement fin à l' occasion d' un contrôle de routine et nous comprendrions alors que la PROPN vient de passer d' un état de droit à un etat de droite extrême " ]
[ "sa foi est un fanatisme un fanatisme aveugle irréfléchi et intolérant ne trouvant pas mon coquin je m’ approchai de la porte ouverte de l’ église un coup d’ œil dans l’ intérieur me montra que les carreaux blancs de la nef étaient obscurcis par une douzaine de prêtres noirs une foule de monde venue pour voir la cérémonie encombrait l’ église rien ne m’ intéressant j’ allais continuer mes recherches car un mélange d’ encens d’ ail et de sueur formait une si horrible atmosphère que pour l’ avoir respirée une seconde j’ avais déjà des nausées ", "cette histoire de le théâtre m’ a paru très complète aussi les travaux de sculpture et de peinture sont absolument remarquables on suit là pas à le pas tous les efforts faits par l’ homme depuis le premier coup de pinceau et la première pierre taillée pour progresser et perfectionner ses œuvres très intéressante la reproduction avec personnages de grandeur naturelle de les ateliers de céramique et de cloisonnés chinois à le toutes les phases de le travail de loin on croirait ces ouvriers vivants ", "les lettres étaient épinglées dans leurs sachets plastique sur son mur il ne pouvait plus s’ en séparer danglard disait à le commissaire qu’ il était intoxiqué par le tueur et PROPN ne répondait pas régulièrement il se levait il s’ arrêtait devant son mur et il relisait danglard le regardait faire ", "le subrécargue —mais savez -vous bien capitaine sautard que ce que vous dites là ne serait guère propre à le donner à le son excellence l' envie de m' entendre chanter je veux bien croire que je suis loin d' être un orphée mais sans prétendre à le égaler les virtuoses je puis fort bien avoir mon mérite comme amateur le gouverneur —je n' en doute pas un seul instant monsieur le subrécargue et pour nous prouver que le vrai talent peut s' allier à la modestie ayez la complaisance de nous chanter une romance c' est un plaisir nouveau que vous me procurerez le subrécargue —puisque votre excellence le désire et que le capitaine sautard m' en a prié je vais vous faire entendre messieurs une petite chanson que l'on m' a long-temps attribuée et qui n' est cependant pas de moi car tout le monde a trouvé qu' elle était remplie d' esprit ", "je nous vois tous unis marchant de le même pas vivant de la même pensée toujours à le cœur l’ un de l’ autre nous comprenant nous entendant comme l’ écho reçoit et redit les sons à le travers les espaces peut -on vivre long-temps en dévorant ainsi sa vie à le toute heure ne mourrons -nous pas dans le premier embrassement? et que sera -ce donc si déjà nos âmes se confondaient dans ce doux baiser de le soir qui nous enlevait nos forces ce baiser sans durée dénouement de tous mes désirs interprète impuissant de tant de prières échappées à le mon âme pendant nos heures de séparation et cachées à le fond de mon cœur comme des remords ", "marmouset mit sans défiance la main sur le bouton de le tiroir puis il tira à le lui mais soudain une détonation se fit entendre tiges de fer sortirent des profondeurs de le mur comme bras qui se dégagent tout à le coup d’ un manteau saisirent marmouset tombé à le genoux et le clouèrent pour ainsi dire contre le meuble quant à la détonation elle était le résultat d’ une capsule fulminante placée dans l’ intérieur de le tiroir le meuble était une souricière à le voleur ", "ces échecs le dernier surtout blessèrent cruellement son amour-propre il se rejeta sur la fille d’ un marchand de sel qui avait fait dans le commerce une fortune considérable m. patin se trouva allié par sa femme à le tout le petit commerce en détail de la ville de paimbœuf l’ aristocratie bourgeoise blâma beaucoup ce mariage on le regarda comme une bravade de l’ esprit révolutionnaire de m. patin et celui-ci n’ épargna rien pour lui donner cette couleur n’ étant pas fâché de faire d’ une nécessité une manifestation de principes pendant quelque temps on fut assez froid pour madame patin elle s’ en consolait en répétant qu’ après tout elle avait eu en se mariant une dote plus conséquente que ne pouvait l’ avoir la plus riche de les frossay ou des laflocelière ", "mais que réunis et pardonnés elodie et charles retrouvent le bonheur charles ici je t’ en fais le serment je ne quitterai plus le cilice je ne vivrai que d’ herbes sauvages ", "c’ est lui bien lui d’ ailleurs il n’ a pas nié quand je lui ai jeté son nom à le visage et je sais bien comme il me regardait quand il me rencontrait ces rencontres-là il les multipliait depuis quelque temps elle frissonna à le souvenir de ce regard à la fois arrogant et passionné qui était devenu pour elle une hantise en ces derniers temps et à lequel le sien quand il ne pouvait se détourner assez vite répondait avec une méprisante fierté.mülbach déclara –cela seul n’ aurait pu constituer une preuve ce n’ est pas une raison parce qu’ un jeune homme se trouve un peu plus souvent qu’ il ne convient sur le chemin d’ une jolie personne pour qu’ on le juge capable d’ un acte tel que PROPN s’ écria: –mais mon ami je te rappelle que ton opinion sur lui à le certains points de vue n’ était pas très favorable autrefois depuis quelque temps tu en avais une meilleure mais il a pu te leurrer en t’ amenant à le changer d’ idées sur son compte ", "elle ne voyait rien au-delà de les murs tapissés de verdure où brillaient les girandoles chargées de bougies elle était reine pour cette heure-là —je suis bien contente continua zina c’ est dommage que maman ne veuille pas aussi me faire des robes longues je suis pourtant plus grande que toi enfin un peu de patience cela viendra PROPN pensa que le moment où sa cousine mettrait des robes longues serait celui où elle-même passerait à les mains d’ un époux inconnu et loin de lui serrer le cœur cette pensée lui donna un frisson joyeux " ]
vous rencontrerez des serviteurs des esclaves des adversaires mais des amis jamais c’ est vrai je suis préparé à le cela eh bien à le nom de ma mère dont vous avez fermé les yeux acceptez le frère qui vous aime qui vous aimera pour le bien que vous lui avez fait PROPN s’ arrêta soudain
[ "son interlocuteur était devenu atrocement pâle —malheureux balbutia le turkmène vous ignorez l’ œuvre quelle amitié est possible entre nous qui vous dit que je ne suis pas l’ adversaire implacable de vous des vôtres impossible mais si cela était pourtant alors je vous adresserai une prière dites ", "notre voyage de noces nous sommes libres de le conduire à le notre guise sans doute eh bien laissez -nous vous accompagner à le sakhaline vous me montrerez la tombe de celle qui fut ma mère et là devant ce tertre de terre peut-être la morte nous inspirera le moyen de demeurer frères quoi qu’ il arrive une larme coula lentement sur la joue de dodekhan et il serra à la briser la main de prince ainsi que celle de laura qui se tendait implorante vers lui un mois plus tard en l’ église de PROPN on célébrait le mariage de la milliardaire avec PROPN prince devenu duc d’ armaris ", "mais on célébrait aussi une seconde union celle d’ et de la fille de chambre qui à l’ avis de le senor devait faire enrager le digne gentleman ne se doutait pas une seconde que la correcte servante sa chère complice comme il la nommait n’ avait jamais visé un autre but que celui que modestement triomphante elle atteignait en ce jour la veille enfin kozets et tiennette que la reconnaissance de laura se greffant sur les présents de dodekhan avait rendus riches avaient prononcé le oui qui lie pour toujours jours plus tard un wagon spécial recevait en gare de swift-current dodekhan kozets et tiennette tous partaient pour vancouver et sakhaline où ils allaient rejoindre l’ un un devoir géant ", "les autres la tombe où dormait celle qu’ à le bagne d’ PROPN on avait surnommée la française xi l’ odyssée de mona la flotte japonaise bloque PROPN les navires nippons occupent le détroit de sakhaline mais alors l’ île les troupes russes qui s’ y trouvent mon père sont séparés de la terre ferme ", "privés de tout contact avec la russie oui ma pauvre petite oh! tante vous dites cela avec calme il est vrai que le général n’ est pas votre père il est mon frère petite mona et ma douleur pour être moins expansive est aussi profonde que la tienne dans l’ hôtel de la comtesse olga situé en bordure de la perspective ces répliques sonnaient prononcées par la sœur de le général et la mignonne mona dont elle avait accepté la charge mois auparavant la jeune fille secoua la tête sans répondre ", "évidemment elle ne partageait pas la façon de voir de sa tante olga et qui eût lu dans son esprit y eût trouvé cette pensée: une sœur aimer autant qu’ une fille il faut avoir le titre de tante pour raisonner pareillement cependant mme femme aimable d’ environ ans offrant dans ses traits sa structure sa façon d’ être une frappante ressemblance avec le général se tenait à le demi étendue sur un divan occupant un panneau de son salon luxueusement meublé à la russe c’est-à-dire d’ objets de sièges de meubles de bibelots de tableaux empruntés à l’ orient et l’ occident donnant l’ impression d’ une race de transition trait d��union ethnique entre les aryens de la presqu’île européenne et les mongols de le vaste plateau asiatique après un silence elle se pencha légèrement en avant —enfin ma chère petite nièce le dieu de la sainte russie tient notre sort à le tous dans sa main ", "nous sommes toi une enfant; moi une femme sans force nos paroles nos angoisses ne changeront rien à le ce qui doit advenir nous pouvons seulement prier pour ceux qui sont en danger prier! dans ce mot toute la volonté de PROPN se révélait certes elle était fervente orthodoxe; ", "certes elle se prosternait avec foi devant les saintes images de le rite grec mais l’ oraison achevée le tempérament courageux combatif qu’ elle tenait de son éducation autant que de sa nature reprenait le dessus ayant imploré l’ infini PROPN recherchait l’ action humaine elle n’ était point la fillette frêle qui attend passivement le résultat de les conflits elle voulait y prendre part agir en un mot ", "alors que sa tante olga avec le fatalisme moscovite semblait avoir pris pour devise: prie et dieu décidera la fille de le général eût volontiers adopté la devise française de notre bon la fontaine —aide -toi le ciel t’ aidera toutefois tante olga s’ étant levée et faisant signe à le mona de la suivre celle-ci ne résista pas dans les traces de sa tante elle gagna un oratoire voisin de la chambre à le coucher de l’ excellente dame et s’ agenouilla auprès d’ elle devant les icones saintes quand elle se releva on eût cru qu’ une métamorphose morale s’ était opérée en elle " ]
[ "nous allons t’ emporter —non a n’ en vaut pas la peine je n’ en ai plus pour une heure on me ferait traîner materne sans répondre fit signe à le kasper de mettre sa carabine en brancard avec la sienne et à le frantz de placer le vieux bûcheron dessus malgré ses plaintes ce qui fut fait aussitôt c’ est ainsi qu’ ils arrivèrent ensemble à la ferme tous les blessés qui pendant le combat avaient eu la force de se traîner à l’ ambulance s’ y étaient rendus ", "une fois rentré dans la ville il était décidé à le appeler à le secours du ̂t -il tomber mort il ouvrit donc les yeux et vit peu à le peu les remparts se dessiner dans l’ ombre encore quelques pas et il pourrait tenter son dernier moyen de salut .en ce moment à l’ extrémité d’ un chemin creux qui coupait la grande route il aperçut un homme qui passait il ramassa alors un dernier reste d’ énergie il s’ arracha à l’ étreinte de le breton et courut en s’ écriant –sauvez-moi! ", "aussi lorsqu’ elle sut que madame doris l’ envoyait chez ces héros ce lui fut une grande joie son âme simple et sèche de nature s’ était attendrie et émue à le cet inoubliable spectacle elle considérait marcel avec respect et admiration quant à le charlemagne il lui inspirait presque des sentiments religieux tout de suite elle comprit ce qu’ on attendait d’ elle et son aide silencieuse leur fut d’ un secours précieux ", "même qu’ il leur faudra s’ en procurer encore une car ils viennent d’ acheter un tas d’ affaires à les deux-passages que j’ ai été obligé pour ne pas les perdre de vue interrompit beaulardon de faire emplette à les frais de monsieur de quelques chemises de femme de bas et d’ un châle de fantaisie –et à le quel usage destines -tu ces objets féminins demanda cadillan j’ ai bien pense que monsieur n’ en avait pas besoin et je les ai tout de suite envoyés à le paris à le mariette –tu n’ as pas l’ esprit si troublé que tu veux bien le dire!–ah monsieur quand je pense que nous sommes déjà à le plus de lieues de paris !.–tu n’ es encore qu’ à le commencement de le voyage mon ami; ainsi prends patience ", "à le peine avait -elle dit ces mots qu' une porte s' ouvrit et la veuve de savinien celle qu' on appelait la mère parut en deuil et en cornette de veuve c' était une femme d' environ ans belle comme une vierge de raphaël avec la même régularité de traits et la même expression de douceur calme et noble les traces d' une douleur récente et profonde étaient pourtant sur son visage et ne le rendaient que plus touchant car il y avait aussi dans son regard le sentiment d' une force évangélique elle portait son second enfant dans ses bras à le demi déshabillé et déjà endormi un gros garçon blond comme l' ambre frais comme le matin ", "gabrielle les portait avec une élégance dont jamais elle ne se défaisait elle avait une distinction naturelle que l’on ne pouvait rattacher à le rien de particulier mais qui était la première chose que l’on voyait d’ elle il est vrai qu’ elle prenait grand soin de sa toilette ses cheveux avaient des manières parfaites d’ être roulés torsadés parfois nattés à le milieu de les peignes ou sous le chapeau elle avait aussi des chevilles fines et une cambrure qui portait joliment les chaussures à le talons ", "—ce sont les gens que dans notre situation nous nous devons de rencontrer des gens normaux qui mènent une existence normale il ne lui demanda pas ce qu’ elle considérait comme une existence normale préférant la laisser parler son monologue devenait de plus en plus instructif —croyez -vous que l’ été dernier il se soit seulement montré sur la plage ou à la piscine il passait son temps dans le jardin sous un arbre ce que jeune fille je prenais pour de la distraction quand soudain il cessait de m’ écouter est une véritable impuissance à le vivre avec les autres voilà pourquoi il s’ est cloîtré dans son bureau pourquoi il en sort à le peine et nous regarde alors avec des yeux de hibou surpris par la lumière vous avez cherché trop vite à le juger monsieur maigret j’ ai une autre question à le vous poser il était sûr d’ avance de la réponse —avez -vous depuis hier à le soir touché à le votre revolver —pourquoi y aurais -je touche ", "puis s’ enfermant elle se jeta à le genoux la tête dans les mains sur son divan et elle donna cours à les sanglots qu’ elle retenait et amassait sur son cœur depuis que lucien avait commencé à le parler puis elle se releva resta quelque temps pensive et se dit: —je ne suis pas encore telle que je veux qu’ il me croie mais je le deviendrai mon dieu dit -elle en joignant les mains quelle est la femme aussi heureuse aussi certainement heureuse que moi? quelle est celle qui comme moi peut-être sûre que son amant n’ est pas resté avec elle une seconde de plus que l’ amour ne l’ y a retenu et que l’ amour l’ y a retenu tout le temps qu’ il y est reste lucien revint le soir puis le lendemain le surlendemain le jour suivant il dit à le madame je ne reviendrai pas ce soir des affaires madame l lui mit la main sur la bouche et elle lui dit: —pas de raisons pas de prétextes ", "il nous est advenu bien des mésaventures sur cette avenue mais d’ abord pourquoi traînions -nous si souvent par là mon père et moi puisque nous demeurions à la villette etait -il lui aussi comme affriandé par le luxe? il donnait comme prétexte que l’ air était meilleur à l’ etoile que rue de tanger c’ est juste ", "il faut ouvrir un instant la porte d’ un livre à le ces héros de la vie légendaire ou à ces fantômes de la vie historique qui ont été délaissés soit que leurs exemples étaient contraires à la reproduction sociale soit que leurs prouesses méprisaient les choix esthétiques les plus populaires soit que leur détermination contrevenait à les commandements religieux qui rassemblent les nations dans le lien puissant de la guerre il faut laisser une chaise vide à le ceux qui ont été injustement ostracisés il faut leur laisser un peu de le séjour un surcroît de séjour dans les heures malgré les millénaires qui ont déjà défilé depuis leur apparition boutès avait quitté la compagnie de les autres argonautes il avait répondu oui à l’ appel de les sirènes " ]
quelques minutes plus tard ils atteignirent le campement où tout était encore en désordre don et le général de villiers venaient eux aussi d’ arriver don agostin avait repris ses sens tous nos personnages étaient terrifiés ils étaient en proie à un véritable désespoir la situation était terrible pour la famille de sandoval: ce malheur si subitement tombé sur ces hommes si heureux jusque -la ̀ dans tout ce qu’ ils avaient tenté leur enlevait presque leurs facultés intellectuelles ils étaient littéralement accablés
[ "don agostin fut le premier qui reprit possession de lui-même il redressa sa haute taille et d’ une voix dont les tremblements nerveux le faisaient balbutier malgré lui il dit avec un accent d’ une douceur étrange —mes enfants dieu nous a frappés d’ un malheur peut-être irréparable notre sort est entre ses mains toutes-puissantes courbons -nous humblement devant sa volonte dieu nous éprouve que son nom soit béni —oui père répondirent les frères en s’ inclinant que son nom soit béni —nous n’ avons aucun reproche à le nous faire les uns à les autres reprit le vieillard nous sommes tous également coupables de négligence ne nous abandonnons pas à le notre douleur soyons forts dans l’ adversité dieu nous aidera; faisons une enquête provisoire avant de rentrer à le notre résidence dès que nous serons chez nous nous tiendrons un conseil médecine où nous déciderons ce qu’ il convient que nous fassions dans ces circonstances malheureuses ", "allez mes fils voyez interrogez et rapportez -moi ce que vous aurez vu ou entendu —permettez -moi mon père dit don josé de vous instruire d’ un fait qui s’ est passé pendant que je me promenais dans la forêt en compagnie de le général de villiers ignorant malheureusement les événements qui se passaient ici —parlez mon fils dit le vieillard don raconta alors dans tous ses détails ce qui s’ était passé dans la forêt le vieillard réfléchit pendant quelques instants ", "c’ est grave dit -il en hochant la tête c’ est très grave laisser passer de telles armes à les mains de pareils bandits serait un crime nul ne pourrait leur résister il faut acheter toutes ces armes et toutes les cartouches en enjoignant à le ce trafiquant de ne plus revenir dans notre pays sous peine de mort c’ était ce que je pensais qu’ il était important de faire sauf toujours votre assentiment mon père —voici ce que vous ferez vous partirez à l’ instant avec vaqueros sûrs vous conclurez le marché avec ce wilson vous prendrez livraison et vous ferez immédiatement transporter tout ce chargement où vous savez tout cela peut être terminé en heures vous nous rejoindrez ici où nous vous attendrons ", "—oui mon père mais ce matatrès qu’ en ferons-nous c’ est un bandit de la pire espèce mon père c’ est vrai mais à le tout péché miséricorde dans cette circonstance en somme il nous aura rendu service; sans le vouloir c’ est vrai mais le service n’ en est pas moins réel je répugne vous le savez à le frapper de sang-froid ", "vaqueros le conduiront les yeux bandés à une quinzaine de lieues d’ ici et ils l’ abandonneront alors sans lui faire le moindre mal; seulement il faudra s’ arranger de façon qu’ il ne retrouve son chemin que très difficilement maintenant partez et hâtez-vous le jeune homme salua et minutes plus tard il s’ enfonçait dans la forêt à la tête d’ une troupe de cavaliers bien montés et surtout bien armés le nuage-bleu s’ approcha —que désire mon fils le sagamore de les comanches ", "demanda affectueusement don agostin —mes jeunes hommes se sont emparés de plusieurs chiens faces pâles parmi lesquels se trouve un de leurs chefs un de leurs chefs? lequel? dit vivement don agostin PROPN qui se fait nommer le coyote —le coyote est en votre pouvoir ", "jeunes hommes demandent que ces chiens soient attachés à le poteau —vos prisonniers vous appartiennent chef vous êtes maître d’ en faire ce qu’ il vous plaira mais je crois que vous ferez bien d’ attendre que nous soyons dans notre atepelt *de pierre pour que cette exécution soit plus solennelle et puis peut-être aurai -je besoin d’ interroger ces bandits mon père le grand sagamore est le seul maître de ses fils rouges ce qu’ il fait est toujours bien le nuage-bleu et ses jeunes hommes attendront ce que le grand sagamore décidera la prise de le coyote est une bonne carte dans notre jeu dit don ", "—peut-être mon fils je le crois comme vous mais il vaut mieux ne pas se bercer d’ espérances qui peut-être ne se réaliseront pas —vous avez raison mon père vous êtes toute sagesse le vieillard prit alors le nuage-bleu à le part et s’ entretint avec lui pendant quelques minutes à le voix basse puis le chef comanche s’ inclina respectueusement et souffla dans son sifflet de guerre les peaux-rouges se rangèrent autour de leur chef et sur un nouveau signal ils s’ éloignèrent rapidement emmenant avec eux leurs prisonniers toujours attachés à la queue de les chevaux la plus grande partie de la journée s’ était écoulée ", "l’ ombre de les arbres s’ allongeait démesurément sur la terre le soleil presque à le bas de l’ horizon n’ apparaissait plus que comme une boule rouge sans chaleur la nuit n’ allait pas tarder à s’ abattre sur la savane à le fond de les repaires ignorés de la forêt on entendait les rauquements sourds de les fauves et les glapissements de les coyotes en chasse d’ une proie encore invisible les oiseaux accouraient à le tire-d’aile de tous les points de l’ horizon et se blottissaient frileusement dans les épaisses frondaisons en piaillant à le qui mieux mieux l’ ombre descendait rapidement de le sommet de les montagnes et s’ étendait peu à le peu sur le désert comme un immense linceul le soleil disparut presque subitement au-dessous de l’ horizon: alors une lueur d’ opale espèce de crépuscule qui ne tarda pas à se fondre dans l’ ombre et les ténèbres envahirent la savane confondant en masses sombres les divers accidents de le paysage " ]
[ "elle tire alors un poignard de sa ceinture en frappe court à le isabella lui en porte un coup dans le sein dit à ses satellites de la suivre entre dans le cabinet avec eux fait fermer la porte à le double tour et disparaît cependant les portes d’ entrée furent jetées à le bas soldats gardent le postillon et la voiture tandis que le reste de l’ escouade entre dans la maison auguste plus légèrement blessé qu’ isabella n’ avoit pas perdu connoissance son premier mot est de demander des secours pour mademoiselle ", "j’ allais partir quitter cette maison ce garçon et cet été mon père était avec moi il me prit le bras à son tour et nous rentrâmes dans la maison dans la maison il y avait la veste d’ anne ses fleurs sa chambre son parfum mon père ferma les volets prit une bouteille dans le frigidaire et verres c’ était le seul remède à le notre portée ", "ils n' avaient plus qu' à s' exécuter proprement le duel eut lieu le surlendemain le vrai motif fut comme de juste tenu secret il fallait avant tout couvrir julienne celle-ci avait trouvé là le meilleur moyen d' en finir sans phrases ", "concevait -on un but plus haut à l’ héroïsme et à la soif de la perfection était -il une explication plus noble et plus vaste de la vie il n’ aurait pu rêver d’ une heure plus grande et cette fois elle était pure de tout amour après un long silence il demanda: —régis pourrais -tu me dire peut -on se faire prêtre par devoir ", "cette immonde tartine lui fit venir l' eau à la bouche il lui sembla que son estomac qui se refusait à le toute nourriture digérerait cet affreux mets et que son palais en jouirait comme d' un régal il se leva d' un bond courut à la cuisine ordonna de chercher dans le village une miche de le fromage blanc de la ciboule prescrivit qu' on lui apprêtât une tartine absolument pareille à le celle que rongeait l' enfant et il retourna s' asseoir sous son arbre les marmots se battaient maintenant ils s' arrachaient des lambeaux de pain qu' ils s' enfonçaient dans les joues en se suçant les doigts ", "condamné à le mort par contumace tôt ou tard il eût été pris et son cas n’ eût pas été bon monsieur bonnet est allé le trouver tout seul à le risque de se faire tuer on ne sait pas ce qu’ il a dit à le farrabesche ils sont restés seuls pendant jours le troisième il l’ a ramené à le tulle où l’ autre s’ est livré monsieur bonnet est allé voir un bon avocat lui a recommandé la cause de PROPN PROPN en a été quitte pour ans de fers et monsieur le curé l’ a visité dans sa prison ", "yvonne fit servir un magnifique thé pour faciliter la digestion de les verres d’ eau nous l’ avons assurée qu’ aucun de les convives ne lui en voulait la plaisanterie d’ hier a suffi pour éclairer ma fille sur l’ importance de les nouvelles fonctions que je lui ai confiées yvonne m’ a priée de noter les erreurs qu’ elle a commises dans cette première journée nous avons eu une conversation fort sérieuse et il a été convenu que ma fille me soumettrait chaque jour le menu et s’ inspirerait de mes conseils ", "PROPN saisi par scalabrino et entraîné dans le carrosse s’ était dit: voici ma dernière minute je vais mourir dans le carrosse il s’ évanouit lorsqu’ il revint à le lui ce qu’ il éprouva d’ abord ce fut un étonnement d’ être là dans cette prison roulante puis à le bout de quelques heures comme il voyait qu’ on ne lui faisait aucun mal il reprit peu à le peu possession de ses esprits où l’ entraînait -on? que lui voulait -on? questions insolubles ", "il avait\\n' aussi sa femme une grosse qui faisait de la tapisserie derrière lui quand elle nous vit nous installer près de le lieu v’ là qu’ elle murmure il n’ y a donc pas d’ autre place sur la rivière et la mienne qui rageait de répondre les gens qu’ ont du savoir-vivre s’ informent des habitudes d’ un pays avant d’ les endroits réservés comme je ne voulais pas d’ histoires je lui dis:« tais -toi mélie laisse faire laisse faire nous verrons bien nous avions mis dalila sous les saules nous étions descendus et nous pêchions coude à le coude mélie et moi juste à le côté de les autres m’ sieu l’ président il faut que j’ entre dans le détail avait pas minutes que nous étions là quand la ligne de le voisin s’met à le plonger\\n' fois fois; et puis voilà qu’ il en amène un de chevesne gros comme cuisse un peu moins p’t-être mais presque moi le cœur me bat j’ ai une sueur tempes et mélie qui me dit: pochard l’ as-tu vu celui-la ̀! sur ces entrefaites l’ épicier de poissy un amateur de goujon lui passe barque et me crie on vous a pris votre endroit monsieur renard je lu", "en sorte que cette fois encore la question fut tôt tranchée soulevé comme avec un levier au-dessus de le crâne de son propriétaire projeté de là par le vide de les espaces le chapeau neuf s’ y comporta avec l’ indépendance fougueuse d’ un météore qu’ il était battant les murs brûlant le pavé semant l’ effarement et le trouble et faisant les coups ca pouvait durer des années par bonheur dieu aussi veillait le cylindre d’ une écraseuse qui déboucha fort à le propos d’ une avenue avoisinante fournit à le drame son épilogue " ]
mais je ne puis oublier que j’ ai été appelé à le jouer vis-à-vis d’ elle un rôle qu’ elle ne m’ a peut-être pas encore pardonné –chevalier répondit le marquis de navailles avec non moins de franchise si cette invitation était un guet-apens jamais son eminence n’ aurait osé m’ envoyer comme émissaire cette fière réponse décida castel-rajac –si vous le désirez ajouta navailles je puis vous donner ma parole d’ honneur que les intentions de le cardinal sont pleines de bienveillance et que vous n’ avez à le redouter aucune traîtrise –monsieur le marquis votre parole d’ honneur est plus que suffisante votre première réponse me satisfaisait déjà et je suis prêt à le partir avec mon fils quand il vous plaira
[ "dès le lendemain ils se mirent en route le petit henry était alors un délicieux bambin de ans déjà solide et éveillé richelieu les reçut dans une grande salle de le château était henri déjà marqué par la mort le visage amaigri les mains osseuses et quasi squelettiques l’ œil toujours aussi lumineux il semblait à le seuil de le tombeau plus grand encore qu’ à le sommet de sa vie malgré son audace naturelle de castel-rajac se sentit tout à le coup dominé par la majesté de celui qui depuis tant d’ années était le véritable roi de PROPN ", "à le regard bienveillant que l’ homme rouge lui adressa et à l’ appel affectueux de la main qu’ il fit à le petit henry qui le contemplait d’ un air un peu effarouché mais respectueux comme si d’ instinct il devinait qu’ il se trouvait en face d’ une de les plus grandes forces humaines qui eussent jamais existé l’ ami de la duchesse de chevreuse comprit que PROPN lui avait dit la vérité et qu’ il avait bien fait de ne point se dérober à l’ appel de le cardinal-ministre celui-ci d’ une voix grave lui dit: –monsieur le chevalier si je vous ai mandé près de moi ce n’ est point dans un sentiment de curiosité et encore moins de rancune c’ est parce que je voulais avant de mourir avoir de votre bouche toute la vérité. et attirant l’ enfant près de lui il les regarda successivement avec beaucoup d’ attention puis il reprit: –je voudrais vous parler seul un instant PROPN prit le petit par la main et l’ emmenant à le bout d’ une vaste salle près d’ une grande fenêtre qui donnait sur la cour d’ honneur il lui dit: –regarde tous ces cavaliers regarde -les bien afin d’ être un jo", "le gascon revint alors vers richelieu qui se disait il n’ est pas encore tranquille puisqu’ il n’ a pas voulu emmener le petit hors de sa présence cela prouve qu’ il est aussi prudent que brave et cela n’ est point pour me déplaire castel-rajac qui s’ était approché de richelieu attendait dans une attitude pleine de déférence que celui-ci daignât lui adresser la parole après l’ avoir considéré pendant un instant l’ homme rouge reprit: –savez -vous monsieur le chevalier que vous avez été mêlé à une aventure qui aurait pu vous coûter la tête –je le sais eminence sans doute vous êtes -vous étonné qu’ après la tuerie de le château de montgiron je n’ eusse point songé à le châtier ceux qui avaient massacré mes gardes ", "avec sa netteté habituelle répondait j’ ai supposé que votre eminence avait perdu ma trace ainsi que celle de mes amis il n’ en était rien monsieur a peine un mois après votre rébellion je connaissais le lieu de votre retraite et si je vous ai épargné c’ est que j’ ai appris que vous aviez agi en très bonne foi et que si vous aviez pourfendu plusieurs de mes meilleurs soldats c’ était uniquement pour tenir le serment d’ honneur que vous aviez fait à la duchesse de chevreuse de défendre jusqu’ à la mort l’ enfant qu’ elle vous avait confié tout en s’ inclinant légèrement répondait –je constate que votre eminence est admirablement renseignée –maintenant monsieur j’ ai une question très grave à le vous poser ", "elle est même la vraie raison pour laquelle je vous ai fait venir ici tout en fixant dans les yeux le gascon qui soutint son regard avec la tranquille énergie d’ une âme sincère il dit: –connaissez -vous le père et la mère de cet enfant? spontanément l’ amant de la belle marie répliquait: le père je m’ en doute un peu il est inutile de me dire que c’ est vous coupait richelieu car je ne vous croirais pas bien que vous l’ eussiez déclaré sur le registre de baptême de l’ église de saint-marcelin d’ ailleurs cela n’ a que peu d’ importance mais la mère connaissez -vous la mère ou plutôt le nom de la mère non eminence la duchesse de chevreuse n’ a jamais laissé échapper devant vous aucune parole qui fût de nature à le éveiller vos soupçons ", "–jamais eminence –et vous n’ avez -vous même point cherché à le pénétrer ce secret qui doit être d’ importance puisqu’ on a fait autour de lui un si grand mystère? non eminence –vous me le jurez –je vous le jure le cardinal garda un moment le silence puis il reprit: –etes -vous ambitieux chevalier castel-rajac sourit –oh! pas du tout ", "j’ aime mon pays son soleil ses paysages cette vie simple me suffit et je ne demande ni la richesse ni la gloire –cependant vous me paraissez doué de qualités telles qu’ il est dommage de penser qu’ elles demeureront stériles vous n’ êtes guère fortuné mais vous êtes de bonne souche j’ ai là dans cette cassette un brevet de colonel que diriez -vous si je le signais le chevalier s’ inclina ", "–eminence je serais pénétré envers vous de la plus profonde reconnaissance et avec finesse il ajouta: –il va donc y avoir la guerre richelieu répliqua –pourquoi me dites -vous cela –mais eminence parce que s’ il n’ y a point de guerre il n’ y a pas lieu de me nommer colonel! –et s’ il y a la guerre mordiou je me battrai en soldat le grand cardinal dissimula un rapide sourire ", "cette verve gasconne l’ amusait il étendit la main pour saisir la cassette et mettre sa promesse à le exécution mais le chevalier l’ arrêta respectueusement –pardonnez-moi eminence mais il existe un motif qui m’ interdit l’ honneur et la joie d’ accepter l’ immense faveur que vous daignez me proposer le cardinal prit un air interrogatif alors castel-rajac désignant le petit henry qui continuait à le regarder dans la cour les évolutions de les cavaliers fit avec une profonde tendresse –qui s’ occuperait de le petit le confier à le mes parents " ]
[ "mais si le caraïbe s’ en mêle se gâte il est clair que je suis tué comme un chien par cet épais flamand comment donc faire pour échapper à le cet inconvénient? dire maintenant à l’ homme à le poignard que je ne suis pas son milord-duc cela me sauverait peut-être mais non non ce serait une lâcheté et de plus une lâcheté inutile car pour m’ empêcher de jeter l’ alarme dans la maison ce buveur de bière m’ expédierait immédiatement oui oui malgré ma parole de gentilhomme de ne pas chercher à m’ échapper il me serre toujours de près ", "le jeune officier ardent et désireux de rendre un bon office personnel à l' un de les généraux les plus distingués de l' armée française avait devancé imprudemment son détachement un corps ennemi l' avait cerné il était tombé comme d' assas; car à le moment où les baïonnettes autrichiennes s' appuyaient déjà sur sa poitrine il avait pu faire à le haute et intelligible voix le commandement de rallier les hommes de bonne volonté ignorant le sort de leur chef avaient dû obéir ", "rien n’ est triste comme le regret d’ un bonheur qui s’ est présenté à le vous et qu’ on n’ a pas su saisir dieu merci je n’ éprouve rien de pareil ma mère a transmis à le m. morin toute l’ expression de sa reconnaissance et de la mienne pour ses soins dévoués pourquoi donc a -t-il fallu qu’ il vînt ici pour m’ aimer et souffrir tandis que tant d’ autres femmes auraient été heureuses de ses préférences j’ ai appris ce matin une bonne nouvelle eva m’ a raconté que son père et sa mère allaient passer le mois d’ avril à le paris ", "les plus pressés étaient même allés chercher de la paille et parlaient d’ enfumer la carogne pour la faire sortir plus vite malheureusement la police mieux à le courant de les aîtres de la bâtisse s’ était introduite par une porte de l’ impasse voisine et quand et moi nous sautâmes dans la place blonte-mie en avait déjà été extraite avec un cri de rage nous nous jetons dans les escaliers à la piste de les argousins nous ne débouchons dans la rue que juste à le temps pour voir emballer la bougresse comme un ballot de linge sale dans le panier à le salade nous nous empressons de tourner le coin afin de donner l’ alarme à la foule qui fait rage dans l’ autre rue avec ou autres nous parvenons à le rattraper la patache menée à le triple galop escortée par des gendarmes ", "ce sont mes paroles qui vous ont fait bondir je vous en prie expliquez -moi pourquoi vous avez protesté quand je vous ai parlé de la mort de mon père ?sa figure à le nouveau se durcit subitement fait toujours de le mal d’ entendre des choses qu’ on n’ attend pas des choses que il s’ arrêta –votre père était un si bon maître acheva -t-il un peu bourru .il fuyait encore mon regard avec embarras non! m’ écriai-je pas de vains prétextes parlez-moi de mon père de sa mort –mais je ne sais rien mademoiselle .–si vous savez quelque chose votre colère n’ était pas naturelle rien ne l’ expliquait et vous avez laissé échapper des paroles sauvage par pitié dites -moi ce que vous savez ", "bientôt sous les attaques de la pluie de le vent sous la morsure de le soleil il s’ écroulerait comme les autres le vieux mur témoin de les agapes religieuses et elle tomberait aussi l’ abside à la délicate rose de pierre enveloppée dans son manteau de lierre où nichaient les corneilles il ne resterait plus que le souvenir bientôt évanoui sans doute des fils de saint benoît chassés par la révolution PROPN venait souvent ici surtout à le cette heure tardive où l’ apaisante clarté de la fin de le jour répandait sur les vieilles pierres un charme mélancolique il se plaisait à les retours méditatifs vers le passé il songeait à les âmes qui avaient vécu ici âmes de saints âmes ferventes âmes repentantes âmes tièdes ou tourmentées des fronts de savants et de penseurs s’ étaient penchés sur les manuscrits des intelligences profondes avaient enrichi le patrimoine intellectuel de l’ humanité ", "cette fenêtre fermée à le demi ne laissait point pénétrer le regard à l’ intérieur mais quel besoin avait -il de voir que pouvait -il apprendre encore ses yeux restaient cependant fixés sur la croisée et tout en la contemplant il se disait avec ce subtil instinct de la haine –tandis que je veillais à la porte on aurait pu fuir par cette fenêtre cette pensée avait à le peine eu le temps de se formuler à le dedans de lui-même lorsqu’ il aperçut l’ héritière qui se glissait entre les arbres de le bosquet et s’ approchait de la maison avec précaution ", "elle a ans norine fit une moue dédaigneuse une vieille fille —tu les auras sois tranquille dit son père qui savait lire sur son visage et je souhaite qu’ alors tu aies la sagesse la douceur la prudence et l’ économie de cette excellente personne —comment avez -vous appris cela fit norine de son air détaché c’ est madame breteuil qui me l’ a dit tantôt ", "je n’ ai jamais été avec ma fanchonnette que dans de très bons endroits et il y a un temps immémorial que je n’ ai été nulle part avec une autre que ma fanchonnette la première idée qui m’ est venue c’ est que tu voulais me l’ épouser sous le nez ce qui aurait été malhonnête de ta part mais je me suis calmé en songeant que tu ne la connaissais seulement pas j’ ai jeté le chiffon anonyme et je n’ y ai plus songé ", "nous achevions nos visites par le quartier de le marais nous pressant dans un grand magasin dédié à les hommes ou il essayait pour moi des chemises des chaussures des borsalinos nous défaisant de ce qui nous avait ébranlés je faisais le choix un jour de ne plus nous voir pendant plusieurs semaines afin d’ achever mon roman nous reprenions notre correspondance j’ attendais ses mails comme on attend un baiser j’ avais parfois l’ idée qu’ il partirait avec une autre mon travail entravant notre amour " ]
bien! vous demeurerez donc ici je vous commets à la garde de cet hôtel vous me répondez de la vie de l’ amiral sur la vôtre mais sire qui vous escortera pour rentrer à le louvre? charles d’ un geste large désigna les huguenots qui remplissaient la cour ces dignes gentilshommes voudront bien pour une fois composer mon escorte et jamais je n’ en aurai eu de plus belle il y eut alors une telle clameur de vivats un tel enthousiasme qu’ il sembla que l’ hôtel allait crouler��. charles était radieux
[ "catherine avait échangé un rapide regard avec le duc d’ anjou et dissimulant la joie terrible qui la faisait palpiter elle murmura voilà vraiment une inspiration divine n’ est -ce pas ma mère s’ écria charles n’ est -ce pas qu’ il est bien que le roi de PROPN laisse ses gardes à l’ amiral blesse c’ est admirable mon fils! dit sincèrement catherine en effet l’ se trouvait ainsi dégarni de huguenots et occupé par cosseins qu’ elle se flattait de faire obéir à le premier signe ", "les gentilshommes huguenots s’ organisèrent aussitôt pour faire escorte à le roi ils tirèrent l’ épée et se placèrent en rangs comme des soldats à la parade ce fut ainsi à le milieu d’ un millier de huguenots parmi les acclamations que le roi rentra à le louvre le soir il y eut un grand dîner pour célébrer l’ heureuse issue de l’ événement qui avait failli être mortel pour l’ amiral le roi réellement joyeux annonça que la campagne projetée s’ ouvrirait dès que PROPN pourrait partir c’est-à-dire dans une quinzaine de jours ", "il voulut jouer avec des cartes un jeu nouveau qu’ on venait d’ inventer et perdit contre le béarnais écus en riant de tout son cœur le roi de navarre empocha les écus avec une grimace de satisfaction et dit à la jeune reine sa femme si cela continue ainsi ma mie nous deviendrons riches et cela me changera un peu PROPN regarda autour d’ elle avec inquiétude et murmura sire prenez garde a quoi charles est de bonne foi j’ en jurerais peut-être mais regardez la reine jamais je ne l’ ai vue aussi souriante prenez garde sire! catherine de médicis en effet paraissait toute à la joie ", "a heures elle se retira dans son appartement en disant à le haute voix bonne nuit messieurs de la réforme je vais prier pour vous a minuit tout paraissait dormir dans le louvre chapitre la nuit terrible l eroiétait couché son valet de chambre l’ avait déshabillé l’ avait couvert d’ un immense peignoir dans lequel charles s’ enveloppait pour dormir puis il l’ avait aidé à se mettre à le lit; puis éteignant les flambeaux et ne laissant qu’ une veilleuse allumée il s’ était retiré sur la pointe de les pieds le roi était couché depuis une heure et ne dormait pas encore il méditait ", "et chez cet être maladif nerveux à l’ excès la méditation prenait tout naturellement sa forme la plus poétique et peut-être la plus féconde c’est-à-dire la forme imaginative ce n’ étaient pas des raisonnements qui se présentaient à le son esprit mais des images il revoyait la foule tumultueuse de les huguenots ces visages bouleversés de fureur ces épées qui s’ agitaient dans la rue de béthisy puis l’ apaisement dès qu’ il avait promis de venger l’ amiral; puis ce grand enthousiasme lorsqu’ il avait laissé sa propre garde dans l’ hôtel jamais charles n’ avait entendu des cris aussi vibrants et aussi nombreux de vive le roi! ", "depuis quelques mois il n’ entendait guère crier que vive la messe ou vive guise! et l’ ovation de la journée ce triomphe qu’ on lui avait décerné lui inspirait autant de reconnaissance que de fierté charles avait ans c’ était un enfant c’ était un roi double raison pour excuser en lui l’ égoïste vanité d’ avoir entendu tant de cris qui se traduisaient par ce mot vive moi! puis il revoyait PROPN tout pâle dans son lit et il repoussait l’ idée que cette physionomie sévère mais loyale pût être une figure de traître ", "presque aussitôt une image en appelant une autre c’ était sa mère qui passait sur l’ écran de son imagination rassuré par l’ image de coligny il frémissait devant celle de sa mère et il évitait de se demander pourquoi guise lui apparaissait alors éclatant d’ orgueil rayonnant de beauté magnifique souriant et vigoureux autant que lui pauvre petit roi était chétif triste et maladif oui certes guise serait un roi plus royal que moi! et une révolte le faisait se redresser les poings serrés devant le tableau qu’ il évoquait henri de guise dans la cathédrale de reims à le milieu d’ une foule délirante sacré roi de PROPN puis il s’ apaisait en appelant à le son aide le tableau de l’ armée partant pour la guerre la multitude de les hommes d’ armes défilant devant lui coligny les huguenots et condé guise tous tous ceux qu’ il redoutait de lui-même ou qu’ on lui avait appris à le redouter tous jusqu’ à son frère d’ anjou s’ en allant à les pays lointains d’ où peut-être ils ne reviendraient pas c’ était sa grande trouvaille cela c’ était sa politique et alors autour", "PROPN ferma les yeux et sourit doucement maintenant ce qui lui apparaissait c’ était ce coin paisible de paris la maison si calme de la rue de les barrés et la jeune femme qui mettait ses bras autour de son cou qui le regardait avec une si belle tendresse et baisait doucement ses yeux en murmurant mon bon charles alors le sommeil le gagna c’ était ainsi toutes les nuits les rêveries qui précèdent le sommeil chez tout homme qui s’ endort aboutissent fatalement à le point central de ses inquiétudes de le jour chez charles après des méandres la rêverie aboutissait toujours à le marie touchet et c’ est avec elle qu’ il entrait dans les rêves de le sommeil ainsi étroitement enchaîné à les rêveries de l’ avant-sommeil charles était donc dans cet état où la vie réelle se fond en une sorte de lente catastrophe de ses lignes pour former les lignes d’ une vie imprécise lorsqu’ un grattement à une porte le ramena violemment à la conscience de les choses qui l’ entouraient il se souleva sur un coude et écouta ", "il y avait portes à sa chambre une grande qu’ on ouvrait à le battants pour laisser entrer les courtisans à le moment de son lever et petites l’ une de celles-ci donnait sur un cabinet particulier par où le roi pouvait passer dans sa salle à le manger l’ autre donnait sur un long et étroit couloir dérobé dont personnes seules à le louvre pouvaient faire usage sa mère et lui c’ est à le cette dernière porte qu’ on venait de gratter le même signal se fit entendre plus fort et presque impérieux " ]
[ "mais c\\' était aussi un abîme entre eux impossible à le franchir si quelqu\\'un lui avait dit prenez garde vous allez l\\ aimer vous l\\ aimez déjà cette jeune fille que vous avez vue quelques instants à le peine il aurait de bonne foi répondu non où venait cependant cette impression de demi-épouvante à le mesure qu\\ il approchait de la librairie si elle était vraiment la petite-fille de PROPN PROPN tout autre rapport avec elle qu\\' une charité réparatrice lui était interdit il ne se le disait pas encore était pourtant le motif inconnu de lui-même qui angoissait tout son être à le moment ou ̀ il ouvrit la porte de la boutique pour se trouver de nouveau devant marie- jeanne en train de causer cette fois avec un homme âgé le ruban rouge à la boutonnière assis à la même place que martial péreuse la veille et avant-veille ", "cependant vidal venait d’ être arrêté à le lyon et ramené à le versailles où la procédure interrompue par le fait de son évasion allait être reprise avec activité mais le résultat de ce nouveau procès n’ apporta aucun secours à la cause de lesurques vidal était un criminel endurci et toutes les questions qui lui furent adressées sur lesurques restèrent absolument sans effet il nia tout le crime sa complicité avec durochat et courriol et chercha même à le intimider les témoins qui vinrent déposer contre lui ses efforts demeurèrent infructueux et le septembre le tribunal criminel de PROPN le condamna à la peine de mort ", "mais il ressentait cette appréhension vague qu’ inspirent à les plus braves l’ obscurité et le froid sous une voûte basse entre murailles étroites par un mouvement instinctif ses mains avaient cherché sous son manteau si ses petits pistolets de poche étaient bien à le leur place a une assez grande distance à le fond de l’ ombre quelques raies rougeâtres commençaient à se dessiner indiquant une chambre éclairée dont les lumières filtraient à le travers les ais d’ une porte mal jointe le guide poussa un piaulement bizarre signe convenu de reconnaissance un grincement de verrous se fit entendre à l’ intérieur et la porte s’ entre-bâillant laissa tomber subitement dans le noir passage un rouge flot de clarté ", "oui et m. n' a pas prit le sien en sortant non c' est curieux n' est -ce pas oui vous êtes certaine de ne pas l' avoir aperçu non ", "qu’ aurais -tu donc deviné encore mais par exemple que notre controverse peut fatiguer madame oh oh quel docteur tu fais tu supposes une controverse est -ce que tu crois par hasard que j’ ai vieilli dans le métier pour en venir sur mes vieux jours à le défendre mon front chauve contre la vanité de tes grands cheveux noirs ", "puis ils s’ en vont quittant le palais comme des voleurs conscients qu’ ils ne reviendront peut-être jamais plus à le babylone laissant derrière eux le corps d’ alexandre tandis que partout sur leur passage la foule se demande à le voix basse qui commandera désormais dans la grande cour intérieure de le palais le char royal scintille à le soleil il a été surmonté d’ un toit le sarcophage en or a été mis dans un cercueil plus vaste un drap pourpre brodé d’ or a été posé dessus ", "oui mes amis disait -il je veux vous contenter je vais vous faire une conférence biais avant tout je me crois obligé de vous dire une chose grave s’ il y a ici des fonctionnaires s’ il y a ici des mandataires de quelques puissances étrangères ils peuvent rassurer de ma part leurs gouvernements respectifs il dépendrait de moi dé bouleverser l’ europe d’ en changer la carte de faire d’ un signe révolutions mais pour le moment* je me repose j’ épargne les pouvoirs établis et je vais vous faire une conférence sur l’ illiade d’ homère c’ est celai homère écoutez écoutez ", "bon pensa -t-elle que se passe -t-il chez les moussard ce sont des gens qui ont toujours de le malheur: si j’ allais voir elle secoua la poussière brillante que le papillon avait laissée à ses doigts et courut à la masure ce n’ était pas une ferme mais plutôt un bâtiment triste et noir entouré d’ un jardinet moisi où picoraient quelques poules sur un fumier nauséabond un roquet aboyait avec frénésie; par terre assise sur le sol nu une petite créature de à le ans vêtue seulement d’ une chemise et d’ une jupe mal peignée et très barbouillée tenait sur ses genoux un bébé de à le mois déjà en robe et qui se tordait en poussant des cris d’ aigle un peu plus loin une autre fillette de ans à le peu près jouait avec des morceaux de bois ", "ce nom peu d’ hommes ont eu l’ honneur de le porter c’ est un baptême de sang! dit la jeune fille en souriant mais elle était très contente car elle la savait les indiens ne prodiguaient pas ce glorieux surnom illustré par quelques trappeur et quelques indiens héroïques d’ une adresse extraordinaire s’ adressant à l’ amazone le serpent-d’eau lui dit à le nom de les braves toi tu seras désormais balle-infaillible mais il envoya prévenir la tribu qui accourut à le plus vite ", "le rouleur ne répondit point tout de suite et quelques instants se passèrent avant que la question qui avait comme un vain bruit frappé son oreille parût arriver jusqu’ à son esprit il se retourna alors et rendit le salut avec réserve —eh bien les affaires vont -elles mon brave demanda l’ avoue y a -t-il beaucoup de chaudrons percés dans le pays PROPN voit qu’ il y en a assez pour faire vivre un homme répondit froidement l’ ouvrier " ]
on pouvait presque dire qu’ il avait pour principal objet d’ être une gêne pour tous et de rendre la vie le plus désagréable possible afin de la sanctifier rien n’ aurait pu la décider à le interrompre un seul moment le saint office de le ménage cette sacro-sainte institution qui prend chez tant de femmes la place de tous les autres devoirs moraux et sociaux elle se serait crue perdue si elle n’ avait à les mêmes jours à les mêmes heures frotté le parquet lavé les carreaux fait briller les boutons de porte battu les tapis à le tour de bras remué les chaises les tables les armoires elle y mettait de l’ ostentation on eût dit qu’ il s’ agissait de son honneur
[ "et n’ est -ce pas d’ ailleurs sous cette forme que beaucoup de femmes imaginent et défendent leur honneur c’ est une sorte de meuble qu’ il faut tenir brillant un parquet bien ciré froid dur et glissant l’ accomplissement de sa tâche ne rendait pas madame vogel plus aimable elle s’ acharnait à les niaiseries de le ménage comme à un devoir imposé par dieu et elle méprisait celles qui ne faisaient pas comme elle qui prenaient de le repos qui savaient entre leurs travaux jouir un peu de la vie ", "elle allait relancer jusque dans sa chambre louisa qui de temps en temps à le milieu de son ouvrage s’ asseyait pour rêver PROPN soupirait mais se soumettait avec un sourire confus heureusement christophe n’ en savait rien; attendait qu’ il fût sorti pour faire ces irruptions dans leur appartement; et jusqu’ à le présent elle ne s’ était pas attaquée directement à le lui il ne l’ eût pas supporté il se sentait vis-à-vis d’ elle dans un état d’ hostilité latente ce qu’ il lui pardonnait le moins c’ était son vacarme ", "il en était excédé enfermé dans sa chambre une petite pièce basse qui donnait sur la cour la fenêtre hermétiquement close malgré le manque d’ air afin ne pas entendre le remue-ménage de la maison il ne réussissait point à le s’ en défendre involontairement il s’ attachait à le suivre avec une attention surexcitée les moindres bruits d’ en bas; et quand la terrible voix qui perçait les cloisons après une accalmie momentanée s’ élevait de nouveau il était pris de rage il criait frappait de le pied lui adressait à le travers le mur une collection d’ injures dans le tapage général on ne s’ en apercevait même pas on croyait qu’ il composait ", "il donnait madame à le tous les diables il n’ y avait pas de respect ni d’ estime qui tînt il lui semblait à le ces instants qu’ il eût préféré la plus dévergondée de les femmes pourvu qu’ elle se tût à l’ honnêteté et à le toutes les vertus quand elles font trop de bruit cette haine de le bruit le rapprocha de le onhard le jeune garçon seul à le milieu de l’ agitation générale restait toujours tranquille et n’ élevait jamais la voix plus fort à un moment qu’ à un autre ", "il s’ exprimait d’ une façon correcte et mesurée choisissant tous ses mots et ne se pressant pas la bouillante amalia n’ avait pas la patience d’ attendre qu’ il eût fini; tous s’ exclamaient sur sa lenteur il ne s’ en émouvait point rien n’ altérait son calme et sa respectueuse déférence ", "christophe avait appris que le onhard se destinait à la vie ecclésiastique et sa curiosité en était vivement excitée christophe se trouvait à l’ égard de la religion dans un état assez étrange il ne savait pas dans quel état il se trouvait il n’ avait jamais eu le temps d’ y songer sérieusement il n’ était pas assez instruit et il était beaucoup trop absorbé par les difficultés de l’ existence pour avoir pu s’ analyser et mettre de l’ ordre dans ses pensées violent comme il était il passait d’ un extrême à l’ autre et de la foi entière à la négation absolue sans s’ inquiéter d’ être ou non d’ accord avec soi-même ", "quand il était heureux il ne pensait guère à le dieu mais il était assez disposé à le y croire quand il était malheureux il y pensait mais il n’ y croyait guère il lui semblait impossible qu’ un dieu autorisât le malheur et l’ injustice ces difficultés l’ occupaient d’ ailleurs fort peu à le fond il était trop religieux pour penser beaucoup à le dieu il vivait en dieu il n’ avait pas besoin d’ y croire ", "bon pour ceux qui sont faibles ou affaiblis pour les vies anémiques ils aspirent à le dieu comme la plante à le soleil le mourant s’ accroche à la vie mais celui qui porte en lui le soleil et la vie qu’ irait -il les chercher hors de lui? christophe ne se fût probablement jamais préoccupé de ces questions s’ il avait vécu seul ", "mais les obligations de la vie sociale l’ obligeaient à le fixer sa pensée sur ces problèmes puérils et oiseux qui tiennent une place disproportionnée dans le monde et ou il faut prendre parti puisqu’ on s’ y heurte à le chaque pas comme si une âme saine généreuse débordante de force et d’ amour n’ avait pas choses plus pressées à le faire que de s’ inquiéter si dieu existe ou non si encore il ne s’ agissait que de croire à le dieu mais il faut croire à un dieu de telles dimensions de telle forme de telle couleur et de telle race pour cela christophe n’ y songeait même pas PROPN ne tenait presque aucune place dans ses pensées " ]
[ "a ce moment un vieil homme se dressa que ni domnine ni sœur nanon n’ avaient aperçu caché qu’ il était derrière une touffe de roseaux groupés quelques mètres plus bas et dont les racines s’ alimentaient à les eaux courantes de la source il était là depuis près d’ une heure considérant obstinément la gare ses constructions rectilignes ses trottoirs bitumés et parmi l’ aridité de le ballast ses rails luisants et parallèles cela d’ une telle passion avec une intensité de plaisir si visible que malgré les habitudes d’ économie paysanne à le chaque passage de train ses lèvres précipitaient en prodigues petits nuages le tirage d’ ordinaire méthodiquement réglé de sa pipe c’ était donc vous bien le bonjour sœur nanon le vieux bonhomme était si vieux que tout le monde l’ appelait grand-père ", "tenez voilà un petit homme qui vous écrira sa première lettre dès qu’ il saura tenir une plume n’ est -ce pas mon trésor? et elle se penchait à sa gauche vers une petite tête blonde dont le menton dépassait à le peine la nappe et qui depuis le commencement de le dîner contemplait de tous ses yeux bleus le voyageur partant pour l’ amérique la grosse fanchette grommelait sourdement en changeant les assiettes —iroquois disait -elle des gens qui ont des plumes dans les cheveux des espèces de baladins naturels quoi! aller chez eux pour son plaisir ", "pour lui et pour vous entendez -vous mademoiselle geneviève elle le remercia d’ un air distrait qu’ il prit pour de l’ incrédulité.«oh vous ne vous fiez pas à le mon amitié je le sais dit -il andré doit vous avoir raconté que dans les temps j’ étais un peu contraire à le votre mariage je ne vous connaissais pas geneviève à le présent je sais que vous êtes un bon sujet un bon cœur et je ne ferais pas moins pour vous que pour ma propre sœur ", "mais plus c’ est gros moins c’ est discret voilà le mal avec ces bêtes dès que c’ est une mouche on a tout de suite envie de tuer la cassette s’ était mise en marche dévidant un pot-pourri d’ œuvres d’ et de roger pur régal à le goût de le colonel seck son pied battait doucement sur la pédale de le frein –quand même poursuivit chopin je ne peux pas croire que vous n’ ayez rien de plus perfectionné ", "ses yeux ressemblent à le ceux de l’ aigle et il marche avec l’ inquiète impatience d’ un loup affamé son ventre et ses côtes remplissent exactement la sangle un jeune homme de bonne famille prête une oreille obéissante à les leçons de ses parents il aime son cheval et en prend le plus grand soin il sait par cœur la généalogie et la pureté de son sang il essaie souvent la vigueur de les articulations de son genou; en un mot il doit être ce qu’ était dans sa jeunesse que le prince eut entendu cette improvisation il dit à les gens de sa suite c’ est là le fils de qu’ il soit fut immédiatement entouré de tous côtés ", "lettre de notre âme est -elle dégénérée résistera -t-elle moins à les sollicitations de les sens? tu m’ avertis encore d’ un danger que j’ ignorais; aimant à l’ excès je réfléchis peu à le péril je me plais sous le charme: tu me signales les pièges qu’ il renferme je t’ en rends grâce vertueux ami reconnais donc ta supériorité ta vue plane toujours sur l’ horizon de les orages elle en calcule l’ approche et la tourmente ", "qui donc si ce n’ est moi se permettrait à le pareille heure d’ entrer dans mon logis et qui donc connaîtrait le chemin de votre chambre la jeune femme courba la tête sans répondre ne m’ attendiez -vous pas reprit le petit homme j’ ignorais que vous dussiez arriver cette nuit comment se fait -il alors que je vous trouve debout si tard madame verdier que vous connaissez avait une loge pour le gymnase elle m’ a proposé de m’ y conduire j’ ai accepté vous avez bien fait êtes -vous depuis longtemps de retour depuis quelques minutes à le peine votre servante vous attendait sans doute et sans doute aussi c’ est elle qui n’ a point refermé derrière vous la porte de le rez-de-chaussée la pauvre fille dormait plus qu’ à les quarts ", "non pas moi paul vous dira tout quand vous lui aurez dit: léon m’ a touché mots de votre histoire mais vous m’ intriguez à le dernier point mon ami voilà comme je suis fit m. de courtenay en souriant et vous oubliez de me dire quelle est la seconde raison qui vous a déterminé à me choisir pour votre cotémoin ", "le mot jeune apparemment inoffensif présente un autre inconvénient certains nubiens qui se font fort de posséder les subtilités de la langue nubienne entendent dans le mot jeune tout autre chose que la jeunesse ils prétendent que jeune signifie en réalité jeune d’ origine belge mais que le mot belge ne doit jamais être prononcé ainsi dès que l’on dit jeune les nubiens entendent belge c’ est ennuyeux ", "et nous mettrons à le ce travail le prix qui nous conviendra la délicatesse la plus ombrageuse n’ aura rien à le objecter à le cela ah madame louise reprit m. de morville en embrassant tendrement sa compagne et vous vous dites parfois une méchante femme non " ]
que peut-être ce que je voulais dire c’ était qu’ une fois à les confins de leurs relations une certaine nuit l’ amour s’ était montré comme un filet de lumière dans l’ obscurité qu’ une fois à un certain moment l’ histoire était arrivée jusqu’ à l’ amour si d’ écrire faux même à le peine faux me fait tellement d’ effet c’ est que cela doit m’ arriver rarement je suis sans doute encore trop sous le coup de l’ écriture de ce livre pour le savoir il faut que je revienne à des sentiments meilleurs envers le livre que je ne le traite plus comme un objet blessant hostile une arme dirigée contre moi
[ "qu’ est -ce qui est arrivé c’ est comme si j’ apprenais que tout ne peut pas relever de l’ écriture que celle-ci s’ arrête qu’ on le veuille ou non devant des portes qui sont fermées alors que je crois le contraire qu’ elle traverse tout les portes fermées aussi peu importe la raison pourquoi il y a quelque chose dans ce livre comme un essayisme larvé à la barthes j’ ai des idées et j’ en fais montre et le roman est parfois justifié comme ceux de les prix littéraires autrement dit je ne m’ en suis pas sortie j’ ai implanté la mer à le milieu de l’ histoire un fleuve mais ç a n’ a pas été suffisant pour ensauvager l’ amour les gens ç a me concernait trop ", "c’ est resté loin je ne sais pas ce que j’ aurais dû faire ce qui se passait chaque jour n’ était pas ce qui arrivait chaque jour il arrivait que ce qui ne se passait pas était ce qui était le plus important de la journée quand il n’ arrivait rien c’ était ce qui donnait le plus à le penser ", "il aurait fallu entrer dans le livre avec mes bagages mon visage ravagé mon âge mon métier ma brutalité ma folie et toi tu aurais dû rester de même dans le livre avec tes bagages ton visage lisse ton âge ton oisiveté ta brutalité terrible ta folie ton angélisme fabuleux et n’ aurait pas été suffisant nous avons fait fi de tous les compromis de tous les arrangements habituels entre les genres nous avons affronté l’ impossibilité de cet amour nous n’ avons pas reculé nous ne nous sommes pas sauvés c’ était un amour qui venait de très loin qu’ on ne pouvait pas imaginer il était si étrange nous nous moquions nous ne le reconnaissions pas et nous l’ avons vécu comme il se présentait impossible vraiment et sans intervenir sans rien faire pour moins en souffrir sans le fuir sans le massacrer ni partir et a n’ a pas été suffisant dans la période qui a précédé la livraison de le manuscrit jusqu’ à le dernier jour j’ ai cru que je pouvais encore éviter de le donner à le éditer mais à le ce moment -la j’ étais seule à le penser a et c’ était trop tard et finalem", "quillebeuf je vous ai dit que quillebeuf avait déclenché l’ envie d’ écrire en fait c’ est l’ inverse c’ est parce que j’ avais envie d’ écrire que l’ histoire de quillebeuf m’ a tellement retenue mais je vous parle de l’ extérieur d’ un livre qui n’ est pas encore fait ecoutez ce livre-là issu de quillebeuf dans le terrain de ma tête il devait précéder ce troisième livre que je viens de finir ", "c’ est maintenant que je devrais le faire si je n’ avais pas perdu le manuscrit il fallait que je fasse encore un voyage à le trouville pour savoir où j’ avais pu le mettre de le temps a passé les pages perdues ont été retrouvées dans les brouillons de le livre qui a paru ce nouveau livre a été terminé en mars livré à l’ éditeur mois après les yeux bleus ", "il y a très longtemps que je n’ ai pas aimé un livre comme j’ aime ce livre-là l’ homme menti j’ ai essayé récemment de faire un livre qui devait s’ appeler l’ homme menti c’ était un homme qui mentait il mentait tout le temps à le tout le monde à le propos de les faits de sa vie le mensonge arrivait sur ses lèvres avant les paroles pour le dire ", "il ne le sentait pas passer il ne mentait pas sur baudelaire ou joyce ni non plus pour se vanter ou faire accroire à des aventures qu’ il aurait eues non rien de cela il mentait sur le prix d’ un pull-over sur un trajet en métro l’ horaire d’ un film une rencontre avec un copain une conversation rapportée un menu un voyage en entier les noms de les villes compris sur sa famille sa mère ses neveux n’ avait aucune espèce d’ PROPN ", "les premiers temps c’ était à le devenir fou à le bout de quelques mois on s’ habituait cet homme était un écrivain merveilleusement doué il était très fin très drôle très très charmant c’ était un parleur aussi d’ une qualité rare ", "un homme né de la bourgeoisie et d’ une courtoisie de prince elevé par une mère seule comme un roi devait l’ être sans que jamais cela ne pèse le moins de le monde sur le naturel le charme si je parle de lui de cette façon presque irrésistible c’ est parce qu’ il était un amant l’ amant de les femmes qu’ il avait le don de les voir de les connaître à le travers un seul regard jusqu’ à l’ essentiel de leur désir et d’ en être bouleversé comme jamais je n’ ai vu " ]
[ "tu feras envoyer des circulaires à le toutes les banques de paris pour savoir si tremblet y avait un compte qu’ on s’ adresse à les notaires à les avoués cependant il n’ y croyait pas l’ homme était trop prudent d’ une vieille prudence paysanne pour déposer son argent là où il était possible de le repérer —vous resterez ici? je crois que j’ y passerai la nuit écoute apporte-moi des sandwiches et quelques bouteilles de bière téléphone à le ma femme pour lui annoncer que je ne rentrerai probablement pas veille à le ce que les journaux ne publient encore rien sur cette maison ", "ce n’ est pas tout dit zogheb il semblerait qu’ ensuite tout ce beau monde s’ est retrouvé tout nu en fin de soirée pour enfin vous voyez ce que je veux dire c’ est de ça que vous voulez parler c’ est crie ravel voilà les ragots que ma gouvernante a entendus à le marché vous ne trouvez pas que c’ est une honte la honte n’ est pas là prononce ", "il charmait aussi les femmes les chenaux compliqués de la mer le conduisaient souvent à le rotor à le pied d’ une maison de bois toute vermoulue qui haletait sous la poussée de les flots la veuve de le pacha de PROPN passait là ses nuits à le rêver de marko et ses matins à l’ attendre elle frottait d’ huile son corps glacé par les baisers mous de la mer elle le réchauffait dans son lit à l’ insu de ses servantes elle lui facilitait ses rencontres nocturnes avec ses agents et ses complices ", "la liste existe c’ est un fait mais PROPN la cache en un meuble secret! à le défaut de la liste il faut que tu nous montres ce fameux meuble posa la main sur son cœur et dit: –le voici il y eut un tressaillement ", "lorsque après un tour fait dans les salons à le bras de son amie elle s’ assit à le côté d’ elle et que la chaleur lui fit rejeter l’ écharpe qui la voilait à le demi ce fut comme une révélation soudaine de toutes les grâces de la femme de ses épaules blondes où l’on eût dit que le soleil d’ italie avait laissé la trace d’ une caresse jusqu’ à son pied découvert qu’ emprisonnait un cothurne de même ton que sa robe l’ œil ébloui pouvait suivre sur sa gorge nue sur son corsage tendu à le travers les plis de le fourreau qui moulait ses hanches la ligne harmonieuse et superbe de son corps tandis que ses cheveux noirs redressés hardiment sur la nuque faisaient à le son front radieux comme un casque de déesse elle était admirable ainsi perdue pourtant à le milieu de autres à les toilettes plus voyantes et plus chamarrées à les cheveux surchargés de fleurs de bandeaux étincelants et de la dépouille de tous les oiseaux rares d’ autant plus perdue que dans le brouhaha de la fête elle semblait chercher de préférence un isolement discret il était difficile pourtant que", "mais le yankee n’ eut à sa vue qu’ un mot ordurier et qu’ un juron il lui tourna le dos avec mépris m.growlson guéri par hasard mais totalement dépouillé était en train de recommencer sa fortune PROPN continua sa route comme elle passait devant l’ établissement de m.bonbon elle n’ eut que le temps de se garer pour ne pas être écrasée par un landau lancé à le toute vitesse ", "fit le postillon vous n’ êtes pas à le plaindre notre bourgeois; un joli brin de fille à la santé de la belle joséphine et il avala son cinquième verre de bourgogne –eh bien maintenant demanda montbar comprends -tu pourquoi je t’ ai fait monter mon garçon –non mais je ne vous en veux pas tout de même –c’ est bien gentil de ta part.–oh! moi je suis bon diable –eh bien je vais te le dire pourquoi je t’ ai fait monter –je suis tout oreilles .–attends ", "c’ est la marche immémoriale le roi ne lâche que quand le peuple arrache il y a une vieille charte qui dit la chose naïvement à le propos de à le quinzième siècle la seine baignait îles dans l’ enceinte de paris l’ île louviers où il y avait alors des arbres et où il n’ y a plus que du bois l’ île à les vaches et l’ île notre-dame toutes désertes à une masure près toutes fief de l’ évêque à le dix-septième siècle de ces îles on en a fait une qu’ on a bâtie et que nous appelons l’ île PROPN enfin la cité et à sa pointe l’ îlot de le passeur-aux-vaches qui s’ est abîmé depuis sous le terre-plein de le pont-neuf la cité alors avait ponts à le droite le pont notre-dame et le pont-au-change en pierre le pont-aux-meuniers en bois ", "c’ était le soir m.wasselin en pantoufles reçut la missionnaire demeurés sur le palier devant la porte ouverte tous le futur catéchumène et moi nous surprenions les bribes de l’ entretien un pauvre d’ esprit excellente mademoiselle modulait le père douloureux un pauvre d’ esprit un enfant déchu c’ est dire que le royaume de les cieux vous connaissez la chanson beaucoup mieux que moi ", "et le misérable pâle de faim et grelottant sous ses guenilles remit tranquillement l’ argent sans même avoir l’ air de le regretter depuis que le pauvre diable ne se servait plus de son gourdin que pour se défendre des chiens hargneux il était devenu très timide très peureux si quelque femme effrayée par sa présence peu rassurante lui montrait un manche à le balai il détalait aussitôt en criant: —tirez pas tirez pas c’ était l’ enfance sénile après la monomanie rageuse le vieux dupil est mort recueilli par un de ces prêtres qu’ il haïssait d’ une haine si intense; et durant ses derniers jours sur la terre il a vu à le chevet qui avait remplacé son sordide grabat flotter charitable et consolante cette robe noire qu’ il avait tant maudite " ]
il est près de la porte de la chaumière sans doute de l’ intérieur on a pu suivre ses mouvements car la porte s’ ouvre le visage de le général apparaît dans l’ entre-bâillement monsieur dit -il accordez -nous un quart d’ heure d’ armistice un quart d’ heure?
[ "c’ est peu mais nous ne pouvons nous échapper n’ est -ce pas certainement non si je demande cette courte trêve c’ est pour tenir conseil avec ceux de les miens qui vivent encore le japonais salue militairement j’ attendrai un quart d’ heure et il rejoint ses hommes pensif pénétré de ce respect frissonnant qu’ inspire le malheur ", "les nippons à son ordre posent l’ arme à le pied et ils demeurent immobiles les yeux fixés sur cette cabane de bois sont enfermés ainsi qu’ en une souricière les rares survivants de la garnison d’ PROPN pourtant leurs visages n’ expriment pas la joie de le triomphe pour le combattant après l’ écrasement d’ un adversaire trop inégal en nombre il reste une tristesse le succès laisse une amertume car l’ héroïsme le droit à la gloire appartiennent à les vaincus cela en leurs cerveaux frustes les petits soldats jaunes le sentent confusément ", "certes ils ont remporté la victoire PROPN le dernier point occupé par les russes est maintenant en leur pouvoir sakhaline cette île qui prolonge à le nord l’ archipel de le japon va faire retour à l’ empire de le soleil levant oui mais on a combattu contre cents et dans chaque mort rencontré sur leur route offensive les nippons ont cru voir un témoin de la courageuse obstination russe un témoin de ce qu’ ils appellent eux tout bas leur lâcheté cela est ainsi ", "ces soldats jaunes à la bravoure indomptable sont froissés d’ avoir été envoyés si nombreux contre un ennemi ne pouvant mettre en ligne que des effectifs restreints il y a là un sentiment chevaleresque inexprimé peut-être mais ressenti par ces représentants d’ une jeune et ardente armée que la campagne de mandchourie vient de révéler à le monde de PROPN le désir d’ épargner la poignée de braves qui survivent la démarche de le chef de la première ligne démarche que tous ont approuvée qui leur a été comme une douceur ", "maintenant ils attendent les yeux fixés sur la cabane pourvu que les russes ne s’ entêtent pas à une défense inutile a l’ intérieur de la chaumière un drame se déroule PROPN a poussé un cri de joie lors de la proposition de l’ officier nippon elle a tiré son père en avant lui disant d’ une voix entrecoupée par l’ émotion un armistice père je vous sauverai tous ", "et a demandé minutes cependant PROPN a glissé sa main dans son corsage dans la doublure elle a ménagé une petite pochette où elle gardait précieusement le laissez-passer que lui remit elle songe à le jeune homme à le ce forçat qui même absent la protège elle et les siens mais soudain une pâleur envahit son visage ", "sa main tremblante explore la pochette cachée que se passe -t-il donc? une chose horrible inattendue déchirante c’ est une épouvante c’ est un écroulement la poche est vide ", "le laissez-passer a disparu mais elle cherche fouille dans ses vêtements regarde autour d’ elle d’ un air affolé rien rien qui ressemble à le papier libérateur elle a perdu ce chiffon de parchemin qui était la vie la liberté pour ceux dont elle est entour��e pour son père debout auprès d’ elle qu’ as -tu mona? d’ une voix sourde frissonnante elle murmure: le papier je ne le retrouve pas ", "cette phrase si simple sonne comme un glas à les oreilles de le général tout à l’ heure il a ouvert; il a répondu à le parlementaire nippon parce que sa fille lui a dit: nous sortirons d’ ici avec notre drapeau avec les honneurs de la guerre il a accepté avec joie car il n’ admet pas que l’on remette dans d’ autres conditions à l’ ennemi une forteresse qui a été confiée par le czar à l’ un de ses sujets une grande joie inondait son cœur " ]
[ "le taureau qui s’ échappe de l’ abattoir après avoir été manqué par la masse de le boucher a ces allures affolées ces mouvements désordonnés et sauvages goguet en blêmit derrière sa table et lecoq fit un pas prêt à s’ élancer mais arrivé à le milieu de la pièce l’ homme s’ arrêta promenant autour de lui un regard perçant —où est le juge demanda -t-il d’ une voix rauque —le juge c’ est moi répondit m. ", "elle dira d\\' un mauvais vaudeville il y a du coeur et de la jeunesse dans cette oeuvre d\\' un tableau cela a du style elle aura ces mots ces phrases de fabrique qui traînent dans le feuilleton le livre la pièce et pensez que il y a des gens blasés là-dessus c\\' est nous qui écrivons à la longue est une chanterelle qui exaspère je n\\' ai pu empêcher de lui dire un jour j\\' étais à le bout de patience tu as lu cela comprenez -vous mon ami des redites rien que des redites un rôle rien qui soit d\\' elle rien qui soit l\\ individualité de son coeur et de son intelligence peut-être me traiterez -vous de lunatique ", "–est -ce là le langage d’ une paysanne murmura avec ironie où donc l’ avez -vous appris la belle –la paysanne a un cœur qui lui dicte ses paroles qui ressent profondément parle éloquemment repartit claudine un peu confuse –et quel bouclier la pureté monsieur le comte –et quelles armes petite fille ", "mme de versannes va dans le monde elle n’ a plus une femme de chambre pour la forme elle se laisse servir avec complaisance pendant que sa belle chevelure est à les mains de rosine la conversation s’ établit un jour de petits riens égayent la maîtresse et la servante d’ autres fois la jeune femme se plaît à le entendre le récit de les événements qui ont rempli la vie de la tailleuse de trouville depuis le temps où la joséphine achetait des crevettes et des œillets à l’ enfant de la plage le janvier mme de versannes sonna une heure plus tôt que de coutume madame est -elle malade ", "le cortège ne tarda pas à le arriver dans une petite vallée encaissée profondément entre collines un arbre et une corde avaient été à le milieu d’ un profond et redoutable silence les funèbres préparatifs furent accomplis le nœud coulant fut passé à le cou de le patient et on allait le lancer dans l’ éternité lorsque survint hors d’ haleine et s’ interposa entre newcome et les lynchers sa subite apparition et son allure effarée firent impression dans la foule pendant quelques instants l’ attention se porta sur lui on écouta curieusement ce qu’ il avait à le dire dès qu’ il eût repris sa respiration d’ une manière suffisante pour se faire entendre il leur adressa le speech suivant avec toute l’ énergie dont il était capable ", "christine quand je serai vieille et que je serai ma maîtresse je viendrai chez vous et j' y resterai toujours m. de nancé nous verrons nous avons le temps d' y penser en attendant va jouer avec françois j' ai à travailler ", "raoul salua et s’ asseyant à la place de la duchesse avec un air de gaucherie et de timidité qui ne lui était pas ordinaire: mon dieu mademoiselle dit -il après un moment d’ embarras je ne sais pas mentir et vous mais moi non plus je crois j’ ai eu l’ honneur d’ être admis à le vous baiser la main il y a une douzaine d’ années auprès d’ un rocher qui pleurait dans une fontaine vous en souvenez-vous —oui monsieur répondit sibylle en lui montrant son œil bleu où rayonnait un limpide sourire —vous vous en souvenez mais cela me paraît à le peine possible ", "je ne conserve de lui qu’ une image dans un après-midi très ancien celle d’ un maigre paysan en veste de toile grise et casquette la large ceinture autour de la taille la gitane maïs collée à le coin de la bouche comme ils étaient tous son visage sec sans largeur à le grand nez osseux décelait l’ autre espèce celle de les sarrasins avec leurs yeux charbonneux et leur peau mate il faisait chaud ce jour-là des hydromètres mesuraient l’ eau de les abreuvoirs l’ air fleurait puissamment le purin ", "la prune noire et gluante cherche à le forcer la chair plissée comme les pétales d\\' une fleur sombre les fesses nerveuses se crispent et l\\' anus se resserre encore elle répète non je ne veux pas elle dénoue ses bras et le front toujours posé sur l\\ avant-bras gauche replié elle lance rapidement son autre bras en arrière sa main atteignant la verge raidie qu\\ elle force à le abaisser et poussant violemment ses fesses en arrière enfonce complètement dans sa vulve faisant aussitôt entendre le même long gémissement sa croupe ondulant montant et descendant tandis que par précaution la main se cramponne à la cuisse de homme qu\\ elle maintient pressé contre elle répétant de nouveau entre hoquets mais vous me promettez de faire vous ferez atten dans la pièce voisine les maçons retirent leurs vêtements de travail et se rincent à le tour de rôle le visage les mains et les avant-bras dans un seau dont l\\ eau devient vite d\\' un gris marron ils essuient tous les à la même serviette déchirée vert bouteille d\\' une texture velue et dont les poils épais sont collés sur", "comme maman et comme moi elles avaient mangé leur pain blanc pendant la guerre les prostituées cul pourri une vieille copine connaissait un autre bon temps celui des poisses à le grandes renommées le beau léon le grand frisé ceux qui étaient dans les chansons des protecteurs taillés en armoire et derrière lesquels une femme pouvait s’ abriter des hommes qui étaient des hommes résumait cul pourri en remuant la friperie de sa bouche avec les lèvres à l’ intérieur ou sans lèvres " ]
il s’ en tira par un mot à le double entente dit -il le sourire à les lèvres je range assurément mademoiselle de le sault parmi les personnes aimées mais voici le rill terminé daignez m’ excuser un instant mademoiselle il avait conduit emmeline à un siège il la salua rapidement et rentra dans les salons
[ "ses regards cherchèrent PROPN ils ne rencontrèrent que le capitaine irving qui se disposait à le partir —pardon lui dit arthur lancelot en s’ approchant —que me voulez -vous? fit l’ officier avec hauteur —vous dire un mot. —parlez —pas ici dans les jardins ", "ce que j’ ai à le vous dire est entre nous il me semble que nous sommes seuls dit sèchement le militaire —eh bien soit! puisque vous le voulez causons ici PROPN y est aussi bien qu’ ailleurs reprit l’ autre d’ un ton bref ", "—vous savez que nous avons un compte à le régler —quel compte? mais dit arthur d’ un air dédaigneux vous vous êtes permis d’ être grossier l’ officier devint cramoisi comme son uniforme PROPN répéta -t-il en grinçant des dents —je vous ai fait l’ honneur de vous le dire capitaine reprit impertinemment arthur l’ honneur! oui l’ honneur! dit lancelot sans s’ émouvoir de l’ irritation de le militaire donc vous vous êtes permis d’ être grossier à le mon égard et j’ espère que vous voudrez bien je vous tuerai comme un chien! hurla l’ officier ", "plusieurs personnes qui jouaient ou causaient à le quelque distance levèrent la tête —pas si haut dit arthur; vous parlez à un homme qui n’ est ni sourd ni de mauvaise compagnie! c’ est trop fort vous me donnerez satisfaction —je l’ entends bien ainsi fat —les injures sont superflues capitaine à le demain! demain monsieur! dit l’ officier —votre heure ", "—le plus tôt possible —cela m’ arrange parfaitement heures de le matin donc! plus tôt si vous voulez j’ ai hâte de vous faire la leçon monsieur le dandy et le capitaine appuya sur ces mots avec l’ emphase méprisante qu’ un de nos troupiers courroucé par un civil mettrait à le lui dire monsieur le pékin armes? demanda arthur ", "—les vôtres cela m’ est égal —alors dit l’ officier nous prendrons le sabre —le sabre c’ est un peu brutal dit lancelot en souriant —vous refusez blanc-bec? fit l’ autre avec un haussement d’ épaules de le tout de le tout capitaine ", "le sabre m’ accommode parfaitement c’ est une arme que j’ affectionne et maintenant convenons de le lieu de la rencontre s’ il vous plaît car demain nous n’ aurons pas le temps de prendre ces petits arrangements —au creux-d’enfer il y a une pelouse pour le creux-d’enfer —à heures monsieur ", "je vous engage à le faire vos dispositions testamentaires car je dois vous dire que je suis de première force à le sabre reprit le capitaine en tortillant ses longs favoris roux —à heures j’ y serai répondit tranquillement le comte lancelot et saluant le militaire il sortit du salon pour retourner à la danse sans remarquer que mademoiselle de le sault quittait vivement une fenêtre ouverte de ce salon à le laquelle elle s’ était tenue appuyée derrière une treille pendant la plus grande partie de l’ entretien de le comte et de le capitaine quand arthur la rejoignit elle causait avec son frère mon cher ami lui dit bertrand je pars vous m’ excuserez ", "je ne suis pas encore très solide mais restez avec emmeline je vous renverrai la voiture c’ est cela dit la jeune fille il vaut mieux que tu rentres mon bon frère monsieur le comte me ramènera je l’ espère et son regard interrogateur demanda une réponse affirmative à le lancelot —vous sentiriez -vous indispose dit celui-ci avec inquiétude " ]
[ "quand à le heures il atteignit la brasserie de le remblai le commissaire mansuy qui venait d’ en sortir l’ attendait sur le trottoir en remontant sa montre chapitre cela dura une demi-heure et l’ attente n’ était pas désagréable à le contraire le commissaire PROPN lui avait dit: —je suis obligé de passer un moment à le commissariat j’ ai quelques pièces à le signer et probablement un bonhomme qui m’ attend c’ était un petit roux avec un air comme il faut timide même l’ air de toujours dire à les gens excusez -moi mais je vous assure que je fais ce que je peux ", "—quel homme est -ce? un brave homme très doux il a beaucoup de patience dans un an il aura sa retraite et ils iront vivre à la campagne sa femme est malade il y a ans qu’ elle quitte à le peine le lit ", "—que veux -tu que cela me fasse il me semblait comme cela arrive toujours une fois le bateau pimpant il n’ eut plus envie de pêcher et comme il faisait très doux et que les premiers lilas embaumaient le fond de le jardin il y passa son temps à le lire les mémoires de fouché —pourquoi ne reprends -tu pas tes parties le soir cela te distrayait il ne répondait pas mais ces simples allusions assombrissaient son humeur un jour sa femme lui annonça: —on va vendre la boucherie la bouchère a touché francs de l’ assurance et elle vivra désormais avec sa sœur à le orléans pas de réaction sinon toujours de l’ humeur et il fallut des semaines et des semaines pour que maigret redevienne à le peu près lui-même ", "le hasard m' a conduit ce soir dans ce bar où j' ai eu la chance de vous rencontrer j' ai très peu bu; vous l' avez sûrement remarqué je me serais bien enivré mais j' ai l' estomac si malade ne racontez à le personne cette histoire qui n' en est pas une tous les hommes ont leur charge de tourments ", "sa main droite avec laquelle à l’ atelier il donnait toutes les secondes le même coup de marteau sur des rivets toujours pareils restait fermée autour d’ un manche imaginaire —écoutez m’sieur portin nous on est là on sait pas et on veut savoir vous vous savez la science il faut nous dire qu’ est -ce qui se passe quand est -ce que ç a va finir ", "j’ y tiens si peu que je suis tout prêt à le lui adresser des excuses –des excuses vous –aux conditions que voici: vous me promettrez d’ abord d’ obtenir de lui qu’ il vous rende une lettre de change qui est dans ses mains il suffira que vous la lui réclamiez pour qu’ il comprenne ce que cela veut dire vous vous engagerez ensuite à le me faire remettre la somme que vous m’ aviez promise cette nuit et enfin PROPN demanda charlotte pliée en par l’ angoisse qui déchirait son cœur ", "il n' y avait pas en ce moment une idée une seule dans le vide de sa cervelle c' était un malade que ses veines brûlaient tandis que le frisson serpentait sous sa peau il s' assit dans l' herbe mouillée parmi les buissons qui le cachaient la lune dégagée de ses voiles éclairait vivement la campagne à le loin le vent nocturne apporta les coups de minuit frappés à le clocher de l' église sainte marguerite ", "sans adieu poète chapitre la recherche de l’ inconnue dans les conseils qu’ on donne à les jeunes gens on n’ insistera jamais assez sur les ennuis qui peuvent résulter pour eux d’ actes de violence mal calculés ou de crimes accomplis à la légère le court récit dont braves messieurs et dames vous allez bien vouloir prendre connaissance servira d’ éclatante consécration à le cette thèse un brave garçon car en dépit de sa nature tout de primesaut c’ était un brave garçon assistait un matin à les funérailles d’ une dame décédée qui était la propre femme d’ un de ses amis de complexion peu mystique il n’ apportait à la célébration de le service religieux qu’ une âme inattendrie tempérée encore par une vague impatience tout à le coup ne souriez pas les malins qui sait si pareil phénomène ne vous guette pas à le tournant ", "des lettres nous étaient venues de paris et la famille y devait être à le complet avec promesse de grandes nouveautés je pus heureusement jours avant la fête recommencer à le marcher les lectures les réflexions que je venais de faire l’ espoir de revoir dans quelques heures nos enfants et de les revoir cette fois encore rayonnants de leur art et de leur talent le bien-être que j’ éprouvais à le recouvrer l’ usage de ma jambe la douce sensation de les premières promenades après un mois d’ immobilité la vue de nos champs plus beaux et plus riches que jamais tout cela me plongeait dans une félicité indicible et je..... xi les marionnettes bon! nous n’ attendions les enfants qu’ après-demain mais froment tout-à-l’heure arrive bruyant et joyeux il a devancé les autres de heures pour se donner le temps de disposer un nouveau décor préparé à le paris ", "un élève se trouvant absent de la classe à le moment ou ̀ il était appelé à se justifier d’ une accusation sans gravité m. PROPN demanda des renseignements à le ceux qui avaient été témoins de le méfait involontairement PROPN se leva pour rendre son témoignage en faveur d’ un camarade qu’ il aimait mais à le moment ou ̀ il ouvrait la bouche le professeur lui imposa silence –vous devez savoir que je ne vous demande pas votre témoignage dit -il de le ton glacé qu’ il avait toujours en lui parlant gabriel se rassit en rougissant jusqu’ à la racine de les cheveux alors se tournant vers leclerc m. l’ invita à le parler " ]
plus loin les cochers crient à s’ arracher le gosier et tout près les employés de le chemin de fer se lancent de vibrants appels et tous les bruits s’ entendent là comme on y voit toutes les scènes les cloches de les locomotives semblent des plaintes d’ âmes en détresse la nuit les fanaux de les convois étoilent l’ obscurité de lueurs troublantes par leur mobilité des géantes locomotives monstres noirs enrhumés et qui toussent des pesants convois caparaçonnés de fer et de tout l’ attirail fantastique de la gare il se dégage une sensation étrange formidable qui frappe et ébranle une sensation énervante et douloureuse la foule disparaît toujours la foule ne diminue jamais
[ "de ce chaos confus énorme il monte une rumeur profonde c’ est une clameur continue ardente impétueuse comme le chant de les vagues qui s’ entrechoquent la multitude s’ écoule toujours et les êtres ne se connaissent pas quand ils ne sont pas seuls ils sont ou ensemble et tous les autres sont des inconnus des indifférents des étrangers ", "l’ isolement dans la foule n’ est -il pas pire que l’ isolement dans le désert? et n’ est -ce pas plus affreux d’ être perdu dans les flots d’ une multitude où chacun n’ existe que pour soi que pour être noyé dans un fleuve dans la lueur crue froide glaciale des lampes électriques maurice et germaine trop émus pour pouvoir exprimer les pensées qui les assaillent regardent passer la foule de les inconnus des indifférents des étrangers qui se coudoient sans se voir est -il à le monde rien de plus triste que la vue d’ une gare de chemin de fer pour des êtres qui souffrent c’ est plus navrant fois qu’ une chambre mortuaire ou qu’ un cimetière où dans la fosse béante on descend un cercueil le lit funèbre et la tombe font penser à le repos: dans la gare glaciale et tapageuse c’ est l’ agitation fiévreuse et déprimante qui seule règne malgré tout ce qu’ il y a de peu consolant dans un pareil spectacle en temps ordinaire maurice et germaine n’ y eussent pas pris garde ", "mais ce soir leur sensibilité exacerbée leur rend presque intolérable cette scène pourtant si banale et que tout le monde regarde d’ ordinaire d’ un œil sec germaine est plus forte cette fois que son ami et maîtrise plus son émotion celui-ci n’ essaie même pas de parler tant il craint d’ éclater en sanglots les voyageurs pour lachi vaudreuil crie soudain un employé en anglais les jeunes gens se lèvent se dirigent vers le train ", "un moment maurice reconquiert son sang-froid pour faire ses adieux à sa blonde celle-ci doit partir dans quelques jours pour retourner à son village c’ est à le coteau-du-lac que maurice promet de revoir germaine avant qu’ il ne s’ écoule un mois le train est parti depuis plusieurs minutes déjà quand germaine revenue enfin à le sentiment de la réalité quitte la gare la gare lugubre en s’ essuyant les yeux dans le convoi qui s’ en va là-bas déjà loin affaissé sur une banquette de deuxième parmi les voyageurs qui crient et s’ interpellent un jeune homme la tête entre ses mains sanglote sanglote éperdument chapitre monsieur un ", "maurice est allé à le coteau-du-lac une seule fois depuis son arrivée à le lachine il y a maintenant mois qu’ il n’ a pas revu germaine les lettres lentement se sont espacées les amoureux ne s’ écrivent maintenant plus que ou fois par mois les confidences de maurice toujours pareilles respirent encore le même ardent amour disent la même profonde nostalgie de l’ adorée les lettres de germaine il y a quelques semaines ont presque subitement changé de ton ", "maurice s’ en est ému il y sent comme une contrainte étrange il souffre de ne plus retrouver la même complète expansion la même confiance en l’ avenir malgré tout les mêmes témoignages d’ une affection que l’ absence ne fait que grandir en l’ éprouvant le jeune homme ne peut s’ expliquer ce changement germaine s’ efforce en vain de paraître toujours joyeuse et confiante ", "elle n’ a pu conserver sa sérénité des jours passés et tout jusqu’ à le tremblement de son écriture trahit une inquiétude que vainement les mots s’ obstinent à le vouloir cacher monsieur onésiphore marcheterre est dans les cèdres presque un personnage il est très populaire monsieur mais très populaire c’ est un hôtelier considérable devant l’ éternel et fort vénérable à les buveurs toujours animé d’ une douce gaieté ", "jamais troublé par aucun événement le plus impassible de les humains de lui comme de l’ homme d’ horace on peut dire que les ruines de l’ univers le frapperaient sans l’ émouvoir à le reste très solennel et profondément imbu de sa dignité plein de la plus transcendante condescendance pour tout le monde jamais pourtant le moyen ne lui manque de réserver discrètement sa supériorité ", "sa buvette décorée avec la plus abracadabrante fantaisie de petits drapeaux de papier jaunes verts et rouges de banderoles multicolores que les mouches n’ ont pas respectées d’ inscriptions en anglais: proverbes ou pieuses sentences et d’ une multitude d’ annonces américaines de lagers et d’ ales merveilleux renferme encore outre lanternes chinoises suspendues dans un coin une foule d’ objets bizarres et hétéroclites qui donnent vaguement à le cette pièce l’ aspect d’ une pagode siamoise ce temple a en tout cas son grand-prêtre monsieur onésiphore qui grave presque auguste pontifie avec majesté derrière le comptoir on y entend souvent des hymnes étranges inouïs charivariques c’ est le chœur de les ivrognes qui d’ une fabuleuse clameur couvre la voix de l’ officiant " ]
[ "ils volent en nuage autour de lui tous ceux de la maison et tous ceux de les jardins assemblés et bourdonnants chrysanthème indignée en brûle plusieurs à la flamme de sa lanterne m’ en montre d’ autres partout posés sur le papier blanc de le mur lui dort toujours après la fatigue de la journée mais d’ un sommeil agité cela se comprend et chrysanthème le secoue pour l’ emmener auprès de nous sous notre moustiquaire bleue il se laisse faire après quelques cérémonies se lève comme un grand enfant mal éveillé pour nous suivre et moi je ne trouve rien à le redire en somme à ce couchage à le c’ est si peu un lit ce que nous partagerons là et nous y dormirons tout habillés comme toujours suivant l’ usage nippon en voyage en chemin de fer est -ce que les dames les plus recommandables ne s’ étendent pas ainsi sans penser à le mal auprès de messieurs quelconques ", "il me vit me reconnut me saisit le bras et me dit: vous étiez là sainclair vous veilliez nous veillons tous mon ami et vous l’ avez entendue voyez -vous sainclair c’ est trop de douleur moi je n’ en puis plus nous allions être heureux PROPN pouvait croire qu’ elle avait été oubliée de le destin quand l’ autre est réapparu! alors ç’ a été fini elle n’ a plus eu de force pour notre amour ", "qui m' a confirmé mon état et annoncé qu' il m' envoyait mon certificat de grossesse je l' ai reçu le lendemain accouchement de: mademoiselle annie duchesne prévu j' ai vu l' été le soleil ", "ne cours jamais loin avec eux je reviendrai adieu elle la déposa par terre prit le paquet de vêtements et un parapluie de coton bleu passa devant la servante hébétée et se hissa dans la carriole tandis que PROPN tenait le cheval par la bride une minute après ils avaient descendu la pente la porte de la maison dessinait comme un trou noir au-dessous de le chaume encadrant une petite forme brune en retrait dans cette ombre une vision d’ enfant déjà presque effacée un tournant de la route cacha et donatienne ne vit plus rien que la campagne indifférente de les voisins puis celle de les inconnus puis des arbres et des chemins creux dont elle n’ avait aucune idée ", "–êtes -vous satisfaite de votre situation eut un mouvement de recul en retirant son bras après une courte hésitation elle répondit simplement –j’ aime beaucoup m. jacques et je suis très heureuse de pouvoir m’ occuper de lui –allons tant mieux vous plaisez à le jacques jacques vous plaît; c’ est parfait ", "vous êtes mme calas? votre mari est chez vous il était à le lit avec la grippe —êtes -vous de la même famille qu’ un certain qu’ est -ce qu’ il est devenu il a fait un mauvais coup? —vous le connaissez ", "il regrettait presque le calcul profond qui l’ avait fait spéculer sur la vertu de son ami et recourir à la franchise comme à le plus pénétrant à le plus infaillible argument mais voyant andré se retourner enfin vers lui les yeux rayonnants de l’ ardeur de le sacrifice talbot comprit que là partie n’ était pas perdue pourquoi m’ avez -vous dit que j’ étais aimé demanda vidal en s’ efforçant d’ affermir sa voix je souffrais mais je me résignais ", "ce n' est pas que la pièce soit inconvenante mais elle dormira debout elle? dormir tu verras un peu si elle dort certainement je ne suis pas d' avis de la conduire à le théâtre mais à une première de toi quand on mit à le paulette sa robe en surah crème avec la réserve qu' elle saurait seulement où on la conduisait lorsqu' elle aurait mangé de la soupe et une tranche de viande la petite fille eut un tremblement de joie et devina tout de suite qu' elle allait à l' opéra-comique on ne put pas la faire dîner ", "fit -il le bon vin te déliera la langue car en vérité tu ne sembles pas dans ton équilibre ordinaire tu n’ es pas malade à le moins la chose devenait presque comique c’ était lui qui maintenant s’ inquiétait de ma sante jean parfois me questionnait de le regard à la dérobée m’ eût -il interrogé tout haut que j’ aurais été fort embarrassé de lui répondre tant je me sentais troublé et hors d’ état de formuler une appréciation quelconque paul était en parfaite liberté d’ esprit et quand nous nous trouvâmes à le table l’ un en face de l’ autre certes nul ne se fût imaginé qu’ il existât entre nous un sujet de chagrin ", "les ingénieurs avaient seuls procédé à les essais de le submersible dans lequel ils avaient chacun un logement et qu’ ils ne quittaient guère le giant amarré à le fleur d’ eau dans le bassin le plus secret de skytown n’ avait encore été vu par aucun de les autres travailleurs de les ateliers la façon dont il était aménagé intérieurement les machines qui le faisaient mouvoir les formidables engins dont il était armé en faisaient une merveille de construction et d’ ingéniosité le giant était le nec plus ultra de la mécanique moderne il laissait bien loin derrière le goubet le narval et les autres submersibles construits par les européens " ]
c’ était comme une aurore boréale un phénomène cosmique continu qui remplissait cette caverne capable de contenir un océan la voûte suspendue au-dessus de ma tête le ciel si l’on veut semblait fait de grands nuages vapeurs mobiles et changeantes qui par l’ effet de la condensation devaient à de certains jours se résoudre en pluies torrentielles j’ aurais cru que sous une pression aussi forte de l’ atmosphère l’ évaporation de l’ eau ne pouvait se produire et cependant par une raison physique qui m’ échappait il y avait de larges nuées étendues dans l’ air mais alors il faisait beau les nappes électriques produisaient d’ étonnants jeux de lumière sur les nuages très élevés
[ "des ombres vives se dessinaient à le leurs volutes inférieures et souvent entre couches disjointes un rayon se glissait jusqu’ à le nous avec une remarquable intensité mais en somme ce n’ était pas le soleil puisque la chaleur manquait à sa lumière l’ effet en était triste et souverainement mélancolique à le lieu d’ un firmament brillant d’ étoiles je sentais par-dessus ces nuages une voûte de granit qui m’ écrasait de tout son poids et cet espace n’ eût pas suffi tout immense qu’ il fût à la promenade de le moins ambitieux de les satellites me souvins alors de cette théorie d’ un capitaine anglais qui assimilait la terre à une vaste sphère creuse à l’ intérieur de laquelle l’ air se maintenait lumineux par suite de sa pression tandis que astres pluton et proserpine y traçaient leurs mystérieuses orbites aurait -il dit vrai?nous étions réellement emprisonnés dans une énorme excavation ", "sa largeur on ne pouvait la juger puisque le rivage allait s’ élargissant à le perte de vue ni sa longueur car le regard était bientôt arrêté par une ligne d’ horizon un peu indécise quant à sa hauteur elle devait dépasser plusieurs lieues où cette voûte s’ appuyait -elle sur ses contreforts de granit l’ œil ne pouvait l’ apercevoir mais il y avait tel nuage suspendu dans l’ atmosphère dont l’ élévation devait être estimée à le toises altitude supérieure à le celle de les vapeurs terrestres et due sans doute à la densité considérable de l’ air .le mot caverne ne rend évidemment pas ma pensée pour peindre cet immense milieu ", "mais les mots de la langue humaine ne peuvent suffire à qui se hasarde dans les abîmes de le globe je ne savais pas d’ ailleurs par quel fait géologique expliquer l’ existence d’ une pareille excavation le refroidissement de le globe avait -il donc pu la produire je connaissais bien par les récits de les voyageurs certaines cavernes célèbres mais aucune ne présentait de telles dimensions .si la grotte de guachara en colombie visitée par PROPN n’ avait pas livré le secret de sa profondeur à le savant qui la reconnut sur un espace de pieds elle ne s’ étendait vraisemblablement pas beaucoup à le delà l’ immense caverne de le mammouth dans le kentucky offrait bien des proportions gigantesques puisque sa voûte s’ élevait à le pieds au-dessus d’ un lac insondable et que des voyageurs la parcoururent pendant plus de lieues sans en rencontrer la fin ", "mais qu’ étaient ces cavités auprès de celle que j’ admirais alors avec son ciel de vapeurs ses irradiations électriques et une vaste mer renfermée dans ses flancs mon imagination se sentait impuissante devant cette immensité .toutes ces merveilles je les contemplais en silence les paroles me manquaient pour rendre mes sensations je croyais assister dans quelque planète lointaine uranus ou neptune à des phénomènes dont ma nature terrestrielle n’ avait pas conscience à des sensations nouvelles il fallait des mots nouveaux et mon imagination ne me les fournissait pas ", "je regardais je pensais j’ admirais avec une stupéfaction mêlée d’ une certaine quantité d’ effroi l’ imprévu de ce spectacle avait rappelé sur mon visage les couleurs de la santé; j’ étais en train de me traiter par l’ étonnement et d’ opérer ma guérison à le moyen de cette nouvelle thérapeutique d’ ailleurs la vivacité d’ un air très dense me ranimait en fournissant plus d’ oxygène à le mes poumons .on concevra sans peine qu’ après un emprisonnement de jours dans une étroite galerie c’ était une jouissance infinie que d’ aspirer cette brise chargée d’ humides émanations salines .aussi n’ eus -je point à le me repentir d’ avoir quitté ma grotte obscure mon oncle déjà fait à le ces merveilles ne s’ étonnait plus ", "«te sens -tu la force de te promener un peu me demanda -t-il –oui certes répondis -je et rien ne me sera plus agréable –eh bien prends mon bras axel et suivons les sinuosités de le rivage acceptai avec empressement et nous commençâmes à le côtoyer cet océan nouveau sur la gauche des rochers abrupts grimpés les uns sur les autres formaient un entassement titanesque d’ un prodigieux effet ", "sur leurs flancs se déroulaient d’ innombrables cascades qui s’ en allaient en nappes limpides et retentissantes quelques légères vapeurs sautant d’ un roc à l’ autre marquaient la place de les sources chaudes et de les ruisseaux coulaient doucement vers le bassin commun en cherchant dans les pentes l’ occasion de murmurer plus agréablement .parmi ces ruisseaux je reconnus notre fidèle compagnon de route le hans-bach qui venait se perdre tranquillement dans la mer comme s’ il n’ eût jamais fait autre chose depuis le commencement de le monde nous manquera désormais dis -je avec un soupir répondit le professeur lui ou un autre qu’ importe »je trouvai la réponse un peu ingrate .mais en ce moment mon attention fut attirée par un spectacle inattendu à le pas à le détour d’ un haut promontoire une forêt haute touffue épaisse apparut à le nos yeux elle était faite d’ arbres de moyenne grandeur taillés en parasols réguliers à le contours nets et géométriques les courants de l’ atmosphère ne semblaient pas avoir prise sur leur feuillage et à le milieu de les souffles ils d", "je ne pouvais mettre un nom à ces essences singulières ne faisaient -elles point partie de les espèces végétales connues jusqu’ alors et fallait -il leur accorder une place spéciale dans la flore de les végétations lacustres non quand nous arrivâmes sous leur ombrage ma surprise ne fut plus que de l’ admiration en effet je me trouvais en présence de produits de la terre mais taillés sur un patron gigantesque mon oncle les appela immédiatement de leur nom.«ce n’ est qu’ une forêt de champignons dit -il ", "et il ne se trompait pas que l’on juge de le développement acquis par ces plantes chères à les milieux chauds et humides je savais que le atteint suivant bulliard à le pieds de circonférence mais il s’ agissait ici de champignons blancs hauts de à le pieds avec une calotte d’ un diamètre égal ils étaient là par milliers " ]
[ "une sorte de buanderie désaffectée sert de débarras une partie de le mobilier rapporté de caducet y trouve encore: tables un bahut des sièges pas trace de défunt longuant est escamoté ou plutot on l\\' a escamoté allons allons commissaire réfléchis mme favier est seule ", "et pourtant un bœuf hein dans la force de l’ âge de ses artères à le grande circulation alternée il nous accueille avec empressement commissaire bérurier se présente m. mégalo et voici l’ officier de police santonio on se malaxe de les paquets de phalanges le dirluche est bien campé derrière son bureau comme quand il interroge un prisonnier lui demander si le programme de la deuxième chaîne y a plu et si l’ air conditionné fonctionne bien dans sa cellote ainsi qu’ il est de mise à le dorénavant d’ aujourd’hui tout en attendant la prochaine visite de le président qui doit donner un récital d’ accordéon pour la kermesse de la prison ", "une pochette de plastique transparent protégeait un permis de conduire et les différentes pièces officielles attachées à la possession d' un véhicule carte grise talon de vignette assurance la photo rivetée sur le permis montrait le visage d' un homme jeune moustachu à les cheveux bruns coiffés très court il se forçait à le sourire ce qui lui donnait un air un peu bête comme souvent à le photomaton léonard tendit le rectangle rose près de la figure de le cadavre et fit la moue le coup de feu tiré bout touchant avait arraché la moitié de la boîte crânienne difficile de comparer d' autant que ce qui subsistait de le visage était strié de sang et parsemé de caillots en cours de coagulation le portefeuille contenait également un mince carnet d' adresses dont les pages étaient couvertes d' une écriture fine et nerveuse ", "propriété à le vendre s’ adresser ici pour visiter et à la villa de les clématites pour tous renseignements les clématites précisément la villa mon oncle déjeunait en vérité le destin y mettait de la malice comment ne pas associer en effet l’ idée de la serviette de cuir et l’ idée de le clair-logis pavillons flanquaient la grille d’ entrée ", "elle savait qu' elle redoutait le louvre et ne se demandait pas pourquoi puisqu' elle ne s' interrogeait jamais sur elle-même ou bien l' énigme demeurait stable son amour de la gêne le plaisir de faire pipi dans le bain ou bien elle s' éclaircissait d' elle-même et par étapes le louvre s' éclaircit sans qu' elle eût besoin de conduire l' enquête elle sut qu' elle était en état de sensualité depuis qu' elle avait regardé son corps dans la glace et qu' elle avait évoqué les femmes d' ingres; cet état avait été interrompu par l' irruption de yolande puis toutes s' étaient vues nues pour la première fois; ensuite le bain ensuite devant les formes de yolande endormie la rêverie sur les caprices de les émirs ", "—taisez -vous vous en vérité à le vous entendre l’ un et l’ autre on imaginerait que je suis votre petite esclave préférée je ne suis à le personne moi! ou à le tout le monde selon qu’ il me plaît mais assez de disputes je veux qu’ on s’ embrasse! schomberg et khirkof debout! le verre en main! et jurez -vous l’ un à l’ autre en me regardant bien en face une amitié durable jusqu’ à la mort et buvez comme il convient là-dessus et brisez votre verre après ce joli serment! allons donc ils obéirent tous avec des gestes d’ automates et pleins de solennité voyant bien qu’ elle ne riait pas et qu’ il fallait en passer par PROPN se jurèrent cette amitié éternelle qu’ elle leur demandait s’ embrassèrent burent brisèrent leur verre et se rassirent avec une haine à le mort dans le cœur les bohémiennes reprirent leurs chants et leurs danses et hélène donna le signal de le redoublement de la gaieté en buvant dans tous les verres qu’ on lui tendait ", "est personnel dit lesage en relevant brusquement la tête a ne est plus depuis que les sommes importantes qui disparaissent de vos comptes correspondent à la période où un assassin prépare des crimes pour lesquels il a besoin de pas mal d\\' argent si vous voyez ce que je veux dire ce n\\ est pas moi hurla le libraire en frappant de le poing sur la table ", "ce serait donc si drôle non c’ était le pernod les lois sur l’ alcoolisme sont arrivées à le pic pour me sauver la vie une crise de rhumatisme alcoolique ou quelque chose dans ce goût-là ne s’ était pas manifesté depuis ans ", "à le contraire les investigations aboutissaient à d’ autres énigmes et à d’ autres invraisemblances ainsi on constata que le bloc de pierre provenait d’ un éboulement distant d’ à le moins mètres or l’ assassin en quelques minutes l’ avait apporté et jeté sur la tête de sa victime d’ autre part cet assassin qui en toute certitude n’ était pas caché dans la forêt sans quoi on l’ aurait inévitablement découvert cet assassin jours après le crime eut l’ audace de revenir à le tournant de la côte et d’ y laisser sa peau de bique pourquoi? dans quel but? sauf un tire-bouchon et une serviette cette fourrure ne contenait aucun objet ", "un secret était irène il est vrai qu’ irène prétendait qu’ elle n’ était point dans le secret je fus éblouie en entrant dans le salon complètement éblouie non point par l’ éclat matériel de le lieu mais par ma propre émotion je ne sais absolument pas ce que me dit la comtesse lors de la présentation ni ce que je lui répondis on dansait " ]
depuis lors on ne le revit plus par ici .cette manière de se désintéresser de moi n’ était pas faite pour modifier mon opinion à le son égard d’ autant moins que philomène en prenait prétexte pour annoncer à ce propos les réflexions les plus sévères ainsi donc mon père était devenu pour moi une sorte de monstre que je gratifiais de toutes les laideurs physiques et morales bien que philomène m’ eût dit qu’ il était fort bel homme étant donné tout cela il était fort compréhensible que la nouvelle de sa mort m’ eût causé si peu d’ émotions il n’ y avait pas là ingratitude ou manque de sensibilité de ma part la très rudimentaire éducation religieuse que j’ avais reçue n’ avait pu graver profondément dans mon âme très entière et passablement fougueuse le précepte de l’ affection et de le respect filiaux quand même
[ "or en dehors de cetteobligation que nul n’ avait songé à me rappeler il faut convenir qu’ aucune raison ne pouvait me porter à le regretter ce père inconnu .je m’ étais remise à le croquer ma pomme tout en caressant lilette ma rencontre avec ce parent qui semblait tout à le coup tombé de le ciel me laissait très calme c’ était un parent de mon père cela suffisait pour me le faire considérer avec une indifférence entraient quelque peu d’ antipathie et de défiance quant à le motif de sa visite à ma tante je n’ en avais cure curiosité ne comptait pas parmi mes nombreux défauts pourvu qu’ on me laissât vagabonder avec tap et miquette ma chèvre borgne je recueillais tous les invalides de la région le reste m’ importait peu ", "une sonnette retentit tout à le coup une drôle de petite sonnette toute grêle comme cassée c’ est dit philomène vas -tu voir ce qu’ elle veut je suis pressée avec tous ces haricots à le écosser inclinai affirmativement la tête en me levant .sans la ̂cher ni mon dernier morceau de pomme j’ enfilai un long corridor dallé à les murs suintant l’ humidité et j’ entrai dans la chambre de ma tante était une grande pièce tendue d’ un papier moisi et déplorablement passé par les petits carreaux verdâtres de les grandes fenêtres un jour terne éclairait les vieux meubles qui s’ en allaient de décrépitude et de manque de soins ", "dans cette chambre vivait d’ un bout de l’ année à l’ autre et sans la quitter jamais mlleamandine la tante de ma mère elle n’ était pas infirme pourtant c’ était chez elle une idée fixe qui datait d’ un certain nombre d’ années déjà car je ne me souvenais pas de l’ avoir vue sortir une seule fois de cette pièce .là elle partageait ses journées entre la lecture de romans dont elle possédait toute une collection dans une petite bibliothèque placée à le chevet de son lit et la confection d’ interminables tapisseries qui ne servaient à le rien et s’ empilaient dans le grenier proie toute prête pour les mites –mais qu’ est -ce que tu veux ç a lui fait passerle temps la pauvre demoiselle disait philomène qui semblait couvrir ma tante d’ une sorte d’ indulgente pitié peut-être parce que ses instincts autoritaires ne trouvaient aucune résistance chez cette nature passive uniquement préoccupée de s’ éviter tout tracas .quant à le moi je n’ avais pour ma tante qu’ une affection assez platonique comme l’ était la sienne à le mon égard ", "d’ après philomène elle avait beaucoup aimé ma mère sans doute avait -elle épuisé là toute la sève de son cœur car elle se montrait à le peu près indifférente pour moi se contentant d’ un vague baiser le soir et d’ un distrait: sois sage petite .»aujourd’hui dès l’ entrée je remarquai aussitôt un semblant d’ agitation sur son visage ridé et blafard qu’ encadraient de maigres bandeaux d’ un blanc jaunâtre devant elle le guernez était assis il se leva à le mon entrée tandis que la voix chevrotante de mlleamandine balbutiait: ton tuteur veut te parler ...je levai les yeux et rencontrai le même regard calme et ferme –oui gaïta je faisais part de mes intentions à le mmemaury ", "il est vraiment plus que temps de renoncer à l’ existence très pittoresque sans doute mais des plus fantaisistes que vous me paraissez avoir menée jusqu’ ici avec de la bonne volonté de votre part tout peut se réparer encore j’ ai l’ intention de vous emmener à le paris de vous mettre dans une excellente pension ...je bondis en laissant glisser à le terre la chatte effrayée par ce brusque mouvement –en pension en pension dis -je d’ une voix étouffée ", "moi! –mais oui vous d’ après ce que m’ a dit votre instruction a été fort négligée si vous êtes intelligente et courageuse vous pouvez rattraper le temps perdu un geste violent je lançai à l’ autre bout de la chambre le morceau de pomme que je tenais toujours –vous croyez que j’ irai?... que je quitterai la mailleraye que je me laisserai enfermer?ah! non non!je sentais que j’ étais rouge comme braise et mes yeux devaient lancer des éclairs de colère en s’ attachant sur le visage de gildas toujours impassible sauf un léger pli en travers de son front –il le faudra pourtant dit -il tranquillement ", "vous verrez qu’ après l’ inévitable ennui des premiers jours vous vous y trouverez très heureuse la directrice religieuse sécularisée est une personne de haute intelligence et de grand cœur vous aurez là d’ aimables compagnes et pour une jeune personne habituée comme vous à l’ espace et à le grand air un très vaste jardin et un superbe parc ne sont pas choses à le dédaigner .mais je crispai les poings et le couvris d’ un regard de défi –je ne quitterai pas la mailleraye jamais jamais –vous semblez intelligente comment ne comprenez -vous pas qu’ il vous est impossiblede mener plus longtemps cette existence de jeune sauvage passez -moi l’ expression !sa voix prenait une intonation plus douce plus persuasive et il essayait de me saisir la main mais je reculai brusquement ", "–c’ est cette existence -là que j’ aime! laissez -moi en repos ne vous occupez pas de moi criai -je furieusement .sa physionomie devint sévère et froide –puisque vous êtes aussi déraisonnable je serai forcé de vous traiter en enfant nous sommes aujourd’hui à le septembre ajouta -t-il en se tournant vers ma tante dont les petits yeux ternes nous considéraient avec effarement dans un mois exactement je reviendrai pour chercher ma petite pupille d’ ici PROPN elle aura le temps de s’ habituer à le cette idée qui la révolte aujourd���hui ", "vous voudrez bien mademoiselle lui faire préparer un petit trousseau oh! très peu de chose la directrice se chargera de le reste –alors c’ est décidé vous l’ emmènerez dit la voix stupéfaite de ma tante –pour son bien je le dois mademoiselle –oui c’ est vrai moi voyez -vous je n’ ai pas pu m’ en occuper je n’ ai pas la force pas l’ énergie elle passa sur son front sa main maigre sur laquelle les veines saillaient " ]
[ "je renonçai donc aussitôt à le participer sentimentalement à le ces batailles entre des étrangers et je considérai désormais ces commentaires comme un interminable recueil de versions latines c’ est alors qu’ un événement fortuit transforma ma vie scolaire lagneau à qui sa mère donnait des fortunes c’est-à-dire francs par semaine avait trouvé dans la boîte d’ un bouquiniste fascicules de à le prix de un franc les il lui restait tout juste un franc car il s’ était gavé la veille de caramels mous il s’ empara aussitôt des fascicules mais il découvrit à le fond de la boîte un petit livre jauni par le temps qu’ il eut la curiosité d’ ouvrir c’ était la traduction française de les commentaires de césar avec en bas de page le texte latin ", "nous les voudrions toutes ainsi pour la gloire de dieu et la satisfaction de nos âmes qui cherchent volontiers chez autrui le reflet de la perfection divine mais la faiblesse les défaillances portent en elles-mêmes une grande signification pour qui sait voir elles démontrent le caractère surnaturel d’ une église qui à le travers les obstacles et parmi tant de misères humaines a maintenu l’ intégrité de ses dogmes et reste comme l’ a dit un libre-penseur de nos jours la plus grande puissance morale de le monde.mme dolmaine se tut un moment elle était assise près de la table ovale placée dans un angle de le salon entre une de les fenêtres et la cheminée une lampe à le colonne garnie d’ un abat-jour de soie verte répandait sa lueur sur le visage menu les cheveux grisonnants les mains fines qui tenaient un ouvrage un objet de layette pour la crèche dont la mère de le jeune vicaire était une de les dames patronnesses ", "le quartier général français était à le PROPN je poussai jusqu’ à le PROPN là je trouvai un aide de camp de le général custine j’ ai eu l’ ingratitude d’ oublier son nom —le citoyen murmura ", "décidément le meilleur moyen pour un consommateur de éclater en ces années était de se tourner vers un produit pour et pour et le modèle combinait selon l\\ introduction de le manuel les innovations technologiques les plus ingénieuses telles que par exemple la détection automatique de les sourires la légendaire facilité d\\' utilisation qui faisait la réputation de la marque après ce passage lyrique le reste devenait plus factuel et PROPN feuilleta rapidement cherchant juste à le repérer les informations essentielles il était visible qu\\' un optimisme raisonné ample et fédérateur avait présidé à la conception de le produit fréquente dans les objets technologiques modernes cette tendance n\\' était cependant pas une fatalité ", "il ne lui est arrivé aucun mal à le moins –que voulez -vous dire? reprit la jeune fille avec un peu d’ étonnement quel mal pouvait -il lui arriver –mais là-bas ce matin à le passage à le niveau a l’ expression de surprise peinte sur la figure de cyprienne se mêla une nuance d’ inquiétude ", "la marquise de léganès laissa échapper un mouvement convulsif en entendant le bruit; ce fut la seule marque de sa douleur –suis -je bien comme mon bon juanito? fut la demande que fit le petit manuel à le son tu pleures dit à sa sœur oui répliqua la jeune fille je pense à le toi mon pauvre juanito tu seras bien malheureux sans nous bientôt la grande figure de le marquis apparut ", "beaucoup dé dames fort empressées de suivre les débats avec leurs éventails et leur goûter dans la poche de petits flacons d’ odeur à la main des toilettes simples de bon goût sévères habilement pincées à la taille elles lorgnent les accusées la cour les défenseurs et surtout les avocats stagiaires qui donnent beaucoup car il y en a de jeunes et d’ une figure avenante adieu sœur chérie ", "j’ avais trop peu d’ aptitudes commerciales pour lutter contre un habile homme qui convoitait notre fonds et qui l’ eut grâce à des créances rachetées de toutes parts j’ étais ruiné et ma mère avec moi; je ne savais que faire n’ ayant de vrai aucune profession définie un vieux savant qui fréquentait notre boutique offrit de me recommander à le m. ce gentleman avait besoin d’ un secrétaire qui pût l’ aider en de les expériences de physique ", "la même forêt de mâts emplissait les ports c' était là-bas la même noble forme de la montagne dont l' éperon rouge protégeait la baie et les mêmes palmiers verdoyants sur les mêmes places lumineuses dans les rues étroites les mêmes dalles tièdes et claires résonnaient sous le trot de les petits chevaux et de les petits ânes attelés à les mêmes charrettes peintes en rouge et conduits par les mêmes paysans à les faces d' arabes avec des yeux de velours noir dans un teint olivâtre comme francis avait changé lui en si peu de temps il avait eu là devant l' évidence de le travail de désorganisation accompli en quelques jours presque en quelques heures dans sa destinée présente par la tromperie et par l' idée fixe un véritable sursaut de révolte contre lui-même ", "mais on n’ imposait pas facilement silence à le jeanne-marie quand elle avait envie de parler –je n’ aimerais pas confier mes secrets à le mllemoussia voilà monsieur déclara -t-elle chacun ses idées n’ est -ce pas un léger sourire entrouvrit les lèvres d’ even " ]
elle me regarda étonnée c’ est vous m’ empressai -je d’ ajouter qui m’ avez dit le nom de l’ oncle que vous avez en vendée drôle d’ enfant murmura -t-elle puis elle reprit: et vous appelez comme ç a mes oncles par leur nom de baptême sans leur donner de le monsieur voilà qui va bien mais nous reparlerons de cela pour le moment nous avons d’ autres chiens à le fouetter la mère va bien toujours la même pauvre créature si je n’ avais pas peur de la tuer ah vous êtes avec le bonnin maintenant
[ "vous savez cela madame fis -je avec surprises oh! j’ ai ma police ma mignonne quand je prends quelque chose à le coeur rien ne me coûte je parle que vous connaissez déjà votre bonnin sur le bout de le doigt? en effet faut -il que les honnêtes gens soient bêtes pour donner dans de pareils panneaux si vous étiez venue plus tôt j’ aurais eu quelque chose à le vous apprendre maintenant c’ est fait tant mieux je n’ aime pas bavarder quelles nouvelles je lui dis ce qui m’ amenait les têtes de lettres tenez s’ écria -t-elle j’ ai justement une affaire de têtes de lettres dans l’ esprit ", "voyez -vous ma petite il ne faut mettre le procureur de le roi là-dedans qu’ à la dernière extrémité à le cause de cette bonne mère quelle taie elle a sur les yeux PROPN il faut biaisǝr j’ ai besoin de vous je suis prête à le faire tout ce qui me paraîtra convenable répondis -je peste nous ne nous engageons pas beaucoup en passant je vous dirai ma toute belle que je n’ ai pas une bien belle position à le vous offrir quand vous sortirez de là je ne vous demande rien madame ", "peste! peste répéta -t-elle nous sommes fière allons on ne peut pas dire le contraire vous êtes une jolie enfant si vous voulez je vous prendrai avec moi vous apprendrez mon état ce n’ est pas le pérou mais enfin ç a fait vivre elle me regardait attentivement en parlant ainsi je serais heureuse d’ apprendre votre profession madame dis -je avec calme tout ce que je désire c’ est de vivre de mon travail d’ un travail honorable mais je vous le répète qu’ il y ait recompense ou non j’ agirai suivant ma conscience ", "elle parle comme un livre s’ écria mme mutel; quelle jolie petite sage-femme voyons votre conscience ma belle vous défend -elle de chercher à le savoir le nom de le drôle qui protège la maison bonnin à la préfecture de police la pensée de le paratonnerre me vint comme un coup de foudre je le connais! m’ écriai-je ", "mme mutel battit de les mains alors reprit -elle vous allez me dire son nom je connais justement quelqu’un de la préfecture nous serons bien vite en rapport j’ ai inventé toute une petite mécanique ce n’ est pas bien fort mais ce sont ces machinettes qui réussissent ", "son enthusiasme tomba quand je lui avouai que j’ ignorais le nom de notre homme il faut le savoir ma mignonne me dit-elle il faut le savoir aujourd’hui même notez que c’ est pour la pauvre mère stéphanie je suis sûre que vous vous intéressez à le elle je m’ intéressais bien davantage à les autres mais je ne le dis point il y avait en moi je ne sais quel sentiment vigoureux que vous appellerez à le votre choix orgueil ou délicatesse et qui me portait à le me cacher des meilhan même quand je me dévouais à les servir mme mutel poursuivit: quant à le moi ma petite malgré toute l’ amitié que j’ ai pour la mère si on me mettait à le pied de le mur je n’ hésiterais pas je me pourrais pas hésiter mon père avant mon oncle était le serviteur de ces gens elle parlait des de le meilhan sans les nommer ", "le premier pain que j’ ai mangé était à le eux et comme je vous l’ ai dit déjà c’ est à le eux que je dois mon état ainsi comprenez -moi bien j’ en sais assez long pour abattre ce grand bonnin dès que je le voudrai si je peux sauver nos maîtres sans que les tribunaux s’ en mêlent tant mieux sinon à la grâce de dieu! chapitre d’ une mécanique inventée par la petite sage-femme en revenant à la maison je me creusais la tête pour trouver un moyen de savoir le nom de le paratonnerre ce n’ était pas chose aisée puisque marc bonnin avait déjà refusé de me le dire stéphanie ignorait tout ce qui se passait dans les bureaux ", "d’ ailleurs j’ aurais répugné à l’ interroger sur ce sujet restait le caissier central jeune pilier d’ estaminet qui m’ avait fait quelquefois les doux yeux PROPN ne pouvait manquer de savoir à le moins toutefois que le paratonnerre ne vînt chez bonnin sous un faux nom mais le moyen d’ adresser une semblable question à un pilier d’ estaminet qui vous fait les yeux je descendis de voiture sans avoir trouvé le moindre expédient ", "à le moment ou ̀ je traversais la cour perdue dans mes réflexions j’ entendis la voix de jeanne-marie qui m’ appelait comme nous passons fière mamzelle suzanne me dit le gros cordon bleu est -ce qu’ on nous a nommé gérant de la caisse de les modistes réunies ou de la société générale de les couturières c’ était ainsi chez bonnin " ]
[ "l’ azur de les jours sereins a reparu la plante abattue relève sa tige humide l’ oiseau rassuré retrouve ses doux chants la nature comme une jeune nymphe épouvantée qu’ ont poursuivie de noirs satyres semble échappée à d’ affreux dangers faire une pause et reprendre vainement le ciel s’ est purifié l’ orage est encore à le fond de le cœur d’ elodie ", "il aurait armé un bâtiment et pêché la morue s’ il n’ avait pas tant aimé sa femme qui était une belle femme une brouin de guérande une fille superbe et qui avait bon cœur elle aimait tant cambremer qu’ elle n’ a jamais voulu que son homme la quittât plus de le temps nécessaire à la pêche à les sardines ils demeuraient là-bas tenez dit le pêcheur en montant sur une éminence pour nous montrer un îlot dans la petite méditerranée qui se trouve entre les dunes où nous marchions et les marais salants de guérande voyez -vous cette maison elle était à le lui jacquette brouin et cambremer n’ ont eu qu’ un enfant un garçon qu’ ils ont aimé comme quoi comme on aime un enfant unique ", "il ne pouvait trouver ni une bonne position ni un maintien convenable il eût donné le peu qu’ il possédait pour se tirer sain et sauf de le piège ou ̀ il était tombé le coupable sur la sellette le patient à la question n’ auraient pas eu une physionomie plus décomposée ni un air plus piteux quand roger à la suite de quelques précautions oratoires crut pouvoir entrer dans les détails de son entreprise et annoncer à le vieillard ce qu’ il attendait de lui celui-ci n’ y tint plus son honnêteté se révolta ", "ils soulèvent la porte en la tenant entre leurs bras écartés ils la tournent pour la faire entrer le mécanisme est déclenché il fonctionne il n\\ y a rien à le faire a mis en mouvement il y a plus moyen de arrêter elle acquiesce elle incline la tête ah bon ah oui elle leur ouvre le chemin clic écarte sur leur passage tout ce qui gêne les guéridons les chaises elle les guide passez par ici est plus commode ils prononcent à le mi-voix de les paroles brèves attention doucement baisse un peu non pas là tu vas la cogner allez vas -y là tu y es leurs gestes sont pleins de prudence ils avancent en posant doucement leurs pieds sur le parquet ciré on dirait des croque-morts qui portent avec des précautions respectueuses un lourd cercueil en chêne massif ils hissent la porte lentement et abaissent d\\' un même mouvement pour faire glisser les pentures dans les gonds ils font jouer la poignée écartent un peu et regardent la porte un air satisfait là je crois que cette fois ça va aller cette porte en chêne massif a un air pitoyable entre ces murs minces couverts de peinture ", "il demeura là le visage tendu sa main droite crispée à le dossier d’ une chaise tandis que dans la clairière apparaissait don monté sur son cheval noir il y a réunion je ne m’ attendais pas à le vous trouver là mes cousins ...il saluait avec une courtoisie mêlée de hauteur –nous nous reposions de notre promenade dit melchior en s’ avançant de quelques pas –une délicieuse promenade ajouta claudia en souriant à le jeune comte ", "m. de flammermont tressaillit oui ajouta fricoulet tous les ans à le mois de novembre il y a une marée gigantesque d\\' étoiles le visage de gontran exprima un abattement profond qu\\ as -tu donc demanda ingénieur surpris de le changement subit survenu dans la physionomie de son ami j\\' ai que ces ans détruisent tout mon plan ", "on aime toujours à le y revenir c’ est bien naturel —en effet —ne parle pas tiens! laisse-moi te regarder c’ est épatant toujours le même pas changé de le tout ce cher ami dire qu’ il y a si longtemps que nous nous sommes rencontrés ", "—je ne l’ ai pas tuée c’ est vrai je n’ en suis pas moins la cause indirecte de sa mort —vous avez beaucoup travaillé économisé vous êtes parvenu à le vous établir à le votre compte et vous avez fait de bonnes affaires vous avez une femme jolie et gentille vous habitez un magnifique appartement et vous possédez une villa à la baule or vous avez joué tout cela pour tuer un homme que vous n’ aviez plus rencontré depuis ans un homme qui pendant ce temps-là était devenu une épave —je m’ étais juré de le punir —pourquoi ne pas avoir laissé ce soin à la justice il aurait plaidé le crime passionnel et il s’ en serait tiré avec une courte peine ", "tout est en l’ air à le château monseigneur est revenu et toute sa famille avec lui tous les jours chasses et promenades dîners de gala visites et assemblées le baron présente son gendre à le toute la province et raconte avec orgueil que leurs majestés ont daigné signer à le contrat est gaie et charmante elle sort à le pied le matin avec le marquis qu’ elle mène chez tous les pauvres de ", "ses fils étant vissés dans sa demeure ce fut le père qui partit il s' en alla un dimanche matin un peu après heures et dès lors on ne le revit plus histoire des filles inégales un homme avait filles bien emmerdé ah si des fils mais les gamines figues folles " ]
la sœur aînée de m. la tante de jean sans doute eu ̂t-elle exécré ce garçon —mais le culte qu' elle vouait à son fils fernand cazenave homme considérable président de le conseil général et chez qui elle vivait à le b... —cette adoration l' absorbait à le point que les autres s' effaçaient elle ne les voyait pas il arrivait pourtant que d' un sourire d' un mot elle tirât jean péloueyre de le néant parce que dans ses calculs ce fils d' un père égrotant ce pauvre être voué à le célibat et à une mort prématurée canaliserait à le profit de fernand PROPN la fortune de les péloueyre jean mesura d' un seul regard le désert de sa vie
[ "ses années de collège il les avait consumées en amitiés jalousement cachées ni ce camarade daniel trasis ni cet abbé maître de rhétorique ne comprirent ses regards de chien perdu PROPN ouvrit le livre de nietzsche à une autre page il dévora l' aphorisme de par delà le bien et le mal —qui a trait à les morales celle de les maîtres et celle de les esclaves il regardait sa face que le soleil brûlait sans qu' elle en parût moins jaune répétait les mots de nietzsche se pénétrait de leur sens les entendait gronder en lui comme un grand vent d' octobre un instant il crut voir à ses pieds pareille à un chêne déraciné sa foi ", "sa foi n' était -elle pas là gisante dans ce torride jour non non: l' arbre l' étreignait encore de ses racines après cette rafale PROPN péloueyre en retrouvait dans son cœur l' ombre aimée le mystère sous ces frondaisons drues et de nouveau immobiles mais il découvrait soudain que la religion lui fut surtout un refuge à le laideron orphelin elle avait ouvert une nuit consolatrice ", "quelqu'un sur l' autel tenait la place de les amis qu' il n' avait pas eus et la vierge héritait de cette dévotion qu' il eût vouée à sa mère selon la chair toutes les confidences qui l' étouffaient se déversaient à le confessionnal ou dans ses muettes prières de le crépuscule —quand le vaisseau ténébreux de l' église recueille ce qui reste de fraîcheur à le monde alors le vase de son cœur se rompait à des pieds invisibles s' il eût possédé les boucles de daniel ce visage que depuis son enfance les femmes jamais ne s' étaient interrompues de caresser PROPN se fût -il mêlé à le troupeau de les vieilles filles et de les servantes il était de ces esclaves que PROPN dénonce ", "il en discernait en lui la mine basse il portait sur sa face une condamnation inéluctable tout son être était construit pour la défaite —comme son père d' ailleurs comme son père dévot lui aussi mais mieux que jean instruit dans la théologie et naguère encore lecteur patient de saint augustin et de saint thomas d' aquin jean peu soucieux de doctrine et professant une religion d' effusions admirait que celle de m. fût d' abord raisonnable ", "tout de même il se rappelait cette parole que son père aimait répéter: sans la foi que serais -je devenu cette foi n' allait pas d' ailleurs jusqu' à le braver un rhume pour entendre la messe à les grandes fêtes on installait m. dans la sacristie surchauffée et d' où il suivait emmitouflé la cérémonie PROPN sortit de nouveau entre les murs aveugles et sous la muette indulgence de les arbres il marchait gesticulait; parfois il feignait de se croire allégé de sa croyance ce liège qui l' avait soutenu sur la vie lui manquait d' un coup ", "plus rien! plus rien il savourait ce dénûment; des réminiscences scolaires se pressaient sur ses lèvres mon malheur passe mon espérance oui je te loue ô ciel de ta persévérance un peu plus loin il démontrait à les arbres à les tas de cailloux à les murs qu' il existe parmi les chrétiens de les maîtres et que les saints les grands ordres toute l' eglise universelle offre un sublime exemple de volonté de puissance agité de tant de pensées il ne reprit conscience qu' à le bruit de ses pas dans le vestibule —bruit qui à le premier étage déclencha un gémissement une voix pleurarde et ensommeillée appela cadette ", "alors les savates de la servante traînèrent dans la cuisine le chien des volets furent rabattus le réveil de m. désengourdissait la maison c' était l' heure de ses yeux gonflés de sa bouche amère où sa conception de le monde atteignait à le plus sombre PROPN se réfugia donc à le salon de compagnie aussi frais qu' une cave des papiers moisis découvraient le salpêtre de les murs ", "une pendule n' y fragmentait le temps pour aucune oreille humaine il s' enfonça dans un fauteuil capitonné regarda en lui la place où sa foi souffrait et se pénétrait d' angoisse une mouche bourdonnait se posait alors un coq chantait —puis un bref trille d' oiseau —puis un coq encore la pendule sonna une demie—-un coq des coqs il s' endormit jusqu' à l' heure si douce ou il avait coutume par des ruelles détournées d' atteindre la plus petite porte de l' église et de se couler dans la ténèbre odorante n' irait -il donc plus à ce rendez -vous—le seul qui ait jamais été assigné à le cloporte jean péloueyre ", "il n' y alla pas mais gagna le jardin où le soleil déclinant lui fit dire: la chaleur va tomber des papillons blancs palpitaient le petit-fils de cadette arrosait les laitues —un beau drôle à les pieds nus dans ses sabots le bien-aimé de les filles et que fuyait PROPN péloueyre honteux d' être le maître: n' aurait -ce pas été à le lui chétif de servir ce triomphant et juvénile dieu potager même de loin il n' osait lui sourire; avec les paysans sa timidité atteignait à la paralysie maintes fois il avait essayé d' aider le curé à le patronage à le cercle d' études et toujours perclus de honte stupide objet de risée était rentré dans sa nuit " ]
[ "le vieillard véhément accourez tous enfants vieillards et hommes mûrs celui que vous voyez aujourd’hui dans vos murs n’ est pas et tant s’ en faut ce qu’ un vain peuple pense la bonté tôt ou tard trouve sa récompense ", "la dame s’ exprimait dans un français parfait quoique avec un accent assez prononcé arrivai à le surmonter mon inexplicable timidité ma langue finit par se délier je lui brossai un tableau rapide de ma famille de la situation de mon père de mes origines de mes études et de mes aspirations j’ eus l’ impression de ne pas trop mal m’ en tirer car mon interlocutrice me considéra avec une satisfaction manifeste tout en prenant fébrilement des notes –quelles sont vos connaissances en anglais ", "en arrivant à le rendez -vous général robin et y trouvèrent petit-jean après avoir communiqué à ce dernier les nouvelles apportées par robin lui ordonna de réunir les hommes disséminés dans la forêt de les former en une seule troupe et de les conduire sur la lisière de le bois qui avoisinait le château de PROPN cachés sous l’ ombrage de les arbres ils devaient attendre un appel de robin et se tenir prêts à le combat ces dispositions achevées robin et remontèrent à le cheval et prirent à le triple galop le chemin de nottingham –mon cher ami dit robin lorsqu’ ils eurent atteint les limites de la forêt nous voici arrivés à le but de la course ", "–tu vois tout de suite tu interprètes lui reprocha samuel quelqu’un qui n’ aime pas les femmes ç a fait pédale –pédale sauveur PROPN samuel n’ aurait jamais usé de cette expression et pour une bonne raison son père ce pianiste tant admiré avait pour amant de notoriété publique le jeune homme qui lui organisait ses tournées pour éviter tout nouveau commentaire de la part de son psychothérapeute samuel se mit à le parler très vite ", "vous le tuteur de les filles de cet homme rejeté par tous ses pairs des petites-filles de cet odieux accapareur qui a nom PROPN tu me fais mal! murmura une voix éteinte malade était livide et son regard témoignait d’ une si étrange souffrance que PROPN en fut effrayé –pardon mon père ", "evident aussi que ma place était auprès de mon enfant et la sienne à le cinéma non l' inverse il y est allé après il ira à le tennis l' été l' hiver à le ski je garderai je promènerai le bicou les beaux dimanches a heures lever le store dans la chambre de le petit la rue vide le jardin les cygnes ", "il ne gardait plus que le souvenir de l’ angoisse qu’ il avait éprouvée ensuite lorsqu’ il courait à la recherche de mami et qu’ il le retrouvait à le petit jour pantelant dans le ruisseau les misérables les misérables ne cessait -il de répéter en proie à une colère sourde qui allait en s’ accentuant à le cette minute tout s’ exaspérait en lui il ne raisonnait plus et ne songeait qu’ à une chose: se venger il se remit en marche avançant d’ un pas furtif comme un malfaiteur qui se sent épié ", "savoir je fais sombrement savoir si tout le monde serait aussi discret que nous je lui prends la main la douce chose chaude et tendre je la regarde bien dans les yeux vous êtes sûre de vous sophie vous vous bourrez pas le mou je vous préviens que ma vie c’ est pas des roses tous les jours et puis il faut supporter micro et bus j’ ai en quelque sorte charge d’ âmes oui qu’ elle dit à le départ c’ était peut-être un caprice d’ enfant gâtée une fugue romanesque mais maintenant j’ ai envie de rester et c’ est moi qui baisse le regard ", "j' en serai bien aise quand il en aura assez il saura bien nous l' écrire et se faire rappeler —et prudence elle est bien bonne bien dévouée mais elle n' a jamais quitté la campagne et je crains qu' elle ne sache pas comment s' y prendre pour arriver à le paris —elle n' aura aucun embarras ", "ses yeux souriaient et ils étaient si tendres si caressants que sentit en elle comme un grand émoi délicieux qui fit affluer le sang à ses joues PROPN occupée à le feuilleter une revue un peu plus loin dit d’ un ton narquois –voyez donc docteur elle a meilleure mine déjà! il rit gaiement en laissant aller la main de la jeune fille –mais oui! nous ne la laisserons pas intoxiquer par l’ air de paris cette petite madel! nous l’ acclimaterons peu à le peu vous verrez la petite fleur de bargenac ne périra pas qui regardait à le ce moment florine se demanda avec perplexité pourquoi mlle darquin souriait ainsi ironiquement en glissant vers elle un coup d’ œil amusé un peu railleur qui lui causa un vague malaise .presque chaque semaine écrivait à le constance celle-ci lui répondait irrégulièrement par petits billets courts un peu secs où rarement se glissait une phrase affectueuse " ]
s’ écria -t-il gaiement téléphone chez le concierge j’ ai laissé dans la loge le rouleau qu’ y a déposé massart notre sacré meublier camille obéit tandis qu’ alain fatigué détendu tombait dans un de les fauteuils errants et fermait les yeux téléphonait camille
[ "oui ç doit être ça un grand rouleau merci bien les yeux fermés il riait elle était revenue près de lui et le regardait rire cette petite voix que tu fais qu’ est -ce que c’ est que cette nouvelle petite voix un grand rouleau merci bien minauda -t-il ", "c’ est à la concierge que tu réserves une si petite voix viens nous ne sommes pas trop de pour affronter les dernières créations de massart il déroula sur la table d’ ébène un grand lé de whatmann amoureuse de toute paperasse sauta sur le lavis qu’ elle est gentille ", "s’ exclama alain c’ est pour me montrer qu’ elle n’ a aucun mal ma rescapée est -ce qu’ elle n’ a pas une bosse à la tête camille tâte sa tête non elle n’ a pas de bosse tâte-lui la tête tout de même camille une pauvre petite meurtrière docile essaya de sortir de la relégation ou elle s’ enfonçait tendit la main et toucha doucement avec une haine humble le crâne de la chatte le plus sauvage feulement un cri un bond d’ épilepsie répondirent à le son geste et camille fit ha comme une brûlée ", "debout sur le lavis déployé la chatte couvrait la jeune femme d’ une accusation enflammée levait le poil de son dos découvrait ses dents et le rouge sec de sa gueule alain s’ était levé prêt à le protéger l’ une de l’ autre saha et camille attention elle est elle est peut-être folle saha elle le dévisagea avec violence mais d’ une manière lucide qui attestait la présence de sa raison qu’ est -ce qu’ il y a eu? où l’ as-tu touchée je ne l’ ai pas touchée ils se parlaient bas et de le bout de les lèvres ", "par exemple dit alain je ne comprends pas avance encore la main non je ne veux pas protesta camille elle est peut-être enragée ajouta -t-elle se risqua à le caresser qui abattit son poil hérissé se modela sous la paume amie mais ramena la lumière de ses yeux sur camille ", "par exemple lentement tiens elle a une écorchure à le nez je n’ avais pas vu c’ est de le sang séché saha sage dit -il en voyant la fureur croître dans les yeux jaunes à le cause de le gonflement de les joues de la rigidité chasseresse de les moustaches dardées en avant la chatte furieuse semblait rire l’ allégresse de les combats tirait les coins mauves de la gueule bandait le mobile menton musclé et tout le félin visage s’ efforçait avec un langage universel vers un mot oublié de les hommes qu’ est -ce que c’ est dit brusquement ", "a sous le regard de la chatte camille récupérait la bravoure et l’ instinct de la défense penché sur le lavis alain déchiffrait des empreintes humides par groupes de petites taches autour d’ une tache centrale irrégulière ses pattes mouillées murmura elle aura marché dans l’ eau dit camille tu en fais des histoires avec rien! releva la tête vers la nuit sèche et bleue ", "dans l’ eau? dans quelle eau? il se retourna vers sa femme enlaidi singulièrement par ses yeux qu’ il arrondissait tu ne sais pas ce que c’ est que ces traces-la dit -il âprement non tu n’ en sais rien c’ est de la peur comprends -tu de la peur ", "la sueur de la peur la sueur de le chat la seule sueur de le chat elle a donc eu peur il prit avec délicatesse une patte de devant de saha et de le doigt essuya la plante charnue puis il retroussa la vivante gaine blanche où se reposaient les ongles rétractiles elle a toutes les griffes cassées dit -il en se parlant à le lui-même elle s’ est retenue accrochée elle a griffé la pierre en se retenant elle il s’ interrompit prit sans un mot de plus la chatte sous son bras et l’ emporta dans la salle de bains seule immobile camille prêtait l’ oreille " ]
[ "vous souvenez -vous encore aujourd’hui de vos baisers ils ont dominé ma vie ils ont sillonné mon âme l’ ardeur de votre sang a réveillé l’ ardeur de le mien votre jeunesse a pénétré ma jeunesse vos désirs sont entrés dans mon cœur quand je me suis levée si fière j’ éprouvais une sensation pour laquelle je ne sais de mot dans aucun langage car les enfants n’ ont pas encore trouvé de parole pour exprimer le mariage de la lumière et de leurs yeux ni le baiser de la vie sur leurs lèvres ", "enfin les voilà toutes retrouvées réunies ces petites personnes à le yeux bridés dépourvues de cervelle et nous remontons à le diou-djen-dji très mouillés tous pour la troisième fois couche à le nos côtés sous notre tente bleue un grand tapage se fait au-dessous de nous passé minuit ce sont nos propriétaires qui reviennent d’ un pèlerinage à un temple lointain de la déesse de la grâce bien que shintoïste madame prune vénère cette divinité qui dit -on fut bienveillante à sa jeunesse tout aussitôt nous voyons monter comme une fusée mademoiselle oyouki apportant sur un délicieux petit plateau de les bonbons bénis achetés là-bas à les portes de ce temple à le notre intention et qu’ il faut manger tout de suite avant que la vertu en soit éventée ", "elle regardait précisément la pendule et elle y retrouvait l’ heure où le jeune homme s’ était présenté l’ heure de son dévouement et de son amour quand un coup de sonnette retentit mais ce n’ était point lui qui venait le malheureux était dans sa prison c’ était la bonne duchesse de sarmaize –je suis morte dit la duchesse tout à le fait morte ", "tu sais ce qu’ il fabrique des cercueils c’ est sa couvrante sa raison sociale officielle marchand de boîtes à le osselets tu verrais ce tableau l’ ami ton slip te finirait pas la semaine de les pyramides de cercueils tous plus bathouzes l’ un que l’ autre ouvragés peints avec des incrustations formides ", "yves la regarda avec un air de surprise déçue qu’ elle put voir puis comprenant que c’ était mal il alla l’ embrasser avec affection un peu en grand seigneur et moi j’ augurais de tristes choses de cette entrevue de désenchantement toutefois ce dîner de baptême fut gai il se composait d’ un grand nombre de plats bretons et dura fort longtemps ", "à le nourrir les vieux paraît qu’ il va repartir à le PROPN aussi c’ est pas la porte à le côté —non il va essayer de l’ emmener —le vieux loup —le vieux loup est mort je te dis ", "le plateau était entouré de pieux de fer fichés dans des alvéoles ménagées à le cet effet dans la large ceinture de fer dont il était serti une chaîne courant de l’ un à l’ autre à le leurs sommets comme les festons d’ une guirlande les charrettes étaient tirées par forts percherons attelés en flèche l’ un dans les brancards l’ autre devant leurs encolures supportaient un lourd collier de cuir dont le haut sommet conique recourbé vers l’ arrière était recouvert d’ une étincelante plaque de cuivre jaune suivant l’ allée bordée de lauriers qui séparait les jardins l’ attelage pénétrait dans la vaste cour et venait se ranger de façon que la charrette se trouve immédiatement au-dessous de l’ ouverture pratiquée dans le mur de la cave à le hauteur de le plancher couvrant le haut de les foudres remplacés plus tard par des cuves en ciment chacun d’ une contenance d’ environ hectos le premier cheval était alors détaché et avançait légèrement pour que l’on puisse accrocher à le son harnais une longue chaîne qui passant dans une poulie au-dessus de l’ ouverture", "ils jouaient la brabançonne barbe sautait de joie une femme cria: regardez celui-là il va à le ostende voir le roi c’ est la troisième fois qu’ il passe ici il est de louvain de louvain s’ écria maman il faut que je lui parle et sans attendre la réponse vite nous nous sommes mises à le courir derrière les boy-scouts ils se sont arrêtés derrière le château de gérard-le-diable ", "pour diminuer le mal dans le monde ils n’ avaient trouvé rien de mieux que de donner à les vices le nom de les vertus en réhabilitant ce que réprouve la morale et en lâchant la bride à le toutes les passions que la conscience nous oblige à le réprimer entre les mains de ces prétendus missionnaires de la civilisation la société descendait de l’ homme à la bêle de l’ intelligence à l’ instinct de le sentiment à l’ appétit elle n’ était plus qu’ une ruche ou une fourmilière où chacun obéissant à sa nature animale concourait à un ensemble dont le seul but était là satisfaction de les besoins physiques et de les lois de la matière a mesure que nous découvrions l’ impuissance de les réformateurs et la vanité de leurs théories notre soif de vérité devenait plus vive et plus ardente tous ces essais stériles toutes ces tentatives avortées augmentaient l’ agitation et l’ impatience de nos esprits ", "malheureusement il n’ y a pas qu’ eux qui circulent ici d’ autres viennent vers moi passent devant moi tournent autour de moi sans doute ne les connais -je pas tous encore ils ne me dérangent pas je ne le répéterai jamais assez mais à la longue cela pourrait devenir fastidieux " ]
–c’ est un peu comme chez moi alors il faut savoir conduire ces messieurs doucement sans en avoir l’ air vois -tu ninette quand tu seras mariée je te donnerai ma recette sera -ce bientôt dis chérie les lèvres de ninon tremblèrent légèrement –je ne me marierai pas mélite.–oh! de quel air sérieux tu dis cela et tu as ans seulement tu as le temps de revenir sur cette résolution va mignonne et charmante comme tu l’ es tu ne manqueras pas de prétendants .quand ninon se trouva seule elle songea tristement elle va aussi chercher à le me marier n’ était -ce pas assez de jeanne et d’ alexandre! faudra -t-il que je lutte encore contre les instances de cette bonne amie oh! mon dieu il me semble cependant tellement impossible de pouvoir jamais songer à le mariage ninon put se rendre la semaine suivante à le versailles jeanne qu’ irritait secrètement sa tranquille fermeté pour la continuation de ses pratiques religieuses avait bien essayé de contrecarrer ce projet mais mélite écrivit une lettre si pressante demandant la visite de son amie que PROPN n’ osa apporter plus longtemps
[ "mélite avait fort coquettement arrangé sa demeure et se trouvait très heureuse entre son mari et ses enfants jumeaux de mois .–ah! si je n’ avais pas le souci de ma pauvre valentine soupira -t-elle en revenant s’ asseoir à le salon après avoir fait visiter la villa à le ninon et gratien aussi m’ inquiète il a une très mauvaise mine et le voilà qui se remet à le tousser je lui ai conseillé une fois de plus de se soigner d’ adopter une vie plus tranquille généralement il me répond: la jeunesse est faite pour s’ amuser ", "tant pis pour ce qui arrivera après cette fois j’ ai été très surprise en l’ entendant réplique oui ce serait bon en effet –mais comme il a changé d’ tu t’ en es déjà pauvre père s’ il vivait encore quelle douleur pour lui avec nous il ne laisse pas trop paraître ses nouvelles opinions mais chez alexandre il se trouve dans son milieu car toi aussi pauvre ninette tu as la même épreuve avec ton frère ", "combien il doit être dur pour toi de te trouver en contact avec cette famille bardonnier –oui très dur je l’ avoue devant m.bardonnier surtout j’ ai peine à le dominer l’ indignation douloureuse qui s’ élève toujours en moi jusqu’ ici ils se sont montrés assez convenables en évitant à le peu près les sujets de conversation qui pourraient me froisser trop fortement c’ est alexandre je pense qui le leur aura demande ", "mais je sens que cela ne durera pas jeanne sera d’ ailleurs la première à les engager à le ne pas se gêner –vraiment serait -elle si mauvaise –son but je l’ ai compris est de m’ amener à le abandonner toute pratique religieuse jusqu’ ici elle a agi sourdement ", "mais je suis résolue à le me montrer très ferme je vois que cela seul réussit près d’ elle puis si la vie devient trop difficile chez alexandre je puis demander à le être émancipée comme me l’ a expliqué m.demarnis avant mon départ car j’ ai toujours prévu que nombre de difficultés m’ attendaient dans cette maison où les opinions diffèrent totalement des miennes –oui ce serait la meilleure solution tu pourrais te retirer dans un couvent de dames pensionnaires mais le mieux vois -tu ninette serait encore un bon mariage.ninon prit la main de son amie en posant son regard grave sur le visage souriant de mélite –amie chérie si tu m’ aimes vraiment ne me parle plus de cela ", "–voyons ninette ce n’ est pas sérieux veux -tu donc te faire religieuse –je ne me sens pas la vocation pour le moment de le moins peut-être dieu me l’ enverra -t-il mais je suis bien décidée à ne pas me marier .mélite cela se voyait avait envie de protester encore ", "mais elle se tut devant l’ air sérieux et résolu de son amie seulement à le part elle elle songea voilà qui est bien étrange ninon qui ne veut pas se marier didier qui refuse les plus beaux partis et déclare vouloir demeurer célibataire autrefois ils avaient une extrême affection l’ un pour l’ autre aujourd’hui didier ne s’ informe même plus de les nouvelles de sa petite amie et quand je lui ai parlé d’ elle la dernière fois que je l’ ai vu il a pris sa figure de marbre ", "que s’ est -il donc passé entre eux pendant tout l’ après-midi les amies visitèrent PROPN que mélite ne connaissait qu’ imparfaitement et ninon pas de le tout comme à le retour de trianon elles descendaient de le tramway elles virent sortir de la cour de la gare gratien qui leur adressa de loin un salut amical tout en s’ avançant rapidement –je viens te demander à le dîner mélite –une très bonne idée mon ami! tu t’ es donc rappelé que je comptais recevoir aujourd’hui la visite de ninon –mais oui et c’ est pour elle que je viens cette fois ", "–c’ est bien gentil à le vous gratien dit ninon avec simplicité mais je vais en profiter pour vous gronder mélite m’ a dit que vous toussez encore –oui cela me reprend un peu mais ce n’ est rien de le tout! " ]
[ "elle n' est pas à le ondes courtes mais tout bêtement à le mouvement avant de quitter l' avion je l' ai réglée pour qu' elle explose un quart d' heure après l' atterrissage j' espérais que tu jouerais à le moins mon jeu pendant minutes j' avais vu grand hein a ces mots une colossale déflagration retentit et vers la piste qui s' éloigne en direction de le nord une colonne de flammes et de fumée s' élève mince soupiré-je on ne peut plus avoir confiance dans la fabrication d' aujourd'hui ", "tu défends avec chaleur ce que tu crois le moins; tu donnes un air de vraisemblance à les choses les plus absurdes tu joues la vérité plutôt que tu ne la cherches et tu appelles cela avoir la paix être d’ accord avec tout le monde toutefois mon fils la vérite elle-même t’ entend et te juge d’ avance elle te juge et son jugement est à le fond de ton cœur ", "idées d’ indépendance peuh elle n’ a point d’ allures excentriques –alors –mon dieu on ne sait rien; et quant à le ce sujet les douairières l’ interrogent elle répond: je veux rester avec ma mère et dès que les affaires seront liquidées entre elles et mon beau-frère nous voyagerons et de fait ces dames aiment beaucoup les voyages déjà elles sont allées toutes les en italie et y sont restées près d’ an par exemple la maison de commerce en a souffert car m. carvejol qui la dirigeait n’ a pas la tête de sa belle-mère ", "dans mon âme se leva l’ obsession aucune volonté humaine bientôt n’ eût pu prévaloir sur le désir et le besoin de sa présence PROPN m’ enjoignait de la rechercher à le travers le monde et un soir pareil à l’ autre soir l’ acier exterminateur dans ma poche je rôdai jusqu’ à le minuit par les rues puis en un silence de ruelle perdue sous les claires étoiles l’ illusion exécrable de son amour tandis que par la gorge se vidait l’ infâme prostituée me restitua la chambre et les oreillers où m’ avait souri la tête coupée ", "performance de la mémoire jouant avec les eaux de la langue qui peuplent de leur libre tumulte le temps de la réclusion où l’ oisiveté se vit à le petit feu dans un dépérissement insensible une indifférence presque heureuse à les incertitudes de le sort un mot de trop met tout en péril laitières à les poings colt en poche à le pas feutrés à le tâtons par les sentiers forestiers jusqu’ à le cœur nocturne de le feuillage où d’ étranges oiseaux nomades ont façonné leur nid en secret à le plus près de les chasseurs pour tromper leur vigilance roulés dans la soie tous feux éteints on s’ endort frileusement dos contre dos compagnons unis par la peur bien plus que par le courage où chacun pour s’ abuser met un peu de défi qu’ il soit attentif à le éviter le risque ou s’ y jette en tremblant sous le couvert de les bois dès la première ardeur de le jour l’ alouette à le pleine gorge tire les corps ensommeillés de leur tanière végétale et c’ est la surprise de se retrouver sans toit prisonnier des arbres parmi ces vagabonds d’ outremer à les manières si étranges qu", "tant qu’ il n’ entrera pas de clients on peut causer ici en liberté avec la certitude de n’ être pas entendu —eh bien soit! parlez d’ abord monsieur le chevalier j’ ai à le vous transmettre en premier lieu l’ exposé de le plan d’ évasion tel que l’ a dressé le marquis de guilleragues rectifié le vidame d’ PROPN et approuvé monsieur comte de provence frère de le roi pour ne rien oublier de cet important document je l’ ai appris par cœur je l’ ai récité à le m. de guilleragues à le bruxelles et je vais vous le réciter à le vous-mêmes ", "veille sur lui ne le quitte pas je serai près de vous vers heures de soir il eût fallu être plus précis mais cela n\\ était possible en disant la vérité entière or cette vérité il ne pouvait la dire qu\\ en commettant un abus de confiance de là cette dépêche étrange ", "le lendemain matin il se leva avant le jour rangea le ménage éveilla jean et cri-cri et quand tous eurent pris en commun leur dernier repas PROPN remit à le robert la lettre écrite sous sa dictée par l’ abbé trumelle et lui dit: –porte cette lettre à le ton oncle et ne m’ oublie jamais jamais –quand reviendrons-nous demanda l’ enfant –je t’ écrirai répondit jeanne une étreinte un baiser des sanglots contenus avec peine et ce fut tout les enfants quittèrent la cabane de jeanne traversèrent le village envoyant des signes d’ adieu à les voisins debout sur leurs portes et une heure après les brebis tondues à le qui dieu dans sa providence devait mesurer le vent et l’ orage se trouvèrent sur la route de paris jamais les frères n’ avaient quitté leur village ils ne connaissaient de le monde que l’ espace compris entre clochers distants de lieues environ ", "ssez! ferme -la à la fin elle le regardait horrifiée et porta ses mains vers le visage déformé par la haine jean-mi pardonne-moi je n’ ai pas voulu te faire mal il évita la caresse tout en essayant de plaquer un sourire sur ses traits ce qui eut pour effet de le rendre encore plus inquiétant tu veux faire la connaissance de ces ordures c’ est bien il ne lui laissa pas le temps de répondre d’ abord ce n’ est pas à le ans que je suis parti mais à un peu plus de tu crois que ç a les a empêchés de dormir? non! ils étaient trop heureux d’ être débarrassés de moi de le colis ", "il m’ a seulement dit que c’ était une très très grosse affaire une affaire internationale qui intéresserait en particulier l’ amérique —cela commence à le aller mieux et je vais finir par te croire PROPN a marche il m’ a dit de lui envoyer mon copain hier à le heures " ]
il y a surtout un quartier il y a surtout une rue qui n’ a changé en rien qui conserve encore fidèlement le pittoresque cachet de le moyen âge cette rue se nomme la rue à les fèvres elle n’ a guère plus de mètres de largeur elle est bordée de maisons vermoulues accidentées titubantes qui s’ affaissent sans façon les unes sur les autres qui des côtés se penchent en silhouettes bizarres et dont les surplombantes toitures presque réunies au-dessus de la montée caillouteuse semblent éternellement vouloir s’ embrasser il n’ a jamais fait jour là-dedans
[ "la nuit par un clair de lune c’ est quelque chose d’ incohérent de fantastique on se croirait à le francfort rue des juifs à l’ heure de le sabbat gardez -vous cependant de rire à le milieu même de ce cloaque informe se trouve un bijou une perle je veux parler de cette maison tout en beau chêne noirci par le temps et dont les poutrelles sculptées les élégantes fenêtres en croix la charmante petite porte ogivale l’ exquise ornementation renaissance tout enfin jusqu’ à le pignon coquet excite et captive l’ admiration de le touriste ", "c’ est un meuble gothique cette maison-là un gigantesque bahut une merveilleuse crédence elle serait digne de figurer à le musée de cluny revenons à le césaire heurtevent toujours sur les pas de la belle juive il atteignit la rue à les fèvres il s’ y engagea à sa suite ", "vers le milieu de la montée devant la maison que nous venons de décrire une vingtaine de personnes étaient rassemblées qui grouillaient et parlaient avec une certaine animation a l’ approche de la jeuner fille en deuil toutes les voix firent silence et ce fut avec un unanime respect que chacun s’ écarta sur son passage elle disparut sous la petite porte sculptée en ogive alors seulement césaire se ressouvint que c’ était la maison de mais pourquoi ce rassemblement que faisait là tout ce monde césaire traversa les premiers groupes et s’ approchant davantage de la maison remarqua que les volets étaient hermétiquement fermés bien que la porte de le magasin restât entr’ ouverte ", "il fit encore un pas se grandit pour voir par-dessus les têtes grandes affiches jaunes frappèrent ses regards en haut de ces affiches il y avait impriméé: vente par suite de décès puis à le dessous écrite à la main toute une longue nomenclature non-seulement des marchandises restées en magasin mais encore de l’ ameublement et de les ustensiles de ménage rien n’ était oublié dans l’ énonciation rien ne semblait devoir échapper à l’ enchère ", "–mais chez qui va -t-on vendre ainsi ne put s’ empêcher de dire à le haute voix césaire répondit quelqu’un chez PROPN –mais sa fille mais ses enfants sont donc réduits à la misère qui mais c’ est volontairement ils auront sauvé l’ honneur de leur père celui qui venait de répondre ainsi c’ était l’ huissier bridol ", "césaire ne put se défendre de rougir en le reconnaissant –bien le bonjour maître heurtevent fit le vieux praticien dont le regard semblait plus pénétrant plus malicieux que jamais le pêcheur détourna la tête et de le doigt montrant l’ affiche: –est -ce possible balbutia -t-il est -ce donc vrai qu’ ils en sont –je vous l’ avais fait pressentir à le trouville répond bridot ", "on devait plus à le mon pauvre samel qu’ il ne devait assurément lui-même; et si ses écritures eussent été tenues en règle sa famille aurait pu vivre après lui dans une honnête aisance la déloyauté de ses débiteurs ne l’ a pas permis ils ont nié tous nié les misérables je ne parle pas pour vous maître heurtevent bien entendu le fils de votre digne mère est un homme qu’ on croit sur parole mais voyez un peu le mal que produit une mauvaise action en s’ appropriant une petite part de le bien d’ autrui un se dit je ne fais pas un grand tort il n’ y paraîtra guère on ruine une famille on déshérite de pauvres enfants ", "on les voue à la misère à le déshonneur déshonneur c’ est précisément le cas où nous nous trouvions samuel ne laissait plus qu’ un actif insuffisant la faillite allait flétrir sa mémoire sa fille s’ est dévouée pour qu’ il n’ en fût pas ainsi ", "elle a sacrifié le bien qui lui venait de sa mère le modeste avoir qui assurait son avenir son bonheur peut-être car la seule dot sur laquelle elle puisse maintenant compter c’ est l’ estime de les honnêtes gens c’ est une héroïque et sainte fille que –mais que va -t-elle devenir si l’on vend tout tout! –soyez sans crainte il lui reste un vieil ami un second père qui ne l’ abandonnera pas et qui s’ appelle à le revoir maître heurtevent à le revoir! et le digne homme entra à le son tour dans la maison la vente commençait " ]
[ "nous pourrons dire que nous avons voyagé avec vous! et les francs est -ce vrai? pierre non madame j’ ai été comblé il est vrai par m. et mme de vernes j’ emporte leur estime et leur affection et je suis l’ ami intime de mlle charlotte n’ est -ce pas assez ce thème fut développé varié sur tous les tons jusqu’ à le PROPN ", "elle n\\ en doutait pas sinon jean-marie aurait -il pris la précaution de la prévenir de sa visite en lui demandant qu\\ elle fût seule il savait que le matin elle sortait pour aller à ou chez les pauvres il savait aussi qu\\ elle donnait souvent des rendez-vous à des personnes engagées dans les mêmes oeuvres elle il était donc arrangé pour qu\\ elle eût le temps de se rendre libre ", "c’ est une femme elle veut comme toutes les femmes que celui qu’ elle aime soit le plus fort écoutez nos avis elle vous remercie d’ être venu comme vous avez tardé ", "merci. soupé le gaz en le définitif hôpital est contenu dans son juste rôle de domestique il éclaire les cuisines offices corridors escaliers et les cabinets difinitif s’ emploie ici parce qu’ on aspire à ne plus fréquenter dans ces sortes d’ asiles quitte à le envahir de les gîtes pires si la malchance s’ obstine aussi tout beau monsieur de le poète ", "demandait -il je ne crois pas non à le quoi bon lui demander s’ il regrettait son geste de la rue est -ce que stiernet regrettait d’ avoir frappé on lui poserait sans doute la question à les assises et s’ il répondait la vérité il y aurait des mouvements divers voire un murmure réprobateur dans le prétoire ils restèrent un long moment silencieux et maigret vida son verre puis il entendit une voiture qui s’ arrêtait devant la maison une portière puis une autre qui claquait ", "nos paysans croient que l’ âme de l’ ermite habite encore les entrailles de la montagne ils disent qu’ ils l’ ont vue souvent errer alentour ou voltiger sur la cime à le clair de la lune qu’ ils l’ ont entendue prier soupirer gémir et même qu’ une musique étrange et incompréhensible est venue parfois comme un souffle à le peine saisissable expirer autour d’ eux sur les ailes de la nuit lorsque l’ exaltation de le désespoir peuplait la nature autour de moi de fantômes et de prodiges j’ ai cru voir le sombre pénitent prosterné sous le hussite je me suis figuré entendre sa voix plaintive et ses soupirs déchirants monter des profondeurs de l’ abîme ", "le fond n’ est pas mauvais répliqua échalot mais il se laisse entraîner par son libertinage toujours voltigeant de la brune à la blonde dont il sait se faufiler partout à le cause de son élégance et de son toupet mais moi c’ est différent j’ ai mis un frein à le mes passions pour m’ occuper de saladin et lui préparer sa carrière mon abnégation pour vous a pris naissance dans ce que vous avez été utile à le saladin et alors ç a a grandi petit à le petit jusqu’ à la chose que je vous sacrifierais avec plaisir mon existence et mon honneur lui-même et se faire hacher pour vous comme chair à le pâte mme lui tendit sa rude main qu’ il porta pieusement à ses lèvres ", "je suis une syrienne la fille d' une affranchie qui prophétisait; tu es un romain presque un hellène tu sais railler ô mais il serait plus doux et plus rare de pouvoir consoler debout contre la rampe de le baldaquin pourpre et noir le romain jouait avec les glands d' or de sa tunique de soie jaune l' élégance de ses mouvements révélait l' usage et la fatigue de vivre pleinement il évitait les mots sérieux qui sont maussades disait -il laisse-moi m' étonner qu' un si petit coeur puisse tant souffrir et qu' il tienne de telles curiosités sous un front gracieux si étroit tu as de jeunes et riches amants des philosophes et même des singes qui font rire ", "et leur langage est tout naturellement celui de les discoureurs de l’ odyssée avant-hier soir je passais devant une maison où d’ entre eux s’ injuriaient l’ un sur le pas de la porte et l’ autre à la fenêtre dis encore un mot criait le premier je monte et je t’ arrache les entrailles si je descends répliquait noblement le second tout sera fini pour le fils de ta mère n’ est -ce pas d’ un tour homérique une heure après tous buvaient fraternellement à le cabaret ", "j’ ai mes raisons pour que la connaissance de ce secret meure avec ceux à qui leur mauvaise étoile le fera partager vous seul ajouta le canadien ferez exception à le cette règle parce qu’ un homme brave comme vous l’ êtes doit être esclave de sa parole j’ exige donc avant de vous rendre la liberté que vous vous engagiez sur votre honneur à le ne jamais révéler à le personne l’ existence de le val d’ or –je n’ avais espéré de la conquête de ce trésor répliqua mélancoliquement le noble aventurier que l’ affranchissement et la grandeur de mon pays le triste sort qui menace l’ homme dont j’ attendais la réalisation de mes espérances ne fait plus de celles-ci qu’ un vain rêve que toutes les richesses de le val d’ or restent à le jamais enfouies dans ces déserts peu m’ importe à le présent " ]
il y a un problème acharne sur son mobile phone a un problème c\' est ce truc qui le turlupinait depuis tout à l\' heure et qu\ il n\ osait pas nous dire qui lui donne cette tristesse insondable à le fond de les yeux
[ "quoi c\\' est quoi le problème ma clé ne suffit pas à ouvrir la porte il faut aussi que le appuie sur un bouton en bas dans leur poste et je n\\ arrive pas à les joindre ", "le portable ne passe pas et les canaux internes sont coupés ce qui se traduit assez élégamment par épargne -moi la merde de taureau j\\' aurais aussi pu dire mais été moins châtié elles sont où les équipes de sécurité le poste de commande se situe à le 22e étage et ne répond plus bon sang si a évacué je ne peux rien faire ", "il faut qu\\ ils débloquent le verrou avec leur buzzer sans quoi on est coincé ici et ç a ne me fait pas plus plaisir à le vous sort de sa torpeur tant pis pour ce buzzer de merde on va l\\' enfoncer cette porte bordel anthony aimerait être aussi optimiste que lui ", "la porte est sécurisée impossible à le ouvrir même avec une perceuse et on n\\ a pas de perceuse putain de merde mais comment on va sortir d\\' ici a ramassé une machine à le relier un truc long et lourd en fonte et commence à le en servir comme un marteau sur la poignée de la porte ", "il acharne sur la serrure en tapant dessus comme un sourd anthony et moi avons reculé pour ne pas avoir le crâne enfoncé par cette masse qu\\ il mouline avec ses bras musclés par des séances régulières de gym dans anthony secoue la tête je aperçois que je hais cet homme et que j\\' admire bien plus jeffrey ses collègues comptent sur lui et il ne veut pas les laisser tomber ", "le fatalisme me dégoûte je préfère l\\ énergie de le désespoir la violence de la nature instinct de survie je ne m\\' avouerai vaincu que lorsque je me serai démis les épaules contre cette porte je veux transpirer tout essayer continuer d\\' y croire sous les coups de massue de jeffrey la poignée finit par céder mais la porte reste hermétiquement close il se retourne vers nous les bras ballants mais sa désolation n\\ inspire que le respect ", "espère que jerry et ont rien entendu ils sont debout sur le rebord d\\' un vasistas avec lourdes ils n\\ ont plus peur du vide depuis qu\\ ils étouffent la serviette de jerry est tachée de sang comme son tee-shirt est impressionnant mais pas grave il saigne souvent du nez ", "je me répète cette phrase pour en convaincre se recroqueville sur son téléphone portable appuyant sans interruption sur la touche verte il faut joindre le staff de le 22e étage ou à le défaut les flics j\\' entends les hélicos policiers de l\\ autre côté de cette porte je refuse de mourir cramé simplement parce qu\\ une issue de secours empêche de nous secourir ", "j\\' ai rejoint les enfants pour inspirer un peu d\\' air de extérieur juchés sur les épaules de lourdes ils répètent des prières elle récite à le haute voix autrefois on installait des gargouilles en haut des immeubles pour les protéger comme sur le chrysler des sculptures représentant des dragons des monstres des démons comme en haut de les tours de notre-dame-de-paris destinées à le effrayer les diables et combattre les envahisseurs " ]
[ "pas de femmes à le table hormis les invitées les filles de la maison dodues enrubannées et les yeux baissés servirent le sbiten dans des verres à le monture d’ argent mais pour commencer à le boire on attendait le chef de le clan lorsqu’ il parut enfin tout le monde se dressa il avait ans un visage desséché craquelé une barbe blanche et marchait sans canne ", "charlemagne touché de ce cadeau témoignage de la reconnaissance de le serpent pour ses bons offices fait monter la pierre en bague on s’ aperçoit alors qu’ elle avait une puissance magique et qu’ elle attachait indissolublement le cœur de l’ empereur à la personne ou à l’ objet qu’ elle touchait l’ impératrice désirant comme toute bonne épouse être aimée seule de son mari se fit donner la bague a ses derniers instants elle eût le soin de dissimuler ce talisman sacré dans sa bouche et après sa mort l’ empereur lui resta tellement attaché que pendant longtemps il ne permit pas qu’ elle fût inhumée ne pouvant supporter l’ idée d' être séparé d’ elle un jeune étudiant en médecine de zurich ayant été consulté par un chevalier de la suite de l’ empereur finit par découvrir l’ artifice à lequel avait eu recours l’ impératrice ", "nous leur ferons de le bien selon nos moyens puis nous entrerons tu t' occuperas pendant que je tricoterai après dîner nous ferons encore une promenade et puis nous travaillerons charles et j' aiderai marianne à le faire le ménage et puis je jouerai un peu avec le chat j' aime beaucoup les chats ", "–quelle charmante surprise dit dont le gai visage rayonnait est -ce vous qui avez imaginé de nous causer ce plaisir très monsieur heffer je ne suis pour rien là-dedans déclara l’ italienne avec un geste de vive protestation elle avait repris son doux sourire mais une lueur mauvaise étincelait dans ses prunelles noires ", "tu sais que je n’ aime pas à te faire gronder paul et sophie cherchèrent l’ âne qui devait être près de là ils ne le trouvèrent pas il sera sans doute retourné à la maison dit paul sophie et paul reprirent comme l’ âne le chemin de la maison ", "je porte ma main sur sa poitrine son battant s’ est arrêté j’ ai un peu forcé sur la manette de les gaz il a avalé son extrait de naissance alors que je voulais seulement le maîtriser cette fois je suis dans le jus de boudin jusqu’ à les sourcils les potes c’ est du peu avant le gros coup de tataouine ", "je suis bien contente de toute sa volonté elle s' interdit de tourner la tête mais mme de ryeux l' appelait: PROPN mon enfant pourquoi restez -vous ainsi loin de nous? venez donc ici qu' on vous dise bonjour je suis sûre que raymond est enchanté de vous trouver! candeur maternelle était -ce même seulement enchanté qu' il était avant qu' elle se fût approchée il était devant elle qui se levait lentement repoussant l' album dans ses yeux il y avait une lueur de joie presque sauvage ", "il désignait le sergent mullins d’ un mouvement de menton et voilà qu’ il arrivait à le maigret tout à l’ heure lourd et somnolent à le maigret qui ne connaissait rien de l’ affaire d’ ouvrir parfois la bouche comme si une question lui brûlait les lèvres qui a proposé d’ aller en auto passer le reste de la nuit à le nogales c’ est bessy —quelle heure était -il? —environ heures de le matin ", "si j\\' avais pu ainsi oublier toujours j\\' aurais été moins malheureux mais cela était impossible tout me froissait tout blessait ma fierté ce que j\\' enviais le plus dans une position élevée c\\' est le repos que je me figurais qu\\ on devait y éprouver PROPN était de ne compter avec personne et d\\' être à sa place partout cette inquiétude ce malaise amour-propre aurait été un véritable malheur si un sentiment bien plus fort eût laissé le temps de m\\'y livrer ", "elle morte je devais mourir dieu ne l’ a pas voulu merci mon dieu c’ est seulement que m. d’ PROPN a cru pouvoir répondre d’ elle et encore n’ a -t-il dit à une condition étrange c’ est que je partirais j’ avais cru d’ abord que cette nouvelle serait dangereuse pour madeleine " ]
les bergers soufflaient dans leurs trompes de pâturage d’ autres avaient des conques marines des cors de chasse cela faisait un vacarme effrayant discordant que dominaient d’ une note suraigue les des femmes arabes accourues d’ un douar voisin souvent parai ̂t -il il suffit d’ un grand bruit d’ un frémissement sonore de l’ air pour éloigner les sauterelles les empêcher de descendre mais où étaient -elles donc ces terribles bêtes dans le ciel vibrant de chaleur je ne voyais rien qu’ un nuage venant à l’ horizon cuivré compact comme un nuage de grêle avec le bruit d’ un vent d’ orage dans les rameaux d’ une forêt
[ "c’ étaient les sauterelles soutenues entre elles par leurs ailes sèches étendues elles volaient en masse et malgré nos cris nos efforts le nuage s’ avançait toujours projetant dans la plaine une ombre immense bientôt il arriva au-dessus de nos têtes sur les bords on vit pendant une seconde un effrangement une déchirure comme les premiers grains d’ une giboulée quelques-unes se détachèrent distinctes roussâtres; ", "ensuite toute la nuée creva et cette grêle d’ insectes tomba drue et bruyante a perte de vue les champs étaient couverts de criquets de criquets énormes gros comme le doigt alors le massacre commença hideux murmure d’ écrasement de paille broyée avec les herses les pioches les charrues on remuait ce sol mouvant; et plus on en tuait plus il y en avait ", "elles grouillaient par couches leurs hautes pattes enchevêtrées celles de le dessus faisant des bonds de détresse sautant à le nez de les chevaux attelés pour cet étrange labour les chiens de la ferme ceux de le douar lancés à le travers champs se ruaient sur elles les broyaient avec fureur a ce moment compagnies de turcos clairons en tête arrivèrent à le secours de les malheureux colons et la tuerie changea d’ aspect à le lieu d’ écraser les sauterelles les soldats les flambaient en répandant de longues tracées de poudre ", "fatigué de tuer écœuré par l’ odeur infecte je rentrai a l’ intérieur de la ferme il y en avait presque autant que dehors elles étaient entrées par les ouvertures de les portes des fenêtres la baie de les cheminées à le bord de les boiseries dans les rideaux déjà tout mangés elles se traînaient tombaient volaient grimpaient à les murs blancs avec une ombre gigantesque qui doublait leur laideur et toujours cette odeur épouvantable ", "a il fallut se passer d’ eau les citernes les bassins les puits les viviers tout était infecté le soir dans ma chambre où l’on en avait pourtant tué des quantités j’ entendis encore des grouillements sous les meubles et ce craquement d’ élytres semblable à le pétillement de les gousses qui éclatent à la grande chaleur cette nuit -là non plus je ne pus pas dormir d’ ailleurs autour de la ferme tout restait éveillé ", "des flammes couraient à le ras de le sol d’ un bout à l’ autre de la plaine les turcos en tuaient toujours le lendemain quand j’ ouvris ma fenêtre comme la veille les sauterelles étaient parties mais quelle ruine elles avaient laissée derrière elles plus une fleur plus un brin d’ herbe: tout était noir rongé calciné ", "les bananiers les abricotiers les pêchers les mandariniers se reconnaissaient seulement à l’ allure de leurs branches dépouillées sans le charme le flottant de la feuille qui est la vie de l’ arbre on nettoyait les pièces d’ eau les citernes partout des laboureurs creusaient la terre pour tuer les œufs laissés par les insectes chaque motte était retournée brisée soigneusement et le cœur se serrait de voir les racines blanches pleines de sève qui apparaissaient dans ces écroulements de terre fertile l’ élixir de le révérend père gaucher ", "buvez ceci mon voisin vous m’ en direz des nouvelles et goutte à le goutte avec le soin minutieux d’ un lapidaire comptant des perles le curé de graveson me versa doigts d’ une liqueur verte dorée chaude étincelante exquise j’ en eus l’ estomac tout ensoleillé c’ est l’ élixir de le père gaucher la joie et la santé de notre provence me fit le brave homme d’ un air triomphant on le fabrique à le couvent de les prémontrés à le lieues de votre moulin n’ est -ce pas que cela vaut bien toutes les chartreuses de le monde et si vous saviez comme elle est amusante l’ histoire de cet élixir écoutez plutôt alors tout naïvement sans y entendre malice dans cette salle à le manger de presbytère si candide et si calme avec son chemin de la croix en petits tableaux et ses jolis rideaux clairs empesés comme des surplis l’ abbé me commença une historiette légèrement sceptique et irrévérencieuse à la façon d’ un conte d’ érasme ou de d’ assoucy: il y a ans les prémontrés ou plutôt les pères blancs comme les appellent nos provençaux étaient tombés dans une grande misère ", "si vous aviez vu leur maison de ce temps-là elle vous aurait fait peine le grand mur la tour s’ en allaient en morceaux tout autour de le cloître rempli d’ herbes les colonnettes se fendaient les saints de pierre croulaient dans leurs niches pas un vitrail debout pas une porte qui tînt dans les préaux dans les chapelles le vent de le rhône soufflait comme en camargue éteignant les cierges cassant le plomb de les vitrages chassant l’ eau de les bénitiers " ]
[ "tout s’ engagèrent dans l’ escalier taillé en plein roc par où l’on parvenait à le sommet de la falaise montait sans effort sans fatigue son jeune corps souple à les proportions harmonieuses se mouvait à l’ aise dans une robe de toile blanche très simple d’ apparence mais qui sortait d’ un grand atelier parisien il existait chez elle une extrême agilité qui reparaissait avec le retour à la santé en même temps qu’ elle se reprenait à le goûter les plaisirs de l’ esprit avec d’ autant plus d’ agrément qu’ elle trouvait chez son cousin un conseiller intellectuel hors de pair une lande semée de blocs granitiques précédait sur un vaste espace la première cour de le château entourée de remparts couverts de lierre à le bas de lesquels subsistaient les douves profondes remplies d’ une eau vive fournie par une source abondante qui depuis des siècles suffisait à le tous les besoins de loreyl-castle ", "je l’ acceptais je n’ avais pas peur volant au-dessus de les rues souriant à la foule je comparais mon expérience à la révélation regardant le ciel interprétant les faits comme des signes ou des présages j’ étais dans les premiers jours de l’ amour courant vers une lande sans fin je tissais un désir à le venir étourdie par l’ inconnu ", "les bonnes odeurs de lavande et de serpolet se dit maître thomas en aspirant la brise de ses narines largement ouvertes tout ici est enivrant on se sent ensorcelé autour de ce satané château ah ravissante et superbe comtesse ma mie nous aurons un rude combat à le soutenir mais mordieu il faudra que vous ayez le diable à le corps pour y résister après cet élan de tendresse passablement brutale maître ducrey qui avait encore une lieue de chemin devant lui se mit à le réfléchir et finit par engager avec lui-même une sorte de dialogue coupé par des gestes et des exclamations la solitude était profonde ", "cette rosse méconnaissable c’ était milady s’ il n’ avait pas retrouvé son squelette sous le corps déformé la couleur de sa robe ses balzanes montant à les canons le profil de son front il ne l’ aurait pas reconnue quand on lui avait volé sa femme on ne la lui avait pas changée c’ était bien la même femme qui avait servi à un autre ou à le plusieurs autres pour la détester il avait su comment s’ y prendre sur quoi s’ appuyer si la jalousie humaine est une flamme elle ne manque point d’ aliment et ce qu’ elle consume ne périt pas mais ici gardefort se trouvait devant le vide ", "il avait un cheval de selle pour ses excursions dans les campagnes d’ alger et pouvait même se permettre le luxe dispendieux d’ une maîtresse ainsi que nous l’ avons entendu dire fort sagement à l’ un de ses camarades l’ amour-propre tenait beaucoup plus de place que l’ amour dans sa liaison avec PROPN la splendide beauté de la juive flattait sa vanité mais cette fille sans éducation sans intelligence et sans âme laissait son cœur parfaitement calme ce qui ne l’ empêchait point de faire des folies pour une maîtresse que beaucoup de rivaux lui disputaient et qui à le tort ou à le raison passait pour lui être à le peu près fidèle tout l’ argent qu’ il recevait de m. domerat et même un peu plus passait dans les mains de PROPN créature prodigue et gâcheuse ", "il me laissa seul après avoir jeté dans l’ âtre une brassée de branches de pin et je regardai ses livres curieux de voir en quoi consistait la bibliothèque de l’ ex-mendiant à le ma grande surprise je n’ y trouvai que des traductions de poèmes de premier choix la bible l’ iliade et l’ odyssée la luisiade roland furieux don quichotte et robinson à la vérité pas un seul de ces ouvrages n’ était complet; leur état de délabrement attestait leurs longs services quelques feuillets brochés contenaient en outre la légende populaire de les fils aymon diverses versions espagnoles et françaises sur le thème de la chanson de roland enfin un petit traité d’ astronomie élémentaire très éraillé mais PROPN rentra avec ses sœurs maguelonne et myrtile grandes filles de et ans admirablement belles sous leurs capulets de laine écarlate et très proprement endimanchées pour me recevoir ", "—le comte d’ la signora olympia PROPN envisagea la cantatrice tout à le coup il pâlit et jeta un cri puis étendant les mains vers elle et oubliant le lieu le monde et lui-même ", "–ils n’ ont pas tout découvert heureusement dans notre famille on n’ est pas bavard on reste défiant pour les étrangers surtout on ne leur vend pas le bien de les anciens si tout le monde avait fait comme cela en france je parie qu’ ils n’ auraient pas été si loin dans notre pauvre pays les monstres «tenez ici près un petit fermier avait un moulin ", "ferons -nous un vœu pour vous faire monter melchior les amants profitèrent de la confusion qui régnait encore pour se séparer sans être vus PROPN alla cacher son visage brûlant dans le sein de son père et melchior en remontant sur le pont vit avec terreur que le danger était passé et que chacun remerciait dieu la vierge ou satan selon sa prédilection particulière jour fut pâle abattu distrait ses yeux ne rencontraient plus ceux de jenny et quand elle se fut décidée à l’ interroger sur sa santé il lui répondit d’ un air effaré qu’ il était accablé de sommeil .jusqu’ à le soir l’ équipage fut trop occupé de réparer les avaries de le bâtiment pour s’ apercevoir de la préoccupation de melchior mais le soir à le souper on remarqua qu’ il cherchait à s’ enivrer sans y parvenir et qu’ après avoir bu beaucoup de rhum il était plus triste qu’ auparavant; le capitaine qui l’ aimait remit à le lendemain à le réprimander de son absence à la manœuvre la nuit précédente la lune n’ était pas encore levée lorsque PROPN descendit dans le porte-hauban instant après f", "c' est une honte de laisser ce beau terrain en jachère dirigé par moi –votre métier mon cher est de ceux dans lesquels on commence et on finit par crever de faim –entre temps il y a quelques beaux moments fit herbert rêveur remuer une salle émouvoir des gens qu' un hommme assassiné en leur présence dans la rue n' émouvrait pas et puis la cour et certaine façon de saluer sans obséquiosité leurs majestés quand on est soi-même habitué à le être roi ou prince un métier où l'on se frotte à les grands de ce monde un peu comme le vôtre si j' ose dire –on ne m' a du moins jamais chargée de dépêches dangereuses qui mènent en prison leur porteur " ]
les gipsies nous ont attaqués fois tenez je me rappelle continua mon interlocuteur déjà moins laconique et moins soupçonneux qu’ auparavant je me rappelle parfaitement leur dernière tentative un gipsy tout-à-fait semblable à le vous merci de le compliment pensai-je se détacha de la bande et vint nous demander du secours exactement comme vous l’ avez fait eh bien c’ était pour nous attirer dans une embuscade pendant qu’ on attaquerait le cottage comme je n’ étais pas dans une disposition d’ esprit à le écouter des histoires je me retournai vers la civière pour aider à les hommes à la porter quand nous entrâmes dans le cottage une dame vêtue de noir était assise près de la cheminée
[ "elle se leva pour nous recevoir mon introducteur me dit en me la désignant mrs propriétaire de ce cottage je saluai mrs et me hâtai de la remercier de l’ hospitalité qu’ elle voulait bien accorder à le étrangers mais ce n’ est point assez de vous exprimer toute ma reconnaissance ajoutai-je je dois encore vous faire mes sincères excuses pour l’ effroi que ma brusque arrivée a dû vous causer et surtout pour le dérangement et les embarras que nous apportons avec nous puissions -nous cependant ne point trop troubler le calme intérieur de le foyer qui nous accueille ", "quant à les dépenses que nécessitera notre séjour chez vous soyez persuadé mrs que je n’ osai pas achever ma pensée le regard que me jeta cette dame me fit comprendre que je n’ avais pas affaire à une simple paysanne comme je le croyais et que lui parler d’ argent c’ était l’ offenser que continuai -je en cherchant à le finir ma phrase d’ une manière convenable que nous regretterons toujours mrs PROPN eut la bonté de m’ interrompre tout ce qu’ il y a de regrettable dit -elle c’ est la maladie de votre ami ", "mais j’ espère qu’ elle n’ aura pas de suites graves adieu sir je me retire pour vous préparer quelques aliments john dit -elle encore en s’ adressant à le mon introducteur à l’ homme à le fusil faites appeler le médecin de south-brent celui-ci donna quelques ordres à les ", "domestiques et se retira on se mit aussitôt en devoir de prodiguer à le léopold les premiers soins que réclamait sa position et moi n’ étant plus soutenu par la nécessité de servir mon ami je sentis bientôt l’ excès de ma faiblesse et l’ épuisement où m’ avaient réduit les angoisses et les fatigues que je venais d’ éprouver je fléchis à le mon tour et je tombai privé de sentiment ", "chapitre les sœurs le peu de nourriture que je fus capable de prendre quand je revins à le moi le sommeil à lequel je succombai malgré les efforts que je fis pour le repousser car je m’ obstinais à le vouloir veiller mon ami suffirent pour me remettre le lendemain je ne souffrais plus que des nombreuses et légères blessures que je m’ étais faites contre les rochers il n’ en était point de même de mon ami le médecin qu’ on avait été chercher à le bourg le plus voisin à le south-brent avait déclaré que le malade mourrait avant de reprendre connaissance ", "mais plus tard un autre médecin que j’ avais fait avertir à le plymouth étant arrivé déclara le contraire bien plus il ajouta que le malade ne mourrait pas j’ accordai toute ma confiance à ce dernier médecin non pas précisément à le cause de l’ espérance qu’ il me laissait concevoir mais parce qu’ il jouissait d’ une réputation de savoir et d’ habilité justifiée d’ ailleurs par les nombreux succès qu’ il avait déjà obtenus tout préoccupé que je fusse de la gravité de la maladie de mon ami j’ éprouvais le besoin de savoir dans quel endroit dû dartmoor nous nous trouvions et de connaître les personnes qui habitaient le cottage où la providence nous avait conduits je profitai donc de le moment de calme que m’ avait fait le médecin pour satisfaire ma légitime curiosité à le cet égard ", "je pris ma carte de le devonshire et je sortis ce qui me frappa d’ abord ce fut l’ étrange construction cottage il était de forme octogone des troncs d’ arbres supportaient lès côtés de le large toit de chaume rustiques colonnes autour de lesquelles de les plantes grimpantes s’ enroulaient et s’ entrelaçaient en montant jusqu’ à le leur sommet où arrêtées par la saillie de le toit elles retombaient par courbes gracieuses et formaient des chapiteaux d’ un effet très-pittoresque plus loin je vis d’ autres bâtiments un hangar rempli d’ instrumens aratoires une mare d’ eau c’ était l’ aspect invariable d’ une cour de ferme à les heures où les gens et les bestiaux étant dehors elle est privée de mouvement et de vie le tout était renferme dans un mur d’ enceinte de pierres cimentées avec dé la terre ce mur était tapissé de lierres et doublé d’ une haie touffue de lauriers de myrtes et d’ autres arbustes toujours verts ajoutez encore une autre enceinte de pins de mélèzes et de chênes ", "n’ oubliez pas surtout les hauts sommets arides qui environnaient la vallée et avouez que le cottage était bien situé pour rester éternellement inconnu mais je savais déjà qu’ il n’ avait pas échappé à les gipsies et j’ appris plus tard que l’ œil vigilant de le fisc l’ ayant découvert on y était venu réclamer le paiement de les impôts cette modeste résidence malgré les avantages de sa position pour rester éternellement ignorée avait cependant été visitée par les voleurs et le fisc quant à le moi on sait à le quelle malheureuse circonstance je devais le bonheur de la connaître en continuant mon examen des lieux je vis que la vallée était partout cultivée avec un soin extrême et que le terrain avait bien répondu à les efforts de l’ agriculture en un mot cette vallée me paraissait un petit eden dans lequel il devait être doux de passer sa vie à le lire et à le méditer ", "cet eden n’ étant éloigné que de à le milles de south-brent bourg assez important sur la route de ashburton se trouvait donc comme sur la lisière de le dartmoor la rivière que je découvris à le bout de la vallée devait être l’ avon qui passe à le south-brent et dont le cours est à le peu près parallèle à le celui de l’ erme qui passe à le ivy-bridge si j’ étais satisfait de mes observations topographiques je ne l’ étais pas autant des suppositions que je faisais à l’ égard de mrs certes je n’ avais fait que l’ entrevoir mais son maintien plein de noblesse et de dignité sa toilette simple et de bon goût avaient suffi pour me persuader qu’ elle n’ était pas née dans la condition où je la voyais " ]
[ "l’ un d’ eux encore jeune portait l’ habit ecclésiastique son air était modeste et recueilli sa physionomie douce et bienveillante portait les traces de là méditation et déjà d’ un peu de souffrances on voyait que la pensée l’ avait encore plus fatigué que l’ étude élevé dans une famille pieuse neveu d’ un prêtre frère d’ une religieuse l’ abbé avait de bonne heure voué sa vie à le dieu ses professeurs l’ avaient distingué à le séminaire ou il primait tous ses camarades ils auraient voulu qu’ il se consacrât à l’ enseignement de la théologie ou des lettres et lorsqu’ il eut été ordonné prêtre une chaire lui fut offerte dans le collège le plus important de le diocèse mais sa vocation l’ attirait ailleurs ", "–et ce sera toi qui m’ en empêcheras mais tu as donc juré ma ruine –ecoutez -moi répliqua gravement le bandit; avant de me faire d’ aussi sanglants reproches il serait bon d’ examiner si je les mérite dès le début je savais fort bien que nous ne pourrions soutenir très longtemps une lutte aussi gigantesque –tu le savais? et tu m’ as laissé m’ embourber jusqu’ à le cou –vous allez me comprendre nos réserves qui ne se montent plus qu’ à le millions de dollars ne nous permettent plus de tenir que pendant un mois à le plus c’ est exact ", "PROPN est à le pau avec les enfants dit -il en réponse à une question de la jeune femme colette un peu souffrante pour un heureux motif d’ ailleurs lui a demandé de venir passer près d’ elle ou jours un changement d’ atmosphère sera bon pour les petits si chagrins de le départ de leur chère grand-mère mais à le retour quel vide trouvera ma pauvre sœur !il croisa les mains resta un moment silencieux absorbé dans sa tristesse puis il reprit en regardant la jeune femme si pâle comme abattue par la fatigue :–ainsi vous nous quittez madame ", "je ne l\\' aurais pas juré ma désastreuse existence mon épouvantable physique officier de liaison de les gays et de les lesbiennes valait quoi? ", "elle l’ avait alors enveloppée dans de bien chaudes couvertes à le force de soins et avec le concours de la famille ils étaient parvenus à la ranimer; en ouvrant les yeux elle avait demandé sa mère et parut effrayée de voir ces figures étranges mais qu’ elle n’ avait pas tardé de s’ y habituer sa pauvre mère ajouta la jeune fille elle était périe dans le naufrage de le vaisseau car la plage était couverte de cadavres d’ hommes de femmes et d’ enfants qu’ alors elle avait adoptée comme la sienne propre cette pauvre enfant cette jeune fille dont je te parle il y a ans qu’ elle est ma femme et voilà pourquoi camarade dit jean renousse en se levant voilà pourquoi nous l’ aimons comme si elle était notre fille mais ajouta -t-il il en est temps allons souper alors toutes les familles se réunirent en formant un rond; chacune d’ elles apporta la marmite ", "l’ homme chauve promène un regard bienveillant sur les militerres cultivateurs harangue -t-il la nation a les yeux fixés sur vous et les feddayins donc grommelle un bougon son adjuculteur qui l’ a entendu le tance vertement comme on dit dans l’ emmanuelle skatologick ", "tout à le coup elle se dressa à le demi et tressaillit gaston venait de faire un mouvement un soupir douloureux s’ était échappé de ses lèvres et ses paupières s’ étaient soulevées mon dieu! balbutia la pauvre enfant et s’ adressant à le docteur: ah ", "rapide sur la déduction PROPN avait supposé que les hommes en possession de les sous de les caves devaient devenir caves à le leur tour l' avait fait marrer le tonton cette repartie enfantine mais soucieux de mettre la pensée de son neveu dans le droit fil de la saine orthodoxie il avait précisé: imagine pas petit!... nous autres les sous on en fait bon usage on les dépense! t' entraves la différence foulant l' asphalte d' un paturon léger paulo gaffe le trottoir de les caves désert et obscur coupe la rue de les martyrs tout à l' heure ayant planqué son oseille dans la tringle creuse de les doubles rideaux de sa carrée où même serrés en petits rouleaux les sacs tenaient tout juste il n' en a prélevé que raides la petite comédie de l' océanic lui a tout juste coûté cigues ", "elle va se cacher dans un grenier la elle travaille encore si toutefois elle trouve encore de le travail; elle travaille dans les intervalles que lui donnent ses souffrances personne pour l’ aider pour l’ encourager pour l’ aimer cet enfant qu’ elle sent tressaillir dans ses entrailles il n’ aura pas de père rien n’ est préparé pour le recevoir; elle a vendu pièce à le pièce ses vêtements pour subvenir à l’ insuffisance de son travail; ", "—je suis une amoureuse de la montagne —allons c’ est décidé trancha -t-il indifférent à le mes paradoxes à le peine eut -il raccroché que je sentis monter ma fièvre: les montagnes de le monde entier à le plus forte raison celles de le japon exercent sur moi une séduction alarmante je savais pourtant que l’ aventure ne serait pas sans risque: passé mètres d’ altitude je deviens quelqu’un d’ autre le 11août la mercedes blanche m’ ouvrit sa portière " ]
revenue d’ entre les morts il n’ y a pas d’ autres mots qui conviennent sans pour autant avoir vraiment réintégré le camp de les vivants bien sûr toujours à la merci d’ une crise ou de la première de les maladies à le proximité de laquelle elle serait passée extraordinairement faible et fatiguée
[ "tassée par le temps amaigrie par l’ épreuve mais droite ayant à le peu près retrouvé son apparence juvénile d’ avant avec cet air d’ être sans âge qui avait toujours été le sien et qui maintenant lui donnait à la fois les traits d’ une jeune fille et ceux d’ une vieille dame constatant elle-même assez incrédule ce qu’ elle était devenue n’ en revenant pas lorsqu’ elle voyait le peu qui restait d’ elle désormais n’ y attachant d’ ailleurs pas plus d’ importance que cela ", "avec sa lucidité intacte et pourtant vaguement absente entretenant en elle cette inquiétude continuelle pour les autres qui avait été sa manière de les aimer se faisant de le mauvais sang comme elle disait et dans son cas c’ était bien l’ expression qu’ il fallait pour ses enfants ses petits-enfants ses arrière-petits-enfants maintenant qu’ il lui en était arrivé une demi-douzaine pour la santé de l’ un le mariage de l’ autre les affaires de le troisième absorbée par autre chose cependant le long tête-à-tête avec le temps qui occupait toutes ses journées et toutes ses nuits son esprit mobilisé afin de soutenir l’ épreuve de cette durée vide devant laquelle elle se trouvait sans répit les heures aussi longues que des années les années aussi brèves que des heures accomplissant seule ce travail de force physique et mental qui est la grande entreprise méconnue à le laquelle se voue la vieillesse livrée désœuvrée à le vertige vain de le temps qui ne passe plus et qui s’ évanouit pourtant vivante donc. inexplicablement ", "me laissant lié à le cette sorte de promesse que j’ avais faite mais à le qui lorsqu’ elle s’ était mise à le parler de le fond de la torpeur où les drogues l’ avaient plongée car je savais d’ expérience que si rien ne vous oblige jamais à le faire la folie d’ écrire une fois que le premier mot est posé il est trop tard et qu’ il faut continuer si insignifiante ou débile que vous paraisse l’ espèce de chose bruyante et verbeuse qui se met alors à le enfler et quels que soient les effets —toujours un peu désastreux —qu’ elle ne manquera pas de produire à le bout de le compte j’ avais le sentiment qu’ elle savait très exactement ce qu’ elle faisait et que si elle me racontait toutes ces histoires anciennes c’ était afin de me confier le long récit ressassé qui depuis des décennies remplissait sa tête de le moins je me le disais pour me rassurer et me disculper un peu de la faute que j’ avais conscience d’ avoir commise celle d’ évoquer les morts de faire revenir sous la lumière pâle les formes de quelques fantômes qui avaient pourtant mérité qu’ on les laisse en p", "comme si elle n’ avait pas voulu en changer à le cas ou il reviendrait prendre sa vieille place laissant tomber son corps lourd et fatigué dans le gros fauteuil de le salon s’ installant sans rien dire tout naturellement ainsi que le font les morts dans les rêves nous déjeunions et puis je coupais le son tandis que tournaient en boucle les images muettes de l’ actualité politique ou sportive il suffisait que sans donner l’ impression que je le faisais à le dessein après avoir demandé ce que chacun devenait je dirige la conversation vers tel ou tel souvenir pour qu’ elle recommence à le parler revenant sur des choses qu’ elle avait déjà dites et ensuite à la faveur d’ une digression bifurquant dans une direction imprévue se mettant à le évoquer des choses qu’ elle pensait avoir oubliées surprise elle-même de ce qu’ elle découvrait comme si elle était en train d’ inventer sa vie plutôt que de s’ en souvenir se contredisant parfois ", "en convenant elle-même disant alors qu’ elle n’ était plus trop certaine que tout était si loin qu’ elle ne se rappelait pas de sa mère de son père surtout des années d’ avant ses fiançailles elle pouvait parler sans fin mais de lui elle semblait n’ avoir plus rien à le dire une fois qu’ elle avait raconté leur rencontre et leurs retrouvailles tout ce qui avait eu lieu ensuite était passé si vite en somme ", "la matière friable de la mémoire ayant glissé entre ses mains toutes ces années évanouies comme si elles n’ avaient duré que le temps d’ un claquement de doigts dans l’ air et qu’ entre le moment ou ̀ ils avaient été unis et celui ou ̀ ils avaient été séparés à le lieu d’ un demi-siècle s’ étaient simplement écoulées quelques secondes sans substance sa vie avec lui —à laquelle cependant elle tenait pourtant plus qu’ à le tout le reste— il n’ y avait pas grand-chose précisait -elle comme pour s’ excuser qu’ elle puisse en dire et quant à l’ aviation puisque c’ était ce qui semblait me soucier —et cela me venait plutôt sur le tard faisait -elle remarquer car quand j’ étais plus jeune et lorsqu’ il était en vie alors que cela lui aurait fait certainement plaisir qu’ un de ses fils fasse parfois semblant de s’ y intéresser un peu on ne peut pas dire que j’ avais jamais manifesté la moindre curiosité à le cet égard— il ne fallait pas compter sur elle car toutes ces histoires de compagnie de ligne d’ équipage non seulement elle n’ y avait jamais cru mais elle en", "ne le lui avouant pas trop pour ne pas lui faire de la peine et parce qu’ il faut bien qu’ un homme croie à le quelque chose dans l’ existence qu’ il ne convient pas qu’ une femme se moque ouvertement des jouets avec lesquels s’ amuse son mari des hochets dont se réjouit sa vanité et si elle l’ avait aimé—et certainement ils s’ étaient aimés autant que cela était possible— c’ était malgré son métier et non à le cause de lui méritant davantage que lui disait -elle toutes les médailles qu’ on lui avait décernées sur la fin: pour avoir repassé ses chemises blanches et porté ses uniformes à le pressing contribuant ainsi à la plus grande gloire de la compagnie plutôt que pilote elle aurait préféré qu’ il soit n’ importe quoi et elle avait d’ abord essayé de le convaincre ", "abandonnant ensuite parce qu’ elle avait compris qu’ elle n’ y parviendrait pas et que renoncer à le voler aurait été pour lui comme renoncer à le vivre mais elle élevant seule ses enfants et quelques-uns des enfants de ses enfants tandis que lui était à des milliers de kilomètres il ne fallait pas escompter d’ elle qu’ elle chanterait les louanges de l’ aéronautique se demandant ce qui pouvait pousser tous ces gens à le aller voir l’ autre bout de la planète alors qu’ il était si évident que le bonheur s’ il existait était chez soi existait -il d’ ailleurs elle en doutait aussi ", "en ce qui la concernait sans doute avait -elle été heureuse mais un peu à son insu sans même s’ en rendre compte ou bien après coup car sur l’ instant elle avait été trop absorbée pour réaliser ce qui lui arrivait enceinte fois " ]
[ "je songeais à les quelques mois que j’ ai passés cet hiver à le paris combien vous avez été bon avec moi philippe j’ ai gardé de certaines promenades un souvenir ils parlèrent de ces promenades et peu à le peu PROPN s’ étonnait de constater à le quel point leur vie avait été mêlée pendant ce séjour marthe demeurait à la maison retenue par les soins de le ménage eux s’ échappaient en camarades insouciants et libres ", "car il faut que tout idéal s’ accomplisse que toute pensée se formule c’ est pourquoi la destinée s’ assure de plusieurs qui soient d’ accord afin que l’ un à le défaut de l’ autre arrive jusqu’ à la réalisation il y a toujours quelques âmes ensemencées à la fois pour que fleurisse en l’ une de le moins le lis immanquable le vieil antiquaire était un flamand passionné de sa flandre borluut aussi que son art d’ architecte avait mené à l’ étude et à l’ amour de cette bruges unique qui apparaissait tout entière un poème de pierre une châsse enluminée ", "il respira fortement en secouant la tête de manière à le me faire entendre que la rue de les boulangers lui semblait une rue bien médiocre pour un futur grand juif: —non dit -il faisons un détour viens nous avons le temps il se prit à le sourire avec une grâce inquiète et poursuivit la voix soudain chancelante il est extraordinaire extraordinaire toi laurent qui es mon ami trouves -tu vraiment que je sois extraordinaire je nourrissais pour justin une admiration fougueuse intempérante certains jours et le plus souvent récompensée car justin âme exaltée m’ en vouait une semblable encore que plus loquace ", "dans ses larges yeux verts je vois la phrase sa phrase de la nuit sa phrase monotone emmène-moi emmène-moi sans un mot elle crie vers moi elle crie vers moi de très loin et d’ une seconde à l’ autre tout bascule avec une sorte de terreur mais une terreur ou ̀ il entre aussi de la joie où il entre aussi une exaltation je me sens soulevé par un sentiment que je ne reconnais pas tous ces jours où je croyais n’ avoir rien fait d’ autre que d’ être heureux voici qu’ ils me submergent qu’ ils me bousculent ", "dans certains cas cette apparente soumission est une franche et joyeuse acceptation dans d’ autres cas c’ est le fait d’ une résignation très-méritoire or j’ ai souvent songé à le quel morne désespoir cette dépendance qui fait partie de notre nature pouvait nous conduire si elle n’ était pas intelligemment comprise et dirigée par l’ homme à lequel nous nous confions si êtres par l’ estime mutuelle qu’ ils ont acquise de leurs caractères par l’ admiration réciproque qu’ ils portent à le leurs qualités respectives en arrivent à le fondre dans une même harmonie toutes leurs pensées et toutes leurs aspirations c’ est l’ idéal! entre eux il ", "–mais je ne sais trop ces jours -ci j’ aurai fort à le faire et puis il est question d’ un voyage avec mon ami martellier je vous ferai savoir si vous voulez bien –oui c’ est cela les lèvres délicates tremblaient à le ce moment parut annonçant que la voiture était là PROPN s’ avança vers la porte à le moment d’ en franchir le seuil elle se tourna légèrement vers raymond qui la suivait et leva sur lui un regard d’ amour suppliant .il eut un frémissement d’ émotion mais détourna le sien alors elle se pencha saisit la main de le jeune homme et la pressa contre ses lèvres puis la laissant aussitôt retomber elle traversa rapidement l’ antichambre et sortit sur le palier où l’ attendait pour l’ accompagner jusqu’ à la voiture PROPN demeurait immobile à le seuil de l’ atelier ", "elle devait être payée toujours un an d’ avance à le celui qui montrerait le titre honorable qui l’ avait fait obtenir sire dit valentin en recevant ce papier je n’ en jouirai pas longtemps m. de louvois qui m’ a fait mettre déjà fois à la bastille ne me laissera pas long-temps sans me faire arrêter –rassure -toi brave jeune homme je te prends sous ma protection sire lorsqu’ il veut perdre un malheureux il a tant de moyens le roi fit donner à le valentin écus en or et sortit de l’ hôtel-de-ville sans pouvoir proférer une seule parole tant il était ému d’ admiration pour valentin de pitié pour le maréchal et d’ indignation contre son ministre ", "peut-être savaient -ils un peu mieux que les autres déchiffrer ou même susciter ces signes favorables leurs oreilles leurs doigts leur palais comme s’ ils avaient été constamment à l’ affût n’ attendaient que ces instants propices qu’ un rien suffisait à le déclencher mais dans ces moments où ils se laissaient emporter par un sentiment de calme plat d’ éternité que nulle tension ne venait troubler où tout était équilibré délicieusement lent la force même de ces joies exaltait tout ce qu’ il y avait en elles d’ éphémère et de fragile il ne fallait pas grand-chose pour que tout s’ écroule: la moindre fausse note un simple moment d’ hésitation un signe un peu trop grossier leur bonheur se disloquait il redevenait ce qu’ il n’ avait jamais cessé d’ être une sorte de contrat quelque chose qu’ ils avaient acheté quelque chose de fragile et de pitoyable un simple instant de répit qui les renvoyait avec violence à le ce qu’ il y avait de plus dangereux de plus incertain dans leur existence dans leur histoire ", "—cette histoire me réconcilie avec l’ humanité conclut sigrid les larmes à les yeux je comprenais son émotion mais je ne voulais pas être ému je n’ avais que l’ embarras de le choix pour détruire sa foi en l’ humanité: lui révéler que son sacro-saint mari travaillait pour un réseau de crapules qui à le présent cherchaient à m’ assassiner que nous étions elle et moi des pions dans une affaire qui nous dépassait et que la seule excuse de son époux c’ est qu’ il était mort je remplis nos flûtes et lui demandai: —si cette nuit était la dernière de votre vie qu’ en feriez -vous elle sourit ", "ses cheveux d’ or fauve semblaient à la fois de soie et de laine ils devaient donner sous la main de les étincelles longues comme le doigt la jeune femme sentit son cœur se serrer —voici mon malheur qui passe s’ était -elle dit en sentant la main souple et féline de l’ étrangère serrer la sienne sous le gant elle eut peur d’ abord puis honte de cette superstition enfantine et elle sut composer ses traits et son sourire assises près l’ une de l’ autre les belles personnes se regardèrent et réciproquement durent reconnaître leur beauté " ]
don n’ aurait pu me renseigner là-dessus car il ne se rappelait point avoir vu potaje en public autrement qu’ en cul-de-jatte ses parents morts depuis en avaient fait un objet de pitié de très bonne heure don l’ avait adopté à le cause d’ abord de la peine qu’ il aurait eu à le laisser un pauvre orphelin riche d’ avenir comme potaje se galvauder avec tous les méchants garçons de la ville et puis aussi parce qu’ un cul-de-jatte sous un porche d’ église est paraît-il d’ un très bon rapport pour exciter la pitié nationale de ses concitoyens racontait en tendant la main qu’ il avait été mis dans cet état à la suite d’ une opération rendue nécessaire par un accident survenu dans une course de taureaux il avait fini par croire à le cette histoire-là et c’ est cette histoire-là enjolivée de la plus gracieuse et de la plus glorieuse façon de le monde qu’ il ne cessait de raconter à qui voulait l’ entendre
[ "pour moi je l’ écoutais sans me lasser ce qui l’ incitait à le inventer encore et j’ étais stupéfait de son imagination en même temps que je pénétrais avec lui dans un monde enchanté celui de les arènes et de les toreros le père de potaje avait été picador c’est-à-dire un pauvre bougre destiné à le recevoir sur un cheval qui perd tripes et boyaux de bons coups de cornes ce qui n’ avait point manqué d’ arriver; de quoi père était sorti estropié pour la vie et avait dû changer de confrérie avec toute sa famille mais quelle gloire quelle auréole chez les mendiants de où il avait fini par échouer dans les écuries de don héritier d’ une aussi illustre race potaje ne cessait de narrer les hauts faits paternels et aussi les siens ", "tout petit il organisait affirmait -il des petites corridas d’ amateurs dans les villages et avait déjà remporté maints triomphes et ne doutait point qu’ un jour il ne dût recevoir l alternative qui est comme l’ investiture décernée à les matadors en titre dans les arènes de madrid ce qui leur donne le droit d’ alterner dans n’ importe quel cirque avec n’ importe quel autre espada une aussi belle carrière en perspective avait été subitement interrompue par un sale coup d’ un vrai toro de muerte un monstre qui aurait fait reculer toutes les quadrilles d’ PROPN et qui n’ avait pas eu le don d’ effrayer seulement s’ était trop attardé à le chatouiller la barbe de le toro de muerte plaisantait -il et celui-ci l’ avait envoyé de le bout de ses cornes dans les nuages d’ où le pauvre potaje était redescendu cul-de-jatte racontant ces choses il fallait voir potaje sur ses roulettes allant de-ci de-là à le gauche à le droite mimant toute la course et revenant sur le taureau et faisant d’ incroyables pirouettes de vrais sauts de la mort avec sa planchette et retombant toujours ", "ainsi donc vivais -je le plus heureux de les hommes persuadé que l’on me croyait mort et que mes pires ennemis par conséquent avaient cessé de me persécuter moi et ma famille assuré qu’ on laisserait désormais ma pauvre maman tranquille et décidé à le prolonger jusqu’ à la fin de les hostilités à le moins une existence pour laquelle après toutes les tribulations passées je prenais plus de goût tous les jours l’ image même d’ amalia commençait de s’ atténuer dans ma mémoire sinon dans mon cœur où je la retrouvais toujours vivante quand je l’ y allais chercher détaché oublié de le monde sourd-muet sordo-mudo ne lisant même plus les gazettes comme chantait la vie était belle hélas! cela ne devait point durer un soir ou ̀ je rentrais chez nous pour souper je trouvai potaje en train de mettre sa dernière main à une succulente caldereta ragoût d’ agneau qui embaumait tout le grenier il me dit: il y a des lettres pour vous des lettres pour moi ", "m’ écriai -je tout étonné de ce señor dont fort cérémonieusement me parait si! et il me désignait sur la table un large pli cacheté de cire noire je me précipitai dessus et sur l’ enveloppe je lus: pour de miséricorde qui donc a apporté cela mais don répondit en remuant de sa cuiller de bois le limon embaumé de sa caldereta ", "et qui donc a dit à le ce don ramon que je m’ appelais herbert de sait tout répliqua l’ autre sans plus en goûtant sa ratatouille je tremblais de tous mes membres l’ enveloppe était énorme et lourde! lourde je la regardais sans pouvoir me résoudre à la décacheter j’ examinai les cachets ", "le chiffre y était si bien emmêlé de dessins plus ou moins gothiques que je ne parvins point à le distinguer une seule lettre un peu nette enfin je rompis les cachets j’ ouvris l’ enveloppe dans cette enveloppe il y en avait une autre également cachetée sur laquelle je lus non sans terreur comme vous pouvez bien le penser ces mots a remettre en mains propres à le capitaine ma mère mon dieu la vierge eh quoi! était -ce bien possible on me chargeait moi d’ aller porter ce pli à le capitaine dans le moment même ou ̀ je le savais terriblement furieux contre moi et où j’ espérais bien ne plus le revoir de ma vie et qui donc osait m’ envoyer une pareille commission hagard ne sachant plus ce que je faisais je regardais autour de moi avec la mine d’ un fou ", "j’ aperçus qui tranquillement me montrait une feuille laquelle s’ était échappée de le pli que j’ avais ouvert et était tombée à le mes pieds je la ramassai et lus mon cher monsieur herbert vous trouverez le capitaine vraisemblablement à les îles ciès en tout cas ce n’ est que là que l’on vous dira ce qu’ il faut faire pour le joindre la commission est urgente il faut que cette lettre soit remise à le capitaine en mains propres et par vous-même avant jours salutations j’ ai le plaisir de vous faire savoir que don ramon vous remettra marks que je vous prête dans le cas où vous manqueriez d’ argent ", "je me laissai tomber de tout mon haut sur ma paillasse ah! ces gens -là savaient que je n’ avais rien à le leur refuser depuis qu’ ils avaient pris ma mère sous leur maudite protection j’ étais foudroyé c’ est en vain que potaje voulut pour me faire revenir à le moi plus vite me faire manger de force de son excellente caldereta le brave cœur je n’ avais plus faim et pour longtemps quand je pus parler je lui demandai: mais enfin comment les boches ont -ils su que je me cachais ici ah! bah me répliqua le bon potaje en souriant vous êtes le seul ici à ne point savoir que don émarge à la wilhelmstrasse chapitre une commission difficile étaismis à le pleurer comme un enfant et potaje me consolait comme son grand frère je savais bien me disait -il que vous étiez un seigneur ", "un méchant écriteau accroché sur la poitrine d’ un homme est incapable de cacher toutes les qualités de cœur et d’ éducation quand je vous vis entre les mains de ramon je me dis que vous aviez dû commettre quelque beau crime d’ amour ou de juste vengeance et je vous plaignis car je pensais bien que tôt ou tard don ramon qui est un ladre vous vendrait pour quelques piécettes mais de le moment qu’ il s’ agit de les boches il ne faut pas lui en vouloir car si vous êtes recherché par eux il n’ a fait que son devoir en vous dénonçant puisqu’ il fait partie depuis beau temps de leur administration quant à le moi qui ne suis payé par personne et qui passe mon temps à le donner mon argent à le don je vous déclare que je suis tout à le fait écœuré de la vie que je mène et que si vous voulez m’ emmener avec vous partout où vous irez je vous suivrai comme un chien fidèle prêt à le vous servir et à le mourir pour mon maître si la chose est absolument nécessaire je le regardai avec tristesse et essayai de le dégoûter d’ un pareil projet: mon pauvre potaje la vie que je mè" ]
[ "personne ne le sait lui non plus sans doute en tout cas le geste apaise dans les heures qui suivent l’ armée restée fidèle à le pouvoir légal envahit le faubourg on arrête députés partisans de les de on les condamne à le mort ils se suicident fin de l’ épisode fin provisoire le docteur PROPN a peur si l’ émeute l’ avait emporté il retournait en prison les barreaux les verrous il ne les supporte plus la vue de les serrures de la tour a réveillé ses souvenirs et ses craintes ", "alors parlez -moi plus souvent entre compatriotes pas besoin de se gêner –si à le cause de le baron il est si s’ il n’ y avait que moi je serais toujours fourré près de vous pour vous raconter tout ce qui me passe par la tête depuis votre arrivée ici –mais moi je ne veux rien entendre de cela! aussi je vous quitte pour vous obliger à le vous taire et partant d’ un joyeux éclat de rire elle se sauva le laissant tout décontenancé de sa rapide retraite .quand ma nourrice m’ eut raconté ce que je viens d’ écrire mon désir d’ explorer le côté de malbackt longeant le glen devint plus vif encore .je me disais que si je pouvais arriver à le parcourir l’ étroit passage sur une longueur de mètres seulement j’ apprendrais peut-être encore beaucoup de choses sur l’ habitant de le vieux donjon commençais à le croire sérieusement qu’ il était le fameux sir roland il me restait à le m’ en assurer ", "il devint rêveur puis mélancolique puis il tomba dans un marasme profond qu’ il n’ essaya pas même de combattre et que ne purent dissiper ni les soins de sa mère ni les caresses de sa femme bientôt cet état d’ atonie donna d’ assez vives inquiétudes pour qu’ on envoyât chercher le médecin le docteur vit de le premier coup dans ce mal toute la gravite qui existe dans les maladies dont le malade ne veut pas guérir il ne cacha point à le madame de barthèle qu’ une grave affection morale était le principe de cette maladie ", "je restai aussi déconcertée qu’ une coupable je ne le revis plus qu’ à le moment de le déjeuner; on l’ avait retardé dans l’ espoir que le baron y prendrait part après être monté sur la plus haute tour à l’ exemple de sœur anne et avoir longtemps contemplé les jeunes blés verdoyants et le long ruban de la route départementale mon père était venu annoncer qu’ on pouvait mettre le couvert de le baron le cabriolet jaune de m. PROPN étant en vue mais ce fut une attention vaine ", "ensuite la vertu ayant paru soudain à l' ordre de le jour nous eûmes de lui le seul roman de cette époque qui ait rivalisé en succès honnête avec l' abbé constantin: blanche comme un lys sur quoi les préoccupations sociales étant devenues le poncif de la haute et basse critique molan a encore changé son fusil d' épaule et il a écrit ce roman sur une famille d' ouvriers une épopée de ce temps —un ouvrage d' imagination en volumes qui s' est vendu c' est une date en librairie à le exemplaires! et voyez la vanité de les théories esthétiques tous ces livres sont conçus dans un principe d' art différent on pourrait suivre à le travers eux l' histoire de les variations de la mode aucun n' est sincère à le sens profond de le mot et tous ont à un égal degré cette couleur de la vérité humaine qui semble chez cet écrivain si volontaire un don inconscient ", "ses beaux cheveux blonds étaient souillés de sang; pourtant le sourire lui restait sur les lèvres c' est qu' il était mort sans doute en pensant à le elle à le elle qui baignée de larmes allait revêtir de longs habits de deuil en apprenant sa fin glorieuse heureux jeune homme il avait peut-être aussi sa vieille mère pour le pleurer lui qu' elle avait bercé tout petit enfant c' était peut-être un avenir brillant qui avortait un nom illustre qui s' éteignait en lui ", "viens me donner un baiser d’ amour sur ma bouche morte un baiser de pardon et d’ adieu car le seul que j’ aie jamais reçu de toi était un baiser de haine et de vengeance et maintenant que je suis près de la mort il n’ y a plus que mon âme qui te parle écoute la elle est pure elle n’ a jamais été qu’ à le toi mon corps seul a été souillé et déjà elle s’ en détache ", "il essaya de rassembler ses souvenirs mais toute sa pensée était obscurcie d’ un nuage épais d’ où ne jaillissait aucune lueur pour sa mémoire il n’ avait d’ autre sensation que celle d’ une insupportable douleur de tête et d’ une courbature générale comme s’ il eût été brusquement réveillé d’ un songe il se disait: où suis -je il se redressa: son sabre rougi pendait encore à son poignet il fit quelques pas en avant ", "a peine eut -elle passé le seuil de le domicile de la nourrice que courant à le berceau de son fils elle saisit l' enfant dans ses bras et le couvrit de caresses et de larmes elle l' envisagea ensuite avec une curiosité fébrile comme pour juger de sa mine et de sa croissance le jour de la fenêtre tombait en plein sur l' enfant l' examen à lequel se livrait la mère produisit instantanément sur elle l' effet d' une catastrophe elle redevint pâle; ", "elle n’ avait qu’ à se résigner subir son sort il y avait après tout du bon dans cette maison sauf les jours de marché de grasses matinées dans le lit moelleux d’ une chambre coquette tapissée de perse avec des meubles d’ acajou une armoire à le glace une chambre comme PROPN n’ en avait jamais eu et peut-être jamais osé espérer elle s’ étonnait même qu’ on logeât aussi confortablement les bonnes ne songeant pas que les servantes qui l’ avaient précédée ne montaient pas souvent se coucher seules quant à la nourriture elle était autrement opulente que chez la tailleuse avec la clientèle à la quelle on avait affaire nombreuse et gourmande de plats recherchés dont la patronne cuisinait très bien les plus délicats et à le cela se joignaient le café les liqueurs dont on n’ était pas chiche et que lisa se prenait à le aimer puis les vins de vieux cru et le champagne surtout dont elle n’ avait jamais bu à le paravant et dont elle raffola trouvant déjà jadis les sirops avec de l’ eau de seltz les limonades un régal délicieux en peu de temps elle s’ habitua à le ré" ]
et se hâtant de parler avant que la rage ne l' étouffât: –voici plus de mois que nous sommes sans nouvelles je n' ai pas l' habitude de rendre visite à des inconnus mais j' ai pensé –elle s' essoufflait comme obligée de remonter une pente trop rapide –je me suis dit que vous aviez peut-être des arrangements que nous n' avons pas si vous avez par hasard un message pour moi ne nous écrit pas non plus dit marcella –de la regardait avec incrédulité avec méfiance disposée pourtant à le croire que sa rivale n' était pas mieux traitée qu' elle-même –on interceptait les lettres si elles contenaient autre chose que des riens dit fermement marcella je ne vois pas nous écrivant qu' il va bien et qu' il fait beau temps
[ "et elle se leva pour débarrasser la table d' une cafetière et de tasses vides montrant par ces gestes de ménagère que cette entrevue ne l' intéressait pas –mais il ne va pas bien vous ne vous souvenez pas qu' il crachait le sang? qui sait si à l' heure ou ̀ je parle il est encore de ce monde le pauvre –vous ne vous figurez pas qu' ils nous le renverront vivant –cela vous dérangerait je m' en doute hurla soudainement ", "dire que je me suis figurée que vous l' aimiez autant que je l' aime ajouta -t-elle en se levant comme une femme qui va frapper ou gifler quelqu'un je vous plaignais presque je me disais cette femme est comme moi elle souffre j' aurais dû la détester mais je la plaignais presque je m' étais fait coiffer pour aller chez elle je ne savais pas que j' aurais affaire à une espèce d' ouvrière en châle un homme comme lui un homme auprès de qui on ne se sentait jamais assez raffinée ni assez bien mise et regardez -la la charogne à l' aise comme si elle n' était pas cause de tout puis avec une insolence étudiée à le laquelle on ne s' attendait pas de sa part: –je m' excuse de parler ainsi de votre amie devant vous monsieur –ne vous dérangez pas pour moi madame stevo dit tranquillement le jeune homme –vous l' auriez protégé n' est -ce pas vous l' auriez claquemuré dans sa bonne existence bourgeoise vous lui auriez conseillé de faire sa paix avec l' autre d' écrire de bons livres de bons romans de quoi s' offrir chaque année un petit voyage à le paris un séjour dans les al", "est -ce que je ne connais pas l' intérieur de les ménages vous auriez profité de sa maladie pour étouffer en lui le révolutionnaire le héros l' apôtre PROPN me disait bien que son mariage avec vous était une de les pires suites de sa pneumonie il vous le disait? a vous –et à qui d' autre qui d' autre s' intéresse à le ménage de séparées par la table les mains sur la toile cirée luisante les femmes s' affrontaient furieusement symboles presque grossiers de le destin de l' homme qui sans espoir s' était débattu entre elles comme un nageur entre un banc de sable et un rocher et car la haine est la plus théâtrale de les passions la petite bourgeoise s' exprimait comme une femme de la rue et la femme de le peuple parlait comme en scène ", "accablée marcella se rassit –je suis bien bonne de m' occuper de vous fit -elle renvoie -la dis-lui qu' elle s' en aille un instant elle ferma les yeux faisant en elle un vide où n' existaient plus qu' un objet brillant qu' un déclic quand j' étais infirmière à le bologne avec alessandro il m' est arrivé de l' aider à extraire une balle de le poumon ou de le ventre d' un blessé ", "faire le contraire: tirer sur cette brute l' abattre trouer ce sac plein de sang rien d' autre n' importe ne t' agite pas ce n' est pas le moment d' avoir des mains qui tremblent vivant ou mort il y a entre nous un secret qui ferait pâlir cette petite femme ce que tu osais à le peine souhaiter qu' on fît je l' accomplirai ", "tu n' es toi que l' homme de les livres –justement je l' ai soigné dit presque doucement je sais qu' il est faible et qu' il a peur tous les hommes sont lâches et qu' il craint de mourir je ne l' ai pas compromis moi; je ne me suis pas mêlée de politique je ne l' ai pas poussé à sa perte pour m' en débarrasser a lui vous n' y pensiez pas? et à l' enfant vous y pensiez? et à le moi occupée à le attendre dans la maison où personne ne vient jamais sonner à la porte pas même le facteur ma mère qui dit son chapelet et tire les cartes pour voir si le malheur arrive mon père qui rentre le soir en se plaignant que le commerce va mal et n' a d' argent que pour sa garce d' anglaise une famille contre laquelle il n' y a jamais rien eu à le dire et qui maintenant a honte à le cause de moi quand des drapeaux défilent dans la rue sainte vierge continua -t-elle avec une violence de femme timide est -ce que vous croyez que c' est une vie ", "à le moins si je pouvais oublier j' aurais bien trouvé quelqu'un d' autre ou si j' étais un autre genre de femme et quand j' arrive ce soir je vous trouve là avec votre amant c' est trop bête dit marcella riant d' un rire forcé et court comme un cri –votre pensionnaire –je ne loue plus de chambre dit dédaigneusement marcella –laisse -la elle souffre murmura ", "et se tournant vers l' adversaire il repoussa la bande de journal sur laquelle par contenance il dessinait vaguement des cercles des carrés des palmes parlait souvent de toi à l' époque où nous nous sommes rencontrés à le vienne il disait: PROPN est belle et elle ne sait pas qu' elle est belle il comptait faire soigner l' enfant dans un sanatorium de l' œtztal comment va -t-elle? –et quand elle apprendrait à se traîner sur des béquilles est -ce que ma croix en serait moins lourde il n' a même pas su me faire un enfant capable de marcher comme les autres dit -elle entre un ricanement et une plainte en présence de ces gens qui semblaient penser tout haut elle se débondait à son tour s' avouait comme elle ne l' eût jamais fait parmi les siens ", "cette fillette pour laquelle elle se ruinait en jouets et en médecins elle ne parvenait pas à l' aimer; ses soins excessifs ne servaient qu' à se cacher à le soi-même la honte d' avoir formé de sa chair ce petit être perclus et éternellement malade le désespoir qui parfois la prenait à l' aube étendue dans son lit à le côté de le lit-cage de l' infirme et l' envie folle lancinante affreuse d' étouffer l' enfant sous un oreiller puis de mourir –c' est mon mari qui la traite n' est -ce pas dit presque tendrement marcella c' est chez lui que j' ai connu que c' est loin mon dieu est très bas très déprimé dit subitement " ]
[ "le baron creusait sans arrêt depuis jours et il avait atteint la profondeur de mètres sans trouver ce qu’ il cherchait la sueur ruisselait sur son front déjà hâlé par le soleil implacable de les tropiques ses bras musclés étaient enduits de terre rouge jusqu’ à l’ olécrane les gouttes roulaient de ses tempes à ses joues puis tombaient sur le sol où elles formaient déjà une petite mare de boue avec un fragment de la coque de l’ hydravion le baron s’ était fait une bêche car il avait oublié d’ en mettre une dans ses valises ", "il faut m’ aider à ne plus l’ être je yeux entrer dans une vie nouvelle j’ ai besoin de toi pour cela –je t’ aiderai autant que je le pourrai et nous demanderons ensemble le secours de dieu répondit hélène qui n’ avait jamais été si heureuse que dans ce moment-là la nuit était venue la flamme de le foyer jetait seule quelques lueurs vacillantes sur les figures recueillies de les jeunes gens qui restaient silencieux tout près l’ un de l’ autre lorsque madame entra dans la chambre de sa fille ", "je te dis d’ aller me chercher le jeune homme compris? et tandis qu’ il faisait quelques pas vers la porte: —est -ce qu’ il a une pipe à le moins entre sanglots la jeune fille questionnait: —vous êtes sûr qu’ il est ici et qu’ il ne lui est rien arrive maigret ne répondait pas tendait l’ oreille le patron là-haut frappait à une porte il parlait à le mi-voix avec insistance ", "—justement c’ est cela —comment ce bonhomme toujours bourdonnant papillonnant chantonnant qui a l’ air d’ un hanneton fou? —en effet c’ est assez ressemblant dit olympe en éclatant de rire —comment il faut que je me fasse pour avancer protéger par cet avorton? pour cette fois vous êtes injuste hanneton oui; avorton non l’ abbé est à le tout prendre un charmant poupin et l’on voit bien que vous ne l’ avez pas regardé —mais en revanche dit bannière sans savoir comment il devait prendre l’ insistance de sa maîtresse on dirait que vous l’ avez beaucoup regardé vous ", "—vous m’ avez dit que mlle gilberte ressemble à le son père reprit elle est blonde comme le baron il ne l’ a pas vue depuis qu’ elle est à le couvent la baronne fit lentement un geste négatif: il ne l’ a pas vue depuis que je l’ ai emmenée en quittant sa maison dit -elle —savez -vous pourquoi je suppose qu’ il la déteste parce que je l’ aime répondit -elle après un court silence ", "–non ma foi il n’ est pas chez lui il n’ y est pas j’ aurais pourtant tenu à –mais que se passe -t-il? vous me semblez il se passe que certains individus se livrent en ville depuis hier à des manigances que j’ estime intolérables ", "pour soi il est bien certain qu’ on n’ en a jamais assez alors il n’ y a pas besoin de s’ inquiéter de le plus ou de le moins on va de l’ avant; on travaille pour soi et c’ est peut-être la seule manière d’ avoir de l’ originalité ou de la personnalité qu’ est -ce que ç a nous fait à le cette heure que mes croûtes tapissent les murailles incommensurables de le château n’ est plus de le tout la même chose que si elles s’ entassaient dans mon petit atelier de montmartre sans trouver d’ acheteurs elle prit le bras de son père et se serrant contre lui tendrement c’ est comme si je ne trouvais point de mari; ", "qui eût pensé vraiment que cette morte pût être une rivale dangereuse pour la belle jeune femme que tous les hommes enviaient à le marquis était cependant ginevra savait que son mari continuait de se rendre chaque matin à la chapelle où lui-même disposait les roses que le jardinier avait ordre de déposer à le dehors elle savait que le portrait d’ hélène était toujours là avec son offrande de fleurs dans la chambre close conservait son parfum préféré et sans doute tous les souvenirs de sa première femme elle était certaine aussi qu’ il allait revivre en france son court bonheur se repaître de la joie terrible de les réminiscences dans les lieux où ils avaient vécu ensemble où ils s’ étaient aimés et cette pensée déchirait le cœur de ginevra ", "tous ces ouvrages avaient été laissés en assez mauvais état mais le commandant de la place beaurepaire était un homme officier de carabiniers sous l’ ancienne monarchie beaurepaire avait organisé et commandait depuis le bataillon de maine-et-loire a la première nouvelle de l’ invasion ces intrépides patriotes n’ avaient pas perdu une heure en stériles discussions ils avaient traversé la france à le pas de course et s’ étaient jetés dans verdun ils avaient si bien le pressentiment que les trahisons dont la révolution était entourée les vouaient à une mort certaine qu’ ils avaient chargé un député de porter à le leur famille leur testament et leurs adieux marié depuis peu de jours les mains encore mouillées de les larmes de sa jeune femme beaurepaire n’ en était pas moins résolu à le une de ces résistances enragées qui illustrent une ville et ses défenseurs ", "réflexion faite quel pouvait bien être le but réel et caohé de cette campagne ouverte avec tant d’ adresse et de vigueur?. concevrait -on l’ espoir d’ un rapprochement impossible non on n’ oserait pas mais quoi?. lorsque le baron avait eu dévoré la fortune assez considérable de sa femme elle avait consenti pour déblayer la situation à le engager la moitié de son bien dotal voudrait -on lui arracher de nouvelles concessions " ]
il faut voyez -vous traiter cette mécanique exactement comme un malade ah! la transmission est rompue et l’ essieu faussé il se peut même que le frein allons tant pis! réfléchissons une minute —voulez -vous monsieur pasquier fit justin qu’ en unissant nos efforts nous tirions la machine jusque sur la route mon père haussa les épaules tu n’ y penses pas une voiture de cette espèce pèse à le moins kilos
[ "non. attendez jeunes gens vous allez garder la machine je vais à la maison chercher le cheval et les cordes assurément ce ne sera pas un retour bien glorieux tant pis! si les gens s’ avisent de rire je leur montrerai ma façon de penser mon père n’ était pas homme à le remâcher une décision il déploya son mouchoir battit les pans de sa jaquette pour le débarrasser de quelques mousses et brindilles qui s’ y accrochaient encore fit le geste rituel de lisser son reflets et s’ éloigna disant je suis ici dans minutes un calme délicieux tomba ", "la campagne de créteil était une campagne incertaine on entendait à le tout instant siffler les trains de saint-maur ou de choisy parfois la plainte pressante de les remorqueurs de la seine ou de la marne d’ un fort lointain venait limpide et précise une sonnerie de clairon nous avions en outre le sentiment peut-être hallucinatoire d’ entendre vers l’ orient la respiration orageuse de paris l’ été de pluvieux et maussade avait flétri de bonne heure les frondaisons ", "pourtant montait de la terre un mystérieux parfum poignant et sépulcral un laboureur à le loin parlait à ses chevaux comme à le premier jour de l’ histoire nous éprouvions cette paix l’ un et l’ autre et de nouveau prêtions l’ oreille à le nos rêves PROPN tenait entre ses dents une tige de graminée et la coupait en petits morceaux qu’ il soufflait d’ un air pensif il soupira: mon père et mes oncles disent que ces machines peuvent devenir quelque chose et qu’ il faudra sans doute un jour changer nos fiacres grosse dépense en perspective comme je ne répondais rien il retomba dans le silence ", "justin fis -je à le bout d’ un instant tu ne m’ as pas laissé l’ expliquer quelque chose que j’ ai là sur le cœur je vis que PROPN se méprenait à le sens de mes paroles il fit un sourire tendre et murmura je suis venu parce que tu m’ avais appelé mais je sens que je vais rester que c’ est indigne c’ est pour moi fis -je que tu es ici —oh je n’ attendais qu’ un mot à le risque d’ être indiscret à le risque d’ être ridicule puisque les fiançailles seront officiellement annoncées après-demain ", "je n’ attendais qu’ un mot et je suis venu laurent PROPN mon vieux dis -je en lui saisissant la main j’ ai longtemps défendu valdemar il représentait à mes yeux toutes sortes de choses sacrées l’ inspiration la musique l’ art enfin je ne suis pas injuste crois -le bien représentait la musique comme toi tu représentes la poésie la pensée enfin entre vous je me sentais déchiré ", "quel que fût le choix de cécile je savais que ç a n’ irait pas tout seul rappelle-toi rappelle -toi la rue guy-de-la-brosse et notre jardin de les plantes mais aujourd’hui valdemar me fait horreur j’ ai cru longtemps qu’ il buvait avec son regard ses colères ses tristesses et les scènes qu’ il nous faisait et ce n’ est pas d’ aujourd’hui ", "fois il a menacé de s’ ouvrir les artères et de se couper le poignet parce qu’ il n’ arrivait pas à le jouer aussi bien que cécile un jour il s’ est enfoncé un canif dans le talon de la main des folies des folies et pourtant non il ne boit pas il est malade s’ écria justin l’ œil flamboyant on ne laissera pas cécile épouser ce malheureux ", "répondis -je pesant les mots je ne sais pas ce qui pourrait empêcher cécile de faire ce qu’ elle veut faire mais je te promets solennellement de m’ opposer de toutes mes forces à le ce mariage justin me prit les mains et me lès serra sans répondre un peu plus tard il dit: voilà ton père et il y a une autre personne c’ est fis -je m.herbelot l’ homme qui vient en journées pour bouchonner le cheval et laver la carriole les sauveteurs approchaient tirant le cheval par la bride ", "en était un animal encore très jeune de bon courage et de bon poil mon père conducteur distrait l’ avait couronné dès les premiers jours en sorte que le pauvre bourrin saignait souvent des genoux et portait tout le temps de les emplâtres de goudron en apercevant l’ automobile se mit à le hennir et jeta de côté des regards inquiets déjà déroulant les cordes le bonhomme herbelot improvisait un attelage ne l’ attachez pas trop court dit mon père qu’ il ait du jeu les cordes nouées prit le cheval par la bride et commença de lui parler " ]
[ "cette sombre figure éclairée de le feu de le génie n' avait en ce moment rien d' humain on eût dit l' un de ces sublimes prophètes dont la pensée et la parole illuminaient comme l' éclair et ébranlaient comme le tonnerre les multitudes béantes devant leurs sinistres révélations PROPN regarda le roi qui de son doigt posé sur sa lèvre ensanglantée lui commandait la soumission et le silence après quoi il se laissa doucement aller dans les bras de gabrielle alors le moine entr' ouvrit les portes que les serviteurs d' henri refermèrent sur lui il entra dans la galerie et toute la foule se porta à sa rencontre pour obtenir quelque nouvelle ", "surtout si on leur aperçoit la seringue ils finissent à le poste reusement que j’ ai ma carte tricolore en plus je me ferai abouler un certif médical par le docteur soubiran que je lis tous ses articles et qu’ est apte à le comprendre mon cas allons les gerces ralentissez pas la manœuvre ahun la cadence fait l’ union et l’ union fait la force ", "il endura le cruel supplice d’ écouter de saisir les caprices de cette respiration sans en rien perdre et sans oser se permettre le moindre mouvement une odeur aussi forte que celle exhalée par les renards mais plus pénétrante plus grave pour ainsi dire remplissait la grotte et quand le provençal l’ eut dégustée de le nez sa terreur fut à le comble car il ne pouvait plus révoquer en doute l’ existence de le terrible compagnon dont l’ antre royal lui servait de bivouac bientôt les reflets de la lune qui se précipitait vers l’ horizon éclairant la tanière firent insensiblement resplendir la peau tachetée d’ une panthère ce lion d’ égypte dormait roulé comme un gros chien paisible possesseur d’ une niche somptueuse à la porte d’ un hôtel; ses yeux ouverts pendant un moment s’ étaient refermés ", "on voit plus bas en suivant toujours le cours de le saint-laurent le clocher lointain de lanoraie village aussi célèbre par les luttes continuelles que ses habitants eurent à le soutenir contre les féroces iroquois on était à la mi-juin à le égale distance entre les églises de lavaltrie et de lanoraie un canot monté par hommes refoulait lentement le courant de le fleuve la lassitude qui se lisait visiblement sur les traits bronzés de les voyageurs témoignait d’ une longue route leurs bras appesantis ne manœuvraient qu’ avec peine les avirons qui d’ ordinaire leur paraissaient si légers ", "je t’ emmènerai avec moi en france si personne ne te réclame disait tout bas la jeune femme embrassant la petite fille qui commençait à le lui sourire l’ empereur était rentré dans moscou aussitôt que l’ incendie avait cessé sa présence avait ramené l’ ordre le scandale de le pillage avait diminué les pauvres privés de tout asile avaient été recueillis dans des baraques élevées à la hâte ", "c’ est un très grand homme qui aurait fait honneur à n’ importe quel pays je le respecte profondément j’ étais sûr qu’ il allait comprendre et je ne me trompais pas jours plus tard n’ revint en me disant que son père me priait de venir le voir je me rendis chez il m’ accueillit dans l’ ombre de sa case petit vieux ridé assis les jambes croisées les yeux fermés ", "—parce qu’ une femme d’ ici est venue me voir alors je suis passé la mère c’ est sûr qu’ elle a peur pour ses mômes comme c’ est sûr qu’ elle aurait mieux fait de se taire ", "j' eus pour parrain comme on le voit dans mon extrait de baptême mon frère et pour marraine la comtesse de plouër fille de le maréchal de contades j' étais presque mort quand je vins à le jour le mugissement de les vagues soulevées par une bourrasque annonçant l' équinoxe d' automne empêchait d' entendre mes cris on m' a souvent conté ces détails leur tristesse ne s' est jamais effacée de ma mémoire il n' y a pas de jour où rêvant à le ce que j' ai été je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né la chambre ou ̀ ma mère m' infligea la vie la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil le frère infortuné qui me donna un nom que j' ai presque toujours traîné dans le malheur le ciel sembla réunir ces diverses circonstances pour placer dans mon berceau une image de mes destinées ", "sois et elle courba la tête sois béni toi qui as eu pitié de mes larmes toi qui as eu compassion de mes fautes le jeune homme la considéra d’ un œil étonné et se dégageant doucement pauvre femme murmura -t-il oh plus ce nom ", "nous étions plus forts que jamais regarde aujourd’hui encerclés trahis notre dernière ville réduite à le rien les libanais nous claquent dans les doigts le monde arabe va nous extirper comme un kyste nous rejeter à la mer vers on ne sait où si nous partons maintenant nous ne reviendrons jamais intissar crois-moi " ]
la terre en été est aussi vite sèche que la joue d’ un enfant .à cet instant de le solstice la lumière de le plein midi est pour ainsi dire poignante elle prend tout elle s’ applique et se superpose à la terre avec une sorte de succion on dirait que le soleil a soif une averse est un verre d’ eau
[ "une pluie est tout de suite bue le matin tout ruisselait l’ après-midi tout poudroie.rien n’ est admirable comme une verdure débarbouillée par la pluie et essuyée par le rayon c’ est de la fraîcheur chaude les jardins et les prairies ayant de l’ eau dans leurs racines et de le soleil dans leurs fleurs deviennent des cassolettes d’ encens et fument de tous leurs parfums à la fois tout rit chante et s’ offre ", "on se sent doucement ivre le printemps est un paradis provisoire le soleil aide à le faire patienter l’ homme .il y a des êtres qui n’ en demandent pas davantage; vivants qui ayant l’ azur de le ciel disent c’ est assez songeurs absorbés dans le prodige puisant dans l’ idolâtrie de la nature l’ indifférence de le bien et de le mal contemplateurs de le cosmos radieusement distraits de l’ homme qui ne comprennent pas qu’ on s’ occupe de la faim de ceux-ci de la soif de PROPN de la nudité de le pauvre en hiver de la courbure lymphatique d’ une petite épine dorsale de le grabat de le grenier de le cachot et des haillons de les jeunes filles grelottantes quand on peut rêver sous les arbres ", "esprits paisibles et terribles impitoyablement satisfaits chose étrange l’ infini leur suffît ce grand besoin de l’ homme le fini qui admet l’ embrassement ils l’ ignorent le fini qui admet le progrès ce travail sublime ils n’ y songent pas l’ indéfini qui naît de la combinaison humaine et divine de l’ infini et de le fini leur échappe ", "pourvu qu’ ils soient face à le face avec l’ immensité ils sourient jamais la joie toujours l’ extase s’ abîmer voilà leur vie l’ histoire de l’ humanité pour eux n’ est qu’ un plan parcellaire tout n’ y est pas ", "le vrai tout reste en dehors à le quoi bon s’ occuper de ce détail l’ homme l’ homme souffre c’ est possible mais regardez donc aldebaran qui se lève la mère n’ a plus de lait le nouveau-né se meurt je n’ en sais rien mais considérez donc cette rosace merveilleuse que fait une rondelle de l’ aubier de le sapin examinée à le microscope comparez -moi la plus belle malines à le cela ces penseurs oublient d’ aimer ", "le zodiaque réussit sur eux à le point de les empêcher de voir l’ enfant qui pleure dieu leur éclipse l’ âme c’ est là une famille d’ esprits à la fois petits et grands horace en était goethe en était la fontaine peut-être magnifiques égoïstes de l’ infini spectateurs tranquilles de la douleur qui ne voient pas néron s’ il fait beau à lesquels le soleil cache le bûcher qui regarderaient guillotiner en y cherchant un effet de lumière qui n’ entendent ni le cri ni le sanglot ni le râle ni le tocsin pour qui tout est bien puisqu’ il y a le mois de mai qui tant qu’ il y aura des nuages de pourpre et d’ or au-dessus de leur tête se déclarent contents et qui sont déterminés à le être heureux jusqu’ à le épuisement de le rayonnement de les astres et de le chant de les oiseaux sont de radieux ténébreux ", "ils ne se doutent pas qu’ ils sont à le plaindre certes ils le sont qui ne pleure pas ne voit pas il faut les admirer et les plaindre comme on plaindrait et comme on admirerait un être à la fois nuit et jour qui n’ aurait pas d’ yeux sous les sourcils et qui aurait un astre à le milieu de le front .l’ indifférence de ces penseurs c’ est là selon quelques-uns une philosophie supérieure soit; mais dans cette supériorite il y a de l’ infirmité ", "on peut être immortel et boiteux témoin vulcain on peut être plus qu’ homme et moins qu’ homme l’ incomplet immense est dans la nature qui sait si le soleil n’ est pas un aveugle?mais alors quoi! à qui se fier ", "ainsi de certains génies eux-mêmes de certains très-hauts humains des hommes astres pourraient se tromper ce qui est là-haut à le faîte à le sommet à le zénith ce qui envoie sur la terre tant de clarté verrait peu verrait mal ne verrait pas cela n’ est -il pas non mais qu’ y a -t-il donc au-dessus de le soleil le dieu .le juin vers heures de le matin le luxembourg solitaire et dépeuplé était charmant " ]
[ "l’ accès de fureur le reprenait il marcha quelques minutes d’ un bout à l’ autre de la chambre et se retournant pour montrer la porte de son poing toujours ferme cria -t-il mais va -t’ en donc! pierre-stéphane sans plus répondre resté seul l’ avocat continua de marcher dans son bureau d’ un pas qui se calmait maintenant qu’ il n’ avait plus devant les yeux l’ insolente et rogue figure de le coupable sans repentir une nouvelle angoisse l’ étreignait à le présent ", "ses doigts ne savent -ils plus compter? demanda l’ indien avec sauvagerie —non non! tout est en règle un sifflement retentit dans le vallon aigle-noir coupa court à l’ entretien —mes frères m’ appellent je veux les conduire hors de la montagne que l’ homme pâle vienne avec moi; ", "—vous venez de dire qu’ on ne l’ a pas poussée —je ne sais rien soupira maigret devenu plus grave en réalité je n’ en sais pas plus que vous peut -être moins car je ne connais pas les sables n’ empêche que je voudrais retrouver cette gamine j’ aimerais aussi avoir un entretien en tête à le tête avec sœur marie des anges ce qui est encore plus difficile ", "il ne prenait cette semaine son service à le sainte-anne qu’ à le heures je suppose que c’ est urgent? l’ affaire dont je voudrais vous parler me paraît urgente oui il habitait un appartement où régnait un certain désordre et il paraissait célibataire car il n’ y avait qu’ un couvert sur la table que la bonne était occupée à le desservir il était roux avec des cheveux hirsutes des taches de rousseur et son complet de tweed était aussi froissé que s’ il avait dormi dedans ", "on eût pu croire qu’ il chantait une tyrolienne la foule qui n’ entendit pas un mot de son allocution n’ en manifesta pas moins son enthousiasme il avait suffi de quelques minutes pour rendre sympathique un homme que le matin encore on traitait en ennemi c’ est là un de les défauts et aussi une de les qualités de la foule de changer très vite d’ opinion quand les vivats eurent cessé j’ appelai mon valet de chambre qui se trouvait toujours devant le hangar et je lui donnai quelques rapides instructions me tournant alors vers le docteur dont le visage rayonnait de joie je lui dis: –venez chez moi mon cher savant je vous offre à le déjeuner à le bout de quelques instants accompagné de le docteur et de fred je me dirigeais vers ma demeure ", "le dessinateur a rendu leur alentour d’ un trait précis documentaire pour faire valoir qu’ il dessine juste et qu’ il est soumis à la réalité son unique horizon graphique bien servile il y a juste cette bizarrerie dans ses portraits les visages sont blancs on dirait une dragée comme s’ il n’ y en avait pas gommés pfuit! un ovale sans rien dedans un quart d’ heure pas plus et tu y seras à le funérarium tu prendras à le droite juste arrivé à le saintes en face de la caserne de les pompiers la route de les arènes romaines mais dans la direction opposée oui vers le vegas leur boîte de nuit à les saintais qui toujours rechignent à le rouler jusqu’ à le pontaillac en bordure d’ océan à le coudées de royan regorge de dancefloors à le prétexte que c’ est la saintonge maritime et pas celle de le fleuve qu’ ils préfèrent ", "sinon vous aurez les petites et les grandes misères soyez -en sûrs grégoire et honoré s' éloignèrent pour se consulter pendant que les élèves continuèrent à s' agiter et à le délibérer sur les vexations à lesquelles seraient soumis les coupables on décida que leurs pupitres seraient bouleversés leurs copies déchirées leurs livres tachés d' encre leurs lits inondés leurs chaussures enlevées leurs brosses à le cheveux brûlées leurs provisions de bouche saupoudrées de terre et de cendre leurs cheveux tirés leurs oreilles allongées leurs habits déchiquetés et quelques autres inventions aussi méchantes quand on rentra dans les salles d' étude grégoire et honoré qui avaient appris par leurs camarades la décision prise contre eux jugèrent prudent de se déclarer et ils prièrent le maître d' étude d' aller dire à le chef de pension qu' ils étaient les seuls coupables de le tour joué à le innocent le maître d' étude les engagea à le y aller eux-mêmes et leur donna une permission de sortie de classe ", "en effet cela doit être bien difficile j’ ai gagné fr. l’ année dernière ma mère m’ a forcé d’ en garder moitié et elle a fait des économies elle va être bien contente ma bonne mère de savoir enfin où trouver mme henrion qu’ elle a si longtemps cherchée mme henrion est bien riche à le présent ", "la bible et à le sein de la bible la vérité opposent le guttur à les labia l’ opposition de fond dans le monde atmosphérique et social distingue une voix interne une voix entendue retenue dans le silence lovée dans la proximité de les cordes vocales tapie près de la pomme d’ adam et une voix sonore une parole établissant le dialogue formant société la seule intimité est la voix de gorge la langue acquise reste dans ce cas dans l’ enclos de les dents pour reprendre à les anciens grecs une expression elle-même formulaire tout ce qui est littéraire présente alors quelque chose de guttural d’ imprononçable d’ incisif d’ asocial ", "mais la jeune fille ne lui en laissa pas le temps je vous remercie pour mon père et pour moi lui dit -elle de vouloir bien accepter son invitation je vais prévenir le sénéchal que vous passerez une semaine avec nous et sans attendre sa réponse elle s’ échappa légère comme une gazelle notre héros était pris sans avoir pu seulement se débattre et lui qui avait juré devant ses pairs assemblés qu’ il perdrait la vie plutôt que la liberté ne songea pas même à se plaindre de sa captivité ses hôtes lui tinrent parole et firent de leur mieux pour lui rendre disaient -ils son séjour supportable " ]
comme vous j’ ai lu cette lettre et je vous réponds qu’ il ne l’ a pas écrite avec son esprit mais avec son cœur —ainsi donc antoinette antoinette présenta une plume à le son oncle m. d’ prit la plume et écrivit cette simple ligne venez demain matin à le heures cher amaury votre père léopold d’ avrigny et pourquoi pas ce soir demanda antoinette qui lisait à le mesure que m. d’ avrigny écrivait
[ "—parce que ce serait trop d’ émotions pour une journée tu lui diras seulement antoinette que je lui ai écrit ce soir et que tu crois qu’ il doit venir demain matin et faisant venir germain m. d’ PROPN lui remit la réponse qu’ il lui avait dit d’ attendre chapitre le lendemain madeleine s’ éveilla avec le soleil et les oiseaux c’est-à-dire avec le soleil et les oiseaux de paris à le heures de le matin elle sonna sa femme de chambre et fit ouvrir les fenêtres ", "un épais jasmin tout couvert de fleurs montait contre la muraille et souvent elle faisait entrer ses longues branches courantes dans sa chambre qu’ elles parfumaient comme toutes les organisations nerveuses madeleine adorait les parfums qui cependant lui faisaient mal madeleine demanda son jasmin quant à le antoinette elle était déjà dans le jardin où elle se promenait couverte d’ un simple peignoir de mousseline cette santé parfaite dont jouissait la jeune fille était cause qu’ on lui laissait faire librement tout ce que l’on défendait à le madeleine ", "madeleine dans son lit bien enveloppée et bien défendue contre le froid était obligée de faire venir les fleurs à le elle antoinette vive et bien portante courait à les fleurs comme un oiseau de les champs sans craindre ni brise de le matin ni rosée de la nuit c’ était le seul avantage que lui enviât madeleine d’ ailleurs plus belle et plus riche qu’ elle mais cette fois antoinette à le lieu de courir d’ une fleur à l’ autre comme faisaient les papillons ou les abeilles suivait gravement les allées rêveuse et presque triste madeleine en se soulevant sur son lit l’ accompagna quelque temps des yeux avec l’ expression d’ une légère inquiétude ", "puis lorsque antoinette après avoir disparu en se rapprochant de la maison reparut en s’ en éloignant elle retomba dans son lit avec un soupir —qu’ a donc ma chère madeleine demanda m. d’ PROPN qui sachant que sa fille était éveillée avait doucement soulevé la portière et avait assisté à le cette légère lutte de l’ envie contre l’ excellente nature de sa fille j’ ai mon père dit madeleine que je trouve antoinette bien heureuse elle est vraiment libre elle tandis que je suis éternellement esclave moi le soleil de midi est trop chaud l’ air de le matin et de le soir est trop froid ", "à le quoi me sert -il donc d’ avoir des pieds qui ont si bonne envie de courir je suis comme une pauvre fleur enfermée dans sa serre obligée de vivre toujours dans une atmosphère factice suis -je donc malade mon père —non ma chère madeleine mais tu es d’ une organisation faible et délicate tu l’ as dit tu es comme une fleur que l’on met en serre ", "mais les fleurs que l’on met en serre sont les plus précieuses et les plus chéries qu’ ont -elles à le désirer voyons ces fleurs n’ ont-elles pas tout ce qu’ ont leurs compagnes n’ ont -elles pas la vue de le ciel n’ ont -elles pas la chaleur de le soleil ", "tout cela à le travers un vitrage je le sais mais ce vitrage les garantit de le vent et de la pluie qui brisent les autres fleurs mon bon père il y a du vrai dans tout ce que vous me dites là cependant j’ aimerais mieux être une violette de les jardins on une marguerite de les prés comme antoinette que d’ être cette plante précieuse mais étiolée que vous dites voyez ses cheveux flotter à l’ air. ", "eh bien comme cet air doit rafraîchir son front tandis que le mien tenez mon père tandis que le mien est tout brûlant et madeleine saisit la main de son père qu’ elle porta contre son front —eh bien ma chère enfant dit m. d’ avrigny c’ est justement parce que ton front est brûlant que je crains pour lui cet air glacé ", "fais que les rêves de ton cœur ne brûlent plus ton front et je te laisserai courir comme antoinette les cheveux flottants ou plutôt ma chère madeleine si tu veux absolument sortir de ta serre et vivre dans un jardin eh bien je te conduirai à le hyères à le nice ou à le naples et là libre dans un de ces paradis à les pommes d’ or je te laisserai faire tout ce que tu voudras et dit madeleine en regardant son père et il viendra avec nous lui —oui sans doute puisque tu as besoin de sa présence —et vous ne le gronderez plus comme vous l’ avez fait hier méchant père que vous êtes —non tu vois bien que je me repens puisque je lui ai écrit de venir " ]
[ "en effet il y avait là hommes ils n’ étaient plus maîtres de cette embarcation avec le peu de brise qui venait de terre leur voile n’ aurait pu les tirer des remous et les avirons eussent été impuissants à les rejeter hors de l’ attraction de le corryvrekan capitaine s’ écria PROPN nous ne pouvons laisser périr ces malheureux ils sont perdus si on les abandonne à le eux-mêmes il faut aller à le leur secours il le faut tous à le bord avaient la même pensée et tous attendaient la réponse de le capitaine ", "l’ une il est vrai dans l’ exaltation produite par un breuvage mais qu’ importe que l’ exaltation sans laquelle aucune femme ne se donne provienne artificiellement d’ un breuvage ou provienne naturellement de les sens qu’ on enivre une femme avec du vin ou avec des paroles où est la différence ce qu’ il avait fait tous les hommes le font prendre une jeune fille pure chaste ignorante lui dire des mots qui la troublent la faire frissonner en lui touchant la main lui allumer le sang avec un regard lui brûler les lèvres avec un baiser et profiter de son trouble de son ignorance pour la perdre cela est innocent cela est irréprochable cela se fait tous les jours ", "il pouvait maintenant se voir et se comprendre il serait terrifié de sa vraie puissance demain il se réveillera de nouveau esclave de son monde ou de le monde de les autres et que par faiblesse il subit demain je serai loin je comprends maintenant que le pas que j\\' ai pris tout à l\\' heure d\\' instinct est fait pour me porter plus loin que de le dragon je ne suis l\\ esclave de rien artificiel ni de personne ", "en plein jour bastian eût très-certainement démêlé ce qu’ il y avait de théâtral et de forcé dans l’ audace de ce nouvel encelade qui escaladait le ciel la main à le jabot avec un œil de poudre à sa perruque mais bastian était un allemand et ces montagnes de le schwartzwald suent d’ étranges terreurs la croix-miracle s’ élevait à son côté dans la nuit comme un long fantôme la voix de le torrent répondait par un murmure plaintif à les gémissements lointains de le vent dans les arbres de la forêt tremblait pour tout de bon; l’ obscurité lui cachait la burlesque grimace de le blasphémateur et ne l’ empêchait pas d’ entendre le blasphème il fit le signe de la croix oublié depuis longtemps et chercha dans son souvenir les prières de son enfance se frottait les mains tout doucement bien assuré qu’ il était d’ avoir fasciné cet esprit vulgaire ", "ca se dit -il c’ est une grande dame et comme elle s’ était tournée un peu de son côté il put voir son profil mince qu’ elle est belle mais qu’ elle n’ a pas l’ air contente et l’ archiduc adolphe entra il s’ en fut à le cette femme rapidement les mains tendues avant qu’ un mot eût été prononcé entre eux la grande dame avait laissé tomber ses fourrures se révélant à l’ archiduc et à le petit-jeannot dans une toilette de gala qui la faisait éblouissante ", "la gaieté vaut l’ absinthe et ce n’ est pas ce rossignol-là que l’on peut accuser d’ être une fausse clef chacun se met à le table les uns par famille ou par société les autres voisinant en gardant chacun son écot nous retrouvons là d’ anciennes connaissances lysis est à le haut bout dans un groupe de gros marchands de bœufs à le mine fleurie et à le parole sonore comme il convient à des gens dont le portefeuille est bien garni m. les sert lui-même et les servantes ont soin de changer les assiettes ", "pierrette aperçut son ami mais elle lui fit un signe mystérieux pour l’ engager à le demeurer bien caché il y eut un monde de choses dans ce geste comme dans celui par lequel jours auparavant elle l’ avait engagé à se sauver quelle fortune ne devait -il pas faire en ans pour pouvoir épouser sa petite amie d’ enfance à qui les rogron devaient laisser une maison arpents de terre et livres de rente sans compter leurs économies le persévérant breton ne voulut pas tenter fortune sans avoir acquis les connaissances qui lui manquaient s’ instruire à le paris ou s’ instruire à le provins tant qu’ il ne s’ agissait que de théorie il préféra rester près de pierrette à le laquelle d’ ailleurs il voulait expliquer et ses projets et l’ espèce de protection sur laquelle elle pouvait compter ", "tonnerres de chien je prendrai ma revanche ah madame reçoit des mirliflores en l’ absence de son mari c’ est du joli aussi méchant que grossier dit mme en montrant la porte par laquelle renandier venait de sortir ", "il venait de réaliser brutalement qu\\ il existait dans cette ville de nancy une personne autre que valérie qui sans même se douter qu\\ elle avait été le moteur inconscient de tout le drame détenait peut-être elle aussi une partie de la vérité il réussissait à le obtenir que ce tiers lui livrât seulement une parcelle de ce qu\\ il savait ce serait suffisant pour justifier que lui avocat retournât urgence voir valérie à la prison avec de sérieuses chances de lui arracher l\\ aveu indispensable elle se déciderait peut-être à le parler en apprenant qu\\' une autre personne qu\\ elle connaissait avait parlé avant elle PROPN sortit presque en courant de la cathédrale minutes plus tard il était chez peltin qui après avoir vu pénétrer dans son cabinet lui demanda assez ahuri qu\\ est -ce qui vous arrive bon ami ", "—en somme murmure -t-il le pôle sud c' est pour ainsi dire le c... de la terre hein peu près —quelle idée qu' on a eue les français de s' installer chez la mère toujours leprestige quoi manière de faire flotter le drapeau dans des coins impossibles a quoi rime je te demande puisqu' il y passe personne on veut épater qui —les atlas répond dominique " ]
en gros plan marc souriait derrière lui j’ ai reconnu les rideaux rouges de sa chambre alors je me suis approchée de l’ écran ignorant les cris et les protestations je me suis agenouillée devant marc et j’ ai posé mes mains sur son visage pour la dernière fois prenez un homme qui aime les femmes le corps de les femmes surtout il a une quarantaine d’ années il est beau mais fatigué prenez une femme qui aime les hommes la peau de les hommes mais pas seulement
[ "elle va avoir ans elle est jolie quand elle y prête attention parfois on se retourne sur elle on la dévisage parfois elle est grise on ne la voit pas on dit de lui qu’ il est sombre drôle qu’ il aime l’ alcool et les compétitions de patinage artistique on dit qu’ il vit dans le silence que plus rien ne peut l’ atteindre ni la musique ni les mots qu’ il n’ a aimé qu’ une femme on dit d’ elle qu’ elle est douce fantasque un peu sauvage ", "qu’ il y a dans son regard quand elle se tait quelque chose qui met à le nu que parfois sa voix se brise quand elle rit elle n’ a aimé qu’ un homme un homme qui n’ existe pas il écrit il est l’ auteur de romans ", "il a eu un prix littéraire vendu les droits pour des films on parle de lui dans les journaux et dans les soirées on aime son humour ses excès sa manière si précise de décrire le désordre elle n’ écrit pas sauf quand un homme la quitte un homme qu’ elle a aimé prenez un homme et une femme et mélangez nous nous sommes quittés devant l’ hôtel je crois que je souriais ", "il fallait choisir les derniers mots ceux dont on se souviendrait mais nous n’ avions plus rien à le dire rien qui puisse changer le cours de les choses était trop tard trop tard depuis le début ", "jours clos volés jours dans une vie combien pour renoncer je suis descendue jusqu’ à le métro les jambes molles le ventre ouvert dans la rue les hommes me regardaient c’ est étrange comme on attire le regard quand on a beaucoup baisé je suis montée dans une rame de la ligne je me suis assise castor était à le plus profond de moi indissoluble à le saint-sulpice j’ ai rouvert les yeux j’ ai compris que j’ avais pris la ligne dans le mauvais sens je suis descendue je riais toute seule ce même rire stupéfait que j’ avais eu quelques mois plus tôt alors que je lisais son premier livre dans le train qui me ramenait de quimper ", "quand je suis repassée par la station saint-michel j’ ai pensé qu’ il devait être arrivé à le flore ou ̀ il avait rendez -vous avec un ami qui écrit des articles pour un magazine littéraire en sortant je suis allée directement chez shop j’ ai erré dans les rayons pendant plusieurs minutes sur une chanson de jean-jacques goldman dont j’ ai appris depuis qu’ elle s’ appelait sans toi quoi que je fasse où que je sois rien ne t’ efface je pense à le toi j’ ai toujours aimé les chansons d’ amour sans discernement à le milieu de les fruits et légumes je me suis arrêtée un panier en plastique pendait à le bout de mon bras ", "il était vide et j’ ai eu envie de pleurer m’ arrive parfois dans les supermarchés à le cause de la musique je ne suis pas triste je suis en manque est une béance à l’ intérieur de le corps; qui bat; et coupe le souffle je m’ arrête m’ observe en train de faire quelque chose lire un journal remplir une machine de linge sale ou bien je suis en face de quelqu’un que je n’ écoute pas ", "je suis absente à le moi-même je suis ailleurs dans le premier hôtel ou dans le second allongée sur un lit offerte ses mains entourent mon visage il dit tout bas: mon amour je ne dors plus la nuit glisse en surface il est près de moi: sa bouche ses cils quand ses yeux sont fermés son odeur il dit: tu es le diable ", "je rejoue à l’ infini ses gestes ses paroles je cherche dans le souvenir ce moment où le corps se donne sans plus de résistance où le reste s’ efface disparaît je cherche ce moment précis qui me hante ce renoncement je suis étendue sur un lit entière entre ses mains car rien aucune caresse aucun mot ne sera recommencé je garde de lui un petit hématome sur le sein gauche l’ empreinte marbrée de ses mains sur ma peau un briquet bic orange qu’ il m’ a donné le premier soir quand je pense à le lui quelque chose s’ ouvre se dilate à le fond tout à le fond de mon cul je ne dis pas cul je dis fesses je ne dis pas baiser mais faire l’ amour je ne dis pas chatte ni bite ni queue pourtant sur le papier j’ ai couché ces mots avec eux le souvenir de ses doigts à l’ intérieur de moi et sa bouche entrouverte quand il veut que je crache et ma langue sur ses paupières j’ ai couché les mots pour mieux les observer humides salés et maintenant j’ en cherche d’ autres plus violents plus crus pour dire le manque mais il n’ y en a pas " ]
[ "sortiras -tu oui ou non s’ écria l’ infirmier en frappant de le pied ou faudra -t-il que je te pousse à la porte par les épaules —monsieur monsieur ne me faites pas mourir s’ écria la jeune fille ", "non loin de là les premières abeilles sorties vont s' entasser en grosses grappes autour d' une branche la reine vient à le milieu d' alors toutes les abeilles répandues en l' air viennent s' abattre autour d' elle la plupart sont de jeunes ouvrières qui suivent la fortune de leur royale sœur; quelques vieilles cependant d' un caractère plus inquiet sortent avec la colonie et abandonnent la métropole elles restent rassemblées pendant plus d' quart d' heure quelquefois beaucoup plus longtemps ", "elle avait même poussé la complaisance jusqu’ à le ne pas refuser à le m.debréot que ce visage se continuât pour lui sous la guimpe par un cou blanc et potelé et par une gorge bien à le point et s’ achevât également sous la robe par une taille ronde des hanches égales un ventre poli et des cuisses fermes que prolongeaient des jambes bien faites et des pieds bien façonnés il avait suffi à le m.debréot pour être à le même de jouir de tous ces agréments qu’ il vînt plusieurs fois dans la boutique de maître géraud luthier à l’ enseigne de la lyre d’ argent il y était entré une fois par hasard et il avait pu constater que les chalands y trouvaient bon accueil l’ aimable marguerite PROPN s’ efforçait de satisfaire à le chacun et de lui donner l’ idée que la lyre d’ argent est la boutique la mieux pourvue et la plus avenante de le quartier PROPN fut assez de cet avis ", "qu’ il pourrisse vivant le damné lâche on devrait le forcer à le monter dans le ring avec pat qu’ il soit en condition ou non pour qu’ il emporte à le moins avec lui une figure en marmelade et quelques côtes cassées dans le sale petit public-house ou ̀ il veut prendre sa retraite —écoutez écoutez crièrent les autres c’ est PROPN l’ entraîneur jeta le journal à le terre avec un geste de dégoût et un silence navré s’ appesantit les hommes étaient réunis dans le vestiaire attenant à le hall de deptford après la séance d’ entraînement de le matin ", "tu as méprisé je lui dirai mon dégoût sans paraître étonné et puis je continuerai ma route en lui tournant le dos il sortit sa pipe de sa poche mais il ne parvenait pas à la bourrer il finit par la jeter avec violence sur le bureau et il se leva en poussant un effrayant soupir: sainclair nous tombâmes dans les bras l’ un de l’ autre mais notre effusion fut courte: une domestique vint nous dire que des messieurs désiraient parler à le m. rouletabille ces messieurs suivaient cette femme de chambre sur ses talons ", "et comme s’ il eût suffi de donner l’ exemple pour rendre à le tous ces braves gens leur courage hommes entrèrent à la suite de le maître de forges pendant que tous les assistants réunissant leurs forces s’ arc-boutaient sous les madriers et les soulevaient avec d’ incroyables efforts le silence s’ était fait de nouveau on n’ entendait plus que les sanglots de la mère accablée et gémissante et les respirations rudes de les sauveteurs écrasés sous le poids supporté quelques minutes longues comme des siècles pendant lesquelles la vie de hommes était en suspens s’ écoulèrent puis une clameur de joie s’ éleva souillés de terre les mains et les épaules déchirées les hommes sortaient de le trou et dans ses bras philippe le dernier rapportait l’ enfant évanoui ", "l’ homme à la salopette eut un imperceptible battement de paupières qui n’ échappa pas à l’ œil exercé de la fille de le détective puis il répliqua d’ une voix un peu molle PROPN je ne sais pas mademoiselle je ne pourrais pas vous dire je fais la commission dont on m’ a chargé c’ est tout ce que je puis vous dire brusquement colette s’ écriait: –vous mentez l’ homme à la salopette qui ne semblait nullement s’ attendre à une pareille réplique voulut protester mais la fille de le détective avec la bravoure qui la caractérisait répétait avec force: –vous mentez vous mentez ", "l’ enthousiasme de ces hommes était si bruyant que quiconque eût rencontré notre cortége aurait pensé tout d’ abord que le brancard servait de couche à le lion tué si de temps en temps un cri perçant et qui allait à le cœur ne s’ en était échappé dominant la rumeur générale et répondant à le chant lugubre de le hibou qu’ on entendait sous bois ce fut ainsi qu’ à le heures de le soir nous arrivâmes à la lente préparée pour recevoir le blessé le lendemain j’ allai le voir de bonne heure et je trouvai près de lui sa vieille mère son frère et un grand nombre d’ hommes et de femmes qui devaient être de sa famille car à le mon arrivée ils me remercièrent avec effusion d’ avoir délivré amar des griffes de le lion et me demandèrent mon avis sur son état pauvres gens qui croient tous les français médecins parce qu’ il y a parmi eux de bons médecins et qui pensent que celui qui tue un animal connaît et guérit le mal que celui-ci a pu faire ", "il y répondit par un sourire mais répéta: —bon à le jeter à le feu c’ est très grave en effet reprit madame dannault en regardant malgré elle la bûche qui flambait dans la cheminée en êtes -vous —vous comprenez bien mon amie qu’ on ne se résigne pas à le jeter mois de sa vie dans l’ abîme sans s’ être assuré que le sacrifice est nécessaire les questions qui m’ occupent ne sont pas de celles qui se traitent entre portes ou bien pendant qu’ on prend le café à le salon elles exigent la méditation à le tête reposée et l’ emploi d’ une ferme volonté dans l’ existence que je mène il n’ y a point à le rechercher ces conditions-là ", "le jour commença bientôt à le baisser; sophie posa son livre et eut le temps de réfléchir à les ennuis de la captivité pendant la grande heure qui se passa avant qu’ élisa vînt la chercher pour la coucher marguerite dormait déjà profondément sophie s’ approcha de son lit et l’ embrassa tout doucement comme pour lui demander pardon de sa colère; ensuite elle fit sa prière se coucha et ne tarda pas à s’ endormir " ]
ne soyez donc pas surpris monsieur si vous ne recevez pas la réponse de madame de staël aussitôt que vous avez droit de l' attendre vous êtes bien sûr monsieur de la douleur qu' éprouvera madame de PROPN en apprenant la perte d' une amie dont je lui ai toujours entendu parler avec un profond sentiment je m' associe à sa peine je m' associe à la vôtre monsieur et j' ai une part à le moi en particulier lorsque je songe à le malheureux sort de toute la famille de mon ami m. de PROPN je vois monsieur que vous êtes sur le point de quitter rome pour retourner en france je souhaite que vous preniez votre route par genève où je vais passer l' hiver je serais très empressé à le vous faire les honneurs d' une ville où vous êtes déjà connu de réputation
[ "mais où ne l' êtes -vous pas monsieur votre dernier ouvrage étincelant de beautés incomparables est entre les mains de tous ceux qui aiment à le lire j' ai l' honneur de vous présenter monsieur les assurances et l' hommage de les sentiments les plus distingués le novembre lettre de madame de ", "PROPN ce décembre ah mon dieu de quelle douleur je suis saisie en recevant votre lettre déjà hier celte affreuse nouvelle était tombée sur moi par les gazettes et votre déchirant récit vient la graver pour jamais en lettres de sang dans mon cœur pouvez -vous pouvez -vous me parler d' opinions différentes sur la religion sur les prêtres est -ce qu' il y a opinions quand il n' y a qu' un sentiment je n' ai lu votre récit qu' à le travers les plus douloureuses larmes rappelez -vous le temps où vous vous sentiez le plus d' amitié pour moi; ", "n' oubliez pas surtout celui où tout mon cœur était attiré vers vous et dites -vous que ces sentiments plus tendres plus profonds que jamais sont à le fond de mon âme pour vous j' aimais j' admirais le caractère de madame de beaumont je n' en connais point de plus généreux de plus reconnaissant de plus passionnément sensible depuis que je suis entrée dans le monde je n' avais jamais cessé d' avoir des rapports avec elle et je sentais toujours qu' à le milieu même de quelques diversités je tenais à le elle par toutes les racines mon cher francis donnez -moi une place dans votre vie je vous admire je vous aime j' aimais celle que vous regrettez ", "je suis une amie dévouée je serai pour vous une sœur plus que jamais je dois respecter vos opinions matthieu qui les a a été un ange pour moi dans la dernière peine que je viens d' éprouver donnez -moi une nouvelle raison de les ménager: faites que je vous sois utile ou agréable de quelque manière vous a -t-on écrit que j' avais été exilée à le lieues de paris j' ai pris ce moment pour faire le tour de l' allemagne ", "mais à le printemps je serai revenue à le paris même si mon exil est fini ou auprès de paris ou à le genève faites que de quelque manière nous nous réunissions est -ce que vous ne sentez pas que mon esprit et mon âme entendent la vôtre et ne sentez -vous pas en quoi nous nous ressemblons à le travers les différences m. de m' avait écrit il y a quelques jours une lettre ou il me parlait de votre ouvrage avec une admiration qui doit vous flatter dans un homme et de son mérite et de son opinion mais que vais -je vous parler de vos succès dans un tel moment ", "cependant elle les aimait ces succès elle y attachait sa gloire continuez de rendre illustre celui qu' elle a tant aimé adieu mon cher françois je vous écrirai de weimar en saxe répondez -moi là chez mm. desport banquiers ", "que dans votre récit il y a des mots déchirants et cette résolution de garder la pauvre saint-germain: vous l' amènerez une fois dans ma maison adieu tendrement douloureusement adieu de cette lettre empressée affectueusement rapide écrite par une femme illustre me causa un redoublement d' attendrissement madame de PROPN aurait été bien heureuse dans ce moment si le ciel lui eût permis de renaître ", "mais nos attachements qui se font entendre des morts n' ont pas le pouvoir de les délivrer: quand lazare se leva de la tombe il avait les pieds et les mains liés avec des bandes et le visage enveloppé d' un suaire: or l' amitié ne saurait dire comme le christ à le marthe et à le marie: déliez -le et le laissez aller ils sont passés aussi mes consolateurs et ils me demandent pour eux les regrets qu' ils donnaient à une autre j' étais déterminé à le quitter cette carrière de les affaires où des malheurs personnels étaient venus se mêler à la médiocrité de le travail et à d' intimes tracasseries politiques on n' a pas su ce que c' est que la désolation de le cœur quand on n' est point demeuré seul à le errer dans les lieux naguère habités d' une personne qui avait agréé votre vie on la cherche et on ne la trouve plus elle vous parle vous sourit vous accompagne tout ce qu' elle a porté ou touché reproduit son image ", "il n' y a entre elle et vous qu' un rideau transparent mais si lourd que vous ne pouvez le lever le souvenir de le premier ami qui vous a laissé sur la route est cruel; car si vos jours se sont prolongés vous avez nécessairement fait d' autres pertes ces morts qui se sont suivies se rattachent à la première et vous pleurez à la fois dans une seule personne toutes celles que vous avez successivement perdues tandis que je prenais des arrangements prolongés par l' éloignement de la france je restais abandonné sur les ruines de rome à ma première promenade les aspects me semblaient changés je ne reconnaissais ni les arbres ni les monuments ni le ciel " ]
[ "ce n’ était pas le mariage de seymour qui excitait la colère de le vieux lord le défaut de formes légales le rassurait entièrement mais il était indigné que son fils eût pensé à une alliance qui lui semblait une de les monstruosités impossibles à le concevoir l’ audace de thompson lui paraissait plus révoltante encore il aurait donné la moitié de sa fortune pour se venger d’ une manière éclatante de le bonhomme et de sa famille ", "j’ y suis toute disposée prête à le tout et ne demandant rien c’ est que j’ ai été parfaitement élevée à le couvent on m’ a dit que la mission d’ une jeune fille honnête est de prendre pour mari la personne que ses parents lui proposent quelle qu’ elle soit; et de s’ efforcer par tous les moyens –quitte à le s’ en confesser s’ il y a lieu –de lui complaire en lui facilitant une existence aimable or j’ ai beaucoup de religion et j’ ai pris le programme à la lettre qu’ eusses -tu fait mon cher arthur si tu avais été ce que je suis un pauvre et brave garçon sans patrimoine sans chic et dépourvu d’ élégances extérieures ", "il prit le nourrisson dans ses bras et fut à la recherche de sa femme un soldat lui indiqua la tente ou elle était mais sans lui dire ce qu’ elle y faisait fou de jalousie le danois se précipita souleva la toile et pénétra dans la tente le spectacle était peu banal: sa femme ensanglantée et nue en compagnie d’ un tatar ensanglanté et nu fouettait un jeune homme le knout était par terre le danois posa son enfant sur le sol prit le knout et en frappa de toutes ses forces sa femme et le tatar qui tombèrent sur le sol en criant de douleur ", "—tenez dit -il en faisant sa grimace—non en souriant—tenez madame vous voyez que c' est bien inoffensif et le sauvage avala le morceau de curare geneviève ne pouvait se défendre d' un certain mouvement répulsif en présence de le petit vieux et de ses agissements celui-ci s' en aperçut car il reprit: j' abrège madame par un procédé à le moi qui m' est personnel j' employai le curare; minutes après vous rentriez j' étais caché le long de le lit vous vîtes votre mari et le crûtes mort mais c' est affreux ce que vous me dites là ", "les assistants silencieux et ordonnés photocopièrent ce qui pouvait l’ être et camescopèrent le reste le gourou qui répondait à le nom de shoko géant à les chairs abondantes et à la vue basse était persuadé qu’ une certaine chaîne de montagnes que PROPN évoquait à le plusieurs reprises ressemblait étrangement à le massif de le mont le messager providentiel que ces sommets inaccessibles abritaient ne pouvait être que sa propre personne on avait tenté de le décourager mais dès son retour à le tokyo il avait publié un gros ouvrage illustré de gravures de fac-similés de photos prises à le lyon dans lequel il revendiquait sa filiation avec l’ astrologue et pour bien prouver que le monde était entré dans une période de convulsions annonçant l’ apocalypse il en organisa les prémisses ", "avait eu la soudaine détente d’ un train de derrière de grenouille mis en communication avec la bouteille de leyde –vous dites le rédacteur ramena sa réponse à une pure constatation de fait c’ était sûr prononça -t-il demi-souriant les bras élargis d’ évidence voilà mois que j’ attendais même il tira de sa poche une feuille de papier ministre qu’ il développa avec soin et qui apparut noire de chiffres en prévision de ce qui fatalement devait arriver un jour ou l’ autre je me suis livré à un petit travail qui n’ est pas sans intérêt et que je vais avoir l’ honneur de vous soumettre le voici ", "tu pousseras ventre à le terre jusqu’ à le château et tu demanderas à le voir le duc d’ anjou oui madame tu lui montreras cet anneau à le sa vue il reconnaîtra que tu es mon messager et qu’ il doit ajouter foi à tes paroles que lui dirai-je ", "elle ne pensait plus ne jugeait plus que par jean il s’ interposait entre ce qu’ elle voyait et entendait elle vivait avec lui de cœur et d’ âme.mais par contre à le mesure que ses yeux s’ ouvraient quelles pénibles découvertes faisait -elle sur sa sœur et sur quelle chose affreuse de sentir l’ estime s’ en aller peu à le peu à l’ égard d’ êtres si chers !comme elle souffrait la pauvre lysis! et sans aide sans consolation.irène avait d’ abord vu sans déplaisir la nouvelle attitude de sa sœur cette petite fille devenant soudainement femme adoptait cette apparence de froideur comme une habile manœuvre de coquetterie bien propre à le affoler encore davantage ses admirateurs et vraiment elle se formait d’ une manière incomparable elle prenait une délicieuse aisance de femme de le monde en gardant toujours avec qui que ce fût cet air de fière indifférence qu’ ignorait la petite lysis un peu effacée de l’ année précédente et qui lui seyait si bien vraiment bientôt irène jugea cette attitude exagérée ", "je vous dis qu’ il est parti pour toujours –c’ est bien dit rose-de-noël d’ une voix ferme adieu stanislas vous avez inventé là une méchante comédie –une comédie ma pauvre florine répliqua le garçon en reprenant son ton de commisération ", "mais un refus l’ eût tellement blessé qu’ il n’ osa pas s’ y exposer le lendemain il ne sortit pas il s’ occupa de quelques travaux dans le jardin il changea la disposition de les meubles de la chambre il s’ enquit si sa robe de chambre était en bon état; en un mot il était facile de voir que ses pensées ne l’ entraînaient plus dehors " ]
cette espérance trouva peu d’ écho chez tortillard qui ne se sentait nullement disposé à le profiter de les offres de le vieux laboureur et à le grandir dans le bien sous les auspices d’ un vénérable curé le fils de bras-rouge avait des penchants très-peu rustiques et l’ esprit très-peu tourné à la bucolique d’ ailleurs fidèle à les traditions de la chouette il aurait vu avec un vif déplaisir le maître d’ école se soustraire à le leur commun despotisme il voulait donc rappeler à la réalite le brigand qui s’ égarait déjà parmi de champêtres et riantes illusions –oh oui répéta le maître d’ école je lui parlerai à le notre-dame-de-bon-secours elle aura pitié de moi et tortillard donna en ce moment et sournoisement un vigoureux coup de pied à le maître d’ école et l’ atteignit à le bon endroit
[ "la souffrance interrompit et abrégea la phrase de le brigand qui répéta après un tressaillement douloureux –oui j’ espère que cette bonne dame aura pitié de moi –pauvre bon papa reprit tortillard mais tu comptes pour rien ma bonne tante mme la chouette qui t’ aime si fort pauvre tante la chouette elle ne t’ abandonnera pas comme ça vois -tu ", "elle serait plutôt capable de venir te réclamer ici avec notre cousin m.barbillon –ce brave homme a des parents chez les poissons et les oiseaux dit tout bas jean-rené d’ un air prodigieusement malicieux en donnant un coup de coude à le claudine sa voisine –grand sans-cœur allez de rire de ces malheureux répondit tout bas la fille de ferme en donnant à le son tour à le jean-rené un coup de coude à le lui briser côtes –mme la chouette est une de vos parentes ", "demanda le laboureur à le maître d’ école –oui c’ est une de nos parentes répondit -il avec un morne et sombre accablement dans le cas ou il trouverait à la ferme un refuge inespéré il craignait que la borgnesse ne vînt par méchanceté le dénoncer il craignait aussi que les noms étranges de ses prétendus parents mme la chouette et m.barbillon cités par tortillard n’ éveillassent les soupçons mais à le cet endroit ses craintes furent vaines ", "jean-rené seul y vit le texte d’ une plaisanterie faite à le voix basse et très-mal accueillie par claudine –c’ est une parente que vous allez trouver à le louvres demanda le père châtelain –oui dit le brigand mais je crois que mon fils se trompe en comptant trop sur elle –oh ", "mon pauvre papa je ne me trompe pas va elle est si bonne ma tante la chouette tu sais bien c’ est elle qui t’ a envoyé l’ eau avec laquelle je bassine ta jambe et la manière de s’ en servir c’ est elle qui m’ a dit fais pour ton pauvre papa ce que je ferais moi-même et le bon dieu te bénira oh ma tante la chouette elle t’ aime mais elle t’ aime si fort que –c’ est bien c’ est bien dit le maître d’ école en interrompant tortillard ne m’ empêchera pas en tout cas de parler demain matin à la bonne dame d’ ici et d’ implorer son appui auprès de le respectable propriétaire de cette ferme mais ajouta -t-il pour changer de conversation et mettre un terme à les imprudents propos de tortillard mais à le propos de le propriétaire de cette ferme on m’ avait promis de me dire ce qu’ il y a de particulier dans l’ organisation de la métairie où nous sommes c’ est moi qui vous ai promis cela dit le père châtelain et je vais remplir ma promesse notre maître après avoir ainsi imaginé ce qu’ il appelle l’ aumône de le travail s’ est dit il y a des établissements et des prix pour en", "bonnes gens a serait mieux mais plus difficile lourde avoine et pré dru eau vive et air pur soins constants et sûr abri chevaux et bestiaux viendront comme à le souhait et vous donneront contentement mais pour les hommes voire c’ est autre chose on ne met pas un homme en grand-vertu comme un bœuf en grand-chair l’ herbage profite à le bœuf parce que l’ herbage savoureux à le goût lui plaît en l’ engraissant ", "eh bien m’ est avis que pour que les bons conseils profitent bien à l’ homme faudrait faire qu’ il trouve son compte à les suivre –comme le bœuf trouve son compte à le manger de bonne herbe n’ est -ce pas père châtelain –justement mon garçon –mais père châtelain dit un autre laboureur on a parlé dans les temps d’ une manière de ferme où des jeunes voleurs qui avaient eu malgré une très-bonne conduite tout de même apprenaient l’ agriculture et étaient soignés choyés comme de petits princes c’ est vrai mes enfants ", "il y a du bon là-dedans c’ est humain et charitable de ne jamais désespérer des méchants mais faudrait faire aussi espérer les bons un honnête jeune homme robuste et laborieux ayant envie de bien faire et de bien apprendre se présenterait à le cette ferme de jeunes ex-voleurs qu’ on lui dirait mon gars as -tu un brin volé et vagabondé non eh bien ", "il n’ y a pas de place ici pour toi –c’ est pourtant vrai ce que vous dites père châtelain dit on fait pour des coquins ce qu’ on ne fait pas pour les honnêtes gens on améliore les bêtes et non pas les hommes –c’ est pour donner l’ exemple et remédier à le ça mon garçon que notre maître comme je l’ apprends à le ce brave homme a établi cette ferme je sais bien a -t-il dit que là-haut il y a des récompenses pour les honnêtes gens " ]
[ "il s’ appelait toboggan à l’ époque les gens disaient: c’ est un collectif parents-enfants depuis on dit« crèche parentale et c’ est devenu propre d’ abord quand on entrait une vague tristesse vous poignait le cœur la moquette était usée le lino souillé de peinture la vaisselle de le midi n’ était pas faite ", "personne n’ est plus sensible à la flatterie que les hommes de le type de mon père et quand je lui ai dit que j’ aimerais visiter les nouvelles installations il s’ est étonné de voir un intellectuel abstrait et léger comme moi s’ intéresser à les précisions viriles de la technique j’ ai senti renaître en lui un espoir qu’ il a quelque temps caressé de me voir devenir après l’ agrégation un expert en rationalisation et en taylorisme quelqu’un comme ou chatelier bien que je lui aie expliqué fois que je n’ avais aucun goût pour ce genre d’ espionnage raffiné et de mouchardage à le chronomètre et à le règle à le calcul je n’ ai pas besoin de te dire que mon père est de ces commis de le capitalisme qui ont été éblouis après la guerre par les nouveaux saint-simoniens et que PROPN lui paraît être le plus grand homme de le xx e siècle j’ ai visité l’ usine et la nouvelle chaudronnerie qui m’ a paru propre et raisonnable mon père m’ a montré les bleus qui indiquent l’ emplacement de les machines l’ ordre de les opérations et les graphiques types de la réparation t", "c’ est votre correspondant anonyme monsieur le commissaire monsieur maigret je vous demande pardon d’ avoir raccroché ce matin il y a des moments où je me dis que tout cela ne rime à le rien je suis comme une mouche qui se heurte à la vitre en essayant d’ échapper à les murs de la pièce —vous n’ êtes pas à le bureau j’ y suis allé j’ étais plein de bonne volonté on m’ a donné un dossier urgent quand je l’ ai ouvert et que j’ ai lu les premières lignes je me suis demandé ce que je faisais là j’ ai été pris d’ une sorte de panique et sous prétexte de me rendre à les toilettes j’ ai franchi le couloir j’ ai tout juste pris le temps de décrocher en passant mon imperméable et mon chapeau j’ avais peur qu’ on ne me rattrape comme si je me sentais poursuivi dès le début maigret avait fait signe à le janvier de prendre le second écouteur dans quel quartier êtes-vous sur les grands boulevards il y a plus d’ une heure que je marche dans la foule il y a des moments où je vous en veux où je vous soupçonne de le faire exprès de m’ affoler de me mettre petit à le petit da", "il les passa rosine alors fut prise d’ une crainte superstitieuse ces bijoux volés puis restitués qu’ en avait -on fait dans l’ intervalle de le vol et de la restitution quel traitement scientifique ou maléfique avaient -ils subi? –pourquoi remets -tu tes bagues ", "néanmoins il éprouvait encore de temps à le autre quelques malaises et ses parents crurent préférable de le laisser dans ce domaine de valmarie où m.grégoire veillait avec attention à sa santé aussi bien qu’ à lui faire poursuivre quelques études pour les études le grand-père faisait venir fois par semaine un professeur de le bourg voisin et PROPN s’ appliquait à le instruire alexis mais la plus grande partie de les journées le garçon les passait à le dehors que le temps fût bon ou mauvais l’ air glacial ou brûlant son grand-père l’ y encourageait et lui-même n’ avait d’ autre désir que d’ explorer les alentours quand la pluie se déversait à le torrents il se réfugiait dans quelque hutte pour la chasse à les canards sur les rives de l’ étang ", "mais j’ accepte de grand cœur votre offre venez dans mon petit jardin asseyons -nous auprès de celle vigne personne à le cette heure ne viendra nous déranger le prêtre et l’ officier s’ installèrent sur un banc de bois où souvent le curé allait faire sa méditation et se reposer des fatigues de le jour l’ air était calme le ciel pur les grande sombres commençaient à le descendre de les collines c’ était une de ces belles soirées où dieu se révèle plus spécialement dans son œuvre où l’on se sent plus près de lui ", "mais où est -elle jubier regarda autour de lui comme s’ il eût pensé voir chryséis sortir d’ une touffe de roseaux mais elle ne le fit point et pour cause mon colonel je ne sais pas elle ne doit pas être loin elle cherchait toutes sortes de bêtes par ici tout à l’ heure et puis elle n’ a pas son cotillon elle ne peut pas s’ être: éloignée je l’ espère fit le colonel plus inquiet qu’ il n’ eût voulu ", "–ne t’ inquiète pas de ça je me suis enquis à le bon endroit à l’ évêché –tu te mets bien mon frère l’ académie et l’ évêche –oui voila ce que c’ est à le lieu de politiquailler de manier même assez mal une plume et un ébauchoir on se méfie moins de vous j’ ai aussi fait retoucher un peu ton costume de laïcisée il faut le porter dès à le présent afin de t’ y habituer et d’ y habituer peu à le peu les gens il me semble que je n’ oserai plus paraître que j’ aurai l’ air d’ une défroquée d’ une apostate quelle misère l’ habit ne fait pas la nonne va te déguiser va! quand elle reparut dans ce pauvre vêtement noir qui même retouché sur les indications de jacques flottait autour de son ascétique maigreur ", "mais je trouverais peut-être sous peu l’ occasion de lui rendre quelque grand service ou de me montrer devant elle dans l’ habit irrésistible de mon oncle cependant ajoutai -je avec un sentiment de tristesse invincible qui sait si je ne mourrai pas garçon alors ce serait à le frantz ou à le jean-nicolas de faire la fortune de la famille ma santé est plus florissante que jamais et mes forces ne sont pas encore entamées mais la grèce est un traître de pays qui a bon marché de l’ homme le plus vigoureux ", "de le moment que le don que vous êtes chargé de transmettre à le votre neveu ne court plus le danger d' être contesté pierre doit connaître sa situation et si l' ignorance de cette situation devait influer sur ses déterminations actuelles dans un sens contraire à son inclination vous pourriez avoir de graves reproches à le vous faire fiez -vous donc à sa raison et trouvez bon que je lui dise la vérité pierre n' est ni exalté ni frivole vous ne le connaissez pas c' est à le contraire un esprit très- sérieux un caractère très- énergique d' une droiture à le toute épreuve et nullement disposé à se laisser gouverner par ses passions j' ignore ses sentiments pour mademoiselle vallier mais je puis vous répondre qu' il n' a aucune inclination sérieuse pour mademoiselle de magneval et que cette jeune personne voulant bien m' honorer aussi de sa confiance je ferai ce que j' ai déjà fait c'est-à-dire que je lui donnerai le conseil de ne jamais songer à le m. pierre " ]
seul un dessin japonais le buste d’ un mercure antique représentaient la beauté dans ce fouillis formé remplacer les fleurs trop connues de grands rideaux rouges et vert foncé il avait en\n' commençant plaqué ses machinettes à le niveau de son corps à le ras de drap pour ainsi parler \n' puis à le mesure que ses douleurs le laissaient plus libre en se localisant par s’ était peu à le peu dressé et étendu pour agrandir son lilliputien musée en hauteur bien qu’ en largeur ce qui fit qu’ un jour qu’ il accrochait à un clou de hasard un petit\n passe-partout pour photographie contenant sa silhouette à le lui faite jadis pour pence à l’ aquarium à le londres assez hideuse ressemblance avec chapeau haut de forme et col chemise obtenu blanc par un minutieux déchiquetage ses yeux remarquèrent pour la première\n' fois pendant de très haut dans un cadre dédoré sous un verre poussiéreux une gravure\n' figurant une fillette dodue qui pressait sur un arc de son sein une colombe\n' blanche à les ailes battantes à le bec humide c’ était intitulé le trouble inconnu et portait é
[ "toilette le tendron est en chemise et le cordonnet de la chemise se dénoue sous les\\n' trémoussements de l’ oiseau un vague châle montre à le demi de ces bras qui vous mettent\\n' l’ eau à la bouche l’ une de ces têtes de greuze impassible dans sa candeur qui se perd\\n' sous la caresse innocente des yeux et une bouche pour qu’ on les baise dans tous les\\n' coins tant l’ une est divine et tant les autres sont adorables ", "petit nez droit narines plutôt rondes qui appelle les bouquets à le chloris des frisons partis de dessous\\n des bandelettes grecques pouvant bien être mises tant elles sont relâchées sous le nom\\n de rubans tout bonnement accompagnent cette tête friande et il voyait et il sentait\\n' quand le trouble inconnu sera devenu familier le beau le bon ragoût à les petits pois fera de la colombe passée pigeon commandé à sa cuisinière la chère enfant promue dame idole des robustes officiers de la garde impériale et des fournisseurs à les armées bien opulents tels nous se disait -il troubleurs aussi de petits cœurs vifs éveilleurs de sens tout\\n' prêts charmeurs de virginités délurées tels nous que mangent don-dons ou squelettes matrones ou gotons ces compagnes habitueuses de nos nuits presque toutes les épouses empouses légales ou non sur le tard de nos illusions gavés de sceptiques paresses gras de flemmes désabusantes lourds de notre chair repue que nous voilà et qui \\n' disons encore merci après l’ avoir crie caprice le semain d’ hier comme zouzouille le chinois j’ ai", "surpris parce que la mort ne surprend pas le sage charmés parce que ses pieds déliés ses jambes fines ses cuisses point trop charnues sa taille de guêpe ces brandebourgs sur cette poitrine modérée une de ces sincérités d’ épaules et d’ un cou presque de cygne je ne sais quel sourire franc quel nez polisson quel regard profond et peut-être vide mais mince de caillou ", "il n’ y manque qu’ une moule autour panthéonades l’ auteur exquis de si jolies choses sara la baigneuse gastibelza-l’homme-à-la-carabine comment disaient -ils en partant de le golfe d’ otrante voici je suis un éphèbe dormez bis ma belle par saint gilles viens nous -en cœtera ils l’ ont fourré dans cette cave ou il n’ y a pas de vin! oh! et au-dessus donc! soit! on a enlevé les stalles en toiles peintes la chaire idem les itou l’ autel toc et le baldaquin rien mouche ", "mais quoi à la place de le public j’ aimais mieux les fidèles quelque un peu melon qu’ ils parussent on va là on ne voit rien en dehors comme auparavant de les sublimes fresques de puvis\\n de chavannes et des obscénités d’ à le côté on y garde son chapeau sur sa tête ce qui est\\n' oppressif par les temps chauds on s’ étonne on rit de tant de sottise solennelle pense un peu à le châtiment le gâteau de savoie mangeant son blasphémateur et l’ arche où rien ne manque que et le nom de son père finalement pour l’ avouer nous autres gens de sang-froid nous ne pouvons nous empêcher\\n' de déplorer qu’ on ait collé là sur la tête un peu renfrognée d’ un béranger dévoyé ce haut\\n de forme à la fois incommutable et rond ", "puis ce refrain chante dans ma tête à le moi ma tête têtue qui aime bien qu’ on laisse les\\n' gens tranquilles mirabeau marat et d’ autres en savent quelque chose et qui s’ obstine à le vouloir\\n' connaître ce que peut signifier pour les grands hommes qui nous gouvernent le mot\\n panthéon puisqu’ il n y a plus ni dieux ni dieu motif de pantomime pierrot est né dans un quartier populaire de paris de parents tout petits marchands c’ est un enfant chétif trop souvent dans la rue ou ̀ il ne joue guère faible qu’ il est d’ ailleurs flâneur déjà comme tous les enfants possibles mais sensiblement plus beaucoup d’ entre eux il est gourmand ans pâlot grandelet maigrichon une blouse grise long tablier de lustrine noire boutonné derrière les épaules autour\\n' du buste une large ceinture noire et rouge de gymnastique pantalon à le mi-jambes chaussettes grises gros souliers à les cordons sans cesse dénoués ", "son jeu consiste à le marcher dans le ruisseau quand celui-ci est à le demi sec pour en faire monter boue autour de ses pieds lentement avec un bruit doux ce qui lui attire des calottes à le la\\n' maison la figure longue des traits vagues sur un cou mince nez quelconque montrant des\\n' narines en disproportion la bouche toute appétits et ces yeux bridés qui s’ épanouissent \\n' subits les gâte-sauces vont et viennent rares mêlés à la foule pauvre des paniers recouverts \\n' d’ une serviette si blanche sur leurs têtes et que ç à sent donc bon derrière eux exclame à le part soi pierrot chaque matin chaque soir et chaque après-midi en s’ en allant à\\n' l’ école et en s’ en évadant à le pas pressés sa boîte à le livres pendue à le bandes lisière par-dessus une épaule lui battant sur son derrière aujourd’hui il n’ y tient plus \\n' les godiveaux embaument trop c’ en est fait ", "il bouscule l’ un de ces gamins célestes anges des bons dîners qui tombe et son panier avec blanc par ci blanc par là la belle\\n' toque de le pauvre petit bougre vole à le vent sans calembour puis nage dans le ruisseau coudes ses omoplates de coutil neigeux baisent rudement le dur pavé fangeux et pantalon bleu à le petites raies blanches a dans sa partie postérieure proprement dite la même caresse dont son contenu et lui se fussent bien passés tandis que le dolent\\n' jean-bout-d’homme voit chandelles et plus encore panier par ci serviette là sauce en haut croûte en bas quenelles à le droite crêtes à le gauche désordre désastre partout ", "on s’ assemble on relève le gosse de bonnes âmes l’ épongent brossent le recoiffent lui tapent dans le dos dans les mains sur les fesses ramasse croûte et panier serviettes et quenelles et crêtes et tout un poète donne à le mion sous sur qui lui restent ayant trempé dans la sauce répandue doigt en sans point qu’ il avait léché derrière une main en boule lui pierrot l’ auteur de l’ avarie y a trempé ses de doigts dans la dive sauce et \\n' court encore minutes avant la grand’messe le cortège s’ organise dans l’ étroite pierrot qui est enfant de chœur guigne les burettes et met la main sur celle à le vin luisant jaune dans l’ ombre projetée par les chantres occupés à le revêtir la soutane et surplis " ]
[ "eh bien non on peut se recréer soi-même nettoyer sa sale nature la mener à le bain turc l' éponger la frotter jusqu' à le sang vous êtes trop indulgent monsieur d' entragues entragues fit calixte héliot qui entrait n' aime que l' art et ne s' intéresse qu' à le style quelle nouveauté répliqua entragues ", "toutefois si je dois encore rester quelques jours je vous prierai de me faire donner une paire de draps des draps et pourquoi faire vous ne serez plus longtemps ici! vous êtes un otage ces canailles de versaillais fusillent nos prisonniers nous allons le leur rendre ", "—à demain alors dit comme s’ il se ravisait —bien vous pourrez compter sur moi —et vous sur moi —vous viendrez seul? dit pathaway d’ un ton soupçonneux je n’ ai pas besoin de témoins pour te tuer répliqua le bandit avec hauteur après-demain il y aura un coq de moins pour chanter le réveil ", "émile est d’ abord un petit peu embarrassé ce n’ est certes pas qu’ il n’ ait rien à le dire mais s’ il a appris à le discuter avec les journalistes il n’ a pas l’ expérience de les foules peu importe il prend la parole forçant sa voix fluette le héros national s’ exprime dénonce condamne l’ invasion de les forces de le pacte parlant de son point de vue d’ athlète et comme les prochains jeux olympiques vont avoir lieu dans quelques semaines à le mexico il improvise un petit discours dans lequel il invite l’ armée à le respecter une trêve olympique comme ce n’ est pas très clair il précise sa pensée en appelant même à l’ occasion de ces jeux à le boycott de l’ urss ", "tu viens c’ était à le olof qu’ elle posait cette question en lui tendant la main pour le faire lever de le fauteuil à le fond de lequel il s’ était renfrogné étonné heureux il se dressa et la suivit ils marchèrent longtemps sur le trottoir de la rue PROPN puis sous les arcades de la rue de PROPN toute gêne avait disparu entre eux ils étaient à l’ aise ils étaient bien ils parlaient de n’ importe quoi et ils étaient d’ accord et ç a n’ avait aucune importance ", "je ne puis pas vous dire mon amie chérie les transports de joie qui ont inondé son visage quand je lui ai donné cette assurance me voilà donc établi garde-malade pour quelque temps pour un temps dont je ne prévois guère la fin mais entendez -moi bien ma régina je suis garde-malade non prisonnier c’est-à-dire l’ accès passé je recouvrerai ma liberté limitée sans doute mais bien précieuse et bien chère puisque je ne m’ en servirai que pour aller vous dire ce que je vous ai écrit à le début de cette lettre: régina je vous aime vous voyez que je finis par où j’ ai commencé ", "–c’ est donc moi qui vous mets à la glace dit -il enfin; depuis que je suis arrivé on ne rit plus on ne batafole plus monsieur fit phrosia d’ un air pincé à le contraire alors en avant les amours!et s’ avançant d’ un air empressé il s’ empara de l’ escarpolette –qui que je balance dit -il –moi fit ", "il n’ essaya point de lutter il n’ essaya point de se défendre il offrit à le prince ce spectacle touchant d’ un désespoir naïf bien intelligible et bien émouvant pour un si grand cœur et un si grand esprit que celui qui le contemplait permettez à le prisonnier de descendre dit le stathouder et qu’ il aille voir la tulipe noire bien digne d’ être vue à le moins une fois fit cornélius près de s’ évanouir de joie et chancelant sur le marchepied de le carrosse monseigneur!et il suffoqua; et sans le bras de l’ officier qui lui prêta son appui c’ est à le genoux et le front dans la poussière que le pauvre cornélius eût remercié son altesse .cette permission donnée le prince continua sa route dans le bois à le milieu de les acclamations les plus enthousiastes il parvint bientôt à le son estrade et le canon tonna dans les profondeurs de l’ horizon PROPN conduit par gardes qui se frayaient un chemin dans la foule perça obliquement vers la tulipe noire que dévoraient ses regards de plus en plus rapprochés il la vit enfin la fleur unique qui devait sous des combinaisons incon", "PROPN eut bientôt toutes les difficultés de le monde à le payer le loyer de son bail il ne reblanchit plus les murs de la galerie que pour une expo sur bientôt de toute façon il eut d’ autres chats à le fouetter puisque sida il y eut dont il fut l’ un de les premiers porteurs reconnus ce roman qui voir plus loin veut inventer ce qu’ il ne sait pas ne veut pas inventer un amant à le mariette ce qui ne veut pas dire que décidément mariette n’ en eut pas allons disons qu’ elle en eut un très doux très attentif très caressant très discret mais qui reste dans l’ ombre qui n’ aura pas été vu par l’ œil sans imagination de romillat ni même deviné par celui nettement plus affûté de sylvain ", "mais je n’ étais pas sûre d’ échapper à le mes frères irrésistible était cet accès libre à la petite cabine rouge ma naissance à le pays était un laissez-passer les riches américains qui venaient y enterrer leurs morts payaient la concession une fortune et devaient subir des tests psychologiques et des entretiens poussés peu d’ élus pour l’ agrément " ]
si le christ est pas content ce est pas à le lui mais à le trouillot à le monis à le millerand à le waldeck rousseau qu\ il devra en prendre car ce sont eux qui manipulent le clavier et tracent en bas des décrets son nom puis une fois cette besogne terminée ce père de famille qui interdit à les pauvres de donner à le leurs enfants une éducation religieuse appelle le curé de saint-philippe de le roule -lequel dit tous les dimanches la messe à elysée -pour lui recommander de bien enseigner à sa progéniture le catéchisme et il palpe avec une certaine fierté le chapelet de luxe que sa sainteté le pape a offert en récompense sans doute de ses vertus à le cette autre excellente catholique qu\ est madame sa femme .-mais notre ami est le portrait tout craché de le pharisien que notre- seigneur a tant honni que vous nous dessinez là .-avec ressemblance garantie j\' en ai peur madame bavoil tout est pas désespéré rome peut encore intervenir .-pourquoi faire aucun pape a plus que aimé la france harcelé il faut bien le dire par les catholiques qui dénués de toute initiative
[ "elle a percé à le coups de bec les mains qu\\ il tendait pour la caresser il ne s\\' est néanmoins pas découragé il a disputé pied à le pied les quelques libertés religieuses demeurées intactes et il a subi en échange des nominations d\\' évêques indignes des injures et des menaces naturellement plus il se montrait paternel et plus l\\ ennemi devenait arrogant cela nous a mené à la loi de les congrégations ", "il a tenté alors un dernier effort en laissant entendre que si PROPN touchait à les ordres il retirerait le protectorat de les oeuvres de à la PROPN cette fois on lui a épargné les coups de bec étaient des blessures encore trop nobles- et les satrapes de barrière qui nous régissent se sont contentés de le narguer en lui piquant ce qu\\ on appelle dans l\\ argot de le peuple une méduse et attristé appréhendant d\\' envenimer les choses il a gardé le silence que voulez -vous qu\\ il essaie dorénavant ", "il ne peut plus réagir il est trop tard .-certes si quelqu\\'un est à le plaindre dit mme bavoil est bien ce vieillard dont les affectueuses intentions n\\' ont été récompensées que par des moqueries et des outrages -je me figure cependant reprit durtal que de plus amples douleurs ont encore supplicié la vie de notre père il en est en tout cas une qui a dû être pour lui la dernière goutte de le calice à le boire en connaît vraiment pas de plus amère ", "la papauté pouvait devait jouer un rôle magnifique à le notre époque et était certainement prêt à le assumer la responsabilité d\\' un tel geste dans l\\ histoire et des événements il dut subir et que nous ignorons brisèrent sa volonté le rejetèrent épuisé dans l\\ ombre alors en effet que cette europe en pourriture coalisée contre la miséricorde et l\\ équité à le plat ventre devant la force regardait en souriant les massacres de les arméniens et les brigandages de les anglais à le transvaal un seul homme pouvait se dresser imposant par sa majesté et son âge le pape et leur dire à le tous je parle à le nom de le seigneur que vous crucifiez par votre la ̂cheté vous êtes les adorateurs de la vache à le colas et de le veau d\\' or vous êtes les caïns de les peuples cela n\\ eût servi de rien à le point de vue politique est possible ", "mais à le point de vue moral était immense cela prouvait qu\\ il subsistait encore une justice ici-bas rome fulgurait comme un phare allumé dans cette nuit qui envahit le monde et les peuples en désarroi eussent pu à le moins se tourner de ce côté et croire que le représentant de le christ sur la terre était avec eux pour eux contre les gredins couronnés et les démagogues pour des motifs évidemment péremptoires sa sainteté qui a dû pleurer des larmes de sang de ce mutisme obligé est tue ah ", "le pauvre pape -le fait est dit mme que existence de interné dans le vatican spolié d\\' un pouvoir temporel à lequel il a droit est depuis de longues années un calvaire -pour en revenir maintenant à les épreuves que lui inflige celle de ses filles il aime le plus la france que va -t-il décider aujourd\\'hui que la partie qu\\ il a jouée contre les francs-maçons est perdue et que le pillage de son patrimoine spirituel annonce va -t-il se redresser et en un réveil foudroyant frapper d\\' excommunication retrancher de église vouer à la malédiction jusqu\\ en leurs derniers descendants loubet rousseau trouillot monis tous les députés qui ont voté la loi et tous les sénateurs qui la voteront ce serait tout de même un soulagement pour ces malheureux catholiques qui se voient lâchés par leurs chefs dans les grandes largeurs et je vous assure que les interdits riraient moins qu\\ on ne pense de ce châtiment car ce sont sur les familles nominativement désignées dans les bulles des amas de maux que ces anathèmes fulminés attirent le souverain pontife les déchaînera -t-il j\\", "il pardonnera et il aura évangéliquement raison seulement où toutes ces défaites résignées nous mènent -elles en secouant la tête laissons ces désolantes histoires ne songeons qu\\ à le jésus que PROPN va crucifier heure de les ténèbres est proche ", "allons le consoler .-en supposant que nous en soyons dignes dit durtal qui mit son chapeau et enfila son caban une fois installé dans il oublia les tristesses de l\\ 'heure présente la divine liturgie enlevait planant si haut loin de nos boues et il embrassait d\\' un coup d\\' oeil le panorama de la terrible semaine de la semaine peineuse telle que la qualifiait le moyen- age avant de gravir ces jours qui conduisaient en de brèves étapes à le sommet de le golgotha à le pied même de le gibet montrait dans l\\ evangile de la passion le fils de dieu réduit à le enfuir et à se cacher afin de être pas lapidé par les pharisiens et pour exprimer cette humiliation elle couvrait de voiles de couleur violette ses statues et ses croix ", "une semaine écoulait encore et soudain pendant quelques instants sa détresse interrompait à la fête de les palmes la veille même de la messe énonçait les épouvantables malédictions que proférait jérémie cette préfigure de le christ contre les juifs et le lendemain en de magnifiques offices à le cri de à le chant triomphal de le avançait monté sur le petit de prédit par zacharie et il entrait assourdi par les vivats de le peuple dans cette jérusalem qui devait quelques jours après dans des clameurs de rage le trucider et dès que la marche glorieuse était avec la procession de les rameaux finie l\\ angoisse de le christ et de son église reprenait aussitôt avec la messe pour ne plus cesser avec les pâques déjà la lecture de la passion commençait avec saint matthieu pour continuer le mardi avec saint marc le mercredi avec saint luc le vendredi avec saint PROPN " ]
[ "quelques secondes s’ étaient à le peine écoulées qu’ il était à le genoux sur le chemin de halage puis debout et qu’ il criait à une silhouette qui s’ éloignait: —halte chose étrange n’ osait pas courir il se dirigeait vers la voiture en pressant à le peine le pas en se retournant les jambes coupées par l’ émotion et il se laissa rejoindre tête basse le cou enfoncé dans le col de son pardessus il n’ eut qu’ un geste un geste de rage comme s’ il eût frappé de le poing une table imaginaire et il gronda entre ses dents a tout hasard maigret avait sorti son revolver sans le lâcher sans cesser d’ observer son compagnon il secoua ses pantalons mouillés jusqu’ à les genoux tandis que l’ eau giclait de ses chaussures ", "d' ailleurs comment empêcher une cloche de sonner charles sourit et commença ses explications l' audace de la conception de l' exécution la simplicité de les moyens surprirent tellement le vieux que malgré son indignation sa colère il n' interrompit pas une fois le récit de charles ses narines gonflées son visage empourpré indiquaient la colère toujours croissante la rage qui bouillonnait dans sa tête et dans toute sa personne quand PROPN eut fini lui dit avec fureur je crois en vérité brigand scélérat ", "mon père jusqu’ à ce moment vois -tu mon fils moi j’ avais assisté à le cette scène haletant presque fou de douleur et de rage à le mesure que luttant de toute la puissance de mon cœur paternel contre les sortilèges de le maquignon j’ en triomphais peu à le peu mais à le ces cris poussés par toi et par ta sœur ma mère mon père le charme se rompit tout-à-fait je retrouvai toute ma raison tout mon courage votre vue me donna une telle secousse un tel élan de fureur que ne pouvant briser mes fers je me suis dressé et les mains toujours enchaînées derrière le dos les jambes toujours chargées de lourdes entraves je me suis élancé hors de ma loge et en bonds sautés à le pieds joints je suis tombé comme la foudre sur le noble seigneur trimalcion il a du choc roulé sous moi; alors faute de la liberté de mes mains pour l’ étrangler je l’ ai mordu à le visage où j’ ai pu à la joue je crois près de le cou et puis je n’ ai plus démordu les maquignons leurs gardiens se sont jetés sur nous mais pesant de tout mon poids sur ce hideux vieillard qui poussait des hurlements j", "nous avons traversé la place vendôme bras dessus bras dessous mon père chantait des fragments de bagatelles pour un massacre d\\' une très belle voix de basse je pensais à les mauvaises lectures que j\\' avais faites dans mon enfance notamment cette série de les comment tuer votre père andré breton et de jean-paul sartre collection lisez -moi bleu breton conseillait à les jeunes gens de se poster revolver à le poing à la fenêtre de leur domicile avenue foch et d\\' abattre le premier piéton qui se présenterait ", "ces leçons mystérieuses étaient presque des récréations pour le pauvre enfant de valneige en échange PROPN apprenait de gella beaucoup de choses c’ était elle qui lui faisait faire tous les jours ce qu’ on appelait ses exercices c’est-à-dire des mouvements mesurés des jetés des pliés des battements tout ce qui peut assouplir le corps l’ enfant avait une extrême facilité à le comprendre à le exécuter c’ était un garçon d’ espérance disait le maître en envoyant bien haut la fumée de sa grosse pipe ce qui chez lui indiquait le parfait contentement ", "la tristesse le gagnait bien que de forme semblable short le caleçon n’ est pas un maillot de bain c’ est la matière qui fait la différence pensa -t-il c’ est pas fait pour on ne se baigne pas avec ça pensa -t-il regardant tristement le sous-vêtement et le regardant il répéta pas fait pour et le répétant il pensa pas plus que je ne suis fait pour tromper ma femme même si je l’ ai trompée souvent pas plus que je n’ étais fait pour durer en tant que pianiste professionnel ", "j’ y trouve mon compte avec le leur dans notre position on n’ est pas libre d’ être généreux ;il faut que toute dépense rapporte pour n’ être pas en perte à la fin de l’ année et pouvoir livrer à le même prix que le voisin mais voyez -vous les mères travaillent mieux pendant que leurs enfants sont à la crèche et les ouvriers que l’on loge s’ attachent à la maison dieu ne défend pas n’ est -ce pas d’ arranger sa fortune avec le bien-être de les autres assurément non et c’ est un bon exemple que vous donnez monsieur martin ", "il y avait les parents côté mari et les parents c’ était élégant discret déjà tout le monde était habillé de noir couchet il n’ y avait encore que cette commère dont la soie de le corsage était trop tendue sous les bras pourrais -je vous dire quelques mots en particulier madame elle s’ excusa auprès de sa famille qui voulut quitter le salon ", "—pourquoi si vous l’ aimiez avoir emporté une arme avec vous cela sembla la décourager —je ne me suis jamais fait d’ illusions sur son compte il était ma dernière chance vous ne comprenez donc rien elle essaya d’ allumer une cigarette n’ y parvint pas à le cause de le tremblement de sa main maigret se pencha et tendit une allumette enflammée elle ne dit pas merci —vous avez toujours été orgueilleuse n’ est -ce pas ", "madeleine avait montré à le toinette ses plaies sur le haut de ses bras elle ne dormait pas mais en cela elle était comme son père son père la regardait aller et venir sous la lune près de le poulailler ou bien tombée à le genoux dans les herbes chapitre toinette marais elle l’ amena après avoir prévenu son père et sans que monsieur de sainte colombe dût le voir " ]
la porte de l’ arrière-boutique s’ ouvrit mme fontanet et testulier parurent sur le seuil chapitre l’on fait connaissance de maître testulier maître testulier avait une cravate bleue je l’ affirme c’ était moins qu’ un huissier c’ était un ancien huissier révoqué
[ "les gens dans la position de m. et mme fontanet ont rarement recours à les notaires ils forment la clientèle de les agens d’ affaires anciens huissiers ou non les agens d’ affaires sont d’ honnêtes personnes qui mais ici la définition tiendrait par trop de place ce serait long comme un acte d’ accusation mon gros chéri dit mme fontanet voici le bon m. testulier que tu m’ as envoyé chercher ", "le bon m. testulier inventoria d’ un regard usurier l’ ameublement de l’ arrière-boutique il pouvait avoir ans il n’ avait jamais été à le bagne jusqu’ alors eh bien mon cher monsieur fontanet dit -il en s’ approchant de le lit nous voilà donc un peu indisposé prenez médecine croyez -moi ç a ne fait jamais de mal j’ avais mon père qui prenait médecine toutes les semaines par habitude il aurait vécu jusqu’ à le ans s’ il n’ avait pas négligé une fois de se purger ç a l’ a tué net un si honnête homme et des moyens il a été bien regretté celui-là maître testulier s’ assit à le chevet de le bonhomme et félicité mit devant lui une petite table et ce qu’ il fallait pour écrire ", "me testulier avait un brouillon de testament dans sa poche on ne meurt pas pour faire ses dispositions allez reprit -il avec une gaîté sinistre j’ ai même vu des gens que ç a remettait sur pied c’ est tout simple voulez -vous que nous commencions suzanne me dit mme fontanet allez fermer le bureau après cela vous monterez dans votre chambre je vous y porterai votre souper ", "je sortis à le regret bien que la scène menaçât d’ être pénible il me semblait que j’ étais chargée de défendre ce pauvre bonhomme contre les corbeaux qui harcelaient son agonie je me rappelais involontairement le souvenir de le vieux lodin cet autre mourant martyrisé qui avait failli mériter le prix montyon à la noué quand je fus dans le bureau à le lieu de fermer les portes je me mis à le écouter voyons mon gros chéri disait la placeuse de son ton le plus câlin bois une petite gorgée ", "figurez -vous monsieur testulier que c’ est de le rhum à le francs qu’ il lui faut à le cet amour-là pour faire son petit punch et francs la bouteille le château-latour qu’ il boit à l’ ordinaire voyez -vous c’ est gâté a ne mourra jamais me testulier venait d’ étaler devant lui plusieurs papiers que je ne pouvais pas voir parce qu’ il était entre le trou de la serrure et la table on n’ en meurt pas mon bon monsieur fontanet répétait -il comme un refrain; il y a plus on a vu des gens que ç a remettait sur pied moi qui vous parle j’ ai fait fois mon testament le vieux fontanet cependant prononça quelques paroles que je ne pus entendre ah bien oui! répliqua gaîment l’ ancien huissier nous savons le code peut-être nous nous moquons de les notaires c’ est bon pour les fainéans l’ article et les testamens olographes n’ ont pas été inventés pour les prussiens de quoi? s’ interrompit -il; la main ne va plus ne vous inquiétez donc pas mon bon ou soutient un peu la main on la guide il faut bien s’ entr’ aider n’ est -ce pas fit félicité gros chéri il ne faut pas faire le", "je la vis en ce moment qui tendait sa fine oreille vers la porte elle n’ avait pas en moi une confiance illimitée je m’ en allai sur la pointe de les pieds jusqu’ à l’ entrée extérieure je mis avec bruit les barres de la fenêtre puis je revins tout doucement ", "c’ est un petit effort gros chéri disait félicité un tout petit effort tu ne voudrais pourtant pas me laisser dans l’ embarras en cas de malheur tu ne mourras pas c’ est très bien je peux même mourir avant toi et dieu sait et je le souhaite mais moi je ne demande pas mieux que de te donner tout ce que j’ ai gros amour il est vrai qu’ elle n’ avait rien mais il faut tenir compte de la bonne intention gros amour ne bougeait pas plus qu’ une borne ah dit l’ ancien huissier nous sommes donc mauvais comme un tigre aujourd’hui papa fontanet on prétend pourtant qu’ il y a ici quelque part un petit registre qui pourrait nous faire bien de le chagrin si le procureur de le roi mettait son nez pointu dedans je vis la couverture de le bonhomme s’ agiter par soubresauts ", "la placeuse dit à l’ ancien huissier: ne lui parlez pas de cela monsieur testulier ce n’ est pas nécessaire il va être bien gentil vous allez voir n’ est -ce pas gros chéri que tu vas être gentil? gros chéri fit signe de la main qu’ il voulait d’ abord entendre lecture de le testament c’ était le premier pas félicité l’ accabla de caresses j’ attendais que l’ agent d’ affaires commen lecture car je comptais employer ce moment à le ouvrir le pupitre qui renfermait le fameux dentiel mais la placeuse ne m’ avait pas oubliée ", "elle arrêta testulier; qui avait déjà le binocle à le cheval sur le nez et vint vers le bureau je n’ eus que le temps de reculer jusqu’ à la porte d’ entrée eh bien suzanne me dit -elle est -ce que vous n’ avez pas fini de fermer qu’ attendez -vous pour vous retirer dans votre chambre je lui fis observer humblement que je ne savais pas même où était ma chambre c’ est juste " ]
[ "je lui parle très peu à ce sujet j’ aime mieux laisser le temps et la réflexion agir en elle .il se leva fit quelques pas vers la fenêtre et se détourna en demandant d’ un ton un peu sec: –est -ce pour me dire cela que tu m’ as fait venir et autre chose .se levant à son tour l’ abbé vint à le bruno il vit se fixer sur lui un regard assombri qu’ il ne connaissait pas jusqu’ ici peux -tu m’ assurer en toute sincérité que ta vie chrétienne n’ a subi aucune atteinte?bruno eut un mouvement d’ épaules en ripostant avec froideur –j’ ai conservé ma foi tout entière j’ accomplis ce qui est d’ obligation stricte quant à le reste j’ ai cru sage d’ y renoncer pour le moment afin de ménager les idées de floriane que trop de dévotion risquerait d’ effaroucher ", "si dieu par hasard avait voulu se servir d’ elle ?...mais elle revit le visage impassible de le jeune savant ses yeux sombres et froids où rayonnait une forte intelligence ces yeux qui la médusaient un peu non cette pensée était de la présomption il était moralement trop fort pour elle si jeune si inexpérimentée il l’ aurait vaincue ou bien elle serait morte en soutenant cette lutte inégale tout était mieux ainsi il n’ y avait rien à le regretter un son de cloche vibra tout à le coup dans l’ air ", "à le côté de les trèfles d’ un vert sombre et betteraves d’ un vert cru les blés jaunes éclairaient la campagne d’ une lueur dorée et \\n' blonde ils semblaient avoir bu la lumière de le soleil tombée sur eux on commençait à\\n' moissonner par places et dans les champs attaqués par les faux on voyait les hommes balancer en promenant à le ras de le sol leur grande lame en forme d’ aile après heures de marche le break prit un chemin à le gauche passa près d’ un moulin vent qui tournait mélancolique épave grise à le moitié pourrie et condamnée survivant des vieux moulins puis il entra dans une jolie cour et s’ arrêta devant une \\n' maison coquette auberge célèbre dans le pays patronne qu’ on appelle la belle alphonsine s’ en vint souriante sur sa porte tendit la main à les dames qui hésitaient devant le marchepied trop haut .sous une tente à le bord de l’ herbage ombragé de pommiers des étrangers déjeunaient déjà des parisiens venus d’ étretat; et on entendait dans l’ intérieur de la maison de les voix des rires et des bruits de vaisselle .on dut manger dans un", "s’ écria le notaire surpris de cette vivacité —oui moi! j’ ai ans la belle affaire! regardez donc ce malingreux de simon s’ il n’ a pas l’ air d’ être mon grand-père j’ irai à le paris puisque la geneviève ne veut pas venir ici et je verrai le petit et je vous en rapporterai des nouvelles le notaire hésitait —je ne sais dit -il si je suis autorisé à le vous donner l’ adresse de madame PROPN ", "alors qu’ elle va fermer les volets elle aperçoit l’ invraisemblable attelage que forment saïd et sonny sur une moto bleu et rose à l’ enseigne de le sushi-maki de le quartier elle n’ entend pas sonny expliquer qu’ il a rencard qu’ il peut pas et PROPN qui se fout de lui t’ es amoureux ou quoi? tu sais tu devrais pas tourner autour d’ elle tu m’ écoutes mais rien à le voir j’te dis je vais pas faire ça je suis pas fou son mec à le nour c’ est un baron ", "il est escorté de poules l’ une pareille à le lui l’ autre plus blonde et non moins belle je ne sais de quel croisement ils résultent mais ils seraient dignes de figurer chez un amateur ce n’ est pas le lourd coq cochinchinois sans queue ridiculement jambé à l’ air stupide et féroce celui-ci a une robe charmante et des formes parfaites des pattes délicatement découpées la démarche aisée et la physionomie fière mais fort affable .je suis très reconnaissant envers l’ éminent peintre jacque de m’ avoir inspiré par ses études ingénieuses et savantes sur la matière et surtout par ses adorables tableaux et dessins ceux-ci publiés dans le magasin pittoresque et dans le journal d’ agriculture pratique un redoublement d’ amitié pour le coq et la poule à le point de vue de l’ alimentation il y a le côté de haute utilité que tout le monde apprécie ", "la place de cette enfant est ici à le milieu de sa famille il s’ était rapproché et posa doucement sa main sur la noire chevelure d’ celle-ci leva les yeux et regarda avec un évident soulagement cette physionomie sympathique empreinte d’ une affectueuse pitié à les derniers mots de son frère mme tressaillit et une sorte de colère traversa son paisible regard –tu as de les idées étranges hermann dit -elle sèchement je croyais t’ avoir fait comprendre que jamais jamais la fille de PROPN ne serait considérée comme faisant partie de ma famille ", "parce que votre magasin est ouvert il se marre et la boutonne pas de danger pour la caisse fait -il le vendeur est à l’ intérieur deuxième partie nuit blanche chapitre annette j’ ai conservé de mon adolescence une fraîcheur d’ esprit vraiment hors concours ainsi lorsque je vais à un rembour mon palpitant bat sur un rythme particulier je suis zému parole comme un collégien ", "–donnez -moi ce papier donnez donnez et faites de moi ce que vous voudrez s’ ecria -t-elle éperdue en éclatant en sanglots le comte entoura de ses bras la jeune fille dont malgré sa résistance il embrassa passionnément le visage et les mains mouillés de larmes il l’ entraîna vers l’ alcôve et essaya d’ en ouvrir la porte lorsque par celle de le cabinet de toilette apparut mlle figaro tenant un papier dans les mains qu’ elle tendit à le comte PROPN tomba évanouie dans les bras de la courageuse fille qui venait la sauver le comte saisit écumant de rage le papier que mlle figaro lui offrait d’ une main tandis que de l’ autre elle soutenait la pauvre enfant et l’ entraînait sur un canapé ", "pas souvent monsieur robert parce qu’ il a un grand défaut il n’ obéit pas vite; et même quelquefois il n’ obéit pas de le tout c’ est un chien qui a été mal dressé c’ est pourtant le vieux garde qui s’ en est chargé c’ est vrai monsieur robert " ]
—humm elles sont chaudes elle se limait les ongles en ovale les laquait avec un vernis orangé ses doigts étaient longs blancs ses mains étaient grandes et fines sa peau avait la couleur d’ un thé clair en transparence on voyait les veines parfois la seule chose qui semblait le préoccuper était le couple qu’ ils formaient il lui en faisait remarquer la rareté et la chance qu’ ils avaient il passait la chercher à son bureau
[ "appuyé à le mur d’ en face il lui souriait ils prenaient la rue PROPN contournaient un petit building de étages qui marquait le centre-ville et le dominait ils traversaient la place gambetta et ils arrivaient rue grande où il louait une chambre —les gens veulent l’ amour conjugal rachel parce qu’ il leur apporte un bien-être une certaine paix c’ est un amour prévisible puisqu’ ils l’ attendent qu’ ils l’ attendent pour des raisons précises un peu ennuyeux comme tout ce qui est prévisible ", "la passion amoureuse elle est liée à le surgissement elle brouille l’ ordre elle surprend il y a une troisième catégorie moins connue que j’ appellerais la rencontre inévitable elle atteint une extrême intensité et aurait pu ne pas avoir lieu ", "dans la plupart de les vies elle n’ a pas lieu on ne la recherche pas elle ne surgit pas non plus elle apparaît quand elle est là on est frappé de son évidence elle a pour particularité de se vivre avec des êtres dont on n’ imaginait pas l’ existence ou qu’ on pensait ne jamais connaître ", "la rencontre inévitable est imprévisible incongrue elle ne s’ intègre pas à une vie raisonnable mais elle est d’ une nature tellement autre qu’ elle ne perturbe pas l’ ordre social puisqu’ elle y échappe pour toi notre rencontre elle appartient à le quelle catégorie —rachel ne redis plus notre rencontre elle notre rencontre appartient à le quelle catégorie ", "le sujet n’ a pas besoin d’ être redoublé tu l’ as mentionné on a entendu on a compris de quoi tu parles je la situerais entre la deuxième et la troisième —pierre! —oui tu m’ aimes? —regarde-moi ", "—je te regarde —je t’ aime rachel —moi aussi tu sais ils allaient faire un tour à le jardin public ils entraient par l’ avenue de déols suivaient l’ allée de les marronniers qui descendait vers l’ étang des cygnes glissaient sur la surface il y avait un saule pleureur les branches retombaient bougeaient avec le vent ils s’ appuyaient à la balustrade et restaient quelques minutes comme à le regarder en silence les branches fines qui se balançaient qui effleuraient l’ eau la caressaient plus loin de les enfants ramassaient des marrons puis les faisaient briller avec un chiffon ", "vers le haut de le parc dans une immense cage des paons faisaient la roue il y avait un kiosque à le musique un jour lamarseillaise a résonné dans le parc tout le monde s’ est levé de les bancs des chaises plus personne n’ était assis ", "seul un type est resté vautré ostensiblement sur la pelouse après un rapide coup d’ œil et un haussement d’ épaules elle en a détourné le regard elle a continué à se tenir bien droite —tu es patriote dis-moi rachel —peut-être oui peut-être que je suis patriote oui ", "pourquoi il ne faut pas tu ne l’ es pas toi? ne me choque pas que ce type qui est sûrement fatigué par sa semaine reste allongé sur la pelouse c’ est dimanche après tout il est venu à le jardin public pour se détendre mais je vois que toi ça te choque sans doute oui " ]
[ "je me contenterai de cette chaise de gisquel enveloppa d’ un regard satisfait le jeune homme assis en face de lui.quel charmant garçon ce hoël! fin racé une physionomie pleine de charme tout en restant virile peut-être un peu trop de rêve dans ces yeux d’ un vert changeant les yeux de son grand-père et de son père mais ceux-ci n’ avaient pas cet air de volonté qu’ tenait sans doute de son aïeule –je suis venu pour aller prier sur la tombe de grand-mère ", "je propose donc une assemblée générale de les embarcations tous les jours à le midi et demi après le point la nuit il sera essentiel de tenir les fanaux allumés pour ne pas nous perdre de vue grâce à ces très simples mesures je ne doute pas que nous n’ arrivions à le bon port une exclamation unanime salua ce petit discours vive le commandant criaient tous les canots ces instructions étaient trop sages pour ne pas être acceptées avec enthousiasme ", "il m’ a fait comprendre notamment que la mise à le point d’ un tour de chant ou d’ un numéro de music-hall peut nécessiter beaucoup plus de talent que bien des exécutions plus ambitieuses c’ est lui aussi qui m’ a appris qu’ il peut y avoir plus de poésie dans une chanson à le sous que dans une tragédie classique sans vouloir me comparer à le lui à le point de vue de le courage je me sens très proche de cet oncle qui toute sa vie rechercha avec une constance admirable ce qui pour d’ autres n’ était qu’ un abaissement et ramassa ses femmes l’ une dans la sciure de les pistes l’ autre presque sur le trottoir tant il avait le goût de ce qui est nu et authentique et qu’ il pensait ne pouvoir rencontrer que chez ces humbles tant il devait trouver de joie aussi à se sacrifier en cela extrêmement semblable à le moi qui ai si longtemps recherché en même temps que redouté sous des formes différentes la souffrance la faillite l’ expiation le châtiment le prestige de cet oncle était encore accru à le mes yeux de le fait qu’ il avait fréquenté un peu tous les milieux sans excep", "honorine rentra jean crut tout perdu la duchesse sauva tout vraiment dit -elle cette histoire est inouïe et puisque vous êtes décidé à ne pas aller à le clermont j’ en entendrai la fin avec plaisir est -ce qu’ il n’ a pas fini dit honorine pas encore dit jean qui par ce mot se mit audacieusement de complicité dans le mensonge de la duchesse ", "elle pouvait elle parler de souvenirs ans qu' elle était à le londres mon premier avortement elle les égrenait je pourrais avoir une fille anglaise dis! plus vieille que la tienne un baiser à le virginie c' était décousu ses souvenirs venait en hoquets en ce temps-la les hommes étaient respectés leurs femmes aussi ouaq! sur le pavé de londres! et le travail je pense! ils partaient pas à la guerre se faire enculer! mais angèle était pas d' accord elle avalait pas ces bêtises fantômes vampires c' était tout que du bourrage pour elle des inventions de malhonnêtes de filles menteuses dépravées qu' avaient perdu la conscience qui lampaient le sac à le bistrot! alors pardon l' agonie grosse morue saloperie! affreuse! elle pouvait causer cette tordue menteuse! pardon ce fiel! que du mensonge plein la gueule ", "quittes eh non en dépit d' elle-même elle ne s' absolvait plus si lâche qu' eût été la trahison sa vengeance était impardonnable elle s' étourdissait jusqu' ici noyée dans le tourbillon de tous les plaisirs cherchant et trouvant l' oubli dans l' émotion de toutes les heures mais seule avec ses songeries le valet de chambre reparut ", "parmi les papiers qui m’ appartenaient ainsi qu’ à le palmina et qu’ il avait cédés à le roi frédéric un seul manquait à le cette collection il avait jugé inutile de le montrer car ce n’ était pas son dessein de prouver le mariage de la princesse de chypre et de moi il lui avait suffi d’ établir qu’ elle était venue à le ma suite en sicile ce document était mon contrat de mariage signé par lusignan et témoins PROPN s’ en souvenant jugea qu’ il pourrait devenir la meilleure pièce de sa nouvelle fourberie ", "il ne veut pas laisser un autre dire –mère le fils que nous pleurions nous est rendu la joie de tous montant comme un cantique fait le fils aîné soucieux s’ assied -il à la table commune c’ est que le père en l’ y invitant et en le pressant l’ y contraint seul entre tous les convives car jusqu’ à le moindre serviteur est convié il montre un front courroucé à le pécheur repenti pourquoi plus d’ honneur qu’ à le lui-même qu’ à le lui qui n’ a jamais péché il préfère à l’ amour le bon ordre ", "elle était épanouie de toute sa force elle ressemblait à le tous ceux que j’ avais vus à la place ou ̀ elle était et qui eux aussi voulaient s’ arracher de le néant et vivre plus mais son vœu à le elle c’ était tout le salut son humble cœur génial allait dans son effusion de toute la mort à le toute la vie ses yeux étaient tournés de le côté de la fenêtre blanche et c’ était la plus vaste demande possible le plus vaste de les désirs humains qui palpitait dans cette sorte d’ assomption de sa figure à le ciel arrête le temps qui passe ", "bientôt des eaux remuées sortirent les apsâras danseuses et courtisanes célestes qui étaient d’ une incomparable beauté elles devinrent les femmes de les demi-dieux gandharwas et donnèrent naissance à la race de les singes ensuite sortit en personne la belle varouni fille de l’ océan que les fils d’ prirent pour épouse enfin à la surface de la mer on vit se former le breuvage merveilleux qui devait triompher de la mort mais pour le posséder une guerre d’ extermination commença entre les fils de diti et les fils d’ " ]
jours que je n’ avais rien capturé je m’ apprêtais à le rentrer devant moi je vis une énorme baudroie apparemment morte depuis peu on ne refuse pas ce que la mer donne quand j’ ai étripé la lote j’ ai trouvé une boîte en argent dans son estomac et dans la boîte était ce livre .—quel démasclage disait
[ "—j’ ai montré la boîte et le livre à l’ équipage de a l’ époque la grève d’ battait son plein les femmes avaient subordonné son arrêt et ce de manière sans appel à la libération de les concubines de ce bordel où l’on a perdu le loisir de fabriquer son gosse les hommes rageaient piaillaient piaulaient sans arrêt et allaient par files compactes à la messe de le dimanche demander tous cierges allumés que dieu eût pitié et qu’ il rappelât en son saint paradis la punaise puante de le nom d’ —elle nous empêche d’ accomplir ta volonté: elle nous empêche de peupler la terre de le gihôn à le pishôn d’ en retourner les pierres de cornalite jusqu’ à le pays d’ PROPN fais -la mourir elle nous empêche de restituer la chair initiale ", "ils caviardaient le —dieu n’ est pas responsable de votre naïveté et ne peut répondre de votre la vous étiez là lorsque PROPN tuait sa femme vous avez laissé tuer le boucher sans lever le moindre petit bout de heurtoir messieurs je suis de le côté d’ dieu aussi le vagin n’ est pas un engin à le casser les humeurs ni même une cornemuse à le flotte ni même un totorito ni même un passe-magouille sachez -le si vous le pouvez comme dit le vagin c’ est la parole de le seigneur en chair et en eau pensez -le si vous le pouvez dieu ne vient pas à le secours de les lâches parce que la lâcheté est la toute première invention de le diable non messieurs il n’ y a pas de salut pour les niais ", "il n’ y a pas de salut bon marché le vrai salut est un acte d’ héroïsme et de foi car messieurs sachez -le si vous le pouvez la non-violence divine n’ est pas de l’ inertie c’ est une violence absolue contre le mal la force de la lumière est un coup de pied sur la force de les ténèbres les hommes formèrent une délégation qui alla parlementer avec en vue de la libération de ses concubines pendant les jours et nuits que durèrent les pourparlers le comédien leur répétait la même chose liberté voulez -vous leur donner ", "elles chantent et dansent comme vos femmes elles dorment et se lèvent à la même heure que vos femmes elles mangent et boivent ce que bon leur semble et comme nous tous ici elles attendent la police elles n’ auront pas le loisir de passer les poux mais elles savent ce que vos femmes à le vous ignorent: la liberté ne se donne pas on l’ invente.mon amitié pour la belle de les belles me rapprocha de nogmédé il était amoureux d’ elle et la suivait depuis des années partout dans tous ses déplacements de chanteuse qui dansait le chahut de PROPN il l’ avait suivie dans les villes de la côte de valtano à le valancia —l’ amour est une bête sans cœur et sans pitié tout juste de le sang et de la chair qui demandent de bouger ", "vous vous rendez compte madame elle me jette le monde entier à la figure elle pisse sur mon cœur mais moi je l’ aime dites -lui cette chose vous qui êtes femme comme elle peut-être l’ entendra -t-elle je la suis avec mon cœur qui dit son corps à le elle qui le braille qui le crie pendant qu’ elle me rit à le nez a il y a ans elle faisait la cuisine je la regardais avec mon cœur qui chantait mais elle m’ a vu elle a piqué une de ses crises et m’ a jeté les eaux de sa cuisine à la face dieu quel amour n’ est pas une solitude ", "elle m’ a dit des méchancetés de le genre: mais dis donc qu’ est -ce que tu vas me faire croire avec ton amour à le moi qui connais ce qu’ est un homme dès que tu as fini de ruminer sa flotte commence la nausée ne m’ agace plus dis donc mais non elle ne sait pas toi qui es femme comme elle gracia dis-lui que l’ amour existe qu’ on peut s’ en servir à le traverser cette infinie monstruosité qu’ est l’ existence explique-lui avec des mots de femme les larmes d’ un homme sont pour une femme plus fortes que tous les vins de le monde ses sanglots sont comme des coups de canon qui arrachent tout dans notre être fragile ", "je l’ ai raccompagné sur un bout de chemin nous avons regardé la répétition de la troupe de puis nous avons admiré l’ agilité de les gens nouvellement arrivés de nsanga-norda qui réinstallaient le téléphone que la décapitalisation nous avait refusé —j’ attends la police m’ a dit elle viendra pas de raison qu’ elle ne vienne pas moribond dont tout le côté gauche grouille de vers de nsanga-norda crie dans son délire et toute la ville l’ entend :—elle viendra parce que ce crime ne peut rester le père de la sacristie de sa vieille voix mangée par la quinte dit tous les dimanches la messe cette phrase :—attendons mes frères elle vient .la vieille nansa voix de métal exposée à le soleil de ses vieux jours avec une bouche qui ne peut plus manger que les pétoncles dit souvent ne veux pas mourir commère j’ attendrai qu’ elle soit venue attend et tremble pour les jours de le comédien nous n’ avons pas arrêté de nous demander où quand et comment il allait être lui veillait son crime ", "les femmes à le part le refus de donner son nom à la place de le crime ne semblaient lui manifester aucune animosité le bruit courait que certaines d’ entre elles lui apportaient un manger que lui allait donner à les cochons de son frère manuel car depuis sa sortie de la porcherie ne mangeait plus que les criquets de nsanga-norda les sangsues les blattes les lombrics et les serpents de verre nous le voyions dans son cercueil déguisé en pirogue rentrer de l’ île de les solitudes où il allait traquer sa pitance il lisait un livre que nous pensions être le livre de prières de le père.puis nous révéla que les choses que criait l’ assassin étaient écrites dans son livre à le lui aussi en caractères héraldiques on pouvait disperser les photons en soufflant dessus mais quelques instants après les caractères se reformaient et reprenaient leur disposition initiale ", "c’ est ainsi que nous aboyait jour et nuit l’ histoire de la fin de la côte une histoire à le dormir debout histoire de fou où les pierres gardaient en mémoire la mémoire de les hommes et toute la comédie de les existences ainsi pouvait -on lire prétendait la longue histoire de les kattaratontes dans les pierres et les craies de l’ île de les solitudes les kattaratontes vivaient sur la côte avant l’ arrivée de nos ancêtres ils descendaient de l’ atlantosaure c’ étaient des hommes de très grande taille jusqu’ à le mètres " ]
[ "je remarque que tout le monde ici est plus avancé que je ne le croyais dans la conjuration –point de le tout monsieur dit le duc de bouillon on n’ a préparé que ce que vous voudrez accepter remarquez qu’ il n’ y a rien d’ écrit et que vous n’ avez qu’ à le parler pour que rien n’ existe et n’ ait existe selon votre ordre tout ceci sera un rêve ou un volcan ", "–je l’ ignore mais ceci doit vous démontrer que de grands périls peuvent nous attendre car il est à le présumer que ces fabuleuses richesses si vraiment elles existent sont bien gardées –peut-être pas tant que cela on escompte sans doute la difficulté d’ y atteindre dans ces montagnes et surtout le secret .avec un accent de regret le jeune homme ajouta :–enfin si vous n’ y êtes pas disposé n’ en parlons plus je vous demande seulement de n’ en dire mot à le personne car si mon maître savait cela ...il frissonna –vous n’ avez rien à le craindre écoutez je réfléchirai revenez après-demain il ne voulait pas avoir l’ air pressé de conclure ce marché ", "oscar lui ordonnait par geste de se taire et maigret souriait à l’ évocation de la scène de le matin qui lui avait enfin révélé le vice de sur la seine pour tous ceux qui faisaient de le canoë de la voile ou qui se baignaient joyeusement pour les pécheurs attentifs à les frémissements de leur flotteur et pour les amateurs de sieste dans les roseaux les heures devaient être terriblement courtes sur la terrasse de la villa grosbois les minutes s’ allongeaient implacablement coulaient les unes après les autres comme on entend parfois la nuit tomber après un temps interminable les gouttes d’ un robinet mal fermé dieu sait si maigret dans sa carrière avait vu des phénomènes de toutes les sortes et s’ il était difficile à le étonner! or en l’ occurrence ce n’ était pas seulement de l’ étonnement mais de l’ écœurement de la révolte ", "le collège de province surtout je suis payé pour le savoir c’ est la plupart de le temps un vaste bâtiment triste comme l’ automne et sale comme un peigne les petits commerçants de la ville en sont généralement fiers et généralement aussi il n’ y a pas de quoi on le débarbouille un fois l’ an pendant le temps de les grandes vacances ce qui fait qu’ à le retour de les élèves il pue sur toutes les coutures la peinture fraîche et le mastic: odeur à le laquelle vient se mêler l’ odeur fade de l’ abondance et de les équivoques bouillons gras qui monte sournoisement de la cuisine flotte en tout temps le long de les corridors et de les escaliers de les bahuts de province ", "il y avait ou ans que cela durait quand pierre se laissa aller un matin à le cette rêverie dont nous venons de suivre la pente avec lui il regarda par la fenêtre et vit dans le jardin un ouvrier qui réparait un vieux mur dégradé le pauvre homme à le cheval sur le faîte travaillait de bon cœur et chantait à le tue-tête est -il heureux dit pierre ", "en causant nous nous étions assis sur un banc; peu à le peu les oiseaux avaient cessé de chanter; un grand calme celui de la nuit qui s’ avance se répandait dans l’ atmosphère 0pauvre cœur martyrise qui redira ton agonie je ne voulais ni pleurer ni trembler ma voix expirait dans ma gorge et une poignante souffrance comprimait ma poitrine je me sentais pâlir et mon front s’ humectait de sueur ", "lecoq voulut ouvrir la bouche mais aucun son ne sortit de sa gorge il était littéralement paralysé par la stupeur la voix doucette reprit: ce que tu as dit PROPN n’ est pas respectueux dans la forme ma chatte mais le fond est bon et cela te sauve la vie une allumette chimique grinça et prit feu lecoq qui n’ en croyait pas ses oreilles se retourna ", "—ajoutons insista le docteur qu’ éveillé il est difficile d’ être surpris toujours quelque bruit insolite prévient c’ est une porte qui crie en tournant sur ses gonds c’ est une de les marches de l’ escalier qui craque si habile que soit un meurtrier il ne foudroie pas sa victime il se peut insinua m. courtois qu’ on se soit servi d’ arme à le feu ", "l’ huissier poussa barnabé et referma la porte lauenbourg et PROPN étaient déjà auprès de barnabé qui paraissait étouffer incapable de prononcer une parole monsieur le directeur finit -il par prononcer d’ une voix rauque tout! ils ont tout pris quoi? quoi? en mon absence le coffre-fort défoncé éventré ils m’ ont cambriolé les dossiers lui avait sauté à la gorge mais l’ autre râlait encore sous ses doigts tout! ils ont tout! PROPN ", "les autres les secondes aussi et les jours et tout ce que peut indiquer une pendule qu’ est -ce que c’ est que s’ écria tropcher PROPN porta son mouchoir à ses yeux et se mit à le fondre en larmes enfin elle put parler: –ce sont nos pauvres gendres dit -elle avec des larmes dans la voix qui à le fur et à le mesure qu’ ils pénétraient en france m’ ont envoyé ces souvenirs sans vous le dire ne répondit rien et gagna son appartement " ]
c' est toi mon neveu fit -il de le coin de la bouche l' autre coin étant obstrué par un énorme cigare prends donc une chaise tu m' excuses quand je nettoie ma machine si je me dérange cela me détraque mon fourbi tu as ta chaise parfait ah bien par exemple si je m' attendais à le cette visite rien de mauvais à le moins ton père n' est pas malade thérèse répliqua —malade ce ne serait encore rien s' écria l' oncle cyprien qui écarquillait les paupières tu m' effraies pis que malade qu' est -ce que c' est qu' est -ce que ç a peut être bon dieu —je vais te le dire mon oncle mais j' ai besoin de tout ton dévouement de toute ton attention —tu les as mon neveu je travaille en t' écoutant ou je t' écoute en travaillant les oreilles pour toi les yeux pour ma machine mais presto parce que tu m' inquiètes avec tes mines solennelles pendant que sa nièce parlait m. raindal cadet pas une fois en effet ne leva les regards il frottait polissait pétrolait les mains voletant parmi l' étalage de burettes de chiffons noirs de flanelles grasses de tournevis et de clefs anglaises qui l
[ "—fâcheux se contentait -il de murmurer par instants le front toujours baissé très fâcheux extrêmement fâcheux toutefois sous cet aspect affairé il calculait de plein sang-froid bien que ses pertes fussent minimes elles avaient la semaine d' avant contrebalancé la somme de les bénéfices le bilan de les derniers jours se soldait sans profit sorte d' échec pour un spéculateur accoutumé comme lui à le gain de plus d' autres valeurs minières avaient subi de violentes fluctuations ", "le marché présentait des signes sinon d' alarme de le moins de prudence les affaires se ralentissaient et la baisse avait frappé beaucoup de titres jusqu' ici en hausse quotidienne ces considérations laissaient l' oncle cyprien pensif etait -ce bien le moment de prendre parti contre son frère de pousser ouvertement à une rupture avec les chambannes ne risquait -il pas de s' aliéner par cette attitude décidée les puissantes sympathies de le camp adverse de le<UNK> savoir de les chambannes et de la bande adjacente des pums des meuze des talloire c'est-à-dire de tous ses amis de bourse et de tous ses conseillers ", "la question méritait qu' on n' y répondît pas à la légère et c' est alors conclut thérèse que l' idée m' est venue d' avoir recours à le ton aide il n' y a que toi qui puisses nous sauver qui possèdes sur papa une autorité suffisante pour le tirer de la voie dangereuse ou il s' enfonce plus chaque jour —fâcheux très fâcheux réitérait m. cadet un silence passa l' oncle cyprien s' appliquait à le égoutter le pétrole de sa burette dans un trou de graissage ", "mais enfin mon oncle reprit thérèse que cette réserve déconcertait tu ne dis rien tu es bien de notre avis pourtant il faut que ce scandale cesse il faut arracher papa à le ces gens! mon neveu fit l' oncle cyprien en rangeant le pliant et redressant sur ses roues le tricycle peuh tu me demandes mon avis n' est -ce pas mon avis sincère mon avis amical je te l' exprimerai brutalement m' est avis à le moi que cette histoire est rudement délicate pardi la conduite de ton père me paraît fâcheuse déplorable même et je donnerais je ne sais quoi pour l'en faire changer mais entre cela et aller dire à un homme de cet âge à un homme de l' importance de ton père mon petit je te défends de retourner chez madame une telle et désormais tu n' iras plus entre cela et ceci il y a une différence —ainsi tu refuses de le raisonner d' avoir avec lui un entretien sérieux fit mlle qui repoussait sa chaise ", "—je ne refuse pas rectifia l' ex-employé je t' explique la difficulté la presque impossibilité de la mission dont tu désirerais me charger sans compter que ton père n' est pas commode que c' est très bien un homme à le m' envoyer promener à le me déclarer que tout cela ne me regarde pas après quoi il ne me restera plus qu' à le prendre mes cliques et mes claques et à le me brouiller avec lui il avait saisi son tricycle par le guidon et le manœuvrait autour de la pièce pour en expérimenter les roulements puis il ajouta: —en résumé tu m' as bien compris je ne te refuse pas je te soumets le problème estimes -tu la main sur la conscience que j' ai des chances de succès si oui le temps de mettre mon chapeau et je suis en route si non il vaudrait mieux ne pas m' exposer pour le plaisir à un camouflet inutile réfléchis c' est tout réfléchi mon oncle ", "fit thérèse en domptant un sourire dédaigneux je finis par penser comme toi il est plus convenable que tu ne paraisses pas dans cette triste affaire m. cadet dévisageait sa nièce d' un coup d' œil défiant mademoiselle nous sommes vexée on dirait je suis encore à le tes ordres mais crois-moi ne t' emballe pas considère la question à le tête reposée et je te parie une discrétion contre une boîte de cigares que pas plus tard que dans jours tu donneras raison à le ton vieux scélérat d' oncle il l' attirait entre ses bras et la baisant à le front: de le reste qui nous dit que cet engouement durera ton père s' est emporté parce que vous le contrecarriez et que les raindal ont horreur de la contradiction soupes à le lait!... retirées de le feu elles tombent et tu viendrais ce soir m' apprendre que tout est arrangé que ton père va avec vous à le langrune baste je n' en serais pas autrement étonné! ils arrivaient sur le palier PROPN serra mollement la main de son oncle ", "cette main en coton protesta m. cadet voulez -vous donner la main un peu mieux PROPN lui obéit —très bien! approuva -t-il bravo! a mon neveu et sans rancune aucune thérèse descendit en se retenant à la rampe elle éprouvait dans les jambes une faiblesse d' étourdissement ses idées s' emmêlaient dans une accablante impression de défaite et d' impuissance ", "sous la porte cochère elle s' arrêta hésitante elle ne cherchait même pas à le définir son isolement ni à élucider la grossière défection de l' oncle elle se sentait hébétée paralysée irrémédiablement vaincue elle s' achemina à le pas lents vers la rue PROPN les passants la dévisageaient surpris par sa physionomie égarée ses yeux sans regard son expression de douleur secrète ", "chagrin d' amour ces gants de fil jaunâtres cette robe en alpaga roussi ce chapeau de paille à le prix fixe —et de plus pas bien jolie non! une gouvernante congédiée plutôt sans s' inquiéter de leurs coups d' œil sans les voir elle longeait la façade de les maisons comme par besoin d' appui à le cas où elle pâmerait mais à l' angle de la rue vavin une brusque image un nom l' immobilisèrent subitement eh! oui c' était la suprême ressource le suprême protecteur contre la catastrophe prochaine contre la ruine qui menaçait à le bref délai le foyer familial ses traits détendus par l' angoisse se vivifièrent d' un reflet d' espoir elle pressait l' allure en minutes elle fut rue de rennes devant la porte de pierre " ]
[ "mais c’ est impossible ce que vous dites là alors il le craint je ne le crois pas que voulez -vous dit m. de bertaud en terminant tout est mystère dans cette affaire je vous ai dit ce que j’ en savais ", "toujours la même la chambre à le coucher tendue d' une andrinople rouge je constatai en cherchant dans un tiroir de la commode ou ̀ je plaçais mon panier à le ouvrage avec mes petits objets qu' ils n' étaient plus là ce qui m' étonna un peu mais il y avait encore un cabinet de toilette et une autre chambre en arrière très petite qui nous servait quelquefois de salle à le manger je pensai que le concierge avait en nettoyant les meubles à le fond transporté les objets dans cette dernière pièce puis oublié de les rapporter j' y allai et je vis en effet le panier à le ouvrage sur un de les rayons d' un buffet d' acajou garni d' une vaisselle très sommaire la vaisselle de nos dînettes à le ", "ils appartenaient à la même base à la même unité ils étaient sortis avaient bu s’ étaient amusés ensemble et tous s’ appelaient par leur prénom or dès leur première comparution devant le coroner d’ invisibles cloisons s’ étaient dressées entre eux et ils avaient cessé de se connaître le plus souvent ils évitaient de se regarder les uns les autres et quand d’ aventure ils le faisaient leur regard était grave et lourd chargé de soupçons ou de rancune il leur arrivait de se frôler de se trouver coude à le coude sans que cela établît un contact entre eux ", "et tandis que par le petit sentier sous les chênes où les lambrusques chargées de neige fondue à le soleil et subitement regelée formaient des girandoles de cristal médéric ravi de la tournure que prenaient les choses parlait de son fils de sa vieille mère expliquant que tout s’ arrangeait bien mieux ainsi qu’ il était heureux de voir domnine raisonnable et que rien entre eux ne serait changé domnine amèrement le prenait en pitié presque tranquille elle s’ absolvait n’ était -ce pas lui après tout qui cherchait sa destinée à l’ affût-du-loup il fallut faire effort pour tirer la porte qui s’ ouvrait en dehors et que la neige avait bloquée ils y parvinrent cependant ", "quoi de plus blessant en vérité pour ceux dont les fautes ne se comptent plus que de voir se dresser comme un reproche vivant des êtres sans tache dont la vie honorable et honorée est la critique vivante de les existences troubles et malsaines il y a là une disparité choquante qui ne se saurait supporter comme on ne peut s’ élever facilement à la hauteur de ces supériorités il est bien plus simple d’ abaisser celles-ci à le niveau commun; alors la calomnie choisit son moyen PROPN elle emploie les insinuations détournées souvent répétées croyez-vous? je ne crois pas cependant les apparences certainement mais c’ est si invraisemblable ", "il a tué et vole il n’ a plus que quelques minutes pour se repentir avant de paraître devant dieu il se passa alors une scène épouvantable le misérable à lequel revinrent en un instant les souvenirs et les sentiments de sa jeunesse les leçons de son enfance s’ accusa vaguement pleurant faisant pitié sans émouvoir le breton il ne savait ce qu’ il disait; ", "vous êtes marie le seigneur vous bénira je vous cède mes droits mais chut! voici madame ne disons pas de légèretés sur des choses aussi saintes elle nous gronderait et elle ferait bien tandis que PROPN se condamnait à le déjeuner quoiqu’ il fût trop oppressé pour en avoir envie que bonne assise à le table entre lui et madame féline feignait d’ écouter la relation de son voyage avec curiosité afin d’ avoir le droit de lui verser du cidre et de lui couper de le pain d’ orge ", "en bas le rappel venait de cesser mes genoux tremblaient sorlé qui ne perdait jamais courage dit: –moïse cours sur la place dépêche -toi on pourrait te mettre en prison c’ était une femme pleine de raison elle me poussait par les épaules et malgré les larmes de zeffen je descendis en criant: rebbe ma confiance est en vous sauvez-les je ne voyais plus clair je traversais les tas de neige comme un malheureux courant à l’ hôtel de ville où la garde nationale se trouvait déjà réunie j’ arrivai juste pour répondre à l’ appel et chacun peut se figurer dans quel trouble car sorlé et les petits enfants abandonnés étaient en quelque sorte devant mes yeux ", "on serait en droit de se demander il ne est pas introduit chez sa parente comme la première fois pour obtenir elle de argent elle lui en a refusé durement peut-être une discussion est engagée et et il l\\' aurait volée le meurtre commis continua mlle fontaine car il ne faut pas oublier que m. de morlain affirme avoir remis une grosse somme d\\' argent à le votre maîtresse jours avant assassinat je sais qu\\ il affirme reprit aurélie d\\' une voix affaiblie mais je n\\' ai jamais eu connaissance de cela PROPN fontaine réfléchit quelques secondes puis reprenant oui ce que vous dites de cet homme sa mauvaise réputation sa ressemblance avec m. de morlain ses demandes d\\' argent éveillent les soupçons mais pour le chercher le trouver il faudrait savoir son nom le connaissez -vous seulement il porte le même nom que madame de vivian non PROPN est à le théâtre que madame se faisait appeler ainsi son nom de famille est moreau moreau à le nantes reprit lucie fontaine ", "j’ étais pris d’ une sorte de frénésie tous les chiens de chasse éprouvent même s’ ils ne sont pas sur leur territoire je reniflais inventoriais jaugeais c’ était bougrement passionnant quand dubois est réapparu il puait le rhum probable qu’ il s’ était voté un gros coup de remontant on ne pouvait lui en faire grief en pareille circonstance " ]
toute la nuit j’ ai vu ma mort en rêve —faut-y être bégaud de croire des affaires pareilles y a pas je le sens là sa gorge était si sèche qu’ il ahannait bien à le parler un se mit en rang et marche
[ "je voyais devant nous de grands marais avec des bouquets de bois semés à le mitan amont des petites buttes sur le chemin un gros bourg tout barricadé de là les prussiens envoyaient des coups de canon; des boqueteaux ils nous fusillaient de temps à le autre quand le vent balayait la fumée je découvrais une ville à le fond on peut se souvenir de celle-la c’ était ", "nos officiers allaient et venaient l’ œil sur le bourg ils disaient dans leur moustache: nom! y a de la troupe en masse à le lindenau mais faut y aller puisqu’ on n’ a pas de pont autre part c’ est égal la traversée de le marais sera mauvaise —par le flanc gauche crie enfin notre capitaine ", "notre colonne se tire de la bagarre et file bon; nous voilà dans un bourg bien tranquille qu’ ils nommaient le général nous attendait joyeux comme un ménétrier devant une noce —commandant qu’ y se met à le dire en clignant de l’ œil j’ ai trouvé un gué derrière ces baraques allons tout votre bataillon à l’ eau et bonne chance ", "aussitôt déglosé aussitôt fait les prussiens se cachaient derrière les saules sur le bord en face et tapaient on répondait tout en barbotant la chose allait pas trop mal quand j’ entends derrière moi une manière de petit soupir: je le savais -t’ y pas a y est moi de me retourner ", "PROPN PROPN avait la ̂ché son fusil et se laissait couler à le fil de la rivière comme une chiffe je n’ ai que le temps de le repêcher il crache un peu de sang et me dit: —tu vois que je ne mentais pas j’ ai mon compte ce n’ était pas commode de le porter à le cause de le sac ", "enfin nous v’ là en route l’ eau me montait jusqu’ à la ceinture PROPN me gazouilla -t-il d’ une voix sifflante je suis mal préparé à le partir quoi donc qu’ il y a? j’ ai vilainement agi tout à l’ heure comme nous étions sur la place de le bourg des chevaux qui arrivaient à le galop m’ ont refoulé sous le porche de l’ église ", "sentant la mort je suis entré pour me signer avec de l’ eau bénite qu’ une croix d’ or pendait à le cou d’ un saint dans une niche pas plus haut que la main tête un vœu de la promise d’ un soldat pas vrai? je l’ ai volée moi pour voir si ç a n’ écarterait pas les balles pas que ç a coûte tout de même de trépasser va à le mon âge tu vois que la chose ne m’ a point porté chance ", "et à le présent j’ ai la conscience lourde m’ est avis que je vas payer ce coup-là dans l’ autre vie tiens cette croix me brûle; prends -la et jure que tu la remettras à sa place m’ empêchera d’ être tourmenté ", "je mis l’ affiquet dans ma poche et fis le serment nous n’ allions guère vite les camarades étaient sortis de la patouille j’ en eus bentôt jusqu’ à les épaules la terre vaseuse me tenait à les pieds le poids de le rené m’ écrasait " ]
[ "est un homme de le quinzième siècle vous savez un montluc un duc d\\' albe un philippe je ne sais pas lesquels il déteste le plus de les francs-maçons des libres-penseurs des protestants des juifs et des allemands et comme cet obscur et tortueux hafner est un peu tout cela il lui a voué une de ces haines sans compter il le soupçonne par moment être un agent secret à le service de la triple alliance mais voyons la lettre il ouvrit et la parcourut un coup d\\' oeil ç a sert tout de même à le quelque chose la finesse et ç a équivaut presque à la bonté il a senti lui aussi qu\\ il fallait en finir tout de suite avec votre affaire ce baron ne fût -ce que pour éviter les mauvais propos il nous donne rendez -vous chez lui entre heures et heures à le moi et à le votre autre témoin allons le temps presse ", "non que j’ aie été volontairement coupable vous me connaissez assez pour éloigner de vous un tel soupçon mais si ma culpabilité a été involontaire elle n’ en existe pas moins et par une fatalité déplorable elle rejaillit aujourd’hui sur mon fils paul ainsi que vous venez d’ en être les inconscients témoins il faut que je remonte assez loin dans ma vie pour vous apprendre quelle fut cette faute dont vous ne connaissez encore que les résultats c’ était à le printemps de l’ année j’ arrivais en crimée sur le vaisseau le jean-rart ", "l’ autre crut venger son complice en envoyant une balle à le cette jeune fille qui rechargeait le fusil de son père la balle emporta la coiffe de linon de louisine qui resta décoiffée et que les gens de le château en revenant de la messe trouvèrent à la fenêtre son fusil armé les joues aussi ardentes que le ruban de fil rouge qui retenait à sa tête son abondant chignon blond comme une gerbe d’ épis le brigand s’ était sauvé et s’ il y en avait d’ autres dans le voisinage la fin de la messe s’ avançant ils n’ avaient pas osé venir c’ était depuis cette aventure mémorable que la louisine avait été traitée à le château comme une enfant gâtée ou comme une sultane favorite cette mâle intrépidité dans une fillette cette enfant à qui il ne fallait peut-être pour être une héroïne que l’ occasion historique cette jeanne hachette obscure qui n’ avait pas tous les yeux d’ une ville sur elle pour lui décharger dans le coeur les chocs électriques de le courage fut l’ objet de l’ enthousiasme de les amis de le vicomte de haut-mesnil de ces nobles qui à le travers l", "à le desserton aborda des sujets sérieux on se prit à le soutenir de les thèses morales et philosophiques vibert pour être à la hauteur de la circonstance avait appelé à son secours ses souvenirs ses premières études religieuses les théories plus ou moins paradoxales émises par son protecteur le marquis de x... enfin toute l’ expérience qu’ on acquiert dans un commissariat de police où la plupart de les plaies sociales et de les infirmités morales défilent tour à le tour il développa certaines idées nouvelles qu’ il était censé avoir rapportées d’ italie sur l’ organisation de les prisons le système cellulaire le régime de les bagnes des choses il passa à les individus et s’ entretint avec savari de plusieurs criminels célèbres français ou étrangers dont les procès l’ avaient intéressé ", "la même aventure est arrivée à le premier psychologue d' amérique m. et à le regretté de m. concluons -en que le mot de shakespeare de cet admirable visionnaire de les réalités profondes de l' âme est strictement vrai —comme on le devine jules de maligny ne s' était jamais donné la peine de pousser dans ce sens ses réflexions mais son hérédité slave se manifestait aussi par un goût pour l' extraordinaire il avait pris part avec m. graux à le plusieurs séances avec des médiums et son tour d' esprit était assez voisin de la superstition pour que cette phrase de funeste présage énoncée par le médecin le poursuivit dans ces tout premiers instants ", "pompon a eu le dessus après plusieurs heures de corps-à-corps il porte une profonde morsure à le flanc j’ aurais donné tita vainqueur jamais son poisson rouge n’ est parvenu à le sauter dans son corsage et puis elle mettait régulièrement ses caniches hors de combat en fait elle souffrait un peu de la cheville depuis que l’ un d’ eux avait prétendu la prendre à la gorge mais en général ils ne résistaient pas minutes maintenant il va falloir foutre en l’ air ses plates-bandes pour l’ enfouir entre père et mère père et mère qui veillera désormais à le changer l’ eau de les pivoines à le égaliser le sable elle emporte le râteau dans son chignon fougère et suzie ont leurs propres défunts à le désherber ", "il n' est pas d' une très-jolie figure ses manières son langage manquent d' élégance soit; mais cela est -il donc irréparable mon dieu cela s' apprend si vite l' exemple est tout! et tu seras pour lui un si charmant exemple à le étudier! et puis enfin veux -tu que nous t' aidions oui pour te rendre cette éducation plus facile —lui dis -je en souriant —veux -tu que moi et gontran nous allions passer cet été quelque temps chez toi? si tu ne veux pas encore prendre de maison à le paris tu viendras chez nous ", "ma moisson s’ enrichit maintenant j’ étudie les moellons rugueux et j’ y trouve ce que PROPN cherche à le savoir plusieurs brins de laine provenant d’ un pantalon ces fils sont bleus on dirait que ç a avance non voilà qu’ après des semaines de cirage noir un peu de lumière commence à le poindre ", "à le moins elles voyaient clair elles pensaient n’ avoir point à le redouter de surprise comme dans les entreponts dans les couloirs où l’on grelottait d’ effroi et puis il y avait une grande nouvelle ce matin-là qui faisait les frais de toutes les conversations on racontait que la sœur sainte-marie-des-anges était de mèche avec chéri-bibi! çà par exemple c’ était plus fort que tout n’ est -ce pas ", "messieurs leur dit -il d’ un air cavalier il commence à le être tard et je ne sais trop à le quoi nous rêvons ici on repartit à le galop cette allure allait très-bien à le chacun dans ce moment-là elle rendait impossible toute conversation brisait là rêverie et faisait diversion avec le chagrin oui nous l’ avons éprouvé nous-mêmes et le lecteur peut-être aussi si ce bon lecteur a l’ habitude de les chevaux " ]
florence venise —venise quelle horreur! —pardon c’ est si sale je faillis exploser quelle petite-bourgeoise fallait -il être pour ne voir en venise que sa saleté? oui certes venise était sale comme l’ était sans doute aussi le temple d’ angkor à le cambodge et les palais suspendus de darjeeling et l’ art��mision d’ ephèse et les sanctuaires de barabudur et la quasi-totalité de ce que la planète avait de superbe
[ "oui bizarrement presque toutes les merveilles de le monde étaient sales sales comme ne l’ étaient pas les banques américaines les hôpitaux singapouriens les aéroports saoudiens l’ entreprise de communication où travaillait notre secrétaire de direction et en règle générale les lieux qui ne faisaient rêver personne je tentai de l’ excuser en disant: il ne faut pas aller à le venise en été il y a trop de monde et c’ est vrai que cela ne sent pas très bon mais venise l’ hiver c’ est un tel éblouissement ", "elle empira son cas c’ est en hiver que j’ y suis allée ah ne me parlez plus de venise il est évident que ces canaux ont été construits pour attirer les touristes et puis c’ est tellement ridicule ces gondoles ces italiens je m’ étranglai: —vous avez raison hélène il faudrait prendre des mesures pour qu’ il y ait moins d’ italiens en italie ", "on ne se sent plus chez soi pour visiter leurs saletés elle me jeta un regard glacial et manuel un regard effaré j’ éclatai de rire pour le rassurer il eut l’ air apaisé et secoua la tête en disant: sacré vieux jacques je demandai à la jeune femme quels étaient ses bons souvenirs de voyages culturels ", "elle me parla de musées hollandais et scandinaves je souris intérieurement non que je nourrisse le moindre mépris envers les bataves ou les nordiques mais parce que je croyais lire les sous-titres en dessous de ses paroles enfin des pays propres en l’ écoutant j’ observais comment elle mangeait il va sans dire qu’ elle mangeait proprement elle composait chaque bouchée avec une minutie fidèle à le quelque scénario de base elle mettait sur sa fourchette un peu de viande un peu de légume et un peu de pomme de terre puis elle prenait de la sauce avec la pointe de son couteau et la répandait sur ce trio d’ aliments ", "ensuite elle tournait la tête vers le côté pour glisser la fourchette dans sa bouche trouvant sans doute très distingué de nous cacher autant que possible le moment de la rencontre entre la nourriture et ses dents après quoi elle retournait le visage vers nous et mâchait les yeux baissés avec sérieux et discrétion elle était irréprochable quand elle avait avalé elle buvait une petite gorgée de vin puis elle se lançait dans l’ édification d’ une nouvelle fourchettée ", "après le restaurant j’ étais déjà tellement excédé que je cherchai à le prendre congé manuel ne l’ entendait pas de cette oreille la nuit est jeune encore protesta -t-il tu ne vas pas aller te coucher comme un vieillard ", "comme je ne voulais plus subir le moindre propos d’ hélène je proposai d’ aller à le cinéma on donnait non loin de là l’ un de nos films-fétiches orange mécanique elle dit qu’ elle ne l’ avait jamais vu. mon ami et moi nous récriâmes elle devait absolument voir notre film-culte nous l’ emmenâmes donc à la dernière séance c’ était la dixième fois de ma vie que je voyais orange mécanique et j’ eus un plaisir encore plus vif que les autres fois ", "manuel aussi était ravi mais moins que moi car à sa jubilation se mêlait une angoisse je voyais que ses yeux regardaient fréquemment sur le côté pour guetter les réactions de sa dulcinée il n’ y en eut aucune elle resta impassible de le début à la fin sans que nous puissions interpréter cette attitude ensuite comme nous buvions une bière et elle un jus de fruit en face les langues se délièrent j’ exultai! —quel film! quel défoulement alors hélène qu’ en pensez -vous ", "elle allongea les lèvres j’ ai trouvé cela vulgaire j’ en étais sûr me dis-je il y a des baffes qui se perdent manuel était décontenance —tu n’ as pas aimé? —vraiment pas elle savait qu’ elle le rendait malheureux " ]
[ "les jours de grand soleil on n’ y a qu’ une petite ombre restreinte c’ est une cour carrée entourée de murs elle est d’ une grande beauté; je ne sais pas t’ expliquer pourquoi hors de la ville dans un énorme jardin clos de grilles croissent beaucoup d’ arbres de les pays chauds ", "mais la nature est toujours aussi plantureuse aussi attrayante jeunesse éternelle éternelle beaute franchissons la barrière pratiquée dans la haie vive qui sépare le parc de la ferme –la ferme de mam’selle toinon vous savez nous voici chez la jolie fermière ", "me pouvait -il donner une plus éclatante preuve d’ amour le cardinal est à le plus mal il ne tirera guère avantage de la victoire qu’ il a remportée sur le duc on a peine à le concevoir qu’ il ait pu pousser si loin ses exigences en cette affaire afin que la réparation fût plus éclatante il a exigé que le duc allât visiter son frère l’ archevêque non plus seulement à le lyon mais dans sa maison d’ orange ", "la précipitation qu’ elle avait mise à le servir devançant d’ un peu trop peut-être l’ heure accoutumée avait étonné dangely lorsqu’ en sortant de table il lui entendit demander d’ une voix mal assurée: vous sortez l’ agent rentra dans sa chambre soucieux on dirait qu’ elle est pressée de me voir dehors pensait -il tout en procédant à les soins d’ une toilette minutieuse pendant ce temps-là andrée se demandait d’ instant en instant: va -t-il s’ apercevoir que son enveloppe est vide? et regardant la pendule tout en préparant ce qu’ il lui fallait à le elle aussi pour sortir: trouverai -je encore madame fauvel? si elle n’ était pas chez elle! ", "comme presque tous les enfants venus les derniers émilie de fontaine était un benjamin gâté par tout le monde le refroidissement de le monarque causa donc d’ autant plus de peine à le comte que jamais mariage ne fut plus difficile à le conclure que celui de cette fille chérie pour concevoir tous ces obstacles il faut pénétrer dans l’ enceinte de le bel hôtel où l’ administrateur était logé à les dépens de la liste-civile émilie avait passé son enfance à la terre de fontaine en y jouissant de cette abondance qui suffit à les premiers plaisirs de la jeunesse ses moindres désirs y étaient des lois pour ses sœurs pour ses frères pour sa mère et même pour son père ", "le tout c’ est de bien connaître la direction et d’ avoir de bonnes étapes d’ ici je vais jusqu’ à la trinité; je couche là dans une grange qui tient le coup le lendemain je vais jusqu’ à la bergerie de le corbeau de la bergerie c’ est plus difficile c’ est tout effacé et il faut connaître et il faut bien avoir sa tête ", "à le pont de la motte on sera tranquilles à le cette heure il passe personne et il y a plein de gros cailloux le pont de la motte il est pour chemin de fer tout autour c’ est des petits jardins ouvriers c’ est même pas loin tiens ma foi de le prieuré de saint-côme où repose ronsard sent vraiment c’ est chouette l’ été un peu oppressant la lourdeur de les arômes mélangés de tous les fruits dans les cages à le nature d’ alentour et puis la loire qui coule a va bien parce que de ce côté-ci elle est jamais banc de sable et filet d’ eau comme en amont je dis une chose marmonne ce gros cradingue de micro cette nana-là elle va nous foutre une poisse un peu chouïarde je le sens ", "nous traverserons le passage nous ferons de le feu à l’ entrée de la caverne qui est de l’ autre côté presse -toi je t’ en conjure il y a là de les hommes qui souffrent il faut leur montrer que la terre est près d’ eux qu’ ils peuvent y aborder ah qui sait ", "il ne s’ expliquait point que les bandits l’ eussent enlevée à le lieu de la tuer une seule hypothèse se présentait à le son esprit pour expliquer ce caprice de les ennemis sans doute ils comptaient encore sur l’ hypothèse d’ un mariage entre madeleine et son cousin solution infiniment plus pratique que celle d’ un meurtre peut-être inutile mais si cette solution satisfaisait pitch et schulmann il n’ était pas sûr qu’ elle fît le compte de le chef comanche PROPN à le coup sûr n’ entrait pour rien dans les combinaisons et les calculs de sourbin et de ses complices ", "j’ avais réussi une prise de l’ avant-bras et je devais lui faire très mal c’ était une question de secondes avant qu’ il soit obligé de ployer et de s’ étaler sur le trottoir il a pu se dégager il faut croire il m’ a glissé des mains je me demande encore comment j’ ai attrapé quelque chose le bouton de son veston et l’ instant d’ après je n’ avais plus que ce bouton entre les doigts tandis qu’ une silhouette s’ éloignait en courant " ]
il pleurait avec désespoir sur tant de bonheur perdu tantôt il était pris d’ accès de jalousie féroce contre celui qui possédait à le cette heure ce qu’ il n’ avait tenu qu’ à le lui thibault de posséder autrefois un jour que le seigneur jean pour préparer de nouvelles combinaisons de destruction avait été forcé de laisser les loups tranquilles thibault qui se trouvait dans les dispositions d’ esprit que nous venons de dire sortit de la tanière ou il vivait pêle-mêle avec les loups c’ était par une splendide nuit d’ été. il se mit à le errer dans les futaies dont la lune argentait les cimes et à le rêver à le temps ou ̀ il parcourait les beaux tapis de mousse l’ esprit exempt de soucis et d’ inquiétude alors il arriva à le seul bonheur qu’ il lui fût permis d’ atteindre il arriva à le oublier il était plongé dans ce doux rêve de son premier passé lorsque tout à le coup à le pas de lui il entendit un cri de détresse
[ "il s’ était si fort habitué à le ces sortes de cris que dans toute autre occasion il y eût fait peu d’ attention .mais en ce moment le souvenir d’ agnelette lui attendrissait le cœur et le disposait à la pitié.cela était d’ autant plus naturel que PROPN était à les environs de l’ endroit ou ̀ il avait vu pour la première fois la douce enfant il courut donc à l’ endroit d’ où était parti ce cri et en sautant du taillis dans la laie de la queue de ham il aperçut une femme qui se débattait terrassée par un loup monstrueux .sans qu’ il se rendît compte de l’ émotion qu’ il éprouvait le cœur de thibault battait plus fort que de coutume .il saisit lui-même l’ animal à la gorge et le jeta à le pas de la victime puis prenant la femme entre ses bras il la porta sur le talus de le fossé.alors un rayon de la lune glissant entre nuages éclaira le visage de celle qu’ il venait d’ arracher à la mort.thibault reconnut agnelette PROPN connaissait à le pas de PROPN une source celle où la première fois il s’ était regardé et avait aperçu un cheveu rouge il y courut puisa de ", "je vous reconnais s’ écria la jeune femme et c’ est pour cela que j’ ai peur!alors se mettant à le genoux et joignant les mains –ne me tuez pas thibault ne me tuez pas la vieille grand-mère aurait trop de chagrin! thibault ne me tuez pas le meneur de loups resta consterné.à cette heure seulement il comprenait l’ effroyable renommée qu’ il s’ était acquise et cela par la terreur que sa vue inspirait à la femme qui l’ avait aimé et que lui aimait toujours .il eut un moment d’ horreur pour lui-même –moi vous tuer agnelette dit -il lorsque je veux vous arracher à la mort! il faut que vous ayez une bien grande haine contre moi pour qu’ une pareille pensée vous soit venue ", "–je ne vous hais pas thibault répondit la jeune femme mais on dit tant de choses de vous dans la plaine que vous me faites peur –et parle -t-on de celle dont la trahison a amené thibault à le commettre tous ces crimes –je ne vous comprends pas dit agnelette en regardant PROPN avec ses grands yeux couleur de ciel –comment! dit thibault vous ne comprenez pas que je vous aimais que je vous adorais agnelette et que votre perte m’ a rendu fou? –si vous m’ aimiez si vous m’ adoriez thibault qui donc vous a empêché de m’ épouser ", "–l’ esprit de le mal murmura –moi je vous aimais continua la jeune femme et j’ ai cruellement souffert en vous attendant PROPN poussa un soupir –vous m’ aimiez agnelette dit -il –oui répondit la jeune femme avec sa douce voix et son charmant regard –mais maintenant reprit thibault tout est fini et vous ne m’ aimez plus ", "–thibault répondit agnelette je ne vous aime plus parce que je ne dois plus vous aimer mais on ne chasse point comme on le voudrait sa première affection –agnelette s’ écria PROPN tout frissonnant prenez garde à le ce que vous allez dire –pourquoi dit l’ enfant en secouant naïvement la tête pourquoi prendrais -je garde à le ce que je vais dire puisque je ne dirai que la vérite ", "le jour où vous m’ avez dit que vous vouliez me prendre pour femme je vous ai cru thibault; car à quoi vous eût servi de me mentir à le moment où je venais de vous rendre un service puis plus tard je vous ai rencontré je ne vous cherchais pas vous êtes venu à le moi vous m’ avez dit des paroles d’ amour vous m’ avez reparlé le premier de la promesse que vous m’ aviez faite ce n’ est point encore ma faute thibault si j’ ai eu peur de cette bague que vous portiez à le doigt et qui assez grande pour vous chose horrible ", "s’ est trouvée trop petite pour moi –cette bague dit thibault voulez -vous que je ne la porte plus? voulez -vous que je la jette et il essaya de la tirer de son doigt.mais de même que la bague avait été trop petite pour entrer à le doigt d’ agnelette elle fut trop petite pour sortir de le doigt de thibault .il eut beau redoubler ses efforts essayer de la faire sortir avec ses dents la bague semblait rivée à son doigt pour l’ éternité.thibault vit bien qu’ il fallait renoncer à se séparer de cette bague que c’ était le gage de le pacte passé entre lui et le loup noir .il laissa en poussant un soupir retomber ses bras près de lui avec découragement –ce jour-là continua agnelette je me suis sauvée je sais bien que j’ ai eu tort mais je n’ ai pas été maîtresse de ma peur à la vue de cette bague et surtout elle leva timidement ses yeux jusqu’ à le front de thibault PROPN était nu-tête et à la lueur de la lune agnelette put voir que ce n’ était plus un cheveu qui semblait rougi à les flammes de l’ enfer mais la moitié de la chevelure de le meneur de loups qui avait", "que vous est -il arrivé depuis que je ne vous ai vu? –agnelette s’ écria PROPN en appuyant son front sur la terre et en tenant sa tête à le mains ce qui m’ est arrivé je ne saurais le raconter à une créature humaine pas même à un prêtre mais à le vous agnelette je dirai simplement agnelette agnelette ayez pitié de moi car j’ ai été bien malheureux PROPN se rapprocha de thibault et lui prit les mains –vous m’ aimiez vous m’ aimiez donc? s’ écria PROPN –que voulez -vous ", "reprit la jeune femme avec la même douceur et la même innocence j’ avais pris votre dire à le sérieux et chaque fois que l’on heurtait à la porte de notre cabane mon cœur battait parce que je pensais que c’ était vous et que vous veniez pour dire à la vieille femme mère j’ aime agnelette agnelette m’ aime: voulez -vous me la donner pour femme puis quand on avait ouvert quand je voyais que ce n’ était point vous j’ allais me cacher dans un coin et je pleurais –et à le présent agnelette à le présent de le<UNK> présent dit la jeune femme c’ est singulier thibault malgré tout ce que l’on raconte de terrible sur vous je n’ ai plus peur réellement car il me semble que vous ne pouvez point me vouloir de mal et je traversais hardiment le bois lorsque cette horrible bête dont vous m’ avez délivrée s’ est jetée sur moi –mais comment étiez -vous de le côté de votre ancienne demeure? " ]
[ "mais s’ avancer dans le fond de la grotte avec une torche c’ était courir le risque de faire sauter les tonneaux d’ autant plus qu’ il devait y avoir des traces de poudre par terre il y avait aussi le problème de la fumée qui aurait vite rendu l’ air irrespirable il songea un moment à le percer une cheminée d’ aération et d’ éclairage à le fond de la grotte mais la nature de la roche rendait ce projet irréalisable il n’ y avait donc qu’ une seule solution accepter l’ obscurité et tâcher de s’ y habituer il s’ enfonça donc le plus loin qu’ il put avec une provision de galettes de maïs et un pichet de lait de chèvre et il attendit ", "seront gagnés non seulement honnêtement mais encore honorablement et pour une cause dans laquelle je me trouve intéressé ainsi que toute la noblesse de PROPN –vous êtes donc noble monsieur dit en ricanant nicole –dites de beausire mademoiselle de beausire appuya -t-il comme le constate l’ acte de naissance de votre enfant rédigé dans la sacristie de l’ église PROPN et signé de votre serviteur jean-baptiste toussaint de beausire le jour ou ̀ je lui ai donné mon nom beau cadeau que vous lui avez fait la ̀! murmura nicole ", "je me languis de là-bas moi moins qu’ en arrivant pourtant parce que je commence à m’ attacher à je me mords les lèvres inquiète d’ avoir trop parlé mais luce n’ est pas perspicace et poursuit grand train: vrai si tu te languis c’ est pas comme à le moi des fois je rêve dans ce grand lit-là que je suis encore à le montigny et que ma sœur m’ arale avec ses fractions décimales et le système orographique de l’ PROPN et les pédoncules quadrijumeaux je me réveille en sueur et j’ ai toujours une grande joie en me voyant ici –près de ton bon oncle qui ronfle –oui il ronfle ", "elle vole aussi tout ce qu’ elle peut voler nous avons dû la chasser plusieurs fois de notre jardin ou elle essayait de prendre des fruits et des œufs une fois nous la surprenons buvant de le lait en suçant le pis de l’ une de nos chèvres quand elle nous voit elle se lève s’ essuie la bouche de le dos de la main elle recule elle dit: –ne me faites pas de mal! elle ajoute: –je cours très vite ", "patience et les pauvres de la contrée l’ ont toujours trouvée humble et débonnaire PROPN chérissait les poètes presque autant que les philosophes spiritualistes elle se promenait toujours un livre à la main un jour qu’ elle avait pris le tasse elle rencontra patience et selon sa coutume il s’ enquit avec curiosité et de l’ auteur et de le sujet il fallut qu’ edmée lui fît comprendre les croisades ce ne fut pas le plus difficile ", "cela m’ a donné confiance et m.drapeur a compris que je ne pourrais pas vivre si je n’ avais plus d’ espoir de revoir mon pays —tu le reverras dit gaspard —répète-moi que je le reverrai j’ en suis sûr dit gaspard il regarda le palmier qu’ on voyait par la fenêtre ", "vous devez me servir je vous ai déjà servi je puis vous servir encore la vie que je mène m’ ennuie et je veux une retraite voyez à me seconder dans la conclusion d’ un mariage qui me donne un demi million une fois marié nommez -moi ministre auprès de quelque méchante république d’ amérique je resterai dans ce poste aussi longtemps qu’ il le faudra pour légitimer ma nomination à un poste de le même genre en allemagne ", "pourquoi ne se jetait -elle pas dans ces bras qui l’ attendaient il s’ assit en face d’ elle sur un fauteuil un feu de sarments brûlait dans l’ âtre; involontairement ils songèrent à le lieu de leur dernier séjour et leurs yeux se rencontrèrent je te retrouve ", "le conflit effroyable qui s’ était élevé à le propos de l’ exécution de stephy et de catherine se représentait de nouveau sans doute miss ressentit l’ horreur de la situation car elle bégaya: –que voulez -vous dire qu’ il y a là un homme sans défense que frapper même à le nom de la justice c’ est assassiner ma sœur et max sont incapables de cela ", "cependant comme la prudence n' excluait pas chez lui la curiosité il ne perdit point de vue le marquis et son adversaire l' un et l' autre mirent l' épée à la main et le cliquetis de le fer froissant le fer arriva jusqu' à l' oreille de tony le combat fut long; chacun de les gentilshommes laissa échapper à le diverses reprises une exclamation de colère qui attestait une blessure puis tout à le coup le commis de mame toinon entendit un grand cri et tout aussitôt l' un de les adversaires chancela tournoya un moment sur lui-même et tomba à la renverse quant à l' autre il remit son épée à le fourreau s' enveloppa soigneusement dans son manteau et s' éloigna d' un pas rapide comme si de rien n' était " ]
sans oublier sa cigarette éternelle cigarette le reliant à les cieux par la fine volute qui se tord et s’ étire vers le haut il m’ a à le peine regardé durant toutes ces années de voisinage ha ha je suis son arabe ou alors il est le mien.bonne nuit l’ ami.j’ aimais voler le pain caché au-dessus de l’ armoire de m’ma et l’ observer ensuite le cherchant partout en murmurant des malédictions
[ "une nuit quelques mois après la mort de moussa alors que nous habitions encore à le alger j’ ai attendu qu’ elle s’ endorme puis j’ ai dérobé la clef de son coffre à le provisions et j’ ai mangé presque tout le sucre qui y était entreposé le lendemain matin elle s’ affola maugréa puis se mit à se lacérer le visage en pleurant sur son sort: un mari disparu un fils tué et un autre qui la regardait avec une joie presque cruelle eh oui! je m’ en souviens j’ avais ressenti une étrange jubilation à la voir souffrir réellement pour une fois pour lui prouver mon existence il me fallait la décevoir ", "c’ était comme fatal ce lien nous a unis plus profondément que la mort .un jour m’ma a voulu que j’ aille à la mosquée de le quartier qui sous l’ autorité d’ un jeune imam servait plus ou moins de garderie c’ était l’ été m’ma a dû me traîner par les cheveux jusque dans la rue le soleil était si dur ", "j’ ai réussi à le lui échapper me débattant comme un forcené et je l’ ai insultée puis j’ ai couru tout en tenant la grappe de raisin qu’ elle m’ avait donnée juste avant pour m’ amadouer dans ma fuite j’ ai trébuché je suis tombé et les grains se sont écrasés dans la poussière j’ en ai pleuré toutes les larmes de mon corps et j’ ai fini par rejoindre la mosquée tout penaud je ne sais pas ce qu’ il m’ a pris mais quand l’ imam m’ a demandé quelle était la cause de mon chagrin j’ ai accusé un gamin de m’ avoir battu ", "c’ était je crois mon premier mensonge mon expérience à le moi de le fruit volé à le paradis car à le partir de ce moment-là je devins rusé et fourbe je me mis à le grandir or ce premier mensonge je l’ ai commis un jour d’ été tout comme le meurtrier ton héros s’ ennuyant solitaire penché sur sa propre trace tournant en rond cherchant le sens de le monde en piétinant le corps de les arabes ", "il a donc fallu le regard de ton héros pour que mon frère devienne un arabe et en meure ce matin maudit de l’ été moussa avait annoncé comme je te l’ ai déjà dit plusieurs fois qu’ il allait rentrer plus tôt ce qui me contraria un peu cela voulait dire moins d’ heures à le jouer dans la rue PROPN portait son bleu de chauffe et ses espadrilles ", "il but son café à le lait regarda les murs comme on feuillette aujourd’hui son agenda puis se leva d’ un coup après avoir décidé peut-être de son itinéraire définitif et de l’ heure de le rendez -vous avec quelques-uns de ses amis chaque jour ou presque était ainsi fait une sortie le matin puis quand il n’ y avait pas de travail à le port ou à le marché de longues heures de désœuvrement PROPN a claqué la porte derrière lui laissant la question posée par ma mère sans réponse: est -ce que tu apporteras de le pain un point me taraude en particulier comment mon frère s’ est -il retrouvé sur cette plage on ne le saura jamais ce détail est un incommensurable mystère et donne le vertige quand on se demande ensuite comment un homme peut perdre son prénom puis sa vie puis son propre cadavre en une seule journée ", "à le fond c’ est cela oui cette histoire je me permets d’ être grandiloquent est celle de tous les gens de cette époque on était moussa pour les siens dans son quartier mais il suffisait de faire quelques mètres dans la ville de les français il suffisait de le seul regard de l’ un d’ entre eux pour tout perdre à le commencer par son prénom flottant dans l’ angle mort de le paysage en fait ce jour-là moussa n’ a rien fait d’ autre que de trop s’ approcher de le soleil en quelque sorte il devait retrouver l’ un de ses amis un certain larbi qui je m’ en souviens jouait de la flûte ", "d’ ailleurs on ne l’ a jamais retrouvé ce larbi il a disparu de le quartier pour éviter ma mère la police les histoires et même l’ histoire de ce livre il n’ en resta que le prénom l’ arabe il n’ y avait pas plus anonyme que ce faux jumeau ah si reste la prostituée je n’ en parle jamais parce qu’ il s’ agit d’ une véritable insulte ", "une histoire fabriquée par ton héros avait -il besoin d’ inventer une histoire aussi improbable que celle d’ une pute maquée que son frère voulait venger je reconnais à le ton héros le talent d’ inventer une tragédie à le partir d’ un bout de journal et de raviver l’ esprit fou d’ un empereur à le partir d’ un incendie mais je t’ avoue que là il m’ a déçu pourquoi une pute pour insulter la mémoire de moussa le salir et atténuer ainsi la gravité de sa propre faute " ]
[ "a près le départ de son ami hugues le capitaine écrasé sous le poids de ses remords avait passé une heure immobile anéanti roulant dans sa tête de les projets de suicide et osant à le peine envisager la terrible situation où un amour coupable l’ avait jeté cette situation était une impasse comment en sortir? en se tuant il s’ en serait tiré lui mais que serait devenue sa complice rose verdière venait de la sauver de le danger immédiat et qu’ allait faire la malheureuse odette ", "—l' argent! dit -elle que ce mot déchire enfin le voile usé de ton univers par l' argent imagines -tu combien je serais belle lui seul peut me parer de la suprême élégance de cette bienveillance qui sied à les jeunes femmes de ces sourires hospitaliers de cet art délicat qui est de flatter presque sincèrement de tous ces charmes enfin qui flottent impalpables dans tes désirs ils sont en toi qui aspirent à le être qui te troublent et que tu ignores ", "je voudrais m’ enfuir éperdument ou bien apprendre que c’ est la fin de le monde elle me dit encore: —naturellement vous êtes fâché c’ était à le prévoir ecoutez il ne faut pas m’ en vouloir si vous saviez comme il est insupportable si vous désirez boire de le thé ou je ne sais pas alors je me jette dans un discours furibond où son thé est traité d’ une belle manière je n’ ai aucune idée de mes paroles ", "pas moi je suis en enfer depuis jours à le cause de toi sans doute fallait -il ç a pour me sauver sale petite égoïste tu as raison tu ne vas pas me tuer pour ", "il faudra bien que je m' arrache à le tout cela nous allons partir quelle misère quelle honte! on entendit à le nouveau les cris et les appels lointains de les joueurs —on nous croit perdus dit gabriel avec une espèce d' ironie féroce —tais -toi tais -toi! dit -elle; tu me fais horreur nous sommes bien perdus en effet donne! donne! faisait -il de sa voix de passionné éperdu en lui écrasant la gorge de ses baisers comme il écrasait les fleurs et tout le corps de la malheureuse se cabrait par l' effet d' une volupté infernale pendant qu' elle couvrait son amant d' injures et criait qu' elle avait des bêtes plein le cou ", "tout en parlant je remontais une couverture sur ce pied malade il me laissait aller avec le sourire d’ un grammairien qui écoute son élève se tirer assez bien d’ une récitation difficile quand j’ eus fini il me demanda posément ce que j’ avais compté faire des ennemis de le régime on saurait s’ il le fallait prouver que ces hommes avaient comploté ma mort ils avaient en tout cas intérêt à le faire ", "en haut serait le nid de le jeune ménage au-dessous l’ asile de le savant une pièce avait été parée par maxime avec une sollicitude une coquetterie particulières c’ était le petit salon d’ étiennette il était tendu meublé tout entier jusqu’ à les moindres détails dans le goût de le dix-huitième siècle pour servir de cadre à ce délicieux fragonard vivant qui allait y vivre y sourire c’ était dans une chambre toute pareille sans doute que l’ aïeule avait posé sous sa fraîche parure de bal pour l’ illustre peintre il y avait ans ", "les journaux de l’ union célébraient leurs inventions avec enthousiasme et il n’ était si mince marchand si booby» badaud qui ne se cassât jour et nuit la tête à le calculer de les trajectoires insensées quand un américain a une idée il cherche un second américain qui la partage sont -ils ils élisent un président et secrétaires ils nomment un archiviste et le bureau fonctionne ils se convoquent en assemblée générale et le club est constitué ainsi arriva -t-il à le baltimore ", "le billet était simplement sous l’ oreiller à la place où julie était couchée un instant plus tôt mais à le lieu de désarmer la servante obstinée attaqua à le nouveau tenta d’ arracher le feuillet de les mains de le commissaire que sa colère amusait c’ est tout menaça -t-il en lui maintenant les mains et il lut ces lignes d’ une mauvaise écriture criblées de fautes si tu reviens avec ton patron fais bien attention à le lui car il y a des mauvaises gens qui lui en veulent je reviendrai dans ou jours avec le bateau ", "–peut-être bien le fait est que j’ arrive à le fumoir pour y fumer et que je vous y trouve que diable y êtes -vous venue faire et son regard furetait sous les meubles comme pour y chercher le mot de l’ énigme elle lui fit signe de s’ écarter pour la laisser passer que non pas dit -il " ]
les anglais ne sont pas tendres enfin tu es libre ainsi tout le monde sauf lui-même savait depuis longtemps qu' il partirait à ces conseils vagues et innocents il eût préféré un peu d' argent ses économies s' élevaient à le francs de quoi tenir un mois après s' être acheté un costume il quitta la vigie le31juillet sans même prendre soin d' aviser la direction résistant à la violente envie de claquer la gueule de grosjean et de crier à les plieuses de l' imprimerie qu' elles formaient la plus belle bande d' idiotes qu' il avait jamais rencontrée
[ "il osa téléphoner à le chantal pour un dernier rendez -vous où elle arriva à le bicyclette son cheval boitait ils abandonnèrent les bicyclettes derrière un buisson et marchèrent dans la belle forêt –je tenais à le vous dire à le revoir est -ce toujours vrai que je peux vous écrire? ", "bien sûr quoi de plus naturel? oui en effet quoi de plus naturel on aurait été tenté d' ajouter: ils se connaissaient depuis l' enfance et pas une ombre ne s' était élevée entre eux –j' ai parlé de vous à le mon père ", "il estime que vous avez raison à le votre âge on étouffe vous reviendrez homme car vous reviendrez n' est -ce pas –oui je reviendrai ", "à le fond il n' avait encore jamais songé à le revenir ou à le fuir pour toujours l' engagement qu' elle l' obligeait à le prendre était grave et elle ne semblait même pas s' en apercevoir mon père vous apprécie dit -elle il vante votre courage il regrette elle s' arrêta confuse ", "PROPN la secourut: –que je sois le fils d' un jardinier –oh non ce n' est pas cela nous-mêmes ne sommes plus que des fermiers –vivant dans un joli château –ce sont les apparences –je peux vous rassurer sur un point je ne suis pas le fils d' un jardinier même si je ne rougirais pas de l' être ", "–je sais –vous aussi il ne comprenait pas que sa naissance fût le secret de polichinelle –et connaît -on aussi mes parents –non un instant il avait espéré dissimulait -elle ce qu' il apprendrait peut-être un jour après tout le monde ", "chantal le vit si triste qu' elle lui passa la main sur le front comme pour chasser des nuées PROPN saisit la main et la baisa –c' est bon d' être aussi amis n' est -ce pas dit -elle en s' écartant de lui il n' y aurait rien d' autre entre eux que ce geste esquissé ", "ainsi devaient être les choses pour durer ils se promenèrent encore un long moment dans la forêt chacun le cœur serré ignorant si l' autre éprouvait la même peine de retour à le leurs bicyclettes ils s' embrassèrent gentiment sur les joues –revenez vite dit -elle dans un souffle il la regarda pédaler sur le chemin la jupe découvrant ses jolies jambes blanches et ne bougea que quand elle eut disparu derrière la maison de le garde-chasse où les chiens aboyèrent à son passage ", "le soir après les adieux à le m. cliquet à le commandant duclou à son père et à l' abbé il descendit à le dieppe avec son maigre bagage prit une chambre à l' hôtel de l' océan et attendit antoinette qui arriva peu après le dîner ils passèrent la nuit ensemble ce n' était plus le même plaisir elle pleura et il la garda serrée contre lui jusqu' à l' aube quand les premiers goélands annoncèrent le jour de leurs cris plaintifs antoinette dormait encore lorsqu' il sortit son sac à la main et gagna le port pour boire un café à l' embarcadère " ]
[ "et quel est cet homme un certain fougeroux qui demeure de l’ autre côté de le rhône à le mas de la montagnette c’ est un gars de beaucaire qui a épousé il y a une douzaine d’ années une servante de la défunte comtesse de la verberie dont monsieur le comte se souvient peut-être une grosse très brune nommée mihonne PROPN ne se souvenait pas de mihonne —quand pourrons -nous voir ce fougeroux ", "ses lèvres avaient l’ expression d’ un enfant boudeur qui veut qu’ on le caresse et qu’ on se réconcilie avec lui —eh bien oui! lui dis -je à le moitié fou cette expression caressante ces yeux pleins de prière m’ avaient ensorcelé fit -elle en sautant de joie ce soir? —oui ce soir à le heures —je t’ attendrai à le bout de le jardin ", "la pluie me baigne le visage oh oui nous approchons de le bout de le monde c’ est ce qui voûte le dos de mes soldats c’ est pour cela que j’ ai ordonné que l’on s’ arrête pour leur montrer qu’ il n’ y a pas de peur possible nous approchons de le bout de le monde mais je veux le faire à le mon rythme en souriant devant l’ immensité de cet empire à lequel j’ appartiens ", "je me joins à les assistants pour esgourder le conservateur drôlement bien conservé pour son âge raconte qu’ aucune de les portes n’ a été forcée la veille à le soir le gardien chef le signor a fait sa tournée s’ assurant que tous les tableaux se trouvaient en place fermant les portes et les fenêtres qui toutes ont des verrous de sécurité et veillant à le ce qu’ aucun voleur ne se trouve céans il était accompagné dans sa ronde par les gardiens couchetapiane et les personnages en question sont d’ ailleurs présents et acquiescent avec une véhémence toute transalpine de ce que vous voudrez ", "baptiste c’ était le jardinier de le marquis un jardinier qui n’ avait jamais jardiné ayant été garçon de ferme puis soldat dans l’ armée de bonchamp le marquis et lui s’ étaient connus le jour de le passage de la loire par les troupes vendéennes en déroute ils étaient montés dans le même bateau tellement chargé de fuyards que l’ eau entrait par-dessus les bords tout à le coup une planche se rompit le bateau coula ", "elle se lançait par exemple dans le récit d’ une vie amoureuse dont elle vantait la sagesse et le calme avec fierté se félicitant de n’ avoir pas cédé à de quelconques aventures ou à les élans d’ une libido qu’ elle avait su contrôler puis tout à le coup son discours s’ arrêtait et son regard se perdait dans le vague ses traits se figeaient un instant elle avait un air hébété pour finalement reprendre la suite d’ une voix moins assurée et même hésitante alors bien sûr peut-être n’ avait -elle pas l’ habitude de se comporter ainsi mais qui aurait pu dire son sentiment profond? ", "allons une dernière tentative en disant ces mots il avait frappé sur un gong pour appeler ses gens ils accoururent ce n’ était pas le moment de faire attendre leur maître il leur commanda de faire approcher son palanquin ", "–pourquoi exprimez -vous les sentiments de les autres à le lieu d’ exprimer seulement vos propres sentiments –parce que je suis certain que les autres partageraient l’ opinion que j’ exprime –je n’ aime pas les déclarations collectives il ne faut pas alors inspirer une admiration universelle –vous préférez les généralités à les particularités ce me semble ", "le pillage commencera seulement quand on aura trouvé madame marguerite onces pesant d’ or à le qui me l’ amènera les vainqueurs se dispersèrent tous dans le château plélan lui fit allumer du feu dans la grande salle et s’ étendant sur un fauteuil brodé à les armes de malestroit il demanda de le vin la grande salle se trouvait ornée comme c’ était l’ habitude d’ une tapisserie de haute lisse représentant les faits et gestes de les anciens héros de le nom en outre un long cordon de portraits de famille faisait le tour de les murailles —elle va venir! ", "un nez digne d’ une statue grecque et sourcils bien arqués et plus foncés que la chevelure donnaient un charmant caractère à le cette délicieuse physionomie un tout petit chapeau de moire bleue à l’ anglaise garni en dedans d’ une ruche de dentelle je crois encadrait cette ravissante figure quoique cette femme fût vêtue d’ une longue et large blouse de couleur sombre comme elle était penchée sur un de les côtés de la voiture on devinait la taille la plus gracieuse et la plus svelte une de ses mains était gantée d’ un gant de peau de suède; et l’ autre d’ une blancheur d’ une délicatesse et d’ une beauté merveilleuse était nue et aussi toute veinée de bleu mon voisin tenait cette main si mignonne et si potelée dans les siennes " ]
elle l’ attendit longtemps à la même place cependant toute la foule s’ étoit écoulée il ne restoit presque plus personne PROPN impatientée à le dernier point se lève et avance lentement vers la porte persuadée que m. de PROPN n’ est plus dans la salle elle entre dans le corridor et y cheminoit tristement quand le vicomte d’ evremont et ses amis l’ aperçurent seule dit le françois et bon dieu par quel hasard
[ "je ne sais ce qu’ est devenu mon cavalier le baron lui-même permettez madame dit un de les jeunes compagnons de le vicomte que nous avertissions vos gens j’ accepte votre offre avec reconnoissance monsieur car je suis d’ honneur très-embarrassée on appelle le domestique de le baron qui parti depuis heures avec son maître n’ avoit garde de répondre ", "le nom de le cocher est aussi prononcé à le haute voix silence veux -tu que je te reconduise lui demanda evremont il le faut bien ou je cours risque de coucher ici le vicomte fait avancer un fiacre aide PROPN à le y monter s’ y élance et souhaite le bonsoir à ses amis bonne nuit lui crièrent -ils ", "descend à le quelques pas de sa porte donne un baiser à le vicomte et lui dit adieu arrivée chez elle elle demande si le baron est rentré oui mais il n’ est resté qu’ un moment et il n’ a rien dit ", "pas un mot qui est plaisant il me plante à l’ opéra et ne daigne pas m’ en ramener il me paiera cette grossièreté PROPN se déshabille en plaçant quelques bagues dans son écrin elle s’ aperçoit que le beau diamant de le baron qu’ elle comptoit bien s’ approprier n’ y est plus ", "elle en demande des nouvelles à sa femme-de-chambre qui ne put lui en donner apparemment que m. le baron l’ a repris c’ étoit donc l’ objet qui l’ a attiré ici pendant mon absence je n’ en sais rien vous n’ en savez rien ", "mais vous devriez le savoir pourquoi ne l’ avoir pas accompagné quand il est entré dans ma chambre n’ est -il pas le maître de tout ce qui est ici non il n’ en est pas le maître et vous êtes une sotte prenez garde à le ce que vous dites n’ oubliez pas que rous nois connoissons ", "taisez -vous impertinente encore c’ en est trop apprenez que si je ne suis pas la fille d’ un mylord je puis de le moins me montrer sans rougir est -ce que je rougis moi non vous êtes trop grande dame pour cela et elle sourit finement ", "outrée de colère fit un geste significatif lui répond de la même manière et sort en poussant la porte de façon à le ébranler la maison restée seule réfléchit qu’ elle venoit de faire une sottise savoit tous ses secrets elle pourroit dans sa colère les divulguer à le baron qu’ elle devoít chercher à le conserver pour son intérêt voulant réparer sa faute elle sonna son domestique vint ", "je demande elle est sortie sortie et est -elle allé chez m. le baron de le moins elle l’ a dit " ]
[ "à le dessert porta la santé de le titien et se levant dit avec un front radieux en élevant sa coupe bois à le mon maître frères se jetèrent dans les bras l’ un de l’ autre et confondirent leurs larmes s’ égaya dit -on un peu plus que de raison en buvant seulement quelques gouttes de les vins de grèce que les convives avalaient à le pleines coupes il était si doux et si naïf que toute son ivresse se tourna en expansion d’ amitié et d’ admiration .le vieux zuccato vint à la fin de le dîner il était de mauvaise humeur grâces maître répondit -il à le titien qui lui offrait une coupe comment voulez -vous que je boive un jour comme celui-ci ", "ma mère trouve la situation très grave et elle désire une entrevue entre vous et moi pour que nous avisions excellente idée dit horace nous aviserons monsieur rodolphe votre heure est la mienne choisissez et dites-moi en quel endroit acheva -t-il entrevoyant un moyen d’ action ", "puis je courus voir ma fiancée que je retrouvai plus belle et plus aimante que jamais grâce à le m.morrel nous passâmes par-dessus toutes les difficultés ecclésiastiques enfin monsieur j’ assistais comme je vous l’ ai dit à le repas de mes fiançailles j’ allais me marier dans une heure et je comptais partir demain pour paris lorsque sur cette dénonciation que vous paraissez maintenant mépriser autant que moi je fus arrêté.– oui oui murmura villefort tout cela me paraît être la vérité et si vous êtes coupable c’ est par imprudence encore cette imprudence était -elle légitimée par les ordres de votre capitaine rendez -nous cette lettre qu’ on vous a remise à l’ île d’ elbe donnez -moi votre parole de vous représenter à la première réquisition et allez rejoindre vos amis ainsi je suis libre monsieur ", "il sonna et donna l’ ordre de reconduire le témoin en prison après avoir pris des précautions toutefois pour qu’ il ne pût revoir sa femme polyte sorti parut il était désespéré il s’ arrachait les cheveux —et dire répétait -il que je n’ ai pas tiré de cette femme tout ce qu’ elle savait quand c’ était si facile mais je savais que vous m’ attendiez monsieur je me dépêchais j’ ai cru bien faire —rassurez -vous ce malheur peut se réparer ", "les français auront bientôt besoin que je les aide d’ un mensonge et cédant à un entraînement irrésistible il avait répondu: –cachez la vérité que signifiaient ces répliques inexpliquées si revenait sans rapporter la réponse attendue par le sirdar n’ y aurait -il pas dans ce fait la preuve que et la captive étaient une seule et même personne mais alors lui jack qui avait ordonné le mensonge n’ aurait -il pas travaillé en faveur des français ", "rien de plus simple fit -il en souriant tu ne peux pas ignorer que la vibration de les sons imprime à le sable amassé sur un tambour des mouvements rapides et lui fait tracer des figures géométriques d’ une régularité merveilleuse sans doute mais mais s’ écria -t-il avec impatience laisse-moi finir de même les sons agissent sur les molécules d’ un liquide d’ où résultent des combinaisons infinies avec cette différence toutefois que ces molécules étant mobiles les figures qui en résultent sont des êtres animés c’ est ce que les physiciens appellent la création équivoque or les sons agissant sur le système nerveux produisent un dégagement électrique lequel agit à le son tour sur les liquides enfermés dans notre corps d’ où naissent des milliers et des milliards d’ insectes qui attaquent l’ organisme et produisent une foule de maladies telles que le tintouin la surdité la berlue l’ épilepsie la catalepsie l’ idiotisme le cauchemar les convulsions la danse de saint-guy les spasmes de l’ œsophage la colique nerveuse la coqueluche les palpitations et généralement", "il bouleversait la direction de son importance imbécile son inlassable activité était celle d’ un gros hanneton tombé à le fond d’ une cuvette mystérieux solennel profond il détenait des secrets d’ etat et il n’ avait pas son semblable pour demander à les gens comment vous portez-vous de la même voix dont il leur eût jeté à l’ oreille vous ne voudriez pas acheter un joli jeu de cartes transparentes son fort pourtant sa véritable spécialité c’ était s’ immiscer sournoisement dans les choses qui ne le regardaient pas la confiscation à son profit de le travail de ses collègues ceci pour montrer ses talents son chic unique à le faire jaillir la lumière en démêlant en un clin d’ œil de les écheveaux d’ affaires compliquées sur lesquelles employés et chefs avaient sué sang et eau des mois et le fait est qu’ il excellait comparablement à le pas un dans le bel art des solutions promptes ", "aussi sa politesse était -elle caressante et son amitié pleine de précaution après les premières années quand le bonheur et l’ amour furent entrés dans cette période régulière qui commence l’ épreuve décisive et surtout après la mort de la baronne de PROPN qui était encore le prétexte de les vieilles habitudes pauline s’ aperçut que l’ abbé legros n’ était pas un aigle et que m. de saint-paares était un tourtereau bien monotone et bien vieilli elle eut des bâillements nerveux et ressentit des lassitudes elle ne regarda plus le comte et l’ abbé que comme accessoires elle chercha l’ indispensable c’est-à-dire des amitiés des relations suivies un salon enfin ", "elle n’ est plus là alors je reste à le plat ventre sur le sol et me fous à le chialer en appelant m’man étranges noces non le chagrin m’ arrache à le sommeil ou à le coma dans lequel je vadrouillais je gis sur un grand lit moelleux qui n’ est plus le plumard à le baldaquin et monte-charge incorporé mais un truc de le genre cosy-corner ", "mais l’ infante sauta lestement à le terre et saluant d’ un geste les courtisans accourus et courbés sur son passage elle leur montra don et leur dit avec cette assurance que les femmes les plus timides possèdent à les heures critiques —messieurs voici mon sauveur et comme on se regardait étonné elle poursuivit a tué de sa main l’ un d’ un coup de pistolet l’ autre d’ un coup de poignard et après une lutte corps à le corps à le bord d’ un précipice ours qui n’ auraient pas dédaigné de déchirer à le belles dents une infante d’ PROPN ce mot fut dit avec un calme apparent qui déguisait mal un reste de frayeur le ton de l’ infante avait un cachet de vérité dont nul ne douta on cria " ]
une espérance venait de la consoler dans sa détresse jaffeux rendrait témoignage à le celui qu’ elle aimait et d’ un sentiment si trouble ce sont hélas! les plus profonds elle savait trop bien comme elle l’ avait reconnu devant sa mère qu’ elle ne pouvait pas qu’ elle ne devait pas l’ épouser elle n’ était pas chez elle depuis minutes quand la voix de l’ avocat l’ appelant par la porte la fit tressaillir
[ "il lui sembla y surprendre un accent d’ émotion comme de pitié la malade subissait -elle une nouvelle crise? non mme favy signe qu’ à le contraire elle se sentait mieux se tenait maintenant assise sur le canapé mais pourquoi cette pitié aussi dans ses yeux comme dans le regard de jaffeux si impersonnel si surveillé d’ habitude —ma chère renée disait la mère j’ ai tenu à le ce que notre excellent ami que de reconnaissance dans cette appellation ", "te répétât ce qu’ il vient de m’ apprendre il faut que tu saches d’ abord que je lui ai montré la lettre anonyme maman pourquoi —mais c’ est providentiel mon enfant que j’ aie eu cette idée avant d’ avoir lu cette lettre m. jaffeux par délicatesse se faisait un scrupule de nous dire ce qu’ il sait sur un misérable dont j’ ai été la dupe comme toi ce neyrial à qui nous nous sommes intéressés que j’ ai laissé ton frère traiter comme un ami c’ est un bandit un bandit et s’ adressant à l’ avocat: mais tout à l’ heure encore vous l’ estimiez vous admettiez comme possible qu’ il eût obtenu de mon frère cette promesse de ne plus jouer c’ était une petite épreuve dit jaffeux pardonnez-la-moi ", "je voulais me rendre compte de le degré de votre sympathie pour ce misérable le mot que votre mère vient de lui appliquer n’ est que trop exact jugez-en. et sans remords maintenant de son implacabilité envers le séducteur dont il fallait à le tout prix préserver la jeune fille l’ ancien patron de pierre-stéphane commença de raconter le vol de livres dont il avait été la victime et la disparition de son secrétaire puis comment il l’ avait retrouvé l’ avant-veille et pourquoi il s’ était tu le voleur pouvait être redevenu honnête homme il disait maintenant sa visite à le commissariat aussitôt averti de la disparition de le bijou de et l’ aveu de le danseur ", "PROPN écoutait ce discours terrible pour elle les yeux baissés le visage immobile et comme figé dans une attitude dont le calme contrastait étrangement avec sa nervosité d’ auparavant quand l’ accusateur eut fini elle releva la tête et le fixant avec des yeux de désespoir mais sans une larme c’ est bien vrai monsieur jaffeux demanda -t-elle à le votre tour pardonnez-moi c’ est bien vrai —mais renée interjeta la mère ", "—je ne suis pas offensé fit l’ avocat c’ est tout naturel que la fille d’ une mère comme vous madame et d’ un père comme le colonel favy élevée comme elle l’ a été et vivant dans votre milieu ne croie pas facilement à de certaines vilenies et se tournant vers la jeune fille il l’ interpella lui si volontiers cérémonieux en de les termes qui révélaient sa propre émotion devant le coup qu’ il lui portait pour la guérir: —oui ma chère petite renée tout ce que je vous ai rapporté est strictement vrai je vous en donne ma parole d’ honneur je vous crois monsieur jaffeux et elle sortit de la chambre —vous n’ avez pas peur madame interrogea l’ avocat ", "qu’ elle ne commette un acte de désespoir dit la mère; et par allusion à sa propre déclaration de tout à l’ heure: elle aussi elle a un courage de soldat elle sait souffrir toute petite elle était déjà si énergique personne ne l’ a jamais entendue se plaindre en ce moment même j’ en suis sûre elle ne se plaint pas ", "elle est assise elle endure comme son père quand il a été blessé en champagne et que le chirurgien lui demandait en le charcutant je vous fais mal mon colonel très mal répondait mon mari mais se battre contre la douleur c’ est encore se battre c’ est mon métier —allez tout de même auprès d’ elle madame dit jaffeux et mon fils répondit mme favy d’ après votre conversation avec lui vous admettez comme possible que cet abominable neyrial lui ait prêté de l’ argent pour payer une dette de jeu il faut le savoir et si c’ est exact que cet argent soit rendu tout de suite ", "—laissez -moi me charger encore de ça madame une explication entre gilbert et vous à le cette minute et dans l’ état où vous êtes vous ne la supporteriez pas vous auriez une nouvelle crise ce qu’ il faut c’ est vous soigner pour votre fille d’ abord et désignant de la main la chambre de renée: allez auprès d’ elle je vous le répète quant à l’ autre chose fiez -vous à le moi ", "mme PROPN s’ était levée et marchait vers la porte elle s’ arrêta pour demander: —cette promesse de ne plus jouer vous ne pensez pas que ce soit à le cet homme que PROPN l’ ait faite ce serait trop contradictoire avec tout le reste —plus les incidents se multiplient dit jaffeux plus je pense que pierre-stéphane beurtin est devenu un redoutable roué et que nous nous trouvons en présence de la plus calculée de les intrigues il a parfaitement vu soyez -en assurée que renée est très naïve et qu’ il lui troublait le cœur " ]
[ "–au reste ajouta le garde j’ ai un petit billet pour votre seigneurie –un billet –oui et le garde cligna de l’ œil –de conception sans doute –donne vite alors le garde tira de sa poche une jolie lettre mignonnement pliée d’ où s’ échappait un parfum discret ", "cela étant pourquoi serais -je prudente et discrète avec vous plus longtemps pourquoi serais -je adroite? discrète je me prends à le croire que je ne l’ ai été que trop. adroite? il n’ y a pas d’ adresse qui tienne avec vous je le sais bien vous vous lassez sans raison simplement parce que cela a assez dure a fait son temps parce que il faut bien changer un peu vous êtes l’ eau qui va; malheur à le ce que l’on confie à le votre cours ", "le 9septembre PROPN se présentait à le centre mobilisateur de coulommiers à le ans simone était vraiment une jolie fille rien qu’ en courbes très douces les épaules les bras les coudes les seins et jusqu’ à le renflement de le dos de les mains auraient pu naître de le même trait souple et nonchalant croit -on que trace un artiste qui à la manière de matisse sait ne pas lever la main de le papier il n’ y avait pas de saillie dans ce corps comme il n’ y avait pas de creux à l’ exception notable de les commissures de les lèvres qui piquaient profondément dans les joues rebondies c’ était encore le corps plein de l’ enfance qui simplement s’ était allongé ", "les microbes s’ habitueront à le cette fausse sécurité ils pulluleront à l’ envi; mais plus ils seront nombreux moins ils seront dangereux bientôt ils tomberont en pleine dégénérescence –et fera un livre sur eux ce sera très rigolo que dites -vous de ma théorie ", "elle voulut avoir pierrette auprès d’ elle afin de savoir par la contenance de la petite si le colonel avait dit vrai mesdames de chargebœuf vinrent les premières d’ après le conseil de son cousin vinet bathilde avait redoublé d’ élégance elle était vêtue d’ une délicieuse robe bleue en velours de coton toujours le fichu clair des grappes de raisins en grenat et or à les oreilles les cheveux en ringletserreur de le furne: à le lieu de ringlets la jeannette astucieuse de petits souliers en satin noir des bas de soie gris et des gants de suède puis des airs de reine et des coquetteries de jeune fille à le prendre tous les rogron de la rivière ", "je fis donc ce que vous m’ aviez dit le lendemain de le jour ou ̀ je vous ai vu pour la dernière fois et où vous m’ aviez dit l’ interrompit pardon encore une fois rosa s’ écria -t-il ce que je vous ai dit j’ ai eu tort de vous le dire j’ en ai déjà demandé mon pardon de cette fatale parole je le demande encore sera -ce donc toujours vainement le lendemain de ce jour-là reprit me rappelant ce que vous m’ aviez dit de la ruse à le employer pour m’ assurer si c’ était moi ou la tulipe que cet odieux homme suivait oui odieux n’ est -ce pas dit -il vous le haïssez bien cet homme oui je le hais dit rosa car il est cause que j’ ai bien souffert depuis jours! vous aussi vous avez donc souffert ", "toujours est -il que l’ officier ghanéen avait apparemment enfants filles et garçons dont l’ âge pouvait s’ échelonner entre et ans –et que sa maison ou la maison devant laquelle avaient été faites les photos de famille était entourée d’ un jardin abondamment fleuri d’ hibiscus et de bougainvillées à le moins dans un premier temps la vue que l’on découvrait de la fenêtre à le troisième étage de l’ hôtel première classe sur le champ de maïs la station-service et le parking de le kanibalus la façade scandée de grêles colonnes de l’ hôtel et à le loin sur les toits de le léon de bruxelles tuiles vertes ou de le buffalo grill tuiles rouges cette vue avait dû lui paraître assez exotique tandis que quant à le moi et quand bien même on en aurait retiré les curés morts comme cela se ferait nécessairement un jour ou l’ autre je la trouvais principalement déprimante à le sujet de l’ évacuation de ceux-ci les curés morts un officier finlandais auprès de lequel je m’ étais enquis des raisons pour lesquelles on n’ y avait pas déjà procédé m’ expliqua que l’ ét", "ses lèvres à le lui tremblaient aussi sur le verre —le temps dit -il il faut beaucoup beaucoup de temps —je crois beaucoup mais je ne sais rien ", "pien fa pien deuxième partie en racontant à sa femme qu' il avait rencontré chez son collègue le comte de ce vicomte de PROPN ce charmant homme de le monde qui s' était trouvé là si à le propos\\n pour lui prêter francs adeline n' avait pas tout à le fait dit la en réalité ce n' était point chez m. de cheylus qu' il avait fait cette rencontre c' était chez raphaëlle la maîtresse de ce collègue mais ce petit arrangement pour lui sans conséquence a quoi bon parler de raphaëlle à une honnête femme qui ne\\n' savait rien de la vie parisienne elle aurait pu se tourmenter se demander dans quel\\n' monde vivait son mari ", "à la veillée autrefois quand les hommes tressaient peignes paillons et bandrounes que les femmes à le coin de l’ âtre se piquaient les yeux sur les quenouilles que sous les couettes à l’ alentour les petits enfants tremblaient des bruits étranges de la nuit et de la voix grave et rocailleuse de les conteurs on en avait entendu beaucoup parfois sans trop y croire mais belzébuth-forgeron les feux follets sur la lande qui touistaient de concert avec les sorcières décharnées à les corps oints de beurre rance rien de tout cela ne nous était étranger on savait des prodiges d’ antan qui laissaient loin derrière eux les ondes hertziennes et le laser dans l’ espace pluie de feux soleil gigueur vaches malusionnées qui parlaient le latin apparitions de vierges païennes sans néon pierres qui virent et mousses qui chantent mais guézite boucher pas pour rigoler nous a tout à le fait surpris que si j’ en cause c’ est même sans trop l’ espoir d’ être cru d’ autant que les veillées sont bien finies et que les enfants ne tremblent plus qu’ à les exploits d’ et que bien sûr personne" ]