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Covid-19 : les nouvelles mesures du gouvernement
Le Conseil scientifique estime qu'une reprise incontrôlée de l'épidémie est probable en janvier. Pour l'éviter, plusieurs pistes sont à l'étude, dont l'extension du couvre-feu.. Politique : video, Covid-19 : les nouvelles mesures du gouvernement.
Covid-19 : les nouvelles mesures du gouvernement Le Conseil scientifique estime qu'une reprise incontrôlée de l'épidémie est probable en janvier. Pour l'éviter, plusieurs pistes sont à l'étude, dont l'extension du couvre-feu. Depuis plusieurs jours, le gouvernement prépare de nouvelles restrictions sanitaires. Deux scénarios ont été évoqués avec les élus locaux. Première option, des reconfinements par territoire, en particulier si la situation continue de se dégrader. En attendant, certains élus plaident pour une seconde option plus souple, un couvre-feu élargi qui commencerait à 18 heures et non à 20 heures. Une piste qui a les faveurs du gouvernement. Toute l'info sur Le 20h Ces nouvelles restrictions ne s'appliqueraient pas forcément sur tout le territoire. Le gouvernement regarde plus particulièrement la moitié est de la France, ces régions où le taux d'incidence est nettement supérieur à la moyenne nationale. Dans les départements concernés, on se prépare à ces nouvelles contraintes. Quant à l'application de ces nouvelles mesures, certains élus et scientifiques ont demandé au gouvernement une mise en place immédiate pour éviter une reprise incontrôlée de l'épidémie au moment du réveillon. L'entrée en vigueur pourrait en réalité prendre quelques jours de plus, le temps pour le gouvernement d'analyser les répercutions des fêtes sur les chiffres de contamination.
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/video-covid-19-les-nouvelles-mesures-du-gouvernement-2174142.html
['politique']
Blanquer assure que les masques en tissu distribués aux professeurs sont efficaces
Face aux variants du coronavirus, le Haut Conseil de Santé publique a déconseillé l'utilisation de certains masques, pas assez filtrants.
Franceinfo Jean-Michel Blanquer assurent que les masques distribués aux professeurs sont "efficaces". La veille, le HCSP a déconseillé l'utilisation de certains masques face aux variants du coronavirus CORONAVIRUS - Les masques fournis par l’Éducation nationale aux établissements scolaires sont efficaces , a affirmé Jean-Michel Blanquer ce mardi 19 janvier, alors que le Haut Conseil de Santé publique HCSP a déconseillé l’usage de certains au vu de la prolifération des variants du coronavirus. Invité sur franceinfo, le ministre de l’Éducation nationale a tenu à rassurer le corps enseignant mais aussi les élèves qui peuvent utiliser ces masques: Ce sont toujours les masques Afnor de catégorie 1 en tissu qui eux sont efficaces , a-t-il assuré. Selon les normes élaborées par l’Afnor, les masques de catégorie 1 filtrent 90 des particules, tandis que ceux de catégorie 2 n’en bloquent que 70 . Face à l’apparition de variants du coronavirus plus contagieux, le coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP a estimé qu’il était préférable de porter un masque en tissu réutilisable de catégorie 1 qui filtre mieux que les masques de catégorie 2 ou les masques faits-maison. Masques en tissu : "On diffuse des masques de catégorie 1, de norme Afnor, et ne sont pas concernés par cet avis" du Haut Conseil de la santé publique, déclare Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation Suivez le direct https://t.co/cEwi3c61QMpic.twitter.com/RGo7qJNkdZ — franceinfo @franceinfo January 19, 2021
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/blanquer-assure-que-les-masques-en-tissus-distribues-aux-professeurs-sont-efficaces_fr_6006d831c5b697df1a08e740
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L'Inde prépare sa colossale opération de vaccination
Silence médiatique en Chine au jour anniversaire du premier cas du nouveau coronavirus.
L'essentiel Selon les médias du week-end, le Conseil fédéral projetterait une nouvelle fermeture des commerces non-essentiels jusqu'à la mi-février. La consultation a lieu ces jours avec les cantons. Homologué dans l'Union européenne et bientôt en Suisse , le vaccin Moderna commence à être distribué. L'Inde prépare son immense opération de vaccination L'AFP résume un peu le colossal chantier que les autorités indienne vont ouvrir ces jours. Dès samedi, le pays commencera à vacciner sa population de 1,3 milliard d'habitants. La deuxième nation la plus peuplée de la planète compte vacciner 300 millions de personnes, soit presque l'équivalent de la population américaine, d'ici juillet. L'Inde est le deuxième pays le plus touché après les Etats-Unis par le Covid-19, avec plus de 10 millions de cas déclarés, même si le taux de mortalité y est l'un des plus faibles du monde. Les 30 millions des personnels soignants et les plus exposés à la maladie seront les premiers à être vaccinés, suivis par environ 270 millions de personnes de plus de 50 ans ou présentant un état de grande vulnérabilité face au coronavirus. Le gouvernement a autorisé l'utilisation de deux vaccins qui exigent d'être maintenus au froid sans interruption: le Covishield développé par AstraZeneca et l'Université d'Oxford, et le Covaxin conçu par l'Indien Bharat Biotech. Silence médiatique en Chine à propos de l'anniversaire du premier décès Ce lundi 11 janvier marque l'anniversaire du premier mort connu du nouveau coronavirus. Le fait passe inaperçu à Wuhan, note l'agence AFP. Le 11 janvier 2020, la Chine annonçait qu'un premier mort du mystérieux virus avait été enregistré deux jours plus tôt dans la métropole de 11 millions d'habitants. Plus de 1,9 million de personnes ont depuis perdu la vie à la surface du globe des suites de l'épidémie. A Wuhan, comme ailleurs en Chine, la pandémie a été largement maîtrisée dès le printemps et le bilan national des décès reste officiellement à 4634 depuis mi-mai. Dans la ville du centre du pays, la première à être placée en quarantaine à compter du 23 janvier 2020, les habitants vaquent normalement à leurs occupations lundi matin, alors que les médias du régime communiste taisent ce premier anniversaire. Le nom même de la première victime connue n'a jamais été rendu public. On sait simplement qu'il s'agit d'un homme de 61 ans qui fréquentait le marché Huanan pour faire ses courses. Ce marché, considéré comme le premier grand foyer de l'épidémie, a été fermé le 1er janvier 2020. Y étaient vendus des animaux sauvages vivants, considérés comme des transmetteurs possibles du virus à l'homme. Lundi, le marché restait fermé derrière une longue palissade. Les enquêteurs de l'OMS pourront entrer en Chine jeudi Après plus d'une semaine d'atermoiements, l'équipe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé OMS chargée d'enquêter sur l'origine du coronavirus pourra enfin entamer sa mission ce jeudi, a annoncé lundi le ministère chinois de la Santé. «Après discussions, l'équipe d'experts de l'OMS se rendra en Chine à partir du 14 janvier pour des inspections. Ils mèneront des recherches conjointes avec des scientifiques chinois sur les origines du Covid-19», a indiqué dans un bref communiqué le ministère de la Santé. Pékin n'a pas fourni de détails sur le déroulement de la visite, mais les enquêteurs devraient être mis en quarantaine à leur arrivée sur le sol chinois. Un cas en Micronésie, jusqu'ici épargnée Les Etats fédérés de Micronésie, nation insulaire du Pacifique qui restait un des derniers pays au monde épargnés par le Covid-19, a fait état lundi d'un premier cas de contamination. Le président David Panuelo a concédé que cette nouvelle «alarmante» pour l'archipel de 100 000 habitants. Il a précisé que le coronavirus avait été détecté chez un marin d'un navire gouvernemental qui avait été envoyé pour réparations aux Philippines. Il a ajouté que le malade et ses collègues demeuraient à bord du bateau, qui est à l'ancre dans un lagon, et fait l'objet d'une surveillance permanente.
letemps.ch
https://www.letemps.ch/monde/continu-linde-prepare-colossale-operation-vaccination?utm_source=linkedin&utm_medium=share&utm_campaign=timeline
['international']
Le Covid-19 a-t-il supplanté le virus de la grippe, quasi absent jusqu'ici? Trois scientifiques avancent plusieurs explications
Le nombre de cas positifs pour le virus Influenza est anormalement bas pour cette période de l’année. Dans quelle mesure le nouveau coronavirus joue-t-il un rôle à ce niveau ? Trois scientifiques avancent plusieurs explications.
Le Covid-19 a-t-il supplanté le virus de la grippe, quasi absent jusqu'ici? Trois scientifiques avancent plusieurs explications Santé07:10 Laurence Dardenne Shutterstock A une période de l'année où l’on pourrait commencer à craindre la grippe, où l’on aurait dû affronter les bronchiolites, bronchites, RSV virus respiratoire syncytial et autres affections respiratoires, il n’y en a plus, depuis des mois, que pour le Covid. Comme si le nouveau coronavirus avait évincé tous les autres. Et l’on ne croit pas si bien dire... Cela se traduit en effet dans les chiffres, comme nous le confirment trois scientifiques qui avancent divers éléments d’explication.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/le-covid-19-a-t-il-supplante-le-virus-de-la-grippe-quasi-absent-jusqu-ici-trois-scientifiques-avancent-plusieurs-explications-5fecb2fdd8ad5844d113d5cf
['santé', 'environnement']
Covid-19: plus de 26.800 cas recensés en 24h en France et 54 morts
Selon les chiffres recensés et communiqués par Santé publique France, ce nombre était de 20.339 nouvelles contaminations la veille.
JO L SAGET / AFP À l'unité de soins intensifs de l'hôpital Lariboisière de l'AP-HP, à Paris, le 27 avril 2020. COVID-19 - Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation, soit les cas les plus graves, a de nouveau légèrement augmenté ce samedi 10 octobre avec 1.456 personnes, soit 17 de plus que la veille, selon des chiffres publiés par Santé Publique France. Un chiffre au plus haut depuis mai. Au pic de l’épidémie, début avril, plus de 7.000 malades étaient hospitalisés en réa. Ce nombre a ensuite fortement chuté jusqu’à fin juillet, puis a évolué dans une fourchette comprise entre 350 et 400 patients jusqu’à fin août, avant de reprendre une augmentation constante. La capacité nationale actuelle est d’environ 5.000 lits de réanimation. Le nombre total de malades hospitalisés, qui englobe également des formes moins graves de la maladie, poursuit son augmentation continue avec un bilan de 7.976 samedi, en hausse de 133 par rapport à la veille.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-plus-de-26800-cas-recenses-en-24h-en-france_fr_5f820884c5b6e6d033a3420a?utm_hp_ref=fr-homepage
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Coronavirus : les nouvelles mesures ne sont pas encore tranchées
Un conseil de défense a eu lieu mardi 13 octobre. Emmanuel Macron doit s’exprimer mercredi soir. Entretemps, les discussions continuent pour savoir comment ralentir l’épidémie de coronavirus.
Tout n’est pas tranché. Un conseil de défense s’est tenu mardi 13 octobre pendant trois heures. On prépare les esprits à un tour de vis. Mais le casse-tête demeure : trouver la bonne formule pour limiter la circulation du Covid-19 sans trop impacter l’économie sans oublier le consentement des Français. Un couvre-feu a des conséquences lourdes Une des pistes qui circule est celle du couvre-feu. Tout le monde n’est pas d’accord à l’Elysée. Certains plaident pour qu’il soit en vigueur partout en France, d’autres seulement dans les villes en alerte maximale. Le président l’annoncera-t-il mercredi soir à la télévision ? Il faut pouvoir le faire respecter en mobilisant des forces de l’ordre supplémentaires. Les conséquences sont lourdes : les commerces ferment. Il n’est plus possible de circuler. En tout cas, Emmanuel Macron tentera de remettre de la clarté dans son discours et de répondre aux inquiétudes à l’heure où les Français font de moins en moins confiance au gouvernement.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/coronavirus-les-nouvelles-mesures-ne-sont-pas-encore-tranchees_4141139.html
['santé']
Quel est le secret des enfants pour se débarrasser du Covid-19?
Des chercheurs français montrent que les plus jeunes auraient une bien meilleure capacité à neutraliser le virus que les adultes.
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Des chercheurs français montrent que les plus jeunes auraient une bien meilleure capacité à neutraliser le virus que les adultes. Grippe, rhume, gastro-entérite On considère souvent les enfants comme des nids à microbes, se pavanant la goutte au nez et ramenant de la cour d’école autant de virus que de marrons dans leurs poches. L’explication apportée d’ordinaire est simple: n’ayant jamais été confronté à tous ces pathogènes, leur système immunitaire est plus lent à lutter et laisse aux symptômes le temps d’apparaître. Mais le Sars-CoV-2 a mis les compteurs à zéro: il y a deux ans, toutes les générations étaient naïves face à ce nouveau virus. Pourtant, si les petits sont aussi souvent infectés que les grands, ils sont moins symptomatiques et ne développent que très rarement des formes graves. Quel secret cachent-ils donc? Prélèvements nasopharyngés «Jusqu’ici, nous n’avons pas porté assez d’attention aux différences liées à l’âge dans les réponses immunitaires, parce que cela n’avait pas d’implication clinique importante. Le Covid-19 a montré que nous avions besoin de mieux comprendre ces différences», expliquait début septembre dans Nature
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/comment-les-enfants-reussissent-a-se-debarrasser-du-covid-19-20211214#micronav
['science/technologie']
Brigitte Macron assure qu'elle ira "tout de suite" se faire vacciner
À la veille du lancement de la 32e opération "Pièces jaunes" ce lundi, Brigitte Macron était dimanche l'invitée du JT de 20h de TF1. Elle est notamment revenue sur son expérience du Covid et a dit "comprendre et partager" l'impatience des Français face à cette crise.. Santé : video, Brigitte Macron assure qu'elle ira "tout de suite" se faire vacciner.
Brigitte Macron assure qu'elle ira "tout de suite" se faire vacciner INTERVIEW - À la veille du lancement de la 32e opération "Pièces jaunes" ce lundi, Brigitte Macron était dimanche l'invitée du JT de 20h de TF1. Elle est notamment revenue sur son expérience du Covid et a dit "comprendre et partager" l'impatience des Français face à cette crise. Plutôt discrète dans les médias, la présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a fait une apparition médiatique rare dimanche soir, sur TF1 et LCI, à quelques heures du lancement de l'opération annuelle des Pièces Jaunes, dématérialisée en 2021 à cause de l'épidémie, qui se donne pour objectif d'améliorer les conditions d'hospitalisation des enfants et adolescents partout sur le territoire. "Crise sanitaire oblige, on ne pouvait pas faire circuler les tirelires. Ce sera par SMS, sur piecesjaunes.fr, ou par QR Code", a précisé la Première dame. Brigitte Macron, qui a succédé à Bernadette Chirac à la tête de la fondation en 2019, avait été testée positive au Covid-19 à la fin de l'année 2020. Emmanuel Macron avait lui-même été dépisté une semaine auparavant. Négative six jours plus tard, elle avait pu rentrer à Paris et reprendre ses activités début janvier. Elle ne s'était jamais exprimée à ce sujet avant ce dimanche soir. "J'ai été malade, j'ai été soignée, j'ai eu une forme médiane. Mais tout s'est bien passé. Nous nous sommes remis", a confié Brigitte Macron. La Première dame a tout de même énuméré les nombreux symptômes ressentis : "Perte de goût, perte de l'odorat, fatigue, migraines... C'est surtout que cela m'a permis de comprendre à quel point ça peut être anxiogène, notamment au détour du 6e jour. On se dit : 'Je respire moins bien, que va-t-il se passer ?". La Première dame a annoncé qu'elle irait "tout de suite" se faire vacciner. "Quand le médecin va me dire que je pourrai y aller", a-t-elle toutefois nuancé. "Car je crois que quand on l'a eu, il faut attendre trois mois ou il faut attendre de ne pas avoir d'anticorps ou très peu. Moi, je me soigne et je me vaccine", a poursuivi celle qui assure avoir "confiance en la médecine." Que pense-t-elle des critiques qui sont faites au gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire ? Là encore, Brigitte Macron dit comprendre les Français. "Ce qui nous arrive à la France, à l'Europe, au monde, c'est totalement inédit. Comment voulez-vous qu'on ne soit pas un peu effrayé, anxieux, face à tout ce qui est en train d'advenir ? Donc cette impatience, je la comprends et je la partage." La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-brigitte-macron-j-irai-tout-de-suite-me-faire-vacciner-quand-le-medecin-me-dira-que-je-pourrai-y-aller-2175818.html
['santé']
Vaccins : quand les géants américains entrent dans la danse
Aux Etats-Unis, les géants de la Tech ont proposé leurs services à Joe Biden pour accélérer la campagne de vaccination contre le Covid-19. Non sans arrière-pensées.
Amazon, Google ou encore Microsoft ont proposé leur aide à Joe Biden sur la vaccination. Le 20 janvier 2021, pour son tout premier jour à la Maison-Blanche, Joe Biden a eu la surprise de recevoir un courrier émanant d'Amazon. Sans détour, ses dirigeants s'y disent prêts à aider le nouveau président américain dans sa guerre contre le Covid-19. Détaillant sa proposition, le leader mondial du e-commerce écrit vouloir "aider à atteindre votre objectif de vacciner 100 millions d'Américains dans les cent premiers jours de votre administration", en mettant à disposition son excellence logistique. En réalité, le groupe fondé par Jeff Bezos a déjà apporté sa pierre à l'édifice en aménageant l'un de ses entrepôts de Seattle afin de pouvoir y vacciner 2000 personnes par jour. Et Amazon n'est pas la seule entreprise américaine se précipitant au chevet de L'Oncle Sam. Aux côtés des distributeurs Walmart, Costco et Kroger, ou encore de Disney qui souhaite transformer son parc d'attractions californien en gigantesque "vaccinodrome", on retrouve les géants de la Tech en bonne place.
lexpress.fr
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/vaccins-quand-les-geants-americains-entrent-dans-la-danse_2144263.html
['économie/finance']
Covid: les hôpitaux publics veulent isoler les cas positifs à l'hôtel
La Fédération hospitalière de France estime que l'hébergement en hôtel pourrait être financé "sur la base d’une prescription médicale .
LUDOVIC MARIN via Getty Images Une campagne de test Covid-19 au lycée Emile Dubois de Paris le 23 novembre 2020 Photo LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images CORONAVIRUS - En plein débat sur un possible isolement des personnes testées positives au Covid-19, la Fédération hospitalière de France FHF a jugé ce mardi 1er décembre censé et crédible de financer leur hébergement en hôtel sur la base d’une prescription médicale . Les hospitaliers se font le relais des hôteliers: Plusieurs acteurs importants du secteur ont proposé leurs services et sont prêts à ouvrir leurs chambres pour isoler les malades du coronavirus, a fait savoir le président de la FHF, Frédéric Valletoux, lors d’une conférence de presse. Pour l’instant aucune réponse ne leur a été signifiée , a-t-il ajouté, s’étonnant que cette solution ne soit pas portée davantage par les autorités . Peut-être que ça n’est pas faisable en pratique, mais cela mériterait au moins que le gouvernement explique pourquoi , a-t-il insisté, jugeant au contraire que cette proposition censée et crédible mériterait d’être examinée attentivement si on veut mieux réussir la stratégie d’isolement , qui a été le point faible du premier déconfinement au printemps. Selon Frédéric Valletoux le coût des nuitées pourrait être pris en charge par la collectivité, sur la base d’une prescription médicale , ce qui reviendra de toute façon moins cher que de financer des hospitalisations ou de risquer une troisième vague . À quelques dizaines d’euros la nuit d’hôtel contre plus de mille euros à l’hôpital, le calcul est vite fait , a souligné le président de la FHF, imaginant déjà les économies considérables pour le système de santé, qu’on pourrait réaffecter ailleurs . À voir également sur Le HuffPost: Aux urgences psychiatriques, le confinement laisse des traces
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-hopitaux-publics-isoler-cas-positifs-hotel_fr_5fc689dbc5b61d04bfadb61e
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Covid-19 : l’Espagne vaccinera en premier les personnes âgées en maison de retraite
Selon le plan de l’exécutif, la campagne de vaccination pourra commencer à partir du mois de janvier, en fonction de l’autorisation de mise sur le marché des vaccins.
L’Espagne vaccinera en premier les personnes âgées en maison de retraite, très touchées par la pandémie de Covid-19, ainsi que le personnel de ces résidences, a annoncé le gouvernement ce mardi. Selon le plan de l’exécutif, la campagne de vaccination pourra commencer à partir du mois de janvier, en fonction de l’autorisation de mise sur le marché des vaccins. Après les personnes âgées en maisons de retraite, le personnel soignant et les personnes en situation de dépendance seront à leur tour vaccinés. Le ministre de la Santé, Salvador Illa, a indiqué lors d’une conférence de presse : « Durant la première phase, nous nous concentrerons sur les personnes les plus vulnérables, un groupe d’environ 2,5 millions de personnes. » « Le vaccin sera gratuit et sera administré via le système national de santé », et il se fera sur la base du volontariat, a-t-il détaillé. Plaintes déposées contre des résidences Les seniors en maison de retraite ont payé le plus lourd tribut en Espagne durant la première vague de la pandémie au printemps. Le gouvernement n’a pas publié de chiffres officiels, mais selon un projet d’un groupe de travail entre le gouvernement et les régions, publié par le quotidien « El Pa s », plus de 20 000 personnes sont mortes dans les foyers pour personnes âgées et handicapées entre mars et juin. Ce chiffre inclut les cas avérés et les décès de personnes présentant des symptômes compatibles avec le Covid. Dans certaines régions comme celle de Madrid, la justice se penche sur des plaintes déposées contre certaines résidences. Le plan de vaccination espagnol entend immuniser « une partie substantielle de la population » durant le premier semestre 2021, avait annoncé vendredi le chef du gouvernement, Pedro Sanchez. Le pays disposera de suffisamment de doses en 2021 pour vacciner l’ensemble de ses 47 millions d’habitants, a affirmé ce mardi le ministre de la Santé. L’Espagne reste l’un des pays d’Europe les plus affectés par la pandémie, avec plus de 43 000 morts et plus de 1,5 million de cas.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/sante/20201124.OBS36547/covid-19-l-espagne-vaccinera-en-premier-les-personnes-agees-en-maison-de-retraite.html
['santé']
Masques, gants, kits de tests Les déchets médicaux liés au Covid inquiètent l’OMS
L’agence des Nations unies pour la santé a comptabilisé les équipements expédiés dans le monde pour répondre à la pandémie. En résulte une pollution supplémentaire, notamment plastique, difficile à contenir.
L’agence des Nations unies pour la santé a comptabilisé les équipements expédiés dans le monde pour répondre à la pandémie. En résulte une pollution supplémentaire, notamment plastique, difficile à contenir. Des déchets médicaux dans une rue devant un centre de tests, à Berlin, le 18 janvier dernier. Kay Nietfeld/Picture alliance. Getty Images La montagne de déchets médicaux liés au Covid-19 continue à grandir. De quoi susciter l’inquiétude de l’Organisation mondiale de la santé OMS pour la santé et l’environnement. Dans un nouveau rapport publié ce mardi, l’institution se penche sur les quelque 87 000 tonnes d’équipements de protections individuelles expédiés entre mars 2020 et novembre 2021 à travers le monde par les Nations unies pour aider les pays, en particulier les plus défavorisés, à faire face à la pandémie. Résultat : plus de 140 millions de kits de test, susceptibles de générer 2 600 tonnes de déchets non infectieux principalement du plastique et 731 000 litres de déchets chimiques soit l’équivalent du tiers d’une piscine olympique ont été expédiés. Environ 97 des déchets plastiques issus des tests ont été incinérés. Quant aux 8 milliards de doses de vaccin administrées dans le monde, elles ont produit 144 000 tonnes de déchets supplémentaires sous forme de seringues, d’aiguilles et de caisses de sécurité. Des déchets difficiles à gérer Et encore, les dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux dont parle le rapport de l’OMS ne représentent qu’une petite fraction du volume mondial des déchets, l’étude ne prenant pas en comptant les équipements qui n’ont pas été envoyés via l’ONU. Selon une récente étude décryptée par Libération, 11 millions de tonnes de déchets supplémentaires ont été produites dans le monde depuis le début de la pandémie, dont 34 000 tonnes directement déversées dans l’océan. Les effets sur la faune marine sont de plus en plus visibles. Des masques ont été retrouvés accrochés à des poissons et des crabes, ou encore dans l’estomac d’un pingouin mort au Brésil. De petits poissons, eux, s’asphyxient en entrant dans les gants en latex. Ces déchets médicaux supplémentaires, qui résultent de la riposte à la pandémie, mettent à rude épreuve les systèmes de gestion des déchets dans le monde entier. D’autant que selon le rapport de l’OMS, trois établissements de santé sur dix dans le monde ne disposent pas de systèmes de tri des déchets. Dans les pays les moins développés, moins de un établissement de santé sur trois dispose d’un service de base de gestion des déchets médicaux. Trop de gants Pour réduire les déchets, l’Organisation mondiale de la santé suggère plusieurs solutions. Elle propose de créer des emballages plus petits et plus durables et de fabriquer en général des équipements à base de matériaux renouvelables. Envoyer les déchets médicaux dans les décharges devrait être la solution de dernier recours, indique le document. Le rapport appelle également à développer des masques qui puissent être utilisés plusieurs fois ou qui puissent être mis au compost. En France, le recyclage de ces protections se développe timidement à échelle locale. Enfin, l’OMS insiste en particulier sur les gants qui, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, constituent en termes de volume la plus grande proportion des déchets issus d’équipements de protection individuelle achetés à travers l’ONU. Bien que l’agence onusienne ne les recommande pas pour l’administration des vaccins, «cela semble être une pratique courante», observe le rapport.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/environnement/pollution/masques-gants-kits-de-tests-les-dechets-medicaux-lies-au-covid-inquietent-loms-20220201_QBMVJ4XZRFFCDGQG7XUZYKO3E4/
['santé', 'environnement']
Coronavirus en Belgique : les hospitalisations toujours en hausse, une baisse des contaminations attendue ce week-end
Entre le 26 février et le 4 mars, il y a eu en moyenne 156 admissions à l'hôpital par jour, soit une augmentation de 23 par rapport à la période de référence précédente. Au total, 1.906 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19, dont 426 patients traités en soins...
Entre le 23 février et le 1er mars, 2.358,7 nouvelles contaminations ont été dépistées en moyenne par jour, en hausse d'à peine 2 par rapport à la semaine précédente. Elles sont moins nombreuses dans tout le pays, à l'exception des provinces d'Anvers, du Hainaut et de la Région de Bruxelles-Capitale. Un peu plus de la moitié des contaminations 51 sont désormais dues au variant britannique, tandis que les autres variants circulent très peu en Belgique 4,4 des contaminations sont attribuées au variant sud-africain et 1,9 au variant brésilien . Le taux de positivité des tests reste stable à 6,5 . Le pic des contaminations aurait été atteint le jeudi 25 février..La baisse attendue des contaminations devrait avoir un impact sept à 10 jours plus tard sur les hospitalisations. Celles-ci étaient en moyenne de 156 par jour entre le 26 février et le 4 mars. Jeudi, 1.906 patients étaient encore hospitalisés, dont 426 aux soins intensifs. Les décès sont, eux, toujours bien en baisse. Ils étaient en moyenne au nombre de 26 par jour. Ils baissent "de façon drastique" chez les plus de 85 ans mais augmentent légèrement chez les personnes n'atteignant pas cet âge. L'effet de la vaccination dans les maisons de repos se fait sentir et la situation y est bien plus confortable, relève Yves Van Laethem. Les résidents ne représentent plus que 3,7 des hospitalisations. Depuis le début de la campagne de vaccination, 569.985 personnes ont reçu une première dose de vaccin, soit près de 5 de la population, et 330.973 ont reçu les deux doses 2,88 .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/les-hospitalisations-toujours-en-hausse-avec-156-par-jour-6041c7aad8ad5809d0a48d28
['société']
Fermer des établissements scolaires? Ce n'est pas ce que demandent ces profs
Face à la deuxième vague du Covid-19, la fermeture des lycées ou des collèges serait une des options envisagées par Matignon.
Ils n’ont pas envie de revivre l’épisode du premier confinement. Jeudi 12 septembre, le premier ministre Jean Castex fera un premier point d’étape des mesures annoncées il y a deux semaines pour lutter contre la recrudescence du coronavirus. Les établissements scolaires, entre autres, pourraient faire l’objet d’un durcissement des restrictions sanitaires. Selon certains médias, la fermeture des lycées et des collèges, comme au printemps dernier, figurerait parmi les pistes de réflexion. La discussion existe , a confirmé Matignon au Figaro. Dans cette crise, j’ai appris à ne jamais rien exclure par principe , répondait Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, alors qu’il était interrogé sur le sujet début novembre par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, cette solution n’est toutefois pas celle de prédilection des professeurs rencontrés par Le HuffPost, mardi 10 novembre, lors du mouvement de grève contre un protocole sanitaire jugé insuffisant .
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/fermer-des-etablissements-scolaires-ce-nest-pas-ce-que-demandent-ces-profs_fr_5fabf488c5b6cae94041a1d1
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Covid-19 : des remises de peine pour les détenus vaccinés de la prison de Sarreguemines ?
Certains détenus de la maison d’arrêt de Sarreguemines, en Moselle, pourraient recouvrer leur liberté plus tôt que prévu s’ils acceptent de se faire vacciner. C'est en tout cas ce que propose le vice-président en charge de l’application des peines. Un dispositif qui ne concernerait pas tous les prisonniers.
Et si les détenus qui acceptent de se faire vacciner contre le Covid-19 sortaient plus tôt de prison ? C'est en tout cas ce que propose le vice-président en charge de l'application des peines, soutenu par la direction de l’établissement pénitentiaire de Sarreguemines, en Moselle. Une proposition qui ne concerne que les détenus dont la peine est définitive et non ceux qui sont en attente de leur jugement, dans la limite de deux mois de remise de peine. Et surtout, elle exclut les personnes condamnées pour des faits de violences intrafamiliales ou pour des faits de nature sexuelle, par exemple. Accéder à l'immunité collective L'idée du juge à l'origine de cette initiative est d'accéder à l'immunité collective, un enjeu d'autant plus grand en détention. Le magistrat veut également valoriser le sens de la responsabilité collective chez les détenus. Seulement, le parquet de Sarreguemines a décidé de se désolidariser du projet pour une question d'interprétation du droit. En effet, la vaccination en tant que telle ne fait pas partie des facteurs de remise de peine inscrits dans le Code pénal. C'est le juge qui choisit de l'interpréter comme tel. Cela pourrait poser des problèmes de légalité des remises de peines éventuellement accordées à l'avenir. De son côté, la chancellerie ne donne aucune consigne concernant l'obligation vaccinale des détenus. Elle appelle simplement à une incitation maximum.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-des-remises-de-peine-pour-les-detenus-vaccines-de-la-prison-de-sarreguemines-4062946
['santé']
Les infos de 5h - Coronavirus : Emmanuel Macron agacé par l'idée d'un reconfinement
D'après nos informations, Emmanuel Macron serait agacé par la pression des scientifiques qui n'ont qu'un reconfinement à proposer pour ralentir l'épidémie.
Crédit Image : Ludovic MARIN / POOL / AFP Crédit Média : RTL Durée : 08:11 Date : 26/01/2021 publié le 26/01/2021 à 05:39 Alors qu’on attend ce mardi les résultats d’une étude sur les effets du couvre-feu, Emmanuel Macron temporise avant le Conseil de défense de mercredi. D’après les informations de RTL, la pression des scientifiques l’agace au plus haut point. En résumé, plus les blouses blanches répètent à Emmanuel Macron qu’il faut reconfiner, moins le président de la République a envie de le faire. "Il est agacé par les spécialistes qui n’ont que ça à proposer", raconte un proche. Le chef de l'État en aurait assez de les voir défiler sur les plateaux de télévision, mettre la pression sur l’exécutif. Leurs propos sont scientifiques mais sa décision est aussi politique, économique et social. "Il connaît le vrai prix d’un confinement et ce prix est exorbitant", traduit un intime. Alors pour l’instant, à ses yeux, il est urgent d’attendre. Le chef de l’État veut encore croire que le couvre-feu à 18h, déjà très contraignant pour les Français, peut suffire. Il aura des chiffres en fin de semaine et saura aussi grâce à une nouvelle étude, si les variants du virus ont beaucoup progressé dans le pays. Un Conseil de défense sanitaire est prévu mercredi, mais rien de majeur n'y sera tranché. Si besoin, un autre sera organisé samedi ou dimanche. Oui, le troisième confinement aura bien lieu, mais chaque jour gagné compte pour retarder un peu l’inévitable. À écouter également dans ce journal Vaccin - L'Institut Pasteur arrête le développement de son principal projet de vaccin contre la Covid-19. Les premiers essais ont montré qu'il était moins efficace qu'espéré. Pasteur a précisé qu'il poursuivait ses travaux sur d'autres projets de vaccin contre la Covid-19, à un stade toutefois préliminaire. Cinéma - Luc Besson a été placé sous le statut de témoin assisté lundi 25 janvier, à l'issue de son audition par un juge d'instruction. Le cinéaste et producteur a été entendu dans le cadre des accusations de viol par la comédienne belgo-néerlandaise Sand Van Roy. Culture - Le Centre Pompidou fermera ses portes de 2023 à 2027, a annoncé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. Le musée national d'art moderne fera l'objet d'une modernisation et d'un désamiantage intégral.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/les-infos-de-5h-coronavirus-emmanuel-macron-agace-par-l-idee-d-un-reconfinement-7800960915
['politique']
Covid-19 : à Madrid, la difficulté de fermer la capitale espagnole
Les restrictions aux commerces et à la liberté de mouvement, appliquées depuis quinze jours aux quartiers populaires du sud de la ville, ont été étendues, depuis vendredi, à la totalité de ses 3 millions d’habitants.
Devant un magasin fermé, dans le quartier de Vallecas à Madrid, le 17 septembre. GABRIEL BOUYS / AFP Les tableaux de Goya et de Velazquez, et les autres trésors du Musée du Prado ne voient passer que de rares badauds. La gare d’Atocha est quasiment déserte. Trois barques à peine naviguent sur l’étang du parc du Retiro , malgré le soleil de cet après-midi du samedi 3 octobre. Les terrasses de la ville, elles, font grise mine. On ne compte plus les boutiques aux stores obstinément baissés. Et la folle nuit madrilène s’est éteinte. De nouveau. « La santé est le plus important », résume fataliste, Monica Fajardo, 57 ans, qui se promène seule dans les allées arborées du parc du Retiro, après avoir dû annuler son week-end à Guadarrama, chez des amis, dans les montagnes de Madrid. La veille, vendredi, à 22 heures, la capitale espagnole a été entièrement bouclée pour freiner l’expansion de l’épidémie de Covid-19. Les restrictions aux commerces et à la liberté de mouvement, appliquées depuis quinze jours aux quartiers populaires du sud de la ville, ont ainsi été étendues à la totalité de ses 3 millions d’habitants. Il n’est en théorie possible d’entrer dans Madrid que pour travailler, aller chez le médecin ou à l’école et pour des cas de force majeure. En théorie, seulement, car les liaisons aériennes et ferroviaires ne sont pas restreintes et les routes d’accès à la capitale ne sont soumises qu’à de rares contrôles policiers, impuissants face au flux de circulation d’une ville dense et peuplée. De plus, tant que l’ordre de confinement n’est pas approuvé par la justice, aucune amende ne peut être infligée Les nouvelles mesures critiquées Manifestation contre les mesures prises par le gouvernement pour contrôler la propagation du virus, le 4 octobre à Madrid. JAVIER BARBANCHO / REUTERS « Tout cela est absurde », explose le réceptionniste d’un hôtel branché, situé aux abords de la Gran Via, artère principale de Madrid, tout en expliquant que les touristes étrangers restent les bienvenus. « Les gens du reste de l’Espagne et même de la banlieue ne peuvent pas venir, mais si vous prenez un vol international, il n’y a aucun problème, il suffit de dire que vous logez à l’hôtel », ajoute-t-il, démoralisé par le manque de clients. Il n’est pas le seul à critiquer les nouvelles mesures imposées par le gouvernement socialiste après des jours de bagarre avec la région autonome de Madrid, aux mains du Parti populaire PP, droite . Celle-ci a déposé un recours devant l’Audience nationale, la haute cour espagnole, considérant les restrictions « disproportionnées » et « néfastes pour l’économie ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : l’Espagne, pays le plus touché d’Europe par la seconde vague Pour faire plier la région, le ministère espagnol de la santé a publié un protocole basé sur trois critères clairs : au-delà de 500 cas de Covid-19 diagnostiqués pour 100 000 habitants durant les quatorze derniers jours, d’un taux de positivité des tests de plus de 10 et d’un taux d’occupation hospitalière de plus de 35 , une commune doit être isolée. Il vous reste 44.16 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/05/covid-19-a-madrid-la-difficulte-de-fermer-la-capitale-espagnole_6054751_3244.html
['environnement']
2 040 décès en 2020 : la menace croissante des armes à feu en Turquie
"Même l’épidémie de Covid-19 n’a pas pu arrêter la violence". C’est le constat établi par la Fondation Umut, qui fait de la violence et des armes son combat quotidien. Son dernier rapport...
"Même l’épidémie de Covid-19 n’a pas pu arrêter la violence". C’est le constat établi par la Fondation Umut "Espoir" , qui fait de la violence et des armes son combat quotidien. Son dernier rapport sur la violence par arme en Turquie en 2020 est édifiant, et souligne le vrai débat de société qu’est "l’armement des civils" dans le pays, alors que la violence armée a augmenté de 69 sur les 5 dernières années. Il y a eu en 2020, 3 682 cas de violence par arme rapportés par la presse , c’est-à-dire 59 cas de plus qu’en 2019 3623 . En tout, 2040 personnes sont décédées par arme à feu une moyenne de plus de 5,5 personnes par jour . 85 des 3682 cas de violences armées rapportés en 2020 ont été commis par une arme à feu. Parmi les cas de violence avec arme à feu : 1303 cas ont été commis avec fusil, 1825 avec pistolet, et 15 des violences armées 554 cas ont été commises avec des outils qui coupent ou transpercent. Le rapport souligne que tout le pays est touché. La région de Marmara arrive en tête, ce qui s’explique par sa haute densité de population ; plus inquiétant : une augmentation significative pour la région de l’Anatolie centrale. Voici ci-dessous les dix provinces qui rapportent le plus de cas de violences en 2020, ainsi que leur nombre de décès et de blessés : Istanbul : 441 cas ; 205 morts, 478 blessés, Samsun : 187 cas ; 59 morts, 163 blessés, Adana : 182 cas ; 79 morts, 182 blessés, Izmir : 173 cas ; 111 morts, 145 blessés, Bursa : 153 cas ; 76 morts, 139 blessés, Konya : 139 cas ; 84 morts, 146 blessés, Antalya : 137 cas ; 74 morts, 114 blessés, Kocaeli : 123 cas ; 58 morts, 93 blessés, Ankara : 119 cas ; 63 morts, 94 blessés, Sakarya : 106 cas ; 48 morts, 102 blessés. Pour retrouver le détail des 81 provinces turques : cliquez-ici Avec ce rapport, la Fondation Umut pointe les nécessités de prévenir la détention du port d'arme par les civils, dans le but de diminuer les tragédies : "Faire en sorte que chaque individu puisse vivre dans la paix et la sécurité, à la maison, à l’école, dans le trafic, dans tous les espaces de vie , il faut absolument empêcher l’utilisation des armes à feu dans les domaines de la vie quotidienne tels que les mariages, les départs au service militaire, les célébrations en général". > Armement des civils / citoyens en Turquie L’armement des civils est un vrai débat de société en Turquie, notamment depuis la tentative de coup d’état de 2016, suite à laquelle de nombreux citoyens ont décidé de s’armer. Il est relativement aisé d’obtenir une autorisation pour le port d’arme. La demande s’effectue auprès de la préfecture de police, la licence est obtenue pour cinq ans, à renouveler. La licence disponible pour les civils sous-entend une détention de l’arme à domicile ou sur le lieu de travail. Pour l’obtenir, il faut être âgé de 21 ans, avoir un casier judiciaire vierge et un rapport médical. Le prix de cette licence en 2019 était d’environ 1 800TL. Quant aux chiffres sur la détention d’arme par les civils en Turquie, il est difficile voire impossible d'en trouver des officiels et récents, sachant que des millions d’armes illicites sont en circulation. La Fondation Umut annonçait environ 25 millions d’armes de civils en circulation en septembre 2016, alors que le site GunPolicy.org en répertoriait 13 249 000 en 2017 licites et illicites , contre 9 000 000 en 2007.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/istanbul/2-040-deces-en-2020-la-menace-croissante-des-armes-feu-en-turquie-296637
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Covid-19 : combien de personnes âgées n'ont encore reçu aucune dose ?
Plus de 6,7 millions de Français n'ont toujours pas reçu la moindre dose de vaccin dans le pays. Parmi eux, quelque 500.000 personnes de plus de 80 ans, pourtant vulnérables face au Covid-19.. Santé : video, Covid-19 : combien de personnes âgées n'ont encore reçu aucune dose ?.
Covid-19 : combien de personnes âgées n'ont encore reçu aucune dose ? VACCINATION - Plus de 6,7 millions de Français n'ont toujours pas reçu la moindre dose de vaccin dans le pays. Parmi eux, quelque 500.000 personnes de plus de 80 ans, pourtant vulnérables face au Covid-19. Il n'y a pas que la troisième dose dans la campagne de vaccination. Ce mardi 9 novembre au soir, au cours de son allocution à 20h à suivre sur TF1 et LCI , le président de la République, Emmanuel Macron, doit annoncer des mesures pour améliorer la couverture de la dose de rappel pour le public éligible. Mais le chef de l'État n'oubliera pas d'inciter à la vaccination les millions de Français n'ayant toujours pas reçu la moindre injection. Selon les données du ministère de la Santé arrêtées au 7 novembre, ils sont 6,7 millions dans le pays. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a pourtant multiplié les messages d'incitation à la vaccination, en rassurant d'abord sur l'absence d'effets secondaires graves, puis en vantant son efficacité face aux formes graves. Il est ensuite passé aux actes, en imposant le pass sanitaire pour accéder à de nombreux lieux fréquentés, puis en mettant fin au remboursement des tests pour les non-vaccinés . Un arsenal de mesures qui n'a pas convaincu les plus réfractaires... ou n'a pas touché les populations les plus isolées. Car outre les opposants à la vaccination, un public inquiète plus particulièrement les autorités : les personnes âgées. 1,3 million de plus de 65 ans non-vaccinés Toujours d'après le ministère de la Santé, 534.000 personnes de plus de 80 ans n'ont pas encore été vaccinées, en dépit de leur vulnérabilité face au Covid-19, soit 13 de la tranche d'âge. Plusieurs mesures ont été prises pour remédier à cette problématique, "le talon d'Achille de la France", selon le Pr Antoine Flahault. D'abord la vaccination à domicile, puis l'envoi de "convocations" avec des créneaux réservés dans des centres de vaccination grâce à des "bons de transport", et dernièrement le lancement d'un numéro vert dédié aux plus de 80 ans. Mais le rythme ne semble pas être reparti à la hausse. La semaine dernière, seules 0,1 des personnes de plus de 80 ans ont reçu leur première dose, indique le ministère à LCI. Le constat est similaire pour les tranches d'âge suivantes. 734.000 Français âgés de 65 à 79 ans ne sont pas vaccinés, ainsi qu'environ 1,1 million de 50 à 64 ans. Autant de personnes qui représentent un potentiel réservoir du virus, mais qui ne doivent pas faire oublier la large couverture vaccinale dans le pays : 89 des Français éligibles 12 ans et plus sont désormais vaccinés. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/avant-l-allocution-d-emmanuel-macron-covid-19-combien-de-personnes-agees-n-ont-encore-recu-aucune-dose-du-vaccin-contre-le-coronavirus-2201365.html
['santé']
Coronavirus : les maires de la Loire réclament l'installation d'un hôpital de campagne
Inquiets, les maires de la Loire réclament le renfort de l'armée pour faire face à l'afflux de patients atteints du Covid-19. Ils sont 21 à demander l'installation d'un hôpital de campagne.
À l'hôpital de Saint-Chamond Loire , l'inquiétude grandit dans le service de médecine, transformé en secteur Covid. Dans la vallée du Gier, au sud du département, 21 maires ont rédigé une lettre pour demander le renfort de l'armée. Hervé Reynaud, le maire de Saint-Chamond, est à l'origine de cet appel : il tire la sonnette d'alarme. "Nos hôpitaux maîtrisent la situation, mais ils sont au bout de ce qu'ils peuvent supporter, assure-t-il. Sur l'ensemble de la Loire, nous avons 536 hospitalisations et de nombreuses personnes en réanimation". L'armée se dit prête à intervenir À Mulhouse Haut-Rhin , au plus fort de la crise en mars dernier, un hôpital de campagne avait été installé. Cela représentait ainsi 30 lits de réanimation supplémentaires et une centaine de membres du personnel de santé des armées. Mais, actuellement, le gouvernement n'envisage pas de déployer de tels renforts dans la vallée du Gier, tandis que l'armée se dit prête à intervenir. Les autorités de santé locales estiment que la situation est pour le moment sous tension, avec les transferts de patients et la déprogrammation d'actes chirurgicaux non urgents. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-maires-de-la-loire-reclament-l-installation-d-un-hopital-decampagne_4155633.html
['santé']
Vaccin contre le coronavirus : "surbooking" dans 30 départements, annonce Véran
Certains centres de vaccination ont programmé plus de vaccinations qu'il n'y a de doses disponibles, explique Olivier Véran.
Publié le 21/01/2021 à 20:11 Une trentaine de départements fait face à une situation de "surbooking" dans certains centres de vaccination, a affirmé jeudi 21 janvier le ministre de la Santé Olivier Véran, pour qui certains "ont fait preuve de beaucoup d'enthousiasme". "Ce n'est pas parce que vous ouvrirez plus de centres que vous aurez plus de vaccins", a réaffirmé le ministre de la Santé devant la commission des lois du Sénat. Selon lui, il a fallu répartir les doses dans plus de centres. "Il y en a plus de 900", avait-il affirmé mardi sur France Inter. Accusé d'aller trop lentement par l'ensemble de l'opposition et de nombreuses voix dans le monde médical, le gouvernement a avancé la vaccination des plus de 75 ans en ville au 18 janvier, ce qui a provoqué une mobilisation à la hâte pour monter des centres. "Et donc cette re-répartition des vaccins qui avaient été provisionnés pour six centres par département dans une multitude de centres, peut entraîner des ... mécanismes de hoquet ... on compte environ 30 départements qui ont procédé à ce qu'on appelle du coup du 'surbooking', c'est-à-dire qu'ils se sont retrouvés avec un peu plus de créneaux qu'ils n'avaient de doses", a expliqué le ministre. Différer certaines vaccinations Selon Olivier Véran, "on a solutionné le problème" pour une "quinzaine de départements". Pour les autres, a-t-il poursuivi, "nous allons demander à ces départements de maintenir les créneaux de vaccination qui ont été ouverts." "Au pire dans les cas critiques, je pense à certains endroits de la région Hauts-de-France, nous demandons de différer d'une à deux semaines les vaccinations qui avaient été organisées mais de n'annuler personne, et donc d'utiliser par anticipation les doses en flux tendu qui auraient dû leur permettre de faire des primo-vaccinations en février", ajoute-t-il. "Si je résume, les centres qui ont fait preuve de beaucoup d'enthousiasme et qui vaccinent beaucoup plus que prévu en janvier n'auront pour seule vaccination en février que les rappels de vaccination la deuxième dose, NDLR et ne feront donc quasiment plus de primo-vaccination en février puisque l'augmentation des livraisons n'est pas linéaire et qu'elle se fait par paliers", a-t-il ajouté. 200.000 vaccinations en deux jours Mercredi soir, la direction générale de la Santé a fait état d'un bilan de près de 693.000 doses de vaccin déjà injectées sur près de 2 millions disponibles, soit une hausse de 200.000 piqûres en deux jours. Les autorités sont obligées de caler leur programme de vaccination en prévoyant que toute première dose injectée du vaccin Pfizer/BioNTech, le plus disponible pour l'instant, nécessite une seconde dose 28 jours plus tard 21 pour les résidents des Ehpad, les premiers ciblés par la campagne .
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/vaccin-contre-le-coronavirus-surbooking-dans-30-departements-annonce-veran-7800959407
['politique']
Covid : plus de la moitié des Européens sont désormais complètement vaccinés
Deux cents millions d'Européens ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 54,7 des personnes vivant dans l'Union. Plus de deux tiers des adultes ont déjà reçu leur première dose, alors que la Commission européenne a fixé un objectif de 70 d'adultes vaccinés cet été.
Par Les Echos Publié le 22 juil. 2021 à 17:00 Mis à jour le 22 juil. 2021 à 17:08 C'est un seuil symbolique qui vient d'être franchi ce jeudi sur le Vieux continent, même s'il est encore insuffisant pour prétendre à éradiquer l'épidémie. « Jusqu'à aujourd'hui il y a eu 200 millions de personnes qui sont vaccinées complètement dans l'Union européenne », a déclaré une porte-parole de la Commission européenne, Dana Spinant, lors d'un point de presse. 54,7 des adultes européens sont ainsi désormais immunisés contre le Covid-19, qu'ils aient reçu une dose de vaccin après une infection, une dose de vaccin Janssen ou deux doses d'un autre vaccin. « Nous avons 68,4 des adultes dans l'Union européenne qui ont déjà eu leur première dose », a poursuivi la porte-parole, qui s'est réjouie de ces « progrès très tangibles ». Le retard de l'Europe résorbé « Nous sommes maintenant parmi les régions du monde qui ont vacciné le plus. Mais il est important que ces progrès soient répartis de manière plus équilibrée pour qu'il n'y ait pas des îlots où le virus puisse se propager et muter », a-t-elle ajouté. Si l'on en croit le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC , le taux d'adultes ayant reçu au moins une dose de vaccin oscille entre plus de 80 à Malte, aux Pays-Bas, en Belgique ou encore au Danemark, à moins de 50 pour plusieurs pays de l'est de l'Europe. La France se situe dans la moyenne des pays de l'UE, avec 70,9 des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 de sa population complètement vaccinées. Selon le Premier ministre Jean Castex, l'objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d'ici à la fin du mois de juillet. Selon des données officielles compilées par l'AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l'Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 des Américains . Lire aussi : En France, 5 millions de malades chroniques à risque ne sont toujours pas vaccinés La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait annoncé le 10 juillet que l'Union disposait de suffisamment de doses pour vacciner « au moins 70 de la population adulte ce mois-ci ». Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, s'est félicité sur Twitter que l'Union Européenne y parvienne en exportant la moitié de sa production à plus de 100 pays. Avec AFP
lesechos.fr
https://www.lesechos.fr/monde/europe/covid-plus-de-la-moitie-des-europeens-sont-desormais-completement-vaccines-1334120
['international']
"La situation est ingérable" : pourquoi l'Éducation nationale est à court d'enseignants remplaçants
Dans les écoles, l'épidémie de Covid-19 provoque une situation intenable pour le personnel de l'Éducation nationale. Tandis que les contaminations se multiplient, touchant donc les enseignants et les contraignant à s'arrêter, le vivier de remplaçants est à sec.
L'Éducation nationale est au bord de l'implosion. Ses coutures, déjà fragiles hors temps de pandémie, s'étirent, craquent. Les chiffres du ministère, communiqués à l'occasion de son dernier point de situation vendredi 26 mars, sont éloquents. Sur tout le territoire national, 3 256 classes ont été fermées, 21 183 élèves ont été testés positifs, mais surtout 2 515 membres du personnel. Et, bien que non comptabilisés, les cas contacts suivent le même mouvement à en croire les remontées de terrain des différents syndicats. Une situation qui provoque arrêts de travail sur arrêts de travail du côté des enseignants. Problème : le vivier des remplaçants est à sec. Menaçant ainsi la capacité des établissements d'accueillir son public. Cette pénurie de remplaçants touche tous les territoires. Plus particulièrement les zones très denses qui sont aussi celles plus touchées par l'épidémie. Dans le Nord, par exemple, le co-secrétaire du Snuipp-FSU, Alain Talleu, interrogé par Libération, rapporte que 450 remplacements n'ont pu être effectués faute de ressources alors que le vivier compte habituellement entre 1 200 et 1 500 professeurs Autant de personnel d'ores et déjà mobilisé sur le terrain pour pallier les absences. Tout va très bien, selon le ministre Dans le Rhône, selon Le Figaro, le nombre de classes sans enseignant est passé de 150 il y a dix jours à 300 aujourd’hui. Du côté du département de l'Ain, où 35 classes sont dans ce cas, le Snudi-FO 01 exige de faire appel aux professeurs stagiaires de la liste complémentaire du concours de recrutement de professeurs des écoles En banlieue parisienne, les écoles de Saint-Denis Seine-Saint-Denis s'inquiètent de devoir rester ouvertes sans enseignant ou presque, rapporte France 3 Une situation qui dure depuis de longues semaines selon les syndicats. Qu'importe, à en croire Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, tout va bien ou presque. Interrogé à ce propos à l'antenne de RMC le 19 mars, il affirme que 94 des absences sont remplacées grâce aux près de 25 000 enseignants affectés en brigade de remplacement sur tout le territoire. "Il y a évidemment parfois des difficultés de remplacement mais qui sont, je dirais, un moindre mal. On peut toujours me citer un dysfonctionnement ci et là, ça peut toujours exister. Mais globalement, l’école de la République fonctionne en ce moment". Une profession qui n'attire plus Pourtant, même du côté des fervents défenseurs de l'ouverture des établissements, le ton change face à cette situation ubuesque et jamais vue. C'est notamment le cas de Laurent Hoefman, président du syndicat national des écoles SNE , qui a toujours milité pour que les établissements assurent leur mission de service public, surtout en ces temps troublés. "On était favorable au maintien des cours, concède-t-il. Mais depuis quelques semaines, les conditions font que ça n'est plus possible. La situation est intenable, ingérable. Si on est obligés d'accueillir sans enseignant, donc de surcharger des classes pour les accueillir malgré tout, on va favoriser la propagation du virus. Le ministre dit qu'il ne faut pas fermer. C'est très bien d'avoir une volonté politique, mais ça ne doit pas devenir une obstination qui masque la réalité. D’autant plus que l'école est une immense source de propagation aujourd'hui ". Une pénurie de remplaçants que Laurent Hoefman explique par trois éléments. D'abord, depuis le début de la pandémie, des enseignants jugés "vulnérables" avec des "pathologies particulières" ont été placés en arrêt de travail par une dérogation spéciale d'absence pour leur éviter tout risque. "Les remplaçants habituels ont été affectés sur leurs classes et cela a quasiment épuisé le vivier très tôt", précise-t-il. Ensuite, bien sûr, les tests positifs bien plus nombreux actuellement et donc les cas contacts, multiplient les classes sans tête. Enfin, raison plus lointaine cette fois, malgré le recrutement annoncé en décembre 2020 de 6 000 contractuels pour combler les absences, "très peu de postes ont été pourvus", selon le président du SNE. "Soit les gens n'ont pas le profil, soit il n'y a pas de candidat, se désole-t-il. Ça rejoint un autre problème : l'attractivité du métier. Plus personne ne veut faire ce métier trop mal reconnu ". Pour preuve, en 2020, dans le premier degré, le concours de recrutement de professeurs des écoles CRPE a enregistré une baisse des inscrits d’un peu plus de 3 . Des réponses d'urgence Face à cette situation, le ministère tente de répondre à l'urgence "en demandant à ceux qui travaillent à temps partiel s'ils veulent bien travailler à temps complet, ou en exigeant des professeurs déchargés pour diverses raisons d'y renoncer temporairement, ou encore en sollicitant les personnels du Rased Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, N.D.L.R. ou de classes dédoublées pour qu'ils reprennent une classe entière", rapporte le syndicaliste. Des solutions de court terme qui ne peuvent régler le problème durablement. "Surtout actuellement où il y a deux injonctions contradictoires, décrit une enseignante des Hauts-de-Seine. On doit accueillir les élèves et on ne doit pas brasser les groupes. Sauf que les absences s'enchaînent alors comment fait-on ? Nous sommes obligés de briser les règles du protocole, de mélanger des élèves qui ne devraient pas se croiser, de surcharger des classes Tout cela en oubliant la pédagogie. Nous essayons simplement de faire entrer des carrés dans des ronds". LIRE AUSSI :Cas contacts tus, menaces, intimidations Quand le PasDeVague des enseignants rencontre le Covid
marianne.net
https://www.marianne.net/societe/education/la-situation-est-ingerable-pourquoi-leducation-nationale-est-a-court-denseignants-remplacants
['société']
Covid-19 : le laboratoire Eli Lilly suspend l'essai d'un traitement à base d'anticorps
Le comité de surveillance sanitaire a demandé au laboratoire américain de suspendre les essais de son traitement à base d'anticorps. Une médicament similaire à celui injecté à Donald Trump.
Publié le 14/10/2020 à 00:25 C'est l'un des traitements mis en place et testés afin de soigner la Covid-19 qui vient d'être suspendu aux États-Unis. Développé par le groupe pharmaceutique Ely Lilly, l'essai ACTIV-3 est en suspens pour des raisons de sécurité qui n'ont pas été dévoilées par les responsables de la firme américaine. "Nous savons que, par précaution, le comité indépendant de surveillance sanitaire de l'essai ACTIV-3 a recommandé une pause dans les recrutements", a déclaré un porte-parole à l'AFP, en parlant d'un essai portant sur des malades de la Covid-19 hospitalisés. "Lilly soutient la décision du comité indépendant de garantir avec prudence la sécurité des patients participant à l'essai." Le traitement testé consiste à injecter par intraveineuse des anticorps de synthèse aux personnes infectées par le coronavirus. Les anticorps sont spécifiquement fabriqués pour neutraliser le virus Sars-Cov2 responsable de la Covid-19, et remplacent de facto le système immunitaire. C'est un traitement similaire qui a été administré à Donald Trump lors de son hospitalisation. Des traitements pas encore autorisés Le président des États-Unis avait reçu un traitement fabriqué par la société Regeneron, et s'était montré dithyrambique concernant ses effets, et avait vanté son efficacité. Il était allé, à sa sortie d'hôpital, jusqu'à promettre de l'autoriser pour l'ensemble des malades et de le distribuer gratuitement. Les deux sociétés ont demandé la semaine dernière à l'Agence américaine des médicaments FDA une autorisation en urgence de leurs traitements, mais la FDA doit d'abord vérifier leur sécurité et l'éventualité d'effets secondaires graves. Le communiqué d'Eli Lilly n'a pas indiqué si les autres essais testant en ce moment les anticorps de synthèse étaient également suspendus, et l'AFP a demandé une clarification.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/covid-19-le-laboratoire-eli-lilly-suspend-l-essai-d-un-traitement-a-base-d-anticorps-7800903309
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Aux États-Unis, les tentatives de suicide des adolescentes ont explosé pendant la pandémie
Une étude révèle qu'elles ont augmenté de plus de 50 chez les jeunes filles durant la crise du Covid. Les tentatives de suicide chez les jeunes américaines ont nettement augmenté pendant la pandémie de Covid-19. La situation s'est particulièrement aggravée lors de la deuxième...
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur New York Post, USA Today Les tentatives de suicide chez les jeunes américaines ont nettement augmenté pendant la pandémie de Covid-19. La situation s'est particulièrement aggravée lors de la deuxième vague, selon une nouvelle étude du Centers for Disease Control and Prevention CDC , publiée vendredi. Les visites aux urgences pour des tentatives de suicide avaient d'abord diminué pour les 12-25 ans en mars et avril 2020, au début des premières mesures de confinement aux États-Unis. Mais à partir de mai, les chiffres ont augmenté. Ainsi, chez les 18-25 ans, le nombre de visites aux urgences pour des tentatives de suicide présumées a d'abord baissé de 16,8 au printemps 2020, avant de de repartir à la hausse et d'être finalement plus élevé qu'en 2019, révèle l'étude du CDC. Mais l'évolution la plus inquiétante concerne les jeunes filles entre 12 et 17 ans, rapporte le New York Post. Le nombre moyen de visites aux urgences, sur une période d'un mois au cours de l'été 2020, était 26,2 plus élevé qu'à la même époque en 2019. À l'hiver 2021, les visites pour des tentatives de suicide présumées avaient bondi de 50,6 . L'écart avec les garçons est très marqué: chez eux, le nombre de visites a augmenté de 3,7 . Anxiété accrue et manque de lien social Comment expliquer une telle différence entre les filles et les garçons? Les femmes sont plus suceptibles de signaler une tentative de suicide ou des actes d'auto-mutilation que les hommes, a expliqué le Dr Neha Chaudhary, pédopsychiatre au Massachusetts General Hosipital et à la Harvard Medical School. Les jeunes femmes présentaient d'ailleurs des taux de visites aux urgences plus forts et en augmentation par rapport aux garçons, ajoute USA Today. D'après cette étude, le risque serait plus élevé chez les jeunes car ils ont pu être durement touchés par les mesures sanitaires, en témoigne le manque de liens avec l'école, les enseignants et leurs camarades. S'ajoute à cela une anxiété accrue concernant la santé de leur famille et les préoccupations économiques. «Les résultats de l'étude suggèrent une détresse plus sévère chez les jeunes femmes que ce qui avait été identifié dans les rapports précédents, ce qui renforce la nécessité d'y accorder plus d'attention et de faire plus de prévention chez cette population», a déclaré le CDC. À lire aussi Quand le cannabis des ados n'a plus rien de récréatif Cette hausse peut également s'expliquer par le fait que les parents ont passé plus de temps avec leurs enfants: certains ont pu prendre conscience de pensées et comportements suicidaires et ont donc été plus enclins à emmener leurs ados chercher de l'aide. Le CDC a précisé que la hausse des tentatives de suicide pendant la crise sanitaire ne signifie pas que les morts par suicide ont augmenté. D'ailleurs, les données provisoires sur la mortalité ont montré une diminution globale du taux de suicide entre l'automne 2019 et l'automne 2020, note le rapport.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/210776/tentatives-suicide-adolescentes-etats-unis-exploser-pandemie
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R effectif de la Covid-19 : les régions où l'épidémie repart, notre carte de France
L’indicateur qui mesure le nombre de personnes qui peuvent être contaminées par un cas positif au coronavirus est supérieur à 1 en France métropolitaine dans 8 régions, et un département d’outre-mer.,
Allons-nous tout droit vers une troisième vague après les fêtes ? Voilà le scénario redouté aussi bien par les autorités que par la communauté scientifique alors qu’environ 750.000 Français s’apprêtent à voyager en train ce week-end pour les vacances de Noël. Et pour cause, le dernier bilan épidémiologique de Santé publique France confirme que l’épidémie de Covid-19 est bel et bien repartie à la hausse. L’objectif des 5.000 nouveaux cas positifs par jour fixé par le président de la République Emmanuel Macron continue de s’éloigner puisqu’on recense en moyenne 12.764 contaminations journalières sur les sept derniers jours. Entre le 5 et le 12 décembre, le taux de reproduction national a bondi de 0,83 à 1,03, ce qui signifie que le Sars-CoV-2 regagne du terrain. Pour rappel, cet indicateur mesure le nombre de personnes qui peuvent être contaminées par un cas positif au coronavirus. Lorsqu’il est supérieur à 1, l’épidémie repart, s’il est inférieur à 1, elle régresse. En tout, le R effectif a franchi ce seuil dans huit régions de France métropolitaine ainsi qu’en Guyane 1,38 . Voici la carte des régions où l’épidémie de Covid-19 est repartie. >> Si la carte s'affiche mal, cliquez ici. Une France coupée en deux À moins de dix jours de Noël, la France est divisée en deux catégories : la partie nord du pays où l’épidémie est repartie, et la partie sud qui résiste, malgré des taux de reproduction se rapprochant dangereusement du seuil. C’est dans le Grand Est, région déjà très touchée par la première vague au printemps, que l’on enregistre le taux de reproduction le plus élevé : 1,18, soit 0,25 point de plus par rapport à la semaine précédente. En tout, selon Santé publique France, six régions affichent un R effectif significativement supérieur à 1, dont le Grand Est, mais aussi la Bourgogne-Franche-Comté 1,09 , le Centre-Val de Loire 1,05 , les Pays de la Loire 1,05 , la Normandie 1,04 et l’ le-de-France 1,04 . L’indicateur est aussi supérieur à 1 en Bretagne 1,04 et dans les Hauts-de-France 1,01 , mais de façon non significative, estime l’organisme public. L’intervalle de confiance à 95 se situe en effet entre 0,99 et 1,09 pour la Bretagne, et entre 0,99 et 1,04 pour les Hauts-de-France. >> À lire aussi - Covid-19 : devez-vous faire un test pour Noël ? Et si oui, quand ? À l'inverse, la partie sud de l’Hexagone échappe - mais de justesse - au franchissement du seuil de 1 au-delà duquel on considère que l’épidémie repart de plus belle. On relève des taux de reproduction de 0,96 en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie, 0,98 en Nouvelle-Aquitaine, et 0,99 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Seule la Corse est restée stable par rapport au précédent pointage hebdomadaire avec un R effectif de 0,79, donc un peu plus largement inférieur à 1. Si la dynamique se poursuit, on peut cependant s’attendre à ce que ces territoires franchissent à leur tour le seuil, sauf si le couvre-feu instauré depuis le 15 décembre produit les effets espérés pour freiner la propagation du virus pendant les fêtes de fin d’année. En France ultramarine, seule la Guyane est dans le rouge avec un taux de reproduction s’élevant à 1,38. Les autres départements d’outre-mer affichent quant à eux des R effectifs inférieurs à ceux relevés en métropole : 0,77 en Guadeloupe, 0,81 en Martinique, ainsi que 0,85 à La Réunion. Aucune estimation n’est disponible pour Mayotte en raison d’un nombre de cas insuffisants sur les sept derniers jours , indique Santé publique France. >> À lire aussi - AstraZeneca, Janssen, Curevac... le calendrier des prochains vaccins contre la Covid-19 Attention, comme pour les autres indicateurs épidémiologiques tels que le taux de positivité et le taux d’incidence, les valeurs du taux de reproduction sont tributaires du nombre de tests réalisés - le taux de dépistage est d’ailleurs en hausse de 14 par rapport à la semaine précédente, passant de 1699 à 1933 personnes testées pour 100.000 habitants. C’est-à-dire que les résultats présentés par Santé publique France reposent sur des cas que l’on connaît, alors que les épidémiologistes estiment que beaucoup d’asymptomatiques ne sont à ce jour pas détectés, faute d’un dépistage massif.
capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/r-effectif-de-la-covid-19-les-regions-ou-lepidemie-repart-notre-carte-de-france-1389055
['économie/finance', 'politique']
Gestion de la crise du Covid-19 : perquisitions chez Olivier Véran, Jérôme Salomon, Edouard Philippe et Agnès Buzyn
Ces perquisitions ont eu lieu jeudi matin, dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par les autorités politiques et sanitaires.
Ces perquisitions ont eu lieu jeudi matin, dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par les autorités politiques et sanitaires. Des perquisitions ont été menées, jeudi 15 octobre, chez le ministre de la Santé Olivier Véran, le directeur général de la santé Jérôme Salomon, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, selon le ministère de la Santé et les informations de franceinfo. Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre de l'enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par les autorités politiques et sanitaires. Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre de l'information judiciaire ouverte début juillet par la Cour de justice de la République pour leur gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. Quelque 90 plaintes avaient été déposées contre des membres du gouvernement, mettant en cause leur prise en charge de l'épidémie en France. Mais seulement neuf plaintes avaient été jugées recevables. Ces opérations de perquisitions se sont déroulées "sans difficulté", selon le ministère de la Santé.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/perquisitions-chez-olivier-veran-jerome-salomon-edouard-philippe-et-agnes-buzyn-dans-le-cadre-d-une-enquete-sur-la-gestion-de-la-crise-du-covid-19_4142417.html
['santé']
La livre Sterling cale, l’UE vise le vaccin AstraZeneca : le conseil Bourse du jour
Le conflit entourant les expéditions de vaccins anti-Covid-19 d'AstraZeneca et les craintes d’une nouvelle vague de coronavirus au Royaume-Uni pèsent sur la livre Sterling, qui risque de se retourner à
La livre Sterling perd de sa superbe. La devise britannique GBP , dopée depuis plusieurs semaines par l’efficacité de la campagne de vaccination au Royaume-Uni très en avance sur l’Union européenne en la matière , qui laisse espérer un prochain rebond de l’économie britannique, a glissé de 0,5 aujourd’hui face au dollar, tombant à son plus bas niveau depuis début février. Le conflit actuel autour des expéditions d'AstraZeneca est sans aucun doute une source d'inquiétude, tout comme les commentaires de Boris Johnson, lundi, selon lesquels la troisième vague européenne risquait de s'échouer sur les côtes britanniques , relève Augustin Doittau, analyste et fx dealer chez Ebury France. L’UE "adoptera une révision du mécanisme de transparence et d'autorisation des exportations" de vaccins, a indiqué un porte-parole de la Commission européenne, rapporte ce mardi après-midi l’AFP. Ce durcissement du contrôle des exportations de vaccins anti-Covid-19 devrait cibler AstraZeneca et alimente les tensions avec le Royaume-Uni. L'UE a exporté quelque 10 millions de doses, tous vaccins confondus, vers le Royaume-Uni entre le 1er février et mi-mars, mais à l'inverse, elle n'a reçu aucune dose produite sur le sol britannique, rapporte l’AFP. Et ce, alors que le contrat signé par AstraZeneca prévoyait la livraison de doses produites dans deux usines au Royaume-Uni. >> A lire aussi - AstraZeneca : risques de poursuites de l’UE, qui dénonce des coups de canif dans le contrat ! La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a menacé samedi de bloquer les exportations d'AstraZeneca si l'UE ne recevait pas d'abord les approvisionnements promis. "Les doses manquantes d'AstraZeneca ont généré un grave problème ... . La Commission ne va pas rester spectatrice ... , nous allons agir", a affirmé devant les eurodéputés Sandra Gallina, directrice générale de la Santé à la Commission. >> A lire aussi - Vaccin Covid-19 d’AstraZeneca : ce qu’il faut savoir Que dit l’analyse technique ? La livre Sterling, qui avait réussi ces derniers mois à se maintenir au-dessus de sa moyenne mobile à 50 jours face au dollar, vient de rompre ce support ascendant et teste maintenant le support de 1,3750-1,3780 dollar. >> Notre service - Comparateur de devises A la baisse, le GBP trouverait un important soutien vers 1,3480-1,3520. >> Rejoignez le Club Capital des Boursicoteurs sur Facebook cliquez sur l'image
capital.fr
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['économie/finance']
Covid: La fermeture des salles de sport suspendue à Rennes par la justice
Puisqu'aucun foyer de contamination n'a été détecté dans une salle de sport, le tribunal administratif a estimé qu'elles "ne pouvaient pas être regardées comme des lieux de propagation active du coronavirus".
Eric Gaillard / Reuters À Rennes, le tribunal administratif a suspendu l'arrêté préfectoral imposant la fermeture des salles de sport en raison de l'épidémie de coronavirus photo d'illustration prise à Nice le 3 juin 2020 . CORONAVIRUS - Les salles de sport de Rennes ont obtenu ce jeudi 1er octobre gain de cause devant le tribunal administratif qui a suspendu la fermeture de ces établissements, mesure prise par arrêté préfectoral. Le juge des référés a ordonné la suspension de l’exécution de l’article 4 de l’arrêté de la préfète d’Ille-et-Vilaine qui prévoyait d’interdire l’accueil du public dans les salles de sports et gymnases situés sur le territoire de Rennes Métropole jusqu’au 10 octobre 2020. À Rennes, la requête des gérants de salles de sports qui contestaient un arrêté préfectoral du 25 septembre, a été suivie par le tribunal administratif contrairement à un premier revers à Bordeaux et à Nice ce mercredi. Les salles de sport et de fitness avaient perdu mercredi à Bordeaux le premier de la quinzaine de procès qu’elles ont lancés dans toute la France contre leur fermeture pour quinze jours dans les métropoles, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus. Même décision à Lille où le tribunal administratif a maintenu la fermeture des salles de sports dans la métropole lilloise ordonnée par la préfecture depuis le 25 septembre, rejetant la demande de syndicats professionnels, a indiqué jeudi la préfecture. Une mesure pas nécessaire ni adaptée À Rennes Métropole, le taux d’incidence du Covid-10 est de 155,56 cas pour 100.000 habitants, a indiqué ce jeudi l’Agence régionale de santé ARS . À Bordeaux, ce taux est de 140 pour 100.000 habitants sur Bordeaux, contre 170 il y a deux semaines. La liste exhaustive des foyers de contamination recensés en Bretagne au 11 septembre 2020, en cours d’investigation ou maîtrisés, ne comporte aucun établissement de cette catégorie , note le juge des référés dans son ordonnance qui souligne que l’interdiction porte une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière, déjà impactée sic par la fermeture imposée durant le confinement . Il a estimé qu’ en l’état des données et informations soumises au tribunal, les salles privées de sport ne pouvaient pas être regardées comme des lieux de propagation active du virus Covid-19 . Il a ajouté que la mesure n’était pas nécessaire et adaptée aux buts poursuivis de lutte contre le virus. À voir également sur le HuffPost: À Marseille, pourquoi l’exécutif ne veut pas accorder de sursis
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-fermeture-salles-de-sport-rennes-justice_fr_5f758c75c5b6374c55894d12?utm_hp_ref=fr-homepage
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L'infection au variant britannique se traduit-elle par une charge virale plus élevée ?
Comme nous le savons, depuis le 14 décembre, un nouveau variant du SARS-CoV-2, nommé VUI-202012/01, est surveillé de près par les autorités sanitaires. Pourtant, on ne sait pas encore si des...
Comme nous le savons, depuis le 14 décembre, un nouveau variant du SARS-CoV-2, nommé VUI-202012/01, est surveillé de près par les autorités sanitaires. Pourtant, on ne sait pas encore si des effets décelables cliniquement seront causés par cette mutation. Néanmoins, étant donné la vitesse à laquelle il s'est répandu dans le sud de la Grande-Bretagne, les premières hypothèses penchent pour une contagiosité plus élevée. Une mise à jour des premières analyses, qui ne sont pas encore publiées dans la littérature scientifique, suggère que l'infection à ce variant se traduirait par une charge virale plus élevée et une infection moins symptomatique. Pour autant, des facteurs de confusion subsistent pour pouvoir tirer des conclusions péremptoires. En effet, les auteurs restent extrêmement prudents dans leur rapport en précisant que d'autres facteurs pourraient expliquer la charge virale plus élevée chez les individus infectés par ce variant, notamment le caractère récent de la contamination on sait que la charge virale est plus élevée au début de l'infection , ou la circulation démographique particulière du variant chez des populations sujettes à avoir des charges virales plus élevées que la norme connue jusqu'à présent. Par conséquent, en l'absence de données démographiques concernant les individus infectés, les scientifiques sont incapables de valider ou d'infirmer leur hypothèse sur la charge virale et donc la connexion mécaniste logique avec la contagiosité.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/pandemie-infection-variant-britannique-traduit-elle-charge-virale-plus-elevee-3693/
['santé']
Les effets dévastateurs de la crise du COVID sur le patrimoine mondial
Une enquête de grande envergure menée par l’UNSECO alerte sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur plus de 1 000 biens classés au patrimoine mondial.
Au cours de l’année 2021, l’UNESCO a enquêté auprès des États, délégations, ministères et institutions afin de faire un bilan détaillé de la situation des sites classés au patrimoine mondial après une année marquée par la pandémie de coronavirus. Les conclusions exprimées par les autorités locales ne sont pas bonnes : de nombreuses personnes interrogées s’attendent à ce que les effets de la crise sur les biens du patrimoine mondial perdurent durant des mois, voire des années. « Au plus fort de la crise, d'après les réponses obtenues, 90 des biens du patrimoine mondial étaient fermés totalement ou partiellement » annonce l’enquête intitulée « Patrimoine mondial face à la pandémie de COVID-19 ». Actuellement, 1 121 biens sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco, répartis sur 167 États membres. La liste compte 869 biens culturels, 213 zones naturelles avec 53 biens en classés « en périls ». Tous présentent un caractère exceptionnel et appartiennent à l’héritage commun de l’humanité. La crise a eu des effets aussi bien négatifs que positifs sur les différents biens du patrimoine mondial. L'arrêt soudain des voyages et du tourisme a interrompu l'afflux de visiteurs et les recettes générées par le tourisme, qui dans certains cas constituent la principale source de revenus à-même de couvrir les frais de conservation et d'entretien, ainsi que les salaires. En revanche, l’arrêt total des activités aurait dans certains cas permis de réaliser des travaux de rénovation et de réduire la pression générée par les activités humaines sur certaines zones naturelles. De fait, durant la crise sanitaire, de nombreux gouvernements ont accordé des dérogations aux professionnels de la conservation, leur donnant accès aux sites pour qu’ils puissent faire avancer les travaux en l’absence de visiteurs. DES COMMUNAUTÉS LOCALES FORTEMENT IMPACTÉES Ce rapport pointe les effets considérables sur les communautés locales qui vivent au sein et autour du patrimoine mondial. « 78 des personnes interrogées ont fait état d’effets néfastes sur les communautés locales » annonce le rapport. Ce sont principalement les activités touristiques qui permettent à ces populations d’assurer des revenus fixes. D’après le Conseil mondial du voyage et du tourisme, en 2020 à l’échelle mondiale près de 62 millions de personnes ont perdu leur emploi dans le secteur du tourisme et des voyages.
nationalgeographic.fr
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-effets-devastateurs-de-la-crise-du-covid-sur-le-patrimoine-mondial
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Covid-19 : ce qu'il faut savoir sur le nouveau protocole sanitaire dans les écoles
Mis à jour en fin de semaine dernière, le nouveau protocole sanitaire allégé dans les écoles est dénoncé par plusieurs organisations syndicales.
Actuellement, "l'apparition d'une variante sud-africaine ou brésilienne du SARS-CoV-2 chez un élève implique la fermeture de la classe", selon les directives du gouvernement. La dernière mise à jour datait de moins de deux semaines. Mais le gouvernement réévalue déjà le protocole sanitaire dans les écoles, au grand désarroi des organisations syndicales du secteur. Les nouvelles directives ont été publiées vendredi soir, sur le site du ministère de l'Éducation nationale. Le lendemain, dans un communiqué, le SNUipp-FSU a immédiatement dénoncé l'assouplissement "en catimini" du protocole sanitaire et de la conduite à tenir en cas de Covid. Et déploré "la mise en danger des élèves, des personnels et des familles". Pour le SNES-FSU, "cette décision semble guidée par un objectif de communication", afin de limiter les fermetures de classe, près de 1600 à date de vendredi, en forte hausse. "Or, il ne suffit pas de casser le thermomètre pour faire baisser la fièvre", fustige le SNUipp-FSU. Quels sont, concrètement, les changements dénoncés par les syndicats ? La fermeture des classes plus automatique en cas de variant britannique "La conduite à tenir autour d'un cas confirmé de la variante britannique est la même que pour le cas général conformément aux prescriptions des autorités sanitaires." Par cette petite phrase, le gouvernement revient donc sur son ancienne directive : à savoir que la fermeture des classes n'est plus automatique en cas de détection de cette souche spécifique du Covid-19 chez un élève. Trois cas de contamination sont désormais nécessaires pour provoquer la fermeture d'une classe. "Selon l'analyse locale concernant la circulation de cette variante sur le territoire, en lien avec l'ARS, la fermeture de la classe pourra toutefois être envisagée dès le premier cas", contrebalance le ministère de l'Education. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne La fermeture systématique demeure cependant d'actualité dès la détection d'un des variants sud-africain ou brésilien. Dans cette situation, tous les élèves et les professeurs doivent également se faire tester. Et, nouveauté, le nouveau protocole ouvre la possibilité à une fermeture de classe en raison de la présence d'un élève "à risque", vivant sous le même foyer qu'une personne positive à ces deux variants. À noter que la durée de l'isolement, pour ces souches extrêmement contagieuses et potentiellement résistantes aux vaccins, a été portée à dix jours au lieu de sept. Les professeurs plus systématiquement considérés comme cas contact La définition des cas contacts a par ailleurs été légèrement modifiée. Dans la mise à jour, les professeurs et enseignants des établissements allant de la maternelle au lycée ne seront plus systématiquement considérés comme cas contact dès lors que trois élèves de différentes fratries de leur classe ont été testés positifs au Covid-19. "Dans la circonstance où trois élèves d'une même classe de fratries différentes seraient positifs au SARS-CoV-2, tous les élèves de la classe seront assimilés à des contacts à risque. Une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque conformément aux prescriptions des autorités sanitaires", écrit le ministère.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-nouveau-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles_2144923.html
['santé', 'société']
Covid-19: traiter les gens rapidement avec la première ligne médicale est la seule sortie cohérente à cette crise
Une opinion de Martin Zizi, MD-PhD, Biophysicien, Professeur de Physiologie KULeuven et VUB , ancien Directeur épidémiologique du Département de la Défense, ancien Directeur Scientifique et Président de Comité d’Éthique, ancien Conseiller ...
Une opinion de Martin Zizi, MD-PhD, Biophysicien, Professeur de Physiologie KULeuven et VUB , ancien Directeur épidémiologique du Département de la Défense, ancien Directeur Scientifique et Président de Comité d’Éthique, ancien Conseiller UN pour le désarmement biologique et bio-inspecteur Unscom. Depuis le début de l’aventure COVID, il y a eu une série de faits choquants, de décisions qui n’ont pas toujours fait sens, et qui ont parfois causé plus de tort que de bien. Je crois qu’il est temps d’arrêter la folie qui consiste à proposer les mêmes "solutions" et espérer obtenir des résultats différents. Assez de victimes Il est grand temps que nos décideurs se rendent compte que la santé mentale d’une société c’est aussi la santé. La santé, ce n’est pas de vivre sans virus, d’autant que ces virus ne sont pas uniquement spécifiques aux hommes. Ceci fut d’emblée l’erreur majeure de communication politico-médiatique. Et il y a de la casse, beaucoup de casse. Cette stratégie qui consiste à vouloir éradiquer un virus à tout prix a causé la mort d’un trop grand nombre de personnes, des victimes directes les morts évitables et indirectes, les morts liées à la mise à l’arrêt d’une partie de la médecine. Ce sont les cancers non traités, les maladies graves mortelles non-diagnostiquées, les personnes qui à cause d’une peur instrumentalisée n’ont pas osé ou n’osent plus aller à l’hôpital terrorisées à l’idée d’attraper le "virus". Dans le même ordre d’idées, moins de 50 de dépistages de cancers du sein ont pu être effectués en EU. Quelles en seront les conséquences ? Et ceci sans compter l’influence du bien-être économique sur la mortalité. Déjà en juillet 2020, des données pertinentes ont été publiées mais ignorées. Une étude récente estime entre 900 000 et 1,37 million de décès en excès sur les 15 prochaines années. 10 000 morts par an aux USA suite au choc économique. Et quid de l’Afrique ? Où de nombreux problèmes bien plus dangereux que SARS2, ne sont même plus traités. Est-ce cela se soucier de la santé des citoyens ? Non seulement, focaliser sur les chiffres du virus au détriment de tout le reste n’a pas porté ses fruits mais, en plus, limiter la circulation d’un virus qui fait du ping-pong entre espèces n’est pas une stratégie viable de santé publique C'est un désir politique utopique et il est temps de le dire : un échec annoncé. Contre un virus qui peut muter allègrement entre 15 et 30 fois par an, est-il sensé de penser à vacciner 2, 3 voire plus de fois par an ? Suivre les multiples variants du virus avec les meilleurs outils génétiques ne relève-t-il pas plus de la recherche que de la santé publique. Et va-t-on vacciner la plupart des animaux sur la planète également ? Donc non, il faut sortir de cette politique du chiffre et du pire. On peut comprendre qu’en début de crise, il y a un peu plus d’un an, une analyse des chiffres fut le premier réflexe logique car nous ne connaissions pas encore le taux de mortalité de SARS2 IFR infection fatality rate . Donc nous étions limités à la mesure de la mortalité des cas qui venaient dans les hôpitaux le fameux CFR case fatality rate, qui représente la mesure de la qualité des soins à danger égal . Ces mesures qui sont toujours liées aux même "cases" les malades atteints de Covid permettent de comparer les mises en oeuvre des politiques de santé publique entre pays. Mais si elles restent élevées, ces mesures de CFR ne nous apprennent rien si ce n’est qu’on peut mieux faire. L'exemple de Mers Grâce aux antibiotiques donnés d’emblée, Mers qui tuait 36 au Proche Orient n’a tué que 2 à Paris. Comment l’expliquer ? Prenons Mers comme comparaison. Mers est un cousin du SARS2 et se comporte de la même manière. Le CFR calculé sur base de cas de MERS vus au Proche-Orient tournait autour de 36 1 , ceci est confirmé par l’OMS. On peut donc comprendre la panique des cliniciens à Paris lorsque les pèlerins infectés rentrèrent de La Mecque. Mais la mise sous antibiotiques de tout le monde a conduit à une perte humaine de 2 cas sur 93 6 ! Ce qui pour une maladie infectieuse épidémique n’est RIEN du tout. La maladie était la même, l’approche était différente c’est tout. Revenons au COVID-19 maintenant. Le taux de mortalité lié directement au virus a été calculé depuis mars 2020 déjà et depuis lors confirmé près de 60 fois par des épidémiologistes de renom, dans des endroits différents, sur des populations différentes et même avec des méthodes légèrement différentes. A chaque fois le résultat oscille entre 0,2 et même 0,05 chez les plus jeunes 3 . Ceci n’est pas du rassurisme, ni du déni mais de la science pure et simple. Et même le WHO/OMS a rapporté ces chiffres à plusieurs reprises. Vous avez bien lu, c’est au moins 10 à 20 fois moins que les chiffres de la peur instrumentalisée. Est-ce que ce serait juste de dire : autrement dit, plus de 99 de la population survit au Covid 19. Donc cette différence entre CFR la gestion des cas et IFR la mesure du risque vital démontre que ce sont nos approches qui tuent. J’ai récemment publié une carte blanche dans un journal belge dans laquelle j’explicitais que le virus n’était pas mortel par lui-même, mais qu’il était très agressif et donc très dangereux si on ne le traitait pas d’emblée car on lui laissait à cause de la focalisation maniaque sur les test PCR à faible valeur ajoutée souvent une semaine d’avance. En ne voyant pas les gens, en ayant mis la médecine générale à l’arrêt, nous avons laissé les gens malades se dégrader inutilement et nous sommes de facto revenus en 1918 dans l’ère pré-pénicilline. L’aveuglement de certains et un bloc total dans la presse des voix modérées ont fait le reste Le but de cet article n’est pas de critiquer ce qui est le passé, ni les médecins, mais de prévenir des centaines de morts inutiles et de tracer la voie d’un futur plus cohérent et plus rassurant. Pourquoi il faut que la médecine générale sorte du rôle de guichet de triage et reprenne sa pleine activité Un exemple clair ? Supposons que je tousse avec de la fièvre et que je souffre de l’estomac ou des articulations. Je téléphone à mon médecin, qui me donne un ticket pour passer 2 heures dans une file pour avoir un test PCR. Que je sois malade ou non, je me mêle à des centaines de personnes, dont certaines ne sont là que parce qu’elles vont voyager. Cela a-t-il du sens ? Bien sûr que non ! J’attends le résultat de ce test pendant 3, 4 voire 7 jours ce test, je le répète est inutile si je n’ai pas de symptômes car il ne signifie en rien être contagieux. Donc si je n’ai pas le SARS, cela passe et je me sens bien, fausse alerte. Mais si j’ai le SARS et fais partie des 3 à 7 des gens qui sont sensibles au virus, je me dégrade, je développe une pneumonie bactérienne par colonisation avec une bactérie et mes bronches se bouchent. Ceci est connu, c’est vrai pour la grippe, c’est vrai pour SARS2. Donc j’atterris aux soins intensifs, j’ai peut-être besoin d’un respirateur et je risque de devenir une statistique innocente, et ma famille éplorée contribuera au cercle vicieux de la Peur. Or, si je suis reçu par mon généraliste, que va-t-il se passer ? Avec ces petits symptômes habituels, je pourrais avoir une angine rouge, une angine blanche, une laryngite, une trachéite, une pharyngite, une bronchite, voire une bronchopneumonie. Mon médecin me connaît, il sait si je suis une personne allergique ou non, si j’ai de l’asthme ou non, si j’ai une maladie sous-jacente Une angine rouge, pas d’antibiotiques bien sûr mais des traitements anti-toux, une angine blanche nécessitera sans doute un antibiotique. Laryngites, trachéites pourront bénéficier de traitements locaux légers ou d’antibiotiques locaux si nécessaires. Si on met un stéthoscope sur des poumons et qu’on entend des râles bronchiques, ou qu’on a des obstructions majeures, le médecin pourrait me prescrire des antibiotiques d’emblée voire des broncho-dilatateurs. Il me semble donc évident, vu que les mêmes symptômes peuvent correspondre à de nombreux tableaux cliniques et cas différents, qu’une approche unique est un non sens médical en plus d’être une politique dangereuse du point de vue de la santé publique. Seuls les médecins de famille peuvent voir leurs patients, poser les actes nécessaires à leur cas précis. Il faut traiter vite et pour cela ne pas attendre la nouvelle découverte, ou le nouveau communiqué de presse On a vu récemment dans la presse des rapports sur des molécules miracles l’ivermectine, la colchicine, même la chloroquine ou la vitamine C - il est logique d’y penser et de les essayer, et je crois qu’elles vont nous aider non seulement pour SARS, mais contre d’autres virus. Mais ces différentes thérapies ne sont pas encore approuvées pour ces usages par les organes de contrôle. Le jeu des pressions commerciales entre les partisans du tout vaccin et du tout médicament va battre son plein. Il faudra bien sûr tester et valider ces produits. Ce qui va encore coûter un temps précieux et de nombreuses vies humaines. Alors que pour d’autres médicaments pénicilline et amantadine , les certifications existent, aucun tests additionnels ou données régulatrices nécessaires. A l’instar d’un vieux titre de film, je me dois d’hurler : "Et la pénicilline ? Bordel !" Le Dr. Fauci lui-même USA qui reste silencieux sur les antibiotiques depuis le début de cette crise préconisait les antibiotiques d’emblée pour les cas symptomatiques lors des pandémies 4 . Les germes n’ont pas changé que l’on sache ! C’est pourquoi il est urgent de traiter les gens et non les chiffres. Cela ramènera ces fameux chiffres CFR au niveau ou ils devraient être ceux de l’IFR, c’est à dire autour de 0,2 . Cela permettra d’éviter ces tests PCR qui ne signifient pas contagiosité. Cela permettra d’éviter de dépenser des sommes folles dans la logistique et les vaccins 2 stratégies vouées à l’échec et qui ajoutent chaque jour au nombre des victimes. La société pourra reprendre un cours plus compatible avec nos pratiques médicales, avec nos valeurs démocratiques, et les divisions insensées qui sont instrumentalisées comme outils de gestion pourront enfin cesser. Je suis loin d’être le seul à dire tout cela Serons-nous entendus ? Le temps qui passe se compte en décès et non plus en secondes, j’aimerais un peu plus d’humilité de la part des décideurs et de leurs conseillers. La science ne fonctionne que par le devoir du doute. S’il vous plaît pour ma mère de 87 ans, et pour les vôtres, Messieurs les décideurs, arrêtons d’être radicaux. De manière prévisible, le tout vaccin n’est pas une solution ni même une stratégie qui fait sens. De nombreux scientifiques l’ont déjà dit ou écrit. La biologie des virus n’est hélas pas soumise aux aléas des décisions politiques. Les virus ne mentent pas Notre plus grand échec a été celui du consensus, avec 80-100 victimes par jour, il est temps d’essayer la médecine. Ce serait peut-être une bonne action de santé publique ! Il est grand temps d’arrêter de diviser la société en bons et mauvais citoyens. 1 Le taux de mortalité des patients MERS hospitalizes était de 36 . Ceci était le CFR . Human Coronavirus: Host-Pathogen Interaction. Fung S. et al. Annu. Rev. Microbiol. 2019. 73:529 57 https://doi.org/10.1146/annurev-micro-020518- 115759 2 Seulement 2 des 93 patients vus en France pour MERS décédèrent. Tous avaient été mis d’emblée sous antibiotiques. Donc 2 vs. 36 . Ceci est connu, publié et devrait interpeller tout les décideurs. Clinical management of respiratory syndrome in patients hospitalized for suspected Middle East respiratory syndrome coronavirus infection in the Paris area from 2013 to 2016. Bleibtreu et al. BMC Infect Dis . 2018; 18: 331. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6048819/ 3 John P.A. Ioannidis, Infection fatality rate of COVID-19 inferred from seroprevalence data , Bulletin of the World Health Organization, 14 October 2020: see also https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.13.20101253v3 4 Fauci et al. J Infect Dis, 2008 October 1, 198 7 , p. 962-970.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/debats/opinions/covid-19-pourquoi-traiter-les-gens-rapidement-avec-la-premiere-ligne-medicale-est-la-seule-sortie-coherente-a-cette-crise-601bf757d8ad5844d1d4d3aa
['société']
La Chine reste forte comme un bœuf, souligne Comgest
Si le Covid-19 a probablement eu pour effet de tempérer les festivités du nouvel an l'année du bœuf , la croissance économique de la Chine a quant à elle déjà renoué avec ses niveaux d'avant la crise, observe Jasmine Kang analyst...
Si le Covid-19 a probablement eu pour effet de tempérer les festivités du nouvel an l'année du bœuf , la croissance économique de la Chine a quant à elle déjà renoué avec ses niveaux d'avant la crise, observe Jasmine Kang analyste/gérante du fonds Comgest Growth China. La pandémie du Covid-19 n'a certes pas épargné l'économie chinoise, mais la professionnelle pense que les perspectives à moyen/long terme des marchés actions chinois pourraient être intéressantes. Toutefois prévient-elle, les investisseurs doivent continuer de s'attendre à une forte volatilité jusqu'à ce que la pandémie soit enfin vaincue. L'appétit pour les actions chinoises demeure aiguisé. Les actions de Chine continentale, en particulier dans le secteur de la technologie, ont figuré parmi les investissements les plus performants au monde en 2020 et devraient continuer à l'être en 2021.
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/la-chine-reste-forte-comme-un-b-uf-souligne-comgest-767eca50595229d6ee3d85ebf9eddbbd
['économie/finance']
Les étudiants de l'Institut français de la mode apportent leur réponse à la pandémie de la Covid-19 à la Paris Fashion Week
Les étudiants de l'Institut français de la mode ont lancé le 1er mars la semaine du prêt-à-porter femme pour l'automne-hiver 2021-22 à Paris. Soigner les angoisses avec des vêtements "câlins", remplir le vide d'une ville sous couvre-feu par des volumes ou revisiter les cauchemars, voici leur réponse à la Covid-19.
Les étudiants de l'Institut français de la mode apportent leur réponse à la pandémie de la Covid-19 à la Paris Fashion Week Les étudiants de l'Institut français de la mode ont lancé le 1er mars la semaine du prêt-à-porter femme pour l'automne-hiver 2021-22 à Paris. Soigner les angoisses avec des vêtements "câlins", remplir le vide d'une ville sous couvre-feu par des volumes ou revisiter les cauchemars, voici leur réponse à la Covid-19. C'est une première : une quarantaine d'étudiants de nationalités différentes de l'Institut français de la mode ont ouvert le 1er mars la semaine du prêt-à-porter féminin pour l'automne-hiver 2021-22, qui se déroule à Paris jusqu'au 10 mars. Vêtements, chaussures, accessoires ou images : leurs créations ont été mises en valeur dans une vidéo qui a inauguré la Fashion Week, une façon pour la Fédération de la haute couture et de la mode de soutenir ces générations particulièrement touchées par la crise sanitaire. Guérir l'angoisse avec des pulls "câlins", remplir le vide d'une ville en couvre-feu par des volumes ou revisiter les cauchemars : les jeunes ont apporté leur réponse à la pandémie. "Shining" et "American Psycho" "Les gens ont été beaucoup plus ouverts. On veut faire en sorte que la mode reste vivante et donner un maximum de chances aux jeunes designers", se félicite l'un d'eux, Clément Picot. La collection avec des vestes aux épaules graphiques surdimensionnées est inspirée des films d'horreur Shining et American Psycho. "J'ai créé ma propre narration de rêve et de cauchemar. C'est l'époque qui suggère cela ainsi que mon univers créatif", explique-t-il. Entrer dans la cour des grands avec une vidéo, format auquel sont contraintes toutes les marques faute de défilés physiques, ne le dérange pas. "Je pourrai regarder cette vidéo toute ma vie, c'est limite plus personnel". Les étudiants de l'Institut Français de la Mode ont ouvert la Paris Fashion Week féminine automne-hiver 2021-22 avec une vidéo, le 1er mars 2021 IFM "Créer un vêtement dans lequel on se sent à l'aise, déstressé" "Ce n'est pas comme si on n'avait pas d'audience, c'est juste un autre rapport avec l'audience", soutient Lucie Favreau, également en master de l'art à l'IFM. Avec des pulls larges en superposition dégradés bleu-jaune-violet et une "combinaison de chaman" avec des imprimés aux mains guérisseuses, la créatrice a voulu "créer un vêtement dans lequel on se sent à l'aise, déstressé". "J'ai conçu cette collection pendant le confinement, je n'en pouvais plus, j'avais besoin de trouver une échappatoire", raconte-t-elle à l'AFP. Originaire de Taïwan, Meng Che Chiang signe "une lettre d'amour à Paris" avec des tenues aux volumes exagérés faites de matières neuves ou d'occasion comme des serviettes ou jeans décolorés et repeints. Il est en train d'apprendre le français et il est fasciné par le mot "poubelle", métaphore de sa collection qui "juxtapose le laid et le beau, le vieux et le neuf". Les étudiants de l'Institut Français de la Mode ont ouvert la Paris Fashion Week féminine automne-hiver 2021-22 avec une vidéo, le 1er mars 2021 IFM Des petites marques qui rêvent d'intégrer le calendrier Alors que certaines grandes marques boudent le calendrier officiel, des petites rêvent, elles, de l'intégrer, à l'instar du créateur Victor Weinsanto dont la présentation a clôturé la première journée de la Fashion Week. "C'est un signe de crédibilité auprès des professionnels", explique-t-il à l'AFP. Sa collection est dédiée à une "courtisane maîtresse du jeu", "un peu dominatrice" portant un hybride de bomber et de robe corsetée qui s'adapte à sa morphologie. Une collection mise en scène par ses amies danseuses et performeuses. Des changements "radicaux" pour les grandes maisons Cette Paris Fashion Week, quatrième depuis le début de l'épidémie de la Covid-19, est plus désorganisée que jamais mais surtout désertée par plusieurs poids lourds. Dior le 8 mars et Louis Vuitton le 10 mars , maisons appartenant au groupe de luxe LVMH, ont dû changer à la dernière minute les dates de la diffusion de leurs présentations tandis qu'aucune maison de la holding rivale Kering Saint Laurent, Balenciaga... n'est sur le calendrier. Saint Laurent a été le premier à annoncer son retrait : son créateur belge Anthony Vaccarello l'ayant communiqué pendant le premier confinement au printemps 2020 D'autres n'ont pas fait d'annonces mais présentent de plus en plus les collections à leur rythme. Hedi Slimane, directeur artistique de Celine LVMH , a ainsi dévoilé sa collection masculine pour l'automne-hiver 2021-22 début février 2021, en dehors des Fashion Weeks. Dans cette vidéo, des chevaliers modernes en blousons de cuir défilaient sur les remparts du château de Chambord, sur la Loire. "Tout est remis en question, la taille des collections, la livraison, la façon de présenter", résume Kris Van Assche, créateur belge de la maison française Berluti LVMH . Sa collection n'a pas été présentée lors de la semaine du prêt-à-porter homme en janvier 2021 à Paris mais va l'être à Shanghai en avril. "Je me suis retrouvé avec des usines fermées ... Mon métier a beaucoup changé". "Le principal talent qu'il faut cocher sur un CV, c'est la flexibilité, la capacité de s'adapter à l'imprévu", souligne le styliste qui n'a jamais connu de changements aussi "radicaux" en 20 ans de carrière. Selon lui, avec la numérisation de la mode et l'impossibilité de toucher les vêtements et de les voir de près, le luxe "perdra la bataille". "La différence avec la mass market va disparaître parce qu'en vidéo, on peut tricher", conclut-il.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/culture/mode/fashion-week/les-etudiants-de-l-institut-francais-de-la-mode-apportent-leur-reponse-a-la-pandemie-de-la-covid-19-a-la-paris-fashion-week_4316645.html
['culture/loisir', 'style']
Vaccin anti-Covid : "Nous n’aurons pas les millions de doses nécessaires avant l’automne 2021"
Et si les décisions gouvernementales s'appuyaient sur un débat scientifique transparent sur les effets de chaque mesure sur la contamination ? C'est la demande d'un collectif d'universitaires et de médecins dont Mircea T. Sofonea fait partie. Il répond à nos questions.
Dans un laboratoire chinois préparant un vaccin contre le Covid-19, à Pékin, le 24 septembre 2020. «Le reconfinement signe un double échec, celui du contrôle de l’épidémie, mais aussi celui du débat démocratique, qu’il est urgent d’ouvrir.» Plusieurs universitaires et médecins signent une tribune au vitriol dans le Monde pour, enfin, avoir un débat informé sur la gestion de l’épidémie. «Nous commençons à avoir un peu de recul sur cette épidémie. Des articles scientifiques nous donnent des informations sur l’efficacité des différentes mesures contre le Covid», explique à Libération Mircea T. Sofonea, chercheur en modélisation des maladies infectieuses à Montpellier. En effet, la littérature scientifique commence à fleurir. Une étude parue dans Nature Human Behaviour analyse par des moyens statistiques l’effet comparatif de 6 000 mesures prises par 79 Etats entre mars et avril. Le même genre d’approche a été publié dans The Lancet Infectious Diseases. Une autre étude, publiée dans Nature identifie, elle, les lieux les plus à risques en étudiant les déplacements de millions d’Américains grâce aux données des téléphones mobiles. Ces travaux méritent d’être discutés et de nourrir le débat public en France. Mircea T. Sofonea nous livre l’état actuel de ses réflexions. Les vaccins, dont les premiers résultats sont encourageants, vont-ils arrêter l’épidémie ? A court terme, le contrôle de l’épidémie ne passe pas par le vaccin. L’enjeu du déconfinement à venir et l’évitement d’une troisième vague ne passent pas par le vaccin. Il faut regagner la confiance de la population et revoir avec elle les stratégies dans une attitude d’anticipation beaucoup plus proactive que cet été. Les premières doses arriveront début 2021, mais nous n’aurons pas les millions de doses nécessaires pour vacciner la population générale avant l’automne. C’est l’une des raisons qui nous poussent, dans notre tribune, à appeler à un débat ouvert sur les mérites et les limites de chaque mesure de restriction. Il faut adapter les décisions au contexte français et garantir une adhésion de la population. Vous opposez, dans votre tribune, la stratégie de confinement adaptatif ou «stop and go» en anglais à la stratégie de contrôle précoce de l’épidémie. Pouvez-vous les définir ? La stratégie du «stop and go» consiste à confiner dès qu’un indicateur dépasse un seuil préalablement fixé. Il peut s’agir du nombre d’admissions en réanimation ou de l’incidence hebdomadaires. Dès que le seuil est atteint, vous confinez, et dès que l’indicateur repasse sous le seuil, vous relâchez. S’ensuit une lune de miel, une période de vie presque normale jusqu’à ce que l’épidémie remonte. Au final, vous avez des alternances de périodes de confinement et de phases relâchées. A lire aussiCastex prépare les esprits à l’après-reconfinement La stratégie de contrôle précoce consiste à agir de manière localisée là où le virus circule et de remonter les chaînes de contacts de chaque cas. C’est une course contre la transmission du virus. Ensuite, les personnes identifiées doivent s’isoler strictement. Il s’agit de prendre des mesures fortes, mais localisées et très tôt dans la dynamique épidémique. Les pays qui s’en sortent le mieux aujourd’hui visent le zéro cas. En Chine, en Nouvelle-Zélande, au Vietnam, l’objectif des autorités est de n’avoir aucun cas positif. Chaque patient diagnostiqué engendre une enquête rigoureuse avec des mesures fortes pour les cas contacts. Un dépistage massif serait donc utile ? Un dépistage massif n’est utile que s’il s’accompagne d’un isolement ou d’une quarantaine des cas et des cas contacts. D’autres stratégies sont possibles. En Finlande, à défaut d’avoir des dépistages aussi importants, il y a une adhésion très forte de la population à l’application numérique. Cela aide à remonter les chaînes de transmission. En Corée du Sud, l’application est géolocalisée, et quand vous vous déplacez dans un quartier, vous connaissez le nombre de personnes infectées dans la zone. En France, le débat sur les ouvertures et fermetures de commerce porte sur leur caractère essentiel ou non. On parle très peu du risque sanitaire en fonction de chaque type de situation. Vous le déplorez ? Oui c’est vraiment dommage. Notre tribune appelle à un débat public beaucoup plus informé sur les sujets importants de cette pandémie. On commence à avoir un peu de recul sur la pandémie. On sait que les regroupements dans des endroits mal ventilés sont des zones de transmission. Des cas de transmission ont été documentés dans les restaurants, les salles de sport, les chorales, etc. A lire aussiCovid-19 : la France précise sa liste de courses pour le vaccin L’article paru dans Nature Human Behaviour montre aussi que les mesures les plus importantes en termes de réduction de la circulation sont l’interdiction des rassemblements à partir de 50 personnes, voire moins , la fermeture des institutions d’enseignement scolaire et supérieur, la fermeture des frontières. Un dernier levier apparaît très fort : la communication. La pédagogie est plus efficace que la sanction ou la répression. L’Allemagne ou le Vietnam ont mis en place des mesures intéressantes en ce sens. Vous parlez de la fermeture des écoles, c’est un sujet brûlant. Les enfants semblent moins contaminants que les adultes, non ? Il apparaît clairement qu’à partir du collège, les jeunes présentent le même risque de transmission que les adultes. Il me semble que l’on a fermé beaucoup d’autres lieux pour conserver le système scolaire ouvert. Si les vaccins ne sont pas des solutions à court terme, quel rôle peuvent-ils jouer sur le long terme ? Nous estimons que moins de 10 des Français ont été infectés. Il faudrait donc en vacciner environ 30 millions pour atteindre l’immunité collective. C’est colossal et cela ne se fera pas tout de suite. A lire aussiPlein écran : Les vaccins en développement Les premiers vaccins qui arrivent semblent avoir de bons résultats, mais l’efficacité n’est évaluée pour le moment que quelques semaines après la deuxième injection. Qu’en est-il six mois après ? En l’état, on peut penser qu’ils soient de bons vaccins de première ligne, pour casser une vague épidémique. Mais peut-être faudra-t-il attendre d’autres produits pour une vaccination de long terme. Pour mettre en place une telle politique en France, il faudra une communication d’une grande qualité, bien pensée et tenant compte de la réticence historique vis-à-vis de la vaccination dans le pays.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/sciences/2020/11/20/vaccin-anti-covid-nous-n-aurons-pas-les-millions-de-doses-necessaires-avant-l-automne_1806158
['science/technologie']
Record de décès, reconfinement... comment l’Allemagne en est arrivée là ?
L'heure n'est plus à la demi-mesure en Allemagne, où le Covid tue désormais 600 personnes par jour. Le gouvernement fédéral a décidé de fermer les commerces non-essentiels et les écoles dès demain. Comment le pays en est arrivé là ?. Santé : video, Record de décès, reconfinement... comment l’Allemagne en est arrivée là ? .
Record de décès, reconfinement... comment l’Allemagne en est arrivée là ? DÉCONFITURE - L'heure n'est plus à la demi-mesure en Allemagne, où le Covid tue désormais 600 personnes par jour. Le gouvernement fédéral a décidé de fermer les commerces non-essentiels et les écoles dès demain. Comment le pays en est arrivé là ? Elle était souvent prise pour exemple à suivre en Europe. Plus maintenant. L'Allemagne, qui entame un reconfinement partiel ce mercredi, a annoncé avoir enregistré un nombre record de décès lié au Covid-19. Au total, 952 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures. Le précédent record de morts en une journée datait seulement de vendredi dernier, avec près de 600 décès. Ce mercredi, 27.728 nouvelles infections de coronavirus ont par ailleurs été recensées, selon l'institut de veille sanitaire Robert Koch. La situation des soins intensifs dans le pays devient, elle, préoccupante. Au total, environ 83 des lits en réanimation sont occupés dans les cliniques du pays, a indiqué la fédération de la médecine intensive Divi . Comment le pays, qui semblait si bien maîtriser la situation jusque-là, en est arrivé à ce point ? Ce qui a marché De la chance, et une bonne organisation Lorsque de la première vague de Covid a déferlé sur l'Europe, au printemps dernier, l'Allemagne a tout d'abord eu de la chance. Comme le rappelle dans le média Vox Günter Fröschl, docteur en médecine tropicale à l'Université de Munich, le premier cas sur son territoire, un homme, s'est spontanément présenté aux autorités de santé, leur permettant d'enrayer très vite une propagation rapide. Les tests de dépistage ont d'autre part été disponibles très tôt, et en nombre, dans le pays, permettant de limiter sa propagation grâce à un dépistage massif de la population. Dès le début de la pandémie, l'Allemagne réalisait environ 500.000 tests par semaine. Au même moment, la France en réalisait 140.000 par semaine. Elle n'a ensuite cessé d'augmenter la masse de tests réalisés de façon hebdomadaire pour atteindre un peu plus d’un million par semaine. En vidéo Berlin se reconfine avant les fêtes La transparence et la liberté de décision Angela Merkel a d'autre part toujours joué la carte de l'honnêteté et de la transparence avec la population, établissant ainsi avec elle une relation de confiance. Début novembre, sa cote de popularité atteignait ainsi 74 d’opinions favorables dans le baromètre mensuel ARD-Deutschlandtrend, soit 21 points de plus qu’en mars, au début de l’épidémie de Covid-19. Cela a notamment permis un bon respect des mesures sanitaires mises en place, ainsi que l'installation massive de la Corona Warn App équivalent allemand de l'application Tous Anti-Covid téléchargée un peu plus de 18 millions de fois depuis son lancement, à la mi-juin. Enfin, la division du pays en seize États régionaux Länder a permis de répondre rapidement et de façon appropriée au coronavirus. Depuis le début de la pandémie, le gouvernement fédéral et les Länder sont en perpétuelles négociations, avec des réunions de coordination, une ou deux fois par mois, pilotées par Angela Merkel. Mais cette autonomie de décision a également précipité l'Allemagne dans la situation catastrophique qu'elle connaît aujourd'hui. Ce qui leur a fait perdre le contrôle La difficile coordination avec les Länders Alors qu'elle alertait dès le mois d'octobre sur l'aggravation de la situation dans le pays et militait pour un confinement plus strict, Angela Merkel s'est heurtée à la réticence des régions les moins touchées. "Pas d’hystérie, s’il vous plaît", avait ainsi lancé, mi-octobre, le chef de l’exécutif de la Saxe, Michael Kretschmer CDU . Deux mois plus tard, l'Etat fédéral est celui où le virus circule le plus activement dans le pays, avec une incidence de 379 cas pour 100.000 habitants, soit deux fois la moyenne nationale. Le 8 décembre, la Saxe a annoncé la fermeture des crèches, des écoles et des commerces "non essentiels" à partir du 15 décembre, et ce au moins jusqu’au 10 janvier. Si le revirement de bord est total, le temps perdu dans cet Etat fédéral, comme dans d'autres, a été gravissime pour l'Allemagne. Des mesures trop peu restrictives ? De plus, le pays relativement épargné jusque-là n'avait jamais jugé utile de prendre des mesures trop restrictives. Dans la rue, personne n'est par exemple obligé de porter un masque. Il n'est, depuis fin avril, qu'imposé dans les commerces ainsi que dans les transports. Lors de la première vague, les Allemands n'avaient pas été contraints de se plier à un confinement strict, comme ailleurs en Europe. Seuls les commerces "non essentiels" et les écoles avaient fermé, et aucune attestation n'était nécessaire pour sortir. "Il est important de réduire les contacts, mais nous voulons malgré cela autoriser les gens à sortir de chez eux pour faire les choses nécessaires, pour prendre l’air et pour sortir. Tout cela reste possible, à condition de le faire en famille, accompagné de ceux avec qui on vit ou, quand on habite seul, avec une autre personne", avait à l'époque assuré Angela Merkel. Les mesures, plus légères lors de la seconde vague, sont arrivées plus tardivement en Allemagne. Fin octobre, Angela Merkel a annoncé un nouveau confinement d'une durée d'un mois. Les bars et restaurants, ainsi que les complexes culturels, sportifs et de loisirs ont été appelés à fermer. En revanche, les petits commerces ont été autorisés à rester ouverts afin de maintenir l'activité économique juste avant Noël. Constamment cités en exemple et confiants vis-à-vis de leur gestion de crise, les Allemands ont ainsi peut-être péché par excès de confiance. En mai, la chancelière les rappelait d'ailleurs à l'ordre, s’alarmant en particulier du non-respect systématique du port du masque dans les magasins. Le poids des anti-masques Enfin, l'Allemagne doit composer avec une partie de sa population réfractaire aux recommandations sanitaires. Depuis le printemps, des manifestations de militants anti-masques ont lieu chaque week-end dans les grandes villes du pays. Appelés "Corona-Demos" ou "Corona-Proteste", elles étaient au départ plutôt anecdotiques et bon enfant, avec quelques dizaines de participants. Ces rassemblements ont cependant rapidement pris de l'ampleur, rassemblant militants de la gauche radicale, conspirationnistes et extrémistes de droite. Début novembre, environ 20.000 anti-masques étaient réunis à Leipzig Saxe . Deux semaines plus tard, près de 10.000 opposants aux mesures restrictives étaient rassemblés à Berlin, certains d'entre eux allant même jusqu'à se comparer à des figures de la résistance sous l'ère nazie. "Quiconque aujourd'hui se compare à Sophie Scholl une étudiante allemande exécutée par les nazis en 1943 pour son rôle dans la résistance, ndlr. ou Anne Frank se moque du courage dont il a fallu faire preuve pour tenir tête aux nazis", a rétorqué le 22 novembre le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, dans un tweet. Une telle attitude "banalise l'Holocauste et révèle un oubli inadmissible de l'histoire. Il n'y a aucun rapport entre les manifestations contre les restrictions anti coronavirus et les combattants de la résistance. Aucun !", s'est-il indigné. Si les anti-masques sont le lot de nombreux pays, leur influence semble néanmoins particulièrement néfaste à l'Allemagne. La Saxe, qui, comme évoqué plus haut, est pour l'heure l'Etat fédéral le plus touché par le Covid-19, est aussi celui où les anti-masques sont les plus virulents. Charlotte Anglade
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-epidemie-record-de-morts-reconfinement-comment-l-allemagne-en-est-arrivee-la-2172990.html
['santé']
Plus contagieux, plus résistants, plus anxiogènes: tout ce qu'on sait des différents variants
Variants, mutations... A la fois anxiogènes et très techniques, ces termes sont parfois source de confusion pour le grand public. Le point sur ce qu'on en sait et sur ce que cela implique pour la pandémie de Covid-19.
Variants, mutations... A la fois anxiogènes et très techniques, ces termes sont parfois source de confusion pour le grand public. Le point sur ce qu'on en sait et sur ce que cela implique pour la pandémie de Covid-19. Combien de variants? A ce stade, trois sont considérés comme des "variants préoccupants", selon la dénomination officielle de l'OMS: ceux qui ont d'abord été détectés en Angleterre, en Afrique du Sud et au Japon mais sur des voyageurs venant du Brésil, d'où son nom commun de "variant brésilien" . Ils circulent respectivement dans 125, 75 et 41 pays, selon le dernier point de l'OMS. Ils appartiennent à cette catégorie à cause de leur transmissibilité et/ou leur virulence accrues, qui aggravent l'épidémie et la rendent plus difficile à contrôler, selon la définition de l'OMS. La catégorie juste en-dessous est celle des "variants d'intérêt", dont les caractéristiques génétiques potentiellement problématiques justifient une surveillance. Pour l'instant, l'OMS en retient trois, initialement repérés en Ecosse, aux Etats-Unis et au Brésil. Enfin, de nombreux autres variants circulent, que la communauté scientifique cherche à repérer et évaluer. "Les semaines et les mois à venir nous diront s'ils entrent dans la catégorie des variants très inquiétants qui se diffusent très vite, ou s'ils vont rester des variants qui circulent à bas bruit", explique à l'AFP Etienne Simon-Lorière, responsable de l'unité de génomique évolutive des virus à ARN à l'Institut Pasteur Paris . Tous ces variants sont classés par famille, ou "lignée". Selon les mutations qu'ils ont acquises, ils occupent une place précise dans l'arbre généalogique du virus SARS-CoV-2 d'origine. Quelles conséquences? En soi, l'apparition de variants est tout sauf une surprise: c'est un processus naturel puisque le virus acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie. "Plus de 4.000 variants du SARS-CoV-2 ont été identifiés à travers le monde", expliquent ainsi les services de santé britannique sur leur site internet. "La plupart n'a pas d'impact en termes de santé publique", souligne l'OMS. Tout dépend en effet des mutations qu'ils portent. Ainsi, c'est une mutation appelée N501Y, commune aux variants anglais, sud-africain et brésilien, qui est soupçonnée de les rendre plus transmissibles. Et les variants sud-africain et brésilien portent une autre mutation, E484K, suspectée d'amoindrir l'immunité acquise soit par une infection passée avec donc une possibilité accrue de réinfection , soit par les vaccins. Pour le grand public, difficile de s'y retrouver, d'autant que ces variants ont des noms très techniques, sans harmonisation internationale. Par exemple, le variant anglais s'appelle 501Y.V1 ou VOC202012/01 et appartient à la lignée B.1.1.7. Les termes "variants anglais, sud-africain ou brésilien" sont donc plus compréhensibles pour le grand public, mais les scientifiques ne les aiment guère, car ils les jugent stigmatisants pour les pays. Plus contagieux? Il y a un consensus sur ce point au sujet des trois "variants préoccupants". Mais cela ne s'appuie pour l'instant que sur des données épidémiologiques: les chercheurs observent à quelle vitesse ces variants se propagent et en déduisent à quel point ils sont plus contagieux. Cela ne permet donc pas d'avoir un chiffre catégorique, puisque les résultats peuvent varier selon les mesures de restriction en place dans les régions concernées. Par exemple, sur la base des différentes études, l'OMS juge que le variant anglais est 36 à 75 plus contagieux. Plusieurs équipes de chercheurs dans le monde sont en train d'analyser les caractéristiques biologiques de ces variants, dans l'espoir de savoir pourquoi ils sont plus contagieux. "Il y a des hypothèses à étudier: peut-être que la charge virale est plus élevée, que le variant peut entrer plus facilement dans les cellules ou qu'il se multiplie plus vite", déclare à l'AFP Olivier Schwartz, responsable de l'unité Virus et Immunité à l'Institut Pasteur, qui dirige l'une de ces équipes. Des chercheurs de l'université américaine de Harvard ont émis une autre hypothèse. Selon eux, l'infection provoquée par le variant anglais pourrait durer plus longtemps: un individu infecté resterait contagieux pendant une plus grande période qu'avec le coronavirus classique, ce qui pourrait donc nécessiter d'allonger la période d'isolement. Mais ce type de recherches prend du temps, et il faudra encore plusieurs semaines, voire mois pour avoir des réponses définitives. Plus dangereux? Cela semble être le cas pour le variant anglais. Une étude publiée le 10 mars conclut qu'il est 64 plus mortel que le coronavirus classique. Pour 1.000 cas détectés, le variant anglais provoque 4,1 morts, contre 2,5 pour le coronavirus classique, conclut cette étude publiée dans la revue médicale BMJ. Elle confirme de premières observations faites fin janvier par les autorités britanniques. Par ailleurs, en s'appuyant sur d'autres travaux menés en Afrique du Sud, l'OMS estime que le variant sud-africain "augmente de 20 le risque de décès à l'hôpital". Quelle efficacité des vaccins? Selon plusieurs études in vitro, l'efficacité des vaccins n'est pas sensiblement réduite par le variant anglais, mais semble l'être par les variants sud-africain et brésilien, à cause de la fameuse mutation E484K. Toutefois, même si les vaccins sont moins efficaces contre certains variants, cela ne veut pas dire qu'ils ne sont plus efficaces du tout. Par ailleurs, ces études se focalisent sur une seule réponse de l'organisme après la vaccination, la production d'anticorps: "Elles n'évaluent pas d'autres types d'immunité potentielle, telle que l'activité des lymphocytes T et B", soulignent des spécialistes américains, dont l'expert gouvernemental Anthony Fauci, dans un article récemment publié par la revue spécialisée Jama. Quoi qu'il en soit, les fabricants travaillent à de nouvelles versions de leur vaccin, adaptées aux variants. Moderna a ainsi annoncé le 10 mars qu'il avait commencé à injecter des vaccins de nouvelle génération à de premiers patients, dans le cadre d'un essai clinique destiné à évaluer leur efficacité contre le variant sud-africain. Cette adaptation est indispensable, car "des variants contre lesquels les vaccins actuels pourraient être moins efficaces ... vont probablement continuer à émerger", met en garde le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC .
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/plus-contagieux-plus-resistants-plus-anxiogenes-tout-ce-qu-on-sait-des-differents-variants-605d7e089978e2410fea5310
['santé', 'environnement']
Ce que l'on sait d'Alerte Covid, la nouvelle version de l'appli StopCovid
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce lundi matin que l'application StopCovid allait recevoir une importante mise à jour le 22 octobre prochain. Elle aura même un nouveau nom et présentera plusieurs changements, dont la possibilité d'installer des alertes locales.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce lundi matin que l'application StopCovid allait recevoir une importante mise à jour le 22 octobre prochain. Elle aura même un nouveau nom et présentera plusieurs changements, dont la possibilité d'installer des alertes locales. L'application StopCovid, lancée en juin dernier, a été téléchargée moins de trois millions de fois AFP / Denis Charlet La nouvelle version de StopCovid arrivera le 22 octobre prochain : c'est ce qu'a annoncé le Premier ministre Jean Castex ce lundi matin, interviewé sur Franceinfo. "Le gouvernement, le président de la République, ont demandé à travailler sur une nouvelle version qui sera officiellement lancée le 22 octobre, et à ce moment-là, je la téléchargerai", a déclaré le Premier ministre, qui avait avoué, fin septembre, ne pas avoir StopCovid sur son téléphone. Nouveau nom, nouvelles fonctions Selon les informations données ce lundi matin par Europe 1, cette mise à jour s'accompagnera aussi d'un changement de nom : elle deviendra Alerte Covid. Plus globalement, toujours selon cette radio, le temps de contact nécessaire entre deux détenteurs de l'application pour qu'une notification soit envoyée à l'un en cas de test positif chez l'autre devrait être diminué, de 15 minutes actuellement, à 5 dans la nouvelle version. L'application devrait être également plus orientée autour de l'information, avec la possibilité d'activer des notifications locales pour être tenu au courant de l'évolution de la situation et des restrictions en vigueur à l'échelle de son propre territoire. Contacté par France Inter, le secrétariat d'État au numérique n'a pas souhaité faire de commentaire "avant le 22 octobre". Changement de prestataire Le changement de version de l'application s'accompagnera, fin octobre, d'un changement de prestataire : la société CapGemini, qui était jusqu'à présent cheffe de projet sur ce dossier, sera remplacée par une autre entreprise, désignée au terme d'une procédure d'appel d'offres. Selon le secrétaire d'État chargé du numérique Cédric O, le plafond mensuel de dépenses pour faire fonctionner l'application sera doublé, passant de 100 000 euros actuellement à "probablement autour de 200 000 euros". Jusqu'à présent, StopCovid, dans sa première version, a été téléchargée environ 2,6 millions de fois à titre de comparaison, les versions allemande et britannique ont été téléchargées respectivement 18 et 16 millions de fois . Seules 7 969 s'y sont déclarées positives, et seulement 472 notifications ont été envoyées à des cas contacts potentiels. Une appli avec QR code ? Toujours selon Europe 1, un souci particulier devrait être donné à la situation dans les bars et les restaurants. On ne sait pas, en revanche, s'il s'agit de mettre en place un système de QR code pour remplacer les "carnets de rappel" mis en place depuis la semaine dernière dans les restaurants : un système qui permettrait à la fois que les restaurateurs ne soient plus en possession des coordonnées de leurs clients, et que le Bluetooth ne soit plus la seule technologie utilisée par l'application. Un autre usage du QR Code avait été évoqué, permettant à chacun de recevoir les résultats des tests en laboratoire directement dans l'application, en ayant fait scanner ce code au moment du test. On ne sait pas non plus si cette fonction sera intégrée à la nouvelle version de StopCovid.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/ce-que-l-on-sait-d-alerte-covid-la-nouvelle-version-de-l-appli-stopcovid
['société']
Covid-19 : l’Italie se prépare à un reconfinement national
Le gouvernement français compte plus que jamais sur la campagne de vaccination pour éviter le confinement national. D’autres pays, quant à eux, s'apprêtent à passer le cap du confinement. C’est le cas de l’Italie.
L’Italie avait desserré la vis début février, mais s'apprête malheureusement à reconfiner. Pour être clair, c’est fini la dolce vita : les bars, les restaurants ouverts, les lieux publics accessibles, ça, c’est terminé à partir de lundi , explique le journaliste France Télévisions Alban Mikoczy, en duplex depuis Rome pour France 3, vendredi 12 mars. Deux zones L'Italie sera divisée en deux types de zones, orange et rouge. La principale différence c’est que dans les zones orange, les écoles sont encore ouvertes , poursuit le journaliste. C’est un confinement total qui sera imposé aux Italiens, sur le modèle de ce qui s'était fait à Noël, et qui avait fonctionné. Le gouvernement Draghi espère les mêmes résultats", précise-t-il. Mario Draghi doit s’exprimer vendredi 12 mars pour expliquer aux Italiens le contenu précis de ce nouveau plan. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-litalie-se-prepare-a-un-reconfinement-national_4330345.html
['santé']
Qui l'utilise ? Va-t-il être adopté en Belgique ? Sera-t-il obligatoire ? Tout savoir sur le passeport sanitaire numérique
Plusieurs compagnies aériennes lancent des applications regroupant notamment les résultats des tests PCR des voyageurs. Certains veulent y inclure un certificat de vaccination contre le Covid-19 et permettre ainsi aux vaccinés de voyager plus librement. Ce qui fait débat en Europe.
L’idée avait été lancée par le patron de la compagnie aérienne australienne Qantas en novembre dernier. Elle avait fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu aérien. Nous allons modifier les termes et conditions de réservations sur les liaisons internationales, de façon à imposer la vaccination contre le Covid-19 avant d’embarquer , avait alors expliqué le CEO australien Alan Joyce. Ce dernier évoquait le projet d’un passeport sanitaire, sous forme d’application numérique, regroupant différentes informations résultat des tests PCR, vaccin, sur les passagers. Une idée qui a, depuis, séduit différentes compagnies.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/les-passeports-sanitaires-numeriques-embarquent-dans-les-avions-601c292fd8ad5844d1d64643
['économie/finance']
Les sportifs carolos à l'étranger à l'ère du Covid 2/6 : Zakaria Lamsaiah a trouvé son bonheur à Naples !
L’homme a eu besoin d’un temps d’adaptation à Naples et d’un traducteur électronique
Comme la plupart de ses coéquipiers, Zakaria Lamsaiah a répondu aux sirènes de l’Italie. A 25 ans, le Carolo a accepté de quitter ses proches et sa ville pour sa carrière. Pour rappel, la Covid-19 a mis un terme prématuré au championnat pour la deuxième fois, en Belgique. Tous les meilleurs joueurs ont dû se résoudre à trouver un nouveau port d’attache. Pour le Carolo, Naples s’est rapidement imposé. "On m’a proposé de pouvoir rejoindre la série B", explique l’intéressé. "C’est le troisième niveau en Italie. J’avais envie de découvrir un nouveau championnat, une nouvelle culture, mais aussi et surtout conserver mon état de forme pour la prochaine saison." Zakaria Lamsaiah est un joueur atypique. Petit et rapide, il n’a pas le gabarit habituel d’un joueur de salle. Ce qui a dû désarçonner son nouveau club. Mais très vite, le jeune homme a su démontrer ses qualités. Des qualités qui font de lui l’un des meilleurs défenseurs en Belgique. DR "C’est un style de jeu totalement différent de celui que je connais. C’est beaucoup moins technique. La tactique est l’une des bases. Du coup, j’ai des facilités techniques que j’essaie de mettre à mon avantage. Le plus difficile est sans aucun doute la communication. Il y a la barrière de la langue. Mais après quelques semaines, je commence à comprendre et à me faire comprendre. J’utilise de moins en moins l’appareil J’ai également découvert un nouveau système, avec le 4-0." L’appareil ? A son arrivée, Zakaria Lamsaiah a été bien reçu par le club qui lui a offert un cadeau un peu particulier. "Le président m’a donné un traducteur vocal. C’est assez drôle, mais surtout très utile. Grâce à cela, j’ai pu me débrouiller au début. Je vous en ai même fait une petite démonstration." Ce n’est pas la première fois que le jeune joueur s’exporte pour vivre son rêve. "J’ai eu la chance d’évoluer à Montpellier au début de ma carrière. C’était également une bonne expérience qui m’a permis de forger mon jeu et mon caractère." Mais c’est à Roselies que la pépite s’est révélée. DR En salle, son style de jeu pourrait être comparé à celui du pitbull Edgar Davids. Avec une technique bien à lui, le jeune homme récupère un nombre incalculable de ballons pour permettre à l’équipe de se projeter vers l’avant. C’est pour cette hargne notamment que Charleroi a voulu l’enrôler. "J’ai eu la chance d’apprendre beaucoup avec Zico et mes coéquipiers. J’espère pouvoir poursuivre l’aventure avec les Carolos. J’ai envie de jouer pour des titres et de disputer des compétitions européennes. Mais, pour l’instant, je me concentre sur ce défi en Italie. Ici, les Italiens adorent mon style. Je suis petit mais j’arrache toutes les balles. Le public aime cela et moi aussi." L’homme a même trouvé le chemin des filets. Mais que vaut le niveau de la série B, en Italie. "C’est le troisième échelon. Mais cela vaut les meilleures équipes de D2 en Belgique. Certains de mes coéquipiers pourraient jouer à Charleroi, en D1. Actuellement, nous occupons la deuxième place du classement. Il faut être dans le top 5 pour participer aux playoffs. C’est pratiquement une chose acquise. Mon premier objectif est donc validé. Je vais désormais tout faire pour permettre au club de décrocher le titre." A Naples, Zakaria Lamsaiah n’est pas loin de l’un de ses meilleurs amis, puisqu’Omar Rahou a rejoint la Real San Giuseppe. "On se parle souvent. On échange. On se suit et on s’encourage. Je suis certain qu’il va tout exploser dans cette série A. De mon côté, je ne suis pas seul. Mes coéquipiers sont accueillants et le club prend régulièrement de mes nouvelles. Je m’entraîne tous les jours. Quand ce n’est pas avec l’équipe, je vais à la salle de gym. Je veux être au meilleur de ma forme pour réussir."
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/sport-regional/charleroi/les-sportifs-carolos-a-l-etranger-a-l-ere-du-covid-26-zakaria-lamsaiah-a-trouve-son-bonheur-a-naples-videos-6051b3179978e2410fb1d259
['sport']
StopCovid : après le flop, une nouvelle version de l’application présentée dans dix jours
Le premier ministre a annoncé ce lundi matin une nouvelle version de StopCovid. En réalité l’application de traçage devrait même changer de nom. Alerte Covid puisque c’est ainsi que l’application devrait s’appeler aura le même objectif que StopCovid, à savoir identifier et alerter les cas contacts après qu’une personne se soit déclarée positive au coronavirus.
Le premier ministre a annoncé ce lundi matin une nouvelle version de StopCovid. En réalité l’application de traçage devrait même changer de nom. Alerte Covid puisque c’est ainsi que l’application devrait s’appeler aura le même objectif que StopCovid, à savoir identifier et alerter les cas contacts après qu’une personne se soit déclarée positive au coronavirus. Parmi les changements majeurs, le temps « d’exposition » entre deux détenteurs de l’application devrait être ramené de 15 à 5 minutes. Si l’un des deux se déclare positif, l’autre recevra une notification. Alerte Covid devrait également être orientée vers les informations locales, chacun pouvant consulter des informations sur la situation sanitaire près de chez lui. Cette nouveauté pourrait effectivement booster les téléchargements. StopCovid, un échec cinglant Lancée le 2 juin, StopCovid a connu un échec retentissant. 7969 personnes se sont déclarées positives via l’application depuis cette date, et 472 ont été alertées en tant que « cas contact ». Même le premier ministre ne l’a pas téléchargée, et il est très loin d’être le seul en France : 2,5 millions de personnes ont installé l’application sur leur smartphone, ce qui représente 3,5 de la population. Bonnet d’âne pour la France donc, si l’on compare avec nos voisins européens. En Allemagne, 22 de la population utilise Corona-Warn App, lancée le 16 juin. Ils sont 19 d’utilisateurs de NHS Covid-19 au Royaume-Uni, 12 pour Immuni en Italie, 10 pour Radar Covid en Espagne. Le gouvernement réussira-t-il à convaincre les Français de télécharger Alerte Covid ? Affaire à suivre
francesoir.fr
http://www.francesoir.fr/societe-science-tech/stopcovid-apres-le-flop-une-nouvelle-version-de-lapplication-presentee-dans-dix
['science/technologie', 'société']
"Mon patron a refusé l'isolement" : peut-être contaminés au Covid, ils continuent à aller au travail
Selon une étude de l'Institut Pasteur, 46 des malades du Covid-19 contaminés au travail l'ont été par un collègue symptomatique. Auprès de "Marianne", des salariés et médecins racontent des cas d'isolements tardifs ou inexistants, repoussés par un calcul personnel ou une presssion de l'employeur.
Négligence ou contrainte ? Dans une étude de l’Institut Pasteur, 37 des malades du Covid-19 qui indiquent avoir été infectés par un tiers hors de leur domicile l'ont été par une connaissance présentant des symptômes. Et selon les résultats de ce sondage, mené auprès de 77.000 patients, la transmission via des personnes présentant des signes de maladie est d’autant plus importante en entreprise : 46 des répondants ayant contracté le virus au contact d'un collègue précisent que ce dernier était symptomatique. Comment expliquer qu’autant de salariés persistent à se rendre au travail malgré les signes de risque ? Auprès de Marianne, des employés et des médecins racontent les cas d'employés malades ou cas contacts qui ne se sont pas isolés à temps, par choix personnel ou sous la pression de leur direction. Depuis le début de la pandémie, Bernard indique avoir examiné « plus d’une dizaine » de patients qui ont décidé de se rendre au travail après avoir été exposés au virus. « On en voit régulièrement qui viennent en étant cas contacts et ne le disent pas à leur employeur, indique ce médecin du travail installé dans les Alpes-Maritimes. Avec des raisons multiples : certains ne se voient pas rester chez eux alors qu’ils ne sont pas malades, d’autres ne veulent pas perdre une partie de leur revenu en se mettant en arrêt, ou craignent que cela soit mal vu. Sans compter ceux qui ne prennent pas l’épidémie au sérieux ». "Les cas se sont enchaînés" Céline Lamouroux, qui préside l’Association nationale des internes en médecine du travail ANIMT , a elle aussi rencontré des personnes réfractaires à l’isolement. « J'ai vu des salariés qui ont préféré ne pas nous resolliciter pour la seconde vague afin de ne pas être contraint à rester à domicile, pour différents motifs : souhait de continuer le travail, sentiment de protection suffisante, culpabilité "d'abandonner" les collègues notamment dans le milieu hospitalier , crainte de perdre des primes... », raconte-t-elle. Dans l’entreprise de Mélanie, la venue d’une personne malade a déclenché des contaminations en chaîne : « La directrice s'est rendue au bureau alors qu’elle avait des symptômes. Elle a ensuite été testée positive, et les cas se sont enchaînés en quelques jours », explique cette jeune salariée d’une agence immobilière iséroise. Alors que cette société se transformait en foyer épidémique, les travailleurs restés opérationnels se sont vu intimer de continuer à se rendre au bureau. « La direction nous a dit que si l'on n’avait pas de symptômes, on devait continuer à venir, poursuit Mélanie. Comme j’étais en période d’essai de mon CDI, j’ai fait ce qu’on me demandait. Au total, sept salariés ont été contaminés sur les dix de l’agence, et je faisais partie des trois qui ne se sont jamais isolés ». Fudo a observé la même intransigeance dans son cabinet, cette fois du point de vue du patient zéro. « Après que j’ai été testé positif, mon patron a totalement refusé que mes collègues s’isolent comme moi, ou même qu’ils se mettent en télétravail raconte ce comptable de 39 ans, installé à Avignon. Alors que nous travaillons dans un open space, et que nous ne gardons pas nos masques la journée. Une autre salariée est alors tombée malade, mais sous la pression du patron elle ne s’est pas faite tester et a repris au bout de 48 heures ». Consigne de discrétion Plutôt que d’une consigne collective, le Dr Jean-Michel Sterdyniak indique avoir eu vent d’un ordre discret transmis à un salarié concerné. « J’ai examiné un employé qui revenait au travail après un arrêt pour entorse, et qui s’est présenté en ayant des symptômes raconte ce médecin, président du Syndicat national des professionnels de la santé au travail SNPST . Quand il est arrivé au bureau le matin, son chef lui a dit d’aller à sa visite médicale de reprise comme si de rien n'était même s’il était malade, et de ne rien dire aux autres pour ne pas les faire fuir. J'ai alors envoyé un message de protestation, et la DRH de l’entreprise m'a informé plus tard qu’il avait été testé positif ». Autre exemple de dissimulation : « J’ai aussi connu le cas d’une d’un salarié qui a été arrêté après un test positif, et dont l’employeur n’a pas prévenu ses collègues avec qui il avait été en contact. Alors que parmi eux figurait une employée à risque de forme grave », ajoute le Dr Sterdyniak. Combien d’entreprises poussent-elles ainsi leurs salariés à se présenter malgré les risques ? « Il est difficile de mesurer la fréquence de ces pratiques, mais je dirais que cela reste ponctuel », estime Jean-Michel Sterdyniak. « Ce genre de cas doit se produire à la marge, abonde Thierry Noleval, secrétaire fédéral de la fédération FO des employés et cadres. Personnellement, je n’ai pas eu vent de salariés cas contacts qui n’auraient pas pu obtenir d’arrêt de travail ». Conditions assouplies Les conditions pour obtenir un arrêt maladie lié au Covid-19 ont d’ailleurs été nettement assouplies début 2021. Depuis le 10 janvier, les salariés présentant des symptômes peuvent ainsi obtenir un arrêt de quatre jours sans période de carence, délivré automatiquement sur le site de l’Assurance maladie. Quant aux cas contacts, ils peuvent de leur côté être arrêtés pendant sept jours, le temps de leur isolement. Dans ce dernier cas, ils doivent toutefois avoir été signalés à l’Assurance maladie par leur connaissance infectée pour toucher des indemnités. Il est difficile d’estimer à quel point les défauts d’isolement contribuent à la circulation du virus, ou même combien de contaminations se produisent en entreprise. Dans les données de l’Institut Pasteur, le milieu professionnel apparaît en tout cas comme un vecteur non négligeable : parmi les malades qui connaissent la personne les ayant contaminés, 15 indiquent qu’il s’agit d’un collègue. Soit une proportion plus faible que celle des répondants infectés après une rencontre avec un membre de leur famille 21 , mais supérieure à la part de malades qui désignent un de leurs amis 11 . L’étude de Pasteur présente également un podium des profils de travailleurs les plus à risque d’infection : les chauffeurs figurent ainsi en tête, suivis des personnels de santé et des chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus. Tandis que pour un même métier, les salariés en télétravail cinq jours sur cinq ont 30 de chances en moins de contracter le Covid-19. A LIRE AUSSI : Méfiance envers le vaccin AstraZeneca : comment éviter le gâchis de doses ?
marianne.net
https://www.marianne.net/economie/entreprises/mon-patron-a-refuse-lisolement-peut-etre-contamines-au-covid-ils-continuent-a-aller-au-travail
['économie/finance']
Covid: situation "critique", il faut durcir les restrictions Delfraissy
La situation face au Covid est «difficile, voire critique», a estimé lundi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, estimant qu’il faudrait au minimum durcir et étendre le couvre-feu face à une deuxième vague épidémique «brutale».
La situation face au Covid est «difficile, voire critique», a estimé lundi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, estimant qu’il faudrait au minimum durcir et étendre le couvre-feu face à une deuxième vague épidémique «brutale». «On est dans une situation difficile, voire critique. ... On avait prévu qu’il y aurait cette deuxième vague, mais nous sommes nous-mêmes surpris par la brutalité de ce qui est en train de se passer depuis 10 jours», a déclaré le professeur Delfraissy sur RTL. «La deuxième vague va probablement être plus forte que la première», a-t-il craint, en relevant que «beaucoup de nos concitoyens n’ont pas encore pris conscience de ce qui nous attend». Il a estimé que le chiffre réel des cas devait être «autour de 100.000 par jour», alors que les cas confirmés ont atteint ces derniers jours des chiffres record, dépassant dimanche la barre des 50.000 en 24 heures pour la première fois depuis le début des tests massifs. Selon lui, il y a «deux hypothèses» pour tenter de juguler cette deuxième vague. La première est «d’aller vers un couvre feu plus massif, à la fois dans ses horaires, dans son étendue au niveau du territoire national, et qui puisse également être mis en place le weekend». Après «10 à 15 jours ... on pourrait regarder la courbe des nouvelles contaminations ... et si on n’est pas dans la bonne direction, aller vers le confinement». La deuxième hypothèse est «d’aller directement vers un confinement, moins dur que celui du mois de mars, qui permette à la fois le travail, qui évidemment s’accentuerait en terme de télétravail, qui permettrait probablement de conserver une activité scolaire et qui permettrait aussi de conserver aussi un certain nombre d’activités économiques, qui pourrait être de plus courte de durée et qui serait suivi de conditions de déconfinement très particulières, puisqu’on déconfinerait en passant par un couvre feu». «Plus on prendra des mesures rapidement, plus elles auront une certaine forme d’efficacité», a-t-il insisté, tout en soulignant que le Conseil scientifique, chargé d’éclairer les choix de l’exécutif, «ne préconise rien, nous mettons sur la table les deux grandes stratégies qui sont possibles». Il s’agit de «décisions éminemment politiques», a-t-il relevé. «Cette vague elle est en train d’envahir l’Europe ... elle va durer plusieurs semaines, voire un ou deux mois», a-t-il poursuivi, tout en refusant de se prononcer sur la situation lors des fêtes de fin d’année: «On verra pour les vacances de Noël».
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/10/26/covid-situation-critique-il-faut-durcir-les-restrictions-delfraissy_1803492
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Les infos de 5h - Covid-19 : l'Institut Pasteur de Lille aurait trouvé une molécule miracle
Une bonne nouvelle en ce mardi 29 septembre avec un espoir de traitement contre le coronavirus. L'institut Pasteur de Lille aurait trouvé une molécule efficace.
Crédit Image : DENIS CHARLET / AFP Crédit Média : RTL Durée : 06:49 Date : 29/09/2020 publié le 29/09/2020 à 05:47 Enfin un espoir ? L'Institut Pasteur de Lille a peut-être trouvé la molécule miracle en laboratoire pour obtenir un traitement efficace contre la Covid-19 d'ici 2021. Le traitement existe déjà dans plusieurs pays européens pour d'autres usages. Testé parmi des milliers d'autres molécules, ce médicament a fait ses preuves avec le coronavirus, avec peu ou pas d'effets secondaires, permettant de limiter les contagions confirme un des membres de l'équipe de chercheurs lillois, également directeur d'une société spécialisé dans le repositionnement de médicaments. "On a utilisé ce produit qui n'est pas totalement répandu. Le principe actif vient se concentrer dans les voies aériennes, les poumons, là où se trouve le virus au début de la maladie," explique-t-il, assurant que ce produit ne provoquait que très peu d'effets secondaires. Quelques centaines de patients positifs vont pouvoir participer à un essai clinique, avant une mise sur la marché. Malgré les sollicitations, les équipes de l'Institut Pasteur de Lille restent discrètes sur l'identité de ce produit miracle. "On veut garder le nom du médicament secret pour pouvoir éviter le marché parallèle, les prescriptions sans contrôle et la maitrise des stocks," confie le chercheur. Pour le moment face à la Covid-19, il n'existe encore aucun traitement antiviral. À écouter également dans ce journal Disparition de Victorine - Un appel à témoin a été lancé pour éclaircir les circonstances encore floues de la disparition Victorine dans l'Isère. Le corps sans vie de la jeune fille avait été retrouvé à Villefontaine au bord d'une rivière, près d'un stade. Les causes de sa disparition reste un mystère. L'examen du corps n'a pas permis de déterminer les circonstances de sa mort. 5G - Des enchères dans la défiance. À partir de ce mardi 29 septembre, les quatre opérateurs télécoms français, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free vont se disputer les blocs de fréquences qui leur permettront de commencer à déployer la 5G dans certaines villes d'ici la fin de l'année. Tennis - Une première depuis 15 ans. Gaël Monfils a chuté dès le premier tour sur la terre battue parisienne lundi, symbole d'une reprise post-Covid-19 à l'opposé de son joli début de saison. C'est une première depuis ses débuts à Roland-Garros.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-5h-covid-19-l-institut-pasteur-de-lille-aurait-trouve-une-molecule-miracle-7800861793
['société']
Akhenaton positif à la Covid-19 : le rappeur a été hospitalisé " pour détresse respiratoire "
Akhenaton a été testé positif à la Covid-19 et hospitalisé d'urgence, selon BFM Marseille Provence. Pris en charge pour "détresse respiratoire", le...
C'est l'inquiétude. Selon des informations de BFM Marseille Provence, Akhenaton a été testé positif à la Covid-19. A 52 ans, l'état de santé du fondateur d'IAM était plus que préoccupant dimanche soir. Le média révèle ainsi qu'il "a été pris en charge par les urgences vitales de l'hôpital de la Timone pour détresse respiratoire". Hospitalisé, l'artiste a ainsi été transféré en réanimation. Toujours selon BFM Marseille Provence, ce lundi 2 août, l'artiste a finalement quitté le service réanimation mais est toujours sous traitement à oxygène. Akhenaton s'était exprimé contre la vaccination obligatoire C'est donc le choc pour le groupe de rap marseillais qui avait annulé le 21 juillet dernier sa prestation sur la scène du Jardin Sonore Festival de Vitrolles car l'un de ses membres avait été déclaré cas contact à la Covid-19. En raison du placement à l'isolement de ce dernier, d'autres dates avaient également été déprogrammées. Et les annulations se sont succédé quand ce membre a finalement été testé positif au virus. L'identité de l'artiste n'avait cependant pas été dévoilée. Si la famille d'Akhenaton a confirmé qu'il avait bien été hospitalisé, celle-ci "s'est refusée à tout commentaire". C'est un gros coup dur pour l'entourage du célèbre rappeur qui, le 17 juillet, avait fait parler de lui après avoir posté sur son compte Twitter une vidéo afin de s'exprimer contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire. "Je le répète et le redis comme depuis de nombreux mois, avec le groupe IAM nous sommes contre le pass sanitaire et contre la vaccination obligatoire à l'usure ou non dans le cas des soignants et d'autres métiers. Il y en va de nos libertés et surtout de l'avenir de nos enfants", avait-il confié sur le réseau social.
voici.fr
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/akhenaton-positif-a-la-covid-19-le-rappeur-a-ete-hospitalise-et-place-en-reanimation-709572
['people']
Pass sanitaire: Une atteinte aux droits et libertés fondamentales ?
Coronavirus : C'est en tout cas la question que se pose la Défenseure des droits. On vous explique ses inquiétudes.
Dès aujourd'hui, le pass sanitaire est étendu aux "lieux de loisirs et de culture" pour tous les Français de plus de 12 ans suite à l'allocution d'Emmanuel Macron. Une nouveauté qui fait polémique en France et que beaucoup dénoncent comme une privation des libertés individuelles. Dans un communiqué publié hier, la Défenseure des droits, Claire Hédon, a fait part de ses inquiétudes. "Tout en reconnaissant l'importance de la vaccination dans la lutte contre la pandémie, la Défenseure des droits s'interroge tant sur la méthode que sur la proportionnalité de la plupart des dispositions et restrictions présentes dans le texte", lit-on dans cet avis. On vous explique en détail. Extension du passe sanitaire : les 10 points d’alerte de la Défenseure des droits https://t.co/IbfgqQ57sf PassSanitaire — Défenseur des droits @Defenseurdroits July 20, 2021 C'est "un débat démocratique public de fond" que demande Claire Hédon qui regrette "vivement le choix d'une procédure accélérée compte tenu de l'ampleur des atteintes aux droits et libertés fondamentales prévues par ce projet de loi ainsi que du caractère inédit de certaines dispositions qu'il comporte". De plus, la Défenseure des droits s'inquiète quant aux populations précaires freinées par la fracture numérique ainsi que par l’accès aux services publics qui s'avère plus difficile. Un "pouvoir de police" octroyé aux entreprises, la restriction d'accès aux transports publics ou encore les risques de discriminations à l’emploi font partie des 10 points d'alerte donnés par Claire Hédon alors que le projet pourrait être adopté dans la semaine par le Parlement. Un texte fortement critiqué par une partie de la population qui a exprimé son désaccord lors d'importantes manifestations.
melty.fr
https://www.melty.fr/pass-sanitaire-une-atteinte-aux-droits-et-libertes-fondamentales-a766968.html
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Les enfants bientôt vaccinés contre le Covid-19 ?
Le professeur John Edmunds, un des experts du SAGE, le conseil scientifique du gouvernement britannique, a appelé à ce que les enfants soient vaccinés contre le Covid-19 aussi vite que possible.
Le professeur John Edmunds, un des experts du SAGE, le conseil scientifique du gouvernement britannique, a appelé à ce que les enfants soient vaccinés contre le Covid-19 aussi vite que possible. Au micro de la BBC ce week-end, John Edmunds a déclaré : Nous sommes tous à risque. Et nous pouvons tous propager le virus, et donc tant que nous n'aurons pas tous été vaccinés, j'inclus des enfants ici, il y aura un risque important de résurgence . Pour l’instant, les vaccins contre le Covid-19 actuellement utilisés au Royaume-Uni n’ont été approuvés que pour les adultes, qui devraient d’ailleurs tous se voir proposer une dose d’ici la fin du mois de juillet. Le vaccin Oxford/AstraZeneca testé sur les enfants au Royaume-Uni À la mi-février, l’Université d’Oxford a annoncé le lancement de la première étude sur l’efficacité de son vaccin AstraZeneca sur les enfants et jeunes adultes. Cet essai vise à obtenir les premières données pour déterminer si les 6 à 17 ans doivent être intégrés dans le programme de vaccination. Alors que la plupart des enfants ne sont relativement pas affectés par le coronavirus et qu'il est peu probable qu'ils souffrent de l'infection, il est important d'établir la sécurité et la réponse immunitaire au vaccin chez les enfants et les jeunes estime Andrew Pollard, chercheur en chef sur l'essai du vaccin d'Oxford. Le gouvernement attend des preuves de l'efficacité du vaccin sur les enfants Le médecin en chef adjoint de l’Angleterre, le professeur Jonathan Van-Tam, a ainsi déclaré sur ITV News il y a deux semaines, après l’annonce d’Oxford, qu’il était parfaitement possible qu’un vaccin pour les enfants soit homologué d’ici un an. De son côté, Matt Hancock, secrétaire à la Santé, a répondu aux déclarations du professeur John Edmunds sur Sky News ce lundi. Le membre du gouvernement de Boris Johnson dit attendre les preuves des essais sur les enfants pour se prononcer. Pour ne rien rater de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
lepetitjournal.com
https://lepetitjournal.com/londres/les-enfants-bientot-vaccines-contre-le-covid-19-299219
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Limoges : la vaccination des femmes enceintes a débuté
La question a été tranchée le 3 avril dernier en ce qui concerne la vaccination contre la covid-19 des femmes enceintes. Elles font désormais partie des personnes prioritaires pour recevoir le vaccin à partir du deuxième...
Limoges : la vaccination des femmes enceintes a débuté La question a été tranchée le 3 avril dernier en ce qui concerne la vaccination contre la covid-19 des femmes enceintes. Elles font désormais partie des personnes prioritaires pour recevoir le vaccin à partir du deuxième trimestre de grossesse. Exemple à Limoges. Les femmes enceintes font désormais partie des publics prioritaires pour la vaccination contre la covid-19 Les femmes enceintes font désormais partie des publics prioritaires pour la vaccination contre la covid-19 Angélique Martinez - France Télévision Les femmes enceintes à partir du quatrième mois de grossesse sont désormais prioritaires pour se faire vacciner contre la Covid-19. Celles qui le souhaitent se verront administrer le vaccin Pfizer ou Moderna, dans l’attente des résultats finaux des études menées pour le vaccin Astrazeneca. Cette question de la vaccination des femmes enceintes divisaient les spécialistes. Mais depuis le mois de janvier dernier, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français revendiquait cet élargissement comme l'explique le docteur Jean-Luc Eyraud gynécologue-obstétricien au CHU de Limoges : "Oui c'est une urgence, il faut les prendre en charge comme des patientes qui sont immunodéprimées, il faut donc les vacciner le plus rapidement possible." Et à la question sur d'éventuels risques pour le bébé le docteur Eyraud répond : "Il y a plus de risques à ne pas vacciner qu'à vacciner bien évidemment." Les mamans vaccinées vont fabriquer des anticorps qui protégeraient le nouveau-né à la naissance. vaccination et femmes enceintes Une unité covid existe au sein de la maternité de l'hôpital Mère-Enfant de Limoges, les principes de précautions sont drastiques. "Ici on n'a pas de cas grave, ce ne sont que des patientes qui ne sont pas oxygéno-dépendantes, elles sont fatiguées oui, par l'accouchement, par l'infection à la covid, mais ce sont des cas simples." Explique Sarah Webhe, sage-femme coordinatrice. Une patiente a tout de même fait un passage en service de réanimation et en soins intensifs. Elle avait été infectée lors du dernier mois de grossesse. Elle va désormais bien et son bébé aussi. Trois mois après avoir contracté la covid, les femmes enceintes peuvent être vaccinées et cela ne remet pas en cause l'allaitement.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/limoges-la-vaccination-des-femmes-enceintes-a-debute-2045659.html
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Jean-Louis Servan-Schreiber : décès du fondateur de "L'Expansion" à 83 ans
Le journaliste et patron de presse est décédé des suites du Covid-19 à l'âge de 83 ans, a annoncé dimanche 29 novembre Psychologies magazine, une de ses plus célèbres publications.
Publié le 29/11/2020 à 11:15 Parfois éclipsé par son charismatique frère aîné Jean-Jacques, fondateur de L'Express, membre d'une dynastie aux racines prussienne et juive à côté d'Émile, Robert, Jean-Claude, Marie-Claire, Brigitte Gros , Christiane Collange et bien sûr Jean-Jacques, Jean-Louis Servan-Schreiber est décédé samedi 28 novembre des suites du Covid-19, a affirmé sa famille à l'AFP, confirmant une information du Journal du Dimanche. Le benjamin de la famille Servan-Schreiber est lui aussi parvenu à se faire un prénom en s'imposant comme un puissant patron de presse à l'américaine, à la tête de L'Expansion et de Psychologies notamment. Né le 31 octobre 1937 à Boulogne-Billancourt, dans une célèbre famille de presse Jean-Louis Servan-Schreiber était un "journaliste et essayiste à la curiosité insatiable", a indiqué Psychologies magazine sur son site. Il avait dirigé le mensuel axé sur le bien-être et le développement personnel pendant 10 ans, le transformant en publication à succès, déclinée à l'étranger. Sur Twitter, le président du Festival de Cannes et journaliste Pierre Lescure a salué un "grand homme de presse" qui a "travaillé sans cesse sur la nature humaine et sa richesse", tandis que le patron de presse Alain Weill a rendu hommage à un "homme de presse exceptionnel". "Ses conseils nous ont été précieux pour la relance de L'Express", a-t-il ajouté. Auteur d'une vingtaine d'essais À sa sortie de Sciences-Po en 1960, Jean-Louis Servan-Schreiber intègre comme journaliste le quotidien économique Les Échos, cofondé par son père, avant de rejoindre L'Express de son frère. Après un passage aux États-Unis, il décide de voler de ses propres ailes en créant son entreprise de presse en 1967 en créant L'Expansion, qui devient un groupe puissant et incontournable de la presse économique L'Entreprise, La Vie financière, La Lettre de l'Expansion, La Tribune... . À la fin des années 1990, il reprend le titre Psychologies qui deviendra Psychologies Magazine et en fait un féminin à succès. Il est également l'auteur d'une vingtaine d'essais, dont 80 ans, un certain âge, sur la vieillesse, paru début 2019.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/culture/medias-people/jean-louis-servan-schreiber-deces-du-fondateur-de-l-expansion-a-83-ans-7800931046
['culture/loisir', 'people']
Variant anglais de la Covid-19 : est-il vraiment plus mortel ?
Au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 est en forte recrudescence. Les services hospitaliers sont saturés, notamment à cause...
Depuis décembre, le nouveau variant britannique de coronavirus s’est propagé dans une soixantaine de pays. Cette souche nommée B.1.1.7 est considérée comme plus contagieuse par la communauté scientifique. Le 22 janvier dernier, Boris Johnson a avancé, avec beaucoup de précaution, que cette variante pourrait être également associée à "un degré plus élevé de mortalité". Le premier ministre britannique a précisé qu’il ne se basait pas sur des études scientifiques, mais sur un rapport du New and Emergency Respiratory Virus Threats Advisory Group Nervtag , le groupe scientifique gouvernemental. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs du Nervtag ont observé les résultats de trois études britanniques qui ont comparé le taux de mortalité chez les personnes touchées par la nouvelle souche du virus. Ils ont donc constaté une hausse de la létalité. D’après le groupe gouvernemental, une personne contaminée par ce variant a 30 à 40 de risques supplémentaires de décéder. Covid-19 : les vaccins sont efficaces contre la variante britannique D'autres chercheurs britanniques ont cependant estimé que des études supplémentaires sont nécessaires pour appuyer ces hypothèses. À leurs yeux, ce rapport possède des limites très importantes qui ne prouvent que la nouvelle souche augmente le taux de mortalité. "Si le variant est ainsi capable de se répandre plus rapidement dans les poumons, cela pourrait accélérer la progression de la maladie et de l’inflammation, qui progresse plus rapidement que ce à quoi le corps peut faire face", Peter Horby, patron du Nervtag et spécialiste des maladies infectieuses émergentes à l’université d’Oxford. "Le virus n’a peut-être pas évolué pour devenir plus mortel en tant que tel, mais il pourrait avoir évolué pour se développer plus vite ou mieux", a souligné Bjorn Meyer, virologue à l’Institut Pasteur à Paris, à nos confrères de Sud-Ouest. Le Nervtag a également indiqué que les vaccins contre la Covid-19 sont efficaces contre la variante B.1.1.7. À lire aussi : Vaccin anti-Covid : doit-on repousser le délai de la seconde piqûre ? Covid-19 : le nouveau variant touche-t-il davantage les enfants ? Covid-19 : le vaccin à ARN messager de Pfizer peut-il avoir favorisé la diffusion des variants ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/variant-anglais-de-la-covid-19-est-il-vraiment-plus-mortel-2107588
['santé']
À Nancy, des maraudes pour vacciner les personnes sans-abri directement dans la rue
Une équipe médicale parcourt les rues nancéiennes pour informer les personnes sans-abri sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent même se faire vacciner directement dans le camion du Samu social. Une façon pour les soignants de se rendre au plus près des lieux de vie des personnes sans-abri. IlsOntLaSolution
Une équipe médicale parcourt les rues nancéiennes pour informer les personnes sans-abri sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent même se faire vacciner directement dans le camion du Samu social. Une façon pour les soignants de se rendre au plus près des lieux de vie des personnes sans-abri. IlsOntLaSolution À Nancy, les personnes sans-abri ont aussi le droit à leur dose de vaccin. Deux médecins, un infirmier, un secouriste et trois travailleurs sociaux vont à la rencontre des plus précaires dans les rues de la préfecture de Meurthe-et-Moselle pour faire de la prévention et informer sur l’importance de la vaccination. Cette belle initiative est née dans l’esprit d’Olivier Babel, infirmier au centre de vaccination de Jarville-la-Malgrange : L’idée, c'est d'aller les chercher au plus près de l’endroit où ils se trouvent, de ne pas leur donner une contrainte supplémentaire ou une raison de ne pas venir chez nous sur les centres de vaccination. L’idée c'est de venir chez eux, de prendre un peu le temps de leur amener le médecin, l'infirmier, puis le vaccin à domicile en quelque sorte. Un tiers des personnes refusent la vaccination Parfois, les personnes rencontrées ne souhaitent pas se faire vacciner mais pour d’autres, c’est une belle réussite. Vers la gare, l’équipe médicale a pu administrer sa première dose à Doudou, ravi : C’est très bien parce qu’on n’y serait pas allés maintenant, à 45 ans. Donc oui, il y a des gens qui ne vont pas aller se faire vacciner maintenant. Et eux ils sont venus à nous donc effectivement c’est intéressant et ça aide pas mal de gens. En général, un tiers des personnes SDF refuse de se faire vacciner, un autre tiers est indécis et le dernier tiers accepte la piqûre. Je m’attendais à pire mais ça va, je n’ai rien senti, détaille Stéphane, 47 ans. Donc j'incite tout le monde à le faire. C’est important parce qu’il y a eu tellement de décès, donc il ne faut pas prendre ça à la rigolade. Et quand ce n’est pas dans la rue, l’opération se poursuit directement dans les centres d'accueil. Au foyer Stauffer de Jarville, les 102 résidents sont invités à se faire vacciner. Un succès à en voir la queue qui se forme devant la salle de vaccination. Daniel, résident du foyer, a hésité avant de se laisser piquer : J’ai beaucoup réfléchi avant de me faire vacciner, parce que moi j’ai du diabète depuis 15 ans , s’inquiétait-il. Une fois vacciné, celui-ci explique : Ça s’est très bien passé, je n'ai rien ressenti.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/a-nancy-des-maraudes-pour-vacciner-les-personnes-sans-abri-directement-dans-la-rue_4638321.html
['santé']
Officiel: la 53e édition du rallye de Hannut n'aura pas lieu cette année
Le coronavirus a eu raison de la course prévue les 13 et 14 mars prochains.
Officiel: la 53e édition du rallye de Hannut n'aura pas lieu cette année Liège Matthias Sintzen Le coronavirus a eu raison de la course prévue les 13 et 14 mars prochains. DR "La mort dans l'âme et malgré un travail de préparation mené à son terme, il apparaît aujourd'hui inévitable pour le Hesbaye Motor Club d'annoncer que l'édition 2021 du Rallye de Hannut n'aura pas lieu." C'est ainsi que les organisateurs ont annoncé l'annulation de la 53e édition du rallye. Les inscriptions étaient prêtes à être ouvertes mais il n'en sera finalement rien. "La multitude d'incertitudes rend la finalisation de l'organisation déraisonnable", peut-on lire dans le communiqué. "Le nombre de points d'interrogation est tel que nous avons bien plus d'incertitudes que de garanties. La raison doit prendre le pas sur la passion." Les organisateurs soulignent également que les impératifs sanitaires et des autorités étaient trop importants.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/sport-regional/liege/officiel-la-53e-edition-du-rallye-de-hannut-n-aura-pas-lieu-cette-annee-6021b8457b50a652f7bbf9c6
['sport']
Vacances de Noël : les dates 2020-2021, les déplacements sont-ils autorisés cet hiver ?
Les vacances de Noël sont l'occasion de planifier un voyage en famille à la neige ou au soleil. Cependant, sera-t-il possible de partir en pleine pandémie de coronavirus ? Dates et dernières infos sur le sujet.
Les vacances de Noël sont l'occasion de planifier un voyage en famille à la neige ou au soleil. Cependant, sera-t-il possible de partir en pleine pandémie de coronavirus ? Dates et dernières infos sur le sujet. Les vacances de Noël sont attendues chaque année avec impatience par les petits comme les grands. Marquant le début de l'hiver, ces vacances scolaires sont aussi l'occasion de partir à la découverte d'une nouvelle destination. Si vous appréciez l'atmosphère de Noël et ne craignez pas les températures hivernales, pourquoi ne pas planifier un voyage vers un lieu enneigé cet hiver ? Au contraire, vous pouvez également en profiter pour fuir les températures hivernales et partir vous détendre au soleil. Toutefois, sera-t-il possible de partir cet hiver en pleine pandémie de coronavirus ? "Je crois qu'il faut, même si c'est compliqué, patienter un peu pour avoir des données très précises, pour pouvoir donner les modalités sur la façon dont se déroulera ce temps de Noël", a déclaré le secrétaire d'État chargé du Tourisme sur BFMTV. En attendant d'en savoir plus, retrouvez les dates des vacances de Noël 2020-2021 ainsi que les destinations incontournables pour passer de bonnes vacances en famille malgré l'épidémie de Covid-19 qui réduit considérablement les possibilités de voyages. De son côté, Emmanuel Macron s'exprimera mardi 24 novembre à 20h pour détailler les étapes d'un " déconfinement progressif ". L'ouverture des stations de ski n'a pas encore été tranchée. Pour ce qui est des destinations plus exotiques Canaries, Maldives, Cuba , beaucoup sont déjà ouvertes à la réservation. En revanche, se rendre à l'aéroport pour partir en vacances n'est pas encore autorisé. Pas de changement majeur en vue pour l'année scolaire 2020, puisque les vacances de Noël permettront d'allier repos, détente et retrouvailles en famille pendant deux semaines. Les vacances de Noël 2020 se dérouleront du samedi 19 décembre 2020 après la classe au lundi 4 janvier 2021. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Temps maussade, forte baisse de températures, fatigue L'entrée dans la période hivernale peut parfois être difficile à vivre. Pour se changer les idées à un saut de puce ou à plusieurs heures d'avion, de nombreux choix de voyage s'offrent à vous. En Europe, imprégnez-vous de l'esprit de Noël en Allemagne, en Norvège, en Autriche ou encore en Slovénie. A la recherche de températures estivales, envolez-vous vers le Portugal, les Açores ou encore la Grèce en attendant de pouvoir partir à la découverte de destinations lointaines. En couple, en famille ou entre amis, profitez également des vacances de Noël pour aller faire les soldes à Londres ou à Bruxelles et dénicher des vêtements et autres objets de décoration à petits prix.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/voyage/pratique/1427706-vacances-de-noel-dates-2020-2021-les-deplacements-sont-ils-autorises-cet-hiver/
['international', 'style']
Syrie : plus de la moitié des enfants sont privés d'école, alerte l'Unicef
En plus de la guerre qui dure depuis une décennie, l'épidémie de Covid-19 a aggravé le système éducatif du pays.
En plus de la guerre qui dure depuis une décennie, l'épidémie de Covid-19 a aggravé le système éducatif du pays. Triste bilan. La majorité des enfants syriens sont privés d'école en raison de la guerre qui ravage leur pays depuis près de dix ans et de la pandémie de Covid-19, s'est alarmé dimanche 24 janvier le Fonds des Nations unies pour l'enfance Unicef . "En Syrie, plus de 2,4 millions d'enfants sont non scolarisés", ont assuré dans une déclaration commune le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, et le coordinateur humanitaire régional de l'ONU pour la crise syrienne. A ceux-là s'ajoutent les 700 000 jeunes Syriens réfugiés dans les pays voisins et qui ne vont pas à l'école non plus, a précisé la porte-parole régionale de l'Unicef. Au total, 3,1 millions d'enfants syriens ne sont pas scolarisés, sur un total de cinq millions. Conséquences de la pandémie L'année dernière, l'agence onusienne estimait qu'un enfant syrien sur trois était déscolarisé. "Ce nombre a probablement augmenté en 2020 en raison de l'impact de la pandémie de Covid-19, qui a accru la désorganisation du système éducatif", insiste l'Unicef à l'occasion de le journée internationale de l'éducation. "Le système éducatif en Syrie est surchargé, sous-financé, fragmenté et incapable de fournir des services équitables et durables à des millions d'enfants." Selon l'Unicef, une école sur trois en Syrie est inutilisable car elle a été détruite, endommagée ou utilisée à des fins militaires. Quand les enfants peuvent s'y rendre, ils se retrouvent dans des classes surchargées et dans des bâtiments ne disposant pas d'installations suffisantes en eau, en électricité ou en chauffage. Déclenchée en 2011 par la répression sanglante de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 380 000 morts et entraîné le déplacement de millions de personnes.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/syrie-plus-de-la-moitie-des-enfants-sont-prives-d-ecole-alerte-l-unicef_4270283.html
['santé']
Covid-19 : le Rassemblement national n'est "pas favorable" à la mise en place d'un passeport vaccinal, déclare Jordan Bardella
Ce certificat de vaccination qui permettrait par exemple de voyager pose de nombreuses questions que les autorités françaises n'ont pas encore tranchées.
Le Rassemblement national n'est "pas favorable" à la mise en place d'un passeport sanitaire dans le cadre de la pandémie de Covid-19, a affirmé mardi 23 février sur franceinfo Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et député européen. Plusieurs pays européens réfléchissent à l'instauration de ce document qui justifierait non pas seulement d'une vaccination mais aussi de la réalisation de plusieurs tests de dépistage. "Moi, je veux bien débattre d'un passeport sanitaire sur une maladie comme Ebola, dont le taux de mortalité est de 90 . Sur une maladie dont le taux de mortalité est relativement faible sur les personnes qui ne sont pas à risque, qui ne sont pas âgées, etc, nous n'y sommes pas favorables", a expliqué l'élu européen. Un "naufrage" concernant les vaccins Jordan Bardella a également déploré l'organisation européenne concernant les vaccins : "Je pense que si la France s'était tournée directement vers les laboratoires, on s'en serait mieux sortis. Parce qu'à chaque fois qu'on confie quelque chose à l'Union européenne, c'est un naufrage systématiquement." "Ce que je regarde aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas de vaccins parce que, de l'aveu même de la présidente de la Commission européenne qui l'a indiqué devant les parlementaires européens il y a quelques jours, l'Union européenne a été totalement défaillante", a ajouté le député européen.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-covid-19-le-rassemblement-national-n-est-pas-favorable-a-la-mise-en-place-d-un-passeport-vaccinal-declare-jordan-bardella_4307871.html
['santé']
Covid et XV de France : "Qui a fait entrer ce virus dans la bulle ?", s'agace Maracineanu
La multiplication des cas de Covid-19 au sein du XV de France ces derniers jours a poussé la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, à "demander une enquête interne à la Fédération". Invitée dimanche d'Europe 1, elle a notamment estimé que la bulle sanitaire mise en place pour permettre la tenue du Tournoi des Six Nations n'a pas été respectée.
La ministre attend des explications. Roxana Maracineanu, ministre des Sports, a demandé vendredi à la Fédération française de Rugby de s’expliquer face à la multiplication ces derniers jours des cas de Covid-19 au sein du XV de France. L'identification de 17 cas, parmi les joueurs et le staff, malgré la mise en place d’un protocole sanitaire strict a abouti à l’annulation du match France-Écosse initialement prévu dimanche. Désormais, la ministre menace de retirer à la fédération son autorisation de participer au Tournoi des Six Nations. "J’ai demandé une enquête interne à la Fédération pour qu'on puisse avoir des explications écrites de leur part", explique Roxana Maracineanu, invitée dimanche d’Europe Matin. "On a besoin de comprendre ce qu'il s'est passé puisque le centre de crise du gouvernement a validé des protocoles sanitaires stricts. C'est pourquoi mon ministère a autorisé la tenue du Tournoi des Six Nations", rappelle-t-elle. "Il paraîtrait qu'il y a eu des manquements" "Il faut que nous ayons les explications dans le détail. De ce que j’ai entendu et lu dans différents journaux, il paraîtrait qu'il y a eu des manquements", relève la ministre alors que Fabien Galthié, le sélectionneur du XV de France, lui-même testé positif au Covid-19, est suspecté d’avoir brisé la bulle sanitaire mise en place. "Joueurs et staff doivent rester ensemble en permanence, ne doivent pas trop aller à l'extérieur de cette bulle ou en tout cas, quand ils y vont, avoir des tests à leur retour", souligne l’ancienne championne de natation. "On a envie de comprendre. Qui a fait rentrer ce virus dans la bulle ? Et puis, comment s'est-il propagé pour finir par contaminer une quinzaine de sportifs et membres du staff ?", interroge-t-elle. La ministre demande à la fédération d'exercer son "pouvoir disciplinaire" Pourrait-elle prendre des sanctions à l’égard de certains membres de la Fédération ou du XV de France s’il était avéré qu’il y a eu manquement ? "C’est la Fédération qui a un pouvoir disciplinaire, donc j'attends d’elle aussi qu'elle l'exerce. Pour ma part, je n'ai fait qu’autoriser la tenue de cette compétition et, finalement, c'est le seul levier que j'ai", conclut Roxana Maracineanu.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/covid-et-xv-de-france-qui-a-fait-rentrer-ce-virus-dans-la-bulle-sagace-maracineanu-4028135
['politique']
Les infos de 5h - Coronavirus à Marseille : des camions frigorifiques comme chambres funéraires
Alors que la patinoire d'Ales a été réquisitionnée comme chambre funéraire, à Marseille, ce sont des camions frigorifiques qui ont été loués dans les hôpitaux.
Crédit Image : PHILIPPE HUGUEN / AFP Crédit Média : RTL Durée : 07:29 Date : 09/11/2020 publié le 09/11/2020 à 05:42 Toujours ce mur de malades dans nos hôpitaux, plus de 300 entrées en réanimation et près de 300 morts ce dimanche. Après la région Rhône-Alpes et le Grand Est, ce sont les Hauts-de-France, débordés, qui transfèrent des patients vers l'Allemagne ce lundi. Signe préoccupant, la patinoire de Grenoble pourrait être réquisitionnée comme chambre funéraire. Celle d'Ales l'est déjà et à Marseille, ce sont des camions frigorifiques qui ont été loués dans les hôpitaux. Ces derniers jours, ce sont quatre camions frigorifiques qui ont été installés à proximité des morgues des hôpitaux marseillais. Trois pour la Timone, qui accueille les malades les plus graves liés à la Covid et un dernier du côté de l'hôpital Nord. C'est une mesure de précaution car les chambres mortuaires affichent un taux d'occupation de 70 en ce moment, mais comme tout le processus est ralenti par le reconfinement, l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille AP-HM a préféré anticiper une saturation. Le nombre de morts est en constante augmentation : 9 depuis samedi et plus de 150 depuis le 1er août, uniquement en milieu hospitalier. L'idée de réquisitionner la patinoire de Marseille pour y entreposer des corps a même été évoquée avant d'être retoquée par la préfecture. À écouter également dans ce journal Hommage - Le 9 novembre 1970, le général de Gaulle décédait à Colombey-les-deux-Eglises, le village de Haute-Marne où il s'était retiré. Cinquante ans après, le président Emmanuel Macron fait lundi le pèlerinage pour rendre hommage à son prédécesseur le plus illustre. Présidentielle 2022 - Jean-Luc Mélenchon souhaite être candidat à l'élection présidentielle de 2022. Une troisième candidature donc pour le leader de la France insoumise âgé de 69 ans, après les campagnes de 2012 et 2017. Ligue 1 - Lyon a remporté dans la douleur le derby contre Saint-Etienne 2-1 , grâce à un doublé de Tino Kadewere, dimanche lors de la 10e journée de championnat de France, pour se rapprocher du podium.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-infos-de-5h-coronavirus-a-marseille-des-camions-frigorifiques-comme-chambres-funeraires-7800919201
['société']
Pour confirmer leur statut immunitaire, les habitants du Danemark auront un " coronapass " pour prouver qu'ils n'ont pas le Covid-19
Le Danemark va lancer un « coronapass » ainsi qu’un certificat de vaccination, pour que les personnes vaccinées ou testées négatives au Covid-19 puissent...
Le Danemark va lancer un « coronapass » ainsi qu’un certificat de vaccination, pour que les personnes vaccinées ou testées négatives au Covid-19 puissent retrouver une vie normale. Au Danemark, l’épidémie de Covid-19 est actuellement en hausse dans le pays. Ce mardi 2 février, 200 000 nouveaux cas ont été enregistrés, contre 194 000 le 24 janvier. Alors que la campagne de vaccination a été ralentie à cause des retards de livraison, le gouvernement danois envisage de nouvelles mesures pour permettre au pays de reprendre un semblant de vie normale. Un « coronapass » pour aller au restaurant D’ici 3 à 4 mois, le Danemark envisage de mettre en place un « coronapass ». Cet outil numérique permettra aux personnes qui souhaitent voyager, aller dans des restaurants, à un concert ou à un match de football, de prouver qu’ils n’ont pas le Covid-19. Ce « coronapass » sera délivré aux personnes qui se sont fait vacciner, qui ont été testées négatives à la maladie ou qui ont développé des anticorps contre le virus. Crédit photo : Pixabay L’application sera disponible sur smartphone. « Vous faites un test négatif le matin, les informations affluent sur votre téléphone portable et vous pouvez aller au restaurant le soir, en scannant votre QR code, qui permet de garantir que vous n’êtes pas contaminé », a détaillé Henriette Soltoft, directrice adjointe de la Confédération des industries. Un certificat pour prouver sa vaccination En attendant la mise en place de cette nouveauté, un certificat vaccinal devrait voir le jour dès la fin du mois de février. Il sera disponible pour les personnes ayant reçu les deux doses de vaccin contre le Covid-19. Ce certificat servira de preuve pour effectuer des voyages d’affaires et permettra aux voyageurs de rentrer dans certains pays sans avoir l’obligation de se faire tester ou de respecter une mise en quarantaine à leur arrivée. Crédit photo : Pixabay « Ces informations sont importantes car il va falloir attendre que toute la population soit vaccinée, ce qui n’arrivera d’ailleurs peut-être jamais, si certains s’y opposent. Si la santé passe avant tout, il faut revenir à la normale aussi vite que possible, si on veut limiter la casse pour les entreprises », a affirmé Lars Ramme Nielsen, membre de la Chambre danoise de commerce et chargé de l’économie du tourisme et des loisirs. Pour le moment, les bars, restaurants, commerces et écoles restent fermés au Danemark jusqu’au 28 février.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/covid-19-un-coronapass-et-un-certificat-de-vaccination-vont-etre-mis-en-place-au-danemark-23951
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A Washington, un personnel soignant exténué retrouve espoir grâce au vaccin
Anesthésiste dans un service d'urgence surchargé, responsable de mettre sous respirateur les malades du Covid-19, Raymond Pla est devenu lundi l'un des cinq professionnels de santé de l'hôpital George Washington à recevoir le vaccin Pfizer/Bi...
L'anesthésiste Raymond Pla après s'être fait vacciner contre le Covid-19, le 14 décembre 2020 à Washington AFP / NICHOLAS KAMM Anesthésiste dans un service d'urgence surchargé, responsable de mettre sous respirateur les malades du Covid-19, Raymond Pla est devenu lundi l'un des cinq professionnels de santé de l'hôpital George Washington à recevoir le vaccin Pfizer/BioNTech dans la capitale américaine. Un seul mot lui vient à l'esprit pour décrire ce que cela représente: "l'espoir". "L'excitation, à mon avis, n'apporte pas la même retenue, le même respect et le même honneur au sacrifice de mes collègues, dont certains sont tombés malades et d'autres sont morts", déclare le soignant de 52 ans, visiblement ému. Dans son combat acharné contre la pandémie, une lumière lointaine brille désormais au bout du tunnel, un contraste saisissant par rapport au printemps quand les Etats-Unis et le monde ont été frappés de plein fouet par le virus: "Je n'avais pas beaucoup d'espoir à l'époque qu'il y aurait un vaccin d'ici la fin de l'année", confie-t-il. - En tête du combat - Raymond Pla et ses collègues se sont dits honorés d'être parmi les premiers bénéficiaires de ce vaccin, un groupe choisi par le biais d'un algorithme. Ils ont encouragé les autres à suivre leur exemple et se faire vacciner dès que possible. Leur message intervient à un moment où la méfiance envers les vaccins se répand, non seulement aux Etats-Unis, mais dans une grande partie du monde. Un opposant au vaccin, pas masqué, a d'ailleurs brièvement interrompu la conférence de presse où M. Pla et les autres professionnels de santé de l'hôpital se faisaient vacciner. En tant que médecin noir, Raymond Pla estime avoir une responsabilité encore plus importante de prêcher la bonne parole sur le vaccin auprès des personnes issues de minorités, trop souvent laissées pour compte dans la recherche médicale. L'anesthésiste Raymond Pla c se fait vacciner contre le Covid-19, le 14 décembre 2020 à Washington POOL / Jacquelyn Martin Il est de ce fait essentiel selon lui de "sortir dans la communauté et de propager un message" en faveur du vaccin dans les semaines et les mois à venir. Avec pour objectif d'atteindre ainsi une immunité collective. - Ne pas baisser la garde - Le personnel soignant du monde entier a été confronté à une année extrêmement éprouvante. Le vaccin devrait certes marquer un tournant dans la longue lutte contre la pandémie, mais pour le médecin urgentiste Sean Chester, il n'est pas encore temps de baisser la garde. Cas de Covid-19 et décès quotidiens liés au Covid-19 officiellement recensés aux États-Unis, au 14 décembre AFP / "Même si je me suis fait vacciner, je ne changerai pas ma distanciation sociale, je ne cesserai pas d'utiliser l'équipement de protection individuelle", comme le masque, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il avait annulé ses projets de voyage pour Thanksgiving et Noël en raison du pic de contaminations aux Etats-Unis, où plus de 300.000 personnes sont déjà décédées du Covid-19. Car si les études actuelles jugent le vaccin efficace pour prévenir le risque de tomber malade, elles n'écartent pas la possibilité que des personnes puissent encore être porteuses du virus et le transmettre à d'autres. ia/jh/cjc/els
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/a-washington-un-personnel-soignant-extenue-retrouve-espoir-grace-au-vaccin-d66cbef70d5f50b67806ebef1f3c2610
['économie/finance']
Les dégâts du virus sur l’emploi dans le monde
La pandémie de coronavirus fait vaciller des pans entiers de l'économie mondiale parmi lesquels l’aérien, l’automobile, la distribution, l'énergie et les loisirs, où Disney vient d’annoncer 28.000 suppressions d’emplois.
Des salariés de l'aéronautique manifestent à Chicago le 9 septembre 2020 La pandémie de coronavirus fait vaciller des pans entiers de l’économie mondiale parmi lesquels l’aérien, l’automobile, la distribution, l’énergie et les loisirs, où Disney vient d’annoncer 28.000 suppressions d’emplois. Les gros plans sociaux ne sont que la partie émergée de la crise. La pandémie met également en difficulté une multitude de petites entreprises et détruit en silence de nombreux emplois précaires. - Turbulences dans l’aérien - Deux grandes compagnies latino-américaines, la chileno-brésilienne LATAM et la colombienne Avianca, se sont placées en mai sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Des compagnies plus petites, comme les sud-africaines South African Airways et Comair, la britannique Flybe ou les branches autrichienne et française de Level IAG ont été emportées. En dépôt de bilan, le géant australien Virgin Australia a été racheté par une société américaine. D’autres tiennent au prix de coupes drastiques, comme les américaines American Airlines plus de 41.000 départs , Delta Air Lines plus de 40.000 et United Airlines jusqu’à 36.000 , l’allemande Lufthansa 22.000 , Air Canada au moins 19.000 , les britanniques British Airways 12.000 , EasyJet 4.500 et Virgin Atlantic 3.150 , Air France 7.500 , l’australienne Qantas 6.000 , la scandinave SAS 5.000 , l’irlandaise Ryanair 3.250 ou encore Icelandair 2.000 . American Airlines et United Airlines ont prévenu que, faute de nouvelles subventions, elles pourraient licencier respectivement 19.000 et 13.000 salariés supplémentaires à partir du 1er octobre. Pour limiter la casse, l’Allemagne a volé au secours de Lufthansa et de Condor, la France et les Pays-Bas ont fait de même avec Air France-KLM. L’Italie et le Portugal ont opté pour une nationalisation d’Alitalia et de la TAP. Côté constructeurs, Boeing compte supprimer au moins 16.000 emplois, Airbus 15.000, le canadien Bombardier 2.500, tandis que les fabricants de moteurs américain General Electric et britannique Rolls-Royce vont sabrer 12.600 et 9.000 postes. L’équipementier français Safran a déjà supprimé 10.000 postes dans le monde. De nombreux aéroports, donc ceux de Paris, de Copenhague, de Gatwick et de Francfort, ont annoncé des coupes. Et dans les services aéroportuaires, le groupe Swissport va supprimer plus de 4.000 emplois au Royaume-Uni. Dans le tourisme, le premier voyagiste mondial TUI va détruire 8.000 emplois, la maison mère des hôtels Premier Inn 6.000 emplois. - Sorties de route dans l’automobile - L’annonce de 15.000 suppressions de postes chez Renault et la faillite du loueur américain Hertz en Amérique du Nord sont deux révélateurs de la crise dans l’automobile. Il ne s’agit pas de cas isolés. L’allemand BMW supprime 6.000 emplois. Nissan ferme une usine employant 3.000 ouvriers à Barcelone. Au Royaume-Uni, plus de 6.000 suppressions de postes ont déjà été annoncées, notamment chez Jaguar Land Rover, Aston Martin, Bentley et McLaren. Le constructeur du poids lourds suédois Volvo Group supprime 4.100 emplois dans le monde, l’allemand MAN 9.500 dont environ 3.500 en raison de la pandémie . Chez les équipementiers, le français Valeo a annoncé 12.000 destructions de postes, les allemands Mahle et Schaeffler respectivement 7.600 et 4.400 postes. - Faillites dans la distribution - La pandémie a été fatale à de nombreuses enseignes. Au Royaume-Uni, le groupe Intu, propriétaire d’énormes centres commerciaux, a déposé le bilan, tout comme la chaîne britannique de vêtements Laura Ashley et le spécialiste de la location-vente de produits pour la maison BrightHouse. La chaîne de distribution Marks and Spencer supprime 7.000 emplois, les grands magasins Debenhams 2.500 postes, ainsi que le groupe de bricolage et matériaux Travis Perkins. En France, de nombreuses marques d’habillement La Halle, André et Naf Naf, Orchestra-Prémaman... ont été placées en redressement judiciaire, avant d’être rachetées au prix de réductions d’effectifs. En Allemagne, les grands magasins Karstadt Kaufhof vont supprimer 6.000 emplois. Aux Etats-Unis, les grands magasins Stage Stores et les chaînes de vêtements J.C. Penney et JCrew sont en faillite. Le groupe de cosmétiques Estée Lauder compte supprimer jusqu’à 2.000 postes. Faillite également dans la restauration pour la chaîne allemande Vapiano, tandis que l’enseigne britannique The Restaurant Group ferme 125 restaurants 3.000 emplois . Jusqu’à 5.000 emplois sont aussi menacés chez SSP restauration rapide . - D’autres secteurs fragilisés - Dans les loisirs, Disney a annoncé la suppression de 28.000 emplois aux Etats-Unis, le géant américain des casinos MGM de 18.000 postes. L’énergie, confrontée à une baisse de la demande, souffre également. Le géant des services pétroliers Schlumberger, basé à Houston, prévoit la suppression de 21.000 emplois, soit un quart de ses effectifs. Le britannique BP supprime 10.000 postes, l’anglo-néerlandais Shell entre 7.000 et 9.000 postes, les fournisseurs britanniques Centrica et Ovo respectivement 5.000 et 2.600. Le groupe texan Diamond Offshore forages et l’américain Whiting Petroleum Corporation gisements de schiste ont déposé le bilan.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/09/30/les-degats-du-virus-sur-l-emploi-dans-le-monde_1800938
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Opposition au confinement: Doug Ford chasse un député du caucus conservateur
TORONTO — Le premier ministre Doug Ford a chassé du caucus conservateur un député s'étant prononcé contre les mesures de confinement visant à ralentir la propagation de la COVID-19. M. Ford a annoncé vendredi que Roman Baber ne siégera plus en tant que progressiste-conservateur et ne pourra pas se présenter aux élections de 2022. Cette... Lire la suite »
TORONTO — Le premier ministre Doug Ford a chassé du caucus conservateur un député s’étant prononcé contre les mesures de confinement visant à ralentir la propagation de la COVID-19. M. Ford a annoncé vendredi que Roman Baber ne siégera plus en tant que progressiste-conservateur et ne pourra pas se présenter aux élections de 2022. Cette décision arrive après que M. Baber eut publié, vendredi, une lettre publique appelant M. Ford à mettre fin à un confinement provincial. Dans la lettre, M. Baber soutient que le confinement cause un certain nombre d’autres problèmes graves, notamment des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, et nuit aux entreprises. M. Ford qualifie la lettre de M. Baber d’«irresponsable» et l’accuse de répandre de la désinformation. Plus tôt cette semaine, M. Ford a imposé un deuxième état d’urgence et a un ordre de rester à la maison dans le but de lutter contre la hausse des taux de COVID-19.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/opposition-au-confinement-doug-ford-chasse-un-depute-du-caucus-conservateur/
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Les États-Unis, premier pays à autoriser la vaccination des 12-15 ans
La FDA a annoncé ce lundi que les adolescents de 12 à 15 ans sont désormais éligibles pour recevoir le vaccin anti-Covid-19.
La Food and Drug Administration a déclaré lundi que les enfants de 12 à 15 ans sont désormais éligibles pour recevoir le vaccin anti-Covid-19 et l'agence a étendu son autorisation d'utilisation d'urgence pour le vaccin Pfizer / BioNTech. Vacciner les adolescents Dans une tentative de faire vacciner tous les citoyens américains, le président Joe Biden a déclaré le lundi que « La lumière au bout du tunnel augmente et aujourd'hui elle est devenue un peu plus brillante. » Les États-Unis sont ainsi le premier pays au monde à autoriser le vaccin anti-Covid-19 pour les 12 à 15 ans. Le président américain a demandé aux États de mettre immédiatement le vaccin à la disposition des jeunes adolescents et a déclaré « c'est une évolution prometteuse dans notre lutte contre le virus ». Et de rajouter que des millions de jeunes de 16 et 17 ans sont vaccinés en toute sécurité et que de plus en plus d'Américains se font vacciner, les cas de COVID-19, les hospitalisations et les décès continuant ainsi de chuter. Une efficacité du vaccin à 100 Le vaccin de Pfizer est le seul autorisé pour les 16 et 17 ans aux États-Unis et environ 2 millions de personnes de ce groupe d'âge ont jusqu'à présent reçu au moins un vaccin. Pfizer a demandé à la FDA d'élargir son autorisation d'utilisation d'urgence pour le vaccin après avoir annoncé fin mars que les essais cliniques avaient révélé «une efficacité à 100 et des réponses anticorps robustes» chez les participants âgés de 12 à 15 ans. Les trois fabricants de vaccins autorisés aux États-Unis - Pfizer, Moderna et Johnson Johnson - étudient la sécurité et l'efficacité de leurs vaccins chez les enfants, y compris dès l'âge de 6 mois.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/new-york/actualite/etats-unis-premier-pays-autoriser-vaccination-12-15-ans-304891
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Comment j'ai décidé de dire "oui" à tout ce que me demandaient mes enfants
J'ai eu peur que toutes les restrictions liées au Covid finissent par influencer mon cerveau. Il est temps de se préparer à la liberté à re venir.
Temps de lecture: 6 min Je suis dans un tel état psychologique que je m'identifie aux personnages de films pour enfants de Netflix. Je pense que cette indication me situe assez bien sur l'échelle de la fatigue. Il n'empêche, ce film a vraiment résonné en moi. Ça s'intitule Yes Day et je ne peux honnêtement pas dire qu'il s'agit d'un chef-d'œuvre qui révolutionne le 7e art. Mais ses vingt premières minutes ressemblent à la mise en image parfaite de ce que j'ai tenté d'expliquer à plusieurs personnes ces derniers jours. On y voit quoi dans ce film? Jennifer Garner qui nous raconte comment elle a toujours été une personne qui disait oui, une personne ouverte à l'aventure, pleine d'envies, prête pour les surprises. Et puis, elle s'est mariée, elle a eu des enfants et son grand «oui» à la vie s'est transformé en une litanie de «noooon». C'est précisément ce que je ressens en ce moment. Au début, quand les enfants commencent à ramper et à attraper, on prononce, sans s'en rendre compte, quelques «non» doux mais fermes. Et puis, plus leurs capacités psychomotrices et leur obstination progressent, plus on multiplie les «non». À LIRE AUSSI Ne pas savoir dire non, c'est la ruine Ce qu'on ne raconte pas assez, c'est l'étape d'après. Celle qui m'a vraiment épuisée. Qui m'épuise encore. L'étape suivante, c'est la prise de décision permanente. La période où les gentils enfants, à force qu'on leur dise «non», ont compris qu'il valait mieux demander avant de faire et conséquemment passent leur journée à vous bombarder d'interrogations. «Je peux prendre un bonbon? Je peux prendre ma douche demain? Je peux faire mes devoirs plus tard? Je peux reprendre un laitage? Je peux aller au bout du parking? Je peux envoyer un message à mon copain?» Vous allez me dire qu'ils sont bien élevés et vous demander où est le problème. Alors d'abord, il semblerait que j'ai réduit leur niveau d'autonomie à peu près à zéro à force de dire «non». Ensuite, j'ai généré une situation de parentalité intensive dans laquelle ils sont tout le temps en train de me solliciter. Mais ce qui me pose vraiment un problème, c'est la surcharge cognitive liée à la nécessité de décider autant de choses. Déjà, moi, je n'aime pas trop prendre des décisions. Ou alors si, mais des décisions radicales, des trucs qui potentiellement peuvent changer votre vie. Je m'intéresse assez peu aux décisions quotidiennes, du genre «on mange quoi ce soir?». Choisir, décider, trancher me fatigue. J'ai passé des années de vie de couple à répondre alternativement «je sais pas» et «comme tu veux». Sauf qu'aucune de ces deux phrases ne fonctionne avec les enfants. Mais là, en prime, il y a 1. le fait que l'enfant reste planté devant vous et attend une réponse immédiate, 2. il est capable de répéter la question jusqu'à obtenir une réponse. Tout cela me met une pression dingue. Et en plus, comme si cela ne suffisait pas, j'ai peur de me tromper de réponse et de le regretter amèrement. Comment cela est-il possible? La réponse va influer sur le cours des choses Vous allez comprendre avec un exemple concret. Prenons une question récurrente. Je suis dans la cuisine en train de préparer le dîner. Autant dire que mon degré de saturation est déjà maximal puisqu'il a fallu que je prenne une décision nulle, à savoir le menu. Et puis, faire à manger tous les soirs m'est extrêmement pénible. En général, précisément au moment où vous êtes en train d'enlever du feu la casserole d'eau et de pâtes bouillantes, l'enfant arrive dans la cuisine, ce qui vous force à lever la casserole à deux mains pour la passer au-dessus de sa petite tête, et c'est assez acrobatique. Et alors que vous égouttez vos spaghettis, il vous demande d'une voix charmante: «Je peux regarder la tablette?» Vous êtes occupée, vous n'avez pas envie de négocier et franchement, ça vous arrangerait que la créature ne reste pas au milieu de la cuisine. Donc vous avez envie de répondre «oui». Mais mon cerveau, lui, entraîné par des années de parentalité, anticipe la suite. Je vois qu'on va manger d'ici 12 minutes, que son épisode durera au mieux 20 minutes au pire 38 , donc qu'il n'aura pas fini au moment de passer à table et qu'il va se mettre à hurler et faire la gueule parce que je l'aurais empêché de regarder la fin, ensuite il va y avoir une ambiance horrible pendant le repas et la suite de la soirée va aller de mal en pis. J'ai toujours la main sur la passoire mais avec mon extraordinaire don extralucide, je peux me projeter dans un avenir où, une heure plus tard, l'enfant me jette le tube de dentifrice au visage et balance son pyjama dans la cuvette des toilettes parce que j'aurai dit «oui» au dessin animé. Bien sûr, le piège, c'est qu'il n'y a pas vraiment de bonne réponse parce que si je dis «non», il est possible qu'il parte en criant dans sa chambre et renverse méthodiquement ses bacs à jouets. Mais le souci, c'est que cette scène se reproduit une multitude de fois dans la journée. Derrière chaque question des enfants, j'entrevois des calculs ultra-complexes sur des univers parallèles où j'essaie d'équilibrer les forces qui régissent le monde et le psychisme des enfants. Il me demande «Je peux regarder la tablette?» Et moi je suis comme ça: Le plus simple, à titre préventif, c'est souvent de dire «non». Mais alors on devient Jennifer Garner dans Yes Day on y revient, oui . On dit tout le temps «non» à tout. J'ai bien sûr tenté des «comme tu veux, mais je te préviens, on passe à table dans dix minutes» mais sans trop de succès, l'enfant étant alors trop heureux pour anticiper la frustration qu'il va ressentir. Alors, j'ai commencé à lâcher. J'ai commencé à dire «oui». À LIRE AUSSI Parent angoissé, tu as survécu, tu survivras encore Et si c'était eux qui nous indiquaient la voie? Quand je l'ai appelé pour manger et qu'il m'a demandé «Je peux regarder la fin de mon dessin animé?» j'ai dit «oui». Il a levé une tête circonspecte. Lui-même avait du mal à y croire. Il se demandait où était le piège. Il n'y en avait pas. Oui, tu peux prendre ta douche demain. Oui, tu peux aller au bout du parking. Oui, tu peux envoyer un message à ton pote. Oui, tu peux reprendre un laitage si tu as faim mais il y a aussi des pommes. Oui, tu peux faire tes devoirs après. Mais non, tu ne prends pas un bonbon. J'ai compris que maintenant, mon problème était d'apprendre à leur dire «oui». Après des années à interdire, il était temps de desserrer l'étau et de leur faire confiance. Cette histoire d'âge de raison à 7 ans n'est pas sans fondement. À partir de là, on commence à revoir ses «oui». Ce qui est difficile, c'est de doser ce qui était «non» et peut devenir «oui». À partir de quel âge ils peuvent rester un peu seuls à la maison? À partir de quand ils vont à la boulangerie sans adulte? Et si, pour cela, c'était eux qui nous indiquaient la voie? En plus, la plupart du temps, ils ne demandent rien de dingue, parce qu'on ne les a pas si mal éduqués pendant des années. Même pour un yes day un jour dans l'année où, après avoir posé certaines règles de sécurité, les parents disent «oui» à tout ce que veulent faire les enfants , je suis certaine que ce ne serait pas extravagant. C'est d'ailleurs ce que confirme Jennifer Garner qui pratique la chose depuis neuf ans avec ses enfants, d'où l'idée du film. Elle explique qu'ils voulaient se coucher tard, s'asseoir à la place conductrice de la voiture, et acheter des tickets de Loto. Et je me dis que le chemin vers l'adolescence, ça va être, aussi, ça. Ouvrir une série de «oui». La vie n'est pas qu'une série de restrictions dans un monde hostile J'imagine que c'est un chemin que font tous les parents. Mais il a une connotation particulière en ce moment. Parce que nous vivons une époque où nous, les adultes, on nous dit «non» à tout. Non, on ne peut pas dîner avec nos amis, non on ne peut pas faire la fête, non on ne peut pas aller prendre un café, non on ne peut pas aller au cinéma. Non, non, non. Ou alors peut-être, plus tard, sous certaines conditions qui restent à définir. À titre personnel, j'ai peur que ces interdictions finissent par influencer mon cerveau. Que ma première réaction à tout soit: non, pas possible, trop dangereux/compliqué. Que je sois contaminée par une sorte d'autocensure permanente, alors que le sentiment de liberté était sans doute la drogue la plus puissante que j'ai testée. Alors, dans un monde où notre liberté a été à ce point restreinte, c'est un soulagement très personnel de pouvoir dire aux enfants «oui, allez-y, faites ce qui vous plaît». Je me dis que c'est nécessaire de leur apprendre que, contrairement à ce qu'ils pourraient croire en regardant le monde des adultes en ce moment, la vie, ce n'est pas qu'une série de restrictions dans un monde forcément hostile et dangereux. Et en leur disant «oui», peut-être que je me réentraîne aussi un peu à cette liberté qu'on a perdue si facilement. Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/208259/dire-non-oui-questions-enfants-decisions-choix-liberte-restrictions-covid-19
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De nouvelles restrictions sanitaires sont imposées en Suisse dès lundi 6 décembre
En Suisse, dès le lundi 6 décembre, de nouvelles restrictions contre la Covid19 seront exigées.
En Suisse, dès le lundi 6 décembre, de nouvelles restrictions contre la Covid19 seront exigées. En voici un résumé. 1. Extension de l'obligation du certificat Covid. 2. Extension du port du masque à l'intérieur. 3. Possibilité de restreindre l'accès aux manifestations et aux établissements aux seules personnes vaccinées ou guéries. 4. Vive recommandation du travail à domicile. 5. Réduction de la durée de validité des tests rapides.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/zurich/actualites/de-nouvelles-restrictions-sanitaires-sont-imposees-en-suisse-des-lundi-6-decembre-326562
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COVID-19: l’immunité naturelle durerait au moins un an, selon une étude
L'immunité naturelle développée après une première infection au COVID-19 réduirait les risques de réinfection pendant au moins un an.
L’immunité naturelle développée après une première infection au COVID-19 réduirait les risques de réinfection pendant au moins un an, selon une étude italienne publiée, vendredi, dans la revue médicale mensuelle JAMA Internal Medicine. À lire aussi: COVID-19: des éclosions toujours en baisse à la veille du déconfinement COVID-19: Montréal «à la limite» de la zone orange Parmi la cohorte de 1579 patients qui avaient été testé positive, seulement 5 réinfections ont été relevées. L’intervalle moyen entre la primo-infection et la réinfection était de plus de 230 jours. Sur 13 496 personnes initialement non infectées par le SARS-CoV-2, 528 ont par la suite développé une primo-infection. La taux d’incidence pour 100 000 personnes était de 1 pour les réinfections contre 15,1 pour les nouvelles infections. «Ces différences sont considérables», constate le docteur en médecine au NYC Health Hospitals et rédacteur d’une note sur l’étude, Mitchell H. Katz. L’étude conclut à ce que l’immunité naturelle au COVID-19 semble conférer un effet protecteur pendant au moins un an, ce qui est similaire à la protection rapportée dans les récentes études vaccinales. Une équipe de scientifiques a suivi des cohortes de patients de la région de Lombardie, l’une des zones sanitaires les plus gravement touchées en Italie. Des patients symptomatiques et asymptomatiques de tout âge, recrutés dans plusieurs programmes de dépistage ont été inclus. «Nous avons étudié l’incidence de la primo-infection et de la réinfection du SRAS-CoV-2 chez les personnes qui, au cours de la première vague de la pandémie en Italie, ont subi un diagnostic positif.» Étude Les réinfections étaient considérées «valides» si une deuxième positivité au test PCR était révélée au-delà de 90 jours après la résolution complète de la première infection et avec au moins 2 résultats de test négatifs consécutifs entre les épisodes. «Cette fenêtre de 90 jours a été choisie considérant la persistance du virus à acide ribonucléique ARN jusqu’à 12 semaines.» Cependant l’auteur de l’étude mentionne que l’observation a pris fin avant que les variants du SRAS-CoV-2 ne commencent à se propager. «Avant de supposer que les personnes atteintes d’infections au SRAS-CoV-2 sont protégées contre les infections futures, il y a deux mises en garde. Nous ne savons pas combien de temps dure l’immunité naturelle. Nous ne savons pas si l’immunité naturelle est également protectrice pour le variant du SRAS-CoV-2», note le docteur en médecine, Mitchell H. Katz. Ces résultats complètent ceux d’une étude américaine, qui a constaté que les patients avec un résultat de test positif pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 étaient beaucoup moins susceptibles de développer une infection par le COVID-19 à 90 jours que les personnes sans anticorps.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/sante/2644950/covid-19-limmunite-naturelle-durerait-au-moins-un-an-selon-une-etude/
['santé']
Enesse, le nouveau phénomène belge du R'n'B aux USA : Quand tu es Belge aux Etats-Unis, tu te prends beaucoup de claques
Nouvelle coqueluche du R’n’B’ aux USA, Enesse a réalisé son rêve américain avant d’entamer aujourd’hui une carrière en Europe. Ou quand le coronavirus a boosté la vibe de ce chanteur belge - et il n’est pas le seul - qui a ainsi vécu un double choc culturel.
Je suis parti aux USA quand j’avais 18 ans, en 2010, directement après mes secondaires. C’était un rêve d’enfant ", nous confie Enesse, un kid de Molenbeek qui habite depuis des années à Los Angeles. "Plus jeune, j’étudiais même les artistes déjà connus. Puis dès que j’ai eu l’opportunité de partir, j’ai pris le premier avion. Je suis parti, à la base, avec une école de langue pendant deux ans sur Miami. Une excuse pour les parents, car il me fallait une raison de partir loin. Si c’était pour la musique, jamais ils ne m’auraient laissé partir. Grâce au mannequinat aussi, j’ai pu rester sur le territoire US car si tu n’as pas de visa ou green card’, c’est compliqué." Sa route croise ensuite celle de J.U.S.T.I.C.E League, l’équipe de production des Grammy Awards ou encore Mary J Blidge, avec lesquels il collabore sur des projets prestigieux, notamment sur le single Thug Cry’ de Rick Ross en featuring avec Lil Wayne "un mec aussi étrange que fascinant mais aussi très humain et super créatif" sur lequel Enesse signe le refrain. "Ils m’ont signé comme artiste et parolier", explique celui qui les a rencontrés par hasard lorsqu’il était en session studio à Los Angeles.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/medias/musique/enesse-le-nouveau-phenomene-belge-du-r-n-b-aux-usa-quand-tu-es-belge-aux-etats-unis-tu-te-prends-beaucoup-de-claques-60bd026b7b50a61dfeb413de
['culture/loisir']
Covid-19 : "Une partie des tests antigéniques sur le marché n'est pas assez fiable"
Certains tests rapides sont trop peu performants et risquent de rassurer à tort les personnes qui les utilisent, alerte un chercheur de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris.
Les tests antigéniques, ou tests rapides, de plus en plus diffusés, ne sont pas évalués de façon indépendante. publié le 10/12/2020 à 19:10 , mis à jour à 21:17 On les trouve désormais à tous les coins de rue ou presque, et ils sont amenés à se diffuser de plus en plus largement. Les pharmaciens et les généralistes les proposent, les pouvoirs publics misent sur eux pour augmenter encore la part de la population bénéficiant d'un dépistage contre le covid, les entreprises veulent les utiliser, et certaines régions ou villes s'apprêtent à lancer, grâce à eux, des campagnes de dépistage massives. Mais que valent vraiment les tests antigéniques disponibles sur le marché aujourd'hui en France ? On le sait, ces tests rapides, qui donnent un résultat en moins de 30 minutes, sont globalement moins fiables que les tests PCR réalisés en laboratoire. Mais surtout, leurs performances peuvent être très variables d'une marque à l'autre. C'est la raison pour laquelle la Haute autorité de santé, quand elle a donné son feu vert à leur utilisation en France, avait tenu à préciser des seuils minimums d'efficacité. En particulier, le taux de "faux négatifs", c'est-à-dire la part des patients considérés comme négatifs alors qu'ils sont en réalité infectés, ne doit pas dépasser les 20 .
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/covid-19-plusieurs-tests-antigeniques-sur-le-marche-ne-sont-pas-assez-fiables_2140544.html
['science/technologie']
L'immunité contre le coronavirus durerait jusqu'à 8 mois
Les scientifiques disposent enfin d'un peu de recul pour estimer la durée de la réponse immunitaire contre le coronavirus. Selon une nouvelle étude parue dans Science, elle serait d'au moins huit...
Les scientifiques disposent enfin d'un peu de recul pour estimer la durée de la réponse immunitaire contre le coronavirus. Selon une nouvelle étude parue dans Science, elle serait d'au moins huit mois. Cela vous intéressera aussi Coronavirus : les enfants ont-ils un meilleur système immunitaire face à la Covid-19 ? Une nouvelle étude de cas suggère que les enfants seraient capables de développer des anticorps solides contre le coronavirus sans contracter une forme grave de la maladie. Un an après la découverte de la Covid-19, les scientifiques commencent à avoir suffisamment de recul pour évaluer la durée de l’immunité induite par l'infection virale à l'origine de la maladie. Menée entre New York et La Jolla en Californie, l'étude la plus récente sur le sujet, parue dans Science début janvier, apporte son lot de nouvelles données. Selon elle, les effecteurs de la mémoire immunitaire persistent plus de huit mois après l'apparition des symptômes de la Covid-19. La mémoire immunitaire se construit après une première rencontre, naturelle ou induite par la vaccination, avec un pathogène. Une partie des effecteurs de l’immunité s'emploie à éliminer le pathogène, tandis qu'une autre partie reste en retrait pour constituer un groupe de cellules mémoire qui seront prêtes à attaquer plus rapidement et plus intensément lors d'une prochaine infection par le même pathogène. Les anticorps sont l'une des armes de l'organisme contre le coronavirus. Siarhei, Adobe Stock L'immunité mémoire toujours en place six mois après l'infection L'évolution de ces effecteurs a été suivie chez 188 patients atteints de la Covid-19, 80 hommes et 108 femmes pendant huit mois. Les participants ont eu des formes asymptomatiques, symptomatiques modérées la plus fréquente et sévères de la maladie. Voir aussi La Covid sévère n'est pas un syndrome de détresse respiratoire comme les autres En premier lieu, les scientifiques se sont intéressés aux anticorps anti-SARS-CoV-2 circulants. Bien qu'hétérogène entre les patients, la quantité d'anticorps est restée stable dans le temps du suivi, c'est-à-dire entre 20 et 240 jours après l'apparition des symptômes. Au bout d'un mois, 98 des patients sont séropositifs pour des anticorps anti-protéine S. À six mois, la quantité d'anticorps diminue mais reste présente pour 90 des participants. Leur demi-vie est estimée à 103 jours, soit un peu plus de trois mois. De leur côté, les anticorps neutralisants, ceux qui empêchent l'entrée du coronavirus dans les cellules, persistent également au-delà de six mois ; 90 des participants sont encore séropositifs lors des analyses réalisées entre six et huit mois. Les scientifiques ont également analysé les cellules mémoire, les lymphocytes B, T CD8 et T CD4 spécifiques du SARS-CoV-2. Ces cellules apparaissent bien après les anticorps, environ un mois après l'apparition des premiers symptômes contre une dizaine de jours pour les anticorps . Après six mois, 70 des participants possèdent encore des lymphocytes T CD8 actifs contre le coronavirus demi-vie estimée à 125 jours , et 92 des lymphocytes T CD4 demi-vie estimée à 94 jours . Les lymphocytes B mémoire apparaissent encore plus tardivement, ils commencent à se multiplier vers quatre et cinq mois après la survenue des symptômes avant que leur nombre se stabilise. Les scientifiques n'ont pas mesuré la demi-vie de ces cellules mais, selon toute vraisemblance, leur présence est durable. Est-ce suffisant pour se protéger des réinfections ? Ces résultats montrent que l'immunité anti-coronavirus est bel et bien présente et cela jusqu'à huit mois minimum après les premiers symptômes. Dans ce cas, comment expliquer les cas de réinfection décrits dans la littérature scientifique ? Sur ce point, les auteurs de l'étude soulignent qu'ils ont observé beaucoup d'hétérogénéité entre les réponses immunitaires de leur cohorte. Les réponses les plus faibles ne suffiraient donc pas à protéger d'une réinfection au coronavirus. Ce qu'il faut retenir Six mois après l'apparition des symptômes : 90 des participants ont encore des anticorps contre le coronavirus ; 90 des participants ont encore des anticorps neutralisants ; 70 des participants ont encore des lymphocytes T CD8 mémoire ; 92 des participants ont encore des lymphocytes T CD4 mémoire ; la présence de lymphocytes B mémoire est visiblement durable.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-immunite-coronavirus-durerait-jusqua-8-mois-85146/
['santé']
Etude critiquant l'hydroxychloroquine : une enquête révèle la provenance douteuse de certaines données
La récente étude publiée par "The Lancet" et qui remettait en cause l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19 se trouve désormais critiquée. "The Guardian" révèle la provenance douteuses des données utilisées.. Sciences : video, Etude critiquant l'hydroxychloroquine : une enquête révèle la provenance douteuse de certaines données.
Etude critiquant l'hydroxychloroquine : une enquête révèle la provenance douteuse de certaines données SCIENCES - La récente étude publiée par "The Lancet" et qui remettait en cause l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19 se trouve désormais critiquée. "The Guardian" révèle la provenance douteuses des données utilisées. Elle devait être l'arme fatale. Celle qui allait mettre fin à de longs mois de polémiques, de controverses et de revirements concernant l'hydroxychloroquine et son efficacité pour lutter contre le Covid-19. La preuve : Olivier Véran, ministre de la Santé, l'avait spontanément brandie le 23 mai pour mettre fin, par décret, à l'autorisation d'utiliser ce traitement à l'hôpital. Problème : l'étude en question, dont la conclusion aboutissait à l'inefficacité, voire la dangerosité, de la molécule, souffre elle-même de l'opacité dans laquelle elle a été menée. Au point que la prestigieuse revue scientifique l'ayant publiée, The Lancet, a pris ses distances mardi. Ce mercredi 3 juin, le très sérieux quotidien britannique The Guardian a révélé que c'est à la suite des investigations qu'il a menées que ladite revue scientifique a tenu mardi à "alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à attention" au sujet de cette étude. L'enquête publiée ce mercredi est spécifiquement consacrée à une TPE américaine répondant au nom de Surgisphere, dont les données recueillies pour des études ont été utilisées non seulement par The Lancet, mais aussi par le non moins prestigieux New England Journal of Medicine et même... par l'Organisation mondiale de la santé OMS . Ce sont ces données qui, aujourd'hui, soulèvent des questions. D'abord, Surgisphere pose problème en elle-même. Ses collaborateurs n'ont notamment aucune compétence scientifique. L'un d'eux, désigné comme "éditeur scientifique", est en fait auteur de romans... de science-fiction. Une autre, présentée comme "directrice marketing", est en fait mannequin pour adultes et hôtesse sur des événements. Le compte LinkedIn de l'entreprise compte moins de 100 abonnés et le nombre d'employés publiquement annoncé est subitement passé, mercredi dernier, de six à trois. Un PDG attaqué trois fois en justice L'activité digitale de la firme, depuis 2017, est quant à elle proche du néant. Aucun moyen de la contacter n'existait non plus jusqu'à très récemment sur son site. Cela met en doute son activité réelle, en particulier la façon dont les hôpitaux passaient par elle pour constituer lesdites données. Son PDG, Sapan Desai, s'est aussi vu attaquer en justice par trois fois pour des "erreurs médicales"... Et tandis que les questions se sont multipliées ces derniers jours, notamment sur un appel aux dons lancé par lui et n'ayant jamais abouti à rien, la page Wikipedia du dirigeant vient, hasard ou coïncidence, de disparaître d'Internet. Sapan Desai figure parmi les co-auteurs officiels de l'étude publiée dans The Lancet. Et l'étude prétend s'appuyer sur près de 15.000 patients, admis dans 1.200 hôpitaux à travers le monde. Mais de nombreuses incohérences, notamment dans les doses administrées dans certains pays, ont été recensées. En Australie, à titre d'exemple, les données de Surgisphere établissent 600 patients atteints par le Covid-19 et 73 morts, à l'échéance du 21 avril dernier. Mais, vérification faite par The Guardian, il y avait 67 morts à cette date et beaucoup moins de cas positifs. Surtout, tous les hôpitaux australiens sollicités par le quotidien britannique affirment n'avoir jamais été contactés pour transmettre leurs données. Le refus des auteurs de donner accès aux données brutes accentue ces suspicions. D'autant que, dans son communiqué de mardi, The Lancet rappelle qu'un "audit indépendant sur la provenance et la validité des données a été demandé par les auteurs non affiliés à Surgisphere". Une dernière précision qui a son importance... En conséquence de quoi, James Todaro, médecin réputé à la tête du site MedicineUncensored, dresse, dans The Guardian, ce constat lapidaire : "Surgisphere est sorti de nulle part, pour mener, en seulement quelques petites semaines, les études les plus influentes du monde pendant la pandémie. Cela n'a pas de sens. Il leur aurait fallu beaucoup plus de chercheurs que ce qu'ils disent pour rendre possible une étude d'une telle ampleur. Les revues scientifiques concernées sont des références. Un tel revirement est un désastre."
lci.fr
https://www.lci.fr/sciences/coronavirus-covid-19-etude-critiquant-l-hydroxychloroquine-une-enquete-revele-la-provenance-douteuse-de-certaines-donnees-2155527.html
['science/technologie']
L'invasion russe affectera la relance économique UE sans la faire dérailler
15h39 : Plusieurs facteurs économiques liés à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ralentiront la relance post-Covid de l'UE mais ne la feront pas dérailler, a affirmé mercredi le commissaire européen à l'Économie Paolo Gentiloni.Parmi les facteurs de ...
Plusieurs facteurs économiques liés à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ralentiront la relance post-Covid de l'UE mais ne la feront pas dérailler, a affirmé mercredi le commissaire européen à l'Économie Paolo Gentiloni.Parmi les facteurs de risque qu'il a cités figurent l'impact sur les marchés financiers des sanctions européennes contre la Russie et d'éventuelles représailles russes, des goulets d'étranglement qui se confirmeront dans la chaîne d'approvisionnement, la pression sur les prix de l'énergie et l'impact sur la confiance des consommateurs. En février, la Commission avait estimé à 4 la croissance économique pour 2022. Compte tenu des incertitudes élevées, la Commission pourrait prolonger à nouveau la suspension de ses règles de rigueur budgétaire: elle va réévaluer en mai prochain l'opportunité de désactiver le 1er janvier 2023, comme envisagé jusqu'ici, la clause qui a suspendu ces règles 3 de déficit public par rapport au PIB, 60 de dette publique pour cause de crise du coronavirus, a indiqué le commissaire italien, confirmant ce que le vice-président Valdis Dombrovskis avait déjà laissé entendre il y a quelques jours. La Commission a publié ses orientations budgétaires pour les États membres de la zone euro en 2023. Elle insiste sur le besoin "d'assurer la soutenabilité de la dette grâce à un ajustement budgétaire progressif" et souligne le besoin de différenciation des politiques budgétaires selon les pays. Les plus endettés doivent donner priorité à une réduction graduelle de leur dette, tandis que les moins endettés doivent insister sur les investissements, a expliqué Valdis Dombrovskis. En parallèle, la Commission continue de travailler sur la réforme de ces règles budgétaires, dans le but de parvenir à un consensus entre les 27 États membres de l'UE avant l'année prochaine. Belga
dhnet.be
https://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/l-invasion-russe-affectera-la-relance-economique-ue-sans-la-faire-derailler-621f82599978e25398e31df0
[]
Ce dimanche, les Bulgares votent pour la troisième fois en un an: que faut-il attendre de ce nouveau scrutin?
Les défis se multiplient, alors que le pays affronte sa vague la plus meurtrière de Covid-19.
Accueil International Europe Ce dimanche, les Bulgares votent pour la troisième fois en un an: que faut-il attendre de ce nouveau scrutin? Les défis se multiplient, alors que le pays affronte sa vague la plus meurtrière de Covid-19. AP Maria Udrescu Journaliste en charge des Affaires européennes Les Bulgares retournent aux urnes ce dimanche pour la troisième élection législative organisée en moins d’un an, les précédents scrutins ayant échoué à faire émerger une alternative politique claire au conservateur Boiko Borissov qui a dominé la politique pendant plus d’une décennie....
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/2021/11/14/ce-dimanche-les-bulgares-votent-pour-la-troisieme-fois-en-un-an-que-faut-il-attendre-de-ce-nouveau-scrutin-BAO42OJUGNCJDAAEKHDWEYJAAA/
['international']
COVID-19 : la dose de rappel est-elle utile pour les jeunes ?
Chez les adultes, une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 vaut vraiment la peine. Les enfants et adolescents, eux, n'en ont pas tous besoin pour l'instant, car ils sont moins susceptibles de souffrir d'une COVID grave ou de longue durée, explique la chef du bureau science et santé de L'actualité, Valérie Borde.
Au Québec, plus de quatre adolescents sur cinq ont reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19. Mais celles-ci ne les protègent sans doute plus guère contre les infections asymptomatiques ou donnant peu de symptômes. Une toute nouvelle étude en prépublication menée au Royaume-Uni montre en effet que deux mois après leur seconde injection, les 12-17 ans sont encore protégés à 80 contre les infections par le variant Delta, mais seulement à 22 contre celles dues à Omicron. Mais vaut-il pour autant la peine de leur administrer une dose de rappel comme aux adultes ? Israël est le premier pays au monde qui a recommandé une dose de rappel pour tous les adolescents, dès août 2021. Les États-Unis, l’Allemagne et quelques autres pays ont pris la même décision début janvier, en faisant le pari que cela permettrait de diminuer pour un certain temps le nombre d’infections chez les adolescents et, par ricochet, de limiter l’ampleur de la vague Omicron. Une seule analyse a été menée à ce jour sur l’effet d’une dose de rappel chez les adolescents. Les données récoltées en Israël et encore non publiées ont montré que les jeunes sont mieux protégés contre les infections après leur troisième dose qu’ils ne l’étaient de cinq à six mois après la deuxième reçue, dans leur cas, trois semaines après la première . Selon le ministère de la Santé israélien, les ados qui ont obtenu leur dose de rappel étaient, pour au moins de un à deux mois, quatre fois moins sujets aux infections par Omicron que ceux non vaccinés. Le vaccin, un atout en cas de maladie chronique Aucune étude n’a pour l’instant démontré qu’une dose de rappel diminue les risques d’hospitalisation et de décès pour les adolescents, a rappelé la Dre Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, dans une conférence de presse le 19 janvier dernier. Précisons que les cas de COVID grave sont plutôt rares chez les ados, et qu’il faut donc du temps pour voir l’effet des vaccins. Selon le Comité sur l’immunisation du Québec CIQ , la COVID-19 a envoyé à l’hôpital 97 adolescents depuis le début de la pandémie, un chiffre qui exclut les personnes infectées mais admises pour une autre raison. Sept d’entre eux ont été traités aux soins intensifs, et un est décédé. On ne sait pas combien de jeunes ont attrapé le virus au cours de la vague Omicron, à cause du manque de tests de dépistage. Toutefois, parmi les adolescents ayant passé un test PCR, le taux de positivité a atteint près de 40 , signe que de très nombreux jeunes ont sans doute été infectés depuis décembre. Et 51 des 97 hospitalisations causées par la COVID-19 ont eu lieu pendant la cinquième vague. Le Comité a analysé les hospitalisations des adolescents québécois vaccinés et non vaccinés survenues au cours de la vague Omicron, en distinguant ceux qui avaient au moins une maladie chronique inscrite dans leur dossier médical. Chez ces jeunes, les maladies chroniques consignées étaient, par exemple, la dépression, le diabète, l’anémie, des maladies du foie et des maladies pulmonaires et neurologiques. Le schéma ci-dessous présente le taux d’hospitalisations pour 100 000 jeunes. On constate que les deux doses de vaccin n’ont pas beaucoup d’effet sur le risque absolu d’hospitalisation, puisque celui-ci est déjà très petit. Mais la présence d’une maladie chronique augmente ce risque, particulièrement chez les jeunes qui ne sont pas vaccinés. Taux d’hospitalisations des Québécois de 12 à 17 ans pour 100 000 Légende : Taux d’hospitalisation pour 100 000 personnes, répertorié depuis le début de la cinquième vague de COVID-19, en décembre 2021. Seuls les adolescents admis à l’hôpital en raison de cette maladie ont été pris en compte dans les calculs. Plusieurs études réalisées avant la vague Omicron ont révélé que certaines affections préexistantes accentuent le risque de COVID grave pour les adolescents. Cette analyse du CIQ montre que même si ce variant est moins virulent que les précédents, les ados ayant une maladie chronique sont encore plus de deux fois plus sujets à être hospitalisés quand ils n’ont pas eu leurs deux doses de vaccin ou une dose et une infection . Et la COVID de longue durée ? Les chercheurs ne s’entendent pas sur la prévalence exacte de la COVID de longue durée ou syndrome post-COVID chez les adolescents, et ils ignorent si les risques sont plus ou moins importants avec Omicron. Il est aussi possible, mais pas prouvé, que les vaccins diminuent ces risques chez les jeunes comme il semblerait que ce soit le cas chez les adultes . Si les prévisions les plus pessimistes s’avéraient exactes, la COVID de longue durée pourrait affecter un très faible pourcentage des ados qui contractent l’infection. Il paraît clair en revanche que la grande majorité des ados touchés ressentent des symptômes peu graves et s’en remettent en quelques mois. On ne sait cependant pas, comme pour les adultes, quelles pourraient être les conséquences à long terme d’une infection. Un vaccin peu risqué Rien ne permet de croire que la troisième dose de vaccin soit plus problématique que les deux premières, que ce soit pour les jeunes ou pour les adultes. Une analyse publiée par les Centers for Disease Control and Prevention CDC le 11 février révèle d’ailleurs que chez les 82 millions d’Américains de plus de 18 ans qui ont reçu leur dose de rappel, les effets indésirables ont été moins nombreux après cette injection qu’après chacune des deux précédentes. Des données préliminaires recueillies en Angleterre chez les 13-39 ans semblent montrer que le risque de myocardite ou de péricardite n’est pas notablement plus grand après une troisième dose qu’après les deux premières. On parle de quelques cas pour 100 000 doses, et ils se soignent généralement en quelques jours, sans laisser de séquelles. Ces risques sont très minces, mais le Québec — comme d’autres autorités — a tout de même pris la décision de n’offrir aux adolescents que le vaccin de Pfizer, qui donne encore moins de myocardites et de péricardites que celui de Moderna. C’est ce vaccin qui sera utilisé de nouveau pour les rappels. Jusqu’à l’apparition du variant Omicron, la COVID-19 augmentait le risque de myocardite et de péricardite ainsi que la gravité de ces affections, beaucoup plus que ne le font les deux doses de vaccin. On ne sait cependant pas comment ce risque a évolué avec Omicron. La recommandation du CIQ Le CIQ a repris à son compte les recommandations émises par le Comité consultatif national de l’immunisation du Canada dans un avis publié le 28 janvier. Maintenant que le sommet de la vague Omicron est passé, une diminution temporaire du risque d’infection chez les ados n’est pas suffisante à elle seule pour justifier le déploiement à grande échelle de cette dose de rappel, estiment les deux comités. Mais la dose de rappel est quand même conseillée aux adolescents qui sont plus susceptibles de souffrir d’une COVID grave. Elle est donc recommandée aux ados ayant : un cancer en cours de traitement ; une maladie du rein chronique ; une maladie pulmonaire chronique, y compris l’asthme non contrôlé ; la fibrose kystique ; un trouble neurodéveloppemental ou un autre trouble neurologique chronique, y compris l’épilepsie et les maladies cérébrovasculaires ; le diabète de type 1 ou 2 ; le syndrome de Down ; une cardiopathie congénitale ou une autre maladie cardiaque chronique, y compris l’hypertension pulmonaire ; une maladie du foie chronique ; de l’obésité indice de masse corporelle d’au moins 30 ; une grossesse ; une drépanocytose ou une thalassémie ; des troubles liés à la consommation d’une substance ; un état immunodéprimé, y compris une déficience immunitaire primaire, une greffe d’un organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques, une infection au VIH ou un traitement immunosuppresseur. Les personnes fragiles ou ayant des besoins complexes sur le plan médical se sont aussi vu conseiller la dose de rappel. Une troisième dose était déjà recommandée pour les adolescents immunosupprimés un mois après les deux premières. Ils devraient donc désormais recevoir une quatrième injection comme rappel. En outre, les adolescents vivant dans des établissements collectifs devraient également se faire administrer une dose de rappel, selon le CIQ, puisqu’ils sont exposés à un risque accru de transmission du virus entre eux et que la raison pour laquelle ils vivent en foyer par exemple, des troubles du comportement rend toute hospitalisation possiblement plus dommageable pour eux que pour les autres ados. Là où les avis des deux instances diffèrent, c’est lorsque le CIQ recommande que la dose de rappel soit accessible à tous les adolescents qui désirent la recevoir. Le comité fédéral avait, pour sa part, préféré attendre avant de se prononcer pour ceux n’ayant pas de facteurs de risque. Or, comme d’autres pays ont autorisé ce rappel à tous, et qu’il ne semble pas présenter de risque particulier, le CIQ pense que cette possibilité va rassurer des parents et des ados qui craindraient qu’il ne leur soit pas proposé. À lire aussi Pourquoi les experts se contredisent-ils ? Comment choisir ? Vous êtes un ado de 14 à 17 ans en bonne santé, ou le parent d’un jeune de 11 à 13 ans ? C’est à vous de choisir si vous voulez cette dose de rappel. Une telle liberté peut être déstabilisante, mais c’est une bonne chose, car cela permet à chacun de décider en fonction de son propre cas. Voici des éléments qui pourraient vous éclairer : Il est probable que la dose de rappel réduise les risques de la COVID-19 pour les adolescents, mais cette diminution n’est peut-être pas notable, et elle n’est pas prouvée. La dose de rappel est sécuritaire. Comme les précédentes, elle pourrait être associée à un risque accru, mais très mince, de myocardite et de péricardite. Il est probable que la dose de rappel diminue, au moins pour quelques semaines, le risque d’infection. C’est à considérer si vous avez dans votre entourage des gens vulnérables qui pourraient être plus susceptibles d’avoir une COVID grave. Une dose de rappel accroît le sentiment de sécurité, mais elle ne dispense pas la personne l’ayant reçue des autres règles sanitaires, comme le port du masque. Un résultat positif à un test PCR ou antigénique obtenu depuis le 20 décembre 2021, date à laquelle le variant Omicron est devenu dominant au Québec, fait qu’il y a très peu de chances que cette dose de rappel augmente l’immunité. Dans ce cas, comme pour les adultes, le CIQ recommande d’attendre au moins huit semaines, et idéalement trois mois, avant d’envisager une nouvelle injection. N’oubliez pas, enfin, que la situation peut évoluer et qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Une dose de rappel pourrait être conseillée à tous les ados plus tard, notamment si un nouveau variant faisait son apparition ou si la protection contre les risques de COVID grave déclinait largement, tout comme elle pourrait ne jamais être jugée vraiment utile pour tous. Et pour les plus jeunes ? Aucun pays n’a encore décidé d’administrer une dose de rappel aux enfants de 5 à 11 ans, sauf Israël, où un essai a débuté avec 1 000 enfants présentant un risque élevé de COVID grave. Les risques de la COVID à cet âge sont encore moindres que chez les adolescents, et il n’est pas dit qu’une dose de rappel améliore sensiblement la protection des petits. La Food and Drug Administration américaine a demandé à Pfizer de reporter sa requête visant l’approbation du vaccin pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Dans ce groupe d’âge, les participants à l’étude ont reçu deux doses de trois microgrammes contre 10 g chez les 5 à 11 ans et 30 g chez les plus vieux . Les premiers résultats publiés par la société pharmaceutique ne montraient pas une protection suffisante pour les enfants de 2 à 4 ans, qui ont produit beaucoup moins d’anticorps que les enfants plus âgés. Étrangement, la réponse immunitaire des 6 mois à 2 ans était jugée suffisante. Mais Pfizer et la FDA estiment qu’il est plus sage et sécuritaire d’étudier les effets d’une vaccination initiale avec trois doses pour cette tranche d’âge. Les résultats sont attendus au mois d’avril. À lire aussi Mettre plus de science dans la santé publique
lactualite.com
https://lactualite.com/sante-et-science/covid-19-la-dose-de-rappel-est-elle-utile-pour-les-jeunes/
['science/technologie', 'santé']
Poutine déclare 10 jours fériés en mai pour lutter contre le Covid-19
Le Kremlin souhaite mettre en place des jours fériés au cours du mois de mai pour accélérer le recul de la pandémie. Une réponse à la demande de l'agence sanitaire russe.
Le Kremlin souhaite mettre en place des jours fériés au cours du mois de mai pour accélérer le recul de la pandémie. Une réponse à la demande de l'agence sanitaire russe. Par Le Figaro avec AFP Vladimir Poutine a annoncé vendredi 23 avril que dix jours seraient fériés en mai en Russie afin de lutter contre la pandémie de coronavirus, qui recule très lentement, selon les chiffres officiels. À lire aussi :Vladimir Poutine enjoint aux Occidentaux de ne «pas franchir la ligne rouge» «Si vous pensez que c'est nécessaire, je signerai aujourd'hui le décret» sur ces jours fériés, a-t-il déclaré durant une réunion télévisée, en réponse à une demande de la cheffe de l'agence sanitaire russe qui a estimé que cela permettrait de stabiliser la pandémie. À VOIR AUSSI - Covid-19: Vladimir Poutine vise l'immunité collective de la Russie à l'automne
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/international/poutine-declare-10-jours-feries-en-mai-pour-lutter-contre-le-covid-19-20210423
['international']
AstraZeneca: la justice n'accède pas totalement aux demandes de l'Union européenne
La Commission européenne avait lancé une procédure contre le laboratoire suite à de nombreux retards de livraison de son vaccin anti-covid.
La Commission européenne avait lancé une procédure contre le laboratoire suite à de nombreux retards de livraison de son vaccin anti-covid. La justice a décidé de couper la poire en deux. Un juge belge a contraint vendredi le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca à livrer aux 27 pays de l'Union européenne 50 millions de doses de son vaccin anti-Covid, en trois étapes d'ici à fin septembre, sous peine de pénalités financières. Cette décision fait suite à une procédure de la Commission européenne lancée au printemps dernier contre le laboratoire suite à de nombreux retards de livraison de son vaccin anti-covid dus à des problèmes de production. Jugement accueilli favorablement par les deux parties Mais l'UE, qui n'a reçu que 30 des 120 millions de doses promises au 1er trimestre, réclamait que le complément de 90 millions lui soit versé au 30 juin, sous peine d'astreintes. Finalement, ce sont plus de 80 millions de doses 30 déjà livrées et 50 à livrer qui seront livrées pour fin septembre. 15 millions de doses d’ici le 26 juillet, à 09h00, 20 millions de doses d’ici le 23 août, 15 millions de doses au 27 septembre. En cas de non-respect de ces délais de livraison, AstraZeneca devra payer une pénalité de 10 euros par dose non livrée. "La décision du juge des référés est fondée sur le fait qu’AstraZeneca a commis une violation grave "faute lourde" de ses obligations contractuelles envers l’Union", souligne la Commission européenne. Le jugement a été accueilli favorablement par les deux parties alors que le contentieux avait créé de vives tensions entre le laboratoire et l'exécutif européen. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen estime que "cette décision confirme la position de la Commission: AstraZeneca n’a pas respecté les engagements qu’elle a pris dans le contrat. Il est satisfaisant de voir qu’un juge indépendant le confirme. Cela montre que notre campagne de vaccination européenne n’est pas seulement bénéfique jour après jour pour nos citoyens, mais qu’elle est également fondée sur une base juridique solide".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/union-europeenne/astra-zeneca-la-justice-n-accede-pas-totalement-aux-demandes-de-l-union-europeenne_AD-202106180272.html
['économie/finance']
Covid-19/ Les auto-tests antigéniques vendus en pharmacie : comment ça marc
Besoin de rendre visite rapidement à un proche potentiellement à risque, face à la Covid-19 ? Une solution vous est proposée, pour être rassuré : l
Besoin de rendre visite rapidement à un proche potentiellement à risque, face à la Covid-19 ? Une solution vous est proposée, pour être rassuré : l'auto-test antigénique, vendu en pharmacie. Il permet de savoir si une personne asymptomatique a contracté le virus. Un procédé fiable à 80 environ. Eddy Golabkan, Nadine Fadel Depuis le 12 avril dernier, les auto-tests antigéniques pour diagnostiquer la Covid-19 sont en vente en pharmacie. Ces dispositifs ont été mis en place pour dépister le virus chez les personnes de plus de 15 ans, qui n'ont pas été en contact avec des malades et qui n'ont pas de symptômes. Faciles d'utilisation, ils permettent d'avoir un résultat au bout de 10 à 15 minutes. Auto-test : mode d'emploi Karelle doit rendre visite à sa grand-mère, aujourd'hui. Mais, avant cela, elle tient à être sûre de ne pas être positive à la Covid-19, pour ne pas contaminer sa parente âgée et, donc, à risque. Pour la jeune femme, la solution est toute trouvée : l’auto-test, vendu en pharmacie ! Ce procédé est un test antigénique facile à réaliser soi-même, à l'aide d'un bâtonnet que l'on s'introduit dans le nez, comme le démontre Karelle : Eddy Golabkan, Christian Danquin - Guadeloupe La 1ère Comme l'a fait Karelle, l'écouvillon doit être tourné plusieurs fois dans les deux fosses nasales. On n'introduit pas l'écouvillon au niveau nasopharyngé. C'est vraiment au niveau nasal. Donc pas profondément. Ingrid Lefort, Docteur en pharmacie Mieux vaut préalablement se moucher, pour ne pas qu'il y ait de sécrétions. Si le test est négatif, un seul trait apparait au niveau de la casette, comme ce que nous a montré Karelle, notre témoin. Une fiabilité relative Il y a une marge d'erreur, lorsque l'on utilise ce mode de diagnostic de la Covid-19. Les auto-tests ont une sensibilité de 80 . 20 des cas seront donc des faux négatifs ; c'est à dire que dans 20 des cas, même si vous êtes malade, le résultat sera négatif ... . Et, dans 1 des cas, il y aura des faux positifs ; c'est à dire que vous ne serez pas porteur de la maladie, mais le test indiquera que vous êtes positif. Ingrid Lefort, Docteur en pharmacie Succès relatif L’auto-test est donc une véritable alternative aux autres tests, antigénique et PCR, par sa simplicité d’utilisation et sa rapidité de résultat. Mais il peine à trouver son public, localement, depuis son déploiement. Ingrid Lefort, docteur en pharmacie , évoque le profil des clients qui s'intéressent, au sein de son officine, ou sont visés par cette formule : Eddy Golabkan, Christian Danquin - Guadeloupe La 1ère Karelle, elle, n'y a vu que des avantages : Parce qu'il y a la queue, si on veut aller dans les laboratoires. Il faut prendre rendez-vous. Doc, du coup, c'est assez difficile. Surtout si on a une visite à rendre, le week-end par exemple, où tout est fermé et on ne peut pas forcément faire le test PCR. Donc, c'est parfait ! Karelle Corneille, cliente L'auto-test coûte six euros, soit 30 euros la boite de cinq.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/covid-19-les-auto-tests-antigeniques-vendus-en-pharmacie-comment-ca-marche-1023763.html
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Football : malgré la pandémie, le Brésil confirme qu’il organisera la Copa América
Le Brésil donnera le 13 juin prochain le coup d'envoi de la Copa América, après les désistements de la Colombie et de l'Argentine d'organiser la compétition de football en raison de la pandémie de coronavirus. . Sports : video, Football : malgré la pandémie, le Brésil confirme qu’il organisera la Copa América.
L'édition 2021 de la Copa América aura bien lieu. Le président Jair Bolsonaro et son chef de cabinet ont confirmé ce mardi que le Brésil organisera la compétition de football, dont le coup d'envoi sera donné le 13 juin. "Le Brésil accueillera la Copa América", a déclaré Jair Bolsonaro, assurant qu'au moins quatre des 27 Etats du pays étaient prêts à accueillir des rencontres. Son chef de cabinet Luiz Eduardo Ramos, qui avait semé un doute lundi affirmant que rien n'était encore décidé, a tweeté : "Confirmé : la Copa América aura lieu au Brésil". Luiz Eduardo Ramos a ensuite précisé que les rencontres seront disputées dans les Etats de Rio de Janeiro, du Mato Grosso, de Goias et du District fédéral, celui de la capitale Brasilia. Le Brésil sera donc le pays hôte de la compétition, après les désistements de la Colombie et de l'Argentine pour raisons sanitaires. Toutefois, au moins cinq gouverneurs avaient immédiatement refusé d'accueillir des matches pour raisons sanitaires. Celui de Sao Paulo, Joao Doria, farouche opposant du président Bolsonaro, avait déclaré lundi qu'il ne s'y opposerait pas avant de faire mardi marche arrière. Depuis la Coupe du monde organisée en 2014, de nombreux stades flambant neuf appartiennent aujourd'hui à des clubs, des municipalités, ou à des Etats. "C'est une vraie folie d'organiser un tel événement ici", a affirmé l'épidémiologiste José David Urbaez, du Centre d'Infectiologie de Brasilia. "Les pires phases de la pandémie au Brésil en 2020 étaient trois à quatre fois moins importantes que ce que nous voyons aujourd'hui. Nous avons cette fausse impression que les choses se sont améliorées. La réalité est que nous sommes toujours dans une phase terrible de propagation très rapide", a-t-il déclaré.
lci.fr
https://www.lci.fr/sport/bresil-malgre-la-pandemie-le-bresil-confirme-qu-il-organisera-la-copa-america-de-football-2187651.html
['sport']
UE : la vaccination anti-Covid va commencer à partir du 27 décembre von der Leyen
L'Agence européenne des médicaments AEM, ou EMA en anglais a annoncé qu'elle se pencherait le 21 décembre - une semaine plus tôt que prévu - sur le sort du vaccin développé par Pfizer-BioNTech.
La vaccination contre le Covid-19 va commencer dans l'UE les 27, 28 et 29 décembre, a annoncé jeudi dans un tweet la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'Agence européenne des médicaments AEM, ou EMA en anglais a annoncé qu'elle se pencherait le 21 décembre - une semaine plus tôt que prévu - sur le sort du vaccin développé par Pfizer-BioNTech. "C'est l'heure de l'Europe" La Commission avait précisé qu'elle donnerait son autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans les deux jours suivant ce feu vert, après examen de l'avis de l'EMA et consultation des Etats membres. "C'est l'heure de l'Europe : les 27, 28 et 29 décembre, la vaccination va commencer à travers l'Union européenne. Nous protégeons nos citoyens et sommes plus forts ensemble", a indiqué sur Twitter la cheffe de l'exécutif européen. "C'est dans le cas où tout se déroule comme prévu ... Ceci est évidemment conditionnel", puisque l'autorisation de Bruxelles ne peut se faire que "sur la base d'une évaluation positive" du régulateur européen, a nuancé un porte-parole de la Commission. Les premiers lots de vaccins, dont les commandes pour l'Europe ont été centralisées par Bruxelles, seront distribués entre les Etats en fonction de la taille de leur population. Feu vert dans de nombreux autres Etats Le vaccin développé conjointement par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech est le premier à avoir été approuvé dans un certain nombre de pays occidentaux, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où les premières injections ont eu lieu ces derniers jours. Il a également reçu un feu vert dans de nombreux autres Etats comme le Mexique et l'Arabie Saoudite. L'UE a déjà conclu des contrats pour sept vaccins anti-Covid. L'EMA prévoit une réunion le 12 janvier pour délibérer du sort du vaccin de la biotech américaine Moderna, qui pourrait ainsi devenir le second à être autorisé dans l'UE.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/ue-la-vaccination-anti-covid-va-commencer-a-partir-du-27-decembre-von-der-leyen-4012949
['santé']
Reprise du tourisme, pass sanitaire et restrictions : les agences de voyages ont une carte à jouer
Souvent mises de côté au profit d’internet et gravement touchées par la crise, les agences de voyages pourraient profiter de l’après-Covid-19. Explications.
Souvent mises de côté au profit d’internet et gravement touchées par la crise, les agences de voyages pourraient profiter de l’après-Covid-19. À l’heure où l’on parle énormément du pass sanitaire européen et des vacances d’été à venir, beaucoup de Belges n’ont pas encore osé réserver un ou plusieurs séjours. Mais où et comment réserver ses vacances ? Les agences de voyages semblent avoir une carte à jouer.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/conso/vacances/reprise-du-tourisme-pass-sanitaire-et-restrictions-les-agences-de-voyages-ont-une-carte-a-jouer-60ae48329978e20c60058863
['économie/finance', 'style']
Fabian Le Castel innove avec le premier dîner-spectacle Covid safe: "Avant la pandémie, j’avais l’impression d’être non essentiel, plus maintenant"
Fabian Le Castel, l’humoriste/imitateur de Vivacité et du Grand Cactus, invente le 1er dîner-spectacle Covid safe à déguster depuis notre salon ce 29 janvier à 20 h.
Je suis conscient qu’on était les premiers à arrêter et qu’on sera les derniers à reprendre " , confesse d’emblée l’artiste Fabian Le Castel au sujet de la crise sanitaire qui touche de plein fouet le secteur culturel. "Car ce qui ramène du monde et une proximité, c’est le spectacle vivant !" L’humoriste, à la suite d’une idée d’un de ses amis, a donc décidé de se réinventer avec ce dîner-spectacle Chacun chez soi et la dinde sera bien gardée diffusé ce 29 janvier dernier jour ce lundi 25 janvier pour commander les repas sur chacunchezsoi.be. mais les tickets sont disponibles jusqu’au 28 janvier . Un show qui rassemble déjà l’équivalent d’un Cirque royal plus de 1 500 places vendues avec leur plateau-repas devant leur petit écran. "Dimitri cherchait un projet pour la jeune chambre de Mouscron, explique le comique mouscronnois de 34 ans. Et il m’a dit que ce serait cool si on faisait un dîner-spectacle où je fais mon spectacle et lui propose des repas. "
dhnet.be
https://www.dhnet.be/medias/divers/fabian-le-castel-innove-avec-le-premier-diner-spectacle-covid-safe-avant-la-pandemie-j-avais-l-impression-d-etre-non-essentiel-600dbc4b9978e227dfe23e88
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Pas de reconfinement, la prudence de Macron
Le troisième confinement tant redouté par les Français n'a finalement pas été prononcé vendredi soir. Jean Castex a juste annoncé quelques mesures supplémentaires pour endiguer la propagation du coronavirus.. Politique : video, Pas de reconfinement, la prudence de Macron.
Alors que beaucoup s'attendaient déjà à ce qu'Emmanuel Macron prononce un nouveau confinement, il ne l'a finalement pas fait vendredi soir. D'ailleurs, ce n'était pas lui qui a pris la parole hier, c'était Jean Castex. Lors de son allocution, le Premier ministre a tout simplement annoncé des mesures supplémentaires en marge de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Pourquoi le président de la République n'a-t-il pas reconfiné le pays ?
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/video-pas-de-reconfinement-la-prudence-de-macron-2176970.html
['politique']
À Amiens, des étudiants révisent leurs examens dans les loges du stade de la Licorne
Après une année universitaire difficile, près de 300 étudiants d'Amiens ont été invités à réviser dans un cadre insolite et agréable, les loges du stade de la Licorne ! Une opération appréciée par ces jeunes éprouvés par la crise sanitaire. IlsOntLaSolution
Après une année universitaire difficile, près de 300 étudiants d'Amiens ont été invités à réviser dans un cadre insolite et agréable, les loges du stade de la Licorne ! Une opération appréciée par ces jeunes éprouvés par la crise sanitaire. IlsOntLaSolution Après des mois à suivre des cours à distance dans leurs petites chambres, près de 300 étudiants de l'université de Picardie Jules Verne ont répondu à l'invitation de l'Amiens Sporting Club pour venir réviser dans les loges du stade de la Licorne. Une manière pour le club de les soutenir après une période très éprouvante. "Ils ont été dans 9m2 pendant des mois et des mois, à faire leurs visios dans leurs chambres, à manger et dormir dans ces mêmes chambres, à ne presque pas les quitter. L'année a été extrêmement difficile" explique Virginie Le Men, vice-présidente chargée de la vie étudiante à l'université de Picardie. Une opération inédite en France Un changement de cadre qui fait du bien. Après un petit-déjeuner offert au bord de la pelouse, ils s'installent par petits groupes dans les loges pour travailler. "C'est vraiment de bonnes conditions, c'est calme" se réjouit Anaïs, étudiante en médecine. "C'est assez incroyable et inespéré de pouvoir réviser dans ce cadre" ajoute Katia, une autre étudiante. Toute la semaine, les groupes se succèdent au stade. Le lieu, vide de spectateurs depuis des mois, reprend vie lui aussi. Une belle initiative pour une fin d'année scolaire remplie d'espoir.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/a-amiens-des-etudiants-revisent-leurs-examens-dans-les-loges-du-stade-de-la-licorne_4647621.html
['santé']
Le Brexit a-t-il accéléré l'autorisation du vaccin au Royaume-Uni, comme l'affirme Londres ?
Contrairement à ce qu'affirment des membres de la majorité conservatrice outre-Manche, l'autorisation du vaccin a en réalité été rendue possible par une disposition législative européenne transposée dans le droit britannique depuis des années.
Contrairement à ce qu'affirment des membres de la majorité conservatrice outre-Manche, l'autorisation du vaccin a en réalité été rendue possible par une disposition législative européenne transposée dans le droit britannique depuis des années. Avoir une longueur d'avance peut vite devenir un argument politique. Le Royaume-Uni serait devenu le premier pays occidental à autoriser un vaccin contre le Covid-19 "grâce au Brexit". Telle est l'affirmation faite par le secrétaire d'Etat britannique à la Santé, Matt Hancock, au micro de Times Radio , mercredi 2 décembre. Cette thèse est depuis reprise par les partisans de la sortie de l'Union européenne. Mais est-elle vraie ou "fake" ? Le Royaume-Uni doit encore respecter la législation européenne Voici ce qu'avance le secrétaire d'Etat : "Grâce au Brexit, nous avons pu prendre une décision ... fondée sur le régulateur britannique, ... et non au rythme des Européens, qui avancent un peu plus lentement." Cette explication a été reprise mercredi sur Twitter par d'autres figures du camp conservateur. "Nous n'avons pu approuver ce vaccin si rapidement que parce que nous avons quitté l'Union européenne. Le mois dernier, nous avons modifié la réglementation pour qu'un vaccin ne nécessite pas l'approbation de l'UE, ce qui est plus lent", a affirmé Jacob Rees-Mogg , leader conservateur de la Chambre des communes. Nadine Dorries , responsable des questions relatives à la sécurité des patients au sein du ministère de la Santé, a elle aussi développé cet argumentaire. Leur récit enjolive quelque peu la réalité. Le Royaume-Uni a certes quitté l'Union européenne le 31 janvier dernier. Mais durant la "période de transition", qui s'achève à la fin de l'année, le pays reste soumis aux règles européennes et donc à celle sur les médicaments, au même titre que les autres Etats membres. Ainsi, jusqu'au 1er janvier 2021, il faut qu'un médicament et donc un vaccin reçoive l'autorisation de l'Agence européenne des médicaments pour être distribué au Royaume-Uni, comme le rappelle un communiqué de l'Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé publié le 18 novembre. Toutefois, cette règle comporte une exception. Une règle européenne transposée depuis longtemps dans le droit britannique Une directive européenne datant de novembre 2001 prévoit que "les Etats membres peuvent autoriser temporairement la distribution d'un médicament non autorisé en réponse à la propagation suspectée ou confirmée d'agents pathogènes, de toxines, d'agents chimiques ou de radiations nucléaires". Cette directive a été transposée dans le droit britannique en 2012, sous la forme du règlement 174 sur les médicaments à usage humain. Pour autoriser l'utilisation d'un vaccin contre le Covid-19 sans attendre qu'il soit validé par l'Agence européenne du médicament, les autorités britanniques ont donc fait jouer ce règlement 174, s'appuyant sur l'avis de leur agence du médicament, dans un communiqué en date du 23 novembre. Cette transposition vieille de plus de huit ans était ainsi effective bien avant le Brexit. L'agence britannique du médicament aurait pu prendre sa décision d'autoriser un vaccin contre le Covid-19, que le Royaume-Uni soit ou non encore membre de l'Union européenne, confirme Channel 4 . Un petit "changement technique" récent dans la loi Alors quelle est donc cette récente modification de la réglementation, évoquée par le secrétaire d'Etat à la Santé ? Il s'agit en fait d'un amendement à ce fameux règlement 174. Dans son argumentaire en date du 16 octobre, le ministère de la Santé reconnaît que ce règlement, "dans sa forme actuelle", peut être invoqué pour autoriser un vaccin contre le Covid-19. Mais il entend y apporter une précision, parce qu'il juge que la possibilité d'imposer des "conditions" au fournisseur du traitement n'est pas "explicite" mais "implicite". La sous-secrétaire d'Etat parlementaire à la Santé, Jo Churchill, a d'ailleurs reconnu lors des débats au Parlement que ce n'était qu'"un changement technique". "Absolument aucun changement" lié au Brexit Interrogée au cours d'une conférence de presse diffusée par la BBC mercredi, la directrice de l'agence britannique du médicament, June Raide, a confirmé cette version des faits. "Nous avons pu autoriser la fourniture de ce vaccin en utilisant les dispositions du droit européen, qui existent jusqu'au 1er janvier." "Notre célérité et nos progrès ont été totalement dépendants de la disponibilité des données au cours de notre examen continu, et de l'évaluation rigoureuse et des conseils indépendants que nous avons reçus", a-t-elle ajouté. "Je ne comprends pas vraiment le mécanisme par lequel le Brexit aurait pu accélérer cela", commente Mark Dayan, responsable des affaires publiques du groupe de réflexion sur la santé Nuffield Trust, interrogé par l'édition britannique du HuffPost . "Nous sommes dans cette période de transition où, juridiquement parlant, pour des choses comme les médicaments, il n'y a absolument aucun changement par rapport à la situation en 2012 ou avant le référendum, ou lorsque nous étions membres à part entière." Le Premier ministre britannique s'est d'ailleurs bien gardé de relayer les propos de son secrétaire d'Etat. Lors d'une conférence de presse, Boris Johnson a préféré assurer que les vaccins en développement contre le Covid-19 étaient le fruit d'"efforts mondiaux". "C'est vraiment quelque chose d'international", a-t-il insisté, cité par l'AFP. Les contenus des liens signalés d'un astérisque sont en anglais.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-brexit-a-t-il-accelere-l-autorisation-du-vaccin-au-royaume-uni-comme-l-affirme-londres_4205233.html
['santé']
Covid-19 : au cœur du vaccinodrome de Gerland, à Lyon
Le gouvernement a fini par se convertir à la vaccination de masse et promet d'ouvrir 38 vaccinodromes, dans des stades ou des salles de spectacles. Comment s'organise cette vaccination à la chaine ? Nous avons passé 24 heures au Palais des Sports de Gerland, à Lyon, où 1200 personnes sont vaccinées chaque jour.
Le gouvernement a fini par se convertir à la vaccination de masse et promet d'ouvrir 38 vaccinodromes, dans des stades ou des salles de spectacles. Comment s'organise cette vaccination à la chaine ? Nous avons passé 24 heures au Palais des Sports de Gerland, à Lyon, où 1200 personnes sont vaccinées chaque jour. Au Palais des Sports de Gerland, l'objectif est de passer à 2 000 personnes vaccinées chaque jour Radio France / Mathilde Imberty 7h30. C'est l'arrivée des livraisons, dans une fourgonnette contenant les précieux flacons. Béatrice se charge de la réception : "On vérifie la température, il est très important que la température des frigos se situe entre 2 et 9 degrés". Face à la Covid-19, cette infirmière de 64 ans, retraitée, a repris du service l'été dernier aux urgences. Maintenant, c'est au vaccinodrome qu'elle arrondit ses fins de mois avec de longues vacations. 8h30. Les portes du Palais des Sports s'ouvrent, pour les tous premiers rendez-vous, dont celui de Denise. "J'ai téléphoné début février, on m’a mise sur une liste d’attente et on m’a re-téléphoné pour me fixer mon rendez-vous très simple !" Septuagénaire, elle ne recevra qu'une injection car elle a déjà contracté la Covid. Une injection toutes les 30 secondes Avec sa voûte de 27 mètres de haut éclairée aux néons, ses gradins en béton, ses buvettes, l'enceinte du Palais des Sports sent bon les années 1960. À un débit impressionnant - une injection toutes les 30 secondes - les vaccinés défilent dans ce lieu mythique. "Ce Palais des Sports, je le connais, pour avoir regardé tant de matchs de basket, pour y être venu écouter des concert... Ici, j'ai vu Ray Charles, Maurice André", se souvient un vacciné. "Moi je suis venu voir Eddy Mitchell !", renchérit un autre. Mais aujourd'hui, l'atmosphère est tout autre. Midi. Béatrice descend au réfectoire, installé dans l'ancienne salle de presse du Palais des Sports. Personne n'a plus commenté de match ici depuis février 2020 et un tournoi de tennis féminin. Le monde d'avant, en somme. La ruche au dessus continue de bourdonner. Les patients ont pour la plupart plus de 70 ans. Certains, soignants, sont plus jeunes. Comme Élodie, 38 ans, médecin urgentiste : "Je me suis posée la question quand c’est le Astra Zeneca qui était préconisé pour ma tranche d’âge et ne suis pas mécontente que ce soit finalement le Pfizer je suis quand même rassurée sur le plan personnel en me disant qu’il y a moins de risques que je le ramène à la maison parce qu’on est exposé tous les jours au travail " À ce jour, moins de 10 de la population du Rhône a reçu une dose Radio France / Mathilde Imberty Infirmières et médecins libéraux prêtent main forte À ce jour, moins de 10 de la population du Rhône a reçu une dose. C'est moins que la moyenne nationale. Pourtant les bonnes volontés ne manquent pas : infirmières et médecins libéraux prêtent facilement main forte. 20h. Les portes se referment. Nadia et Amina sont lessivées, elles qui viennent vacciner sur leurs jours de repos. "Les gens nous apportent tellement d'enthousiasme et sont tellement reconnaissants qu’on en oublie la fatigue. Ce qui nous motive c’est vraiment de pouvoir sortir de cette épidémie et de pouvoir revivre normalement " D’ici là, les vacations vont s’enchaîner pour Amina, Nadia, et Béatrice, qui clôt sa journée en comptant une à une les doses de vaccins restantes pour le lendemain.
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-29-mars-2021
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Le variant du coronavirus détecté sur le sol français
La direction générale de santé a confirmé le 25 décembre la présence en France du variant VOC 202012/01 du Sars-Cov 2, identifié au Royaume-Uni. Un premier cas a été détecté à Tours.
La suspension des liaisons entre la France et la Grande-Bretagne le 20 décembre n’aura pas empêché le variant VOC 202012/01 du coronavirus Sars-Cov 2 de traverser la Manche. Une première contamination a été détectée à Tours, a indiqué le 25 décembre la direction générale de la santé DGS . Il s’agit d’un homme de nationalité française, arrivé de Londres le 19 décembre. Le patient présente une forme asymptomatique du Covid-19. Après avoir été pris en charge à l’hôpital Bretonneau de Tours, il se trouve actuellement à l’isolement à son domicile, selon les informations délivrées par la DGS. Toutes les personnes, y compris les professionnels de santé, ayant été à son contact, ont été mises à l’isolement. Plusieurs cas en cours d’examen Le résultat de son test, effectué dès son arrivée sur le sol français, présentait des éléments susceptibles de faire penser au variant circulant en Grande-Bretagne. Un séquençage a alors été demandé au Centre national de référence des virus des infections respiratoires CNR de l’Institut Pasteur, qui a confirmé le 25 décembre l’infection au variant VOC 202012/01. Actuellement, plusieurs prélèvements positifs pouvant évoquer le variant VOC 202012/01 sont également en cours de séquençage par les laboratoires du CNR. Ce dépistage entre dans le cadre du système de détection et de surveillance des cas possibles d’infection ou de portage du variant VOC 202012/01, mis en place par le CNR et Santé publique France. Dans ce protocole, les laboratoires d’analyse doivent demander au CNR un séquençage pour tout test PCR positif sur une personne revenant du Royaume-Uni ou ayant été en contact avec une personne revenant du Royaume-Uni, mais aussi, plus généralement, tout résultat pouvant évoquer le virus variant. La même procédure a été adoptée pour les personnes au retour d’Afrique du Sud, où un autre variant du SARS-CoV-2 circule de façon active. Des cas du nouveau variant repéré en Angleterre, ont également été confirmés dans plusieurs pays d’Europe, dont la Belgique, le Danemark et les Pays-Bas. La circulation a été rétablie entre le Royaume-Uni et la France dès le 22 décembre mais l’entrée sur le sol français des voyageurs venant d’Outre-Manche reste conditionnée à la présentation d’un test PCR négatif.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Le-variant-coronavirus-detecte-sol-francais-2020-12-26-1201131971
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Quand Trump se moquait de Biden parce qu'il portait un masque
Le président américain vient d'annoncer avoir été testé positif au Covid-19, deux jours après son débat avec son adversaire démocrate.
Le président américain vient d'annoncer avoir été testé positif au Covid-19, deux jours après son débat avec son adversaire démocrate. Vivement critiqué pour sa gestion de l'épidémie, Donald Trump a annoncé avoir été testé positif au Covid-19 dans la nuit de jeudi à vendredi sur Twitter. Cette annonce intervient deux jours seulement après son débat houleux avec son adversaire démocrate Joe Biden dont le président américain a moqué mardi soir son port d'un masque lors de ses déplacements. "Je n'ai pas de problème avec les masques, d'ailleurs j'en ai un sur moi que je mets quand je pense que c'est utile", a d'abord assuré Donald Trump en réponse aux questions du journaliste sur les mesures prises pour enrayer l'épidémie. "Mais je ne porte pas le masque comme lui", a ensuite nuancé le chef d'Etat en montrant du doigt son opposant. "Lui, à chaque fois que vous le voyez il porte un masque. Il pourrait être à 200 mètres de moi, il aurait quand même un masque énorme sur le visage", a ironisé Donald Trump. Lors du débat, Donald Trump, Joe Biden et le journaliste Chris Wallace ne portaient pas de masque, tout comme les enfants du président américain qui l'ont enlevé lorsqu'ils se sont installés dans la salle, malgré les recommandations des scientifiques de l'université de Cleveland où était organisée la soirée. Le masque, un "geste patriotique" Depuis le début de l'épidémie, le locataire de la Maison Blanche a exprimé à plusieurs reprises ses doutes sur l'efficacité des masques contre le coronavirus. Début septembre, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, il avait par exemple demandé à un journaliste d'enlever son masque pour formuler sa question. Début juillet, il avait pourtant estimé que le port du masque quand la distanciation sociale ne peut être respectée devait être considéré comme "un geste patriotique". Pointant une dégradation de la situation sanitaire aux Etats-Unis au début de l'été, il avait appelé "tout le monde" à porter un masque et était apparu masqué pour la première fois en public le 11 juillet dans le cadre de la visite d'un hôpital militaire à Washington. De son côté, Joe Biden milite pour un mandat national pour le port généralisé du masque "jusqu'à ce que la situation soit sous contrôle".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/quand-trump-se-moquait-de-biden-parce-qu-il-portait-un-masque_AV-202010020093.html
['international']
Le mea culpa de Willem Alexander et Maxima des Pays-Bas après leurs vacances polémiques
Ils étaient en vacances en Grèce alors que les Pays-Bas subissent de dures mesures face au coronavirus.
Il n’y avait pas 36 solutions au vu de l’ampleur de la polémique et des critiques. Mercredi, la Cour royale des Pays-Bas a diffusé une courte vidéo dans laquelle apparaissent le roi Willem Alexander et la reine Maxima en plein acte de contrition. Les mines sont sombres et graves. La reine Maxima d’habitude si solaire, semble totalement éteinte. Vendredi 16 octobre, l’opposition questionne le Premier ministre Mark Rutte. Où est le souverain puisque l’étendard ne flotte plus sur le Palais Huis ten Bosch ? Le chef du gouvernement esquive et lâche qu’il est question d’un séjour privé. On comprend alors que les souverains et leurs filles ont quitté le pays pour leur résidence de Kranidi au Péloponnèse en Grèce. À un moment où les Pays-Bas vivent un sérieux tour de vis par rapport à la pandémie avec la fermeture pour la première fois des cafés et restaurants, cette escapade vire à la tragédie grecque de la famille royale. Alerté par l’effervescence médiatique, le couple royal décide à peine après avoir atterri de rebrousser chemin. Un communiqué précise alors qu’il a compris qu’il n’était pas opportun en des temps si tourmentés d’alimenter les critiques. Mais l’affaire n’en reste pas là et les critiques continuent à fuser, surtout lorsque l’on comprend que les souverains et leur fille cadette sont rentrés le vendredi soir par vol KLM ils avaient utilisé un avion privé à l’aller mais que les princesses Amalia et Alexia ne sont rentrées que trois jours plus tard, faute officiellement de billets d’avion disponibles. D’un point de vue stratégique de communication, cette prise de parole était probablement la seule issue pour tenter d’éteindre ce feu nourri de reproches. Le roi a regretté ce choix de partir à l’étranger à un moment où la population souffre et déplore la rupture de confiance qui avait été placé en lui. Il rappelle toutefois que ces derniers mois la famille royale a toujours fait de son mieux pour être auprès de la population sur le terrain ou à son écoute par téléphone ou vidéo. Et de conclure que nul n’est malheureusement infaillible. Ce n’est pas la première fois que Willem Alexander et Maxima sont dans l’œil du cyclone en raison de leur résidence secondaire de vacances. En 2007, le couple s’était entiché d’un projet immobilier écoresponsable dans la péninsule de Machagulo au Mozambique. Rapidement, les frais considérables de sécurité et de transport avaient ouvert de vifs débats au parlement. En 2009, Willem Alexander qui n’était alors pas encore roi, avait annoncé renoncer au projet et vendre la villa qui lui avait occasionné tant de nuits blanches. Le couple avait alors acquis une vaste propriété en Grèce. À l’heure des réseaux sociaux, où tout est passé au crible, susceptible d’être objet de critiques et dans un contexte sanitaire qui rend encore plus intransigeant, l’exemplarité réclamée aux souverains est extrême. Willem Alexander et Maxima l’ont bien compris. En novembre 2015, après les attentats de Paris, la Belgique vivait sous cloche avec le dispositif Ocam 4. La diffusion d’une photo volée du roi Philippe et de la reine Mathilde en cure de thalasso - ils étaient sur place avant les attentats et n’avaient pas modifié leurs plans de week-end - à Quiberon en France, avait aussi suscité une volée de bois vert, l’opinion publique sous tension, ne comprenant pas que le monarque ne partage pas son sort.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/lifestyle/magazine/le-mea-culpa-de-willem-alexander-et-maxima-des-pays-bas-apres-leurs-vacances-polemiques-5f9471a29978e231398733c0
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"Pas d’embrassade ni de câlin" : avec le Covid-19, les Français s'adaptent pour les fêtes mais ne veulent pas renoncer à l'esprit de Noël
Les précautions sanitaires contre le Covid-19 semblent difficilement compatibles avec les habitudes des Français pour qui Noël est un moment privilégié de retrouvailles et de fêtes en famille.
"Pas d’embrassade ni de câlin" : avec le Covid-19, les Français s'adaptent pour les fêtes mais ne veulent pas renoncer à l'esprit de Noël Les précautions sanitaires contre le Covid-19 semblent difficilement compatibles avec les habitudes des Français pour qui Noël est un moment privilégié de retrouvailles et de fêtes en famille. L’épidémie de Covid-19 n’empêchera pas la transhumance de la fin d’année. Trois millions de billets de trains ont été vendus pour les vacances de Noël et 750 000 voyageurs sont attendus pour le premier week-end dans les trains, la baisse n'est que de 10 par rapport à 2019. Beaucoup de Parisiens vont profiter de cette période pour retrouver la famille en Normandie ou en Bretagne. Même si, cette fois, Noël se fêtera en comité restreint. Ce sera "avec la famille mais en nombre réduit, explique Sammy. Les grands-parents sont invités mais il y aura quand même une distanciation : pas d’embrassade ni de câlin." Les recommandations pour les fêtes sont nombreuses : pas plus de six à table, éviter les embrassades et isoler les personnes âgées. À l’heure où le virus circule encore, les Français s'adaptent. "Il y aura peu de monde autour de la table, trois ou quatre adultes et quelques enfants point barre, indique Vincent. Ce Parisien n'envisage pas de s'auto-confiner avant Noël : "On fait les gestes barrière, c’est déjà pas mal." Un test négatif comme condition Pas question non plus pour Élisabeth et Bernard de renoncer à recevoir les enfants pour Noël à une condition toutefois, tout le monde devra être testé négatif : "Tous nous invités qui sont nos enfants vont se faire tester. C’est une responsabilité à l’égard de soi-même mais aussi et surtout à l’égard des autres", explique Bernard. En cas de tests positif, la personne "s’abstiendra de venir à la maison, c’est tout". "Pour moi c’est indispensable, il faut qu’on soit discipliné puisqu’il faut qu’on sorte le plus rapidement possible de ce confinement." Élisabeth à franceinfo Rosa, elle aussi, a décidé de se refaire tester quelques jours avant Noël et profite d’un dépistage sous un barnum devant une pharmacie. Elle veut protéger sa maman qui a 90 ans et qui doit passer les fêtes à Paris, même si cette année beaucoup manqueront a l’appel : "On est une très grande famille, nous sommes huit frères et sœurs. D'habitude, on essaye de se réunir tous au moins pour Noël pour faire plaisir à notre maman. Cette année nous serons cinq adultes et deux bébés." Rosa aura une pensée pour les absents et essayera "de mettre un peu plus de gaieté" en cette fin d'année particulière "avec plus de guirlandes ou de lumières, et ne pas abandonner l’esprit de Noël".
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pas-dembrassade-ni-de-calin-avec-le-covid-19-les-francais-s-adaptent-pour-les-fetes-mais-ne-veulent-pas-renoncer-a-l-esprit-de-noel_4223759.html
['santé']
Vaccin, dépistage : tout ce que l'on peut désormais faire en pharmacie
Ils délivrent les médicaments sur ordonnance ou en libre accès, mais pas seulement : en cette période d'épidémie de Covid-19, les pharmaciens jouent un...
Le pharmacien d’officine n’est plus uniquement le professionnel de santé qui délivre les médicaments prescrits par un médecin. Proche des patients, il est tout indiqué pour faire de la prévention, du dépistage et même de l’éducation à la santé. Le Dr Martial Fraysse, pharmacien et membre de l'Académie nationale de pharmacie, dresse la liste de tout ce qu'un pharmacien peut nous apporter. Se faire vacciner contre la Covid-19 ou passer un test de dépistage Depuis la mi-mars, les pharmaciens sont désormais autorisés à administrer le vaccin AstraZeneca aux personnes âgées de 50 à 75 ans qui présentent des comorbidités ainsi qu'aux individus de plus de 75 ans. Toutes les officines vaccinant contre la grippe peuvent vacciner contre la Covid-19. Les pharmacies jouent aussi un rôle clé dans le dépistage de la Covid-19 : on peut y réaliser des tests sérologiques rapides et passer des tests antigéniques, réalisés grâce à un prélèvement nasal par écouvillon. L'avantage : on obtient le résultat quasi instantanément. Automédication : obtenir des conseils avisés auprès de son pharmacien Le pharmacien assume l’entière responsabilité de la vérification des prescriptions et de ce qu’il délivre. S’il estime que le traitement prescrit n’est pas adapté ou s’il a des doutes, il peut refuser de le délivrer. Il peut adapter la forme et le dosage à l’individu en fonction de son poids, notamment . Concernant les médicaments en vente libre paracétamol, ibuprofène , compléments alimentaires, etc., il questionne le patient, recommande les plus appropriés et veille à leur bon usage. Pour qu’automédication ne rime pas avec intoxication. Suivre l'historique de vos prescriptions Le pharmacien est le gardien de votre historique de médicaments. En effet, il doit les enregistrer dans votre dossier pharmaceutique, avec leur posologie et, idéalement, les résultats d’analyse biologiques qui leur correspondent état de la fonction rénale et hépatique, par ex. . En cas de maladie chronique ou d’allergies à certains produits, il peut également, avec l’accord de la personne, les noter dans ce dossier. Il veille ainsi à notre sécurité et permet une analyse plus rapide en cas de problème. Près de 40 millions de dossiers pharmaceutiques ont déjà été ouverts. Le dossier pharmaceutique se déverse dans le Dossier Médical Partagé. Se faire vacciner contre la grippe Pour l’instant, cela ne concerne que les personnes à risque plus de 65 ans, personnes obèses, malades chroniques, etc. . Mais les expériences ont montré que cela permettait de toucher un plus grand nombre de personnes, car la démarche est bien plus simple qu’une consultation chez un médecin. On espère que le dispositif sera généralisé à l’ensemble de la population. Se faire aider dans la bonne gestion de sa maladie Toujours accessible, le pharmacien joue un rôle important dans l’apprentissage de l’autosurveillance de la maladie et de ses traitements. Notamment, il éduque le patient à l’automesure de la tension, à la reconnaissance des signes d’alerte, à la gestion de ses traitements comme savoir utiliser son traitement inhalateur , à s’alimenter en cas de diabète ou de maladie rénale Depuis 2011, tous les pharmaciens qui sortent de la faculté sont formés en Éducation thérapeutique du patient ETP . La pharmacie, un lieu privilégié pour le dépistage Alors que le médecin ne voit souvent les personnes qu’à l’occasion d’un problème de santé aigu, le pharmacien est au contact fréquent du public. Il peut repérer des signes typiques de certaines maladies, en particulier chroniques, et réaliser alors des examens de dépistage. Il peut proposer une glycémie pour dépister un diabète, un test rapide d’orientation diagnostique de l’angine TROD angine , aider par ses explications à la réalisation des autotests VIH, faire souffler dans de petits appareils débitmètre de pointe pour repérer un problème de souffle maladie BPCO Il peut ainsi orienter la personne vers son médecin traitant pour faire un bilan. Se faire assister en vue d'une téléconsultation avec un médecin En cas de déserts médicaux, de rendez-vous trop lointains avec un spécialiste... La téléconsultation est une solution. Depuis septembre 2019, le pharmacien peut désormais mettre à disposition au sein de son officine le plateau technique nécessaire à une téléconsultation par vidéotransmission avec un médecin. Il assiste alors le patient : prise de la pression artérielle et de la température, utilisation d’instruments comme le stéthoscope et l’oxymètre connectés, l’otoscope inspection du conduit auditif externe et du tympan , la photographie d’une zone de peau en dermatologie, ou du fond de l’oeil pour examiner la rétine... Cette activité, encore balbutiante, est promise à un bel avenir. Obtenir des conseils en matière de prévention L’un des rôles du pharmacien est de repérer les comportements à risque tabagisme, surpoids, problèmes de vue, d’ouïe, etc. . Certains sont formés en diététique et ont ouvert des consultations de nutrition. Il peut également effectuer des "conciliations médicamenteuses ". Remboursées par l’Assurance maladie, elles sont pour l’instant réservées aux plus de 75 ans, à ceux qui prennent plus de cinq traitements chroniques sur plus de six mois ou les plus de 65 ans en affection de longue durée ALD . Le patient rapporte tous les médicaments de la pharmacie familiale, d’une part pour effectuer un tri, et d’autre part pour ne conserver que ceux qui lui sont utiles. L’objectif est de le mettre en sécurité, lui apprendre à mieux gérer ses stocks et lui fournir des explications sur ses prescriptions. Effets indésirables des médicaments : on peut les signaler en pharmacie Ce pilier de la pharmacovigilance déclare à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM les effets indésirables des médicaments qui lui sont rapportés par les patients. Il repère tout mauvais usage des médicaments posologie trop importante, contre-indication avec d’autres médicaments déjà pris par la personne En cours d’expérimentation : le dépistage du cancer colorectal en pharmacie "Seulement 32,1 des 50-74 ans sur la période 2017-2018 font le test. L’Institut national du cancer INCa expérimente la remise du kit de dépistage test immunologique fécal par les pharmaciens d’officine, plus facilement accessibles que les médecins généralistes ou les spécialistes ", indique Stéphanie Barré, responsable de la coordination des programmes de dépistage à l’INCa. Un essai est en cours dans les Hauts-de-France. D’autres viennent de se terminer en Bretagne, Ile-de-France, Guadeloupe et Corse. Selon les premières données, cela serait efficace et à moindre coût. À lire aussi : Covid-19 : la vaccination en pharmacie débute aujourd’hui, qui peut se faire vacciner ? Covid-19 : vous pouvez désormais faire un test sérologique rapide en pharmacie Covid-19 : votre pharmacien peut-il vous délivrer vos médicaments sans ordonnance ?
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/vaccin-depistage-tout-ce-que-lon-peut-desormais-faire-en-pharmacie-2110529
['santé']
Pourquoi la France est confinée : nos explications et nos conseils aux enfants pour mieux comprendre et s'occuper
Alors que la France vit à son tour à l’heure du confinement à cause du coronavirus, le podcast "Salut l’info !" explique la situation aux 7-11 ans et leur donne des conseils pour bien organiser leurs journées sans s’ennuyer !
"Salut l'info !", spécial confinement. EL DON GUILLERMO / ASTRAPI Depuis mardi midi, la France est confinée pour 15 jours minimum : les habitants sont invités à rester chez eux, sauf à de très rares exceptions comme pour faire ses courses ou aller au travail pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Lors d’un discours, le président Emmanuel Macron a même parlé de "guerre" contre un ennemi invisible : le Covid-19. Mais pourquoi cette mesure aussi stricte a-t-elle été prise par le gouvernement ? Quelles sont les règles de ce confinement ? "Salut l’info !" explique le pourquoi du comment aux enfants. Pas de vacances pour l’école Les écoles sont fermées et les enfants sont donc coincés à la maison mais ce n’est pas une raison pour arrêter les cours ! Alors comment bien organiser sa journée ? Et son travail ? Et surtout, comment se changer les idées ? Dans ce nouvel épisode, Salut l’info ! liste des sites et des applications pour continuer à apprendre, même depuis les bancs de la maison. Des enfants donnent aussi leurs meilleures astuces pour s’occuper l’esprit et les mains : construire une cabane, dessiner, faire des origamis et plein d’autres activités. Dans cette émission, les enfants entendront qu’en période de confinement, la solidarité s’organise aussi ! Sans oublier une bonne nouvelle venue de Chine, où le nombre de contaminations a beaucoup baissé. Frères et sœurs confinés, comment bien s’entendre ? En temps normal, les relations frères-sœurs ce n’est déjà pas simple alors en période de confinement, autant dire que ça se complique. C’est ce que nous confient au micro Céleste et Ambroise, deux jumeaux qui vivent 24 heures sur 24 avec leur grand frère adolescent. "Salut l’info !" leur donne des conseils pour continuer à s’entendre sans se crier dessus. Et pour passer le temps et détendre l'atmosphère, rien de mieux que des blagues ! Dans l’émission, des enfants nous livrent leurs dernières fournées de devinettes. Et pour finir, un coup de cœur ciné pour s’évader : direction les années 1960 avec - là encore - deux sœurs jumelles, "nées sous le signe des gémeaux". Bonne écoute !
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/podcast-pourquoi-la-france-est-confinee-nos-explications-et-nos-conseils-aux-enfants-pour-mieux-comprendre-et-s-occuper_3874979.html
['santé']
Selon Emmanuel André, "prôner un assouplissement précoce des mesures, comme le font certains responsables politiques francophones, est une très mauvaise idée"
Les chiffres de la Covid semblent stagner. La baisse observée ces derniers jours n’évolue pas vraiment. On serait donc...
Les chiffres de la Covid semblent stagner. La baisse observée ces derniers jours n’évolue pas vraiment. On serait donc arrivé à un palier qui reste encore très éloigné des objectifs chiffrés fixés par le gouvernement. Alors, comment expliquer ces chiffres quelque peu décevants ? Sur le plateau d’A votre avis, le virologue de la KULeuven, Emmanuel André, avance l’hypothèse d’une érosion dans l’adhésion des mesures. Mais, selon lui, les causes sont certainement multifactorielles. "Pendant le congé d’automne, les familles sont d’avantage restées dans leur bulle et ont limité les contacts, mais à la suite de ce congé, les activités ont repris plus intensément pour les enfants et les parents. Tout cela a inévitablement un effet sur les chiffres de l’épidémie". Mais cette tendance défavorable de ces derniers jours aurait-elle un rapport avec la reprise du testing des asymptomatiques ? La réponse est non, à en croire le virologue : "Le nombre de tests n’a pas véritablement augmenté. Nous sommes d’ailleurs en sous utilisation de la capacité de test que nous avons développée en Belgique. Par contre, le taux de positivité, c’est-à-dire le nombre personnes positives par rapport au nombre de personnes testées, reste relativement élevé, autour des 8 ". Alors face à ces chiffres, faut-il envisager un durcissement des mesures ? "Effectivement, cette courbe diminue moins vite et on a l’impression qu’il y aurait même un petit rebond", précise Frédérique Jacobs, responsable du service infectiologie de l’hôpital Erasme. "Il faudra voir dans les prochains jours si cette tendance se confirme. J’estime cependant que les mesures sont déjà très sévères et que les durcir ne semble pas nécessaire. Il faut avant tout insister pour qu’elles soient respectées au maximum, ce qui permettrait déjà d’améliorer la situation". Pour certains, on se dirige clairement vers une troisième vague. C’est évidemment tout à fait possible, ajoute Frédérique Jacobs. En fait, l’augmentation des cas dépend essentiellement de nos comportements. Même vision de la situation pour Emmanuel André :"Cette troisième vague est devant nous, et le risque est réel si l’on permet notamment plus de contacts. Nous sommes actuellement sur un plateau, avec une légère augmentation alors que nous sommes encore à un niveau plus élevé que cet été". Manque de clarté politique ? Pour Emmanuel André, virologue à la KULeuven, la cacophonie dans les discours politiques pourrait se révéler dangereuse : "On voit parfois des responsables politiques qui ont envie, besoin de proposer aux citoyens un avenir radieux. Cela déclenche non seulement de l’incohérence, mais aussi une perte d’adhésion aux mesures. Dans l’esprit des citoyens, si des responsables politiques disent que les mesures ne sont plus tout à fait nécessaires ou qu’on peut les remettre en cause, ça initie un sentiment de 'relâchement'. Actuellement, il y a une nette différence Nord-Sud par rapport à cela. En Flandre, le parti au pouvoir, la N-VA, est cette fois-ci très solidaire vis-à-vis des mesures édictées par le fédéral, alors qu’elle ne siège pas à ce niveau de pouvoir. Par contre, du côté francophone, on a voulu jouer la carte de l’assouplissement précoce, ce qui est une très mauvaise idée".
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_selon-emmanuel-andre-proner-un-assouplissement-precoce-des-mesures-comme-le-font-certains-responsables-politiques-francophones-est-une-tres-mauvaise-idee?id=10648971
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Sardou, Lacombe, Alagna... Qui sont les promus de la Légion d'honneur ?
La Légion d'honneur est attribuée à l'occasion de la nouvelle année en priorité aux soignants et acteurs de la lutte contre l'épidémie de coronavirus, mais aussi à des artistes et des chercheurs.
Un patient atteint du coronavirus examiné par plusieurs médecins à l'hôpital universitaire de Aachen, dans l'ouest de l'Allemagne, le 10 novembre 2020. Crédits : Ina FASSBENDER / AFP Karine Lacombe auditionnée par l'Assemblée nationale le 25 juin. Crédits : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Eric d'Ortenzio, médecin épidémiologiste à l'INSERM, est fait chevalier de la Légion d'honneur Crédits : Capture d'écran/Ministère de l'Enseignement Supérieur/DailyMotion Le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet est promu chevalier de la Légion d'honneur pour le "soutien logistique" lors de l'épidémie de coronavirus Crédits : Ludovic MARIN / AFP Le PDG de CDiscount Emmanuel Grenier est fait chevalier de la Légion d'honneur pour le "soutien aux entreprises" durant l'épidémie de coronavirus Crédits : Ludovic MARIN / POOL / AFP Michel Sardou sur RTL : "Je hais cette époque" Crédits : RTL Le photographe Yann Arthus-Bertrand en 2016 Crédits : Cindy Ord / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP Roberto Alagna vient de publier "Puccini in Love" avce sa femme, la soprano Aleksandra Kurzak Crédits : Boris Horvat/AFP La chanteuse Angélique Kidjo devient officier de la Légion d'honneur Crédits : FREDERIC J. BROWN / AFP Renaud Capuçon, organisateur du Festival de Pâques d'Aix en Provence Crédits : FRANK PERRY / AFP Les cinéastes Olivier Nakache et Eric Toledano sont promus chevaliers de la Légion d'honneur Crédits : CHRISTOPHE SIMON / AFP La journaliste Carole Gaessler est faite chevalier de la Légion d'honneur Crédits : Christophe ARCHAMBAULT / POOL / AFP Jean-Paul Agon, PDG de l'Oréal, est toujours le patron le mieux payé de France. Crédits : AFP / MARTIN BUREAU Christiane Lambert a été réélue à la tête de la FNSEA le 1er juillet 2020 Crédits : Thierry Zoccolan / AFP Sébastien Bazin, invité de RTL, le 30 avril 2014 Crédits : Fanny Bonjean / RTL.fr Le PDG de Pernod Ricard, Alexandre Ricard, est fait chevalier de la Légion d'honneur Crédits : ERIC PIERMONT / AFP Emmanuelle Charpentier à Berlin, le 7 octobre 2020. Crédits : TOBIAS SCHWARZ / AFP Esther Duflo, le 7 décembre 2019 Crédits : Jonathan NACKSTRAND / AFP Boris Cyrulnik Crédits : RTL L'historienne Mona Ozouf est élevée à la dignité de grand officier. Crédits : DIARMID COURREGES / AFP Hubert Faure est l'un des 177 Français du commando Kieffer, qui a débarqué sur les plages de Normandie le 6 juin 1944 Crédits : Pierre Julien 68 perturbateurs endocriniens ont été trouvés sur les cheveux de la navigatrice Isabelle Autissier Crédits : XAVIER LEOTY / AFP Christian Estrosi, el 3 octobre 2020 Crédits : Valery HACHE / AFP Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, le 8 avril 2020 Crédits : AFP
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/bonne-annee-2021-sardou-lacombe-alagna-les-promus-de-la-legion-d-honneur-7800948646
['société']
Lutte contre le Covid-19 à Dunkerque : pour le professeur Gilles Pialoux, il s'agit "de mesures locales alors que l'incendie est largement allumé"
Dans le Dunkerquois, les maires de l'agglomération proposent de renforcer les mesures sanitaires pour contenir l'épidémie de coronavirus. Mais pour le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris, il s'agit "de mesures locales alors que l'incendie est largement allumé".
Lutte contre le Covid-19 à Dunkerque : pour le professeur Gilles Pialoux, il s'agit "de mesures locales alors que l'incendie est largement allumé" Dans le Dunkerquois, les maires de l'agglomération proposent de renforcer les mesures sanitaires pour contenir l'épidémie de coronavirus. Mais pour le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris, il s'agit "de mesures locales alors que l'incendie est largement allumé". Le ministre de la Santé Olivier Véran se rendra mercredi 24 février, à Dunkerque où l'on recense 900 cas positifs au Covid-19 pour 100 000 habitants, un taux record. Les maires de l'agglomération proposent notamment d'augmenter les vaccinations, le port du masque obligatoire partout et l'interdiction totale de rassemblements. "Ce sont des mesures locales qui sont prises alors que l'incendie est largement allumé", a estimé ce mardi sur franceinfo le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris. Franceinfo : La situation à l'hôpital de Dunkerque est très tendue. Est-ce important de prendre des mesures locales ? Gilles Pialoux : Bien sûr. Ce sont des mesures locales qui sont prises alors que l'incendie est largement allumé. C'est moins le cas à Dunkerque, mais la situation dans les Alpes-Maritimes est préoccupante au moins depuis le mois de janvier. On est dans des mesures partielles parce qu'on a diabolisé le mot du confinement, donc toute la politique est organisée pour l'éviter, ce qui est une stratégie d'erreur. Les variants ont impulsé une vitesse tout à fait différente et ils rendent ces mesures salvatrices mais on voudrait des mesures préventives. La situation de la Moselle, de Dunkerque et des Alpes-Maritimes ne sera pas circonscrite. Ce sont des problématiques nationales. Le maire de Dunkerque ne s'opposera pas à un reconfinement. Qu'en pensez-vous ? Le discours du maire de Dunkerque est extrêmement digne parce que c'est une façon de présenter à ses administrés un confinement qui ne s'appelle pas confinement puisque le mot est devenu antisocial. Mais ça ressemble beaucoup à un confinement qui ne s'appelle pas confinement. Il faut rappeler les situations de Melbourne, Auckland, où ils ont confiné pour quelques jours à partir de niveaux de circulation très inférieurs à ceux de la France. Je comprends l'hésitation parce que s'il y a confinement il faudra que cela soit pour plusieurs semaines, compte tenu du niveau de circulation du virus de base, et compte tenu des variants. Il faudrait aussi des mesures dans les départements limitrophes ? Si la situation se répète dans d'autres régions, comme l'Ile-de-France qui est sous tension, on ne va pas pouvoir multiplier comme ça des situations locales. Il y a un moment où ces situations seront tellement complexes et tendues que le règlement sera national. En Bretagne, le député des Côtes-d'Armor Marc Le Fur demande un allègement des mesures. Est-ce que vous le comprenez ? On l'entend, mais la situation est tellement tendue au niveau national qu'il me semble que c'est une erreur stratégique compte tenu des mouvements de population, des vacances qui sont en cours, d'alléger sans certitude. Les marqueurs qu'on utilise qui sont le taux de remplissage de la réanimation, le taux d'hospitalisations, sont des marqueurs tardifs et pour redescendre du niveau où on est à Dunkerque il va falloir des semaines. Les mesures annoncées par le maire de Gravelines, port du masque partout sur le territoire dunkerquois et zéro rassemblement, sont-elles une bonne chose ? Bien sûr, ce sont des mesures utiles mais le problème est de savoir si elles seront suffisantes. Il faut avoir des grands sites de dépistage et faire de la pédagogie locale pour que les gens se dépistent massivement. Il faut accrocher l'isolement et le tracing et le rétrotracing. Il faut regarder d'où vient la contamination pour comprendre les mécanismes de contamination. Cela nécessite que les Agences régionales de Santé aient suffisamment de personnes.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/lutte-contre-le-covid-19-a-dunkerque-pour-le-professeur-gilles-pialoux-il-s-agit-de-mesures-locales-alors-que-l-incendie-est-largement-allume_4308021.html
['santé']
L'humoriste Thomas VDB : "Nous en sommes réduits à espérer. Inch' Covid!"
La pandémie a inspiré l'humoriste Thomas Vandenberghe pour son nouveau spectacle, qu'il espère rejouer en janvier, "inch' Covid!".
L'humoriste Thomas VDB : "Nous en sommes réduits à espérer. Inch' Covid!" 09h00 , le 27 novembre 2020 Dans le monde d'avant, on aurait rencontré Thomas VDB dans un café, une salle de spectacle ou à la Maison de la radio, où il signe des chroniques sur France Inter. "Les cinq-étoiles, je ne suis pas trop habitué, assure Thomas Vandenberghe en balayant du regard l'immense salon déserté du classieux hôtel Vernet, à deux pas des Champs-Elysées. Mes interviews, je les donne plutôt au PMU du coin. Là, j'ai l'impression d'être dans un vieux palace d'Europe de l'Est après une invasion de zombies " En ce vendredi de novembre reconfiné, l'humoriste de 43 ans rentre tout juste d'Amsterdam après une escapade express, dûment muni de son autorisation de déplacement pour raison professionnelle : boucler une session photo pour l'affiche de son nouveau spectacle, Thomas VDB s'acclimate. "Je me suis offert ce petit luxe de quitter Paris et j'ai découvert une ville sans confinement, sans port du masque obligatoire, indique-t il. Les politiques sont dans la responsabilisation, en France on nous infantilise." Il reconnaît toutefois que les Pays-Bas ne sont "peut-être pas confrontés à la saturation critique de nos services de réanimation". " C'est de l'improvisation, j'ai l'impression d'écouter des gars qui jouent du jazz, mais très mal, un free-jazz foireux " Il ne peut s'empêcher d'épingler la gestion cacophonique du reconfinement, les couacs sur la fermeture des petits commerces et des librairies quand les grandes surfaces restent ouvertes. "C'est de l'improvisation, j'ai l'impression d'écouter des gars qui jouent du jazz, mais très mal, un free-jazz foireux", ironise-t il. Comme tous les saltimbanques, Thomas VDB se retrouve au chômage technique après la courte embellie estivale : "J'ai joué douze dates en province puis j'ai dû arrêter net. La douche froide. J'étais triste, car le public était au rendez-vous et je sentais vraiment un besoin de rire. Bon, la première fois, j'ai eu l'impression d'assister à un hold-up géant avec tous ces spectateurs masqués face à moi ; c'est limite si je n'ai pas levé les mains en l'air en leur disant : 'OK, vous pouvez partir avec la caisse!' Plus sérieusement, il me tarde de rejouer." Reste à savoir quand Son retour sur scène à Paris est programmé le 14 janvier à l'Européen. "Je croise les doigts. Nous en sommes réduits à espérer. Inch' Covid!" Scénarios et carottes En attendant des jours meilleurs, il tue le temps dans sa maison d'Etampes, dans l'Essonne, où il réside depuis trois ans avec son épouse et consœur, Audrey Vernon, et leurs deux enfants. Il emmène chaque matin son fils à l'école, relit des scénarios dont les tournages sont suspendus, comme Astérix et Obélix : l'empire du Milieu, de Guillaume Canet, dans lequel il doit apparaître, avec son acolyte Monsieur Fraize. "Je regarde aussi pousser les tomates et les carottes du jardin, s'amuse-t il. Heureusement, je peux retourner à Paris pour mes chroniques. C'est quand même plus agréable que de travailler seul, avec ton téléphone pour filmer et ton ordinateur pour lire ton texte." " Je voulais faire marrer avec mes angoisses et mes colères, à commencer par notre rapport prédateur à la nature " Cette nouvelle vie à la campagne marque le point de départ de son one-man-show. "Je raconte comment je suis devenu un néorural pour ensuite aborder mon obsession, le réchauffement climatique, mais sans jouer les donneurs de leçons : à la différence de mon précédent spectacle, que je trouvais trop léger, je voulais faire marrer avec mes angoisses et mes colères, à commencer par notre rapport prédateur à la nature", explique celui qui se définit comme un adepte d'une "décroissance anticipée et calculée". S'il n'a pas le permis de conduire, ce n'est toutefois pas par conviction écolo mais plutôt en raison d'une peur panique de la voiture. Ranger ses vinyles La pandémie, il l'évoque évidemment dans son spectacle. "J'ai bien quelques blagues, mais je me demande si elles ne seront pas un peu obsolètes après ce deuxième confinement. Autant les humoristes étaient inspirés au printemps dernier par cette crise inédite avec l'impression de vivre dans un film d'anticipation, autant là, l'effet de nouveauté est passé. On avait bien aimé la saison 1, la saison 2 plaît beaucoup moins." Thomas VDB affiche son scepticisme pour l'avenir : "Quand bien même un vaccin sera disponible demain, on ne retrouvera pas le monde d'avant comme par magie." " Ne plus pouvoir se toucher, envisager l'autre comme une menace, ce n'est pas anodin " Il évoque les conséquences pour les plus démunis, les faillites en cascade, mais aussi l'impact psychologique. "Ne plus pouvoir se toucher, envisager l'autre comme une menace, ce n'est pas anodin. Quand je regarde un film, je me surprends parfois à penser : 'Mais ils ne sont pas masqués, ils sont tarés de s'embrasser, c'est pas très Covid!' C'est dire combien je suis, nous sommes conditionnés." L'ancien critique rock peut au moins se satisfaire d'avoir mis à profit son temps libre à domicile pour ranger son impressionnante collection de vinyles. "Mais en même temps, à quoi bon? Dans trente ans, ils auront fondu à cause du réchauffement climatique!"
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Culture/lhumoriste-thomas-vdb-nous-en-sommes-reduits-a-esperer-inch-covid-4007033
['culture/loisir']
Coronavirus : "L'heure n'est pas à envisager des réouvertures", affirme Jean Castex
Compte-tenu de la situation sanitaire "préoccupante", le Premier ministre a souligné lors de sa conférence de presse qu'aucune réouverture des lieux publics fermés n'était envisageable pour le moment.
Publié le 04/03/2021 à 20:40 Lors du point presse hebdomadaire sur l'épidémie de coronavirus en France, le Premier ministre a annoncé, ce jeudi 4 mars, de nouvelles restrictions concernant notamment les départements où la circulation du virus reste élevée. Jean Castex a également souligné qu'aucune réouverture des lieux publics fermés n'était envisageable, compte-tenu de la situation sanitaire "préoccupante". Le porte-parole Gabriel Attal avait évoqué un retour à une vie "plus normale" à la mi-avril, mais pour l'heure, aucune date concernant les bars, restaurants, lieux culturels et sportifs n'a été fixée. "S'il est de notre devoir de préparer la suite, l'heure n'est pas à envisager des réouvertures", a-t-il déclaré. L'exécutif a souligné que la priorité actuelle concernait la lutte contre les variants, notamment celui détecté au Royaume-Uni qui représente 60 des cas de contamination en France. Un "combat collectif" "La situation est préoccupante dans les services hospitaliers, et nous cherchons à respecter cet équilibre pour éviter les afflux dans les établissements de santé et pour permettre à la vie de se dérouler", a ajouté le Premier ministre, rappelant que la France doit mener "un combat collectif". Parmi les nouvelles annoncées par le gouvernement, les Hautes-Alpes, l'Aisne, et l'Aube, s'ajoutent désormais à la liste des 20 départements placés sous surveillance renforcée. Dans ces départements, les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 10.000 mètres carrés doivent fermer leurs portes au public. En outre, le confinement le week-end a été confirmé dans le Pas-de-Calais.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-l-heure-n-est-pas-a-envisager-des-reouvertures-affirme-jean-castex-7900004622
['politique']
Avant France-Portugal, les Bleus encore en mal de réconfort
Mauvaise passe pour l’équipe de France, dont les joueurs, mis à l’épreuve comme tous les autres par le Covid et ses retombées, doivent mobiliser leurs forces ce samedi à Lisbonne pour la Ligue des nations.
Quand Steve Mandanda, le gardien des Bleus, souffle en regardant un peu de biais, il faut toujours profiter de l’instant. «Quand l’adversaire en veut plus que toi, court plus que toi » Puis : «On avait cette volonté, mais elle ne s’est pas forcément retranscrite sur le terrain.» Samedi, l’équipe de France jouera à Lisbonne 20 h 45 sur TF1 la première place de groupe d’une compétition en bois la Ligue des nations comme le mont Hérault domine avec ses 70 mètres la topographie de l’île de Guernesey. Ses soutiers font des phrases courtes, son sélectionneur fait des phrases courtes. Et son président Noël Le Graët fait des phrases pour expliquer qu’il n’y a pas de racisme dans le foot. Les superstars des Bleus, elles, sont coites. Parce qu’elles sont inquiètes, ou parce qu’elles ont peur. D’un naturel léger, Antoine Griezmann est inquiet parce qu’il est englué dans son club de Barcelone. Inquiet de nature, Paul Pogba a peur parce qu’il joue à côté de ses pompes depuis des mois. La sélect
liberation.fr
https://www.liberation.fr/sports/2020/11/13/avant-france-portugal-les-bleus-encore-en-mal-de-reconfort_1805562
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Allemagne, Pays-Bas, Irlande, Portugal le coronavirus continue de sévir en Europe
Variants du virus en Allemagne et en Irlande, prolongement des mesures aux Pays-Bas, élection perturbée au Portugal : le coronavirus n’a pas fini de faire parler de lui en Europe.
Une chose est sûre en ce début d’année 2021, le coronavirus n’a pas fini de faire parler de lui, en Belgique comme ailleurs. Tour d’horizon européen. Au moins un cas de contamination par le nouveau variant du Covid-19 identifié en Afrique du Sud a été détecté pour la première fois en Allemagne, a révélé mardi le département de la Santé du Bade-Würtemberg. Il s’agit d’une personne revenue avec sa famille d’un long séjour en Afrique du Sud début janvier. Pour tenter d’endiguer l’expansion du virus, le gouvernement allemand a prolongé ses mesures restrictives jusqu’au 31 janvier. S’il n’y a pas de confinement strict appliqué, les citoyens allemands sont néanmoins appelés à rester chez eux autant que possible alors que magasins jugés non-essentiels et infrastructures culturelles et sportives restent toujours fermés. L’Allemagne comptait mardi un total de 1.933.826 cas de personnes infectées depuis le début de la crise sanitaire au Covid-19, dont 12.802 dans les dernières vingt-quatre heures. En tout, 41.577 personnes en sont mortes en Allemagne, selon les données de l’institut de veille sanitaire Robert Koch. L’Irlande face à une propagation rapide du variant britannique En Irlande, c’est la souche mutante britannique du coronavirus qui a été identifiée dans près de la moitié des tests positifs effectués dans le pays où le nombre d’infections connaît une hausse rapide. Là, le taux d’infection y a été multiplié par dix au cours des trois dernières semaines, pour atteindre près de 1.300 contaminations pour 100.000 habitants. L’augmentation est en partie attribuée à la variante britannique du coronavirus, initialement détectée dans le sud-est de l’Angleterre. Lire aussi La lente récupération de l’odorat des patients Covid Confronté à une forte hausse de la propagation du virus, l’Irlande est actuellement le pays où le taux d’incidence est le plus élevé, avec lundi 1.288 nouveaux cas confirmés par million d’habitants en moyenne lissée sur sept jours , selon les données compilées par l’université d’Oxford. Les Pays-Bas prolongent les restrictions Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé mardi la prolongation jusqu’au 9 février des restrictions en place dans son pays pour tenter de freiner la pandémie de Covid-19 en raison d’un nombre de contaminations toujours élevé. « Je ne pense pas vous étonner beaucoup ce soir, le confinement est prolongé de trois semaines », a annoncé M. Rutte lors d’une conférence de presse télévisée, alors que les restrictions auraient dû être levées le 19 janvier. « Tout le monde ou presque comprendra qu’il n’y avait pas d’autre choix », a-t-il ajouté. Et la Belgique aussi En Belgique également, les mesures actuelles visant à limiter la propagation du coronavirus ont été prolongées, et ce jusqu’au 1er mars 2021. C’est ce qui ressort d’un nouvel arrêté ministériel publié mardi au Moniteur belge. Les mesures ont pris effet le 2 novembre et étaient initialement applicables jusqu’au 15 janvier. Les restrictions ont dû être étendues, explique la porte-parole de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden CD V . Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de possibilités de détente avant le 1er mars. La campagne présidentielle portugaise perturbée par le coronavirus La campagne présidentielle au Portugal a été interrompue mardi en attendant que le candidat sortant Marcelo Rebelo de Sousa, grand favori du scrutin du 24 janvier, passe un nouveau test confirmant qu’il était finalement négatif au nouveau coronavirus. Après un premier test positif rendu public lundi, le chef de l’État a réalisé un deuxième test qui s’est révélé négatif et a donc dû passer mardi un autre « test de confirmation ». Avant qu’il ne soit testé positif lundi, la campagne électorale, qui a officiellement débuté dimanche, était déjà réduite à son strict minimum en attendant l’annonce imminente d’un nouveau confinement pour freiner la recrudescence des cas de Covid-19. Après un record de 10.176 nouvelles infections en 24 heures atteint vendredi, le Portugal a enregistré mardi son plus lourd bilan quotidien, avec 155 morts en une seule journée. La Grèce en faveur d’« un certificat de vaccination » européen Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a appelé mardi l’Union européenne UE à adopter un certificat « standardisé » de vaccination pour donner un coup de pouce à l’industrie du tourisme, terrassée par la pandémie du coronavirus. L’économie grecque qui dépend de l’industrie du tourisme a subi un coup majeur en raison de la pandémie, même après la réouverture de ses aéroports en juillet dernier. Relativement épargnée par la première vague du coronavirus en printemps, la Grèce fait face depuis novembre à une deuxième vague de la pandémie beaucoup plus virulente, le pays étant confiné depuis plus de deux mois.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/348534/article/2021-01-12/allemagne-pays-bas-irlande-portugal-le-coronavirus-continue-de-sevir-en-europe
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La Crise Covid, pour les syndicats ? C’est 40 millions de plus !
Les syndicats ont vu leurs affiliés augmenter et cela se traduit par une hausse des montants qu’ils perçoivent de l’Onem.
En 2020, 2,3 millions de personnes ont touché une allocation de chômage, selon le dernier rapport d’activité de l’Onem. Sois un actif sur 3 et 900 000 de plus qu’habituellement Jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ce chiffre n’avait été atteint, avec un pic à 1 million de chômeurs temporaires pendant le pic d’avril. Autre élément marquant : les allocations de chômage versées, qui s’élevaient à 5,144 milliards en 2019 ont atteint 9,69 milliards en 2020. Le nombre de chômeurs temporaires a baissé avec la réouverture des commerces non essentiels et métiers de contact : il s’élève à 470 285 personnes en février 2021. Il repartira à la hausse la semaine prochaine avec l’application des nouvelles restrictions. Cette hausse du recours au chômage temporaire n’est pas sans influence sur l’activité des syndicats qui ont vu leur nombre d’affiliés grimper.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/belgique/la-crise-covid-pour-les-syndicats-c-est-40-millions-de-plus-605e21637b50a60517345046
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COVID-19 : L'état d'urgence décrété au Portugal
C'est officiel. Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa s'est exprimé aujourd'hui à 20h pour annoncer au pays la mise en place de l'état d'urgence national.
C'est officiel. Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa s'est exprimé ce mercredi 18 mars à 20h pour annoncer au pays la mise en place de l'état d'urgence national. « C'est une décision exceptionnelle pour un temps exceptionnel pour ce qui est une calamité publique » a déclaré l'homme politique. Cette mesure inédite a pour objectif de freiner la liberté de circulation pour restreindre la propagation de la pandémie due au coronavirus. Elle permet également au gouvernement de verbaliser ceux qui ne respectent pas les mesures pour limiter la contagion et qui ont pris effet à partir de ce jour minuit. Cependant, il n'y aura pas de couvre-feu instauré, pour « préserver la démocratie » même s il « s agit d un temps de guerre » a indiqué le Président. Le gouvernement portugais devrait annoncer dans les prochaines heures en quoi vont consister concrètement les mesures et comment elles vont se traduire dans le quotidien des Portugais.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/lisbonne/covid-19-letat-durgence-decrete-au-portugal-276363
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