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Les infos de 5h - Coronavirus : les pharmaciens veulent aider à vacciner | Alors que la France tarde à rattraper son retard sur les vaccinations, les pharmaciens regrettent d'avoir été mis à l'écart. | Publié le 12/01/2021 à 05:50 Le combat pour la vaccination contre le coronavirus continue avec 138.000 vaccinations effectuées. Les doses de vaccin Moderna ont été livrées dimanche 10 janvier et vont être expédiées dans les zones les plus touchées. Selon nos informations, dès mercredi, les Français de plus 75 ans pourront réserver un créneau sur les plateformes Doctolib, Maiia ou KelDoc pour se faire vacciner à partir de lundi prochain. Les pharmaciens aimeraient d'ailleurs être mis à contribution pour cette campagne. "Tout a été fait pour nous écarter", dit Gilles Bonnefond, président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine : "Les patients qui viennent à la pharmacie nous demandent 'quand est-ce que vous allez avoir des vaccins pour qu'on se fasse vacciner chez vous comme on le fait contre la grippe ?'. On fait des propositions pour aider les médecins et les infirmiers à pouvoir vacciner dans leur cabinet médical plutôt que d'aller dans des vaccinodromes où l'on va concentrer une population fragile au même endroit." Le syndicaliste prévient : "Nous, on fait notre proposition de service, on voit bien que la Haute autorité de santé soutient cette démarche. Si on veut gagner cette bataille, il faut qu'on joue la complémentarité entre les médecins de ville et les pharmaciens. Il ne faut pas se tromper de combat : l'ennemi ce n'est pas le pharmacien". À écouter également dans ce journal... Covid-19 - Le Premier ministre, Jean Castex, étudie trois options pour affronter la troisième vague de l'épidémie : un couvre-feu national à 18h, un couvre-feu assorti d'un confinement le week-end, et enfin un confinement total dans le pire des cas. Un conseil de défense doit se tenir mercredi 13 janvier pour prendre une décision. États-Unis - Donald Trump va-t-il être viré par les siens ? C'est peu probable, si Mike Pence n'utilise pas le 25e amendement pour démettre le chef de l'État, les démocrates lanceront une procédure d'impeachment qui se terminerait après son départ. En cas d'aboutissement, elle empêcherait Donald Trump de se représenter aux élections présidentielles. Marché du jouet - Le marché du jouet ne s'en sort pas si mal, avec une simple baisse de 1,5 en 2020. En décembre, l'activité a même gagné 6 . Les jeux de société ont gagné 10 et représentent maintenant la première catégorie de jeux. En revanche les ventes de peluche ou de figurines de super-héros ont dégringolé, notamment à cause des reports des sorties cinéma . | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-5h-coronavirus-les-pharmaciens-veulent-aider-a-vacciner-7800954238 | ['société'] |
Covid-19 : dans quel état sont les hôpitaux avant une éventuelle cinquième vague ? | L'augmentation du nombre cas positifs au Covid-19 dans toutes les régions de France est suivie de très près par le gouvernement, mais aussi les professionnels de santé. Les infirmiers, déjà usés par plusieurs mois d'épidémie, se préparent à une éventuelle nouvelle vague avec la peur d'être à nouveau submergés par le nombre de malades. | Les personnels hospitaliers doivent-ils s'attendre à une nouvelle vague épidémique ? Avec la baisse des températures, le relâchement des gestes barrières et le taux de vaccination qui plafonne, l'épidémie de Covid-19 repart à la hausse partout en France. Plusieurs indicateurs mesurent cette reprise : le nombre de tests positifs 8.547 dimanche selon Santé publique France , mais aussi les nouvelles hospitalisations. Dimanche, il y a eu 275 nouveaux patients selon le site Covid Tracker, soit 12 de plus que la semaine dernière. Pour le moment, les hôpitaux ne sont pas saturés, mais les infirmiers veulent éviter d'être à nouveau submergés par le nombre de malades. "On a encore de la marge en réa" Lundi, 22 des lits de réanimation sont occupés en France. "On a encore de la marge en réa", confirme François Vincent, pneumologue au CHU de Limoges. Mais depuis une semaine, il reçoit de nouveaux des patients atteints du Covid. Si les cas ne sont pas graves pour être admis en réanimation, ils remplissent tout de même les services de l'hôpital. "On a ouvert trois lits supplémentaires pour le Covid. On va voir la semaine prochaine si la hausse des malades qui arrivent aux urgences se poursuit. Là, on sera obligé d'augmenter un peu la voilure de lits spécialisée dans la prise en charge de ces malades", s'inquiète le pneumologue. Éviter les déprogrammations Une inquiétude d'autant qu'il y a un décalage de trois semaines environ entre la hausse des cas et celle des hospitalisations. Pour l'instant, ce n'est qu'un frémissement, constate Frédéric Adnet, chef des urgences à Bobigny. Mais c'est déjà beaucoup pour des équipes épuisées et 80 lits fermés dans l'hôpital. "Je ne pense pas que ça puisse avoir la même intensité que les autres vagues, étant donné qu'on a affaire à une population qui est vaccinée", tempère-t-il, avant de reprendre : "Mais si on a à nouveau un afflux de patients, parce qu'il y a moins de lits ouverts, on va être encore plus handicapé que pour la première ou la deuxième vague". Face à cette reprise épidémique, les soignants espèrent surtout ne pas avoir à rouvrir leurs unités Covid et donc éviter les déprogrammations. | europe1.fr | https://www.europe1.fr/sante/covid-19-dans-quel-etat-sont-les-hopitaux-avant-une-eventuelle-cinquieme-vague-4075829 | ['santé'] |
École à la maison : les familles revoient leur organisation | Avec le retour de l'école à la maison ce mardi 6 avril, les familles sont contraintes de revoir l'organisation de leur quotidien. | Avec le retour de l'école à la maison ce mardi 6 avril, les familles sont contraintes de revoir l'organisation de leur quotidien. Dans son appartement parisien, une famille doit se partager l'espace depuis le retour de l'école à la maison, mardi 6 avril. Avec trois enfants, une bonne organisation est indispensable. Cécile Hart, en télétravail, se transforme ainsi en maîtresse d'école. "On est dans un appartement qui n'est pas très grand, on est cinq, et il faut qu'on arrive à faire ce qu'on doit faire, c'est-à-dire l'école à la maison pour les garçons, occuper le plus petit qui joue à côté pendant ce temps-là, et moi, il faut que j'arrive à trouver un peu de temps pour travailler", confie la mère de famille, qui a donc réalisé un emploi du temps très précis. "Ça a plein de bons côtés" Dans la chambre, Benjamin Hart, en recherche d'emploi, essaie d'occuper le plus jeune de ses enfants. "C'est évident que c'est fatiguant, et que, parfois, on en a un peu marre, parce qu'on vit tout le temps avec eux, donc on voudrait bien faire autre chose. Mais en même temps, ça a plein de bons côtés", glisse le père. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/ecole-a-la-maison-les-familles-doivent-revoir-leur-organisation_4361625.html | ['santé'] |
Coronavirus: ces chiffres en Belgique qui donnent "de l'espoir" aux experts | Même s'ils optent pour la prudence face à des chiffres qui restent inquiétants, les experts de la santé ont tout de même souligné quelques tendances positives, ce lundi 2 novembre. De quoi donner du courage aux Belges pour continuer à suivre les règles sanitaires strictes pour... | Sciensano Sciensano La situation épidémiologique en Belgique n'a cessé de se dégrader ces dernières semaines, poussant les autorités à mettre en place un "reconfinement plus strict". Les chiffres concernant les contaminations, les hospitalisations ou encore les décès ont montré à un point tel que les pics de la première vague ont été dépassés à certains égards. Si, à ce jour, on ne peut pas encore parler de diminution dans les données communiquées par Sciensano, Marc Van Ranst KULeuven et Dirk Devroey VUB ont tout de même souligné deux tendances positives.La première concerne le. Ce pourcentage, qui s'intéresse au nombre de tests qui se révèlent positifs par rapport au nombre total de tests effectués, a diminué depuis quelques jours comme on peut le voir sur le graphe ci-dessous , repassant sous la barre des 30 . "C'est une bonne nouvelle", a commenté Marc Van Ranst auprès de nos confrères de HLN. Pour Dirk Devroey, doyen de la faculté de médecine de la VUB, cette baisse du taux de positivité est l'aspect "le plus encourageant" actuellement. "Nous aurions pu nous attendre à ce que ce taux augmente en raison de la nouvelle politique de testing seuls les symptomatiques peuvent désormais se faire tester en Belgique, ndlr. mais ce n'est pas le cas finalement", a-t-il écrit sur Twitter.La baisse du R - qui représente le nombre de personnes qu'un malade va contaminer en moyenne - est la seconde lueur d'espoir, selon le virologue de la KULeuven. "On voit que le R passe en dessous de 1 dans un certain nombre de zones, telles que le Brabant flamand, le Brabant wallon et Bruxelles", a déclaré le virologue de la KULeuven. Le taux de reproduction s'élève désormais à 0,89 à Bruxelles, 0,9 dans le Brabant wallon et 0,95 dans le Brabant flamand. Les spécialistes estiment que, pour reprendre le contrôle sur le virus, le R doit prendre une valeur inférieure à 1.Les experts ne veulent toutefois pas se montrer trop optimistes: les chiffres continuent d'augmenter et ce sera encore le cas pendant plusieurs jours, selon Marc Van Ranst. "Nous pouvons prédire que le nombre de personnes qui finiront à l'hôpital et aux soins intensifs augmentera pendant un certain temps, a continué le scientifique. Cela devient très difficile." Il en sera de même pour le nombre de décès qui devrait également continuer de grimper. Mais, du côté du Centre de crise et du SPF Santé publique, on confirme que certains chiffres commencent à ralentir . "Le nombre d'infections continue d'augmenter, mais moins rapidement, a souligné le porte-parole interfédéral, Yves Van Laethem. Les deux prochains jours devraient nous montrer si les admissions à l'hôpital se stabilisent ou non. Ce ralentissement devrait nous permettre de gagner du temps afin de gérer le flux de patients." | lalibre.be | https://www.lalibre.be/planete/sante/ces-chiffres-qui-donnent-de-l-espoir-aux-experts-5f9fce6ad8ad586f51320e56 | ['santé', 'environnement'] |
École et covid : tests salivaires, fermeture de classes... Où en est-on ? | ECOLE ET COVID. Une campagne de dépistage massif via des tests salivaires débute ce lundi dans les écoles pour lutter contre la propagation des variants en France. Les infos clés. | ECOLE ET COVID. Une campagne de dépistage massif via des tests salivaires débute ce lundi dans les écoles pour lutter contre la propagation des variants en France. Les infos clés. LES DERNIERES INFOS. Les tests salivaires sont déployés à l'école ce lundi, avec la rentrée scolaire des élèves de la zone A. Les variants du Covid-19 continuent de proliférer en France, et ceux-ci sont plus contagieux que la souche classique, y compris pour les enfants. C'est donc le début d'une nouvelle campagne de dépistage massif dans les écoles, avec pour objectif d'éviter une flambée de l'épidémie à l'échelle nationale. Mais comment se déroulent concrètement ces tests salivaires ? Concrètement, la salive est prélevée sous la langue des élèves à l'aide d'une petite pipette. Les tests salivaires ne sont pas plus rapides que les tests nasopharyngés, mais moins inconfortables pour les plus jeunes. D'après un rapport cité par franceinfo, l'école est un lieu où le virus se propage fortement. Ledit rapport émane du groupe de réflexion Terranova, proche du centre-gauche. Il estime qu'il y aurait "30 de risques de plus de contracter le virus" lorsqu'on est au contact d'enfants scolarisés. Un risque qui monterait même à "40 " si les enfants sont en crèche. Pour Terranova, les protocoles mis en place dans les établissements scolaires ne sont donc pas suffisants. cité par franceinfo, Ledit rapport émane du groupe de réflexion Terranova, proche du centre-gauche. Il estime qu'il y aurait "30 de risques de plus de contracter le virus" lorsqu'on est au contact d'enfants scolarisés. Un risque qui monterait même à "40 " si les enfants sont en crèche. Pour Terranova, les protocoles mis en place dans les établissements scolaires ne sont donc pas suffisants. Il n'y a "pas de bouleversement" à prévoir d'ici la fin des vacances scolaires d'hiver car le gouvernement veut "laisser de l'air aux Français". Franceinfo a recueilli ces informations et les a rapportées le 16 février, à la veille du Conseil de défense du 17 février. Traduction : les mesures sanitaires plus strictes, s'il y en a, attendront au moins lundi 8 mars, date de la rentrée scolaire dans les établissements de la Zone B, la dernière à être en vacances. Côté contexte épidémique, si la situation sanitaire demeure tendue, le nombre de cas de contaminations au Covid-19 poursuit sa lente baisse à l'échelle nationale. PAGE SPÉCIALE Pourquoi les écoles restent-elles ouvertes ? Quelles sont les nouvelles mesures décidées par le gouvernement, par niveau ? Et les nouvelles règles du protocole sanitaire ? Quelle forme prennent les tests de dépistage du Covid-19 à l'école ? Découvrez-les informations et les explications sur tous ces points en naviguant dans cette page spéciale à l'aide du sommaire ci-dessus. Pourquoi le Covid inquiète-t-il à l'école ? Bien que les vacances scolaires d'hiver aient débuté et qu'un nouveau protocole sanitaire soit entré en vigueur le 1er février avant d'être encore renforcé le 8 février voir plus bas , la circulation des variants du Covid-19 à l'école se poursuit, et ils sont de 40 à 70 plus contagieux que le Covid-19 "classique". Les nouvelles mesures sanitaires ne seraient par ailleurs pas "assez rapidement efficaces" pour briser les chaînes de contamination, craignent les médecins scolaires. Le gouvernement avait envisagé fin janvier une fermeture des écoles, notamment, comme précisé par le président du Conseil scientifique Covid-19, le Pr Delfraissy, pour "se retrouver début mars dans de meilleures conditions pour rouvrir les écoles et surtout les surveiller". C'est finalement pour un renforcement du protocole sanitaire à l'école que le gouvernement a préféré opter. Alors que le gouvernement a lancé des tests salivaires de détection du Covid-19 dans les établissements scolaires et les universités, la grande interrogation de nombreux parents et enseignants, en filigrane, est de savoir si la rentrée des classes de mars aura bien lieu ou si les écoles resteront fermées après les vacances. Le syndicat d'enseignants SNUipp-FSU a prévenu à ce sujet : "Si le départ d'une première zone en congés va ralentir les courbes ascendantes à l'échelle du pays, les vacances scolaires ne résoudront pas, seules, la circulation de l'épidémie dans les écoles". A la date du 18 février, le ministère de l'Education nationale a indiqué le bilan suivant : en tout, 1 195 classes et 66 structures scolaires fermées pour cause de cas de Covid-19 contre respectivement 1 599 et 103 la semaine dernière . 0,25 des structures scolaires sont fermées hors celles qui sont en congé . Les fermetures de structures scolaires concernent 48 écoles sur 22 395 , 14 collèges sur 2 894 et 4 lycées sur 1 476 . Les cas de Covid confirmés portent plus précisément sur 5 422 élèves et 647 personnels. Les académies les plus touchées par les fermetures scolaires liées au Covid cette semaine sont Nancy-Metz, Lille, Nantes, Orléans-Tours et Aix-Marseille. Face à l'assouplissement des règles du protocole sanitaire le 12 février voir ici , le collectif Ecole et familles oubliées déplore dans un communiqué une "publication en catimini" et des règles "en totale déconnexion de la réalité des conditions sanitaires des écoles". Qu'en est-il de la stratégie du gouvernement sur la fermeture ou non des écoles au global ? Invité d'Europe 1 le 5 janvier, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer argumentait d'ores et déjà : "Il ne faut pas priver les enfants d'école. Dans toute cette crise nous devons avoir comme priorité les enfants, les adolescents et les jeunes ... Pour moi c'est important de préserver ce droit à l'éducation." Le ministre de l'Education Nationale avait par ailleurs réaffirmé que les enfant sont plus protégés à l'école que chez eux, appuyant son propos d'un "C'est ce que je constate". Le ministre de la Santé Olivier Véran a quant à lui déclaré le 14 janvier : "Ce qu'on sait à date, c'est que le virus paraît plus contagieux effectivement chez les enfants. C'est ce qu'on voit en Angleterre. Sans que l'on ait plus de cas graves, en tout cas proportionnellement". Le gouvernement scrute "étroitement" ce variant, a-t-il assuré, et "si la situation devait évoluer et que nous avions une augmentation de la part du variant anglais, nous pourrions nous poser des questions" sur une fermeture éventuelle des écoles. Le ministre a toutefois souligné qu' "à ce stade, la société française de pédiatrie a été très claire à ce sujet en appelant à maintenir ouvertes les écoles". Pour rappel, le Premier ministre Jean Castex avait pour sa part déclaré, le 7 janvier dernier, qu'il faudrait "vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer des écoles" car les conséquences sont "absolument dramatiques". Les médecins de l'Education nationale demandent des écoles fermées pendant 4 semaines Fermer les écoles, c'est pourtant ce que souhaite le SNMSU-UNSA Éducation, qui est le syndicat majoritaire des médecins de l'Education nationale. Mi-février, il a demandé une fermeture "pour la durée des vacances de février des trois zones", autrement dit quatre semaines en tout, dont deux de vacances pour chaque zone. Voici les éléments caractérisant chaque "niveau" scolaire pour la gestion du Covid-19. Les nouvelles modalités apparaissent en gras : un protocole sanitaire renforcé est mis en place, dont la dernière version est en ligne sur le site du ministère de la Santé. Le guide ministériel "COVID-19 et modes d'accueil du jeune enfant" a déjà été réactualisé plusieurs fois. L'école maternelle et l'école élémentaire constituent à elles deux l'école primaire, où un protocole sanitaire renforcé prévaut également. Depuis novembre, le port du masque est obligatoire à partir de 6 ans pour les écoliers. pour les écoliers. A l'école maternelle , depuis le 1er février, si un seul membre d'une classe est testé positif qu'il s'agisse ou pas d'un nouveau variant , tous les enfants de la classe doivent "rester chez eux pendant sept jours" , ce qui équivaut à fermer la classe sur cette même période, confirme-t-on au ministère de l'Education. Attention, si un cas confirmé de Covid-19 est constaté chez un enseignant, à partir du moment où celui-ci porte un masque grand public de catégorie 1 à l'instar de ceux fournis par le ministère de l'Education nationale , les élèves de la classe ne sont pas considérés comme contacts à risque, précise le ministère. De la même façon et dans l'autre sens, si un cas de Covid-19 est confirmé parmi les élèves, les personnels ne sont pas considérés comme contacts à risque, dès lors qu'ils portent un masque grand public de catégorie 1 ou un masque chirurgical. , , ce qui équivaut à fermer la classe sur cette même période, confirme-t-on au ministère de l'Education. Attention, si un cas confirmé de Covid-19 est constaté chez un enseignant, à partir du moment où celui-ci porte un masque grand public de catégorie 1 à l'instar de ceux fournis par le ministère de l'Education nationale , les élèves de la classe ne sont pas considérés comme contacts à risque, précise le ministère. De la même façon et dans l'autre sens, si un cas de Covid-19 est confirmé parmi les élèves, les personnels ne sont pas considérés comme contacts à risque, dès lors qu'ils portent un masque grand public de catégorie 1 ou un masque chirurgical. A l'école élémentaire, il faut désormais un seul cas de Covid-19 au lieu de trois pour automatiquement fermer une classe s'il est formellement établi que la contamination est due à un variant brésilien ou sud-africain. En maternelle et à l'école élémentaire, deux mètres au lieu d'un mètre doivent désormais séparer les élèves d'une classe différente à la cantine. Au collège, un même protocole sanitaire renforcé est de mise. Le mode hybride est désormais autorisé par les rectorats, mais au cas par cas, pour les classes de 4e et de 3e, et de façon limitée. Il faut désormais un seul cas de Covid-19 au lieu de trois pour fermer une classe s'il est formellement établi que la contamination est due à un variant brésilien ou sud-africain. Deux mètres au lieu d'un mètre doivent désormais séparer chaque groupe d'élèves à la cantine. Au lycée, le protocole renforcé s'applique également. Les chefs d'établissements bénéficient toutefois d'une certaine "souplesse" pour l'application des mesures, a indiqué Jean-Michel Blanquer. Un enseignement à distance est notamment envisageable pour les élèves vulnérables. Les chefs d'établissements bénéficient toutefois d'une certaine "souplesse" pour l'application des mesures, a indiqué Jean-Michel Blanquer. Un enseignement à distance est notamment envisageable pour les élèves vulnérables. Depuis le 9 novembre, la mise en place du distanciel à 50 a été autorisée par le gouvernement. Le retour de tous les lycéens en classe, d'abord envisagé à partir du 20 janvier, a finalement été repoussé. la mise en place du distanciel à 50 a été autorisée par le gouvernement. Le retour de tous les lycéens en classe, d'abord envisagé à partir du 20 janvier, a finalement été repoussé. La mesure de l'enseignement hybride 50 des élèves présents , qui concernait déjà deux tiers des lycées, est prolongée. Les élèves de terminale doivent être le plus présents possible. Pour plus de détails sur l'enseignement hybride et les aménagements du bac 2021, cliquez ici. et les aménagements du bac 2021, cliquez ici. Il faut désormais un seul cas de Covid-19 au lieu de trois pour fermer une classe s'il est formellement établi que la contamination est dû à un variant brésilien ou sud-africain. Deux mètres au lieu d'un mètre doivent désormais séparer chaque groupe d'élèves à la cantine. Dans les universités : Au sein des facultés et établissements d'enseignement supérieur, les cours magistraux sont diffusés en visioconférence. Si l'enseignement à distance est devenu la règle à l'université après les vacances de la Toussaint, le Premier ministre Jean Castex a précisé le 29 octobre que "les travaux pratiques peuvent être maintenus dans les établissements", et "les examens et les concours, se tenir avec un protocole renforcé. Les restaurants universitaires peuvent continuer à fonctionner, mais uniquement pour des repas à emporter. Les bibliothèques universitaires sont ouvertes sur rendez-vous et dans le respect d'une jauge". Depuis le 26 janvier, les étudiants "qui le souhaitent" ont la possibilité d'avoir des cours en présentiel au moins un jour par semaine, avec une jauge totale à respecter de 20 d'occupation dans les universités. Depuis le 1er février, deux repas à 1 euro par jour sont proposés aux étudiants, à emporter et fournis par les restos U. à emporter et fournis par les restos U. Depuis le 1er février également, des chèques-psy sont également proposés aux étudiants. Ils doivent "permettre à tous les jeunes qui en ont besoin d'accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre -". Si son montant total n'a pas été précisé, il couvre, selon une source gouvernementale, "un certain nombre" de consultations, estimées "entre 30 et 40 euros" l'unité. Ils doivent "permettre à tous les jeunes qui en ont besoin d'accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre -". Si son montant total n'a pas été précisé, il couvre, selon une source gouvernementale, "un certain nombre" de consultations, estimées "entre 30 et 40 euros" l'unité. Le président a également rappelé le déploiement prévu de 20 000 emplois étudiants, sous forme de missions de tutorat au sein des universités. Une division des classes en demi-groupes est mise en place dans la majorité des lycées depuis le 9 novembre dernier, à la condition que chaque élève puisse bénéficier d'au moins 50 d'enseignement en présentiel. Concrètement, les équipes pédagogiques des lycées peuvent choisir de faire venir les élèves en présentiel un jour sur deux, ou une semaine sur deux. Il s'agit de garder du lien social et de limiter le décrochage scolaire. Les cours en visio n'ont pas lieu en revanche, et sont remplacés par des devoirs à la maison, puisque les professeurs ne peuvent à la fois faire classe "en physique" et sur internet. Les élèves en grande difficulté ont toutefois la possibilité de venir "plus souvent" au lycée et d'être "pris en charge par des assistants d'éducation" a précisé France 3. Selon le ministère, à la mi-janvier 2021, la jauge de 50 des élèves dans les lycées était respectée par 69 des établissements publics du pays. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Pour le Bac 2021, afin selon le ministre de l'Education de "tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat général et technologique", c'est le contrôle continu qui va être privilégié, que ce soit pour les élèves de Première ou de Terminale. Une mesure "à titre exceptionnel", alors que le nouveau bac devait entrer pleinement en vigueur cette année. Les évaluations communes anciennement appelées E3C initialement prévues en Première et en Terminale sont annulées. Elles sont remplacées par du contrôle continu, autrement dit par la prise en compte des notes du bulletin scolaire. Cette mesure concerne l'histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n'est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l'enseignement scientifique pour la voie générale. Les épreuves terminales du bac pour les enseignements de spécialité sont également remplacées par du contrôle continu. Ce sont les moyennes obtenues pour chaque matière de spécialité tout au long de l'année qui compteront à la place, et celles des deux premiers trimestres pour le dossier Parcoursup. Les épreuves de remplacement du bac 2021 auront quant à elles lieu en juin 2021. | linternaute.com | https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2514161-ecole-et-covid-tests-salivaires-fermeture-de-classes-ou-en-est-on/ | ['santé'] |
Effets sur le vaccin, augmentation du nombre de cas : les experts font le point sur la nouvelle souche du virus | La nouvelle souche du coronavirus, qui a engendré des mesures plus strictes à Londres et dans le sud-est de l'Angleterre, est déjà apparue en Belgique ces derniers mois, indique samedi le virologue Marc Van Ranst. Pour Yves Coppieters, il ne faut pas non plus s'inquiéter. | La nouvelle souche du coronavirus, qui a engendré des mesures plus strictes à Londres et dans le sud-est de l'Angleterre, est déjà apparue en Belgique ces derniers mois, indique samedi le virologue Marc Van Ranst. Pour Yves Coppieters, il ne faut pas non plus s'inquiéter. Interrogé à propos de la nouvelle souche du virus au journal de la RTBF, Yves Coppieters s'est montré rassurant. "Des mutations sont naturellement attendues pour ce genre de virus, et ces mutations sont généralement des marqueurs régionaux", a-t-il tenu à rappeler en premier lieu. "C'est vrai que lorsque l'on analyse ce virus, cette nouvelle souche, on voit qu'il y a 10 modifications environ, dont deux sur la protéine S qui permet l'adhésion du virus aux cellules humaines", explique l'épidémiologiste. "Deux cents souches déjà recensées ont cette modification". Pour Yves Coppieters, même si l'incidence augmente fortement dans certaines régions d'Angleterre, il est encore trop tôt pour pouvoir attribuer cette augmentation à ce seul facteur. "On sait très bien que les transmissions et la contagiosité sont multifactorielles. Elles sont liées au comportement, à l'hiver et peut-être que ce facteur s'ajoute en plus. Mais on ne peut pas encore dire qu'il y a une causalité." Une variante "mineure" Même son de cloche du côté de Marc Van Ranst, il s'agit d'une variante "mineure", qui a également fait surface en Belgique au cours des derniers mois. "Nous avons observé quatre cas dans notre laboratoire", dit-il. "Les virus mutent continuellement, et quand ils le font, ils deviennent souvent plus transmissibles que pathogènes", explique M. Van Ranst. La nouvelle variante en Angleterre ne suscite pas d'inquiétude supplémentaire. "Nous sommes particulièrement préoccupés par la hausse des chiffres dans notre pays", déclare le virologue. Selon lui, le fait que le Royaume-Uni adopte des mesures plus strictes est principalement dû à la forte augmentation du nombre de cas, plutôt qu'à la nouvelle souche. Et le vaccin ? Alors quel effet pourrait avoir cette nouvelle variante sur le vaccin ? Pour Yves Coppieters, cela ne change pas grand chose. "L'efficacité des vaccins est basée sur une réaction immunitaire à l'ensemble de cette protéine S, cette protéine de surface qui permet la réaction immunitaire contre le virus", explique-t-il. "Cela ne va donc pas changer fondamentalement l'efficacité des vaccins. Bien sûr, il faudra le confirmer." L'épidémiologiste a tenu à rappeler que, peu importe la souche, le virus reste très contagieux. L'application des gestes barrières permet, dès lors, de se protéger aussi bien individuellement, que collectivement : "Nos mesures sont bonnes, et si chacun les respecte, que ce soit cette souche ou une autre, on peut se protéger". | lalibre.be | https://www.lalibre.be/planete/sante/effet-sur-le-vaccin-augmentation-du-nombre-de-cas-les-experts-marc-van-ranst-et-yves-coppieters-font-le-point-sur-la-nouvelle-souche-du-virus-decouverte-au-royaume-uni-5fde485ed8ad5844d1bad3f4 | ['santé', 'environnement'] |
Jeux olympiques de Tokyo 2021 : le Japon veut que l'événement soit maintenu cet été, affirme le Premier ministre | A moins de 100 jours de l'ouverture des JO 23 juillet-8 août , reportés l'an dernier à cause du coronavirus, le Japon est confronté à une quatrième vague de l'épidémie. | Pas de nouveau report. Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a dit vendredi 16 avril, depuis la Maison Blanche, où il s'est entretenu avec Joe Biden, que son pays était déterminé "à organiser les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo cet été, comme symbole de l'unité mondiale", malgré la nouvelle vague de Covid-19 qui touche l'archipel. "Le Japon écoute et apprend de l'Organisation mondiale de la santé et des experts" et fait son "maximum" pour se préparer aux Jeux, a-t-il ajouté. Il s'agit de "faire tout ce qui est possible pour contenir les infections et pour organiser des Jeux en toute sécurité d'un point de vue scientifique". Les JO, qui doivent se tenir du 23 juillet au 8 août, avaient été reportés l'an dernier à cause de la pandémie. A moins de 100 jours de la cérémonie d'ouverture, le Japon est confronté à une quatrième vague de contaminations. Plus de 4 000 nouvelles infections ont été recensées jeudi pour le deuxième jour d'affilée, un niveau quotidien qui n'avait plus été observé dans le pays depuis fin janvier. Cette recrudescence force le gouvernement à réinstaurer des restrictions dans plusieurs départements, y compris à Tokyo, alors qu'il avait levé l'état d'urgence le mois dernier. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/jeux-olympiques-de-tokyo-2021-le-japon-veut-que-les-jo-se-tiennent-cet-ete-affirme-le-premier-ministre_4375745.html | ['santé'] |
Deuxième vague, comment en est-on arrivé là ? | L’épidémie de coronavirus est de nouveau hors de contrôle, obligeant le gouvernement à prendre des mesures drastiques. Le nombre d’hospitalisations de malades du Covid-19 est désormais similaire à celui de fin mars, ce qui interroge sur l’efficacité des stratégies mises en œuvre depuis. | C’est le pire des scénarios possibles décrit par le Conseil scientifique au moment du déconfinement : l’épidémie de Covid-19 est de nouveau hors de contrôle, obligeant la population à se reconfiner. La vitesse de propagation du virus rend désormais bien réel le risque de saturation tant redouté des hôpitaux. ANALYSE. Submergée par l’épidémie, la France contrainte au reconfinement « Près de 19 000 personnes sont hospitalisées aujourd’hui à cause du Covid, c’est autant qu’à la fin du mois de mars », compare, dépité, l’épidémiologiste Renaud Piarroux, qui prédit qu’au rythme actuel, « d’ici à deux semaines, nous aurons plus de 30 000 personnes hospitalisées à cause du Covid-19 en France ». PRATIQUE. Reconfinement : ce qui est autorisé et ce qui est interdit Un nombre similaire à celui enregistré au plus fort de la première vague, le 14 avril dernier. Pour faire cette prévision, l’épidémiologiste se base sur la hausse exponentielle du nombre de nouveaux cas détectés : « Les personnes qu’on va avoir en réanimation dans quinze jours sont déjà contaminées ou sont en passe de l’être », explique-t-il. L’alerte du Conseil scientifique début juillet Début juillet, le Conseil scientifique, mandaté par le gouvernement pour l’aider à prendre des décisions, jugeait très probable, une deuxième vague « en octobre, novembre ». Car les virus respiratoires « évoluent par plusieurs vagues épidémiques et s’arrêtent par le phénomène d’immunité collective », détaillait alors le virologue Bruno Lina. À la même époque, Renaud Piarroux avait alerté la direction de l’AP-HP sur « les signes inquiétants, qui montraient alors une reprise lente mais inexorable de l’épidémie ». L’épidémiologiste reproduit ces messages dans son livre La vague. « La population n’était pas prête à accepter l’idée d’une deuxième vague, analyse-t-il aujourd’hui. Certains experts ont décrédibilisé nos messages d’alerte et la nécessité de protéger les commerces comptait plus à ce moment-là que les prévisions de quelques épidémiologistes que l’on qualifiait d’alarmistes. » L’abandon du télétravail, une erreur « très dommageable » La deuxième vague n’est donc pas une surprise. En revanche, de nombreux scientifiques se disent pris de court par la vitesse de propagation du virus. « C’est le même étonnement partout en Europe, décrit l’épidémiologiste Antoine Flahault. En se basant sur le modèle de la grippe, dont la résurgence est hivernale, on aurait pu espérer que le répit dur plus longtemps. » Renaud Piarroux confirme : « Il devient désormais évident qu’il y a un facteur saisonnier que l’on n’imaginait pas aussi important. » Est-ce que cela signifie que le virus est sensible à la météo ? « Cela prend du temps à étudier, mais on voit une augmentation très nette des transmissions fin septembre, poursuit-il. Cela correspond à un moment où les températures ont chuté et où un épisode pluvieux a touché tout le pays. À partir de ce moment-là, la dynamique du virus a changé. » Pour Antoine Flahault, le rythme de vie des Français a aussi changé en septembre. « Au moment de la rentrée, on retourne aussi au travail, on reprend les transports en commun, décrit-il. Le frein estival a lâché petit à petit, laissant pour seul garde-fou de ce virus, les gestes barrières. » L’épidémiologiste qualifie d’ailleurs « d’erreur très dommageable, l’abandon du télétravail généralisé après le déconfinement ». Car les gestes barrières ne peuvent suffire : « La lutte contre l’épidémie passe par un ensemble de leviers. Les mesures de confinement sont indispensables, explique l’épidémiologiste suisse. Tant que nous n’aurons pas de vaccin, c’est la seule chose que nous pouvons faire pour enrayer la propagation du virus. » « Il n’y a pas eu de relâchement des gestes barrières » Pour autant, les gestes barrières n’ont pas été inutiles, comme l’illustre le taux de reproduction du virus, aussi appelé le « R ». Ce taux, qui fait partie des indicateurs pris en compte par les autorités, mesure le nombre de personnes qu’un malade contamine. « Le R était aux environs de 3 au plus fort de la première vague, se souvient Antoine Flahault. Il est à présent de moins de 1,5 en France, ce qui montre que la vitesse de circulation du virus est trois fois moins importante aujourd’hui. Cela est clairement lié au respect des gestes barrières et au port du masque. » Quelques heures avant les annonces du président Emmanuel Macron, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, assurait d’ailleurs : « Il n’y a pas eu de relâchement des gestes barrières. Les Français sont très attentifs au port du masque », incitant tout de même ses compatriotes à « un lavage des mains réguliers ». ANALYSE. Covid-19 : les mesures alternatives des oppositions Pourquoi, alors, le nombre d’hospitalisations grimpe-t-il tant ? Parce que la circulation du virus est largement sous-estimée, selon Catherine Hill. « Les personnes asymptomatiques sont responsables de la moitié des contaminations », explique l’épidémiologiste et bio statisticienne, citant un article paru dès le 1er avril dans la revue scientifique Science. Ces personnes ne sont pas testées et ne sont donc pas prises en compte dans le calcul du « R0 ». Catherine Hill, réputée pour ses études établissant le lien entre cancer et tabac dans les années 1980, plaide donc « pour tester massivement la population, en simplifiant les prélèvements pour les tests PCR, en faisant des prélèvements salivaires, en apprenant à la population à s’auto-prélever dans le nez » ou encore en allant « chercher le virus dans les eaux usées » : « C’est le dépistage groupé, poussé à l’extrême, car c’est une façon d’identifier les parties d’une ville où le virus ne circule pas et donc où il est inutile de tester la population. » La stratégie de test en question Dans cette logique, Catherine Hill critique l’échec de la stratégie « dépister-alerter-isoler » adoptée par le gouvernement et qui aurait dû être le pilier de la lutte contre la propagation du virus. « Les personnes contaminées sont très vite contagieuses et ce pour une dizaine de jours. Or le temps d’attente avant d’être testé puis pour obtenir le résultat fait que beaucoup de personnes apprennent qu’elles étaient positives trop tard, alors même qu’elles ne sont plus contagieuses », déplore-t-elle. Ce temps d’attente risque d’être de plus en plus long, en raison de l’emballement de l’épidémie. Avec près de 50 000 nouveaux cas par jour, les brigades de l’assurance maladie, débordées, ne parviennent plus à remonter les chaînes de transmission. « Pour l’instant, les patients sont trop nombreux pour espérer réussir le traçage des cas », reconnaît Renaud Piarroux. L’assurance maladie n’appelle plus que les personnes positives. Et leurs cas contacts sont en théorie censés recevoir un texto Mais, lucide, le directeur général de la santé invite désormais les Français « à ne pas attendre le coup de fil de la CPAM et à faire son tracing automatique en prévenant ses proches » et à « s’isoler ». Car ce dernier point est absolument essentiel, insiste Renaud Piarroux. « Les personnes positives ne veulent généralement pas aller à l’hôtel ou s’enfermer totalement, mais il faut qu’on les aide à s’isoler ». Quand le nombre de cas commencera à refluer, pour les convaincre, « cela passera par le contact humain, en face-à-face. Il faudra alors former des milliers de personnes pour aller à leur rencontre. » | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Deuxieme-vague-comment-est-arrive-2020-10-29-1201121868 | ['science/technologie'] |
Coronavirus aux États-Unis : Biden rejette l'idée d'un confinement national | Le président élu américain a affirmé jeudi 19 novembre qu'il n'imposerait pas de confinement national. Cette déclaration survient dans un contexte de recrudescence de la pandémie de Covid-19 aux États-Unis. | Publié le 20/11/2020 à 01:31 Joe Biden s'est montré on ne peut plus clair concernant l'éventualité d'un confinement national, jeudi 19 novembre. "Aucune circonstance ne pourrait justifier à mes yeux un confinement national total. Je pense que cela serait contre-productif", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Wilmington Delaware . "Je n'arrêterai pas l'économie, point. J'arrêterai le virus", a-t-il ajouté, assurant par ailleurs qu'il suivrait les recommandations des scientifiques une fois installé à la Maison Blanche, le 20 janvier prochain. Le démocrate a fait de la lutte contre la pandémie la priorité de son début de mandat. Il a déjà nommé les membres de sa cellule de crise amenée à coordonner cette lutte, et a encore dit jeudi que le port du masque n'était "pas une posture politique". Plus de 250.000 décès ont été attribués au Covid-19 depuis le début de la pandémie aux Etats-Unis. Il s'agit du pays le plus endeuillé au monde par la maladie. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-aux-etats-unis-biden-rejette-l-idee-d-un-confinement-national-7800925775 | ['international'] |
Covid-19 : ce qu'il faut retenir des adaptations du protocole sanitaire à l'école | Face au casse-tête des tests à répétition, Jean Castex a annoncé ce lundi un assouplissement du protocole à l'école, en indiquant que trois autotests suffiront désormais pour les élèves qui seraient cas-contact. . Société : video, Covid-19 : ce qu'il faut retenir des adaptations du protocole sanitaire à l'école . | Covid-19 : ce qu'il faut retenir des adaptations du protocole sanitaire à l'école DÉPISTAGE - Face au casse-tête des tests à répétition, Jean Castex a annoncé ce lundi un assouplissement du protocole à l'école, en indiquant que trois autotests suffiront désormais pour les élèves qui seraient cas-contact. Et de deux ! En moins d'une semaine, le gouvernement a décidé une nouvelle fois d'assouplir le protocole sanitaire dans les écoles. Il faut dire que depuis la rentrée, lundi 4 janvier, les parents sont confrontés à un véritable casse-tête pour faire tester leurs enfants. Devant le risque de paralysie du système scolaire, Jean Castex a annoncé ce lundi soir sur France 2 trois dispositifs de simplification : Premièrement, quand un cas positif sera décelé dans une classe, les parents pourront attendre la sortie scolaire pour venir chercher leur enfant jusqu'à présent, il fallait venir les chercher immédiatement . Cette mesure entrera en vigueur entre mardi et vendredi en fonction des établissements scolaires, a précisé Matignon à LCI. Ensuite, si votre enfant est cas contact, "aujourd'hui, il doit faire trois tests. Un PCR ou antigénique en pharmacie, puis deux autotests à J 2 et J 4. J'ai demandé qu'on puisse recourir à trois autotests", a déclaré le Premier ministre. Ce sera effectif dès mardi. Les trois autotests seront gratuits, grâce à une attestation délivrée par l'école. Enfin, il n'y aura plus besoin pour les parents de produire une attestation pour chaque test négatif. "On va demander une attestation une fois pour toutes, pour simplifier la vie des parents et des enseignants", a ajouté Jean Castex. Cette disposition sera mise en place en fin de semaine pour laisser les écoles se préparer. 11 millions d'autotests livrés cette semaine Jean Castex a par ailleurs précisé que 11 millions d'autotests vont être livrés dans les pharmacies cette semaine, indiquant qu'ils ne seraient pas directement attribués aux écoles : "Si je les mets dans les écoles, je risque d'en mettre beaucoup dans des écoles qui n'en ont pas besoin et pas assez dans celles qui en ont besoin", a-t-il dit. Malgré la propagation galopante de l'épidémie de Covid dans les écoles, le gouvernement n'a qu'un seul objectif : laisser au maximum les établissements ouverts. "10.453 classes ont été fermées ce lundi, soit 2 des classes en France", a annoncé le chef de l'exécutif. "Si on fermait une classe au premier cas, compte tenu de l'explosion d'Omicron, en quelques jours, toutes les écoles de France et de Navarre seraient fermées", a-t-il poursuivi. Pour autant, ces nouvelles mesures suffiront-elles à répondre à toutes les interrogations des parents d'élèves et des enseignants ? Rien n'est moins sûr... Les réactions des syndicats d'enseignants ont été très fraîches : Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a dénoncé un "total mépris vis-à-vis des enseignants qui sont sur le terrain", estimant que cela n'allait "pas du tout faire réduire le nombre de contaminations à l'école, au contraire ... car il suffit désormais d'une attestation sur l'honneur des parents". Par rapport à "la façon dont on protège les personnels et les élèves, il n'a apporté aucune réponse", a abondé Sophie Vénétitay, du Snes-FSU 1er dans le second degré . Pour Stéphane Crochet, du SE-Unsa, "cette nouvelle règle ne va faire qu'ajouter de la tension sur le terrain, là où la situation est déjà très tendue". Sept syndicats du primaire et du secondaire ont appelé à un mouvement de grève jeudi 13 janvier. V. Fauroux Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. | lci.fr | https://www.lci.fr/societe/covid-19-et-ecole-cas-contact-autotest-attestation-ce-qu-il-faut-retenir-des-adaptations-du-protocole-sanitaire-annoncees-par-jean-castex-2206843.html | ['société'] |
Le covid, l'élève à problème dont je me serais bien passé dans mon école classée REP - BLOG | "Mais nous tenons bon. Il le faut bien. Une éclaircie est annoncée Pourvu que ", espère ce directeur d'école. | Xavierarnau via Getty Images Mais, comme l’immense majorité de mes collègues, j’aime ce métier. Notamment parce que, quoiqu’en pensent certains, on se sent utiles et que les progrès de nos élèves de tous nos élèves, car tous progressent! nous font oublier tout le reste. Par temps calme, je l’ai dit, on s’en sort! ÉCOLE - Je suis directeur d’école dans une petite ville près de la frontière avec la Belgique. Une de ces anciennes villes minières, durement frappée par la crise et le chômage. Une école classée en REP. Une école, c’est comme un grand navire qu’il faut piloter avec un certain doigté. Par temps clair, on y arrive tant bien que mal en conservant son calme. Il faut jongler entre le bien-être des élèves, la nécessité de garder de bonnes relations avec la mairie et avec les familles, l’application des directives de sa hiérarchie et le moral des collègues parfois découragés par les difficultés de leurs élèves, mais aussi et surtout par des conditions de travail dont peu de gens peuvent imaginer la complexité. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à [email protected] et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Le matériel Il y a d’abord les problèmes de matériel: par exemple il n’y a qu’un seul ordinateur correct dans l’école. La douzaine de vieux coucous qui équipent la salle informatique sont, en fait, des machines mises au rebut par la direction des impôts en raison de leur vétusté. Il n’y a pas de wifi au-delà de la porte de mon bureau et les collègues qui décident d’utiliser Internet en classe le font en partageant la connexion de leur téléphone et leur ordinateur personnel. Publicité Il y a le chauffage qui tombe en panne, les fuites d’eau dans les toilettes, les néons qui clignotent. Téléphoner, encore et encore, en surveillant sa classe du coin de l’œil. Les enseignants Il y a l’absence endémique de remplaçants qui conduit certains collègues à venir faire classe dans un état de santé déplorable, le manque de psychologue scolaire qui retarde le montage des dossiers pour obtenir l’aide d’une AVS Auxiliaire de Vie Scolaire ou l’orientation vers un établissement spécialisé d’un enfant en situation de handicap, l’absence de médecin scolaire Il y a les dossiers à renvoyer avant le délai de rigueur Il y a les enquêtes flash qui se multiplient du type combien de capteurs de CO2 installés dans votre établissement? Réponse attendue avant 12 h. Répondre prend 3 secondes aucun, ça va vite , mais le caractère urgent de la question peut déconcerter. Publicité Les familles Il y a également la relation avec les familles, pas toujours si simple. C’est facile à comprendre: un instit pense à sa classe, c’est-à-dire à groupe d’enfants qu’il appréhende dans son ensemble, une mère ou un père pense à son fils ou à sa fille, c’est-à-dire à un enfant plus important forcément que les autres. Il y peut y avoir des malentendus. Mais, comme l’immense majorité de mes collègues, j’aime ce métier. Notamment parce que, quoiqu’en pensent certains, on se sent utiles et que les progrès de nos élèves de tous nos élèves, car tous progressent! nous font oublier tout le reste. Par temps calme, je l’ai dit, on s’en sort! «Que c’est long! C’est long deux ans sans fête d’école, sans voyage de fin d’année, sans goûter de Noël, sans spectacle de la chorale. Deux ans sans: 'Regarde Monsieur, j’ai perdu ma dent!'» L’élève Covid et son protocole Seulement voilà, en ce moment, c’est beaucoup moins calme. L’école est pas mal chahutée. Parce qu’un nouvel élève est arrivé qui s’appelle Covid et que c’est un élève très perturbateur. Covid est très envahissant, hyperactif, imprévisible et d’humeur variante. Cela explique d’ailleurs les hésitations ministérielles et les cafouillages qui s’en suivent. Covid est un élève turbulent mais son entourage est très à cheval sur le protocole. Le protocole est quelque chose que l’on imagine très sérieux, un peu compassé voire désuet. C’est faux. Avec l’élève Covid, on découvre chaque jour que le protocole est une sorte de danse mystérieuse, chaotique et désordonnée. Une bonne cinquantaine de protocoles ont été mis en place depuis l’arrivée de l’élève Covid parmi nous. Cinquante, en deux ans, c’est beaucoup et pour les mettre en place les délais sont, on le sait, souvent intenables. Publicité A chaque fois il faut faire le tri entre ce qui est obligatoire et « ce qui doit être mis en place dans la mesure du possible en tenant compte de la réalité du terrain» la réalité du terrain, c’est par exemple, organiser 8 lavages de mains par jour pour 120 élèves avec seulement 4 points d’eau dans le bâtiment. Puis, vite, vite, vite prévenir les familles des changements, c’est-à-dire envoyer des mails puis téléphoner à ceux qui malgré nos multiples demandes, n’ont toujours pas communiqué leur adresse, sans oublier les quelques familles, heureusement peu nombreuses 4 ou 5 tout de même, qui n’ont tous simplement pas l’équipement pour recevoir des mails. «Avec l’élève Covid, on découvre chaque jour que le protocole est une sorte de danse mystérieuse, chaotique et désordonnée.» Ensuite, il faut appeler la mairie en urgence parce qu’il faut mettre des barrières dans la cour de récréation pour séparer les bulles : désormais les élèves de Madame A. ne doivent absolument pas entrer en contact avec les élèves de Monsieur B. Bon un des élèves de Monsieur B a sa petite sœur dans le classes de Madame A. et toutes les classes sont mélangées pour la garderie du matin et du soir, mais ça ne fait rien, à l’école, on fait des « bulles de sécurité ». Au début je parle bien sûr de l’après confinement , quand un élève était positif à la Covid19, on fermait seulement la classe, parfois en pleine journée, dans la panique. Désormais les élèves peuvent être gardé jusqu’à l’heure de la fin des cours et revenir dès que les parents ont rempli une attestation sur l’honneur où ils affirment que l’enfant a fait un autotest. Pendant un mois à tour de bras j’ai distribué des documents pour aller retirer les autotests gratuits dans les pharmacies de la ville qui, bien entendu se sont vite retrouvées en rupture de stock. Désormais on ferme plus les classes. Cela ne veut pas dire que l’école tourne normalement, loin s’en faut. Beaucoup d’élèves sont malades : l’épidémie flambe depuis l’arrivée d’Omicron. Un jour la classe est complète, le lendemain, il manque 7 ou 8 élèves. Sont-ils positifs ? Est-ce que la gastro a encore frappé ? Comme il faut bien savoir de quoi il retourne on téléphone, encore et encore. Beaucoup de collègues sont malades aussi, même si tous sont triplement vaccinés. Et comme il n’y a pas de remplaçant et qu’on ne peut pas répartir leurs élèves à cause des bulles , on ne ferme pas la classe mais on ne peut plus accepter les élèves Certaines familles refusent de faire les tests : trop douloureux, trop invasifs, trop effrayants pour des enfants de 6 ans. Il y a aussi le poids, qu’il ne faut pas oublier, de la contestation antivax. «Le jour où le protocole a permis d’enlever le masque dans la cour, nous sommes sortis faire la fête.» Ma tâche est de veiller à ce qu’il ait bien une attestation signée pour le retour en classe. Mais je suis parfaitement conscient, comme tous mes collègues, que cette attestation n’est qu’un chiffon de papier qui ne prouve absolument rien. En ce sens, le prochain protocole à venir a le mérite de la clarté. Si un élève est positif dans la classe, l’école préviendra les familles et celles-ci feront ce qu’elles jugent le plus adapté. Les enfants admirables Au milieu de tout cela, les enfants. Je ne peux que les admirer. Ils supportent tout ! Ils continuent de jouer, de sourire. Il s’est établi, entre eux et les instits, une nouvelle forme de connivence. Ils ont appris à parler plus fort, pour passer la barrière du masque. Parfois, ils acceptent avec résignation de ne pas être compris. Leurs yeux, au dessus de ce fichu bout de papier bleu, nous sourient gentiment, comme pour nous dire : « Ce n’est pas grave » Ils vont se laver les mains à l’eau glacée du lavabo six fois par jour, sans broncher, sans se plaindre. Le jour où le protocole a permis d’enlever le masque dans la cour, nous sommes sortis faire la fête. On était si content de se voir. Ca n’a duré que quelques courtes semaines. Bientôt, parait-il on pourra à nouveau se voir à la récré. Publicité Que c’est long ! C’est long deux ans sans fête d’école, sans voyage de fin d’année, sans goûter de Noël, sans spectacle de la chorale. Deux ans sans : « Regarde Monsieur, j’ai perdu ma dent ! » Mais nous tenons bon. Il le faut bien. Une éclaircie est annoncée Pourvu que | huffingtonpost.fr | https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-covid-leleve-a-probleme-dont-je-me-serais-bien-passe-dans-mon-ecole-classee-rep-blog_fr_620a3c94e4b0328e00296fc7 | [] |
La course aux vaccins, une nouvelle "Guerre froide"? | Les vaccins contre le Covid-19 sont au centre de toutes les attentions. Ils sont l'espoir auquel se raccrochent les gouvernements du monde entier pour sortir de la crise sanitaire qui nous touche depuis un an. Si leur mise au point s'est faite en un temps record, en... | Les vaccins contre le Covid-19 sont au centre de toutes les attentions. Ils sont l'espoir auquel se raccrochent les gouvernements du monde entier pour sortir de la crise sanitaire qui nous touche depuis un an. Si leur mise au point s'est faite en un temps record, en matière de distribution du précieux liquide, les choses se compliquent. Les États clients se livrent ainsi à une véritable lutte pour récupérer leur dose, pendant que les États producteurs étendent leur domination sur le marché des vaccins. Ces puissances se livrent alors à un jeu d'influence qui rappelle fortement celui de la Guerre froide, bloc de l'Ouest versus bloc de l'Est. Le vaccin est-il devenu une arme diplomatique? Pour quelles raisons les pays européens ne distribuent pas encore les vaccins chinois et russes? Comment justifier l'absence de la France dans le petit cercle des pays fournisseur du vaccin? Pour aller plus loin, nous vous conseillons l'article de Richard Arzt, «La Chine étend son influence en vaccinant le monde à tour de bras». Réponses dans Le Monde devant soi, le podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Si vous aimez Le Monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur iTunes et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez le Slate Podcast Club sur Facebook. Musique: «Believer Saeptem LMDS MiniEdit », Silent Partner Réalisation et montage: Aurélie Rodrigues Photo: Jung Yeon-Je / POOL / AFP | slate.fr | http://www.slate.fr/podcast/204328/covid-course-vaccins-nouvelle-guerre-froide-le-monde-devant-soi-65 | [] |
50 millions de primo-injections : sept cartes pour observer l’avancée de la vaccination en France | Le gouvernement avait fixé cet objectif au milieu de l’été : atteindre la barre des 50 millions de première dose injectée de vaccin anti-covid à la rentrée. Avec quelques semaines de retard, c’est enfin le cas, depuis vendredi soir. Mais des disparités demeurent d'un département à l'autre. | Le gouvernement avait fixé cet objectif au milieu de l’été : atteindre la barre des 50 millions de première dose injectée de vaccin anti-covid à la rentrée. Avec quelques semaines de retard, c’est enfin le cas, depuis vendredi soir. Mais des disparités demeurent d'un département à l'autre. Centre de vaccination à Paris en juillet 2021 AFP / Myriam Tirler / Hans Lucas C’est une nouvelle barre symbolique qui vient d’être franchie dans la campagne de vaccination. 50 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, soit 74,2 de la population. C’est plus qu’en Belgique, en Italie, au Royaume-Uni, en Israël ou encore en Allemagne. Les annonces d’Emmanuel Macron le 12 juillet, avec l’instauration d’un pass sanitaire, ont sans aucun doute boosté les prises de rendez-vous. Un pic a été atteint cet été : plus de 373 400 personnes ont reçu une première dose de vaccin rien que le 31 juillet. Mais, depuis, la cadence a franchement ralenti, avec moins de 70 000 nouvelles injection chaque jour. La vaccination se poursuit, mais des fractures se révèlent entre les départements, les villes et la campagne, les Outre-mer et la métropole. Le taux de vaccination en France Cette carte de France du taux de vaccination rend visible les écarts et les disparités. On trouve les départements les moins vaccinés quand on trace une diagonale entre l’Ariège et les Hautes-Alpes en descendant vers les Bouches-du-Rhône. C’est le cas aussi dans l’est autour de Mulhouse, mais aussi en région parisienne. À l’opposé, d'après les données de l'Assurance Maladie, il y a la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine. Dans ces deux régions, l’épidémie a été moins virulente et la vaccination est au plus haut. Le taux de vaccination des 20 à 39 ans C’est l’une des tranches d’âge qui s’est la plus ruée vers les centres de vaccination cet été. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, au 12 septembre, 83,2 des 20-39 ans ont reçu une première dose de vaccin. 77 ont un schéma vaccinal complet. C’est en Normandie et en Bretagne que le taux de vaccination est le plus haut. Jusqu’à 93,3 dans la Manche. Mais dans le sud-est, une partie des 20-39 ans semble traîner des pieds : 67,2 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 68,4 dans les Bouches-du-Rhône. Aucun département de PACA ne dépasse la barre des 80 . La couverture vaccinale des adolescents Depuis le 15 juin, les collégiens et lycéens peuvent se faire vacciner. La campagne a été élargie eu plus de 12 ans. À partir du 30 septembre, les jeune de 12 ans et plus devront présenter un pass sanitaire là où il est exigé pour les activités sportives et de loisirs extrascolaires. Dans une dizaine de départements, le taux de vaccination des 12-17 ans ne dépasse pas encore les 60 , comme dans les Bouches-du-Rhône 49,8 , la Seine-Saint-Denis, les Yvelines, l’Ain ou encore le Tarn-et-Garonne. Le taux de vaccination en Outre-mer Les disparités les plus visibles sont celles entre la métropole, et les territoires d’Outre-mer. Le fossé se creuse. "Il y a clairement une résistance à la vaccination, qui peut s’expliquer par des réticences culturelles ou religieuses", avait expliqué à Libération le ministre des Outre-Mer Sébastien Lecornu début août, lorsque l’épidémie a flambé cet été en Martinique, en Guadeloupe mais aussi en Polynésie. Ce sont dans ces territoires où la vaccination est la moins avancée. 35,2 des 12 ans et plus sont vaccinés en Guyane avec au moins une dose, 36 en Guadeloupe, 36,3 en Martinique. À l’inverse, La Réunion 66,3 , Mayotte 61,1 et Saint Barthélémy 75,4 sont bien plus avancés. La couverture vaccinale des résidents en Ehpad En métropole, trois départements accusent du retard. L’Aube 89,5 des résidents en Ehpad ont reçu au moins une dose , la Seine-Saint-Denis 89,8 et la Creuse 89,9 sont les plus mauvais élèves de la vaccination dans les Ehpad. À l’opposé du classement, la Haute-Marne compte 96,5 de retraités avec au moins une première injection de vaccin suivi du Bas-Rhin et des Deux-Sèvres. La couverture vaccinale des 80 ans et plus Les retraités de plus 80 ans de la façade atlantique semble plus enclins à aller se faire vacciner selon Santé Publique France. C’est en Bretagne, mais aussi en Vendée, dans l’Orne et dans la Nièvre par exemple que le nombre de patients de plus de 80 ans avec au moins une première injection est le plus important. Trois départements de région parisienne sont à la toute fin du classement. Les Yvelines, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Dans les Yvelines, 74,4 des plus de 80 ans ont reçu au moins une dose. Focus sur l’ le-de-France Plusieurs départements de région parisienne sont clairement en retard. Comme la Seine-Saint Denis, où 59,8 de sa population a reçu une première injection d’après l’Assurance maladie, 66,5 dans le Val d’Oise. C’est un tout petit peu plus en Seine-et-Marne. Le géographe Emmanuel Vigneron a réalisé pour le monde une photographie très précise de l’avancée de la vaccination en France. Il constate que "la Seine-Saint-Denis, le nord des Hauts-de-Seine et l’est de la Saint-et-Marne sont bien moins vaccinés". Interrogé par France Inter, il prend un exemple, celui de Marnes-la-Coquette, une commune de 1800 habitants à 20 km de cœur de Paris, "les personnes sont bien moins vaccinés qu’ailleurs, il y a un point d’interrogation". Il poursuit : "Il y a une rupture entre les beaux quartiers et les quartiers pauvres, défavorisées. Cela se remarque à Paris, dans le 19e et 20e arrondissement. Ils sont moins vaccinés que les quartiers du sud-ouest et de l’est." Comme il l’avait écrit dans le journal Le Monde, Emmanuel Vigneron pointe : "Un problème d’accès au centre de vaccination et de la mise en œuvre de la politique vaccinale." Les données géographiques à Paris peuvent être nuancée. La méthode de suivi de la vaccination utilisée par Santé publique France est trompeuse et nous l'expliquions déjà dans un précédent article début-juin . L'organisme décompte les vaccinés par lieu d’injection et non par lieu de résidence. Il est tout probable qu'une partie des vaccinés à Paris soient originaires des départements franciliens. | franceinter.fr | https://www.franceinter.fr/societe/50-millions-de-primo-injections-sept-cartes-pour-observer-l-avancee-de-la-vaccination-en-france | ['société'] |
Covid-19 : la tendance du double masque est-elle vraiment efficace ? | Pour se protéger contre les nouveaux variants du coronavirus, de nombreux américains à l'instar de Kamala Harris et Joe Biden portent deux masque... | Pour se protéger contre les nouveaux variants du coronavirus, de nombreux américains à l'instar de Kamala Harris et Joe Biden portent deux masques. Mais est-ce réellement une bonne idée ? Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont été aperçus avec un double masque à plusieurs reprises. Mais deux valent-ils toujours mieux qu’un seul ? Pour se protéger des nouveaux variants du Covid-19, de plus en plus d'Américains n'hésitent plus à superposer deux masques. Mais est-ce vraiment efficace ? Le double masque, nouvelle tendance en vogue aux Etats-Unis ? Cela est devenu mode courante aux Etats-Unis. De plus en plus d'Américains optent pour deux masques, superposés l'un sur l'autre. Si l'ancien président Donald Trump est souvent apparu sans masque, son successeur Joe Biden arbore quant à lui un double masque. Tout comme sa vice-présidente Kamala Harris. Pour plus d'efficacité, ils ont donc décidé de porter un deuxième masque en tissu sur leur premier masque chirurgical. Mais sont-ils protégés plus efficacement ? Le double masque est-il vraiment efficace ? Selon une étude américaine publiée par le magazine Health, les experts ont décrété que porter deux masques pouvait s'avérer être une bonne option lorsqu'un masque plus performant n'était pas disponible. La plupart des résultats montrent que plusieurs couches de tissu filtrent mieux les particules virales qu'une seule couche. Cependant, le port de deux masques peut rendre la respiration difficile. "Aucun masque ne fonctionne si vous ne pouvez pas le porter confortablement. Et doubler les masques au point de vous empêcher de respirer peut vous donner envie de les enlever pour respirer, désactivant l'effet de filtration" prévient le docteur Segal qui a participé à l'étude menée aux USA. L'idéal pour respecter au mieux les gestes barrières face aux variants de la Covid-19 reste donc de porter un masque FFP2, composé de cinq couches de filtration. Retrouvez nos inspirations mode, beauté et food sur notre page Pinterest ! | voici.fr | https://www.voici.fr/mode/covid-19-la-tendance-du-double-masque-est-elle-vraiment-efficace-696111 | ['style'] |
Précarité étudiante : le covid-19 accentue encore davantage les inégalités chez les jeunes | Les étudiants sont de plus en plus nombreux à ressentir des difficultés pour joindre les deux bouts. Les syndicats déplorent une précarité en augmentation, et demandent plus de moyens pour l'enseignement supérieur et les... | Précarité étudiante : le covid-19 accentue encore davantage les inégalités chez les jeunes Les étudiants sont de plus en plus nombreux à ressentir des difficultés pour joindre les deux bouts. Les syndicats déplorent une précarité en augmentation, et demandent plus de moyens pour l'enseignement supérieur et les Crous. "C'est notre vie au quotidien" Voici les résultats de notre enquête sur les condition de travail des étudiant-e-s confiné-e-s. Les résultats sont assez alarmants. RT APPRECIES pic.twitter.com/aMt8fGbfDf — Étudiant-e-s en Lutte - Tours @EtudiantLutte April 11, 2020 Hier, nous organisions une fac morte avec l'UEC Orléans et Solidaires Étudiant-e-s Orléans pour rendre justice à Doona et pour toutes les victimes de la précarité et de la transphobie. La lutte contre la précarité et contre les discriminations continue pic.twitter.com/hCJ1owazWM — Unef Orléans @Unef_Orleans October 8, 2020 Des initiatives solidaires pour s'en sortir Pâtes, fruits et légumes et produits d'hygiène sont distribués par le P'tit Kdi P. Chalumeau La situation d'un grand nombre d'étudiants devient critique en cet automne marqué par la seconde vague de la crise sanitaire. Cet été déjà, une enquête Ipsos commandée par la Fédération des associations générales étudiantes FAGE établissait que 74 des étudiants avaient rencontré des difficultés financières depuis mars, et que la moitié avait eu du mal à payer son loyer ou même à s'alimenter correctement."On y passe tous un jour. On passe tous par des moments de difficulté financière, ou même sociale", constate Anaïs, une étudiante rencontrée par France 3 sur le campus de l'université de Tours. "C'est notre vie au quotidien." Une précarité qui a des conséquences sur l'avenir des étudiants, dont 84 ont estimé avoir décroché dans leurs études depuis mars, selon Ipsos.Plus grave encore, les difficultés rencontrées par les étudiants peuvent avoir des conséquences sur leur santé mentale et physique : un tiers d'entre eux a renoncé à se soigner depuis le printemps, et 23 confie avoir eu des pensées suicidaires. En novembre 2019, avant le confinement, un étudiant de 22 ans avait tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant devant le Crous, à Lyon. La précarité était aussi l'un des facteurs avancés par les syndicats étudiants pour expliquer le suicide de Doona, une étudiante transgere à Montpellier , au mois de septembre 2020. Victime de transphobie dans son accompagnement médical, elle aurait subi, selon le syndicat, des menaces d'expulsion de son logement.Dans ce contexte, le covid-19 n'a fait qu'aggraver les choses. Avec la crise sanitaire, "plein d'étudiants ont perdu leur boulot et se retrouvent dans une grande précarité", analyse Jude Nestor Mandzekele, président de l'Unef Tours. "Ils courent dans tous les sens pour trouver de quoi se nourrir et s'entretenir !" De son côté, Marielle Brame, présidente de l'Unef à Orléans et invitée du JT de France 3 le 19 octobre, confirme que là aussi "la situation de précarité a empiré chez les étudiants". Une situation aggravée par le fait que non seulement certains étudiants ont perdu leur emploi, mais que dans certains cas leurs parents aussi.Pour s'en sortir, les étudiants sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des initiatives solidaires. A Tours, c'est le cas du "P'tit Kdi" , une épicerie mobile financée par l'État à travers plusieurs collectivités et portée notamment par le député LREM local, Philippe Chalumeau. Grâce aux bénévoles de la Croix-Rouge et de la Banque Alimentaire, le P'tit Kdi se charge de récupérer des invendus auprès de grandes surfaces, de producteurs locaux, ou même des plateaux-repas donnés par le centre hospitalier. Outre les produits secs, comme les pâtes ou le café, le P'tit Kdi distribue également fruis et légumes frais, ainsi que des produits hygiéniques.Mais ce genre d'initiative ne fait, au mieux, que masquer les manques du service public, du point de vue des syndicats étudiants. "L'UNEF réclame un investissement dans l'enseignement supérieur mais aussi dans les Crous", ajoute Marielle Brame. "Parce que si on se dit que ce sont les associations qui doivent pallier ce genre de chose, on se demande où est le service public ?" | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/precarite-etudiante-covid-19-accentue-encore-davantage-inegalites-jeunes-1886338.html | [] |
L’autofinancement du Musée Rodin, sérieux handicap en temps de pandémie de Covid-19 | Les recettes de billetterie ont fondu de 73 en 2020, alors que l’institution, dotée d’un statut d’ayant droit du sculpteur, ne peut pas recourir au chômage partiel | « L’Homme qui marche », du sculpteur Auguste Rodin 1840-1917 , à l’hôtel Biron, qui abrite le Musée Rodin, à Paris, le 12 novembre 2015. BERTRAND GUAY/AFP Experte en sculpture du XIXe siècle, Amélie Simier vient d’arriver à la tête du Musée Rodin, après avoir dirigé le musée d’un autre sculpteur, Bourdelle les deux artistes ayant entretenu d’abord des relations de travail avant une longue amitié. Le musée et son jardin en fleurs rouvriront au public le 19 mai, avec une exposition Picasso-Rodin, dont une thématique complémentaire sera présentée au Musée Picasso, à Paris. Tout est prêt, accroché aux cimaises, et le musée s’apprête à sortir de mois de torpeur. « Avec la jauge imposée de 8 mètres carrés par personne, cinquante visiteurs pourront voir l’exposition en même temps », souligne la nouvelle directrice. Inauguré en 1919 dans l’hôtel Biron, dans le 7e arrondissement de Paris, le Musée Rodin a pour particularité d’être un musée national, sous la tutelle du ministère de la culture, qui s’autofinance à 100 . L’artiste a donné ses biens et ses œuvres à l’Etat en 1916 et le musée a hérité du statut d’ayant droit du sculpteur. Il est détenteur du droit moral sur son œuvre et, à ce titre, peut effectuer et vendre des éditions originales de bronzes, produites à partir des moules ou des modèles originaux légués par l’artiste. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Auguste Rodin, éternel modèle Si « Rodin a été visionnaire en prévoyant les moyens d’autofinancer le musée », comme le souligne Amélie Simier, l’année 2020 s’est avérée financièrement difficile en raison de la pandémie de Covid-19. Selon le rapport annuel, la fréquentation a chuté de 73 , à 147 846 à Paris, et à 5 217 dans le second site, à Meudon Hauts-de-Seine , dans la villa des Brillants, où se situait l’atelier de Rodin. Apports financiers « La billetterie représente, en année normale, près de 50 des recettes », rappelle Amélie Simier. Et, comme au Louvre ou au Musée d’Orsay, les trois quarts des visiteurs viennent de l’étranger. Or, le public extra-européen a disparu en 2020 et les voyageurs européens se sont raréfiés. Ce qui s’est traduit par une perte de recettes de billetterie de 2 millions d’euros. Toujours en raison du Covid-19, même si quelques manifestations ont pu se tenir en début d’année, comme le défilé Dior dans le jardin, les revenus des locations d’espace ont fondu de 64 . Auguste Rodin avait prévu douze exemplaires au maximum par œuvre, l’un d’eux restant systématiquement dans les collections du musée Les ventes physiques de la boutique se sont effondrées, mais celles en ligne ont augmenté de 4 . Amélie Simier se réjouit toutefois que les mécènes aient continué à soutenir le musée. L’appui financier de la caisse de réassurance CCR Re et d’AM Conseil a permis d’acquérir un trésor national, l’assemblage d’origine de la sculpture Je suis belle. Autre apport financier d’importance : deux œuvres monumentales issues du quota d’éditions originales en bronze encore possibles, le Monument à Victor Hugo ainsi que La Défense, ont été produites pour rejoindre les collections du Louvre Abu Dhabi. Il vous reste 44.47 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/17/l-autofinancement-du-musee-rodin-serieux-handicap-en-temps-de-pandemie-de-covid-19_6080432_3234.html | ['économie/finance'] |
Quels sont les lieux où l'on risque le plus d'être contaminé au Covid-19? | Pour cesser de faire les mauvais choix, il est indispensable de déterminer précisément dans quelles situations se produisent les transmissions du virus. | Temps de lecture: 8 min Qu'il s'agisse de prendre des mesures sanitaires limitant la propagation du SARS-CoV-2 sans confiner, de trouver un mode de confinement qui soit à la fois efficace et le moins restrictif possible, ou bien encore de déconfiner d'une manière progressive en évitant tout rebond, il est essentiel de déterminer dans quels lieux les gens se contaminent au Covid-19. Si les scientifiques disposent aujourd'hui de connaissances leur permettant de définir les lieux les plus à risque, il semble toutefois que l'État fasse la sourde oreille, préférant évacuer des sites de promenade en plein air plutôt que de participer à l'aération des lieux clos et bondés. Mais comment évalue-t-on les lieux de contamination? En mars 2020, lorsque l'État décide de fermer les écoles, collèges, lycées et universités, puis les lieux dits «non essentiels», avant finalement de confiner tout le pays, il vise assez juste de manière totalement instinctive, se basant vraisemblablement sur les connaissances acquises par le voisin italien. À ce moment précis, nous savons assez peu comment le virus se transmet et où les gens l'attrapent. On se rappelle ainsi la place bien trop importante donnée à l'époque aux transmissions par les mains et les surfaces, et la minimisation du rôle des aérosols. La seule possibilité que nous avions alors était d'observer l'impact de la fermeture de tel ou tel lieu sur les contaminations, et d'en tirer des conclusions par ricochet. Ensuite, et pendant que les scientifiques en apprenaient davantage sur les modes de contamination, on a pu mener des recherches basées sur le tracing, soit via des applications, soit via des études reposant sur des questionnaires soumis à des personnes qui avaient attrapé le Covid sur une période donnée on parle d'études observationnelles reposant sur du déclaratif. Il s'agissait simplement de demander à des personnes qui ont contracté le Covid-19 où elles estimaient l'avoir attrapé. C'est le cas des études ComCor, menée par l'Institut Pasteur, et SourceCovid, dirigée par le professeur Fabrice Denis. La première portait sur les contaminations durant la période du couvre-feu de l'automne 2020, et la seconde sur la période allant d'août à décembre 2020. Leurs résultats sont globalement les mêmes: les principales sources de contamination sont la famille, le travail et les amis. Quant aux lieux, il s'agit essentiellement du domicile, du bureau ou lieu d'exercice professionnel, des lieux collectifs restaurants, bars, salles de sport... et des établissements de soin. Ces deux études offrent des données pour le moins intéressantes mais, de par leur méthodologie même, il reste des inconnues qui imposent une certaine prudence quant à l'interprétation des résultats. Elles se basent en effet sur les réponses données par les participants, c'est-à-dire les individus qui savaient précisément où et par qui ils avaient été contaminés. Il reste ainsi tous les lieux de contamination où il est impossible de connaître la personne qui a transmis le virus, tels que les transports en commun ou les magasins. En outre, la population répondante n'est pas représentative de la population générale française, tant au niveau de la profession que de la situation économique et sociale. Il s'agit par ailleurs de personnes dont l'âge moyen est de 42-45 ans. Le milieu scolaire en ligne de mire Si l'étude ComCor signale qu'avoir des enfants représente un facteur de risque de contracter le Covid-19, il n'en demeure pas moins que les transmissions en milieu scolaire semblent largement sous-évaluées, comme le signale le professeur Fabrice Denis lui-même: «Notre étude a évalué que les contaminations liées aux écoles représentaient 2 à 4 des cas. Mais, les répondants n'étaient pas des écoliers, ce qui conduit à une sous-évaluation des contaminations réelles chez les enfants et étudiants en milieu scolaire ou universitaire. À la dernière rentrée scolaire de septembre, via notre site maladiecoronavirus.fr qui nous permet de suivre l'épidémie, nous avons eu un pic de patients symptomatiques assez jeunes qui a précédé de cinquante jours le pic d'hospitalisations des personnes âgées: les jeunes se sont contaminés à la rentrée, puis ils ont progressivement transmis le virus aux plus âgés. Sous-estimer la propagation dans les écoles, et ce d'autant plus face au développement des variants, constitue un risque important, et il est alors essentiel de veiller au grain et de conduire des dépistages très réguliers.» En outre, ces données ne sont pas totalement universalisables et connaissent, selon toute vraisemblance, des disparités en fonction des différences culturelles entre les pays ou les régions. Ainsi, les cantines d'entreprise seront des lieux de contamination majeurs dans des pays comme la France, où la pause déjeuner entre collègues est importante; alors que dans les pays anglo-saxons, ce sera rarement un sujet compte tenu de l'habitude d'une pause sandwich rapide. Ceci dit, une étude publiée dans Nature en novembre 2020, qui procède d'une autre méthodologie en analysant les flux de population entre les différentes grandes métropoles, arrive à des conclusions relativement similaires entreprises mises à part, sans doute pour les raisons évoquées plus haut concernant les lieux de contamination. À LIRE AUSSI Un hôtel de Singapour organise des réunions internationales sans entrée dans le pays Des super-contaminations Ses conclusions mettent en avant des événements de super-contaminations. Cela signifie que généralement, une personne contaminée contamine à son tour assez peu de monde, mais qu'il suffit qu'une personne contaminée et très contaminante on parle de superspreader soit présente dans un lieu à risque, sans port du masque ni respect des mesures barrières, pour qu'elle crée un cluster. Ainsi, à Chicago, par exemple, 10 des lieux auraient été responsables de 85 des contaminations pendant la période observée. Ces lieux à risque sont d'abord les restaurants plutôt les restaurants traditionnels que les fast-foods , les bars, les salles de sport, les hôtels et les lieux de culte. Même si l'étude a été réalisée lors d'une période où le port du masque et les mesures barrières n'étaient que peau de chagrin, on se rend bien compte que ces lieux ont en commun le fait d'être des endroits clos, où l'on émet beaucoup de postillons et d'aérosols en mangeant, en respirant fort ou en chantant , et où les contacts sont pour le moins rapprochés. L'étude a également mis en évidence, et c'est une donnée que l'on retrouve un peu partout, que les populations les plus précaires étaient les plus touchées. «Nous savons que le virus affectionne particulièrement les lieux clos, bondés et mal ventilés.» Charlotte Jacquemont, chercheuse au CNRS Pour évaluer le risque inhérent aux lieux et aux situations, on peut dépasser les conclusions nécessairement lacunaires des études observationnelles, qui ont désormais autant un intérêt sociologique qu'épidémiologique. Charlotte Jacquemont, chercheuse en neuropsychologie interventionnelle au CNRS et membre active du collectif Adios Corona, explique: «Aujourd'hui, nous savons que le virus se transmet essentiellement par les postillons et par les aérosols, et qu'il affectionne ainsi particulièrement les lieux clos, bondés et mal ventilés. Ce sont ces lieux et les situations où le masque n'est pas ou mal porté qui présentent le plus de risques.» Des mesures absurdes La chercheuse poursuit: «Les cantines d'école ou d'entreprise, comme les cafétérias d'hôpitaux, sont des lieux de contamination parce que, simplement, on enlève son masque pour manger.» Elle insiste sur les lieux fermés, mal ventilés et avec une forte densité, où il y aura statistiquement davantage de personnes qui porteront mal le masque. «Le masque est un super outil, assure-t-elle. Un masque chirurgical bien mis, bien ajusté, garantit une protection importante des personnes. Mais si le masque bâille un peu sur les côtés, on perd plus de 60 de ses pouvoirs de filtration...» Les transports en commun constituent des lieux de contamination privilégiés, de même que les magasins, ainsi que les écoles, collèges et lycées, mais également les établissements sanitaires et les prisons. Charlotte Jacquemont évoque aussi les bureaux en open space: «On a beaucoup insisté sur la transmission par les postillons, en oubliant les aérosols. Alors, une personne assise à son bureau à un mètre des autres considère qu'elle est protégée et s'autorise à retirer son masque... Or, si une personne présente dans l'open space est malade, il y a de fortes chances qu'elle contamine ses collègues, même en gardant un mètre de distance.» Elle invite à ne pas retirer son masque dans les toilettes collectives, qui sont des lieux mal aérés et où il est possible de respirer les particules contaminées des selles du visiteur précédent, qui auront été aérosolisées en tirant la chasse d'eau. «Rien ne justifie le couvre-feu, qui ne fait que réduire les plages horaires où on va faire ses courses, ce qui augmente la densité des magasins et transports.» Charlotte Jacquemont, chercheuse au CNRS Concernant les lieux de promenade en plein air, la chercheuse ne cache pas son agacement face à l'évacuation des quais de Seine qui a tant fait parler début mars: «C'est absolument ridicule. J'ai bien vu qu'il y avait une forte densité, mais l'aération dilue les particules. Si l'on peut être infecté à l'extérieur et lors d'un contact rapproché, ça reste très minime, surtout si on porte un masque. Il n'existe aucune raison scientifique d'empêcher les gens de se promener. Il vaudrait mieux laisser les gens s'éparpiller en extérieur pour réduire les risques.» Et de déplorer des mesures «prises en dépit du bon sens et en dépit des données scientifiques»: «Rien ne justifie le couvre-feu, qui ne fait que réduire les plages horaires où on va faire ses courses, ce qui augmente la densité des magasins ou des transports, ni les confinements le week-end: pourquoi laisserait-on les gens aller travailler, s'entasser dans les transports la semaine, et les empêcherait-on d'aller dans les jardins le week-end?» Aucune raison de fermer les lieux culturels De même, la fermeture des musées et des cinémas lui semble pour le moins aberrante, dans la mesure où ce sont des lieux où l'on garde son masque, et où la distanciation et la ventilation sont autrement meilleures que dans les magasins ou les transports publics. Si elle estime qu'il aurait fallu confiner dès février et qu'il est nécessaire de le faire, puisque nous nous situons depuis des semaines sur un plateau haut avec une forte propagation du virus et le risque de voir se développer de nouveaux variants, elle formule quelques propositions pour la suite: «Il faut insister d'une part sur l'importance de porter correctement le masque afin qu'il ne bâille pas et soit pleinement efficace, et d'autre part sur l'importance d'aérer les lieux clos. Par exemple, pour une salle de classe, il faudrait ouvrir les fenêtres toutes les vingt minutes et, dans les rames de métro ou de RER, laisser les fenêtres des wagons ouvertes. Il peut être utile de se munir de détecteurs de CO 2 afin de savoir quand aérer.» «Il est également crucial de développer les tests salivaires et de les réaliser de manière systématique, poursuit l'experte. Aujourd'hui, quand on se fait tester, on a, le plus souvent, déjà des symptômes. Cela signifie que l'on est déjà contagieux depuis quelques jours. C'est trop tard! Cela vaut pour les établissements scolaires, les entreprises, mais aussi en sortie d'hôpital, dans la mesure où le Covid est devenu la première maladie nosocomiale en France.» | slate.fr | http://www.slate.fr/story/205211/covid-19-recherche-lieux-contamination-mesures-magasins-transports-travail-exterieur | [] |
"Le testing et le tracing sont à présent performants dans notre pays" | Karine Moykens, présidente du comité interfédéral Testing Tracing, a réfuté les critiques vendredi devant la commission spéciale de la Chambre chargée d'examiner la gestion de l'épidémie de Covid-19 par la Belgique. | "Ces dix derniers mois, les systèmes de traçage des contacts ont dû être ajustés. Cela s'est fait à un rythme rapide", a-t-elle déclaré. Selon elle, le testing et le tracing sont à présent performants dans notre pays. "Depuis le lancement du suivi des contacts, les nombreux systèmes ont dû être ajustés en fonction des décisions du comité de concertation et de la conférence interministérielle CIM santé. Cela s'est fait à un rythme rapide", a expliqué Karine Moykens. Et cela arrivera encore à l'avenir. "Nous avons montré que cela était parfaitement possible". Elle a évoqué, entre autres, l'ajustement permettant aux citoyens de pouvoir eux-mêmes contacter le call center, l'activation du formulaire pour les personnes revenant de l'étranger "Passenger Locator Form" ou encore la possibilité de recenser jusqu'à 90 contacts au lieu de 10. Le présidente du comité interfédéral Testing Tracing a présenté plusieurs chiffres devant les députés. Au total, près de 900.000 personnes infectées ou ayant eu un contact à haut risque ont été contactées. Quelque 85 des patients et 88 des cas contact ont pu être joints dans les 24 heures. En moyenne, la communication avec une personne testée positive dure 13 minutes. Quelque 37 des personnes contactées ont indiqué ignorer où elles avaient contracté l'infection. La plupart des contaminations ont eu lieu à la maison 25 , puis au travail 9 , dans des activités de jeunesse 8,4 et auprès de la famille ou d'amis 7,6 . Au total, plus de 2,7 millions de personnes ont rempli un Passenger Locator Form PLF et plus de 300.000 certificats de quarantaine ont été envoyés. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-testing-et-le-tracing-sont-a-present-performants-dans-notre-pays-6038fa547b50a62acf64a8c0 | ['société'] |
Un retournement de l’opinion, mais "rien n’est gagné" | Pour la première fois, selon un sondage, les Français seraient majoritairement favorables au vaccin anti-Covid. Une évolution qui interroge. | Au centre de vaccination du Palais des congrès, à Cannes, le 9 janvier. Mais que se passe-t-il ? Les Français ont-ils perdu leurs repères ? Hier décrits comme des sceptiques acharnés vis-à-vis de tout vaccin, les voilà pris d’un furieux engouement pour recevoir leur injection. Ils se disent prêts à faire la queue dans des gymnases tout juste aménagés, voire attendre des heures que le site Doctolib leur ouvre une fenêtre de rendez-vous, ou encore à faire jouer des réseaux et des pistons, vieille habitude française en matière de santé pour briser les règles de l’égalité. à lire aussi Vaccins anti-Covid: après les huées, la ruée «Spectaculaire» De fait, c’est indéniable, il s’est passé quelque chose. Et les sondages, bien qu’imparfaits, pointent ce changement significatif. Ainsi, 56 des Français veulent désormais se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage Odoxa-Backbone publié le 14 janvier. Une hausse de 14 points par rapport à la précédente enquête réalisée le 23 décembre par le même institut, où 58 des Français affirmaient ne pas avoir l’in | liberation.fr | http://q.liberation.fr/france/2021/01/18/un-retournement-de-l-opinion-mais-rien-n-est-gagne_1817934 | [] |
Confinement et déconfinement : les effets sur le taux de reproduction du virus | Une récente étude de modélisation parue dans The Lancet nous informe sur l'efficacité des mesures de restriction de liberté sur le taux de reproduction effectif du SARS-CoV-2 | Une récente étude de modélisation parue dans The Lancet nous informe sur l'efficacité des mesures de restriction de liberté sur le taux de reproduction effectif du SARS-CoV-2 Cela vous intéressera aussi Les pandémies marquantes des XXe et XXIe siècles Dans cette vidéo, remontez le temps à la découverte des pandémies qui ont marqué notre histoire au cours des cent dernières années. Virus grippaux, Ebola, ou encore le VIH, ils ont infecté le monde entier. Depuis le début de cette pandémie, nous luttons. Nous combattons un nouveau virus, le SARS-CoV-2, du mieux que nous pouvons. La recherche médicale a évolué, mais traiter une infection virale reste complexe. Obtenir des résultats fiables sur des thérapeutiques prend du temps. D'autant plus dans un contexte où une minorité de scientifiques se targue d'avoir trouvé le remède miracle et le crie sur tous les toits. Les armes qui sont les nôtres sont donc principalement comportementales même si les corticoïdes permettent désormais de réduire la mortalité chez les cas graves. Il s'agit des gestes barrières et des mesures de confinement qui ont un objectif bien précis : ralentir, voire stopper la propagation du coronavirus. Ces mesures ont permis de gérer la première vague de mars dernier, où nos connaissances sur ce virus et les traitements étaient encore plus flous. Aujourd'hui, la deuxième vague déferle sur l'Europe. Un second confinement a déjà commencé dans certains pays et n'est plus une option qui doit rester inconsidérée. Une récente étude parue dans The Lancet s'est intéressée à la façon dont ces mesures comportementales avaient fait varier le taux de reproduction effectif au cours du temps dans plus de 131 pays. Une augmentation du taux de reproduction après la levée des mesures Comme on pouvait s'y attendre, ces mesures ont bien eu un impact sur la transmission du SARS-CoV-2. Elles ont fait chuter le taux de reproduction effectif du virus en dessous de 1, ce qui signifie qu'une personne contaminée infecte en moyenne moins d'une personne, autrement dit, personne. Mais ces mesures ont dû être progressivement levées. Et la circulation du virus est repartie à la hausse. Pour autant, les chercheurs ont constaté qu'il fallait en moyenne une à trois semaines pour constater l'efficacité des mesures prises et une temporalité similaire pour constater les dégâts de leur retrait progressif. Les trois évènements qui conduisent à une augmentation plus importante du taux de reproduction selon le modèle utilisé par les chercheurs supérieur à 20 en moyenne sont la réouverture des écoles, les évènements publics et les rassemblements de plus de dix personnes. Le couvre-feu n'est-il qu'un confinement homéopathique ? DR Tic, tac : le virus circule Avec le nombre de cas, d'hospitalisation et d'entrées en réanimation que l'on constate aujourd'hui en France, il semblerait que nous n'ayons pas réagi assez vite. Le couvre-feu instauré parviendra-t-il à contenir l'épidémie ? Certains médecins sont sceptiques. Je crains fort qu'un couvre-feu ne soit qu'une façon d'éteindre un incendie de forêt avec des seaux d'eau L'un d'eux, Mathieu Calafiore, détaille sur Twitter : « Je crains fort qu'un couvre-feu ne soit qu'une façon d'éteindre un incendie de forêt avec des seaux d'eau. J'espère sincèrement avoir tort. Je préférerais qu'on me traite d'alarmiste dans un mois. Vraiment. Je ne crois pas une seule seconde que le couvre-feu puisse stopper la dynamique de l'épidémie sans confinement. Malgré tout, j'essaie de garder un brin d'optimisme, mais le confinement, selon moi, est tout simplement inévitable. » Ce qu'il faut retenir L'introduction et la levée des mesures de restriction de liberté ont eu un impact sur le taux de reproduction du virus. Il faut une à trois semaines pour constater l'efficacité des mesures prises et les dégâts lorsqu'elles sont assouplies. Les trois causes majeures de l'augmentation du taux de reproduction sont la réouverture des écoles, les évènements publics et les rassemblements de plus de dix personnes. | futura-sciences.com | https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/pandemie-confinement-deconfinement-effets-taux-reproduction-virus-83802/ | ['santé'] |
Vers une solution radicale pour les fans à l'Euro ? "Seuls les supporters locaux autorisés durant la phase de groupe" | Avec la crise du coronavirus, l'UEFA cherche des solutions pour que l'Euro se déroule de la manière la plus sécurisée possible. | Comme la Belgique n'accueillera pas de rencontres de l'Euro, aucun supporter belge ne devrait pouvoir assister aux rencontres de la phase de poules. Lors de la phase à élimination directe, en revanche, un nombre restreint de supporters visiteurs pourraient assister aux différentes rencontres. Les douze villes hôtes pour l'Euro sont Bakou Azerbaïdjan , Copenhague Danemark , Munich Allemagne , Londres Angleterre , Budapest Hongrie , Dublin Irlande , Rome Italie , Amsterdam Pays-Bas , Bucarest Roumanie , Saint-Pétersbourg Russie , Glasgow Ecosse et Bilbao Espagne . | dhnet.be | https://www.dhnet.be/sports/football/euro-2020/vers-une-solution-pour-autoriser-des-fans-a-l-euro-seuls-les-supporters-locaux-autorises-durant-la-phase-de-groupe-6013ca9a9978e227dff8de99 | ['sport'] |
Coronavirus: la Flandre à nouveau en situation d'urgence civile | Le gouvernement flamand a une nouvelle fois invoqué vendredi l'état d'urgence civil en faveur du secteur de santé qui permettra d'exempter de permis la construction et l'exploitation d'infrastructures de santé pour la lutte contre le coronavirus, a annoncé la... | Il s'agit de prolonger une mesure déjà prise au printemps, lors de la première vague de la pandémie. Selon Mme Demir N-VA , la situation sanitaire exige de telles mesures en raison du rebond spectaculaire du nombre de contaminations au Covid-19 et de la pression qu'il exerce sur le secteur de la santé et de ses infrastructures. "Il est aussi essentiel de créer les possibilités en vue d'une production rapide de médicaments, de vaccins et de matériel médical indispensable", a ajouté la ministre nationaliste. Selon elle, l'état d'urgence civil permettra aussi d'utiliser des bâtiments vides, mais aussi des tentes et des unités mobiles. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-la-flandre-declare-a-nouveau-l-etat-d-urgence-civile-5f9c01df7b50a6525bafcde0 | ['société'] |
Covid-19 : bientôt un conseil scientifique marseillais pour ne "plus dépendre de certains scientifiques parisiens" ? | Cette proposition de la deuxième adjointe de la ville Samia Ghali a suscité l'approbation du premier adjoint Benoît Payan. Le président de la région PACA Renaud Muselier a de son côté déploré un "facteur de confusion" | Cette proposition de la deuxième adjointe de la ville Samia Ghali a suscité l'approbation du premier adjoint Benoît Payan. Le président de la région PACA Renaud Muselier a de son côté déploré un "facteur de confusion". La ville de Marseille. AFP / GERARD JULIEN La ville de Marseille envisage de se doter de son propre conseil scientifique pour évaluer la situation sanitaire, en particulier sur le front du Covid-19, pour "dire elle-même ce qui va et ce qui ne va pas" et ne "plus dépendre de certains scientifiques parisiens". La proposition a été portée par la deuxième adjointe à la ville Samia Ghali en conseil municipal lundi. "Je pense qu'il est important de créer un conseil scientifique de la ville de Marseille, avec les collectivités, la préfecture, l'IHU l'Institut hospitalo-universitaire du professeur Didier Raoult , l'AP-HM Assistance publique - hôpitaux de Marseille, ndlr , l'hôpital privé, les marins-pompiers, voire la CCI, l'Education nationale... tous ces organismes qui sont au contact de la situation sanitaire au quotidien", a déclaré devant le conseil municipal Samia Ghali. L'objectif ? "Permettre à la maire de Marseille Michèle Rubirola d'avoir des discussions sur le Covid et d'autres questions, et faire en sorte que des personnalités marseillaises puissent discuter et faire des propositions plutôt que de laisser faire l'Etat ", a-t-elle ensuite ajouté auprès de l'AFP. "Mme la maire doit présider un conseil scientifique ... pour voir quelles sont les carences et qu'on ait une vision, et qu'on ne dépende plus de certains scientifiques parisiens, mais qu'on soit aussi nous-mêmes en capacité de dire ce qui va et ce qui ne va pas, pour ne plus subir la foudre de Paris", a-t-elle encore ajouté devant le conseil. La décision de placer Aix et Marseille en zone d'alerte maximale, entraînant une nouvelle salve de restrictions, notamment la fermeture pour 15 jours bars et restaurants, avait suscité un vent de colère des élus locaux et des professionnels , qui jugeaient que la situation sanitaire ne le justifiait pas. Les nouvelles règles pour les zones d'alerte maximale annoncées dimanche soir par Matignon ont permis lundi la réouverture sous conditions des restaurants. Déplorant des "décisions incompréhensibles" et une "bataille de chiffres" avec le gouvernement, le premier adjoint Benoît Payan - qui présidait la séance en l'absence de la maire, en convalescence après une opération - a salué la proposition de Samia Ghali : "munis d'un conseil scientifique qui nous permettra de prendre des décisions, on pourra nous-mêmes éclairer ce gouvernement", a-t-il estimé. "Dotons-nous de cet outil, je suis persuadé que ça aura un écho dans les collectivités territoriales, au département, à la métropole, à la région. ... Je sais que Mme la maire aura à cœur d'organiser ça, de présider ce comité si tout le monde en est d'accord", a-t-il encore ajouté. Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur Renaud Muselier a de son côté déploré dans un communiqué un "facteur de confusion" . "Je rappelle qu'il existe déjà, à l'échelle nationale comme à l'échelle locale, 10 instances compétentes" en matière sanitaire, a-t-il ajouté. "Dans cette crise, chacune de ces structures a une expertise propre et un rôle à jouer. Venir y ajouter un 'machin' purement marseillais ne peut qu'ajouter de la confusion et de la cacophonie à un désordre déjà inquiétant", a-t-il estimé. | boursorama.com | https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/covid-19-bientot-un-conseil-scientifique-marseillais-pour-ne-plus-dependre-de-certains-scientifiques-parisiens-e71812a3cbe8db8b91fef412ee0d7bf5 | ['économie/finance'] |
Covid-19 : Gare Montparnasse à Paris, peu de contrôles de police pour les voyageurs | 90 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour contrôler les attestations ce week-end, notamment dans les gares et sur les routes. Mais peu de patrouilles étaient visibles samedi sur le terrain gare Montparnasse à Paris. | 90 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour contrôler les attestations ce week-end, notamment dans les gares et sur les routes. Mais peu de patrouilles étaient visibles samedi sur le terrain gare Montparnasse à Paris. 90 000 policiers et gendarmes sont déployés pour faire respecter les règles sanitaires de ce troisième confinement samedi 27 et dimanche 28 mars. C’est le chiffre annoncé vendredi par le ministre de l’Intérieur. Une mobilisation programmée notamment sur les routes et dans les gares pour contrôler les voyageurs. Pourtant la présence des forces de l'ordre est restée discrète samedi 27 mars au matin à la Gare Montparnasse dans le XVe arrondissement de Paris. De rares patrouilles de police Même s’il n’y a ni la foule ni les trains bondés du week-end précédent, la gare Montparnasse est loin d'être déserte ce samedi matin. De l’entrée côté rue à la sortie du métro en passant par les divers halls, nous n’avons croisé qu’une seule patrouille de trois policiers, affairée à vérifier les attestations. Pas de verbalisation pour ce couple de jeunes gens qui s'acheminent vers Mantes la Jolie. "Les policiers ont été très compréhensifs, ils nous ont écouté", témoigne le jeune homme, "On va aider un ami à déménager, il a beaucoup de meubles lourds donc il avait vraiment besoin d'un coup de main ..." Tous deux avaient donc coché la case "déménagement" sur leur attestation. Un peu plus loin, Bryan qui voyage avec son jeune fils Noé n’a pas rencontré de forces de l’ordre depuis son départ. "Je suis parti de Soissons dans l'Aisne et je vais jusqu'à Pau", raconte-t-il, "J'ai pris deux trains et le métro et je n'ai eu aucun contrôle. J'ai une attestation mais je voyage pour mes vacances." Et quand on lui demande ce qu'il a coché sur le précieux sésame, il répond : "Déplacement professionnel." "C'est un confinement pas très respecté, avec des consignes assez paradoxales parce qu'on sort quand on veut, comme on veut et autant de temps qu'on veut ..." Bryan, voyageur à la gare Montparnasse franceinfo Pas de contrôle non plus pour Matthieu qui vient de Lorient pour acheter une voiture. "Je ne suis pas un bon élève, je n'ai pas rempli l'attestation", confie-t-il, "Je sais que je peux la faire pour achat de première nécessité et que je peux la générer en trois clics sur mon téléphone." De son côté, Charles, étudiant avec son gros sac sur le dos, a bien son attestation pour se rendre à Brest pour réviser. "Je suis en classe prépa et les concours arrivent dans deux semaines donc on a une dérogation signée par le directeur de notre établissement pour partir travailler en petits groupes", explique-t-il, "Les grands-parents d'un de mes camarades ont une grande maison de campagne à Brest et ils sont vaccinés donc on va en profiter pour respirer un peu en dehors de Paris." Contrairement au week-end dernier les trains ne sont pas complets, l'offre est d'ailleurs encore importante. La SNCF ne réduira son trafic TGV qu’à partir de lundi. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-gare-montparnasse-a-paris-peu-de-controles-de-police-pour-les-voyageurs_4349669.html | ['santé'] |
Voici les mots les plus recherchés par les Belges cette année sur Google | Comme chaque année, Google dévoile le classement des mots les plus recherchés en Belgique. Coronavirus, nourriture, personnalités internationales, retour sur ce qui a rythmé 2020, une année si particulière. | Quels sont les mots qui ont fait le buzz sur internet en Belgique ? Google s'est une nouvelle fois penché sur la question. Sans grande surprise, la thématique liée au coronavirus est fortement présente. Parmi les mots recherchés en Belgique francophone, "coronavirus Belgique", "coronavirus conseils pour le conseil de sécurité " ou encore "Coronavirus Italie". Google Belgique a constaté une forte hausse des recherches concernant les recettes de cuisine. Les Belges francophone ont eu envie de se mettre derrière les fourneaux et expérimentés de nouveaux menus pendant le confinement. Les termes les plus populaires pour la cuisine sont "pain", "mousse au chocolat", "pancakes" mais aussi "pâte à pizza". Le cycliste néerlandais Fabio Jakobsen est la personnalité internationale la plus recherchée dans notre pays. Le sportif a été victime d'une terrible chute lors du Tour de Pologne en août dernier, il avait passé deux jours dans le coma artificiel. Il est suivi de la future ex-Première dame des Etats-Unis, Mélania Trump et d'un autre athlète, le basketteur Michael Jordan. Les mots sur le Coronavirus les plus recherchés en Belgique francophone : Coronavirus Belgique Coronavirus conseils national de sécurité Coronavirus Italie Symptomes corona Coronavirus France Sciensano Confinement Belgique Chloroquine Pangolin Hello Belgium rail pass Les recettes de cuisine les plus recherchés en Belgique francophone : Pain Mousse au chocolat Pancakes Pâte à pizza Brioche Baguette Gaufre Tiramisu speculoos Mayonnaise Brownies Les personnalités internationales les plus recherchées en Belgique : Fabio Jakobsen Melania Trump Michael Jordan Tom Hanks Kanye West Gabriel Byrne Karine Ferri Amber Heard Erling Braut Haaland Joe Exotic | lesoir.be | https://sosoir.lesoir.be/voici-les-mots-les-plus-recherches-par-les-belges-cette-annee-sur-google | [] |
"On sent l'orage arriver" : à Strasbourg, les médecins se préparent à affronter la 4e vague de Covid-19 | Alors que la reprise épidémique, poussée par la propagation fulgurante du variant Delta, vient troubler l'été, les services de réanimation voient leurs lits se remplir par des patients majoritairement non vaccinés. | Réservé aux abonnés REPORTAGE - Alors que la reprise épidémique, poussée par la propagation fulgurante du variant Delta, vient troubler l'été, les services de réanimation voient leurs lits se remplir par des patients majoritairement non vaccinés. Il règne un calme plat. Seules les machines aux «bips» aigus donnent un tempo régulier, rompu par les bruissements de sabots lorsque le rythme s'emballe. Dans le service de réanimations du Nouvel Hôpital Civil NHC de Strasbourg, cette musique est familière. Si le service a divisé par deux son nombre de lits ouverts pour les congés d'été, le Covid n'a pas pris de vacances. Poussée par la propagation du variant Delta, qui représente 92 des contaminations dans le département, l'épidémie est de nouveau aux portes de l'hôpital. Des patients de plus en plus jeunes franchissent les portes de la réa. MLM / Le Figaro Sur les douze chambres occupées, quatre accueillent des patients positifs au coronavirus. «Pendant douze jours nous n'avons eu aucun cas mais depuis début juillet, on en voit un par jour, puis deux, puis quatre aujourd'hui», témoigne le professeur Ferhat Meziani, chef du service. Il n'est pas le seul à noter cette reprise épidémique. Que ce soit aux urgences, au rez-de-chaussée, ou un étage au-dessus, en infectiologie, «on sent la vague s'approcher», rapporte le professeur | lefigaro.fr | https://www.lefigaro.fr/sciences/on-sent-l-orage-arriver-a-strasbourg-les-medecins-se-preparent-a-affronter-la-4e-vague-de-covid-19-20210729 | ['science/technologie'] |
Covid-19 : l’équipe de "Matrix 4" organise une fête géante au mépris des règles sanitaires | La polémique enfle autour de "Matrix 4" après le tournage d’une ultime scène qui, d'après la presse allemande, était en réalité une fête géante non autorisée. | Covid-19 : l’équipe de "Matrix 4" organise une fête géante au mépris des règles sanitaires AFP MALAISE - La polémique enfle autour de "Matrix 4" après le tournage d’une ultime scène qui, d'après la presse allemande, était en réalité une fête géante non autorisée. C’est Neo qui va se faire taper sur les doigts... Le 16 août dernier, l’équipe de Matrix 4 se retrouvait à Berlin pour reprendre le tournage interrompu au printemps en raison de la pandémie de coronavirus. Les prises de vue se sont officiellement achevées mercredi 11 novembre au soir, la réalisatrice Lana Wachowski réunissant près de 200 figurants dans les célèbres studios de Babelsberg, près de Berlin, pour tourner la dernière scène du film. Mais d’après le quotidien Bild, il s’agissait en réalité d’une fête de fin de tournage déguisée, au mépris des normes sanitaires du Land de Brandebourg qui limitent à 50 personnes lors d’une soirée. "L’atmosphère était exubérante", rapporte une participante. "Tout le monde s’était soumis à un test PCR à l’avance. Tout le monde devait venir avec un masque mais beaucoup de gens l’ont retiré au fil de la soirée", ajoute-t-elle, précisant bien qu’il ne s’agissait nullement d’un tournage. "Nous n’avons reçu aucune instruction, il n’y avait pas de clap et personne ne filmait." Toujours d’après Bild, qui a diffusé des images prises par les participants sur son site internet, la fête avait été organisée par Lana Wachowski et sa sœur Lily, qui produit le film, sous le nom de code "Icecream Teamevent". Brève apparition de Keanu Reeves et sa compagne Le quotidien raconte que les festivités auraient débuté à 6h du soir et se seraient achevées à l’aube le lendemain. Au programme : DJ, danseurs, spectacle pyrotechnique et même séance de tatouages souvenirs. Au menu : sushi, sake, pizzas, saucisses et gâteau au chocolat vegan. Le quotidien rapporte même que des tentes de bédouins et des caravanes décorées façon hippies auraient été installées pour les invités souhaitant davantage d’intimité... Keanu Reeves, la star du film, n’aurait fait qu’une brève apparition, affirme Bild. L’interprète de Neo aurait été aperçu assis à une table avec sa compagne, l’artiste Alexandra Grant. Le couple aurait bu un verre de vin et serait reparti plus tôt que la plupart des convives. Sans tourner la moindre scène, donc. D’après Bild, les autorités allemandes auraient décidé de convoquer la direction des studios pour s’expliquer. Dans les colonnes du quotidien, Bianca Markarewicz, leur porte-parole, affirme que les producteurs leur avaient assuré que l’équipe tournait "une scène de célébration, en lien avec une séquence déjà tournée cet été. Les règles d’hygiène ont toutes été respectées". Ni la Warner, ni l’équipe, n’ont en revanche communiqué sur l’affaire pour le moment. Les sœurs Wachowski auraient-elles décidé de joindre l’utile à l’agréable en contournant les règles ? Pour savoir si cette fameuse soirée figurera ou non dans le film, il faudra sans doute attendre encore quelques mois. Initialement prévue le 21 mai prochain aux États-Unis, la sortie de Matrix 4 a été repoussée au 22 décembre 2021. 17 ans après Matrix 3, ce nouveau volet a été écrit par Lana Wachowski avec les écrivains de science-fiction Aleksandar Hemon et David Mitchell. Keanu Reeves y donnera la réplique à Carrie-Anne Moss, Jada Pinkett Smith et Lambert Wilson. Laurence Fishburne, qui interprétait Morpheus dans la première trilogie, ne sera en revanche pas au générique, tout comme Hugo Weaving, qui incarnait l’agent Smith. Jérôme Vermelin | lci.fr | https://www.lci.fr/people/coronavirus-l-equipe-de-matrix-4-organise-une-fete-geante-en-allemagne-au-mepris-des-regles-sanitaires-2170341.html | ['people'] |
Vaccination : la stratégie offensive du Danemark face au variant du covid-19 | Avec environ 3 de sa population vaccinée, le Danemark s'est hissé au rang de meilleur élève de l'Union européenne. En proie à une forte circulation du virus mutant, le pays nordique a aiguisé sa stratégie sanitaire. . International : video, Vaccination : la stratégie offensive du Danemark face au variant du covid-19. | Vaccination : la stratégie offensive du Danemark face au variant du covid-19 ÉPIDÉMIE MONDIALE - Avec environ 3 de sa population vaccinée, le Danemark s'est hissé au rang de meilleur élève de l'Union européenne. En proie à une forte circulation du virus mutant, le pays nordique a aiguisé sa stratégie sanitaire. Depuis quelques mois, le pays a changé de visage. Les rues de Copenhague sont jonchées de panneaux colorés incitant à se faire tester et à respecter les distances. Depuis plusieurs semaines, le petit royaume, de près de six millions d'habitants, a été fortement touché par la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19. En cause ? Le variant britannique qui se propage rapidement. Le 13 janvier, le nombre de cas détectés du virus mutant atteignait 208 individus et représenterait 3,6 des cas positifs au Danemark. En une semaine, le nombre de personnes touchées par la mutation a doublé. Le variant anglais devrait y devenir la souche dominante du virus d'ici mi-février, selon le principal institut sanitaire du pays. Toute l'info sur Le monde commence à se vacciner contre le Covid-19 Face à la forte circulation du variant britannique, le gouvernement a pris des mesures plus restrictives. Le pays scandinave a prolongé jusqu'au 7 février la fermeture des établissements scolaires et des commerces. À l'aéroport de la capitale, la prudence des autorités est palpable. Pour passer les douanes, il faut montrer un test PCR négatif de moins de 24 heures. À la prévention, s'ajoute une autre arme centrale contre le Covid-19 : la vaccination offensive. Dès l'arrivée des premières cargaisons du vaccin Pfizer/BioNTech, les autorités nationales ont décidé de les distribuer sans attendre. "La position claire du gouvernement est que le moment où les vaccins touchent le sol danois est celui où ils doivent être utilisés", a affirmé la Première ministre sociale-démocrate, Mette Frederiksen. Un espacement jusqu'à six semaines entre les deux doses Depuis le lancement de la campagne de vaccination le 27 décembre, le Danemark a injecté la première dose à 3 de sa population. Au jeudi 14 janvier, plus de 129.170 personnes avaient reçu une injection du précieux sérum. Dans les maisons de retraite, la quasi-totalité des résidents ont déjà été vaccinés. Avec un tel résultat, l'État scandinave se place en tête des pays de l'Union européenne. Selon les données compilées par l'AFP, le rythme de vaccination au Danemark est près de trois fois supérieur à la moyenne des 27. Déjà dans certaines régions, les patients reçoivent la deuxième injection. Afin d'augmenter le nombre de patients vaccinés, le Danemark a autorisé l'espacement jusqu'à six semaines, des deux doses de vaccin contre le Covid-19. Cette stratégie avait été validée par l'Organisation mondiale de la Santé OMS malgré quelques voix dissidentes. Jusque-là, il devait s'écouler 21 jours entre l'administration des deux injections - un délai maintenu par exemple en France. 80 des Danois se disent prêts à se faire vacciner À noter aussi que le Danemark est un État-providence solide. Là-bas, les infrastructures de santé sont gérées au niveau régional assurant davantage de proximité avec les patients. À titre d'exemple, les Ehpad manquent moins de personnel et 80 des repas sont bio. "Notre configuration est telle qu’elle permet une distribution rapide et nous avons une très bonne infrastructure informatique qui nous permet d’enregistrer le vaccin chaque fois que quelqu’un le reçoit", grâce à son identifiant numérique de Sécurité sociale, explique Jens Lundgren, professeur à l’Université de Copenhague, spécialiste des maladies infectieuses. Si la stratégie vaccinale danoise remporte un tel succès, c'est aussi grâce au soutien de sa population. Au total, 80 des Danois se disent prêts à se faire vacciner. Un engouement que l'on retrouve aussi chez nos voisins belges. À titre de comparaison, 56 des Français sont favorables au vaccin avec 14 points de plus que lors d'un dernier sondage réalisé fin décembre. Alors que le nombre de Danois vaccinés augmente à vitesse grand V, la crainte d'une éventuelle rupture de stock plane. "La demande pour se vacciner est très importante, bien plus que le nombre de vaccins que l'on a actuellement", explique Trine Holgersen, chef des services de santé de la région de Zélande. Et pour preuve, dans une pharmacie centrale, les congélateurs sont vides. Toutes les doses ont été distribuées en quelques jours. Les autorités commencent à redouter des problèmes d'approvisionnement. Le Danemark a annoncé mardi remonter les sans-abris dans l'ordre prioritaire d'accès au vaccin contre le Covid-19, après des appels en ce sens d'associations et d'élus en raison du risque particulier pour cette population fragile. L'objectif danois est de vacciner tous les volontaires - huit Danois sur dix donc d'ici le mois de juin. La rédaction de LCI | lci.fr | https://www.lci.fr/international/video-vaccination-la-strategie-offensive-du-danemark-face-au-variant-du-covid-19-2175974.html | ['international'] |
Covid-19 : Olivier Véran s'engage à poursuivre l'accélération de la campagne de vaccination | Plus de 500 000 personnes ont été vaccinées en trois jours, selon Jean Castex. | Après les injections de masse du week-end, le gouvernement l'a assuré, dimanche 7 mars, la campagne de vaccination contre le Covid-19 doit continuer d'accélérer. "A chaque fois qu'un vaccin est disponible sur notre territoire, il faut qu'un Français soit vacciné, que ce soit le lundi, le dimanche, il faut que les vaccins puissent être proposés le plus vite possible", a insisté le ministre de la Santé Olivier Véran, après avoir visité deux centres de vaccinations à Tourcoing Nord . "585 000 Français ont été vaccinés depuis vendredi" Les livraisons de vaccins vont continuer d'augmenter "pour atteindre en avril parfois des fois 5, fois 6, en termes de quantité" par rapport à ces dernières semaines, a souligné le ministre. A l'autre bout de la chaîne, l'organisation des centres de vaccination sera "adaptée" en conséquence, en taille et nombre, a-t-il assuré. Le Premier ministre a tweeté un bilan de ce coup d'accélérateur donné à la campagne de vaccination, dimanche en fin d'après-midi. Jean Castex a indiqué que "585 000 Français ont été vaccinés depuis vendredi". Dans le détail, 249 569 personnes l'ont été vendredi, 221 212 samedi et 114 318 dimanche, a appris France Télévisions auprès de Matignon. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-veran-s-engage-a-poursuivre-le-coup-d-accelerateur-de-la-vaccination_4323949.html | ['santé'] |
La Suisse à la peine face à la deuxième vague du Covid | La Suisse, qui avait été saluée pour avoir surmonté la première vague sans trop d'inquiétude ni confinement, n'arrive en revanche pas à surmonter la deuxième vague, qui fait plus d'une centaine de morts par jour. | La Suisse, qui avait été saluée pour avoir surmonté la première vague sans trop d'inquiétude ni confinement, n'arrive en revanche pas à surmonter la deuxième vague, qui fait plus d'une centaine de morts par jour. "Nous avons un taux d'incidence deux fois plus élevé que l'Allemagne", a alerté la présidente, Simonetta Sommaruga, en présentant un train de mesures incluant la fermeture des restaurants, bars et magasins à 19H00. "Nous nous trouvons dans une situation critique", avec une croissance exponentielle de l'épidémie et des hôpitaux proches de "leurs limites", a-t-elle ajouté. La situation sanitaire en Suisse, qui dispose d'un des taux de contamination les plus élevés en Europe, n'a jamais été aussi mauvaise, avec quelque 5.000 nouveaux cas par jour, contre quelques centaines pendant la première vague, et un taux de positivité des tests qui reste à des niveaux beaucoup trop élevés. - Restaurants fermés à 19H00 - Face à cette évolution de l'épidémie, le gouvernement a adopté vendredi des restrictions, qui sont toutefois bien moins sévères que dans d'autres pays européens malgré la gravité de la situation. Dès le 12 décembre et jusqu'au 22 janvier, les restaurants et bars devront fermer à 19H00. La présidente suisse Simonetta Sommaruga, lors d'une conférence de presse sur les mesures prises contre l'épidémie de coronavirus, le 11 décembre 2020 à Berne AFP - Fabrice COFFRINI Les cantons dont l'évolution épidémiologique est favorable peuvent repousser l'heure de fermeture jusqu'à 23H00, ce qui est le cas actuellement dans les cantons romands, a détaillé le ministre de la Santé, Alain Berset, aux journalistes. Les magasins, marchés, musées et bibliothèques, ainsi que les installations de sport et de loisirs devront également fermer à 19H00 et les dimanches. Et à quelques exceptions près, comme les offices religieux, toutes les manifestations seront interdites, alors que les activités sportives et culturelles seront autorisées pour les groupes de cinq personnes au maximum. Le gouvernement a, en revanche, renoncé à imposer de nouvelles restrictions pour les rencontres privées, maintenant la limite des dix personnes, enfants compris, et recommande instamment de ne pas se réunir à plus de deux ménages dans le cadre privé. Les stations de ski resteront également ouvertes mais le ministre de la Santé, Alain Berset, a appelé vendredi en conférence de presse les touristes européens à ne pas venir skier en Suisse. - Coronagraben - Pendant la première vague, durant laquelle les écoles, restaurants et magasins non essentiels avaient été fermés sans toutefois qu'un confinement ne soit instauré, nombre de gens avaient loué la gestion gouvernementale de la crise sanitaire, axée sur la "responsabilité individuelle" de la population pour respecter les gestes barrières. Une affiche recommandant de porter le masque, le 1er décembre 2020 dans une rue de Genève AFP - Fabrice COFFRINI La levée de ces restrictions a entraîné cet été un relâchement de la population, à l'origine de la deuxième vague. Mais l'épidémie a révélé des divergences entre régions linguistiques - tant du point de vue du nombre de cas que des mesures prises, un fossé baptisé "coronagraben" fossé du corona . Ainsi, cet automne après avoir frappé d'abord les cantons latins francophones et italophones , qui ont pris des mesures, l'épidémie s'est abattue sur les cantons germanophones, peu pressés d'agir malgré les appels répétés du gouvernements qui a finalement décidé vendredi d'agir. Nombreux estiment que les cantons romands, qui étaient en train de desserrer la vis face au Covid, paient pour le manque de responsabilité des cantons alémaniques. "La Confédération avait été appelée à réagir par les cantons romands, elle ne l'a pas fait. Aujourd'hui, elle ne peut pas faire un choix qui va dans le sens inverse parce que l'épidémie est maintenant en train de se développer plus en Suisse alémanique", a souligné la députée genevoise du Centre Delphine Bachmann, à la télévision publique RTS. La colère des cantons romands, qui ont diffusé cette semaine un communiqué commun pour exprimer leur grogne face à la gestion de la crise, est d'autant plus forte que le Conseil fédéral avait, depuis le début de la deuxième vague, laissé la main aux cantons. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "Le Conseil fédéral a créé un vrai chaos. C'est l'autorité cantonale qui doit décider, c'était la stratégie du Conseil fédéral. Maintenant ils ont changé d'attitude", a dénoncé le président du parti de la droite populiste UDC, premier parti helvétique, Marco Chiesa, à la RTS. | linternaute.com | https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2529604-la-suisse-a-la-peine-face-a-la-deuxieme-vague-du-covid/ | ['santé'] |
Covid-19 : y aura-t-il une troisième vague ? Olivier Véran répond | Face à la hausse des nouveaux cas de Covid-19, des professionnels de santé alertent sur la seconde vague de l'épidémie, qui pourrait être plus virulente... | Ce mercredi, Emmanuel Macron annoncera les nouvelles mesures sanitaires pour freiner la circulation du coronavirus. Depuis plusieurs semaines, la hausse des nouveaux cas de Covid-19 inquiète les autorités sanitaires qui craignent la une "deuxième vague" particulièrement forte. "On est dans une situation très difficile voire critique. On est autour des 100.000 cas par jour ... entre les cas diagnostiqués, ceux qui ne le font pas et les formes asymptomatiques", a précisé Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, à nos confrères de RTL. Une troisième vague déjà présente aux États-Unis En France, les répercussions de la seconde vague commencent à être ressenties avec une augmentation du taux d’incidence, des hospitalisations et des décès. L’hypothèse d’une troisième vague est également envisagée par le gouvernement. Invité par Jean Castex à Matignon, Damien Abad, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a confié au Parisien "qu’Olivier Véran avait parlé de la possibilité d’une troisième vague." Aux États-Unis, la troisième vague de coronavirus est déjà là. Le vendredi 23 octobre, 800.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures. En juillet, l’épidémie s’était propagée au Texas et en Floride. Désormais, cette hausse des patients concerne 35 états américains. "L'un des principaux moyens de surmonter les vagues précédentes a été de transférer du personnel de santé. Ce n'est tout simplement pas possible lorsque le virus augmente partout", a précisé Eleanor J. Murray, épidémiologiste, au Washington Post. La stabilité du virus pourrait favoriser la fabrication d’un vaccin Début octobre, Christine Rouzioux, professeur de virologie à l’université Paris-Descartes, a également alerté sur la possibilité d’une troisième vague. "Pour moi, il y aura sans doute une troisième et une quatrième vague. On ne sait pas du tout comment on pourrait faire disparaître ce virus, sachant que tous les virus respiratoires reviennent chaque hiver, en même temps que les virus grippaux", a-t-elle précisé à Europe 1. Cependant, le professeur Christine Rouzioux semble être confiante concernant l'efficacité du vaccin : "Le virus SARS-CoV-2 semble beaucoup moins se transformer et muter que les virus grippaux qui obligent à changer de vaccin chaque année. Une bonne nouvelle donc, puisque la stabilité du coronavirus pourrait faciliter l’élaboration d’un vaccin", a souligné la spécialiste. À lire aussi : Covid-19 : qu’est-ce que le confinement "à l’irlandaise", qui pourrait être appliqué en France ? Covid-19 : qu’est-ce que le "modèle emmental", qui aide à lutter contre l’épidémie ? Covid-19 : couvre-feu avancé, confinement le week-end Les 3 options du gouvernement face à la 2e vague | femmeactuelle.fr | https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-19-y-aura-t-il-une-troisieme-vague-olivier-veran-necarte-pas-lidee-2102835 | ['santé'] |
Concert-test d’Indochine : pas de " sur-risque de contamination au Covid " | Les résultats du concert-test du groupe Indochine, tenu le 29 mai devant une foule masquée, ont enfin été révélés, jeudi 8 juillet. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris AP-HP a dévoilé « l’absence de sur-risque d’infection » au Covid-19. | C’est une bonne nouvelle pour le secteur des musiques actuelles qui, pourrait envisager dès la rentrée, la reprise des concerts debout sur le long terme, même en période de pandémie. LES FAITS. Concert-test : six choses à savoir sur l’événement parisien Après le concert-test d’Indochine, le 29 mai à l’Accor Arena ex-Bercy à Paris et ses spectateurs masqués, l’étude a montré « un taux d’infection similaire chez des personnes participant à un concert comparé à des personnes ne participant pas ». La présence « à un concert n’a pas été associée à un sur-risque de transmission du Covid-19 , lors d’un concert en configuration debout, sans distanciation physique, chez des personnes masquées, avec un test antigénique négatif dans une salle fermée », a également ajouté l’AP-HP. 3 917 personnes à Bercy L’expérimentation s’est basée sur deux sortes de populations, après tirage au sort des volontaires. Un premier groupe de 3 917 personnes a assisté au concert d’Indochine à Bercy, tandis que 1 947 autres personnes sont restées chez elles, afin d’analyser en miroir la circulation du Covid-19. Chaque participant avait été testé trois jours avant, le jour J et sept jours après. Ceux présentant des signes de Covid-19 lors du test, 72 heures avant, ont été exclus. LES FAITS. Reprise des concerts debout le 30 juin et réouverture des discothèques le 9 juillet « Le nombre de participants ayant une PCR salivaire positive sept jours après l’événement était de 8 parmi les 3 917 participants dans le groupe expérimental comparé à 3 parmi les 1 947 participants du groupe contrôle », a détaillé l’AP-HP. Elle a aussi souligné que le taux d’incidence « observé dans les deux groupes 0,20 et 0,15 , respectivement correspond au taux d’incidence en le-de-France estimé dans les deux semaines précédant l’événement, c’est-à-dire entre 150 et 200 cas pour 100 000 habitants. Il est actuellement de 25/100 000 données Santé Publique France ». | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Concert-test-Indochine-pas-sur-risque-contamination-Covid-selon-AP-HP-2021-07-08-1301165391 | [] |
Michel Houellebecq : l’éthique, du tac au tac | Littérature, Covid, euthanasie, Trump : dans la troisième édition de ses «Interventions», l’écrivain tire de l’actualité des réflexions d’ordre moral. | A une question d’Agathe Novak-Lechevalier sur le sacrifice d’ordre «christique» de l’écrivain, Michel Houellebecq répond par l’affirmative. Tel qu’il le conçoit, «écrire implique de prendre sur soi le négatif, tout le négatif du monde, et d’en donner une peinture, de telle sorte que le lecteur puisse être soulagé en ayant vu exprimer cette part négative. L’auteur, qui prend sur lui de l’exprimer, court évidemment en même temps le risque d’être assimilé à cette part négative du monde». C’est le passage inédit le plus intéressant d’Interventions 2020, recueil qui comporte «45 de nouveaux textes» par rapport à la deuxième édition d’I nterventions 2009 . Le calcul est de l’auteur lui-même, qui précise qu’«il n’y aura pas de quatrième édition», «hors cas d’urgence morale grave - par exemple une légalisation de l’euthanasie.» En mai, Augustin Trapenard a lu la lettre «En un peu pire», où Houellebecq s’inquiète de la mort au temps du Covid-19 : «Jamais on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge 70, 75, 80 ans , c’est un peu comme si l’on était déjà mort.» Dans «L’affaire Vincent Lambert n’aurait pas dû avoir lieu», il estime que celui-ci n’était pas en état de «manifester un "désir de mourir"» et qu’on a «bel et bien décidé à sa place». En tête de ce volume d’articles, entretiens et préfaces figure le texte fétiche «Jacques Prévert est un con» 1992 repris dans chaque édition d’Interventions. On retrouve la phrase fameuse : «Pour ma part j’ai toujours considéré les féministes comme d’aimables connes» 1998 . Parmi les propos récents, on relève que «l’intelligence de Zemmour surpasse celle de ses actuels contradicteurs» 2019 . Paru aussi l’an dernier, dans Harper’s Magazine, «Donald Trump est un bon président» est un cas d’école. Les arguments de Houellebecq sont «la politique de désengagement» et la «fraîcheur salutaire» en matière de commerce. Mais il est aisé d’isoler d’autres expressions, comme «navrant guignol». Ou : «Sur le plan personnel, il est bien sûr assez dégoûtant. Qu’il appelle des putes, pas de problème, on s’en fout, mais se moquer des handicapés, ce n’est pas bien. A programme équivalent, un authentique conservateur chrétien, enfin un type honorable et moral, aurait été mieux pour l’Amérique.» | liberation.fr | https://next.liberation.fr/livres/2020/10/07/michel-houellebecq-l-ethique-du-tac-au-tac_1801684 | ['culture/loisir'] |
Covid-19 : la Commission européenne a dévoilé son passeport vert | La Commission européenne a dévoilé mercredi 17 mars son passeport vert, un certificat sanitaire qui devrait sécuriser les déplacements entre les habitants des 27 pays de l'Union. | Le passeport vert, présenté mercredi 17 mars par la Commission européenne, pourrait devenir essentiel pour voyager. Ce certificat sera disponible sous forme numérique ou papier, avec un QR qui renseignera trois informations : le fait d'avoir été vacciné, testé ou de présenter des anticorps après avoir guéri du Covid-19. "Avec ce certificat nous voulons aider les différents États membres à rétablir la liberté de circulation de façon sure, responsable et avec un lien de confiance", a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission. Reconnu dans toute l'Union européenne Le certificat était notamment réclamé par les pays du sud de l'Europe, très dépendants du tourisme. Il ne sera pas obligatoire, mais permettra d'éviter certaines quarantaines à l'arrivée dans un pays. Il sera reconnu dans toute l'Union européenne ainsi qu'en Islande, en Norvège, au Liechtenstein et en Suisse. Il doit encore être validé par les États membres et le Parlement européen. Certains eurodéputés demandent des garanties sur la protection des données, "particulièrement stratégiques et sensibles" quand elles concernent la santé, précise Claude Gruffat, député européen Europe Ecologie. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-commission-europeenne-a-devoile-son-passeport-vert_4337027.html | ['santé'] |
Coronavirus : "Il n'y a pas plus de lits de réanimation qu’en mars", assure le Pr Philippe Juvin | Philippe Juvin, professeur de médecine chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, est l’invité des "4 Vérités" jeudi 8 octobre. | "Il reste assez peu de temps" avant que l’hôpital public ne soit débordé, estime Philippe Juvin dans les "4 Vérités jeudi 8 octobre. "En Ile-de-France, si on arrive à 40 ou 50 de lits de réanimation pleins, on serait à la saturation parce qu’on ne veut pas prendre 100 des lits de réanimation pour le Covid-19 car on veut soigner tous les autres malades. Notre niveau de saturation arrive beaucoup plus vite qu’au mois de mars", développe le professeur de médecine chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. "Huit mois plus tard, on se retrouve en pénurie de lits de réanimation. Il y a toujours 5 000 lits de réanimation, pas plus qu’en mars. Il n’y a pas plus de moyens", déplore-t-il. "Le déconfinement a été raté. Peut-être ceux qui nous gouvernent ont parié sur le fait qu’il n’y aurait pas de remontée de l’épidémie. Quand vous gouvernez, vous ne pouvez pas faire des paris ", tonne le professeur de médecine. "Pas trop tard pour éviter un confinement" "Il y a moins de médecins actifs en France en 2017 qu’en 2007 alors que la population est plus importante, plus âgée et plus malade. Il y a un déficit chronique de main-d’œuvre", souligne, inquiet, Philippe Juvin, qui fait remarquer que seulement 1 600 respirateurs de réanimation ont été commandés sur les 10 000 promis par l'exécutif. Le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou insiste: "On ne peut pas simplement demander aux Français de porter le poids de notre absence de réflexion stratégique". Selon lui, "le confinement est la pire des solutions. Il n’est pas trop tard pour l’éviter en ayant une stratégie sur les tests, sur les lits de réanimation, en allant chercher du personnel dans les pays européens qui résistent à la pandémie". Enfin, le maire les Républicains de La Garenne-Colombes Hauts-de-Seine "réfléchit" à se présenter à la primaire du parti pour la présidentielle. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/coronavirus-il-n-y-a-pas-plus-de-lits-de-reanimation-quen-mars-assure-le-pr-philippe-juvin_4133089.html | ['santé'] |
Les anticorps neutralisants, témoins de la réussite d'un vaccin | Combien faut-il d'anticorps pour être protégé de la Covid-19 après le vaccin ? Des chercheurs de l'université d'Oxford pensent avoir trouvé une première réponse ! | Combien faut-il d'anticorps pour être protégé de la Covid-19 après le vaccin ? Des chercheurs de l'université d'Oxford pensent avoir trouvé une première réponse ! Les vaccins anti-Covid nous protègent car ils stimulent la production d'anticorps spécifiques du coronavirus qui l'empêchent de venir à bout de son cycle viral et de se multiplier dans nos cellules. Mais ce que la communauté scientifique peine à déterminer c'est la quantité réelle d'anticorps à partir de laquelle une personne vaccinée est protégée. Un groupe de recherche de l'université d'Oxford a justement travaillé sur cette question et a prépublié ses conclusions fin juin, sur medRxiv. Les chercheurs ont mis en lumière une corrélation entre la quantité d'anticorps et l'efficacité du vaccin d'AstraZeneca. Taux d'anticorps et efficacité vaccinale L'étude a utilisé des données obtenues auprès de volontaires d'un essai clinique mené au Royaume-Uni sur le vaccin d'AstraZeneca. Le sérum des volontaires, des vaccinés ayant contracté la Covid-19 - symptomatiques ou non -, a été prélevé 28 jours après la seconde dose. Les chercheurs ont quantifié trois types d'anticorps : les Ig G anti-protéine S, les Ig G anti-RBD et les anticorps neutralisants. Ainsi, ils ont observé une corrélation entre la quantité d'anticorps et l'efficacité du vaccin d'AstraZeneca, et donc le risque d'être malade. Pour atteindre une efficacité de 80 contre les formes symptomatiques de la Covid, il faut un taux d'Ig G anti-protéine S de 40.923 en valeur absolue , un taux d'Ig G anti-RBD de 63.383 valeur absolue et un taux d'anticorps neutralisants entre 180 et 247 valeur absolue . C'est une des premières études à mettre en avant cette corrélation, qui n'a pas été observée pour les formes asymptomatiques. Les anticorps recouvrent le coronavirus pour l'empêcher de mener à bien son cycle viral. psdesign1, Fotolia Une corrélation à prendre avec des pincettes Est-ce que cela signifie qu'en dessous de ces chiffres, le vaccin n'a pas fonctionné ? C'est une interprétation tentante, mais ces résultats ne sont pas exempts de défauts. Tout d'abord, ils ne concernent que le vaccin d'AstraZeneca, qui n'est pas le plus administré en France, et ne sont pas forcément transposables aux autres formules disponibles. De plus, les intervalles de confiance pour les taux d'anticorps sont très grands. En d'autres termes, il y a beaucoup de variabilité selon les personnes. Des taux d'anticorps en deçà de ceux présentés ici ne signifient pas forcément que le vaccin n'a pas fonctionné. Et, au contraire, des taux supérieurs ne signifient pas non plus qu'une personne est surprotégée et qu'elle doit abandonner toutes autres précautions. | futura-sciences.com | https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-anticorps-neutralisants-temoins-reussite-vaccin-92398/ | ['santé'] |
Covid-19 : Donald Trump de retour à l’hôpital | Le président américain a fait mine de quitter l’hôpital dimanche 4 octobre. Il a dû finalement y retourner, alors que ses médecins ont dû concéder un état initial plus préoccupant que celui annoncé. | Le président américain, Donald Trump, a brièvement salué ses partisans depuis sa voiture à l’extérieur de l’hôpital dimanche, alors que ses médecins pensent possible un retour du dirigeant malade du Covid-19 dès lundi 5 octobre à la Maison-Blanche, si son état continuait à s’améliorer. À la surprise générale, un convoi de véhicules noirs est apparu devant les grilles de l’hôpital militaire de Walter-Reed près de Washington en début de soirée, et Donald Trump, masqué, a salué à travers la vitre ses nombreux sympathisants, qui y étaient installés tout le week-end. Peu après, la Maison-Blanche a fait savoir que le président était revenu à l’hôpital. « J’ai beaucoup appris sur le Covid, et pas en lisant des livres, je l’ai appris en faisant l’expérience moi-même, c’est l’école de la vie », a-t-il aussi déclaré dans un message vidéo posté sur Twitter, remerciant ses médecins et les « grands patriotes » ses partisans. État initial plus grave que déclaré Après deux nuits à l’hôpital, un optimisme prudent dominait dimanche dans son entourage, bien que le médecin de la Maison-Blanche ait finalement admis que l’état initial de son patient avait été plus grave que ce qui avait été officiellement déclaré dans un premier temps. EXPLICATION. Donald Trump et la Maison-Blanche face au Covid-19 Faisant volte-face par rapport à son point presse de samedi, le docteur Sean Conley a confirmé que Donald Trump avait bien eu besoin de supplémentation en oxygène vendredi 2 octobre pendant environ une heure, à la Maison-Blanche, un épisode jugé suffisamment inquiétant pour décider de l’hospitalisation le soir. « J’étais inquiet d’une progression potentiellement rapide de la maladie, j’ai recommandé au président une supplémentation en oxygène », a dit Sean Conley, qui affirme que Donald Trump n’était toutefois pas essoufflé. Le docteur a reconnu qu’il n’avait pas révélé cet incident la veille pour projeter une image « optimiste ». Alors que le chef de cabinet présidentiel, Mark Meadows, au même moment, confiait à des journalistes que les 24 heures précédentes avaient été très inquiétantes. Deuxième épisode de baisse de la saturation en oxygène Sean Conley a aussi annoncé que samedi « matin », un autre épisode de baisse de saturation en oxygène était survenu. Un troisième traitement, la dexaméthasone, un corticoïde efficace contre les formes graves du Covid-19, a été administré au président américain en plus de l’antiviral remdesivir et du cocktail expérimental de la société Regeneron, ces derniers ayant été administrés dès vendredi. PODCAST. « C’est ça l’Amérique ». L’homme blanc, un mythe en péril Mais l’équipe médicale affirme dimanche 4 octobre que l’amélioration des symptômes était telle qu’elle préparait le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, où il pourrait poursuivre notamment les injections de remdesivir, le traitement par intraveineuse devant durer cinq jours. Sean Conley a refusé de décrire l’état des poumons de Donald Trump, la question des séquelles se posant pour une charge aussi lourde que la présidence des États-Unis. Il a seulement répondu : « Nous avons fait des observations attendues, mais rien de majeur d’un point de vue clinique. » « Fermement aux commandes » Donald Trump s’est ainsi appliqué dimanche à donner l’image d’un président certes hospitalisé, mais au travail « fermement aux commandes », selon Robert O’Brien, son conseiller à la sécurité nationale, sur CBS. Le septuagénaire a fait diffuser des photographies de lui « au travail » depuis l’hôpital, et il a publié deux vidéos depuis l’hôpital. Samedi soir, il admettait que les prochains jours seraient « le vrai test », le Covid-19 étant notoire pour la brusque dégradation que certains malades subissent après une phase initiale tolérable. Quant à la campagne, un sondage réalisé après le débat présidentiel de mardi dernier mais avant son hospitalisation et paru dimanche rapporte une considérable progression des intentions de vote pour le candidat démocrate Joe Biden : 53 contre 39 , selon une enquête NBC/Wall Street Journal. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Monde/Covid-19-Donald-Trump-retour-lhopital-2020-10-05-1201117671 | ['international'] |
La Bourse de Paris termine en petite hausse | La Bourse de Paris a terminé en petite progression de 0,20 jeudi, prudente face à une inflation qui reste soutenue en Europe et aux Etats-Unis et à l'augmentation des cas de Covid-19. | La Bourse de Paris a terminé en petite progression de 0,20 jeudi, prudente face à une inflation qui reste soutenue en Europe et aux Etats-Unis et à l'augmentation des cas de Covid-19. L'indice parisien CAC 40 a gagné 14,39 points à 7.059,55 points, après deux séances consécutives à l'équilibre et un niveau record atteint mardi en séance 7.079,58 points . Les échanges ont été faibles en raison d'un jour férié pour les commémorations de l'armistice du 11 novembre 1918 et "le marché a été plutôt atone dans l'ensemble", constate Denis Ducatel, expert en investissements financiers Milleis Banque. Alors que l'inflation donne le ton sur les marchés depuis des mois maintenant, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont grimpé de 6,2 sur un an en octobre, un rythme annuel inédit depuis 1990. Dans la zone euro, la Commission européenne s'attend à ce que l'inflation se tasse l'an prochain à 2,2 après "un pic" à 2,4 cette année. Ces chiffres font craindre aux marchés un resserrement des politiques monétaires des banques centrales plus rapide que prévu. "A un moment donné les banques centrales vont devoir refaire leur travail", à savoir maîtriser l'inflation, "et si les hausses de prix restent soutenues, il va falloir remonter les taux directeurs", estime M. Ducatel qui rappelle cependant que la Réserve fédérale américaine s'attache a éviter toute "mauvaise surprise pour les marchés". Autre donnée macroéconomique, l'exécutif européen a légèrement rehaussé sa prévision de croissance du PIB dans la zone euro pour 2021 à 5 , tout en abaissant son pronostic pour 2022 à 4,3 . Par ailleurs, Denis Ducatel souligne auprès de l'AFP le retour des inquiétudes liées aux "cas de contaminations de Covid-19, qui font craindre des menaces de confinement". Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 au cours des sept derniers jours a en effet augmenté de 17 en Europe par rapport à la semaine précédente, selon des données compilées par l'AFP. En Allemagne, le seuil des 50.000 nouveaux cas quotidiens a été franchi et le futur chancelier souhaite la mise en place de nouvelles mesures. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Bourse-Paris-termine-petit-hausse-2021-11-11-1301184683 | [] |
À Noël, la COVID n’est un cadeau pour personne | Fêter Noël est une bonne idée... tant qu'on ne prend pas ça à la légère. | En autorisant les rassemblements de 10 personnes durant quatre jours au moment de Noël, du 24 au 27 décembre, Québec a opté pour un bon compromis, suivant la stratégie de réduction des méfaits qui a fait ses preuves en santé publique. Il ne faut pas se leurrer : après des semaines d’isolement, le risque que bien des familles se réunissent de toute façon pour les Fêtes était grand. Allait-on envoyer la police pour mettre fin à des réunions familiales ? Impensable. Mais qu’auraient pensé ceux qui se seraient privés de fêter en entendant leurs voisins le faire en toute impunité ? Ce n’aurait été bon ni pour la cohésion sociale ni pour la lutte à la pandémie. La fatigue pandémique se fait sentir, mais la grande majorité de la population parvient encore à suivre les consignes. Autoriser les festivités, au moins en partie, envoie le message que le gouvernement a confiance en la population. L’insistance de François Legault sur l’idée de « contrat moral » et son ton paternaliste n’ont d’autre but que de nous inciter à nous montrer dignes de cette confiance. Le plus beau cadeau de Noël que l’on peut faire à ceux qu’on aime cette année, c’est de ne pas leur transmettre le coronavirus. Même si le taux de mortalité a baissé depuis le printemps, le virus reste très dangereux pour les personnes âgées, et on ne sait toujours pas pourquoi il frappe parfois très durement certains jeunes en pleine forme ni quel pourcentage de gens pourraient avoir des symptômes durables ou des séquelles d’une infection. Bref, la COVID n’est un cadeau pour personne. L’isolement maximal conseillé une semaine avant et après les festivités, ainsi que les consignes que la santé publique fournira bientôt pour des rassemblements aussi sécuritaires que possible, pourraient faire en sorte que cette parenthèse n’ait pas de grandes conséquences sur la progression de la pandémie. À l’inverse, ce moment de « liberté » pourrait entraîner, si on prend tout cela à la légère, une explosion des cas début janvier, à une période où le système de santé est déjà saturé. « Avec les données dont on dispose, il est impossible de modéliser l’impact d’un événement aussi ponctuel que des rassemblements sur quelques jours », explique Marc Brisson, de l’Université Laval, qui modélise les effets des contacts sociaux sur l’évolution de la pandémie. Chose certaine, le risque de contaminer d’autres personnes au cours d’un rassemblement en famille est très élevé. À Laval, par exemple, une fête d’anniversaire à laquelle 13 membres d’une même famille avaient participé avant que la région tourne au rouge a entraîné l’infection de 9 d’entre eux 6 adultes et 3 enfants par une personne qui ne savait pas qu’elle portait le virus. Pour réduire les risques, il va falloir que nous soyons très prudents. Les rassemblements des Fêtes se feront à la condition que, d’ici là, le nombre de cas n’ait pas augmenté nettement dans tout le Québec ou dans une région en particulier. Impossible de donner un chiffre qui représenterait la limite à ne pas dépasser, car celle-ci dépend de multiples facteurs : le nombre de cas à ce moment-là, les lieux d’éclosion écoles, entreprises, établissements de santé , la capacité hospitalière locale, les projections d’hospitalisations en fonction du nombre et du type de cas survenus au cours des semaines précédentes Bref, seule une analyse épidémiologique permettra de réellement juger du risque. Les chances que la situation s’améliore nettement d’ici les Fêtes sont minces, selon Gaston de Serres, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec. « Quand on a décidé d’un reconfinement partiel pour les régions en zone rouge début octobre, on espérait que le nombre de cas redescendrait vite. Mais partout dans le monde, l’ampleur de cette deuxième vague a surpris. Aujourd’hui, au Québec, les cas proviennent de trois grands milieux de transmission : les lieux de travail, les écoles et les établissements de santé avec, par ricochet, les nombreuses contaminations qui se produisent entre membres d’une même famille », explique le spécialiste. En gardant écoles et entreprises ouvertes et en conservant de la place dans le système de santé pour l’ensemble des malades pas seulement pour ceux atteints de la COVID , le gouvernement a fait le choix qu’il pensait être le moins dommageable. « Si les Québécois ne changent rien à leur comportement actuel, la stagnation du nombre de cas se poursuivra; il pourrait même y avoir une légère baisse, comme ç’a été observé dans certaines régions. Mais si les gens en profitent pour baisser la garde, le nombre de cas repartira à la hausse », prévient Gaston de Serres. Le 26 novembre, les Américains fêteront Thanksgiving, la fête familiale par excellence aux États-Unis. Les Centers for Disease Control and Prevention ont déjà publié leurs conseils à cet effet. « On a intérêt à surveiller ce qui va se passer dans des villes où les restrictions aux rassemblements et les mesures en place ressemblent aux nôtres, comme New York et Seattle », croit Marc Brisson. On saura vers le 10 décembre à quel point les rassemblements familiaux de Thanksgiving auront fait augmenter le nombre de cas. Il nous restera alors deux semaines pour nous préparer à faire mieux que nos voisins du Sud. On est capables ! | lactualite.com | https://lactualite.com/sante-et-science/a-noel-la-covid-nest-un-cadeau-pour-personne/ | ['science/technologie', 'santé'] |
"Emmerder" les non-vaccinés : qui sont les 5,3 millions de Français visés par Emmanuel Macron ? | Emmanuel Macron assume, il continuera à faire peser la "contrainte" sur les personnes non-vaccinées pour freiner l’explosion du nombre de cas de Covid-19. À ce jour, 5,3 millions de Français n'auraient pas initié leur schéma vaccinal. Qui sont-ils ?. Société : video, "Emmerder" les non-vaccinés : qui sont les 5,3 millions de Français visés par Emmanuel Macron ?. | "Emmerder" les non-vaccinés : qui sont les 5,3 millions de Français visés par Emmanuel Macron ? PROFILS - Emmanuel Macron assume, il continuera à faire peser la "contrainte" sur les personnes non-vaccinées pour freiner l’explosion du nombre de cas de Covid-19. À ce jour, 5,3 millions de Français n'auraient pas initié leur schéma vaccinal. Qui sont-ils ? "Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder", a clamé mardi 4 janvier le chef de l'État dans un entretien au Parisien. Ses propos vont-ils produire un électrochoc sur les réfractaires ? Tout dépend à qui l'on s'adresse parmi les 5,3 millions de Français éligibles à la vaccination, mais qui n'ont pas encore initiés cette étape. D'après les estimations de plusieurs chercheurs, environ 2 de la population française est considérée comme antivax à proprement parler. Toutefois, ce chiffre pourrait être supérieur si l'on en croit une étude d’opinion publiée par le cabinet Odoxa le 1er juillet 2021 : 11 des personnes interrogées assuraient qu’elles ne se feraient "certainement pas" vacciner contre le Covid-19. A l'image de ces manifestants se revendiquant antivax qui ont pris à partie samedi 1er janvier le journaliste politique de LCI Paul Larrouturou n'hésitant pas à le menacer. "On tue avec cette injection expérimentale. On tue des enfants, on tue tout le monde", lui a lancé l'un d'eux, alors que d'autres lui reprochaient de véhiculer de fausses informations sur la campagne vaccinale. Les indifférents Mais tous ne sont pas de farouches antivax, loin de là. Ainsi, selon le sociologue Jeremy Ward, chargé de recherche à l’Inserm, les multiples facettes de la culture vaccinale française relève plus de l’hésitation ou de la crainte que du rejet. En termes de catégorie d'âge, par exemple, la tranche la moins vaccinée est celle des mineurs avec les 12-17 ans, peu concernés par les formes graves de la maladie. Selon CovidTracker, 18,46 ne sont pas vaccinés. Pour autant, c'est chez ces jeunes que l'on retrouve la progression la plus importante, précise le ministère de la Santé, car la vaccination s'est ouverte plus tardivement pour eux. La plus grande défiance face au vaccin se trouve en réalité chez les 30-49 ans parmi lesquelles 9,56 ne sont pas vaccinés. C'est une population "plus ou moins indifférente" sur la vaccination, selon les termes d'Olivier Véran, qui ne se sent pas concernée, qui n'a pas peur d'être malade, et qui possède une vie sociale et professionnelle active se disant : "je n'ai pas le temps, je vis ma vie", selon le ministre. Les isolés Alors que le gouvernement en a fait le public prioritaire, ce sont ensuite les 75 ans et plus qui arrivent sur la troisième marche du podium : ils sont encore 8,40 à refuser de recevoir le vaccin anti-Covid. Ce sont souvent des gens isolés, éloignés d'un médecin et pour lesquels se déplacer est compliqué. Ou qui ne voient absolument pas l'intérêt de se faire vacciner parce qu'ils ne croisent personne. Ce sont les Français "qui sont loin de tout", indique Olivier Véran, comme beaucoup de personnes âgées. Pour celles-ci, le plus important est de poursuivre les campagnes d'information avec une forte présence sur le terrain, selon le ministre de la Santé. Les précaires Parmi les non-vaccinés, on retrouve également des sans-emploi ou à revenus très faibles. Selon une étude du ministère de la Santé, les populations qui bénéficient d'une Complémentaire Santé Solidaire une aide de l’État destinée aux personnes aux faibles revenus ont un taux de vaccination plus faible que la population générale de l'ordre de 40 . Plus on est jeune, plus les revenus du ménage sont faibles et plus ces réticences sont fortes. Même constat d'après les chiffres de Santé Publique France qui montrent que l'adhésion à la vaccination contre le Covid-19 est plus forte chez les personnes habitant en ville plutôt qu’en milieu rural et chez les catégories socioprofessionnelles favorisées et supérieures. Les Sudistes Les données de CovidTracker permettent aussi de constater une disparité territoriale. Ainsi, le Sud-Est et la Corse restent les régions où l'on vaccine le moins. Au sein de ces régions, c'est le département de Haute-Corse qui décroche le bonnet d'âne avec un taux de vaccination à 65,50 , suivie de la Corse-du-Sud à 68,30 . Puis on trouve les Alpes-de-Haute-Provence à 69,20 , suivi des Bouches-du-Rhône à 70,30 . Sur tout le territoire, un autre département fait aussi pâle figure : la Seine-Saint-Denis à 65,90 . Au contraire, il reste très peu de personnes non vaccinées en Vendée et dans le Finistère avec un taux de vaccination record de plus de 83 . Il est important de noter également que les Outre-Mer sont de loin les territoires français les moins vaccinés. La Guyane et Mayotte affichant par exemple un taux de vaccination respectivement de 24,40 et 26,40 . Plusieurs facteurs, notamment logistiques, expliquent ce retard, mais l'identité locale pourrait par ailleurs jouer un rôle très important. Les irréductibles Cette carte géographique de la défiance contre la vaccination anti-Covid-19 se superpose de manière troublante à celle de la défiance vaccinale historique. Comme l’a relevé la géographe de la santé Lucie Guimier sur Franceinfo, les explications sont autant politiques que culturelles. "Dans le Sud-Est, on a un vote écologiste et Rassemblement national très fort, deux spectres politiques historiquement pourvoyeurs d’antivax en France, avec d'un côté des environnementalistes et de l'autre des électeurs frontistes. Cet électorat RN en Provence-Alpes-Côte d’Azur est largement composé de professions libérales, chez qui la question de la liberté individuelle, notamment en termes de santé, est très prégnante", indique la spécialiste. "Pour raisons médicales" Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, ils ne seraient que "quelques centaines" à ne pas pouvoir se faire vacciner pour "raisons médicales". Pourtant, de nombreuses autres personnes difficile à quantifier ne peuvent pas non plus, d’après l’avis de leurs médecins, se faire vacciner. Il s’agit notamment de patients qui suivent des traitements pour des maladies immunodépressives, ou qui souffrent de Covid long. Officiellement, le gouvernement a fixé trois contre-indications à la piqûre : les personnes qui ont des réactions allergiques connues au PEG2000, ou polyéthylène glycol, des composants des vaccins anti-covid à ARN messager ; les personnes ayant fait "une réaction type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première injection de vaccin d’ARNm" ; et les jeunes ayant fait un "syndrome PIMS" syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique , une complication "extrêmement rare" qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus, précise le site Vaccination Info Service. Un décret publié le 8 août indique que les personnes qui présentent ces contre-indications à la vaccination sont exemptées de pass sanitaire. Virginie Fauroux Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. | lci.fr | https://www.lci.fr/societe/emmerder-les-non-vaccines-isoles-precaires-antivax-qui-sont-les-5-3-millions-de-francais-vises-par-emmanuel-macron-2206348.html | ['société'] |
Covid-19 : l'acceptation des mesures sanitaires varie en fonction des régions | La France applique des mesures restrictives pour lutter contre le coronavirus depuis l'automne. En fonction de l'endroit où ils se trouvent, les Français n'accueillent pas les contraintes sanitaires de la même manière. | Changer d’air, de décor, même quelques jours pour ne plus penser constamment à l’épidémie de coronavirus, est une idée judicieuse. Mais selon l’endroit où se trouvent les Français, la perception et la réception des mesures restrictives peuvent considérablement varier. Autour du Bassin d’Arcachon Gironde , des vacanciers trouvent d’ailleurs que le protocole sanitaire est trop strict, d’autant que le taux d’incidence est bien inférieur au seuil d’alerte. "Le couvre-feu à 18 heures est frustrant" "Quand on arrive sur la dune du Pyla en plein air, on peut enlever le masque, il n’y a personne autour, hors saison, c’est bon", témoigne une femme. Elle considère cependant que, dans le centre-ville bondé d’Arcachon, le masque doit être toujours porté avec rigueur. "On aimerait bien que ce soit allégé. Le couvre-feu à 18h est frustrant, ça coupe énormément les journées", estime de son côté une mère de famille. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-l-acceptation-des-mesures-sanitaires-varie-en-fonction-des-regions_4303127.html | ['santé'] |
Covid-19 : les patients ayant contracté le virus n'auront besoin que d'une dose de vaccin | C’est une annonce très importante concernant la vaccination. Les Français ayant déjà contracté le virus n’auront besoin que d’une seule dose, a déclaré Olivier Véran, lundi 1er mars au soir, sur le plateau du 20 Heures. Mardi, le journaliste et médecin Damien Mascret apporte des précisions sur le plateau du 13 Heures. | Olivier Véran, ministre de la Santé, l’a annoncé sur le plateau du 20 Heures de France 2, lundi 1er mars : les Français ayant déjà contracté le coronavirus n’auront besoin de recevoir qu’une seule dose de vaccin. "Le fait d’avoir été malade, c’est comme si vous aviez eu une première dose de vaccin donc vous n’aurez besoin que d’une deuxième dose", explique le médecin et journaliste France Télévisions Damien Mascret, mardi, sur le plateau du 13 Heures. Prouver sa positivité au virus Toutefois, l'expert précise qu’il faut, dans ce cas, être certain que l’intéressé a été infecté par le virus. Ce dernier devra donc le prouver avec un test PCR ou antigénique. Si le patient n’est pas en mesure de justifier de sa positivité au Covid-19, alors il devra suivre le schéma classique et recevoir deux doses de vaccin. Au niveau des délais, peu importe la date de l’infection, ajoute encore Damien Mascret, "mais on attendra de préférence au moins trois mois avant de faire cette fameuse dose parce qu’il y aura plus d’efficacité". Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-les-patients-ayant-contracte-le-virus-n-auront-besoin-que-d-une-dose-de-vaccin_4317053.html | ['santé'] |
Olivier Véran sur les restrictions: "Ce ne sont pas des mesures qui sont prises au doigt mouillé" | Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est exprimé ce jeudi lors de la conférence de presse sur l’état de l’épidémie de coronavirus en France. | Olivier Véran sur les restrictions: "Ce ne sont pas des mesures qui sont prises au doigt mouillé" Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est exprimé ce jeudi lors de la conférence de presse sur l’état de l’épidémie de coronavirus en France. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/politique/olivier-veran-sur-les-restrictions-ce-ne-sont-pas-des-mesures-qui-sont-prises-au-doigt-mouille_VN-202010080342.html | ['politique'] |
Coronavirus : l'élection de Miss France 2021 reportée au 19 décembre | L'élection de la nouvelle Miss France devait se tenir le 12 décembre prochain, mais le confinement, qui pourrait bien se prolonger, force la production à revoir son organisation. On ne connaîtra la successeure de Clémence Botino que le 19 décembre prochain. | L’élection de Miss France 2021 est reportée au 19 décembre prochain, a annoncé lundi soir Le Parisien. Initialement prévue à la date du 12 décembre, l'émission a été décalée une semaine plus tard en raison du coronavirus et du confinement, la production souhaitant tout de même pouvoir accueillir un minimum de public. Il faudra donc attendre un peu pour connaître le nom de celle qui succèdera à Clémence Botino, Miss Guadeloupe, élue Miss France 2020. Selon nos confrères, le report en janvier 2021 un temps évoqué n'a donc finalement pas été retenu. Quant à l'organisation, pas de changement de lieu à prévoir, c’est toujours au Puy du Fou que le comité Miss France et TF1 ont prévu d’organiser la cérémonie, qui sera animée comme chaque année par Jean-Pierre Foucault. Mais pour ce centième anniversaire, Sylvie Tellier, directrice de la société, a tout de même décidé de faire quelques petits changements. Exceptionnellement le jury ne sera pas composé de chanteurs ou de couturiers, mais uniquement d’anciennes Miss. Le traditionnel voyage au bout du monde annulé Cette élection s'annonce en tout cas bien différente des précédentes. En pleine crise sanitaire, pas de voyage au bout du monde au programme pour préparer les prétendantes au titre. Une option semblerait à l'étude en métropole pour le début du mois de décembre selon le quotidien, mais rien qui ne soit encore confirmé. | europe1.fr | https://www.europe1.fr/societe/coronavirus-lelection-de-miss-france-2021-reportee-au-19-decembre-4004618 | ['société'] |
Maureen Louys privée d’Eurovision ! | Testée positive au Covid, l’animatrice ne sera pas présente aux côtés de Jean-Louis Lahaye | Comme l’annonce la RTBF, Maureen Louys, qui a récemment annoncé attendre un heureux événement, "sera remplacée au pied levé par Fanny Jandrain". "Vous la retrouverez néanmoins dans les émissions Eurovision diffusées avant les deux directs de ce mardi et de samedi à 20h20", précise la chaîne de service public. C’est une édition particulière de l’Eurovision que s’apprêtent à vivre les téléspectateurs. Outre le fait d’avoir été repensé en raison de la crise sanitaire, le concours de la chanson devra se passer de son animatrice belge phare, Maureen Louys. Testée positive au Covid, celle-ci ne pourra pas présenter les trois rendez-vous deux demi-finales, ce mardi et ce jeudi, et la finale de ce samedi sur La Une cette semaine aux côtés de Jean-Louis Lahaye. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/medias/television/maureen-louys-privee-d-eurovision-60a361fb7b50a6717064a501 | ['culture/loisir'] |
Alors que la France a dépassé les 100.000 décès du Covid-19, le monde approche les 3 millions de morts | Alors que la France a franchi ce jeudi la barre des 100.000 décès officiellement provoqués par le Covid-19, le monde s'approche du seuil des 3 millions de morts. Les États-Unis recensent plus d'une victime sur six. | Des chiffres de plus en plus impressionnants. Au moment où la France franchit le seuil des 100.000 décès directement provoqués par la pandémie, jeudi 15 avril, la planète va à son tour déplorer un triste chiffre rond. À ce jour, plus de 2,9 millions de personnes sont officiellement mortes des suites du Covid-19 dans le monde. La barre des 3 millions pourrait être franchie avant la fin de la semaine. Selon l' université Johns Hopkins , dont les données font référence, plus d'une victime sur six se situe aux États-Unis. Au 14 avril, plus de 564.000 décès y ont été enregistrés. Le Brésil, qui déplore 4000 décès chaque jour ces derniers temps, demeure le deuxième pays le plus touché, avec plus de 360.000 morts. Suivent ensuite le Mexique 210.000 , l'Inde 173.000 , et le Royaume-Uni 127.000 , pays européen le plus endeuillé. À elle seule, l'Europe enregistre d'ailleurs près d'un tiers des décès mondiaux . Plusieurs vagues de décès mondiaux sont visibles dans les graphiques. D'abord une première, au printemps dernier, au moment où la planète découvrait le virus et l'ampleur de la pandémie. Le nombre de morts quotidiens était monté jusqu'à plus de 8000 mi-avril, avant de redescendre progressivement jusqu'au début de l'été. Mais les États-Unis, dont la première vague a mis plusieurs mois avant d'être endiguée, ont déploré de nombreuses victimes cet été, au moment où l'Europe retrouvait une vie presque normale. À l'automne, le Vieux-Continent a cependant vu émerger la deuxième vague, et de nombreuses victimes avec. Le 20 janvier dernier, près de 18.000 morts ont été recensés en 24 heures dans le monde, le plus haut niveau atteint à ce jour. Cet indicateur a ensuite suivi une tendance à la baisse, avant de réaugmenter depuis mi-mars. L'occasion pour l'Organisation mondiale de la Santé de lancer une alerte, jugeant que le monde se situe "à un point critique de la pandémie". Au total, plus de 138 millions de cas ont été enregistrés depuis un an et demi sur la planète, dont environ 31 millions aux États-Unis. Mais ce nombre est sans doute sous-évalué et ne reflète qu'une fraction du total réel de contaminations, une part non négligeable des cas moins graves ou asymptomatiques passant entre les mailles du filet. | lci.fr | https://www.lci.fr/international/covid-19-pendant-que-la-france-depasse-les-100-000-deces-le-monde-approche-des-3-millions-de-morts-2183575.html | ['international'] |
En attendant Omega : faut-il parler grec pour se débarrasser du Covid ? | Macron, le Covid et nous, dans la ronde désespér... | Après une crise sans précédent, la saison estivale commence fort avec un niveau de réservations supérieur à ce qu'il était avant la crise. Comment la crise sanitaire a-t-elle chamboulé les habitudes de vacances des Français ? Quelles sont leurs principales attentes pour cet été ? À quels types de séjours aspirent-ils ? Interrogés par La Tribune, plusieurs professionnels du secteur ont apporté leur éclairage à Juliette Laffont. Retrouver la vie d'avant, presque trop beau pour être vrai. Après un nouveau conseil de défense lundi à l'Elysée, Emmanuel Macron va devoir hausser le ton et les restrictions sanitaires. Lundi soir 20h00, sans attendre le 14 juillet, le président de la République donnera le ton pour l'été. L'heure n'est plus trop à la fête, le variant Delta est devenu majoritaire en France et menace déjà la belle reprise en Europe. On nous déconseille d'aller en Espagne ou au Portugal... N'importe quoi !,disent les professionnels du tourisme, interrogés par Margaux Fodéré. D'Alpha, le variant chinois, sorti on ne sait d'où, à Delta, le virus mute sans arrêt et pourrait pourrir l'été... et la relance... y compris celle du président de la République. Le calendrier du retour des réformes est contrarié, entre annulation de celle de l'assurance-chômage et report de celle sur les retraites...S'il continue de suivre les 24 lettres de l'alphabet grec, on n'est pas prêt d'être débarrassé du virus. Combien de doses de vaccin faudra-t-il pour en finir ? Pfizer propose déjà sa troisième injection... Et Sanofi n'a toujours pas fini ses essais cliniques pour son précieux sérum français, qui arrivera en décembre, avec un an de retard, largement le temps pour qu'apparaisse un variant... français. Bref, le Covid reste l'Alpha et l'Omega de nos vies tout court et de la campagne à venir. Imagine-t-on une élection présidentielle sous confinement ? Même pas en rêve, dépêchez-vous de vous vacciner, disent les autorités, avec une nouvelle arme fatale : le Pass sanitaire obligatoire,du Festival de Cannes sans masques à l'entrée dans tous les ERP, établissements recevant du public : cinémas, théâtres, restaurant, jamais sans mon QR Code, nous dit le conseil scientifique. Malgré la menace du variant, l'économie française accélère, plus vite et plus fort que prévu, a indiqué Benoit Coeuré à Grégoire Normand. A la tête du comité d'évaluation du plan de relance en France, l'économiste doit remettre à l'automne prochain un rapport au Premier ministre sur cinq mesures emblématiques : le dispositif "un jeune, une solution", MaPrimeRenov, la rénovation des bâtiments publics, le soutien aux investissements industriels et l'industrie du futur. Bruxelles attend désormais une croissance de 6 pour la France. Au risque du variant près. Attention aussi aux difficultés de recrutement, qui freinent plus les entreprises que le virus, nous dit l'Insee. Bercy, en pleine préparation du projet de budget pour 2022, s'en tient aux 5 officiels de Bruno Le Maire. Prudence de mise pour garder des marges avec le « quoi qu'il en coûte » car l'avenir reste imprévisible mais aussi pour ne pas se priver de bonnes surprises pour ce dernier budget du quinquennat. « Nous avons fait des choses que la gauche n'avait jamais réussi à faire », claironne Olivier Dussopt dans un entretien avec Grégoire Normand. Budget 2022, plan de relance, fin du quoi qu'il en coûte, retraites, taxe sur les multinationales... le ministre délégué au Budget assure que la trajectoire fiscale du gouvernement visant une baisse des impôts pour les ménages et les entreprises sera tenue jusqu'à la fin du quinquennat. On voit déjà le slogan de 2022 : Macron, le président qui tient ses promesses ! La nouvelle économique la plus importante de la semaine viendra ce samedi du G20 à Venise où les grands argentiers doivent enfin s'accorder sur la taxation des multinationales. C'est qu'il va en falloir des recettes nouvelles pour payer la dette des générations futures, cette jeunesse sacrifiée pour sauver ses aînés. Historique, cet accord entre les 131 pays représentant 90 du PIB mondial pour taxer de manière plus équitable les multinationales reste encore soumis à de nombreux défis juridiques et administratifs. Le nouvel impôt mondial pourrait rapporter 5 milliards d'euros par an à la France, dans l'hypothèse d'un taux minimum de 15 , mais Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, milite pour augmenter ce taux, en sachant très bien qu'il n'a aucune chance de l'obtenir. Ce qui est sûr, c'est que cette révolution fiscale va changer radicalement les stratégies d'implantation des entreprises dans un contexte de montée en puissance des enjeux géostratégiques. Michel Cabirol a rencontré le patron de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense DRSD , le général Eric Bucquet, rappelle que la France est dans une guerre économique permanente menée par des services de renseignement étrangers très offensifs et capables de recourir à tous les moyens. Extraterritorialité, espionnage, cyberattaques, normes ESG, ONG... La filière défense est sous la pression de nombreuses attaques médiatiques mais aussi très secrètes. L'autre grand rendez-vous de la semaine à venir est bien sûr le 14 juillet, avec la présentation par la commission européenne de son paquet Climat pour décarboner l'économie et tenir l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, dont l'objectif a été rehaussé de -40 à -55 . Le nucléaire est à l'évidence un moyen d'y parvenir, mais l'Europe ne parvient toujours pas à s'accorder sur une question simple, relève Juliette Raynal : le nucléaire est-il une énergie verte ? L'Allemagne,l'Autriche, le Danemark, le Luxembourg et l'Espagne s'opposent catégoriquement au classement de l'énergie nucléaire comme investissement écologique et durable. Dans le camp adverse, la France, très dépendante du nucléaire, et plusieurs pays de l'Est se battent pour que l'atome civil soit considéré comme une énergie décarbonée. Face à l'urgence climatique, les modèles économiques sont bouleversés. Dans l'automobile, notamment, pendant qu'Anne Hidalgo impose les 30km/h à Paris à la rentrée, la Commission européenne s'apprête à annoncer mercredi dans son paquet climat de nouveaux objectifs de baisse de CO2 dans l'industrie automobile. Les constructeurs automobiles s'attendent à des mesures extrêmement restrictives, et se tiennent même prêts à anticiper des échéances encore plus sévères. La fin du moteur thermique: chronique d'une accélération historique, analyse Nabil Bourassi. Du coup, tous les constructeurs accélèrent. Après Renault, Stellantis casse sa tirelire pour rester dans la course à la voiture électrique. Ce qui n'empêche pas le patron de Stellantis de pousser un cri d'alarme contre le durcissement des règles CO2, mettant en garde sur les conséquences sociales et financières d'une nouvelle accélération réglementaire. « Ce n'est pas moi qui décide de la fin des moteurs thermiques »,a répondu Carlos Tavares à une journaliste locale l'interrogeant sur l'avenir de l'usine. Heureusement, la France se dote d'une filière d'avenir sur les batteries électriques. Moins d'un an après sa création, le français Verkor a levé 100 millions d'euros auprès d'acteurs majeurs de l'industrie comme Arkema ou Renault. La société veut construire des gigafactories dès 2025 et s'imposer comme un important producteur de batteries à haute performance. En attendant les révolutions technologiques, il est probable que la dernière goutte de pétrole sera pour le kérosène des avions. « Il faut réexaminer la pertinence de l'hydrogène pour l'aviation », affirme Michel Wachenheim, président de l'Académie de l'Air et de l'Espace, interrogé par Fabrice Gliszczynski. Une sommité du transport aérien, ancien directeur de l'aviation civile française, ancien ambassadeur de la France à l'OACI, l'organisation internationale de l'aviation civile, estime que cette solution ne pourra s'appliquer à cet horizon-là qu'aux avions de petite taille, un segment de marché insuffisant pour supprimer les émissions de CO2 du secteur. Malgré le variant, les patrons croient en la reprise. Une semaine après, si vous avez raté les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, vous avez droit à une seconde chance : retrouvez ici La Grande Tribune de la Relance aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence et tous nos entretiens en vidéo avec les dirigeants des grandes entreprises présentes. | latribune.fr | https://www.latribune.fr/opinions/editos/en-attendant-omega-faut-il-parler-grec-pour-se-debarrasser-du-covid-888743.html | ['société'] |
Judo : le Coronavirus n'a pas épargné le club de Visé où "les temps sont durs pour le moment !" | Fabrice Flamand, entraîneur au club et responsable du hall omnisports visétois, déplore à la fois l’annulation de l’Open et la blessure de Malik Umayev. | La pandémie de Covid-19 n’a pas épargné le monde du judo et le club de Visé n’a pas échappé à la règle. Ses dirigeants ont, en effet, été contraints d’annuler l’Open de Belgique, traditionnellement organisé à la fin janvier. "Nous avons attendu le plus longtemps possible en suivant l’évolution de la crise sanitaire. Mais, mi-décembre, nous avons dû nous rendre à l’évidence que notre compétition était devenue impossible à organiser. Et nous avons pris la décision collégiale, avec la Fédération francophone et la ville, d’annuler !", explique Fabrice Flamand, entraîneur au club et responsable du hall omnisports visétois. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/sports/sport-regional/liege/judo-le-coronavirus-n-a-pas-epargne-le-club-de-vise-ou-les-temps-sont-durs-pour-le-moment-60081b199978e227dfb5bc34 | ['sport'] |
Covid-19 : le taux de positivité des tests continue sa progression | La proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées n'a jamais été aussi élevée. | Par Le Figaro avec AFP et le service Infographie INFOGRAPHIES - La proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées n'a jamais été aussi élevée. La proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées n'a jamais été aussi élevée. Après Aix-Marseille et Paris, quatre autres villes, dont Lyon et Lille, vont basculer samedi 10 octobre en zone d'alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions sanitaires pour freiner l'épidémie de Covid-19. Dans le même temps, la circulation du virus fait craindre une «marée très forte» de malades pour les hôpitaux d'Ile-de-France. Jeudi soir, le taux de positivité des tests proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées continue sa progression, à 9,8 , contre environ 4,5 il y a un mois. Entre mercredi et jeudi, plus de 18.000 nouveaux cas de contamination ont été détectés, comme la veille. Plus de 1400 patients se trouvaient en réanimation pour quelque 5000 lits . A l'approche des vacances de la Toussaint, le ministre de la Santé Olivier Véran a réaffirmé que les déplacements ne seront pas interdits, tout en appelant les Français à faire »extrêmement attention«, notamment lors des retrouvailles en famille. En région parisienne, les prochaines semaines s'annoncent difficiles dans les hôpitaux, même si la dynamique ne ressemble pas à celle des mois de mars-avril, quand le nombre de patients dans les services de réanimation doublait en seulement trois à quatre jours. Pour faire face à l'afflux de nouveaux malades du Covid-19 et à un taux d'occupation des lits en réanimation qui dépasse désormais les 40 , avec des prévisions à 50 , le directeur général de l'Agence régionale de santé francilienne Aurélien Rousseau a annoncé jeudi avoir déclenché le »plan blanc renforcé«, synonyme de déprogrammation d'activités, de réaffectation des effectifs en interne, voire de rappel de personnels en congés si besoin. «Une décision lourde» qui «veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille», a prévenu Aurélien Rousseau, interrogé par l'AFP. Selon le bilan de jeudi soir, 32.521 personnes atteintes du coronavirus sont décédées en France depuis le début de l'épidémie. À VOIR AUSSI - Covid-19: «Vous avez 30 de tests en moins depuis une quinzaine de jours en France», selon Bruno Retailleau | lefigaro.fr | http://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-le-taux-de-positivite-des-tests-continue-sa-progression-20201009 | ['science/technologie'] |
Du masque virucide à celui transparent, les fabricants innovent à grande vitesse | Avec la deuxième vague de coronavirus, le besoin de créer de nouveaux types de masques s’est fait sentir. L’occasion de tenter de répondre de manière intelligente aux besoins de la population. | Avec la deuxième vague de coronavirus, le besoin de créer de nouveaux types de masques s’est fait sentir. L’occasion de tenter de répondre de manière intelligente aux besoins de la population. Depuis le début de la crise sanitaire, les masques sont devenus de véritables accessoires à part entière. Aujourd’hui, on en trouve de toutes les couleurs et avec des motifs divers et variés. Et voilà que maintenant, la filière s’étoffe un peu plus avec de nouveaux masques encore plus particuliers. C’est ainsi que plusieurs modèles plus ou moins convaincants viennent d’être mis sur le marché, avec deux objectifs : lutter contre le coronavirus et restaurer le lien social. Protéger oui, mais aussi « détruire » le virus D’un côté, on trouve les masques dits « virucides ». Autrement dit, en plus de protéger contre le Covid-19, il neutraliserait le coronavirus s’il venait à entrer en contact avec cette protection. C’est ce que relaye notamment CNews hier avec des masques suisses Livinguard, composés de trois couches. Grâce à un tissu technologique, les fabricants estiment pouvoir « détruire » le virus avec un taux de réussite de 99,9 le 0,1 restant étant censé protéger la société des éventuels cas où cela ne marcherait pas . « Les tissus des faces intérieure et extérieure sont traités avec un revêtement polymère fixé au tissu qui concentre une grande densité de charge positive. Il faut savoir que les parois cellulaires des coronavirus et des bactéries pour la plupart sont chargés négativement. Lorsqu'elles rencontrent la surface du tissu, il va y avoir une différence de pression qui va faire exploser la charge et la paroi cellulaire sera détruite, comme un effet d'aimant. Alors le virus ou la bactérie sont désactivés et ne peuvent plus être transportés », explique Xavier Pailloux, directeur commercial de Livinguard. Le masque, qui se vante d’avoir une certification européenne, n’est pourtant pas une nouveauté absolue. D’autres modèles ont été réalisés avec du cuivre, toujours avec ce même principe d’action en désactivant les électrons libres des virus. Certains spécialistes mettent néanmoins en garde. « Si votre masque ne contient qu'1 de cuivre, et que le microbe et le métal ne se rencontrent pas, le masque ne confèrera pas plus de bénéfices que les modèles ordinaires », confiait en juin dernier la microbiologiste britannique Karrerra Djoko au New York Times. D’autres médias ont également noté l’existence de protections avec des particules d’argent, toujours avec le même schéma de fonctionnement, mais en questionnant leur potentielle toxicité. Une question « difficile à trancher » selon un chercheur interrogé par BFMTV qui note que « même si cet argent est toxique pour nos cellules, il est aussi facilement excrété par notre organisme. Dans ces masques, la quantité d'argent me paraît trop faible pour être véritablement dangereuse ». A rappeler aussi que les masques normaux sont également tout aussi efficaces pour éviter une contamination si la fabrication est aux normes et l’utilisation adéquate. Les masques virucides, cela dit, permettent peut-être de renforcer le sentiment de sécurité grâce à cette nouvelle fonction, sans compter qu’ils revendiquent le fait de pouvoir être utilisés plus longtemps. | lesoir.be | http://soirmag.lesoir.be/336632/article/2020-11-08/du-masque-virucide-celui-transparent-les-fabricants-innovent-grande-vitesse | [] |
Le référendum contre la loi Covid-19, un bol d’air pour une société qui s’étouffe | Le matraquage d’informations doit faire place à une réflexion fondée, qui offre un droit de parole à toute | Au printemps, en plein débat sur l’égalité des genres ou la tentative de sauvetage de la Création, l’Occident sort brusquement de sa torpeur. Les Européens se réveillent en écarquillant les yeux devant les images de Bergame où le Covid-19 avait atterri en provenance de la lointaine Chine. Les nouvelles dramatiques rapportées par des commentateurs angoissés affolent tout le continent. L’anesthésie des discours Soucieuses de calmer la peur qui gagne les peuples, les autorités nationales réagissent avec empressement. Elles suivent mutuellement l’exemple de leurs homologues des autres pays de crainte de faire moins bien qu’eux et d’être accusées d’irresponsabilité. Pour gérer cette crise, toutes suivent les multiples avis d’experts sanitaires qui ne savent alors pas grand-chose au sujet de ce virus. Incertitude, affirmations péremptoires, fausses réponses, demi-vérités dessinent le cercle vicieux du doute et de l’anxiété. | letemps.ch | http://www.letemps.ch/opinions/referendum-contre-loi-covid19-un-bol-dair-une-societe-setouffe | ['société'] |
Loire : un couvre-feu nécessaire mais contesté | Le couvre-feu est également mis en place dans la Loire et notamment à Saint-Bonnet-Le-Château, une commune peu peuplée mais très touché par l’épidémie de coronavirus. Pourtant, la population ne digère pas vraiment cette mesure. | Les nouvelles mesures du gouvernement ont du mal à passer à certains endroits. La Loire fait partie des lieux où le couvre-feu va être instauré pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Le taux d’incidence est deux fois plus élevé que le seuil d’alerte. Dans la commune de Saint-Bonnet-Le-Château, la situation est alarmante : seulement 1 500 habitants mais plus d’une dizaine de contaminations déjà. Le maire juge nécessaire l’instauration du couvre-feu, tout doit être mis en place pour freiner l’épidémie. Les commerçants s’agacent Ces nouvelles contraintes sanitaires ne font pas l’unanimité. Sur le marché de la commune, les commerçants pensent que ce sera un nouveau coup dur pour leur commerce déjà en difficulté. Du côté de la restauration, même son de cloche. Laurence Weidman, restauratrice à Saint-Bonnet-Le-Château, estime que son chiffre d’affaires va encore baisser jusqu’à moins 50 . Elle va tenter d’ouvrir son établissement plus tôt pour limiter la casse. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/loire-un-couvre-feu-necessaire-mais-conteste_4153393.html | ['santé'] |
Covid : vers la fin du "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron | Un an après sa mise en place, le "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron pour faire face à la crise du coronavirus va bientôt prendre fin. L'exécutif planche sur un calendrier permettant un "débranchement progressif des aides". Une décision potentiellement explosive, à moins d'un an de la présidentielle. | Le fameux "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron arrive bientôt à expiration. Un an après que le chef de l'État a martelé cette formule, devenue le leitmotiv du gouvernement, en direct devant des millions de Français, elle semble avoir fait son temps. Le gouvernement travaille ainsi "au débranchement progressif des aides", confie à Europe 1 un conseiller du Premier ministre Jean Castex. Une décision potentiellement explosive... Car avec la campagne de vaccination qui accélère de jour en jour, l'exécutif estime que la situation sanitaire française devrait s'améliorer au printemps et que l'économie repartira. C'est donc mécaniquement que le gouvernement se pose la question du maintien du "quoi qu'il en coûte". Mais le sujet est extrêmement sensible, voire explosif, puisque ce sont des millions de Français qui bénéficient des aides comme le chômage partiel ou encore les PGE. ... à moins d'un an de la présidentielle D'autant que mettre à mal un système qui permet d'amortir la crise d'un point de vue économique, mais aussi social, à moins d'un an de l'élection présidentielle 2022 est une décision qui a un poids politique fort. Mais il semble que l'exécutif soit prêt à prendre le risque, et reconnaît donc travailler sur un calendrier de sortie du "quoi qu'il en coûte". D'ailleurs, Jean Castex a en tête de parvenir à un accord de méthode avec les partenaires sociaux, qu'il reçoit lundi matin à Matignon. | europe1.fr | https://www.europe1.fr/politique/covid-vers-la-fin-du-quoi-quil-en-coute-demmanuel-macron-4031058 | ['politique'] |
Covid-19 en France : Bruno Le Maire annonce la prolongation du fonds de solidarité | Cette aide, qui permet aux petites entreprises en difficulté d’obtenir une aide mensuelle jusqu’à 1 500 euros, sera prolongée en janvier et février, a dit le ministre de l’économie. | Chiffres cartes Explications Vérifications Les indicateurs de l’épidémie de Covid-19 en France sont stables, voire en légère baisse, mercredi 10 février. « Il existe bien un chemin pour éviter le reconfinement , il n’est pas large mais il existe », a réaffirmé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres et du conseil de défense sanitaire réunis autour d’Emmanuel Macron mercredi, faisant montre du souffle d’optimisme qui prévalait en ce début de semaine au sommet de l’Etat. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : le sommet de l’Etat se veut optimiste et mise sur une amélioration de la situation sanitaire en France La situation économique reste extrêmement fragile, si bien que Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a annoncé la prolongation du fonds de solidarité pour les petites entreprises pour janvier et février. L’épidémie continue d’avoir des conséquences sur le monde de la culture, menaçant la tenue des festivals. La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, s’est par ailleurs opposée à la mise en place d’un passeport vaccinal pour accéder aux musées. La France a enregistré 25 387 contaminations au coronavirus et 296 décès liés à l’épidémie au cours des vingt-quatre dernières heures, selon les données rapportées mercredi par le gouvernement. Plus de 2,49 millions de personnes ont reçu une première injection d’un vaccin depuis le début de la campagne de vaccination et 443 148 secondes doses ont été administrées à ce jour, a fait savoir la direction générale de la santé. La propagation des variants du SARS-CoV-2 fait toujours planer la menace d’une aggravation de la situation, avertissent des médecins et des épidémiologistes. Le virologue Bruno Lina, membre du conseil scientifique chargé d’éclairer le gouvernement, a confirmé mercredi sur France Inter que le variant dit anglais, qui s’avère plus contagieux, se situe aux alentours de 30 à 35 des cas en Ile-de-France. L’épidémie s’accélère de manière « préoccupante » à Dunkerque et Gravelines, dans le Nord, et le variant anglais y est très présent, ont alerté mercredi les autorités sanitaires. Le fonds de solidarité prolongé Mise en place en mars, l’aide aux petites entreprises en difficulté devait être suspendue le 31 décembre 2020. M. Le Maire a annoncé mercredi devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale que le volet universel du fonds de solidarité, qui leur permettait d’obtenir une aide mensuelle allant jusqu’à 1 500 euros, sera finalement prolongé pour les mois de janvier et février. « Nous avions anticipé que la crise sanitaire pourrait être derrière nous à la fin de l’année 2020, ça n’est pas le cas, donc il est légitime de maintenir ce filet de sécurité, en particulier pour les indépendants », a justifié M. Le Maire. Cette aide est accessible aux petites entreprises de moins de 50 salariés et qui enregistrent une perte d’activité d’au moins 50 du fait de la crise. Roselyne Bachelot opposée au passeport vaccinal Il est réclamé par le monde économique, décrié par d’autres qui le considèrent comme une atteinte aux libertés : la ministre de la culture s’est dite opposée mercredi à l’introduction d’un passeport vaccinal pour entrer dans les lieux culturels. « L’amoureuse des libertés que je suis a du mal à l’imaginer ! Si on en arrivait là, ce serait un recul », a souligné la ministre, interrogée dans « Télématin » sur France 2. Réagissant à la réouverture par le maire de Perpignan, Louis Aliot Rassemblement national , de quatre musées de la ville, la ministre a désapprouvé ce qui est contraire au « respect du principe républicain. C’est tout de même curieux que le maire ne respecte pas les lois de la République et ne s’applique pas les règles à lui-même », a-t-elle observé. Par ailleurs interrogée sur un calendrier pour la réouverture des musées, Mme Bachelot a réaffirmé qu’« il encore trop tôt pour fixer une date précise » et que cette réouverture restait suspendue à la « décrue continue » des chiffres de contamination. Les festivals en question Pour les festivals de l’été prochain, la ministre de la culture a tenu à faire la distinction entre celui d’Aix-en-Provence, par exemple, qui se tient dans « une salle de spectacle » et « les festivals debout qui posent difficulté ». Car, dans ceux-ci, il y a « une masse de population de plusieurs milliers de personnes et des conditions sanitaires plus difficiles à mettre en œuvre ». « Je travaille avec ces organisateurs de festivals, que ce soit le Hellfest, Les Vieilles Charrues, Les Eurockéennes, pour voir comment on pourra assurer la sécurité des spectateurs et des gens sur la scène et autour de la scène. C’est un travail très conséquent, avec des tests à l’entrée : comment les mettre en œuvre, comment les financer » « Je travaille également à un fonds d’accompagnement de ces festivals, pour que, quoi qu’il arrive, le modèle des festivals soit protégé », a souligné Mme Bachelot. Le festival Solidays, qui finance des plans d’action de Solidarité Sida, prévu du 18 au 20 juin, est annulé, comme l’an dernier, en raison de la crise sanitaire, a fait savoir jeudi le fondateur, Luc Barruet. Le Monde avec AFP | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/02/10/la-reouverture-des-musees-et-salles-de-spectacles-roselyne-bachelot-s-oppose-au-passeport-vaccinal_6069434_3246.html | ['culture/loisir'] |
La plateforme Covidliste, qui propose des doses de vaccins qui n’ont pas trouvé preneur, est-elle sérieuse ? | Parti d’une initiative de geeks, Covidliste, ce tout nouveau site de rencontre entre doses non utilisées et candidats au vaccin, compte déjà 400 000 inscrits. | Créé la semaine dernière, le site Covidliste est le dernier né des projets citoyens autour du Covid-19. Son principe est simple : mettre en contact des centres de vaccination qui ne parviennent pas à écouler leurs doses avec des personnes candidates à la vaccination. Jusqu’ici, les sites fondés à titre bénévole comme ViteMaDose permettaient avant tout «de détecter les rendez-vous disponibles dans département», en suivant les critères officiels d’éligibilité. «Notre souhait est de redonner la main aux centres de vaccination, explique à CheckNews le data scientist Martin Daniel, cocréateur de Covidliste avec son homologue Mathieu Ripert et Antoine Roux, pneumologue à l’hôpital Foch de Suresnes. Car pour l’instant, ils sont un peu passifs, attendant que les personnes éligibles viennent à eux. Quitte à patienter avec des doses sur les bras, s’ils n’ont pas trop de demande.» Flacon ouvert et périssable A ce jour, en effet, en dehors de certaines professions comme les soignants, la vaccination n’est ouverte qu’à des publics restreints : les plus de 70 ans, les résidents en Ehpad, les majeurs atteints d’une pathologie conduisant à un très haut risque de développer une forme grave du Covid ou les 50 à 69 ans souffrant d’au moins une comorbidité. Or sur la base de ces seuls critères, certains centres de vaccination ne parviennent pas à inoculer toutes leurs doses. Soit par méfiance de certains vaccins, comme celui d’AstraZeneca ou de Moderna, soit à cause de critères géographiques, soit parce qu’un flacon ouvert et périssable n’a pas trouvé preneur dans la journée pour toutes les doses qu’il contient. «Dès lors, nous proposons en temps réel aux centres de vaccination des publics demandeurs pour ces doses», explique Martin Daniel. Pour ce faire, doivent donc s’inscrire sur Covidliste des personnes souhaitant se faire vacciner et ne remplissant pas forcément les critères précités, mais aussi les centres de vaccination qui, en se connectant au site, imposent leurs propres critères. «Les centres nous précisent leur demande : on veut des gens de tel âge, dans un rayon de tant de kilomètres et pour tel horaire, explique Martin Daniel. Nous envoyons alors un SMS à toutes les personnes qui, dans notre base de données, correspondent à ces critères, et si dans un certain délai elles répondent oui, nous transférons le contact au centre de vaccination.» Une cinquantaine de personnes vaccinées Exemple avec le premier vacciné, samedi : Mohand, une personne âgée de 72 ans qui avait rendez-vous dans plusieurs semaines à Pantin, et qui a finalement obtenu, le lendemain de son inscription, une dose dans le 20e arrondissement de Paris. Mohand, 72 ans habite Pantin 93 . Un ami 84 ans! a entendu parlé de Covidliste. Il s'inscrit le 2 avril. Le 3 il reçoit un sms inattendu: il peut recevoir dose Pfizer-BioNTech dans un centre de Paris 20. Il confirme. 1h plus tard le voici de retour chez lui, vacciné. pic.twitter.com/BLSXejuTj3 — Covidliste @covidliste April 3, 2021 A ce jour, près de 400 000 candidats et une centaine d’établissements se sont inscrits sur la plateforme, permettant à une cinquantaine de personnes de se faire vacciner. «On commence tout juste, on a à peine une semaine d’existence, explique Martin Daniel pour justifier ce chiffre. D’où notre demande aujourd’hui : avoir un maximum de centres qui s’inscrivent.» Prometteur, le site a toutefois éveillé la crainte de certains internautes, qui se sont inquiétés des difficultés d’accès au code source, pour une application jugée d’intérêt public, mais aussi de la collecte de données personnelles. La @CNIL devrait peut-être clarifier la licéité de ces pratiques et en informer les centres de vaccination comme les usagers. — David Libeau @DavidLibeau April 7, 2021 Deux jours plus tard, les créateurs du site ont décidé de mettre à nouveau leur code en livre accès. Vous étiez nombreux à nous le demander et cela a toujours été notre objectif : @covidliste est de retour en open source sur Github Voici le repo https://t.co/kty8Pr0Eyr Merci à tous les futurs contributeurs AucuneDosePerdue pic.twitter.com/CA0CqaudhG — Covidliste @covidliste April 9, 2021 Le ministère de la Santé, pour sa part, semble adouber ce genre d’initiative. «Il revient aux professionnels sur le terrain d’ouvrir leurs rendez-vous et de gérer leur liste d’attente. L’ouverture des rendez-vous suit ainsi un processus local, renouvelé quotidiennement», explique à CheckNews la direction générale de la santé. Mais «tout doit être fait pour ne pas avoir à jeter de doses surnuméraires et les initiatives locales d’élaboration de listes d’attente sont vivement encouragées». D’autant, précise-t-elle, que «ce site a été créé par un établissement de santé, l’hôpital Foch». Une caution de poids pour ce nouveau Tinder de la dose. Edit du 10 avril: ajout du libre accès donné par les créateurs du site à leur code, le 9 avril. | liberation.fr | https://www.liberation.fr/checknews/la-plateforme-covidliste-qui-propose-des-doses-de-vaccins-qui-nont-pas-trouve-preneur-est-elle-serieuse-20210407_TUJKB5WL3RCRHDSC5SRWY3TBTM/ | ['santé'] |
Rouge, orange ou vert, pourquoi la carte du coronavirus comporte trois différentes couleurs ? | Le gouvernement a publié jeudi soir une carte des départements de France touchées par le coronavirus. Les différents départements sont classés selon un code couleur. Rouge, orange ou vert. Mais à quoi cela correspond-il ? | "Dupin quotidien": les fleuristes ont-ils le droit d'ouvrir leurs boutiques pour le 1er mai ? | bfmtv.com | https://rmc.bfmtv.com/emission/expliquez-nous-rouge-orange-ou-vert-pourquoi-la-carte-du-coronavirus-comporte-trois-differentes-couleurs-1905280.html | [] |
Vaccins : Covidliste, ViteMaDose, deux applis pour ne plus gâcher de doses | Ces deux plateformes visent à faciliter les démarches pour se faire vacciner... | Quand l'Etat n'est pas au niveau, la société civile prend le relai. Ces derniers jours, deux nouveaux outils numériques ont vu le jour pour faciliter la vaccination. Le premier, ViteMaDose, permet aux Français éligibles de détecter les rendez-vous disponibles dans leur département afin de se faire vacciner plus rapidement, parfois même dans la journée. Le second, Covidliste, lutte contre le gaspillage des doses inutilisées : sa plateforme permet à n'importe qui de bénéficier, à la dernière minute, d'une dose qui allait être jetée. Lire aussi : Covid-19: début de la production des premiers vaccins made in France ViteMaDose, trouver sa dose vite et près de chez soi Développé par l'ingénieur Guillaume Rozier et son armée de bénévoles, ViteMaDose est le dernier né d'une galaxie d''une dizaine d'outils liés à la Covid-19, dont les indispensables Covid Tracker et Vaccin Tracker, qui suivent l'évolution de l'épidémie et de la vaccination grâce aux données fournies en open data par Santé Publique France. "L'objectif de ViteMaDose est de mettre en relation les centres de vaccination avec les personnes qui sont éligibles à la vaccination qui souhaitent être vaccinées le plus rapidement possible, présente Guillaume Rozier. Nos algorithmes vont parcourir les plateformes de réservation de rendez-vous médicaux comme Doctolib, Maaia ou KelDoc, détecter les rendez-vous disponibles, et les afficher sur ViteMaDose à l'utilisateur. Celui-ci peut ainsi visualiser d'un seul coup tous les rendez-vous disponibles dans son département, et réserver le créneau qui lui convient". A ce jour, ViteMaDose "scanne" plus de 3.000 centres de vaccination en France. Selon Guillaume Rozier, au moins 10 d'entre eux ont des rendez-vous disponible chaque jour. Comme pour les autres outils de la galaxie Covid Tracker, ViteMaDose ne collecte aucune donnée personnelle et ne requient aucune inscription, puisqu'il s'agit d'un "scrapping" de tous les rendez-vous médicaux disponibles pour la vaccination, y compris, donc ceux qui sont annulés au dernier moment par les patients, et qui peuvent donc trouver plus facilement un remplaçant. Lire aussi : Course aux vaccins : les raisons du retard de la France Covidliste, la vaccination pour tous pour ne plus jeter une seule dose Le deuxième outil, Covidliste, va encore plus loin. Destinée à l'ensemble de la population, donc pas seulement ceux qui sont officiellement autorisés à se faire vacciner, cette plateforme permet d'être alerté par SMS lorsqu'une dose de vaccin est disponible près de chez soi. "Certains vaccins comme Pfizer/BioNTech administrés dans des centres de vaccination nécessitent de respecter une chaîne logistique complexe. Lorsqu'un patient rate un rendez-vous, le flacon déjà ouvert doit être consommé rapidement. Covidliste permet de faciliter l'accès à une liste de volontaires pour les centres de vaccination", est-il indiqué sur le site de Covidliste. Le site répond effectivement à un vrai besoin : d'après plusieurs médias, au moins 1.200 doses de vaccin n'ont pas été inoculées comme prévu le week-end des 3 et 4 avril, en raison de "centaines de rendez-vous annulés", notamment à cause de la méfiance suscitée par AstraZeneca et même Moderna, que de nombreux Français confondent avec AstraZaneca. La ville de Calais a même alerté les médias, ce samedi, car il lui restait 550 doses d'AstraZeneca à écouler dans les prochains jours, pour seulement 70 rendez-vous pris, et alors que le vaccin se concerve seulement 48 heures. Le 6 avril à 19h, plus de 350.000 volontaires s'étaient déjà inscrits sur Covidliste dans l'espoir de recevoir une dose perdue. Puisque le site fonctionne sur la géolocalisation, Covidliste collecte des données personnelles, mais il les transmet uniquement aux centres de vaccinations partenaires si l'utilisateur a donné son consentement, d'après les conditions d'utilisation. L'appli a été développée par deux data scientists, Martin Daniel et Mathieu Ripert, en collaboration avec le Dr Antoine ROux de l'hôpital Foch de Suresnes. Lire aussi : Vaccins : AstraZeneca englué dans les crises | latribune.fr | https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/vaccins-covidliste-vitemadose-deux-applis-pour-ne-plus-gacher-de-doses-881756.html | ['science/technologie'] |
Covid-19 : la fête de la dinde de Licques annulée dans le Pas-de-Calais | Cette année dans le Pas-de-Calais, c'est la tristesse et la déception. La traditionnelle fête de la dinde de Licques a été annulée à cause de la crise sanitaire.. Régions : video, Covid-19 : la fête de la dinde de Licques annulée dans le Pas-de-Calais. | Il n'y aura pas de marché aux volailles ni de dindes qui courent dans les rues cette année à Licques. Pour la première fois depuis sa création en 1986, la célèbre fête de la dinde a été annulée. C'est l'une des plus jolies fêtes traditionnelles de la région. Les dindes de Licques sont célébrées dans tous les villages. Elles se parent de leurs plus beaux atouts, la gorge haute devant des milliers de personnes. Un vrai concours de beauté version plumée qui rassemble les amateurs de belles cuisses de volailles. | lci.fr | https://www.lci.fr/regions/video-covid-19-la-fete-de-la-dinde-de-licques-annulee-dans-le-pas-de-calais-9561-2169814.html | [] |
Les Etats-Unis en passe d'autoriser un deuxième vaccin anti-Covid | Une semaine après avoir recommandé l'autorisation d'un premier vaccin contre le Covid-19, un comité d'experts américains se réunit à nouveau jeudi pour évaluer le remède développé cette fois par la société américaine Moderna, avec de premières injections attendues... | Sauf énorme surprise, l'Agence américaine des médicaments devrait donner son feu vert au vaccin de la jeune firme de biotechnologies peu après cette réunion, a priori dès vendredi comme elle l'avait fait pour le vaccin de Pfizer/BioNTech. Les Etats-Unis, actuellement confrontés à un rebond spectaculaire de l'épidémie, pourraient alors disposer de deux vaccins dès le début de semaine prochaine, et ainsi accélérer la campagne massive de vaccination lancée lundi. Ils seraient les premiers à mettre sur le marché le vaccin de Moderna. La réunion de ce comité consultatif sera, comme il y a une semaine, retransmise en direct sur internet, un exercice de transparence inédit dans le monde. Une vingtaine d'experts devront confirmer lors d'un vote que les bénéfices apportés par l'injection de ce vaccin surpassent les risques, chez les adultes de 18 ans et plus 16 ans pour Pfizer . Quasiment aucun doute ne plane sur la décision qui se profile: la FDA a déjà jugé le vaccin sûr et efficace dans une synthèse des données publiées plus tôt cette semaine, deux semaines environ après le dépôt de la demande d'autorisation en urgence. L'analyse publiée a confirmé une efficacité moyenne de 94,1 . Sur 30.400 participants aux essais cliniques, 196 ont contracté le Covid-19. Parmi eux, 185 avaient reçu un placebo, et 11 le vaccin au 21 novembre . De plus, les 30 cas de Covid-19 graves recensés se trouvaient tous au sein du groupe placebo. Les effets secondaires les plus répandus du vaccin, baptisé mRNA-1273, sont des douleurs à l'endroit de l'injection, de la fatigue, des maux de tête et des douleurs musculaires, ainsi que des douleurs articulaires et des frissons. Moncef Slaoui, chef scientifique de l'opération Warp Speed du gouvernement Trump, s'est dit mercredi impressionné par le niveau de protection contre la maladie déjà offert ne serait-ce qu'après la première des deux doses. "La deuxième chose très intéressante est la protection contre l'infection" elle-même, qui serait de l'ordre de 60 à 65 , et pourrait être plus élevée après la deuxième dose, a-t-il dit. L'une des inquiétudes concernant les vaccins est que, même s'ils empêchent de développer les symptômes de la maladie, ils n'empêchent pas pour autant pas l'infection asymptomatique, et donc la transmission. "C'est très important d'un point de vue de santé publique", a souligné M. Slaoui. 200 millions de doses Le gouvernement américain a acheté 200 millions de doses du vaccin de Moderna 100 millions à Pfizer . Puisqu'il se prend en deux doses espacées de quatre semaines, cela correspond à 100 millions de personnes vaccinées. La logistique pour la distribution a été pensée depuis des mois. "L'enflaconnage" a lieu chez le sous-traitant Catalent à Bloomington, dans l'Indiana, où Moderna envoie de gros sacs de 50 litres du vaccin, fabriqué dans le New Hampshire. Et le but est "d'avoir les camions qui attendent littéralement juste à côté de l'usine pour pouvoir les charger et partir dès le OK de la FDA", avait dit à l'AFP Stéphane Bancel, le patron de Moderna. La formule de la jeune société présente un avantage sur celle de son concurrent: il peut être conservé à -20 C, et non -70 C pour le vaccin de Pfizer, une température bien plus basse que les congélateurs standards, et qui a forcé le groupe à développer des containers spécifiques pour le transport. Moderna a promis de distribuer 20 millions de doses d'ici la fin décembre 2020, puis 80 millions supplémentaires au premier trimestre 2021, et les 100 autres millions au deuxième trimestre soit d'ici fin juin . Les vaccins sont pour le moment administrés en priorité aux soignants les plus exposés et aux pensionnaires des maisons de retraite, comme l'ont recommandé les autorités sanitaires américaines. Mais Moderna a également promis aux milliers de participants aux essais cliniques qu'ils auraient la possibilité de recevoir le vaccin sous deux semaines s'ils le souhaitaient. Dans la perspective d'une autorisation, la société leur a envoyé un e-mail les encourageant à rester dans l'étude, mais les informant qu'ils se verraient offrir la possibilité de savoir s'ils ont reçu le placebo ou le vaccin -- et en cas de placebo, d'être vaccinés. Les experts estiment que plus de 70 de la population doit être vaccinée pour mettre fin à l'épidémie, soit environ 230 millions de personnes aux Etats-Unis. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/international/amerique/les-etats-unis-en-passe-d-autoriser-un-deuxieme-vaccin-anti-covid-5fdb2cabd8ad5844d1b95a2d | ['international'] |
Dans la course aux vaccins, l’Europe signe des accords en cascade | La Commission européenne s’est saisie de la question et a défini, dès la mi-juin, la stratégie de commande de vaccins contre le Covid-19 pour l’ensemble de l’Union, afin de bénéficier au plus tôt de produits performants et accessibles au plus grand nombre. | D’abord AstraZeneca, puis Sanofi-GSK, Johnson Johnson, Pfizer-BioNTech et enfin CureVac : depuis août, la Commission européenne a signé en cascade des accords d’achat anticipé de vaccins contre le Covid-19 avec les plus grands laboratoires pharmaceutiques du monde. Le jeudi 19 novembre, le Conseil européen, qui représente les États, doit faire une nouvelle fois le point sur les efforts déployés pour lutter contre la pandémie et poursuivre une réflexion déjà bien engagée sur la stratégie de vaccination en Europe. Partant du postulat que « la solution permanente à crise viendra très probablement de la mise au point et du déploiement d’un vaccin efficace et sûr contre le virus », l’exécutif européen s’est saisi de la question et a défini, dès la mi-juin, la stratégie de commande de vaccins pour l’ensemble de l’Union, afin de bénéficier au plus tôt de produits performants et accessibles au plus grand nombre. Une manière d’effacer l’impression d’inaction qu’elle avait laissée au début de la pandémie. Selon la Commission, « chaque mois gagné dans le déploiement d’un vaccin sauvera de nombreuses vies, de nombreux emplois et plusieurs milliards d’euros ». Miser sur plusieurs chevaux Mais le défi est de taille : « Il faut en général plus de dix ans pour mettre au point un vaccin », rappelle la médecin Véronique Trillet-Lenoir, eurodéputée Renew Europe. Or face au Covid-19, il y a urgence. La Commission n’a donc pas tardé à approcher tous ceux qui sont susceptibles de trouver la formule de ce Graal tant espéré. Il s’agit de miser sur plusieurs chevaux, mais pas n’importe lesquels : la Commission a investi dans un portefeuille d’entreprises couvrant différentes technologies. EXPLICATION. Covid-19 : ce que l’on sait sur ce virus qui intrigue toujours « Certains vaccins sont fabriqués à partir du virus tué ou atténué, d’autres consistent à injecter seulement une partie du virus, soit une protéine, soit une fraction du génome du virus », explique Véronique Trillet-Lenoir. « La Commission européenne est ainsi à peu près assurée d’avoir un vaccin à la fin », estime Isabelle Marchais, qui traite de la santé pour l’Institut Jacques Delors. Deux milliards de doses sécurisées Au total, c’est quasiment deux milliards de doses que la Commission a sécurisées auprès des firmes pharmaceutiques 225 millions de doses avec l’allemand CureVac éventuellement 180 millions ; 200 millions avec le germano-américain Pfizer-BioNTech 100 millions ; 200 millions avec l’américain Johnson Johnson 200 millions ; jusqu’à 300 millions avec le franco-britannique Sanofi-GSK ; 300 millions avec le britannico-suédois AstraZeneca 100 millions . Avec l’américain Moderna, les pourparlers se poursuivent et un contrat devrait être signé sous peu. A sa tête, le Français Stéphane Bancel a prévenu les Européens que le prolongement des négociations risquait de ralentir les livraisons, d’autres pays étant prioritaires car ils ont signé depuis des mois. Mais concernant les critères de sélection des entreprises, le prix de cette multitude de doses ou la localisation des sites de production, la Commission reste très discrète, invoquant le secret des affaires. « Outre la prise de risque financier, on peut se demander ce qu’il adviendra en cas de poursuites judiciaires contre d’éventuels effets secondaires à long terme, avérés ou non », avance Isabelle Marchais, tandis que Véronique Trillet-Lenoir s’interroge au sujet de la propriété intellectuelle de ces nouvelles substances. Servir l’intérêt général européen Fin octobre, à l’issue du dernier Conseil européen en date, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a promis que « les Etats membres recevront tous des vaccins en même temps et dans les mêmes conditions, en fonction de l’importance de leur population par rapport à la population totale de l’Union ». « C’est probablement la solution la plus simple d’un point de vue logistique et politique », estime Véronique Trillet-Lenoir, qui note toutefois que « les besoins sont certainement plus importants dans les pays où le virus circule le plus, comme en France ou en Espagne, qu’en Finlande par exemple ». Chaque Etat devra définir sa « stratégie de vaccination », pour savoir qui vacciner en priorité personnels de santé, plus de 60 ans, personnes atteintes de maladies chroniques, etc. . « Les enjeux et les sommes sur la table sont énormes, et dans le domaine de la vaccination, il y a toujours le risque de faire des investissements à perte. C’est le prix à payer pour avoir un vaccin, conclut Isabelle Marchais. La Commission a décidé de servir l’intérêt général européen en allant au-devant des industriels : on ne pourra pas, cette fois, reprocher à l’Europe son inaction ». | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/course-vaccins-lEurope-signe-accords-cascade-2020-11-19-1201125510 | ['science/technologie'] |
La Chine et l’OMS auraient pu agir plus vite contre le Covid-19, selon des experts | Ils déplorent notamment la lenteur de l’Organisation mondiale de la Santé à réunir un comité d’urgence et à déclarer l’urgence sanitaire internationale. | L’OMS et Pékin auraient pu agir plus vite au début de l’épidémie de Covid-19, ont conclu les experts indépendants chargés d’évaluer la riposte mondiale, pour qui la propagation du virus a bénéficié d’une « épidémie en grande partie cachée ». Dans son second rapport qui doit être présenté mardi 19 janvier lors d’une réunion à l’Organisation mondiale de la Santé, ce panel d’experts souligne qu’« en se référant à la chronologie initiale de la première phase de l’épidémie, on constate qu’il aurait été possible d’agir plus vite sur la base des premiers signes ». « Il est clair pour le Groupe indépendant que des mesures de santé publique auraient pu être appliquées plus énergiquement par les autorités chinoises locales et nationales en janvier », écrit-il encore. Les experts pointent également du doigt la lenteur de l’OMS à l’heure de réunir son comité d’urgence au début de la pandémie et les hésitations à déclarer l’urgence sanitaire internationale. L’OMS, accusée de tous les côtés « On ne voit pas clairement pourquoi il ne s’est pas réuni avant la troisième semaine de janvier, ni pourquoi il n’a pu d’emblée s’entendre sur la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale », écrivent-ils. Il s’agit du degré d’alerte le plus élevé pour une épidémie. Depuis le début de la crise sanitaire fin 2019, l’OMS a été vivement critiquée dans sa réponse, tardant notamment à recommander le port du masque. Surtout, elle a été accusée par les Etats-Unis d’avoir été extrêmement complaisante avec la Chine, où est apparu le coronavirus, et d’avoir tardé à déclarer l’état d’urgence sanitaire mondiale. En mai, les Etats membres de l’OMS étaient tombés d’accord sur le principe d’une enquête indépendante, et en juillet, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, annonçait la création du Groupe indépendant chargé d’établir « une évaluation honnête » de la gestion de la crise et « tirer des leçons » pour l’avenir. Ce panel est coprésidé par l’ancienne Première ministre néo-zélandaise, Helen Clark, et l’ancienne présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf. En un peu plus d’un an, la pandémie a fait officiellement plus de 2 millions de morts, et un peu moins d’une centaine de millions de personnes ont aussi été infectées. Ces chiffres sous-estiment probablement le bilan réel. | nouvelobs.com | https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20210118.OBS39014/la-chine-et-l-oms-auraient-pu-agir-plus-vite-contre-le-covid-19-selon-des-experts.html | ['santé'] |
La pandémie, facteur aggravant des violences entre jeunes en France | Une vague de violences impliquant des adolescents secoue la France et met en lumière un énième dommage collatéral de la crise du Covid-19 : le travail des associations qui préviennent les explosions de violence au quotidien est gravement entravé par les restrictions sanitaires, raconte ce | Une vague de violences impliquant des adolescents secoue la France et met en lumière un énième dommage collatéral de la crise du Covid-19 : le travail des associations qui préviennent les explosions de violence au quotidien est gravement entravé par les restrictions sanitaires, raconte ce quotidien allemand. À un moment, on se demande quand même d’où ça vient, tout ça. Pourquoi toute cette colère, pourquoi toute cette violence ? Mamadou Sy a 42 ans et le déclic , pour reprendre ses termes, s’est produit chez lui il y a vingt bonnes années. Avec les bastons, on ne peut que perdre , déclare-t-il aujourd’hui. Nous sommes dans la salle de réunion du centre de jeunesse. Vêtu d’un cardigan, le regard sérieux, il parle d’un air tellement réfléchi qu’on a du mal à imaginer que quoi que ce soit puisse le faire sortir de ses gonds. Pourtant, quand il était adolescent, il ne fallait pas grand-chose pour le mettre en colère. Avec le recul, on a l’impression qu’on se battait pour rien. Mais à l’époque, c’était tout, la réputation, l’honneur, le sentiment d’appartenance. À côté de Sy se trouve Koula Kanamakasy, 41 ans. Tous deux sont allés à l’école ensemble. Pour Sy, le déclic a eu lieu quand il a trouvé son premier emploi. Pour Kanamakasy, quand il s’est retrouvé en prison pour des actes de violence. Ces deux amis vivent à Champigny-sur-Marne, une ville située au sud-est de Paris, dont le paysage est structuré par les grands immeubles des cités. Et une ville qui ne cesse de faire les gros titres pour des violences entre jeunes. La guerre des bandes Le dernier incident date du 8 mars. Au moins quinze jeunes se sont affrontés au milieu d’une rue animée. Un adolescent de 14 ans a fait un arrêt cardiaque à la suite d’un coup de couteau. Un garçon de 16 ans a été gravement blessé. Valérie Pécresse, la présidente LR de la région le-de-France, a attribué l’incident à une Nadia Pantel | courrierinternational.com | https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-la-pandemie-facteur-aggravant-des-violences-entre-jeunes-en-france | [] |
Soins déprogrammés à cause du Covid-19 : jusqu'à 6000 décès par cancer supplémentaires ? | Selon des modélisations, les retards dans la prise en charge des cancers au cours de la première vague de Covid-19 pourraient entraîner 1000 à 5800 décès supplémentaires dans les prochaines années.. Santé : video, Soins déprogrammés à cause du Covid-19 : jusqu'à 6000 décès par cancer supplémentaires ?. | Le bilan de la pandémie de coronavirus continue de s'alourdir dans le monde. Au 8 décembre, selon les données de l'université Johns Hopkins, 1,5 million de personnes ont déjà perdu la vie des suites du Covid-19. Une épidémie qui sature les hôpitaux et oblige les soignants à déprogrammer des opérations pour d'autres pathologies, notamment pour le cancer. Sur les sept premiers mois de l'année, la prise en charge des patients nouvellement diagnostiqués a baissé de 23,3 dans les hôpitaux français. Résultat : le nombre de décès par cancer va augmenter dans les prochaines années, alertent des spécialistes. Selon des modélisations statistiques publiées dans la revue médicale BMJ, les retards dans la prise en charge des cancers pourraient entraîner 1000 à 5800 décès supplémentaires dans les prochaines années. Le bilan pourrait même s'alourdir, ces projections ne prenant pas en compte les effets potentiels de la seconde vague de Covid-19. "Pour certaines tumeurs", la prise en charge retardée "peut entraîner une taille beaucoup plus importante et un traitement qui relève de la chimiothérapie et non pas d'une chirurgie première", avertit Corinne Balleyguier, chef du service radiologie au Centre Gustave Roussy Villejuif , sur LCI voir vidéo en tête de cet article . Une situation inquiétante qu'avait déjà évoquée Axel Kahn, généticien et président de la Ligue contre le cancer, en novembre dernier sur LCI. "Il y a une absolue certitude qu'il y aura plusieurs milliers de morts supplémentaires par cancer qu'il n'aurait dû y en avoir s'il n'y avait pas eu le Covid", déplorait-il alors. En septembre, une étude présentée par Aurélie Bardet, statisticienne du Centre Gustave-Roussy, démontrait, elle aussi, que les retards de prise en charge entraîneraient une augmentation "a minima de 2 des décès par cancer" cinq ans après le diagnostic. Malgré la deuxième vague, elle appelait alors la population à ne pas hésiter à se faire dépister. "Patients, ne tardez pas ni pour votre prise en charge, ni pour votre suivi." | lci.fr | https://www.lci.fr/sante/covid-19-et-cancer-1000-a-6000-deces-supplementaires-a-cause-de-la-deprogrammation-des-soins-2172258.html | ['santé'] |
Infirmière en Creuse : un précieux rempart face à la crise | La Creuse est un département de Nouvelle-Aquitaine particulièrement touché par la Covid. La crise sanitaire a des conséquences importantes sur le travail des infirmières libérales, dont la mission a pris une nouvelle ampleur. | Infirmière en Creuse : un précieux rempart face à la crise "Si on ne les a pas, dans nos campagnes, pour nos personnes âgées, on est morts" "Elle a moins envie de vivre, elle se dit à quoi bon" 35 visites par jour Cécile Maquin est infirmière libérale. Elle parcourt les routes du nord de la Creuse, entre Azérables, Saint-Sébastien et Lafat.Elle exerce son métier depuis 33 ans et connaît bien les longues journées de travail.Aujourd'hui, la Covid s'est invitée dans ses visites quotidiennes : "Je fais attention, je pense qu’en mettant en place les gestes barrières, en prenant toutes les précautions, normalement, j’espère ne pas attraper cette maladie."Ginette Dubreuil a 89 ans ; tout doucement, elle se remet de la Covid, contractée il y a trois semaines.Depuis, seuls son fils, lui aussi malade, et son infirmière, lui rendent visite.Les auxiliaires de vie ne rentrent plus chez elle. Un travail supplémentaire pour Cécile Maquin : "En plus de notre travail habituel qui est de gérer son diabète et la maladie Covid, on doit en plus effectuer ses soins d’hygiène."Une mission très importante selon le fils de la patiente : "Moi, je nous considère comme des pestiférés. J’ai l’impression que plus personne ne veut plus rien faire pour nous, on est délaissés. Je remercie infiniment les infirmières. Si on ne les a pas, dans nos campagnes, pour nos personnes âgées, on est morts."L'isolement ne touche pas que les malades.Cécile Maquin se rend chez une centenaire, protégée par ses fils.À part l'infirmière, ils refusent toute visite. Et ce n'est pas sans conséquence : "Elle s’ennuie, ça se ressent dans son humeur, elle a moins envie de vivre, elle se dit à quoi bon."L'angoisse de la Covid peut aussi désorienter des patients.Depuis 40 ans, Francine François surveille elle-même son diabète, mais comme prise de panique, elle a mis sa vie en danger.Cécile Maquin témoigne : "A partir d’un moment, elle a perdu pied, elle n’a plus été en mesure de gérer son traitement médicamenteux ainsi que ses injections d’insuline. Elle vit moins mal ce deuxième confinement, parce que nous venons tous les jours lui apporter notre soutien."Cécile Maquin enchaîne les visites, 35 sur la journée.Parmi ses patients, Guy voulait célébrer ses 85 ans avec ses infirmières, car leur vigilance lui a sauvé la vie. Mais le confinement en a décidé autrement.La fête n'est que partie remise... | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/gueret/infirmiere-creuse-precieux-rempart-face-crise-1897422.html | [] |
Emmanuel Macron: "Je suis considéré comme pleinement vacciné parce que j’ai eu le Covid et, 5 mois plus tard, une dose de vaccin" | Emmanuel Macron continue ce mercredi à répondre aux questions des Français sur son compte Instagram. Il confirme être considéré comme "pleinement vacciné" après avoir eu le Covid-19 et avoir reçu une dose de vaccin. | Emmanuel Macron: "Je suis considéré comme pleinement vacciné parce que j’ai eu le Covid et, 5 mois plus tard, une dose de vaccin" Emmanuel Macron continue ce mercredi à répondre aux questions des Français sur son compte Instagram. Il confirme être considéré comme "pleinement vacciné" après avoir eu le Covid-19 et avoir reçu une dose de vaccin. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macron-je-suis-considere-comme-pleinement-vaccine-parce-que-j-ai-eu-le-covid-et-5-mois-plus-tard-une-dose-de-vaccin_VN-202108040272.html | ['politique'] |
Y aura-t-il des vaccins pour tout le monde ? | C’est un défi logistique inédit : la vaccination contre le Covid-19 est internationale. Les premiers vaccins autorisés sont compliqués à produire. Le risque de pénurie est réel, entre manque de personnel qualifié, problèmes d’approvisionnement, de distribution et de stockage | C’est un défi logistique inédit : la vaccination contre le Covid-19 est internationale. Les premiers vaccins autorisés sont compliqués à produire. Le risque de pénurie est réel, entre manque de personnel qualifié, problèmes d’approvisionnement, de distribution et de stockage NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > À pandémie inédite, défis logistiques sans précédent. La vaccination contre le Covid-19 est une gageure pour la communauté internationale, créant un nouveau produit de masse dont le marché potentiel est chaque personne sur terre , résume le Wall Street Journal. La production mondiale de vaccins contre le Covid-19 devrait avoisiner 6 milliards de doses en 2021, selon le cabinet d’études de l’industrie pharmaceutique PharmSource. Les freins potentiels au déploiement mondial des vaccins sont multiples et tous liés à la production des doses à de telles quantités : l’industrie pharmaceutique manque de main-d’œuvre qualifiée, l’approvisionnement en matériel prend du retard et la distribution est complexe. Pour faire face à la demande, toutes les grandes sociétés pharmaceutiques ayant un vaccin candidat ont fait appel à des fabricants sous contrat pour les aider à atteindre les objectifs de production , souligne le Wall Street Journal. Et toutes sont confrontées à un premier problème : Il n’y a pas assez de travailleurs pour répondre à la hausse massive de production de cette année. Pfizer et Moderna, qui produisent les deux premiers vaccins autorisés dans le monde, ont dû se tourner vers d’autres fabricants pour obtenir de l’aide dans ce qui est bien le plus grand déploiement pharmaceutique de l’histoire moderne . Et le quotidien économique a fait les comptes en détaillant les offres sur les sites web des entreprises : plus de 5 000 postes sont vacants dans les dix plus grandes entreprises qui ont remporté des contrats de production sur les vaccins contre le Covid-19. Ces postes nécessitent souvent des années d’expérience dans la fabrication pharmaceutique ou des diplômes liés à la biotechnologie . Et ces entreprises ont aussi du mal à trouver des salariés prêts à travailler la nuit, car la production fonctionne 24 heures sur 24 . Pour Rena Conti, spécialiste des chaînes d’approvisionnement biopharmaceutiques à l’Université de Boston, cette demande mondiale qui dépasse l’offre nous place dans un territoire sans précédent . Pour le moment, le plus gros problème n’est pas une pénurie de vaccins, rappelle le New York Times, | courrierinternational.com | https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-y-aura-t-il-des-vaccins-pour-tout-le-monde | [] |
La diversité culturelle face aux contraintes du Covid-19 | Bien qu’existante dans tous les pays simultanément, la pandémie du Covid-19 ne laisse pas la même empreinte partout, et les stratégies pour la combattre n’y sont pas identiques non plus. | Malgorzata Saadani est une coach et consultante polonaise qui intervient dans les thématiques variées liées aux solutions des conflits, à la succession en entreprise, au développement du leadership et de la créativité, à l'efficacité personnelle et à l'équilibre de vie. En observatrice pluriculturelle et analyste-stratège, elle porte son regard détaché et engagé en même temps sur les réalités qui nous entourent et qui évoluent en permanence. Les consignes sanitaires identiques, à lectures et ressentis variables La diversité culturelle face aux contraintes du Covid-19 Bien qu’existante dans tous les pays simultanément, la pandémie du Covid-19 ne laisse pas la même empreinte partout, et les stratégies pour la combattre n’y sont pas identiques non plus. En finalité, en fonction de l’appartenance culturelle et de la situation socioprofessionnelle, nous vivons cette crise de manière différente même si nous la traversons dans des pays relativement proches, comme la Pologne et la France. Bien sûr, il s’agit d’une conclusion extrêmement générale se basant sur certains stéréotypes. Le raisonnement qui suit sera donc en quelque sorte une analyse intuitive basée sur l’observation personnelle avertie et objective. Afin d’évaluer le ressenti des gens face à la situation de la pandémie dans toute sa complexité, j’ai choisi quatre critères : la liberté des mouvements sorties, voyages, couvre-feu , l’existence des restrictions sanitaires quarantaine, masque, distance, hygiène , la situation au travail comme les soutiens à l’économie et enfin, la rigueur dans l’application des règles édictées. Parmi les compétences personnelles qui peuvent faciliter le passage du cap difficile, j’en ai mis aussi quatre au premier plan : la capacité d’adaptation aux conditions difficiles l’endurance , la discipline et le respect de la loi, la solidarité humaine et la résilience. Pour les besoins du présent écrit, j’ai voulu me concentrer sur l’aspect le plus tangible et pratique pour tout le monde, à savoir, la fameuse consigne officielle sur les comportements préconisés : la distanciation sociale, la désinfection des mains et des surfaces et le port du masque. C’est simple et concis, mais notre perception n’est pas la même ni à l’échelle locale, ni à l’internationale comme nous le verrons dans la comparaison entre la Pologne et la France. Qu’elle soit nommée « DDM » Pologne ou « les gestes barrières » France , il s’agit donc de l’application des règles en théorie identiques, pourtant variables. La distanciation Les scientifiques et les médecins s’accordent à recommander une distance de sécurité de 1,5 m entre les personnes. Mais en tant qu’êtres sociaux, nous avons besoin de fréquenter et d’échanger avec les autres, tout en observant nos codes sociaux et culturels de bienveillance et de la bonne éducation. Les Français, surtout ceux qui s’identifient à la culture dite méditerranéenne, apprécient la proximité physique avec leurs interlocuteurs, la salutation par la bise et les fréquentations amicales groupées en lieux publics. Pour les Polonais, c’est l’aspect familial qui est très important : les visites chez les grands-parents et les fêtes familiales et religieuses qui constituent le lien social fort. Au-delà de la distanciation physique, nous sommes aussi encouragés et parfois même forcés à réduire notre bulle sociale c’est-à-dire le nombre de personnes rencontrées habituellement dans la vie de tous les jours. Face à ces contraintes, notre nature humaine se révolte ou démissionne, en tout cas, elle ne reste pas intacte. Polonais, Français et tous les autres, nous nous laissons convaincre par des arguments rationnels ou par les contraintes légales, bon gré mal gré L’hygiène C’est la partie qui est à mon avis, la plus facile des recommandations à appliquer, et qui en plus de son contexte actuel covidien apporte un bénéfice collatéral à nos sociétés : davantage de propreté au quotidien et la baisse des infections habituellement provoquées par le manque d’hygiène. Les anecdotes et les statistiques sur la consommation moyenne de savon par pays et par habitant sortiront de la présente crise certainement redressées d’une manière significative. Ceux qui avaient depuis toujours les bonnes habitudes sanitaires n’ont même pas senti ce changement dans leur vie. En revanche, la communication anxiogène peut provoquer des problèmes d’ordre psychique et physique chez les personnes exposées aux TOCs : quand l’attention excessive à l’hygiène nécessite une thérapie à long terme. Les masques C’est le vrai sujet qui fâche et qui provoque des débats enflammés et même des mouvements de résistance en Pologne. La communication officielle changeante et l’inconfort évident en sont les raisons apparentes, mais la vraie résistance à ce geste barrière se situe beaucoup plus profondément dans nos esprits. En masquant nos visages, nous sommes temporairement privés d’une partie importante de notre identité visuelle et d’un canal de communication non verbale avec l’entourage, en plus des difficultés d’allocution. Il y a aussi une forte symbolique de « muselage » apparentée à la privation du droit de parole. Tous ces facteurs conjugués provoquent une réaction de rejet chez les Polonais qui chérissent particulièrement leur liberté. Les Français ont globalement une attitude plus disciplinée, certainement convaincus par les explications cartésiennes sur les bienfaits de cet ultime geste barrière. Des gestes barrières aux gestes solidaires Sur ces trois exemples simples, nous pouvons constater à quel point notre humanité, notre identité, notre style de vie et notre liberté personnelle et collective se retrouvent aujourd’hui bousculés dans leurs habitudes. A défaut d’avoir une perspective précise de sortie de cette situation, nous avons le choix rationnel d’apprivoiser cette Nouvelle Normalité, nous y forger notre propre style, calmer nos peurs en cultivant le courage et surtout, en plus de respecter les gestes barrières choisir aussi d’appliquer les gestes solidaires. Malgorzata Saadani Coach ICC, conférencière et médiatrice www.coachonline.net Économiste en relations internationales et gestionnaire de formation initiale, lauréate de la prestigieuse Warsaw School of Economics et haut cadre certifiée par l’École nationale d’administration publique de Pologne, elle a exercé pendant plus de 28 ans à l’international dans les différents milieux professionnels aussi bien du secteur public que celui privé, avant de se consacrer au coaching à partir de 2007. Cette vocation qui dure déjà depuis de 13 ans lui a permis d’accompagner de nombreuses personnes dans leur quête du développement personnel et de mettre en valeur leurs potentiels par la voie de l’évolution audacieuse et rationnelle. | lepetitjournal.com | https://www.lepetitjournal.com/varsovie/comprendre-pologne/la-diversite-culturelle-face-aux-contraintes-du-covid-19-289422 | [] |
Fêtes de fin d'année : quel protocole sanitaire dans les églises à Noël ? | Les églises catholiques et les temples protestants accueillent habituellement plus de fidèles pour la fête de Noël. Coronavirus oblige, un protocole sanitaire strict s'y appliquera cette année. | Publié le 23/12/2020 à 09:09 La fête de Noël, qui célèbre la naissance de Jésus, est la deuxième fête la plus importante pour les chrétiens après Pâques, qui fête sa résurrection présumée. Aussi, traditionnellement, les églises catholiques et les temples protestants font le plein à cette occasion. Cette année, en raison de l'épidémie de coronavirus, le nombre de fidèles sera toutefois limité. Le protocole sanitaire de Noël sera le même celui qui s'impose depuis le 3 décembre : les fidèles ne pourront occuper qu'un siège sur trois et une rangée sur deux. Dans certains petits lieux de culte ou lieux très fréquentés, un système de réservation a été mis en place, avec des sites comme lamesse.app. De plus, toutes les consignes édictées depuis le début de l'épidémie s'appliqueront. Tous les fidèles de plus de 11 ans devront être masqués. Du gel hydroalcoolique sera distribué à l'entrée. La communion sera donnée uniquement sur la main. Lors de la quête, les paniers ne devront pas circuler de main en main. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/fetes-de-fin-d-annee-quel-protocole-sanitaire-dans-les-eglises-a-noel-7800944570 | ['société'] |
Coronavirus: l'état d'urgence sanitaire rétabli à partir de samedi | L'état d'urgence sanitaire avait pris fin le 9 juillet en métropole. Il devrait donc être réinstauré dès vendredi, à minuit, c'est-à-dire samedi, 00h00. | L'état d'urgence sanitaire avait pris fin le 9 juillet en métropole. Il devrait donc être réinstauré dès vendredi, à minuit, c'est-à-dire samedi, 00h00. Un décret instaurant l'état d'urgence sanitaire à partir de vendredi à minuit samedi, 00h00 a été adopté ce mercredi matin en conseil des ministres, ont indiqué des sources concordantes à BFMTV. "Eu égard à sa propagation sur le territoire national, l'épidémie de Covid-19 constitue une catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population. Elle justifie que l'état d'urgence sanitaire soit déclaré afin que les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu puissent être prises", indique le compte-rendu du Conseil des ministres, cité par l'Agence France-Presse AFP en début de soirée. En métropole, l'état d'urgence sanitaire avait été déclaré le 23 mars dernier avant d'être prolongé jusqu'au 10 juillet. À Mayotte et en Guyane, cette mesure a pris fin le 18 septembre. Emmanuel Macron doit s'exprimer ce mercredi soir au cours d'un entretien télévisé avec des confrères de France 2 et TF1, à 19h55. Le chef de l'État va notamment s'exprimer sur la situation sanitaire, et, selon nos informations, annoncer des restrictions ainsi que des mesures économiques et sociales, selon des sources concordantes à BFMTV. Il va également préciser la jauge maximale recommandée pour les réunions à domicile, ont indiqué ces mêmes sources. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/politique/coronavirus-un-decret-instaurant-l-etat-d-urgence-sanitaire-des-vendredi-adopte-en-conseil-des-ministres_AN-202010140262.html | ['politique'] |
Joe Biden appelle à la mobilisation face aux violences contre les Américains d’origine asiatique | La visite du président, vendredi à Atlanta, devait être consacrée à la pandémie de Covid-19, mais les fusillades qui ont entraîné mardi la mort de six femmes d’origine asiatique ont changé la teneur du déplacement. | Manifestation à Koreatown, un quartier de Los Angeles, en Californie, le 19 mars. MARIO TAMA / AFP Nombre d’entre eux vivent désormais dans « la peur ». Le président américain, Joe Biden, a appelé, vendredi 19 mars, depuis Atlanta à la mobilisation face aux violences dont sont victimes les Américains d’origine asiatique. Cette visite présidentielle dans cette grande ville du Sud devait être consacrée à la pandémie de Covid-19, mais les fusillades qui ont entraîné mardi la mort de huit personnes, dont six femmes d’origine asiatique, ont changé la teneur du déplacement. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Aux Etats-Unis, la communauté asiatique sous le choc après les fusillades d’Atlanta Allusion à Donald Trump « Quelles que soient les motivations , nous savons la chose suivante : les Américains d’origine asiatique sont inquiets et, au cours de l’année écoulée, se sont réveillés chaque matin avec le sentiment que leur sécurité et celle de leurs proches étaient en jeu », a souligné Joe Biden, le visage grave. « Les mots sont importants », a-t-il insisté, dans une allusion à peine voilée à son prédécesseur Donald Trump, accusé d’avoir encouragé les amalgames en qualifiant, à maintes reprises, le SARS-CoV-2 de « virus chinois ». Le président américain Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, à l’université Emory d’Atlanta, en Géorgie, le 19 mars. ERIC BARADAT / AFP « C’est le coronavirus, point ! », a-t-il tranché après avoir rencontré, avec la vice-présidente Kamala Harris, des représentants de la communauté asiatique. « Notre silence est une forme de complicité », a-t-il encore ajouté depuis l’université Emory, dénonçant « l’horrible poison du racisme ». Appel à légiférer Tout en appelant le Congrès à légiférer, il a insisté sur l’importance d’une véritable prise de conscience « Si les lois peuvent améliorer les choses, nous devons changer dans nos cœurs. La haine n’a pas sa place en Amérique. » Le président démocrate a ordonné la mise en berne des drapeaux jusqu’à lundi en l’honneur des huit personnes abattues mardi par un jeune homme blanc de 21 ans. Interpellé après avoir ouvert le feu dans trois salons de massage asiatiques d’Atlanta et sa banlieue, Robert Aaron Long a reconnu les faits et été inculpé de meurtre. Lors de son interrogatoire, il a nié tout mobile raciste, se présentant comme un « obsédé sexuel » désireux de supprimer « une tentation ». « Ses mobiles font toujours l’objet d’une enquête mais il ne semble pas avoir été motivé par le racisme », a déclaré le directeur du FBI, Chris Wray, dans un entretien à la radio NPR. « Hostilité mortelle, virulente, haineuse » « Le suprémacisme blanc nous tue, vraiment », a déclaré à l’Agence France-Presse Stephanie Cho, de l’organisation Asian Americans Advancing Justice d’Atlanta. L’association Stop AAPI Hate a été informée de plus de 3 800 menaces et agressions contre les Américains d’origine asiatique au cours de l’année écoulée. « On devrait considérer qu’il s’agit de crimes racistes parce qu’on sait que c’est le cas », a, de son côté, estimé le candidat à la mairie de New York et ex-prétendant à la primaire démocrate Andrew Yang, lors d’un meeting. L’entrepreneur a raconté avoir grandi « avec une impression constante d’invisibilité, de moquerie, de mépris » mais, a-t-il ajouté la voix tremblante, cette hostilité s’est « transformée de manière mortelle, virulente, haineuse ». Pour répondre aux inquiétudes de cette minorité, plusieurs grandes villes, de Chicago à Los Angeles, se sont engagées à renforcer la présence policière dans les quartiers où elle vit. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : les Américains d’origine asiatique victimes collatérales du « virus chinois » Le Monde avec AFP | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/20/joe-biden-appelle-a-la-mobilisation-face-aux-violences-contre-les-americains-d-origine-asiatique_6073827_3210.html | ['international'] |
Covid-19 : les nouvelles règles d'entrée sur le territoire français | En attendant un éventuel reconfinement, la France a déjà durci ses règles d'entrée sur le territoire. Depuis le dimanche 24 janvier, les voyageurs qui viennent d’un pays de l’Union européenne doivent présenter un test PCR négatif. | Depuis dimanche 24 janvier, lors du contrôle aux frontières françaises, il est nécessaire de présenter un test PCR négatif datant de moins de 72 heures. "On a été contrôlés à peu près cinq ou six fois. Ils nous mettent une pastille sur le passeport. Ils vérifient les résultats au moins deux fois : une fois qu’on part et une fois qu’on arrive", explique une voyageuse. La mesure existait déjà pour les pays n’appartenant pas à l’Union européenne, assortie d'un engagement sur l’honneur à respecter un isolement de sept jours avant d’effectuer un nouveau test à la fin de cette période. Aucun contrôle routier et dans les trains Passagers et compagnies aériennes ont dû s’adapter en l'espace de quelques heures. L’obligation du test PCR négatif pour entrer sur le territoire ne concerne pour l'heure que les transports aériens et maritimes. Aucun contrôle en revanche sur les routes et dans les trains. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-nouvelles-regles-d-entree-sur-le-territoire-francais_4271529.html | ['santé'] |
Coronavirus : ce que l'on sait du variant indien | Désormais détecté dans au moins 44 pays, le variant indien du coronavirus, en partie lié à l'explosion de l'épidémie en Inde, inquiète depuis plusieurs semaines. Mais ses effets en terme de transmission et de dangerosité sont toujours... | Publié le 17/05/2021 à 13:53 Repéré pour la première fois en octobre 2020 dans le pays-continent, le variant indien a été classé lundi 10 mai par l'Organisation mondiale de la santé OMS comme "préoccupant", rejoignant ainsi dans cette catégorie les variants britannique, sud-africain et brésilien. Désigné par le nom de sa lignée, B.1.617, il regroupe en réalité trois sous-lignées distinctes qui comportent certaines mutations en commun mais aussi d'autres différentes. Dans son dernier rapport publié mardi 11 mai, l'OMS note qu'il "pourrait y avoir des différences importantes entre les trois sous-lignages" mais que "les données actuellement disponibles sont trop limitées" pour permettre une caractérisation différenciée, ce qui explique le classement en bloc comme "variant préoccupant". Si les deux premières sous-lignées ont été décelées dans plus de 30 pays, la troisième, en revanche, n'a elle été détectée que faiblement hors d'Inde et reste minoritaire. En France, la sous-lignée B.1.617.2 est majoritaire, avec 18 des 24 épisodes identifiés. Sur ces 24 épisodes impliquant au moins un cas de variant indien - un chiffre en légère augmentation -, seuls deux ont pu être liés à l'Inde. Possiblement plus transmissible Avec l'explosion de l'épidémie en Inde, où le nombre de décès de malades du Covid-19 vient de franchir la barre des 250.000, le variant a vite été montré du doigt, soupçonné d'en être responsable. Pourtant, d'après l'OMS, cette accélération doit être mise en relation avec "plusieurs facteurs potentiels" : un variant possiblement plus transmissible, mais également la tenue de "plusieurs rassemblements religieux et politiques de masse", ainsi que "un respect réduit des mesures sociales de santé publique" destinées à freiner la transmission du virus. Bien que "la contribution exacte de chacun de ces facteurs à l'augmentation des contaminations en Inde n'est pas bien connue", les trois variants "semblent avoir un taux de transmission plus élevé" estime l'OMS. Le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies ECDC , mais aussi Santé Publique France partagent d'ailleurs cette opinion. Peu d'informations sur l'efficacité des vaccins Ainsi, les trois versions du variant contiennent deux mutations associées à une plus grande transmissibilité du virus L452R et D614G . Public Health England, dans un rapport communiqué jeudi dernier, s'est penché sur la sous-lignée B.1.617.2, qui "a rapidement augmenté en Angleterre", avec plus de 1.300 cas identifiés au total dans le pays. L'Agence pense ainsi que cette sous-lignée serait moins transmissible que le variant britannique, ce dernier étant pour sa part plus contagieux que la souche historique. Malgré tout, l'ECDC met en garde contre une possible "surreprésentation" du variant indien dans les cas détectés et séquencés au Royaume-Uni et dans l'UE en raison du ciblage des voyageurs arrivés d'Inde. Concernant les dangers que ces lignées échappent à l'immunité ou aux vaccins, peu d'informations sont disponibles à l'heure actuelle. "Les impacts potentiels des lignées B.1.617 sur l'efficacité des vaccins ou des traitements, ou sur les risques de réinfection restent incertains", résume l'OMS. BioNtech/Pfizer et Moderna moins efficaces sur la sous-lignée 1 ? D'autres scientifiques se sont penchés sur une autre étude non-évaluée et remarquent que les vaccins BioNtech/Pfizer et Moderna seraient moins efficaces sur la sous-lignée B.1.617.1. Cette sous-lignée, tout comme la troisième sous-lignée B.1.617.3, comportent la mutation E484Q, proche de celle déjà observée sur les variants sud-africain et brésilien E484K et soupçonnée d'entraîner une moindre efficacité de la vaccination et un risque accru de réinfection. Pour autant, l'ECDC, tout en prenant en compte ces études, tient à relever que les anticorps monoclonaux tout comme le plasma de personnes précédemment infectées ou de personnes vaccinées "peuvent neutraliser B.1.617.1 de façon aussi efficace ou plus efficace que d'autres variants préoccupants en circulation". Pas d'étude sur la deuxième sous-lignée Ainsi, Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale de l'Agence européenne des médicaments EMA , affirme pour le moment, être relativement convaincu de l'efficacité des vaccins sur ce variant. Concernant la deuxième sous-lignée, qui ne comporte pas la mutation E484Q, il n'existe pas d'études sur l'échappement immunitaire, souligne l'ECDC. Face à toutes ces incertitudes, "il faut d'urgence de nouvelles études robustes" sur les impacts du variant indien, de ses caractéristiques épidémiologiques transmission, gravité, risque de réinfection... aux conséquences sur les mesures mises en place contre l'épidémie, plaide l'OMS. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-ce-que-l-on-sait-du-variant-indien-7900032456 | ['style'] |
Covid-19 : la Guadeloupe est débordée par les décès | Cette semaine, la mortalité a explosé sur l'île. Si bien que la morgue sature et les pompes funèbres sont surmenées. | Covid-19 : la Guadeloupe est débordée par les décès 18h00 , le 21 août 2021 Cette semaine, la mortalité a explosé sur l'île. Si bien que la morgue sature et les pompes funèbres sont surmenées. Dans la vitrine des Pompes funèbres guadeloupéennes Rambinaïsing, à Morne à l'Eau, sont disposés en quinconce d'onéreux cercueils laqués. "Les modèles les moins coûteux sont épuisés", commente Christie Rambinaïsing, conseillère funéraire. Début août, elle a pourtant doublé ses commandes auprès de son fournisseur. D'autres concurrents, moins prévoyants, sont au bord de la rupture de stock. Cette pénurie en dit long sur "l'excès de mortalité", selon les termes de Santé publique France, qui décime la Guadeloupe depuis deux semaines : 30 à 40 décès quotidiens en ville, dont deux tiers environ liés au virus, d'après la chambre syndicale des opérateurs funéraires, auxquels s'ajoutent les 110 décès Covid-19 décomptés dans les établissements de santé, entre le 2 et le 19 août, dont 38 entre le 16 et le 19. La morgue déborde de brancards La morgue du centre hospitalier de Pointe-à-Pitre déborde de brancards. Les dépouilles restent parfois dans les couloirs plusieurs heures. Les pompiers de Paris ont dû installer trois modules réfrigérés pouvant accueillir 12 corps chacun, quand deux conteneurs ont été déployés sur le parking. Les pompes funèbres ont beau faire au plus vite pour soulager les hôpitaux, elles aussi sont surmenées. "J'ai eu un décès ce matin, mais je dois faire attendre la famille, car mes équipes sont déjà mobilisées sur deux cérémonies funéraires", déplore Christie Rambinaïsing. Son entreprise familiale, avec ses trois corbillards et ses deux fourgons, est pourtant parmi les mieux équipées des environs. Le virus complique les deuils et bouleverse les traditions. En temps normal, lors d'un enterrement, plus de 60, 80, voire 100 personnes forment une longue procession derrière le corbillard jusqu'au cimetière. Les rues sont remplies, le trafic arrêté. Le 18 août, le préfet a limité le nombre de participants à 25. Une situation extrêmement préoccupante "Nous avons aussi proscrit les veillées funéraires, la présentation du défunt aux proches est écourtée et le cercueil doit rester fermé", ajoute Christie Rambinaïsing. Le contexte lui pèse chaque jour davantage : "Notre cœur de métier, c'est l'accompagnement des familles et le respect des dernières volontés du défunt. Avec le virus, ce n'est plus forcément possible." La situation, en Guadeloupe "reste extrêmement préoccupante" a rappelé l'agence régionale de santé vendredi. Le nombre de cas continue d'augmenter de manière exponentielle, avec 4.180 nouvelles contaminations cumulées en quatre jours, et un taux de positivité très élevé 22,3 quoique en légère diminution 24,2 la semaine précédente . Un mince espoir gagne la Martinique où, pour la première fois depuis fin juin et le début de la quatrième vague, le nombre de cas a légèrement diminué : 4.123 le 15 août, contre 4.259 une semaine auparavant. | lejdd.fr | https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-la-guadeloupe-est-debordee-par-les-deces-4063030 | ['société'] |
"Participer à l'effort de guerre" : ces volontaires qui acceptent de tester les vaccins anti-Covid | En France, 1200 personnes participent aux essais cliniques du vaccin Johnson Johnson, pas encore sur le marché. À quoi ressemble ce protocole ? Quelles sont leurs motivations ? Les équipes de TF1 les ont rencontrés. . Santé : video, "Participer à l'effort de guerre" : ces volontaires qui acceptent de tester les vaccins anti-Covid. | "Participer à l'effort de guerre" : ces volontaires qui acceptent de tester les vaccins anti-Covid CRISE SANITAIRE - En France, 1200 personnes participent aux essais cliniques du vaccin Johnson Johnson, pas encore sur le marché. À quoi ressemble ce protocole ? Quelles sont leurs motivations ? Les équipes de TF1 les ont rencontrés. Qui sont ces soldats de l'ombre ? Au total, 1200 Français et 30.000 personnes dans le monde testent le vaccin Janssen, la filiale belge du laboratoire américain Johnson Johnson. Ces volontaires acceptent de participer aux essais cliniques qui portent sur ce quatrième sérum qui n'est pas encore sur le marché. S'il a été autorisé aux États-Unis, en Europe, une décision est attendue mi-mars. En France, les personnes qui le souhaitent peuvent intégrer la phase 3 de cet essai." Quand j'ai dit ça a mes enfants, qui sont adultes il y en a un qui m'a dit : 'Mais maman, t'es complètement folle'", raconte Marie-Pascale, 62 ans et sûre d'elle : "Je ne suis pas inconsciente, c'est comme ça qu'on fait avancer les choses." Pour la sexagénaire, participer à l'essai clinique était "une évidence". "Pour que la vaccination aille plus vite, il faut qu'il y ait des volontaires". Ceux que nous avons interrogés ont un point commun : ils font confiance à la science et à la médecine. Ils souhaitent jouer un rôle dans cette bataille contre le Covid-19. Contrairement à certaines idées reçues, leur motivation n'est pas financière. En effet, pour faire avancer la science, ces volontaires ne toucheront aucune rémunération, juste une indemnité de transport. "Je fais cela pour participer à cet effort de guerre collectif contre la maladie", explique Paul, que les caméras de TF1 ont suivi à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris. Mais à quoi sert cet essai clinique ? Tout d'abord, rappelons ce que contient le sérum Janssen. Il s'agit d'un vaccin à vecteur viral basé sur une version atténuée du virus de la rhinopharyngite. Selon le fabricant, une seule dose est nécessaire. Le sérum s'est avéré efficace à 66 sur les formes modérées et sévères et à 85 pour les formes sévères. L'enjeu ? Savoir si avec une double injection à deux mois d'intervalle, cela permet d'augmenter la protection du patient. "L'une des questions que l'on se pose, c'est l'efficacité de ces vaccins sur les variants. Il est tout à fait possible qu'avec deux doses on augmente la protection contre ces variants", justifie Odile Launay infectiologue, responsable plateforme Covireivac chargé de recruter les participants à l'essai . Surveiller les effets secondaires Avant de recevoir la précieuse injection, les volontaires doivent être sélectionnés. Ils doivent répondre à une série de questions concernant leur état de santé. À cela s'ajoute un examen médical complet : prise de la tension, analyse de sang et test PCR pour s'assurer que le participant n'est pas contaminé par le virus. Une fois ce parcours du combattant terminée, l'injection est enfin réalisée. La moitié des volontaires reçoit le vaccin et l'autre se voit administrer un placebo qui prend la forme d'une solution salée. "Il n'y a que la pharmacienne qui a préparé ses seringues qui est au courant. Nous, on le fait à l'aveugle", glisse Nathalie Jehan-Lacour, infirmière à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris. Paul ne sait pas ce qu'on lui inocule. "Le seul risque que je prends, c'est de ne pas être vacciné et d'avoir reçu un peu d'eau salée", déclare le volontaire très à l'aise dans la salle d'attente. Mais à tout moment, il a la possibilité de se retirer de l'étude s'il veut lever l'aveugle et savoir ce qu'il a reçu. Après l'injection, Paul est prié de patienter quinze minutes pour surveiller d'éventuels effets secondaires. L'objectif ? Pouvoir réagir lors d'un choc anaphylactique, soit "une allergie qui amène à une urgence vitale si elle n'est pas prise en charge, ce qui justifie qu'une personne soit présente dans un centre d'investigation clinique". En cas de problème une procédure est mise en place. "On a un chariot d'urgence dans lequel il y a tout ce qu'il faut pour prendre en charge le participant : le défibrillateur et les drogues d'urgence", détaille Isabelle Peigney, soignante elle aussi. Cependant, le choc anaphylactique est extrêmement rare. "Pour l'instant, le défibrillateur n'a jamais servi", assure-t-elle. Et ensuite ? Après l'injection, leur réponse immunitaire va ensuite être évaluée avec les éventuels effets secondaires. Pendant une semaine, Paul et les autres volontaires devront répondre quotidiennement à un questionnaire sur leur smartphone. Sur la liste des questions présentes : avez-vous une diminution de l'odorat ? Avez-vous noté des tremblements ou des frissons ? À noter aussi que les volontaires sont équipés d'un cahier où ils doivent écrire leurs observations. Le protocole prévoit également dix visites médicales. Le volontaire sera suivi pendant deux après l'inoculation du vaccin. A.P | lci.fr | https://www.lci.fr/sante/video-participer-a-l-effort-de-guerre-ces-volontaires-qui-acceptent-de-tester-les-vaccins-contre-le-covid-19-janssen-de-johnson-et-johnson-2179525.html | ['santé'] |
Covid-19: la France s'achemine vers "plus de restrictions" Macron | Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi qu'il fallait «aller vers plus de restrictions» dans les zones où le Covid-19 «circule trop vite», alors que la situation sanitaire continue de se dégrader dans certaines régions. | Le président Emmanuel Macron à Breil-sur-Roya, le 7 ocotobre 2020 / POOL/AFP Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi qu'il fallait «aller vers plus de restrictions» dans les zones où le Covid-19 «circule trop vite», alors que la situation sanitaire continue de se dégrader dans certaines régions. Après Marseille et la Guadeloupe il y a dix jours, de nouvelles mesures de restriction sont entrées en vigueur mardi à Paris et dans la petite couronne, et le ministre de la Santé Olivier Véran fera le point sur la situation jeudi à 18H00, avec l'éventuel basculement de nouvelles villes en «alerte maximale». «Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions, comme celles qu'on a pu connaître par exemple dans les Bouches-du-Rhône ou dans Paris et la petite couronne», a fait valoir Emmanuel Macron lors d'un entretien sur TF1 et France 2. Le chef de l'Etat a toutefois exclu une nouvelle limitation des déplacements: «la stratégie qu'on a retenue n'est pas celle-ci, elle est de responsabiliser nos citoyens: nous ne sommes pas, et nous ne serons pas pour plusieurs mois dans un temps normal», a-t-il expliqué. Il y a une semaine, Olivier Véran avait pointé cinq métropoles, Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Toulouse, avec une évolution «très préoccupante», brandissant la menace d'un durcissement des mesures prises pour freiner l'avancée du virus. 18.746 nouveaux cas de contamination par le coronavirus ont été détectés au cours des dernières 24 heures, selon Santé publique France, un record depuis l'utilisation de tests à grande échelle. Le taux de positivité des tests proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées continue sa progression, à 9,1 , contre environ 4,5 il y a un mois. «Le virus circule plus vite depuis plusieurs semaines», a souligné Emmanuel Macron. Coronavirus en France / AFP Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation a en revanche légèrement reculé mercredi, pour la première fois depuis fin août: 1.406 patients sont actuellement en réa en raison du Covid-19, soit 11 de moins que la veille, selon le bilan quotidien de l'agence sanitaire publié mercredi soir. Au cours des dernières 24 heures, 143 nouveaux patients atteints de la forme la plus grave de la maladie ont dû être admis dans un service de réanimation. Au pic de l'épidémie, début avril, plus de 7.000 malades étaient hospitalisés dans ces services, essentiellement ceux qui avaient besoin d'être placés sous respiration artificielle. Ce nombre a ensuite fortement chuté jusqu'à fin juillet, puis a évolué dans une fourchette comprise entre 350 et 400 patients jusqu'à fin août, avant de reprendre une augmentation constante. La capacité nationale actuelle est d'environ 5.000 de lits de réanimation. Le nombre total de patients hospitalisés pour le Covid-19 continue lui d'augmenter, à 7.514 contre 7.377 mardi, dont 789 qui ont été admis dans les dernières 24 heures. Les indicateurs hospitaliers sont importants pour suivre l'évolution de l'épidémie, puisque le principal enjeu est d'éviter que les hôpitaux, en particulier les services de réanimation, soient débordés par un afflux massif de patients. En outre, 80 personnes sont mortes du Covid ces dernières 24 heures, portant le total de décès à l'hôpital ou en Ehpad depuis le début de l'épidémie à plus de 32.445. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Covid-19-France-achemine-vers-plus-restrictions-Macron-2020-10-07-1301118257 | [] |
Ce qu'il faut retenir de la confrontation entre Didier Raoult et l'Ordre des médecins | Le controversé professeur Didier Raoult, accusé d'avoir enfreint le code de déontologie médicale en promouvant l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, a fait face à ses pairs lors d'une audience disciplinaire vendredi matin à Bordeaux. Sa potentielle condamnation peut aller du simple avertissement à la radiation. | Il était l'espoir de nombreux Français. Le professeur Didier Raoult est accusé par la chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins d'entorse au code de déontologie pour avoir fait la promotion de l'hydroxychloroquine au tout de début de la lutte contre le Covid-19. L'audience s'est déroulée à la Cour administrative d'appel de Bordeaux, devant laquelle se sont réunis de nombreux manifestants venus soutenir et applaudir l'infectiologue de 69 ans. En arrivant en début de matinée, vêtu d'un pull vert, le professeur a gardé le silence, se contentant d'un signe de tête envers ses soutiens. Le "procès de la réussite" pour l'accusé Durant près de trois heures, Didier Raoult a longuement répondu aux questions de huit médecins et un magistrat administratif. Il a expliqué, il s'est défendu face notamment aux accusations rappelées par les avocats du Conseil de l'Ordre. Il est reproché au praticien marseillais d'avoir fait la promotion de la chloroquine pour traiter le Covid-19, "sans données scientifiques établies", ce qui s'apparente à du "charlatanisme", d'avoir pris des "risques inconsidérés" en soignant des patients avec ce traitement "non éprouvé par la science" et d'avoir "manqué à son devoir de confraternité" envers d'autres médecins, a détaillé la rapporteure de la chambre disciplinaire. L'un des avocats du Conseil de l'Ordre a estimé qu'à bien des égards, "le professeur Raoult s'affranchit du lot commun de la loi et qu'il n'est pas soumis", du moins l'estime t-il, "à la loi commune des médecins". Didier Raoult, dans son style inimitable, a alors déclaré : "On va encore dire que je manque de modestie. On est simplement en train de faire le procès de la réussite." Restant sur sa position, l'infectiologue a réaffirmé "la réussite" de son traitement malgré l'absence d'effet prouvé aujourd'hui encore. "Ce sont les médecins qui se plaignent de nous, pas les patients", a rétorqué Didier Raoult, assurant avoir reçu "plus de 600.000 patients" au sein de l'IHU durant la crise sanitaire, "sans aucune plainte". Décision le 3 décembre Le Conseil de l'Ordre doit rendre une décision le 3 décembre. La chambre disciplinaire, présidée par un magistrat administratif, peut décider de sanctions contre l'infectiologue marseillais allant d'un simple avertissement à une radiation, en passant par une suspension temporaire. La juridiction bordelaise doit examiner également une troisième plainte déposée cette fois par le professeur marseillais lui-même, contre le vice-président de l'Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, le Dr Guillaume Gorincour, pour "non-confraternité". Didier Raoult reproche à ce médecin chargé de la déontologie au sein de l'instance, une cinquantaine de tweets le dénigrant, postés au long de l'année 2020. | europe1.fr | https://www.europe1.fr/sante/covid-19-didier-raoult-devant-la-chambre-disciplinaire-de-lordre-des-medecins-4075421 | ['santé'] |
Le Covid Safe Ticket pourrait être étendu à des secteurs "extrêmement ciblés" en Wallonie, avertit Willy Borsus | L'extension du Covid Safe Ticket à certains secteurs "extrêmement ciblés" pourrait s'avérer nécessaire en Wallonie, a convenu samedi le vice-président MR du gouvernement wallon, Willy Borsus, interrogé en marge d'un congrès de parti à Namur. | L'extension du Covid Safe Ticket à certains secteurs "extrêmement ciblés" pourrait s'avérer nécessaire en Wallonie, a convenu samedi le vice-président MR du gouvernement wallon, Willy Borsus, interrogé en marge d'un congrès de parti à Namur. Avant toute chose, "il faut continuer à soutenir les efforts de vaccination, par exemple dans les universités, ou via la vaccination itinérante. C'est essentiel: il faut augmenter le taux de vaccination en Wallonie, qui est actuellement de 81 pour les premières doses", a insisté le ministre de l'Économie. Les mesures de distanciation doivent donc être maintenues au sud du pays, y compris le port du masque. "Il est encore trop tôt pour envisager un assouplissement à cet égard, il faut le maintenir encore quelque temps", selon M. Borsus. Vendredi, le comité de concertation a créé un "socle fédéral" qui autorise des assouplissements au port du masque à partir du 1er octobre. En raison des différences régionales de vaccination et de circulation du virus, la Flandre devrait en profiter pleinement, mais pas la Région bruxelloise, qui a déjà annoncé le maintien des règles actuelles concernant le masque. Le gouvernement wallon tranchera en début de semaine prochaine. Il devrait maintenir le statu quo sur le port du masque, selon M. Borsus. Quant au passe sanitaire Covid Safe Ticket , les trois Régions ont désormais la possibilité de l'étendre à certains secteurs. La Région bruxelloise a déjà prévu cette extension dès le 1er octobre, notamment pour l'Horeca. Le gouvernement flamand n'exclut pas non plus une certaine extension, a laissé entendre le ministre-président Jan Jambon. Dans la coalition wallonne, c'est le MR qui est le plus réticent à une telle mesure, même s'il a déjà dit pouvoir l'envisager de manière très ciblée et limitée dans le temps, en fonction de l'évolution des chiffres. À cet égard, le gouvernement wallon PS-MR-Ecolo a demandé jeudi un avis au Risk Assessment Group, ainsi qu'à la Fédération Wallonie-Bruxelles notamment pour l'aspect concerts, culture . "Le CST pourrait être étendu à des secteurs extrêmement ciblés. Il est trop tôt pour dire lesquels, nous devrons examiner la réponse du RAG", selon M. Borsus. Il fait observer que la consultation de ce groupe d'experts est une obligation découlant de l'accord de coopération. Avec un risque désormais au même niveau qu'en Région bruxelloise, la province de Liège est particulièrement préoccupante. Interrogé sur la possibilité de mesures limitées territorialement, le réformateur a répondu que c'était techniquement et légalement possible. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/actu/belgique/le-covid-safe-ticket-pourrait-etre-etendu-a-des-secteurs-extremement-cibles-en-wallonie-avertit-willy-borsus-6145f98cd8ad58689121765d | [] |
Tests salivaires déployés en France, l’Allemagne qui ne déconfine pas, AstraZeneca Le récap’ du 11 février | Pendant qu’en France les tests salivaires sont désormais autorisés pour une utilisation à grande échelle, en Allemagne la chancelière Angela Merkel a douché les espoirs de ses compatriotes en ne laissant entrevoir qu’un assouplissement très relatif des mesures prises pour contenir l’épidémie de Covid-19. | La Haute Autorité de santé autorise les tests salivaires dans certains cas Des tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes sans symptômes ont reçu jeudi 11 février le feu vert de la Haute Autorité de santé HAS , permettant des dépistages répétés dans les écoles et les universités. À LIRE. Covid-19 : plus faciles et accessibles, les tests salivaires autorisés à grande échelle Le recueil de la salive peut se faire directement au laboratoire ou à domicile via un tube fourni dans un kit de prélèvement, à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur. Le délai de la remise de l’auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Alerte au faux « protocole anti-Covid » L’Ordre des médecins a alerté sur un « protocole », qui circule depuis quelques jours sur Internet et qui est censé prévenir le Covid grâce à des substances, comme les huiles essentielles ou l’hydroxychloroquine, sans efficacité prouvée contre la maladie. Cette « proposition thérapeutique pour soigner le Covid-19 en phase précoce » émane de la « Coordination santé libre », qui affirme représenter 30 000 médecins. Largement relayés sur les réseaux sociaux, des tableaux détaillent un « protocole » mentionnant notamment sophrologie, zinc, vitamine C, homéopathie, vitamine D, ivermectine, hydroxychloroquine À l’exception d’un corticoïde, aucune substance listée n’a jusqu’à présent fait la preuve de son efficacité ni préventive ni curative contre le Covid, alors que les chercheurs du monde entier cherchent un traitement efficace depuis plus d’un an. L’Allemagne ferme un peu plus ses frontières et prolonge ses restrictions Angela Merkel a annoncé dans la soirée du mercredi 10 février la prolongation jusqu’au 7 mars de la plupart des restrictions contre le Covid-19 en place en Allemagne. Commerces non alimentaires, restaurants, cafés, musées ou encore centres sportifs resteront ainsi fermés au-delà de la date fixée jusqu’ici au 14 février, « compte tenu de l’incertitude concernant la propagation des variants du virus », a expliqué la chancelière. Elle a néanmoins indiqué que les salons de coiffure pourront rouvrir le 1er mars, à condition d’adopter un strict protocole sanitaire, et que les écoles pourraient faire de même là où les conditions locales le permettront. À LIRE. En Allemagne, un confinement par étapes et des courbes qui s’inversent L’Allemagne va par ailleurs fermer ses frontières, à quelques exceptions près, avec la République tchèque et la région autrichienne du Tyrol, qui enregistrent de forts taux d’infection aux très contagieux variants, a annoncé jeudi 11 février le ministre de l’intérieur, Horst Seehofer. Vaccins contre le Covid-19 : AstraZeneca double ses bénéfices en 2020 AstraZeneca a publié jeudi 11 février un bénéfice plus que doublé en 2020 assorti de ventes en hausse hors vaccin contre la pandémie de Covid-19, et se dit optimiste pour 2021 notamment grâce à la fusion en cours avec Alexion. Le bénéfice net du groupe ressort à 3,2 milliards de dollars, tandis que les ventes ont par ailleurs nettement augmenté de 9 , à 26,6 milliards de dollars sur un an. Le sérum contre le Covid-19 a valu au laboratoire d’être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie. Mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur l’efficacité pour les plus de 65 ans ont créé la polémique. L’Irlande ne déconfinera pas avant Pâques Le confinement décrété en Irlande pour tenter d’endiguer une troisième vague très virulente de Covid-19 sera certainement étendu jusqu'à début avril, a indiqué jeudi le premier ministre irlandais, Micheal Martin. « Nous examinons évidemment un prolongement de hauts niveaux de restrictions jusqu'à la période de Pâques », a déclaré le dirigeant à la radio-télévision publique RTE. À LIRE. Au Soudan, la lutte des soignants contre le tabou du Covid-19 L'Irlande, où plus de 40 des décès sont survenus durant les six premières semaines de 2021, en est à son troisième confinement, déjà prolongé une première fois fin janvier jusqu'au 5 mars. Les cinq millions d'habitants sont appelés à rester chez eux, les magasins non essentiels, les pubs et les restaurants sont fermés depuis fin décembre, et les écoles n'ont pas rouvert leurs portes en janvier. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Tests-salivaires-deployes-France-lAllemagne-deconfine-pas-AstraZeneca-Le-recap-11-fevrier-2021-02-11-1201140211 | ['science/technologie'] |
L'instauration du pass sanitaire en entreprise "n'est pas d'actualité", assure Jean Castex | Le Premier ministre s'est exprimé jeudi matin sur RTL. | Les salariés qui ne détiennent pas un pass sanitaire pourront encore accéder à leur entreprise. Son instauration dans le monde du travail, hormis les professions pour lesquelles la vaccination est obligatoire, "n'est pas d'actualité", a assuré jeudi 26 août le Premier ministre Jean Castex sur RTL. Selon ce dernier, le gouvernement donne la "priorité" à la campagne de vaccination. Le pass sanitaire "est un outil parmi d'autres" mais "la finalité, c'est la vaccination", a-t-il insisté. Par ailleurs, Jean Castex assure que lui et l'exécutif ne "reculeront pas" face aux sanctions qui doivent être mises en œuvre à partir du 15 septembre contre les réfractaires du vaccin contre le Covid-19 concernés par l'obligation vaccinale. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/pass-sanitaire-son-instauration-en-entreprise-n-est-pas-d-actualite-assure-jean-castex_4749341.html | ['santé'] |
Covid-19 : " La dénutrition, est-ce possible dans une société d’abondance ? " | Un collectif de médécins proposent, dans une tribune au « Monde », une série de mesures simples de prévention et de depistage pour lutter contre la dénutrition, un fléau pernicieux qui est ravivé par l’épidémie de Covid-19. | Tribune. Bonne nouvelle : on parle enfin de la dénutrition, à l’occasion de la première Semaine nationale de la dénutrition que le collectif de lutte contre cette maladie organise avec le soutien du ministère de la santé et des solidarités. La dénutrition, qu’est-ce donc ? Est-ce possible dans une société d’abondance ? C’est une maladie qui touche deux millions de personnes et qui n’est pas liée à la pauvreté, même si celle-ci évidemment l’amplifie. Un patient hospitalisé sur trois ; 40 des malades du cancer ; un enfant hospitalisé sur dix ; de 5 à 10 des personnes âgées à domicile et de 30 à 40 des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad , voilà les chiffres de la dénutrition, cette perte de poids rapide et involontaire plus de 5 de son poids en 1 mois ou 10 en 6 mois . Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après le Covid-19, « il faut associer réadaptation physique et restauration alimentaire adaptée » Le Covid accroît cet enjeu de santé publique. D’abord directement pour les malades du Covid les plus touchés : lors de la première vague, une enquête sur 403 patients hospitalisés indique que la perte de poids moyenne a été de 6,5 kg et que, un mois après la sortie de l’hôpital, 4 patients sur 10 n’avaient pas retrouvé leur poids initial. Et le Covid a aussi des effets indirects du fait du confinement, surtout pour les personnes âgées : moins de marche, c’est moins d’appétit ; et l’isolement empêche les repas en famille et la convivialité. Etre dénutri n’est pas une fatalité Nous sommes bien tous concernés. Cette fonte musculaire aggrave les risques de chute et d’infection et tue silencieusement. C’est pourquoi il faut en finir avec l’incrédulité ou la résignation : perdre l’appétit est parfois inéluctable pour un malade, mais être dénutri n’est pas une fatalité. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Si vous voulez un guide de ce qu’il ne fallait pas faire, il est là » : la Rosemontoise, Ehpad à la dérive Au-delà de la nécessaire prise de conscience, c’est bien de moyens et d’actions nouvelles dont nous avons maintenant besoin face à cette maladie, que pourtant nous savons prévenir, dépister et soigner quand elle est avérée, par l’enrichissement de l’alimentation, puis des compléments nutritionnels oraux et le cas échéant une nutrition artificielle. Les cinq mesures à suivre Nous proposons des mesures simples, de prévention et de dépistage, plébiscitées par les Français comme l’indique notre enquête IFOP-Fondation Jean-Jaurès. C’est ainsi que nous pourrons construire une politique de lutte contre la dénutrition fidèle au conseil d’Hippocrate : « Que ton aliment soit ta première médecine. » Cinq mesures sont à suivre : Réaliser un dépistage bucco-dentaire gratuit à l’âge de la retraite pour détecter en amont les problèmes de dentition, car des dents manquantes, c’est une mastication difficile et un risque de dénutrition. Il vous reste 35.85 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/22/covid-19-la-denutrition-est-ce-possible-dans-une-societe-d-abondance_6060699_3232.html | ['société'] |
Covid-19 : en Moselle, les dernières annonces d'Olivier Véran | L’augmentation du taux d’incidence et de la présence d’un variant en Moselle reste toujours assez énigmatique. Face aux interrogations de certains élus locaux, le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est rendu sur place, vendredi 12 février. | La Moselle est actuellement touchée de plein fouet par l'épidémie de Covid-19. C’est en particulier la présence massive d’un variant qui inquiète dans ce département. Vendredi 12 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a décidé de réagir vite et s’est rendu à Metz. Ici, une centaine de cas positifs au variant sud-africain sont détectés chaque jour. Pour le ministre, il faut un nouveau protocole sanitaire. Pas de reconfinement "Tout cas positif de coronavirus sera désormais considéré dans ce département comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire, c’est-à-dire qu’il bénéficiera d’un contact-tracing immédiat, d’une mise à l’abri accompagnée, d’une durée d’isolement portée à 10 jours", a déclaré Olivier Véran vendredi. Présente également sur place, la journaliste France Télévisions Caroline Arnold explique qu’il n’y a "pas de durcissement des restrictions". En effet, "le gouvernement est réticent à imposer un nouveau confinement". "Pas de situation épidémique hors de contrôle donc pas d’urgence à confiner", précise la journaliste. Par ailleurs, reconfiner localement la Moselle pourrait servir d’argument pour imposer un reconfinement national, ce que ne souhaite pas le gouvernement. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-en-moselle-olivier-veran-n-annonce-aucun-reconfinement_4294761.html | ['santé'] |
Covid-19 : fêter Noël en famille est possible mais les personnes fragiles doivent se mettre "sur une table à côté", avertit l’épidémiologiste Arnaud Fontanet | Le professeur insiste également sur la nécessité d'aérer les pièces toutes les heures, efficace pour limiter le risque de contamination des personnes dans un lieu confiné. | Les indicateurs épidémiques repartent à la hausse ces derniers jours, une tendance inquiétante à l’approche des fêtes de fin d’année et des repas familiaux, principaux lieux de contamination au Covid-19 d’après la dernière étude de l’institut Pasteur, publiée jeudi 17 décembre. Sur France Inter le lendemain, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, responsable de l'étude, explique que l’on "peut se voir à Noël, mais il ne faut pas être trop nombreux et pour les personnes fragiles, on se met sur une table à côté". >> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie de Covid-19 dans notre direct Le gouvernement le rappelle quotidiennement, l’ensemble des gestes barrières doivent être scrupuleusement respectés, d’autant plus lors des réunions familiales : le port du masque, le lavage des mains régulier, ainsi que la distance entre les personnes. Avec plus de 18 000 contaminations ces dernières 24 heures, la situation épidémique est tendue en France, et à l’approche des regroupements familiaux de fin d’année le professeur Arnaud Fontanet recommande d’aérer les pièces où l’on se retrouve : "Au moins 5, 10 minutes, toutes les heures", car "le milieu confiné reste la circonstance la plus propice à la transmission de ce virus". Six à table, c'est un "curseur", à chacun d'être responsable Pour le repas de Noël, le Premier ministre Jean Castex avait préconisé de ne pas être plus de six au moment de passer à table, afin d’éviter une circulation trop active du virus. Pour le professeur Arnaud Fontanet, "le chiffre de six était surtout pour expliquer aux gens qu’il ne fallait pas qu’ils soient 15, une façon de dire, ne soyez pas trop nombreux". Et l’épidémiologiste de responsabiliser les Français : "À chacun de voir où il veut placer le curseur". La période actuelle favorise la circulation du virus en raison "des courses de Noël, du brassage de la population". L'épidémiologiste estime que "cette situation va se poursuivre jusqu'au 1er semestre 2021", mais Arnaud Fontanet est "redevenu optimiste pour la première fois depuis le début de l'épidémie avec l'arrivée des vaccins". | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-feter-noel-en-famille-est-possible-mais-les-personnes-fragiles-doivent-se-mettre-sur-une-table-a-cote-avertit-lepidemiologiste-arnaud-fontanet_4224583.html | ['santé'] |
L’œuvre qui accompagne Sabine Devieilhe : les " Sieben frühe Lieder " d’Alban Berg | L’œuvre qui m’accompagne. En ces temps de Covid-19, la chanteuse lyrique Sabine Devieilhe redécouvre le cycle des « Sept Lieder de jeunesse » du compositeur autrichien Alban Berg, qui donne une autre atmosphère à son confinement. | « Pendant le confinement du printemps dernier, j’ai beaucoup écouté ce cycle des Sept Lieder de jeunesse écrits par Alban Berg entre 1905 et 1908 . Leur lyrisme contenu mais intense et la manière dont le compositeur met comme un couvercle sur la souffrance m’ont énormément touchée et répondaient à la crise que nous traversons. J’y voyais aussi des correspondances avec l’art de Claude Debussy qui m’a beaucoup habitée 1 ces derniers temps. Ma version de référence est celle de la soprano Renée Fleming 2 dont le timbre généreux et la sensibilité atteignent le parfait équilibre entre l’interprétation fidèle de la partition et l’expression d’une personnalité singulière : on entend autant la chanteuse que le compositeur, et cette manière de faire sienne la musique m’inspire et m’élève Avec mon petit garçon Au printemps, confinée en famille avec mon mari et mes deux enfants, mon écoute fut d’abord très personnelle, seule, un casque sur les oreilles. Puis j’ai partagé ces lieder avec mon petit garçon de 4 ans, avec qui je les réécoute désormais régulièrement. En essayant de répondre à ses questions sur le sens des mots, le mystère que dégage la musique, la façon dont Berg fait entendre les bruits de la forêt j’ai encore approfondi ma propre relation à l’œuvre. CHRONIQUE. Les « Pensées » de Montesquieu Comme auditrice, j’aime chercher les secrets de la création, analyser ce qui en fait la beauté unique. Et si, en tant qu’interprète, je travaille également de cette manière détaillée pour préparer un disque ou un concert, dès que je suis dans le chant, tout cela doit s’effacer au profit d’un geste libre, direct. Ce qui est certain, c’est que la période troublée que nous vivons me pousse à sortir de ma zone de confort, comme mélomane et comme artiste. » | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Culture/Loeuvre-accompagne-Sabine-Devieilhe-Sieben-fruhe-Lieder-dAlban-Berg-2020-11-16-1201124839 | ['culture/loisir'] |
Chambéry : l'homme ayant tiré sur des vigiles sera présenté au parquet lundi | Un homme a été interpellé à Chambéry samedi 18 septembre après avoir tiré sur deux agents de sécurité qui lui avaient refusé l'entrée d'une manifestation sportive, faute de pass sanitaire. Il doit être déféré au parquet lundi 20 septembre. | Un homme a été interpellé à Chambéry samedi 18 septembre après avoir tiré sur deux agents de sécurité qui lui avaient refusé l'entrée d'une manifestation sportive, faute de pass sanitaire. Il doit être déféré au parquet lundi 20 septembre. L'homme, qui a tiré sur des vigiles qui lui refusaient l'entrée d'une manifestation sportive, et interpellé ce samedi à Chambéry Savoie , doit être déféré au parquet ce lundi après-midi, rapporte France Bleu Pays de Savoie. Agé d'une cinquantaine d'année, l'homme s'est présenté vers 17h à l'entrée du Parc du Verney, à Chambéry, où se tenait la quinzième édition d'Odysséa, la course caritative contre le cancer du sein. Mais les accès du parc sont soumis à l'obligation du pass sanitaire, en raison de la tenue de la course. L'individu, qui n'a pas le sien, se voit donc refuser l'accès au parc. Mécontent, il sort alors une arme de poing et tire sur deux agents de sécurité, les blessant légèrement à la main et au ventre, avant de prendre la fuite. Les deux vigiles hospitalisés Rapidement rattrapé par des participants à l'événement, il est ensuite interpellé par les policiers. Alcoolisé, l'homme, qui réside à Chambéry, a été placé en cellule de dégrisement dans les locaux du commissariat de Chambéry. Sa garde à vue a été prolongée de 24h, jusqu'à ce lundi en fin d'après-midi. Connu des services de police pour des faits de "violences avec arme" et "conduite en état d'ivresse" en 2017 et 2018, le suspect avait déjà été poursuivi par la justice. Il avait notamment été condamné en 2017 à une peine d'interdiction de détenir une arme, pendant cinq ans. Une enquête a été ouverte dans un premier temps pour violences avec armes. Le vigile qui a reçu une balle à l'abdomen était toujours hospitalisé dimanche 19 septembre, mais son pronostic vital n'est pas engagé. Il a pu être auditionné par les enquêteurs. Le second vigile, blessé à une main, a pu sortir de l'hôpital dimanche. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/chambery-un-homme-sans-pass-sanitaire-tire-sur-des-vigiles-qui-lui-refusaient-l-entree-d-une-manifestation-sportive_4776059.html | ['santé'] |
Industrie sanitaire : face aux délocalisations, les mesures fortes promises par Macron se font attendre | Emmanuel Macron a promis d'agir pour relocaliser la production sanitaire, la crise du Covid-19 ayant révélé la dépendance française aux fournisseurs internationaux. Mais des mesures fortes se font attendre, alors que l'exécutif a refusé de nationaliser plusieurs sites industriels menacés. | Finie la dépendance sanitaire ? À l'annonce du premier confinement, le 12 mars, Emmanuel Macron a livré un plaidoyer pour l'autonomie stratégique de la France. "Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d'autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle", a martelé le président, ajoutant que "les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture en ce sens". Les semaines suivantes ont mis en lumière cette vulnérabilité, avec une pénurie de masques et des tensions sur les médicaments utilisés en réanimation. De quoi conforter la vision présidentielle : "Tout le monde a vu durant cette crise que des médicaments qui paraissaient usuels n'étaient plus produits en France et en Europe. ... Nous devons, au-delà de nous poser la question, en tirer toutes les conséquences", a pointé Emmanuel Macron le 16 juin, lors d'un déplacement sur le site Sanofi de Marcy-l'Etoile. Plusieurs mois après ces déclarations d'intention, le plan de bataille de l'exécutif reste embryonnaire, malgré l'annonce d'une première enveloppe de subventions. Tandis que le gouvernement a refusé de nationaliser plusieurs sites industriels en péril depuis le début de la crise sanitaire, les jugeant non prioritaires. "La production en France est très ravagée" Le défi est de taille, alors que les relocalisations promises par l'exécutif viendraient enrayer l'intense mondialisation de l'industrie pharmaceutique. "La chaine de production du médicament s’est délocalisée et recomposée au cours des deux dernières décennies", décrit en ce sens le rapport d'une mission stratégique sur les pénuries de médicament, remis au gouvernement en juin 2020. Avec pour cause un "avantage compétitif" des pays émergents, lié notamment à leurs "contraintes environnementales et considérés d’un intérêt commun ... 226 sont situés en Inde et 165 en Chine". La même dynamique est à l'œuvre pour les appareils médicaux selon Stéphane Regnault, membre du conseil d'administration du Syndicat national de l'industrie des technologies médicales Snitem . "Il y a vraiment beaucoup d'entreprises qui sont allées produire ailleurs ces dernières années, la production en France est très ravagée, explique ce chef d'entreprise, président du fabricant français Vygon. Cela concerne les sondes, les cathéters, les masques, les seringues Une part de plus en plus importante du matériel utilisé à l'hôpital vient de loin". Les fermetures d'usines se poursuivent À la faveur de la crise sanitaire, plusieurs sites industriels menacés se sont frayé un chemin sur le devant de la scène médiatique. Y figure l'usine Luxfer de Gerzat Puy-de-Dôme , qui produisait des bouteilles d'oxygène à usage médical jusqu'en mai 2019, quand elle a dû fermer ses portes sur décision de sa maison mère britannique. En réaction, ses ouvriers ont occupé le site et contesté le plan social devant la justice. Quand arrive la crise du Covid-19, ils affirment vouloir reprendre du service et appellent à nationaliser l'usine, à travers une pétition qui a depuis dépassé les 130.000 signatures. "Notre usine ... est un actif stratégique : c'est la seule installation du pays capable de fournir 140.000 bouteilles d'oxygène haut de gamme, légères et fiables utilisées dans nos hôpitaux et par nos pompiers", défendait fin mars auprès de Marianne le délégué CGT Axel Peronczyk. Autre dossier devenu retentissant : celui de Famar Lyon, une usine de médicaments placée en redressement judiciaire en juin 2019. Ce site fabrique douze médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, et est le seul en France à fournir de la Notézine, un antiparasite, et de la Nivaquine, un traitement utilisé contre le paludisme. Ce dernier produit a contribué à placer l'entreprise au centre des attentions politiques : il est en effet élaboré à partir de chloroquine, une substance active un temps considérée comme un remède possible au Covid-19. L’usine a finalement été reprise par le groupe libanais Benta Pharma fin juillet, au prix de la suppression de 125 emplois sur 240. Sans que cela fasse autant de bruit, la PME d'équipement médical Péters Surgical a elle aussi subi un plan social. Sur les 134 salariés que compte son site de Bobigny, 60 ont été licenciés en juin, et la ligne de production qui se trouvait sur place a été fermée. La société ne fera désormais plus que distribuer en France du matériel fabriqué en Inde. Détenue par le fonds d'investissement français Eurazéo, Péters Surgical produisait notamment des sondes dites "de Motin", qui permettent d'aspirer les sécrétions de patients en réanimation et sont équipées d'une gaine limitant les risques de contamination. "Le but d’Eurazéo, c’est d’acheter des entreprises, de les faire grossir puis de les revendre", pointe auprès de Marianne Julien Faidherbe, délégué syndical CGT de la société. À l’inverse, la direction argue que la production de l'usine se serait faite"à perte", à cause d’une réglementation européenne devenue trop contraignante. Des sites pas assez stratégiques ? Des parlementaires se sont émus du sort de ces entreprises, et réclamé leur nationalisation. Deux propositions de loi ont été élaborées en ce sens, à l'Assemblée et au Sénat : déposée par les députés La France insoumise le 7 avril, la première prévoyait la prise de contrôle de Luxfer et de Famar Lyon par l'Etat, tandis que celle déposée le 19 mai par des sénateurs socialistes intégrait Péters Surgical en plus de ces deux sociétés. Si ces textes n'ont pas encore été examinés, le gouvernement a déjà opposé son refus par la voix de la ministre déléguée chargée de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher. A en croire la membre de l'exécutif, les sociétés visées ne seraient pas prioritaires : " est essentiellement livré de manière haute, c’est-à-dire que les fameuses bouteilles ... sont destinées au transport ; dans les temps difficiles, on peut recourir à des bouteilles en acier, a-t-elle argué au sujet de Luxfer le 17 avril. Si je devais investir dans le secteur de la santé, je ne suis pas certaine que je choisirais cette option-là". Quant aux deux autres sociétés, la ministre a fait valoir qu'elles n'étaient pas les seules sur leur créneau en France. "Famar est un façonnier l’entreprise Vygon", a indiqué la ministre le même jour. Ces activités seraient-elles donc trop banales pour être stratégiques ? "C'est un argument idiot, juge Nathalie Coutinet, enseignante-chercheuse à l’université Paris-XIII et spécialiste en économie de la santé. Si l'objectif est d'assurer une sécurité sanitaire, il ne faut pas avoir qu'un seul producteur sur un bien. Et pour Famar, une fois que l'on aura relocalisé les principes actifs, il faudra aussi des façonniers pour produire les médicaments. On ne peut pas se fendre de déclarations tonitruantes sur la nécessité de relocaliser et ensuite dire 'non, pas cette usine'". Une feuille de route embryonnaire À côté de ces cas particuliers, l'exécutif a dévoilé des premières mesures visant à relocaliser l'industrie sanitaire. Le 18 juin, Agnès Pannier-Runacher et Olivier Véran ont ainsi présenté un appel à projets orienté vers la production de médicaments utiles face au Covid-19. Une enveloppe de 200 millions d'euros est prévue pour les entreprises retenues, qui recevront une aide sous forme de subvention ou de prêt à taux zéro. Un mécanisme similaire est inclus dans le plan de relance présenté en septembre : un budget de 600 millions d'euros d'ici 2022 y est inscrit pour un appel à projets ciblé sur les "secteurs stratégiques", dont une partie ira à des entreprises sanitaires. La préparation d'actions ultérieures a aussi été confiée au Comité stratégique de la filière, qui regroupe des industriels et représentants des salariés. " élaborera un plan d’actions qui reposera sur le recensement de projets industriels pouvant faire l’objet de relocalisations", indique la feuille de route de juin. Le tout forme un plan de bataille encore "très vague", observe Nathalie Coutinet. "Et les subventions ne sont pas forcément l'instrument le plus efficace sur le long terme, parce qu'il y a un risque que les entreprises partent quand les versements s'arrêtent", ajoute l'économiste. Même scepticisme du côté de Stéphane Regnault : "On a tendance à subventionner les entreprises, mais je trouve que ça ne sert à rien. C'est notre travail de trouver des fonds. Mais si l'on veut garder de l'industrie chez nous, ce qu'il faut ce sont des débouchés. Vous ne convaincrez jamais quelqu'un de créer des emplois et d'investir s'il n'y a pas de marché", développe le dirigeant du Snitem. Autrement dit, les sociétés installées en France doivent pouvoir remplir leur carnet de commandes. "Et il y aurait des choses à faire sur ce point. Car qui achète les dispositifs médicaux et les médicaments ? In fine, c'est l'Etat à travers le budget de la sécurité sociale", soulève Stéphane Regnault. "Les pouvoirs publics ont une vraie possibilité d'agir, parce que ce sont eux qui financent les industries via l'Assurance maladie, abonde Nathalie Coutinet. Un levier pourrait être d'exiger qu'un pourcentage de la production d'un médicament soit réalisée en Europe en échange de son remboursement, ou que sa sécurité d'approvisionnement soit garantie". "L'Europe ne protège pas assez son industrie" Une autre piste serait de protéger les produits locaux face à la concurrence internationale. "L'Europe ne protège pas assez son industrie, affirme Stéphane Regnault. Toutes les régions du monde ont conçu des systèmes de protection, par exemple en étant prêt à payer plus cher une production locale. En Europe c'est open bar : tout le monde peut venir y vendre ses produits, sans avantage pour les entreprises locales. Mais si l'on n'utilise pas les mêmes outils que les autres, on se fait bouffer". Faudrait-il par exemple privilégier des entreprises françaises dans les commandes publiques ? "Ce n'est pas autorisé, car les marchés publics se tiennent au niveau de l'Union européenne. Je plaide plutôt pour des achats orientés vers des produits européens : ce serait déjà plus facile de se battre contre des Polonais que contre des Chinois. D'une façon indirecte, des critères sur l'empreinte carbone ou la sécurité d'approvisionnement pourraient aussi favoriser des sociétés locales", suggère le dirigeant du Snitem. Au demeurant, la lutte contre les effets pervers de la mondialisation ne semble pas être le chemin privilégié par l'exécutif. Dans son discours de Marcy-L'Etoile, Emmanuel Macron mettait ainsi en garde contre un protectionnisme de mauvais aloi : "L'indépendance à laquelle je crois, ça n'est pas un souverainisme étriqué qui ferait bégayer l'Histoire. Nous resterons toujours, de toute façon, dans un monde ouvert et une Europe ouverte. ... Être indépendant ce n'est pas fermer les frontières et vouloir devenir autarcique en France, ce serait impossible", martelait le président le 16 juin. Ouvert ou fermé : n'y aurait-il donc que deux options binaires sur le chemin de l'autonomie ? A LIRE AUSSI >>Coronavirus : avec la crise sanitaire, la faillite stratégique de la France mise en lumière | marianne.net | https://www.marianne.net/economie/economie-francaise/industrie-sanitaire-face-aux-delocalisations-les-mesures-fortes-promises-par-macron-se-font-attendre | ['économie/finance'] |
Covid-19 : quel effet du vaccin sur les asymptomatiques ? | Les personnes asymptomatiques - porteuses du Covid-19 mais sans être malades - seront-elles protégées grâce au vaccin ? | La vaccination contre le Covid-19 a commencé dans plusieurs pays européens dont la France. Les personnes résidant en Ehpad et le personnel de santé font partie des catégories ayant accès en priorité aux vaccins. Ces derniers ont pour mission d'apprendre à l'organisme à se défendre en cas de contact avec le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Moderna, Pfizer BioNTech et AstraZeneca sont les trois vaccins distribués actuellement. Qu'il s'agisse d'un vaccin à ARNm Pfizer BioNTech, Moderna ou d'un vecteur viral AstraZeneca , le vaccin a pour but de faire produire des anticorps à l'organisme qui sauront reconnaître les particules de virus. A propri, ce mécanisme a déjà eu lieu chez les personnes ayant été en contact avec le virus mais restées asymptomatiques. En effet, au contact du virus, l'organisme produit des anticorps. Difficile pour le moment de savoir combien de temps cette protection dure et si elle est vraiment efficace contre une nouvelle infection. Et ce, tout particulièrement chez les personnes asymptomatiques. Toutefois, une récente étude menée par l'Imperial College de Londres et Ipsos Mori montre que les personnes asymptomatiques perdraient leurs anticorps plus rapidement que les patients ayant contracté des symptômes. 350.000 personnes auto-testées ont été suivies de juin à septembre. Premier enseignement : "Au cours de cette période, la proportion de personnes testées positives pour les anticorps du Covid-19 a diminué de 26,5 ", passant de 6 à 4,4 de la population testée, explique le communiqué, "ce qui suggère une réduction des anticorps dans les semaines ou les mois suivant l'infection." Chez les personnes asymptomatiques, les anticorps chutent encore davantage. "Les résultats suggèrent aussi que les personnes qui n'ont pas montré de symptômes liés au Covid-19 sont susceptibles de perdre plus rapidement leurs anticorps détectables que celles qui ont présenté des symptômes." La proportion d'anticorps chez les personnes testées positives a diminué de 22,3 au cours des trois mois, quand cette diminution a atteint 64 chez celles qui n'avaient pas déclaré avoir été touchées par le Covid-19. Aucun effet délétère à déplorer Pour l'instant, difficile de déterminer si les anticorps confèrent un niveau d'immunité efficace ou de savoir combien de temps elle peut durer. Toutefois, "on commence à avoir un peu de recul sur la durée de la protection. Il faut se dire qu’on a vu peu de cas de réinfections avec les 3 vagues rapprochées de contamination que nous avons connues. On a le sentiment que les gens qui l’ont eu ne le ré-attrappent pas", estime Jacqueline Marvel, immunologiste et directrice de recherche au CNRS. Alors, que se passe-t-il si une personne asymptomatique porteuse du SARS-CoV-2 se fait vacciner ? "Le mot asymptomatiques regroupe plusieurs types de personnes : celles en incubation qui vont développer des symptômes plus tard et celles qui n’ont réellement pas de symptômes", nuance Jacqueline Marvel. "Dans le premier cas, il s’agit de personnes avec une immunité pré-existante qui leur permet de neutraliser le virus. Si on les immunise avec un vaccin, cela viendra renforcer l’immunité pré-existante. Dans le deuxième cas, cela va contribuer à développer une réponse immunitaire plus rapide. Dans tous les cas, il n’y aura pas d’effet délétère." Dans le pire des cas, la vaccination serait donc simplement inutile. "Comme la personne est déjà infectée elle a déjà développé les anticorps que le vaccin a pour rôle d'induire, donc ça ne lui sert probablement à rien de se faire vacciner", tranche Frédéric Altare, directeur du département d’immunologie au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers. "On sait en effet que les anticorps diminuent au bout de quelques semaines mais on a également constaté qu’une réponse immunitaire plus large existait également chez les sujets infectés même au delà de la présence des anticorps. Donc la vaccination n’apporterait rien de plus aux sujets déjà infectés que ne leur a déjà induit le virus lui même, aucun bénéfice a priori même pour les asymptomatiques." Pour le spécialiste, la vaccination n’est pas utile chez les personnes ayant déjà été infectées, pour les mêmes raisons que précédemment évoquées: l’infection induirait naturellement la même réaction que le vaccin. Mais difficile de savoir si les personnes infectées mais asymptomatiques resteront porteuses du virus après la vaccination. "Il existe peu de données scientifiques sur le portage du virus pour le moment. Souvent, les personnes asymptomatiques sans symptômes ont une charge virale très faible et sont sans doute très peu contagieuses." ovid-19 a commencé dans plusieurs pays européens dont la France. Les personnes résidant en Ehpad et le personnel de santé font partie des catégories ayant accès en priorité aux vaccins. Ces derniers ont pour mission d'apprendre à l'organisme à se défendre en cas de contact avec le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Moderna, Pfizer BioNTech et AstraZeneca sont les trois vaccins distribués actuellement. Qu'il s'agisse d'un vaccin à ARNm Pfizer BioNTech, Moderna ou d'un vecteur viral AstraZeneca , le vaccin a pour but de faire produire des anticorps à l'organisme qui sauront reconnaître les particules de virus. A propri, ce mécanisme a déjà eu lieu chez les personnes ayant été en contact avec le virus mais restées asymptomatiques. En effet, au contact du virus, l'organisme produit des anticorps. Difficile pour le moment de savoir combien de temps cette protection dure et si elle est vraiment efficace contre une nouvelle infection. Et ce, tout particulièrement chez les personnes asymptomatiques. Toutefois, une récente étude menée par l'Imperial College de Londres et Ipsos Mori montre que les personnes asymptomatiques perdraient leurs anticorps plus rapidement que les patients ayant contracté des symptômes. 350.000 personnes auto-testées ont été suivies de juin à septembre. Premier enseignement : "Au cours de cette période, la proportion de personnes testées positives pour les anticorps du Covid-19 a diminué de 26,5 ", passant de 6 à 4,4 de la population testée, explique le communiqué, "ce qui suggère une réduction des anticorps dans les semaines ou les mois suivant l'infection." Chez les personnes asymptomatiques, les anticorps chutent encore davantage. "Les résultats suggèrent aussi que les personnes qui n'ont pas montré de symptômes liés au Covid-19 sont susceptibles de perdre plus rapidement leurs anticorps détectables que celles qui ont présenté des symptômes." La proportion d'anticorps chez les personnes testées positives a diminué de 22,3 au cours des trois mois, quand cette diminution a atteint 64 chez celles qui n'avaient pas déclaré avoir été touchées par le Covid-19. Aucun effet délétère à déplorer Pour l'instant, difficile de déterminer si les anticorps confèrent un niveau d'immunité efficace ou de savoir combien de temps elle peut durer. Toutefois, "on commence à avoir un peu de recul sur la durée de la protection. Il faut se dire qu’on a vu peu de cas de réinfections avec les 3 vagues rapprochées de contamination que nous avons connues. On a le sentiment que les gens qui l’ont eu ne le ré-attrappent pas", estime Jacqueline Marvel, immunologiste et directrice de recherche au CNRS. Alors, que se passe-t-il si une personne asymptomatique porteuse du SARS-CoV-2 se fait vacciner ? "Le mot asymptomatiques regroupe plusieurs types de personnes : celles en incubation qui vont développer des symptômes plus tard et celles qui n’ont réellement pas de symptômes", nuance Jacqueline Marvel. "Dans le premier cas, il s’agit de personnes avec une immunité pré-existante qui leur permet de neutraliser le virus. Si on les immunise avec un vaccin, cela viendra renforcer l’immunité pré-existante. Dans le deuxième cas, cela va contribuer à développer une réponse immunitaire plus rapide. Dans tous les cas, il n’y aura pas d’effet délétère." Dans le pire des cas, la vaccination serait donc simplement inutile. "C omme la personne est déjà infectée elle a déjà développé les anticorps que le vaccin a pour rôle d'induire, donc ça ne lui sert probablement à rien de se faire vacciner", tranche Frédéric Altare, directeur du département d’immunologie au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers. "On sait en effet que les anticorps diminuent au bout de quelques semaines mais on a également constaté qu’une réponse immunitaire plus large existait également chez les sujets infectés même au delà de la présence des anticorps. Donc la vaccination n’apporterait rien de plus aux sujets déjà infectés que ne leur a déjà induit le virus lui même, aucun bénéfice a priori même pour les asymptomatiques." Pour le spécialiste, la vaccination n’est pas utile chez les personnes ayant déjà été infectées, pour les mêmes raisons que précédemment évoquées: l’infection induirait naturellement la même réaction que le vaccin. Mais difficile de savoir si les personnes infectées mais asymptomatiques resteront porteuses du virus après la vaccination. "Il existe peu de données scientifiques sur le portage du virus pour le moment. Souvent, les personnes asymptomatiques sans symptômes ont une charge virale très faible et sont sans doute très peu contagieuses." Les personnes saines, porteuses du virus même vaccinées ? Même problématique pour les personnes saines vaccinées contre le SARS-CoV-2. Si ces dernières contractent le virus, seront-elles contagieuses, même après avoir été vaccinées ? "C'est une éventualité en effet pour laquelle on n'a pas encore la réponse. On sait que le vaccin va permettre de neutraliser le virus, donc éviter sa propagation dans le corps du patient, mais on n'a pas encore de certitude sur le fait que le vaccin 'stérilise' complètement la personne, c'est-à-dire permette l'élimination complète du virus ou simplement le rende inoffensif pour cette personne en en laissant quelques uns se balader. On pourra répondre à cette question au fur et à mesure que les mois passeront post début de vaccination", souligne Frédéric Altare. Le but premier du virus reste de protéger la personne qui s'est faite vacciner. "On sait déjà que le vaccin permettra au moins à la personne vaccinée de ne pas être 'malade.' Si en plus le virus devient non infectieux pour d'autres, la pandémie va s'arrêter définitivement d'ici quelques mois." A l'inverse, si les personnes vaccinées restent porteuses du virus, "cela mettra un peu plus de temps à disparaitre puisque il faudra attendre qu'au moins 60-70 des populations soient vaccinées pour stopper la pandémie. Quelques cas sporadiques persisteront. Si les vaccinés ne sont plus transmetteurs, ils participeront à l'éradication du virus qui disparaitra donc complètement après eux, et à terme complètement tout court." Seul bémol éventuel, la durée de la protection vaccinale n'est pas encore connue. "Au bout d'un certain temps - qu'on ne connait pas encore - post infection, comme post vaccination d'ailleurs, il sera peut être nécessaire de renouveler une vaccination, car la protection ne sera plus présente. C'est le cas tous les ans pour la grippe par exemple. A contrario le vaccin de la rougeole par exemple induit une protection à vie. Pour le coronavirus actuel on ne connaît pas encore la durée de la protection induite par le virus et donc par le vaccin", explique Frédéric Altare. De plus amples données, collectées sur le long terme, pourront répondre à ces questions. | sciencesetavenir.fr | https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-que-se-passe-t-il-si-une-personne-asymptomatique-se-fait-vacciner_150438 | ['santé'] |
La pandémie de Covid-19 entraîne une pénurie de traitements contre le VIH au Kenya | Concentré sur la lutte contre la pandémie de Covid-19, le Kenya est à cours de médicaments antirétroviraux. Les hôpitaux publics sont particulièrement touchés. Une situation dramatique pour les nombreuses personnes infectées par le VIH. | Concentré sur la lutte contre la pandémie de Covid-19, le Kenya est à cours de médicaments antirétroviraux. Les hôpitaux publics sont particulièrement touchés. Une situation dramatique pour les nombreuses personnes infectées par le VIH. RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires du livre de recettes du chef Ottolenghi. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des codes cadeaux pour visionner gratuitement le nouveau film de Bryan Fogel. Je participe > NOUVEAU HORS - SERIE Le coup d’état numérique décrypte le Net d’aujourd’hui, régi par la loi du plus fort. 76 pages. > Commander ESCAPE TO FRIBOURG RÉGION Jouez à notre escape game en ligne et tentez de remporter un voyage en Suisse. Je participe > La Covid-19 n’est pas le seul virus meurtrier. Au Kenya, notamment, le VIH reste un fléau. La concentration des efforts dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 n’est pas sans conséquences sur le reste du système de santé. Les malades du VIH sont délaissés et certains hôpitaux sont déjà confrontés à une pénurie de traitements contre la maladie. Une situation que dénonce l’activiste Jacqueline Wambui. À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril, elle a appelé à ne pas oublier le VIH , dans le quotidien kényan The Standard. Le Kenya fait actuellement face à une rupture de stock des médicaments antirétroviraux dans certains établissements de santé , prévient Jacqueline Wambui dans les colonnes du Standard. Selon la militante, la pandémie de Covid-19 et les changements qu’elle impose en matière de politique sanitaire sont à l’origine de la pénurie : Il y a une interruption des services de soins occasionnée par les confinements et la conversion de certaines cliniques de traitement du VIH en centres de vaccination contre le Covid-19. Rupture de stock Une enquête menée par le quotidien kényan lève le voile sur la | courrierinternational.com | https://www.courrierinternational.com/article/sante-la-pandemie-de-covid-19-entraine-une-penurie-de-traitements-contre-le-vih-au-kenya | [] |
L’économie américaine risque de chuter, le combat contre le Covid-19 va continuer | Le PIB des Etats-Unis pourrait se contracter cet automne, et éventuellement cet hiver, car les restrictions face au Covid-19 resteront en vigueur plus longtemps que prévu, juge notre chroniqueur Christopher | TRIBUNE LIBRE Alors que l’économie européenne se contracte une nouvelle fois sur fond de reconfinement, comme le montre le Purchasing Manager's Index PMI publié le 23 Novembre, le marché se projette au-delà de la pandémie de COVID-19 dans l’espoir d’une reprise économique rapide en 2021, une fois que les programmes de vaccination auront commencé. Dans la chronique du jour, nous nous intéressons à l’actualité sur les vaccins contre le COVID-19, sur les risques liés à une explosion de la dette mondiale et sur les discussions interminables concernant le plan de relance américain. Dans le contexte actuel, les investisseurs se projettent au-delà de la pandémie de COVID-19, dans l’espoir d’une reprise rapide en 2021, ce qui devrait continuer à alimenter la rotation en faveur des valeurs cycliques et value’. Cette semaine sera marquée par la publication de nombreuses statistiques macroéconomiques en provenance des États-Unis et de la zone euro. Les observateurs se concentreront surtout sur l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne et sur les comptes rendus des réunions de la Fed et de la Banque centrale européenne, lesquels pourraient fournir des informations précieuses sur l’évolution des politiques monétaires à court terme. >> A lire aussi - 6 graphiques inquiétants pour l’économie et la Bourse Le discours qu’Emmanuel Macron a prononcé le 24 Novembre constitue le fait marquant de la semaine concernant la pandémie de COVID-19 et les restrictions afférentes, et a offert davantage de visibilité sur la fin du confinement. Pour le moment, il semble que la stratégie du gouvernement français consiste à rouvrir l’économie en trois phases avec pour commencer, la réouverture des petits commerces dès le 28 novembre. Chiffres et événements clés Mardi : PIB allemand rythme trimestriel, T3 , indice IFO du climat des affaires en Allemagne novembre , allocution télévisée d’Emmanuel Macron sur la fin du confinement. Mercredi : PIB américain rythme trimestriel, T3 , inscriptions au chômage aux États-Unis, compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire FOMC de la Fed, enquête de l’Université de Michigan sur la confiance des ménages novembre . Jeudi : Fête de Thanksgiving, compte-rendu de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, enquête GfK sur la confiance des ménages en Allemagne décembre . Vendredi : PIB français rythme trimestriel, T3 , dépenses des ménages français octobre . La deuxième vague frappe les États-Unis de plein fouet : 12 millions de cas, un record La pandémie poursuit sa progression aux États-Unis : le nombre de cas a atteint 12 millions et le nombre total de décès s’élève désormais à 255.567. Au cours des derniers jours, plusieurs États américains ont mis en place de nouvelles restrictions pour endiguer la deuxième vague de la pandémie. Dans ces circonstances, le PIB américain pourrait se contracter au quatrième trimestre, et éventuellement au premier trimestre 2021, car les restrictions resteront en vigueur plus longtemps que ce que pensent de nombreux observateurs, afin d’éviter une troisième vague. En Europe, de nouveaux signes indiquent que le pic de la deuxième vague est désormais passé. Les courbes des nouveaux cas commencent à fléchir en France, en Espagne et au Royaume-Uni et elles ont commencé à baisser en Allemagne et en Italie. En France, le Président Emmanuel Macron a prononcé mardi 24 novembre une allocution télévisée à 20 heures pour donner plus d’informations sur les mesures de déconfinement. La réouverture de l’économie se fera bien plus progressivement qu’après le premier confinement et se décomposera en trois phases. La première phase commencera le 28 novembre avec la réouverture des petits commerces. Des restrictions draconiennes subsisteront et les gens ne pourront sortir de chez eux que pour des raisons bien précises pour un rendez-vous médical, par exemple , munis d’une attestation de déplacement. Vaccin contre le COVID-19 : dernières nouvelles L’actualité concernant les vaccins contre la COVID-19 a été très chargée ces derniers jours. AstraZeneca a confirmé que son vaccin, AZD1222, était efficace pour prévenir la COVID-19. D’après les essais cliniques réalisés au Royaume-Uni et au Brésil, le vaccin affiche une efficacité de 90 lorsqu’il est administré dans un premier temps avec une demi-dose puis un mois après, avec une dose. La Food and Drug Administration FDA devrait se réunir le 10 décembre pour évaluer la demande d’autorisation en urgence du vaccin Pfizer. En cas d’autorisation, les États-Unis pourraient être le premier pays développé à lancer un programme national de vaccination fin décembre. Le calendrier est un peu différent pour l’Union européenne, laquelle affiche un retard de deux à trois semaines. La Commission européenne espère que l’Agence européenne du médicament autorisera de manière conditionnelle la commercialisation des vaccins Pfizer et Moderna d’ici fin décembre, ce qui permettrait à la plupart des pays européens, notamment la France, l’Espagne et l’Allemagne, de lancer des campagnes de vaccination dès début janvier 2021. Cela étant, ces vaccins suscitent un certain scepticisme dans plusieurs pays, notamment en France, où seulement 54 des gens sont prêts à se faire vacciner. Pour autant, les experts considèrent que même avec un taux de vaccination aussi bas, cela n’empêchera pas d’atteindre l’immunité collective. >> Inscrivez-vous à notre newsletter Entreprises et Marchés La dette mondiale devrait atteindre 365 du PIB mondial fin 2020 Dans son dernier rapport, l’Institut de la finance internationale estime que la dette mondiale devrait atteindre 277 mille milliards de dollars fin 2020, soit 365 du PIB mondial, contre 322 du PIB mondial à fin 2019. Les pays développés sont à l’origine de près de la moitié de cette augmentation, qui résulte de l’effet combiné d’un fort endettement et d’une contraction des PIB due aux mesures de confinement et restrictions mises en œuvre pour endiguer la pandémie. Cette situation n’est pas aussi alarmante que ce pensent la plupart des observateurs. Tout indique que nous ne dirigeons pas vers une nouvelle crise de la dette souveraine dans les pays développés. La situation a changé : avec la pandémie, les Banques centrales du monde entier sont intervenues sur les marchés pour s’assurer que les gouvernements peuvent emprunter autant et aussi longtemps que nécessaire pour cicatriser les plaies de la crise. Par conséquent, depuis mars, la BCE est le premier souscripteur de dette publique européenne puisqu’elle a souscrit 70 des obligations nouvellement émises. La situation est plus ou moins la même dans tous les pays développés : la Fed a acheté 57 des bons du Trésor nouvellement émis et la Banque du Japon a souscrit près de 75 des emprunts d'État nouvellement émis. Nous sommes entrés dans un nouveau paradigme économique et monétaire, où les Banques centrales des pays développés agissent de facto comme pourvoyeurs de liquidité teneurs de marché sur le marché de la dette souveraine. Si l’on ajoute à cela la coopération nouvelle entre les Banques centrales et les gouvernements pour faire face aux difficultés globales, qui devrait perdurer après la fin de la pandémie, tout porte à croire que le niveau de la dette publique dans les pays développés ne constituera jamais un véritable problème. États-Unis : de nouvelles histoires à raconter Le Brexit n’a pas fait les gros titres cette semaine, mais il y a un autre jeu de charades qui attire tous les regards : les négociations interminables concernant le plan de relance américain. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, et la Présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ont confirmé que les négociations sur le plan de relance budgétaire avaient repris. Pour autant, la situation n’a pas évolué et, dans la mesure où aucun des deux camps n’est prêt à faire la moindre concession, les discussions sont vouées à l’échec. Un accord sur un plan de relance nous semble peu probable dans les prochaines semaines car les tensions autour de la transition présidentielle demeurent et une fermeture partielle des administrations shutdown se profile à l’horizon le 11 décembre. >> A lire aussi - Après la récession, faut-il s’attendre à une reprise en K de l’économie ? Le scénario idéal serait l’adoption d'un plan de relance en janvier, avant l’investiture de Joe Biden. À l’heure où l’économie américaine subit de plein fouet la deuxième vague de la pandémie, et alors qu’elle montre des signes de faiblesse, comme en atteste l’augmentation du nombre d’inscriptions au chômage la semaine dernière, la pression se fait de plus en plus forte sur la Réserve fédérale pour adopter une rhétorique ultra conciliante le 16 décembre. Toutefois, à ce stade, l’incertitude prévaut vis-à-vis des programmes de financement d’urgence, auxquels le ministre des Finances Steven Mnuchin souhaite mettre un terme. Il se pourrait que ces programmes soient relancés lorsque le gouvernement de Joe Biden prendra ses fonctions, mais cela signifie qu’il y aurait un vide politique durant deux ou trois semaines en janvier, ce qui est très risqué du point de vue des marchés. | capital.fr | https://www.capital.fr/economie-politique/leconomie-americaine-risque-de-chuter-le-combat-contre-le-covid-19-va-continuer-1386912 | ['économie/finance', 'politique'] |
Covid-19 : la gestion de l’épidémie dans le viseur des sénateurs | La commission d’enquête du Sénat sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 a rendu son rapport le 10 décembre. Elle pointe notamment la responsabilité de l’actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon, dans la pénurie de masques. | Manque d’anticipation, cacophonie au plus haut niveau de l’État Le rapport de la commission d’enquête du Sénat, établi après l’audition de 133 personnes, évalue durement la gestion de l’épidémie de Covid-19 par les autorités françaises. Parmi les points abordés : le « fiasco » des masques, selon les termes de l’une des rapporteurs, la sénatrice LR Catherine Deroche. Un volet dans lequel la responsabilité de Jérôme Salomon, l’actuel directeur général de la santé DGS , est directement mise en cause. ENQUÊTE. Pourquoi une telle pénurie de masques ? L’enquête s’ouvre En 2018, alors que 613 millions de masques chirurgicaux non conformes sont inutilisables, le stock ne s’élève plus qu’à 99 millions d’unités, dont 63 millions se périment fin 2019. La même année, Santé publique France lui remet un rapport demandé à un expert indépendant, le Pr Jean-Paul Stahl, infectiologue au CHU de Grenoble, où il est fait mention de la nécessité d’un milliard de masques. C’est là que se noue la polémique qui surgit aujourd’hui. La pénurie de masques en question Le rapport de la commission sénatoriale révèle que « l’analyse de courriels échangés entre la direction générale de la santé et Santé publique France atteste d’une pression directe de M. Salomon sur l’agence afin qu’elle modifie la formulation des recommandations de ce rapport avant sa publication au grand public » pour remplacer le mot « stock » par le mot « besoin ». LES FAITS. Gestion des masques : Jérôme Salomon détaille le changement de doctrine de 2018 L’auteur du rapport en question, le Pr Jean-Paul Stahl, s’étonne des accusations portées par les sénateurs contre le directeur de la santé. « Je trouve cette polémique désolante. Mon rapport n’a pas été modifié et je n’ai eu aucun contact avec Jérôme Salomon pendant sa rédaction, assure-t-il. Le texte, tel qu’il a été publié, est bien celui que j’ai rendu. N’oublions pas qu’en 2018, nous étions loin d’imaginer ce qui allait se passer deux ans plus tard et nous réfléchissions à un contexte grippal. Je n’ai jamais écrit qu’il fallait constituer un stock de 1 milliard de masques. J’ai toujours parlé en termes de besoin : je recommandais que la France puisse s’assurer d’être en capacité de fournir un milliard de masques. Après, les décisions politiques ne me reviennent pas. Il arrive souvent que nos avis ne soient pas pris en compte. » Pour une instance scientifique indépendante Sans en informer la ministre, expliquent les sénateurs, le DGS décide alors d’une commande de 50 millions de masques. La suite, tout le monde la connaît : en mars 2020, alors que la vague de Covid déferle sur la France, la population et surtout les soignants, en première ligne, manquent de protections. RE LIRE. Des médecins et infirmières en quête de masques Au-delà de cette pénurie, « symbole de l’impréparation » du gouvernement, les sénateurs soulignent le manque de réactivité des autorités françaises et s’interrogent sur l’opportunité d’un changement de ministre de la santé au début de la crise, alors qu’Agnès Buzyn avaient « l’intuition » de ce qui allait se produire. « Il faut améliorer le lien entre analyse scientifique et décision politique », a indiqué Bernard Jomier, sénateur apparenté au groupe socialiste, lors de la conférence de presse du 10 décembre, regrettant que les avis du conseil scientifique dont le président a été nommé par Emmanuel Macron — sur les masques et les tests en particulier, aient plus ou moins varié en fonction de l’état des stocks de matériels. Les sénateurs recommandent, entre autres, son remplacement par une instance d’expertise scientifique indépendante. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/France/Covid-19-gestion-lepidemie-viseur-senateurs-2020-12-10-1201129433 | [] |
Jan Jambon veut "redessiner le pays à partir d'une page blanche" | Selon le ministre-président flamand Jan Jambon, la crise du coronavirus a montré une nouvelle fois que la structure de l'État belge "ne fonctionne plus". | Le pays doit être "redessiné" et cela doit se faire d'une "page blanche" et "depuis la Flandre et la Wallonie qui doivent être maîtres de toutes les compétences", a-t-il déclaré samedi dans son discours prononcé à Courtrai à la veille de la fête de la Communauté flamande du 11 juillet. Jan Jambon a surtout voulu faire passer un message d'espoir. "Oui, la crise du coronavirus cette dernière année et demie a été une difficile épreuve. Mais "tout ira bien", a-t-il martelé une dizaine de fois. Les chiffres de la vaccination en Flandre figurent dans le top européen et mondial, la Région a fait preuve d'une grande résilience et l'économie reprend. "La Flandre de demain sera meilleure que la Flandre de la crise du coronavirus", a-t-il déclaré. "Mon ambition pour la Flandre, mon ambition pour vous, c'est le top. Rien de moins." L'ambition flamande est peut-être grande, mais celle-ci est "inhibée" par la structure actuelle de l'État. Selon le chef du gouvernement flamand, cela est à nouveau devenu évident dans la gestion de la pandémie. Par exemple, les compétences dans le domaine de la santé sont tellement fragmentées que, selon Jan Jambon, ce n'est "pas faisable". "C'est ma conviction la plus profonde. Il faut redessiner le plan de ce pays. Il faut partir d'une feuille blanche. Il faut partir de la Flandre et de la Wallonie, qui doivent être maîtres de toutes les compétences. Et en bons amis, en bons voisins, il faut nous mettre d'accord sur ce que nous voulons encore faire ensemble", a déclaré Jan Jambon. Selon lui, cette refonte doit se faire au mieux "sur l'axe de la coopération entre la Flandre et la Wallonie". "Bruxelles et la Communauté germanophone doivent avoir leur propre statut". La Flandre "ne lâchera pas Bruxelles", a-t-il rappelé. En attendant cette réforme, Jambon appelle déjà le gouvernement fédéral actuel à mener une "politique asymétrique", par exemple en ce qui concerne le marché du travail. "De cette manière, la politique fédérale peut être adaptée à la réalité flamande". | dhnet.be | https://www.dhnet.be/actu/belgique/jan-jambon-veut-redessiner-le-pays-a-partir-d-une-page-blanche-60e9e3769978e26ce12860bd | [] |
Budget 2021 : priorité au soutien de l'économie face à la crise | La loi de finances 2021 accroît les dépenses pour limiter l'impact de la crise sanitaire. Le Covid-19 continue à dicter sa loi, y compris pour le budget de la France | Bruno Le Maire a présenté le projet de loi de finances 2021 à la presse le 28 septembre. AFP La loi de finances 2021 accroît les dépenses pour limiter l'impact de la crise sanitaire. Le Covid-19 continue à dicter sa loi, y compris pour le budget de la France. Le projet de loi de finances PLF 2021, présenté le 28 septembre, vise à réduire l'impact de la pandémie sur l'économie et à contribuer à une relance immédiate. Il intègre d'ailleurs les dispositions du plan de relance soumises au vote du Parlement, présentées le 3 septembre. «42 des 100 milliards d'euros du plan de relance doivent être dépensés avant fin 2021», a rappelé Bruno Le Maire, ministre de l'Économie. Le soutien à tous les acteurs de l'économie pour les aider à faire face aux conséquences du coronavirus est le maître mot de ce projet. Les entreprises - de toutes tailles - en sont les premières bénéficiaires, afin que ce soutien de court terme soit aussi l'occasion d'anticiper l'évolution de long terme vers plus d'innovation technologique et de relocalisation industrielle. Les ménages bénéficient également de mesures en leur faveur. Contrer la récession Ce projet a été bâti sur une hypothèse de chute du PIB de 10 en 2020 et un espoir de reprise de celui-ci de 8 en 2021. Le déficit public, après avoir respecté les critères de Maastricht depuis 2017, passe de 3 du PIB en 2019 à 10,2 en 2020 soit 206 milliards d'euros , et ne devrait revenir qu'à 6,7 en 2021. Comme il l'a montré avec les dispositifs de chômage partiel pour les | boursorama.com | https://www.boursorama.com/bourse/actualites/budget-2021-priorite-au-soutien-de-l-economie-face-a-la-crise-6f188c513674023168468c8fd78739eb | ['économie/finance'] |
Les premières images d'Emmanuel Macron après l'annonce de sa contamination au Covid-19 | Ce jeudi, le président de la République a annoncé qu'il avait été testé positif au Covid-19. Placé à l'isolement pour sept jours, il continue de travailler, avait indiqué l'Élysée. En fin d'après-midi, le chef de l'État a participé à une visioconférence. . Politique : video, - Les premières images d'Emmanuel Macron après l'annonce de sa contamination au Covid-19 . | Les premières images d'Emmanuel Macron après l'annonce de sa contamination au Covid-19 - Ce jeudi, le président de la République a annoncé qu'il avait été testé positif au Covid-19. Placé à l'isolement pour sept jours, il continue de travailler, avait indiqué l'Élysée. En fin d'après-midi, le chef de l'État a participé à une visioconférence. Testé positif au Covid-19 ce jeudi 17 décembre, le président de la République s'est placé en isolement pour une durée de sept jours. Dans un communiqué, la présidence de la République indique qu'Emmanuel Macron "continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance". A 18h, c'est donc un Emmanuel Macron en col roulé sombre et avec un masque sur le visage qui participait, en visioconférence depuis l'Élysée, à la conclusion de la table-ronde de la Conférence nationale humanitaire. Celle-ci se tenait au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Au cours de cette séquence, s'il a évoqué "les contraintes liées au moment", il n'a pas fait d'allusion à son état de santé. L'agenda présidentiel suit donc son cours. Le dernier Conseil des ministres de l'année, prévu ce lundi 21 décembre, aura bien lieu, mais en visio-conférence. Toutefois, il ne lui sera pas possible d'honorer tous ses rendez-vous ou déplacements. Ainsi, le chef de l'État a dû annuler un déplacement prévu au Liban les 22 et 23 décembre. Il devait passer un réveillon avec les militaires français de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, et rencontrer de nouveau les dirigeants libanais. Cas contact, le Premier ministre Jean Castex a lui aussi été placé en isolement. Il a donc dû faire une croix sur le déplacement prévu au Mali à Noël. Alors qu'il devait s'exprimer ce jeudi au Sénat pour présenter la stratégie vaccinale du gouvernement, il a été remplacé par le ministre de la Santé Olivier Véran. La rédaction de LCI Twitter | lci.fr | https://www.lci.fr/politique/video-les-premieres-images-d-emmanuel-macron-apres-l-annonce-de-sa-contamination-au-covid-19-2173104.html | ['politique'] |
Avant la sortie de l’encyclique " Fratelli tutti ", le pape esquisse le monde d’après-Covid | Au fil d’une série de catéchèses hebdomadaires dont la dernière doit avoir lieu mercredi 30 septembre, le pape esquisse depuis plusieurs semaines sa vision du monde d’après la pandémie et ses pistes pour guérir le monde. Un avant-goût de la future encyclique Fratelli Tutti Tous frères , publiée dimanche 4 octobre. | Comment construire le monde d’après ? À cette question épineuse, à laquelle les dirigeants du monde entier sont durement confrontés alors que le monde n’est pas encore sorti de la pandémie de Covid-19, le pape François tente de répondre depuis plusieurs semaines. Dans un cycle de catéchèse commencé début août et qui doit s’achever mercredi 30 septembre, le pape a pris le temps, en neuf semaines, de déplier progressivement sa pensée sur la sortie de crise. DOSSIER. L’encyclique Fratelli Tutti Tous frères du pape François À l’occasion de ses audiences hebdomadaires, d’abord enregistrées dans la bibliothèque, puis tenues dans le cadre extraordinaire de la Cour Saint-Damase, François a clairement exposé sa conviction selon laquelle la pandémie constituait une occasion historique pour changer le monde. Une conviction qui devrait également être bien présente dans sa future encyclique, Fratelli Tutti, publiée dimanche 4 octobre. « Nous sortons meilleurs ou nous sortons pires » Car il ne s’agit surtout pas, martèle souvent l’évêque de Rome, de reconstruire le monde d’après en reproduisant le monde d’avant. « La pandémie est une crise et on ne sort pas pareils d’une crise : nous sortons meilleurs ou nous sortons pires », répète-t-il tout au long de ses prises de parole. « Après la crise, est-ce que nous continuerons avec ce système économique d’injustice sociale et de mépris pour la sauvegarde de l’environnement, de la création, de la maison commune ? Réfléchissons-y. » Comment faire ? En s’appuyant, répond le pape, sur « certains principes sociaux » fondamentaux. Et ce afin de soigner à la fois le monde de la pandémie mais aussi les « plus amples pathologies sociales » apparues à la faveur de cette crise. « Nous devons soigner un grand virus, celui de l’injustice sociale, de l’inégalité d’opportunités, de la marginalisation et du manque de protection des plus faibles », insiste François. L’ancien archevêque de Buenos Aires estime ainsi que « la foi, l’espérance et l’amour nous poussent nécessairement vers cette préférence pour les plus nécessiteux ». Cette priorité donnée aux pauvres doit notamment se traduire dans la distribution du futur vaccin à tous, et non pas seulement aux populations des pays les plus riches. Ainsi, poursuit-il, « la solidarité est précisément une voie pour sortir meilleurs de la crise », passant notamment par une réforme du système économique. Et c’est sur cette solidarité, « roc du bien commun » qu’une nouvelle société « saine, inclusive, juste et pacifique » pourra émerger. « Notre mère la terre gémit » Cependant, alerte le pape, une telle reconstruction ne pourra advenir sans une attention particulière à la « maison commune », c’est-à-dire à la planète et à tout ce qui y vit. « Nos frères les plus pauvres et notre mère la terre gémissent à cause des dommages et de l’injustice que nous avons provoqués et ils réclament une autre route », souligne-t-il. Il faut donc « prendre soin » de la terre, non sans avoir auparavant pris le temps de la « contemplation » afin de constater que « nous sommes à l’intérieur de la nature, nous faisons partie de la nature ». EXPLICATION. Qu’est-ce qu’une encyclique ? Tous, explique encore le pape, doivent être impliqués dans « ce processus de guérison ». Y compris les « corps intermédiaires » dont les familles et les associations. Mais aussi les plus pauvres eux-mêmes, dans le respect du « principe de subsidiarité » cher au pape. « Le premier pas est de laisser les pauvres te dire comment ils vivent, de quoi ils ont besoin : il faut laisser parler tout le monde ! », lance-t-il. Doux rêveur, le pape ? François assume : « Encourageons-nous à rêver, cherchant ces idéaux, dit-il. N’essayons pas de reconstruire le passé, en particulier celui qui était déjà injuste et déjà malade. » | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Religion/encyclique-pape-fratelli-tutti-covid-2020-09-29-1201116646 | [] |
Covid 19 : les indicateurs à la hausse dans les Landes et le Lot-et-Garonne et en Haute-Vienne | Globalement, les chiffres sont à la baisse dans la région, mais certains départements constatent une légère augmentation des cas de Covid 19. L’ARS insiste sur l’importance des tests et des gestes barrières à l’approche des... | Covid 19 : les indicateurs à la hausse dans les Landes et le Lot-et-Garonne et en Haute-Vienne Globalement, les chiffres sont à la baisse dans la région, mais certains départements constatent une légère augmentation des cas de Covid 19. L’ARS insiste sur l’importance des tests et des gestes barrières à l’approche des fêtes et met en place une plateforme unique en France. Point presse COVID19 On observe une des taux d’incidence de positivité à l’échelle régionale, mais ces taux restent élevés chez les 75 ans et le nombre de décès continue d’ . Taux d’incidence en Haute-Vienne, Landes et Lot-et-Garonne Maintenons notre vigilance pic.twitter.com/LEoq4atQiP — ARS Nouvelle-Aquitaine @ARS_NAquit December 8, 2020 Situation disparate d’un département à l’autre 11 clusters dans des EHPAD du Lot-et-Garonne ARS Landes : « on est à trois fois le nombre de contaminations qu’il nous faudrait par jour » « Et ce niveau est élevé car nous avons des clusters importants sur cinq EHPAD, où plus des 2/3 des résidents sont touchés par des cas de Covid, ce sont des nombres qui viennent gonfler ces fameux nouveaux cas. " Didier Couteaud Consignes pour les fêtes de Noël « Pour Noël, on insiste sur la bulle sociale et éviter les situations à risque. C’est-à-dire que même avec gestes barrières on se retrouve avec un petit nombre de personnes qu’on voit régulièrement. On n’étend pas sa bulle sociale ». Benoit Elleboode « Un test négatif, ne veut pas dire qu’on n’a pas le virus car on peut être un faux négatif ou on peut attraper la Covid 19 quelques jours plus tard ». Benoit Ellebood Coronavirus en Nouvelle-Aquitaine : On a très peur que les laboratoires soient embolisés avant les fêtes https://t.co/HPtgfrvhdY pic.twitter.com/ZFdTyJW1nv — France Bleu Gironde @Bleu_Gironde December 8, 2020 Continuité des soins Un protocole sanitaire strict chez les dentistes Elixabete Gonzalez-Larburu / FTV « MedVIGIE » : une première en France Si les indicateurs sont à la baisse en Nouvelle-Aquitaine, du fait du confinement, l’ARS rappelle aujourd'hui qu’il faut « maintenir la vigilance car les taux restent élevés surtout chez les plus de 75 ans, et tous les départements ne sont pas homogènes par rapport à la situation ».Le taux d’incidence diminue en effet en Charente, en Corrèze, dans les Pyrénées-Atlantiques et dans la Vienne.Ce n’est pas le cas en revanche dans quatre départements où la situation faute de s’améliorer se stabilise. C’est le cas de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres, de la Dordogne et de la Gironde qui se situent sur « un plateau ».Enfin, une augmentation des cas de Covid 19 est observée en Haute-Vienne, dans les Landes et le Lot-et-Garonne. Dans ces zones, le taux d’incidence remonte, notamment chez les personnes de plus de 75 ans.Si les chiffres sont à la hausse, Joris Jonon, directeur départemental de l’ARS se veut rassurant. Il observe une « tendance de reprise épidémique dans des proportions assez faibles et un constat assez récent et qui mériterait d’être observé sur période plus longue ». Cette hausse ne serait pas due à un facteur en particulier mais sur situation de cas groupés, notamment chez les plus de 65 ans. « On réalise des campagnes de tests réguliers et ces chiffres sont pris en compte ». Il y a une reprise certes, mais qui « serait ciblée sur les 65 ans et plus ».À titre d’exemple du 28 novembre au 4 décembre, le taux de positivité des plus de 65 ans était de 21 pour les plus de 65 ans, contre 15 pour la population globale. Même tendance pour le taux d’incidence.En fin de semaine dernière, le département enregistrait 26 situations de cas groupés suivis par des professionnels de santé de l’ARS. Parmi eux, on dénombrait 11 EHPAD.La préfecture a annoncé ce mardi, que les forces de l’ordre allaient renforcer les contrôles dans les centres commerciaux, dans les centres villes, les zones piétonnes ainsi que sur les marchés de Noël que certaines municipalités ont choisi de maintenir. « La vigilance doit être de mise », a alerté Morgan Tanguy secrétaire général de la préfecture du Lot-et-Garonne. « Le virus reste actif et repart ». « Cela pourrait avoir conséquences sur les levées certaines mesures de restriction de circulation sur la fin du mois de décembre ». Il a rappelé qu’au niveau national l’objectif des 5000 cas quotidiens n’était pas atteint et que le Jean Castex s’exprimerait jeudi « avec peut être de nouvelles annonces en fin de semaine ou début de semaine prochaine ».Dans les Landes, mauvaise nouvelle où la circulation du virus est à la hausse après une baisse, puis une stagnation. Elle remonte depuis quelques jours, signale Didier Couteaud, représentant de l’ARS dans le département. Le taux d’incidence atteint actuellement 149 cas pour 100 000 habitants alors qu’on était descendu à 120 la semaine dernière."Ce taux reste élevé", explique Didier Couteaud. "Pour descendre sur un taux de contamination à 5000, comme évoqué par le Président Macron NDLR , il faudrait que notre département des Landes soit aux alentours de 50. Donc, on est à trois fois le nombre de contaminations qu’il nous faudrait par jour".Le représentant de L’ARS ne se livre pas à des explications. En revanche, il insiste : "Sur les personnes âgées, le taux est est très très très élevé avec un taux d’incidence de 266 sur 100 00 habitants ".Si le virus circule sur toutes les communes, il existe néanmoins des écarts importants sur le département. Et Mont-de-Marsan se place en tête des contaminations. « L'agglomération de Mont-de-Marsan reste élevée à 157, le double des agglomérations les plus peuplées de notre département, c’est-à-dire Dax à 70 et Marenne-Adour à 75."A plusieurs reprises les autorités sanitaires ont évoqué les conséquences de Thanks Giving sur la propagation du virus en Amérique du Nord. Le directeur de l’ARS de la Nouvelle-Aquitaine, Benoit Elleboode a insisté sur le fait que « dans tous les départements le virus circule encore beaucoup ».Le nombre de convives doit être limité. Et les gestes barrières ne peuvent surtout pas faire l’objet d’un relâchement notamment le lavage des mains tout comme l’aération des pièces fermées malgré le froid.« Il est important de se faire dépister », a rappelé Benoit Ellebood. Pour cela il vous est recommandé de demander à votre médecin généraliste ce qui est le plus adapté à votre situation entre le test antigénique et le test PCR. L’ARS recommande de « prioriser » les laboratoires, où « les tests sont bien faits, efficaces et où on obtient les résultats en 24h ». Plusieurs professionnels de la santé ont rappelé lors de cette conférence de presse qu'il fallait être très vigilant avec les résultats négatifs.Cette semaine, 65 000 tests ont été réalisés en Nouvelle-Aquitaine, ce qui représente une baisse de 50 de l’activité. Mais les biologistes sont inquiets, un récent sondage annonçait que 26 des Français voulaient se faire tester pour les fêtes de Noël. « Nous n’avons pas les moyens, ce n’est pas possible, donc militons pour un dépistage ciblé et efficace », a-t-il été lancé lors de cette conférence de presse.Pour son point hebdomadaire l’ARS avait réuni, et c’est une première, bon nombre d’URPS, c’est-à-dire d’Unions régionales des professionnels de santé. Etaient donc représentés les médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes, biologistes, ou encore les pharmaciens. Preuve, que le monde de la santé veut montrer qu'il fait corps face à la crise.Il a donc par ailleurs été rappelé la nécessité de suivre une continuité des soins, particulièrement pour les personnes atteintes d’une maladie chronique, d’un cancer, d’une maladie cardiovasculaire. Les consultations pour des dépistages ou des vaccinations ne doivent pas être annulées ou reportées.Une continuité indispensable pour empêcher toute dégradation de l’état de santé d’un patient. Cela est valable aussi bien pour les urgences, que pour les consultations dans le milieu hospitalier ou privé.Les dentistes, médecins généralistes, dentistes rappellent qu’ils sont disponibles pour leurs patients et que tous les protocoles de sécurité sanitaire sont mis en place dans leurs cabinets.MedVIGIE est une plateforme de surveillance épidémiologique animée par des médecins généralistes libéraux. Son objectif est de mesurer la dynamique de l’épidémie et anticiper les mesures sanitaires. C’est-à-dire que concrètement, les médecins généralistes renseignent chaque jour à l’ARS et Santé Public France le nombre de patients symptomatique reçus par rapport on nombre total de consultations.« On a besoin d’outils », a expliqué Nicolas Brugères en charge de MedVIGIE. « En amont, dans les cabinets médicaux, nous avons des données qui ne sont pas exploitées . Quinze jours avant on aura des informations pour plus de réactivité. Ça devrait permettre d’avoir des éléments scientifiques pour nous prévenir en amont. Ca servira beaucoup si malheureusement on rentre dans une troisième phase ».MedVIGIE a été lancé le 16 novembre. La plateforme a besoin de la participation de 10 des médecins généralistes par département. Il en faudrait 600 pour que cela soit efficace. Pour l’instant 120 se sont portés volontaires. | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/covid-19-indicateurs-hausse-haute-vienne-landes-lot-garonne-1903486.html | [] |
Trump positif au Covid-19: les moqueries et polémiques sur Twitter | Depuis l'annonce de la positivité de Donald Trump au Covid-19, les internautes ont rapidement réagi sur les réseaux sociaux. | Trump positif au Covid-19: les moqueries et polémiques sur Twitter Depuis l'annonce de la positivité de Donald Trump au Covid-19, les internautes ont rapidement réagi sur les réseaux sociaux. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/international/trump-positif-au-covid-19-les-moqueries-et-polemiques-sur-twitter_VN-202010020125.html | ['international'] |
Coronavirus: "Il va falloir porter le masque plusieurs mois", selon le Pr Burno Lina | "On est dans une période qui va durer plusieurs mois pendant lesquels il va falloir qu’on porte le masque", selon le Pr Bruno Lina, membre du Conseil scientifique. | Coronavirus: "Il va falloir porter le masque plusieurs mois", selon le Pr Burno Lina "On est dans une période qui va durer plusieurs mois pendant lesquels il va falloir qu’on porte le masque", selon le Pr Bruno Lina, membre du Conseil scientifique. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/lyon/replay-emissions/bonsoir-lyon/coronavirus-il-va-falloir-porter-le-masque-plusieurs-mois-selon-le-pr-burno-lina_VN-202010080309.html | [] |
Vendée Globe : Météo défavorable, pandémie de Covid pourquoi les foilers n'ont pas battu le record | Ça n’était plus arrivé depuis 1993. Et c’est une surprise. En arrivant après 80 jours, 03 heures, 44 minutes et 46 secondes de course, Yannick Bestaven Maître Coq IV n’a pas battu le | Ça n’était plus arrivé depuis 1993. Et c’est une surprise. En arrivant après 80 jours, 03 heures, 44 minutes et 46 secondes de course, Yannick Bestaven Maître Coq IV n’a pas battu le record du Vendée Globe, une première pour un vainqueur depuis 28 ans. Pourtant de nombreux bateaux de nouvelle génération, appelés foilers , s'élançaient au départ avec l’ambition d'effacer des tablettes le temps effectué par Armel Le Cléac’h il y a quatre ans, mais la météo et le manque de préparation lié au Covid en ont décidé autrement. 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, tel est le record que nombreux voyaient déjà effacé avant même le départ de cette édition du Vendée Globe. Pourtant, après l’arrivée, il tient encore. "La leçon de ce Vendée Globe c’est qu'en mer, ça ne se passe jamais comme prévu", note Roland Jourdain, troisième en 2001. Les foilers , ces monocoques de nouvelles générations capables de voler au-dessus de l’eau grâce à leurs grands appendices, n’ont pas réussi à écraser la course comme on pouvait s'y attendre. La pandémie a bousculé leur préparation alors que la météo a rebattu toutes les cartes. Éole n’y a pas mis du sien Dans les courses au large, les hasards de la météo jouent un rôle crucial dans la réalisation d’un record. Sur cette édition, les planètes n’étaient pas alignées. "Ce n'était pas une météo de record", assure Roland Jourdain. Selon François Gabart : "C’était juste dingue ! Du jamais vu ! Dès qu'il y avait un tout petit peu d'espace pour accélérer, la tête de course se retrouvait bloquée soit par du vent très fort, soit par des zones sans vent. C’est arrivé deux, trois, vingt fois ! Et jusqu’à l’arrivée. C’était incomparable avec d'habitude", explique le vainqueur de 2013. Les bateaux de la nouvelle génération auraient dû trouver un terrain très favorable et faire la différence dans la descente et la remontée de l’Atlantique. "Pour que ça vole il faut une bonne piste de décollage", explique Jourdain. En résumé, une mer plutôt plate et un vent régulier de travers pour permettre aux monocoques de planer au-dessus de l’eau grâce à leurs immenses foils. Mais cette situation s’est très peu produite en début de course à cause de fréquentes zones molles, sans vent, et n’a pas permis aux foilers de s’envoler en tête de la course pour le plus grand plaisir de Jourdain : "Le spectacle n’a jamais été aussi beau que depuis que ça a un peu ralenti. Ça n’a jamais été aussi joueur grâce au fait qu’il n’y a pas eu beaucoup de sprint qui donnaient la prime au plus rapide." Lors de l’édition précédente, Armel Le Cléac’h avait réalisé un nouveau record à bord de Banque Populaire IX, un bateau à foils de première génération. Ce monocoque, renommé Bureau Vallée 2 et piloté par Louis Burton cette année, a terminé à plus de huit jours du temps signé par Le Cléac’h quatre ans plus tôt. "C’est 10 de plus, c’est juste énorme", explique Yann Dollo, directeur général adjoint de CDK Technologie, entreprise qui a fabriqué ce bateau. Pour Roland Jourdain, c’est une preuve du caractère particulier de la météo cette année : "Ce n'est pas le skipper qui fait une telle différence de temps. C’est le même bateau mais on n’a pas du tout eu la même météo." Une prise en main des innovations tronquée par la pandémie Sur la ligne de départ aux Sables d’Olonne, de nombreux bateaux de nouvelle génération ont touché l’eau pour la première fois en 2020, une année chamboulée par la pandémie de Covid, comme L’Occitane-en-Provence d’Armel Tripon ou Corum-L’Épargne de Nicolas Troussel. "Il y a très peu de "foilers" neufs qui ont beaucoup navigué, raconte Roland Jourdain. Il faut vraiment passer beaucoup d'heures sur son propre bateau." Pour ces deux skippers, l’issue a été malheureuse. Le premier a été retardé par un problème entre le mât et la voile alors que le second a tout simplement démâté. Pour les autres foilers , le manque de navigation lié au Covid s’est également fait sentir. "Je pense que ça ne leur a pas permis de se confronter à toutes les situations auxquelles ils se confrontent d'habitude dans une vraie préparation, explique Yann Dollo. Je pense que ça leur a manqué pour faire les bons choix techniques mais les bateaux mis à l’eau récemment se sont aussi avérés difficiles à exploiter dans les mers du sud. C’était un constat déjà tiré il y a quatre ans par Armel Le Cléac’h. Les mers du sud, leurs grosses vagues et leurs courants changeants ne semblent pas être leur terrain de prédilection. Nombre de ces nouveaux monocoques ont connu des avaries en tout genre. Pour Yann Dollo, on est encore dans une phase de découverte : "Je pense que les bateaux vont tellement vite que ça induit des chocs bien supérieurs à ceux qu’on pouvait obtenir avant. On apprend encore avec les vitesses qui s’accroissent, les répercussions sur l’ensemble des structures." "Les progrès énormes sur les performances des bateaux ont amené une certaine fragilité c’est évident, indique François Gabart avant d’ajouter, comme toute révolution, ça change beaucoup de paramètres et c’est difficile avec cette préparation de tout maîtriser". Malgré ces contretemps, cette révolution est en marche et les foils ont de beaux jours devant eux. | francetvinfo.fr | https://sport.francetvinfo.fr/voile/vendee-globe/vendee-globe-meteo-defavorable-pandemie-de-covid-pourquoi-les-foilers-nont-pas | ['sport'] |
Pourquoi Omicron pourrait être le dernier variant " préoccupant " | Les virus évoluent tous avec le temps. Le SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, a déjà muté plusieurs fois, créant de nombreux variants dont ceux nommés Alpha, Bêta ou encore Delta. Avec une... | Les virus évoluent tous avec le temps. Le SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, a déjà muté plusieurs fois, créant de nombreux variants dont ceux nommés Alpha, Bêta ou encore Delta. Avec une capacité de propagation inédite, le variant Omicron actuellement en circulation sera-t-il le dernier variant dit « préoccupant » ? --- Découvrez Covipod, le podcast dédié à l'actualité du coronavirus Toutes les deux semaines, rejoignez Julie Kern, journaliste santé diplômée d'un master en infectiologie, pour un tour d'horizon des dernières actualités et des mesures adoptées pour contrer la pandémie. --- Cela vous intéressera aussi La question de savoir si les virus sont vivants reste controversée mais, comme tous les êtres vivants toutefois, ils évoluent. Ce fait est apparu très clairement au cours de la pandémie, avec l'émergence régulière de nouveaux variants préoccupants venant bousculer l'actualité. Certains de ces variants se sont révélés plus efficaces que d'autres pour se propager d'une personne à l'autre, et ont fini par devenir dominants en supplantant les versions plus lentes du SARS-CoV-2, le virus responsable de la Covid-19. Cette meilleure capacité de propagation a été attribuée à des mutations de la protéine Spike - les projections en forme de champignon à la surface du virus - qui lui permettent de se lier plus fortement aux récepteurs ACE2. Les ACE2 étant des récepteurs situés à la surface de nos cellules, comme celles qui tapissent nos voies respiratoires, auxquels le virus s'attache pour entrer et commencer à se répliquer. Ces mutations ont permis aux variants Alpha puis Delta de devenir dominants au niveau mondial. Et les scientifiques s’attendent à ce que la même chose se produise avec Omicron. Un virus ne peut cependant pas s'améliorer indéfiniment. Omicron est le dernier variant en date dit « préoccupant ». PX Media, Adobe Stock Omicron, « meilleure » version possible du SARS-CoV-2 ? Les lois de la biochimie font que le SARS-CoV-2 finira par développer une protéine Spike se liant à l'ACE2 aussi fortement que possible. À partir de là, la vitesse de propagation du virus ne sera plus limitée par sa capacité à se fixer à nos cellules ; d'autres facteurs viendront limiter sa diffusion, comme la vitesse de réplication de son génome, celle à laquelle il peut pénétrer dans la cellule et la quantité de nouveaux virus qu'un humain infecté pourra produire et disséminer. En principe, tous ces facteurs devraient finir par évoluer vers des performances maximales. Omicron a-t-il atteint cet apogée ? Il n'y a pour l'heure aucune raison de penser que oui... Les études dites de « gain de fonction », qui examinent les changements dont le SARS-CoV-2 a besoin pour se propager plus efficacement, ont identifié de nombreuses mutations potentielles qui amélioreraient la capacité de la protéine Spike à se lier à nos cellules et qu'Omicron ne possède pas. En outre, des améliorations pourraient être encore apportées à d'autres aspects du cycle de vie du virus, comme la réplication du génome, ainsi que je l'ai mentionné plus haut. Mais supposons un instant qu'Omicron est bien le variant « ultime », celui dont la capacité de propagation est maximale... En effet, peut-être les lois de la probabilité génétique font-elles que le SARS-CoV-2 ne pourra guère faire mieux ? De la même manière que les zèbres n'ont pas développé d'yeux à l'arrière de leur tête pour éviter les prédateurs, il est plausible que le virus de la Covid ne puisse pas atteindre son maximum théorique car il devrait pour cela obtenir toutes les mutations potentielles nécessaires en même temps - ce qui serait trop improbable. Mais même dans un scénario où Omicron serait le meilleur variant en termes de propagation entre humains, de nouveaux variants continueront à apparaître pour tenter de contourner nos défenses immunitaires. Après une infection virale, le système immunitaire s’adapte en produisant des anticorps, qui se fixent sur l'intrus pour le neutraliser, et des cellules T tueuses, qui détruisent les cellules infectées. Les anticorps sont de petites molécules protéiques qui reconnaissent spécifiquement certaines portions du virus, et les cellules T tueuses reconnaissent également les cellules infectées par leur forme altérée. Le SARS-CoV-2 peut tenter d'échapper au système immunitaire en changeant suffisamment pour que son « apparence » ne soit plus reconnue par nos cellules de défense. C'est pourquoi Omicron réussit apparemment si bien à infecter des personnes déjà immunisées, par la vaccination ou une infection antérieure : les mutations qui permettent à sa protéine Spike de mieux se lier à notre ACE2 réduisent également la capacité des anticorps à reconnaître le virus et à le neutraliser. Par contre, les données de Pfizer suggèrent que les cellules T devraient répondre de la même manière à Omicron et aux variantes précédentes. Ce qui correspond à l'observation selon laquelle le nouveau variant a un taux de mortalité plus faible en Afrique du Sud, où la plupart des gens sont immunisés. Ce qui est un point important : une exposition passée semble donc encore protéger contre les formes les plus graves de la maladie et la mort. Nous sommes donc dans une situation de « compromis », où le virus peut se répliquer et réinfecter d'anciens malades, mais où nous ne sommes pas aussi gravement malades que la première fois. Le variant Omicron peut réinfecter d'anciens malades et les personnes vaccinées. alphaspirit, Adobe Stock Futur possible C'est là que réside l'avenir le plus probable de ce virus - et nous. Même s'il se comporte comme un joueur professionnel et finit par maximiser toutes ses statistiques, il n'y a aucune raison de penser qu'il ne sera pas contrôlé et éliminé par le système immunitaire. Les mutations qui améliorent sa capacité de propagation n'augmentent pas beaucoup le nombre de décès. Ce virus au mieux de ses capacités pourrait alors juste continuer à muter de manière aléatoire, en changeant suffisamment au fil du temps pour devenir méconnaissable pour les défenses adaptées du système immunitaire et permettant des réinfections. Nous pourrions avoir une saison de Covid chaque hiver, de la même manière que nous avons déjà une saison de grippe à la même période. Les virus de la grippe peuvent également présenter un schéma de mutation similaire au fil du temps, connu sous le nom de « dérive antigénique », ce qui entraîne des réinfections. Les nouveaux virus annuels de la grippe ne sont pas nécessairement meilleurs plus performants que ceux de l'année précédente, mais simplement suffisamment différents. Le meilleur argument en faveur de cette éventualité pour le SARS-CoV-2 est peut-être qu'il existe déjà un coronavirus voisin, le HCoV-229E, qui a évolué en ce sens et est un des responsables de nos rhumes. Omicron ne sera donc pas le variant final mais il pourrait être le dernier variant dit « préoccupant » Omicron ne sera donc pas le variant final... mais il pourrait être le dernier variant dit « préoccupant » selon la terminologie de l’OMS. Si nous avons de la chance, et il faut rappeler que l'évolution de cette pandémie est difficile à prévoir, le SARS-CoV-2 pourrait devenir un virus endémique qui mute lentement avec les années. La maladie résultante pourrait devenir bénigne, car une ou des expositions antérieures peuvent créer une immunité capable de réduire la probabilité d'hospitalisation et de décès. La plupart des gens seraient alors infectés une première fois enfants, ce qui pourrait se produire avant ou après un vaccin, et les réinfections ultérieures seraient à peine remarquées... Un groupe de scientifiques continuera néanmoins à suivre les modifications génétiques du SARS-CoV-2 - tant que les nouveaux variants resteront non préoccupants. Jusqu'à ce qu'un prochain virus franchisse à son tour la barrière des espèces. | futura-sciences.com | https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/variant-coronavirus-omicron-pourrait-etre-dernier-variant-preoccupant-95879/ | ['santé'] |
Coronavirus en Nouvelle-Zélande : en quoi consiste sa stratégie anti-Covid ? | Auckland a entamé lundi un confinement de trois jours en vue de contenir un premier foyer au variant anglais. Une riposte drastique, mais qui s'est pour l'instant montrée efficace. | Publié le 17/02/2021 à 06:17 Jusqu'ici, la Nouvelle-Zélande a brillé par son efficacité dans la lutte contre la Covid-19. Fin janvier, une étude lui décernait même le titre de meilleure élève au monde en la matière. Ce lundi, face à un vingt-sixième décès, le premier depuis septembre, et après la découverte de trois cas dans la ville d'Auckland, le gouvernement a aussitôt appliqué la méthode qui lui a si bien réussi par le passé. Depuis lundi, les deux millions d'habitants de la plus grande ville et poumon économique de la Nouvelle-Zélande ont entamé un confinement de trois jours. Les rues de la grande ville de l'île du Nord sont presque totalement désertes, même si il y a foule dans les centres de dépistage. Ecoles et entreprises non essentielles restent fermées et les habitants ont interdiction de quitter la ville, sauf raison impérieuse, pendant 72 heures. Une mesure drastique qui vise à contenir un premier foyer d'infection au variant anglais détecté au sein d'une même famille. Une réaction rapide des autorités Ici, deux des malades sont bien atteints de la mutation britannique du virus, mais les conclusions des tests sur la troisième personne ne sont pas encore connues. Par ailleurs, aucun test effectué à ce stade sur les proches de cette famille un père, une mère et leur fille n'est positif. Bien que partiels, ces résultats ont tout de suite déclenché une réaction de la part des autorités. "Ces résultats confortent la décision d'agir de façon rapide et énergique pour détecter et empêcher tout risque de nouvelle contamination", a souligné le ministère de la Santé. La femme travaille pour une entreprise qui fournit du linge et des plats à des vols internationaux. Et si les recherches se sont initialement concentrées sur cette entreprise "du fait de son lien évident avec l'étranger", les autorités ignorent toujours comment ce variant est arrivé sur l'archipel. Et en attendant plus de données, aucun risque ne doit être pris. Un confinement local mais strict Frapper vite et frapper fort, c'est toute la stratégie de la Première ministre Jacinda Ardern pour retrouver rapidement une vie normale. Aussi adoptée en Asie, cette méthode dite "Zéro Covid" consiste à réduire à zéro la circulation du virus dans une région, grâce à des mesures strictes prises dès que des cas apparaissent et un contrôle drastique des foyers d'infection. Parallèlement, la vie normale peut se poursuivre dans les zones où le virus ne circule pas. "L'avantage est triple pour les pays qui l'ont adoptée", la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Chine, Taïwan et le Vietnam, assure l'épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale à l'université de Genève. "Sur le plan sanitaire, ils sont les champions du monde incontestés pour le faible nombre de décès par habitant, et sur le plan social, la vie a repris ses droits : bars, restaurants, activités culturelles et sportives, écoles et universités sont normalement ouverts, les gestes barrières quasi-inexistants", explique-t-il à l'AFP. "Sur le plan économique enfin, Taïwan et la Chine ont connu des croissances positives de leur PIB en 2020", ajoute Antoine Flahault. "Ce serait plus difficile en Europe" Cette stratégie est-elle applicable chez nous ? "Ce serait plus difficile en Europe", estime un spécialiste australien, le Pr Archie Clements, épidémiologiste à l'université Curtin de Perth. Les premières raisons semblent géographiques. "En Australie et en Nouvelle-Zélande, nous avons des avantages naturels qui ne sont pas reproductibles ailleurs, en particulier notre isolement et l'absence de frontières terrestres", précise-t-il. Mais c'est loin d'être l'unique facteur. "Il y a plusieurs autres raisons: la mobilité bien plus importante en Europe, la densité de population des villes bien plus élevée, la dépendance de l'économie européenne aux voyages transfrontaliers et le fait que l'Europe est une destination de voyage majeure", énumère-t-il encore. Que la stratégie "Zéro Covid" soit ou pas transposable, il est de toute façon "trop tard pour cela en Europe" juge le Pr Clements, où le virus et ses variants circulent très fort. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-en-nouvelle-zelande-en-quoi-consiste-sa-strategie-anti-covid-7900001891 | ['international'] |
A Tokyo, les Jeux olympiques de l'indifférence | A Tokyo, La population japonaise boude les JO. Un premier cas de Covid-19 a été détecté au village olympique. | A Tokyo, les Jeux olympiques de l'indifférence 20h00 , le 17 juillet 2021 Ni enthousiasme ni acrimonie. C'est avec froideur et un désintérêt assumé que Tokyo s'apprête à accueillir les 32es Jeux olympiques de l'ère moderne 23 juillet-8 août . Un événement déjà rebaptisé les Jeux fantômes car se déroulant sans spectateurs et dans l'indifférence. On décèlerait même une paranoïa vis-à-vis des 15.000 gaijins, le surnom des étrangers, qui ont déjà déferlé sur la ville. Dès l'aéroport, une impression prédomine : le Japon a peur. Moues inquiètes des douaniers, distance de sécurité de deux mètres entre chaque arrivant et trois à quatre heures de parcours du combattant sanitaire et bureaucratique pour s'assujettir aux formalités d'entrée. Lire aussi- Jeux olympiques : pourquoi plusieurs médias, dont le JDD, renoncent à envoyer des journalistes à Tokyo Dans la ville, aucune frénésie. Les fanions et les drapeaux estampillés Tokyo 2020 le nom officiel , installés depuis deux ans, sont bien là. Mais, sur les néons et les panneaux XXL qui, de Shinjuku à Roppongi, ont fait le renom de la capitale japonaise, aucun message de bienvenue, publicité ou allusion aux Jeux. Les tee-shirts, casquettes ou mugs sont en place dans les corners des grands magasins. Mais déjà à des prix soldés : moins 50 , par exemple, pour les skate-boards, un des nouveaux sports olympiques. À part ça ? La vie semble normale dans une mégalopole soumise à l'état d'urgence depuis le 12 juillet. Derrière ces mots, des mesurettes. Nous sommes loin des confinements durs à l'européenne. Ici, pas de couvre-feu. Une partie des établissements servant de l'alcool doivent fermer leurs portes après 18 heures. Mais les restaurants et les boutiques sont ouverts et remplis. Selon un sondage publié ce jeudi, la population demeure opposée à 78 aux Jeux. "Je ne connais personne qui ait acheté des billets pour y assister, commente Maki, assistante de direction dans une société internationale. Ici, il n'y a ni commentaire négatif ni positif. C'est tout simplement un non sujet." Quatre milliards de téléspectateurs attendus Les journaux conservateurs et les bunshuns, équivalents hebdomadaires des tabloïds qui proposent un mix de people et de scandales politiques, publient bien des articles sur les gaijins irresponsables qui ne mettent pas leur masque entre deux bouchées de hot dog ou sur la délégation des réfugiés, attendus comme des pestiférés. Mais les grands quotidiens comme Nikkei ou Asahi Shimbun consacrent plus de place aux tensions entre la Chine et Taïwan, à la cinquième vague du Covid-19 dans l'archipel 1.200 cas ou au All Star Game de baseball tenu vendredi devant 10.000 spectateurs, tous japonais. Hier, l'annonce d'un premier cas positif au village olympique et la fuite dans la nature d'un haltérophile ougandais ont néanmoins un peu remis sous les projecteurs ces "Jeux de la peur". Pas de quoi doucher l'enthousiasme de Thomas Bach, président du Comité international olympique CIO , masque noir et cravate lilas, tout à la joie de sa première conférence de presse publique en quinze mois : "85 des résidents du village olympique sont vaccinés. Sur les 15.000 athlètes ou accompagnants déjà arrivés à Tokyo, nous n'avons décelé que quinze cas positifs : 0,001 . C'est un excellent résultat." L'Allemand se réjouit par avance des quatre milliards de téléspectateurs attendus, qui feront paradoxalement de Tokyo 2020 les Jeux les plus suivis de l'Histoire. | lejdd.fr | https://www.lejdd.fr/Sport/a-tokyo-les-jeux-olympiques-de-lindifference-4058377 | ['sport'] |