Specialite
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Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 1 | 4 | 138 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, | Quelle(s) est(sont) la(les) localisation(s) la(les) plus fréquente(s) des corps étrangers inhalés ? a. Oropharynx b. Larynx c. Trachée d. Arbre bronchique gauche e. Arbre bronchique droit | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, La bronche souche droite est le plus souvent en cause, en raison de son obliquité (les angles bronchiques avec l'axe trachéal sont similaires chez l'enfant et chez l'adulte, 30° à droite, 45° à gauche) et de son calibre légèrement supérieur à celui de la bronche souche gauche. Le corps étranger peut ensuite migrer jusqu'à la bronche segmentaire correspondant à son calibre. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 1 | 4 | 139 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Avant une anesthésie pour une chirurgie non urgente, indiquez la ou les bonnes réponses: a. une consultation d’anesthésie est obligatoire b. un délai minimum d’une semaine depuis la consultation doit être respecté c. la consultation peut être réalisée par un infirmier anesthésiste diplômé d’état (IADE) d. le score ASA permet d’évaluer le risque d’intubation difficile e. la réalisation d’un groupage sanguin avec recherche d’anticorps irréguliers (RAI) est facultative | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La consultation est obligatoire et doit être réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur, le délai minimum est de 48h pour une chirurgie non urgente. Le score de Mallampati permet d’évaluer le risque d’intubation difficile. Le score ASA est un score d’évaluation globale du risque anesthésique. Aucun examen complémentaire n’est obligatoire, ils sont prescrits en fonction de la clinique et du type de chirurgie |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 1 | 4 | 140 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Au cours de l’asthme aigu grave, quelle est la proposition exacte? a. La radiographie thoracique est inutile b. La présentation clinique la plus commune est une bradypnée inspiratoire avec un cornage c. La présence d’une normocapnie est un signe de gravité d. La recherche d’un facteur déclenchant est inutile e. L’intubation avec ventilation mécanique doit être systématique | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, La gravité potentielle d'une crise se juge sur 3 éléments : le profil de la maladie et du malade, les signes de gravité associés à la crise, et l'évolution immédiate sous traitement. Signes respiratoires Dyspnée ressentie différente et plus sévère que d'habitude. Difficultés à parler et tousser (baisse du débit expiratoire). Position assise jambes pendantes, impossibilité de s'allonger, sueurs profuses. Tension permanente des sternocléïdomastoïdiens. Polypnée > 30/min. Sibilants bruyants aux 2 temps. Cyanose. Signes cardiovasculaires Tachycardie sinusale > 120/min. Turgescence jugulaire intermittente, pouls paradoxal. 3. Signes neuropsychiques Anxiété, agitation. 4. Mesure du DEP DEP < 150 l/min ou < 50% de la théorique ou de la valeur de base (encadré 3.1). 5. Gaz du sang Hypoxémie franche. Normocapnie (ici pathologique) ou a fortiori hypercapnie. Signes neuropsychiques Anxiété, agitation. Mesure du DEP DEP < 150 l/min ou < 50% de la théorique ou de la valeur de base Gaz du sang Hypoxémie franche. Normocapnie (dans AAG signes d'épuisements) ou hypercapnie |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 1 | 4 | 141 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmi les signes cliniques suivants, lesquels peuvent se voir dans le cas d'une hypercalcémie? a. Une onde delta b. L'allongement de l'espace PR c. Un élargissement des QRS d. Un raccourcissement de l'espace QT e. Des ondes T pointues et amples | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'onde Delta apparaît dans le cas de syndrome de pré-excitation comme le syndrome de Wolff-Parkinson-White. L'élargissement des QRS témoigne de l'effet stabilisant de membrane et ne fait pas partie des signes de l'hypercalcémie. Les ondes T pointue et amples traduisent une hyperkaliémie (elles sont souvent aplaties dans l'hypercalcémie). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 1 | 4 | 143 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Avant de réaliser des prélèvements d’organes sur une personne en état de mort encéphalique : (indiquer les propositions exactes) a. Les proches du patient seront informés de la nature des prélèvements envisagés b. La non-opposition du défunt à de tels prélèvements sera vérifiée par consultation du Registre National des Refus c. Le consentement exprès des proches sera recherché d. L’accord du Procureur de la République sera nécessaire en cas d’obstacle médico-légal sur le certificat de décès e. Le défunt doit être titulaire d’une carte de donneur d’organes | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A, C- information de proches obligatoire; il n'y a plus depuis 2016 d'obligation de recueillir le témoignage des proches quant à la volonté du défunt vis à vis des prélèvements; les proches n'ont pas à donner leur consentement. B- oui, c'est le principe du consentement présumé; le principal moyen de manifester son refus des prélèvements est l"inscription sur le Registre National des Refus D- en cas d'obstacle médico-légal, des prélèvements d'organes sont possibles avec accord du Procureur (qui eut interdire tous prélèvements ou certains prélèvements) E- non la carte de donneur d'organe n'est pas obligatoire |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 144 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous prenez en charge au déchocage un patient qui présente un traumatisme crânien grave (Glasgow Coma Score < 9). Parmi les objectifs suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) à respecter ? a. pression artérielle systolique > 90 mmHg b. pression artérielle moyenne > 90 mmHg c. PaCO2 entre 36-40 mmHg d. PaCO2 < 35 mmHg e. hémoglobine > 12 g.dL-1 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il faut maintenir une PAM > 90 mmHg tant que l’on n'a pas d’évaluation de la pression intracranienne (scanner cérébral, mesure PIC, Doppler Transcranien) en partant du principe que la pression de perfusion cérébrale étant égale à PAM – PIC, si cette dernière est augmentée de l’ordre de 20-30 mmHg (normale < 20), la PPC est au moins égale à 60 mmHg. La capnie doit être dans un range normal et non pas diminuée car cela entraine une vasoconstriction cérebrale avec un risque d’hypoperfusion. L’hémoglobine selon les recommandations doit être maintenue à au moins 8 g.dL-1 afin de préserver le transport en oxygène. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 145 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelles sont les causes les plus fréquentes d'hypercalcémie ? a. Iatrogénie médicamenteuse b. HyperparathyroÏdie primaire c. HyperparathyroÏdie tertiaire d. Hypercalcémie paranéoplasique e. Hypercalcémie familiale | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Ces deux causes représentent 80% des hypercalcémies mais attention plusieurs causes peuvent parfois être associées |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 146 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Votre collègue interne en gastro-entérologie souhaiterait programmer une endoscopie digestive de contrôle sous anesthésie générale (AG). Le patient est âgé de 20 ans, il a comme seul antécédent médical, une pathologie digestive chronique non compliquée. Concernant l’anesthésie, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) dans ce cas précis d’un patient en bonne santé pour un geste minimal invasif? a. un(e) infirmier(e) anesthésiste peut réaliser la consultation b. la visite pré-anesthésique se substitue à la consultation c. si la consultation ou la visite pré-anesthésique est réalisée aujourd’hui, le geste peut être réalisé demain d. si la consultation ou la visite pré-anesthésique est réalisée aujourd’hui, le geste peut être réalisé après-demain e. le patient sera obligatoirement surveillé en salle de soins post-interventionnels après l’endoscopie | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes pour le cas clinique : Il s'agit d'une situation clinique très fréquente, source d'incompréhension et de mésentente entre les différents médecins (gastro-entérologue, chirurgien... anesthésistes) et le patient. L'objectif de la consultation d'anesthésie est d'anticiper le moindre problème médical potentiellement responsable de morbimortalité imputable à l'anesthésie comme à l'endoscopie ou la chirurgie. Dans le cas présent, l’anesthésiste va s’enquérir de l’impact potentiel des troubles digestifs sur le risque anesthésique (exemple : une diarrhée chronique peut être associée à une hypokaliémie sévère, source de troubles du rythme peranesthésiques). Hors situation d'urgence, il faut respecter un délai de "Plusieurs jours" entre la consultation d'anesthésie et l'anesthésie, ce qui signifie "au moins deux jours". Le respect de cet intervalle de temps concerne uniquement les interventions "programmées", c'est à dire "non urgentes". Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. Aspects réglementaires : "L’exercice de l’anesthésie est régi par le décret du 5 décembre 1994 (1). Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé […] doivent assurer les garanties suivantes: Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, Une visite pré-anesthésique, Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, Une surveillance continue après l’intervention, Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. […] Le décret rappelle que la consultation est realisee par un medecin anesthesiste-reanimateur." |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 147 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Quel signe clinique dois vous faire évoquer à lui seul un état de choc ? a. Tachycardie b. Oligurie c. Marbrures des membres inférieurs d. Polypnée e. Altération de la conscience | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Il existe de nombreux signes cliniques d'état de choc et ceux-ci ne sont pas spécifiques. Cependant les marbrures bilatérales des membres inférieurs, qui témoignent de l'hypoperfusion périphérique sont un signe d'alerte majeur. En effet, il a même été montré qu'on pouvait, selon leur extension, en faire un score pronostic corrélé au taux de lactates plasmatiques. Ce signe cardinal doit donc faire penser en priorité à l'état de choc avant d'évoquer un diagnostic différentiel. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 148 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | En cas d'otite moyenne aigue à Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée à la pénicilline G, quel est le traitement recommandé ? a. L'azythromycine b. L'association amoxicilline-acide clavulanique c. L'amoxicilline à forte dose d. L'ofloxacine e. L'abstention thérapeutique | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les pneumocoques de sensibilité diminuée sont isolés dans plus de 30% des otites moyennes aigües. Ils restent accessible à un traitement à forte dose d'amoxicilline. L'association ammoxicilline plus acide clavulanique n'est préconisée que si il y a également un Haemophilus influenzae (15% de producteur de beta-lactamase) ou en cas d'echec de l'amoxicilline à forte dose. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 151 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les caractéristiques suivantes d’un arrêt cardiaque, laquelle (lesquelles) est (sont) classiquement associée(s) à un bon pronostic ? a. survenue au domicile b. sexe féminin c. rythme non choquable d. tachycardie ventriculaire sans pouls e. présence d’un témoin | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les éléments de bon pronostic d’un arrêt cardiaque sont essentiellement liés au fait que la durée de l’arrêt cardiaque (« no-flow ») et de sa réanimation (« low-flow ») soient de courtes durées. Ainsi, la présence d’un témoin (qui peut donner l’alerte), que ce témoin soit actif (qu’il débute la réanimation), la présence d’un rythme choquable et.ou d’une cause cardiaque sont des facteurs plutôt de bon pronostic. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 152 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Vous prenez en charge un patient présentant une détresse respiratoire aigüe dans le cadre d'un oedème pulmonaire cardiogénique. Parmis ces porpositions concernant les traitements utilisés, lesquelles sont exactes? a. Vous utilisez un diurétique de l'anse intra-veineux car son délai d'action est rapide (environ 30 min) b. Vous privilégiez les diurétiques épargneus de potassiums car ils possèdent la fraction excrétée de sodium la plus importante c. En cas d'utilisation d'un diurétique de l'anse, vous vous exposez au risque d'hypokaliémie d. Vous privilégiez un diurétique de l'anse car la fraction excrétée de sodium est la plus importante (environ 20 %) e. Vous introduisez un diurétique thiazidique en association à un diurétique de l'anse pour majorer l'effet diurétique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le traitement diurétique de choix dans l'OAP est les diurétiques de l'anse IV devant leur fraction excrétée de sodium élevée et leur délai d'action rapide. Les thiazidiques peuvent être associés ds les syndromes oedémateux réfractaires mais n'ont pas d'indication dans l'oedème AIGU du poumon. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 153 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Une intervention chirurgicale sous anesthésie générale est programmée sans urgence le jeudi 7 septembre. A quelle(s) date(s) peut-on planifier la consultation pré-anesthésique ? a. le mercredi 6 septembre b. le mardi 5 septembre c. le lundi 4 septembre d. le vendredi 1er septembre e. le jeudi 30 août | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. Aspects réglementaires : La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. Note : on entend par plusieurs jours, au moins 2 jours. Cet intervalle de temps est prévu pour anticiper tout problème médical pouvant interférer avec l’anesthésie ou l’intervention. Il est mis à profit pour demander des examens complémentaires notamment, mais aussi pour expliquer et mettre en place des actions préventives : arrêt ou relais de certains médicaments, conditions de jeune pré-anesthésie… |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 154 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un patient opéré d'une hernie inguinale droite 2 mois auparavant se plaint à son médecin traitant d'une douleur persistante de manière spontanée à type de brûlure et augmentée à l'effleurement du slip. Que décrit le patient? a. une douleur chronique b. une allodynie c. une hyperalgésie d. une douleur neuropathique e. une dysesthésie | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Item 131, CNEAR "On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d’une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (cf tableau 1 ci-dessous). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : * une évolution depuis plus de 3 mois, * la persistance ou récurrence de la douleur, * une réponse insuffisante au traitement, * une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail." "Douleurs mixtes Dans de très nombreuses situations, les douleurs de type nociceptif et neuropathique sont associées, comme en post-opératoire. Ces douleurs chroniques post-chirurgicales persistent plus de deux mois après une chirurgie et sont sans lien avec une complication chirurgicale (infection ou récidive cancéreuse). Leur traitement est difficile. Elles représentent 25 % des douleurs chroniques." "La symptomatologie de la douleur neuropathique associe deux composantes : spontanée et provoquée. La composante spontanée peut être une brûlure, une sensation de froid douloureux ou une décharge électrique. La composante provoquée peut être une hyperalgésie (au chaud, au froid ou à la piqûre) ou une allodynie statique (à la pression) ou dynamique (au frottement cutané). Ces deux composantes spontanée et provoquée peuvent être associées à des sensations anormales non douloureuses comme des paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements, démangeaisons) ou à un déficit sensitif (hypoesthésie, anesthésie). Le diagnostic de la douleur neuropathique repose sur l’utilisation d’échelles spécifiques (DN4, S-LANSS, NPQ), dont la plus utilisée en France est le questionnaire DN4." Item 132, CNEAR "Pour les douleurs chroniques, mais aussi pour les douleurs aiguës à composante neuropathique, la physiopathologie spécifique de ces douleurs doit faire recourir à des analgésiques spécifiques (antidépresseurs à faible posologie, certains anti-épileptiques, certains analgésiques classiques ayant montré une efficacité sur les douleurs neuropathiques : nefopam, tramadol)." |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 155 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Vous prenez en charge une patiente de 75 ans pour des diarhées profuses. Elle présente une tension artérielle à 95/55 mmHg et un pli cutané. Son bilan biologique retrouve: Na+ 121 mmol/l K +3.1 mmol/l Créatinine 178 µmol/l Urée 27 mmol/l Na+ U 12 mmol/l K+ U 41 mmol/l Parmi ces propositions, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s)? a. Il s'agit très probablement d'une hyponatrémie par SIADH b. Il s'agit très probablement d'une hyponatrémie dîte de dépletion c. Il existe un déficit en eau et en sel avec un excès relatif d'eau par rapport au sel d. La natriurèse faible témoigne d'un hyperaldostéronisme secondaire à la déshydratation extracellulaire e. Le bilan est compatible avec une insuffisance surrénalienne aigüe | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il s'agit ici d'une hyponatrémie de dépletion par déshydratation extracellulaire. La patiente perd donc de l'eau et du sel (déshydratation extracellulaire). Elle met en jeu ses mécanismes compensateurs pour réabsorber de l'eau (ADH) et du sel (aldostérone). Elle réabsorbe alors plus d'eau que de sel. Sa sécretion d'ADH est donc appropriée (car secondaire à un stimulis d'hypocolémie) mais insuffisement régulée. Il existe ainsi un excès RELATIF d'eau par rapport au sel, RELATIF car la patiente est en déficit d'eau et de sel (déshydratation extra cellulaire). En cas d'insuffisance surrénalienne aigüe, la natriurèse est forte car les pertes hydro-sodée sont rénales. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 157 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Quel(s) est(sont) le(s) traitement(s) de première intention d'une urticaire aiguë isolée? a. corticothérapie orale b. Corticothérapie intraveineuse c. antihistaminiques d. corticoïdes inhalés e. adrénaline | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'urticaire aigue est due à une dégranulation des mastocytes avec libération principalement d'histamine mais aussi de leucotriènes et de prostaglandines. Les antihistaminiques sont le traitement de première intention. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 158 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Concernant les intoxications aigues, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) : a. Le flumazenil est l’antidote des intoxications aux opioïdes b. Le charbon activé est l’antidote des intoxications aux benzodiazépines c. La N-acétylcystéine fait partie du traitement de l’intoxication aux benzodiazépines d. Un coma calme hypotonique oriente vers une intoxication aux benzodiazépines e. Un coma associé à une mydriase peu réactive oriente vers une intoxication aux opioïdes | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Une intoxication aux benzodiazépines est suspectée devant un coma calme hypotonique, parfois associé à une mydriase peu réactive. L’antidote des benzodiazépines est le flumazenil. Un myosis serré oriente vers une intoxication aux opioïdes. L’antidote des opioïdes est la naloxone. La N-acétylcystéine fait partie du traitement de l’intoxication au paracétamol selon le normogramme de Rumack. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 159 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, | Quelles sont les trois phases d’une anesthésie générale ? a. induction intubation ventilation b. monitoring injection entretien c. relaxation induction réveil d. induction entretien réveil e. hypnose curarisation analgésie | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Notes pour la question : Soit on connaît la réponse est c’est ultra facile, soit on n’a jamais lu l’item et c’est plus difficile car tous les items sont plausibles. Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133. Les points clefs à retenir L’anesthésie générale est définie par une perte réversible de la conscience. Elle peut se décomposer en 3 phases : induction, entretien et réveil Les différents types d’anesthésie Anesthésie générale L'AG reste la technique de référence dans de nombreux cas et elle permet de réaliser tous les actes chirurgicaux ou interventionnels selon une procédure programmée ou en urgence. Elle se décompose en trois phases : l’induction, l’entretien et enfin le réveil de l’anesthésie. --Optionnel-- Pour aller plus loin autour de la QI : Une anesthésie générale n’est pas synonyme de curarisation. La curarisation est indispensable uniquement pour relâcher les muscles de la paroi abdominale ou thoracique, donc pour les chirurgies du tronc. Pour l’intubation trachéale, la curarisation n’est indispensable qu’en cas d’estomac plein : on utilise un curare d’action rapide (« célocurine ») pour diminuer le temps d’induction et donc le risque d’inhalation gastrique. De même, l’utilisation d’un analgésique (morphinique) n’est pas systématique : il dépend du type d’intervention. Des interventions de courte durée et peu algiques ne requièrent pas d’analgésique, mais seulement un hypnotique, exemples : endoscopies +- biopsies. Les réponses où la curarisation est mentionnée sont donc fausses. Les autres réponses sont fausses car il manque l’une des trois phases essentielles de l’anesthésie générale. Les phases les plus à risque sont l’induction et le réveil. Cependant, la phase d’entretien comporte également des risques qu’il faut dépister en urgence : anaphylaxie, hyperthermie maligne, en plus de l’impact de la procédure chirurgicale ou interventionnelle en elle-même (hémorragie, infection, pneumothorax…). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 160 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmi les bactéries suivantes, quelles sont celles qui sont des cocci GRAM+ ? a. pneumocoque b. staphylocoque c. méningocoque d. entérocoque e. listéria | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le méningocoque est un cocci GRAM- , listéria est un bacile gram positif. Ces connaissances sont indispensables pour mettre en route une antibiothérapie probabiliste. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 161 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Mr K, 35 ans est adressé au SAU pour céphalées fébriles. Il est vite transféré en salle de déchocage devant une hypotension artérielle, une tachycardie, score de glasgow à 8. Le patient présente un franc syndrome méningé. Vous lui découvrez des taches purpuriques nécrotiques sur les membres inférieurs. Le bialn révèle en plus du syndrome inflammatoire, une thrombopénie à 35 G/L et une CIVD avec un TP spontanée à 30% A coté de la prise en charge hémodynamique, quelle(s) prise(s) en charge allez vous proposer? a. TDM cérébrale - ponction lombaire - antibiothérapie b. Antibiothérapie - TDM cérébrale - ponction lombaire - intubation oro-trachéale c. Antibiothérapie - intubation oro-trachéale - TDM cérébrale d. La ponction lombaire ne sera pas réalisée dans ce contexte e. L'antibiothérapie de choix est une PENICILLINE A à dose méningée | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Rien ne doit retarder l'antibiothérapie. Suffisament d'arguments pour un purpura fulminant. Le scanner doit être réalisé mais une fois les voies aériennes supérieures protégées (IOT) la PL est contreindiquée. L'hémoculture permettra très probablement d'avoir l'identification microbiologique (on peut également biopsier le purpura); Il faut utiliser une C3G à dose méningée. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 165 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmi les réflexes listés ci-dessous, lequel (lesquels) explore(nt) l'intégrité du tronc cérébral ? a. le réflexe cutanéo-plantaire b. le réflexe stylo-radial c. le réflexe cornéen d. le réflexe cilio-spinal e. le réflexe crémastérien | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il y a huit réflexes physiologiques du tronc cérébral : cilio-spinal : dilatation pupillaire après stimulation sus-claviculaire fronto-orbiculaire hormolatéral : fermeture palpébrale après percussion glabellaire oculo-céphalique vertical : mouvement conjugué des yeux dans le sens vertical dans le sens inverse du mouvement imprimé de flexion/extension de la tête photomoteur : contraction pupillaire par stimulation lumineuse cornéen: fermeture de la paupière par stimulation cornéenne massétérin : contraction du masséter par percussion mentonnière oculo-céphalique horizontal : mouvement conjugué des yeux dans le sens horizontal dans le sens inverse du mouvement imprimé de rotation de la tête oculo-cardiaque : ralentissement cardiaque après compression des globes oculaires Source : Référentiel Officiel du Collège National des Enseignants d'Anesthésie et de Réanimation (CESAR) |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 166 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quels signes cliniques peuvent être liés à une hypertension intracranienne ? a. céphalées à horaire fixe b. céphalées déclenchée par le décubitus c. vomissements en nappe d. baisse d'acuité visuelle e. troubles de la conscience | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, les céphalées de l'HTIC sont liées (au début) à la position, les patients ont plus mal à la tête allongés que debout ou assis. Il n'y a pas d'horaire strict au maux de tête même si les patients ont plutot mal à la tête le matin car ils ont passés la nuit allongé (mais c'est plus un problème de position que d'horaire). Les vomissement sont en "jet" |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 168 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, | Parmi les affirmations suivantes relatives aux cathéters veineux centraux, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) ? a. le risque de pneumothorax est plus important par voie jugulaire que par voie sous-clavière b. la pose d'un cathéter est réalisée sous asepsie chirurgicale stricte c. les sites d'insertion possibles sont la veine fémorale commune, la veine jugulaire externe et la veine sous-clavière d. la thrombose sur cathéter veineux central est souvent cliniquement silencieuse e. le retrait d'un cathéter central du territoire cave supérieur s'effectue chez un patient en position demi-assise | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, https://wiki.side-sante.fr/doku.php?id=sides:ref:anesthrea:item_227 A/ le pneumothorax lrésulte de la ponction du dôme pleural lors d’une tentative de ponction de la veine sous-clavière ou plus rarement de la jugulaire interne. B/ oui l'infection de cathéter est une complication fréquente. il faut veiller au respect des conditions d'asepsie lors de la pose et lors de l'utilisation. C/ les sites d'insertion possible par abord profond sont la veine femorale commune, la veine jugulaire interne ou la veine sous clavière D/ La fréquence de la thrombose, ses conséquences cliniques sont moins bien connues que l’infection de cathéter. En effet, la thrombose sur cathéter est le plus souvent silencieuse cliniquement. Elle peut entrainer un œdème du membre dont le drainage veineux est le siège de la thrombose (par exemple membre supérieur pour un cathéter sous clavier entrainant une thrombose profonde) mais également de signes généraux tels que la fièvre et la tachycardie. E/ Elle s'effectue sur un patient allongé en possition de tredelenburg. Le retrait s'effectue en fin d'expiration forcée si le patient est en ventilation spontanée. L'objectif est d'éviter une embolie gazeuse favorisée en position assise. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 169 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | La pancréatite aiguë : a. Est une urgence médicale b. Est toujours d'origine lithiasique c. Doit bénéficier d'un scanner abdominopelvien en urgence d. Le traitement est une antibiothérapie intraveineuse e. Nécessite une nutrition parentérale dès J1. | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A: pour mise à jeun et hydratation B: seulement dans 40% des cas, 40% sont d'origine alcoolique C: non, dans les 48h D: pas d'antibiotique si pas d'angiocholite |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 172 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | A propos des glycopeptides, quels sont les propositions justes? a. Les glycopeptides ont une activité sur les bacilles Gram négatif. b. Les glycopeptides sont éliminés par voie rénale. c. Les glycopeptides peuvent être utilisés par voie orale pour traiter une infection sans signe de gravité avec bactériemie à staphylocoque résistant à la méticilline. d. Les glycopeptides sont le traitement de référence des infections graves à staphylocoques résistants à la méticilline. e. La tecoplanine à la même demi-vie d'élimination que la vancomycine. | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les glycopeptides ne sont actifs que sur les bactéries Gram positifs et non pas les bactéries Gram négatifs. Ce sont des molécules qui agissent par inibition de la synthèse de la paroie bactérienne dont les masses moléculiares sont importantes et qui ne peuvent donc pas passer la membrane externe des bacilles Gram négatif. Les glycopeptides ne sont pas absorbés par voie orale, ils sont donc toujours utilisés par voie parentérale sauf pour le traitement des colites à Clostridium difficile. Les glycopeptides constituent toujours en 2018 le traitement de référence des infections graves à staphylocoques résistants à la méticilline. La tecoplanine et la vancomycine n'ont pas la même pharmaco-cinétique notamment concernan la demi-vie d'élimination. Elle est de 6 à 8 heures pour la vancomycine contre 70 à 100 heures pour la tecoplanine chez un patient qui a une fonction rénale normale. Les glycopeptides sont éléminés par voie rénale. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 174 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable, | Vous vous baladez sur l’avenue, le cœur ouvert à l'inconnu… lorsque vous tomber sur un attroupement de personnes devant un jeune enfant à terre, inanimé, inconscient. Vous vous approchez et suspectez rapidement un arrêt ventilatoire. Etant la seule personne compétente, vous démarrez une réanimation cardiorespiratoire en attendant le SAMU que vous avez appelé en urgence. Quels sont les gestes adaptés que vous pouvez et devez alors réaliser ? (Une ou plusieurs réponses exactes) a. Massage cardiaque externe (MCE) en cas de bradycardie profonde ou d’arrêt cardiaque b. Oxygénation c. Recherche de l'absence de battements artériels carotidiens (ou fémoraux) pendant 10 secondes d. Utilisation d‘un DAE (défibrillateur automatisé externe) s’il y en a un à proximité e. Vérification de la liberté des voies ariennes | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable, NB : Le diagnostic d’ACR n'est établi formellement que par l'absence de battements artériels carotidiens (ou fémoraux) pendant 5 à 10 secondes, chez un enfant qui est inconscient, aréactif (parfois après des mouvements cloniques initiaux) et qui ne respire plus (ou en état de respiration agonique) d'emblée ou dans la minute qui suit la perte de connaissance. Cette démarche diagnostique doit prendre moins de 30 secondes… Le MCE est effectué verticalement, bras tendus, avec le poids du corps, afin d'obtenir chez l'enfant une dépression de 2-3 cm (plus, si nécessaire), avec des temps de compression active et de décompression passive équivalents, tout en assurant une fréquence optimale de 100 à 120 compressions par minute (60 n'est pas suffisant …). Si vous êtes 2, vous pouvez alterner MCE et ventilation efficace (en interrompant les compressions thoraciques externes pendant l'insufflation…) Vous devez faire rechercher un DAE le plus proche (cf. application Staying alive) et l’utiliser si besoin en attendant les secours. Si vous êtes en équipe d’intervention, vous pouvez utiliser un insufflateur / volume insufflé : de 800 à 1200 ml chez l'adulte, 10 à 15 ml/kg chez l’enfant et de l’oxygène (mais vous n’êtes pas en intervention ici..) Pour un enfant inconscient, une intubation trachéale s'imposera rapidement. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 175 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) indique(nt) une exploration chirurgicale pour excision des tissus infectés au cours d'une dermo-hypodermite bactérienne de la jambe ? a. Crépitations à la palpation de la zone atteinte b. Anesthésie de la zone atteinte c. Intertrigo entre les orteils homolatéraux d. Immunodépression sous-jacente e. Douleur à la flexion de la cheville homolatérale | A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L'excision des tissus infectée est indiquée dans les infections nécrosantes (dermo-hypodermite bactérienne nécrosante, fasciite nécrosante, myonécrose). Les infections nécrosantes sont habituellement accompagnées de signes de gravité locaux ou généraux. Signes locaux : extension rapide de la zone atteinte malgré le traitement antibiotique ; douleurs très intenses, disproportionnées par rapport à l’aspect local ; hypoesthésie/anesthésie ; bulles à contenu hémorragiques ; zones nécrotiques (noires / bleues / livides) ; crépitations ; oedème et douleurs au-delà de la zone érythémateuse ; induration nette des tissus sous-cutanés s’étendant au-delà de la zone cutanée atteinte. Signes généraux : hypotension ; oligurie ; marbrures ; tachypnée ; hyperlactatémie ; obnubilation. On n'observe habituellement pas de choc septique dans la dermo-hypodermite bactérienne simple (érysipèle). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 176 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes concernant les conséquences respiratoires de l’obstruction bronchique observées lors d’une crise d’asthme aiguë sévère, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. chute du débit expiratoire de pointe (DEP) b. augmentation du VEMS c. augmentation du volume résiduel (VR) d. augmentation de la capacité vitale e. apparition d’une pression expiratoire positive (auto-PEP) | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La crise d’asthme aiguë sévère occasionne une augmentation des résistances et un effondrement des débits (surtout expiratoires) ainsi qu’une occlusion précoce des voies aériennes à l’expiration avant la fin de la « vidange alvéolaire », ce qui se traduit par une chute du VEMS / une diminution de la capacité vitale. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 177 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les propositions justes concernant le massage cardiaque externe au cours d'une réanimation cardiopulmonaire de base a. Sa fréquence est de 80 compressions / minutes b. Le ration compression / dépression est 1/2 c. La profondeur de la compression est de l'ordre de 5 cm d. En fin de dépression, la relaxation du thorax est complète et les mains doivent perdre contact avec le thorax e. La durée d'arrêt du massage cardiaque lors d'un choc électrique externe doit être de moins de 5 secondes | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La frequence du MCE est de 100/120 par min. Le ratio C/D est de 1/1, les mains doivent toujours restées en contact avec le thorax. Durée d’arrêt du MCE la plus courte possible pour les gestes indispensables (< 5 sec pour le DSA) soit arret du MCE uniquement lors du choc (MCE continué lorsque les électrodes sont mises en place...). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 178 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, | Quelle est l’affirmation vraie? a. La natrémie est un bon reflet du volume extracellulaire b. La correction d’une hyponatrémie chronique non symptomatique doit être rapide c. Une hémoconcentration témoigne d’une déshydratation intracellulaire d. Une glycosurie est constamment observée au cours du diabète insipide e. La correction d’une hyponatrémie symptomatique doit être rapide | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, L’évaluation du compartiment extracellulaire se fonde sur l’examen clinique L’évaluation du compartiment intracellulaire se fonde sur l’osmolalité et donc le plus souvent sur la natrémie Le traitement de l’hyponatrémie comprend le traitement étiologique et le traitement symptomatique qui consiste à réduire l’excès d’eau. Si l’hyponatrémie est chronique et asymptomatique, la correction du désordre doit être très prudente, car le risque de voir survenir une complication rare mais redou- table, la myélinolyse centro-pontine ou démyélinisation osmotique est élevé Correction en urgence, en cas d’hyponatrémie profonde (Na < 120 mOsm/kg H2O) qu’elle soit aiguë ou chronique et responsable de symptômes modérés à sévères (troubles de conscience, comitialité, vomissements) |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 180 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Madame P, 56 ans, suivie au CMP locale pour un épisode dépressif majeur est adressée au SAU pour prise en charge d'une intoxication médicamenteuse volontaire. La patiente est ininterrogeable. Son époux a retrouvé auprès d'elle des boites de lorazepam (benzodiazépines). Elle aurait ingéré 30 comprimés. La patiente est Glasgow 6 à son arrivée au SAU. La glycémie capillaire est normale. La saturation est à 94 % sous 4 L/min d'oxygène. La température est de 35.8°C. Les autres constantes sont préservées. Quel(s) traitement(s) antagoniste(s) débutez-vous ? a. flumazénil b. n-acétyl cystéine c. bleu de méthylène d. glucagon e. naloxone | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'antidote des benzodiazépines est le Flumazemil. NAC antidote paracétamol, Naloxone antidote morphine, Glucagon antidote intox aux BB |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 182 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont exacte(s)? a. Le débit cardiaque est le produit du volume d'éjection systolique et de la fréquence cardiaque. b. A la phase initiale du choc hémorragique la tachycardie permet de maintenir le débit cardiaque. c. Au cours du choc hémorragique la baisse de la pression artérielle est un bon reflet du volume de sang perdu d. Au cours du choc hémorragique la pression pulsée (PA systolique - PA diastolique) et en général élargie e. Au cours du choc hémorragique la vasoconstriction permet de maintenir la pression de perfusion dans certains organes | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le débit cardiaque est maintenu dans un premier temps, au cours du choc hémorragique, par l'élévation de la fréquence cardiaque. Ensuite la vasoconstriction permet de maintenir une pression de perfusion alors que le débit cardiaque baisse. La baisse de la PA est dont un mauvais reflet du volume de sang perdu car elle arrive tardivement. En revanche, la pression pulsée, qui est corrélée au volume d’éjection systolique, est abaissée. On dit souvent que la pression artérielle est pincée. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 184 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Vous êtes de garde en maternité. Vous êtes appelé pour une patiente de 32 ans, enceinte à 35SA, qui présente un arrêt cardiaque. Parmi les propositions suivantes cocnernant ce cas, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. Il faut dévier l’utérus vers la droite pour améliorer le retour veineux b. S’il s’agit d’un arrêt sur rythme choquable, il n’est pas possible de délivrer un choc électrique c. La première cause d’arrêt cardiaque chez la femme enceinte est la cardiopathie ischémique d. Il existe un risque de régurgitation important tant que la patiente n’est pas intubée e. En cas de persistance de l’arrêt cardio-circulatoire, une extraction fœtale par césarienne doit être pratiquée de toute urgence | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A - FAUX, déviation vers la gauche. B - FAUX, CEE identique à une RCP standard. C - FAUX, complications spécifiques de grossesse (EP, HELLP, éclampsie, hémorragie) D - VRAI E - VRAI, dans les 5 minutes. Améliore le pronostic maternel et fœtal. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 185 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un enfant de 2 ans se présente aux urgences pour un purpura. Quels sont les critères cliniques pour évoquer un purpura fulminans ? a. tâche purpurique d'au moins 5 mm de diamètre b. tâche purpurique nécrotique c. présence de bulles hémorragiques des muqueuses d. prédominance déclive des lésions e. purpura à caractère maculeux | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le purpura fulminans est un purpura de typa vasculaire d'origine infectieuse. Il s'oppose aux purpuras thrombopéniques dans sa sémiologie. A - les éléments purpuriques doivent être supérieurs à 3mm C - les atteintes des muqueuses se voient plutôt dans les purpuras thrombopéniques D - les purpuras vasculaires ont une prédominance déclive E - le caractère maculeux se voit dans les purpuras thrombopéniques, il est infiltré dans les purpuras vasculaires Référentiel pédiatrie p. 268 et 790 |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 186 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous assistez à une inhalation de corps étranger chez un jeune garçon de 4 mois au restaurant. Il est cyanosé et présente une toux continue inefficace depuis 2 minutes. Que faites-vous immédiatement ? a. Vous appelez le SAMU b. Vous réalisez la manoeuvre de Heimlich c. Vous réalisez la manoeuvre de Mofenson d. Vous ne mobilisez pas le jeune garçon et respectez sa toux e. Vous le prenez par les pieds et le secouez | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, En l'absence d’asphyxie aiguë et tant que le sujet tousse, il faut respecter cette toux et surtout n’appliquer aucun geste sur le sujet. En milieu non médical, si le sujet s’épuise ou est asphyxique, il faut faire la manœuvre d’Heimlich. Le sauveteur se place derrière le sujet en enserrant sa taille avec ses bras. Il place ses deux mains jointes dans le creux épigastrique puis appuie brutalement de bas en haut. La manœuvre est répétée 3 à 5 fois de suite. Chez le nourrisson, on réalise la manœuvre de Mofenson. On place le bébé à plat-ventre à califourchon sur notre avant-bras, en maintenant sa tête avec une main. En position assise, on place notre avant-bras sur notre cuisse, afin que le bébé ait sa tête plus basse que son corps. Avec la paume de la main, on donne 5 claques dans le dos du nourrisson, entre les omoplates. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 187 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelle(s) est (sont) la (les) modalité(s) d’administration de l’amiodarone en cas d’arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire ? a. Posologie de 300 mg b. Bolus intraveineux c. Association avec de la xylocaïne d. Après le 3ème choc électrique externe e. Lors d’une interruption du massage cardiaque | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le traitement pharmacologique anti-arythmique de l’arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire repose sur l’administration d’un bolus intraveineux de 300 mg d’amiodarone après échec de réduction du trouble du rythme par 3 chocs électriques externes. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 189 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Un patient éthylo-tabagique sans autre antécédent est adressé aux urgences pour hématémèse d'un volume estimé à 300mL. La gastroscopie est dans 2 heures. Quel(s) traitement(s) débutez vous immédiatement ? a. Bétabloquant b. Inhibiteur de pompe à proteon en intraveineux direct c. Inhibiteur de pompe à proteon en intraveineux continu d. Dérivé de la somatostatine e. Erythromycine | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, L'érythromycine est nécessaire pour la vidange gastrique (après contrôle de l'intervalle QT sur l'ECG). Dans l'attente de l'examen, l'ulcère étant l'étiologie la plus fréquente, le traitement probabiliste par Inhibiteur de pompe à proton avec dose de charge et relai en IV continu doit être débuté. Enfin, compte tenu du terrain, un traitement vasoactif pour diminuer l'hypertension portale est débuté. Dans ce contexte clinique les bétabloquants sont contre indiqués en urgence. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 190 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | B âgé de 60 ans, est retrouvé par sa femme, à son domicile, au sol, confus et tenant des propos incohérents raison pour laquelle celle-ci a appelé le SAMU. Elle vous apprend que son mari se plaint depuis plusieurs jours de céphalées fluctuantes avec nausées et vomissements. A votre arrivée, le patient présente une crise tonico-clonique généralisée. Que faites-vous en urgence ? (1 ou plusieurs bonnes réponses) a. Mise en position latérale de sécurité b. Contention physique du patient c. Administration de clonazepam en sublingual d. Oxygénothérapie e. Recherche et traitement d’une éventuelle hypoglycémie | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Cette question porte sur les premiers gestes chez un patient présentant une cris tonico-clonique généralisée : - protéger le patient : PLS - assurer l'oxygénation - rechercher une cause facilement reversible |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 191 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Etudiant en 6ème année de médecine, vous êtes en train de marcher dans la rue lorsqu’un homme quelques mètres devant vous s’effondre. Vous constatez que la personne n’est pas capable de vous répondre et ne respire pas. Quelle(s) mesure(s) entreprenez-vous immédiatement ? a. Appel à l’aide b. Recherche du pouls carotidien c. Recherche du pouls radial d. Massage cardiaque externe e. Manoeuvre de Heimlich | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Un patient est considéré en ACR si : il est inconscient et ne bouge pas ; il ne répond pas à l'appel ; il ne respire pas (inspection, auscultation), ou présente une respiration agonique (« gasps »). Les « gasps » sont des mouvements ventilatoires réflexes, parfois observéslors de l’arrêt cardiaque. Bruyants mais inefficaces, ils ne doivent pas être interprétéscomme la persistance d’une activité ventilatoires efficace, faisant alors méconnaitre lediagnostic d’arrêt cardiorespiratoire. La première phase de prise en charge d'un ACR inclue : le MCE + appel à l'aide. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 193 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, | Vous recevez un patient âgé de 54 ans pour troubles de la conscience évoluant depuis 4h. Dans ses antécédents vous retrouvez un diabète, une HTA et un alcoolisme chronique. Ses constantes sont TA 100/70, pouls 90/min, Température à 38,6°C. Le patient ouvre les yeux à la douleur, tient des propos confus et à une réaction non orienté à la douleur. Quel est le premier examen à réaliser en urgence chez ce patient ? a. Ponction lombaire b. TDM cérébrale c. Ionogramme d. Radio pulmonaire e. Glycémie capillaire | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, PL (NON car le patient a un GSC ≤11 =>la PL est CI en première intention et doit être réalisée après réalisation d’un TDM pour éliminer un risque d’engagement). PENSER à calculer le glasgow chez tout patient ayant un trouble neurologique TDM cérébrale (le patient aura une TDM devant les troubles de conscience mais il faut d’abord éliminer une hypoglycémie : examen rapide au lit du patient !) Ionogramme : les résultats du ionogramme mettent environ 40 min à arriver mais est nécessaire pour éliminer une étiologie métabolique (hyponatrémie…) Radio pulmonaire (devant tout troubles de conscience il faudra réaliser une radio pour éliminer une pneumopathie d’inhalation) le dextro est le premier examen à réaliser car devant tout troubles de conscience il faut éliminer une hypoglycémie, d’autant plus qu’il s’agit d’un patient diabétique et alcoolique) |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 194 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quels allergènes peuvent être à l’origine d’une réaction anaphylactique ? a. Les pollens b. Les médicaments c. Les poils d´animaux d. Les venins d´hyménoptères e. Les aliments | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Tous les allergènes listés ci-dessus peuvent être à l'origine de réactions d'hypersensibilité immédiate (de type I selon la classification de Gell et Coombs). Mais seuls les aliments, les venins d'hyménoptères, le latex et les médicaments peuvent entrainer une réaction anaphylactique. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 195 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | La pose d’un cathéter veineux est contre-indiquée sur un membre dans la(es) situation(s) suivante(s) (une ou plusieurs réponses possibles): a. avec antécédent de thrombose veineuse profonde b. Sur lequel a été réalisée une fistule artério-veineuse c. Avec un érysipèle d. Avec antécédent de curage ganglionnaire e. Avec antécédent de radiothérapie | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, l’érysipèle est une atteinte cutanée infectieuse contre indiquant en aigue la pose d’un cathéter veineux homolatéral |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 196 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, | Vous êtes médecin généraliste en visite à domicile, vous constatez qu’un patient de 67 ans, hypertendu chronique et tabagique présente depuis 2h30 un déficit moteur de l’hémicorps droit et une aphasie survenus brutalement. Quelles sont les propositions correctes ? a. vous conseillez à la femme du patient de l’emmener le plus rapidement possible aux urgences de son secteur b. vous appelez le SAMU ou les pompiers c. vous lui conseillez de se reposer 30 minutes afin de réévaluer la situation d. vous administrez au domicile du patient de l'aspirine à la dose de 250 mg e. vous positionnez le patient en position à plat strict | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Suspicion accident vasculaire récent --> urgence neurologique, nécessité de placer le patient dans une filière alerte thrombolyse via les pompiers ou le samu, afin d'être acheminé directement dans un milieu neurologique. Le passage aux urgences va faire perdre beaucoup de temps (time is brain), et ne sera pas forcément dans un hôpital disposant de la thrombolyse / thrombectomie. Ne surtout pas donner d'aspirine avant d'avoir l'imagerie, car l'accident vasculaire peut être de type hémorragique ! |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 197 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous recevez un patient pour la prise en charge d'une fracture transversale du rocher gauche. L'examen otoscopique retrouve une otorragie et une perforation traumatique du tympan gauche. Le patient est bien conscient, apyrétique et n'est pas vertigineux mais présente une paralysie faciale de grade III dans la classification de House et Brackmann qui est apparue 48 heures après l'accident. Que lui proposez-vous comme prise en charge? a. une corticothérapie pour la paralysie faciale b. la réalisation d'épreuves caloriques à l'eau chaude et froide pour vérifier l'absence d'atteinte vestibulaire c. un traitement de protection cornéenne à base de larmes artificielles et de pommade à la vitamine A d. une ponction lombaire systématique pour éliminer une méningite e. la réalisation d'un audiogramme tonal | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Fractures longitudinales : Les plus fréquentes : 70 à 90% des cas - surtout par un choc latéral. trait de fracture : mastoïde ® toit du conduit auditif externe ® caisse du tympan ® paroi antérieure du rocher ® trou déchiré antérieur. Signes cliniques : atteinte de l’oreille moyenne : surdité de transmission, otorragie, lésions ossiculaires, paralysie faciale (20% des cas), brèche ostéo-durale avec otoliquorrhée ou rhinorrhée. Oreille interne rarement atteinte (commotion labyrinthique). CONDUITE A TENIR : Dépend de l’état neurologique Rechercher les lésions secondaires à la fracture du rocher : otoscopie, examen du conduit auditif externe, examen neurologique complet avec étude des paires crâniennes, rhinorrhée - otoliquorrhée... Investigations : TDM cérébrale et du rocher en coupes fines, EMG précoce du VII si PF, Audiogramme tonal - Examen vestibulaire calorique (seulement si tympan fermé), Si PF: bilan topographique par test de Schirmer et recherche du réflexe stapédien, Bilan radiologique complet d'un polytraumatisé si besoin. Traitement : urgence neurochirurgicale en priorité (hématome extra-dural...), antibiothérapie discutée car elle peut masquer une méningite secondaire. corticothérapie intraveineuse et mesures de protection oculaire si paralysie faciale incomplète, associées à des vasodilatateurs en cas de surdité de perception (efficacité non démontrée), gestes locaux en cas de fracture passant par le conduit auditif externe: prélèvement et analyse de l’otoliquorrhée éventuelle, nettoyage du CAE puis méchage stérile (discuté), calibrage du conduit auditif externe en cas de plaie sténosante. discuter les PL évaluatrices ou une dérivation pour diminuer la pression du LCR, Exploration chirurgicale urgente du VII si PF primaire ou complète dans les 24 à 48 premières heures car elle signe une section ou une compression nerveuse sévère. Traitement des brèches durales à discuter en fonction de l’évolution. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 198 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Le score de Child Pugh permet d’apprécier : a. Le risque de récidive hémorragique b. Le niveau d’intoxication alcoolique c. Le risque de survenue d’un hépatocarcinome hépatique d. Le risque de mortalité e. Le stade des varices oesophagiennes | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le score de Child-Pugh est un score pronostique qui a été largement validé pour prédire la survie à un et deux ans, qui est respectivement de 100-85%, 80-60% et 45-35% chez les patients atteints d’une cirrhose Child-Pugh A, B et C. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 199 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | A la régulation du servie d'aide médicale urgente (SAMU), vous recevez l’appel d’un jeune homme. Il vous explique qu’une femme apparemment âgée s’est effondrée devant lui dans la rue en se tenant la poitrine. Elle ne réagit pas à ses appels vigoureux et semble respirer toutes les 12 à 15 secondes. Le jeune homme est le seul témoin présent auprès de la victime. Que demandez-vous au jeune homme de faire pendant l'attente de l'arrivée des premiers secours qui sont en route ? a. mettre la victime en position latérale de sécurité b. aller chercher un défibrillateur automatique externe c. chercher un pouls au niveau carotidien ou fémoral d. débuter des compressions thoraciques à 100 par minute e. mettre la victime dans un endroit isolé du froid | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le contexte est évocateur d'un arrêt cardio-respiratoire, la patiente semble respirer 4 à 5 fois par minute, il s'agit probablement de gasps. La détection de l'arrêt cardio-respiratoire doit être rapide et le début de la réanimation non médicalisée le plus précoce possible (10% de mortalité supplémentaire par minute écoulée sans massage cardiaque externe). En présence de plusieurs témoins, il est possible d'aller chercher un défibrillateur semi-automatique. La recherche de pouls est un geste médical / paramédical, mais en aucun cas ne doit être demandé à un témoin. Un massage cardiaque externe par excès est préférable à une absence de réanimation en l'attente des secours spécialisés. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 200 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous recevez dans votre réanimation à 14h par le SAMU une femme de 20ans pour un coma dans un contexte de prise d’une 20aine de comprimés de Xanax (alprazolam) survenu à 10h. La patiente est somnolente avec un score de Glasgow à 6. Un témoin précise qu’elle aurait eu une crise convulsive à domicile. Quelle va être votre prise en charge initiale ? a. l’administration de charbon activé b. l’administration de flumazenil c. l’intubation trachéale et la mise sous ventilation mécanique d. l’administration de fosphénitoïne e. la recherche de la co-ingestion d’une autre substance | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, IOT car score de glasgow inferieur à 8 co-ingestion fréquente+ pas de charbon car ingestion ici supérieure à 1-2h Flumazenil contre-indiqué en cas de convulsions Pas de fosphénitoine car ne convulse plus donc pas d’argument pour traiter un état de mal avant réalisation d’un EEG |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 201 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Concernant la Pression Alvéolaire en Oxygène d’un patient hypoxémique, quelles sont les réponses exactes (une ou plusieurs réponses exactes)? a. la Pression Alvéolaire en Oxygène augmente quand la Pression Alvéolaire en Dioxyde de Carbone augmente b. la Pression Alvéolaire en Oxygène dépend de la Fraction Inspirée en Oxygène c. la Pression Alvéolaire en Oxygène dépend en autres de la fréquence ventilatoire d. la Pression Alvéolaire en Oxygène est identique à la Pression artérielle en oxygène e. la Pression Alvéolaire en Oxygène est un élément indispensable au calcul du gradient alvéolo-capillaire | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A : quand la Pression Alvéolaire en Dioxyde de Carbone diminue, D : non il y a un gradient. Pression alvéolaire en oxygène (PAO2) = (PB-PH2O)*FiO2-PACO2/QR Gradient alvéolo-artériel en oxygène (D(A-a)O2) = PAO2-PaO2 avec PB=pression barométrique (760 mm Hg au niveau de la mer), PH2O=pression partielle de la vapeur d’eau (47 mm Hg à 37°C), FiO2=fraction inspirée en oxygène (0.21 en air ambiant), PACO2 = pression alvéolaire en dioxyde de carbone (approchée par la valeur de la PaCO2 dans le sang artériel), QR = quotient respiratoire (la valeur de 0.8 est assumée). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 203 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Parmi les items suivants, lequel(lesquelles) participe(nt) au diagnostic positif de pancréatite aigue ? a. une douleur abdominale aigue b. une élévation de l’amylasémie supérieure à 3N c. une élévation de la lipasémie supérieure à 3N d. un score de Ranson supérieur à 2 à 24h e. la présence de coulées de nécrose à la tomodensitométrie abdominale | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, la pancréatite aigue est un diagnostic clinico-biologique associant une douleur typique (aigue, transfixiante, épigastrique...) et une élévation de la lipasémie supérieure à 3N (conférence de consensus de 2001, SNFGE). L’amylasémie peut être augméntée mais son dosage peu spécifique a été abandonné. Le score de Ranson est un score de gravité et non diagnostique. Le TDM dans la pancréatite aigue n’est pas utile au diagnostique mais sert à évaluer la gravité de la pancréatite (score de Balthazar). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 204 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Votre collègue interne en gastro-entérologie souhaiterait programmer une endoscopie digestive de contrôle sous anesthésie générale (AG). Le patient est âgé de 20 ans, il a comme seul antécédent médical, une pathologie digestive chronique non compliquée. Votre collègue souhaiterait programmer une consultation anesthésique dans l’objectif de réaliser l’endoscopie au plus vite, le patient souhaitant partir en congés. Il ne se rappelle plus des délais légaux de sécurité. Si la consultation d’anesthésie avait lieu aujourd’hui, mardi 2 février, quelle (s) date (s) pouvez-vous lui renseigner pour la réalisation de l’endoscopie sous AG ? a. mardi 2 février b. mercredi 3 février c. Jeudi 4 février d. vendredi 5 février e. mardi 9 février | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes pour le cas clinique : Il s'agit d'une situation clinique très fréquente, source d'incompréhension et de mésentente entre les différents médecins (gastro-entérologue, chirurgien... anesthésistes) et le patient. L'objectif de la consultation d'anesthésie est d'anticiper le moindre problème médical potentiellement responsable de morbimortalité imputable à l'anesthésie comme à l'endoscopie ou la chirurgie. Dans le cas présent, l’anesthésiste va s’enquérir de l’impact potentiel des troubles digestifs sur le risque anesthésique (exemple : une diarrhée chronique peut être associée à une hypokaliémie sévère, source de troubles du rythme peranesthésiques). Hors situation d'urgence, il faut respecter un délai de "Plusieurs jours" entre la consultation d'anesthésie et l'anesthésie, ce qui signifie "au moins deux jours". Le respect de cet intervalle de temps concerne uniquement les interventions "programmées", c'est à dire "non urgentes". Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. Aspects réglementaires : "L’exercice de l’anesthésie est régi par le décret du 5 décembre 1994 (1). Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé […] doivent assurer les garanties suivantes: Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, Une visite pré-anesthésique, Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, Une surveillance continue après l’intervention, Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention." |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 205 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes relatives à la prise en charge de l'arrêt cardio-respiratoire de l'adulte, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. la réanimation cardio-pulmonaire commence par 2 insufflations, suivies du début du massage cardiaque externe b. la fréquence recommandée pour les compressions thoraciques est de 100/min c. à chaque compression, la dépression thoracique doit être de 5 à 6 cm d. l'alternance recommandée est de 30 compressions pour 2 insufflations e. si un seul secouriste est présent, le massage cardiaque externe est à privilégier | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Selon les recommandatiosns de 2010 : Le massage cardiaque doit s'effectuer en cas de secouriste confirmé ou de la participation de plusieurs personnes de cycles de 30 compressions pour 2 insufflatiions en commençant par les compressions. Le rythme à obtenir est d'aumoins 100 compresssions efficaces / min. Si une seule personne non entrainée doit mettre en oeuvre les premières manoeuvres de réanimation : le massage cardiaque externe est à privilégier. Source : Recommandations sur la prise en charge des arrêts cardiaques de l'American Heart Association 2010. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 207 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Parmi les signes ECG suivants, lesquels peuvent être dus à une hyperkaliémie? a. allongement de l'espace PR b. élargissement des QRS c. sus décalage du segment ST d. allongement du QT e. sous décalage du PQ | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les signes classiques sont des troubles de conduction (sino-auriculaires, auriculo-ventriculaires, intraventriculaires), une augmentation de l'amplitude des onde T qui deviennent amples, pointues, symétriques et des troubles du rythme L'allongement du QT se voit dans les hypokaliémies Le sous décalage du PQ se voit dans les péricardites |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 208 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelles perturbations de l'équilibre acido-basique peuvent être observées au cours des intoxications à l'aspirine? a. Acidose respiratoire b. Acidose métabolique c. Acidose mixte d. Alcalose respiratoire e. Alcalose métabolique | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Alcalose respiratoire au stade initial par hyperventilation Acidose métabolique par accumulation d'acide acétylsalicylique |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 209 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Mr V, 55ans, se présente aux urgences pour hématémèse. Il dit avoir vomit l’équivalent de 3 verres de sang. Ses constantes sont : TA=100/65mmHg, FC=120/min, FR=16/min, SpO2 en air ambiant =98%. Mr V boit 1 bouteille de vin par jour depuis 20ans et prend du Paracétamol et de l’Ibuprofène depuis 5jours pour une lombalgie. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. les 2 étiologies d’hématémèse les plus probables devant ce tableau clinique sont un ulcère gastro-duodénal et une rupture de varice œsophagienne b. l’examen le plus performant pour faire le diagnostic étiologique de cette hématémèse est l’endoscopie oeso-gastro-duodénale c. il faudra attendre que l’hématémèse soit résolue avant de réaliser une endoscopie oeso-gastro-duodénale d. la fréquence cardiaque de ce patient est un signe de gravité e. le traitement nécessite l’administration d’Inhibiteur de la Pompe à Proton à forte dose par voie intra-veineuse | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, éthylisme chronique > rupture de VO prise d’AINS (ibuprofen) > UGD tachycardie = signe de gravité IPP car suspicion d’HD sur UGD Ne pas attendre pour la fibro car peut aussi permettre le traitement de l’hémorragie |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 211 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi ces bactéries, quelles sont celles qui sont des baciles GRAM positif ? a. pneumocoque b. méningocoque c. listeria d. escherichia coli e. bacillus | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, listeria est responsable de méningite et est un bacile GRAM négatif. Bacillus peut être responsable d'intoxication alimentaire et est un bacile GRAM négaltif. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 212 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Devant une bourse aigue, rouge et douloureuse évoluant depuis 48h chez un garçon de 12 ans, les différents diagnostics à évoquer sont: a. Torsion du cordon spermatique b. Kyste du cordon spermatique c. Torsion d'hydatide d. Orchi-epididymite e. Hydrocèle | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, seules les réponses validée peuvent correspondre à une atteinte avec inflammation clinique. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 213 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, | Parmi les propositions suivantes relatives à l'intoxication au monoxyde de carbone, indiquez celle(s) qui est (sont) juste(s) a. un seuil supérieur à 50 ppm dans l'atmosphère est considéré comme anormal b. la triade céphalées/vomissements/asthénie est pathognomonique d'une intoxication au CO c. les femmes enceintes doivent être systématiquement traitées par oxygénothérapie hyperbare. d. le syndrome post-intervallaire doit être recherché à 48H. e. outre l'éviction des locaux contaminés, l'administration d'oxygène pur à 15l/min (masque à haute concentration) est le traitement principal dans les formes non graves. | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Propositions vraies: 1- Le CO se dose dans l'atmosphère. Supérieur à 50 ppm, il est considéré anormal : de plus en plus d'équipes de secours à domicile sont équipées de détecteur automatique de CO permettant une alarme, quantitative ou simplement qualitative selon les appareils. 3- Les formes les plus graves (perte de connaissance, coma, convulsions, atteinte cardiaque, femme enceinte) relèvent de l'oxygénothérapie hyperbare (recommandations appuyées par l'avis de la Haute Autorité de Santé). Chez la femme enceinte, le CO passant la barrière placentaire et ayant une affinité pour l'Hb fœtale encore plus accrue que pour les Hb de l'adulte, l'hypoxie fœtale peut être sévère, responsable de malformations, de retard de croissance voire de décès in utero Propositions fausses: 2- La particularité clinique de l'intoxication au CO tient au caractère totalement aspécifique des signes fonctionnels et des symptômes qui la font méconnaître fréquemment si elle n'est pas suspectée sur des critères de collectivité ou de lieux d'exposition. Les formes dites bénignes peuvent présenter une asthénie/faiblesse musculaire, des céphalées, des troubles de l'équilibre, des nausées/vomissements, une confusion voire des pertes de conscience brèves. A un stade plus avancé, celles-ci se prolongent, pouvant aboutir à un véritable coma hypertonique avec des signes d'irritation pyramidale et/ou une comitialité. 4- Le syndrome post intervallaire peut comprendre des troubles de l'attention, de la mémoire, mais aussi être plus invalidant avec des séquelles psychologiques/psychiatriques, praxiques ou cognitives. Sa prévention représente l'enjeu du traitement systématique par O2, et ce, quels que soient les signes inauguraux. L'IRM permet d'objectiver un substratum anatomique à ces tableaux. Les patients doivent être informés de ce risque et être réévalués à 6 semaines environ 5- Outre l'éviction des locaux contaminés, le traitement repose sur l'oxygène pur à forte concentration pour une durée d'au moins 12h. L'oxygènothérapie hyperbare n'est indiquée que dans les formes graves (perte de connaissance, a fortiori comitialité et coma) et, chez la femme enceinte intoxiquée, quels que soient les signes. http://www.cnerea.fr/UserFiles/File/national/desc-des/livre-masson-2015/intox/intoxication-co.pdf |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 214 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Un patient de 72 ans, intubé il y a 21 jours pour un choc septique sur pneumonie à pneumocoque est en défaillance multi-viscérale avec dépendance au ventilateur, nécessité de suppléance rénale et de médicaments vasopresseurs. Deux tentatives de mise en ventilation spontanée ont échoué. L’équipe médicale et paramédicale projette un arrêt des thérapeutiques actives. Il n’y a pas de directives anticipées. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) appropriée(s) à ce stade de la prise en charge ? a. la situation doit être expliquée à la famille avant l’application de la décision b. l’avis d’un médecin extérieur est requis c. l’accord de la personne de confiance est indispensable d. la décision doit être consignée dans le dossier médical e. la décision est basée sur le refus d’une obstination déraisonnable | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les propositions A, B, D sont les étapes indispensables de la procédure encadrées par la loi Leonetti-Claes. La proposition E a trait à la situation dans laquelle se situe le patient pour expliquer la décision de l’équipe médicale. La réponse C n’est pas correcte car : 1/ le patient dans sa situation a perdu son pouvoir décisionnel, 2/ il n’y a pas de directives anticipées, 3/ la personne de confiance n’a qu’un avis consultatif. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 216 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous recevez aux urgences M. M., 42 ans, retrouvé dans la rue inconscient par les pompiers. Malheureusement vous n’avez pas de témoin des faits, l’appel ayant été lancé par une personne absente au moment du malaise. Elle vous rapporte juste qu’elle a retrouvé M. M. par terre, inconscient et respirant bruyamment. A l’arrivée : TA = 154/86 mmHg, pouls = 87/min, Sp02 = 100% sous masque haute concentration 15L/min, T°C = 37,3°C. Le patient mobilise spontanément les 4 membres, ouvre les yeux à la stimulation douloureuse et ne vous sort que des bribes de phrases inappropriées « ça va… », « pas mal… ». Les pupilles sont réactives et symétriques. L’examen de la cavité buccale vous montre une grosse langue oedématiée. Le patient a par ailleurs à l’évidence perdu ses urines. Quel est le score de Glasgow de ce patient ? a. 9 b. 10 c. 11 d. 12 e. 13 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le patient présente une ouverture des yeux à la douleur = 2/4 Le patient présente une réponse verbale inappropriée = 3/5 Le patient mobilise spontanément les 4 membres = 6/6 --> total = 11/15 |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 217 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | A propos de l’antibiothérapie de l'infection néonatale bactérienne précoce : a. le cefotaxime couvre le streptocoque B b. le cefotaxime couvre Escherichia coli c. l’amoxicilline couvre le streptocoque B d. l’amoxicilline couvre Listeria monocytogenes e. la gentamicine a une action synergique avec les bétalactamines | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le cefotaxime couvre l’E. coli et streptocoque B. L’amoxicilline couvre le streptocoque du groupe B et listéria |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 218 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | En salle d'intervention, quel est le monitorage obligatoire et minimum à toute anesthésie générale ? a. Monitorage de la profondeur d'anesthésie b. Monitorage de la fréquence cardiaque c. Monitorage de la saturation en oxygène d. Monitorage de la curarisation e. Monitorage de la pression artérielle non invasive | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le monitorage minimum à toute intervention est le monitorage de la fréquence cardiaque, de la saturation en oxygène et de la pression artérielle non invasive. Le monitorage de la curarisation est réalisée seulement si utilisation de curares, ce qui n'est pas systématique. Le monitorage de la profondeur d'anesthésie est réservé à certaines catégories de patients fragiles ou certains types d'interventions longues ou si l'avaluation de la profondeur d'anesthésie est incertaine par la surveillance des paramètres hémodynamiques habituels. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 3 | 219 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, | Concernant l’aiguille de Tuohy lors de la réalisation d’une anesthésie ou analgésie péridurale, quelle est la proposition vraie ? a. elle pénètre la peau, le ligament jaune, les ligaments sus et inter-épineux, l’espace ou graisse péridurale, et la dure-mère b. elle pénètre la peau, les ligaments sus et inter-épineux, le ligament jaune, l’espace ou graisse péridurale, et la dure-mère c. elle pénètre la peau, le ligament jaune, les ligaments sus et inter-épineux, et l’espace ou graisse péridurale d. elle pénètre la peau, les ligaments sus et inter-épineux, le ligament jaune, et l’espace ou graisse péridurale | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, Notes pour la question : Référentiel CNEAR édition 2020 (programme officiel 2020) Item 136, page 97, Figure 5 |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 220 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Vous recevez en consultation d'anesthésie Mme P, 25 ans, sans antécédent, enceinte de 7 mois en vue de son accouchement, elle s'interroge sur l'anesthésie péridurale. Quelles sont les affirmations exactes à ce sujet? a. Il n'existe aucune contre-indication à ce geste b. Il s'agit d'une ponction réalisée au dessus de L2 c. L'anesthesiste reconnait le bon positionnement de l'aiguile quand il percoit un reflux de LCR à travers l'aiguille d. L'hypotension arterielle est un effet secondaire possible e. Le syndrome d'hypotension du LCR est une complication possible | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Comme tout geste invasif il existe des contre indications à la réalisation de l'anesthésie péridurale (APD): infection localisée, trouble grave de l'hemostase... Pour l'analgésie obstetricale la ponction est réalisée en dessous du cone medullaire (L2). Un reflux de LCR signe un passage INTRA-dural (aiguille enfoncée trop profondemment). Ce passage intradural peut engendrer une fuite de LCR et créer un syndrome d'hypotension du LCR (=syndrome post-ponction lombaire) dont le traitement est le blood-patch. L'APD inhibe les fibres sensitives mais aussi sympathiques responsable d'une possible hypotension par vasodilation des membres inferieurs |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 221 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un ictère néonatal apparaissant à H18 de vie : a. est toujours pathologique b. doit faire éliminer une atrésie des voies biliaires c. peut être un déficit G6PD d. peut être un symptôme d’une infection bactérienne précoce e. est probablement un ictère au lait de mère | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L’ictère à H18 de vie est un ictère précoce et donc par définition un ictère pathologique devant faire doser le taux de bilirubine. Il peut s’agir d’un ictère à bilirubine conjuguée pour lequel on devra éliminer une atrésie des voies biliaires, d’un ictère à bilirubine libre dont le G6PD peut être la cause, du symptôme d’une infection néonatale bactérienne précoce. L’ictère au lait de mère est un ictère bénin de survenue plus tardive et reste un diagnostic d’élimination. Référentiel p. 54-55. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 223 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Vous recevez aux urgences un patient cirrhotique connu, porteur de varices œsophagiennes, présentant une hématémèse abondante. La pression artérielle est à 80/37mmHg (pression artérielle moyenne à 52mmHg) avec une fréquence cardiaque à 110/min. Le patient est Glasgow 15 et ne présente pas de marbrures. Le bilan biologique montre : Hémoglobine 9.1g/dL Plaquettes 59 G/L TP 51% Facteur V 47% Figrinogène 2.1g/L Quel(s) est/sont le(s) élément(s) à perfuser lors de votre prise en charge initiale ? a. Plasma frais congelé b. Concentré plaquettaire c. Concentré de globule rouge d. Cristalloïde e. Fibrinogène | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Ce patient présente une hémorragie digestive haute grave car il présente un retentissement hémodynamique. Cela survient sur un terrain d'hypertension portale prouvée. Ceci incite donc à une grande prudence car une PAM trop élevée va augmenter l'hypertension portale et aggraver l'hémorragie. Dans ce contexte, un remplissage vasculaire se fait en première intention par cristalloïdes. L'hémoglobine étant supérieure à 8 g/dL il n'y a pas d'indication de transfusion de globules rouges. De plus ces patients cirrhotiques ne doivent PAS recevoir systématiquement de plasma. Le TP, le fibrinogène et les plaquettes sont en dehors des zones transfusionnelles même si on imaginait un tableau de choc hémorragique (ce qui n'est pas le cas actuellement), il n'y a donc pas d'indication d'en apporter. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 224 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous êtes étudiant en 6ème année de médecine. Vous êtes dans un grand aéroport en compagnie de votre conjoint qui exerce une profession dans le commerce, elle n’a jamais eu de formation sur le massage cardiaque externe (MCE). Un homme de 50 ans chute devant vous, vous vous approchez, il ne répond pas à vos stimulations. a. Pour identifier l’arrêt circulatoire, vous avez besoin de vérifier l’absence d’une onde de pouls sur un gros vaisseau. b. Pour identifier l’arrêt circulatoire, vous avez besoin de constater un arrêt de la respiration. c. Vous pouvez débuter un massage cardiaque externe, et dites à votre conjoint de contacter le 15 et d’aller chercher un défibrillateur. d. Lorsque votre conjoint revient, vous lui faites exécuter le MCE, de façon à ce que vous procédiez à une ventilation par bouche à bouche. e. Vous stoppez toutes les 2 minutes le MCE afin de vérifier la reprise d’une activité circulatoire. | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Lors de la phase dite pré-hospitalière de la « RCP de base », pour reconnaitre un ACR, vous avez besoin d’identifier l’absence de signe de vie et de ventilation. La prise du pouls peut faire perdre du temps. La défibrillation a amélioré le pronostic des ACR, des appareils automatisés sont disponibles dans les lieux publiques. Le massage cardiaque externe ne doit pas être interrompu (en l’absence de signe de vie) et doit être de qualité et par conséquent appris. La ventilation n’est pas nécessaire lors de cette phase de RCP de base. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 225 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) s'applique(nt) à ce bilan sanguin ? Natrémie: 148 mmol/L Chlorémie: 118 mmol/L Kaliémie: 4.2 mmol/L Gazométrie artérielle : pH: 7.29 PaO2: 95mmHg (FiO2: 21%) SaO2: 98% HCO3-: 16mmol/L PaCO2: 32mmHg Lactates: 1.8mmol/L a. une hyperventilation alvéolaire b. une acidose métabolique à trou anionique plasmatique normal c. une alcalose respiratoire entièrement compensée d. une acidose hyperchlorémique e. une deshydratation intra-cellulaire | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il s'agit d'une acidose (pH < 7,35) à trou anionique normal car 148 + 4,8 - 118 - 16 = 18,8mmol/L (norme : 16 +/- 4 mmol/L). Il existe une hyperchlorémie. Il existe une hypernatrémie donc une déshydratation intracellulaire. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 226 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelle(s) caractéristique(s) peut(peuvent) s'appliquer à une douleur chronique ? a. durée de la douleur de plus de 3 mois b. Récurrence de la douleur c. douleur en tant que maladie plus qu'en tant que symptôme d. association à une dépression e. Caractère neuropathique fréquent | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 131 : Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d’une douleur aiguë et d’une douleur chronique Définitions … Classification selon le temps On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d'une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (Tableau 1). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : - une évolution depuis plus de 3 mois, - la persistance ou récurrence de la douleur, - une réponse insuffisante au traitement, - une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail. Tableau 1 : Principales différences entre douleurs aiguës et chroniques Caractéristiques de la douleur Aiguë Chronique Finalité Utile, protectrice Inutile, destructrice Signal d’alarme Maladie à part entière Durée Transitoire ou < 3 mois Répétitive ou > 3 mois Evolution Réversible si lésion traitée Persistante, lésions séquellaires ou évolutives Composante affective Anxiété Dépression autoaggravation spontanée Attitude thérapeutique Antalgiques classiques Traitements spécifiques et approche biopsychosociale Douleurs neuropathiques Elles sont secondaires à des lésions nerveuses, et sont souvent chroniques. Les douleurs neuropathiques sont des douleurs liées à l'atteinte lésionnelle du système nerveux, périphérique ou central. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 227 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les pathologies ou situations suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) susceptible(s) d’entrainer un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ? a. L’embolie pulmonaire b. La noyade c. La pancréatite aiguë d. Le syndrome coronarien aigu e. La transfusion de produits sanguins labiles | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Dans la définition de BERLIN du SDRA, il est nécessaire de retrouver une cause favorisante, pulmonaire ou extra-pulmonaire. Le syndrome coronaire aigue ou l’embolie pulmonaire ne sont pas des facteurs connus pour être responsable de SDRA. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 230 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Médecin de garde, vous prenez en charge un patient de 30 ans victime d’un accident de la voie publique une heure auparavant alors qu’il sortait du restaurant. Le bilan lésionnel a mis en évidence une fracture du fémur ouverte isolée. Vous décidez de réaliser une anesthésie générale par induction séquence rapide. Votre interne vous demande quelles sont les deux classes de médicaments que vous allez injecter avant qu’il puisse procéder à l’intubation du patient ? a. curare d’action rapide b. hypnotique c. morphinique d. curare d’action longue e. benzodiazépine | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Ce patient, non à jeûn est considéré comme ayant un estomac "plein " mais il doit être opéré en urgence dans ce cas il faut limiter au maximum le risque d'inhalation gastrique. On réalise alors une induction séquence rapide en injectant un hypnotique puis un curare d'action rapide, la classe des morphiniques n'est injectée qu'une fois que les voies aériennes du patient sont protégées par l'intubation oro trachéale http://sfar.org/wp-content/uploads/2016/01/2_AFAR_Sedation-analgesie-en-structure-d-urgence.pdf |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 231 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Vous recevez aux urgences une patiente de 30 ans pour trouble de la vigilance dans un contexte fébrile. Le score de Glasgow est évalué à 7. A propos de votre prise en charge initiale, quelle(s) est(sont la(les) réponse(s) exacte(s) ? a. Vous administrez une antibiothérapie avant tout prélèvement à visée microbiologique b. La ponction lombaire peut être réalisée avant toute imagerie cérébrale c. L'intubation et la ventilation mécanique invasive sont indiquées d. Le scanner cérébral doit précéder l'administration de la première dose d'antibiotique e. L'initiation d'une antibiothérapie doit attendre l'examen microbiologique (examen direct) du liquide céphalo-rachidien | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Réponses vraies C.Devant la profondeur du coma, le recours à l’intubation est justifié. Réponses fausses : A. L’antibiothérapie avant tout prélèvement bactériologique peut compromettre la documentation bactériologique qui est cruciale dans ce contexte. Aux urgences, le prélèvement de sang pour hémoculture doit donc précéder l'administration intraveineuse d'antibiotique. B. La réalisation d’une ponction lombaire chez un patient dans le coma sans imagerie cérébrale est un risque car la ponction peut favoriser un engagement cérébral si il existe une pathologie causant une HTIC. D. Dans ce contexte de méningite grave, le retard à l’antibiothérapie est un facteur pronostic, il convient de démarrer l’antibiothérapie avant le scanner après réalisation d’une hémoculture. E . Dans le cadre d'une suspicion de méningite bactérienne grave de l'adulte, la séquence proposée, afin de ne pas retarder le début de l’antibiothérapie, est de réaliser en premier une hémoculture, puis de débuter l’antibiothérapie, puis de transporter au scanner et enfin de réaliser la ponction lombaire |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 232 | A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les signes suivants, lequel (lesquelles) constituen(nt) un (des) élément(s) de gravité au cours d'une crise d'asthme ? a. une dyspnée à la parole b. des sibilants expiratoires c. un silence auscultatoire d. une toux e. une bradypnée | A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Vrai Faux : les sibilants à l’expiration sont attendus dans une décompensation d’asthme mais ne sont pas un élément de gravité pour autant. Des sibilants qui seraient présents aux deux temps sont par contre un élément de gravité. Témoin du bronchospasme majeur Faux : Des difficultés à la toux seraient un élément de gravité (baisse du débit expiratoire). Témoin de l’épuisement respiratoire. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 233 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Un patient est admis aux urgences pour hématémèse d'un volume estimé à 200mL. La pression artérielle est à 110/70mmHg, la fréquence cardiaque à 92/min et il n'y a pas de marbrures. Quel(s) type(s) de remplissage(s) débutez vous en première intention ? a. Sérum salé b. Sérum glucosé c. Concentré de globules rouges d. Plasma frais congelé e. Albumine | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'objectif est : une fréquence cardiaque < 100/min, une PAS > 90mmHg et une hémoglobine > 8g/dL (attention cette dernière peut être normale initialement). Le remplissage s'effectue toujours par cristalloïde en première intention sauf en cas d'état de choc sévère ou d'extériorisation massive. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 234 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Une douleur mesurée à 5 sur une échelle 0-10 est dite d’intensité (une proposition vraie) : a. légère b. modérée c. sévère d. mixte e. incertaine | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L’échelle numérique est utilisée pour établir des seuils permettant de cibler quel palier antalgique utiliser en priorité : Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. 2.1 Classification selon l'Organisation Mondiale de la Santé (Tableau 1) L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 235 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, | Vous admettez en réanimation un patient de 47 ans pour une hémoptysie de moyenne abondance survenu au domicile le jour même. Il n’a pas d’antécédent en dehors d’une hypertension artérielle pour laquelle il est sous inhibiteur calcique. Il n’a jamais fumé et ne prend pas d’alcool. Le patient est apyrétique et ne se plaint de rien en dehors de cet épisode d’hémoptysie. Le bilan biologique est le suivant : créatinémie 440 micromoles/L, urée 13 mmol/L, natrémie 134 mmol/L, kaliémie 3 mmol/L. La bandelette urinaire retrouve 3x de protéinurie. Le scanner thoracique retrouve une image de nodule troué du lobe supérieur droit avec du verre dépoli autour. Quel est votre hypothèse diagnostique principale ? a. Tuberculose pulmonaire b. Cancer bronchopulmonaire c. Polyarthrite rhumatoide d. Granulomatose avec polyangéite e. Métastases pulmonaires | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, L’association d’hémoptysie et insuffisance rénale probablement aigue pose le diagnostic de syndrome pneumorénal avec au premier plan la granulomatose avec polyangéite (ancien Wegener). Le patient est asymptomatique et n’a jamais fumé diminuant la probabilité des diagnostics néoplasiques ou infectieux |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 237 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, | Un homme de 75 ans se présente aux urgences pour une détresse respiratoire aigüe. La radiographie de thorax de face révèle un épanchement pleural gauche liquidien de grande abondance. Vous décidez de réaliser une thoracocentèse. A propos de la réalisation de ce geste technique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. la ponction est réalisée au niveau de la partie antérieure du thorax b. la ponstion est réalisée après vérification de l'absence de troubles de l’hémostase c. le geste est réalisée après asepsie de la peau d. la ponction est réalisée au bord inférieur de la côte supérieure de l'espace intercostal choisi e. le geste technique est réalisé sous anesthésie locale | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Exsufflation uniquement sur la partie antérieure. Ponction en sous axillaire ou en postérieur. Vrai Vrai Faux : Ponction au niveau du bord supérieur de la côte inférieure pour ne pas risquer de ponctionner au niveau du paquet vasculo-nerveux d’un espace intercostal. Vrai |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 240 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelle (s) est (sont) la (les) complication(s) de l’insuffisance rénale aigue à rechercher en urgence ? a. Une hypercalcémie b. Une hyperkaliémie c. Un œdème aigu pulmonaire d. Une alcalose métabolique e. Une acidose métabolique | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La recherche des signes de gravité d’une insuffisance rénale aigue passera par : - L’examen clinique à la recherche de signes d’OAP - Le ionogramme plasmatique à la recherche d’une hyperkaliémie - La gazométrie artérielle à la recherche d’une acidose métabolique - L’ECG à la recherche de signes d’hyperkaliémie menaçante |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 242 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Alors que vous êtes en vacances en famille, on vous appelle car votre tante vient de faire un malaise avec perte de connaissance après avoir été piquée par une guêpe. Vous la rejoignez immédiatement et vous la trouvez allongée au sol en décubitus dorsal, elle est somnolente mais répond à vos questions et ordres simples. Vous ne trouvez pas de pouls radial mais le pouls fémoral est présent et rapide. La respiration est sifflante. Le SMUR arrive sur place. Quel(s) est/sont le(s) élément(s) de la prise en charge hémodynamique ? a. Modification de la position b. Adrénaline 10 à 20µg c. Adrénaline 100 à 200µg d. Adrénaline 1000 à 2000µg e. Remplissage vasculaire | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le choc anaphylactique est un choc distributif avec une hypovolémie relative très sévère. Dans ce contexte, il faut améliorer la volémie au maximum par une position en décubitus dorsal jambes en l’air, le temps de poser une voie veineuse et de pouvoir faire du remplissage vasculaire. De plus devant un grade 3 il faut injecter en IV de l’adrénaline 100 à 200µg à répéter selon la réponse. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 243 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, | Parmi les données suivantes, laquelle est-il nécessaire de connaitre pour établir un diagnostic de syndrome de détresse respiratoire aiguë chez un patient ventilé artificiellement ? a. Pression inspiratoire b. Pression partielle artérielle en dioxyde de carbone c. Fréquence respiratoire d. Volume courant e. Fraction inspirée en oxygène | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Le syndrome de détresse respiratoire aiguë de l’adulte est défini par l’association d’une insuffisance respiratoire aiguë, d’opacités pulmonaires bilatérales non expliquée par un œdème pulmonaire cardiogénique, et d’un rapport pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) / fraction inspirée en oxygène (FiO2) ≤ 300 mmHg. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 244 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Quel(s) est(sont) l' (les) argument(s) permettant de s’orienter vers une incompatibilité ABO chez un enfant ictérique ? a. Ictère à bilirubine libre b. Une mère de groupe O c. Apparition précoce, dès J1 d. Origine ethnique de la mère e. Allaitement maternel | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Ref page 54. L’incompatibilité ABO est une cause d’ictère pathologique à bilirubine libre soit un ictère précoce. Il peut s'accompagner d'anémie en cas de sévérité. Le test de Coombs peut être négatif dans 50% des cas Le test d’élution des anticorps permet d’affirmer le diagnostic en cas de Coombs négatif |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 246 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, | Vous recevez aux urgences M. R 58 ans, pris en charge à domicile par le SAMU pour perte de connaissance. Il a présenté également une perte d’urine et une morsure de langue. A son arrivée le patient est ralenti et somnolent mais répond aux ordres simples. Concernant la prise en charge immédiate, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est(sont) exacte(s) ? a. Une injection intraveineuse de CLONAZEPAM (Rivotril®) b. Une ponction lombaire c. Une IRM cérébrale d. Une intubation orotrachéale e. La recherche biologique d’une rhabdomyolyse | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, A FAUX : le patient est en post-critique et ne semble pas présenter de récidive épileptique B FAUX : pas d’arguments sur ces données pour envisager une étiologie infectieuse C FAUX : pas d’IRM cérébrale en première intention dans le bilan post critique D FAUX: pas d’argument pour préconiser une intubation orotrachéale à ce stade. E VRAI: la rhabdomyolyse est une complication fréquente de la crise d’épilepsie. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 247 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Concernant les céphalosporines de 3ème génération, quelles sont la ou les lacunes principales dans l'activité de ces antibiotiques a. Entérocoques b. Anaérobies c. Pneumocoques d. E.coli e. Legionella | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Question isolée posée au contrôle continu N°5 avec un taux de bonne réponse seulement à 14% alors qu'il s'agit d'une connaissance de base, c'est la raison pour laquelle cette question isolée est reposée au contrôle continu N°6. Les C3G n'ont pas d'activité sur les entérocoques, sur les anaérobies et sur legionella. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 248 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Concernant la prise en charge d’un arrêt cardio-respiratoire chez un nourrisson, quelle(s) proposition(s) est (sont) correcte(s) ? a. mettre la tête en hyperextension pour ouvrir les voies aériennes b. débuter par 5 insufflations c. débuter par 30 compressions thoraciques d. alterner 30 compressions thoraciques et 2 insufflations e. alterner 15 compressions thoraciques et 2 insufflations | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il faut garder la tête en position neutre chez le nourrisson et le jeune enfant. L’arrêt cardiaque chez l’enfant est principalement de cause respiratoire. On débute par 5 insufflations et le rythme de la RCP de base est une série de 15 compressions thoraciques, suivie de 2 insufflations. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 250 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous êtes appelés aux urgences de votre hôpital à 22h pour une crise d’épilepsie survenant chez une patiente de 71 ans. Vous apprenez qu’elle est épileptique connue depuis son enfance et qu’elle aurait tendance à oublier certaines prises de son traitement par lévétiracétam (traitement antiépileptique). A votre arrivée à 22h08 : la patiente présente toujours une crise tonico-clonique généralisée typique. Elle est apyrétique. Quelle est votre prise en charge ? (1 ou plusieurs réponses) a. Recherche et traitement en urgence d’une hypoglycémie b. Traitement IV par benzodiazépine de type clonazépam 1mg c. Mise en place d’une canule de Guedel d. Intubation orotrachéale immédiate e. Réalisation d’un EEG pour confirmer le diagnostic | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A. VRAIE : tout signe neurologique survenant brutalement doit faire suspecter et rechercher une hypoglycémie. B. VRAIE : il s’agit d’un état de mal épileptique (crise tonico clonique durant plus de 5 minutes) justifiant un traitement antiépileptique d’action rapide C. VRAIE : indispensable pour protéger les voies aériennes de la patiente et éviter les morsures de langue D. FAUX : IOT pas en 1ère intention. Il faut évaluer l’efficacité du traitement entrepris. E. FAUX : EEG pas nécessaire ici et pas en urgence |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 251 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous êtes de garde aux urgences. Vous recevez Mr D. , 18 ans, pour douleur thoracique d'apparition brutale augmentée à l'inspiration. Votre externe a déjà demandé une radiographie thoracique ci dessous. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. Il existe un pneumothorax apical droit b. Il n'y a pas de syndrome bronchique c. Il existe un pneumothorax gauche incomplet d. Il existe une déviation médiastinale vers la droite e. Il existe un pneumopéritoine | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A non gauche C vrai (décollement sur toute la ligne axillaire, absence d'atélectasie complète) D non E non air dans l'estomac |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 253 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Une patiente de 40 ans s'est fracturé les 2 os de l'avant-bras. Un plâtre a été mis en place avant l'ostéosynthèse chirurgicale prévue le lendemain matin. Dans la nuit, vous suspectez un syndrome des loges aigu de l'avant-bras. Quel(s) élément(s) est(sont) nécessaire(s) avant de décider d'un traitement urgent de cette complication? (une ou plusieurs réponses possibles) a. absence des pouls distaux b. douleurs de l'avant-bras non ou peu calmées par les morphiniques c. présence d'un syndrome de Volkmann d. prise de pression des loges musculaires e. confirmation échographique | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, le syndrome des loges est un diagnostic clinique. L'absence des pouls et l'anesthésie sont des signes tardifs qu'il ne faut pas attendre pour opérer. La pression des loges n'est pas un critère fiable ni essentiel au diagnostic. le syndrome de Volkmann est la séquelle d'un syndrome des loges non ou trop tardivement traité. L'ablation du plâtre ne calme pas les douleurs en cas de syndrome des loges. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 254 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les réponses suivantes, quelle(s) est(sont) l'(les) étiologie(s) que vous suspectez devant un épanchement pleural dont la ponction ramène un liquide citrin contenant 12 g/L de protides ? a. cirrhose b. insuffisance cardiaque c. tuberculose d. chylothorax e. syndrome néphrotique | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Epanchement pleural transsudatif (protéines pleurales < 30 g/l avec rapport protéines pleurales/sériques < 0,5 et LDH pleurales/sériques < 0,6) Insuffisance cardiaque gauche ou droite Cirrhose Syndrome néphrotique Dialyse péritonéale Atélectasie Myxœdème Sarcoïdose Source : CNER |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 255 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Devant une bourse aiguë, rouge et douloureuse évoluant depuis 48h chez un garçon de 12 ans, les différents diagnostics à évoquer sont: a. Hydrocèle vaginale b. Kyste du cordon spermatique c. Prostatite d. Orchi-epididymite e. Torsion du cordon spermatique | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, seules les réponses validées peuvent correspondre à une atteinte avec inflammation clinique. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 256 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | De garde au SAMU, vous prenez en charge en pré-hospitalier un accident de la voie publique. Il s’agit d’un homme piéton percuté par un bus. Parmi celles listées ci-dessous, quelle(s) est(sont) la(les) mesure(s) d’immobilisation utilisable(s) ? a. plan dur b. ceinture pelvienne c. collier cervical d. minerve souple e. matelas coquille | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La minerve souple n’est pas une mesure d’immobilisation en urgence. Dans le risque d’une lésion du rachis cervical instable, il faut immobiliser le rachis cervical avec un collier cervical qui est rigide. Toutes les autres mobilisations dont effectuées monobloc. La ceinture pelvienne permet d’immobiliser le bassin en cas de fracture, afin de limiter le risque d’hémorragie. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 257 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Quelle est la cause principale d'une CIVD ? a. Hémorragie de la délivrance b. Sepsis sévère c. Polytraumatisme d. Morsure de serpent e. Syndrome de lyse tumorale | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Il existe de nombreuses étiologies responsable de CIVD mais la cause la plus importante est le sepsis sévère ou le choc septique |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 258 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quel(s) est(sont), parmi les suivants, le(s) signe(s) évocateur(s) de syndrome de lyse tumorale ? a. hyperphosphatémie b. hypokaliémie c. hypocalcémie d. hyperuricémie e. insuffisance rénale aiguë | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le syndrome de lyse tumorale (SLT) est la conséquence de la destruction massive de cellules tumorales, conduisant au relargage dans la circulation des composés intracellulaires. Le risque majeur étant l’insuffisance rénale aiguë soit par précipitation de cristaux phosphocalciques, soit par néphropathie uratique. Le relargage des composés intracellulaires entraine, hyperphosphatémie, hyperkaliémie, et l’hyperuricémie, La précipitation des cristaux d’acide urique ou phospho-calcique entraine l’hypocalcémie et l’insuffisance rénale. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 259 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Médecin du SAMU, vous êtes appelé au domicile d’une patiente de 39 ans pour dyspnée laryngée aigue. Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) vous oriente(nt) vers une étiologie allergique ? a. Une désaturation profonde b. L’existence d’une tuméfaction cutanée faciale mal limitée et ferme c. Une urticaire d. Un tabagisme e. Une agitation | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A FAUX : n’oriente pas vers une étiologie allergique B VRAI : évoque la présence d’un œdème de Quincke C VRAI D FAUX E FAUX : en lien avec la dyspnée et l’hypoxémie |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 260 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Concernant une anesthésie générale, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. il existe un délai obligatoire d’au moins 3 jours entre la consultation pré-anesthésique et une intervention programmée b. la visite pré-anesthésique réalisée dans les 24 heures précédant une intervention programmée est systématique c. la préparation, la réalisation et le suivi de l’anesthésie sont encadrées par des décrets appelés "décrets sécurité", insérés dans le code de santé publique d. un cathéter veineux périphérique est systématiquement inséré e. une check-list de vérification croisée élaborée par la HAS est utilisée systématiquement avant l’anesthésie et l’intervention | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes : Référentiel CNEAR édition 2020 (programme officiel 2020) Item 136 Page 86 2.1. La consultation (pré-)anesthésique * doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention (pour une intervention programmee)* ; * ne se substitue pas a la visite pre-anesthesique (VPA) qui doit avoir lieu dans les heures precedant l’intervention (un decret recent precise que la VPA doit etre faite dans les 24 h precedant l’intervention) : comprendre que la consultation d’anesthesie et la VPA sont deux entites differentes, sauf en cas d’urgence** ; Page 87 * Délai de réalisation d’une consultation anesthésique (intervention programmée) : La connaissance de l’existence de ce délai est fondamentale pour tout médecin amené à travailler avec un médecin anesthésiste-réanimateur. Il est utile de rappeler que ce délai « de plusieurs jours » est légal. La jurisprudence explique que « plusieurs jours » correspond à au moins 2 jours = consultation le mardi, anesthésie programmée possible à partir du jeudi. ** Consultation anesthésique en cas d’urgence (intervention non programmée) : En cas d’intervention non programmee, le delai est habituellement trop court pour modifier/arreter un traitement chronique ou obtenir certains examens complementaires (echographie cardiaque, coronarographie…). L’evaluation clinique et paraclinique du patient, son information quant a la strategie anesthesique, seront realisees au mieux dans le temps imparti, ce qui depend du contexte de l’urgence. Dans le meilleur des cas, une consultation sera realisee en chambre ou dans le service des urgences, et un document etabli comme pour une consultation anesthesique programmee. A l’oppose de cette situation ideale, un patient peut etre amene en situation de detresse vitale, parfois inconscient, au bloc operatoire ou au plateau technique, pour une intervention a realiser en urgence absolue. Le document de consultation consignera les elements cliniques disponibles, parfois a posteriori en cas d’urgence extreme. Entre ces deux cas, toutes les situations intermediaires existent. Souvent, une consultation anesthesique suffisamment complete peut etre realisee a l’arrivee au bloc operatoire, voire en salle d’intervention, juste avant l’anesthesie. Page 88 2.2. La visite pré-anesthésique (VPA) La visite pre-anesthesique s’applique comme la consultation anesthesique aux interventions programmees. Elle a lieu dans les heures precedant la procedure programmee sous anesthesie (un decret recent fixe cette limite a 24 h maximum avant). Page 90 3.1.1. Déroulement de l’anesthésie 3.1.1.1. Préparation Lors de l’accueil du patient en salle interventionnelle, l’equipe d’anesthesie verifie systematiquement un certain nombre d’informations afin de securiser la procedure. En premier lieu, l’identite du patient, ainsi que le type d’intervention et eventuellement le cote de la chirurgie quand cela est pertinent. Cette verification qui rentre dans le champ de la check-list HAS (Haute Autorite de Sante) dite ≪ de securite au bloc operatoire ≫ ameliore le partage des informations et realise une verification croisee de criteres consideres comme essentiels ≪ avant ≫ l’anesthesie et l’intervention, et ≪ apres ≫ (c’est-a-dire avant la sortie de salle d’intervention et la sortie de SSPI). Une voie d’abord veineuse peripherique est posee ainsi qu’un monitorage multiparametrique… Page 94 3.2. Anesthésie locorégionale (ALR) La realisation d’une ALR repond aux memes regles de securite, de surveillance et d’environnement que l’AG. Ainsi, le patient beneficie obligatoirement d’une consultation d’anesthesie, d’une visite pre-anesthesique, et generalement egalement d’un passage en SSPI a l’issue de la procedure. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 261 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant l’intoxication au monoxyde de carbone, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. L’examen neurologique peut être normal b. Peut être responsable d’un coma et d’un choc cardiogénique c. Aucun traitement n’est à mettre en œuvre en urgence d. Il peut apparaitre à distance des troubles neuropsychiatrique e. Une oxygénothérapie hyperbare est systématiquement indiquée | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A VRAI B VRAI C FAUX INACCEPTABLE : une oxygénothérapie au masque à haute concentration est à débuter une urgence D VRAI : il s’agit du syndrome post intervallaire E FAUX : seulement dans les cas symptomatiques et chez la femme enceinte |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 262 | A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Un jeune de 18 ans consulte aux urgences devant des douleurs abdominales diffuses évoluant depuis 3 jours. Il vous raconte qu’il boit environ 3 à 4 litres de soda sucré depuis une semaine et qu’il va souvent aux toilettes. Vous réalisez un dextro, celui-ci est à 38 mmol/L. Le gaz du sang veineux est le suivant : pH 7,06, HCO3- 4mmol/L, PCO2 18 mmHg, PO2 35 mmHg, lactate 2 mmol/L, K+ 6 mmol/L. L'ECG est sensiblement normal en dehors d'une tachycardie. Quelle est votre prise en charge dans la première heure ? (1 ou plusieurs bonnes réponses) a. Insulinothérapie IVSE b. Apport de sérum salé isotonique c. Apport de potassium d. Injection de gluconate de calcium e. Apport de soluté hypotonique | A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Tableau d'acidocétose inaugurale probablement révélatrice d'un diabète de type 1 (à confirmer par la recherche d'auto-anticorps). Il convient de perfuser immédiatement 1L de NaCl 0,9%. Du fait de la kaliémie haute, l'insuline peut être débuter durant la première heure. Le potassium sera initié dans les prochaines heures mais pas immédiatement du fait de l'hyperkaliémie biologique. Le gluconate de calcium n'a pas sa place en l'absence de signe électrique menaçant d'hyperkaliémie. Les solutés hypotoniques ne sont pas nécessaires dans ce cadre, en tout cas à la phase initiale. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 2 | 4 | 263 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Concernant la consultation de pré-anesthésie : a. elle est une obligation légale b. elle est indispensable pour couvrir l’anesthésiste c. elle a pour objectif de diminuer la morbimortalité périopératoire d. elle ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique sauf urgence e. elle est réalisée pour une intervention programmée | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. En raison des procédures de sécurité très rigoureuses qui entourent le processus anesthésique en France, la mortalité directement liée à l'anesthésie a été considérablement réduite ces trente dernières années (elle était estimée à 5 décès par million d'anesthésies en 2007 pour des patients sans pathologie particulière). Aspects réglementaires : "L’exercice de l’anesthésie est régi par le décret du 5 décembre 1994 (1). Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé […] doivent assurer les garanties suivantes: Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, Une visite pré-anesthésique, Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, Une surveillance continue après l’intervention, Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. … Une voie d’abord veineuse périphérique est posée ainsi qu'un monitorage multiparamétrique (comprenant au minimum: fréquence cardiaque, pression artérielle non invasive, SpO2 ainsi que la mesure de la concentration en O2 et CO2 des gaz inspirés et expirés) comme recommandés par le décret de 1994 » Pour couvrir l’anesthésiste : FAUX. L’objectif est la sécurité du patient. Cet intervalle de temps entre la consultation et l’intervention est prévu pour anticiper tout problème médical pouvant interférer avec l’anesthésie ou l’intervention. Il est mis à profit pour demander des examens complémentaires notamment, mais aussi pour expliquer et mettre en place des actions préventives : arrêt ou relais de certains médicaments, conditions de jeune pré-anesthésie… Si le délai n’est pas respecté, et en cas d’intervention non urgente, la responsabilité de l’anesthésiste est impliquée si l’on peut démontrer que cette absence de délai a eu pour conséquence l’incident. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 3 | 4 | 264 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Les causes d'élévation de la température corporelle sans syndrome inflammatoire sont : a. L´hyperthyroïdie b. Le cancer du rein c. La maladie de Hodgkin d. L´hyperthermie maligne e. La tuberculose méningée | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les cancers et hémopathies, la tuberculose entrainent habituellement un syndrome inflammatoire. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 3 | 4 | 265 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Enfant de 3 ans reçu aux urgences, qui présente de la fièvre à 40°c depuis la veille, somnolent, tachycarde sans détresse respiratoire… Il existe des éléments maculeux purpuriques diffus sur les membres et l’abdomen… Parmi les caractéristiques sémiologiques suivantes, lesquelles plaident en faveur d’une purpura fulminans ? (Une ou plusieurs réponses exactes possibles) a. Atteinte des muqueuses b. Caractère rapidement extensif c. Fièvre élevée d. Hépatosplénomégalie associée e. tachycardie associée | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, une atteinte muqueuse signe plutôt le caractère thrombopénique du purpura. L’hépatosplénomégalie évoque plutôt un syndrome tumoral associé au purpura (adénopathie, HSM, atteinte testiculaire, douleurs osseuses) que l’on retrouve en cas d’hémopathie. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 3 | 4 | 266 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | La profondeur des brûlures : a. Est un facteur pronostique local important b. Est calculée de la même façon chez l´enfant et l´adulte c. Peut être calculée en utilisant la paume de la main du patient d. Est définie par 3 degrés e. Peut se calculer en utilisant la règle des 9 de Wallace | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La profondeur des brûlures se définie par 3 degrés et représente un facteur pronostique local important pour la présence ou non de cicatrices. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 3 | 4 | 267 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, | Parmi les propositions suivantes relatives au traitement du choc anaphylactique, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. la voie intra-musculaire doit être utilisée en première intention en pré-hospitalier b. le site d’injection recommandé pour l'administration par voie intra musculaire est la face latéro-interne du tiers supérieur de la cuisse c. en cas d'administration par voie intra-veineuse, l'adrénaline doit être administrée en bolus de 1mg d. en cas d'arrêt cardiaque, la posologie d'adrénaline est de 1mg en intraveineux direct e. chez la femme enceinte, l'adrénaline est contre-indiquée et doit être remplacée par l'éphédrine. | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Propositions vraies: 1- Elle permet de bloquer la cascade des médiateurs de l’anaphylaxie et d’éviter une aggravation secondaire. Une réponse clinique efficace est obtenue pour la majorité des patients après une à deux injections. La voie IV n’est pas recommandée en première intention et ne peut s’envisager qu’aux conditions suivantes : présence d’une équipe médicale entraînée, surveillance continue de la saturation pulsée en oxygène (SpO2) et de la fréquence cardiaque, monitoring de la pression artérielle non invasive (PNI), défibrillateur à proximité Propositions fausses: 2- Le site d’injection recommandé est la face latéroexterne du tiers moyen de la cuisse, y compris chez les patients traités par antithrombotiques 3- La posologie dépend de la gravité du choc anaphylactique. Les effets secondaires graves observés par voie IV sont : fibrillation ou tachycardie ventriculaire, poussée hypertensive, accident vasculaire cérébral, œdème pulmonaire, syndrome coronarien aigu. La posologie de l’adrénaline parvoie IV pour le choc anaphylactique diffère de celle utilisée pour le traitement de l’AC. En raison du risque d’arythmie létale souvent secondaire à une erreur de posologie, la voie IVD devrait être réservée au risque imminent d’AC, aux formes réfractaires, ou devant une instabilité hémodynamique sévère chez un patient déjà perfusé 4-La liberté des voies aériennes doit être assurée. Une oxygénothérapie à fort débit est à débuter rapidement en cas de choc, d’hypotension ou de dyspnée 5- En cas de choc, la prise en charge est identique avec injection d’adrénaline, oxygénothérapie et expansion volémique. L’éphédrine anciennement proposée n’apparaît plus dans les recommandations de la Société française d’anesthésie et de réanimation. Il faut contrôler immédiatement et de manière rapprochée l’activité cardiaque fœtale,afin de définir la conduite à tenir obstétricale. SFMU 2016: Ann. Fr. Med. Urgence (2016) 6:342-364 DOI 10.1007/s13341-016-0668-2 Prise en charge de l’anaphylaxie en médecine d’urgence |