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orangesum-4901
La police anti-émeute a indiqué avoir arrêté un total de 35 personnes au cours de la soirée. Des milliers de personnes ont répondu à des appels en ligne à se rassembler à 20H00 (12H00 GMT) dans les avenues et les environs, à scander des slogans pro-démocratie et à chanter "Gloire à Hong Kong", un chant de protestation devenu immensément populaire. Le mouvement de contestation avait démarré le 9 juin 2019 lorsqu'une foule immense avait manifesté contre un projet de loi visant à autoriser les extraditions en Chine continentale. Trois jours plus tard, des affrontements violents éclataient entre les manifestants et la police anti-émeute qui avait fait usage de gaz lacrymogènes. Des scènes qui étaient devenues hebdomadaires, parfois quotidiennes, au cours des sept mois de mobilisation qui avaient suivi, les manifestants dénonçant les ingérences de Pékin dans les affaires de ce territoire semi-autonome. Des images de la télévision ont montré des rassemblements dans plusieurs districts, les manifestants ayant bravé l'interdiction de rassemblements dans des lieux publics en raison de l'épidémie de nouveau coronavirus."Je suis venu ici car nos objectifs n'ont pas été atteints, je dois continuer à venir", a déclaré à l'AFP So, un travailleur social de 28 ans à Causeway Bay, un quartier commerçant où se sont réunies plusieurs centaines de personnes. "Nous voulons dire au gouvernement que nous ne renoncerons pas", a-t-il souligné. Dans le district de Kwun Tong, des images montraient un homme avec un couteau maîtrisé par des manifestants puis par la police. Selon la police, il a poignardé une autre personne avant d'être arrêté. Les manifestants réclament une enquête sur les brutalités policières, une amnistie pour les quelque 9.000 personnes arrêtées au cours des manifestations, et le suffrage universel. La Chine a refusé, décrivant les manifestations comme un complot étranger visant à la destabiliser. Vendredi, une centaine d'étudiants ont formé une chaine humaine devant une école dont une enseignante avait été licenciée car elle avait autorisé une candidate à jouer "Gloire à Hong Kong" à un examen de musique.
Plusieurs milliers de Hongkongais sont descendus dans les rues vendredi en chantant un hymne de protestation devenu extrêment populaire pour marquer le premier anniversaire des affrontements avec les forces de l'ordre au début du mouvement de contestation pro-démocratie, bravant l'interdiction des rassemblements dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.
orangesum-4902
Après l'adoption la semaine dernière de la loi dite "norvégienne", autorisant les ministres à laisser leur siège de député à un autre membre de leur liste politique, des nouveaux élus ont fait leur entrée au Parlement israélien lundi soir, portant à six le nombre de parlementaires ouvertement homosexuels, soit 5% de l'assemblée qui compte 120 députés. "Je pense que cela place Israël au quatrième rang, après le Royaume-Uni (8,1%), le Liechtenstein (8%) et le Parlement écossais (7,7%)", a indiqué à l'AFP Andrew Reynolds, professeur de science politique à l'université de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, qui étudie la représentation politique des personnes LGBT dans le monde. Les six élus défendent notamment la bannière du Likoud, parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, de la formation centriste Bleu Blanc de l'ancien chef de l'armée Benny Gantz, et de la gauche. L'Etat hébreu reconnaît déjà les mariages gays effectués à l'étranger et autorise les couples de même sexe ainsi que les femmes et les hommes célibataires à recourir à la gestation pour autrui (GPA)."Il y a eu des évolutions très positives ces dernières décennies", estime Or Keshet, qui milite pour la reconnaissance des droits LGBT au sein de la Aguda, la plus importante organisation LGBT israélienne."C'est très encourageant qu'il y ait six députés de la communauté (gay) qui ne sont pas tous du même parti politique", se félicite-il, disant ainsi voir un exemple pour la jeunesse. "Mais il reste du chemin (...) et nous attendons de tous les élus qu'ils nous représentent et fassent avancer l'égalité des droits", poursuit-il. En juillet 2019, Rafi Peretz, le ministre de l'Education, religieux, +avait déclenché un tollé en tenant un discours favorable aux thérapies de conversion avant de revenir sur ses propos. - Ministre homosexuel -Avec son immense Gay Pride -reportée à une date inconnue cette année pour cause de pandémie de Covid-19-, la métropole côtière de Tel-Aviv se veut le symbole de la tolérance envers les homosexuels au Moyen-Orient, et est devenue un argument touristique. A Jérusalem, ville sainte où siègent les institutions politiques, la communauté homosexuelle a toutefois plus de mal à être acceptée. La ville reste en outre marquée par l'assassinat de Shira Banki, qui participait à la marche des fiertés en 2015. L'adolescente avait été poignardée par Yishaï Shlissel, un juif ultra-orthodoxe, c'est-à-dire observant rigoureux de la loi juive, qui avait blessé plusieurs autres personnes. L'homosexualité demeure un tabou dans les milieux juifs religieux, partenaires politiques du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Mais ce dernier a nommé en juin 2019 le premier ministre ouvertement homosexuel de l'histoire du pays, Amir Ohana, à la Justice. Dans le cadre du gouvernement d'union mis en place en mai avec les partis centriste et travailliste, un autre élu ouvertement homosexuel mais issu des rangs de la gauche, Itzik Shmuli, a été désigné ministre des Affaires sociales tandis que M. Ohana s'est vu attribuer le ministère de la Sécurité publique. En juin 2019, le parti de gauche israélien Meretz avait élu à sa tête Nitzan Horowitz, première personnalité ouvertement homosexuelle à prendre la direction d'une organisation politique nationale en Israël. Il siège aujourd'hui dans l'opposition. Et le premier député ouvertement homosexuel du Parlement, Ouzi Even, avait été élu en 2002."Nous aimerions qu'il y ait aussi des femmes lesbiennes et des trans au Parlement. C'est déjà le cas aux Etats-Unis", a souligné M. Keshet. Les femmes sont, dit-il, sous-représentées dans les sphères politiques en Israël.
Six députés ouvertement homosexuels siègent depuis lundi soir au Parlement israélien, un record pour un pays considéré comme l'un des pionniers en matière de droits LGBT mais où l'homosexualité reste un tabou dans les milieux religieux.
orangesum-4903
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue, samedi 8 septembre, à Paris, pour dénoncer le dérèglement climatique. Selon les organiseurs, elles étaient plus de 50.000 à se mobiliser; la police, elle, évoque le chiffre de 18.500 manifestants. À l'initiative de cette marche dans la capitale : Maxime Lelong. Après la démission de Nicolas Hulot, le jeune homme a décidé, via Facebook, de mobiliser les Français. "Comme des millions de Français, j'ai écouté la démission de Nicolas Hulot à la radio, et j'ai eu vraiment l'impression qu'il émettait un appel explicite aux citoyens à se mobiliser, et à faire prendre conscience au gouvernement que la priorité c'était le climat", a expliqué le jeune homme de 27 ans au micro du Parisien. Et d'ajouter : "Ce n'était pas un coup marketing ou politique, c'était juste moi, un citoyen lambda, qui a créé ça derrière mon ordinateur", a-t-il précisé. La date du 8 septembre n'a pas été choisie au hasard puisqu'il s'agit de la journée mondiale d'action pour le climat. Une initiative dont s'est réjoui Nicolas Hulot sur son compte Twitter. "S'engager pour le #climat et la #biodiversité est la seule modernité. Les citoyens qui se mobilisent partout en France et dans le monde ont le pouvoir d'impulser le changement pour l'avenir de nos enfants. Continuez à faire entendre votre voix ! #MarchePourLeClimat #RiseForClimate", a écrit l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire sur le réseau social. Le 28 août dernier, Nicolas Hulot avait annoncé sa démission du gouvernement, après plus d'un an de bons et loyaux services. "Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur ces enjeux-là. Et donc je prends la décision de quitter le gouvernement", avait-il annoncé sur France Inter.
La marche pour le climat, organisée ce samedi 8 septembre, a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Paris, en France et dans le monde entier. Une initiative qui a particulièrement réjoui Nicolas Hulot.
orangesum-4904
Pendant six saisons, il a volé au secours de familles en difficulté et redressé des ados récalcitrants sur TF1. Pascal Soetens ou Pascal "le grand frère" pour les intimes, est aujourd'hui l'un des visages de NRJ12, mais il n'a pas oublié ses années de service sur la Une et les rencontres qu'il y a faites grâce à sa célèbre émission de coaching familial. Une riche expérience, sur laquelle il est revenu dans les colonnes du site d'information 7sur7. Ainsi, "le grand frère" regrette les temps anciens, où les adolescents étaient plus faciles à raisonner et à éduquer. Il explique : "Les jeunes ne sont pas plus difficiles. Mais plus violents, ça oui. Avant, ils se contentaient d'insulter leurs parents. Aujourd'hui, ils les frappent. C'est à se demander quelle sera la prochaine étape ? Il est important qu'on réagisse maintenant." Le trublion de NRJ12 affirme également avoir été confronté à de nombreuses scènes de violence sur ses tournages, qui ont dû être coupées du montage final : "Il y en a plein. Nous essayons de protéger un maximum les familles. Et on se doit d'être vigilant parce qu'à l'heure des réseaux sociaux, tout va toujours plus vite."Des moments de violence... mais pas que !Mais ce ne sont pas les meilleurs souvenirs du coach. À nos confrères, "le grand frère" a également confessé avoir passé de bons moments au sein des familles à qui il est venu en aide. "Ce serait dommage de ne parler que d'un cas parce que toutes les histoires m'ont touché. Que ce soit par la joie, la peine ou encore l'énervement. Mais elles m'ont toutes poignardé. Certaines m'ont rassuré aussi. Même si je n'ai jamais douté", admet-il, optimiste. En bon coach, Pascal Soetens a également soufflé quelques conseils à l'endroit des familles rencontrant des problèmes d'éducation : "Il faut mettre des règles et ce depuis le plus jeune âge de l'enfant. C'est important de lui dire non, de créer chez lui un sentiment de frustration parce que tout au long de sa vie, il devra y faire face. Les parents ont donc un rôle important. Il y a aussi les fréquentations qui sont importantes. Il faut avoir un oeil là-dessus." On retiendra la leçon !
Dans un entretien fleuve accordé au site belge 7sur7, l'ex-grand frère de TF1 a évoqué, non sans nostalgie, les tournages de l'émission qui l'a révélé au public.
orangesum-4905
Les municipales sont souvent le théâtre de triangulaires dans des villes où les listes ne parviennent pas à se rassembler. Mais l'exemple de la commune de Mandeure dans le Doubs est encore plus exceptionnel. Ses 5 000 habitants devront choisir non pas entre trois, ni quatre, mais bien cinq listes le 28 juin prochain à l'occasion du second tour des municipales. Une situation quelque peu rocambolesque due à une division politique. Le maire sortant Jean-Pierre Hocquet est bien arrivé en tête au premier tour, et même s'il a remporté 34 % des suffrages avec une avance, semble-t-il plutôt confortable sur ses concurrents, pour lui, rien n'est joué comme il le concède au Parisien. "On dit que cette situation particulière est à mon avantage, mais tout est particulièrement incertain. Le problème est qu'aucune tête de liste n'a voulu laisser sa place à l'autre." Ses poursuivants ont en effet récolté de 28 % à 11 % des voix. Des chiffres qui donnent d'autant plus le tournis quand on sait que chaque liste compte 27 inscrits, soit un total de 135 candidats à des postes de conseillers municipaux. Soit 2,7 % de la population. Selon Le Parisien, la gauche est toujours divisée et la droite n'a pas pu se rassembler entre les deux tours. Une ville "libre" pendant la Révolution La situation n'est cependant pas étonnante pour les habitants, dans une commune qui s'est toujours fait remarquer historiquement. "Lors de la Révolution française, la ville s'était déclarée libre et indépendante de tout Etat pendant un an. D'où la devise que l'on garde toujours : 'L'aigle n'attrape pas la mouche'", raconte un Mandubien. Pas étonnant non plus pour le chef de file d'une liste dissidente, crédité du plus faible pourcentage au premier tour et qui dénonce les divisions au sein des grands partis. "On devait être la troisième liste face aux traditionnelles listes de gauche et de droite. Mais le conseil municipal a éclaté peu de temps avant les élections et deux listes dissidentes sont sorties de ce conflit. On a discuté, mais on n'est pas parvenu à s'entendre. Une fusion, c'est beaucoup de douleur, de déchirements, on n'a pas voulu de cela", glisse Stéphane Pogbora au Parisien. Trop de listes diront certains ? Pour les principaux concernés, il vaut mieux avoir cinq listes qu'une seule. Un gage de démocratie.
Cinq listes seront présentes au second tour dans la petite commune de Mandeure dans le Doubs. Une situation plutôt rare, explique Le Parisien.
orangesum-4906
"On est vraiment content que les enfants retournent à l'école. On ne va pas les empêcher d'y aller même s'il y a cette maladie avec nous", lançait dans la matinée Sabrina, auxiliaire de vie, en conduisant ses deux bambins à l'école Turgot de Lille."C'est presque une rentrée normale", a fait valoir Jean Castex en visite dans une école de Châteauroux (Indre). Le Premier ministre a mis en avant sa "sérénité" et assuré que tout était "prêt" pour faire face au coronavirus. "Toutes les écoles, collèges et lycées ouvrent" ce mardi, avait déclaré un peu plus tôt le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer sur RMC-BFM TV. Pour permettre à l'ensemble des élèves français de reprendre les cours, le protocole sanitaire qui régit les écoles avait été allégé fin juillet. Depuis, la recrudescence de l'épidémie a imposé des ajustements de taille, notamment le port du masque pour tous les enseignants et tous les élèves à partir du collège."Le protocole est moins lourd qu'en juin où il y avait deux portails, des balises de circulation. Cela semble moins impressionnant pour les enfants, même si les enseignants et les parents ont des masques, il y a un peu plus de liberté", se rassure Maéva Barret, mère d'un enfant qui entre en CE1 et l'autre en petite section de maternelle à Sainte-Anne en Guadeloupe.- "Longtemps que j'attends ça" -Chahda et Larissa, 12 ans, sont arrivées mardi dès 07H45 devant le portail d'entrée de leur collège, dans le 3e arrondissement de Marseille. Leur rentrée officielle n'est que jeudi mais elles voulaient connaître la composition de leur classe."Ça fait longtemps que j'attends ça", a lancé Chahda, masque chirurgical soigneusement placé sur le visage. Les deux collégiennes n'étaient plus venues en classe depuis le début du confinement en mars. Pour cette rentrée, les gestes barrières seront plus que jamais à l'ordre du jour. La distanciation physique devra, elle, être observée dans la mesure du possible mais ne sera pas obligatoire. Les parents désireux d'accompagner leurs enfants, comme c'est la tradition en maternelle, ont souvent pu le faire en respectant port du masque et distanciation. En fin de journée mardi, c'était l'heure des premiers bilans. Antoine est revenu de son premier jour de sixième à Boulogne-Billancourt tout excité: "C'était super sympa !", a-t-il lancé spontanément. Le point noir en revanche, c'est "la masque", a-t-il regretté."Les maîtresses ont toutes un masque, leurs voix ont changé", a constaté Adrien, 6 ans, à la sortie d'une école élémentaire du centre de Paris. Les 866.000 enseignants qui ont fait leur prérentrée lundi semblaient partagés entre sérénité et inquiétude."Ça n'a pas été facile de s'adresser aux petits avec le masque sur le visage tout au long de la journée, ça gâche la spontanéité", a regretté Matthieu, enseignant dans une classe de moyenne section dans le Val-de-Marne.- 25 collégiens en quatorzaine -Sur toute une série de sujets, le ministère a édicté des recommandations mais renvoyé les prises de décision aux acteurs locaux, misant sur leur "pragmatisme" et le "bon sens". Ainsi, les temps de récréation doivent être organisés, si possible, de manière à limiter les croisements entre groupes d'élèves. A la cantine, les élèves garderont le masque pendant leurs déplacements. Le ministère recommande d'adapter "les plages horaires et le nombre de services". Si la situation sanitaire se détériore dans certaines zones, le protocole sanitaire pourrait se durcir et obliger à une limitation plus stricte du brassage des élèves ou à une réduction de la taille des classes, voire des fermetures. En cas de symptômes, des tests seront réalisés pour remonter la chaîne de contamination et prendre des mesures d'isolement, a précisé le ministre. A Amiens, vingt-cinq collégiens ont ainsi été mis en quatorzaine après le test positif au coronavirus d'une adolescente, côtoyée lors d'un stage de remise à niveau la semaine dernière. Ils ne pourront retourner à l'école que la semaine prochaine. Le gouvernement a indiqué mardi étudier un dispositif permettant, sous conditions, à un parent d'arrêter de travailler en cas de fermeture de la classe de son enfant à cause du Covid-19, mais souligne privilégier des solutions alternatives. Le défi de cette rentrée n'est pas seulement sanitaire. Il s'agira aussi de faire le point sur les éventuels retards pris pendant le confinement."On voit en sortie de confinement que les inégalités ont été exacerbées... sociales, sanitaire, numériques", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'Education prioritaire Nathalie Elimas en visite dans deux écoles et un collège de Toulouse, insistant sur l'"enjeu" de sa mission: lutter contre ces inégalités.bur-ito-asm/pa/nm
Près de 12,4 millions d'élèves français ont fait mardi leur rentrée des classes, qui a pu sembler "bizarre" à certains, avec port du masque obligatoire à partir du collège, presque normale à d'autres, malgré le spectre de l'épidémie de coronavirus.
orangesum-4907
C'est un palais de l'Elysée amorphe dans lequel ont pénétré les journalistes du Journal du Dimanche. Ils décrivent une ambiance calme dans laquelle tout tourne au ralenti et tout est contrôlé. Des gels phytosanitaires à l'entrée des pièces et seulement de proches collaborateurs auprès du président de la République qu'ils retrouvent tous les jours. Un proche d'Emmanuel Macron explique au JDD : "Le Président est un homme comme les autres, il faut donc faire attention" même s'il a répondu "hors de question" lorsque l'idée de le "mettre sous cloche" a été présentée. "Pas au bout de ce que cette épidémie va nous faire vivre" Face à nos confrères, le président explique que l'épidémie est déjà bien installée et qu'il va falloir l'affronter : "La vague est là. Nous devons faire face à l'urgence sanitaire, protéger les plus faibles, nos aînés et ensuite notre système de santé lui-même." Quant aux répercussions il avance : "Nous allons affronter une crise financière sans précédent, une crise de l'économie réelle. Nous ne sommes pas au bout de ce que cette épidémie va nous faire vivre." "Une guerre" Enfin, Emmanuel Macron n'hésite pas à continuer à utiliser le vocabulaire martial dans l'affrontement avec l'épidémie : "C'est une guerre. Elle va durer. Elle suppose une solidarité, un esprit d'unité très fort. Mais aussi de s'adapte". Auprès de l'hebdomadaire, il insiste sur les fonctions qui sont les siennes en ces temps de crise. "Mon rôle est de superviser. Je donne des instructions stratégiques en fonction de l'évolution du terrain (...) Je dois être au front, aller voir les hôpitaux, être dans l'anticipation", explique-t-il. Européens, Américains, Chinois... Emmanuel Macron est conscient que la crise n'est pas que française, bien au contraire. Outre la réponse nationale, il cherche donc également une réponse européenne et mondiale. Le 4 mars, il mettait d'ailleurs en garde le président américain Donald Trump : "La crise est mondiale, personne n'est à l'abri".
Le JDD a pu se rendre à l'intérieur du Palais de l'Elysée pour rencontrer le président de la République qui livre son ressenti face à cette crise historique.
orangesum-4908
La presse officielle nord-coréenne a indiqué que Pyongyang va démarrer ses propres opérations de recherche du corps, et affirmé que les opérations sud-coréennes risquaient de faire croître les tensions. Un responsable du secteur de la pêche en Corée du Sud a été abattu mardi par des soldats nord-coréens. C'est la première fois depuis une décennie qu'un civil sud-coréen est tué de cette manière. Kim Jong Un a présenté vendredi des excuses exceptionnelles après ce décès "imprévu et honteux", selon Séoul, cherchant ainsi à apaiser son voisin du Sud où le meurtre a suscité l'indignation. Les responsables militaires sud-coréens affirment que l'homme a été soumis à un interrogatoire alors qu'il était dans l'eau et qu'il aurait fait part de son désir de faire défection, avant d'être tué sur "ordre d'une autorité supérieure". Ils ajoutent que les gardes-frontières nord-coréens ont ensuite aspergé son corps d'essence et l'ont brûlé, qualifiant cet acte d'"abominable"."Nous ne pouvons jamais ignorer une intrusion dans nos eaux territoriales et nous mettons sérieusement en garde le Sud contre de telles actions", a dit l'agence officielle de presse nord-coréenne KCNA, redoutant dans le cas contraire "un autre incident horrible". Le président sud-coréen Moon Jae-in a réuni dimanche en urgence les ministres en charge de la sécurité et indiqué que Séoul avait demandé au Nord une enquête conjointe sur cette affaire."Les excuses rapides du Nord et sa promesse de tout faire pour empêcher que cela ne se répète ont été analysés de façon positive", a indiqué la présidence dans un communiqué. Les excuses de la Corée du Nord, et tout particulièrement de M. Kim, sont inhabituelles, et ces dernières sont intervenues alors que les relations inter-coréennes sont au point mort, tout comme les négociations sur le nucléaire entre Pyongyang et Washington. Les médias officiels nord-coréens n'ont fait aucune mention de cette lettre d'excuses.
La Corée du Nord a demandé dimanche à la marine sud-coréenne de cesser de pénétrer dans ses eaux territoriales, alors que Séoul cherche à retrouver le corps d'un responsable sud-coréen abattu en mer par des soldats nord-coréens.
orangesum-4909
Dans le cadre de la lutte contre le communautarisme, une quinzaine d'établissements ont été fermés en Seine-Saint-Denis depuis 2018, a annoncé vendredi le préfet du département, Georges-François Leclerc. En tout, "140 contrôles administratifs" ont été effectués dans des lieux ciblés et une quinzaine ont dû fermer car ils ne respectaient pas les règles de sécurité incendie ou encore le droit du travail, a précisé le préfet. Il s'exprimait à l'occasion de l'installation à Bobigny de la première "cellule de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire" (CLIR) qui s'inscrit dans le plan de lutte contre le "séparatisme islamiste" dévoilé lundi par Emmanuel Macron. Quatre mosquées fermées dans le départementQuatre mosquées situées à Sevran, Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, ainsi qu'une église évangéliste ont ainsi été fermées car elles ne respectaient pas les règles pour accueillir du public, a détaillé Georges-François Leclerc. "Il y a quelques semaines à Aulnay-sous-Bois on a découvert une école qui scolarisait près de 50 enfants dans des conditions tellement éloignées de la République", a poursuivi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, également présent. Des enfants de 3 ou 4 ans étaient "contraints de porter une tenue traditionnelle" et l'"enseignement tellement éloigné de ce que l'éducation doit apporter à nos plus jeunes", a dit Christophe Castaner. "La République a quelquefois failli, quelquefois reculé dans ces quartiers et elle a été remplacée par d'autres qui ne sont pas républicains", a ajouté le ministre. En Seine-Saint-Denis, sept quartiers vont faire "l'objet d'une attention particulière". Ils bénéficieront également d'"une politique de la ville et de la rénovation urbaine" afin de favoriser la mixité sociale, a assuré Christophe Castaner.
Parmi ces établissements, des écoles clandestines, des salles de sport ou encore des lieux de culte ont été fermés depuis 2018.
orangesum-4910
Robes longues à volants superposés, couleurs pastels translucides, l'atmosphère était romantique du côté de Bora Aksu. Arborant de délicats masques en tulle, les mannequins ont défilé à l'extérieur devant quelques spectateurs à bonne distance les uns des autres."J'ai décidé de faire un défilé car je crois que nous avons tous besoin de continuer à rêver", a confié Bora Aksu au Evening Standard. Réveil tonique chez l'as du tricot Mark Fast qui ose le vert et le rose néon dans une collection mâtinée de streetwear. Le sweat à capuche siglé "FAST" se porte sur une jupe moulante finissant en plumes. Seule une poignée des 80 créateurs présents lors de cette Fashion Week ont maintenu des défilés "physiques", la plupart présentant leurs créations dans des vidéos postées en ligne, ou uniquement sur rendez-vous à un petit nombre d'acheteurs et de chroniqueurs mode. Pour certains, le contexte sanitaire a été l'occasion de repenser ce rendez-vous de la mode. Halpern a ainsi rendu hommage aux employées du service public en demandant à huit d'entre elles de jouer les mannequins dans une vidéo présentant la collection. L'une d'elles, Arianna, une infirmière espagnole installée à Londres, a troqué sa blouse d'hôpital pour une robe à plumes rose poudré et noir aux manches à imprimé léopard."Cette collection a été créée pour célébrer les femmes en première ligne (face à la pandémie) et pour tous ceux que ça peut inspirer et encourager", explique Michael Halpern, créateur américain de 31 ans. La reine du punk Vivienne Westwood, dont le mari Andreas Kronthaler, de 25 ans son cadet, dessine actuellement les collections pour sa maison, s'est, elle, servi de la Fashion Week pour transmettre un message: "Achetez moins, habillez vous bien, échangez des vêtements"."Portez vos vêtements de soirée au bureau si vous retournez au travail, mélangez les saisons - notre objectif est de ne montrer qu'une seule collection par an", affirme la créatrice et militante de 79 ans, à contre courant de la "fast fashion" et de ses dégâts sur l'environnement. Sa collection unisexe s'inspire des coupes traditionnelles anglaises, en prenant des libertés avec les imprimés et les accessoires comme les boutons. Sur les masques des mannequins, deux mots résument la créatrice: "True Punk" ("Vraie punk").
Le Canadien Mark Fast et le Turc Bora Aksu ont présenté vendredi leurs collections printemps/été 2021 à la Fashion Week de Londres, rares créateurs à maintenir des défilés avec public en ces temps de pandémie.
orangesum-4911
C'est ostensiblement pour "panser les plaies" de cette ville du Wisconsin, un Etat-clé pour la présidentielle du 3 novembre, que l'ancien vice-président de Barack Obama fera ce rare déplacement. Mais le signal est évident: après des mois d'extrême prudence à cause de la pandémie, le vétéran de la politique descend finalement dans l'arène. Joe Biden, 77 ans, avait fait lundi son premier voyage officiel en avion pour se rendre à Pittsburgh, dans un autre Etat clé, la Pennsylvanie. Et mercredi, il a accepté des questions de journalistes pour la première fois depuis des semaines, dans son fief de Wilmington, dans le Delaware. Son rival, lui, multiplie les déplacements à deux mois de l'élection présidentielle. Il était mercredi dans une autre Wilmington, en Caroline du Nord. Et Donald Trump 74 ans, ironise régulièrement sur le manque d'"énergie" de Joe Biden, 77 ans."J'aimerais sortir plus mais je pense qu'un président a la responsabilité de donner l'exemple" en respectant les mesures de précaution pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, a déclaré Joe Biden mercredi. C'est après consultations de ses experts médicaux que l'ancien vice-président de Barack Obama a donc décidé de se rendre jeudi à Kenosha. Ville côtière du grand lac Michigan, elle a connu des nuits d'émeutes la semaine dernière après les graves blessures infligées par la police à Jacob Blake, un Afro-Américain sur lequel un agent a fait feu à sept reprises, devant ses enfants, lors d'une interpellation filmée le 23 août.- "Terrorisme intérieur" -Ces images ont ravivé la vague historique de colère contre le racisme et les brutalités policières aux Etats-Unis. "Nous devons panser les plaies", a déclaré le démocrate lors d'une rare conférence de presse, devant seulement quelques journalistes tenus à distance dans des grands cercles peints au sol en raison de la pandémie. Il rencontrera à Kenosha les proches de Jacob Blake, hospitalisé et paralysé des pieds à la taille, a confirmé à l'AFP un membre de son équipe. Puis son épouse Jill Biden fera avec lui une autre étape dans le Wisconsin, qui n'a pas encore été précisée. Donald Trump avait créé la surprise en 2016 en remportant de peu cet Etat du Midwest, où sa rivale Hillary Clinton n'avait pas fait campagne. Cette fois, tous les regards sont tournés vers le Wisconsin. Bien conscients de son importance, les démocrates avaient choisi d'organiser cet été leur convention d'investiture de Joe Biden dans sa plus grande ville, Milwaukee. Mais elle a finalement été rendue entièrement virtuelle à cause de la pandémie. Martelant son mot d'ordre de campagne, rétablir "la loi et l'ordre", Donald Trump a visité dès mardi Kenosha. Le républicain a inspecté avec des commerçants les ruines de magasins brûlés, remercié la police et assimilé à du "terrorisme intérieur" les manifestations violentes. Mais il n'a pas rencontré les proches de Jacob Blake, et n'a pas prononcé son nom. La tension après son interpellation a culminé le 25 août, quand un jeune homme de 17 ans a tiré au fusil semi-automatique, dans des circonstances floues, sur trois manifestants, faisant deux morts. Son arrestation le lendemain a ramené un calme précaire. Donald Trump a refusé de condamner les actes de ce jeune homme, Kyle Rittenhouse, inculpé pour meurtre avec préméditation. Contrairement à son rival, Joe Biden dénonce sans relâche le "racisme institutionnel" aux Etats-Unis. Et, comme en réponse au milliardaire qui l'accuse de laxisme face aux émeutes, il critique aussi depuis plusieurs jours avec plus d'emphase "les violences, incendies, pillages". Le candidat démocrate mène Donald Trump dans la moyenne des sondages nationaux mais l'écart est plus serré dans les Etats-clés. Alors qu'il partait avec un sérieux retard financier sur le président sortant, Joe Biden a annoncé mercredi avoir récolté 364,5 millions de dollars en août, dont 205 millions en petites donations sur internet. Soit "le meilleur mois de levées de fonds en ligne de l'histoire politique américaine".
Deux jours après la visite de Donald Trump, Joe Biden tentera de marquer le contraste avec son rival à la présidentielle en rencontrant jeudi à Kenosha la famille de Jacob Blake, blessé par la police dans une affaire qui a provoqué une nouvelle vague d'indignation contre le racisme, et des émeutes.
orangesum-4912
Le député non-inscrit Jean Lassalle a provoqué une brève et rare suspension de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée, mercredi 21 novembre, en arborant un gilet jaune, que le président de l'Assemblée Richard Ferrand lui a demandé d'enlever. "Retirez ce gilet !", "Allez manifester hors de cet hémicycle", a lancé l'ex-chef de file des députés La République en marche (LREM) à plusieurs reprises à l'élu des Pyrénées-Atlantiques, imperturbable. "Je voulais attirer l'attention de la représentation nationale et de la nation tout entière sur (la) situation très préoccupante" des manifestants, explique le député, jeudi, sur BFMTV. "Nous arrivons à un moment qui est un moment dangereux pour notre pays", a-t-il jugé mercredi soir sur Franceinfo. "J'ai fait le tour de France à pied, il y a quelques années, et j'ai retrouvé des expressions qui ressemblent étrangement à ce vous entendez. Mais aujourd'hui, il y a beaucoup plus de colère, et le sentiment d'un abandon", estime-t-il. • "Les Français n'ont plus confiance en rien ni en personne""Les Français ont peur et n'ont plus confiance en rien ni en personne", avertit Jean Lassalle. Interrogé sur le caractère apolitique du mouvement des "gilets jaunes", qui pourraient ne pas se reconnaître dans son action à l'Assemblée, Jean Lassalle répond avoir reçu des SMS affirmant que "toute prise de parole de notre part en leur faveur serait la bienvenue". L'élu s'affiche solidaire sans réserve de la mobilisation des "gilets jaunes". "Bravo à celles et ceux qui ont imaginé cette idée, elle est géniale, elle est citoyenne", a-t-il conclu sur Franceinfo.
Le député sans étiquette a provoqué une suspension de séance mercredi, en portant un gilet jaune. "Je voulais attirer l'attention de la représentation nationale et de la nation tout entière sur cette situation très préoccupante", indique-t-il au lendemain de son action.
orangesum-4913
Gallimard a décidé, mardi 7 janvier, de ne plus vendre le journal de l'écrivain Gabriel Matzneff, à la suite du témoignage de Vanessa Springora jetant une lumière crue sur les pratiques pédophiles de l'écrivain. Sollicité par BFMTV, Gabriel Matzneff a estimé que cette décision était justifiée. "Je pense qu'il a raison, cela calmera les excités qui auront ainsi le temps de lire mes essais", explique l'écrivain dans une lettre envoyée à la rédaction. Dans son texte, l'auteur poursuit en dénonçant "la vague de néo-puritanisme qui, arrivée des États-Unis, recouvre à présent l'entière planète". "Je trouve idiot, extravagant, que l'on me fasse en 2020 grief de livres publiés il y a plus de trente ans, voire il y a plus de quarante ans ! De livres qui, lors de leur publication, furent reçus avec faveur, parfois avec enthousiasme, par la presse française, belge, suisse", ajoute Gabriel Matzneff, qui a renoncé à sa chronique pour Le Point. "Seule l'intention de me nuire peut justifier que l'on sorte comme ça, comme un lapin d'un chapeau de magicien, des phrases qui dorment depuis des décennies dans ceux de mes livres écrits à l'époque où j'avais, comme des centaines de milliers de Français et de Françaises de ma génération et de la suivante, une vie que les moralistes s'accordent à juger dissolue", conclut l'écrivain. "La souffrance exprimée par Madame Vanessa Springora dans 'Le Consentement', fait entendre une parole dont la force justifie cette mesure exceptionnelle", a indiqué la maison Gallimard dans un communiqué expliquant l'arrêt des ventes du journal de Gabriel Matzneff. Les exemplaires encore présents en librairie, dont le dernier volume "L'Amante de l'Arsenal" sorti mi-novembre, vont être rappelés. C'est la première fois que Gallimard prend une telle mesure. L'écrivain de 83 ans est visé depuis le 3 janvier par une enquête pour "viol sur mineur" de moins de 15 ans, ouverte 24 heures après la sortie du livre de Vanessa Springora, directrice des éditions Julliard. Dans "Le Consentement" (Grasset), elle raconte comment elle a été séduite par Gabriel Matzneff à l'âge de 13 ans, la relation sous emprise qu'elle a eue ensuite avec lui et les blessures que cela a laissées dans sa vie. Gabriel Matzneff pourrait se voir retirer une aide publique accordée à des auteurs vieillissants ayant de faibles revenus. Le ministre de la Culture Franck Riester a estimé que cette allocation, dont il bénéficie depuis 2002, n'était "pas justifiée". "Est-ce que M. Matzneff, par le caractère autobiographique de ses récits, contribue par ses écrits à la renommée de la littérature française en se faisant le chantre de la pédocriminalité ? Je considère que non. Est-ce que le train de vie fastueux décrit dans ses livres justifie le versement d'une telle allocation ? Je considère également que non", a estimé le ministre lors d'un point presse. Il propose également de réexaminer les décorations remises à Gabriel Matzneff, officier des Arts et Lettres depuis 1995 et chevalier de l'Ordre national du mérite depuis 1998, lors des prochaines réunions des organismes qui les attribuent.
"Cela calmera les excités", a indiqué l'écrivain dans une lettre. L'homme, visé par une enquête pour "viol sur mineur", y dénonce également "la vague de néo-puritanisme" qui "recouvre l'entière planète" aujourd'hui.
orangesum-4914
Quatre femmes ont été mises en examen, notamment pour assassinat, et trois d'entre elles placées en détention provisoire, après la découverte dans l'agglomération de Rouen d'un corps décapité et démembré en bord de Seine, a-t-on appris dimanche 11 novembre auprès du parquet de Rouen. Trois des quatre femmes ont été placées en détention provisoire et la quatrième a été placée sous contrôle judiciaire, a indiqué dimanche à l'AFP le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache."Les quatre mises en cause, la compagne de la victime, deux amies de cette compagne et la mère de celle-ci, ont été mises en examen, pour deux d'entre elles, pour assassinat et atteinte à l'intégrité du cadavre, et pour les deux autres, pour abstention volontaire d'empêcher un crime ou un délit contre l'intégrité d'une personne", a indiqué samedi soir dans un communiqué le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache. LA VICTIME EST UN SANS-ABRIUn corps démembré et décapité avait été découvert il y a une semaine avant d'être identifié comme étant celui d'un sans-abri. Une information judiciaire a été ouverte le 7 novembre et les interpellations, conduites par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen, en charge de l'enquête, se sont "échelonnées à compter du 8 novembre", a indiqué le parquet dans son communiqué. "Le juge des libertés et de la détention a été saisi de la situation de trois des mises en examen afin de statuer sur leur détention provisoire", a ajouté le procureur de Rouen."Le 4 novembre, les gendarmes de la brigade fluviale ont découvert une partie d'un corps démembré enveloppé dans une bâche en partie immergée sur les berges de la Seine, dans la commune d'Amfreville-la-Mivoie", a rappelé le parquet de Rouen. Le corps n'avait plus de tête, plus de pieds et plus de mains, selon une source policière. D'AUTRES RESTES HUMAINS DÉCOUVERTS DANS L'EUREMercredi, la victime a été identifiée grâce à un prélèvement ADN. "Il s'agit d'un homme de 45 ans, sans domicile fixe dans l'agglomération de Rouen", avait précisé jeudi une source policière. "L'individu était connu de nos services pour des faits mineurs, notamment des vols et des outrages", selon cette même source. Des restes de corps, pouvant appartenir à la victime, avaient en outre été découverts mercredi à Pont-de-l'Arche, dans l'Eure, selon une source judiciaire. Dans son communiqué, le procureur de Rouen précise que ces restes humains sont bien ceux du corps de la victime.
La compagne de la victime et sa mère font partie des suspectes.
orangesum-4915
"Comme si les crèches étaient un danger pour la France", a ironisé l'eurodéputée sur LCI."Quand j'étais petite, on faisait le sapin de Noël à l'école, quand mes enfants étaient petits on faisait les œufs de Pâques à l'école", a-t-elle ajouté avant de pointer le fait qu'à contrario "tout le monde est content quand il s'agit de toucher la prime de Noël". Et d'ajouter : "Bizarrement, on attaque notre culture en se servant de la laïcité, et notre culture, c'est que la France est un pays aux racines chrétiennes, ça ne changera jamais"."LE PROBLÈME EST VENU DE L'UTILISATION, DE L'INSTRUMENTALISATION DE L'ISLAM"Pour l'ancienne ministre chargée de l'Apprentissage, "c'est en 1989 qu'ont commencé les problèmes avec la laïcité, notamment avec la question du voile à l'école". "Pendant 84 ans, nous avons été tranquilles en vivant en pleine harmonie avec nos racines chrétiennes et la loi sur la laïcité sans que personne ne dise rien, et le problème est venu de l'utilisation, de l'instrumentalisation de l'islam (...) dont certains se servent aujourd'hui, pour combattre nos racines chrétiennes, voilà c'est ça la réalité", a-t-elle encore déclaré. Interrogée sur la pétition qu'elle avait lancée en novembre "pour inscrire dans la Constitution les racines chrétiennes de la France", à la suite d'une polémique sur une croix en Bretagne dont le Conseil d'État demandait le retrait, Nadine Morano a répondu qu'elle "ne met pas hors du jeu une partie de la population". Interrogée sur LCI au sujet de la victoire, dimanche, dès le 1er tour, du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à la tête du parti Les Républicains, Nadine Morano estime qu'elle est "nette" et "sans appel". "La ligne Wauquiez est aujourd'hui majoritaire", a-t-elle déclaré. "Aujourd'hui, Laurent Wauquiez est le patron des Républicains avec une participation record qu'aucun observateur n'espérait. Dans l'état où nous étions à cette sortie des élections présidentielle et législatives, mobiliser 100.000 adhérents est une victoire". Nadine Morano est également revenue sur le sondage YouGov qui la plaçait la semaine dernière comme personnalité politique "la plus détestée des Français". "Je regarde la crédibilité de ce qui est dit. Ce qui est catastrophique surtout, c'est qu'on veut porter atteinte à nos images, à la mienne comme à celle d'autres, à travers des sondages bidons. Vous savez ce que c'est YouGov ?", a-t-elle lancé. "Moi j'ai regardé de près. J'ai créé 10 profils sur YouGov donc c'est vraiment du pipeau total !". "Détestée ? Vous vous rendez compte ? Il faudrait faire quelque chose de grave pour être détestée des Français", a-t-elle conclu.
VIDÉO. Nadine Morano a défendu lundi l'initiative de Laurent Wauquiez d'exposer des santons au siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, après que la justice a interdit la crèche de Noël installée l'an dernier.
orangesum-4916
-Comme l'indique le titre de sa tribune, Emmanuel Macron veut "rétablir la vérité", même si "cela (le) conduit à révéler ce qui devrait rester privé". "Ces derniers jours, certains médias se sont fait l'écho de commentaires concernant ma situation de contribuable", débute le ministre de l'Économie. "J'y ai d'abord répondu de manière lapidaire, préférant m'exprimer sur les sujets du ministère, et parce que ma situation fiscale est à la fois parfaitement régulière et à jour". Le 31 mai dernier, Mediapart et Le Canard Enchaîné avaient révélé que le patrimoine du ministre et de sa femme allait être réévalué par le fisc. Selon les deux organes de presse, le couple aurait sous-évalué la valeur de leur patrimoine immobilier de 200.000 euros, ce qui leur fait franchir le seuil de l'impôt sur la fortune (ISF). En cause ? La valeur de la maison de son épouse au Touquet (Pas-de-Calais) sous estimé par un premier expert. Cette dernière a été estimée par l'administration à 1,4 million d'euros, au lieu des 1,2 million avancés par le ministre, qui a contracté un emprunt pour y réaliser des travaux. "Je suis pour la transparence dans la vie publique, je suis pour le contrôle régulier et intransigeant de tous les dirigeants publics. Mais je ne suis pas pour la société du déballage. Je ne suis dupe de rien, sachez-le!", avait répondu fin mai le ministre, évoquant une volonté de le déstabiliser à un moment où il tente de renouveler la politique française avec son nouveau mouvement "En Marche"."JE N'AI RIEN DISSIMULÉ AU FISC"Emmanuel Macron le réaffirme ce lundi sur son compte Facebook : il n'a "évidemment jamais rien dissimulé à l'administration fiscale" et ajoute qu'il n'a "pas sous-évalué (son) patrimoine en vue d'échapper à l'ISF, ni organisé de dispositif fiscal pour échapper à cet impôt". La première évaluation de la maison de son épouse au Touquet (1,2 million d'euros) avait été faite par un expert, rappelle-t-il. Mais les services fiscaux ont eu en 2015 une autre évaluation (1,45 million d'euros). Polémique sur l'ISF : un complot contre Macron ? par Europe 1"Compte tenu de mes fonctions, j'ai accepté cette évaluation administrative et j'ai renoncé à engager plus avant les discussions. Alors que j'estime être parfaitement dans mon droit, il n'était pas envisageable pour moi, comme ministre, d'entamer un dialogue plus long voire une action contentieuse contre l'administration", ajoute le ministre qui précise avoir réglé, le 18 septembre 2015, "4.174 euros au titre de l'ISF en 2013 et 2.264 euros pour 2014". "Il est donc faux de dire que j'ai fait l'objet d'une procédure de redressement fiscal, car c'est une régularisation que j'ai moi-même effectuée", ajoute-t-il, notant qu'"il est étonnant que près de 9 mois plus tard, c'es échanges (avec l'administration fiscale) aient été 'révélés' le même jour et au même moment par deux titres de presse différents". TOUS SES EMPRUNTS ET INTÉRÊTS DÉVOILÉS À LA HAUTE AUTORITÉEmmanuel Macron revient également sur sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence et la vie publique (HATVP) et explique avoir acheté un appartement à Paris, lorsqu'il "était fonctionnaire" en 2007. "Je l'ai financé en totalité avec des emprunts car je n'avais aucun apport personnel ou familial. J'ai donc emprunté une partie auprès du Crédit Mutuel, et auprès de mon témoin de mariage, Henry Hermand, une somme de 550.000 euros (prêt personnel à un taux de 3,5 %, déclaré à l'administration fiscale et contracté devant avocat)", assure-t-il. "Lorsque j'ai vendu en 2015 mon appartement parisien, j'ai remboursé intégralement mes emprunts et les intérêts courus, tant auprès du Crédit Mutuel que de mon ami". "Certains ont cru pouvoir écrire que j'avais dissimulé des intérêts dans une société. C'est faux", ajoute-t-il."Sur le terrain idéologique, certains me reprochent d'avoir pu bien gagner ma vie pendant quelques années", écrit-il. "Mais qu'ils sachent que je n'ai pas de compte à leur rendre : je suis certes né dans un environnement provincial favorisé, mais pas dans les milieux de la haute finance, de la haute administration ni de la haute politique. J'y suis parvenu par mon travail". Et l'ancien banquier d'affaires de Rothschild d'ajouter : "Ils pensent qu'avoir été banquier est une lettre écarlate infamante. Qu'ils sachent que ce que j'ai appris durant ces années me sert tous les jours dans ma fonction. Et qu'ils considèrent que j'ai fait le choix de diviser par dix mes revenus en 2012 pour servir mon pays et prendre mes responsabilités". "La vie politique n'est pas une jungle où tout peut être dit pour salir, où le soupçon remplace la transparence et où les indispensables contre-pouvoirs deviennent un autre pouvoir lui-même intouchable", ajoute-t-il avant de conclure : "Comptez sur moi pour agir en conviction jusqu'au bout et prendre tous les risques mais sans rien céder à la démagogie du moment ni aux médiocrités de tout genre ; sans rien céder non plus sur l'idée que je me fais de la responsabilité d'un citoyen engagé".
- Sur son compte Facebook, Emmanuel Macron est longuement revenu lundi soir sur les révélations du Canard Enchaîné et de Mediapart sur sa réévaluation de patrimoine. Il explique également n'avoir "aucun compte à rendre" à ceux qui lui reprochent d'avoir pu bien gagner sa vie lorsqu'il était banquier.
orangesum-4917
Foodwatch dénonce un manque de "transparence" et enjoint les autorités sanitaires françaises à communiquer publiquement sur ces saucisses, produites par la société allemande Wilke. L'entreprise est d'ailleurs sous le coup depuis deux semaines d'une fermeture administrative, qu'elle conteste devant les tribunaux. La société a entre-temps déposé le bilan. A l'origine de l'inquiétude, des images prises dans les entrepôts de Wilke et transmises à la presse anonymement, qui montrent de graves problèmes d'hygiène, notamment des stocks de saucisses Leberkäse en train de moisir. Selon le ministère allemand de l'Environnement la souche (Sigma1) de listeria retrouvée dans des produits charcutiers de la firme Wilke a causé trois décès à travers le pays depuis 2018. Deux autres décès suspects font encore l'objet d'une enquête. Le ministère français de l'Agriculture a précisé qu'il n'y avait "pas de cas humains en France". "Au moins deux départements ont importé et commercialisé cette viande : l'Ille-et-Vilaine (35) et la Moselle (57)", affirme Foodwatch France. L'ONG assure que "la situation est prise au sérieux" par Santé publique France et la Direction des alertes sanitaires du ministère de l'Agriculture et que "des rappels ont été opérés localement avec des affichettes". Réaction insuffisante ? Une réaction "insuffisante" pour Foodwatch qui réclame notamment à la Direction générale de l'alimentation (DGAL), dépendante du ministère de l'Agriculture, la liste des produits importés et commercialisés, ainsi que les points de vente concernés. Des critiques qui font écho à celles de Foodwatch en Allemagne, alors que la justice allemande tente d'obtenir de cette société, qui vend en gros, sa liste de points de vente. Ikea Allemagne a déjà annoncé ne plus commercialiser de produits Wilke. D'après Foodwatch, ce scandale sanitaire concerne potentiellement près d'une trentaine de pays en Europe et dans le monde (Japon, Etats-Unis, Liban, etc.), dans lesquels Wilke commercialisait ses produits."Tous les produits issus de l'entreprise allemande Wilke ont été signalés via le RASFF (réseau d'alerte européen) par les autorités compétentes allemandes selon les procédures habituelles", a indiqué le ministère français de l'Agriculture. "Les produits sont pour l'heure tracés et donc retirés dans les meilleurs délais", conclut le ministère.
Des saucisses contaminées par la listeria auraient été importées d'Allemagne.
orangesum-4918
-Interrogé par "Midi Libre", André-Yves Beck a tenu à "saluer l'extraordinaire travail accompli par l'équipe municipale, travail qui, bien évidemment va continuer afin de rendre définitivement à Béziers son vrai visage, celui d'une ville dynamique et française". Derrière le discours de façade, le journal régional rapporte que le départ du conseiller s'est fait dans des circonstances plus tendues. Selon des sources au sein du paysage politique, la situation entre l'adjoint au maire certains des élus de la majorité serait devenue au fil des mois insoutenable. Les relations avaient également tourné à l'orage avec Emmanuelle Duverger, l'épouse de Robert Ménard. LES LÉGISLATIVES EN POINT DE MIRE ? Face à ces tensions, la rupture inévitable serait intervenue à l'issue d'une conversation téléphonique houleuse, mardi 23 août. Arrivé à Béziers en 2014 dans la foulée des élections municipales remportée par l'ancien directeur de Reporters sans Frontières, André-Yves Beck a été intronisé en tant que "plume" officielle de Robert Ménard, qui s'est illustré pour ses prises de position polémiques. S'il occupait une fonction officielle plus exposée depuis 2 ans, Beck n'en demeure pas moins une personnalité au passé sulfureux. Proche des milieux identitaires, il s'était fait "remarquer" en orchestrant la "purge" des bibliothèques municipales d'Orange, lorsque la municipalité avait basculé dans le camp du FN en 1995. Ce départ de la mairie est l'objet de diverses interprétations. Si certains mettent cet abandon de poste sur le compte de mésententes, d'autres évoquent l'arrivée prochaine d'André-Yves Beck dans l'équipe de campagne de Marion-Maréchal Le Pen, dans l'optique des prochaines élections législatives de 2017.
- Selon les mots mêmes de "Midi Libre", qui rapporte l'information mercredi 24 août, c'est un "véritable séisme" qui vient de se produire dans le paysage politique de Béziers. Le directeur de cabinet de Robert Ménard quitte ses fonctions, pour "partir vers de nouvelles aventures".
orangesum-4919
C'est une illusion qui aura duré près de sept ans. Selon les informations du média britannique The Mirror, Satya Thakor est parvenu à mentir sur son identité à toute sa famille. Pendant près de 7 ans, il a fait croire qu'il occupait la profession de médecin. C'est après de nombreux dérapages et un grave coup de folie que la vérité a fini par éclater. Lorsqu'il était étudiant en biochimie, l'homme rencontre Nisha, une élève en droit dont il tombe amoureux. Mais au fil du temps, ses notes ne sont plus au niveau et il ne peut plus poursuivre ce cursus. Démarre alors un interminable mensonge où il assure à sa compagne qu'il est parvenu à devenir médecin. C'est le 14 mai 2019 que l'homme est démasqué. Il avait promis à sa belle-famille un voyage à Los Angeles qui s'avérait être impossible à financer. En panique, il craque totalement, se munit d'un couteau et attaque sa belle-mère en pleine nuit. Tentant de s'interposer, Nisha, son frère et sa sœur sont également blessés. La police est finalement intervenue pour interpeller l'homme réfugié dans la salle de bains. The Mirror annonce que les quatre victimes ont survécu à cette attaque. Un faux accident pour ne pas payer la lune de mielLe criminel a tenté de se justifier de son acte auprès des forces de l'ordre en assurant qu'il voulait ainsi sauver cette famille des démons qui les habitaient. Ne le croyant pas, les policiers ont démarré leur investigation et ont découvert les multiples mensonges de l'imposteur. Le jour de son mariage, il a lui-même organisé un accident de voiture pour ne pas avoir à payer la lune de miel. Durant toutes ces années, c'est sa femme qui subvenait aux besoins de la famille. Lorsqu'il était interrogé sur ses revenus, il assurait qu'il épargnait en vue d'acheter une maison familiale. Au quotidien, il prétendait travailler de nuit. En réalité, il occupait le temps libre de ses journées en allant à la bibliothèque pour... lire des ouvrages médicaux. Il a finalement écopé de 28 ans d'emprisonnement.
Le journal britannique The Mirror rapporte la folle vie de Satya Thakor, un homme qui a tout tenté pour faire croire à sa famille qu'il était médecin. Un mensonge qui aurait pu avoir des conséquences gravissimes.
orangesum-4920
Les routes de Haute-Marne ressemblent parfois un circuit de Formule 1 pour certains automobilistes. Selon les informations relayées par France 3 Grand Est, plusieurs excès de vitesse impressionnants ont été observés par les gendarmes. La préfecture du département n'a d'ailleurs pas hésité à les publier samedi 5 septembre, sur sa page Facebook, pour alerter sur la dangerosité de ces comportements. Sur l'autoroute A31, près de la commune de Mardor, un conducteur n'a pas hésité à dépasser les 130 km/h autorisés pour atteindre les... 234 km/h. Un dérapage qui n'est pas un cas isolé, loin de là. Sur la route départementale 396 à Silvarouvres, limitée donc à 80 km/h, une voiture a atteint la barre des 184 km/h. Les infractions de ce genre se sont multipliés en Haute-Marne. Dans ce département, c'est malheureusement devenu monnaie courante. « C'est le quotidien de nos gendarmes, la prévention ne suffit pas, la répression trouve sa raison d'être car ces excès amènent des rétentions immédiates », confie un capitaine de gendarmerie à France 3 Grand Est. Des routes « propices à la vitesse » Cette multiplication des infractions s'explique par plusieurs raisons. Aux yeux de ce capitaine de gendarmerie, les routes de Haute-Marne ont une particularité qui pourrait expliquer les excès de vitesse. « Le tracé de certaines routes est propice à la vitesse. Des lignes droites, qui entraînent des excès. L'architecture de la route est comme ça », décrit-il. France 3 Grand Est rappelle que les sanctions existent pour tenter de dissuader les automobilistes d'enfreindre la loi. Cela peut même aller jusqu'à 1 500 euros d'amende, six points retirés sur le permis de conduire, la suspension de ce même permis durant trois ans ou même l'interdiction pendant trois ans de conduire certains véhicules à moteur si l'excès de vitesse dépasse ou est égal à 50 km/h. Le 4 septembre dernier, Joseph Zimet a été nommé en tant que nouveau préfet. Il annonce vouloir serrer la vis. « La préfecture de la Haute-Marne condamne avec fermeté de tels comportements. Les violences routières et les conduites à risques doivent cesser », prévient la préfecture.
France 3 Grand Est revient sur les incroyables excès de vitesse constatés par les gendarmes de Haute-Marne. Certains automobilistes n'ont pas hésité à conduire à 100 km/h au-dessus de la limite autorisée.
orangesum-4921
Est-il dangereux pour la santé de vivre dans le golfe de Fos-sur-Mer, l'une des plus grandes zones industrielles d'Europe ? En novembre dernier, Franceinfo relevait que le taux de cancer dans la ville portuaire des Bouches-du-Rhône était deux fois plus élevé qu'ailleurs en France, sans compter la multiplication des cas de diabète et d'asthme. Une nouvelle étude, dont les résultats doivent être présentés lundi 12 février par l'association de défense du golfe de Fos (ADPLGF), révèle que des aliments produits dans le golfe contiennent des traces de polluants supérieurs aux taux autorisés, rapportent France Inter et Le Monde. Entre 2009 et 2015, l'association a prélevé chaque année un échantillon de produits locaux : viande de taureau et de mouton, fromage de chèvre, œufs de poules, poissons, moules, mais aussi du foin et de l'huile d'olive. Ces échantillons ont été envoyés à deux laboratoires distincts à Lyon et en Isère. Les résultats révèlent des concentrations élevées en dioxines, polluants organiques persistants considérés comme cancérogènes, et des teneurs importantes en PCB (polychlorobiphényles), des perturbateurs endocriniens toxiques pour le développement cérébral et classés cancérogènes probables. L'association a donc décidé de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui, mais elle va également déposer une série de plaintes contre les industriels du secteur pour "troubles anormaux du voisinage". Les entreprises Arcelor Mittal et Esso sont notamment visées. "On en a marre. Cela fait quinze ans que l'on alerte, que l'on envoie des courriers aux ministres de la Santé ou de l'Environnement et qu'ils bottent en touche tous les malades", s'est insurgé le président de l'association Daniel Moutet dans les colonnes du Monde. "On va demander la réparation d'un préjudice, puisqu'on sait qu'il y a des gens atteints de pathologies (résultants) de ces émissions de polluants importantes", a de son côté assuré maître Julie Andreu, avocate de l'association, sur France Inter.
Alors qu'une étude révèle que de la viande, des œufs ou encore des moules produits localement sont contaminés par la pollution, une association d'habitants de Fos-sur-Mer, soutenue par la mairie, annonce vouloir porter plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui".
orangesum-4922
L'édition du baccalauréat 2019, l'avant-dernière sous sa forme actuelle, n'aura pas été un long fleuve tranquille, successivement marquée par une grève de la surveillance, des fuites, des coquilles dans les énoncés et surtout, une grève de correcteurs, opposés à la réforme du bac et du lycée. Alors que certains professeurs ont retenu des copies, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a mis en place une "solution technique" : en cas de notes manquantes, celles du contrôle continu ont été prises en compte. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui est conservée. Lundi vers 20h, l'ensemble des copies étaient "rapportées" et la "quasi-totalité" des jurys ont pu se tenir, "quelques délibérations se terminant dans la soirée", a indiqué le ministère dans un communiqué, tout en précisant que les candidats provisoirement ajournés et finalement admis ou l'inverse, allaient être informés mardi avant 10h00. Un numéro mis en placeUne situation dénoncée par des membres du corps enseignant, mais également par certains élèves et parents d'élèves, qui fustigent une "rupture d'égalité de traitement". Rodrigo Arenas, président de la principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, estime que les parents d'élèves vont devoir faire valoir leurs droits et que des recours sont envisageables. "Il faut apporter des preuves que votre enfant est lésé. Il va falloir faire des sortes d'études comparatives, ça va être extrêmement complexe", a-t-il déploré lundi au micro de Franceinfo. "Entre les jurys et les centre d'examens, les enfants n'ont pas été traités à la même enseigne. Chaque situation va devoir être objectivée de façon quasi-individuelle"."Nous n'envisageons pas d'attaquer sur la forme, parce qu'on remettrait en question l'ensemble de l'examen. Mais il s'agirait plutôt d'une class action, qui reste à décider. Il faudrait attaquer sur le fond pour que cette situation ne se reproduise plus. Mais encore une fois, il s'agit-là de situations individuelles, et ça ne nous permet pas d'engager un recours collectif", a-t-il expliqué."Les parents sont un peu perdus. Nos standards explosent. Nous n'arrivons pas à apporter les bonnes réponses parce que chaque cas est particulier. Nous allons mettre en place un numéro d'appel dans l'après-midi où nous nous associons au syndicat des avocats de France", a-t-il expliqué. Ce numéro, opérationnel dès ce mardi, est le 01.43.57.16.16.
La rétention des copies par plusieurs centaines de professeurs pourrait entraîner des litiges, les candidats pouvant contester la façon dont certaines notes ont été attribuées. "Nos standards explosent", assure Rodrigo Arenas, président la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, qui a mis en place un numéro d'appel à destination des familles.
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Le quotidien des Français va peu à peu évoluer à partir du vendredi 1er mai. Selon les informations de RTL, plusieurs changements importants vont modifier le train de vie du pays. Des nouvelles personnes concernées par le chômage partiel au prix du gaz, des mesures sont attendues dans l'Hexagone. Déjà 10 millions de Français se retrouvent concernés par le chômage partiel en raison notamment des mesures de confinement instaurées dans le pays depuis plusieurs semaines. A ce chiffre déjà important devrait s'ajouter plus de 2 millions de compatriotes actuellement en arrêt de travail : les 400 000 personnes jugées vulnérables face au virus ainsi que les 1,7 millions de parents arrêtés pour garder leurs enfants. Le ministère du Travail annonce que, dès le 1er mai, ces salariés toucheront 84% de leur salaire net et 100% dans le cas de ceux touchant le SMIC. Les tarifs réglementés du gaz en baisse Les dépenses des Français vont également évoluer. La société Engie confirme que ses tarifs réglementés hors taxe vont baisser de 1,3% par rapport au barème en vigueur depuis le 1er avril. Une baisse dans la continuité des tarifs qui ont déjà chuté de 23,2% depuis janvier 2019. « Cette baisse est de 0,3% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,3% pour les foyers qui se chauffent au gaz », décrypte la Commission de régulation de l'énergie dans un communiqué relayé par le Midi Libre. Par ailleurs, en raison de la crise actuelle, c'est à compter du mois de mai que certains remboursements devraient arriver sur le compte d'une partie des Français. Pour les Franciliens, le pass Navigo devrait être remboursé afin de prendre en compte le confinement imposé à tous pour le mois d'avril et les dix premiers jours de mai. Une plateforme dédiée devrait être mise en ligne prochainement : le montant remboursé devrait avoisiner les 100 euros. Pour les ménages modestes ayant souscrit un contrat d'électricité auprès d'Engie, deux mois d'abonnement devraient leur être remboursés en mai de façon automatique, rappelle Le Monde. Les ménages concernés sont ceux ayant notamment bénéficié d'un chèque énergie, ou d'une aide du fonds de solidarité pour le logement versée entre le 1er janvier 2019 et le 31 mars 2020. A noter également que le 15 mai prochain, les familles modestes devraient recevoir sur leur compte bancaire l'aide exceptionnelle de solidarité, qui a été annoncée par le gouvernement en raison de la crise épidémique. Cette aide sera versée par foyer et dépend des prestations touchées ainsi que du nombre d'enfants, précise Le Monde. Le ministère de la Santé indique que ces "aides s'ajouteront aux aides sociales versées mensuellement tout au long de l'année et seront versées automatiquement aux personnes qui y ont droit", relaie le quotidien. La baisse des frais de notaires repousséeLes notaires devaient aussi connaître des changements majeurs dès vendredi 1er mai. Au travers d'un texte publié au Journal Officiel, il avait été annoncé en février que les émoluments des notaires baisseraient de 1,9% pour tous les actes proposés : contrats de mariage, de PACS, donations, ventes immobilières etc... Or, ces changements n'interviendront finalement pas le 1er mai : un arrêté publié le 29 avril indique qu'en raison des circonstances actuelles en lien avec l'épidémie de coronavirus, la baisse des tarifs des notaires n'entrera en vigueur qu'au 1er janvier 2021.
Le 1er mai va marquer un tournant dans la sortie progressive du confinement en France. Des changements vont avoir lieu dans plusieurs secteurs majeurs.
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Jean-Luc Mélenchon a tous les atouts pour rassembler la gauche lors de l'élection présidentielle en 2022, a estimé dimanche 6 septembre le député LFi Adrien Quatennens. Le leader insoumis a réservé sa décision pour le mois d'octobre."Pour moi ce serait un soulagement s'il présentait sa candidature", a déclaré le député du Nord dans l'émission Dimanche en politique sur France 3. Vantant "l'expérience" et "la clarté et la constance dans les idées" de Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens a souligné qu'il avait été "par deux fois candidat de plusieurs partis (pour les présidentielles, ndlr) avec, à chaque fois, un score tout à fait honorable" (11,1% en 2012, 19,58% en 2017, ndlr). "Jean-Luc Mélenchon a dit récemment qu'il se sentait pourquoi pas une vocation de candidat commun. Très franchement, j'interroge nos partenaires, une bonne fois pour toute: quel est le problème avec le programme de la France insoumise ? Discutons-en", a-t-il exhorté. Récusant toute idée d'une primaire à gauche, qualifiée de "piège", Adrien Quatennens s'est félicité de voir qu'aux différentes universités d'été auxquelles il a participé, réunissant des figures de tous bords à gauche, "les invités viennent avec l'envie incontestable de souligner les points de convergence". "On se retrouve, on discute, néanmoins les points qui font débat ne doivent pas être mis sous le tapis, bien au contraire. La question européenne par exemple", a-t-il fait valoir, illustrant son propos par les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, plébiscitées par Europe Ecologie - les Verts. "Là où cela fait débat, c'est que l'essentiel des propositions (de la Convention citoyenne) est incompatible avec les traités européens. Alors comment fait-on?", s'est-il interrogé. Adrien Quatennens a également appelé le Parti socialiste à "faire la clarté": "veut-il rompre clairement avec le néo-libéralisme ?" "Nous nous sommes disposés à discuter mais nous demandons simplement à être respectés", a-t-il insisté, évoquant le programme "L'Avenir en commun" qui doit être "versé au débat".
Il a notamment souligné les bons scores de Jean-Luc Mélenchon aux deux dernières élections présidentielles.
orangesum-4925
Pascale Ferrier, 53 ans, résidente du Québec, a comparu au tribunal de Buffalo, à la frontière canadienne où elle avait été arrêtée dimanche, devant un magistrat fédéral, en présence d'une avocate commise d'office dont elle a requis les services pour le reste de la procédure, et d'un interprète français-anglais. S'il ne lui était pas demandé de décider à ce stade de plaider coupable ou non coupable, le juge Kenneth Schroeder a indiqué qu'il plaidait non coupable en son nom, ce qui lui garantit plus de droits à ce stade. Selon l'acte d'accusation rendu public mardi, c'est elle qui a adressé au président américain une lettre reçue vendredi au centre de tri postal de la Maison Blanche, contenant de la ricine, poison potentiellement mortel produit par le traitement de graines de ricin. Selon l'agent qui a mené l'enquête, la lettre renfermait un mot destiné au président qui disait: "J'ai trouvé pour vous un nouveau nom: +l'affreux clown tyrannique+, j'espère qu'il vous plaira. Vous ruinez les Etats-Unis et les conduisez au désastre." "Abandonnez, ne vous présentez pas à cette élection", ajoutait-elle, avant de souligner avoir glissé dans la lettre "un cadeau spécial" - le poison - pour "l'aider" à se décider. "Si ça ne marche pas, je trouverais une meilleure recette pour un autre poison, ou j'utiliserais mon arme le jour où je pourrais venir", concluait-elle, en signant "Free Rebel Spirit" ("L'esprit rebelle libre", en français). Des formules et une signature que les enquêteurs disent avoir retrouvées dans six autres lettres envoyées au Texas mi-septembre, à des personnes travaillant dans des centres de détention où Mme Ferrier a été incarcérée en 2019, après son arrestation pour possession illégale d'armes à feu, selon le document. Un langage similaire aurait été utilisé sur des comptes Facebook et Twitter également attribués à Mme Ferrier, selon ce document. L'accusée, qui ne s'est exprimée que par monosyllabes lors de l'audience mardi, a demandé une audience spéciale, fixée au 28 septembre, lors de laquelle les procureurs américains devront apporter les preuves de son identité avant de pouvoir poursuivre la procédure. En attendant, elle restera incarcérée aux Etats-Unis, les procureurs jugeant qu'elle présente "un haut risque de fuite".
La femme québecoise accusée d'avoir envoyé une lettre empoisonnée à Donald Trump a été mardi formellement inculpée de menaces contre le président des Etats-Unis, lors d'une audience devant un tribunal de l'Etat de New York, où elle a demandé à être représentée par un avocat commis d'office.
orangesum-4926
Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, était retrouvé mort, pieds et poings liés, dans la Vologne, une rivière des Vosges, après avoir disparu du jardin de la maison familiale de Lépanges-sur-Vologne où il jouait. Le mystère reste entier sur les circonstances de ce drame. Après plus de trente ans de procédures, la juge d'instruction en charge du dossier à Dijon (Côte-d'Or), Claire Barbier, aurait demandé de nouvelles expertises, a affirmé L'Est républicain jeudi 15 mars. Il s'agirait, grâce à une technique inédite en France, la "stylométrie", d'analyser le contenu des lettres anonymes envoyées avant et après la mort de l'enfant, mais aussi des coups de téléphone malveillants reçus par ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin, durant les mois qui ont précédé le drame. • Analyse du contenu et des tournures des phrases"Alors que la comparaison en écriture manuscrite se focalise sur l'analyse des pleins et des déliés, la stylométrie, elle, peut permettre d'attribuer un texte à un auteur à partir de son étude linguistique (sémantique et syntaxe) et statitique", explique le quotidien régional. "La stylométrie analyse le contenu des phrases, les expressions voire même la ponctuation. Certains chercheurs en littérature ou en histoire utilisent cette technique afin d'analyser des textes pour lesquels on a des doutes sur l'auteur, certaines facultés le font pour débusquer le plagiat ou le ghostwriting", précise le journal. "Cette expertise a été confiée à la société OrphAnalytics, basée à Verbier, en Suisse, en l'absence d'expert connu en France dans cette spécialité nouvelle", ajoute L'Est républicain. • Des écrits de plusieurs protagonistes analysésDans le cadre de l'enquête sur la mort du petit garçon, la juge espère "établir des rapprochements : par exemple déterminer combien de rédacteurs ont rédigé les quatre principaux courriers de l'affaire (5 mars, 27 avril, 17 mai 1983 + lettre de revendication du 16 octobre 1984) mais aussi combien de rédacteurs ont écrit les lettres anonymes postérieures au crime. Les récentes menaces de mort envoyées à la cour d'appel de Dijon font partie de ce lot", poursuit L'Est républicain. Pour compléter l'expertise, la magistrate aurait fourni à la société suisse des documents rédigés par plusieurs protagonistes du dossier. Quant aux appels anonymes, la juge se demande "combien d'auteurs d'appels anonymes peuvent être identifiés et, parmi les styles des lettres anonymes (...) identifiés, quels sont les plus proches de ceux des appels téléphoniques", indique encore le quotidien.
Selon L'Est républicain, la juge Claire Barbier, chargée de l'enquête à Dijon, aurait ordonné une analyse en "stylométrie" pour tenter d'identifier la ou les personnes qui adressaient des courriers et des appels malveillants au couple Villemin.
orangesum-4927
Depuis samedi matin, les passagers arrivant par avion et âgés de plus de 11 ans en provenance de seize pays "à risque", doivent présenter à leur arrivée "la preuve du résultat d'un examen biologique de dépistage virologique réalisé moins de 72 heures avant le vol, ne concluant pas à une contamination par le Covid-19". Si le passager ne possède pas ce document, il est invité à se faire tester dans un espace aménagé dans l'aéroport. Une fois le test réalisé, il doit laisser ses coordonnées personnelles et peut continuer son voyage, en France ou en transit, explique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Les passagers sont recontactés par les autorités sanitaires en cas de résultat positif et entrent ensuite dans le suivi de "Contact tracing". Lors de la première journée du dispositif, 2.671 passagers sont arrivés à Roissy et Orly en provenance de pays sur la liste. Parmi eux, 556 ont dû être testés. Le dispositif dans les aéroports parisiens a notamment mobilisé 80 policiers aux frontières, cinq techniciens de recherche criminelle de la gendarmerie, 50 personnels de l'AP-HP et de l'ARS Ile-de-France et neuf pompiers. Par ailleurs, sur les contrôles effectués sur l'ensemble des aéroports français, seulement trois personnes ont refusé d'être testée à Lyon Saint-Exupéry, selon le ministère de l'Intérieur. Les 16 pays à forte circulation du virus sont le Koweït, Bahreïn, les Emirats arabes unis, les Etats-Unis, le Panama, l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Brésil, l'Inde, Israël, Madagascar, Oman, le Pérou, le Qatar, la Serbie et la Turquie. Les frontières étant fermées avec ces pays, la mesure ne concerne que "des citoyens français qui résident dans ces pays, ou des citoyens de ces pays qui disposent d'une résidence stable en France", comme l'avait précisé le premier ministre Jean Castex.
Un total de 556 passagers ont été testés samedi dans les aéroports parisiens au premier jour de l'entrée en vigueur du contrôle sanitaire des voyageurs en provenance des seize pays à forte circulation du coronavirus, selon le ministère de l'Intérieur.
orangesum-4928
La crise économique va faire suite à la crise sanitaire, a expliqué le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Il a prévenu, mardi 9 juin, que des "centaines de milliers" de personnes allaient perdre leur emploi dans les mois à venir en France, se disant ouvert à des "solutions nouvelles" comme la création de "chèques" ciblés pour aider les ménages les plus en difficulté. "Nous avons devant nous une vague de faillites, une vague de difficultés sur le front de l'emploi très violentes. Nous nous y préparons et nous voulons faire face en trouvant des solutions nouvelles", a assuré le ministre de l'Economie sur RTL. Alors que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des ministres le 3e volet du projet de loi de finances rectificative pour faire face à la crise, Bruno Le Maire a précisé que 45 milliards d'euros seraient mis sur la table pour tenter de préserver au maximum l'emploi malgré la sévère récession qui s'annonce."Nous sommes à un peu plus de 8% de taux de chômage et je vous parle de centaines de milliers de chômeurs en plus, c'est sans doute la perspective la plus réaliste aujourd'hui", a reconnu Bruno Le Maire. "Nous allons être amenés à prendre des mesures originales, singulières" pour "préserver à tout prix l'emploi en France", a-t-il ajouté. Il a évoqué "des dispositifs d'activité partielle qui font que des salariés restent dans l'entreprise plutôt que de quitter l'entreprise". "On peut envisager aussi que des salariés passent d'une entreprise à une autre", a-t-il lancé. Hostilité à un alourdissement fiscalTout en redisant son hostilité à un alourdissement de la fiscalité pour financer la crise, il s'est déclaré "ouvert à des idées de 'chèques' qui permettent de soutenir ceux qui sont vraiment le plus en difficulté". "On peut envisager des chèques, qui peuvent être des chèques verts pour les personnes qui sont les plus en difficulté pour relancer la demande" a-t-il dit. Le ministre s'est aussi déclaré intéressé par des idées avancées récemment par trois économistes issus d'un comité de réflexion mis en place par l'Elysée qui proposent que l'Etat subventionne les salaires des travailleurs dans les secteurs les plus touchés. "C'est une idée qui est tout-à-fait concevable" a-t-il jugé.
Le ministre de l'Économie a expliqué qu'une vague de faillites allait toucher la France.
orangesum-4929
"Ca fait trente ans que ça dure, qu'on entend les mêmes pleurnicheurs", a ajouté M. Ruffin sur BFMTV et RMC, faisant référence aux réactions outrées du gouvernement à cette annonce encore qualifiée de "révoltante" jeudi par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire."Moi je considère que les traîtres, les cyniques, les menteurs, c'est le gouvernement. Ce sont les anciens ministres, les ministres qui ont ces propos-là (...), ces gens-là sont les complices des multinationales", a-t-il souligné. Face à ces groupes qu'il a décrit comme "des fauves", il a appelé à prendre des mesures telles que "des quotas d'importation, des taxes aux frontières, des barrières douanières et des taxes kilométriques". Le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a souhaité que "tous ceux qui ont reçu de l'argent public et qui virent des gens, ils rendent l'argent", dénonçant le "scandale total" de la fermeture de cette usine, depuis le cortège d'une manifestation contre les suppressions d'emploi et pour des hausses de salaires à Marseille. Il a aussi dénoncé la façon "absurde" dont le gouvernement "fait de la relance": "On saupoudre de l'argent un peu partout, il n'y a aucune vue d'ensemble, aucune cohérence". L'annonce mercredi de Bridgestone de fermer à l'horizon 2021 son usine de Béthune employant 863 personnes a continué jeudi à susciter de nombreuses réactions politiques, dont celle du secrétaire national du PCF et natif de Béthune Fabien Roussel."Ils ont touché des milliers d'euros de l'argent public", s'est ému le député du Nord sur France 2, estimant que dans le cadre du plan de relance, l'Etat et l'entreprise pouvaient "ensemble" investir les "200 millions d'euros" nécessaires selon lui pour empêcher la fermeture."90 milliards de CICE pour à peine 100.000 emplois et un effet nul sur l'investissement. Le refus de contreparties sociales et environnementales que reproduit le gouvernement avec le plan de relance conduit à l'échec ou à la catastrophe comme à Bridgestone", a tweeté l'eurodéputé EELV Yannick Jadot. A droite, Valérie Pécresse, la présidente ex-LR de la région Ile-de-France, a également réclamé jeudi sur franceinfo qu'on aille "récupérer les subventions" accordées à "des entreprises qui seraient vraiment des entreprises voyous" et que "l'Etat les attaque" et prenne "des mesures de rétorsion très fortes". Le numéro trois des Républicains, Aurélien Pradié, a accusé sur LCP Emmanuel Macron d'incarner le "fatalisme", car "au fond il a cette vision qui consiste à dire que le politique est là pour accompagner une marche quasi évidente du monde, la mondialisation et ses injustices".
Le député LFI François Ruffin a accusé jeudi les gouvernements successifs d'avoir "trahi" et d'être les "complices" de multinationales comme le groupe japonais de pneumatiques Bridgestone qui a annoncé la prochaine fermeture de son usine de Béthune (Pas-de-Calais).
orangesum-4930
"Le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat", a annoncé Christophe Castaner dans la nuit de mardi à mercredi 12 décembre, après la fusillade sur le marché de Noël de Strasbourg. Il s'agit du niveau d'alerte le plus élevé du plan vigipirate, selon le site du gouvernement."Nous sommes actuellement en France en posture vigipirate renforcée, le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat, avec la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme", a déclaré le ministre de l'Intérieur. "Il y aura aussi en complément une mobilisation plus forte encore du dispositif sentinelle sur l'ensemble du territoire", a-t-il ajouté, s'exprimant depuis la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg. Ce niveau d'alerte existe depuis 2016, quand le plan vigipirate a été révisé dans le sillage des attentats de 2015 et 2016. Le niveau "urgence attentat" peut être "mis en place à la suite immédiate d'un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action, précise le site gouvernement.fr. Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise. Il permet notamment d'assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise."Le premier niveau, "vigilance", est "la posture permanente de sécurité", et active 100 des 300 mesures du plan vigipirate. Le deuxième niveau, "sécurité renforcée - risque d'attentat", en active 216, et correspond à une "menace terroriste élevée, voire très élevée". La garde des Sceaux Nicole Belloubet a estimé mercredi que la France pouvait "réagir" après l'attaque de Strasbourg, "sans avoir à déclencher l'état d'urgence", une mesure d'exception. "Je pense que nous pouvons être à la hauteur des événements sans pour autant déclencher l'état d'urgence", a déclaré la ministre de la Justice sur Public-Sénat. Ce régime d'exception avait notamment été mis en place après les attentats jihadistes de Paris en novembre 2015 (130 morts), puis avait été levé. "Les lois adoptées récemment par notre gouvernement permettent de déployer un certain nombre de mesures qui nous ont permis d'éviter jusqu'à présent au moins six attentats", a souligné Mme Belloubet. La ministre a par ailleurs précisé le profil judiciaire du suspect. "C'est quelqu'un qui a été condamné à de nombreuses reprises pour des faits de droit commun. Il a effectué en France deux peines de prison de deux ans chacune qu'il avait purgées. Il est sorti (de prison) il y a trois ans de sa dernière condamnation", a détaillé Mme Belloubet. La ministre s'était déjà opposée début décembre, après les violences commises à Paris lors d'une manifestation des "gilets jaunes", à un retour de l'état d'urgence, réclamé par des syndicats policiers, et auquel le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner n'avait pas fermé la porte.
Les autorités vont notamment pouvoir renforcer les contrôles aux frontières et sur l'ensemble des marchés de Noël en France.
orangesum-4931
Une histoire d'imaginaire et de références. En plein acte VII du mouvement des gilets jaunes, samedi 29 décembre, la direction de la rédaction du journal Le Monde a présenté ses excuses après avoir été la cible de nombreuses critiques pour une illustration d'Emmanuel Macron choisie à la une de son magazine hebdomadaire. L'image montre Emmanuel Macron sur les Champs-Élysées, dans ce qui a été considérée par de nombreuses personnes comme une mise en scène rappelant l'époque nazie."La couverture de M le magazine du Monde datée du samedi 29 décembre a provoqué des réactions critiques de certains de nos lecteurs. Nous présentons nos excuses à ceux qui ont été choqués par des intentions graphiques qui ne correspondent évidemment en rien aux reproches qui nous sont adressés", a regretté le directeur des rédactions Luc Bronner. Il a expliqué que "les éléments utilisés faisaient référence au graphisme des constructivistes russes au début du XXe siècle, lesquels utilisaient le noir et le rouge. La couverture s'inspire par ailleurs de travaux d'artistes, notamment ceux de Lincoln Agnew, qui a réalisé de nombreux sujets graphiques pour M le magazine du Monde". Richard Ferrand s'indigne sur TwitterSur un fond de couleurs blanches et rouges comme celles du drapeau nazi, le chef de l'État apparaît raide et sévère, à moitié de profil, pouvant rappeler une posture d'Hitler dans les affiches de propagande nazie. Le M majuscule noir, dans une écriture gothique en haut de la couverture, peut de son côté évoquer involontairement la svastika nazie. Cette photo de une a provoqué de vives réactions parmi les partisans d'Emmanuel Macron, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, qui en est proche, postant notamment sur Twitter : "Hâte de comprendre ce qui fonde les références graphiques et iconographiques du Monde. S'il ne peut s'agir de hasard, de quoi s'agit-il alors ? À la recherche du sens perdu..."
La une du magazine hebdomadaire du Monde, en date du 29 décembre, suscite la polémique en raison de son illustration de Macron qui, d'après les critiques, utilise des codes de la propagande nazie.
orangesum-4932
Il refuse de régler les soins reçus en vain. Il témoigne dans Le Parisien de ce jeudi. Laurent, comme le prénomme Le Parisien, est à bout. Son père, âgé de 74 ans, est décédé du Covid-19 le 28 avril. Il est resté dix jours à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Le défunt n'ayant pas de mutuelle, le reste à charge est à régler par sa veuve, une ancienne femme de ménage qui touche 560 euros de retraite. Il s'élève à plus de 7 000 euros. "Je n'ai évidemment rien payé, et je ne paierai rien, affirme Laurent au quotidien. Cela reviendrait à liquider toutes les économies de ma mère, celles de ma sœur et les miennes. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ensuite, sans argent ?"De plus, Laurent craint de recevoir une autre facture encore plus salée, celle des trois semaines passées à la clinique Claude-Bermont d'Ermont (Val-d'Oise). "Le montant va être énorme, angoisse le chauffeur de bus. Je leur ai demandé pourquoi je n'avais encore rien reçu. Ils attendent simplement les prérogatives de l'Etat avant de me tout m'envoyer. J'espère que tout sera pris en charge, s'il a attrapé le Covid, c'est à cause de l'Etat !" En effet, il estime que c'est la faute au premier tour des élections municipales le 15 mars si son père est mort. "Quelques jours après", selon Laurent, sa mère et lui ont été infectés par le coronavirus, mais sans gravité. Son père n'a pas eu cette chance. "Alors qu'il était en bonne santé jusque-là, il n'avait jamais eu de soucis. S'il est allé voter, c'est parce que le président de la République l'a demandé ! Et ils nous laisseraient payer les frais en plus ? Que ce soit pour les personnes riches ou pauvres, l'Etat devrait aider tout le monde !", scande Laurent. L'homme a contacté un collectif d'avocats, à l'origine du recours en justice contre l'Etat, rassemblant plus de 130 malades ou proches de personnes décédées du Covid-19. Si la faute de l'Etat est reconnue dans la gestion de la crise sanitaire, "cela pourrait ensuite ouvrir la voie à une indemnisation des victimes et de leurs préjudices directs", précise au Parisien Me Palumbo, comme le remboursement des frais d'hospitalisation.
Un chauffeur de bus du Val-d'Oise ne décolère pas. Son père est mort du Covid-19 à cause de l'Etat selon lui.
orangesum-4933
Au passage, il a critiqué Audrey Pulvar "toujours prompte à donner des leçons", mais qui ne s'est pas encore exprimée sur l'affaire. C'est "la fin de la carrière" de Jean-Marc Morandini, a estimé Christophe Hondelatte, qui le remplace depuis peu sur Europe 1. "La France a découvert que Jean-Marc Morandini était un gros dégueulasse, un immense pervers", a-t-il déclaré, même s'il pense "qu'il n'arrivera rien à Morandini pénalement". "Dégueulasse", c'est également l'adjectif qu'il a utilisé pour qualifier l'article des Inrockuptibles qui avait révélé l'affaire. Il estime en effet que les journalistes n'ont pas à traiter de la question morale. "La sexualité des gens ne m'intéresse pas. C'est du domaine privé", s'est justifié Christophe Hondelatte."Moi, ce qui m'intéresse, c'est pourquoi Bolloré s'entête à imposer ce type à une chaîne qui n'en veut pas", s'est interrogé le journaliste, en référence à la grève des journalistes d'iTélé pour s'opposer à l'arrivée de l'animateur. "Je vois un chef d'entreprise qui est en train de faire un immense doigt d'honneur aux journalistes, à la France d'une certaine manière", a-t-il poursuivi. S'il était journaliste sur iTélé, Christophe Hondelatte ferait grève, lui aussi. "Mais pas parce que Morandini a demandé à des garçons de se déshabiller. Je ferais grève parce que Morandini n'est pas journaliste. C'est un très bon animateur de radio et de télévision, ce n'est pas un journaliste", a-t-il assuré. Par ailleurs, Christophe Hondelatte a demandé à Laurence Ferrari et Audrey Pulvar, journalistes phare du groupe Canal+, d'être "beaucoup plus courageuses" dans cette affaire. "Audrey Pulvar, la grande révolutionnaire du journalisme français, toujours prompte à donner des leçons, et prompte à dire que M. Baupin ne peut pas rester député puisqu'il a commis des fautes à l'égard des femmes... Pas un mot au sujet de Morandini. Son boulot d'abord", a-t-il déploré, avant d'ajouter qu'il "lui en veut beaucoup".
"La France a découvert que Jean-Marc Morandini était un gros dégueulasse, un immense pervers". Invité de Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché" samedi 22 octobre, le journaliste Christophe Hondelatte ne s'est pas privé pour dire ce qu'il pensait de la polémique qui entoure l'animateur depuis sa mise en examen pour corruption de mineur aggravée.
orangesum-4934
Le nom du célèbre photographe circulait depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux et avait été prononcé par Thierry Ardisson alors qu'il recevait Flavie Flament sur le plateau de son émission "Salut les Terriens". Pourquoi n'a-t-elle pas cité son nom dans son ouvrage "La Consolation", dans lequel elle revient sur ce terrible événement ? "J'étais seule", répond-elle ce vendredi 18 novembre. "Je ne l'ai pas cité parce que la prescription aujourd'hui condamne doublement les victimes de viol", explique-t-elle. Flavie Flament craignait d'être condamnée pour diffamation, pourtant, elle n'est pas seule à accuser le photographe d'agression sexuelle. L'Obs a publié jeudi 17 novembre les témoignages de femmes qui se disent également victimes de David Hamilton. "ENSEMBLE, ON POURRA AGIR" "Ça change tout de pouvoir partager une douleur, ça change tout de savoir qu'on n'a pas été la seule". Flavie Flament est certaine que d'autres femmes se taisent encore. Dans cette interview, elle les appelle à sortir de leur silence. "Ensemble, on pourra aussi agir et être entendu. On ne peut pas laisser ce genre de crimes impunis". Les faits se seraient déroulés à l'été 1987 au Cap d'Agde alors que la jeune Flavie Flament, âgée de 13 ans seulement, pose pour le photographe. Depuis que le nom de David Hamilton circule, le photographe refuse de parler à la presse, mais a publié un communiqué. Il y dénonce "des propos diffamatoires". "Je suis particulièrement indigné par l'absence totale de respect de ma présomption d'innocence". Le photographe martèle qu'il n'a "jamais été l'auteur" de ces "comportements criminels".
Elle s'était toujours refusée à le nommer, mais Flavie Flament est enfin sortie de son silence. Dans une interview accordée à l'Obs, l'animatrice confirme : "L'homme qui m'a violée lorsque j'avais 13 ans est bien David Hamilton".
orangesum-4935
La scène a été très violente ce vendredi 15 mars devant un centre commercial de la Part-Dieu à Lyon (Rhône). Selon Le Parisien, une gendarme et sa compagne ont été victimes d'une agression homophobe. Les deux femmes âgées de 20 et 23 ans ont été prises à partie par une bande de huit adolescentes qui ont blessé une des deux jeunes femmes au visage avec un couteau. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête et n'a pas précisé le caractère homophobe de ces faits pour le moment. Peu avant 20h, la gendarme, qui n'était pas en service ce jour-là, subit des insultes homophobes de la part du petit groupe de filles. En tant que civile, elle leur indique que ce genre de comportement est un délit, rapporte Le Parisien. Elle les prévient aussi qu'elle est gendarme. Pas assez semble-t-il pour calmer les ardeurs des jeunes adolescentes qui sortent le couteau et "passe à tabac" le couple. C'est à ce moment précis que la compagne de la gendarme reçoit un coup de couteau au visage. Enchaînement de violence Le quotidien qui cite une source proche du dossier témoigne de l'ampleur de l'agression. "Elle a été balafrée. L'estafilade commence sous l'œil gauche et finit sous l'oreille", apprend-on. Le groupe de huit jeunes filles prend finalement la fuite avant que le couple ne soit secouru. Selon le Parisien, une d'entre elles, âgée de 17 ans, a été interpellée puis placée en garde à vue. Les sept autres sont toujours en fuite. Dans la même soirée, des bagarres ont éclaté entre bandes rivales toujours dans ce centre commercial de la Part-Dieu. Les policiers ont dû intervenir à coups de gaz lacrymogène pour faire fuir les jeunes et rétablir la situation. Un nouvel épisode de violence donc en quelques jours seulement dans la capitale des Gaules. Dans la nuit du 13 au 14 mars, deux individus, qui ont reconnu les faits tout en les minimisant, ont agressé une autre personne pour lui voler son smartphone dans le troisième arrondissement. La victime, passée à tabac, a reçu plus de trente coups de pied et coups de poing, rapporte Lyon Capitale. On lui a notifié deux jours d'ITT. L'un des agresseurs, mineur, était déjà connu pour de nombreux antécédents judiciaires.
Un couple de lesbiennes a été violemment pris à partie par une bande d'adolescentes, révèle Le Parisien. La scène s'est déroulée vendredi soir 15 mars, devant un centre commercial de la Part-Dieu.
orangesum-4936
L'appareil, un jet Cessna C750 d'une capacité de huit passagers, outre les deux pilotes paraguayens, a atterri à l'aéroport international de Rio peu avant 16H30 locales (19H30 GMT). L'avion avait décollé près de trois heures auparavant de l'aéroport international d'Asuncion. Dans la capitale paraguayenne, à la sortie de l'hôtel où résidait l'ancien champion, des dizaines de fans s'étaient massés autour de sa voiture de luxe aux cris de "Ronaldinho nous t'aimons" et "Ronaldinho ne part pas". Le véhicule s'est ensuite dirigé vers l'aéroport international "Silvio Pettirossi" d'Asuncion. Sur place, l'ex-footballeur, accompagné de son frère Roberto et de leur avocat brésilien Sergio Felicio Queiroz, se sont entretenus avec les autorités du ministère public et de la police de l'immigration pour valider le protocole de leur départ. "Ronaldinho et son frère Roberto ont l'autorisation de voyager à partir de 11H00" locales, avait annoncé auparavant à la presse le ministre du Conseil de défense national, Federico Gonzalez. Ronaldo de Assis Moreira, dit Ronaldinho, et son frère Roberto ont été remis lundi en liberté après plus de cinq mois de détention au Paraguay. Les deux hommes avaient été arrêtés le 6 mars dans ce pays pour usage de faux documents officiels. L'ex-joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain s'est vu infliger une amende de 90.000 dollars et a l'obligation d'informer la justice paraguayenne de tout changement d'adresse permanente. Quant à son frère, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis, au paiement d'une amende de 110.000 dollars et à l'obligation de se présenter tous les quatre mois devant un juge brésilien pendant deux ans. La justice paraguayenne a considéré qu'il avait eu connaissance de la fraude. Après avoir été détenus dans un commissariat d'Asuncion, où Ronaldinho a fêté ses 40 ans le 21 mars, les deux frères étaient assignés à résidence depuis presque cinq mois dans un hôtel de luxe de la capitale, contre le dépôt d'une caution de 1,6 million de dollars. Venus pour faire notamment la promotion d'un livre et une campagne de bienfaisance, ils sont accusés d'être entrés au Paraguay en possession de passeports paraguayens falsifiés. Une vingtaine de personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de cette affaire, pour la plupart des fonctionnaires des services d'immigration ou des policiers.
L'ancien footballeur brésilien Ronaldinho, Ballon d'Or 2005, est arrivé mardi à bord d'un vol privé à Rio de Janeiro en provenance d'Asuncion, au lendemain de sa remise en liberté dans une affaire d'usage de passeports falsifiés, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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Les comptes concernés seront tenus d'utiliser un mot de passe robuste et encouragés à autoriser la double authentification, une méthode considérée comme plus sûre pour les usagers. Twitter va également mettre en place un outil de réinitialisation du mot de passe par défaut pour empêcher des changements non voulus du moyen d'authentification. D'autres changements sont prévus dans les prochaines semaines, dont une amélioration des moyens de détection des activités suspicieuses, un renforcement des protections des identifiants et une plus grande rapidité pour la restauration des comptes. Les comptes pour qui s'appliqueront ces mesures sont ceux des membres de l'exécutif et du Congrès américains, des gouverneurs et des secrétaires d'Etats ainsi que des responsables des campagnes présidentielles, des partis politiques et des candidats aux élections vérifiés par Twitter. Les comptes des grandes organisations médiatiques américaines et des journalistes politiques vont aussi recevoir une notification les avertissant de ces changements. Ces annonces interviennent dans un contexte d'inquiétude grandissante sur les tentatives de piratage de Twitter et d'autres réseaux sociaux à environ un mois et demi de l'élection présidentielle américaine. Mi-juillet, les comptes de nombreuses personnalités politiques américaines de premier plan, dont le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden et l'ancien président Barack Obama, avaient été ciblés par une cyberattaque. D'autres célébrités comme le patron de Tesla Elon Musk ou le fondateur de Microsoft Bill Gates avaient aussi été piratés. Trois jeunes Américains, âgés de 17 à 22 ans, ont été inculpés pour cette attaque massive, qui leur aurait permis de récolter plus de 100.000 dollars en crypto-monnaie.
Twitter a annoncé jeudi s'apprêter à améliorer la sécurité des comptes d'organisations et de personnalités politiques américaines, ainsi que ceux de journalistes et de médias, avant l'élection présidentielle de novembre et deux mois après un piratage spectaculaire sur la plateforme.
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Une femme de 34 ans infertile a pu bénéficier d'une greffe d'utérus, grâce à un don de sa mère. Ce type de greffe, une première en France, avait déjà été réalisée dans d'autres pays, donnant lieu à plusieurs naissances. Cette prouesse médicale a été effectuée dimanche 31 mars à l'hôpital Foch de Suresnes. Elle a été réalisée avec l'utérus de la mère de la receveuse, par l'équipe du professeur Jean-Marc Ayoubi. Ce chirurgien expérimenté est le chef de service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction de l'établissement hospitalier. Une alternative expérimentale à la GPALa donneuse âgée de 57 ans et sa fille, "vont bien", a précisé la direction de l'hôpital. "La patiente transplantée n'est pas encore enceinte et le transfert d'embryons préalablement congelés pourrait se faire dans dix mois". Dans les autres cas à l'international, "cela s'est fait entre six et douze mois". Cette greffe s'adresse aux femmes nées sans utérus ou à celles auxquelles il a dû été enlevé. Elle représente une alternative expérimentale à la gestation pour autrui (GPA) interdite en France, ou à l'adoption. Le traitement immunosuppresseur, antirejet, est "moins lourd" que pour d'autres transplantations d'organe. Il est adapté à la grossesse, comme on le fait dans le cas des greffées du rein enceintes. La première naissance au monde après une greffe d'utérus a eu lieu en Suède en 2014. La durée opératoire a été de l'ordre de 14 heures pour les deux interventions, celle du prélèvement étant la plus longue. Le prélèvement doit être très méticuleux pour que l'utérus soit réimplantable. Le robot, offrant une meilleure vision, en 3D, facilite la dissection de vaisseaux très fins. Cette greffe, faite par chirurgie classique, n'a pas vocation à être permanente en raison du traitement antirejet. Il s'agit d'une "greffe provisoire" pour avoir un enfant, rappelle-t-il. A sa connaissance, deux ou trois femmes dans le monde ont conservé l'utérus greffé pour mener une deuxième grossesse. Plus de 25 équipes dans le monde travaillent dans ce domaine, selon lui.
La patiente greffée, atteinte du syndrome de Rokitansky (MRKH), est née sans utérus, une condition qui touche une femme sur 4.500 à la naissance.
orangesum-4939
Tout le monde à ses livres de recettes, son tablier et ses ustensiles, Top Chef édition 2017 arrive bientôt ! Comme l'a signaléStéphane Rotenberg sur son compte Twitter, ce jeudi 6 octobre 2016 à 9h du matin, le tournage de l'émission phare de M6 vient enfin de débuter. Dans son message, le maître de cérémonie du programme culinaire a posté une photo de l'immense atelier de cuisine, accompagné de ces quelques mots : "#TopChef2017 c'est parti ! Première journée de tournage." Une annonce qui a donc ravi les fans !L'intégralité du jury sera de retour !Pour cette saison 8, on prend les mêmes et on recommence ! Comme précédemment dévoilé, les quatre membres du jury effectueront leur grand come-back pour juger et guider les cuistots professionnels. Ainsi, les téléspectateurs auront le plaisir de retrouver Hélène Darroze, Philippe Etchebest, Jean-François Piège (dernière figure historique de l'émission) et Michel Sarran. Ensemble, ils se montreront intraitables envers les plats que leur prépareront les participants du concours. Plus impliqué dans le déroulement des épreuves depuis son arrivée, le quatuor aura sans doute, une fois de plus, l'occasion de se mesurer aux participants, réservant donc de beaux moments de complicité, mais aussi de suspense !Le gagnant d'Objectif Top Chef encore de la partieCette année, les cuisiniers seront âgés de 18 à 35 ans. Parmi eux, on retrouvera également le chef qui sortira vainqueur de la troisième saison d'Objectif Top Chef. Forte de son succès − notamment grâce à Philippe Etchebest −, l'émission permettra de réunir le public avant le grand lancement de la compétition, vraisemblablement en janvier prochain. Avez-vous hâte de découvrir ces nouvelles aventures gustatives ?
Le tournage de la saison 8 de Top Chef vient de débuter ! Comme l'a annoncé Stéphane Rotenberg, le présentateur du l'émission, l'enregistrement des nouvelles séquences du programme a commencé ce jeudi 6 octobre 2016 au matin. À ses côtés, tous les membres du jury feront aussi leur grand retour.
orangesum-4940
M. Loukachenko est confronté depuis la présidentielle du 9 août à une contestation historique, des dizaines de milliers de personnes sortant dans la rue chaque dimanche à Minsk pour dénoncer sa réélection jugée frauduleuse, en dépit de la répression policière. Quelque 100.000 personnes défilaient sous la pluie à Minsk, selon des journalistes de l'AFP sur place, dont des athlètes connus, un nombre comparable aux semaines précédentes. Le ministère de l'Intérieur a indiqué avoir arrêté environ 200 personnes. Selon l'ONG Viasna, la police a utilisé du gaz lacrymogène à Gomel, deuxième ville du pays, et des grenades assourdissantes à Moguilev (Est). Le ministère de l'Intérieur a démenti ce dernier point. -'Notre présidente'-"Nous avons élu notre présidente", a déclaré à l'AFP la manifestante Eleonora Naoumova, brandissant un portrait de la dirigeante d'opposition Svetlana Tikhanovskaïa. "Nous ne voulons pas vivre dans un camp de concentration", a ajouté cette designer de 48 ans. Dans le centre de Minsk, des véhicules blindés ont été déployés et plusieurs stations de métro ont été fermées. Le Palais de l'Indépendance, où siège M. Loukachenko et vers lequel des rassemblements massifs ont convergé dernièrement, était hérissé de barrières et lourdement gardé par la police anti-émeutes. Plusieurs places centrales et des centres commerciaux où des manifestants se sont réfugiés par le passé ont également été fermés."Si tout imposteur peut être couronné ici, alors pourquoi pas moi ?", ironise Sergueï Mikhaïlov, 36 ans, affublé d'une couronne en carton distribuée dans une chaîne de fast-food."Nous sommes des millions", a affirmé la rivale de M. Loukachenko, Svetlana Tikhanovskaïa, dans un message publié dimanche sur les réseaux sociaux pour soutenir les manifestants lors du "50ème jour de nos manifestations". "Nous allons gagner", a-t-elle assuré, rappelant la nature "pacifique" du mouvement. Dès samedi, les autorités ont procédé à quelque 150 arrestations, essentiellement de femmes rassemblées pour protester contre le régime, ainsi que de journalistes. Réfugiée en Lituanie, l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa, 38 ans, revendique la victoire lors du scrutin d'août, après une campagne électorale lors de laquelle cette novice en politique avait galvanisé les foules. Ces rassemblements surviennent après qu'Alexandre Loukachenko a prêté serment mercredi pour un sixième mandat, provoquant de nouvelles manifestations le jour même. La cérémonie au palais présidentielle n'avait pas été annoncée et s'est déroulée en catimini. "Cette prétendue investiture est évidemment une farce", avait dénoncé Svetlana Tikhanovskaïa.- 'Loukachenko doit partir' -Le gouvernement allemand a jugé que "le secret" entourant la cérémonie d'investiture était "révélateur" des faiblesses du régime et que faute de "légitimité démocratique", Berlin ne reconnaissait pas la réélection de M. Loukachenko. Le président français Emmanuel Macron doit effectuer pour sa part de lundi à mercredi sa première visite en Lituanie et en Lettonie, deux Etats baltes qui espèrent son appui face à la crise politique au Belarus voisin et aux pressions russes. L'UE a indiqué ne pas reconnaître la légitimité de M. Loukachenko, tout comme les Etats-Unis. "Ce qui se passe en Biélorussie, c'est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n'arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s'accroche par la force. Il est clair que Loukachenko doit partir", a déclaré pour sa part M. Macron dimanche dans un entretien au Journal du dimanche (JDD). M. Loukachenko, qui accuse les Occidentaux d'avoir fomenté la protestation, a promis une vague réforme constitutionnelle pour répondre à cette crise politique mais il a exclu tout dialogue avec les détracteurs du régime qu'il pilote depuis 1994. Il a demandé l'aide de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a promis un soutien sécuritaire à Minsk, si nécessaire, et promis au Bélarus un prêt de 1,5 milliard de dollars. Le régime bélarusse a emprisonné de nombreux cadres du Conseil de coordination de l'opposition crée par Mme Tikhanovskaïa. D'autres ont dû fuir leur pays.
La police bélarusse a arrêté environ deux cents personnes lors d'un nouveau rassemblement d'opposition de dizaines de milliers de personnes dimanche contre le président Alexandre Loukachenko, qui a prêté serment de manière inattendue cette semaine, malgré un mouvement de contestation sans précédent.
orangesum-4941
La commune de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, a déposé une plainte contre X, lundi 8 septembre, pour "mise en danger de la vie d'autrui et atteinte à l'environnement", rapporte franceinfo. Une pollution aux métaux lourds a récemment été détectée et le maire nouvellement élu espère voir les responsables payer pour la dépollution du site. Carrières-sous-Poissy et ses alentours ont été utilisés comme zone d'épandage des égouts et des eaux usées de la ville de Paris pendant un siècle. Conséquence : 350 hectares pollués aux métaux lourds, notamment du plomb, du mercure et de l'arsenic. "À partir de 1895, la plaine située entre Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine, tout comme celles d'Achères et de Pierrelaye (Val-d'Oise), ont servi d'égout géant à la ville de Paris, sans que les eaux ne soient traitées, jusqu'en 1995", selon le texte de la plainte, cité par franceinfo. Le risque sanitaire a été identifié en 2017. Puis, Santé Publique France a relevé deux cas de saturnisme dans la commune. Des études sanitaires ont révélé "la présence de risques sanitaires inacceptables" pour les enfants dans des jardins privés et des jardins ouvriers, ainsi que dans un parc public et trois établissements scolaires. En déposant plainte, le maire Eddy Aït veut voir reconnues "la mise en danger, les responsabilités de celles et ceux qui ont pollués ces sols" et espère que le "préjudice écologique" soit réparé. "Ce vaste espace naturel ouvert est aujourd'hui inexploitable, c'est un patrimoine naturel qui a disparu, a-t-il expliqué à franceinfo. Ce sont des espaces dont les populations sont privées et qui mettent en danger ces populations et les riverains en particulier."Par ailleurs, franceinfo rapportait en novembre 2019 que la plaine de Carrières-sous-Poissy accueillait une décharge sauvage, où près de 8.000 tonnes de déchets avaient été abandonnés, principalement issus de la filière du bâtiment.
Pendant un siècle, des eaux usées non traitées ont été déversées dans une plaine de la commune.
orangesum-4942
"Dès demain, les 33 distillateurs agréés en France pourront collecter du vin et distiller", a déclaré jeudi Didier Josso, le délégué de la filière vins de l'organisme semi-public FranceAgriMer qui gère les marchés agricoles, lors d'une visioconférence de presse. Le dispositif exceptionnel, permis par Bruxelles et financé sur fonds publics européens, doit s'étendre jusqu'au 15 octobre. Il s'agit en particulier de libérer de la place dans les caves avant les prochaines vendanges. Confrontés à une crise historique due à la chute de la consommation durant le confinement et à la baisse des exportations notamment vers les Etats-Unis, les professionnels ont estimé les besoins en distillation à trois millions d'hectolitres. Les fonds débloqués devraient permettre de traiter deux millions d'hectolitres, à raison de 78 euros d'indemnisation pour un hectolitre de vin sous appellation et 58 euros/hl pour un vin sans indication géographique, a indiqué M. Josso. Chaque viticulteur qui le souhaite a jusqu'au 19 juin pour souscrire le volume qu'il souhaite distiller auprès de son distillateur local. FranceAgriMer indemnisera les distillateurs, ensuite chargés de répercuter les aides sur les producteurs. Tous les vins de tous les bassins sont potentiellement éligibles, à l'exception des vins sans indication géographique de Bourgogne, Beaujolais, Alsace, Savoie, Jura, Charente et Cognac, qui représentent néanmoins de faibles volumes. Jeudi, les viticulteurs de la vallée du Rhône ont d'ores et déjà signalé qu'ils ne comptaient pas recourir aux distillations de crise."La récolte 2019 était très qualitative, on va pas envoyer du vin à la chaudière!", s'est exclamé Philippe Pellaton, vice-président de l'organisation professionnelle Inter-Rhône lors d'une conférence de presse à Marseille. La différence entre les 78 euros d'indemnisation proposés pour un hectolitre de vin sous appellation et des cours moyens "qui vont du simple au double" sur le marché "ne peut pas nous satisfaire", a-t-il ajouté, en se déclarant plus inquiet du gel et de la grêle que des effets de la covid sur les ventes de vin. L'Italie et l'Espagne, les deux autres grands pays producteurs viticoles avec la France, ont recours à des mesures similaires pour réguler leurs excédents, ainsi qu'à des "vendanges en vert", c'est-à-dire des destructions de grappes immatures sur les ceps, que la France ne subventionne pas. L'alcool issu de la distillation de crise sera exclusivement réservé à l'industrie, pour la fabrication de bioéthanol, ou pour la pharmacie et les cosmétiques notamment pour la production du gel hydroalcoolique utilisé pour freiner la transmission de l'épidémie, et "en aucun cas à la fabrication de spiritueux", a précisé M. Josso.- Champagne et cidre: les bulles victimes de la covid -Alors que les ventes de produits de grande consommation ont fait un bond de 8,9% en grande distribution sur les huit semaines du confinement (source IRI), les ventes du rayon "liquide" ont baissé de 3% par rapport à la même période de 2019, selon les statistiques présentées par FranceAgriMer. Payant le prix de semaines anxiogènes et peu festives, les plus touchés sont les effervescents: du 6 janvier au 26 avril, il s'est vendu en France 36 millions de "cols" (bouteilles), soit 17% de moins qu'en 2019, pour un chiffre d'affaires en recul de 20% à 245,8 millions d'euros. Le repli des bulles est général pour les champagnes, crémants et pétillants, et même les cidres. Les effervescents étrangers, dont le prosecco italien, ont "mieux résisté" à la crise, note FranceAgrimer. Le champagne a pris la Covid de plein fouet avec une chute hebdomadaire des ventes allant jusqu'à 64% au creux du confinement, pas du tout compensées par le petit rebond de 3% enregistré la semaine du déconfinement. Outre les viticulteurs, FranceAgriMer a aussi réuni les cidriculteurs qui demandent également un plan de soutien, d'un montant global de 22 millions d'euros comportant des exonérations de charges, une communication de crise et une distillation de 200.000 hl, ainsi qu'un retrait de 100.000 tonnes de pommes à cidre du marché. "On espère un plan dans les jours qui viennent", a indiqué M. Josso. Après la région Occitanie qui a annoncé la semaine dernière un plan de soutien de 14 millions d'euros à sa viticulture, le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence a annoncé jeudi un plan de 1,2 million d'euros pour compenser une baisse d'activité de "l'ordre de 30%".
Les viticulteurs français ont payé un lourd tribut à la Covid-19, en particulier les producteurs de champagne. A partir de vendredi, ils vont commencer à distiller quelque 2 millions d'hectolitres de vins non vendus afin de fabriquer du bioéthanol ou du gel hydroalcoolique.
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200.000 visiteurs en tout ont pu arpenter tranquillement les salles du plus grand musée du monde en juillet, sans pâtir de l'engorgement habituel devant les tableaux iconiques. Plus de la moitié étaient français. Et, en l'absence des Américains et Asiatiques, qui forment normalement les gros bataillons, les Européens ont répondu présents (Allemands, Néerlandais, Belges...). Si le musée, qui a rouvert le 6 juillet après plus de trois mois de fermeture, a vu sa fréquentation chuter comme attendu, le niveau enregistré en juillet correspond au maximum de ses prévisions : la direction tablait sur 4.000 à 10.000 visiteurs par jour cet été. Et plusieurs offres proposées du musée marchent particulièrement bien, notamment auprès du public francilien, souligne le Louvre. Ainsi, 12.500 visiteurs ont participé aux visites "mini-découverte". De 20 minutes, gratuites et sans réservation, elles sont proposées en français et en anglais. Un médiateur est posté en huit endroits de l'immense musée et répond aux questions. Les thèmes: d'une "escale en Égypte antique" aux "Napoléon", une plongée dans l'intimité des empereurs et le faste de leurs palais... Les "vacances apprenantes" sont aussi un succès. Un programme dédié de visites guidées gratuites, en groupe, et menées par les guides-conférenciers de la Réunion des musées nationaux (RMN) s'adresse aux jeunes accueillis par les établissements scolaires du dispositif "École ouverte" des académies de Paris, Versailles et Créteil, mais également aux habitants des quartiers franciliens et aux usagers des institutions du secteur social et médico-social. Ces visites d'une heure leur permettent de découvrir les principaux chefs-d'œuvre. Près de 210 groupes ont déjà réservé leur visite. Plus de 1.300 visiteurs ont été accueillis depuis le 8 juillet.
Le Louvre a accueilli 10.000 visiteurs par jour en juillet, soit quatre fois moins que d'habitude ce mois-là, un niveau cependant conforme aux prévisions du musée qui met en avant le succès de ses offres destinées à attirer un public familial, jeune et local.
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La colère gronde à Marseille. La polémique sur l'état de nombreux immeubles anciens et dégradés dans le centre-ville de la cité phocéenne a été relancée par l'effondrement lundi 5 novembre de trois immeubles de la rue d'Aubagne, dans le quartier très populaire de Noailles, dont deux étaient murés et a priori inhabités. "C'est l'enfer ici, ils savent que c'est de la merde et des gens meurent pour rien", dénonce auprès de l'AFP Toufik Ben Rhouma, un habitant, estimant que les effondrements sont "100% de la faute de la mairie". "Cet immeuble tenait sur trois pattes"Sur France 2 et auprès de l'AFP, Sophie, 25 ans, locataire d'un studio, assure de son côté qu'elle a alerté à plusieurs reprises le syndic marseillais Liautard, qui gère l'immeuble, en copropriété, du 65 rue d'Aubagne. "Quand j'étais allée les voir, ils m'avaient pris de haut, je m'inquiétais pour rien", se rappelle-t-elle. Ce syndic a assuré au contraire mardi à l'AFP avoir pris toutes les mesures utiles pour la sécurité. "Il ne s'agissait pas d'un immeuble mal habité ou de marchands de sommeil. Nous avons une trésorerie saine, dès qu'il y avait des travaux à faire nous les avons faits", a déclaré le responsable Jean-François Valenti. Deux maçons intervenus en octobre dans les caves ont toutefois assuré y avoir vu un mur porteur à moitié écroulé : "En fait, cet immeuble tenait sur trois pattes" a résumé l'un d'eux, Christophe Ignacio. En 2017 déjà, un arrêté de péril imminent avait été pris pour l'un des appartements de l'immeuble, dont le plancher des toilettes et de la cuisine, pourri, s'était partiellement effondré. Malgré des signaux d'alerte, le syndic assure avoir suivi les recommandations. "Il y a eu deux expertises dans les 15 jours avant que l'immeuble ne tombe", a-t-il souligné : "On a réagi, on a fait venir la mairie qui a décidé que ce n'était pas grave, c'est le drame". Le 65, rue d'Aubagne faisait l'objet d'une procédure judiciaireLe 18 octobre, les habitants ont été évacués en catastrophe, par nacelle, car une cloison du hall d'entrée avait énormément gonflé et menaçait de céder. La municipalité a fait expertiser les lieux, ordonné des travaux de soutènement que le syndic assure avoir réalisé immédiatement. Les habitants, sauf un, ont ensuite pu regagner leurs logements "sur recommandation de l'expert mandaté par la justice", a souligné la mairie. Deuxième occasion manquée selon M. Valenti, une semaine plus tard, il participe à une seconde expertise portant sur l'immeuble voisin, 63 rue d'Aubagne, acquis par la ville de Marseille après 10 ans de procédure et appartenant aujourd'hui au bailleur social Marseille Habitat. La mairie affirme l'avoir "muré et sécurisé afin d'en empêcher l'accès" depuis cette date. Mais les lieux sont "tombés en déliquescence", ce qui a pu entraîner l'effondrement de l'ensemble selon lui : "La moitié de la toiture n'était plus en place, il n'y avait plus de fenêtres, plus de portes, et il n'y avait plus les poutres qui maintenaient (les deux immeubles voisins) et faisaient ossature", selon lui. Pour autant, aucun ordre d'évacuation du 65 rue d'Aubagne n'est donné. La mairie, qui a avancé l'hypothèse que la pluie ait provoqué le drame, a de son côté souligné un autre élément qui témoigne de la fragilité de ces immeubles : la copropriété du 65 faisait l'objet d'une procédure judiciaire lancée contre elle par les voisins du troisième immeuble, 67 rue d'Aubagne, concernant l'instabilité d'un mur mitoyen. Marseille Habitat s'y était associé, a rappelé la mairie. Les autorités étaient "dans le déni"Plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille. En début de soirée, l'adjointe au Logement du maire Les Républicains Jean-Claude Gaudin, Arlette Fructus, a défendu "l'énorme travail" fait (pour) l'éradication de l'habitat indigne": "nous sommes intervenus dans le centre-ville, déjà, sur 50 immeubles, c'est-à-dire 500 logements ont été entièrement réhabilités". La mairie a engagé depuis 2011 un vaste plan de requalification du centre-ville, mais sans pouvoir véritablement remédier au problème. Selon un rapport remis au gouvernement en 2015, le logement indigne menace la santé ou la sécurité de 100.000 habitants de Marseille. Interrogé sur Franceinfo, Christian Nicol, ancien inspecteur général de l'administration du développement durable et auteur de cette étude, estime que les autorités publiques étaient "dans le déni". "En comparaison avec Paris où il y a eu cette forte volonté politique de faire bouger les choses après tous les incendies dramatiques qui avaient sévi dans la capitale, là, à Marseille, on ne sentait pas du tout cette politique ni, à la limite, même la conscience que tout le monde est assis sur une poudrière", dénonce-t-il. Après ce drame, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a promis "un audit de l'habitat indigne" à Marseille.
Selon des éléments recensés par l'AFP, les trois immeubles qui se sont effondrés à Marseille lundi avaient des fragilités, connues des propriétaires et de la mairie.
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Dans son message, repéré par RTL, elle demande à nouveau au suspect de raconter ce qu'il s'est passé lors de la disparition de sa fille. Cinq mois presque jour pour jour après la disparition de Maëlys lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère, sa mère lance un nouvel appel sur Facebook. Dans cette vidéo intitulée "Unis pour la vie", Jennifer Cleyet-Marrel diffuse des photos de famille sur une chanson de Grégoire, "En souvenir de nous". Sur les images, on peut voir la fillette en famille, heureuse, entourée de sa sœur et ses parents, avec son chat ou ses chiens, ou encore en vacances au Portugal. Ces images émouvantes d'un bonheur perdu sont ponctuées de phrases écrites par la mère de Maëlys. "5 mois beaucoup trop longs sans toi Maëlys. Nous sommes dans une souffrance insoutenable", écrit-elle. La vidéo se conclut sur ces mots : "On ne touche pas à l'innocence d'un enfant."Dans un message publié avec le montage, Jennifer Cleyet-Marrel s'adresse à sa fille. "Maëlys tu nous manques tellement, on se battra pour toi, on ne lâchera pas. Ton combat c'est notre combat. Nous avons fait une vidéo en ton honneur : comme nous étions heureux tous ensemble." Elle demande également à Nordahl Lelandais, principal suspect de l'affaire, de raconter ce qu'il s'est passé cette nuit-là, et dénonce l'attitude de son avocat. "Ce monstre nous a gâché notre vie et il continue à nous faire souffrir dans son silence. Son avocat avec une telle attitude encourage le suspect à se taire. Si son avocat avait du respect envers toi Maëlys et la moindre empathie envers nous tes parents, ta sœur : il demanderait au suspect de dire ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit-là."De nouvelles recherches ont été effectuées la semaine dernière pour retrouver Maëlys : les gendarmes doivent sonder les lacs situés aux alentours de Pont-de-Beauvoisin.
Les images d'un bonheur perdu. Jennifer Cleyet-Marrel, la mère de Maëlys, a publié sur Facebook dimanche 28 janvier un montage vidéo de photos de famille.
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Les intempéries n'ont pas épargné le Sud-Ouest ce week-end. Un homme de 40 ans, porté disparu depuis vendredi, a été retrouvé mort dimanche après-midi à Onard dans les Landes, portant à trois le nombre de morts en raison des intempéries. Intempéries dans le sud-ouest de la France : au moins 3 mortspar euronews (en français)Le quadragénaire a été découvert dans sa voiture près de l'Adour en crue, à 25 km à l'est de Dax."Les gendarmes l'ont retrouvé grâce aux traces de freinage sur la route et le talus. Il rentrait chez lui et a fait une sortie de route, il est tombé en contrebas dans une zone inondée", selon le vice-procureur de Dax Laurent Bidault. "La voiture était sous l'eau, invisible", a-t-il ajouté, précisant que "la route n'était pas inondée". Lundi 16 décembre, la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Landes restaient placés en vigilance orange inondation en raison de crues importantes, tout comme la Charente-Maritime, rajoutée par Météo France dans son bulletin de 10h. L'alerte a en revanche été levée dans le Gers. Outre ces inondations, des vents violents ont sévi dans de nombreux départements, de la Normandie à la Corse, faisant vendredi un mort dans les Pyrénées-Atlantiques : un homme, âgé de 70 ans, est décédé lorsque son véhicule a percuté un arbre tombé sur la chaussée à Ilharre. Le même jour, cinq autres personnes ont été blessées pour les mêmes raisons dans le Lot-et-Garonne, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Dans le département limitrophe des Landes, plus de 100 communes ont été affectées par ces inondations, une cinquantaine de routes étaient toujours coupées dimanche à la circulation et de nombreux habitants ont dû quitter leur logement, comme ces 22 personnes âgées d'un Ehpad à Saint-Martin-de-Seignanx, toujours logés dimanche dans d'autres maisons de retraite. Conséquence des vents violents de ces derniers jours, près de 3.400 foyers étaient encore privés d'électricité dimanche à 21h en Occitanie et surtout en Nouvelle-Aquitaine, selon Enedis. Au plus fort de la crise, dans la nuit de jeudi à vendredi, 400.000 foyers étaient sans électricité.
Météo France a placé lundi matin la Charente-Maritime en alerte orange aux inondations, qui rejoint ainsi la Gironde, les Landes et le Lot-et-Garonne. La vigilance a en revanche été levée dans le Gers.
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Elle était restée discrète jusque-là. Mais dans une interview accordée à France Soir, la sœur de Nordahl Lelandais, Alexandra, revient sur toute l'affaire, de la disparition de Maëlys aux jours qui ont suivi les aveux de son frère. Et n'élude rien. "Le lendemain ma mère m'appelle, on discute de ça et elle me dit 'ton frère était au mariage, il est entendu'. J'apprends peu après que notre maison est fouillée et que mon frère est placé en garde à vue". Le début du cauchemar pour sa famille, même si la femme est rapidement rassurée par la tournure des événements. Après plusieurs interrogatoires, Nordahl Lelandais avait en effet été relâché. "Pour moi c'était fini. Les gendarmes avaient posé leurs questions, mon frère était innocent, ils l'ont relâché. Point", explique-t-elle. Une confiance sans failleSeulement, quelques jours plus tard, son frère est de nouveau entendu par la police et est placé en garde à vue. Pas de quoi inquiéter Alexandra qui avoue avoir maintenu sans faille sa confiance en son frère. "Le jour de la rentrée des classes (le 4 septembre, NDLR), une copine m'appelle et me dit 'c'est lequel de tes frères qu'ils sont venus chercher ? Ta maison passe à la télé !'. Ma mère m'appelle ensuite et me dit qu'ils sont venus rechercher Nordahl, revenu à Domessin chez mes parents après sa garde vue. À ce moment, je me suis dit qu'il n'avait vraiment pas de chance. Pour une fois qu'il était à un mariage... Je me suis retrouvée happée par tout ça. J'ai pris dix ans d'un coup."Le coup de tonnerreMais elle croit en l'innocence de son frère, jusqu'au coup de tonnerre et aux aveux partiels. "Jusqu'au 14 février, je n'avais aucun doute sur son innocence". À partir de ce moment-là, elle explique que cela a été dur "psychologiquement", notamment pour sa mère. "Elle a pris un gros coup au moral", confie-t-elle. "Elle a compris que Nordahl a forcément une implication dans cette affaire. Il nous a menti". Désormais, c'est l'incompréhension qui domine dans la famille : "Pourquoi avouer six mois après ? Comment peut-il avoir fait ça ? "
Dans les colonnes de France Soir, la sœur de Nordahl Lelandais s'exprime sur les aveux partiels qui ont touché sa famille de plein fouet. Elle explique notamment qu'avant les déclarations de son frère, principal suspect dans la mort de Maëlys, son innocence ne faisait aucun doute.
orangesum-4948
Pour le Haut Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, l'âge légal de départ à la retraite ne devrait pas bouger. Dimanche, Jean-Paul Delevoye a redit que sa "feuille de route" ne prévoyait pas de toucher à l'âge légal de départ, fixé à 62 ans, "malgré la polyphonie gouvernementale". Pour lui, c'est "très clair" : "les engagements pris devant les partenaires sociaux en octobre dernier maintiennent la possibilité de partir à la retraite à partir de 62 ans dans le nouveau système universel", a assuré M. Delevoye dans un entretien au quotidien Midi Libre. Un régime universel pour remplacer les 42 actuels Il faut dire que le gouvernement n'avait pas affiché de ligne claire ces dernières semaines. Le Premier ministre Edouard Philippe et plusieurs ministres ont suscité la confusion ces derniers jours en assurant tout à la fois que la réforme Delevoye ne toucherait pas à l'âge légal de 62 ans - promesse de campagne d'Emmanuel Macron - tout en évoquant un possible allongement de la durée du travail pour financer la dépendance et le grand âge. Le Haut commissaire consulte depuis plus d'un an syndicats et patronat sur le futur régime universel censé remplacer les 42 existants. Ils ont notamment abordé cette semaine la question des dispositifs de solidarité tels que les pensions de réversion versées aux veuves et veufs. Retraite à pointsAlors que le système actuel pénalise les carrières courtes et hachées, le Haut commissaire entend "corriger cette injustice" grâce au système à points. "Chaque fois que vous aurez un revenu, vous acquérez des points (...) À partir de 62 ans, c'est vous qui déterminerez le moment de partir en fonction du niveau de pension que vous estimez suffisant", a-t-il rappelé. Les discussions doivent se terminer début mai, Jean-Paul Delevoye se tenant prêt à remettre ses propositions en juin.
Alors que la communication gouvernementale sur la réforme des retraites a été plus que trouble ces derniers jours, le Haut commissaire à la réforme assure que l'âge de départ ne devrait pas bouger. Il est fixé actuellement à 62 ans.
orangesum-4949
En raison des règles sanitaires, la police israélienne a limité le nombre de participants dans chacun des rassemblements, et les traditionnelles marches ont été interdites. A Tel-Aviv, les participants se sont réunis sur la place Rabin pour un concert de vedettes de la musique locale dont une ancienne gagnante de l'Eurovision, la chanteuse transgenre Dana International. La police avait mobilisé des forces importantes notamment à Jérusalem, où un juif ultra-orthodoxe s'en était pris en 2015 à des participants de la Gay Pride. Le 30 juillet 2015, Shira Banki, une adolescente avait été tuée, poignardée par Yishaï Shlissel. Six autres personnes avaient été blessées. Dimanche, la police a interpellé 27 personnes avant le début du rassemblement à Jérusalem "afin d'éviter tout incident", selon un porte-parole de la police. Plusieurs centaines de personnes ont observé une minute de silence à la mémoire de Shira Banki et "de toutes les victimes de l'homophobie". Des rassemblements se sont tenus également dans les villes de Haïfa (nord) et Beersheva (sud), ces évènements se tenant sous le titre commun "La révolution n'est pas achevée". La date du 28 juin avait été choisie pour marquer le 50e anniversaire de la première Gay Pride qui s'est tenue en juin 1970 à New-York. Les participants aux différents rassemblements de dimanche portaient des masques, dont le port est obligatoire dans les lieux publics. Plus de 2.000 amendes ont été distribuées ces derniers jours dans le pays à ceux qui ne respectaient pas la consigne. Jusqu'à récemment, Israël se vantait de sa gestion de la pandémie avec moins de 20.000 malades et 300 morts pour neuf millions d'habitants, soit un faible ratio de décès comparé à des pays d'Europe et d'Amérique. Mais, au fur et à mesure du déconfinement, le nombre de contaminés est reparti à la hausse. Six députés ouvertement homosexuels siègent au Parlement, un record pour un pays considéré comme l'un des pionniers en matière de droits LGBT mais où l'homosexualité reste un tabou dans les milieux religieux. A Jérusalem, sainte pour les juifs, les musulmans et les chrétiens, la communauté homosexuelle a toutefois plus de mal à être acceptée qu'à Tel-Aviv.
Des milliers de personnes portant des masques ont participé dimanche soir à plusieurs rassemblements LGBT en Israël, où le nombre de malades de l'épidémie de Covid-19 est reparti à la hausse après le déconfinement.
orangesum-4950
Interrogés les 18 et 19 mars, c'est-à-dire les 2e et 3e jours après le début du confinement total, les sondés révèlent que leur moral n'est pas au beau fixe : plus d'une personne sur deux (51%) donne une note comprise entre 0 et 6 sur 10 pour traduire son état d'esprit du jour. La note moyenne est de 6,1. Le moral des Français apparaît nécessairement affecté par certains doutes. Plus de 4 personnes interrogées sur 10 sont inquiètes concernant la situation financière de leur foyer dans les semaines qui viennent (42%). Un tiers des salariés et indépendants expriment une inquiétude quant à la capacité de leur entreprise à faire face à la crise (35%). Difficile de faire les courses et de télétravaillerBonne nouvelle : pour le moment, les trois quarts des Français sont confiants quant à l'ambiance entre les membres de leur foyer dans les semaines qui viennent. L'humeur des personnes interrogées pâtit aussi des difficultés : 63% des sondés jugent difficile de faire leurs courses. 62% des personnes en télétravail estiment qu'il est difficile de travailler de chez elles. Plus des trois quarts des Français (76%) trouvent qu'il est difficile de maintenir une vie sociale dans cette période de confinement. Respecter le confinement, fournir des masques aux soignantsLa majorité exprime une crainte majeure : à propos de la situation du coronavirus en France et de son évolution dans le mois qui vient, 70% des Français pensent que le pire est devant nous. Comment pensent-ils pouvoir aider les soignants ? 71% des sondés estiment qu'il faut respecter à la lettre les consignes de confinement et d'éloignement pour limiter au maximum la contagion. 66% pensent qu'il faut fournir des masques de protection à tous les soignants. 33% prônent le lavage des mains et la désinfection des surfaces.
Comment les Français vivent-ils la situation actuelle ? Selon un baromètre de BVA pour Orange et Europe 1, leur moral n'est pas au beau fixe.
orangesum-4951
"Un Président ne devrait pas dire ça". Le best-seller des deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme sorti en 2016, avait fait grand bruit. Mais il semble que ce succès ne leur suffise pas. Selon l'Obs qui dévoile l'information, les deux journalistes d'investigation ont décidé d'adapter leur ouvrage au théâtre. Pour ce faire ils ont décidé de faire appel à un producteur plutôt connu dans le milieu, Jean-Marc Dumontet, qui chapeaute notamment Nicolas Canteloup ou Alex Lutz. Proche d'Emmanuel Macron, Jean-Marc Dumontet possède par ailleurs plusieurs théâtres dans Paris, précise l'Obs, comme le Point-Virgule, Bobino, le Théâtre Antoine ou encore le Comédia. Si l'écriture de la pièce n'est pas encore terminée, elle est en bonne voie, confie le producteur, qui souhaite se concentrer sur le côté "théâtral" et le "marché de dupes entre deux journalistes et un président persuadé qu'ils vont écrire le grand livre qui va le magnifier et le mettre sur orbite pour un deuxième mandat", concède-t-il à l'Obs. Quel casting ? Un jeu de cache-cache en somme, entre deux journalistes qui feront leur travail jusqu'au bout et un homme politique qui tentera de les amadouer. Jean-Marc Dumontet qui explique en outre vouloir garder certaines scènes incontournables du livre d'entretiens. Pour incarner ces "personnages", plusieurs noms sont déjà dans les tuyaux, à l'image de comédiens "de la trempe de Niels Arestrup ou de Philippe Torreton", admettent les deux journalistes. Tenu au courant de l'avancée de ce projet, François Hollande aurait déclaré "attendre de voir" ce que la pièce donnerait.
Les journalistes du Monde qui ont écrit le livre "Un président ne devrait pas dire ça" projettent d'adapter leur essai au théâtre, révèle L'Obs. Un joli casting serait en préparation.
orangesum-4952
La galaxie, répertoriée sous le matricule SPT0418-47, est si distante que sa lumière a mis plus de 12 milliards d'années à nous parvenir : nous l'apercevons telle qu'elle était lorsque l'Univers n'était âgé que de 1,4 milliard d'années, soit à peine 10% de son âge actuel, précise un communiqué de l'Observatoire européen austral (ESO), qui a participé à cette découverte. A cette époque, les galaxies étaient encore en formation. Or ce "bébé" galaxie, débusqué par le puissant réseau de radio-télescopes ALMA construit dans le nord du Chili, ressemble étrangement à notre Voie lactée : même forte densité d'étoiles autour du centre galactique (appelé bulbe) et même disque en rotation. Une surprise pour les astronomes qui ne pensaient pas que ce type de structure pouvait déjà s'être formé, il y a 12 milliards d'années-lumière."C'est la toute première fois que la présence d'un bulbe est détectée dans un Univers si jeune, ce qui confère à SPT0418-47 le statut de sosie le plus distant de la Voie lactée", s'enthousiasme l'ESO. Autre surprise de taille: pas de trace de turbulence ou d'instabilité au sein de la galaxie qui semble même étonnamment calme, "laissant penser que l'Univers jeune était peut-être moins chaotique que l'on ne le pensait même peu de temps peu après le Big Bang"."Ce que nous avons découvert est assez déroutant: bien qu'elle forme des étoiles à un rythme élevé et qu'elle soit le siège de processus hautement énergétiques, SPT0418-47 est le disque galactique le mieux ordonné observé à ce jour dans l'Univers jeune", précise Simona Vegetti, de l'Institut allemand Max Planck, co-auteure de l'étude parue mercredi dans Nature. Or "ce résultat va à l'encontre de l'ensemble des prévisions des simulations numériques et des données d'observation antérieures, moins détaillées", commente Filippo Fraternali de l'Université de Groningen aux Pays-Bas, qui a également participé à l'étude.
Un bel anneau de lumière sur fond noir: des astronomes annoncent mercredi avoir débusqué un "bébé" galaxie extrêmement lointain, à 12 milliards d'années-lumière, qui ressemble étrangement à notre Voie lactée.
orangesum-4953
"Ce n'est pas une blague du tout". Les mois passent, et il n'en démord pas : Jean-Marie Bigard compte bien jouer un rôle dans la prochaine campagne présidentielle. Lors d'une interview diffusée sur TF1 dans le magazine Sept à Huit, dimanche 6 septembre, l'humoriste s'est une nouvelle fois décrit en "homme du peuple" qui "veut prendre position". "Le peuple est en souffrance, on ne l'écoute pas, on se fout de sa gueule. Ca me fait plaisir d'être à cet endroit là pour lui dire "Moi je ne me fous pas de votre gueule, je suis avec vous", résume t-il avant de poursuivre en affirmant que "le peuple français est méprisé". "C'est tout ! Il n'y a que ça! Il faut simplement les écouter. On pourrait encore continuer à les saigner à blanc si au moins on les prenait pas pour des cons", ironise t-il. "Mes parents ont travaillé très dur, et je vois très bien ce que c'est la souffrance d'un mec qui bosse sans compter ses heures, qui n'a droit à rien et à qui on augmente tout". Dans cet entretien, Jean-Marie Bigard écorche encore le gouvernement en place, "une équipe de remplaçants" selon lui. "Tu trouves toujours des blaireaux pour avoir un petit siège bien au chaud. Macron a trouvé des gouvernants qui sont des seconds couteaux", critique t-il encore."J'exaspère énormément les extrêmes"L'humoriste a par ailleurs commenté son échange de mai après le président de la République, après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il l'interpellait sur sa gestion de la crise du coronavirus. "Quand ta vidéo est vue par 8 millions de personnes, là, le président il t'appelle". Quant au ton de la conversation, "c'était extrêmement cordial", assure t-il. "Il n'en reste pas moins que je suis quand même du côté du peuple en colère. Je n'ai pas manqué de dire que c'était très important d'écouter le peuple qui gronde parce que quand l'élastique va se détendre, ça va aller très loin. Je représente une vraie force, qui peut faire peur. Même à tout le monde, jusqu'au plus haut niveau", fait-il valoir. Sur grandes lignes de son projet, l'humoriste fait dans la métaphore. "Ce serait simplement de dire "Et si on nettoyait la ruche". Si on virait toutes les abeilles, le roi et la reine, qu'on fasse un truc nouveau. Si on décidait qu'à partir d'aujourd'hui, ce monde là est mort et qu'on en a un autre à proposer", commente t-il. "J'exaspère énormément les extrêmes. Les gauchistes, les gens du FN... Je bouffe dans leur gamelle !", estime t-il encore. Quant à la perspective d'un réel combat pour l'Elysée, "c'est pas une blague du tout". "Les gens qui pourraient me barrer la route me semblent si peu intéressants et crédibles que je me dis "Oui, je vais jouer à ça". Je sais pas jouer à ça, mais je vais essayer. Ca m'amuse énormément. Dans mes rêves les plus fous, je me vois dans la bagnole avec les fanions".
L'humoriste a confirmé être en quête des 500 parrainages d'élus nécessaires à se lancer dans la course à l'Elysée. "Je représente une vraie force, qui peut faire peur", affirme t-il.
orangesum-4954
La requête est examinée ce jeudi. La demande de remise en liberté de Jean-Marc Reiser, le principal suspect dans la disparition de Sophie Le Tan, est examinée jeudi 28 février. La jeune étudiante de 20 ans demeure introuvable depuis sa disparition début septembre à Strasbourg (Bas-Rhin). Le quinquagénaire aurait lui même déposé cette demande de remise en liberté, sans passer par ses avocats, estimant que l'enquête n'avance pas assez rapidement. Il s'agit de "la première demande de remise en liberté" formulée par Jean-Marc Reiser, 59 ans, mis en examen pour assassinat et placé en détention depuis mi-septembre, a indiqué à l'AFP l'un de ses défenseurs, Me Pierre Giuriato, confirmant une information de France Bleu Alsace. Cette demande a été "initiée directement par M. Reiser", qui dit n'avoir rien à voir avec cette disparition. "Nous le soutenons et l'appuyons dans sa démarche", a ajouté l'avocat qui assure, avec Me Francis Metzger, la défense du suspect. La requête sera examinée à huis clos par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Colmar (Haut-Rhin), a indiqué Me Giuriato. Jean-Marc Reiser sera présent à l'audience, a-t-il ajouté. Celui-ci n'a pas été réentendu par le juge d'instruction depuis son interrogatoire du 5 octobre. Du sang de Sophie Le Tan retrouvée chez lui Déjà condamné plusieurs fois dans le passé, notamment pour viols, il avait été arrêté grâce à des données téléphoniques une semaine après la disparition, le 7 septembre, de Sophie Le Tan, une étudiante partie visiter un appartement à Schiltigheim, en banlieue de Strasbourg. Jean-Marc Reiser était l'auteur de la petite annonce publiée sur Le Bon Coin, rapporte Le Parisien. Mis en examen pour assassinat, il soutient n'avoir rien à voir avec la disparition de la jeune femme. En garde à vue, il avait affirmé ne l'avoir jamais rencontrée, avant de se murer dans le silence. Il avait ensuite changé de version devant la juge d'instruction : confronté à la découverte dans son appartement de traces de sang contenant l'ADN de l'étudiante, il avait alors assuré la connaître de l'université, où ils étudient tous les deux, et l'avoir croisée le jour de sa disparition. Selon lui, elle souffrait alors d'une blessure à une main et il l'aurait soignée chez lui avant qu'elle ne quitte son domicile. La disparition de Sophie Le Tan avait suscité une vague d'émotion dans la population. Une marche blanche avait été organisée, de même que des "battues citoyennes" dans l'espoir de retrouver la jeune femme, en vain. Le désarroi de la familleLa famille de Sophie Le Tan se dit "choquée, dégoûtée", selon Le Parisien. "Peut-on laisser un homme aussi monstrueux en liberté, déjà condamné pour viol, parmi nous ? Oui, Reiser a le droit de faire cette demande. Mais c'est là le problème : il a le droit aussi de se taire, de nier, de mentir. Et nous ? Nous n'avons ni le droit d'être rassurés et réconfortés, ni celui d'être informés des investigations", déplore le cousin de la jeune femme. Une pétition, s'opposant à la libération du suspect, a été lancée sur les réseaux sociaux et un collectif d'une vingtaine de bénévoles organise les recherches de Sophie Le Tan. Au Parisien, l'initiatrice du collectif s'agace : "Nous sommes déçus par le manque de mobilisation des forces de l'ordre sur le terrain. Si nous avions les dernières géolocalisations téléphoniques du suspect, nous pourrions cibler davantage les recherches". Chaque week-end, les volontaires ainsi que plusieurs membres de la famille de Sophie Le Tan effectuent des recherches, à proximité du lieu de sa disparition et où Jean-Marc Reiser avait ses habitudes, détaille Le Parisien. La page Facebook Mobilisation pour retrouver Sophie Le Tan, a appelé à un rassemblement devant la Cour d'appel de Colmar ce jeudi.
Sophie Le Tan reste introuvable depuis le mois de septembre. Jean-Marc Reiser, arrêté quelques jours après sa disparition, a demandé sa remise en liberté.
orangesum-4955
Les tweets présidentiels interviennent au moment où les manifestations contre le racisme, consécutives à la mort de George Floyd sous le genou d'un policier blanc, ont relancé avec vigueur le débat sur le passé esclavagiste du pays. Ce n'est pas la première fois que Donald Trump se range de ce côté sur ce sujet sensible aux Etats-Unis où certains voient dans l'hommage rendu aux Sudistes, qui étaient favorables à l'esclavage, la célébration d'un passé raciste. A l'été 2017, il avait estimé que l'histoire américaine était "mise en pièces" par le retrait de statues de personnages des Etats confédérés. Dix bases de l'armée de terre, toutes situées dans le sud du pays, portent le nom d'anciens militaires sudistes. Dans une série de tweets, le président américain a estimé que ces bases "légendaires" faisaient désormais partie du patrimoine américain. Et martelé que son gouvernement n'étudierait "même pas" la possibilité de les renommer."Respectez notre armée!", a-t-il conclu. Mardi, le ministre de la Défense s'était de son côté dit, par la voix d'une porte-parole, "ouvert à une discussion sur le sujet".- "Jusqu'où faut-il aller?" -Dans ses messages, le président américain cite en particulier Fort Bragg en Caroline du Nord. Cette base, la plus grande du pays, porte le nom d'un ancien général de l'armée sécessionniste, Braxton Bragg, qui est surtout connu pour avoir perdu la grande bataille de Chattanooga en 1863. Une base de Géorgie honore Henry L. Benning, un général esclavagiste convaincu, qui avait plaidé pour la création d'une "Slavocratie sudiste". Il existe aussi un Fort Lee, du nom du commandant en chef de l'armée sudiste Robert Lee, situé à une trentaine de kilomètres de Richmond, capitale des Etats confédérés pendant la guerre. Le Pentagone avait déjà envisagé de renommer ces bases en 2015, après la fusillade de Charleston, en Caroline du Sud, où un jeune suprémaciste blanc avait tué neuf fidèles noirs dans une église. Mais l'armée de Terre avait finalement choisi de conserver les noms actuels. Preuve que ce débat récurrent est bien revenu au premier plan, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a appelé mercredi soir au retrait des 11 statues du Capitole représentant des soldats et des responsables confédérés."Ces statues célèbrent la haine, pas notre patrimoine", a-t-elle estimé. Défendant les tweets présidentiels, Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche, a estimé que changer le nom de ces bases serait insultant pour tous les soldats américains qui y ont été stationnés. Et argué qu'il s'agissait d'une pente glissante, évoquant par exemple le retrait temporaire du film "Autant en emporte le vent", de la plateforme de streaming HBO Max. Le long-métrage, qui présente une version romantique du Sud et une vision très édulcorée de l'esclavage, est considéré par nombre d'universitaires comme l'instrument d'une forme de révisionnisme sudiste."Jusqu'où faut-il aller?", s'est-elle interrogée."George Washington, Thomas Jefferson et James Madison doivent-ils être effacés de l'Histoire"? a-t-elle poursuivi, dans une allusion au fait que ces présidents possédaient des esclaves. En 2017, M. Trump avait déjà tenu le même raisonnement pour défendre le maintien des statues de généraux sudistes. Mais la mise sur le même plan d'hommes qui ont joué un rôle central dans la création du pays et de ceux qui ont mené la "sécession" contre celui-ci au nom de la défense de l'esclavage avait suscité de vives critiques. Près d'un siècle sépare la déclaration d'indépendance qui a fondé les Etats-Unis d'Amérique, le 4 juillet 1776, et la Guerre de Sécession. Cette dernière, qui a déchiré la nation de 1861 à 1865, a fait quelque 620.000 morts, soit un bilan bien plus lourd pour les Etats-Unis que les deux guerres mondiales réunies.
Le président américain Donald Trump s'est dit mercredi catégoriquement opposé à l'idée de rebaptiser des bases militaires portant le nom de généraux sudistes, y voyant un manque de respect pour les soldats.
orangesum-4956
Un peu plus d'un mois après les explosions meurtrières et dévastatrices, un gigantesque incendie s'est déclaré jeudi dans un entrepôt du port de Beyrouth, semant la panique parmi des Libanais. D'épaisses colonnes de fumée noire sont visibles depuis plusieurs quartiers de la capitale. L'incendie a touché un entrepôt où sont stockés des bidons d'huile et des pneus de voiture, a indiqué l'armée libanaise dans un communiqué, appelant les habitants à quitter les quartiers environnants. Le feu a pris dans la zone franche du port, où étaient stockés des pneus et des huiles alimentaires par une compagnie importatrice, a déclaré de son côté le directeur par intérim du port, Bassem al-Kaissi, à une chaîne de télévision locale. L'incendie "a commencé avec les bidons d'huile avant de se propager aux pneus", a-t-il ajouté, sans être en mesure d'en préciser l'origine. "C'est soit à cause de la chaleur soit d'une erreur, il est encore trop tôt pour le savoir", a affirmé M. Kaissi. Des camions de la défense civile ont été dépêchés sur le site de l'incendie, tandis que l'armée a déployé des hélicoptères pour tenter d'éteindre les flammes. Sur les réseaux sociaux, nombre de vidéos montrent une grande boule de feu et d'épaisses colonnes de fumée noire. Le mot dièse en arabe #PortdeBeyrouth est parmi les plus repris sur Twitter."Feu démentiel au port, provoquant la panique dans tout Beyrouth. On ne peut pas avoir une pause", a déploré sur Twitter une chercheuse de Human Rights Watch (HRW), Aya Majzoub. Le 4 août dernier, une double explosion dans le port de la capitale libanaise avait détruit une partie de la ville et fait 192 morts et 6.500 blessés. Elle avait été causée 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées sans mesures de précaution depuis des années au port.
Cinq semaines après la double explosion qui a traumatisé la capitale libanaise, un incendie s'est déclaré jeudi 10 septembre dans un entrepôt port où sont stockés de l'huile pour moteur et des roues de voiture.
orangesum-4957
Michele Bell, 54 ans, a cherché conseil auprès de Jenny Lynch, astrologue new-yorkaise connue dans le milieu, lorsque sa mère, dont elle s'occupait depuis sept ans, est morte du virus en avril."Je me suis retrouvée prise dans un champ d'énergie très toxique", a-t-elle expliqué à l'AFP. Sur la base de sa date, lieu et heure de naissance, Jenny Lynch lui a indiqué que l'année 2021 était le moment de réaliser son rêve de vivre à l'étranger."Elle m'a vraiment donné des pistes pour m'épanouir personnellement", dit Mme Bell. L'astrologie est un secteur de poids aux Etats-Unis: près de 30% des Américains pensent que le mouvement des étoiles et des planètes influent sur leur vie, selon un sondage réalisé en 2017 par l'institut Pew Research Center. En 2018, les Américains ont dépensé 2,2 milliards de dollars en astrologues, médiums et voyants en tous genres, selon la société d'études marketing IBISWorld. Alors que se généralisaient les mesures de confinement en mars, et que de nombreux responsables politiques envoyaient des messages contradictoires sur l'évolution de la situation, s'appuyant sur des modèles de projection parfois très différents, les clics sur des sites d'astrologie comme Astro.com, Cafe Astrology ou Astrology Zone ont augmenté, selon la société d'analyse de médias Comscore. Jenny Lynch, qui prend 150 dollars l'heure de "lecture" des astres, a gagné 10 nouveaux clients peu après l'entrée en vigueur du confinement à New York le 22 mars."Certains ont perdu leur emploi, et veulent savoir ce qui les attend. D'autres veulent lancer une entreprise. Beaucoup veulent partir ailleurs (...) Tout le monde est dans un état de transition", a indiqué à l'AFP cette femme, astrologue depuis 50 ans, qui compte aussi des clients à l'étranger.- "Rare" positionnement des planètes -Ses consultations se font désormais en ligne, via Zoom, Skype ou WhatsApp, même si elle préfère toujours voir les gens en personne."C'est mieux car je peux montrer le mouvement des planètes sur l'écran. (Les clients) voient que c'est mathématique, que je n'invente pas", dit-elle. Anne Ortelee, autre astrologue new-yorkaise connue, estime que ses revenus ont augmenté de 25% avec la pandémie. La demande est nourrie par le fait que beaucoup de gens ont des doutes sur les consignes des dirigeants politiques, dit-elle. "Est-ce qu'ils vous mènent au bon endroit, ou est-ce qu'ils essaient de vous tuer en vous disant de vous injecter du désinfectant?" dit-elle, en référence à des conseils aussi confus qu'étonnants donnés par Donald Trump en avril pour se protéger du virus. A l'en croire, les astrologues savaient qu'une catastrophe allait arriver cette année, en raison du rapprochement en janvier de Pluton et Saturne avec la constellation Capricorne. Et l'arrivée de Jupiter en février a rendu la situation plus imprévisible encore. Un tel positionnement des planètes est "très rare", affirme la sexagénaire, aux prédictions particulièrement noires. "Il va y avoir une résurgence" du virus, dit-elle. "Ce qu'on a vécu jusqu'ici ressemblera à une blague en comparaison". Au risque d'alimenter la panique, elle conseille de stocker de la nourriture pour quatre mois et estime que l'arrivée d'un vaccin pourrait prendre deux ans. Même si les laboratoires pharmaceutiques, engagés dans une course au vaccin, estiment possible qu'il soit trouvé d'ici la fin 2020. Chaque voyant y va de ses prédictions, parfois non dénuées d'humour. "Maintenant que tout le monde a goûté au confinement, je vois une réforme des prisons, avec plus d'importance accordée aux programmes de réhabilitation", dit Derek Calibre, tireur de cartes. Et si la poignée de main va disparaître pour plusieurs années, "elle reviendra telle une mode ensuite", dit-il.
Quand y aura-t-il un vaccin? Dois-je déménager pour éviter une deuxième vague de contaminations? Trouverai-je un emploi? Face aux incertitudes et angoisses liées à la pandémie, les Américains sont nombreux à chercher des réponses auprès des astrologues.
orangesum-4958
"On n'arrête pas! C'est du non stop", alerte Claude Cohen, président du Syndicat national des médecins biologistes (SNMB). "Le personnel est très fatigué, au bord de la rupture". Le nombre de tests virologiques (PCR) qui permettent de déterminer si une personne est porteuse du virus, longtemps contraint par la pénurie, dépasse désormais le million par semaine, selon les chiffres de la direction générale de la Santé (DGS). Un objectif, fixé par le ministre de la Santé Olivier Véran, synonyme de travail à la chaîne pour les laboratoires de biologie médicale."On a quasiment multiplié notre activité par deux", détaille à l'AFP François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes (SDB). Le nombre de tests réalisés s'est notamment envolé depuis que ces derniers sont totalement pris en charge par l'assurance maladie. Pour tenter d'endiguer cette demande exponentielle, tentes et barnums ont fleuri sur les trottoirs, des machines d'analyse ont été commandées, les heures supplémentaires multipliées... Et depuis peu, les labos privilégient les porteurs de symptômes et les cas contacts."Ces prélèvements (PCR, ndlr) demandent du temps. Ceux de gorges ou salivaires, qui sont à l'étude en France mais sont déjà utilisés dans certains pays européens, permettraient d'aller plus vite", note Claude Cohen. "Il y avait un tel afflux qu'on a dû s'organiser: on a décidé de limiter les tests Covid entre 11H00 et 13H00 donc deux heures par jour, même si le plus souvent c'est plutôt trois heures tellement il y a du monde", explique une laborantine qui travaille dans le centre de Paris. D'autres structures ont au contraire élargi les plages d'accueil, fait sauter les rendez-vous ou encore réservé des créneaux aux seuls tests Covid. - "Méfiance sur l'explosion sociale" -Cet été, certains ont également pu faire appel à des étudiants en médecine et soins infirmiers. "Mais ce n'est pas une aide pérenne", regrette Patricia Ibeaho Bouya, technicienne dans un laboratoire de l'Est parisien qui termine sa neuvième heure de travail sans pause. Avec ses collègues, ils se répartissent les heures supplémentaires "pour ne pas trop saturer". "On carbure, on est obligés de tenir. Pour l'instant on tient, mais jusqu'à quand ?", s'interroge-t-elle. Ces derniers temps, comme les queues devant les labos, le temps nécessaire pour se faire dépister s'allonge: dans son dernier point épidémiologique hebdomadaire, le 3 septembre, Santé publique France note une "augmentation du délai entre le début des signes et la réalisation du test (3,8 jours)", amoindrissant l'efficacité de la riposte face au Covid-19. Et l'attente ne se fait pas toujours dans la bonne humeur. "Certains sont vraiment tendus mais ça va mieux depuis que nous avons fait appel à un vigile pour fluidifier le flux et tempérer les comportements", témoigne Patricia Ibeaho Bouya, se réjouissant en revanche que "d'autres comprennent nos conditions de travail, nous félicitent, nous soutiennent avec des mots d'encouragement". Mais "méfiance sur l'explosion sociale. Si les personnels de laboratoires privés décidaient de se mettre en grève...", prévient François Blanchecotte, rappelant qu'ils n'avaient rien obtenu lors des accords du Ségur de la santé. "Or aujourd'hui, ils sont sous la vague". Lundi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le siège sarthois des laboratoires Laborizon au Mans, dans le cadre d'un appel à la grève pour dénoncer les conditions de travail des salariés qui s'estiment en première ligne sur les tests Covid. A l'issue d'une première réunion de négociations, vendredi, "l'intersyndicale CFDT-CGT (a consulté) le personnel sur les propositions de la direction qui ne sont pas à la hauteur des revendications en termes de conditions de travail et de revalorisation des salaires", a indiqué à l'AFP Pascal Chataigner, délégué CFDT.
"On tient mais jusqu'à quand ?": face à la massification des tests du Covid-19, les laboratoires de biologie médicale saturent et les personnels "sous la vague" fatiguent.
orangesum-4959
Le ministre de l'Éducation a dû se montrer pédagogue. Interpellé mardi 26 mars à l'Assemblée nationale, Jean-Michel Blanquer a qualifié de "bobard" la rumeur d'une disparition des écoles maternelles qui serait prévue dans le projet de loi baptisé "Ecole de la confiance". "C'est un renforcement de l'école maternelle qui est prévu. Dire le contraire est un bobard", a-t-il déclaré lors des questions à l'Assemblée nationale. Une rumeur circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, assurant que le projet de loi, voté par les députés en février avant de passer devant le Sénat, va supprimer les écoles maternelles et les remplacer par des jardins d'enfants. Une période de transition pour les jardins d'enfantLe projet de loi sur "une école de la confiance" abaisse à trois ans l'âge de l'instruction obligatoire, contre l'âge de six ans actuellement. L'article 4 bis du projet de loi précise que sur les années scolaires 2019/2020 et 2020/2021, des enfants de trois à six ans peuvent recevoir cette instruction obligatoire "dans un établissement d'accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans, dit 'jardin d'enfants'". Il s'agit d'"une transition" pour certains établissements, dans certains endroits, a précisé le ministre. Dans les colonnes de 20Minutes, Jean-Michel Blanquer développe : "Il s'agit d'une mauvaise interprétation du projet de loi. Actuellement, les jardins d'enfants vont jusqu'à l'âge de 6 ans : avec l'abaissement de l'âge de la scolarité obligatoire à 3 ans, prévu dans le texte, ils ne pourront plus accueillir d'enfants au-delà de cet âge. Nous mettons donc en place deux ans de période transitoire, jusqu'en 2021, pour donner le temps aux jardins d'enfants de se mettre en conformité avec la loi". "Il s'agit bien d'une mesure provisoire, comme le précise l'article", souligne le ministère de l'Education nationale. Environ 10.000 enfants, principalement à Paris et à Strasbourg, note 20Minutes.
Le ministre de l'Éducation nationale a dû s'expliquer mardi à l'Assemblée nationale alors qu'une rumeur selon laquelle les écoles maternelles vont disparaître prend de l'ampleur.
orangesum-4960
-"Êtes-vous favorable au projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ?". C'est la question à laquelle devront répondre dimanche les 967.500 électeurs du département de Loire-Atlantique lors d'un référendum consultatif. "Si le non l'emporte, le projet sera abandonné. Si le oui l'emporte dimanche, le projet sera engagé", a assuré ce mardi 21 juin Manuel Valls lors des questions au gouvernement. Avant lui, François Hollande avait promis en février que cette consultation sur ce projet controversé, qui n'a que valeur d'avis, serait suivie d'effet. "Si les personnes consultées répondent oui, il faut faire l'aéroport, il sera fait. Si elles répondent non, il ne sera pas fait", avait-il affirmé. Le Conseil d'État a validé lundi la tenue d'un référendum consultatif. La plus haute juridiction administrative a rejeté la requête de plusieurs associations et riverains, opposés à la construction du futur aéroport, qui attaquaient le décret organisant cette consultation voulue par l'exécutif, la première du genre en France. Pour le Conseil d'État, "les termes de la question soumise aux électeurs, qui ne sont entachés d'aucune erreur ou ambiguïté, ne sont nullement de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin organisé par le décret attaqué". Par ailleurs, la juridiction administrative souligne que cette consultation "peut permettre à l'État de confirmer son choix et de décider de mettre en œuvre son projet ou d'y renoncer."LES ZADISTES EXPULSÉS "QUEL QUE SOIT LE RÉSULTAT"Ce mardi, le Premier ministre a par ailleurs tenu à rappeler à l'Assemblée nationale que "quel que soit le résultat, les personnes qui occupent illégalement des propriétés devront partir". Entre 100 et 150 personnes sont installées dans des cabanes construites sur place ou des fermes désaffectées, depuis la montée en puissance de la contestation, après la première tentative d'expulsion massive en 2012. À ces "zadistes", s'ajoutent également les "historiques", à savoir onze familles et quatre exploitants agricoles historiques vivant toujours sur le site. Dans un premier temps protégés des expulsions, ils sont devenus expulsables depuis une décision de justice de janvier dernier. Une expulsion par la force des personnes occupant le site nécessiterait des milliers de membres des forces de l'ordre. En 2012, lors de la première tentative d'expulsion, quelque 1.500 gendarmes et CRS avaient été mobilisés.
- Dimanche 26 juin, environ un million d'électeurs de Loire-Atlantique sont appelés aux urnes pour donner leur avis sur le transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes. "Quel que soit le résultat", les zadistes devront quitter les lieux, a affirmé ce mardi le Premier ministre.
orangesum-4961
Au lendemain de l'annonce, le 9 juin, du maintien des mesures dans une partie du pays, assortie de la prolongation pour un mois de l'état d'urgence sanitaire, la Société marocaine de pédiatrie a adressé une lettre au ministre de la Santé pour "attirer son attention sur l'effet dévastateur" du confinement sur l'enfant. Massivement reprise dans la presse locale, la lettre de cette association professionnelle appelle à prendre en compte "l'impact psychologique et le traumatisme qui en découlent". Elle préconise de "prendre des mesures d'assouplissement afin que les enfants puissent sortir des domiciles" en respectant les "mesures barrière"."Nous ne remettons pas en cause (...) les mesures qui nous ont permis de nous prémunir du Covid-19. Ce que nous demandons c'est (...) que l'enfant puisse sortir une à trois heures par jour", explique à l'AFP son président, le Dr Hassan Afilal, arguant que les sorties en plein air sont en outre "peu risquées". Chez l'enfant, ce confinement prolongé peut engendrer une "perte de repères", avec des "troubles du comportement", une "irritabilité" et une "déstructuration du sommeil", souligne le spécialiste.- "Douche froide" -Depuis la parution de la lettre, les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux: "mon fils de huit ans est déprimé: il est enfermé depuis trois mois, pleure tout le temps et souffre de migraines chroniques", écrit un père de famille."Il n'en peut plus de rester enfermé. Il attendait le 10 juin avec impatience en espérant une levée du confinement mais ça a été la douche froide. Je n'ai plus les mots pour le consoler", témoigne un autre. Le Maroc, 35 millions d'habitants, reste à ce jour relativement épargné par le nouveau coronavirus, avec 8.985 contaminations et 212 décès officiellement recensés. Mais si les autorités ont annoncé un "allégement progressif" du confinement, des restrictions ont été maintenues dans les grandes villes, dont Rabat, la capitale économique Casablanca et la principale destination touristique Marrakech. Les déplacements y restent soumis à une autorisation, les espaces publics en plein air fermés, la pratique du sport en extérieur est interdite, tout comme les plages et les activités de loisirs, alors que l'été est désormais installé.- "Entre quatre murs" -Siham Rachidi, mère de deux enfants, marche dans le centre-ville de Rabat avec sa fille de huit ans, "qui sort pour la première fois depuis mi-mars afin de consulter un ophtalmologue, à cause du smartphone qu'elle ne lâche plus", dit-elle ."L'impact psychologique est grand", murmure cette femme au foyer qui vit en appartement, "entre quatre murs". Selon Mme Rachidi, "au début du confinement les enfants étaient contents de ne pas aller en cours, ensuite l'ennui s'est installé et maintenant ils sont sous pression". Dans la capitale, des barrages policiers sont toujours déployés, mais les rues sont plus animées et la circulation a repris de façon presque normale, avec une tolérance manifestement plus grande des autorités. Les violations de l'état d'urgence sanitaire restent passibles de trois mois de prison et/ou d'une amende maximale de 1.300 dirhams (environ 124 euros)."Ma fille a presque trois ans et elle a besoin de dépenser son énergie pour dormir", juge aussi Rachid Ali El Adouani, un comédien de 36 ans rencontré dans le vieux centre de Rabat, entre bâtiments administratifs et immeubles Art-déco."Avec sa maman, on a multiplié les efforts en lui faisait faire beaucoup d'activités, mais dernièrement elle commence à saturer. Elle réclame d'aller à la plage, de sortir, d'aller au zoo", poursuit le jeune père de famille, assis sur sa grosse moto custom. Les autorités ont promis d'accélérer la levée du confinement à partir du 20 juin, avec une "plus grande mobilité des personnes" et la reprise d'activités culturelles, comme l'a lui-même relevé mardi le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani.
"Ennui", "traumatisme", "effet dévastateur": de plus en plus de voix au Maroc s'interrogent, voire s'inquiètent, de la nocivité pour les enfants du confinement en vigueur depuis mi-mars et récemment prolongé dans les grands centres urbains.
orangesum-4962
Quatre ans plus tard, il est le président le plus impopulaire de la Ve République, sa cote de confiance ayant récemment atteint son plus bas niveau depuis le début de son quinquennat à 16% (selon le baromètre Elabe publié jeudi 5 mai). Une impopularité sur laquelle ont décidé de flirter l'opposition de droite ce vendredi 6 mai 2016, à tout juste un an de la prochaine élection présidentielle. "Happy Birthday to you mister president". Le montage vidéo posté sur Internet par les soutiens d'Alain Juppé pour la primaire Les Républicains, et retweeté par ce dernier, débute par l'extrait mondialement connu du "Happy Birthday" de Marylon Monroe. Mais rapidement, cette vidéo d'une minute intitulée "Alors ? On continue ou on change ?", étrille le bilan du chef de l'État. Entrecoupée d'extraits de l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2 le 14 avril dernier, elle pointe l'augmentation du taux de chômage, les inégalités scolaires, les faillites des entreprises durant le quinquennat de François Hollande. La vidéo, qui ne manque pas de glisser ironiquement le "ça va mieux" du président, se termine par un appel à voter "les 20 et 27 novembre" lors de la primaire de droite "pour l'alternance". Les soutiens de Bruno Le Maire, candidat déclaré à la primaire de droite, s'en sont également donné à cœur joie. Le groupe les Jeunes avec Bruno Le Maire a mis en ligne plusieurs clips baptisés "Le quinquennat de François vu par Hollande" et composés de plusieurs images d'archives du président, où il déclare notamment lors de sa campagne pour 2012 : "La politique c'est d'être jugé sur son bilan". Le camp Le Maire pointe entre autres sa promesse de non cumul de mandat, alors qu'actuellement Jean-Yves Le Drian est ministre de la Défense et président de la région BretagneLes jeunes sarkozystes ne sont pas en reste. Sur Twitter, le groupe Nous les jeunes a publié plusieurs infographies dénonçant toutes les décisions prises depuis 2012, notamment sur les thèmes de la jeunesse, de la sécurité, sur le matraquage fiscal et sur ses revirements politiques (déchéance de nationalité, migrants, loi Travail...) et sur la hausse du chômage.
Les soutiens de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou encore Bruno Le Maire célèbrent à leur façon les quatre ans de François Hollande à la tête de la France. Le 6 mai 2012, François Hollande était élu président de la République face à Nicolas Sarkozy.
orangesum-4963
Selon un accord à l'amiable dévoilé lundi par la Cour européenne des droits de l'Homme, l'Etat français versera 145.000 euros aux proches de Lamine Dieng afin de solder toute poursuite dans cette affaire."C'est un aveu de culpabilité, personne, encore moins un Etat n'accepte de payer sauf s'il est coupable", a déclaré devant les manifestants place de la République Ramata Dieng, la sœur du jeune homme décédé. "Les violences policières continuent, ça ne s'arrête pas, il n'y a rien qui les freine (les policiers) parce qu'il n'y a pas de sanction", a-t-elle lancé en appelant à la fin de certaines techniques d'interventions policières, dont le plaquage ventral, la clé d'étranglement et le pliage."A toutes les victimes, ne renoncez pas à vos droits", a-t-elle encore dit avant de passer la parole à une dizaine de familles qui se sont succédé pour raconter la vie de leur proche, victime selon elles de violences policières. Wissam el-Yamni, Babacar Gueye, Shaoyao Liu, Gaye Camara ou encore Adama Traoré : les dernières heures de ces hommes ont été racontées ainsi que les démarches judiciaires entamées."Si la police est à condamner, la justice est aussi responsable", s'est emporté Omar Slaouti, porte parole de la famille d'Ali Ziri, un homme de 69 ans décédé après une arrestation à Argenteuil en 2009. Les interventions des familles et proches étaient ponctuées du slogan "Pas de justice pas de paix", abondamment repris par les manifestants."On est dans la continuité de leur combat. Treize ans de lutte c'est dur, c'est fatiguant psychologiquement, financièrement c'est pas facile. Ces familles nous ont montré le chemin, la voie. Le combat +vérité et justice pour Adama+ n'arrive pas comme ça. On y arrive parce que des familles se sont battues avant", a déclaré Assa Traoré, dont le collectif avait appelé la semaine derniere à une manifestation contre les violences policières. Les manifestants ont ensuite entamé une marche vers le quartier de Ménilmontant où est décédé Lamine Dieng.
Environ un millier de personnes ont participé samedi à Paris à un rassemblement en mémoire de Lamine Dieng, 13 ans après la mort de ce Franco-Sénégalais de 25 ans après une interpellation, dans un contexte de dénonciation des violences policières, a constaté une journaliste de l'AFP.
orangesum-4964
Le projet de loi bioéthique est présenté mercredi 24 juillet en Conseil des ministres. Outre la PMA pour toutes, le texte prévoit aussi la possibilité pour une femme, de congeler ses ovocytes ou pour un homme, de congeler son sperme, en vue "de la réalisation ultérieure, à leur bénéfice" d'une PMA, cite Le Monde. Aujourd'hui, en France, cette conservation n'est possible que pour des raisons médicales. "On s'aperçoit que l'âge du premier enfant augmente toujours dans notre société et que les femmes font des enfants de plus en plus tardivement. Or la fertilité des femmes baisse considérablement à l'âge de 35 ans de façon assez brutale, ce n'est pas une courbe linéaire. Pour éviter l'infertilité des femmes parce qu'elles commenceraient à faire leur enfant très tardivement, nous proposerons aux femmes, comme il l'est fait dans beaucoup de pays, de congeler leurs ovocytes en prévision d'une grossesse qui serait plus tardive", a commenté la ministre de la Santé Agnès Buzyn, invitée mercredi de France Inter. Pour les femmes de 30 à 32 ans La ministre indique que l'âge de la mesure sera toutefois encadrée. "Par décret, on proposera cette technique à des femmes au-delà de 30 ou 32 ans (...), de façon à ce que des femmes jeunes (...) n'utilisent pas cette technique de façon trop large. On le réserve vraiment à des femmes qui auront dépassé un certain âge. L'enfant et la procréation restent encadrés par la loi". Et fixé à 42 ans. Outre l'âge légal fixé par décret, plusieurs autres conditions encadreront la mesure. "Un consentement par écrit (et renouvelé) de la personne sera nécessaire, et les gamètes prélevés seront conservés uniquement par des établissements autorisés", précise Le Monde. "La prise en charge de cette auto-conservation sera partiellement assurée par la Sécurité sociale : le recueil et le prélèvement des gamètes seront remboursés, pas la conservation", ajoute le quotidien du soir.
Actuellement autorisée uniquement pour raisons médicales, la congélation de sperme ou d'ovocytes est l'une des mesures contenue dans la loi bioéthique, présentée ce mercredi en conseil des ministres.
orangesum-4965
Comme cette mère au foyer, des dizaines de personnes ont afflué vers cette station balnéaire en bord de Méditerranée après avoir réservé en ligne, gratuitement, leur emplacement sur le site de l'office de tourisme. La plupart des plages de France, à l'exception de celles de Corse, ont rouvert après la fin du confinement avec un concept de plage "dynamique" permettant de nager, pratiquer un sport ou se balader mais pas de rester immobile. "Tout le monde ne peut pas marcher pendant des kilomètres sur la plage!" s'exclame Nathalie Thorin, assise avec ses amies Sophie et Edwige. Venue habiter à la Grande-Motte pour le soleil et la mer, Edwige Patalano, ancienne secrétaire de direction à Amiens aujourd'hui retraitée, ajoute: "On est puni quand on n'a pas la plage!". Après les longues semaines de confinement, Cyril Ysier, professeur de danse, s'est lui levé à 07H00 du matin pour parcourir les 30 kilomètres séparant sa ville de Sommières (Gard) de la Grande-Motte et emmener ses deux petites filles, Sofia et Maya. "Elles peuvent jouer dans le sable, c'est mieux pour elles", se réjouit-il."C'est bien de pouvoir profiter de la plage sans avoir à y marcher. Le temps n'est guère au footing", relève Julian, étudiant en droit à Montpellier venu rejoindre sa mère et sa soeur en faisant référence aux 30 degrés de température ambiante. Malgré l'obligation de se cantonner à son emplacement dûment délimité par des piquets en bois et des cordes, il se réjouit de ne pas "se sentir parqué".- "Plage de demain" -Initiée par le maire de La Grande-Motte, Stéphan Rossignol (LR), et autorisée par la préfecture de l'Hérault, cette expérience de plage partagée et statique qui court jusqu'au 1er juin, comprend 252 emplacements sur 2.000 mètres carrés de plage communale. Pas de port de masque ni d'anxiété: la joie de se baigner et de bronzer sous un soleil de plomb régnait le long des six allées établies entre les carrés de sable réservés. Certaines allées sont autorisées uniquement pour descendre vers la mer, d'autres pour remonter vers les emplacements, afin de minimiser les croisements. Ces aménagements ont coûté environ 20.000 euros à la commune. Seul petit bémol, une vingtaine de parcelles étaient vides à la mi-journée. "Le site de réservation est pris d'assaut, il n'y a plus de place au bout de 10 minutes et des gens ne viennent pas...", regrette Rose-Marie Hernandez. "La réservation est gratuite. Du coup, les gens ne se sentent pas obligés de venir. Mais nous tenons à maintenir cet accès gratuit, nous ne voulons pas d'une marchandisation de l'espace public", insiste Jérôme Arnaud, directeur de l'office de tourisme. Les réservations se font par demi-journée pour satisfaire un maximum de personnes. Le maire confie avoir eu l'idée de ce système de réservation "en surfant sur Internet un week-end". "J'ai découvert qu'un maire d'un village espagnol porte ce projet, mais ne l'a pas encore mis en place. Dès le lundi, j'ai demandé à mes services d'étudier la faisabilité d'une plage statique délimitée et réglementée"."C'est très bien organisé", remarque Alain Queremer venu avec sa fille. Outre l'aspect sanitaire, cette plage est régie par de nouvelles règles. Il est notamment interdit d'y manger, de téléphoner, de diffuser de la musique ou de venir avec des animaux. Un questionnaire est remis aux plagistes. Pour le directeur de l'office de tourisme, "s'il ressort, dans les retours de questionnaires, que les plagistes ont ressenti de la quiétude, un sentiment de sécurité, on pourrait en tirer des enseignements pour les plages de demain, même hors Covid-19."
"La plage est un moment de détente fait pour s'allonger au soleil"! Après avoir réservé son carré de sable, Nathalie Thorin goûte jeudi au farniente à La Grande-Motte (Hérault), première ville en France à avoir organisé un système de plage "statique" et partagée.
orangesum-4966
Opposé à une limitation de la vitesse maximale à 80 km/h sur les routes secondaires, Guillaume Peltier a souligné ce mercredi 14 mars sur franceinfo que la vitesse n'est pas la seule cause de mortalité sur les routes en France. Le député du Loir-et-Cher a également cité "les comportements à risques" mais aussi les "400.000 kilomètres de routes secondaires depuis trop longtemps mal entretenues". Les élus doivent être "souverains" sur les limitations de vitesse"Il faut adopter un grand plan de financement au service des territoires" et "que le gouvernement accepte de taxer de manière exceptionnelle les sociétés d'autoroutes", qui ont fait "1,6 milliard de bénéfices en 2016", "pour qu'une partie de cet argent bénéficie aux départements et aux territoires pour mieux entretenir les routes secondaires", a-t-il plaidé. Il a également réclamé "que le gouvernement accepte que les présidents de départements et les maires soient souverains pour décider, en fonction des tronçons, de la dangerosité des routes, du taux maximum" de vitesse autorisé. La décision de limiter à partir du 1er juillet, au nom de la sécurité, la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur 400.000 kilomètres de routes secondaires à double sens et sans séparateur central a suscité de nombreuses indignations d'élus locaux. Début mars, 28 présidents de départements ont appelé le gouvernement à appliquer plutôt la mesure au "cas par cas", surtout sur les axes accidentogènes. Et des élus LREM sont eux-mêmes montés au créneau, à l'image de Benoît Simian, député de Gironde, qui propose de limiter la vitesse uniquement pour les routes "où il n'y a pas de marquage au sol". Les Républicains ont lancé lundi une campagne contre le projet du gouvernement, "preuve" selon eux de la "fracture territoriale" entretenue par le gouvernement. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a dénoncé la "démagogie" de certains élus dans ce dossier.
Le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a réclamé mercredi "une taxe exceptionnelle" sur les bénéfices des sociétés d'autoroutes pour rénover les routes mal entretenues et aider à y réduire la mortalité routière.
orangesum-4967
Silence radio. Après plusieurs semaines de grand débat sur fond de sujets qui touchent la vie des Français, place désormais aux résultats et aux premiers bilans. Mais comme l'explique Le Point, Édouard Philippe a expressément demandé à ses ministres de ne pas participer aux conférences citoyennes. Le Premier ministre leur a même demandé de ne pas y assister. La raison principale ? Les reproches faits ces dernières semaines à certains membres de l'exécutif qui s'étaient offert "un exercice de promotion malvenue", précise Le Point. Un camouflet donc pour certains comme Benjamin Griveaux qui avait prévu de se déplacer, notamment le 15 mars au Grand Palais et qui a dû faire marche arrière sous peine de sanction. Pour constituer ces conférences citoyennes, un même message a été envoyé à plus de 75 000 personnes : "Bonjour, votre numéro a été tiré au sort dans le cadre du grand débat national pour participer à une conférence citoyenne régionale. Pour participer, envoyez OUI ou NON". Les citoyens visés sont invités à participer aux conférences et "digérer" les propositions ressorties des réunions et contributions envoyées sur internet. Leur dessein ? "Dresser collectivement des propositions argumentées", explique Le Point. Les citoyens pas intéressés ? Mais un autre souci vient se heurter aux volontés du gouvernement de poursuivre le dialogue. Alors qu'il veut passer à l'étape suivante des propositions concrètes avec des citoyens tirés au sort, il peine à rassembler justement. Si les organisateurs tablaient sur plus de 100 personnes à chaque conférence (comme à Paris), les citoyens ont plutôt boudé l'invitation dans d'autres villes comme à Lille (60), Orléans (50) ou Marseille et Poitiers (90). Pourtant, tous les moyens sont bons pour les attirer et les convaincre de participer. À leur disposition : billets de train, repas défrayés ou encore logements pris en charge. Une compensation financière a même été évoquée avant d'être abandonnée, note Le Point. Ces conférences sont organisées les 15 et 16 mars puis les 22 et 23 mars dans 18 régions. Avant plusieurs débats à l'Assemblée nationale.
Le grand débat national s'est achevé ce vendredi 15 mars pour laisser place aux conférences citoyennes. Des conférences, qui comme le révèle Le Point, n'accueilleront aucun membre du gouvernement à la demande du Premier ministre.
orangesum-4968
"Le coronavirus est un de ces virus qui n'ont pas de manuels (...) nous combattons un ennemi inconnu, donc toute forme de traitement est une lueur d'espoir à laquelle nous devons nous accrocher", a expliqué à l'AFP Ihab Serageldin, directeur du Centre national de transfusion sanguine en Egypte. Quand une personne contracte la maladie Covid-19, son corps produit des anticorps pour combattre le coronavirus. Ils sont concentrés dans le plasma, la partie liquide du sang. Le traitement consiste à prélever les anticorps sur des personnes ayant été contaminées mais s'étant rétablies, ce qu'on appelle le plasma convalescent, et à l'injecter à des malades. Le président américain Donald Trump a annoncé fin août l'autorisation en urgence de la transfusion de plasma sanguin de personnes guéries du coronavirus à des patients hospitalisés. Selon M. Serageldin, la méthode est prometteuse dans l'attente d'un vaccin. Depuis avril, il mène une campagne visant à pousser les quelque 79.000 patients guéris en Egypte à faire don de plasma. Près de 100.000 cas de nouveau coronavirus, dont plus de 5.500 décès, ont été recensés en Egypte depuis le début de la pandémie, selon les chiffres officiels.- Déterminé à aider -Selon le ministère de la Santé, qui ne donne pas de détail, les prélèvements de plasma chez les patients guéris ont déjà été utilisés. Parmi ceux ayant donné leur sang, Mohamed Fathi, 25 ans, avait contracté le virus en mai pendant la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr. Convalescent, il est déterminé à aider les autres patients en donnant ses anticorps."Perdre le goût a été une expérience terrible. Vous avez l'impression de manger juste pour manger", a-t-il confié à l'AFP, en faisant un don au Centre national de transfusion au Caire."Je suis venu donner aujourd'hui car je ne voulais pas que quelqu'un d'autre traverse ce que ma famille et moi avons traversé. Donc si je peux aider ne serait-ce qu'une personne, c'est une bonne chose", a-t-il ajouté, expliquant que son père avait lui aussi contracté le virus. Le traitement au plasma s'est révélé efficace selon certaines études pour traiter le virus Ebola ou le SRAS, qui est de la même famille que le nouveau coronavirus. Mais tous les experts s'accordent à dire qu'il faudrait davantage d'essais cliniques pour comparer le plasma aux soins standard. Des tests cliniques réalisés en Bolivie, en Colombie, en Inde, au Mexique, au Pakistan, en Corée du Sud, au Royaume-Uni et en Egypte, ont toutefois montré des résultats encourageants.- Marché noir -Selon M. Serageldin, seuls les donneurs âgés de 18 à 60 ans ayant des anticorps d'une certaine qualité peuvent donner leur plasma en Egypte. Ils sont plus de 200 à l'avoir déjà fait, et chaque don peut aider deux patients."Les dons de sang sont faibles en général en Egypte donc nous travaillons à sensibiliser le public", a-t-il assuré. La faiblesse des dons a conduit Ahmed Mostafa, un cadre dans la publicité de 37 ans, à créer une application appelée Mosanda ("soutien") afin de mettre en contact les patients guéris et les malades. M. Mostafa, ayant lui-même guéri d'une infection au nouveau coronavirus, a mis au point l'application en s'appuyant sur l'aide d'un médecin et d'un développeur internet."Nous voulons être le lien entre les patients", a-t-il expliqué, reconnaissant que son application connaît pour le moment peu de succès. La presse locale a fait état en juin de l'apparition d'un marché noir pour le plasma de patients guéris, évoquant un coût de 20.000 livres (plus de 1.000 euros) par don. En réponse, l'institution islamique sunnite Al-Azhar a fustigé ceux qui "profitent de la pandémie", estimant que la loi islamique ne le permettait pas.
Le traitement du nouveau coronavirus grâce au plasma représente une "lueur d'espoir" en Egypte, pays de 100 millions d'habitants au système de santé fragile et qui cherche à stimuler les dons du sang, habituellement faibles.
orangesum-4969
Visage exsangue, cheveux clairsemés... quand la fillette est admise en juillet à l'hôpital de Hangha, dans le sud-est du pays, le diagnostic est hors du commun, même dans ce pays d'Afrique de l'Ouest où le taux de mortalité infantile est un des plus élevés au monde: une combinaison alarmante de pneumonie, de diarrhée et de paludisme."Elle ne tenait plus debout, ou même assise", raconte à l'AFP sa mère, Adama Ansumana, assise sur un banc de l'unité de soins intensifs, son enfant endormie sur les genoux. La petite fille d'Adama est à présent tirée d'affaire, mais les médecins ont constaté avec inquiétude la multiplication des cas extrêmes depuis que les patients évitent de se rendre à l'hôpital par peur d'être contaminé par le coronavirus apparu au début de l'année. L'ONG Médecins sans frontières (MSF), qui gère l'hôpital de Hangha, à une dizaine de kilomètres de Kenema, troisième ville du pays située à quelque 300 km de la capitale Freetown, a enregistré une baisse de 40% des admissions depuis mars dans cette structure de 63 lits. Le manque de suivi médical adéquat est particulièrement dangereux pour les enfants pendant l'actuelle saison des pluies, lorsque le paludisme flambe en raison de l'augmentation de la population de moustiques.- Remèdes toxiques -Le paludisme est une des maladies les plus anciennes et les plus dévastatrices sur le continent africain. Causée par des parasites transmis par les piqûres de moustique, le paludisme cause d'abord une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures, puis peut évoluer vers une anémie sévère, une détresse respiratoire, et atteindre les organes ou le cerveau s'il n'est pas rapidement traité. Quelque 219 millions de personnes ont été infectées dans le monde en 2017, 435.000 en sont mortes. Plus de 90% des victimes sont africaines, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)."Nous faisons face à une épidémie de malaria, avec des symptômes de malnutrition sévère pour la plupart des enfants qui arrivent à l'hôpital", explique la pédiatre belge Laure Joachim, membre de l'équipe médicale de MSF à l'hôpital de Hangha. Par crainte de contamination au coronavirus, de nombreux parents préfèrent en outre se tourner vers la médecine traditionnelle, aggravant parfois les pathologies."Beaucoup d'enfants sont gravement malades, avec des défaillances de plusieurs organes, car certaines plantes traditionnelles sont toxiques", souligne la pédiatre. Malgré un sol regorgeant de diamants, en particulier dans la région de Kenema, la Sierra Leone est un des pays les plus pauvres de la planète et son système de santé reste particulièrement fragile. Le pays n'a officiellement recensé que quelque 2.000 cas de Covid-19, dont 69 décès.- Traumatisme et désinformation -Mais l'ancienne colonie britannique de 7,5 millions d'habitants avait été durement touchée par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui avait tué près de 4.000 personnes dans le pays entre 2014 et 2016, et peine toujours à se remettre d'une guerre civile qui a fait quelque 120.000 morts, près de 20 ans après la fin du conflit. La crainte du médecin s'explique en grande partie par le traumatisme de l'épidémie d'Ebola, estime Sahr Abdulai Surkiti, travailleur médical qui sillonne les campagnes pour sensibiliser les populations, malgré un salaire de misère."Quand l'ambulance venait chercher un malade d'Ebola, il ne revenait jamais", se souvient-il. Selon MSF, quelque 200 membres du personnel médical de la région de Kenema ont perdu la vie en combattant Ebola. Les fausses informations relatives au Covid-19 contribuent également à éloigner les patients des hôpitaux et des postes de santé, qui sont généralement sous-équipés."Les gens ont peur. Et nous n'avons pas d'eau, ni même une moto pour nous déplacer", explique Sarah Vandi, infirmière dans le village isolé de Talia. En conséquence, le paludisme "continue à causer de grandes souffrances et à décimer des familles" en Sierra Leone, malgré la distribution par le gouvernement depuis mars de quatre millions de moustiquaires, déplore le responsable des maladies infectieuses du ministère de la Santé, Samuel Juana Smith.
Dans les campagnes de Sierra Leone, les médecins ont beau avoir l'habitude de soigner des enfants gravement malades, la sévérité des pathologies de cette petite fille de 18 mois les a surpris. En cause: le paludisme, un mal ancien mais qui prospère sur les craintes liées au coronavirus.
orangesum-4970
Depuis l'annonce de la prolongation du confinement en début de semaine, le moral des Français apparaît stable (6,1/10, comme mercredi). Pour autant, une embellie se confirme bel et bien quant à la vision de l'avancement dans la crise. Alors que les statistiques du Covid-19 sont encourageantes depuis plusieurs jours, la proportion de Français estimant que "le pire est devant nous" atteint son plus bas niveau à 41%, sans que cette tendance ne se transforme encore en impression croissante de sortie de crise. Pour preuve, les Français se montrent très prudents vis-à-vis de la perspective du déconfinement. 38% souhaiteraient que le déconfinement soit généralisé lentement en plus de deux mois, contre 32% qui aimeraient qu'ils se fasse en un mois ou moins. Un quart des Français évoquent même le souhait que le déconfinement soit repoussé au-delà du 11 mai. Ils ne se font à ce propos guère d'illusions sur sa durée et ses modalités. A 55%, ils imaginent que le déconfinement sera effectivement généralisé en plus de deux mois et peu anticipent une reprise des activités normales dès le 11 mai. Ainsi, seuls 55% des télétravailleurs pensent qu'ils retourneront dès cette date sur leur lieu de travail et 50% des Français pensent que les commerces non essentiels rouvriront. De gros doutes subsistent également sur la question de l'école : moins d'un tiers des parents imaginent que leurs enfants retourneront à l'école dès cette date. A plus long terme, c'est la situation économique qui cristallise les inquiétudes des Français. Une proportion de plus en plus massive d'entre eux (73%) pense que les effets de la crise sur le plan économique se feront sentir au-delà de l'année 2020, un résultat en hausse de 4 points depuis la semaine dernière. L'anxiété est manifeste sur les multiples pans de l'économie avec environ 9 Français sur 10 se déclarant inquiets quant au pouvoir d'achat, la croissance, le chômage, l'endettement du pays et la situation des artisans-commerçants et petites entreprises.
SONDAGE. Une majorité de sondés (55%) estiment qu'il faudra plus de deux mois après le 11 mai pour que la fin du confinement soit généralisée, selon la dernière vague du baromètre BVA pour Orange et Europe 1 publiée vendredi 17 avril.
orangesum-4971
À un an du scrutin, le fauteuil de maire de Paris suscite les convoitises. Alors qu'une dizaine de candidats - déclarés ou non - sont sur les rangs, c'est celle qui occupe actuellement le poste qui sortirait vainqueure du premier tour, selon un sondage publié dimanche 24 mars. Anne Hidalgo devance en effet tous ses concurrents, même de seulement quelques points. Devant Griveaux, Mahjoubi et VillaniDans l'hypothèse d'une liste La République en marche (LREM) conduite par Benjamin Griveaux, la maire sortante recueillerait 24% des suffrages, contre 22% pour l'actuel porte-parole du gouvernement recueillerait 22%. Si c'est le secrétaire d'État au Numérique, Mounir Mahjoubi, qui est au commande, l'écart augmente en faveur de la maire socialiste (23% contre 20%), selon l'enquête. Même constat si la liste de la majorité est menée par le député de l'Essonne Cédric Villani : Anne Hidalgo recueillerait alors 24% des voix, contre 20% pour l'élu francilien. Rachida Dati devancéeEn cas de candidature de Rachida Dati, la maire Les Républicains du VIIe arrondissement totaliserait seulement 16% des bulletins de vote, loin derrière Anne Hidalgo (24%) et Benjamin Griveaux (22%). Face à Mounir Mahjoubi et Cédric Villani, l'ancienne garde des Sceaux recule même à 15% d'intentions de vote. Marcel Campion à 1% Dans les différentes hypothèses testées par l'Ifop, l'ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, ne dépasse pas 5%, tandis que le "roi des forains" Marcel Campion stagne à 1%. Il y a un an, lors d'un précédent sondage, la liste LREM recueillait 32% des intentions de vote au premier tour, si elle était conduite par Benjamin Griveaux. Anne Hidalgo, quant à elle, totalisait 29% des intentions de vote. À droite, Les Républicains étaient donnés à 21%, avec une liste conduite par leur présidente de groupe au Conseil de Paris, Florence Berthout. Malgré sa position de favorite, Anne Hidalgo pâtit d'une image négative auprès des Parisiens : une majorité d'habitants (55%) se dit mécontente de l'action de la socialiste à la tête de la ville.
L'actuelle maire de Paris est donnée favorite pour le premier tour des élections municipales de 2020, devançant les différents candidats potentiels de la majorité, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
orangesum-4972
Plusieurs dizaines de fourgons, motos, et voitures ont bloqué la rue devant la salle de concert vers 23h30, a constaté un journaliste de l'AFP. En civil ou en tenue, arme à la ceinture, les policiers ont déposé leurs menottes en silence sur la chaussée, avant d'entonner une Marseillaise en signe de protestation. "On réfute les accusations de violences et de pseudo-racisme", a soufflé un des participants, sous couvert d'anonymat. "On ne comprend pas d'avoir été acclamés à l'époque des attentats et d'être pointés du doigt aujourd'hui."Lors des attentats du 13 novembre 2015, deux policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) avaient été les premiers à intervenir au Bataclan et avaient tué l'un des assaillants. Les fonctionnaires présents vendredi ont aussi dénoncé un manque de soutien du ministère de l'Intérieur. "Notre hiérarchie nous lâche en pâture sur la voie publique", a déploré un policier du Val-de-Marne, venu pour l'occasion. "Ils nous demandent beaucoup de choses, ils ne nous donnent pas de moyens et après ils nous crachent dessus. (...) On veut nous retirer la clé d'étranglement, mais c'est quoi l'alternative ? Si on la fait sur quelqu'un, c'est que cette personne n'est pas très docile."Depuis son discours du 8 juin au cours duquel il a annoncé la fin de l'enseignement d'une méthode d'interpellation dite de +la clé d'étranglement", Christophe Castaner doit faire face à la colère des policiers. Plusieurs rassemblements ont eu lieu ces deux dernières semaines, notamment en Ile-de-France, comme devant l'Arc de Triomphe, avec dépôts de menottes en guise de protestation symbolique. De nombreux agents reprochent au ministre de ne pas les soutenir suffisamment contre les accusations "de violences policières" et de "racisme" dans leurs rangs. Lors d'un déplacement à l'école nationale de la police à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, le ministre a insisté vendredi sur "le respect" dû aux policiers et les a réassurés de son soutien. ""Nous serons là pour défendre votre honneur, à chaque fois qu'il sera attaqué (...) vous n'êtes pas seuls", a-t-il lancé à plusieurs nouveaux officiers et commissaires en fin de formation.
Plus de 200 policiers se sont réunis vendredi soir devant le Bataclan à Paris, lieu symbolique des attentats du 13-Novembre, pour protester contre les accusations de violences policières et de racisme à l'encontre de leur profession, et dénoncer un manque de soutien de l'Intérieur.
orangesum-4973
Les faits se sont produits sur les communes de Mamoudzou et Koungou, où, "depuis trois jours" selon les autorités politiques, une flambée de violence a été constatée. Ces derniers ont lancé "un appel au calme et à l'apaisement des tensions". Ils devaient se réunir dimanche à la mairie de Mamoudzou, avec l'objectif de décider de mesures fortes. Samedi, les violences se sont soldées par l'incendie d'une case en tôle. Appelés sur place, les pompiers ont été menacés par des hommes armés de coupe-coupe et autres armes blanches avant de rebrousser chemin. Un jeune homme a été retrouvé sans vie, selon la police, et quatre blessés graves ont été emmenés au centre hospitalier de Mayotte. Le député LR Mansour Kamardine a déploré le franchissement d'"un nouveau palier dans les violences et l'horreur", alors que "depuis un an" "plusieurs assassinats sont à déplorer, de nombreuses personnes ont été mutilées, des centaines ont été blessées, les forces de l'ordre et les pompiers sont quotidiennement agressés". Il a appelé le nouveau gouvernement à "prendre à bras le corps le sujet on ne peut plus régalien de la sécurité et des violences à Mayotte, notamment en renforçant sensiblement les forces de l'ordre, en sécurisant les équipements scolaires avant la rentrée et en organisant les assises départementales de la sécurité". Selon les élus et de la préfecture, les forces de l'ordre et la police municipale, "en nombre", vont "sécuriser le territoire et interpeller les auteurs de troubles". L'objectif est aussi d'organiser "au plus tôt" des assises de la sécurité. Mayotte est régulièrement le théâtre d'actes de violences, à l'encontre des forces de l'ordre, mais aussi des habitants, de la part notamment de bandes de jeunes.
Ces actes sont "d'une violence inadmissible et rarement atteinte", ont dénoncé élus municipaux et départementaux.
orangesum-4974
Dans une interview accordée à Ouest France, les deux femmes ont confirmé mercredi que ces crimes sont liés à un "fantasme" d'un membre de la famille, Hubert Caouissin, obsédé par un prétendu "trésor" de pièces d'or non partagé. De l'aveu même du procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, le quadruple meurtre d'Orvault est un dossier judiciaire "hors norme" qui est bien loin d'avoir livré tous ses secrets. Le mystère se lève cependant un peu plus chaque jour sur le mobile présumé d'Hubert Coaoussin, qui a avoué le 6 mars 2017 avoir tué le frère de son épouse, Pascal Troadec, ainsi que sa femme Brigitte et leurs deux enfants Sébastien (21 ans) et Charlotte (18 ans). Un prétendu trésor estimé à 1 million d'eurosCet homme sans antécédent judiciaire, ouvrier d'État à l'arsenal de Brest, avait reconnu devant les enquêteurs avoir démembré les quatre corps dans la nuit du 16 au 17 février 2017 pour les faire disparaître : selon ses explications, une partie des restes aurait été brûlée dans un four de sa propriété, à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère), l'autre partie enterrée. Un crime effroyable qui trouverait son origine dans une possible spoliation familiale de pièces d'or, qui l'obsédait. Affaire Troadec : et si le trésor, mobile du crime, n'avait jamais existé ? par Europe 1En garde à vue, Hubert Caouissin avait expliqué s'être rendu au domicile des Troadec, à la nuit tombante, muni d'un stéthoscope avec l'intention de les "espionner" pour trouver des preuves de la spoliation qu'il estimait à 1 million d'euros. Réussissant à pénétrer dans la maison, il serait tombé nez-à-nez avec les époux Troadec, se serait emparé d'un pied-de-biche et aurait massacré les quatre membres de la famille. Le véhicule du fils, Sébastien, avait été retrouvé quelques jours plus tôt à Saint-Nazaire. Du sang y avait été découvert, ainsi que de l'ADN appartenant à Hubert Caouissin. Hubert Caouissin soupçonnait Pascal Troadec de s'être approprié un "trésor" de pièces d'or pour ne pas le partager avec sa femme, Lydie Troadec. Les enquêteurs n'en ont jusque-là pas trouvé la trace, ni la preuve de l'existence réelle. Les tantes et cousines de Pascal Troadec sont, elles, bien convaincues que tout est parti de ce "fantasme" : "Le 24 février 2017, nous étions en famille à Vannes. Une tante téléphone. Elle nous demande d'allumer la télé (où elles découvrent la disparition de la famille Troadec). Tout le monde s'est écrié : c'est Caouissin !", expliquent-elles ce mercredi 11 avril à Ouest-France."Pourquoi parler de l'affaire Troadec ? C'est l'affaire Caouissin !"Selon elles, Pascal Troadec leurs aurait confié avoir "peur de son beau-frère". Il "s'inquiétait également pour son neveu (le fils de 8 ans d'Hubert Caouissin et de Lydie Troadec)", ajoutent-elles. "Il est allé porter plainte plusieurs fois contre lui, mais n'a pas été entendu : pour les gendarmes, c'était une affaire familiale..."Elles précisent avoir contacté la mère de Lydie et Pascal Troadec quelques jours après la disparition de la famille : "Elle nous a répondu de ne pas nous inquiéter, qu'ils allaient revenir de voyage". La grand-mère leurs aurait également expliqué que Lydie était passée faire le ménage au pavillon d'Orvault. Elle aurait également demandé à l'une d'elles de "comprendre Hubert car il n'avait pas pris ses médicaments". Selon elles, les relations entre Pascal Troadec et sa mère étaient devenues tendues : "Pascal était très malheureux qu'elle l'ait mis dehors", précisent-elles. "Il n'y avait plus de relations"."On veut juste savoir pourquoi il les a tués", expliquent-elles à Ouest-France. "Pourquoi ce massacre, pourquoi les quatre ? Pourquoi continue-t-on de parler de l'affaire Troadec ? C'est l'affaire Caouissin !" Hubert Caouissin a été mis en examen pour "assassinats" et "atteinte à l'intégrité du cadavre". Le procès ne devrait pas se tenir avant l'automne 2019.
Plus d'un an après le massacre de la famille Troadec dans son pavillon d'Orvault au nord de Nantes (Loire-Atlantique), certains membres de la famille sortent progressivement de leur silence. Derniers en date : les tantes et cousines de Pascal Troadec.
orangesum-4975
« Trop c'est trop » pour Aurélien Esprit. Samedi 6 juin, ce producteur de pommes, cerises et abricots à Pont-de-l'Isère dans la Drôme a décidé d'agir pour dénoncer les vols réguliers qui sont commis dans ses vergers, rapporte France Bleu Drôme. Ce jour-là, il vient de surprendre deux promeneurs en train de voler des cerises dans l'un de ses vergers. Il décide de les suivre pour leur demander des explications, le tout en filmant la scène en direct sur Facebook. Arrivé à leur hauteur, il les questionne sur ce vol. Des cerises dans le panier de son vélo, une femme se justifie : « Je n'en ai pas pris beaucoup. » Une réponse qui ne passe pas pour Aurélien Esprit, d'autant que les fruits ont été arrachés avec les branches et les feuilles, ce qui peut être préjudiciable pour les récoltes des années à venir.« On avait besoin de faire un gâteau », précise le deuxième promeneur. « Moi, j'ai besoin d'un véhicule utilitaire, je n'ai pas d'argent, je vais me servir à la concession ? », répond Aurélien Esprit, passablement énervé par ces vols qui arrivent « toutes les semaines ». Une vidéo pour une prise de conscience de chacunInterrogé par France Bleu Drôme après la publication de la vidéo vue plus de 36 000 fois en une seule journée (plus de 246 000 fois au moment d'écrire ces lignes), Aurélien Esprit explique avoir filmé pour sensibiliser les promeneurs, qui estiment que voler quelques fruits dans un verger n'a pas de conséquences. « Peut-être que des personnes qui l'ont vue ont déjà été tentées ou seraient tentées de prendre des fruits dans les vergers. Je leur dis juste : 'Attention, ce n'est pas le domaine public, respectez notre métier'. C'est comme si on allait faire ses courses au supermarché et qu'on passait par la sortie sans passer en caisse. C'est exactement la même chose », affirme celui qui est également conseiller départemental de la Drôme. Pour autant, il assure faire la différence entre toutes les personnes tentées de dérober quelques fruits. « Je suis tolérant, je n'ai jamais empêché quelqu'un de ramasser un petit fruit lorsqu'il se balade, de manger une pomme, je sais le plaisir que c'est. Mais certains viennent carrément avec des sacs, là ils ont cassé des branches, ça m'a gonflé », déplore-t-il. D'autant qu'aux petits larcins s'ajoutent les conditions météorologiques parfois compliquées et désormais la crise du coronavirus. Pour les professionnels, difficile d'agir face à cette situation. Aurélien Esprit n'a encore jamais porté plainte et pour cause : « Si les personnes ne sont pas identifiées, la procédure a peu de chance d'aboutir. » Ne reste alors que des pertes, dont le montant reste difficile à évaluer.
Aurélien Esprit, arboriculteur dans la Drôme, a décidé de s'expliquer avec deux promeneurs qui venaient de lui voler plusieurs cerises dans son verger. L'occasion pour lui de dire son ras-le-bol alors que ces larcins se multiplient.
orangesum-4976
François Hollande a multiplié ces derniers jours les interventions dans les médias, dans le cadre de la sortie de son livre "Les leçons du pouvoir" (Stock). L'occasion pour lui de régler ses comptes, notamment avec Emmanuel Macron. Mais jeudi 12 avril sur France Inter, ce sont les frondeurs et Benoît Hamon qui ont essayé les foudres de l'ancien président. "J'ai tout fait pour les amener à la raison, parce que, dès le début, ils se sont mis en opposition, a-t-il expliqué. Mais je ne pouvais pas les éliminer du Parlement (...) Je considère qu'ils ont eu un effet tout à fait négatif parce que, non seulement ils ont affaibli la crédibilité de ma politique, mais ils n'ont pas assuré la visibilité de la leur.""J'ai essayé de les convaincre, je n'y suis pas parvenu. Eux-même ont scié a branche sur laquelle j'étais assis", a-t-il encore dit. Et la fronde qu'il a subie a des conséquences politique jusqu'aujourd'hui, estime François Hollande. "Ces frondeurs ont ce défaut, c'est qu'ils obligent maintenant l'Assemblée à être totalement silencieuse", a dit François Hollande, en référence aux députés de La République en marche."IL A FAIT COMBIEN LE FRONDEUR ?"L'ancien président a également laissé entendre qu'il regrettait de ne pas s'être présenté à sa propre succession. "Je n'ai pas été candidat, je me suis sacrifié (...) Donc qui s'est présenté aux élections pour le PS ? Un frondeur (Benoît Hamon, ndlr). Il a fait combien le frondeur ? 6 %. Ce n'est pas ma politique qui a été jugée-là", a-t-il tranché. Je n'ai pas été candidat en décembre 2016, dans un contexte particulier, qui n'était pas le même trois mois après... C'est comme ça."
L'ancien président a fustigé les frondeurs qui ont empoisonné son quinquennat.
orangesum-4977
Découvrez les principales dispositions qui vont être adoptées. RETRAITESA l'issue de la crises des gilets jaunes, Emmanuel Macron s'était engagé à réindexer sur l'inflation les retraites de moins de 2000 euros. Une mesure qui va donc être appliquée et qui concerne 14 millions de retraités français. Le minimum de pension garanti pour une carrière complète va, lui, être porté à 1000 euros mensuels. Les autres prestations sociales, dont les allocations familiales, ne vont pas suivre l'inflation et ne seront revalorisées que de 0,3%. INDEMNISATION DU CONGÉ PROCHE AIDANTA compter d'octobre 2020 va être créé un congé indemnisé pour les personnes désireuses de mettre entre parenthèses leur vie professionnelle afin de soutenir un proche malade, âgé ou handicapé. Il sera d'une durée de trois mois, fractionnable, et sera indemnisé 43 euros par jour pour une personne aidante qui sera en couple, et de 52 euros pour une personne aidante seule. C'est l'équivalent du congé pour enfant malade. EHPADRespectant une feuille de route datant de mai 2018, les recrutements vont s'accélérer dans les maisons de retraites médicalisées. Les structures seront aussi aidées via un plan de rénovation. Valérie Rabault : "Le plan urgences annoncé [par Agnès Buzyn] n'est même pas dans le budget 2020 de la Sécurité sociale"par France InterMATERNITÉEn raison de la fermeture des établissement et, par conséquent, d'un éloignement de plus en plus fréquent, les femmes enceintes qui habitent à plus de 45 minutes d'une maternité bénéficieront d'un forfait de transport et d'hébergement hôtelier ou hospitalier qui permettra une prise en charge quelques jours avant le terme. Environ 60000 femmes pourraient être concernées. CERTIFICAT MÉDICALSix millions de consultations médicales sont en passe d'être évitées par la suppression pour les mineurs du certificat médical obligatoire à l'occasion d'une inscription à une activité sportive. En lieu et place, les parents devront remplir une déclaration sur l'honneur. CANCERUn parcours de soins va être créé et remboursé par la Sécurité sociale afin de soutenir et d'accompagner les patients après un cancer. Environ 175 000 personnes pourraient être concernées chaque année. PENSIONS ALIMENTAIRESMise en place, dès juin 2020, d'un nouveau "service public de versement des pensions alimentaires" devant bénéficier aux arents séparés afin d'éviter les impayés. Les Caf joueront le rôle d'intermédaire. PESTICIDESCréation d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de maladies professionnelles liées aux pesticides. Objectif : mieux dédommager les exploitants agricoles, mais aussi leurs enfants. Le relèvement progressif de la taxe sur les ventes de pesticides permettra de financer en partie cette mesure. MÉDICAMENTSAfin de lutter contre les pénuries de médicaments, les industriels encourront des sanctions plus fortes en cas d'absence de stock ou défaut d'information auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament. URGENCESNouveau mode de financement des urgences avec, notamment, la répartition des dotations en fonction de la population sur le territoire concerné. CANNABISExpérimentation pendant deux ans de l'usage médical du cannabis afin de traiter des douleurs liées, par exemple, au cancer ou à la sclérose en plaques. VINS AROMATISÉSAfin de lutter contre la consommation des jeunes, mise en place d'une taxe sur les "premix" à base de vin, ces boissons mélangent alcool et boisson non alcoolisée très sucrée.
Après une semaine de débats, l'Assemblée nationale va voter mardi le projet de budget de la Sécurité sociale pour l'année 2020. Retraites, congé proche aidant, cannabis, certificat médical, cancer, maternité, médicaments, urgences...
orangesum-4978
Stéphane Bern va ajouter une nouvelle corde à son arc. Déjà animateur, le "monsieur patrimoine" d'Emannuel Macron va désormais revêtir le costume d'acteur. Ou plutôt de lieutenant. En effet, l'animateur de 54 ans tiendra le premier rôle dans le dernier volet de la série de France 3 "Meurtres à...". Un nouveau défi dont Stéphane Bern s'est réjoui dans les colonnes de Télé Loisirs. "Je découvre que c'est merveilleux d'être une autre personne et de mettre sa propre vie entre parenthèses pendant un mois". De là à envisager une reconversion ? "Et pourquoi pas. D'ailleurs, à la télé, à la radio, mon métier est précaire, je ne sais pas ce qu'il se passera pour moi l'année prochaine... Alors je ne m'interdis rien !"Un nouveau projet qui n'a pas été forcément bien perçu dans son entourage. "Des amis acteurs, dont je tairais le nom, m'ont lancé, ironiques : 'Ah oui ? Dans ce cas, moi, je vais animer une émission de radio'. Bien sûr que ma présence dans cette fiction va déranger". Pour bien se mettre dans la peau de son personnage, le lieutenant de gendarmerie Muller, Stéphane Bern a dû passer un pacte avec le réalisateur, René Manzor. "Il a fait un deal avec moi : 'Tu veux jouer la comédie ? Alors tu vas devoir te mettre en condition. Et te couper de ta vie : plus de portable, plus de monsieur patrimoine, plus de télé !' Très discipliné, j'ai rompu tout contact avec Paris", raconte au magazine l'animateur, à qui on a également demandé de moins sourire.
Stéphane Bern se lance un nouveau défi qui va selon lui déranger nombre de ses amis. L'animateur de 54 ans s'est confié à ce sujet dans les colonnes de Télé Loisirs.
orangesum-4979
Des milliers de masques de protection et de flacons de gel hydroalcoolique ont été volés dans des hôpitaux publics parisiens et marseillais ces derniers jours. Les établissements ont annoncé avoir renforcé la sécurité du stockage de ces produits essentiels à la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Dans la capitale, au moins 8.300 masques et 1.200 flacons de solutions hydroalcooliques ont été volés dans plusieurs établissements de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), selon un bilan provisoire communiqué mardi soir à l'AFP. "Un vol de 2.000 masques (FFP2 et chirurgicaux)" a notamment été commis "entre ce week-end et lundi" à l'hôpital Bichat, dans le nord de la capitale, a précisé l'AP-HP, confirmant une information du Canard Enchaîné à paraître mercredi. "Une plainte a été déposée lundi" pour ce vol et "des plaintes seront déposées systématiquement" pour les autres faits, a ajouté l'institution publique. L'hebdomadaire satirique fait état de vols dans trois autres sites parisiens, mais pour l'heure l'AP-HP "confirme le vol de cartons de masques dans plusieurs hôpitaux" tout en soulignant que son décompte reste "non exhaustif à ce stade" car "un recensement est en cours dans tous ses établissements". Sans attendre le bilan définitif, "la mise à l'abri des stocks a été renforcée et des consignes repassées dans tous les sites" des Hôpitaux de Paris. Accès réservé au personnelMême réaction dans la cité phocéenne, où l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a reconnu le vol d'environ 2.000 masques chirurgicaux à l'hôpital de la Conception. Les boîtes de masques volées étaient stockées au niveau du bloc central de l'établissement, dont l'accès est réservé aux personnels de santé habilités et aux patients opérés, a précisé la direction, confirmant une information de La Provence. Une note interne a été diffusée à l'ensemble des personnels du bloc "pour rappeler que l'usage de ces masques est strictement réservé à l'exercice professionnel" et des consignes ont été diffusées dans tout l'AP-HM "afin de sécuriser les stocks (masques, solutions hydroalcooliques) et d'éviter que ce type d'incident se reproduise". La direction s'est voulue rassurante, affirmant que "le stock restant était suffisant pour assurer l'activité du bloc et (que) de nouvelles commandes avaient été passées pour un réapprovisionnement rapide". Elle a aussi "immédiatement diligenté une enquête interne pour retrouver le ou les auteurs des faits". Contactée, la police n'avait toutefois été saisie d'aucune plainte.
Le recensement est en encore en cours dans de nombreux établissements. Pour l'heure, plus de 10.000 masques se sont volatilisés.
orangesum-4980
Agnès Buzyn a annoncé que le plan pauvreté comprendrait des moyens financiers supplémentaires. Interrogée dans l'émission Dimanche en Politique sur une éventuelle augmentation des budgets alloués, elle a répondu "Il y en aura, bien sûr". "Il y aura de la dépense pour accompagner mieux les personnes vers leur émancipation". La ministre a par ailleurs écarté l'hypothèse d'une fusion des prestations sociales, sur le court terme. "C'est une idée à explorer. Elle n'est pas simple techniquement et donc, je pense que nous aurons un travail de réflexion autour de cette fusion des aides sociales", a réagi la ministre, qui estime que "ça ne peut pas se faire avant plusieurs années, même par étapes". Cette précision fait écho à la remise d'un rapport mercredi 5 septembre sur "le juste niveau de prestation" sociale, pour "mieux lutter contre la pauvreté tout en maîtrisant davantage les dépenses publiques". Pas de bénévolat, mais du "travail rémunéré"Avant une éventuelle fusion des prestations sociales, qui se traduirait par une nouvelle "allocation sociale unique", les signataires du rapport ont proposé une "homogénéisation" de leur mode de calcul. Les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) devraient se voir proposer des mécanismes de réinsertion à travers du "travail rémunéré", "mais pas" à travers le bénévolat, a précisé la ministre. Plus généralement, la ministre a expliqué à propos du plan qu'on "ne transforme pas une société, dans laquelle il y a une proportion de Français très pauvres depuis des années, en une année". Emmanuel Macron présentera jeudi le "plan pauvreté", principal chantier social de son début de quinquennat, très attendu par l'aile gauche de sa majorité alors que la popularité de l'exécutif est au plus bas."Une forme de racisme social", pour HamonDans la perspective du dévoilement du plan gouvernemental, Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a lui fustigé "un gouvernement pauvrophobe". L'ancien candidat à la présidentielle s'est montré dubitatif avant ces annonces, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "J'écoute les associations qui s'occupent, elles, tous les jours des pauvres, et pas un jour sur 365 comme M. Macron quand il fait un 'plan pauvreté', voire un jour sur le quinquennat". "Elles disent qu'il y a une montée de la pauvreté : des travailleurs, des retraités, des jeunes de plus en plus nombreux à être pauvres", a rapporté l'ancien ministre de l'Education nationale, qui a critiqué de nouveau "une forme de racisme social" du président de la République, quand il s'exprime "avec autant de mépris à l'égard de ceux qui n'ont qu'une petite pension, un petit salaire pour pouvoir vivre".
Invitée de France 3 dimanche 9 septembre, la ministre des Solidarités et de la Santé écarte l'application d'une "allocation sociale unique", promettant des dépenses supplémentaires et une refonte du RSA. Pas de quoi convaincre Benoît Hamon, qui dénonce une "forme de racisme social" du chef de l'Etat.
orangesum-4981
L'automobiliste aurait reconnu que son geste était volontaire. Lundi 27 avril, vers 17h40, à Colombes, deux motards de la police nationale étaient à l'arrêt en train de contrôler un véhicule lors d'une opération conjointe avec la police municipale, sur une avenue proche du stade Yves-Dumanoir. Soudain, une "BMW noire", qui arrivait en sens inverse, s'est déportée sur la gauche pour venir les percuter, atteignant également une voiture de la police municipale qui se trouvait derrière eux, a expliqué le parquet. Une source policière avait initialement fait état d'un conducteur de scooter qui aurait pris la fuite pour échapper au contrôle, une version non confirmée par le parquet. Aussitôt interpellé par les policiers municipaux, le conducteur de la BMW a indiqué que son geste était "volontaire", selon des sources proches du dossier, et a été placé en garde à vue. Il n'a pas d'antécédents judiciaires récents mais était connu pour des "faits de droit commun anciens", selon le parquet. Ses motivations "restent à éclaircir", a ajouté cette source. Les deux motards blessés font partie de la Direction de l'ordre public et de la circulation, qui dépend de la préfecture de police de Paris (PP). Dans un tweet, le préfet de police de Paris Didier Lallement leur a exprimé "tout son soutien" Les policiers municipaux qui se trouvaient dans le véhicule sont "en état de choc", selon la maire Nicole Gouéta qui s'est rendue sur place. Le Service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine est saisi de l'affaire. Le parquet national antiterroriste restait en début de soirée "en observation", selon le parquet de Nanterre.
Un automobiliste a percuté deux policiers qui circulaient à moto à Colombes (Hauts-de-Seine). L'un d'eux a été grièvement blessé à la tête.
orangesum-4982
"L'Iran n'a rien à faire en Syrie (...) et nous n'arrêterons pas tant qu'ils (les Iraniens) n'auront pas quitté la Syrie", a-t-il déclaré lors d'une interview à la chaîne Kan 11, sans toutefois revendiquer explicitement les raids que médias d'Etat syriens et ONG ont attribués à l'aviation israélienne. Lundi soir, quatorze combattants iraniens et irakiens ont été tués dans des raids nocturnes en Syrie, pays en guerre et voisin d'Israël, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) en affirmant que les frappes avaient été menées "probablement" par Israël. Depuis le 21 avril, cette ONG et des médias d'Etat syriens ont fait état d'au moins six frappes imputées à Israël contre des positions iraniennes ou de groupes proches de l'Iran, y compris le Hezbollah libanais, en Syrie. L'Iran et le Hezbollah, bêtes noires d'Israël, aident militairement le régime syrien de Bachar al-Assad dans sa guerre contre les rebelles et les jihadistes. L'Iran est "entré" en Syrie dans le cadre de la guerre dans ce pays et cherche à "s'implanter" à la frontière israélienne afin de "menacer" des villes comme "Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa", a ajouté M. Bennett. - "Leur Vietnam" -"L'Iran est devenu un fardeau. C'était auparavant un actif pour les Syriens, ils (les Iraniens) ont aidé Assad contre Daech (un acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique), mais ils sont devenus un fardeau", a martelé le ministre israélien, appelant le pouvoir iranien à faire face à la crise du nouveau coronavirus plutôt qu'à poursuivre son "aventure terroriste". Chef de la formation de la droite radicale Yamina, Naftali Bennett avait été nommé ministre de la Défense à l'automne 2019 mais il pourrait perdre ce titre dans les prochains jours. A la faveur d'un accord pour un gouvernement d'union et d'urgence face à la pandémie, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ex-rival électoral Benny Gantz ont conclu un accord sur le partage du pouvoir pendant les trois prochaines années. Or Benny Gantz, un ancien chef d'état-major, a déjà indiqué qu'il serait ministre de la Défense pendant les 18 premiers mois du futur gouvernement, avant de remplacer Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement. Naftali Bennett dit, lui, craindre de voir les forces pro-iraniennes s'enraciner dans le sud de la Syrie, notamment dans le Golan, à la frontière israélienne. Une partie du Golan syrien est occupée par Israël."Dans un an, nous risquons de nous réveiller avec 10.000, 20.000 missiles nous menaçant. Pour eux (l'Iran), ce sera une aventure, ils seront à 1.000 km de chez eux... mais ce sera aussi leur Vietnam d'une certaine manière", a-t-il dit. - Missiles -Depuis le début en 2011 du conflit en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes dans ce pays contre les forces du régime mais aussi contre celles de l'Iran et du Hezbollah. Israël accuse aussi l'Iran de développer un programme de missiles de précision depuis le Liban, ce qui impliquerait le transport de matériel stratégique via la Syrie. Ces missiles pourraient faire plus de dommages en Israël que des simples roquettes, estiment responsables militaires israéliens. Pour le chercheur à l'Institut national de recherches sécuritaires (INSS) de Tel-Aviv, Yoram Schweitzer, "il semble y avoir une augmentation (des opérations israéliennes, ndlr) ces deux dernières semaines, mais c'est la continuation d'une même tendance". Ces "opérations", a déclaré M. Schweitzer mardi à l'AFP, se sont intensifiées soit "en réaction à une accélération" des activités du Hezbollah et de l'Iran, soit parce qu'avec "les répercussions de la crise du coronavirus et de la crise économique (en Iran, ndlr), certains estiment que le timing est propice pour accroître" la pression. "Mais ça pourrait aussi être ces deux facteurs à la fois". Déclenché par la répression de manifestations pro-démocratie, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'intervention de plusieurs acteurs régionaux et internationaux. Il a fait plus de 380.000 morts.
Israël poursuivra ses opérations militaires en Syrie tant que l'Iran ne se retirera pas de ce pays, a averti mardi le ministre de la Défense Naftali Bennett évoquant un "Vietnam" pour Téhéran, après une série de frappes imputées à l'armée israélienne en territoire syrien.
orangesum-4983
Ils n'ont probablement jamais été aussi heureux de se tromper. Selon les informations du Parisien, les membres d'une famille résidant en Haute-Vienne sont parvenus à décrocher la cagnotte du loto en cochant par erreur les numéros gagnants sur leur grille. Une improbable mais victorieuse issue qui leur permet d'encaisser la coquette somme de 13 millions d'euros. A l'image de nombreux joueurs réguliers, chacun choisit de miser sur des chiffres qui ont une signification particulière. Dans le cas de cette famille, on opte notamment pour les dates de naissance des petits-enfants. Sauf qu'au moment d'enregistrer son ticket au Sab'istrot à Saint-Gence, près de Limoges, les numéros 6 et 8 sont cochés au lieu du 7 et du 9. La famille s'en rend alors compte mais manque de temps pour corriger cette erreur. Elle décide alors de valider tout de même la grille. Le ticket gardé dans un coffre pour éviter de le perdreMême s'ils sont dans un premier temps frustrés de ne pas avoir choisi les bons chiffres, la famille croit en ses chances. Le père regarde le tirage au sort à la télévision qui indique que le gagnant se trouve en Haute-Vienne. 6-8-19-29-43 et le 6 en numéro chance : tout correspond, il a bien remporté le jackpot. Par peur de perdre son graal avant d'encaisser l'argent, il va même jusqu'à conserver le reçu dans un coffre. Ce type d'erreur n'est pas nouveau. Le Parisien rappelle qu'en 1994, dans le Rhône, une femme avait coché le 34 au lieu du 44 sur la grille d'une cagnotte commune. Une boulette aussitôt pardonnée à l'annonce du gain de 18 millions de francs qu'ils venaient de remporter. La même année dans le Gard, un bulletin est refusé par une machine ne sachant pas s'il fallait valider le 32 ou le 33. Après réflexion, c'est le commerçant lui-même qui tranche pour son client en choisissant le 33. Son flair a permis à une grand-mère et son petit-fils de profiter de 60 millions de francs.
Le Parisien rapporte l'heureuse histoire de cette famille ayant remporté le jackpot au loto grâce à une heureuse erreur dans les chiffres à cocher.
orangesum-4984
La tempête a provoqué des dégâts matériels mais pas de victimes, selon un premier bilan des secours. Amélie, la premier tempête de l'automne s'est abattue dans la nuit de samedi à dimanche sur les côtes atlantiques et progresse vers l'intérieur du pays. Dimanche 3 novembre, 16 départements sont toujours placés en alerte orange. Quelque 140.000 foyers étaient privés d'électricité dimanche matin dans les régions Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire, Auvergne et Occitanie, a indiqué à l'AFP le réseau de distribution d'électricité Enedis. La tempête a également provoqué des dégâts matériels mais pas de victimes, selon un premier bilan des secours tandis que le Sud-Est était aussi confronté à des orages et de fortes pluies. Selon Météo France, des rafales de vent à 163 km/h ont été enregistrés dans la nuit sur le littoral au Cap Ferret (Gironde), 146 km/h à Belle-Ile, 124 km/h à Saint-Clément des Baleines sur l'Ile de Ré (Charente-Maritime), 121 km à Biscarosse (Landes). "La Vendée est sortie de la vigilance mais quatorze départements restent en orange pour le vent", a indiqué l'organisme en milieu de matinée, rappelant que la Corse-du-Sud et les Alpes-Maritimes étaient de leur côté en "vigilance pluie-inondation et orages". Un village de Charente-Maritime coupé du mondeSur la côte atlantique, touchée en seconde partie de nuit, les pompiers ont comptabilisé plusieurs centaines d'interventions dans les Landes, la Charente-Maritime, les Pyrénées-Atlantiques notamment, principalement pour des chutes d'arbres sur les voies, des câbles électriques à terre, des objets menaçant de tomber. Plusieurs axes de de circulation, surtout secondaires, étaient coupés, inondés ou obstrués par des arbres tombés sur la voie, notamment en Gironde. En Nouvelle-Aquitaine, plusieurs TER ont été annulés ou reportés jusqu'en milieu de matinée au moins. France 3 Poitou-Charentes cite l'exemple du village de La Chapelle des Pots, "coupé du monde". Marignane sous l'eauDans le Sud-Est, les pompiers des Bouches-du-Rhône les pompiers ont effectué 180 interventions entre 23h30 et 3h00 du matin, là encore sans victime à déplorer. A Vitrolles, un camp de gens du voyage de plus de 100 personnes a en partie été évacué. À Marignane, près de Marseille, quelques quartiers ont été temporairement privés d'électricité. Dans certains endroits de la ville, 50 mm d'eau ont été cumulés en 3 heures seulement. Des voitures ont été endommagées par les eaux qui ont ruisselé dans les rues et le courant a été coupé. À Martigues, une tornade a traversé la ville et fait des dégâts dans les allées du marché dominical notamment. Nice particulièrement touchéeDans les Alpes-Maritimes les interventions pour locaux ou parties communes inondées ont été concentrées sur Nice, où un déluge plus violent que prévu s'est abattu dans la nuit. Des autoroutes coupées Vers 02h00, les pompiers ont réalisé 30 interventions en une heure sur la ville, dont la plus notable la mise en sécurité de 13 naufragés de la route. Les autoroutes A7, dans les deux sens de circulation, et A51 dans le sens Marseille/Aix-en-Provence ont été momentanément fermées. L'autoroute A8 a également été momentanément coupée dimanche matin à la suite de coulée de boue, entre Nice-centre et Nice-nord, rapporte franceinfo.
Rafales à plus de 140 km/h, trombes d'eau, orages... la tempête Amélie a balayé le sud de la France et provoqué des dégâts matériels.
orangesum-4985
Le conseil municipal, réuni le 16 septembre, a décidé de trouver un nouvelle appellation. Quatre propositions ont été retenues: Ar Faoued (le nom breton), Le Faouët en Trégor, Le Faouët sur Leff ou Le Faouët d'Armor. Une consultation sera lancée à la fin du mois auprès des habitants. Fréquemment, des courriers destinés aux habitants de ce village de 400 habitants arrivent par erreur au Faouët (Morbihan) à une centaine de kilomètres au sud. Le temps qu'il retourne au bon destinataire, "un courrier envoyé à 5 kilomètres de chez nous peut mettre trois semaines à arriver", regrette le maire Jacques Tricard. Les entreprises locales connaissent aussi des déconvenues. Un fabricant de clubs de golf qui importe du matériel des États-Unis est ainsi souvent victime de cette homonymie : "A Houston, on ne se pose pas la question de savoir si La Faouët est en Côtes-d'Armor ou dans le Morbihan", relève l'élu. D'autres histoires sont plus déplaisantes. "Il y a une dizaine d'années, un employé de pompes funèbres a transporté un corps dans notre commune, avant de se rendre compte que l'enterrement avait lieu dans le Morbihan", se souvient M. Tricard. Le Faouët souffre de la concurrence de sa jumelle du Morbihan, plus peuplée, qui compte 2.800 habitants. "C'est la loi du plus fort", estime le maire, "le référencement des sites fait remonter la commune la plus recherchée". L'idée d'un changement de nom avait déjà été soumise lors du mandat précédent mais n'avait pas fait unanimité au sein du conseil municipal. "Le temps de traiter les résultats de la consultation, on pourrait voter le nouveau nom d'ici deux mois", poursuit M. Tricard. La nouvelle dénomination doit ensuite recevoir l'aval du conseil départemental, des directions départementales des archives et de La Poste, du préfet, puis du ministère de l'Intérieur. "La procédure peut prendre un an", précise le maire. Deux motivations principales peuvent permettre à une commune de changer de nom : éviter un risque d'homonymie ou rétablir une dénomination historique. Un décret du 26 février 2020 fait état de 11 changements de nom de commune en France. Saint-Flour, dans le Puy-de-Dôme, est ainsi devenu Saint-Flour-l'Étang pour ne pas être confondu avec Saint-Flour, sous-préfecture du Cantal.
Le Faouët des Côtes d'Armor ne veut plus être confondu avec le village homonyme du Morbihan et est déterminé à changer de nom pour mettre fin à des situations cocasses, a-t-on appris mercredi auprès du maire.
orangesum-4986
Une association de victimes de l'Androcur, un médicament pouvant multiplier jusqu'à 20 la probabilité de tumeurs chez les personnes traitées, a lancé une action de groupe en justice devant le Tribunal de grande instance de Lille pour obtenir réparation, a-t-elle indiqué mardi 25 juin. L'assignation "regroupe dans ce texte une petite trentaine de victimes. Mais déjà au total une centaine de dossiers sont en cours de constitution", a affirmé Georges Alexandre Imbert, le président de l'Association d'aide aux victimes des accidents des médicaments (AAAVAM) qui a déposé le dossier. Ignorer le "caractère potentiellement dangereux"L'assignation vise Bayer Health Care, le laboratoire titulaire de l'autorisation de mise sur le marché de ce médicament et son fabricant, la société Delpharm Lille. Ces sociétés ont "commercialisé un produit de santé dont elles n'ignoraient pas dès 2007 le caractère potentiellement dangereux, ni la réalité et l'importance des graves pathologies dont il était à l'origine", fait valoir l'association dans l'assignation, dont l'AFP a obtenu une copie. L'association accuse les deux sociétés de "manquement" à leurs obligations et souligne un "défaut d'information" du laboratoire. Un médicament prescrit pour l'acné ou comme contraceptifAutorisé pour traité l'hirsutisme majeur (pilosité excessive) chez les femmes, l'Androcur a été massivement prescrit pour l'acné ou comme contraceptif. Une étude de l'Assurance maladie rendue publique en août 2018 a notamment montré que l'Androcur et ses génériques pouvaient multiplier jusqu'à 20 (après 5 années de traitement) et même plus, la probabilité de tumeurs (méningiomes) chez les femmes traitées longtemps et à hautes doses. Une étude du centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Fernand Widal à Paris, publiée lundi 24 juin par l'Agence du médicament, a mis en évidence quatre cas graves de développement de tumeurs intracrâniennes survenus pendant la grossesse plusieurs années après l'arrêt d'Androcur, ayant laissé des séquelles après opération. Une procédure complexeL'action de groupe en justice est une procédure complexe au cours de laquelle le tribunal examine d'abord deux dossiers de plaignantes comparables pour déclarer la démarche recevable et statue sur la responsabilité du laboratoire et l'éventuelle "défectuosité" du médicament, explique l'avocat de l'association, Didier Jaubert. Une fois cette étape franchie, et sous réserve des recours du laboratoire, le juge ouvre une action de groupe. "Le juge a aussi la possibilité de créer une médiation entre les deux parties", ajoute l'avocat. "Une solution privilégiée par l'association pour éviter toutes ces lenteurs judiciaires", assure George Alexandre Imbert. Quatre cas de victimes de tumeurs intracrâniennes, traitées pendant de longues années, sont décrits dans l'assignation, dont les deux requis par la loi qui souffrent notamment de troubles visuels. Ainsi, le cas d'une femme à qui l'Androcur a été prescrit "de 1998 à novembre 2018 (...) pour soigner une perte de cheveux" et qui a dû être opérée d'un volumineux méningiome en 2017. Elle souffre depuis de troubles de la vue avec difficulté pour conduire, maux de tête, pertes de mémoire, de l'odorat et du goût et incapacité à travailler à temps complet. 400.000 femmes traitées Entre 2006 et 2014, plus de 400.000 femmes ont été traitées avec de l'acétate de cyprotérone, le principe actif d'Androcur et de ses génériques, selon l'Assurance maladie. Dès le 1er juillet, tout patient débutant un traitement avec ces médicaments devra être informé du risque de tumeur et bénéficier d'un examen d'imagerie cérébrale et pour répondre aux questions des patients et de leur entourage, le numéro vert 0.805.04.01.10 est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 19h.
L'action en justice vise le laboratoire Bayer Health Care et le fabricant du médicament Delpharm Lille pour avoir "commercialisé un produit de santé dont (ils) n'ignoraient pas le caractère potentiellement dangereux".
orangesum-4987
La Corse a été balayée lundi par la tempête Adrian, provoquant d'importants dégâts et blessant grièvement un homme. Mardi 30 octobre au matin, 21.000 foyers étaient encore privés d'électricité, alors que des rafales à 160 km/h ont été enregistrées. Un pompier à la retraite de 70 ans a été grièvement blessé lundi soir par un morceau de portail emporté par le vent, en Balagne, dans le nord-ouest de l'île, a-t-on appris auprès de la préfecture. Victime d'un traumatisme crânien, il a été transféré à Calvi. Son pronostic vital n'était pas engagé. Vers 10h30, un hélicoptère de la Sécurité civile a survolé l'île pour permettre de faire un point plus précis de l'impact de la tempête. C'est surtout sur les côtes de l'île que les stigmates sont les plus évidents, avec des bateaux culbutés par les vagues dans les ports, notamment à Cargèse ou le long de la route des Sanguinaires près d'Ajaccio, et des restaurants de bord de mer endommagés par les flots. Durant la nuit, jusqu'à 25.000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête. 120 techniciens étaient déployés mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île. Lundi, les autorités avaient pris des mesures pour assurer la sécurité des habitants de l'île. "C'est une ville fantôme ce soir, avec très peu de véhicules qui circulent, car on a demandé aux gens de rester chez eux, avait déclaré lundi à franceinfo le maire de Bastia, Pierre Savelli. Tous les commerces ou presque sont fermés, c'est une ville qui est vide de ses habitants."Il avait également assuré avoir fait fermer les crèches et les centres de loisirs, l'accès au borde de mer, le port et l'aéroport. "Nous sommes en pleine tempête. Du bureau de la mairie, on peut voir l'intensité et la force des vagues (...) On a un vrai renforcement, avec des hauteurs de vagues qui sont rarement atteintes sur Bastia."Le préfet de Haute-Corse avait, lui, conseillé à la population "de rester chez soi, ne pas se déplacer, parce qu'on a beaucoup de vent. On a beaucoup d'arbres qui tombent sur les chaussées. Ceux qui sont dans des maisons soumises à risques de crue doivent se réfugier dans les étages, c'est ce qui est prévu dans les dispositifs, et surtout éviter de sortir". L'alerte rouge aux vents violents a été levée sur la Corse lundi vers 23h00. La Corse-du-Sud est restée en alerte orange pour les orages, pluies-inondations et vagues-submersion mais mardi matin, cette alerte a été levée à son tour.
Les techniciens travaillent depuis mardi matin a rétablir le courant dans l'ensemble de l'île.
orangesum-4988
"J'espère qu'il y a une justice dans ce pays", a déclaré devant la presse, avant de se livrer aux forces de l'ordre, Carlos Villamizar, vice-président pour la Stratégie de DirecTV au Venezuela. Le 23 mai, la justice vénézuélienne avait ordonné la saisie des biens et équipements de l'entreprise, propriété du groupe américain de télécommunications AT&T, et interdit aux membres de la direction de la firme de quitter le territoire vénézuélien ou de transférer des comptes bancaires vers l'étranger. M. Villamizar s'est dit "très très surpris" par le mandat émis à l'encontre de lui-même et deux de ses anciens collègues, Hector Rivero et Rodolfo Carrano. Accompagné de leur avocat, ils se sont rendus volontairement tous les trois au quartier général des services de renseignement. Le 19 mai, le groupe AT&T avait annoncé la fin des activités de DirecTV au Venezuela, expliquant que les sanctions américaines interdisaient la transmission de la chaîne d'information privée Globovision et de PDVSA TV, la chaîne de la compagnie pétrolière d'État vénézuélienne. Or, selon la société, la transmission de ces deux chaînes est une condition imposée par le gouvernement du président Nicolas Maduro pour l'octroi d'une licence de télévision payante au Venezuela. Nicolas Maduro, plusieurs membres de l'entourage du président socialiste et PDVSA sont visés par des sanctions américaines. Selon les chiffres officiels, DirecTV représente 45% du marché de la télévision par abonnement au Venezuela. La fin de ses activités a touché 6,5 millions d'abonnés dans ce pays de 30 millions d'habitants, et les prive notamment du très populaire programme sportif Futbol Total.
Trois dirigeants locaux de l'entreprise de télévision payante DirecTV, qui a cessé ses activités au Venezuela en raison des sanctions américaines, ont été arrêtés vendredi.
orangesum-4989
La présidente de la région Ile-de-France (ex-LR) Valérie Pécresse a réitéré ses "craintes" sur la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites. "J'ai beaucoup de craintes sur cette grève du 5 décembre" qui risque de plonger "des millions de Français dans une galère épouvantable", notamment en Ile-de-France où "8,5 millions de personnes" empruntent les transports en commun, a-t-elle affirmé sur Sud Radio, ce vendredi 22 novembre. Mme Pécresse, également présidente de l'organisme Ile-de-France Mobilités (IDFM), a appelé les syndicats de la SNCF et de la RATP à "ne pas se tromper de combat". "On peut combattre cette réforme qui est injuste à leurs yeux, et je partage leur point de vue", mais "le droit de grève doit se concilier avec le droit des Français d'aller travailler", développe t-elle. Le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué que le gouvernement préparait "un plan de transport" en prévision d'une grève susceptible de se prolonger plusieurs jours. Mme Pécresse a assuré avoir "demandé à la SNCF et à la RATP, si le service minimum n'est pas garanti, qu'ils remboursent les voyageurs". "La RATP et la SNCF feront leur maximum mais je demande au gouvernement de changer la loi" qui "doit prévoir un service minimum", a-t-elle martelé une nouvelle fois, estimant que "le droit de grève doit pouvoir se concilier avec un principe constitutionnel de continuité du service public". Pour déminer "le temps est compté" car "il faudrait reprendre la concertation à zéro pour ne pas aboutir à une réforme injuste" et "mal ficelée", a-t-elle estimé. Jeudi a vu les relations se tendre sur le sujet, la CFDT-Cheminots se ralliant à la grève tandis que la ministre des Solidarités Agnès Buzyn et la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye dénonçaient des "revendications très corporatistes" ou accusaient la CGT de ne pas "jouer le jeu de la démocratie sociale". Édouard Philippe recevra les partenaires sociaux à Matignon lundi et mardi.
Les trois premiers syndicats représentatifs de la SNCF ont signé un appel unitaire à une grève illimitée, reconductible par période de 24 heures, à partir du jeudi 5 décembre, jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
orangesum-4990
Il a en revanche refusé d'expliquer comment il avait fui le Japon. Ce mercredi 8 janvier, Carlos Ghosn est apparu pour la première fois en public pour une conférence de presse à Beyrouth, depuis sa fuite rocambolesque il y a deux semaines du Japon, où il est accusé notamment de malversations financière. L'ancien PDG de Renault-Nissan a commencé sa prise de parole en "saluant" les journalistes du monde entier, en Français, Anglais et Arabe. "C'est un jour très important pour moi", débute-t-il, rappelant sa "brutale interpellation" il y a un peu plus d'un an. "Je n'ai pas vécu de moment de liberté" depuis lors, affirme-t-il, adressant sa "profonde reconnaissance" d'être réuni avec ses proches. "Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cette privation de liberté m'a touché"."Aujourd'hui est un rappel poignant du jour où, il y a un an, je suis apparu devant les juges à Tokyo, où j'ai plaidé mon innocence contraint par des menottes et lié par une laisse autour de la taille", rappelle le magnat déchu de l'automobile. "J'étais pieds et poings liés, sur le point d'être détenu en isolement. Je venais de passer Noël seul, et je n'avais pas parlé à ma famille depuis six semaines. Le seul contact que j'ai pu avoir avec eux était par le biais de lettres confiées par mes avocats", déplore-t-il. Selon lui, le procureur lui a conseillé de plaider coupable et lui aurait dit : "Si vous ne confessez pas vos crimes, on s'attaquera à vos familles et vos proches". "Pendant 130 jours de détention, j'ai dû me battre pour prouver mon innocence", continue Carlos Ghosn. "On m'a mis en isolement solitaire 24h sur 24. Un isolement qui ne répond pas au droit", selon lui. Quels instants plus tard, il décrit ses conditions de détention : "une petite cellule" avec "la lumière jour et nuit", "30 minutes par jour pour la promenade, deux douches par semaine et l'impossibilité de parler à quelqu'un qui parle français ou anglais"."Je ne veux pas me victimiser, je suis là pour mettre la lumière sur les principes basiques de l'Humanité qui ont été violés", ajoute-t-il encore, martelant que les allégations à son encontre "ne sont pas vraies". Il assure vouloir "laver (s)on honneur."Une collusion entre Nissan et le procureur"Carlos Ghosn accuse les procureurs japonais d'être "de mèche" avec Nissan pour le faire tomber. "La justice doit se reposer sur la recherche de preuves, d'une justice équitable. Or, les procureurs étaient de mèche avec des dirigeants de Nissan, qui viennent, dans le même temps, détruire la réputation de Nissan et du Japon dans le monde entier", dénonce-t-il, déplorant "une campagne complotiste". "Je n'ai pas été arrêté dans l'avion mais dans l'aéroport. Nissan a mis en scène tout ça. Il y a une collusion entre Nissan et le procureur. Seule la population japonaise ne la voit pas", fustige-t-il. Si les procureurs ont repoussé de 13 mois la date du procès, c'est selon lui "pour laisser plus de temps à l'enquête et essayer de rassembler des preuves inexistantes". Carlos Ghosn assure que les accusations de malversations financières sont "sans fondements". Il dévoile des documents qui prouvent, selon lui, que les accusations portées contre lui étaient infondées et assure qu'il mettra ces documents à la disposition des journalistes qui le souhaiteront."J'avais l'impression d'une un otage du Japon""Je n'ai pas fui la justice, mais l'injustice et la persécution politique, après plus de 400 jours de traitement inhumain, et dans l'incapacité d'avoir accès à une justice équitable", explique l'homme d'affaires. Il a donc choisi de quitter le Japon, cherchant un "procès équitable". "Ceux à qui j'avais affaire ne souhaitaient qu'une chose : entendre une confession", ils ne cherchaient pas la "justice", selon lui. "Je n'avais pas d'autre choix que la fuite pour me protéger et protéger ma famille", insiste-t-il. Cette fuite "était la décision la plus difficile de ma vie". Pour autant, il assure qu'il "n'est pas là pour raconter comment (il a) fui le Japon". "Je ne peux pas parler de ma fuite, car si je le fais je vais exposer beaucoup de personnes à des problèmes. Un jour, peut-être, vous connaîtrez la réalité. Dans vingt ans, je pourrai peut-être confirmer ou infirmer ces informations !", explique-t-il ensuite lors d'une séance de questions-réponses aux journalistes."Mes avocats m'ont dit que j'allais rester cinq ans au Japon avant un jugement. Je pensais que j'allais mourir au Japon ou qu'il fallait que je quitte le Japon. J'avais l'impression d'être un otage du pays", a-t-il ajouté plus tard. Il accuse également la justice japonaise d'avoir longtemps fait pression pour qu'il ne puisse pas s'exprimer face à la presse. "C'est la méthode japonaise. Si on parle à la presse, on retourne en prison", explique-t-il avant d'enchaîner : "Comme cette fois, ils ne pouvaient plus m'arrêter, ils ont émis hier un mandat d'arrêt contre ma femme. La veille de la conférence de presse, quelle coïncidence!"L'homme d'affaires a également dit n'avoir vu son épouse que deux heures en neuf mois. "J'ai pu recevoir des visites de mes amis, de mes filles, mais pas de Carole. Pourquoi ? Si j'avais voulu manipuler des preuves, j'aurais pu le faire avec eux", s'interroge-t-il. Pour l'ex-homme fort de l'Alliance, les autorités japonaises "savaient qu'ils le brisaient" en l'empêchant de voir sa femme. Victime d'une guerre d'influenceSelon lui, c'est une guerre d'influences internes entre Renault, Nissan et Mitsubishi qui a précipité sa chute. "On a pensé que pour se débarrasser de l'influence de Renault il fallait se débarrasser de moi. Aujourd'hui d'ailleurs Renault n'a plus beaucoup d'influence sur les affaires de Nissa", pointe-t-il. L'ancien patron de Renault-Nissan dit avoir été victime "d'une poignée d'individus sans scrupule". "Je peux vous donner des noms", explique-t-il avant de citer coup sur coup le PDG de Nissan, Hiroto Saikawa, Hitoshi Kawaguchi, ancien de la communication et des relations avec le gouvernement de Nissan ainsi que Hidetoshi Imazu, autre cadre de l'entreprise japonaise. Il s'arrête néanmoins. "J'ai tous les noms mais je n'en dirai pas plus", ajoute-t-il affirmant ne pas vouloir mettre le gouvernement libanais en porte-à-faux avec le gouvernement japonais. "Je suis innocent de tous les chefs d'accusation"L'ex-PDG de Renault revient sur les charges qui le visent. Il conteste le premier chef d'accusation : la justice japonaise lui reproche d'avoir dissimulé des revenus, à hauteur de 70 millions d'euros environ. Selon lui, il s'agit d'une rémunération qui n'avait pas encore été décidée ni fixée, et ne devait donc pas être déclarée, ce que conteste Nissan. "J'ai été arrêté pour n'avoir pas déclaré une rémunération qui ne m'avait pas été payée et qui n'avait même pas été décidée !", s'offusque-t-il. "Ailleurs, ce ne serait même pas une infraction", poursuit-il. "Il y avait une présomption de culpabilité depuis le début. On me demandait d'avouer et je voyais que personne ne cherchait la vérité". Carlos Ghosn est également accusé d'abus de confiance au détriment de Nissan. "Les gens ont dit 'mais s'il y a un abus de pouvoir, de l'argent de Nissan dans votre poche ?' Mais l'argent de Nissan n'est pas géré comme ça. Aucun transfert n'a été effectué. Donc, il n'y a pas d'abus de confiance car il ne saurait y avoir d'abus de confiance sans transfert d'argent." "La France voulait que j'explique sur 11 millions d'euros suspects. Je voulais bien m'expliquer mais on n'est pas venu me voir!" assure-t-il. Alors que la justice française s'intéresse à une soirée fastueuse donnée dans le château de Versailles pour les 15 ans de l'Alliance, il s'explique : "Ce n'est plus le château de Louis XIV, c'est le symbole du génie français, de l'ouverture de la France au monde". "Tous les étrangers veulent aller a Versailles. Voila pourquoi j'ai voulu aller la bas, ce n'est pas parce que j'ai voulu devenir Louis XIV ou épouser Marie Antoinette, c'est ridicule." Il reprend : "ensuite, on m'a demandé pourquoi les autres dirigeants n'étaient pas là ?". Selon lui, la réponse est simple, la soirée concernait exclusivement "les partenaires"."Nous avons décider de faire une sorte de mécénat, se justifie-t-il, nous avons payé plus d'un million d'euros pour payer la rénovation d'un salon, heureusement cela n'a pas été caractérisé comme un abus de confiance." Carlos Ghosn explique ensuite qu'une salle lui a été proposée à Versailles si besoin pour une fête car il était un bon mécène et ami du château. Il a dit oui quelques mois plus tard pour l'anniversaire de sa femme, Carole, explique-t-il. Il montre la facture sur le vidéoprojecteur, qui montre le chiffre de 0 euro. "On s'est dit que c'était un geste commercial qui profitait également au château", lance Carlos Ghosn. Il aborde ensuite le chapitre d'un audit litigieux : "L'audit. Ils ont fait un rapport intérimaire d'audit. Une fois ce rapport fait, Renault a communiqué avant que les résultats d'un audit soient conclus. Cet audit n'a suivi aucune des règles d'un audit", dénonce-t-il."Aujourd'hui il n'y a plus d'Alliance"Carlos Ghosn brosse ensuite un état des lieux de la situation du groupe automobile avant et après son départ. Selon lui, Renault et Nissan ont perdu depuis son arrestation au Japon en novembre 2018, des dizaines de millions de dollars par jour. "La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période". "C'est pas mieux pour Renault, parce que la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d'euros, ce qui signifie 20 millions d'euros par jour", ajoute-t-il."Qui gagne dans cette affaire ? Difficile à dire. En 2017, l'Alliance était le premier groupe automobile du monde. On se préparait pour ajouter Fiat-Chrysler au groupe. On savait où on allait. Aujourd'hui, il n'y a plus d'alliance. Et ces trois entreprises ont vu disparaître leur croissance. Il n'y a plus d'innovation. Et on a raté l'inratable : Fiat-Chrysler n'a pas rejoint l'Alliance mais PSA ! C'est incroyable ! Comment rater une telle opportunité ?" "C'est un simulcare d'alliance composée par des personnes qui ne vont nulle part", s'insurge-t-il."Ils voulaient tourner la page Ghosn, eh bien ils ont réussi, il n'y a plus d'Alliance. Ce que l'on voit aujourd'hui, c'est une mascarade d'alliance qui n'ira pas très loin. Cela montre bien que c'est politique", déplore-t-il. Après toutes ces explications, Carlos Ghosn dénonce une "affaire politique. Je suis innocent de tous les chefs d'accusation. Aujourd'hui, j'ai pu réunir des preuves qui viendront prouver mon innocence".
Le magnat déchu de l'automobile a donné ce mercredi 8 janvier une conférence de presse à Beyrouth devant plus d'une centaine de journalistes pour expliquer les raisons qui l'ont poussé à s'enfuir du Japon. Il a de nouveau clamé son innocence et dénoncé une "campagne complotiste" de Nissan et des autorités japonaises.
orangesum-4991
Un mariage annulé pour cause de garde à vue. Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un homme lors des manifestations du 1er mai dernier à Paris, a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet. Selon Le Parisien et M6, l'ex-chargé de mission à l'Élysée aurait dû se marier, samedi 21 juillet, à 11 heures à la mairie d'Issy-les-Moulineaux. Affaire Benalla : qui est ce collaborateur de Macron filmé en train de frapper un manifestant ? par Le ParisienLe domicile de ce dernier, situé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a été perquisitionné dans la matinée. Selon nos confrères, l'homme aurait dû s'unir "devant une cinquantaine d'invités. La cérémonie civile devait se poursuivre dans un restaurant du XVIe arrondissement de Paris". Les gardes à vue d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase prolongéesAlexandre Benalla a été placé en garde à vue, le 20 juillet, pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection. Le parquet de Paris a annoncé, samedi 21 juillet, la prolongation de sa garde à vue, ainsi que de celle de Vincent Craser. L'affaire a éclaté après la publication d'une vidéo, par le journal Le Monde le 18 juillet, où l'on aperçoit Alexandre Benalla frapper violemment des manifestants lors du défilé du 1er mai. Il portait un casque de CRS et un brassard de la police, alors qu'il n'avait qu'un statut d'observateur. L'Élysée a engagé une procédure de licenciement à son encontre. Dans le cadre de cette enquête, dont les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). En plus de l'enquête préliminaire, ouverte jeudi 19 juillet à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices" et une troisième par l'Assemblée nationale.
l'Elysée a annoncé, vendredi 20 juillet, qu'il licenciait Alexandre Benalla.
orangesum-4992
« C'était des jeunes qui avaient l'air de bonne humeur, je me suis permis d'intervenir sur un ton sympathique. » Et pourtant, c'est une terrible mésaventure qui est arrivée à Lisa mardi 11 août. Après avoir demandé à ces deux individus de porter leur masque à l'intérieur de ce bus de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), elle a subi leur colère. Ils n'ont pas hésité à l'agresser physiquement, comme elle raconte auprès de franceinfo. Lorsque les jeunes entrent dans le véhicule, ils parlent fort, ne respectent pas les distances de sécurité et c'est alors sur un ton léger que la trentenaire tente de les rappeler à l'ordre. « Je leur ai dit : 'Les loulous, on peut mettre le masque s'il vous plaît' », raconte-t-elle. Une remarque anodine, mais aux conséquences très graves.« Le ton est monté assez rapidement, je ne me suis pas laissée faire, j'ai répondu que c'était honteux de parler comme ça à quelqu'un qui demandait de mettre un masque. Vu leur attitude, je sentais qu'il y avait un risque que ça dégénère rapidement », constate-t-elle auprès de franceinfo. Craignant les débordements, elle a discrètement fait signe au conducteur de prévenir la police, ce qu'il a fait.« J'ai pris une gifle de toute sa force » L'un des deux jeunes âgés de 16 ans s'est alors présenté à deux centimètres du visage de Lisa, tentant de l'intimider. Elle l'a d'abord repoussé une première fois avant que les choses dégénèrent. « J'ai pris une gifle de toute sa force, qui m'a sonnée. Honnêtement, je ne sais même comment ça s'est passé, comment je me suis retrouvée de l'autre côté du bus », confie-t-elle. Face à une situation qui tournait au vinaigre, les autres passagers ont tenté de s'interposer, mais ils ont eu du mal à maîtriser les deux jeunes « grands et forts ». Victime de coups au visage, de coups de pied, de coups-de-poing, l'infirmière assure à franceinfo avoir « toujours des contusions, des bleus, des douleurs musculaires. J'ai encore mal au cou, l'un des deux m'a étranglée ». Interpellés, les deux jeunes ont été mis en examen pour violences aggravées. « J'aimerais vraiment qu'ils comprennent que ce genre d'actions, ce genre de comportement est intolérable, qu'ils comprendront la bêtise intense de leurs actions », espère Lisa. Elle souhaite que sa triste mésaventure sensibilisera le reste de la population. « C'est une pandémie, ce n'est pas une question de siège ou de qui a poussé qui. On parle d'un virus mortel. C'est notre responsabilité à tous de porter le masque (...). Je pense que pour 10 minutes de transport, c'est tolérable. »
Franceinfo est parvenue à obtenir le témoignage de Lisa. Cette infirmière de 30 ans raconte comment après avoir demandé à deux jeunes de porter leur masque dans un bus, elle a été violemment agressée.
orangesum-4993
La mort du président du département des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian a suscité, dès son annonce dimanche matin, de nombreuses réactions dans le monde politique. De gauche comme de droite, nombreux ont salué la personnalité et la culture de cet ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Âgé de 75 ans, Patrick Devedjian était hospitalisé depuis mercredi après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19. A DROITE L'ancien président Nicolas Sarkozy, dont Patrick Devedjian fut un soutien de la première heure, a salué "un homme passionné, entier, sincère, engagé. Il incarnait la politique comme je l'aime, avec des sentiments, des convictions, du panache. Je suis fier de l'avoir eu à mes côtés. Je veux dire à ses proches ma vive émotion et ma tristesse infinie". Pour la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, "Patrick Devedjian était une personnalité exceptionnelle par sa personnalité, ses convictions et son immense culture. Il a marqué de son empreinte à la fois son département des Hauts-de-Seine et le pays". "Bouleversée, je pense à Sophie, sa femme et à ses fils", poursuit-elle sur Twitter. "Patrick Devedjian, des convictions, de la culture, de l'empathie, du caractère, du talent,... un ministre qui a fait honneur à la fonction. L'un des meilleurs. Profonde Tristesse", a commenté l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le président du Sénat Gérard Larcher a exprimé de son côté sa "grande tristesse d'apprendre la mort de Patrick Devedjian. Homme courageux et totalement dévoué à sa ville d'Antony et aux Hauts-de-Seine". Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a fait part quant à lui de sa "grande émotion" à l'annonce du décès de Patrick Devedjian, qui était selon lui un "républicain engagé, esprit libre". La maire du 7e arrondissement de Paris Rachida Dati a fait part de sa "très grande tristesse". "Esprit brillant, élu dévoué à son territoire, empathique et doté d'un grand sens de l'Etat, il était une figure de la vie politique française. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches", a-t-elle écrit. De son côté, Jean-François Copé a rendu hommage à "un homme de conviction, un homme de culture et de dialogue, un homme d'une très grande sensibilité et un patriote qui s'était engagé au service de la France". Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a également témoigné de sa "très grande tristesse". "Plusieurs fois ministre il a toujours gardé un lien très fort avec son territoire. Exigeant et passionné, il avait la conviction que la culture était garante de la cohésion sociale. Condoléances aux siens", a-t-il déclaré. Quant à Eric Ciotti, il a salué la mémoire de son "ami", "homme de conviction, brillant juriste, ministre efficace et président des Hauts de Seine engagé". REACTIONS AU SEIN DU GOUVERNEMENT ET DANS LA MAJORITE Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a fait part de sa "tristesse". "Ancien ministre, élu de terrain, décentralisateur convaincu, il était un républicain engagé. Son franc parler manquera au débat public. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a salué un "serviteur de la France et de son territoire des Hauts-de-Seine". "Quand la culture et le franc-parler font alliance pour servir son pays", a-t-il ajouté en adressant ses "condoléances à sa famille et à ceux qui l'ont aimé. Pensées pour tous ceux qui perdent un proche à cause de l'épidémie". Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a fait part quant à lui de sa "grande émotion" à l'annonce du décès de Patrick Devedjian, qui était selon lui un "républicain engagé, esprit libre". De son côté, François Bayroua salué un homme "brillant, drôle, cultivé, courageux, passionné", "engagé mais libre dans ses engagements". "Ses amis l'aimaient et tous l'estimaient", a-t-il ajouté. A GAUCHE Pour l'ancien président François Hollande, "Patrick Devedjian était un combattant. Il avait surmonté avec courage bien des épreuves. Celle qui l'a emporté était la plus sournoise car la plus invisible. Je salue sa mémoire et celle de toutes les victimes de ce fléau. La lutte engagée appelle la plus grande unité nationale.", a-t-il écrit sur Twitter. "Une autre bien triste nouvelle ... ", a déclaré l'ancien Premier ministre Manuel Valls. "J'aimais bien Patrick Devedjian, son franc parler, son humour, son ancrage local. Il était affectueux et d'une grande culture. À sa famille et à ses proches, toutes mes condoléances", a-t-il poursuivi. Quant à la maire de Paris Anne Hidalgo, elle a fait part de son "immense tristesse" et à "adresser toutes mes condoléances à son épouse et à sa famille. Je pense à nos amis Arméniens qui perdent aujourd'hui un de leurs frères".​​​​​​​
Le président du département des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian est mort dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de 75 ans. De nombreuses personnalités, de droite et de gauche, saluent son engagement.
orangesum-4994
Dans ce "hotspot" le plus surpeuplé d'Europe, avec quelque 17.000 personnes pour 3.000 places, la tension est montée d'un cran depuis le confinement imposé aux camps de migrants dès la mi-mars, une semaine avant le confinement général du pays, et déjà prorogé à deux reprises pour empêcher la propagation du Covid-19. Outre la frustration quotidienne du confinement, les demandeurs d'asile ont témoigné à l'AFP de leur peur face à la multiplication des violences, notamment au couteau entre les différents groupes ethniques."La situation s'aggrave jour après jour", insiste le Syrien Muhammad, bloqué à Moria depuis sept mois avec sa femme enceinte et sa fille."Nous avons peur pour nos enfants. Chaque jour il y a des troubles et chaque nuit, ils se battent au couteau", dit-il. Depuis le début de l'année, cinq demandeurs d'asile ont été tués à l'arme blanche dont un mineur et une femme, tandis qu'une dizaine d'autres ont été blessés lors de rixes entre migrants. La semaine dernière, deux agressions ont eu lieu sur la place principale de Mytilène, chef-lieu de Lesbos: un Grec a été grièvement blessé et hospitalisé en tentant de séparer des réfugiés. Nazifa, ancienne institutrice à Kaboul, parle des "rixes entre les communautés Hazaras et Tadjiks", groupes ethniques de son pays. "Des gens viennent devant nos tentes nous demander notre groupe ethnique et ils se mettent en colère quand on leur dit qu'on n'appartient ni à l'un ni à l'autre", explique-t-elle. "Tout le monde s'occupe du coronavirus mais personne des réfugiés", se lamente cette réfugiée, déjà exténuée par les longues files d'attente pour se rendre aux toilettes ou récupérer le repas du jour. - "Le virus n'est pas arrivé dans le camp"" -Pour Ibrahim, ingénieur afghan, arrivé il y a six mois à Moria, "plus que le coronavirus, le grand problème ici c'est la sécurité"."Il n'y a que cent policiers pour environ 20.000 personnes", affirme ce père de famille. Il déplore la décision du gouvernement le week-end dernier de prolonger encore de deux semaines le confinement. Alors que le retour à la normale dans tout le pays est mis en place progressivement depuis le 4 mai et que la saison touristique s'ouvre en grande pompe lundi, les restrictions dans les camps ont été reconduites à trois reprises: le 10 mai puis le 21 mai et récemment le 7 juin. Selon les autorités, le Covid-19 n'a pas pour l'instant touché les grands camps d'enregistrement et d'accueil situés sur cinq îles de la mer Egée, dont Lesbos, où vivent au total 31.000 personnes pour 6.000 places. "Le virus n'est pas arrivé dans le camp, pourquoi ils nous gardent là?", fulmine Ibrahim."Nous ne pouvons pas aller faire des courses, nous avons essayé une fois mais la police nous a obligés à rentrer", déplore Ibrahim. Et puis un seul bus permet de rejoindre Mytilène depuis Moria, mais "il y a tant de monde que la distanciation sociale n'est pas respectée", dit-il. Selon le ministère des Migrations, les demandeurs d'asile confinés sont autorisés à sortir du camp par petits groupes et pour un temps limité mais sous surveillance policière. De nombreuses ONG, dont Médecins sans frontières (MSF), ont qualifié l'extension du confinement de "discriminatoire" et contre-productif"."Son prolongement réduira encore plus l'accès des migrants aux services de base et de santé. Dans la phase actuelle de l'épidémie du Covid-19, il n'est pas justifié", a indiqué Marco Sandrone, responsable de MSF à Lesbos."La population dans les camps ne représente pas un danger mais elle est en danger", a-t-il mis en garde. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a également appelé à la levée des mesures exceptionnelles "le plus tôt possible". Pressé de désengorger les camps sur les îles égéennes, le gouvernement transfère régulièrement des demandeurs d'asile sur le continent. Sur le port de Mytilène, des centaines d'entre eux se sont massés ces derniers jours, espérant embarquer sur un ferry à destination du Pirée, près d'Athènes.
"La violence est pire que le virus": l'Afghane Nazifa, parmi les milliers de demandeurs d'asile parqués dans le camp de Moria à Lesbos, s'indigne de la montée de criminalité pendant le confinement de la population migrante, à nouveau prolongé jusqu'au 21 juin par le gouvernement grec.
orangesum-4995
A l'issue d'une réunion entre Emmanuel Macron et les maires du pays, l'Elysée a donné jeudi 23 avril les premiers contours du plan de déconfinement. Un cadre plus précis va être donné aux élus locaux en début de semaine prochaine avant la présentation début mai du plan détaillé pour la sortie du confinement, qui doit débuter le 11 mai. Le cadre national devra être adapté et "territorialisé", mais pas par régions, "qui ne correspondent pas aux réalités des territoires". Le déconfinement doit se préparer avec les maires, a insisté Emmanuel Macron, selon des propos rapportés par l'Élysée. La rentrée scolaire du 11 mai sera "progressive, concertée avec les élus locaux et adaptée aux réalités locales", a ajouté l'Élysée, notamment en fonction de la taille des communes. Priorité sera sans doute donnée aux "plus jeunes, ceux qui ne sont pas autonomes", ainsi qu'aux enfants "les plus en difficulté", mais quoi qu'il en soit sur la base du volontariat des parents, "sans obligation de retour à l'école", précise l'Élysée. Enfin, "il faudra probablement imposer le port du masque" dans les transports en commun, a fait savoir l'Élysée, qui a évoque un "cahier des charges organisationnel et sanitaire pour la reprise". Il n'est pour l'heure pas question de généraliser le port du masque au-delà. L'exécutif reste "dans le registre de la recommandation à ce stade" pour sa généralisation au grand public "car il faut avant tout respecter les gestes barrière", a indiqué l'Elysée. Emmanuel Macron a encouragé les maires à acheter de manière massive des masques grand public, "dans une logique de recommandation, pas d'obligation". Le chef de l'État "s'est engagé à ce que le cadre soit présenté en début de semaine prochaine" par le "Monsieur déconfinement" du gouvernement, Jean Castex, auprès des élus locaux, notamment pour un temps de concertation et d'interactions avec les élus. La présentation d'un plan détaillé doit intervenir début mai.
Déconfinement "adapté aux territoires", retour à l'école sur la base du volontariat, port du masque probablement imposé dans les transports... Retrouvez les premières annonces de l'Elysée.
orangesum-4996
A Vacaville, une ville d'environ 100.000 habitants située entre San Francisco et Sacramento, capitale de la Californie, des habitants ont été appelés à fuir en pleine nuit alors que les flammes attisées par des vents violents dévoraient des dizaines de maisons. Beaucoup ont été réveillés par des voisins ou des pompiers qui tapaient désespérement à leurs portes et sont partis simplement vêtus de leurs pyjamas. Certains ont subi des brûlures dans leur fuite. "Si l'on vous demande d'évacuer, veuillez le faire en toute sécurité", a déclaré la police de Vacaville sur Twitter. "Presque toutes nos unités d'intervention sont mobilisées pour évacuer, protéger les résidents et combattre les feux".- Des centaines d'incendies -Des ordres d'évacuation ont aussi été émis dans d'autres comtés, comme les célèbres régions vinicoles de Sonoma et de Napa, où des centaines d'incendies allumés par des éclairs progressaient de manière incontrôlée. Végétation calcinée, voitures et habitations ravagées par les flammes: les feux ont dévoré plus de 20.000 hectares dans la région ces derniers jours, selon les autorités. Un pilote d'hélicoptère qui participait aux opérations contre les incendies dans le comté de Fresno, au sud-est de San Francisco, a péri lorsque son appareil s'est écrasé au sol alors qu'il tentait de larguer de l'eau sur les flammes."Nous sommes actuellement en train de lutter contre 367 feux", a tweeté le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a déclaré l'état d'urgence pour faciliter l'accès à des fonds."La foudre a frappé 10.849 fois en Californie au cours des dernières 72 heures et (l'Etat a connu) des RECORDS MONDIAUX de chaleur", a-t-il indiqué.- "Canicule historique" -Au nord et au sud de San Francisco sévissent deux des plus grands brasiers répertoriés par les pompiers: le SCU Lightning Complex et le LNU Lighning Complex, englobant de multiples incendies qui se sont déclarés depuis lundi. Le gouverneur Newsom avait annoncé mardi l'état d'urgence pour "s'assurer de la disponibilité des ressources vitales pour combattre" ces incendies, "renforcés par les effets de la canicule historique sur la côte ouest et de vents soutenus". M. Newsom a précisé que le Nevada, l'Arizona et le Texas allaient envoyer des pompiers en renfort pour aider la Californie. Le porte-parole des pompiers de Californie, Jeremy Rahn, a averti que les moyens de ses équipes atteignaient leurs limites.- "Un défi" -"Les ressources de lutte contre l'incendie se réduisent alors que de nouveaux feux continuent à se déclencher", a déclaré M. Rahm au cours d'une conférence de presse. "La taille et la complexité" de ces sinistres "est un défi pour tous les aspects de la réaction des services d'urgence", a-t-il dit. La Californie connaît depuis une semaine une vague de chaleur sans précédent. La Vallée de la Mort a enregistré dimanche une température record de 54,4°C qui pourrait devenir, en cas d'homologation, la troisième température la plus élevée jamais enregistrée sur Terre. Près de 55.000 personnes se trouvent par ailleurs privés de courant, selon le site Poweroutage.us, de nombreuses installations électriques souffrant de surchauffe. Plusieurs incendies ont aussi été enregistrés dans le Colorado, où un temps chaud et sec a alimenté les flammes. Les incendies sont devenus plus fréquents et plus importants en Californie au cours des dernières années, en raison notamment du changement climatique. L'incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie, surnommé le Camp Fire, a eu lieu en novembre 2018 dans le nord de l'Etat et a fait 86 morts.
Des milliers de personnes ont fui leurs maisons mercredi dans le nord de la Californie, une région ravagée par de multiples incendies qui progressent rapidement.
orangesum-4997
Une semaine après Dieudonné, c'est au tour de l'essayiste d'extrême-droite de voir ses chaînes Youtube fermées par la plateforme américaine de vidéos en ligne, a indiqué lundi 6 juillet la branche française de sa maison-mère, Google. Comme pour Dieudonné, les chaînes d'Alain Soral ont été fermées pour "enfreintes répétées aux conditions d'utilisation" de la plateforme. La première, "ERTV Officiel", qui portait l'acronyme de son site "Égalité et réconciliation", comptait 185.000 abonnés. La seconde, "ERTV International", cumulait 3.200 abonnés. À l'instar de Dieudonné, Alain Soral "ne pourra pas recréer de chaîne sur Youtube", a précisé Google France. En revanche, des vidéos le faisant apparaître pourront toujours être visibles si elles respectent les conditions d'utilisation de la plateforme. L'exil suisse pour Alain Soral ? par Le Point ActuDepuis juin 2019, Youtube a durci son règlement vis-à-vis des discours de haine et ces fermetures interviennent en application de ce nouveau cadre, a précisé Google France. Aux États-Unis, la plateforme a également supprimé des chaînes de suprémacistes blancs la semaine dernière. La chaîne "ERTV Officiel" d'Alain Soral avait déjà été fermée par Youtube en juin 2018, une semaine après sa condamnation à deux peines d'emprisonnement avec sursis pour provocation à la haine. La plateforme invoquait déjà le "non-respect du règlement de la communauté". Mais le polémiste avait rapidement obtenu la réouverture de sa chaîne quelques jours plus tard: il avait à l'époque tiré parti des "zones grises" de l'ancien règlement pour amener Youtube à revenir sur sa décision, précise aujourd'hui Google France. Habitué des tribunaux, Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, a été condamné plusieurs fois par la justice. La dernière condamnation date de la fin juin en appel: 5.000 euros d'amende, avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement, pour contestation de l'existence de la Shoah.
Ce proche de Dieudonné ne pourra pas recréer de nouvelle chaîne, a précisé la plateforme.
orangesum-4998
Au moins dix personnes sont mortes et une autre a été grièvement blessée dans un violent incendie d'origine probablement criminelle, dans la nuit de lundi à mardi 5 février, d'un immeuble à Paris, dont une habitante, présentant des "antécédents psychiatriques", a été interpellée. Il a fallu plus de cinq heures aux pompiers pour maîtriser le feu qui a également fait 32 blessés dont huit pompiers. Si l'incendie est désormais maîtrisé, les locataires des 72 appartements du bâtiment n'ont néanmoins pas pu regagner leur logement. En effet, l'immeuble est fermé et condamné jusqu'à nouvel ordre par arrêté de péril car les architectes et experts estiment qu'il peut s'effondrer, a rapporté mardi 5 février Le Parisien. Les architectes ont notamment relevé que les 6, 7 et 8e étages étaient très touchés. "Les planchers et cloisons sont calcinés, les faux plafonds sont effondrés, les planchers sont inondés (par les lances des pompiers, précise Le Parisien). Les poutres de béton apparentes noircies présentent des dégradations. Les enduits plâtre sont tombés dans certains logements", souligne le rapport. L'un des architectes mandatés par la préfecture de police mentionne également "la nécessité d'interdire l'accès aux occupants et de sanctuariser les lieux pour les experts judiciaires". Les pompiers toujours à la recherche de victimesCe mercredi matin 6 février, les pompiers étaient toujours sur place, à la recherche de victimes. Il faut "être sûr qu'il ne manque personne, être sûr de ne pas retrouver encore une personne ensevelie", a déclaré le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole des sapeurs-pompiers de Paris sur BFMTV. "On cherche potentiellement d'autres victimes, le bilan est provisoire, le bilan n'est pas définitif", a-t-il martelé. Les pompiers sont également sur place pour "être sûrs que l'incendie ne renaisse pas". "Ça a chauffé d'une manière exceptionnelle dans ce bâtiment, et potentiellement le feu peut regagner en intensité, peut se réenclencher, peut se rallumer", a expliqué Gabriel Plus.
Après l'incendie qui a fait 10 morts dans la nuit de lundi à mardi 5 février, l'immeuble du 17 bis rue d'Erlanger, dans le XVIe arrondissement de Paris, a été fermé à cause d'un risque d'effondrement, révélé par les architectes et experts.
orangesum-4999
"Si l'on parvient à observer une étoile qui se trouve très loin, on va pouvoir remonter le temps, à l'époque de la constitution de l'univers peu après le Big Bang", a expliqué jeudi Jean-Luc Atteia membre de l'Irap (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) et responsable scientifique de la mission lors d'une conférence de presse au CNES (Centre national des études spatiales)de Toulouse. En juin 2022, une fusée Longue marche emmènera le satellite Svom à 600 km d'altitude depuis la base de Xichang dans la région du Sichuan. Initialement programmé courant 2021, le lancement a pris quelques mois de retard en raison de "problèmes techniques" mais surtout de la pandémie qui a empêché les équipes françaises de se rendre en Chine, détaille François Gonzalez le chef du projet Svom. Cette première mission spatiale entre la Chine et la France a été décidée "en 2006 dans le cadre d'un accord intergouvernementale lors du voyage de Jacques Chirac" en Chine, souligne le chef du projet. L'objectif principal de la mission Svom (Space Variable Objets Monitor) est l'observation "des sursauts gamma", des émissions de rayonnements brefs à très haute énergie, des phénomènes très lumineux qui se produisent à la mort d'une étoile. Ce satellite d'une tonne emportera quatre instruments dont deux conçus par la France, le télescope ECLAIRs qui doit détecter et localiser les sursaut gamma et le télescope MXT pour l'observation des sursauts gamma. La mission et le satellite sont sous responsabilité chinoise tandis que les instruments et les opérations au sol sont partagés entre la Chine et la France. Le CNES assurera la maîtrise d'ouvrage de l'ensemble de la contribution française chiffrée à 110 millions d'euros hors moyens humains. François Gonzalez concède que cette coopération "est particulière" : "Nous devons protéger notre savoir faire et notre technologie", explique-t-il, précisant que les instruments français seront plombés et que des équipes du CNES participeront à leur assemblage sur le satellite."En 2010, le projet Svom a failli mourir", poursuit le chef de projet expliquant que certains composants technologiques "classés sensibles avaient été jugés non exportables par les Américains qui définissent les règles des échanges internationaux". Ce satellite doit également permettre de poursuivre les observations sur les ondes gravitationnelles. Ces déformations de l'espace-temps, prédites en 1915 par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité, ont été confirmées cent ans plus tard par l'observation.
La mission d'astronomie sino-française Svom, va scruter dès 2022 le cosmos pour débusquer "des sursauts gamma", des rayonnements d'énergie énormes dégagés lors de la mort des étoiles et notamment des étoiles lointaines permettant ainsi aux astronomes de remonter le temps jusqu'à la jeunesse de l'univers.
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"Les concentrations des principaux polluants atmosphériques ont ainsi baissé dans les grandes villes françaises, dans des proportions moyennes de 49% pour le dioxyde d'azote (NO2)", polluant local essentiellement émis par le trafic routier, et de 10 à 12% pour les particules fines (PM10 et PM2,5), a indiqué l'Institut dans un communiqué. L'impact moindre sur le niveau des particules s'explique par la présence de sources d'émission non concernées par le confinement, chauffage résidentiel, agriculture, voire poussières naturelles. Pour évaluer cette "forte diminution des émissions de polluants atmosphériques, provenant notamment du trafic routier et des industries", l'Ineris s'est basé sur une simulation numérique, intégrant les données passées, et l'a comparé à des simulations corrigées pour intégrer les données d'observations des associations régionales (agréées par l'Etat) de surveillance de qualité de l'air dans les 100 plus grandes villes du pays. La baisse s'est en fait amorcée dès le 12 mars, cinq jours avant le début du confinement, "imputable à une première vague de mesures, dont la fermeture des écoles et l'encouragement au télétravail," relève l'Institut. Inversement, à partir du 11 mai, date de fin du déconfinement, "les deux courbes se rejoignent de nouveau, montrant l'impact immédiat, sur les niveaux de dioxyde d'azote, de la reprise des activités". Airparif, qui surveille la qualité de l'air en Ile-de-France, avait déjà annoncé la semaine dernière des baisses importantes de pollution de l'air dans la région pendant le confinement, avec des chutes pour le dioxyde d'azote de 20% à 35% selon les semaines et jusqu'à 50% en bordure des axes routiers et de 7% pour les particules. Outre ses aspects nocifs pour la santé humaine, la pollution de l'air est soupçonnée d'aggraver la sensibilité au coronavirus.
Le confinement a entraîné une forte réduction de la pollution de l'air en France, notamment du dioxyde d'azote, mais moindre pour les particules fines, a indiqué lundi l'Ineris (Institut français de l'environnement industriel et des risques).