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Un an après son premier confinement, l’Italie franchit le cap des 100 000 décès
Premier pays en Europe touché par le Coronavirus, l’Italie a dépassé lundi 8 mars les 100 000 décès, un an après l’annonce des premiers grands confinements.
100 103 décès. Le chiffre couperet, tombé lundi 8 mars autour de 17 h 30, a fait de l’Italie le premier pays de l’Union européenne à franchir ce cap symbolique. Pour les Italiens, la date n’est pas anodine. Elle marque aussi, moins de six semaines après les premiers malades du Covid recensés dans la péninsule - un couple de touristes chinois hospitalisé à l’institut des maladies infectieuses de Rome -, l’anniversaire des annonces de confinement face à la détérioration de la situation sanitaire dans le nord du pays. « Nous sentions l’arrivée d’un véritable tsunami » Inédite en Europe, la situation est scrutée alors partout ailleurs, sans que quiconque imagine l’ampleur de la catastrophe à venir. « Nous sentions l’arrivée d’un véritable tsunami lorsque le gouvernement a décrété, le 8 mars, la mise en quarantaine d’une grande partie des régions du Nord », se souvient pourtant une spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital Maggiore de Lodi, l’une des onze villes, comme Codogno ou Padoue, de la première zone rouge confinée et surveillée par l’armée dès le 25 février. Elle raconte les hôpitaux sous-équipés en dispositifs de protection, matériel pour les réanimations et personnel : « Durant la première vague, c’était atroce ! Nous avons dû renoncer tant de fois à intuber des patients pour en sauver d’autres, moins âgés et sans comorbidités. Tout manquait : les lits, les respirateurs artificiels, l’oxygène. » Pendant trois mois, elle n’a pris aucun jour de congé, mais culpabilise en pensant aux familles des victimes, dont plus de 400 étaient médecins ou infirmiers. « Si je n’avais pas eu la foi, je n’aurais pas tenu le coup. Les prières m’ont soutenue, aussi bien seule qu’avec mes confrères et mon mari qui est aussi médecin ». À Rome, on lance l’initiative des rendez-vous aux fenêtres À l’époque le virus galope si vite que, dans la nuit du 9 mars, le président du Conseil, Giuseppe Conte, annonce : « Je suis sur le point de signer un décret que je résume en ces termes iorestoacasa » je reste à la maison . Le lendemain, les magasins de détail, restaurants, bars, coiffeurs, centres d’esthétiques et parcs publics ferment. Seules les industries pharmaceutiques et commerces essentiels restent ouverts. GRAND-FORMAT. « Ça nous est tombé dessus d’un coup » : retour dans l’Oise, premier foyer de l’épidémie de Covid-19 Le télétravail est vivement recommandé. Sauf en cas de motifs impérieux, les Italiens doivent rester cloîtrés, sous peine de sanctions sévères. Ils n’ont le droit de sortir que brièvement, munis d’un auto-certificat, pour se ravitailler ou faire le tour du pâté de maison. Aucun pays n’avait encore pris de telles mesures à cette échelle. Grâce au tam-tam des réseaux sociaux, pourtant, un autre mot-dièse « andra tutto bene » tout ira bien se propage dans le même temps. Des banderoles arc-en-ciel fleurissent sur les façades des immeubles, des établissements hospitaliers et des Ephad, si durement frappés. D’immenses fresques apparaissent comme celle, à Milan, montrant une infirmière masquée, la tête coiffée d’une charlotte, qui tient l’Italie dans ses bras. À Rome, on lance l’initiative des rendez-vous aux fenêtres ou sur les balcons pour mettre le pays en musique. Chaque soir à 18 heures, on chante, l’hymne national, « Azzuro » d’Adriano Celentano Les virtuoses sortent leur violon. Le pays semble soudé : dans la bataille anti-Covid et autour de Giuseppe Conte dont le gouvernement recueille 71 d’opinions favorables à la mi-mars. « On entrevoit une issue qui n’est pas lointaine » Un an plus tard, les régions les plus touchées sont la Lombardie, poumon économique du pays, avec près de 30 000 morts, l’Emilie-Romagne avec près de 11 000 morts, le Piémont et la Vénétie, près de 10 000 décès chacun. Pour la période du 24 février au 2 mars, le nombre hebdomadaire d’infections a augmenté de 33 , avec 123 000 cas, chiffre le plus élevé depuis décembre. « Avec ces chiffres, nous avons besoin de mesures plus strictes », écrit le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio, dimanche 7 mars, sur Facebook. 44 des Italiens y seraient favorables, selon un sondage publié par Il Corriere della Sera. Alors que le gouvernement s’est engagé à intensifier la campagne de vaccination, avec 50 millions de doses disponibles d’ici à la fin juin, de quoi vacciner « au moins la moitié de notre population », soit environ 30 millions de personnes. Mario Draghi, successeur de Giuseppe Conte, préfère envoyer un autre message à ses concitoyens, pressés d’en finir : « La pandémie n’est pas vaincue, mais avec l’accélération du plan de vaccination, on entrevoit une issue qui n’est pas lointaine. Je veux profiter de cette occasion pour envoyer à tous un véritable signe d’espoir ».
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/premier-confinement-lItalie-franchit-cap-100-000-deces-2021-03-09-1201144580
['international']
Craintes quant au vaccin AstraZeneca: 30 cas de caillots sanguins au Royaume-Uni, un risque "très faible"
L'agence britannique du médicament a indiqué avoir identifié jusqu'ici 30 cas de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca au Royaume-Uni, soulignant toutefois que les avantages de la vaccination l'emportaient sur ce risque...
L'agence britannique du médicament a indiqué avoir identifié jusqu'ici 30 cas de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca au Royaume-Uni, soulignant toutefois que les avantages de la vaccination l'emportaient sur ce risque "très faible". La MHRA a précisé dans un avis publié en ligne jeudi avoir, au 24 mars, reçu les signalements de 22 cas de thromboses veineuses cérébrales et de huit autres cas de thromboses associées à un déficit de plaquettes, sur un total de 18,1 millions de doses administrées. La MHRA a précisé n'avoir reçu aucun signalement similaire concernant le vaccin développé par Pfizer/BioNTech. "Le risque d'avoir ce type de caillots sanguins est très faible", a-t-elle souligné. "Les bénéfices des vaccins contre le Covid-19 continuent de surpasser les risques", la vaccination étant "la seule manière efficace de réduire les décès et les formes graves de la maladie", a-t-elle ajouté. Plus généralement, "le nombre et la nature des effets indésirables signalés jusqu'ici ne sont pas inhabituels comparés à d'autres types de vaccins utilisés couramment", selon elle. Le vaccin AstraZeneca, développé avec l'université d'Oxford, est l'objet de suspicions dans plusieurs pays après des cas graves de formation de caillots sanguins. Les Pays-Bas ont annoncé vendredi suspendre temporairement les injections de ce produit pour les moins de 60 ans, à la suite d'une décision similaire prise mardi en Allemagne. Mi-mars, le gendarme européen du médicament EMA avait jugé que le vaccin AstraZeneca était "sûr et efficace" et qu'il n'étais "pas associé" à un risque plus élevé de thrombose. Il avait précisé mercredi n'avoir trouvé aucun facteur de risque spécifique tels que l'âge, le sexe ou les antécédents médicaux.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/vaccin-astrazeneca-30-cas-de-caillots-sanguins-au-royaume-uni-risque-tres-faible-regulateur-60674a08d8ad584fa2ae0086
['santé', 'environnement']
Coronavirus : quels sont les symptômes du variant BA.2 ?
Repéré au Danemark, où il s'est largement diffusé, le BA.2, un sous-variant d'Omicron, pourrait être plus contagieux mais moins virulent que la souche initiale.
Découvert en novembre dernier, le BA.2, un sous-variant d'Omicron, est resté très discret parmi les contaminations. Cependant, alors qu'il représentait seulement 2 des cas mi-janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué le 2 février dernier qu'il correspondait désormais à "entre 5 et 6 des virus en circulation". Non détecté par les tests PCR, l'infection à ce sous-variant doit donc être confirmée par une analyse de séquençage. Si on en sait assez peu pour le moment, une étude danoise révèle cependant une contagiosité possiblement plus importante qu'avec le variant Omicron originel. Issu de ce dernier, les symptômes liés à ce sous-variant sont alors similaires. Santepubliquefrance.fr rappelle ainsi que "les investigations épidémiologiques indiquent une présentation clinique spécifique avec plus de symptômes respiratoire hauts et moins de perte de gout et d'odorat, ainsi qu'une sévérité moindre risque d'hospitalisation et d'admission en soins intensifs jusqu'à 80 plus faible ". Le BA.2 engendrerait alors une forme légère de la maladie, mais pourrait plus facilement infecter des personnes ayant déjà été atteintes du coronavirus et celles ayant reçu un schéma vaccinal complet. Toujours selon cette étude danoise, la susceptibilité d'être contaminé au BA.2, plutôt qu'au BA.1, est ainsi presque trois fois plus importante pour les individus qui ont reçu une troisième dose.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-quels-sont-les-symptomes-du-variant-ba-2-7900123732
['style']
Qui pourra se payer un vaccin contre le covid à 40 francs?
La Suisse, 8,6 millions d’habitants, a déjà réservé plus de 10 millions de doses de vaccin.
Hélas. Les bonnes nouvelles sur le front des vaccins contre le Covid-19 ne réjouissent pas tout le monde. Après Pfizer-BioNTech la semaine dernière, c’était au tour de Moderna d’annoncer, lundi, le succès de son candidat vaccin. D’autres résultats d’essais cliniques sur les humains, notamment de Johnson Johnson, sont attendus d’ici à la fin du mois. Mais selon Médecins sans frontières MSF , il n’y a à ce stade aucune garantie que les vaccins soient accessibles en quantité suffisante et à un prix abordable pour plus de la moitié de la population mondiale. Lire aussi: Covid-19: le vaccin, c’est bien plus qu’une course scientifique C’est dans ce contexte que l’organisation humanitaire appuie la démarche menée par l’Afrique du Sud et l’Inde auprès de l’Organisation mondiale du commerce OMC qui vise à obtenir une dérogation aux règles de la protection de la propriété intellectuelle. «Elle permettrait aux pays émergents de fabriquer les vaccins sous licence», explique le docteur Manuel Martin, conseiller auprès de MSF en matière d’accès aux médicaments. Les débats, qui avaient débuté en octobre, reprendront vendredi. Le profit avant la santé Le premier obstacle à l’accès aux vaccins concerne leur prix. Manuel Martin dénonce l’opacité des entreprises pharmaceutiques en la matière, mais affirme, en se référant à des estimations, que la dose coûtera en moyenne près de 40 francs. Pfizer, notamment, a évoqué 39 dollars pour son vaccin efficace à 90 . «A ce prix, le profit de l’industrie passe avant la santé publique», lance-t-il. Selon lui, la solution peut venir de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce Adpic . Celui-ci prévoit le recours aux licences volontaires en cas de pandémie. Techniquement, il s’agit de vendre le brevet d’un médicament, d’un vaccin ou d’une technologie à un ou des fabricants en vue d’une production de masse. Lire également: «Nous souhaitons mettre à disposition notre vaccin à un prix raisonnable» Dans les pays riches, le prix ne pose pas de problème. Ces derniers se sont même empressés de passer des précommandes. La Suisse, par exemple, a réservé 10 millions de doses. Soit 5,3 millions auprès d’AstraZeneca, 4,5 millions auprès de Moderna et 1,7 million auprès du programme mondial d’achats Covax. Le prix? Mystère. «Pour des raisons de tactique de négociation, nous ne pouvons pas donner plus de détails sur les contrats qui ne sont pas encore finalisés», déclare une porte-parole de l’Office fédéral de la santé publique au Temps. Les brevets, moteur de l’innovation La Suisse ainsi que les Etats-Unis, l’Union européenne, le Japon et le Brésil s’opposent à la demande de dérogation. Théoriquement, Berne souscrit à l’idée de garantir un accès rapide et abordable à tout vaccin. En même temps, il fait comprendre que «la protection de brevets et de licences joue un rôle moteur pour la mise au point de produits pharmaceutiques innovants, y compris des vaccins». Lire encore: Course aux vaccins: état des lieux MSF fait entendre un autre son de cloche. Selon Yuanqiong Hu, juriste et experte sur les questions de propriété intellectuelle, l’industrie pharmaceutique a le devoir de faciliter l’accès aux vaccins car elle a touché des milliards de subventions publiques pour la recherche d’une réponse au Covid-19. Moderna a bénéficié de 2,5 milliards de dollars du gouvernement américain. En réalité, l’administration Trump a débloqué 10 milliards de dollars dans le cadre de l’opération «Warp Speed», dont le but est de trouver une solution rapide au Covid-19 et dont les bénéficiaires sont également AstraZeneca, Pfizer-BioNTech, GSK-Sanofi et Johnson Johnson. En Europe, les gouvernements allemand et britannique, la Banque européenne d’investissement ainsi que la CEPI, une coalition en matière de préparation aux épidémies, basée à Genève, ont financé la recherche anti-Covid-19. 1,3 million de morts Sur un autre registre, Yuanqiong Hu fait ressortir que les Pfizer-BioNTech, Moderna et autres entreprises dans la course aux vaccins ne disposent pas des facilités suffisantes pour répondre aux besoins mondiaux. L’experte de MSF relève que Pfizer prévoit de produire 1,8 milliard de doses en 2021, mais 80 sont déjà réservées par les pays riches. De la même façon, Moderna devrait produire, notamment en Suisse, 1 milliard de doses, mais 80 sont déjà pré-vendues. «Il est dans l’intérêt de tout le monde que les entreprises pharmaceutiques ayant les brevets les cèdent à des prix négociés aux producteurs indiens, chinois et autres en vue d’une production massive. Objectif: arrêter le Covid-19, qui a déjà tué 1,3 million de personnes dans le monde.»
letemps.ch
https://www.letemps.ch/economie/pourra-se-payer-un-vaccin-contre-covid-40-francs?utm_source=linkedin&utm_medium=share&utm_campaign=timeline
['économie/finance']
"Monument national", Julia Deck
Tragi comédie Dans l'Heure Bleue, avec Julia Deck "Monument national" Minuit dont c'est le cinquième roman, qui fait se télescoper les gilets jaunes, les grèves, le Covid-19 et le confinement avec l’univers des "célébrités", tout cela dans un château.
Tragi comédie Dans l'Heure Bleue, avec Julia Deck "Monument national" Minuit dont c'est le cinquième roman, qui fait se télescoper les gilets jaunes, les grèves, le Covid-19 et le confinement avec l’univers des "célébrités", tout cela dans un château. Portrait de l'écrivaine Julia Deck Getty / Leonardo Cendamo Dès le début de sa carrière, Julia Deck a rejoint les Editions de Minuit avec Viviane Elisabeth Fauville, un portrait de femme quadragénaire assassinant son psychanalyste. Les Editions n’avaient pas publié de premier roman depuis des années. L’écrivaine a un style distinct, elle aime relater des histoires vraisemblables. Elle écrit et réécrit ses textes avec une question en tête : est-ce que j’y crois ? . Ainsi, elle relate l’intimité de ses personnages qui naviguent dans des milieux banals et en déceler ce qu’il faut mettre en lumière. Avec son dernier roman, Monument national, l'écrivaine raconte une histoire qui a lieu dans un château appartenant à un mythique acteur français. Dans ce château, il y a sa famille, sa femme, ses enfants et ses employés, mais il y a aussi des secrets. Musique Paroles , paroles de Dalida avec Alain Delon History Repeating, de Propellerheads feat. Miss Shirley Bassey Sans sommeil de Gaëtan Roussel et Alain Souchon Archives Jean Bertrand Pontalis compare la psychanalyse et la littérature - Archive Ina du 1er mars 2010 - Archive Ina du 1er mars 2010 Jean Echenoz à propos des étapes préparatoire à l'écriture de ses romans, repérages, documentation - Archive « Hors Champs », France Culture, 27 septembre 2012 - Archive « Hors Champs », France Culture, 27 septembre 2012 Paul Virilio sur l’identité corporelle du lieu - Archive Ina du 14 novembre 2007 Archive Ina du 14 novembre 2007 Nathalie Sarraute à propos des dialogues dans ses livres et des mouvements intérieurs dans l’écriture - Archive Ina du 26 mai 1976 au micro de Jacques Paugam Générique Veridis Quo des Daft Punk
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-du-mercredi-23-fevrier-2022
[]
Revers pour le vaccin CureVac, quels effets pour la Belgique ?
CureVac a publié des résultats intermédiaires décevants pour son vaccin contre le Covid-19, l’action a chuté.
Revers pour le vaccin CureVac, quels effets pour la Belgique ? Entreprises Start-up02:17 Antonin Marsac Kenzo Tribouillard/AFP Le site de GSK à Wavre Brabant wallon devait produire 100 millions de doses du vaccin développé par CureVac. Un taux d’efficacité de 47 pour le vaccin contre le Covid-19 développé par la firme allemande CureVac, selon des résultats intermédiaires. Un niveau trop faible pour être validé par l’Agence européenne des médicaments. C’est donc un revers important pour l’entreprise, qui a d’ailleurs vu le cours de son action perdre près de 45 , aussi bien à la Bourse de Francfort qu’à Wall Street, où elle est cotée sur le Nasdaq. Au-delà de l’aspect financier, qui pourrait réduire temporairement la disponibilité de cash pour la biotech qui développe plusieurs candidats-vaccins, quelles sont les répercussions pour la vaccination en Belgique et en Europe ? On fait le point.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/revers-pour-le-vaccin-curevac-quels-effets-pour-la-belgique-60cb8c8fd8ad581ce197bd97
['économie/finance']
Covid-19 : Philippe, Buzyn, Bachelot, qu'a-t-on appris de leurs auditions à l'Assemblée ?
L'ancien premier ministre a été auditionné par les députés dans le cadre de la commission d'enquête sur la gestion du coronavirus en France, à l'Assemblée. Avant lui, Agnès Buzyn, Roselyne Bachelot, Jérôme Salomon et Didier Raoult se...
Publié le 22/10/2020 à 15:05 Comprendre la gestion de la crise et analyser les failles. Ce sont les objectifs de la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale qui auditionne tour à tour anciens premier ministre, ministres de la Santé et de l'Intérieur, mais aussi scientifiques et directeur général de la santé. Masques, tests, confinement, saturation des services de réanimation dans les hôpitaux, situation dans les Ehpad, communication auprès des Français... Tous les points critiques de la gestion de la crise du coronavirus sont analysés, remontant aux précédents gouvernements. Un travail minutieux, technique et de longue haleine qui doit établir la chaîne des responsabilités, au moment où la France est confrontée à la deuxième vague et où l'hypothèse d'un éventuel élargissement du couvre-feu à d'autres métropoles est à l'étude. La commission d'enquête de l'Assemblée est présidée par le député La République En Marche de la Loire, Julien Borowczyk. Son rapporteur est le député Les Républicains des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti. Philippe et ses "vraies angoisses pendant cette crise" Pendant près de trois heures, Édouard Philippe s'est attelé à défendre son bilan. Porté par une popularité qui fait défaut à son successeur à Matignon Jean Castex, l'ancien premier ministre a assuré que sa gestion de la crise "a permis de sauver beaucoup de vie". "Pas toutes, a-t-il reconnu. Mais ce serait bien qu'on se le dise un petit peu". Interrogé par les députés du Palais-Bourbon sur les décisions prises à partir de janvier 2020, moment où les premiers signaux d'alerte apparaissent sur le virus, jusqu'au déconfinement en mai dernier. Reconnaissant des erreurs de communications, Édouard Philippe récuse un manque de réactivité de la part de l'exécutif. "Nous n'avons pas attendu mars pour armer la cellule interministérielle de crise". L'ancien premier ministre joue cartes sur table concernant l'épineux sujet de la pénurie de masques qui avait déclenché polémiques sur polémiques lors de la première vague. C'est donc avec une franchise désarmante qu'Édouard Philippe a déclaré face aux députés qui l'auditionnaient n'avoir "jamais entendu parler de masques" de son arrivée à Matignon en 2017 à la "mi-janvier" 2020. "Quand on s’est dit : 'Tiens, attention. Il peut y avoir un sujet masques'. La question qui en a découlé : 'Est-ce qu’on en a ?'. Et 117 millions, c’est beaucoup ou pas beaucoup ? Je ne sais pas, moi ", reconnaît-il. "Quand on vous dit 'soit immunise, soit au contraire c'est pire', sur un plateau TV c'est facile de faire le malin mais quand vous devez définir une politique de santé publique, ... bon courage !", raconte @EPhilippe_LH DirectAN Covid19 pic.twitter.com/SK506Khmnq — LCP @LCP October 21, 2020 Petit à petit, un engrenage se met en place. Édouard Philippe explique que la situation s'est tendue et est devenue "extrêmement délicate", lorsque le chiffre de 40 millions de masques par semaine est apparu. Il s'agit de la quantité nécessaire pour approvisionner le personnel soignant. Les experts avaient chiffré à cinq millions le nombre de masques nécessaire... Autre point de bascule : "On voit que, dans la durée, il n’est pas garanti qu’on arrive à fournir des masques aux soignants. Là, on sait qu’on va avoir un sacré sujet". Édouard Philippe a aussi expliqué avoir eu "des vraies angoisses pendant cette crise" : "Quand vous avez des directeurs d'hôpitaux qui vous disent : 'Dans 36 heures, j'ai plus de curare et j'ai un service de réanimation plein', vous n'êtes pas exactement détendu". Buzyn, Sibeth et la responsabilité des Français Le 30 juin, Agnès Buzyn était auditionnée par la commission d'enquête de l'Assemblée. L'ancienne ministre de la Santé a défendu à son tour la politique du gouvernement. "Vous ne pouvez pas dire que je n’ai pas anticipé. Arrêtez de dire que je n’ai rien vu, j’ai tout vu !", lançait-elle aux députés. À l'époque, Christophe Lagarde avait rétorqué avec colère : "On a expliqué qu'on a tout anticipé, qu'on a tout bien fait... On a anticipé quoi ? On a tout bien fait quoi ? À un moment donné, la révolte qui est la mienne, je pense qu'elle commence à être celle de beaucoup de Français, en disant 'on se fout de nous'". Interrogé aussi au Sénat fin septembre, l'ancienne ministre de la Santé a indiqué avoir été guidée "par son intuition". Mais l'ancienne candidate aux municipales à Paris a mis en cause les Français. "Force est de constater que l’opinion ne s’est pas préparée", avait-elle dit. L'ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait adopté la même stratégie et mis en cause le "défaut d'acculturation scientifique de la population française". Elle avait reconnu néanmoins des erreurs de communications. "J’ai fait 90 interventions médiatiques en 6 mois... Oui, j’ai eu des phrases maladroites, inadéquates et malheureuses !", indiquait-elle. Bachelot et les "moqueries" lors de l'épidémie de H1N1 Ancienne ministre de la Santé pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et au sein du gouvernement de François Fillon, Roselyne Bachelot a été interrogée non pas sur la crise du coronavirus, mais sur sa gestion de l'épidémie d'H1N1, en 2009. "Les procès dont j'ai été l'objet, les moqueries, les mises en cause ont été d'une telle violence et d'une telle injustice que je peux comprendre les craintes que cela a suscitées chez certains de mes successeurs", déclarait-elle. Elle avait par la suite ajouté que "c'est considéré que l'opinion publique doit gérer la politique sanitaire du pays, ce qui n'a jamais été ma vision. Je me moque de l'opinion en ce domaine. Je fais ce qu'il y a faire. Je n'ai jamais agi par sondage, ni pas a priori". L'ancienne ministre de la Santé, en charge désormais de la Culture sous le mandat d'Emmanuel Macron, n'a pas mâché ses mots. Elle dénonçait un "panier de conneries" entendu lors de sa décision de commander les 47 millions des vaccins contre le H1N1. "Dans les regrets que j'ai et qui me poursuivent parfois la nuit, je me dis : 'Si la pandémie avait été grave, n'ai-je pas indiqué un coefficient trop élevé ?'" Visiblement marquée par cet épisode de sa carrière politique, Roselyne Bachelot a ajouté : "Devant la campagne outrancière dont j'ai été l'objet, qui a tellement fait souffrir mes proches, certains m'ont dit : 'Tu n'as qu'a te réfugier derrière l'OMS.' Non. Ce n'est pas ma conception de l'action publique. Aucune action ne m'a été dictée par l'OMS ... Ces décisions, je les ai prises en liberté, sur un certain nombre d'indications diverses et variées". Prévention épidémique : "Je me moque de l'opinion publique dans ce domaine, je fais ce qu'il y a à faire", assène @R_Bachelot. > Elle rappelle "la violence et l'injustice" de ses détracteurs sur sa gestion du H1N1. DirectAN COVID19 pic.twitter.com/0fjn54jujS — LCP @LCP July 1, 2020 Salomon et les "polémiques entre scientifiques" Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a répondu aux interrogations des élus. À l'Assemblée nationale, il a répondu aux nombreuses polémiques liées à la pénurie de masques. "Nous avons décidé de commander 100 millions de masques le 30 octobre 2018. Pourquoi 100 millions de masques ? ... Nous avions acté une évolution ... vers un stock tournant. Cela veut dire quoi ? Que nous considérions que laisser un stock dormant n'était pas forcément une bonne solution. Que ce stock devait servir, que ce stock devait être régulièrement réalimenté pour qu'il n'y ait pas d'un seul coup l'ensemble du stock qui soit périmé", déclarait-il. Autre polémique : le dépistage. Jérôme Salomon avait défendu la stratégie mise en place qui consistait en mars dernier à ne tester dans un premier temps que les personnes hospitalisées. "Il y avait un bénéfice individuel qui n'était pas évident puisque ce qui compte, c'est évidemment la prise en charge parfaite par le médecin traitant. Nous avons beaucoup progressé sur la capacité de test aujourd'hui, avec une stratégie de test très volontariste qui est d'aller chercher toutes les personnes symptomatiques". Sur les traitements, le directeur général de la Santé reconnaît des "polémiques" au sein de la classe scientifique. "Il y a eu une volonté immédiate de nos équipes médicales, en particulier pour les malades les plus graves, de donner un accès aux meilleurs traitements. ... Il y a des polémiques entre scientifiques. On peut en parler autant que vous voulez, mais simplement, ce que je veux dire, c'est que l'accès à l’hydroxychloroquine a été permis, évidemment, dans le cadre de recherches cliniques". Raoult et ses attaques contre le Conseil scientifique Provoquant des avis très tranchés sur ses travaux et ses propos pendant la première vague de coronavirus, Didier Raoult s'est aussi plié à l'exercice au Palais-Bourbon. L'épidémiologiste avait violemment chargé le Conseil scientifique. "Ce n’était pas un conseil scientifique. Moi j’en ai un à Marseille qui fait rêver le monde entier, je n’ai que des stars dans leur domaine. Un conseil scientifique, ce n’est pas une bande de types qui ont l’habitude de travailler entre eux et qui discutent en disant : 'Et toi, qu’est-ce que tu en penses ?', déclarait-il devant les députés de la commission d'enquête à l'Assemblée. Et d'ajouter : "Je leur ai dit : 'Si vous voulez faire un vrai conseil scientifique, je vous donne la liste des dix meilleurs en France sur le coronavirus'. Là, il y en avait aucun". Didier Raoult n'a pas mâché ses mots à l'encontre du ministre de la Santé Olivier Véran, en particulier sur la politique de dépistage. "Il y a eu un mécanisme qui s’est fait : puisqu’on ne peut pas faire les tests, les tests sont inutiles. Mais ce n’était pas vrai. On pouvait faire des tests", avait-il lancé. Il s'était aussi exprimé sur le traitement à base d'hydroxychloroquine. "Je vous rappelle que l'hydroxychloroquine, en 2019, 36 millions de comprimés ont été distribués sans ordonnances ! Et d'un coup on décide qu'on n'a plus le droit de l'utiliser ? Celui qui a aidé à décider cela a fait une faute", se défendait-il. "Je vous rappelle que l'hydroxychloroquine, en 2019, 36 millions de comprimés ont été distribués sans ordonnances ! Et d'un coup on décide qu'on n'a plus le droit de l'utiliser ? Celui qui a aidé à décider cela a fait une faute", condamne @raoult_didier. DirectAN COVID19 pic.twitter.com/UqgLx48iKJ — LCP @LCP June 24, 2020
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-philippe-buzyn-bachelot-raoult-qu-a-t-on-appris-de-leurs-auditions-a-l-assemblee-7800908803
['politique']
Gaspillage alimentaire : comment la crise du coronavirus a bousculé les habitudes des Français
Alors qu'un aliment produit sur trois termine encore à la poubelle, particuliers et industriels font avancer cette cause en France. À l'heure de la crise sanitaire, la journée de lutte contre le gaspillage alimentaire prend tou...
À l'heure de la crise sanitaire, la journée de lutte contre le gaspillage alimentaire prend tout son sens Crédits photo : Unsplash - Jon Tyson FIGARO DEMAIN - Alors qu'un aliment produit sur trois termine encore à la poubelle, particuliers et industriels font avancer cette cause en France. À l'heure de la crise sanitaire, la journée de lutte contre le gaspillage alimentaire prend tout son sens. Les nouvelles habitudes des particuliers tout comme celles des industriels font avancer cette cause en France. À l'inverse, les mesures sanitaires prises pour freiner la propagation du virus perturbent les systèmes d'approvisionnement et accentuent le gaspillage. « Tant du côté des consommateurs que de celui des distributeurs, nous observons que la crise sanitaire accélère les prises de conscience », affirme Lucie Basch, présidente de Too Good To Go, une application qui lutte contre le gaspillage alimentaire. « Pendant le confinement, les gens ont davantage cuisiné et se sont reconnectés à leur alimentation », précise Laurence Guthière, chargée du gaspillage alimentaire à l'Ademe qui s'appuie sur un rapport de l'Obsoco. Les Français s'adonnent davantage à la cuisine maison, qui est devenue un moyen de passer le temps ainsi qu'une véritable activité au sein du foyer. Selon Kantar, un tiers des ménages disent avoir passé plus de temps à cuisiner et 21 cuisinent en famille. Par ailleurs, ils consomment plus de produits frais et plus de produits locaux, selon l'enquête « Manger au temps du coronavirus » menée par le CNRS. Corollaire de ces nouvelles habitudes, la quantité d'aliments jetés s'en trouve réduite, constatent les experts. « Un tiers de l'ensemble du gaspillage alimentaire se fait à la maison. Or les dates limites de consommation représente près de 20 du gaspillage alimentaire des consommateurs. Il y a un vrai enjeu à clarifier ces indications qui sont souvent mal comprises », alerte Lucie Basch. « Les industriels, notamment les distributeurs avec qui nous sommes en contact, affirment que le Covid a accéléré l'urgence de mettre en place des projets pour réduire la quantité d'aliments jetés», précise la présidente de l'application téléchargée par plus de 7 millions d'utilisateurs. Des projets concrétisés en quelques mois, contre des année avant Preuve de cet engagement, la start-up assure que les 52 enseignes avec lesquelles elle a signé un pacte en janvier dernier pour réduire ce vaste gâchis se sont engagées à le réduire. Ils vont notamment mieux informer les Français sur les dates de péremption. Ainsi, une campagne de sensibilisation nationale, de nouveaux emballages plus visuels et des rayons anti-gaspi vont voir le jour dans les prochains jours. Ces rayons où les produits sont encore comestibles mais avec des dates limites de consommations proches ou dépassées sont en cours de déploiement dans les enseignes Auchan, Bio C' Bon, Cora, NaturéO, Supermarchés Match et Système U et le seront prochainement chez Carrefour, Casino, E.Leclerc, Franprix, Intermarché, Le Marché de Léopold, Monoprix, Naturalia, La Grande Épicerie et Caviar de Neuvic. «Auchan en a déjà installé 120 et en aura 200 d'ici fin 2020», se réjouit l'entrepreneur qui affirme que les distributeurs lui confient qu'avec la crise sanitaire «les projets ont mis quelques mois à se concrétiser là où ils auraient mis des années habituellement». À l'inverse, les mesures sanitaires perturbent certains circuits et provoquent ainsi une accumulation des pertes alimentaires. «Les mesures d'éloignement physique, qui ont entraîné une baisse du nombre de clients sur les marchés, ont également contribué à augmenter les pertes de denrées alimentaires et à diminuer les revenus des commerçants», indique notamment l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO . Par ailleurs, les fermetures des bars et restaurants provoquent des surproductions de certaines denrées, comme les pommes de terre, invendues par les agriculteurs. Par ailleurs, les stocks ne sont plus ajustés dans les établissements, ce qui occasionne des pertes. Des associations caritatives se portent volontaires pour récupérer ces invendus et les distribuer aux plus démunis. Des solutions se mettent en place mais il faut du temps. Chaque année, près de dix millions de tonnes de produits alimentaires sont gaspillées en France, soit 20 à 30 kg d'aliments jetés par personne, selon l'Ademe. Un non-sens aussi bien écologique qu'économique puisque le gaspillage coûterait 16 milliards d'euros par an, selon l'Ademe. Reconnaissant l'ampleur du problème, les Nations Unies ont inclus un objectif de réduction des pertes et gaspillages alimentaires dans leur série d'objectifs de développement durable, approuvés il y a cinq ans. L'objectif mondial est de réduire de moitié le gaspillage alimentaire par habitant d'ici 2030. La crise sanitaire donne tous son sens à cet objectif.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/gaspillage-alimentaire-comment-la-crise-du-coronavirus-a-bouscule-les-habitudes-des-francais-035e1d6c6a385aebfa4965ff127ab38b
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Face à la flambée de Covid-19, les hôpitaux américains de nouveau sous pression
Plus de 65 000 personnes malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisées sur le sol américain, selon le Covid Tracking Project, un nombre qui n'avait jamais été atteint jusque-là.
Plus de 65 000 personnes malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisées sur le sol américain, selon le Covid Tracking Project, un nombre qui n'avait jamais été atteint jusque-là. Après une hausse très rapide du nombre de cas de Covid-19 depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis, les hôpitaux de plusieurs régions se retrouvent aujourd'hui de nouveau sous tension, forçant les autorités locales à prendre de nouvelles mesures pour tenter de faire face à l'épidémie. Les Américains redoutent aujourd'hui un scénario à l'européenne, alors que la moyenne des contaminations dépasse les 100 000 nouveaux cas chaque jour. Plus de 65 000 personnes malades du Covid-19 sont actuellement hospitalisées sur le sol américain, selon le Covid Tracking Project site en anglais , du jamais-vu. Plus d'un million de cas détectés au Texas Dans l'Etat de New York, les établissements ayant une licence de vente d'alcool y compris les restaurants devront fermer à 22 heures à partir de vendredi. La ville de New York était le premier épicentre de l'épidémie aux Etats-Unis, mais des foyers de contamination ont depuis surgi à travers le pays, n'épargnant pratiquement aucune région. La situation est particulièrement préoccupante dans la région d'El Paso, au Texas, Etat qui a dépassé le million de cas détectés. A la frontière avec le Mexique, le comté d'El Paso compte à lui seul plus de 1 000 personnes hospitalisées. Les hôpitaux y sont occupés à 40 par des malades du Covid-19. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a demandé à utiliser un centre médical militaire pour accueillir les patients autres que ceux atteints du Covid-19, afin de libérer des places. Des morgues mobiles supplémentaires doivent aussi être installées. Dans le Dakota, plus d'un habitant sur 2 000 est hospitalisé La première vague n'est jamais retombée aux Etats-Unis, mais la courbe des contaminations a connu au total trois hausses notables : une première au printemps, avec pour épicentre l'Etat de New York, un rebond durant l'été, notamment dans le sud du pays, et un nouveau pic depuis la mi-octobre, à des niveaux encore jamais atteints. Les records enregistrés sont à l'heure actuelle tirés par le Midwest. Dans le Dakota du Nord et du Sud, plus d'un habitant sur 2 000 est actuellement hospitalisé pour Covid-19, selon le Covid Tracking Project. Dans le Minnesota, le gouverneur Tim Walz a ordonné la fermeture des bars et des restaurants à 22 heures, et une limite de 10 personnes pour tout rassemblement. Les restrictions se multiplient ailleurs aussi. Plus à l'ouest, dans l'Utah, le port du masque en public a été rendu obligatoire dans tout l'Etat. Le président élu Joe Biden a de nouveau plaidé lundi pour le port du masque qui, a-t-il dit, "n'est pas une posture politique". Il a promis de s'attaquer à la crise sanitaire dès le premier jour de son mandat, le 20 janvier.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/face-a-la-flambee-de-covid-19-les-hopitaux-americains-de-nouveau-sous-pression_4178189.html
['santé']
Covid-19 : les médecins s’alarment de la situation en réanimation
Une grande partie du monde médicale réclame un reconfinement plus strict dans une tribune publiée dimanche 28 mars dans le "Journal du Dimanche".
Une médecine de catastrophe. Dans une tribune publiée dimanche 28 mars dans le Journal du Dimanche, plusieurs médecins d’ le-de-France dénoncent la gestion de la crise sanitaire. Ils craignent de devoir bientôt choisir entre les patients. "La vraie problématique c’est de ne pas se retrouver dans une situation où un malade non-atteint du Covid-19 ne trouverait pas de place en réanimation parce que la saturation serait telle que l’on aurait que des malades atteints du Covid-19 en réanimation", indique le Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches AP-HP . Un Conseil de défense mercredi Le nombre de patients en réanimation continue d’augmenter dans tout le pays. Dimanche soir, il s’approchait du pic de la deuxième vague. En région parisienne, de nombreux rendez-vous sont déjà déprogrammés et les promesses de lits supplémentaires ne convainquent pas. Un Conseil de défense sanitaire se tiendra mercredi pour décider un éventuel nouveau durcissement des restrictions.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-medecins-salarment-de-la-situation-en-reanimation_4351681.html
['santé']
Coronavirus : campagne de dépistage massif au Havre
Depuis 10 heures du matin, lundi 14 décembre, les 270 000 habitants du Havre Seine-Maritime sont appelés à se faire tester, sans rendez-vous et gratuitement. Le résultat est garanti dans la demi-heure.
L’opération demande une importante logistique. Tout d’abord, les personnes souhaitant se faire tester doivent remplir un questionnaire, afin de renseigner leurs coordonnées et la liste des personnes fréquentées durant les derniers jours. "Je souhaite être sûre qu’il n’y a pas de souci. Comme je pars demain, il faut absolument que je sois fixée rapidement", explique l’une des premières volontaires à France Télévisions. Une semaine de tests Dans l'un des centres de dépistage, 25 personnes sont mobilisées afin d’assurer les tests : des infirmières, des pharmaciens ou encore des étudiants en santé et protection civile. 500 personnes peuvent y être testées par jour, avec un résultat quasi-immédiat. Avec cette campagne à grande échelle, la ville du Havre Seine-Maritime souhaite dépister les personnes asymptomatiques et isoler les malades si le test se révèle positif. La campagne doit durer une semaine. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-campagne-de-depistage-massif-au-havre_4219435.html
['santé']
Covid-19 : Restriction de circulation le week-end à Lisbonne
Le 17 juin le gouvernement a annoncé l interdiction, pendant le week-end du 18 au 21 juin, de rentrer et sortir de l aire métropolitaine de Lisbonne AML afin d éviter la propagation au reste du pays
Le 17 juin le gouvernement a annoncé l interdiction, pendant le week-end du 18 au 21 juin, de rentrer et sortir de l aire métropolitaine de Lisbonne AML afin d éviter la propagation au reste du pays des cas de Covid-19 et d'essayer de contrôler l augmentation des cas dans la région. En effet, les spécialistes commencent à parler d'une quatrième vague qui serait en train de démarrer à Lisbonne où il y a une incidence supérieure à 240 cas par 100.000 habitants. Par ailleurs, le Portugal enregistrait le 16 juin, 1350 nouveaux cas et, hier le 17 juin, 1233 cas et 65 de ceux-ci proviennent de la région de Lisbonne. Selon les spécialistes la variante Delta dominerait déjà dans la région de Lisbonne. Les mesures sanitaires Ainsi, cette restriction de circulation entre en vigueur dès ce vendredi 18 à 15h jusqu au lundi 21 juin à 6h. Cependant la circulation reste autorisée entre les 18 communes qui font partie de la AML Alcochete, Almada, Amadora, Barreiro, Cascais, Lisbonne, Loures, Mafra, Moita, Montijo, Odivelas, Oeiras, Palmela, Seixal, Sesimbra, Set bal, Sintra e Vila Franca de Xira . Les mesures sanitaires rentrées en vigueur le 14 juin s appliquent à tout le territoire national, excepté pour les 10 communes suivantes : Lisbonne, Albufeira, Arruda dos Vinhos, Braga, Cascais, loulé, Odemira, Sert , Sintra et Sesimbra. Celles-ci continuent à suivre les mesures du niveau de déconfinement établi le 1er mai : les restaurants continueront à fermer à 22h30 ainsi que les lieux culturels et les commerces à 21h en semaine et 19h le week-end. La ville de Sesimbra, au sud de Lisbonne, qui enregistre ces derniers 14 jours plus de 240 cas par 100.000 habitants, préoccupe les autorités et devra appliquer des restrictions supplémentaires. Les restaurants et les commerces y fermeront pendant le week-end à 15h30. Une vingtaine de communes se trouvent en état d alerte en raison du niveau élevé de l incidence de la propagation du virus plus de 120 cas par 100.000 habitants ces derniers 14 jours ou plus de 240 cas par 100.000 habitants pour les communes les moins peuplées .
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/lisbonne/actualites/covid-19-restriction-circulation-lisbonne-307697
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Covid-19 : pourquoi les enfants et les adolescents ne seront-ils pas vaccinés en priorité ?
Depuis le début de la pandémie, le coronavirus soulève de nombreuses questions autour de la contamination et de la contagiosité des enfants. Jugés moins à risque, ils ne sont pas concernés par la future campagne de vaccination.
Covid-19 : pourquoi les enfants et les adolescents ne seront-ils pas vaccinés en priorité ? Depuis le début de la pandémie, le coronavirus soulève de nombreuses questions autour de la contamination et de la contagiosité des enfants. Jugés moins à risque, ils ne sont pas concernés par la future campagne de vaccination. Bientôt un vaccin pour tous... sauf pour les enfants. "Super-transmetteurs" ? "Peu à risque" ? ou encore "peu exposés" ? La question des effets du Covid-19 sur les plus jeunes a sensiblement évolué au cours de l'épidémie et ne semble toujours pas tranchée en cette fin d'année, car parmi les malades et les victimes du virus se trouvent peu d'enfants. >> Covid-19 : suivez notre direct sur la pandémie Si l'espoir d'un vaccin libérateur du Covid-19 se concrétise, son déploiement à grande échelle va prendre du temps et doit être priorisé en fonction des populations les plus à risque. En attendant, le gouvernement français, à l'instar de ses homologues européens, prépare une première campagne de vaccination dont les enfants sont exclus dans un premier temps. Franceinfo vous explique pourquoi ils ne sont pas prioritaires. 1 Parce qu'il y a peu de formes graves de Covid-19 chez les jeunes "Les enfants jeunes sont peu à risque de formes graves et peu actifs dans la chaîne de transmission du coronavirus", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, deux semaines après la rentrée des classes de septembre. D'aprés l'étude des cas signalés en Europe, moins de 5 d'entre eux concernent des enfants de 18 ans et moins, souligne Santé publique France. "En cas de diagnostic positif de Covid-19, les enfants sont beaucoup moins susceptibles d'être hospitalisés ou d'avoir une issue fatale que les adultes", précise l’agence nationale de santé publique. Les enfants sont par ailleurs difficiles à dépister car ils ne présentent souvent aucun symptôme bien qu'étant autant contaminants qu'un adulte testé positif. Une analyse partagée par le professeur Robert Cohen, infectiologue et coordinateur du Conseil national de pédiatrie, au micro de franceinfo junior. "Les enfants représentent à peu près 20 de la population et dans les formes hospitalisées il y a largement moins d'1 d'enfants. Nous n'avons pas toutes les explications mais on pense que les enfants se défendent mieux ... , leur système immunitaire, à cet âge-là, est plus efficace contre ce virus." Pr Robert Cohen, infectiologue à franceinfo junior Avisée de ces données, la commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de santé a soumis au gouvernement sa note de cadrage de stratégie vaccinale contre le Covid-19. "Nous avons raisonné par ordre de priorité, et clairement les catégories jeunes ne font pas partie des plus à risque" précise le professeur Daniel Floret, vice-président de la commission technique des vaccinations de la HAS, interrogé par Le Parisien. 2 Parce que les Ehpad sont prioritaires Le gouvernement devrait donc suivre les "cinq phases progressives" recommandées par la HAS, en commençant par les personnes âgées résidant en Ehpad ou dans un autre type d'hébergement collectif. En effet, l'âge représente le facteur de risque le plus important pour ces personnes qui peuvent développer une forme grave de la maladie. D'autant que la présence d'une ou plusieurs autres pathologies, souvent avérées chez les personnes âgées, peut être source de comorbidité. Sont également prioritaires les salariés du secteur médico-social et du transport sanitaire travaillant dans les Ehpad et les unités de soins de longue durée, âgés de plus de 65 ans et/ou présentant une ou des comorbidités. 3 Parce que les enfants n'ont pas été inclus dans les panels de testeurs Les autres pays européens devraient suivre la même stratégie en excluant pour l'instant les plus jeunes, car ils n'ont pas été inclus dans le panel des testeurs par les différents laboratoires pharmaceutiques œuvrant à l'élaboration d'un vaccin. Une pratique courante, souligne le professeur Robert Cohen. "Il est d'usage, que ce soit pour un nouveau vaccin ou un nouveau médicament, de ne jamais commencer un essai clinique avec une population d'enfants ou d'adolescents, chez qui les conséquences du produit à long terme sont plus difficiles à évaluer." Il est donc logique, comme le précise la HAS dans sa note de cadrage ,"qu'en raison de la faible inclusion voire de l'exclusion des femmes enceintes et des moins de 18 ans dans les essais cliniques en cours, la vaccination de ces populations n'est pas priorisée, à ce stade." D'autant que pour pouvoir vacciner des enfants de moins de 18 ans, il faut une demande d'autorisation de mise sur le marché spécifique pour cette catégorie d'âge. "Or comme elles n'ont pas été demandées par les firmes, les premières autorisations vont exclure les moins de 18 ans", complète le vice-président de la commission technique des vaccinations de la HAS, au Parisien. Mais mi-novembre, l'Academie américaine de pédiatrie AAP a appelé les laboratoires à élargir rapidement leurs essais aux enfants. "Si nous n'ajoutons pas très prochainement d'enfants à ces essais de recherche, il y aura un retard important avant qu'ils puissent accéder à des vaccins potentiellement vitaux. C'est inadmissible", a déclaré Sally Goza, la présidente de l'AAP, dans un récent communiqué de presse. 4 Parce qu'on attend d'autres études sur les effets secondaires Cette demande de l'AAP a été devancée par le laboratoire Pfizer, qui a lancé fin septembre un appel à candidatures afin de recruter des testeurs parmi les enfants américains âgés de 12 à 17 ans. Car si un vaccin fonctionne chez l'adulte, il n'est pas dit qu'il fonctionne de la même manière chez l'enfant. Ce dernier a en effet "un système immunitaire différent de celui d'un adulte", précise Sallie Permar, professeure de pédiatrie, de microbiologie et d'immunologie à l'Ecole de médecine de l'université Duke, aux Etats-Unis, interrogée par la National Public Radio. "Il existe certains vaccins qui fonctionnent mieux chez les enfants que chez les adultes. Et il y a certains vaccins qui fonctionnent moins bien chez les enfants que chez les adultes. Ils doivent donc être spécifiquement étudiés dans la population pédiatrique." Sallie Permar, professeure de pédiatrie à National Public Radio Aujourd'hui, la communauté scientifique ignore combien de temps les vaccins protègent du coronavirus et s'ils empêchent aussi de le transmettre. Les recommandations émises par la HAS supposent "que la balance bénéfice/risque des vaccins soit favorable dans les populations considérées". Si les résultats de la campagne de vaccination auprès des adultes ne font état d'aucun "effet secondaire et que protègent fortement de la contagion, la question de leur intérêt pour les jeunes se posera alors", indique le professeur Daniel Floret au Parisien. Mais il faudra probablement attendre fin 2021, "que nous ayons suffisamment de données sur les patients pédiatriques, pour avoir une approbation pour ce groupe d'âge", estime Sallie Permar.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-pourquoi-les-enfants-et-les-adolescents-ne-seront-ils-pas-vaccines-en-priorite_4205311.html
['santé']
Petits commerces et grands magasins : Barcelone fait l'inverse de la France
Contrairement à l'Hexagone, l'Espagne ne s'est pas reconfinée pour faire face au coronavirus. Elle privilégie l'accès aux magasins de proximité plutôt qu'aux grandes surfaces. . International : video, Petits commerces et grands magasins : Barcelone fait l'inverse de la France.
Aussi bien d’un point de vue sanitaire qu’économique, l’Espagne a fait un choix différent de la France dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19. L’Espagne ne s’est pas reconfinée mais chaque région peut décider de fermer certains magasins pour lutter contre le Covid-19. En Catalogne, les petits commerces de quartier ne sont pas inquiétés, même ceux jugés "non-essentiels" comme les librairies, les magasins de vêtements ou de chaussures, qui restent donc ouverts. Une décision qui ravit les habitants de Barcelone. "Si les gens vont dans les grandes surfaces, on sera au final beaucoup plus les uns sur les autres. Alors qu’ici, dans les petites boutiques, on se répartit", déclare un riverain. Même chose pour une Barcelonaise, qui entend soutenir les petits commerces : "Les grands magasins peuvent beaucoup mieux encaisser le coup, les commerces de proximité sont eux au bord de la faillite. Je préfère que les petits restent ouverts et qu’on puisse aller chez eux." Pour Ramon Inglada, gérant de la librairie "La Ploma", à deux pas de la Sagrada Famillia, il est essentiel de garder la culture accessible aux habitants : "Je pense qu’il ne faut pas seulement survivre mais vivre. Et dans ces moments, les livres et la culture sont quelque chose d’essentiel." Un avis partagé par un client de la librairie : "Acheter un livre ici ou sur Amazon, cela n’a rien à voir. En plus, vous participez à la survie de ces commerces."
lci.fr
https://www.lci.fr/international/petits-commerces-ouverts-et-restrictions-pour-les-grands-magasins-barcelone-fait-l-inverse-de-la-france-2169102.html
['international']
En quoi consiste "Hera incubator", le nouveau plan de lutte de l'UE face aux variants du Covid-19 ?
La Commission européenne a présenté mercredi un projet de "bio-défense" destiné à endiguer la propagation des variants du Covid-19, qui suscitent une vive inquiétude dans le continent.
En quoi consiste "Hera incubator", le nouveau plan de lutte de l'UE face aux variants du Covid-19 ? Aris Oikonomou / POOL / AFP Aris Oikonomou / POOL / AFP PLAN - La Commission européenne a présenté mercredi un projet de "bio-défense" destiné à endiguer la propagation des variants du Covid-19, qui suscitent une vive inquiétude dans le continent. Il répond au doux nom d'Hera Incubator et a pour objectif de préparer "la prochaine phase" la pandémie. Bruxelles va se doter d'un projet de "bio-défense", destiné à endiguer la propagation des variants, tels ceux apparus au Royaume-Uni, au Brésil ou en Afrique du Sud, qui inquiètent par leur contagiosité accrue et leur possible résistance aux vaccins actuels. La Commission européenne, vivement critiquée justement pour les ratés de la vaccination, en a dévoilé les contours ce mercredi. Augmenter les séquençages Cette initiative associant industrie pharmaceutique, organismes de recherche et institutions se veut être une nouvelle arme face à l'avenir de la pandémie, "depuis la détection précoce de nouveaux variants jusqu'à la production rapide de masse d'une seconde génération de vaccins si nécessaire", a fait valoir, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Pour se faire, l'UE consacrera notamment 75 millions d'euros pour développer des tests spécifiques et augmenter les séquençages du génome du virus, avec l'objectif de le faire pour au moins 5 des tests positifs contre 1 actuellement afin d'identifier de façon précoce les mutations. Quelque 150 millions d'euros supplémentaires seront engagés pour renforcer la recherche et les échanges de données sur ces nouveaux variants. Vers un réseau de production d’urgence de vaccins Bruxelles entend aussi prendre les devants pour garantir les approvisionnements d'éventuelles formules améliorées des vaccins, se disant prêt à "actualiser" ses contrats déjà signés ou à en "conclure de nouveaux". Les laboratoires pourraient recevoir le feu vert de l'Agence européenne des médicaments EMA sans avoir à repasser toutes les étapes de certification, s'il s'agit d'une version modifiée d'un vaccin déjà autorisé. Enfin, la Commission souhaite mettre en place un réseau de production d’urgence de vaccins et médicaments à l’échelle européenne voué à devenir, à long terme, "un atout de la future Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire HERA ", assure l’UE. "Aujourd'hui, avec l'incubateur HERA, nous apportons une réponse structurelle forte, qui ne se limite pas à des solutions à court terme: l'initiative contribuera à accroître le niveau d'autonomie de notre continent dans le domaine de la santé dans un avenir proche", a résumé le Commissaire européen en charge du Marché intérieur, Thierry Breton. L’incubateur HERA" Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire devra être approuvé par les Etats membres lors du prochain Conseil européen qui se tiendra les 25 et 26 février.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/coronavirus-pandemie-en-quoi-consiste-hera-incubator-le-nouveau-plan-de-lutte-de-l-ue-face-aux-variants-du-covid-19-2178683.html
['international']
Déprogrammations : deux millions d'hospitalisations en moins en 2020
Une étude évalue pour la première fois le nombre de séjours, d'opérations ou d'examens non-Covid annulés pendant la première vague de l'épidémie.
Déprogrammations : deux millions d'hospitalisations en moins en 2020 23h15 , le 21 novembre 2020, modifié à 10h31 , le 22 novembre 2020 C'est le désastre invisible dans la tragédie du Covid-19. Depuis le printemps, médecins, associations de patients, chercheurs ou autorités de santé alertent sur les dégâts collatéraux causés par l'engorgement des hôpitaux. Car derrière le terme abstrait de "déprogrammation", il y a des patients qui continuent de souffrir de la hanche en attendant la pose d'une prothèse ; des malades atteints de cancers placés dans une file d'attente pour le bloc opératoire ; et d'autres qui ont vu leurs examens diagnostiques repoussés sine die. Mais l'ampleur réelle du phénomène n'avait jusqu'alors été qu'estimée, et encore partiellement. Lire aussi - Frédéric Valletoux : "Dans une épidémie, il y a toujours d'autres malades sacrifiés" Pour tenter de mesurer "l'impact de l'épidémie de Covid-19 sur l'activité hors Covid en France" lors de la première vague, la Fédération hospitalière de France FHF , porte-voix des hôpitaux publics, a mené une vaste étude portant à la fois sur les établissements de soins publics, les privés à but non lucratif et les cliniques, dont le JDD dévoile les résultats en exclusivité. Plus précisément, cette plongée dans la base de données sanitaires anonymisées PMSI a permis de comparer, entre début mars et fin août 2020, le volume d'hospitalisations ou d'opérations non liées au Sars-CoV-2 par rapport à la même période de 2019. Comment lire les graphiques? La courbe rouge représente, par type d'acte médical, le nombre total de séjours hebdomadaires effectués en France dans les établissements de soins publics, privés à but non lucratif et cliniques entre le 1er et le 31 août 2019 ; la courbe bleue fait de même pour 2020. Le différentiel est matérialisé par l'aplat rose et le pourcentage indique la baisse du nombre d'actes pendant la période du premier confinement par rapport à la même période en 2019. Sources : étude réalisée par la Fédération hospitalière de France FHF Data , à partir des bases de données PMSI, inter-CHU et ATIH. Données 2020 non consolidées. Principal enseignement de ce travail qui sera complété par de nouvelles données consolidées dans les prochains mois ? L'impact du confinement a été majeur. "Deux millions de séjours n'ont pas été réalisés entre mi-mars et fin juin", détaille la FHF. Entre le 16 mars et le 10 mai, la baisse d'activité est évaluée à 58 pour la chirurgie voir ci-dessus courbe numéro 1 ; à 39 pour les hospitalisations dans les services de médecine sans passage au bloc opératoire ; et atteint 80 pour les actes de chirurgie ambulatoire le malade rentre chez lui le soir . Certaines régions plus concernées que d'autres "Il est logique que les activités de chirurgie aient plus baissé que celles des services de médecine car, pendant la première vague, les blocs opératoires, les salles de réveil ont été transformés en services de réanimation, analyse Cécile Chevance, qui pilote le pôle data de la FHF. Et les infirmiers et médecins qui y travaillent d'ordinaire ont été mobilisés pour soigner les patients Covid." L'évaluation de la FHF confirme aussi les craintes des spécialistes du cancer colorectal environ 43 500 nouveau cas par an : le nombre de coloscopies diagnostiques s'est effondré de 87 pendant le confinement voir ci-contre . Et celles des médecins chargés des transplantations rénales : entre la mi-mars et la fin juin, on a enregistré une chute de 80 du nombre de ces dernières. Autre conclusion de l'étude : même si les déprogrammations ont été massives et ont concerné, au printemps, tout le territoire, certaines Régions s'en tirent un peu moins mal que d'autres voir carte ci-contre . Sans surprise, il s'agit de celles épargnées par la première vague. Ainsi, l'activité de chirurgie en Bretagne a chuté de 50 durant cette période ; soit beaucoup moins que dans le Grand-Est, où elle s'est effondrée de 64 . Enfin, l'estimation de la FHF objective un constat fait par de nombreux acteurs du monde sanitaire : les hôpitaux n'ont pas immédiatement retrouvé leur rythme de croisière après le déconfinement. "La reprise d'activité n'a pas pu se faire tout de suite, explique Cécile Chevance. Certains patients Covid ont dû rester longtemps hospitalisés ; les blocs n'ont pas pu être immédiatement libérés." Ou comment, dans des hôpitaux où la chirurgie se fait à flux tendu en temps normal, tout le retard accumulé au printemps n'a pu être rattrapé cet été.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/exclusif-deprogrammations-deux-millions-dhospitalisations-en-moins-en-2020-4007237
['santé', 'société']
Covid-19 : "Il faut avoir confiance dans le vaccin AstraZeneca", estime Jean Castex
QUESTIONS/RÉPONSES - Le Premier ministre était dimanche soir en direct sur la chaîne Twitch du journaliste Samuel Etienne, où il répondait uniquement aux questions d’internautes. L’occasion pour Jean Castex de s’exprimer sur la crise du coronavirus et les choix du gouvernement.. Politique : video, Covid-19 : "Il faut avoir confiance dans le vaccin AstraZeneca", estime Jean Castex.
Covid-19 : "Il faut avoir confiance dans le vaccin AstraZeneca", estime Jean Castex QUESTIONS/RÉPONSES - Le Premier ministre était dimanche soir en direct sur la chaîne Twitch du journaliste Samuel Etienne, où il répondait uniquement aux questions d’internautes. L’occasion pour Jean Castex de s’exprimer sur la crise du coronavirus et les choix du gouvernement. Alors que ce dimanche, l’Irlande puis les Pays-Bas ont annoncé suspendre par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca, après que des "effets secondaires possibles" ont été rapportés au Danemark et en Norvège sans lien avéré à ce stade , Jean Castex a pour sa part indiqué qu'il lui maintenait sa "confiance". "À ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin et se faire vacciner, je le dis de la façon la plus solennelle, sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps", a déclaré le Premier ministre, à l’occasion d’un entretien sur la plateforme Twitch avec le journaliste Samuel Etienne. "On n'a pas suspendu parce que nous ne disposons pas, au contraire, d'éléments qui nous conduisent en France à suspendre cette vaccination", a-t-il argumenté. Jeudi 11 mars déjà, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, Olivier Véran avait tenu un discours similaire. "Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca", avait affirmé le ministre de la Santé, lui-même vacciné à l'aide du produit, après avoir saisi l’Agence nationale de sécurité du médicament. Puis vendredi 12 mars, c’est l’Organisation mondiale de la santé OMS qui avait déclaré qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford. Le reconfinement en Ile-de-France "pas exclu" Invité à répondre aux questions des internautes, Jean Castex a aussi, concernant la vaccination, renouvelé ce dimanche son appel à ce que les soignants se fassent vacciner. "Le taux de vaccination des soignants est encore variable, je pense qu’on est à 40 . Parfois ça me met en colère", a-t-il confié." Mais le Premier ministre, il ne faut pas qu’il soit en colère, il faut qu’il agisse. Notre rôle, c’est de les convaincre, leur dire : 'Faites-vous vacciner'. Il y a encore des réserves, mais le mouvement est bien engagé." Le Premier ministre a bien sûr été interrogé également sur la possibilité d’un reconfinement en le-de-France. "Chaque jour qui passe est un jour de gagné pour éviter ce confinement, mais s'il est nécessaire, comme on l'a fait ailleurs, comme on l'a fait avant, nous y procéderons", a-t-il assuré, rejetant les accusations de "deux poids, deux mesures", alors que d’autres territoires sont déjà confinés les week-ends. "On est obligé de considérer l'Ile-de-France globalement", a justifié le chef du gouvernement, soulignant les mouvements importants au sein de la région et le fait que la situation est toujours sous contrôle dans certains départements. "Il n'est pas exclu, mais il faut qu'on utilise toutes les armes à notre disposition pour éviter le reconfinement compte tenu des conséquences qu'il a pour la population", a-t-il insisté. "On a démarré le confinement quand le taux d'incidence était à 400 pour 100.000 habitants", précise-t-il. Un chiffre aussitôt relativisé par Matignon, qui assurait que le seuil existait déjà et que d'autres indicateurs, notamment le taux de saturation en réanimation, seraient pris en compte. Sur la fermeture des restaurants, bars, lieux culturels, salles de sport, Jean Castex a déclaré que "tout ce que l’on ferme, c’est un crève-cœur". Mais il a rappelé qu’"à ce stade, le niveau de la maladie est encore trop élevé" pour permettre une réouverture. A défaut de donner une date éventuelle, le locataire de Matignon a voulu se montrer optimiste pour les vacances d’été, affirmant qu’"on retrouvera une partie de notre liberté". "La différence entre l'été 2020 et l'été 2021, c'est que l'on aura vacciné", a-t-il dit. La politique vous intéresse ? Découvrez la version podcast de l'Interview Politique de Jean-Michel Aphatie Écoutez ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée ! Chaque matin Jean-Michel Aphatie reçoit des invités politiques de premiers plans pour les interroger sur des questions d’actualité. RD
lci.fr
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['politique']
Plus de cinquante candidats pour devenir bouquinistes sur les quais de Seine, à Paris
Avec la pandémie de Covid-19 et la baisse du nombre de touristes, les clients de livres anciens se sont raréfiés le long des berges parisiennes.
Des étals de bouquinistes, à Paris, le 22 février 2018. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à l’appel à candidatures de la Mairie de Paris clos vendredi 18 février à 16 heures sans compter les lettres attendues samedi pour occuper, ces cinq prochaines années, les dix-huit places vacantes de bouquinistes sur les quais de Seine, à Paris. Un comité de sélection, composé de trois bouquinistes, quatre élus du Conseil de Paris et quatre représentants du monde des livres et de l’entreprise, désignera les élus en mars. Le règlement, mis à jour en 2019, précise que « les références, la qualité des projets, la nature et le volume des produits envisagés à la vente ainsi que la viabilité économique des activités présentées » constituent les critères déterminants dans le choix des occupants. Le commerce principal autorisé concerne à 75 les vieux livres, les livres d’occasion, les livres neufs d’éditeurs indépendants et les gravures. « Ce n’est pas un métier qu’on fait pour devenir riche », Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris « Nous n’avons pas retrouvé la même activité qu’avant la pandémie, ni même qu’avant les mouvements des gilets jaunes », explique Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris. Selon lui, « sur les 241 emplacements occupés par les 220 bouquinistes, seuls un quart d’entre eux sont ouverts en semaine, et plus de la moitié le week-end ». Parfois, certains semblent découragés par les faibles ventes, dégoûtés par le mauvais temps ou ont le sentiment de faire de la figuration. « Ce n’est pas un métier qu’on fait pour devenir riche », prévient-il. « Il faut de la passion, aimer les échanges. Dans un monde qui prône la consommation à outrance, on a une chance, parce que le livre est sans doute le moyen le plus magique de construction de la personne », ajoute-t-il. Souhait d’étendre la surface de vente Située quai des Grands-Augustins, Florence Delaunay, résolument optimiste, a vu dans la pandémie « un moyen de se renouveler », notamment grâce à l’ajout de vinyles dans la limite d’une seule boîte et aux ventes sur Internet. Elle avait déjà son propre site, La Bouquiniste, tandis qu’un autre site collectif, Bouquinistes de Paris, a vu le jour pendant la crise sanitaire. Lire aussi Les bouquinistes de Paris se verraient bien au patrimoine culturel de l’Unesco Avec 300 000 livres proposés à ciel ouvert sur près de 4 kilomètres de quais, les bouquinistes souhaiteraient que leur surface de vente soit étendue pour qu’ils puissent bénéficier, ce qui était le cas avant 1943, de 10 mètres de linéaires chacun, soit l’équivalent de cinq boîtes peintes en vert wagon. Et non pas 8,60 mètres, comme aujourd’hui. Cela permettrait d’offrir 80 000 volumes supplémentaires aux clients. Olivia Polski, adjointe au commerce de la Ville de Paris, affirme au Monde être « plutôt favorable » à cette réforme qu’elle pourrait « regarder au cas pas cas ». Il vous reste 15.39 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/19/plus-de-cinquante-candidats-pour-devenir-bouquinistes-sur-les-quais-de-seine-a-paris_6114369_3234.html
['économie/finance']
Covid-19: le Nord et le Pas-de-Calais bientôt en alerte maximale?
Avec un taux d'incidence du virus de 496, le Nord devrait basculer en alerte maximale ce jeudi. Le risque plane aussi sur certaines zones du Pas-de-Calais.
Avec un taux d'incidence du virus de 496, le Nord devrait basculer en alerte maximale ce jeudi. Le risque plane aussi sur certaines zones du Pas-de-Calais. La situation sanitaire continue de se détériorer dans le Nord et le Pas-de-Calais, qui risquent de voir s'installer de nouvelles mesures restrictives dès ce jeudi soir. Jean Castex tiendra ce jeudi une nouvelle conférence de presse à 17h et le gouvernement a prévenu: "un certain nombre de départements" vont à leur tour basculer en alerte maximale. Qu'en est-il dans le Nord et le Pas-de-Calais? Dans le Nord, le taux d'incidence est aujourd'hui de 511 cas positifs pour 100.000 habitants, soit plus du double du seuil d'alerte, fixé à 250. Un seuil presqu'atteint dans le Pas-de-Calais, puisque le taux d'incidence y est de 247, selon les données de Santé publique France. Dans le Nord, le taux d'incidence atteint les 496 cas positifs pour 100.000 habitants. Santé publique France Les deux départements, pourrait ainsi connaître le même sort que la métropole lilloise et passer eux-aussi en alerte maximale ce jeudi à l'occasion du point de situation du gouvernement. Au regard du taux d'incidence, le risque est plus élevé dans le Nord. Mais dans le Pas-de-Calais, des territoires ciblés pourraient être soumis cette alerte maximale. Deux autres indicateurs doivent tout de même être pris en compte pour que le Pas-de-Calais et le Nord basculent en alerte maximale. Il s'agit du taux d'incidence chez les plus de 65 ans -plus vulnérables au virus- ainsi que du taux d'occupation des lits de réanimation dans le département. Ces chiffres devraient être annoncés ce jeudi soir par le gouvernement. Le risque de nouvelles restrictions En cas de changement de statut, de nouvelles restrictions pourraient être mises en place dans le Nord et le Pas-de-Calais. Dans la métropole lilloise, déjà placée en alerte maximale, un couvre-feu est en vigueur de 21h à 6h du matin et tous les établissements recevant du public doivent fermer leurs portes sur cette fenêtre horaire. Les bars sont par ailleurs totalement fermés, de même que les casinos, salles de jeux ou les établissements sportifs clos et ouverts. Les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public sont quant à eux interdits. Autant de mesures qui pourraient s'appliquer sous peu dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les restictions pourraient cependant varier d'une zone à l'autre dans un même département. Il est possible qu'un couvre-feu ne soit appliqué que dans certaines régions très touchées par l'épidémie, comme le Dunkerquois ou le Pays de Saint-Omer. Il est probable à l'inverse qu'il ne soit pas mis en place dans le Calaisis, le Boulonnais, ou dans la région de Cambrai. Le taux d'incidence n'y dépasse pas encore les 250, d'après les données de Santé publique France.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/grand-littoral/covid-19-le-nord-et-le-pas-de-calais-bientot-en-alerte-maximale_AV-202010220133.html
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Climatisation et ventilation : comment limiter la propagation du coronavirus chez soi
En lien avec des associations professionnelles, Uniclima publie une suite de recommandations visant à freiner la diffusion du coronavirus dans le résidentiel et les bâtiments qui accueillent du...
En lien avec des associations professionnelles, Uniclima publie une suite de recommandations visant à freiner la diffusion du coronavirus dans le résidentiel et les bâtiments qui accueillent du public. Ces conseils concernent le fonctionnement et l'utilisation des CVC-R chauffage, ventilation, climatisation et réfrigération . Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques, Uniclima s'appuie sur les informations fournies par les associations européennes REHVA et française AICVF des ingénieurs et techniciens en climatique, ventilation et froid. Il nous est rappelé en préambule les principaux mécanismes de transmission du virus de la Covid-19 : par aérosol, par contact entre personnes ou avec des surfaces contaminées. Assurer un renouvellement régulier de l’air intérieur Il n'y a pas de contre-indication à maintenir en service des systèmes de climatisation ou de ventilation. Au contraire, est-il précisé, les conserver en fonctionnement pendant les épisodes épidémiques contribue à limiter le risque de confinement du virus, grâce au renouvellement d'air dans les locaux. Les bâtiments d'habitation doivent bénéficier d'une ventilation générale et permanente. En complément ou en l'absence d'un système de ventilation, il convient d' aérer régulièrement les locaux par ouverture des fenêtres . les locaux par ouverture des . Dans les autres bâtiments, il est conseillé de prolonger le temps de ventilation ou, idéalement, de la faire fonctionner en continu 24 heures sur 24. L’entretien suivi de la pompe à chaleur optimise ses performances et sa durée de vie. Provence Énergie Soigner l’entretien et la maintenance des installations Les opérations d'entretien et de maintenance des équipements doivent respecter les consignes des fabricants. Il faut remplacer à la date prévue les filtres des systèmes de climatisation ou de traitement de l'air. Les nouveaux doivent avoir des performances au minimum équivalentes à celles des anciens. des systèmes de climatisation ou de traitement de l'air. Les nouveaux doivent avoir des performances au minimum équivalentes à celles des anciens. Les fabricants garantissent les approvisionnements en pièces détachées et en fluide frigorigène . . Tant pour l'accès au site que pour l'intervention, tout doit être mis en œuvre pour limiter le risque de contamination au contact des autres personnes, des biens et des équipements. Bon plan Offrez-vous une climatisation ou ventilation à petits prix avec un code promo Castorama Ce qu'il faut retenir Il est possible de reporter les opérations qui ne remettent pas en cause la sécurité des biens et des personnes, afin de tenir compte de la durée de confinement. Un décret daté du 1er avril précise les contrôles réglementaires à maintenir pendant la période d’urgence pour des raisons de sécurité. Cela vous intéressera aussi
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/maison/actualites/batiment-climatisation-ventilation-limiter-propagation-coronavirus-chez-soi-81032/
['santé']
La Corée du Nord a abattu un Sud-Coréen dans ses eaux territoriales
Des soldats nord-coréens ont abattu un homme, qui serait un transfuge sud-coréen, après l'avoir longuement interrogé dans l'eau et ils ont ensuite aspergé son corps d'essence pour le brûler par crainte d'une contamination au coronavirus, a indiqué jeudi l'armée sud-coréenne.
Des soldats nord-coréens ont abattu un homme, qui serait un transfuge sud-coréen, après l'avoir longuement interrogé dans l'eau et ils ont ensuite aspergé son corps d'essence pour le brûler par crainte d'une contamination au coronavirus, a indiqué jeudi l'armée sud-coréenne. Cet homme est le premier citoyen sud-coréen a être tué par l'armée nord-coréenne depuis dix ans. Cet événement intervient alors que Pyongyang demeure en alerte maximum par rapport au Covid-19 et que les relations inter-coréennes sont au point mort. Ce fonctionnaire, qui travaillait dans le secteur de la pêche, avait disparu alors qu'il se trouvait lundi à bord d'un patrouilleur naviguant à proximité de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, a affirmé à l'AFP un responsable militaire sud-coréen. Cette île est située à un kilomètre et demi de la frontière maritime avec le Nord. Plus de 24 heures après, les forces nord-coréennes l'ont localisé dans leurs eaux territoriales et ont procédé à son interrogatoire depuis un bateau de patrouille, selon cette source. L'agence de presse sud-coréenne Yonhap a précisé que la personne qui l'a interrogé était vêtue d'un équipement de protection. Il a été tué environ six heures après avoir été trouvé, selon le responsable sud-coréen. "Il a été abattu dans l'eau", selon le responsable militaire interrogé par l'AFP. "Les soldats nord-coréens ont versé de l'essence sur son corps et l'ont brûlé dans l'eau". Ils auraient ainsi mis le feu à son cadavre pour prévenir tout risque de contamination au nouveau coronavirus, selon le responsable militaire. Le fonctionnaire portait un gilet de sauvetage et ses chaussures ont été retrouvées sur le bateau sud-coréen à bord duquel il naviguait, a affirmé à l'AFP la même source, ce qui laisse à penser qu'il est allé à l'eau de son plein gré. "Nous avons obtenu des renseignements selon lesquels il a exprimé, au cours de son interrogatoire, son intention de faire défection", a-t-il ajouté. Transfuge sud-coréen abattu AFP - John SAEKI Ce responsable a cependant refusé de donner plus de détails sur la source à l'origine de cette information. L'armée sud-coréenne est réputée pour intercepter les liaisons radio des forces du Nord. - Ordre de l'abattre - Selon Yonhap, citant des responsables sud-coréens, l'ordre de l'abattre a été donné par "une autorité supérieure". Le ministère sud-coréen de la Défense a condamné cet acte, le qualifiant de "scandaleux". "Nous mettons solennellement en garde la Corée du Nord sur le fait que toutes les responsabilités liées à cet incident lui incombent", a-t-il ajouté dans un communiqué. Pyongyang, particulièrement vulnérable à une épidémie de coronavirus en raison d'un système médical défaillant, a affirmé jusqu'à présent ne pas avoir enregistré sur son sol de cas de Covid-19. Le pays a fermé ses frontières fin janvier avec la Chine, son principal allié, au moment où l'épidémie explosait. En juillet, les médias officiels nord-coréens ont placé le pays en état d'alerte maximum au coronavirus. Le même mois, un transfuge nord-coréen qui avait fui vers le Sud il y a trois ans est retourné dans son pays en réussissant à franchir illégalement "la ligne de démarcation" qui fait office de frontière avec la Corée du Sud. Cela avait poussé les autorités nord-coréennes à décréter le confinement de la ville de Kaesong, située à la frontière, par crainte qu'il ne soit porteur du coronavirus. Le chef des forces américaines en Corée du Sud, le général Robert Abrams a affirmé que Pyongyang avait donné pour instruction de "tirer pour tuer" à sa frontière avec la Chine afin d'empêcher une épidémie de coronavirus sur son territoire. L'homme abattu cette semaine est le premier sud-coréen a être tué par la Corée du Nord en dix ans. En novembre 2010, l'armée de Pyongyang avait bombardé l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, faisant quatre morts, deux civils et deux militaires. Quelques mois auparavant, un bâtiment de guerre, le Cheonan, avait été torpillé, selon Séoul, par un sous-marin nord-coréen, tuant 46 marins. Pyongyang a toujours démenti toute implication. Newsletter Actualité Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. En 2008, une touriste sud-coréenne avait été abattue par un soldat nord-coréen alors qu'elle se promenait dans une zone interdite près du Mont Kumgang.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2517291-la-coree-du-nord-a-abattu-un-sud-coreen-dans-ses-eaux-territoriales/
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Les infos de 7h30 - Coronavirus : fermer les cantines scolaires, une fausse bonne idée ?
Tandis que plus de 19.000 nouveaux cas de Covid ont été enregistrés ces dernières 24 heures, des voix s'élèvent pour réclamer la fermeture des cantines scolaires. Une fausse bonne idée selon Philippe Vincent, du syndicat des chefs...
Crédit Image : ROMAIN PERROCHEAU / AFP Crédit Média : RTL Date : 13/01/2021 Les infos de 7h30 - Coronavirus : fermer les cantines scolaires, une fausse bonne idée ? publié le 13/01/2021 à 08:20 La fermeture des cantines scolaires pourrait-elle avoir une incidence sur les chiffres de la Covid-19 ? L'idée ne semble en tous les cas pas satisfaire Philippe Vincent, du syndicat des chefs d'établissements. "Dans beaucoup d'établissements, si on ferme la restauration scolaire on empêche aussi quasiment les élèves de venir puisque beaucoup d'établissements fonctionnent en journée continue avec des élèves qui ont des transports scolaires et qui sont donc dans l'établissement toute la journée", rappelle-t-il. "Si on ne les nourrit pas, qu'est-ce qu'on en fait ? Si on donne des paniers repas aux élèves, ils vont bien aller les manger quelque part. Où ? Comment ? Avec quelle surveillance ?", s'interroge Philippe Vincent, qui pointe des risques potentiellement accrus "dans un système ouvert que dans un système contrôlé". À écouter également dans le journal Politique - Après Pénélope Fillon, Cécilia Sarkozy est à son tour accusée par le Canard enchaîné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif. Les faits remontent à 2002, d'après le journal. Intempéries - Sur l'autoroute A40, jusqu'à 2.000 véhicules se sont retrouvés bloqués dans les deux sens cette nuit, en raison des chutes de neige. Grève de la faim - À Besançon, l'artisan boulanger qui s'est mis en grève de la faim il y a dix jours pour protester contre l'expulsion de son apprenti a fait un malaise. Il a dû être brièvement hospitalisé mais compte continuer le combat.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-7h30-coronavirus-fermer-les-cantines-scolaires-une-fausse-bonne-idee-7800954947
['société']
Confinement dans les Alpes-Maritimes : les fleuristes souhaitent ouvrir dimanche pour la fête des grands-mères
Avec le reconfinement local décidé dans les Alpes-Maritimes, les fleuristes sont fermés les samedis et dimanches. Certains souhaitent pouvoir ouvrir boutique dimanche 7 mars, pour la fête des grands-mères.
Dans les Alpes-Maritimes, certains commerces comme les fleuristes, sont obligés de rester fermés le week-end. Seul le "click and collect" est autorisé. Mais ce dimanche 7 mars, c’est la fête des grands-mères et les professionnels souhaitent ouvrir leurs boutiques. "C’est assez compliqué de recevoir le client et de lui dire je vous laisse devant la porte’", explique Christelle Massardier, fleuriste à Saint-Laurent-du-Var Alpes-Maritimes . Les semaines à venir sont importantes pour les fleuristes. Reprendre l’activité La chambre des métiers et de l’artisanat demande une reprise de l’activité. "Je suis grand-père depuis la semaine dernière, donc je vais regarder comment on peut trouver une solution pour cette fête des grands-mères", a déclaré Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes. Les fleuristes ont perdu, en France, en moyenne, 55 de leur chiffre d’affaires depuis un an. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-dans-les-alpes-maritimes-les-fleuristes-souhaitent-pouvoir-ouvrir-dimanche-pour-la-fete-des-grands-meres_4319597.html
['santé']
Covid-19 : "75 000 entreprises supplémentaires" vont profiter de l'élargissement du Fonds de solidarité, déclare le ministre de l'Economie
Depuis le mois de juillet, ce Fonds de solidarité bénéficiait aux 150 000 entreprises des secteurs du tourisme, de la culture et du sport.
"Nous continuerons à protéger les salariés et les entreprises tant que la crise sanitaire sera là." Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé jeudi 8 octobre lors du point hebdomadaire sur le Covid-19 que l'accès au Fonds de solidarité allait être élargi à de nouvelles activités et aux entreprises jusqu'à 50 salariés, contre 20 jusqu'ici. Seront dorénavant éligibles les entrepreneurs ayant enregistré une perte de 70 de leur chiffre d'affaires en raison de la crise sanitaire, contre 80 précédemment, a-t-il précisé. Ce fonds de solidarité sera désormais ouvert à 31 autres activités, dont les loueurs de voitures, les fleuristes, les bouquinistes des quais de Paris, la fabrication de foie gras, les agences de publicité, la blanchisserie et la teinturerie de détail, les courtiers en assurance voyage, ou encore le conseil en relations publiques et communication, selon Bercy. Le fonds de solidarité était réservé depuis le mois de juillet aux secteurs du tourisme, de la culture et du sport. Le fonds de solidarité concernait 150 000 entreprises depuis cet été. Avec cette annonce, ce sont "75 000 entreprises supplémentaires" qui vont pouvoir en bénéficier a précisé Bruno Le Maire. Le ministre de l'Economie a rappelé que ce fonds de solidarité avait bénéficié depuis le début de la crise sanitaire à 1,7 million d'entreprises, pour un montant total supérieur à 6 milliards d'euros.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-75-000-entreprises-supplementaires-vont-profiter-de-l-elargissement-du-fonds-de-solidarite-declare-le-ministre-de-l-economie_4133941.html
['santé']
Tests salivaires : un syndicat appelle les enseignants "à ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants"
L'exécutif promet une campagne massive de tests salivaires dans les écoles. Sur franceinfo, Guislaine David, secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, dénonce "l'impréparation du ministère".
Tests salivaires : un syndicat appelle les enseignants "à ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants" "Nous appelons les enseignants à ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants", a expliqué, lundi 1er mars sur franceinfo, Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, syndicat des enseignants du 1er degré. Les tests salivaires doivent être massivement déployés dans les écoles cette semaine pour limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19. franceinfo : Y aura-t-il partout une infirmière ou un médecin scolaire pour s'occuper de faire ces tests ? Guislaine David : Non, ce ne sont pas des personnels soignants ou du personnel de laboratoire qui feront les tests partout puisque, et dans certains départements ça s'est déjà fait la semaine dernière, ce sont les personnels enseignants qui seront mis à contribution, alors que ce n'est pas la mission des enseignants de passer des tests salivaires. Ce n’est pas facile. Ce n’est pas un geste simple pour les enfants de maternelle. Bien évidemment, ça ne sera pas possible de faire passer ces tests par les enseignants des écoles. On va être vraiment dans l'incapacité de faire passer ces tests parce que quand nous sommes dans la classe, nous ne pouvons pas être à la fois dans la classe et à faire passer les tests salivaires. Cela montre bien l'impréparation du ministère. Que dites-vous aux enseignants, si on leur demande de faire passer ces tests : de les faire ou de ne pas les faire parce que, justement, ça peut être aussi un peu dangereux de faire des actes médicaux quand on y est pas bien formé ? Nous appelons les enseignants à ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants. Il y a une responsabilité qui est engagée. Nous ne faisons pas partie, nous enseignants, des personnels qui sont habilités à faire passer des tests. Il y a un arrêté qui décrit le type de personnels qui sont habilités à faire passer ces tests et nous n'en faisons pas partie. Donc, le ministère ne peut pas engager la responsabilité des enseignants dans ces tests salivaires. Ces tests, on les réclame depuis six mois. On a obtenu depuis un mois l'autorisation par les autorités de santé. Et puis, sur le terrain, on voit bien que ça ne suit pas, parce qu’il y a pas de préparation et d'anticipation de la part du ministère. L’Éducation nationale parle de salariés de laboratoires médicaux qui viendraient dans ces écoles pour aider à faire ces tests. Est-ce déjà prêt localement ? ça va être compliqué. Déjà, dans les écoles qui ont repris ce lundi, ça ne sera pas possible. Dans les écoles qui ont repris la semaine dernière, on a déjà des départements tels que le Rhône ou la Loire, où les directeurs académiques ont dit ou demandé aux enseignants de faire passer des tests. En fait, les personnels de laboratoire vont former les enseignants à faire passer les tests. On voit bien que sur le terrain, des infirmières scolaires, on n’en a pas partout suffisamment. Elles sont déjà bien occupées au niveau des collèges et des lycées. Nous n’avons pas d’infirmières scolaires dans les écoles et les personnels de laboratoire ont aussi beaucoup de travail en ce moment et ils ne pourront pas faire passer dans toutes les écoles ces tests, donc on va être confrontés à un réel problème de mise en oeuvre sur le terrain. Donc l’objectif des 300 000 tests par semaine d’ici la fin du mois, promis par le Premier ministre Jean Castex, s’annonce très difficile à tenir ? Ça s’annonce très compliqué, et en tout cas, il faudra que le ministère nous donne les chiffres de ces tests et qu'il soit très transparent sur le nombre de cas positifs à l’issue de ces tests.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tests-salivaires-un-syndicat-appelle-les-enseignants-a-ne-pas-se-substituer-aux-personnels-de-laboratoire-ou-aux-personnels-soignants_4315451.html
['santé']
Pyrénées-Orientales : la commune d'Ille-sur-Têt va distribuer 100 000 euros de bons d'achat aux habitants pour soutenir la consommation dans les commerces
Cette aide représente un bon d'achat d'environ 20 par personne et par foyer.
Pyrénées-Orientales : la commune d'Ille-sur-Têt va distribuer 100 000 euros de bons d'achat aux habitants pour soutenir la consommation dans les commerces Quelques jours après la réouverture des commerces dits non-essentiels, la mairie d'Ille-sur-Têt dans les Pyrénées-Orientales annonce dimanche 6 décembre la distribution aux 2 200 ménages de 100 000 euros de bons d'achat, à dépenser exclusivement dans les petits commerces de proximité, rapporte France Bleu Roussillon. Dans le détail, ce sera 20 pour une personne seule, 40 pour un couple sans enfant, 60 pour une famille de trois ou quatre personnes, 80 pour cinq personnes ou plus. La commune d'Ille-sur-Têt compte environ 60 commerces pour 6 000 habitants. Le dispositif sera activé à partir du 15 décembre, pour une durée de trois mois. "Cette somme va irriguer l'économie locale", estime Karine Dupré, co-présidente de l'association de commerçants. En seulement trois jours, 400 habitants sont déjà venus en mairie se renseigner sur le dispositif. Francine, aide à domicile, évoque "un coup de pouce très appréciable car les fins de mois sont compliquées cette année". Aider les commerces et booster le pouvoir d'achat Ce dispositif vise à aider les commerçants mais aussi à donner un coup de pouce aux ménages modestes : "C'est le deuxième objectif de notre mesure : aider la population à passer les fêtes. De nombreux habitants sont durement touchés par la crise économique", explique Françoise Christofol, adjointe au maire. Pour bénéficier des bons d'achat, les habitants doivent remplir un formulaire, disponible en mairie ou sur le site internet. Le document doit être retourné avec des photocopies de la pièce d’identité recto/verso, du livret de famille et d’un justificatif de domicile. Les habitants pourront retirer leurs bons en mairie après avoir été avertis par téléphone ou par mail.
francetvinfo.fr
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['santé']
Box-office : "Adieu les cons" d'Albert Dupontel cartonne mais jusqu’à quand ?
Sorti mercredi dernier malgré la mise en place du couvre-feu, "Adieu les cons" offre à Albert Dupontel le meilleur démarrage de sa carrière. Un succès qui pourrait toutefois pâtir du renforcement des mesures sanitaires face à la pandémie de coronavirus dans les prochains jours. . Sorties : video, Box-office : "Adieu les cons" d'Albert Dupontel cartonne mais jusqu’à quand ? .
Albert Dupontel lui-même hésitait. "Il faut être un peu con pour sortir un film en ce moment", nous confiait-il, un brin fataliste, lors de la promo de Adieu les cons. Après avoir envisagé un report après l’annonce du couvre-feu, la Gaumont a bel et bien sorti le dernier bébé de l’auteur de Bernie sur 632 écrans, mercredi dernier. Et les chiffres lui donnent raison puisqu’à la date de dimanche soir, la comédie également interprétée par Virginie Efira et Nicolas Marié a attiré 424 203 spectateurs avant-premières incluses . Une sacrée performance dans le contexte actuel puisque c’est mieux que les scores de Au revoir là-haut 419 699 entrées et 9 Mois Ferme 407 718 entrées à l’époque de leur sortie respective. Si ces deux films ont tous les deux fini par dépasser les 2 millions d’entrées, Adieu les cons en fera-t-il autant. L’annonce, dans les prochains jours, de nouvelles restrictions visant à enrayer la propagation du coronavirus, pourrait marquer un coup d’arrêt à ce succès presque inespéré. Et au rebond de la fréquentation des salles de manière générale, boostée par les vacances scolaires
lci.fr
https://www.lci.fr/sorties/box-office-adieu-les-cons-d-albert-dupontel-cartonne-mais-jusqu-a-quand-2168316.html
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Coronavirus: plus de 11 millions de certificats téléchargés, dont la moitié via l'app CovidSafeBE
Ces "certificats Covid" démontrent que la personne en leur possession n'est pas malade du Covid-19 en prouvant une vaccination, un test négatif ou une guérison. Depuis le 1er juillet, un certificat de vaccination valable un an à partir de la date de vaccination complète , un certificat de test qui atteste d'un résultat...
Plus de 11 millions de certificats Covid ont été téléchargés depuis le 16 juin, dont la moitié via l'application CovidSafeBE, a indiqué lundi Digitaal Vlaanderen, co-développeur du système avec la plate-forme eHealth du gouvernement fédéral. Ces "certificats Covid" démontrent que la personne en leur possession n'est pas malade du Covid-19 en prouvant une vaccination, un test négatif ou une guérison. Depuis le 1er juillet, un certificat de vaccination valable un an à partir de la date de vaccination complète , un certificat de test qui atteste d'un résultat négatif, avec une durée de validité de 72 heures à compter de la réalisation du test PCR ou un certificat de rétablissement qui prouve une guérison du Covid-19 depuis au moins 11 jours après un dépistage positif et est valable 180 jours à compter de la date de réalisation du test est requis pour voyager au sein de l'Union européenne. Depuis son lancement le 16 juin, soit deux semaines avant le début des vacances d'été, l'application CovidSafeBE a été installée par plus de 2,6 millions de personnes. Les trois quarts des certificats demandés sont des certificats de vaccination. "Ces chiffres vont augmenter de manière significative dans les semaines à venir, en raison de la vaccination complète d'une part de plus en plus importante de la population", prévoit Digitaal Vlaanderen. Dès le 13 août, les certificats seront en outre également demandés à l'entrée de grands événements belges organisés en extérieur. À partir du 1er septembre, il en sera de même pour les événements en intérieur. Dès qu'un événement atteindra plus de 1.500 visiteurs et visiteuses par jour, l'organisation sera tenue de demander à chaque participant son certificat Covid. Sans certificat valide, l'accès à l'événement ne sera pas autorisé. Par rapport aux voyages, la formule a été adaptée pour les événements. Ainsi, une vaccination complète est exigée, un test PCR négatif n'est valable que jusqu'à deux jours après le jour du prélèvement au lieu de 72 heures et un test rapide antigénique RAT, non reconnu par la Belgique pour les déplacements à l'étranger jusqu'à un jour seulement après le jour du prélèvement. Puisque les certificats Covid seront bientôt aussi utilisés pour les événements, les jeunes encore mineurs devront également utiliser ces certificats, pointe Digitaal Vlaanderen. Pour les obtenir, deux options s'offrent aux jeunes et à leurs parents: soit ces derniers téléchargent les certificats Covid de leurs enfants de moins de 18 ans via le site MaSanté ou via l'application CovidSafeBE ; soit - et c'est une nouveauté - les mineurs peuvent à présent aussi conserver leurs certificats dans l'application sur leur smartphone. Une fois téléchargés dans l'application, les certificats sont disponibles sans nécessité d'une connexion internet. Les citoyennes et citoyens peuvent retrouver de plus amples informations sur le site www.covidsafe.be et les organisateurs d'événements sur www.covidscan.be.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/08/02/coronavirus-plus-de-11-millions-de-certificats-telecharges-dont-la-moitie-via-lapp-covidsafebe-PNGN4KUCI5FBXAYHM3Q5PUSFH4/
['santé', 'société']
Covid-19 : le test PCR obligatoire pour se rendre en Corse, jusqu'à 4 contrôles pour un trajet Paris-Bastia
Depuis le 6 février, et jusqu'au 7 mars, les voyageurs du Continent à destination de la Corse doivent présenter un test PCR, les tests antigéniques n'étant plus acceptés. Nous avons pris le vol de 17h05 au départ de Paris-Orly...
Covid-19 : le test PCR obligatoire pour se rendre en Corse, jusqu'à 4 contrôles pour un trajet Paris-Bastia Depuis le 6 février, et jusqu'au 7 mars, les voyageurs du Continent à destination de la Corse doivent présenter un test PCR, les tests antigéniques n'étant plus acceptés. Nous avons pris le vol de 17h05 au départ de Paris-Orly vers Bastia, dimanche 7 février. Nous avons été contrôlés à 4 reprises. Il est 15h30, et l’enregistrement aux bornes en libre-service effectué, les voyageurs les plus ponctuels se rendent aux comptoirs dépose-bagage. Avant même de pouvoir rejoindre la queue, le personnel Air France prévient : a-t-on bien pensé à faire un test PCR dans les dernières 72h ? Dispose-t-on d’une preuve de ce dernier ? A-t-on pensé à remplir l’attestation sur l’honneur de l’Agence régionale de santé ? Si la réponse est oui à toutes ces questions, les passagers continuent jusqu’aux comptoirs. Une fois arrivés au dépose-bagage, les documents en question, en plus du billet et de la pièce d’identité, sont demandés et scrupuleusement examinés par un agent. Nom, prénom, date du dépistage, résultat de ce dernier, et signature de l’attestation : au total, le contrôle demande bien deux bonnes minutes par passager. Une attestation sur l'honneur de réalisation d'un test de dépistage et d'absence de symptôme, et la preuve d'un test RT-PCR négatif réalisé dans les dernières 72h doivent être présentés avant l'embarquement. Axelle Bouschon / FTV Deux minutes multipliées par le nombre de voyageurs pour toutes les destinations soumises à des contrôles, "ça nous demande pas mal de temps en plus des vérifications de base, ce qui peut ralentir un peu le rythme", admet un personnel Air France. Et si "un passager n’est pas en règle, ça peut bloquer". Justement, sur un des comptoirs, un couple en direction des Outre-mer est en vive discussion avec l’agent qui s’occupe de leurs bagages. Le jeune homme et la jeune femme ont bien effectué leurs tests PCR. Mais depuis le dimanche 31 janvier, les déplacements dans les Outre-mer sont autorisés uniquement sur motif impérieux personnel ou familial, de santé ou professionnel. Les voyageurs souhaitant se rendre sur ce territoire doivent donc présenter un document justifiant de ce déplacement. Problème, les raisons invoquées par le couple sont jugées insuffisantes. Deux hôtesses aux sols se relaient auprès des deux jeunes gens, puis proposent de contacter la police d’aéroport pour trancher la situation. Pour la Corse, la question ne se pose pas : une fois le test PCR et l’attestation ARS présentés, les passagers à destination de l’île de beauté sont simplement invités à se rendre à leur porte d’embarquement. Aucun justificatif de déplacement ne sera demandé à aucun moment du trajet. ILLUSTRATION. Accueil des passagers à l'aéroport Paris-Orly par temps de Covid-19. Xinhua News Agency / MaxPPP Masque chirurgical et second contrôle 16h30, l’embarquement débute par les passagers des derniers rangs. Ceux portant encore un masque en tissu sont invités à l’échanger pour un masque chirurgical. Les uns après les autres, les voyageurs présentent billet et pièce d’identité au personnel au sol, puis leur test de dépistage. Une passagère sort son attestation ARS : "Ça, pas besoin. Je veux juste vérifier que vous êtes négative", tranche un personnel, visiblement pressé. Cette fois-ci, les contrôles sont plus expéditifs : un peu moins de 30 secondes par personne. Quelques mètres plus loin, sur la passerelle qui mène à l’avion, un autre personnel navigant vérifie à nouveau les tests PCR de quelques personnes. Après quoi les passagers peuvent finalement rejoindre le siège qui leur a été attribué. 17h20, le vol décolle enfin, vingt minutes après l’horaire annoncé. Assis en bout d’avion, un passager, la quarantaine, s’impatiente un peu. "J’espère que ça ne va pas trop traîner, j’ai le match Marseille-PSG qui m’attend", souffle-t-il à sa compagne, assise à sa droite. "Avec leurs histoires de contrôles à l’arrivée et sur la route, à force, je vais finir par le manquer." Respect approximatif de la distanciation physique Bonne nouvelle pour l’amateur de football et pour les autres : le retard est rattrapé, et l'avion arrive à 18h40, soit l’heure prévue. Au micro, une hôtesse invite les passagers à attendre que les rangs précédents se libèrent avant de pouvoir se lever. Une façon de faire appliquer autant que possible les gestes barrières "même si dans un espace clos et restreint comme un avion, c’est forcément plus compliqué", glisse un personnel navigant. Les gens ne font pas preuve de civisme, et je ne veux pas augmenter mes chances d’attraper la maladie. Si la moitié des passagers joue le jeu et attend son tour, l’autre moitié se lève pour récupérer leurs bagages ou avancer dans les couloirs de l’appareil aussitôt celui-ci garé. Au grand regret de certaines hôtesses de l’air : "C’est comme ça pour presque tous les vols. Les gens font soit mine de ne pas avoir entendu parce qu’ils avaient leurs casques ou écouteurs, ou s’en moquent complètement." Une attitude également déplorée par certains passagers. Assise côté fenêtre, son sac à main sur les genoux, une grand-mère a préféré céder sa place. "Je sortirai après tout le monde. Les gens ne font pas preuve de civisme, et je ne veux pas augmenter mes chances d’attraper la maladie." Dernier contrôle éclair 18h50, une fois sortis de l’avion et avant de pouvoir récupérer leurs bagages, les voyageurs sont invités à se mettre en file indienne aux portiques d’arrivée. Une petite dizaine d’agents de police contrôlent, pour la troisième fois depuis le départ - voire même quatrième pour une partie des voyageurs - les tests PCR négatifs auprès des passagers. "Zut, je les ai fourrés tout au fond du sac", soupire cette maman, accompagnée de ses deux enfants, contrainte à vider l’intégralité de sa besace pour retrouver les précieux documents. Une fois la date de dépistage et l’absence de contamination vérifiées, les voyageurs peuvent enfin quitter l'aéroport de Bastia-Poretta. Il aura fallu en tout une dizaine de minutes aux agents pour contrôler l’ensemble des passagers à l'arrivée, soit dix secondes par personne, le contrôle le plus rapide sur l’ensemble des vérifications de tests PCR effectuées depuis le départ de l’aéroport Paris-Orly.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/grand-bastia/covid-19-le-test-pcr-obligatoire-pour-se-rendre-en-corse-jusqu-a-4-controles-pour-un-trajet-paris-bastia-1946794.html
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La Guadeloupe confinée, Wuhan dépiste sa population... Le point sur la pandémie
En pleine période estivale, la Guadeloupe prend des mesures pour endiguer l'épidémie tandis que la province chinoise de Wuhan surveille la réapparition du Covid-19.
La Guadeloupe se reconfine pour la troisième fois. Conséquence d'une situation sanitaire jugée "catastrophique" par les autorités, l'île antillaise est mise sous cloche pour au moins trois semaines. En métropole, c'est la présidente du groupe PS à l'Assemblée nationale, Valérie Rabault, qui plaide pour une "vaccination obligatoire pour tous les adultes". Un peu plus loin, en Tunisie, l'OMS juge que "le pic de l'épidémie est peut-être passé" mais encourage le pays à "accélérer" sa campagne d'immunisation. Ailleurs dans le monde, l'épidémie repart en Chine à Wuhan - qui avait retrouvé une vie normale depuis un an - et les Etats-Unis soufflent un peu en atteignant leur objectif fixé à 70 d'adultes vaccinés. La Guadeloupe, dans une "situation catastrophique", reconfinée pour au moins trois semaines La Guadeloupe, confrontée à une "situation catastrophique" sur le plan de l'épidémie du Covid-19, va être reconfinée pour une durée d'au moins trois semaines à partir de mercredi 20 heures, a annoncé lundi le préfet Alexandre Rochatte. L'île antillaise suit le territoire voisin de la Martinique, confiné depuis vendredi soir pour trois semaines aussi." Nous sommes dans une situation catastrophique, nous avons dépassé les 3000 cas par semaine", a alerté Valérie Denux, directrice générale de l'Agence régionale de santé ARS de Guadeloupe, lors d'une conférence de presse commune avec le préfet. "On est rentré dans une phase extrêmement difficile", a souligné Alexandre Rochatte, évoquant des "mesures indispensables quand on voit ce qui se passe durant le week-end alors que le couvre-feu a été réinstauré". A partir de mercredi soir, le couvre-feu sera donc "avancé à 20 heures jusqu'à 5 heures", et dans la journée il y aura "des restrictions de déplacement dans une sphère de 10 km autour de son domicile", a précisé le préfet. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne La vaccination obligatoire, "une règle claire", défend la cheffe des députés PS Valérie Rabault, présidente du groupe PS à l'Assemblée nationale, a de nouveau plaidé ce mardi pour "la vaccination obligatoire pour tous les adultes", une "règle claire" afin d'atteindre l'immunité collective face au Covid-19. Réitérant sur France Inter cette proposition formulée mi-juillet par les députés et les sénateurs socialistes, elle a fait valoir qu'il s'agirait là d'"une règle claire, qui peut être mise en oeuvre de manière concertée et permettrait d'atteindre 90 de la population vaccinée". Les Caisses de l'Assurance maladie, qui "savent si oui ou non vous êtes vaccinés, appelleraient celles et ceux qui ne sont pas encore vaccinés et ont plus de 50 ans, puis entre 40 et 50 ans, etc etc", a-t-elle expliqué. Valérie Rabault souligne ainsi son opposition au passe sanitaire mis en place par le gouvernement, "qui n'est pas une bonne façon de faire puisque cela oppose les Français entre eux, les divise". Avec un mois de retard, les Etats-Unis atteignent l'objectif de vaccination fixé par Biden Les Etats-Unis ont atteint lundi le taux de 70 d'adultes ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, près d'un mois après la date fixé par le président Biden, au moment où les hospitalisations atteignent des niveaux comparables à ceux de la vague de l'été dernier. Les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies CDC , principale agence de santé publique des Etats-Unis, montrent par ailleurs que 60,6 des adultes et 49,7 de la population totale sont désormais entièrement vaccinés. Le locataire de la Maison-Blanche avait initialement affiché l'objectif d'atteindre le chiffre de 70 le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine. Wuhan dépiste ses habitants après la réapparition du Covid La ville chinoise de Wuhan centre , où le Covid-19 avait fait son apparition fin 2019, va à nouveau dépister ses habitants après la découverte de quelques cas, ont annoncé ce mardi les autorités locales. Trois nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés lundi dans la métropole de 11 millions d'habitants, rattrapée à son tour par une flambée de la souche Delta apparue le mois dernier dans l'est du pays. Les précédents cas de Covid enregistrés dans la ville remontaient à mai 2020. Ce regain épidémique est un coup dur pour la ville, la première du monde à avoir été placée en quarantaine dès le 23 janvier 2020, et pour 76 jours. Au total, sept travailleurs originaires d'autres provinces ont été testés positifs au Covid-19, ont annoncé lundi les autorités. Quatre d'entre eux ne montrent toutefois pas de symptômes de la maladie. Sanofi s'engage encore plus dans l'ARN messager, avec une grosse acquisition Sanofi veut décidément sa part de l'ARN messager, une innovation pharmaceutique très en vue depuis la crise du Covid-19 : après avoir annoncé récemment d'importants investissements, le géant français accélère encore avec le rachat à plusieurs milliards d'euros d'un spécialiste américain, Translate Bio. "Sanofi va acquérir Translate Bio et accélère le déploiement de la technologie de l'ARNm dans le développement de vaccins et d'agents thérapeutiques", a annoncé mardi le français dans un communiqué. L'opération, qui doit être conclue au troisième trimestre, valorise Translate Bio 3,2 milliards de dollars, soit 2,7 milliards d'euros. L'OMS appelle à accélérer la vaccination en Tunisie La situation épidémique s'améliore légèrement en Tunisie, a annoncé lundi l'Organisation mondiale de la santé OMS , tout en appelant le pays, où le président Kais Saied s'est octroyé les pleins pouvoirs et où l'aide internationale afflue, à "accélérer" sa campagne de vaccination. Les données épidémiologiques vont dans le bon sens. ... On a le sentiment que le pic de l'épidémie est peut-être passé", a expliqué Yves Souteyrand, représentant de l'OMS en Tunisie, lors d'une conférence de presse. Yves Souteyrand s'est toutefois montré prudent. Le variant Delta représente toujours "plus de 90 des cas de contaminations" et l'impact des rassemblements familiaux organisés pendant la fête religieuse de l'Aïd al-Adha est encore difficile à évaluer et risque de contrecarrer ces progrès, selon lui. La Tunisie, petit pays du Maghreb, a enregistré sur les sept derniers jours le pire taux de mortalité officiel du monde, avec 10,64 décès dus au Covid-19 pour 100 000 habitants, selon un comptage de l'AFP réalisé à partir de bilans officiels lundi. La Suède table sur un rappel vaccinal en 2022 La Suède prévoit de proposer une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 à "une grande partie de la population" en 2022, même si elle pourrait commencer par des populations vulnérables dès cet automne, ont annoncé mardi les autorités sanitaires. La décision finale n'est toutefois pas encore prise, a annoncé l'Agence de santé publique, alors que plusieurs pays ont annoncé leur intention de proposer une dose supplémentaire face à la percée du variant Delta et aux inquiétudes sur la réduction de l'efficacité des vaccins par rapport aux mutations observées ou à venir. "Notre évaluation est qu'il n'est pas possible d'éradiquer le virus et que le travail de vaccination devrait donc être à long terme et centré sur la réduction des maladies graves et de la mortalité", a souligné l'épidémiologiste en chef Anders Tegnell dans un communiqué.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-guadeloupe-confinee-wuhan-depiste-sa-population-le-point-sur-la-pandemie_2155980.html
['international']
Coronavirus : le CHRU de Tours touché par 4 clusters, plus de 40 soignants testés positifs
Quatre foyers de contamination au Covid-19 ont été constatés dans différents services du CHRU de Tours parmi les soignants et les patients. Avec une flambée de 42 nouveaux cas positifs depuis une semaine sur les hôpitaux...
Coronavirus : le CHRU de Tours touché par 4 clusters, plus de 40 soignants testés positifs 42 cas positifs en une semaine Les soignants positifs mais asymptomatiques continuent de travailler Il y a énormément de façons d'attraper ce virus, on a vu à quel point il pouvait rester dans l'air et sur les surfaces. On a parfois des patients dans les secteurs Covid qui ne mettent pas leur masque pour pleins de raisons différentes. Ca peut arriver qu'un patient pris de démence nous enlève le masque. Donc il y a toujours un risque de contaminer quelqu'un si on est positif au PCR. Damien Seguin, infirmier et militant Sud Santé Plusieurs foyers de contamination au Covid-19 se sont déclarés dans plusieurs services du CHRU de Tours. La direction confirme ce jeudi 12 novembre que quatre clusters sont actuellement surveillés au service maternité 21 cas , chirurgie cardio-thoracique 14 cas , et maladie infectieuse 13 cas de l'hôpital Bretonneau, ainsi qu'au service médecine cardiologique 7 cas de l'hôpital Trousseau. En tout, ce sont 46 soignants et 9 patients qui sont concernés.L'hôpital a en effet connu une flambée récente de cas positifs parmi son personnel soignant. Depuis une semaine, 42 agents de l'hôpital ont contracté le virus, sur les 95 décomptés depuis le début de la seconde vague, le 1er septembre dernier. Depuis le tout début de l'épidémie, en mars dernier, ce sont 382 professionnels de santé qui ont été touchés.Le docteur Virginie Morange, médecin responsable de l'équipe opérationnelle d'hygiène, assure que des enquêtes sont faites après chaque contamination pour tenter d'en déterminer la cause. Selon elle, ce sont les moments de pause et de repas, lorsque les soignants enlèvent leur masque, qui peuvent se suivre d'une contamination. "Nous avons des suppositions, mais pas de certitudes. Mais dans nos enquêtes, nous avons identifié des cas de soignants qui ont en effet déjeuné ensemble."La direction a demandé dans ce contexte aux agents de l'hôpital de respecter les gestes barrières dans les services, ce qui n'a pas plu aux syndicats de soignants en première ligne."On ne conteste pas que des contaminations peuvent éventuellement se produire dans ces moments-là, explique Damien Seguin, infirmier et militant syndical Sud Santé. Mais le plus dérangeant c'est de nous demander d'aller travailler alors qu'on est positif et qu'on a pas de symptôme. En faisant ça, on met en danger les collègues et les patients, et en même temps il y a un sentiment de culpabilité dans le risque de contaminer quelqu'un."Une position confirmée par Samuel Rouget, le directeur des ressources humaines du CHRU. "Nous nous alignons sur le Haut conseil en santé publique. Effectivement si une personne est essentielle à son service, et a des compétences notamment en réanimation, que son test PCR est positif mais qu'elle n'a pas de symptôme, la règle est plutôt qu'elle continue de travailler. Mais ça concerne 4 ou 5 personnes aujourd'hui sur les 10.000 agents que nous avons."Pour le DHR, le problème provient aussi de ceux qui sont positifs mais l'ignorent. "Si il y a un doute sur des symptômes, c'est l'éviction. On a aussi eu des cas de suspicions où les agents ne sont pas venus travailler, avec un test qui s'est avéré ensuite négatif", nuance-t-il.A l'heure actuelle, les hôpitaux de Tours restent en tension, avec un taux d'absentéisme de 9,5 , soit l'équivalent de 40 temps plein chaque jour. Un sujet d'inquiétude pour l'hôpital, qui a déjà réduit de 20 ses activités et pourrait passer bientôt à -50 .
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/coronavirus-chru-tours-touche-4-clusters-plus-40-soignants-testes-positifs-1893956.html
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Covid-19, comprendre les vaccins à l’essai
Une dizaine de « candidats vaccins » contre le Covid-19 sont actuellement en test à travers le monde pour une éventuelle mise sur le marché, faisant appel à des techniques innovantes et complexes.
Comment fonctionne un vaccin ? Les vaccins classiques consistent en une version inactivée ou atténuée du virus contre lequel on souhaite se prémunir. Moins dangereux pour l’organisme, le virus reste identifiable par le système immunitaire, qui se défend et surtout enregistre sa « forme » pour l’identifier et l’éliminer plus facilement lors d’une prochaine attaque. À LIRE. Que peut-on attendre d’un vaccin contre le Covid ? Pourquoi ne fait-on pas cela pour le Covid-19 ? Des essais cliniques de vaccins atténués sont en cours en Chine, ceux de Sinovac et Sinopharm. Mais les connaissances sur le Covid-19 étant encore partielles, il est difficile de trouver le « bon » degré d’atténuation du virus. Si on l’inactive trop peu, il reste virulent et peut provoquer de graves symptômes ; si on l’inactive trop, rien n’indique que l’organisme se sente suffisamment attaqué pour réagir et enregistre la menace. ENTRETIEN. Vaccin contre le coronavirus : « Le temps de la recherche est incompressible » Il existe d’autres pistes de vaccins ? Il existe trois autres grandes catégories de vaccins possibles : ceux à ARN messager ARNm , ceux à ADN, et ceux à vecteur recombinant à ne pas confondre avec les vaccins combinés type ROR, qui sont des vaccins classiques mais associant plusieurs maladies. Au 28 septembre, selon l’OMS, une quarantaine de vaccins contre le Covid-19 étaient en essais cliniques, dont dix en phase 3, l’étape juste avant la mise sur le marché où le produit est testé sur de larges groupes de personnes. Comment marchent ces nouveaux vaccins ? Dans le cas du Covid-19, la plupart des recherches de vaccins se concentrent sur la protéine « spike » du virus. Située sur l’enveloppe extérieure, c’est l’espèce de petite protubérance que l’on voit dans certaines représentations. Cette protéine « spike » permet au virus d’entrer dans les cellules et c’est elle que les chercheurs veulent faire reconnaître par le système immunitaire. Un vaccin à ARNm consiste à prendre le fragment d’ARN du virus, un morceau de son génome, qui code pour cette protéine de surface. Très schématiquement, un chercheur copie le fragment du génome, l’injecte dans une cellule qui « lit » le fragment et produit la protéine correspondante. Celle-ci est alors reconnue, enregistrée et éliminée par le système immunitaire dès qu’elle est produite. Cette piste, explorée par Moderna et Pfizer, présente l’avantage de son efficacité mais la grande difficulté de sa réalisation. À chaque étape, au niveau du fragment comme de la protéine, il existe un risque d’erreur annulant la réponse immunitaire. La question de l’injection de l’ARNm est notamment décisive. Un vaccin à ADN fonctionne exactement sur le même principe, mais avec une étape supplémentaire en amont : l’ADN est transcrit en ARNm, qui est lui-même transcrit en protéine. Cette technique, plus stable mais aussi plus compliquée, ne fait pas pour l’instant l’objet d’essais cliniques dans le cadre du Covid-19, mais l’Institut Pasteur mène des tests in vitro. Enfin, les vaccins à vecteur recombinant consistent à prendre un virus inoffensif pour l’homme, le plus souvent des adénovirus, et à lui « greffer » la protéine « spike ». Une fois injecté, ce virus se reproduit normalement, et, comme il est inoffensif, il ne provoque pas de maladie, mais répand la protéine et provoque la réaction immunitaire recherchée. Là encore, cette technique s’avérerait très efficace mais difficile à mettre en œuvre car il faut trouver le bon virus pour servir de vecteur, réussir à lui implanter une protéine étrangère et enfin s’assurer que la combinaison des deux ne déforme ni la protéine ni le virus vecteur. Dans le cas du Covid-19, le Britannique AstraZeneca et l’Américain Johnson Johnson, de même que les gouvernements chinois et russe, mènent des essais de phase 3 avec cette technique. En France, l’Institut Pasteur poursuit aussi des essais cliniques, à un stade moins avancé, en se servant du virus de la rougeole comme vecteur.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-comprendre-vaccins-lessai-2020-09-30-1201116898
['science/technologie']
Novavax : trois questions sur le vaccin combattant à la fois la grippe et le Covid-19
L'entreprise accuse des retards dans la demande d'autorisation de son vaccin. Elle prévoit de commencer les tests sur des humains "d'ici la fin de l'année".
Deux vaccins en un : voici le pari de Novavax. L'entreprise de biotechnologie américaine a réalisé de premiers essais sur des animaux d'un vaccin unique combinant ceux qu'elle développe séparément contre la grippe et le Covid-19, avec de premiers résultats positifs, a-t-elle annoncé lundi. Mais plus tard dans la journée, elle a fait part de retards dans son projet de demande d'autorisation pour ce vaccin, essentiel au dispositif de partage de doses Covax. De quoi parle-t-on ? Ce vaccin unique doit protéger contre la grippe et le Covid-19. Le remède de Novavax utilise une technologie différente de celles employées pour les vaccins déjà largement autorisés dans le monde. C'est un vaccin dit "sous-unitaire", à base de protéines qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus. Le vaccin contre la grippe de Novavax nommé NanoFlu , ainsi que son remède contre le Covid-19 NVX-CoV2373 ne sont pas encore autorisés dans le monde - mais ils ont tous deux été étudiés séparément dans des essais cliniques de phase 3, c'est-à-dire sur des milliers d'humains. En clair, il s'agit d'une combinaison de ces deux vaccins. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Quelle est son efficacité ? Lundi, l'entreprise a annoncé avoir réalisé de premiers essais sur des animaux avec ce vaccin unique, avec de premiers résultats positifs. Elle a administré ce vaccin contenant les deux produits à des furets et des hamsters. Celui-ci "a suscité des réponses solides contre à la fois la grippe A et B et une protection contre le SARS-CoV-2", le virus provoquant la maladie Covid-19, a déclaré Novavax dans un communiqué. Chez les furets, les niveaux d'anticorps contre les deux maladies étaient comparables par rapport à ceux suscités par les vaccins administrés individuellement. Les hamsters ayant été délibérément exposés au virus SARS-CoV-2 ont quant à eux gardé le même poids par rapport à ceux non vaccinés, et "un examen de la charge virale dans les voies respiratoires supérieures et inférieures a montré que peu, voire pas, de virus était détecté quatre jours après l'infection". En mars, l'entreprise a déclaré que son vaccin contre le Covid-19 était efficace à 89,7 contre les formes symptomatiques de la maladie, selon des essais cliniques menés au Royaume-Uni sur plus de 15 000 personnes de 18 ans et plus. Quand arrivera-t-il ? Une chose est sûre, ce n'est pas pour tout de suite que ce vaccin arrivera. Novavax a fait part lundi de retards dans son projet de demande d'autorisation de son vaccin anti-Covid, qui ont fait dégringoler son cours en Bourse. L'entreprise de biotechnologie américaine avait dans un premier temps annoncé vouloir déposer cette demande en urgence au Royaume-Uni "au deuxième trimestre 2021", ainsi que peu après aux Etats-Unis. Elle ne prévoit désormais pas de le faire avant "le troisième trimestre". Cette annonce a fait chuter son titre de plus de 12 lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse. Novavax s'était engagée à mettre à disposition 1,1 milliard de doses de son candidat vaccin au programme international de vaccination anti-Covid, Covax. L'entreprise prévoit de commencer les tests sur des humains, d'abord en très petit nombre, "d'ici la fin de l'année", a-t-elle précisé. "Nous pensons que ce nouveau vaccin candidat issu d'une combinaison ... pourrait être un futur outil important dans la lutte de long terme contre ces deux virus respiratoires", a déclaré Gregory Glenn, en charge de la recherche et du développement chez Novavax.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/novavax-trois-questions-sur-le-vaccin-combattant-a-la-fois-la-grippe-et-le-covid-19_2150709.html
['science/technologie']
Anticorps de synthèse : la France autorise deux traitements limitant les formes graves de Covid-19
L'Agence nationale de sécurité du médicament a annoncé ce lundi l'autorisation d'utilisation de bithérapies constituée d'anticorps de synthèse. Elles vont pouvoir traiter précocement les adultes les plus à risque.
Anticorps de synthèse : la France autorise deux traitements limitant les formes graves de Covid-19 Un nombre limité de patients pourra disposer de ce traitement, administré uniquement à l'hôpital. SEBASTIEN BOZON / AFP MEDICAMENTS - L'Agence nationale de sécurité du médicament a annoncé ce lundi l'autorisation d'utilisation de bithérapies constituée d'anticorps de synthèse. Elles vont pouvoir traiter précocement les adultes les plus à risque. C’est la première autorisation, en France, de bithérapies à base d’anticorps de synthèse. Ce lundi, l’Agence nationale de sécurité du médicament ANSM a annoncé que deux traitements vont pouvoir être utilisés pour les adultes les plus susceptibles de développer des formes graves du Covid-19. Les traitements concernés sont des combinaisons de casirivimab et d'imdevimab, développée par le laboratoire Roche, et de bamlanivimab et etesevimab, par Lilly France. Les patients concernés doivent présenter des risques accrus "en raison d'une immunodépression liée à une pathologie ou des traitements d'un âge avancé ou de la présence de comorbidités", précise l’organisme. Parmi les personnes correspondant aux critères se trouvent les plus de 80 ans, les dialysées, les greffées du rein ou encore obèses de plus de 70 ans. Des données préliminaires forme grave, quand ils sont administrés au tout début de la maladie - ANSM L’objectif est d’éviter une hospitalisation voire un transfert en réanimation liés à une aggravation de leur état. L’administration, en perfusion intraveineuse au sein d’un établissement de santé, doit être effectuée dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes. Plusieurs précautions sont rendues nécessaires. L’état des patients ne doit pas nécessiter une oxygénothérapie, et ils ne doivent pas être positifs aux variants sud-africain ou brésilien, en raison de doutes sur l’efficacité dans de tels cas. Si la circulation de ces derniers sur le territoire dépasse les 10 , un test de criblage PCR est obligatoire. L’autorisation accordée est temporaire.Jusqu’à présent, aucun anticorps monoclonal, autre nom de ces anticorps de synthèse, n’a obtenu d’autorisation de mise sur le marché AMM dans l'Union européenne pour le traitement du Covid-19, rappelle l’ANSM. Pour ces deux bithérapies, une procédure d'évaluation continue d'une demande d'AMM est en cours à l'Agence européenne des médicaments EMA .
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/anticorps-de-synthese-la-france-autorise-deux-traitements-limitant-les-formes-graves-de-covid-19-2180846.html
['santé']
Covid-19 : l’Irlande du Nord durcit ses restrictions, la Catalogne ferme ses bars et restaurants
L’Irlande du Nord a décidé d’instaurer pour quatre semaines les restrictions les plus contraignantes en l’état au Royaume-Uni face à la résurgence de l’épidémie.
Des serveuses, équipées de visières, dans un restaurant de Belfast, en Irlande du Nord, le 3 juillet 2020. PAUL FAITH / AFP Irlande du Nord, Catalogne, Iran De nouvelles mesures contraignantes voient le jour afin de tenter d’endiguer l’épidémie due au nouveau coronavirus. La pandémie de Covid-19 menace de réduire à néant les progrès de ces dernières années dans la lutte contre la tuberculose, jusque-là le principal tueur infectieux, a averti par ailleurs l’Organisation mondiale de la santé OMS mercredi. Engagés dans la lutte contre le nouveau coronavirus, les pays les plus touchés par la tuberculose ont omis de la diagnostiquer, révèle le rapport annuel de l’OMS, qui estime que la maladie pulmonaire pourrait faire cette année entre 200 000 et 400 000 morts de plus qu’en 2019 où l’on avait recensé 1,4 million de morts , malgré l’existence d’un remède. La pandémie a fait au moins 1 087 513 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse AFP à partir de sources officielles mercredi à 13 heures. Suivre les chiffres de la pandémie mise à jour le 5 mai 2020 Monde Cas confirmés Morts France Cas confirmés Morts Les morts dans le monde pour 1 million d'habitants Tous les chiffres de la pandémie sur notre page de suivi Nouvelles mesures restrictives en Irlande du Nord Pour endiguer la résurgence de l’épidémie due au nouveau coronavirus, l’Irlande du Nord a décidé, entre autres, de fermer pour quatre semaines ses bars et ses restaurants et d’étendre ses vacances à deux semaines supplémentaires. Ce sont, à ce jour, les mesures les plus restrictives au Royaume-Uni. Ces mesures, qui entrent en vigueur vendredi, ont été annoncées mercredi, au moment où la pression s’accroît sur le premier ministre britannique, Boris Johnson, pour prendre des décisions similaires en Angleterre et tenter de briser la deuxième vague de l’épidémie. La province connaît « une augmentation très inquiétante du nombre de cas et des hospitalisations », a déclaré devant le Parlement local la première ministre nord-irlandaise, Arlene Foster. « Nous sommes déterminés » à ce que ces mesures soient « limitées dans le temps », a-t-elle souligné. Dans la restauration, les livraisons et la vente à emporter seront néanmoins possibles jusqu’à 23 heures. Les commerces pourront rester ouverts mais ne pourront plus vendre d’alcool à partir de 20 heures. Les rassemblements de plus de quinze personnes, hormis les événements sportifs autorisés, seront interdits. Le télétravail devra être mis en œuvre sauf quand c’est impossible et il est demandé aux universités de donner autant que possible des cours en ligne. Au lieu de deux jours au moment d’Halloween, les écoliers nord-irlandais auront deux semaines de vacances et reprendront l’école le 2 novembre. Il convient de réduire la transmission du virus, sans quoi « nous serons dans une situation très difficile très bientôt », a averti Mme Foster, consciente que ces mesures sont « difficiles et inquiétantes pour beaucoup de gens ». Dans tout le Royaume-Uni, le Covid-19 a fait plus de 43 000 morts, largement plus que dans n’importe quel pays d’Europe, et contaminé au moins 635 000 personnes, dont plus de 17 000 pour la seule journée de mardi. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Crise sanitaire : la révolte gronde dans le nord de l’Angleterre La Catalogne ferme bars et restaurants pendant quinze jours Les bars et les restaurants vont être fermés pendant quinze jours dans la région espagnole de Catalogne à partir de jeudi soir, afin de freiner la progression de l’épidémie de Covid-19, ont annoncé mercredi les autorités régionales. L’annonce de cette mesure drastique intervient après le bouclage partiel de Madrid et d’autres restrictions prises dans les régions d’Andalousie, de Navarre ou de Galice pour combattre la hausse des contaminations en Espagne, où le Covid-19 a tué plus de 33 000 personnes. Ces restrictions entreront en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi et dureront au moins quinze jours, a précisé Pere Aragones, président par intérim de la généralité de Catalogne, lors d’une conférence de presse, admettant qu’« il s’agit d’une mesure difficile pour le secteur de la restauration ». « Il nous faut limiter les dîners avec les amis, les sorties du week-end, les rendez-vous avec les amis ou la famille, qui peuvent attendre, et devront attendre », a-t-il encore dit. La Catalogne, l’une des premières régions à avoir été touchée par la deuxième vague de l’épidémie, en juillet, était parvenue à maîtriser l’avancée des contaminations en prenant des mesures fortes, avant de voir les infections repartir en flèche depuis quelques jours. Ces mesures, parmi les plus drastiques en Espagne, s’ajoutent au cortège d’interdictions touchant les lieux de restauration en Europe. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Espagne, Madrid et une quarantaine de villes du pays sont fermées pour limiter la propagation du Covid-19 L’Allemagne resserre la vis En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a annoncé à l’issue d’une réunion avec les responsables des seize Etats régionaux de nouvelles restrictions face à la plus forte augmentation, mercredi, du nombre de cas en vingt-quatre heures depuis six mois. Le nombre de participants à des événements privés sera par exemple limité dans les régions enregistrant plus de 35 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants sur sept jours. Dans ces régions, le port du masque sera obligatoire partout où les gens sont proches les uns des autres pour un certain temps. Les rassemblements seront limités à 25 personnes dans les établissements publics et 15 dans les salles privées. Quelques heures après ces annonces, l’Allemagne a comptabilisé 6 638 cas de coronavirus en vingt-quatre heures, un record pour le pays depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19. Cinq villes bouclées en Iran sur fond de nouveaux records Cinq des plus grandes villes d’Iran vont être partiellement bouclées pour trois jours, ont annoncé jeudi les autorités de Téhéran sur fond de nouveaux records liés à l’épidémie de Covid-19 dans le pays. Selon les chiffres du ministère de la santé, l’Iran a franchi deux nouveaux records mercredi avec 279 décès quotidiens dus au SARS-CoV-2 et 4 830 nouvelles contaminations en vingt-quatre heures. A partir de mercredi minuit, heure locale 22 h 30, heure de Paris , il sera interdit d’entrer ou de sortir en véhicule individuel de Téhéran et Karadj à une cinquantaine de kilomètres de la capitale ainsi que de Machhad nord-est , Ispahan centre et Ourmia nord-ouest jusqu’à dimanche midi, a déclaré le directeur des relations publiques du ministère de la santé, Kianouche Jahanpour, à la veille d’un week-end de trois jours. Le week-end tombe les jeudis et vendredis en Iran, et samedi est un jour férié. Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/14/covid-19-l-irlande-du-nord-durcit-ses-restrictions-ferme-ses-pubs-et-restaurants-et-rallonge-ses-vacances-scolaires-de-deux-semaines_6056000_3244.html
['environnement']
Covid 19 : 15 des vaccins achetés par l'UE iront à la France
La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a fait le point dimanche 22 novembre sur les contrats d'approvisionnement en vaccins signés par l'Union européenne., Le vaccin anti-Covid approche
Le vaccin anti-Covid approche à grands pas. Six contrats d'approvisionnement en vaccins contre le Covid-19 devraient avoir été signés d'ici fin novembre, a indiqué dimanche Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie, relevant que 15 des volumes acquis par l'UE iront à la France. "Nous avons six contrats, soit signés soit en passe de l'être : quatre contrats signés et deux pré-accords dont la rédaction juridique doit suivre un processus de validation. Donc, six accords signés d'ici fin novembre", a dit sur Radio J la ministre, impliquée dans les négociations au niveau européen. Selon elle, "chacun de ces accords correspond à 200 à 300 millions de doses de vaccin en commande ferme, plus 100 à 200 millions de plus optionnels. Un seul de ces contrats, avec Moderna, porte sur des doses plus petites, 80 millions, cela est lié à la complexité de fabrication". Et "nous la France, ndlr c'est 15 des volumes", a-t-elle précisé, suivant le pro-rata dans la population européenne. >> A lire aussi - Vaccin Covid-19: l’Europe pourrait donner son feu vert à Pfizer et Moderna d’ici un mois En terme de calendrier "chacun des vaccins doit faire ses preuves, trois sont en quasi qualification finale mais rien ne préjuge de la fin des essais cliniques", a-t-elle dit, rappelant que, selon les avancées, l'Agence européenne du médicament pourrait délivrer de premières autorisations d'ici à la fin décembre. "Nous nous sommes assurés que la quasi totalité des vaccins et tous les ingrédients soient produits en Europe, pour ne pas avoir de difficulté d'approvisionnement", a ajouté la ministre. >> A lire aussi - Vaccin contre la Covid-19 : faut-il se méfier des effets secondaires ? Imposera-t-on des obligations de vaccination ? "Je ne suis pas médecin. Aujourd'hui ce qui se discute au niveau européen est de considérer qu'il y a une recommandation sur des publics cibles, prioritaires", a-t-elle répondu. Quant aux masques chirurgicaux et FFP2 de fabrication française, elle chiffre leur production à 60 millions par semaine, un chiffre qui devrait passer à 100 millions en décembre. "On aura multiplié par 30 la production en France", s'est-elle félicitée, relevant que Santé Publique France en a commandé un milliard aux producteurs français.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-15-des-vaccins-achetes-par-lue-iront-a-la-france-1386564
['économie/finance', 'politique']
Quatre nouveaux symptômes pourraient révéler que vous avez le Covid-19
D’après les chercheurs du King’s College à Londres, quatre nouveaux symptômes devraient être ajoutés à la liste officielle.
Pour le moment, seules la toux, la fièvre et la perte de l’odorat ou du goût constituent les signaux d’alerte destinés à nous faire passer un test Covid-19. D’après les chercheurs du King’s College à Londres, quatre nouveaux symptômes devraient être ajoutés à la liste officielle. La fatigue, les maux de tête ou de gorge, ainsi que la diarrhée, pourraient être synonymes de contamination au Covid-19. À ce jour, le gouvernement n’a pas officialisé ces symptômes comme étant des signaux du virus, mais les chercheurs estiment que ces derniers seraient en mesure de révéler 40 de cas supplémentaires. Grâce à l’application Zoe Symptom Study développée par le King’s College, l’équipe Zoe avait été la première à détecter le symptôme de la perte de l’odorat et du goût, devenu officiel peu de temps après. C’est pourquoi « une équipe d’experts est en train d’analyser de très près les symptômes », selon un porte-parole du Département de la Santé. Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
lepetitjournal.com
https://lepetitjournal.com/londres/quatre-nouveaux-symptomes-pourraient-reveler-que-vous-avez-le-covid-19-298987
[]
Covid-19 : pourquoi une troisième dose du vaccin sera nécessaire
Alors que la barre des 11,5 millions de primo-vaccinés a été franchie, les Français pourraient avoir besoin non pas d'une dose supplémentaire, mais de deux, dans les prochains mois. En effet, afin de garantir la protection des personnes vaccinées, une troisième injection sera probablement nécessaire, a affirmé Alain Bourla, PDG de Pfizer.
Covid-19 : pourquoi une troisième dose du vaccin sera nécessaire 17h22 , le 16 avril 2021, modifié à 17h33 , le 16 avril 2021 Alors que la barre des 11,5 millions de primo-vaccinés a été franchie, les Français pourraient avoir besoin non pas d'une dose supplémentaire, mais de deux, dans les prochains mois. En effet, afin de garantir la protection des personnes vaccinées, une troisième injection sera probablement nécessaire, a affirmé Alain Bourla, PDG de Pfizer. L'incertitude liée aux variants persiste et pour y faire face les personnes ayant déjà été vaccinées pourraient recevoir une nouvelle dose, a affirmé, jeudi 15 avril, Alain Bourla, président du géant pharmaceutique Pfizer. "Une hypothèse vraisemblable est qu'une troisième dose sera probablement nécessaire, entre six mois et douze mois, et à partir de là, il y aura une vaccination à nouveau chaque année, mais tout cela doit être confirmé", a-t-il déclaré dans Les Echos. Jusqu'ici la troisième dose de Pfizer était recommandée pour les personnes immunodéprimées, c'est-à-dire dont le système immunitaire n'est pas capable de lutter contre les virus. La durée de vie et d'efficacité des anticorps après une injection étant encore incertaine, la troisième dose assurerait le renforcement de la réponse immunitaire. Un rappel envisagé aux Etats-Unis Dans de nombreux pays du monde, les variants sont devenus largement majoritaires. Et leur possible résistance aux vaccins cristallise toutes les inquiétudes. Aux Etats-Unis, le directeur de la cellule anti-Covid de l'administration Biden a affirmé que les américains seraient amenés à recevoir, eux aussi, un rappel du vaccin. "Nous ne savons pas tout à ce stade", a déclaré le docteur David Kessler, lors d'une audition devant les parlementaires américains. "Nous étudions la durée de la réponse des anticorps. Elle semble forte, mais elle connaît une certaine baisse et les variants sont un défi", a-t-il ajouté avant de préciser. "Pour des raisons logistiques, et seulement pour des raisons logistiques, je pense que nous devrions envisager qu'il puisse y avoir un rappel". Le Covid-19, future maladie endémique? Face à l'apparition de nombreux variants, le scénario selon laquelle la pandémie pourrait s'inscrire dans le temps se précise-t-il? Pour Alain Bourla, c'est une possibilité. Selon lui, il est probable "effectivement" que "nous restons dans une situation endémique". Par définition, l'endémie est une maladie, dont la présence est habituelle dans une région déterminée. L'incidence est alors relativement stable. "On parle d'endémie pour des virus qui circulent dans des zones restreintes comme la dengue dans les zones intertropicales", note Bruno Lina, virologue, dans Le Monde. Le virus est toujours présent "à moins de trouver un vaccin efficace qui donnera une immunité de longue durée", précise Fabienne El-Khoury, chercheuse en épidémiologie à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm , dans le quotidien. Se faire vacciner contre le Covid-19 chaque année, comme on le fait actuellement contre la grippe, deviendrait alors une hypothèse plausible. Lire aussi - Professions exposées, plus de 60 ans... Le calendrier vaccinal s'élargit ce week-end Mais pour le PDG de Pfizer, il est cependant nécessaire de replacer les choses dans leur contexte. "Nous pourrons contrôler la situation", rassure-t-il, en soulignant l'importance de la technologie ARN messager, utilisée pour développer le vaccin Pfizer, "qui nous permet de nous adapter très rapidement si un variant apparaît". Cette technologie ARNm est en lien avec des fichiers informatiques. Lorsqu'une séquence du virus est identifiée, "nous recevons un fichier, et nous développons un vaccin. Tout est numérisé et automatisé. C'est pourquoi les erreurs humaines sont rares", poursuit-il. "C'est pourquoi je pense que cette épidémie va devenir comme la grippe. Nous serons vaccinés et nous aurons une vie normale". Actuellement, avec une efficacité de 95 , le vaccin Pfizer est l'un des plus performants. Celui de Moderna assure, une efficacité de 94,1 , selon les études cliniques.
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-pourquoi-une-troisieme-dose-du-vaccin-sera-t-elle-necessaire-4039124
['santé', 'société']
Plan de relance de l'UE post-Covid: l'Italie simplifie ses procédures
Le gouvernement italien a adopté vendredi un décret simplifiant les procédures administratives, notamment pour les appels d'offres publics, et...
Le gouvernement italien a adopté vendredi un décret simplifiant les procédures administratives, notamment pour les appels d'offres publics, et organisant la gestion des fonds de l'important plan de relance post-Covid financé par l'Union européenne. À lire aussi :Relance européenne: Bruxelles prête à emprunter «Le Conseil des ministres a approuvé le décret pour lancer rapidement les projets du plan de relance», s'est félicité le ministre de l'Administration publique, Renato Brunetta, dans un communiqué. «Nous divisons par deux les délais pour les études environnementales, nous réduisons de plus de la moitié les délais d'attente pour les autorisations pour l'internet à haut débit afin de fournir la fibre à toutes les familles ... nous accélérons les appels d'offre et la réalisation des chantiers importants et stratégiques», a-t-il énuméré, s'engageant à «garantir à tous les citoyens moins de bureaucratie». Le gouvernement avait approuvé in extremis le 29 avril le plan de relance de 222,1 milliards d'euros présenté par le Premier ministre Mario Draghi. Au chapitre des réformes, le plan promettait notamment de s'attaquer aux lenteurs de la bureaucratie et de la justice et de simplifier les règles. Mario Draghi, qui dirige une coalition hétéroclite allant de la gauche à l'extrême droite, avait mis tout son poids dans la balance pour éviter un retard de ce plan financé par l'Union européenne et censé relancer une économie terrassée par la pandémie de coronavirus. À VOIR AUSSI Plan de relance: l'Italie joue son «destin» et sa «crédibilité», estime Draghi Ecologie, numérique et infrastructures L'Italie est le principal bénéficiaire du plan de relance européen de 750 milliards d'euros, avec 191,5 milliards d'euros de prêts et subventions. A ce montant s'ajoute un fonds complémentaire de 30,6 milliards d'euros programmé par l'Italie sur six ans, de 2021 à 2026. Au-delà de 2026, le gouvernement a déjà programmé 26 milliards d'euros supplémentaires pour des projets d'infrastructures, jusqu'en 2032, portant la totalité des fonds alloués à la relance de l'économie à 248 milliards d'euros. La plus grosse part du plan italien est consacrée à la «révolution verte et transition écologique», avec un montant de 68,6 milliards d'euros, prévoyant en particulier d'«importants investissements dans les sources d'énergie renouvelables» et surtout «la filière de l'hydrogène». Autre priorité, la «numérisation, innovation, compétitivité et culture» qui bénéficie d'un total de 49,2 milliards d'euros pour notamment permettre à toute la péninsule de bénéficier d'une connexion internet de dernière génération, sans zones blanches. La mission «infrastructures pour une mobilité durable» sera dotée de 31,4 milliards d'euros, prévoyant en particulier la modernisation des lignes régionales de chemin de fer et des investissements dans les transports ferroviaires à grande vitesse. À VOIR AUSSI Plan de relance: Macron presse Bruxelles d'agir «très vite»
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/plan-de-relance-de-l-ue-post-covid-l-italie-simplifie-ses-procedures-20210528
['économie/finance']
Pfizer : quelle est le niveau d'efficacité contre les variants anglais et sud-africain ?
Des données en « vie réelle » indiquent que le vaccin Pfizer reste efficace pour empêcher les infections des variants anglais et sud-africain, ainsi que pour prévenir les formes graves de la maladie.
Des données en « vie réelle » indiquent que le vaccin Pfizer reste efficace pour empêcher les infections des variants anglais et sud-africain, ainsi que pour prévenir les formes graves de la maladie. Depuis début 2021, les variants anglais B.1.1.7 et sud-africain B.1.351 ont provoqué deux vagues épidémiques successives au Qatar. Au plus fort des contaminations, en mars et avril 2021, le variant anglais représentait 44,5 des nouveaux cas de Covid-19, et le variant sud-africain 50 . Une situation sanitaire qui a permis aux scientifiques du Weill Cornell Medicine de Doha d'estimer l'efficacité du vaccin Pfizer pour limiter l'infection et la maladie causées par ces deux variants. Ils publient leurs résultats dans une correspondance du The New England Journal of Medicine. L'efficacité du vaccin Pfizer sur l'infection et les formes sévères de la Covid-19 provoquées par les variants anglais et sud-africain. Laith J. Abu-Raddad, et al. NEJM Le vaccin Pfizer ne perd pas son efficacité face aux variants L'étude a comparé l'incidence des infections et des formes graves de la Covid-19 entre une cohorte de personnes vaccinées et non vaccinées pour estimer l'efficacité de la formule de Pfizer sur ces deux points. Lorsque la protection vaccinale est totale, soit à partir de 14 jours après la seconde dose, le vaccin Pfizer est efficace à 89,5 pour limiter les infections du variant anglais et à 75 pour le variant sud-africain. Quel que soit le variant à l'origine de la Covid-19, le vaccin est efficace à 100 pour prévenir les formes graves de la maladie. La capacité du variant sud-africain à échapper au système immunitaire a été décrite de nombreuses fois, et se traduit par une efficacité moins importante du vaccin Pfizer pour contrer l'infection. Mais il demeure efficace pour prévenir les formes graves de la maladie. Les habitants du Qatar ont accès à la vaccination depuis le 21 décembre 2020. Selon les derniers chiffres, plus de 60,4 des 2,4 millions de Qataris ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid. Ces derniers jours, le nombre de nouvelles contaminations est en chute libre dans cet émirat de la péninsule arabique : 384 au 10 mai, contre 964 au 10 avril. Face à ces résultats, Pfizer a indiqué à l'AFP ne pas vouloir pour le moment changer la formule de son vaccin pour l'adapter aux variants. La firme a d'ailleurs obtenu l'autorisation d'utilisation d'urgence de la FDA pour vacciner les 12-15 ans, chez lesquels le vaccin est efficace à 100 . Pour en savoir plus Le vaccin de Pfizer est bel et bien efficace contre le variant anglais Article publié le 1 février 2021 par Julie Kern Des tests in vitro réalisés par Pfizer indiquent que les anticorps produits par la vaccination neutralisent le variant anglais du SARS-CoV-2. Les scientifiques de Pfizer et BioNTech ont testé la capacité neutralisante des anticorps produits par le vaccin Cominarty BNT162B2 sur le variant B.1.1.7 du SARS-CoV-2, appelé aussi « variant anglais ». Les résultats de cette expérience très attendue sont parus le 29 janvier 2021 sous la forme d'un rapport publié par Science. Le sérum de 40 patients -- 26 âgés de 23 à 55 ans et 14 âgés de 57 à 73 ans -- a été prélevé après la deuxième dose vaccinale. Pour éprouver la capacité neutralisante de ces anticorps, les scientifiques ont synthétisé des pseudovirus qui expriment les protéines de la souche de Wuhan ou les protéines du variant B.1.1.7. Cette expérience de neutralisation leur a permis de déterminer la quantité moyenne d'anticorps nécessaire pour neutraliser 50 de chaque pseudoparticule virale. L'expérience de neutralisation qui a permis de déterminer le titre d'anticorps nécessaire pour neutraliser 50 des pseudovirus portant les protéines de la souche de Wuhan et de B.1.1.7 chez les sujets jeunes, à gauche , les sujets vieux au milieu et tous les sujets à droite . Alexander Muik et al. Science Les anticorps vaccinaux produits par BNT162b2 neutralisent le variant anglais Leurs résultats montrent que la quantité moyenne d'anticorps neutralisants efficaces contre le variant B.1.1.7 est très légèrement réduite chez les patients les plus jeunes âgés de 23 à 55 ans , par rapport à la quantité calculée pour la souche de Wuhan. Cette réduction est statistiquement significative, mais ne se traduit pas forcément par une réalité biologique. Les scientifiques écrivent que « la neutralisation largement préservée des pseudovirus porteurs de la spicule B.1.1.7 par les sérums immunitaires BNT162b2 rend peu probable le fait que le variant anglais échappe à la protection médiée par BNT162b2. » Pour le sérum prélevé chez les patients les plus âgés 57 à 73 ans , aucune différence significative n'a été observée. Si le vaccin Cominarty élaboré à partir de la souche de Wuhan protège bien du variant anglais, la flexibilité inhérente à la technologie des vaccins à ARN messager peut permettre aux firmes pharmaceutiques de s'adapter rapidement à l'émergence d'autres variants du SARS-CoV-2 et de produire rapidement de nouvelles doses vaccinales spécifiques à ces derniers. Moderna a déjà annoncé la mise au point d'une dose vaccinale supplémentaire, destinée à stimuler la production d'anticorps neutralisants contre le variant sud-africain.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-pfizer-niveau-efficacite-variants-anglais-sud-africain-85471/
['santé']
L'Allemagne a atteint l'objectif climatique 2020 grâce à la pandémie, selon des experts
L'Allemagne a dépassé son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2020, mais en raison de la pandémie de coronavirus et non des changements de politique, disent les experts du climat dans un rapport vu par DPA.
Selon le groupe de réflexion Agora Energiewende basé à Berlin, la plus grande économie d'Europe a émis 42,3 de gaz à effet de serre en moins l'an dernier par rapport aux niveaux de 1990. L'objectif initial, qui en fait avait été radié il y a longtemps, était une réduction de 40 . Selon les calculs d'Agora Energiewende, les émissions allemandes de gaz à effet de serre --qui emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère terrestre, provoquant une augmentation des températures mondiales-- ont baissé de plus de 80 millions de tonnes à environ 722 millions de tonnes l'année dernière. Les deux tiers de cette baisse sont attribuables à la pandémie actuelle, qui a ralenti l'industrie, les voyages et la vie publique. Dans des circonstances normales, la réduction aurait été d'environ 25 millions de tonnes, soit 37,8 par rapport à 1990, selon les chercheurs. La consommation d'énergie a baissé en 2020 en raison de la crise, ont-ils expliqué. De plus, l'Union européenne a fixé un prix du carbone relativement élevé, ce qui rend les formes de production d'énergie plus sales comme le charbon plus chères. L'hiver a également été assez doux, ce qui a entraîné une baisse des factures de chauffage, selon le rapport. En outre, l'Allemagne aurait produit plus d'électricité à partir de l'énergie éolienne que du charbon en 2020 pour la première fois.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/environnement/l-allemagne-a-atteint-l-objectif-climatique-2020-grace-a-la-pandemie-selon-des-experts-5ff2db987b50a652f7932743
['environnement']
Serie A : La Lazio sanctionnée pour violation des normes sanitaires
Le tribunal fédéral sportif italien a annoncé vendredi des sanctions à l'encontre de l'équipe de football de la Lazio pour violations des normes sanitaires dans la lutte contre le Covid-19, notamment une amende de 150.000 euros. En outre, le président...
Le tribunal fédéral sportif italien a annoncé vendredi des sanctions à l'encontre de l'équipe de football de la Lazio pour violations des normes sanitaires dans la lutte contre le Covid-19, notamment une amende de 150.000 euros. En outre, le président du club romain, Claudio Lotito, a été suspendu de ses fonctions pendant sept mois, ainsi que deux médecins de l'équipe, Ivo Pulcini et Fabio Rodia, durant douze mois, selon un communiqué de la Fédération italienne de football FIGC . La Lazio a indiqué vendredi soir dans un communiqué qu'elle allait faire appel de ces décisions. Les dirigeants de la Lazio ont été accusés à la mi-février de ne pas avoir alerté leurs autorités locales de santé après les tests positifs de huit "membres" du club sans distinction entre joueurs ou encadrement , fin octobre à la veille d'un match de Ligue des champions à Bruges, puis début novembre avant un autre match de C1 à Saint-Pétersbourg. La Fédération reproche aussi à la Lazio de "ne pas avoir empêché" trois joueurs de participer à un entraînement collectif le 3 novembre, malgré un test positif la veille. La Lazio aurait, en outre, aligné en championnat des joueurs qui auraient dû se trouver dans "une période d'isolement obligatoire ... d'au moins dix jours". Cela concerne un joueur utilisé lors de Torino-Lazio 3-4 le 1er novembre et un autre convoqué pour Lazio-Juventus 1-1 le 8 novembre, selon la Fédération, qui ne cite pas le nom des joueurs en question. La décision du tribunal fédéral ne suit pas le réquisitoire du procureur, qui avait demandé une amende de 200.000 euros, 13 mois de suspension pour M. Lotito et 16 mois pour les médecins. Dans un communiqué, la Fédération italienne déclare avoir apprécié que la solidité du dossier contre la Lazio ait été reconnue, mais a annoncé qu'elle allait faire appel car une amende plus élevée avait été requise.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/sport/football/etranger/italie/detail_serie-a-la-lazio-sanctionnee-pour-violation-des-normes-sanitaires?id=10728739
['sport']
PIB, consommation... Un début d'année un peu plus compliqué que prévu pour la France
L'épidémie de Covid-19 continue de mettre à rude épreuve l'économie française, en témoigne la dernière correction de l'Insee sur le PIB, en recul de 0,1 .
Selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, la correction n'a aucune conséquence sur l'objectif de croissance de 5 en 2021. Il n'empêche, le produit intérieur brut PIB français a finalement reculé de 0,1 au premier trimestre, a indiqué ce vendredi l'Insee, révisant ainsi fortement sa précédente estimation d'une croissance de 0,4 . Ainsi au premier trimestre, le PIB restait encore 4,7 sous son niveau de fin 2019, juste avant le début de la crise sanitaire. Cette forte correction s'explique par "l'intégration de données sur la construction, nettement moins dynamiques que les extrapolations mobilisées lors de la première estimation", explique l'Institut national de la statistique dans un communiqué. L'activité dans ce secteur est ramenée à 0,5 , contre 4,2 précédemment. L'investissement y a été aussi beaucoup plus faible que ce qu'avait évalué l'Insee initialement. Les autres composantes de l'activité sont également révisées, mais dans une moindre mesure : la consommation des ménages, encore fortement contrainte par les restrictions sanitaires en début d'année, n'a progressé que de 0,1 contre 0,3 , la production est restée stable contre 0,4 et l'investissement n'est en hausse que de 0,2 contre 2,2 . Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne En marge d'une visite d'entreprise à Villeneuve-la-Garenne Hauts-de-Seine , Bruno Le Maire qualifie cette réévaluation de "révision mécanique ... liée d'abord à une récession moins forte que prévu en 2020". L'Insee a effectivement revu l'ampleur de la récession de l'économie française en 2020 : le PIB a finalement chuté de 8 , contre 8,2 précédemment estimé. Mais cette révision des données du premier trimestre réduit considérablement l'acquis de croissance, qui correspond à la croissance que l'on aurait fin 2021 si l'activité restait au niveau du premier trimestre jusqu'à la fin de l'année, pour 2021. Il se situe désormais à 3,5 , contre 4,1 estimé précédemment par l'Insee. Le PIB et ses composantes en volumes chaînés. Mai 2021. Insee L'inflation continue d'accélérer en mai L'inflation a continué d'accélérer en France en mai sur un an, atteignant 1,4 après 1,2 en avril, toujours poussée par une accélération des prix de l'énergie, selon des chiffres provisoires de l'Insee publiés vendredi. Alors que les prix de l'alimentation reculent, ceux de l'énergie flambent de 11,8 en mai, indique l'Institut national de la statistique dans un autre communiqué, le mois de mai ayant été marqué par la réouverture des commerces à compter du 19. Dans l'alimentaire, les prix reculent de 0,2 , le recul étant même de 3 pour les produits frais qui avaient flambé pendant le premier confinement du printemps 2020. Les prix des produits manufacturés sont stables 0,0 tandis que ceux des services augmentent de 1 . Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 0,3 en mai, selon cette estimation provisoire de l'Insee, qui précise que "la crise sanitaire de la Covid-19 a affecté la qualité des données : les relevés de prix dans les points de vente physiques ont été suspendus à partir de fin mars 2021 au fur et à mesure des confinements des territoires" et "certains produits ont été indisponibles à l'achat". En raison d'une hausse de la demande, liée à la levée des restrictions partout dans le monde à la faveur de l'avancée de la vaccination, les prix du pétrole tutoient actuellement leur sommet annuel. Jeudi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a frôlé les 70 dollars, tandis que celui de WTI a terminé jeudi à 66,85 dollars. Evolution de l'indice des prix à la consommation. Mai 2021. Insee Chute de la consommation à cause du "troisième" confinement Enfin, la consommation des ménages en France est également en berne. Celle-ci a chuté en avril, de 8,3 par rapport à mars, sous l'effet de "la mise en place du troisième confinement", rapporte l'Insee. La baisse est principalement imputable aux achats de biens fabriqués, qui se sont effondrés de 18,9 , tandis que les dépenses en énergie n'ont reculé que de 0,6 et l'alimentaire de 0,2 , a détaillé l'Institut national des statistiques. Les dépenses des ménages français sont ainsi restées en avril inférieures de 9,5 à leur niveau du quatrième trimestre 2019, avant l'épidémie de Covid-19. Mais le recul de la consommation a été nettement moins fort que durant les deux premiers confinements : les dépenses des ménages avaient dévissé de 31,4 en avril 2020, la consommation avait été en berne de 13,6 au mois de novembre. En raison de la fermeture des commerces de vêtements, les dépenses en habillement/textile ont diminué de moitié -50,2 en avril dernier, tandis que celles d'autres biens fabriqués ont perdu 13,6 . Les achats de bien durables ont diminué de 11,3 , avec un fort repli des biens d'équipement de logement -20,7 comme les meubles et les appareils électroménagers. Enfin, la forte baisse, de 10 , de la consommation de carburants liée aux restrictions de déplacement a été "en grande partie contrebalancée par une augmentation de la consommation de gaz et électricité 6,1 du fait de la vague de froid début avril", a précisé l'Insee.
lexpress.fr
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/pib-consommation-un-debut-d-annee-un-peu-plus-complique-que-prevu-pour-la-france_2151710.html
['économie/finance']
Covid-19 : pourquoi deux essais cliniques ont été suspendus en 24 heures
Les groupes pharmaceutiques américains Eli Lilly et Johnson Johnson ont annoncé coup sur coup avoir suspendu leurs essais cliniques, mais les détails restent flous.
Les groupes pharmaceutiques américains Eli Lilly et Johnson Johnson ont annoncé coup sur coup avoir suspendu leurs essais cliniques, mais les détails restent flous. Deux coups durs de suite dans la lutte contre le Covid-19. Les sociétés pharmaceutiques américaines Johnson Johnson et Eli Lilly ont suspendu lundi et mardi des essais cliniques d'un vaccin et d'un traitement expérimental contre le Covid-19. LIRE AUSSI >> Coronavirus : les doutes des scientifiques sur le vaccin d'AstraZeneca On ignore la nature exacte des alertes sanitaires qui ont déclenché les pauses dans les essais, ni combien de temps il faudra aux sociétés pour enquêter et décider, ou non, de reprendre les essais, qui sont parmi les plus attendus et surveillés au monde. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Maladie chez un participant de l'essai Johnson Johnson Johnson Johnson a annoncé la pause de son grand essai vaccinal, commencé fin septembre, lundi soir, après l'apparition d'une maladie inopinée chez un participant le dimanche soir, selon la direction. "Nous avons interrompu temporairement le dosage supplémentaire dans tous nos essais cliniques d'un vaccin expérimental contre le Covid-19, y compris l'ensemble de l'essai de phase 3, en raison d'une maladie inexpliquée chez un participant", a annoncé le groupe dans un communiqué. L'entreprise pharmaceutique n'a pas précisé si le participant en question avait reçu le vaccin ou le placebo, précise le New York Times. LIRE AUSSI >> Infecter volontairement des humains pour tester les vaccins ? Certains y songent Conséquence : plus aucun participant à l'essai ne reçoit le vaccin ou le placebo jusqu'à nouvel ordre. Un comité d'experts indépendants étudie les données pour voir si la "maladie inexpliquée" peut ou non être liée au vaccin. La direction du groupe a insisté sur le caractère "temporaire" de cette pause et indiqué qu'il faudrait "quelques jours" avant d'avoir davantage d'informations sur ce qui a causé la maladie du participant, dont on ignore même s'il avait reçu le vaccin ou un placebo. LIRE AUSSI >> Covid-19 : une "vaccination éthique" mondiale est-elle possible? Dans ce type d'essais, la survenue d'une maladie inattendue "peut avoir quelque chose à voir ou pas du tout avec le médicament ou le vaccin étudié", indique le directeur de la recherche, Mathai Mammen, mardi lors d'une conférence téléphonique présentant les résultats financiers du groupe. J J prévoyait de recruter 60 000 volontaires dans huit pays dont les Etats-Unis. "C'est une grande étude", a souligné le directeur financier Joe Wolk, ajoutant que sur des essais d'une telle ampleur, "on devait s'attendre à ce qu'il y ait une suspension pour un événement indésirable". Eli Lilly laisse planer le doute sur les raisons de la suspension Mardi, c'était au tour d'Eli Lilly d'annoncer la suspension d'un essai de son traitement expérimental aux anticorps contre le Covid-19 chez des malades hospitalisés, pour des raisons de sécurité non détaillées. "Nous savons que, par précaution, le comité indépendant de surveillance sanitaire de l'essai ACTIV-3 a recommandé une pause dans les recrutements", a déclaré un porte-parole. "Lilly soutient la décision du comité indépendant de garantir avec prudence la sécurité des patients participant à l'essai." LIRE AUSSI >> Covid-19 : le vaccin pourra-t-il être produit en quantité suffisante pour tout le monde? Comme le relève CNN, un essai clinique est habituellement suspendu lorsqu'un patient développe un effet secondaire ou devient malade. Mais Eli Lilly se garde pour l'instant de donner les raisons de la suspension de son essai. Un comité indépendant de scientifiques doit désormais étudier les données disponibles pour déterminer si l'événement est lié au traitement administré par Eli Lilly ou si c'est simplement dû au hasard, relève le New York Times. A LIRE AUSSI >> Covid-19 : cinq questions sur le vaccin que Donald Trump rêve de présenter avant l'élection 326 patients avaient été recrutés pour cet essai. Selon un représentant du National Institutes of Health, dont plusieurs branches sponsorisent l'essai clinique, au bout de cinq jours de traitement, une différence "d'état clinique" notable a été détectée chez le groupe de patients qui avaient reçu les anticorps par rapport au groupe de patients qui avaient reçu un placebo injecté avec une solution saline, explique le New York Times. Tous les scénarios sont désormais possibles face à cette communication ambiguë.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/covid-19-pourquoi-deux-essais-cliniques-ont-ete-suspendus-en-24-heures_2136383.html
['international']
L'application TousAntiCovid évolue pour améliorer la détection des cas contact
TRAÇAGE - Les utilisateurs de l'application TousAntiCovid seront alertés en cas de détection d’un smartphone appartenant à un malade du Covid-19 dès lors qu'ils se trouvent à moins d'un mètre pendant cinq minutes, contre quinze minutes auparavant.
Après s’être offert un lifting à l'automne, l’application de traçage des cas contact du gouvernement français TousAntiCovid, lancée le 22 octobre en remplacement StopCovid, affine son mode opératoire. Le dispositif, qui vise à faciliter l’information des personnes ayant été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, prenait jusqu'ici en compte les rapprochements à une distance de moins d'un mètre pendant au moins quinze minutes. Désormais, l’application prendra en compte les contacts à moins d'un mètre pendant cinq minutes, mais aussi ceux d'un mètre à deux mètres, durant quinze minutes. Pour rappel, TousAntiCovid utilise la technologie sans fil Bluetooth du téléphone de son utilisateur pour détecter un smartphone à proximité et établir de manière anonyme que plusieurs personnes se sont croisées à condition que tous disposent aussi de l’application . Les autres utilisateurs avec qui une personne malade est restée en contact prolongé durant sa période de contagiosité reçoivent alors une notification. En plus de la fonctionnalité de traçage des cas contact, l’application propose également des informations sur l’évolution de l’épidémie au niveau national comme local, ainsi que la possibilité de générer une attestation de déplacement en quelques secondes.
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/covid-19-l-application-tousanticovid-affine-son-mode-operatoire-pour-ameliorer-la-detection-des-cas-contact-2171405.html
['société']
Covid-19 : un retour à une vie plus normale pour la mi-avril ?
Pour donner un horizon aux Français quant au retour à une vie plus normale, le président réunissait mercredi 3 mars plusieurs ministres pour étudier les scénarios de réouverture des lieux culturels et des restaurants, grâce au fameux pass sanitaire.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a esquissé une nouvelle lueur d’espoir pour la première fois mercredi 3 mars. Pour la première fois depuis des mois maintenant, le retour à une vie plus normale est en vue. Il s'agit d’un horizon de plus en plus proche. Peut-être, nous l'espérons, dès la mi-avril , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Un pass sanitaire Concrètement, à quoi pourrait ressembler ce possible retour à une "vie plus normale" ? Mercredi 3 mars, en fin d'après-midi, un protocole de réouverture était examiné lors d’une réunion autour d’Emmanuel Macron, avec cette solution : le pass sanitaire. L’idée est celle d’une application sur le modèle de TousAntiCovid, pour rassembler tests PCR négatifs, attestations et autres certificats de vaccinations. Ces documents pourraient être nécessaires pour accéder aux salles de sport par exemple, ou encore aux bars et restaurants. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-un-retour-a-une-vie-plus-normale-pour-la-mi-avril_4318659.html
['santé']
Annulation de la fête de la violette à Tourrettes-sur-Loup : les bouquets distribués aux habitants
À cause du Covid, la fête de la violette du week-end prochain a été annulée à Tourrettes-sur-Loup Alpes-Maritimes . Pour soutenir les producteurs, les bouquets sont distribués aux habitants.. Régions : video, Annulation de la fête de la violette à Tourrettes-sur-Loup : les bouquets distribués aux habitants.
Un bouquet de violettes pour déclarer son amour caché, c'est symbolique. La tradition est impossible à fêter cette année à Tourrettes-sur-Loup. La commune a alors décidé d'offrir 5000 bouquets aux habitants de la région ces prochains jours. Ce joli geste du cœur a pour objectif de soutenir les producteurs, mais pas seulement. "On les a distribué à des endroits très symboliques : dans les hôpitaux pour remercier le personnel de santé et dans les Ehpad qui ont été très touchés par la pandémie", explique Frédéric Poma, maire de la commune.
lci.fr
https://www.lci.fr/regions/video-annulation-de-la-fete-de-la-violette-a-tourrettes-sur-loup-les-bouquets-distribues-aux-habitants-2179784.html
[]
Covid-19 : Les musées dans la tempête
Fréquentation et recettes en baisse, la crise sanitaire fait souffler un grand vent d’incertitude sur les temples de l’art, qui doivent adapte...
Fréquentation et recettes en baisse, la crise sanitaire fait souffler un grand vent d’incertitude sur les temples de l’art, qui doivent adapter leur programmation. Un mercredi de septembre, 15 heures. Les abords de la pyramide du Louvre sont déserts et le sous-sol n’est plus bondé. Fréquentation, ressources, programmation : l’effet de la crise du Covid-19 sur les institutions est multiforme. « La chute spectaculaire de la fréquentation des collections permanentes qui compte habituellement plus de 70 de touristes va avoir des répercussions sur la billetterie, avec des conséquences sur nos budgets d’acquisition et de restauration d’œuvres, indexés sur ces revenus », explique Sébastien Allard, directeur du département des peintures. En dépit de l’effet positif de l’ouverture des expositions, le musée d’Orsay et le Centre Pompidou annoncent quant à eux environ 30 de leur fréquentation moyenne dont respectivement 55 et 40 de touristes en temps normal. Lire aussi:Musées en ligne ? Suivez le guide En revanche, les lieux au public plus local ou plus spécialisés sont moins touchés. Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, visité surtout par des amateurs, selon son directeur, Fabrice Hergott, « les expositions fonctionnent bien et la fréquentation des collections permanentes atteint de 60 à 70 de son niveau habituel. » Il en est de même au musée des Beaux-Arts de Lyon où « Picasso. Baigneuses et baigneurs » continue d’attirer, observe Isabelle Bertolotti, directrice du musée d’Art contemporain de la capitale régionale où des travaux s’achèvent. Et il sera intéressant de découvrir les chiffres de lieux privés, comme la Fondation Louis Vuitton qui a rouvert il y a peu. Enfin, d’une taille plus modeste, des centres comme la Maison des arts de Malakoff ou le Crédac à Ivry-sur-Seine ont aussi des données satisfaisantes. Le cas du Palais de Tokyo est à part, entre tourmente et débordement d’énergie. Dans ce lieu dont les ressources propres s’élèvent à 63 du budget, la crise conduit à une modification profonde du modèle économique. « Les recettes de privatisation se sont effondrées à un niveau tel que nous n’avons pas cherché à faire du chiffre mais à ouvrir la fréquentation à un public moins familier en affrétant des bus vers le Grand Paris », raconte la présidente, Emma Lavigne. Un cercle de mécènes écoresponsables a été créé, avec pour principe le partage d’expériences et le mécénat en nature pour des adaptations du bâtiment à la transition énergétique. Et l’exposition « Jusqu’ici tout va bien », dont l’idée a été lancée au mois de juin, a fait venir jusqu’à 5 000 visiteurs par jour en septembre il s’agit d’une invitation aux étudiants de l’école Kourtrajmé de Montfermeil, dirigée par Mathieu Kassovitz, JR et Ladj Ly. « Nous cherchons des artistes capables de s’emparer de l’air du temps et de favoriser des prises de conscience », dit encore Emma Lavigne à propos de la prochaine exposition, « Anticorps ». Certains musées sont tentés de se recentrer sur leurs collections. Or la situation est paradoxale car ce sont les expositions qui attirent le public de proximité Dans les musées comme dans les fondations privées, la plupart des expositions sont maintenues souvent prolongées ou décalées avec une nuance de taille : l’explosion des primes d’assurance comme après le 11-Septembre. Beaucoup tablent sur une reprise au printemps, mais le risque d’une autre vague pèse sur l’avenir. Comme le souligne Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou : « Nous programmons jusqu’en 2023 sans contraintes, mais cela ne nous est possible que grâce au soutien de l’Etat. Pour cette raison, nous allons porter une attention particulière à la circulation des œuvres et à la résonance des programmes avec les préoccupations contemporaines sur les discriminations, le genre et la protection de la planète. » Pour Fabrice Hergott, c’est même la notion de responsabilité des institutions qui est en jeu : « On se rend compte combien il est précieux de pouvoir montrer de l’art. Alors nous devons y travailler encore plus sérieusement, de façon moins spectaculaire et plus tournée vers la transmission. » Certains musées sont toutefois tentés de se recentrer sur leurs collections. Or la situation est paradoxale car ce sont les expositions qui attirent le public de proximité. Selon Sébastien Allard, « les réseaux nationaux sont essentiels, mais nous avons aussi besoin des contacts avec l’étranger pour éviter le repli sur soi et la patrimonialisation du patrimoine . La crise offre probablement une occasion intéressante de renouveler notre regard sur les œuvres, notamment d’art ancien, à la lumière des enjeux contemporains, comme l’a fait Le modèle noir au musée d’Orsay l’année dernière. » Dans cette époque de renouvellements profonds, et probablement durables, les incertitudes se gèrent avec la souplesse des funambules. nPar Anaël Pigeat Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/Culture/Art/Covid-19-Les-musees-dans-la-tempete-1708447
['culture/loisir']
Pas d'annulation en vue pour le Ronquières Festival
Lors du dernier comité de concertation, le gouvernement a annoncé la mise en place, à partir du 13 août, du "Covid safe ticket". Ce pass sanitaire permettra l'accès aux événements de plus de 1.500 personnes. Pour l'obtenir, il faudra être entièrement vacciné depuis plus de deux semaines, présenter un certificat de rétablissement...
Le Ronquières festival aura bien lieu cette année malgré les changements apportés par le dernier comité de concertation, ont annoncé vendredi les organisateurs. Ces changements ont en revanche entrainé l'annulation du Pukkelpop. Lors du dernier comité de concertation, le gouvernement a annoncé la mise en place, à partir du 13 août, du "Covid safe ticket". Ce pass sanitaire permettra l'accès aux événements de plus de 1.500 personnes. Pour l'obtenir, il faudra être entièrement vacciné depuis plus de deux semaines, présenter un certificat de rétablissement ou un test PCR négatif datant de 48 heures au maximum. Auparavant, ce délai était de 72 heures. Selon le cabinet du ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, il sera également possible de fonctionner avec des tests antigéniques valables 24 heures.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/culture/musique/2021/07/23/pas-dannulation-en-vue-pour-le-ronquieres-festival-DMFEMVIOSVH3TOV6SRLIOF6OWM/
['culture/loisir']
Japon : une machine à Ultra-Violet pour stériliser les livres
Une bibliothèque de Tokyo, au Japon, a installé une machine à UV, capable d'éliminer en 30 secondes 99,9 des micro-organismes pathogènes présents sur les livres. Son utilisation a triplé depuis le début de la pandémie de coronavirus.
En pleine pandémie, pour être rassuré lorsqu'on emprunte un livre, une solution semble la plus adaptée : le stériliser. C'est ce que propose une bibliothèque de Tokyo, au Japon, avec une machine à Ultra-Violet UV capable, en 30 secondes, d'éliminer 99,9 des micro-organismes pathogènes. Son utilisation n'est pas obligatoire ; elle est en libre-service. "Je ne sais pas si c'est efficace, mais je pense que c'est mieux que rien, estime Eriko Isozaki, une lectrice. Mon fils semble aimer regarder la machine". L'élimination des insectes bibliophages et des champignons Installé depuis 2018, l'objet est désormais trois fois plus utilisé qu'avant la pandémie mondiale de coronavirus. La machine à UV permet également l'élimination des insectes bibliophages et des champignons, ainsi que de dépoussiérer les ouvrages. Une fonctionnalité visant notamment à garantir une durée de vie plus longue aux livres.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/japon-une-machine-a-ultra-violet-pour-steriliser-les-livres_4216147.html
['santé']
L'OFSP tire un premier bilan de l'app SwissCovid, le Portugal interrompt son déconfinement à cause du variant Delta: les nouvelles du 24 juin
L'Association mondiale des médecins condamne la décision d'ouvrir les frontières anglaises pour l'Eu
L'essentiel Emboîtant le pas à la France, l'Espagne et l'Italie, la Grèce met fin au port obligatoire du masque à l'extérieur à compter d'aujourd'hui. En Suisse, le gouvernement a annoncé hier un important allègement des mesures sanitaires. Parmi les mesures annoncées, la fin du port obligatoire du masque à l'extérieur et au travail, de la limitation du nombre de personnes par tablée au restaurant et de l'obligation de télétravail. Pour en savoir plus: Le Conseil fédéral met la Suisse en mode vacances Le nombre de nouveaux cas reste très faible à l'intérieur de nos frontières, avec 120 cas supplémentaires depuis hier. On déplore 10 décès supplémentaires et 52 malades ont été hospitalisés. Retrouvez notre suivi de la journée de mercredi. Le Covid-19 peut infecter les neurones, d'après une étude néerlandaise Le coronavirus peut infecter les neurones et provoquer des complications neurologiques et psychiques, a constaté une étude néerlandaise. La propagation du virus s'arrête rapidement et se limite à quelques cellules du cerveau, mais cette infection minimale entraîne une réaction inflammatoire qui peut contribuer à des troubles neurologiques, explique l'étude, publiée dans une revue américaine spécialisée en microbiologie mSphere. Depuis le début de la pandémie, des malades du monde entier ont signalé des troubles neurologiques et psychiatriques, tels que des problèmes de mémoire, maux de tête, psychoses rares et même encéphalites inflammation du tissu cérébral . Une personne sur trois qui a surmonté le covid a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivant l'infection, avait indiqué en avril une large étude publiée dans le journal spécialisé The Lancet Psychiatry. De plus en plus de données indiquent que le virus pourrait entrer dans le cerveau via le nerf olfactif. Cependant, ce qui se passe après l'entrée du SARS-CoV-2 dans le cerveau restait jusqu'à présent mal compris. Le Portugal freine son déconfinement Confronté à une recrudescence de l'épidémie de coronavirus due au variant Delta, le gouvernement portugais a décidé jeudi d'interrompre la levée progressive des restrictions sanitaires dans l'ensemble du pays. Il va même les resserrer dans la ville de Lisbonne. La capitale portugaise et la station balnéaire d'Albufeira, dans la région de l'Algarve, sont deux des trois municipalités du pays où les cafés, restaurants et commerces verront à nouveau réduits leurs horaires et leur capacité d'accueil. L'interdiction des déplacements entre la région du grand Lisbonne et le reste du pays pendant le week-end sera maintenue. Les personnes munies du certificat sanitaire européen, adopté par le Portugal jeudi, ou d'un test négatif pourront néanmoins se déplacer librement. Le variant Delta, d'abord identifié en Inde, est devenu prédominant à Lisbonne et dans sa grande banlieue, provoquant un rebond des contagions au Portugal. Avec environ 130 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 14 jours, le Portugal affichait jeudi le taux d'incidence le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne, mais inférieur à celui du Royaume-Uni, également très touché par le variant Delta. Un an après sa mise en oeuvre, premier bilan de l'application SwissCovid L'application de traçage de proximité SwissCovid souffle sa première bougie. Elle est utilisée par 1,7 million de personnes et a été téléchargée 3,18 millions de fois. En raison des exigences élevées en matière de protection des données, il n’est pas possible de savoir combien de personnes ont reçu une notification, indique l'Office fédéral de la santé publique OFSP jeudi dans un communiqué. Le nombre de codes COVID saisis dans l’application est par contre connu: 83 117, qui ont à leur tour déclenché des notifications chez les autres utilisateurs. Dès l’automne 2020, l’évaluation des formulaires de déclaration des médecins a permis de démontrer que des personnes asymptomatiques se sont fait tester après avoir reçu une notification de l’application et ont reçu un résultat positif, précise l'OFSP. En isolant ces personnes, des chaînes de transmission ont pu être interrompues. Une extension de SwissCovid est en cours de réalisation. Elle permettra d’informer encore plus de personnes d’un risque d’infection de manière simple et anonyme. La semaine dernière, l'OFSP a annoncé dans un tweet que SwissCovid sera bientôt complétée par l'application NotifyMe, utilisée pour l'enregistrement des participants à des réunions, rencontres et événements. Un test de sécurité est en cours. L'ONU à Genève réfléchit à un retour progressif en présentiel L'ONU à Genève est en train de considérer un retour partiel de ses collaborateurs en présentiel au Palais des Nations dès la semaine prochaine, après les annonces de mercredi par le Conseil fédéral. Des décisions devraient être prises dans les prochains jours. Une étude nationale confirme que les bas revenus ont davantage souffert de la pandémie Les personnes à faible revenu ont davantage souffert durant la première vague de l'épidémie de coronavirus. C'est ce que montre une nouvelle étude commandée par la Confédération. L'étude, publiée jeudi, porte sur les effets de la pandémie et du semi-confinement sur les conditions de vie. Elle a été menée par la Fondation suisse pour la recherche en sciences sociales FORS et la Haute école de travail social et de la santé Lausanne HETSL . Sa principale conclusion: les personnes disposant d'un bas revenu ont plus souvent rencontré des difficultés financières. Elles ont ainsi été fréquemment exposées au risque de devoir puiser dans leur épargne, de réduire drastiquement leur train de vie ou de recourir aux prestations sociales. Les auteurs de l'étude en concluent que la pandémie a accru les inégalités financières. Durant cette crise, cette même catégorie de personnes a montré plus fréquemment des réactions de stress physique. Elle s'est aussi très vite sentie dépassée pour soutenir les enfants contraints de suivre l'école à la maison. Les femmes ont été plus exposées que les hommes à expérimenter des sentiments négatifs. 140 000 spectateurs autorisés pour une course de F1 en juillet Le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1 se déroulera devant une foule de 140 000 personnes en juillet, ont annoncé jeudi les responsables de la course. Il s'agit de la plus forte capacité autorisée dans le sport depuis le début de la pandémie. Les détenteurs d'un billet devront fournir un test antigénique négatif de moins de 48 heures ou être entièrement vaccinés pour assister à l'événement. En Suisse, les écoles de musique ont enregistré un net recul des inscriptions Les écoles de musique suisses ont été impactées par la pandémie de Covid-19: le nombre d'inscrits a baissé au semestre d'automne 2020/2021. Plus de la moitié des écoles de musique ont enregistré des reculs dans l'enseignement instrumental et vocal individuel au semestre passé, par rapport à la même période de l'année précédente. Ces baisses ont parfois dépassé les 10 , selon une enquête réalisée par l'Association suisse des écoles de musique ASEM et la Haute Ecole spécialisée de Lucerne. Les reculs ont été moins marqués dans d'autres formes d'enseignement, comme les offres pour ensembles et grandes formations ou le domaine préscolaire. Environ une école de musique sur trois a enregistré des baisses dans ces domaines. A noter que certaines formes de cours, comme l'enseignement en grands groupes, ont été par moments simplement annulées. La troisième vague menace d'être «la pire» en Afrique, annonce l'OMS La troisième vague des cas de Covid-19 prend de la vitesse en Afrique et frappe plus fort sur un continent confronté à une pénurie des vaccins, a alerté jeudi le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé OMS . Selon l'OMS, les cas de Covid-19 ont augmenté pendant cinq semaines consécutives depuis le début de la troisième vague le 3 mai 2021. «Au taux actuel d'infection, la flambée actuelle devrait dépasser les niveaux de la deuxième vague d'ici début juillet», s'est inquiétée l'OMS. Selon l'organisation onusienne, la pandémie refait surface dans douze pays africains. En République démocratique du Congo RDC et en Ouganda respectivement, environ 77 et 97 des cas diagnostiqués sont liés au variant Delta. Trois supporters infectés par le variant Delta lors du match Danemark-Belgique Trois supporters présents au stade ont été infectés jeudi dernier par le variant Delta du coronavirus lors de la rencontre Danemark-Belgique à Copenhague, ont annoncé les autorités sanitaires danoises. «Ces trois personnes qui ont été contaminées pendant le match, leurs contacts proches et les contacts proches de leurs contacts proches ont été prévenus personnellement», a indiqué la directrice de l'Agence pour la sécurité des patients, Anette Lykke Petri. «Mais nous recommandons un dépistage du public» qui se trouvait dans les mêmes sections qu'eux, a-t-elle affirmé à la télévision danoise TV2. Il s'agit de spectateurs de la tribune C 1-4 et C 6-7, soit environ 4.000 personnes. L'Association mondiale des médecins déconseille de se rendre en Angleterre pour l'Euro Le docteur allemand Frank Ulrich Montgomery, dirigeant de l'Association médicale mondiale WMA , ne mâche pas ses mots sur la décision anglaise d'ouvrir les frontières pour l'Euro: «Je considère cela comme du populisme et je ne peux que déconseiller les voyages pour aller voir les matches», a-t-il déclaré devant la presse, alors que l'Allemagne doit jouer son huitième de finale à Londres contre l'Angleterre mardi 29 juin. «Je ne comprends pas pour le Premier ministre Boris Johnson autorise cela», ajoute-t-il. «Même quelqu'un vacciné, qui respecte les règles de distanciation mais qui se rend au stade là-bas, prend un certain risque». Les supporters en déplacement ne sont pas les plus menacés, mais même une personne vaccinée pourrait ramener et répandre le variant à son retour, met-il en garde. En Suisse, 120 nouveaux cas depuis hier La Suisse compte jeudi 120 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique OFSP . On déplore dix décès supplémentaires et 52 malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 20 378 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 0,59 . Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 2541, soit 29,39 nouvelles infections pour 100 000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,53. Les patients Covid-19 occupent 6,10 des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 72,40 . Au total 6 731 891 doses de vaccin ont été administrées et 2 648 104 personnes ont déjà reçu deux doses. Quant aux variants du coronavirus, 18'111 cas ont été attribués au variant Alpha B.1.1.7 , 249 au variant Beta B.1.351 , 21 au variant Gamma P.1 et 19 au variant Delta B.1.617.2 . La vaccination ralentit en France, «on doit faire beaucoup mieux», exhorte Jean Castex Le premier ministre français a déploré jeudi la baisse du nombre de premières doses de vaccin injectées chaque jour, exhortant à «faire beaucoup mieux». «Nous vaccinons 200 000 personnes par jour en primo-injection, c'est trop peu», a-t-il regretté, ajoutant que les prises de rendez-vous étaient en décélération. Il a lancé un «appel solennel» aux soignants qui ne seraient pas encore vaccinés. «Il est impératif que les soignants, les personnels de ces Ehpad soient tous vaccinés d'ici la fin du mois d'août , à défaut de quoi nous devrions évidemment prendre nos responsabilités», a plaidé M. Castex, sans toutefois se prononcer clairement sur la possibilité de rendre la vaccination obligatoire pour cette catégorie de personnes. L'exécutif s'est fixé pour objectif que 35 millions de Français soient complètement vaccinés d'ici la fin août contre 19,6 millions actuellement . En Suisse: Les agences de voyage suisses ne sont pas encore sorties d'affaire La filiale de Migros Hotelplan a vu ses destinations d'été à l'étranger décoller de 50 depuis le mois de juin en comparaison avec 2019. Quant au tour opérateur TUI Suisse, de son côté, enregistre une hausse constante de ses ventes depuis le mois de mai et affirme que certaines destinations se remplissent déjà à 75 du niveau de 2019. «Mais beaucoup de pays ont encore de fortes restrictions aux touristes étrangers et le trafic aérien reste en berne», explique Nick Gerber de l'agence Globetrotter. Que ce soit les Etats-Unis, l'Amérique latine ou l'Asie, ces régions sont quasiment hors de portée des voyageurs helvétiques, selon le responsable. Ce qui affecte gravement l'agence bernoise, pour qui les longs voyages représentent 80 du chiffre d'affaires annuel. Le covid interminable d'un Britannique, infecté pendant 10 mois Dave Smith, un Britannique de 72 ans, raconte le calvaire qu'il a vécu durant dix mois, une infection considérée comme la plus longue au monde. «Je priais tout le temps: «Le prochain sera négatif, le prochain sera négatif», mais il ne l'était jamais», a confié à la BBC, à propos de ses tests PCR, ce moniteur de conduite automobile à la retraite. Le septuagénaire a été contaminé en mars 2020, au début de la première vague de la pandémie au Royaume-Uni, et est resté porteur du virus actif pendant environ 300 jours. Son système immunitaire était affaibli par une leucémie, soignée par chimiothérapie en 2019. Un gabarit de quelque 117 kilos, il a fondu de plus de 60 kilos durant la maladie. «J'étais prêt à baisser les bras et disposé à mourir», raconte-t-il. Dave Smith a finalement reçu un test négatif 45 jours après avoir été soigné, pour motifs de compassion, par un cocktail expérimental de traitements du groupe américain Regeneron, non autorisé au Royaume-Uni. C'est le même traitement qu'avait reçu l'ancien président américain Donald Trump. L'impact de la pandémie sur la consommation de drogues se fera sentir pendant des années», avertit l'ONU La pandémie de Covid-19 a accru la consommation de drogues, tout en encourageant la culture illicite du pavot à opium, des répercussions susceptibles de se faire sentir pendant «des années», a averti l'ONU jeudi. L'Afghanistan, qui produit plus de 80 de l'opium mondial, a ainsi enregistré un bond de 37 de la surface de terre utilisée pour cultiver le pavot, souvent la seule option pour des étudiants désoeuvrés ou ouvriers au chômage du fait de la crise sanitaire. Dans le même temps, la coronavirus a accentué «les inégalités, la pauvreté et les problèmes de santé mentale à travers le monde, autant de facteurs connus pour pousser à la consommation de drogue», souligne le document. Quelque 275 millions de personnes dans le monde ont touché à des drogues l'an dernier, contre 269 millions en 2018. La pandémie a également eu un impact sur les circuits de distribution, devenus plus «innovants»: «le trafic de rue» cède la place à «des méthodes sans contact comme l'achat en ligne et les livraisons par la Poste, voire par drone». L'explosion des cas se poursuit en Russie Au total, 20 182 nouvelles infections et 568 décès ont été recensés en 24 heures en Russie, selon les chiffres publiés jeudi par le gouvernement. Moscou, épicentre de cette nouvelle vague épidémique, a enregistré 92 décès en une journée et 8598 cas supplémentaires, un record depuis le début de la pandémie, selon l'agence de presse publique Tass. L'explosion des cas de Covid-19 depuis la mi-juin est portée par le variant Delta, apparu en Inde et réputé plus contagieux et plus virulent. Il représente près de 90 des contaminations dans la capitale russe. Face à cette flambée, le maire de Moscou a rendu la vaccination obligatoire dans le secteur des services, alors que la campagne d'immunisation est à la traîne depuis décembre sur fond de méfiance des Russes à l'égard des vaccins disponibles et malgré les appels répétés du président Vladimir Poutine. Réouverture de la Thaïlande aux touristes: la stratégie gouvernementale laisse les professionnels sceptiques Les professionnels du tourisme en Thaïlande se montrent sceptiques quant à l'efficacité du programme qui doit être lancé la semaine prochaine pour relancer le tourisme, à l'arrêt depuis la pandémie de coronavirus. Pour tenter de relancer la machine, le gouvernement thaïlandais a donné son feu vert à un projet pilote, baptisé «Sandbox» bac à sable , qui doit permettre à partir du 1er juillet aux touristes vaccinés contre le Covid-19 de séjourner, sans effectuer de quarantaine, 14 jours à Phuket sud avant de pouvoir circuler librement dans le reste du pays. Mais le programme «Sandbox» n'a toujours pas été promulgué dans la Gazette Royale et les ambassades ne peuvent pas délivrer de certificat d'entrée dans le pays. De nombreux professionnels estiment que ce projet, trop contraignant, pourrait décourager beaucoup de touristes. Chaque visiteur vacciné doit effectuer quatre tests de Covid avant et durant son séjour à Phuket pour pouvoir, au bout de 14 jours, être enfin autorisé à quitter l'île. Nouveau record de contaminations au Brésil Le Brésil a battu mercredi un nouveau record d'infections au Covid-19, avec 115 228 nouveaux cas recensés en 24 heures, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. Cela confirme l'arrivée d'une troisième vague. Le bilan officiel fait aussi état de 2392 nouveaux décès, portant le total à 507 109. Le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé au monde en chiffres absolus, derrière les Etats-Unis qui déplorent plus de 600 000 morts. Le nombre d'infections quotidiennes est en hausse constante depuis plus d'un mois et la moyenne de décès tourne autour des 2000 par jour depuis la semaine dernière. Selon le dernier bilan épidémiologique de l'institut public de référence Fiocruz, la situation est critique dans 19 des 27 Etats brésiliens, avec plus de 80 d'occupation des lits en réanimation, et même 90 dans huit d'entre eux. Et la vaccination avance encore trop lentement: seuls 30,7 de la population a reçu au moins une dose et 11,36 est complètement vaccinée.
letemps.ch
http://www.letemps.ch/monde/lofsp-tire-un-premier-bilan-lapp-swisscovid-portugal-interrompt-deconfinement-cause-variant
['international']
Covid-19 : 17 de positivité en Ile-de-France, 42 d'occupation des lits de réanimation
En Ile-de-France, 17 des personnes testées pour le Covid sont positives, avec, à Paris, chez les 20-30 ans plus de 800 cas positifs pour 100....
En Ile-de-France, 17 des personnes testées pour le Covid sont positives, avec, à Paris, chez les 20-30 ans plus de 800 cas positifs pour 100.000 habitants. En Ile-de-France, 17 des personnes testées pour le Covid sont positives, "un chiffre qu'on n'avait jamais atteint", a souligné lundi sur RMC/BFMTV le directeur de l'Agence régionale de santé ARS Aurélien Rousseau, qui a fait état de 42 de patients Covid dans les services de réanimation de la région. Avec "474 malades, on a passé les 42 d'occupation" des lits de réanimation par des patients Covid en Ile-de-France, a souligné M. Rousseau. Il y a "plus de 1.480 personnes dans les lits d'hospitalisation conventionnelle, 672 dans les soins de suite et de réadaptation et presque une centaine dans les lits de psychiatrie", a-t-il ajouté. Lire aussi :Toulouse et Montpellier en alerte maximale, hausse des patients en réa en France... le point sur le coronavirus Il avait alerté la semaine dernière sur la "grande marée" qui allait déferler sur les hôpitaux. "On pense qu'on a le temps mais à la fin il y a une course contre la montre", a-t-il répété lundi. Signe alarmant selon lui, "on a par exemple aujourd'hui à Paris chez les 20-30 ans plus de 800 cas positifs pour 100.000. Le seuil d'alerte c'est 50. Et surtout, depuis trois jours ... ces chiffres augmentent très rapidement chez les personnes âgées", or "le passage entre les générations c'est ça qui est notre préoccupation majeure". 127 Ehpad d'Ile-de-France comptent au moins un cas de Covid-19 Au total, "17 des tests reviennent positifs, c'est un chiffre qu'on n'avait jamais atteint", a souligné M. Rousseau. "On sait ce qui va se passer dans les 15 prochains jours" et notamment "qu'on va avoir plus de cas graves", a-t-il dit, rappelant qu'il avait été demandé aux hôpitaux d'activer "tous leurs dispositifs de crise" et que cela passait déjà par des déprogrammation d'interventions et des congés repoussés pour les soignants. Ce sont "sans doute jusqu'à 300 personnes par jour dans les prochains jours qui vont arriver dans les hôpitaux d'Ile-de-France", a-t-il pronostiqué. Le secteur privé "est très mobilisé", a par ailleurs souligné M. Rousseau, qui a indiqué que "dans les lits de réanimation, 24 des malades sont dans le privé". Par ailleurs, sur les 700 Ehpad d'Ile-de-France, 127 comptent au moins un cas de Covid-19, a-t-il dit. Toute reproduction interdite
parismatch.com
https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-17-de-positivite-en-Ile-de-France-42-d-occupation-des-lits-de-reanimation-1706989
['santé']
Lettres au père Noël: des cadeaux, des SOS et des masques contre le Covid
Au secrétariat du Père Noël, à Libourne Gironde , en «plein rush», une armée de lutins verts répond à plus d’un million de lettres contenant comme d’habitude des listes de cadeaux et de rêves à exaucer mais aussi, à l’heure du Covid, des masques pour le jour J de la distribution au pied du sapin.
Au secrétariat du Père Noël, à Libourne Gironde , en «plein rush», une armée de lutins verts répond à plus d’un million de lettres contenant comme d’habitude des listes de cadeaux et de rêves à exaucer mais aussi, à l’heure du Covid, des masques pour le jour J de la distribution au pied du sapin. A J-14, le secrétariat met les bouchées doubles pour répondre aux fans du père Noël. «Il y a énormément de travail, on est en plein rush», assure Jamila, superviseure au secrétariat du père Noël pour la 4e année consécutive. Dès la fin de l’été, puis avec une moyenne de 30.000 par jour jusqu’à fin décembre, les courriers de petits et grands enfants, francophones ou non, de 124 pays affluent ici, dans ce centre de tri situé, non pas au pôle Nord, mais à Libourne, dans la banlieue viticole de Bordeaux. Des lettres, cartes postales et dessins s’entassent par pile devant les dizaines de lutins et lutines mobilisés pour cette opération renouvelée depuis 1962 par la poste. Parmi les lutins en contrats courts , Michèle, 58 ans, est venue prêter main forte une année de plus, sa «11e fois», pour le plaisir d’éplucher des lettres, souvent «très joyeuses». Et d’y répondre. Comme Michèle, les lutins ont tous revêtu leurs habits aux couleurs de Noël, un vert sapin pour leur polaire et bonnet. Mais jamais ils n’avaient eu à porter de masque barrière, rouge celui-ci. Avec le Covid, le secrétariat s’est lui aussi adapté. «Malgré la situation sanitaire, on a toujours autant de lutins à pied d’oeuvre», soit une soixantaine de personnes réparties cette année dans trois salles au lieu de deux, pour respecter la distanciation physique, explique Antoine Thépaut, directeur du service client courrier à Libourne. - «Père Noël, lave-toi les mains !» - Le secrétariat ouvre à la mi-novembre et les enfants ont jusqu’au 15 décembre pour faire parvenir gratuitement leur lettre au secrétariat où 1,2 million de courriers ont été traités en 2019. «Cette année, on a déjà répondu à 500.000 courriers. Ce n’est pas la situation sanitaire qui a empêché les enfants d’écrire, loin de là», constate le directeur. Le coronavirus s’est d’ailleurs glissé dans les missives des bambins et de leurs aînés, «la première fois qu’un thème émerge», selon Jamila. Ce Covid qui «les a impactés cette année ... on le ressent dans les lettres ... Les enfants s’inquiètent surtout que le père Noël ne puisse pas passer» déposer sa hotte s’il est infecté, assure la superviseure. D’où ces enveloppes dûment remplies de masques chirurgicaux ou d’attestation de sortie que le père Noël pourra utiliser le jour J. Extrait d’une lettre envoyée par une classe maternelle: «Cher Père Noël, nous espérons que tu n’es pas enrhumé et que tu n’as pas attrapé le Covid. Maîtresse dit que comme tu es magique, tu es protégé des maladies. Lave-toi bien les mains quand même». Dans un autre courrier, un enfant émet son «voeu le plus cher»: «qu’il n’y ait plus le covid et que ma famille ne tombe pas malade je m’inclus dedans ». Mais la grande majorité de courriers amène son lot de demandes plus classiques de cadeaux et des suppliques émouvantes ou drôles à tous âges. «Je suis désolée si j’ai fait des bêtises comme vider le gel de Papa capillaire ou hydroalcoolique avec mon frère», confie Léonie qui rêve d'«un château de princesse tout rose» Pas de cadeau en revanche pour le petit coeur brisé de Camille, qui implore: «j’aimerais que toi Père Noël tu me rapportes Simon mon amoureux», qui a déménagé à Paris. «Je crois qu’il m’a oubliée». Ces «tantines» de 73 et 74 ans -«très respectables, belles et élégantes» - réclament elles au pied du sapin un «compagnon pas trop vieux», «avec un compte en banque bien fourni». En plus du courrier, les lutins reçoivent aussi des cartons remplis de décorations de Noël et de cadeaux «faits avec amour» dont certains iront orner la collection du musée de la Poste à Paris. «Ils nous donnent énormément, j’ai l’impression d’avoir 1,2 million d’enfants», s’amuse Jamila.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/12/11/lettres-au-pere-noel-des-cadeaux-des-sos-et-des-masques-contre-le-covid_1808340
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Covid-19 : quatre questions sur la vaccination des Palestiniens
Israël a accepté dimanche de commencer à injecter des doses aux travailleurs palestiniens ayant un permis pour exercer en territoire israélien et en Cisjordanie occupée.
L'heure est aux campagnes de vaccination dans le monde. Tous les pays ne profitent néanmoins pas de la même cadence. Les pays pauvres, en guerre ou en conflit, ont pris du retard par rapport à d'autres puissances comme Israël, qui s'est distinguée par une campagne de grande ampleur et qui peut se targuer d'avoir injecté une première dose à plus de 50 de sa population. En face, la Palestine n'a pas les moyens de suivre le rythme. Les doses arrivent petit à petit. Les Palestiniens n'ont reçu qu'un peu plus de 30 000 doses, dont 2000 d'Israël qui s'est engagé à lui en fournir 5000, sachant que plus de 2,5 millions de personnes vivent en Cisjordanie, et que 2 millions se trouvent à Gaza. Quand ont démarré les campagnes de vaccination ? La vaccination a commencé tardivement pour les Palestiniens : elle a été lancée le 2 février dernier en Cisjordanie occupée et le 22 février dans la bande de Gaza, contre le 19 décembre dans l'État hébreu. Un délai qui a soulevé de nombreuses critiques contre le gouvernement israélien. Le roi Abdallah II de Jordanie a ainsi reproché fin janvier à Israël de ne pas mener une campagne de vaccination pour les Palestiniens semblable à celle destinée aux Israéliens. L'organisation de libération de la Palestine OLP avait pour sa part appelé le 11 janvier "la communauté internationale" à "exhorter Israël, en tant que puissance occupante, à respecter ses engagements au regard du droit international et à mettre des vaccins à disposition" des Palestiniens. À Jérusalem-Est, territoire annexé par Israël en 1980, "aussi bien les quelque 200 000 résidents israéliens que les 300 000 Palestiniens, détenteurs d'une carte d'identité spécifique, même s'ils n'ont pas la nationalité israélienne", ont la possibilité de se faire vacciner, note Jean-Pierre Filiu, professeur d'histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris , dans Le Monde. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Pour les quelque 100 000 travailleurs palestiniens ayant un permis pour exercer en territoire israélien et en Cisjordanie occupée, un accord a été trouvé dimanche pour lancer la vaccination dans les prochains jours. Avec quels vaccins ? Les Palestiniens de Jérusalem Est sont, au même titre que les Israéliens, vaccinés avec des doses de vaccin des laboratoires Moderna et Pfizer-BioNTech. L'Etat hébreu a en effet signé un accord avec le laboratoire Pfizer, qui approvisionne rapidement le pays en échange de données biomédicales sur l'effet du vaccin. La Cisjordanie occupée a, elle, commencé à injecter des doses du vaccin Moderna le 2 février dernier, après avoir reçu 2000 vaccins d'Israël, sous pression de l'ONU et d'ONG. Par ailleurs, le 21 février, quelque 20 000 doses du vaccin russe Spoutnik V sont arrivées en provenance des Émirats, et via la frontière égyptienne, dans l'enclave palestinienne de Gaza sous blocus israélien. Un premier lot de 2000 doses du vaccin russe avait été envoyé la semaine dernière par l'Autorité palestinienne vers le territoire paupérisé de deux millions d'habitants. Pour les travailleurs palestiniens qui vont pouvoir participer à la campagne d'ici les prochains jours, celle-ci, menée notamment par l'administration civile israélienne Cogat et le ministère israélien de la Santé, se déroulera à des points d'entrée de la Cisjordanie occupée vers Israël et dans des "zones industrielles" des colonies israéliennes, a ajouté le Cogat, précisant que les travailleurs palestiniens allaient recevoir des doses du vaccin Moderna. Qui sont les personnes prioritaires ? Comme cela se fait déjà dans plusieurs pays, la priorité est donnée aux personnels de santé. En Cisjordanie occupée, "nous avons commencé par le personnel médical travaillant dans des unités Covid. Nous poursuivrons avec les autres employés des services médicaux, puis les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques," expliquait Mai al-Kaila, ministre palestinienne de la Santé, citée par Franceinfo le 2 février dernier. Le lancement de la campagne à Gaza lundi dernier a également concerné les personnes travaillant dans le milieu médical. "La priorité est donnée au personnel médical, en première ligne de la pandémie, puis aux personnes âgées malades", a indiqué lors d'une conférence de presse Dr Medhat Muheisen, un responsable du ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. Quelle est la situation épidémique ? La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila, a fait état d'une situation épidémiologique "très inquiétante" en Cisjordanie en raison d'une recrudescence des cas chez les jeunes. Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a ainsi annoncé samedi une nouvelle série de mesures en Cisjordanie dans l'espoir de juguler la propagation locale des variants britannique et sud-africain du virus. Les autorités ont décrété la fermeture des écoles - sauf pour les adolescents au niveau secondaire - des collèges et des universités, un couvre-feu nocturne, l'interdiction des mariages et des funérailles, ainsi que des déplacements entre les différents gouvernorats de la Cisjordanie. Dans la bande de Gaza, les autorités sanitaires ont fait état d'une diminution des hospitalisations ces dernières semaines, ce qui a favorisé un déconfinement.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/covid-19-quatre-questions-sur-la-vaccination-des-palestiniens_2145859.html
['international']
À la pointe de la vaccination, le Chili reconfine
Dès ce jeudi 25 mars, le pays va strictement confiner les trois quarts de sa population, car il fait face à une nouvelle vague de cas de Covid-19 après les vacances de l’été austral. Pourtant, il est dans le groupe de tête mondial en matière de vaccination.
Dès ce jeudi 25 mars, le pays va strictement confiner les trois quarts de sa population, car il fait face à une nouvelle vague de cas de Covid-19 après les vacances de l’été austral. Pourtant, il est dans le groupe de tête mondial en matière de vaccination. COURRIER DES IDÉES Chaque premier dimanche du mois, l’actualité des débats qui agitent la planète. Découvrir cette newsletter > PARTENARIAT Découvrez les projets solidaires de Salesforce. Je découvre > GYMGLISH Des cours de langues en ligne drôles, concis et personnalisés. 1 mois d’essai gratuit > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des codes cadeaux pour visionner gratuitement le nouveau film de Bryan Fogel. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Le coup d’état numérique décrypte le Net d’aujourd’hui, régi par la loi du plus fort. 76 pages. > Commander ESCAPE TO FRIBOURG RÉGION Jouez à notre escape game en ligne et tentez de remporter un voyage en Suisse. Je participe > Le Chili a décidé de confiner la population d’une large majorité de ses communes, une mesure qui entre en vigueur jeudi 25 mars. Quatorze millions de Chiliens, soit les trois quarts de la population nationale, ne pourront plus sortir de leur domicile, sauf dans des cas d’exception. La ministre du Travail l’explique sur son compte Twitter : Dans les secteurs officiellement définis comme essentiels, les personnes pourront continuer à travailler, comme tout au long de cette période. Leurs employeurs devront leur fournir une dérogation ou une autorisation selon les cas. Depuis le début de la pandémie, le Chili a déjà expérimenté plusieurs confinements, toujours sélectifs selon les communes. La capitale, Santiago, a été ainsi strictement confinée jusqu’en août 2020. Le grand quotidien La Tercera cite les derniers chiffres du ministère de la Santé, issus des collectivités locales : Environ 20 des communes chiliennes enregistrent plus de décès du Covid-19 C’est sans aucun doute la statistique
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/paradoxe-la-pointe-de-la-vaccination-le-chili-reconfine
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Covid-19 : la coopérative "C'est qui le patron" reverse tous ses bénéfices à des victimes de la crise
La marque "C'est qui le patron" va reverser tous ses bénéfices aux Français frappés par la crise. Un bel élan de solidarité mis en lumière par le 19/20 du jeudi 4 février.
Jusqu'à présent, Charlotte Quinton achetait la marque "C'est qui le patron" pour soutenir les agriculteurs. Mais cette fois, c'est elle qui a eu besoin d'aide. Professeure de danse, elle n'a plus aucune activité à cause de la crise sanitaire. En juin dernier, après avoir découvert que la marque alimentaire a créé un fonds de solidarité pour les professionnels en difficulté, elle a alors rempli un dossier en ligne et obtienu 1 500 euros quelques jours plus tard. Soutenir les professionnels "Ça fait un bien fou pour les dépenses du quotidien quand on a un enfant, que ce soit la crèche ou les courses, c'est une bouffée d'oxygène qui fait du bien", témoigne Charlotte Quinton. La marque s'est faite connaître avec ses produits qui rémunèrent mieux les producteurs. Ces produits se sont très bien vendus durant la crise sanitaire, aussi les membres de la coopérative ont voulu soutenir l'ensemble des professionnels, pas uniquement les agriculteurs. Largement approuvée par les sociétaires, cette mesure concerne 1,5 million d'euros, soit tous les bénéfices de 2020. "C'est qui le patron" espère désormais que cette initiative inspirera d'autres entreprises. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/solidarite-la-cooperative-c-est-qui-le-patron-reverse-tous-ses-benefices_4284025.html
['santé']
Les illuminations de Noël sur les Champs-Elysées sur internet : C'est trop génial !
Pour cause de Covid-19, les illuminations de la plus belle avenue du monde se sont déroulées dimanche sans public. La céramonie était heureusement retransmise sur internet. Ça n'a pas échappé à Olivia Leray.
Les illuminations de Noël des Champs-Elysées, le 22 novembre 2020. BORIS HALLIER / FRANCE-BLEU PARIS Top départ des illuminations de Noël sur les Champs-Élysées, l'événement était à suivre sur internet en direct ! Événement 100 digital donc, Covid-19 oblige. Alors, à priori on a pas l'impression que c'est la grosse "teuf" de d'habitude. Mais je vous assure que si ! Déjà parce que la marraine cette année, c'était Louane, l'artiste qui vient de sortir son album Joie de vivre. Et ça tombe bien, parce que c'est clairement l'état d'esprit des invités, la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore le président du comité Champs-Élysées Jean-Noël Reinhardt. Il y a quand même 15 000 personnes qui se sont inscrites dans le monde entier sur internet pour avoir l'honneur d'avoir une petite lumière à leur nom. Et le principe c'est d'appuyer sur un buzzer sur son écran à 19 heures pour allumer tout ça. La suite, ça s'écoute et se regarde. Alors je précise que j'adore Louane et j'adore les illuminations évidemment ce sont des petites boutades on s'adapte comme on peut à la situation !
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/on-ne-pouvait-pas-le-rater/les-illuminations-de-noel-sur-les-champs-elysees-sur-internet-c-est-trop-genial_4173753.html
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Purification de l'air : quelles sont les techniques efficaces contre le coronavirus
Écoles, restaurants, entreprises Les lieux publics clos sont de plus en plus appelés à s’équiper de purificateurs d’air afin de limiter la transmission du virus. En effet, on sait maintenant que...
Alors que les aérosols sont désormais montrés du doigt comme les principaux propagateurs de la Covid-19, les fabricants font feu tout bois pour proposer leurs systèmes de purification d'air. Quelles sont les techniques employées et sont-elles vraiment efficaces pour détruire le virus ? Cela vous intéressera aussi Quelles sont les différences entre bactéries et virus ? Ce sont des microbes. Ils sont tout petits et on les confond assez facilement. Pourtant, bactéries et virus sont deux choses bien différentes. Et pour lutter efficacement contre ceux qui provoquent des maladies, mieux vaut les identifier clairement. Écoles, restaurants, entreprises... Les lieux publics clos sont de plus en plus appelés à s'équiper de purificateurs d’air afin de limiter la transmission du virus. En effet, on sait maintenant que les aérosols, et non les grosses gouttelettes ou les surfaces, sont le principal vecteur du virus. De nombreuses techniques permettant en théorie d'éliminer le virus, mais toutes ne se valent pas. Le filtre HEPA Principe : c'est le plus commun des purificateurs d' air . Il consiste simplement à piéger les particules en suspension à l'aide d'un filtre très fin, en fonction de la nature des particules à éliminer. Ceux contre le coronavirus doivent être dotés d'un filtre de classe minimale H13 selon la norme EN 1822-1. : c'est le plus commun des d' . Il consiste simplement à piéger les particules en suspension à l'aide d'un filtre très fin, en fonction de la nature des particules à éliminer. Ceux contre le coronavirus doivent être dotés d'un filtre de classe minimale H13 selon la norme EN 1822-1. Efficacité : selon une étude du laboratoire lyonnais VirPath, les purificateurs d'air HEPA filtrent 99,9 des particules virales du SARS-CoV-2 de 0,1 micron pour les équipements dotés d'un filtre HEPA 13, et jusqu'à 99,96 pour ceux fonctionnant avec un filtre HEPA 14. Mais ce test a été réalisé en laboratoire et ne reflète pas les conditions réelles. Il faut une grande quantité de virus pour qu'il soit réellement efficace. : selon une étude du laboratoire lyonnais VirPath, les purificateurs d'air HEPA filtrent 99,9 des particules virales du de 0,1 pour les équipements dotés d'un filtre HEPA 13, et jusqu'à 99,96 pour ceux fonctionnant avec un filtre HEPA 14. Mais ce test a été réalisé en laboratoire et ne reflète pas les conditions réelles. Il faut une grande quantité de virus pour qu'il soit réellement efficace. Inconvénients : le filtre doit être remplacé assez fréquemment et il coûte assez cher. Il doit aussi être installé de manière parfaitement étanche et l'appareil doit être adapté au volume d'air de la pièce. Inversement, un débit d'air trop élevé peut entraîner une dispersion des aérosols. Les filtres HEPA doivent être de norme minimale H13 pour filtrer les virus. maykal, Adobe Stock Les UVC La photocatalyse Principe : elle repose sur l'action simultanée d'une source lumineuse comme les UVA qui sont inoffensifs et d'un catalyseur le plus souvent du dioxyde de titane . Les UV créent une réaction chimique qui dégrade les COV composés organiques volatils . : elle repose sur l'action simultanée d'une source lumineuse comme les UVA qui sont inoffensifs et d'un le plus souvent du . Les UV créent une qui dégrade les composés organiques volatils . Efficacité : leur action contre les virus n'a pas été démontrée. De plus, ces purificateurs sont moins efficaces en condition humide, car l'humidité sature les sites de catalyse actifs et atténue le rayonnement UV incident. En conséquence, la photocatalyse n'est utile que si elle est associée à un filtre type HEPA. : leur action contre les virus n'a pas été démontrée. De plus, ces purificateurs sont moins efficaces en condition humide, car l'humidité sature les sites de actifs et atténue le rayonnement UV incident. En conséquence, la photocatalyse n'est utile que si elle est associée à un filtre type HEPA. Inconvénients : les purificateurs d’air par catalyse peuvent former des composés potentiellement dangereux pour la santé, y compris des agents chimiques cancérogènes ou toxiques, met en garde l’INRS . Le débit des purificateurs d’air est souvent insuffisant pour renouveler l’air ambiant. 1989STUDIO, Adobe Stock L’ionisation Principe : l' ionisation consiste à injecter dans l'air des ions chargés positivement ou négativement afin de « plaquer » les particules chargées sur les surfaces du bâtiment par répulsion ou précipitation électrostatique . : l' consiste à injecter dans l'air des chargés positivement ou négativement afin de « plaquer » les particules chargées sur les surfaces du bâtiment par répulsion ou précipitation . Efficacité : en milieu contrôlé, les ionisateurs éliminent 95 des particules inférieures à 1 micron en 30 minutes, d'après l’Institut national de santé publique du Québec la taille du virus SARS-CoV-2 étant estimée à 0,1 micron . Mais en conditions réelles, l'efficacité reste à démontrer, notamment lorsqu'il y a beaucoup de mouvement dans la pièce, ce qui remet en suspension les particules. : en milieu contrôlé, les ionisateurs éliminent 95 des particules inférieures à 1 micron en 30 minutes, d'après la taille du virus SARS-CoV-2 étant estimée à 0,1 micron . Mais en conditions réelles, l'efficacité reste à démontrer, notamment lorsqu'il y a beaucoup de dans la pièce, ce qui remet en suspension les particules. Inconvénients : comme la photocatalyse, l'ionisation risque d'augmenter la concentration de sous-produits toxiques dans la pièce ozone , formaldéhyde , cétones ... . L'ozonation et le plasma, également utilisés pour purifier l'air, n'ont pas non plus démontré leur efficacité contre le coronavirus et sont déconseillés par l'INRS. La purification de l’air est-elle la solution à lutte contre la Covid ? Les purificateurs d'air constituent un outil supplémentaire contre la transmission du coronavirus, mais on ne peut pas dire que l'on est protégé à 100 lorsqu'on est dans un local équipé. Selon une étude du MIT, les systèmes de filtration sophistiqués seraient moins utiles que d’ouvrir régulièrement les fenêtres. Pour une pièce de dimension moyenne 20 mètres carrés , il suffit d'aérer moins d'une minute pour que l'air soit totalement renouvelé.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/coronavirus-purification-air-sont-techniques-efficaces-coronavirus-15539/
['santé']
Les examens seront maintenus en présentiel en janvier, annonce Frédérique Vidal
La ministre de l’Enseignement supérieur a souhaité retirer un facteur de stress pour les étudiants.
Elle met en avant « un facteur de stress en moins » : la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé ce mercredi 29 décembre sur Franceinfo que les examens seraient maintenus « en présentiel » au mois de janvier, suivant « la demande majoritaire des étudiants ». « Les établissements ont tout mis en place pour que tout se passe le mieux possible. Mais des reports peuvent être envisagés au cas par cas. » Les étudiants vaccinés à 92 « Malgré les conditions et parce que, non seulement les étudiants sont vaccinés à deux doses, mais ils sont pour plus de 30 d’entre eux déjà vaccinés à trois doses, la décision qui a été prise était de maintenir les examens en présentiel, ce qui est la demande majoritaire », a expliqué la ministre. La suite après la publicité Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Les étudiants « sont vaccinés à plus de 92 », selon elle, un seuil qui montre qu’ils sont « extrêmement responsables ». Toutefois, un report des partiels reste « évidemment possible si on a une promotion qui est particulièrement touchée ». « C’est de la responsabilité pédagogique, si un enseignant voit que la majorité de sa promotion est touchée, de pouvoir reporter l’examen, mais ce sera du cas par cas », précise Frédérique Vidal.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20211229.OBS52659/les-examens-seront-maintenus-en-presentiel-en-janvier-annonce-frederique-vidal.html
['santé']
Coronavirus : Pfizer prévoit de demander l'autorisation pour son vaccin en novembre
Le géant pharmaceutique américain Pfizer prévoit de demander une autorisation d'urgence pour son vaccin contre le Covid-19 auprès des autorités américaines lors de la troisième semaine de novembre, a annoncé vendredi son PDG.
Le géant pharmaceutique américain Pfizer prévoit de demander une autorisation d'urgence pour son vaccin contre le Covid-19 auprès des autorités américaines lors de la troisième semaine de novembre, a annoncé vendredi son PDG. "En supposant que les données soient positives, Pfizer demandera une autorisation d'utilisation d'urgence aux Etats-Unis peu après que l'étape de sécurité aura été franchie, au cours de la troisième semaine de novembre", a dit Albert Bourla dans une lettre ouverte publiée sur son site. Les Etats-Unis pourraient donc avoir deux vaccins prêts d'ici la fin de l'année, si les essais cliniques en cours étaient concluants et si l'Agence des médicaments FDA autorisaient leur distribution, puisque la société Moderna table également sur le mois de novembre, soit après l'élection présidentielle américaine. Le président Donald Trump qui brigue un second mandat avait affirmé qu'un vaccin pourrait être disponible avant le scrutin du 3 novembre. Pfizer s'est conformé aux consignes de la FDA qui a demandé la semaine dernière aux développeurs de vaccins d'attendre deux mois après l'injection de la seconde dose chez les participants aux essais cliniques afin de surveiller l'apparition d'éventuels effets secondaires graves. Son titre gagnait plus de 2 lors des échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse. Le PDG de Pfizer, partenaire de la société allemande BioNTech, a dit qu'en revanche, l'essai en cours sur 30.000 participants produirait peut-être des résultats sur l'efficacité du vaccin dans les deux prochaines semaines. "Nous pourrions savoir si notre vaccin est efficace ou non d'ici la fin octobre", a écrit Albert Bourla. Mais la FDA pose trois conditions à l'autorisation d'un vaccin: Est-il efficace? Est-il sûr? Et la société est-elle capable de le produire à grande échelle? Pfizer pense que les trois conditions seront donc réunies d'ici la troisième semaine de novembre, dans un mois. C'est à peu près la même date que celle avancée la semaine dernière par l'autre société très avancée dans les essais cliniques, Moderna, dont le patron a évoqué le 25 novembre. Les deux sociétés, financées par le gouvernement américain, avaient lancé la phase 3 de leurs essais cliniques en même temps fin juillet, et les deux ont lancé la production de doses par précaution, afin d'en livrer plusieurs dizaines de millions aux Etats-Unis d'ici la fin de l'année, en cas d'autorisation. La décision d'autoriser ou non le vaccin, et pour quelles populations, reviendra à la FDA, qui a promis de respecter les procédures scientifiques habituelles et de ne pas laisser le pouvoir politique interférer.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/coronavirus-pfizer-prevoit-de-demander-l-autorisation-pour-son-vaccin-a-la-3e-semaine-de-novembre-5f8990897b50a66bd8b904e3
['santé', 'environnement']
Uber accuse des pertes massives mais Uber Eats fait un carton
Uber est lourdement déficitaire du fait de l'impact de la pandémie de Covid-19, qui pèse sur les déplacements... mais les livraisons de repas à domicile décollent., Malmené par la crise du Covid-19 sur
Malmené par la crise du Covid-19 sur son activité de VTC voitures de tourisme avec chauffeur traditionnelle, Uber a profité cet été des livraisons de repas, tandis que sa récente victoire politique en Californie rassure sur le business model et les perspectives. Le leader mondial de la réservation de VTC a perdu 1,1 milliard de dollars au troisième trimestre, un peu moins que l'année dernière, pour un chiffre d'affaires de 3,1 milliards de dollars, en baisse de 18 . Mais malgré ces pertes abyssales, les actions Uber résistent. Car les recettes générées par la branche de livraison du groupe américain, qui comprend Uber Eats, ont bondi de 125 en un an, la crise sanitaire étant propice à ce type de services, tandis que celles des déplacements a plongé de 53 . "Sans surprise, la reprise de notre branche mobilité continue d'être directement corrélée au niveau des mesures de confinement dans chaque ville. Quand une ville recommence à bouger, les réservations brutes repartent", a noté Dara Khosrowshahi, le patron d'Uber, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes. Il a reconnu que les chauffeurs reprenaient "moins vite" le volant qu'espéré, mais "nous offrons des avantages pour les inciter à revenir". Avant la pandémie, la société basée à San Francisco prévoyait d'atteindre le Graal de la rentabilité au dernier trimestre 2020. Au printemps elle a indiqué que cet objectif serait retardé de plusieurs trimestres, à cause de la crise sanitaire. >> Lire aussi - Le chauffeur Uber est un salarié, assène la Cour de cassation Les mesures de restriction des déplacements, l'annulation des voyages et des événements pèsent lourd sur les VTC : Uber a licencié un quart de ses salariés au printemps. Mais la société a aussi investi largement dans le secteur des livraisons de repas, très en vogue. "Avec le recul, le fait que nous ayons mis le paquet sur cette catégorie depuis 2-3 ans était soit de la prescience de notre part, soit de la chance, ou probablement une combinaison des deux", a commenté Dara Khosrowshahi. Les réservations brutes, soit principalement le montant perçu avant le paiement des conducteurs, ont baissé de 53 en un an à 6 milliards de dollars pour les courses avec chauffeur, tandis que celles des livraisons sont en hausse de 134 à 8,6 milliards. Le patron parie désormais sur un résultat opérationnel positif pour les livraisons "à un moment l'année prochaine". Il estime que les habitudes prises en termes de livraison à domicile vont s'installer sur la durée, et assure que le meilleur est à venir : "Aux Etats-Unis nous avons 30 des restaurants sur la plateforme. En France c'est 15 , au Japon, 5 ... Au fur et à mesure que nous prenons des parts de marché notre croissance va être de plusieurs multiples". >> Inscrivez-vous à notre newsletter Entreprises et Marchés Uber fait face à plus de concurrence sur ce marché que sur celui des VTC. Aux Etats-Unis, il a de nombreux rivaux, comme DoorDash, GrubHub, EatStreet, etc. En juillet, la société basée à San Francisco a racheté l'un d'entre eux, l'application Postmates, pour 2,65 milliards de dollars. "Nous grandissons plus vite que nos concurrents et nous allons continuer comme ça", a promis Dara Khosrowshahi. La rentabilité attendra un peu, maintenant que la principale menace qui pesait sur le modèle économique de la société a été levée : Uber vient de remporter son pari de faire appel aux électeurs pour trancher la question du statut des dizaines de milliers de chauffeurs en Californie. Cet Etat impose aux entreprises de VTC d'embaucher ses conducteurs et de leur faire bénéficier d'avantages sociaux dus aux salariés. Uber et son concurrent américain Lyft ont refusé et organisé un référendum mardi, en même temps que les autres scrutins américains. >> Lire aussi - Les auto-entrepreneurs regrettent la condamnation d’Uber Leur proposition alternative, qui comprend certaines compensations pour les chauffeurs, a été approuvée à 58 72 des votes ont été comptés . "Cette question importante est désormais réglée dans l'Etat le plus peuplé du pays", s'est félicité le patron. "Wall Street était inquiet à l'idée que d'autres villes et Etats ne suivent la Californie sur ce sujet en cas de rejet de la proposition", a souligné l'analyste Dan Ives de Wedbush Securities. "Cela disperse un gros nuage sombre qui obscurcissait l'avenir d'Uber, de Lyft et de toute la "gig economy" économie à la tâche ou économie des petits boulots ".
capital.fr
https://www.capital.fr/entreprises-marches/uber-accuse-des-pertes-massives-mais-uber-eats-fait-un-carton-1385244
['économie/finance']
L'anosmie et l'agueusie liées au Covid-19, des fléaux pour les professionnels du vin
Les œnologues et sommeliers revendiquent la reconnaissance des troubles du goût et l'odorat comme maladie à part entière.
Temps de lecture: 6 min Lorsque Mathilde Ollivier émerge de sa nuit en cette fin février 2021, elle est saisie de panique. Produits de douche, viennoiseries, café, jus d'orange Autant d'odeurs quotidiennes connues qu'elle ne peut dorénavant plus sentir. Le goût ne tarde pas à s'effacer lui aussi. Pour cette consultante en œnologie indépendante officiant en Val de Loire et en Provence, le coup est rude et les questions ne tardent pas à affluer, abondantes mais insolubles. «Je me demandais si j'allais un jour recouvrer ces sens indispensables à l'exercice de ma profession, se souvient-elle. Et si ça ne revenait jamais, qu'allais-je faire? Arrêter? Songer à une reconversion?» Dans un premier temps, elle s'astreint à stimuler son odorat, notamment grâce à des senteurs fortes, telles que des alcools prononcés, du vinaigre blanc, de l'eau de Javel ou encore des épices. «J'étais uniquement en capacité de distinguer le sucré du salé, ainsi que l'amertume d'un café ou l'acidité d'un citron. Point!» Elle se rapproche alors de l'Institut des sciences de la vigne et du vin ISVV de Bordeaux, qui vient de mettre en place un protocole de rééducation à destination de ses étudiants. Ce protocole repose sur la senteur d'un échantillon d'huiles essentielles deux fois par jour, «pour stimuler la mémoire et les terminaisons nerveuses». Quinze jours après avoir été testée positive, Mathilde Ollivier commence à percevoir de nouveau les arômes basiques des vins, même si un arrière-goût de noisette continue de perturber ses dégustations et l'analyse sensorielle qui en découle. Aujourd'hui, elle dit avoir recouvré l'intégralité de ses capacités olfactives. À LIRE AUSSI Le Covid-19 met en lumière les conséquences psychologiques et sociales de l'anosmie Comme un miroir grossissant Le cas personnel de Mathilde Ollivier, comme celui de nombre de ses consœurs et confrères œnologues et autres professionnels du vin, pose une question centrale: comment accompagner celles et ceux pour qui le goût et l'odorat sont des éléments indispensables à leur métier, si jamais ils venaient à les perdre? «Ce virus a agi comme un miroir grossissant, et il a fait prendre conscience à la population de l'importance que revêtent les sensations olfactives et gustatives», constate Didier Fages, président de l'Union des œnologues de France. Une étude réalisée par le syndicat, en liaison avec des médecins et des oto-rhino-laryngologistes ORL , auprès de 2.650 professionnels du vin, a livré des conclusions riches d'enseignements. Sur les 2,7 de professionnels atteints par le Covid-19 depuis mars 2020, 68 ont perdu l'odorat anosmie et 56 le goût agueusie . Plus éloquent, 39 des sondés présentent, plusieurs mois après avoir été contaminés, des troubles de récupération, dont 7 pour qui le pourcentage de recouvrement de leurs sens est de 0 . Ces chiffres prouvent que les symptômes dits du «Covid long» ne sont pas une légende. Une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm montre que sur 1.137 patients atteints et hospitalisés, 60 présentaient encore des troubles six mois plus tard. Séquelles de la Covid : 60 des patients hospitalisés présentent au moins un symptôme après 6 mois https://t.co/X8pTU8yhoL — HAS-veille @HAS_veille May 10, 2021 «Ce qui nous a également frappé, c'est de constater que 13 avaient connu des troubles de l'odorat et du goût avant l'apparition du virus, dont 68 à plusieurs reprises», poursuit Pierre-Louis Teissedre, vice-président du syndicat. À LIRE AUSSI Le Covid long, un diagnostic encore difficile à poser Mémoire confuse L'apparition du virus est venue rappeler aux professionnels de l'œnologie la fragilité de leur condition. Et ce y compris pour les plus jeunes, ces aspirants œnologues et sommeliers pour lesquels la problématique de perte de goût et d'odorat relevait jusqu'à l'année dernière du conte pour enfants. Après avoir contracté le Covid en octobre 2020, Clémence Monsant, 25 ans, étudiante en œnologie à l'École nationale supérieure agronomique de Toulouse ENSAT , a été hospitalisée et a dû patienter jusqu'à la mi-décembre pour retrouver ses sensations. «Je détecte difficilement les retours en bouche, les longueurs, les subtilités. En un mot, la finesse d'un vin!» Sophie Pallas, directrice générale de l'Union des œnologues de France Une traversée du désert qui s'est accompagnée d'une sérieuse remise en question professionnelle. «J'ai eu peur que ça ne revienne jamais comme avant, que mon outil de travail devienne médiocre et inadapté, confie-t-elle aujourd'hui. Même lorsque mon odorat a commencé à réapparaître, je ne parvenais plus à mettre des mots sur ce que je sentais, tout était confus. C'était comme si ma mémoire avait effacé de son disque dur toutes les senteurs enregistrées » Ce trouble, appelé la panosmie, se caractérise par «une perversion de l'odorat caractérisée par une perception sensorielle ne correspondant pas à la stimulation», d'après la définition du Larousse. L'odorat est donc présent, mais faussé. Ou alors très imparfait. «Je n'ai pas encore retrouvé mon acuité passée, je reconnais certes les arômes dominants des vins que je déguste, mais je détecte plus difficilement les retours en bouche, les longueurs, les subtilités. En un mot, la finesse d'un vin!», appuie Sophie Pallas, directrice générale de l'Union des œnologues de France, qui a été contaminée au moins de janvier dernier. Halte au déni Dans ce contexte, une inquiétante crise des vocations couve, menaçant l'avenir immédiat du métier d'œnologue. Un sondage effectué auprès de 248 étudiants du secteur vient d'ailleurs le prouver: sur 40 contaminés, 28 soit près des trois quarts ont perdu le goût, l'odorat ou les deux. Au 1er mars 2021, 53,6 d'entre eux déclaraient n'avoir pas encore entièrement récupéré leurs capacités olfactives. Conséquence? 48 connaissent une perte de motivation, et 12 ont même songé à stopper leur formation. Face à cette triste réalité, l'Union des œnologues est partie à la rescousse de quatre étudiants parmi les plus désœuvrés. «Grâce à un fonds de dotation agréé par le ministère des Finances, l'argent versé par des donateurs a permis d'octroyer un chèque de 500 euros à chacun d'eux», explique Didier Fages. Une initiative louable, mais court-termiste. Le syndicat en a bien conscience, lui qui mène bataille depuis plusieurs années sur un autre terrain escarpé: celui de la reconnaissance de la perte de l'odorat et du goût comme maladie invalidante. «Il faut arrêter de traiter par le déni cette problématique, poursuit Didier Fages. Une invalidité de travail désigne une incapacité des deux tiers à effectuer son travail. Un œnologue sans nez fonctionnant correctement se trouve bien au-dessus de cette barre des deux tiers!» À LIRE AUSSI Covid-19: des scientifiques conseillent de faire cet exercice pour retrouver l'odorat Diagnostiquer et rééduquer Il faut avoir à l'esprit que le Covid-19 n'est pas la seule et unique pathologie amenuisant les capacités olfactives. Tel que cité plus haut, 13 des œnologues sondés ont expérimenté des troubles du goût et de l'odorat avant mars 2020. D'autres maux, comme la grippe, la rhinite allergique, ou encore la polypose nasale peuvent en être à l'origine. Ce qui a conduit le patron de l'Union des œnologues de France à se rapprocher du Syndicat national des ORL et de son nouveau président, Laurent Seidermann, élu à sa tête en janvier dernier. Désormais, les deux hommes réclament conjointement la présence massive de tests olfactométriques dans les cabinets d'ORL. Or, l'acquisition de ces tests n'étant pas remboursée par la Sécurité sociale, la grande majorité en est dépourvue. «Quelques centres, comme celui du professeur Pierre Bonfils à Paris, en possèdent, mais c'est très minoritaire, déplore Laurent Seidermann. Du coup, la mesure précise et objective de l'odorat est très peu pratiquée en France.» «L'intense travail de lobbying des syndicats d'œnologues va finir par payer.» Me Johan Zenou, avocat spécialisé en droit de la Sécurité sociale La crise du Covid-19 aura au moins eu comme vertu d'alerter l'opinion publique sur cette faille et, du même coup, d'intensifier la pression sur les autorités sanitaires. «Il me paraît évident que la Caisse primaire d'assurance maladie CPAM finira par céder, même si elle est par nature peu encline à rembourser quoi que ce soit, surtout lorsqu'elle est déficitaire comme c'est le cas depuis plusieurs années, affirme Me Johan Zenou, avocat spécialisé en droit de la Sécurité sociale. Mais l'intense travail de lobbying des syndicats d'œnologues va finir par payer.» Un lobbying assumé par Didier Fages, dont les courriers envoyés aux pouvoir publics, et même au président de la République, sont pour l'instant restés sans réponse. «Nous ne baissons pas les bras, conclut-il. Nous voulons pouvoir diagnostiquer ces troubles et rééduquer ceux qui en sont atteints. Nous demandons simplement une vraie reconnaissance.»
slate.fr
http://www.slate.fr/story/210074/oenologues-sommeliers-perte-gout-odorat-maladie-invalidante-covid-19
[]
Covid-19 : "Notre objectif, c'est d'arriver avec un vaccin pour le milieu de l'année prochaine", affirme le patron de Sanofi France
Pour gagner du temps, Olivier Bogillot annonce que la production du vaccin contre le coronavirus commencera avant l'obtention des résultats de la phase 3, en espérant qu'ils soient concluants.
Olivier Bogillot, président de Sanofi France qui travaille à l'élaboration d'un vaccin contre le Covid-19, a assuré mardi 13 octobre sur franceinfo que son groupe "accélère tout" pour réussir à proposer un vaccin au milieu de l'année prochaine, en garantissant qu'il soit "sûr" et "efficace". "On est dans un milieu très concret au niveau réglementaire. On a nous-même signé une charte avec différents laboratoires pour vraiment ne pas transiger sur la sûreté du vaccin. Si le vaccin est efficace et qu'il est sûr, oui, l'année prochaine, en mi-année, les Français pourront se faire vacciner", a-t-il assuré. Optimiser le temps Alors que le laboratoire américain Johnson and Johnson a interrompu les essais d'un vaccin, "en raison d'une maladie inexpliquée chez un participant", Olivier Bogillot semble confiant : "Notre objectif, c'est d'arriver chez Sanofi avec un vaccin pour milieu de l'année prochaine. On accélère tout. On est effectivement en phase 2 actuellement. Une fois qu'on aura les résultats de la phase 2 qui sont attendus en décembre, sans même attendre les résultats de la phase 3, qui seront disponibles en avril-mai de l'année prochaine, on lancera la production. Olivier Bogillot, président de Sanofi France à franceinfo "C'est-à-dire qu'on va lancer la production avant même d'avoir les résultats de la phase 3, insiste Olivier Bogillot. Tout simplement parce qu'une fois qu'on aura les résultats de la phase 3, s'ils sont bons, on aura gagné au moins ce temps-là pour pouvoir mettre à disposition le vaccin", a-t-il expliqué.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-covid-19-notre-objectif-c-est-d-arriver-avec-un-vaccin-pour-le-milieu-de-l-annee-prochaine-affirme-le-patron-de-sanofi-france_4139611.html
['santé']
Coronavirus : comment gérer la deuxième vague ?
Près de 27 000 personnes ont été testées positives en 24 heures, selon le bilan du samedi 10 octobre. La situation sanitaire continue de s’aggraver en France.
26 896 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés samedi 10 octobre. Le taux de positivité dépasse désormais les 11 . Compte-tenu de la situation sanitaire, le gouvernement va-t-il renforcer les restrictions ? "Le gouvernement parle de reprise épidémique. Sur le terrain, tous les chiffres sont au rouge. D’ailleurs, Toulouse Haute-Garonne devrait passer mardi en zone d’alerte maximale et Montpellier Hérault pourrait suivre", précise la journaliste Anne Bourse, en direct du palais de l’Élysée à Paris, dimanche soir. Pas de restrictions supplémentaires envisagées "Pour l’instant, le gouvernement ne devrait pas annoncer un nouveau tour de vis à l’approche des vacances de la Toussaint. Il n’est pas envisagé de restrictions de déplacement et encore moins de reconfinements locaux", explique Anne Bourse. La situation économique se dégrade également, ce qui rend la situation particulièrement complexe pour le gouvernement. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-comment-gerer-la-deuxieme-vague_4137693.html
['santé']
Origines du Covid : les doutes s’accumulent autour du laboratoire de Wuhan
Les origines du Sars-CoV-2 restent mystérieuses, mais de nouveaux éléments relancent les interrogations sur la nature des recherches menées à l’Institut de virologie de Wuhan et alimentent la possibilité d’une fuite.
Les origines du Sars-CoV-2 restent mystérieuses, mais de nouveaux éléments relancent les interrogations sur la nature des recherches menées à l’Institut de virologie de Wuhan et alimentent la possibilité d’une fuite. Les origines du Sars-CoV-2 restent mystérieuses, mais de nouveaux éléments relancent les interrogations sur la nature des recherches menées à l’Institut de virologie de Wuhan et alimentent la possibilité d’une fuite. Mais d’où vient le Covid-19 ? Après plus d’un an de crise, la question de l’origine du Sars-CoV-2, le virus responsable de la pandémie actuelle, reste vive. Les Etats-Unis, par la voix de leur représentant, Jeremy Konyndyk, ont d’ailleurs demandé ce mardi une nouvelle enquête «solide, complète et dirigée par des experts sur les origines du Covid-19» à l’Organisation mondiale de la santé OMS . De récents éléments font en effet ressurgir l’hypothèse d’une fuite du laboratoire de Wuhan. Une possibilité qui avait été évoquée dès le début de la pandémie, bien que parfois confondue avec l’hypothèse d’un virus fabriqué en laboratoire. Ainsi, le Wall Street Journal a affirmé ce dimanche que trois chercheurs de l’Institut de virologie WIV de la ville chinoise d’où est partie la pandémie ont été hospitalisés en novembre 2019 avec «des symptômes évocateurs du Covid-19 ou d’une maladie saisonnière commune». L’information provient d’une note des services secrets américains. Et si le Wall Street Journal précise que tous les experts ne sont pas d’accord sur la crédibilité de la source, dans tous les cas, cette révélation arrive dans un moment de forte tension pour le laboratoire chinois. Pas de preuve de transmission de l’animal à l’homme En effet, même si l’enquête de l’OMS juge «hautement improbable» l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, elle échoue à donner une preuve d’une transmission de l’animal à l’homme, malgré la piste du pangolin. Pour ce faire, il aurait fallu trouver un virus présent chez un animal et génétiquement très proche du Sars-CoV-2. «Plus de 80 000 échantillons provenant d’animaux sauvages, domestiques ou d’élevage, ont été testés, sur le marché de Wuhan, dans la région de Hubei et d’autres régions chinoises. Tous étaient négatifs. A partir du moment où une hypothèse scientifique a été testée plus de 80 000 fois, sans résultats probants, il est normal de s’interroger sur sa validité et d’en tester d’autres», note le virologue français Etienne Decroly dans Mediapart. Depuis quelques semaines, les éléments pointent au contraire vers une responsabilité de l’Institut de virologie de Wuhan. Ils ont d’ailleurs conduit plusieurs chercheurs à écrire une lettre sur le sujet dans le prestigieux journal Science. D’autant que cet institut n’a pas joué franc jeu dans la mise à disposition publique des séquences des virus étudiés en son sein. Par exemple, il a mis du temps à admettre qu’il travaillait bien sur des coronavirus prélevés en 2012 dans une mine et responsables de la mort, par pneumonie, de plusieurs mineurs. D’ailleurs, le virus naturel génétiquement le plus proche du Sars-CoV-2, nommé le RaTG13, provient de cette mine, même s’il «ne semble pas être le progéniteur direct du SARS-CoV-2», notent Etienne Decroly et Virginie Courtier dans The Conversation. Après avoir partagé cette séquence, le laboratoire de Wuhan en a publié le mois dernier huit autres, toutes provenant de la même mine et donc étudiées depuis plusieurs années par le laboratoire. Encore plus perturbant, des rapports de master et une thèse soutenue au sein de l’institut, publiés par le compte Twitter anonyme The Seeker, «indiquent qu’il y a au moins un autre coronavirus de chauve-souris conservé au WIV, et que ce coronavirus est potentiellement très intéressant», explique le même Etienne Decroly dans le Monde. Here are some key takeaways: It is the 1st time a WIV study mentions the miners outbreak: "Three miners died from pneumonia in Mojiang..we investigated the virus carried by bats in this cave..it is likely that the six miners were infected with the pathogen carried by bats." — The Seeker @TheSeeker268 May 12, 2021 Dernier point, pour le moment, le Monde révèle dans son article avoir eu accès à «une fiche» mentionnant «un financement de 250 000 yuans 32 000 euros en 2018» pour «l’étude de la pathogénicité de deux nouveaux coronavirus de chauve-souris de type Sars, sur des souris transgéniques exprimant le récepteur ACE2 humain» au laboratoire de Wuhan. Cette dernière révélation interroge sur la nature des recherches sur le coronavirus menée dans cet institut. Les scientifiques chinois ont-ils manipulé le virus ? Une pratique, vivement débattue, consiste notamment à rendre des virus davantage capables d’infecter les humains pour mieux les étudier. On parle d’expériences de «gain de fonction». Les Etats-Unis avaient posé en 2014 un moratoire temporaire sur ce type de recherche concernant les coronavirus et les grippes. Pourtant, en 2015, des chercheurs américains avaient créé un virus du coronavirus chimérique capable d’infecter les humains. Quoi qu’il en soit, que ce soit un virus stocké ou modifié en laboratoire, le premier point serait de savoir comment il aurait pu s’échapper de l’Institut de virologie de Wuhan.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/sciences/origines-du-covid-les-doute-saccumulent-autour-du-laboratoire-de-wuhan-20210525_EGIAPUGU5FD7VHSW73PFJOKIBI/
['science/technologie', 'santé']
Axel Kahn : la stratégie du gouvernement " n’est pas adaptée à une situation qui est très périlleuse "
Le généticien Axel Kahn a regretté mercredi que le gouvernement n'adopte pas une stratégie plus offensive pour persuader les Français de la nécessité de se faire vacciner contre le Covid-19. La...
Le généticien Axel Kahn a regretté mercredi que le gouvernement n'adopte pas une stratégie plus offensive pour persuader les Français de la nécessité de se faire vacciner contre le Covid-19. La stratégie prudente du gouvernement « n'est pas adaptée à une situation qui est très périlleuse », souligne sur Europe 1 le président de la Ligue nationale contre le Cancer, alors même, dit-il, qu'il y a en France qu'entre 30 et 35 de « vaccino-sceptiques ». M. Kahn appelle à cibler les « personnes terriblement hésitantes ». « Il faut certainement leur apporter la vérité et la transparence, mais également de l'enthousiasme », ajoute-t-il, reprochant à l'exécutif d'« avancer à tout petit pas ». Avec cette attitude, « on va les convaincre qu'en effet, si on va si lentement, c'est qu'on n'est pas sûr de soi et qu'il y a un danger », observe-t-il. « Il faut protéger le peuple Français et les personnes fragiles. Et faire vacciner les soignants en priorité », poursuit le président de la Ligue nationale contre le cancer, lui-même décidé à se faire vacciner « le plus tôt possible ». Philippe Juvin, à l'hôpital Georges Pompidou, le 25 mars 2020. Thomas Samson, AFP, Archives Sur la chaîne Cnews, le professeur Philippe Juvin, chef des urgences à l'hôpital Georges Pompidou, a regretté pour sa part que la France « n'ait pas de stratégie vaccinale ». « À titre individuel, j'aimerais être vacciné, pour montrer l'exemple, et dire aux gens : on ne meurt pas du vaccin, on meurt du Covid, et quand on ne meurt pas, on fait des formes lourdes qui sont très invalidantes. Si j'étais le Premier ministre, je me ferais vacciner », a-t-il ajouté.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-axel-kahn-strategie-gouvernement-nest-pas-adaptee-situation-tres-perilleuse-3731/
['politique', 'santé']
Coronavirus en Belgique: trois décès par jour en moyenne, hausse des hospitalisations
Entre le 27 et le 2 août, il y a eu en moyenne chaque jour 38,1 admissions à l'hôpital pour cause de coronavirus, soit une hausse de 34 par rapport à la période de référence précédente, ressort-il du rapport
Entre le 27 et le 2 août, il y a eu en moyenne chaque jour 38,1 admissions à l'hôpital pour cause de coronavirus, soit une hausse de 34 par rapport à la période de référence précédente, ressort-il du rapport épidémiologique de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour mardi à la mi-journée. Au total, 368 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19 21 , dont 97 aux soins intensifs stable . Entre le 24 et le 30 juillet, 1.557 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en hausse de 5 par rapport à la semaine précédente. Sur la même période, 3,3 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus 109 , portant le bilan à 25.247 morts depuis le début de la pandémie en Belgique. Près de 55.400 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement, pour un taux de positivité de 3,2 . Celui-ci est plus élevé en Région bruxelloise 3,9 et dans le Brabant wallon 3,5 . Les provinces où il est le plus bas sont Namur 2,3 , Luxembourg et la Flandre occidentale 2,6 . La tranche d'âge la plus touchée est celle des 0-9 ans avec un taux de positivité de 4,1 contre 1,5 des plus de 65 ans, la tranche d'âge la moins contaminée. Le taux de reproduction du virus, basé sur le nombre d'hospitalisations, est quant à lui de 1,20. Lorsqu'il est supérieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à s'accélérer. L'incidence, qui renseigne le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants, atteint 184,8 sur 14 jours. Au total, 8.063.591 personnes ont reçu au moins une première dose de vaccin contre le coronavirus en Belgique, tandis que 6.940.071 personnes disposent d'une couverture vaccinale complète, selon les chiffres disponibles mardi midi sur l'application Coronalert. Sur son site, Sciensano précise qu'en raison d'un retard de transfert de données, certaines doses administrées entre le 30 juillet et le 1er août à Bruxelles et dans certains grands centres de vaccination en Flandre n'ont en effet pas été comptabilisées dans son rapport quotidien, arrêté au 1er août.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/08/03/coronavirus-en-belgique-trois-deces-par-jour-en-moyenne-hausse-des-hospitalisations-5WLIMBO7DJGYPF6TOT4QGC57OY/
['santé', 'société']
Le sport face au coronavirus en direct: Agüero positif au Covid et forfait avec l'Argentine
Le retour progressif des spectateurs dans les enceintes sportives entretient l’espoir d’un retour à un semblant de normalité cet été, même si la pandémie de Covid-19 continue de perturber l'organisation des compétitions, notamment la Copa América.
Suite au test positif de Willemse en fin de semaine dernière, Montpellier craignait de voir d’autres joueurs de son effectif contaminés, ce qui aurait pu mettre en cause la tenue du dernier match de la saison à Pau, samedi soir. Mais tous les tests PCR de lundi sont négatifs. Le MHR passera d’autres tests d’ici la fin de semaine pour s’assurer que le virus ne circule pas. Mais pour le moment, la rencontre est maintenue. Du côté de la Ligue Nationale de Rugby, on entend de toute manière bien faire jouer ce match. C’est évidemment une bonne nouvelle pour les deux équipes, et notamment pour la Section Paloise. Car si le match n’avait pas pu se tenir, le système de péréquation aurait été appliqué. Les hommes de Sébastien Piqueronies, treizièmes du classement derrière Bayonne, auraient dû dans ce cas automatiquement disputer le match de barrage... JL et JFP
bfmtv.com
https://rmcsport.bfmtv.com/football/le-sport-face-au-coronavirus-en-direct-le-japon-souhaite-que-des-spectateurs-assistent-aux-jo_LN-202105290026.html
['sport']
Les paiements en ligne ont quadruplé en Thaïlande avec le Covid
Les paiements en ligne ont quadruplé en Thaïlande depuis le début de la pandémie de COVID-19, a annoncé lundi la banque centrale.
Les paiements en ligne ont quadruplé en Thaïlande depuis le début de la pandémie de COVID-19, a annoncé lundi la banque centrale. La Thaïlande est à la lutte depuis avril avec une troisième épidémie qui représente plus de 98 de ses cas d’infection et de décès de COVID-19 et a entraîné la mise en place de mesures sanitaires plus strictes en juillet et août, réduisant ainsi la mobilité des personnes. La plate-forme PromptPay enregistre actuellement 28 millions de transactions par jour en moyenne, ce qui constitue "un bond assez important" par rapport aux niveaux d'avant la pandémie, a déclaré la gouverneure adjointe de la Banque de Thaïlande, Siritida Panomwon Na Ayudhya, lors d'une conférence de presse. Le nombre moyen de transactions quotidiennes n'était que de 7 millions en 2019 et s'élevait à 14,5 millions en 2020, selon les données de la banque centrale thaïlandaise. Compte tenu de l’apparition de nouveaux services financiers et investissements durant la pandémie, le secteur de la finance va connaitre dans l’ère post-Covid une accélération plus rapide du développement des services numériques, a ajouté Siritida Panomwon Na Ayudhya.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/bangkok/paiements-ligne-numerique-quadruple-thailande-covid-322288
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Nommé danseur étoile il y a 6 mois, Paul Marque revient sur scène à l'Opéra Bastille
C’est l’une des histoires d’amour les plus célèbres au monde Roméo et Juliette, mise en scène par Rudolf Noureev, est à voir à l’Opéra Bastille jusqu’au 10 juillet. Et dans le rôle de Roméo on retrouve Paul Marque qui a été nommé danseur étoile il y a à peine 6 mois en pleine épidémie de Covid-19...
Nommé danseur étoile il y a 6 mois, Paul Marque revient sur scène à l'Opéra Bastille C’est l’une des histoires d’amour les plus célèbres au monde Roméo et Juliette, mise en scène par Rudolf Noureev, est à voir à l’Opéra Bastille jusqu’au 10 juillet. Et dans le rôle de Roméo on retrouve Paul Marque qui a été nommé danseur étoile il y a à peine 6 mois en pleine épidémie de Covid-19 alors que le monde du spectacle était à l’arrêt.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/societe/nomme-danseur-etoile-il-y-a-6-mois-paul-marque-revient-sur-scene-a-l-opera-bastille_VN-202106180047.html
['société']
"Le coronavirus a un genou à terre, mais tout n'est pas terminé", prévient un infectiologue
L'infectiologue Benjamin Davido a confirmé la baisse des chiffres de la Covid-19, au micro de RTL. Toutefois, il enjoint à la prudence, pour éviter un rebond de l'épidémie.
Crédit Image : Idhir Baha / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP Crédit Média : RTL Durée : 06:45 Date : 28/05/2021 publié le 28/05/2021 à 08:45 En France, les indicateurs concernant la crise sanitaire sont à la baisse : qu'il s'agisse du nombre de personnes hospitalisées, de patients en réanimation, ou même les admissions à l'hôpital. L'occasion de faire le point avec Benjamin Davido, directeur médical et référent vaccin de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Au micro de RTL, l'infectiologue admet que la pression a diminué dans le milieu hospitalier. Mais il tient toutefois à nuancer. "Le virus a un genou à terre, mais tout n'est pas terminé. Nous sommes proches des 3.000 malades en réanimation, ce qui signifie que la partie n'est pas gagnée, car ce sont les mêmes chiffres que ceux observés l'année dernière, après les déconfinements et nous n'avons pas réussi à obtenir un repli durable de l'épidémie". Seule nouveauté : l'arrivée de la vaccination. Benjamin Davido salue une "perspective efficace" pour contrer le virus", citant Israël et l'Angleterre, qui n'ont "quasiment plus de morts". Avant de se montrer prudent : en France, estime-t-il, "nous sommes loin des chiffres permettant d'éviter un rebond et d'assurer l'immunité collective". Des patients "honteusement jeunes" sont hospitalisés En revanche, le soignant ne fait pas montre d'inquiétudes concernant les variants. Il s'appuie sur "toutes les études scientifiques" pour avancer que ces derniers ne "mettront pas à mal la vaccination". Le seul risque étant, selon lui, qu'ils "diminuent leur efficacité entre 10 et 20 ". Quid du déconfinement et de l'ouverture de nombreux lieux publics, le 19 mai ? L'infectiologue ne pointe aucun relâchement à ce niveau-là, arguant que "le risque de contamination à l'extérieur n'est pas problématique aujourd'hui". Toutefois, il dit avoir remarqué deux phénomènes inquiétants. D'abord, un "syndrome des vaccinés", qu'il explique de cette façon : "Des personnes ayant reçu une dose sont contaminées 10 jours plus tard, car elles se relâchent". D'autre part, la moyenne d'âge des patients hospitalisés est désormais "honteusement jeune", poursuit-il, évoquant des patients âgés de 24 à 36 ans. Benjamin Davido espère ainsi en finir avec le terme "maladie de vieux" et enjoint chacun à maintenir les gestes barrières et mesures de précaution face au Covid-19.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/le-coronavirus-a-un-genou-a-terre-mais-tout-n-est-pas-termine-previent-un-infectiologue-7900037243
['style']
Covid-19 : traités "comme des animaux", le cauchemar de Français bloqués dans un hôtel insalubre en Sicile
Placés en quarantaine à Palerme, en Sicile, des dizaines de Français lancent un appel de détresse à l’ambassade et sur Facebook. Bloqués à cause de tests positifs, ils sont parqués dans un hôtel en décrépitude et sans protocole sanitaire. . International : video, Covid-19 : traités "comme des animaux", le cauchemar de Français bloqués dans un hôtel insalubre en Sicile.
Covid-19 : traités "comme des animaux", le cauchemar de Français bloqués dans un hôtel insalubre en Sicile TÉMOIGNAGES - Placés en quarantaine à Palerme, en Sicile, des dizaines de Français lancent un appel de détresse à l’ambassade et sur Facebook. Bloqués à cause de tests positifs, ils sont parqués dans un hôtel en décrépitude et sans protocole sanitaire. De palace, il n’en a que le nom. Peinture défraîchie et cloquée par l’humidité, eau jaunâtre qui coule dans les lavabos et les douches, moisissures, grilles d’évacuation éventrées Depuis plusieurs semaines, le San Paolo Palace de Palerme a pris les traits d’une prison sordide pour une trentaine de touristes français, tous retenus en quarantaine entre ses murs. Leurs vacances ont viré au cauchemar : testés positifs pour certains, déclarés cas contact pour d’autres, ils sont confinés dans cet hôtel insalubre de Sicile, réquisitionné par les autorités locales, aux côtés d’autres ressortissants étrangers. Parmi eux, des personnes âgées et des familles avec des enfants. À l’intérieur, les ascenseurs sont bloqués et les repas apportés devant la porte des chambres. Et malgré les 40 C enregistrés dans les étages, pas de climatisation. L’état déplorable de cet établissement de quatorze étages, visible sur les images et vidéos collectées dans le sujet en en-tête, inquiète ses résidents de passage. Toute l'info sur Le 20h "Aucune désinfection, pas de gel hydroalcoolique" : les résidents "sûrs d'attraper le Covid" D’autant qu’aucune précaution sanitaire n’est respectée à l’intérieur. "Étant donné que sur certains étages, ils mélangent ceux qui ont le Covid et les cas contacts, ils sont sûrs d’attraper le Covid", affirme dans la vidéo Malisa Vervialle, une mère de famille cloîtrée à l’hôtel depuis huit jours. "Il n’y a aucune désinfection, pas de gel hydroalcoolique." Depuis son arrivée, elle n’a vu qu’une seule fois le personnel de l’hôtel "enlever les poubelles et passer un coup d’aspirateur dans le couloir". Son séjour sur place a vite été écourté : à peine arrivée à l’aéroport, elle est testée positive et transférée immédiatement dans l’établissement. Car jusqu'au 1er septembre 2021, toute personne qui arrive sur le territoire sicilien en provenance de France doit se soumettre à un test obligatoire, selon le site de l'ambassade de France en Italie. S’il est positif, le voyageur sera "placé en isolement, puis accompagné dans un hôtel ou un foyer Covid", même s'il est vacciné. C'est le cas de Malisa Vervialle, qui a un schéma vaccinal complet, mais qui devra désormais attendre deux jours avant de se faire tester à nouveau : en cas de test négatif seulement, elle pourra espérer quitter l'hôtel. D’ici là, impossible de sortir de la pièce de 10 mètres carrés qu’elle partage avec ses deux enfants. "Ils devraient nous traiter normalement, pas comme des animaux de la jungle", déplore son jeune garçon. Entre ces quatre murs, l’isolement peut durer jusqu’à trois semaines, encadré par des soignants qui ne parlent pas un mot de français. Une situation d’autant plus dramatique pour les résidents atteints du Covid, mais aussi d’autres pathologies. "Si je crève dans ma chambre, je crève dans ma chambre", s’emporte Françoise Fréquelin, une dame âgée isolée depuis cinq jours et atteinte d’un cancer. "Si je crève dans ma chambre, je crève dans ma chambre" - Françoise Fréquelin, isolée depuis cinq jours et atteinte d’un cancer Autorisée par son médecin à voyager, elle est censée recevoir une chimiothérapie dans une dizaine de jours. "À bout de nerfs", elle affirme n’avoir vu aucun docteur depuis son arrivée à l’hôtel. Sur Facebook, un groupe a été créé pour relayer les témoignages des confinés ou de leurs proches et rassemble près de 280 membres. Français, mais aussi Italiens, Portugais ou Espagnols déplorent les conditions insalubres de leur quarantaine. Les photos et vidéos se succèdent, entre la poussière noire qui recouvre meubles et sanitaires et traces de salissures jusque dans le frigo. L’ambassade assure suivre le dossier Le but : que leur appel de détresse reçoive un écho. En vain pour le moment. Tous les confinés tentent d’obtenir une libération auprès de leur mutuelle, leur mairie, mais aussi de l’ambassade de France en Italie, sans qu'une porte de sortie ne s'ouvre pour eux jusque-là. "Que ce soit l’Italie ou la France, tout le monde nous dit que la situation en Sicile, on ne peut rien y faire", avance Maëva Astorino, cas contact et isolée depuis six jours. "La Sicile fait ce qu’elle veut. Ils ne veulent pas nous rendre à nos pays, car tant que l’on n’est pas négatif, on n’a pas le droit de sortir d’ici." Contactée par TF1, l’ambassade assure suivre la situation avec attention, en lien étroit avec les autorités siciliennes. Dans les colonnes de Marianne, elle encourage aussi les voyageurs confrontés à la même situation à se rediriger vers le Consulat à Rome, au 39 06 68 60 15 00. ML Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-traites-comme-des-animaux-le-cauchemar-de-francais-bloques-dans-un-hotel-insalubre-en-sicile-2193035.html
['international']
Couvre-feu : notre horizon s’obscurcit
Emmanuel Macron a annoncé, ce mercredi 14 octobre, un couvre-feu en le-de-France et dans huit métropoles. Mais l'intervention du Président risque ...
Parce que l’hôpital public a été si malmené pendant des décennies, parce que le gouvernement ne sait pas anticiper, organiser et investir cf. le fiasco des masques puis des tests , parce que l’essentiel pour les néolibéraux se situe dans la recherche de compétitivité économique Nous en arrivons là. LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR >> Covid-19 : mais où est donc passé le « plan massif » pour l’hôpital promis par Macron ? Quand 60 des contaminations ont lieu au travail ou dans les établissements scolaires, le couvre-feu annoncé par Emmanuel Macron dans huit métropoles laisse un goût amer. Les plus riches auront le droit de partir en vacances pendant que les « premiers de corvée » seront entassés dans les transports en commun. L’intervention du Président risque d’accélérer l’incompréhension et l’injustice. Et ce d’autant que les restaurants, les cinémas, les théâtres font partie de la vie économique que le gouvernement prétend vouloir préserver... Comprend qui peut. Notre horizon s’obscurcit. Clémentine Autain
regards.fr
http://www.regards.fr/politique/a-l-heure-du-covid-19-chroniques-de-clementine-autain/article/couvre-feu-notre-horizon-s-obscurcit#comments
['politique', 'santé']
Déconfinement aux Pays-Bas: retour des 188 vacanciers qui participaient à un projet pilote à Rhodes
Les 188 participants aux vacances confinées sur l'île grecque de Rhodes, un programme pilote de Sunweb, ont été testés négatifs au coronavirus et pourront donc reprendre l'avion en direction des Pays-Bas après huit jours dans leur hôtel, a fait savoir...
Les 188 participants aux vacances confinées sur l'île grecque de Rhodes, un programme pilote de Sunweb, ont été testés négatifs au coronavirus et pourront donc reprendre l'avion en direction des Pays-Bas après huit jours dans leur hôtel, a fait savoir lundi l'opérateur néerlandais. Quatre vacanciers avaient été testés positifs la semaine passée, après quoi ils avaient dû observer une quarantaine, tout comme ceux partageant leur chambre. Un autre test réalisé par la suite avait montré que ces voyageurs n'étaient finalement pas contaminés. Les participants au projet pilote avaient également dû présenter un test négatif avant leur départ. À lire aussi : Toutes les infos sur le coronavirus Les voyageurs devront rester en quarantaine pendant cinq jours après leur arrivée aux Pays-Bas. Un test rapide négatif à l'issue de cette période leur permettra d'en sortir. Ceux qui ne désirent pas passer de test rapide devront observer une quarantaine de dix jours. A lire aussi : Coronavirus : les Pays-Bas vont rendre obligatoire la quarantaine pour les voyageurs à partir du 15 mai
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_deconfinement-aux-pays-bas-retour-des-188-vacanciers-que-participaient-a-un-projet-pilote-a-rhodes?id=10743919
['international']
Comment Emmanuel Macron, positif au Covid-19, a fait de plusieurs dirigeants européens des "cas contacts"
Testé positif au Covid-19, Emmanuel Macron a entraîné dans son sillage une série de cas contacts, en particulier dans son gouvernement. Mais l'agenda international récent du chef de l'État a eu aussi des répercussions sur plusieurs dirigeants européens.. International : video, Comment Emmanuel Macron, positif au Covid-19, a fait de plusieurs dirigeants européens des "cas contacts".
L'annonce de la positivité d'Emmanuel Macron au Covid-19 a déclenché jeudi une vaste enquête pour tenter de découvrir tous les cas contacts, bien au-delà des frontières nationales. En France, plusieurs responsables politiques, dont le Premier ministre Jean Castex ou le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, se sont placés à l'isolement, considérés comme des cas contacts avérés. Mais l'agenda international récent d'Emmanuel Macron a eu un effet en cascade sur plusieurs dirigeants européens. Premier "cas contact" déclaré du président de la République à l'échelle européenne, le président du gouvernement d'Espagne Pedro Sanchez a indiqué qu'il se mettait en quarantaine jusqu'au 24 décembre. Le dirigeant espagnol avait rencontré Emmanuel Macron lundi, à l'occasion du 60e anniversaire de l'OCDE. Un événement auquel ont également participé le président belge du Conseil européen Charles Michel - qui s'est placé en "auto-isolement" - de même que le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, avec lequel Emmanuel Macron a échangé une poignée de main. Était également présente à cette rencontre la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Le Premier ministre portugais Antonio Costa a également été déclaré "cas contact" et s'est placé à l'isolement, puisqu'il avait rencontré Emmanuel Macron lundi à l'Élysée. Les deux hommes avaient gardé leurs masques pendant cette rencontre, mais les images montrent qu'ils s'étaient tenus côte à côte à leur sortie.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/coronavirus-epidemie-pandemie-comment-emmanuel-macron-positif-au-covid-19-a-fait-de-plusieurs-dirigeants-europeens-des-cas-contact-2173109.html
['international']
Virus: le ton monte sur les vaccins, 500 millions de doses administrées dans le monde
La tension est encore montée autour de la vaccination contre le Covid-19, alors que plus de 500 millions de doses ont été administrées dans le monde, offrant un espoir face à la troisième vague épidémique.
Un visiteur portant un masque contre le Covid-19, regarde un tigre au Zoo de Chapultepec qui a rouvert ses portes à Mexico, le 26 mars 2021 / AFP La tension est encore montée autour de la vaccination contre le Covid-19, alors que plus de 500 millions de doses ont été administrées dans le monde, offrant un espoir face à la troisième vague épidémique. Dans certains pays européens, comme la Pologne et la Belgique, des nouvelles restrictions entrent en vigueur samedi face à la flambée des cas de coronavirus. De l'autre côté de l'Atlantique, l'Argentine met en place la suspension des vols avec le Brésil, le Chili et le Mexique pour parer à l'importation de nouveaux cas de Covid-19. Face à l'inégalité de l'accès aux vaccins, l'OMS a annoncé avoir immédiatement besoin de 10 millions de doses destinées à aider 20 pays qui n'en ont pas, appelant la communauté internationale à offrir ces fioles. Alors que la vaccination a continué d'accélérer cette semaine dans le monde, 500 millions de doses ont déjà été administrées, dans au moins 164 pays ou territoires, selon un comptage de l'AFP vendredi. En tête du classement figurent Israël, le Royaume-Uni et les Emirats arabes unis. A l'autre bout de l'échelle, les débuts sont balbutiants pour de nombreux pays pauvres, qui ont commencé à vacciner grâce au mécanisme Covax, lancé notamment par l'OMS et l'Alliance du vaccin Gavi . - La France crie au «chantage» - Covid-19 : bilan mondial / AFP L'Union européenne, quant à elle, reste confrontée à des difficultés d'approvisionnement, et le ton monte entre Bruxelles et Londres. L'UE a menacé jeudi de bloquer les exportations du vaccin d'AstraZeneca. La Commission européenne a en effet renforcé son mécanisme de contrôle des exportations pour les restreindre drastiquement vers les pays qui en produisent ou dont la population est déjà largement vaccinée. Un patient atteint du Covid-19 dans son lit, à l'hôpital KBC Zvezdara de Belgrade, le 26 mars 2021 / AFP La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu: le laboratoire suédo-britannique, qui n'a livré aux Vingt-Sept que 30 des 120 millions de doses promises au 1er trimestre, «devra d'abord rattraper son retard» et honorer son contrat avant de pouvoir exporter hors du continent. La France a accusé vendredi le Royaume-Uni de se livrer à un «chantage» sur les livraisons de vaccin AstraZeneca parce qu'il a un «problème» de stocks pour l'administration de la deuxième dose aux Britanniques déjà vaccinés une fois. - «Politique d'influence par le vaccin» - Paris a aussi accusé la Russie et la Chine d'utiliser leurs vaccins comme outils de propagande. «La Chine, la Russie mènent une politique d'influence par le vaccin», a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Un homme désinfecte une chaise dans un centre de vaccination contre le Covid-19, ouvert dans un cinéma, où les personnes âgées de plus de 80 ans reçoivent le vaccin russe Spoutnik V, à Rosario, en Argentine, le 26 mars 2021 / AFP Le président Emmanuel Macron avait déjà évoqué la veille, à l'issue d'un sommet européen virtuel, «une guerre mondiale d'un nouveau genre», et les «attaques» et «velléités de déstabilisation russes, chinoises d'influence par le vaccin». La Russie a réfuté ces critiques. Se refusant à commenter les accusations de la France, l'Allemagne, elle, a réaffirmé être prête à utiliser le vaccin Spoutnik V afin de combattre la pandémie, à condition qu'il soit approuvé par l'Agence européenne des médicaments EMA . De son côté, EMA a donné vendredi son feu vert à une usine de production du vaccin AstraZeneca aux Pays-Bas. L'Agence a également autorisé le stockage du vaccin Pfizer/BioNTech à des températures de congélateur, plus élevées que celles jusqu'ici autorisées, ce qui facilitera sa distribution. - Concert de rock, étude clinique à Barcelone - La pandémie a fait au moins 2,756 millions de morts dans le monde depuis fin 2019, selon un comptage de l'AFP vendredi. Les contaminations au coronavirus ont continué d'accélérer cette semaine, même si elles restent beaucoup moins nombreuses qu'en début d'année. Une infirmière se prépare à administrer une dose du vaccin chinois CoronaVac contre le Covid-19, à Bogota, le 26 mars 2021 / AFP Aux Etats-Unis, pays le plus touché avec 548.052 décès, le président Joe Biden a annoncé jeudi doubler son objectif de vaccinations contre le Covid-19 pour les 100 premiers jours de son mandat, le portant à 200 millions. Deuxième pays le plus touché, le Brésil, a enregistré vendredi un nouveau record de morts du coronavirus en 24 heures, avec 3.650 décès. Dans un entretien publié vendredi, l'ex-président brésilien Lula a estimé que l'actuel chef de l'Etat Jair Bolsonaro devrait «s'excuser» s'il «avait un peu de grandeur» pour sa gestion de la pandémie, «le plus gros génocide» de l'histoire du Brésil. Des patients atteints du Covid-19 dans un hôpital de campagne installé dans une salle de sport, à Santo Andre, dans l'Etat de Sao Paulo, au Brésil, le 26 mars 2021 / AFP Lueur d'espoir cependant dans ce pays où l'épidémie semble hors de contrôle, l'institut Butantan de Sao Paulo a annoncé le développement d'un vaccin «100 brésilien». Quarante millions de doses sont prévues d'ici la fin de l'année avec les premières injections dès juillet. L'Allemagne a classé la France entière, y compris les territoires d'outre-mer, comme zone à «haut risque» d'infection au Covid-19. Ce classement implique notamment des contrôles au moins aléatoires aux frontières, que la plupart des voyageurs en provenance de France observent une période de quarantaine à l'arrivée et disposent d'un test négatif de moins de 48 heures. Des policiers vérifient les documents de passagers à la gare de Lyon, à Paris, le 26 mars 2021, alors que la capitale française est soumise à certaines restrictions de déplacement en raison de la pandémie de Covid-19 / AFP En revanche, Copenhague rouvre samedi le parc d'attractions Tivoli, sur présentation obligatoire d'un test négatif au Covid-19. Et Barcelone va accueillir samedi en début de soirée un concert d'un groupe de rock avec 5.000 personnes masquées et testées mais sans distance de sécurité, dans le cadre d'une étude clinique. burx-slb-cn/ybl
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Virus-UE-durcit-controle-exportations-vaccins-revirement-Allemagne-2021-03-24-1301147425
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Franceinfo junior. Covid-19 : comment marchent les tests salivaires ?
Tests salivaires, variants... La journaliste Solenne Le Hen répond aux questions des enfants sur le Covid-19 au micro de franceinfo junior.
Un test salivaire pratiqué sur une femme à Saint-Etienne Loire , le 22 février 2021. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP Alors que de nouvelles mesures de restrictions sont prises dans les Alpes-Maritimes pour faire face à l'augmentation des cas de coronavirus, franceinfo junior se penche sur deux sujets d'actualité : les variants et l'arrivée des tests salivaires à l'école. Pour répondre aux questions de Violettes, 12 ans, et Fantine, 8 ans et demi, franceinfo junior accueille Solenne Le Hen, journaliste santé à la rédaction de franceinfo. Pour démarrer, Fantine s'interroge sur le fonctionnement des tests salivaires : "Pourquoi on est obligé de cracher dans un petit tube ? C'est ce que j'ai entendu", raconte la petite journaliste de huit ans et demi. Violette, 12 ans, questionne aussi : "Est-ce que les résultats arriveront plus vite" avec ce test recueillant la salive ? L'occasion pour la journaliste d'expliquer la différence entre différents tests. Les deux jeunes filles se demandent aussi en cœur : "Pourquoi on ne continue pas à aller se tester tout seul ? Pourquoi ils viennent dans les écoles ?" Elles ont aussi des questions sur les variants, dont on parle beaucoup depuis plusieurs semaines : "Est-ce que les variants sont plus dangereux que le Covid-19 ?", demande ainsi Fantine. Sur cette page, réécoutez en entier l'émission franceinfo junior du jour, au micro du présentateur Augustin Arrivé.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-junior/franceinfo-junior-covid-19-comment-marchent-les-tests-salivaires_4288329.html
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L'ouverture de l'hôtel Plopsa est reportée
Le nouvel établissement du Plopsa Group situé à La Panne n'ouvrira pas ses portes comme prévu le 23 octobre, en raison des mesures de lutte contre le coronavirus renforcées vendredi par le Comité de concertation, a annoncé le groupe samedi. "Cela n'a pas de sens pour nous...
Le groupe affirme en effet avoir reçu de nombreuses questions, préoccupations et annulations de la part de personnes qui avaient réservé. La nouvelle date d'ouverture est prévue le 27 novembre, si les circonstances le permettent.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/flandre/l-ouverture-de-l-hotel-plopsa-est-reportee-5f8b09c39978e231396a8ab9
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Bac de français 2021 : sujets probables, annales pour réviser... Boostez vos révisions
L'épreuve de français du bac 2021 a lieu en présentiel, avec des aménagements liés au coronavirus. Dates, révisions, pronostics de sujets... Les infos clés.
L'épreuve de français du bac 2021 a lieu en présentiel, avec des aménagements liés au coronavirus. Dates, révisions, pronostics de sujets... Les infos clés. Après une année mouvementée entre présentiel et cours à distance, les lycéens de Première passent bien l'épreuve finale du baccalauréat de français. Ils se prêteront à l'exercice de l'examen écrit le jeudi 17 juin, en après-midi, avant de se confronter à leur oral de français, entre le lundi 21 juin et le vendredi 2 juillet. À la suite de la réforme portée par Jean-Michel Blanquer, les modalités de l'examen n'ont pas changé, ou seulement sensiblement. La principale nouveauté découle de la disparition des trois séries générales L, ES et S , qui a pour conséquence que tous les élèves travaillent le jour J sur un unique et même sujet. Dates, pronostics de sujets et annales pour enrichir vos révisions... sont à retrouver dans cette page spéciale ! Traditionnellement et cette année encore, l'épreuve écrite est la première étape du baccalauréat de français. Pour la session 2021, les candidats se retrouveront face à leur copie le jeudi 17 juin, entre 14h et 18h. Pour la partie orale, chaque candidat sera convoqué un jour et à une heure précise entre le 21 juin et le 2 juillet pour une heure d'épreuve. Depuis la réforme du bac, l'écriture d'invention ne fait plus partie des exercices proposés aux élèves lors des l'épreuve écrite de français. A la place les élèves de filières générales ont le choix de composer sur un commentaire de texte ou sur un des trois sujets de dissertation. Pour la session 2021, le ministère autorise le dédoublement des sujets pour s'assurer que chaque lycéen a eu le temps d'étudier au moins un des thèmes au cours de l'année scolaire. Les élèves de premières générales pourront donc choisir parmi deux commentaires de texte et six sujets de dissertation, tous en rapport avec une œuvre littéraire inscrite au programme. Pour les élèves des parcours technologiques, l'aménagement de l'épreuve prévoit également de doubler les sujets proposés. Les candidats auront le choix entre deux commentaires et deux contractions de textes suivies d'un essai. Quelle que soit la filière du candidat et l'exercice choisi, l'épreuve de français dure quatre heures. Non, l'oral de français aura bel et bien lieu. Mais là encore le ministère de l'Education fait preuve d'indulgence et réduit la liste des textes a étudier pour préparer l'examen oral, elle passe de vingt à quatorze. Pour donner toutes les chances de réussir aux élèves, l'enseignant juré présélectionnera deux œuvres et laissera le candidat choisir celle qu'il aura vu ou approfondi en classe. Le lycéen disposera ensuite de trente minutes pour préparer l'analyse de son texte et son exposé de douze minutes. Suivra la présentation d'une œuvre choisie par le candidat pendant huit minutes. Selon l'envie du juré, l'épreuve pourra se terminer par un entretien de cinq minutes portant sur le candidat, son projet professionnel ou sa personnalité. Cette dernière partie est optionnelle. Chaque objet d'étude contient trois œuvres obligatoires à lire en intégralité au long de l'année scolaire. Les professeurs sont libres d'ajouter des textes supplémentaires à cette liste. Voici les douze œuvres obligatoires : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Victor Hugo, Les Contemplations, livres I à IV Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Guillaume Apollinaire, Alcools La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Montaigne, Essais, "Des Cannibales", I, 31 ; "Des Coches", III, 6 Jean de La Fontaine, Fables, livres VII à XI Montesquieu, Lettres persanes Le roman et le récit du Moyen ge au XXIe siècle Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves Stendhal, Le Rouge et le Noir Marguerite Yourcenar : Mémoires d'Hadrien Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Jean Racine, Phèdre Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Samuel Beckett, Oh ! Les Beaux jours Pour le retour de l'épreuve écrite du bac de français, le sujet "littérature d'idées" est pressenti par certains enseignants. Sur le site Super Bac, un professeur de français certifié s'avance : "Selon moi, cette année, le sujet le plus probable de l'épreuve anticipée de français est la littérature d'idées. En effet, je pense que l'actualité peut commander une réaction de la part de l'institution. La littérature d'idées, et en particulier une dissertation sur la liberté d'expression, me semble être une piste très probable." Toutefois, il ne s'agit que d'un pronostic, pas d'une certitude. Les élèves devront donc réviser les quatre grands thèmes qu'ils ont étudiés au cours de l'année scolaire : la poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, la littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle, le roman et le récit du Moyen ge au XXIe siècle et le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle. Lors des épreuves anticipées, ils seront interrogés sur l'un de ces types de textes : poésie, texte d'argumentation, roman et théâtre. Si d'habitude les sujets de Pondichéry ou de Washington permettent aux candidats d'orienter leurs révisions, cette année les sujets des centres étrangers ne tomberont que début juin, le 1er juin pour le bac des candidats de Washington, le 6 juin pour les lycéens de Pondichéry. Dès leur publication, les sujets seront disponibles en ligne sur les sites spécialisés et les élèves pourront les consulter pour s'entraîner aux épreuves qui les attendent. Sujet et corrigé du bac français général Depuis 2020, l'épreuve écrite du bac français ne fait plus de distinction entre les différentes séries ES, S et L . Un seul et même sujet est proposé aux candidats issus des filières générales. L'épreuve anticipée de français pour la session 2020 était prévue le mercredi 17 juin 2020 mais n'a pas eu lieu, à la place les lycéens ont été évalués sur la base du contrôle continu. Les sujets initialement prévus ont tout de même été publiés avec leur correction. Cela permet aux lycéens de se rendre compte de la forme de l'examen qui les attend. Les corrigés sont consultables ci-dessous. Voici le corrigé de l'épreuve, transmis par le site sujet de bac : Sujet et corrigé du bac français technologique L'épreuve anticipée de bac de français technologique devait avoir lieu le mercredi 17 juin mais a été annulée au profit d'une évaluation en contrôle continu. Voici le corrigé de l'épreuve transmis par le site sujet de bac : Lundi 17 juin 2019, premier jour de la dernière session du bac effectuée sur une semaine d'examens en présentiel et non sur la base du contrôle continu comme en 2020, face à la pandémie de Covid-19 , les candidats de la filière professionnelle avaient planché de 9h30 à 12h sur leur épreuve du bac de français, suivis de 14 à 18h par les premières en bac général S, ES et L et en bac technologique STMG etc , qui passaient elles leur épreuve écrite anticipée de français. A trois semaines du résultat du bac, le contenu des sujets avait été officiellement dévoilé par le ministère de l'Education nationale à chaque fois un peu plus d'une heure après le début des épreuves. Via les sites spécialisés Le Figaro Etudiant et Studyrama, les derniers sujets du bac de français sont consultables sur cette page par filière et par bac général et technologique . En 2019, les objets d'études du bac de français étaient : Sujet de français du bac en filière L : "Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours" Sujet de français du bac en filière ES/S : "Écriture poétique et quête du sens, du Moyen ge à nos jours" Sujet de français du bac en filière techno : "Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours" Le sujet de français du bac L a été dévoilé peu après 15h lundi 17 juin 2019. Il est intégralement consultable ci-dessous depuis sa divulgation officielle par le ministère de l'Education nationale. L'ensemble des sujets mais aussi des corrigés des épreuves anticipées de la dernière édition du bac de français sont par ailleurs accessibles sur Le Figaro Etudiant. Pour le corrigé en vidéo de l'épreuve de français pour le bac L, rendez-vous sur Studyrama ! Le sujet de français des bac S et ES en 2019 est affiché ici suite à sa publication officielle par le ministère de l'Education nationale. Tous les sujets mais aussi les corrigés des épreuves anticipées de français du dernier bac en date sont sur Le Figaro Etudiant. Voici le corrigé de l'épreuve de français, transmis par Le Figaro Etudiant pour le bac ES/S Bac français 2019 : le corr... by on Scribd Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Tout comme le sujet de français des bac général S, ES, L , le sujet de français du bac techno 2019 a été dévoilé peu après 15h lundi 17 juin, et mis en ligne en temps réel sur cette page. L'intégralité des sujets mais aussi des corrigés du dernier bac de français est par ailleurs à retrouver sur Le Figaro Etudiant. Voici le corrigé de l'épreuve de français des bac techno, transmis par Le Figaro Etudiant
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/1313143-bac-de-francais-2021-quels-sujets-probables-comment-bien-reviser-tout-savoir/
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Hollywood stoppe les tournages devant l'explosion des cas de Covid-19 à Los Angeles
Hollywood a de nouveau mis à l'arrêt la plupart de ses tournages, au moins jusqu'à la mi-janvier, a annoncé le syndicat des acteurs, alors que les cas de Covid-19 continuent de battre des records à Los Angeles, devenu l'un des principaux foyers de la pandémie aux Etats-Unis.
Hollywood a de nouveau mis à l'arrêt la plupart de ses tournages, au moins jusqu'à la mi-janvier, a annoncé le syndicat des acteurs, alors que les cas de Covid-19 continuent de battre des records à Los Angeles, devenu l'un des principaux foyers de la pandémie aux Etats-Unis. "La plupart des productions resteront en pause jusqu'à la deuxième ou troisième semaine de janvier, sinon plus tard", a déclaré le syndicat SAG-AFTRA dans un communiqué diffusé à ses adhérents mardi soir. Quelques jours plus tôt, les autorités sanitaires du comté de Los Angeles avaient exhorté les cinéastes à "envisager de suspendre leur travail pour quelques semaines durant cette augmentation catastrophique des cas de Covid". Los Angeles, comté le plus peuplé des Etats-Unis avec quelque dix millions d'habitants, est devenu l'un des principaux foyers de la pandémie de coronavirus dans le pays et bat des records de contaminations quasi quotidiens, avec des hôpitaux submergés par les nouveaux cas. A ce jour, quelque 750.000 cas ont été officiellement recensés dans le comté, où la maladie a fait près de 10.000 morts. Les mesures de restrictions mises en place début décembre pour tenter de freiner la propagation du virus ont été prolongées indéfiniment mardi dans tout le sud de la Californie, où les services d'urgence sont débordés et où les ambulances doivent parfois tourner des heures pour trouver un lit au patient qu'elles transportent. Le syndicat SAG-AFTRA a multiplié les initiatives pour tenter de relancer les tournages à Hollywood depuis leur arrêt total en mars dernier, en particulier au moyen d'un accord signé en septembre avec les principaux studios sur les mesures sanitaires à mettre en oeuvre pour protéger les acteurs, notamment des tests rigoureux. Malgré ces précautions, les productions ont peiné à redécoller à Los Angeles. En octobre, leur taux d'activité n'atteignait même pas 50 du niveau habituel en cette période, et la flambée des contaminations l'a encore réduit ces dernières semaines. Selon Film LA, l'entité chargée de délivrer les permis pour les tournages à Los Angeles, les demandes étaient récemment à leur plus bas niveau depuis la reprise des activités à Hollywood cet été. Hormis quelques dizaines de films indépendants, très peu de long métrages ont été tournés cette année dans la région de Los Angeles, l'essentiel de l'activité se concentrant sur les publicités et les clips vidéo. A l'inverse, des films à gros budget ont relancé leurs tournages en dehors des Etats-Unis, comme Tom Cruise et son nouvel opus de "Mission Impossible" au Royaume-Uni et en Italie, ou les séries télévisées "Supergirl" et "Batwoman" au Canada. L'un des éléments qui freine la reprise des films en Californie est le refus des assureurs de prendre en charge les incidents de tournage liés au coronavirus.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/culture/cinema/hollywood-stoppe-les-tournages-devant-l-explosion-des-cas-de-covid-19-a-los-angeles-5fecdf129978e227df2cf1e1
['culture/loisir']
Paris va rendre hommage "à ses habitants emportés par la pandémie"
Le Conseil de Paris a voté à l’unanimité mardi un vœu instaurant notamment une journée d'hommage aux victimes emportées par le Covid-19.
Bien souvent, au Conseil de Paris, les questions d’hommage marquent une trêve entre les débats houleux entre la gauche, la droite et les écologistes. Mardi, le vœu sur «la mémoire de l’épidémie de Covid-19 et de ses victimes» présenté en ouverture de la nouvelle session du conseil municipal n’a pas dérogé à la règle. Tous les votants soit 108 au total ont approuvé le texte qui consiste à «travailler à un hommage public de Paris à la mémoire des victimes du Covid-19» selon les mots de l’adjointe à la mémoire et au monde combattant, Laurence Patrice. Ainsi, la ville instaurera prochainement une journée d’hommage aux Parisiennes et aux Parisiens décédés des suites du Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Cette journée de commémoration dont ni la date ni le déroulé n’ont été fixés contactée, la mairie de Paris ne souhaite pas s’exprimer plus sur le sujet pour le moment sera la «première pierre» d’un travail plus global sur la mémoire. A lire aussi Les victimes invisibles du Covid Société 14 mars 2021 Plus largement, la maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite qu’un «travail mémoriel» soit mené «sans délai» dans la capitale associant les 17 maires d’arrondissement, les différents groupes politiques du Conseil de Paris, les associations de victimes, des universitaires, les représentants des cultes et des artistes. L’objectif : «imaginer les formes d’un hommage public, immatériel ou matériel, que rendrait la ville de Paris à ses habitants emportés par la pandémie de Covid-19», explique la mairie. «Edification d’une mémoire vivante» Mais surtout, pour mener ce travail de mémoire, la municipalité annonce avoir noué avec un partenariat avec l’institut Covid-19 Ad Memoriam présidé par l’anthropologue et membre du Conseil scientifique Laëtitia Atlani-Duault. Cette nouvelle institution, lancée en juin 2020, collecte, archive et analyse les traces et mémoires de la pandémie. Pour cela, elle associe tous les univers chercheurs, soignants, membres d’association de victimes, représentants de la société civile ou artistes pour aboutir sur la création «d’un lieu de mémoire active et numérique» de la pandémie. Un objectif partagé avec la ville de Paris. «Nous voulons analyser ce bouleversement que constitue la pandémie du Covid-19 et contribuer ainsi à l’édification d’une mémoire vivante de ses effets psychologiques, sociaux, politiques et économiques», a affirmé Anne Hidalgo. Là encore, sa forme concrète n’a pas encore été arrêtée. Le travail de l’Institut Covid-19 Ad-Memoriam consiste à recueillir le maximum de témoignages venus de tous horizons journaux intimes, interviews, sons à grands coups de consultations citoyennes pour ensuite permettre à des spécialistes «d’analyser les traces et mémoires» de l’épidémie. «Il n’y a pas d’espérance sans mémoire» estime Anne Hidalgo. Hasard ou coïncidence, le vote au Conseil de Paris porté par l’édile socialiste et potentielle candidate à la présidentielle de 2022 intervient au moment où la France approche de la barre officielle des 100 000 victimes du Covid et qu’à l’Elysée, on estime que l’heure est plus à la gestion de la crise qu’au temps de l’hommage. «N’oublions jamais que, derrière les chiffres, derrière les graphiques, derrière les courbes que nous scrutons, ce sont de vies dont nous parlons.» a insisté la maire de Paris dans son discours introductif consacré à la crise sanitaire. S’il n’était pas forcément adressé au gouvernement, le message semble avoir été reçu. Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé lors du compte rendu du Conseil des ministres qu’il y aura «évidemment un temps d’hommage, de deuil pour les victimes». Sans toutefois donner de date.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/politique/paris-va-rendre-hommage-a-ses-habitants-emportes-par-la-pandemie-20210414_SEGF6Z6W3FB4DC3GIGRQ2HYDSM/
['politique']
Covid : traitements, les masques tombent 2
Les billets du Dr Gérard Maudrux sont repris avec son accord. Celui-ci est particulièrement important car il reprend un travail de longue haleine sur l’ivermectine Après les déboires des vaccins, voici maintenant le scandale de l’Ivermectine. Beaucoup de questions sur le rôle joué par certains et certains organismes dans l’autorisation ou non d’un médicament, où les critères médicaux et les malades sont bien peu de choses.
Les billets du Dr Gérard Maudrux sont repris avec son accord. Celui-ci est particulièrement important car il reprend un travail de longue haleine sur l’ivermectine Après les déboires des vaccins, voici maintenant le scandale de l’Ivermectine. Beaucoup de questions sur le rôle joué par certains et certains organismes dans l’autorisation ou non d’un médicament, où les critères médicaux et les malades sont bien peu de choses. Tout d’abord un grand merci à France Soir voici son article complet que je vais résumer , du grand journalisme d’investigation, et un grand merci à la Docteure Tess Lawrie, un grand médecin d’abord au service des patients. Sa dernière interview de France Soir où elle dénonce la manipulation. Traaduite par mes amis suisses de ivermectine-covid.ch. Vous vous rappelez la méta-analyse de Andrew Hill, fin 2020 ? Enthousiaste, il a même déclaré dans les journaux de la City : « dépêchez-vous, l’Ivermectine arrive, on va en manquer ». Il est ensuite chargé par l’OMS d’un rapport qui sera remis le 18 mars, l’OMS devant se prononcer fin mars. Tout le monde était optimiste. Et puis dans les réunions à l’OMS, lors des dernières réunions de travail, les participants sentent un revirement de Hill. Il est interviewé par France Soir qui trouve qu’il y a des choses qui clochent. Et puis il y a le rapport, surtout ses conclusions, qui cloche aussi. Alors on creuse, des deux côtés de la Manche pour comprendre. La syntaxe est bizarre, comme une traduction Google. Des essais sont faits, traduction du français ou de l’espagnol. Et Tess interroge l’auteur, qui avoue un co-auteur masqué, notamment pour les conclusions, ce qui est une faute grave s’il n’est pas cité comme auteur, tout comme il y a des signataires inconnus, et pas de déclaration de conflits d’intérêts, pourtant obligatoire. Il dit également avoir eu des contacts avec Madame Dominique Costagliola, de l’Inserm cf mon billet précédent . Tess Lawrie, choquée, est prête à répéter cela sous serment. Pendant que l’on réfléchit, dimanche après-midi, Mme Costagliola tweete sur l’Ivermectine. Et qu’écrit-elle ? Mot à mot la conclusion du rapport Hill ! Est-ce elle, la rédactrice ? Coïncidence ? Maintenant vous me direz que tout ceci est incohérent : que fait cette dame, farouche opposante à l’Ivermectine depuis le premier jour, avec Hill, il y a peu encore fortement défenseur du traitement ? Pas si incohérent que cela : Le financier, le patron de Hill, c’est UNITAID. Qui est la président d’UNITAID ? C’est Marisol Touraine. Est-ce que Marisol connaît l’INSERM ? Bien entendu, en tant qu’ancienne ministre de tutelle de l’organisme. Est-ce que Marisol connaît dame Costagliola ? Réponse ci-dessous. La boucle est bouclée. Voilà, ce sont des faits, rien que des faits, et il y a des enregistrements des conversations. A vous d’en tirer vos conclusions, moi je me pose des questions : Qui a rédigé les conclusions du rapport de Hill ? Quel est le donneur d’ordre ? Pourquoi ? Comment et pourquoi on va pouvoir refuser une autorisation pour un médicament dont tous les critères médicaux et scientifiques sont plus que favorables ? Il y a innocuité, et présomption d’efficacité, alors que ces autorités ont validé des produits infiniment plus toxiques et sans les mêmes présomptions d’efficacité. Quant aux conclusions modifiées d’Andrew Hill, elles n’ont qu’un but : donner des arguments à l’OMS pour gagner quelques mois. L’OMS préparerait-elle le lancement d’un appel de fonds, ne voulant pas déplaire à ses bailleurs ? Les conclusions du rapport sont ci-dessous Et la traduction Premier paragraphe, de Hill : « Cette méta-analyse de 18 ECR portant sur 2282 patients a montré une amélioration de 75 de la survie, un délai de récupération clinique plus rapide et des signes d’un effet dose-dépendant de la clairance virale chez les patients recevant l’ivermectine par rapport au traitement témoin. » RAS, affaire conclue, eh bien non, pas suffisant. Suivants, probablement auteur fantôme : « Malgré la tendance encourageante que démontre cette base de données existante, il ne s’agit pas encore d’une base de données suffisamment solide pour justifier l’utilisation ou l’approbation réglementaire de l’ivermectine. Cependant, le manque actuel de preuves de haute qualité ne fait que souligner le besoin évident d’essais cliniques supplémentaires, de meilleure qualité et à plus grande échelle, justifiés pour enquêter davantage sur l’utilisation de l’ivermectine. La dose efficace maximale d’ivermectine doit être clarifiée et les nouveaux essais cliniques doivent utiliser un régime posologique cohérent sur plusieurs jours, avec au moins 0,4 mg / kg / jour. La dose et le calendrier appropriés d’ivermectine doivent encore être évalués et les essais cliniques randomisés en cours sur l’ivermectine doivent être poursuivis jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour un examen rigoureux par les organismes de réglementation. » Voilà ce qu’on fait à un traitement qui peut guérir de la Covid. Voilà ce que font ceux qui prétendent s’occuper de notre santé, au plus haut niveau sur la planète. Qui va décider pour l’ANSM ? l’OMS ? UNITAID ? L’INSERM ? COSTAGLIOLA ? Si c’est le cas, à quoi sert l’ANSM ? Est-ce que dans cette histoire quelqu’un s’est préoccupé des malades ? Des morts ? Est-ce que l’on veut vraiment traiter la Covid ?
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/covid-traitements-les-masques-tombent-2
['société']
Y a-t-il un risque de transmission de la COVID-19 lors d'une livraison?
La question vous a peut-être traversé l'esprit quand vous avez récupéré une commande d'épicerie, un café lors d'une commande à l'auto ou encore une pizza livrée: le risque de contamination à la COVID-19 est-il important lorsque vous recevez une livraison de nourriture? Si les chances de transmission du virus par le livreur sont minces, les... Lire la suite »
La question vous a peut-être traversé l’esprit quand vous avez récupéré une commande d’épicerie, un café lors d’une commande à l’auto ou encore une pizza livrée: le risque de contamination à la COVID-19 est-il important lorsque vous recevez une livraison de nourriture? Si les chances de transmission du virus par le livreur sont minces, les experts croient qu’un certain nombre de précautions peuvent aider à minimiser les risques et offrir une tranquillité d’esprit. Lors de livraison à domicile, par exemple, il est fortement recommandé de garder une bonne distance entre le livreur et vous. «Vous n’avez qu’à lui demander de laisser la commande à la porte, a dit un professeur en science alimentaire à l’Université de Guelph Keith Warriner. Vous avez plus de chances d’être infecté par une personne que par un paquet.» Une recherche publiée dans un journal médical de la Nouvelle-Angleterre la semaine dernière suggérait que le virus peut vivre jusqu’à 24 heures sur du carton, et même jusqu’à 72 heures sur d’autres types de surface, dont le plastique. S’il y a de faibles probabilités qu’une personne infectée ait éternué ou toussé tout en manipulant la commande de nourriture, les chances que le virus soit transmis par l’emballage sont minces, a insisté M. Warriner. Il a ajouté que le lavage fréquent des mains, particulièrement avant ou après avoir manipulé la nourriture et le contenant, pouvait aussi réduire les risques. Manipuler la boîte de pizza ne devrait donc pas causer d’inquiétudes. «Quand on parle de la survie du virus, ce n’est qu’un aspect. Il doit aussi être transmis, a rappelé M. Warriner. Le risque est relativement faible. Il ne faut pas s’en faire avec ça.» En ce qui concerne la commande à l’auto, il y a aussi de minces chances qu’une personne infectée eut toussé ou éternué près de votre nourriture ou de votre breuvage, a noté M. Warriner. Si vous êtes inquiets, vous pouvez prendre certaines mesures une fois rendu à la maison, a-t-il indiqué. La nourriture ou le breuvage peut être réchauffé et vous pouvez laver vos mains avant de les manipuler. «Je crois que le risque est faible, a dit le directeur associé du centre pour les vaccins contre les maladies évitables de l’Université de Toronto, Jeff Kwong. Ils manipulent très peu la nourriture avant de vous la remettre. C’est probablement sécuritaire.» La professeure adjointe à la faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement à l’Université McGill Jennifer Ronholm a mentionné que les résultats des recherches pour répondre à ces questions ne font que commencer à rentrer. Mais comme les autres experts, elle ne croit pas qu’il y ait de risques importants. «Il n’y a que très peu, ou pas, de preuves que les personnes sont infectées de cette manière, a-t-elle dit. Si c’était le cas, nous aurions probablement déjà découvert qu’il s’agissait d’un moyen de transmission majeur. «En ce qui concerne la quantification du faible risque, il est présentement impossible de donner un chiffre exact.»
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/y-a-t-il-un-risque-de-transmission-de-la-covid-19-lors-dune-livraison/
['santé']
Comment l'épidémie a révélé les faiblesses mais aussi les forces
Vécue de façon très différente d'un territoire à l'autre, l'épidémie de coronavirus a révélé des fragilités mai
Vécue de façon très différente d'un territoire à l'autre, l'épidémie de coronavirus a révélé des fragilités mais aussi des forces : système D, solidarité, innovation. Le magazine "Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?" propose une radioscopie de la crise sanitaire à l'échelle des Outre-mer. Emmanuel Deshayes J'ai eu plein de problèmes. La maladie a eu des conséquences sur ma vésicule biliaire que l'on a dû m'enlever... Une infection au niveau des os des pieds Il a été question à un moment de couper mon pied entièrement. J'ai eu des infections aux reins, aux poumons je suis un miraculé vraiment ! Réinventer le tourisme Wamy Kouriane, opérateur touristique en Nouvelle-Calédonie. Outre-mer la 1ère Solutions "péyi" et initiatives solidaires... ...à l'heure des réseaux sociaux Experts et acteurs de terrain Karine Zabulon, présentatrice de l'émission "Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?". Outre-mer la 1ère Les invités de l'émission Outre-mer, et si on bougeait les lignes ? De gauche à droite : C. Rousseau, L. Renouf, D. Voynet, M. Latrille, G. Clavier et L. Jehel. Outre-mer la 1ère "J'allais à l'hôpital pour faire une radio et je me suis réveillé un mois plus tard", raconte Sony Clavier. En créole, les mots lui viennent plus facilement. Mais la Covid-19 a emporté des pans entiers de sa mémoire. C'est sa famille qui lui a appris qu'il avait même été transféré en Martinique car il n'y avait pas le matériel nécessaire pour le soigner en Guadeloupe. Frappé par l'épidémie en mars, ce malade guadeloupéen se remet difficilement.De l'autre côté du globe, à Nouméa, Wamy Kouriane fait monter ses passagers à bord de son minibus. Direction la tribu d'Unia dans la commune de Yaté pour visiter une ferme de cailles. La crise sanitaire a privé la Nouvelle-Calédonie de ses touristes étrangers. Pour autant, comme lui, les opérateurs touristiques n'ont pas dit leur dernier mot. "On n'y a pas échappé, on a perdu 50 de notre chiffre d'affaires, explique le responsable d'Oleti Tours. Il a fallu réadapter nos formules touristiques à notre clientèle locale." Des excursions originales pour découvrir ou redécouvrir le pays qui semblent enchanter les touristes du jour Comme partout dans le monde, la Covid-19 a bouleversé la vie des habitants Outre-mer. Mais d'un territoire à l'autre, cette épreuve a été vécue de façon très différente. Beaucoup redoutaient un "cyclone sanitaire" et la situation reste encore fragile sur le front épidémiologique en particulier à La Réunion, en Polynésie française ou aux Antilles.À court et plus long terme, les conséquences économiques et sociales de l'épidémie dans les Outre-mer inquiètent naturellement aussi les responsables politiques locaux ou nationaux. Mais si l'épidémie a révélé des vulnérabilités liées notamment à l'insularité, elle a aussi mis en lumière des forces.Face à la pénurie et à l'urgence, courant mars, on a vu très vite émerger des solutions "péyi" comme ces masques faits main par des couturières bénévoles de Boulouparis en Nouvelle-Calédonie , cette usine de stores martiniquaise qui s'est lancée dans la confection de masques en tissu ou encore ces producteurs de rhum antillais qui se sont mis à fabriquer du gel hydro-alcoolique . Pragmatisme et réactivité encore avec cet ingénieux Réunionnais d'origine mahoraise qui a mis au point un système anti-Covid pour faire respecter la distanciation à l'intérieur des bus . Il espère aujourd'hui que son prototype sera bientôt commercialisé bien au-delà de l'océan Indien.De vraies chaînes de solidarité se sont également mises en place à l'image de la communauté "Loka-Lité" en Guadeloupe . Le groupe d'entraide est né fin mars sur les réseaux sociaux. il réunit agriculteurs, producteurs, commerçants et clients désireux de consommer local durant le confinement. Un élan de générosité à l'origine de nombreuses initiatives positives Le petit monde du spectacle a applaudi enfin à la création de la plateforme digitale "Spektak" en julllet dernier. Elle a été créée par une société de production audiovisuelle guadeloupéenne pour valoriser les artistes caribéens, privés de scène ou de studio. Des contenus vidéo payants sur des concerts, des spectacles de danse, des pièces de théâtre ou encore des documentaires y sont désormais disponibles.Les Outre-mer ont surtout été cités en exemple pour leur gestion du risque sanitaire. Treize chercheurs de différentes institutions se sont notamment penchés sur les effets du couvre-feu et des confinements locaux pris en Guyane . S'ils ont eu un lourd impact sur l'économie du territoire, ils se sont avérés plutôt utiles et pourraient servir de modèle pour déterminer les stratégies nationales dans les prochains mois.L'occasion de porter un autre regard sur cette épidémie et tenter de faire bouger les lignes Autour de Karine Zabulon, présentatrice de l'émission, sur le plateau ou en duplex, des experts partageront leurs points de vue et leurs enseignements pour l'après-Covid : le Dr Cyril Rousseau, épidémiologiste en Guyane, Laurent Renouf, délégué général de la FEDOM, qui évoquera la situation économique des Outre-mer ou encore le Pr Louis Jehel, Chef du Département de Psychiatrie et Addictologie au CHU de Martinique, qui parlera notamment de ses initiatives en matière de soutien psychologique ou pour venir en aide aux salariés dans les entreprises.Invités également à débattre : Dominique Voynet, ancienne ministre, médecin de formation et directrice de l'ARS Mayotte, Gaby Clavier, secrétaire général de l'Union des travailleurs de la santé UGTG en Guadeloupe, et Moa Latrille, cette jeune cheffe d'entreprise réunionnaise, co-fondatrice d'une start-up spécialisée dans la réalité virtuelle.L'émission sera diffusée prochainement sur les antennes des 1ère et sur le Portail des Outre-mer.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/covid-19-comment-l-epidemie-a-revele-les-faiblesses-mais-aussi-les-forces-des-outre-mer-893644.html
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Covid-19 en France : 3594 patients en réanimation, la décrue se poursuit
Le nombre de patients hospitalisés en réanimation continue sa baisse ce mardi 1er décembre avec 3594 lits occupés, contre 3739 la veille. Dans ses dernières projections, l'Institut Pasteur prévoit 1600 à 2600 lits de soins critiques occupés par les malades du Covid le 15 décembre.
La décrue se confirme dans les services de "réa". Le nombre de malades continue de diminuer, à 3594, contre 3739 lundi, selon les données de Santé publique France publiées ce mardi 1er décembre. 234 patients sont entrés en service de réanimation ces dernières 24 heures, contre 196 dimanche. Selon les plus récentes projections de l'Institut Pasteur transmises mardi à l'AFP, entre 1600 et 2600 patients devraient être hospitalisés en réanimation à la mi-décembre en France, soit dans le bas de la fourchette que s'est fixé le gouvernement pour lever la plupart des mesures de confinement. Le nombre de personnes hospitalisées a légèrement décru, à 27.611 contre 28.229 la veille, après un pic de plus de 33.000 patients atteint le 16 novembre dernier. Le taux de positivité proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées poursuit lui aussi son repli, à 10,8 , contre 10,9 la veille et 13,1 sept jours auparavant.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-en-france-confinement-deuxieme-vague-3594-patients-en-reanimation-la-decrue-se-poursuit-2171681.html
['santé']
La Belgique annonce la fin de plusieurs mesures de lutte contre le Covid-19
Le reflux de la cinquième vague permet de supprimer le masque pour les enfants de moins de 12 ans et une ouverture sans limitation des commerces.
La société belge s’impatientait et les politiques semblaient soulagés, vendredi 11 février, en lui annonçant que, dès la fin de la semaine prochaine, le pays connaîtrait un net assouplissement des mesures destinées à endiguer la pandémie de Covid-19. « Nous ne relâchons pas tout et nous avançons progressivement », a commenté le premier ministre Alexander De Croo. Un propos prudent, destiné à respecter les différentes sensibilités qui se manifestaient parmi les responsables, mais assorti d’un message optimiste : « Nous avons fait un pas énorme. » Lire aussi Article réservé à nos abonnés En Wallonie, des médecins lancent le débat sur la « priorité absolue » accordée aux patients atteints du Covid-19 Plusieurs décisions marquent, en effet, le reflux de la cinquième vague, lequel avait été confirmé le matin même par les autorités sanitaires. Cafés et restaurants ne devront plus respecter une heure de fermeture imposée, tous les événements publics à l’intérieur et à l’extérieur seront à nouveau possibles et la vie nocturne reprendra également avec la réouverture des clubs et des discothèques. Les magasins de nuit pourront également rester ouverts sans restriction et les achats ne connaîtront plus de limitation. Dans les écoles, les enfants de 6 à 12 ans ne devront plus porter le masque, qui restera, en revanche, obligatoire pour les plus grands. De nombreux enseignants réclamaient une levée généralisée de cette mesure de plus en plus néfaste, selon eux, pour les apprentissages. Télétravail recommandé Enfin, le télétravail est, désormais, simplement « recommandé » et non plus obligatoire. Le patronat espérait une levée complète de la mesure, mais il se réjouit d’avoir été en partie entendu. « Cette décision permettra de renouer le lien avec l’entreprise, mais aussi de recréer du lien social avec les collègues, ce qui était une attente forte, avancée par de nombreux collaborateurs pour leur équilibre et leur santé mentale », relevait vendredi l’Union wallonne des entreprises. Les organisations patronales promettent, en tout cas, à ceux qui s’accommodaient très bien du travail à distance « une réflexion au niveau de chaque entreprise ». Retrouvez le reportage : Article réservé à nos abonnés en Belgique, le secteur culturel manifeste contre la fermeture des salles imposée par le gouvernement Si certains responsables proposaient d’abandonner aussi l’usage du passe sanitaire, le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke, a résisté. Le passe restera donc obligatoire pour se rendre au spectacle ou au restaurant, et pour participer à une activité extérieure regroupant plus de cent personnes. A partir de mars, il ne sera, en outre, plus valable pour ceux qui seront vaccinés depuis plus de cinq mois et n’auront pas reçu une troisième dose de vaccin, le « booster ». Une troisième dose assure, en revanche, un passe d’une durée illimitée. Il vous reste 38.18 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/12/la-belgique-annonce-la-fin-de-plusieurs-mesures-de-lutte-contre-le-covid-19_6113398_3244.html
['environnement']
L'isolement obligatoire ? "La population va arrêter de se faire tester", craint Martin Blachier
PRODUCTIF Le président de la République veut que les personnes positives au Covid-19 soient isolées "de manière plus contraignante". L’épidémiologiste Martin Blachier craint surtout une baisse des tests si cette mesure était mise en place.. Santé : video, L'isolement obligatoire ? "La population va arrêter de se faire tester", craint Martin Blachier.
L'isolement obligatoire ? "La population va arrêter de se faire tester", craint Martin Blachier CONTRE-PRODUCTIF Le président de la République veut que les personnes positives au Covid-19 soient isolées "de manière plus contraignante". L’épidémiologiste Martin Blachier craint surtout une baisse des tests si cette mesure était mise en place. Contraindre les personnes diagnostiquées positives au Covid-19 pourrait avoir une conséquence négative sur... le nombre de tests réalisés. C'est en tout cas que qu'avancent certains épidémiologistes au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, qui a appelé "le gouvernement et le Parlement" à prévoir "les conditions pour s’assurer de l’isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante". Mais "d’un point de vue épidémiologique", une telle mesure n’aurait soit aucun effet, "soit empirerait" la situation, avertit le médecin spécialiste de santé publique, Martin Blachier, auprès de LCI. Toute l'info sur La France face à son deuxième confinement En effet, l’épidémiologiste se dit "convaincu que la population va arrêter de se faire tester si jamais elle sait qu’il y a quelque chose d’hyper contraignant et qu’elle va être contrôlée derrière". "Ce serait alors le meilleur moyen d’écrouler le nombre de tests. Il y aura donc encore plus de personnes positives non diagnostiquées, ce qui est le vrai problème." Mieux vaut faire une large campagne de dépistage antigénique - Martin Blachier Car Martin Blachier l’assure : le virus ne circule pas à cause des personnes conscientes qu’elles sont porteuses du virus. "Tous les lieux de contamination, comme les bars ou les restaurants, sont fermés, donc ils ne peuvent y contaminer personne", rappelle-t-il. "Il ne reste donc que le travail et les fêtes de famille, mais je pense que les personnes positives ne vont pas contaminer volontairement leurs proches. Je ne suis pas sûr qu’il y ait grand monde, testé positif, qui va faire exprès d’aller contaminer ses vieux parents ou son entourage." L’épidémiologiste se dit donc "opposé à l’isolement obligatoire". "Si c’est pour emmerder les personnes positives pour ne pas qu’elles aillent se promener ou acheter une baguette, je ne vois pas trop l’avantage" d’une telle mesure, déplore-t-il, convaincu que cela engendrerait encore plus de tensions dans le pays "en braquant tout le monde". Lui milite, au contraire, pour augmenter encore le nombre de tests. "Mieux vaut faire une large campagne de dépistage antigénique dans des communautés qui se contaminent plutôt que de forcer un isolement", certifie Martin Blachier. Idèr Nabili
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/l-isolement-obligatoire-la-population-va-arreter-de-se-faire-tester-craint-martin-blachier-2171082.html
['santé']
Coronavirus : "Les enfants sont malades du confinement", selon le Pr Cohen
Le pédiatre Robert Cohen parle "d'épidémie psychologique" et demande à ce que les écoles restent ouvertes le plus longtemps possible.
Publié le 29/01/2021 à 09:03 Fermer les écoles aurait des conséquences sanitaires "très graves", avertit le Pr Robert Cohen sur RTL, ce vendredi 29 janvier. Le pédiatre vient de publier un long manifeste avec la Société française de pédiatrie demandant un maintien des établissements scolaires ouverts dans la perspective d'un troisième confinement. "Le coût de ces confinements pour les enfants est considérable. Il y a de plus en plus d'hospitalisations pour des pathologies psychologiques : dépressions, tentatives de suicide... On peut parler d'une épidémie. ... Les enfants sont malades du confinement", a affirmé le Pr Cohen. Certes, des contaminations ont lieu dans les écoles mais elles ont joué "un rôle complètement mineur" dans la dynamique de l'épidémie jusqu'à présent. Cependant, Robert Cohen ne s'oppose pas à leur fermeture "à tout prix" mais souligne que cette mesure ne devrait être employée qu'en "dernier recours". "Si on se trouve dans une situation à l'anglaise ou à l'israélienne, ça fait partie des mesures possibles", convient-il. Mais c'est "le dernier curseur qu'il faut utiliser".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-les-enfants-sont-malades-du-confinement-selon-le-pr-cohen-7800962421
['style']
Covid-19 : le gouvernement envisage un couvre-feu nocturne dans certaines régions
Un nouveau Conseil de défense sanitaire se tient mardi matin. Seule hypothèse exclue, celle d'un reconfinement général.
La question d'un éventuel couvre-feu nocturne à Paris, en petite couronne, voire dans d'autres métropoles, sera au programme du Conseil de défense sanitaire à l'Élysée mardi 13 octobre matin, a appris franceinfo de sources gouvernementales. >> Covid-19 : suivez en direct les dernières informations sur l'épidémie et ses conséquences. L'hypothèse de reconfinements locaux ou de limitation à quelques personnes des rassemblements dans la rue, pour tenter d'endiguer l'épidémie de coronavirus, sera aussi étudiée. Seule hypothèse exclue, celle d'un reconfinement général. "Mettre fin au tournis de la communication gouvernementale" Les ministres en première ligne ont rendez-vous mardi soir à Matignon, pour étudier la mise en oeuvre pratique des mesures qui seront annoncées par Emmanuel Macron, dans son interview mercredi à 20 heures. "Il veut redonner le cap de la vie avec le virus et mettre fin au tournis de la communication gouvernementale", a assuré un proche du chef de l'État.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-gouvernement-envisage-un-couvre-feu-nocturne-dans-certaines-regions_4139659.html
['santé']
Le boxeur Souleymane Cissokho lance une application pour aider les boxeurs à s'en sortir face à la crise de la covid-19
Si Souleymane Cissokho, médaillé de bronze olympique aux JO de Rio en 2016, fait partie des boxeurs français les mieux lotis pour affronter la crise sanitaire de la Covid-19, les conditions
Si Souleymane Cissokho, médaillé de bronze olympique aux JO de Rio en 2016, fait partie des boxeurs français les mieux lotis pour affronter la crise sanitaire de la Covid-19, les conditions d’entraînement et de déplacement pour les athlètes, même à son niveau, ne sont pas toujours simples. Et c'est parce qu'il a conscience de ces difficultés rencontrées par lui et d'autres boxeurs que le Français, déjà très engagé dans le milieu de la boxe, va lancer une application afin de les soutenir financièrement. Alors que vous deviez vous rendre aux Etats-Unis pour un combat le 7 novembre, vous n'avez pas été autorisé à prendre l’avion. Qu’est-ce qui s’est passé ? Souleymane Cissokho : "Oui, j’avais un combat de prévu aux Etats-Unis le 7 novembre. En tant que sportif de haut niveau, j'ai une exception qui me permet de voyager et qui m’autorise donc à entrer sur le sol américain, mais quand je suis arrivé à l’aéroport, on m'a dit que je ne pouvais pas aller aux Etats-Unis sans visa. On m'a refusé de prendre mon vol. Mais je n’ai pas lâché. J'ai bataillé car je voulais malgré tout aller aux Etats-Unis pour finir mon camp d'entraînement initialement prévu afin d’être prêt pour mon combat du 7 novembre, et surtout je voulais arriver bien avant pour me caler à l’heure américaine. J’ai ensuite fait une demande de visa avec une avocate à l'ambassade, qu’on m’a refusé. J’ai effectué une nouvelle demande pour un autre type de visa, pensant avoir plus de chance. C’est passé mais je n'avais rendez-vous qu'en janvier. C'est incroyable ! J'ai alors fait intervenir un intermédiaire qui travaille avec la ministre des sports. Au niveau de la France, ils leur ont donc mis un peu la pression pour qu'ils valident ma demande de visa, en mettant en avant que c'était un combat important, et que mon dernier combat remontait à septembre 2019, soit plus d’un an." Mais vous avez finalement réussi à partir SC : "J’ai réussi à avoir un rendez-vous un peu plus tôt, mais je n’avais toujours pas le visa, malgré qu’il soit accepté. Je l'ai reçu le mardi 3 novembre mais c’était trop tard pour mon combat puisqu’il faut arriver une semaine avant sur place pour suivre les mesures sanitaires. Tout cela m'a dégoûté. Je devais avoir la tête entièrement concentrée sur mon combat et résultat, j'ai fait de nombreux d’allers-retours au consulat, et beaucoup de paperasse. J’ai dépensé beaucoup d'énergie pour au final ne pas boxer." Vous vous entraînez donc actuellement aux Etats-Unis ? SC : "Oui, je suis quand même parti aux Etats-Unis, car j'ai un autre combat à préparer et en France, avec le confinement, c’est un peu plus compliqué de s’entraîner dans de très bonnes conditions." Vous avez pourtant le statut de sportif professionnel, en quoi est-ce compliqué de s’entraîner en France ? SC : "Dans nos entraînements, il n’y a pas que la partie boxe, il y a aussi la préparation physique. Avec le confinement, les salles de boxe en France ne sont pas toutes ouvertes et elles ne sont pas forcément dotées de salle de sport équipées pour la préparation physique de haut niveau." Souleymane Cissokho, à Nantes, le 28 septembre 2019. Maxime Le Pihif/SIPA Il y a quelques mois, vous prôniez pour un statut professionnel des boxeurs, afin de mieux les soutenir, puisque encore aujourd’hui, ils ne sont payés que lorsqu’ils combattent. Où cela en est-il ? SC : "Un groupe de travail a été lancé avec la ligue professionnelle et un syndicat pour les boxeurs professionnels vient d’être créé à l’initiative de quelques boxeurs. De mon côté, je suis en train de créer une application, Boxium app, afin d’aider les boxeurs à avoir une petite entrée d'argent de temps en temps en faisant du sparring-partner. Le principe est que ceux qui ont un peu plus d'argent vont donner un petit quelque chose à des sparring pour les aider dans leur quotidien. Par exemple, moi je m'en sors bien financièrement, et j'ai besoin d'un sparring, je vais donc chercher mon partenaire sur l’appli. On a l'habitude de la gratuité en France pour les sparring-partners alors qu'aux Etats-Unis, c’est un métier. Alors, pourquoi ne pas faire pareil en France. Et c’est bénéfique pour tout le monde. à voir aussi Souleymane Cissokho : "Alors même que j'ai des sponsors, je vis sur mes économies, alors que dire de ceux qui n'ont ni sponsors, ni combat" Dans ce projet, il y a aussi Boxium manager, qui s’adresse autant aux boxeurs qu’aux autres athlètes qui en ont besoin. Boxium manager va leur permettre de ne plus penser aux sponsors, à la communication ou aux autres problèmes du quotidien. Une autre personne s'en chargera et les athlètes pourront se concentrer sur leur préparation et leurs compétitions. Je suis en contact avec de nombreux athlètes qui me confient leurs doutes. Certains sont qualifiés pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo mais n'ont pas de sponsors. C'est dingue car ils donnent tout, et derrière ils n’ont pas forcément les atouts pour être au mieux. Quand tu pars en compétition, tu dois partir confiant, être à 100 focus sur la compétition, et tu ne dois pas penser à ces à-côtés."
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/boxe/le-boxeur-souleymane-cissokho-lance-une-application-pour-aider-les-boxeurs-sen-sortir-face-la
['sport']
Docteur Cuomo et Mister Andrew : les déboires du gouverneur de New York, accusé de harcèlement sexuel, sous fond de campagne électorale
Andrew Cuomo était le héros de la lutte contre le Covid-19. Le gouverneur de New York est aujourd’hui en disgrâce. Accusé de harcèlement sexuel, il aurait aussi occulté les réalités de l’épidémie. Eclairage.
Docteur Cuomo et Mister Andrew : les déboires du gouverneur de New York, accusé de harcèlement sexuel, sous fond de campagne électorale Amérique Philippe Paquet AFP Andrew Cuomo était le héros de la lutte contre le Covid-19. Le gouverneur de New York est aujourd’hui en disgrâce. Accusé de harcèlement sexuel, il aurait aussi occulté les réalités de l’épidémie. Eclairage.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/amerique/docteur-cuomo-et-mister-andrew-les-deboires-du-gouverneur-de-new-york-accuse-de-harcelement-sexuel-6045056ad8ad5809d0c4bd8d
['international']
Covid-19 : de nouveaux contrôles aux frontières visent les voyageurs européens
Depuis samedi 23 janvier minuit, tous les voyageurs en provenance de l’Union européenne doivent présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant leur arrivée dans les ports et les aéroports français.
Depuis dimanche 24 janvier, la France a mis en place de nouvelles règles aux frontières. Elles concernent même les voyageurs en provenance de l’Union européenne, qui doivent présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant leur arrivée dans les ports et les aéroports français.Camille Guttin, journaliste France Télévisions est en direct de l’aéroport de Paris - Charles de Gaulle Val-d'Oise . Auparavant, ce test PCR négatif s’appliquait aux voyageurs extra-européens , rappelle-t-elle. Pas d’isolement obligatoire Les contrôles s’effectuent au départ, par les compagnies aériennes et, à l’arrivée, il n’y a pas d’isolement de sept jours obligatoire. En revanche, ici à Roissy, depuis ce matin, 25 officiers de la protection civile vérifient la conformité des tests Covid , ajoute la journaliste.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/covid-19-de-nouveaux-controles-aux-frontieres-visent-les-voyageurseuropeens_4270253.html
['politique', 'santé']
Bruce Ykanji : " Je suis contre la présence de la breakdance aux JO 2024 "
Danseur et chorégraphe, le fondateur de l’événement international Juste Debout, annulé en raison de la crise due au Covid-19, défend, dans un entretien au « Monde », la nature artistique du hip-hop.
Bruce Ykanji, à Montreuil Seine-Saint-Denis , en 2019. AURÉLIE CHANTELLY La rencontre internationale de danses hip-hop Juste Debout ayant été annulée en 2020, son créateur, le danseur et chorégraphe Bruce Ykanji, a lancé le 24 mars sur le compte Instagram de l’événement un programme intitulé « Renaissance pour sortir de la crise ». Dans quel contexte « Renaissance » intervient-il, un an après le début de la crise sanitaire ? C’est un contexte de résistance. Juste Debout, dont je voulais changer le format pour fêter ses 20 ans en 2022, traverse une nouvelle crise. Il y a eu celle de l’adolescence, lorsqu’en 2015 il a fallu affronter la fermeture de la salle de Paris-Bercy pendant un an et donc tout arrêter. Il y a celle liée aujourd’hui au Covid, qui est la crise de l’âge adulte. Je ne suis pas quelqu’un qui se tourne vers le passé. Pas question de traîner des boulets mais de se projeter, de rêver. Avec le programme Renaissance, j’utilise un terme français que j’assume, car je suis français d’origine camerounaise. Au-delà du lien avec l’histoire de France, j’ai aussi envie de dire que le Juste Debout renaît comme un phénix de ses cendres. C’est sans doute un peu prétentieux, mais nous avons ce sentiment que rien ne sera plus comme avant. Le numérique va devenir prépondérant et il faut se projeter dans une nouvelle ère. Le prochain Juste Debout n’aura pas lieu en France, mais aux Etats-Unis ou aux Emirats arabes unis. Pour quelles raisons ? Lorsque j’ai dû annuler l’édition 2020, je n’ai pas eu un mot de soutien des institutions françaises. A l’exception de la Mairie de Paris, qui subventionne à hauteur de 5 sur un budget global de 800 000 euros, silence radio du ministère de la culture. Un événement danse avec 16 000 spectateurs présents chaque année, 4 000 étrangers de passage pendant une semaine, plus de deux cents danseurs en scène, ça ne les intéresse pas. C’est honteux ! Nous n’avons jamais été subventionnés par la culture et la région. Cela fait quelques années que ma colère monte. Ils ne sont jamais venus nous voir et nous traitent de commerçants de la danse. Oui, on fait du business et on n’en a pas honte. On fait vivre la danse et les danseurs. Par ailleurs, il y a une tendance aujourd’hui à nous renvoyer vers le sport, alors que la danse hip-hop est un art. Pour se débarrasser de nous, nous minimiser, on nous met sur la touche sportive. Lire aussi Entretien avec Bruce Ykanji Cette étiquette sportive n’est-elle pas une conséquence de la présence de la breakdance aux Jeux olympiques 2024 ? Il vous reste 52.25 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/04/14/bruce-ykanji-je-suis-contre-la-presence-de-la-breakdance-aux-jo-2024_6076712_3246.html
['culture/loisir']
Covid long : la double peine des patients hospitalisés
Les symptômes du Covid-19 s’inscrivent dans la durée. D’après une nouvelle étude, plus de la moitié des patients hospitalisés conserveraient toujours des...
Fièvre, pertes du goût et de l’odorat, essoufflements, douleurs thoraciques Lorsque l’on contracte le coronavirus, de nombreux symptômes peuvent se manifester. Dans la plupart des cas, la maladie se développe sous une forme légère et les signes cliniques disparaissent assez vite. Mais pour certains, ces symptômes peuvent persister pendant plusieurs semaines ou mois après la contamination. C’est ce que l’on appelle le Covid long et il se pourrait qu’il soit encore plus long qu’on ne l’imagine. D’après une nouvelle étude publiée dans la revue Clinical Microbiology and Infection, 60 des patients hospitalisés présenteraient toujours un voire des symptômes six mois après l’infection. Fatigue, gênes respiratoires et douleurs Pour mener à bien cette étude, les chercheurs de l’Inserm, de l’AP-HP et de l’Université de Paris ont suivi 1137 malades sur le long terme après leur sortie de l’hôpital. Ces derniers étaient invités à se rendre à des contrôles médicaux trois et six mois après leur infection. L’objectif de ces check-up ? Rechercher la présence de symptômes persistants tels que la fatigue, les difficultés respiratoires ou musculaires, la perte de goût et d’odorat. Résultat, plus de la moitié 60 des patients étaient toujours affectés par un symptôme six mois après l’infection. Un quart d’entre eux présentaient encore trois symptômes ou plus et 2 ont dû être hospitalisés à nouveau. Parmi les manifestations cliniques les plus fréquentes, on retrouve principalement la sensation de fatigue et les gênes respiratoires, ainsi que les douleurs musculaires et articulaires. Plus la forme est grave, plus le Covid est long Autre constat, et pas des moindres : les chercheurs ont observé une corrélation entre la sévérité initiale de la maladie et la persistance à long terme des symptômes. En effet, les personnes qui présentaient plus de trois symptômes six mois après l’infection étaient principalement des patients dont la maladie avait nécessité un séjour en réanimation dans le passé. En résumé, plus le Covid est sévère plus il a de risque de durer dans le temps. En outre, toujours selon la même étude, les femmes auraient plus de risques que les hommes de souffrir de symptômes persistants. Les auteurs de l’étude aimeraient prolonger leurs travaux afin d’établir un bilan dix-huit mois après l’infection. "Les mécanismes à l’origine de cette persistance des symptômes, alors que l’organisme s’est débarrassé du virus, ne sont toujours pas clairs. Nous allons poursuivre le suivi des patients en proposant également des tests évaluant les fonctions neuro-cognitives",explique Jade Ghosn, coordinatrice de la cohorte et professeure au sein du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat Claude-Bernard AP-HP, dans un communiqué. Espérons que les résultats soient moins inquiétants un an et demi après l’infection À lire aussi : Covid-19 : un patient sur trois souffre d’anxiété après l’infection Covid long : vacciner permettrait de diminuer les symptômes Covid-19 : un nouveau symptôme découvert chez les seniors
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-long-60-des-patients-hospitalises-ont-toujours-un-symptome-six-mois-apres-2112927
['santé']
Covid-19: le Conseil scientifique doit-il accueillir un vétérinaire?
Loïc Dombreval, député de la majorité et vétérinaire, estime que les vétérinaires n'ont pas pu jouer le rôle qu'ils auraient dû dans la gestion de la pandémie de coronavirus.
COVID - Pour Loïc Dombreval, les vétérinaires ont tout autant leur rôle à jouer que les médecins dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Le 30 octobre dernier, ce député LREM, président du groupe sur la condition animale à l’Assemblée nationale, a pris la plume pour écrire au président Emmanuel Macron, lui demandant d’intégrer un membre du corps vétérinaire dans le conseil scientifique spécialement créé en mars 2020 pour faire face au nouveau coronavirus. Car Loïc Dombreval est vétérinaire de formation. Pour lui, il ne faut pas oublier que l’origine du virus, NDLR est animale . Il a accepté d’expliquer au HuffPost les enjeux à court et long terme d’intégrer ces médecins spécialistes des animaux, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article. Sans vouloir remettre en cause la gestion de l’épidémie en France, le député LREM rappelle que d’autres pays ont choisi d’intégrer un vétérinaire à la réflexion sur le Covid-19, comme en Allemagne ou en Chine. Dans le conseil scientifique français, il y a bien entendu des médecins, un épidémiologiste mais aussi un anthropologue, un sociologue ou encore un spécialiste des nouvelles technologies. Une diversité de profils que pourrait compléter à merveille l’un de ceux que Loïc Dombreval considère comme les spécialistes des coronavirus, les vétérinaires. Les moyens vétérinaires peu utilisés Loïc Dombreval déplore qu’il ait fallu plusieurs mois pour faire appel aux laboratoires vétérinaires, pourtant à disposition des autorités. Les coronavirus, les laboratoires savent en diagnostiquer autant qu’il en existe, pour eux c’est la routine , nous explique-t-il. Une perte de temps précieux dans la course au dépistage massif. Il regrette également qu’aucun vétérinaire n’ait été rappelé dans le cadre de la réserve sanitaire. Une information confirmée par l’Ordre national des vétérinaires. Ils étaient en effet plus de 5000 à s’être inscrits sur une liste complémentaire mais aucun d’entre eux n’a été contacté via cet outil. Pourtant, Loïc Dombreval insiste sur l’importance du travail vétérinaire pour éviter les zoonoses, quand les maladies infectieuses passent de l’animal à l’homme. Il rappelle à quel point ils sont habitués à traiter des épidémies sur de très larges populations, environ tous les cinq ans , citant la grippe aviaire, la rage ou encore la fièvre aphteuse. Le député rappelle un chiffre édifiant: 75 des maladies infectieuses émergentes chez l’homme pourraient être transmises par les animaux. Loïc Dombreval plaide donc pour une vision à long terme: des épidémies, il y en aura d’autres . À voir également sur Le HuffPost: Le métier de vétérinaire en campagne est plus difficile que ce qu’il paraît
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-le-conseil-scientifique-doit-il-accueillir-un-veterinaire_fr_5fbe85f1c5b66bb88c63659a?utm_hp_ref=fr-politique
[]
L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 1er juin en France
Malgré les oppositions, le gouvernement a obtenu l’aval du Parlement pour proroger ce régime d’exception. Plus de 80 000 morts dus au Covid-19 sont désormais officiellement recensés dans le pays.
Alors que la France a franchi mardi 9 février le seuil des 80 000 morts du Covid-19, le Parlement a donné son feu vert à une prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin, malgré l’opposition de la droite comme de la gauche. La majorité n’a pas fait le plein et le projet de loi de prorogation a été validé à l’Assemblée par 278 votes pour, 193 contre et 13 abstentions. Créé en mars 2020 face à l’épidémie de Covid-19, l’état d’urgence sanitaire sert notamment de base juridique au couvre-feu national à 18 heures. Ce régime « boîte à outils » permet aussi les mesures de restriction ou d’interdiction de déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que des confinements partiels ou complets de la population. Hasard du calendrier, cette prolongation a été votée le jour où le pays a dépassé officiellement les 80 000 morts depuis le début de la pandémie. Entre lundi et mardi, 439 malades du Covid-19 sont morts à l’hôpital, portant le total à 80 147 victimes, selon l’agence sanitaire Santé publique France. Suivre les chiffres de la pandémie en France mis à jour le En moyenne, au , personnes sont diagnostiquées positives chaque jour. Personnes testées dont déclarées positives Ces dernières 24h, personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital. Ehpad Hôpitaux nouveaux cas ont été notifiés à Santé Publique France ces dernières 24 heures soit cas confirmés depuis mars décès ont été comptabilisés depuis mars dont dans les Ehpad personnes en réanimation ces dernières 24h patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés, dont en réanimation. Hospitalisés En réanimation Pour en savoir plus sur les chiffres Les précautions à prendre Le nombre de morts du Covid-19 à domicile n’est pas encore connu. Les données de mortalité dans les hôpitaux et Ehpad sont issues de Santé publique France. A plusieurs reprises, l’organisme a dû revoir à la baisse le bilan en Ehpad, en raison d’erreurs de saisie. Ces corrections n’apparaissent pas dans notre graphique - les valeurs négatives ont été remplacées par des valeurs nulles. Les données du dépistage proviennent du fichier Sidep et incluent les résultats des tests RT-PCR et des tests antigéniques. Elles sont calculées à partir d’une moyenne glissante, sur une semaine, afin de lisser les fluctuations liées au nombre de tests pratiqués les week-end. Les données les plus récentes sont susceptibles d’être consolidées. Le nombre de personnes testées correspond au nombre de personnes ayant réalisé au moins un test pendant une période de sept jours et qui n ont jamais été déclarées positives dans les 60 jours précédant ce test. Le nombre de personnes déclarées positives correspond au nombre de personnes qui présentent un test positif pour la première fois ou plus de 60 jours après un précédent test positif, pour prendre en compte les cas de réinfections. L’exécutif n’hésitera « pas à prendre responsabilités » en cas de « dégradation forte et rapide » des indicateurs sanitaires, a affirmé le premier ministre, Jean Castex. Notamment pour faire face aux variants, « les prorogations successives sont une nécessité, pas un échec, pas un gadget », a insisté le secrétaire d’Etat Adrien Taquet devant les députés. L’urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet, puis réinstaurée le 17 octobre. Le Parlement l’a prorogée une première fois jusqu’au 16 février, puis mardi jusqu’au 1er juin. Sous le feu des critiques Quasiment tous les députés hors majorité ont voté contre. Les parlementaires ont relayé la lassitude de la population et le ras-le-bol des restaurateurs, stations de ski ou encore des étudiants, voire les menaces de désobéissance. Au-delà, droite comme gauche dénoncent une « banalisation » de ce régime particulier. Le gouvernement « ne doit pas nous entraîner dans des tunnels où le Parlement ne peut se réunir et évaluer l’action publique », a fait valoir le député Philippe Gosselin Les Républicains . Le Sénat, dominé par la droite, avait donné son accord en première lecture pour une prorogation jusqu’au 3 mai et prévu un vote du Parlement au bout d’un mois en cas de reconfinement, en vain. Le communiste Stéphane Peu s’est dit « inquiet de l’accoutumance du gouvernement au régime dérogatoire à l’Etat de droit », dans lequel « la France se sera trouvée le plus clair de son temps depuis 2015 », avec alors l’état d’urgence post-attentats. Les députés de La France insoumise se sont, eux, élevés contre « une forme de dictature, la concentration des pleins pouvoirs entre les mains d’un homme » et, selon les mots de François Ruffin, « d’un conseil de défense anonyme » qui prend les décisions stratégiques. « Ce n’est plus possible qu’un seul, Emmanuel Macron, décide pour tout le monde », a estimé aussi le patron du Parti socialiste, Olivier Faure. Comme d’autres associations de défense des libertés publiques, la Ligue des droits de l’homme s’élève contre une « dérive autoritaire et la prédominance donnée à l’exécutif avec l’affaiblissement des contre-pouvoirs institutionnels et citoyens ». Le gouvernement pas l’arme au pied Le ministre de la santé, Olivier Véran, a assuré comprendre la « lassitude », sa collègue Brigitte Bourguignon la « partage pleinement ». Mais M. Véran a jugé l’échéance du 1er juin « cohérente au regard de la dynamique de l’épidémie », le temps que « la campagne de vaccination produise pleinement ses effets ». La population française vaccinée Part de la population de 16 ans et plus totale ayant reçu au moins une dose au . Sur les 16 ans et Sur la pop. totale depuis la veille Au total, personnes ont reçu au moins une dose d'un vaccin contre le Covid-19, et personnes ont reçu une seconde dose en France depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020. Parmi elles, résidents d'Ehpad établissement d’accueil pour personnes âgées dépendantes et d'USLD unité de soins de longue durée ont reçu une première injection et résidents ont bénéficié de deux injections. : les vaccins contre le Covid-19 aujourd'hui disponibles sont autorisés pour les personnes de 16 ans et plus. : personnes identifiées a priori par la Cnam comme résidant en Ehpad/USLD ou dont le lieu de vaccination est codé Ehpad/USLD, ou plus de 65 ans dont le numéro de Finess du lieu de vaccination correspond à un Ehpad/USLD Source : Santé Publique France Le ministre répète aussi que seules les « mesures nécessaires et proportionnées à la catastrophe sanitaire » sont prises. Et le rapporteur Jean-Pierre Pont La République en marche de juger que ceux votant contre la prolongation « s’opposent à la lutte contre ce virus et à la protection de la population contre ce virus » un « chantage à la responsabilité » dénigré à gauche comme à droite. « Si nous discutons, on nous accuse d’être des démagogues ou des traîtres sanitaires à la nation », a dénoncé Jean-Christophe Lagarde Union des démocrates et indépendants . Au sein même de la majorité, quelques nuances se font entendre. Le groupe MoDem, dont deux députés se sont abstenus, a réclamé « la transparence dans les réponses et les chiffres ». « Nous ne pouvons pas donner tous les trois ou quatre mois de chèque en blanc au gouvernement », a tonné Olivier Becht, patron du groupe allié Agir, qui ne voit pas la France « traverser toute l’année 2021 uniquement avec des mesures de confinement, de déconfinement, de reconfinement ou de couvre-feu ». L’Assemblée nationale s’apprête à modifier le 1er mars son propre règlement intérieur, pour prévoir durablement comment organiser ses travaux « en période de crise » de tout type. La carte de l'épidémie en France Survolez Touchez les départements pour obtenir plus d'informations, données mises à jour le Hospitalisations Réanimations Morts Par habitant ou valeur brute Paris petite couronne Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte Source : Santé Publique France SPF Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/02/09/feu-vert-du-parlement-a-la-prolongation-de-l-etat-d-urgence-sanitaire-jusqu-au-1er-juin_6069362_1651302.html
['santé']
Coronavirus: la police de Namur sanctionnera les rassemblements de plus de 10 personnes
La situation sanitaire est préoccupante tant en province de Namur que sur le territoire de la ville de Namur, a indiqué le bourgmestre lors du point sur l’évolution épidémiologique, qui précède chaque séance du conseil communal.
Face à l’augmentation des contaminations et des hospitalisations liées au covid-19, la police de Namur sanctionnera à nouveau les rassemblements de plus de 10 personnes, a annoncé le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, à l’entame du conseil communal mardi soir. La situation sanitaire est préoccupante tant en province de Namur que sur le territoire de la ville de Namur, a indiqué le bourgmestre lors du point sur l’évolution épidémiologique, qui précède chaque séance du conseil communal.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/362496/article/2021-03-23/coronavirus-la-police-de-namur-sanctionnera-les-rassemblements-de-plus-de-10
[]
Le Covid a-t-il flambé en Polynésie après la visite d’Emmanuel Macron ?
Aucune hospitalisation mi-juillet, près de 350 aujourd’hui et un nombre de morts quotidien qui ne cesse de croître. Dans l’archipel, l’impact de la visite présidentielle fin juillet suscite des interrogations.
Aucune hospitalisation mi-juillet, près de 350 aujourd’hui et un nombre de morts quotidien qui ne cesse de croître. Dans l’archipel, l’impact de la visite présidentielle fin juillet suscite des interrogations. par Marine Couturier, à Papeete Dans une Polynésie française confinée depuis lundi, la question agite les discussions quotidiennes comme les réseaux sociaux : comment expliquer la vague épidémique soudaine de Covid-19 qui touche l’archipel ? Si certains font un lien entre l’aggravation de la situation depuis la fin du mois de juillet et la visite présidentielle d’Emmanuel Macron quelques jours plus tôt, la théorie semble à relativiser, selon des chiffres communiqués par la Direction de la santé polynésienne. La flambée des contaminations et des hospitalisations a démarré à la fin du mois de juillet : une temporalité qui colle avec la visite officielle d’Emmanuel Macron
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/sante/le-covid-a-t-il-flambe-en-polynesie-apres-la-visite-demmanuel-macron-20210825_4L3W6CFEUNGN5JA2OE77FE42EA/
['politique', 'santé', 'société']
Santé Canada reporte d'un mois la date de péremption de lots de vaccins AstraZeneca
TORONTO — Santé Canada a annoncé prolonger d'un mois la date d'expiration de milliers de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. Le ministère fédéral a déclaré avoir pris cette décision pour aider à utiliser les doses existantes et a souligné que cette décision était étayée par des preuves scientifiques. Santé Canada a indiqué que
TORONTO — Santé Canada a annoncé prolonger d’un mois la date d’expiration de milliers de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. Le ministère fédéral a déclaré avoir pris cette décision pour aider à utiliser les doses existantes et a souligné que cette décision était étayée par des preuves scientifiques. Santé Canada a indiqué que le fabricant du vaccin avait présenté une soumission plus tôt cette semaine en faveur du report de la date d’expiration de deux lots de vaccins du 31 mai au 1er juillet. La soumission comprenait «des données sur la stabilité du produit et des données tirées de modèles mathématiques» qui montraient que les doses seraient toujours sûres et efficaces pendant un mois supplémentaire, soit sept mois en tout. Un porte-parole de Santé Canada a déclaré que 49 000 doses à travers le Canada devaient expirer lundi. Cette extension est bienvenue en Ontario, où les pharmacies se précipitaient pour épuiser les stocks de vaccin d’AstraZeneca avant l’ancienne date limite du 31 mai. «Le changement permettra aux provinces et aux territoires d’utiliser leurs stocks existants et à la population canadienne d’avoir accès à des doses de ce vaccin indispensable», a déclaré Santé Canada dans le communiqué.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/sante-canada-reporte-dun-mois-la-date-de-peremption-de-lots-de-vaccins-astrazeneca/
['santé']
Le Portugal annonce un deuxième confinement général
Face à la flambée du nombre de cas de Covid-19 après les fêtes de Noël, le Portugal se reconfine, dans des conditions similaires de celles adoptées au printemps.. International : video, Le Portugal annonce un deuxième confinement général.
Le Portugal annonce un deuxième confinement général RESTRICTIONS - Face à la flambée du nombre de cas de Covid-19 après les fêtes de Noël, le Portugal se reconfine, dans des conditions similaires de celles adoptées au printemps. À partir de vendredi 15 janvier, le Portugal entamera un deuxième confinement généralisé pour freiner l'épidémie de Covid-19, qui a atteint de nouveaux records dans le pays, a annoncé mercredi le Premier ministre Antonio Costa. Les nouvelles restrictions sanitaires, qui resteront en vigueur pendant au moins un mois, correspondront "essentiellement" à celles qui avaient été décidées en mars et avril, a-t-il indiqué à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Mais, cette fois, les écoles resteront ouvertes, de même que les tribunaux ou les églises, a précisé le chef du gouvernement socialiste. "La règle est simple : chacun d'entre nous doit rester à la maison", a-t-il souligné, confirmant ainsi la fermeture des commerces non essentiels, des cafés et des restaurants. Le télétravail redeviendra obligatoire, dès que possible. Un test Covid-19 négatif obligatoire pour entrer dans le pays Exceptionnellement, les électeurs pourront aller voter au premier tour de l'élection présidentielle du 24 janvier. Ceux qui le souhaitent pourront même le faire de manière anticipée dès ce dimanche. En revanche, les autorités exigeront désormais un test négatif au Covid-19 pour les passagers débarquant dans les aéroports du pays, avait fait savoir un peu plus tôt le ministre des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva. Le Portugal avait été relativement épargné par la première vague de la pandémie, grâce à un confinement total précoce, mais il a ensuite éprouvé plus de difficultés à endiguer la deuxième vague qui a déferlé à l'automne. Pour endiguer la deuxième vague de la pandémie, les autorités portugaises avaient imposé dès novembre des confinements partiels et des couvre-feux dans les régions les plus touchées. Des records atteints après les fêtes de Noël La capitale Lisbonne était ainsi déjà soumise à un couvre-feu nocturne en semaine, qui débute dès 13h le weekend. En outre, les commerces et les restaurants, comme les espaces culturels ou religieux, avaient dû restreindre leurs horaires, mais n'avaient pas fermé leurs portes. Mais, après un allègement de ces restrictions pour les fêtes de Noël, la transmission du virus s'est accélérée, et ce pays de dix millions d'habitants a atteint mercredi de nouveaux records, avec 156 morts et 10.556 cas détectés en une seule journée. "Nous vivons simultanément le moment le plus dangereux mais aussi celui du plus grand espoir", a déclaré le Premier ministre en faisant allusion au lourd bilan de la pandémie et à la campagne de vaccination lancée fin décembre à travers l'Europe. "Nous devons nous unir pour freiner cette pandémie, écraser cette courbe et sauver des vies", a-t-il insisté. Hôpitaux sous pression Après Noël, le pays s'est retrouvé "dans une situation très difficile", explique le docteur Ricardo Mexia, président de l'Association nationale des médecins experts en santé publique. Selon lui, l'emballement de l'épidémie s'explique par le relâchement des restrictions, mais aussi par la vague de froid et l'arrivée du variant britannique du Covid-19, détecté au Portugal fin décembre, mais dont l'impact "reste difficile à mesurer". D'après les données collectées auprès des autorités nationales, le Portugal figurait au sixième rang mondial des pays pour le nombre de nouvelles contaminations par rapport à leur population au cours des sept derniers jours. Il y a déjà une semaine, la ministre de la Santé, Marta Temido, s'était inquiétée de voir les hôpitaux du pays subir une "énorme pression", qui n'a cessé d'augmenter depuis, avec un peu plus de 4200 personnes hospitalisées mercredi, dont près de 600 en soins intensifs. La rédaction de LCI avec AFP
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-le-portugal-lisbonne-annonce-un-deuxieme-confinement-general-janvier-2021-2175475.html
['international']