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Covid-19 : Je ne retrouve pas de travail, je me sens rabaissée , au chômage, la galère des nouveaux demandeurs d’emploi
L’épidémie de coronavirus a fragilisé l’économie française. Derrière les malades et les morts dans les hôpitaux et Ehpad, se cachent d’autres victimes souvent invisibles. Les chômeurs, souvent jeunes. Nous leur avons donné...
Covid-19 : Je ne retrouve pas de travail, je me sens rabaissée , au chômage, la galère des nouveaux demandeurs d’emploi L’épidémie de coronavirus a fragilisé l’économie française. Derrière les malades et les morts dans les hôpitaux et Ehpad, se cachent d’autres victimes souvent invisibles. Les chômeurs, souvent jeunes. Nous leur avons donné la parole en Franche-Comté. La crise sanitaire du Covid a conduit à de nombreux licenciements dans tous les secteurs de l'économie en France. Illustration, 30 juin 2020, manifestation de la CGT à Paris . La crise sanitaire du Covid a conduit à de nombreux licenciements dans tous les secteurs de l'économie en France. Illustration, 30 juin 2020, manifestation de la CGT à Paris . Vincent Isore - maxPPP La crise sanitaire du Covid a mis sur la touche du marché de l'emploi de nombreux jeunes qui avaient des contrats déjà précaires. Pixabay Manon, 26 ans allait signer un CDI quand le Covid a tout stoppé On se sent rabaissée, humiliée. Mon métier ne sert à rien et je suis fauchée. Manon, 26 ans, Bac 4 Michael DESPREZ - maxPPP Ludovic travaillait dans la restauration en Suisse C’est une mauvaise passe, je ne suis pas le seul, on est des millions comme moi Ludovic Jean Becker - maxPPP De Paris aux montagnes du Haut-Doubs, retour à la maison pour Loïc Covid-19 et chômage, 840.000 emplois pourraient disparaître cette année en France selon l'INSEE. Vanessa MEYER - maxPPP Baptiste a lui aussi quitté Paris, et son travail, il est sans indemnités 54 licenciements chez Maty à Besançon. 22 dans des entreprises textiles à Châtillon-le-Duc dans le Doubs. Des plans sociaux dans l’aéronautique. 92 suppressions de postes chez Peugeot Japy à Valentigney. 150 postes menacés dans l’aluminium chez MBF à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Chaque semaine, la liste des emplois supprimés s’allonge en Franche-Comté.Derrière ces chiffres, des hommes et des femmes comme Manon . Cette jeune femme de 26 ans s’apprêtait à signer un contrat à durée indéterminée dans l’industrie dans le pays de Montbéliard.explique Manon. La jeune femme aurait dû signer son CDI le 27 mars. Le Covid a mis un brutal coup d’arrêt à ses projets.confie-t-elle.Depuis l’arrêt de son contrat, la jeune femme a retrouvé quelques missions.explique-t-elle. Titulaire d’un Bac 4, Manon surveille les petites annonces.déplore la jeune femme qui occupait un poste àresponsabilités auparavant.avoue Manon. Factures, crédit maison, crédit voiture, alimentation... l’allocation chômage dont elle dispose actuellement ne suffit pas dit-elle à tout couvrir.La crise du Covid a touché aussi les frontaliers dans le Nord Franche-Comté. L’eldorado suisse s’est refermé sur Ludovic, père de famille de 30 ans qui travaillait dans la restauration dans le canton du Jura. Plus de boulot. explique Ludovic.À Delle près de Belfort où il vit, ce chômeur touche des indemnités comme tout frontalier qui se retrouve au chômage.ajoute-t-il. Sur le marché de l’emploi, il a vu passer des petites annonces, mais d’une courte durée, et peu rémunérées.explique Ludovic.se console-t-il conscient qu’il n’est certainement pas le plus en difficulté. Cet habitant du Territoire de Belfort dit avoir la chance d’avoir une famille qui peut l’aider financièrement. Face au chômage, il fait face.dit-il.Lui aussi fait partie des chômeurs étiquetés covid . À 27 ans, Loïc Bôle Richard travaillait à Paris sur le marché de Rungis. Il dirigeait un centre d’insertion professionnelle pour des jeunes de toute la France attirés par les métiers de l’agro-alimentaire. Mais le Covid a eu raison des activités du centre d’insertion.explique Loïc. En CDI depuis trois ans, le jeune Comtois a donc été licencié. Il est au chômage depuis la fin août. Son choix a été vite fait. Quitter Paris. Sans regret.ajoute Loïc qui garde le moral.avoue le jeune homme qui a fait des études en école hôtelière. Quand le secteur de la restauration verra-t-il le bout du tunnel ? Il se le demande. Financièrement, c’est pour l’instant la débrouille. Loïc se bat avec des formalités administratives pour percevoir les indemnités auxquelles il a droit. Baptiste, 20 ans, vit actuellement à Moirans-en-Montagne dans le Jura chez ses parents. Durant un an, il a travaillé sur Paris comme consultant en informatique. Il s’est retrouvé dans un petit appartement à télétravailler de mi-mars à mi-mai, puis il est revenu chez ses parents dans le Jura pour continuer à télétravailler. Fin août, son choix était fait. Je n’avais plus de logements en Ile-de-France, et j’avais peur de retourner sur Paris en raison du Covid, j’ai préféré démissionné explique ce jeune jurassien. Baptiste recherche un emploi de Technicien de Maintenance en Informatique dans le Jura, en CDI. Pour le moment, je ne trouve pas car je ne peux pas bouger vu que je n’ai pas encore le permis de conduire, je suis en train de le passer explique Baptiste. "Je vis forcément mal le fait de ne pas travailler actuellement, mais comparé à la vie angoissante du Covid et monotone que j’aurais pu avoir à Paris métro, boulot, dodo , je préfère rester dans le Jura qui reste un cadre beaucoup plus agréable. Pour la suite, je n’ai pas de visibilité, avec la crise c’est très difficile voire impossible de se projeter ajoute Baptiste. 840.000 emplois en moins en France, et un taux de chômage devrait grimper à 9,7 en France d’ici la fin de l’année Fin juillet, rien qu’en Bourgogne-Franche-Comté, on comptait pour le deuxième trimestre 2020, 151 610 demandeurs d’emploi de catégorie A en Bourgogne-Franche-Comté. La hausse allait de 24 à 34,5 en fonction des départements. José Avilès, secrétaire de la CGT dans le Doubs s’attend à des chiffres douloureux ces prochains mois.confie-t-il voyant une à une les entreprises se délester d’une partie de leurs effectifs. Tous les secteurs sont touchés.Selon une note de conjoncture de l’Insee publiée début octobre, le taux de chômage en France grimperait à 9,7 de la population active en fin d'année, soit 1,6 point de plus qu'un an plus tôt.L’Insee prévoit un taux de chômage prévu à 9 au troisième trimestre puis à 9,7 fin 2020. En septembre, l'Insee tablait sur un taux "autour de 9,5 ".Cette hausse est la conséquence des suppressions d'emploi massives intervenues au premier semestre 715.000 emplois salariés , qui augmenteraient très légèrement au second semestre pour atteindre 730.000 emplois salariés et 840.000 emplois au total. Le prénom a été modifié pour respecter l'anonymat de la personne
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/covid-19-je-ne-retrouve-pas-travail-je-me-sens-rabaissee-au-chomage-galere-nouveaux-demandeurs-emploi-1886702.html
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Station de ski : ouverture des remontées mécaniques le 7 janvier ?
Accessibles pendants les fêtes mais sans remontées mécaniques, les stations de ski françaises pourraient ouvrir complètement à compter de la semaine du 7 janvier 2021, selon la situation sanitaire du coronavirus.
Accessibles pendants les fêtes mais sans remontées mécaniques, les stations de ski françaises pourraient ouvrir complètement à compter de la semaine du 7 janvier 2021, selon la situation sanitaire du coronavirus. Sauf forte reprise de l'épidémie de Covid-19, "les stations de ski rouvriront le 7 janvier", dans le strict respect d'un protocole sanitaire, a déclaré vendredi 11 décembre le Premier ministre Jean Castex, au cours d'une réunion à Matignon avec des acteurs et élus de la montagne. L'annonce a été relayée sur le Twitter officiel de l'Association Nationale des Élus des Territoires Touristiques ANETT : @JeanCASTEX annonce avec prudence la date du 7 janvier 2021, selon l'évolution de la situation sanitaire, pour une ouverture des remontées mécaniques dans le strict respect des protocoles sanitaires — ANETT @ANETT_tourisme December 11, 2020 Ce mois de décembre, le Premier ministre Jean Castex annonce des contrôles aux frontières des pays dont les stations de ski restent totalement ouvertes, comme la Suisse, la Catalogne en Espagne, la Bulgarie, le Liechtenstein ou l'Autriche, afin d'empêcher les Français de s'y rendre en pleine crise du coronavirus. Compte-tenu de la situation sanitaire des départements-clés que sont la Savoie ou la Haute-Savoie, les plus touchés actuellement par la Covid-19 en France, les stations de ski de France ne pourront assurer qu'un service "minimum" jusqu'à l'année prochaine, avec les commerces qui peuvent rester ouverts, mais les remontées mécaniques, les bars, les restaurants, les clubs et les villages de vacances fermés. Si le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé au cours de son allocution en direct de l'Elysée mardi qu'il était "impossible d'envisager une ouverture des stations de ski pour les fêtes", le Premier ministre Jean Castex a depuis tempéré les propos du chef de l'Etat : "Bien entendu, il sera loisible à chacun ... de se rendre dans ces stations pour profiter de l'air pur de nos belles montagnes, des commerces - hors bars et restaurants - qui seront ouverts. Simplement, toutes les remontées mécaniques et les équipements collectifs seront fermés au public", a déclaré le Premier ministre en conférence de presse jeudi 26 novembre. "Il ne serait en effet pas prudent de laisser se rassembler des flux très importants de population avec des activités susceptibles de solliciter par ailleurs les services hospitaliers", a justifié Jean Castex. En effet, malgré une baisse des indicateurs épidémiologiques, la situation sanitaire reste préoccupante dans les 5 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes que sont la Haute-Savoie, la Loire, la Savoie, la Haute-Loire et l'Isère. "Il est préférable de privilégier une réouverture courant janvier dans de bonnes conditions" a précisé le chef de l'Etat. La décision sera prise le 7 janvier 2021 après concertation des élus locaux, des professionnels et des voisins européens. Si vous vous rendez dans une station de ski française pour les fêtes, vous pouvez y pratiquer la luge, le traîneau à chiens, le ski nordique, le ski de fond et le ski de randonnée, mais pas le ski alpin. Pour les jeunes enfants, bien évidemment, les jardins de neiges sont accessibles. "Les professionnels anticipent une fréquentation des stations de l'ordre de 30 , indépendamment des remontées mécaniques", a commenté le secrétaire d'État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne. Alors que les remontées mécaniques des stations de ski seront fermées dans toute la France pendant les fêtes à cause de l'épidémie du coronavirus, le Premier ministre Jean Castex a annoncé sur BFMTV que "des contrôles aléatoires" auront lieu aux frontières avec les pays qui ont décidé d'ouvrir leurs stations de ski à Noël, ce qui est le cas de la Suisse, de la Bulgarie, de la Catalogne en Espagne, du Liechtenstein et de l'Autriche. "Le préfet pourra ordonner la mise en quarantaine pendant sept jours" des personnes contrôlées et testées qui se seront rendues dans une station de ski ouverte, d'un pays à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Union Européenne. "La conclusion à en tirer, c'est que je ne vais pas en Suisse", a martelé Jean Castex. "Ce sont plutôt des mesures qui nous rassurent", a réagi le président de l'Association nationale des maires de stations de montagne ANMSM , Jean-Luc Boch. Il se félicite que le chef de l'Etat ait "pris conscience qu'on ne pouvait pas fermer nos domaines skiables et laisser les autres accueillir nos skieurs, quitte à ce qu'ils ramènent le virus chez nous ! ... La Suisse a fait de la communication pour promouvoir un service de bus transfrontaliers pour venir chercher nos skieurs !", a-t-il assuré. Les 350 stations de ski de l'Hexagone représentent 10 milliards d'euros de retombées économiques et 120 000 emplois saisonniers. Ces derniers ne pouvaient jusqu'à présent bénéficier du chômage partiel, tout comme les moniteurs de ski ou les petits commerces des stations de ski qui ont le statut de travailleurs indépendants. Afin d'indemniser les pertes de recettes occasionnées, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé ce lundi que le dispositif d'activité partielle allait être étendu aux entreprises du secteur des sports d'hiver "afin de permettre sans tarder aux professionnels du secteur de sécuriser les embauches de saisonniers" et ce "jusqu'à la reprise d'activité dans les stations". Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Le secrétaire d'État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a quant à lui annoncé "un nouveau dispositif ad hoc pour indemniser les sociétés de remontées mécaniques, publiques et privées", ainsi que les commerces des stations, domaines et vallées skiables. Le Premier ministre Jean Castex a quant à lui évoqué des discussions en vue de "préparer au mieux la période suivante, à partir de janvier", où une ouverture "plus large" des stations de ski pourrait avoir lieu.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/sortir/loisirs/2527514-station-de-ski-ouverture-des-remontees-mecaniques-le-7-janvier/
['culture/loisir']
Les infos de 6h - Coronavirus : quand pourra-t-on prendre rendez-vous pour se faire vacciner ?
La vaccination des plus de 75 ans débutera en France à partir de la semaine prochaine et vous pourrez prendre rendez-vous dès jeudi 14 janvier.
Les infos de 6h - Coronavirus : quand pourra-t-on prendre rendez-vous pour se faire vacciner ? publié le 12/01/2021 à 07:21 La vaccination pour les plus de 75 ans commencera donc la semaine prochaine, mais il va être possible de prendre rendez-vous dès le jeudi 14 janvier. La prise de rendez-vous sur internet pourra se faire par l'intermédiaire de trois plateformes bien connues du grand public : Doctolib, Keldoc et Maiia. Si le nom du centre est connu, il suffit de taper son nom directement sur la plateforme et ensuite plusieurs créneaux seront proposés. Cela fonctionne exactement comme la prise de rendez-vous avec un médecin. La seule condition est d'avoir plus de 75 ans. Une fois le rendez-vous pris, il est bien confirmé. C'est le centre qui débloque les créneaux en fonction des doses qu'il reçoit. Un nombre multiple de cinq ou six rendez-vous par jour en fonction des injections prévues sur chaque flacon. Il sera possible de prendre rendez-vous via Doctolib pour la deuxième dose. L'avantage de ces plateformes, c'est qu'elles rappellent l'horaire du rendez-vous par mail ou SMS pour ne pas oublier de se rendre dans le centre choisi. Dans le contexte actuel, il serait mal venu, sauf cas de force majeur, de se déplacer car chaque dose compte. Certains établissements hospitaliers et certains centres proposent les prises de rendez-vous directement sur leur site, ainsi que par téléphone à partir du jeudi 14 janvier normalement. Dès aujourd'hui, il est possible d'aller sur le site "santé.fr" pour connaître le centre le plus proche de chez soi. Pour ceux qui ne sont pas équipés d'ordinateur, un numéro national sera mis en place cette semaine. À écouter également dans ce journal Coronavirus - Le variant britannique inquiète les autorités. Six cas sont avérés à Marseille, deux à Lille et trois autres à Cholet, au sein d'une même famille dont l'un des membres a dû être hospitalisé. C'est une menace à prendre très au sérieux selon Arnaud Fontanet membre du Conseil scientifique. Restrictions sanitaires - Face la situation épidémique, les rumeurs d'un reconfinement total se font de plus en plus pressantes. "Il ne doit être envisagé qu'en dernier recours" estime Jean Castex. Le Premier ministre étudierait la piste d'un couvre-feu national dès 18 heures étendu à tous les départements. Vaccination - Le nombre de personnes vaccinées en France augmente chaque jour. 138.000 se sont déjà vues injecter le traitement de Pfizer et BioNtech.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-infos-de-6h-coronavirus-quand-pourra-t-on-prendre-rendez-vous-pour-se-faire-vacciner-7800954282
['style']
OnVousRépond : peut-on aller récupérer un animal adopté ?
La journaliste Saada Soubane répond sur le plateau du 13 Heures aux questions posées par les téléspectateurs concernant l'épidémie.
Chaque jour le 13 Heures répond aux questions que se posent les téléspectateurs concernant l'épidémie de Covid-19. Mardi 24 novembre, un téléspectateur demande s'il peut aller rendre visite à ses petits-enfants en Guadeloupe, et ce en cochant la case 4 de l'attestation. "Les déplacement vers les Outre-mer ne doivent être motivés que par des urgences professionnelles ou familiales, comme une naissance ou un décès. En clair, si vous souhaitez y aller parce que vos proches vous manquent, selon le ministère ce n'est pas un motif familial impérieux. Mais tout peut changer dès ce soir après la prise de parole d'Emmanuel Macron", explique en plateau la journaliste Saada Soubane. Récupérer un animal est un motif familial impérieux Une autre question porte sur la possibilité d'aller chercher un chiot, avec une attestation d'adoption. "Oui, vous pouvez aller chercher votre animal. C'est valable chez un éleveur, mais aussi à la SPA. Prenez avec vous le contrat d'adoption et cochez la quatrième case sur l'attestation de déplacement. Selon le ministère, il s'agit là d'un motif familial impérieux", éclaire la journaliste. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/onvousrepond-peut-on-aller-recuperer-un-animal-adopte_4193881.html
['santé']
Coronavirus oblige, le CES 2021 a créé le marché des masques " intelligents "
Une tendance inévitable s'est dégagée du CES 2021 : le développement de masques soi-disant « intelligents » pour protéger du coronavirus, entre autres virus et particules novices qui traînent dans l'air.
Une tendance inévitable s'est dégagée du CES 2021 : le développement de masques soi-disant « intelligents » pour protéger du coronavirus, entre autres virus et particules novices qui traînent dans l'air. Chaque année, le CES est le rendez-vous des gadgets. L’édition 2021, 100 virtuelle, n’a pas dérogé à cette règle. Au sortir d’une année 2020 marquée par une crise sanitaire globale, les acteurs du monde de la tech ont rivalisé d’ingéniosité pour développer des masques présentés comme « intelligents » — pandémie de coronavirus oblige. Oubliez celui qui ne coûte que quelques centimes et dont l’élastique claque à la moindre manipulation, faites place à toute une ribambelle de produits ajoutant des fonctionnalités plus ou moins pertinentes. Ces derniers jours, LG, Razer ou des entreprises moins connues ont dévoilé des masques adaptés au monde de demain — celui qui obligera peut-être à nous protéger contre tout. Certains ajoutent des microphones, d’autres des capteurs ou encore des lumières. Ils dessinent un avenir où des gens n’hésiteront pas à mettre quelques dizaines d’euros dans un produit de protection plus connecté et perfectionné. En a-t-on besoin ? A priori, non. Tour d’horizon des masques « intelligents » annoncés au CES 2021 Le MaskFone « Le premier masque avec écouteurs intégrés », peut-on lire à propos du MaskFone. On nous dit qu’il est pensé pour réduire le besoin d’ajuster/retirer le masque pour parler au téléphone. Il réunit même quelques commandes, accessibles sur le côté droit de la mâchoire. S’il est compatible avec des filtres PM2.5 antipollution et N95/FFP2 indiqué contre les particules virales, dont celles de la Covid-19 interchangeables, il n’a pas été approuvé par la FDA et sa capacité de protection reste donc incertaine.. Destiné au marché nord-américain, il est vendu 49,99 dollars. Le Active Halo On grimpe d’un échelon avec le Active Halo, conçu par AirPop qui commercialise des masques depuis 2015 . Il est équipé d’un capteur chargé de mesurer la respiration et d’analyser les données par rapport à l’environnement où se trouve l’utilisateur ou l’utilisatrice par l’intermédiaire d’une application compagnon . Selon le fabricant, le masque serait capable de bloquer plus de 99 des particules, allergènes et microbes — selon l’indice PM0.3 le filtre bloque les particules ultras fines jusqu’à 0,3 micromètre . D’après les informations de TechRadar publiées le 12 janvier, le Active Plus sera disponible au Royaume-Uni à compter de février, moyennant 149,99 livres sterling 167 euros environ . PuriCare Wearable Air Purifier Avec le PuriCare Wearable Air Purifier de LG, on entre dans le pur produit tech, capable de « nous faire respirer à nouveau », prétend la firme coréenne. On parle ici d’un purificateur d’air directement installé sur le visage, avec filtres HEPA à haute efficacité et des petits ventilateurs qui s’ajustent à la respiration — ou l’objet rêvé pour les hypocondriaques. En option, on peut acquérir une coque qui nettoie le casque avec une technologie à UV en 30 petites minutes. On peut déjà s’offrir le PuriCare Wearable Air Purifier dans certains pays asiatiques. À Hong Kong, il est vendu 1 180 dollars hongkongais — soit 125 euros. Razer Project Hazel’ Au CES, Razer a l’habitude de présenter des projets ambitieux et audacieux. Mais personne ne s’attendait à ce qu’il évoque le développement de son propre masque, décrit comme « le plus intelligent ». Derrière son design futuriste un peu flippant que l’on peut personnaliser avec des lumières Razer oblige , Project Hazel est basé sur quelques améliorations intéressantes. On pense à la vitre transparente pour laisser apparaître le bas du visage et ne pas masquer les expressions ou encore à la présence de microphones pour mieux se faire entendre en amplifiant la voix. Pour le ranger, Razer a pensé à un boîtier nettoyant comme LG . La firme promet une protection respiratoire de qualité médicale N95 mais elle n’a pas encore ? été approuvée par les autorités médicales. Project Hazel deviendra-t-il un produit pour le grand public ? Joint par Numerama, Razer France a précisé : « Comme d’habitude, on attend les retours de la communauté pour voir si le concept prend ». Partager sur les réseaux sociaux Tweeter Partager Partager Partager redditer La suite en vidéo
numerama.com
https://www.numerama.com/tech/681993-coronavirus-oblige-le-ces-2021-a-cree-le-marche-des-masques-intelligents.html
['science/technologie']
TousAntiCovid intègrera des QR code à scanner lors de la réouverture des restaurants
L'application TousAntiCovid va adopter de nouvelles fonctionnalités dans les prochaines semaines. Il sera notamment possible de prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19 mais aussi de scanner un QR code à l'entrée des restaurants pour signaler sa présence... quand les établissements rouvriront.
Le gouvernement ne lâche pas TousAntiCovid. L'application de traçage des cas contacts et d'information sur l'épidémie de Covid-19 pourrait bientôt être utilisée dans le cadre de l'accélération de la campagne de vaccination. "Nous allons ouvrir dans les prochains jours une inscription possible pour les Français qui le souhaitent par Internet, par téléphone sans doute, et pourquoi pas par l’application TousAntiCovid, pour que ceux qui souhaitent se faire vacciner puissent le faire savoir, s’inscrire et puissent prendre des rendez-vous", a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran, mardi sur RTL. Mais ce n'est pas la seule nouveauté qui sera apportée à TousAntiCovid ces prochaines semaines. Les restaurants, quand ils pourront rouvrir, sont aussi concernés. Priorité au QR code dans les restaurants Intégrer la vaccination à TousAntiCovid "est à l'étude", confirme le cabinet de Cédric O à Europe 1. Le secrétaire d'État au Numérique suit de près le développement et les mises à jour de l'application. "On se penche sur les sujets. Idem pour le nombre de vaccinés, les chiffres seront bientôt disponibles", ajoute-t-on. Des précisions devraient être apportées jeudi lors du point épidémique du gouvernement. L'idée étant de maintenir l'intérêt relatif des Français pour TousAntiCovid en faisant en sorte qu'elle se transforme en outil d'information le plus complet possible. Mais la prise de rendez-vous pour une vaccination n'est pas l'unique piste d'amélioration sur la table. La priorité est actuellement donnée à la réouverture des restaurants et selon les informations d'Europe 1, le système de QR code à scanner à l'entrée des établissements avance bien. Les équipes de TousAntiCovid s'étaient fixé l'objectif d'être prêtes le 20 janvier, date initialement retenue pour la réouverture. "On sera prêt le 20 janvier. Et si c'est repoussé, on en profitera pour peaufiner", confie une source à Europe 1. Relancer l'intérêt pour TousAntiCovid Le système de QR code servira à casser les chaînes de contamination. En entrant dans un restaurant, il sera possible de scanner le QR code mis en évidence par le gérant, via TousAntiCovid, en lieu et place du cahier de rappel à remplir qui restera disponible pour les clients qui n'ont pas de smartphone . Si une personne passée par l'établissement est testée positive au Covid après sa venue, les autres clients présents au même moment sont alors averties via l'application du risque de contamination et invités à se faire tester. Le gouvernement espère que ce procédé permettra de rouvrir les restaurants en limitant la propagation de l'épidémie. Et inciter au passager les Français à se servir de TousAntiCovid, utilisée aujourd'hui par 12 millions de personnes. "Ce n'est pas suffisant", reconnaît-on dans l'entourage de Cédric O. De fait, le secrétaire d'État avait fixé l'objectif de 15 millions d'utilisateurs à la mi-décembre. Depuis les fêtes, le nombre de nouveaux utilisateurs quotidien plafonne autour de 20.000, trop peu pour atteindre cet objectif dans les prochaines semaines.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/tousanticovid-integrera-des-qr-code-a-scanner-lors-de-la-reouverture-des-restaurants-4016477
['société']
Coronavirus: les aides directes aux clubs sportifs envisagées par la Wallonie sont recalées
L'aide envisagée par la Région wallonne aux clubs sportifs, qui relèvent de la compétence des Communautés mais sont fortement touchés par les conséquences de la pandémie de Covid-19, a été recalée, indique vendredi le ministre régional Jean-Luc Crucke, en charge notamment du...
"L'inspection des finances vient de remettre un avis négatif sur le mécanisme envisagé, non sur le fond bien entendu, mais sur la forme", annonce son cabinet. Le mois dernier, le ministre avait annoncé au parlement régional être en train d'"analyser la possibilité d'une aide directe aux clubs sportifs", annonçant une prochaine proposition de "mécanisme novateur" au niveau de la Région. Cela rejoignait une demande de la Fédération Wallonie-Bruxelles FWB elle-même, selon le ministre. C'est cette dernière qui est compétente pour les organisations et clubs sportifs. La piste "la plus aboutie" qu'envisageait finalement la Région était des prêts aux clubs sportifs constitués en ASBL, dont l'activité prend place dans une infrastructure sportive wallonne et affiliés à une fédération sportive reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais cette piste a été recalée. Le cabinet Crucke parle vendredi d'une "impossibilité légale" pour la Wallonie d'agir sous la forme d'aides directes aux clubs. "La complexité de notre système institutionnel est malheureusement peu propice à la mise en œuvre d'une politique sportive efficace et cohérente. La crise sanitaire actuelle démontre, une fois de plus, toutes les limites de ce système", conclut le ministre.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/sports/omnisports/coronavirus-les-aides-directes-aux-clubs-sportifs-envisagees-par-la-wallonie-sont-recalees-6026490f7b50a62acfd1fedc
['sport']
Selon une étude, les malades du Covid-19 contaminent la moitié des membres de leur foyer
Les gens qui contractent le Covid-19 infectent environ la moitié des membres de leur famille qui habitent avec eux, et les adultes semblent plus contagieux que les enfants, selon une étude des autorités sanitaires américaines publiée vendredi.
Nombre d'études dans le monde ont tenté de déterminer le risque exact de transmission à l'intérieur d'une famille, avec des résultats très variables, mais suggérant que les enfants étaient moins susceptibles d'être des vecteurs du coronavirus que les adultes. La nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies CDC se fonde sur 101 cas de Covid-19 dans deux villes, Nashville Tennessee et Marshfield Wisconsin , à partir d'avril dernier. Les chercheurs ont suivi 191 membres des foyers de ces 101 cas "index", en leur demandant de tenir un journal de leurs symptômes éventuels, et de s'autoprélever des échantillons nasal et/ou salive pendant 14 jours. 102 de ces 191 cas-contacts ont fini par avoir un test de diagnostic positif, soit un taux d'infection secondaire de 53 . Parmi les 20 cas initiaux de moins de 18 ans, le taux d'infection secondaire était de 43 , tandis qu'il était de 57 pour les 82 adultes. Le peu d'enfants index 20 rend toutefois difficile de généraliser le résultat. Les auteurs concluent d'ailleurs: "des transmissions importantes se sont produites, que le patient index ait été un adulte ou un enfant". Une autre leçon est que moins de la moitié des membres du foyer infectés avaient des symptômes au moment de leur test positif, soulignant le risque de transmission asymptomatique. Les CDC recommandent aux personnes pensant avoir été infectées de s'isoler chez elles, de dormir dans une pièce séparée, d'utiliser si possible une salle de bain séparée, et de porter un masque.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/selon-une-etude-les-malades-du-covid-19-contaminent-la-moitie-des-membres-de-leur-foyer-5f9c68f07b50a6525bb2c074
['santé', 'environnement']
Vaccins contre le Covid-19 : la colère des maires face à la crainte d'une pénurie
De nombreux élus locaux dénoncent avoir reçu une plus petite quantité de vaccins que prévu. Et craignent donc d'en manquer. Le gouvernement réfute tout "stock caché".
La tension monte chez les élus locaux. "Que le gouvernement dise la vérité ! Qu'on ne recommence pas la même histoire qu'avec les masques ou les tests", s'est emportée lundi la maire de Lille Martine Aubry auprès de l'AFP. "Ma conviction c'est qu'on est vraiment en pénurie de vaccins" a affirmé l'édile socialiste, se disant contrainte de respecter une capacité de vaccination de 800 personnes par semaine et par centres. En deçà de ses possibilités, "jusqu'à 2000 par jour" selon elle. Martine Aubry n'est pas la seule à dénoncer cette situation. Depuis l'ouverture de la vaccination à la population générale - aux plus de 75 ans dans un premier temps - nombre d'élus estiment la France en pénurie, en partie à cause du retard de livraison annoncé par Pfizer-BioNTech. "Seulement" 315 000 sérums seront livrés cette semaine, contre 520 000 d'ordinaire. Un manque qui se traduirait selon certains par une distribution des doses au compte-gouttes. Et, par conséquent, par des difficultés pour les Français concernés de prendre rendez-vous. La ville de Clamart Hauts-de-Seine , dirigée par Jean-Didier Berger Libres!, ex-LR , a par exemple assuré n'avoir reçu, "contrairement aux annonces gouvernementales", que "170 et non 420 doses de vaccin". "Jeudi, j'ai appris que nous ne disposerions que de 32 doses par jour !", a aussi déploré dans un entretien au Point le maire LR de la petite commune de Neufchâtel-en-Bray Seine-Maritime , alors qu'il envisageait plus du triple d'injections à la journée. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne François Rebsamen PS , a Dijon, avec Anne Vignot EELV , à Besançon, ont également dénoncé dans un communiqué commun, samedi, la "carence de l'État". "A ce rythme, il faudrait quatre mois et demi pour vacciner les plus de 75 ans", soulignent-ils. "La préfecture nous dit que la situation va s'améliorer dans les jours à venir, mais nous n'avons pas de visibilité pour savoir quand et comment." "Tout est déployé immédiatement" défend Véran Comme le Premier ministre Jean Castex ce week-end, Olivier Véran a assuré ce mardi sur France Inter que la France ne disposait pas de "stocks cachés" et qu'elle vaccinait "à flux tendu". Lundi soir, le pays avait reçu 1,6 million de doses, dont près de 480 000 ont déjà été utilisées. Pour Jean-Didier Berger, il s'agit pourtant là d'une preuve qu'il "en reste 1,2 million dans les frigos". "Nous avons 8000 doses en stock, tout est déployé immédiatement", a réagi le ministre de la Santé au micro de France Inter. "Le lundi ou le mardi les stocks sont livrés, ils sont déployés immédiatement dans les hôpitaux du pays", a-t-il insisté. Il en faudra au total 12 millions pour immuniser la totalité des personnes concernées jusqu'ici par la vaccination contre le Covid-19. Olivier Véran a prévenu que le processus prendrait "plusieurs semaines". Et, dans une pique adressée aux maires, rappelé qu'ils étaient conscients de la situation. "Les élus, l'ensemble des acteurs savent par avance combien de doses ils peuvent utiliser chaque semaine. L'immense majorité d'entre eux connaissent ces informations. Mais certains ont ouvert plein de créneaux de rendez-vous pensant qu'on leur donnerait plus de doses", a-t-il épinglé. En attendant, un nouvel outil de suivi des stocks de vaccins devrait être disponible sur le site santé.fr "avant la fin de semaine", a-t-il prévenu. "Le président de la République m'a demandé de publier le nombre précis de doses dont dispose chaque centre, toutes les semaines. J'y ajouterai la répartition des doses régionales et départementales. Les Français verront qu'il n'y a pas de stock caché."
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/vaccins-contre-le-covid-19-la-colere-des-maires-face-au-risque-de-penurie_2142991.html
['société']
Où voyager en Europe pendant la crise sanitaire ?
Où voyager en Europe en temps de covid ? Restrictions, obligation de tests ou de vaccination, meilleures destinations.... Voici tout ce qu'il vous faut savoir. Test...
Où voyager en Europe en temps de covid ? Restrictions, obligation de tests ou de vaccination, meilleures destinations.... Voici tout ce qu'il vous faut savoir. Test antigénique ou pcr négatif, obligation vaccinale: l'évolution des restrictions pour un voyage en Europe Est-il possible de voyager dans un pays européen en ce moment ? Quelles sont les destinations à privilégier dans le contexte sanitaire actuel ? Un pass sanitaire, vaccinal ou bien un test pcr négatif est-il requis pour passer les frontières ? Nous répondons à toutes vos questions dans cet article, où vous trouverez également des clés pour réussir votre voyage en Europe. À voir aussi Le variant Omicron est à la source d'un brutal déclin du tourisme et des voyageurs depuis le début de l'année 2022 en Europe. En effet, un pic de cas de covid jusqu'alors inédit a été recensé aux alentours de Noël pour Omicron, ce qui a conduit à la fermeture des frontières de certains états de l'Union Européenne, comme les pays bas par exemple. Néanmoins, la situation se rétablit peu à peu, et le tourisme recommence progressivement à battre de l'aile. La classification des pays de l'Europe selon les cas de covid Avec la flambée des cas de covid dûs notamment au variant Omicron, les autorités françaises actualisent régulièrement les tableaux de répartition des restrictions sanitaires selon les pays. Depuis le 9 juin 2021, chaque état européen est ainsi renvoyé à une couleur, allant du vert au rouge en passant par le orange, selon la gravité de la situation sanitaire, évaluée en fonction du taux de cas de covid et des restrictions en vigueur dans les pays. La France a actualisé le 4 février dernier son classement des pays dans lesquels il est possible de voyager. A l'heure actuelle, la quasi totalité des pays européens est classée en vert sur le tableau délivré par le service d'information du gouverement. Cela signifie qu'il est possible d'y voyager, sous réserve de disposer d'un certificat de rétablissement ou bien d'un résultat de test antigénique PCR négatif. Il peut aussi bien entendu s'agir d'un pass sanitaire vaccinal obtenu suite à une récente dose de vaccin, mais ce n'est pas une obligation une fois que vous arrivez sur le territoire. Les 27 pays membres de l'union européenne sont catégorisés en vert et donc concernés par cet assouplissement des restrictions. Parmi les pays en vert aucun pays de l'Union Européenne n'exige actuellement de quarantaine lors de l'arrivée sur le territoire pour les Français, selon la source du gouvernement. Toutefois, il est nécessaire de se tenir régulièrement informés car ces mesures sont suceptibles de varier. Les restrictions sont les mêmes pour les personnes vaccinées et non vaccinées dans les pays en question. Une fois arrivées à destination d'un pays dit vert, les personnes vaccinées comme non vaccinées en provenance de France doivent réaliser un test antigénique ou PCR. Ces tests sont également exigés avant les vols dans les aéroports français. Il vous sera également souvent demandé, à l'arrivée dans certains pays de l'Union Européenne comme en Italie ou en Espagne, de remplir un formulaire d'entrée. Celui-ci vous demande d'informer de votre provenance et de vos tests effectués. A la source de ce tableau vert, le service d'information du gouverement décrit les pays catégorisés en vert en assertant qu' «aucune circulation active du virus n'est observée et aucun variant préoccupant n'est recensé». Conditions sanitaires de voyage dans les pays classés vert, pour les voyageurs en provenance de la France / Source: service d'information du Gouvernement Français Sur le territoire européen, quelques pays seulement font exception à la catégorisation en vert. Ces pays sont donc classés en orange. Il s'agit des iles du Royaume Uni et des pays des Balkans comme la Bosnie-Herzégovine ou l'Albanie. Le service d'information du gouverement, à la source du tableau orange, y note une «circulation active du virus dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants». Cela signifie que les personnes débarquant sur le territoire en provenance d'un pays étranger doivent être vaccinées. Le certificat de rétablissement ou le résultat de test PCR négatif ne suffit pas pour ces pays, et le schéma vaccinal doit être complet, et ce parfois même pour les enfants de plus de 11 ans, selon la règle de dose en vigueur dans le pays d'accueil. Les personnes qui n'auraient pas reçu de vaccination doivent donc justifier d'un motif impérieux pour se rendre au Royaume Uni ou en Albanie depuis la France. Une preuve de ce motif impérieux doit bien sûr être présentée aux autorités du pays de destination. Ce motif peut être familial ou professionnel, mais exclue bien sûr tous les voyages de tourisme. Toutefois, les règles concernant la vaccination des enfants varient d'un pays à un autre, et évoluent en fonction de la situation. De fait, vos enfants pourraient éventuellement faire exception à l'obligation de présetation d'un pass vaccinal aux frontières d'une destination européenne. C'est spéficiquement le cas pour les enfants âgés de 0 à 11 ans. En effet, aucun pays européen n'a instauré d'obligation de pass vaccinal pour les enfants de cette tranche d'âge. Parmi les pays en orange, aucun territoire de l'Europe n'exige de quarantaine à l'arrivée pour les Français à l'heure actuelle, selon la source du gouvernement. Toutefois, il est nécessaire de se tenir régulièrement informés avant un départ en voyage car ces mesures sont suceptibles de varier. Conditions sanitaires de voyage dans les pays classés vert, pour les voyageurs en provenance de la France / Source: service d'information du Gouvernement Français Bonne nouvelle, pour les voyages en Europe: plus aucun pays n'est classé en rouge, depuis le 6 février dernier. L'Europe: un bon pari pour les voyageurs en provenance de la France Comme nous venons de l'exposer, les frontières sont rouvertes en Europe, ce qui est un premier bon point pour voyager. Mais il est d'autres raisons de parier sur l'Europe dans le choix de sa prochaine destination de voyage en contexte de restrictions sanitaires. En effet, même si la situation évolue, les vols internes à l'Europe ont plus de chance d'être maintenus que les vols en direction d'autres continents. De plus, quand bien même les vols seraient annulés pour un pays européen, il sera toujours possible de vous y rendre en train ou bien en bateau pour les iles, ou encore en voiture ou en vélo pour les plus sportifs d'entre vous. Voyager en Europe semble alors être le bon calcul pour les Français cette année. Pensez toutefois à prendre quelques précautions avant votre départ en voyage. Lorsque vous réservez des vols pour un pays européen, vous disposerez toujours de la possibilité de remplir un formulaire d'assurance. Il est vivement conseillé de le faire. En effet, rien ne vous préserve totalement d'attraper le covid peu de temps avant votre départ en voyage. Si un membre de votre famille, vos enfants ou vous-mêmes se retrouve contaminé, vous n'aurez d'autre choix que de vous placer en quarantaine. Dans le cas où vous n'auriez pas souscrit à une assurance, le prix de vos vols à destination de pays étrangers ne vous serait pas remboursé. L'assurance est également systématiquement proposée lors de réservation d'hôtels. Avant votre départ, pensez donc à ne jamais négliger le formulaire qui vous sera proposé à la source de chaque réservation, sous peine de voir votre budget voyage partir en fumée dans le cas où vous auriez l'obligation de le reporter. Guide des meilleures destinations d'Europe en temps de covid La Suisse La Suisse figure parmi les pays de l'union européenne qui disposent des meilleurs services de santé, ce qui peut faciliter les voyages vers cette destination en temps de covid. Les tests PCR ou antigénique y sont très facilement accessibles, et peuvent être effectués dans les hôpitaux, les cabinets médicaux, les pharmacies ou directement à l'aéroport. Forte de paysages naturels époustouflants, la Suisse a aussi l'avantage d'offrir un voyage inoubliable y compris dans les cas où les restrictions seraient renforcées. En effet, entre ses chaînes de montagne et ses très nombreux lacs, la Suisse ravira même des voyageurs qui n'auraient pas le droit d'entrer dans des bars, musées ou autres lieux clos. C'est pour l'instant le cas seulement des personnes non vaccinées. Vous pourrez par exemple randonner vers la source du lac de Neuchâtel, le plus grand lac de Suisse, ou bien pique niquer sur les berges incurvées du lac de Zürich. Les lacs de Constance et le lac Léman garantissent aussi des voyages sublimes, sans pass sanitaire ou certificat de test obligatoire ! Un seul guide de voyage vous sera peut-être nécessaire pour entrer dans ces lieux, car il est possible de se perdre dans les régions les plus sauvages de Suisse. Montagne et lac Suisse / Source: PIxabay Restrictions: Actuellement, les restrictions en Suisse autorisent les personnes non vaccinées à se rendre sur le territoire, à condition d'y présenter un résultat de test négatif ou bien un certificat de rétablissement, selon la source du gouvernement suisse. Les voyageurs vaccinés n'ont pas de test PCR à fournir mais remplissent un formulaire à l'entrée du pays, où ils attestent de leur schéma vaccinal et de leur provenance. Aucune obligation de quarantaine n'est recensée, même pour les non vaccinés. Toutefois, de nombreux lieux comme les bars où les musées requièrent une obligation de vaccination. A l'entrée de ces lieux, les voyageurs doivent fournir la preuve d'un schéma vaccinal complet. L'Italie L'Italie figure parmi les destinations où les restrictions liées au covid s'atténuent depuis la descente du pic Omicron. Le tourisme importe tant pour l'économie de ce pays que les autorités font tout ce qui est en leur possible pour faire revenir les voyageurs de l'union européenne. Preuve en est que les réservations de vols à destination de l'Italie en provenance de pays d'europe auraient augmenté de 20 de plus entre juin et août 2020, et les réservation d'hôtels de 48 par rapport au total de l'année 2020, selon une source de l'ENIT, l'agence nationale du tourisme en Italie. Si le variant Omicron a de nouveau précipité l'Italie dans une baisse du tourisme, les problèmes liés au covid se révèlent être réglés plus rapidement qu'il y a un an. Paysage d'Italie / Source: Pixabay Restrictions: Selon la source du site du gouvernement d'Italie, les voyageurs vaccinés comme non vaccinés ont un résultat de test PCR négatif à fournir arrivés à destination. Ils remplissent aussi un formulaire à l'arrivée à l'aéroport, où ils attestent de leur schéma vaccinal et de leur provenance. Les voyageurs non vaccinés peuvent entrer sur le territoire, mais ceux qui n'ont fait aucune dose subiront des restrictions d'accès, à moins d'un certificat de rétablissement. En effet, le test antigénique ou PCR ne suffit pas toujours à l'entrée des hôtels d'Italie. Aucune obligation de quarantaine n'est recensée, même pour les non vaccinés. Toutefois, de nombreux lieux comme les bars où les musées requièrent une obligation de vaccination. A l'entrée de ces lieux, les voyageurs doivent fournir la preuve d'un schéma vaccinal complet ou d'un pass sanitaire constitué d'un certificat de rétablissement du covid. L'Espagne Avec une politique très axée sur le tourisme, l'Espagne figure parmi les destinations qui attirent les voyageurs français malgré la crise sanitaire du covid. L'Espagne cherche en effet à faciliter la vie des voyageurs, et limite ses restrictions. Preuve en est l'obligation du port du masque en extérieur a été levée cette semaine en Espagne. La division de l'Espagne en régions autonomes implique que chacune a son propre guide sanitaire et décide de ses restrictions. Ainsi, l'obligation ou non de vaccination ou de certificat de rétablissement n'est pas la même selon que vous soyez à Madrid ou sur le territoire de la Catalogne. Un test PCR au résultat négatif est dans tous les cas une obligation dans tous les aéroports. Pour connaître les restrictions en vigueur dans la région de votre destination, vous pouvez vous référer à la source des autorités locales relatives à chaque région, en vous rendant sur leur site internet. Barcelone, Espagne / Source: Pixabay Restrictions pour le pays: Vaccinés ou non, vous aurez un résultat de test PCR ou antigénique négatif à fournir arrivés à destination. Tous les voyageurs de zone européenne remplissent aussi un formulaire aux frontières de l'Espagne, où ils attestent de leur schéma vaccinal et de leur provenance. Si les voyageurs non vaccinés peuvent entrer sur le territoire, mais ceux qui n'ont fait aucune dose subiront des restrictions d'accès, à moins d'un certificat de rétablissement. En effet, le test antigénique ou PCR ne suffit pas toujours à l'entrée des hôtels d'Espagne. Aucune obligation de quarantaine n'est recensée, même pour les non vaccinés. A l'entrée de ces lieux, les voyageurs doivent fournir la preuve d'un schéma vaccinal complet ou d'un pass sanitaire constitué d'un certificat de rétablissement du covid. A éviter en contexte sanitaire: les îles du Royaume Uni Parmi les destinations au contraire à éviter, on peut nommer le Royaume Uni. La politique sanitaire du Royaume Uni est imprévisible et les restrictions parfois lourdes poèsent sur les voyageurs français, y compris vaccinés, ce qui en fait une destination assez risquée. En décembre par exemple, de nombreux lieux de fête ont fermé au Royaume Uni et des voyageurs en provenance de France ont été mis en quarantaine même s'ils présentaient un schéma vaccinal complet.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/voyage/ou-voyager-en-europe-pendant-la-crise-sanitaire-28035
['international']
Se vacciner contre la grippe pour se protéger du Covid-19 ?
Se vacciner contre la grippe pour se protéger du Covid-19 ? Est-ce une bonne option ?
Faut-il se vacciner contre la grippe pour se protéger du Covid-19 ? "Oui", conseille sans ambages Cornelius Clancy du département de médecine de l'Université de Pittsburgh Etats-Unis . Mais, pas forcément pour les raisons que l'on soupçonnerait d'emblée. En effet, même si aucune étude ne s'est pour le moment penchée sur la question, il y a très peu de chances que se vacciner contre la grippe protège effectivement l'organisme d'une infection par le virus du Covid-19. Certes, les vecteurs de la grippe et du Covid-19 ont de nombreux points communs : ce sont des virus respiratoires. Ils se transmettent tous les deux via le contact et des gouttelettes issues de la respiration, et ils partagent un tableau clinique similaire, notamment des symptômes respiratoires. Des pathogènes appartenant à deux familles distinctes Toutefois, les similitudes s'arrêtent là et les deux virus ont une vitesse de transmission et une période d'incubation différentes. Surtout, ce sont des pathogènes appartenant à deux familles distinctes. Le virus de la grippe est de celle des orthomyxoviridae. Celui du Covid-19, de la famille des coronaviridae. Deux virus très différents pour le système immunitaire chargé de nous défendre des pathogènes. Or, le principe d'un vaccin est justement d'apprendre à notre organisme à reconnaître une future menace en lui présentant un sosie inoffensif. Fort de cette information, le système immunitaire est préparé. Il range l'information dans sa mémoire et pourra donc réagir plus rapidement et éliminer plus efficacement la menace quand elle se présentera vraiment. Or, puisque les deux virus possèdent une morphologie très différente, apprendre à notre organisme à reconnaître celui de la grippe, ne lui permet pas d'identifier pour autant un autre virus, possèderait-il le même modus operandi comme c'est le cas avec le virus du Covid-19. Eviter les surinfections Non, s'il est essentiel de se vacciner contre la grippe, c'est pour une autre raison : éviter les surinfections qui affaiblissent d'autant un organisme déjà soumis à rude épreuve. Co-auteur d'un article de mai 2020 sur les risques de surinfection courus par les patients hospitalisés pour le Covid-19, Cornelius Clancy avoue qu'à l'heure actuelle "les médecins ignorent si l'infection par la grippe rendrait par exemple un organisme plus susceptible d'être attaqué par le coronavirus - ou vice-versa". Mais il alerte sur les risques encourus par des patients touchés par l'un de ces virus, encore pire par les deux, s'ils se retrouvent à l'hôpital confrontés aux maladies nosocomiales et aux "bactéries résistantes aux antibiotiques ou aux champignons qui se retrouvent dans un environnement hospitalier". En attendant donc des traitements et vaccins efficaces contre le virus du Covid-19, se garder des autres pathogènes et infections qui circulent, dont la grippe, reste le meilleur moyen d'éprouver le moins possible nos défenses immunitaires et de conserver à notre organisme toute sa combativité pour lutter efficacement contre la menace virale.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/faut-il-se-vacciner-contre-la-grippe-pour-se-proteger-du-covid19_148439
['santé']
Après la prison de Namur, une flambée de cas dans celle de Hasselt: un confinement complet imposé
La prison de Hasselt a été placée en confinement jeudi matin après qu'une vingtaine de détenus ont été contrôlés positifs au coronavirus, a fait savoir l'administration pénitentiaire.
Tant les visites que les transferts de détenus sont suspendus. Deux détenus ont commencé à présenter des symptômes mardi. Ils ont été placés en quarantaine. "Comme le résultat de leur test était positif, une analyse des contacts a été effectuée en interne. Quarante-deux prisonniers ont alors été testés et placés préventivement en quarantaine. La moitié de ceux-ci étaient positifs", a expliqué Kathleen Van De Vijver, porte-parole de l'administration. Afin d'éviter toute épidémie, un confinement a été décrété. "Les déplacements sont limités au minimum et se font par compartiments. Le travail et les visites sont à l'arrêt. Aucun transfert, entrant ou sortant, ne sera effectué", précise la porte-parole. La prison limbourgeoise compte 517 détenus masculins et 42 femmes.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/flandre/la-prison-de-hasselt-en-confinement-complet-apres-une-vingtaine-de-contaminations-6040e8fe9978e2610af9e20f
[]
Covid-19: en octobre, 7,9 de la population française infectée
L' le-de-France et le Grand Est restent les régions où le pourcentage de personnes ayant été infectées par le coronavirus est le plus élevé.
Difficile d’établir une cartographie en temps réel du nombre de personnes ayant été infectées par le Covid-19. La faute notamment aux formes asymptomatiques de la maladie. Néanmoins, Santé Publique France a dévoilé ce jeudi 31 décembre dans son bulletin épidémiologique les résultats d’une étude de séroprévalence réalisée entre le 5 et le 11 octobre 2020. Cette dernière, repérée notamment par Le Parisien, montre ainsi qu’en octobre 7,9 de la population française avait été infectée. Pour parvenir à ce chiffre, ces enquêtes utilisent des échantillons aléatoires de sérums anonymisés issus des sérothèques fonds de tubes des principaux laboratoires centralisateurs français , explique SPF qui se charge ensuite d’extrapoler les données par rapport à la population. L’étude permet également de montrer quelles sont les tranches d’âges et les régions les plus touchées. Dans la première catégorie, ce sont les 50-59 ans qui ont été les plus infectés avec un taux de séroprévalence de 9,3 . Un résultat qui diffère de celui d’une précédente étude menée en mai. Cette dernière montrait alors que le taux de positivité était le plus élevé chez les 30-50 ans. En octobre, les 50-59 ans sont suivis des 60-69 ans 8,7 , puis des 20-29 ans 8,6 . le de France et Grand Est en tête En revanche, ce sont toujours l’ le-de-France et le Grand Est qui restent en haut du classement des régions les plus affectées. Dans la région parisienne, le taux est de 14,8 contre 11,6 pour l’Est, dont plusieurs départements seront par ailleurs soumis à partir de ce samedi 2 janvier à un couvre-feu dès 18 heures.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-octobre-population-francaise-infectee_fr_5fef2922c5b6e7974fd30b07
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Covid-19 et vaccin : lesquels et pourquoi ?
Quels vaccins ont été choisis par la France et pourquoi ? Quels objectifs et incertitudes ? Des membres du comité Vaccin Covid-19 nous éclairent.
Au total, près de 2 milliards de doses ont été négociées pour l’Union : "Des contrats de précommandes avec options pour des doses supplémentaires ont été signés avec AstraZeneca 300 /- 100 millions , Sanofi-GSK 300 millions , Janssen Pharmaceutica NV 200 /- 200 millions , BioNTech-Pfizer 200 /- 100millions , CureVac 225 /- 180 millions et Moderna 80 /- 80 millions , détaille Claire-Anne Siegrist. Mais seuls les vaccins enregistrés comme ayant fait la preuve de leur efficacité et sécurité pourront être utilisés, réduisant le nombre de doses disponibles. Donc, à moins que chaque vaccin ne réussisse son développement jusqu’au bout, nous n’aurons pas une quantité aussi élevée de doses". Ensuite, ces doses seront distribuées aux différents pays européens au prorata en fonction de leur population. L’Union européenne a souscrit des accords avec six entreprises : BioNTech-Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Sanofi-GSK, Janssen Pharmaceutica et CureVac. Dans ce choix, les pays européens ont été guidés par l’expertise des comités scientifiques, comme le comité Vaccin Covid-19 en France : "Plusieurs pays européens ont confié à des comités d’experts nationaux le mandat d’analyser les réponses immunitaires induites par les différents candidats vaccins — dans les modèles animaux puis chez les humains, jeunes ou âgés — et leurs capacités de production à large échelle, révèle Claire-Anne Siegrist. Le but était d’identifier les points forts, les incertitudes et les points faibles de chaque candidat vaccin, basé sur le peu de données qui étaient disponibles avant l’accomplissement des phases 3." Malheureument, ces résultats ne peuvent pas encore être dévoilés : "Certaines de ces informations sont encore confidentielles car pas encore publiées et nous ont été communiquées sous un accord strict de confidentialité, regrette Brigitte Autran. Ce que je peux vous dire est que les deux vaccins les plus avancés actuellement Pfizer et Moderna donnaient déjà des résultats encourageants". Cependant, selon Claire-Anne Siegrist, cette expertise n’était que consultative et le choix final a aussi pris en compte d’autres facteurs, comme les préférences nationales, les coûts, ou les conditions commerciales proposées par ces entreprises. 2021, l’année du vaccin mais lequel ? Parmi près de 200 vaccins candidats, l’Union européenne, et donc la France, en a choisi six, dont les trois les plus avancés aujourd’hui au niveau des résultats de phase 3. Que sait-on de ces vaccins et quel est l’objectif de la stratégie vaccinale de l’Hexagone ? Pour le savoir, Sciences et Avenir a interrogé trois membres du comité Vaccin Covid-19 : Claire-Anne Siegrist, vaccinologue à l’université de Genève ; Brigitte Autran, immunologue à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière de Paris ; et Alain Fischer, immunologue pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants malades et professeur au Collège de France. 2021, l’année du vaccin mais lequel ? Parmi près de 200 vaccins candidats, l’Union européenne, et donc la France, en a choisi six, dont les trois les plus avancés aujourd’hui au niveau des résultats de phase 3. Que sait-on de ces vaccins et quel est l’objectif de la stratégie vaccinale de l’Hexagone ? Pour le savoir, Sciences et Avenir a interrogé trois membres du comité Vaccin Covid-19 : Claire-Anne Siegrist, vaccinologue à l’université de Genève ; Brigitte Autran, immunologue à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière de Paris ; et Alain Fischer, immunologue pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants malades et professeur au Collège de France. Quels vaccins et pour quelles raisons ? L’Union européenne a souscrit des accords avec six entreprises : BioNTech-Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Sanofi-GSK, Janssen Pharmaceutica et CureVac. Dans ce choix, les pays européens ont été guidés par l’expertise des comités scientifiques, comme le comité Vaccin Covid-19 en France : "Plusieurs pays européens ont confié à des comités d’experts nationaux le mandat d’analyser les réponses immunitaires induites par les différents candidats vaccins — dans les modèles animaux puis chez les humains, jeunes ou âgés — et leurs capacités de production à large échelle, révèle Claire-Anne Siegrist. Le but était d’identifier les points forts, les incertitudes et les points faibles de chaque candidat vaccin, basé sur le peu de données qui étaient disponibles avant l’accomplissement des phases 3." Malheureument, ces résultats ne peuvent pas encore être dévoilés : "Certaines de ces informations sont encore confidentielles car pas encore publiées et nous ont été communiquées sous un accord strict de confidentialité, regrette Brigitte Autran. Ce que je peux vous dire est que les deux vaccins les plus avancés actuellement Pfizer et Moderna donnaient déjà des résultats encourageants". Cependant, selon Claire-Anne Siegrist, cette expertise n’était que consultative et le choix final a aussi pris en compte d’autres facteurs, comme les préférences nationales, les coûts, ou les conditions commerciales proposées par ces entreprises. Combien de doses ont été achetées ? Au total, près de 2 milliards de doses ont été négociées pour l’Union : "Des contrats de précommandes avec options pour des doses supplémentaires ont été signés avec AstraZeneca 300 /- 100 millions , Sanofi-GSK 300 millions , Janssen Pharmaceutica NV 200 /- 200 millions , BioNTech-Pfizer 200 /- 100millions , CureVac 225 /- 180 millions et Moderna 80 /- 80 millions , détaille Claire-Anne Siegrist. Mais seuls les vaccins enregistrés comme ayant fait la preuve de leur efficacité et sécurité pourront être utilisés, réduisant le nombre de doses disponibles. Donc, à moins que chaque vaccin ne réussisse son développement jusqu’au bout, nous n’aurons pas une quantité aussi élevée de doses". Ensuite, ces doses seront distribuées aux différents pays européens au prorata en fonction de leur population. Quelle est la stratégie vaccinale ? "Ces doses ne seront disponibles que progressivement, en fonction de la production, donc l’objectif ne peut pas être de viser la vaccination de la totalité de la population européenne, ni même d’une grande proportion, avoue la dr Siegrist. Le but est de vacciner le plus vite possible l’immense majorité des personnes vulnérables, des professionnels de santé et de ceux exerçant d’autres fonctions indispensables très exposées suivant le plan publié par la haute autorité de Santé le 30 novembre 2020, NDLR ". "En effet, il serait actuellement illusoire de vouloir éliminer le virus SARS-CoV-2 comme celui de la polio ou de la rougeole : avec un vaccin 100 efficace à vie, il faudrait vacciner 60-70 de la population enfants compris, alors qu’aucun vaccin n’est encore disponible pour eux , poursuit-elle. Avec des vaccins moins efficaces, ou efficaces moins longtemps, il faudrait pratiquement vacciner tout le monde. Ainsi, l’objectif des vaccinations en 2021 ne peut pas être de mettre fin à la circulation du virus SARS-CoV-2, mais de nous permettre de vivre en diminuant le poids de ce virus grâce à la protection des plus vulnérables et de leurs proches. Un peu comme on le fait pour la grippe, mais peut-être avec des vaccins bien plus efficaces". Sur ce point, Alain Fischer ajoute : "Il est certain que seulement une partie de la population sera vaccinée en 2021, mais même si c’est une minorité des habitants par exemple 20 millions en France cela peut ralentir l’épidémie si le vaccin empêche la transmission du virus". C’est-à-dire que l’efficacité de cette stratégie dépendra en partie de la capacité de ces vaccins à stopper la propagation du virus, ce qui reste incertain pour le moment. Quelles incertitudes persistent ? Cette capacité à empêcher la transmission du virus, dont on n’aura la réponse que dans quelques mois, est d'une importance primordiale : "Ce paramètre n’a pas été mesuré dans les phases 3 et il faudra donc attendre l’utilisation à large échelle des vaccins la phase 4 pour déterminer leur efficacité sur le terrain et leur capacité à protéger non seulement contre le COVID-19 mais aussi contre l’infection par SARS-CoV-2, et donc la contagion et la transmission", prévient Claire-Anne Siegrist. Une deuxième incertitude est la réelle efficacité de ces vaccins : "À ce jour, nous disposons de communiqués de presse faisant état d’une efficacité très élevée près de 95 pour les vaccins à ARN messager BioNTech-Pfizer et Moderna , et d’une efficacité moyenne moindre 70 pour AstraZeneca, ajoute-t-elle. Il convient cependant d’être prudent : l’efficacité d’un vaccin est habituellement mesurée après 6 mois et non après 6 semaines de suivi. Elle pourrait donc diminuer et personne ne sait encore dans quelle mesure ni à quelle vitesse". "Pour le moment, on n’a que des informations parcellaires, certes encourageantes, mais encore incomplètes, convient Alain Fischer. Il ne faut pas brûler les étapes, on doit attendre la publication des données".
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-quels-vaccins-pour-la-france_149624
['santé']
"Lockdown" élu mot de l’année du dictionnaire anglais Collins
Le « confinement », mesure de restriction prise par de nombreux gouvernements dans le monde pour tenter de limiter la propagation du nouveau coronavirus, a été désigné mot de l’année 2020, mardi par le groupe éditant le dictionnaire anglais Collins.
« Lockdown » confinement, en français figure dans une liste de dix autres mots dont plusieurs liés à la pandémie établie par les lexicographes de Collins qui étudient l’évolution de la langue anglaise. Collins a enregistré plus de 250.000 utilisations du mot « Lockdown » en 2020, contre seulement 4.000 l’année précédente. « La langue est le reflet du monde qui nous entoure et 2020 a été dominée par la pandémie mondiale », a souligné Helen Newstead, consultante en contenu linguistique chez Collins, dans un communiqué. « Nous avons choisi confinement’ comme mot de l’année car il résume l’expérience partagée par des milliards de personnes qui ont dû restreindre leur vie quotidienne pour contenir le virus », a-t-elle ajouté. Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec plus de 49.000 décès, les habitants de l’Angleterre sont à nouveau confinés depuis le 5 novembre, pour un mois, après un premier confinement décrété fin mars.
lesoir.be
http://soirmag.lesoir.be/336987/article/2020-11-10/lockdown-elu-mot-de-lannee-du-dictionnaire-anglais-collins
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Covid-19: dernier week-end avant l'école à la maison, l'horizon toujours incertain
La fermeture des écoles permettra-t-elle un retour rapide à une vie normale ? A l'heure des départs pour le week-end de Pâques, avant leur interdiction pendant un mois, l'objectif d'une réouverture progressive de certains lieux dès la mi-mai reste incertain.
La fermeture des écoles permettra-t-elle un retour rapide à une vie normale ? A l'heure des départs pour le week-end de Pâques, avant leur interdiction pendant un mois, l'objectif d'une réouverture progressive de certains lieux dès la mi-mai reste incertain. Gare Montparnasse, vendredi après-midi, l'animation témoignait bien d'une veille de week-end de Pâques, mais les trains n'étaient pas pris d'assaut. Parmi les voyageurs, certains quittent l'Ile-de-France dans la précipitation, comme Mathieu, qui jongle entre valise à roulettes, skate, trottinettes et sacs de ses deux enfants. "On a été de très bons élèves jusqu'à présent, mais là, j'en ai marre", confie ce quadragénaire, en route pour Hossegor Landes , chez ses parents. "On sera bien mieux là-bas", souffle ce directeur de communication, qui ne veut pas donner son nom. Sur les routes, Bison Futé prévoit un week-end chargé, classé orange samedi dans le sens des départs et lundi dans celui des retours. Le gouvernement a ouvert la possibilité jusqu'à lundi, pour ceux qui le peuvent, de quitter leur région pour s'isoler en résidence secondaire ou dans leur famille. Passé ce délai, les départs ne seront plus autorisés, sauf pour déposer un enfant chez un proche. A partir de mardi, des millions de parents vont devoir concilier télétravail et école à la maison, avant des vacances scolaires chamboulées, du 12 au 25 avril pour tout le monde. Olivier Véran et Jean Castex visitent l'hôpital de Tours, le 2 avril 2019 AFP - GUILLAUME SOUVANT Le gouvernement a par ailleurs rétropédalé en autorisant les assistantes maternelles, qui gardent des enfants à leur domicile, à poursuivre finalement leur activité pendant les trois prochaines semaines, après un cafouillage la veille où il avait d'abord affirmé qu'elles devraient suspendre leur activité, avant d'indiquer que la question n'était pas définitivement tranchée. Annoncée mercredi par Emmanuel Macron, la fermeture des écoles pour trois à quatre semaines doit permettre de calmer la flambée épidémique, marquée par une "forte augmentation du nombre de nouveaux cas depuis trois semaines", selon Santé publique France. - "Bon sens" - 258.830 nouveaux cas près de 37.000 par jour, 22 , 12.572 hospitalisations 16 , 2.732 arrivées en services de réanimation 13 , 1.840 décès: l'agence sanitaire relève une "dégradation de tous les indicateurs sur l'ensemble du territoire métropolitain" la semaine dernière. Plus de 96.000 malades du Covid-19 sont morts depuis le début de l'épidémie et on comptait encore plus de 46.000 cas positifs enregistrés en 24H vendredi. SPF souligne même dans son point hebdomadaire que "les indicateurs sont en augmentation depuis deux semaines" chez les 75 ans et plus, après une amélioration attribuée à la campagne vaccinale. Covid-19 : le calendrier complet des mesures AFP - Source AFP Les "mesures" annoncées mercredi "vont dans le bon sens et, couplées à la restriction de mobilité entre les départements français, me semblent de nature à casser la dynamique exponentielle" de l'épidémie, a expliqué à l'AFP l'épidémiologiste Antoine Flahault. "Il ne faut pas focaliser sur les écoles", a ajouté sur LCI Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne. "La question est de savoir si on va être suffisamment responsables pour accompagner le mouvement et faire en sorte que le nombre de contaminations par jour diminue". - Pics - 5.254 patients Covid-19 étaient vendredi en réanimation, contre plus de 7.000 malades début avril 2020, au pic de la première vague. Emmanuel Macron le 2 avril 2021 dans un centre spécialisé sur l'autisme à Saint-Egrève POOL - JEFF PACHOUD Lors de son allocution, le chef de l'Etat n'a posé aucun objectif de seuil de cas par jour, contrairement au deuxième confinement d'octobre, où la cible de 5.000 cas quotidiens n'a jamais été atteinte. Mais Emmanuel Macron a promis la réouverture "avec des règles strictes" de "certains lieux de culture" et des "terrasses" à partir de la mi-mai. Vaccination contre le Covid-19 en France AFP - Source AFP L'exécutif promet une nouvelle accélération de la campagne vaccinale 9 millions de premières doses, 3 millions de secondes doses , avec une cadence promise de 400.000 injections quotidiennes par le M. Vaccin du gouvernement, Alain Fischer, dans le Figaro. La vaccination, "c'est la solution à moyen-long terme" mais "pour la semaine ou les semaines qui viennent, la vaccination ne peut pas être la solution", a prévenu Vincent Maréchal. Autre parade: la multiplication des tests. Les personnes qui le souhaitent pourront acheter à partir du 12 avril en pharmacie des autotests, utilisables à domicile, a annoncé Olivier Véran dans un entretien au média en ligne Brut. En cas de résultat positif, il faudra procéder à une vérification par test RT-PCR pour confirmer la contamination. En attendant des jours meilleurs, la liste des annulations ou reports d'événements sportifs et culturels s'allonge: après la "reine des classiques" cyclistes, Paris-Roubaix, déplacée au 3 octobre, les 24 heures Motos au Mans 17-18 avril ont été reportées sine die, tandis que les Eurockéennes de Belfort 1-4 juillet et le festival de la BD d'Angoulême fin juin ont grossi vendredi les rangs des rendez-vous carrément effacés de l'agenda 2021. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. 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linternaute.com
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['santé']
Covid-19 : ce que l'on sait du "convoi de la liberté" contre les mesures sanitaires qui démarre en France
Après Ottawa au Canada, Paris ? Des opposants aux mesures sanitaires venus de tout l'Hexagone se donnent rendez-vous dans la capitale, samedi. Les premiers convois doivent partir mercredi matin.
Covid-19 : ce que l'on sait du "convoi de la liberté" contre les mesures sanitaires qui démarre en France Après Ottawa au Canada, Paris ? Des opposants aux mesures sanitaires venus de tout l'Hexagone se donnent rendez-vous dans la capitale, samedi. Les premiers convois doivent partir mercredi matin. Une idée venue du Canada. Des opposants aux restrictions sanitaires veulent organiser sur les routes de France un "convoi de la liberté" inspiré de la mobilisation récemment observée en Amérique du Nord. La capitale canadienne, Ottawa, est en effet saturée depuis plusieurs jours de poids-lourds bloquant des rues et faisant hurler leurs klaxons. Dans l'Hexagone, les protestataires se donnent rendez-vous à Paris, samedi 12 février. Voici ce que l'on sait de ce mouvement émergent mais déjà très actif sur les réseaux sociaux. Un mouvement parti des réseaux sociaux La mobilisation, inspirée du mouvement canadien "Freedom Convoy 2022" "Convoi de la liberté 2022" , rappelle les prémices du mouvement des "gilets jaunes" en France à la fin 2018. Elle prend, elle aussi, ses racines sur les réseaux sociaux. Des citoyens de tous horizons sont appelés à "rouler sur Paris", samedi 12 février, notamment pour protester contre le pass vaccinal. Contrairement au mouvement en cours à Ottawa Canada ou même à Wellington Nouvelle-Zélande , où des centaines de camions encerclent actuellement des bâtiments officiels, la version française vise la capitale, mais sans lieu précis pour le moment. De nombreuses pages ou groupes Facebook dédiés à l'organisation de ce convoi sont apparues depuis la fin du mois de janvier. La plus importante, intitulée "Le convoi de la liberté", regroupait plus de 270 000 membres, mardi midi. D'autres pages "dissidentes", parfois régionalisées existent aussi. Chaque trajet organisé depuis Brest, Perpignan, Lille ou Strasbourg et convergeant vers Paris, dispose à présent de sa propre page Facebook. Des groupes de discussion se sont aussi mis en place sur l'application de messagerie sécurisée Telegram. Celui intitulé "Convoy France Officiel" dépassait les 24 000 abonnés, mardi midi. Capture d'écran du groupe intitulé "Le convoi de la liberté". FACEBOOK Tout comme les "gilets jaunes", pour diffuser leur appel au rassemblement, les participants multiplient également les prises de parole en direct sur Facebook, YouTube, Twitch... Le 4 février, deux porte-parole du mouvement "Convoy France" étaient invitées sur "Putsch Media", chaîne YouTube dont l'animateur est également chroniqueur sur RT France. L'une d'elles exposait pêle-mêle des revendications : "Récupérer les droits fondamentaux, le respect du référendum, l'accès inconditionnel aux soins, à l'éducation, à la culture et le respect des valeurs essentielles de notre constitution." Les routiers "minoritaires" Faut-il aussi s'attendre à d'interminables files de camions comme au Canada ? A priori, non : contrairement à la mobilisation outre-Atlantique, les poids-lourds devraient jouer un rôle moins important dans l'Hexagone. C'est ce qu'a reconnu Florian, un routier des Rhône-Alpes, interrogé sur le média "gilet jaune" Vécu. Considéré comme l'un des porte-paroles de "Convoy France", ce dernier reconnaît que "les routiers seront minoritaires sur le convoi", que "ce n'est pas un mouvement de camions". Les principaux syndicats du secteur du transport routier assurent en outre n'être aucunement associés à ce mouvement. "On nous inclut dans un mouvement qui ne nous concerne donc pas. Ils se servent de l'imaginaire de la puissance d'un convoi pour bloquer je-ne-sais-qui ou je-ne-sais-quoi", explique à Libération Christophe Denizot, secrétaire général de la Fédération SUD-Solidaires des transports routiers. C'est aussi que les restrictions sanitaires qui s'appliquent aux transports routiers ne sont pas les mêmes en France qu'en Amérique du Nord. En France, les chauffeurs ont le droit de voyager entre les pays et ils sont autorisés à se restaurer dans les relais routiers sans pass vaccinal. Le Canada, lui, impose l'obligation vaccinale depuis la mi-janvier aux routiers étrangers en provenance des Etats-Unis. Et les routiers canadiens doivent aussi être vaccinés pour aller aux Etats-Unis. Des leaders venus d'horizons variés Des figures de meneurs se détachent déjà. Rémi Monde publie des vidéos en direct rythmant depuis quelques semaines plusieurs pages Facebook. Mobilisé activement contre le pass sanitaire depuis l'été 2021, il partage sur ses réseaux des visuels mettant en avant Didier Raoult, Louis Fouché ou le documentaire controversé Hold-Up. Par le passé, sur d'autres profils lui appartenant, Rémi Monde était investi dans des causes proches de Nuit debout en 2016, des "gilets jaunes", et était mobilisé sur les sujets de défense de l'environnement. D'après nos informations, Rémi Monde est le pseudonyme de Rémi B., auparavant entrepreneur dans le sud de la France, spécialisé dans la vente de produits visant à reboiser des forêts victimes d'incendies, ou de formations pour réduire la pollution au sein des entreprises de sa région. D'autres figures ont émergé. Maria C. se présente comme porte-parole du mouvement Convoy France. Infirmière dans les Hautes-Alpes, elle s'était illustrée sur le plateau de l'antenne locale BFM DICI, en énonçant des contre-vérités sur le Covid-19. Elle intervient souvent avec Marisa, autre porte-parole du mouvement, proche du collectif "Reinfo Covid". Par ailleurs, en observant la liste des administrateurs des groupes Facebook, les liens avec les pages "gilets jaunes" sont flagrants. Dans de rares cas, les internautes à l'origine de certaines pages Facebook sont aussi proches de l'extrême droite. Par exemple, un second groupe "Convoi pour la liberté", rassemblant lui plus de 2 200 internautes, est administré par une personne faisant sur son compte personnel la promotion d'Eric Zemmour. Des convois qui s'organisent dans tout l'Hexagone Du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est, la liste des villes concernées par ce mouvement s'allonge d'heure en heure. Les premiers convois prennent la route vers Paris dès mercredi matin. Mieux vaut prévoir du temps, en effet, car le principe est le même à chaque fois : "Emprunter le réseau secondaire et rouler entre 50 et 80 km/h." Sur les réseaux sociaux, les internautes s'échangent de nombreuses cartes des trajets. Tous les points de départ, avec date, heure et adresse exacte, sont recensés sur le site convois.fr, dont il ne nous a pour l'instant pas été possible de définir l'origine. Il ne contient ni mentions légales, ni signature ou contact. L'arrivée est prévue dès le vendredi soir à 20 heures pour "une soirée de partage et de convivialité avec la solidarité citoyenne". Par ailleurs, "ceux qui le souhaitent" peuvent ensuite rejoindre la Belgique, dimanche, pour une "convergence européenne" prévue à Bruxelles le lendemain, lundi. Les autorités attentives au mouvement A Ottawa, la situation était tellement "hors de contrôle" que Jim Watson, le maire, a fini par déclarer l'état d'urgence dans sa ville. En France, la mobilisation qui se prépare est surveillée de près. "Aujourd'hui, nous n'avons pas de renseignements qui nous démontrent que cela s'organise dans des proportions qui seraient importantes", a affirmé le ministre de l'Intérieur, mardi matin. Toutefois, "les moyens sont importants" pour prévenir de tels blocages, a ajouté Gérald Darmanin sur BFMTV. A franceinfo, la police assure mardi que "la préfecture de police sera destinataire des informations sur les mouvements qui remonteront des services de renseignements territoriaux pour avoir une estimation du phénomène". Et confirme qu'il est "un peu tôt pour savoir si cela sera suivi". "Ce mouvement n'étant porté par aucune organisation syndicale, il est possible qu'il soit peu suivi", poursuit la même source. Le cas échéant, "un dispositif de détection de blocages des accès à l'Ile-de-France et à la capitale et un dispositif de verbalisations seront bien sûr mis en place". Lundi matin, un premier convoi d'une trentaine de manifestants qui tentait de rejoindre la capitale à bord de leurs véhicules a été intercepté entre l'Essonne et la Seine-et-Marne "dans le calme", par les forces de l'ordre, a appris l'AFP.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-ce-que-l-on-sait-du-convoi-de-la-liberte-contre-les-mesures-sanitaires-qui-s-organise-en-france_4949448.html
['santé']
Covid-19: le variant Delta progresse dans les Landes
Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran se sont rendus jeudi matin dans les Landes, où la situation sanitaire se dégrade, en raison d'une circulation accrue du variant Delta.
Covid-19: le variant Delta progresse dans les Landes Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran se sont rendus jeudi matin dans les Landes, où la situation sanitaire se dégrade, en raison d'une circulation accrue du variant Delta.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-le-variant-delta-progresse-dans-les-landes_VN-202106240507.html
['santé']
Mélanger deux vaccins contre le Covid-19, une stratégie prometteuse
Plusieurs études sont en cours pour tester la sûreté et l’efficacité de changer de type de vaccin entre les deux doses. Les premiers résultats, sur des patients vaccinés avec AstraZeneca puis Pfizer, suggèrent une meilleure efficacité.
Plusieurs études sont en cours pour tester la sûreté et l’efficacité de changer de type de vaccin entre la première et la seconde dose. Les premiers résultats, sur des patients vaccinés avec AstraZeneca puis Pfizer, suggèrent que la réponse immunitaire pourrait être meilleure, peut-être au prix d’effets secondaires plus présents. Dans le centre temporaire de vaccination Covid-19 de l'Orangerie du château de Versailles Yvelines , le 29 mai. Stéphane de Sakutin/AFP AstraZeneca ou Pfizer ? Pourquoi choisir quand on peut avoir les deux et que c’est mieux ? Trois études scientifiques ont exploré l’idée a priori contre-intuitive de mélanger différents types de vaccin entre la première et la deuxième dose. D’après les premières observations, la technique se révèle efficace, parfois même plus qu’en restant fidèle à un unique vaccin. Qu’ils fonctionnent sur le principe de l’ARN messager comme le produit de Moderna ou Pfizer, ou avec des vecteurs viraux comme AstraZeneca, la plupart des vaccins anti-Covid sont au départ conçus pour être injectés en deux fois, car cela génère une meilleure réponse immunitaire chez les patients. Mais dans les innombrables cafouillages de l’épidémie, la stratégie vaccinale a parfois dû être adaptée et un peu improvisée C’est ainsi qu’on s’est retrouvés, en Europe, avec une partie de la population primo-vaccinée à l’AstraZeneca avant que ce vaccin ne soit déconseillé aux moins de 55 ans en raison de rares risques de thrombos
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/sante/melanger-deux-vaccins-contre-le-covid-19-une-strategie-prometteuse-20210612_PPVUV5IMVNF5LCLSIBDIOCP5BE/
['santé', 'société']
Covid-19 : pourquoi le décompte des cas de variant anglais est impossible sur le sol français
Les autorités ont de plus en plus de mal à tenir un décompte précis du nombre de patients positifs au variant anglais du Covid-19, désormais présent dans presque toutes les régions de France, notamment en raison des délais d'identification de la souche du virus par les laboratoires compétents.
Selon les résultats préliminaires d'une enquête menée pendant deux jours la semaine dernière, le variant anglais du coronavirus, plus contagieux, représente 1 des tests positifs en France. C'est ce qu'a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran, mardi au Sénat. Mercredi, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a pour sa part indiqué qu’il y aurait environ mille cas sur le sol français. Mais en réalité, le décompte est de plus en plus difficile à tenir pour les autorités, alors que des nouveaux cas et des clusters émergent un peu partout. Des cas dans presque toutes les régions Sur 826 tests PCR positifs réalisés jeudi et vendredi dernier par un groupe de laboratoires d’ le-de-France, 74 cas suspects du variant anglais ont par exemple été retrouvés. Et chaque coup de fil passé par Europe 1 à un laboratoire nous fait découvrir des nouveaux cas, dans presque toutes les régions. Autre élément qui prouve bien que le recensement des malades est de plus en plus compliqué : il existe plusieurs clusters sur lesquels le ministère de la Santé n’a pas encore communiqué. Deux nouveaux foyers de contaminations ont ainsi été identifiés dans le Sud, à Fréjus et à Biot, avec six cas confirmés au variant anglais mercredi matin. Or, les tests PCR suspects avaient été envoyés pour séquençage - la méthode qui permet de valider que l'on est bien en présence de la souche anglaise - le 27 décembre dernier. Un séquençage trop long Pour ce cluster, le résultat est donc tombé 17 jours plus tard. Ce qui veut dire que pendant plus de deux semaines, ces personnes revenant d’Angleterre se savaient positives au coronavirus, tout en ignorant qu’elles avaient contracté le variant anglais. Et comme ce virus est plus contagieux, ces six malades ont donc potentiellement davantage contaminé leur entourage. Ce retard n'est pas un cas isolé : les laboratoires qui séquencent le virus sont sous l’eau. Les centres nationaux de référence ainsi que les plateformes locales, les seuls pour le moment habilités à réaliser l'opération permettant d'identifier le variant, sont totalement débordés. Selon nos informations, des laboratoires privés pourraient séquencer eux-mêmes les tests PCR dans les prochains jours pour traquer plus vite les cas de variant anglais et contenir ainsi plus efficacement les chaines de contamination.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/societe/covid-19-pourquoi-le-variant-anglais-est-desormais-hors-de-controle-sur-le-sol-francais-4018300
['société']
Lancement de la campagne STAFE 2021 : les dates clefs
Le dispositif de Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger STAFE de 2020 a été reporté à l’année suivante à cause de la Covid-19.
Le dispositif de Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger STAFE de 2020 a été reporté à l’année suivante à cause de la Covid-19. Avec le coronavirus, le dispositif de Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger STAFE de 2020 a été annulé. Pour 2021, la campagne a été avancée à juillet 2020 pour que chaque candidature soit inspectée. Le programme de l’année 2021 27 juillet 2020 : Lancement d’appel à projets en ligne et le retrait des dossiers 30 octobre 2020 : Date limite des retraits des dossiers par les associations 6 novembre 2020 : Date limite de réception des dossiers par les consulats 7 novembre 2020 : Examen des projets par les consulats et tenue d’un conseil consulaire spécifique 11 décembre 2020 : Date limite de retour des dossiers retenus à l’administration centrale Mars 2021 : tenue de la commission nationale du STAFE Quelles associations peuvent en bénéficier ? Comme l’indique le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : « Toutes les associations locales portant des projets de nature caritative, culturelle, éducative ou socio-économique contribuant au rayonnement de la France et au soutien des Français à l’étranger et des publiques francophones » peuvent demander une subvention.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/expat-politique/lancement-de-la-campagne-stafe-2021-les-dates-clefs-288588
['politique']
Coronavirus : deux autres cas positifs, le procès des attentats de 2015 reste suspendu
Le président de la cour a annoncé que le procès des attentats de janvier 2015 sera finalement suspendu pendant au moins une semaine à la suite de la contamination d'Ali Riza Polat et de deux autres accusés.
Publié le 02/11/2020 à 02:52 Alors que le principal accusé Ali Riza Polat a été testé positif au coronavirus, samedi 31 octobre, provoquant ainsi l'interruption des audiences, deux autres cas ont été détectés parmi les accusés. Les autorités judiciaires ont décidé de maintenir la suspension le procès des attentats de janvier 2015 toute la semaine prochaine, a-t-on appris dans la nuit de dimanche à lundi 2 novembre. "Au regard des protocoles sanitaires en vigueur nécessitant un isolement tant des cas positifs que des cas contacts, l'audience ne pourra reprendre cette semaine", explique un mail du président de la cour d'assises spéciale Régis de Jorna envoyé à tous les avocats de la défense et de la partie civile. Les deux accusés testés positifs, ainsi que deux autres testés négatifs mais "considérés comme cas contact", sont actuellement détenus à la maison d'arrêt de la Santé, à Paris, indique le courriel. Des résultats attendus lundi Régis de Jorna avait annoncé samedi l’interruption des audiences jusqu'à mardi, sous réserve des résultats des autres tests, après la contamination confirmée d’Ali Riza Polat, considéré comme le bras droit d’Amédy Coulibaly dans cette affaire. Pour les autres accusés du procès, détenus à Fleury-Mérogis, "les résultats ... devraient être connus" lundi, a-t-il précisé. Le calendrier des audiences se voit ainsi perturbé alors que la fin des plaidoiries des parties civiles et le réquisitoire des avocats généraux étaient prévus dans les prochains jours. Le verdict est quant à lui attendu le vendredi 13 novembre.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/coronavirus-deux-autres-cas-positifs-le-proces-des-attentats-de-2015-reste-suspendu-7800915194
['justice']
Covid et croissance économique : l'exception vietnamienne
Peu de cas enregistrés et peu de décès. Le Vietnam, qui a pris des mesures radicales contre le coronavirus en coupant très tôt les routes avec la Chine, voit son activité redémarrer. Les exportations et le manufacturier soutiennent la croissance, attendue à 2 en 2020.
Publié le 29 sept. 2020 à 14:59 Mis à jour le 29 sept. 2020 à 15:06 Le Vietnam n'affiche pas les scores de la Mongolie, qui ne déplore aucun décès à ce jour, mais il peut se targuer d'avoir endigué l'épidémie de coronavirus . A ce jour, les autorités de Hanoï font état de 1.077 cas déclarés et de 35 morts pour une population qui frôle les 100 millions de citoyens. Sitôt les premiers cas observés et le foyer de Wuhan en Chine avéré, le gouvernement a très vite mis le pays en position défensive en multipliant les contrôles et les restrictions de déplacement ainsi que les quarantaines pour les personnes arrivant de l'étranger. Tensions avec la Chine Hanoï a dû aplanir quelques tensions avec la Chine voisine , après avoir pris la décision radicale de suspendre les vols depuis et vers la Chine et de fermer la frontière terrestre. Le commerce transfrontalier a alors été lourdement affecté mais cela n'a pas pesé outre mesure sur la croissance. Alors que le mois de septembre touche à peine à sa fin, les autorités publient déjà leurs résultats de croissance pour le troisième trimestre : l e PIB a progressé de 2,62 sur un an, soit une performance nettement supérieure au trimestre précédent 0,39 . Sur l'ensemble de l'année, un objectif de croissance de 2 n'est pas hors d'atteinte, avance pour sa part Duong Manh Hung, responsable du département Croissance au bureau des statistiques. A condition que les moteurs allumés continuent de tirer l'activité. Reprise de l'export Les trois mois achevés fin septembre ont bénéficié d'une reprise de l'export 18 nettement supérieure aux importations 11,6 . Sur neuf mois, malgré le coup d'arrêt de l'économie mondiale, les exportations du Vietnam ont augmenté de 4,2 . L'activité manufacturière a, elle aussi, fortement remonté en régime et devrait conserver ce rythme au-delà de la fin de l'année. Une enquête menée auprès des milieux industriels montre qu'ils sont 81 à estimer que leur production va rester soutenue. Investissement public « Le gouvernement met la priorité sur l'investissement public et va maintenir ce cap l'an prochain. Cela va aider le PIB au dernier trimestre », analyse Pham Dinh Thuy, le directeur du département Industrie au bureau des statistiques. Enfin, dans le sillage de la dépense publique, la consommation des ménages devrait elle aussi redémarrer d'ici à la fin de l'année et se prolonger au moins jusqu'au Nouvel an lunaire, qui tombe l'an prochain le 12 février.
lesechos.fr
https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/covid-et-croissance-economique-lexception-vietnamienne-1250043
['international']
Covid 19 : pas de fête de la dinde cette année à Licques
La crise sanitaire aura eu raison de la Fête de la dinde à Licques, dans le Boulonnais. Cette année, le traditionnel défilé de volailles dans les rues de la commune ainsi que le marché des producteurs ne pourront pas se tenir....
Covid 19 : pas de fête de la dinde cette année à Licques La crise sanitaire aura eu raison de la Fête de la dinde à Licques, dans le Boulonnais. Cette année, le traditionnel défilé de volailles dans les rues de la commune ainsi que le marché des producteurs ne pourront pas se tenir. Une première depuis la création de cette manifestation. Covid 19 : pas de fête de la dinde cette année à Licques Sale temps pour les dindes Y aura-t-il de la dinde à Noël ? Elle devait se dérouler les 12 et 13 décembre prochains, mais cette année à cause du coronavirus, la fête de la dinde à Licques est annulée."C'est à notre grand désespoir que nous avons pris cette décision" explique Xavier Saint-Maxent directeur de Licques Volailles , "mais nous sommes obligés de limiter les grands rassemblements à cause de la covid."C'est la première fois que cette fête tradionnelle est totalement annulée. En 2016, la grippe aviaire n'avait pas permis la tenue du défilé mais le marché des producteurs ainsi que le repas avaient pu avoir lieu. Cette fois-ci, pas d'exposants, pas de repas, pas de dindes dans les rues.En plus, les dindes doivent elles aussi rester confinées à cause du nouveau risque de grippe aviaire. Mais pour les habitués de cette volaille sur les tables de réveillon, Xavier Saint-Maxent se veut rassurant : "Ils peuvent toujours venir retirer sur place leur commandes les deux week-ends qui précèdent Noël. Quant à la grippe aviaire, cela nous savons le gérer. Il n'y a aucun souci."Pour l'instant Licques Volailles qui regroupe 80 éleveurs n'a pas constaté de baisse d'activité dans ses abattoirs. Mais côté grande distribution, personne n'ose encore s'engager observe Xavier Saint-Maxent. Tout le monde attend les annonces ministérielles en ce qui concerne les éventuelles réunions de famille à Noël. Or cette période constitue pour Licques Volailles 15 à 20 de son chiffre d'affaires.Cette année, la dinde ne battra pas le pavé à Licques, mais elle sera sûrement présente sur les tables de fêtes.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/covid-19-pas-fete-dinde-cette-annee-licques-1893906.html
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Coronavirus: Steven Van Gucht souligne "quelques encouragements" mais pointe aussi "une mauvaise nouvelle"
Comme chaque mardi et vendredi, les experts ont livré leur analyse des derniers chiffres au cours d'une conférence de presse. Exceptionnellement, Steven Van Gucht a assuré seul la présentation.
"Les récents chiffres offrent quelques encouragements", a d'emblée précisé le porte-parole interfédéral. Et ce, même si la pression sur les soins intensifs est toujours bien présente. "Depuis trois jours, les contaminations baissent, et cela devrait continuer les prochains jours." Les hospitalisations, elles, augmentent toujours, mais à un rythme moins élevé. L'expert espère que ce soit le signe qu'elles finissent par baisser dans les prochains jours. Par contre, la pression sur les soins intensifs reste très forte, "ce qui est une mauvaise nouvelle". "A ce rythme-là, dans une semaine, on aura atteint les 1000 patients en soins intensifs à l'échelle nationale", prédit le virologue. "Si on fait tous des efforts, on va pouvoir casser cette troisième vague", encourage Steven Van Gucht. Au vu de la fermeture des écoles, les contaminations ont fortement baissé chez les plus jeunes. Toutefois, comme il tient à le préciser, "vu que les écoles sont fermées, le nombre de tests a baissé dans cette catégorie d'âge." Chez les plus vieux, entre 50-90 ans, les contaminations augmentent encore, mais elles sont en train de s'aplatir. De façon générale, les contaminations sont en train de baisser dans toutes les régions. "A l'est du pays, on remarque toutefois, une légère augmentation, 2 dans le Limbourg, et 8 à Liège et dans le Luxembourg. Mais dans les prochains jours, ces chiffres devraient baisser également", explique-t-il. Quid de la politique de tests en Belgique? Carole Schirvel, commissaire corona, a présenté la nouvelle politique de tests dans notre pays, en récapitulant tout ce qui existait actuellement, dont les autotests disponibles en pharmacie depuis ce mardi. 1 Les tests PCR Au cours des derniers mois, nous avons considérablement augmenté cette capacité de tests, ce qui nous permet de tester plus rapidement et plus fréquemment. Pour rappel, ce sont les tests les plus efficaces disponibles sur le marché. Ces tests se concentrent sur les personnes qui présentent des symptômes ou sur les contacts à hauts risques. Ils sont effectués par le médecin ou le centre de testing. Ces tests PCR classiques sont efficaces pour mettre en évidence les nouveaux variants du virus et limiter leur propagation. Actuellement, notre pays dispose d'une capacité d'analyse de 150.000 tests PCR par jour. Les personnes positives doivent s'isoler et éviter tout contact pendant au minimum 10 jours. 2 Les tests rapides antigéniques Cette solution a été mise gratuitement à disposition par le gouvernement aux entreprises et au secteur public. Elle permet de tester régulièrement les collaborateurs pour lesquels le télétravail n'est pas possible. Ces tests rapides antigéniques sont effectués à l'aide d'un écouvillon par un médecin d'entreprise, un médecin ou une infirmière ou, après formation, par les pharmaciens, ambulanciers, étudiants en médecine, kiné... Ces tests ne doivent pas être envoyés en laboratoire. Le résultat est connu dans le quart d'heure. Ce type de test régulier permet de détecter rapidement les infections éventuelles. Ces tests antigéniques rapides sont donc un outil important pour garantir la continuité de notre économie. Les autorités disposent d'un stock de 770.000 tests antigéniques rapides. 500.000 tests supplémentaires devraient être bientôt livrés. 3 Les autotests Ils sont réalisés de A à Z par le citoyen. Ces autotests s'ajoutent aux deux autres lignes de défense. Ce sont également des tests rapides antigéniques, sauf que le citoyen peut tout faire lui-même. Le résultat est connu dans le quart d'heure. Il faut prélever des échantillons avec un écouvillon épais, en l'enfonçant peu profondément dans chaque narine. Mais un autotest ne peut détecter que de grandes quantités de virus, ce qui fait que, parfois, le virus n'est pas détecté. L'autotest ne détecte l'infection que quand elle est à son maximum. Un autotest négatif n'exclut donc pas une infection. "Vous pouvez obtenir un test négatif le matin et contaminer un être cher le soir", précise-t-elle. Le résultat se lit à la manière des tests de grossesse, sous forme de traits. Un test positif est une alarme. Le résultat doit toutefois être confirmé mais, en attendant, vous devez éviter les contacts avec les autres. Seul un test PCR peut confirmer ou infirmer le résultat d'un autotest. sciensano Pourquoi faire des autotests? Pour se rassurer ou pour rassurer vos proches. "Si vous devez rencontrer un de vos proches, l'autotest offre une précaution supplémentaire." Les autotests doivent se confirmer à l'ombre, ni trop au frais, ni trop au chaud. En tous les cas, ces tests ne remplacent jamais les gestes barrières.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/la-situation-epidemiologique-s-ameliore-t-elle-les-experts-font-le-point-606c09467b50a6051779c307
['société']
Marion Van Renterghem : Sacrés Suédois ! Exceptionnels et sûrs d'eux
De la crise des migrants à celle du coronavirus, le pays modèle de la social-démocratie ne fait jamais rien comme tout le monde.
De la crise des migrants à celle du coronavirus, le pays modèle de la social-démocratie ne fait jamais rien comme tout le monde. Cette fois, ce n'est pas un village gaulois, mais une nation de Vikings qui résiste encore et toujours à l'envahisseur. Une terre presque polaire aux milliers d'îles, de forêts, de lacs et de montagnes, où le soleil oublie de se coucher en été et de se lever en hiver, et dont la population 10 millions d'habitants est inférieure à celle de l'agglomération de Paris, pour une superficie 450 000 kilomètres carrés à peine moins étendue que celle de l'Espagne. Dans l'extrême nord de l'Union européenne, la Suède ne fait jamais rien comme tout le monde. Une couronne nationale qui se passe de l'euro, un choix de neutralité en temps de guerre, un jury pourvoyeur de prix Nobel, la Suède est un livre des records à elle toute seule : régulièrement classée parmi les pays les moins inégalitaires, les plus démocratiques, les plus écologiques, les plus attachés aux valeurs de tolérance et de laïcité, les plus rigoureux avec leurs finances publiques et les mieux réputés du monde. Une monarchie parlementaire devenue le modèle planétaire de la social-démocratie au point de s'ériger en "superpuissance morale" - bien qu'elle détienne aussi, parmi ses records innombrables, celui moins reluisant du taux de suicide parmi les plus élevés du monde. LIRE AUSSI >> Anders Tegnell: "Sans masques, la Suède a réussi à contrôler le coronavirus"
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/marion-van-renterghem-suedois-exceptionnel-et-sur-de-soi_2137007.html
['international']
Couvre-feu à Marseille : une manifestation sauvage rassemble 300 personnes
A Marseille, le premier jour de couvre-feu à 21 heures pour endiguer la propagation de l’épidémie de Covid-19 a été globalement respecté samedi. Mais environ 300 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville pour protester...
Couvre-feu à Marseille : une manifestation sauvage rassemble 300 personnes A Marseille, le premier jour de couvre-feu à 21 heures pour endiguer la propagation de l’épidémie de Covid-19 a été globalement respecté samedi. Mais environ 300 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville pour protester contre cette mesure. Elles n’ont pas été verbalisées. Ce soir à 21h45 à Marseille Désobéissance totale, tt le monde descend faire la fête au CouvreFeu pic.twitter.com/DpfKp6UAiw — L'infirmier @Infirmier0 October 17, 2020 Peu de verbalisations samedi Ils étaient environ 300 samedi soir, masqués ou non, à s’être donnés rendez-vous sur le Cours Julien à Marseille pour revendiquer leur refus du couvre-feu.A partir de 21 heures, pour le premier jour de l’instauration de cette mesure, un groupe de personnes s’est rassemblé pour scander "Sortez de chez vous !" dans le centre ville, en passant par le commissariat de Noailles, la Préfecture et la Plaine. C’est là, Place Jean-Jaurès, que les manifestants ont été dispersés par les forces de police, sans heurts et sans verbalisations, autour de 22 heures.Dans le reste de la ville, le couvre-feu a été globalement respecté, selon la Préfecture de police. En première partie de soirée, les agents de police ont privilégié la prévention face aux rares contrevenants. "Seuls 4 des contrôles ont donné lieu à des verbalisations", indique-t-on à la Préfecture de police.Pour le non-respect du couvre-feu, l’amende encourue s’élève à 135 euros, majorée à 375 euros en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention .En cas de récidive dans les quinze jours, les contrevenants risques une amende de 200 euros, majorée à 450 euros en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention .Après trois infractions en trente jours, on encourt jusqu’à 3.750 euros d’amende et six mois d’emprisonnement.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/couvre-feu-marseille-manifestation-sauvage-rassemble-300-personnes-1885628.html
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Une proposition de résolution pour reconnaître le Covid long et "dire aux malades qu'ils n'inventent rien", défend la députée Patricia Mirallès
L'élue de l'Hérault va déposer mercredi à l'Assemblée nationale une proposition de résolution pour la reconnaissance du Covid long, qui se manifeste chez les personnes atteintes par d'importants symptômes plusieurs mois après avoir contracté le virus.
L'élue de l'Hérault va déposer mercredi à l'Assemblée nationale une proposition de résolution pour la reconnaissance du Covid long, qui se manifeste chez les personnes atteintes par d'importants symptômes plusieurs mois après avoir contracté le virus. Grande fatigue ou difficultés respiratoires, plusieurs mois après avoir contracté le coronavirus, certains malades en ressentent toujours les effets. C'est pour obtenir la reconnaissance de ces Covid longs que la députée de l'Hérault Patricia Mirallès va déposer une proposition de résolution mercredi 17 février à l'Assemblée nationale avec le député de la Loire Julien Borowczyk. "Poser ces deux mots 'Covid' et 'long', c'est poser cette nouvelle maladie et pouvoir en avoir une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et reconnaissance de la maladie", explique-t-elle sur franceinfo. Avancer sur la recherche Patricia Mirallès souhaite poser "un cadre législatif, donner suite à ce Covid long", dont elle est elle-même atteinte depuis le printemps dernier. "Avec un an de recul, on a d'autres éléments que nous n'avions pas au début, poursuit la députée, il faut que l'on avance sur la recherche". Pour la députée de l'Hérault, les malades du Covid long ne sont pas oubliés mais souffrent de leur propre "pudeur". "J'ai eu la chance dans mon malheur d'avoir été hospitalisée, j'ai eu un parcours de soins suivi, explique-t-elle. Certaines personnes n'ont pas été hospitalisées. Aller chez le médecin pour évoquer des symptômes méconnus, c'est compliqué. Souvent, on leur disait : 'C'est le contexte, vous êtes démoralisée, mais ça va passer', ce qui rend compliqué d'identifier un parcours de soins." Des malades souvent en arrêt de travail Patricia Mirallès souhaite une prise en charge des Covid long à travers "un parcours identifié". "Aujourd'hui, explique-t-elle, on sait qu'il y a des examens qui ne servent à rien, d'autres qui peuvent amener à identifier des séquelles." Elle espère que cela pourra aussi résoudre les soucis professionnels de ces malades, pour beaucoup en arrêt maladie. Cette proposition de résolution, c'est "l'espoir de dire aux malades qu'ils n'inventent rien : cette maladie sera reconnue. C'est un premier pas à saluer, il faut garder espoir. Il faut aussi leur donner la possibilité de reprendre vie", conclut la députée de l'Hérault.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/proposition-de-resolution-sur-le-covid-long-avec-un-an-de-recul-il-faut-pouvoir-retravailler-cette-maladie-professionnelle-defend-la-deputee-patricia-miralles_4299709.html
['santé']
Oliver Véran: "75 des tests sont rendus en moins de 48 heures"
Le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré ce jeudi lors de son point hebdomadaire sur l'épidémie de Covid-19 que "75 des tests sont rendus en moins de 48 heures".
Oliver Véran: "75 des tests sont rendus en moins de 48 heures" Le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré ce jeudi lors de son point hebdomadaire sur l'épidémie de Covid-19 que "75 des tests sont rendus en moins de 48 heures".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/politique/oliver-veran-75-des-tests-sont-rendus-en-moins-de-48-heures_VN-202010010285.html
['politique']
COVID-19 : Une crise écologique planétaire ?
Rencontre en visio, organisée mercredi 7 avril de 20h à 21h30, avec Marie-Monique Robin et Alain Coulombel, animée par Olivier Doubre.
Rencontre en visio, organisée mercredi 7 avril de 20h à 21h30 , avec Marie-Monique Robin et Alain Coulombel , animée par Olivier Doubre . Cet article est en accès libre. Politis ne vit que par ses lecteurs, en kiosque, sur abonnement papier et internet, c’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas prendre de publicité sur son site internet. Ce choix a un coût , aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance, achetez Politis , abonnez-vous . Cela fait plus d’un an maintenant que nous vivons au rythme du Covid-19, première traduction épidémique de la crise écologique planétaire. Quel que soit le scénario vaccinal nous permettant de sortir de cette période, reste que nous n’en aurons pas fini avec les conséquences politiques, sociales, économiques, géopolitiques de cette pandémie. Cette visioconférence sera l’occasion d’aborder les raisons profondes de cette pandémie avec Marie-Monique Robin auteure de La fabrique des pandémies La Découverte : destruction des écosystèmes, déforestation, urbanisation, agriculture industrielle et globalisation économique qui menace directement la santé planétaire. Mais par delà les causes, Alain Coulombel auteur de Chronique d’un emballement planétaire Éditions Libre solidaire montre que cette pandémie accentue ou révèle certaines dérives du capitalisme déjà à l’œuvre avant le déclenchement de la crise : illibéralisme et renforcement des dispositifs de surveillance-encadrement de la population, distanciation physique et retour de l’hygiénisme, redistribution des cartes au niveau géopolitique, télétravail Même s’il est trop tôt pour tirer des enseignements définitifs de la pandémie actuelle, ce que nous savions avant la crise se confirme avec plus d’acuité : nous ne pouvons plus ignorer notre dépendance à la Terre et aux conditions géophysiques de toute existence. Si nous devions l’oublier, une fois encore, trop pressés de refermer la parenthèse Covid-19, alors les pandémies du futur pourraient être bien plus dramatiques encore. -Marie-Monique Robin "La Fabrique des pandémies. Préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire", éd. La Découverte, 352 pages, 20 euros, paru le 4 fév. 2021 -Alain Coulombel "Chronique d'un emballement planétaire. Vivre au temps du coronavirus sur la planète", éd. Libre Solidaire, 168 pages, 14 euros. Interview dans Politis n 1641, 17 fév. 2021
politis.fr
http://www.politis.fr/articles/2021/04/video-covid-19-une-crise-ecologique-planetaire-43020/
['santé']
Masque, couvre-feu: pourra-t-on tenir ? - 14/06
Notre quotidien est toujours rythmé par le coronavirus. La chaleur, le match de l'équipe de France demain soir, les Français qui ont envie de sortir un peu plus que d'habitude, mais le gouvernement maintient le couvre-feu à 23 heures. Il n'y aura donc pas de dérogation pour le match. Le masque et...
Masque, couvre-feu: pourra-t-on tenir ? - 14/06 Notre quotidien est toujours rythmé par le coronavirus. La chaleur, le match de l'équipe de France demain soir, les Français qui ont envie de sortir un peu plus que d'habitude, mais le gouvernement maintient le couvre-feu à 23 heures. Il n'y aura donc pas de dérogation pour le match. Le masque et le couvre-feu sont aujourd'hui en difficulté. Est-ce qu'on va pouvoir tenir jusqu'au 30 juin ? Pour en parler : Benoît Ruiz, correspondant BFMTV à Nice. Benjamin Duhamel, journaliste politique BFMTV. Rocco Contento, secrétaire départemental SGP Police FO à Paris. Bruno Mégarbane, chef du service réanimation à l'hôpital Lariboisière à Paris. François Pitrel, journaliste santé BFMTV. Et Laura Kalmus, envoyée spéciale BFMTV à Londres.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/replay-emissions/120-pourcent-news/masque-couvre-feu-pourra-t-on-tenir-14-06_VN-202106140441.html
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Covid-19 : le vaccin cubain efficace, fin du masque en Italie Le récap du 22 juin
Alors que le premier vaccin mis au point en Amérique latine le cubain Abdala a été annoncé efficace à plus de 92 , l’Italie a annoncé la fin de l’obligation du port du masque sur son territoire. En France, les députés pourront bientôt siéger au complet dans l’hémicycle.
Le vaccin cubain « Abdala » efficace à plus de 92 Le candidat-vaccin Abdala, développé par Cuba contre le coronavirus affiche une efficacité de 92,28 contre la maladie, a annoncé lundi 21 juin le groupe pharmaceutique d’État BioCubaFarma qui l’a mis au point. En phase finale d’essais cliniques, le vaccin Abdala, le premier créé en Amérique latine, doit recevoir l’autorisation officielle des autorités cubaines fin juin ou début juillet. ENTRETIEN. Industrie pharmaceutique : « Le développement de vaccins n’est pas une activité rentable » Fin du masque à l’extérieur annoncée en Italie L’Italie mettra fin à l’obligation de port du masque à l’extérieur à compter du lundi 28 juin, a annoncé le ministre de la santé Roberto Speranza. Cette décision s’appliquera aux régions classées en « zone blanche », où la propagation du virus est la plus faible, soit actuellement toute l’Italie sauf la Vallée d’Aoste, dans le Nord. QUESTION DE LECTEUR. « Vacciné contre le Covid-19, dois-je présenter un test au départ et au retour d’Italie ? » LeComité technico-scientifique CTS , qui conseille le gouvernement sur la pandémie, a précisé que le masque devait rester à portée de main des Italiens en cas de risque lié à un rassemblement. Tout premier pays en Europe à avoir connu un foyer de contagion au premier trimestre 2020, l’Italie a recensé plus de 127 000 morts depuis le début de l’épidémie. Euro de football : l’OMS inquiète de l’assouplissement des mesures L’Organisation mondiale de la santé OMS s’est inquiétée mardi 22 juin de l’assouplissement des restrictions dans certains des pays hôtes de l’Euro de football, appelant à des réactions rapides après des hausses de cas de coronavirus aux abords de plusieurs stades de la compétition. « Dans quelques-unes des villes hôtes, les cas de Covid-19 sont déjà en hausse dans les zones où se jouent les matchs », relève Robb Butler, directeur exécutif de l’OMS Europe, qui s’est refusé à citer des villes ou des pays en particulier. Un passe sanitaire pour aller dîner au resto à Moscou À compter du 28 juin, les Moscovites devront présenter un passe sanitaire valable pour aller au restaurant, ont annoncé les autorités de la capitale russe. Les habitants devront télécharger un QR Code confirmant soit leur vaccination, soit qu’ils ont été contaminés par le coronavirus dans les six derniers mois, soit qu’ils disposent d’un test PCR de moins de trois jours. ENQUÊTE. Covid-19 : à Moscou, la vie continue malgré une flambée de contaminations Le refus de la vaccination par ses administrés a favorisé ces dernières semaines une vague de contaminations, avec une flambée de variant Delta, a indiqué le maire de la ville Sergueï Sobianine. Les établissements restaurants, bars ne mettant pas en place un système de contrôle ne pourront travailler qu’en vente à emporter ou à livrer. Interdiction des mariages au Rwanda Le gouvernement rwandais a annoncé l’interdiction de « tous les rassemblements sociaux comprenant des festivités », dont « les mariages traditionnels, civils et religieux ». À ces mesures s’ajoutent l’extension d’un couvre-feu à l’échelle nationale, de 19 heures à 04 heures, des restrictions de mouvement entre les districts et la suspension des voyages en avion vers l’Ouganda voisin où les cas de coronavirus se multiplient. Le Rwanda a jusqu’à présent évité le pire de la pandémie en appliquant les mesures de confinement parmi les plus strictes du continent et en mettant en œuvre un système rigoureux de tests et de recherche des cas contacts. Mais le nombre de personnes infectées a augmenté ces dernières semaines, les autorités comptant 662 cas et sept décès lundi. L’équipe olympique ougandaise déclarée cas contact à Tokyo Arrivés ce samedi dans la capitale japonaise pour les Jeux olympiques, les huit membres de l’équipe ougandaise qui accompagnaient un entraîneur testé positif à l’aéroport de Tokyo ont été déclarés cas contacts et placés en quarantaine jusqu’au 3 juillet, ont indiqué les autorités japonaises. Il s’agit du premier cas positif concernant un participant aux JO, qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août. Fin de la demi-jauge à l’Assemblée nationale L’ensemble des députés vont pouvoir faire leur retour dans l’hémicycle comme en commission à partir du 1er juillet, a indiqué ce mardi dans une lettre aux élus le président de l’Assemblée Richard Ferrand. La règle de la demi-jauge était en vigueur depuis octobre 2020. Les élus devront toutefois « continuer à porter un masque dans les locaux de l’Assemblée nationale », une obligation qui « vaudra également au moment des prises de parole, en commission comme dans l’hémicycle ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-vaccin-cubain-efficace-fin-masque-Italie-Le-recap-22-juin-2021-06-22-1201162602
['science/technologie']
Handball : Le championnat féminin change de formule après les nombreux reports
Le championnat féminin de handball va adapter sa formule et introduire des play-offs pour désigner le club champion, en raison des nombreux matches reportés liés à des cas de Covid-19. La
Le championnat féminin de handball va adapter sa formule et introduire des play-offs pour désigner le club champion, en raison des nombreux matches reportés liés à des cas de Covid-19. La Coupe de France va également se dérouler sous un format différent. La Ligue féminine de handball LFH a publié son calendrier pour le reste de la saison avec une formule modifiée. Après neuf journées, quatorze matches de championnat ont déjà dû être reportés à 2021. La trêve internationale liée à l'Euro de handball 3-20 décembre , dont la France a été finaliste, s'est superposée à ce calendrier chargé. Un système de play-offs La LFH Ligue féminine de handball a donc décidé de réduire de moitié la durée de la saison régulière, initialement prévue sur 26 journées. "Les clubs iront au bout des matches aller, en jouant de la 10e à la 13e journée ainsi que les 14 matches reportés, et ce avant le 22 février", détaille l'organisatrice du championnat avant de préciser : "À l'issue des treize rencontres, les huit premières équipes au classement participeront à des play-offs tandis que les équipes classées de la 9e à la 14e place joueront des play-downs." Au cours des play-offs, que chaque équipe débutera avec le total de points acquis à l'issue des treize journées de phase régulière, les participants s'affronteront tous une fois entre le 27 février et le 12 mai. A l'issue de ces sept journées supplémentaires, chaque équipe affrontera, lors de "finales" aller et retour prévues les 19 et 23 mai, celle qui la suit au classement des play-offs. Le champion sera donc le vainqueur de la double confrontation opposant le premier au deuxième. En play-downs, les six équipes s'affronteront chacune trois fois. "A l'issue des quinze dates, l'équipe classée dernière sera reléguée en D2 féminine pour la saison 2021-22", conclut la LFH. Une Coupe de France "remodelée" Avant la 10e journée de championnat prévue le 6 janvier, Metz est en tête du classement avec un bilan parfait de huit victoires en huit matches. Plan-de-Cuques ferme la marche mais n'a disputé que six rencontres. Lundi, la LFH a également annoncé une formule "remodelée" pour la Coupe de France. Seuls les quatorze clubs de l'élite y participeront, selon des modalités qui doivent être "prochainement" affinées. à voir aussi
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/handball/handball-le-championnat-feminin-change-de-formule-apres-les-nombreux-reports
['sport']
Covid-19. Doubs : le port du masque devient obligatoire dans l'ensemble du département dès le 15 mars
Les variants progressent. Le département du Doubs a franchi vendredi 12 mars, le seuil d'alerte maximale de 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants. Le préfet prend un arrêté pour élargir l'obligation de porter le masque....
Covid-19. Doubs : le port du masque devient obligatoire dans l'ensemble du département dès le 15 mars Les variants progressent. Le département du Doubs a franchi vendredi 12 mars, le seuil d'alerte maximale de 250 nouveaux cas pour 100.000 habitants. Le préfet prend un arrêté pour élargir l'obligation de porter le masque. Il sera obligatoire dès lundi 15 mars. Détails. Le variant britannique présent dans plus de la moitié des tests dans le département du Doubs. Le variant britannique présent dans plus de la moitié des tests dans le département du Doubs. Lionel VADAM - maxPPP Port du masque obligatoire dans les zones habitées Un an après le début de l'épidémie de covid, les habitants du Doubs vont pour la première fois tous être contraints à porter le masque sur la voie publique dès lors qu'ils sont dans un territoire urbanisé, c'est à dire dans des zones de limite es par les panneaux indicateurs d’entre e et de sortie des communes. Le port du masque y sera obligatoire du lundi 15 mars 2021 a 00h00 et jusqu’au 31 mars 2021 a 24h00, pour les personnes de 11 ans et plus dans l’espace public sur le territoire urbanise de l’ensemble des communes du de partement du Doubs. L’e pide mie continue sa progression Le variant britannique est devenu majoritaire en Bourgogne Franche-Comté. Il est présent dans près de 60 des tests. À ce sujet, la rédaction vous recommande CARTE. Covid-19 : le variant britannique majoritaire dans les huit départements de Bourgogne-Franche-Comté Le Doubs est le département le plus touché actuellement par l'épidémie dans la région. On compte au 12 mars, 251,4 nouveaux cas de covid-19 pour 100.000 habitants en une semaine. Ce dernier taux d'incidence connu montre que l'épidémie progresse encore dans le Doubs. Pour la semaine du 03 au 09 mars 2021, le taux d’incidence e pide mique dans le de partement est de 240,4 pour 100 000 habitants et le taux de positivite des tests re alise s de 7,32 . Pour les personnes de plus de 65 ans, public conside re comme a risque, le taux d’incidence est important avec 136 cas pour 100 000 habitants. Les variants sud-africains et brésiliens se propagent dans tout le département Les cas de contamination a ces variants sont en hausse et connaissent une diffusion qui tend a s’e largir a tous les secteurs du de partement, alors qu’ils e taient jusqu’alors cantonne s dans le secteur du Grand Besanc on. La forte contagiosite de ces variants pre sente un risque important de surcharge des capacite s hospitalie res de prise en charge. Ils sont présents globalement dans 12 des tests du département selon le dernier bulletin de l'Agence Régionale de Santé en date du 12 mars contre 6 en moyenne au niveau régional. Pour freiner leur progression, le préfet avait déjà rendu obligatoire le port du masque sur l'ensemble de l'agglomération du Grand Besançon Métropole depuis le 4 mars. La consommation d'alcool interdite sur la voie publique dans le Doubs Afin de pre venir les regroupements et comportements propices a la propagation du virus, le pre fet du Doubs précise dans un communiqué qu'il interdit, du 15 au 31 mars 2021, la consommation d’alcool sur la voie publique dans l’ensemble du de partement. Une situation stable à l'échelle régionale A environ 150 nouveaux cas pour 100 000 habitants, l’incidence de l’épidémie de COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté reste semblable à celle de la semaine dernière, en-dessous de la moyenne nationale qui s’établit pour sa part à près de 220 pour 100 000 habitants. Le taux de positivité des tests, autour de 6 , se place également en retrait par rapport au taux de la France entière. Mais le Doubs reste le département le plus touché avec 7,86 de tests positifs. Dans le Doubs, 130 patients sont hospitalisés pour des formes graves de Covid dont 42 en réanimation.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/covid-19-doubs-le-port-du-masque-devient-obligatoire-dans-l-ensemble-du-departement-1997176.html
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" Je ne suis pas médecin mais "
Alexis Jenni avoue sa perplexité face à l’organisation de la compagne de vaccination contre le Covid.
Je n’arrive pas à tout emboîter. Je me retrouve devant un tas de pièces de carton aux bords dentelés dont l’assemblage devrait donner une image, mais je n’ai pas l’image. Chaque pièce n’en donne qu’un petit bout qui n’a pas de sens, il faudrait que j’emboîte mais je ne sais pas comment faire, j’éprouve le découragement un peu angoissé du puzzle démonté, livré sans modèle. De quoi je parle ? De la petite Peste qui nous ravage, de l’épidémie mondiale, de la vie sous Covid. J’aimerais bien y comprendre quelque chose. Je ne suis pas médecin mais J’aimerais pouvoir dire cette phrase comme tout le monde, et remplacer les points de suspension par une solution, tout au moins un avis. Mais avouons-le, je ne comprends pas. « Je ne suis pas médecin mais », c’est le titre du tract Gallimard publié par le physicien Étienne Klein le printemps dernier, qui se moquait des propos omniprésents qui commençaient par cette phrase, dès le premier confinement tout le monde voulait donner son avis, chacun avait ses solutions et ses critiques. Il se moquait mais il était furieux, car lui croit à la science, il en fait, il voyait tout le monde vouloir en faire sans n’y connaître rien, créant un brouhaha général où on ne s’entendait plus. J’aimerais bien moi aussi avoir un avis, mais le peu que je sais ne suffit pas, je n’arrive pas à en emboîter les pièces pour avoir une image claire. L’épidémiologie, c’est un métier. DOSSIER. Vaccin anti-coronavirus : les dernières actualités et infos Mais quand je vois les statistiques de vaccination, je suis perplexe. On vaccine par millions dans le monde, par centaines de milliers au moins, et en France on produit péniblement des nombres à trois chiffres, deux cent cinquante-deux, cinq cents c’était la semaine dernière, ça a bien augmenté le temps qu’on me publie . En Angleterre, ils en sont à près de un million. Bon, ils ont commencé plus tôt, et puis ils trichent un peu en faisant une seule injection au lieu des deux recommandées, mais quand même, cinq cents Alors qu’il y aurait cinq cent mille doses disponibles dans les congélateurs. Pourquoi ? Il paraîtrait que l’ordre de vaccination par catégories de population selon leur ordre de vulnérabilité, aussi logique et rigoureux qu’il soit, très français ça, serait d’une rigidité qui entrave la vaccination massive. C’est vrai que comme romancier chroniqueur à La Croix, mon cas n’est pas prévu et je risque de passer en 2025. Et puis il y a cette étrange procédure médico-éthico-juridico-administrative : visite médicale préalable, consentement écrit, délai de rétractation de plusieurs jours. Je ne suis pas médecin mais je me demande si on n’aurait pas mieux fait de considérer le consentement comme tacite et de simplement recueillir les refus, refus tacite également qui consisterait à ne pas se rendre au lieu de vaccination. Et voilà, j’ai craqué, j’ai commencé ma phrase comme je le décrivais plus haut, alors que je ne sais rien du médical, de l’éthique, du juridique et de l’administratif. Mais quand même cinq cents ENTRETIEN. « L’Europe n’est pas à la traîne en matière de vaccins » Il paraîtrait aussi que le choix des centres est trop restrictif, que la logistique ne suit pas parce qu’on l’a réinventée plutôt que d’utiliser l’existant, que l’arrivée des congélateurs et des doses ne sont pas synchronisées, et c tera Mais je ne suis pas compétent, seulement perplexe. Mais cinq cents quand même Et puis j’apprends qu’un cabinet de conseil privé a été chargé d’élaborer la stratégie vaccinale, alors je m’enfonce dans la perplexité. L’ENA ne produit pas assez de têtes bien faites pour que l’État élabore sa propre stratégie ? Et puis voilà que pour tout résoudre, on parle de créer un comité de citoyens tiré au sort pour évaluer cette stratégie vaccinale. Alors là, je sombre dans les abysses de la perplexité, je ne sais pas si je vais remonter. Et pourtant, on aura noté depuis le temps que j’écris ici que je tiens plus que tout au débat démocratique, mais là Le gouvernement déléguerait la stratégie au privé, et l’évaluation à des passants ? Mais alors il gouverne quand ? LES FAITS. Vaccination : le gouvernement change de stratégie, 2,6 millions de doses livrées d’ici fin janvier Si j’étais tiré au sort, je dirais quoi ? Et bien que cinq cents, ça va pas. Et après ? Je ne sais pas, je n’y connais rien. Il n’y aurait pas en France des gens dont c’est le métier, qui pourraient élaborer des stratégies qui marchent ? Plutôt que de demander à des gens comme moi qui vont commencer leurs phrases par : « Je ne suis pas médecin mais », ajoutant à la cacophonie alors qu’on a des médecins sous la main, et un gouvernement élu pour gouverner. Je suis devant mon petit tas d’éléments désarticulés, et je ne sais pas quelle image globale en tirer. J’en arrive à me demander s’il y a vraiment une image.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Debats/Je-suis-pas-medecin-mais-2021-01-12-1201134406
['société']
Coronavirus: quand Olivier Véran s'inquiétait d'atteindre les 50.000 cas, "dans 15 jours"
Le ministre de la Santé avait avancé ce chiffre jeudi, estimant qu'il pourrait être franchi si aucune mesure nouvelle n'était prise. Le palier a été atteint dimanche, seulement trois jours plus tard.
Le ministre de la Santé avait avancé ce chiffre jeudi, estimant qu'il pourrait être franchi si aucune mesure nouvelle n'était prise. Le palier a été atteint dimanche, seulement trois jours plus tard. "Sans mesure nouvelle, il y aurait dans quinze jours plus de 50.000 cas par jour", s'était alarmé jeudi Olivier Véran, au cours de la conférence de presse hebdomadaire portant sur la situation sanitaire. Le ministre de la Santé s'exprimait alors que venait d'être annoncée l'extension de la mesure de couvre-feu à 54 départements au total. Dimanche, soit trois jours après la prise de parole d'Olivier Véran, le seuil des 50.000 cas rapportés positifs a été franchi, sans attendre les 15 jours évoqués: au terme du week-end écoulé, ce sont 52.010 nouveaux diagnostics de cas positifs qui ont été rendus en l'espace de 24 heures. Un chiffre qui constitue un record à ce jour, à l'instar de ceux des jours précédents. Samedi, 45.422 nouveaux cas de contamination venaient s'ajouter à la longue liste des personnes malades. Prolongation de l'état d'urgence sanitaire Samedi, les députés ont voté la prolongation jusqu'au 16 février de l'état d'urgence sanitaire. Ce régime d'exception permet à l'exécutif de prendre des mesures restrictives pour endiguer l'épidémie. C'est dans ce cadre que le confinement du printemps dernier avait été décrété. Si l'épidémie n'est pas jugulée, il faudra "envisager des mesures beaucoup plus dures", avait déclaré Jean Castex jeudi au cours de la conférence de presse.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/politique/coronavirus-quand-olivier-veran-s-inquietait-d-atteindre-les-50-000-cas-dans-15-jours_AN-202010260136.html
['politique']
Le soutien de l’Etat aux étudiants pendant la crise sanitaire a été " tardif " et " décevant ", déplore la Cour des Comptes
La pandémie de Covid-19 « a profondément bouleversé le quotidien des étudiants », soulignent les Sages et les dispositifs d’aide « sont restés trop longtemps circonscrits ».
Les dispositifs de soutien de l’Etat aux étudiants pendant la crise sanitaire ont été « tardifs » et « décevants », estime ce mercredi 16 février dans son rapport annuel la Cour des Comptes, appelant à l’avenir à « mieux cerner et quantifier les besoins de la vie étudiante ». La pandémie de Covid-19 « a profondément bouleversé le quotidien des étudiants », et l’État a « déployé de nombreuses mesures pour permettre aux étudiants de faire face à la crise », souligne la Cour des Comptes dans ce rapport. La suite après la publicité « Cependant, la plupart ne sont montées en puissance que fin 2020. Leur ciblage a par ailleurs souffert d’insuffisances qui en ont amoindri l’efficacité, comme en atteste l’exemple emblématique du repas à 1 euro », ajoute-t-elle. En effet, notent les Sages, les dispositifs « sont restés trop longtemps circonscrits », avant qu’ils ne se développent à partir de la fin 2020 avec « le versement automatique d’une aide exceptionnelle de 150 euros à l’ensemble des boursiers sur critères sociaux BCS en décembre 2020 puis, début 2021, l’élargissement du bénéfice du repas à 1 euro aux étudiants non boursiers et la mise en place du dispositif Santé Psy Étudiant ». « Mieux cerner et quantifier les besoins de la vie étudiante » Mais « cet élargissement paraît tardif et se situe en retrait par rapport à d’autres aides sociales d’urgence décidées par l’État pour des jeunes non étudiants en situation de précarité », poursuivent-ils. Pour la Cour des Comptes, « sans connaissance fine des besoins des étudiants en période critique, des structures d’administration de la vie étudiante trop nombreuses ont dû apprendre à collaborer en temps de crise, réagir au gré des informations et de l’incertitude, faire face aux lacunes de la communication en direction des étudiants ». La suite après la publicité « Le résultat est, dans l’ensemble, décevant ; il n’est pas à la mesure des enjeux », conclut-elle. -50 la première année avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Pour les Sages, « la crise invite pour l’avenir à mieux cerner et quantifier les besoins de la vie étudiante », à « ouvrir un chantier de réflexion sur l’organisation des politiques de soutien à la vie étudiante », à « mieux prendre en compte les risques liés à la santé des étudiants » et « à rendre plus réactives les modalités d’octroi des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux ». La Cour des Comptes appelle ainsi à « mettre en place des indicateurs fiables et partagés de la précarité étudiante dans ses différentes dimensions », à effectuer une « revue » des dispositifs de soutien et à « renforcer les moyens des services de santé universitaires ».
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/education/20220216.OBS54570/le-soutien-de-l-etat-aux-etudiants-pendant-la-crise-sanitaire-a-ete-tardif-et-decevant-deplore-la-cour-des-comptes.html
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Coronavirus : dans le sud-est, les indicateurs sanitaires à nouveau dans le rouge
La Commission européenne recommande de limiter tous les déplacements vers la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en raison d'une nouvelle flambée de l'épidémie. Sur place, les soignants se préparent à déprogrammer des opérations et craignent que le point de saturation des hôpitaux ne soit prochainement atteint.
Alors que le gouvernement tente de réévaluer les mesures sanitaires pour contenir l'épidémie de coronavirus, les chiffres s'affolent dans le sud-est de la France. Et plus particulièrement dans deux départements : les Alpes-Maritimes et le Var. Dans le premier, et malgré le couvre-feu fixé à 18 heures, neuf personnes sont mortes dans les hôpitaux et 40 en EHPAD. Après une période d'accalmie, les patients qui ont contracté le virus sont à nouveau de plus en plus nombreux. La situation est très similaire dans le Var. En une semaine, le département a comptabilisé 58 décès, dont 35 dans des EHPAD. Trois établissements pour personnes âgées sont particulièrement touchés à Toulon, Saint-Tropez et Fréjus. Les clusters se multiplient par ailleurs et 55 personnes sont actuellement en réanimation dans les hôpitaux du département. La moitié d'entre eux a moins de 65 ans. "C'est tendu" Romain Alexandre, délégué départemental de l'Agence Régionale de Santé, ne cache pas son inquiétude. "On n'est pas dans une situation de saturation, des lits restent disponibles, mais c'est tendu. Nous allons probablement, d'ici à quelques jours, procéder à quelques déprogrammations pour permettre de disposer de ressources médicales et paramédicales pour armer davantage de lits." Or, c'est ce scenario de crise, celui qui impose de choisir entre les patients, que les responsables hospitaliers veulent à tout prix éviter. Christian Estrosi resserre la vis à Nice Un message entendu par le maire de Nice, qui a décidé de prendre le taureau par les cornes. Christian Estrosi a signé un arrêté pour interdire les locations saisonnières dans sa ville, et ainsi éviter l'afflux massif de touristes pour les vacances de février. "Personne n'a intérêt à ce que, simplement pour grappiller quelques jours de location, nous faisions prendre un risque collectif en faisant venir un flux important de population à risque", explique-t-il auprès d'Europe 1. "Nous communiquons dès aujourd'hui pour éviter aux gens de réserver." Christian Estrosi réclame également la réalisation de tests PCR aléatoires dans les gares et à l'aéroport. Il souhaite enfin traquer les fausses attestations PCR, ce document étant désormais nécessaire pour entrer sur le territoire français.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-dans-le-sud-est-les-indicateurs-sanitaires-sont-au-rouge-4021376
['santé']
À Strasbourg, des brunchs dans les chambres d'hôtel pour relancer l'activité
Les restrictions sanitaires poussent les professionnels de l'hôtellerie-restauration à rivaliser d'imagination pour recevoir des clients. À Strasbourg, un hôtel organise des brunchs dans ses chambres pendant les week-ends. IlsOntLaSolution
Franceinfo Les restrictions sanitaires poussent les professionnels de l'hôtellerie-restauration à rivaliser d'imagination pour recevoir des clients. À Strasbourg, un hôtel organise des brunchs dans ses chambres pendant les week-ends. IlsOntLaSolution Le restaurant de l'hôtel est fermé ? Pas grave, il reste la possibilité de réserver une chambre en journée pour s'y faire servir un brunch avec des amis. C'est le dispositif qu'a imaginé un établissement du centre-ville de Strasbourg pour remplir un peu son carnet de commandes, de manière légale, en pleine épidémie de Covid-19. La formule est assez simple : il est possible de réserver une chambre à l'avance et de venir à six personnes maximum pour manger un brunch en journée, le week-end, dans cet hôtel. "On est privés de vie sociale depuis tellement longtemps, alors quand j'ai vu l'annonce sur Facebook, je me suis dit : "Super, ça permet de se voir en dehors de la maison"", confie une cliente. Le staff de l'hôtel se félicite lui de cette idée qui permet de remplir les chambres et de faire tourner la cuisine. "Ce sont 30 personnes au maximum donc comme on marche sur réservation, on va dire que toutes les chambres disponibles sont en général réservées", dit Pierre Anton, à l'origine de cette initiative. Si l'hôtel connaît un regain de réservations, cette hausse est tout de même très limitée avec une activité à 10 de la normale selon les propriétaires de l'hôtel.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/a-strasbourg-des-brunchs-dans-les-chambres-d-hotel-pour-relancer-l-activite_4288935.html
['santé']
Hong Kong: fin du premier confinement d'un quartier, 13 cas de Covid-19 recensés
Hong Kong a mis fin lundi matin au confinement d'un quartier, le premier ordonné par les autorités depuis le début de la pandémie, qui a permis de recenser 13 cas de Covid-19 sur les 7.000 habitants testés, suscitant un débat sur l'efficacité d'une telle mesure.
Des personnels médicaux dans le quartier de Jordan, à Hong Kong, au deuxième jour d'une opération de dépistage au Covid-19 des habitants confinés chez eux, le 24 janvier 2021 / AFP Hong Kong a mis fin lundi matin au confinement d'un quartier, le premier ordonné par les autorités depuis le début de la pandémie, qui a permis de recenser 13 cas de Covid-19 sur les 7.000 habitants testés, suscitant un débat sur l'efficacité d'une telle mesure. Au cours du week-end, la police a été déployée afin de boucler environ 150 immeubles du quartier de Jordan, l'un des plus pauvres et densément peuplé de Hong Kong, où des foyers épidémiques sont récemment apparus. Des fonctionnaires ont effectué du porte-à-porte pour contraindre les habitants à se faire dépister. Sur les quelque 7.000 tests effectués, seuls 0,17 ont été positifs au nouveau coronavirus. Des voix se sont élevées parmi les responsables politiques et économiques pour dénoncer la manière dont ce confinement a été mis en oeuvre. Mais les autorités ont justifié son ampleur et n'ont d'ailleurs pas exclu d'autres confinements de ce type. «Nous ne considérons pas cette opération comme un gaspillage de main-d'oeuvre et d'argent», a déclaré dimanche à la presse la ministre de la Santé, Sophia Chan. Hong Kong a été en première ligne lorsque les premiers cas du nouveau coronavirus ont été détectés dans le centre de la Chine il y a plus d'un an. La ville, hérissée de hautes tours d'habitation, a totalisé depuis le début de la pandémie un peu plus de 10.000 cas et 170 décès ont été formellement attribués au Covid-19. Ses quelque 7,5 millions d'habitants vivent depuis un an au rythme de restrictions plus ou moins fortes qui se sont avérées efficaces pour empêcher une flambée des cas mais pèsent sur l'économie. Depuis deux mois, Hong Kong est frappé par une quatrième vague d'infections et les autorités ont introduit de nouvelles restrictions. Ces dernières semaines, des foyers épidémiques sont apparus dans des quartiers défavorisés où les logements sont parmi les plus exigus de la planète. - Logements exigus - David Hui, expert en maladies infectieuses qui conseille le gouvernement, a défendu ce type de bouclage de quartier. Il a cependant exhorté les autorités à agir plus rapidement à l'avenir afin d'empêcher les habitants de fuir avant l'entrée en vigueur des mesures. Des personnels médicaux dans le quartier de Jordan, à Hong Kong, au deuxième jour d'une opération de dépistage au Covid-19 des habitants confinés chez eux, le 24 janvier 2021 / AFP «Le plus inquiétant est de savoir que le virus pourrait se propager à l'extérieur, car certains habitants sont partis quand ils ont appris qu'un confinement de leur quartier allait être mis en place», a-t-il affirmé. Cette information avait fuité vendredi matin dans les médias hongkongais et des habitants avaient quitté le quartier avant l'arrivée de la police vendredi soir. Benjamin Cowling, épidémiologiste à l'université de Hong Kong, a estimé lundi sur la chaîne RTHK que le confinement de certains quartiers a un effet limité, le coronavirus étant présent sur tout le territoire. Le quartier bouclé ce week-end compte une importante population sud-asiatique - une communauté qui fait souvent l'objet de discriminations - et certains ont fustigé la manière dont l'opération s'est déroulée notamment après la distribution à des familles musulmanes de colis alimentaires contenant du porc. La semaine dernière, un haut responsable des services sanitaires avait suscité de vives réactions après avoir laissé entendre que des habitants appartenant à des minorités ethniques pourraient propager le virus plus facilement car «ils aiment partager de la nourriture, fumer, boire de l'alcool et discuter ensemble». Certains lui ont répondu que la pauvreté et le manque de logements à des prix abordables les contraignent à vivre dans des logements exigus, ce qui favorise la propagation du virus et que ce n'est pas lié à une question ethnique ou culturelle.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Hong-Kong-fin-premier-confinement-quartier-13-cas-Covid-19-recenses-2021-01-25-1301136846
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Coronavirus : vaccin, efficacité, recul... Le point de Michel Cymes
Alors que l'espoir d'obtenir un vaccin en Europe dès le début de l'année 2021 s'amplifie, Michel Cymes revient sur les enjeux de la découverte d'un traitement contre la Covid-19.
Publié le 16/11/2020 à 09:54 Après le port du masque, les tests PCR et maintenant les test rapides, le confinement. On a l’impression que le prochain grand dossier, et j’allais dire le grand défi du ministre de la Santé, ce sera l’acceptation du vaccin. Souvenez- vous, il y a seulement quelques mois pendant la première vague et le premier confinement, on ne rêvait que d’une chose : que le vaccin contre la Covid arrive et vite. Très vite. Et aujourd’hui alors que Pfizer a annoncé que l’arrivée de ce vaccin se précisait, plus de la moitié des Français se demandent s'ils vont se faire vacciner. Et je comprends très bien les questions que se posent les Français. J’en parle souvent ici dans cette matinale, je suis un fervent défenseur de la vaccination en général. Mais là, il est tout à fait compréhensible que les Français hésitent à se faire vacciner, quand le vaccin sera disponible. Nous leur répétons depuis des mois, et encore plus depuis l’annonce de Pfizer, qu’il faut entre 5 et 12 ans pour mettre au point et commercialiser un vaccin. Or, dans le cas de la Covid, on a commencé à travailler sur le génome du virus il y a à peine un an. Aura-t-on assez de recul pour être certains qu’il n’y aura pas d’effets secondaires ? C’est LA grande question. Quelle efficacité, quel recul, et quel vaccin ? Autre inquiétude, on nous parle d’une nouvelle technique, le fameux ARN m, utilisée pour la première fois dans l’élaboration d’un vaccin. Ensuite on parle de 90 d’efficacité, mais ça veut dire quoi ? Est-ce que ce vaccin m’empêchera seulement de tomber malade, mais fera quand même de moi un transmetteur si je l’attrape ? Combien de temps va durer la protection ? Un an ? Et dans ce cas il faudra que je me refasse vacciner tous les ans comme pour la grippe. Toute la vie ? Pour le moment on n’en sait rien. Et puis il y autre chose, 48 vaccins sont actuellement en phase d’essais cliniques dont 11 en phase 3 ; si ça se trouve plusieurs vaccins seront commercialisés. Lequel devra-t-on alors choisir ? Surtout que les techniques de fabrication et de production seront différentes. Tout ça ne va pas aider le ministre de la santé, Olivier Véran dans sa prise de décision. Ouvrir le dialogue et être pédagogue Il n’y aura pas de solution miracle, mais une chose est sûre, il va falloir expliquer encore et toujours et rassurer. Mais pour ça il faut jouer la transparence, dire ce que l’on sait et ne pas être péremptoire sur ce qu’on ne sait pas. On peut par exemple rappeler aux Français que le vaccin contre la grippe qui est renouvelé tous les ans peut être considéré à chaque fois comme un nouveau vaccin, puisqu’il est différent de celui de l’année précédente. Il faudra également considérer cette inquiétude comme légitime. Ne pas refuser de dialoguer avec ceux qui se posent des questions, sous prétexte que nous médecins ou les scientifiques en général nous avons le savoir, un point c’est tout ! On voit ce que ça a donné depuis le début de la pandémie. Car si nous ne le faisons pas, si nous imposons sans concertation, sans explication, sans débat apaisé sur l’intérêt individuel et collectif de la vaccination Covid, alors les antivaccins, ceux qui vous expliquent sans sourciller qu’en vous vaccinant on vous injecte des petites puces dans le corps pour vous surveiller, ceux avec qui on ne peut et on ne doit pas discuter, s’engouffreront dans l’espace laissé libre. Ce qui est certain c’est que le ou les vaccins vont arriver, et pour une fois qu’avec cette maladie on peut anticiper sur quelque chose, il ne faudra pas louper l’occasion.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-vaccin-efficacite-recul-le-point-de-michel-cymes-7800923338
['style']
Lola Marois : ses conseils à un internaute pour vivre comme si la Covid " n'était pas là "
Lola Marois aime venir en aide à ses fans. Ce mercredi 4 août, l'épouse de Jean-Marie Bigard a participé à un jeu de questions/réponses avec ses ab...
Lola Marois est bien connue pour dire tout haut ce que certains pensent tout bas. Et parfois l'épouse de Jean-Marie Bigard choque, provoque et ce, sur n'importe quel sujet. Alors avec le sujet épineux de la Covid-19 et des nouvelles restrictions sanitaires, on peut dire qu'il y en a des choses à dire. Surtout quand son époux est farouchement opposé à l'une d'entre elles : l'élargissement du pass sanitaire. En effet, Jean-Marie Bigard avait prévenu ses fans : il ne voulait pas de cette restriction lors de ses spectacles : "Rdv aux arènes et arrêtez de me parler du pass sanitaire ! Mon boulot c'est de faire rire les gens !", avait-il scandé sur les réseaux sociaux, avant de se résoudre à accepter cette condition, s'il souhaitait que ses spectacles reçoivent du public : "Je me suis battu jusqu’au dernier moment mais il y aura bien un test sanitaire le 23 juillet à Fréjus et le 24 juillet à la Comédie de Nice. J’en suis désolé". "En protégeant les plus fragiles" Bien évidemment comme à chaque fois, Lola Marois a soutenu son homme, mais cette fois-ci de façon plus mesurée. L'actrice de Plus belle la vie serait-elle en train de mettre de l'eau dans son vin ? La preuve en est lorsqu'un de ses fans lui demande si elle est vaccinée : "C'est complexe. Je dirais que je commence à être pour car le virus fait peur. Surtout pour mes proches", a-t-elle confié à ses abonnés avant de nuancer : "Dans un autre sens, je n'ai jamais aimé que l'on m'impose quoi que ce soit. Donc l'aspect pression pour aller dans le sens de la marche me déplaît". Et ce mercredi 4 août, la maman a une nouvelle fois donné son avis concernant la crise sanitaire et a même aidé l'un de ses abonnés à "apprendre à vivre" avec la Covid, dans un jeu de questions/réponses sur Instagram : "Dans la mesure du possible et en protégeant nos proches les plus fragiles vaccin, PCR, gestes barrières essayer de vivre comme s'il n'était pas là. Ce virus ne doit pas altérer notre joie de vivre. Nous sommes plus forts que ça", a-t-elle répondu. Une belle façon de prouver qu'elle n'est en aucun cas opposée au vaccin !
voici.fr
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/photo-lola-marois-ses-conseils-a-un-internaute-pour-vivre-comme-si-la-covid-netait-pas-la-709600
['people']
En pleins JO, Tokyo enregistre son plus haut pic de contaminations au Covid-19
En ce mardi 27 juillet, la capitale japonaise a recensé 2 838 nouveaux cas de Covid-19. Or, même confronté à ce rebond de l’épidémie dû au variant Delta, le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, balaie toute possibilité d’interrompre les Jeux olympiques.
En ce mardi 27 juillet, la capitale japonaise a recensé 2 838 nouveaux cas de Covid-19. Or, même confronté à ce rebond de l’épidémie dû au variant Delta, le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, balaie toute possibilité d’interrompre les Jeux olympiques. Pour les Japonais qui commençaient à regarder d’un bon œil les exploits des athlètes de leur pays aux JO de Tokyo, avec 9 médailles d’or déjà remportées, il s’agit d’un chiffre choc. Le 27 juillet, le gouvernement métropolitain de Tokyo a annoncé que le nombre de nouvelles contaminations enregistrées ces vingt-quatre dernières heures a atteint 2 838 dans la ville, selon des informations rapportées par la chaîne publique NHK. Il s’agit d’un niveau record depuis l’apparition de l’épidémie, bien au-delà du seuil des 100 nouveaux cas par jour avancé comme condition pour organiser les JO en sécurité par l’Association médicale de Tokyo, comme l’a souligné l’Asahi Shimbun en mai. La ville étant sous état d’urgence depuis deux semaines, ce pic de l’épidémie, dû à la progression du variant Delta, signifie que les mesures en place n’ont pas produit d’effet , tranche Kazuhiro Tateda, professeur à l’université Toho, cité par la chaîne. Ce membre du comité gouvernemental de lutte contre le Covid-19 relève comme éléments déclencheurs de cette accélération de l’épidémie les vacances scolaires, l’ouverture des Jeux olympiques, et le long week-end qui vient de passer du 22 au 25 juillet , en réclamant la nécessité de mesures sanitaires plus puissantes pour maîtriser la propagation du virus. Le scénario des JO en toute sécurité sanitaire avancé à maintes reprises par le Premier ministre, Yoshihide Suga, semble compromis. Or celui-ci a balayé l’hypothèse d’une éventuelle interruption des Jeux, en avançant une baisse de la circulation des gens dans la ville, sans plus d’explications, relate le Mainichi Shimbun. J’appelle les Japonais à éviter les sorties non urgentes et à regarder les épreuves des Jeux olympiques à la maison sur la télévision , s’est-il contenté de déclarer.
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/rebond-en-pleins-jo-tokyo-enregistre-son-plus-haut-pic-de-contaminations-au-covid-19
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Covid-19: le Portugal va lever la plupart des restrictions sanitaires
La porte parole du gouvernement portugais, Mariana Vieira da Silva, a annoncé jeudi la levée dans les prochains jours de certaines des mesures contre le Covid-19, en cessant notamment d'exiger un passe sanitaire pour accéder aux restaurants et aux hôtels.
Covid-19: le Portugal va lever la plupart des restrictions sanitaires La porte parole du gouvernement portugais, Mariana Vieira da Silva, a annoncé jeudi la levée dans les prochains jours de certaines des mesures contre le Covid-19, en cessant notamment d'exiger un passe sanitaire pour accéder aux restaurants et aux hôtels.
lefigaro.fr
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/covid-19-le-portugal-va-lever-la-plupart-des-restrictions-sanitaires/
['santé']
Covid-19 : Bastia ouvre l’accès au vaccin à tous les adultes, pour reprendre une " vie normale "
Le centre de vaccination de Lupino, au sud de Bastia, est désormais accessible à tous les plus de 18 ans. Une décision qui s’ajoute à d’autres initiatives locales, ailleurs en France, pour élargir les critères d’accès à l’injection.
Le centre communal de Lupino à Bastia, où la vaccination est désormais ouverte à toutes les personnes de plus de 18 ans, le 2 mai. OLIVIER SANCHEZ / CRYSTAL PICTURES POUR « LE MONDE » Sept joueurs du Sporting Club de Bastia, fraîchement promu en Ligue 2, investissent, en ce samedi 1er mai pluvieux, une salle d’attente du centre de vaccination de Lupino, reconvertie en tribune délocalisée du stade Armand-Cesari de Furiani, décorée d’écharpes et de ballons blanc et bleu. Au cœur de la mêlée, dépassant d’une bonne tête les footballeurs, le maire nationaliste de Bastia, Pierre Savelli, écharpe bleue « testa mora » autour du cou, savoure cette parenthèse médiatique au sein de l’épicentre de la crise sanitaire bastiaise. Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Corse, championne de la vaccination contre le Covid-19 Jeudi 29 avril, l’édile a pris le contre-pied de la stratégie vaccinale nationale en ouvrant les portes du grand centre vaccinal de Lupino à tous les patients adultes. « Cela faisait trois semaines que nous mûrissions la décision quand nous voyions que nous avions de plus en plus de créneaux et que nos objectifs étaient atteints concernant la population la plus âgée, puisque 83 des 70-75 ans sont vaccinés », glisse M. Savelli, se défendant d’avoir simplement « voulu faire le buzz ». Préparation des vaccins au centre communal de Lupino de Bastia, le 2 mai. OLIVIER SANCHEZ / CRYSTAL PICTURES POUR « LE MONDE » Huit jours plus tôt, le centre, installé dans la salle polyvalente d’un quartier populaire du sud de Bastia, avait dû fermer ses portes car la structure, qui vaccine un millier de patients par jour, ne relevait que trente rendez-vous. « Notre stratégie est de vacciner à terme tout le monde. Nous avons suivi les recommandations en nous concentrant d’abord sur les plus vulnérables. A présent, nous sommes aux portes de la saison touristique et il faut cibler les actifs, sinon on mettra deux ans à protéger tout le monde », développe le maire de Bastia. Recadrage du gouvernement Cette entorse au calendrier vaccinal national, qui s’ajoute à d’autres initiatives ailleurs en France, dans les Alpes-Maritimes notamment, a suscité dimanche un recadrage du gouvernement, son porte-parole, Gabriel Attal, appelant à la « solidarité » pour vacciner les personnes prioritaires. En mettant au pied du mur les autorités sanitaires, l’élu nationaliste Pierre Savelli, à cinquante jours du premier tour d’un scrutin territorial où il n’est pas candidat, rappelle aussi que l’option d’un « green pass », proposée en 2020 par le président de l’exécutif, Gilles Simeoni, afin de sécuriser les voyages des estivants, avait été écartée par la préfecture et conspuée par des professionnels du tourisme, alors qu’un tel passe sanitaire est désormais à l’étude. Le fer de lance de cette efficacité, la docteure Rosalie Nari-Casalta, confirme cette dynamique mise en place avec tous les acteurs du secteur depuis le 15 janvier. « Au début, nous tenions à ne gaspiller aucune dose et on en délivrait à ceux qui pouvaient se présenter », détaille la praticienne, qui ambitionnait d’ouvrir en nocturne dès lundi 3 mai, afin de toucher le jeune public. « Il y a eu une forte adhésion de la population car les personnels de santé ont montré l’exemple, se sont mis en mouvement, et puis l’ARS a été d’une grande aide car nous avons eu suffisamment de doses », plaide la docteure Nari-Casalta, dénombrant près de 200 personnels de santé et de sécurité qui gravitent autour de l’entité composée de deux salles et sept box. Il vous reste 50.03 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/03/covid-19-bastia-ouvre-l-acces-au-vaccin-a-tous-les-adultes-pour-reprendre-une-vie-normale_6078874_3244.html
['environnement']
Alexander De Croo vient se rendre compte à l'aéroport de la situation "dramatique" du secteur
Le Premier ministre Alexander De Croo s'est déplacé mardi à Brussels Airport afin de rencontrer et de soutenir la communauté aéroportuaire, très fortement touchée par la crise du coronavirus. Cela a été l'occasion pour l'aéroport mais aussi pour une compagnie comme...
De Croo a aussi pu voir que les infrastructures étaient prêtes pour la réception et la distribution des vaccins anti-Covid. Le Premier ministre a tout d'abord visité les installations de testing construites juste devant le hall des départs. L'occasion d'en savoir plus sur la stratégie privilégiée par l'aéroport d'adjoindre à ce centre de tests PCR un laboratoire pour procéder directement et sur place à l'analyse des échantillons. Cela permet notamment la réalisation de tests rapides quelques heures avant le décollage, un procédé qui devrait gagner en popularité pour pouvoir monter à bord d'un avion dans les mois à venir. Après avoir traversé un aéroport presque entièrement vide, avec à peine 4.000 passagers attendus sur la journée là où il y en a normalement près de 50.000 par jour, Alexander De Croo a pu se rendre compte que Brussels Airport était par contre prêt pour le transport des vaccins. "L'aéroport est l'une des principales plaques tournantes pharmaceutiques au monde. La Belgique est d'ailleurs un pays important pour le secteur pharma, avec énormément d'expertise, et qui connait de nombreuses activités dans ce domaine", a-t-il relevé. Petite éclaircie dans la grisaille en ces temps économiquement difficiles, l'aéroport se prépare en tous les cas pour l'exportation de vaccins produits en Belgique ou à proximité vers l'étranger. Les infrastructures sont là, à l'image de véhicules permettant de transporter des médicaments ou des vaccins depuis un entrepôt frigorifique jusqu'à l'avion sans subir de changement de température. "L'aéroport est prêt pour la réception et la distribution des vaccins anti-Covid", s'est félicité le Premier ministre.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/belgique/coronavirus-de-croo-vient-se-rendre-compte-a-l-aeroport-de-la-situation-dramatique-du-secteur-5fbd13c6d8ad586f51156f0f
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La réouverture des terrasses à l’épreuve de la crise et du mauvais temps
Après des semaines de préparation, les cafés, bars et restaurants ont de nouveau le droit d’ouvrir leurs terrasses ce mercredi 19 mai. Mais il ne faut pas s’y tromper, commente la correspondante de Fortune à Paris, cette réouverture ne marque pas un retour au monde d’avant la pandémie de Covid
Après des semaines de préparation, les cafés, bars et restaurants ont de nouveau le droit d’ouvrir leurs terrasses ce mercredi 19 mai. Mais il ne faut pas s’y tromper, commente la correspondante de Fortune à Paris, cette réouverture ne marque pas un retour au monde d’avant la pandémie de Covid-19. QUIZ Testez vos connaissances en anglais et tentez de remporter 6 mois de cours en ligne. Je participe > ESCAPE TO FRIBOURG RÉGION Jouez à notre escape game en ligne et tentez de remporter un voyage en Suisse. Je participe > Optimisme et frénésie sont de mise cette semaine à Paris, commente Vivienne Walt, la correspondante à Paris de Fortune. Depuis plusieurs semaines, les rues de Paris ressemblent à un gigantesque chantier. Dans toute la ville, des centaines de cafés et de restaurants ont installé des plateformes en bois devant leurs portes. Ils ont tous une seule date en tête : le 19 mai. Ce mercredi marque en effet la réouverture des terrasses des restaurants, des bars et des cafés dans toute la France. Les musées et les commerces non essentiels peuvent également ouvrir leurs portes, tout comme les cinémas et les stades, avec des jauges réduites. Un événement attendu, alors que le pays est confronté à une crise économique d’envergure liée à la pandémie. Pour Vivienne Walt, cette reprise est un pari : Avec la levée progressive des restrictions au cours du mois prochain, le gouvernement espère que les Français, qui ne tiennent plus en place, vont injecter de l’argent dans l’économie qui en a désespérément besoin en refaisant leur garde-robe et en profitant des restaurants et des musées. Pluie et problèmes financiers Mais si les Français semblent enclins à sortir et à profiter , note la journaliste américaine, il ne faut pas imaginer un retour à la normale. À Paris, certains restaurants n’ouvriront pas leurs portes avant le 9 juin, date à laquelle ils pourront servir en salle. Pour beaucoup, l’accueil en extérieur n’est pas rentable, avec seulement quelques places en terrasse. On vient de traverser l’hiver le plus désastreux que j’aie jamais connu, alors quelques semaines de retard ne changeront pas grand-chose , explique George de La Rochebrochard, un restaurateur parisien. D’autant que le temps s’annonce maussade en cette semaine de réouverture et que les restaurateurs peinent à trouver de la main-d’œuvre. Avec la pandémie, de nombreux salariés ont changé de métier. Interrogée, la restauratrice Christine Fabre estime que 20 de ses salariés ne reviendront pas travailler dans ses cinq établissements parisiens. Elle a choisi de n’en relancer que trois cette semaine. Et lorsque les restaurants parisiens rouvriront enfin leurs salles, ils pourraient bien avoir évolué , commente Vivienne Walt. Sans touristes, certains professionnels ont décidé de changer leur carte, privilégiant les menus bon marché à la haute gastronomie. On ne va avoir que des clients français, et ils ne sont pas riches , se lamente le propriétaire d’un autre restaurant parisien. En avril, le président Emmanuel Macron s’était prononcé en faveur d’une réouverture des frontières à destination des personnes vaccinées à partir de début juin. Depuis, aucune précision n’a été apportée, ce qui désespère George de La Rochebrochard : Les Français, ils vont tous chez Burger King.
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/france-la-reouverture-des-terrasses-lepreuve-de-la-crise-et-du-mauvais-temps
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L'hebdo Outre-mer 6 du 17 avril
L’Hebdo Outre-mer vous emmène en Guyane où le variant brésilien du COVID 19 progresse de façon fulgurante. Reconfinement à la Martinique depuis ce samedi
L’Hebdo Outre-mer vous emmène en Guyane où le variant brésilien du COVID 19 progresse de façon fulgurante. Reconfinement à la Martinique depuis ce samedi pour 3 semaines. A la Réunion, de nouveau un spectacle magique avec une nouvelle éruption du piton de la Fournaise.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/video-l-hebdo-outre-mer-6-du-17-avril-987610.html
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Salon de l'agriculture : un rendez-vous incontournable qui n'aura pas lieu en 2021
En raison de la pandémie de Covid-19, le Salon de l’agriculture 2021 est annulé pour la première fois depuis sa création en 1964. Chaque année à Paris, il a donné lieu à des séquences inoubliables avec les présidents de la République. Retour en images.
En 1964, le général de Gaulle est au premier Salon de l’agriculture. Pour l’occasion, la chanteuse Françoise Hardy se prête à la fabrication d’une omelette géante. Le rendez-vous consiste en une vaste exposition, prolongement d’une tradition de concours d’animaux et de produits du terroir français, où il est indispensable de savoir boire et manger. Année après année, les visiteurs s’attablent pour savourer fromage, charcuterie et spécialités régionales. Le dérapage de Sarkozy Plus qu’un succès populaire, le salon est devenu un rendez-vous politique incontournable pour les présidents français. Jacques Chirac y avait de l’appétit. Nicolas Sarkozy y a dérapé en 2008, prononçant son "Casse-toi alors pauvre con", resté dans les mémoires. Des agriculteurs y manifestent leur colère aussi, comme en 2009. Emmanuel Macron se prête lui aussi au rituel médiatique et y reste près de 14 heures en 2019. Mais les vraies stars sont les animaux, près de 4 000 réunies Porte de Versailles en 2020. Une occasion pour les agriculteurs de faire connaître leur savoir-faire et leur passion. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/salon-de-l-agriculture-unrendez-vous-incontournable-qui-n-aura-pas-lieu-en-2021_4314449.html
['économie/finance', 'environnement']
Covid-19 : l'Assemblée nationale donne son feu vert à l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin
Le projet de loi de prorogation sera au menu du Sénat en première lecture mercredi prochain, en vue d'une adoption définitive avant le 16 février, date actuelle de fin d'application de ce régime d'exception.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live COVID_19 : Il est minuit, voici un dernier point sur cette actualité so american : Main gauche sur la Bible, main droite levée, Joe Biden a prêté serment, et devient officiellement le 46e président des Etats-Unis. Revivez son discours ici. Celui qui va diriger le pays pour les quatre prochaines annéesa signé dès aujourd'hui une dizaine d'actions présidentielles pour revenir sur le bilan de Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, et la gestion de l'épidémie. En France, les remontées mécaniques des stations de ski ne rouvriront pas le 1er février. "Une réouverture mi ou fin février apparaît hautement improbable. On s'oriente vers une saison blanche", a indiqué Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme. Suivez notre direct. MADRID Une forte explosion due à une fuite de gaz a détruit un immeuble du centre de Madrid, en début d'après-midi. Le bilan provisoire fait état de trois morts et de plusieurs blessés. : Bonsoir @Ghislaine. Il s'agit des votes des députés de La République en marche, majoritaires à l'Assemblée nationale. : Help! Je suis sans doute un peu bête mais je ne comprends pas. Prolongation de l'état d'urgence voté à l'assemblée nationale par 113 voix contre 43...malgré l'opposition de la gauche comme de la droite. Qui sont donc ces 113? : Amazon a proposé au président Joe Biden, tout juste investi, d'aider ses équipes dans la campagne de vaccination contre le Covid-19, l'occasion pour le géant du commerce en ligne, souvent critiqué par les élus politique, de montrer que sa taille gigantesque peut être utile. : La campagne de tests massifs de détection du Covid-19 qui s'est terminée hier à Saint-Étienne s'est révélée un échec avec moins de 4 de la population dépistée. "Avec 6 800 habitants venus se faire dépister sur 175 000 habitants, on est très en décalage avec les intentions affichées de dépister 40 000 personnes", a déclaré Régis Juanico. : Le Canada a annoncé une nouvelle prolongation d'un mois, jusqu'au 21 février, de la fermeture de ses frontières aux étrangers dont la présence n'est pas jugée essentielle. : Le projet de loi de prorogation sera au menu du Sénat en première lecture mercredi prochain, en vue d'une adoption définitive avant le 16 février, date actuelle de fin d'application de ce régime d'exception. : Par 113 voix contre 43, l'Assemblée nationale a donné son feu vert à la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin face à l'épidémie de Covid-19, en dépit de l'opposition de la gauche comme de la droite. : Des variants anglais, sud-africain, brésilien...Depuis le mois de décembre, plusieurs variants potentiellement plus contagieux, ou moins sensibles à la réponse immunitaire, font leur apparition. Que savons-nous de ces mutations et de leur dangerosité ? On fait le point. : Le nombre de cas approche la barre des trois millions depuis le début de l'épidémie, à 2 965 117, soit près de 27 000 supplémentaire en un jour. Quant aux décès, Santé publique France en recense 71 652 depuis le début de l'épidémie, dont 316 enregistrés sur les dernières 24 heures. : La tendance à la hausse des hospitalisations de malades du Covid-19 se poursuit. Santé publique France dénombre 2 842 patients en réanimation, donc atteints de formes graves de la maladie, un chiffre jamais atteint depuis le 15 décembre, et qui n'a cessé d'augmenter depuis 10 jours. : Trois jeunes hommes sont convoquées le 17 septembre devant la chambre militaire du tribunal de Metz après l'organisation d'une rave party au Nouvel An à Réding Moselle . : Quelque 73 sénateurs demandent, dans une lettre ouverte à Jean Castex, une dérogation au couvre-feu après 18 heures pour la pratique d’une activité physique individuelle de plein air et sans regroupement, pour tous les Français. : Une enseignante de l'université de Bretagne Sud UBS à Lorient Morbihan assure, malgré l'interdiction, des cours en présentiel avec tous ses étudiants de master qui le souhaitent. Une initiative que la présidente de l'université "réprouve". : 692 777 personnes ont été vaccinées en France au total, annonce le ministère de la Santé, soit 107 113 en 24 heures. : Il est 20 heures, voici un nouveau point sur cette actualité so american : Main gauche sur la Bible, main droite levée, Joe Biden a prêté serment, et devient officiellement le 46e président des Etats-Unis. Revivez son discours ici. Celui qui va diriger le pays pour les quatre prochaines annéesva lancer dès aujourd'hui une dizaine d'actions présidentielles pour revenir sur le bilan de Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, et la gestion de l'épidémie. En France, les remontées mécaniques des stations de ski ne rouvriront pas le 1er février. "Une réouverture mi ou fin février apparaît hautement improbable. On s'oriente vers une saison blanche", a indiqué Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme. Suivez notre direct. MADRID Une forte explosion due à une fuite de gaz a détruit un immeuble du centre de Madrid, en début d'après-midi. Le bilan provisoire fait état de trois morts et de plusieurs blessés. Suivez notre direct. METEO Il y a désormais cinq départements placés en vigilance orange pour "vents violents" : la Loire, la Haute-Loire et le Rhône, le Nord et le Pas-de-Calais. : Une lueur d'espoir tout de même : en 24 heures, 38 905 cas supplémentaires ont aussi été recensés au Royaume-Uni, confirmant la décrue de ces derniers jours, pour un total de plus de 3,5 millions de cas. : Le Royaume-Uni a enregistré ce jour 1 820 décès supplémentaires du Covid-19, son pire bilan quotidien depuis le début de la pandémie. Ces chiffres du ministère de la Santé portent à 93 290 morts le bilan total de la pandémie au Royaume-Uni, le plus lourd en Europe. : "Une réouverture des remontées mécaniques mi ou fin février apparaît hautement improbable. On s'oriente vers une saison blanche", indique Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État chargé du Tourisme. : Un choix contraire à ce que les professionnels de la montagne et du tourisme demandaient depuis plusieurs jours. Ils assurent pourtant avoir mis sur pied un protocole irréprochable. "C’est la survie de la montagne qui est en jeu", avait souligné, dimanche sur franceinfo, Henri Giscard d'Estaing, le PDG du Club Med, qui possède plusieurs résidences dans des stations. : Il n'y aura pas de réouverture des remontées mécaniques le 1er février dans les stations de ski, annonce le gouvernement. : Il est 18 heures, voici un nouveau point sur cette actualité so american : Main gauche sur la bible, main droite levée, Joe Biden vient de prêter serment, et devient officiellement le 46e président des Etats-Unis. Vous pouvez suivre la cérémonie d'investiture en direct vidéo ici. Celui qui va diriger le pays pour les quatre prochaines annéesva prendre dès aujourd'hui une dizaine d'actions présidentielles pour revenir sur le bilan de Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, et la gestion de l'épidémie. Et pendant ce temps, Donald Trump, qui a décidé de ne pas assister à la cérémonie, est arrivé vers 17 heures dans sa villa de Mar-a-Lago Floride . "Je vous dis au revoir, je reviendrai d'une manière ou d'une autre", a-t-il promis à es partisans, lors d'un discours d'au-revoir. MADRID Une forte explosion due à une fuite de gaz a détruit un immeuble du centre de Madrid, en début d'après-midi. Le bilan provisoire fait état de trois morts et de plusieurs blessés. Suivez notre direct. "Nous donnons sa chance au couvre-feu." A la sortie du Conseil des ministres, ce midi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré qu'il n'y aurait pas "d'évolution des restrictions nationales cette semaine". METEO Il y a désormais cinq départements placés en vigilance orange pour vents violents : la Loire, la Haute-Loire et le Rhône, le Nord et le Pas-de-Calais. : Le match Nîmes-Lorient n'aura pas lieu dimanche. Le club gardois annonce son report, "en raison d'un nombre important de cas de Covid-19 dans l'effectif" breton. A la LFP désormais de trouver une date pour que soit disputée cette rencontre de la 21e journée de Ligue 1. : Un crochet par le quartier de Port-Royal, à Paris, où des centaines d'étudiants manifestent en ce moment sous les fenêtres du CROUS. Démoralisés par leurs conditions de vie pendant la pandémie, ils veulent faire entendre leur voix. : Il est 14 heures, voici un nouveau point sur l'actualité : L'un s'en va, l'autre arrive. Donald Trump s'apprête à quitter la Maison Blanche et à s'envoler pour la Floride, sans saluer son successeur. Joe Biden va être investi 46e président des Etats-Unis à 18 heures 12 heures, heure locale . Celui qui va diriger le pays pour les quatre prochaines annéesprendra dès aujourd'hui une dizaine d'actions présidentielles pour revenir sur le bilan de Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, et la gestion de l'épidémie. A quelques heures de la fin de son mandat, Donald Trump a, lui, gracié 73 personnes, dont son ancien conseiller Steve Bannon. Le républicain a également commué 70 peines. L'Elysée exclut des "excuses" concernant la guerre d'Algérie, mais envisage des "actes symboliques". C'est ce qui ressort du rapport de l'historien Benjamin Stora, que lui avait commandé l'Elysée. Parmi les préconisations du rapport de Benjamin Stora figure la panthéonisation de la militante féministe franco-tunisienne Gisèle Halimi, qui a défendu, en tant qu'avocate, des militants de l'indépendance de l'Algérie dans les années 1950. Lors de son point presse à la sortie du Conseil des ministres, ce midi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré qu'il n'y aurait pas "d'évolution des restrictions nationales cette semaine". : Lassés, démoralisés, précarisés. Les étudiants sont appelés à descendre dans la rue, aujourd'hui, pour faire entendre leur voix. A Paris, le rendez-vous est fixé à 14 heures à Port-Royal, où se trouve la direction du ministère de l'Enseignement supérieur. Avant le début du cortège, je vous propose de visionner ce reportage de nos collègues d'"Envoyé Spécial", qui ont suivi des étudiants qui, pour se nourrir et tenir leur budget, fouillent les invendus sur les marchés. : "Nous donnons sa chance au couvre-feu." Gabriel Attal affirme également qu'il n'y aura pas "d'évolution des restrictions nationales cette semaine". : Interrogé à l'instant sur la question des remontées mécaniques des stations de ski, Gabriel Attal explique n'avoir aucun élément à communiquer. "Je laisse le ministre de l'Economie l'occasion de l'annoncer au secteur concerné d'ici la fin de la semaine", vient de déclarer le porte-parole du gouvernement aux journalistes, à la sortie du Conseil des ministres. : La parade de la Saint-Patrick n'aura encore une fois pas lieu, le 17 mars prochain à Dublin, en Irlande. Comme l'an dernier, l'événement est annulé à cause de la pandémie. Reconfinée pour un mois au moins en janvier, l'Irlande présentait récemment le taux d'incidence le plus élevé au monde. Incompatible, donc, avec une fête qui réunit traditionnellement 500 000 personnes dans les rues de la capitale. : Il est midi, voici un nouveau point sur l'actualité Pas de temps à perdre. Joe Biden, qui sera investi 46e président des Etats-Unis à midi 18 heures, heure française , prendra dès aujourd'hui une dizaine d'actions présidentielles pour revenir sur le bilan de Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, et la gestion de l'épidémie. A quelques heures de la fin de son mandat, Donald Trump a gracié 73 personnes, dont son ancien conseiller Steve Bannon. Le républicain a également commué 70 peines. Un nouveau conseil de défense sanitaire s'est tenu ce matin à l'Elysée. Il y a été question de la réouverture ou non des remontées mécaniques dans les stations de ski pour les vacances de février. Aucune annonce officielle n'a été communiquée, pour l'instant, mais les professionnels de la montagne ne se font guère d'illusions. Les départements de la Loire, de la Haute-Loire, et du Rhône ont été placés en vigilance orange pour vents violents. : La Chine avait déjà fait état de ce variant fin décembre chez une étudiante arrivée à Shanghai en provenance du Royaume-Uni. : Deux cas du variant identifié au Royaume-Uni ont été découverts parmi les six cas de Covid-19 détectés dans l'arrondissement de Daxing, une banlieue de Pékin, ont annoncé les autorités sanitaires locales. Il s'agit des premiers signalés dans la capitale chinoise, qui compte 21 millions d'habitants. : Nous l'évoquions un peu plus tôt dans ce direct, sept nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés à Pékin, dont six à Daxing, une banlieue de la capitale chinoise. Conséquence : les autorités ont appelé l'ensemble des 1,6 million d'habitants de Daxing à rester chez eux, à éviter les foules. Ils ont également interdiction de quitter Pékin. Suivez notre direct. : "On est dans une pente légèrement ascendante" de l'épidémie, analyse Martin Hirsch, sur franceinfo. A l'heure actuelle, un peu plus de 1 000 personnes sont hospitalisées chaque semaine en Ile-de-France, selon le directeur de l'APHP, contre 850 les semaines précédentes. : Au Japon, la vaccination généralisée contre le Covid-19 devrait démarrer en mai. Le gouvernement espère que la majorité de la population adulte du pays aura reçu un vaccin d'ici les JO de Tokyo en juillet. Un feu vert réglementaire pour le vaccin de Pfizer-BioNTech est espéré par le gouvernement pour le mois prochain. : Au menu du conseil de défense sanitaire ce matin ; la question de la réouverture ou non des remontées mécaniques dans les stations de ski pour les vacances de février. Trois possibilités doivent être présentées lors du conseil, selon les informations de franceinfo : l'ouverture des télésièges et des téléskis, leur non-ouverture ou l'examen de la question à une date ultérieure. : Faisons un nouveau point sur l'actualité de la matinée : Un nouveau chapitre s'ouvre. Joe Biden est arrivé à Washington DC, où il sera investi 46e président des Etats-Unis à midi 18 heures, heure française . Donald Trump, qui n'assistera pas à la prestation de serment du démocrate, s'envolera lui pour la Floride. A quelques heures de la fin de son mandat, Donald Trump a gracié 73 personnes, dont son ancien conseiller Steve Bannon. Le républicain a également commué 70 peines. Un nouveau conseil de défense sanitaire se tient ce matin à l'Elysée. Il y sera notamment question de la réouverture ou non des remontées mécaniques dans les stations de ski pour les vacances de février. Mais les professionnels de la montagne ne se font guère d'illusions. Les départements de la Loire et du Rhône ont été placés en vigilance orange pour vents violents. : "On vaccine plus de 100 000 personnes par jour dans ce pays", explique Martin Hirsch. Le directeur de l'APHP est l'invité de la matinale de franceinfo. Vous pouvez l'écouter en direct par ici. : Plongez dans les comptes de sa librairie dans cet article. Et si vous aussi, vous êtes chef d'une petite entreprise et souhaitez témoigner, écrivez-nous via ce formulaire. : Si la librairie s'en est sortie, c'est aussi grâce à l'aide du Centre national du livre, qui lui a versé 28 300 euros pour l'aider à payer ses charges fixes environ 37 000 euros hors taxes chaque mois , même lors des périodes d'activité réduite. Elle a aussi bénéficié d'un prêt garanti par l'Etat, qu'elle n'a pas eu besoin d'entamer. JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO : Son secret ? Avoir très tôt misé sur la vente en ligne, notamment via le "click and collect". Une mue facile pour la librairie d'Yves Lagier, qui bénéficie depuis 2011 d'un site internet, mais aussi d'une newsletter hebdomadaire ayant permis de prévenir rapidement ses 12 000 abonnés de l'organisation adoptée. JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO : Aujourd'hui, vous pouvez découvrir l'histoire d'Yves Lagier, un libraire dans le Tarn qui a réussi l'exploit d'améliorer son chiffre d'affaires de 22 en 2020, malgré un début d'année compliqué. MARIE-PIERRE VOLLE / MAXPPP / JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO : On les a vus baisser le rideau lors des confinements, on a voulu les soutenir durant les courses de Noël Comment s'en sortent les commerçants, après un an de restrictions sanitaires ? Cette semaine, franceinfo donne la parole à un restaurateur, une coiffeuse et un libraire qui nous racontent comment ils traversent la crise. : Le Covid a été éradiqué de la Chine ? Pourquoi on n'en entend plus parler ? : Le variant britannique du Covid-19 a été détecté la semaine dernière dans 60 pays et territoires, soit 10 de plus qu'au 12 janvier, selon l'Organisation mondiale de la santé. Le variant identifié en Afrique du Sud se diffuse quant à lui plus lentement et est présent dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus qu'au 12 janvier, précise l'OMS dans sa revue épidémiologique hebdomadaire.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-les-professionnels-de-la-montagne-fixes-sur-leur-sort-ce-mercredi_4264855.html
['santé']
Coronavirus : face à la deuxième vague, l’exécutif durcit le ton
Emmanuel Macron doit s’exprimer mercredi 14 octobre soir, et annoncer de nouvelles mesures face à la deuxième vague de l’épidémie. Deux jours après que Jean Castex a appelé les Français à combattre tout « relâchement », le président devrait à son tour chercher à responsabiliser les Français.
Le ton a changé au sommet de l’État. Le président de la République doit s’exprimer à la télévision sur la crise sanitaire, mercredi 14 octobre à 19 h 55. Le contenu de son intervention demeure pour l’heure incertaine, mais Emmanuel Macron devrait chercher à provoquer un électrochoc chez les Français, face à la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Le gouvernement multiplie depuis le début de la semaine les messages d’alerte et les appels à la responsabilité des Français. LES FAITS. Coronavirus : pour Jean Castex, la France est entrée « dans une deuxième vague forte » Le premier ministre Jean Castex a donné le ton, lundi 12 octobre à l’antenne de France Info. « Nous sommes dans une deuxième vague forte », a-t-il déclaré, estimant que « rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux ». Responsabiliser, pas culpabiliser Le « rien n’est exclu » n’est pas neuf dans le discours gouvernemental, qui n’a jamais écarté totalement la possibilité, par exemple, de reconfinements locaux, bien qu’il ait toujours affiché sa détermination à tout faire pour l’éviter. En revanche, la fermeté de Jean Castex à l’endroit des Français semble, elle, plus inédite. « Il ne peut plus y avoir de relâchement », martelait-il encore sur France Info, estimant que « les Français ont considéré un peu trop vite, malgré les discours que nous tenions, que ce virus avait disparu ». À Matignon, on se défend de toute volonté de culpabiliser les Français. « Il y a un changement de ton, c’est vrai, mais c’est un durcissement lié à la dégradation de la situation sanitaire, pas une culpabilisation des Français, assure-t-on dans l’entourage du premier ministre. Au contraire, Jean Castex dit plutôt qu’il les comprend. Mais cela n’empêche pas qu’il faille davantage de responsabilisation. » De fait, un rapport d’étape présenté mardi 13 octobre par la mission indépendante d’évaluation de la gestion du Covid, commandé par Emmanuel Macron lui-même, pointait, parmi les insuffisances de la communication gouvernementale au cours de la première vague, « un appel réduit à la responsabilité des citoyens ». Le relâchement en privé dans le viseur Surtout, l’exécutif considère aujourd’hui que cette responsabilité est l’élément clé de la lutte contre le virus. « L’espace public, on régule. La difficulté, ce sont les espaces privés », résume un conseiller ministériel. En clair : les réunions de famille, dîners entre amis ou fêtes étudiantes sont dans le viseur du gouvernement. Jusqu’où ira le président, dans ses annonces de mercredi soir, pour limiter ces moments de « relâchement » qui accélèrent la circulation du virus ? Impossible d’y répondre avec certitude à l’avance, même si l’hypothèse d’un couvre-feu semblait tenir la corde à quelques heures de l’intervention présidentielle. L’exécutif cherche toujours la ligne de crête entre le nécessaire et l’acceptable, sans porter un coup d’arrêt à la relance économique. « Le gouvernement essaye de tenir l’équilibre, mais il a raison de dire que les gens doivent se mettre en responsabilité, estime le député de l’Hérault Jean-François Eliaou, médecin de formation. Je veux bien que certaines mesures soient difficiles à accepter, mais ce que je trouve inacceptable, c’est de voir les hôpitaux se remplir à nouveau ! Il y a peut-être un risque de culpabiliser les Français, mais je ne vois pas d’autre solution. On est au maximum des mesures possibles avant des choses plus coercitives. » EXPLICATION. Covid-19 : restaurants, bars, cafés Qui peut ouvrir ou pas ? Est-ce ainsi qu’Emmanuel Macron présentera la situation aux Français ? Il devrait en tout cas tenir la même ligne de fermeté que son premier ministre. L’heure n’est plus au mouvement de balancier observé du temps d’Édouard Philippe, où la gravité du premier ministre était parfois contrebalancée quelques jours plus tard par l’optimisme du président. « L’idée, cette fois, est plutôt d’aller crescendo », prévient un proche de Jean Castex.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Coronavirus-face-deuxieme-vague-lexecutif-durcit-ton-2020-10-14-1201119353
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Covid-19 : sous tension, les services de réanimation tirent la sonnette d'alarme
3 363 patients Covid se trouvaient en réanimation lundi 8 février. La hausse est lente mais constante. Certains services de réanimation s’inquiètent de l’afflux de malades dans les prochaines semaines, relève France 2.
C’est une situation qui tracasse fortement les services de réanimation : l’afflux de patients. En effet, lundi 8 février, 3 363 malades se trouvaient déjà en réanimation. La hausse est constante. En quelques jours, le nombre de patients a doublé dans un service de l’hôpital de la Timone, à Marseille Bouches-du-Rhône . Il ne reste plus qu’un lit disponible, mardi au soir. Le personnel tend à manquer, ce qui empêche l’ouverture de nouveaux lits. Des lits spécialisés "On ne peut pas construire des lits de réanimation qui sont des lits hyper techniques, comme ça, de but en blanc, et tous les lits où on pouvait ouvrir des réanimations, on les a ouverts", explique le professeur Lionel Velly, chef du service réanimation de l’hôpital. Pourtant, depuis septembre, 30 de personnel en plus a été recruté dans cet établissement. En outre, pour soulager le service de réanimation, une autre unité a été ouverte et 24 patients y sont accueillis pour l'instant. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-sous-tension-les-services-de-reanimation-tirent-la-sonnette-d-alarme_4290457.html
['santé']
Variant Delta : cinq questions sur cette mutation du virus responsable du Covid-19 qui progresse en France
Le Premier ministre, Jean Castex, a appelé à renforcer "la vigilance", notamment dans le département des Landes.
Faut-il s'inquiéter de la progression dans l'Hexagone du variant Delta, identifié pour la première fois en Inde et jugé plus contagieux que tous les autres ? Cette hausse des cas de contamination avec cette souche du virus Sars-CoV-2 "doit nous conduire à renforcer notre vigilance pour éviter tout risque de reprise épidémique", a averti le Premier ministre Jean Castex, jeudi 24 juin, en déplacement à Mont-de-Marsan dans les Landes. Un département particulièrement touché par ce nouveau variant du Covid-19. Franceinfo répond à cinq questions autour du variant Delta. Pourquoi ce variant inquiète-t-il ? Parce qu'il est jugé plus contagieux que la souche initiale du Sars-Cov-2 présente en France. Interrogé par franceinfo mardi 22 juin, le professeur en épidémiologie et santé publique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Mahmoud Zureik, l'a rappelé en deux chiffres. Le variant Delta est plus transmissible de l'ordre de 40 à 60 , par rapport au variant Alpha , lui-même 50 plus transmissible que le variant original. L'épidémiologiste Mahmoud Zureik sur franceinfo Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, le variant Delta a été détecté pour la première fois en Inde à la fin de l'année 2020. Ce variant, dont le nom complet est "21A/478K B.1.617.2, Delta ", est jugé "préoccupant" par Santé publique France. Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 24 juin, l'agence sanitaire rappelle qu'il est désormais le variant prédominant au Royaume-Uni, où il a été introduit en avril 2021. Sa progression a donc été extrêmement rapide et s'il semble avéré que le variant Delta est plus contagieux, on ignore encore s'il est plus dangereux. "Les premiers résultats sur la dangerosité suggèrent que le variant Delta est plus redoutable, mais ils doivent être consolidés et il faut d'autres études pour confirmer", a encore expliqué Mahmoud Zureik sur franceinfo. Est-il en progression en France ? Oui. Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 24 juin, Santé publique France relève que la présence du variant Delta a "fortement augmenté" dans l'Hexagone entre mai et juin. Il est en effet passé de 0,8 des échantillons analysés selon l'enquête épidémiologique conduite le 25 mai à 7 , dans l'enquête conduite le 8 juin . Menées sous la houlette de Santé publique France, ces enquêtes permettent de surveiller l'évolution des variants grâce au criblage de tests PCR, puis analysés grâce au séquençage complet du génome viral. L'évolution des resultats de séquençage pour les variants préoccupants, avec en couleur bleu le variant Delta. SANTE PUBLIQUE FRANCE Si l'on en croit les prévisions alarmistes du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, ce variant devrait devenir dominant en Europe d'ici à la fin de l'été. "Nous estimons que le variant Delta ... représentera 90 des cas de Covid-19 circulant dans l'Union européenne d'ici fin août", prévient-il dans un communiqué en anglais publié mercredi 23 juin. Où est-il présent en France ? Au total, Santé publique France a recensé, entre la mi-avril et le 20 juin 2021, "287 cas d'infection par le variant Delta confirmés par séquençage ... , dont 276 cas en France métropolitaine". "Les trois régions ayant le nombre de cas de variant Delta confirmés le plus élevé étaient la Nouvelle-Aquitaine 85 cas , l'Ile-de-France 52 et la Provence-Alpes-Côte d'Azur 51 ", précise-t-elle. Mais "des cas sporadiques sont maintenant rapportés dans la majorité des régions métropolitaines", note également l'agence sanitaire, en illustrant ses propos avec la carte ci-dessous. Cette carte illustre le nombre de prélèvements positifs au Sars Cov-2 qui confirme une infection par le variant Delta en France ronds et taches bleues . SANTE PUBLIQUE FRANCE "On observe en conséquence une augmentation du nombre de clusters et de foyers de transmission localisée Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur , mais également des zones de diffusion plus soutenue comme en Nouvelle-Aquitaine Landes , dans le Grand Est Bas-Rhin et en Auvergne-Rhône-Alpes Isère ", complète Santé publique France. Il reste donc "nécessaire de maintenir un niveau de vigilance élevé, notamment dans les Landes, où une augmentation du taux d'incidence est notée" dans la semaine du 14 au 20 juin. Selon le site CovidTracker, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants dans ce département est passé le 24 juin à 51, soit juste au-dessus du seul d'alerte fixé à 50. C'est le seul département de France métropolitaine dans ce cas. Le variant Delta représente désormais "70 des cas positifs détectés" dans les Landes, selon l'exécutif. Enfin, d'après Santé publique France, dans les régions d'outre-mer, à ce jour, "seule la Guadeloupe rapportait une chaîne de transmission limitée liée au variant Delta, confirmée par séquençage". Des mesures spécifiques sont-elles prises ? Oui. Les mesures classiques de prévention de l'épidémie "tester, alerter, protéger" ont été renforcées dans les Landes, selon le Premier ministre. Lors de sa visite à Mont-de-Marsan, Jean Castex a ainsi promis le déblocage de 20 000 doses de vaccin supplémentaires, ce qui devrait permettre au département de disposer de 60 000 doses la semaine prochaine. Par ailleurs, le gouvernement décidera dans une semaine si l'allègement des mesures sanitaires prévues au 1er juillet s'appliquera ou non dans les Landes. De son côté, l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a également annoncé une série de mesures, dont la distribution de 10 000 autotests dans les Landes, "dans certains lieux spécifiques et festifs ... , notamment au bénéfice des jeunes bars, plages ". Parallèlement, l'ARS a renforcé la pratique du "rétrotracing", cette enquête menée par l'Assurance-Maladie pour remonter à la source de la contamination des patients. Julien Meric, le directeur adjoint de la Caisse primaire d'assurance maladie des Landes, rappelle le fonctionnement de cette procédure : On remonte de dix jours dans la vie du patient pour voir les événenements qui peuvent avoir joué dans sa contamination, par exemple une sortie scolaire, un mariage, une fête d'anniversaire, un baptême... Julien Meric, directeur adjoint de la CPAM des Landes à franceinfo "Bien sûr, lorsqu'on contacte le patient, on ne sait pas encore s'il a été contaminé avec le variant Delta, puisque le séquençage n'a pas été fait", expose-t-il. "Mais comme on sait aujourd'hui que ce variant représente 70 des cas positifs dans les Landes, on fait immédiatement un signalement à l'agence régionale de santé par exemple si deux membres d'une même famille sont touchés ou si on a un faisceau d'indice sur une sortie scolaire ou un mariage, pour que l'ARS envoie immédiatement le test au criblage." L'objectif est donc d'identifier rapidement s'il s'agit du variant Delta, pour pouvoir au mieux suivre sa progression et tenter de le freiner. La vaccination est-elle efficace ? Oui. Au Royaume-Uni et en Israël, où une grande partie de la population est totalement vaccinée, les cas de contamination au variant Delta ne se sont pas traduits par une hausse des cas graves. "On sait que le vaccin est efficace contre le variant Delta, même si on perd un petit peu en efficacité", a résumé l'épidémiologiste à l'Ecole des hautes études en santé publique de Rennes, Pascal Crépey, qui était interrogé à ce sujet jeudi 24 juin sur franceinfo. Mais il faut "les deux doses", a-t-il précisé. "Bien sûr pour que le vaccin soit efficace, il faut qu'il y ait les deux doses, ce qui n'était pas forcément le cas pour le variant précédent." Pascal Crépey, épidémiologiste sur franceinfo Même constatation dans les Landes, selon un communiqué de l'ARS : la présence du variant delta ne s'est pas accompagnée d'une hausse des cas graves. "L'activité aux urgences pour suspicion de Covid-19 reste faible, écrit-elle, et aucun impact sur les indicateurs de gravité n'est à ce stade observé. ... Cette situation trouve son explication dans le fait que l'augmentation de l'incidence est imputable principalement aux jeunes développant peu de formes graves et aux personnes âgées vaccinées, protégées également contre les formes graves."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/variant-delta-cinq-questions-sur-cette-mutation-du-virus-responsable-du-covid-19-qui-progresse-en-france_4677823.html
['santé']
La FEB félicite les nouvelles mesures de soutien mais demande plus
La Fédération des entreprises de Belgique FEB se félicite vendredi des nouvelles mesures de soutien décidées par le gouvernement fédéral, lesquelles "apporteront un ballon d'oxygène aux entreprises" durant la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus. "Mais...
Face aux conséquences de la deuxième vague sur l'économie et les entreprises belges, le gouvernement fédéral a décidé de prolonger une série de mesures de soutien existantes mais a également introduit une série de nouvelles mesures. Autant de mesures qui satisfont la FEB car elles renforceront les liquidités des entreprises à court terme et les aideront à traverser la crise. La FEB a calculé, avec l'aide du bureau d'informations commerciales Graydon, que les mesures de soutien adoptées lors de la première vague ont permis de faire passer de 40 à 25 le nombre d'entreprises potentiellement en danger. "Les problèmes de liquidité seront plus ou moins maîtrisés grâce aux mesures de soutien, mais nous ne sommes pas encore à l'abri d'une crise de solvabilité pouvant véritablement mettre les entreprises en faillite", avertit la FEB, qui appelle donc "à un solide arsenal de mesures permettant également de soutenir notre économie à moyen terme". L'organisation patronale suggère, par exemple, un nouveau régime Cooreman-De Clercq pour mobiliser l'épargne, de rendre fiscalement possible la constitution de réserves de reconstitution, d'encourager les prêts subordonnés, de recentrer et renforcer la déduction des intérêts notionnels ou de prolonger le tax shelter Covid-19 pour les petites entreprises. "Nous remercions le gouvernement pour le vaste plan de soutien socio-économique qui a été approuvé. Des mesures à court terme comme la prolongation du chômage temporaire sont les bienvenues, mais de plus en plus d'entreprises qui étaient saines avant la crise se retrouvent à bout de souffle après neuf mois de crise. Elles ont besoin de mesures qui renforcent la structure de leur capital de manière structurelle, préservant ainsi la solvabilité de nos entreprises à moyen et long terme. Il est urgent de mettre en place un plan de solvabilité", conclut l'administrateur délégué de la FEB, Pieter Timmermans, cité dans un communiqué.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/la-fed-felicite-les-nouvelles-mesures-de-soutien-mais-en-veut-plus-5fa54eecd8ad586f515b616e
['économie/finance']
Covid-19 : le président polynésien positif deux jours après avoir rencontré Macron
Édouard Fritch, président de la Polynésie française, a rencontré le Président, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et le ministre des Outre-Mer au cours de la même semaine.
Publié le 12/10/2020 à 08:30 À son retour à Tahiti, deux jours après avoir rencontré Emmanuel Macron, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a été testé positif à la Covid-19, a annoncé son service de communication le dimanche 11 octobre. "Le Président Édouard Fritch a été déclaré positif à la Covid-19 à son retour de Paris" peut-on lire dans le communiqué. Édouard Fritch a rencontré le président français jeudi, avant de reprendre l'avion le lendemain pour Papeete. Samedi soir, "il avait un peu de fièvre et des douleurs articulaires", il a donc effectué un prélèvement. Le résultat, connu dans la nuit de samedi à dimanche, s'est avéré positif. Au cours de son séjour à Paris, Édouard Fritch a également rencontré le Premier ministre Jean Castex et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu une semaine plus tôt, ainsi que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le lundi 5 octobre. Edouard Fritch "avait été déclaré négatif au test RT-PCR effectué à Paris, 3 jours avant son départ", a indiqué son service de communication. C'est lors d'un nouveau test, effectué à Tahiti, qu'il a été déclaré positif. Il a été placé en septaine, un isolement de sept jours. Selon le communiqué, son état n'est "pas préoccupant".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/covid-19-le-president-polynesien-positif-deux-jours-apres-avoir-rencontre-macron-7800901523
['international']
Covid-19 : l'hôpital de Narbonne est saturé
Face à la propagation du Covid-19, de nombreux services hospitaliers partout en France ont du mal à faire face. À l'hôpital de Narbonne Aude , le flux de patients a considérablement augmenté ces derniers jours.
Face à la propagation du Covid-19, de nombreux services hospitaliers partout en France ont du mal à faire face. À l'hôpital de Narbonne Aude , le flux de patients a considérablement augmenté ces derniers jours. À l'hôpital de Narbonne, dans l'Aude, Sanda Monin, un patient de 47 ans atteint du Covid-19, plutôt sportif et ne présentant aucune comorbidité, a été admis aux urgences pendant la nuit. "J'ai commencé à avoir peur quand j'ai senti que je commençais à avoir cette pression au niveau du torse, de la poitrine", décrit-il. Comme lui, la majorité des patients hospitalisés ici est âgée de moins de 65 ans, et n'est pas vaccinée. 34 personnes hospitalisées L'hôpital de Narbonne fait face à une quatrième vague. Il est ainsi passé de zéro à 34 personnes hospitalisées pour Covid, en trois semaines. "On n'a plus de place en réanimation, explique Alain Peret, chef du service des urgences de Narbonne. Dimanche, on a été obligé de transférer un patient sur Rodez. Actuellement, on est en recherche de places, parce qu'on a trois ou quatre patients aux urgences qui n'ont pas de place."
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-hopital-de-narbonne-est-sature_4726975.html
['santé']
La popularité moyenne de Macron est au plus haut depuis juin 2018
La popularité d'Emmanuel Macron a bondi de sept points en mars 38,7 , avec l'épidémie de coronavirus, selon notre moyenne des baromètres. Cette hausse ne sera pas forcément durable alors que la gestion de crise de l'exécutif est sous le feu des critiques.
La popularité moyenne de Macron est au plus haut depuis juin 2018 10h48 , le 31 mars 2020 La popularité d'Emmanuel Macron a bondi de sept points en mars 38,7 , avec l'épidémie de coronavirus, selon notre moyenne des baromètres. Cette hausse ne sera pas forcément durable alors que la gestion de crise de l'exécutif est sous le feu des critiques. Un saut de 7 points dans le baromètre BVA, 11 points dans le sondage Ifop/JDD, 13 points chez Harris Interactive, 14 points chez Ipsos. L'épidémie de coronavirus booste la popularité d'Emmanuel Macron. François Hollande et Nicolas Sarkozy avaient aussi profité d'un phénomène similaire alors qu'ils étaient confrontés à une crise ; le premier après les attentats de 2015, le second durant la crise économique de 2008. "Ce sont toujours des gains de popularité sans lendemain", estime néanmoins le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi, interrogé par le JDD. Recevez chaque soir gratuitement par mail notre Journal de Demain spécial coronavirus Ainsi, la cote moyenne d'Emmanuel Macron a été mesurée en mars à 38,3 , soit une hausse de 7 points par rapport à février 2020. Ce qui constitue son meilleur niveau de popularité depuis juin 2018, soit un mois avant le début de l'affaire Benalla. Le JDD calcule la popularité moyenne d'Emmanuel Macron depuis mai 2017 à partir de sept baromètres différents. Seuls 4 des 7 sondages ont toutefois été réalisés depuis l'aggravation de la crise sanitaire. Lire aussi - SONDAGE. Coronavirus : la confiance des Français envers le gouvernement chute Ces bons sondages semblent fragiles. Les dernières enquêtes d'opinion montrent que la confiance dans la façon dont le gouvernement gère l'épidémie s'effrite. Selon un sondage de l'Ifop pour le JDD, 44 des Français disent avoir confiance dans le gouvernement pour "faire face efficacement" à l'épidémie de coronavirus, soit 11 points de moins en une semaine. "Il y a une dissociation entre la figure présidentielle, qui incarne l’unité nationale autour de laquelle les Français font bloc en temps de crise, d’une part ; et, d’autre part, un regard de plus en plus sévère sur la gestion au jour le jour de la crise", analyse Frédéric Dabi. Vous pouvez consulter les données sur notre graphique ci-dessus, il vous suffit de cliquer sur les noms des instituts pour afficher ou masquer les courbes. Si notre graphique ne s'affiche pas, cliquez ici. Macron progresse fortement dans les derniers sondages Dans le détail, voici les variations de la cote de popularité du Président : Emmanuel Macron prend 7 points dans le baromètre BVA 40 , progresse de 11 points dans le baromètre de l' Ifop pour le JDD 43 , monte de 13 points dans le baromètre d' Harris Interactive 51 et augmente de 14 points dans le sondage d' Ipsos 44 40 , progresse de 11 points dans le baromètre de l' 43 , monte de 13 points dans le baromètre d' 51 et augmente de 14 points dans le sondage 44 Parmi les sondages réalisés avant l'aggravation de la crise sanitaire, en début de mois, Emmanuel Macron perd un point dans le baromètre Ifop pour Paris Match 33 . Il baisse de deux points dans le sondage mensuel d'Elabe 29 , mais sa popularité s'apprécie de 4 points dans celui de Kantar-onepoint 28 . Rappelons aussi que les différences d'une enquête à l'autre peuvent relever soit de la méthodologie utilisée par chacun des instituts mode de collecte, taille et "redressement" de l'échantillon... et surtout de la question exacte qui est posée. Au final, la popularité d'Emmanuel Macron se situe donc aujourd'hui dans un intervalle assez large qui va de 28 à 51 de satisfaction.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Politique/sondages-la-popularite-moyenne-de-macron-est-au-plus-haut-depuis-juin-2018-3958785
['politique']
Que dit le rapport de l'OMS sur les origines de la COVID-19 ?
Même si à travers ses 120 pages, ce rapport tant attendu éclaircit certaines questions, il en laisse d'autres sans réponse.
Si la chaîne de transmission du virus comprend bel et bien d'un hôte intermédiaire, alors il sera important de l'identifier afin que des mesures de mitigation puissent être mises en place pour empêcher de nouvelles flambées épidémiques, explique Theodora Hatziioannou, professeure de virologie à l'université Rockefeller de New York. Le rapport présente un autre scénario possible de transmission : un saut direct du virus de la chauve-souris à l'Homme. Pour Robert Garry, virologue au sein de la Tulane University School of Medicine qui a étudié les origines du virus en s'appuyant sur son génome, un tel événement « n'est pas si difficile à imaginer. » En revanche, le rapport revient sur l'identification du marché Huanan comme étant, selon certains, le lieu de la première transmission de l'animal à l'Homme. Les premiers cas signalés de COVID-19 n'avaient aucun lien avec le marché. D'après le rapport, cela suggère qu'aucune conclusion définitive ne peut être tirée à propos du rôle du marché Huanan dans les prémices de l'épidémie, ou sur la façon dont l'infection a pu y émerger. L'hypothèse selon laquelle de la nourriture surgelée emballée et vendue sur les marchés aurait joué un rôle dans la transmission du SARS-CoV-2 a également été abordée. Les auteurs du rapport estiment que cette hypothèse dite de la chaîne du froid était plausible et appellent à multiplier les études cas-témoins d'épidémies impliquant des produits surgelés. Ils recommandent également d'examiner les produits de la chaîne du froid vendus dans le marché de Huanan à partir de décembre 2019, en admettant que cela soit encore possible. Le rapport conclut qu'il est « extrêmement improbable » que le virus ait été créé dans un laboratoire de Wuhan, une hypothèse propagée par l'ex-président des États-Unis Donald Trump mais rarement envisagée par les scientifiques. Néanmoins, pas plus tard que la semaine dernière, l'ex-directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis CDC , Robert Redfield, continuait de diffuser cette idée dans une interview accordée à CNN. « Il n'y a aucune trace de la présence d'un virus étroitement lié au SARS-CoV-2 dans un quelconque laboratoire » avant le signalement des premiers cas de COVID-19 en décembre 2019, indique le rapport de l'OMS, et les auteurs d'ajouter que le risque d'une introduction accidentelle du nouveau coronavirus dans un contexte de laboratoire en infectant un humain « est extrêmement bas. » Le rapport ne sollicite pas de recherches supplémentaires relatives à la possibilité d'une fuite dans l'un des laboratoires de Wuhan. « Les premières conclusions ne sont pas renversantes, et restent tout à fait logiques, » déclare Hatziioannou. « Je sais que beaucoup de monde préférerait penser que ce virus s'est échappé d'un laboratoire, mais je trouve les théories du complot de ce genre extrêmement difficiles à croire. » ZONES D’OMBRE Toutefois, le rapport fait déjà l'objet de toutes les attentions. Bien qu'il soit le fruit de la collaboration entre l'OMS et les autorités chinoises, les enquêteurs dépêchés par l'OMS se sont vus refuser l'accès au marché de Wuhan et la collecte d'autres données dans les premières phases de l'enquête, ce qui amène certains experts à penser que l'OMS en a cédé la responsabilité à la Chine, second contributeur de l'organisation après les États-Unis. La Chine a également fait de la rétention d'informations sur l'épidémie initiale à Wuhan, ce qui a eu pour effet de retarder l'enquête de l'OMS. Dans un communiqué conjoint publié ce jour, les gouvernements de 14 pays - dont la France ne fait pas partie - ont émis des réserves quant la transparence des futures recherches sur les origines du SARS-CoV-2. « Il est crucial pour des experts indépendants de disposer d'un accès total à l'ensemble des données humaines, animales et environnementales pertinentes, ainsi qu'aux recherches et à la liste du personnel impliqué dans les premiers stades de l'épidémie afin de déterminer la façon dont cette pandémie a émergé, » peut-on lire dans le communiqué. Malgré ces défauts, Robert Garry, de l'université Tulane, reste convaincu de la crédibilité du rapport de l'OMS. « C'est un rapport riche en détails, ce n'est pas le genre de données que l'on peut inventer, » assure-t-il. Lipkin le rejoint sur ce point : « Le rapport est minutieux, exhaustif et bien écrit, » ajoute-t-il. « Il est conforme à nos prévisions. Loin de moi l'idée qu'il n'était pas important de le faire, mais il n'y a pas matière à s'exclamer : "Ah, je ne pensais pas que ce serait le cas." » Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
nationalgeographic.fr
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/que-dit-le-rapport-de-loms-sur-les-origines-de-la-covid-19
['science/technologie']
Espoir d'inverser la baisse du trafic aérien, lié
En raison de la circulation active du coronavirus, le flux aérien observé entre la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy a, certes, subi une baisse. Mais le fléchiss
En raison de la circulation active du coronavirus, le flux aérien observé entre la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy a, certes, subi une baisse. Mais le fléchissement est moindre que sur les autres tronçons. Pascal Pétrine. -10 du trafic Pas de quoi s'inquiéter, quant à la reprise ? On le sait : la crise sanitaire, liée à la Covid-19, a impacté plusieurs secteurs économiques... dont le trafic aérien.Mais, si le nombre de passagers ayant fréquenté l’aéroport "Guadeloupe - Pole Caraïbes", durant les grandes vacances scolaires 2020, est en baisse, par rapport à l'an dernier, les chiffres de fréquentation des vols, à destination de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, sont un peu plus réjouissant. Les deux plateformes aéroportuaires des îles du Nord connaissent, certes, un fléchissement, mais certains indicateurs sont plutôt encourageants.Cette année, durant les mois de juillet et aout, 4.000 passagers de moins ont été enregistrés, entre les deux collectivités françaises du Nord de l'arc antillais et la Guadeloupe. Une baisse de 10 , par rapport à l’an dernier. 35.000 passagers ont tout de même voyagé entre nos îles, sur cette période, contre 39.000 en 2019.Ce résultat est jugé plutôt encourageant. Il découle tout d’abord de la fréquence des liaisons effectuées par les deux compagnies historiques, Air Caraïbes et Air Antilles, mais aussi de l'absence de règles sanitaires strictes de déplacement, comme cela a été le cas, en provenance de l’Hexagone.Ainsi, les îles du Nord échappent à la tendance globale de baisse conséquente du trafic aérien et peuvent se satisfaire d’une performance bien plus prometteuse. De quoi même, selon certaines sources, envisager un retour à la normale plus rapide que sur les autres tronçons.Un effet en partie lié au rush de touristes américains, bien que contraints d’arriver via San juan, l’aéroport de Juliana, en partie hollandaise de Saint-Martin, étant fermé.Concernant Saint-Barthélemy, bien que la reprise d’activité ait été progressive, l’aéroport y a vu sa fréquentation atteindre 63 du niveau de 2019, soit 17.145 passagers passés par la plateforme aéroportuaire. De surcroît, il y a eu un pic, en juillet, de 78 de fréquentation.Sur cette période, le trafic en provenance de Pointe-à-Pitre a même progressé : 37 .Enfin, malgré la crise sanitaire, la demande de vols privés a été en nette progression, sur un an. Elle atteint 60 de plus qu'il y a un an. Ainsi, 331 passagers ont été transportés par ce moyen.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/guadeloupe-iles-du-nord-bel-espoir-d-inverser-la-baisse-du-trafic-aerien-liee-a-la-covid-19-880252.html
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Coronavirus : la France se transforme en super-État providence
Le "quoi qu'il en coûte", version XXL. Cette formule résume à elle seule l'esprit des nouvelles aides annoncées jeudi soir par le gouvernement.
Crédit Image : Ludovic MARIN / POOL / AFP Crédit Média : RTL Date : 15/01/2021 publié le 15/01/2021 à 09:52 Nouvelles restrictions à l'activité à cause de la crise sanitaire, nouvelles aides ... C'est la chanson du jeudi soir que nous avons entendue hier, comme à chaque fois que Jean Castex fait une conférence de presse avec les principaux ministres de son gouvernement. Bruno Le Maire, Elisabeth Borne et le Premier ministre ont ainsi annoncé de nouvelles aides, pour quatre milliards d'euros supplémentaires par mois, sans compter le coût du chômage partiel. Il s'agit d'abord d'aider les commerces qui seront fermés pour cause de couvre-feu. Ces commerces réalisent 10 à 20 de leur chiffre d'affaires après 18 heures en temps habituel, et tout n'est pas rattrapable sur d'autres plages horaires. Il s'agit également d'étendre le bénéfice du fonds de solidarité aux entreprises de taille moyenne, avec jusqu'à 3 millions d'euros d'aide comme "point de départ", a précisé Bruno Le Maire. Ça pourrait donc être davantage. La prolongation du "quoi qu'il en coûte" Ce fonds va par ailleurs être étendu à de nouveaux secteurs, ceux qui sont victimes indirectes de la fermeture des restaurants, comme les blanchisseries, qui n'ont plus de nappes à laver. Les exonérations de charges sont bien sûr maintenues, tout comme le chômage partiel payé par l'État. Le remboursement des prêts garantis va également pouvoir être reporté inconditionnellement d'un an, jusqu'au printemps 2022. Bref, le gouvernement n'a pas lésiné. C'est la prolongation du fameux "quoi qu'il en coûte", au moins jusqu'à la fin du mois de février. Voire plus tard si nécessité sanitaire, a prévenu Elisabeth Borne. Combien de temps la France pourra-t-elle tenir comme cela ? Le pays s'endette massivement grâce aux prêts à taux zéro de la Banque centrale européenne, comme les autres pays du reste. Ce qui est symptomatique dans les annonces d'hier, c'est que le gouvernement a intégré les viticulteurs dans les bénéficiaires. Un super-État providence C'est vrai qu'ils sont pénalisés par des droits de douane qui frappent leurs exportations aux États-Unis, des taxes décidées par Trump. Mais ça n'a rien à voir avec la crise sanitaire. Cela tend à montrer que ce régime d'aide se pérennise, qu'il devient une façon de gérer l'économie, où l'État intervient massivement non plus seulement pour compenser les revenus des individus, mais aussi ceux des entreprises. Un super-État providence, qui ne bute plus sur aucune contrainte financière. Et qui a toute chance de durer au moins jusqu'à la présidentielle de 2022. Car on voit mal un président candidat à sa propre succession débrancher tout cela en pleine campagne électorale et prendre le risque de provoquer, à la veille de l'élection, crise sociale et mécontentement.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/coronavirus-la-france-se-transforme-en-super-etat-providence-7800956239
['économie/finance']
Face aux variants, le gouvernement " donne sa chance " au couvre-feu mais renforce les gestes barrières
Le ministre de la santé, Olivier Véran, déconseille désormais le port des masques « faits maison » et ceux de « catégorie 2 », moins protecteurs face au coronavirus Sras-CoV-2 et ses mutations. La distance de sécurité déterminant les cas contacts passe d’un à deux mètres.
Le variant anglais ne représente qu’entre 1 et 1,5 des cas positifs français, selon les dernières études. Suffisant pour qu’Olivier Véran alerte, jeudi 21 janvier sur TF1, sur la « course contre la montre » engagée contre cette mutation du Sras-CoV-2, « presque le même virus, mais plus contagieux, voire beaucoup plus contagieux ». Quand certains médecins appellent déjà à un troisième confinement pour en tarir la propagation, le ministre de la santé dit « souhaiter donner sa chance » au couvre-feu, avancé à 18 heures dans tout le pays depuis le 16 janvier et qui a permis une « baisse de la pression épidémique » dans les quinze départements qui y sont soumis depuis le 2 janvier. À LIRE. Covid-19 : la France rend les tests PCR obligatoires pour les voyageurs européens Mais le ministre prévient : « Si on constate que le variant augmente et entraîne une vague épidémique, nous la combattrions par des mesures ayant déjà montré leur efficacité. Nous pourrions être amenés à prendre les mêmes qu’à l’automne. » Soit un nouveau confinement. Les masques de « catégorie 2 » interdits Une « bonne idée » pour l’épidémiologiste Philippe Amouyel, partisan de « faire les choses progressivement ». « Laissons-nous le temps de voir les effets de ce couvre-feu face au virus, conseille le professeur de santé publique au CHU de Lille. Nous ne sommes plus dans la situation du printemps 2020 où nous n’avions pas de masques et ne connaissions rien à ce Covid. Luttons avec du sur-mesure puis constatons en suivant les chiffres au jour le jour. » EXPLICATION. Covid-19 : les nouveaux variants sont-ils inquiétants ? Tout en temporisant, Olivier Véran a annoncé deux changements concernant les gestes barrières, suivants les conseils du Haut Conseil de la santé publique HCSP dans un avis remis le 18 janvier. Le ministre a d’abord « recommandé » de ne « plus utiliser le masque artisanal qu’on a fabriqué chez soi » et d’éviter aussi les protections industrielles en tissu répondant aux spécifications de la « catégorie 2 » UNS1 établies par l’Afnor, qui ne filtrent que 70 des particules de 3 microns. Un décret, attendu vendredi matin, limitera les masques autorisés en public à seulement trois types : les chirurgicaux, les industriels de « catégorie 1 » et les FFP2. Suivi plus étroit des porteurs de variants Autre mesure pour limiter le risque de contamination : le passage de la distance de sécurité qui détermine les cas contacts d’un mètre à deux. « Ça va avoir des conséquences dans la manière dont l’Assurance maladie fait le contact tracing pour identifier les cas contacts », a précisé le ministère de la santé. Ce dernier indique aussi que les personnes porteuses d’un des variants à forte contagiosité feront l’objet d’une attention particulière lors de la visite domiciliaire proposée à chaque nouveau cas positif. L’objectif étant d’établir la liste la plus précise des cas contacts pour casser les chaînes de contamination. Des décisions prises « pour augmenter nos chances face au variant », avant une « semaine clé » dans l’évolution de l’épidémie. Pour certains scientifiques pourtant, l’heure est déjà venue de passer à un régime plus drastique. « C’est le bon moment pour confiner, assure ainsi l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. C’est à ce prix qu’on verra le bout du tunnel et qu’on permettra d’envisager plus sereinement la vaccination, qui est la seule chose qui nous sortira du Covid-19. » Le professeur de santé publique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin, scrute les plus de 22 000 nouveaux cas positifs du 21 janvier. « Le plus tôt on confinera, le mieux ce sera. C’est beaucoup plus facile de descendre à 5 000 - seuil qui permet une maîtrise de l’épidémie - en partant de là, que d’attendre l’explosion des cas et du nombre des patients dans les services de réanimation. »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Face-variants-gouvernement-donne-chance-couvre-feu-renforce-gestes-barrieres-2021-01-21-1201136332
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Une femme s'est retrouvée avec un écouvillon de dépistage dans le poumon droit !
C'est un test de dépistage pour le coronavirus qui aurait pu mal finir. Une Anglaise, âgée de 51 ans, portant une canule dans la gorge, s'est retrouvée avec un morceau de l'écouvillon stérile dans...
C'est un test de dépistage pour le coronavirus qui aurait pu mal finir. Une Anglaise, âgée de 51 ans, portant une canule dans la gorge, s'est retrouvée avec un morceau de l'écouvillon stérile dans le poumon. Cela vous intéressera aussi Les moyens de détection du coronavirus Tests antigéniques, salivaires, chiens renifleurs, smartphone De nombreux moyens de dépistage de la Covid-19 existent ou sont en cours de développement. Quels sont leurs avantages et inconvénients ? Dans un hôpital anglais, une femme a vécu ce que l'on pourrait appeler un « accident de dépistage » au coronavirus. Son cas est rapporté dans la revue BMJ Case Reports. gée de 51 ans, elle est admise à l'hôpital de Leicester, en Angleterre, pour subir une craniotomie, les médecins doivent lui retirer un hématome sous-crânien. Elle porte aussi une canule dans la gorge à la suite d'une trachéotomie. En pleine pandémie de Covid-19, la patiente doit subir un test de dépistage avant d'être transférée en maison de repos. Celui-ci est directement effectué à travers la canule par une infirmière qualifiée. Sur cette vidéo prise lors de l'endoscopie, on aperçoit brièvement la tige en plastique de l'écouvillon stérile dans le poumon de la patiente. Mohammed Hassan Hussain et al. BMJ Case Reports Un morceau d'écouvillon dans le poumon Malheureusement, l'écouvillon se casse au moment du prélèvement et une partie tombe dans le tube sans que l'infirmière n'en soit vraiment sûre. Un scanner ne permet pas d'identifier l'intrus dans les poumons de la patiente. Les médecins finissent par le retrouver lors d'un examen endoscopique. Le morceau de plastique se trouve dans un lobe du poumon droit, il est retiré par les médecins sous endoscopie. La patiente n'a pas eu de séquelle grave après cet incident mais les médecins qui l'ont prise en charge soulignent le fait qu'il n'existe aucune procédure pour réaliser sans risque des écouvillonnages de dépistage sur des personnes avec des tubes de trachéostomie. Ce genre d'accident pourrait se reproduire.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-femme-retrouvee-ecouvillon-depistage-poumon-droit-83845/
['santé', 'justice']
Le gouvernement appelle à recourir au télétravail "autant que possible" dans les zones d'alerte renforcée et maximale
Une modification du protocole sanitaire national n'est en revanche pas envisagée à ce stade. En zone d'alerte renforcée et maximale , face à la propagation du Covid-19, les employeurs et salariés "doivent, autant que possible, recour...
Une modification du protocole sanitaire national n'est en revanche pas envisagée à ce stade. Réunion de travail en visioconférence illustration . AFP / LOIC VENANCE En zone d'alerte renforcée et maximale , face à la propagation du Covid-19, les employeurs et salariés "doivent, autant que possible, recourir au télétravail", demande la ministre du Travail Elisabeth Borne. "De nombreux postes de travail permettent un travail à distance et des rotations peuvent s'organiser afin de limiter l'impact sur le collectif de travail. Dans les zones d'alerte renforcée et maximale, nous demandons aux employeurs et aux salariés, en responsabilité, de trouver les organisations adaptées à chaque entreprise et de limiter ainsi les interactions sociales , que ce soit sur le lieu de travail ou dans les transports en commun", a indiqué la ministre dans un communiqué. La ministre précise que le protocole sanitaire national en vigueur depuis le 1er septembre "continue de s'appliquer" . Ce protocole préconise notamment le port du masque systématique en espace partagé et recommande la pratique du télétravail. "Nous faisons confiance aux partenaires sociaux pour parvenir, par un dialogue social de proximité et de qualité, à mettre en œuvre ces mesures dans la concertation", a indiqué de son côté Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-gouvernement-appelle-a-recourir-au-teletravail-autant-que-possible-dans-les-zones-d-alerte-renforcee-et-maximale-ee5718c1f767632dbedd4ee70baeba9e
['économie/finance']
Une majorité de Canadiens serait d'accord avec un "reconfinement" pendant les Fêtes
OTTAWA — Un nouveau sondage suggère qu'une majorité de Canadiens soutient l'idée d'une nouvelle fermeture des entreprises et des services non essentiels pendant les Fêtes, afin de lutter contre une flambée de nouveaux cas de COVID-19. Un sondage mené en fin de semaine par Léger pour l'Association d'études canadiennes révèle que 65 des répondants se... Lire la suite »
OTTAWA — Un nouveau sondage suggère qu’une majorité de Canadiens soutient l’idée d’une nouvelle fermeture des entreprises et des services non essentiels pendant les Fêtes, afin de lutter contre une flambée de nouveaux cas de COVID-19. Un sondage mené en fin de semaine par Léger pour l’Association d’études canadiennes révèle que 65 des répondants se sont dits favorables à un confinement général dans leur province à Noël et au jour de l’An, alors que 29 s’y opposeraient. Le vice-président exécutif de Léger, Christian Bourque, a été surpris par cet appui apparemment élevé, qui demeure à peu près le même, quel que soit l’âge des répondants ou leur province de résidence. «Je m’attendais à ce que ce soit quelque chose comme 50-50, parce que nous sommes déjà soumis à des restrictions assez sévères», a déclaré M. Bourque. «À l’approche des Fêtes, les Canadiens disent essentiellement: « Attachons notre ceinture. Il reste quelques semaines encore ».» D’ailleurs, 51 des personnes interrogées estiment que l’on traverse actuellement le pire de la pandémie, tandis que 29 estiment que le pire reste encore à venir; seuls 10 pensent que le pire est derrière nous. Ces chiffres reflètent peut-être l’augmentation continue des cas dans plusieurs endroits au Canada, y compris dans des régions qui avaient été jusque-là relativement épargnées par le coronavirus. Ces résultats coïncident également avec une nouvelle modélisation de l’Agence de la santé publique du Canada, qui suggérait qu’on pourrait dépasser les 575 000 cas et près de 15 000 décès d’ici Noël. Malgré la flambée de cette deuxième vague, M. Bourque se serait attendu à ce que l’arrivée du premier vaccin approuvé par Santé Canada et le début de la campagne de vaccination de masse cette semaine suscitent plus d’optimisme chez les répondants au sondage. «Mais les gens disent au fond: nous n’en sommes pas encore là.» Au chapitre de la vaccination, d’ailleurs, les opinions demeuraient relativement inchangées en fin de semaine malgré l’enthousiasme suscité par l’arrivée annoncée des premières doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Plus des deux tiers 66 des répondants ont déclaré qu’ils prévoyaient de se faire vacciner, soit à peu près le même taux que lors des semaines précédentes. Seulement 16 ont déclaré qu’ils n’avaient pas l’intention de se faire vacciner, tandis que 18 pour cent ne savaient pas encore. Ces chiffres suggèrent une hésitation persistante en ce qui concerne la vaccination. Ainsi, comme les semaines précédentes, 31 des répondants ont affirmé qu’ils prendraient le premier vaccin offert, alors qu’une plus grande proportion, 44 , veulent attendre que d’autres vaccins soient proposés avant de retrousser leur manche. Le sondage a été mené du 11 au 13 décembre auprès de 1528 adultes canadiens faisant partie d’un panel en ligne. Les experts en recherche et en méthodologie estiment qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage réalisé en ligne, puisque la méthode d’échantillonnage est non probabiliste.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/une-majorite-de-canadiens-serait-daccord-avec-un-reconfinement-pendant-les-fetes/
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Au Bobo Club de Barbizon, le réveillon rime avec désertion
Le réveillon de la Saint-Sylvestre se déroule cette année loin des pistes de danse, fermées depuis le 13 mars. Pour certains gérants de discothèque, menacés par la crise liée au Covid-19, elles risquent même de ne plus jamais être foulées par les semelles des habitués.
Le réveillon de la Saint-Sylvestre se déroule cette année loin des pistes de danse, fermées depuis le 13 mars. Pour certains gérants de discothèque, menacés par la crise liée au Covid-19, elles risquent même de ne plus jamais être foulées par les semelles des habitués. Boule à facettes à l'arrêt, projecteurs éteins et platines débranchées. Stéphane Cholay a du mal à s'y faire, mais il n'y aura pas de soirée du 31 décembre, au Bobo Club de Barbizon Seine-et-Marne . Pour la première fois depuis 1977, les portes de cette discothèque posée à l'orée de la forêt de Fontainebleau, dans un village de 1 135 âmes, resteront closes, jeudi soir à l'occasion du Réveillon. Le couvre-feu, décrété à 20 heures en raison du Covid-19, douche tous les espoirs de bamboche sous les néons fluo. Un crève-cœur pour son gérant, homme de la nuit qui reçoit désormais de jour pour témoigner de son désarroi. Bienvenue au Bobo donc, sa devanture de maison de campagne et son logo tout en sobriété, rose bonbon. La légende dit que Cloclo y aurait fait ses débuts dans les années 1960 quand le lieu se nommait "Chez Tonio". Une institution locale pour les "addicts de french touch, dance, groove ou tubes actuels", indique désormais sa page Facebook. Mais depuis le 13 mars, l'endroit n'est plus vraiment l'attraction des samedis soir. Ce jour-là, Edouard Philippe, alors Premier ministre, interdisait les rassemblements de plus de 100 personnes, refermant les portes des dancefloors pour une durée indéterminée. Stéphane Cholay, gérant de la discothèque le Bobo Club, devant son établissement fermé depuis le 13 mars 2020, à Barbizon, le 17 décembre 2020. GUILLEMETTE JEANNOT / FRANCEINFO Un réveillon pas comme les autres "D'habitude, le réveillon c’est la soirée de l’année", lâche Stéphane Cholay, derrière son masque noir siglé au nom de sa boîte de nuit. "Nous ouvrons de 21 heures à 7 heures du matin exceptionnellement cette nuit-là", raconte celui qui évite de revenir sur les lieux désespérément vides. Le froid a même envahi les deux salles deux ambiances "vintage" et "freemix" de la discothèque. Au début de la crise sanitaire, le quinquagénaire, dont 34 ans de métier, croyait encore possible une réouverture en 2020. Il venait régulièrement allumer les rampes de spots, enclencher le chauffage et dépoussiérer les deux pistes de danse. "J’ai tout fait pour pouvoir rouvrir au plus vite parce que je pensais que c’était une question de cinq mois maximum", avoue-t-il. Mais à la veille de la nouvelle année "on continue de nous laisser crever", constate le patron, amer. "Nous avons été les premiers à fermer. Nous serons les derniers à rouvrir !" Stéphane Cholay à franceinfo L'été dernier, il a fulminé en voyant des soirées privées se monter un peu partout et des bars ou restaurants se transformer en discothèque. "A Paris, au mois de juin-juillet, les gens dansaient collés serrés et personne n’a rien dit. On a laissé faire les choses, il n’y a pas eu de verbalisation", souligne le gérant, remonté contre un gouvernement qui, selon lui, "navigue à vue". "En fin de compte on est fermé depuis neuf mois parce que nous sommes vus comme des clusters en puissance et cela n’a rien changé. On a eu une deuxième vague et il y en aura peut-être une troisième." Avant de se prononcer sur la non-réouverture des discothèques le 23 juillet 2020, le Haut conseil de la santé publique, a étudié les risques particuliers aux discothèques pointant le cas de clusters dans des établissements en Corée du Sud, en Espagne et en Suisse. Des manifestations sans lendemain Pourtant, l'équipe du Bobo Club était prête, masques et gel hydroalcoolique en main, à accueillir les danseurs en manque de décibels, soufflés par une myriade d'enceintes. "Notre proposition de protocole sanitaire a failli être acceptée, mais c’était au moment du remaniement, le 3 juillet. Notre dossier est passé aux oubliettes", déplore Stéphane Cholay, également président de la branche nuit au sein de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie Ile-de-France Umih . Le patron-syndicaliste, dont l'établissement peut recevoir jusqu'à 500 personnes, se dit prêt à baisser sa jauge d'environ 40 pour rester ouvert. "Nous avions prévu de fermer les pistes en y installant des tables de 6-8 personnes. Comme dans un bar ou un restaurant. Les gens seraient restés entre eux et s'ils souhaitaient danser, c'était possible uniquement autour de leur table." "Même si on ne gagnait pas d’argent, au moins, on n'en perdait pas avec ce protocole sanitaire." Stéphane Cholay à franceinfo Le 13 juillet, le Conseil d'Etat a rejeté la demande de réouverture des patrons de clubs, invoquant un risque trop grand de dissémination du Covid-19 dans ces lieux clos. Depuis, les manifestations de gérants en colère s'enchaînent notamment à Toulouse, Rennes, Caen, Cannes, Marseille et ce mois-ci à Paris, mais sans succès. "J'y étais le 14 décembre et cela ne change pas les choses. Quand on crie trop, le gouvernement nous donne un peu d’argent mais ce n’est pas ça qu’on veut. Nous, on veut rouvrir ! Faire notre métier", se désole Stéphane Cholay. Financièrement et moralement "vidé" Alors vient une question : le monde de la nuit aurait-il mauvaise presse auprès du gouvernement qui reste sourd à ses suppliques ? Le patron du Bobo n'est pas loin de le penser. "Dans les années 1980, c’était mal vu d'avoir une discothèque parce que notre milieu était considéré comme un milieu de voyous. Ce n’est plus le cas, la profession s'est assainie et on paie tous nos charges", assure-t-il derrière son bureau jonché de factures. Les seaux à champagne trônent cruellement vides sur le bar, les banquettes attendent les clients et le patron puise dans sa trésorerie pour maintenir à flots son entreprise. Ne sachant pas qu'il allait fermer, il avait fait quelques travaux "comme chaque année" qu'il doit maintenant payer, en plus des 2 000 euros de marchandises périmées qu'il a dû jeter. "J’ai quasiment dépensé toute l'épargne que j’espérais garder pour la retraite, soit 35 000 euros sortis de ma poche", calcule l'homme d'affaires qui assure ne plus toucher de salaire depuis 9 mois et avoue avoir pris du poids. Trop de "stress". L'aide de l'Etat au titre du fonds de solidarité, arrivée tardivement, ne suffit pas à éponger ses traites. Devenues éligibles "sans condition d'effectif, de chiffre d'affaires et de bénéfice imposable", selon le décret n 2020-1200 du 30 septembre 2020, les discothèques ont pu recevoir jusqu'à 15 000 euros d'aide mensuelle pour juin, juillet et août. "Mais pour les trois mois suivants, ce ne sont que le loyer, les factures d'eau et d'électricité qui sont pris en charge", indique Stéphane Cholay, qui ne compte "qu'un seul salarié. Les neuf autres employés sont des extra." "En décembre, on ne sait pas ce qui sera pris en charge, on est dans l'interrogation tout le temps." Stéphane Cholay à franceinfo Venant à reculons dans son bureau, caché derrière une porte dérobée de son établissement, Stéphane Cholay avoue être un peu dans le "déni" depuis quelque temps. "Je regarde les comptes le moins possible, et encore, j’ai la chance d’avoir un prêt garanti par l'Etat PGE qui est déjà entamé", indique l'homme, "vidé" de toute énergie. "Mon métier, c’est de vendre du rêve, mais là, avec cette ambiance, j'ai l'impression de vivre un cauchemar". "Combien ont les reins assez solides ?" Après neuf mois d'arrêt forcé, le découragement prend parfois le pas. "Si demain je dois fermer les portes, j’arrête définitivement" souffle le patron, pour qui la pandémie peut signer le coup de grâce d'un milieu déjà sinistré économiquement. Selon une étude de la Sacem, la moitié des établissements de nuit ont coupé le son en quelques décennies, passant de 4 000 dans les années 1980 à 2 000 en 2014. Le syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs SNDLL redoute par ailleurs que "35 à 40 des discothèques disparaissent", d'ici la fin de la crise sanitaire, rapporte Le Parisien. Si certains évoquent une possible réouverture à l'été 2021, il n'est pas sûr que tout le monde soit au rendez-vous. Aussi bien du côté des extra qui auront dû trouver une autre source de revenus entretemps que du côté des patrons. "C'est un gros coup dur pour la profession. Tout le monde ne s'en relèvera pas. Combien ont les reins assez solides ?" questionne le patron du Bobo Club. Plus que jamais, l'after risque d'être synonyme de gueule de bois.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/reportage-on-continue-de-nous-laisser-crever-au-bobo-club-de-barbizon-le-reveillon-rime-avec-desertion_4224725.html
['santé']
A l'université de Lille, les étudiants acceptent mal les nouvelles mesures sanitaires
Alors que certaines zones passent en alerte maximale face au coronavirus, les universités cherchent tant bien que mal à s'adapter en réduisant leurs capacités d'accueil. Mais les nouvelles règles sanitaires sont critiquées et pas toujours comprises par les étudiants. Europe 1 est allée à leur rencontre à l'université de Lille à Villeneuve d'Ascq.
Face à la recrudescence du Covid-19, des universités vont devoir s'adapter dans les zones d'alertes renforcées ou maximales. Les capacités d’accueil des amphithéâtres sont réduites de moitié et les cours à distance sont privilégiés. Mais ces mesures de distanciation sont jugées inefficaces par les étudiants. Selon eux, ce n'est pas dans les amphis que le virus se transmet. L'appartement, nouveau lieu de rencontre des étudiants Plateau dans les mains, Armand se dirige vers le self, un peu désabusé. Dehors, l'attente est de 45 minutes pour entrer dans le restaurant universitaire, les capacité d'accueil ayant été réduite de 50 . "On fait la queue les uns sur les autres", peste-t-il. Selon lui, les nouvelles mesures ne vont pas dans le bon sens et risques même de produire l'effet inverse : la distanciation sociale est difficile à faire respecter dans une file d'attente. La solution pour manger au chaud c’est la voiture ou le studio. Les logements risquent de devenir le lieu de rencontre des étudiants pour toutes les occasions. "Des personnes se réunissent pour faire un cours ensemble, dans un appartement ou dans un logement", explique l'une d'entre eux. "C'est courant et cela va sûrement favoriser la propagation du virus." Le seul moyen d'intégration Pour Alexis et Antoine, en première année à Sciences-Po, l'augmentation des cours à distance diminue d'autant les opportunités de rencontres. "Ça casse un peu le coté social, c’est dommage." Cela ne les empêchera pourtant pas de faire la fête : "Il y aura plus de soirées dans les appart', il y aura plus de monde sans masque." Les "appartathons", sorte de course d'orientation où il faut passer d'un appartement à l'autre, pourraient ainsi devenir la norme. Malgré les risques liés au Covid, c'est, selon ces deux étudiants, le seul moyen d'intégration.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/a-luniversite-de-lille-les-etudiants-acceptent-mal-les-nouvelles-mesures-sanitaires-3996488
['santé']
Malade du Covid-19, Jenifer évoque ses "difficultés" pour "retrouver la grande forme"
La chanteuse Jenifer a confié sur les réseaux sociaux avoir «eu quelques difficultés à retrouver la grande forme» après avoir été testée positive a...
La chanteuse Jenifer a confié sur les réseaux sociaux avoir «eu quelques difficultés à retrouver la grande forme» après avoir été testée positive au coronavirus. Malade du Covid-19, Jenifer n'avait pu assister à la finale de «The Voice Kids» que virtuellement. Depuis, la chanteuse de 37 ans s'était fait discrète sur les réseaux sociaux. Elle a donné des nouvelles de sa santé ce week-end après «un long silence». «Suite à ce satané virus de M...., je vous avoue avoir eu quelques difficultés à retrouver la grande forme», a-t-elle confié, ne cachant pas sa hâte des «retrouvailles» avec son public. A lire aussi :«The Voice Kids» : Privée de finale à cause du coronavirus, Jenifer émue aux larmes par Sara «Gardons tous en tête, les beaux moments que nous avons vécu et continuons à rêver ensemble, toujours, pour ceux à venir. Continuez à prendre soin de vous et de vos proches. Soyez courageux et positifs. Je vous aime plus que fort», a-t-elle ajouté à ce message accompagné d'une photo d'elle-même. A lire aussi :«Faites attention, protégez-vous» : Jenifer a contracté le coronavirus C'est le 9 octobre dernier sur les réseaux sociaux que l'interprète de «Comme c'est bon» avait annoncé souffrir du coronavirus. Elle avait été testée positive dans les coulisses de l'émission de TF1 avant de se mettre en retrait de l'émission tout en continuant à coacher ses deux talents à distance. Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/People/Malade-du-Covid-19-Jenifer-evoque-ses-difficultes-pour-retrouver-la-grande-forme-1709979
['people']
"Mon père ne me parle plus": ils ont transmis le Covid-19 à un proche
Entre culpabilité et reproches de l'entourage, comment vivre avec le poids d'avoir contaminé quelqu'un de cher? Lorsqu'elle a été testée positive au Covid-19 en octobre dernier, Séverine, 45 ans, ne s'attendait pas à devenir la pestiférée de son groupe d'amis. «J'ai été testée...
Temps de lecture: 6 min Lorsqu'elle a été testée positive au Covid-19 en octobre dernier, Séverine, 45 ans, ne s'attendait pas à devenir la pestiférée de son groupe d'amis. «J'ai été testée positive deux jours après un dîner chez une amie. Lorsque j'ai envoyé un sms à tout le monde pour les prévenir qu'ils étaient cas contacts, je pensais recevoir des messages de soutien. Ce fut tout le contraire.» Blâmes, culpabilisation, leçon de morale: cette chargée de communication, mère de deux enfants, se fait remonter les bretelles comme lorsqu'elle était adolescente. Ses amis lui reprochent de les mettre en danger, de ne pas avoir fait assez attention, de les prévenir trop tard. Séverine comprend leur inquiétude, mais tombe des nues face à leur hostilité. «Sur le moment, je ne savais plus où me mettre, je m'en voulais tellement. J'avais peur pour eux, pour mes enfants, pour mon mari, pour moi. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si l'un de mes amis était tombé malade. Mais avec le recul ça me met hors de moi, car le dîner à plusieurs, tout le monde y est venu de bon cœur, en connaissant le risque potentiel, fulmine Séverine. Ok, j'étais contaminée, mais ça aurait pu être n'importe qui! Et s'ils avaient tant peur du virus que ça, il ne fallait pas se réunir à plusieurs, personne ne les a forcés. Cet acharnement était d'une hypocrisie sans nom!» À LIRE AUSSI Les arrangements des politiques avec les modélisations du Covid-19 Plusieurs mois après l'incident, Séverine ne parle plus qu'à quatre des dix amis présents à ce fameux dîner. «Ce sont les seuls à s'être montré compréhensifs, à avoir demandé de mes nouvelles et à ne pas m'avoir jugée. Les autres étaient à deux doigts de m'envoyer au bûcher.» Peur du virus, panique face à l'inconnu, esprits à vif après plus d'un an de pandémie: le Covid joue sur nos rapports sociaux, allant jusqu'à bouleverser les relations familiales, amicales ou professionnelles. «Les gens ont cette tendance naturelle en cas de catastrophe à chercher un ou des boucs émissaires, des personnes qui seraient plus ou moins responsables de la situation actuelle, explique Catherine Grangeard, psychanalyste. C'est rassurant pendant des périodes de crise de penser que l'autre est en tort, que l'autre est la cause et donc que si l'autre rentre dans le rang, tout s'arrangera. Si un proche est malade, on va remettre en cause son comportement: porte-t-il son masque correctement, respecte-t-il les gestes barrières, est-il sorti après le couvre-feu, a-t-il participé à des soirées clandestines?» Ramener le virus à la maison Ces reproches pèsent lourd sur les épaules des personnes contaminées, qui culpabilisent déjà d'avoir transmis le virus à leurs proches. Au point qu'une étude menée par le CHU de Lille tente de déterminer si cette culpabilité peut être à l'origine d'une détresse psychologique. «Je n'arrêtais pas de penser: Si elle meurt ou si elle a des séquelles, ce sera de ta faute. » Julien, interne en médecine Julien, 26 ans, interne en médecine, habitant encore chez ses parents, est tombé malade en mai 2020. Sa mère a été contaminée quelques jours après lui. «Je n'en dormais plus la nuit. J'avais beau voir qu'elle allait bien, qu'elle ne ressentait qu'une forte fatigue, j'étais terrifié à l'idée qu'elle se mette à peiner à respirer, qu'on doive l'emmener à l'hôpital. Je n'arrêtais pas de penser: Si elle meurt ou si elle a des séquelles, ce sera de ta faute. » Julien s'en veut d'autant plus qu'il a très vite ressenti une crainte de la part de ses parents. Son travail à l'hôpital, au plus près de la maladie, a tout de suite été source d'inquiétude. «Je pensais qu'ils seraient inquiets pour moi, peut-être aussi un peu fiers de me voir participer à l'effort national, mais en fait ils me traitaient comme si j'étais radioactif, confie le jeune homme, qui a depuis emménagé en colocation avec des collègues. Ils ne me l'ont jamais clairement reproché, mais j'ai bien senti à ce moment-là qu'ils auraient préféré que je sois en école de commerce ou en fac de lettres. Ils avaient peur que je ramène le Covid chez nous, j'étais devenu dangereux.» Une attitude méfiante, voire hostile à l'égard des soignants, que le premier confinement avait rapidement révélée, comme en témoignent les nombreux récits de soignants menacés ou sommés de quitter leur immeuble par des voisins angoissés. «Ces actes sont d'une violence inouïe, surtout envers des personnes qui dédient leur temps à tenter de vaincre ce virus, note Catherine Grangeard. Cette pandémie a poussé les gens à se reclure chez eux. Entre le confinement, le couvre-feu, les restrictions de déplacements, ce qui vient de l'extérieur apparaît comme menaçant, comme quelque chose dont il faut se protéger. C'est l'idée que l'autre peut ramener le virus à la maison . Face à cette angoisse, certains se transforment en grands inquisiteurs et traquent la faute chez les autres pour les affliger. Même s'il s'agit d'une personne qu'ils aiment.» À LIRE AUSSI Nos anticorps sont-ils responsables des thromboses liées à la vaccination? «Il pense que je suis irresponsable» C'est ce qu'a vécu Lisa, 22 ans, caissière. Pendant le premier confinement, alors qu'elle est en première ligne dans une grande surface de la région lyonnaise, Lisa contracte le Covid-19. Elle vit en appartement, avec sa famille. Lisa transmet la maladie à son frère et à sa grand-mère, 76 ans, qui est par la suite intubée et passe de longues semaines en réanimation. «Mon père m'en veut toujours, il ne m'adresse quasiment plus la parole. Inconsciemment il me tient responsable de la maladie de ma grand-mère, explique Lisa. Moi aussi je m'en veux, mais j'essaye de rationaliser, car je sais au fond que je n'y suis pour rien, qu'en étant au contact des clients toute la journée, surtout au début de la pandémie lorsque nous n'étions pas bien protégés, c'était quasiment inévitable. Mais il ne veut rien entendre.» «C'est le fil rouge de cette pandémie: les plaisirs, les joies non essentielles sont condamnables.» Catherine Grangeard, psychanalyste Ce que le père de Lisa lui reproche par-dessus tout, c'est d'être rentrée à pied de son travail, en compagnie d'une collègue, plutôt que d'avoir pris la voiture pour rentrer plus rapidement. «Il pense que je m'amusais, que je suis irresponsable alors que tous les jours, j'avais peur d'aller bosser, de choper le virus et de contaminer mes proches. Je n'ai fait que me dégourdir les jambes avec une amie pour décompresser en rentrant du travail, on allait du magasin à chez nous, on ne faisait pas une rave party! C'était seulement quelques minutes de lâcher prise. Mon amie n'était même pas positive d'ailleurs, j'ai bien attrapé le Covid au travail.» «Beaucoup de personnes se permettent de juger la façon dont les autres décident de mener leur vie. Aux yeux de son père, Lisa est coupable de mener, ou du moins tenter de mener sa vie, comme elle le souhaite. Elle s'est accordée quelques minutes de décompression et c'est sur ces instants qu'on la condamne, pas sur son travail qui l'expose aux risques, pas sur les moments où elle sort faire les courses par exemple, mais sur les rares moments de plaisir qu'elle a osé s'octroyer, constate Catherine Grangeard. C'est le fil rouge de cette pandémie: les plaisirs, les joies non essentielles sont condamnables. Choisir de vivre sa vie telle qu'on le souhaite, en connaissant les risques, est perçu comme une faute.» Renouer les liens Une fois la maladie vaincue et la peur retombée, comment renouer les liens avec ces proches qui nous ont tant accablés? Lisa vit toujours chez ses parents, mais hésite à partir. Ni sa grand-mère, ni son frère ne lui en ont voulu, mais sa relation avec son père est au point mort : «Je ne me sens plus très à l'aise de le croiser tous les jours. On a essayé de discuter, il s'est excusé, m'a assuré qu'il ne m'en voulait plus, mais le mal est fait. On ne se calcule presque plus. Je ne sais pas si le fait de partir peut permettre d'arranger nos rapports, ou si au contraire, cela risque de définitivement mettre fin à notre relation.» Séverine, elle, n'a pas hésité à couper les ponts avec certains de ses amis: «Des gens qui vous jugent et sont prêts à vous mettre plus bas que terre sans aucune compassion, ce ne sont pas des amis.» Pour Catherine Grangeard, le plus important dans ces moments-là est de se protéger : «Il ne faut pas se forcer à conserver dans sa vie des personnes qui nous coûtent en énergie ou en bien-être. Il faut penser avant tout à soi, ne pas hésiter à se montrer un peu égoïste.»
slate.fr
http://www.slate.fr/story/207524/covid-19-contamination-proches-culpabilite-rejet-famille
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Grandes surfaces : ce qui change mercredi 4 novembre
Il a fallu 48 heures au gouvernement pour dévoiler la longue liste des produits autorisés ou bannis des rayons des supermarchés. Les magasins s'apprêtent à se transformer totalement.
Les rayons des grandes surfaces se confinent, avec des zones barrées et des produits hors d'accès. Dès mardi matin, le responsable d'un magasin à Dives-sur-Mer Calvados a condamné certaines allées. "On a isolé le rayon jouets et le rayon accessoires d'enfants. On a été pris de court sachant que le texte évolue dans le temps", explique ainsi Laurent Boudart. Une anticipation nécessaire pour la réorganisation de ses 2 800 mètres carré car la liste précise n'a été publiée qu'en fin d'après-midi. Des interdictions qui passent mal auprès de certains magasins Sans surprise, les rayons ouverts sont l'alimentaire, l'informatique, l'hygiène et l'entretien, la puériculture, le bricolage et la papeterie. Il sera en revanche interdit de vendre des livres et DVD, des jeux, du maquillage, des vêtements, de l'électroménager, de la décoration et des fleurs. Ces interdictions passent mal dans la seule moyenne surface de Brazey-en-Plaine Côte-d'Or car il s'agit du seul magasin à fournir certains produits aux locaux. "Il y a des choses qui sont nécessaires au quotidien. Il faut tout de suite faire des kilomètres, par exemple pour des caleçons", se plaint un client du magasin. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/grandes-surfaces-ce-qui-change-mercredi-4-novembre_4167303.html
['santé']
Covid-19 : l'objectif d'une immunité collective le 14 juillet tient-il la route ?
L’Europe pourrait avoir atteint en juillet l’immunité collective, a estimé dimanche le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. Selon quels critères et est-ce vraiment atteignable ? . Santé : video, Covid-19 : l'objectif d'une immunité collective le 14 juillet tient-il la route ?.
Covid-19 : l'objectif d'une immunité collective le 14 juillet tient-il la route ? ÉCHÉANCE - L’Europe pourrait avoir atteint en juillet l’immunité collective, a estimé dimanche le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. Selon quels critères et est-ce vraiment atteignable ? A-t-on enfin de bonnes raisons d'espérer entrevoir le bout du tunnel de la crise sanitaire prochainement ? Oui, si l'on en croit les récentes déclarations du commissaire européen au Marché intérieur, en charge du processus de vaccination, Thierry Breton, selon lequel l’Europe pourrait atteindre l’immunité collective au 14 juillet. "C’est la dernière ligne droite", a-t-il ainsi estimé ce dimanche sur TF1. Pour faire ce pronostic, ce dernier s'appuie sur la montée en cadence des livraisons de vaccins attendues en Europe, avec notamment 60 millions de doses livrées en mars, 100 millions en avril et 120 millions en mai. Mais l'accélération évoquée est-elle en accord avec le nombre nécessaire de personnes vaccinées pour atteindre l’immunité collective ? Pourquoi est-il quoiqu'il arrive difficile de s'avancer sur la question ? On fait le point. De quoi parle-t-on ? Rappelons que selon la définition de l'institut Pasteur, l'immunité collective correspond "au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés." Cette immunité de groupe peut être obtenue via l’immunité naturelle ou via l'immunité vaccinale qui semble être supérieure, selon, entre autres, une étude menée par le CHU de Toulouse. Mais aussi une étude israélienne selon laquelle les patients vaccinés développent jusqu'à 20 fois plus d'anticorps que ceux qui se sont rétablis du Covid-19. Toutefois, on ne sait pas encore précisément quel pourcentage de la population doit être vaccinée pour atteindre cette immunité collective : peut-être entre 70 et 85 , estimait il y a quelques jours l'immunologue américain reconnu Anthony Fauci, cité par le Wall Street Journal. "Si l'objectif est d'avoir une immunité collective, il faut que 80 de la population ayant une vie sociale soit vaccinée", résume de son côté le Pr Renaud Piarroux, chef du service de Parasitologie - Mycologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP, invité sur LCI ce lundi. "Avec un vaccin efficace à 95 ... il suffit que la couverture vaccinale atteigne 50 à 60 pour que l’intégralité de la population soit immunisée, même ceux qui ne veulent pas se vacciner pour protéger les autres", a déjà eu l'occasion de souligner pour sa part Karine Lacombe, infectiologue et cheffe du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris sur notre antenne. Ces statistiques font écho, entre autres, à une étude parue en juillet dernier dans l'American Journal of Preventive Medicine. On y apprenait que pour atteindre l'immunité collective, l'efficacité du futur vaccin devrait être d'au moins 60 , dans le cas où 100 de la population se faisait vacciner. Dans le cas où la couverture vaccinale descendait à 75 , lorsque la vaccination n'est pas obligatoire par exemple, l'efficacité du vaccin devrait alors atteindre 80 . Mais même un taux d'efficacité compris entre 40 à 60 pourrait déjà changer la donne en permettant de contrôler la pandémie. Ainsi, les chercheurs ont calculé qu'un vaccin efficace à 40 permettrait d'éviter 89,5 milliers de jours d'hospitalisation et 2,8 millions de personnes mises sous ventilation artificielle. Annonçant des taux d'efficacité supérieurs à 90 , les candidats vaccins sont donc supposés éteindre l'épidémie. Un objectif réaliste ? "Cet objectif dépend presque uniquement de la distribution des vaccins auprès des professionnels", estime Emilie Ferrat, médecin généraliste et chercheuse en épidémiologie, interrogée par 20 Minutes. Et d'ajouter : "Il nous faut les doses". Dimanche sur TF1, le commissaire européen a précisé qu'"entre le mois de mars et le mois de juin, on va livrer entre 300 et 350 millions de doses de vaccin". Mais l'accélération évoquée, mise en parallèle avec le nombre attendu de personnes vaccinées pour atteindre l’immunité collective, suscite le scepticisme de certains. "Avec 300 millions de doses pour l'Europe à cette date, cela ne fonctionne pas", conclut entre autres le Pr Renaud Piarroux, rappelant notamment qu'il y a 450 millions d'Européens et que "pour faire une vaccination, il faut deux doses par personne". Et de détailler : "Est-ce qu'avec 350 millions de doses on fait deux doses à 80 de 450 millions d'habitants ? C’est-à-dire 300 sur 800 à peu près ? Il en manque encore plus que la moitié". Pour l'heure, un peu plus de 54 millions de doses ont été administrées en Europe, selon les chiffres du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC . Dans le détail, 10,4 des Européens ont reçu une dose et 4,5 deux doses. En France, le 20 mars, 6.137.375 personnes ont reçu au moins une injection soit 9,2 de la population totale et 2.444.473 personnes ont reçu deux injections soit 3,6 de la population totale , selon les chiffres du ministère de la Santé. Une accélération est déjà bel et bien notable. En témoigne, le chronomètre du compte Twitter "Bot du vaccin" qui estime chaque jour à quelle date l'ensemble de la population française aura reçu une dose de vaccin, en se basant sur le rythme de vaccination des sept jours passés. Or, ce lundi, pour la première fois depuis l'ouverture du compte début février, la date est enregistrée en 2021 et non 2022 . "Au rythme actuel, il faudrait 270 jours pour que l’ensemble de la population ait reçu une dose, soit le 15 décembre 2021", estime le Bot du vaccin. Des questions en suspens Mais en matière d'immunité collective, et particulièrement vaccinale, plusieurs questions restent à trancher. C'est le cas de la vaccination des enfants. Si tous les spécialistes ne s'accordent pas sur ce point, certains considèrent cette étape comme nécessaire pour arriver à mettre un terme à la pandémie. "On vient de voir que si on veut une immunité collective il faudra penser à vacciner y compris les plus jeunes", pointait encore ce lundi l'épidémiologiste Renaud Piarroux sur LCI. "Une immunité collective efficace nécessitera la vaccination des enfants", ont écrit en février dans la prestigieuse revue scientifique NEJM les spécialistes en pédiatrie Perri Klass et Adam J. Ratner. Il s'agit d'une "obligation éthique et d'une nécessité pratique", selon eux. Les bénéfices seront à la fois "directs" les enfants tomberont moins malades , et "indirects" ils ne transmettront pas la maladie , soulignent-ils. "Je considère qu'il s'agit bien d'une haute priorité", a récemment estimé auprès de l'AFP la Dr. Lee Savio Beers, présidente de l'American Academy of Pediatrics. "Les enfants de moins de 10 ans transmettent moins le virus, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne le transmettent pas du tout", y compris à des personnes à risque, a-t-elle argué. En outre, si les dernières données se veulent rassurantes sur ce point, des doutes existent toujours, autour de la capacité des vaccins à bloquer la transmission du Covid-19, et particulièrement celle des variants, plus contagieux. Autrement dit, une personne vaccinée pourrait être prémunie contre les formes graves, mais se trouver porteuse saine du virus et contribuer à sa transmission, ce qui là encore pourrait mettre à mal les objectifs évoqués pour atteindre l'immunité collective. Quid de l'immunité naturelle ? D'après un calcul de l'institut Pasteur publié en 2020, le pourcentage à atteindre pour parler d'immunité collective dans le cadre du Covid-19 serait de 70 . À condition que l'infection naturelle protège, "ce qui n’est pour l'instant pas démontré, en particulier pour les sujets qui n’ont été que porteurs", nuancent les chercheurs. Si l’infection offre une immunité sur le court terme, il est possible qu'une personne perde ses anticorps au fil du temps. De quoi, là encore, fragiliser l'immunité collective, qui reste donc encore à prouver, notamment avec la circulation des variants. À titre d'illustration, fin février, soit un an après le recensement du premier cas de Covid-19 en France, seuls près de 17 des Français de plus de 20 ans avaient été infectés par le virus, d'après une étude de l'Institut Pasteur. Les incertitudes qui persistent sur les conditions de l'immunité collective rendent donc difficile d'affirmer qu'elle sera atteinte d'ici mi-juillet. Rappelons d'ailleurs que Soumya Swaminathan, responsable scientifique de l’OMS, avait prévenu en janvier lors d’une conférence de presse que "même si les vaccins commencent à protéger les plus vulnérables, nous n'atteindrons aucun niveau d'immunité de la population ou d'immunité collective en 2021." Et d'insister : "On ne parle pas de millions, mais de milliards de doses"
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-l-immunite-collective-le-14-juillet-pourquoi-peut-on-douter-de-l-objectif-de-thierry-breton-2181395.html
['santé']
Covid: le régulateur européen approuve deux traitements par anticorps
Le régulateur européen a annoncé jeudi avoir approuvé pour la première fois la mise sur le marché dans l'Union européenne de deux traitements par anticorps monoclonaux contre le coronavirus.
Le régulateur européen a annoncé jeudi avoir approuvé pour la première fois la mise sur le marché dans l'Union européenne de deux traitements par anticorps monoclonaux contre le coronavirus. L'Agence européenne des médicaments EMA a indiqué dans un communiqué avoir approuvé l'utilisation d'un traitement du laboratoire pharmaceutique suisse Roche, le Ronapreve, et d'un traitement de la société sud-coréenne Celltrion, le regdanvimab. "Ronapreve et Regkirona sont les premiers médicaments à base d'anticorps monoclonaux à recevoir un avis positif ... contre le Covid-19", a déclaré l'EMA, basée à Amsterdam. La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a déclaré que l'approbation des deux médicaments était une "étape importante" contre la maladie, l'UE s'appuyant jusqu'à présent sur quatre vaccins. "Avec des hausses des contaminations au Covid-19 dans presque tous les États membres, il est rassurant de voir de nombreux traitements prometteurs en développement dans le cadre de notre stratégie thérapeutique contre le Covid-19", a-t-elle ajouté dans un communiqué. "Aujourd'hui, nous faisons un pas important vers notre objectif d'autoriser jusqu'à cinq nouveaux traitements dans l'UE d'ici la fin de l'année", a-t-elle ajouté. Les anticorps sont l'une des bases de notre système immunitaire. Face à la présence d'un élément dangereux, tel un virus, notre corps en produit naturellement pour repérer l'envahisseur. L'idée des anticorps de synthèse, c'est de sélectionner des anticorps naturels et de les reproduire artificiellement pour les administrer ensuite en traitement, généralement par une perfusion.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/2021/11/11/covid-le-regulateur-europeen-approuve-deux-traitements-par-anticorps-6RLDVWTGHJCTTCR2SZ3YWEUTDI/
['santé', 'environnement']
Pour le médecin généraliste Hervé Boissin, une vaccination annuelle contre le Covid-19 pourrait entrer "dans nos habitudes"
Hervé Boissin, médecin généraliste à Paris, était en direct sur BFMTV ce samedi.
Pour le médecin généraliste Hervé Boissin, une vaccination annuelle contre le Covid-19 pourrait entrer "dans nos habitudes" Hervé Boissin, médecin généraliste à Paris, était en direct sur BFMTV ce samedi.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/pour-le-medecin-generaliste-herve-boissin-une-vaccination-annuelle-contre-le-covid-19-pourrait-entrer-dans-nos-habitudes_VN-202107310110.html
['santé']
Électricité : le risque des coupures de courant
À l'approche de l'hiver, les températures sont en baisse, tandis que les consommations d'électricité vont à la hausse. Le confinement augmentera t-il le risque de coupures de courant ?
La crise sanitaire de Covid-19 en France peut-elle affecter l'approvisionnement d'électricité, voire entraîner des coupures de courant durant l'hiver ? Si le scénario est extrême et peu probable à court terme, il est tout de même envisagé. RTE, le gestionnaire du réseau alerte sur ce risque depuis plusieurs mois et observe une vigilance particulière. En cause : le confinement du printemps dernier, qui a retardé l’entretien des centrales nucléaires. Une situation "qui peut être difficile au mois de janvier" "La crise du Covid-19 a considérablement perturbé les entreprises qui étaient en charge des plannings de maintenance des appareils de production de notre électricité française. Nous sommes dans une situation qui peut être difficile au mois de janvier et au mois de février, si nous traversions une vague de froid ou de grand froid", estime Xavier Piechacyzk, à la tête de RTE. Pour pallier un éventuel manque d’électricité qui viendrait du nucléaire cet hiver, EDF compte notamment sur ses barrages hydroélectriques. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/electricite-le-risque-des-coupures-de-courant_4189209.html
['santé']
Tendance : avec la crise du Covid, les commandes de vans aménagés sur mesure explosent dans les Alpes
La crise sanitaire a décuplé les envies de liberté et d'autonomie. Plus que le camping-car, c'est le van aménagé sur mesure qui fait fureur. En Isère par exemple, les spécialistes de l'aménagement doivent même refuser des...
Tendance : avec la crise du Covid, les commandes de vans aménagés sur mesure explosent dans les Alpes La crise sanitaire a décuplé les envies de liberté et d'autonomie. Plus que le camping-car, c'est le van aménagé sur mesure qui fait fureur. En Isère par exemple, les spécialistes de l'aménagement doivent même refuser des commandes et des devis tant la demande afflue. Des envies de grand air, de nomadisme aussi quand les barrières même géographiques ont été si longtemps dressées, bref, des envies de liberté et d'autonomie... Voilà sans aucun doute ce qui explique en partie cette tendance qui monte en flèche et ne cesse de se démentir : à Saint-Martin-d'hères en Isère, Alex Ottaway, fondateur d'Idée Van, doit refuser pour l'instant près de neuf devis sur dix, tant son carnet de bord est plein : "c'est un bien qui correspond exactement à ce que les gens ont envie de retrouver. On peut aller où on veut, dormir où on veut, quand on l'a décidé". Spécialiste de l'aménagement sur mesure, ses ateliers affichent complet : "le grand avantage de cette formule, par rapport au camping-car, qui a été autrefois très à la mode, c'est qu'elle permet d'aménager l'espace selon ses besoins et ses envies, qu'on peut le faire dans des véhicules moins gros que certains camping-cars parfois difficiles à manoeuvrer mais aussi à garer. " Chez Franck Favetta à La Ravoire aussi, les commandes affluent, et son chiffre d'affaires est déjà en hausse de 40 : "en fait, les gens ne s'imaginent pas ce que l'on peut faire dans un petit espace. Ils ont parfois gardé en tête l'idée du gros camping-car un peu bling-bling, mais il y a plein de trucs et d'astuces, il faut surtout faire preuve d'imagination. Parfois ils nous disent, ah mais on peut faire ça dans un camion ? Ils ne s'imaginent pas combien les possibilités sont nombreuses". Et LE grand avantage de cette formule, c'est de pouvoir transformer son véhicule pour les vacances, mais aussi de pouvoir l'utiliser tous les jours, en choisissant des équipements totalement amovibles. C'est ce qui a motivé Florian, ce client qui s'est lancé, après une mûre réflexion de deux ans. L'envie lui trottait dans la tête, le covid l'a vraiment convaincu : "ce qui me séduit c'est qu'on peut le métamorphoser pour les vacances et pour le week-end, mais aussi l'utiliser tous les jours pour aller au travail ". Florian, qui pourra en profiter cet été. L'engouement est si fort, qu'une commandée passée ces jours-ci, ne pourra pas être honorée avant février prochain.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/video-tendance-avec-la-crise-du-covid-les-commandes-de-vans-amenages-sur-mesure-explosent-dans-les-alpes-2159464.html
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Cov-2 : deux variants dangereux se sont combinés en un nouveau virus
Les variants anglais et californien se sont combinés pour donner lieu à un nouvel hybride qui possède donc les caractéristiques inquiétantes de ses deux « parents ». Ce cas, pour l’instant unique,...
Les variants anglais et californien se sont combinés pour donner lieu à un nouvel hybride qui possède donc les caractéristiques inquiétantes de ses deux « parents ». Ce cas, pour l'instant unique, est appelé à se multiplier au fur et à mesure que les différents variants se diffusent dans la population. Ces dernières semaines, le SARS-CoV-2 a muté pour donner lieu à différents variants. Mais, jusqu'ici, ces mutations s'effectuaient à l'intérieur du génome d'un seul virus, avec des petites modifications du code génétique. Selon le New Scientist, un chercheur du Los Alamos National Laboratory au Nouveau Mexique États-Unis vient d'identifier le premier cas de recombinaison entre deux souches de SARS-CoV-2. En l'occurence, il s'agit des variants B.1.1.7 « variant anglais » et B.1.429 « variant californien » . Un nouvel hybride particulièrement préoccupant : le premier est soupçonné d'être 50 à 70 plus contagieux, et le second d’être résistant aux anticorps monoclonaux. Les deux variants ont également la caractéristique commune de prendre rapidement le dessus sur les autres souches. Le SARS-CoV-2 a une forte propension à se recombiner Contrairement aux mutations classiques, où les changements s'effectuent en une seule fois, les recombinaisons empruntent des petits bouts d'ARN à chaque variant pour construire un nouveau génome hybride. Il suffit qu'une cellule contienne un exemplaire de chaque virus pour que l'enzyme saute de l'un à l'autre en remixant leur génome en un seul. Cette tactique est assez courante chez les coronavirus ; les chercheurs estiment même que c'est ainsi que le SARS-CoV-2, à l’origine chez la chauve-souris, a pu devenir transmissible à l'Homme. Sauf que jusqu'à maintenant, on avait dans chaque pays une souche majoritaire avec peu de probabilité de croisement de plusieurs variants chez un seul patient. Avec la multiplication des variants, il n'est pas étonnant d'assister maintenant à une recombinaison. Il s'agit pour l'heure d'un cas unique détecté parmi des milliers de séquences. De plus, la découverte n'a encore fait l'objet d'aucune publication, il faut donc rester méfiant sur cette affirmation, d'autant plus que les méthodes de détection des recombinaisons ne sont pas toujours fiables. Mais, pour Sergei Pond, professeur de biologie à l'université de Temple de Pennsylvania, « la question n'est pas de savoir si le virus va subir une recombinaison, mais quand ». Après la vague de variants, bientôt la vague des hybrides ? Pour en savoir plus « Frankenvirus » : et si le coronavirus se combinait avec un autre virus ? Article de Céline Deluzarche publié le 18/10/2020 Le SARS-CoV-2 est probablement issu de la combinaison de deux coronavirus qui ont infecté le même animal. Et si ce processus se répétait chez l'humain et aboutissait à une nouvelle pandémie ? Une hypothèse peu probable, mais pas invraisemblable. De nombreuses craintes ont émergé ces derniers mois sur une possible mutation du SARS-CoV-2, qui l'aurait rendu plus virulent ou plus infectieux. Mais c'est une autre menace qui inquiète aujourd'hui certains chercheurs : celui d'une recombinaison du virus avec un autre coronavirus commun, ce qui donnerait un nouvel hybride et une nouvelle pandémie. Plusieurs éléments soutiennent cette hypothèse. D'abord, les coronavirus ont tendance à se recombiner facilement. « C'est même l'un de leurs principaux modes d'évolution », explique Étienne Simon-Loriere, spécialiste des virus à ARN à l'Institut Pasteur. En comparaison avec d'autres virus à ARN, qui évoluent plutôt par mutation, les coronavirus sont plutôt stables, car ils possèdent des enzymes qui « vérifient » superficiellement que la copie de l'ARN ne comporte pas d'erreurs. Du coup, peu de mutants du SARS-CoV-2 sont connus à ce jour, et encore il s'agit de mutations mineures. La recombinaison, mode d’évolution favori des coronavirus Pour évoluer et tromper la résistance du système immunitaire, les coronavirus ont donc une autre tactique. Leurs enzymes de réplication sautent fréquemment d'une partie de la matrice d'ARN à une autre, ce qui les rend prompts à remixer leur génome et à « voler » le matériel d'autres coronavirus apparentés. Une étude, menée par le chercheur Huiguang Yi, de l'Université des Sciences et Technologie de Shenzhen en Chine, a ainsi étudié 84 génomes de SARS-CoV-2 et a montré que certaines souches n'ont pu se former que par recombinaison avec une autre souche. Une co-infection possible avec d’autres virus Une deuxième condition est toutefois nécessaire pour qu'une recombinaison avec un autre coronavirus intervienne. « Il faut qu'une même personne soit infectée par les deux coronavirus simultanément, et que ces derniers soient présents dans la même cellule, précise Étienne Simon-Loriere. C'est très rare, mais pas impossible ». D'autant moins que le coronavirus est parfaitement capable de cohabiter avec d'autres virus, plusieurs cas de co-infection ayant été documentés avec le virus de la grippe, le virus respiratoire syncytial TSV ou d'autres virus communs du rhume. Ces derniers sont les plus préoccupants, car ce sont de coronavirus proches du SARS-CoV-2 et donc plus susceptibles de se recombiner facilement avec lui. Il se pourrait aussi que le SARS-CoV-2 se retrouve chez une personne infectée par le MERS-CoV, un autre coronavirus qui circule encore occasionnellement. Cet hybride créerait alors une maladie entièrement nouvelle. Le coronavirus du SARS-CoV-2 pourrait-il se combiner à celui de la grippe ? NIAID Le SARS-CoV-2, un mélange de coronavirus de pangolin et de chauve-souris ? Le troisième élément qui vient supporter la thèse d'une recombinaison est que le SARS-CoV-2 est sans doute lui-même un mélange entre deux autres coronavirus. « L'une des hypothèses est qu'il est issu d’un virus du pangolin et d’un coronavirus de chauve-souris qui se sont retrouvés par hasard chez le même hôte », décrit Étienne Simon-Loriere. Chez l'humain, toutefois, cette cohabitation est loin d'être évidente. « Très souvent, le virus qui émerge de telles recombinaisons est peu viable. Au cours du cycle de réplication, les protéines des différents virus interagissent entre elles et sont souvent incompatibles. Aujourd'hui, il n'y a pas d'exemple de recombinaison entre les quatre coronavirus du rhume qui circulent depuis plusieurs années », insiste le chercheur. Pour cette même raison, une recombinaison avec un virus très différent comme celui de la grippe est encore plus hautement improbable. Un vaccin « universel » contre tous les coronavirus ? Alors faut-il s'inquiéter ? Une telle recombinaison menacerait-elle un futur vaccin ? « Tout dépend de la partie du virus concernée », tempère Étienne Simon-Loriere. Si c'est une protéine de surface du virus, celle qui sert au système immunitaire à identifier le pathogène, alors le vaccin sera en effet moins efficace. « En revanche, si c'est une partie interne du virus comme la polymérase , alors cela ne devrait pas avoir de conséquences ». L'idéal serait du coup de fabriquer un vaccin « universel » ciblant par exemple cette polymérase afin d'obtenir un vaccin efficace sur toutes les souches de coronavirus en même temps. Finalement, même si le virus arrivait à se recombiner, rien ne dit que ce nouvel hybride serait plus agressif. Il pourrait à l'inverse être bénin, comme ceux des coronavirus actuels du rhume. Le pire n'est jamais sûr.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-sars-cov-2-deux-variants-dangereux-sont-combines-nouveau-virus-83001/
['santé']
Covid: l'UE appelle à limiter les voyages face à une situation "très grave"
L'Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays du bloc pour faire face à la menace des nouveaux variants du coronavirus, jugeant la situation sanitaire «très grave», à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept par vidéoconférence jeudi.
Contrôle de police près de Arlon, zone proche de la frontière entre le Luxembourg et la Belgique, le 2 janvier 2021 / BELGA/AFP/Archives L'Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays du bloc pour faire face à la menace des nouveaux variants du coronavirus, jugeant la situation sanitaire «très grave», à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept par vidéoconférence jeudi. La France a annoncé dans la foulée qu'elle imposerait à partir de dimanche aux voyageurs en provenance d'autres pays européens la présentation d'un test PCR réalisé 72H avant le départ. Une obligation qui ne concerne toutefois pas les voyages essentiels, les travailleurs frontaliers. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen D et le président du Conseil européen Charles Michel G après le sommet des 27 par vidéoconférence le 22 janvier 2021 / POOL/AFP Faisant écho à l'agence européenne chargée des épidémies ECDC , la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé jeudi soir que «tous les voyages non essentiels» devaient «être fortement déconseillés». «Nous sommes de plus en plus inquiets au sujet des différents variants» du coronavirus, a reconnu Mme von der Leyen. Elle a proposé une nouvelle définition plus précise des zones à risques du point de vue sanitaire, avec une nouvelle catégorie «rouge sombre». Au sein de l'UE, les voyageurs en provenance de ces régions pourraient être soumis à l'obligation de subir un test avant leur départ et de se mettre en quarantaine à leur arrivée. Concernant les pays hors UE, «nous proposerons des mesures de sécurité supplémentaires pour les voyages essentiels vers l'Europe, par exemple en exigeant un test avant le départ», a-t-elle ajouté. Le contrôle des frontières est une prérogative nationale, mais les Européens tentent de se coordonner pour préserver le fonctionnement du marché intérieur, le transport de marchandises et le quotidien des travailleurs transfrontaliers. Ils veulent éviter le chaos qui avait suivi les fermetures de frontières en ordre dispersé lors de l'arrivée de l'épidémie au printemps dernier. Face aux variants du coronavirus britannique, sud-africain , plus contagieux, plusieurs pays ont déjà durci les restrictions ces derniers jours, comme l'Allemagne mardi. Les Pays-Bas ont annoncé jeudi soir un couvre-feu à partir de 21h00, le Portugal une fermeture de ses écoles. - «Effort énorme» - A la veille du sommet, les Européens étaient finalement parvenus à s'entendre sur une reconnaissance mutuelle des résultats des tests, à la fois PCR et antigéniques rapides, une avancée validée jeudi soir. La Commission européenne a appelé à accélérer la vaccination / AFP Pour détecter les mutations du coronavirus, la Commission européenne a exhorté les Etats de l'UE à accroître le séquençage, jugeant le niveau actuel insuffisant. Elle les a aussi appelés à accélérer la vaccination, en protégeant 70 de la population adulte avant la fin de l'été et 80 des membres du personnel de santé et des plus de 80 ans d'ici à mars. Des objectifs soutenus par les 27, selon Ursula von der Leyen. «C'est un effort énorme mais c'est faisable», a-t-elle martelé. Le président du Conseil européen Charles Michel a assuré que «tous les moyens possibles» seraient «examinés pour assurer un approvisionnement rapide» en vaccins, alors que les retards de livraisons de Pfizer-BioNTech -l'un des deux autorisés dans l'UE- ont contraint plusieurs pays à ralentir leur calendrier initial. La présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen le 20 janvier 2021 à Bruxelles / POOL/AFP Outre Pfizer-BioNTech, le vaccin Moderna est également autorisé dans l'UE et l'avis de l'Agence européenne des médicaments EMA sur celui d'AstraZeneca, déjà utilisé au Royaume-Uni, doit intervenir avant la fin du mois. - Impatience - L'UE a au total signé six contrats pour des vaccins avec des laboratoires pharmaceutiques et est en discussion avec deux autres Novavax et Valneva , pour plus de 2,5 milliards de doses potentielles. Signe d'une impatience croissante, quatre pays -Autriche, Grèce, République tchèque et Danemark- avaient écrit une lettre à Charles Michel pour réclamer que le processus d'approbation des vaccins par l'EMA soit plus rapide. Contrôles à la frontière entre l'Allemagne et l'Autriche le 7 mai 2020 pour lutter contre l'épidémie de coronavirus / AFP/Archives Athènes a aussi plaidé pour la mise en place d'un certificat «standardisé» de vaccination au sein de l'UE, une proposition discutée au sommet. La Grèce souhaite sauver son industrie touristique, mais l'idée de se servir de ce certificat pour permettre aux personnes vaccinées de voyager est jugée prématurée par plusieurs Etats membres, en raison de la faible proportion de la population vaccinée et des incertitudes concernant l'effet du vaccin sur la transmission du virus. «Nous devrions être en mesure de nous mettre d'accord» sur des normes communes pour ces certificats, a déclaré Charles Michel. «Dans un second temps nous pourrons voir si et dans quelles circonstances ce certificat peut être utilisé».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sommet-UE-nouvelles-restrictions-frontalieres-envisagees-face-menace-variants-2021-01-21-1301136190
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Covid-19: la France déconfinée, les restaurants et la culture déconfits
Le déconfinement, mais pas pour tout le monde: la France sort mardi d'un deuxième confinement, remplacé par un couvre-feu nocturne, mais restaurants et lieux culturels doivent rester fermés à cause d'une épidémie de Covid-19 dont on ne voit pas la fin.
Manifestation d'hôteliers et restaurateurs le 14 décembre 2020 à Paris / AFP Le déconfinement, mais pas pour tout le monde: la France sort mardi d'un deuxième confinement, remplacé par un couvre-feu nocturne, mais restaurants et lieux culturels doivent rester fermés à cause d'une épidémie de Covid-19 dont on ne voit pas la fin. On ne peut pas «garantir» que les cafés, bars et restaurants «rouvriront le 20 janvier», a prévenu Jean Castex mardi matin sur Europe 1. «Ça va dépendre de la façon dont nous aurons passé la période de fêtes», qui peut «être propice à une circulation accélérée» du virus si «nous n'étions pas collectivement responsables», a ajouté le Premier ministre. Idem pour la culture: les «résultats» sanitaires ne sont «pas encore au rendez-vous» pour une reprise. «L'exception culturelle, ce n'est pas l'exception sanitaire», a résumé le Premier ministre. Un discours difficilement audible par les deux secteurs. Le monde de la culture, qui dénonce une mise à mort, organise plusieurs rassemblements dans toute la France mardi. A Paris, le rendez-vous a été fixé à midi Place de la Bastille par la CGT Spectacle. Un autre rassemblement est prévu en fin de journée devant le Théâtre de l'Atelier à Montmartre , à l'initiative des acteurs Jacques Weber, Audrey Bonnet et François Morel. Ce combat est également mené devant les tribunaux: syndicats et artistes ont annoncé saisir le Conseil d'Etat via un «référé liberté», une procédure d'urgence, comme ont pu le faire ces dernières semaines les professionnels de la restauration, ou bien le secteur du ski. - Sauter l'école - Pour tenter de calmer la grogne, M. Castex a confirmé qu'une «rallonge de 35 millions d'euros» serait accordée au secteur de la culture et qu'un réexamen de la situation aurait lieu le 7 janvier. Evolution en France du nombre de nouveaux cas, hospitalisations, entrées en réanimation et décès, totaux et tendances pour ces quatre indicateurs, au 14 décembre / AFP Côté hôtellerie-restauration, ce sont plusieurs milliers de professionnels qui se sont rassemblés lundi à Paris au cri de «Laissez-nous travailler». Les restaurateurs contestent le fait que leurs établissements soient d'importants lieux de contamination. Jean Castex a toutefois assuré qu'une étude scientifique réalisée en France allait être prochainement publiée, et qu'elle confirmait que «restaurants et cafés» étaient bien des lieux où l'on se contamine. Si rien ne change pour les restaurants et la culture, les Français peuvent à nouveau se déplacer partout et sans attestation, après un mois et demi de restrictions. des infirmières se préparent pour une campagne de dépistage du Covid-19 au Havre, le 14 décembre 2020 / AFP Mais la crise sanitaire est loin d'être finie et les indicateurs stagnent. Conséquence: un couvre-feu strict allant de 20 heures à six heures le matin prend le relais du confinement. Seule exception, les déplacements seront autorisés la nuit de Noël, même s'il est recommandé aux Français de ne pas se réunir à plus de six adultes. Il faudra en revanche rester chez soi le soir du 31 décembre. Pour limiter les risques de contamination avant les vacances, qui commencent samedi, Jean Castex a suggéré que les enfants qui le peuvent n'aillent pas à l'école jeudi et vendredi, reprenant à son compte une idée émise par le Conseil scientifique qui guide le gouvernement. Une «tolérance» sera appliquée, a précisé à l'AFP le cabinet du ministre de l'Education nationale. Les parents devront toutefois prévenir les établissements scolaires. - Tests ou pas? - Plus largement, le Conseil scientifique recommande «l'autoconfinement» pendant une semaine à ceux qui souhaitent passer des fêtes en famille, c'est-à-dire poser des congés ou télétravailler sept jours avant le 24 ou le 31 décembre. Quant aux tests, ils doivent être faits si on est «symptomatique», pour savoir s'il faut s'isoler, rappelle le Conseil scientifique. Un centre de dépistage au Covid-19 à Charleville-Mézières, le 14 décembre 2020 dans les Ardennes / AFP Si on n'est pas symptomatique, un test préventif --PCR ou, à défaut, antigénique-- ne doit être fait que s'il y a «une prise de risque» dans la semaine précédant les jours de festivité. S'il n'y a pas de prise de risque, les tests «n'ont pas, ou peu, d'intérêt», souligne le Conseil scientifique. Pire, il «met en garde» contre l'impression de «fausse sécurité» qu'ils peuvent donner, et rappelle que «l'application des gestes barrières demeure primordiale». De fait, sur la semaine écoulée, on enregistre une moyenne de 12.000 nouveaux cas positifs chaque jour, bien au-delà de l'objectif des 5.000 cas quotidiens fixé par l'exécutif. Le nombre de patients en réanimation était de 2.896 lundi, contre 2.861 dimanche. Et les hôpitaux comptaient 25.449 patients atteints du Covid-19, soit quelque 200 malades de plus que la veille.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Covid-19-France-deconfine-culture-rue-2020-12-15-1301130208
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Post-Covid : quitter la grande ville ? Le télétravail, c'est pas que pour les cadres
C’est un des enjeux de l’après-Covid : les Français vont-ils quitter en masse les grandes villes ? Regards croisés du sociologue Jean Viard, auteur de « La révolution que l’on attendait est arrivée », et de la journaliste au « Point » Sophie Coignard, qui a publié avec son mari, Michel Floquet, « Quitter la grande ville ! ».
Marianne : Quels problèmes pose la grande ville selon vous ? Sophie Coignard : Pour nous, parents de quatre enfants alors très jeunes, il n’y avait pas de bonne solution dans la grande ville. Les week-ends à Paris se révélaient frustrants, avec des après-midi dans des parcs ou des squares bondés, où il fallait attendre son tour aux balançoires et inspecter les bacs à sable douteux. Sinon, les retours de la campagne, le dimanche, impliquaient soit de passer le dimanche après-midi dans les embouteillages, soit de partir tard et de transporter un à un les enfants endormis jusqu’à leur lit. Pour les activités extrascolaires, les files d’attente pour les inscrire puis les déplacements pour les conduire ont fini par nous lasser. L’idée a donc été de tenter une année loin de la grande ville, en les scolarisant sur place. Finalement, nous ne sommes jamais revenus, et Paris pour eux était réservé aux visites culturelles ou amicales. Jean Viard :En réalité, tout dépend de l’âge. La ville est très bien pour les jeunes et les célibataires, moins pour les familles. Les plus de 30 ans rêvent de quitter la ville. Il y a une césure générationnelle assez nette. La ville est associée à la culture, la sortie et la rencontre, c’est-à-dire à des activités très structurantes de la jeunesse. Il y a une autre population très présente en ville : les touristes, qui cherchent la même chose que les jeunes, c’est-à-dire la culture, la sortie et la rencontre. C’est un nouveau visage des villes, que je trouve extrêmement intéressant. Derrière cela, la ville est le siège du pouvoir financier, culturel et politique. Elle y accueille alors beaucoup de travailleurs, mais qui ne sont pas obligés d’y habiter. Il est tout à fait possible d’y travailler tout en vivant à 200 km. Le télétravail rend-il possible le changement de vie ?
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/post-covid-quitter-la-grande-ville-le-teletravail-cest-pas-que-pour-les-cadres
['société']
Didier Raoult : son conseil radical pour se débarrasser du coronavirus
Malgré les controverses et les polémiques, Didier Raoult continue de distiller ses avis quant à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Samedi 7 nov...
Malgré les controverses et les polémiques, Didier Raoult continue de distiller ses avis quant à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Samedi 7 novembre, dans On est en direct sur France 2, le professeur marseillais a répondu aux questions de Laurent Ruquier. L’occasion d’expliquer comment, selon lui, il serait possible d’enrayer la pandémie en France. C’est un personnage qui, avant la crise sanitaire du coronavirus en France, n’était pas connu du grand public. Au printemps dernier, alors que l’Hexagone connaissait un pic épidémique lié au coronavirus, Didier Raoult tirait son épingle du jeu. Sur les plateaux de télévision, le professeur marseillais aux faux-airs de savant fou faisait alors valoir ses connaissances en matières d’infectiologie, vantant les mérites d’un traitement à l’hydroxychloroquine. Erigé au rang de superstar dans la cité phocéenne, Didier Raoult s’est peu à peu attiré les foudres de ses pairs, en désaccord total avec sa façon de procéder. A cela s’ajoute le tempérament du professeur, qui hausse souvent le ton face à des journalistes venus l’interroger dans son bureau à Marseille. Laurent Ruquier a lui eu droit à un accueil cordial. Samedi 7 novembre, dans On est en direct, l’animateur recevait Philippe Douste-Blazy sur le plateau de France 2. Dans son livre, Maladie française, l’ancien ministre de la Santé a donné la parole à Didier Raoult en préface. Un choix surprenant qui a mené Laurent Ruquier à la rencontre du professeur, à Marseille. Radical mais impossible ? Cette fois, pas de tensions ni de condescendance entre les deux hommes. Au contraire, Didier Raoult semblait parfaitement disposé à parler, et en a profité pour livrer ses nombreux avis sur la crise sanitaire que traverse la France. Voilà plusieurs jours qu’un deuxième confinement a été mis en place dans l’Hexagone, à mesure que les contaminations ne cessent d’augmenter. Selon Didier Raoult, pour éviter une « troisième épidémie », il faudrait « fermer les frontières ». « La courbe épidémique n’est pas du tout la même en fonction des pays. Nous sommes un pays très touristique, comme l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre », a expliqué l’infectiologue. D'après lui, « ces pays ouverts aux quatre vents », sont plus à risque de connaitre d’autres épisodes épidémiologiques : « A partir du moment où on a ouvert nos frontières, il y a eu des centaines de milliers de gens qui sont venus en Espagne, en France, à Marseille on a une population touristique absolument énorme. » Des touristes qui seraient « venus avec des virus nouveaux, des virus qui avaient des évolutions différentes » selon Didier Raoult, qui ose ainsi le dire : « La seule manière si on veut éviter d’avoir de nouveaux virus, c’est de fermer les frontières, de rester enfermé chez soi ». Mais comme le professeur le concède : « Ce n’est juste pas possible. »
voici.fr
https://www.voici.fr/tele/video-didier-raoult-son-conseil-radical-pour-se-debarrasser-du-coronavirus-691118
['culture/loisir']
Covid-19 : le gouvernement envoie un SMS aux Français pour faire la pub de TousAntiCovid
"Pour garder le contrôle de l'épidémie, le ministère de la Santé vous recommande de télécharger l'application TousAntiCovid dès maintenant", dit ce message envoyé aux Français.
"Pour garder le contrôle de l'épidémie, le ministère de la Santé vous recommande de télécharger l'application TousAntiCovid dès maintenant", dit ce message envoyé aux Français. Le SMS que de nombreux Français ont reçu sur leur téléphone. Radio France / X. D. Ce n'est pas la première fois. Ces dernières heures, de nombreux Françaises et Français ont reçu, par le biais d'un SMS, une information sur la réouverture des commerces, ce samedi 28 novembre. "Les commerces rouvrent et d'avantage de personnes vont se croiser", dit le message avant de faire la promotion de l'application TousAntiCovid ex-StopCovid . Au mois de mars, le gouvernement avait déjà communiqué de la sorte en envoyant un message portant sur la mise en place du premier confinement, visant a diffuser au maximum les règles des restrictions de déplacements. "Pour garder le contrôle de l'épidémie, le ministère de la Santé vous recommande de télécharger l'application TousAntiCovid dès maintenant. Plus de 10 millions de Français l'utilisent déjà. Ils sont alertés plus tôt en cas de contact avec le virus et ont accès à un test", poursuit le SMS. Trois questions pour comprendre l'intérêt et le contexte de l'envoi de ce message. L'application a-t-elle vraiment besoin de cette pub ? Oui, car pour l'instant, TousAntiCovid a été téléchargée et activée un peu moins de 10 millions de fois. Or, le gouvernement affiche un objectif de 15 millions de téléchargements, pour atteindre 20 de la population française en comptant les désinstallations, dont le nombre précis n'est pas public . C'est, selon une étude de l'Inserm régulièrement citée par Cédric O, le seuil nécessaire pour que l'application commence à être véritablement efficace : Les modifications de l'appli, voulues par le chef de l'État, ont créé un nouveau souffle. Mais les chiffres de l'application qui intègre désormais un générateur d'attestation de déplacement et les chiffres locaux de l'épidémie semblent stagner ces derniers jours, à en croire les données mises en ligne par le chercheur en cybersécurité Baptiste Robert. Les données officielles disponibles s'arrêtant au 16 novembre, il y a deux semaines. Au-delà de ça, les paramètres ont été récemment modifiés pour que les utilisateurs soient alertés en cas de détection du smartphone d'un malade Covid à moins d'un mètre pendant cinq minutes, contre quinze minutes auparavant. Un autre critère a été ajouté, la prise en compte d’un contact d’au moins quinze minutes, à une distance allant d'un à deux mètres. Ces modifications, si l'on met de côté les difficultés techniques de l'application a établir précisément tous les contacts, devraient générer plus de notifications. L'application alerte-t-elle plus tôt et donne-t-elle accès à un test ? Le message va peut-être un peu vite en besogne en affirmant que les utilisateurs de TousAntiCovid sont alertés "plus tôt" en cas de contact avec une personne positive. Si elle est sans doute utile pour améliorer la communication en cas de contact, l'appli prend tout son sens dans le cas de contacts avec des inconnu.e.s. Si vous êtes cas contact d'une personne de votre entourage, familial ou professionnel, nul doute que vous serez sans doute prévenu avant par l'Assurance maladie ou cette personne elle-même. Quant aux tests, le site du ministère de la Santé précise que si vous recevez une notification d’alerte "cas contact", l'accès au dépistage se fait de façon prioritaire, "au même titre qu’une personne contact identifiée manuellement pas les médecins ou les équipes de l’Assurance maladie". Au fait, le gouvernement a-t-il le droit de m'envoyer ce SMS ? Oui, comme cela avait été précisé lors de la première utilisation en mars, la loi oblige les opérateurs téléphoniques à diffuser à leurs abonnés les messages des autorités destinés à prévenir la population d'un danger imminent ou d'une catastrophe majeure. C'est ce que dit le Code des postes et des communications électroniques. Comme en mars, le gouvernement a donc très certainement soumis ce message aux opérateurs téléphoniques SFR, Orange, Free, etc. pour qu'ils le diffusent à tous leurs abonnés, tous les numéros environ 80 millions en France via un système automatique, sans numéro attribué. Les opérateurs qui font d'ailleurs tampon entre les abonnés et le gouvernement : "Ils ne livrent pas les numéros au gouvernement, ils envoient les SMS pour lui", expliquait à Libération l’avocat Alexandre Archambault, spécialiste des questions liées aux télécoms et au numérique. Et si vous ne l'avez pas reçu, c'est sans doute qu'il n'est pas encore arrivé : vu le nombre de messages, l'opération prend un certain temps.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/covid-19-le-gouvernement-envoie-un-sms-aux-francais-pour-faire-la-pub-de-tousanticovid
['société']
Coronavirus : plus de 4.000 morts en 24 heures au Brésil, un record
La situation est catastrophique au Brésil. Mardi, 4.195 malades du coronavirus sont morts en 24 h seulement. Cela porte le nombre total de décès à 336.947 depuis le début de la crise sanitaire. Malgré ce constat, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro continue de remettre en cause les restrictions sanitaires imposées par les gouverneurs des Etats brésiliens.
Le Brésil a franchi pour la première fois mardi le seuil des 4.000 morts de Covid-19 en une seule journée, avec 4.195 décès enregistrés en 24 heures, un nouveau record, selon le dernier bilan officiel du ministère de la Santé. Ce pays de 212 millions d'habitants est le deuxième le plus endeuillé au monde en chiffres absolus, après les Etats-Unis, avec un total de 336.947 décès. Des enterrements de nuit Le Brésil est aussi au deuxième rang mondial en termes de contaminations, avec 13.100.580 cas confirmés, 86.979 lors des dernières 24 heures. La pandémie semble totalement hors de contrôle dans le plus grand pays d'Amérique Latine, où de funestes records sont battus jour après jour depuis plusieurs semaines. En seulement six jours, plus de 15.000 décès ont été recensés en ce mois d'avril au Brésil, avec 2.757 morts par jour en moyenne. Les spécialistes craignent une hécatombe encore pire que celle de mars, quand 66.000 vies avaient été fauchées par le virus, près du double de juillet, le pire mois de l'an dernier. Les hôpitaux sont saturés dans la plupart des régions. À Sao Paulo, la ville la plus peuplée et la capitale économique du pays, des autobus habituellement réservés au transport scolaire ont commencé à être utilisés pour transporter des cadavres. Les cimetières y sont tellement débordés que des enterrements ont lieu de nuit pour faire face à l'afflux continu de nouveaux corps à inhumer. Jair Bolsonaro continue de critiquer les mesures de chaque Etats En dépit de cette situation sanitaire catastrophique, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, très critiqué pour sa gestion chaotique de la pandémie, continue de remettre en cause les restrictions imposées par les maires et les gouverneurs des Etats. En l'absence d'une vraie coordination au niveau national, chaque ville et chaque Etat finit par prendre des mesures souvent insuffisantes et parfois contradictoires. Parallèlement, la vaccination, qui a débuté tardivement, à la mi-janvier, se poursuit à un rythme jugé trop lent par les spécialistes. À ce jour, près de 20 millions de personnes ont reçu la première dose, soit 9,8 de la population, et 5,8 millions la seconde 2,7 . "Avec ce rythme de vaccinations, la seule façon de limiter de façon efficace la circulation du virus est d'imposer un confinement total, et pas juste les restrictions partielles en vigueur dans la plupart des Etats", a déclaré à l'AFP Ethel Maciel, professeure à l'Université fédérale d'Espirito Santo UFES .
europe1.fr
https://www.europe1.fr/international/coronavirus-plus-de-4000-morts-en-24-heures-au-bresil-un-record-4036760
['international']
Covidliste et Vite Ma Dose !, deux sites pour se faire vacciner plus rapidement
Ces deux outils disponibles depuis quelques jours permettent d'obtenir un rendez-vous plus facilement pour la vaccination contre le Covid-19. Le premier en offrant la possibilité aux volontaires de s'inscrire sur liste d'attente pour bénéficier...
Publié le 06/04/2021 à 21:56 Ce sont deux initiatives citoyennes visant à combler les angles morts de la stratégie de vaccination nationale. Lancées toutes les deux jeudi 1er avril, Covidliste et Vite ma dose sont le fruit de la mobilisation de développeurs soucieux de faciliter les démarches des Français pour la vaccination en s'appuyant les données publiques disponibles avec le concours des centres de vaccination. Le premier, Covidliste, permet aux Français volontaires de s'inscrire sur une liste d'attente afin d'être alertés lorsqu'une dose de vaccin est disponible près de chez eux. L'objectif est de fluidifier la rencontre entre les centres de vaccination et les volontaires pour éviter le gaspillage des doses lorsqu'un patient rate un rendez-vous et qu'un flacon déjà ouvert ne peut pas être reconditionné. Avec une seule condition : être disponible à tout moment, sans quoi la dose sera proposée à un autre volontaire. Les créateurs de l'outil, Martin Daniel et Mathieu Ripert, spécialistes des données, ont travaillé sur le projet avec Antoine Roux, pneumologue à l'hôpital Floch de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Leur premier défi a été de monter une plateforme simple et sûre dans le respect de la confidentialité des données, qui peuvent être supprimées à tout moment. Ils travaillent désormais à recruter un maximum de centres de vaccination, parmi les médecins généralistes, les hôpitaux et les pharmaciens, pour augmenter l'offre disponible sur la plateforme. Le site rencontre un grand succès populaire : plus de 300.000 volontaires étaient déjà inscrits sur liste d'attente mardi soir. Hier, ce sont 11 premiers volontaires qui ont pu se faire vacciner dans un centre de Paris 20e grâce à une mise en relation par @covidliste et éviter à 11 doses d'être gâchées. Nous sommes très fiers ! Retour sur les coulisses de cette première victoire et le rôle clé d'Erin — covidliste @covidliste April 4, 2021 Vite Ma Dose ! pour trouver les derniers créneaux disponibles La seconde initiative, Vite Ma Dose !, a été conçue par Guillaume Rozier, un ingénieur de 24 ans déjà à l'origine du site Covid Tracker qui fait figure de référence dans la surveillance de l'épidémie à travers de multiples indicateurs chiffrés. L'idée est de permettre aux personnes prioritaires de trouver plus facilement un rendez-vous en détectant automatiquement les créneaux disponibles dans leur département. Le site s'appuie pour cela sur les données du ministère de la Santé pour recenser les rendez-vous. Il suffit de renseigner le département de son choix pour se voir proposer une date et un horaire lorsqu'un créneau se libère. Il est conseillé de consulter le site plusieurs fois par jour car les données départementales sont actualisées toutes les vingt minutes environ. Le site Vite Ma Dose! fournit une vue d'ensemble des créneaux de vaccination disponibles dans chaque département Crédit : Vite Ma Dose! En cas de disponibilité, les utilisateurs sont ensuite renvoyés vers Doctolib pour finaliser la prise de rendez-vous. Guillaume Rozier espère proposer rapidement des liens vers les autres plateformes de prise de rendez-vous, comme Maiia ou Keldoc.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/covidliste-et-vite-ma-dose-deux-sites-pour-se-faire-vacciner-plus-rapidement-7900016908
['style']
Covid: 20 départements en "surveillance renforcée", possibles mesures supplémentaires au 6 mars
Vingt départements ont été placés sous "surveillance renforcée" en raison d'une circulation accrue de l'épidémie de coronavirus, et pourront faire l'objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, a annoncé jeudi Jean Castex.
Vingt départements ont été placés sous "surveillance renforcée" en raison d'une circulation accrue de l'épidémie de coronavirus, et pourront faire l'objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, a annoncé jeudi Jean Castex. Les départements concernés recouvrent toute l'Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais, la Somme, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l'Eure-et-Loir, a précisé le Premier ministre lors d'une conférence de presse. En effet ils "cumulent des indicateurs défavorables" à savoir un niveau d’incidence autour de 250 cas pour 100.000 habitants, une part de variant "supérieur à 50 ", une pression hospitalière "proche du seuil critique" et "une circulation virale qui commence à s’accélérer sérieusement". Le chef du gouvernement a donc demandé aux préfets des départements concernés d’"engager des concertations avec les élus" pour "envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque". Ces deux agglomérations sont désormais reconfinés le week-end pour contrer la flambée de Covid-19. Un point sera fait "la semaine prochaine", et "si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a-t-il ajouté. "La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée au cours des derniers jours", a martelé le Premier ministre, en rappelant que "nous avons compté hier plus de 30.000 cas positifs". Covid-19 : départements sous surveillance AFP - Source AFP Malgré cette dégradation de la situation sanitaire, "il faut tout faire pour retarder" un possible confinement afin de "laisser à la vaccination le temps de produire des effets", a-t-il ajouté. "Le confinement est un levier auquel nous devons recourir quand on ne peut pas faire autrement. Il faut le faire à bon escient, au bon moment et dans la bonne mesure", a expliqué Jean Castex. Il a par ailleurs précisé que le variant anglais du coronavirus, plus contagieux, "concerne désormais à peu près la moitié des personnes atteintes de la Covid en France". Ce variant, qui représentait moins de 40 selon des chiffres diffusés il y a une semaine, fait craindre une explosion épidémique en raison de sa plus grande contagiosité. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Depuis le début de l'épidémie, 85.347 personnes atteintes du Covid-19 sont mortes, à l'hôpital ou en Ehpad, en très grande majorité des personnes âgées. jmt-jri-arb-cg/cs/nm
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2537914-covid-20-departements-en-surveillance-renforcee-possibles-mesures-supplementaires-au-6-mars/
['santé']
Isabelle Huppert ouvre la 75e édition du Festival d’Avignon avec "La Ceriseraie"
Isabelle Huppert ouvre la 75e édition du Festival d’Avignon avec «La Ceriseraie» d’Anton Tchekhov, mise en scène par Tiago Rodrigues. «On va essayer de vibrer à nouveau», après l'annulation de l'édition 2020 pour cause de pandémie de Covid-19, a expliqué l'un des comédiens, Adama Diop.
Isabelle Huppert ouvre la 75e édition du Festival d’Avignon avec «La Ceriseraie» Isabelle Huppert ouvre la 75e édition du Festival d’Avignon avec «La Ceriseraie» d’Anton Tchekhov, mise en scène par Tiago Rodrigues. «On va essayer de vibrer à nouveau», après l'annulation de l'édition 2020 pour cause de pandémie de Covid-19, a expliqué l'un des comédiens, Adama Diop.
lefigaro.fr
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/isabelle-huppert-ouvre-la-75e-edition-du-festival-davignon-avec-la-ceriseraie/
['culture/loisir']
Après le coronavirus, les remises générales en province de Luxembourg? INFOGRAPHIE
La province de Luxembourg est souvent perturbée par les remises générales liées à la météo plus capricieuse qu’ailleurs.
La province de Luxembourg est souvent perturbée par les remises générales liées à la météo plus capricieuse qu’ailleurs. Si les conditions sanitaires le permettent, on devrait reprendre les compétitions amateurs le week-end du 13 février 2021. En province de Luxembourg, on reprendra avec le calendrier initial pour en disputer la première moitié. Il fallait bien constater que disputer un championnat complet était devenu impossible , commentait Daniel Muller, le président du CP. Je pense qu’il vaut mieux ça que rien du tout.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/sport-regional/luxembourg/apres-le-coronavirus-les-remises-generales-en-province-de-luxembourg-infographie-5fd10e8a7b50a652f7700a77
['sport']
L'OMS accuse des pays riches de saper le système de distribution de vaccins aux pays pauvres
Le patron de l'OMS a accusé lundi 22 février certains pays riches de "saper" le dispositif de distribution de vaccins anti-Covid, Covax,
Le patron de l'OMS a accusé lundi 22 février certains pays riches de "saper" le dispositif de distribution de vaccins anti-Covid, Covax, destiné notamment au pays défavorisés, en persistant à approcher directement les fabricants pour avoir accès à davantage de doses. "Certains pays riches sont actuellement en train d'approcher les fabricants pour s'assurer l'accès à des doses de vaccins supplémentaires, ce qui a un effet sur les contrats avec Covax," a déclaré le directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d'une conférence de presse commune par visioconférence avec le président allemand, Frank-Walter Steinmeier. "Le nombre de doses allouées à Covax a été réduit à cause de cela," a-t-il ajouté. Eviter que les pays riches ne s'accaparent les doses Le système Covax a été mis en place pour tenter d'éviter que les pays riches ne s'accaparent l'ensemble des doses de vaccin qui sont encore fabriquées en quantités trop réduites pour répondre à la demande mondiale. Le système Covax comprend notamment un mécanisme de financement qui doit permettre à 92 économies à faible et moyen revenu d'avoir accès aux vaccins. Mais la pénurie de vaccins fait que les premières distributions aux pays démunis ne devraient pas avoir lieu avant la fin du mois quand dans beaucoup de pays riches les campagnes de vaccination ont commencé fin 2020. Répondant à une question sur les engagement conséquents pris par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Allemagne d'augmenter sensiblement leur contribution à Covax, le directeur général a laissé paraître sa frustration. Covid-19 : les vaccins dans le monde AFP - Gal ROMA "Avoir l'argent ne veut rien dire" "Avoir l'argent ne veut rien dire, si vous ne pouvez pas l'utiliser pour acheter des vaccins", a-t-il dit. "Nous pouvons seulement livrer des vaccins aux pays membres de Covax si les pays riches coopèrent en respectant les contrats passés par Covax", a-t-il insisté, enjoignant à ces pays, qu'il n'a pas cités, de s'assurer que leur comportement ne sape pas le système de distribution chapeauté entre autres par l'Organisation mondiale pour la santé OMS et l'alliance pour les vaccins Gavi . Et de lâcher: "Mais je ne pense pas qu'ils se posent la question". Frank-Walter Steinmeier a lui aussi plaidé pour que les vaccins soient plus largement distribués, pour des raisons morales mais aussi parce que c'est dans l'intérêt bien compris de tous d'éradiquer le virus rapidement, pour éviter que des variants, parfois plus dangereux, ne continuent d'éclore un peu partout. Mais, a-t-il reconnu, "les gouvernements ont d'abord et avant tout une obligation envers leur population". Le Dr Tedros a apporté son soutien à l'idée de suspendre la propriété intellectuelle sur les vaccins anti-Covid pour pouvoir rapidement augmenter leur production. Une proposition dans ce sens est discutée depuis l'année dernière à l'Organisation mondiale du commerce mais elle est fermement contestée par l'industrie pharmaceutique et un certain nombre de grands pays où celle-ci est basée. Il a aussi appelé les fabricants qui ne produisent pas leur propre vaccin anti-Covid à mettre leurs capacités de production à disposition de leurs concurrents, à l'instar d'une initiative prise par le Français Sanofi. "Des licences non-exclusives seraient un moyen supplémentaire" de produire plus vite, a-t-il expliqué, reconnaissant que tant qu'il y aurait pénurie les gens resteraient sourds à l'appel à partager les vaccins avec l'ensemble de la communauté internationale.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-oms-accuse-des-pays-riches-de-saper-le-systeme-de-distribution-de-vaccins-aux-pays-pauvres_152008
['santé']
A l'approche du Codeco, Yves Van Laethem favorable à un assouplissement : "Il faut adapter les mesures à la réalité"
Le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19 s'est montré en faveur d'un allègement des mesures, avant la réunion du Comité de concertation.
"Il faut adapter les mesures à la réalité", a commenté vendredi le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19, Yves Van Laethem au micro de Belga. "Une mesure qui n'est pas suivie n'a pas de sens." Pour l'infectiologue, "ce n'est pas un problème que l'on assouplisse un peu les mesures dans les endroits" où c'est important et où cela peut amener un soulagement psychologique, "entre autres à des groupes particulièrement touchés, comme les jeunes le sont ces derniers temps". Par contre, il faut en même temps réitérer le message qu'un assouplissement n'implique pas que l'on puisse faire n'importe quoi n'importe où, ajoute M. Van Laethem. Alors que le comité de concertation, qui regroupe les gouvernements fédéral, des Communautés et des Régions, se réunit une nouvelle fois ce vendredi après-midi, le porte-parole estime qu'il "faut pêcher les mesures qui pourraient permettre globalement, psychologiquement et sanitairement de mieux se sentir". "Faisons attention, mais assouplissons les choses de manière à rendre la situation tolérable pour les mois qui restent encore" avant le retour espéré à la vie normale, conclut-il.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/a-l-approche-du-codeco-yves-van-laethem-favorable-a-un-assouplissement-il-faut-adapter-les-mesures-a-la-realite-60422c0c7b50a62acfcb514f
['société']
Coronavirus, combats au Karabakh, tempête Alex... Ce qu'il faut savoir ce matin
Coronavirus, combats au Karabakh, tempête Alex... Ce qu'il faut savoir ce jeudi matin.
Ligue des champions: quels adversaires pour le PSG, l’OM et Rennes? Le tirage au sort de la phase de groupes a lieu aujourd'hui en Suisse. Zoom sur ce qui attend potentiellement les clubs français.
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/story/coronavirus-combats-au-karabakh-tempete-alex-ce-quil-faut-savoir-ce-matin-13538
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Covid-19: Près d'un million de vaccinés au Royaume-Uni
Depuis le 8 décembre, 944.539 Britanniques ont reçu le vaccin de Pfizer/BioNTech outre-Manche.
POOL New / Reuters Depuis le 8 décembre dernier, près d'un million de Britanniques ont été vaccinés contre le covid-19, grâce au vaccin mis au point par Pfizer/BioNTech image d'illustration du 14 décembre dernier, au Royaume-Uni . CORONAVIRUS - Près de 950.000 personnes ont reçu une première dose de vaccin contre le covid-19 au Royaume-Uni, a indiqué ce jeudi 31 décembre le ministère de la Santé apportant un espoir alors que les contaminations ont atteint un nouveau record. Deux vaccins ont été autorisés dans le pays, celui de Pfizer/BioNTech étant administré depuis le 8 décembre, tandis que le vaccin d’Oxford/AstraZeneca sera utilisé à partir du premier lundi de janvier. Le ministère de la Santé a indiqué jeudi que 944.539 personnes avaient reçu une première dose de vaccin de Pfizer/BioNTech. Maintenant que nous avons autorisé un second vaccin, nous nous attendons à ce que ce chiffre augmente rapidement les mois prochains , a déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock dans un communiqué. 73.500 morts depuis le début de l’épidémie La vaccination est vue par le gouvernement comme cruciale pour enrayer la propagation très rapide de la maladie, attribuée à un variant du virus, et lever les mesures de confinement qui concernent une majorité de la population. Au total près de 2,5 millions de personnes ont été testées positives au nouveau coronavirus dont 55.892 enregistrés ce jeudi uniquement, du jamais vu depuis le début de la pandémie dans le pays. Depuis son arrivée, le virus a fait plus de 73.500 morts au Royaume-Uni. Nous savons qu’un difficile combat nous attend les semaines et mois à venir, car nous sommes confrontés à un nouveau variant de la maladie qui nécessite une nouvelle vigilance , a déclaré le Premier ministre Boris Johnson dans ses vœux du Nouvel An. Mais alors que le soleil se lève demain sur 2021, nous avons la certitude de ces vaccins. , a-t-il ajouté. Face à l’afflux de malades dans les hôpitaux, le service de santé britannique NHS a annoncé jeudi réactiver l’hôpital de campagne géant de Londres qui avait été créé en urgence début avril lors de la première vague épidémique. En prévision des pressions croissantes dues à la propagation du nouveau variant, le NHS de Londres a été invité à s’assurer que l’hôpital Nightingale de Londres était réactivé et prêt à admettre des patients si nécessaire, et ce processus est en cours , a déclaré un porte-parole du NHS. Un hôpital de campagne géant rouvert Il a souligné que les soignants faisaient déjà des efforts supplémentaires et que les hôpitaux classiques ouvraient déjà des lits supplémentaires dans la capitale. L’immense hôpital de campagne de Londres avait ouvert le 3 avril dans un centre de conférence, après avoir été mis en place en moins de dix jours pour faire face à un afflux croissant de malades du Covid-19, lors de la première vague du virus dans le pays. Construit avec le concours de l’armée, il était doté d’une capacité initiale de 500 lits, pouvant atteindre 4.000 lits, soit l’équivalent de dix hôpitaux classiques. Il avait cependant relativement peu servi, notamment en raison du manque de personnel formé disponible. D’autres hôpitaux de campagne, baptisés Nightingale, d’après une célèbre infirmière britannique, ont été créés dans le pays. Ceux de Manchester et Harrogate, dans le nord de l’Angleterre, et de Bristol, dans le sud-ouest, sont actuellement utilisés pour des patients non atteints du Covid-19, a déclaré le porte-parole du NHS. Le nombre de malades du Covid hospitalisés augmente fortement, de sorte que les Nightingale restant sont prêts à admettre à nouveau des patients en cas de besoin , a-t-il ajouté. À voir également sur le HuffPost: Boris Johnson a signé l’accord post-Brexit conclu avec l’UE
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-pres-dun-million-de-vaccines-au-royaume-uni_fr_5fee3269c5b6fd33110d740f
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Covid-19 : à Nice, Francis Lalanne appelle ses fans sans masque "à commettre un délit" en s'embrassant
Lors d'un rassemblement de manifestants "pro libertés" dimanche à Nice, le chanteur Francis Lalanne a effectué une nouvelle sortie polémique. Il a notamment proposé à la foule de s'embrasser pour montrer son opposition aux mesures sanitaires en vigueur dans le pays.
"Je vous propose de vous embrasser". Lors d'un rassemblement d'opposition aux restrictions sanitaires organisé dimanche à Nice, le chanteur Francis Lalanne a appelé à la désobéissance. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, il propose de "commettre un délit". "Que tous ceux qui vont voir la vidéo dans les rues s'embrassent les uns les autres", renchérit-il devant une foule acquise à sa cause, venue crier "liberté". Selon Nice Matin, loin de s'en satisfaire, l'artiste s'est ensuite lancé dans une diatribe contre le masque : "ils disent qu’il est obligatoire, mais ils ne disent pas où. Mettez-le sur le front, à la ceinture, en boucles d’oreilles. Vous pouvez aussi vous en servir pour ramasser les merdes des chiens". Échaudé, l'homme aux bottes est allé encore plus loin : "Arrêtez de consommer, le consumérisme est un virus bien plus dangereux que le Covid. Arrêtez de consommer et l’État sera à genoux". "Les messages anxiogènes, délivrés toute la journée par le gouvernement sont là pour rendre malades psychologiquement les gens, et c’est délibéré", assène-t-il en guise d'ultime provocation. Environ 350 manifestants se disant "pro-libertés" de Réinfo Covid, du collectif "Bas les masques pour nos enfants" et du mouvement des Gilets jaunes se sont réunis dimanche à Nice, place Garibaldi pour crier leur colère face aux restrictions sanitaires en vigueur dans l'Hexagone. Outre Francis Lalanne, Ingrid Courrèges, ex-candidate de The Voice, a aussi pris la parole. "On a envie de s’exprimer, cela fait plus d’un an que nous, les artistes, on n’a pas le droit de travailler, c’est important de créer des petites scènes de vie", a-t-elle argué avant de se lancer dans une reprise de "Femme libérée" de Cookie Dingler. Paroles orientées à la clé : "Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, j’parle de ta liberté, c’est elle qui est mise en péril. Ne les laisse pas régner, ça n’tient qu’à un fil, de voir débarquer l’armée, direct à ton domicile".
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/video-covid-19-coronavirus-pandemie-epidemie-masque-a-nice-francis-lalanne-appelle-ses-fans-sans-masque-a-commettre-un-delit-en-s-embrassant-2182041.html
['société']
Coronavirus : Wimbledon étudie plusieurs pistes pour 2021, dont le huis clos
Contraints d'annuler l'édition 2020 de Wimbledon en raison de la pandémie de coronavirus, les organisateurs du tournoi britannique ont annoncé vendredi envisager trois pistes pour 2021, dont le huis clos.
La 134e édition de Wimbledon est prévue du 28 juin au 11 juillet, deux semaines avant les Jeux Olympiques de Tokyo. « La tenue du tournoi en 2021 est notre priorité numéro un et nous étudions avec beaucoup d'attention tous les scénarios possibles pour le maintenir », a expliqué Sally Bolton, la présidente du All English Lawn Tennis Club AELTC qui organise la compétition.
lequipe.fr
https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Coronavirus-wimbledon-etudie-plusieurs-pistes-pour-2021-dont-le-huis-clos/1184222
['sport', 'santé']
Traitements contre le Covid-19: des avancées, pas de panacée
Un an après le début de la pandémie, il n'y a toujours pas de traitement miracle contre le Covid-19. Une seule famille de médicaments, les
Un an après le début de la pandémie, il n'y a toujours pas de traitement miracle contre le Covid-19. Une seule famille de médicaments, les corticoïdes, a réellement prouvé son efficacité, contrairement à des molécules dont on attendait trop et qui ont déçu, comme le remdesivir. EFFICACE - Dexaméthasone et corticoïdes C'est le seul traitement qui a permis de réduire la mortalité due au Covid-19, même si cela n'est vrai que pour une catégorie de patients les cas sévères qui nécessitent l'administration d'oxygène . Pour ces malades-là, l'Organisation mondiale de la santé OMS et l'Agence européenne du médicament EMA recommandent la dexaméthasone depuis septembre, en se basant sur les conclusions d'une vaste étude britannique, Recovery. Une boîte de dexamethasone en injection, le 16 juin 2020 dans une pharmacie de Londres AFP - Arman SOLDIN En revanche, la dexaméthasone ne doit pas être donnée au début de la maladie, car elle abaisse les défenses immunitaires. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est efficace chez les patients sévèrement atteints: elle réduit l'emballement du système immunitaire responsable de l'inflammation caractéristique des formes graves. Au-delà de la seule dexaméthasone, des travaux parus le 2 septembre dans la revue médicale américaine Jama ont montré que les autres médicaments de la même famille, les corticoïdes, permettaient de réduire de 21 la mortalité au bout de 28 jours chez les patients souffrant d'un Covid-19 sévère. Cela a conduit l'OMS à recommander "l'usage systématique des corticoïdes chez les patients atteints d'une forme sévère ou critique". - Anticoagulants Comme les corticoïdes, ils sont utilisés chez les patients les plus gravement atteints. Le but est d'éviter la formation de caillots de sang, l'une des complications graves du Covid-19. PAS ASSEZ EFFICACE - Remdesivir C'est la grande déception de ces derniers mois. Soutenu par les Etats-Unis, ce traitement antiviral initialement développé contre Ebola était d'abord jugé très prometteur. L'OMS recommande de ne pas administrer de remdesivir aux malades du Covid-19 hospitalisés, car ce médicament antiviral n'évite ni des morts ni des formes graves de la maladie POOL/AFP/Archives - Ulrich Perrey Le 8 octobre, la Commission européenne annonce avoir conclu un accord avec son fabricant, Gilead, pour la fourniture de 500.000 doses. Puis, le 22 octobre, l'Agence américaine des médicaments FDA lui accorde une autorisation permanente, après un feu vert conditionnel en mai. Au total, ce médicament a déjà rapporté à Gilead près de 900 millions de dollars au troisième trimestre. Mais le 20 novembre, patatras: l'OMS recommande de ne pas l'administrer aux malades du Covid-19 hospitalisés, car il n'évite ni des morts ni des formes graves de la maladie. Selon l'OMS, on ne peut dire à ce stade que le remdesivir vendu sous le nom commercial de Veklury n'a aucun bénéfice. Mais le fait que son efficacité n'ait pas été prouvée conjugué a ses inconvénients - ses possibles effets secondaires, notamment sur les reins, et son coût - la conduit à ne pas le recommander. Les experts de l'OMS ont fondé leurs conclusions sur l'analyse de quatre essais cliniques internationaux comparant l'efficacité de différents traitements et portant sur plus de 7.000 patients hospitalisés pour le Covid-19. Parmi eux, le vaste essai Solidarity, selon lequel le remdesivir n'a pas prouvé de bénéfices en termes de réduction de la mortalité. Le Remdesivir : comment il s'attaque à un virus AFP - John SAEKI En revanche, une étude parue fin mai dans la revue américaine New England Journal of Medicine a montré qu'il réduisait légèrement la durée de rétablissement des malades du Covid-19 hospitalisés de 15 à 11 jours en moyenne . PAS EFFICACE DU TOUT - Hydroxychloroquine C'est le médicament qui a fait couler le plus d'encre depuis le début de la pandémie, car il est devenu l'enjeu d'un débat politique. L'un de ses principaux défenseurs a en effet été le président américain Donald Trump. Chez les scientifiques, c'est le controversé professeur français Didier Raoult qui défend bec et ongles ce médicament, utilisé selon les pays comme traitement du paludisme ou de maladies auto-immunes. Mais les études ont tranché: l'hydroxychloroquine n'est pas efficace contre le Covid-19. a fait couler le plus d'encre depuis le début de la pandémie, car il est devenu l'enjeu d'un débat politique AFP/Archives - NARINDER NANU Ce constat a surtout été nourri par le vaste essai clinique britannique Recovery. Il a montré début juin que l'hydroxychloroquine ne réduisait pas la mortalité les résultats détaillés ont été publiés le 8 octobre dans le New England Journal of Medicine . Cette saga a été marquée par un scandale académique: début juin, la prestigieuse revue The Lancet a dû retirer une étude critique sur l'hydroxychloroquine à cause de forts soupçons de fraude. Ce scandale a conforté l'opinion des farouches partisans de ce médicament malgré les évidences qui s'accumulent. - Lopinavir-ritonavir Utilisée contre le virus du sida, l'association de ces deux médicaments antiviraux n'est pas efficace chez les patients hospitalisés pour le Covid-19. Là encore, c'est l'essai Recovery qui a permis d'aboutir à cette conclusion le 29 juin avant la publication des résultats détaillés dans The Lancet le 6 octobre . Commercialisée sous le nom de Kaletra, l'association lopinavir-ritonavir ne permet de réduire ni la mortalité ni les risques d'être placé sous ventilation artificielle, selon les résultats de Recovery. Ce traitement ne raccourcit pas non plus la durée d'hospitalisation. ON CHERCHE ENCORE - Tocilizumab On espère que cet immunosuppresseur, déjà utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde, puisse lutter contre le phénomène inflammatoire responsable des cas les plus graves de Covid-19. Jusqu'à présent, les études n'ont toutefois pas permis d'apporter une réponse catégorique. Les chercheurs de l'Imperial College de Londres ont annoncé le 19 novembre que le tocilizumab semblait avoir un effet bénéfique, selon les premiers résultats de leur essai clinique. Mais ces conclusions ne sont que préliminaires et les données n'ont pas été publiées dans une revue scientifique. Trois études parues en octobre dans la revue américaine Jama Internal Medicine ont donné des résultats contrastés. L'essai Recovery, qui teste le tocilizumab à grande échelle, permettra peut-être d'en savoir plus dans les prochaines semaines. - Anticorps de synthèse Ces anticorps dits "monoclonaux" sont fabriqués en laboratoire. Injectés en intraveineuse, ils sont censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus. Donald Trump a lui-même reçu un traitement expérimental de ce type, fabriqué par la société de biotechnologie américaine Regeneron. Le traitement de Regeneron et un autre du même genre, fabriqué par le groupe pharmaceutique Eli Lilly, ont reçu en novembre une "autorisation pour une utilisation en urgence" de la part de l'Agence américaine des médicaments FDA . Leur efficacité continue toutefois d'être évaluée: le traitement de Regeneron est ainsi testé dans le cadre de l'essai Recovery. - Plasma Il s'agit de transfuser à des malades du plasma la partie liquide du sang prélevé sur des personnes auparavant contaminées mais désormais rétablies, afin qu'ils bénéficient de leurs anticorps. Selon certaines études, ce traitement s'est révélé efficace pour traiter le virus Ebola ou le SRAS, qui est de la même famille que le coronavirus responsable du Covid-19. Mais tous les experts s'accordent à dire qu'il faudrait davantage d'essais cliniques pour comparer le plasma aux soins standard. Cette comparaison est en cours dans le cadre de l'essai Recovery.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/traitements-contre-le-covid-19-des-avancees-pas-de-panacee_149537
['santé']
L’Italie enregistre un record de décès depuis le début de la pandémie
Jeudi 3 décembre, 993 morts liées au Covid-19 ont été enregistrées dans la Péninsule. Malgré ce chiffre impressionnant, le pays qui voit son nombre de nouvelles contaminations diminuer légèrement commence à alléger les restrictions.
Jeudi 3 décembre, 993 morts liées au Covid-19 ont été enregistrées dans la Péninsule. Malgré ce chiffre impressionnant, le pays qui voit son nombre de nouvelles contaminations diminuer légèrement commence à alléger les restrictions. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des albums de la nouvelle BD reportage de Patrick Chappatte. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires du roman Un soupçon de liberté de Margaret Wilkerson Sexton. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > Voilà une information qui ne va pas réjouir Giuseppe Conte. Ce jeudi 3 décembre alors que le président du Conseil italien s’apprête à préciser les nouvelles mesures qui concerneront la période festive de fin d’année , les chiffres quotidiens sur la pandémie ont apporté une bien mauvaise nouvelle. En effet, comme l’explique le journal romain La Repubblica, l’Italie a enregistré 993 morts, le chiffre le plus élevé depuis le début de la pandémie . L’information a également fait réagir l’autre grand quotidien italien, le Corriere della Sera. C’est un montant dramatique, qui fait vraiment peur, s’émeut le quotidien milanais. Le pic’ précédent avait été enregistré le 27 mars, lorsque 969 décès avaient été renseignés et c’était le seul jour où la barre des 900 avait été dépassée. Si un temps l’Italie a semblé épargnée par la deuxième vague, depuis la deuxième moitié du mois de novembre, le pays enregistre régulièrement plus de 500 décès par jour. Malgré cela, le gouvernement a décidé de ne pas reconfiner le pays, optant pour une division du pays en trois zones , en fonction du niveau de l’épidémie. Ainsi, certaines régions ont hérité d’un code couleur rouge , assorti de restrictions très dures, comparables au confinement en France. Mais, à la fin de novembre, des allégements des restrictions ont été annoncés et plusieurs régions devraient passer à l’ orange , le niveau intermédiaire. La stratégie peut paraître surprenante au vu des chiffres d’aujourd’hui, mais, en réalité, le nombre des morts n’est qu’un indicateur parmi d’autres, qui dépend de la situation épidémique des semaines précédentes. Ainsi, selon le Corriere della Sera, la courbe des contaminations est en descente ce qui montre que les restrictions par zones ont fonctionné . Cette analyse est confirmée par les propos du commissaire à la gestion de la situation d’urgence liée au Covid-19, Domenico Arcuri, qui a affirmé aujourd’hui que le virus est encore fort, mais nous sommes en mesure de le contenir . Tout le monde au gouvernement s’accorde à dire qu’il faudra éviter un rebond épidémique lors des fêtes de fin d’année. Voilà pourquoi les annonces de Giuseppe Conte qui précisera ce soir les restrictions déjà approuvées qui concerneront cette période sont particulièrement attendues.
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/sante-litalie-enregistre-un-record-de-deces-depuis-le-debut-de-la-pandemie
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Streaming ou cinéma: Warner planche sur un accord pour rémunérer le monde du cinéma
Début décembre, le studio de production américain avait annoncé que son catalogue sortirait à la fois en streaming et au cinéma à cause du coronavirus. Une décision vivement critiquée.
Face à la crise sanitaire et à la gronde des cinéastes, Warner s’adapte encore. Comme l’expliqueBloomberg, le géant du cinéma américain a décidé de reformuler les termes de ses accords avec ses différents partenaires. Cette décision fait suite à la volonté du studio de sortir tous ses films simultanément sur HBO Max et en salle. Une annonce qui avait fait l’effet d’une bombe dans le monde du septième art. Legendary Entertainment, la société de production derrière les films Dune et Godzilla vs Kong , avait par exemple menacé de saisir la justice, car aucune annonce ou renégociation de contrat de la part de Warner n’avait eu lieu au préalable. Le but à présent est de permettre aux acteurs, réalisateurs et scénaristes de toucher une compensation indépendante des résultats du film au box-office. En effet, les contrats de paiement avec les différents partenaires des sociétés de production dépendent quasi exclusivement des recettes sur grand écran. À partir d’un certain montant, les différentes personnes travaillant sur le film pouvaient toucher un certain bénéfice, plus ou moins élevé en fonction des entrées. Les cinémas étant fermés, il fallait s’adapter aux potentiels pertes ou profits. Warner proche d’un accord Warner va donc considérer chaque film comme un succès au box-office. Acteurs, réalisateurs et scénaristes toucheront donc une première indemnité quand le film aura atteint la moitié des recettes qui auraient normalement dû être les siennes au box-office. Ce seuil sera modifiable en fonction des salles de cinéma. Plus elles seront nombreuses à fermer, plus il diminuera. En ce qui concerne le petit écran, les films resteront 31 jours sur HBO Max. La plateforme de streaming paiera des frais qui seront en partie reversés à l’équipe du film en question. Ainsi, Warner serait très proche d’un accord avec Legendary Entertainment, comme l’annonce The Hollywood Reporter. Godzilla vs Kong devrait normalement sortir en salles et sur HBO Max le 21 mai. Pour Dune , la route s’annonce encore longue. Denis Villeneuve, réalisateur du long-métrage, avait vivement protesté contre la décision de Warner et souhaitait voir son film exclusivement sur grand écran. À voir également sur Le HuffPost : Salles ou streaming, le cinéma du monde d’après sera-t-il vraiment différent?
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/streaming-ou-cinema-warner-planche-sur-un-accord-pour-remunerer-le-monde-du-cinema_fr_5ffeb0a5c5b65671988a4561?utm_hp_ref=fr-culture
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Reconversion : rencontre avec Everest Leblanc, un jeune boulanger devenu cordiste
Les équipes de France 3, mercredi 3 février, ont rencontré un jeune Français qui s'est reconverti durant la crise du Covid-19. Il était pâtissier et a décidé de devenir cordiste, pour œuvrer sur les façades, les monuments ou les falaises.
Alors qu’Emmanuel Macron a décidé de lancer un nouveau dispositif de reconversion, certains Français ont déjà sauté le pas. C’est le cas d’un boulanger, Everest Leblanc, passionné d’escalade, qui a troqué son tablier contre un baudrier et un mousqueton pour devenir maçon-cordiste. Pour le jeune homme de 24 ans, c’est un changement intense de vie. Il gagne désormais 2 000 euros net par mois, contre 1 400 dans son ancien métier. Un jeune homme enthousiaste "Contrairement à la pâtisserie, là on a des salaires convenables. Et on travaille du lundi au vendredi, ça me convient bien mieux", juge-t-il. Pour travailler comme cordiste, il a passé un diplôme en huit semaines dans un centre à Gardanne Bouches-du-Rhône . Des restaurateurs, des artistes et des ambulanciers s’initient ici à l’escalade pour devenir cordiste. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/reconversion-rencontre-avec-everest-leblanc-un-jeune-boulanger-devenu-cordiste_4282571.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
Coronavirus: une dizaine de décès en moyenne par jour en Belgique, les contaminations continuent d'augmenter
Le nombre moyen de nouvelles infections au coronavirus s'élevait à 2.309 par jour entre le 26 septembre et le 2 octobre, soit une augmentation de 48 par rapport à la période de sept jours précédente, selon les chiffres provisoires de la dernière mise à jour, mardi, du tableau de...
Le nombre de décès quotidien dû au covid-19 était de 10,3 en moyenne entre le 26 septembre et le 2 octobre. Le nombre de contaminations au coronavirus pour 100.000 habitants calculé sur la période de 14 jours allant du 19 septembre au 2 octobre s'établit désormais à 235,9 76 pour l'ensemble du territoire. Le virus Sars-CoV-2 a causé la mort de 10.078 personnes en Belgique depuis le début de la pandémie. Le nombre de décès quotidien est de 10,3 en moyenne entre le 26 septembre et le 2 octobre. Pas moins de 81 de malades sont toujours admis en moyenne chaque jour dans les hôpitaux belges. En date du 5 octobre, 937 patients souffrant de la Covid-19 étaient hospitalisés, dont 195 aux soins intensifs et 83 sous respirateur.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-une-dizaine-de-deces-en-moyenne-par-jour-en-belgique-5f7bf65dd8ad5862190e44d7
['société']
Macron, Trump, Bolsonaro ou Barnier : ces dirigeants testés positifs au coronavirus
Alors que le président français Emmanuel Macron vient d'être diagnostiqué positif à la Covid-19, il rejoint le groupe de ces chefs d'état atteints, avec plus ou moins de gravité, par la maladie au cours de cette année de pandémie.
Alors que le président français Emmanuel Macron vient d'être diagnostiqué positif à la Covid-19, il rejoint le groupe de ces chefs d'état atteints, avec plus ou moins de gravité, par la maladie au cours de cette année de pandémie. Des caricatures d'Emmanuel Macron, Donald Trump ou Boris Johson en décembre 2019 photo d'illustration AFP / CRISTINA QUICLER Emmanuel Macron vient d'être diagnostiqué, ce jeudi matin, positif au test RTPCR, sans que l'Élysée, pour l'instant, ne sache comment le président français a pu contracté la maladie. Dans la foulée, il a été mis à l'isolement pour 7 jours mais "continuera de travailler et d'assurer ses activités à distance", tout comme son Premier ministre Jean Castex, qui a été déclaré 'cas contact', pour la seconde fois en quelques mois. Emmanuel Macron rejoint ainsi le groupe de ces dirigeants d'États qui, plus ou moins attentifs aux gestes barrières, n'auront pas échappé au virus qui a changé 2020. Sans compter qu'il pourrait bien en devenir un maillon de la chaine : outre un diner partagé la veille de son diagnostic avec des élus de LRM, il a aussi provoqué la mise à l'isolement du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. Boris Johnson, le miraculé reconnaissant L'un des premiers à avoir contracté la maladie : le Premier ministre britannique de 56 ans a été touché le 27 mars dernier, assez sérieusement pour que l'allocution de sa réapparition en public ait ému une bonne partie des citoyens. Boris Johnson, passé par la case 'soins intensifs', et qui a été très affaibli pendant près de deux semaines, a ainsi chaleureusement remercié le personnel qui s'est occupé de lui, notamment des infirmiers portugais, car il y a bien eu "48h où tout aurait pu basculer". Le chef du gouvernement britannique a aussi reconnu qu'il devait largement au "NHS, le système de santé universel et gratuit britannique d'être encore en vie". C'est l'un des premiers à a voir souhaité un "prompt rétablissement à Emmanuel Macron". Au Royaume-Uni, le Prince Charles 71 ans avait lui aussi été testé positif au Covid-19 le 25 mars, sous une forme légère, qui est passée après une semaine d'isolement et du repos. Jair Bolsonaro, celui qui n'y croyait pas Il s'était franchement opposé à toutes les mesures de lutte contre cette pandémie : le président brésilien de 67 ans avait minimisé le virus "une grippette" et multiplié, juste avant la nouvelle, les bains de foule et autres chaleureuses poignées de main avec la population, en refusant de porter le masque. Mais le diagnostic tombé le 7 juillet a été sans appel : positif à la Covid-19. Dès lors, il a été isolé trois semaines dans sa résidence de Brasilia, mais pris en photo plusieurs fois toujours sans masque, même face à ses interlocuteurs... et sans signe de fatigue apparent. Un épisode qui n'a pas nui à sa popularité, qui s'est vue renforcée cet automne lors d'élections municipales. Vague estivale en Amérique Latine Ailleurs en Amérique latine, le virus a également touché d'autres dirigeants : le 11 juin, Luis Abinader, 53 ans, et fraichement élu à la tête de la République Dominicaine, annoncé être touché. Le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez a été admis dans un hôpital militaire de Tegucigalpa le 17 juin, et la présidente par intérim de la Bolivie Jeanine A ez annonçait aussi être positive au Covid-19 le 7 juillet. Donald Trump, soigné par un traitement expérimental Le président sortant américain de 74 ans, testé positif le 1er octobre, a été hospitalisé pendant trois nuits avant de ressortir et de se présenter dans le bureau ovale, six jours seulement après le diagnostic. Tout au long des semaines précédentes, Donald Trump avait jeté le trouble en multipliant des messages de défiance, et n'était pas le meilleur représentant des gestes barrières. Plusieurs correspondants de presse à la Maison Blanche avaient aussi rapporté que les collaborateurs circulaient dans les couloirs non masqués. "N'ayez pas peur du Covid-19" avait-il ensuite tweeté de sa chambre d'hôpital, lors de sa première nuit sous surveillance médicale. Une partie de son entourage, sa femme Melania, et ses deux fils Barron et Donald Jr, ont également contracté la maladie. Donald Trump a été soigné par un traitement expérimental contre le Covid-19, des anticorps de synthèse développés par le laboratoire Regeneron. Le président algérien affaibli En Algérie, le président Abelmadjid Tebboune, 75 ans, en convalescence après avoir contracté le Covid-19 en octobre, est apparu dimanche, pour la première fois depuis son transfert médicalisé en Allemagne le 28 octobre, dans un message vidéo diffusé sur son compte Twitter. Visiblement amaigri, il s'est efforcé de rassurer les Algériens sur sa santé et a promis de rentrer en Algérie d'ici trois semaines au plus tard. Vladimir Poutine épargné En Russie, si Vladimir Poutine semble résister à la contamination, et promet de se faire vacciner dès que ce sera autorisé pour sa tranche d'âge, son entourage n'a pas échappé au virus : le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a été testé positif en avril, tout comme le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, quelques semaines plus tard. Vague dans les pays de l'Est Le président polonais Andrzej Duda a été testé positif au coronavirus le 24 octobre, à un moment où la Pologne faisait face à une recrudescence de la pandémie. Le chef de la diplomatie slovène Anze Logar, testé positif au même moment, a provoqué la mise en quarantaine des ministres des Affaires étrangères des trois pays baltes et de la chef de l'opposition au Belarus. Puis quelques jours plus tard, c'est le Premier ministre bulgare Boïko Borissov qui annonçait avoir contracté la maladie. Justin Trudeau menacé de près L'épouse de Justin Trudeau a été dépistée et testée positive à la maladie dès le 12 mars, obligeant ainsi le Premier ministre du Canada a se mettre à l'isolement pendant deux semaines, sans test. Justin Trudeau, 48 ans, n'a pas contracté le virus, qui s'est manifesté par des symptômes grippaux modérés sur son épouse, dès le retour d'un voyage à Londres au mois de mars. Des hauts dirigeants français guéris Lors de la première vague, plusieurs hommes politiques français ont été touchés comme Michel Barnier, 69 ans, qui l'annonçait par communiqué dès les premiers jours du confinement de printemps. Le chef de la négociation avec le Royaume-Uni pour le Brexit a même pris la peine de rassurer son entourage avec une vidéo sur Twitter où il apparaissait isolé, mais en bonne forme, avant de se remettre au travail un mois plus tard. Au gouvernement, c'est Bruno Le Maire qui a témoigné au mois de septembre de son expérience personnelle. Interrogé sur France Inter, il a raconté : "Ç'a été violent", et a confié ne plus pouvoir courir des kilomètres, comme il le faisait auparavant. Le député de Paris Claude Goasguen, 75 ans, a lui succombé au virus en mai dernier.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/monde/macron-trump-bolsonaro-ou-barnier-ces-dirigeants-testes-positifs-au-coronavirus
['international']
Covid-19 : faut-il accélérer la campagne de vaccination ?
Depuis le début de la vaccination, seules 70 personnes ont reçu le vaccin en France contre 40 000 en Allemagne, 6 500 au Danemark et 4 500 au Portugal. Faut-il accélérer la campagne ?. Santé : video, Covid-19 : faut-il accélérer la campagne de vaccination ?.
Covid-19 : faut-il accélérer la campagne de vaccination ? Depuis le début de la vaccination, seules 70 personnes ont reçu le vaccin en France contre 40 000 en Allemagne, 6 500 au Danemark et 4 500 au Portugal. Faut-il accélérer la campagne ? Après quelques jours de vaccination au sein de l'Union européenne, la France semble avoir pris du retard sur ses voisins. L'Allemagne a déjà administré les premières doses à plus de 40 000 patients. Plus 6 500 Danois et 4 500 Portugais ont reçu une injection contre seulement 70 Français, selon une estimation. Pour l'épidémiologiste Catherine Hill, il faut aller vite. "Plus on protège vite les gens dans les Ehpad, moins ils mourront". Toute l'info sur Le 20h Pour accélérer la campagne, certains appellent à passer outre la deuxième injection prévue par Pfizer. Une option au cœur du débat en Grande-Bretagne où le nombre de cas de Covid-19 explose à nouveau. "Si on veut sauver des vies, nous devrions vacciner un maximum de personnes, le plus vite possible avec une seule dose et ne faire la deuxième injection que plus tard", préconise le Pr David Salisbury, ancien directeur de la vaccination au ministère de la Santé du Royaume-Uni. D'après les études, le vaccin de Pfizer serait efficace à 52 après une première injection contre 95 avec la deuxième. Supprimer cette dernière pourrait être un pari risqué. "On ne sait pas du tout combien de temps cette protection va durer, elle pourrait être beaucoup plus courte. Il faudrait beaucoup plus de données pour pouvoir faire ce pari", explique le Pr Marie-Paule Kieny, présidente du Comité scientifique sur les vaccins Covid-19. Avec deux injections, la France devrait pouvoir vacciner plus de 900 000 personnes d'ici le mois de février.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-faut-il-accelerer-la-campagne-de-vaccination-2174163.html
['santé']
Covid-19 : les cantines scolaires au cœur des préoccupations
Certains réclament des mesures renforcées concernant la restauration scolaire, un des rares moments où les élèves sont amenés à retirer leurs masques. Mais comment aller plus loin? Les collectivités, chargées de son organisation, assurent avoir déjà fait beaucoup d'efforts.
Covid-19 : les cantines scolaires au cœur des préoccupations 18h20 , le 12 janvier 2021 Certains réclament des mesures renforcées concernant la restauration scolaire, un des rares moments où les élèves sont amenés à retirer leurs masques. Mais comment aller plus loin? Les collectivités, chargées de son organisation, assurent avoir déjà fait beaucoup d'efforts. Repas sous haute-surveillance Face à la propagation du virus et à l'apparition de variants, les cantines scolaires sont à nouveau pointées du doigt. Certains établissements cherchent déjà à sécuriser davantage ce créneau à risques, un des rares où les enfants retirent leur masque. Au lycée Fénelon, situé dans un hôtel particulier du sixième arrondissement de Paris, des tables et des chaises en métal ont été installées dès le mois septembre pour permettre de déjeuner dans la cour. Depuis la rentrée de janvier, un barnum chauffé complète aussi le réfectoire. "Il peut accueillir 72 personnes, assises en quinconce, à chacun des trois services, entre 11h15 et 14h15", se félicite la proviseure Stéphanie Motta-Garcia. Résultat : les 520 demi-pensionnaires peuvent se restaurer en limitant les risques au maximum. Les cours continuent à plein temps pour les 1.189 élèves. Et les frais - 5.400 euros, pose comprise, le premier mois, 3.600 euros les suivants - sont pris en charge par le Conseil régional d'Ile-de-France. " Il y a encore trop de brassage et pas assez de distanciation physique " Cet exemple fera-t-il des émules ? L'étude ComCor de l'Institut Pasteur montre que les repas jouent un rôle central dans la propagation du virus. Et l'inquiétude monte. "Pour les familles, la cantine est le lieu de tous les dangers car les gestes barrières ne peuvent pas s'y appliquer", confie Rodrigo Arenas, le co-président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves. "Il y a encore trop de brassage et pas assez de distanciation physique, juge aussi Ghislaine David, la secrétaire générale du SNUipp-FSU, syndicat majoritaire chez les instituteurs. On tourne en rond sur ce point depuis fin août. Rien n'a été fait avec les collectivités. Il faut des locaux et des personnels supplémentaires pour pouvoir mettre en place des demi-groupes." Des règles renforcées après les vacances de la Toussaint Les collectivités locales, responsables de la restauration scolaire - les communes pour le primaire, les départements pour les collèges, et les régions pour les lycées -, sont chargées d'appliquer les règles sanitaires fixées par le gouvernement. "De nombreuses municipalités ont déjà fait beaucoup d'efforts et ont tiré les leçons de la première vague, assure ainsi Agnès Le Brun, porte-parole de l'Association des maires de France AMF . Cet été, des travaux ont permis d'abattre des cloisons, de supprimer les buffets, d'aménager l'espace pour pouvoir déjeuner en quinconce " Dans le secondaire aussi, des mesures ont été prises. Lors du déconfinement de juin, la "sécurisation sanitaire" aurait entrainé une dépense supplémentaire de 10.000 à 15.000 euros par établissement hors masque selon une étude de l'Association des départements de France ADF . A l'heure de la pause méridienne, les collèges ont, au choix, multiplié les services, retiré une partie des tables pour espacer les élèves, installé des parois en plexiglass, imposé de déjeuner par groupe classe et toujours à la même place, opté pour des plats uniques et servis à table, désinfection et ventilation après chaque repas Un barnum au lycée Fénélon à Paris. DR Un barnum au lycée Fénélon à Paris. DR Et partout, ces règles ont été renforcées après les vacances de la Toussaint. Beaucoup de lycées, proposant une partie des cours à distance, ont supprimé la restauration. Les collèges ont multiplié les précautions. "Nous avons incité les familles à garder leurs enfants chez eux le midi pour limiter le nombre de présents, décrit Bruno Bobkiewicz, proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes Val-de-Marne et secrétaire national du SNPDEN-Unsa, le syndicat des personnels de direction. Comme nous sommes en zone urbaine, sans souci de transports scolaires, c'était faisable. Cela a permis de baisser la fréquentation de 10 et de bien espacer les élèves dans le réfectoire". Un accompagnement au niveau de chaque établissement Faut-il aller encore plus loin? "Si on ne respectait pas les règles sanitaires, il y aurait déjà eu des clusters et des scandales", juge Agnès Le Brun, la responsable de l'AMF, qui invite à "ne pas crier au loup". Son collègue Etienne Chaufour de France Urbaine, l'association des métropoles et des grandes villes, partage cette analyse : "Pour l'instant, nous sommes plus inquiets face à l'absentéisme du personnel que face au risque sanitaire." Début novembre, près de 20 des agents des écoles primaires manquaient ainsi à l'appel, bien plus que les 5 habituels. " Dans mon département, la Creuse, on compte par exemple 15 à 25 d'absents parmi le personnel chargé de l'entretien, de la cantine ou des locaux " Les équipes du second degré se heurtent, elles aussi, à ces problèmes de ressources humaines. "On est sur le grill, prévient Eric Carriou, membre du groupe de travail collège au sein l'ADF. Profils vulnérables, accident de travail, burn-out Dans mon département, la Creuse, on compte par exemple 15 à 25 d'absents parmi le personnel chargé de l'entretien, de la cantine ou des locaux". Les désinfections répétées, la multiplication des services, le contrôle des gestes-barrières Le protocole renforcé augmente la charge de travail. Et la profession ne cache pas son anxiété. "Le gouvernement ferme les bars et les restaurants mais autorise le fonctionnement des cantines scolaires qui brassent parfois dix fois plus de monde, on se pose des questions", résume Idir Madadi, cuisinier dans un collège et représentant FSU en Seine-Saint-Denis. " Tant qu'on n'autorise pas les collèges à passer à des demi-jauges, comme les lycées, on ne pourra pas régler le problème " Pour lui, il est temps d'examiner, endroit par endroit, l'organisation de la restauration scolaire. Les collègues du SE-Unsa, l'un des principaux syndicats enseignants, plaident eux aussi pour un diagnostic et un accompagnement au niveau de chaque établissement. Certains plaident pour l'ouverture de locaux supplémentaires pour la pause déjeuner centres de documentation et d'information, salle des fêtes, gymnases , des livraisons de repas chaud, voire des menus adaptés, favorisant des repas plus rapides. Beaucoup invitent surtout à jouer sur les effectifs. "Tant qu'on n'autorise pas les collèges à passer à des demi-jauges, comme les lycées, on ne pourra pas régler le problème", juge Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN-Unsa. "Si les conditions sanitaires s'aggravent, il n'y a pas trente-six solutions, il faudra diminuer le nombre d'élèves présents au collège, voire à l'école primaire", ajoute-t-on au Snalc, l'un des principaux syndicats enseignants. En attendant, quelques profs préfèrent éviter de mettre les pieds à la cantine En Ile-de-France, seuls deux lycées viennent d'installer un barnum chauffé : le lycée Fénelon et le lycée Paul Valéry.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Education/covid-19-les-cantines-scolaires-au-coeur-des-preoccupations-4017991
['société']
Comment le Covid-19 a grippé la machine économique
Le documentaire « Le Grain de sable dans la machine », diffusé mardi 2 mars à 22 h 30 sur Arte, revisite l’histoire de la pandémie sous le prisme de la viabilité de la mondialisation, plaçant l’homme face aux contradictions du modèle de croissance infinie.
La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les écueils de la machine libérale. En trois mois, quelques lignes de code génétique ont colonisé la Terre, utilisant les hommes comme hôtes et les flux intercontinentaux comme routes. « En termes de taille, je suis ce que vous êtes à votre planète, autant dire pas grand-chose », déclare le virus, doté dans ce film de la faculté de parole. « Vous finirez par avoir ma peau mais êtes-vous certains de ne pas vous être trompés de coupable ? » Covid-19 : au Parlement européen, les fabricants de vaccins sur le gril En retraçant le récit de l’épidémie, le documentaire remet en question la viabilité de la mondialisation. Il revient sur la controverse des masques, celle des respirateurs, mais dénonce aussi, dans un point de vue très engagé, la minimisation de l’épidémie par l’Organisation mondiale de la santé, et surtout ce qu’il considère comme une dérive autoritaire des démocraties occidentales qui, pour gagner la bataille sanitaire, ont trop souvent répondu par davantage de coercition. Ode à la décroissance Le film interroge quelques figures écologistes, telles que le collapsologue Pablo Servigne ou l’économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud. Pour eux, la lutte contre la pandémie n’est qu’un « avant-goût » de ce que sera celle contre le réchauffement climatique. Ouvertement en faveur de la décroissance, le documentaire tombe parfois dans une dénonciation floue. Capitalisme, mondialisation et bureaucratie se mélangent dans un même « système » jamais complètement défini. Mais le montage audacieux et la réalisation virtuose éclipsent ce travers. Dans le récit, le virus invective le spectateur dans une prosopopée poétique. Il place l’homme face aux contradictions du modèle de croissance infinie, tout en montrant ce que cette crise sanitaire a révélé de beau : l’entraide, la solidarité, le combat pour protéger les plus fragiles. En espérant que ces vertus survivront à la pandémie.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Culture/Comment-Covid-19-grippe-machine-economique-2021-03-02-1201143301
['culture/loisir']