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orangesum-4701
La garde à vue du père de Laeticia Hallyday, André Boudou, dans une enquête financière, a été levée mercredi 5 juin, a annoncé le procureur de la République de Béziers. "La garde à vue de M. André Boudou a été levée ce jour en début d'après-midi, sans qu'une quelconque mesure coercitive ne soit prise, en l'état, à son encontre", écrit Yvon Calvet dans un communiqué. "Les investigations se poursuivent dans le même cadre procédural de l'enquête préliminaire", a-t-il ajouté. Selon la radio, M. Boudou, en garde à vue depuis mardi, est soupçonné de fraude fiscale dans le cadre de la gestion de la discothèque familiale, l'Amnésia, au Cap d'Agde (Hérault). La garde à vue a été décidée "dans le cadre d'une enquête confiée au SRPJ de Montpellier", indique dans un communiqué le procureur de Béziers, Yvon Calvet, précisant "qu'aucune autre information ne sera donnée pour l'instant". André Boudou a déjà été condamné en 2007 à 24 mois de prison dont 6 mois ferme pour fraude fiscale et abus de biens sociaux dans la gestion de cette discothèque, l'Amnésia, qu'il a fondée. En 2018, le frère de Laeticia, Grégory Boudou avait lui aussi été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des "détournements de fonds" autour de la gestion de la discothèque familiale dont il est le gérant. Il est par ailleurs l'exécuteur testamentaire de sa sœur dans le cadre de l'héritage contesté de Johnny Hallyday. Dans l'affrontement judiciaire autour de l'héritage de Johnny Hallyday, la famille de Laeticia a été visée par des critiques de plusieurs des proches de Laura Smet et David Hallyday - les deux premiers enfants du chanteur décédé - s'étonnant notamment de la présence d'Elyette Boudou, la grand-mère de Laeticia, à la tête des sociétés gérant les droits et l'image du chanteur ou de la désignation de Grégory Boudou comme exécuteur testamentaire.
André Boudou a déjà été condamné en 2007 et en 2010 pour des affaires de fraude fiscale.
orangesum-4702
La situation dans la capitale est particulière, et "la mairie de Paris veut être d'une très grande prudence", a prévenu vendredi 1er mai l'adjoint en charge de l'éducation, Patrick Bloche. Ainsi, la municipalité travaille, en accord avec l'académie, à des mesures plus strictes qu'au niveau national pour la réouverture des écoles. Dans un premier temps, seuls les enfants de parents exerçant certaines professions et les décrocheurs pourront être accueillis. L'idée est d'accueillir d'abord, au moins pendant les trois premières semaines, un "public prioritaire", a-t-il expliqué: les enfants de certaines professions (personnels de santé, transports publics, etc.), de familles monoparentales et les élèves décrocheurs. "L'idée est d'accueillir entre 5 et 10 élèves par classe en maternelle et une douzaine en élémentaire", a expliqué à Patrick Bloche, soulignant que cette décision avait été prise avec l'académie de Paris. "Vu la circulation du virus dans la capitale, il faut limiter les effectifs". Mardi, la maire de Paris Anne Hidalgo affirmait travailler à des jauges inférieures à 15 élèves par classe, le scénario prévu par le gouvernement, pour assurer une sécurité maximale des enfants et personnels. La rentrée, annoncée à partir du 12 mai prochain pour les élèves français de façon très progressive, n'interviendrait à Paris que le 13 ou 14 mai. Une mère d'élève de maternelle a ainsi reçu jeudi soir un mail de la directrice de son école précisant que la priorité serait donnée à l'accueil des enfants de "tout personnel soignant", "travailleurs sociaux", "personnel RATP ou SNCF", "commerçants", "enseignants", "toute famille dont les deux parents doivent impérativement être présents sur le lieu de travail et ce quotidiennement". Pour permettre aux parents d'élèves décrocheurs de remettre leurs enfants à l'école, la mairie et le rectorat comptent sur les chefs d'établissement pour appeler directement les familles."On est en train d'évaluer les ressources humaines", a aussi souligné Patrick Bloche. "Si on n'a pas suffisamment de personnels enseignants ou de service, les 652 écoles parisiennes ne pourront pas toutes rouvrir", a-t-il ajouté. Quant aux collèges qui, dans les départements où la circulation du virus est faible, vont pouvoir rouvrir à partir du 18 mai, "ils resteront fermés à Paris" si la ville est toujours classée "rouge" à ce moment-là. Le gouvernement a placé jeudi 35 départements en "rouge", dont l'ensemble de l'Île-de-France, selon une carte provisoire correspondant à la circulation du coronavirus et aux tensions sur les capacités en réanimation.
La mairie souhaite que seuls 5 à 10, voire 12 élèves soit accueillis dans chaque classe, contre 15 annoncés par le gouvernement.
orangesum-4703
Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Une nouvelle inquiétante pour le reste du monde qui redoute une seconde vague de l'épidémie, laquelle continue à faire rage en Amérique latine. Grâce à de stricts contrôles, au port du masque et aux opérations de confinement, l'épidémie était sous contrôle en Chine, où est apparu le nouveau coronavirus l'an dernier à Wuhan (centre). Mais un nouveau foyer de contamination a été détecté dans le sud de Pékin au marché de gros de Xinfadi, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Une découverte qui a entraîné le confinement de 11 zones résidentielles des environs. Des centaines de policiers et de membres de la police paramilitaire, dont beaucoup portant des masques de protection et des gants, ont été vus samedi par des journalistes de l'AFP près du marché de Xinfadi."Les gens ont peur", a raconté un vendeur de fruits et légumes à l'AFP sur un autre marché de la ville. "Les bouchers ont été obligés de fermer. Cette maladie est vraiment effrayante", a-t-il ajouté.- L'Europe rouvre ses frontières -Ce regain d'inquiétude en Chine intervient alors qu'en Europe, où la maladie est en net recul, l'Allemagne, la Belgique, la France et la Grèce rétablissent lundi matin la libre circulation avec tous les pays de l'Union européenne. L'Autriche fera de même lundi à minuit. En France, le président Emmanuel Macron prononce dimanche soir une allocution solennelle, alors que les appels à accélérer le processus de déconfinement se sont multipliés ces derniers jours dans le pays. Le coronavirus y a fait 29.398 morts, mais le nombre de malades ne cesse de baisser. Mais en Italie, qui a rouvert ses frontières depuis le 3 juin, deux nouveaux foyers de coronavirus ont été détectés ces derniers jours à Rome, l'un dans un hôpital, l'autre dans un immeuble squatté. Tout comme en Iran, dont le président Hassan Rohani a reproché samedi à ses concitoyens le faible respect des consignes sanitaires destinées à faire face au nouveau coronavirus. Avec un total de 42.720 morts recensés samedi soir, le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé par le Covid-19, derrière les Etats-Unis (115.347 morts pour plus de deux millions de cas). Au total, le Covid-19 a fait plus de 427.000 morts et contaminé plus de 7,7 millions de personnes sur la planète, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. Son épicentre se trouve désormais en Amérique latine, où en dehors du Brésil, la situation empire dans des pays comme le Mexique et le Chili, cependant qu'au Honduras, le système hospitalier est "au bord de l'effondrement", a averti le professeur Marco Tulio Medina, de l'Université Nationale. Accusés d'avoir mal géré la crise sanitaire ou d'agir à contretemps, des gouvernements se retrouvent sur le banc des accusés un peu partout dans le monde. Au Chili, le ministre de la Santé a ainsi démissionné samedi après une semaine de polémique sur la hausse du nombre des cas de nouveau coronavirus et la méthodologie de comptage.- Retour des touristes -En Italie, où l'épidémie a fait plus de 34.000 morts, le Premier ministre Giuseppe Conte a appelé samedi, au cours d'"états généraux" à Rome, à la préparation d'un plan de relance économique "courageux" pour amortir le "choc sans précédent" causé par le Covid-19. En attendant, les touristes retournent en grand nombre à Venise, à l'occasion de la réouverture du Palais des Doges. "C'est une émotion très forte, comme un premier jour d'école", a témoigné Maria Cristina Gribaudi, présidente de la Fondation des musées civiques de Venise. La Grèce, elle aussi, est "prête à accueillir les touristes cet été" en toute sécurité, a affirmé le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. En France, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, a levé samedi l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, rétablissant la liberté de manifester. Une décision intervenue le jour même d'une mobilisation dans toutes les grandes villes de France contre le racisme et les violences policières. Quant à l'Union européenne, elle a sécurisé samedi son approvisionnement en vaccins contre le nouveau coronavirus en concluant un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca qui garantit la fourniture de 300 millions de doses lorsqu'un vaccin aura été découvert.
La Chine a enregistré dimanche un rebond des nouveaux cas de Covid-19, renforçant les craintes de résurgence de la pandémie dans le pays où elle a démarré l'an dernier, au moment même où plusieurs pays d'Europe s'apprêtent à rouvrir leurs frontières après avoir constaté un recul de la maladie.
orangesum-4704
Au prix d'un immense effort, 94 des 470 globicéphales échoués dans la baie de Macquarie Harbour, en Tasmanie, ont été sauvés par une centaine de personnes, dont des spécialistes de la protection de l'environnement et des bénévoles qualifiés. Cet échouage est le plus important jamais enregistré en Australie, a déclaré à la presse Kris Carlyon, biologiste marin employé par le gouvernement de Tasmanie."Nous avons eu à faire à quelque chose d'inédit", a souligné le biologiste alors que de telles opérations de sauvetage en mer d'animaux sont peu courantes. Des échouages de cétacés se sont toutefois régulièrement produits tout au long de l'histoire, tant en Australie que dans d'autres parties du monde. Les Parcs naturels de Tasmanie ont revu vendredi leur bilan à la baisse, passant de 380 à 350 mammifères marins qui ont péri et les sauveteurs espéraient encore en sauver jusqu'à 20 autres. Leurs efforts portaient vendredi sur la manière d'évacuer, le plus vite possible, les carcasses par crainte que leur décomposition ne porte atteinte à l'environnement de Macquarie Harbour, ne perturbe la navigation des bateaux ou n'attire des requins. Différentes solutions ont été testées comme déplacer des "dauphins-pilotes" morts en les remorquant jusqu'au large avant de les détacher pour qu'ils coulent dans des eaux plus profondes. - "Des moments difficiles" -"Ce sont des moments difficiles, quand il reste tant à faire et qu'on a l'impression que c'est sans fin", explique à l'AFP Josh Gourlay, un bénévole de Wildcare. "Quand vous voyez à quoi ça ressemblait avant et ce que c'est maintenant, vous vous dites: en fait... nous avons vraiment bien réussi", s'est-il cependant félicité. Depuis le début de la semaine, les sauveteurs ont bravé la pluie qui n'a pas cessé de s'abattre, des vents violents et des eaux glacées, à raison de plusieurs heures par jour, pour tenter de sauver un maximum de globicéphales qui luttaient pour leur survie. Les efforts déployés par cette équipe, constituée de personnes habitués à venir en aide à des animaux dans des situations difficiles, ont été immenses: "Il faut presque avoir la peau aussi épaisse que celle d'une baleine pour être là", soupire M. Gourlay. Les "dauphins-pilotes" peuvent faire jusqu'à six mètres de long et peser une tonne. Appartenant à une espèce connue pour être particulièrement sociable, certains d'entre eux ont résisté aux efforts des sauveteurs et ont tenté de rejoindre leur famille après avoir été libérés, ce qui les a conduits à s'échouer une seconde fois. Les raisons pour lesquelles les cétacés échouent ainsi parfois en masse demeurent mystérieuses, même pour les scientifiques qui étudient ce phénomène depuis des décennies. Certains chercheurs estiment que ces globicéphales auraient pu dévier de leur itinéraire, attirés par de la nourriture se trouvant à proximité du rivage, ou qu'ils auraient suivi un ou deux d'entre eux qui se seraient égarés. Même si certains se sont à nouveau échoués, nous avons espoir qu'ils se remettront de cet événement stressant, a souligné M. Carlyon. "Dans l'idéal, ils se regrouperont, renoueront des liens et s'en remettront." Les sauveteurs restent optimistes en dépit de la charge émotionnelle générée par cette opération, explique M. Gourlay."Entendre les pleurs, c'est probablement la partie la plus pénible", confie-t-il, avouant qu'il lui sera difficile d'oublier les cris des petits que l'on séparait de leur mère. "On ne peut pas tous les sauver, c'est sûr... il faut être positif".
Après des journées passées à patauger dans des eaux glaciales au milieu des cris de centaines de "dauphins-pilotes" agonisant dans une baie de l'île de Tasmanie, en Australie, les sauveteurs se livraient vendredi à une sinistre besogne: évacuer les carcasses.
orangesum-4705
"C'est un projet sur lequel il faut maintenant aboutir (...) il faut que cela devienne une réalité concrète dans la vie des Français", a assuré M. O lors d'une téléconférence de presse à l'occasion de la publication d'un rapport sur le sujet du Conseil national du numérique (CNNum). Pendant le confinement, "on a vu la différence de résilience entre des pays qui avaient cette capacité à transformer en ligne (...) une partie de leur fonctionnement, et des pays comme la France, qui s'en sont plutôt bien sortis in fine mais avec un certain nombre de difficultés dans l'ensemble des services publics", a-t-il dit. Sur "des sujets comme le vote, les services publics", disposer d'une identité numérique "accessible à tous et largement répandue aurait permis d'améliorer la vie de tous les jours et d'avoir une vie citoyenne qui aurait été plus importante", a-t-il estimé. La construction d'un outil d'identité en ligne est un serpent de mer français, retardé notamment par les craintes de détournement vers des systèmes de surveillance des citoyens par l'Etat ou d'autres acteurs. Le rapport du Conseil national du numérique, publié lundi, rappelle ces projets avortés, dont le projet d'identité nationale électronique sécurisée (Ines) en 2003 du ministre de l'Intérieur d'alors Nicolas Sarkozy, et celui du consortium privé Idenum, lancé en 2009.- Craintes de dérives -Les rapporteurs, qui ont organisé une série de consultations citoyennes, ont souligné "les fortes craintes nourries par des références culturelles anxiogènes", comme le scandale Cambridge Analytica, la série dystopique "Black Mirror", les affaires de fuites de données, la politique du gouvernement chinois..."Les craintes de dérives potentielles doivent être entendues dans un débat parlementaire", a estimé l'une des deux rapporteuses du CNNum, Karine Dognin-Sauze. "Nous appuyons l'idée d'une loi d'orientation de l'identité numérique, qui doit être soumise au débat démocratique."L'an dernier, le projet de système d'identification en ligne Alicem, fonctionnant sur smartphone Android, a été temporairement mis sur une voie de garage devant les craintes suscitées par son utilisation de la reconnaissance faciale. Avant sa première utilisation d'Alicem, l'internaute devait en effet prendre un selfie puis scanner son passeport ou son titre de séjour, pour que l'application vérifie qu'il est bien qui il prétend être. Selon la directrice du programme interministériel sur l'identité numérique, Valérie Peneau, Alicem devrait finalement être techniquement opérationnel à la rentrée prochaine."Le projet est toujours d'une mise à disposition à partir de la rentrée, en septembre/octobre 2020, sous réserve que les audits toujours en cours concluent" à l'atteinte du niveau de sécurité attendu, a déclaré Mme Peneau, qui assistait également à la présentation du rapport. Mais Alicem n'est qu'une première brique, et "nous sommes évidemment dans la construction de solutions beaucoup plus universelles et inclusives dans les mois et années à venir", a-t-elle déclaré.
Le secrétaire d'Etat au numérique Cédric O a estimé lundi qu'il fallait aboutir "maintenant" sur un système d'identité numérique fourni par l'Etat, pour que les internautes puissent s'identifier en ligne avec une fiabilité aussi forte que celle offerte par la carte d'identité dans le monde réel.
orangesum-4706
"On reste sur fin septembre". Pour connaître la décision de Martine Aubry de se présenter pour la quatrième fois aux élections municipales à Lille, il faudra donc patienter : c'est ce qu'a fait comprendre l'édile samedi, à l'occasion de la Grande braderie. L'ancienne ministre du Travail, si elle décidait de se représenter, aurait donc comme adversaires son ancienne directrice de cabinet Violette Spillebout, investie par LREM en juillet au détriment de la députée du Nord Valérie Petit, et l'ancien ministre Marc-Philippe Daubresse, désigné par Les Républicains. En fin d'après-midi, Violette Spillebout a d'ailleurs inauguré son local de campagne en présence de Stanislas Guerini, délégué général de LREM. "Nous souhaitons dépasser les clivages, trouver des solutions concrètes pour les Lilloises et les Lillois (...)", a-t-elle déclaré, sans se prononcer sur la position de Valérie Petit qui a annoncé cette semaine son refus de la soutenir. Kanner se prononcera après avoir vu AubrySur ce sujet, Stanislas Guerini a dit rejeter "la question de la division". "Je crois qu'une formation politique qui raisonne par l'exclusion et la division est toujours une formation politique qui s'affaiblit. Au contraire, (notre) mouvement doit être celui du rassemblement", a-t-il déclaré à la presse. La position de Patrick Kanner, patron des sénateurs PS et ancien président du conseil général du Nord, devrait être par ailleurs éclaircie à l'issue d'une rencontre mardi avec Martine Aubry, la première depuis cinq ans entre ces deux figures de la gauche. "J'y vais dans un esprit très constructif, je crois que je peux être utile dans le combat collectif", a-t-il déclaré, estimant que son rôle "sera à définir, y compris par rapport à la décision que prendra Martine Aubry, qui a une légitimité que je n'ai pas". Agé de 62 ans, l'ancien ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports souhaite "pouvoir aider au maintien de cette ville à gauche". Selon lui, Martine Aubry "a besoin de rassembler" avant une campagne qui s'annonce "difficile".
La maire PS de Lille laisse planer le doute sur sa participation aux élections municipales.
orangesum-4707
Le port du voile divise la majorité et va même jusqu'à provoquer la saisie du médiateur de La République en marche. Tout est parti d'un incident durant une séance au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, vendredi 11 octobre. Le conseiller régional Rassemblement national (RN) Julien Odoul a pris à partie une mère de famille voilée, qui accompagnait un groupe scolaire venu assister à l'assemblée plénière. Interrogé sur l'incident, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a "condamné" dimanche l'attitude de l'élu RN. "La règle était claire, il n'y avait pas d'interdiction de porter le voile dans ce conseil des jeunes, donc il n'y avait pas lieu de faire ça", a-t-il jugé sur BFMTV. En revanche, il a estimé que ce que le voile islamique "dit sur la condition féminine n'est pas conforme à nos valeurs", et que "le voile n'est pas souhaitable dans notre société". Dans une interview au Point, le député La République en marche Aurélien Taché a estimé que "les propos du ministre amènent de la confusion". L'élu du Val-d'Oise, issu de l'aile gauche du parti et réputé pour ses prises de positions détonantes, notamment sur la laïcité, a également déploré que le Rassemblement national puisse "récupérer les mots de Jean-Michel Blanquer". La "colère" de BlanquerDes déclarations qui n'ont pas manqué de faire réagir le ministre. M. Blanquer est ainsi "arrivé très en colère" au bureau exécutif de LREM lundi soir, rapporte l'AFP, "vexé et choqué" de cette interview. Le médiateur du parti a été saisi afin de permettre aux deux hommes d'avoir "un temps d'explication", a fait savoir à l'AFP le patron de LREM Stanislas Guerini, confirmant une information du Monde. Selon lui, "le rapprochement des propos indignes d'un élu RN avec ceux d'un ministre n'est pas conforme au respect de notre collectif."Si M. Blanquer a participé à une partie du bureau exécutif lundi soir, M. Taché en était absent. Le ministre, qui a fait part en privé de ses griefs à M. Guerini, s'est fait représenter après son départ par l'eurodéputée Ilana Cicurel, déléguée à l'éducation. "Dire que les propos d'un ministre puissent être récupérés par le RN est extrêmement grave, on ne peut pas laisser passer cela", a-t-elle indiqué mardi à l'AFP, estimant que M. Taché "agit comme un franc-tireur qui donne une vision caricaturale"."Les propos d'Aurélien Taché sont exaspérants", tonne un autre membre du bureau exécutif, quand un autre affirme à l'inverse que "ça hurle" à LREM "sur le positionnement de Blanquer et de certains députés de la majorité"."Il faut être extrêmement prudent sur la question de l'islam"Aurélien Taché risque-t-il l'exclusion ? Interrogé par Le Monde, le député, qui n'était pas présent au bureau exécutif lundi soir, le pense. "En gros, Jean-Michel Blanquer a demandé mon exclusion car la commission des conflits existe pour se prononcer sur des enjeux disciplinaires et d'appartenance au mouvement", regrette-t-il, en assumant "son désaccord" avec le ministre."Moi, la seule chose que je souligne, c'est qu'il faut être extrêmement prudent sur la question de l'islam pour ne pas stigmatiser les musulmans. Et qu'il faut donc, sur un sujet aussi sensible que le voile, s'en tenir à la loi et rien qu'à la loi." "Or, la loi est claire : le voile est interdit pour tout agent public mais est toléré pour les accompagnantes scolaires. Donc pourquoi rouvrir ce débat ?", demande l'élu du Val-d'Oise.
Le médiateur de La République en marche a été saisi mardi après des critiques du député LREM envers le ministre de l'Éducation nationale. L'élu du Val-d'Oise a déploré dans une interview au Point les propos du ministre sur le voile.
orangesum-4708
La décision intervient alors qu'une vague de manifestations antiracistes à travers les Etats-Unis a ravivé la controverse sur la persistance de symboles évoquant l'esclavage. Les parlementaires du Mississipi, un Etat du sud des Etats-Unis, ont décidé dimanche qu'un nouveau drapeau ne comportant plus l'étendard de la Confédération devrait être adopté. Le drapeau actuel comporte l'étendard - fond rouge, croix bleue en diagonale avec de petites étoiles blanches - qui représentait les Etats du Sud, opposés à l'abolition de l'esclavage, lors de la guerre de Sécession (1861-1865). Le retrait de cet emblème a été approuvé dimanche par la Chambre des représentants du Mississippi à une majorité de 91 voix contre 23. Le vote a déclenché des clameurs d'approbation dans la galerie du public. Puis le Sénat a approuvé à son tour la disposition par 37 voix contre 14, et des sénateurs ont célébré le vote par des acclamations et des embrassades. Le Mississippi est le seul Etat à avoir l'emblème sudiste sur son drapeau depuis que la Géorgie voisine l'a abandonné en 2003. La loi adoptée dimanche prévoit qu'une commission de neuf membres conçoive un nouveau drapeau qui incluera la phrase "In God We Trust", la devise américaine. Les citoyens du Mississippi devront se prononcer sur le nouveau drapeau en novembre. S'ils le rejettent, l'Etat n'aura pas de drapeau tant qu'un nouveau dessin n'aura pas été approuvé.- "Un grand pas" -Un sénateur démocrate du Mississippi, John Horhn, a souligné que le changement de drapeau ne dissiperait pas à lui seul les effets du passé raciste du sud des Etats-Unis."Mais c'est un grand pas sur le chemin de la reconnaissance de l'humanité et de la valeur données par Dieu à toute personne", a-t-il déclaré. Le gouverneur Tate Reeves, qui n'était pas favorable au débat sur le drapeau, a fait savoir samedi qu'il n'utiliserait pas son droit de veto et qu'il promulguerait la loi si elle était adoptée. La question des discriminations raciales est l'objet d'un débat particulièrement passionné aux Etats-Unis depuis la mort en mai de George Floyd, un Afro-Américain décédé après avoir été asphyxié au cours de son interpellation par un policier blanc à Minneapolis. Sa mort a déclenché à travers les Etats-Unis une vague de manifestations contre les recours abusifs à la force par la police et contre les discriminations raciales. Ces protestations ont souvent débouché sur des émeutes qui ont fait des morts et des pillages. Le mouvement a aussi entraîné la dégradation ou la destruction de statues de dirigeants de la Confédération et d'autres personnages historiques accusés de liens avec le racisme ou l'esclavagisme. En 2001, le Mississippi avait voté massivement pour la conservation de son drapeau actuel, considéré par ses défenseurs comme un symbole de l'héritage historique du sud des Etats-Unis. Mais dans le contexte des récentes manifestations, le débat a été vivement relancé dans l'Etat. Un parlementaire noir, Edward Blackmon, l'a souligné devant ses collègues au cours du débat de samedi, évoquant le drapeau qui flotte sur le bâtiment de la Chambre des représentants à Jackson, la capitale de l'Etat."J'imagine que beaucoup d'entre nous ne voient même plus ce drapeau", mais "certains d'entre nous le remarquent à chaque fois que nous entrons ici, et ce n'est pas un sentiment agréable", a-t-il déclaré.- "Symbole de terreur" -Le mouvement en faveur d'un changement du drapeau avait pris une ampleur soudaine dans plusieurs secteurs de la société au cours de la dernière semaineKylin Hill, un joueur vedette de l'équipe de football de la Mississippi State University, avait tweeté: "Changez le drapeau ou bien je ne représenterai plus cet Etat". "Je parle sérieusement", avait souligné Hill, un Afro-Américain. "J'en ai assez". Le lendemain, la puissante association des églises baptistes du Mississippi appelait au changement du drapeau. Puis d'autres associations de divers secteurs économiques, ainsi que des responsables du monde sportif, se sont joints au mouvement."Je comprends que beaucoup voient le drapeau actuel comme un symbole de l'héritage et de la fierté sudistes", a tweeté Faith Hill, une star de la musique country. "Mais nous devons comprendre que ce drapeau est un symbole de terreur pour nos frères et nos soeurs noirs".
La Chambre des représentants et le Sénat du Mississippi ont voté dimanche le retrait d'un symbole confédéré du drapeau de cet Etat américain, qui est le dernier à conserver ce rappel de la période de l'esclavage.
orangesum-4709
Le ministre de l'Action et des Comptes publics l'assure, il n'y a aucun bug. Gérald Darmanin a listé mercredi 2 janvier sur France Bleu Picardie les avantages du prélèvement à la source. Il évoque un dispositif beaucoup plus simple qui permettra de payer son impôt sur 12 mois et non plus sur 10 mois comme c'était le cas avant. Surtout, l'impôt sur le revenu sera désormais versé en temps réel et non plus sur les revenus de l'année précédente. Alors que le pouvoir d'achat est au cœur des revendications des "gilets jaunes", le gouvernement doit-il craindre un "impact psychologique" de ces nouvelles fiches de paie, désormais diminuée du montant de l'impôt sur le revenu ? "Je ne crois pas du tout à ce choc psychologique et s'il y en a un il sera positif", assure Gérald Darmanin. "D'abord, il faut faire confiance au bon sens des Français. (...) À 70 %, les Français qui paient des impôts sont mensualisés. Moi, je suis mensualisé, ma maman est mensualisée. À 70 %, le 17 du mois, vous avez un trou de trésorerie sur votre compte en banque parce qu'on vous retire de l'argent, parce que vous payez les 10 premiers mois de l'année vos impôts", explique le ministre. Un impôt plus "étalé""La mensualisation avait pour gros défaut de ne pas être contemporaine, car payée sur les revenus de l'année d'avant, mais en plus payée sur les dix premiers mois de l'année. Aujourd'hui, l'impôt à la source, c'est à la fin du mois, au moment où vous touchez votre revenu. Ce qui vous reste à la fin du mois, c'est vraiment votre argent, ce n'est pas celui qu'il faudra mettre de côté pour éventuellement une régularisation vis-à-vis du fisc. Surtout, ce n'est plus sur 10 mois, c'est sur 12 mois. Votre impôt est en plus étalé. L'impôt à la source, ce n'est pas une façon de baisser ou d'augmenter, les impôts (...) C'est une façon plus simple de payer son impôt", a plaidé le ministre au micro de France Bleu Picardie. Sur BFMTV, Gérald Darmanin a également défendu sa réforme. "Vous savez, cet impôt à la source, c'est comme le téléphone portable, on se dira dans un mois : 'mais comment est-ce qu'on faisait avant'". Pour faire face aux questions des Français, le gouvernement a mis en place sur tout le territoire des centres de contact joignable au 0809 401 401.
Le ministre de l'Action et des Comptes publics a défendu sa mesure sur France Bleu Picardie, saluant un dispositif simplifié, permettant de payer son impôt en temps réel et sur douze mois.
orangesum-4710
Il faut désormais travailler six mois (au lieu de quatre) pour toucher le chômage. Les plus hauts revenus vont voir leur allocation baisser de 30% au bout de six mois. Bonne nouvelle en revanche pour les démissionnaires, qui ont droit au chômage sous certaines conditions et pour les indépendants, qui peuvent aussi toucher une allocation. • Travailler six mois pour avoir droit au chômagePour ouvrir des droits à indemnisation, il faut désormais avoir travaillé au moins six mois ("130 jours ou 910 heures") sur les 24 derniers mois ("la période de référence"). Jusqu'alors, cette condition était de quatre mois sur les 28 derniers (sauf pour les plus de 53 ans où la période de référence restera de 36 mois). En conséquence, la durée minimale d'indemnisation passe aussi de quatre à six mois. La durée maximale reste de deux ans pour les moins de 53 ans, deux ans et demi pour les 53-55 ans, trois ans pour les plus de 55 ans. Le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu'on travaille pendant sa période de chômage, est fortement relevé. Jusqu'à présent, si un demandeur d'emploi travaillait au minimum un mois (ou 150 heures), il voyait sa durée d'indemnisation prolongée d'autant. Dorénavant, il lui faudra aussi au moins six mois pour en bénéficier. Durcissement, dégressivité, ouverture de nouveaux droits...quelles sont les nouvelles mesures de l'assurance chômage ? par Europe 1La possiblité de recharger ses droits a été créée en 2014. Cela représente aujourd'hui un quart des ouvertures de droit. Il s'agit notamment de jeunes qui multiplient les contrats courts (CDD ou mission d'intérim de moins d'un mois), souvent avec le même employeur qui les réembauche. Selon l'Unédic, la mesure conduira à diminuer de 30.000 le nombre mensuel d'ouvertures de droit.• Pour les hauts revenus, le chômage dégressif au bout de six moisJusqu'alors, la dégressivité de l'allocation dépendait de l'âge et de la durée d'affiliation au chômage. Désormais, elle sera aussi fonction du salaire. Les salariés qui avaient un revenu supérieur à 4.500 euros brut par mois - soit environ 3.500 euros net - verront leur indemnisation réduite de 30% à partir du 7e mois, avec un plancher à 2.261 euros net. Les premiers touchés, qui seront des allocataires ayant perdu leur emploi après le 1er novembre, le seront concrètement à partir de juin 2020. Les salariés âgés de 57 ans ou plus ne sont pas concernés par la mesure. Le plafond de l'indemnisation maximale reste de 6.615 euros net. Selon l'Unédic, les demandeurs d'emploi ayant perdu une rémunération supérieure à 4.500 euros représentent environ 4% des allocataires indemnisés. À partir de fin 2020, la dégressivité concernerait chaque mois de 1.000 à 2.000 nouvelles personnes.• Démissionner et toucher le chômage C'était une promesse de campagne du candidat Macron. L'indemnisation est désormais ouverte aux démissionnaires ayant travaillé dans la même entreprise au cours des cinq dernières années et ayant un projet de reconversion professionnelle ou de création/reprise d'entreprise. Avant de poser sa démission, le salarié va devoir demander un conseil en évolution professionnelle (CEP) et ensuite adresser à une commission paritaire (syndicats/patronat) une demande d'attestation "du caractère réel et sérieux" de son projet. Celle-ci examinera notamment "la pertinence de la formation identifiée" et ses perspectives d'emploi ou, pour une entreprise, les "besoins de financement" et les "moyens techniques et humains" envisagés. Une fois l'attestation obtenue, le salarié aura six mois pour déposer une demande d'allocation à Pôle emploi, qui sera chargé de contrôler la mise en œuvre réelle du projet.• Le chômage pour les indépendantsLes indépendants peuvent maintenant bénéficier d'une allocation forfaitaire (800 euros par mois pendant six mois) en cas de liquidation judiciaire. L'activité professionnelle devra avoir généré un revenu minimum de 10.000 euros par an sur les deux dernières années avant la liquidation.
EMPLOI. De nouvelles règles d'indemnisation pour les demandeurs d'emploi entrent en vigueur ce 1er novembre.
orangesum-4711
"La France est dans le déni et ses enfants n'ont plus le temps. Ses enfants +adultérins+ ne veulent plus attendre. Ses enfants noirs, blancs, jaunes, arc-en-ciel s'agitent", affirme le cinéaste dans un texte intitulé "J'étouffe" à paraître mercredi dans l'hebdomadaire Le 1."La concentration de colère accumulée tous les jours dans le cœur de ceux qui +ne vous ressemblent pas+, de ceux qui vous regardent du dehors à travers la vitre embuée, est incommensurable", écrit-il. Avec une colère contenue, le cinéaste dont le film avait été sélectionné aux Oscars et qui fut récompensé par le César du meilleur documentaire en 2018, explique que le racisme "brutal, laid, malveillant" qu'il constate en France est le fruit d'une longue histoire liée à l'essor du capitalisme et des inégalités sociales."On est simplement arrivé à la fin d'un bien trop lourd héritage d'injustice, de déni et de profits, construit sur la misère des autres. La France est dans le déni, car elle refuse d'accepter d'avoir perdu sa place prédominante et son empire", estime le réalisateur. Ancien ministre de la Culture d'Haïti, vivant essentiellement en France depuis plus d'une cinquantaine d'années, le cinéaste reconnait être "un homme noir privilégié à tout point de vue" mais, observe avec consternation "les outrances, les mots racistes, les gestes racistes, les décisions racistes, les lois racistes" qui se banalisent."Ils ont raison de se soulever, ces jeunes. Ils ont raison de manifester, ils pourraient même avoir raison de tout casser", poursuit le réalisateur qui aimerait que "chaque citoyen prenne sa part du fardeau et arrête d'observer à distance"."Il faut tout reprendre à la racine. Tout mettre sur la table, pour tout reconstruire. Aucune institution ne doit y échapper. C'est le problème de chaque citoyen, de chaque institution, la presse comprise, de chaque conseil d'administration, de chaque syndicat, de chaque organisation politique, partout il faut ouvrir ce chantier car c'est à vous de résoudre ce problème, pas aux Noirs, ni aux Arabes, ni aux femmes, ni aux homosexuels, ni aux handicapés, ni aux chômeurs", insiste Raoul Peck avant d'ajouter: "On saura vous rejoindre en temps voulu"."J'ai pensé qu'un autre monde était possible, sans qu'on ait à mettre le feu partout. Maintenant, je ne suis plus sûr du tout", conclut, pessimiste, le réalisateur.
Auteur du documentaire "Je ne suis pas votre nègre" où il dénonçait le déni de l'Amérique blanche face au racisme, le cinéaste haïtien Raoul Peck dénonce aujourd'hui le déni de la France face à ce même poison.
orangesum-4712
Au lendemain de sa mise en examen dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement par des fonds libyens de sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy a assuré jeudi soir 22 mars sur le plateau du JT de 20h de TF1 qu'il n'avait "jamais trahi la confiance des Français" et qu'il ferait "triompher son honneur". L'ancien président a par ailleurs affirmé qu'"aucun élément nouveau n'a été produit" contre lui lors de sa garde à vue. Une intervention télévisée suivie par plus de 7 millions de téléspectateurs et appréciée par ses camarades de droite, mais qui a choqué Benoît Hamon. Dimanche 25 mars, il a notamment dénoncé lors de son passage dans l'émission Dimanche en politique sur France 3 le "rapport corrompu d'une partie de la classe politique à l'argent, dans le sens ou cela les attire et fait tourner les têtes", tout en ayant pris soin de rappeler avant que Nicolas Sarkozy était présumé innocent dans cette affaire. "Vous avez des gens qui se font mettre en prison pour avoir volé un saucisson dans un supermarché : ils n'ont pas droit au 20 heures de TF1 pour pouvoir défendre leur cause", s'est également insurgé l'ancien candidat PS à l'élection présidentielle. Pour le fondateur du mouvement Générations, l'ancien chef de l'État a profité de cette occasion pour contredire "la plupart des éléments de l'enquête avec un talent que tout le monde lui reconnaît, car c'est un excellent communicant". "Manifestement, il y a toujours deux poids, deux mesures", a-t-il déploré.
Invité dimanche 25 mars de France 3, l'ancien candidat PS à l'élection présidentielle a dénoncé un "deux poids, deux mesures" après le passage de Nicolas Sarkozy au journal de 20 heures de TF1 au lendemain de sa mise en examen dans le cadre de l'enquête sur le financement de sa campagne présidentielle.
orangesum-4713
Il demande l'interdiction pure et simple de la trottinette à Paris. Une femme et son bébé de sept semaines ont été renversés par une trottinette électrique lundi 20 mai dans le 17e arrondissement de Paris. Le père de la petite fille et de la femme percutées s'apprêtait mercredi 22 mai à porter plainte contre la mairie de Paris, rapporte Le Parisien. Il était présent lundi quand sa famille a été percutée par le véhicule. Il avait pris un peu d'avance sur elles, sa femme portant leur enfant en porte-bébé. Le père de famille a alors entendu un choc puis son bébé pleurer quelques instants plus tard. Le conducteur de la trottinette électrique a, lui, terminé sa course dans une voiture. "Cette trottinette remontait une rue en sens interdit alors qu'il n'y a même pas de double sens. C'est hallucinant. Aujourd'hui, je demande que Paris interdise ces engins de mort. Les gens qui montent dessus sont souvent des irresponsables. Ils roulent à 25 km/h au milieu des voitures et surtout sur les trottoirs. Ce sont des dangers", a-t-il déclaré au Parisien. Il précise que sa fille, qui "avait des rougeurs sur tout le côté gauche", a été emmené à l'Hôpital franco-américain de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). "Il est urgent qu'une loi régule l'usage des trottinettes"Pour lui, la ville est responsable. "Avec les opérateurs de trottinettes, c'est le libéralisme à outrance, l'anarchie, la loi du plus fort. Ça ne peut plus durer", s'emporte-t-il. Dans les colonnes du Parisien, la ville a apporté son soutien à la famille. "Cet accident est aberrant. Il est urgent qu'une loi régule l'usage des trottinettes et donne aux maires le pouvoir d'agir. D'ici là, la préfecture de police doit faire respecter le code de la route et nous ne manquerons pas de nous porter partie civile pour défendre l'intérêt des Parisiennes et des Parisiens qui sont victimes de telles infractions", fait savoir la mairie.
Le père de la petite fille accidentée dénonce des "engins de mort" et annonce son intention de porter plainte contre la ville de Paris.
orangesum-4714
"Salle des mariages, personnel et élue prêts... Les premiers mariés ont 'oublié' de venir. La matinée va être longue", a fait savoir sur Twitter Caroline Fel, adjointe au maire d'Angers chargée de la famille. "Le mariage était prévu à 10h, nous avons essayé de les contacter, mais ils sont restés injoignables", a-t-elle indiqué, ajoutant qu'il s'agissait d'un jeune couple de nationalité française, et que cinq personnes étaient attendues dans la salle. Les quatre autres cérémonies prévues dans la matinée se sont en revanche déroulées normalement, le dernier couple étant même accompagné de quelque 150 invités. Un tel cas n'est pas inédit, même si cela reste "rare", selon elle. "Il y a plus d'un an, nous avions réussi à contacter un couple qui ne s'était pas présenté non plus. Ils nous ont dit 'C'est compliqué, la famille, merci beaucoup et au-revoir'", se souvient Mme Fel."C'EST ENCORE PLUS COMPLIQUÉ DE CÉLÉBRER UN MARIAGE QUAND LES MARIÉS JOUENT À CANDY CRUSH""Tout le monde n'a pas la même conception de l'importance du mariage, il y a des gens qui sont dans une logique purement administrative ou qui considèrent la salle des mariages de la mairie comme la salle qu'ils ont louée le soir pour faire la fête", constate-t-elle, non sans amertume. "C'est encore plus compliqué de célébrer un mariage quand les mariés jouent à Candy Crush pendant que leurs invités téléphonent", ajoute-t-elle. Et de souligner qu'il revient aux élus d'insister sur "la solennité du moment" et de "rappeler, en début de cérémonie, que le contrat de mariage est en droit français le contrat le plus fort entre deux personnes".
C'est un oubli qui fait tache. Un jeune couple qui devait se marier ce samedi 12 novembre à la mairie d'Angers ne s'est pas présenté et est resté injoignable toute la matinée.
orangesum-4715
"Aujourd'hui il n'y a pas lieu de prendre des mesures de confinement généralisé à l'échelle du pays, que ce soit en Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou en-dehors", a déclaré M. Véran lors d'un point de presse, après avoir visité l'hôpital de Florac. "Je reste comme ministre extrêmement soucieux des personnes vulnérables et fragiles et à chaque fois qu'une décision sera nécessaire et proportionnée pour sauver la vie, je la prendrai", a-t-il ajouté. A propos du confinement très strict de plus de trois mois dans les maisons de retraite, très mal vécu par les familles et les résidents, M. Véran a assuré: "c'est une mesure que je ne regrette pas". Les visites ont repris le 22 juin dans ces établissements."Quand vous avez une entrée du virus dans un Ehpad, ça peut être catastrophique. Il y a eu neuf morts dans un Ehpad cette semaine parce qu'une personne était rentrée contaminée et ne le savait pas", a poursuivi le ministre. "Chez les personnes les plus fragiles, les dégâts peuvent être considérables et moi je préfère encore à choisir protéger les gens quitte à les isoler mais en les accompagnant toujours avec humanité, plutôt que de prendre le risque de les voir mourir par dizaines parfois dans des conditions très difficiles", a-t-il martelé. M. Véran a expliqué être venu en Lozère, département "le moins touché" par le nouveau coronavirus, où il y a eu un seul mort, "pour montrer que l'épidémie n'est pas une fatalité"."C'est important de le montrer à une période où on constate a contrario qu'à l'échelle du pays la circulation du virus tend à s'accélérer", a-t-il estimé. "C'est un virus à double détente puisque ce sont aujourd'hui les jeunes qui sont le plus touchés mais les moins jeunes qui sont le plus frappés par le coronavirus", a rappelé le ministre, lançant "un message d'alerte" à quelques jours des retours de vacances. "Les gens vont reprendre leur vie, renvoyer les enfants à l'école et c'est très bien, reprendre le chemin du travail en présentiel et c'est très bien... Mais il faut faire attention à protéger les personnes les plus fragiles. Il ne faut pas que le virus puisse passer des plus jeunes aux moins jeunes", a-t-il dit.
Les mesures de confinement généralisé ne sont d'actualité "ni en Ehpad ni en-dehors", a souligné vendredi en Lozère le ministre de la Santé Olivier Véran, évoquant des mesures ponctuelles d'isolement "pour sauver la vie" des plus âgés, particulièrement frappés par le nouveau coronavirus.
orangesum-4716
Ségolène Royal se lâche. L'ancienne ministre s'est livrée à "Paris Match" dans un article paru mardi 8 mai. Elle y a notamment annoncé qu'elle publiera en octobre, chez Fayard, un ouvrage retraçant son parcours politique. «C'est un livre qui s'adresse beaucoup aux femmes, explique-t-elle. Je veux raconter comment on résiste dans un milieu d'hommes sans les imiter, en assumant sa part de féminité et de maternité.»Dans ce même entretien accordé au magazine hebdomadaire, l'ancienne députée du Parti socialiste a également adressé une pique à son ancien compagnon, François Hollande, au sujet des passages positifs qui la concernent dans le livre-bilan de l'ancien président de la République. "Mieux vaut tard que jamais : j'aurais voulu l'entendre dire du bien en 2007...", grince celle qui s'était inclinée, cette année-là, au deuxième tour de l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy. L'actuelle ambassadrice des pôles, envoyée spéciale de l'Agence solaire internationale, s'estime désormais libre, ce qui l'a poussée à prendre la plume. "Mes enfants sont grands, il y a des choses que je ne pouvais pas dire quand ils étaient plus jeunes." Malgré son tacle à l'encontre de François Hollande, elle affirme avec malice à "Paris Match" qu'elle ne vient pas régler ses comptes. "Je ne peux plus faire de mal à personne puisque les principaux acteurs ne sont plus dans l'action politique", plaisante-t-elleL'ouvrage promet tout de même des passages savoureux. L'ancienne élue des Deux-Sèvres compte en effet revenir sur "la trahison du congrès de Reims" de 2008, lors duquel elle avait été battue d'extrême justesse par Martine Aubry pour l'obtention du poste de premier secrétaire du PS. La native de Dakar évoquera également les lobbys, qui ont fait pression sur sa personne lorsqu'elle était ministre de l'Environnement. D'ici là, elle lancera le jeudi 10 mai un site pour dresser le bilan de son action et mettre en ligne les archives de ses travaux passés : segoleneroyal.eu.
Ségolène Royal s'est livrée à Paris Match. L'ancienne ministre a notamment annoncé au magazine hebdomadaire qu'elle s'apprête à publier ses mémoires.
orangesum-4717
Frappé à coups de casque. Le parquet de paris a ouvert une enquête après une plainte pour une agression à caractère homophobe sur un jeune acteur mardi soir dans le XXe arrondissement de Paris alors qu'il était avec son compagnon, a-t-on appris mercredi 19 septembre de sources concordantes."Je savais qu'un jour ça m'arriverait. Une agression homophobe violente en pleine rue. Je savais qu'un jour je devrais faire ce choix: prendre une photo et la publier ou ne pas la publier. Avec les conséquences que cela aura dans les deux cas. Je ne savais juste pas quand cela aurait lieu. C'est donc aujourd'hui", a témoigné le comédien Arnaud Gagnoud sur les réseaux sociaux, ajoutant une photo de son visage tuméfié. A 22h15, deux hommes ont été insultés par un groupe qui leur a tenu des propos homophobes, a confirmé une source policière à l'AFP. L'un d'eux a alors porté des coups avec un casque à l'un des deux hommes qui a été blessé à l'arcade sourcilière droite, selon cette même source. Les agresseurs ont pris la fuite. Le jeune homme a porté plainte et le parquet a confié au commissariat du XXe arrondissement de Paris une enquête pour des faits qualifiés de "violences avec arme par destination en raison de l'orientation sexuelle et menaces de crimes ou délits en raison de l'orientation sexuelle", a indiqué une source judiciaire. Homophobie en France : où en est-on ? par Europe 1"Hier soir, avec mon copain, nous sommes allés voir jouer une amie et collègue comédienne dans un petit théâtre du XXe arrondissement de Paris. Alors que nous sortions prendre l'air et attendre notre amie, nous avons eu le malheur, en discutant, de nous serrer dans les bras. Un câlin. Juste un câlin", a témoigné le comédien sur les réseaux sociaux. "Un groupe de trois jeunes, postés à une vingtaine de mètres, nous a vus", "un flot d'insultes homophobes sortait de leurs bouches. Ils exigeaient que nous quittions 'leur quartier' où 'y'a pas de PD ici'", ajoute-t-il. "Deux coups portés à la tête", "pour moi un traumatisme facial, avec ecchymose et œdème péri-orbitaire. Sept points de sutures et plusieurs jours d'ITT", écrit-il."Vanesa Campos, personne trans tuée à Paris mi-août (...) hier, Arnaud, un jeune homme agressé à Paris avec plusieurs jours d'ITT car il embrassait son copain dans la rue. Hier également, à Paris, au Bois de Boulogne, une personne trans a été agressée et hospitalisée. Jusqu'où irons-nous ?", a réagi dans un mail adressé à l'AFP Joël Deumier, président de SOS homophobie. "En tant qu'association de soutien aux victimes de LGBTphobies, nous attendons a minima du gouvernement, du président de la République un message fort de soutien adressé aux victimes et plus généralement à la communauté LGBT+. Nous attendons une politique beaucoup plus efficace contre la haine anti-LGBT", est-il ajouté. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a également réagi sur Twitter. "Vous avez raison de témoigner, a-t-elle écrit. Un tel acte ne doit pas être passé sous silence. Le récit de votre agression me révolte. Je tiens à vous faire part, ainsi qu'à votre compagnon, de tout mon soutien. J'espère que les responsables seront rapidement appréhendés."
Un acteur et son compagnon ont été violemment agressés par trois jeunes hommes qui voulaient qu'ils quittent "leur quartier".
orangesum-4718
Accusations de conflit d'intérêt avec les assurances, cumul de fonctions interdit par la Constitution... Fragilisé, le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye confiait vendredi 13 décembre dans les colonnes de Libérationqu'il avait déjà "pensé" à démissionner pour préserver la réforme des retraites dont il est l'artisan depuis septembre 2017 après des révélations sur ses différents "oublis" de déclarations d'activité. Après de nouvelles révélations du Monde ce week-end, Jean-Paul Delevoye a finalement présenté ce lundi sa démission du gouvernement à Emmanuel Macron, qui l'a accepté "avec regret". Il sera remplacé "dans les plus brefs délais", a précisé la présidence. Admettant "une légèreté coupable", Jean-Paul Delevoye considère que la "confiance est fragilisée sous les coups d'attaques violentes et d'amalgames mensongers" et qu'à travers son "procès", on "veut porter atteinte au projet" qu'il juge "essentiel pour la France", explique-t-il dans une déclaration transmise à l'AFP. Pour l'Élysée, "le haut-commissaire a jugé préférable de démissionner afin de pouvoir répondre aux critiques dont il fait l'objet. Nous saluons sa démarche de responsabilité à un moment important de la réforme". "C'est de bonne foi que Jean-Paul Delevoye a commis ces omissions, il va pouvoir s'en expliquer. Il aura les moyens de se défendre en quittant ses fonctions", a souligné l'entourage d'Emmanuel Macron, qui a salué son "travail très substantiel au service d'une réforme historique". Le "Monsieur retraites" du gouvernement a reconnu avoir omis de déclarer sa fonction d'administrateur bénévole dans un institut de formation de l'assurance, l'Ifpass, et a rectifié ce week-end sa déclaration d'intérêts en déclarant 13 mandats, dont 11 bénévoles, soit dix de plus que dans la version initiale. M. Delevoye a aussi cumulé sa fonction gouvernementale avec celle, rémunérée, de président de Parallaxe, un institut de réflexion sur l'éducation, cumul déclaré mais pas autorisé, ce qu'il dit avoir appris ensuite. Après ses révélations, l'opposition réclamait sa démission. "Disqualifié, discrédité, il doit partir avec sa reforme", estimait lundi matin le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, s'offusquant sur franceinfo que M. Delevoye ait pu cumuler "20.000 euros au bas mot par mois" alors qu'aujourd'hui il "explique aux Français qu'il va falloir faire des efforts pour équilibrer un système de retraites". Le gouvernement plaidait de son côté "la bonne foi" de Jean-Paul Delevoye. "Il était temps"Les réactions de l'ensemble de l'échiquier politique ont fusé dès l'annonce de son départ, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par le PS et La République en marche.• Édouard Philippe a salué le "sens des responsabilités" de Jean-Paul Delevoye. Le Premier ministre "le remercie pour le travail de conviction et de dialogue mené depuis deux ans en tant que haut-commissaire aux retraites avec les partenaires sociaux et les parlementaires", a ajouté Matignon, dans un communiqué.• Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national• Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise• Adrien Quatennens, député LFI et numéro 2 du mouvement• Parti socialiste• Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale"Les députés La République en marche expriment a Jean-Paul Delevoye leur tristesse et respect après la décision courageuse qu'il vient de prendre de démissionner du gouvernement. Rien ni personne ne lui enlèvera d'avoir imaginé et conçu la réforme la plus juste et la plus protectrice en France depuis 1945", a tweeté le chef de file des députés LREM.
Après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés, le haut-commissaire à la réforme des retraites a présenté sa démission lundi 16 décembre à Emmanuel Macron, qui l'a accepté "avec regret".
orangesum-4719
"Nous ferons tout pour que la loi soit votée avant l'été prochain", a déclaré Mme Buzyn, qui s'exprimait aux côtés des deux autres ministres portant le texte, Nicole Belloubet (Justice) et Frédérique Vidal(Recherche). Alors que le texte devrait être examiné au Sénat, à majorité de droite, en janvier, elle a jugé "fort probable" que les deux chambres ne parviendraient pas à s'accorder sur une version commune, ce qui implique qu'"il y aura plusieurs allers-retours"."L'idée c'est que le projet de loi soit adopté avant l'été", a-t-elle insisté, et la mesure-phare de "la PMA pour toutes les femmes sera ouverte immédiatement dès la loi promulguée". Par contre, le volet du texte concernant l'accès aux origines "va nécessiter plus de temps", a admis Mme Buzyn. Le projet de loi prévoit que les enfants nés d'un don après l'entrée en vigueur de la loi puissent accéder à leur majorité à des "données non-identifiantes" (âge, caractéristiques physiques, etc.) du donneur et à son identité (sans doute les nom, prénom et date de naissance). Conséquence: pour donner son sperme, un homme devra obligatoirement accepter que son identité puisse un jour être révélée à l'enfant né de ce don, si ce dernier le souhaite. Si cet homme ne l'accepte pas, ilne pourra pas donner. "Il va falloir reconstituer un stock de donneurs de gamètes qui auront donné leur accord, mettre en place la fameuse commission" qui sera chargée de faire l'interface entre les enfants issus d'un don devenus majeurs et les donneurs. Il est donc "probable qu'il y ait un décalage de plusieurs mois dans le temps avant qu'on bascule vers ce nouveau régime de donneur et qu'on puisse utiliser ces gamètes des nouveaux donneurs", a expliqué la ministre, délai qui "prendra peut-être un an, six mois...". Entre temps, les gamètes des anciens donneurs pourront toujours être utilisées. Préserver l'AMELa ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a ensuite exprimé la "nécessité absolue de préserver" l'Aide médicale d'État (AME) pour les sans-papiers, un sujet qui suscite des "fantasmes" selon elle. "J'ai toujours défendu l'AME pour qu'elle ne se restreigne pas uniquement à l'urgence, c'est très important de soigner les gens tôt, au bon moment, pour éviter des dégradations" de leur état de santé qui entraîneraient en outre des coûts supplémentaires pour la collectivité, a fait valoir la ministre lors du Grand jury RTL/Le Figaro/LCI. Dès cet été, plusieurs associations avaient fait part de leur inquiétude concernant une possible remise en cause de l'AME au nom d'un éventuel durcissement de la politique migratoire. La question sera au menu du débat parlementaire sur la politique migratoire fin septembre. Leurs craintes ont été renforcées par le fait que le gouvernement a commandé un rapport sur le sujet à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF), mais aussi par des déclarations du patron de LREM Stanislas Guerini sur de possibles "abus", "par exemple pour financer des prothèses mammaires". Sur ce point, M. Guerini "s'est trompé, il n'y a aucun soin esthétique dans l'aide médicale d'État", ni de "soins dentaires", a observé Mme Buzyn. "Il y a des abus, il y a des fraudes (...), on peut regarder s'il y a des actes qui ne sont pas nécessaires", a-t-elle observé. Cependant, "je suis médecin, je sais exactement ce qu'il est important depréserver" dans le panier de soins proposé aux sans-papiers. Commentant une tribune publiée par 805 médecins dans le Journal du dimanche pour demander la préservation du dispositif actuel, Mme Buzyn a affirmé: "J'aurais pu la signer!". Lors du débat parlementaire du 30 septembre, "les chiffres exacts seront donnés" car "il faut arrêter les fantasmes", a déclaré la ministre. L'AME bénéficie à quelque 300 000 personnes, pour un coût moyen "de l'ordre de 2 600 euros" par an, soit "à peu près ce que dépensent la majorité des Français", a-t-elle souligné. Création d'un forfait après-cancerLa ministre de la Santé Agnès Buzyn a également annoncé la création prochaine d'un forfait de soins remboursé par la Sécurité sociale pour l'accompagnement des patients après un cancer, comprenant un suivipsychologique, diététique et de l'activité physique. "La Sécurité sociale va prendre en charge le coût du parcours de soins après un cancer", a assuré la ministre. Cette mesure, inscrite dans le projet de budget 2020 de la "Sécu" qui sera présenté le 30 septembre, visera "la prise en charge des personnes qui sont à distance de leur cancer, que ce soit un accompagnement psychologique, diététique, de l'activité physique adaptée". "On sait combien c'est important pour éviter les rechutes", a ajouté Mme Buzyn. Interrogée sur le coût d'un tel forfait, la ministre a refusé de répondre. De même qu'aux questions sur le chiffre exact du déficit prévu de la Sécurité sociale après une série d'annonces du gouvernement surles urgences, les Ehpad, le paiement des pensions alimentaires, etc. "Mon objectif, c'est de ramener les comptes de la Sécurité sociale à l'équilibre, c'est très important pour les Français de savoir que la Sécurité sociale est bien gérée", a-t-elle expliqué.
L'adoption "avant l'été" de la loi bioéthique ouvrira de fait la PMA à toutes les femmes, a indiqué la ministre de la Santé, qui a fait plusieurs annonces ce dimanche.
orangesum-4720
"Le système pluvieux est toujours en place" Côté Massif Central et Cévennes, rapporte l'institut météorologique qui place cinq départements en alerte orange. Sont concernés : la Haute-Loire (43) et le Puy-de-Dôme (63), placés en alerte orange pour pluie-inondation et crues ; la Lozère (48), placées en alerte orange pour pluie-inondation, crues et orages ; le Gard (30), en alerte orange pour pluie-inondation et orages ; la Loire (42) et l'Aveyron (12) en vigilance orange mais seulement pour crues ; l'Ardèche (07) en alerte orange pour pluie-inondation. Les orages sur le nord-est de la France sont moins violents que prévu. Vendredi 12 juin au soir, Météo France a levé l'alerte aux orages pour la Moselle (57) et la Meurthe-et-Moselle (54) dans le Grand-Est. Des orages avec une activité électrique ont été observés en fin de journée dans le nord de la Lorraine, et quelques orages plus isolés doivent se produire encore en Lorraine et en Saône-et-Loire, mais ceux-ci ne justifient pas le maintien de la vigilance orange, explique Meteo France. Le Gard et la Lozère particulièrement touchés 100 à 200 mm de pluies sont tombés sur les Cévennes depuis le début de la dépression météorologique, jeudi 11 juin. Côté Gard et Lozère, 300 à 350 mm de pluie ont été mesurés en 24 heures. C'est l'équivalent de deux à trois mois de pluie dans ces départements. Dans les autres départements concernés par l'alerte pluies-inondation, les pluies ont été plus faibles. Météo France prévoit un "épisode pluvio-orageux sur le sud du Massif central, nécessitant un suivi du fait des cumuls forts de précipitations attendus". Selon le prévisionniste, il pourrait tomber jusqu'à 120 mm de pluie sur les zones les plus exposées en 24 heures. Dans les Cévennes, Météo France attend de 150 à 250 mm, voire 250 à 380 mm de pluie en 36 heures. Cet épisode va s'estomper en soirée avec le décalage des orages vers les régions plus au nord, précise Meteo France. Les cours d'eau prenant leurs sources sur les Cévennes versant ouest sont en crue.
Meteo France lève ce vendredi soir l'alerte aux orages pour deux départements du Grand-Est. Le prévisionniste place en revanche toujours une partie du Centre-Est en alerte pluie inondations, alors que de forts épisodes pluvieux se poursuivent sur la majorité du pays.
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Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique. Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan. Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays.- "Retour aux villages"- "Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica. Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il. Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne. Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours". L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai: "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
"Une nouvelle ère", plus écologique et sans énergies fossiles, s'ouvrira après la pandémie de coronavirus, estime l'architecte et urbaniste italien Stefano Boeri, connu pour ses "forêts verticales".
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Deux ont déjà été condamnées à des travaux d'intérêt général. Si le personnel soignant est applaudi chaque soir à 20 heures, d'autres se montrent moins amicaux. Trois infirmières vivant à Bayonne dans la même résidence avaient toutes trois trouvé des lettres anonymes menaçantes. Les missives leur demandait de quitter rapidement les lieux pour ne pas y propager le coronavirus. Saisie de l'enquête, la police a interpellé cette semaine trois personnes a indiqué le parquet de Bayonne. Parmi ces trois suspects, deux corbeaux, un homme et une femme qui vivent dans le même quartier, avaient rapidement été identifiés grâce aux empreintes digitales retrouvées sur un des courriers, a ajouté le parquet. Le couple âgé de 27 et 28 ans a été condamné vendredi 18 avril à 120 heures de travaux d'intérêt général pour "violences sur personnel de santé ayant entraîné une incapacité de travail", au regard des "répercussions psychologiques subies", a indiqué le parquet à l'AFP confirmant des informations de la presse locale. Cette peine, proposée par le parquet et acceptée par le couple, a été prononcée par le tribunal correctionnel de Bayonne dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure simplifiée, dite de "plaider coupable"."Beaucoup d'immaturité"Une troisième personne, un homme âgé de 58 ans et mis en cause par le couple, sera entendue par le tribunal le 2 juillet prochain. Contrairement au couple, "il ne reconnaît pas les faits", a précisé le parquet. Arrêté vendredi, il est lui aussi poursuivi pour "violences sur personnel de santé". "Il y a surtout beaucoup d'immaturité dans cette affaire, ils n'ont pas réalisé les conséquences de ce qu'ils faisaient", a souligné le parquet bayonnais.
Trois personnes ont été arrêtées pour avoir écrit des lettres anonymes menaçantes à des infirmières. Par crainte du Covid-19, ils leur demandaient de déménager.
orangesum-4723
Le réchauffement global entraîne une "migration invisible" des isothermes - ces lignes d'une même valeur de température - vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Pour y répondre, de nombreuses espèces modifient leurs aires de répartition en suivant le déplacement de ces isothermes afin de retrouver des conditions climatiques favorables à leur développement et leur survie. En se fondant sur une base de données contenant plus de 30.000 observations de déplacement d'espèces issues de 258 études publiées en anglais dans des journaux scientifiques, l'étude franco-américaine a pu montrer que les espèces marines se déplacent vers les pôles six fois plus vite (6 km/an en moyenne) que les espèces terrestres qui, elles, sont freinées par les activités humaines. L'écosystème marin étant peu fragmenté, les espèces peuvent se déplacer plus librement et vraisemblablement mieux suivre la course des isothermes qui migrent vers les pôles à cause du réchauffement. En analysant la vitesse de déplacement des aires de répartition de plus de 12.000 espèces animales et végétales en fonction de celle des isothermes en latitude et en altitude, les chercheurs ont pu mettre en évidence que sur terre, les activités humaines - comme l'urbanisme, l'agriculture ou la sylviculture - fragmentent et isolent les habitats naturels, ce qui ralentit la redistribution des espèces animales et végétales vers les pôles. Les chercheurs du Centre national français de la recherche scientifique, de l'université Picardie-Jules-Verne (nord de la France), de l'université Toulouse III (Sud-Ouest) et de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) rappellent ainsi qu'un "déséquilibre" se creuse en milieu terrestre entre la redistribution des espèces animales et végétales et la vitesse à laquelle le climat se réchauffe."Pour les ectothermes (espèces qui ne peuvent contrôler elles-mêmes leur température interne) comme les amphibiens, leur seule manière de répondre" au réchauffement climatique et au déplacement des isothermes, "c'est de migrer", explique Jonathan Lenoir, chercheur au CNRS et à l'UPJV, l'un des auteurs de l'étude publiée le 25 mai."Ils n'ont pas d'autres choix que de se déplacer. Si en plus on fragmente leur habitat, on les condamne", prévient-il.
Pour faire face au réchauffement climatique, les espèces marines se déplacent vers les pôles jusqu'à six fois plus vite que leurs congénères terrestres, freinées par la pression des activités humaines, selon une étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
orangesum-4724
"Tous les véhicules ont quitté le site", ajoute-t-elle en précisant que "l'évacuation s'est déroulée sans heurts". La préfète avait peu de temps auparavant donné "l'ordre de l'évacuation du site illégalement occupé" par jusqu'à 10.000 fêtards depuis samedi à Hures-la-Parade, sur le plateau calcaire du causse Méjean. Dans un communiqué, la préfecture avait indiqué mercredi matin qu'il restait "environ 500" participants. Elle avait expliqué dès dimanche ne pas avoir procédé à l'évacuation forcée du site pour des questions de sécurité, mais indiqué que les forces de l'ordre avaient multiplié les contrôles et les verbalisations. Certains participants ayant consommé de l'alcool et des stupéfiants, la préfecture avait en effet souligné qu'elle devait prendre en compte la présence de nombreux touristes séjournant dans les lieux alentours et circulant aussi sur des routes étroites. Sur le plan sanitaire, alors que les participants à ce rassemblement n'ont observé aucun des gestes barrière contre la pandémie du nouveau coronavirus, dans un département jusqu'ici relativement épargné, "deux lignes de prélèvement Covid-19" ont été installées aux principales sorties du site par le service départemental d'incendie et de secours et la Croix-Rouge appuyées par le groupement hospitalier de territoire de la Lozère. Il leur a été rappelé la nécessité de se faire tester sous sept jours afin d'endiguer de possibles contaminations, souligne le communiqué. Le poste médical avancé fait état d'un total de 59 arrivées depuis son installation, ayant nécessité sept évacuations sur le centre hospitalier de Mende. La personne évacuée en urgence lundi est toujours en réanimation, selon la préfecture. Après un premier contact avec les éleveurs touchés par l'occupation sauvage de leur propriété, la préfète est allée mardi "à la rencontre d'agriculteurs du causse Méjean pour trouver des réponses à leurs attentes, en lien avec la chambre d'agriculture de la Lozère". Sur le plan des déchets, "les quatre bennes installées avant-hier, afin de faciliter le stockage des ordures par les raveurs et de limiter la pollution des déchets, ont eu un effet visible sur la propreté du site", assure la préfecture. La nature, l'ampleur et la durée de ce rassemblement illégal sur une zone environnementale à l'écosystème fragile et protégé, de surcroit par temps de pandémie, ont suscité l'indignation de certains habitants de Lozère.
Les derniers participants à une rave-party géante organisée illégalement ce week-end au cœur du parc national des Cévennes ont quitté les lieux, a indiqué mercredi après-midi la préfète de Lozère Valérie Hatsch sur les réseaux sociaux.
orangesum-4725
Grace Meng est déterminée à obtenir des informations sur la détention de son mari. Sans nouvelles de son époux depuis son arrestation pour corruption, en septembre dernier, la femme de l'ex-dirigeant d'Interpol a lancé un appel au président de la République française. Dans un courrier daté du 21 mars et dont l'AFP a obtenu copie, elle enjoint le chef de l'État à intervenir dans le dossier."Je demande à savoir où (mon mari) se trouve et comment il se porte. Je demande que monsieur Meng puisse recevoir la visite de ses avocats et que ceux-ci puissent l'assister", lance l'épouse dans son courrier. Ce dimanche à Nice, Emmanuel Macron devait rencontrer le dirigeant chinois Xi Jinping, qui entame une visite de trois jours. Droits de l'hommeDans son courrier, Grace Meng évoque notamment les valeurs de la France et le respect des droits de l'homme. "Tant pour ma famille que pour d'autres qui connaissent les mêmes épreuves, je demande à la France, respectée et écoutée à travers le monde entier pour ses valeurs et son attachement aux droits de l'homme, de porter ce message à l'occasion de ce rendez-vous avec le Président Xi Jinping", écrit l'épouse de Meng Hongwei. L'ex-président d'Interpol a disparu fin septembre 2018 en Chine. Visé par une enquête pour avoir "accepté des pots-de-vin", il a démissionné de la tête de l'organisation policière, basée à Lyon, à travers un courrier, rendu public le 7 octobre. Selon Mme Meng, son mari "est victime d'une disparition forcée, sans information à sa famille, sans décision judiciaire, sans l'assistance d'un avocat". Demande d'asileEn janvier, Grace Meng s'était dite également menacée et avait annoncé demander l'asile politique en France. Elle a déposé plainte à la fin du mois de février pour association de malfaiteurs et tentative d'enlèvement en bande organisée.
L'épouse de l'ex-patron d'Interpol, arrêté par les autorités chinoises il y a près de six mois, a fait parvenir un courrier à Emmanuel Macron. Dans cette lettre, elle lui demande de plaider sa cause auprès du président chinois Xi Jinping, en visite en France ce dimanche 24 mars.
orangesum-4726
La puissante tempête Amanda se maintient depuis samedi au large des côtes du Guatemala et génère de fortes intempéries qui balaient les deux pays d'Amérique centrale, faisant déborder les fleuves et provoquant des coupures de courant généralisées. Face au risque additionnel de glissements de terrain, le président du Salvador Nayib Bukele a décrété dimanche l'état d'urgence pour 15 jours renouvelables."Nous avons vécu une situation assez difficile (...) Nous déplorons 14 décès" et "ce nombre peut augmenter", a déclaré le ministre de l'Intérieur du Salvador, Mario Duran. Dix personnes sont mortes dans la capitale San Salvador et sa banlieue et trois membres d'une même famille ont péri à San Juan Opico dans le département de La Libertad (centre), selon les autorités qui n'ont pas précisé où s'est produit le 14ème décès. De plus, une personne est portée disparue à San Salvador. A San Salvador, au moins 4.200 personnes se sont réfugiées dans des abris mis en place par la Protection civile après avoir perdu leurs maisons ou avoir été évacuées en raison des risques, selon le maire de la capitale, Ernesto Muyshondt."Nous vivons une situation sans précédent, une urgence de grande ampleur qui s'ajoute à une autre urgence énorme, comme jamais notre pays n'en a connu", a affirmé M. Muyshondt, en faisant référence à la pandémie de coronavirus. La protection civile salvadorienne avait précédemment déclaré l'alerte rouge, impliquant le sauvetage des victimes par des brigades d'organismes de secours et par l'armée. Le directeur de la Protection civile salvadorienne William Hernandez a rapporté l'inondation de plus de 200 maisons dans tout le pays, provoquée par le débordement des fleuves, et l'évacuation de riverains. M. Hernandez a également fait état de glissements de terrain, rues inondées et coupures de courant. "Dans les prochaines heures, il va continuer à pleuvoir, ce qui provoquera l'augmentation (du débit) des fleuves, des éboulements pourraient se produire sur les routes (...) et des inondations sur la côte sud", a indiqué l'Agence guatémaltèque de prévention des catastrophes (Conred). Comme les pluies doivent se poursuivre jusqu'à lundi, le ministère de l'Environnement du Salvador a demandé à la population de se préparer à la "forte probabilité" de multiples glissements de terrain et éboulements. Le ministre de l'Environnement Fernando Lopez a indiqué que les pluies diluviennes avaient déversé au cours des dernières heures 400 millimètres d'eau, alors que la moyenne annuelle est de 1.800 millimètres. Au Salvador, qui compte 6,6 millions d'habitants, 87% des 20.742 kilomètres carrés du territoire sont considérés comme très vulnérables face aux phénomènes climatiques.cmm/ec/rsr/aml/plh/elm/roc
La tempête tropicale Amanda, première de la saison dans l'océan Pacifique, s'est abattue dimanche sur le Guatemala et le Salvador, provoquant la mort d'au moins 14 personnes dans ce dernier pays où l'état d'urgence a été décrété.
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Le week-end de départs en vacances s'annonce compliqué sur les routes de France. Embouteillages et stress devraient au rendez-vous pour ce nouveau week-end de départs en vacances. Les Français seront en effet nombreux sur la route pour le troisième weekend des vacances d'été. Ce vendredi 17 juillet a été classé orange dans le sens des départs par Bison Futé, qui conseille d'éviter les autoroutes A7 entre Lyon et Marseille, ainsi que l'A9 entre Orange et Montpellier jusque 20 heures. Il est également déconseillé de se rendre ou de quitter les grandes métropoles ce vendredi avant 19 heures. Enfin, le passage par le tunnel du Mont-Blanc pour se rendre en Italie sera congestionné jusque 23 heures, avec un pic de fréquentation jusque 20 heures. Un samedi rouge sur l'ensemble de l'HexagoneLa circulation sera encore plus difficile en France samedi 18 juillet, journée classée rouge dans le sens des départs sur l'ensemble du territoire. Les routes risquent d'être particulièrement encombrées dans la vallée du Rhône entre Lyon et Marseille, sur la côte méditerranéenne ainsi que la côte Atlantique (autoroute A10), entre Tours et Bordeaux. Bison Futé conseille de partir très tôt depuis les grandes métropoles (avant 9 heures). Dans le sens des retours, plusieurs autoroutes sont également à éviter (suppression) samedi : entre Caen et Rouen (A13), entre Lille et Paris (A1), entre Rennes et Caen (A84) et entre Orange et Lyon (A7). Si cela est possible, mieux vaut donc privilégier de voyager dimanche 19 juillet. Une journée classée vert pour les départs, comme pour les arrivées.
Quelques grands axes sont à éviter ce vendredi 17 juillet en soirée. Mais le pire du week-end sera sans aucun doute la journée de samedi, classée rouge dans tout le pays.
orangesum-4728
Cette retraitée de 66 ans qui a passé la majeure partie de sa vie à Pearland, une banlieue résidentielle de Houston, dans le sud des Etats-Unis, est une fervente supportrice du candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden. Mme Polak se considère toutefois "indépendante". Par le passé, elle a voté pour des candidats républicains comme Richard Nixon et Ronald Reagan. Mais elle estime auprès de l'AFP que le "Grand Old Party" conservateur qu'elle respectait s'est dénaturé sous le mandat de Donald Trump qui, selon elle, se "nourrit de la haine, de la division, de la colère" pour engranger des votes.- Différences politiques -Située au sud de Houston, la quatrième plus grande ville des Etats-Unis, Pearland est une banlieue résidentielle typique où se succèdent les maisons aux toits bruns et gris et aux pelouses irréprochables, devant lesquelles sont souvent garées deux ou trois voitures. Mais, malgré leur apparence uniforme, ces villes de banlieue abritent des propriétaires aux origines et aux sensibilités politiques radicalement différentes, offrant une définition nuancée de la "suburbia". Ce mot à connotation positive désigne traditionnellement aux Etats-Unis des étalements péri-urbains synonymes d'accès à la propriété pour la classe moyenne, offrant un cadre de vie plus vert et parfois plus sûr comparativement aux centre-villes."Cette banlieue pavillonnaire n'est pas la petite communauté dans laquelle j'ai grandie, où tout le monde connaissait tout le monde", se souvient Cheryl Polak. "Nous sommes devenus l'une des villes les plus diverses du pays, et je trouve ça absolument génial". La population de Pearland a augmenté de 31% depuis 2010, selon le recensement. Parmi les habitants, 18% sont afro-américains, 13% asiatiques et 22% hispaniques. Pearland n'est pas "la banlieue pavillonnaire blanche standardisée américaine que les gens peuvent imaginer", confirme Vivian, une femme hispanique de 28 ans qui préfère taire son nom de famille. A la naissance de son fils, l'an dernier, elle a quitté Houston pour Pearland. "Je voulais offrir à mon fils le meilleur endroit pour vivre", explique-t-elle, évoquant un plus fort taux de criminalité dans le quartier intra-muros où elle a grandi. Vivian se dit "de gauche". Sa famille d'origine mexicaine soutient les démocrates, tout comme son fiancé afro-américain, dont la famille vient de New York et Chicago, deux grandes villes démocrates. Les deux ont un diplôme universitaire. "Nous les Hispaniques, et même certains Asiatiques, commençons à nous installer" en banlieue "et nous votons démocrates", affirme-t-elle, citant les pancartes soutenant Joe Biden dans son quartier.- Un Etat à surveiller -Le grand Etat du Texas, traditionnellement conservateur, a voté républicain à chaque élection présidentielle depuis 1980. Avec l'avancée des démocrates dans certaines banlieues autour de grandes villes comme Houston ou San Antonio, le "Lone Star State" est désormais vu comme un Etat-pivot qui pourrait faire basculer le résultat de la présidentielle. Logique dans ces conditions que ces banlieues pavillonnaires soient choyées dans les discours de campagne. Pour Abhi Rahman, directeur de la communication du Parti démocrate texan, ce sont des endroits où valeurs texanes et démocrates se rejoignent: "Prendre soin de son voisin", "s'assurer que tout le monde a un emploi bien payé". Pour le président Trump, ces zones périphériques sont un "exemple brillant du rêve américain, où les gens peuvent vivre dans leur propre maison dans des quartiers sûrs et agréables". Il dépeint à l'opposé un univers fait de chaos, de paupérisation et d'insécurité si son rival démocrate venait à remporter la Maison Blanche. - Migration démocrate - Debbie Akeroyd, fervente républicaine, souscrit à cette analyse. La retraitée de 70 ans, qui collectionne les croix chrétiennes, a récemment planté une pancarte "Trump-Pence, Gardons sa grandeur à l'Amérique" devant sa maison de Missouri City, près de Pearland. Elle est soutenue par son mari Bob, 77 ans, pour qui "Trump n'est pas un politicien" mais "un businessman" qui "sait comment créer de l'emploi". Depuis son salon aux murs taupe, elle estime que le parti démocrate "veut mettre fin à la vie telle que nous la connaissons" et tendre vers une société "socialiste". Soumise à un règlement local limitant les débats par gazon interposé jusqu'au mois précédant l'élection, Mme Akeroyd a dû retirer sa pancarte. Mais, admettant "ne fréquenter que des conservateurs", elle espère que son quartier votera bien républicain. Dans les faits, les changements démographiques des banlieues jouent plutôt en faveur des démocrates, souligne le professeur de science politique Jeronimo Cortina. "Il y a beaucoup de migrations internes, de gens qui viennent de Californie ou de New York", explique ce chercheur à l'Université de Houston. "Ils amènent leurs opinions politiques avec eux, et ils emménagent dans les banlieues". Selon lui, les électeurs texans se soucient davantage "de l'économie", "de l'éducation", du "système de santé" que de la criminalité. "On ne voit pas des gens se faire agresser à chaque coin de rue", "donc le tableau dépeint par le président" "ne reflète pas la réalité des banlieues, surtout au Texas", analyse-t-il.
Dans le salon de Cheryl Polak se côtoient trophées de chasse, croix chrétiennes et décorations aux motifs du Texas.
orangesum-4729
La communauté scientifique n'a pas tardé à réagir aux propos de Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, affirmant que le nouveau coronavirus serait issu d'un accident de laboratoire. D'après le prix Nobel de Médecine, habitué des polémiques et désormais très controversé dans le monde scientifique, le virus SARS-CoV-2 serait en fait issu d'un tentative de fabrication d'un vaccin contre le virus du sida. En atteste, selon lui, la présence d'éléments du VIH dans le génome du nouveau virus, et même d'éléments du "germe de la malaria", argumente-t-il dans un entretien aux sites frequencemedicale et pourquoidocteur. D'après le Pr Luc Montagnier, qui s'est également exprimé sur la chaîne CNews, ces caractéristiques du nouveau coronavirus ne peuvent être survenues de façon naturelle. L'accident serait intervenu dans le laboratoire de haute sécurité de la ville de Wuhan, ajoute-t-il. Il propose même de débarrasser le virus de ces éléments étrangers "avec des ondes". "Cela n'a pas de sens. Ce sont de tout petits éléments que l'on retrouve dans d'autres virus de la même famille, d'autres coronavirus dans la nature", a rétorqué le virologue Etienne Simon-Lorière de l'Institut Pasteur à Paris."Ce sont des morceaux du génome qui ressemblent en fait à plein de séquences dans le matériel génétique de bactéries, de virus et de plantes", lance-t-il. "Si on prend un mot dans un livre et que ce mot ressemble à celui d'un autre livre, peut-on dire que l'un a copié sur l'autre ?" "C'est aberrant", assène ce responsable de la structure génomique évolutive des virus ARN à l'Institut Pasteur. Prises de positions polémiquesLes modifications du virus qui chercherait à se débarrasser des éléments étrangers (morceaux génétiques de VIH...) et qui seraient observées à Seattle aux Etats-Unis, selon le Nobel controversé, sont fausses, ajoute M. Simon-Lorière qui s'abstient de tout commentaire sur les "ondes" du Pr Montagnier. La théorie selon laquelle ce virus est issu de manipulations génétiques circule depuis longtemps et a été déjà démentie d'après les analyses du génome du virus communiqué par les Chinois, d'autant que les chercheurs dans le monde entier ont pu depuis isoler et analyser eux-même ce virus à partir de prélèvements provenant de patients sur leur propre territoire. Le Pr Luc Montagnier, ancien de l'Institut Pasteur, est lauréat du Nobel de médecine 2008 pour l'identification du virus responsable du sida, avec sa collègue de l'époque, Pr Françoise Barré-Sinoussi. Outre ses théories sur les ondes électromagnétiques émises par l'ADN et sur les bienfaits de la papaye, qui lui ont attiré les moqueries, il s'est affiché en 2017 aux cotés du Pr Henri Joyeux, figure de proue des antivaccins, et a joint sa voix pour dénoncer la dangerosité des vaccins et de la vaccination obligatoire estimant qu'on risquait "avec une bonne volonté au départ, d'empoisonner petit à petit toute la population".
Cette théorie est vivement contestée dans le monde scientifique.
orangesum-4730
Depuis plusieurs semaines, le mouvement contre la réforme de l'université est au cœur de l'actualité, certaines facs étant bloquées par les opposants à la loi Vidal. Samedi 12 mai, le journal télévisé 19:45 de M6 est revenu sur le sujet. La brève apparition d'une étudiante militante a déclenché de nombreuses réactions. Maryam Pougetoux présidente du syndicat Unef à la Sorbonne (Paris-IV) a été l'objet de vives critiques, non pas en raison de son discours engagé mais à cause du voile islamique qu'elle porte. Tout a commencé par un message sur Facebook de Laurent Bouvet, professeur de théorie politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et cofondateur du Printemps républicain, mouvement de défense de la laïcité, habitué des polémiques. "À l'Unef, la convergence des luttes est bien entamée. C'est la présidente du syndicat à l'université Paris-Sorbonne qui le dit", a-t-il écrit, avec une capture d'écran montrant la jeune femme."MES ANNÉES FAC DE L'ANCIEN MONDE C'ÉTAIT MIEUX QU'UN NOUVEAU MONDE QUI RECULE"Peu après, l'essayiste et militante Céline Pina a dénoncé dans un long message, toujours sur Facebook, l'infiltration des mouvements de jeunesse par les Frères musulmans et le "développement des filières indigénistes et islamistes". En commentaire, le conseiller régional PS Julien Dray, cofondateur de SOS-Racisme en 1984 et ex-membre de l'Unef, s'est également insurgé. "En tant que membre fondateur de l'Unef... La direction du syndicat qui accepte cette jeune dame comme dirigeante souille tout notre combat mené dans les universités... Bien des membres de l'Unef doivent être effarés..."Sur Twitter, l'eurodéputée Les Républicains Nadine Morano s'en est aussi mêlée. "Je suis contre le voile à l'université. Prosélytisme ! Mes années fac de l'ancien monde c'était mieux qu'un nouveau monde qui recule !", a-t-elle écrit.#SOUTIENAMARYAMFace à ces réactions, de nombreux internautes ont pris le parti de l'étudiante avec comme hashtag #SoutienAMaryam. La médiatique journaliste et militante antiraciste Rokhaya Diallo s'est notamment indignée de la "chasse aux musulman.e.s (présumé.e.s) qui ont l'outrecuidance de se rendre visibles."Le syndicat Unef a également réagi. Dans un communiqué diffusé dimanche 13 mai, le syndicat a fustigé les "appels à la haine sur les réseaux sociaux" de la part de "personnalités politiques et publiques (...) Parmi les appeleurs à la haine, Laurent Bouvet. (...) Derrière son supposé débat sur la laïcité excluante, se cache une islamophobie décomplexée.""Pourquoi ne peut-on poser une question simple à l'Unef ou à toute autre organisation de gauche sur sa cohérence idéologique sans se faire insulter et menacer ?", a répliqué lundi 14 mai le professeur d'université, qui assure n'avoir jamais appelé à la haine ou au harcèlement contre la jeune femme.
Alors que le mouvement contre la réforme de l'université bat son plein, l'interview sur M6 de Maryam Pougetoux, présidente du syndicat d'étudiants de l'université Paris-IV, a déclenché la polémique. En cause : le voile islamique qu'elle porte.
orangesum-4731
Formé en mer d'Arabie, le cyclone a atteint mercredi après-midi la côte occidentale de l'Inde au niveau de la ville d'Alibag, station balnéaire prisée des riches Indiens de Bombay et située à une centaine de kilomètres au sud de la mégapole de 18 millions d'habitants. Accompagné de vents soufflant jusqu'à 120 km/h, le cyclone a causé d'importantes précipitations sur l'État du Maharashtra, dont Bombay est la capitale. Il a graduellement perdu en puissance au cours de la soirée, selon les météorologues indiens. Deux personnes ont trouvé la mort dans l'Etat du Maharashtra: un homme est mort dans la chute d'un poteau électrique et une femme dans l'effondrement d'un mur, selon les médias. Bombay a reçu des pluies conséquentes tout l'après-midi et les vents violents ont abattu des arbres dans certains lieux. Les autorités ont fait état de dégâts comme l'effondrement de murs, mais n'ont signalé aucune victime. La ville d'Alibag a concentré le gros des dommages, le cyclone y ayant arraché des toits et renversé de petites échoppes mobiles. Un résident d'Alibag qui a évacué sa maison de bord de mer, Milind Dhodre, a rapporté à l'AFP avoir vu des toits de tôle ondulée s'envoler à l'arrivée sur terre du cyclone."L'intensité est très forte et ne ressemble en rien aux événements météorologiques que nous avons vu auparavant", a décrit ce professeur de 45 ans. Le Maharashtra et l'État voisin du Gujarat avaient préventivement évacué au moins 100.000 personnes, y compris 150 patients atteints du Covid-19, de zones côtières à risques. Le Maharashtra a ordonné la fermeture des bureaux mercredi et jeudi, interdit les rassemblements d'au moins quatre personnes et appelé les habitants à se confiner, au moment où les autorités commençaient à assouplir les restrictions en place depuis fin mars pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Les alertes sur une potentielle onde de tempête - brusque montée des eaux provoquée par le cyclone - d'un à deux mètres de haut restaient de mises mercredi après-midi. Les habitants de bidonvilles situés dans des zones de basse élévation se sont vu conseiller de se réfugier en hauteur. La tempête a affecté les transports, avec les avions cloués au sol au cours de l'après-midi, et les lignes de chemin de fer interrompue ou détournées pour éviter leur passage par Bombay. Les cyclones sont extrêmement rares à Bombay, construite face à la mer d'Arabie. La dernière tempête d'importance à avoir frappé la ville remonte à 1948 et avait tué 12 personnes et blessé plus d'une centaine. Ce cyclone apparaît deux semaines après le puissant cyclone Amphan, qui a fait une centaine de morts dans l'est de l'Inde et au Bangladesh et causé des dommages matériels considérables.str-amu/stu/amd/avz/mr/fjb
Deux personnes ont péri mercredi lorsque le cyclone Nisarga a frappé la côte occidentale de l'Inde, mais Bombay semblait largement épargnée par la tempête, la première de cette ampleur à affecter la capitale économique indienne depuis plus de 70 ans.
orangesum-4732
Les Pékinois avaient repris une vie presque normale après deux mois sans contamination. Mais un rebond épidémique depuis la semaine dernière a entraîné le confinement de quartiers et le dépistage de dizaines de milliers d'habitants. Le marché de gros de Xinfadi, principal lieu d'approvisionnement en fruits et légumes de Pékin, est soupçonné d'être la source des nouvelles contaminations. Le virus a notamment été découvert sur des planches à découper le saumon importé. Les autorités ont publié dans la nuit de jeudi à vendredi de nouvelles informations sur le rebond épidémique et partagé le génome du virus avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les scientifiques étrangers. "A en juger par les résultats préliminaires de l'épidémiologie génomique, ce virus viendrait d'Europe", a déclaré Zhang Yong, un haut responsable du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies."Mais il est différent de (la souche) du virus qui circule actuellement en Europe. Il est plus ancien", a-t-il précisé dans un article publié par la commission nationale anticorruption. En clair selon lui, il pourrait s'agir d'une version ayant circulé sur le continent européen il y a plusieurs semaines ou mois. Zhang Yong évoque plusieurs hypothèses: le virus aurait pu venir d'Europe via des aliments congelés, ou bien se trouvait depuis longtemps sur le marché de Xinfadi, où il aurait profité de l'humidité et de l'obscurité pour survivre -- d'où sa similitude avec des souches plus anciennes."Il est possible que le virus qui provoque aujourd'hui une épidémie à Pékin ait voyagé depuis Wuhan jusqu'à l'Europe et soit maintenant revenu en Chine", estime Ben Cowling, professeur à l'Ecole de santé publique de l'Université de Hong Kong. Au total, Pékin compte jusqu'à présent 183 malades du Covid-19 en raison du nouveau foyer épidémique, selon les chiffres officiels. La Chine continue d'interdire l'entrée sur son sol des étrangers et a très fortement réduit le nombre de liaisons aériennes internationales. Selon le ministère de la Santé, le pays compte 293 malades du Covid-19 -- le niveau le plus élevé depuis début mai.
La Chine a rapporté vendredi 25 nouveaux malades du Covid-19 à Pékin, et publié le génome du coronavirus découvert dans un récent foyer d'infection de la ville, qui présenterait des similitudes avec une souche européenne.
orangesum-4733
L'activité de l'Assemblée nationale a t-elle gêné à l'Elysée? C'est ce que suggère Le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi 8 août. L'hebdomadaire satirique fait part de tensions entre François de Rugy, le président La République en marche de l'Assemblée, d'une part, et le chef de l'Etat ainsi que son Premier ministre d'autre part. Au sujet du travail parlementaire produit à l'hémicycle, celui qui siège au perchoir de l'Assemblée nationale avait demandé au gouvernement de se montrer "un peu plus réaliste sur l'ordre du jour". Autre point d'achoppement : le Premier ministre reprocherait à François de Rugy de ne pas avoir utilisé son pouvoir de mettre fin aux rappels au règlement, qui ont abouti au report du débat sur la révision constitutionnelle."Qu'il arrête de donner des leçons"Le palmipède rapporte ainsi les propos d'un membre de l'entourage d'Emmanuel Macron, qui seraient proches de la pensée du chef de l'Etat. "Sous Bartolone (ancien président de l'Assemblée nationale, ndlr), cela ne se serait pas passé comme ça. Il avait une autorité naturelle et était respecté, alors que Rugy n'est pas respecté. Donc qu'il ferme sa gueule, qu'il arrête de donner des leçons, qu'il s'occupe de l'Assemblée nationale et qu'il nous laisse travailler", a ainsi lâché ce proche du patron de l'Elysée. Interpellé en juin dernier sur le rythme de travail imposé aux députés, François de Rugy, avait appelé le gouvernement à "mettre de l'ordre dans l'ordre du jour", précisant qu'il allait proposer que l'Assemblée ne siège plus le week-end. Surmenage à l’Assemblée nationale ? Les députés répondentpar Lopinion.fr"Il est temps de mettre de l'ordre dans l'ordre du jour et je proposerai à la conférence des présidents (...) que l'on prenne un certain nombre de mesures pour que le déroulement des débats soit plus correct et notamment je proposerai qu'on ne siège plus les samedis et dimanches comme cela a été fait plusieurs semaines de suite pendant le mois écoulé", avait-il déclaré.
Selon Le Canard Enchaîné, le président de la République et son Premier ministre n'ont pas apprécié le comportement du président de l'Assemblée nationale, accusé d'avoir "fait la leçon" à l'exécutif.
orangesum-4734
Dans cet opus, la chanteuse grecque de rendre hommage aux artistes qui l'ont inspiré tout au long de sa carrière. Et la plupart sont plutôt rock'n'roll. Des Beatles à Alphaville, en passant par Leonard Cohen, ou encore Amy Winehouse. Interrogée sur les problèmes de drogue qu'ont pu connaitre certains de ces artistes, Nana Mouskouri fait une étonnante révélation. En effet, l'interprète de "Quand tu chantes" avoue ne jamais avoir consommé le moindre stupéfiant, suite à une très mauvaise expérience avec... de la vitamine C. "Un soir à l'Olym­pia, j'ai pris deux vita­mines C avant de monter sur scène. J'étais super éner­vée. Sur scène, j'al­lais comme une fusée. Mon mari, qui jouait de la guitare m'a demandé : 'Pourquoi tu vas si vite ?' Je ne me suis privée de rien, mais j'ai toujours fait très atten­tion à la drogue : ma seule addic­tion, c'est la chan­son", explique-t-elle dans les colonnes de VSD. Avec un univers pourtant très éloigné, Nana Mouskouri révèle avoir toujours beaucoup aimé le rock'n'roll, et particulièrement le rockeur préféré des Français, Johnny Hallyday. "J'ap­par­te­nais à la même géné­ra­tion que lui. Je chan­tais un autre style de musique, mais j'adore le rock. Mon rêve, c'était de faire un duo avec Johnny Hally­day, mais je n'ai jamais osé lui dire", révèle-t-elle au magazine. Un univers qu'elle s'approprie dans son nouvel album "Forever Young" dans lequel elle reprend notamment le tube de Leonard Cohen "Hallelujah", celui d'Amy Winehouse "Love is a Losing Game", "Hey Jude des Beatles", ou encore le très célèbre "In the Ghetto" d'Elvis Presley.
À l'occasion de la sortie de son dernier album "Forever Young", Nana Mouskouri s'est confiée en exclusivité à VSD.
orangesum-4735
Une bactérie capable de causer des infections quasi incurables se propage sans être détectée dans les hôpitaux du monde entier, ont prévenu lundi 3 septembre des scientifiques australiens. Des chercheurs de l'Université de Melbourne ont découvert trois variantes de cette bactérie multirésistante dans des échantillons provenant de 10 pays, incluant des souches d'Europe qui ne peuvent être maîtrisées de manière fiable par aucun médicament actuellement sur le marché."Nous avons commencé avec des échantillons en Australie", puis avec d'autres prélèvements obtenu un "aperçu global et constaté que la bactérie est présente dans de nombreux pays", a déclaré Ben Howden, directeur de l'Unité de diagnostic microbiologique du Laboratoire de santé publique de l'Institut Doherty de l'université de Melbourne. Les personnes âgées les plus touchéesLa bactérie est naturellement présente sur la peau. Mais la variété de la bactérie résistante aux antibiotiques infecte le plus souvent les personnes âgées, aux défenses immunitaires affaiblies ou des patients porteurs de dispositifs implantés, tels que des cathéters, des valves cardiaques ou des prothèses articulaires. La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel."Elle peut être mortelle, mais c'est généralement chez des patients qui sont déjà très malades à l'hôpital ... cela peut être assez difficile à éradiquer et les infections peuvent être graves", selon le scientifique. Quelles sont les différences entre bactéries et virus ? par FuturaD'après les chercheurs, cette bactérie multirésistante se répandrait rapidement en raison de l'utilisation particulièrement importante d'antibiotiques dans les unités de soins intensifs, où les patients sont les plus malades et des anti-infectieux puissants sont prescrits en routine.
Cette bactérie est naturellement présente sur la peau mais elle aurait muté.
orangesum-4736
Impossible Foods, une des start-up phares du secteur, a ainsi signé cette semaine un partenariat avec le géant de la distribution Kroger et ses 1.700 magasins. Un pas de géant pour le groupe, qui n'était-jusque là vendu que dans 1.000 points de vente aux particuliers. Son concurrent Beyond Meat a aussi beaucoup d'ambition. Son chiffre d'affaires a fortement pâti au premier trimestre de la fermeture de nombreux restaurants, une des mesures prises par la majorité des Etats américains pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Mais son directeur général Ethan Brown est bien décidé à "encourager les consommateurs à essayer (ses produits) pendant cette période de perturbations sur le marché des protéines animales". Pour ce faire, il mise sur le "développement de formats économiques", contenant par exemple 10 à 12 steaks, et sur "des prix agressifs" se rapprochant des tarifs de la viande traditionnelle, a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence téléphonique. Les alternatives à la viande, comme les burgers à base de soja, existent déjà depuis plusieurs décennies. Mais Beyond Meat comme Impossible Burger s'attellent depuis une dizaine d'années à créer des produits à base de végétaux se rapprochant au plus près du goût, de la texture et de la saveur de la vraie viande. - Bond de 270% -Ces aliments sont encore loin d'avoir conquis franchement le coeur des Américains, grands amateurs de grillades: seuls 3,6% des ménages aux Etats-Unis achètent actuellement des produits Beyond Meat. Mais la crise sanitaire a complètement déréglé le marché traditionnel de la viande. Plusieurs abattoirs sont devenus des foyers de contagion du Covid-19 et plus d'une grosse vingtaine ont dû fermer temporairement leurs portes, selon le principal syndicat agricole Farm Bureau. La capacité du pays à transformer de la viande de porc a diminué d'environ 20% et celle de boeuf de 10%, estime l'organisation. Dans le même temps, entre les cuisiniers amateurs qui ont désormais tout le loisir de préparer à manger à la maison et la crainte de pénuries, les consommateurs se ruent sur les rayons boucherie. Selon le cabinet Nielsen, les ventes de viande fraîche aux particuliers ont bondi de 39% en mars et avril. Les enseignes Costco, Kroger et Wegmans ont dû imposer des restrictions sur le nombre de morceaux de boeuf, de porc et de volaille que leurs clients peuvent acheter. La chaîne de restauration rapide Wendy's a prévenu mercredi que certains restaurants pourraient ponctuellement ne plus pouvoir proposer de burgers au menu. Ces achats massifs de viande n'ont pas pour autant freiné l'engouement pour les versions à base de plantes, dont les ventes se sont envolées de 270%. "La peste porcine africaine avait déjà décimé les élevages de porcs en Asie avant que l'arrivée du Covid-19 ne vienne encore plus perturber l'approvisionnement en viande en Asie", rappelle Sara Olson, du cabinet Lux Research, dans une note diffusée le 1er mai."Et le reste des industries de la viande dans le monde semble avoir vraiment du mal à maintenir la production", ajoute-t-elle. Les perturbations affectant la production et la transformation de végétaux seront pour leur part "plus lentes à se transmettre dans la chaîne alimentaire", estime la chercheuse. "Ce qui signifie que les alternatives au burger et au poulet à base de plantes ont l'occasion de se présenter comme une alternative fiable, voire comme le seul choix, face aux rayons vides de viande". "L'appétit pour les protéines va continuer de gonfler dans le monde", souligne de son côté Caroline Bushnell, de l'organisme de promotion des alternatives à la viande The Good Food Institute. A cet égard, les steaks, nuggets et saucisses fabriqués à partir de végétaux ou de cellules animales constituent une diversification bienvenue au moment où "les chaînes d'approvisionnement de l'agriculture animale se révèlent vulnérables", remarque-t-elle.
La pandémie de Covid-19 a forcé plusieurs grands abattoirs américains à fermer temporairement, faisant craindre des pénuries ponctuelles de viande. Une opportunité saisie énergiquement par les fabricants de steaks, nuggets et saucisses à base de plantes, qui espèrent séduire de nouveaux clients.
orangesum-4737
Premier jour d'école à la maison ce lundi 16 mars pour des millions d'élèves. Jeudi 12 mars, Emmanuel Macron a en effet ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires "jusqu'à nouvel ordre" afin de lutter contre la propagation du coronavirus, qui a fait en France 127 morts et 5.423 cas confirmés, selon un dernier bilan publié dimanche 15 mars. Les parents qui le peuvent ont recours au télétravail, ou bien bénéficient d'un arrêt maladie. Leurs enfants sont, eux aussi, en télétravail puisqu'ils vont travailler de chez eux grâce aux dispositifs pédagogiques mis en place. Une situation inédite pour l'éducation nationale. Alors que des parents s'inquiètent des conséquences sur le niveau scolaire des élèves durant cette période dont on ignore encore la durée, Jean-Michel Blanquer a tenu à faire savoir, ce lundi 16 mars sur RTL, qu'il était contre une "année blanche" - l'équivalent d'un redoublement pour tous."Ce n'est pas l'hypothèse dans laquelle nous sommes aujourd'hui", a répondu le ministre de l'Education nationale face aux inquiétudes d'une auditrice. "Parce qu'encore une fois, ce que nous voulons, c'est que les élèves travaillent durant cette période. J'ai beaucoup dit que nous ne devrions pas considérer cette période comme une période de vacances. Les modalités de travail que l'on organise, avec l'attention à distance des professeurs, fait que l'on doit pouvoir arriver accomplir le programme. C'est évidemment l'objectif. Il y aura aussi des choses qui seront faites pour créer du rattrapage pour ceux pour qui cela sera nécessaire. On va s'adapter. A ce stade, je ne considère pas qu'il faille une année blanche. Ce serait aussi très dur pour les élèves de perdre une année. Une des choses qui m'inspirent le plus, c'est évidemment la bienveillance vis-à-vis des élèves, et le fait de les faire passer au niveau supérieur", a-t-il assuré."Je reconnais que, comme vous le savez, ma première priorité, c'est la hausse du niveau général de notre pays, c'est toute la stratégie que nous avons. Evidemment, cette stratégie est gênée, abîmée par ce qui est en train de se passer. Mais nous allons mettre tout en oeuvre pour que le niveau ne baisse pas avec ce qui est en train de se passer, et que même au contraire, les modalités d'enseignements à distance conduisent à du travail autonome, qui puissent permettre à l'élève d'être au niveau requis à la fin de sa classe", a affirmé Jean-Michel Blanquer. Classes virtuelles, enseignement à distanceSamedi 14 mars, lors d'une conférence de presse, Jean-Michel Blanquer avait évoqué les moyens pédagogiques mis en oeuvre durant le temps de la fermeture des écoles. "Les écoles et les établissements sont ouverts en tant que bâtiments avec des équipes éducatives. Il s'agit d'assurer l'information des familles par une permanence téléphonique et par voie électronique. Il s'agit aussi d'assurer une permanence pédagogique", avait expliqué le ministre. Les élèves comptent également sur la plateforme dédiée du Cned, "Ma classe à la maison", qui permet d'organiser des classes virtuelles. "Cet environnement numérique de travail permet un contact personnalisé entre le professeur, qu'il soit chez lui ou dans l'établissement, et les élèves", avait continué Jean-Michel Blanquer.
Alors que les écoles sont fermées à partir de ce lundi 16 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus, y aura-t-il une année blanche pour les élèves, un redoublement pour tous ? Jean-Michel Blanquer balaye cette hypothèse d'un revers de main au micro de RTL.
orangesum-4738
Le mouvement ne cesse de grossir ses rangs. Samedi, les "gilets jaunes" ont reçu un message d'encouragement pour le moins inattendu. En effet, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, et relayé par franceinfo ce lundi, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, a fait part de son appui aux manifestants. "Je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d'Espérance, et qui n'ont d'autre moyen d'expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère", a écrit sur le réseau social le descendant de Louis XIV. Avant de poursuivre : "Ces Français, c'est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l'existence. Aujourd'hui c'est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité. Il est essentiel de l'entendre, essentiel de prendre en compte ses légitimes aspirations". S'il soutient le mouvement et les revendications des "gilets jaunes", le duc d'Anjou condamne en revanche fermement les violences qui se sont produites un peu partout en France ces trois dernières semaines. "Il faut condamner et bannir le recours à la violence de certains groupes extrêmes qui cherchent à exploiter ce mouvement profondément populaire pour déstabiliser l'État", assure-t-il. Fervent catholique, le prince Louis de Bourbon s'en remet par la suite à Dieu pour protéger le pays et les Français. "En ce jour de l'Immaculée Conception, je confie la France à Notre Dame qui est la vraie Reine de France. Que Dieu protège la Fille aînée de Son Église, que Dieu vienne en aide aux Français malheureux, démunis et souffrants. Qu'Il leur rende l'Espérance et la foi en l'avenir de notre pays qui doit se relever et renouer avec tout ce qui en a constitué la grandeur autant que la paix des cœurs et la douceur de vivre", conclut le prétendant légitimiste au trône de France.
En marge de la mobilisation de samedi 8 décembre, le duc d'Anjou a apporté son soutien aux "gilets jaunes", rapporte franceinfo.
orangesum-4739
La société Streeteo, l'une deux deux mandatées par la municipalité, a réalisé des milliers de faux contrôles pour gonfler ses chiffres et tenir les objectifs fixés par son contrat. Des milliers de contrôles de véhicules ont ainsi été réalisés sans se déplacer, autour d'une table dans un bureau, révèle l'hebdomadaire satirique ainsi qu'un ancien employé, qui a posté une vidéo sur Youtube au mois de février. "C'est un système que l'entreprise a mis en place pour gonfler les chiffres de contrôle", a expliqué au Parisien un ancien chef d'équipe qui a démissionné récemment. "Très vite, en janvier, Streeteo s'est rendu compte qu'on ne pourrait pas atteindre les objectifs de la Ville de Paris. Après avoir mis en place ce système, au moins la moitié des contrôles étaient effectués dans les bureaux", a-t-il encore indiqué. Le "système", c'était de demander à des agents d'entrer dans leur PDA -l'appareil qu'ils utilisent pour réaliser leurs contrôles- des listes entières de plaques d'immatriculation. Réunis dans un bureau, ils devaient entrer à la chaîne ces numéros, comme s'ils étaient dans la rue. "On nous demandait de désactiver le GPS de nos PDA pour que les contrôles ne soient pas localisés", selon l'ancien employé. Les listes de plaques d'immatriculation étaient issus des pré-contrôles effectués par les véhicules LAPI (lecture automatisée des plaques), réalisés parfois plusieurs jours plus tôt, indique Le Parisien. Ces faux contrôles n'ont pas entraîné de frais de post-stationnement (FPS), le nouveau nom des amendes depuis la privatisation du contrôle du stationnement : elles auraient été immédiatement et massivement contestées. "La consigne était, en enregistrant les plaques, de donner un faux motif pour justifier l'absence de FPS", explique l'ex-employé. Parmi ces motifs, la présence de l'automobiliste au volant, son agressivité ou la possession d'une carte de personne à mobilité réduite (PMR). Résultat : la mairie de Paris a constaté une explosion du nombre de non-verbalisation pour cause de carte PMR. L'adjoint aux transports, Christophe Najdovski est même intervenu lors du dernier Conseil de Paris pour évoquer l'augmentation du nombre de fausses cartes, rappelle Le Parisien. C'est peu après que la municipalité a compris qu'un système de faux contrôles avait été mis en place et a convoqué Streeteo. "À la suite de ce rendez-vous, les dirigeants de Streeteo ont diligenté une enquête interne qui a confirmé un dysfonctionnement, a écrit la mairie de Paris dans un communiqué. Ils y ont mis totalement un terme dès le 22 février, tout en engageant des mesures disciplinaires à l'égard du cadre qui en était à l'origine." Selon le Canard enchaîné, la ville a également infligé une pénalité de 60.000 euros à Streeteo.
C'est un nouveau scandale qui éclabousse les entreprises en charge du contrôle du stationnement payants dans les rues de Paris. Après les agents verbalisateurs contrôlés positifs au cannabis, Le Canard enchaîné révèle mercredi 7 mars la véritable entourloupe dont a été victime la mairie de Paris.
orangesum-4740
Une géante s'est éteinte jeudi 16 août. Aretha Franklin est décédée et elle a marqué profondément plusieurs stars de la musique. Sur son compte Facebook, Céline Dion lui a rendu un vibrant hommage : « Je suis profondément attristée d'apprendre le décès d'Aretha Franklin. C'était une artiste incroyable qui m'a influencée ainsi que des millions de gens. La reine de la soul et la chanteuse la plus inspirante de notre époque ... il n'y aura jamais personne comme elle. J'ai eu le privilège de chanter avec Aretha ... Assurément un des grands moments de ma carrière. Mes pensées et mes condoléances à sa famille et à ses proches. »Elton John a lui aussi souhaité s'exprimer. L'artiste a posté plusieurs messages sur Twitter, dont ceux-ci : « Elle chantait et jouait magnifiquement, et nous avons tous pleuré, se souvient le chanteur britannique. Nous assistions au plus grand artiste de l'âme de tous les temps. Je l'adorais et adorais son talent. Que Dieu la bénisse. Mes condoléances à toute sa famille et ses amis. Nous avons partagé le même anniversaire-et cela signifiait tellement pour moi. Elle va manquer au monde entier, mais on se réjouira toujours de son héritage remarquable. La Reine est morte. Vive la Reine. »Autre légende de la musique, Paul Mccartney n'a pas tardé à réagir sur ce même réseau social. L'ancien musicien des Beatles a lui aussi rendu hommage à une belle personne qui a compté parmi ses sources d'inspiration. En France, Line Renaud a particulièrement été marquée par le décès de la star : « Dans les années 60, alors que je vivais en Amérique, j'ai découvert l'incroyable voix d'ArethaFranklin. C'était une immense artiste qui a su donner une dimension particulière au jazz, au blues et surtout à la soul. Bravo et "Respect". »
Dans la foulée du décès d'Aretha Franklin, plusieurs stars ont souhaité rendre hommage à la diva américaine.
orangesum-4741
L'ouverture du Village Landais Alzheimer, initialement programmée début avril, avait dû être repoussée en raison de la crise du coronavirus, qui a également obligé à revoir l'organisation des admissions et, pour un temps au moins, le fonctionnement du lieu. Unique en France, le Village, porté par le conseil départemental des Landes, est "conçu comme un vrai village, réparti sur une surface de cinq hectares", dans un parc paysager de 5 hectares, selon Vincent Galibert, le directeur du groupement d'intérêt public qui pilote le projet. Conçu dans son architecture comme un village landais regroupant des bastides, il s'organise en quatre quartiers regroupant quatre maisonnées de 300 m2 chacune et pouvant accueillir sept à huit personnes. Avec son café-restaurant, sa salle de spectacle, son magasin d'alimentation ou encore son salon de coiffure, il doit permettre aux personnes accueillies de poursuivre leur vie de tous les jours dans des conditions d'accueil optimales. L'objectif est clairement fixé : mettre le patient au centre du dispositif pour lui permettre de vivre une vie normale. Pour l'heure, l'équipement ne fonctionnera pas à sa vitesse de croisière, à cause du Covid-19. Les personnes extérieures ne pourront pas encore profiter des commerces et services et les intervenants extérieurs bénévoles, devront aussi attendre. Les aidants et le personnel soignant sont revenus le 11 mai pour observer une quarantaine. L'admission des patients, qui auront été testés, va s'échelonner sur un mois. Le projet impulsé par l'ancien ministre et patron des Landes Henri Emmanuelli décédé en 2017, d'un coût de 29 millions d'euros, s'inspire d'une initiative similaire mise en place à Weesp, près d'Amsterdam.
Après deux ans de travaux et le passage d'une crise sanitaire, le Village Alzheimer de Dax (Landes), un établissement unique en France entièrement dédié à l'accueil de personnes atteintes de la maladie, a annoncé jeudi qu'il recevrait les premiers de ses 120 patients à partir du 11 juin.
orangesum-4742
"Petit comptable", "droits rabougris", "un mauvais coup"... Les députés PS, PCF et LFI ont critiqué, mardi 18 juin, à l'unisson les mesures réformant l'assurance chômage dévoilées par le gouvernement. La vaste réforme vise à obtenir jusque 250.000 demandeurs d'emploi en moins et 3,4 milliards d'euros d'économies d'ici 2021 par un durcissement des règles d'indemnisation, une incitation pour les entreprises à moins recourir aux contrats courts et un accompagnement renforcé des chômeurs. "Économies sur le dos des chômeurs"Mettant en avant la "colère" des partenaires sociaux, le porte-parole des députés PS Boris Vallaud a critiqué une réforme qui pour la première fois "depuis plus de 40 ans" se fera sans eux, y voyant "une mauvaise manière faite à la démocratie sociale", alors que l'acte II du quinquennat devait se traduire par un changement de méthode. Il a dénoncé lors d'un point presse une logique de "petit comptable" pour faire des économies "sur le dos des chômeurs", sans droits nouveaux et avec pour "principales victimes" du durcissement du droit à l'indemnisation les jeunes et les travailleurs les plus précaires. Déplorant lui aussi l'absence d'accord avec les partenaires sociaux, Sébastien Jumel, porte-parole des députés PCF, a dénoncé une réforme avec laquelle "on rabougrit, on rétrécit le droit d'accès à l'indemnisation" avec pour "seul objectif" de faire des économies "sur le dos des chômeurs". Dégressivité appliquée aux cadres "une boîte de Pandore ouverte"Avec "la dégressivité appliquée aux cadres" (une indemnisation réduite à partir du septième mois pour les demandeurs d'emploi qui gagnaient plus de 4.500 euros brut par mois), l'élu a aussi évoqué "une boîte de Pandore ouverte", vers "une remise en cause d'un des fondamentaux du système assurantiel français: c'est-à-dire que l'on touche (à la hauteur de) ce à quoi on a contribué". Pour l'Insoumis Eric Coquerel, la "nouvelle méthode" annoncée par l'exécutif pour l'acte II du quinquennat, "c'est de faire payer le chômage aux chômeurs", "un mauvais coup de plus". "C'est toujours très dur envers les mêmes" et "j'espère que le front syndical va tenir bon, parce que c'est un scandale", a-t-il ajouté, notant notamment que pour les jeunes, les conditions durcies d'entrée dans l'indemnisation, "ça va être terrible". Pour le groupe UDI et Indépendants, Olivier Becht a jugé pour sa part "incontestable" qu'il faille "remettre le système sur la table". Bertrand Pancher (Libertés et Territoires) a estimé que le bonus-malus sur les contrats courts est une "bonne idée", tout en plaidant en matière d'indemnisation pour ne pas donner "le sentiment de taper en permanence sur les chômeurs".
Les députés de gauche ont vertement critiqué les mesures de réforme de l'assurance chômage. Ils y voient de petites économies faites "sur le dos des chômeurs".
orangesum-4743
C'est Noël avant l'heure chez M6 ! Dans sa traditionnelle grille de programmes de fin d'année, la chaîne de Nicolas de Tavernost a glissé une émission pour le moins... surprenante. En effet, le 25 décembre, elle proposera à ses téléspectateurs Chien contre chat : qui sera le meilleur ?, un rendez-vous scientifique qui tranchera entre deux animaux de compagnie particulièrement adorés : le chat et le chien. Et qui d'autres que le sympathique Mac Lesgy pour mener un tel débat ! L'animateur de la Six sera épaulé dans sa lourde tâche par Faustine Bollaert et tous deux, recevront des conseils d'experts, parmi lesquels on retrouvera la vétérinaire Isabelle Pasquet. Comme l'indique le communiqué de la chaîne, les deux présentateurs verront s'affronter leurs animaux préférés (le chien pour Bollaert, le chat pour pour Lesggy), au cours d'une série de tests. La science au service des animauxChien contre chat : qui sera le meilleur ? sera l'occasion de mettre en lumière les différentes aptitudes de nos animaux de compagnie préférés, puis de les mettre en comparaison. L'émission s'attachera à définir, par exemple, qui du chat ou du chien et le plus rapide ou le plus agile. Des tests de mémoire seront également effectués, au moyen de calculs mentaux. Cette batterie d'épreuves permettra, enfin, de savoir dans quels domaines les chats se distinguent des chiens. Il faut cependant savoir que, selon une enquête du magazine Sciences et Avenirs réalisée auprès d'un panel de 14 000 foyers, les chats et des chiens ne sont pas les favoris des Français. S'ils sont 12,7 millions et 7,3 millions à les préférer, le vainqueur incontesté reste... le poisson rouge et 34,2 millions de faveur. Les oiseaux et les petits mammifères tels que le lapin complètent le classement. Et vous, quel est votre animal de compagnie préféré ?
La sixième chaîne va élucider l'une des énigmes les plus populaires de la vie animale dans un documentaire, qui sera diffusé le 25 décembre 2016.
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Il n'a jamais été élu, pourtant Gilles Boyer bénéficie toujours d'un certain crédit auprès de certains cadres politiques. Conseiller notamment du Premier ministre Édouard Philippe, l'homme de 47 ans profite de son soutien, ainsi que de celui d'Alain Juppé. Et selon le Journal du dimanche, il "devrait se retrouver en position éligible sur la liste LREM pour les Européennes". Or, comme le rapporte le journal, cette nouvelle n'a pas fait que des heureux, que ce soit chez Les Républicains, où il a claqué la porte, ou chez LREM, où il n'adhère pas. Dans des propos rapportés, des élus LREM tancent cette décision. "Il faut envisager cette élection de façon sérieuse, donc avec des candidats sérieux, pas recasés ou copains d'un tel". Même son de cloche du côté d'un cadre du parti qui le considère comme un "apparatchik". "Il est désagréable avec tellement de personnes au parti. Quand arrive le sujet Gilles Boyer, tout le monde regarde ses chaussures", ajoute cet élu. Et pour cause, selon le JDD, l'homme ne fait aucun effort, entre observations des séances du gouvernement depuis "les guignols" (zone réservée aux collaborateurs) et réunions du groupe LREM où il se met "au fond de la salle" sans parler aux autres. Un personnage "peu exubérant" Pour ses alliés, Gilles Boyer est quelqu'un de "peu exubérant". "Il faut apprivoiser la bête", peut-on entendre. Alors quel rôle auprès d'Édouard Philippe ? S'il occupe son bureau voisin, beaucoup le remettent en cause. Lui se justifie. "J'ai le luxe de pouvoir m'extraire du maelstrom quotidien. Je ne suis en charge de rien, mais légitime à m'occuper de tout". Selon le JDD, l'homme politique s'occuperait des discours, et aiderait le Premier ministre à préparer ses rendez-vous télévisuels. Mais chez LREM, son passé fait grincer des dents. "Il a perdu toutes les élections auxquelles il a participé. Je ne vois pas ce qu'il nous apporte", fustige un élu. Battu aux municipales en 2014 à Boulogne-Billancourt (UMP) puis directeur de campagne d'Alain Juppé pour la primaire de 2016, il a aussi été battu en 2017 aux législatives par un candidat LREM alors qu'Emmanuel Macron venait d'être élu. Mais sa relation d'amitié avec Édouard Philippe a pris le dessus. "Ils ont une relation d'énorme confiance et ils se connaissent parfaitement", explique Thierry Solère, leur ami commun. Reste à savoir si Gilles Boyer réussira enfin son pari.
Proche d'Edouard Philippe, Gilles Boyer devrait bénéficier d'une position éligible sur les listes européennes, révèle le JDD. Une décision qui ne passe pas dans la majorité.
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Le Château avait assuré que la commande de ces "900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain" ne serait pas réglée par l'Élysée, mais "pris en charge" par le ministère de la Culture et la Manufacture de Sèvres, établissement public qui équipe la résidence du président depuis 1848 et la naissance de la IIe République."400 euros pièce pour les plus simples"Mais Le Canard enchaîné remet en cause la version livrée par l'Élysée au JDD. L'hebdomadaire satirique assure que "c'est quand même le budget qui régale, par le biais de subventions de fonctionnement et d'investissement qui représentent près de 60% des ressources" de la Manufacture. "Et la note ne cesse de grimper : fixés à 3,807 millions en 2016, ces subsides ont atteint 4,391 millions en 2017 et 4,448 millions cette année". Le journal assure que l'addition sera au final "vertigineuse" : "la douloureuse devrait atteindre, voire dépasser, le demi-million d'euros, au vu des tarifs courants affichés par la Manufacture (dont les comptes sont juste à l'équilibre). Soit 400 euros pièce pour les assiettes les plus simples et 'à partir de 500 euros' pour les modèles contemporains". Selon l'hebdomadaire satirique, la somme de 50.000 euros annoncée par l'Élysée sera, en réalité, simplement destinée à rétribuer les artistes ayant participé au concours lancé en décembre. C'est Brigitte Macron, elle-même, qui a d'ailleurs choisi le vainqueur, Évariste Richer, qui a dessiné le service "Bleu Élysée" sur lequel figurera "un dessin en plan des bâtiments" du palais présidentiel. Les services "Capraire" de René Coty et "Constellation" de Jacques Chirac, désormais incomplets, seront quant à eux mis au placard.
Le Journal du dimanche (JDD) avait révélé dimanche que le couple présidentiel avait passé une commande de près de 50.000 euros à la Manufacture de Sèvres pour "1.200 pièces" de vaisselle. Mais selon les informations du Canard enchaîné, la facture pourrait "atteindre, voire dépasser, le demi-million d'euros au vu des tarifs affichés par la manufacture".
orangesum-4746
À un mois et demi des prochaines élections municipales, plus de 7 Français sur 10 (71%) se déclarent satisfaits de l'action de leur maire et de son équipe. Un chiffre élevé et en hausse (+13 points) par rapport à 2014. Les habitants des communes rurales (80%) et les sympathisants de la majorité présidentielle (81%) sont plus nombreux à être satisfaits. L'augmentation de la part de satisfaits se matérialise notamment à travers une proportion de très satisfaits qui atteint 17%, soit près de deux fois plus qu'en 2014. Un tiers des Français (36%) souhaite malgré tout que les élections municipales de mars prochain soient l'occasion de changer d'équipe municipale. Cette volonté de voir rebattre les cartes se retrouve plus fortement chez les électeurs du Rassemblement national (RN) (48%). Pour une proportion équivalente de Français (35%), ces élections donneront à l'inverse la possibilité de confirmer l'équipe municipale en place dans leur commune. Un souhait de stabilité encore plus fort chez les 65 ans et plus (41%) et les sympathisants de la majorité présidentielle (49%). Un dernier tiers (29%) ne se prononce pas sur le sens qu'il souhaite donner à ce scrutin.• Un scrutin qui intéresse les Français Les deux tiers (66%) des Français se déclarent intéressés par les municipales à venir. Pour rappel, à cinq semaines des élections européennes de mai 2019, 59% des Français déclaraient être intéressés pas le scrutin². Cet intérêt pour les élections de mars 2020 se manifeste surtout chez les hommes (73%), les 65 ans et plus (78%), les sympathisants des Républicains et de la République en marche (81%) et du Parti socialiste (79%). Près de la moitié (48%) des Français ayant l'intention d'aller voter³ déclarent qu'ils se baseront sur le programme et les propositions des candidats aux municipales pour faire leur choix. Cette tendance est un peu plus marquée chez les moins de 50 ans (53%) et les habitants des communes de moins de 100 000 habitants (51%).• La sécurité, priorité des sondés En tête des sujets à traiter en priorité aux yeux des Français pour améliorer la situation dans leur commune, figure la sécurité (36%). Ce sujet revêt encore plus d'importance aux yeux des Franciliens (45%) et des personnes âgées (44% des 65 ans et plus). Les impôts locaux et la gestion des finances locales (32%), ainsi que la protection de l'environnement (31%) arrivent respectivement en deuxième et troisième position dans le classement des priorités à traiter à l'échelle communale. Neuf personnes ayant l'intention d'aller voter sur 10 (90%) déclarent que les enjeux locaux primeront sur les enjeux nationaux lorsqu'elles déposeront leur bulletin dans l'urne. Les problématiques locales occupent une place importante aux yeux notamment des femmes (93%), des 35-49 ans (93%), des habitants des communes rurales (94%) et des sympathisants Les Républicains (95%). • Certains électeurs veulent en profiter pour sanctionner l'exécutif Logiquement, si près des deux tiers (65%) des personnes interrogées expliquent qu'elle ne tiendront pas compte de la politique actuelle au moment de voter, un quart d'entre elles (26%) souhaite toutefois utiliser ce moment pour sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement. Les employés et ouvriers (35%) et les sympathisants du RN (53%) sont parmi les plus nombreux à vouloir signaler leur mécontentement à l'exécutif. Seuls 9% veulent à l'inverse affirmer leur soutien au gouvernement à l'occasion de ce scrutin local. La réforme des retraites compte pour beaucoup dans la décision de sanctionner ou de soutenir Emmanuel Macron et le gouvernement, puisque 91% de ceux souhaitant sanctionner l'exécutif déclarent que la réforme des retraites pèse dans leur décision et que 80% de ceux souhaitant soutenir l'exécutif disent de même. Cette réforme mobilise toutefois davantage contre elle qu'en sa faveur, puisqu'elle pèse plus largement et plus lourdement chez ceux souhaitant pénaliser l'exécutif que chez ceux voulant le soutenir. En effet, plus des deux tiers (68%) de ceux souhaitant sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement déclarent que la réforme des retraites comptera beaucoup dans leur décision, tandis que moinsde la moitié (40%) des soutiens à l'exécutif estiment que la réforme pèse fortement dans leur choix.• Ces Français prêts à s'engager Satisfaits de l'action de leur équipe municipale et largement intéressés par les élections municipales, une proportion non négligeable de Français (14%) pourraient envisager de franchir le pas et se présenter eux-mêmes comme candidats au poste de maire. La part de Français prêts à s'engager à l'échelon local grimpe à 20% chez les hommes, 33% chez les cadres, 19% chez les 35-49 ans et 27% des 18-34 ans. ¹ Étude réalisée par BVA auprès d'un échantillon interrogé par internet du 6 au 10 février 2020. Échantillon de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de l'interviewé, région et catégorie d'agglomération.² Sondage BVA pour la PQR, "Les Français et les élections européennes", 25 avril 2019.³ Tous les inscrits sur les listes électorales sauf ceux étant certains de ne pas aller voter (notes comprises entre 1 et 10 inclus sur une échelle de 0 à 10).
Une majorité d'électeurs (66%) s'intéressent au scrutin à venir, selon un sondage BVA pour Orange et Europe 1 publié jeudi 13 février¹. Si la plupart affirment privilégier les questions locales - la sécurité arrivant en tête des préoccupations -, une partie des Français comptent exprimer leur mécontentement à l'égard d'Emmanuel Macron et du gouvernement les 15 et 22 mars, avec la réforme des retraites en tête.
orangesum-4747
Question: Le Royaume-Uni constitue-t-il toujours un Eldorado pour les migrants qui rejoignent Calais, dans le nord de la France, ou un choix par défaut ? Réponse: C'est une sorte de fuite en avant. Un certain nombre de migrants à Calais ont des proches ou une communauté de compatriotes au Royaume-Uni, il y a la langue anglaise, beaucoup plus parlée que le français, le rôle des passeurs... Mais on a vu à l'automne 2016, lors du démantèlement du principal camp de Calais, que, pour les adultes, à partir du moment où on leur a proposé un hébergement et où on a suspendu le règlement de Dublin (qui confie le traitement des demandes d'asile au premier pays d'entrée dans l'UE, ndlr), la grande majorité d'entre eux sont restés en France. Ils ont demandé l'asile en France et beaucoup l'ont obtenu. Le poids des mauvaises conditions dans lesquelles ils sont accueillis en France, en Italie, dans les autres pays de l'UE, les incite à aller encore plus loin, à se dire qu'au Royaume-Uni, ce sera mieux. Mais souvent, ils n'y demandent pas l'asile parce que le règlement de Dublin s'applique encore, donc ils seraient renvoyés ailleurs dans l'UE. Ils restent dans l'irrégularité. L'économie est beaucoup moins régulée qu'en France, il y a plus d'opportunités. C'est une économie très libérale qui a besoin d'une main d'oeuvre pas très bien payée et ce sont des étrangers qui sont plus à même d'accepter ce type de postes. Q: Malgré le Brexit, des accords bilatéraux vont-ils maintenir le système de Dublin ? R: Cela va être un gros enjeu, pas près d'être réglé. Les Britanniques ont fait une proposition à l'UE sur un mécanisme de réadmission qui permettrait de continuer comme avec Dublin. Pour l'instant, l'UE ne veut pas discuter de cela, c'est une proposition plutôt déséquilibrée. Le Royaume-Uni est une île et rarement le premier pays d'arrivée dans l'Europe. La mer le protège d'une certaine manière, même s'il y a de plus en plus de traversées. Il est certainement plus simple pour les Britanniques de négocier sur cette question avec la France qu'avec l'UE, mais il faut voir aussi ce que la France en retirerait. Les Britanniques pourraient aussi décider unilatéralement que les pays de l'UE sont des pays tiers sûrs mais, s'il y a une convention bilatérale avec la France, ce sera plus simple pour eux. Q: Le Brexit aurait donc peu d'impact sur la situation des migrants qui souhaitent traverser ? R: Il y a un intérêt à coopérer pour éviter des drames. Mais les Britanniques ont en quelque sorte exporté leurs frontières sur le territoire français, comme nous le faisons, nous Européens, avec des pays d'Afrique du Nord ou la Turquie. La France a obtenu des fonds britanniques pour sécuriser l'entrée du tunnel, le port de Calais. Est-ce que la France va continuer à négocier en échange d'argent? C'est une piste. C'est ce qui se passe depuis 20 ans, les traités bilatéraux ont toujours joué là-dessus. La question sur laquelle la France devrait jouer, c'est d'avoir des voies légales vers le Royaume-Uni pour les migrants. S'il y a autant de tentatives de traversées, c'est parce que la politique menée porte uniquement sur la sécurisation des points de passage. Propos recueillis par Béatrice JOANNIS
Gagner le Royaume-Uni constitue souvent une "fuite en avant" plus qu'une fin en soi pour les migrants, souligne Matthieu Tardis, spécialiste des politiques migratoires à l'Institut français des relations internationales.
orangesum-4748
"Il est bien trop tôt pour crier victoire, mais la voie suivie est la bonne", a estimé Sibeth Ndiaye, mercredi 13 mais, au troisième jour de remise en route du pays. LES PROCHAINES ECHEANCESLors de ce conseil des ministres, Emmanuel Macron a estimé que "nous devions nous préparer à trois échéances", a-t-elle indiqué : la première le 2 juin puisque "en fonction de l'évolution de l'épidémie, le déconfinement pourra franchir une nouvelle étape après le week-end de la Pentecôte". La deuxième échéance, liée à la saison estivale, "pose des questions spécifiques en matière de déplacements sur le territoire national et à l'étranger". Emmanuel Macron a indiqué "que cette question devait faire l'objet d'une nécessaire coordination européenne", a ajouté Sibeth Ndiaye. Le président de la République a enfin "évoqué une troisième échéance, celle possible mais incertaine d'un reconfinement, si la situation devrait se dégrader" et sur ce plan "il a invité le gouvernement" à "s'armer dans cette perspective", a encore indiqué la porte-parole. HOMMAGE AUX SOIGNANTS LE 14 JUILLETL'exécutif entend aussi récompenser les soignants pour leur engagement ces derniers mois, notamment le 14 juillet. Emmanuel Macron souhaite "que la fête nationale soit une occasion supplémentaire de manifester l'hommage et la reconnaissance de la nation à tous ceux qui se sont engagés dans la lutte contre le Covid-19", a indiqué la porte-parole du gouvernement. Par ailleurs, une promotion unique de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite sera publiée le 1er janvier 2021 (pas en 2020), et comprendra "une part importante de personnes ayant contribué à la lutte contre le virus à tous les niveaux et dans tous les domaines d'activité". En outre, "une médaille de l'engagement face aux épidémies sera réactivée afin de récompenser les personnes qui se sont dévouées pendant la crise du Covid-19. Cette médaille, qui avait été créée à l'occasion de l'épidémie de choléra qui avait frappé notre pays en 1884 (...), pourra être décernée à titre individuel ou collectif". PRIME AUX PERSONNELS DES HOPITAUXConcernant la prime au personnel des hôpitaux, elle sera versée "dans les prochaines semaines", probablement "sur les paies de mai ou de juin", a déclaré Sibeth Ndiaye. "Le décret est sur le point d'être signé". Cette prime, promise par Emmanuel Macron fin mars et précisée par le gouvernement mi-avril, sera d'au moins 500 euros pour tous les membres du personnel hospitalier et de 1.500 euros pour ceux travaillant dans des établissements ou services accueillant des malades du Covid-19. Elle sera exemptée d'impôts et de cotisations sociales. PAS DE MASQUE OBLIGATOIRE DANS LA RUEInterrogée sur le souhait de certains maires, comme Christian Estrosi, à Nice, ou Anne Hidalgo, à Paris, d'imposer le port du masque dans tous les lieux publics, Sibeth Ndiaye a exclu de généraliser cette mesure. "La doctrine que nous avons établie, et qui a évolué en fonction du consensus scientifique, nous a conduit à considérer que le port du masque devait être recommandé, en complément des autres gestes barrières, en complément de la distanciation physique", a expliqué la porte-parole. "Nous avons également considéré que, dans certaines situations où il y avait une densité de population particulière - je pense aux transports, aux commerces -, ils pouvaient être rendus obligatoires, et c'est la doctrine qui est la nôtre". L'exécutif n'ira donc pas plus loin. NON, LES PARCS NE ROUVRIRONT PAS A PARISSibeth Ndiaye a aussi répondu à une question sur la volonté d'Anne Hidalgo de rouvrir les parcs et jardins de la capitale. Après le ministre de la Santé Olivier Véran mardi, elle a répété le refus du gouvernement de satisfaire cette demande. Lors de précédentes communications, "nous avons considéré que l'ouverture des parcs et jardins était inopportune compte tenu de la vivacité de la circulation du virus à Paris et en région Île-de-France, et nous ne sommes pas revenus sur cette décision", a annoncé Sibeth Ndiaye. Anne Hidalgo avait affirmé plus tôt dans la matinée qu'il était étonnant que l'on puisse "prendre le métro mais pas marcher dans un parc".
La porte-parole du gouvernement s'est exprimée mercredi à la mi-journée, à l'issue du premier conseil des ministres post-confinement.
orangesum-4749
L'émission culinaire a démarré sur les chapeaux de roues en attirant 3,4 millions de gourmands sur M6. Cette année, certains candidats de Top Chef 2017 font déjà parler d'eux, et pas pour leur cuisine... Philippe Etchebest en prend pour son grade !Les cuisiniers belges de cette huitième saison n'ont pas leur langue dans la poche. Maximilien Dienst, le plus jeune chef étoilé de Belgique, a exprimé son inquiétude concernant le montage de l'émission sur le site belge de RTL. "J'ai un peu peur de plein de choses parce que j'ai une personnalité très cash", explique le concurrent. En poursuivant : "On peut te faire passer pour un génie comme pour un couillon. Donc, j'ai un peu peur de la manière dont ils vont me présenter dans l'émission. J'ai un peu peur du montage". Ne se posant pas les mêmes questions, un des candidats, lui aussi belge, s'attaque à Philippe Etchebest. Julien Wauthier, membre de la brigade de Michel Sarran, n'y va pas par quatre chemins lorsqu'il s'exprime sur le chef de Cauchemar en cuisine : "Je ne regarde pas ce qu'il fait à la télé... Je suis cuisinier et pas acteur comme il l'est une partie du temps !". "Je ne suis pas quelqu'un qui cherche à se vendre. La notoriété n'est pas quelque chose que je recherche absolument, loin de là. Je préfère être loin des caméras, loin des micros, loin de tout le monde, dans ma petite cuisine", explique-t-il au journal belge La dernière heure. À se demander pourquoi il participe alors à cette émission télévisée !Marion Lefebvre de Top Chef balance sur les coulissesElle était la sensation de cette année en ayant fait le buzz sur les réseaux sociaux grâce à son joli minois. Mais elle voulait surtout faire ses preuves dans le programme de M6 pour être reconnue pour ses talents culinaires. Cependant, après la diffusion du premier épisode, les téléspectateurs ont déjà pu assister à son élimination. N'étant pas abattue, elle s'est remise de cette défaite et prévoit bientôt d'ouvrir son restaurant à Aix-en-Provence. Mais pour en revenir à sa participation à Top Chef, la jolie blonde s'est confiée dans les colonnes de La Provence."C'est beaucoup de stress, on se rend compte que c'est quand même une émission télé, on nous fait refaire des gestes alors qu'on est en pleine épreuve, on nous fait réagir à 6 heures du matin, sur des épreuves passées trois jours avant. Mais ça, on ne le voit pas quand on est téléspectateur. Tout comme les plats qu'on propose aux jurés, tous servis froid...", raconte la jeune femme. À cette allure-là, on se demande qui sera le prochain à tacler l'émission. Les paris sont ouverts !
La compétition a débuté en trombe ce mercredi 25 janvier ! La nouvelle formule de la saison 8, notamment avec la création des brigades, a fait sensation auprès du public. Mais du côté des candidats, les langues se délient déjà et ils en profitent pour balancer sur les coulisses du programme de M6 !
orangesum-4750
C'est une soirée de réveillon pour le moins rocambolesque. Comme le révèle l'Est Républicain, un père de famille s'est fait une grosse frayeur en pensant avoir perdu sa fille, Alice, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Inquiet de cette disparition, l'individu a immédiatement sollicité les gendarmes du Doubs pour tenter de retrouver son enfant âgée de 11 ans. Aidés par leurs collègues de la commune de Pontarlier, située à 30 km de Morteau, et une équipe cynophile venue en urgence de Vesoul, les gendarmes se lancent à la recherche de la fillette. Un avis de recherche et le portrait de la fillette sont également diffusés et partagés près de 5000 fois en l'espace de quelques heures sur les réseaux sociaux. "Les gendarmes sont prévenus on la cherche partout, partagez massivement pour la retrouver le plus rapidement possible", indique un internaute sur Facebook. En vain. Selon les précisions du quotidien régional, le père de famille avait en effet omis un détail important. A l'occasion de cette fête organisée à Morteau, dans le restaurant Le Chaudron, l'homme, après avoir ingurgité de nombreux verres d'alcool, décide de confier son enfant à un couple d'inconnus convié à la soirée pour s'en occuper. La fillette en sécuritéAprès avoir mené leurs recherches, les gendarmes retrouveront la trace de la jeune fille le lendemain, saine et sauve au domicile du couple bienveillant. Le dispositif de recherches a été immédiatement levé. Les forces de l'ordre ont toutefois décidé d'interroger le père de famille dont l'état d'ivresse a entraîné la mobilisation d'importants moyens humains.
Selon les informations de l'Est Républicain, un père de famille a fait appel aux gendarmes pour retrouver sa fille de 11 ans qu'il pensait disparue. L'homme, ivre, l'avait tout simplement oubliée.
orangesum-4751
Interrogé sur un possible rétablissement de l'Impôt sur la fortune (ISF), transformé l'an dernier en Impôt sur le fortune immobilière (IFI), Benjamin Griveaux a assuré mercredi 5 décembre sur RTL que "ce sujet-là n'est pas sur la table", demandant "18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet". Mais il a ajouté que "si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiot, on va le changer". Et a rappelé que ce dispositif serait évalué par le Parlement, vraisemblablement à partir de "l'automne 2019". Une "position personnelle" de Marlène SchiappaLa secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s'est dite de son côté prête à proposer de "rétablir l'ISF" si les évaluations du nouveau dispositif qui le remplace ne sont pas concluantes, selon un communiqué de son cabinet. Dans ce communiqué reprenant les propos qu'elle a tenus la veille lors d'une émission de France 3 consacrée aux "gilets jaunes", la ministre défend une "position personnelle sur l'ISF": "Nous allons évaluer la transformation de l'ISF en IFI", et "si l'évaluation montre que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l'économie française, je proposerai de rétablir l'ISF"."Ce matin, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, annonce que c'est désormais la position officielle du gouvernement", souligne le communiqué. Marlène Schiappa estime que "le gouvernement a entendu et écouté les questions sur ce sujet lors des consultations récentes, et notamment celles qu'elle a menées auprès des 'gilets jaunes' en Sarthe, et pris des décisions fondées sur cette écoute, conformément à la méthode initiale de campagne du président Emmanuel Macron", conclut le communiqué. Gérard Larcher "pas favorable"Le président du Sénat Gérard Larcher n'est "pas favorable" à la suppression de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) et au rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), même si le "dialogue" sur le sujet lui "semble légitime", a-t-il déclaré sur France Inter, après l'annonce de Benjamin Griveaux. "Je ne suis pas favorable à la disparition aujourd'hui de cette mesure, qui a été le passage par l'impôt sur la fortune immobilière", a indiqué Gérard Larcher sur France Inter. "Si l'évaluation démontrait que cet impôt n'est autre chose qu'un sparadrap pour parler à l'opinion publique, rien n'est impossible. Mais je ne crois pas que ce soit une bonne solution", a-t-il insisté. Gérard Larcher a rappelé que le dispositif, voté fin 2017, serait évalué à l'Assemblée et par "la commission des finances" du Sénat. "Notre travail ce n'est pas simplement de voter la loi, c'est aussi de contrôler", a-t-il souligné. "Que cette question fasse l'objet du dialogue, tout ceci me semble légitime", a-t-il toutefois reconnu.
VIDÉO. Marlène Schiappa a également proposé dans un communiqué de "rétablir l'ISF" si les capitaux de l'IFI "ne sont pas suffisamment réinjectés dans l'économie française".
orangesum-4752
Parmi les signataires, Omar Sy, Marina Foïs, Nekfeu, chercheurs et sociologues unissent leur voix pour dénoncer "l'agression" dont a été victime la femme voilée prise à partie au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Le collectif appelle aussi à "dire, avec force, que les femmes musulmanes, portant le foulard ou non, et les musulmans en général ont toute leur place dans notre société" et à "refuser que nos concitoyens musulmans soient fichés, stigmatisés, dénoncés pour la simple pratique de leur religion". Vendredi, Julien Odoul, membre du bureau national du RN, avait demandé à ce qu'une mère d'élève qui accompagnait une sortie au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté retire son voile. Les élus du RN avaient ensuite quitté la salle, avant de dénoncer une "provocation islamiste". Haine et violence inouïesDans leur tribune, les 90 personnalités dénoncent la "haine" et la "violence inouïes" de cette scène qui a été filmée et abondamment commentée sur les réseaux sociaux. Elles déplorent également la réaction du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer qui "a certes condamné" mais "a tout de même affirmé 'le voile n'est pas souhaitable dans notre société'". "N'est-ce pas ici l'illustration même d'une stigmatisation assumée jusqu'au plus haut niveau?", s'interroge le collectif. Ce dernier condamne également les propos du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui a listé, après l'attentat à la préfecture de police de Paris, "'la pratique régulière et ostentatoire de la prière', et 'la pratique exacerbée de la religion en période de ramadan' comme autant de 'signes de radicalisation' à signaler, alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de conduites religieuses tout à fait banales chez les musulmans pratiquants" . "Jusqu'à quand allons nous accepter que la laïcité, socle de notre République, soit instrumentalisée pour le compte d'une vision ségrégationniste, raciste, xénophobe, mortifère de notre société?", réinterroge la tribune. Le collectif rassemble également des réalisateurs dont Céline Sciamma, des journalistes, des sportifs, les membres fondateurs de Zebda (Hakim et Mustapha Amokrane) ou encore le rappeur Nekfeu.
Dans cette tribune, publiée ce mardi par le quotidien Le Monde, un collectif de personnalités déplore aussi la réaction du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.
orangesum-4753
On savait le déplacement d'Emmanuel Macron sur l'île de la Réunion potentiellement tendu, sur fond de grogne de la population locale, et d'une forte mobilisation des "gilets jaunes" en 2019. Mais vendredi 25 octobre, c'est la presse locale, et notamment le Journal de la Réunion, qui s'est fendu d'un éditorial au vitriol de la part du journaliste Lukas Garcia, a repéré BFMTV. En cause, la non-présence de journalistes du média lors d'un déplacement du chef de l'État dans le quartier Camélias de Saint-Denis-de-la-Réunion. Lors de l'édition du jour, le Journal de la Réunion a commencé par présenter un article titré "Emmanuel Macron aux Camélias", et en dessous, une page blanche. Ni texte ni photo, uniquement en pied de page ce message : "Ni photos, ni textes ! Désolé... Nous n'avons pas été conviés à couvrir cette visite". "Nos journalistes sont restés à quai à la préfecture quand leurs collègues montaient dans le bus de la visite organisée", expliquait ainsi l'éditorial, avant d'y aller à boulets rouges contre le cercle présidentiel. "Il leur a clairement été signifié qu'il n'y avait pas de place pour eux. Difficile alors dans pareil cas de ne pas y voir le signe d'une punition mesquine. Parce qu'il ne fait pas bon se montrer trop critique à l'égard du Président. On nous l'a fait savoir. La Une de notre édition d'hier ; 'Pour l'instant, c'est du vent' ; a déplu en haut lieu", a pointé Lukas Garcia, repris par BFMTV."Ambition stratosphérique" et "légèreté des propositions"L'éditorialiste a appuyé la position de son journal, assurant que si c'était à refaire, la rédaction ne changerait en rien sa position vis-à-vis des annonces d'Emmanuel Macron sur l'île. "Le président va devoir se trouver d'autres courtisans", lance-t-il. Depuis le début de la visite présidentielle, le Journal de la Réunion estime que les annonces du chef de l'État sont insuffisantes dans une région où 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. "Le fossé entre l'urgence sociale et l'ambition stratosphérique du chef de l'État, ou la légèreté de ses propositions est effrayant", a constaté le journal. Par ailleurs, Lukas Garcia semble être agacé par l'éloge sans cesse fait de l'île de la Réunion, sans jamais que cela soit suivi de politique de développement concrète. "Le chef de l'État ne cesse donc de vanter l'extraordinaire potentiel de notre île. Ça fait dix, vingt, cinquante ans qu'on entend ça. (...) Giscard débitait les mêmes banalités en 1976. Du Président disruptif, on attendait donc mieux", ironise le journal. Le texte cinglant du Journal de la Réunion n'est pas passé inaperçu, et Emmanuel Macron n'a pas manqué de répondre à la polémique au moment où un journaliste l'a interrogé à ce sujet, selon BFMTV : "Pour ma part, je n'ai pas l'habitude d'envoyer des Bristol. On s'est déplacé aux Camélias, il y a un pool de journalistes pendant ce déplacement, plus de 160 journalistes ont été accrédités, je crois qu'il y avait une cinquantaine de journalistes aux Camélias. Il y a des organisations qui se sont trouvées", a-t-il rétorqué.
Le Journal de la Réunion a expliqué, dans son édition du vendredi 25 octobre, que ses positions contre Emmanuel Macron lui auraient valu une exclusion d'un déplacement dans un quartier de Saint-Denis-de-la-Réunion.
orangesum-4754
Quand elle entre dans la salle, elle ne sait pas. Convoquée pour dire ce qu'elle connaît de l'accusé, qui épousa religieusement sa fille en Syrie en octobre 2013, elle a l'espoir d'avoir enfin "des nouvelles". Silhouette fine, cheveux grisonnants dénoués, elle se cramponne un peu à la barre. "Je ne sais pas ce que je fais ici... Je voudrais bien savoir où est ma fille. Depuis 2017, je n'ai plus de nouvelles", dit-elle. La salle retient son souffle. La mort d'Inès Seftaoui, jeune franco-algérienne partie en Syrie à 19 ans, a été évoquée à plusieurs reprises à l'audience. L'accusé, Tyler Vilus a eu cette "information" quand il était en prison, par diverses sources: Inès et leur petite fille Zineb sont mortes dans des bombardements, au moment de la chute de Mossoul (Irak) à l'été 2017. Cela faisait deux ans que le jihadiste français, devenu émir dans les rangs du groupe Etat islamique (EI), était en détention en France, après son arrestation en Turquie le 2 juillet 2015. Le président Laurent Raviot semble un peu surpris. Et choisit de ramener Leïla D. au dossier: elle est là pour "parler de Tyler Vilus", jugé pour des crimes commis en Syrie entre 2013 et 2015, notamment pour avoir supervisé l'exécution de deux prisonniers."Je sais qu'elle était mariée avec un émir", commence-t-elle. Elle mélange un peu les informations. Le président lui relit ses déclarations, son signalement en juillet 2013 quand sa fille a disparu, puis un coup de téléphone avec les renseignements français fin novembre où elle annonce qu'Inès, qui avait été répudiée, venait de se remarier avec un autre jihadiste en Syrie.- "Manqué d'humanité" -La mémoire revient par bribes: le premier mari d'Inès "l'avait foutue à la porte", le second "était méchant", le troisième "la laissait téléphoner" d'Irak. Elle comprend soudain que ce second mari est assis dans le box, à deux mètres d'elle. "Elle voulait revenir, il ne la laissait pas". - Vous ne savez pas ce qu'est devenue votre fille? demande le président.- Non. (...) La DCRI (les renseignements, ndlr), ils posent des questions mais ils ne donnent pas de réponses.- Votre fille serait décédée en 2017 dans un bombardement à Mossoul, ainsi que son enfant. Leïla D. vacille. Trouve la force de murmurer: "Ma fille est... morte?". "Elle était enceinte de trois mois". Puis éclate en sanglots. Elle est toujours debout, accrochée à la barre. Soudain la colère l'envahit. Elle se tourne vers Tyler Vilus: "Pourquoi vous faites ça, pourquoi vous prenez nos enfants? Ma fille voulait revenir, elle était traumatisée par vous".- "C'est ce qu'elle vous a dit..." dit doucement l'accusé. Il murmure qu'il est désolé, a "perdu un enfant" lui aussi. Leïla D. ne l'écoute plus. Pourquoi n'avoir pas "fermé les frontières"? "Personne ne fait son travail". "On nous prend nos enfants et en plus on est traqué par la police (...) comme si c'était nous les terroristes". Tyler Vilus est remué, impuissant. On lui a appris le décès de sa fille "dans le bureau du juge" où il a "compris ce que ça faisait de perdre un enfant". Il est désolé d'une relation "mal engagée" avec la mère d'Inès, qu'il traitait de "mécréante". "Je suis encore plus désolé qu'elle apprenne le décès de sa fille ici". Après une pause, l'avocat général a tenté un geste: "On examine des faits graves depuis une semaine et on a probablement manqué d'humanité ce matin". Peu après, le président Raviot, furieux, a tenu à faire "une mise au point publique": il décrit une "initiative personnelle de l'avocat général" à laquelle il n'a "pas participé" et fustige l'attitude "déplorable" de la défense de Tyler Vilus qui "s'est plainte au bâtonnier" sans lui en parler "préalablement". Le verdict est attendu vendredi.
Peu de mots peuvent décrire la douleur de Leïla D., une mère qui apprend à la cour d'assises la mort de son enfant dans des bombardements: sa fille Inès fut la seconde épouse du jihadiste français Tyler Vilus, jugé à Paris pour des crimes commis en Syrie.
orangesum-4755
Cette loi promulguée en octobre permet au gouvernement d'obliger les plateformes internet à apposer des messages d'avertissement sur les publications qu'il juge fausses, et à ordonner le blocage des pages. Elle est la cible des critiques des géants de l'internet tels Facebook, Twitter et Google, comme des défenseurs des droits de l'Homme. Objet du litige cette fois : la page Facebook "National Times Singapour", que le pouvoir a accusé de publier de fausses informations, notamment lorsqu'elle a affirmé que "toute critique" du gouvernement était interdite en vertu de cette loi. Le gouvernement a demandé à l'auteur de la page de publier une bannière signalant que c'est faux, mais il a refusé, et Facebook s'est vu contraint de bloquer l'accès à la page à Singapour. Interrogé sur ce blocage, Facebook a souligné être "légalement obligé" de s'y conformer. Mais selon un porte-parole, "de tels ordres de blocage sont sévères et risquent d'être utilisés à mauvais escient pour étouffer les voix et points de vue sur internet"."La liberté d'expression est un droit fondamental, et nous travaillons dur pour protéger et défendre cette importante liberté à travers le monde", a ajouté ce porte-parole. La page était administrée par l'activiste opposé au gouvernement Alex Tan, qui vit en Australie et a été accusé à plusieurs reprises de répandre de fausses nouvelles sur une variété de sujets. Quatre pages qu'il exploite ont désormais été bloquées, selon les autorités. Selon un site du gouvernement dédié à la lutte contre la désinformation, Tan "continue de publier des mensonges qui faussent la compréhension du public de la loi (de désinformation) et de la façon dont elle a été appliquée".
Facebook a critiqué lundi la sévérité d'une loi sur la désinformation en vigueur à Singapour, et pointé une menace pour la liberté d'expression, après avoir été de nouveau contraint à bloquer une page dans la cité-Etat.
orangesum-4756
Pendant près de 2 mois, plantes et animaux se sont épanouis, libérés de la pression humaine habituelle. Lundi, avec le déconfinement de millions de personnes, les risques de dégâts importants pour la faune et la flore est réel avertissent vendredi 8 mai l'Office national des forêts (ONF) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO). À trois jours du début du déconfinement progressif en France, l'ONF rappelle ainsi que les week-ends de mai sont par exemple en Île-de-France "déjà ceux qui habituellement reçoivent le plus de monde". Or, pendant près de deux mois de confinement "la tranquillité inhabituelle retrouvée en forêt a donné (aux animaux) envie de se déplacer davantage, voire d'aller dans des endroits fréquentés par l'homme". Et au sortir de cette période "la faune sauvage sera plus sensible au dérangement", d'autant que c'est le moment des naissances pour les mammifères et de la nidification pour les oiseaux. "Les visiteurs vont faire irruption dans une nurserie qui a perdu l'habitude des hommes," résume Pierre-Édouard Guillain, directeur de l'agence Île-de-France Est de l'ONF. L'Office recommande notamment aux futurs promeneurs de s'écarter des sentiers battus afin de ne pas aller tous au même endroit et "ne pas se cantonner aux emplacements proches des parkings et des entrées forestières" et de "garder les animaux de compagnie sous contrôle". La LPO de son côté appelle également les promeneurs déconfinés à "redoubler de précautions" pour "éviter une hécatombe" par "la destruction involontaire d'animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement"."La faune sauvage s'est épanouie en l'absence de l'homme. Elle a occupé de façon inédite des espaces qui lui étaient interdits. Aujourd'hui, la nature ne doit pas perdre ce qu'elle a gagné durant le confinement," souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, dans un communiqué.
Les organismes et associations craignent une véritable "hécatombe" en pleine période de naissances et de nidification.
orangesum-4757
Michel Cardon va peut-être pouvoir goûter à nouveau à la liberté après quarante années passées derrière les barreaux. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d'un retraité à Amiens en 1977, le parquet a requis sa libération conditionnelle lors de l'audience organisée, jeudi, au centre de détention de Bapaume, où Michel Cardon est incarcéré, selon France Bleu Nord. Cet espoir d'une sortie de prison, Michel Cardon le doit à Me Eric Morain. Cet avocat a découvert le destin du détenu dans un article de la Voix du Nord paru en 2016 et initulé : "Il reçoit sa première visite après 38 ans de prison". Touché par cette histoire, il prend alors contact avec Michel Cardon. "Je lui ai d'abord demandé s'il voulait sortir de prison, après autant de temps il aurait pu redouter un retour brutal dans un monde qu'il n'a pas vu évoluer", explique l'avocat. Après une première demande de remise en liberté conditionnelle restée sans réponse, Me Eric Morain décidé de déposer officiellement une demande de grâce au chef de l'État. "Comme par miracle les choses se sont précipitées et une audience du tribunal d'application des peines a très vite été fixée au 15 mars". A 67 ans, souffrant de séquelles d'un AVC et de problèmes cardiaques, Michel Cardon devra intégrer une structure adaptée et agréée par la justice. Le détenu pourrait alors rejoindre un EHPAD à Bapaume ou un Centre d'Hébergement et de réinsertion sociale en région parisienne. La décision du tribunal sera rendue le 30 mars prochain.
Emprisonné depuis 40 ans, "oublié" derrière les barreaux selon son avocat, le parquet a demandé, jeudi, la libération conditionnelle de Michel Cardon, rapporte France Bleu Nord.
orangesum-4758
Dimanche, Emmanuel Macron avait fait part au Premier ministre australien Scott Morrison "de la solidarité de la France" envers l'Australie, ravagée par de gigantesques feux de forêts. À la suite de cet entretien, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé mardi 7 janvier que cinq experts allaient être missionnés et envoyés en Australie pour aider à lutter contre les incendies. Ces experts doivent proposer un accompagnement aux autorités australiennes "sur les stratégies de lutte aérienne, sur les luttes contre les feux de forêt en gestion de crise et sur d'autres spécialités", a précisé M. Castaner devant l'Assemblée nationale, en rappelant l'expérience acquise par les pompiers ces dernières années à cause des incendies récurrents "dans le sud de la France". La petite équipe "sera demain (mercredi, ndlr) sur place en Australie" et "pourra déterminer avec les autorités australiennes comment (...) renforcer encore les moyens humains" fournis par la France, a-t-il ajouté. Le gouvernement est disposé à envoyer "près d'une centaine de personnes en fonction" des besoins exprimés par les autorités locales. Depuis septembre, l'Australie est ravagée par des incendies qui ont tué 24 personnes et ont réduit en cendres près de 80.000 km² dans tout le pays, une superficie presque équivalente à l'île d'Irlande. Ces feux ont également été meurtriers pour la vie sauvage. Selon une récente étude, ils sont à l'origine de la disparition de près d'un demi-million d'animaux depuis septembre dans le seul État de Nouvelle-Galles-du-Sud, le plus touché par les feux. Cette crise a mis l'accent sur le changement climatique responsable, selon les scientifiques, de cette saison des feux plus intense, longue et précoce que jamais. L'Australie n'est en effet pas encore entrée dans la période qui correspond d'habitude à la haute saison des incendies. Le gouvernement australien a été pointé du doigt, accusé de ne pas apporter de réponses à cette crise et de ne pas prendre les mesures nécessaires sur le plan environnemental.
La France va missionner cinq experts pour proposer un accompagnement sur les stratégies de lutte contre les feux et a annoncé être prête à envoyer une centaine de personnes si besoin.
orangesum-4759
Ecrit par Mary Trump, "Too Much and Never Enough: How My Family Created the World's Most Dangerous Man" (soit "Trop et jamais assez: comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux du monde" en français), sortira le 28 juillet, a précisé Simon & Schuster. Alors que les ouvrages critiques sur l'élection et le mandat de M. Trump se sont multipliés, c'est la première fois qu'un membre de la famille Trump témoigne à charge sur l'ancienne vedette de téléréalité. Le livre paraît en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 3 novembre, au cours de laquelle Donald Trump briguera un second mandat. Mary Trump, 55 ans, est la fille de Fred Trump Jr, le frère aîné du milliardaire républicain, décédé en 1981 à l'âge de 42 ans des suites d'alcoolisme. Dans ce livre de 240 pages, elle raconte des évènements dont elle a été témoin dans la maison de ses grands-parents à New York, où ont grandi les cinq enfants de Fred et Mary Anne Trump."Elle décrit un cauchemar fait de traumatismes, de relations destructrices, et un mélange tragique de négligence et d'abus", assure la maison d'édition. Mme Trump, spécialiste en psychologie clinique, affirme ainsi que le président "a rejeté et ridiculisé" son père, dont il était pourtant le fils favori, quand il commencé à souffrir de la maladie d'Alzheimer. Elle explique "comment des évènements particuliers et des schémas familiaux ont créé l'homme abîmé qui occupe actuellement le Bureau ovale", notamment "la relation étrange et dangereuse" entre Fred Trump, mort en 1999, et ses deux premiers fils, Fred Jr et Donald."Elle est la seule à pouvoir raconter cette saga fascinante et troublante, pas seulement à cause de sa proximité avec le sujet mais aussi parce qu'elle est la seule Trump prête à dire la vérité sur l'une des familles les plus puissantes et dysfonctionnelles du monde", assure l'éditeur. Selon le site d'information Daily Beast, qui avait annoncé dimanche la sortie du livre, Mary Trump devrait aussi révéler qu'elle est la source principale d'une grande enquête sur les finances de Donald Trump publiée par le New York Times. L'enquête, qui a valu un prix Pulitzer au quotidien, affirme que le président a reçu l'équivalent aujourd'hui de 400 millions e dollars, hérités de l'empire immobilier de son père, en grande partie à travers des montages financiers frauduleux.
La nièce de Donald Trump s'apprête à publier des mémoires qui braquent "une lumière crue sur la sombre histoire" de la famille du président américain, selon sa maison d'édition.
orangesum-4760
La star oscarisée, qui a enchaîné neuf films ces dix dernières années, ne parle pas de retraite et n'aime de toutes façons pas les anniversaires."Nous allons juste faire un truc en famille, très, très calme, très feutré", a confié son fils Scott Eastwood, 34 ans, à la télévision."On va glisser un gâteau, bien sûr. Il ne va probablement pas aimer ça". Né en 1930, Clint Eastwood a à son actif plus de cinquante films et a commencé sa longue carrière avec des petits rôles dans les années 1950 avant d'accéder à la célébrité. Son succès ne s'est jamais démenti depuis: en novembre dernier, il arpentait encore les tapis rouges de ses longues jambes pour son biopic controversé "Le Cas Richard Jewell". Le long-métrage a été diversement reçu par la critique et s'est surtout attiré des reproches pour avoir dépeint une journaliste sans scrupules échangeant des faveurs sexuelles en échange d'informations. En vieil habitué des controverses, Clint Eastwood est resté droit dans ses bottes de cowboy. Dans les années 1960, la trilogie des westerns de Sergio Leone qui l'avait rendu mondialement connu avait déjà été critiquée pour sa violence gratuite. Quelques années plus tard, Eastwood était taxé de fascisme pour son rôle de policier-justicier dans "Inspecteur Harry", puis de va-t-en-guerre pour "American Sniper" en 2014. Il n'a pas récolté que des coups, loin de là: Oscars du meilleur réalisateur et du meilleur film pour "Impitoyable" en 1993, il réédite le doublé pour "Million Dollar Baby" en 2005. Il recevra aussi une Palme d'or au festival de Cannes pour l'ensemble de sa carrière bien remplie, pas exempte de flops parfois massacrés par la critique. "J'aime à penser que ça glisse sur lui... Il a été étrillé assez fréquemment tout du long", estime Tim Gray, vice-président du magazine spécialisé Variety."Je pense qu'il va continuer à travailler aussi longtemps qu'il le pourra. Il semble être poussé par son élan créatif", déclare-t-il à l'AFP.- "J'aime faire ça" -Poli mais réputé peu enclin aux confidences personnelles ou aux mondanités, Clint Eastwood a bien évoqué des projets à venir mais rien n'était programmé avant que la pandémie de Covid-19 ne provoque la fermeture des studios d'Hollywood en mars dernier. En début d'année, le réalisateur avait assuré dans une interview à la chaîne britannique ITV qu'il continuait à s'épanouir dans son métier. "J'aime faire ça, c'est chouette de pouvoir avoir un boulot qui paye", avait-il lancé."J'aime être dans des films, j'aime faire des films et j'ai commencé à en réaliser parce qu'un jour j'ai pensé que j'allais me voir sur l'écran et me dire +ça suffit Eastwood, tu devrais faire autre chose+". Dans d'autres interviews, l'artiste avait dit ne pas comprendre pourquoi des personnalités comme Billy Wilder et Frank Capra avaient mis un terme à leur carrière prématurément. Il avait quant à lui exprimé son envie de travailler aussi longtemps qu'il trouvera des projets intéressants. Eastwood avait annoncé qu'il prenait sa retraite en tant qu'acteur après son rôle dans "Gran Torino" en 2008. Il a toutefois reparu devant la caméra quatre ans plus tard pour "Une nouvelle chance", puis de nouveau en 2018 pour "La Mule"."Il est assez imprévisible", dit Tim Gray, qui a l'impression que "maintenant, il fait ce qu'il a envie de faire". Ancien maire de la petite ville de Carmel, en Californie, Clint Eastwood reste engagé politiquement. Il avait ainsi soutenu le milliardaire Michael Bloomberg, candidat malheureux à l'investiture démocrate en vue de l'élection présidentielle de 2020. Père de huit enfants et plusieurs fois grand-père, l'acteur devrait être bien entouré dimanche même si c'est une offre qu'il aurait peut-être préféré refuser."Il voudrait probablement qu'on fasse comme si de rien n'était. Il déteste son anniversaire", a assuré sa fille Alison au magazine Closer.
Légende des westerns spaghetti et du cinéma américain, Clint Eastwood fête dimanche ses 90 ans mais, fidèle à son image de dur à cuire, l'acteur-réalisateur ne semble pas prêt à remiser sa caméra au placard.
orangesum-4761
L'ancien député de l'Allier Jean Gravier comparaît ce jeudi 14 novembre devant la Cour d'Assises de Moulins (Allier) pour avoir grièvement blessé en 2016 un aubergiste qui avait miraculeusement survécu. Le procès doit se dérouler sur deux jours, jusqu'à vendredi. Le 26 juillet 2016, l'ancien parlementaire, fortement alcoolisé et sous l'emprise de plusieurs médicaments, avait tiré sur Jean-Luc Ait Maamar, patron de l'auberge de Saint-Genest (Allier), près de Montluçon, avec lequel il avait eu une altercation, le blessant à la tête. Alors âgée de 60 ans, la victime, dont le pronostic vital était engagé, avait été transportée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, où elle avait finalement pu être opérée pour extraire la balle. L'aubergiste est depuis en "incapacité totale de travail". Une expertise réalisée fin 2018 évoque "de très importantes séquelles futures", entraînant "un déficit fonctionnel permanent à hauteur de 70%". Mis en examen pour "tentative de meurtre" dans un premier temps, M. Gravier, 66 ans, comparaît finalement pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente avec usage d'une arme". Placé sous contrôle judiciaire, il est aussi poursuivi pour "conduite d'un véhicule en état d'ivresse". "Mon client a toujours dit qu'il ne connaissait pas la victime. Il n'avait pas la moindre envie de lui faire du mal. Pour lui, c'est un accident dramatique et malheureux. Il ne se pardonne pas son comportement", a indiqué son avocat Me Gilles-Jean Portejoie. Au cours de l'enquête, M. Gravier a assuré qu'il n'avait pas "volontairement" blessé M. Ait Maamar. Selon un témoin, juste avant les faits, M. Ait Maamar avait refusé de servir un nouveau verre à M. Gravier, qui était alors parti au volant de sa voiture et s'était embourbé dans une zone de travaux à proximité de l'établissement. L'aubergiste était venu lui prêter main forte, mais une dispute avait éclaté entre les deux hommes, entraînant le geste de M. Gravier. L'ancien élu affirme avoir tiré un coup de feu par la vitre ouverte de sa voiture "pour signaler son départ"."Il dit qu'il n'était pas lui-même ce jour-là sous l'effet de l'alcool et de médicaments à base de benzodiazépine (anxiolytiques). D'ailleurs, l'expert psychiatrique a conclu à une altération du discernement" le jour des faits, fait valoir M. Portejoie selon lequel son client est "dévasté par cette affaire". Sa femme et ses trois filles ont assuré au cours de l'enquête qu'il n'était pas un consommateur régulier d'alcool, mais avait du mal à le tolérer. L'avocat de l'aubergiste Me Frédéric Bibal a indiqué de son côté dans un courrier adressé au juge en mars "que son client restait persuadé de l'intention homicide de Jean Gravier". Jean Gravier a été député de l'Allier sous les couleurs de l'UDF de 1993 à 1997, et maire de Villebret, commune limitrophe de Saint-Genest où se sont déroulés les faits, de 1983 à 2004. Il a déjà été condamné pour violences avec arme en 2004 par le tribunal correctionnel de Montluçon et pour prise illégale d'intérêts en 2003 par la Cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme).
L'ex-parlementaire Jean Gravier est jugé pour une altercation survenue en 2016, l'ayant opposé au gérant d'une auberge qui souffre aujourd'hui de "très importantes séquelles".
orangesum-4762
Dévoilant sur son compte Facebook un courrier du 7 janvier émanant du ministère de la Transition écologique et solidaire, Ségolène Royal annonce ce mardi son « licenciement sans entretien préalable ». « Je comprends par cette lettre que le Président de la République va mettre fin à mes fonctions à un prochain conseil des ministres puisque je n'ai pas l'intention de renoncer à ma liberté d'opinion et d'expression garantis par la Constitution. J'en prends acte. » Une décision qui n'a rien d'une surprise. Epinglée pour son manque de réserve par Elisabeth Borne la semaine dernière, sa liberté de ton sur le dossier des retraites notamment, n'est pas passée. Ségolène Royal avait multiplié les attaques contre le gouvernement ces dernières semaines. Dans la missive datée du 7 janvier est ainsi écrit: « Il est envisagé de mettre fin à vos fonctions au regard de vos récentes prises de parole publiques, qui mettent en cause la politique du gouvernement à la mise en oeuvre de laquelle, en votre qualité d'ambassadrice, titulaire d'un emploi à la décision du gouvernement, vous êtes étroitement associée ». Un mauvais calcul d'Emmanuel Macron ? Plus tôt dans l'après-midi, Le Parisien révélait que Ségolène Royal avait reçu plusieurs rappels à l'ordre de la part du Quai d'Orsay, dont elle dépend, avant cette missive. « C'est une décision politique, pas une décision administrative. Il y a un vrai sujet de devoir de réserve et elle n'a pas fait le job dans sa mission. Au nom de quoi serait-elle au-dessus des lois ? », ont confié des sources de l'exécutif au Parisien. Contactée par le quotidien francilien, Ségolène Royal avait pourtant rétorqué : « Ils veulent que je démissionne, mais je ne démissionnerai pas. Je remplis mes fonctions. Qu'ils prennent leurs responsabilités ! » L'ex-candidate à la présidentielle ne manque pas de soutiens. À ses côtés notamment, le député PS Luc Carvounas : « Chiche ! S'ils croient que leur menace va la faire taire, ils se trompent. S'ils veulent limoger une femme d'État, libre de sa parole, qu'ils le fassent. Elle continuera à dire ce qu'elle pense de l'état du pays et des solutions qu'elle peut apporter », avait-il lancé au journal. Et si le gouvernement était dans une impasse ? Comme l'exécutif n'a pas communiqué sur les mises en demeure, à l'Assemblée on se penche sur une hypothèse bien précise : . « Macron est très emm... é. Il l'a nommée en pensant l'acheter, et maintenant elle lui rentre dans le lard. Il doit vite la sortir, avec le risque de l'instituer comme adversaire pour 2022 », a déclaré un député de la majorité. Avec ce limogeage prématuré, peut-être que la socialiste deviendra candidate face à Emmanuel Macron en 2022.
L'ambassadrice des pôles Ségolène Royal, a reçu de la part du Quai d'Orsay une lettre de mise en demeure mentionnant la suspension de son poste. Explications.
orangesum-4763
Un nouveau type d'énergie pour nos voitures ? C'est le bioéthanol, dont parlait ce 29 janvier le JT de TF1. Un carburant plus écologique, aussi connu sous le nom de E85. Il est composé entre 65% et 85% d'éthanol, carburant fabriqué à base de betterave ou de céréales, et pour le reste d'essence. Il coûte moitié moins cher que les carburants classiques. Son prix ? 70 centimes le litre en moyenne. Pour s'en servir, il faut faire adapter son véhicule chez le garagiste, qui installe un boîtier permettant de convertir le moteur. Cette méthode est homologuée depuis juin 2018. Cependant, toutes les voitures ne sont pas éligibles, il faut avoir un véhicule en bon état. L'opération reste onéreuse, entre 700 euros et 1 200 euros. Finances et écologie : un combo gagnant ? Cela dit, l'opération devient vite rentable. Le reportage de TF1 note qu'en moyenne, un automobiliste français parcourt 13 000 kilomètres par an, soit une dépense approximative de 1 329 euros d'essence. Avec le bioéthanol ? Cette dépense diminue de 555 euros. Il est actuellement possible de trouver ce type d'énergie dans 1 184 stations service en France, recensées sur internet. Mais l'avantage du bioéthanol n'est pas uniquement financier. Il est aussi écologique. Beaucoup moins polluant que l'essence, il permettrait de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre sur le long terme. Le site Bioéthanol carburant reprend les chiffres d'une étude ePURE qui estime une baisse à hauteur de 70% par rapport à l'essence normale. D'ici 2013 une voiture sur dix devrait rouler au bioéthanol.
Un nouveau carburant, aux avantages économiques et écologiques séduit de plus en plus de Français.
orangesum-4764
Des naturalistes bisontins ont détecté la reproduction d'un couple de hiboux grands-ducs en mai aux abords de la Citadelle de Vauban, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, lors de prospections ornithologiques, a précisé la direction du site qui abrite notamment un zoo. Les équipes de la Citadelle suivent désormais la famille qui se fait plus discrète en ce mois de juillet. Les jeunes devraient s'émanciper et quitter le site à partir de septembre."Il va falloir tenir compte à l'avenir de la tranquillité de ces nouveaux habitants en rendant compatible l'activité du site et la présence de ce rapace de près d'1,80 m d'envergure !", souligne dans un communiqué la direction de la Citadelle, premier site historique et culturel du centre-est de la France avec environ 270.000 visiteurs par an. Avec ses gros yeux rouge-orangé, ses longues aigrettes et son plumage brun, le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe (75 cm) a disparu des montagnes jurassienne au milieu du XXe siècle, principalement victime de destructions directes, de tirs et d'empoisonnements. Selon les responsables de la Citadelle, le grand-duc est revenu dans la région "suite à des relâchés en Suisse et en Allemagne et à la protection légale en France de tous les rapaces nocturnes en 1972". Il habite généralement les falaises. A l'abri d'une crevasse, d'une excavation ou d'un simple renfoncement. La femelle pond généralement de deux à quatre œufs en mars et les parents s'alimentent dans un rayon de 3 km autour du nid. Cette espèce, qui reste menacée principalement par des collisions contre les câbles électriques aériens, est classée aujourd'hui vulnérable sur la Liste Rouge des oiseaux nicheurs de Franche-Comté.
Plusieurs petits hiboux grands-ducs sont nés en liberté aux abords de la Citadelle de Besançon, alors que cette espèce vulnérable avait disparu des montagnes jurassiennes au milieu du XXe siècle, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement.
orangesum-4765
Alors qu'une grande partie de l'Europe a désormais levé l'essentiel des mesures instaurées face à la pandémie, le gouvernement britannique a agi jusqu'à présent à petits pas. Avec 42.927 morts testés positifs (+171 en 24 heures) et même plus de 52.000 en comptant les cas suspectés, le Royaume-Uni déplore le bilan le plus lourd en Europe de la maladie Covid-19. Mais le gouvernement estime avoir fait suffisamment de progrès contre le virus pour desserrer davantage l'étau. "Notre longue hibernation nationale commence à toucher à sa fin", a annoncé Boris Johnson aux députés, assurant qu'il existait un risque de foyers de contamination localement mais pas de "deuxième vague d'infections". Pourront rouvrir début juillet, outre le secteur de l'hôtellerie-restauration, les coiffeurs, les attractions touristiques comme les musées ou les parcs d'attractions, les cinémas, les bibliothèques et les installations sportives en extérieur."J'ai vraiment hâte de retourner au pub... Et je ne bois même pas", a tweeté le ministre des Finances Rishi Sunak. Quant à Boris Johnson, connu pour sa tignasse blonde, il a dit attendre avec "presque autant d'impatience" sa prochaine coupe de cheveux que sa prochaine pinte.- Menace "jusqu'au printemps" -Pour permettre les réouvertures annoncées, le Premier ministre a précisé que la distance recommandée entre deux personnes serait réduite à un mètre contre deux actuellement. Cet assouplissement "fera une différence importante pour la viabilité de milliers d'entreprises", a souligné dans un communiqué Carolyn Fairbairn, directrice générale de la CBI, principale organisation patronale britannique. Boris Johnson a précisé qu'il restait conseillé de rester à deux mètres d'écart. En cas d'abaissement à un mètre, il faudra réduire les risques de transmission, en améliorant la ventilation, en se couvrant le visage ou en utilisant du gel hydroalcoolique. Il s'agit cependant de recommandations et les contrevenants ne risqueront pas d'amende. Ces mesures ne s'appliquent que pour l'Angleterre, les autres nations du Royaume-Uni ayant adopté des calendriers différents. Très touchée, l'Ecosse suit une approche plus prudente, et le gouvernement local a annoncé mardi maintenir la règle des deux mètres de distance. En Angleterre, des membres de deux foyers pourront désormais se retrouver à l'intérieur et les Anglais pourront passer la nuit en dehors de leur domicile. Les mariages vont pouvoir reprendre avec 30 participants maximum. Piscines, salles de gym, discothèques ou salons de beauté devront en revanche attendre. Début juin, le gouvernement avait déjà autorisé certains enfants à retourner à l'école, avant une rentrée pour tous prévue en septembre. Les magasins "non essentiels" ont commencé à rouvrir mi-juin."Je dois vous dire que si le virus échappe à notre contrôle, je n'hésiterai pas mettre le frein et à revenir sur ces changements, à un niveau local ou national", a averti Boris Johnson devant la presse dans la soirée. A ses côtés, Chris Whitty, médecin en chef pour l'Angleterre, a souligné que les Britanniques auraient encore à vivre des mois avec le virus, sans doute "jusqu'au printemps prochain". Très critiqué pour avoir tardé à agir face à l'épidémie, le pouvoir conservateur a vu sa stratégie de déconfinement connaître plusieurs ratés. Les consignes ont parfois été jugées floues, les écoles n'ont pas pu rouvrir autant que prévu avant l'été et le gouvernement a dû abandonner son projet d'application de traçage des malades, au profit d'un autre modèle sans qu'aucun calendrier ne soit donné. Si les mesures annoncées doivent relancer le tourisme à l'intérieur du territoire britannique, la question des séjours à l'étranger reste en suspens. Pour éviter d'importer des cas de Covid-19 au moment du déconfinement, le gouvernement a instauré le 8 juin une quarantaine de 14 jours pour tout voyageur arrivant de l'étranger, provoquant la colère du secteur aérien. Selon le Times, il s'apprête à exempter une dizaine de pays de cette mesure, comme la France, l'Espagne, l'Italie ou la Turquie, pour permettre aux Britanniques de se rendre au soleil.
Les Anglais vont retrouver pubs, coiffeurs et musées: le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mardi une nouvelle étape du déconfinement le 4 juillet pour relancer l'économie et l'adapter à long terme à la menace du nouveau coronavirus.
orangesum-4766
A l'appel des deux principaux syndicats de gardiens de la paix, Unité-SGP et Alliance, ces policiers qui pour une très grande majorité, étaient en tenue civile, ont demandé une "plus grande reconnaissance" et l'"arrêt de la stigmatisation" de leur profession, selon les propos d'un manifestant qui a souhaité garder son anonymat. Depuis le 8 juin, des policiers organisent des rassemblements partout en France pour protester contre l'annonce par Christophe Castaner de l'abandon de la clé d'"étranglement", après un week-end de mobilisations contre les violences policières. Le ministre avait également demandé la suspension de policiers en cas de +soupçon avéré+ de racisme avant de reconnaître une maladresse. "Les propos du ministre de l'Intérieur ont été un déclencheur mais le mal est profond", a déclaré mercredi, Grégory Joron, secrétaire général adjoint du syndicat Unité-SGP."Maintenant on essaye d'encadrer la colère de la base et d'aller chercher tous les dossiers, notamment sur l'agenda social: les cycles horaires, la question des carrières, la fusion des grades ou le statut des travailleurs de nuit", a poursuivi le syndicaliste."On a les mêmes maux que les soignants et on essaye de remettre l'humain au centre des débats", a-t-il complété. Ivan Assioma, secrétaire national Ile-de-France du syndicat Alliance, évoque des sentiments de "colère, frustration et amertume" ressentis par les policiers après les propos de Christophe Castaner. "C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase""On a entendu les mots du chef de l'Etat qui a déclaré que les forces de l'ordre méritaient le soutien de la Nation (dimanche lors de son allocution) mais il faut maintenant des actes", a complété le syndicaliste. "Il faut davantage de fermeté pour les agresseurs de policiers et régler les problèmes de la délinquance. Ca passe par une réponse pénale plus forte mais aussi par un plan de modernisation de la police. Le dernier date du plan BAC-PSIG en 2015-2016", a-t-il complété. "Depuis les attentats, la police a toujours répondu présente et on s'attendait à tout sauf à une remise en cause. Il y a une rupture de confiance qui dépasse le ministre et touche tout le gouvernement", a souligné M. Assioma.grd/dar/ide
Quelques centaines de policiers se sont rassemblées mercredi midi, près du siège de la préfecture de police de Paris, près de dix jours après des annonces du ministre de l'Intérieur sur l'abandon prochain d'une technique d'interpellation controversée et la lutte contre le racisme chez les forces de l'ordre.
orangesum-4767
Voilà un rapport qui devrait remettre en question les arguments des opposants à la limitation de vitesse sur les routes secondaires. Ce mardi, l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) répond avec des chiffres forts, explique Le Parisien, aux élus qui se sont élevés contre le projet du gouvernement d'abaisser la vitesse de 90 km/h à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles dès le 1er juillet. Dans les faits, ces élus demandent au gouvernement de faire des exceptions pour les "plus belles routes" de leur département. Sur celles-ci, les collectivités locales ont souvent investi de l'argent afin de les moderniser ou les rendre plus sûres. Or, selon ce rapport de l'ONISR, ces routes sont bien plus dangereuses que les petites et secondaires. "20 % de ces axes concentrent 55 % de la mortalité", dit le rapport. Deux facteurs sont mis en avant par le délégué interministériel : "un trafic plus important" et "une impression de sécurité dégagée" sur ces routes qui poussent les conducteurs "à prendre de la vitesse". Le monde rural plus touchéSelon les chiffres avancés, en quatre ans (de 2012 à 2016), 9 579 personnes ont perdu la vie dans un accident sur ces fameuses routes qui sont censées passer à 80 km/h. En marge de son interview à Emmanuel Macron dans une école la semaine passée, le journaliste Jean-Pierre Pernaut s'était fait l'écho d'un monde rural abandonné. Il avait alors évoqué une "décision très parisienne et très technocratique de limiter la vitesse". Seulement, encore une fois selon le rapport, les départements où la mortalité est la plus importante sur ces axes devant passer à 80 km/h sont... ruraux. Ainsi on compte moins de 50 % de personnes tuées en Ile-de-France par exemple, contre plus de 70 % en Dordogne, dans le Lot-et-Garonne, en Creuse ou dans la Manche pour ne citer qu'eux. Et ce sont les Alpes-de-Haute-Provence qui enregistrent plus de huit tués sur dix sur des routes bidirectionnelles sans séparateur, précise Le Parisien. Pour rappel, la vitesse maximale autorisée passera de 90 km/h à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur. Sur celles avec un séparateur central, la vitesse restera à 90 km/h. En moyenne, sur 25 kilomètres, un automobiliste perdra deux minutes et dix-huit secondes sur son trajet.
Selon une étude de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière que relaie Le Parisien, les axes principaux bidirectionnels qui vont passer à 80 km/h dès cet été ne sont pas les plus sûrs. Elle vient contredire les arguments des opposants à la réduction de la vitesse.
orangesum-4768
L'année 2018, déjà la plus chaude depuis 1900, a aussi été la plus orageuse en France en plus de 30 ans, avec 296 jours d'orage, a annoncé jeudi 3 janvier Météorage, filiale de Météo France. Avec 724.953 éclairs "nuage-sol" (la décharge électrique entre le nuage et la terre, soit le "coup de foudre"), 2018 est l'année la plus "foudroyée" depuis la création, en 1987, du réseau national de détection de la foudre de Météorage, a indiqué la PME basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Dès septembre, 2018 avait franchi le seuil de l'année la plus orageuse enregistrée jusqu'alors : 1995, qui avait compté 697.000 éclairs. Notamment en raison d'un mai chargé, avec plus de 182.000 éclairs, soit trois fois la moyenne d'un mois de mai. Mais c'est une journée d'août, le 9 août, qui a enregistré le plus d'éclairs : plus de 41.600. Outre les "nuage-sol", Météorage a recensé en 2018 plus de 8 millions d'éclairs "intra-nuage" (entre parties inférieure et supérieure du nuage). Pour Météorage, la température de l'année 2018 - la plus chaude qu'a connue la métropole depuis 1900 -, "a certes été un élément prépondérant dans cette activité orageuse mais, seule, elle n'explique pas tout, notamment les épisodes orageux précoces". En fait, 2018 a ainsi vu "beaucoup de conditions réunies" pour les orages, avec notamment au printemps, des "contrastes importants de températures entre air chaud dans les basses couches et air froid dans les hautes couches", mais aussi des pics de chaleur d'été, "avec de subites apparitions d'air frais amenant l'étincelle". La Corse, avec une densité de 3,13 éclairs nuage-sol par km2 (plus de 2 fois la moyenne nationale), a été la région la plus impactée par la foudre en 2018, suivie de Provence-Côte d'Azur, qui est habituellement la plus frappée, et de l'Occitanie. Météorage est un leader européen de prévention du risque de foudre, avec une vingtaine de capteurs de précision en France (plus d'une centaine en Europe), et plus de 1.600 abonnés à un système d'alerte lié à la détection d'impacts. Parmi eux, des sites industriels, des opérateurs de réseaux et des sites accueillant du public, notamment.
Le record a été battu dès le mois de septembre, notamment grâce à un mois de mais particulièrement chargé : 182.000 éclairs.
orangesum-4769
Le plus vieil arbre de Madrid, planté au coeur du parc du Retiro depuis le 17e siècle, voit de nouveau passer marcheurs, joggeurs et cyclistes. Face au bassin artificiel, les terrasses des bars ont rouvert ou s'apprêtent à le faire, à la surprise des canards traversant une allée qui était désertée depuis deux mois par les Madrilènes. La réouverture des parcs, "c'est une joie entre guillemets, alors qu'il y a encore des gens entre la vie et la mort à l'hôpital", dit Maria Martin, 56 ans, jardinière occupée à tailler des arbustes du Retiro, tandis que les sirènes des ambulances résonnent de temps en temps sur l'avenue voisine. Après dix semaines d'un des confinements les plus stricts au monde, Madrilènes et Barcelonais sont à présent autorisés à se retrouver en groupes de dix personnes maximum, chez eux ou aux terrasses des bars et restaurants. Les habitants des deux villes, les plus touchées par la pandémie qui a fait plus de 26.800 morts dans le pays selon le bilan révisé à la baisse par les autorités lundi, sont parmi les derniers d'Espagne à avoir entamé un déconfinement par phases qui doit s'étaler jusqu'à fin juin-début juillet.- Churros et masque par 24 degrés -Dans une ruelle du centre historique de Madrid, la chocolaterie San Gines - vieille de 125 ans - sert de nouveau ses churros en terrasse, mais avec six petites tables au lieu de treize. L'intérieur du local tapissé de portraits de célébrités reste inaccessible. "Bientôt on rouvrira 24 heures sur 24, comme avant, assure un employé, Daniel Real, mais pour l'instant, les horaires de nuit sont supprimés, du fait de l'absence de touristes et parce que la discothèque voisine, qui nous envoyait beaucoup de clients, reste fermée". Par 24 degrés, un préretraité de 56 ans, Victor Prieto, enlève son masque pour consommer son café avec des churros: "on a un peu de scrupules à jouir complètement du moment parce qu'on sait que la période est dure pour d'autres", admet-il, en référence aux malades, aux familles endeuillées et à tous ceux concernés par la crise économique. Dans la capitale, "beaucoup d'établissements préfèrent ne pas rouvrir parce que s'ils ne travaillent pas à 100%, ça ne vaut pas la peine", relève Daniel Ocaña, employé d'un bar madrilène.- Parasols espacés de quatre mètres -A 600 kilomètres au nord-est, à Barcelone, Nacho Garcia, 28 ans, sue à grosses gouttes en installant sa terrasse sur la plage de la Barceloneta."Nous avions très envie de reprendre, j'ai des employés qui pleuraient presque de joie. Ils étaient au chômage partiel et nombre d'entre eux n'avaient pas encore reçu l'indemnité", raconte ce jeune directeur du restaurant Barna Beach. A 11h du matin, sur la place du marché de la Barceloneta, la majorité des terrasses sont ouvertes et déjà pleines de clients, répartis autour de tables soigneusement espacées. Parmi eux, un médecin de 26 ans, interne à l'Hôpital del Mar voisin, qui vient de renouer avec l'habitude du petit-déjeuner entre collègues, après une garde de 24 heures."Après ces mois passés enfermés, on apprécie bien plus ces petites choses", dit cet interne, Nasser Mohamad Porras. "En tant que médecins, nous sommes très heureux parce qu'après de nombreuses semaines de travail, nous avons commencé à voir les résultats positifs du confinement", dit-il, tout en incitant à profiter des bons moments "avec prudence": "Nous avons fait beaucoup d'efforts et il ne faudrait pas baisser la garde maintenant". Lui-même est surtout impatient de pouvoir revoir, enfin, cette semaine, sa famille et ses parents. Dans d'autres régions espagnoles - moins touchées et entrées lundi dans la deuxième phase du déconfinement - piscines et plages ont pu rouvrir, pas seulement pour les sportifs mais pour tous les baigneurs, comme dans les archipels des Baléares et des Canaries ou une partie de l'Andalousie. Les autorités recommandent cependant de limiter l'affluence sur les plages et d'espacer les parasols de quatre mètres. A la piscine Ocean de Séville, Narciso Márquez, le gérant, a dû "réduire l'affluence à 30% et maintenir une distance de deux mètres entre les tables" tandis que douches et WC sont scrupuleusement désinfectés. Seuls les habitants de ces zones peuvent profiter pour l'instant des joies du bain, les déplacements d'une province à l'autre restant interdits tandis que les frontières ne rouvriront pour les touristes étrangers qu'en juillet.
Voir le soleil se lever sur le parc du Retiro à Madrid, boire un verre en terrasse sur une plage de Barcelone: autant de plaisirs de nouveau permis lundi dans les deux plus grandes villes d'Espagne, tellement endeuillées par la pandémie que la joie de se retrouver à l'air libre - mais masqués - y reste mitigée.
orangesum-4770
Quelque 62% des Français pensent qu'Emmanuel Macron et le gouvernement ne retiendront pas les propositions et demandes citoyennes nées du grand débat, indique un sondage Ifop-Fiducial diffusé jeudi 28 février. C'est deux points de plus que lors d'une précédente enquête. À l'inverse, seuls 38% des personnes interrogées pensent que les décisions prises par l'exécutif "prendront en compte les propositions, demandes et idées formulées par les Français", précise cette étude publiée par CNews et Sud-Radio.17% pour le Rassemblement national, 15% pour les InsoumisSans surprise, les sympathisants de La République en Marche (LREM) sont très majoritairement à avoir foi en l'Élysée et Matignon : ils sont 82% à penser que les idées nées du grand débat seront étudiées par le gouvernement. Ce taux chute à 47% et 40% pour les proches des Républicains (LR) et du Parti socialiste (PS). Du côté du Rassemblement national (RN), seuls 17% partagent cette opinion, et ils ne sont que 15% dans les rangs de La France insoumise (LFI). Quelles priorités ? Parmi les thèmes abordés dans le cadre du grand débat, la fiscalité et les dépenses publiques sont jugées prioritaires par 48% des personnes interrogées, nettement devant la démocratie et la citoyenneté (20%), révèle l'enquête. Viennent ensuite la transition écologique (19%) et l'organisation de l'État et des services publics (13%). La consultation doit s'achever en milieu de mois. Jeudi soir, le président de la République Emmanuel Macron a pris part à une réunion de ce grand débat, lors d'une visite surprise à Bordeaux. Dans la capitale girondine, le chef de l'État a été pris à partie par une "gilet jaune". "Quand j'ai vu sur BFMTV que vous veniez, j'ai pris ma voiture" pour venir, a-t-elle lancé devant 400 femmes réunies dans un gymnase. "Parce que depuis le 17 novembre je suis 'gilet jaune'", a-t-elle poursuivi, avant de tendre au président un collier orné d'un gilet fluo miniature, que le locataire de l'Élysée a refusé. "Je suis le président de toutes les Françaises et tous les Français, et j'ai le droit de ne pas mettre un collier 'gilet jaune' et de ne pas mettre un gilet jaune", lui a-t-il répondu.
Quelles suites pour le grand débat ? Visiblement, une majorité de Français semble penser que la mesure n'aura pas d'impact significatif. Selon un récent sondage, plus de 6 personnes sur 10 sont convaincues que l'exécutif ne prendra pas en compte les idées qui ont émergé durant cette consultation nationale, dont la le clap de fin est prévu le 15 mars.
orangesum-4771
La courbe de l'épidémie de Covid-19 en Île-de-France, région la plus touchée, commence à se dessiner. Et il se pourrait que le pic soit traversé vers le 6 avril, selon un document de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP), consulté par Le Parisien. Coronavirus: un pic épidémique dans 3 jours? par BFMTVSeulement, atteindre le pic ne veut pas dire que les 39 hôpitaux vont pouvoir souffler immédiatement, eux qui accueillent plus de 9.600 personnes, dont 2.200 en réanimation en raison de la gravité de leur état. Le document, qui date du 31 mars 2020, évoque deux cas de figure, l'un plus optimiste et l'autre pessimiste. Le nombre de personnes hospitalisées chaque jour pourrait rester stable pendant cinq jours, dans le meilleur des cas, ou dix jours. Il faudrait donc attendre jusqu'au 16 avril pour voir une baisse du nombre de cas. Soit un jour après la fin du confinement actuel, qui peut à tout moment être prolongé par le Premier ministre Édouard Philippe. Si l'attente du pic suscite les espoirs de certains médecins interrogés par Le Parisien, soulagés d'y voir plus clair, d'autres, arguant l'exemple italien, ne sont pas convaincus par le modèle élaboré par l'APHP, comme Eric Caumes responsable du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. "Ce n'est pas un vrai pic. J'ai bien peur que ce soit un long plateau, c'est ce qui se produit en Italie et nos chiffres suivent la même courbe à dix jours d'intervalle."La décrue du nombre de cas est attendue avec impatience, en raison de la saturation des services de réanimation, qui ont porté leur capacité à 2.700 lits en réanimation, contre 1.200 début mars.
Selon un document de l'APHP consulté par Le Parisien, l'Île-de-France, région la plus touchée par l'épidémie de Covid-19, devrait connaître son pic aux alentours du 6 avril.
orangesum-4772
"Ensemble depuis 30 ans", voici le slogan de cette nouvelle édition. Toujours présentée par Nagui et Sophie Davant, l'émission est retransmise par France télévisions et durera, comme à l'accoutumée, trente heures. Cette année, l'événement aura l'honneur de compter sur le chanteur Garou comme parrain. Les manifestations vont encore être nombreuses et l'AFM (l'Association française contre les myopathies, ndlr) espère bien voir le nombre de dons augmenter par rapport à l'année dernière. Retour en cinq chiffres sur les 30 ans du Téléthon.30 ans de TéléthonLe premier Téléthon est lancé le vendredi 4 décembre sur Antenne 2. Durant 28 heures, Michel Drucker, Claude Sérillon, Gérard Holtz et Jacques Chancel se relaient à l'antenne avec le parrain Jerry Lewis. Le succès est immédiat et la collecte dépasse les 175 millions de francs (environ 29,7 millions d'euros, ndlr). Mais la naissance du Téléthon commence l'année d'avant grâce à Bernard Barataud (Président de l'AFM) et Pierre Birambeau (directeur du développement), dont les fils sont atteints de myopathie. Ils se sont inspirés d'un concept américain organisé depuis 1966 par le comédien Jerry Lewis.101 472 581 d'eurosLes années passent et la crise n'a pas épargné les Français, mais cela n'entache en aucun cas leur générosité. C'est en 2006 qu'un record est établi avec 101 472 581 d'euros de promesses de dons. Depuis, les 100 millions n'ont jamais été re-atteint. L'année dernière, les promesses de dons se sont élevées à un peu plus de 80 millions d'euros pour près de 94 millions de sommes collectées. Pour cette année, l'AFM espère repasser au-dessus de la barre des 100 millions.20 000 bénévolesChaque année, et ce pendant le Téléthon, 20 000 bénévoles se mobilisent pour organiser les manifestations, sensibiliser le grand public ou encore répondre au téléphone. Sur le site de l'AFM-Téléthon, il est même spécifié qu'en 2015, ils comptaient 3 478 bénévoles permanents et 528 salariés, dont 77% travaillent directement pour les missions sociales de l'association sur l'ensemble du territoire.100 villes, 100 défisPour marquer le coup cette année, le grand événement de ce marathon télévisuel est l'opération 100 villes, 100 défis. Ainsi, les caméras de France Télévisions se rendront dans chacune des 100 villes participantes, qui vont se mobiliser pour réaliser un défi exceptionnel. Chaque défi réalisé permettra d'illuminer, au fil des heures, un point sur la carte de France pour à la fin faire apparaître un 3 637 géant. Ce nombre correspond d'ailleurs au numéro historique pour faire un don au Téléthon.10 animateursEn trente ans de Téléthon, dix animateurs se sont succédés pour présenter cet événement annuel. Les premiers à se lancer en 1987 sont Michel Drucker, Jacques Chancel, Gérard Holtz et Claude Sérillon. Dix ans plus tard, Sophie Davant reprend les rênes en co-animant avec Patrick Chêne, puis Patrice Laffont. En 2004, Nagui fait son entrée. Respectivement en 2014 et 2015, Laurent Boyer et Dave viennent prêter main forte à Sophie Davant et Nagui.
Le Téléthon fête son trentième anniversaire, ce 2 et 3 décembre 2016. L'occasion de revenir sur cinq chiffres clés qui ont accompagné cet événement caritatif, dont l'objectif est de récolter des dons pour la recherche contre les maladies rares.
orangesum-4773
Le mouvement des "gilets jaunes" a coûté des millions, voire des dizaines de millions d'euros aux sociétés gestionnaires d'autoroutes. En cause, les dégradations, incendies et destructions de péages, mais également les opérations "péage gratuit" organisés par les manifestants un peu partout en France. Les sociétés d'autoroutes, peut-être échaudées par la polémique provoquée par Vinci, ne vont pas demander aux automobilistes de rembourser leurs passages. Mais qui, alors va payer la facture ? Tout d'abord, les assurances devraient être mises a contribution, estime BFMTV, mercredi 19 décembre, si toutefois les contrats couvrent la perte de chiffre d'affaires. Et puis, l'État pourrait être amené à mettre la main à la poche, même si les avis sont contradictoires. "Sans doute que c'est l'État qui va devoir payer une grande partie de la facture, et donc, ça va être une dépense supplémentaire (...) ou sinon cela sera répercuté d'une façon ou d'une autre sur les tarifs d'autoroutes, ce qui est bien dommage parce que les Français qui n'avaient rien à voir avec les casseurs ne devraient rien avoir à payer", a estimé lundi le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, sur Europe 1. Toutefois, le ministère des Transports n'est pas de cet avis. Selon la jurisprudence, ont assuré mardi les services d'Élisabeth Borne, la prévisibilité des débordements épargnerait les finances publiques, compte tenu des circonstances. "Gilets jaunes" : la facture des péages détruits payée par les automobilistes ? par franceinfoLes automobilistes vont-ils faire les frais des opérations et des dégradations des "gilets jaunes" ? Les prix des péages devaient déjà augmenter au 1er février 2019, rappelle BFMTV. La hausse pourrait aller jusqu'à 1,9%, mais les sociétés pourraient décider de faire un geste envers le gouvernement en demandant une hausse moins importante... En échange d'une prolongation de leurs concessions, par exemple.
Automobilistes, assurances, État... Une facture de plusieurs dizaines de millions d'euros attend d'être payée.
orangesum-4774
"L'OMS suggère d'éviter ou minimiser toutes les procédures générant des aérosols", très répandues en dentisterie (équipements à haute vitesse, à ultrason, à pulvérisation, etc.), a déclaré mardi le dr Benoît Varenne, du Programme de santé bucco-dentaire de l'OMS lors d'une visio-conférence. Dans ses recommandations aux autorités de la santé et aux personnels du secteur, l'organisation onusienne donne des conseils techniques pour minimiser ces procédures lorsqu'elles sont indispensables (aspiration rapide, climatisation adéquate...). Pour autant, l'organisation met également l'accent sur l'importance des soins dentaires, trop souvent laissés-pour-compte de la santé car "chers" et "non inclus dans les soins de santé universels dans de nombreux pays", selon le dr Varenne."Les maladies dentaires sont un fardeau de santé négligé dans de nombreux pays. Elles sont sources de souffrance, d'isolement social, et même de décès", comme le noma, une forme de gangrène du visage qui affecte principalement les enfants souffrant de malnutrition, d'un mauvais état de santé général et d'une mauvaise hygiène bucco-dentaire, a souligné le responsable du Programme de santé bucco-dentaire de l'OMS. "On estime que près de 3,5 milliards de personnes sont touchées par des affections bucco-dentaires. Plus de 500 millions d'enfants ont des caries", a-t-il rappelé. Or, dans ce contexte déjà difficile, "les services de santé bucco-dentaire sont fortement affectés" par la pandémie de Sars-Cov-2, beaucoup ayant fermé face aux risques encourus par les personnels du secteur, tandis que la demande de soins chutait avec des patients "ayant peur" d'y recourir."75% des Etats membres de l'OMS ont répondu dans une enquête que leurs services dentaires avaient été partiellement ou complètement perturbés". Forte de ce constat, l'OMS préconise de mettre en place des systèmes de consultations à distance pour juger de l'urgence des soins, suggérant que ceux "non essentiels" (contrôles, nettoyages, soins préventifs) "soient retardés". Elle enjoint aussi de communiquer sur l'hygiène indispensable à une bonne santé dentaire (brossage, nutrition, avertissements contre le sucre, le tabac, l'alcool) et d'observer des protocoles stricts pour les consultations physiques (distanciation, équipements, stérélisation et désinfection systématique entre deux patients, aucun accompagnateur dans le cabinet).
Eviter les procédures générant des aérosols, trier les patients... Inquiète de l'impact du Covid-19 sur les soins dentaires à travers le monde, l'Organisation mondiale de la santé a édicté quelques principes à destination des professionnels pour "minimiser" les risques de transmission.
orangesum-4775
Le suprémaciste blanc, qui a été reconnu coupable de 51 meurtres et de 40 tentatives de meurtres, est, pour la première fois depuis lundi, confronté aux victimes du carnage de mars 2019 dans deux mosquées de Christchurch. Face aux survivants submergés par le chagrin et la colère, l'Australien de 29 ans, qui pourrait être la première personne à être condamnée, en Nouvelle-Zélande, à de la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle, est resté impassible. "Je n'ai vu ni regret ni honte dans les yeux du terroriste qui ne se repent pas, alors j'ai décidé du ne pas lire mon témoignage sur les conséquences (de cette tuerie) mais de lui montrer plutôt la douleur endurée", a expliqué, excédé, Mirwais Waziri au juge Cameron Mander. L'auteur du carnage est demeuré de marbre quand les témoins ont applaudi quand M. Waziri s'est tourné vers le tueur pour lui lancer : "Aujourd'hui, vous êtes un terroriste et nous, en tant que musulmans, nous ne sommes pas des terroristes"."Tu agis comme un lâche et tu es un lâche. Tu vis comme un rat et tu le mérites. Tu vas mourir seul, comme un virus que tout le monde évite", lui a asséné Zuhair Darwish, dont le frère est mort lors de ces attaques.- "Pas un être humain" -"La juste punition serait pour lui la peine de mort. Je sais que la loi néo-zélandaise a supprimé la peine de mort pour les humains, mais malheureusement ce n'est pas un humain, il ne mérite pas d'être jugé comme un humain", a-t-il affirmé. Un témoin, dont le nom a été effacé par le tribunal, a demandé au juge de prononcer à l'encontre du tueur "la punition la plus sévère possible". "Je veux que vous ne laissiez pas cet homme voir le soleil, jamais, jamais", a-t-il conjuré. "Cet homme doit demeurer en prison pour l'éternité (...) c'est un homme malade, ce n'est pas un être humain", selon lui. Quand les témoins l'ont qualifié de "diable" et de "voyou haineux" qui a détruit des vies mais a rendu la communauté musulmane néo-zélandaise plus forte, M. Tarrant s'est contenté de se caresser le menton. Ambreen Naeem a perdu son mari Naeem Rashid et son fils Talha au cours du carnage. Son époux, Naeem Rashid, est considéré comme un héros après avoir sauvé des vies en attaquant M. Tarrant dans la mosquée al-Nour, au centre de Christchurch. En le déstabilisant, il a permis à des personnes de s'échapper avant que l'Australien ne se relève et le tue. "Depuis le décès de mon mari et de mon fils, je n'ai jamais eu un sommeil correct et normal. Je ne pense pas que cela reviendra un jour", a expliqué Ambreen Naeem."C'est pour moi un dommage irréparable, c'est pourquoi son châtiment doit être éternel", a-t-elle souligné. - "Le diable" -Le tueur est également resté de marbre lorsque Noraini Milne, dont le fils Sayyad a été tué, l'a pointé du doigt pour lui lancer : "Tu es déjà mort pour moi. Quelle que soit votre punition, elle ne sera jamais suffisante". Mohammad Siddiqui a reçu une balle dans le bras lorsque "le diable" est arrivé à la mosquée al-Nour."Oui, je le qualifie de diable parce qu'il est entré dans la maison de Dieu plein de mauvaises intentions afin de tuer des innocents. Vous avez tué les rêves de mes amis et de ma famille lors de votre acte lâche", lui-a-t-elle asséné. Le tueur, qui avait plaidé coupable en mars, avait déclaré avoir voulu semer la peur parmi ceux qu'il a qualifiés d'"envahisseurs", notamment la population musulmane de Nouvelle-Zélande. Mais Raesha Ismail, qui a perdu son frère Junaid lors de la fusillade, a affirmé qu'il avait seulement réussi à rendre sa foi encore plus forte. Lors de ces audiences qui doivent durer quatre jours et ont débuté lundi, 66 personnes sont appelées à témoigner sur les conséquences de ce carnage sur leur existence. M. Tarrant, qui a choisi d'assurer seul sa défense, sera ensuite autorisé à s'adresser au tribunal. Le président de la Haute cour de justice de Christchurch doit prononcer la peine jeudi.
Deux rescapés du carnage des mosquées en Nouvelle-Zélande ont crié mardi, devant le tribunal de Christchurch, leur colère à l'encontre du tueur Brenton Tarrant, le qualifiant de "terroriste" qui mérite de mourir et de ne plus "jamais voir le soleil".
orangesum-4776
Difficile de deviner l'issue de cet affrontement d'un genre nouveau entre le président des Etats-Unis et ce réseau social qu'il dénonce, mais qui est aussi son principal outil de communication avec ses plus de 80 millions d'abonnés. Cette guerre ouverte s'est déplacée vendredi sur un terrain dramatique: les affrontements à Minneapolis après la mort d'un homme noir, George Floyd, lors de son interpellation violente. Twitter a masqué un message du locataire de la Maison Blanche, jugeant qu'il était en violation de ses directives sur l'apologie de la violence. Le tweet reste cependant intégralement visible lorsque l'on clique sur le message. "Ces CASSEURS déshonorent la mémoire de George Floyd, et je ne laisserai pas faire cela. Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et lui ai dit que l'armée était pleinement à ses côtés", écrivait le président. "Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles", ajoutait-il, dans une formule chargée. Quelques heures plus tard, il a précisé qu'il s'agissait "d'un fait", et qu'il ne voulait en aucun cas dire qu'il "souhaitait que cela se produise".- "Intérêt du public" -Les messages présidentiels apparaissent également sur sa page Facebook, qui exempt les personnalités politiques de l'essentiel de ses mesures de lutte contre les contenus dangereux ou la désinformation, au nom de "l'intérêt du public" à se faire soi-même une opinion."Personnellement, j'ai une réaction viscérale à ce genre de rhétorique clivante et incendiaire", a déclaré Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, sur son profil. Mais "nous avons lu (le message sur les pillages) comme un avertissement de l'Etat et nous pensons que les gens ont le droit de savoir si le gouvernement a l'intention de recourir à la force", justifie-t-il. Jeudi, il avait déjà rappelé qu'à son avis les plateformes ne devraient pas se poser en "arbitre de la vérité". Des propos répétés ensuite par Donald Trump. Dans une escalade un peu ubuesque, le compte officiel de la Maison Blanche @WhiteHouse a, comme un défi, à son tour tweeté le message de Donald Trump sur Minneapolis. La plateforme américaine a, dans une réponse du tac-au-tac, émis le même avertissement: "Ce tweet a enfreint les règles de Twitter sur l'apologie de la violence. Toutefois, Twitter estime qu'il est dans l'intérêt du public que ce tweet reste accessible.""Le président n'a pas fait l'apologie de la violence. Il l'a clairement condamnée", a commenté la Maison Blanche."Les +vérificateurs d'information+ de Twitter et de (son patron) Jack Dorsey, qui travaillent avec un parti pris et sont de mauvaise foi, l'ont clairement démontré: Twitter est un éditeur, pas une plateforme", a-t-elle ajouté. Le président américain avait signé jeudi un décret s'attaquant à la Section 230 du "Communications Decency Act". Pierre angulaire de l'internet américain, elle offre notamment à Facebook, Twitter ou YouTube (Google) une immunité contre toute poursuite judiciaire liée aux contenus publiés par des tiers et leur donne la liberté d'intervenir sur les plateformes à leur guise.- "Que des conneries" -Le décret cherche à modifier le champ d'application de cette loi de 1996 et affirme que l'immunité ne peut s'étendre à ceux qui pratiquent la "censure de certains points de vue". Plusieurs experts juridiques estiment que ce décret sera très difficile à appliquer légalement."C'est une distraction, une façon d'effrayer les plateformes (bravo à Jack Dorsey qui ne se laisse pas intimider) et de les forcer à obéir (voyez les déclarations honteuses de Mark Zuckerberg)", a notamment commenté la professeure de droit Danielle Citron. Dans le camp de Donald Trump, la mobilisation battait son plein vendredi. Le sénateur républicain Ted Cruz a appelé le ministère de la Justice à enquêter sur le réseau créé par Jack Dorsey pour non-respect des sanctions contre l'Iran, parce que la plateforme refuse de bannir l'ayatollah Ali Khamenei. Ajit Pai, le président de l'autorité fédérale de régulation des communications (FCC), appelée à agir dans le décret, a de son côté demandé à Twitter si les messages d'Ali Khamenei (qui appelle au jihad en Palestine, notamment) "n'enfreignaient pas les règles" du réseau sur l'apologie de la violence. A cinq mois de l'élection présidentielle, cette polémique permet pour l'heure au milliardaire républicain, privé de meetings de campagne en raison du coronavirus, de galvaniser sa base électorale en dénonçant ce qu'il estime être une injustice. L'un des proches conseillers du président, Dan Scavino, qui s'occupe en particulier de sa stratégie sur les réseaux sociaux, a lui franchi un cap dans la virulence de ses attaques."Twitter ne raconte que des conneries", a-t-il tweeté.
Twitter met des avertissements sur les messages de @realDonaldTrump. Trump accuse Twitter de faire preuve d'activisme politique. Et les tweets fusent, dans tous les sens.
orangesum-4777
L'affaire, qui a marqué le deuxième septennat du président François Mitterrand, démarre dans la nuit du 8 au 9 mai 1990. Cinq néonazis âgés de moins de 25 ans, armés de pelles, pioches et pieds-de-biche saccagent 34 sépultures dans le carré juif du cimetière de cette cité du Vaucluse. Comble de l'horreur, le cadavre d'un homme, Félix Germon, 81 ans, décédé 15 jours plus tôt, a été exhumé, son linceul ouvert et son empalement simulé avec un pied de parasol. Partie de Carpentras, cité où les Juifs ont été protégés depuis le Moyen-Âge et pendant des siècles par la Papauté, et où se trouve la plus ancienne synagogue de France, l'onde de choc s'étend au pays tout entier. Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur, se rend sur place le jour même de la découverte des faits et parle de "racisme, antisémitisme, xénophobie, intolérance et exclusion". Il met en cause les idées véhiculées par Jean-Marie Le Pen, le fondateur du Front national (FN), devenu depuis le Rassemblement national (RN) dirigé par sa fille Marine. Les politiques de tous les autres bords condamnent, la société s'indigne. C'est le début d'une mobilisation qui fera date contre l'antisémitisme et culminera le 14 mai avec une manifestation à Paris rassemblant plus de 200.000 personnes, dont François Mitterrand. Il s'agit d'une première pour un président de la République depuis 1945, et le restera jusqu'à la manifestation de 2015 après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, à laquelle participera François Hollande.- "Laver l'affront" -Le Front national, lui, se dit victime d'une "manipulation ignoble" et récuse tout lien entre ses discours xénophobes, les sorties antisémites ou négationnistes de Jean-Marie Le Pen et les passages à l'acte des profanateurs, que la justice mettra des années à identifier. L'affaire marquera durablement la famille Le Pen et le FN. Trente ans après, rebaptisé RN, il s'est très profondément implanté dans la région, devenue l'un de ses bastions. C'est dans l'une des circonscriptions de Carpentras qu'est élue en 2012, à 22 ans, Marion Maréchal, la petite fille de Jean-Marie Le Pen. Un symbole qui a permis de "laver l'affront" fait au nom des Le Pen, s'enorgueillira le patriarche. La ville, elle, tente d'oublier, alors que pour beaucoup son nom reste associé à la profanation. Aucune commémoration n'est prévue cette année, pas plus que les précédentes, précise le maire divers gauche Serge Andrieu. Quant à l'enquête judiciaire sur la profanation, elle a été longue et laborieuse, de rumeurs en fausses pistes, dont certaines jettent injustement l'opprobre sur des familles de notables de Carpentras. S'y illustre notamment Gilbert Collard, aujourd'hui député européen du RN. A l'époque avocat, il s'offre en 1990 un coup d'éclat médiatique en brandissant, dans une émission de TF1 relayant ces pistes sans fondement, une enveloppe censée contenir les noms des coupables. Ce seront finalement les remords et les aveux spontanés d'un jeune extrémiste membre du commando, qui permettront à la justice d'aboutir. Il sera condamné en avril 1997, avec trois autres complices, admirateurs d'Hitler mais sans lien avéré avec le FN, à des peines allant de 20 mois à deux ans d'emprisonnement ferme. Un cinquième auteur est décédé avant le procès.
Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt.
orangesum-4778
Des sièges vides, un silence pesant, pas d'explosions de joie ni de grimaces à filmer en tribunes... Voilà le cadre actuel d'un match de football professionnel, privé de son ambiance et de ses fans par les mesures sanitaires liées au coronavirus. Pour les diffuseurs, la valeur du produit en prend un sacré coup. "Sans public, il manque vraiment quelque chose. On ne peut pas s'en contenter", fait remarquer Florent Houzot, le directeur des programmes de beIN Sports France, diffuseur notamment des championnats allemand et espagnol, qui ont repris leur saison sans spectateurs. Pour recréer l'univers du football anté-Covid-19, l'heure est donc à l'imagination. Lors de la finale de la Coupe d'Italie mercredi 18 juin à Rome, les tribunes ont été recouvertes d'animations en images de synthèse, évoquant le déploiement d'un vrai "tifo". A gauche, le bleu du Napoli; à droite, le noir et le blanc de la Juventus; au centre, le vert, le blanc et le rouge du drapeau italien. En Liga, le diffuseur Mediapro a aussi travaillé pour mettre au point une technologie d'habillage des tribunes vides, mais également pour surélever les positions de nombreuses caméras, de manière à ce que la partie basse des tribunes soit le moins visible possible à l'écran.- "Plus théâtral" -"C'est une piste intéressante, cela crée un ressenti qui est presque naturel", salue François Lanaud, réalisateur de matches sur beIN et les chaînes du groupe M6. "C'est notre travail de faire en sorte que l'absence (du public) se ressente le moins possible."Le réalisateur, qui prône l'utilisation de "plans larges plus resserrés", remarque que de nombreux aspects de la diffusion sont bouleversés. "Dans un match, il y a un temps réservé aux plans sur les supporters dans les tribunes. Ce temps-là, il va revenir aux joueurs", avance-t-il. "Il y aura de facto plus de ralentis", estime-t-il, mais aussi plus de place pour le "dialogue". Car derrière l'image, il y a le son des échanges entre joueurs, exacerbé par l'absence d'ambiance. "Cela peut amener à une autre lecture du match, plus théâtrale", glisse François Lanaud, qui confie avoir largement "anglé (sa) réalisation sur le son" lors du dernier match à huis clos en France, une rencontre des Bleues contre les Pays-Bas à Valenciennes mi-mars. Mais si certains puristes seront curieux à l'idée d'entendre les échanges tactiques entre joueurs et entraîneurs, d'autres téléspectateurs peuvent être ennuyés par cette ambiance morose. D'où l'ajout, par la majorité des producteurs TV des championnats ayant repris, de bandes sonores d'ambiance pré-enregistrée issues d'anciennes rencontres. Un exercice nouveau pour les ingénieurs du son en charge du mixage entre ambiance naturelle et ambiance virtuelle: "Il sont presque devenus DJ", selon Florent Houzot, qui se félicite de retours "majoritairement favorables" des téléspectateurs. Ce processus, optionnel chez certaines chaînes, obligatoire chez d'autres, fait néanmoins grincer des dents, notamment auprès des groupes de supporters, qui ont critiqué "des artifices digitaux déployés uniquement pour le divertissement des téléspectateurs" dans un communiqué co-signé par 27 organisations nationales de supporters en Europe.- "Fan-cams" -Réintroduire les supporters au stade, au moins virtuellement en attendant la levée des huis clos, c'est d'ailleurs également le défi de toutes les ligues, en collaboration avec leurs diffuseurs. Ainsi, en Angleterre, les "fan-cams", ces écrans géants scindés en une quinzaine de flux vidéos en direct de supporters regardant leur match sur leur canapé, fleurissent aux quatre coins du pays. "Même si cela reste un artifice, c'est surtout intéressant lors des buts, pour avoir une vraie interaction avec les supporters. Ces écrans géants deviennent une partie intégrante de captation", juge François Lanaud. En Italie, la Lazio Rome a elle proposé à ses tifosi d'acheter un mannequin en carton les représentant, qui sera installé dans les tribunes de l'Olimpico. Une partie des bénéfices sera reversée à la Croix Rouge italienne. L'idée fait aussi son chemin en France, dans la perspective de la reprise au coeur de l'été. "On sera nous aussi dans cette réflexion", promet Florent Houzot. "Comme le supporter ne pourra pas aller au stade, il va être un peu plus devant sa télévision et on va le faire participer davantage à la retransmission".
La reprise du football à huis clos oblige diffuseurs TV et réalisateurs à pallier le vide et le silence. Entre nouveaux placements de caméras, public virtuel et chants pré-enregistrés, l'heure est à l'innovation, voire aux "artifices", au risque de froisser certains puristes.
orangesum-4779
Le Premier ministre a transmis un projet de décret avec cette nouvelle date aux présidents du gouvernement et du congrès de Nouvelle-Calédonie pour avis consultatif sous 15 jours. Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres dans la deuxième quinzaine de juin, l'Etat fixant la date du référendum. "Dans le souci de garantir le caractère irréprochable de l'organisation du référendum", le Premier ministre "propose que la date du référendum" sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, "initialement arrêtée au 6 septembre 2020, soit fixée au 4 octobre 2020", explique le communiqué. Car même si "les opérations de préparation du référendum ont été poursuivies" pendant la crise sanitaire, "un risque demeure sur l'encadrement des procédures de vote", explique Matignon."Notre capacité à réunir 250 candidatures pour les observateurs nationaux et internationaux, et à les acheminer en Nouvelle-Calédonie dans des délais compatibles avec les trois semaines de quarantaine requises à ce jour" pour chaque arrivant en Nouvelle-Calédonie "n'est pas assurée", ajoute le communiqué. Grâce à une réduction drastique des vols internationaux et une quarantaine très stricte, la Nouvelle-Calédonie n'a comptabilisé que 18 cas de Covid-19. Dans des courriers au président du gouvernement, le loyaliste Thierry Santa (Avenir en Confiance, proche des Républicains), et au président du Congrès, l'indépendantiste kanak Rock Wamytan (UC-FLNKS), le Premier ministre souligne qu'il s'agit d'"assurer le caractère irréprochable de l'organisation du référendum, afin que son résultat soit incontestable et incontesté". Après le premier référendum, qui s'est tenu le 4 novembre 2018 et a vu la victoire du "non" à l'indépendance (56,7%), la date d'un deuxième référendum avait été fixée par le Premier ministre au 6 septembre 2020, moins de deux ans après le premier, comme prévu par l'accord de Nouméa qui organise la décolonisation progressive de l'archipel.
Edouard Philippe a proposé samedi de reporter au 4 octobre le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie initialement prévu au 6 septembre, en raison des difficultés logistiques nées de la crise du Covid-19, annonce un communiqué de Matignon.
orangesum-4780
"On a le droit de savoir à qui elles vont servir". L'achat par la région Auvergne-Rhône-Alpes de seize berlines crée des remous dans l'opposition, qui a interpellé le président de la région, Laurent Wauquiez, rapporte BFMTV mardi 3 décembre. "Apparues dans le parking de l'hôtel de Région vendredi soir. On a le droit de savoir à qui elles vont servir, vu les leçons de morale délivrées abondamment depuis 4 ans... On vend quelques clios et on en fait un symbole ; on achète 16 berlines, quel est le symbole ?", a écrit le président du groupe PS à la région, Jean-François Debat. Il rebondissait sur une vidéo publiée par le compte du Groupe socialiste et démocrate de la région, dans laquelle ont peut voir plusieurs Peugeot 508. Les leçons de morale évoquées par M. Debat font référence à une initiative prise par Laurent Wauquiez à son arrivée à la tête de la région. Il avait vendu une soixantaine de voitures du parc automobile de l'administration, pour un montant d'environ 300.000 euros, rappelle BFMTV, pour faire des économies et changer l'image de la région. Interrogée par Le Progrès, la région a affirmé qu'il s'agissait de renouveler une parties des "véhicules qui marquaient près de 150.000 km au compteur", dans une "région qui avoisine la superficie du Danemark". Les équipes de Laurent Wauquiez rappellent également que qu'à son arrivée, le nouveau président avait "supprimé l'usage abusif de VTC et taxis pour l'ancienne majorité régionale. (...) Certains vice-présidents de l'ancienne majorité venaient se faire chercher à leur domicile en taxi."
Il fallait remplacer des voitures qui affichaient "150.000 km au compteur", s'est justifié la région.
orangesum-4781
Huit Français sur dix jugent la laïcité aujourd'hui menacée en France, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. L'enquête d'opinion montre une inquiétude partagée toutes appartenances politiques confondues. D'après cette étude, 78% des personnes interrogées pensent que la laïcité est menacée ("tout à fait" pour 35%, "plutôt" pour 43%), contre 22% d'un avis contraire. La proportion est semblable à celle enregistrée en novembre 2015. Dix ans auparavant, en 2005, seuls six Français sur dix (58%) jugeaient la laïcité menacée. L'inquiétude pour la laïcité est majoritaire quelle que soit la préférence partisane. Dans le cadre de ce sondage, les sympathisants du RN sont les plus inquiets (91%), devant les proches de LR (85%), ceux de LREM (79%), ceux de LFI (68%) et ceux du PS (64%). Les sondés sont également 80% (contre 20% d'un avis contraire) à penser que "la question de la laïcité se pose aujourd'hui différemment en France s'agissant de la religion musulmane". Ils sont encore 61% à penser que "l'islam est incompatible avec les valeurs de la société française". Interrogés sur les forces politiques les plus à même de lutter contre l'islamisme en France, les sondés citent en premier lieu le RN (37%), puis le gouvernement et la majorité LREM (20%), LR (15%), LFI (13%), EELV (9%) et le PS (6%). Les Français interrogés sont très majoritairement favorables à l'interdiction des prières de rue (82%), et à l'interdiction du port de signes religieux (croix, voie, kippa, ...) pour les usagers des services publics (75%), les accompagnants de sorties scolaires (73%), et les salariés du secteur privé (72%). Le sujet avait été abordé par Emmanuel Macron mercredi dernier, disant que le "port du voile dans l'espace public n'était pas (son) affaire". Une proposition de loi LR sur le sujet sera examinée mardi 29 octobre au Sénat. Selon l'élue du Val d'Oise Jacqueline Eustache-Brinio, le texte vise "à assurer la neutralité religieuse des personnes qui participent au service public de l'éducation". Ils sont en revanche favorables en majorité aux menus de substitution sans porc dans les cantines scolaires (61%).
Le Journal du dimanche a publié ce 27 octobre une enquête approfondie qui révèle la méfiance croissante de la population face aux manifestations religieuses dans l'espace public.
orangesum-4782
The Punch et Vanguard, deux des plus grands quotidiens au Nigeria, ont annoncé fin mai des coupes budgétaires drastiques qui passent notamment par des dizaines de licenciements au sein de leurs rédactions."Ce qui se passe au Nigeria ne nous est pas spécifique. Le monde entier en ressent les effets", explique Qasim Akinreti, le président de l'Union des journalistes de Lagos. "Nous avons perdu des centaines d'emplois au cours des quatre derniers mois". Au Kenya, certains médias ont réduit les salaires de moitié; en Ouganda, une imprimerie majeure d'hebdomadaires a cessé ses activités; en Namibie, les horaires ont été réduits et les plans de licenciement se sont accélérés. Face à la rapidité et la gravité de la crise, les appels à l'aide des médias aux gouvernements se sont multipliés. En réponse, le Kenya a dévoilé vendredi la création d'un fonds spécial d'environ 900.000 euros qu'elle qualifie d'"historique" pour aider quelque 150 diffuseurs à traverser la tempête. Le Covid-19 "met sous forte pression les stations de télévision et de radio", selon David Omwoyo, le patron de l'autorité de régulation du Kenya.- Souci d'indépendance -Au Cameroun, des journaux privés ont même organisé une journée "presse morte" pour dénoncer l'absence de réaction des pouvoirs publics. Les responsables du principal syndicat des journalistes nigérians ont également exhorté le président Muhammadu Buhari à mettre en place une aide d'urgence aux médias en détresse. Mais beaucoup craignent que cette situation de dépendance ne fasse qu'accroître l'ingérence politique au sein du quatrième pouvoir, déjà souvent infiltré par de puissants intérêts en Afrique."Le gouvernement nigérian harcèle les médias. De nombreux journalistes sont (régulièrement, ndlr) poursuivis pour des délits pas sérieux", affirme Olubunmi Ajibade, professeur à l'Université de Lagos. "Recueillir des fonds de sauvetage auprès du gouvernement en ce moment compromettra leur indépendance et leur liberté", estime-t-il. La propagation du virus n'a pas fait seulement fait chuter les revenus, elle a également posé des défis logistiques sans précédent aux médias. Si les chiffres officiels font état d'un peu plus de 5.000 décès sur le continent, sur un total de plus de 400.000 dans le monde, les gouvernements ont néanmoins imposé des mesures préventives strictes. Le confinement a compliqué les reportages, et contraint les journalistes à télétravailler dans des conditions difficiles, à cause des pénuries récurrentes d'électricité ou de services internet défaillants.- "Diffuser la propagande" -Sur le terrain, plusieurs incidents impliquant les forces de sécurité harcelant les journalistes qui tentaient de faire leur travail ont été recensés. Au Ghana, souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique de l'Ouest, les soldats déployés dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ont "agressé" deux journalistes en avril, selon le Comité pour la protection des journalistes, ONG basée aux Etats-Unis. Un certain nombre de pays, dont l'Afrique du Sud, ont introduit de nouvelles législations criminalisant la diffusion de fausses informations sur la pandémie. Selon Lekhetho Ntsukunyane, responsable du Lesotho à l'Institut des médias d'Afrique australe, deux journalistes du petit royaume ont été rappelés à l'ordre après l'adoption d'une nouvelle réglementation - après quoi le sérieux de leur travail a fini par être reconnu. A Madagascar, le gouvernement d'Andry Rajoelina, qui a mandaté les médias pour qu'ils diffusent les informations officielles sur la pandémie, a poussé l'ingérence encore plus loin."Le régime profite de cette réquisition pour diffuser des messages de propagande", assure à l'AFP Nadia Raolimanalina, chef de service des informations de la télévision MBS et directrice de publication des journaux Le Quotidien et N'y Vaovaontsika."L'État a tout verrouillé (...). On nous a informé que plusieurs médecins sont atteints du coronavirus à l'hôpital Morafeno de Toamasina (est), mais personne ne peut en parler car il y a la peur d'aller en prison pour diffusion de fausses informations", explique-t-elle.
Avec des revenus qui s'effondrent et des coûts qui augmentent, l'industrie des médias sur le continent africain, déjà extrêmement précaire, est frappée de plein fouet par la crise économique et la pandémie de coronavirus.
orangesum-4783
"Anticiper pour mieux protéger", tel est le but du nouvel avis mis en ligne jeudi 4 juin par le Conseil scientifique, chargé de guider les pouvoirs publics dans la gestion de la crise liée au Covid-19. Le Conseil a ainsi établi "quatre scénarios probables" pour les mois à venir qui doivent permettre de "préparer les différentes structures de l'Etat à affronter une éventuelle reprise de l'épidémie quelle qu'en soit sa forme", d'une "épidémie sous contrôle" à une "dégradation critique". Le premier scénario, "le plus favorable", est celui d'une "épidémie sous contrôle" avec seulement quelques foyers "localisés pouvant être maîtrisés". Les autres envisagent "des clusters critiques laissant craindre une perte de contrôle des chaînes et contamination" et "une reprise progressive et à bas bruit de l'épidémie, plus difficile à identifier". Le dernier serait celui d'une "dégradation critique des indicateurs" de suivi de l'épidémie, traduisant "une perte du contrôle" de cette dernière. Le Conseil scientifique, présidé par le spécialiste d'immunologie Jean-François Delfraissy, "souligne la nécessité de préparer" des "mesures appropriées" à chacun de ces scénarios, dans le but d'"éviter un nouveau confinement généralisé" comme celui qu'a connu le pays du 17 mars au 11 mai. Ces mesures doivent être "élaborées dès maintenant" pour pouvoir les "activer le plus rapidement possible" "lorsque cela sera nécessaire", insiste l'avis. Aussi, le Conseil scientifique propose de les préparer "avec les acteurs notamment territoriaux", dans le cadre d'un "plan de prévention et de protection rapprochées" visant "à augmenter l'efficacité des mesures prises tout en limitant l'impact social et économique de l'épidémie". Un tel plan devrait inclure "le renforcement des mesures barrière et de distanciation", telles que le "port du masque obligatoire dans tous les lieux confinés". Il suggère aussi "la mise en oeuvre renforcée de la stratégie 'tester, tracer, isoler', un plan de protection des Ehpad, une protection renforcée par confinement volontaire des personnes les plus vulnérables en raison de leur âge ou de leur état de santé, un plan destiné aux personnes les plus précaires ainsi qu'un ensemble de mesures à mettre en oeuvre dans les métropoles, qui sont particulièrement exposées, notamment en Île-de-France". Dans un entretien au Parisien, le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a estimé que "quoi qu'il arrive, on ne pourra pas refaire un confinement généralisé en France". "La première fois, il était indispensable, on n'avait pas le choix, mais le prix à payer est trop lourd", a-t-il ajouté. "La population ne l'accepterait sûrement pas, les conséquences économiques seraient majeures et, même d'un point de vue sanitaire, cela n'est pas souhaitable", a-t-il fait valoir, rappelant "qu'en dehors du Covid, il y a eu tous les autres malades qui ont eu des retards de diagnostic durant cette période". "Une fois qu'on a dit cela, qu'est-ce qu'on fait si la situation empire ? Il faut donc un grand plan de prévention", a-t-il conclu.
Ses membres, chargés de guider les pouvoirs publics, recommandent de se préparer à "quatre scénarios probables" pour les mois à venir. Aucun ne prévoit de reconfinement.
orangesum-4784
Une "leçon politique". Voilà ce qu'ont appris Les Républicains au lendemain du second tour des municipales. Bruno Retailleau a réagi lundi 29 juin aux "deux grandes défaites" de la droite lors du scrutin à Marseille et Bordeaux. "On a bien vu que quand on s'est alliés avec En marche, En marche nous a tiré vers le bas", a analysé le sénateur LR, invité sur RTL lundi matin, faisant référence à l'alliance entre le maire bordelais LR sortant Nicolas Florian et le candidat Thomas Cazenave LREM, qui, face à la situation "exceptionnelle" liée à la crise du Covid-19, avaient fait liste commune après le premier tour. Une tactique perdante car c'est finalement l'écologiste Pierre Hurmic qui l'a emporté,avec 46,48% des voix, créant un véritable séisme politique. "Confusion des convictions"Plus précisément, la droite a "deux leçons" à tirer de ses échecs dans ses fiefs historiques. "À Marseille, c'est une leçon politique, qui est éternelle. Il n'y a pas de chemin plus court à la défaite que la division", a analysé le président LR du Sénat, avant de souligne qu'il y a aura un "troisième tour". Le cas de Bordeaux fait ressortir quant à lui une autre problématique, celle de l'alliance avec LREM."Bordeaux, c'est peut-être aussi le fait qu'il y a eu confusion des convictions. On a bien vu que quand on s'est allié avec En Marche, En Marche nous a tirés vers le fond."Bruno Retailleau semblé satisfait des succès plus locaux de la droite, malgré les pertes de Marseille et Bordeaux. "A droite on va rester très enracinés dans la France des petites et grandes villes, comme Nice". Quant à l'abstention record qui a marqué le scrutin, le sénateur reconnaît que c'est aux "politique de faire en sorte que les Français retrouvent le goût de la dimension collective".
Le président du groupe LR au Sénat a réagi lundi 29 juin aux défaites de son parti à Marseille et Bordeaux. Il pointe notamment l'alliance LR/LREM qui avait été constituée à Bordeaux, qui a été dépassée par les Verts après 73 ans à droite.
orangesum-4785
Vendredi 19 juillet, François de Rugy déclarait sur Twitter : "Retour aux faits. Je m'exprimerai le moment venu." Il faisait référence à l'enquête de l'Assemblée nationale qui, même si elle n'est pas officiellement dévoilée, semble confirmer que ces supposés dîners fastueux à l'Assemblée nationale étaient bien professionnels. Samedi 20 juillet, c'est sur le volet qui concerne le coût des travaux dans son appartement de fonction de l'Hôtel de Roquelaure que l'ancien ministre semble être dédouané. Le montant annoncé de 63 000 euros avait fait grincer les dents de bon nombre d'adversaires politiques de La République en marche. Un autre volet de l'affaire à étudier de prèsSelon les informations du Parisien, l'enquête diligentée par les services de l'Assemblée nationale tend à démontrer que les travaux entrepris à l'Hôtel de Roquelaure étaient justifiés. "A priori, tout est réglo. Les sommes dépensées pour réaliser les travaux sont justifiées. [...] Les commandes, les devis, les factures, tout a été épluché. Et bien sûr, l'appartement a aussi été visité. Il n'y a absolument rien d'irrégulier", confient au quotidien deux personnes qui ont eu accès au dossier. Le montant élevé s'expliquerait par l'intervention de "prestataires spécialisés dans les travaux de rénovation de ce genre de bâtiment construit au XVIIIe siècle. C'est du sur-mesure, un savoir-faire qui nécessite l'intervention d'artisans particulièrement qualifiés."Même si cette enquête peut rassurer le désormais ex-ministre, il n'en a pas fini avec les ennuis. Une affaire reste à l'étude : celle du financement d'une partie de ses cotisations à Europe Écologie-Les Verts grâce à son indemnité de représentation de frais de mandat, appelée IRFM. À ce propos, un proche de François de Rugy déclare au Parisien : "C'est sur ce sujet qu'on est le moins serein."Dans la foulée de la révélation du Parisien, François de Rugy a tweeté : "Retour aux faits (2)"
L'ancien ministre de la Transition écologique n'aurait rien fait "d'irrégulier" concernant l'affaire sur le coût des travaux de son ancien ministère. Une information dévoilée par Le Parisien.
orangesum-4786
La tension diplomatique monte entre la France et la Turquie. Au sixième jour de l'offensive turque contre les forces kurdes au nord-est de la Syrie, Jean-Yves Le Drian a décidé d'annuler sa présence au match de qualification à l'Euro de football opposant la France à la Turquie lundi soir. "La présence du ministre était prévue à son agenda, il a décidé de ne pas y aller", a annoncé son entourage à l'AFP. En revanche, Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, sera, elle, bien présente dans la tribune officielle de l'enceinte dionysienne. Le déclenchement mercredi dernier par le président turc Recep Tayyip Erdogan d'une opération militaire dans le nord de la Syrie contre des forces kurdes, qualifiées de terroristes par Ankara mais partenaires de longue date des occidentaux dans la lutte contre les jihadistes de Daesh, a déclenché un tollé international. La France a dénoncé "une offensive unilatérale" et demandé sa "cessation immédiate" dimanche soir, après avoir suspendu ses ventes d'armes vers la Turquie. Des politiciens réclament l'annulation du matchPlusieurs responsables politiques réclament depuis dimanche l'annulation du match. "On ne peut décemment accueillir demain au Stade de France ceux qui saluent le massacre de nos alliés kurdes!", a tweeté dimanche soir le député Jean-Christophe Lagarde, président UDI du groupe d'études sur les Kurdes à l'Assemblée. Il évoquait le salut militaire réalisé par les footballeurs turcs pour célébrer leur victoire contre l'Albanie vendredi, en soutien aux soldats engagés dans l'offensive en Syrie. Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, a lui aussi réclamé l'annulation de la rencontre, ainsi que Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Jordan Bardella (Rassemblement national) ou encore Eric Ciotti : sur LCI lundi matin, le député LR a demandé au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner de "suspendre" le match "pour des raisons de sécurité, compte tenu de la tension qui existe". Turquie - Syrie: risque d'embrasement ? (5) - 14/10par BFMTVLes ministres turcs des Sports et de la Justice, ainsi que l'ambassadeur à Paris, ont appelé dimanche à "l'amitié", "la fraternité" et la "courtoisie". Tous deux devraient assister au match depuis la tribune officielle du stade de France, selon une source diplomatique turque. "Ce qu'il se passe en Syrie, c'est une chose, le match c'est autre chose. Bien qu'il puisse y avoir des imbrications, des provocations, nous essaierons de l'éviter", a tenté de rassurer l'ambassadeur de Turquie Ismail Hakki Musa, interrogé par l'AFP sur l'éventualité de tensions en marge de la rencontre.
Compte tenu des tensions liées à l'offensive turque au nord-est de la Syrie, le chef de la diplomatie française a décidé de ne pas assister au match France-Turquie.
orangesum-4787
La préfète Nicole Klein, démise de ses fonctions de directrice de cabinet par le ministre de la Transition écologique François de Rugy, a contre-attaqué ce vendredi 12 juillet dans les colonnes de Ouest-France. "Il a voulu sauver sa tête en offrant la mienne", déclare l'ex-préfète des Pays de la Loire. "Dès jeudi matin, avant même le décret mettant fin à mes fonctions (...), son chef de cabinet et son conseiller communication m'ont retirée de tous les moyens de liaison du cabinet, dont la messagerie Telegram. J'ai quitté les lieux (jeudi) à 15h30 sans un mot de plus avec le ministre."Mme Klein a été limogée après des informations de Mediapart concernant un logement HLM à Paris conservé de 2006 à 2018 alors qu'elle n'habitait plus la capitale. Interrogée sur la personnalité du ministre, soupçonné de dépenses fastueuses, Mme Klein déclare: "La manière dont il m'a congédiée suffit pour répondre à votre question et je ne souhaite pas en dire davantage pour ne pas l'accabler, comme lui l'a fait, et continue de le faire à mon égard". Soutiens d'une ministre, Christian Jacob et... Nicolas HulotQuant à l'épisode d'un dîner avec des "lobbyistes" du monde de l'énergie, organisé en mars par M. Rugy et révélé par Ouest-France, Mme Klein confirme avoir été elle-même "conviée par le secrétaire général" à un dîner le 20 mars, "avec Marc Teyssier d'Orfeuil, lobbyiste des véhicules écolo, avant d'être écartée de ce dîner par François de Rugy". "Comme vous l'avez écrit, il ne souhaitait pas que ce rendez-vous figure sur l'agenda public", précise-t-elle. Après son départ, Mme Klein dit avoir reçu le soutien de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, qui "m'a appelée pour dire qu'elle était désolée de la manière dont François de Rugy m'avait virée". "J'ai eu aussi le député Christian Jacob. Et puis Nicolas Hulot m'a téléphoné. Il a dit qu'il était désolé de ce qui m'arrive, en renouvelant 'l'admiration et la reconnaissance' qu'il avait eu à travailler avec moi au moment de l'évacuation de (la ZAD de) Notre-Dame-des-Landes", ajoute-t-elle. Concernant son HLM, elle affirme avoir "péché par négligence, pas par intérêt financier". "Il est vrai que, même si mon bailleur ne m'a jamais demandé de le faire, j'aurais dû chercher un autre logement dans le parc privé et je reconnais évidemment que j'ai eu tort de ne pas le faire", ajoute-t-elle"J'ai en quelque sorte toujours considéré que j'étais en déplacement professionnel la semaine et que cet appartement, c'était chez moi", explique la préfète "mutée sept fois en douze ans". "Jamais, contrairement à ce que sous-entend Mediapart, cet appartement n'a été un garde-meuble et, là encore contrairement à ce que sous-entend Mediapart, j'ai toujours payé un loyer et payé la taxe d'habitation".
Prise dans la tourmente des révélations de Mediapart sur le ministre de l'Ecologie, Nicole Klein a quitté ses fonctions après une polémique sur un logement HLM qu'elle aurait conservé de 2006 à 2018. La préfète "ne souhaite pas en dire davantage" sur son désormais ancien patron, "pour ne pas l'accabler".
orangesum-4788
Malgré l'érosion du nombre de grévistes, la situation reste très perturbée ce mardi 24 décembre, 20e jour de grève, avec 40% des TGV et TER, 20% des Intercités et Transilien côté SNCF, et toujours 6 lignes de métro complètement fermées côté RATP. Le gouvernement a fixé la reprise des discussions avec les partenaires sociaux au 7 janvier. "Un dialogue social de qualité est un dialogue préparé", a affirmé Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État en charge des retraites pour justifier cette date. Il a également donné quelques précisions sur le contenu de cette rencontre : "nous allons travailler sur le minimum de pension". "Les syndicats veulent qu'il soit au même niveau que le Smic. Nous proposons qu'il soit à 85% du Smic. Le gouvernement fait des propositions et nous ajustons quand cela est important", a-t-il précisé."Je crois que le gouvernement est disposé au compromis. Il fait des propositions. Les entreprises RATP et SNCF font des propositions à leurs collaborateurs. Quand on garantit les droits acquis, quand on dit clairement que quelque soit le système de retraite dans lequel on est aujourd'hui, tous ceux qui sont à moins de 17 ans de la retraite ne sont pas concernés, on doit pouvoir apaiser" a estimé l'élu La République en marche du Nord. M. Pietraszewski a néanmoins semblé fermer la porte aux négociations sur plusieurs points, comme la pénibilité, estimant que la bonne stratégie n'était pas de "remettre en place ce qui ne fonctionnait pas en 2017". "Nous réfléchissons sur la reconversion de la pénibilité, sur comment faire évoluer une personne dans son parcours personnel. Plutôt que de laisser une personne sur un métier pénible et lui donner des points". Il ne semble pas vouloir revenir non plus sur l'âge pivot, fixé à 64 ans par le gouvernement, ce que la CFDT considère comme la "ligne rouge". "Nous voulons que le système soit à l'équilibre", a-t-il martelé. "Les propositions qui sont sur la table sont de bonnes propositions, qui visent à rassurer», a-t-il encore estimé.
Invité de BFMTV/RMC mardi matin, le secrétaire d'État aux retraites a estimé que "propositions qui sont sur la table sont de bonnes propositions, qui visent à rassurer."
orangesum-4789
Le sort s'acharne sur l'équipe de "Sous le soleil". En 2011, Erick Chabot, l'interprète de Maxime Servais dans la série à succès de TF1 succombait des suites d'un accident domestique. Un an plus tard c'est Stéphane Slima alias Alain Dulac qui décédait après un AVC. Au même moment, la comédienne Mallaury Nataf, l'interprète de Sandra, avouait être SDF. Une succession de déboires qui semble se poursuivre puisqu'un autre acteur a été touché par la malédiction : Frédéric Deban. Celui qui jouait Grégory Lacroix au petit écran est devenu, du jour au lendemain, sujet à une surdité presque totale. C'est ce qu'il explique dans les pages de son livre "Vos Gueules les acouphènes, je n'entends plus la mer", paru vendredi 18 novembre 2016 aux éditions Guy Tréda­niel. "Le silence du monde extérieur et le bruit assourdissant d'acouphènes. Paradoxe. Une vie brisée mais la force de rebondir, de devenir porte-parole des personnes vivant avec ce handicap invisible", précise l'acteur dans le synopsis."À choisir, je préférerais ne plus entendre du tout"C'est au lendemain de son 50e anniversaire que Frédéric Deban s'est retrouvé handicapé. Ce mal le frappe alors qu'il se promène dans les rues de Barcelone. "Là, je n'entends que du silence alors que tout s'anime autour de moi. J'assiste en spectateur non averti à ma première séance en plein air de cinéma muet...", explique l'acteur, comme le rapporte le journal Ouest-France. Ironie du sort, Frédéric Deban n'est pas sourd à 100%. Si son oreille gauche est hors-service, celle de droite a gardé 20% de ses capacités auditives. En revanche, il doit en permanence faire avec des acouphènes. "Ces colocataires invisibles sont terribles. Parfois, je me dis qu'à choisir, je préférerais ne plus entendre du tout plutôt que de supporter ces marteaux-piqueurs nichés dans ma tête en permanence", raconte le comédien qui considère la surdité comme un facteur d'isolement. "Ça ne se voit pas, c'est inaudible pour les autres, on a tendance à se refermer sur soi. C'est un sentiment d'affreuse solitude", précise-t-il. Mais Frédéric Deban a pris les devants. À 51 ans, il a décidé d'apprendre la langue des signes, mais pas seulement. "Avec la lecture labiale que j'apprends avec une orthophoniste, je peux encore espérer une amélioration de compréhension à 90%, indispensable pour mieux communiquer", confiait-il en 2015 au magazine Closer. Bien décidé à prendre le dessus sur son handicap, le comédien souhaite se dépasser. Et sa thérapie se traduira par un passage sur les planches, dans une pièce de théâtre qu'il dévoilera courant 2017.
Star du petit écran dans les années 1990 grâce à la série "Sous le soleil", Frédéric Deban a sorti vendredi 18 novembre 2016 un ouvrage autobiographique, "Vos Gueules les acou­phènes, je n'entends plus la mer", dans lequel il lève le voile sur sa surdité. Un handicap qui l'a frappé du jour au lendemain.
orangesum-4790
. Tiphaine Auzière est-elle en marche sur les plates-bandes du député sortant Danielle Fasquelle ? À en croire le député les Républicains, la belle-fille d'Emmanuel Macron multiplie depuis quelque temps les interventions dans sa 4e circonscription du Pas-de-Calais. En octobre dernier, l'avocate et animatrice locale de La République en marche (LREM) avait rencontré le préfet du département "pour échanger sur plusieurs projets concernant le Montreuillois", rappelle Le Figaro. Cette épisode avait alors suscité la colère de Daniel Fasquelle, qui n'avait pas hésité à parlé de "népotisme" lors d'une séance de questions au gouvernement, s'interrogeant même : "Sommes-nous revenus à l'Ancien régime, ce temps où la naissance et la richesse faisaient tous les droits ?"Jeudi 22 mars, Tiphaine Auzière a cette fois rencontré le président du tribunal de grande instance de Boulogne, une rencontre dont elle a fait la publicité sur son compte Facebook le jour même. "Nous avons pu échanger sur la potentielle attribution d'un pôle social au TGI de Boulogne", a-t-elle expliqué mardi 27 mars au quotidien La Voix du Nord. Une visite qui n'a, là aussi, pas été du goût du député sortant Daniel Fasquelle : "On avance sur les dossiers et elle vient court-circuiter en mettant la pagaille", explique-t-il au Figaro. Et de poursuivre : "Elle fait même venir des députés de la majorité concernant les sujets sur lesquels nous travaillons comme la pêche électrique ou l'agriculture. Ils ne peuvent pas refuser, c'est la belle-fille du président !"Le député LR regrette par ailleurs que la belle-fille d'Emmanuel Macron "profite de son statut familial". Et d'enfoncer le clou : "J'ai l'impression d'être revenu à l'époque de la royauté où toutes les portes s'ouvraient pour la famille du roi. Ce n'est plus La République en marche, mais la royauté en marche". Lors des élections législatives dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle avait remporté le second tour face à Thibaut Guilluy (LREM) qui avait pour suppléante Tiphaine Auzière.
Les dernières interventions de Tiphaine Auzière, animatrice locale de La République en Marche, dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais ne sont pas du goût du député Les Républicains Daniel Fasquelle, qui dénonce auprès du Figaro une "royauté en marche"
orangesum-4791
Michael Jordan a dénoncé dans un communiqué le "racisme enraciné" aux Etats-Unis, se disant "profondément attristé, véritablement en souffrance et totalement en colère" après la mort le 25 mai de George Floyd, 46 ans, à Minneapolis (Minnesota). Le Britannique Lewis Hamilton a, lui, dénoncé le silence des "plus grandes stars" de la F1 "dominée par les blancs". "Je sais qui vous êtes et je vous vois", a ajouté le roi actuel des circuits, sur Instagram. Derek Chauvin, le policier blanc qui a maintenu pendant de longues minutes son genou sur le cou de Floyd, qui se plaignait de ne plus pouvoir respirer, a été arrêté et inculpé d'homicide involontaire. Mais les manifestations ont continué de se multiplier et, parfois, de se terminer en émeutes au point que des couvre-feux ont été décrétés dans plusieurs villes."Nous en avons assez", a poursuivi Michael Jordan, qui refusait de prendre position sur des questions sociales et politiques pendant sa carrière de joueur. Il rejoint ainsi la cohorte de voix émanant de la NBA (basket), de la NFL (football américain) et d'autres sports aux Etats-Unis, mais aussi à travers le monde, exigeant des changements sur la façon dont sont traités les Noirs dans ce pays, en particulier par les policiers. Le joueur des Boston Celtics Jaylen Brown a conduit quinze heures pour participer à une manifestation pacifique à Atlanta (Géorgie). Selon Roger Goodell, dirigeant au sein de la NFL, les rassemblements violents "reflètent la souffrance, la colère et la frustration que tant d'entre nous ressentons". En Angleterre, le footballeur Marcus Rashford a partagé dans un tweet le slogan "Black Lives Matter" ("La vie des Noirs compte"), en référence au mouvement américain contre le racisme."A une époque où j'appelle les gens à s'unir (...) nous apparaissons plus divisés que jamais", a regretté l'attaquant de Manchester United, âgé de 22 ans.- Tennis, foot -La joueuse de tennis Serena Williams a posté une vidéo sur Instagram d'une jeune fille submergée par l'émotion lors d'une réunion publique: "Nous sommes des Noirs et nous ne devrions pas avoir à nous sentir comme ça". Sa compatriote et phénomène du tennis Coco Gauff a réagi dans une vidéo sur le réseau social TikTok: "Suis-je la prochaine?". Trois joueurs noirs de Bundesliga ont également rendu hommage ce week-end sur les terrains allemands à Floyd. Le geste le plus spectaculaire a été celui de l'attaquant de Mönchengladbach Marcus Thuram, fils du champion du monde français de 1998, Lilian Thuram, qui a mis un genou à terre dimanche pour célébrer un but. Juste après le match, son club a publié sur Twitter une photo de son joueur, le genou à terre et le regard tourné vers le sol, avec la légende en anglais: "No explanation needed" ("Pas besoin d'explication"). Ce geste a été popularisé par le joueur de NFL Colin Kaepernick, devenu un porte-voix des protestations aux Etats-Unis contre les violences policières, notamment contre les minorités de couleur. Peu après, le jeune attaquant anglais de Dortmund Jadon Sancho (20 ans) a affiché un T-shirt portant l'inscription "Justice for George Floyd", également après avoir marqué un but. Samedi, c'est l'Américain Weston McKennie du club de Schalke 04, qui avait arboré un brassard "Justice pour George"."Pouvoir utiliser cette tribune pour attirer l'attention sur un problème qui dure depuis trop longtemps, ça fait du bien!!!", a tweeté McKennie, 21 ans, à l'issue de la rencontre. La star de la NBA LeBron James avait réagi dès mercredi, tout comme l'entraîneur des Golden State Warriors, Steve Kerr, qui avait tweeté: "C'est un meurtre. Ecoeurant". La révolte était teintée de douleur pour l'ancien joueur des Warriors et des San Antonio Spurs, Stephen Jackson, qui connaissait la victime."Floyd était mon frère. On s'appelait +les jumeaux+. Mon frère était dans le Minnesota parce qu'il changeait de vie, il conduisait des camions (...) et vous l'avez tué. Je suis en route pour le Minnesota. Justice sera faite", a-t-il écrit sur son compte Instagram.
L'ancienne superstar de NBA Michael Jordan et le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton se sont joint dimanche aux sportifs qui, à travers le monde, ont déploré la mort d'un homme noir lors de son interpellation aux Etats-Unis qui a entraîné des dizaines de manifestations dégénérant parfois en émeutes.
orangesum-4792
Nouvelle manifestation à Paris. Des ambulanciers ont organisé un blocage surprise de la place et du pont de la Concorde à Paris (VIIIe arrondissement), à proximité directe de l'Assemblée nationale, tôt dans la matinée de lundi 3 décembre. Avec les sirènes hurlantes, les gyrophares allumés et au son de pétards, une centaine de manifestants dénoncent "l'ubérisation" de leur métier demandent le retrait de l'article 80 de la loi de Finances de la Sécurité sociale de 2017 qui a réformé le financement des transports sanitaires. Entré en vigueur le 1er octobre 2018, cet article 80 transfère de l'Assurance Maladie aux hôpitaux et aux cliniques le financement des transports de patients entre les établissements de santé. Le remboursement des transports en ambulance n'est donc plus assuré par l'Assurance maladie. Avec ce renversement des règles, les hôpitaux et les cliniques choisissent leurs ambulances par appel d'offres et en assument directement le coût. Les ambulanciers redoutent que des grands groupes s'emparent de ce marché et le précarisent, au détriment des petites entreprises d'ambulanciers. "Keolis (filiale de la SNCF, ndlr) a acheté deux sociétés", s'est indigné Hakim, un manifestant à la tête d'une société d'ambulances des Hauts-de-Seine, interrogé par l'AFP. "Plusieurs artisans ont acheté des structures, des autorisations de mise en service jusqu'à 200.000 euros, ils vont tout perdre", ajoute-t-il. Comme début novembre, quand des centaines d'ambulances avaient bloqué le périphérique parisien, les fédérations représentatives du secteur n'ont elles pas appelé à manifester. Mi-novembre, plusieurs dizaines d'ambulanciers s'étaient rassemblés derrière les Invalides à Paris sans bloquer la circulation.
Au moins une centaine d'ambulanciers bloquaient certains accès de la place de la Concorde à Paris, lundi 3 décembre au matin, pour réclamer la suspension d'une réforme du financement des transports sanitaires qui menace selon eux les petites et moyennes entreprises du secteur.
orangesum-4793
Alors que la pandémie de Covid-19 ne faiblit pas en Amérique latine, ces jeunes filles ne peuvent espérer vivre leur "quinceañera" avant 2021. Pour ce moment tant attendu, sorte de "bal des débutantes" célébré en famille et en grande pompe à l'occasion de leur anniversaire, elles sont pour un soir les reines de la fête. Au moins 6 millions de personnes ont été contaminées par le coronavirus en Amérique latine et 242.000 en sont mortes malgré les nombreuses mesures de restrictions qui ont conduit à l'annulation des événements publics et des rassemblements familiaux. Pour les jeunes filles les moins chanceuses, l'annulation est tombée à quelques jours, voire à quelques heures de la fête tant espérée. "Je n'étais pas bien parce que c'est tombé le jour d'avant. Mais heureusement, j'étais au collège et mes amis étant là pour me soutenir et me consoler", raconte à l'AFP l'Argentine Mia Minutillo, qui déballe soigneusement la robe qu'elle devait porter ce jour-là et qui, depuis mi-mars, dort dans son placard. Elle enfile la robe de mousseline, ornée de dentelles, et constate qu'elle est un peu lâche. Mais elle ne s'inquiète pas, elle sait qu'il reste du temps pour la reprendre : la fête a été reportée au 20 mars 2021. Même si l'adolescente est consciente qu'il s'agit encore d'"une prévision" au vu de l'incertitude totale sur l'organisation d'événements festifs à venir. "Cela n'arrive pas à Mia, cela n'arrive pas à son amie.... cela arrive à tout le monde, à toutes les jeunes filles de quinze ans", constate sa mère Veronica Rivero, qui veut croire que si un vaccin est découvert ou si "les gens continuent de respecter" les recommandations sanitaires, la fête pourra finalement se tenir. - Déprimée -L'origine de la célébration de la "quinceañera" remonterait aux galas que l'aristocratie européenne donnait pour présenter en société les jeunes filles considérées comme prêtes à se marier. Exportée en Amérique latine, la tradition a aussi gagné les classes populaires. Les familles investissent beaucoup d'énergie et d'argent pour l'organisation de ces cérémonies. Les parents économisent pendant des années ou n'hésitent pas à s'endetter. Valeria Halit Carreño raconte qu'elle a ressenti un "mélange d'amertume et de tristesse" à l'annulation de sa fête."Je pensais que 2020 serait mon année, que j'allais pouvoir célébrer mes quinze ans, que je pourrais avoir une grande fête", confie cette jeune Panaméenne. Sa mère Yamileth Pastor raconte comment sa fille a "pleuré pendant des jours et des nuits". Consciente que d'ici fin 2020 il sera impossible de réunir les 170 invités prévus, la famille mise sur 2021. Pour le jour J, elle s'est contentée d'une rencontre par vidéoconférence avec les proches, où Valeria et son père ont dansé la valse traditionnelle... "en pyjama"."Je me sens comme nostalgique. Parfois je suis un peu déprimée car je me dis +est-ce qu'elle ne va pas s'abîmer, est-ce qu'elle ne va pas se friper?+", confie la Mexicaine Eréndira Sanchez, en regardant sa robe pourpre ornée de fleurs brodées. Son père, Eduardo Sanchez, assure que malgré les pertes générées par l'annulation, la famille est prête à assumer les coûts supplémentaires pour réorganiser la fête l'an prochain. Car même si "la situation économique est difficile", il tient au "rêve" de sa fille. "Les jeunes de la nouvelle génération vivent dans l'insécurité, ils traversent la pandémie, ils vivent des choses difficiles", justifie sa mère, Maria Zenaida Miranda. C'est peut-être pour cela que Sidneidy Uray et sa demi-soeur Yeikalin Gonzalez sont toute émues de raconter la petite fête organisée récemment pour leur "quinceañera" dans le quartier populaire de La Vega, à Caracas, où la pandémie s'ajoute à une profonde crise économique. "Cette fête a été incroyable. Même si cela n'a pas été celle que nous espérions, ça a vraiment été quelque chose d'inoubliable", s'enthousiasme Sidneidy, qui a revêtu pour l'occasion la robe que sa mère portait il y a vingt ans pour sa propre fête de "quinceañera".
Après des mois, parfois même des années, de préparatifs, l'épidémie de coronavirus a fait s'envoler les rêves de millions d'adolescentes latino-américaines, privées de la fête de leurs quinze ans, une tradition de passage à l'âge adulte encore très ancrée dans la région.
orangesum-4794
Lorsque la France a créé le congé paternité en 2002 - 11 jours qui s'ajoutent aux 3 jours du congé de naissance - elle était en avance sur la plupart de ses voisins. Mais depuis, de nombreux pays européens ont adopté des dispositifs plus généreux."Cette réforme va permettre à la France de passer d'une position médiane en Europe au peloton des pays de tête, avec l'Espagne, la Suède, la Norvège ou le Portugal", souligne la présidence."Le temps est un facteur essentiel pour nouer un lien important entre l'enfant et les parents. Actuellement, ce temps de 14 jours est trop court", ajoute l'Elysée, concédant qu'il s'agit pour Emmanuel Macron d'une "réforme extrêmement consensuelle" puisque "80% de la population y est favorable". Le chef de l'Etat doit décliner la mesure mercredi lors d'un déplacement sur le thème de la petite enfance dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) à Longjumeau (Essonne). L'allongement du congé de paternité sera financé par la Sécurité sociale pour un coût lui aussi doublé et estimé à plus de 500 millions d'euros en année pleine. Les trois jours du congé de naissance seront toujours à la charge de l'employeur. Les 25 autres jours seront indemnisés par la Sécurité sociale. Les naissances multiples (jumeaux, triplés...) donneront droit, comme aujourd'hui, à sept jours supplémentaires, a expliqué l'entourage du secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet. Le dispositif figurera dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui doit être présenté prochainement en Conseil des ministres. Il devrait entrer en vigueur au 1er juillet 2021.- Enjeu de "justice sociale" -"Il y aura l'introduction d'une part obligatoire dans ce congé" qui "doit encore être fixée avec les partenaires sociaux", précise l'Élysée. Les entreprises ne respectant pas cette obligation s'exposeraient à une amende 7.500 euros. L'objectif est d'inciter davantage de pères à profiter du congé de paternité, notamment ceux qui ont un statut précaire. 67% des pères ont recours au congé de paternité, un chiffre qui n'a que très peu évolué depuis sa mise en œuvre et qui dissimule de fortes inégalités sociales: 80% des salariés en CDI y ont recours, mais moins de 60% de ceux qui sont en CDD."On a un grand enjeu d'équité et de justice sociale", insiste-on dans l'entourage de M. Macron. L'objectif est aussi de favoriser l'égalité femmes-hommes puisque la charge parentale repose encore beaucoup sur les mères. "On essaie de faire converger les congés entre les deux parents", indique-t-on à l'Elysée. La durée du congé maternité peut durer jusqu'à seize semaines pour un premier ou un deuxième enfant. S'il double la durée du congé de paternité, l'exécutif reste en-deçà des conclusions de la commission Cyrulnik sur les "1.000 premiers jours" du nouveau-né, installée en septembre 2019 par Emmanuel Macron, qui avait recommandé d'allonger à neuf semaines le congé paternité."Doubler c'est déjà un changement assez massif en terme d'évolution culturelle et pour la place des pères auprès de l'enfant. Cela permet de changer le regard de la société", assume-t-on à l'Elysée. D'autres mesures décidées après la publication du rapport Cyrulnik en faveur d'un soutien aux jeunes enfants et à leurs parents "seront annoncées plus tard", ajoute l'Elysée.
La durée du congé de paternité va doubler et passer à 28 jours, a indiqué mardi l'Élysée, permettant à la France, un temps en pointe sur le sujet, de combler une partie de son retard par rapport aux meilleurs élèves européens.
orangesum-4795
L'Arabie saoudite est une monarchie absolue qui ne tolère aucune opposition politique, et la création de ce parti intervient sur fond de répression croissante contre les dissidents. Les autorités n'avaient pas réagi dans l'immédiat à la déclaration des dissidents qui a coïncidé avec la célébration du 90ème anniversaire de la création du royaume saoudien."Nous annonçons la création du Parti de l'assemblée nationale qui vise à instaurer la démocratie comme forme de gouvernement dans le royaume d'Arabie saoudite", ont indiqué les dissidents dans un communiqué. Le parti est dirigé par le défenseur des droits humains basé à Londres, Yahya Assiri, et compte parmi ses membres l'universitaire Madaoui al-Rachid, le chercheur Saïd ben Nasser al-Ghamdi, Abdallah Alaoudh, qui vit aux Etats-Unis et Oman Abdel Aziz, exilé au Canada, ont indiqué à l'AFP des sources proches de la formation. Cette formation politique ne risque pas de déstabiliser le royaume saoudien mais pose, selon des spécialistes, un nouveau défi aux dirigeants saoudiens, alors que le royaume est affecté par la chute des prix du pétrole et s'apprête à accueillir un sommet du G20 en novembre.- "Horizon politique bouché" -"Nous lançons ce parti à un moment critique pour tenter de sauver notre pays (...), instituer un avenir démocratique et répondre aux aspirations de notre peuple", a déclaré à l'AFP Yahya Assiri qui a le poste de secrétaire général du parti. M. Assiri, un ancien officier de l'armée de l'air saoudienne, est le fondateur de l'organisation de défense des droits humains ALQST, basée à Londres. Dans son communiqué, la nouvelle formation relève que sa naissance intervient au moment où "l'horizon politique est bouché de tous les côtés"."Le gouvernement pratique de manière constante la violence et la répression, avec un nombre croissant d'arrestations et d'assassinats, des politiques de plus en plus agressives contre les Etats voisins, des disparitions forcées et des gens poussés à fuir le pays", ajoute le texte. L'absence d'un système judiciaire indépendant, le contrôle étroit du gouvernement sur les médias locaux et le fait d'empêcher l'opinion publique de s'exprimer sont d'autres facteurs qui ont conduit à la formation du groupe, selon le communiqué. L'Arabie saoudite fait depuis longtemps l'objet de critiques internationales pour son bilan en matière de droits humains et ces critiques se sont accentuées depuis que Mohammed ben Salmane, qui se présente comme un réformateur, est devenu prince héritier en juin 2017.- "Dictature absolue" -Le meurtre du journaliste critique du régime Jamal Khashoggi en octobre 2018 au consulat saoudien à Istanbul a terni l'image du royaume et du prince héritier accusé par la Turquie et des défenseurs des droits humains d'être le commanditaire de cet assassinat. Le prince Mohammed, âgé de 35 ans, a lancé des réformes audacieuses. Il a réduit les pouvoirs de l'establishment religieux autrefois redouté, a levé l'interdiction, unique au monde, faite aux femmes de conduire, a rouvert des cinémas et a autorisé des divertissements mixtes. Mais les réformes se sont accompagnées du maintien d'une politique de main de fer envers les opposants, selon des membres de la nouvelle formation. La formation du Parti de l'assemblée nationale était "attendue depuis longtemps", a déclaré M. Alaoudh, dont le père, Salman al-Awda, un religieux, a été arrêté en septembre 2017 et risque la peine de mort. Elle vise à protéger le royaume contre "les soubresauts et la dictature absolue et à ouvrir la voie à la démocratie", a-t-il déclaré à l'AFP."Le parti tend la main à tous ceux qui s'inquiètent de l'avenir du pays et veulent transformer l'instabilité actuelle en stabilité, en justice et en droits, qu'ils appartiennent à la famille royale ou non", a-t-il dit. Madaoui al-Rachid, qui fait office de porte-parole officiel de la nouvelle formation, a souligné pour sa part que ses fondateurs n'avaient "aucune animosité personnelle à l'égard des membres de la famille royale saoudienne".
Des dissidents saoudiens exilés dans des pays comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont annoncé mercredi le lancement d'un parti d'opposition, la première formation politique du genre sous le règne du roi Salmane.
orangesum-4796
Depuis l'annonce le 13 août par Washington de la normalisation de leurs relations, Israël et les Emirats, qui entretiennent depuis des années des liens officieux, ont multiplié les échanges téléphoniques entre ministres et signé des premiers contrats commerciaux. Abou Dhabi a même abrogé samedi une loi de 1972 qui consacrait le boycott de l'Etat hébreu. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient la semaine dernière qui l'a mené au Soudan, à Bahreïn et à Oman, a tenté de convaincre d'autres pays de la région de suivre l'exemple émirati. Benjamin Netanyahu s'était quant à lui déjà entretenu ces derniers mois avec des dirigeants du Soudan, du Tchad et d'Oman."Ce sont là les rencontres connues. Mais il y a beaucoup plus de rencontres non médiatisées avec des leaders arabes et musulmans pour normaliser les relations avec l'Etat d'Israël", a-t-il déclaré dimanche sans lever le voile sur l'identité des pays concernés par ces discussions."Les percées d'aujourd'hui seront les normes de demain, elles ouvriront la voie à d'autres pays qui vont normaliser leurs relations avec Israël", a ajouté M. Netanyahu, aux côtés de Jared Kushner, conseiller à la Maison Blanche et gendre du président Donald Trump, et du conseiller présidentiel à la sécurité nationale, Robert O'Brien.- Attendre pour "toujours" ? -Jusque-là, la paix avec les Palestiniens étaient considérée comme l'étape préalable à toute normalisation des relations entre Israël et le reste du monde arabe et musulman. Mais l'Etat hébreu a tenté d'inverser l'équation ces dernières années pour convaincre des pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël, sans attendre la paix avec les Palestiniens. Les Palestiniens ont fustigé l'accord entre Israël et les Emirats, qu'ils qualifient de "coup de couteau dans le dos" de la part d'Abou Dhabi, et ont soutenu que les autres pays arabes "ne pouvaient parler au nom des Palestiniens"."Si nous devions attendre les Palestiniens, nous attendrions pour toujours", a lancé M. Netanyahu. A ses côtés, Jared Kushner a qualifié l'accord avec les Emirats de "pas de géant" et a affirmé "n'avoir jamais été aussi optimiste à propos de la paix" au Moyen-Orient, malgré le refus du leadership palestinien de relancer des pourparlers avec Israël sur la base du plan Trump. Annoncé en janvier dernier, ce plan, qualifié dimanche "d'offre gracieuse et réaliste" par M. Kushner, prévoit notamment la création d'un Etat palestinien mais sur un territoire réduit en Cisjordanie occupée, dont une partie (environ 30%) serait annexée par Israël.- Vol 971 pour Abou Dhabi -Témoignant de la volonté de faire avancer la normalisation avec Abou Dhabi à vitesse grand V, une délégation américano-israélienne doit s'envoler lundi matin (07H00 GMT) pour le "premier vol commercial direct" entre Israël et les Emirats. Le vol LY971 du transporteur israélien El-Al, dont l'avion a été décoré des mots "Peace, salam, shalom" doit quitter lundi matin l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv pour Abou Dhabi, avec à son bord de hauts responsables israéliens dont le chef du Conseil national de la sécurité israélien Meir Ben-Shabbat, et une délégation américaine emmenée par Jared Kushner. Les Emirats et Israël sont géographiquement séparés par l'Arabie saoudite, pays allié des Etats-Unis et proche des Emirats, mais avec lequel Israël n'entretient pas de relations officielles. Selon la presse israélienne, le vol de lundi El-Al devrait traverser l'espace aérien saoudien. On ne sait pas encore quand auront lieu des vols commerciaux entre les deux pays, ni quand les Israéliens pourront voyager aux Emirats et les Emiratis en Israël, les mesures anticoronavirus interdisant pour l'instant le sol israélien aux touristes étrangers.
Israël discute en secret avec des dirigeants arabes et musulmans d'une normalisation de leurs relations, a soutenu dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la veille du "premier vol commercial direct" entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis, après leur récent accord.
orangesum-4797
"A 17h20, un pilote de Tracker de la Sécurité civile a perdu tragiquement la vie alors qu'il combattait courageusement l'incendie en cours", a déclaré la préfecture du Gard. "Une enquête judiciaire est en cours, placée sous l'autorité du procureur de la république qui s'est déplacé sur les lieux", a ajouté la préfecture."Ce soir un pilote de bombardier d'eau a trouvé la mort à Générac en luttant contre les flammes. Il a donné sa vie pour sauver celle des autres. Tel est le quotidien de tous les sapeurs-pompiers de France. Pensées pour la famille et pour les camarades de ce héros français", a réagi, en milieu de soirée, le président de la République Emmanuel Macron sur Twitter."Vive émotion à l'annonce de la perte d'un appareil de la sécurité civile et du décès de son pilote. Tout mon soutien aux pilotes de la @SecCivileFrance, à tous ceux qui luttent contre le feu, et à leurs familles", a tweeté le premier ministre, Edouard Philippe."Un Tracker de la Sécurité civile vient de s'écraser au sol, à Générac. Mes premières pensées vont à la famille et aux camarades de ce soldat du feu, engagés pour nous protéger, avec une infinie bravoure. Une immense tristesse nous étreint tous ce soir", a réagi sur Twitter le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, ajoutant qu'il se rendrait sur place dès samedi matin. L'appareil qui s'est crashé était mobilisé sur les nouveaux feux qui frappent la commune gardoise de Générac, avec quelque 130 hectares brûlés depuis le départ de ces incendies, en début d'après-midi vendredi. Dans un communiqué de leur Fédération nationale, "les 250 000 sapeurs-pompiers de France" ont aussi exprimé "toute leur tristesse", rappelant que "la prise de risque est dans la nature même de celles et ceux qui portent secours au quotidien". Le Tracker est le plus petit des bombardiers d'eau qui interviennent face aux feux, avec les Canadair et les Dash. Sa capacité de largage est de 3.600 litres. Mais de tels accidents sont rarissimes. Parmi les derniers drames similaires en France, celui d'un Canadair qui s'était abîmé en mer, le 1er août 2005, avec son pilote et son copilote, à Calvi en Haute-Corse."Je souffre, je suis ému, je n'ai pas de mots", a déclaré le maire de Générac, Frédéric Touzellier, à l'annonce de la nouvelle, alors qu'aux abords de sa commune le ballet des bombardiers d'eau était encore incessant, au-dessus de flammes toujours vives. Car le vent attise sans cesse les foyers, qui se multiplient à grande vitesse. Au sol, la terre qui n'est pas encore touchée est sèche comme de la pierre et le feu se propage d'une vigne à l'autre, sans limite. Au loin, les foyers de Vauvert et Franquevaux sont surmontés de larges panaches noirs. Rien qu'entre 14h30 et 15h00, 8 à 10 départs de feu ont été constatés au sud de Nîmes, entre Saint-Gilles et Vauvert, a précisé le commandant Jacques Pagès. Parmi ceux-ci, le plus conséquent à une nouvelle fois frappé Générac avec 130 hectares parcourus par les flammes en fin de journée. Une dizaine d'hectares ont également brûlé sur la commune de Franquevaux, autant à Vauvert et une dizaine encore à Montagnargues, au nord de Nîmes cette fois. Au total, 260 sapeurs-pompiers étaient mobilisés face aux flammes en fin d'après-midi, avec une cinquataine de véhicules. A Générac, les quelque 100 soldats du feu présents étaient aidés par quatre avions bombardiers d'eau, face à un front d'incendie de 900 m. Selon Frédéric Touzellier, le maire de la commune, une vingtaine de maisons ont été évacuées, un mas a été touché et le château et le gymnase du village ont été ouverts pour accueillir les sinistrés. "C'est criminel, c'est sûr. Plusieurs feux qui partent simultanément, à des endroits différents... On est complètement dépassé, il y a du vent, il fait chaud. Mais il faut garder son sang froid", a déclaré le maire sur BFM TV. Au total, près de 450 sapeurs-pompiers sont actuellement disponibles dans le secteur pour se relayer face aux feux. Et trois colonnes supplémentaires, soit quelque 65 hommes, devraient les rejoindre rapidement, a précisé le commandant Pagès. Deux sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés vendredi, l'un a Montignargues et l'autre à Générac. Le premier incendie qui avait frappé Générac, mardi et mercredi, est sans doute "un des incendies les plus violents que nous avons connus depuis le début de la saison estivale", avait déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, sur place mercredi. Au delà des quelque 500 hectares brûlés, le ministre avait alors parlé d'un "bilan catastrophique au point de vue naturel et agricole". L'origine de ce premier sinistre, qui n'avait fait aucune victime, est a priori "criminelle" selon le procureur de Nîmes Eric Maurel qui a précisé jeudi que les enquêteurs privilégiaient la thèse de "l'acte volontaire".
Le bombardier d'eau intervenait sur l'incendie de Générac lorsqu'il a été victime d'un accident, d'après les sapeurs-pompiers. Le pilote du tracker-22 qui s'est écrasé est mort, a annoncé la préfecture. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé qu'il se rendrait sur les lieux dès samedi matin.
orangesum-4798
Ce lourd bilan signifie que presque la totalité des énormes 460 cétacés échoués dans cette vaste baie de la côte ouest, sauvage et peu peuplée, ont péri."Nous avons un chiffre plus précis et nous pouvons confirmer que 380 cétacés sont morts", a déclaré Nic Deka, le directeur des Parcs naturels de Tasmanie. "Une trentaine sont toujours en vie et la bonne nouvelle est que nous en avons déjà sauvé 50", s'est-il félicité, qualifiant le travail des sauveteurs de "très éprouvant" sur le plan physique et émotionnel. Un premier groupe d'environ 270 globicéphales avait été découvert lundi, donnant lieu à une vaste opération de sauvetage. La plupart étaient échoués sur un banc de sable uniquement accessible par bateau. Un autre groupe de près de 200 mammifères marins a été découvert, déjà morts, mercredi matin lors d'un vol de reconnaissance aérienne. Il s'agit du plus grand échouage de cétacés enregistré en Tasmanie et certainement le plus important de l'histoire du pays. Une soixantaine de personnes, dont des spécialistes de la protection de l'environnent et des employés de fermes aquacoles voisines, participent aux opérations de sauvetage des globicéphales retrouvés échoués lundi. Les sauveteurs ont passé deux jours dans les eaux peu profondes et froides pour réussir à en sauver une cinquantaine. A l'aide de câbles attachés aux bateaux, ils les ont ensuite escortés jusqu'au large. Désormais, ils poursuivent leur course contre la montre pour tenter de sauver au plus vite une trentaine de globicéphales toujours en vie."Ils se concentrent sur leur tâche, c'est un travail épuisant, certains sont dans l'eau froide jusqu'au niveau du torse, donc nous essayons de faire tourner les équipes", a expliqué M. Deka. Les 200 autres cétacés découverts mercredi étaient échoués à environ 7 à 10 kilomètres du premier groupe découvert lundi.- "Evénement naturel" -Les autorités ont depuis élargi leur zone de recherche afin de s'assurer que d'autres mammifères ne se sont pas échoués. Certains des cétacés secourus mardi ont été remis à l'eau dans la nuit, conformément aux recommandations des spécialistes du comportement des baleines. "La bonne nouvelle est que la majorité des cétacés sauvés sont toujours dans les eaux profondes et en train de nager", s'est félicité M. Deka lors d'un point presse dans la ville voisine de Strahan. Les causes de ce phénomène demeurent inconnues même pour les scientifiques qui l'étudient depuis des décennies. Cependant, certains chercheurs avancent que ces globicéphales, de nature très sociable, auraient pu dévier de leur itinéraire après s'être nourris à proximité du rivage ou qu'ils auraient suivi un ou deux cétacés égarés. Pour Kris Carlyon, biologiste marin employé par le gouvernement de Tasmanie, il s'agit d'un "événement naturel", des échouages de l'espèce s'étant régulièrement produits tout au long de l'histoire, tant au sud de l'Australie qu'en Nouvelle-Zélande."Nous intervenons dans ce genre de situation mais nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher que cela ne se reproduise", a-t-il souligné. Selon lui, les questions du bien-être animal sont une des principales raisons pour lesquelles les autorités et les défenseurs de la protection de l'environnement interviennent lors de ces échouages. Ces opérations permettent également d'améliorer les connaissances concernant l'espèce. Le biologiste ne cache cependant pas que c'est "extrêmement stressant" pour les cétacés survivants mais que l'expérience montre qu'ils sont susceptibles de continuer à s'épanouir une fois de retour dans leur élément."Nous avons montré de manière assez concluante que les animaux se regrouperont, qu'ils recréeront leurs liens sociaux et qu'ils auront - au moins à court et moyen terme - un comportement normal et naturel", a déclaré M. Carlyon. Les responsables des opérations doivent désormais évacuer les carcasses des globicéphales, des spécialistes seront sur place mercredi pour élaborer un plan de nettoyage.
Les sauveteurs ont annoncé mercredi la mort d'au moins 380 "dauphins-pilotes" coincés dans une baie reculée de Tasmanie, une île située au sud de l'Australie, en dépit d'intenses efforts pour tenter de les sauver.
orangesum-4799
"Je suis profondément désolé que notre tournoi ait pu causer de tels dommages", a déclaré sur Twitter le vainqueur de 17 titres du Grand Chelem. "Nous avons eu tort, c'était trop tôt", a ajouté Djokovic, principal organisateur de ce tournoi caritatif dans les Balkans."Tout ce que nous avons fait depuis un mois était fait avec le coeur pur et avec des intentions sincères", a tenté de se justifier le Serbe après l'annonce de son test positif. Djokovic a également appelé toute personne ayant assisté à l'Adria Tour ou ayant fréquenté des participants à "se faire tester" et à "maintenir la distanciation sociale"."Pour ceux qui sont à Belgrade ou à Zadar (où se sont déroulés des matches du tournoi, NDLR), nous allons très prochainement partager des ressources sanitaires", a-t-il ajouté."Nous estimons que le tournoi a répondu aux protocoles sanitaires et la région (des Balkans) était en bonne condition pour enfin unir des personnes dans un but philanthropique", explique "Nole". Malgré les "intentions sincères" du N.1 mondial, les mesures de distanciation sociales n'ont guère été respectées, entre un stade comble à Belgrade avec peu de masques ou des joueurs qui sortent en boîte de nuit ou jouent au basket et au foot, sans aucune restriction de contact. Trois autres joueurs ayant participé au tournoi ont été testés positifs: Grigor Dimitrov (19e), Borna Coric (33e) et Viktor Troicki (184e). Cette cascade de cas positifs pourrait avoir un impact sur la reprise du circuit professionnel ATP, prévue à partir du 14 août à Washington avant l'US Open (31 août-13 septembre).
Le numéro un mondial Novak Djokovic, testé positif au coronavirus avec trois autres joueurs de tennis ayant participé à l'Adria Tour, s'est déclaré mardi "profondément désolé", reconnaissant que lui et les organisateurs du tournoi avaient "eu tort" de programmer une telle manifestation.
orangesum-4800
Le basketteur Michael Jordan était déjà l'un des athlètes les plus célèbres et populaires au monde, mais la diffusion par ESPN du documentaire fleuve en dix parties "The Last Dance" l'a récemment ramené sur le devant de la scène 17 ans après sa retraite sportive. Un vent de folie souffle depuis sur tous les objets de collection qui se rapportent à "MJ", des maillots aux cartes, en passant par les chaussures. Une paire d'Air Jordan 1 portée en match par l'icône avait été vendue mi-mai pour 560.000 dollars chez Sotheby's, record absolu pour des chaussures de sport. Mais Christie's a visiblement d'autres ambitions pour une autre paire de ce modèle, qu'elle a estimée entre 650.000 et 850.000 dollars et propose lors d'une vente en ligne qui a débuté jeudi pour s'achever le 13 août. Les deux chaussures, qui reprennent l'habillage rouge et blanc, ainsi que le "swoosh" (la virgule de Nike) noir du fameux modèle Air Jordan 1 Chicago, ont été portées lors d'une rencontre amicale disputée le 25 août 1985 à Trieste, en Italie. En tournée promotionnelle pour Nike, Michael Jordan avait revêtu le maillot de la Stefanel Trieste, l'une des équipes de première division italienne, pour jouer la rencontre contre la Juve Caserta, qu'il devait finir avec 30 points. Mais ce match est surtout connu pour une action précise, lors de laquelle l'arrière américain s'envole en fin de contre-attaque, dunke, et provoque un choc qui fait exploser le plexiglas. La paire a été authentifiée et un morceau de plexiglas retrouvé dans la semelle de la chaussure gauche, a indiqué Christie's. Marché d'ultra-niche jusque récemment, les chaussures de sport portées par des athlètes ont gagné en popularité ces dernières années avec l'arrivée d'une nouvelle génération de collectionneurs."C'est une nouvelle version du luxe", explique Caitlin Donovan, responsable des sacs et baskets chez Christie's. Au total, 11 paires d'Air Jordan portées en match ou ayant appartenu au joueur sont proposées lors de cette vente en ligne, notamment des Air Ship, le modèle porté par Michael Jordan au tout début de sa première saison professionnelle, en 1984, avant le lancement des Air Jordan 1. Cette paire est estimée entre 350.000 et 550.000 dollars.
Une paire de baskets Air Jordan 1 mise aux enchères par la maison Christie's pourrait battre le record des chaussures de sport les plus chères de l'histoire, deux mois seulement après un premier sommet atteint par un modèle similaire.