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Joe Biden président des États-Unis: à quoi ressembleront ses 100 premiers jours
Si le Covid-19 reste pour Joe Biden et Kamala Harris la priorité des priorités, ils entendent également aller très vite sur l'économie, l'immigration et l'environnement.
ASSOCIATED PRESS Joe Biden lors d'un événement à Wilmington dans le Delaware le 16 janvier 2021 AP Photo/Matt Slocum ÉTATS-UNIS - Pas une minute à perdre. Après son investiture ce mercredi 20 janvier à Washington, c’est au pas de course que Joe Biden entend commencer sa présidence. Le nouveau président démocrate a prévu de signer au début de son mandat une série de décrets pour répondre aux quatre priorités que s’est fixé le successeur de Donald Trump: le Covid-19, l’économie, les inégalités et l’environnement. Le nouveau locataire de la Maison Blanche devait même signer dès les premières heures de son mandat pas moins de 17 décisions présidentielles pour revenir sur les mesures phares de l’ère Trump, en engageant notamment le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat et au sein de l’Organisation mondiale de la santé OMS . De quoi donner une forte impulsion pour les 100 premiers jours et limiter aussi la visibilité du procès en destitution contre Donald Trump. Après les événements du Capitole, Joe Biden aura à cœur de clore ce chapitre et de rassembler les Américains , expliquait au HuffPost Tanguy Struye, professeur de relations internationales à l’UCLouvain, spécialiste des États-Unis. La priorité du mandat de Biden sera de recoller les morceaux de cette Amérique émiettée depuis même avant Trump. C’est au-delà des enjeux de confiance, on est face à une véritable fatigue de la démocratie. Biden va devoir trouver les mots et redonner confiance en la démocratie en ne s’adressant pas seulement à ses électeurs. Il a déjà commencé à endosser ce rôle pédagogique d’ailleurs , analysait également Dominique Simmonet, écrivain et journaliste spécialiste des États-Unis, et auteur de First Ladies Broché avec Nicole Bacharan. Le Covid, la priorité des priorités Alors que les États-Unis s’approchent dangereusement des 500.000 morts, la lutte contre le Covid-19 est évidemment la première des priorités du nouveau gouvernement. Après avoir imprimé sa différence pendant toute sa campagne face à Donald Trump sur ce sujet, Joe Biden entend bien continuer sitôt installé à Washington. Dès mercredi, il a signé devant les caméras un décret pour lutter contre la pandémie. Le document rend obligatoire le port du masque dans les bâtiments fédéraux, les transports entre les Etats et pour les fonctionnaires fédéraux. Today, @POTUS issued a mask mandate on federal property, launching his 100 Day Masking Challenge as part of our efforts to flatten the COVID-19 curve. pic.twitter.com/NLGr6JHB0h — The White House @WhiteHouse January 21, 2021 Devrait aussi figurer dans ses premiers décrets l’accélération de la vaccination. Le nouveau président veut injecter 100 millions de doses sur les 100 premiers jours de mandat et entend pour cela s’en donner les moyens. Il veut contraindre des entreprises privées à produire certains biens en urgence, mais aussi mobiliser la garde nationale ainsi que l’Agence de gestion des situations d’urgence pour augmenter le nombre de points de vaccination. Gymnases, stades ou écoles, et quelque 100.000 soignants seront mobilisés. Plus symboliquement et comme il l’a souvent dit, le démocrate veut, à l’inverse de Donald Trump, remettre la science au cœur de la machine décisionnelle. Cela passe par la réintégration de l’OMS, mais aussi en attribuant au poste de conseiller scientifique à la Maison Blanche un rang ministériel. Il s’agira d’Eric Lander, un généticien qui a contribué à cartographier le génome humain, et qui succédera donc à l’immunologue Anthony Fauci. Anthony Fauci, qui reste le conseiller de Joe Biden sur le Covid-19, représentera dès jeudi les Etats-Unis à une réunion de l’OMS. Dans la foulée, le président Biden, comme il l’avait promis en octobre dernier, devrait pousser le Congrès a adopter de nouvelles législations en matière de protection. Dans sa réponse au Covid-19, Joe Biden veut aller très vite, il fait passer le message qu’il s’agit d’une course de vitesse. Son programme devrait se concentrer sur l’aide aux plus démunis et aux plus pauvres qui sont les plus touchés par la pandémie aux États-Unis , détaille Dominique Simmonet. Outre les mesures sanitaires, la lutte contre le Covid-19 va ainsi se déployer très rapidement sur son versant économique. Un plan à 1900 milliards de dollars En fin de semaine dernière, les équipes de Joe Biden ont ainsi dévoilé un plan à 1900 milliards de dollars devant permettre aux États-Unis de se relever de leur pire crise depuis les années 30. Au programme, chèques aux familles, fonds pour rouvrir les écoles et maintenir les crèches à des prix abordables -alors que les femmes sont en première ligne de la crise-, argent pour accélérer tests et vaccins, liquidités pour les petites entreprises, ou encore aide alimentaire renforcée. Lors de la présentation de ce texte qui prévoit que les Américains modestes touchent un nouveau chèque de 1400 dollars, Joe Biden a également appelé à doubler le salaire minimum, pour le faire passer de 7,25 à 15 dollars. Personne ne travaillant 40 heures par semaine ne devrait se retrouver sous le seuil de pauvreté , a argué le président élu. Dans la même veine, il devrait également demander au Congrès de prolonger deux moratoires, le premier sur les expulsions jusqu’au 30 septembre alors que des millions d’Américains risquent de perdre leur logement, le second sur le remboursement de la dette étudiante. En 2019, cette dernière représentait 1600 milliards de dollars outre-Atlantique. Toutes ces mesures s’adressent entre autres à un électorat ouvrier et/ou rural qui a souvent composé une partie de l’électorat démocrate, mais qui face à un sentiment de déclassement et/ou d’humiliation s’est tournée vers Donald Trump , détaille également Dominique Simmonet en pointant du doigt le programme emploi de Joe Biden. Créer des millions d’emplois Alors que l’économie américaine s’est contractée de 2,4 et a perdu 10 millions d’emplois, le nouveau président américain veut lancer un plan d’investissements dans l’économie verte, dont les contours seront précisés dans les prochaines semaines. Il s’agira alors de créer les millions d’emplois manufacturiers bien payés . Joe Biden a pour cela repris à son compte le Made in America cher à Donald Trump. .@JoeBiden: "Imagine the future. Made in America. All made in America and all by Americans. Imagine confronting the climate crisis with American jobs and ingenuity leading the world." pic.twitter.com/QWFYsU4BGS — DJ Koessler @DJKoessler January 15, 2021 Imaginez le futur. Fabriqué en Amérique. Tout fabriqué en Amérique et tout par des Américains. Imaginez affronter la crise climatique avec des emplois américains et l’ingéniosité menant le monde. Le nouvel exécutif entend notamment renforcer le poids de la Equal Employment Opportunity Commission qui lutte contre les inégalités raciales et de genre au travail. Il est bien question également d’augmenter les impôts sur les sociétés et les foyers les plus riches toutefois les équipes Biden n’ont pas dévoilé de calendrier précis en la matière. En revanche, le plan massif de 1900 milliards de dollars comprend bien quelques lignes sur le système de santé américain et notamment l’Obamacare aussi appelé Affordable Care Act ACA . Comme le relève le New York Times, la discrète mesure permettrait entre autres à un plus grand nombre d’Américains de bénéficier d’une aide financière lorsqu’ils souscrivent à une assurance santé. Pendant son mandat, Donald Trump avait fait de l’Obamacare son bouc émissaire sans toutefois parvenir à la détricoter complètement. International et environnement La question environnementale ne sera pas seulement un vecteur social et économique, elle devra aussi faire levier sur les enjeux internationaux puisque Joe Biden a signé dès les premières heures un décret réengageant les États-Unis dans l’Accord de Paris. Donald Trump avait quitté avec perte et fracas l’accord signé en 2015 après le Cop25. Under a Biden-Harris Administration, we will rejoin the Paris Agreement on day one and lead the world in the fight against climate change. pic.twitter.com/dHSsXRk35h — Joe Biden @JoeBiden December 12, 2020
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/joe-biden-president-etats-unis-100-premiers-jours_fr_60055b2ec5b6efae62fa1ddd?utm_hp_ref=fr-international
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Un robot à commandes vocales pour assister et divertir les personnes âgées en Ehpad
Avec les restrictions sanitaires, les pensionnaires d'Ehpad n'ont plus accès à des activités en extérieur. Un robot, Cutii, a été développé pour les faire bouger et voyager depuis leur salon. IlsOntLaSolution
Avec les restrictions sanitaires, les pensionnaires d'Ehpad n'ont plus accès à des activités en extérieur. Un robot, Cutii, a été développé pour les faire bouger et voyager depuis leur salon. IlsOntLaSolution Dans l'Ehpad de la Rhônelle, près de Valenciennes, Cutii est arrivé il y a quelques mois. Ce robot d'assistance pour personnes âgées rencontre un franc-succès parmi les pensionnaires et les soignants. Il est très simple d'utilisation et dispose de nombreuses fonctions, comme animer un cours de gym ou proposer une visite virtuelle d'un musée. "Au fil du temps, on s'est rendu compte que c'est un complément d'activité. Les activités proposées sont des activités que l'on ne peut plus faire, comme les balades en nature, les visites de musées... Ces choses qu'on ne peut plus faire en réel, ils le font en virtuel. C'est vraiment pas mal", raconte Céline Cousin, animatrice à l'Ehpad de la Rhônelle. Les créateurs de Cutii ont tout misé sur la simplicité du robot. "Ce qui guide nos choix et le développement, c'est de rendre Cutii le plus facilement utilisable par toutes les personnes âgées, que ce soit sur la mobilité ou l'interface", explique Luis Parada, ingénieur robotique.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/un-robot-a-commandes-vocales-pour-assister-et-divertir-les-personnes-agees-en-ehpad_4292587.html
['santé']
À Londres, l’opéra offre un nouveau souffle aux malades d’une forme longue de Covid
Initié à Londres par l’English National Opera, en partenariat avec des professionnels de la santé, ENO Breathe accompagne le traitement des formes longues de la maladie. Après un essai concluant, le programme va être déployé auprès de 1 000 personnes supplémentaires à travers le pays.
Initié à Londres par l’English National Opera, en partenariat avec des professionnels de la santé, ENO Breathe accompagne le traitement des formes longues de la maladie. Après un essai concluant, le programme va être déployé auprès de 1 000 personnes supplémentaires à travers le pays. NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, des exemplaires de la BD Tunnels de Rutu Modan. Je participe > On allonge la colonne vertébrale. On ouvre grand la poitrine, on gonfle bien les poumons. On souffle. À l’English National Opera ENO , les exercices respiratoires sont indispensables. Mais, ces derniers temps, les chanteurs ne sont pas les seuls à les réaliser : sur Zoom, des sessions accueillent exceptionnellement des patients en convalescence, qui souffrent sur le long terme des effets du Covid-19. L’idée de cette approche a pris forme au cours de l’été dernier, lorsque les cas de Covid longs , caractérisés par des douleurs thoraciques et un essoufflement chronique, ont commencé à être identifiés. Après être déjà parvenu à se rendre utile, en confectionnant des équipements de protection pour les personnels soignants dans ses ateliers, l’ENO s’associe alors à l’Imperial College, université londonienne qui participe à l’étude du Covid-19. Ils ont permis la rencontre de l’expertise médicale et musicale , note le Daily Telegraph. À la sortie de la période estivale, en septembre, des essais ont été lancés durant trois mois sous la houlette de Suzi Zumpe, spécialiste du chant. ENO Breathe ENO respire était alors né. Le programme a recours à des exercices vocaux Justine Wild
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/article/convalescence-londres-lopera-offre-un-nouveau-souffle-aux-malades-dune-forme-longue-de-covid
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Etats-Unis : Un donut offert aux vaccinés contre la Covid
Les américains ont une collation bien à eux après avoir reçu une dose de vaccin. Cette distribution insolite aura fait le tour du globe ! Crédit : Krispy...
Les américains ont une collation bien à eux après avoir reçu une dose de vaccin. Cette distribution insolite aura fait le tour du globe ! Crédit : Krispy Kreme Publicité La moindre occasion est bonne pour une opération marketing aux Etats-Unis. Alors que les campagnes de vaccination se multiplient à travers le monde, pour affaiblir la portée de la Covid-19, certains commerçants en profitent pour attirer la clientèle et faire parler d’eux. C’est notamment l’idée de Krispy Kreme, une chaîne de restaurant spécialisée dans les beignets, qui appâte avec une pâtisserie typiquement américaine, ce qui a donné lieu à un vif débat. Un donut gratuit pour les personnes vaccinées Tout client qui pourra présenter son certificat de vaccination pourra repartir avec un donut gratuit. Krispy Kreme explique que sa démarche a été motivée : «pour montrer son soutien à ceux qui choisissent se faire vacciner». Le beignet Original Glazed encourage ainsi les volontaires dans leur initiative. Ils sont toutefois limités à un donut par jour mais peuvent revenir quotidiennement profiter de l’offre. L’opération concerne les 1400 restaurants de la chaîne aux Etats-Unis. Le sujet du vaccin divise encore le pays et Krispy Kreme ne souhaite pas prendre parti. Pour preuve, les plus réticents au vaccin ne seront pas lésés, puisqu’ils en profiteront tous les lundis seulement. L’affaire aura fait une sacrée publicité puisque plus de 80 000 interactions et 10 000 commentaires ont agité Twitter en l’espace de deux jours.
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/food/etats-unis-un-donut-offert-aux-vaccines-contre-le-covid-24461
['style']
Etudiantspasinfluenceurs : la communication numérique du gouvernement avec les jeunes critiquée sur les réseaux sociaux
Le porte-parole Gabriel Attal a inauguré un nouveau rendez-vous sur les plateformes Twitch et YouTube. Mais le premier numéro en présence de jeunes influenceurs a frustré de nombreux étudiants.
Le porte-parole Gabriel Attal a inauguré un nouveau rendez-vous sur les plateformes Twitch et YouTube. Mais le premier numéro en présence de jeunes influenceurs a frustré de nombreux étudiants. Objectif ? Conquérir de "nouveaux terrains médiatiques". Afin de lutter contre l'épidémie de Covid-19, le gouvernement met de plus en plus l'accent sur les réseaux sociaux, afin de relayer l'appel au respect des gestes barrières et de mesures sanitaires auprès des publics les plus jeunes. Mercredi soir, le porte-parole Gabriel Attal a notamment lancé un nouveau rendez-vous baptisé "Sans Filtre", diffusé sur les plateformes Twitch et YouTube, qui s'est déroulé à l'Elysée en présence de cinq jeunes influenceurs : Marie Lopez connue sous le nom d'EnjoyPhoenix , Fabian CR, Elise Julia et Malek Délégué. >> Trois questions sur "Sans filtre", la nouvelle émission lancée sur Twitch par le gouvernement "Les jeunes crèvent la dalle", les "étudiants sont en galère", en "dépression", redoutent de "diplômes en carton", ont-ils lancé à tour de rôle à Gabriel Attal, lequel a mis en avant les "dispositifs" comme le "plan jeunes", l'offre de "30 000 stages", les "repas à un euro" ou le "chèque psy" pour les étudiants... Après l'émission, et au-delà des critiques adressées au gouvernement pour sa gestion de la crise étudiante, d'autres commentaires ont également ciblé le choix même des intervenants sélectionnés pour l'occasion. Plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont ainsi regretté l'absence d'étudiants au cours d'un programme qui abordait pourtant des thèmes qui leur étaient liés. "Frôler le burn-out et la dépression, avoir des troubles anxieux... et apprendre sur Twitter que l'on est représentés par des jeunes riches non-étudiants, qui ne connaissent strictement rien de nos vies actuelles", souligne par exemple un certain Yu', sur Twitter. Le mot-dièse etudiantspasinfluenceurs a rapidement rencontré un vif succès, afin de dénoncer notamment une opération de communication gouvernementale. Frôler le burn-out et la dépression, avoir des troubles anxieux... et apprendre sur Twitter que l'on est représentés par des jeunes riches non-étudiants, qui ne connaissent strictement rien de nos vies actuelles. Toujours plus loin dans l'indécence... etudiantspasinfluenceurs — Yu' @yumika731 February 26, 2021 Même son de cloche pour Aurélien, qui évoque la "galère pas possible" d'étudiants obligés de "faire la queue dans les assos solidaires pour manger". Un dénommé "Rayou" demande à Gabriel Attal d'inviter "tout simplement des étudiants" lors de ses prochains rendez-vous sur les différentes plateformes, afin de "vraiment entendre la détresse étudiante". Les étudiant.e.s se trouvent dans une galere pas possible !!! Ils doivent aujourd'hui faire la queue dans les assos solidaires pour manger !!!!! Mais tkt on va appeler les influenceurs déscolarisés pour parler du probleme plutôt que ceux qui se battent. etudiantspasinfluenceurs — Aurélien @aurelien6801 February 26, 2021 Bonjour @GabrielAttal @JeanCASTEX, Si vous souhaitez vraiment entendre la détresse étudiante, invitez tout simplement des étudiants. Donnez nous la parole, pas à des influenceurs qui ne connaissent pas notre quotidien. Écoutez nous. Merci. etudiantspasinfluenceurs https://t.co/cP71WZ5tXv — Rayou @foushi19 February 26, 2021 Plus largement, cette vague d'indignation a permis à de nombreux étudiants de raconter leur quotidien et d'exprimer leurs difficultés liées à la crise sanitaire. Une utilisatrice, qui semble être à l'origine du mot-dièse, revient ainsi sur une situation partagée par des millions de Français. "J'entends bien que c’est pas la pire des situations", ajoute-t-elle, mais le but, "c'est de pointer des situations réelles que des influenceurs non scolarisés du supérieur et très rémunérés ne connaissent pas. Soutien à tous, particulièrement ceux en chambre U." 20 mètres carrés seule sans jardin, cours et travail jusqu’à 19h30, pas le temps d’aller faire mes courses pour la semaine à cause du couvre-feu, aucun lieu de loisirs ou de culture pour évacuer et bientôt confinement le week-end. etudiantspasinfluenceurs — Alexane Nylon @pasolitrash February 26, 2021 "Ce serait bien que la prochaine fois il y ait un jeune journaliste, un jeune, ou au moins quelqu'un qui est étudiant pour aborder ces questions", avait reconnu EnjoyPhoenix pendant l'émission, tout en devenant elle-même la cible de critiques pour avoir évoqué la "triche" à l'université lors de l'échange avec Gabriel Attal. Malek "Délégué" espère également "que des étudiants seront présents aux prochains éditions", tout en défendant sa pugnacité lors de l'émission et en appelant les internautes à ne pas réduire l'émission "à des accusations de tricherie". L'entourage du porte-parole gouvernemental, quant à lui, assure que cette émission n'a "absolument pas vocation à rassembler uniquement des influenceurs", selon des propos rapportés par La Dépêche du midi. Et "il n’a jamais été question que les jeunes invités représentent qui que ce soit". Egalement contacté par le Huffington Post, l'entourage de Gabriel Attal précise qu'il ne s'agissait pas d'une émission uniquement consacrée à la crise étudiante. Il n'est pas exclu qu'une prochaine édition "soit consacrée aux étudiants et dans ce cas, des étudiants y participeront évidemment .
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/etudiantspasinfluenceurs-la-communication-numerique-du-gouvernement-critiquee-sur-les-reseaux-sociaux_4313411.html
['santé']
Toussaint en famille : les Français vont-ils porter le masque ?
À une semaine des vacances de la Toussaint, les Français sont-ils prêts à respecter les gestes barrières pendant les réunions familiales ? Les scientifiques et le ministre de la Santé recommandent le port du masque.
La Toussaint est habituellement synonyme de retrouvailles familiales pour Hélène et Jean-Luc Badault, avec leurs huit petits-enfants. D’un commun accord, la famille a annulé les vacances, la mort dans l’âme. "Mon épouse a une maladie des poumons chronique, qui la rend encore plus fragile et si jamais elle attrapait ce sale virus, l’issue pourrait être très mauvaise", affirme Jean-Luc Badault, dans l'édition du dimanche 11 octobre du 20H. Le coronavirus vient perturber les vacances. L’appel à la prudence d’Olivier Véran Olivier Véran recommande de garder ses distances et de porter un masque. Pourtant, l’appel à la prudence n’est pas toujours entendu. D’autres, en revanche, revoient leurs plans, s’adaptent à la contrainte. L’avenir du virus est par nature imprévisible, mais les sacrifices consentis à la Toussaint seront sans doute plus durs à accepter à Noël. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/toussaint-en-famille-lesfrancais-vont-ils-porter-le-masque_4137687.html
['santé']
Covid-19: que risquent les établissements s'ils refusent de se plier aux nouvelles règles?
Forcés de fermer pour quinze jours dans l'agglomération Aix-Marseille, certains restaurateurs et gérants de bars envisagent de braver l'interdiction des autorités.
Forcés de fermer pour quinze jours dans l'agglomération Aix-Marseille, certains restaurateurs et gérants de bars envisagent de braver l'interdiction des autorités. C'est à Marseille que la fronde contre les nouvelles mesures décidées par les autorités est la plus nette. Et pour cause : la cité phocéenne - et toute la métropole Aix-Marseille - verra à partir de ce dimanche soir ses bars et restaurants fermer pour endiguer la propagation du Covid-19. Depuis l'annonce par le gouvernement du placement de la ville, qui détient le record de France métropolitaine du taux d'incidence de la maladie le plus haut à 281 cas pour 100 000 selon les autorités , en "zone d'alerte maximale", et de la fermeture pour quinze jours des bars et restaurants, la ville, ses voisines, leurs élus et les professionnels sont dans une colère noire, fustigeant des mesures prises sans concertation.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-que-risquent-les-etablissements-qui-refusent-de-se-plier-aux-nouvelles-regles_2135307.html
['santé', 'société']
L’Australie coupée du monde pour endiguer la pandémie de Covid-19
Le pays est en train de maîtriser sa deuxième vague épidémique mais au prix d’une fermeture des frontières éprouvante pour la population.
A Melbourne Australie , le 28 septembre 2020. WILLIAM WEST / AFP Difficile de se réjouir du succès d’une politique dont on est l’une des victimes collatérales. Lundi 28 septembre, Juna Devasia, comme tous les habitants de Melbourne, s’est félicitée que sa ville, après un confinement de près de trois mois, ait pu lever le couvre-feu et assouplir les mesures de restriction. L’Etat de Victoria, où est situé Melbourne, a affronté durant l’hiver austral une deuxième vague plus violente que la première : le nombre de contaminations avait atteint plus de 700 par jour fin juillet. Un confinement plus strict de six semaines a été alors décrété. L’Australie aujourd’hui n’enregistre plus qu’une dizaine de nouveaux cas de Covid-19 par jour. Mais Juna Devasia, coincée en Inde, désespère de pouvoir rentrer chez elle. Depuis que l’île-continent a fait de la fermeture de ses frontières internationales la pierre angulaire de sa stratégie de lutte contre le coronavirus, en mars, des dizaines de milliers de personnes ne parviennent pas à retourner dans leur pays tandis que des dizaines de milliers d’autres n’arrivent pas à en sortir. « En théorie, les Australiens et les résidents permanents peuvent rentrer. Mais il n’y a pas suffisamment de vols, ni assez de places sur ces vols. Impossible de trouver un billet. Ma fille d’un an n’a pas vu son père depuis sept mois », se désole la jeune femme. Canberra a fermé ses frontières aux étrangers non résidents le 20 mars et, pour les autres, a mis en place un système de quarantaine obligatoire dans des hôtels. La situation s’est compliquée en juin quand des gardes privés, affectés à la surveillance de ces hôtels à Melbourne, ont contracté le virus et l’ont propagé dans la ville. Pour réduire les risques, le gouvernement a alors établi un quota de 4 000 personnes autorisées à entrer dans le pays par semaine, porté, depuis, à 6 000. Les compagnies aériennes ont dû limiter le nombre de passagers à une trentaine par vol. Elles ont, en sus, privilégié les classes affaires, plus rentables. « Il y a actuellement 35 700 Australiens, bloqués à l’étranger, dénonce Joel Clark, membre d’Amnesty International Australie. La législation internationale garantit le droit de chacun de regagner son pays. Ce quota dénie ce droit. » « Sommes-nous devenus un Etat carcéral ? » Pour quitter l’île-continent, c’est encore plus difficile. « Mes parents sont âgés. Ils vivent à Vence . Je ne peux pas aller les voir », regrette notamment Monique Laura, Franco-Australienne installée à Sydney. Afin de sortir du territoire, les Australiens, les binationaux et même les résidents permanents doivent obtenir une dérogation et pour cela, prouver que leur voyage répond à un besoin impérieux d’ordre familial ou professionnel. Rendre visite à un proche en bonne santé n’est pas un motif valable. Il vous reste 35.16 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/29/l-australie-coupee-du-monde-pour-endiguer-la-pandemie-de-covid-19_6054117_3210.html
['international']
Vaccin Covid-19: les autorités sanitaires posent le calendrier d'une campagne à hauts risques
Les autorités sanitaires ont recommandé lundi de vacciner en priorité les résidents des Ehpad contre le Covid-19, posant le calendrier d'une campagne à hauts risques pour le gouvernement, qui devra convaincre les réticents et assurer une logistique sans faille.
Les autorités sanitaires françaises ont recommandé de vacciner en priorité les résidents des Ehpad contre le Covid-19 / AFP/Archives Les autorités sanitaires ont recommandé lundi de vacciner en priorité les résidents des Ehpad contre le Covid-19, posant le calendrier d'une campagne à hauts risques pour le gouvernement, qui devra convaincre les réticents et assurer une logistique sans faille. Qui protéger en priorité ? «Les plus vulnérables et ceux qui s'en occupent», a résumé lundi la présidente de la Haute autorité de santé HAS , Dominique Le Guludec, au cours d'un point presse en ligne. La HAS a préconisé que les personnes âgées vivant dans les Ehpad, environ 750.000 personnes, et les salariés de ces établissements présentant «un risque de forme grave» en raison de leur âge ou de leur santé, soit 90.000 à 100.000 personnes, soient visés par la première phase de vaccination. Une employée dans le couloir d'un Ehpad à Villeneuve-Saint-George, en Ile-de-France, le 12 novembre 2020 / AFP/Archives Avec plus de 16.000 morts parmi leurs résidents sur un total de 52.000 et des restrictions de visites drastiques des familles, les Ehpad ont payé un très lourd tribut à l'épidémie de Covid-19. Le calendrier proposé par la HAS se décline ensuite en quatre autres phases: les personnes âgées en priorité les 75 ans et les personnels sanitaires, puis les plus de 50 ans, ensuite les personnes dont le métier favorise une infection et les personnes vulnérables et en précarité, et, enfin le reste de la population. - Défi - Emmanuel Macron avait assuré que la première étape commencerait «vraisemblablement dès fin décembre, début janvier, sous réserve de validation par les autorités sanitaires», en premier lieu l'Agence européenne du médicament EMA , qui examine trois candidats vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca/Université d'Oxford . Les groupes pharmaceutiques ont rivalisé d'annonces prometteuses sur leur efficacité, mais sans publication scientifique détaillée. Evolution en France du nombre de nouveaux cas, hospitalisations, entrées en réanimation et décès, totaux et tendances pour ces quatre indicateurs, au 29 novembre / AFP Le Premier ministre, Jean Castex, a aussi promis que «la stratégie et l'organisation que nous mettons en place pour le vaccin» seraient présentées cette semaine, alors que des questions restent posées sur le rôle confié aux médecins généralistes et aux collectivités territoriales. Au ministère des Solidarités et de la Santé, on confirme à l'AFP une «prise de parole», probablement jeudi, tout en prévenant que «le plan va se préciser au fur et à mesure» et que «plusieurs paramètres logistiques sont en cours de planification». Le défi logistique est énorme, pour l'approvisionnement et le stockage des vaccins - ceux de Pfizer et Moderna nécessitent d'être conservés à très basse température - ainsi que pour toucher les cibles concernées, alors que les enquêtes d'opinion font état d'une population réticente. - La vie normale - Dans le grand magasin Les Galeries Lafayette à Paris, le 28 novembre 2020, premier jour de réouverture / AFP «Je pense que les choses vont évoluer à partir du moment où les vaccins seront disponibles, administrés», a espéré la présidente de la HAS. «Probablement que là, il va y avoir autre chose qui se passera, il va y avoir une information concrète. Là on est dans du spéculatif, avec beaucoup de fausses informations qui circulent», a ajouté Dominique Le Guludec. Dans tous les cas, le retour à une vie normale prendra plusieurs mois. Pas avant «l'automne» 2021 et à condition que «80 à 90 » de la population se fasse vacciner, avait estimé la semaine dernière l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement. D'ici là, le risque d'un rebond épidémique et d'une troisième vague n'est pas écarté, avertissent les experts sanitaires. 408 personnes sont mortes du Covid à l'hôpital au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres des autorités sanitaires publiées lundi soir. Le nombre total d'hospitalisations liées au Covid était stable lundi, à 28.229 patients - le pic de 33.000 avait été atteint le 16 novembre. La France a pu entamer une nouvelle phase de confinement allégé ce week-end, avec la réouverture des commerces et des limitations de déplacement pour se promener un peu moins strictes 3h et 20 km contre 1h et 1km depuis le 30 octobre . Emmanuel Macron a annoncé que si la situation s'améliore, en fixant l'objectif de 5.000 contaminations par jour, ce serait au tour des cinémas, théâtres et musées de rouvrir au 15 décembre, quand seront également supprimées les restrictions de déplacement en prévision des fêtes de fin d'année. Dimanche, le gouvernement a subi un nouveau camouflet, le Conseil d'Etat lui ordonnant de revenir «dans les trois jours» sur sa mesure limitant les cérémonies religieuses à 30 personnes. De leur côté, face à la perspective de voir les stations de ski fermées à Noël, les professionnels du secteur de la montagne ne veulent pas s'avouer vaincus et ont relevé lundi lors d'une réunion avec le gouvernement «les incohérences» au «niveau européen» avec des pays frontaliers Suisse, Espagne qui auront leurs stations ouvertes. Le gouvernement a promis un dispositif pour indemniser les pertes liées aux remontées mécaniques fermées.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Vaccin-Covid-19-autorites-sanitaires-posent-calendrier-campagne-hauts-risques-2020-11-30-1301127396
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Covid-19 : un variant " rare " et " préoccupant " identifié à Bordeaux
Un cluster d’un nouveau variant du Covid-19 a été repéré à Bordeaux dans le quartier de Bacalan. Jugé « préoccupant » par les autorités...
Depuis vendredi 21 mai, une action d’urgence a été déclenchée pour tenter de stopper les contaminations du variant bordelais : une opération de dépistage ainsi que près de 19 000 doses du vaccin Moderna ont été envoyés à la population de Bacalan. Les doses seront mises à disponibilité dès ce mercredi 26 mai à tous les adultes de plus de 18 ans. Quel est ce variant bordelais VOC 201/E484Q ? Touchant majoritairement des jeunes, le cluster a connu son origine à partir de deux chaînes de transmission selon l’Agence régionale de santé ARS . Jusqu’à présent, les cas positifs ont été détectés chez des personnes non-vaccinées avec très peu de cas au-dessus de 50 ans L’ARS de la Nouvelle-Aquitaine met en garde : « il semble que la transmission de ce virus soit plus rapide que pour les autres variants ». La situation reste tout de même sous contrôle et aucune flambée de cas n’a été constatée jusqu’ici, selon les autorités. Il s’agit de la même souche du variant anglais, de type VoC variant of concern, c'est-à-dire, préoccupant avec plusieurs mutations additionnelles, dont la 484Q. Cette dernière, avait déjà été repérée sur certains variants indiens mais est apparue à Bordeaux de manière « autochtone ». Ce variant avait été par ailleurs déjà repéré sur le territoire français Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est et Ile-de-France mais dans des collectivités fermées qui n’avaient pas dégénéré en clusters. Ce qui distingue l’apparition du variant VOC 201/E484Q est donc sa diffusion communautaire, non restreinte à des espaces circonscrits EHPAD, centre hospitaliers, résidences pour personnes âgées . La stratégie contre le variant bordelais : une campagne de vaccination accélérée et transgénérationnelle La vaccination sera territoriale et transgénérationnelle, c'est-à-dire, ouverte à tous les majeurs de 18 ans de manière anticipée. Un centre de vaccination éphémère sera aménagé à ce but, mais aussi des sites déjà existants et plusieurs pharmacies du quartier accueilleront les 19 000 doses destinées à ce plan d’urgence. Dès aujourd’hui, les plateformes en ligne ouvriront les créneaux de rendez-vous pour éviter la saturation sur place dans les centres de vaccination. Selon Benjamin Daviller, conseiller médical de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, « la population va être vaccinée sur trois semaines ». Par ailleurs, depuis le repérage des premiers cas jeudi 20 mai, environ 900 tests ont été effectués. Pour Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux et membre du Conseil scientifique la situation pourrait se répéter ailleurs, et pour cela l’efficacité dans la réponse est la meilleure arme : « le cœur de la question, c'est la rapidité de déploiement de la vaccination, pour prendre de cours le virus et faire en sorte qu'il ait de moins en moins de moyens de produire des variants ». Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, rappelle de son côté l’importance de respecter les mesures : « C'est un avertissement ! Il y a de l'euphorie depuis mercredi et la réouverture des terrasses, commerces non essentiels et lieux de culture, ndlr , et je la partage, mais il ne faut surtout pas baisser la garde » a-t-il déclaré. Les vaccins sont-ils efficaces contre le variant bordelais ? Il n’y a pas de raison de croire que les vaccins ne seront pas efficaces contre ce variant, assure l’ARS Nouvelle-Aquitaine, mais c’est assurément trop tôt pour répondre avec plus d’éclaircissement. Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine souligne : « Des éléments indiquent que ce variant n'est pas résistant à la vaccination, puisque les personnes plus âgées ... ont l'air de ne pas avoir été contaminées par ce virus ». Quels sont les symptômes du variant bordelais VOC 201/E484Q? Alors que le variant se distingue par sa « transmissibilité », c'est-à-dire, sa forte capacité de contamination, il n’y a pas de cas graves ou d’hospitalisations jusqu’à présent. Selon le personnel médical de l’ARS, les cas positifs présentent les symptômes habituels du coronavirus. Initialement publié le 25/05/2021 >>> Sur le même sujet : Covid-19 : comment obtenir son attestation de vaccination ? Covid-19 : vers un vaccin français ?
science-et-vie.com
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['santé']
À Wuhan, les "archéologues" du virus tentent de revenir aux origines du Covid-19
Après deux semaines de quarantaine, les 14 experts de l’OMS commencent à enquêter en Chine sur l’origine de la pandémie vendredi 29 janvier. Sur le terrain, ils vont être confrontés à de nombreuses difficultés.
À Wuhan, les "archéologues" du virus tentent de revenir aux origines du Covid-19 Cette photo prise le 30 janvier 2020 montre les autorités chinoise en tenue de protection, observant le corps d'un homme qui s'est effondré et est décédé dans une rue près d'un hôpital de Wuhan. Hector RETAMAL / AFP INVESTIGATION - Après deux semaines de quarantaine, les 14 experts de l’OMS commencent à enquêter en Chine sur l’origine de la pandémie vendredi 29 janvier. Sur le terrain, ils vont être confrontés à de nombreuses difficultés. "Revenons en arrière, suivons les preuves, suivons la science." Pour tenter de percer le mystère autour de l’apparition du SRAS-CoV-2, Michael Ryan, responsable des situations d’urgence sanitaire à l’OMS, ne voit qu’une solution : revenir à la source, là où tout a commencé. Alors que la pandémie a causé plus de 2 millions de morts dans le monde en un an, l’expert et 13 de ses collègues ont entamé vendredi 29 janvier leur enquête à Wuhan, après deux semaines passées en quarantaine. Accueillie dans un nouvel hôtel de la ville, l’équipe de l’Organisation mondiale de la Santé OMS composée de spécialistes en santé publique, virologues ou zoologues doit passer plusieurs semaines sur place, rythmées par des visites dans des hôpitaux, des laboratoires et des marchés, mais aussi des rencontres avec des scientifiques et des médecins. Revenir aux premiers malades de Wuhan Le but de leur mission consiste à remonter aux premiers malades du Covid-19 apparus à Wuhan, dont la majorité provient du marché de Huanan, et de comprendre comment ces derniers ont été infectés. "L’enquête de l’OMS vise à déterminer si le virus provient d’un laboratoire ou non", souligne Jean-François Saluzzo sollicité par LCI. Ce virologue à la retraite et ancien consultant pour l’OMS ne croit pas à un virus créé de toutes pièces : "On peut exclure que ce virus ait été synthétisé par des chercheurs. Personne ne s'amuse à créer un virus. Par contre, on ne peut pas exclure que suite à une contamination d'un technicien, le virus se soit répandu au sein du laboratoire". Le virologue connait bien les enjeux attenants à la mission des experts puisque lui-même a été envoyé à Pékin par l’OMS en 2003, au moment où l’épidémie liée au SRAS-COV sévit en Asie. Ce coronavirus, apparu dans la province chinoise du Guangdong, provoque alors 774 décès dans une trentaine de pays entre 2002 et 2004. À l’époque, cinq experts sont diligentés par l’OMS pour une enquête de six jours sur le terrain, où ils sont reçus par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies CDC et l’équipe d’un laboratoire de recherche. "Les Chinois ont fait une vraie autocritique", se souvient Jean-François Saluzzo. "Ils ont reconnu qu’ils n’avaient pas su se coordonner, qu’ils n’avaient pas assez investi dans la recherche de ces virus. Ils ont été extrêmement coopératifs." Avant d’ajouter, revenant en 2021 : "Peut-être que c’est différent avec Xi Jinping Mais à moins qu’ils n’aient quelque chose à cacher, je ne vois pas pourquoi ils ne collaboreraient pas." Or, 17 ans plus tard, la situation est autre. À l’époque, Pékin avait déjà été accusé de manquer de transparence mais aujourd’hui, des documents dévoilés par CNN et renommés les "Wuhan files" concluent que le Parti a sciemment minimisé l’ampleur de l’épidémie à ses débuts, faussant par exemple les chiffres des contaminations dans la région du Hubei. Et puis en 2020, la pandémie ne s’est pas arrêtée aux portes de l’Asie. Sur le terrain, les experts onusiens sont confrontés à l’impossible : expliquer l’apparition d’un virus qui a paralysé le monde. Et les obstacles sont de taille. L'équipe de l'OMS est d’abord surveillée étroitement par Pékin, qui cherche à se défausser de sa responsabilité dans l’émergence de l’épidémie. Début janvier, le ministre des Affaires étrangères déclarait encore ceci : "Il est infiniment probable que le virus du Covid-19 se soit déclaré en de nombreux endroits simultanés de la planète". Des experts de l'OMS choisis par Pékin Cette surveillance doit se traduire par des déplacements restreints des experts entre leur hôtel et leurs visites quotidiennes, indique Arnaud Miguet, correspondant en Chine pour France TV, sur son compte Twitter. Ces derniers jours, des habitants de Wuhan ont par ailleurs dénoncé une censure des autorités de leurs discussions sur WeChat l’application de messagerie autorisée en Chine , qui coïncide avec l’arrivée des membres de l’OMS. Les responsables chinois redouteraient tout échange entre les experts et les proches de victimes du Covid-19, explique à l’AFP Zhang Hai, Wuhanais de 51 ans qui a perdu son père au début de l’épidémie, sans que son décès soit officiellement lié à la maladie. Mais avant leur venue, ce sont les pourparlers entre la Chine et l’OMS qui peuvent interroger. Comme l’a révélé le New-York Times, les experts ont pu partir à deux conditions : être triés sur le volet et laisser la main aux scientifiques chinois en se fondant sur leurs travaux déjà menés. "La difficulté de cette mission, c’est qu’ils veulent se focaliser sur le laboratoire P4 laboratoire hautement sécurisé de l'Institut de virologie de Wuhan, ndlr , explique Jean-François Saluzzo. Le problème, c’est qu’ils ne pourront pas rentrer dans le laboratoire P4, ni en sortir de documents car tout ce qui sort doit être détruit. Ils seront évidemment à la merci des autorités chinoises qui donneront ce qu’elles veulent leur donner". Un autre élément pourrait freiner considérablement les avancées de l’enquête. En se rendant sur les lieux un an après, les experts ne sont pas certains de trouver des preuves liées à l’origine du virus. "Arriver sur place presque un an après le départ de l’épidémie réduit considérablement les chances de trouver des réponses", expliquait ainsi un ancien cadre de l’OMS dans les colonnes du Monde. De toute façon, peu importe le délai : un virus ne livre pas toujours tous ses secrets. Parfois, son passage de l’animal à l’homme ne peut être tracé. Le coronavirus de 2003, lui, a trouvé son responsable en la civette palmiste, désignée comme animal intermédiaire entre la chauve-souris et l’humain. Il est apparu à l’époque que cet animal sauvage se vendait fréquemment sur les marchés en Chine. Caroline Quevrain
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-coronavirus-a-wuhan-les-archeologues-de-l-oms-tentent-tant-bien-que-mal-de-revenir-aux-origines-du-virus-2176835.html
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Le Curieux: le centre-ville après la COVID-19
Du jour au lendemain, les immeubles de bureaux du centre-ville se sont vidés. Normalement, 300 000 personnes y travaillent chaque jour.
À cause de la pandémie COVID-19, du jour au lendemain, les immeubles de bureaux du centre-ville se sont vidés. Des tours vidées À cause de la pandémie, en mars 2020, les travailleurs ont dû rester à la maison et travailler de chez eux. Du jour au lendemain, les immeubles de bureaux du centre-ville se sont vidés. Normalement, 300 000 personnes y travaillent chaque jour. Depuis le 15 novembre, le gouvernement ne recommande plus le télétravail travail à distance . Mais plus de la moitié des employeurs 54 ont choisi un rythme de travail hybride. Cela signifie que les travailleurs ne reviendront au bureau que quelques jours par semaine. Un centre-ville déserté Quand les travailleurs sont au bureau au centre-ville, ils vont manger au restaurant le midi, font des courses dans les boutiques. Au plus fort de la crise, presque la totalité 90 à 95 des travailleurs du centre-ville de Montréal étaient en télétravail. De plus, les voyages internationaux étant interdits, il n’y avait plus non plus de touristes étrangers. Le centre-ville était devenu désert vide . Beaucoup de commerces ont dû fermer leurs portes faute d’avoir suffisamment de clients. Et l’avenir? Les commerçants demandent aux travailleurs de revenir au bureau au centre-ville. Même si certains commencent à le faire, ils ne seront peut-être plus jamais aussi nombreux qu’avant. Pour faire revivre le centre-ville, il faudrait le réinventer et le redessiner de façon à l’adapter aux nouvelles habitudes, selon des experts. Par exemple, plus de place pourrait être laissée aux piétons et aux vélos dans les rues ; les espaces de bureaux vacants vides pourraient être transformés. À faire cette fin de semaine au centre-Ville Envie de développer ton talent artistique ? Le Musée des beaux-arts de Montréal MBAM propose quatre activités créatives les fins de semaine à partir du 4 décembre. Inspirées des œuvres de la collection et des expositions du moment, tu pourras créer le portrait d’un être cher à la manière de l’artiste Kehinde Wiley ou encore une sculpture de cœur à décorer. Informations : https://www.mbam.qc.ca/fr/calendrier/?filters=1
journalmetro.com
https://journalmetro.com/m-jeunes/2734549/le-curieux-le-centre-ville-apres-la-covid-19/
['santé']
Covid-19 : partout dans le monde, la pandémie fait baisser l'espérance de vie
Partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 fait des ravages. Alors qu'elle a provoqué la mort de plus de 4 millions de personnes, plusieurs pays rapportent une baisse de l'espérance de vie de leurs habitants.
Covid-19 : partout dans le monde, la pandémie fait baisser l'espérance de vie istock CICATRICES - Partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 fait des ravages. Alors qu'elle a provoqué la mort de plus de 4 millions de personnes, plusieurs pays rapportent une baisse de l'espérance de vie de leurs habitants. La pandémie de Covid-19 a fait plus de 4 millions de morts dans le monde. Du moins officiellement. Le bilan, dressé à partir de données que les États ont rendues publiques, pourrait être en réalité bien pire selon l'Organisation mondiale de la santé. En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, elle estime que le bilan pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi. Si le bilan réel de la pandémie est encore à confirmer, les victimes du virus sont si nombreuses que plusieurs pays ont déjà vu l'espérance de vie de leurs habitants chuter. Une chute de l'espérance de vie de 1,5 an aux États-Unis Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde par le Covid-19, avec 609.529 décès. Selon des données publiées ce mercredi par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies CDC , l'espérance de vie y a chuté de 1,5 an, passant de 78,8 à 77,3 ans en 2020, soit le même niveau qu'en 2003, explique le Wall Street Journal. Le quotidien précise qu'il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis 1943. Cette baisse touche particulièrement les populations hispaniques et noires américaines, très affectées par la pandémie, souligne le journal. Les hommes hispaniques ont perdu 3,7 années d'espérance de vie, dégringolant à 75,3 ans, soit la plus forte baisse de toutes les catégories de population. Les morts par homicide, plus nombreuses pendant la pandémie, ont également contribué à la baisse de l'espérance de vie l'année dernière, indique le CDC, tout comme la hausse des décès liés au diabète et aux maladies chroniques du foie, liées à une forte consommation d'alcool. En 2020, les décès par overdose ont également bondi de 30 aux États-Unis, en raison d'une prolifération de l'opioïde synthétique fentanyl ainsi que du stress, de l'isolement et d'un accès réduit aux traitements pendant la pandémie. Une espérance de vie diminuée de 4 ans en Afrique du Sud L'espérance de vie en Afrique du Sud, pays le plus touché du continent par la pandémie de Covid-19, a aussi fortement chuté. Selon l'agence de statistiques officielle, qui publiait ses chiffres lundi, les Sud-Africains ont perdu près de quatre ans au cours des 12 derniers mois. "L'espérance de vie à la naissance pour les hommes est passée de 62,4 ans en 2020 à 59,3 ans en 2021 ... et de 68,4 ans en 2020 à 64,6 ans pour les femmes", indique Statistics South Africa. Le pays, qui compte près de 2,3 millions de cas d'infections et 66.859 décès, a connu deux vagues de virus très meurtrières entre juillet 2020 et juin dernier. Cela a entraîné une hausse du taux brut de mortalité de 8,7 à 11,6 décès pour 1000 personnes, de 2020 à 2021, souligne le rapport. L'Afrique du Sud traverse actuellement une troisième vague virulente. L'espérance de vie en recul de 2 ans en Russie En avril dernier, les autorités de santé russes ont elles aussi annoncé le recul de l'espérance de vie en 2020, pour la première fois en près de 20 ans sous l'effet du coronavirus. Depuis 2003, cet indicateur augmentait progressivement en Russie et avait atteint 73,3 ans en 2019, avant de reculer brutalement à 71,5 ans entre janvier et décembre 2020. En cause, une hausse de la mortalité de 17,9 par rapport à 2019, a indiqué le ministère de la Santé. Peu avant la publication de ces chiffres, le président Vladimir Poutine avait fixé comme objectif d'atteindre une espérance de vie en Russie de 78 ans d'ici 2030. Moins 0,6 an chez les hommes et 0,5 an chez les femmes en France En France, l'espérance de vie accuse aussi, dans une moindre mesure, les effets de la pandémie. Selon un bilan de l'Institut national de la statistique et des études économiques Insee publié fin mars, au cœur de la troisième vague, l'espérance de vie a baissé de 0,5 an chez les femmes et 0,6 chez les hommes en 2020. Elle est donc désormais de 85,1 ans pour les femmes et de 79,1 ans pour les hommes. En vidéo Covid et démographie : la baisse de l’espérance de vie sous l’œil de François Lenglet C'est la première fois que l'Insee note une baisse depuis 2015, "lorsque l'épidémie de grippe hivernale avait été très meurtrière". En 2020, "669.000 personnes sont décédées en France : c'est 56.000 de plus qu'en 2019, soit une hausse de 9,1 ", détaille l'Insee. "L'épidémie de Covid-19 a eu un impact fort sur la mortalité. Le nombre de décès associés à la première vague de l'épidémie est évalué entre 25.000 et 30.000. En comparaison, la grippe de l'hiver 2019-2020 a entraîné 4000 décès, après 10.000 décès pour la grippe de l'hiver précédent." C.A. Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
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['santé']
Coronavirus : ni crâne ni dragon, un Italien se fait tatouer un QR code pour accéder à son pass sanitaire
Ni crâne ni dragon, encore moins un cœur percé d’une flèche : un étudiant italien de 22 ans a décidé de se faire...
Ni crâne ni dragon, encore moins un cœur percé d’une flèche : un étudiant italien de 22 ans a décidé de se faire tatouer sur le bras un QR code pour prouver qu’il est vacciné contre le Covid. A l’entrée d’un restaurant ou d’un cinéma, il devrait donc suffire maintenant à Andrea Colonnetta, vivant à Reggio de Calabre, dans le sud de l’Italie, de remonter sa manche pour montrer le tatouage sur l’envers de son bras gauche. "C’est plutôt original, j’aime bien être différent", a-t-il commenté pour le journal Corriere della Calabria, après que ses photos sur Instagram et TikTok en ont fait une petite célébrité locale. Réfléchir un peu plus avant d’agir Ses parents, a expliqué le jeune homme, ont eu une réaction moins enthousiaste. "Ils m’ont encouragé à être moins impulsif et à réfléchir un peu plus avant d’agir", a-t-il expliqué. Un QR code pour accéder au QR code du pass Mais à y regarder de plus près, le QR code tatoué paraît bien simple par rapport à celui qui apparaît sur le pass européen. Dans une vidéo postée sur TikTok par son tatoueur Gabriele Pellerone, on y voit l’étudiant s’apprêtant à entrer dans un McDonald et levant son bras pour le scanner avec son propre téléphone. C’est ensuite son smartphone qu’il tend au gardien pour être scanné. Pas sûr donc que ce QR Code soit vraiment un grand raccourci pour acheter son Big Mac.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-ni-crane-ni-dragon-un-italien-se-fait-tatouer-un-qr-code-pour-acceder-a-son-pass-sanitaire?id=10827507
['international']
Seconde vague : "Un certain nombre de conclusions n'ont pas été tirées par le gouvernement", juge Stéphane Troussel PS
Stéphane Troussel, président PS du département de la Seine-Saint-Denis, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 27 octobre.
Deux conseils de défense doivent se tenir les mardi 27 et mercredi 28 octobre, pour tenter de trouver des mesures afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Ce que j'attends de la part du gouvernement, c'est qu'il dise la vérité aux Français. On ne peut pas être dans la situation où il y a une dizaine de jours le président de la République dit que le couvre-feu va permettre de garder le contrôle de la situation et puis dix jours plus tard un certain nombre de médecins et d'autorités scientifiques disent que l'on a perdu le contrôle de la situation", explique Stéphane Troussel, président PS du département de la Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 26 octobre. Faut-il aller vers un reconfinement partiel ou total ? "À l'évidence, compte tenu de la dégradation de la situation et du nombre de lits de réanimations qui sont chaque jour plus nombreux à être occupés par des patients Covid-19, si des mesures supplémentaires sont nécessaires il faut les prendre. A la fois pour protéger nos concitoyens et pour protéger les soignants de cette vague qui monte", précise Stéphane Troussel. Élargir le RSA aux moins de 25 ans "On voit bien qu'un certain nombre de conclusions, d'enseignements, n'ont pas été tirés pour affronter cette seconde vague", juge Stéphane Troussel qui indique que son département n'a pas reçu de soignants ou de lits de réanimations supplémentaires. À propos du nouveau plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement, Stéphane Troussel parle de "mépris de classe" dans une tribune publiée dans La Croix. "On ne peut pas se contenter d'aides ponctuelles. La réalité c'est que la misère est en train d'avancer et que le gouvernement piétine sur cette question. Les demandes d'allocation au RSA sont en train d'augmenter, le nombre de jeunes qui arrivent sur le marché du travail sans perspectives ne cesse d'exploser. Élargir le RSA aux moins de 25 ans, c'est cinq milliards d'euros, c'est à peu près le coût de la suppression de l'impôt sur la fortune", explique Stéphane Troussel. Quel est l'impact de l'assassinat sur les populations de confession musulmane en Seine-Saint-Denis ? "Vous savez, nos citoyens de confession musulmane n'aspirent qu'à une chose : c'est la sérénité, la paix, de pouvoir pratiquer sereinement leur religion", estime Stéphane Troussel.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/seconde-vague-un-certain-nombre-de-conclusions-n-ont-pas-ete-tirees-par-le-gouvernement-juge-stephane-troussel-ps_4157637.html
['santé']
Contagiosité, efficacité des vaccins, présence en France... Tout savoir sur les variants du Covid-19 en un clin d'œil
Du variant Alpha, identifié au Royaume-Uni et désormais dominant en France, au variant Delta détecté en Inde, franceinfo résume les connaissances sur les principales nouvelles souches du Sars-CoV-2.
Contagiosité, efficacité des vaccins, présence en France... Tout savoir sur les variants du Covid-19 en un clin d'œil Du variant Alpha, identifié au Royaume-Uni et désormais dominant en France, au variant Delta détecté en Inde, franceinfo résume les connaissances sur les principales nouvelles souches du Sars-CoV-2. Ils se font désormais appeler Delta, Gamma ou encore Beta. Les variants du Sars-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, ont été renommés fin mai par l'Organisation mondiale de la santé OMS , en partie pour éviter de "stigmatiser" les pays où ils ont été identifiés. Mais aussi pour donner aux variants des appellations plus "faciles à prononcer et à retenir". Difficile en effet de s'y retrouver parmi les nouvelles souches qui ne cessent d'émerger. Que sait-on par exemple du variant Alpha, identifié au Royaume-Uni et devenu majoritaire en France ? Quels sont les variants plus contagieux ? Les vaccins restent-ils efficaces face à ces mutations ? Pour y voir plus clair, franceinfo a rassemblé dans un tableau les informations connues à ce jour. Tableau récapitulatif des connaissances sur les principaux variants du Sars-CoV-2, au 11 juin 2021. JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO Le variant Alpha détecté au Royaume-Uni Le variant B.1.1.7, renommé Alpha par l'OMS, a été identifié pour la première fois au Royaume-Uni en septembre 2020, rapporte le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC . Ce lignage a été classé comme "variant préoccupant" par l'OMS et l'ECDC. Un statut qui implique une "surveillance et des mesures de gestion spécifiques", explique Santé publique France. A quel point est-il présent en France ? C'est le variant qui circule principalement en France. Il représentait 86 des prélèvements analysés lors de la neuvième enquête flash de Santé publique France menée le 11 mai sur 1 721 prélèvements issus de l'Hexagone et des Outre-mer. Le variant Alpha "est toujours largement majoritaire mais ne semble plus progresser", selon la dernière analyse de risque liée aux variants émergents publiée le 2 juin par Santé publique France et le Centre national de référence CNR des virus des infections respiratoires. Est-il davantage contagieux ? Le variant Alpha est considéré comme "40 à 60 " plus contagieux que la souche D614G qui a circulé en Europe lors de la première vague, explique le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique. En cause notamment : la présence d'une mutation, N501Y, qui se situe au niveau de la protéine Spike du virus. Celle-ci augmente la capacité du virus à s'attacher aux cellules humaines. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Les quatre vaccins disponibles en France AstraZeneca, Janssen, Pfizer et Moderna "restent actifs contre le variant ", assure la Haute Autorité de santé HAS dans une note datée du 15 avril PDF . Le variant 20I/484K repéré au Royaume-Uni Le variant 20I/484K, identifié au Royaume-Uni en décembre 2020, est un dérivé d'Alpha. Mais contrairement à son cousin, il est également porteur d'une mutation au niveau du 484e acide aminé de la protéine Spike, un "endroit cible pour le développement d'anticorps neutralisants", explique Bruno Lina. Ce variant est classé comme "préoccupant" par l'ECDC, mais pas par l'OMS. A quel point est-il présent en France ? Il représentait 2,3 des prélèvements analysés lors de l'enquête flash de Santé publique France. Plusieurs cas de ce variant, peu détecté en France jusqu'à la mi-mars, ont été rapportés début avril en Bretagne, dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France. Est-il davantage contagieux ? "Il existe encore peu de données de terrain" concernant la transmissibilité de ce variant, commente pour franceinfo Mylène Ogliastro, virologue à l'Inrae et vice-présidente de la Société française de virologie. Ses "caractéristiques sont probablement proches de celles du variant dont il est issu", avancent prudemment Santé publique France et le CNR des virus des infections respiratoires. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? La mutation 484K est susceptible d'engendrer "une diminution d'efficacité" de la réponse immunitaire conférée par une vaccination ou par une contamination antérieure, détaillent les deux organismes. De récentes données in vitro, publiées le 12 mai dans le New England Journal of Medicine en anglais , n'ont pas montré "d'impact significatif de ce variant sur la réponse neutralisante avec le vaccin de Pfizer", tempère toutefois la dernière analyse de risque, mais "les données épidémiologiques manquent encore sur l'impact en population de ce variant". Le variant Beta identifié en Afrique du Sud Le variant B.1.351, renommé Beta par l'OMS, a été identifié pour la première fois en Afrique du Sud en mai 2020, selon l'ECDC. Ce lignage a été classé comme "variant préoccupant" par l'OMS et l'ECDC. A quel point est-il présent en France ? Le variant Beta représentait 8,2 des prélèvements analysés lors de l'enquête de Santé publique France de suivi des variants. Au sein de l'Hexagone, sa prévalence reste "très inférieure" par rapport au variant Alpha, écrivent Santé publique France et le CNR des virus des infections respiratoires. A La Réunion, ce variant est toutefois majoritaire, précisent les deux organismes. Est-il davantage contagieux ? Le variant Beta n'est "pas tellement" plus contagieux que la souche D614G, explique auprès de franceinfo Samira Fafi-Kremer, cheffe de service du laboratoire de virologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg. "On estime qu'il a un taux de transmissibilité 35 à 40 plus élevé", complète Bruno Lina. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Egalement porteur de la mutation 484K, c'est le variant qui présente le risque le plus important d'"abaissement de la protection vaccinale", analyse le virologue. D'après la Haute Autorité de santé, il "apparaît" que le vaccin d'AstraZeneca "n'induit pas de réponse protectrice suffisante" contre ce variant. Dans les territoires où le variant Beta est "significativement présent", comme en Moselle et dans plusieurs départements d'Outre-mer, la HAS préconise donc de privilégier les vaccins de Moderna, Pfizer-BioNTech ou Janssen. Le variant Gamma repéré au Brésil Le variant P.1, nommé Gamma par l'OMS, a été identifié pour la première fois au Brésil en novembre 2020, selon l'ECDC. Ce lignage a été classé comme "variant préoccupant" par l'OMS et l'ECDC. A quel point est-il présent en France ? En mai 2021, seuls 0,4 des prélèvements analysés comportait ce variant. La situation est toutefois différente en Guyane, où le lignage P.1 est "très majoritaire", rapporte Santé publique France. Est-il davantage contagieux ? Le variant Gamma présente lui-aussi la mutation N501Y qui lui confère un degré de transmission potentiellement accru. Toutefois, son taux de contagiosité est un "peu moins élevé" que le variant Alpha, tempère le Conseil scientifique dans un avis du 16 avril PDF . Bruno Lina précise que son niveau de transmissibilité probable se situe à un niveau proche du variant Beta. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Face à ce variant porteur de la mutation 484K, l'efficacité des vaccins "paraît conservée mais diminuée", expliquait le Conseil scientifique dans son avis du 16 avril. Le variant Delta identifié en Inde Le B.1.617.2 est l'une des trois sous-lignées du variant B.1.617. Baptisée Delta, elle a été repérée pour la première fois en Inde en décembre 2020, précise l'ECDC, et est considérée comme "variant préoccupant" par l'ECDC et l'OMS. A quel point est-il présent en France ? Il est très minoritaire en France et ne représentait que 0,2 des séquences analysées au cours de l'enquête flash de Santé publique France. Il a récemment été détecté au sein de clusters dans les Landes, mais sa présence n'est pour l'heure "pas particulièrement inquiétante", a déclaré lundi 7 juin la préfète du département. Est-il davantage contagieux ? "Les premières données disponibles semblent suggérer que le variant Delta est plus contagieux que le variant Alpha", explique la virologue Samira Fafi-Kremer. Des données épidémiologiques britanniques publiées le 12 mai PDF en anglais suggèrent en effet une possible transmissibilité accrue de 50 par rapport au variant identifié au Royaume-Uni. Les autorités sanitaires britanniques ont même évoqué, vendredi 11 juin, une contagiosité potentiellement 60 plus importante. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? D'autres données britanniques, publiées le 22 mai et qui n'ont pas encore été soumises à relecture, suggèrent une protection de l'ordre de 88 contre les formes symptomatiques issues de ce variant après deux injections du vaccin de Pfizer-BioNTech et de 60 pour le vaccin d'AstraZeneca. L'efficacité du vaccin de Moderna n'a toutefois pas pu être mesurée dans cette étude, celui-ci n'étant administré que depuis avril au Royaume-Uni. Le variant Kappa détecté en Inde Kappa est une autre sous-lignée du variant B.1.617, identifiée en décembre 2020 en Inde. Début juin, l'OMS a rétrogradé ce lignage en "variant à suivre" car les données existantes sont "insuffisantes pour bien le caractériser et évaluer son impact", explique Santé publique France dans son point épidémiologique du 3 juin. A quel point est-il présent en France ? Le lignage B.1.617.1 n'a pas été détecté lors de la dernière enquête de suivi des variants. Mais il a cependant été identifié "sporadiquement" depuis février, selon la dernière analyse de risque liée aux variants. Est-il davantage contagieux ? Il n'existe pas encore de "données robustes" concernant la transmissibilité de ce variant, explique Bruno Lina. Aucun impact significatif sur la santé publique n'a pour l'heure été démontré, complètent Santé publique France et le CNR des virus des infections respiratoires. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Là encore, les connaissances sont partielles. Des données préliminaires in vitro en anglais , qui n'ont pas encore été relues par des pairs, suggèrent "une susceptibilité légèrement réduite" aux anticorps induits par le vaccin de Pfizer-BioNTech, expliquent les deux organismes. Le variant B.1.616 repéré en Bretagne Le variant B.1.616 a été identifié à Lannion Côtes-d'Armor en février 2021, selon l'ECDC, qui a classé ce lignage comme "variant à suivre". A quel point est-il présent en France ? Seuls quelques clusters hospitaliers ont été rapportés dans les Côtes-d'Armor en début d'année. "Ces situations semblent désormais contenues, le dernier cas confirmé de B.1.616 ayant été diagnostiqué à la fin du mois d'avril", ajoute la dernière analyse de risque liée aux variants. Est-il davantage contagieux ? Il existe "beaucoup d'hypothèses et peu de certitudes" concernant ce variant, résume Bruno Lina. L'inquiétude autour du lignage B.1.616 réside principalement dans la difficulté à le repérer lors des tests de dépistage, en raison de sa faible présence dans les voies aériennes supérieures, ajoute le virologue. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Les données disponibles à ce stade, issues des analyses du CNR des virus des infections respiratoires, ne montrent pas d'échappement immunitaire post-infection ou post-vaccinal significatif de ce variant. Le variant Eta, identifié au Nigeria et au Royaume-Uni Le lignage B.1.525, renommé Eta par l'OMS, a été identifié au Nigeria en décembre 2020, selon l'ECDC. Des cas de ce "variant à suivre" ont également été détectés à la même période au Royaume-Uni, précisent Santé publique France et le CNR des virus des infections respiratoires. A quel point est-il présent en France ? D'après la dernière enquête de suivi des variants, 1 des prélèvements analysés comportait une trace du variant Eta. Des cas ont été repérés dans les 13 régions de l'Hexagone ainsi que dans plusieurs territoires d'Outre-mer, selon la dernière analyse de risque liée au variant. Est-il davantage contagieux ? Aucun impact significatif sur la santé publique n'a été démontré à ce jour, poursuit l'analyse de risque. Les vaccins sont-ils efficaces contre lui ? Ce variant comporte la mutation 484K susceptible de diminuer la réponse immunitaire induite par la vaccination. Toutefois, "tous les variants apparus jusqu'à présent répondent aux vaccins disponibles", a rappelé le 20 mai le directeur de l'OMS Europe, Hans Kluge. Même avec un niveau de protection parfois moindre, "il n'y a aujourd'hui aucun vaccin qui soit pris en défaut de façon significative vis-à-vis de l'ensemble des qui circulent", rassure aussi Bruno Lina. Un constat partagé par Mylène Ogliastro qui insiste sur l'importance de la campagne vaccinale : "Si on laisse circuler le virus, la probabilité de voir de nouveaux variants apparaître augmente."
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/infographie-contagiosite-efficacite-des-vaccins-presence-en-france-tout-savoir-sur-les-variants-du-covid-19-en-un-clin-d-oeil_4657069.html
['santé']
Comment le Covid fait de la vie en prison un enfer permanent
Les prisons belges n’ont pas encore retrouvé leur "vie d’avant".
Les prisons belges n’ont pas encore retrouvé leur "vie d’avant". A lors que la campagne de vaccination bat son plein, et que les Belges retrouvent un semblant de vie normale, elle est loin d’être aussi performante en prison. "La vaccination des prisonniers a débuté plus tard qu’ailleurs, alors qu’il s’agit de collectivités", s’étonne Delphine Paci, avocate pénaliste et membre de la section belge de l’Observatoire international des prisons OIP . "On y trouve un nombre important de personnes précarisées, en mauvaise santé et porteurs de nombreuses comorbidités qui vivent en promiscuité".
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/faits/comment-le-covid-fait-de-la-vie-en-prison-un-enfer-permanent-610432f29978e26ce1d90dbb
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Virus: un milliard de vaccins injectés en Chine, 500.000 morts au Brésil
La Chine a annoncé dimanche avoir administré un milliard de doses de vaccins, et est quasi-exempte de cas de Covid, bien loin du Brésil qui a franchi le seuil des 500.000 morts.
La Chine a annoncé dimanche avoir administré un milliard de doses de vaccins, et est quasi-exempte de cas de Covid, bien loin du Brésil qui a franchi le seuil des 500.000 morts. A la faveur d'une embellie sanitaire, certains pays, comme la France et le Japon, assouplissent dimanche leurs mesures anti-Covid mais en Russie le regain de l'épidémie provoqué par le variant Delta oblige les autorités à resserrer la vis. La Chine a désormais administré plus d'un milliard de doses de vaccins anti-Covid, a annoncé dimanche le ministère de la Santé, sans préciser le pourcentage de la population ayant reçu une vaccination complète. Cela représente plus du tiers du nombre de doses injectées dans le monde, soit 2,5 milliards, selon un comptage de l'AFP réalisé vendredi à partir de sources officielles. Les Chinois ne s'étaient au départ pas précipités pour se faire vacciner, car le virus est quasi-éradiqué du pays depuis plus d'un an, grâce aux quarantaines obligatoires, aux dépistages massifs ou aux applications mobiles de contrôle des déplacements. Le manque de données initialement disponibles sur les vaccins chinois et des scandales sanitaires passés avaient alimenté la méfiance. Mais les autorités ont poussé fortement la population à se faire vacciner, insistant sur la solidarité nationale et leur devoir de citoyens, n'hésitant pas à afficher le pourcentage de vaccinés devant les bâtiments pour mettre la pression sur les récalcitrants. Certains habitants ont reçu des bons d'achat pour encourager les vaccinations. Dimanche, seulement 23 nouveaux malades ont été enregistrés en 24 heures dans le géant asiatique de 1,4 milliard d'habitants, tous venus de l'étranger et placés d'office en quarantaine. - Troisième vague - Covid-19 : le Brésil dépasse les 500 000 décès AFP - Patricio ARANA Une situation qui contraste fortement avec le Brésil, où l'augmentation récente des décès quotidiens confirme l'arrivée d'une troisième vague. Le pays de 212 millions d'habitants est devenu samedi le deuxième pays au monde après les Etats-Unis à dépasser le seuil des 500.000 morts du Covid-19, dont 2.301 enregistrés lors des dernières 24 heures. Cette semaine, la moyenne hebdomadaire de décès quotidiens est repassée au-dessus des 2.000 pour la première fois depuis le 10 mai. La situation est critique dans 19 des 27 Etats brésiliens, avec plus de 80 d'occupation des lits en soins intensifs, et 90 dans huit d'entre eux. Les tombes de personnes décédées du Covid-19 au cimetière de Manaus, le 19 juin 2021 au Brésil AFP - Michael Dantas La campagne de vaccination au Brésil a débuté tardivement, à la mi-janvier, et seulement 29 de la population a reçu au moins une dose et 11,36 d'entre elle est complètement vaccinée. Grâce à l'embellie sanitaire, la France elle s'affranchit dimanche du couvre-feu, en vigueur depuis huit mois, nouvelle étape d'un retour à la vie d'avant après l'abandon cette semaine du masque en extérieur. L'on pourra y célébrer lundi une Fête de la musique presque normale. Des piétons sans masque de protection dans une rue de Nantes, le 17 juin 2021 en France AFP - LOIC VENANCE La France, l'un des pays d'Europe les plus touchés par le virus avec plus de 110.000 décès, était l'un des derniers à maintenir une telle mesure avec l'Italie et la Grèce. D'autres pays européens, dont l'Allemagne ou l'Espagne, s'orientent eux vers une levée progressive du port du masque. "On sait tous qu'il faut y aller progressivement", a commenté vendredi le compositeur Jean-Michel Jarre, qui jouera à l'Elysée lundi. - "Clinique de la fièvre" - L'étau se desserre aussi au Japon, à un mois des Jeux olympiques 23 juillet-8 août : l'état d'urgence sanitaire a été levé dimanche comme prévu à Tokyo et dans huit autres départements, mais des restrictions sont maintenues et pourraient limiter la présence d'un public local aux JO. Les bars et restaurants seront de nouveau autorisés à servir de l'alcool, jusqu'à 19h00, mais devront continuer à fermer à 20h00. Des convives à la terrasse d'un restaurant, le 17 juin 2021 à Tokyo AFP - Charly TRIBALLEAU Les restrictions allégées vont permettre d'autoriser des événements rencontres sportives, concerts avec spectateurs, mais avec une jauge de 50 des capacités d'accueil de chaque site et dans une limite de 10.000 personnes maximum. Toutefois les six fan-zones initialement prévues pour suivre sur des écrans géants les compétitions olympiques à Tokyo sont supprimées. Se préparant à l'ouverture des Jeux de Tokyo das un mois, les organisateurs ont ouvert dimanche aux médias les portes du Village olympique, dévoilant une "clinique de la fièvre" pour tester et isoler les personnes suspectées d'être infectées. Vigilance, en revanche, à Moscou qui attribue un regain de l'épidémie au variant Delta. La capitale russe a enregistré dimanche 8.305 cas en 24 heures, en léger reflux après les records de 9.056 cas vendredi et 9.120 cas samedi. Le nombre de nouveaux cas a, en revanche, dépassé les 1.000 en 24 heures à Saint-Pétersbourg pour la première fois depuis fin février. Cette flambée de Covid-19 est due selon les autorités russes au variant Delta, apparu en Inde et qui menace de submerger les hôpitaux moscovites. Des soldats de la garde nationale russe en patrouille sur la place Rouge où est stationnée une ambulance, le 18 juin 2021 à Moscou AFP - Alexander NEMENOV La ville de Moscou et sa région ont été les premières en Russie cette semaine à rendre obligatoire la vaccination, pour les employés du secteur des services. Depuis, sept autre entités locales dont Saint-Pétersbourg et sa région ont pris des mesures similaires, selon les médias russes. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Les employés qui refusent la vaccination dans les régions où elle est obligatoire pourront être mis en congé sans solde, a déclaré le ministre russe du Travail Anton Kotiakov aux médias russes. burs-cac/lb
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2552500-virus-assouplissements-en-france-et-au-japon-500-000-morts-au-bresil/
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L’Union européenne veut plus d’autonomie pharmaceutique vis-à-vis de l’Inde et de la Chine
La crise du Covid-19 a mis en lumière la perte de souveraineté sanitaire de la France et, plus largement, du Vieux Continent.
La crise du Covid-19 a mis en lumière la perte de souveraineté sanitaire de la France et, plus largement, du Vieux Continent. Depuis quatre ans, des grands labos européens et américains ont choisi de rapatrier une partie de leur production en Europe et de diversifier leurs fournisseurs. La multiplication des cas de contamination d’usines en Asie, ainsi que la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis les y ont incités. Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité des aliments, s’est donné jusqu’à la fin de l’année pour peaufiner sa feuille de route. Sa future «stratégie pharmaceutique» a pour objectif de garantir l’autonomie de l’Union européenne en matière de médicaments. Il s’agit notamment de réduire la dépendance vis-à-vis des importations de principes actifs en provenance d’Inde et de Chine. À lire aussi : Quand l’Occident renonçait à produire ses propres médicaments La crise du Covid-19 a, en effet, mis en lumière la perte de souveraineté sanitaire de la France et, plus largement, du Vieux Continent. Dès le début de la crise sanitaire, l’inquiétude s’est cristallisée autour des risques de pénurie d’anesthésiants, d’analgésiques ou encore d’antibiotiques dans les hôpitaux de l’Hexagone. Un fléau européen: fin mars, neuf grands hôpitaux d’Europe lançaient un appel à l’aide, demandant une coopération internationale pour garantir un approvisionnement régulier en produits médicaux. L’opinion publique a alors découvert - ou pris conscience - que deux
lefigaro.fr
http://premium.lefigaro.fr/societes/l-union-europeenne-veut-plus-d-autonomie-pharmaceutique-vis-a-vis-de-l-inde-et-de-la-chine-20201001
['société']
Virus: l'arrivée des vaccins se précise, restrictions tous azimuts aux Etats-Unis
Une demande d'autorisation en urgence du vaccin contre le Covid-19 développé par l'alliance Pfizer/BioNTech devrait être déposée vendredi aux Etats-Unis, où les autorités ont pris une nouvelle série de restrictions pour endiguer la pandém...
Des soignants paraguayens manifestent pour demander davantage de moyens dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, à Asuncion, le 19 novembre 2020 AFP / NORBERTO DUARTE Une demande d'autorisation en urgence du vaccin contre le Covid-19 développé par l'alliance Pfizer/BioNTech devrait être déposée vendredi aux Etats-Unis, où les autorités ont pris une nouvelle série de restrictions pour endiguer la pandémie à l'approche des fêtes de Thanksgiving, entre fermeture des écoles à New York et couvre-feu en Californie. "Le partenaire de Pfizer, BioNTech, a annoncé qu'il avait l'intention de déposer demain une demande d'autorisation en urgence auprès de la FDA", l'Agence américaine des médicaments, a déclaré jeudi le secrétaire américain à la Santé Alex Azar lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. "Nous nous attendons à ce que Moderna fasse cette demande bientôt également", a-t-il ajouté, à propos de cette société américaine également sur les rangs pour développer et distribuer à grande échelle un vaccin. Le directeur de BioNTech a estimé jeudi "possible" son autorisation et sa distribution durant le mois de décembre, tant aux Etats-Unis que dans l'Union européenne. "Nous travaillons d'arrache-pied", a assuré Ugur Sahin à l'AFP. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé de son côté que le régulateur européen pourrait donner son feu vert à la commercialisation des deux vaccins "dès la deuxième moitié de décembre, si les procédures se passent sans problème". L'alliance Pfizer/BioNTech et Moderna ont annoncé ces derniers jours une efficacité de l'ordre de 95 pour leurs vaccins, suscitant une vague d'optimisme dans le monde, où des centaines de millions de doses ont déjà été réservées par différents gouvernements. - Phase "exponentielle" - Et l'immunologue Anthony Fauci, figure scientifique très respectée aux Etats-Unis, s'est voulu rassurant en affirmant jeudi que "la rapidité du processus" de développement de ces vaccins n'avait "en rien compromis la sécurité, pas plus que l'intégrité scientifique". L'immunologue américain Anthony Fauci, à Washington, le 19 novembre 2020 GETTY IMAGES NORTH AMERICA / TASOS KATOPODIS Ces bonnes nouvelles arrivent alors que quelque 56 millions de cas, et 1,35 million de décès, ont été officiellement recensés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un bilan établi jeudi par l'AFP. Aux Etats-Unis, l'épidémie est en phase "exponentielle", selon les autorités sanitaires. Plus de 200.000 nouveaux cas en 24 heures ont été enregistrés jeudi, ainsi que plus de 2.000 morts, une barre qui n'avait plus été franchie depuis des mois. Les Américains ont été invités à s'abstenir de voyager pour Thanksgiving, le 26 novembre, plus grande fête familiale des Etats-Unis, à l'occasion de laquelle des records de fréquentation sont traditionnellement battus dans les aéroports et sur les routes. Et partout dans le pays, les responsables locaux ont dû se résoudre à imposer de nouvelles restrictions pour freiner la propagation du virus. Des voitures font la queue pour un centre de dépistage du Covid-19 au Dodger Stadium de Los Angeles, en Californie, le 18 novembre 2020 AFP / Robyn Beck En Californie, environ 94 de la population sera placée à compter de samedi sous couvre-feu, pour une durée d'un mois. La mesure interdit tous les déplacements "non essentiels" entre 22H00 et 05H00 dans les comtés les plus touchés par l'épidémie de coronavirus. "Le virus se propage à une vitesse jamais vue depuis le début de cette pandémie et les jours et semaines à venir vont être critiques pour stopper cette remontée. Nous sonnons l'alarme", a averti le gouverneur Gavin Newsom. - "J'arrêterai le virus" - Dans la capitale Washington, les musées publics et le zoo vont refermer leurs portes à partir de lundi, tandis qu'à New York, le maire Bill de Blasio a fermé jeudi les écoles publiques, une mesure qui a immédiatement suscité la controverse, avec une pétition demandant le maintien de leur ouverture et des manifestations devant la mairie. Cas de Covid-19 et décès quotidiens liés au Covid-19 officiellement recensés aux États-Unis AFP / Le président élu américain Joe Biden, qui doit faire le 20 janvier son entrée à la Maison Blanche et a fait de la lutte contre l'épidémie la priorité de son début de mandat, a affirmé jeudi qu'il n'imposerait pas de "confinement national total" malgré la recrudescence de l'épidémie. "Je pense que cela serait contre-productif", a-t-il plaidé. "Je n'arrêterai pas l'économie, point. J'arrêterai le virus", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Wilmington, dans le Delaware, à l'issue d'une rencontre avec des gouverneurs consacrée à cette crise. En Europe, l'OMS s'est félicitée d'une baisse du nombre de cas hebdomadaires la semaine dernière -10 , mais les décès ont continué d'augmenter et la prudence reste de mise. Un test antigénique dans un centre de dépistage mobile du Covid-19 à Saint-Gilles, dans le Gard, en France, le 19 novembre 2020 AFP / Pascal GUYOT En Allemagne, le niveau des contaminations est encore "trop élevé", même si les nouvelles restrictions mises en place au début du mois "sont efficaces" et incitent à "l'optimisme", a estimé jeudi l'autorité sanitaire de référence. En France, le "virus circule moins vite", mais "la charge sanitaire reste élevée", avec 15.807 nouveaux malades entrés à l'hôpital sur les sept derniers jours, a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran. - Alerte levée sur les visons - La Catalogne, elle, s'apprête à franchir le pas d'un assouplissement des restrictions: la région du nord-est de l'Espagne a annoncé jeudi la réouverture des bars, restaurants et cinémas lundi prochain, après plus d'un mois de fermeture. Autre bonne nouvelle en Europe: deux semaines après avoir lancé l'alerte sur une mutation inquiétante du coronavirus via les visons - et commencé à abattre l'intégralité de son immense cheptel -, le Danemark a conclu que cette menace potentielle pour les vaccins humains était "très probablement éteinte", en l'absence de nouveau cas détecté. Un homme portant un masque dans le quartier de Shinjuku à Tokyo, le 19 novembre 2020 AFP / Philip FONG Le gouvernement irlandais a indiqué jeudi qu'il prévoyait par précaution d'abattre lui aussi les visons d'élevage du pays. Ailleurs dans le monde, le virus continue ses ravages. La Russie a passé la barre des deux millions de cas, enregistrant deux nouveaux records d'infections et de décès quotidiens. Le Mexique, quatrième pays du monde le plus endeuillé, a atteint les 100.000 morts du virus. L'Inde, elle, a franchi la barre des 9 millions de cas, et déplore officiellement 132.162 morts, mais de nombreux experts estiment que le chiffre réel est beaucoup plus élevé, en raison d'un nombre relativement faible de tests. burx-ban/la/ybl/cn
boursorama.com
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/virus-l-arrivee-des-vaccins-se-precise-restrictions-tous-azimuts-aux-etats-unis-827bc28d244ee60a2cdd2456df102dad
['économie/finance']
Malgré le coronavirus, l'automne sera créole avec le festival Le Mois Kréyo
Alors que la crise sanitaire a fait payer un lourd tribut au monde de la culture, le Festival du Mois Kréyol a été lancé hier à Paris. Un combat et une résili
Alors que la crise sanitaire a fait payer un lourd tribut au monde de la culture, le Festival du Mois Kréyol a été lancé hier à Paris. Un combat et une résilience nécessaire en ces temps difficiles. Marie Boscher Ce sont des cultures du mélange, du respect les uns pour les autres et il me semble qu'il est très important de les faire connaître pour que la connaissance des uns et des autres soit développée. On est à un moment où il y a trop d'antagonismes, de peurs. Il faut que l'esprit qui est celui des cultures créoles qui est un esprit de syncrétisme soit connu et développé. George Pau-Langevin, marraine du festival Le Mois Kréyol Respect de l'environnement L'édition 2020 du festival le Mois Kréyol a été lancé lundi 12 octobre à Paris. Une édition toute particulière puisqu'elle se maintient malgré le contexte sanitaire et qu'elle coïncide avec les 25 ans de la compagnie Difé Kako dont la fondatrice, Chantal Loïal, est à la tête de la programmation.Pour la chorégraphe guadeloupéenne, maintenir la quatrième édition du Mois Kréyol était en effet une nécessité. "Il faut toujours être au combat et être dans la résilience, aller de l'avant", confie-t-elle tout en expliquant que le festival a bien failli ne pas être maintenu. "Pour nous, ce n'est que la quatrième édition et on n'est pas encore assez légitimes, ni les cultures des Outre-mer et les cultures créoles. ... On est encore à la marge."Un combat reconnu par le public présent à l'inauguration. Parmi les personnalités invitées, George Pau-Langevin, députée de la 15e circonscription de Paris, ancienne ministre des Outre-mer et marraine du festival depuis son lancement en 2017. "Je constate cette année qu'il s'est encore agrandi", souligne-t-elle, "et on voit bien là le dynamisme de Chantal Loïal qui se bat toute l'année pour que la culture créole soit davantage connue. Là encore, c'est un acte de confiance dans la pertinence et la vitalité des cultures créoles."Ce "savoir être ensemble" est également prôné par Chantal Loïal qui évoque tour à tour la question du racisme, après l'affaire Georges Floyd, l'écologie et la pollution au chlordécone : "Comment on peut ne pas réagir ? Le rôle de l'art et du festival c'est ça, comment trouver un point d'ancrage, de reconnaissance et de faire connaître l'autre dans sa diversité et son alterité."Pour cette édition, il y a donc un focus "luttes sociales" et "écologie". Au programme, des tables rondes sur les femmes ultramarines ou l'écologie décoloniale, des contes pour enfants autour du vivre-ensemble, mais aussi de la danse Cie Difé Kako, Cie La Calebasse, ... , du théâtre L'impossible procès de Luc Saint-Eloy , des concerts Tony Chasseur, Florence Naprix ...Le Festival du Mois Kréyol se tiendra à Paris et en le-de-France, mais aussi à Strasbourg, Mulhouse, Bordeaux, en Outre-mer à La Réunion, en Martinique, en Guyane et en Guadeloupe et à l'étranger, à Trinidad-et-Tobago, au Canada et à Londres.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/malgre-le-coronavirus-l-automne-sera-creole-avec-le-festival-le-mois-kreyol-880974.html
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Covid-19 : ce que l'on sait sur la mutation du virus au Royaume-Uni
Une nouvelle souche, identifiée chez plus de 1000 personnes, pourrait être impliquée dans la propagation "exponentielle" du virus dans le sud-est de l'Angleterre.
C'est un coup de massue, deux semaines à peine après la fin du déconfinement. Au Royaume-Uni, le gouvernement a dû se résoudre à prendre de nouvelles restrictions à Londres et dans plusieurs villes du sud-est de l'Angleterre, face à une flambée des cas. Et ce rebond pourrait potentiellement avoir été causé par une mutation du nouveau coronavirus qui a été détectée au Royaume-Uni. LIRE AUSSI >> Sars-Cov-2 : les mutations rendent-elles le coronavirus plus ou moins virulent ? Annonçant lundi aux députés ce durcissement, le ministre de la Santé Matt Hancock a expliqué qu'une nouvelle "variante" du virus avait été identifiée dans le pays et signalée à l'Organisation mondiale de la Santé OMS . De précédentes mutations du SARS-CoV2 ont déjà été observées et signalées dans le monde. Cette souche, identifiée chez plus de 1000 personnes principalement dans le sud de l'Angleterre, pourrait être impliquée dans la propagation "exponentielle" du virus dans cette région, sans que l'on sache "dans quelle mesure", selon Matt Hancock. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Encore trop tôt pour évaluer les risques On ignore encore si ce virus est plus fréquent car il se trouve dans une zone où de toute manière l'épidémie gagne du terrain ou si c'est le virus "lui-même" qui arrive à se transmettre plus facilement, a expliqué lors d'une conférence de presse le médecin-chef Chris Whitty. Les autorités sanitaires se veulent toutefois rassurantes, précisant que rien n'indique jusqu'ici qu'elle entraîne une forme plus grave de la maladie, ni qu'elle ne réponde pas à un vaccin. LIRE AUSSI >> Coronavirus : comment comprendre les "réinfections" supposées ? Les mutations d'un virus sont courantes. Certaines les rendent plus résistants aux traitements ou aux vaccins, qui peuvent être adaptés, mais d'autres n'ont "absolument aucun effet", a commenté dans un communiqué Jonathan Ball, professeur de virologie moléculaire à l'université de Nottingham. Selon le Pr Alan McNally, de l'université de Birmingham, "il est trop tôt pour s'inquiéter ou non de cette nouvelle variante", en cours d'étude. Déjà plus d'une vingtaine de mutations recensées En 2006, un an après l'apparition de la grippe aviaire, une équipe de chercheurs a lancé le Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data GISAID , une base de données accessible par les chercheurs du monde entier afin de partager des informations. Depuis, le GISAID a été utilisé pour alerter sur les différentes mutations du coronavirus. Depuis l'arrivée du Covid-19 en Chine à Wuhan, 25 mutations ont été découvertes, explique Le Parisien. Mais aucune d'entre elles n'a provoqué chez les hommes des effets radicalement opposés à ceux que l'on connaît aujourd'hui. "La grande majorité des mutations observées dans le SRAS-CoV-2 n'ont aucun effet apparent sur le virus et seule une très petite minorité est susceptible d'être importante et de modifier le virus de manière conséquente par exemple, une modification de la capacité à infecter les personnes; provoquer une maladie de gravité différente ou devenir insensible à l'effet de la réponse immunitaire humaine, y compris la réponse générée par un vaccin ", précise le consortium COVID-19 Genomics UK sur son site. Au Danemark, premier exportateur mondial de peaux de visons, plus de 280 élevages ont été contaminés et euthanasiés, et 373 cas humains ont été recensés avec une mutation du coronavirus venant des visons. Mais si les scientifiques appellent à la vigilance sur la constitution d'un "réservoir animal" favorisant la propagation, voire la mutation du virus, les cas de réinfection de l'homme via le vison ne montrent pas d'aggravation de sa dangerosité ou de sa contagiosité, selon l'ECDC.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/covid-19-ce-que-l-on-sait-sur-la-mutation-du-virus-au-royaume-uni_2140891.html
['science/technologie']
C'est ma santé. Les tests antigéniques
Aujourd'hui dans "C'est ma santé" : la question des tests antigéniques. Ces tests rapides de dépistage du Covid-19 devraient être bientôt homologués et déployés en France.
Un dépistage du Covid-19 réalisé à l'aide de tests antigéniques, lundi 28 septembre 2020 à New Delhi Inde . PRAKASH SINGH / AFP La Haute autorité de Santé a donc donné son feu vert à l'utilisation des tests antigéniques, estimant qu'ils sont un peu moins fiables que les tests de référence, les tests RT-PCR. Ces tests rapides de dépistage du Covid-19 devraient être bientôt homologués et déployés en France mais ils sont néanmoins performants. Les tests antigéniques, c'est peut être la solution pour désengorger les laboratoires de biologie. Ils sont un petit peu moins fiables, mais contrairement aux tests actuels, on obtient des résultats rapidement. Les précisions de Jean-Paul Hamon, médecin généraliste à Clamart, dans les Hauts-de-Seine et président d'honneur de la Fédération des médecins de France. franceinfo : Et si demain, les médecins généralistes étaient autorisés à réaliser ces tests antigéniques? C'est en tout cas ce que vous, vous demandez. Jean-Paul Hamon : C'est une demande forte de beaucoup de généralistes qui voudraient pouvoir s'en servir parce que ce sont des tests rapides dont on a les résultats en 15 à 20 minutes et qui permettraient de déterminer si la personne est positive, et d'identifier rapidement les cas contacts, de façon à pouvoir contenir l'épidémie et isoler rapidement les gens. Donc, j'espère que ces tests deviendront enfin accessibles aux médecins généralistes et qu'on les limitera pas à l'hospitalisation, où déjà si les gens sont déjà à l'hôpital, c'est que déjà ça va pas très bien. Et vous aurez le temps de les faire, de prendre les patients et de les garder pendant 15 à 20 minutes dans votre cabinet avant d'avoir le résultat ? Ecoutez, on fait déjà les tests d'angine qui nous prennent 4 à 5 minutes. Là, ça prendra une quinzaine de minutes de plus, et un petit quart d'heure, c'est quand même mieux que d'attendre 2 jours, 3 jours, voire 8 jours, comme on a vu au tout début des tests. Ces tests antigéniques, est-ce qu'il vous faut, vous, du matériel pour pouvoir les réaliser ? Oui, il faut un minimum de matériel. Il faut d'abord les écouvillons pour faire les tests naso-pharyngés, les grands cotons tiges qu'on enfonce dans la narine. Ça, ce n’est pas très agréable. Et puis, les fameuses bandelettes pour faire les tests. Mais tout ça, ce sont des kits dont j'espère qu'ils vont être rapidement mis à disposition des médecins. J'ai entendu que le ministre en avait commandé 5 millions. Je pense qu'il va falloir qu'il rallonge un peu la sauce parce que 5 millions, à mon avis, on ne tiendra pas comme ça jusqu'au mois de mai, parce qu'il faut s'attendre quand même à tenir jusqu'au mois de mai avec ce virus. Les bandelettes? Comment ça marche? C'est comme pour les tests de grossesse. A la différence qu'on ne fait pas pipi dessus. C'est ça. On fait tremper le coton dans un peu de liquide et puis on met la bandelette dedans. C'est comme pour les tests d'angine, ça vous dit si c'est positif ou négatif. C'est très simple de lecture. Et puis surtout, c'est très rapide. On attend ça avec impatience.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-sante/c-est-ma-sante-les-tests-antigeniques_4118737.html
['santé']
Le variant indien du coronavirus détecté au Brésil pour la première fois
Six membres d'un cargo ont été testés positifs au variant indien B.1.617.2. Le bateau était en provenance d'Afrique du Sud.. International : video, Le variant indien du coronavirus détecté au Brésil pour la première fois.
C'est un signal faible mais à ne pas négliger. Le Brésil a détecté ses premiers cas de variant indien du coronavirus SARS-CoV-2 sur six membres d'équipage, arrivés à bord d'un cargo dans le nord-est du Brésil, a appris jeudi l'AFP de source officielle. "Aucune transmission locale du variant indien n'a été décelée", a assuré le secrétariat de la santé de l'État du Maranh o dans le Nord-Est brésilien. "Au total, 15 membres d'équipage ont testé positifs au Covid-19 et neuf négatifs. Les six échantillons avec la plus haute charge virale ont tous révélé la présence du B.1.617.2", précise le secrétariat. Les membres d'équipage ont dû rester confinés dans leur cabine, à l'exception de trois malades amenés à terre pour recevoir un traitement.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/covid-19-le-variant-indien-detecte-au-bresil-pour-la-premiere-fois-2186644.html
['international']
Covid-19: nouveau tour de vis, voire couvre-feux, Macron va trancher
«L’heure est grave», va expliquer Emmanuel Macron aux Français mercredi soir avant d’annoncer de nouvelles mesures contraignantes, voire des couvre-feux qui devraient surtout toucher les grandes villes où le Covid-19 s’emballe.
Des personnes attendent d'être testées au Covid-19, dans le Palais des sports de Lyon le 12 octobre 2020 «L’heure est grave», va expliquer Emmanuel Macron aux Français mercredi soir avant d’annoncer de nouvelles mesures contraignantes, voire des couvre-feux qui devraient surtout toucher les grandes villes où le Covid-19 s’emballe. Depuis plusieurs jours, l’exécutif ne cesse de distiller publiquement comme en privé des messages alarmistes sur le regain de l’épidémie de coronavirus qui menacerait de submerger le système de santé, notamment à Paris où la situation est jugée «dramatique», selon plusieurs sources. Les derniers chiffres montrent encore une augmentation globale du nombre de personnes en réanimation 1.633 pour une capacité actuelle nationale d’environ 5.000 lits et 84 décès en 24 heures, avec un bilan global de près de 33.000 morts en sept mois. Une résurgence inquiétante de la pandémie qui conduit d’autres européens à durcir aussi les mesures pour tenter d’en limiter la progression et éviter un confinement dévastateur pour l’économie, le FMI tablant sur une contraction du PIB mondial de 4,4 cette année. C’est à cette aune et alors qu’un rapport pointe le manque d’anticipation de l’exécutif dans la crise que le chef de l’Etat doit trancher mercredi soir en s’adressant aux Français à partir de 19H55, pour 45 minutes d’interview sur TF1 et France 2. Mais dans la panoplie de restrictions à sa disposition, qui peuvent aller jusqu’à un couvre-feu total à partir de 20H00 ou 21H00 dans les zones les plus frappées par la virus, lesquelles Emmanuel Macron retiendra-t-il ? «Toutes les options sont sur la table», répond son entourage, en soulignant à quel point «l’heure est grave». A priori, tout reconfinement national ou local, apparenté à l’arme ultime, semble toutefois écarté, et les dispositions actuellement en vigueur pour les écoles, collèges et lycées devraient être prolongées, comme l’a indiqué mardi soir le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. Mais M. Macron pourrait aussi frapper fort, en naviguant sur l’étroite ligne de crête entre impératifs sanitaires, économiques et sociaux. «En cas de couvre-feu, tous les acteurs seront concernés. Comment expliquer à un restaurateur qui doit fermer qu’un théâtre peut rester ouvert ? Ce sera extrêmement clair», assure son entourage, ajoutant qu’il faut des mesures «bien plus longues» que pour 15 jours. «La différence du nombre de morts se chiffre par dizaine de milliers selon les choix qui seront faits. Y compris l’horaire d’un couvre-feu compte: une heure change la donne», souligne l’entourage du chef de l’Etat. Le curseur pourrait aussi bouger sur le recours au télétravail, la régulation des transports ou encore l’ouverture de lieux publics le soir. - «Cadre très fouillis» - «Si la situation sanitaire le justifie, si la protection des Français doit passer par des mesures de couvre-feu dans certaines métropoles, nous y serons favorables», a déjà annoncé le patron des députés LR Damien Abad. Le député PS Boris Vallaud a, lui, appelé à «un maximum de concertation», car une «gestion erratique et non concertée, c’est le risque de la jacquerie». Les professionnels de l’hôtellerie restauration indépendante se sont alarmés mardi soir, d’un possible couvre-feu qui selon eux «condamnerait à la faillite des milliers d’établissements». Ce secteur fait partie des professions durement éprouvées par la crise qui a également plongé des centaines de milliers de personnes supplémentaires dans la pauvreté. Le président sera donc aussi attendu sur ce terrain là mercredi soir. «Les Français ont autant peur pour leur santé que pour leur emploi. Il faut parler des deux», relève un proche du président, qui pointe aussi le besoin de visibilité, «à moyen et long terme», c’est-à-dire sur «6 à 8 semaines», de la population. Le même résume aussi le dilemme actuel: «le gros problème c’est que les lieux de diffusion du virus sont d’abord des lieux privés» où se rassemblent notamment les jeunes qui diffusent le plus le virus, et sur lesquels l’exécutif n’a que très peu de prise juridique. «On appelle à la responsabilité des gens mais dans un cadre très fouillis», regrette pour sa part un cadre de la majorité, en épinglant la communication parfois floue au sommet de l’Etat. Après un Conseil de défense sanitaire et un déjeuner mardi entre le chef de l’Etat et son Premier ministre, Jean Castex a réuni mardi soir à Matignon une dizaine de ministres. Mais la clé reste entre les mains de M. Macron qui, comme le souligne l’un de ses proches, «jusqu’au bout adaptera son discours et prendra la température».
liberation.fr
https://www.liberation.fr/depeches/2020/10/14/covid-19-nouveau-tour-de-vis-voire-couvre-feux-macron-va-trancher_1802291
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Un commissaire de police et un vice-procureur pris en flagrant-délit dans un restaurant clandestin
L'affaire tombe mal, dans une semaine où le gouvernement a appelé à un respect encore plus strict des restrictions autour du Covid : un commissaire de police et un vice-procureur ont été contrôlés alors qu'ils déjeunaient dans un restaurant de Carpentras, censé être fermé. Le parquet de Nîmes a été saisi.
L'affaire tombe mal, dans une semaine où le gouvernement a appelé à un respect encore plus strict des restrictions autour du Covid : un commissaire de police et un vice-procureur ont été contrôlés alors qu'ils déjeunaient dans un restaurant de Carpentras, censé être fermé. Le parquet de Nîmes a été saisi. Terrasse fermée à Montpellier pendant le couvre-feu photo d'illustration Maxppp / Guillaume BONNEFONT C'est Gérald Darmanin qui a révélé cette histoire croustillante, dans la matinale de France Inter, en annonçant avoir demandé la suspension immédiate du commissaire de police en question. "Les Français doivent respecter le couvre-feu, et il y a un devoir d'exemplarité de tous. Lorsque je m'aperçois que des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur ne respectent pas ces règles, notamment en allant dans des restaurants clandestins, je le dis. Ça a été le cas, d'après ce que je comprends, ce week-end, d'un commissaire de police dans le sud de la France. Si jamais c'est vérifié, j'ai demandé au directeur de la police nationale de le suspendre et de le retirer de son poste de commandement." Mais l'affaire se corse encore un peu plus : d'après nos informations, le commissaire en question ne déjeunait pas seul dans ce restaurant de Carpentras, resté ouvert en toute illégalité. Il était accompagné du vice-procureur de Carpentras, également membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Le commissaire a confirmé sa présence et celle du magistrat à la DDSP Direction Départementale de la Sécurité Publique . Il s'agissait du premier poste de commissaire de cet ancien officier notamment à la brigade de recherche et d'intervention de Strasbourg , nommé patron de la circonscription de Carpentras en 2019. Il a donc été contrôlé ce week-end par ses propres hommes. "C'est très bénéfique en termes de com de balancer du magistrat" Selon l'USM, l'Union Syndicale des Magistrats, le vice-procureur n'a pas "déjeuné" au restaurant en question, mais était venu récupérer un repas en "click and collect". Selon Céline Parisot, de l'USM, "on a un magistrat qui va chercher une commande dans un restaurant, et immédiatement c'est le déchaînement On peut tout à fait admettre que nos collègues doivent faire preuve d'une vigilance particulière, on est les premiers à demander le respect des règles. Néanmoins, on estime qu'on a aussi le droit de s'expliquer quand on est mis en cause de manière tout à fait injuste." Elle dénonce aussi une manœuvre "très bénéfique en termes de com", consistant à "balancer du magistrat", visant à demi-mot le ministre de l'Intérieur. Vendredi dernier, le Premier ministre Jean Castex n'avait pas particulièrement insisté sur cette mesure, mais le couvre-feu à 18h est toujours à l'ordre du jour, tout comme la fermeture des restaurants et bars. Il expliquait avoir donné une "consigne de particulière fermeté pour ceux qui fraudent les règles en vigueur".
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/justice/un-commissaire-de-police-et-un-vice-procureur-pris-en-flagrant-delit-dans-un-restaurant-clandestin
['justice']
De l'Absurdistan à la fatigue pandémique, il est urgent de sortir de l'impasse
Règles incohérentes, mesures à l'efficacité douteuse: la gestion actuelle de la pandémie de Covid-19 nous épuise autant qu'elle nous empêche d'entrevoir enfin une issue.
Temps de lecture: 9 min Début mars 2020, Emmanuel Macron se rendait tranquillement au théâtre pour assister à une pièce intitulée Par le bout du nez. Voici ce qu'il affirmait alors, malgré l'épidémie de Covid-19 qui semblait se développer inexorablement sur le territoire français: «La vie continue. Il n'y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie.» Dix jours plus tard, annonçant un premier confinement nécessaire, le président français déclarait: «Nous sommes en guerre.» Une première incohérence malheureuse en matière de communication, à laquelle en succéderont de nombreuses autres telles que le fait de considérer initialement le port du masque comme une mesure non essentielle au motif que de toute façon, le grand public ne saurait pas le porter . S'y ajoutent la pénurie de tests ou encore le manque d'anticipation pour la campagne vaccinale. On ne parle même pas de la stratégie de communication globale infantilisante, avec l'usage d'un lexique rappelant davantage celui employé par des parents d'enfants en bas âge que par des dirigeants responsables. Olivier Véran n'a t-il pas d'ailleurs affirmé gérer la vaccination «en bon père de famille»? À LIRE AUSSI La gestion de la crise du Covid-19 par Macron a balayé les oppositions de gauche Incohérences jusqu'à plus soif Nous avons également été confrontés à un certain nombre de mesures sanitaires absurdes, comme une attestation pour s'autoriser soi-même à sortir, des commerces jugés plus essentiels que d'autres sur des bases obscures, des rayons de livres fermés dans les supermarchés au prétexte de soutenir les libraires, des télésièges interdits dans les stations de ski alors que les rames de métro étaient remplies jusqu'à l'occupation des strapontins, les «plages actives»... Si l'on pouvait supporter ces incohérences au début de la pandémie, au nom d'une certaine naïveté à l'égard du virus et d'une nécessité d'agir dans l'urgence, nous devons faire face aujourd'hui encore à des mesures absurdes du point de vue scientifique. Comment comprendre que les musées restent fermés alors que les magasins sont ouverts? Nous nous sentons infantilisés et finalement, pas très protégés. Comment entendre que les terrasses des bars et des restaurants demeurent closes alors que les cantines d'école et d'entreprise, aux espaces intérieurs mal ventilés, continuent d'accueillir chaque jour bon nombre de personnes à l'heure du déjeuner? Comment accepter l'interdiction de se promener en plein air ou sinon l'obligation d'être masqué, alors que le risque d'être contaminé à l'extérieur est extrêmement faible sinon nul et en tout cas, jamais documenté scientifiquement? Face à des chiffres qui montrent que l'épidémie en France mais aussi en Belgique demeure sur un plateau haut avec près de 400 décès par jour et 25.000 personnes contaminées respectivement 20 et 2.500 chez nos voisins belges, dont la population est de 11 millions , nous nous sentons infantilisés et finalement, pas très protégés. Nous avons en réalité très peu de marges de manœuvre pour faire preuve de proactivité contre la pandémie à titre individuel si ce n'est porter notre masque, nous laver les mains et limiter nos contacts. Nous nous retrouvons suspendus aux désormais rituelles conférences de presse du jeudi soir, que nous regardons en étant irrités d'avance, sachant bien que l'économie et les sondages primeront sans doute sur la sécurité, la santé et l'autonomisation de la population. Contre la fatigue pandémique Dans le même temps se répand une contagion plus pernicieuse encore mais déjà repérée par l'OMS dès octobre 2020: la «fatigue pandémique». Cette expression désigne un syndrome à la fois psychologique et physique en lien avec le Covid-19 et les mesures sanitaires. En cause, la peur de la maladie pour soi et pour ses proches, mais aussi les contraintes liées aux mesures de lutte contre cette même maladie: perte de lien social, peur du chômage ou des conséquences économiques, absence de perspectives et de projets possibles... Cela se manifeste sur le plan psychologique et émotionnel par de la fatigue, une anxiété chronique, des problèmes de sommeil ou encore une perte de sens, et parfois un véritable syndrome dépressif et des idées suicidaires. Elle conduit certains individus, y compris parmi les plus respectueux des mesures barrières et du couvre-feu ou du confinement, à tout simplement abandonner ces mesures et se mettre en infraction. Ces personnes ne sont pas devenues complotistes mais se sentent usées par la crise et par l'incertitude. Selon toute vraisemblance, il s'agit là d'un mécanisme de coping qui nous pousse, pour réguler notre fatigue et notre anxiété, à adopter des comportements inadaptés, sinon irrationnels, et à faire preuve d'un certain nihilisme. En contrepartie, ces transgressions se voient stigmatisées, et leurs auteurs trop vite traités de «covidiots» plutôt que d'être entendus. Ces personnes ne sont pas devenues complotistes mais se sentent usées par la crise et par l'incertitude. Elles rapportent souvent la sensation que les règles qu'elles appliquent n'ont aucune utilité dès lors que les mesures prises à l'échelle de leur pays ou de leur région sont absurdes et vraisemblablement inefficaces. Afin de prévenir cette fatigue et les comportements qui l'accompagnent, l'OMS a émis un certain nombre de préconisations à l'égard des gouvernements. Parmi elles: être aussi cohérent que possible dans les messages et les actions, et éviter les mesures contradictoires; coordonner la communication entre les experts et les porte-paroles afin d'éviter les messages contradictoires; être aussi transparent que possible en partageant les raisons des restrictions et de tout changement qui y est apporté, et en reconnaissant les limites de la science et des politiques publiques; faire un effort de compréhension à l'égard de la population et adopter une communication ciblée, adaptée et efficace; impliquer la population à tous les niveaux de la lutte contre le virus; s'efforcer d'atteindre le plus haut niveau d'équité possible vis-à-vis des personnes visées par les recommandations et les restrictions. Pour une prise en compte des inégalités Il est clair que le gouvernement français ne suit pas toutes ces préconisations à la lettre. Concernant l'équité, il s'est également pris les pieds dans le tapis du dogme républicain de l'égalité, qui consiste à traiter tout le monde de la même manière en niant les disparités entre les personnes et les régions. En effet, il est autrement plus facile de se confiner lorsque l'on vit à deux dans un grand appartement ou une maison que lorsque l'on se retrouve amassés à cinq dans un logement de 30 m2. Dans le même ordre d'idée, il est autrement plus aisé de s'isoler en cas de test positif lorsque l'on vit en solo ou en couple que lorsque l'on est une mère célibataire. L'erreur est sans nul doute de présenter un éventuel nouveau confinement comme un croque-mitaine. À ces inégalités, le gouvernement, qui a su déployer beaucoup d'autres amortisseurs sociaux, n'a pas apporté de réponse, mettant certaines personnes dans la simple impossibilité de suivre les recommandations. Pourtant, des mesures spécifiques pourraient porter leurs fruits, comme celles qui ont été proposées à Singapour dans des cités ouvrières, telles qu'assurer un salaire plein aux personnes en isolement, leur apporter leurs courses et leurs repas à domicile, et pourquoi pas des soins lorsque c'est nécessaire. Aujourd'hui, l'erreur est sans nul doute de présenter un éventuel nouveau confinement comme un croque-mitaine et une mesure de dernier recours «pour sauvegarder le système de santé». Il y a d'autres manières de présenter le confinement. Il faut l'envisager comme un ticket d'entrée, une phase préalable essentielle destinée à réduire drastiquement les cas tout en vaccinant massivement la population. Objectif: pouvoir envisager une stratégie «zéro Covid» reposant sur des mesures très concrètes, brèves et localisées. Une telle stratégie permettrait surtout de renouer rapidement et durablement avec la fameuse vie d'avant, c'est-à-dire la réouverture des bars et des restaurants, une vie culturelle, cultuelle et sportive, une libre circulation sans couvre-feu, une économie plus florissante, etc. Le piège de l'obsession économique Il convient également de cesser d'opposer santé publique et économie. Même si cela semble contre-intuitif à nos gouvernants, il apparaît que des pays comme la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Taïwan, la Chine, le Vietnam ou la Thaïlande sont les pays où le nombre de morts est resté très faible, où la vie sociale y est des plus plaisantes et où l'impact économique de l'épidémie a été le plus limité. Or, ce sont les pays qui ont mis en place les stratégies les plus drastiques pour ne pas laisser circuler sur leur territoire le virus SARS-CoV-2. Le Vietnam, qui a vu son PIB bondir en 2020, a créé une nouvelle compagnie aérienne. L'Australie a rassemblé plus de 30.000 spectateurs par jour lors de son récent Open de tennis. L'Occident est peuplé aujourd'hui de défaitistes: «C'est la guerre», nous disent nos dirigeants, qui donnent l'impression que nous l'avons perdue. On nous promet seulement un armistice à l'automne, avec la vaccination. L'arrogance des pays riches est telle qu'ils restent aveugles aux expériences réussies des pays plus pauvres. Mais la couverture vaccinale lente à protéger toute la population pourrait s'avérer une nouvelle ligne Maginot, laissant passer l'ennemi les nouveaux variants s'il émergeait des souches contre lesquelles le vaccin ne protégerait pas. Aujourd'hui, près de la moitié de la population du globe s'est battue pour laisser le moins possible le virus circuler sur son territoire, si l'on inclut la Chine, l'Inde, le Pakistan, le Japon, le Vietnam, la Thaïlande, la Corée, les pays de l'océan Pacifique et bien d'autres États encore. Il serait probablement juste aussi d'associer l'Afrique subsaharienne. L'arrogance des pays riches est telle qu'ils restent aveugles aux expériences réussies des pays plus pauvres. Que peuvent nous apprendre le continent africain ou le Vietnam? Force est de constater qu'ils se débrouillent mieux que nous, qu'ils semblent avoir gagné leur guerre. Le cas d'îles comme l'Islande, la Nouvelle-Zélande, Taïwan ou le Japon doit aussi nous permettre de tirer quelques enseignements précieux. Ce qui les rend moins vulnérables semble être la protection de leurs frontières. Pour cela, elles utilisent des tests à l'arrivée des voyageurs, prévoient des hôtels de confinement ou des séjours hospitaliers pour les personnes positives... À LIRE AUSSI Le passeport vaccinal pose bien des questions, et pas seulement juridiques Reculer pour mieux sauter Pendant ce temps, en France, plus d'un an après le début de la pandémie, on ne sait toujours pas garantir l'isolement des personnes contagieuses. Le fait de devoir recourir aux empreintes digitales ne passerait jamais auprès de la population européenne, semblent penser les dirigeant es de notre continent. Cette rengaine a un air de déjà-entendu: elle ressemble à ce qui se disait à propos du confinement, des masques, de la distanciation physique. Pour les investigations policières, recourir à nos relevés téléphoniques ou bancaires ne choque pas les citoyens, mais pour remonter une chaîne de contamination, les Européens se mettraient soudain à descendre dans la rue? Leur a-t-on seulement demandé leur avis? Pourquoi les parlements ne s'emparent-ils donc pas de ces discussions? Il n'est pas sûr que nous puissions faire l'économie d'une stratégie «zéro Covid», où que ce soit dans le monde. Même avec une vaccination très efficace et très sûre, le virus semble circuler encore beaucoup trop dans les pays occidentaux. En Europe de l'Est, de l'Ouest et centrale laquelle est en train de connaître le démarrage explosif de sa troisième vague , tout comme en Amérique du Nord, centrale et du Sud, aucun gouvernement n'a su ni voulu reprendre le contrôle total sur la circulation du virus à la sortie du premier confinement en juin 2020. L'été a plutôt été vécu comme un déconfinement débridé et décomplexé, par la population certes, mais aussi et surtout par les autorités. À aucun moment ces dernières n'ont cherché à remonter exhaustivement le long de toutes les chaînes de contaminations, car c'était le prix à payer pour laisser la population continuer à avoir des interactions libres en garantissant une circulation minimale du virus sur son territoire. Les autorités européennes ne se sont pas préoccupées de contrôler efficacement leurs frontières, d'isoler efficacement les personnes porteuses de virus et de nouveaux variants qui pouvaient les franchir. Ne procrastinons pas davantage, donnons-nous rapidement une perspective de vie sans le coronavirus. Aujourd'hui, il est temps de relever la tête. Il y aura certes un ticket d'entrée à consentir pour s'engager dans une stratégie ambitieuse qui conduira au «zéro Covid», mais plus nous attendrons, plus le prix de ce ticket sera élevé. Nous attendons déjà depuis début décembre, inconfortablement installés sur un plateau élevé de contaminations, de souffrances et de morts. Que de temps perdu, que de vies sacrifiées! Arrêtons de faire des paris, qui au-delà d'être risqués, témoignent surtout de l'incapacité à prendre des décisions courageuses et efficaces. Ne procrastinons pas davantage, donnons-nous rapidement une perspective de vie sans le coronavirus. Nous allons sortir de cette crise, il est temps de s'en donner les moyens. En ce début de mois de mars 2021, l'Italie est en train de connaître à son tour le démarrage exponentiel de sa troisième vague. Cela rappelle quelque chose, non?
slate.fr
http://www.slate.fr/story/204992/covid-19-absurdistan-fatigue-pandemique-impasse
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Covid : l'Italie veut éviter le couvre-feu pour préserver son économie
Alors que le conseil scientifique sponsorise l’adoption d’un couvre-feu à la française pour freiner la montée en flèche du COVID-19, le gouvernement a préféré renforcer légèrement les mesures en place pour éviter une révolte populaire.
« Un autre confinement? Je ne veux même pas en entendre parler! » Pour le moins, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a les idées claires. L’adoption de mesures draconiennes comme la mise en place de restrictions à la française, c'est-à-dire un couvre-feu, peut entrainer des désordres sociaux a estimé le chef du gouvernement italien. « Nous devons donc trouver le juste équilibre pour garantir la santé de nos compatriotes et sauver l’économie » a affirmé Giuseppe Conte. Sauver l’économie, c’est d’ailleurs ce que lui a conseillé le grand argentier, Roberto Gualtieri. Car un couvre-feu, même partiel, pour aider les exploitants des activités commerciales ciblées par les partisans de la ligne dure comme le ministre de la Santé, impliquerait l’élargissement d’aides compensatoires. Or la Péninsule a déjà engagé des dépenses importantes pour relancer la production, remettre de l’ordre dans le système hospitalier mis à mal par les coupes budgétaires des dernières années et aider les ménages pénalisés par la crise sanitaire. Dans ce contexte, le juste équilibre passe donc selon le gouvernement par la solution d’un léger durcissement des mesures déjà en place. Au chapitre de la restauration, les restaurants et les établissements comme les cafétérias qui proposent un service à table, devront baisser leurs rideaux de fer à minuit. Ils devront aussi réduire ultérieurement leur capacité d’accueil, l’objectif étant pas plus de six personnes à table pour respecter la distanciation. Les bars, les glaciers et les pâtisseries qui ne servent qu’au comptoir, devront fermer à 18 heures. Ils devront aussi afficher sur leurs vitrines, le nombre de clients autorisés à entrer en même temps. Soit une personne à la fois dans les superficies de moins de 40 mètres carrés par exemple. Pour les locaux de dimensions supérieures, deux mètres devront séparer chaque table. Les cinémas et les théâtres pourront héberger deux cent personnes au maximum. Les maires en colère Mauvaise nouvelle pour les fanatiques du Bingo et des paris : les salles de jeux qui représentent un chiffre d’affaire annuel de 100 milliards d’euros devront fermer à 21 heures. Dans les transports en commun, le plafond de la capacité d’accueil est fixé à 70 . Les établissements scolaires ne pourront plus ouvrir avant 9 heures pour alléger la pression dans les transports en commun. Enfin, pour éviter les rassemblements, les maires auront désormais les mains plus libres. Ils pourront interdire l’accès aux places et aux rues commerciales dès 21 heures. Cette mesure a d'ailleurs suscité la colère des édiles italiens. « Le gouvernement nous a refilé la patate brulante, l’opinion publique va croire que nous sommes à l’origine d’un éventuel couvre-feu, c’est inacceptable !» a tonné Antonio Decaro, président de l’association des communes italiennes Anci . Pourtant Milan y pense déjà. Face à la remontée importante de la courbe épidémiologique, la municipalité lombarde a décidé d'instaurer un couvre-feu partiel de 21h à 5h du matin dans toute la capitale économique. Une décision qui devrait être entérinée par Rome, d'ici ce soir. Pour le Conseil scientifique qui a tenté de faire passer la ligne du couvre-feu à la française qualifié de « sage décision » la stratégie du gant de velours est une erreur. « Nous allons droit dans le mur, d’ici deux semaines, le nombre de décès sera multiplié par quatre comme celui des nouvelles contaminations » affirment plusieurs scientifiques. Un scénario que le président du Conseil qui attend avec impatience le lancement du vaccin contre la COVID-19 envisagé à partir de fin novembre si tout va bien, veut éviter en renforçant le système de veille. Une nouvelle réunion est déjà fixée pour la fin de la semaine. Selon l’évolution de la courbe, de nouvelles mesures pourraient être adoptées. A LIRE AUSSI >>Italie : face au Covid, de nouvelles restrictions qui inquiètent
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/europe/covid-litalie-veut-eviter-le-couvre-feu-pour-preserver-son-economie
['international']
Couvre-feu : mode d'emploi et nouvelles restrictions
Le Premier ministre s'est livré à l'explication de texte après le chef de l'Etat, y ajoutant des nouvelles restrictions. Le point sur les mesures précises liées au couvre-feu qui entre en vigueur samedi 17 octobre.
Dès samedi soir 17 octobre, de 21h à 6h du matin, il y aura interdiction de mettre un pied dehors, que l'on habite en région parisienne ou dans les huit métropoles concernées par le couvre-feu. Plus de 19 millions de Français sont concernés par la mesure qui entre en vigueur pour au moins quatre semaines. Il y aura néanmoins quelques dérogations pour se déplacer. Outre les raisons professionnelles, certains Français pourront se déplacer pour motif de santé, rendre visite à une personne dépendante, sortir son chien prendre un train ou un avion, à condition de montrer patte blanche en présentant son billet. Amende en cas de défaut d'attestation Les théâtres, commerces, hormis ceux qui livrent à domicile, baissent également le rideau à 21h. En plus du couvre-feu, les rassemblements festifs seront interdits et toute la France sera concernée sur ce point. "Toutes les fêtes privées, comme les mariages ou les soirées étudiantes qui se tiennent dans de salles des fêtes ou tout autre établissement recevant du public, seront interdites", a précisé le Premier ministre. Dans toute la France, la règle de six s'appliquera dans la sphère privée : pas plus de six personnes chez soi pour un apéritif ou un dîner. Une attestation sera à montrer en cas de contrôle. A défaut, une amende de 135 euros sera délivrée.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/couvre-feu-mode-d-emploi-et-nouvelles-restrictions_4143991.html
['santé']
Rocky Bushiri FC Malines testé positif
Le défenseur du FC Malines Rocky Bushiri, 20 ans, a été testé positif au coronavirus. Le club a annoncé la nouvelle jeudi précisant que le joueur a immédiatement été mis en quarantaine et sera à nouveau testé la semaine prochaine.
"Lors des derniers tests au COVID-19, un joueur du noyau A, Rocky Bushiri, a été testé positif", peut-on lire sur le site du club. "Rocky ne présente actuellement aucun symptôme, mais comme le protocole l'impose, le reste du noyau A sera à nouveau testé après cinq jours, lundi." Le FC Malines recevra donc Courtrai samedi, dans le cadre de la 9e journée de championnat, sans Bushiri.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/sports/football/division-1a/rocky-bushiri-fc-malines-teste-positif-5f886d567b50a66bd8b004d9
['sport']
Le Parlement européen donne son feu vert à la principale enveloppe de relance de l'UE
Le Parlement européen a donné mardi son feu vert au règlement établissant le principal outil du vaste instrument de relance post-coronavirus de l'UE, la "facilité pour la reprise et la résilience".
Cette vaste enveloppe de subsides et prêts, pour un total prévu de 672,5 milliards d'euros prix 2018 , doit permettre dès cette année de financer dans chaque Etat membre un programme précis de réformes et d'investissements, pour une relance que l'Europe veut verte et numérique, et pour construire une société plus "résiliente". Les résultats du vote en plénière ont été annoncés mercredi matin: 582 voix pour, 40 contre et 69 abstentions. Le Parlement et le Conseil Etats membres avaient trouvé un accord politique sur les contours de cette facilité en décembre dernier. Le règlement associe des conditions à l'octroi des fonds: les Etats membres qui veulent en bénéficier doivent en effet présenter un plan d'investissements et de réformes suivant une série de priorités établies par l'UE. Cela va d'objectifs de résilience économique, sociale, etc. aux efforts pour plus de productivité et de compétitivité, en passant par la cohésion sociale et territoriale. La Commission va également vérifier, dans chaque plan national, qu'au moins 37 des dépenses agissent en faveur du climat une méthode de calcul a été définie , et 20 participent à la transition numérique. La Belgique peut compter sur environ 5,9 milliards de subventions prix courants . Un accord a été dégagé le mois dernier entre fédéral et entités fédérées sur la répartition de cette manne à travers le pays. Et le pays a transmis il y a quelques jours à la Commission européenne une liste de projets, encore à affiner, une sorte de brouillon de son plan final. C'est dans un dialogue avec les services de la Commission que le plan définitif doit être élaboré. Le Conseil Etats membres doit encore formellement approuver le règlement établissant la facilité pour la reprise et la résilience, ce qui aura lieu dans les prochains jours. L'objectif est de pouvoir verser une partie des fonds aux Etats cette année encore, mais il faut pour cela que chacun des 27 ait ratifié la décision sur les ressources propres, le texte qui va permettre à la Commission d'emprunter jusqu'à 750 milliards sur les marchés financiers, un emprunt inédit à ce stade. Selon une source officielle, 6 Etats ont jusqu'ici ratifié la décision.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/plan-de-relance-de-l-ue-le-parlement-europeen-donne-son-feu-vert-a-la-principale-enveloppe-de-relance-de-l-ue-6023cc8f7b50a652f7d09a69
['international']
Pour doper les adhésions, les syndicats tentés par les promos
Pour toucher des travailleurs isolés par le Covid et regarnir leurs troupes, les organisations de salariés multiplient des opérations coups de poing.
Pour toucher des travailleurs isolés par le Covid et regarnir leurs troupes, les organisations de salariés multiplient des opérations coups de poing. Deux mois gratuits sans engagement. Ce n'est pas l'offre spéciale rentrée d'une salle de sport quelconque, mais l'"adhésion découverte" lancée pour la première fois par la CFDT les 22, 23 et 24 septembre un peu partout en France. Pendant leur période d'essai, les nouveaux adhérents pourront tester tous les services du syndicat, sauf la protection juridique. Objectif : regarnir les troupes. "La période de confinement a créé une espèce de vide sidéral des adhésions, reconnaît Laurent Berger, qui se défend de faire des promotions. Ce n'est pas du marketing, mais une opération de proximité avec des salariés aujourd'hui trop loin du syndicalisme et qui pourtant en ont besoin." Une façon de renouer avec un "syndicalisme d'utilité", qui "n'enlève rien à l'aspect revendicatif", selon lui. La centrale de Belleville n'est pas la seule à s'essayer à ces nouvelles pratiques. Début octobre, l'Unsa va lancer Unsa TPE, "avec un forfait mensuel de type Netflix", explique Eric Pédeboscq, conseiller du secrétaire général. A la différence de celle de la CFDT, l'offre se concentrera sur les salariés des entreprises de moins de 11 salariés et proposera deux options. Un abonnement de base à 3 euros par mois pour profiter des avantages du comité social et économique ex-comité d'entreprise , places de cinéma moins chères, par exemple. Celui à 7,50 euros leur offrira un accompagnement supplémentaire, et, au bout de six mois d'adhésion, une protection juridique. "85 des salariés ne sont pas syndiqués, il faut qu'on s'adresse à eux", justifie Eric Pédeboscq, qui espère attirer en quelques mois des milliers de salariés dans ses filets.
lexpress.fr
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/pour-doper-les-adhesions-les-syndicats-tentes-par-les-promos_2135214.html
['économie/finance']
Le Roi et la Reine en visite à l'hôpital Jan Yperman d'Ypres
Le roi Philippe et la reine Mathilde se sont rendus vendredi matin à l'hôpital Jan Yperman d'Ypres pour rencontrer le personnel infirmier et médical et aborder avec lui l'impact de la pandémie de coronavirus.
Le roi Philippe et la reine Mathilde se sont rendus vendredi matin à l'hôpital Jan Yperman d'Ypres pour rencontrer le personnel infirmier et médical et aborder avec lui l'impact de la pandémie de coronavirus. Le couple royal s'est également entretenu avec le personnel d'entretien ainsi que des patients de l'aile Covid comme des autres services. Cette diversité d'interlocuteurs "était un souhait explicite des souverains, tout comme celui de comprendre le contre-coup mental de l'épidémie de coronavirus pour nos travailleurs", a souligné le porte-parole de l'hôpital, Pieter-Jan Breyne. La visite s'est déroulée dans le strict respect des mesures sanitaires. Les souverains se sont arrêtés également dans la section d'urgence dédiée au coronavirus, montée dans le hall des ambulances. Ils y ont rencontré des urgentistes, du personnel des soins intensifs et opératoires. Le couple s'est intéressé à la manière dont chacun travaille et la Reine a posé de nombreuses questions sur la façon dont les soignants vivaient la crise sanitaire sur le terrain. "L'année écoulée a été particulièrement exigeante. Cette visite représente donc un signe d'estime et de remerciement pour chacun de nos 1.600 médecins, collaborateurs et bénévoles", a apprécié Pieter-Jan Breyne. "La deuxième vague a été très intense ici et l'attente des vaccins longue." Philippe et Mathilde "ont pris le temps de nous écouter, d'entendre nos expériences. Ils ont beaucoup compati", a conclu, enthousiaste, l'infirmier chef des urgences, Maarten Delaere.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/actu/faits/le-roi-et-la-reine-en-visite-a-l-hopital-jan-yperman-d-ypres-60269a559978e2610a8b6ac3
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Coronavirus : les dégâts psychologiques de l’épidémie
A l’hôpital de Rouen Seine-Maritime , les patients en détresse psychologique sont de plus en plus nombreux.
Anxiété, crises de violence contre soi-même, addictions... A l’hôpital du Rouvray, à Rouen Seine-Maritime , les patients en détresse psychologique sont de plus en plus nombreux. Lors du premier confinement, l’activité avait fortement chuté aux urgences. Mais depuis cet été, des dizaines de patients affluent chaque jour. En plus des patients psychotiques déjà connus des services, de nouveaux patients arrivent, fragilisés par la crise : "On peut aller mal chez soi, commencer à s’alcooliser, détaille la docteure Sandrine Elias, psychiatre référence de l'Unité d'accueil et d'orientation Unacor . On prend des médicaments, on sort de moins en moins. Et une fois les restrictions levées, on n'arrive plus à sortir de chez soi." Jeunes et précaires particulièrement fragiles "Ce ne sont pas des patients psychiatriques tels qu’on les connaissait, ils n’ont pas de maladie mentale en tant que telle mais ça va participer chez eux à des décompensations", détaille la médecin. Des troubles qui touchent davantage les plus jeunes et les personnes précaires. Ces situations de détresse sont propices au développement des addictions. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/coronavirus-les-degats-psychologiques-de-lepidemie_4197009.html
['santé']
Covid-19 : "Il ne faut pas priver les enfants d'école", défend Jean-Michel Blanquer
Invité mardi matin d'Europe 1, Jean-Michel Blanquer a défendu le choix du gouvernement de ne pas décaler la rentrée scolaire malgré la gravité de la situation sanitaire. Pour le ministre de l'Éducation, il ne faut pas "privilégier l'inquiétude" face au Covid-19 à propos des rentrées scolaires.
"C'est un choix éducatif et social, qu'on peut appeler politique." Accusé de ne pas avoir retardé la rentrée scolaire des écoliers en raison de la situation sanitaire toujours extrêmement préoccupante, Jean-Michel Blanquer s'est défendu mardi sur Europe 1 d'avoir mis en danger les enfants face au Covid-19 avec cette rentrée opérée lundi, quatre jours après le réveillon de la Saint-Sylvestre et onze jours après celui de Noël. "Il ne faut pas d'emblée priver les enfants d'école alors que c'est quelque chose d'essentiel, simplement parce qu'on aurait des interrogations qui sont très discutables", a balayé le ministre. Protocole "beaucoup plus strict" qu'ailleurs Des pays européens ont décalé la rentrée scolaire, contrairement à la France qui l'a donc maintenue lundi, comme prévu. "Le critère sanitaire est évidemment premier dans nos esprits et c'est pourquoi on a élaboré un protocole sanitaire strict", a expliqué le ministre au micro de Sonia Mabrouk à propos de ce protocole "beaucoup plus strict que la plupart des autres pays, particulièrement l'Angleterre d'ailleurs, qui avait un protocole très peu strict". Boris Johnson a annoncé lundi soir le reconfinement total de l'Angleterre face à la très forte progression des cas de coronavirus et des hospitalisations. Jean-Michel Blanquer a aussi défendu les critères pédagogique et éducatif : "L'école est fondamentale pour tous les enfants et ne pas aller à l'école nuit énormément aux enfants. Sur le plan éducatif, bien sûr, mais aussi sur le plan social et même sur le plan sanitaire. Ça peut être très négatif sur le plan psychologique et même sur le plan physique de ne pas aller à l'école." Un risque "beaucoup plus fort" hors de l'école C'est ce qui justifie le fait, aux yeux du ministre de l'Éducation, de ne pas avoir décalé la rentrée d'une semaine, comme certains scientifiques et syndicats le demandaient. "Je pense que ça n'aurait servi à rien", a-t-il évacué mardi matin. "D'ailleurs, c'est assez paradoxal comme argument, parce qu'on dit 'n'envoyez pas les enfants à l'école parce qu'il y a le virus' et en même temps, on dit 'quand ils sont à la maison, ils se contaminent davantage'", a souligné le ministre. "Il ne faut pas oublier que si on n'envoie pas les enfants à l'école, ils sont ailleurs. Ça peut être la maison mais, souvent, il font aussi d'autres choses. En réalité, on a vu que le risque de contamination est souvent beaucoup plus fort en dehors du cercle scolaire qu'à l'école." Les critiques vues comme des "Cassandre" Au passage, le ministre en profite pour critiquer ceux qui conseilleraient à l'exécutif une autre gestion de la crise sanitaire concernant l'éducation : "Parfois, certains refont les Cassandre à chaque retour de vacances", dénonce-t-il. "Je me souviens des observations que j'avais avant la rentrée scolaire de septembre. Si j'avais écouté certains, on aurait là aussi reporté. La bonne décision a été prise, c'est-à-dire faire la rentrée à l'heure. Idem pour le retour des vacances de la Toussaint." Et le ministre d'estimer que sa gestion de la crise a été la bonne depuis dix mois, contrairement à ce qu'affirment ses détracteurs à gauche et à droite : "C'est ma cinquième rentrée scolaire depuis le mois de mars. Je demande à chacun d'analyser la décision prise en mai, en juin, en septembre, en novembre. Finalement, c'étaient les bonnes décisions", se félicite-t-il. "Les débats qui ont eu lieu à l'époque avaient souvent privilégié l'inquiétude là où il fallait simplement la vigilance et la rigueur."
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/covid-19-il-ne-faut-pas-priver-les-enfants-decole-defend-jean-michel-blanquer-4016322
['politique']
Décès et vaccins Covid: pas de lien établi mais une surveillance stricte
Paris France - Depuis le début des campagnes de vaccination contre le Covid, des cas de personnes décédées alors qu'elles avaient reçu peu avant une injection ont été rapportés dans certains pays. Scrutés de près, ces décès --très peu nombreux-- ne sont pas pour l'heure attribués au vaccin.
Une infirmière prépare une seringue de vaccin contre le Covid-19, le 21 janvier 2021 à Drammen, en Norvège publié le 24/01/2021 à 10:35 , mis à jour à 10:35 - Surtout des personnes âgées et fragiles La semaine dernière, la Norvège a fait part de 23 décès, puis 33, de personnes âgées ayant reçu une injection de vaccin Pfizer/BioNTech, sur environ 20.000 résidents de maison de retraite vaccinés à ce moment-là, suscitant l'inquiétude. Parmi elles, au moins 13 --dont le profil a été analysé de plus près-- étaient non seulement "très âgées" mais aussi "fragiles" porteuses de "maladies graves", avait précisé l'agence du médicament. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Sans établir de lien de causalité, l'agence avait émis l'hypothèse que des effets secondaires du vaccin comme la fièvre ou les nausées, sans gravité pour un patient en bonne santé, pouvaient "avoir contribué à une issue fatale chez certains patients fragiles". Hors de Norvège, ces déclarations avaient suscité un certain émoi et parfois été utilisées pour alimenter un discours anti-vaccin, au point que les autorités norvégiennes ont dû ensuite insister sur l'absence de lien établi. En France, au 22 janvier, l'agence du médicament ANSM a signalé 9 décès de "personnes âgées résidant en Ehpad établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ou en résidence vieillesse qui présentaient toutes des maladies chroniques et des traitements lourds". sur 800.000 personnes vaccinées au total. Là encore, "au vu des connaissances actuelles sur le vaccin Comirnaty nom commercial du vaccin de Pfizer/BioNtech, NDLR et des éléments renseignés sur les cas à ce jour, rien ne permet de conclure que les décès rapportés sont liés à la vaccination", a ajouté l'ANSM. Autres exemples, 13 décès de sujets âgés ont été signalés en Suède et 7 en Islande, sans que là non plus, un lien causal n'ait été établi à ce jour, selon les autorités sanitaires. Autre cas de figure: au Portugal, les médias portugais ont évoqué début janvier le cas d'une soignante décédée deux jours après avoir été vaccinée. Mais le ministère de la Justice a indiqué que l'autopsie n'avait établi "aucun lien direct avec le vaccin contre la Covid-19". Le 18 janvier, le ministère français de la Santé avait évoqué "à ce jour 71 observations de décès" au niveau européen de personnes ayant été vaccinées, sans plus de détails. - Pas de lien établi mais une surveillance continue Pour l'heure, "aucun décès de personne âgée n'a été attribué au vaccin Comirnaty", a résumé le 18 janvier l'Agence européenne du médicament, rappelant que "dès qu'un décès ou un événement grave se produit, les autorités enquêtent pour voir si le vaccin a pu jouer un rôle". Les systèmes de pharmacovigilance nationaux et au niveau européen --souvent renforcés avec le Covid-- servent à recenser les événements indésirables survenant à un vacciné, que doivent signaler les professionnels de santé et les fabricants. Les patients peuvent eux aussi faire un signalement. En eux-mêmes, ces signalements ne signifient pas qu'il y ait une relation de cause à effet : ils sont analysés en détail par les autorités de santé pour déterminer s'il y a un lien et, si oui, lequel. Un processus complexe. Pour l'heure, de par leur nombre et le profil des personnes, les décès ne sont pas considérés comme anormaux au vu des statistiques de décès dans la population vaccinée. Dans un grand nombre de pays européens, ce sont précisément des personnes fragiles par exemple les résidents des Ehpad qui sont vaccinées parmi les premiers. C'est le cas en France, en Norvège, au Royaume-Uni, en Espagne... "La montée en charge de la campagne augmente chaque jour, dans cette population, la probabilité de voir des décès survenir après la vaccination contre la Covid, même en l'absence de tout effet du vaccin", rappelle notamment l'ANSM. "Il n'est pas inattendu que l'état de santé de certaines de ces personnes fragiles s'aggrave en raison de leur âge ou de leurs pathologies peu après avoir été vaccinées, sans que le vaccin joue un rôle", abonde l'agence britannique des produits de santé. "Quand on vaccine des gens à haut risque de mourir, alors il y aura un certain nombre de décès survenant de façon coïncidente peu après la vaccination", dit encore Stephen Evans, professeur de pharmaco-épidémiologie, cité par l'organisme Science Media Centre. - Une communication délicate: réassurance et transparence Rajoutant à la complexité d'un sujet sensible, tous les pays ne communiquent pas de la même façon : certains, comme la France ou les pays nordiques notamment, choisissent de déclarer les nombre de décès et effets secondaires potentiels même si aucun lien n'est établi. D'autres s'abstiennent de donner des chiffres. L'agence britannique du médicament a pour sa part indiqué qu'elle communiquerait régulièrement "à l'avenir". Le vocabulaire est également délicat à manier pour les autorités. Si dans le langage courant, un lien semble impliquer une relation de cause à effet, ce n'est pas le cas : le "lien" peut être simplement chronologique le décès s'est produit après le vaccin et non pas causal le décès est dû au vaccin . En tout état de cause, les autorités sanitaires en Europe estiment que les décès ne remettent pas en cause la sécurité du vaccin. Elles insistent sur la solidité de leurs systèmes de pharmacovigilance et leur diligence à enquêter sur tout décès ou effet indésirable grave ou inattendu. Elles promettent de communiquer clairement en cas de signal préoccupant. La Norvège n'a d'ailleurs pas modifié sa campagne de vaccination même si elle a renouvelé sa recommandation d'une évaluation médicale avant l'administration du vaccin à une personne très fragile ou en fin de vie, comme cela se fait dans de nombreux pays. Au moins 60 millions de doses ont été administrées dans au moins 64 pays ou territoires, selon un comptage de l'AFP à partir de sources officielles le 23 janvier à 11h00 GMT. burx-jc/BC/fmp/cbn
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/deces-et-vaccins-covid-pas-de-lien-etabli-mais-une-surveillance-stricte_2143377.html
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Vaccin contre le Covid-19 : les leçons tirées d'Israël
0,35 de la population française est, mercredi 13 janvier, vaccinée contre le Covid-19. Damien Mascret, médecin et journaliste, est présent sur le plateau du 20 Heures et décrypte la situation.
Les Israéliens, vaccinés à 21 , commencent à tirer des leçons du vaccin Pfizer. "C'est très encourageant, explique Damien Mascret. Ils ont fait plus de 1,7 million de premières doses, c'est la ministre de la Santé d'Israël Moyen-Orient qui l'a annoncé." Cette dernière a dévoilé des chiffres, "notamment sur l'efficacité". Verdict ? "On s'aperçoit que 14 jours après la première injection, on aboutit à 50 d'efficacité", commente le journaliste et médecin, un taux qui correspond à celui annoncé par le laboratoire. Promesses tenues "Ensuite, cette protection va monter de semaine en semaine, ajoute Damien Mascret. Elle va même atteindre 80 avant la deuxième injection, ... et après la deuxième injection, on sera à 95 ." Il faut donc rester prudent après la première injection. "On sait que le vaccin diminue le risque de faire des cas graves, précise-t-il. Donc après la première injection, on s'est aperçu qu'il y avait encore 244 cas graves qui survenaient." Normal, puisque l'immunité n'était pas encore en place. Les chiffres descendent à 124 cas la seconde semaine, et 7 cas graves la dernière semaine. "Les promesses sont tenues, le vaccin diminue bien le risque de faire des cas graves qui sont hospitalisés", conclut Damien Mascret. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin-contre-le-covid-19-les-lecons-tirees-d-israel_4256387.html
['santé']
Variant du Covid-19: réunion de l'OMS Europe mercredi, le Royaume-Uni toujours isolé
L'OMS Europe se réunit mercredi matin pour discuter stratégie face au nouveau variant du coronavirus découvert au Royaume-Uni, toujours quasi isolé du continent.
L'OMS Europe se réunit mercredi matin pour discuter stratégie face au nouveau variant du coronavirus découvert au Royaume-Uni, toujours quasi isolé du continent. La France et la Belgique ont annoncé mardi soir un allègement prochain de certaines restrictions instaurées depuis l'annonce dimanche d'une forte circulation en Grande-Bretagne de cette nouvelle souche du Covid-19, dont la transmission est 40 à 70 plus importante selon Londres. Paris autorisera dès mercredi, sous réserve de test négatif au variant du Covid, le retour du Royaume-Uni de ses ressortissants et des personnes résidant sur son territoire ou dans l'UE, ainsi que de celles qui "doivent effectuer des déplacements indispensables". La Belgique a adopté des mesures similaires. La France va également annoncer des mesures pour permettre la reprise mercredi du transport de marchandises, selon une source diplomatique. La Commission européenne avait recommandé plus tôt dans la journée aux Etats membres de l'UE de faciliter la reprise du trafic avec l'île, pour "éviter les ruptures de la chaîne d'approvisionnement" et pour les "voyages essentiels", recommandation qui vise à permettre à des milliers de citoyens de l'UE et du Royaume-Uni de rentrer chez eux. Les ambassadeurs des 27 pays membres de l'UE ont examiné mardi soir la proposition de la Commission. "Cela ne va pas se faire du jour au lendemain", a expliqué à l'AFP un des participants à la réunion. "Certains Etats ont annoncé des mesures immédiates, en ligne avec cette recommandation, mais d'autres vont attendre". L'Allemagne, qui comme des dizaines d'autres pays a coupé ses liaisons avec le Royaume-Uni, n'a pas annoncé d'assouplissement des restrictions courant jusqu'au 6 janvier. Idem pour l'Espagne. Voyageurs abandonnés La branche européenne de l'Organisation mondiale de la santé OMS va réunir mercredi matin ses membres pour discuter des stratégies à mettre en oeuvre face au variant du coronavirus. "Ce sera une réunion fermée d'experts ... et une opportunité pour les autorités sanitaires britanniques de faire un point sur la situation et répondre aux questions liées", a précisé une porte-parole à l'AFP. L'interruption du trafic perturbe fortement depuis dimanche le transport de marchandises à quelques jours de Noël, bloquant des milliers de poids-lourds dans le sud de l'Angleterre qui y forment d'immenses embouteillages. Au port de Boulogne-sur-Mer nord de la France , premier centre européen de transformation des produits de la mer, l'activité des mareyeurs a tourné au ralenti mardi. Pas de langoustines, de crevettes, de lottes ou de pinces de crabe, traditionnellement importées de Grande-Bretagne pour les fêtes. "Ici, c'est l'endroit où arrivent les camions. Ceux de samedi sont arrivés, mais on attend encore ceux de lundi", explique Jonathan Grandsire, contremaître à JP Marée. Nombreux sont aussi les voyageurs abandonnés à leur sort après l'interruption des liaisons aériennes avec le Royaume-Uni, certains étant privés de réunions familiales pour les fêtes. "J'avais pensé que ce serait une pause bien méritée et j'avais aussi un peu le mal du pays", raconte Alison, jeune Britannique travaillant comme nourrice à Rome, qui reconnaît avoir versé une larme lorsque le vol qui lui aurait permis de rentrer chez elle pour Noël a été annulé. UE: vaccination dimanche La campagne de vaccination dans l'UE devrait commencer dimanche. En France, "quelques dizaines" de personnes seront vaccinées dimanche dans plusieurs maisons de retraite. Le laboratoire allemand BioNTech, à l'origine avec Pfizer du premier vaccin contre le Covid-19 autorisé au monde, a assuré être capable de fournir un nouveau vaccin "en six semaines" en cas de mutation du virus comme celle détectée au Royaume-Uni. Celle-ci a également été détectée en Belgique "début décembre", ont indiqué les autorités sanitaires belges. Pour faire face à une croissance "extraordinaire" des cas de nouveau coronavirus, l'Irlande va se reconfiner du 24 décembre au 12 janvier, avec certains assouplissements et des exceptions pour les fêtes de Noël. Le gouvernement a décidé de retourner à son plus haut niveau d'alerte, consistant à demander aux gens de rester chez eux, avec néanmoins certains ajustements: certains magasins non essentiels pourront rester ouverts. L'OMS s'était voulue rassurante lundi, rejetant l'idée d'un variant "hors de contrôle", évoquée dimanche par le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock. L'Agence européenne des médicaments AEM , qui a donné lundi son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech, a souligné qu'il n'existe "aucune preuve" permettant de dire que celui-ci ne protégerait pas contre le virus mutant. Biden et Fauci vaccinés Aux Etats-Unis, où une autorisation d'urgence a été accordée aux vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna et où la campagne a déjà démarré, le président élu Joe Biden et l'immunologue Anthony Fauci, nommé conseiller sur le Covid-19 par M. Biden après avoir été membre de la cellule de crise de Donald Trump, ont reçu une première dose de vaccin devant les caméras de télévision. Le pays est le plus touché au monde, tant en nombre de morts que de contaminations. Sur Twitter, les autorités sanitaires de Dubaï ont annoncé une campagne gratuite de vaccination au Pfizer-BioNTech, qui commencera mercredi. En Inde, l'Etat de Maharashtra a imposé des couvre-feux dans ses villes, dont Bombay, ville de 12,5 millions d'habitants, comme mesure de précaution face au nouveau variant. La pandémie a fait au moins 1.703.500 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP mardi. Plus de 77.272.040 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont une partie a souffert de graves complications. L'ancien défenseur de l'Italie et de l'Inter Mauro Bellugi, 70 ans, a ainsi révélé mardi qu'il a été amputé des deux jambes en raison de complications liées au coronavirus.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/variant-du-covid-19-reunion-de-l-oms-europe-mercredi-le-royaume-uni-toujours-isole-5fe26e127b50a652f7082e4c
['international']
L’été, c’est replay 3 : d’autres humeurs
Troisième et dernier volet récapitulatif de l’année scolaire écoulée : outre le dossier retraite/revalorisation 1er volet et la gestion de la crise covid-1
Troisième et dernier volet récapitulatif de l’année scolaire écoulée : outre le dossier retraite/revalorisation 1er volet et la gestion de la crise covid-19 2ème volet , il ne faut pas oublier que l’année a été notamment marquée par les suicides dans l’EN et le mal-être des directeurs d’école Ce que vous avez manqué pendant les vacances ne va pas beaucoup vous plaire C’est presque devenu une tradition, pendant les vacances d’été sont modifiés certains articles de lois, publiés des décrets, signées des ordonnances que le petit de l’école découvre ou pas à la rentrée Durant cet été 2019 : une décision du Conseil constitutionnel permet de modifier les vacances scolaires sans légiférer ; la première pierre de la réforme des retraites est posée lors de la publication du rapport Delevoye, et avec elle les premières estimations des pertes de pension des fonctionnaires ; juste avant la reprise des profs, le ministre Blanquer refait le coup de l’augmentation des profs, 300 vantés partout mais qui ne sont que bruts, mensuels, et surtout votés par ses prédécesseurs ! Oui ou non, les profs français gagnent-ils moins qu’ailleurs ? Surprise, à la publication des « Regards sur l’éducation » de l’OCDE, quelques jours après la rentrée : plusieurs médias affirment que « les profs français gagnent plus que leurs homologues de l’OCDE » ! Un peu de fact-checking permet de montrer qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres si on schématise et qu’on ne prend en compte que certaines données En réalité, les profs français sont payés comme des profs slovènes ou costariciens, loin des standards de leurs voisins. On s’interroge alors sur cette campagne d’une certaine presse contrebalancée par d’autres titres, heureusement , et on découvre que c’est la note pour la France publiée par OCDE France qui met curieusement l’accent sur une telle lecture, à quelques semaines du début du bras de fer sur les retraites et la revalorisation Morts d’enseigner Le suicide de Jean Willot, en mars 2019, avait secoué l’école entière. Celui de Christine Renon, directrice d’école, sur son lieu de travail, va constituer un choc plus grand encore. Parce que ce n’est pas le premier, loin s’en faut, parce qu’elle a laissé une lettre très dure pour l’institution, accusée de laisser les directions livrées à eux-mêmes, parce qu’elle dit le ras-le-bol qui court chez beaucoup, parce qu’une fois de plus, l’institution, et singulièrement le ministre, restent muets. Chaque semaine en France, un prof se suicide Il faudra deux mois de plus et la mobilisation de toute une profession pour que le ministère réagisse et publie les chiffres officiels attendus depuis longtemps. En 2018-2019, 58 profs se sont donné la mort, plus d’un par semaine. Certains sont surpris du chiffre, jugé faible, d’autant que la méthodologie de l’étude n’a pas été communiquée par le ministère et que la comparaison avec la morbidité nationale a été quelque peu arrangée. Par ailleurs, la question du burn out enseignant et des risques psycho-sociaux reste assez tabou dans l’EN, malgré les études. Une journée dans la vie d’un directeur d’école Arno est directeur d’école depuis plusieurs années dans une petite ville de 5 700 habitants. Il m’a contacté pour que je lise son récit, illustré de superbes dessins : il y dit son quotidien de directeur d’école, les multiples taches qui sont les siennes, les multiples casquettes dont il se coiffe chaque jour, il y dit la complexité d’un métier peu reconnu, peu accompagné, où le diable se niche dans les nombreux détails. Un récit qui permet de comprendre, un peu mieux, le quotidien des directeurs d’école. « Il ne faut pas confondre la langue de Molière et son orthographe » Comme il arrive régulièrement, les réseaux sociaux ont fait remonter une vidéo datant de plusieurs mois dans laquelle deux linguistes de formation, dans une conférence TEDX drôle et qui interroge, distinguent la langue de son système de codification et mettent en évidence l’importance des circonstances historiques de son évolution. « Devenir grand » : au cœur de la relation entre élèves et enseignant Les films, y compris documentaires, positifs sur l’école ne sont pas légion. Fin mars, France 2 diffuse un joli film de Judith Grumbach, qui a suivi une année durant trois classes primaire, collège, lycée avec pour objectif de rendre compte du lien entre élèves et enseignants. « Je voulais montrer des enseignants et des élèves qui, malgré toutes les difficultés, cherchent, essayent, se trompent et recommencent. Montrer comment on grandit ensemble dans une classe, les questions que l’on se pose à 8, 11 et 16 ans, et comment l’école peut doit ? les accueillir ». Mission réussie. Enfin, cette année a vu la publication ici-même de deux nouveaux épisodes de « Baron orange », la fiction satirique aucunement inspirée de faits réels, bien entendu : Baron orange, saison 3 : mission Théodule, dans lequel le cabinet du ministre met en place une commission afin de recueillir la parole enseignante suite notamment aux suicides dans l’EN. Baron orange, saison 4 : revalo à vau-l’eau !, dans lequel il est question de stratégie visant à revaloriser les profs sans trop verser d’argent quand même, mais en communiquant. Et aussi, deux nouveaux épisodes de la série « Vis ma vie d’instit en gif animé » : Vis ma vie d’instit en grève en gif animé et Vis ma vie d’instit confiné en gif animé Suivez l'instit'humeurs sur Facebook et sur Twitter @LucienMarboeuf.
francetvinfo.fr
https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2020/08/20/lete-cest-replay-3-dautres-humeurs.html
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Paul B. Preciado : " Cette crise du Covid-19 a inventé un nouveau corps "
En plus de l’épisode traditionnel publié vendredi dernier, le philosophe et essayiste répond aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia sur la pandémie due à la crise du coronavirus.
Paul B. Preciado est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. En plus de l’épisode traditionnel, le philosophe et essayiste a répondu à distance depuis son appartement du 20e arrondissement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia sur la pandémie de Covid-19. Paul B. Preciado évoque la manière dont les outils numériques transforment l’espace domestique et s’inquiète de l’universalisation de la violence subie désormais par tous les corps de la société jusqu’à la planète comme corps vivant elle-même. Il revient sur l’influence du fordisme sur l’esthétique de la modernité valorisation de la surproduction, la surconsommation, la vitesse et s’interroge sur la nécessité de faire émerger un nouveau désir alternatif pour pouvoir rompre avec le « régime capitaliste patriarco-colonial ». Pour cela, il propose de s’appuyer sur tous les corps minorés qui ont appris à survivre dans un contexte où tout ce qu’ils étaient était nié par la norme. Enfin, il questionne la manière dont la pandémie change notre rapport au corps, la disparition progressive de la peau dans l’espace public, sans visages, notre devenir machine. Il note la montée d’une différenciation corps contaminant/non contaminant qui prend le pas sur celle séparant le masculin et le féminin. Il avance pour finir qu’un nouvel érotisme devrait émerger de cette crise qui en plus d’être sanitaire, politique et économique et tout aussi esthétique, appelant à réinventer nos imaginaires. Le Monde
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2020/05/29/paul-b-preciado-cette-crise-du-covid-19-a-invente-un-nouveau-corps_6041125_5463015.html
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La crise renforce le café à domicile et bénéficie à Carte Noire
Télétravail, fermeture des cafés-restaurants La crise Covid profite à la consommation de café à domicile et donc à Carte Noire Lavazza qui a fait 9 de volumes vendus en 2020
Passée en 2016 dans le giron du groupe italien Lavazza 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 4.000 collaborateurs , la marque Carte Noire concentre quasiment 100 de la production de ses cafés dans son usine de Lavérune, dans l'Hérault le café soluble et le café en grains sont produits respectivement en Pologne et dans le nord de la France . Avec dix lignes de production sur une usine de presque 17.000 m2, elle a produit en 2020 quelque 29.000 tonnes de café en moyenne 100 tonnes par jour : 20.000 tonnes de café moulu, 8.000 tonnes de dosettes et 1.000 tonnes de capsules. Avec la fermeture des cafés et restaurants et la montée en puissance du télétravail, la crise sanitaire du Covid-19 aura finalement été un accélérateur pour la marque Carte Noire, qui ne commercialise qu'en grandes et moyennes surfaces GMS . Ainsi sur l'année 2020, Carte Noire annonce une progression de 9,1 en volumes 32.661 tonnes et de 7,5 en valeur, pour un chiffre d'affaires de 455,4 millions d'euros. Multi-segments
latribune.fr
https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/entreprises/industrie/2021-02-10/la-crise-renforce-le-cafe-a-domicile-et-beneficie-a-carte-noire-877416.html
['économie/finance']
L'attente d'un plan de relance pèse sur Wall Street, Disney soutient le Dow
Par Chuck Mikolajczak NEW YORK Reuters - Le S P 500 et le Nasdaq ont terminé en baisse vendredi à la Bourse de New York, l'incertitude sur l'avenir d'un nouveau plan de relance budgétaire aux Etats-Unis face à la pandémie de coronavirus...
Par Chuck Mikolajczak NEW YORK Reuters - Le S P 500 et le Nasdaq ont terminé en baisse vendredi à la Bourse de New York, l'incertitude sur l'avenir d'un nouveau plan de relance budgétaire aux Etats-Unis face à la pandémie de coronavirus continuant de peser sur le sentiment du marché. Seul le Dow Jones a tiré son épingle du jeu, porté par une hausse spectaculaire de l'action Disney 13,6 . L'indice des 30 grandes valeurs industrielles a pris 0,16 ou 47,11 points à 30 046,37. Le S P-500, plus large, a perdu 4,65 points, soit -0,13 , à 3 663,45. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 27,94 points -0,23 à 12 377,87 points. Sur la semaine écoulée, le S P a perdu 0,96 , le Dow Jones 0,57 et le Nasdaq 0,69 , selon les données provisoires. Pendant la séance, le Sénat américain a approuvé un texte prolongeant d'une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un "shutdown" de l'administration et d'offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s'accorder sur un plan global comprenant des aides face à la crise du coronavirus. Mais rien ne dit, à l'heure actuelle, que les échanges entre républicains et démocrates aboutiront, alors que les propositions et contre-propositions se sont multipliées cette semaine au Capitole. Sur le front de l'épidémie, qui a fait plus de 290.000 morts aux Etats-Unis, le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo a annoncé que les dîners en salle dans les restaurants seraient interdits à partir de lundi dans la métropole. La FDA, l'autorité sanitaire américaine, est sur le point d'autoriser l'utilisation en urgence du vaccin développé par Pfizer et son associé allemand BioNTech, ce qui pourrait permettre d'entamer une campagne de vaccination dès le début de la semaine prochaine. Mais le groupe pharmaceutique américain n'en a pas profité, cédant 1,4 . Qualcomm a chuté de 7,3 après une information de Bloomberg selon laquelle Apple a lancé la production de son propre modem pour appareils mobiles qui serait amené à remplacer ceux du fabricant de semi-conducteurs. Disney a caracolé en tête du Dow Jones avec une hausse spectaculaire de 13,6 , à 175,72 dollars, le groupe ayant dévoilé de nombreux projets de production pour ses services en ligne et dit s'attendre à engranger jusqu'à 350 millions d'abonnés payants dans le monde d'ici la fin de l'exercice fiscal 2024. version française Jean-Stéphane Brosse
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/l-attente-d-un-plan-de-relance-pese-sur-wall-street-disney-soutient-le-dow-efb68b85a02c15241b24e0916a04d2bf
['économie/finance']
Emploi cadre en Occitanie : ce que la crise sanitaire a changé
En Occitanie, sur le marché de l’emploi cadre, le nombre d’offres est 32 en-dessous du niveau par rapport à la même période avant Covid. Décryptage avec l’APEC Occitanie.
La crise sanitaire aura tout bouleversé : le fonctionnement des entreprises et mécaniquement, le marché de l'emploi. Un coup d'œil sur le segment de l'emploi cadre en Occitanie révèle un impact finalement peu surprenant, en tout cas cohérent avec la typologie du territoire, de son tissu économique et des secousses qu'il a subies. « Sur le secteur privé, on compte 274.750 cadres salariés mais la particularité de l'Occitanie, c'est qu'on est sur une très grande région géographique, avec 70 des cadres qui sont sur Toulouse et son agglomération, et beaucoup dans le secteur de l'aéronautique, rappelle en préambule Jean-Sébastien Fiorenzo, délégué régional de l'APEC Occitanie 50 collaborateurs à Toulouse, Montpellier et Nîmes . Le 2e bassin est Montpellier, puis Nîmes et Perpignan. » Sur le volet des offres d'emplois diffusées par les entreprises, la courbe a marqué un net infléchissement à partir de mars 2020 et a continué de descendre jusqu'en janvier 2021. Les offres d'emplois cadres publiées par l'APEC Occitanie. « Un moindre mal » Selon l'APEC Occitanie, de février 2020 à janvier 2021, 25.649 offres d'emploi cadre ont été diffusées sur le site de l'APEC dans la région Occitanie, soit 32 de moins que sur la même période un an auparavant.
latribune.fr
https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/carrieres/emploi/2021-02-24/emploi-cadre-en-occitanie-ce-que-la-crise-sanitaire-a-change-878528.html
['économie/finance']
Est-il vrai que seule la moitié des certificats de décès Covid-19 mentionne des cas "confirmés" ?
Ayant une lecture très restrictive des causes de décès, Santé Publique France tend à minorer fortement le nombre de décès covid-19 issus des certificats électroniques.
Ayant une lecture très restrictive des causes de la mort, Santé publique France tend à minorer fortement le nombre de décès liés au Covid issus des certificats électroniques. Ayant une lecture très restrictive des causes de la mort, Santé publique France tend à minorer fortement le nombre de décès liés au Covid issus des certificats électroniques. Est-il vrai que seule la moitié des certificats de décès Covid-19 mentionne des cas «confirmés» ? Pour rappel, les différents bilans des morts liées à la pandémie en France relèvent de plusieurs sources. SEBASTIEN BOZON/AFP Question posée par Christophe, le 30/05 Bonjour, Nous avons résumé votre question, qui était rédigée ainsi : «Y a-t-il réellement eu 100 000 morts du Covid-19 en France ? J’ai lu dans le bulletin épidémiologique de Santé publique France du 1er avril que seuls 55 des certificats de décès remontés par voie électronique contenaient une mention d’infection au Sars-CoV-2 confirmée.» Le bulletin de Santé publique France SPF du 1er avril évoque effectivement, en page 42, le bilan suivant : «Parmi les certificats de décès rédigés par voie électronique et transmis à Santé publique France depuis le 1 er mars 2020, 41 502 certificats contenaient une mention de Covid-19 parmi les causes médicales de décès renseignées. 55 contenaient une mention d’infection au Sars-CoV-2 confirmée». Pour rappel, les différents bilans des décès dus à la pandémie en France
liberation.fr
https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-que-seule-la-moitie-des-certificats-de-deces-covid-19-mentionne-des-cas-confirmes-20210602_ZZI5AJVYGVESTPARPW5KOOHESM/
['santé']
"Ceci n’est pas un complot" : au-delà de certains sous-entendus, quels sont les faits ?
Le film "Ceci n’est pas un complot, comment les médias racontent le Covid", réalisé par Bernard Crutzen a dépassé les...
Le film "Ceci n’est pas un complot, comment les médias racontent le Covid", réalisé par Bernard Crutzen a dépassé les 500.000 vues sur la plateforme Vimeo et a été également visionné des centaines de milliers de fois en quelques jours sur Youtube. Derrière des questions et des interpellations pertinentes sur le traitement médiatique de la crise et sur les enjeux politiques, sociétaux et économiques qui l’entourent, plusieurs éléments suggérés ou sous-entendus dans le document vidéo ne correspondent pas à la réalité factuelle. D’autres affirmations sont à nuancer largement. Par ailleurs, depuis la diffusion de la vidéo, plusieurs intervenants interrogés dans le cadre du film ont pris leurs distances par rapport à l’utilisation qui a été faite de leurs propos lors de leur entretien avec le réalisateur. C’est notamment le cas de l’épidémiologiste Marius Gilbert et de l’anthropologue Jacinthe Mazzocchetti. Mais au-delà de ces réactions, de l’impression générale, et de la réception très différente d’un spectateur à un autre sur les enjeux soulevés et sur la forme du document, voici le détail de quelques éléments la liste n’est pas exhaustive présentés dans le film, qui concernent "les médias" dont la RTBF qui en fait partie et qui est très présente dans les images utilisées et qui ne cadrent pas avec les faits ou qui mériteraient d’être nuancés ou infirmés. La remontée des cas en Allemagne : qu’a dit réellement le présentateur au JT ? L’une des principales accusations directes envers la RTBF concerne ce que Bernard Crutzen présente comme une "fake news". Le film diffuse un extrait du JT de 13 heures de la RTBF daté du 9 mai 2020. La bande sonore du documentaire fait entendre le présentateur et journaliste Laurent Mathieu dire ceci : "L’heure n’est pas au relâchement. On le voit, dans certains pays comme l’Allemagne, la courbe repart à la hausse ". En voix off, Bernard Crutzen commente : "En réalité, le 9 mai les chiffres continuent de baisser en Allemagne", avant de revenir sur les propos de Laurent Mathieu : " ... en certains endroits. On pourrait même reconfiner". Une infographie tirée de Google qui montre la courbe des nouveaux cas est affichée. Cette courbe des nouveaux cas en Allemagne est à la baisse. Voici ce qu’a dit Laurent Mathieu de façon complète. Il s’agit du lancement d’un reportage de Benoît Feyt : "On a enregistré au cours des 24 dernières heures 76 nouvelles hospitalisations. Elles sont en baisse. Tout comme le nombre de décès. 76 également. Il reste 502 patients aux soins intensifs. Là aussi, c’est moins qu’hier. Et malgré cette tendance positive, les experts sont unanimes, l’heure n’est pas au relâchement. On le voit, dans certains pays comme l’Allemagne, la courbe repart à la hausse en certains endroits. On pourrait même reconfiner. Et chez nous, pour le virologue Marc Van Ranst, il y a encore beaucoup trop de monde dans les rues et dans les parcs. Benoit Feyt." L'extrait du JT de 13h du 9 mai 2020 - Les chiffres du coronavirus du 9 mai 2020 - 10/02/2021 Visionnez gratuitement les vidéos du programme info en streaming sur Auvio. Voir la vidéo L’extrait diffusé dans le film fait l'objet d'un montage, ce qui en modifie le sens. Le propos complet mentionnait à plusieurs reprises une baisse des hospitalisations et des décès en Belgique. Ensuite, l’auteur du documentaire poursuit après un commentaire en voix off : "Ma compagne est germanophone, elle vérifie les médias allemands. Il s’agit d’un seul canton. Deux abattoirs sont concernés. Les conditions de travail et d’hébergement d’ouvriers venus des pays de l’est ont généré une contamination très localisée. Rien à voir avec une reprise de l’épidémie à l’échelle nationale. Juste un petit raccourci journalistique pour encourager le respect des mesures ? Une erreur de la part d’un présentateur sous pression ? Une fake news ?" Comme on peut le lire, Laurent Mathieu précise bien qu'en Allemagne la courbe repart à la hausse "en certains endroits" et non "à l’échelle nationale", comme l’affirme l’auteur du documentaire. Le journaliste de la RTBF évoque dans son lancement, la courbe du taux de reproduction du virus en Allemagne, qui remonte au-delà du seuil de "1" le 9 mai. Ce taux, qu’on identifie par le sigle Rt, est l’un des facteurs-clés pour les épidémiologistes afin de déterminer si une épidémie repart à la hausse. Voici la courbe à laquelle le journaliste Laurent Mathieu se réfère : Le taux d’infection en Allemagne remonte à toute vitesse : R0 à 1,1. pic.twitter.com/DtVlIZyPel — Laurent Desbonnets @ldesbonnets May 9, 2020 Le montage de l'extrait du JT modifie donc le sens des propos tenus en réalité à l’antenne. Le commentaire de l’auteur évoque "une reprise de l’épidémie à l’échelle nationale" alors que les propos réels parlent d' "une courbe qui repart à la hausse en certains endroits ", ce qui est factuellement exact. La phrase tenue à l’antenne au JT de 13 heures est coupée en deux, ce qui en modifie le sens, ce qui fait glisser les mots "en certains endroits" dans le bloc sonore suivant, modifiant la signification de la première phrase. "Gros titres" sur un enfant de 3 ans décédé des suites d’une infection au Covid-19 ? Autre élément interpellant du document, le réalisateur évoque le cas tragique du décès d’une petite fille de trois ans annoncé lors d’une conférence de presse de Sciensano. Bernard Crutzen commente : "Quelques minutes plus tard, l’info est relayée par les médias. Les gros titres sont sans nuances." Un peu plus tard, il indique au sujet du traitement médiatique de la mort de cette petite fille atteinte d’une maladie neuromusculaire que les comorbidités de l'enfant auraient été passées sous silence : "J’ai de plus en plus l’impression que toute cette communication a pour objectif de maintenir la peur." Or, l’article publié sur le site RTBF le jour de cette conférence de presse mentionne bien que cette enfant souffrait de comorbidités sévères, sans préciser pour autant lesquelles. La rédaction n’a pas cherché à entrer en contact avec la famille de la petite fille, par respect du deuil et de la vie privée. Et ce n’est évidemment pas le seul média à présenter cette information de façon nuancée. Certains confrères avaient d’ailleurs à l’époque été à la rencontre du papa endeuillé qui indiquait déjà que sa fille souffrait déjà de graves problèmes de santé avant son infection au coronavirus. Des conflits d’intérêts des experts qui seraient tus par les médias ? L’un des éléments avancés dans le film pour contester la couverture médiatique de la crise du coronavirus en Belgique concerne les conflits d’intérêts qui orienteraient les experts dans leurs recommandations. Les "grands médias" ne s’y seraient pas intéressés : "La curiosité journalistique est-elle jetée aux oubliettes, le temps d’une crise sanitaire ?", questionne l’auteur. En ce qui concerne la RTBF, la question a fait l’objet d’un article au début du mois de novembre 2020 intitulé : "Experts de la santé et conflits d’intérêts : quelle transparence ?". La question des conflits d’intérêts en est l'objet principal et la parole est donnée à certains experts qui, eux-mêmes, demandent plus de transparence. Cet article pose la question centrale des conflits d’intérêts avec les mots suivants : " la transparence n’est-elle pas toujours le meilleur rempart contre les suspicions voire les théories du complot ?". Avant cela, le 2 septembre 2020, la RTBF publiait un article reprenant des éléments contenus dans le rapport de l’épidémiologiste Yves Coppieters remis à la commission spéciale chargée d’évaluer la gestion de l’épidémie de Covid-19. L'expert y faisait état de son questionnement sur de potentiels conflits d’intérêts pendant la première partie de gestion de crise. Les journalistes, aux "griffes des lobbies" ? L’une des thèses soutenues par Bernard Crutzen dans le film, c’est que les journalistes sont "dans les griffes des lobbies". Pour justifier ces accusations, il évoque les rapports entretenus entre la fondation Bill et Melinda Gates qui "est un gros client d’AFP Services, la branche corporate de l’agence de presse française". Pour lui, "les médias belges relaient volontiers les dépêches de l’AFP qui défendent Gates contre les rumeurs". De nombreux médias, comme la RTBF, sont en effet abonnés au fil de dépêches de l’AFP et à ceux d'autres agences de presse. Par ailleurs, les rédactions disposent également de sources directes et leur liberté éditoriale. Les éléments permettant d’avancer que l’agence de presse française "défend Gates contre les rumeurs sic " ne sont pas étayés. Il est vrai que le milliardaire américain est l’objet d’une attention particulière de ceux qui croient en une conspiration mondiale. Ensuite, une question posée permet de mettre le focus sur ce qui aurait été un manquement des médias : "Plutôt que passer leur temps à faire la chasse aux complotistes, les journalistes ne devraient-ils pas dénoncer la prédation du secteur privé sur la santé publique ?". Cette question du définancement progressif des soins de santé a pourtant bien fait l’objet de nombreux reportages, sujets et articles sur les différentes antennes de la RTBF. Mais ici la conclusion de cette partie du film sur le sujet est sans appel : "Difficile, évidemment, quand on est soi-même dans les griffes des lobbies". De quels lobbies s’agit-il exactement et de quelle manière ces supposés lobbies pourraient-ils avoir le contrôle à la fois sur l’ensemble des journalistes, des rédactions et des médias ? Comme pour d’autres éléments, la suggestion grave de la collusion de toute une profession laisse place à l’imaginaire et aux fantasmes du spectateur mais ne repose sur aucun élément factuel. Le lien entre Bill Gates, l’AFP et les "grands médias" belges, reste pour le moins flou. Aucun élément factuel pour corroborer la thèse. Quelle fiabilité pour les tests PCR ? Autre question soulevée par le film "Ceci n’est pas un complot" : les tests PCR sont-ils fiables et les laboratoires qui amplifient le signal du virus jusqu’à 40 fois pour le détecter, ne vont-ils pas trop loin ? Le commentaire du film indique à juste titre que "Plusieurs scientifiques ont émis des réserves sur l’intérêt des tests à cette échelle". Déjà le 11 avril 2020, la RTBF mettait en perspective l’efficacité de ces tests PCR. Cette même question, la RTBF la soulevait encore en septembre 2020 dans un article intitulé : "Votre test PCR est positif ? Cela ne signifie pas nécessairement que vous êtes porteur du Covid-19, ni contagieux". Dans la publication, Frédéric Cotton, responsable du service biochimie clinique au laboratoire universitaire de Bruxelles, un des cinq plus grands labos belges, indiquait à la RTBF que les cycles d’amplification habituellement utilisés en Belgique étaient autour de 30 à 35. Il ajoutait à l’époque : "Aujourd’hui, on n’a peut-être pas intérêt à autant amplifier le virus parce que le risque est d’en détecter parfois des traces d’un virus qui n’est plus infectieux, d’un virus entre guillemet mort". Des vaccins à ARN messager, dangereux ? Autre élément évoqué par Bernard Crutzen dans le film : les vaccins. S’il précise bien qu’il n’est pas opposé personnellement à la vaccination, il évoque sa réticence à se faire vacciner avec un des vaccins utilisant la technique de l’ARN Messager. "Je ne suis pas un anti-vaccin, j’en ai eu ma dose et je dois d’ailleurs faire mes rappels, mais pour le Covid, je préfère attendre un peu. Comme beaucoup de mes compatriotes. Pourquoi cette méfiance ? D’abord parce que certains de ces vaccins reposent sur une technologie nouvelle, celle de l’ARN messager. Encore jamais testée à grande échelle. Je ne suis pas compétent pour en discuter les bénéfices et les risques, mais il me semble présomptueux de garantir l’absence d’effets indésirables à long terme.", explique-t-il. Ces motifs de méfiance à l’égard des vaccins contre le Covid-19 sont courants et compréhensibles. La communauté scientifique s’accorde cependant à dire que les bénéfices l’emportent sur les risques. L’absence de recul de longue durée, la nouvelle technique de l’ARN messager développée en recherche depuis une décennie et l’objet de plusieurs essais cliniques pour d’autres maladies sont deux des arguments par rapport auxquels des réponses scientifiques sont développées dans cet article de la RTBF autour des dangers potentiels des vaccins. Il faut également préciser que ces vaccins à ARN sont maintenant utilisés depuis plusieurs mois et que leurs effets secondaires sont observés de près par les médecins et la communauté scientifique, sans alerte majeure à ce jour auprès des autorités sanitaires. Par ailleurs, ces vaccins à ARN messager ne sont pas les seuls disponibles sur le marché. Des vaccins utilisant des techniques largement éprouvées sont disponibles et le deviendront encore davantage dans les semaines et mois à venir. Les « Big Pharma » immunisés contre les poursuites liées à des éventuelles victimes d’effets secondaires ? Alternatives à la vaccination : l’immunité collective, comme en Suède ? Alternatives à la vaccination : pas de débat sur les traitements alternatifs ? Pas de saturation exceptionnelle des hôpitaux en octobre ? Une autre idée véhiculée par le film, c’est que la saturation des hôpitaux est saisonnière. Le commentaire est le suivant : "Octobre. Le chef des urgences se gardera bien de rappeler que chaque année, en fin d’automne, les hôpitaux sont débordés par différentes pathologies respiratoires. J’ai d’ailleurs retrouvé cette affiche du CHU de Liège. Elle date de 2019." Effectivement, les hivers et les automnes, les pathologies respiratoires augmentent et les hôpitaux se remplissent. Il y a cependant une différence notable entre la situation durant la pandémie et les années antérieures : lorsque les hôpitaux sont pleins, d’habitude, ce n’est pas pour une seule pathologie, et surtout, on n’arrête pas les autres activités normales. Philippe El Haddad, directeur général médical du CHIREC, explique qu’en mars et avril, "si on n’avait pas arrêté les activités programmées, on aurait dû trier les patients, et dire ceux-là, ils vont mourir dans la salle d’attente." Le nombre de lits de soins intensifs réservés aux cas COVID a été augmenté durant les pics de la pandémie. Il a fallu pour cela arrêter d'autres services. Cette publication du Lancet compare les caractéristiques de patients hospitalisés pour grippe saisonnière à celles de ceux qui ont été admis pour le Covid-19. Elle observe que "les patients atteints de Covid-19 étaient plus susceptibles de nécessiter des doubles soins intensifs, et la durée moyenne de séjour aux soins intensifs pour Covid-19 était deux fois plus longue 15 jours pour Covid-19 vs 8 jours pour la grippe . Un quart des patients atteints de Covid-19 sont restés aux soins intensifs pendant plus de 3 semaines. Les patients atteints de Covid-19 étaient plus susceptibles de nécessiter une ventilation mécanique invasive que les patients atteints de grippe. S’ils sont admis à l’unité de soins intensifs, les patients atteints de Covid-19 étaient également plus susceptibles d’avoir besoin d’une ventilation mécanique que les patients atteints de grippe. La mortalité à l’hôpital était plus élevée chez les patients hospitalisés pour Covid-19 que chez les patients hospitalisés pour grippe". En France, les données publiques sur la comparaison entre les hospitalisations pour la grippe et le Covid-19 sont claires : 1/ J'ai essayé de trouver des données sur la grippe pour comparer la pression hospitalière avec le covid la comparaison revient souvent dans les commentaires ???? pic.twitter.com/vM3ooCN0So — Germain Forestier @gforestier November 13, 2020 Des journalistes qui ne jouent pas leur rôle de contre-pouvoir ? "Le débat des décodeurs" sur un an de traitement médiatique de la crise du coronavirus Le débat des Décodeurs - COVID 19, un an de traitement médiatique - 05/02/2021 Le débat des Décodeurs. Marie VANCUTSEM. Le débat : COVID 19, un an de traitement médiatique. Les débatteurs : Laura CALABRESE, spécialiste en analyse du discours médiatique ULB et Jean-Pierre JACQMIN, directeur de l’information et des sports à la RTBF
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/medias/detail_ceci-n-est-pas-un-complot-au-dela-de-certains-sous-entendus-quels-sont-les-faits?id=10694842
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Variant anglais du Covid-19 : le gouvernement durcit les contrôles aux frontières
Face à l’inquiétude causée par le variant britannique du Covid-19, et par incidence sud-africain, Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures de contrôles aux frontières, jeudi 14 janvier.
La crainte concernant la propagation du variant anglais du Covid-19 sur le territoire français est toujours très présente. Plus contagieux, ce variant pose toujours question. Dans son allocution, Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures de contrôles aux frontières. À compter du lundi 18 janvier, tous les ressortissants venant de pays en dehors de l’Union européenne devront présenter un test PCR négatif effectué avant le départ, et respecter une période d’isolement de sept jours. Un deuxième test PCR obligatoire après une semaine d’isolement Les personnes venant de pays hors Union européenne devront certifier sur l'honneur respecter cette quarantaine, et à la fin de celle-ci, un nouveau test PCR devra être effectué. "Ce qui est surtout efficace, c’est que les personnes se refassent tester une semaine après, pour être sûr qu’on ne soit pas passé à côté d’une possible infection", estime l’épidémiologiste Pascal Crespey. Le variant sud-africain inquiète également, de fait, la vigilance est renforcée à Mayotte et à La Réunion. Ceux qui souhaitent se rendre en Métropole depuis ces zones devront également présenter un test PCR négatif. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/variant-anglais-du-covid-19-le-gouvernement-durcit-les-controles-aux-frontieres_4257879.html
['santé']
Chambéry : l'ensemble de la police municipale à l'arrêt après des cas positifs à la Covid-19
La mairie de Chambéry a annoncé, ce mercredi 14 octobre, qu'une partie de sa police municipale était touchée par le coronavirus Covid-19. Par précaution, l'ensemble des agents ont été placés en quarantaine. Ils devraient...
Chambéry : l'ensemble de la police municipale à l'arrêt après des cas positifs à la Covid-19 La mairie de Chambéry a annoncé, ce mercredi 14 octobre, qu'une partie de sa police municipale était touchée par le coronavirus Covid-19. Par précaution, l'ensemble des agents ont été placés en quarantaine. Ils devraient reprendre du service le samedi 17 octobre. Illustration. Une équipe de la police municipale de Chambéry est touchée par le coronavirus, a annoncé la mairie ce mercredi 14 octobre. Le reste des agents a été placé en isolement. Illustration. Une équipe de la police municipale de Chambéry est touchée par le coronavirus, a annoncé la mairie ce mercredi 14 octobre. Le reste des agents a été placé en isolement. Fred Tanneau/AFP Une hospitalisation parmi les cas positifs La police municipale à l'arrêt. La mairie de Chambéry Savoie a expliqué, ce mercredi 14 octobre, que 5 agents ont été contrôlés positifs au coronavirus Covid-19 . Par précaution, le reste des brigades a été mis en isolement.Cette décision a notamment été prise, samedi 10 octobre au soir, par l'Agence Régional de Santé ARS . "La sécurité et le maintien de l'ordre ne seront pas perturbés", informe le communiqué de la ville.Ce sera la Direction départementale de sécurité publique DDSP ainsi que la police nationale qui prendront le relais des policiers municipaux jusqu'au 19 octobre.Dès samedi, les agents placés en "septaine" retrouveront leur poste s'ils ne montrent aucun symptôme. "Des tests ont été effectués sur les effectifs du service, dont 14 sont déjà revenus négatifs", poursuit le document.Celui-ci fait tout de même état d'une hospitalisation au sein de l'effectif : "Il sortira de l'hôpital après-midi", rassurent les services de la ville.Pour l'heure, les usagers qui se rendent aux bureaux de la police municipale, situés sur l'avenue des Ducs, trouveront porte close. Le centre de supervision urbain, à savoir la télésurveillance, fonctionne toujours. Ainsi que la ligne téléphonique de la police municipale.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/chambery/chambery-ensemble-police-municipale-arret-apres-cas-positifs-covid-19-1884134.html
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Le télétravail : une solution durable outre-Rhin ?
Avec le coronavirus, nombreux sont ceux qui ont été contraints de travailler à domicile en Allemagne. Cette solution, pour le moment « alternative », va-t-elle devenir la norme ?
Avec le coronavirus, nombreux sont ceux qui ont été contraints de travailler à domicile en Allemagne. Cette solution, quand le secteur d’activité le permet, est pour le moment une « alternative ». Va-t-elle devenir la norme ? Le télétravail home office se développe en Allemagne tout comme dans les autres pays européens. Selon une étude Eurostat publiée en 2020 et d’après les données récoltées par l’Office statistique de l’Union européenne, 5,2 de la population active allemande pratiquait régulièrement le télétravail en 2019. Actuellement, même si le sujet préoccupe le gouvernement et que la CDU et le SPD n'arrivent pas à s'accorder sur un projet de loi, il n’existe officiellement aucun droit au travail en home office. Les salariés peuvent néanmoins demander à leur employeur de travailler depuis chez eux mais ils ne peuvent pas l’exiger. Pour le moment, chacun s’organise donc individuellement. Bonheur ou enfer : des avis partagés L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a instauré un nouveau mode de travail pour une grande partie de la population, le home office. Elle a contraint les plus récalcitrants, presque instantanément, à devoir s’adapter. Les débuts ont été plus ou moins compliqués. Mais après quelque temps d’adaptation, le pays a assisté à une prise de conscience collective aussi bien des salariés que des employeurs. Qu’ils soient ingénieurs, secrétaires, psychologues, courtier en assurances, journalistes, enseignants beaucoup ont compris qu’il ne leur était pas impossible dans notre monde digital, de télétravailler un voire plusieurs jours dans la semaine. Rester chez soi pour travailler c’est ne plus avoir à se soucier des bouchons sur le trajet menant au travail, des trains et métros bondés ou en retard mais aussi des conditions météo... C’est donc du stress et de la fatigue en moins. Le télétravail aurait même pour effet de rendre le salarié plus productif ! PhDelestre En revanche, même si ces derniers mois, certains ont reconsidéré le home office et lui ont rendu ses lettres de noblesse, cette façon de travailler ne fait toujours pas l’unanimité. Des salariés estiment en effet, qu’en étant seuls chez eux ils manquent de soutien ou pointent du doigt le peu de relations sociales qu’ils ont à travers un écran avec leurs collègues. D’autres ne s’en sortent plus et se disent dépassés face à l’avalanche de communication sur internet ou encore considèrent le télétravail comme intrusif dans leur vie privée, tout le monde ne possédant pas un bureau ou espace de travail séparé de son espace familial. Cela montre que le développement des technologies apporte des avantages certes non négligeables mais a ses limites. Notons aussi que le home office semble compliqué voire impossible dans certains cas. En effet, tous les métiers ne requièrent pas le même matériel et ne peuvent pas être exercés de manière numérique. PhDelestre Le projet de Heil ou le droit de télétravailler Selon les premières estimations, le nombre de travailleurs à domicile est passé à 25 pendant cette crise. Au vu de la situation, Hubertus Heil, ministre fédéral du Travail et des Affaires sociales, estime que pérenniser le télétravail serait envisageable. Son idée est d’introduire un droit au home office, de légaliser le bureau à la maison avec un certain nombre d'heures à y effectuer. Il a ainsi proposé dernièrement une loi afin d'apporter un cadre juridique au télétravail. Les salariés auraient alors le droit de l’exiger et si un employeur refuse, il devra se justifier. Il avait déclaré au journal « Bild am Sonntag », « Tous ceux qui le souhaitent et dont le travail le permet, devraient pouvoir travailler à domicile soit complètement, soit seulement certains jours de la semaine ». Même si pour le moment tout n’est pas structuré, Hubertus Heil a déjà souligné deux choses très importantes. Il veut « instaurer des règles » pour éviter que « le travail ne ronge trop la sphère privée » en imposant « une heure de fermeture même pour le travail à domicile, et garantir la santé et la sécurité de tous ». Il a également ajouté que le travail à domicile serait une option pour les employés « Nous voulons rendre possible le travail à domicile, mais nous ne voulons pas le forcer ». Le télétravail ne peut pas faire tourner à lui seul l’économie Ce genre d’annonce divise forcément et les politiques ne sont pas du même avis. Dans un contre-projet aux plans du ministre du Travail Hubertus Heil SPD , le partenaire de la coalition CDU/CSU rejette ainsi le droit légal à un bureau à domicile, comme le demande le SPD. Il convient plutôt de faciliter le travail flexible et d'accorder des avantages fiscaux mais pas de faire du télétravail un droit pour le salarié. En effet, d’une part le projet est soutenu, notamment par les membres du SPD, parti d’Hubertus Heil, et par Katrin Göring-Eckardt, membre du parti Les Verts. Ils s’expriment en faveur du télétravail et sont surtout pour la loi qui devrait l’encadrer car selon eux cela « fonctionne mieux s’il y a des règles claires ». D’autre part, l’introduction de cette loi en fait frémir comme Peter Wei par exemple, membre de la CDU, pour qui le télétravail doit être « une offre et non un droit », car il n’est pas envisageable pour tous alors qu’il faut être capable de garantir les mêmes droits pour tous les employés. De plus, ce dernier, comme notamment Alexander Dobrindt, vice-président du groupe CDU/CSU, Hermann Gröhe membre de la CDU et certains employeurs estiment qu’introduire ce droit représenterait une intervention négative dans le processus de travail et l’organisation des entreprises. L’argument principal avancé « le télétravail ne peut pas faire tourner à lui seul l’économie ». Par ailleurs, pour les détracteurs, « une telle obligation peut s’avérer coûteuse et difficile à organiser ». Ces derniers encouragent cependant le développement du télétravail mais sans que cela ne les contraignent afin de ne pas limiter la croissance et la flexibilité des entreprises. Enfin, l’introduction de cette loi pourrait amener une partie de la population à envisager différemment son métier. Ce n’est encore qu’un projet qu’il va falloir développer et étoffer. Il ouvre certainement la voie à de nouvelles possibilités. Dessins de presse Philippe Delestre
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/hambourg/le-teletravail-une-solution-durable-outre-rhin-282497
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Covid-19 : en Israël, on apprend à vivre avec le virus
Les plus de 60 ans vont se voir proposer une troisième dose dès ce dimanche en Israël.
Covid-19 : en Israël, on apprend à vivre avec le virus 16h00 , le 1 août 2021 "Cela prendra des mois ou des années, mais le Covid nous rattrapera tous, à un moment ou à un autre." Cette confession est celle de Ran Balicer, le président du conseil des experts Covid-19 auprès du gouvernement israélien, dans les colonnes du quotidien Haaretz lundi. "L'idée est qu'il nous rattrape petit à petit, une fois vacciné", a-t-il ajouté dans son analyse. Seule consolation, en effet, les vaccins sont très efficaces contre les formes graves de la maladie, qui conduisent à des hospitalisations. "Les vaccins protègent de la mortalité, tout comme le vaccin contre la grippe qu'il faut refaire de temps en temps", a d'ailleurs affirmé le Premier ministre, Naftali Bennett, jeudi dans une allocution télévisée. La grippe. Justement. Cette référence n'est pas anodine. Dans le pays, si les journaux titrent régulièrement sur la pandémie, les habitants semblent avoir appris à vivre avec le virus. Le passe sanitaire est réapparu cette semaine. Depuis jeudi, seules les personnes complètement vaccinées, guéries du Covid-19 ou présentant un test PCR négatif sont autorisées à entrer dans un lieu accueillant plus de 100 personnes, à l'intérieur ou à l'extérieur. Lire aussi - Troisième dose de vaccin en Israël : la France suivra-t-elle le même chemin? La faute à la propagation du variant Delta qui a fait repartir à la hausse le nombre de contaminations et d'hospitalisations. Plus de 2.000 personnes par jour ont été dépistées positives ces derniers jours, dix fois plus qu'il y a un mois. Mais "seulement" 286 personnes sont hospitalisées dont 168 dans un état grave. Un taux relativement bas pour une population de 9,3 millions d'habitants, vaccinés à 60 . La plupart des nouvelles contaminations touchent en fait les adultes non vaccinés et les personnes vaccinées depuis plus de six mois. Flegme inhabituel Pas étonnant que l'Etat hébreu, pionnier de la vaccination dès décembre dernier, ait lancé vendredi sa campagne pour une troisième dose de vaccin. Dès ce dimanche, les plus de 60 ans, vaccinés il y a plus de cinq mois, peuvent recevoir un rappel. "J'appelle toutes les personnes âgées déjà vaccinées à recevoir cette dose complémentaire. Protégez-vous", a encouragé le chef du gouvernement jeudi. Alors que la population a accueilli avec un flegme inhabituel cette quatrième vague, le gouvernement veut éviter un nouveau confinement. Malgré la chaleur intense de l'été au Proche-Orient, le port du masque est de moins en moins vécu comme une contrainte. A l'entrée des centres commerciaux, les vigiles qui d'ordinaire exigent seulement de fouiller les sacs ou de voir un permis de port d'arme, rappellent maintenant le port du masque d'un simple geste de la main.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/International/Proche-Orient/covid-19-en-israel-on-apprend-a-vivre-avec-le-virus-4060406
['international']
Walibi annule le festival musical "Walibi On Stage": "Notre volonté s’est heurtée à la réalité"
Le festival est annulé à cause de l’évolution inquiétante du coronavirus en Belgique.
Walibi avait déjà annulé toutes ses festivités d’Halloween à cause des mesures sanitaires en vigueur, et l’événement de remplacement, Walibi on Stage, n’aura pas lieu non plus. Il faut dire que le parc d’attractions s’était montré ambitieux avec un festival proposant quelque 150 concerts et DJ sets avec un public élargi par rapport à la règle des 200 spectateurs indoor et 400 à l’extérieur. Mais suite à l’évolution de l’épidémie dans notre pays et l’instauration de nouvelles mesures pour limiter les contacts physiques et sociaux, Walibi a dû faire machine. Une décision logique qui est un nouveau coup dur pour le parc et pour l’ensemble des acteurs culturels et événementiels mobilisés pour l’organisation de cette manifestation . Je ne peux que féliciter tous les spécialistes et toutes les personnes en interne et en externe qui œuvraient depuis des semaines à l’élaboration de Walibi On Stage, commente Jean-Christophe Parent, Directeur général de Walibi Belgium. Le travail abattu a été phénoménal : organiser un tel événement en deux mois s’apparente à un exploit. Mais notre volonté de soutenir les secteurs culturel et événementiel belges s’est heurtée à la réalité, et c’est avec tristesse, mais bien conscients de la situation pandémique, que nous devons annuler cette grande manifestation musicale. Pas d’événements particuliers durant les vacances de Toussaint, donc. Mais le parc reste ouvert durant toute la période prévue, de 10h à 18h, les week-ends d’octobre et les vacances d’automne, jusqu’au 8 novembre inclus. L’ensemble des attractions du parc est accessible , précise néanmoins le parc. Les tickets valables pour le Walibi on Stage seront remboursés. Toutes les questions liées aux tickets d’entrée et réservations des concerts seront bientôt mises en ligne sur walibi.be. Le calendrier en ligne a également été modifié puisque les nocturnes sont annulées L’année 2020 demeure une année compliquée pour tous. Walibi Belgium souhaitait égayer le quotidien de ses visiteurs et soutenir les acteurs de l’événementiel et du spectacle. La crise sanitaire l’en a empêché, communique Walibi. Mais ce n’est que partie remise. Le parc et l’ensemble de ses collaborateurs continuent à avancer et se lanceront dans de nouveaux défis d’envergure et palpitants dès 2021.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/brabant/walibi-annule-le-festival-musical-walibi-on-stage-notre-volonte-s-est-heurtee-a-la-realite-5f86c8abd8ad583d1b4ed011
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Philippe Geluck : "Avec le Covid, les couillons qui brassent de l'air sont devenus des ventilateurs..."
Le papa du Chat publie un nouvel album conçu pendant le confinement, et s'apprête à inaugurer une nouvelle exposition au musée Pierre Soulages de Rodez le 24 octobre prochain.
Le papa du Chat publie un nouvel album conçu pendant le confinement, et s'apprête à inaugurer une nouvelle exposition au musée Pierre Soulages de Rodez le 24 octobre prochain. Philippe Geluck tente avec son chat d'apporter un peu de recul par rapport à «cette terrible pandémie». Il arrive masqué dans les locaux du Figaro. Sur son masque, on découvre Le chat cravaté qui nous regarde dans les yeux, le doigt levé: «Restons négatifs!» dit-il à une assemblée de souris interloquées. On rit, à peine a-t-on vu ce gag porté en guise de protection contre le Covid. Toujours enjoué, Philippe Geluck, l'heureux papa du Chat, précise, l'œil malicieux : «Quand ce dessin est parvenu au fabricant, sa première réaction a été surprenante. Il a trouvé que le message ne passait pas. Trop négatif justement... Sa femme n'était pas de son avis et lui a montré que ce trait d'humour pouvait permettre de prendre un peu de recul par rapport à cette terrible pandémie.» Il n'y a volontairement que peu de gags sur le Covid dans le nouvel album de Philippe Geluck. Casterman/Geluck Cependant, ne cherchez pas pour l'instant à vous procurer un tel ustensile. «Il s'agit d'un prototype, note le dessinateur. Il n'est pas encore disponible sur le marché!» En revanche, dès aujourd'hui, on peut se procurer le nouvel album du Chat Le Chat est parmi nous ou par minou, c'est selon une bande dessinée conçue pendant
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/bd/philippe-geluck-avec-la-covid-les-couillons-qui-brassent-de-l-air-sont-devenus-des-ventilateurs-20201014
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En Suisse, une enveloppe inédite de 60 milliards pour relancer l'économie
Sans compter les prêts covid, en principe remboursables, le Conseil fédéral a dépensé 15 milliards en 2020 pour com
Vu l’ampleur des dégâts économiques causés par les mesures de restriction qu’il a imposées, le Conseil fédéral a plusieurs fois augmenté l’enveloppe des aides versées à celles et ceux qui ont dû suspendre leurs activités ou perdu des revenus considérables. Pour l’année 2020, la Confédération a ainsi autorisé des crédits à hauteur de 31,2 milliards, dont 15 avaient été dépensés en fin d’année, selon l’Administration fédérale des finances AFF . L’essentiel concerne le domaine social: les indemnités pour réduction de l’horaire de travail RHT et les allocations pour perte de gain APG absorbent 13 de ces 15 milliards.
letemps.ch
https://www.letemps.ch/economie/suisse-une-enveloppe-inedite-60-milliards-relancer-leconomie
['économie/finance']
Hannut : la Ville amortit la crise
Politique L’impact budgétaire du Covid-19 est jugé limité et les investissements sont poursuivis.
C’est un ordre du jour particulièrement copieux, dernier conseil communal de l’année oblige, qui attendait ce mardi soir les élus hannutois. Et alors que d’aucuns s’inquiètent déjà des répercussions financières de la crise sanitaire, le budget initial 2021 a été présenté. D’emblée et malgré donc le Covid-19, l’échevin Olivier Leclercq s’est voulu plutôt rassurant. Avec des dépenses et des recettes dépassant à peine les 20 millions d’euros, un léger boni est affiché, de l’ordre de 104 248 euros à l’exercice propre. Quant au boni global, faisant état pour l’échevin d’une "saine gestion" et de "réserves accumulées", il se chiffre à 2,1 millions d’euros, auxquels il faut ajouter plus de 2 millions d’euros de provisions. Au niveau des recettes, il est à noter une utilisation de ces dernières pour divers travaux ainsi que la reprise d’un fonds de réserve, soit un peu plus de 300 000 euros, dans le cadre de la gestion de la crise. "Il n’y a pas encore d’impact du Covid-19 sur les recettes fiscales dont l’IPP", a-t-il été précisé. En matière de dépenses, celles de personnel et de transfert, une spécificité locale étant donné l’importance du CPAS qui pèse 118 euros par habitant contre 109 pour la police et 25 pour les secours , se taillent la part du lion. La mobilité douce aussi à l’honneur Malgré le Covid-19, lequel a engendré une hausse de près de 300 000 euros, Hannut fait figure selon Olivier Leclercq de bon élève au sein du cluster Belfius "Petites villes bien équipées en milieu rural". Une autre fierté exprimée a trait à l’évolution de la charge de la dette qui reste stable. Du côté de l’extraordinaire, la Ville a inscrit des investissements de 8,3 millions d’euros avec environ 50 de subsides. Ces derniers concernent le développement durable et la mobilité douce ou encore les travaux, un retard étant ici à rattraper, l’enseignement et la revitalisation urbaine. La volonté de la majorité en place est bel et bien de poursuivre ses investissements tout en amortissant la crise. Il s’agit également, notamment par le biais du plan cyclable qui a aussi été présenté, de faire en sorte que Hannut prenne le train de la transition.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/liege/hannut-la-ville-amortit-la-crise-5fd8f5ac7b50a652f7900c51
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TousAntiCovid Verif : l'application pour les professionnels
Le pass sanitaire est désormais obligatoire, et doit être contrôlé à l'entrée des cinémas, piscines ou musées. Une vérification que les professionnels peuvent faire directement depuis leur portable grâce à l'application.
Le pass sanitaire est désormais obligatoire, et doit être contrôlé à l'entrée des cinémas, piscines ou musées. Une vérification que les professionnels peuvent faire directement depuis leur portable grâce à l'application. L'application TousAntiCovid Verif permet de scanner les QR codes des pass sanitaires des clients. Maxppp / Vanessa MEYER L'application TousAntiCovid Verif est presque identique à sa grande sœur : même logo, même couleur bleu-blanc-rouge que TousAntiCovid. Seul un cadre blanc a été rajouté pour la différencier. Une utilisation simple Pour contrôler la validité du passeport sanitaire des clients, les professionnels ouvrent simplement l'application, appuient sur un bouton pour effectuer la mise au point sur le QR code de l'usager qu'il soit sur écran ou sur papier , et vérifient sur leur propre téléphone les informations qui s'affichent : nom, prénom, date de naissance à croiser avec un justificatif d’identité et statut. Le statut, c'est le sésame : vert si le pass sanitaire est valide, rouge dans le cas contraire. Mais aucune donnée confidentielle n'est affichée. Impossible de savoir, pour le contrôleur, si la personne est vaccinée, guérie du Covid ou si elle présente un test négatif de moins de 48 heures. Réservé aux professionnels L'application, téléchargeable sans restriction, reste réservée aux professionnels. Il faut d'ailleurs valider un certificat sur l'honneur avant d'y avoir accès. En cas d'usage inapproprié, la loi prévoit une peine d'un an de prison et 45 000 euros d'amende. Plus d'info : FAQ - Pass sanitaire pour les professionnels gouv.fr
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/tousanticovid-verif-l-application-pour-les-professionnels
['société']
Vaccins anti-Covid : bientôt un revirement du Danemark sur AstraZeneca et Janssen ?
Alors que le pays connaît des retards de livraison, Copenhague pourrait se tourner vers ces deux vaccins, qu'il avait décidé de bouder il y a encore quelques semaines.
Copenhague reviendrait-elle sur sa décision ? Premier pays en Europe à avoir abandonné les vaccins d'AstraZeneca et de Johnson Johnson dans sa campagne nationale contre le Covid-19, le Danemark pourrait faire marche arrière après avoir vu filer son objectif de pleine vaccination, initialement fixé à septembre. En cause : des problèmes de livraison chez l'Américain Moderna vers l'Europe. Au Danemark, 2 104 583 personnes ont reçu la première dose soit 36,2 de la population et 1 245 069 se sont vus administrer la deuxième injection 21,4 , selon les données enregistrées par Our World in Data. Dans ce pays de 5,8 millions d'habitants, l'épidémie est sous contrôle - avec une moyenne de 900 cas du Covid-19 par jour. Mais la décision de se priver des deux vaccins "à vecteur viral" a fortement ralenti la campagne d'immunisation, pourtant entamée sur les chapeaux de roues. Preuve en est, Copenhague a encore dû retarder de deux semaines sa cible de vaccination complète. LIRE AUSSI >> Pourquoi le Danemark fait une croix sur le vaccin d'AstraZeneca Le gouvernement a demandé à l'autorité sanitaire si cette nouvelle donnée ne justifiait pas un retour des deux vaccins, retirés depuis plusieurs semaines." Dans ce contexte, nous demandons désormais à l'autorité sanitaire, Sundhedsstyrelsen, de reconsidérer son choix de les retirer, pour savoir si le nouveau retard change quelque chose à leur décision", a affirmé le ministre danois de la Santé Magnus Heunicke, interviewé par la télévision publique DR. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Un assouplissement déjà opéré le 20 mai Déjà, le Danemark avait légèrement assoupli son choix le 20 mai en proposant aux volontaires de pouvoir se faire injecter les deux vaccins, même officiellement retirés de la campagne. Pour rappel, l'autorité, dont le choix s'impose au gouvernement, avait d'abord retiré le vaccin d'AstraZeneca mi-avril, du fait d'effets secondaires sanguins très rares, mais graves. Une décision similaire avait été prise début mai pour Johnson Johnson, commercialisé en Europe sous la marque Janssen. Outre les effets secondaires, l'autorité avait justifié son choix par le fait que la situation épidémique au Danemark était sous contrôle et que l'approvisionnement des autres vaccins autorisés - Pfizer/BioNTech et Moderna - lui semblait suffisant. Interrogé sur le fait de savoir si un revirement sur des vaccins retirés ne risquait pas de nuire à la confiance, le ministre a estimé qu'il était "trop tôt pour avoir cette discussion" avant la réponse de l'autorité.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/vaccins-anti-covid-bientot-un-revirement-du-danemark-sur-astrazeneca-et-janssen_2151929.html
['santé', 'société']
Covid-19 : Vers une situation préoccupante en Chine dans les prochains jours ?
Les nouvelles infections au Covid-19 en Chine augmenteront dans les prochains jours et les zones touchées par l’épidémie pourraient continuer à s’étendre, a déclaré un responsable de la santé.
L’épidémie actuelle en Chine est causée par le variant Delta, a déclaré Wu Liangyou, un responsable de la Commission nationale de la santé, lors d’un point de presse à Beijing dimanche. La vague d’infections s’est propagée à 11 provinces dans la semaine du 17 octobre, a déclaré Mi Feng, porte-parole de la commission, lors du briefing. La plupart des personnes infectées ont des antécédents de voyage à travers la région, a déclaré Mi. Il a exhorté les régions touchées par la pandémie à adopter un « mode d’urgence ». 26 nouvelles infections locales Certaines villes des provinces du Gansu - y compris sa capitale Lanzhou - et de Mongolie intérieure ont interrompu les services de bus et de taxis à cause du virus, selon Zhou Min, un responsable du ministère des Transports. La Chine a signalé samedi 26 nouvelles infections locales, dont sept en Mongolie intérieure, six dans le Gansu, six dans le Ningxia, quatre à Beijing, une dans le Hebei, une dans le Hunan et une dans le Shaanxi, selon la Commission nationale de la santé. Quatre autres cas locaux asymptomatiques ont été signalés dans le Hunan et le Yunnan. La propagation du variant Delta en Asie ralentit les efforts des gouvernements pour rouvrir leurs économies. Singapour a annoncé samedi que seuls les employés qui sont complètement vaccinés, ou qui se sont rétablis du Covid-19 au cours des 270 derniers jours, peuvent retourner sur le lieu de travail à partir du 1er janvier. La semaine dernière, le gouvernement a prolongé d’autres restrictions sur le virus pour un autre mois, car les cas continuent d’augmenter, même avec plus de 84 de la population entièrement vaccinée. "Confrontés à une grande pression" A Pékin, l’épidémie s’est étendue à trois districts, dont Haidian, un centre scientifique, a déclaré Pang Xinghuo, vice-chef du Centre de prévention et de contrôle des maladies de Beijing, lors d’un point de presse dimanche. Cinq nouveaux cas locaux confirmés de Covid et un asymptomatique ont été signalés entre samedi midi et dimanche, a déclaré Pang. Par ailleurs, Pékin a annulé un marathon en raison du virus, a rapporté le Beijing Daily. Les habitants des villes où des infections ont été détectées n’ont actuellement pas le droit de visiter ou de retourner dans la capitale, a déclaré le journal. La Chine avait fortement réduit le nombre d'infections grâce à une massive campagne de tests et une stricte fermeture des frontières. Pékin marquera mercredi les 100 jours précédant les Jeux olympiques d'hiver, qui débuteront le 4 février et les organisateurs ont admis au début du mois qu'ils étaient "confrontés à une grande pression" en raison de Covid-19.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/shanghai/chine-covid-nouvelle-vague-coronavirus-cas
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Polynésie française : Emmanuel Macron, testé à son arrivée à Tahiti, veut mettre l'accent sur la vaccination contre le Covid-19
Le chef de l'Etat est arrivé pour une visite de quatre jours en Polynésie, il se rendra aux îles Marquises, aux Tuamotu et à Tahiti, où il a atterri.
Le chef de l'Etat est arrivé pour une visite de quatre jours en Polynésie, il se rendra aux îles Marquises, aux Tuamotu et à Tahiti, où il a atterri. Comme pour tous les voyageurs qui arrivent en Polynésie française, Emmanuel Macron a dû passer un test PCR et un test antigénique avant de descendre de l'avion. Le chef de l'Etat est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche 25 juillet à Tahiti pour un déplacement jusqu'à mardi prochain. Contexte sanitaire oblige, le traditionnel accueil polynésien à la descente d’avion a été un peu modifié. Toute la délégation française testée Emmanuel Macron n’a pas fait exception. Une équipe médicale est montée dans l’Airbus A330 présidentielle pour tester toute la délégation. Une fois les tests effectués, le chef de l'Etat a pu rejoindre le tarmac. Il s'est fait remettre un collier de fleurs blanches par le président polynésien Edouard Fritch. Deux adolescents en tenue traditionnelle ont fait l’Orero, une sorte de déclamation tahitienne, on a pu aussi entendre le vivo, une flûte jouée par le nez et le pahou, des percussions polynésiennes. Durant les quatre prochains jours, Emmanuel Macron se rendra aux îles Marquises, aux Tuamotu. Pour ses premières heures de visite, le chef de l'Etat s'est rendu au centre hospitalier de Papeete, le plus grand hôpital de la région, pour visiter l'unité Covid-19 et échanger avec les soignants. La vaccination patine en Polynésie Plutôt que de se faire rattraper par le Covid-19, le président a préféré d’emblée prendre le sujet à bras le corps. La Polynésie n’est pas du tout épargnée par la pandémie, le nombre de cas est d'ailleurs en augmentation, sans compter le sujet brûlant : la vaccination. Un peu plus d’un polynésien sur trois a reçu une première dose, c’est très peu. Dans ce territoire, la défiance est forte et Emmanuel Macron veut encourager la vaccination. Le message présidentiel est clair : même à 15 000 kilomètres de Paris, sous les cocotiers, Emmanuel Macron est préoccupé de l’évolution de l’épidémie et de la vaccination et il ne veut surtout pas donner l’impression d’être en vacances.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/polynesie-francaise-emmanuel-macron-teste-a-son-arrivee-a-tahiti-veut-mettre-l-accent-sur-la-vaccination-contre-le-covid-19_4715403.html
['politique']
Covid-19. Taux d'incidence en hausse dans la région, l'épidémie s'accélère de nouveau
Le taux d’incidence au Covid-19 progresse dans la région. Il frôle même le seuil de 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans le département du Nord, le plus touché.
Covid-19. Taux d'incidence en hausse dans la région, l'épidémie s'accélère de nouveau Le taux d’incidence au Covid-19 progresse dans la région. Il frôle même le seuil de 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans le département du Nord, le plus touché. Test PCR réalisé lors d'une opération de dépistage de la Covid-19 - Illustration Test PCR réalisé lors d'une opération de dépistage de la Covid-19 - Illustration Frederik Giltay Depuis plusieurs semaines, le taux d'incidence au Covid-19 progresse nettement dans la région. Notamment dans le Nord. Selon le dernier bulletin régional de l'ARS, le département est en alerte avec 99,3 cas pour 100 000 habitants pour la première semaine du mois de novembre. Un taux d'incidence largement au dessus du seuil d'alerte de 50 cas pour 100 000 habitants. Bien au-dessus, aussi, de la moyenne nationale, de 75,4 cas à la même période. Tous les autres départements des Hauts-de France sont au-dessus du seuil d'alerte, à l'exception de la Somme, avec un taux de 37,6 cas pour 100 000 habitants. La moyenne régionale est de 72,3. Du côté des hospitalisations, là encore, le département du Nord est le plus concerné. 257 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 56 en service de réanimation. Une situation préoccupante pour les autorités sanitaires car tous les indicateurs épidémiques repartent à la hausse. Des chiffres plus récents publiés par Covid-tracker montrent une évolution nette du virus. Sur la semaine du 8 novembre, les statistiques font état d'un taux d'incidence de : 125 pour le département du Nord; 67 pour l'Aisne; 70 pour l'Oise; 45 pour la Somme, et 69 pour le Pas-de-Calais. Dans 100 des cas, le variant Delta est à l'origine d'une nouvelle contamination. Cette hausse du nombre de cas suit la même tendance à l'échelle nationale, avec une progression du virus de l'ordre de 90 cas/100 000 mesurés cette semaine.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/covid-19-taux-d-incidence-en-hausse-dans-la-region-l-epidemie-s-accelere-de-nouveau-2332624.html
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En pleine détresse sanitaire, la Birmanie marque l'anniversaire des six mois du coup d'Etat
Terrifiés par la répression de la junte et la flambée de coronavirus, très peu de Birmans ont osé descendre dans la rue dimanche pour marquer l'anniversaire des six mois du coup d'Etat qui a plongé le pays dans le chaos.
Terrifiés par la répression de la junte et la flambée de coronavirus, très peu de Birmans ont osé descendre dans la rue dimanche pour marquer l'anniversaire des six mois du coup d'Etat qui a plongé le pays dans le chaos. Une semaine après avoir annulé le résultat des législatives de 2020, remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi, le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a pris la parole pour promettre la tenue d'un nouveau scrutin "multipartite et démocratique ... d'ici août 2023". La Birmanie est "prête à collaborer avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est" Asean , a ajouté le général. Les ministres des Affaires étrangères de l'Asean doivent se réunir lundi et entériner la désignation du vice-ministre des Affaires étrangères thaïlandais, Virasakdi Futrakul, comme envoyé spécial du bloc chargé de promouvoir le dialogue entre la junte et ses opposants. Sur les réseaux sociaux, de jeunes opposants ont exhorté à la chute du régime. "Je promets de combattre cette dictature aussi longtemps que je vivrai", "Nous ne nous agenouillerons pas sous les bottes des militaires", ont-ils affirmé, faisant le salut à trois doigts en signe de résistance. De petites manifestations ont été organisées, comme à Kaley ouest où des habitants ont défilé sous des banderoles en hommage aux prisonniers politiques: "les chants des détenus sont des forces pour la révolution", pouvait-on lire sur l'une d'entre elles. Mais la majorité des Birmans sont restés enfermés chez eux, terrorisés par la violence des forces de sécurité et la flambée épidémique. Le Royaume-Uni, l'ex-puissance coloniale, a averti les Nations Unies que la moitié de la population, soit environ 27 millions de personnes, pourrait être infectée par le Covid-19 dans les deux prochaines semaines, qualifiant la situation de "désespérée" et exhortant le Conseil de sécurité à agir pour permettre la livraison de vaccins. L'ONU estime que seuls 40 des établissements de soins du pays sont encore fonctionnels alors qu'une grande partie du personnel médical est toujours en grève pour protester contre le coup d'Etat. Certains soignants, visés par des mandats d'arrêt, sont en fuite, d'autres sont déjà sous les verrous. L'armée birmane "utilise le Covid-19 comme arme contre la population", a récemment déploré Susanna Hla Hla Soe du gouvernement d'unité nationale, mis en place par des opposants dans la clandestinité. Le corps médical n'est pas le seul visé. En six mois, 940 civils ont été abattus par les forces de sécurité, dont 75 mineurs, des centaines ont disparu et plus de 5.400 sont derrière les barreaux, d'après une ONG de surveillance. - "Crimes contre l'humanité " - "Meurtres, disparitions forcées, actes de torture, viols ... ces attaques contre la population s'apparentent à des crimes contre l'humanité pour lesquels les responsables doivent être amenés à rendre des comptes", a relevé samedi Brad Adams, directeur pour l'Asie d'Human Rights Watch. Malgré la dureté du régime, la résistance s'organise. Les manifestations pacifiques ont laissé place à une riposte armée conduite par des milices citoyennes, les forces de défense du peuple PDF . Certaines mènent une guérilla urbaine, d'autres ont trouvé refuge au nord et à l'est du pays dans des territoires contrôlés par des factions ethniques rebelles qui les entraînent et lancent leurs propres opérations contre les militaires. Ces différentes mouvances restent autonomes les unes des autres pour maintenir un maximum de fronts ouverts. Toutefois, "il y a un esprit d'unité fort contre l'armée et pour une Birmanie fédérale. C’est totalement nouveau dans le pays", dominé depuis son indépendance en 1948 par des conflits interethniques, souligne Françoise Nicolas, directrice Asie à l'Institut français des relations internationales. - Juteux profits - Des manifestants font le salut à trois doigts lors d'un rassemblement contre la junte à Rangoun le 29 juillet 2021 AFP - - Si sur le plan militaire la junte est déstabilisée par ces groupes d'insurgés, elle garde la main sur le plan économique. Elle gère de nombreuses entreprises, de la bière aux pierres précieuses, et a repris le contrôle depuis le putsch sur le gaz naturel qui représente une rente annuelle d'environ 1 milliard de dollars. Les sanctions financières mises en place par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni n'ont pas fait plier les généraux, protégés par leurs alliés chinois et russes. Et la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU, adoptée fin juin pour appeler "tous les États membres à empêcher l’afflux d’armes" vers le pays, n'est pas contraignante. Inculpée d'une multitude d'infractions importation illégale de talkies-walkies, corruption, sédition... , Aung San Suu Kyi, assignée à résidence, risque, elle, de longues années de prison. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Un premier procès, dénoncé comme "une parodie de justice" par de nombreux observateurs, s'est ouvert mi-juin.
linternaute.com
https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2562816-en-pleine-detresse-sanitaire-la-birmanie-marque-l-anniversaire-des-six-mois-du-coup-d-etat/
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Pont de l’Ascension : retour au camping pour prendre l’air et oublier le Covid
Le week-end de l’Ascension marque le début de la saison estivale. En Vendée, à Saint-Jean-de-Monts, les campings ont fait le plein.
Pont de l’Ascension : retour au camping pour prendre l’air et oublier le Covid Le week-end de l’Ascension marque le début de la saison estivale. En Vendée, à Saint-Jean-de-Monts, les campings ont fait le plein. Piscine fermée, salle de jeu interdite les activités sont au point mort dans un camping situé à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée. Cependant, les clients sont présents. 80 des 120 emplacements ont été réservés pour le pont de l'Ascension. L’essentiel c’est de changer d’air après de long mois à tourner en rond sur 10 kilomètres. On avait envie de partir, de s’évader, d’oublier tout ce qu’il s’est passé et de respirer’’, confie une femme. Ils ont besoin de prendre l’air ’’ Un long week-end pour oublier la crise sanitaire et ses contraintes juste retrouver enfin le goût des choses simples. Ils ont besoin de bouger, de prendre l’air, même s’ils sont en maison. C’est plus se retrouver tous ensemble et puis en profiter’’, indique Bénédicte Bariller, gérante du camping Aux Cœurs Vendéens’’. Les gens sont un petit peu plus gais et l’on voit bien que cela reprend, il y a un petit frémissement disons’’, note un vacancier.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/pont-de-lascension-retour-au-camping-pour-prendre-lair-et-oublier-le-covid_4623619.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
JO 2020 : tests anti-Covid avec du public lors de matches de baseball
Trois matches de baseball vont être organisés à la fin du mois à Yokohama dans un stade presque plein pour réaliser des tests anti-contamination en vue des JO de Tokyo l'été prochain.
L'accueil du public ne peut pour le moment pas dépasser 50 des capacités d'accueil des stades au Japon mais le gouvernement cherche comment alléger cette restriction à l'approche des JO, prévus du 23 juillet au 8 août 2021. Yuji Kuroiwa, le gouverneur de la province de Kanagawa où se situe le stade, espère que ces essais permettront de « faire un grand pas en direction du succès des Jeux olympiques ».
lequipe.fr
https://www.lequipe.fr/Baseball/Actualites/Jo-2020-tests-anti-covid-avec-du-public-lors-de-matches-de-baseball/1183943
['sport', 'santé']
Covid-19 : comment la course au vaccin se déroule en Chine, en Russie et au Maroc
Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières. Aujourd'hui, direction la Chine, la Russie et le Maroc pour voir comment, face à la crise sanitaire actuelle, la course au vaccin anti Covid-19 s’organise.
La course contre la montre continue pour trouver un vaccin contre le Covid-19. FRANKHOEMANN/SVEN SIMON / SVEN SIMON Les laboratoires Pfizer et Moderna ont tour à tour annoncé des avancées très significatives pour mettre sur pied un vaccin efficace. Cette course au vaccin contre le Covid-19 fait l’objet de recherches dans le monde entier. Direction La Chine, La Russie et le Maroc. La Chine veut être la première puissance à commercialiser le vaccin à grande échelle La Chine a été le premier pays au monde à parler de son programme de vaccination qui a débuté à Wuhan, précisément là où l'épidémie est apparue. Le 12 Avril dernier, la générale Chen Wei, virologue vedette de l’armée chinoise, révélait avoir vacciné 508 volontaires à Wuhan. Le 22 Juillet, l’agence de presse officielle Chine Nouvelle a confirmé le début d’une campagne de vaccination en urgence pour des catégories de personnels exposées dans les hôpitaux, les ports, les aéroports. Depuis, le gouvernement a étendu son programme de vaccination expérimental : près de 800 000 personnes ont été vaccinées dans le Zhejiang sur la côte est de la Chine. La Chine a 13 vaccins en cours d’expérimentation. Quatre d'entre eux sont en phase trois. La vie normale ne reprendra pas avant 2022, a publiquement annoncé le docteur Zhang Wenhong qui est sur le front de la lutte anti-covid à Shanghai. Il estime que "si la situation n’est pas sous contrôle dans le monde entier, la Chine ne pourra pas rouvrir sa frontière. Heureusement, le vaccin sera sur le marché à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. La vaccination va se développer massivement partout. Et s’il n y a pas de mauvaises surprises, nous pourrons voyager à nouveau partout dans le monde au printemps 2022. Mais si les pays ne s’unissent pas, je ne suis pas sûr que nous pourrons voyager normalement en 2022." C’est maintenant au tour des étudiants chinois qui veulent partir étudier à l’étranger de se faire vacciner, toujours avec ce vaccin expérimental. La Russie pas au stade de la vaccination massive La Russie a annoncé la semaine dernière que son vaccin Spoutnik V était efficace à 92 . Et pourtant, malgré ce résultat particulièrement encourageant, pas question de vaccination massive pour l’instant. À l’heure actuelle en Russie, alors que l’épidémie n’a officiellement jamais été aussi virulente, avec 442 morts au cours des dernières 24 heures, des hôpitaux et des morgues débordés dans certaines régions, seuls certains médecins et personnels de santé ont été vaccinés avec Spoutnik V. En dehors évidemment des 16 000 volontaires qui testent actuellement l’antidote au Covid-19. Les scientifiques russes reconnaissent eux-mêmes que les très bons résultats préliminaires de la semaine dernière concernant le vaccin russe nécessitent encore bien des confirmations. Ils ne permettent pas de démarrer une campagne de vaccination plus large. L’efficacité à 92 ne porte en effet que sur un tout petit nombre de volontaires, une vingtaine tout au plus, et l’impact de Spoutnik V sur le virus, dans la durée, demandera sûrement encore de longues semaines d’attente. Les difficultés techniques concernant les infrastructures que risque de rencontrer la Russie pour produire son vaccin par centaines de millions représentent également un obstacle de taille. Le degré de réticence à ce vaccin reste élevé et il faudra sûrement davantage que les simples campagnes de promotion actuelles pour faire diminuer les doutes. Lundi 16 novembre, le quotidien indépendant Vedomosti évoquait une récente étude selon laquelle seules 42 des personnes interrogées étaient prêtes aujourd’hui à se faire vacciner. Si ces chiffres restent en l’état, cela risque de poser ici, à moyen terme, la question du caractère obligatoire de la vaccination. Le Maroc parmi les premiers pays à vacciner sa population Le royaume a fait le choix des vaccins du chinois Sinopharm et du Britannique AstraZeneca. Il s’agit de vaccins qui utilisent des souches inactives du Covid. Les opérations de vaccination doivent débuter en décembre au Maroc. L’ordre a été donné par le roi Mohammed VI et les précisions par le ministre de la Santé. Entre le vaccin de SinoPharm et celui d’AstraZeneca ce sont 27 millions de doses qui doivent être livrées sous peu. Avec 2 injections par personne, il y a de quoi traiter potentiellement 1/3 de la population dans les prochaines semaines. Pour les obtenir, le Maroc a dû nouer des partenariats stratégiques avec les laboratoires pharmaceutiques. Des volontaires ont pris part aux phases de tests. Les vaccins devront être produits localement au plus vite. Mais le ministère de la Santé précise que les discussions sont en cours avec les autres laboratoires comme Pfizer ou Moderna pour obtenir les vaccins nécessaires. La vaccination ne sera pas obligatoire, mais l’objectif est de couvrir 80 de la population. La priorité est donnée aux personnes dites sur le front : les personnels de santé, les force de l’ordre, les enseignants, les routiers. Pour convaincre le reste de la population de se faire vacciner, le gouvernement a embauché l’agence PR Media, chargée de la campagne de communication. Il faudra convaincre parce que comme partout, ici, il y a les anti-vaccins et les méfiants. Se pose aussi la question des conditions de distribution. Les vaccins nécessitent en effet d’être maintenus à très basse température, en dessous des -70 C. C’est donc l’armée qui sera chargée de gérer les stocks. Les autorités ont d’ores et déjà annoncé un pont aérien de 10 avions venant de Chine et qui devront apporter les vaccins dans les premières semaines de décembre.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/covid-19-comment-la-course-au-vaccin-se-deroule-en-chine-en-russie-et-au-maroc_4166427.html
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Des chercheurs du laboratoire de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du Covid dès novembre 2019
Révélée par le Wall Street Journal, cette information a été démentie par un porte-parole de la diplomatie chinoise.
Révélée par le Wall Street Journal, cette information a été démentie par un porte-parole de la diplomatie chinoise. C'est une nouvelle qui risque de relancer les débats sur les origines de l'épidémie de Covid-19, alors que s'ouvre ce lundi la 74e Assemblée mondiale de la santé. Si la mission d'enquête de l'OMS, envoyée en Chine en février dernier, a estimé que la piste d'un incident de laboratoire était "extrêmement improbable", le Wall Street Journal révèle que trois chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan sont tombés malades et ont été hospitalisés en novembre 2019. Soit quelques semaines avant le premier cas de Covid-19 officiellement déclaré par les autorités chinoises le 8 décembre. Le quotidien américain se base sur un rapport des services de renseignement américains qui vient corroborer les informations d'une fiche du département d'Etat diffusée dans les derniers jours du mandat de Donald Trump. Cette fiche indiquait que plusieurs chercheurs du laboratoire était tombés malades à l'automne 2019 avec "des symptômes compatibles avec le Covid-19 et une maladie saisonnière courante". "Les États-Unis continuent à exagérer la théorie des fuites en laboratoire", a réagi auprès du Wall Street Journal le ministère chinois des Affaires étrangères. "Sont-ils réellement préoccupés par la recherche de l'origine de l'épidémie ou par une tentative de détourner l'attention?", s'est-il interrogé. "Toutes les théories doivent être étudiées" L'administration de Joe Biden n'a de son côté pas souhaité commenter les informations du quotidien mais a assuré que "toutes les théories techniquement crédibles sur l'origine de la pandémie devaient être étudiées par l'Organisation mondiale de la santé et des experts internationaux". Mi-avril, les services de renseignement américains avaient déjà affirmé ne pas écarter l'hypothèse d'un accident de laboratoire, regrettant que les dirigeants chinois n'aient pas été "complètement francs et transparents" dans leur coopération avec l'OMS sur l'origine du virus. La Chine évoque "des affirmations totalement fausses" Ce lundi, la Chine a fermement démenti que trois chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan aient été atteints d'une maladie qui a nécessité des soins hospitaliers avant que le virus ne se répande dans le monde. "Le 23 mars, l'Institut de virologie de Wuhan a publié un communiqué indiquant qu'avant le 30 décembre 2019 il n'avait pas été en contact avec le coronavirus. A cette date de publication du communiqué, ndlr , aucun personnel ou étudiant-chercheur n'avait été contaminé" par le virus, a affirmé devant la presse Zhao Lijian, un porte-parole de la diplomatie chinoise, qualifié les affirmations du Wall Street Journal de "totalement fausses".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/des-chercheurs-du-laboratoire-de-wuhan-ont-ete-hospitalises-avec-des-symptomes-du-covid-des-novembre-2019_AN-202105240290.html
['international']
Maison de repos : "Il ne faut pas penser que tout pensionnaire atteint du coronavirus va décéder"
Les maisons de repos suscitaient déjà l’inquiétude lors de la première vague. Aujourd’hui, la crainte plane à...
Les maisons de repos suscitaient déjà l’inquiétude lors de la première vague. Aujourd’hui, la crainte plane à nouveau sur ces établissements. Les chiffres sont en hausse : le nombre de décès dus au Covid a doublé en une semaine dans ces maisons de retraite. En Wallonie, on dénombrait début de semaine 53 foyers d’épidémies sur les 602 établissements pour seniors de la région. À lire aussi : Les décès en maison de repos ont doublé en une semaine, nos aînés vont-ils être reconfinés ? "C’est notre plus grande crainte" Une majorité de pensionnaires avec peu ou pas de symptômes Malgré cette recrudescence de cas en maisons de repos, Jean-Pierre Royen, directeur de la maison de retraite "L’Heureux Séjour" à Sprimont, pointe que la plupart des pensionnaires ayant contracté de virus ne présentent que peu ou pas de symptômes : "Trente résidents environ, soit un tiers de l’établissement, étaient positifs. Pour la plupart, ils étaient asymptomatiques." Il précise que lorsqu’ils présentent des symptômes, ceux-ci restent relativement faibles, tels qu’un peu de température ou des problèmes gastriques. Mais selon le directeur, les pensionnaires se trouvant dans des cas plus graves sont plus rares. Il ne faut pas non plus tomber dans une psychose et penser que toute personne atteinte du Covid en maison de repos va décéder. Cela n’empêche pas la maison de repos d’avoir pris des mesures pour limiter la propagation du virus en son sein : "Il a été décidé de créer une zone Covid pour isoler les personnes positives des personnes négatives", explique Jean-Pierre Royen qui tente de maintenir une certaine forme de sérénité à "L’Heureux Séjour. "Pour les personnes qui étaient en bonne santé et qui ont attrapé le Covid, on ne s’inquiète pas du tout : c’est un état grippal, elles reviendront. Les personnes qui risquent de mourir en maison de repos, ce sont des personnes qui avaient déjà beaucoup d’autres causes de morbidité. Il ne faut pas non plus tomber dans une psychose et penser que toute personne atteinte du Covid en maison de repos va décéder. On sera très loin de ça." À lire aussi : Investigation : pourquoi les résidents de maison de repos n’ont-ils pas été hospitalisés pendant la première vague du coronavirus ?
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_maison-de-repos-il-ne-faut-pas-penser-que-tout-pensionnaire-atteint-du-coronavirus-va-deceder?id=10613702
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En Italie, les Sardines en suspens après un an de mobilisation
Né il y a un an à l’occasion des élections régionales, le mouvement des Sardines avait surpris l’Italie tout entière par sa capacité à mobiliser contre le discours de la haine et de l’exclusion de Matteo Salvini. Alors que la vie politique est mise sous cloche par le Covid-19, que deviennent les Sardines ?
Le 14 novembre 2019, un petit groupe de quatre Bolognais réussit à convaincre des citoyens lambda de se déplacer en ban pour manifester sur la Piazza Maggiore, la place principale de Bologne. Leur slogan ? « 6 000 sardines contre Salvini ». On est en pleine campagne électorale pour les élections régionales de 2020 et l’objectif est de faire mieux que Matteo Salvini : le leader de la Ligue réunit ce jour-là dans la même ville 5 000 partisans et, tel un rouleau compresseur, affirme qu’il va rafler l’Émilie Romagne, l’Ombrie, la Toscane, bastions traditionnels de la gauche Sauf qu’en face, les Sardines ne sont pas 6 000 mais 15 000 ! Pour une nouvelle politique de l’immigration Le pays regarde médusé cet attroupement bon enfant de manifestants serrés comme des sardines en boîte. D’où leur nom. Un mois plus tard, le 14 décembre, les voilà qui organisent encore une manifestation, à Rome sur la Piazza San Giovanni. Cette fois, les Sardines à l’italienne sont plus de 100 000. Leur leader de facto, Mattia Santori, détaille leurs propositions : transparence de la vie politique, condamnation des discours de haine, loi contre les violences verbales, et nouvelle politique de l’immigration. EXPLICATION. À Florence, des milliers de « sardines » contre Salvini Il réclame en particulier l’abolition du « décret sécurité », passé par Matteo Salvini lors du précédent gouvernement Conte : celui-ci a introduit une série de mesures contre l’accueil des migrants ou qui en facilitent l’expulsion. En un mois, le mouvement fait tache d’huile et mobilise dans 80 villes du pays, à Naples, Milan, Turin, Palerme, Florence Mi-janvier, pour la dernière manifestation avant l’élection régionale du 26 janvier, les Sardines sont de retour à Bologne où elles mobilisent jusqu’à 40 000 personnes, sur fond de concert avec des artistes et groupes italiens. La Ligue compte toujours faire main basse sur l’Émilie Romagne ; les Sardines, elles, entendent l’en empêcher. Elles soutiennent le candidat du parti démocrate, Stefano Bonaccini qui, le 26 janvier, est élu président de la région avec 51,4 des voix, soit 7,7 de plus que la candidate de la Ligue, Lucia Borgonzoni. ANALYSE. Italie : aux élections régionales, la gauche sauve les meubles Ce mouvement proche de la gauche est composé d’Italiens de tous âges et de toutes origines, unis autour du rejet des discours de haine de l’extrême droite. Les ont rejoint des Italiens de la droite modérée et beaucoup de déçus du Mouvement Cinq Étoiles de Beppe Grillo. « On est un antidote social » La tactique des Sardines est simple : à chaque mobilisation de l’extrême droite, elles opposent des rassemblements, pacifiques, les plus étoffés possible, souvent en silence, sauf quand elles entonnent l’hymne national ou le fameux Bella Ciao, le chant des partisans. Le populaire Matteo Salvini en fait les frais. À peine annonce-t-il via les réseaux sociaux un rassemblement dans une ville, que les Sardines organisent le leur via leur page Facebook, donnant rendez-vous à une heure et dans un lieu précis, sans jamais insulter quiconque. « On est un antidote social », confiait en décembre 2019, Lorenzo Donnoli, l’un de ses coordinateurs qui se défend de vouloir former un parti politique. « Les Sardines ne sont pas nées pour former des listes électorales, mais pour encourager la citoyenneté, changer les ressorts de notre société qui entend remettre au centre la participation, les valeurs de la Constitution, de la République, du respect des autres ethnies et sexes, loin de la propagande et du racisme alimenté par l’extrême droite et du populisme. » « Leur avenir est en suspens » Sans parti, sans véritable leader, ni programme politique, les Sardines ont-elles un avenir au-delà des élections ou ne sont-elles qu’un feu de paille ? « Elles ont atteint leur objectif quand Matteo Salvini a perdu les élections en Toscane où les Sardines s’étaient investies, alors qu’il s’était emparé de l’Ombrie auparavant », estime Alessandro Giacone, maître de conférences à Sciences-Po Bologne. « Comme il n’y a pas d’élections législatives en Italie prévues avant 2023, leur avenir est en suspens, un peu comme le mouvement des gilets jaunes en France : vont-ils continuer à exister ? »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/En-Italie-Sardines-suspens-mobilisation-2020-11-14-1201124567
['international']
"C'est la mesure que les soignants attendaient" : le Pr Philippe Juvin salue l'annonce d'un couvre-feu
Le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris a salué la décision prise par Emmanuel Macron d'instaurer un couvre-feu pour les métropoles placées en alerte maximale en raison de la trop forte propagation du coronavirus.. Santé : video, "C'est la mesure que les soignants attendaient" : le Pr Philippe Juvin salue l'annonce d'un couvre-feu .
"C'est la mesure que les soignants attendaient" : le Pr Philippe Juvin salue l'annonce d'un couvre-feu H PITAL - Le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris a salué la décision prise par Emmanuel Macron d'instaurer un couvre-feu pour les métropoles placées en alerte maximale en raison de la trop forte propagation du coronavirus. "Le président de la République a pris la bonne décision". Philippe Juvin ne cache pas un certain soulagement mercredi soir sur LCI, quelques minutes seulement après l'annonce par Emmanuel Macron de la mise en place d'un couvre-feu dans plusieurs métropoles et également la région Ile-de-France où les indicateurs épidémiologiques sont alarmants. "C'est la mesure que nous les soignants, ndlr attendions", explique le chef des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, "Il a eu raison et je l’approuve". "Le président ne pouvait pas faire autrement" - Philippe Juvin, chef des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris S'il a bien conscience de l'impact de cette mesure instaurée de 23h à 6h du matin sur les libertés individuelles mais aussi sur les conséquences économiques désastreuses que cela engendre pour le secteur de la restauration et de la culture, Philippe Juvin justifie ces limitations de libertés dans un souci d'intérêt général. "Serions-nous capables de soigner tous nos patients qui arrivent aux urgences et en réanimation si on ne prenait pas les mesures qui ont été prises ce mercredi? Il est quasiment certain que nous n’y arriverions pas dans les semaines qui viennent", estime le chef des urgences de l'hôpital Pompidou, "malheureusement le président ne pouvait pas faire autrement". "Dura lex, sed lex" Évoquant un "confinement nocturne", Philippe Juvin appelle les Français concernées par cette nouvelle mesure sanitaire à respecter cette contrainte, nécessaire pour désengorger selon lui les hôpitaux franciliens qui sont confrontés à une vague de nouveaux malades Covid depuis plusieurs semaines déjà. "Dura lex, sed lex la loi est dure, mais c'est la loi, ndlr ", cite celui qui est également maire LR de La Garenne-Colombes tout en reconnaissant les efforts considérables des Français depuis le début de la crise sanitaire, "ils ont plutôt été très conciliants depuis mars". La rédaction de LCI
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-coronavirus-pandemie-epidemie-deuxieme-vague-c-est-la-mesure-que-les-soignants-attendaient-le-pr-philippe-juvin-salue-l-annonce-d-un-couvre-feu-2167316.html
['santé']
Covid-19: pas de fin à la pandémie sans un accès équitable à la vaccination, selon des experts
Paris - Les vaccins contre le Covid-19 ne permettront pas de mettre un terme à la pandémie si tous les pays ne reçoivent pas des doses de façon rapide et équitable, ont mis en garde des experts samedi.
Les vaccins contre le Covid-19 ne permettront pas de mettre un terme à la pandémie si tous les pays ne reçoivent pas des doses de façon rapide et équitable, ont mis en garde des experts publié le 13/02/2021 à 13:01 , mis à jour à 13:01 Alors que plusieurs pays envisagent la mise en place de passeports vaccinaux avant la reprise des déplacements internationaux, les auteurs de cette lettre ouverte publiée dans la revue The Lancet estiment que l'accumulation des doses de vaccins dans les pays les plus riches risque de prolonger la crise sanitaire. A cause de ce "nationalisme vaccinal", le Covax, dispositif onusien destiné à distribuer des vaccins anti-Covid aux pays défavorisés, pourrait faire face à un manque de doses pendant plusieurs années. "La vérité nue est que le monde a besoin de plus de doses de vaccins anti-Covid qu'aucun autre vaccin dans l'Histoire pour immuniser suffisamment de personnes pour atteindre l'immunité collective", indique l'auteur principal, Olivier Wouters, de la London School of Economics and Political Science. Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "A moins que les vaccins ne soient distribués plus équitablement, il pourrait s'écouler des années avant que le coronavirus soit sous contrôle au niveau mondial". Les pays pauvres ont d'énormes défis à surmonter pour se procurer les doses et les administrer à leurs populations, du manque d'argent pour acheter les vaccins aux infrastructures de transport et de stockage notamment pour les vaccins à ARN qui doivent être conservés à très basse température . Et malgré les investissements publics et privés sans précédent dans le développement et la fourniture de vaccins, Covax estime avoir besoin de 6,8 milliards de dollars supplémentaires en 2021 pour pouvoir délivrer des vaccins à 92 pays en développement. Se basant sur les données commerciales disponibles, les auteurs de la lettre ouverte notent que les gouvernements de pays riches représentant 16 de la population mondiale ont obtenu 70 des doses, soit suffisamment pour vacciner plusieurs fois chacun de leurs citoyens. "Sécuriser de grandes quantités de vaccins de cette manière revient à placer la vaccination générale de sa population au-dessus de la vaccination des soignants et des personnes à risque dans les pays pauvres", a regretté un autre auteur, Mark Jit, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. La lettre appelle les fabricants à accélérer les transferts de technologie vers les pays en développement pour qu'ils puissent produire des doses localement, ainsi qu'à mettre en place un contrôle des prix des vaccins sur le marché, actuellement "prohibitifs" selon les auteurs. Selon eux, les vaccins développés par la Chine ou la Russie pourraient aider à améliorer la situation, une fois leur approbation par l'Organisation mondiale de la Santé OMS .
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/covid-19-pas-de-fin-a-la-pandemie-sans-un-acces-equitable-a-la-vaccination-selon-des-experts_2144821.html
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Vaccins anti-Covid : la France se prépare à un bond des signalements d’effets indésirables
Anticipant un surplus d’activité, le ministère de la santé a renforcé les effectifs des 31 centres de pharmacovigilance chargés de traiter les remontées des médecins, patients et associations. Les professionnels invitent à ne déclarer que les effets graves et/ou inattendus, sous peine de « noyer » le système d’alerte.
Loin des polémiques sur le lancement de la campagne vaccinale, les effets indésirables sont scrutés dans une relative indifférence. Après deux semaines et plus de 80 000 doses injectées en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament ANSM n’en a recensé qu’un, « non grave ». Il s’agissait d’une diminution temporaire du taux de lymphocytes, des cellules immunitaires. Une « manifestation purement biologique » et « transitoire » jugée sans gravité et déjà constatée lors des essais cliniques menés par les laboratoires Pfizer-BioNTech. ANALYSE. Quels effets secondaires pour les vaccins anti-Covid ? Pas vraiment submergés depuis fin décembre, les responsables de la pharmacovigilance anticipent un bond des signalements d’effets indésirables avec la montée en puissance de la vaccination. Le ministère de la santé a d’ailleurs accordé une « dotation exceptionnelle » et « évolutive » en fonction du volume des remontées et de leur répartition géographique. L’ANSM n’a pas précisé le montant de cette aide aux centres régionaux de pharmacovigilance CRPV , ces 31 sites chargés de réceptionner les déclarations des personnels de santé ou de toute personne recourant à la plateforme numérique de signalements. « Ne pas être noyé pour rester pertinent » Destinataire avec son équipe d’une dizaine d’appels quotidiens en temps normal, Aurélie Grandvuillemin, vice-présidente de l’association des CRPV et responsable du centre de Dijon, avoue « appréhender un peu » les prochaines semaines. La pharmacienne sait que la campagne de vaccination contient tous les ingrédients d’un recours massif à la plateforme de signalements : « Forte médiatisation, proportion importante de la population concernée et inquiétude particulière sur le profil de sécurité : on s’attend à une grosse activité. Nos effectifs sont déjà limités pour notre activité de base. Là, ce n’est plus un grain de sable, c’est un rocher. » En plus des déclarations de bonne foi, des opposants à la vaccination pourraient être tentés de saturer le système par de fausses remontées. « C’est un risque potentiel auquel nous sommes très attentifs », reconnaît Aurélie Grandvuillemin. Annoncé sous l’égide de la « transparence » et de la « réactivité », le renforcement de la pharmacovigilance pour la vaccination contre le Covid-19 s’accompagne d’un appel aux médecins et patients à ne pas déclarer le moindre effet indésirable. « Il n’y a pas de double discours », juste la volonté de « ne pas être noyé pour rester pertinent et détecter les signaux au cœur de la masse », précise Céline Mounier, directrice de la surveillance à l’ANSM. Seuls comptent les effets graves et/ou inattendus Tout effet indésirable n’a ainsi pas vocation à être renseigné. Seules comptent les conséquences « graves » et/ou « inattendues », c’est-à-dire non inscrites dans la notice du médicament. « C’est juste une question d’efficience, justifie Aurélie Grandvuillemin. On ne se fiche pas des petites douleurs ou des fatigues. Mais c’est connu, c’est attendu, et ce n’est pas ça qui retirera le vaccin du marché. » Car in fine, c’est bien l’enjeu : prendre, en cas d’urgence, les mesures qui s’imposent. « Si nous détectons en France un signal d’une gravité importante, en même temps qu’on fera remonter l’information au niveau européen, on pourra restreindre voire suspendre la mise à disposition du vaccin », confirme la directrice de la surveillance à l’ANSM, même si « le retrait de l’autorisation de mise sur le marché reste, lui, du ressort européen ». Ne souhaitant pas « enfoncer des portes ouvertes » en traitant des effets secondaires sans risque déjà identifiés, les pharmacovigilants craignent d’ailleurs surtout de passer à côté de signaux réels. Présidente de l’association des CRPV et cheffe de celui de Tours, Annie-Pierre Jonville-Bera s’en inquiétait dès fin décembre : « On est déjà à fond en temps normal, avec des déclarations qui ont plus que doublé en cinq ans. On n’imagine même pas comment on va absorber ce qui pourrait arriver si les patients déclarent aussi les effets non graves déjà connus. » Covid-19 : dans la course aux vaccins, la Commission européenne met les bouchées doubles Outre les soutiens humains annoncés un équivalent temps plein, par exemple, à Dijon , les CRPV bénéficieront d’une autre aide, informatique : un module d’intelligence artificielle a été intégré au portail de signalements pour prioriser les potentiels cas graves ou inattendus en fonction des informations remplies par l’utilisateur. Une stratégie critiquée par Alain-Michel Ceretti, président de l’association de défense des patients Le Lien : « Les signaux faibles, les autorités n’en veulent pas. Ce qu’ils veulent, c’est du lourd. Mais en laissant la gravité de la réaction indésirable à l’appréciation de la seule personne vaccinée, on prend le risque de passer à côté de certains effets. » Sous-déclaration des patients comme des médecins Favorable à la mise en place d’un carnet de vaccination électronique, qui permettrait de s’enquérir de l’état des patients via des questionnaires, l’ancien membre du conseil d’administration de l’ANSM regrette l’usage « extrêmement marginal » de la plateforme de signalements par le grand public, comme par les professionnels : « les toubibs n’ont pas le temps ou ne veulent pas le prendre. Ils préfèrent souvent passer par les visiteurs médicaux salariés des laboratoires pharmaceutiques, NDLR pour faire remonter les effets indésirables. » « Les effets sont toujours sous-déclarés », confirme Jacques Battistoni, président du syndicat de médecins généralistes MG France. Lui-même fait son « mea culpa » : « Il m’est arrivé d’omettre de déclarer des effets indésirables. On sait qu’il y aura une enquête assez longue derrière, on s’interroge sur l’impact que ça va avoir. Et puis le doute : on n’est pas toujours certains de pouvoir prouver l’imputabilité du médicament. » « Forcément, on ne va recueillir qu’une partie de ce qui se passe réellement », concède Céline Mounier, rappelant que « le but n’est pas l’exhaustivité ... mais que la balance bénéfices-risques reste positive. »
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Vaccins-anti-Covid-France-prepare-bond-signalements-deffets-indesirables-2021-01-12-1201134382
['science/technologie']
Coronavirus : Bars fermés, restaurants ouverts sous certaines conditions à Paris et sa petite couronne, rassemblements interdits... Le point sur les nouvelles mesures
Coronavirus : Voici un récapitulatif des nouvelles mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Coronavirus à Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Elles rentreront en vigueur dès le mardi 6 octobre.
Voici un récapitulatif des nouvelles mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Coronavirus à Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Elles rentreront en vigueur dès le mardi 6 octobre. Alors que le président américain Donald Trump a été placé en quarantaine suite à son test positif à la Covid 19, le virus continue de se propager en France. Pour tenter de maîtriser sa propagation, le gouvernement a décidé cette fois-ci d'agir par zones. Marseille et la Guadeloupe ont été les premiers à être classés "zone d'alerte maximale" depuis le 23 septembre et c'est désormais au tour de Paris mais aussi des trois départements de la petite couronne à savoir les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne d'être également en zone rouge écarlate. Suite à cette annonce, le Préfet de police de Paris a annoncé de nouvelles mesures qui entreront en vigueur dès le mardi 6 octobre dont la fermeture des bars, l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes etc. Retrouvez la liste complète juste au-dessous.
melty.fr
https://www.melty.fr/coronavirus-bars-fermes-restaurants-ouverts-sous-certaines-conditions-a-paris-et-sa-petite-couronne-rassemblements-interdits-le-point-sur-les-nouvelles-mesures-a734867.html
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Du Pakistan à Israël, en passant par les États-Unis, un Covid-19 à plusieurs vitesses
Le variant Delta préoccupe et progresse partout dans le monde. Dans ce contexte, l'Organisation mondiale de la santé exhorte les pays à accélérer leur campagne de vaccination.
Du Pakistan à Israël, en passant par les États-Unis, un Covid-19 à plusieurs vitesses Le variant Delta préoccupe et progresse partout dans le monde. Dans ce contexte, l'Organisation mondiale de la santé exhorte les pays à accélérer leur campagne de vaccination.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/du-pakistan-a-israel-en-passant-par-les-etats-unis-un-covid-19-a-plusieurs-vitesses_VN-202108010176.html
['international']
Vaccins contre le Covid-19 : le Parlement européen en faveur d’une levée des brevets
Au terme d’un vote qui a divisé, et en désaccord avec la Commission, les eurodéputés ont adopté une résolution favorable à une levée temporaire des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19.
« La levée des brevets permettrait de renforcer l’accès mondial à des vaccins abordables », assure le Parlement européen. L’institution s’est prononcée, jeudi 10 juin, pour une levée temporaire des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 afin de développer leur production. La résolution a été adoptée au terme d’un vote qui a divisé les eurodéputés. Avec 355 voix favorables, les eurodéputés, qui tiennent leur première session plénière à Strasbourg depuis le début de la pandémie, ont demandé que les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins soient provisoirement levés. Quelque 263 eurodéputés ont voté contre et 71 se sont abstenus. « Le Parlement propose d’entamer des négociations sur la levée temporaire de l’accord sur les brevets afin d’améliorer l’accès mondial à des produits médicaux abordables » en gonflant la production pour éviter les pénuries d’approvisionnement, a déclaré le Parlement. Vaccins contre le Covid-19: le Parlement européen se prononce en faveur de la levée des brevets. La levée temporai https://t.co/8GjPV2dcHW — PE_FRANCE @Parlement européen Un vote qui a divisé Au sein du Parlement, les avis divergeaient concernant cette demande de suspension générale des brevets. Le texte initial proposé au vote ne la mentionnait pas, mais des amendements portés par les groupes de gauche et écologiste, adoptés à quelques voix, ont permis d’y intégrer la levée des brevets. « Parce que personne ne sera à l’abri tant que le monde entier ne sera pas vacciné, lever les brevets sur les vaccins est aussi rentable économiquement que juste moralement », a défendu la délégation française de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen S D, sociaux-démocrates . A l’inverse, l’eurodéputé du Parti populaire européen PPE, droite François-Xavier Bellamy avait estimé, mercredi, auprès de l’Agence France-Presse qu’une levée des brevets était « une fausse bonne idée ». « C’est une réponse à côté de la question réelle du moment qui est : Comment avoir assez de doses ? », a-t-il considéré, préférant privilégier le programme Covax, qui fournit gratuitement des doses aux pays défavorisés. Le groupe PPE, premier du Parlement européen, a voté en grande partie contre le texte. L’eurodéputée du groupe de la Gauche au Parlement européen GUE/NGL, gauche Manon Aubry s’est, quant à elle, félicitée de se vote, évoquant, jeudi, sur Twitter un « vote historique ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi Levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 : la contre-offensive des Européens La Commission réticente La décision d’une levée des brevets revient au conseil Adpic de l’OMC, dont les membres ont fait, mercredi, un premier pas vers un accord sur un allégement des droits de propriété intellectuelle des vaccins. Nouvelle mise à jour des mesures commerciales prises par les membres de l' OMC dans le cadre de la COVID19 et affe https://t.co/FtFRPMCIOB — OMC_fr @OMC en français Alors que plusieurs groupes politiques du Parlement avaient appelé dès le mois de mai l’Union européenne à soutenir une levée des brevets des vaccins contre le Covid-19, la Commission européenne a au contraire réitéré, le 4 juin, ses réticences à l’idée d’une suspension temporaire des brevets, réclamée par des pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud, et soutenue récemment par l’administration américaine de Joe Biden. A une levée des brevets l’exécutif européen a préféré proposer à l’Organisation mondiale de la santé un accord multilatéral appelant à lever les restrictions sur les exportations de vaccins et de composants telles qu’elles existent aux Etats-Unis et encourageant les « accords de licence » volontaires entre entreprises ou les « licences obligatoires » au seul niveau national. Le Monde avec AFP
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/10/vaccins-contre-le-covid-19-le-parlement-europeen-en-faveur-d-une-levee-des-brevets_6083606_3244.html
['environnement']
Les infos de 6h - Coronavirus : quitter le Royaume-Uni pourrait coûter cher
Une jeune Française de 21 ans assure qu'elle devra débourser 300 livres pour réaliser un test PCR d'urgence, précieux sésame pour rentrer en France à temps pour les fêtes de fin d'année.
Publié le 23/12/2020 à 06:55 La France a rouvert ses portes mercredi 23 décembre 2020 à certains retours du Royaume-Uni, avec un test négatif au coronavirus et au variant qui s'est répandu outre-Manche. Les Français et les étrangers qui résident en France ou dans l'espace européen, pourront rentrer en France, mais devront "disposer, avant le départ, du résultat d’un test négatif ... de moins de 72 heures", soit PCR, soit antigénique, à condition qu'il soit sensible au coronavirus et à son variant, a annoncé Matignon. Problème : les tests PCR sont remboursés par la Sécurité sociale française, mais pas en Angleterre. Or la facture est salée, ce qui inquiète quelques Français, à l'instar d'une jeune femme de 21 ans bloquée outre-Manche, "catastrophée" par les annonces de Matignon. Elle explique sur RTL devoir dépenser 300 livres près de 330 euros pour avoir les résultats de son test PCR en moins de 24 heures, une somme très conséquence comparée à ses revenus. Et la jeune Française de cingler : "On a l'impression d'être des bulldogs interdits de mettre les pieds en France." À écouter également dans ce journal : - Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené dans un hameau isolé près de Saint-Just Puy-de-Dôme dans la nuit de mardi à mercredi. Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu par un homme de 48 ans, alors qu’ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison. - Coronavirus : la première campagne de vaccination contre le Covid-19 débutera dimanche en France dans "deux ou trois" établissements pour personnes âgées et concernera "quelques dizaines de résidents", a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. - Le président américain Donald Trump a rejeté mardi soir le plan de relance de quelque 900 milliards de dollars adopté la veille par le Congrès après des mois de blocage, en le qualifiant de "honte" et en réclamant une augmentation du montant des chèques envoyés aux familles.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/les-infos-de-6h-coronavirus-quitter-le-royaume-uni-pourrait-couter-cher-7800944758
['international']
Tokyo 2020 : le report des JO va coûter 1,6 milliard d'euros supplémentaires
Le report d'un an des Jeux olympiques de Tokyo-2020, en raison de la pandémie de coronavirus, pourrait coûter 1,6 milliard d'euros supplémentaires par rapport au budget initial de 10,7
Le report d'un an des Jeux olympiques de Tokyo-2020, en raison de la pandémie de coronavirus, pourrait coûter 1,6 milliard d'euros supplémentaires par rapport au budget initial de 10,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 15 , a révélé dimanche un quotidien japonais. Les organisateurs des JO décideront officiellement du montant de cette augmentation dès la mi-décembre après des discussions avec le gouvernement japonais et la ville de Tokyo, a indiqué le journal Yomiuri Shimbun, citant des sources anonymes en charge de l'organisation des Jeux. Le plus grand événement sportif au monde avait été reporté en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Il devrait débuter le 23 juillet 2021. Ce retard a engendré une multitude de nouveaux coûts, allant de la nécessité d'effectuer de nouvelles réservations au fait de garder le personnel en charge de l'organisation. Le CIO "très confiant" pour la venue du public Les récentes nouvelles vagues de l'épidémie, qui affectent de nombreux pays, ont fait planer des doutes sur la possibilité qu'ils se déroulent en 2021 mais les organisateurs affirment qu'ils pourront avoir lieu en toute sécurité. Le coût supplémentaire de 200 milliards de yens 1,6 milliard d'euros , par rapport aux 1350 milliards de yens 11 milliards d'euros estimés avant le coronavirus, a été calculé en tenant compte d'une baisse des coûts engendrée par une simplification de l'événement. à voir aussi Dopage: l'AMA face à la crainte des "trous" dans les tests des athlètes avant les JO de Tokyo en raison de la Covid-19 Les organisateurs ont en effet décidé de les réduire d'environ 234 millions d'euros, en prenant des mesures d'économie comme une réduction du nombre de billets offerts, moins de mascottes et de feux d'artifice, des fêtes de bienvenue des athlètes annulées. Ce nouveau chiffre n'inclut cependant pas le coût des mesures de lutte contre le coronavirus envisagées et les responsables espèrent qu'elles seront payées par le gouvernement japonais, selon le journal. Vendredi, un haut responsable a déclaré vendredi que les épreuves tests des Jeux olympiques de Tokyo reprendront en mars et qu'une décision concernant la présence des spectateurs sera prise au printemps. Les organisateurs et les responsables envisagent la mise en place de toute une série de mesures destinées à lutter contre le virus dans l'espoir que cela permette aux Jeux de se tenir même en l'absence de vaccins. Le président du Comité international olympique CIO , Thomas Bach, s'est déclaré mi-novembre "très confiant" quant à la présence de spectateurs aux Jeux de Tokyo.
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/tokyo-2020-le-report-des-jo-va-couter-16-milliard-deuros-supplementaires
['sport']
En Écosse, le Brexit et la crise sanitaire ravivent la tentation indépendantiste
Selon plusieurs sondages, les Écossais sont de plus en plus nombreux à vouloir l'indépendance. La gestion de la crise du Covid-19, mais aussi le Brexit, semblent avoir converti une partie de la population à l'indépendantisme.
Selon plusieurs sondages, les Écossais sont de plus en plus nombreux à vouloir l'indépendance. La gestion de la crise du Covid-19, mais aussi le Brexit, semblent avoir converti une partie de la population à l'indépendantisme. La tentation indépendantiste n’est pas nouvelle en Écosse. Il y a six ans, le 18 septembre 2014, le "non" l’emportait avec 55 des suffrages. Mais ces derniers temps, avec le Brexit, la donne a visiblement changé. Les indépendantistes ont repris du poil de la bête. Plusieurs sondages leur donnent une victoire assez nette si un nouveau référendum devait se tenir aujourd’hui. De quoi faire resurgir l’idée d’un vote. Devant le Parlement écossais, un bâtiment massif en béton dans le centre d'Edimbourg, trois drapeaux flottent au vent frais de ce début du mois d’octobre : les couleurs de l’Europe, de l’Écosse et du Royaume-Uni. Ce dernier est en-dessous des deux autres. Serait-ce volontaire de la part de la majorité actuelle ? "Pas que je sache Je vais peut-être poser la question au secrétaire du Parlement", répond Fulton McGregor, député du SNP, le Parti national écossais. Évidemment, cette question il ne la posera pas, il est plutôt amusé par cette histoire de drapeaux. Fulton McGregor, député du Parti national écossais, à Edimbourg. Octobre 2020 RICHARD PLACE / FRANCEINFO / RADIO FRANCE Lui, comme son parti, plaide en faveur de l’indépendance. Un souhait porté par les récents sondages. Le camp du "oui" atteint même les 54 dans certaines enquêtes. Il faut dire que ces derniers temps le SNP s’est découvert un allié inattendu : le Premier ministre britannique. "Boris Johnson a sans doute été un bon argument en faveur de l’indépendance, je ne peux pas le nier, ajoute Fulton McGregor. Son attitude et sa gestion bordélique des crises actuelles nous a fait gagner quelques soutiens !" Les négociations sur le Brexit et la gestion du Covid inquiètent Londres a beaucoup changé d’avis dans sa façon de lutter contre la pandémie de Covid-19. Dans le même temps, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a beaucoup communiqué sur ses décisions et a semblé plus sérieuse, plus carrée, avec des résultats similaires mais une attitude plus rassurante. Il faut aussi prendre en compte les négociations sur le Brexit qui ne vont nulle part et qui inquiètent : Boris Johnson claironne qu’il pourrait tout à fait violer le droit international. Car le Brexit a changé la donne, selon certains militants nationalistes et pro-Europe. Michael Gray, jeune avocat, rappelle que l’Écosse avait nettement voté contre le Brexit, à 62 . Aujourd’hui, il réclame un nouveau référendum sur l’indépendance : "C’est vu comme une décision principalement anglaise et le vote de l’Écosse pour rester dans l’Europe a été ignoré. Tout comme notre demande de rester dans le marché unique, dans l’union douanière ou même de participer aux négociations actuelles." Mais pour organiser un référendum, il faut l’aval du Parlement britannique, et justifier ce vote, six ans seulement après le précédent, serait compliqué. Quand on ne vous écoute pas, parfois, il faut prendre ses responsabilités.Michael Gray, partisan de l'indépendance de l'Ecosseà franceinfo Dans le camp des anti-indépendantistes, on s'inquiète de la perspective d'un nouveau référendum sur la question. "Ils ne se rendent pas compte de ce que nous coûterait l’indépendance. Cela ajouterait du chaos au chaos, assure Alex Cole Hamilton, député libéral démocrate. Nous avons un déficit en Écosse qui s’élève à 8 du PIB. Pour entrer dans l’Europe, il faut maximum 3 . Ils ne nous accepteraient pas avant des années. Il faudrait augmenter les impôts et réduire les dépenses pour que ça arrive." La politologue écossaise Kirsty Hughes. Octobre 2020 à Edimbourg RICHARD PLACE / FRANCEINFO / RADIO FRANCE L’année prochaine, au mois de mai, de nouvelles élections auront lieu au Parlement écossais. Le Parti national espère bien renforcer sa majorité et pousser ensuite cette idée d’un référendum. Le scrutin sera inévitable, d’après la politologue Kirsty Hughes : "Vous ne pouvez pas toujours dire non. Au Royaume-Uni, les gens ont compris que l’Écosse est un pays, pas juste une région. Si au bout du compte, vous avez 60 des gens, voire plus, qui expriment leur envie d’indépendance, en particulier les jeunes, vous ne pouvez pas les ignorer éternellement." Les indépendantistes sont déjà prêts à faire campagne et ils ont déjà leur chanson, Hope over fear, interprétée par Gerry Cinnamon qui porte donc les espoirs d’indépendance de l’Ecosse. Mais il reste beaucoup de travail devant eux, notamment pour rassembler des gens aussi différents que les militants de gauche pro-européens et les nationalistes purs et durs.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/referendum-en-ecosse/en-ecosse-le-brexit-et-la-crise-sanitaire-ravivent-la-tentation-independantiste_4127659.html
['international']
Covid en Corse : bilan positif des premiers tests salivaires
Aucun cas décelé sur les 274 élèves insulaires qui, jeudi 4 mars, inauguraient la campagne de tests salivaires. La semaine prochaine, la cadence va s'accélérer.
Covid en Corse : bilan positif des premiers tests salivaires Aucun cas décelé sur les 274 élèves insulaires qui, jeudi 4 mars, inauguraient la campagne de tests salivaires. La semaine prochaine, la cadence va s'accélérer. Les tests salivaires se déroulent dans les écoles de toute la France. En Corse, la campagne a débuté jeudi 4 mars. Les tests salivaires se déroulent dans les écoles de toute la France. En Corse, la campagne a débuté jeudi 4 mars. maxnewsfrfour697139 Examen passé avec succès pour les 69 élèves de l'école Forcioli Conti d'Ajaccio, et les 151 élèves de l'école de Monticello. Hier, ils ont été les premiers à découvrir la campagne de tests salivaires lancée sur l'île. Et n'ont pas été mécontents de découvrir que cette fois, pour savoir si l'on est contaminé ou pas par le Covid19, pas de tige dans le nez. Juste un peu de salive dans un pot... Aucun positif n'a été décelé, à l'occasion de cette première vague de résultats. A Saint-Florent aussi, où 54 collégiens ont été testés par les infirmières et infirmiers scolaires, aucun cas positif. Intensification des tests La semaine prochaine, la campagne continuera dans les établissements scolaires de l'île. Mardi 9 mars, ce sont les écoles primaires d'Algajola, de Belgodère et du Loretto à Ajaccio qui seront concernées, ainsi que le collège de Lucciana et les écoles maternelle et élémentaire de Bastelicaccia. Jeudi 11 mars, ce seront les écoles élémentaires de Calenzana et Pietralba à Ajaccio, mais également le collège de Biguglia et celui du Stilettu à Ajaccio. Enfin, vendredi, l'école maternelle de Calenzana, les écoles maternelle et élémentaire de Sarrola-Mezzana, et l'école élémentaire Simone Veil à Ajaccio feront l'objet des mêmes tests salivaires.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/covid-en-corse-bilan-positif-des-premiers-tests-salivaires-1984783.html
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Imaginez la présidentielle sous Covid !!
Vous pointez une urgence politico sanitaire. C’est-à-dire ?
Vous pointez une urgence politico sanitaire. C’est-à-dire ? Imaginez le désastre politique si nous étions encore dans cette situation sanitaire après l’été. C’est-à-dire au début d’une année présidentielle ? Attention, l’esprit partisan est un facteur de comorbidité démocratique. Déjà, les oppositions ont une attitude de critique absolue, générale et systématique. Chacun voit que la Covid écrase toute autre actualité et que c’est sur ce thème qu’il convient de se différencier de l’exécutif. Ça donne des prises de positions erratiques, contradictoires ou incompréhensibles, à droite et à gauche, comme dernièrement celles de la mairie de Paris. Il est facile pour les oppositions, sur des sujets à répercussions très concrètes et immédiates sur la vie des Français et qui provoquent, dés lors, des réactions épidermiques dans la population, de jouer sur l’énervement et l’impatience générale. L’approche de la présidentielle rend inévitable une exploitation malsaine de la situation. Mais la perspective du scrutin n’a pas que des effets sur l’attitude des oppositions. Non, il y a aussi un impact sur des décisions gouvernementales. Il faut certes trouver le difficile équilibre entre libertés habituelles et contraintes sanitaires mais surtout dans la course contre les variants s’assurer que la logistique de la vaccination est en place. Seulement la campagne de vaccination commence par un ratage. C’est lent, ça reste lent. La raison n’est pas que le manque de doses. En décidant de confier aux généralistes le soin de vacciner avec les produits qu’ils peuvent manipuler comme l’Astra-Zeneca , le gouvernement a voulu associer les médecins de ville. C’était une demande forte. Mais, visiblement, pour des raisons pratiques et parce qu’il ne semble pas si facile de changer les routines des généralistes, ceux-ci n’agissent pas avec la promptitude espérée et de nombreuses doses restent chez les pharmaciens faute de commandes de leur part. La perspective des élections et la volonté de ne pas se mettre à dos une corporation influente et relais d’opinion ont été déterminantes dans la décision de ne pas recourir aux vaccinodromes comme contre le virus H1N1, ce qui avait rendu furieux les médecins . On sait maintenant que passer par les médecins de ville pour opérer une vaccination de masse en urgence n’est pas une bonne idée. L’approche de l’élection a été mauvaise conseillère. Il reste à espérer que, comme pour les masques et les tests très mauvais départ, puis bonne vitesse de croisière , le diesel gouvernemental finisse par booster la vaccination, seul véritable moyen de nous sortir de cette situation sanitaire et de basse intensité démocratique avant septembre prochain où nous entamerons la période pleinement électorale Période pendant laquelle, pour le coup, il sera impossible de démêler les raisons sanitaires ou partisanes de la moindre prise de position des candidats. La présidentielle 2022 serait quand même plus enrichissante si le thème central était : quel monde d’après, quelle économie d’après, quel Etat d’après ! Plutôt que : faut-il un passeport vaccinal ? Ou faut-il un couvre-feu, un confinement, tout rouvrir ? Le débat politique est un patient à risque, vaccinons-nous vite ! Vaccinons-le vite !
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-03-mars-2021
['politique']
Guyane : 2.500 refus d'entrées sur le territoire au premier semestre
Avec la crise Covid et la fermeture des frontières, la Guyane a refusé l'entrée de son territoire à 2.500 étrangers en situation irrégulière au pre
Avec la crise Covid et la fermeture des frontières, la Guyane a refusé l'entrée de son territoire à 2.500 étrangers en situation irrégulière au premier semestre, a assuré jeudi le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, lors des questions au gouvernement au Sénat. Outre-mer la 1ère avec AFP .@SebLecornu répond à @MLPhineraHorth : Le procureur de la République de Cayenne a ouvert une information judiciaire ... . Le programme Harpie est de nouveau en fonction, il faut aussi améliorer la réponse sur l’action de l’État en mer QAG DirectSénat pic.twitter.com/38YQ0ML1Wb — Sénat Direct @Senat_Direct November 12, 2020 .@MLPhineraHorth @senateursRDPI interroge le Gouvernement sur le chavirage de canots de clandestins au large de Cayenne : Comment le gouvernement entend réaffirmer les pouvoirs régaliens de l’Etat en Guyane et ainsi mieux contrôler l’immigration clandestine ? QAG pic.twitter.com/jFxE7A1VFa — Sénat Direct @Senat_Direct November 12, 2020 Le ministre a expliqué que malgré la longueur de la frontière en Guyane 1.300 km avec le Brésil et le Suriname, il y a eu "une maîtrise de la frontière inédite ces derniers mois, puisque nous avons fermé la frontière de manière totale, consécutivement à la crise du Covid-19"."Jamais un gouvernement n'avait déployé autant de forces sur ces frontières", a-t-il affirmé, évoquant "2.500 refus d'entrée sur le territoire français au seul premier semestre, contre 111 en 2018".Sébastien Lecornu répondait à la sénatrice de Guyane Marie-Laure Phinera-Horth groupe RDPI à majorité En marche , qui l'interrogeait sur le récent naufrage d'une embarcation au large de Cayenne, qui a fait cinq disparus , et la lutte contre l'immigration irrégulière. Un ressortissant brésilien, soupçonné d'être le passeur, a été placé en détention provisoire dans cette affaire.Le ministre a également assuré que le gouvernement allait "reprendre le programme Harpie de lutte contre l'orpaillage clandestin, ndlr à haute intensité", mais aussi "améliorer l'action de l'Etat en mer et la lutte contre la pêche illégale", avec "des instructions claires" pour "des opérations spécifiques notamment sur l'embouchure de l'Oyapock", le fleuve qui sépare la Guyane du Brésil.En 2019, plus de 5.000 reconduites à la frontière ont eu lieu, selon des chiffres de la préfecture communiqués depuis 2020.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane-2-500-refus-d-entrees-sur-le-territoire-au-premier-semestre-892134.html
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Chine : face au Covid-19, Pékin repart en guerre
Pour endiguer le retour du virus, la capitale de la Chine se barricade. Tout doit être sous contrôle pour le 100e anniversaire du Parti, en juillet.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19 le régime chinois a retrouvé ses réflexes martiaux. D'ordinaire, les larges autoroutes à six voies sont prises d'assaut par les millions de personnes qui font chaque jour la navette entre Pékin, la capitale, et la province du Hebei. Mais depuis la mi-janvier, elles sont désertes. Des barrages ont été installés aux péages et dans les villages alentour, tandis que les comités de quartier - les yeux et les oreilles du Parti communiste - contrôlent chaque véhicule. Des grillages ont même été posés le long de la rivière Chaobai, qui sépare Pékin du Hebei, afin de décourager ceux qui tenteraient de fuir cette province qui entoure la capitale. Ce territoire est désormais coupé du monde, comme Wuhan et le Hubei il y a un an. Face à la recrudescence des cas de Covid-19, le régime chinois, qui avait un peu trop vite proclamé sa "victoire" sur l'épidémie au printemps 2020, a donc retrouvé ses réflexes martiaux. Plus peuplé que la France, le Hebei entre en "période de guerre", ont martelé les autorités locales après la découverte de plusieurs centaines de personnes contaminées. Un centre de quarantaine de plus de 4000 lits a été construit en quelques heures, des laboratoires mobiles de dépistage ont été envoyés en renfort, ainsi que des milliers de médecins venus de toute la Chine, tandis que des millions de gens étaient soumis à des tests obligatoires dans des stades.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/chine-face-au-covid-19-pekin-repart-en-guerre_2143270.html
['international']
Covid-19 : selon Olivier Véran, un pic épidémique a été passé mais il ne faut pas " relâcher les efforts "
Bonne nouvelle sur le front de la lutte contre l'épidémie de coronavirus car tout porte à croire que le pic épidémique de la deuxième vague serait désormais...
Bonne nouvelle sur le front de la lutte contre l'épidémie de coronavirus car tout porte à croire que le pic épidémique de la deuxième vague serait désormais derrière nous. Précisions. Alors que les Français ignorent encore s’ils pourront profiter des fêtes de fin d’année en famille en raison de la circulation active du Covid-19, Olivier Véran a laissé entrevoir l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire. Dans un entretien accordé à nos confrères du Dauphiné et de l’Est républicain, le ministre de la Santé s’est en effet montré optimiste quant à l’évolution positive de l’épidémie sur le territoire. Crédit photo : Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock Pour Olivier Véran, « tout porte à croire que nous avons passé un pic épidémique » « Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte à croire que nous avons passé un pic épidémique », déclare ainsi l’intéressé qui refuse néanmoins de « crier victoire ». Olivier Véran appelle à ne pas « relâcher les efforts » car le virus continue bel et bien de circuler activement. Ce dimanche, 27 228 nouveaux cas ont été recensés par Santé publique France. Un chiffre certes en baisse par rapport à la veille, mais qui demeure encore élevé. Le ministre a par ailleurs évoqué les tests antigéniques, sur lesquels le gouvernement compte beaucoup car ces derniers permettent de gagner « un temps précieux » dans la détection des cas positifs. Enfin, concernant l’arrivée d’un potentiel vaccin, Olivier Vaccin s’est montré prudent, assurant que les autorités ne voulaient pas aller trop vite en besogne. « La campagne de vaccination ne commencera que quand nous aurons toutes les garanties de vacciner en toute sécurité la population », a-t-il ainsi déclaré, précisant que « d’ici au début de l’année prochaine, trois ou quatre laboratoires pourraient demander une autorisation de mise sur le marché ».
demotivateur.fr
https://www.demotivateur.fr/article/covid-19-selon-olivier-veran-un-pic-epidemique-a-ete-passe-mais-il-ne-faut-pas-relacher-les-efforts-23071
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PS4, Xbox, Nintendo Switch : notre sélection des jeux vidéo pour mieux vivre le confinement
Avec la seconde vague de la pandémie de Covid-19 qui frappe la France de plein fouet sont arrivées des mesures drastiques de restriction des déplacements. Il faut rester chez soi, autant que possible. Peur de vous ennuyer ? Pas de panique : la Team Clubic Bons Plans a sélectionné pour vous le meilleur du jeu vidéo pour mieux vivre le confinement et même, en profiter !
Entre la météo automnale qui sape un peu le moral, les tristes actualités liées à la pandémie de Covid-19 et le confinement auquel sont soumis les Français, la réalité n'est pas réjouissante. Alors, quoi de mieux que de s'évader dans un monde virtuel, pour souffler un peu ? Nous vous proposons donc une sélection de jeux vidéo qui vous permettront de vous changer les idées, de vous amuser, et même de vous dépenser, sans avoir à sortir de chez vous ! Et ces bons plans, à retrouver chez CDiscount, bénéficient tous de la livraison gratuite, en un jour.
clubic.com
https://www.clubic.com/bons-plans/cdiscount-promos/bons-plans-20988-ps4-xbox-nintendo-switch-notre-selection-des-jeux-video-pour-mieux-vivre-le-confinement.html
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Coronavirus : comment s'orchestre la course au vaccin
Les laboratoires n'ont pas attendu que l'OMS déclare l'urgence à "portée internationale", ce 30 janvier, pour se lancer dans la recherche d'un vaccin pour le coronavirus 2019-nCoV. Au-delà des préoccupations sanitaires, les enjeux financiers sont énormes.
"Business is business" jusque dans la santé. Les laboratoires n'ont pas attendus que l'Organisation mondiale de la Santé ait déclaré l'urgence à "portée internationale" du coronavirus 2019-nCoV, le 30 janvier, pour se lancer dans la course au vaccin. Car au-delà des préoccupations sanitaires, les enjeux financiers sont énormes. A la clé : une somme d'argent "monumentale" selon Nathalie Coutinet, experte en économie de la santé et chercheuse au CEPN, dans un marché pharmaceutique de plus de 1.000 milliards de dollars. Un pactole suffisant, en tout cas, pour devenir l'une des principales motivations des laboratoires. "BUSINESS IS BUSINESS" Preuve s'il en est : ces derniers jours, les cours en bourse des laboratoires américains ont bondi. Le labo Novavax a augmenté sa valeur de 11,42 à Walt Street le jeudi 23 janvier dernier, comme Moderna, à hauteur de 6,5 . L'action d'Inovio a, quant à elle, grimpé de plus de 6,68 après avoir perçu une subvention de 9 millions de dollars de la Coalition pour des innovations à la préparation des épidémies CEPI . A l'heure actuelle, pourtant, tous les paris sont ouverts : si les laboratoires américains sont bien dans la course, il n'existe aucun traitement pour les malades, et encore moins pour prévenir l'arrivée du virus. Le premier à en trouver un aura le privilège de déposer un brevet et de contrôler son marché : "Le gagnant remportera un réel et énorme jackpot s'il trouve vite", prévient d'ailleurs Nathalie Coutinet. Des tests pour les Australiens La communauté scientifique était donc toute ouïe le 11 janvier, avec la publication de la séquence génétique complète du virus par une équipe de Shanghai. Par l'intermédiaire de ce document, les laboratoires à travers la planète ont pu démarrer leurs recherches. Le 26 janvier, la Chine a ainsi annoncé s'être lancée dans le développement d'un vaccin contre le 2019-nCoV. Par la suite, l'Australie est également parvenue ce 29 janvier à isoler une souche. Une découverte capitale : l'Institut Doherty de Melbourne a annoncé avoir créé un nouveau coronavirus à partir d'un échantillon obtenu d'un patient contaminé, qui ne viendrait pas de Chine. Désormais, les chercheurs ont la capacité "de valider et de vérifier tous les tests, et d'en comparer les réactions et sensibilités", a indiqué Julian Druce, un des responsables du labo. La duplication du virus permettrait aussi de pouvoir le repérer et l'identifier avant même l'apparition de symptômes. "Il n'y aura pas eu assez de temps pour tester et être certain de l'efficacité et des dangers d'un remède" tempère toutefois Frédéric Tangy, directeur de recherche au CNRS et chef de l'Unité Génomique Virale et de Vaccination à l'Institut Pasteur. Première en Europe L'avancée est pourtant majeure, alors que la plupart des laboratoires gardent jalousement leurs trouvailles. "Même si en Europe on est relativement soudé, il y a quand même une guerre quotidienne en situation d'urgence. On a appris aux chercheurs comment atteindre la célébrité et la richesse. Même la France profite de l'épidémie pour se mettre en avant", se rend à l'évidence Frédéric Tangy. Depuis ce jeudi 30 janvier, c'est désormais chose faite : pour la première fois en Europe, l'Institut Pasteur est ainsi parvenu à isoler et à mettre en culture des souches de ce nouveau coronavirus. "Il n'y aura pas eu assez de temps pour tester et être certain de l'efficacité et des dangers d’un antidote." Les scientifiques français vont ensuite se baser sur des recherches précédentes. Quand les Chinois entendent expérimenter avec les molécules développées initialement pour lutter contre le VIH, l'Institut Pasteur se tourne vers le vaccin utilisé pour prévenir la rougeole. Les chercheurs vont ensuite modifier son patrimoine génétique afin de parvenir à exposer des protéines du coronavirus. Dans quelques mois, les premiers tests pourront être réalisés sur des animaux. Si tout se passe comme prévu, les premiers essais cliniques sur l'homme seront faits avant la fin de l'été. Un vaccin contre 2019-nCoV pourrait ainsi être disponible à partir de mi-2021. Possible manque d’efficacité A travers le monde, d'autres laboratoires promettent pourtant des échéances beaucoup plus courtes. Aux États-Unis, des scientifiques de l'Institut national américain des allergies et maladies infectieuses NIAID ont ainsi assuré que le vaccin pourrait être disponible pour des essais cliniques dans trois mois. Ils comptent pour cela se fonder sur les recherches déjà réalisées lors des épidémies du SRAS de 2003 et du Mers-CoV de 2012, qui présentent des similitudes avec le coronavirus actuel. Une technique que souhaiterait également utiliser le laboratoire lyonnais VirPath, qui recherche un traitement à partir d’un médicament déjà existant. "Il y a quelques années, lors de l’épisode du Mersc-CoV, on a appliqué cette stratégie. Et nous avons identifié et validé in vitro deux médicaments repositionnés contre ces coronavirus", explique à France 3 Auvergne Rhône-Alpes Manuel Rosa-Calatrava, co-directeur du laboratoire. Cette solution permettrait de gagner quelques années, car si les médicaments sont déjà sur le marché, ils peuvent directement partir en essais. Pour Frédéric Tangy, l'objectif de l'Australie créer un vaccin en l'espace de 16 semaines - est "irréalisable. Et ceux qui disent qu'il est possible d'en réaliser un en trois mois mentent". En général, développer un remède prend en moyenne un an, le temps de comprendre le virus, de l'analyser, d'étudier sa toxicologie, de le tester sur des souris, puis sur des Hommes, ou encore d'avoir les autorisations nécessaires à sa commercialisation. Pourtant, selon Nathalie Coutinet, le vaccin pourrait être commercialisé rapidement, d’autant que les autorités sont pressées : "Le virus tue et provoque de nombreuses inquiétudes. Il ne serait pas logique pour les États d'interdire ou de faire barrière", estime-t-elle. La charrue avant les bœufs Mais pour Frédéric Tangy, ce n'est pas parce qu'un virus est semblable à un autre qu'une seule technique pour le contrer existe : "Il y a des technologies totalement différentes, voire plus efficaces. Et certaines techniques pour créer un vaccin sont beaucoup plus rapides et sûres", met-il en garde. Le chercheur au CNRS critique notamment les vaccins ADN qui consistent à directement injecter une partie du virus dans l'organisme - que le biotech américain Inovio est en train d'utiliser. Critiqué, il est cependant légitime de l'exploiter, selon Sarah Gilbert, professeur de vaccinologie à Oxford, au Royaume-Uni, à L'Express : "On ignore encore le niveau de réponse immunitaire nécessaire pour lutter contre le coronavirus".
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/coronavirus-comment-s-orchestre-la-course-au-vaccin
['international']
CHR de la Citadelle à Liège: 153 patients Covid hospitalisés, dont 27 en soins intensifs, une septième salle de lits banalisés ouverte
Depuis 24 heures, on dénombre 22 entrées, contre seulement 6 sorties.
Ce dimanche 25 octobre, le CHR de la Citadelle fait état de chiffres plus qu’alarmants : 153 patients sont hospitalisés pour cause de Covid-19, dont 27 en soins intensifs. Sur ces 27, 18 ont été placés sous ventilation et 2 sous Ecmo. Depuis 24 heures, on dénombre 22 entrées, contre seulement 6 sorties. Pour accueillir tous ces patients, le CHR de la Citadelle doit donc s’adapter en permanence : « Cet après-midi, plusieurs équipes logistiques ont été rappelées en urgence car nous devons ouvrir une septième salle Covid de lits banalisés », explique Sylvianne Portugaels, directeur général de l’hôpital. « Au plus fort de la première vague, nous en avions ouvert cinq. Et ce ne sont pas les lits qui pourraient manquer, mais bien le personnel et l’encadrement. Car dehors, la vie continue, et les patients non-Covid accidentés de la route, crises cardiaques, mais aussi des événements heureux comme des naissances sont toujours bien pris en charge par notre institution ». En mars, le pic avait été atteint avec 116 patients Covid hospitalisés. Aujourd’hui, on est toujours en phase exponentielle. Pour Stéphane Degesves, chef du service des urgences du CHR de la Citadelle, la crise sanitaire sera bientôt hors de contrôle : « Il ne faut pas confondre liberté individuelle et permis de tuer : les asymptomatiques pensent ne pas être dangereux, ils le sont pourtant terriblement pour les autres. Les contaminations intra-familiales explosent, et pourtant les gestes barrières ne sont pas encore respectés par tout un chacun. Ajoutez à cela des mesures politiques qui touchent difficilement leur cible, et vous obtenez un cocktail détonnant pour rendre la situation intenable et bientôt critique». Les quinze prochains jours seront donc déterminants quant à savoir si les courbes vont s’infléchir. « Le problème est que ces deux semaines vont sembler une éternité pour les équipes médicales qui, bien qu’épuisées, font preuve d’un professionnalisme et d’un dévouement hors normes », poursuit Stéphane Degesves. « Nous n’en sommes plus à espérer une amélioration dans quinze jours, mais à chercher comment nous allons gérer l’afflux de patients ce soir, demain, les jours qui viennent ». Le message du personnel est donc clair : il faut des mesures fortes et compréhensibles, et surtout l’adhésion de la population à l’immense effort qui est aujourd’hui demandé. Sans ces deux ingrédients, complémentaires, cette deuxième vague fera des ravages.
dhnet.be
https://www.dhnet.be/regions/liege/chr-de-la-citadelle-a-liege-153-patients-covid-hospitalises-dont-27-en-soins-intensifs-une-septieme-salle-de-lits-banalises-ouverte-5f95bbfa9978e2313990fef6
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Dix membres du personnel de la prison de Gand testés positifs au Covid-19
Le bon fonctionnement de la prison n'est pas impacté pour le moment.
Dix membres du personnel de la prison de Gand testés positifs au Covid-19 Flandre Belga Le bon fonctionnement de la prison n'est pas impacté pour le moment. Belga Dix membres du personnel de la prison gantoise Nieuwe Wandeling ont été infectés par le coronavirus, mais aucun détenu n'a été testé positif, a indiqué dimanche la porte-parole de l'administration pénitentiaire Valérie Callebaut. Il a été demandé aux autres membres du personnel de se faire tester. Ces infections n'ont pour l'instant aucune incidence sur le fonctionnement de la prison, a précisé Mme Callebaut. La situation est suivie de près.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/flandre/dix-membres-du-personnel-de-la-prison-de-gand-testes-positifs-au-covid-19-60734fb69978e27be0aca58e
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L'Iran accuse Trump et États-Unis de chercher à provoquer une guerre
Au lieu de combattre le coronavirus aux États-Unis, Donald Trump et ses complices gâchent des milliards pour envoyer l’armada dans notre région .
Tasos Katopodis via Getty Images L'Iran accuse Trump et États-Unis de chercher à provoquer une guerre photo prise à Washington le 31 décembre 2020, Getty INTERNATIONAL - Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a accusé ce jeudi 31 décembre le président américain sortantDonald Trump de chercher à fabriquer un prétexte pour lancer une guerre , au moment où les tensions entre les deux ennemis montent à nouveau. Zarif a tenu ces propos à quelques jours du premier anniversaire de la mort du puissant général iranien et artisan de la stratégie régionale de Téhéran, Qassem Soleimani, tué le 3 janvier 2020 dans une frappe américaine à Bagdad ordonnée par Donald Trump. Les deux ennemis n’étaient alors pas passés loin de l’affrontement direct. Le porte-avions américain USS Nimitz a été déployé fin novembre dans le Golfe tandis que deux bombardiers américains B-52 ont survolé la région le 10 décembre dans une démonstration de force dirigée notamment contre l’Iran. Au lieu de combattre le nouveau coronavirus aux Etats-Unis, Donald Trump et ses complices gâchent des milliards pour faire voler des B-52 et envoyer l’armada dans NOTRE région , a tweeté Zarif. Des renseignements irakiens ont signalé l’existence d’un complot pour FABRIQUER un prétexte afin de lancer une guerre , a-t-il ajouté. Après la mort de Soleimani, l’Iran avait riposté en tirant des missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains présents dans le cadre de la coalition internationale antijihadiste. L’Iran répondra directement L’Iran ne cherche pas la guerre mais répondra OUVERTEMENT et DIRECTEMENT pour défendre son peuple, sa sécurité et ses intérêts vitaux , a encore écrit Zarif. La semaine dernière, Trump avait indiqué qu’il tiendrait l’Iran pour responsable de toute attaque meurtrière contre des Américains en Irak, après avoir accusé Téhéran d’être derrière des tirs de roquettes contre l’ambassade américaine à Bagdad le 20 décembre. Le chef de la diplomatie iranienne avait alors répondu en mettant en garde Trump contre tout aventurisme avant son départ de la Maison Blanche le 20 janvier, après un mandat durant lequel il a mené une campagne de pression maximale sur Téhéran, avec comme points culminants le retrait unilatéral de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et le rétablissement de lourdes sanctions contre la République islamique. Des dizaines d’attaques, des tirs de roquettes surtout, ont visé au cours de l’année écoulée les intérêts américains en Irak, Washington accusant les factions armées pro-iraniennes. Mais les tirs s’étaient faits plus rares à partir d’octobre après une trêve annoncée par les groupes pro-iraniens. À voir également sur Le HuffPost: Rappelez-vous, 2020 n’a pas commencé avec le Covid
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/liran-accuse-trump-et-etats-unis-de-chercher-a-provoquer-une-guerre_fr_5fee55d4c5b65a92290dfe0b
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Paris accueille un sommet pour la relance des économies africaines
Avec la pandémie de Covid-19, le continent a connu en 2020 sa première récession en vingt-cinq ans.
Le conseiller d’Etat chinois, Wang Yong, et le président kényan, Uhuru Kenyatta, lors de l’inauguration d’un service de fret, à Nairobi, le 17 décembre 2019. LI YAN / XINHUA / MAXPPP Un « new deal », en attendant de nouveaux financements. C’est ce qui sera proposé aux pays africains lors d’un sommet organisé à Paris, mardi 18 mai, où sont attendus vingt et un chefs d’Etat du continent, de hauts responsables européens et des représentants d’organisations multilatérales. Au programme : la relance économique d’un continent qui, en 2020, a connu sa première récession depuis vingt-cinq ans et qui devrait enregistrer une croissance plus faible que les pays développés lors des trois prochaines années. « Nous ne pouvons pas faire avec les recettes d’hier, avait déclaré le président français Emmanuel Macron, fin avril, appelant à un « new deal du financement de l’Afrique ». Lire aussi Sortir l’Afrique du piège de la dette « Les finances publiques des Etats africains sont dans une situation critique, explique-t-on à l’Elysée. Les aides d’urgence du FMI et de la Banque mondiale ont bien fonctionné, mais il faut aller beaucoup plus loin. » Dans son dernier rapport d’avril, le FMI estime que l’Afrique subsaharienne va avoir besoin de 425 milliards de dollars 350 milliards d’euros d’ici à 2025 pour sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19. L’Elysée plaide pour « une aide internationale massive de la communauté internationale et des institutions multilatérales ». Hormis les aides d’urgence du FMI et de la Banque mondiale, la solidarité internationale n’a pas été au rendez-vous. L’aide publique au développement à destination de l’Afrique subsaharienne a même diminué de 1 en 2020, selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques OCDE , publiés en avril. Alors que les gouvernements et les banques centrales des pays riches ont injecté près de 16 000 milliards de dollars dans leurs économies depuis le début de la crise, ils n’ont consacré qu’une petite partie de cette somme pour venir en aide aux Etats les plus pauvres. Risque de défaut de paiement Confrontés à une baisse de leurs recettes et à une hausse de leurs dépenses pour faire face à la crise, de nombreux pays africains ont vu le fardeau de leur dette s’alourdir. Le ratio de la dette publique africaine par rapport à son produit intérieur brut devrait augmenter de 10 à 15 points de pourcentage à moyen terme, d’après la Banque africaine de développement, et plusieurs pays risquent désormais le défaut de paiement. Annoncée par le G20 en avril 2020, l’initiative de suspension de service de la dette a tout juste permis à la moitié des pays à bas revenu de la planète de différer le remboursement de leurs emprunts, pour un montant total de 5 milliards de dollars. Mais le dispositif est critiqué par Paris, car les créanciers privés n’y participent pas. « On ne peut pas demander à nos contribuables d’aider au remboursement des créanciers privés dans les pays pauvres, affirme-t-on l’Elysée. C’est tout à fait injuste. » Il vous reste 54.68 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/18/paris-accueille-un-sommet-pour-la-relance-des-economies-africaines_6080516_3234.html
['économie/finance']
Covid-19 : le Danemark abandonne le vaccin AstraZeneca
Les autorités sanitaires du Danemark ont annoncé, mercredi 14 avril, qu’elles abandonnaient la vaccination contre le Covid-19 avec le produit d’AstraZeneca, devenant ainsi le premier pays d’Europe à y renoncer définitivement.
Le Danemark renonce définitivement au vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de ses effets secondaires « rares » mais « graves », ont annoncé, mercredi 14 avril, ses autorités sanitaires, faisant du pays scandinave le premier à l’abandonner en Europe. À LIRE. Covid-19 : troisième vague, Brésil, Pfizer, Vladimir Poutine Le récap’ du 14 avril « La campagne de vaccination au Danemark continue sans le vaccin d’AstraZeneca », a indiqué le directeur de l’Agence nationale de santé, Soren Brostrom, lors d’une conférence de presse. « Il existe une possible réaction croisée entre le vaccin et un faible nombre de plaquettes. Nous savons également qu’il existe une connexion temporelle. La réaction survient un à dix jours après la vaccination avec AstraZeneca », a-t-il souligné. PRATIQUE. Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur les vaccins utilisés en France et le calendrier vaccinal Le Danemark était déjà le premier pays en Europe à avoir suspendu complètement l’utilisation du vaccin le 11 mars, après des rapports décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins, combinés à un faible taux de plaquettes et à des saignements. Deux cas de thrombose grave dont un mortel avaient été relevés au Danemark chez des personnes jusqu’alors en bonne santé. Puis, malgré un avis favorable de l’Agence européenne des médicaments EMA à son usage, estimant que les bénéfices du vaccin l’emportaient toujours sur les risques, le pays avait maintenu sa suspension, comme la Norvège voisine, choisissant d’approfondir son enquête sur le lien entre ces quelques cas graves et la vaccination. La majorité des pays européens qui avaient suspendu l’utilisation du vaccin l’ont reprise, le plus souvent en fixant une limite d’âge. Un retard dans le calendrier de vaccination L’abandon du vaccin signifie un rallongement de trois semaines au moins du programme d’immunisation danois, qui prévoyait la vaccination de tous les plus de 16 ans pour le mois de juillet. Le vaccin Johnson Johnson, dont les premières doses ont été reçues mercredi dans le pays nordique, n’y a pas encore été déployé. Les États-Unis en ont suspendu l’utilisation pour enquêter sur l’apparition de cas graves de caillots sanguins. Le laboratoire a aussitôt décidé de retarder le déploiement de son vaccin unidose en Europe, où il avait été le quatrième à obtenir une autorisation de l’Agence européenne des médicaments le mois dernier. À LIRE. Covid-19 : le régulateur américain préconise une « pause » dans l’utilisation du vaccin de Johnson Johnson En ce qui concerne les quelque 150 000 personnes qui ont reçu une dose du sérum AstraZeneca au Danemark, elles vont se voir proposer un autre vaccin pour leur seconde dose, selon les autorités. Au Danemark, quelque 8 des 5,8 millions d’habitants sont entièrement vaccinés et 17 ont reçu une première dose.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-Danemark-abandonne-vaccin-AstraZeneca-2021-04-14-1201150920
['science/technologie']
Covid-19: Nancy est la première ville à vacciner les plus de 75 ans
Nancy est la première personne à lancer la vaccination des personnes de 75 ans et plus. Les vaccins seront administrés par des médecins hospitaliers mais aussi des médecins de ville. Les seniors sont déjà nombreux à avoir pris rendez-vous.
Covid-19: Nancy est la première ville à vacciner les plus de 75 ans Nancy est la première personne à lancer la vaccination des personnes de 75 ans et plus. Les vaccins seront administrés par des médecins hospitaliers mais aussi des médecins de ville. Les seniors sont déjà nombreux à avoir pris rendez-vous.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-nancy-est-la-premiere-ville-a-vacciner-les-plus-de-75-ans_VN-202101130009.html
['santé']
Troubles du sommeil, angoisses... Vous avez entre 16 et 25 ans et avez besoin d'une aide psychologique ? Racontez-nous
La pandémie et ses restrictions de liberté entraînent une hausse de la demande d'aide psychologique. Franceinfo cherche à recueillir des témoignages de jeunes femmes et hommes âgés de 16 à 25 ans et concernés par cette situation.
Covid-19 : Troubles du sommeil, angoisses... Vous avez entre 16 et 25 ans et avez besoin d'une aide psychologique ? Racontez-nous La pandémie et ses restrictions de liberté entraînent une hausse de la demande d'aide psychologique. Franceinfo cherche à recueillir des témoignages de jeunes femmes et hommes âgés de 16 à 25 ans et concernés par cette situation. Une "génération sacrifiée" ? Près de 79 des Français de 15 et 30 ans ont ce sentiment, selon un sondage Odoxa-Backbone consulting pour franceinfo, le Figaro et France Bleu, publié mardi 19 janvier. Les personnes interrogées disent ainsi avoir subi des préjudices importants du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19, que ce soit sur le plan de leurs études, de leur emploi ou de leur vie affective. Cette situation entraîne une hausse de la demande d'aide psychologique, comme le constate Antoine Pelissolo, psychiatre et chef de service à l'Hôpital Henri-Mondor de Créteil. "Le point de départ, c'est le stress. Le fait de ressentir une pression dans son environnement de vie, à laquelle il faut s'adapter", expliquait-il ainsi à France Bleu. France Télévisions lance une grande opération autour de la jeunesse, pour une émission le 18 mars, "Nous sommes la Génération 2021". Dans ce cadre, franceinfo cherche à recueillir les témoignages des personnes concernées qui ont entre 16 et 25 ans. Vous ressentez des angoisses, du stress liés la pandémie et ses conséquences ? Vous avez bénéficié d'une aide psychologique ? Comment cela se passe-t-il ? Vous aimeriez obtenir de l'aide, mais n'y parvenez pas ? Partagez-nous votre expérience. Vous pouvez écrire à franceinfo en répondant au questionnaire ci-dessous. N'oubliez pas de nous laisser vos coordonnées, afin que nos journalistes puissent éventuellement vous rappeler. Ces dernières resteront confidentielles. Chargement Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 1356 Français, dont 539 jeunes 15-30 ans , interrogés par internet les 18 et 19 janvier 2021.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/appel-a-temoignages-covid-19-troubles-du-sommeil-angoisses-vous-avez-entre-16-et-25-ans-et-avez-besoin-d-une-aide-psychologique-racontez-nous_4318333.html
['santé']
Coronavirus : situation tendue à l'hôpital à l'heure du confinement dans les Alpes-de-Haute-Provence
À peine ouverts, les lits sont aussitôt occupés, 47 personnes sont hospitalisées.
Les déprogrammations d'interventions à l'hôpital de Manosque et de Digne-les-Bains ont débuté lundi dernier. Elles s'accélèrent dans le cadre du plan blanc, dispositif de crise déclenché il y a 15 jours. "Sont maintenues, les interventions chirurgicales qui sont vitales et urgentes pour les patients", résume Franck Pouilly, directeur du Groupement hospitalier de territoire GHT des Alpes-de-Haute-Provence qui regroupe huit établissements de santé, dont les hôpitaux de Digne-les-Bains et Manosque. La situation tant redoutée est arrivée : le nombre d'hospitalisations pour Covid-19 a doublé en une semaine dans le département, 47 actuellement, contre dix à la mi-octobre et cinq début octobre. "C'est finalement plus qu'au printemps lors de la première vague épidémique", souligne Franck Pouilly. Un pic avait été observé le 2 avril dernier avec 16 nouvelles hospitalisations en une seule journée. Ce jour-là, 22 personnes étaient soignées lire notre édition du 28 avril . Les autorités sanitaires recensent d'ailleurs plus de 50 nouveaux cas positifs par jour, dans le département, contre douze cas fin septembre et deux à trois cas au mois d'août. Le rebond de l'épidémie a été observé, le 3 août, dans le département lire notre édition du 29 août . Objectif : déprogrammer des interventions afin de rapatrier du personnel soignant surtout des anesthésistes et infirmières dans les unités dédiées aux malades du Covid-19. Celle de Manosque, ouverte lundi dernier 30 lits est quasiment débordée. Celle de Digne-les-Bains 30 lits , "que nous sommes en train d'ouvrir sera aussitôt occupée, prévient Franck Pouilly. Conséquence : "Nous recherchons 10 infirmières et 10 aides soignantes à Manosque mais aussi à Digne-les-Bains". Le seul service de réanimation du département qui se trouve à l'hôpital de Digne-les-Bains 8 lits est évidemment saturé. Quatre patients ont été admis sur Gap la semaine dernière, par exemple. À Manosque, l'Unité de surveillance continue USC va être "transformée" en service de réanimation à partir de lundi 2 novembre , soit un total de 16 lits de réanimation 13 sont actuellement occupés . Mais comment trouver plus de lits dans les prochains jours alors que le pic épidémiologique ne semble pas encore mesuré ? "Nous faisons appel aux étudiants et aux retraités, les formations sont décalées et nous prévoyons un report partiel des congés", répond Franck Pouilly. Comment soulager les hôpitaux ? "La situation est plus inquiétante qu'au printemps. On arrive avec un personnel déjà épuisé avant cette deuxième vague", note Cédric Volait, délégué départemental et coordinateur de la CGT santé Paca. À ce jour, près de 30 personnels à l'hôpital public sont absents en raison du Covid-19. "Les recrutements sont plus difficiles. Il ne faut plus bricoler mais un plan d'embauche et de formation massif", répète Cédric Volait. Actuellement, le taux d'incidence nombre de personnes testées positives sur 100 000 personnes est de 330 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce chiffre a triplé en dix jours. "Cette courbe exponentielle montre que le virus circule de manière très active dans le département", observe Anne Hubert, déléguée départementale de l'Agence régionale de santé ARS . Face à cette situation fortement dégradée, "nous sommes en train d'organiser une réponse globale de l'ensemble des acteurs de santé afin qu'ils viennent appuyer le milieu hospitalier, complète Anne Hubert. Des médecins libéraux devront prendre en charge pendant le week-end quand les cabinets sont fermés Ndlr les patients qui ne relèvent pas des Urgences pour soulager l'hôpital". L'activité des services des Urgences a progressé de 5 en moyenne à Digne-les-Bains comme à Manosque. Les cliniques privées de ces deux villes pourraient accueillir si besoin des patients malades du Covid-19. Le département compte actuellement 24 clusters foyers de contamination dont cinq en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Ehpad à Digne-les-Bains, Champtercier, La Bréole, Valensole et Barcelonnette. Selon les autorités, près de 1 500 cas positifs au Covid-19 et 4 800 cas dit "contact" ont été confirmés dans les Alpes-de-Haute-Provence depuis le 11 mai dernier, date du premier déconfinement. Depuis le premier cas de Coronavirus révélé le 9 mars dernier dans les hôpitaux du département, 36 personnes atteintes du virus SARS-CoV-2 sont décédées selon un dernier bilan en date du jeudi 29 octobre. 11 000 tests antigéniques distribués dans le département Les autorités sanitaires viennent de déployer plus de 11 000 tests antigéniques dans les Alpes-de-Haute-Provence. En plus des 3 900 tests PCR réalisés, chaque semaine, dans le département. Ces tests antigéniques, fiables à 70 , permettent un résultat en moins de 30 minutes, beaucoup plus rapide que les tests PCR, dont les résultats étaient connus entre 24 et 72 heures. Ces tests antigéniques qui se font également par le nez ont été distribués "prioritairement" aux instituts de formation en soins infirmiers IFSI et d’aides-soignants IFAS ainsi que dans les 32 maisons de retraites du département Ehpad et établissements accueillant des personnes en situation de handicap. "L’objectif est que les personnels qui reviennent de vacances soient testés rapidement, cela permet aux personnes positives au Covid-19 de ne pas transmettre le virus aux personnes fragiles avec qui elles sont en contact", indique Anne Hubert de l’ARS.
laprovence.com
https://www.laprovence.com/article/sante/6164640/coronavirus-situation-tendue-a-lhopital-a-lheure-du-confinement-dans-les-alpes-de-haute-provence.html#comments
['santé']
COVID-19 : le vaccin qui rend fou
D'un point de vue géopolitique, le coronavirus révèle au plus haut point l'état sanitaire, social, économique et financier de nos sociétés.
Ce virus ne rend pas fou. Le vaccin, si. Car il n'y a pas plus géopolitique. Il révèle au plus haut point, telle la chimie de la photographie argentique, ce que sont nos sociétés. L’annonce tonitruante par simple communiqué de presse du très puissant laboratoire américain Pfizer d’un vaccin contre le Covid-19, d’une efficacité à 90 , fait l’effet d’une bombe sur la planète occidentale, avec tous les échos médiatiques afférents. A l’heure où Joe Biden, président élu des Etats-Unis et sa vice-présidente Kamala Harris jurent de nouveau par « la science » et « la vérité » « You have chosen science, truth, empathy, unity » , jaillit instantanément l’irrationnalité des marchés boursiers. Aux discours de Joe Biden et Kamala Harris, s’affichent autour de la scène les termes : « le peuple a choisi la science, la vérité, l’ empathie ». Le pdt élu promet un plan d’action à partir du 20 janvier 2021 jour du discours d’investiture basé sur la science et l’empathie pic.twitter.com/0Xjk8DktVR — Dominique LEGLU @dominiqueleglu November 8, 2020 Soudain, voici la promesse d’une lumière au bout du tunnel, métaphore qui remplit les neurones d’espoir et fait briller les yeux vers les paquets de dollars, euros ou yens. Et certaines actions bondissent. Se profile en effet une production accélérée dans des usines en pleine effervescence de milliards de doses à injecter. D’autres, qui caracolaient sur le confinement, la peur et les difficultés ambiantes, autrement dit tout ce qui ressortit des activités à distance, commandes, livraisons, interactions sont en revanche à la baisse. Quant aux concurrents, ils doivent in petto faire grise mine sur l’art de faire de la bonne communication. D’autant qu’il ne serait pas impossible que les tendances s’inversent, au cas où l’arrivée du vaccin traîne quand même un peu. La défiance dépitée après la confiance exagérée Annonce Pfizer-BioNtech : à quand la publication dans un journal scientifique de haut niveau ? Dans le même temps, d’aucuns découvrent la spécificité des recherches oui, BioNtech, l’entreprise allemande, à la source de ce vaccin, a œuvré de façon radicalement innovante à sa définition. Certains scientifiques en sont d’ailleurs déjà à annoncer si ce vaccin à ARN tient effectivement les promesses du communiqué de presse la possible fin des maladies infectieuses. Risque d’hubris et de promesse exagérée ? Annonce sanitaire, réaction financière, enthousiasme médiatique... A quand la publication dans un journal scientifique de haut niveau ? Aucune date n'est avancée, même si Pfizer et BioNTech assurent qu'ils "projettent de fournir les données complètes de leur essai de phase 3 à une revue à comité de lecture". On se souviendra que cette objection fut immédiatement soulevée il y a quelques semaines, une éternité, lorsque Vladimir Poutine en majesté annonça un vaccin russe Spoutnik-V. Autres lieux, autres mœurs. L’institut Gamaleya, qui avait travaillé naguère sur un possible vaccin contre le SARS fit alors profil bas, comme embarrassé de voir le politique le vanter et, dans le même temps, montrer très trop tôt ses muscles. Des critiques raisonnables se faisaient même entendre. Mais il fallait rappeler les capacités de la Russie, et convaincre les pays dans sa sphère d’influence que sa grandeur n’était pas perdue. Notre confrère Challenges révèle aujourd’hui opportunément que les recherches se poursuivent activement, le problème de la Russie étant de trouver avec quel Big Pharma faire alliance. Ce qui pousse même Poutine à appeler le président français à la rescousse. La recherche, c’est bien, la production c’est encore autre chose. Pendant ce temps, les Chinois en sont déjà à vacciner en masse. L’information, dans ce cas, a toujours semblé parcimonieuse. Les militaires sont vaccinés, toute une province, tel le Zhejiang, est vaccinée Bien sûr, on ne sait pas très exactement le chiffre exact parmi ces dizaines centaines ? de milliers de gens. Les annonces passent par les agences de presse ou quelques journaux bien informés tel le South China Morning Post. Un virus très Arlequin, au costume économique, financier, social et culturel Pas d’effets de manche et d’annonce de bout du tunnel. Avancer sans brusquer médiatiquement. Mais continuer de se déployer au moins deux types de vaccins en cours, l’un avec virus inactivé, l’autre avec vecteur adénovirus , et de mener des essais cliniques tous azimuts des Philippines à l’Amérique du Sud en passant par les Emirats arabes Unis . A la mi-octobre, était promise une annonce pour le mois de novembre autrement dit un vaccin allant bien au-delà des frontières chinoises - si on insistait. Aujourd’hui, est annoncé l’arrêt d’un essai clinique du Coronavac au Brésil, pour cause d’un incident grave. La chose est déjà arrivée pour les essais de Eli Lilly et Johnson and Johnson. En réalité, personne ne peut véritablement avancer avec certitude une date précise de la mise à disposition « pour tous » d’un vaccin. Objectif que continue de poursuivre, c’est une des ses missions, l’Organisation mondiale de la santé OMS , pour tous les pays du monde. La bataille risque d’être rude selon les sphères d’influence des producteurs de vaccins. Au Nord. Au Sud. Nord-Nord. Sud-Sud. L’Europe, si elle ne veut pas se désagréger, devra à la fois sécuriser le nombre de doses, être en bons termes avec les labos, assurer l’égalité entre les pays, guider dans la stratégie de vaccination, rassurer les populations. Tous les politiques sont attendus au tournant. Quelle organisation pour cette vaccination ? Dans « L’archipel français » 1 , commencera-t-on par les soignants, les plus vulnérables, les plus pauvres, les plus vieux, les territoires les plus en danger ? Faudra-t-il rendre le vaccin obligatoire ? Plus d’un casse-tête à résoudre pour le conseil scientifique. De belles pommes de discorde pour le gouvernement et le Parlement. Ce virus est décidément très Arlequin, dont le costume est aussi bien économique que financier, social que culturel. Mais surtout politique. 1 D’après le titre « L’archipel français. Naissance d’une nation multiple et divisée », par Jérôme Fourquet, Seuil, mars 2019.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-le-vaccin-qui-rend-fou_149063
['santé']
Covid-19 : "Les Français veulent qu'on leur dise les choses clairement" affirme Olivier Faure, premier secrétaire du PS
Le premier secrétaire du PS espère que la rencontre prévue à Matignon avec les responsables politiques ne sera pas "comme ces réunions qui ne servent à rien".
Le premier secrétaire du PS espère que la rencontre prévue à Matignon avec les responsables politiques ne sera pas "comme ces réunions qui ne servent à rien" . "Qu'on arrête de prendre les Français pour des cruches. Ils ont bien compris ce qu'il se passait. Et donc ils veulent aujourd'hui qu'on leur dise les choses clairement", a affirmé lundi 26 octobre sur franceinfo Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne et premier secrétaire du parti socialiste, alors que le Premier ministre Jean Castex recevra mardi 27 octobre en fin de journée les responsables politiques puis les partenaires sociaux à Matignon pour faire le point sur la situation sanitaire. J'aimerais que, demain, on mette tout sur la table, qu'il y ait la possibilité pour chacune et chacun de s'exprimer et de dire ce à quoi il est prêt. Et ensuite, qu'il y ait une forme de solidarité autour des mesures. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste franceinfo Olivier Faure "redoute" que la rencontre prévue à Matignon soit comme "ces réunions qui ne servent à rien". "Jusqu'ici, nous avons été convoqués à plusieurs reprises sans jamais avoir été consultés sur quoi que ce soit. Et donc, j'espère que demain, cette réunion permettra de sortir de cette forme d'infantilisation dans laquelle on maintient les Français." Le patron du PS trouve également le gouvernement "très anxiogène". Selon lui, "en permanence, il pèse sur les Français le sentiment que tout n'est pas fait, que tout n'est pas dit et que, en permanence, on s'achemine vers des mesures plus dures". Le télétravail, insuffisamment employé par le gouvernement selon Olivier Faure Olivier Faure rappelle qu'"il y a à peine douze jours, le président de la République s'était exprimé devant tous les Français" en expliquant "que tout était maîtrisé, qu'il n'y avait pas de problème, et que toutes les leçons avaient été tirées de la première crise du Covid-19. Et donc que désormais, tout allait se passer correctement si on voulait bien accepter l'idée d'un couvre-feu". Pour le patron des députés PS, "on voit les limites" du discours "et on voit bien que ce qui n'a pas été fait, nous allons devoir le faire maintenant". Olivier Faure estime notamment que le télétravail "n'a pas été envisagé comme une obligation pour tous ceux qui le peuvent". "On a parlé des restrictions pour les réunions familiales, les réunions amicales. Mais on le sait bien, l'endroit où on se contamine le plus, ça reste le travail, ça reste l'université et donc ce sont ces lieux là aussi qu'il faut viser." Le patron du PS l'affirme, "partout où on a des gens qui peuvent télétravailler, il faut télétravailler, ne serait-ce que pour décharger les transports".
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-francais-veulent-qu-on-leur-dise-les-choses-clairement-affirme-olivier-faure-premier-secretaire-du-ps_4157125.html
['santé']
COVID-19: 70 des résidants d'un CHSLD de Granby sont infectés
MONTRÉAL — Pas moins de 102 résidants et membres du personnel du CHSLD Villa-Bonheur, à Granby, dans la région sociosanitaire de l'Estrie, sont infectés par la COVID-19, a révélé jeudi la santé publique régionale. Il s'agit de 29 de plus que le bilan de la veille. Selon les données du début de l'après-midi, 69 des... Lire la suite »
MONTRÉAL — Pas moins de 102 résidants et membres du personnel du CHSLD Villa-Bonheur, à Granby, dans la région sociosanitaire de l’Estrie, sont infectés par la COVID-19, a révélé jeudi la santé publique régionale. Il s’agit de 29 de plus que le bilan de la veille. Selon les données du début de l’après-midi, 69 des 99 résidants ainsi que 33 employés ont la COVID-19. Deux résidants sont morts depuis le début de l’éclosion. Cette éclosion majeure survient au moment où l’Estrie a fracassé un sommet du nombre de cas quotidiens depuis le début de la pandémie. Selon l’état de la situation quotidien du ministère de la Santé et des Services sociaux, 126 nouveaux cas ont été confirmés. Une zone chaude a notamment été aménagée au cinquième étage de l’établissement. Des résidants qui s’y trouvaient ont été déplacés sur d’autres étages et des patients atteints de la COVID-19 sont dirigés vers le Centre de confinement de Sherbrooke. Des dépistages massifs des membres du personnel et des résidants ont lieu depuis le premier cas actif au CHSLD Villa-Bonheur et d’autres dépistages massifs sont également prévus, a indiqué le CIUSSS de l’Estrie CHUS dans un courriel à La Presse Canadienne. Des dépistages individuels sont également effectués entre les dépistages massifs dès l’apparition de symptômes chez des résidants ou des membres du personnel, selon le CIUSSS. Les employés qui sont testés positifs sont immédiatement retirés, les bonnes pratiques en prévention et en contrôle des infections sont appliquées et les visites sont restreintes aux proches aidants seulement, a précisé le porte-parole Félix Massé. La situation dans ce CHSLD est «très significative, importante», avait déclaré mercredi Sylvie Moreault, la directrice du soutien à l’autonomie des personnes âgées du CIUSSS de l’Estrie CHUS, qui est notamment responsable des CHSLD. Mme Moreault avait alors estimé que la situation était toujours sous contrôle et avait assuré mettre «tout en place» pour la gérer efficacement. La directrice des ressources humaines, Josée Paquette, avait pour sa part reconnu que «sans contredit, la pression est extrêmement forte pour notre personnel». Il n’a pas été possible de savoir si le CIUSSS de l’Estrie CHUS croit que la situation est toujours sous contrôle. L’organisation compte faire le point lors d’une conférence de presse lundi. Texte de l’Initiative de journalisme local.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/covid-19-70-des-residants-dun-chsld-de-granby-sont-infectes/
['santé']
Le bilan désastreux de Trump dans la gestion du Covid-19
Dès le début de la pandémie de Covid-19, Donald Trump s'est employé à politiser la crise du coronavirus. Il est aujourd'hui largement critiqué.
Un objectif pour lequel Donald Trump ne se serait pas privé de censurer des études scientifiques publiées dans les bulletins d’information des CDC, via le chef de la communication du ministère de la Santé américain, Michael Caputo, ainsi que l’un de ses conseillers, selon les récentes révélations du site d’information Politico. Une étude en particulier est au cœur du scandale : elle concerne la contagiosité des enfants. Une étude que le gouvernement Trump a préféré écarter, afin de rouvrir les écoles et de redémarrer l’économie. Pour cela, le titre de l’étude a été modifié, en retirant le terme de "pédiatrie", qui désigne clairement la population des enfants et évoquant simplement la contagiosité chez les personnes "de moins de 21 ans." Donald Trump a fait de la santé un objet politique et n’a pas hésité à politiser la pandémie de Covid-19 qui frappe le monde depuis bientôt un an. Le 14 juillet 2020, quatre anciens directeurs des Centres de prévention et de lutte contre les maladies CDC , accusaient Donald Trump dans une tribune publiée dans le Washington Post d’avoir "politisé" la science comme aucun autre président avant lui. Le président américain a fait des sujets scientifiques des combats politiques, qu’il s’agisse du port du masque, des traitements ou de sa gestion de la situation. A quelques mois de l’élection, en pleine crise du coronavirus, Donald Trump se serait obstiné à défendre son bilan économique, faisant passer la situation sanitaire au second plan. Dans le domaine de la santé, tout s'est accéléré il y a quelques mois pour le président américain, lorsque la pandémie de Covid-19 a chamboulé la vie politique, économique et sociale du pays. En dix mois, le SARS-CoV-2 a fait plus de 225.000 morts aux Etats-Unis, pays largement en tête en termes de décès. La gestion de la crise par le gouvernement Trump fait l'objet de nombreuses critiques de la part du camp démocrate, à commencer par le prédécesseur de Trump, Barack Obama, qui déplore que "les nouveaux cas battent encore des records." Retour sur huit mois de pandémie aux Etats-Unis. Depuis son élection en 2016, les efforts de Donald Trump en matière de politique de santé se cristallisaient autour du démantèlement de l'Obamacare. Le Patient Protection and Affordable Care Act de son vrai nom, avait pour objectif de garantir une couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus. Deux après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, la loi est vidée de sa substance ; les Américains n'ont plus l'obligation légale d'être assurés. L'avenir du dispositif doit désormais être tranché par la Cour suprême, où Donald Trump vient de nommer Amu Coney Barrett, juge très conservatrice, après le décès de la progressiste Ruth Bader Ginsburg. Donald Trump a non seulement fait pression sur les CDC mais aussi sur la Food and drug administration FDA , l’autorité de régulation du médicament américaine, avec qui il a engagé un bras de fer au sujet de la sortie d’un vaccin contre le Covid-19 aux Etats-Unis. Durant sa campagne présidentielle, le candidat républicain n’a pas hésité à promettre la sortie d’un vaccin contre le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, allant à l’encontre du calendrier nécessaire aux laboratoires pour mettre au point un médicament efficace et sans risque. The @US_FDA just said in COVID19 vaccine meeting that the agency requires a "minimum of two months" follow-up after completion of Phase 3 trials to determine safety. At least 3000 ppl must be followed that long.https://t.co/s1fLxJyQWH — Laurie Garrett @Laurie_Garrett October 22, 2020 Au cœur du débat, le temps d’observation des patients ayant reçu une injection. Selon la FDA, cette période destinée à déceler d’éventuels effets secondaires ne doit pas être inférieure à deux mois. Un délai que l’institution à finalement imposé aux laboratoires en train de réaliser leurs essais cliniques de phase 3, avant de soumettre leur demande de commercialisation. Mais aucun des trois essais américains Moderna, Pfizer et Johnson Johnson ne peut respecter ce délai d’ici au scrutin présidentiel. Ces nouvelles règles "rendent plus difficile le fait de créer des vaccins rapidement pour qu'ils soient approuvés avant le jour de l'élection présidentielle. C'est une nouvelle attaque politique !", s’est empressé de twitter Donald Trump. Le président américain n’a pas lésiné sur les effets d’annonce durant les derniers mois de son mandat. Touché lui-même par le virus et brièvement hospitalisé, il a assuré que le traitement expérimental à base d’anticorps de synthèse qui lui ont été administrés serait rapidement disponible "gratuitement" pour tous les Américains. "Je veux que tout le monde ait le même traitement que votre président, parce que je me sens bien, je me sens parfaitement bien !", a-t-il martelé, qualifiant le traitement du laboratoire Regeneron de "remède." Contaminé après avoir rechigné à porter le masque VIDEO: US President Donald Trump removes his mask and salutes as he arrives back at the White House following four days of hospital treatment for Covid-19 pic.twitter.com/Mlqtqoj7Tf — AFP news agency @AFP October 6, 2020 Sa contamination au SARS-CoV-2 aura largement marqué la dernière ligne droite de sa présidence, lui qui n’a cessé de moquer Joe Biden pour son respect du port du masque dans les lieux clos. Lors du premier débat, il expliquait fièrement : "Je n'ai pas de problème avec les masques, d'ailleurs j'en ai un sur moi que je mets quand je pense que c'est utile." "Mais je ne porte pas le masque comme lui", a ensuite lancé le chef d'Etat en montrant du doigt son opposant. Durant les premiers mois de la pandémie, Donald Trump avait expliqué mettre un point d’honneur à ne pas porter de masque en public afin de ne pas affoler la population. Finalement testé positif au Covid-19 puis admis vendredi 2 octobre 2020 au soir dans un hôpital militaire, le président américain, âgé de 74 ans, aurait souffert de fièvre, de fatigue ainsi que de manque d'oxygène selon Sean Conley, le médecin de la Maison Blanche. Un cocktail de médicaments ont été administrés au président, à base de Remdesivir, d’interférons et de Regeneron. Donald Trump a également dû être placé sous oxygène à deux reprises. Sorti de l’hôpital quelques jours plus tard, il retire son masque du haut des marches de la Maison blanche avant de lancer aux Américains : "Ne laissez pas le coronavirus vous dominer. N'ayez pas peur de lui. Nous allons le battre. Nous avons les meilleurs équipements médicaux et les meilleurs médicaments. » Anthony Faucy, immunologue star de la crise du Covid-19 L'épidémiologiste Anthony Fauci, opposant ferme à certaines mesures de Donald Trump. Crédit photo : AFP/ Archives - MANDEL NGAN Face aux déclarations tonitruantes voire imprudentes de Donald Trump, une partie des Américains se sont tournés vers Anthony Fauci, immunologue directeur de l'Institut national des allergies et maladies infectieuses, un centre de recherche du Ministère américain de la Santé. Devenu une véritable star ces derniers mois, Anthony Fauci s’est imposé aux yeux des Etats-Unis comme une figure de confiance dans la crise du coronavirus, distillant une opposition feutrée à Donald Trump. L’expert de 79 ans s’est vu confier la mission de conseiller la Maison Blanche sur la gestion de la crise du Covid-19. Il est devenu la personnalité à laquelle les Américains font le plus confiance pour gérer la pandémie selon un sondage réalisé par la Quinnipiac University. Les chiffres sont sans équivoque. 78 des personnes interrogées approuvent l’action d’Anthony Fauci, contre 46 pour Donald Trump. Si le président actuel des Etats-Unis est réélu la semaine prochaine pour un nouveau mandat, nul doute qu’au défi de juguler l’épidémie de SARS-CoV-2 dans son pays, s’ajoutera celui de regagner la confiance de sa population.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/politique/donald-trump-face-au-bilan-desastreux-de-sa-gestion-du-covid-19_148745
['politique']
Covid-19 : dans les stations de ski en Suisse, des Français défient la consigne gouvernementale
Avec la fermeture des remontées mécaniques en France, Jean Castex avait appelé les vacanciers à ne pas se reporter sur les stations de ski étrangères. Ceux qui font ce choix pourront se voir imposer une quarantaine à leur retour.
À Verbier Suisse , les skieurs dévalent les pentes. Parmi les chanceux qui profitent de la glisse, un groupe de Français venu de Paris. "On devait aller au ski en France, et puis au final c’est fermé donc on s’est dit que ce serait plus facile d’aller skier en Suisse", confient-ils à France Télévisions. Malgré les mises en garde du gouvernement, une mère et sa fille estiment qu’en venant ici, elles ne prennent pas de risque sanitaire. "On a pris toutes les précautions, on a les masques, on ne sort pas de l’appartement quand on rentre le soir, on applique les gestes barrières la journée", expliquent-elles. Pas de recrudescence des touristes français Des patrouilles ont lieu dans la station pour contrôler le respect des règles, et le nombre de personnes par remontée mécanique est limité. Verbier compte au total 30 000 lits touristiques. Habituellement, les Français représentent 10 de la clientèle. Une bonne partie a maintenu son séjour. Ces vacanciers prennent toutefois le risque d’être placés à l’isolement après leur retour, en cas de contrôle. Cette menace semble avoir porté ses fruits, puisque Laurent Vaucher, le directeur des remontées mécaniques de la station, affirme ne pas avoir observé une "recrudescence de Français" à Verbier. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-ces-francais-qui-skient-en-suisse_4229883.html
['santé']
Coronavirus : Emmanuel Macron évoque une levée progressive des restrictions en mai
En France, la levée progressive des restrictions de circulation devrait avoir lieu au mois de mai. Emmanuel Macron la annoncé ce dimanche 18 avril, lors d'un entretien avec la chaîne américaine CBS.
Au cours d'une interview sur la chaîne américaine CBS, diffusée ce dimanche, Emmanuel Macron a évoqué une levée progressive des restrictions de circulation début mai entre les pays européens, mais aussi avec les États-Unis. publié le 18/04/2021 à 20:50 Emmanuel Macron a évoqué ce dimanche 18 avril qu'une levée progressive des restrictions de circulation devrait avoir lieu début mai, entre les pays européens, mais également avec les États-Unis. C'est au cours d'une interview, accordée à la chaîne américaine CBS, qu'Emmanuel Macron a transmis cette information. Le président de la République a déclaré que les autorités françaises travaillaient "dur pour proposer une solution concrète, notamment pour les citoyens américains qui sont vaccinés, avec un pass spécial". Le chef de l'État a ajouté que sur ce point, des discussions avaient été entamées avec la Maison Blanche. Un "certificat pour faciliter les voyages" est actuellement en cours de création, a rappelé Emmanuel Macron, avec l'objectif de pouvoir circuler entre les différents pays européens. Ainsi, ce passeport sanitaire - déjà évoqué depuis plusieurs semaines - pourrait intégrer des certificats de vaccination ou des tests négatifs. En attendant que la situation épidémique ne s'améliore en France, le pays avait annoncé ce week-end qu'une quarantaine "obligatoire de dix jours" serait bientôt mise en application, pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud, en raison de l'inquiétude que provoquent les variants du coronavirus.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/politique/covid-19-emmanuel-macron-annonce-une-levee-progressive-des-restrictions-en-mai-7900021559
['politique']
Comment obtenir son passe sanitaire européen sans Internet ni smartphone ?
Si vous avez été vaccinés avant le 25 juin dernier, le QR code obtenu et attestant de votre situation sanitaire n’est lisible qu’en France. Pour pouvoir voyager librement au sein des pays de l’Union européenne, il faut obtenir un Certificat Covid numérique de l’Union européenne, doté d’un QR code spécifique.
Lisible, à la différence du passe sanitaire français, par l’ensemble des autorités des pays de l’espace Schengen, le QR code du Certificat Covid numérique de l’UE peut-être produit au format papier. Et ce, sans être connecté à Internet, sans disposer de smartphone ou, tout simplement, par préférence. Pour l’obtenir, et dans l’éventualité où ledit certificat ne vous aurait pas été remis après votre vaccination dans le cas d’une vaccination avant le 25 juin , vous pouvez demander à un professionnel de santé médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme de vous l’imprimer. Cela vaut pour les personnes vaccinées, mais aussi pour les personnes à qui l’on annonce un résultat négatif à un test PCR ou antigénique. Le site de l’Assurance maladie indique également que les guichets France services peuvent vous accompagner dans cette démarche, tout comme les Caisses primaires d’assurance maladie CPAM .
clubic.com
https://www.clubic.com/sante/actualite-379720-comment-obtenir-son-passe-sanitaire-europeen-sans-internet-ni-smartphone-.html#commentaires
['santé']
Tory Burch: "La mode est une question d'identité"
Star de la mode dans son pays, la créatrice américaine Tory Burch est la parfaite égérie de sa propre marque, dans un esprit boho chic optimiste qui ravit ses nombreuses clientes. La création au temps du Covid, son soutien aux entrepreneuses, ses défis... Elle se confie à L'Express diX.
Star de la mode dans son pays, la créatrice américaine Tory Burch est la parfaite égérie de sa propre marque, dans un esprit boho chic optimiste qui ravit ses nombreuses clientes. La création au temps du Covid, son soutien aux entrepreneuses, ses défis... Elle se confie à L'Express diX. Vous avez lancé votre marque en 2004, dans une petite boutique de New York. Quel était alors votre état d'esprit ? Est-il toujours le même aujourd'hui ? Tory Burch: Créer une marque nécessite un mélange d'optimisme à toute épreuve et un engagement sans faille, vers tout ce qu'il faut pour réussir. Cet état d'esprit et cette énergie sont encore des moteurs pour moi aujourd'hui. C'est ce qui m'a aidée à surmonter les défis de la pandémie, cela m'a fait réfléchir à toutes les directions que j'aimerais explorer dorénavant.
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/styles/createurs/tory-burch-la-mode-est-une-question-d-identite_2135244.html
['style']
Un monde sans extrême pauvreté, c’est faisable pour Najat Vallaud-Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre et auteur de Objectif 2030 : un monde sans extrême pauvreté , est l’invitée du 23h de franceinfo mardi 12 janvier.
Il y a chez les étudiants un tsunami de détresse psychologique, d’isolement, de découragement insuffisamment pris en compte. Les pouvoirs publics ont toujours semblé à la remorque par rapport à la situation , estime l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem sur franceinfo mardi 12 janvier. Les files qui s’allongeaient devant l’aide alimentaire dès le premier confinement étaient beaucoup composées d’étudiants. Le gouvernement doit adopter un grand plan d’urgence . Dans son livre, Objectif 2030 : un monde sans extrême pauvreté, la directrice générale de l’ONG One France se fait l'avocate de l’aide internationale pour les pays les plus pauvres du monde, notamment en Afrique subsaharienne. On sait comment faire. C’est un beau rêve, une belle ambition pour notre génération d’éradiquer l’extrême pauvreté et c’est faisable , assure-t-elle. "Aider l’autre bout du monde à combattre le Covid" Les classes sociales les plus précaires sont davantage marquées par l’épidémie de coronavirus. En France, la Seine-Saint-Denis enregistrait le plus fort taux de surmortalité au printemps dernier. Parmi les 10 des ménages les plus pauvres, 35 déclarent que leur situation financière s’est dégradée. Dans le monde, 115 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté. Le Mali a un respirateur artificiel pour un million d’habitants. Le Covid-19 n’ayant pas de frontières, il est nécessaire d’aider l’autre bout du monde à le combattre au lieu de se replier sur soi. En Afrique, les Etats n’ont pas les moyens financiers de faire face aux défis sanitaire et économique , explique Najat Vallaud-Belkacem. J’appelle à une solidarité internationale. Les problèmes qu’on laisse s’aggraver là-bas viendront se répercuter chez nous. Nous avons tout intérêt à rendre ce vaccin équitable, accessible à tous à faible coût, à partager la propriété intellectuelle , conclut-elle.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/solidarites/un-monde-sans-extreme-pauvrete-cest-faisable-pour-najat-vallaud-belkacem_4255655.html
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Coronavirus: la crise a creusé un trou budgétaire d’1,5 milliard d’euros en Région bruxelloise
Pour 2021, le gouvernement régional table sur un solde négatif à peine meilleur.
« Jamais sans doute dans l’histoire de la Région, la Déclaration de Politique Générale n’a été prononcée en des temps si incertains. La pandémie de Covid-19 soumet nos sociétés à une épreuve violente autant qu’inédite », a dit d’emblée Rudi Vervoort. La crise liée à la pandémie de Covid-19 a engendré un déficit budgétaire d’1,5 milliard d’euros pour l’année en cours en Région bruxelloise. Pour 2021, le gouvernement régional table sur un solde négatif à peine meilleur, en grande partie imputable aux effets de celle-ci, a affirmé vendredi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, lisant sa déclaration de politique générale pour l’année à venir, devant le parlement régional. Selon Rudi Vervoort, ces montants s’ajoutent aux investissements déjà lourds qui avaient été décidés. Le solde budgétaire sera par conséquent négatif de plus de 1,5 milliard d’euros. « Nous allons clôturer l’année 2020 avec un déficit complémentaire d’un milliard d’euros. Mais cet énorme déficit consiste simplement en 500 millions d’euros de mesures de soutien à l’économie et au système social et 500 millions d’euros de pertes de recettes. Que quelqu’un vienne nous dire sur quelles dépenses nous aurions dû économiser, et quels moyens n’auraient pas dû être mobilisés », a-t-il justifié. Des limites à ne pas dépasser Le gouvernement bruxellois est bien conscient de l’importance de ce montant, mais il est convaincu de la nécessité de continuer à soutenir les secteurs socio-économiques, et l’investissement public, en profitant des taux d’intérêts faibles et du soutien de la Banque Centrale européenne à l’égard du financement des dettes d’état pour soutenir l’économie, a-t-il justifié. Mais il y a des limites que l’exécutif bruxellois n’entend pas dépasser, celles qui affaibliraient l’institution bruxelloise sur le marché de la dette. C’est ce qui a guidé l’établissement d’un budget pluriannuel visant le retour à une situation budgétaire assainie à la fin de la législature. « Et ceci sans toucher au pouvoir d’achat des habitants de Bruxelles via une augmentation de la charge fiscale », a souligné le ministre-président durant la lecture d’une déclaration qui a pris une heure trente. Dans le domaine social, et de santé, le gouvernement bruxellois a prévu de consacrer 150 millions d’euros pour faire face aux urgences. Un budget de 64 millions d’euros a été réservé, pour 2021, afin de continuer à gérer les besoins immédiats notamment en matière de tracing, testing et médecine préventive. Les mesures de relance approuvées en juillet dernier continueront à être déployées : adaptations des infrastructures hospitalières durant le Covid et aide au maintien des activités essentielles des hôpitaux ; élaboration d’une politique de gestion des risques sanitaires en articulation avec les plans d’urgence sanitaires fédéraux ; maintien d’un numéro social pour répondre à la forte demande qui perdure au-delà du lockdown ; renforcement du personnel d’Iriscare ; renforcement de l’accueil à domicile, de l’offre de soin en Services de Santé Mentale SSM ; identification de solutions pour les personnes et familles sans abri accueillies provisoirement dans les dispositifs d’urgence Covid-19. Sur le plan économique, au-delà des mesures d’urgence, la relance se fera avec les interlocuteurs sociaux, a promis Rudi Verboort. Un processus de révision des chantiers de la Stratégie GO4Brussels au regard du bouleversement économique et social a été entamé. Un renforcement des investissements Le ministre-président a par ailleurs annoncé que son gouvernement renforcerait significativement les investissements notamment dans les domaines de la mobilité, du logement et de la rénovation durable du bâti, à raison de 750 millions d’euros par an. Selon lui, le tour de table des actionnaires de Finance Invest est bouclé en vue de la recapitalisation de cet opérateur de soutien à l’économie bruxelloise à hauteur de 160 millions d’euros. Le prêt proxi accordé par le Fonds bruxellois de Garantie pour assurer des liquidités aux entreprises est effectif depuis mercredi. Les moyens destinés au développement de coopératives seront doublés 750.000 euros l’an prochain. 2021 sera aussi l’année du feu vert à un nouveau plan régional d’innovation. Quelque 600.000 euros seront consacrés aux industries culturelles et créatives. Face à l’évolution négative du marché de l’emploi les scenarii les plus pessimistes de 30.000 chômeurs de plus « risquent d’être dépassés » , le plan de relance du gouvernement bruxellois baptisé Phoenix prévoit un budget de 53 millions d’euros pour augmenter l’attractivité des chercheurs d’emploi. Un Fonds Rebond est par ailleurs mis en place pour accompagner les travailleurs licenciés dans le cadre de faillites.
lesoir.be
https://www.lesoir.be/333473/article/2020-10-23/coronavirus-la-crise-creuse-un-trou-budgetaire-d15-milliard-deuros-en-region
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Professeur Perronne : mensonges faillite dus au Covid-19
On apprend de nos défaites, disent les sages, et sans paraphraser Marc Bloch, il faut bien avouer que la...
On apprend de nos défaites, disent les sages, et sans paraphraser Marc Bloch, il faut bien avouer que la lecture du livre du professeur Perronne souligne une défaite cuisante du système de santé français ; et le moins que l’on puisse dire c’est que, pour une fois, l’expert sait de quoi il parle. Nous ne sommes pas sur un plateau de téléréalité ni sur une chaîne d’informations en continu, mais bien dans le cadre d’un ouvrage sérieux publié par un éditeur de renom, un livre qui est un cri du cœur aussi, un appel désespéré pour être entendu par le Château qui, manifestement, a joué un peu de son influence pour que l’ouvrage ne soit pas trop mis en avant Mais le bouche à oreille a fait le reste : mon petit doigt me dit qu’il est en tête des ventes. Le problème majeur de cette crise, c’est le déni de la classe dirigeante qui change d’avis tous les jours et n’assume rien ! quand elle ne ment pas outrageusement : Il faut oser le dire : ce n’est pas le virus qui tue, ce sont les pathologies chroniques qui rendent une infection au SARS-CoV-19 potentiellement fatale à certains patients déjà lourdement touchés par ces maladies de société, alors qu'il est bénin pour les personnes en bonne santé, nous rappelle Jean-Dominique Michel, anthropologue suisse de la santé. Comptabiliser les malades en épidémiologie nécessite une certaine rigueur et une méthode particulière sinon vous en arrivez à des aberrations : si vous ne dépistez que les morts, vous parviendrez à 100 de taux de mortalité ! Si vous ne testez que les cas critiques, vous en aurez moins mais encore beaucoup plus qu’en réalité. Si vous dépistez beaucoup, vous aurez beaucoup de cas alors que si vous dépistez peu, le nombre de cas sera faible. La cacophonie actuelle rend impossible d’avoir la moindre idée de la progression réelle du virus et de sa diffusion. Les estimations les plus crédibles laissent penser que le nombre de personnes déclarées positives au Covid est très largement inférieur au nombre de personnes réellement infectées, dont, en gros, la moitié ne saura même pas qu’elle fut contaminée Pour un tueur de masse redoutable, je le trouve plutôt cool, ce virus, comme dirait docteur House Alors pourquoi un tel déferlement médiatique pour terroriser la population ? Le taux de mortalité est inférieur à la grippe saisonnière, laquelle serait traitée politiquement ou journalistiquement de la même manière nous terrifierait tout autant. Cette mise en scène morbide et indécente, tous les jours avec décompte des victimes de n’importe quel autre problème sanitaire des maladies cardiovasculaires, des cancers ou des effets de la pollution atmosphérique nous glacerait d’effroi tout autant, voire infiniment plus ! Nous savons aujourd’hui que la Covid-19 est insignifiante en l'absence de pathologie préexistante taux de guérison de 99 ! mais on ne cesse d’évoquer la fameuse seconde vague et à répandre des messages anxiogènes à la population. Pourquoi ? Et dire qu’en 2010 nous avions un dispositif complet mit en place par la ministre Bachelot sous le mandat Sarkozy mais comme le H1N1 ne vint pas jusqu’à nous, les caciques de la comptabilité crièrent au gaspillage et laissèrent l’outil mourir de lui-même adieu stocks, outils, Eprus l’organisme spécialisé dans la lutte contre les urgences sanitaires Il n’y a plus de feu, je résilie mon assurance incendie ; sauf que le feu peut prendre un autre jour. Comme en 2020 par exemple et nous voilà incapables de lutter contre la pandémie. Sans parler qu’en cas d’attaque bioterroriste nous serions encore plus mal en point. Il est amusant de voir que le dernier rapport sérieux sur le sujet remonte à 2003, écrit par un certain Pr Raoult sic qui rappelait que le programme fut identifié dès 1980 et que le traité de 1972 relatif à la non-prolifération n’était pas respecté par les pays du bloc de l’Est, surtout à propos du virus de la variole. Et le Pr Raoult de signaler qu’il n’existe aucun laboratoire de type P3 utilisable pour la culture des bactéries dangereuses dans trois des quatre grandes villes de France : Paris, Lyon et Lille. Pensez donc, la seule structure en service à l’époque un P4, qui plus est ! se situe au sein de la Fondation Mérieux, bâtis avec des fonds privés Qui alors du rôle de l’État ? Ne doit-il pas prévoir ? Gouverner c’est prévoir, or nous n’étions pas prêts ! Quant à la gestion, elle fut catastrophique : Jérôme Salomon, informé depuis le 20 décembre 2019 attend le 30 janvier pour commander 1,1 millions de masques sic quand il en aurait fallu dix fois plus au minimum. Le même qui a suivi, en 2011, la recommandation de limiter les stocks au lieu de s’insurger contre une telle décision, mais le médecin Salomon avait été digéré par l’ambition et le politicien Salomon, devenu conseiller de Marisol Touraine au ministère de la Santé quinquennat Hollande Je me suis égosillé pendant des années à expliquer que les épidémies étaient imprévisibles et qu’il fallait planifier une activité à géométrie variable. L’épisode des tests est lui aussi criant de vérité quand on nous compare à l’Allemagne, que l’on constate le mépris affiché vis-à-vis de l’aide proposé par les circuits privés et les vétérinaires très fournis en laboratoires . La chloroquine qui fonctionne dès les premiers jours et que l’on décrie puis interdit de prescription, une première ! qui révolte tout le corps médical pour l’avoir administrée en fin de protocole quand elle est inefficace ; laquelle, d’ailleurs, vient d’être commandée, aux USA, pour plus de 780 millions de dollars auprès de Kodak, ce qui a fait monter de 600 son cours de bourse fin juillet il faut savoir chercher les infos là où elles sont , on ne peut donc pas taxer le Pr Raoult de fou furieux, bien au contraire Christian Perronne nous explique aussi pourquoi le confinement fut une aberration scientifique comme économique et qu’il y avait bien des manières de faire autrement ; mais pour cela il fallait agir en amont, d’une manière professionnelle et non en amateurs comme le fit le gouvernement. Cette pandémie ne touchait pas la population active ou les jeunes contrairement à H1N1, en 2009 mais les populations âgées et fragiles. S’ils avaient fait des tests au lieu d’attendre. S’ils avaient eu les masques, ils auraient isolés les Ehpad, les patients fragiles et les malades infectés. C’était possible et ils ne l’ont pas fait. Pourtant, à les entendre, ils sont très contents d’eux. C’est aussi cela que je dénonce, leur autosatisfaction ! Et bien évidemment, l’Ordre des médecins ne trouve rien de mieux à faire que d’ouvrir une procédure à l’encontre du professeur Perronne, l’entre-soi encore et toujours François Xavier Christian Perronne, Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Covid-19, l'union sacrée de l'incompétence et de l'arrogance, Albin Michel, mai 2020, 206 p.- 16,90 Lire des extraits
linternaute.com
http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/albin-michel/review/1950957-professeur-perronne-mensonges-faillite-dus-au-covid-19
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