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Soirées à la maison, bamboches clandestines, apéros sauvages... La fête se réinvente au temps du Covid
Dans les lieux clandestins, sur le trottoir ou en appartement, la bamboche ne semble pas terminée, même si elle n'est plus tout à fait la même. De quoi vraiment changer et mieux revenir?
Temps de lecture: 13 min «La bamboche c'est terminé.» La formule désuète prononcée en octobre dernier par le préfet du Centre-Val de Loire, Pierre Pouëssel, pour expliquer les raisons du couvre-feu, avait provoqué des rafales de mèmes et de rires sur Twitter. Mais révélait-elle une réalité sociologique? L'épidémie de Covid-19 a-t-elle fait déchanter la nuit? Un bref état des lieux pourrait le faire croire. Les clubs et les bars sont actuellement fermés et aucune date de réouverture n'a été annoncée. Selon le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs SNDLL , 430 lieux de nuit soit 30 du paysage clubbing français ont mis la clé sous la porte. Pourtant, malgré la menace du virus et les lieux de fête mis sur pause, les Français n'ont pas arrêté de danser au profit du Netflix chill. Beaucoup semblent avoir ressenti le besoin de lâcher-prise, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Pas une semaine ne passe en effet sans que l'on entende parler, via les interpellations de la préfecture de police, d'une fête clandestine, payante ou gratuite, dans l'arrière-salle d'un resto ou dans un entrepôt désaffecté, et ce, partout en France. On a encore à l'esprit la rave du Nouvel An à Lieuron Ille-et-Vilaine qui avait créé le scandale en accueillant 2.500 clubbeurs qui dansaient sans respecter la distanciation physique. De façon plus spontanée, certains improvisent des apéros devant des devantures de bars-tabac ou dans la rue, lors d'apéros sauvages favorisés par les températures clémentes. «Trottoir is the new terrasse», commente ainsi une abonnée sur Instagram sous une photo d'un apéro improvisé par terre. Et il suffit de regarder les stories des plus jeunes sur le réseau social à partir de 37 ans, on est plus enclin à accepter un relatif isolement, selon une étude de Currys PC World de 2017 pour réaliser que beaucoup d'entre eux se réunissent toujours à plusieurs dans des appartements pour danser sur de la musique à fond et avec de l'alcool à foison. On a pour notre part reçu une invitation pour une soirée dans un studio intitulée 36/15 COVIDIA, ou encore pour une charmante «Cluster party» qui disposait de son événement Facebook privé. Les clubbeurs qui s'y rendent préfèrent se retrouver dans des appartements pour s'éloigner des regards inquisiteurs des passants et des voitures de police, même si les délations des voisins pour tapage nocturne guettent. Lors de la rave à Lieuron, le 31 décembre 2020. Jean-François Monier / AFP Leïla, une étudiante de 20 ans en information-communication à Paris, fait partie de ces fêtards: «Quand le virus a débarqué en France il y a un an, je me suis sentie prise d'un sentiment d'urgence, comme un vertige. J'ai eu la sensation qu'il fallait encore plus que je profite de ma jeunesse. Et en voyant que les confinements et le couvre-feu s'enchaînaient, que les restrictions duraient, j'ai encore plus eu l'impression qu'on était en train de me voler mes plus belles années. Macron a dit: C'est dur d'avoir 20 ans. Mais je sais pas si les gens se rendent bien compte. Sans mes soirées entre potes qui me donnent un peu le frisson du monde d'avant, je pense que je deviendrais folle.» L'étudiante avoue: «Depuis le début de la pandémie, je retrouve plusieurs fois par semaine mes amis dans mon appart de 24m2 ou alors je vais chez eux. Chacun apporte de l'alcool et des trucs à grignoter, on joue les DJ à tour de rôle et on danse jusqu'à pas d'heure. Avec le couvre-feu, on a instauré un système où on dort les uns chez les autres, même par terre, pour ne pas se faire griller dans la rue à 2h du mat'. On ne met pas de masque. Par contre, on se retrouve toujours à six, pas plus. On redécouvre les plaisirs de la fête en petit communauté alors qu'avant, on allait à de grosses soirées. En fait, on est assez sages puisqu'on respecte les recommandations du gouvernement: pas plus de six dans un lieu clos!» À LIRE AUSSI Face au Covid-19, le nouvel essor de la fête à la maison La fête à la maison Comme Leïla, Raphaël, graphiste bordelais de 24 ans, n'est pas prêt à se passer de convivialité nocturne et privilégie les lieux clos entre proches: «On s'est aperçu que c'était pas mal, la fête à la maison. On ne se ruine plus pour prendre une cuite dans un bar ou une boîte, on choisit le son, on voit qui on a envie de voir. Et puis on ne paie pas le taxi pour rentrer, si on décide de recevoir chez soi. J'ai passé le 31 décembre le plus chouette et économique de ma vie: on a loué un chalet à vingt et on a fait la fête jusqu'en after, pendant presque vingt-quatre heures, sans restrictions. On s'était tous fait tester quelques jours avant, on a mis des grosses bouteilles de gel hydroalcoolique à l'entrée et on dansait éloignés les uns des autres. Mais même si on faisait un peu gaffe, ça nous a fait du bien d'être ensemble.» «Je préfère prendre le risque de la contamination qu'être privé de tous mes amis. C'est mon choix, après tout.» Thomas, 26 ans La peur d'une amende pour mise en danger d'autrui, tapage nocturne ou non port de masque ou de représailles plus conséquentes qui peuvent aller jusqu'à une garde à vue pour les organisateurs de soirées l'instigateur de la free party de Lieuron pour le Nouvel An risque dix ans de prison semble loin pour la plupart. «Je crois qu'on dramatise beaucoup, même si les risques sont là, note Thomas, un ingénieur du son marseillais de 26 ans qui se rend à la fois dans des soirées chez des amis et dans des lieux privés dont les adresses se refilent en grande partie sur les réseaux sociaux . J'ai attrapé deux fois le Covid et je suis toujours en vie. On est privés de tous les plaisirs: se faire un resto, un concert, voir ses grands-parents... Je préfère prendre le risque de la contamination qu'être privé de tous mes amis. C'est mon choix, après tout.» Thomas voit dans ce maintien d'activités noctambules «une forme de résistance, c'est politique quelque part. Ça me fait un peu penser à la période de la prohibition. Le gouvernement nous a bien fait comprendre que la culture, comme la fête, c'était pas essentiel. Alors on a le droit de se demander: pourquoi les clubs ferment alors que les magasins sont ouverts? On continue à nous vendre des trucs, mais c'est pas du rêve. Moi, ça me révolte tout ça!» Pour lui comme pour beaucoup d'autres teufeurs, pratiquer de manière assidue la bamboche, c'est répondre à une volonté presque punk de se rebeller contre des fermetures jugées injustes. À LIRE AUSSI Raclettes party, dates Tinder... les petites entorses des Français au confinement Le sens de la fête Cette envie de ne pas s'isoler, très souvent accompagnée du non-respect des gestes barrières, peut sembler égoïste et dangereuse. On assiste d'ailleurs à une stigmatisation de la jeunesse, considérée comme responsable de la propagation du virus. Concernant la free party bretonne, le préfet d'Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, avait estimé: «Les raveurs ont mis leur vie en danger, leur santé.» Rachida Dati avait au même moment interrogé la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur «les subventions régulièrement accordées à l'association Techno , qui disposait d'un stand lors de la rave party organisée illégalement». L'éditorialiste Élisabeth Lévy s'engouffrait dans le débat à grand renfort de raccourcis en déclarant en janvier dernier sur le plateau de CNews, toujours à propos de Techno , que celle-ci était «subventionnée par la mairie de Paris, c'est une association qui vend de la drogue». Mais ces réunions festives ne sont pas si futiles qu'il n'y paraît. «Avant de jeter la pierre aux jeunes, il faut réaliser le poids que c'est pour des gamins de 18-25 ans, de ne pas pouvoir se retrouver pour faire la fête, rencontrer l'inconnu, communier. Mais aussi de ce que ça veut dire pour la vie d'une société de ne plus avoir de moments de lâcher-prise, souligne Éric Labbé, activiste de la nuit qui travaille sur l'ouverture du Kilomètre 25, un lieu de fête en open air prévu fin juin à Paris si les réglementations gouvernementales le permettent. Contrairement à leurs aînés, les jeunes n'ont pas encore constitué leur réseau, qu'il soit amoureux ou amical. Au-delà des volets artistique, financier et culturel, il y a cette privation du lien social qui est centrale et dont on ne parle pas. Si on la conjugue aux cours en distanciel, on peut comprendre qu'ils se sentent seuls et perdus.» «Les jeunes ont besoin de s'éclater. C'est nécessaire pour contrebalancer avec une société qui est de plus en plus dans la contrainte.» Patrice Bardot, Tsugi Un avis partagé par le directeur des rédactions du magazine de musique électronique Tsugi, Patrice Bardot. «On peut pas attacher les gens chez eux, explique-t-il. On est en train de sacrifier la jeunesse. Elle vit sous pression depuis un an et on voudrait qu'il n'y ait pas de sas de décompression? Les jeunes ont besoin de s'éclater. C'est nécessaire pour contrebalancer avec une société qui est de plus en plus dans la contrainte, comme avec les lois sur la cigarette. En fait, on inverse le problème. Plutôt que de s'attaquer aux jeunes, chez qui le virus est peu mortel , il vaudrait mieux isoler les personnes plus âgées et à risque. On ne peut pas demander aux moins de 20 ans de ne pas faire la fête pour sauver ceux qui ont plus de 85 ans. Ça n'a pas de sens. En plus, en accusant les jeunes de faire n'importe quoi, on les stigmatise et on leur casse le moral, qui est déjà bas. Il faut se pencher sur les dommages collatéraux. Il y a beaucoup de dépression chez les jeunes qui ne trouvent pas de boulot à cause de cette crise et de conduites addictives. N'est-ce pas plus grave, dans leur cas, que les risques liés au virus?» Costanza Spina, fondatrice du média en ligne destiné aux cultures émergentes Manifesto XXI, voit dans cette façon de «maîtriser la fête, la joie, la bonne humeur, l'amour et tout ce qui peut naître dans des situations de partage collectif, une distorsion ultime de la société du contrôle. Déjà que nos amours et émotions sont gérés par des algorithmes et des normes, nous priver de la rencontre physique va rendre les individus incapables de contester.» À LIRE AUSSI S'il fallait vraiment vacciner les plus vulnérables, les étudiants passeraient en premier «Une journée sans danse est une journée de perdue» Pour les millennials, dans ce contexte de pandémie mortelle, les rassemblements nocturnes apparaissent presque comme un élan vital. Le risque d'infection est là, mais qu'est-il par rapport au besoin de lutter par la joie de la fête contre l'anxiété généralisée? On peut parler d'un phénomène dionysiaque, qui ferait oublier l'existence d'un virus mortel par la musique et la danse. C'est un peu comme si les clubbeurs étaient plus que jamais mus par la fameuse sentence de Nietzsche: «Une journée sans danse est une journée de perdue.» La nuit a toujours rempli une fonction régulatrice en permettant les excès, pour éviter les débordements le jour. Mais elle prend un sens encore plus métaphysique dans une période marquée par la maladie. «C'est une constante historique, rappelle le philosophe Yves Michaud, auteur de Narcisse et ses avatars Grasset, 2014 , essai analysant les mutations du monde moderne. Au XVe siècle, on voit fleurir les danses macabres, qui sont des représentations artistiques de personnages de toutes les catégories sociales se déhanchant avec la mort. Leur but était de conjurer l'angoisse des épidémies qui sévissaient au Moyen ge. On sait aussi qu'au moment de la Terreur, en 1793, il existait une volonté de faire la fête car on risquait de mourir. Il y a une libération de la pulsion de vie, par rapport à la pulsion de mort face aux dangers.» «Pour les queers, les fermetures de lieux sont une catastrophe.» Costanza Spina, Manifesto XXI Il va plus loin: «Les fêtes sont aussi des transgressions qui donnent du relief. On en revient à l'idée archaïque du carnaval , qui par rapport à une vie linéaire, sans événement, créait du rythme. La fonction du carnaval, c'était d'instaurer des instants de libération, dans une vie qui n'est que scandée par le changement des saisons et les travaux agricoles. Avec les confinements, on a justement mené une vie sans mouvement. La danse est d'ailleurs en ce sens salvatrice. Le corps qui gesticule, c'est naturel par rapport à un vécu corporel codifié et restreint par les règles sanitaires. On tente, en dansant, de se réapproprier son corps.» La free party à Lieuron, le 31 décembre 2020. Jean-François Monier / AFP Si les fêtes perdurent, ce serait donc pour garder un semblant de santé mentale. Mais cela peut aussi aller beaucoup plus loin tant la nuit peut aussi se révéler comme l'endroit où l'on peut être pleinement soi. «Pour les queers, précise Costanza Spina, les fermetures de lieux sont une catastrophe. Cela indique que notre gouvernement ne se soucie pas d'une large partie de la population, qu'il ne la connaît pas. C'est un problème d'universalisme à la française: pour éviter un supposé communautarisme, on fait des lois neutres , qui devraient convenir à tout le monde. Or, neutre en France signifie privilégier une personne blanche, riche, urbaine, hétéro. Ces lois ne sont pas bonnes pour tous. Les queers peuvent exister et survivre parce qu'ils ont des chambre à soi , des lieux où se protéger, se rencontrer. Garder les lieux associatifs queers ouverts, ça aurait été le minimum. De même pour les personnes qui vivent dans des quartiers défavorisés, les femmes qui subissent des violences, ou celles et ceux qui souffrent de l'enfermement pour des raisons psychologiques et ont besoin du monde extérieur.» La nuit sous un nouveau jour Mais les fermetures de lieux ont aussi abouti à une remise en question qui pourrait avoir du bon. À la manière de ceux qui se sont reconvertis après avoir réfléchi à leur vie, le Covid a mis en lumière les problèmes relatifs à la nuit. Racisme à la porte des clubs, prix des boissons et des entrées élevés, misogynie face aux DJ femmes, limitations sonores, plaintes du voisinage... L'heure est aux remises en question. Dans les nouvelles initiatives qui sont nées pendant la pandémie, on notera celle de la Parisienne Gonthier, musicienne et DJ qui délivre des sessions musicales en streaming sur la plateforme Twitch, tout en appelant à verser des dons à l'association Urgence Homophobie. Des collectifs ont également profité de ces derniers mois pour se constituer en safe places. C'est le cas du label musical queer, transféministe, antiraciste et résistant Warrior Records, ou encore du Vénus Club, ayant pour vocation d'encourager les femmes à se lancer dans la musique électronique. «Quand la fête reprendra, on aura envie qu'elle soit la plus belle possible: libre et inclusive, tant dans la foule que derrière les platines.» Élodie Vitalis, fondatrice du Vénus Club «Ce moment nous permet de réfléchir à nos habitudes de fêtes passées pour mieux envisager l'avenir, explique Élodie Vitalis, fondatrice du Vénus Club. C'est ce qu'a fait Technopol l'association des musiques électroniques en France en créant la série de talks en streaming, Danser Demain. On y discute de la fête durant la pandémie et de sujets actuels tels que l'écologie, la politique. Beaucoup se rendent compte que certaines habitudes doivent changer si l'on veut protéger notre écosystème déjà fragile et en faire quelque chose d'encore plus beau. Quand la fête reprendra, on aura envie qu'elle soit la plus belle possible: libre et inclusive, tant dans la foule que derrière les platines. Et on n'aura pas non plus envie qu'elle soit gâchée par des frotteurs ou des comportements inappropriés. C'est maintenant que la réflexion se construit. Les contraintes liées à la pandémie accentuent ce besoin de changement: il est impératif, par exemple, de penser local lorsque l'on souhaite organiser un événement, car avec le Covid, il est difficile de booker des DJ basés à l'autre bout de la planète.» Pour Benjamin Charvet et Mazen Nasri, fondateurs du site dédié à la musique électronique Dure Vie et organisateurs de soirées, cette opportunité de questionnement est «la meilleure chose qui soit arrivée à la scène de la musique électronique en France. Il fallait que les salles et les directeurs artistiques fassent jouer plus de femmes, que les violences en club soient dénoncées, que les orgas qui ne respectent pas leur public tombent. On a beaucoup appris en un an. La reprise sera différente et c'est une très bonne nouvelle.» Une nuit plus éthique pourrait donc se dessiner dans un futur proche, mais on ignore encore quelle forme elle prendra. Les contours de la bamboche de demain restent flous même si on peut parier sur le plein air, qui représente moins de risque sanitaire que le lieu clos. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a cependant annoncé le 18 février que les festivals du printemps et de l'été pourront avoir lieu seulement en configuration assise et avec une limite de 5.000 spectateurs. Jusqu'à nouvel ordre, cela vaut également pour toute fête en open air. Dans ces conditions, comment envisager des bacchanales dignes de ce nom? Dansera-t-on seulement avec ses bras? Sur de l'ambient? Si le jazz, le classique et la chanson peuvent s'accommoder de cette position, l'électro, le rap et le rock, musiques remuantes par essence, se prêtent mal au jeu des chaises musicales. Reste l'espoir que la vaccination fasse reculer l'épidémie pour enfin entamer une chenille géante. «Je crois qu'on caresse tous, même ceux qui ne sortaient plus trop, le fantasme de la fête du jour d'après, quand on n'aura plus besoin de gel hydroalcoolique ni de masque et qu'on n'aura plus peur, émet Eric Labbé. On imagine qu'on va tous se rouler des pelles, se prendre dans les bras, danser pendant vingt-quatre heures plein de sueur.» Le philosophe Yves Michaud conclut: «Quand tout sera fini, ça ne sera pas triste!»
slate.fr
http://www.slate.fr/story/204449/fetes-soirees-monde-nuit-clubs-boites-reinventer-covid-19-bamboches-clandestines-aperos-sauvages
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Coronavirus en Belgique : cacophonie autour de la réouverture des boîtes de nuit
Les boîtes de nuit pourront rouvrir plus tôt que prévu ! Leur réouverture était prévue ce vendredi à 5h30, mais les...
Les boîtes de nuit pourront rouvrir plus tôt que prévu ! Leur réouverture était prévue ce vendredi à 5h30, mais les décisions du Codeco auraient été mal interprétées les discothèques rouvriront donc leurs portes dès ce jeudi minuit. Si certains dancings sont aux anges, d’autres dénoncent une cacophonie. Il faut dire que les gérants des boîtes de nuit n’ont appris qu’en milieu de cet après-midi qu’ils pourraient rouvrir ce jeudi soir. La réouverture se déroule donc dans la précipitation. Certains établissements ont d'ailleurs jeté l’éponge. C’est le cas des Jeux d’hiver, où il était impossible de réunir les 80 membres du personnel nécessaire au redémarrage... Une situation qui provoque la colère du directeur qui se dit fou de rage. C’est vraiment jouer avec nos pieds, c’est insupportable "On peut ouvrir, on ne peut plus ouvrir et puis on peut ouvrir C’est vraiment jouer avec nos pieds, c’est insupportable", dénonce Cédric D’Alcantara, le directeur des Jeux d’hiver.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/article/coronavirus-en-belgique-cacophonie-autour-de-la-reouverture-des-boites-de-nuit-10937634
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"Bien plus qu'une collègue", "Reviens-nous vite": les politiciens envoient tout leur soutien à Sophie Wilmès admise aux soins intensifs
Contaminée par le coronavirus, Sophie Wilmès se trouve actuellement aux soins intensifs. Ses collègues lui ont adressé des messages de soutien sur les réseaux sociaux.
Comme nous vous l'annoncions ce jeudi matin, l'ancienne Première ministre et nouvelle ministre des Affaires étrangères, contaminée par le coronavirus la semaine dernière, a été admise aux soins intensifs. Elle aurait été prise en charge dans le service hospitalier mercredi soir. Si son état est jugé stable, la nouvelle de son hospitalisation a surpris ses collègues du monde politique. Sur Twitter, ils sont nombreux à lui avoir adressé un petit message de soutien. Le Premier ministre Alexander de Croo lui a souhaité "un prompt rétablissement", tout comme Charles Michel ou encore le président du MR Georges-Louis Bouchez, qui a envoyé tout son courage à "celle qui est bien plus qu’une collègue et une admirable ministre". Christie Morreale, ministre wallonne de la Santé s'est aussi exprimée: "Tout mon soutien à Sophie Wilmès, qui comme de nombreux Belges, lutte actuellement contre le Covid-19". Elio Di Rupo, entre autres, lui a emboîté le pas, adressant tous ses voeux à ceux qui se trouvent dans le même cas que l'ancienne Première. Des politiciens flamands, comme le leader du sp.a Conner Rousseau, ont également adressé une pensée à Sophie Wilmès. Et même au niveau européen, la députée belge Assita Kanko n'a pas hésité à apporter son soutien à la "femme forte" qu'est Sophie Wilmès.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/les-politiciens-envoient-tout-leur-soutien-a-sophie-wilmes-hospitalisee-pour-le-covid-5f914fc69978e231396a901d
['politique']
Avec l’explosion des cas de Covid-19, les calendriers des championnats sportifs virent au casse-tête
Le variant Omicron s’invite au sein des clubs français, privant certains d’une bonne partie de leurs effectifs. Résultat : des reports de matchs en cascade et des difficultés pour leur trouver une place dans le calendrier.
Le match enre Lorient et Lille en Ligue 1, prévu pour samedi 8 janvier, a été reporté, Lorient comptant trop de cas de Covid-19 dans son effectif. LOIC VENANCE / AFP Depuis le 3 janvier, les jauges réduites sont de retour dans les enceintes sportives : 2 000 spectateurs maximum sont autorisés dans les salles, 5 000 dans les stades ouverts. Pourtant, obtenir un précieux sésame pour une rencontre est de moins en moins gage d’y assister, avec la multiplication des cas de contamination dus au variant Omicron. Le sport ne fait pas exception, et chaque jour réserve son lot de report de rencontres, parfois quelques heures avant le début des hostilités. Epargnée par le Covid-19 avant les vacances de Noël, la Ligue 1 de football subit ainsi cette fois-ci de plein fouet le virus. Les rencontres Angers - Saint-Etienne, Lille-Lorient et Montpellier-Troyes, comptant pour la 20e journée ce week-end, ont été remises à plus tard. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Explosion des cas de Covid-19 : les clubs sportifs français confrontés à des calendriers bousculés Lire aussi Ligue 1 : les supporteurs du PSG ne pourront pas se rendre à Lyon dimanche Pour l’instant maintenus, les autres matchs seront, eux, amputés de nombreuses stars, touchées par le Covid-19. Au PSG, par exemple, Lionel Messi, Angel Di Maria et Julian Draxler seront absents pour le choc dimanche soir face à Lyon 21 heures , Wissam Ben Yedder manquera la rencontre entre Monaco et Nantes, dimanche à 17 heures. De nouveaux protocoles sanitaires Afin de maintenir le plus de matchs possible, la Ligue de football professionnel LFP a mis en place un nouveau protocole, mardi 4 janvier. La règle des reports ne change pas, un club pouvant en demander un s’il ne dispose plus d’un minimum de 20 joueurs aptes, dont un gardien, sur la liste officielle des 30 déclarés. En revanche, les joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2, vaccinés ou non, seront soumis à un test obligatoire quarante-huit heures avant la rencontre. « Une aberration », selon Antoine Kombouaré, entraîneur de Nantes. « Je vais être attentif et stressé parce qu’il y a une première sélection, c’est la sélection médicale », a-t-il ajouté en conférence de presse, vendredi 7 janvier. Largement touchés par le Covid-19, les Bordelais avaient, quant à eux, demandé le report de leur rencontre contre Marseille vendredi, sans succès. Dans ce contexte, les Girondins se sont inclinés contre l’OM à domicile pour la première fois depuis quarante-quatre ans 1-0 . « Je ne préfère même pas parler du Covid. Si j’en parle et que je dis ce que j’ai sur le cœur, ça va m’apporter de grands problèmes, comme on dit », a réagi à chaud le défenseur girondin Yacine Adli, au micro de Prime Video. Le casse-tête du calendrier Du côté du rugby, les mêmes problèmes se posent. Ce week-end, pour la 15e journée du Top 14, des cas de Covid-19 dans les rangs de Montpellier et de Toulon ont entraîné le report des matchs Toulouse-Montpellier et Toulon-La Rochelle. La rencontre entre Montpellier et Toulon avait déjà été décalée le week-end dernier, tout comme quatre autres matchs à la fin de décembre. TOP14 La LNR a constaté que le RCT et le MHR se trouvent dans l'incapacité de jouer et a donc prononcé, en applica https://t.co/VvhF3bVBV2 — top14rugby @TOP 14 Rugby Cela s’apparente à un casse-tête tout à la fois pour la Ligue de rugby, qui a mis en place un protocole similaire à celui de la LFP les clubs peuvent demander un report s’ils ont moins de 23 joueurs aptes , pour le diffuseur Canal et pour les clubs. Trouver des dates pour les matchs reportés n’est pas simple dans un calendrier déjà bien rempli : outre le Top 14, il faut aussi composer avec la Coupe d’Europe, ou encore le Tournoi des six nations 5 février-19 mars . Le Stade toulousain doit, par exemple, chercher trois dates pour jouer face au Stade français, à Montpellier, et aux London Wasps en Champions Cup . Des créneaux seront probablement trouvés pendant le Tournoi des six nations, ce qui risque de provoquer un souci d’équité : les Toulousains, principaux pourvoyeurs du contingent bleu, seront alors privés de joueurs comme Antoine Dupont, ou Romain Ntamack. Vers des semaines dantesques L’épée de Damoclès suspendue au-dessus des stades l’est aussi au-dessus des salles. Prévue pour samedi, la rencontre Cambrai-Tours en première division de volley-ball ne pourra pas être disputée, plusieurs joueurs étant positifs dans les rangs de Cambrai. Problème : Tours n’avait déjà pas pu jouer contre Nice le 29 décembre, puis contre Le Plessis-Robinson le 4 janvier. « Il y a de plus en plus de matchs reportés, il va falloir les jouer, mais je ne sais pas quand ni comment. Ça continue On va affronter Modène sans avoir joué depuis un mois », s’inquiète Pascal Foussard, directeur général du club, interrogé par La Nouvelle République mercredi 5 janvier. Toujours en volley-ball, le match entre Terville-Florange et Chamalières, comptant pour la 15e journée de Ligue A féminine, n’aura pas lieu non plus, trois joueuses de Chamalières ayant été diagnostiquées positives au SARS-CoV-2 et placées à l’isolement. Là aussi, le protocole est clair : une équipe peut demander le report d’une rencontre quand trois joueuses professionnelles de l’effectif sont testées positives. Pas non plus de confrontations entre Orléans et Gravelines-Dunkerque ou entre Dijon et Le Mans ce week-end en première division de basket, ni de matchs Brest-Bucarest et Metz-Kastamonu en Ligue des champions féminine de handball. « On se dirige vraisemblablement vers une semaine à trois matchs », anticipait, vendredi, Thierry Weizman, le président de Metz, cité par Le Républicain lorrain. Sans savoir pour autant quand cela sera possible. Valentin Moinard
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/01/08/avec-l-explosion-des-cas-de-covid-19-les-calendriers-des-championnats-sportifs-virent-au-casse-tete_6108694_3242.html
['sport']
Agirc-Arrco: les retraites complémentaires du secteur privé gelées pour un an
Les pensions complémentaires de retraite des salariés du privé ne seront pas revalorisées cette année, en raison de la crise économique provoquée par le Covid-19, a indiqué ce jeudi le régime de retraite Agirc-Arrco. Ce sont 13 millions de retraités qui sont concernés.
Les pensions complémentaires de retraite des salariés du privé ne seront pas revalorisées cette année, en raison de la crise économique provoquée par le Covid-19, a indiqué ce jeudi le régime de retraite Agirc-Arrco. Ce sont 13 millions de retraités qui sont concernés. La règle est dure, mais c'est la règle: les organisations syndicales et patronales qui gèrent la caisse de retraite des salariés du privé ont décidé d'appliquer à la lettre l'accord qu'ils ont signé en 2019. Les pensions versées par l'Agirc-Arrco à 13 millions de personnes sont en effet censées suivre chaque année au 1er novembre la hausse des prix ou des salaires, en s'alignant sur la moins favorable. "L'évolution des salaires étant négative cette année, du fait du contexte économique exceptionnel lié à la crise sanitaire" et les pensions ne pouvant "en aucun cas diminuer en valeur absolue", les partenaires sociaux ont choisi de "maintenir le niveau des pensions" pour un an, explique l'Agirc-Arrco. La valeur d'achat du point de retraite n'a pas été arrêtée Des choix plus difficiles pourraient suivre. La "valeur d'achat du point" de retraite, en principe indexée au 1er janvier sur le salaire moyen, n'a ainsi pas été arrêtée. "Les partenaires sociaux ont souhaité reporter sa fixation", sachant qu'un point moins cher pour les cotisants génère en fin de carrière plus de droits pour les futurs retraités et donc plus de dépenses. Or, les comptes du régime sont dans une "situation dégradée", avec une lourde perte attendue cette année, qui remet en cause son objectif constant de disposer de 6 mois de réserves à horizon de 15 ans. "Les dernières projections réalisées ne permettent plus de réunir les conditions" pour y parvenir, indique l'Agirc-Arrco, qui a "saisi les partenaires sociauis sur ce point"
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/economie/agirc-arrco-les-retraites-complementaires-du-secteur-prive-gelees-pour-un-an_AD-202010080351.html
['économie/finance']
Covid-19: Hollande reconnaît avoir "cédé à la tentation" des repas de famille
"Le déconfinement a été trop rapide et la rentrée de septembre organisée de façon trop optimiste", pointe également l'ancien président.
Il ne veut pas donner de leçons et reconnaît avoir comme tout un chacun relâché sa vigilance durant l’été. François Hollande était l’invité de France Info ce 28 octobre. On avait tous tellement envie après le premier confinement qui avait été long et douloureux de revivre, envie qui était respectable , a-t-il analysé. Avez-vous été trop léger, lui a-t-on demandé. Je n’ai contaminé personne, je pense, je n’ai pas été cas contact , réagit l’ancien chef de l’État avant de reconnaître avoir peut-être manqué de vigilance par moment. J’ai des enfants, j’avais envie de les voir, j’ai sans doute cédé à cette tentation d’avoir des réunions de famille... Or, les réunions de famille sont périlleuses , a souligné François Hollande, exposant ce que beaucoup de Français doivent ressentir.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-hollande-reconnait-avoir-cede-a-la-tentation-des-repas-de-famille_fr_5f993a96c5b61d63241de75f
[]
Covid-19: 75 des personnes en maison de retraite ont été vaccinées, selon Alain Fischer
Invité par LCI lundi 22 février, Alain Fischer a affirmé qu'«aujourd'hui, la majorité des personnes en maison de retraite ont été vaccinées». Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a également souligné «un bon taux d'acceptation» : 80 des personnes en EPHAD ont accepté d'être vaccinées, ce qui est bien», a-t-il précisé.
Covid-19: 75 des personnes en maison de retraite ont été vaccinées, selon Alain Fischer Invité par LCI lundi 22 février, Alain Fischer a affirmé qu'«aujourd'hui, la majorité des personnes en maison de retraite ont été vaccinées». Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a également souligné «un bon taux d'acceptation» : 80 des personnes en EPHAD ont accepté d'être vaccinées, ce qui est bien», a-t-il précisé.
lefigaro.fr
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/covid-19-75-des-personnes-en-maison-de-retraite-ont-ete-vaccinees-selon-alain-fischer/
['santé']
Un couvre-feu avancé à 18h est-il plus efficace ?
Un nouveau Conseil de défense doit se pencher, ce mercredi, sur trois scénarios afin de faire face au variant britannique du Covid-19 qui commence à circuler en France. L'un d'eux serait la mise en place d'un couvre-feu à 18h sur l'ensemble du territoire, mais cette mesure est-elle vraiment efficace...
Un couvre-feu avancé à 18h est-il plus efficace ? Un nouveau Conseil de défense doit se pencher, ce mercredi, sur trois scénarios afin de faire face au variant britannique du Covid-19 qui commence à circuler en France. L'un d'eux serait la mise en place d'un couvre-feu à 18h sur l'ensemble du territoire, mais cette mesure est-elle vraiment efficace ?
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/societe/un-couvre-feu-avance-a-18h-est-il-plus-efficace_VN-202101120314.html
['société']
Coronavirus : les variants et le couvre-feu décideront du troisième confinement
Le Conseil scientifique recommande un troisième confinement face à la propagation des variants du coronavirus. Emmanuel Macron tranchera mercredi 27 janvier. Il attend encore le bilan de l'efficacité du couvre-feu.
Les variants du Covid-19 sont de plus en plus actifs en France. C’est ce que confirment les analyses des eaux usées de plusieurs villes comme Toulouse Haute-Garonne et Marseille Bouches-du-Rhône . Une propagation jugée inquiétante dimanche 24 janvier par Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique : Il faudra probablement aller vers un confinement . Décision mercredi Cette décision politique d’un troisième confinement sera prise mercredi à l’issue d’un nouveau Conseil de défense. En attendant, le gouvernement va regarder les chiffres des contaminations par les nouveaux variants du coronavirus et analyser l’effet du couvre-feu avancé et généralisé à 18 heures. Les prochains jours seront donc décisifs. Sur le plan sanitaire, certains hôpitaux sont sous tension. Le nombre de personnes hospitalisées a franchi le cap des 26 000, dont près de 600 en réanimation. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/coronavirus-les-variants-et-le-couvre-feu-decideront-du-troisieme-confinement_4270915.html
['santé']
57 nouveaux cas en Irlande et 4 décès
La République d'Irlande enregistrait Dimanche 24 Mai 2020, 57 nouveaux cas et 4 décès supplémentaires liés à la pandémie de Coronavirus.
La République d'Irlande enregistrait Dimanche 24 Mai 2020, 57 nouveaux cas et 4 décès supplémentaires liés à la pandémie de Coronavirus. Ces derniers chiffres portent le total en République d'Irlande à 24,639 infectés du COVID 19. Dublin a le plus grand nombre de cas avec 11 873 48 de tous les cas , suivie par Cork avec 1 428 cas 6 et ensuite Kildare avec 1 392 cas 6 . Sept des huit derniers jours ont vu le nombre de nouveaux cas descendre en dessous de 100. Les 4 décès supplémentaires portent le total national à 1,608.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/dublin/coronavirus-57-nouveaux-cas-en-irlande-et-4-deces-281241
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Covid: les Pays-Bas réinstaurent des restrictions sévères pendant trois semaines
Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé une série de restrictions sanitaires face à la remontée des cas de coronavirus dans le pays.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé vendredi la réintroduction d’une série de restrictions sanitaires, touchant notamment le secteur de la restauration, pour faire face à un nombre record de cas de Covid-19. Mark Rutte a qualifié lors d’une conférence de presse à La Haye la nouvelle série de mesures de grand coup de quelques semaines, car le virus est partout, dans tout le pays, dans tous les secteurs et à tous les âges . Les bars, restaurants et commerces essentiels devront fermer à 20h00, les autres lieux à 18h, à partir du samedi 13 novembre et pendant trois semaines. Le public ne sera plus autorisé lors des grands événements sportifs. La population est invitée à télétravailler au maximum et les règles de distanciation seront renforcées. Les citoyens néerlandais sont appelés à ne pas accueillir plus de quatre personnes chez eux et à faire du télétravail, sauf si cela n’est vraiment pas possible , a indiqué Mark Rutte. Les manifestations publiques sont supprimées et les matches de football seront joués à huis clos, y compris le match de qualification pour la Coupe du monde qui opposera les Pays-Bas et la Norvège la semaine prochaine. Les écoles restent toutefois ouvertes et les sorties hors du domicile autorisées. Des restrictions politiquement sensibles Les mesures avaient été décrites par le gouvernement comme un confinement partiel en amont de la conférence de presse, selon les médias locaux. Le gouvernement s’apprête également à restreindre l’accès aux lieux de restauration et de loisirs après la période de trois semaines aux seules personnes vaccinées ou guéries du Covid, et plus à celles personnes présentant un test négatif. Les nouvelles restrictions sont politiquement sensibles, des milliers de personnes ayant manifesté à La Haye dimanche après l’annonce par le gouvernement de la réintroduction des masques dans certains espaces publics. Jeudi 11 novembre, les Pays-Bas ont annoncé 16.364 nouveaux cas de Covid au cours des dernières 24 heures, battant ainsi le précédent record de 12.997 cas établi en décembre 2020. Le pays de 17 millions d’habitants a enregistré 2,2 millions de cas et 18.612 décès depuis le début de la pandémie. Les hôpitaux submergés Les hôpitaux ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de passer l’hiver dans les conditions actuelles. Le pic de Covid survient malgré le fait que 82 des Néerlandais âgés de plus de 12 ans ont été entièrement vaccinés. Les personnes non vaccinées sont à l’origine de la plupart des cas en soins intensifs 69 et des admissions à l’hôpital 55 , mais la baisse de l’efficacité des vaccins, en particulier chez les personnes âgées, a également été mise en cause. Le gouvernement néerlandais a annoncé que la campagne de rappel de vaccin débuterait en décembre. À voir également sur Le HuffPost: Quand Olivier Véran écartait la 3ème dose pour le pass sanitaire
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-les-pays-bas-se-reconfinent-partiellement-trois-semaines_fr_618eb2f3e4b0b1aee924e7d2
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Coronavirus : un employé de Mulhouse licencié après un test PCR positif
Mardi 17 novembre, les prud'hommes se penchent sur le cas d'un salarié de l'office HLM de Mulhouse Haut-Rhin qui a été remercié pour faute grave. Son employeur lui reproche d'être allé travaillé alors qu'il attendait les résultats d'un test Covid, qui s'est avéré positif.
Sébastien Klem, employé d'un office HLM à Mulhouse Haut-Rhin a été renvoyé selon lui pour un test Covid positif. Trois mois après son licenciement pour faute grave, il peine toujours à y croire. Mardi 17 novembre, il vient plaider sa cause devant le tribunal des prud'hommes. "Ce que j'attends surtout aujourd'hui, c'est qu'on reconnaisse que je n'ai pas voulu mettre volontairement la vie des autres en danger", assure-t-il. Sanctionné par sa direction Cet été, l'employé décide de réaliser un test Covid-19 sur le parking d'un supermarché pendant ses heures de travail. Il retourne ensuite au bureau. Mais en fin de journée, son test se révèle positif. Sa direction le sanctionne. En octobre dernier, la direction de l'office HLM justifiait sa décision. Après son test, l'employé aurait dû rentrer chez lui en attendant les résultats pour ne pas exposer ses collègues et clients. L'ex-gestionnaire de sinistre et son employeur ne sont pas parvenus à trouver un accord aux prud'hommes. Une nouvelle audience devrait se tenir en février 2021. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-employe-de-mulhouse-licencie-apres-un-test-pcr-positif_4184943.html
['santé']
Coronavirus en Belgique : les hospitalisations poursuivent leur baisse avec moins de 2000 patients
Le nombre d'infections quotidiennes au Sars-CoV-2 s'est élevé en moyenne à 2.852 entre le 4 et le 10 mai, ce qui représente une baisse de 4 par rapport à la période de sept jours précédente, selon les chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano mis à jour vendredi...
Le nombre de personnes malades du Covid-19 dans les hôpitaux poursuit sa baisse et repasse sous la barre des 2.000. Jeudi, il y en avait 1.921 -20 en une semaine , dont 647 en soins intensifs -13 . Entre le 7 et le 13 mai, il y a eu en moyenne 153,7 nouvelles admissions à l'hôpital par jour pour cause de coronavirus, soit une baisse de 10 par rapport à la période de référence précédente. Sur la même période, 34,7 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus -6,2 , portant le bilan à 24.645 morts depuis le début de la pandémie en Belgique. Quelque 51.900 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement, pour un taux de positivité de 6,3 . Le taux de reproduction du virus est quant à lui de 0,93. Lorsqu'il est inférieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à ralentir. L'incidence, qui renseigne le nombre moyen de nouveaux cas journaliers pour 100.000 habitants, atteint 355 sur 14 jours. Depuis le début de la pandémie en Belgique, 1.026.473 cas d'infection au coronavirus ont été diagnostiqués.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-en-belgique-les-hospitalisations-poursuivent-leur-baisse-avec-moins-de-2000-patients-609dfed19978e21698c80f00
['société']
La croissance chinoise se raffermit au troisième trimestre
La reprise économique s’est accélérée au troisième trimestre en Chine, alors que l’épidémie de Covid-19 paraît maîtrisée dans le pays.
La reprise économique s’est accélérée au troisième trimestre en Chine, alors que l’épidémie de Covid-19 paraît maîtrisée dans le pays. NOUVEAU HORS - SERIE L’Atlas de l’eau vous invite à comprendre les enjeux de l’eau dans le monde en plus de 30 cartes et infographies. > Commander RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Des places de cinéma à gagner pour le nouveau film de Frederick Wiseman. Je participe > MOIS DU DOC Des invitations à gagner pour la soirée d’ouverture le 27 octobre au Centre Georges Pompidou. Je participe > PACK RENTRÉE GYMGLISH Choisissez vos langues préférées et préparez la rentrée avec des cours en ligne drôles et personnalisés. 1 mois d’essai gratuit > FORUM EXPAT 2020 Une journée de conférences pour vous accompagner dans votre aventure à l’étranger. Je participe > Le produit intérieur brut PIB chinois a augmenté de 4,9 au troisième trimestre, par rapport à la même période de l’an dernier, selon les données publiées lundi 19 octobre par le Bureau national des statistiques. Ce chiffre, qui marque une amélioration notable par rapport aux 3,2 enregistrés au deuxième trimestre, à la sortie du confinement, semble confirmer que l’épidémie est en grande partie maîtrisée au plan national ; les usines et les écoles ont rouvert et les sites touristiques à travers le pays ont repris leur activité habituelle , écrit Ecns.cn, qui reprend un article de l’agence Xinhua. Au premier trimestre, le PIB s’était contracté de 6,8 . La reprise s’est accélérée grâce aux efforts du gouvernement pour stimuler la demande et la consommation, et atténuer ainsi le choc provoqué par le Covid-19, signale l’agence officielle d’information. Celle-ci évoque, entre autres mesures visant à stabiliser la croissance et l’emploi, des dépenses budgétaires accrues, des allégements fiscaux, ainsi qu’une baisse des taux d’intérêt et du montant des réserves obligatoires des banques . Incertitudes mondiales Cependant, ce chiffre de 4,9 est inférieur aux 5,2 attendus par les économistes chinois , nuance le média américain CNBC. Vu la tendance des indicateurs clés, la prévention de l’épidémie et la reprise économique en Chine sont à l’avant-garde du monde, ce qui montre la forte résilience et la vitalité de notre économie , a commenté Liu Aihua, porte-parole du Bureau national des statistiques, cité par Xinhua. Malgré les améliorations généralisées, la base d’une reprise durable doit encore être consolidée en raison des incertitudes mondiales et des performances inégales à l’intérieur du pays , a-t-il toutefois averti lors d’une conférence de presse lundi à Pékin. Au troisième trimestre, les principaux indicateurs sont revenus en territoire positif. La production industrielle est en hausse de 5,8 et les ventes au détail enregistrent la première augmentation trimestrielle de l’année 0,9 . Le revenu disponible par habitant, qui avait baissé de 1,3 au premier semestre, est reparti à la hausse : sur les neuf premiers mois de l’année, il augmente ainsi de 0,6 . Les défis du chômage Le taux de chômage officiel en milieu urbain a légèrement diminué en septembre pour s’établir à 5,4 , un niveau inférieur au record de 6,2 atteint en février, au plus fort de la pandémie en Chine. Mais comme pour beaucoup de données gouvernementales, l’exactitude du chiffre est fortement mise en doute , relève CNBC. À lire aussi : Pandémie. Le FMI prévoit une lente reprise de l’économie mondiale Dans son rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale , publié il y a quelques jours, le Fonds monétaire international FMI prévoit une augmentation de la production chinoise de 1,9 en 2020, soit 0,9 point de pourcentage au-dessus de la prévision présentée par cette institution en juin. Cela en fait la seule grande économie en croissance cette année, souligne Xinhua. Isolda Morillo
courrierinternational.com
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/reprise-la-croissance-chinoise-se-raffermit-au-troisieme-trimestre
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La vaccination contre le Covid-19 est-elle déconseillée aux femmes qui allaitent ?
Les recommandations françaises et internationales s'accordent pour dire qu'il n'y a pas de contre-indication.
Les femmes qui allaitent peuvent-elles se faire vacciner contre le Covid-19 sans risque ? Sur les réseaux sociaux, des personnes rapportent des messages contradictoires selon les centres de vaccination et les professionnels de santé. "Les toubibs n'étaient pas d'accord sur le vaccin pendant l'allaitement", a ainsi relaté sur Twitter une personne qui dit habiter à Montélimar, vendredi 23 juillet. "Le médecin présent m'a dit : 'Principe de précaution, je ne vous vaccine pas'", a écrit sur le même réseau social une journaliste, le 7 juillet. "Au centre de vaccination de Levallois, il marque sur le questionnaire que la vaccination est déconseillé en cas d'allaitement", s'est indignée sur Twitter une internaute, le 4 juillet. "On m'a dit : 'C'est très bien ! Vous allez pouvoir transmettre encore plus d'anticorps au bébé'", lui a répondu une femme qui allaite. Alors, quelles sont les préconisations ? La cellule Vrai ou fake de franceinfo fait le tour des recommandations. Des femmes peu intégrées aux recherches A l'échelle mondiale, les données concernant les effets des vaccins sur les femmes qui allaitent leurs enfants sont encore rares. "Elles n'étaient pas intégrées dans les cohortes des essais cliniques", résume auprès de franceinfo Marie-Xavier Laporte, vice-présidente de l'association Information pour l'allaitement, qui conseille les professionnels de santé. Toutefois, les autorités sanitaires n'ont pas laissé de côté le sujet des vaccins et de l'allaitement. Elles ont même transmis des recommandations. "Sur la base des mécanismes biologiques dégradation rapide des ARNm , il n'y a pas d'effet attendu chez l'enfant allaité par une femme vaccinée. La vaccination chez la femme allaitante est donc possible", a écrit la Haute Autorité de santé en mars. Le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale l'évoque également dans un avis PDF du 6 avril mis à jour le 7 mai . "L'allaitement n'est absolument pas un obstacle à la vaccination." Le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale dans un avis publié au printemps 2021 "Je peux me faire vacciner si j'allaite", confirme de son côté le centre régional d'information des Nations unies dans une foire aux questions. "Il n'y a pas de risque de transmission du virus dans le lait maternel car aucun des vaccins présents sur le marché ne contient de virus vivant", poursuit l'instance. Un savoir qui s'affine Par ailleurs, si les études sur les femmes allaitantes face aux vaccins sont encore peu nombreuses, des données sur cette population spécifique commencent à émerger. Le Comité consultatif national de l'immunisation CCNI de l'Agence de santé publique du Canada PDF , qui recommande la vaccination avec des vaccins à ARNm chez les femmes enceintes ou allaitantes, s'appuie ainsi sur "des données probantes supplémentaires au sein des populations exclues des essais cliniques ou incluses en petit nombre ont été revues les 4 et 13 mai 2021". Le CCNI précise que "dans une petite étude de cohorte, l'ARNm des vaccins contre la Covid-19 étaient indétectables dans le lait maternel 4-48 heures après la vaccination. Aucun signalement en matière d'innocuité n'a été détecté pour la vaccination à ARNm pendant l'allaitement, et les personnes en question devraient poursuivre l'allaitement après la vaccination". De son côté, les Centres de contrôle des maladies des Etats-Unis CDC affirment que les vaccins contre le Covid-19 sont sans risque pour les femmes qui allaitent et leur bébé, comme ils l'assurent sur leur site contenu en anglais mis à jour le 29 juin, citant des études récentes. "D'autres données sont nécessaires pour déterminer quelle protection pourrait être fournie au bébé", ajoutent-ils. "Aucun événement particulier" chez les enfants La revue scientifique Nature a fait un état des lieux étude en anglais en juin sur les recherches disponibles sur ce point. "Les vaccins ne passent pas dans le lait maternel mais les anticorps, oui, suggérant l'espoir que les bébés allaités pourraient bénéficier d'un certain niveau de protection", résume-t-elle. Ce bilan corrobore les résultats d'une étude américaine publiée le 6 juillet dans la revue JAMA Pediatrics en anglais . Les chercheurs ont analysé le lait maternel de sept femmes avant et après leur vaccination avec un produit à ARNm : ils n'ont détecté aucune trace du vaccin. En France, le Centre de référence sur les agents tératogènes souligne sur sa page, actualisée le 22 juillet, qu"à ce jour dans la littérature, parmi environ 4 000 femmes vaccinées par un vaccin à ARNm contre la Covid-19 en cours d'allaitement, aucun événement particulier n'a été retenu chez leurs enfants". Sa conclusion : "Une vaccination par vaccin à ARNm ou à vecteur viral contre la Covid-19 est possible chez une femme qui allaite." L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM a écrit dans un rapport publié en juin PDF que "les données de la littérature et du suivi de pharmacovigilance ne mettent pas en évidence, à ce jour, un risque de la vaccination contre la Covid 19 chez la femme enceinte et allaitante". "Il n'existe aucune contre-indication à la vaccination spécifique aux femmes enceintes ou allaitantes", résume pour sa part auprès de franceinfo la direction générale de la santé.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-la-vaccination-contre-le-covid-19-est-elle-deconseillee-aux-femmes-qui-allaitent_4713459.html
['santé']
Nickel : passage à vide pour Glencore et Vale en Nouvelle-Calédonie
Glencore et Vale ont publié leurs résultats annuels. L’usine du Nord a été confrontée au Covid et à la délicate maintenance de ses
Glencore et Vale ont publié leurs résultats annuels. L’usine du Nord a été confrontée au Covid et à la délicate maintenance de ses fours; l’usine du Sud dont la production s’envolait a été brutalement interrompue en décembre. Le cinquième producteur mondial de nickel a souffert. Alain Jeannin Le nickel a encore progressé lundi au LME de Londres, soutenu par les bons résultats de trois des plus grands aciéristes japonais. "La demande et les carnets de commande des sidérurgistes de l’inox sont bien remplis", a estimé l’analyste Neon Metals. Le nickel a aussi bénéficié de la vague d’optimisme des marchés boursiers asiatiques et américains. Enfin, la baisse du dollar favorise les achats de matières premières. Les stocks de minerai de nickel en Chine ont chuté de 17.000 tonnes métriques humides la semaine dernière, à 8,08 millions a déclaré SMM, la revue de la Bourse des métaux de Shanghai. Contrastes calédoniens "Pour la Nouvelle-Calédonie, les données des douanes chinoises ont montré que les expéditions de minerai de nickel vers la Chine ont bondi de 58,6 à 522.013 tonnes en décembre par rapport au mois précédent. Ce chiffre est le plus élevé depuis au moins trois ans" a indiqué le centre d’analyse du négociant industriel Marex Spectron. De son côté, la dernière publication du Groupe International d’Etudes du Nickel INSG a confirmé la place prépondérente de la Corée du Sud qui est, selon les statistiques publiées, le premier importateur de minerai calédonien en 2020. Juste devant la Chine et avant le Japon. Siège international de Vale à Lausanne en Suisse où sont engistrés les titres de propriété du groupe brésilien sur son actif industriel en Nouvelle-Calédonie Alain Jeannin Vale-NC bondit puis retombe La production mondiale de nickel du brésilien Vale a peu changé en 2020. Concernant Vale-NC, l'usine calédonienne de Vale, l’INSG a pointé fin novembre une hausse de 182 par rapport à 2019 de la production de Nickel Hydroxyde Cake NHC , l’ingrédient calédonien des batteries pour les voitures électriques. Un chiffre qui confirme et valide les options prises par les métallurgistes calédoniens de la Province Sud. Cependant, "la production de Vale-NC a chuté de 40 au quatrième trimestre 2020 à 5 100 tonnes. Les opérations de l'usine ont été interrompues depuis le 10 décembre après la destruction partielle de l'outil industriel par des émeutiers" ont indiqué les analystes de Neon Metals sur la base d'informations transmises par Vale aux milieux financiers. Le siège de Glencore dans la banlieue de Zurich en Suisse où sont détenues les actifs du négociant dans KNS en Nouvelle-Calédonie. Alain Jeannin Glencore : KNS n'y arrive pas encore Glencore a rapporté que sa production de nickel a diminué de 9 en 2020. Sur la page de présentation de son rapport annuel, le négociant se présente comme un important producteur de nickel, avec des actifs en Australie, au Canada et en Europe. Glencore indique que les difficultés de l’usine du Koniambo en Nouvelle-Calédonie et celles de l’usine de Sudbury au Canada expliquent la baisse de sa production de nickel. "La production de l’usine du Kaniambo en Nouvelle-Calédonie a été gravement affectée par les restrictions de Covid-19 et a fonctionné avec une seule ligne de production pendant la majeure partie de l'année." Concernant Koniambo Nickel KNS , dont il détient 49 du capital associé à la SMSP Calédonienne 51 , le rapport annuel de Glencore révèle que la production annuelle a chuté de 29 en 2020. Calibré pour une production d’environ 40.000 tonnes de nickel, KNS en a produit 16.900 tonnes - 6 800 tonnes de moins qu’en 2019 - a encore précisé Glencore dans son rapport annuel 2020. Les chiffres fournis par le négociant Suisse et les explications qu'il donne ont suscité un certain nombre d'interrogations dans les milieux industriels calédoniens.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/nickel-passage-a-vide-pour-glencore-et-vale-en-nouvelle-caledonie-929389.html
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Covid-19 : la vaccination commence de façon anticipée à Nice
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé que la vaccination contre le Covid-19 commencerait finalement dès mercredi dans sa ville. Cette décision fait suite à l'augmentation de la circulation du virus dans la ville du sud-est de la France. Selon lui, plus de 10.000 personnes, hors Ehpad, sont déjà inscrites sur la plateforme mise en place par la municipalité.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19 à Nice, la vaccination y commence de façon anticipée dès mercredi, a annoncé le maire LR de la ville, Christian Estrosi. "Dès aujourd'hui à Nice, nous lançons les campagnes de vaccinations de manière anticipée", a expliqué Christian Estrosi sur France Inter, qui en avait formulé la demande publiquement lundi. Avec une semaine d'avance, selon la mairie, la vaccination va commencer au CHU de Nice, puis continuer la semaine prochaine dans les maisons de retraite Ehpad puis maisons autonomie , avant d'être élargie fin janvier par tranche d'âges, à commencer par les plus de 65 ans. Sur la plateforme de pré-inscription mise en place par la municipalité, 10.000 personnes sont déjà inscrites hors-Ehpad, a affirmé Christian Estrosi. Le maire a salué la possibilité d'un couvre-feu à 18h "Chaque territoire ayant sa spécificité, il se trouve que nous, nous sommes frontaliers avec Monaco, avec l'Italie, avec un aéroport qui est passé de 20 vols par jour, à 120 vols, c'est-à-dire le niveau de 50 de fréquentation de décembre 2019. Tout cela a ramené une circulation importante du virus", a expliqué sur France Inter l'élu. Il a par ailleurs salué la proposition du gouvernement d'anticiper de deux heures, à 18h, le couvre-feu dans les zones de la moitié est de la France, dont Nice, où le virus circule rapidement : "Si vous ne pouvez plus sortir à 18h, ça nous permet de maîtriser tous ceux qui pourraient déroger à la règle".
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-la-vaccination-commence-de-facon-anticipee-a-nice-4015358
['santé']
Epidémie, violences sexuelles, Appel de la forêt c’est l’actu de la semaine pour les enfants
"Salut l'info !" c'est le podcast d'actualités des 7-11 ans. Cette semaine : pourquoi parle-t-on d'épidémie de coronavirus, comment réagir face aux violences sexuelles et un coup de cœur ciné avec "L'Appel de la forêt".
"Salut l'info !" épisode 23. EL DON GUILLERMO / ASTRAPI "On a devant nous une épidémie qui arrive, on sait que certains pays sont déjà plus touchés que nous. On va devoir l’affronter au mieux, avec la vie qui continue." Ce sont les mots prononcés par le président Emmanuel Macron cette semaine, en visite dans un hôpital à Paris. "Epidémie" un terme qui revient beaucoup dans l’actualité, face aux nouveaux cas de coronavirus Covid-19, notamment en Italie et en France. Estelle explique aux enfants ce que ça veut dire. A l’affiche cette semaine, il y a aussi notre coup de cœur ciné : direction le Grand Nord canadien, avec le film L’Appel de la forêt qui vient de sortir au cinéma. Ce film d’aventures a pour héros un chien au grand cœur, Chuck, à qui il arrive quelques infortunes. Si le titre vous dit quelque chose, c’est parce que c’est une revisite du célèbre roman de l’écrivain américain Jack London ! Apprendre à réagir face aux agressions sexuelles L’ex-patineuse Sarah Abitbol a récemment dénoncé les abus sexuels qu’elle a subis dans l’adolescence. Et elle n’est pas la seule à avoir vécu ce genre de situation. Parce que c’est un sujet grave et important, "Salut l’info !" a décidé de consacrer son dossier aux violences sexuelles sur les enfants : comment les reconnaître, comment en parler et comment s’en protéger ? La psychologue Mélanie Dupont travaille auprès d’enfants victimes de ces violences. Au micro, elle donne ses conseils pour y faire face, sans tabou. Bonheur de papoter avec mamie Dans "Salut l’info !", ce sont les enfants qui prennent le micro pour nous parler de ce qui les rend triste ou tout l’inverse ! Cette semaine, Lamis nous décrit son bonheur quand elle écoute sa grand-mère raconter sa vie d’avant. Et ça tombe bien car dimanche, c’est la fête de toutes les grands-mères ! Paul, lui, a une autre activité favorite : se balader en ville et chasser des "Invaders", des mosaïques rigolotes installées aux coins des rues. Il les capture en photos grâce à l’application Flash Invaders. C’est le coup de cœur original de cette semaine Et peut-être une idée de sortie avec mamie ? Bonne écoute
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/salut-l-info/epidemie-violences-sexuelles-appel-de-la-foret-cest-lactu-de-la-semaine-pour-les-enfants_3845383.html
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Confinement : les effets sur notre santé mentale
Comment agit le confinement sur la santé mentale des personnes ? Le journaliste Luc Brisson éclaircit ce point sur le plateau du 23 heures.
Alors qu'un troisième confinement plane sur les Français, ce dernier aurait des impacts importants sur leur santé mentale. Santé Publique France étudie la santé mentale des Français depuis le mois de mars 2020 : "Lors du premier confinement, 20 des personnes interrogées traversent une dépression. Cette courbe diminue après le premier confinement pour atteindre 10 . Fin octobre, la courbe remonte, on entre dans la période du couvre-feu et du confinement, elle remonte à 20 ", explique le journaliste Luc Brisson sur le plateau du 23 heures. Les jeunes plus touchés par la dépression Les 18-24 ans sont les plus touchés par la dépression : "Lors du deuxième confinement, un jeune sur trois est en dépression, c'est cinq fois plus que l'été dernier lorsque la période était insouciante", rapporte le journaliste. "Les spécialistes s'accordent à dire qu'il n'y aurait pas spécialement de hausse de suicide liée à la crise sanitaire 2020 ... mais lorsqu'on observe la question des suicides, il y a souvent un effet de retardement. Lors du krach boursier en 1929, il y a eu une hausse des suicides en 1930 et 1931". Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-les-effets-sur-notre-sante-mentale_4274855.html
['santé']
Covid-19 : le Parlement adopte la sortie progressive de l’état d’urgence et le " passe sanitaire "
Le projet de loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire a été adopté définitivement jeudi 27 mai par un ultime vote du Sénat. Le texte a été sensiblement retouché après son passage entre les mains des parlementaires, le recours au couvre-feu et aux confinements a par exemple été limité.
Le Parlement a adopté définitivement jeudi 27 mai, par un ultime vote du Sénat, le projet de loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire, qui permet notamment la mise en place d’un « passe sanitaire » controversé. Après l’Assemblée nationale mardi 25 mai, la chambre haute dominée par l’opposition de droite a approuvé à main levée le texte qui avait fait l’objet d’un accord entre les deux chambres en commission mixte paritaire. Les groupes PS et CRCE à majorité communiste ont voté contre et les écologistes se sont abstenus. Les députés de gauche GDR, LFI, SOC ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel, jugeant qu’il « donne des pouvoirs très importants au gouvernement sur des bases beaucoup trop vagues et imprécises ». À LIRE. Covid-19 : quelles conditions pour que le passe sanitaire soit équitable ? Le secrétaire d’État chargé des retraites et de la santé au travail, Laurent Pietraszewski, a pour sa part salué dans l’hémicycle du palais du Luxembourg « un juste équilibre entre nos libertés et la protection de la santé publique ». « Point d’équilibre entre l’enthousiasme et la prudence » C’est un « point d’équilibre entre l’enthousiasme et la prudence », avait souligné devant les députés le secrétaire d’État auprès du ministre des solidarités et de la santé Adrien Taquet, dans un contexte de décrue de l’épidémie de Covid-19 et d’accélération de la vaccination. Le régime transitoire qu’il prévoit donne un cadre légal aux mesures de déconfinement annoncées par l’exécutif, sans pour autant baisser la garde face à l’hypothèse d’une reprise épidémique. Il prendra fin le 30 septembre, et non fin octobre comme l’avait souhaité l’exécutif. Le texte a été sensiblement retouché après son passage entre les mains des parlementaires des deux assemblées. Députés et sénateurs ont notamment acté la limitation du recours au couvre-feu et aux confinements dans le cadre de ce régime transitoire. Le premier reste possible et prévu pendant les 30 prochains jours à compter du 1er juin. Passé ce délai, si l’exécutif envisage à nouveau d’y recourir, il devra alors à nouveau déclarer l’état d’urgence pour une durée limitée à 30 jours avant, éventuellement, de repasser devant le Parlement. Sur le volet sensible du « passe sanitaire », députés et sénateurs ont validé les apports votés par les deux chambres. Le passe sera limité aux grands rassemblements, comme les festivals, et soumis à une batterie de mesures limitant les atteintes aux libertés individuelles. Les sénateurs ont également obtenu qu’il ne puisse être mis en œuvre que dans les lieux qui ne permettent pas d’assurer le respect des gestes barrières. Seules des personnes habilitées pourront procéder aux contrôles.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Sortie-etat-urgence-pass-sanitaire-dernier-feu-vert-attendu-Senat-2021-05-26-1301157822
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Le masque à l’école, c’est fini pour les enfants de ces 47 départements
Le gouvernement a levé l’obligation du port du masque pour les écoliers, à compter de ce lundi, dans les départements les moins touchés par le Covid-19. Les enseignants, eux, doivent toutefois le garder.
Pour certains, c’est la fin d’une corvée, pour d’autres, un manque de prudence. Le port du masque n’est désormais plus obligatoire pour les élèves du CP au CM2, dans 47 départements. Le gouvernement a levé cette obligation à compter de ce lundi 4 octobre, dans les zones les moins touchées par le Covid-19, là « où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants ». Les enseignants, eux, doivent toutefois le garder. La suite après la publicité Ces départements passent ainsi au niveau 1 du protocole qui en compte 4. Sont concernés par la fin de l’obligation : l’Aisne, l’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne. En vert, les départements où le port du masque n’est plus obligatoire pour les élèves du CP au CM2. Toujours porté par les adultes En revanche, pour les personnels du primaire dans ces mêmes départements, « le masque est toujours porté par les adultes intervenant auprès des élèves », notamment les « personnels de l’Education nationale et des collectivités locales, AESH », a précisé jeudi le ministère. « Après quatre semaines d’école, mon fils en CP commençait tout juste à se faire au masque C’est évidemment une très bonne nouvelle que de mettre ces masques au placard, mais pour combien de temps ? », s’interroge Marion, mère de famille dans les Deux-Sèvres. « S’il faut revenir en arrière dans quelques semaines, ça risque d’être coton », lance-t-elle. « On range le masque dans certains endroits, mais on a intérêt à ne pas le mettre trop loin », préconise pour sa part Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, pour qui « il y a une vigilance à avoir car on sait tous que l’épidémie peut repartir avec des variants inquiétants ». La suite après la publicité Dans les collèges et les lycées, les règles du port du masque en intérieur pour les personnels et les adolescents restent inchangées. Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a dénoncé jeudi dans un communiqué « l’incohérence et le manque de projection de la gestion de la crise sanitaire dans les écoles » et prône « la prudence », face à la levée du port du masque pour les élèves de primaire dans ces 47 départements. Même constat pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT qui se dit « plus que réservée au sujet de certains départements de la liste qui présentent un taux d’incidence élevé chez les petits ». Elle ajoute : « Il va falloir que les précautions d’usage telles que l’aération des classes ou encore la fourniture de masques protecteurs en nombre suffisant pour les enseignants soient respectées. » En parallèle, sur le volet de la contamination, le Snuipp-FSU « demande au ministère une montée en puissance des tests salivaires pour les 6 millions d’élèves du primaire qui ne sont pour l’instant proposés qu’à hauteur de 300 000 par semaine alors qu’il en faudrait 20 fois plus pour mettre en place les préconisations du conseil scientifique ». La suite après la publicité Du changement dans les fermetures de classes Actuellement un cas de Covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture. Mais les écoles de dix départements dont cinq dans les départements sans masque pour les écoliers devraient expérimenter à une date pas encore fixée, un nouveau protocole sanitaire. Il s’agira de ne plus fermer une classe dès le premier cas positif, de tester tous les élèves et d’isoler seulement les cas positifs. Sont concernés par cette expérimentation : l’Aisne, l’Ariège, la Côte-d’Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d’Oise et le Var. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts non vaccinés doivent s’isoler une semaine. Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Jeudi, moins de 1 700 classes 1 692 étaient fermées à cause de l’épidémie de Covid-19, soit 0,32 des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l’Education nationale.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/education/20211004.OBS49433/le-masque-a-l-ecole-c-est-fini-pour-les-enfants-de-ces-47-departements.html
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Confinement allégé : voici la nouvelle attestation de déplacement nécessaire à partir du samedi 28 novembre
Seule l'attestation de déplacement dérogatoire évolue. Le justificatif de déplacement professionnel et le justificatif de déplacement scolaire restent inchangés.
Confinement allégé : voici la nouvelle attestation de déplacement nécessaire à partir du samedi 28 novembre Seule l'attestation de déplacement dérogatoire évolue. Le justificatif de déplacement professionnel et le justificatif de déplacement scolaire restent inchangés. Les règles du confinement évoluent, l'attestation de déplacement aussi. Le ministre de l'Intérieur a mis en ligne, vendredi 27 novembre, la nouvelle version du principal formulaire à remplir pour les sorties hors du domicile à compter de samedi. Parmi les neuf cases du document, certaines évoluent pour intégrer de nouveaux motifs autorisés, comme les "déplacements pour se rendre dans un établissement culturel autorisé ou un lieu de culte" ou les "déplacements pour effectuer des achats de biens", qu'il s'agisse ou pas de biens de première nécessité. L'autre évolution notable concerne les promenades, qui n'ont plus besoin d'être "brèves". Les "déplacements en plein air ou vers un lieu de plein air" sont désormais possibles "dans la limite de trois heures quotidiennes et dans un rayon maximal de vingt kilomètres autour du domicile". Voici le lien vers la version numérique de l'attestation, qui permet de générer un document PDF. Deux autres formulaires restent en vigueur pour les déplacements professionnels et l'accompagnement des enfants à l'école. Les versions imprimables sont accessibles ci-dessous. L'attestation de déplacement dérogatoire Cliquez ici pour télécharger l'attestation de déplacement dérogatoire. Le justificatif de déplacement professionnel Cliquez ici pour télécharger le justificatif de déplacement professionnel. Le justificatif de déplacement scolaire Cliquez ici pour télécharger le justificatif de déplacement scolaire.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-decouvrez-la-nouvelle-attestation-necessaire-pour-vous-deplacer-a-partir-du-samedi-28-novembre_4199075.html
['santé']
Zoonose, la bible des années covid de Cédric Gerbehaye et Caroline Lamarche
Zoonose, nom féminin désignant une maladie infectieuse des animaux vertébrés transmissible à l’être humain. Le...
Zoonose, nom féminin désignant une maladie infectieuse des animaux vertébrés transmissible à l’être humain. Le photographe Cédric Gerbehaye réunit sous ce terme un ensemble d’images prises en temps de covid au CHU Tivoli installé à La Louvière et à la maison de retraite du CPAS louviérois. L’auteure Caroline Lamarche a recueilli les témoignages des travailleurs du soin et des invisibles qui leur ont prêté main forte, le personnel d’entretien et les agents de sécurité, entre autres. Tous étaient solidaires. Zoonose, documentation d’une pandémie est un album fort et sobre paru aux éditions Le bec en l’air et une exposition éponyme présentée au Mill, Musée Ianchelevici La Louvière, jusqu’au 26 mars. Cédric Gerbehaye et Caroline Lamarche ont fait une immersion d’un an auprès du personnel soignant, traversant les trois vagues de la pandémie, du printemps 2020 à l’été 2021. Ils documentent les actes de la tragédie. Les textes et les images relatent le combat contre un virus tout-puissant et illustrent la résistance des soignants et leur désir de maintenir le lien.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/article/zoonose-la-bible-des-annees-covid-de-cedric-gerbehaye-et-caroline-lamarche-10944418
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Fin du couvre-feu pour les magasins et restaurants ce mardi 1er juin
Ce mardi 1er juin signe la fin des mesures mises en place contre le Covid-19. Découvrez les horaires de fermeture des bars, restaurants, cafés et magasins.
Ce mardi 1er juin signe la fin des mesures mises en place contre le Covid-19. Découvrez les horaires de fermeture des bars, restaurants, cafés et magasins. Centres commerciaux et magasins Les centres commerciaux et les magasins peuvent désormais rester ouverts jusqu’à 23h en semaine, et minuit le week-end. Cafés, bars et restaurants Les cafés, bars et restaurants sont autorisés à ouvrir jusqu’à 1h du matin. Les plats à emporter et les livraisons continuent d’être assurés 24h/24 et 7j/7.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/le-caire/fin-du-couvre-feu-pour-les-magasins-et-restaurants-ce-mardi-1er-juin-306368
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Un membre du département de santé du Wyoming affirme que la "soi-disant pandémie" est un complot communiste
Alerte complot. Igor Shepherd, manager au sein du département de santé de l’État du Wyoming a mis en péril la communication, déjà fragile, de certains États américains sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. C’est l’Associated Press,...
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur AP News Igor Shepherd, manager au sein du département de santé de l’État du Wyoming a mis en péril la communication, déjà fragile, de certains États américains sur l'importance de la vaccination contre le Covid-19. C’est l’Associated Press, agence de presse américaine, équivalente à notre AFP française, qui rapporte cette histoire. Un des membres du département de santé du Wyoming, impliqué dans la réponse étatique à la pandémie a publiquement remis en cause la véracité de la pandémie de coronavirus en qualifiant le vaccin à venir d’arme biologique. Igor Shepherd a déclaré lors d’une conférence tenue au Colorado : «la soi-disant pandémie et les efforts de développement d’un vaccin sont un complot de la Russie et de la Chine pour répandre le communisme». À lire aussi «Hold-up», ou comment faire une bonne théorie du complot Évidemment, les déclarations de l’homme n’ont pas été sans conséquences pour la communication de l’État pour encourager à la lutte contre l’épidémie mais aussi pour promouvoir le vaccin à venir et organiser sa distribution. Pour le moment, aucune réaction directe du gouverneur du Wyoming ou de la direction du département de santé mais le communiqué de presse officiel est sans appel: «Tout ce que nous avons dit depuis des mois et les milliers d’heures que nos équipes ont consacré à l’effort d’organisation d’une campagne de vaccination rendent la position de notre département assez claire». Pour qu’un vaccin soit efficace, il est nécessaire qu’un certain pourcentage de la population soit vaccinée. La gronde grandissante des «antivax» inquiète de plus en plus les scientifiques. En août, avant qu'un vaccin soit sur la table, une enquête YouGov pour le Huffington Post indiquait qu'entre 20 et 32 des Français es ne se feraient pas vacciner contre le Covid si un vaccin existait et il faut bien comprendre que toutes les personnes incluses dans ces pourcentages ne font pas partie de la frange dure des mouvements antivaccination. Aux États-Unis comme en Europe, le mouvement QAnon gagne du terrain en jouant sur des théories conspirationnistes vastes et anciennes qui accusent du mal un «État profond» ou des élites.
slate.fr
http://www.slate.fr/story/197852/departement-sante-wyoming-la-soit-disant-pandemie-covid-19-complot
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Covid-19 : on peut donner son sang après avoir été vacciné
Les réserves de sang sont basses. Il est pourtant possible de donner son sang sans attendre même après avoir été vacciné par le Covid-19.
En France, il faut au moins 10.000 dons du sang par jour pour répondre aux besoins médicaux. Secours d'urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers... Le sang récolté permet de répondre à toute une série de besoins. Chaque année, ce sont environ 500.000 patients qui sont transfusés, auxquels s’ajoutent 500.000 soignés avec des médicaments dérivés du plasma sanguin immunoglobulines, facteurs de coagulation, albumine . Un stock trop bas pour les vacances Mais il y a deux semaines, l'Etablissement français du sang EFS lançait un appel au don, car les réserves sont trop basses. En cause : les ponts de mai et le déconfinement, qui expliquent en partie le manque de donneurs. Au 2 juin, l'EFS comptait moins de 85.000 poches en stock. Or à a cette période, l'organisme doit justement faire le plein pour aborder sereinement la baisse des dons due aux vacances d'été. Début juillet, l'EFS vise plutôt 100.000 voire 120.000 poches en stock. Les besoins se font particulièrement sentir pour les groupes O et B. A l'occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, le 14 mai, l'EFS rappelle qu'il est possible de venir donner son sang même après avoir été vacciné contre le Covid-19, sans délai et peu importe le type de vaccin reçu. "A l'heure où la campagne de vaccination s'accélère, l'EFS rappelle que dans la grande majorité des cas, il est possible de donner son sang après une injection de vaccin contre le Covid-19, sans aucun délai d’ajournement à respecter. Il n’y a que dans les cas de vaccination à l’étranger ou dans le cadre d’un essai vaccinal qu’il faudra respecter un délai avant de donner son sang", rappelle l'organisme dans un communiqué et espère ainsi pallier les 2.000 donneurs manquants chaque semaine. Avec moins de 85 000 poches, les réserves de sang sont trop basses et la situation est très fragile. : nous avons besoin de vous en urgence pour sauver des vies. Merci de votre mobilisation. https://t.co/pqa4UQ8b7z pic.twitter.com/FGrmXkhtan — Établissement français du sang @EFS_dondesang June 2, 2021 Le don du sang autorisé après toute vaccination Hormis le Covid-19, il est possible de donner son sang même après avoir été vacciné. Un délai de quatre semaines doit être observé après la vaccination contre les maladies suivantes : hépatite B, oreillons, rougeole, rubéole, ROR rougeole, oreillons, rubéole dans un même vaccin , tuberculose BCG , varicelle, zona, fièvre jaune. "Si vous êtes vacciné contre d’autres maladies par exemple : grippe, coqueluche, tétanos... , le don du sang est autorisé sauf si la vaccination a été réalisée alors que vous aviez été exposé à la maladie : dans ce cas, il faudra attendre le plus souvent une à plusieurs semaines pour pouvoir donner votre sang", précise le site d'information gouvernementale Vaccination info service. Enfin, certaines personnes vaccinées sont particulièrement intéressantes pour fabriquer des produits à destination d'autres malades. C'est le cas des personnes vaccinées depuis moins de deux ans contre l'hépatite B ou le tétanos. "Les anticorps présents dans votre sang suite à une vaccination contre l’hépatite B ou le tétanos peuvent protéger des personnes qui ne sont pas ou ne peuvent pas se faire vacciner contre ces maladies. Par exemple, votre sang avec des anticorps contre le tétanos peut être donné à une personne non vaccinée qui souffre d’une blessure à risque : grâce à ce don du sang, cette personne sera protégée contre le tétanos." Une bonne raison de plus de se rendre au Centre de don du sang le plus proche de chez vous.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/systeme-sanguin/covid-19-oui-on-peut-donner-son-sang-sans-delai-apres-avoir-ete-vaccine_154988
['santé']
Covid-19 : 88 à 115 millions de personnes vont passer dans l’extrême pauvreté en 2020
Pour la première fois depuis plus de vingt ans, le taux mondial d’extrême pauvreté va augmenter. En cause, la crise sanitaire du Covid-19, le réchauffement climatique et les conflits armés.
L’année 2020 aurait dû être marquée par une nouvelle réduction de l’extrême pauvreté. Mais la pandémie de Covid-19 a tout chamboulé : entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires dans le monde ne vivront qu’avec 1,90 dollar par jour, soit moins du prix d’un café dans un pays avancé, a annoncé mercredi 7 octobre la Banque mondiale. Cela représente entre 9,1 et 9,4 de la population mondiale. Parmi ces nouveaux pauvres, de plus de en plus de citadins, alors que la pauvreté « touche traditionnellement les populations des zones rurales », précise un communiqué. 150 millions de personnes supplémentaires en 2021 C’est la première fois depuis plus de vingt ans que le taux mondial d’extrême pauvreté va augmenter, souligne l’institution de Washington. Et d’ici à 2021, ce chiffre risque de monter jusqu’à 150 millions de personnes supplémentaires. « La réduction de la pauvreté a subi son pire revers depuis des décennies, après près d’un quart de siècle de déclin constant de l’extrême pauvreté dans le monde », résume la Banque mondiale dans un rapport. ANALYSE. Entre cinq et huit millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté Huit nouveaux pauvres sur dix se trouveront dans des pays à revenus intermédiaires. « Les nouveaux pauvres sont plus urbains, mieux éduqués et moins susceptibles de travailler dans l’agriculture que ceux qui vivaient dans l’extrême pauvreté avant le Covid-19 », soulignent ainsi les auteurs du rapport. Ils travaillent davantage dans les secteurs des services, la construction ou encore l’industrie, ajoutent-ils. Les jeunes ruraux sous-scolarisés majoritairement touchés C’est « un retour en arrière », déplore l’institution de Washington, précisant qu’en 2017, le taux s’élevait à 9,2 . Sans le choc mondial provoqué par la crise sanitaire, ce chiffre aurait dû tomber à 7,9 cette année. Le rapport fait également apparaître qu’une grande partie des « nouveaux pauvres » sera concentrée dans des pays qui enregistraient déjà des taux de pauvreté élevés, comme en Afrique subsaharienne, « qui devrait maintenant abriter environ un tiers des personnes nouvellement appauvries par le Covid-19 ». Les pauvres restent majoritairement ruraux, jeunes et sous-scolarisés. Selon le président de la Banque mondiale, David Malpass, le Covid-19, mais aussi les conflits armés et le changement climatique sont à l’origine de cette augmentation. L’institution table sur une récession de 5,2 en 2020, la plus forte contraction en 80 ans. Par conséquent, l’objectif de ramener le taux de pauvreté mondiale à moins de 3 d’ici à 2030 « est plus difficile que jamais à atteindre », regrette la Banque mondiale.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/pandemie-precipite-entre-88-115-millions-personnes-extreme-pauvrete-2020-10-07-1301118186
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En Espagne, l'écologie reléguée au second plan
Bien que l'écologie gagne du terrain en Espagne, son importance reste minée par les problèmes économiques accentués par la crise du Covid 19, et prise au piège des fractures politiques.
C’est une « année noire pour l’ours dans les Pyrénées », s’attristent les associations FERUS et Pays de l'Ours-Adet, après la mort de Sarousse. L’animal a été tué par un chasseur dans la vallée de Bardaji, du côté espagnol du massif, fin novembre. L’homme dit avoir tiré pour se protéger. Il s’agit du troisième ours tué dans les Pyrénées en 2020. Si cela s’est passé dans la province de Huesca, et que les autorités espagnoles enquêtent sur les faits, c’est en France que la nouvelle trouve le plus d’écho. « Je l’ai su parce que je m’informe auprès d’activistes sur les réseaux sociaux. Mais si tu veux trouver ça dans la presse généraliste, alors il faut bien chercher » regrette Sofia, une militante animaliste de Catalogne. Pas surprenant, précise-t-elle toutefois. Les actualités du monde animal ne font que rarement la une des médias espagnols. Et le même constat peut être dressé pour les sujets environnementaux. Le tableau vert de l’Espagne est sujet à des contradictions. D’un côté, le pays a été pionnier dans les énergies renouvelables, avec un pari fait sur l’éolien dans les années 2000 présidence Zapatero . C’est aussi un leader européen en superficie agricole dédiée à la production écologique. Il n’est en revanche qu’à la septième place pour ce qui est de la consommation. Près de 80 de la production est exportée dans d’autres pays du nord de l’Europe ce qui fait aussi de l'Espagne un pays pollueur important. Madrid fait surtout partie des mauvais élèves de l’Union européenne UE en termes de criminalité environnementale. Le pays est régulièrement en tête du nombre d’infractions commises, de multiples sortes - pollution de l’air, qualité de l’eau, déchets miniers, élevages intensifs. Et les élus politiques ne sont pas les premiers à se dévouer à la tâche. D’après l’ONG SEO/BirdLife, l’environnement n’a représenté que 0,44 des sujets traités par les députés de 2011 à 2016. Une offre politique à verdir Les raisons expliquant ce manque d’intérêt sont d’abord historiques. Alors qu’en France, René Dumont devenait le premier candidat écologiste à une élection présidentielle 1974 , l’Espagne était toujours sous la dictature franquiste. La démocratie espagnole est encore jeune, et le temps qu’a pris son implantation a relégué l’environnementalisme au second plan. Les débats autour du passé de l’Espagne, de son unité nationale, sont toujours d’actualité. À titre d’exemple, deux ans après la dissolution de l’ETA, le terrorisme basque est plus présent dans les discours que l’écologie. Cette dernière figure au programme de plusieurs partis PSOE, Podemos , mais l’Espagne n’a pas de « grande » formation politique verte. Les militants doivent plutôt se reposer sur des organisations, comme Greenpeace ou Ecologistas en Acci n. L’offre politique est fragmentée, et les écologistes se retrouvent généralement pris dans des alliances avec d’autres structures plus importantes, généralement de gauche. Ce qui constitue un autre frein. Dans cette situation, la polarisation de l’espace politique fait obstacle à son verdissement. La question environnementale ne fait pas consensus. L’irruption du parti d’extrême droite Vox, pro-chasse, pro-tauromachie et qui tire vers lui la droite traditionnelle, n’y aide pas non plus. Les crises économiques handicapent l’écologisme Les divisions sur les sujets environnementaux sont aussi le reflet de la déconnexion entre une partie du paysage politique et la sphère rurale, « l’Espagne vide », où l’écologie a du mal à s’implanter. « Si tu voyages, tu vas rencontrer des personnes vraiment sympathiques. Mais si tu parles d’écologie tu seras vu comme quelqu’un de bizarre, un bobo de la ville, un mangeur de salades , comme dit Vox » raconte Sofia. Deux mondes qui arrivent difficilement à se comprendre. Mais derrière cette équation se cache également une question sociale. Certes, la jeunesse est sensible au mouvement de grève étudiante Fridays For Future. Les derniers Eurobaromètres indiquent que près de 90 des Espagnols sont inquiets face au changement climatique. Mais quand il leur est demandé quels sont leurs principaux problèmes, les réponses abondent vers le chômage, la corruption, l’économie. Pas l’environnement. Les legs de la crise de 2008, qui a durement frappé le pays. Or, « il est difficile d’intéresser à l’écologie des personnes dont la première inquiétude est de savoir comment manger et payer leur loyer. Ils ont d’autres préoccupations » explique le sociologue Santiago Barneda. Et les conséquences de la crise sanitaire risquent d’accentuer la situation. Un Sahara en Europe ? Déjà lourdement atteinte par les tumultes économiques, l’Espagne pourrait aussi, dans quelques années, être parmi les pays les plus frappés par la crise environnementale. D'après plusieurs études, dont celles publiées dans la revue Science, les effets du réchauffement climatique vont conduire à une désertification du territoire. À tel point que les paysages pourraient ressembler à ceux du Sahara, d’ici la fin du siècle. Arrivé au pouvoir en 2018, le socialiste Pedro Sánchez a tenu à marquer le coup en créant un ministère de la Transition écologique. L’Espagne, « de retour sur la scène climatique », s’est aussi chargée d’organiser la COP25 en quelques semaines, après l’impossibilité d’aller au Chili. De nouveaux objectifs, ambitieux, ont été fixés. Des signaux encourageants. Même si, comme tempère David Howell, de l’ONG SEO/BirdLife, « le défi de fond est de changer la culture du pays et prendre au sérieux la gouvernance environnementale ». À LIRE AUSSI :Union Européenne : un plan de relance vert à moitié plein
marianne.net
https://www.marianne.net/monde/europe/en-espagne-lecologie-releguee-au-second-plan
['international']
Covid dans les écoles : une nouvelle étude rassure mais incite à la vigilance
Depuis le début de l'épidémie, la question de la possible propagation dans les écoles a suscité maintes inquiétudes sans pour autant être tranchée. Une étude du professeur Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur suggère que les risques de super-propagation sont limités mais que l'évolution doit être surveillée.
Ce lundi, les enfants et adolescents de la zone C faisaient leur retour en classe, en région parisienne, à Toulouse ou encore Montpellier. Alors que la circulation du Covid-19 se maintient à un niveau élevé, une étude plutôt rassurante a été publiée, signée par le professeur Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur. D'après ses recherches, les écoles ne jouent pas le rôle d’amplificateur de l’épidémie. Des symptômes bénins ou inexistants La circulation du virus en milieu scolaire a suscité nombre d'inquiétude et soulevé de nombreuses questions. Récemment, des flambées ont été enregistrées dans des établissements scolaires israéliens ou chilien. Pourtant, l’étude du professeur Arnaud Fontanet publiée ce week-end dans le British medical journal révèle que ces contaminations ont tendance à être limitées en parti parce que les enfants sont 30 à 50 moins sensibles à l’infection que les adultes. La plupart du temps, ils ne présentent aucuns symptômes ou des symptômes bénins quand ils sont infectés. Il n'est néanmoins pas question de nier la circulation du virus dans les écoles. L'enjeu reste de pouvoir se prémunir contre les risques de super-propagation dans les classes. L'étude soulève tout de même le problème des cantines et des transports scolaires, où des contaminations pourraient être évitées. Si les écoles n’ont pas de rôle amplificateur de l’épidémie, la fermeture des lieux d’éducation ne doit pas être taboue en cas de flambées inopinées. Pour minimiser les risques sociaux, il faudrait privilégier l alternance entre l'enseignement en présentiel dans les collèges et les lycées et à distance. Pour les écoles primaires, l'objectif est de retarder le plus possible la fermeture, car les dommages pour le parcours scolaire des enfants y sont les plus importants.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/covid-19-dans-les-ecoles-un-risque-de-propagation-limite-mais-une-necessaire-vigilance-4028397
['santé']
La biotech Xenothera lève 20 millions d'euros pour accélérer sur son anticorps anti-Covid
Positionnée sur un traitement à base d'anticorps, la startup nantaise doit fi...
Pour accélérer sur son traitement anti-Covid-19 à l'aide d'anticorps, Xenothera cherchait l'an passé à lever 35 millions d'euros et ainsi prétendre rivaliser avec l'Américain Sab Biotherapeutics. Ce seront finalement 20 millions d'euros pour cette société nantaise spécialisée dans l'immunologie, la génétique et le développement de nouveaux modes thérapeutiques. Au total, après une levée de 7 millions en 2020 au lieu des 3 millions prévus , elle aura réussi à attirer 43 millions d'euros depuis sa création. En pleine pandémie, l'entreprise s'est faite connaître avec le développement de son traitement anti-Covid-19, le Xav-19, basé sur une technologie brevetée de production d'anticorps face au coronavirus. Il est administré au début de l'hospitalisation. En mai, le ministère de la Santé lui avait d'ailleurs précommandé 30.000 doses. Elle vise ensuite une autorisation de mise sur le marché du traitement en 2022, indique la société dans un communiqué. Ce dernier tour de table a été réalisé auprès des actionnaires historiques le Fonds d'investissement Parquest, fonds Pays de la Loire développement et Pays de la Loire Participations, des réseaux de business Angels dont ABAB, des holdings familiales privées et le serial entrepreneur et investisseur Didier Rousseau . Elle intègre aussi des nouveaux tels le fonds européen EIC Fund, ceux de la la holding Nabuboto, du fonds français Anaxago Capital et le groupe de protection sociale Malakoff Humanis. La part de l'investissement public La société a également reçu 2,16 millions d'euros de subventions accordées par le biais de l'accélérateur EIC. Elle a aussi bénéficié du soutien de l'Etat à hauteur de 2,3 millions d'euros via le dispositif French Tech Bridge, géré dans le cadre du Programme d'investissement d'Avenir PIA par BPIFrance. Créée en 2014, Xenothera développe un traitement préventif des infections par des bactéries multi-résistantes, et un portefeuille en oncologie. Elle est également propriétaire d'une plateforme technologique brevetée destinée notamment à commercialiser des anticorps polyclonaux. Cette levée de fonds doit lui permettre « d'accélérer sa croissance et de développer son portefeuille de produits », indique la société qui emploie 17 personnes. Lire aussi 5 mnCovid-19 : le traitement de la biotech nantaise Xenothera passe à l'échelle industrielle
latribune.fr
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/la-biotech-xenothera-leve-20-millions-d-euros-pour-accelerer-sur-son-anticorps-anti-covid-887886.html
['économie/finance']
Reconfinement : devant le protocole sanitaire renforcé, les lycées s'adaptent
Jeudi 5 novembre, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé un protocole sanitaire renforcé au lycée. Objectif : diviser par deux la présence physique des élèves.
Vendredi 6 novembre, une demi-classe en présentiel a pris place lors d'une séance de TP dans le lycée Alexandra David-Néel, à Digne-les-Bains Alpes-de-Haute-Provence , tandis que les autres élèves sont restés chez eux. Une mesure visant à renforcer le protocole sanitaire en vigueur dans les lycées : l'alternance rapide des groupes doit garantir la continuité pédagogique. Néanmoins, le retour des cours à distance présente aussi ses inconvénients : les élèves peuvent moins facilement solliciter les professeurs en cas d'incompréhension. "Nous avons acheté 60 webcams pour équiper nos salles de classes" Pour le proviseur également, la présence des élèves est préférable, même s'il se prépare à l'enseignement à distance. "Nous avons acheté 60 webcams pour équiper nos salles de classes afin que les professeurs puissent faire le distanciel non pas de chez eux, mais de leur établissement", explique Éric Descharmes. Autre adaptation liée au protocole sanitaire, cette fois en vigueur dans tous les lycées de France : le remplacement des évaluations communes comptant pour le bac, prévues en première et terminale, par un contrôle continu. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/reconfinement-devant-le-protocole-sanitaire-renforce-les-lycees-s-adaptent_4171515.html
['santé']
Aux urgences psychiatriques de Rouen, l'afflux de nouveaux patients inquiète les soignants
Depuis la fin du premier confinement, l'Unité d'accueil et d'orientation du centre hospitalier du Rouvray accueille chaque jour des dizaines de patients fragilisés par la crise sanitaire. Les idées suicidaires, l'isolement et la dépression figurent parmi les raisons qui nécessitent une prise en charge médicale.
Depuis la fin du premier confinement, l'Unité d'accueil et d'orientation du centre hospitalier du Rouvray accueille chaque jour des dizaines de patients fragilisés par la crise sanitaire. Les idées suicidaires, l'isolement et la dépression figurent parmi les raisons qui nécessitent une prise en charge médicale. Dans la lumière blafarde d'une journée du début du mois de novembre, un bâtiment circulaire détonne dans le parc du centre hospitalier du Rouvray CHR , en banlieue de Rouen Seine-Maritime , à cheval sur les communes de Sotteville-lès-Rouen et Saint-Etienne-du-Rouvray. Située dans un espace où se dressait un asile au XIXe siècle, l'Unité d'accueil et d'orientation Unacor dédiée aux soins psychiatriques non programmés autrement dit, les urgences psychiatriques est l'une des deux constructions du CHR faites de béton et non de briques brunes. La tranquillité matinale, dans la brume, n'est qu'une façade. Une fois les portes de l'accueil franchies à 9 heures, on comprend qu'il faut avoir les nerfs solides pour faire face à un flux de patients toujours plus important. Depuis le mois de juin, les soignants voient arriver tous les jours des personnes que la crise sanitaire a fragilisées. Beaucoup sont pourtant inconnues des services de psychiatrie. Il faut dire que la ville de Rouen n'est pas épargnée par le Covid-19. La métropole a été l'une des premières à subir un couvre-feu mi-octobre. Le taux d'incidence régional se situe nettement au-dessus du seuil d'alerte 328,74 cas positifs pour 100 000 habitants, selon les chiffres du 3 novembre de l'Agence régionale de santé Normandie . "Le père Noël, il peut nous apporter un ordi ?" "C'est le tout-venant, à n'importe quel moment du jour et de la nuit", décrit la psychiatre référente de l'Unacor, Sandrine Elias. "On traite des décompensations de maladies psychiatriques et les troubles psychiques aigus : les crises suicidaires, les idées suicidaires, un passage à l'acte suicidaire, ou des troubles anxieux très décompensés. On peut être anxieux, mais le raptus anxieux, c'est le moment où la crise d'angoisse est si violente que l'on peut se faire du mal ou se mettre en danger." Autour de la table ronde, le personnel se réunit tous les matins pour dresser le bilan de la nuit, détaillé par une infirmière. Sur les huit patients hospitalisés ce jour-là, cinq ont moins de 20 ans. L'un refuse d'aller en cours et a menacé de se jeter d'un toit. La police l'a amené aux urgences. Un autre s'est fait tabasser par un groupe de lycéens parce qu'il a été accusé à tort d'agression sexuelle. A 17 ans, il a tenté de se suicider en ingérant des médicaments. "Il a des idées noires, n'est pas critique vis-à-vis de son geste", lit mécaniquement Julia. "Il est tout mimi, il fait minot", commente une autre infirmière. Toutes les admissions sont transcrites à la main dans un cahier posé sur un pupitre. Un second est dédié aux hospitalisations. Pas de fichier informatique car "il n'y a pas le wifi ici", explique dans un sourire Anne-Laure. "Le père Noël de l'HP, il peut nous apporter un ordi aussi ?" Il n'y en a que trois mis à la disposition du personnel soignant. "J'ai des angoisses terribles" L'équipe médicale doit jongler avec les patients "classiques", toujours nombreux, et les nouveaux arrivants, victimes collatérales de la crise sanitaire. La perte d'un emploi, un confinement difficile, parfois violent, des dettes ou encore l'angoisse de contracter le virus ont mené ces personnes fragiles aux portes du centre hospitalier du Rouvray. "Les patients précaires sont plus vulnérables. En règle générale, on a plus de précaires qui décompensent psychiquement." Sandrine Elias, psychiatre au CHR à franceinfo C'est le cas d'un quadragénaire, venu dès 7h40 ce matin-là. La veille, il était finalement parti après une longue attente. Il est atteint d'un épisode dépressif caractérisé. Sa mère qu'il aime tant le raccroche à la vie. Cependant, ses yeux d'un bleu perçant ont perdu toute vitalité, et ses longues jambes sautent frénétiquement, incontrôlables. "Je n'arrête pas de bouger, je n'arrive pas à me calmer", dit-il d'une voix morne en fixant le sol. "Je suis revenu parce que ce n'est plus possible." La situation de Christian est devenue particulièrement difficile en mars. Sa dernière compagne, avec qui il était en couple depuis cinq ans, a décidé de mettre un terme à leur relation. Faute de moyens, ils ont été contraints de partager le même appartement durant le confinement. Lui qui venait d'entamer une carrière de chauffeur de taxi a vu son activité s'arrêter. Les dettes se sont accumulées, avec presque 100 000 euros à rembourser. En juin, son père est brusquement mort d'un AVC. Dès lors, l'annonce du reconfinement a été la goutte d'eau de trop pour ce père de famille qui a perdu plus de 25 kilos en six mois. Même s'il prend des antidépresseurs depuis peu, cela ne suffit plus. "Je ne dors plus. J'ai des angoisses terribles depuis quatre heures. Ça me bouffe." "Quels sont vos moments de plaisir ?", lui demande Juliette, interne, durant l'entretien. Christian répond, laconique : "J'aime le vélo, les activités, mais là, je ne peux plus rien faire". Il souffre d'idées suicidaires scénarisées, imaginant la manière dont il veut mettre fin à ses jours. "Je fais une bonne dépression", conclut-il. Juliette lui prescrit de quoi le calmer et le faire dormir. Il sera hospitalisé après un test PCR, devenu obligatoire, pour dépister le Covid-19. "Encore un qui a perdu son emploi" Pendant ce temps, une infirmière et la cadre de santé, Christelle Montier, s'activent pour libérer les chambres des patients de la veille, et pour trouver des lits disponibles dans les pavillons adéquats aux nouveaux arrivants. "Cela fait dix ou quinze ans que l'activité ne va que crescendo concernant les demandes", constate la psychiatre Sandrine Elias. Le personnel soignant dresse le même constat. Pourtant, la menace de fermeture de lits plane sur le CHR. Il y a deux ans, des soignants avaient entamé une grève de la faim très médiatisée et obtenu la création de 30 postes. La même année, les Blouses noires y ont vu le jour, un groupe de soignants qui a essaimé un peu partout en France et qui proteste contre la fermeture de lits dans les hôpitaux psychiatriques. Le contexte actuel ne fait qu'empirer les choses. "Je m'en rends compte en gérant les lits", constate Christelle Montier. "L'autre jour par exemple, deux ou trois hommes venaient pour des idées suicidaires, parce qu'ils avaient perdu leur travail en septembre, en lien avec la crise sanitaire. On se dit : 'Tiens, encore un qui a perdu son emploi'. On se rend bien compte que la crise actuelle a des répercussions. Et ce n'est que le début." Sandrine Elias va dans son sens : "Récemment, j'ai eu deux patientes qui dormaient dans leur voiture. Deux crises suicidaires. En général, ce n'est pas dû au confinement. Ces personnes étaient déjà dans des situations limites, mais cela précipite les choses". "Vous êtes 14 pour quatre lits, on ne pourra pas prendre tout le monde" L'après-midi est rude ce jour-là. Les aides-soignants en majorité des hommes pour contenir les patients violents ont dû maîtriser un homme très agité. "Sale p ", "j'vais te défoncer". Les insultes fusent, mais rien ne les atteint. Cédric continue de hurler, il ne peut retenir quelques larmes. Les soignants insistent pour qu'il prenne son médicament sans passer par l'injection forcée. "On fait en sorte d'éviter cela à tout prix, c'est quand même très traumatisant", souligne une infirmière. Cédric finira par avaler ses comprimés, mais la maîtrise aura mobilisé six professionnels pendant une heure. "Une crise suicidaire, un état d'agitation, cela mobilise six ou sept soignants et cela suppose un temps de dialogue, souligne Sandrine Elias. On nous dira que c'est bien trop long, mais ce temps-là, on ne peut pas le court-circuiter." "Ce sont des moments de stress, des moments de grande tension. La violence fait partie du stress professionnel. Chaque année, il y a des suicides à l'Unacor. Malgré notre vigilance, les gens arrivent toujours à s'isoler dans les toilettes ou la salle de bain. C'est notre drame, car c'est notre métier d'éviter qu'ils n'en arrivent là. On n'est pas en soins intensifs de cardiologie, certes. Ce n'est pas le Covid, certes. Mais on a la vie des gens entre nos mains." Sandrine Elias, psychiatre au CHR à franceinfo Après l'agitation de l'après-midi, l'équipe du soir s'occupe des dernières arrivées. Même si elle est rodée à l'exercice, certains patients sont toujours plus difficiles à gérer que d'autres. C'est notamment le cas quand il s'agit d'une consœur. Dans le couloir, vêtue d'une blouse du CHU, on la confondrait presque avec les soignants. Cela fait un an que Catherine est suivie pour une grave dépression. L'infirmière avait alors entamé une reconversion pour travailler en Ehpad, auprès des personnes âgées. Elle a intégré une nouvelle structure voilà deux mois. Mais avec la deuxième vague de Covid-19 qui touche de plein fouet le département au 3 novembre, le taux d'incidence chez les plus de 65 ans était de 365,4 pour 100 000 personnes, selon l'Agence régionale de santé Normandie , les décès se sont succédé. Depuis un mois, elle est en arrêt maladie. "Comme j'ai beaucoup perdu financièrement, j'ai décidé de retourner au travail. Mais ce n'était pas une bonne idée", explique-t-elle. Sa fille l'a amenée au CHR à la suite d'une tentative de suicide. Comme Christian avant elle, la quinquagénaire aux yeux rougis par les larmes imagine comment pourrait survenir sa mort. Elle est hospitalisée pour la nuit. Le calme revenu en soirée est le bienvenu après quelques nuits très agitées ces dernières semaines. "A 21 heures, on avait 14 consultations en attente et seulement quatre lits disponibles. Je suis allée leur dire : 'Bonjour, vous êtes 14, il n'y a que quatre places, cela veut dire qu'on ne pourra pas prendre tout le monde'", se souvient l'infirmière de garde. Cette fois-ci, nul besoin de mobiliser le médecin de nuit. La journée est passée à vitesse grand V. Il est presque minuit. Sans qu'on l'ait vue venir, la brume a refait son apparition dans le parc du CHR. Le silence aussi. Les prénoms ont été modifiés.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/reportage-covid-19-aux-urgences-psychiatriques-de-rouen-l-afflux-de-nouveaux-patients-inquiete-les-soignants_4169863.html
['santé']
Vaccin AstraZeneca : l'ANSM confirme un risque de thrombose rare
"Neuf cas de thromboses des grosses veines, atypiques par leur localisation cérébrale en majorité, mais également digestive , pouvant être associés à une thrombopénie ou à des troubles de coagulation ont été déclarés", soit six de plus que la semaine précédente, indique l'ANSM dans son dernier point de situation sur la surveillance des vaccins contre le Covid-19.
L'Agence du médicament ANSM a confirmé vendredi l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, dont deux décès, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable". "Neuf cas de thromboses des grosses veines, atypiques par leur localisation cérébrale en majorité, mais également digestive , pouvant être associés à une thrombopénie - diminution du nombre de plaquettes dans le sang, NDLR - ou à des troubles de coagulation ont été déclarés", soit six de plus que la semaine précédente, indique l'ANSM dans son dernier point de situation sur la surveillance des vaccins contre le Covid-19. "Deux décès" rapportés Parmi ces cas, "deux décès" ont été rapportés entre le 12 et le 18 mars, dont celui d'un étudiant en médecine nantais mort le 18 mars plusieurs jours après avoir été vacciné, mentionné lundi soir par l'ANSM dans un communiqué et pour lequel des analyses complémentaires sont en cours, dans le cadre d'une enquête judiciaire. Le caractère très atypique de ces thromboses, leurs tableaux cliniques proches et le délai de survenue homogène conduisent le comité de suivi à confirmer la survenue, très rare, de ce risque thrombotique chez les personnes vaccinées par le vaccin AstraZeneca", explique l'agence sanitaire. Ces cas sont survenus "dans un délai médian de 8,5 jours après la vaccination chez des personnes sans antécédents particuliers identifiés à ce jour", ajoute-t-elle, précisant que sept patients avaient moins de 55 ans, et deux, plus de 55 ans. Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels. La France a levé la suspension vendredi, après un avis de l'Agence européenne des médicaments EMA le jugeant "sûr et efficace" et affirmant que sa balance bénéfice/risque face à l'épidémie de Covid-19 était positive. La Haute autorité de santé a toutefois recommandé de le réserver aux personnes de 55 ans et plus car jusqu'alors les cas de thrombose veineuse cérébrale avaient uniquement été observés chez des moins de 55 ans. 5.700 effets indésirables analysés L'EMA a conclu que le vaccin n'était pas associé à une augmentation du risque global de caillots sanguins mais qu'un "lien possible avec deux formes très rares de caillots sanguins coagulation intravasculaire disséminée CIVD et thromboses des sinus veineux cérébraux associés à un déficit en plaquettes sanguines ne pouvait pas être exclu à ce stade". "Un groupe d'experts" de l'EMA étudie "le mécanisme d'action, les éventuels facteurs de risque sous-jacents et toute donnée supplémentaire pour expliquer les événements observés", rappelle l'ANSM. Sur 1,4 millions de vaccins AstraZeneca injectés en France au 18 mars, environ 5.700 effets indésirables ont été analysés par les centres de pharmaco-vigilance, en "grande majorité" des "syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité" fièvre, maux de tête, courbatures .
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sante/vaccin-astrazeneca-lansm-confirme-un-risque-de-thrombose-rare-4034302
['santé']
Covid-19 : "Le pass sanitaire est une mesure qui divise les Français", martèle Valérie Rabault
À la veille de la décision du Conseil constitutionnel concernant le projet de loi sur le pass sanitaire, la députée Valérie Rabault, présidente du groupe Socialistes à l'Assemblée Nationale, a regretté cette mesure qui diviserait la France. . Politique : video, Covid-19 : "Le pass sanitaire est une mesure qui divise les Français", martèle Valérie Rabault.
Covid-19 : "Le pass sanitaire est une mesure qui divise les Français", martèle Valérie Rabault CRISE SANITAIRE - À la veille de la décision du Conseil constitutionnel concernant le projet de loi sur le pass sanitaire, la députée Valérie Rabault, présidente du groupe Socialistes à l'Assemblée Nationale, a regretté cette mesure qui diviserait la France. Invité de la matinale de LCI, la députée du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault et président du groupe Socialistes a maintenu la position de son groupe en critiquant le pass sanitaire qui serait une mesure coercitive et qui ne permettra pas d'atteindre l'immunité collective. Le projet de loi est étudié par le Conseil constitutionnel sous demande du Premier ministre Jean Castex. Un recours avait également été déposé par 74 députés PS, LFI, PCF, Libertés et Territoires et écologistes. Toute l'info sur Variant Delta : la France face à une quatrième vague Si la décision du Conseil constitutionnel devrait être rendue jeudi, Valérie Rabault est revenue sur les points du projet de loi sur lesquels son groupe est opposé, commentant d'abord de son manque de faisabilité. "On demande aux serveurs de café d'effectuer eux-mêmes ces contrôles, ce n'est pas leur travail, ce n'est pas leur responsabilité", a-t-elle assuré, ajoutant "il faut que l'État assume ses missions et ne les délègue pas aux autres." Jugeant également cette mesure coercitive, la députée a confié sa crainte que le pass continue de diviser les Français. "Ça ne va pas dans le sens d'une cohésion nationale, dont on a besoin pour faire face à la crise", a-t-elle assuré. Préférant au pass sanitaire une vaccination obligatoire, Valérie Rabault a affirmé que celle-ci était plus égalitaire car "c'est une règle qui s'appliquerait à tout le monde. C'est une règle universelle et qui ne diviserait pas les Français entre eux." Commentant les manifestations anti-pass sanitaire, la députée a expliqué que celles-ci agrégeaient "les personnes contre la vaccination, celles contre le pass sanitaire Cette agrégation aurait été réduite si on avait eu une vaccination obligatoire." "Le gouvernement a commencé par des mesures coercitives sans donner de règles précises", a jugé la cheffe de file du groupe PS à l'Assemblée, qui aurait finalement souhaité privilégier plutôt la pédagogie pour convaincre les réfractaires aux vaccins. "Nous proposons que les Caisses primaires d'Assurance maladie appellent les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner", a-t-elle ainsi avancé. La rédaction de LCI Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
lci.fr
https://www.lci.fr/politique/covid-19-le-pass-sanitaire-est-une-mesure-qui-divise-les-francais-martele-valerie-rabault-2193053.html
['politique']
Covid-19 : premier cas mondial d'une mort après réinfection
Une Néerlandaise de 89 ans est décédée après avoir été infectée deux fois au coronavirus. La femme souffrait d’une déficience immunitaire en raison d’un traitement immunosuppresseur lié à son...
Une Néerlandaise de 89 ans est décédée après avoir été infectée deux fois au coronavirus. La femme souffrait d'une déficience immunitaire en raison d'un traitement immunosuppresseur lié à son cancer du sang, la maladie de Waldenström. Néanmoins, « sa réponse immunitaire innée et l'immunité des cellules T sont normalement suffisantes pour éliminer le CoV-2 du SRAS », soulignent les médecins qui l'ont traitée dans un article accepté pour la revue Clinical Infectious Diseases. La patiente avait été admise à l'hôpital cet été pour une toux sévère et avait alors été testée positive au SARS-CoV-2. Elle était ressortie cinq jours après malgré une fatigue persistante. Deux jours après le début de sa chimiothérapie, soit 59 jours après ce premier épisode de Covid, la patiente développe une toux, de la fièvre et une dyspnée. Elle est alors à nouveau testée positive au test RT-PCR mais aucun anticorps n'est retrouvé dans le sang, ce qui suggère qu'ils n'ont pas persisté après la première infection. Son état se détériore et la patiente meurt deux semaines plus tard. La femme n'ayant pas été testée entre les deux épisodes, les médecins n'ont pas pu confirmer qu'elle avait été négative. Mais des analyses génétiques du virus montrent qu'il s'agit de deux souches différentes. « Il est donc probable que le second épisode ait été une réinfection plutôt qu'une infection prolongée », concluent les auteurs du rapport. Plusieurs cas récents de réinfection ont été rapportés, certains asymptomatiques, d'autres au contraire plus graves. Il est donc difficile de se faire une idée sur la durée des anticorps et la réponse immunitaire à une deuxième infection.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-covid-19-premier-cas-mondial-mort-apres-reinfection-3387/
['santé']
La bonne opération du FC Bruges, les larmes de Serena et le masque de Tiffany Porter dans 100 Sport
C'était un déplacement particulièrement compliqué pour le Club de Bruges privé de plusieurs joueurs Vanaken, Denswil et Mitrovic récemment déclarés positifs au Coronavirus mais aussi d'une grande partie du staff. Un déplacement particulièrement...
C'était un déplacement particulièrement compliqué pour le Club de Bruges privé de plusieurs joueurs Vanaken, Denswil et Mitrovic récemment déclarés positifs au Coronavirus mais aussi d'une grande partie du staff. Un déplacement particulièrement froid également dans une ville de Kiev où les températures avoisinent les -10 degrés au plus chaud de la journée. Des conditions particulières et un match forcément compliqué. Dans 100 sport, on revient également ce jeudi sur la fin de parcours de Karatsev à l'Open d'Australie. Le russe, grosse surprise de ce début de saison, a subi la loi de Novak Djokovic qui disputera dimanche sa 9e finale à l'Australian Open, lui qui a déjà remporté le tournoi 8 fois et qui brigue également un 18e titre de grand chelem. Nadal éliminé et Federer absent, le Serbe peut se rapprocher du record absolu du nombre de victoires en tournoi majeur 21 titres en cas de victoire finale dimanche. Ce qui nous a inspiré notre coup de sonde du jour, Novak Djokovic est-il est en train de devenir le meilleur joueur de l'histoire? L'Open d'Australie où Serena Williams a été battue par Naomi Osaka en demi-finale. L'Américaine a complètement craqué en conférence de presse et a quitté la pièce, en pleurs, alors que les journalistes l'interrogeaient sur son émotion en sortie de court. Certains considèrent qu'il s'agissait peut-être là de son dernier match sur le circuit. Des images étonnantes aussi avec Tiffany Porter, athlète britannique, qui court avec un masque. Un attribut qui n'altère en rien les performances de celle qui est aussi doctorante en pharmacie et qui cherche par son geste à faire passer un message en cette période de pandémie, "Protégez-vous!"
rtbf.be
https://www.rtbf.be/sport/dossier/100-sport/detail_la-bonne-operation-du-fc-bruges-les-larmes-de-serena-et-le-masque-de-tiffany-porter-dans-100-sport?id=10700850
['sport']
Kim Clijsters positive au Covid: de légers symptômes et un retour à la compétition prévu en mars
L'ancienne numéro un a été testée positif dans le New Jersey.
Pas de chance pour Kim Clijsters. Après les blessures qui ont freiné son retour sur les courts de tennis, la voilà infectée par le coronavirus. Cependant, pas de panique: elle ne souffrirait que de symptômes légers, selon d'HLN. Depuis plusieurs mois, la jeune maman de 37 ans se trouve dans le New Jersey. C'est en Amérique qu'elle a donc été contaminée. Toujours selon nos confrères, elle aurait déjà repris les entraînements. Si tout se passe bien, elle devrait faire son retour à la compétition d'ici mars.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/sports/tennis/kim-clijsters-positive-au-covid-de-legers-symptomes-et-un-retour-a-la-competition-prevu-en-mars-601cf44b7b50a652f7a2a0a5
['sport']
Emmanuel Macron remonte les bretelles à ses ministres pour accélérer la vaccination
La campagne de vaccination en France contre le Covid-19 a commencé lentement depuis près d'une semaine. Un peu trop lentement pour certains, ce qui a poussé le président de la République à publiquement réclamer une accélération lors de ses voeux. Agacé des comparaisons internationales, Emmanuel Macron a mobilisé le gouvernement pour mettre un coup d'accélérateur à la diffusion du vaccin.
"Je ne laisserai pas ... une lenteur injustifiée s'installer", a déclaré le président de la République lors des traditionnels vœux présidentiels, jeudi soir. Si l'espoir pour 2021 est le vaccin, alors il est urgent de ne pas attendre selon Emmanuel Macron. Or, seulement quelques centaines de vaccinations contre le coronavirus ont eu lieu en France depuis le début de la semaine, contre des dizaines de milliers en Allemagne. Devant ce constat, Emmanuel Macron "regarde les comparaisons internationales et il n'est pas content", a confié à Europe 1 l'un participant au Conseil de défense de mardi. Jeudi soir, le Président de la République a donc affirmé : "Chaque Français qui le souhaite doit pouvoir se faire vacciner", pour mettre son plan à exécution. Une trêve de fin d'année écourtée pour les ministres C'est pour cela que certains ministres doivent se mobiliser en pleine trêve de fin d'année. À peine deux heures avant les vœux présidentiels, le ministre de la Santé, Olivier Véran a ainsi annoncé que les soignants de plus de 50 ans pourront être vaccinés dès lundi et que des centres de vaccination ouvriront dès début février. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, n'est finalement pas parti au Tchad avec le Premier ministre, Jean Castex, mais il interviendra à la place dans le journal de 13 heures de TF1. Pour tenter d’éteindre la polémique, le président somme donc ses troupes d'accélérer. Il n'est plus question d'assumer une lenteur spécifiquement française, au risque que l'espoir du vaccin se transforme en fiasco.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/politique/emmanuel-macron-remonte-les-bretelles-a-ses-ministres-pour-accelerer-la-vaccination-4015694
['politique']
Verra-t-on plus d'éclosions durant l'hiver québécois?
Peut-on s’attendre à ce qu’il y ait davantage d’éclosions de COVID-19 cet hiver? Oui, répondent des épidémiologistes québécois.
Peut-on s’attendre à ce qu’il y ait davantage d’éclosions de COVID-19 cet hiver? «Oui», répondent plusieurs épidémiologistes québécois. Selon certains, le Québec aurait même tout intérêt à durcir davantage ses restrictions. D’un côté, on a des études qui montrent que le virus de la COVID-19 est rapidement inactivé par le soleil et les fortes températures. De l’autre, on sait que les comportements changent en hiver. Par exemple, les gens passent plus de temps à l’intérieur dans des espaces clos. Sur la base de ces deux points, peut-on s’attendre à ce qu’il y ait davantage d’éclosions de COVID-19 cet hiver? «Absolument, répond Brian Ward, professeur au Département de médecine de l’Université McGill. Les déplacements à l’intérieur vont considérablement augmenter la transmission du virus.» Selon Dr Ward, le Québec flirte présentement avec une expansion exponentielle. Il est urgent d’agir. «Nous devons ramener le taux de reproduction du virus en dessous de 1 le plus rapidement possible ou le nombre de cas augmentera ou restera très élevé», selon le médecin. Davantage de mesures de restrictions? Même son de cloche du côté de sa collègue, Dre Anne Gatignol, spécialiste en virologie à McGill. Selon elle, le Québec n’a pas d’autre choix que d’opter pour davantage de mesures restrictives. Le principal risque cet hiver, selon elle, est la propagation de la COVID-19 de personne à personne dans des moyens ou des grands rassemblements. «Si tout le monde respectait la distance, le masque, le lavage des mains et restait à la maison au moindre symptôme respiratoire, on pourrait limiter les fermetures de commerces moins à risque. Mais rien qu’avec 1 qui ne respecte pas , tout est compromis.» -Dre Anne Gatignol «Le gouvernement n’aura pas d’autres choix, croit aussi Pierre Talbot, professeur à l’INRS, et spécialiste des coronavirus. Oui, nous avons atteint un plateau, mais c’est fragile. Autoriser l’Halloween, par exemple, n’était pas nécessaire.» Selon lui, Québec devrait même considérer le reconfinement dans les écoles ou au travail si le nombre de cas augmentaient de façon trop marquée. Mieux tracer pour mieux contrôler Pour l’épidémiologiste Caroline Quach-Thanh, en revanche, le confinement total ne devrait être utilisé qu’en dernier recours. Celle qui enseigne à l’UdeM insiste surtout sur la mise en place d’une capacité de traçage adéquate par le gouvernement. «Ce qu’il nous faut, c’est la capacité d’identifier le plus précisément possible le risque qu’un individu donné soit COVID positif, compte tenu soit de son historique de contacts, de ses comportements ou d’un résultat de test obtenu rapidement.» -Dre Caroline Quach-Thanh, épidémiologiste Elle cite notamment les exemples de la Nouvelle-Zélande et de la Corée du Sud qui ont maintenu ainsi leurs activités sociales. Cela dit, la rigueur de l’hiver québécois ne sera pas un facteur aggravant, selon la médecin. «Quand on regarde les pays scandinaves, leur contrôle de la pandémie a été excellent. Je ne pense donc pas que la rigueur de notre hiver jouera un rôle additionnel.» L’importance d’une bonne ventilation De plus, Dre Quach-Thanh insiste sur le maintien d’une ventilation correcte. Selon elle, ce sont les endroits «partiellement mal ventilés» qui pourraient être à l’origine d’une hausse de cas durant la saison froide. Même constat de Dre Gatignol. «Le chauffage n’augmente pas les risques sauf s’il s’agit d’air pulsé par un système de ventilation qui irait d’un appartement à un autre dans les immeubles, indique-t-elle à Métro. Par contre, dans les lieux publics comme les écoles ou les lieux de travail, un bon système de ventilation qui n’envoie pas l’air d’une personne à une autre est important.» Et l’immunité collective? Pour Dr Brian Ward, si une transmission active pendant l’hiver pourrait augmenter le nombre de personnes immunisées «naturellement», les hôpitaux seraient, en revanche, trop vite débordés. Et ce, «bien avant qu’une immunité collective suffisante ne soit atteinte», déplore-t-il. Sur ce point, Dre Anne Gatignol rappelle qu’avec le temps, on observe une baisse de l’immunité dans le cas des coronavirus. «Il y a donc de fortes chances que ce virus devienne saisonnier avec recrudescence en hiver. Les personnes atteintes pourraient garder une petite partie de l’immunité, mais ce ne sera pas suffisant pour avoir une immunité collective qui éteindrait le virus.» -Dre Anne Gatignol Selon la médecin, cette immunité globale ne pourra venir qu’avec un vaccin. Sur la question de la saisonnalité du virus, une récente étude scientifique rappelle d’ailleurs que même en été l’incertitude reste élevée. Selon celle-ci, la probabilité de doubler les taux hebdomadaires y demeure de plus de 20 en l’absence d’interventions sociales. Par conséquent, «des interventions agressives seront probablement nécessaires malgré les tendances saisonnières», peut-on y lire. Été comme hiver, il faudra donc continuer de faire attention.
journalmetro.com
https://journalmetro.com/sante/2560392/covid-19-verra-t-on-plus-declosions-durant-lhiver-quebecois/
['santé']
Venom 2, Spider-Man 3 : Les sorties en salles suspendues jusqu'à l'arrêt complet de la pandémie de coronavirus ?
Venom 2 : Sale temps pour les fans d'adaptations de comic books !
Sale temps pour les fans d'adaptations de comic books ! La production de Spider-Man 3 a été décalée en 2021, et en parallèle de cette mauvaise nouvelle, nous ne risquons pas de découvrir ce film dans les salles obscures avant un très, très long moment... En effet, le Président de Sony Pictures vient d'expliquer lors de la conférence Media, Communications Entertainment de la Bank of America que leurs super-héros ne retourneront pas au cinéma avant l'absence complète de la Covid-19. "Ce que nous ne ferons pas, c'est faire l'erreur de mettre sur le marché un film très, très cher à 200 millions de dollars, à moins d'être sûrs que les salles sont ouvertes et fonctionnent à une capacité importante" a confié Tony Vinciquerra. Sachant cela, les dates de sortie de Spider-Man 3 et Venom 2, respectivement fixées au 15 décembre et au 23 juin 2021, risquent fort d'être repoussées à l'année suivante. Eddie Brock — Crédit s : Sony Pictures Idem pour Morbius, dont l'arrivée sur grand écran était prévue en mars prochain. "Vous verrez beaucoup de choses étranges se produire au cours des six prochains mois dans la manière dont les films sortent, dans la manière dont ils sont programmés, dans la manière dont ils sont commercialisés, mais une fois que nous serons revenus à la normale, nous aurons beaucoup appris, je pense, et nous aurons trouvé des manières de faire les choses qui sont quelque peu différentes et, espérons-le, meilleures" ajoute Tony Vinciquerra. Sachant que les prévisions les plus optimistes parlent de la commercialisation d'un vaccin courant 2021, ce n'est pas demain la veille que le coronavirus sera éradiqué... Pas de chance pour les fans de super/anti héros, puisque la date de sortie de Wonder Woman 1984 a elle aussi de nouveau été repoussée par la Warner Bros. !
melty.fr
https://www.melty.fr/venom-2-spider-man-3-les-sorties-en-salles-suspendues-jusqu-a-l-arret-complet-de-la-pandemie-de-coronavirus-a732001.html
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Voici le principal endroit où est contractée "la première infection" au coronavirus
Lors de la dernière semaine de 2020, 40 des infections au sein d'un cluster ont été constatées dans des entreprises, rapportent mardi De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.
"Les infections individuelles se produisent généralement au sein du milieu familial", souligne le biostatisticien Geert Molenberghs UHasselt/KU Leuven . "Mais la première infection est souvent contractée sur le lieu de travail. C'est pourquoi nous insistons sur le télétravail." Des situations problématiques ont davantage cours durant les pauses, selon le virologue de Sciensano Steven Van Gucht. "Manger ensemble à la cantine, prendre un café à la machine automatique... ce qui est difficilement faisable avec le masque."
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/voici-le-principal-endroit-ou-est-contracte-le-coronavirus-5ffd3d349978e227df87d53d
['société']
Covid-19 : la campagne de vaccination s’intensifie en France
Le rythme de vaccination contre le Covid-19 s’intensifie en France dimanche 7 mars. Les livraisons de doses devraient permettre de vacciner de plus en plus de personnes dans le pays.
La campagne de vaccination contre le Covid-19 en France prend un nouvel élan dimanche 7 mars. De nombreux centres de vaccination ont accueilli de plus en plus de personnes ayant été autorisé à recevoir une première dose. Les médecins vont pouvoir compter sur des stocks de vaccins de plus en plus importants. Depuis le 1er mars, les livraisons de doses ont augmenté et cela devrait continuer à s’intensifier durant les mois à venir. Les pharmaciens vont pouvoir aider à vacciner la population Les soignants vont pouvoir prochainement être épaulé pour accélérer la campagne de vaccination dans le pays. À partir du 15 mars, ce sont les pharmaciens qui pourront eux aussi vacciner en officine. Autre possible atout dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 : l’agence européenne du médicament doit annoncer jeudi 11 mars si elle approuve ou non l’arrivée d’un quatrième vaccin. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-la-vaccination-saccelere-en-france_4324671.html
['santé']
Le froid stimule-t-il le coronavirus?
Des études mettent en évidence une corrélation entre baisse des températures et hausse des contaminations, mais le mécanisme reste en partie inexpliqué.
Le froid stimule-t-il le coronavirus? 06h00 , le 7 décembre 2020 C'est l'une des grandes inconnues de cet automne-hiver. Les conditions météorologiques influent-elles sur le comportement du Sars-CoV-2? La question se pose notamment dans l'Hexagone depuis la baisse des températures fin septembre et la flambée des contaminations survenue une semaine après, soit le temps d'incubation du virus. "La carte des cas est corrélée avec celle des températures, confirme Renaud Piarroux, épidémiologiste et chef du service de parasitologie du CHU de la Pitié-Salpêtrière AP-HP , à Paris. Les départements les plus froids sont aujourd'hui les plus touchés. Cela semble donc jouer un rôle, mais on ne connaît pas le mécanisme." Dans une prépublication datant de mai, l'Académie de médecine avait quantifié cette corrélation : "Une augmentation de 1 degré de température associée à une diminution de 3,1 des nouveaux cas et de 1,2 des décès." D'après cette étude, non encore validée, qui a comparé des données de zones tempérées et intertropicales, "les climats chauds ont un effet réducteur sur la transmission de Sars-CoV-2 et confortent l'hypothèse d'une influence saisonnière du climat sur l'épidémiologie de Covid-19 dans les pays tempérés". Ultraviolets et vitamine D Reste à savoir s'il y a une relation de cause le froid à effet la hausse des cas et quels en seraient les mécanismes. La question n'est pas tranchée. Plusieurs études donnent toutefois des pistes. Au premier rang desquelles nos habitudes plus casanières durant les frimas. "On est à l'intérieur plus souvent et on aère moins, explique Valeria Cagno, microbiologiste de l'université de Genève Suisse . Les gouttelettes se concentrent dans un même lieu." Par ailleurs, la réponse de notre système immunitaire est moins performante car il est sollicité par l'arrivée d'autres agents pathogènes, comme les virus responsables du rhume. Nos défenses, qui ne connaissent en général pas le Sars-CoV-2, sont encore un peu plus démunies en hiver car l'organisme, moins exposé aux ultraviolets, présente des carences en vitamine D. En outre, d'après des expériences en laboratoire, à forte température, ces ultraviolets inactiveraient les particules du coronavirus à la fois dans les microgouttelettes et sur les surfaces. De même, ce pathogène se dégrade plus vite sur ces dernières à la faveur d'environnements chauds et survivrait plus longtemps dans le froid. "On a vu une hausse des cas avec l'automne, l'hiver risque d'être difficile, pense Valeria Cagno. Mais des pays de l'hémisphère Sud qui ont déjà connu l'épidémie en hiver, comme l'Australie, l'ont contrôlée grâce à des mesures très strictes."
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Societe/le-froid-stimule-t-il-le-coronavirus-4010407
['société']
Covid-19 : Google Maps affichera des données sur la propagation de la maladie
Le taux de contamination par pays apparaîtra sous forme de couleurs sur le service de cartographie de Google. Le déploiement n’est toutefois pas encore prévu pour afficher des informations précises sur les villes et régions françaises.
Sur cette carte des pays d’Amérique du Sud, la couleur rouge signale un taux de contamination élevé. GOOGLE Dans les prochains jours, Maps, l’application de cartographie et de trajets de Google, permettra de comparer le niveau de contamination au Covid-19 de 220 pays, dont la France. Comme l’entreprise l’explique sur son blog, l’intension est de « permettre aux utilisateurs de décider où aller de façon mieux informée ». Les niveaux de contamination seront signalés sur la carte par un nuancier de couleurs. Pour chaque pays, un petit symbole indiquera la tendance, à la baisse ou à la hausse, et un chiffre informera précisément du taux de contamination pour 10 000 habitants sur les sept derniers jours. Google collecte ces informations auprès de sources solides université John-Hopkins, New York Times, Wikipédia qui récupèrent de leur côté les données des hôpitaux, des Etats, et de l’Organisation mondiale de la santé OMS . Pour accéder aux informations de contamination sur Maps, aucune mise à jour de l’application ne sera nécessaire. Quand cette fonction sera activée, on pourra simplement ouvrir l’application, cliquer à droite de l’écran sur le bouton rond qui figure sous la zone de recherche, puis presser le bouton rouge Covid-19 Info. Le bouton rouge Covid-19 Info capture de droite est logé dans le menu des calques, auquel on accède en cliquant sur le bouton rond situé à droite de l’écran capture de gauche . GOOGLE Dissonance potentielle Dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, des informations plus locales seront fournies en sus, comme les taux de contamination par région, voire par ville. Au départ, ces précisions ne seront pas disponibles en France. On pourra comparer les contaminations en fonction des pays à gauche et dans certains pays par région à droite . Cette dernière information sera disponible aux Etats-Unis mais pas en France. GOOGLE Interrogé par Le Monde, Google n’exclut pas l’éventualité qu’un tel degré de précision d’affichage des zones de circulation du Covid-19 soit proposé plus tard dans l’Hexagone. Ce qui pourrait poser de petits soucis de clarté : la signalétique colorée de Google est en effet sensiblement différente de celle de l’Etat français. Elle est basée sur six couleurs allant du gris moins de 1 cas pour 10 000 habitants au rouge foncé plus de 40 cas pour 10 000 habitants. Selon les dernières cartes présentées par Olivier Véran, le ministre de la santé, le 23 septembre, la France n’emploie plus que quatre couleurs d’alerte, allant elles aussi du gris au rouge. Les critères d’attribution de Google sont plus simples que ceux de l’Etat : l’entreprise se fonde uniquement sur le taux de cas dans la population générale, alors que le ministère de la santé français y ajoute le taux de contamination des personnes âgées et le degré de saturation des services d’urgence dans les hôpitaux. Si Google publiait aujourd’hui dans Maps une carte de France de la contamination région par région, elle risquerait ainsi de dissoner avec celle de l’Etat, aggravant la confusion des Français qui ont connu, selon le journal Libération, six versions successives de cartes officielles entre le début de l’épidémie de Covid-19 et l’annonce du dernier code couleur, le 23 septembre.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/09/24/covid-19-google-maps-affichera-des-donnees-sur-la-propagation-de-la-maladie_6053491_4408996.html
['science/technologie']
Brexit : les banques du Royaume-Uni peuvent encaisser 200 milliards de pertes, assure la BoE
Les banques du Royaume-Uni sont jugées "résilientes" par la Banque d'Angleterre BoE , mais de possibles "perturbations" post-Brexit ne sont pas exclues !, Après la crise du Covid-19,
Après la crise du Covid-19, la fin désormais très proche de la période de transition post-Brexit risque de provoquer des turbulences au Royaume-Uni ! Si la Banque d'Angleterre BoE juge que les banques britanniques sont capables d'encaisser ces chocs, des "perturbations" sont envisagées dans les services financiers après fin 2020. Le comité de politique financière FCP de la banque juge que le système bancaire britannique est capable de faire face à "un vaste éventail de possibles scénarios économiques" et qu'il a la "capacité de continuer à prêter aux entreprises et ménages même si l'économie se détériore considérablement", argumente la BoE dans son rapport sur la stabilité du système financier. La BoE attribue cette solidité à "un renforcement substantiel du ratio de solidité financière "common equity tier 1" depuis la crise financière" cette année à 15,8 fin septembre, "trois fois plus élevé qu'au début de la crise" de 2008. Le Royaume-Uni est l'un des pays les plus touchés par la pandémie de Covid-19 avec le plus grand nombre de décès en Europe et une contraction économique massive attendue à plus de 11 cette année, soit la pire crise en plus de 300 ans. Si des "difficultés pour les banques sont anticipées au cours des prochains trimestres à mesure que le chômage, et les défaillances d'entreprises augmentent comparé à leurs niveaux actuels bas" notamment, "les principales banques britanniques sont capables d'absorber des pertes d'environ 200 milliards de livres" 219 milliards d'euros ", poursuit le rapport. >> A lire aussi - Brexit : l'énorme montant des actifs relocalisés chez nous, selon la Banque de France Le Royaume-Uni fait face à un second choc avec le Brexit à l'issue de la période de transition qui s'achève le 31 décembre. Les négociations sont dans l'impasse et le Premier ministre Boris Johnson a déclaré jeudi qu'il existait de forte chance que le pays sorte du marché unique sans accord. Si "la plupart des risques pour la stabilité financière britannique" ont été contenus en vue de la fin de la période de transition post-Brexit, celle-ci pourrait s'accompagner de "volatilité des marchés et de perturbations des services financiers", particulièrement pour les clients "basés dans l'UE". >> Notre service - Économisez jusqu’à 300 euros par an en testant notre comparateur de Tarifs Bancaires La Commission européenne n'a donné pour l'instant que quelques "équivalences" - soit la reconnaissance que la réglementation britannique sur un domaine particulier est équivalente ou au moins aussi bonne que celle de l'UE - au système financier britannique, notamment dans la compensation des dérivés. Si Bruxelles bloque ou n'accorde pas d'équivalences, une partie des transactions des deux côtés de la Manche pourrait se voir perturbée. Pour tenter d'éviter ces difficultés, les banques britanniques ont établi des entités dans l'UE ou ont développé leurs services dans les centres financiers européens hors de Londres. >> A lire aussi - Le Brexit fera du Royaume-Uni un joueur de seconde zone , selon l’Union européenne Une des craintes de Bruxelles liée au Brexit est de voir le Royaume-Uni, qui voulait en sortant de l'UE s'affranchir du joug réglementaire européen, déréguler son secteur financier, mais l'institut monétaire britannique assure rester "engagé à appliquer des normes prudentielles robustes".
capital.fr
https://www.capital.fr/entreprises-marches/brexit-les-banques-du-royaume-uni-peuvent-encaisser-200-milliards-de-pertes-assure-la-boe-1388378
['économie/finance']
Covid-19 : Inès, ex de "Koh-Lanta" et infirmière, "ultra saoulée" et remontée contre le gouvernement
COUP DE GUEULE L'ancienne candidate de "Koh-Lanta" assure que, comme elle, qui est infirmière, le personnel médical est à bout. . People : video, Covid-19 : Inès, ex de "Koh-Lanta" et infirmière, "ultra saoulée" et remontée contre le gouvernement.
Elle en a ras-le-bol. Après avoir repris le chemin de l'hôpital, Inès Loucif a poussé un coup de gueule contre le gouvernement. Alors que la France fait face à une deuxième vague de l'épidémie de Coronavirus, l'ex-candidate de "Koh-Lanta" qui vient d'annuler à la dernière minute sa participation à la saison 3 de "La Bataille des couples" explique qu'elle est au bout du rouleau après "un réveil compliqué après une nuit compliquée à l'hôpital". "La reprise du travail n'a pas été très facile mais m'a fait du bien mine de rien. Je me sentais obligée d'aller aider, je ne me voyais pas rester chez moi, alors que je suis quand même infirmière, voilà c'était normal", explique la jeune femme de 25 ans qui n'a pas caché son agacement.
lci.fr
https://www.lci.fr/people/covid-19-ines-loucif-ex-de-koh-lanta-et-infirmiere-ultra-saoulee-et-remontee-contre-le-gouvernement-2168908.html
['people']
Emmanuel Macron et Kamala Harris se sont entretenus pour la première fois
Ce lundi, le président de la République Emmanuel Maron s'est entretenu pour la première fois avec la vice-présidente américaine Kamala Harris.Ils ont notamment discuté "du Covid-19" et "du changement climatique". Voici les dernières informations.. International : video, EN DIRECT - Emmanuel Macron et Kamala Harris se sont entretenus pour la première fois.
La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris et le président français Emmanuel Macron ont plaidé lundi en faveur d'une "coopération bilatérale et multilatérale étroite" face au Covid-19 et au changement climatique, lors d'un entretien téléphonique. Au cours de ce premier échange, la vice-présidente américaine et le président français se sont dits "d'accord sur le besoin d'une coopération bilatérale et multilatérale étroite pour faire face au Covid-19, au changement climatique, et soutenir la démocratie chez nous et à travers le monde", a indiqué la vice-présidence américaine dans un communiqué. Lors de cet entretien, Mme Harris a également exprimé son engagement "à revitaliser l'alliance transatlantique", précise le communiqué.
lci.fr
https://www.lci.fr/international/en-direct-etats-unis-emmanuel-macron-et-kamala-harris-joe-biden-se-sont-entretenus-pour-la-premiere-fois-2178298.html
['international']
Vendre en ligne ou mourir, les marques de luxe face à la Covid-19
La Covid-19, par son ampleur et sa durée, a poussé les grands noms du luxe à investir plus et plus vite que prévu - financièrement comme technologiquement - dans un canal de vente pas toujours jugé prioritaire.
La Covid-19, par son ampleur et sa durée, a poussé les grands noms du luxe à investir plus et plus vite que prévu - financièrement comme technologiquement - dans un canal de vente pas toujours jugé prioritaire. Boutiques fermées, voyages stoppés : la pandémie force les marques de luxe à mettre les bouchées doubles sur les ventes et services en ligne, un virage stratégique vital mais périlleux pour toucher un maximum de clients sans diluer l'exclusivité propre au secteur. "Il y a eu un vrai coup d'accélérateur sur le e-commerce : en huit mois, on a pris huit ans !", résume Eric Briones, cofondateur de l'école de mode Paris School of Luxury. "L'urgence à présent pour les marques c'est d'être au contact du client, de créer un frisson digital et faire de chaque vente sur internet une véritable expérience, pour qu'on n'achète pas en ligne uniquement parce c'est pratique", résume cet expert. La Covid-19 a poussé le luxe à investir plus et plus vite que prévu Dans un contexte de chute des ventes mondiales de luxe en 2020, le e-commerce a profité des confinements et des restrictions de déplacements, sa part dans le chiffre d'affaires total passant de 12 à 23 en une seule année, selon une étude Bain-Altagamma. La Covid-19, par son ampleur et sa durée, a poussé les grands noms du luxe à investir plus et plus vite que prévu - financièrement comme technologiquement - dans un canal de vente pas toujours jugé prioritaire. En novembre, le groupe de luxe Richemont propriétaire notamment de Cartier et le géant chinois Alibaba ont ainsi annoncé injecter 1,1 milliard de dollars dans la plateforme de mode haut de gamme Farfetch et sa nouvelle place de marché chinoise. De son côté, Amazon - roi du e-commerce jusqu'alors boudé par le prêt-à-porter - a lancé en septembre une espace luxe pour se faire une place aux côtés des grandes plateformes du secteur que sont Farfetch, Yoox Net-à-porter ou le Luxury Pavilion d'Alibaba. Vendre en ligne ne s'improvise pas "Les marques petites ou moyennes ne peuvent pas capter seules suffisamment de visibilité sur internet et n'ont d'autre choix que de passer par une plateforme", met en avant Delphine Vitry, co-fondatrice du cabinet de conseil MAD. En direct ou via des intermédiaires, vendre en ligne ne s'improvise pas : "il y a une marge de progrès sur le côté immersif : des produits dans un panier quand on est tout seul dans son salon, ce n'est pas très excitant", résume Delphine Vitry. Mais de nouveaux services émergent : "à cause du Covid-19, pour Noël, plusieurs grandes marques proposent par exemple d'accueillir un vendeur à domicile". Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Hermès @hermes Ainsi, par exemple, La Vallée Village, qui regroupe de grandes marques de mode de luxe, a dévoilé son service de shopping à distance : sur son site, il suffit de choisir sa marque préférée puis de contacter un vendeur, lequel envoie photos, vidéos et conseils. "Tout change mais rien ne change" Hermès propose ainsi de "nombreux outils" pour "répondre aux désirs" de ses clients : "vente à distance par téléphone ou en visio, prise de rendez-vous en magasin, service de conciergerie sur-mesure pour des livraisons à domicile, réservation de produits depuis le site" du sellier-maroquinier. Une marque dont est friande Chen Rui, 32 ans, qui vit à Pékin. Elle raconte avoir peu changé ses habitudes et a continué d'acheter "beaucoup d'articles de luxe pendant la pandémie", estimant avoir dépensé l'équivalent de 4 000 à 5 000 euros chaque mois chez Gucci, Prada, Fendi, Louis Vuitton ou Dior. "J'ai acheté à la fois sur internet et en boutique: la plupart du temps j'achète les chaussures et les vêtements en magasin afin de pouvoir les essayer, et pour les sacs et les autres types d'articles je vais en ligne", confie la jeune femme. La Chine sera le seul pays au monde à boucler 2020 sur des ventes de luxe en hausse 48 , la consommation locale ayant bondi face à l'impossibilité de voyager, indique un récent rapport de Bain et TMall Alibaba publié, mettant en exergue le fait que les Millenials chinois alimentent "une base toujours plus grande de consommateurs achetant en ligne". Les marques ne doivent pas non plus faire l'économie d'une large présence sur les réseaux sociaux "qui sont souvent le tout premier point de contact d'un consommateur" avec une griffe, tient à souligner Delphine Vitry pour MAD. "Mais surtout, tout cela n'est pas qu'une histoire de numérisation du luxe, c'est la bataille de la data : pour avoir une bonne personnalisation, il faut de bonnes données client", résume l'expert Eric Briones, pour lequel "tout change, mais rien ne change : le propre de l'achat luxe a toujours été d'avoir une relation particulière avec le client, et on assiste juste à une mise à niveau devant un marché devenu global".
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/culture/mode/vendre-en-ligne-ou-mourir-les-marques-de-luxe-face-a-la-covid-19_4224479.html
['culture/loisir', 'style']
Nous devons nous méfier des potentiels effets pervers de l’ordonnance condamnant les mesures Covid de l'État
L’emballement médiatique et populaire autour de l’ordonnance en référé du Tribunal de 1ère instance de Bruxelles du 30 mars dernier est exceptionnel. Cette ordonnance édictait à l’Etat de mettre fin aux mesures Covid dans les 30 jours. Quelques jours plus tard, il est intéressant de...
Une carte blanche de Madio Fatalini, étudiant en Droit à l’ULiège [email protected] . Certains sont vitupérés et honnis, d’autres adulés et acclamés. Ceux-ci font partie de ceux que nous couvrons de compliments. Je veux parler là des juges. Cette fois, on leur prête - non sans grandiloquence - les plus nobles intentions, on les dote d’une mission, d’un combat sans précédent depuis 1831 : ils ont sauvé la démocratie ! La Providence ! Le 30 mars, j’ai eu l’impression que "les Dieux nous étaient tombés sur la terre" comme disait Philippe Muray. Nous voici sauvés. Nous voici libres. Nous voici libérés d’une oppression longue d’un an. Certains allaient jusqu’à dire que Montesquieu, par ce jugement, fut ressuscité : la séparation des Pouvoirs existe bel et bien ! "Check and balances"! Démocratie! Droits fondamentaux garantis, "État de droit" préservé! Derrière autant d’éloges dithyrambiques, il ne faut pas se méprendre : cette ordonnance est critiquable, sur ses objectifs mais aussi sur les potentiels risques qu’elle porte en germe. Inefficace et inopportun : les deux mots qui caractérisent l’ordonnance Inefficace. L’ordonnance se garde de se muer en loi, elle renvoie le gouvernement et le Parlement à leur devoir constitutionnel : elle impose et rappelle le traditionnel parcours de la production législative, à savoir le débat parlementaire. Le gouvernement riposte immédiatement : une "loi Pandémie" concrétisera légalement la délégation de pouvoir au Ministre de l’Intérieur. Dès lors, si l’objectif de l’Ordonnance était de contester - sur le fond - les mesures prises pour endiguer l’épidémie, rien ne changera 1 . Si l’objectif était d’avoir un long et houleux débat parlementaire qui permettrait une réflexion plus poussée sur les mesures restrictives de libertés, il n’en sera rien. Prise d’assaut par les partis, la Chambre se bornera à avaliser le contenu de la loi grâce à la majorité gouvernementale. C’est le retour du "coup de blues des députés" dénoncé dans ces mêmes colonnes. Inopportun. L’ordonnance met l’Etat sous astreinte : 5000 euros par jour d’inexécution au terme du délai de 30 jours. Je fus surpris et désemparé de voir qu’aucun papier traitant le sujet ne posa la question : à qui l’Etat doit-il verser cette somme ? À l’Etat lui-même ? Ce serait absurde. À la Ligue des Droits Humains ? Ce serait grotesque. Dans l’absolu, l’Etat n’a d’argent que celui de ses citoyens : les deniers publics ne sont rien d’autre que nos impôts et taxes. Je ne peux, in fine, que m’interroger sur ce qu’a voulu ledit juge lorsqu’il a décidé de cette astreinte. Et je n’ai pas de réponse. Ni l’astreinte, ni le renvoi au débat parlementaire ne changeront, sur le fond, les mesures dites liberticides ; alors je m’interroge : quel est l’effet concret de ce jugement ? Un air de Parlements d’Ancien Régime Par La Cour Européenne des Droits de l’Homme, la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat, nous y étions déjà habitués. Voici le Tribunal de 1ère instance . Cette ordonnance s’inscrit parfaitement dans « l’ère du temps » : l’activité législative et gouvernementale est mise sous la tutelle du juge. Ce jugement n’aura qu’un seul effet : retarder le gouvernement dans le déploiement de sa stratégie - aussi critiquable soit-elle - de lutte contre le coronavirus. Et "Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" disait Jacques-Bénigne Bossuet : les mêmes qui ont adulé le jugement critiqueront ses conséquences. Immédiatement, cet épisode me fit penser à la révolte des Parlements d’Ancien Régime au XVIIIème siècle. Lassés de n’avoir qu’un rôle juridictionnel et administratif, les parlementaires sous Louis XV des sortes de magistrat rêvent d’avoir un rôle politique. Mis au placard par l’autoritaire et centralisateur Louis XIV, ils veulent revenir sur la scène politique et ainsi protéger leurs privilèges. Profitant d’un Régent débonnaire pour récupérer le pouvoir, ils retarderont toutes les réformes fiscales et judiciaires voulues par Louis XV avec René-Nicolas-Augustin de Maupeou à la manœuvre pour sortir de l’endettement qui frappe le Royaume de France. Les Parlements usent de leur droit de remontrance pour, à défaut d’empêcher, retarder l’entrée en vigueur des réformes. Maupeou réussit à sauver - temporairement - la Monarchie et rétablit un semblant de pouvoir politique : le Parlement de Paris fut dissout en 1771. A la mort de Louis XV, Louis XVI, alors jeune Roi, supprime les réformes Maupeou et rappelle les Parlements en 1774. Grossière erreur : les Parlements empêcheront le Roi de mener ses réformes à temps et "alors la révolution deviendra inévitable" insiste sagace Jacques Bainville. Tragique destin : l’Etat terminera en banqueroute et le Roi - qui voulut être aimé des magistrats - termina guillotiné. Comme si ce ne fut suffisant, l’Histoire fit un dernier pied de nez aux Rois : Bonaparte achèvera les réformes économiques de la France à l’aide du troisième consul Charles-François Lebrun, un ancien secrétaire de Maupeou. Retarder la mise en oeuvre des mesures - critiquables certes, mais elles sont décidées ! - cherchant à endiguer une crise, n’a eu, hier, que de funestes conséquences Une invitation à réfléchir en dehors de l’aveugle enthousiasme porté à ce jugement Depuis une quarantaine d’années, le pouvoir judiciaire a repris un pouvoir et une influence considérables sur la vie politique et sur la vie législative de nombreux pays européens. Depuis la célèbre maxime de Montesquieu "Le juge n’est que la bouche de la loi", de l’eau a coulé sous les ponts. Depuis les Parlements d’Ancien Régime aussi. Étranges similitudes entre deux époques que tout oppose. L’accueil royal que reçut l’ordonnance devrait nous inciter à nous méfier des potentiels effets pervers : et si ce contrôle judiciaire prenait - de plus en plus - goût à faire la pluie et le beau temps sur la vie législative ? Et si le pouvoir judiciaire trouvait d’autres parades juridiques - "Le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination" disait Giraudoux - pour réguler la vie politique ? Comme me disait un Professeur d’Histoire : "l’Histoire ne se répète pas mais elle bégaie". >>> Titre de la rédaction. Titre original: La condamnation de l’Etat par la Justice : effets, conséquences, perspectives >>> 1 En ce sens : Le Soir, 1 avril 2021, Opinion du Professeur Thirion
lalibre.be
https://www.lalibre.be/debats/opinions/nous-devons-nous-mefier-des-potentiels-effets-pervers-de-l-ordonnance-condamnant-les-mesures-covid-de-l-etat-6070107a7b50a6051780153a
['société']
Covid : réunions en série avant un durcissement des mesures sanitaires
Le gouvernement intensifie les rendez-vous en vue de l'annonce de nouvelles restrictions, qui pourraient aller jusqu'à un reconfinement, pour freiner l'épidémie de coronavirus.
Depuis l’annonce la semaine dernière de l’extension du couvre-feu en France, l’agenda exécutif et parlementaire s’accélère pour répondre à la montée de la deuxième vague de coronavirus. Ce mardi aura des airs de tunnel de réunions avant l’annonce d’un nouveau tour de vis. Signe que le temps presse et que l’heure est grave, le planning du chef de l’Etat a été modifié pour l’occasion : Emmanuel Macron était attendu dans la journée au Creusot Saône-et-Loire pour une visite sur le thème du nucléaire civil et militaire mais le rendez-vous a finalement été décalé à plus tard. La journée est donc lancée avec un premier Conseil de défense pour étudier les options de durcissement des mesures anti-Covid, alors que l’épidémie prend une tournure critique et que les records de cas de nouvelles contaminations s’enchaînent. Lundi, plus de 2 700 personnes étaient en réanimation, 357 nouveaux cas graves ayant été admis dans ces services au cours des dernières vingt-quatre heures. Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis avril. A lire aussiCovid-19 : scientifiques et politiques sonnent l’alarme De son côté, le Premier ministre, Jean Castex, consultera les chefs de partis, les présidents des deux Chambres, ceux des groupes parlementaires ainsi que les présidents des principales associations d’élus à 17h30 avant de recevoir les partenaires sociaux à 19h30. Comme un air de mobilisation générale, à l’instar de ce qui s’était passé mi-mars avant que l’exécutif ne décide d’imposer un confinement inédit à tout le pays. «Décisions difficiles» à venir, selon Darmanin Mercredi matin, rebelote pour Emmanuel Macron qui réunira un deuxième Conseil de défense consacré à l’épidémie. Plusieurs scénarios se dessinent, d’un couvre-feu plus massif à un reconfinement. La date de l’annonce des nouvelles restrictions n’est pas encore confirmée par le gouvernement. Les Français pourraient être fixés mercredi après le Conseil de défense. «Il faut s’attendre à des décisions difficiles» dans les jours à venir a prévenu encore mardi matin le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur France Inter, et ce malgré un couvre-feu «très bien respecté». Sur LCI, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a répété que le protocole sanitaire mis en place dans les entreprises était «efficace et bien appliqué». Cependant, «dans le contexte actuel de l’épidémie, même si on est bien protégé en entreprise, quand on est sur un poste où on peut télétravailler, il faut télétravailler», a-t-elle précisé. Elle a annoncé des formations pour les salariés dont les emplois sont menacés ainsi que, pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration, «un dispositif de crédit d’impôt pour inciter les propriétaires à réduire leur loyer». La semaine prochaine, elle prévoit de lancer une réflexion sur des mesures à destination des «salariés de la deuxième ligne». A lire aussiL’exécutif coincé entre l’économie et la santé Ce week-end déjà, l’Assemblée nationale avait siégé exceptionnellement pour examiner le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire face à la deuxième vague de l’épidémie pour permettre un examen au Sénat cette semaine. Le gouvernement a rétabli par décret depuis samedi sur l’ensemble du territoire ce régime d’exception, qui avait été levé le 10 juillet. Au-delà d’un mois, son prolongement doit être autorisé par la loi. Dernier morceau de la riposte face à l’épidémie, un quatrième projet de loi de finances rectificative a aussi été ajouté à l’ordre du jour, le 10 novembre. Il devrait contenir de nouvelles mesures de soutien aux secteurs ou ménages pénalisés par la crise.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/france/2020/10/27/deuxieme-vague-reunions-en-serie-avant-un-durcissement-des-mesures_1803593
[]
Covid-19 : dans les Territoires palestiniens, la vaccination commence au compte-gouttes
Les Palestiniens devraient disposer de suffisamment de vaccins pour immuniser l’ensemble de leur population. Mais le rythme d’arrivée des doses reste encore incertain.
Tout est prêt. « On organise des campagnes de vaccination chaque année. On sait faire », rassure Hiba Abou Zayyad, l’une des coordinatrices de la vaccination au directorat de la santé de Bethléem. Mais le nombre de doses reste encore restreint. La semaine dernière, 200 doses du vaccin russe Spoutnik V et 150 autres doses de vaccins Moderna ont permis de vacciner une partie du personnel de santé en contact direct avec les patients. 200 autres doses sont également arrivées ces dernières heures. « On devrait avoir immunisé l’ensemble du personnel de santé du gouvernorat cette semaine. La semaine prochaine, on commencera les populations à risque, les personnes âgées et les malades », reprend la coordinatrice. Six infirmières de la maternité al-Dibs sortent de la petite pièce. « J’espère qu’on va pouvoir rapidement sortir de cette crise », dit l’une d’entre elles avant de repartir vers sa clinique. Une montée en puissance graduelle La campagne devrait graduellement monter en puissance. L’Autorité palestinienne a passé des accords avec pas moins de quatre compagnies pharmaceutiques, la britannique Astra Zeneca deux millions de doses promises , l’américaine Moderna fin 2021 , la chinoise Sinopharm, avec en plus le sérum russe Sputnik. De quoi couvrir 3,2 millions de personnes sur les 5 millions que comptent les Territoires palestiniens, bande de Gaza incluse, soit 70 de la population. EXPLICATION. Covid-19 : toujours pas de vaccin à l’horizon à Gaza Les Palestiniens peuvent aussi compter sur le dispositif onusien Covax, qui livrera à la mi-février de quoi protéger 20 de la population, avec des doses de Pfizer-BioNTech. La campagne est pilotée par le ministère de la santé et le cabinet du premier ministre, sans les autorités israéliennes. L’État hébreu, qui s’est borné à céder 5 000 doses aux Palestiniens, a rejeté toute demande d’aide dans les territoires occupés, se fondant sur les accords d’Oslo assignant à l’Autorité palestinienne la responsabilité de la santé de la population sous son contrôle. Les organisations des droits de l’homme avaient toutefois rappelé Israël à ses devoirs : selon l’article 56 de la quatrième Convention de Genève, la puissance occupante doit « combattre la propagation des maladies contagieuses et des épidémies » avec les autorités locales. Faire revenir les touristes La campagne qui commence tout juste est attendue avec flegme par les habitants de Bethléem. Au Café de la paix, face à l’église de la Nativité, George, un serveur, semble plus tétanisé par le contenu de la seringue que par la piqûre. « Je ne sais pas ce qu’il y a dedans. On m’a parlé de nanoparticules 5G. Je préfère éviter la vaccination », confie-t-il à voix basse, comme si de grandes oreilles l’écoutaient. Une seule raison le motiverait : « Les Israéliens ont fermé le bureau pour les permissions en mars 2020. Ça fait un an que je ne suis pas sorti de Cisjordanie. S’ils demandent que l’on soit immunisé pour passer de l’autre côté, alors je le ferai ». Le retour des touristes est une autre raison invoquée. Hussein Kurdi attend impatiemment sa première dose : « On devrait commencer le mois prochain. C’est très important pour moi, je suis guide et chauffeur, et je vis du tourisme. Je veux à nouveau pouvoir travailler et voyager. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Dans ma famille, c’est moitié pour, moitié contre. » Avant de vacciner, il faudra convaincre.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/Monde/Covid-19-Territoires-palestiniens-vaccination-commence-compte-gouttes-2021-02-11-1201140169
['international']
Paris Games Week : l'édition 2020 annulée à cause du coronavirus
Le coronavirus aura eu raison de la PGW. Le salon mondial du jeu-vidéo qui devait se dérouler du 23 au 27 octobre 2020 à la Porte de Versailles de Paris n'aura pas lieu.
Le coronavirus aura eu raison de la PGW. Le salon mondial du jeu-vidéo qui devait se dérouler du 23 au 27 octobre 2020 à la Porte de Versailles de Paris n'aura pas lieu. La 10e édition de la Paris Games Week est annulée cette année 2020, en raison de la crise sanitaire du coronavirus. Elle devait avoir lieu dans les halls 1, 2.2 et 3 de Paris Expo à la Porte de Versailles, du 23 au 27 octobre prochains. Les organisateurs de ce rendez-vous annuel des passionnés de jeu vidéo ont justifié leur annulation par des problèmes d'ordre logistique et technique entraînés par l'épidémie du coronavirus, via le tweet ci-dessous. Information importante relative à la Paris Games Week 2020 https://t.co/TlHBwUZFmY pic.twitter.com/ifBFNB5Ei3 — Paris Games Week @ParisGamesWeek May 7, 2020 Newsletter Week-End Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. L'édition 2020 de la PGW, qui devait réunir près de 317 000 visiteurs pour son 10e anniversaire, devait présenter cette année en avant-première la PS5 et la Xbox Series X. Elle sera reportée à 2021 : "Nous préparons dès à présent la plus belle des éditions pour nos retrouvailles l'année prochaine", ont assuré les organisateurs. Il faudra user d'un peu plus de patience pour tester de nombreux jeux en avant-première, faire des compétitions internationales eSport ou côtoyer les meilleurs cosplayeurs...
linternaute.com
https://www.linternaute.com/sortir/guide-des-loisirs/1314838-paris-games-week-l-edition-2020-annulee-a-cause-du-coronavirus/
['culture/loisir', 'santé']
Dîners clandestins à Paris : une enquête est ouverte
Après le scandale de dîners clandestins à Paris, l'un des organisateurs a révélé y avoir croisé des ministres, avant de se rétracter. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé au Préfet de police d'ouvrir une enquête.
Après le scandale de dîners clandestins à Paris, l'un des organisateurs a révélé y avoir croisé des ministres, avant de se rétracter. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé au Préfet de police d'ouvrir une enquête. Les habitués du petit écran le connaissent, Pierre-Jean Chalençon, collectionneur célèbre et passionné d'histoire est également propriétaire d'un espace de réceptions à Paris, le Palais Vivienne. Depuis quelques semaines, il y aurait organisé dans l'illégalité des dîners payants, avec le chef Christophe Leroy. Certains voisins de l'immeuble y sont même régulièrement conviés. "J'ai été invitée par mail, mais il faut payer plus de 200 euros pour ça ... Je pense qu'il y avait au moins 200 personnes ", témoigne Bérangère Dautun-Cabrol, habitante de l'immeuble. Le Préfet de police a ouvert une enquête Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé à ce qu'une enquête administrative soit ouverte. De son côté, le parquet de Paris a également ouvert une procédure pour "mise en danger de la vie d'autrui et travail dissimulé". D'après ses dires à des journalistes de M6, Pierre-Jean Chalençon aurait également dîné avec des ministres, avant de se rétracter. En France, plusieurs restaurants clandestins ont fait l'objet de fermeture administrative depuis quelques mois.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/diners-clandestins-a-paris-une-enquete-est-ouverte_4360533.html
['santé']
Covid-19 : le Fonds monétaire international conseille aux pays de s'endetter
Temple de la rigueur budgétaire, le Fonds monétaire international conseille désormais aux pays d'investir quitte à creuser les déficits et la dette.
Publié le 06/10/2020 à 08:26 Le Fonds monétaire international vient de publier une étude fort surprenante. Une incroyable recommandation en effet, de la part d’un organisme qui a été le temple de la rigueur budgétaire. Le FMI conseille désormais aux gouvernements du monde entier de s’endetter sans crainte, de se moquer du déficit, pour investir à fond, dans cette période de croissance inhabituellement faible que nous subissons à cause des effets du virus. L’investissement public, celui de l’État, permettra de rétablir l’activité et l’emploi, tout en préparant la reprise, nous dit-il. Les secteurs où investir sont multiples : dans les infrastructures, les routes et les communications, dans la santé, la transition énergétique, la protection des côtes pour les pays qui risquent de voir monter le niveau des eaux. Les experts de Washington vont même jusqu’à affirmer que tout milliard dépensé en investissement public produit deux milliards de croissance supplémentaire. Au total, c’est un tête-à-queue idéologique complet de la part de cet organisme, qui conserve une forte influence sur les politiques publiques. Une "coopérative" internationale adepte de la rigueur C’est un organisme international qui est une sorte de coopérative, les 189 pays membres détiennent chacun une part du capital, proportionnelle à leur taille. Il prête aux pays en difficulté. Il a été créé en 1944, pour remédier aux grands désordres économiques de l’entre-deux-guerres. Il est basé à Washington, mais est toujours dirigé par un Européen. Souvent un Français d’ailleurs, Dominique Strauss-Khan et Christine Lagarde étant les deux derniers. Pendant presque trente ans, le FMI a mis des dizaines de pays sous ce qu’il appelait les "programmes d’ajustement structurel". Il s’agissait de couper violemment dans les dépenses publiques, pour corriger les déficits budgétaires. Il enjoignait de privatiser massivement, en Asie, en Afrique. Et en contrepartie de ces politiques douloureuses, les pays en question recevaient des prêts. Et les experts de l’époque expliquaient que c’était en réduisant les dépenses publiques qu’on allait rétablir la croissance ! Un changement idéologique sur fond de crise d'ampleur À leur décharge, la période n’est plus la même. La croissance s’est effondrée à peu près partout sur la planète, et les taux d’intérêt, le coût de la dette, est très faible, même nul ! Il est donc logique que les recommandations changent. Et au-delà de ces facteurs objectifs, l’idéologie dominante est en train de changer puissamment. Elle était libérale, elle devient militante du keynésianisme, de l’intervention et du soutien de l’État. L’économie, c’est aussi une affaire de mode, ça n’est pas aussi sérieux que ça en a l’air. Cette inversion accompagne un fort redémarrage des dépenses publiques. Et pas seulement en Europe. Le déficit budgétaire des États-Unis pour l’année en cours devrait approcher les 3.000 milliards d’euros. C’est plus que la totalité de la dette publique française.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/covid-19-le-fonds-monetaire-international-conseille-aux-pays-de-s-endetter-7800884207
['économie/finance']
Reims : Emmanuel Macron en visite au CHU pour parler de la santé mentale des plus jeunes
Le chef de l'Etat est annoncé au CHU Reims ce mercredi 14 avril. Il doit visiter le service de pédopsychiatrie de l'hôpital pour évoquer cette crise du Covid qui impacte la santé mentale des jeunes notamment.
Reims : Emmanuel Macron en visite au CHU pour parler de la santé mentale des plus jeunes Le chef de l'Etat est annoncé au CHU Reims ce mercredi 14 avril. Il doit visiter le service de pédopsychiatrie de l'hôpital pour évoquer cette crise du Covid qui impacte la santé mentale des jeunes notamment. Le président de la république Emmanuel Macron lors d'un micro tendu à l'issue d'une réunion au centre hospitalier René Dubos de Pontoise, dans le Val d'Oise, pour échanger avec les équipes qui répondent à la vague épidémique de Covid-19. Le président de la république Emmanuel Macron lors d'un micro tendu à l'issue d'une réunion au centre hospitalier René Dubos de Pontoise, dans le Val d'Oise, pour échanger avec les équipes qui répondent à la vague épidémique de Covid-19. Stephane Lemouton, MaxPPP Visite présidentielle annoncée autour de la santé mentale des jeunes ce mercredi 14 avril au CHU de Reims. Le Président de la République, Emmanuel Macron se rendra ce mercredi 14 avril au CHU de Reims, au sein du service de psychiatrie de l'enfant et l'adolescent en présence d'Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités et d'Adrien Taquet, secrétaire d'Etat en charge de l'enfance et des familles, annonce l'Elysée. Le sujet est préoccupant au plus haut sommet de l'Etat. Car la crise sanitaire qui sévit depuis plus d'un an, touche aussi la santé mentale de la population, celle des jeunes en particulier. Les professionnels de santé le répètent, les familles le savent et le constatent. Chaque nouvelle mesure de confinement décrétée, a une incidence sur la vie sociale et donc sur le psychisme de la population. Si les étudiants ont été accompagnés, les plus jeunes sont aussi source d'inquiétude côté psychologique. Repli sur soi Chez les adolescents, les idées noires, troubles du comportement et tentatives de suicide sont en recrudescence. Selon un rapport parlementaire publié en décembre 2020, plus de 50 des jeunes s’inquiètent de leur santé mentale. Depuis trente ans, l’association Phare fait de la prévention contre le mal-être chez les jeunes. En février 2021, elle a interpellé le Premier ministre, Jean Castex, dans une lettre. "Le confinement, les conditions de vie liées au coronavirus les amènent à être hypersensibles et à se replier sur eux-mêmes", soulignait Thérèse Hannier, présidente de l’association. Au sein du CHU de Reims, le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent comprend une structure dite "intersectorielle", la maison d'Adolescents, à vocation régionale. Le service accueille également le centre de diagnostic et d'évaluation pour les personnes ayant des troubles envahissants du développement, "structure constitutive du Centre de ressources Autisme, référent en la matière au niveau régional". - Nos confrères de Brut ont pu filmer une réunion de soignants spécialisés dans la santé mentale des jeunes. Voilà ce qu'ils pensent vraiment de l'évolution psychologique de leurs patients depuis le premier confinement. L'Elysée précise aussi que le 14 janvier dernier, "le Président de la République s’est entretenu en visioconférence avec des pédopsychiatres qui l’alertaient sur la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents et de l’observation d’une pression sur les services d’urgences pédiatriques et pédo psychiatriques. Dans un contexte de crise qui exacerbe voire déclenche des troubles psychologiques , on a constaté fin 2020, une hausse moyenne de 40 des recours aux urgences pour ce motif , par rapport aux années précédentes". "Augmentation des recours aux urgences sur ce motif" Par ailleurs, toujours selon l'Elysée, 40 des parents ont déclaré avoir observé des signes de détresse de leur enfant lors du premier confinement en raison notamment de la contrainte d’enfermement et de l’absence de relations sociales corrélée à la fermeture des écoles. "A cet égard, les pédopsychiatres ont salué la gestion de crise depuis le 2ème confinement qui a permis de laisser les écoles et les structures de la petite enfance ouvertes. L’entrée au Conseil scientifique d’Angèle Consoli, pédopsychiatre à la Pitié-Salpêtrière, a témoigné également de la volonté du Chef de l’Etat et du Gouvernement de prendre en considération l’impact de la crise sur les enfants". La santé mentale représente depuis le début du quinquennat une "priorité de santé publique, réaffirmée dans la stratégie nationale de santé à travers la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie", annoncée le 28 juin 2018 qui porte une attention particulière aux enfants et adolescents. A l’occasion de ce déplacement, le Président de la République échangera avec des familles, des enfants et adolescents, rencontrera les professionnels du service de pédo-psychiatrie dirigé par le professeur Anne-Catherine Rolland et échangera avec ces derniers sur leur expérience face notamment à l’augmentation des prises en charges ces derniers mois. "Le Chef de l’Etat reviendra également sur les chantiers en cours suite aux engagements pris auprès des pédopsychiatres en janvier dernier, à la fois pour répondre à l’urgence de la situation à laquelle sont confrontés les enfants et ados mais également pour apporter une réponse structurelle et ambitieuse au secteur de la pédopsychiatrie". Centre d'accueil pour adolescents De son côté, depuis septembre 2016, la Clinique de Champagne accueille un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel CATTP dédié aux adolescents. "Ce projet a pour ambition de compléter l’offre de soins destinée aux adolescents nécessitant un suivi psychothérapeutique déscolarisation, troubles relationnels par exemple . Dans un délai maximal de 15 jours, l’adolescent est reçu pour un premier entretien par une psychologue ou un psychiatre, en présence de ses parents. A l’issue de cet entretien, une équipe pluridisciplinaire psychiatre, psychologue, psychomotricienne, infirmiers, éducateurs spécialisés , pilotée par le Docteur Julien Eutrope, se réunit. L’adolescent débute par la suite sa prise en charge au CATTP en fréquentant un « groupe accueil », précise le CHU. Après trois semaines, à raison d’une séance de groupe accueil par semaine, l’équipe pluridisciplinaire se réunit de nouveau en vue d’élaborer un programme thérapeutique spécifique à l’adolescent en fonction de son profil psychopathologique, de son âge et de ses aspirations. "Un des soignants devient son référent et propose à l’adolescent une ou plusieurs activités thérapeutiques groupales thématiques et ludiques. Ces groupes englobent un panel varié d’activités : cuisine, bricolage, écriture, judo, jeux vidéos, lecture d’image, médiation par le chant, différents groupes de parole..." En quelques mois d’activité, cette nouvelle forme de prise en charge présente d’ores et déjà des résultats probants auprès des adolescents en ayant bénéficié, se caractérisant notamment par une amélioration notable des relations sociales avec leur entourage familial et scolaire, confirme le CHU.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/reims/reims-emmanuel-macron-en-visite-au-chu-pour-parler-de-la-crise-psychiatrique-qui-touche-les-plus-jeunes-2043706.html
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Non, l’utilisation prolongée du masque contre le Covid-19 n’est pas dangereuse
Des internautes s’inquiètent d’un possible manque d’oxygène lié au port prolongé du masque. Nos explications.
Ce que dit la rumeur « L’utilisation prolongée du masque provoque une hypoxie » un manque d’apport en oxygène , assure un texte très partagé sur Facebook ainsi que sur des sites sensationnalistes comme Tripfoumi.com ou Nouvelhorizon.sn. Ce message, très partagé sur Facebook, prétend que le port prolongé du masque est potentiellement dangereux. Facebook C’EST FAUX Le port d’un masque s’accompagne d’une sensation d’inconfort, variable selon la personne qui le porte et le type de protection utilisée. Mais s’il demande un petit effort physique supplémentaire à son porteur pour respirer normalement, « cela n’a rien à voir avec un manque d’oxygène », tranche le médecin hygiéniste Philippe Carenco, responsable de service au centre hospitalier Marie-José-Treffot, à Hyères Var . « Il n’y a pas de raison de craindre un manque d’oxygène lié au port du masque dans les conditions normales d’utilisation » en dehors, par exemple, d’une activité sportive intense. Les différents types de masques ont une résistance à l’air on parle de « respirabilité » , qui leur est propre, est « calibrée » et est « incluse dans la norme » à laquelle ils répondent, explique ce spécialiste des textiles de santé. C’est un élément central de la confection de ces protections, « sinon on ferait des masques en béton » qui protégeraient très bien du virus mais ne permettraient pas de respirer correctement, observe M. Carenco. Cependant, les fabricants recommandent généralement dans la notice qui accompagne leurs masques une durée d’utilisation de l’ordre de quelques heures. Mais, selon le docteur Carenco, ce n’est pas à cause d’une durée limite au-delà de laquelle le masque ne permettrait plus de respirer. Le but est qu’il conserve son efficacité. Il est notamment préconisé de renouveler un masque dès lors qu’il est humide. Dans tous les cas, une insuffisance respiratoire s’observerait rapidement et pas au bout de quelques heures, selon ce spécialiste.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/non-l-utilisation-prolongee-du-masque-contre-le-covid-19-n-est-pas-dangereuse_6046548_4355770.html
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Coronavirus : l'Institut Pasteur arrête son projet de vaccin
L'Institut Pasteur vient d'annoncer l'arrêt du développement de son principal projet de vaccin contre la Covid-19, faute de résultat concluant.
Publié le 25/01/2021 à 14:17 L'Institut Pasteur arrête le développement de son principal projet de vaccin contre la Covid-19. Les premiers essais ont montré qu'il était moins efficace qu'espéré. L'institut Pasteur utilisait comme base, le vaccin contre la rougeole, adapté pour combattre la Covid-19. Pour le concevoir et le distribuer, l'institut de recherche français s'était allié au laboratoire pharmaceutique MSD qui avait racheté l'an dernier la société de biotechnologie autrichienne Themis, avec laquelle Pasteur travaille depuis plusieurs années sur l'élaboration de différents vaccins, dont celui contre le coronavirus. Les essais de phase 1 avaient commencé en août dernier. Un autre acteur du secteur français, le laboratoire Sanofi, avait annoncé en décembre que son vaccin avait pris du retard et ne serait prêt que fin 2021, en raison de résultats moins bons qu'attendu. Dans le cas du vaccin de Pasteur, "les réponses immunitaires induites se sont avérées inférieures à celles observées chez les personnes guéries d'une infection naturelle ainsi qu'à celles observées avec les vaccins autorisés", a expliqué l'Institut pour justifier son arrêt. Pasteur a précisé qu'il poursuivait ses travaux sur d'autres projets de vaccin contre la Covid-19, à un stade toutefois préliminaire. "Le premier, administrable par voie nasale, est développé avec la société de biotechnologie TheraVectys, issue de l'Institut Pasteur et spécialisée dans la mise au point de vaccins. Le second est un candidat vaccin à ADN", a indiqué l'institut. Ces deux projets "sont aujourd'hui en phase préclinique", cela signifie qu'aucun essai n'a encore été mené sur l'homme.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-l-institut-pasteur-arrete-son-projet-de-vaccin-7800960717
['style']
Covid - Augmentation de la pauvreté en Indonésie
L’agence de statistiques BPS vient de publier les chiffres concernant la pauvreté en Indonésie. L’archipel compte désormais 27,55 millions de pauvres ce qui représente 10,19 de la population totale.
L’agence de statistiques BPS Badan Pusat Statistik vient de publier les chiffres concernant la pauvreté en Indonésie. L’archipel compte désormais 27,55 millions de pauvres, ce qui représente 10,19 de la population totale. Définition du taux de pauvreté Le seuil de pauvreté est calculé sur la base de 458.947 roupies par habitant par mois, soit 27 euros. 74 des dépenses de ces ménages sont destinées à l’alimentation. L’impact du Covid Entre le mois de mars 2020 début de l’épidémie de Coronavirus et le mois de septembre 2020, le nombre de personnes pauvres a augmenté de 1,13 millions. Entre septembre 2019 et septembre 2020, le nombre de pauvres a augmenté de 2,26 millions de personnes. Une répartition inégale La pauvreté se répartit de façon inégale : Zone rurale : 13, 20 de la population Milieu urbain : 7,88 de la population L’impact de la crise sanitaire est plus fort en ville : Plus 1,3 de pauvreté en ville Plus 0,6 de pauvreté en milieu rural Le responsable de l’agence a expliqué « qu’il est nécessaire que les produits alimentaires de base ne subissent pas de fortes augmentations. Les produits qui ont un impact sur le taux de pauvreté comme le riz, les œufs et le tabac n’ont pas augmenté depuis mars 2020".
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/jakarta/actualites/covid-augmentation-de-la-pauvrete-en-indonesie-298794
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Covid-19 : face au gouvernement, les oppositions sur le fil
Comment critiquer l’exécutif sans être taxé de « déni sanitaire » ? Une équation que tentent de résoudre les principaux opposants à Emmanuel Macron.
Quel chemin emprunter ? Comment s’attaquer à un gouvernement qui, en pleine crise sanitaire, tente tant bien que mal de réduire le nombre de morts ? Il n’est pas étonnant que depuis une semaine, les relations se soient considérablement tendues entre les membres de l’exécutif et les oppositions. La campagne présidentielle approche. À moins de dix-huit mois de l’élection structurante de la vie politique française, les potentiels adversaires d’Emmanuel Macron sont placés devant un dilemme impossible. S’ils confinent leurs ambitions et leurs critiques envers l’exécutif avant même le pic de la deuxième vague, ils sont peu à peu condamnés à disparaître du champ du débat public, tant la crise sanitaire, et ses désastreuses conséquences, écrase tout. Mais s’ils attaquent, sabre au clair, poussés dans le dos, pensent-ils, par une opinion publique qui accorde une confiance toute relative au gouvernement pour lutter efficacement contre l’épidémie, ils peuvent facilement être taxés de « déni sanitaire ». Une posture trumpienne qu’aucun responsable politique n’assume aujourd’hui en France, et surtout pas une Marine Le Pen en quête de hauteur, alors que les sondages montrent que la santé est redevenue la priorité numéro 1 de nos concitoyens. Une étude Elabe publiée vendredi matin révèle même que l’adhésion au confinement est en progression, malgré une semaine marquée par les couacs à répétition de l’exécutif à propos de la mise en œuvre des restrictions. Olivier Véran sorti perdant d'une passe d'armes à l'Assemblée Ce prétendu « déni sanitaire » de l’opposition est devenu l’angle d’attaque préféré du gouvernement. Dans Le Figaro de ce vendredi, le porte-parole Gabriel Attal, accuse par exemple Les Républicains qui ont soutenu les petits commerçants, de vouloir inventer un « confinement gruyère dont on ne verrait plus que les trous ». « De la non-assistance à pays en danger » selon lui. « Nos opposants sont des irresponsables », abonde une ministre, en off. Pour exister, les oppositions font feu de tout bois au parlement. Et obtiennent quelques victoires symboliques comme le vote surprise à l’Assemblée nationale mardi dernier de deux amendements dont l’un raccourcissant la durée de l’Etat d’urgence sanitaire, alors que la majorité avait en partie déserté l’hémicycle. L’occasion d’une passe d’armes dont le ministre de la Santé, Olivier Véran, excédé, n’est pas sorti gagnant. « On n’a jamais raison de perdre son calme même s’il peut y avoir des raisons de le perdre » a-t-il concédé, dans un demi mea culpa. Éviter de laisser Anne Hidalgo prendre le leadership Les Insoumis mènent eux la charge contre la multiplication des Conseils de Défense. Autant de « comités secrets » autour d'Emmanuel Macron pour « se protéger judiciairement » et « mettre tout le monde à l'abri », peste Jean-Luc Mélenchon. L’exécutif a à peine pris le temps de lui répondre, déjà tendu vers un autre objectif : éviter de laisser Anne Hidalgo prendre le leadership du camp du bon sens dans cette période chahutée. Lors du premier confinement, la maire de Paris avait bataillé pour l’ouverture des parcs et jardins. Cette fois-ci, elle réclame la réouverture des librairies. Elle est en phase avec les Français qui sont 62 à les ranger dans la catégorie des commerces essentiels nous apprend encore ce même sondage Elabe. Pour éviter de lui donner un argument supplémentaire, le Premier ministre Jean Castex n’a pas hésité à désavouer Gabriel Attal qui avait annoncé un peu trop vite un nouveau couvre-feu dans certains commerces parisiens. Et Anne Hidalgo a pu valider elle-même la mesure deux jours plus tard au micro de Jean-Jacques Bourdin, bien installée dans ses habits d’opposante raisonnable et de possible candidate écolo-socialiste à la présidentielle. Car nous assistons bien aux premiers soubresauts d’une campagne dans laquelle Jean-Luc Mélenchon s’apprête à sauter à pieds joints dès ce samedi. Invité vendredi matin sur LCI, l’un de ses proches, le député Alexis Corbière a confirmé que le leader des Insoumis devrait faire part de ses intentions après une réunion avec les parlementaires de son mouvement. Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat a, lui, choisi le même week-end pour expédier une lettre à ses sympathisants dans laquelle il promet « de remettre la France en ordre ». Comme si pour les possibles adversaires d’Emmanuel Macron, le seul salut reposait dans un grand bond vers le monde d’après, celui de 2022. À LIRE AUSSI >>Conseils de défense, décisions à huis clos Macron peine à inventer la "covidémocratie"
marianne.net
https://www.marianne.net/politique/gouvernement/covid-19-face-au-gouvernement-les-oppositions-sur-le-fil
['politique']
La Bourse de Paris prudente devant une page Covid pas encore tournée 0,21
La Bourse de Paris restait prudente vendredi 0,21 devant la résurgence du Covid-19 en Occident et les nouvelles mesures de restrictions sanitaires qui pourraient réduire la capacité de rebond de l'économie. A 09H33, l'indice CAC 40 pre...
La Bourse de Paris restait prudente vendredi 0,21 devant la résurgence du Covid-19 en Occident et les nouvelles mesures de restrictions sanitaires qui pourraient réduire la capacité de rebond de l'économie. A 09H33, l'indice CAC 40 prenait 11,50 points à 5.374,07 points. La veille, il avait fini en net repli -1,52 après un début de semaine mirifique. "La résurgence des cas de coronavirus, l'augmentation des hospitalisations et les nouvelles restrictions reviennent en force, tempérant aussi quelque peu l'optimisme de la découverte d'un vaccin qui a soutenu les marchés cette semaine", résume John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud. Jeudi, des prises de bénéfices survenues après l'envolée des actions en début de semaine ainsi que des mauvaises nouvelles sanitaires avaient pesé sur les marchés boursiers. "Les prises de bénéfices étaient prévisibles sur le marché, étant donné la forte hausse du début de semaine mais il est à prévoir qu'on connaisse encore dans les jours et semaines à venir des pics d'appétit au risque, au gré des annonces des laboratoires confirmant qu'un vaccin est proche", analyse Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. - Attention à la reprise - Les opérateurs de marché s'attendent toutefois à ce que les perspectives économiques s'améliorent en 2021 avec l'apparition d'un vaccin contre le Covid-19, même si des contraintes logistiques vont se poser et retarder les déconfinements. Plus prudent, le président de la Fed Jerome Powell a estimé pour sa part jeudi qu'il était "trop tôt" pour évaluer les répercussions sur l'activité économique d'un vaccin espéré pour 2021. Face à la deuxième vague de l'épidémie qui ravage les Etats-Unis, de nouvelles restrictions commencent à être décrétées au niveau local, en l'absence de consignes du gouvernement fédéral de Donald Trump. L'Europe continue aussi de se battre, annonçant de nouvelles mesures sanitaires en Grèce et au Portugal. En France, où un malade du virus est hospitalisé "toutes les 30 secondes", le Premier ministre Jean Castex a exclu jeudi tout assouplissement du confinement pour encore au moins 15 jours. Plusieurs experts des marchés soulignaient que les investisseurs commencent aussi à s'inquiéter du fait que Donald Trump refuse de reconnaître sa défaite face à Joe Biden, vainqueur démocrate de l'élection présidentielle américaine, pointant "une perte de temps" dans la transition entre les deux administrations. Un accord de compromis cette année sur un nouveau plan de soutien aux entreprises et aux ménages américains semble de moins en moins probable. Dans ce contexte, la deuxième estimation de croissance pour la zone euro 3ème trimestre ainsi que la confiance du consommateur aux Etats-Unis seront surveillés de près par les investisseurs. En tête du CAC 40, Engie grimpait de 4,28 à 12,43 euros après avoir précisé vendredi quelles activités de services devraient sortir de son giron et annoncé une possible cession de GTT. Le secteur informatique, l'automobile, les bancaires et le luxe se partageaient le haut de l'indice. Accor pâtissait -1 à 27,77 euros de la dégradation de sa note en catégorie spéculative par l'agence de notation financière Fitch Ratings. En revanche, Akwel profitait 7,39 à 18,60 euros du redressement de son activité au troisième trimestre, tout comme Cafom 4,26 à 4,90 euros qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 4 lors de son exercice décalé 2019/2020 clos fin septembre. pan/vac/spi
boursorama.com
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/la-bourse-de-paris-prudente-devant-une-page-covid-pas-encore-tournee-0-21-f9ba4dd0f2c316af5d3ca8bebc278666
['économie/finance']
Nouveau monde. Covid-19 : pourquoi il ne faut pas publier ses QR Codes de vaccination sur internet
Certaines personnes publient sur les réseaux sociaux les codes qui attestent de leur vaccination, ce qui est une très mauvaise idée.
Exemple de QR Code. Photo d'illustration. PATRICK PLEUL / ZB / MAXPPP De même qu’il ne faut pas divulguer un billet de spectacle contenant un QR code, sous peine de se faire voler sa place, il vaut mieux ne pas publier sa preuve de vaccination si l’on ne veut pas risquer des arnaques ou même une usurpation d’identité. Depuis début mai, lorsque l’on se fait vacciner, on reçoit en mains propres une attestation papier sur laquelle figure deux QR codes. L’un, à gauche, est un datamatrix, c'est-à-dire la preuve numérique officielle de votre vaccination, qui contient vos coordonnées, le type de vaccin administré, etc. L’autre, à droite, est un QR code classique qui peut être scanné avec votre smartphone pour intégrer le datamatrix dans l’application Tous AntiCovid explications : ici . Que risque-t-on ? Un QR code contient des informations. En scannant votre datamatrix à l’aide d’une application spéciale, une personne malintentionnée peut accéder à vos informations personnelles, telles que nom, prénom, date de naissance, date de vaccination et nom du vaccin. Vous vous exposez ensuite à des risques d’arnaques, par exemple des e-mails frauduleux qui exploiteront ces informations, voire même à un risque d’usurpation d’identité. En scannant l’autre QR code, celui de droite, il devient possible d’utiliser votre certificat de vaccination à votre place même si ce certificat est nominatif et que son contrôle éventuel doit s’accompagner d’un contrôle d’identité . On rappelle qu’à partir du mercredi 9 juin, il faudra présenter une preuve de vaccination ou un test PCR négatif pour accéder à certains rassemblements de plus de 5 000 personnes ou pour voyager. On pourra présenter ce code via l’application Tous AntiCovid ou sur papier. Les personnels autorisés vérifieront ce code avec un terminal. Ils n’auront pas accès aux informations détaillées mais ils verront juste un voyant vert ou rouge s’afficher. À savoir Ces dispositions concernent seulement la France pour l’instant. Lorsque le pass sanitaire européen entrera en vigueur, il faudra télécharger un nouveau QR Code, sur le site de l'Assurance maladie. Si vous avez reçu les deux injections avant le 3 mai, alors vous ne disposez pas de QR code. Celui-ci vous sera adressé prochainement par l’assurance maladie, via votre compte Ameli.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/nouveau-monde/nouveau-monde-covid-19-pourquoi-il-ne-faut-pas-publier-ses-qr-codes-de-vaccination-sur-internet_4609089.html
['international']
Blue Talks - L’océan et la mer : la vie et la survie post COVID
Le cinquième webinaire « Blue Talks » marque une nouvelle rencontre organisée par le Club Bleu et réunissant des experts et activistes du monde marin en Tunisie.
Le cinquième webinaire « Blue Talks » marque une nouvelle rencontre organisée par le Club Bleu et réunissant des experts et activistes du monde marin en Tunisie. Ce webinaire s’est tenu le mardi 8 juin 2021, à l’occasion de la Journée mondiale de l'océan, célébrée pour rappeler que les océans jouent un rôle primordial dans notre subsistance. Ce webinaire a su capter un grand intérêt auprès d’internautes sensibles aux questions environnementales et maritimes. Plusieurs milliers ont suivi le débat qui s’est déroulé en semi présentiel autour du thème: L’océan et la mer : « la vie et la survie post COVID ». Rym Benzina et Mehdi Ben Haj ont modéré cette discussion avec comme Guest Speakers, Lotfi Ben Maaoui, Président du Centre Stratégique pour la Promotion Du Développement Durable CSPDD , Jamel Jrijer, Directeur de WWF Afrique du Nord, Abdelmajid Dabbar, Président de Tunisie Ecologie et Mounir Boulkout, CEO de Selt Marine Group. Une stratégie durable et fiable Lotfi Ben Maaoui, intervenant en premier, a rappelé que l’Organisation des Nations Unies a mis en place une stratégie durable et fiable qui se doit d’être concrétisée d’ici 2030. « Il faut savoir que chaque pays dispose de ses propres avantages et a ses propres contraintes, d’où la nécessité de se mettre au diapason avec les indicateurs et les objectifs de développement durable ODD », a-il ajouté. Il poursuit son analyse en déclarant que : « Sauver les océans n’est pas une mince affaire et que nous devons agir d’une manière collective car la sauvegarde de nos océans doit rester une priorité de plus pour la biodiversité marine et essentiellement la santé de l’Homme et celle de la planète ». M. Ben Maaoui est d’avis qu’il faut protéger efficacement les Aires Maritimes Protégées AMP avec la mise en place de réglementation visant la réduction de la surpêche, la pollution marine, l’acidification des océans. Il a ajouté : « La lutte contre le Covid ne doit pas entraver nos efforts de conservation et l’action en faveur de l’océan. Nous avons pour objectif de trouver des solutions à long terme pour la santé de notre planète, car notre santé en dépend. ». En conclusion, il affirme, qu’en Tunisie, il est nécessaire qu’une direction gouvernementale chapote tout le travail des ODD et de l’agenda programmé jusqu’en 2030, et ce, en plus des efforts de la société civile et de son implication effective. En dernier, M. Moaoui, déclare " En Tunisie, il y a plusieurs lois pour l'économie bleue durable, mais leur application est une autre paire de manche ! ". Economie maritime Pour sa part, Jamel Jrijer a rappelé que la Méditerranée ne représente qu’1 de surface des mers et océans, mais qu’elle contribue à hauteur de 20 des économies maritimes. Il a également spécifié que nous avons aujourd’hui, un développement de plus de 5 000 km de côtes artificielles méditerranéennes villes, ports, etc qui englobent l’arrivé de 500 millions de visiteurs. Cette mer souffre de toutes sortes de pollution, notamment d’origine terrestre. M. Jrijer a aussi affirmé que « le changement climatique, étant à l’origine de l’acidification de la mer, facilite l’invasion de nouvelles espèces telles que les crabes bleus ». Enfin, il a clôturé son intervention en déclarant que la crise du Covid nous a appris deux choses : la première est que toute crise commence toujours par une crise environnementale, car si on touche à l’équilibre naturel, on sera certainement affectés par la suite. La 2ème leçon selon M. Jrijer est que lorsque toute activité s’est arrêtée lors du confinement, les seuls qui ont continué à travailler, à produire et à offrir une sécurité alimentaire, ce sont les locaux. « Tout ce dont on a besoin, c’est une meilleure gestion de notre mer ». Abdelmajid Dabbar a dans ce contexte rappelé que théoriquement, "On a l'équivalent d'une deuxième Tunisie en mer territoriale. Mais les méthodes liées à la pêche illégale sont hélas très destructrices et plus utilisées que jamais." Il a expliqué que 68 des embarcations marines de pêche sont concentrées sur le golfe de Gabes, soit le long de 320 km sur les 1300 km du littoral national. Il a affirmé : « Malheureusement, depuis la révolution, il y a une nouvelle donne : la destruction ». A titre indicatif, M. Dabbar a affirmé qu’en 2018, et en collaboration avec des Canadiens et des Allemands, une étude portant sur le long de la côte de Chebba jusqu’à la frontière libyenne, a conduit au recensement de quelques 459 embarcations qui travaillent d’une manière informelle. Ces embarcations utilisent un engin strictement interdit depuis 1994, à savoir la technique du kiss, une sorte de grande chaine qui racle les fonds marins et qui arrache les plantes de posidonie. Or ces plantes représentent le berceau de nombreux poissons. Il a ajouté qu’en Tunisie on dispose d’une caractéristique rare, la marée haute et la marée basse, connue pour être très bénéfique pour les petits poissons, seulement, avec les kiss et le non-respect du repos biologique 90 jours , de très grande quantité de poissons sont retrouvés morts, sans compter la pollution chimique, notamment sur le golfe de Gabes, qui « nous tue à feu doux ». Par ailleurs, M. Dabbar a mentionné l’usage des eaux de Ballast, l’opération de vidange des réservoirs d'eau équipant certains navires, qui se produit souvent dans le port de Gabes. « Cette opération peut être à l’origine de problèmes écologiques en nous ramenant aussi bien des bactéries que microbes et larves de poissons. Il est à noter que les crabes bleus sont les plus dangereux car ils sont désormais partout, y compris dans les AMP comme Ichkeul ». Et de conclure en disant que 84 de nos usines sont considérées polluantes puisque, et ce n’est un secret pour personne, les déchets sont directement déversés dans les cours d’eau et les oueds. « C’est terrible, je ne reconnais plus la Tunisie ! » s’exclame t-il. Algoculture et bioplastique Pour finir, c’était au tour de Mounir Boulkout d’intervenir. Il a commencé par dire : "La crise sanitaire nous a prouvé notre fragilité et notre symbiose avec la nature et l'environnement". S’agissant de l’algoculture, son domaine d’activité depuis 26 ans, M. Boulkout a affirmé que cette activité représente le quart de l’aquaculture en général mais dont 99 a lieu en Asie, d’où le grand potentiel dont on dispose en Méditerranée. « Les macro-algues ne consomment pas d’eau douce, pas de fertilisant, ni de pesticide et récupèrent le CO2 pour produire de l’oxygène. 1ha d’algues peut capter 15 à 20 tonnes de CO2 par an . De plus ces algues atténuent les vagues et ralentissent par conséquent l’érosion du littoral. » Par ailleurs, et toujours selon, M. Bolkout on peut produire du bioplastique à partir d'algues, qui sont désormais une source essentielle de protéines et qui pourront entre autres être consommés dans la nouvelle gastronomie tunisienne. « Pourquoi pas des algues marines dans le couscous de demain, ou dans le riz djerbien ! » s’interroge-t-il en suggérant qu’il s’agit d’habituer la nouvelle génération à de nouvelles pratiques culinaires. Par ailleurs poursuit-il, les algues peuvent servir comme engrais dans l’agriculture ; les algues désacidifient le milieu grâce à leur captage carbonique. M. Boulkout a ajouté qu’actuellement on travaille avec l’industrie pharmaceutique sur l’utilisation des algues contre les virus à coque ARN et même à coque ADN, donc en mangeant certaines espèces d’algues, on a des réactions contre le Covid 19. Et de conclure « L’OMS préconise l’utilisation d’algues rouges contre le Covid 19, c’est un potentiel énorme ! ». En savoir plus sur la page officielle de La Saison Bleue
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/vivre-a-tunis/blue-talks-locean-et-la-mer-la-vie-et-la-survie-post-covid-307405
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Covid-19 : la liste des 20 départements sous "surveillance renforcée"
Le Premier ministre Jean Castex a mis en garde ce jeudi sur la situation épidémique dans 20 départements du pays, placés sous surveillance renforcée. Voici la liste et la carte.. Santé : video, CARTE - Covid-19 : la liste des 20 départements sous "surveillance renforcée".
Covid-19 : la liste des 20 départements sous "surveillance renforcée" SOUS SURVEILLANCE - Le Premier ministre Jean Castex a mis en garde ce jeudi sur la situation épidémique dans 20 départements du pays, placés sous surveillance renforcée. Voici la liste et la carte. La situation épidémique est hétérogène sur le territoire, et les indicateurs le montrent. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a mis en garde face à la flambée de l'épidémie dans plusieurs départements du pays. Au total, 20 sont placés sous "surveillance renforcée" et en "vigilance maximale", en raison d'"un niveau d'incidence élevé, autour de 250 cas pour 100.000 habitants, une part de variant supérieure à 50 , une pression hospitalière proche du seuil critique et enfin une circulation virale qui commence à s'accélérer sérieusement", a indiqué le Premier ministre. Pour tous ces départements, Jean Castex a "demandé aux préfets d'engager des concertations avec les élues en vue d'inviter sans attendre tous les habitants à la plus grande vigilance et d'envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque". Un nouveau point sera réalisé la semaine prochaine. De nouvelles mesures entreraient en vigueur le week-end du 6 mars. Capture d'écran gouvernement Le Nord Sans surprise, le département du Nord fait partie des territoires sous haute surveillance. À Dunkerque et dans la communauté de communes des Hauts de Flandre, face à la flambée du nombre de cas, le ministre de la Santé Olivier Véran a d'ores et déjà annoncé un confinement le week-end et un renforcement des mesures dans les commerces. Mais c'est plus généralement le département qui se trouve sous vigilance. Selon les dernières données publiées par Santé publique France et recensées par Covid Tracker, le taux d'incidence y est désormais de 304 cas pour 100.000 habitants, contre 207 pour la moyenne nationale. Les contaminations quotidiennes ne cessent d'ailleurs d'augmenter depuis janvier, de même que les personnes hospitalisées 1124 au 24 février . Le Pas-de-Calais Il en est de même pour le département voisin du Pas-de-Calais. Le taux d'incidence y est même plus élevé, à 352. Le taux de positivité des tests approche du seuil des 8 7,9 au 24 février , soit plus d'un point au-dessus de la moyenne nationale. Les hôpitaux sont désormais sous tension, avec un taux d'occupation des lits de réanimation de 135 par rapport au nombre de lits que comptait le département avant la crise. Dans ces services où sont soignés les malades les plus graves, le nombre de patients admis 115 au 24 février frôle désormais celui atteint lors du pic de la deuxième vague, en novembre. La Somme Avec un taux d'incidence de 297 cas pour 100.000 habitants, la Somme est également sous vigilance. Ces derniers jours, le nombre de contaminations quotidiennes était proche de celui atteint début novembre. S'il a considérablement baissé suite au deuxième confinement, ce n'est pas le cas des hospitalisations et des réanimations. Au 24 février, 335 personnes étaient hospitalisées pour une infection Covid-19, et 39 étaient en réanimation : des niveaux similaires au pic de la deuxième vague. L'Oise La vigilance est aussi de mise dans l'Oise, même si les hospitalisations y baissent enfin, après avoir atteint leur pic fin janvier, à un niveau plus haut que lors de la première vague. Ici, ce sont surtout les réanimations qui inquiètent. 47 patients y sont actuellement admis, un niveau plus atteint depuis le printemps 2020. Et la tendance sur les nouvelles contaminations laisse craindre une nouvelle saturation dans les hôpitaux. Entre le 15 et le 21 février, le taux d'incidence a atteint 267, en hausse par rapport à la semaine précédente 221 . Un chiffre que n'avait pas connu le département depuis début novembre. Le Val-d'Oise Le constat est le même un peu plus au sud, dans le Val d'Oise. Le nombre de cas suit une tendance à la hausse depuis janvier, et le taux d'incidence affiche désormais 279, tandis que le taux de positivité dépasse le seuil des 8 8,3 . Au 24 février, 47 personnes étaient admises en réanimation, soit 78 des lits ouverts avant la crise. La Seine-Saint-Denis Les indicateurs sont également à la hausse en Seine-Saint-Denis. Le taux d'incidence 318 , la tension hospitalière 98 , comme le taux de positivité des tests 9,4 dépassent largement la moyenne nationale. Le virus y circule notamment chez les jeunes, avec un taux d'incidence qui dépasse les 400 chez les 20-29 ans. Que cette classe d'âge soit supposée moins à risque n'empêche pas les hôpitaux de se remplir. Au 24 février, 98 patients étaient admis en réanimation, un chiffre similaire à celui atteint début novembre. La Seine-et-Marne La Seine-et-Marne fait également partie des départements dans lesquels le virus circule le plus. Depuis les fêtes, le nombre de cas enregistrés au quotidien ne cesse d'augmenter, à l'exception d'une légère baisse au début du mois. Entre le 15 et le 21 février, 577 cas ont été recensés en moyenne chaque jour. Un niveau plus atteint depuis octobre dernier. Cette hausse a désormais un effet sur les entrées à l'hôpital. Au 24 février, il y avait plus de patients dans les hôpitaux que de lits disponibles avant le début de la crise, avec un taux d'occupation de 105 , toujours selon CovidTracker. Paris La capitale semble suivre la même tendance. Le taux d'incidence ne cesse en effet d'augmenter depuis les fêtes de fin d’année. De 143 au 27 décembre, il atteint désormais 304 cas pour 100.000 habitants, bien au-delà de la moyenne du pays. Cette hausse n'a pas encore un effet considérable sur les hôpitaux. À ce jour, 224 personnes figurent en réanimation plus de 300 en novembre , et 923 sont à l'hôpital près de 1500 il y a trois mois . Mais la tendance est encore à la hausse. Le Val-de-Marne Le Val-de-Marne fait également partie des départements sous haute surveillance. À l'image des territoires voisins, le nombre de tests positifs est à la hausse. Là encore, le taux d'incidence 301 est largement supérieur à la moyenne nationale, et ne cesse d'augmenter chaque semaine depuis les fêtes de fin d'année, malgré un léger reflux début février. L'Essonne En le-de-France, l'Essonne ne fait pas figure d'exception. Le département suit la même tendance de hausse du nombre de cas, et le taux d'incidence 257 ne cesse d’augmenter au fil des semaines depuis la mi-janvier. Le nombre de personnes hospitalisées 614 est toutefois à la baisse, après avoir atteint un pic en février plus élevé qu'à l’automne, au cours du deuxième confinement. Les Hauts-de-Seine Dans les Hauts-de-Seine, si le taux de positivité des tests est inférieur à la moyenne nationale 5,3 , la tendance est en revanche à la hausse pour les nouvelles contaminations. Le département enregistre désormais un taux d'incidence de 244 cas pour 100.000 habitants, un niveau plus atteint depuis début novembre. Les services de réanimations se remplissent également peu à peu depuis le début de l'année, avec un taux d'occupation des lits de réanimations présents avant la crise de 79 . Les Yvelines Du côté des Yvelines, si le taux d'incidence est moins élevé que dans les autres départements d' le-de-France, il reste à un niveau élevé, et suit une tendance à la hausse. Il atteint désormais 244 cas pour 100.000 habitants une première depuis novembre , avec un taux de positivité des tests 6,7 légèrement supérieur à la moyenne nationale. L'Eure-et-Loir L'Eure-et-Loir fait partie des nombreux départements avec un taux d'incidence supérieur à la moyenne nationale. Il est désormais fixé à 213. Surtout, il s'agit d'un niveau plus atteint dans le territoire depuis la deuxième vague, à l'automne dernier. Dans les hôpitaux, le nombre de personnes en réanimation est en forte hausse depuis quelques jours, à un niveau proche de celui atteint en novembre, tandis que les hospitalisations repartent à la hausse. La Moselle C'est le premier département à avoir été sous la menace des variants. Malgré la hausse du nombre de vaccins alloués, la Moselle est toujours sous haute surveillance. Entre le 15 et le 21 février, le territoire a dépassé la barre des 300 cas pour 100.000 habitants taux d'incidence de 311 , une première depuis le mois d’octobre. Il atteint même 473 chez les 20-29 ans, et 434 chez les 10-19 ans. Désormais, 91 des lits de réanimation présents avant la crise sanitaire sont occupés par des patients infectés par le coronavirus. Du jamais vu depuis le printemps 2020. La Meurthe-et-Moselle En Meurthe-et-Moselle, le taux d'incidence 209 est également au-delà de la moyenne nationale. Le nombre de cas, en baisse en 2021, est reparti à la hausse ces derniers jours. Et désormais, 60 des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid-19. Le Rhône La vigilance est également de mise dans le Rhône, où la tendance à la baisse du taux d'incidence ne s'observe plus. Il est désormais fixé à 222 cas pour 100.000 habitants, contre 209 il y a une semaine. Dans les hôpitaux, et notamment en réanimation, de plus en plus de patients sont pris en charge. À ce jour, 154 personnes sont en réanimation, soit 80 des lits disponibles avant la crise. Les Alpes-Maritimes Dans le Sud, l'épidémie s'emballe également. Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé lundi de nouvelles mesures pour contenir la propagation du virus, dont un confinement le week-end à compter de vendredi sur le littoral niçois. Dans ce département, le taux d'incidence 600 est en effet le plus élevé de France métropolitaine, et le taux de positivité des tests a franchi la barre des 10 10,1 . Le nombre de personnes hospitalisées 743 est largement supérieur au pic de la première vague, et n'a jamais connu de baisse après le deuxième confinement. En réanimation, 133 des lits présents avant la pandémie sont occupés. Le Var Dans le département voisin du Var, la circulation du virus appelle également à la vigilance. Le taux d'incidence 314 est largement supérieur à la moyenne nationale, et est en hausse depuis la mi-février. Si le nombre de personnes hospitalisées est en baisse, il reste encore supérieur aux pics observés au cours des deux confinements de 2020. La tension hospitalière y est désormais de 112 . Les Bouches-du-Rhône Les indicateurs sont également élevés dans les Bouches-du-Rhône, même si la tendance des dernières semaines est à la baisse. Le taux d'incidence reste toutefois à un niveau important 335 , mais reste loin du pic de la deuxième vague 605 fin octobre ou de celui observé début février 403 . Malgré tout, les hôpitaux restent sous tension. 255 patients sont actuellement admis en réanimation, un niveau proche de celui de la première vague, et 1603 malades sont à l'hôpital, comme à l'automne dernier. La Drôme La tendance est également de nouveau à la hausse dans la Drôme, alors que le nombre de cas ne cessait de baisser depuis janvier. Il atteint désormais 232 cas pour 100.000 habitants contre 218 la semaine précédente , tandis que le taux de positivité est largement supérieur à la moyenne nationale, à 9,3 . Dans le département, 133 des lits de réanimation présents avant la crise sont désormais occupés. D'autres départements pourraient être ajoutés à cette liste dans les jours à venir. "Oui, il peut y en avoir d'autres d'ici la semaine prochaine", a confié à LCI le Premier ministre en marge de la conférence de presse. Idèr Nabili
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/carte-covid-19-la-liste-des-20-departements-places-sous-surveillance-renforcee-paris-nord-drome-alpes-maritimes-ile-de-france-2179291.html
['santé']
Covid-19 : Donald Trump qualifie son infection de "bénédiction de Dieu"
Testé positif au coronavirus, Donald Trump a qualifié son infection de "bénédiction de Dieu". Il a promis de rendre gratuit le traitement qu'il a reçu et le considère, à tort, comme un remède contre la Covid-19.
Publié le 08/10/2020 à 12:29 "Une bénédiction de Dieu", c’est ainsi que Donald Trump a qualifié son infection au coronavirus, alors qu’il rentrait à la Maison Blanche, lundi 5 octobre. Dans une vidéo publiée sur Twitter, le président américain a expliqué avoir reçu un cocktail de médicaments de Regeneron Pharmaceuticals, essentiel pour se remettre de la maladie. "Je me sens très bien. Être infecté par la Covid-19 était une bénédiction de Dieu déguisée , a déclaré M. Trump, qui a précisé que c’est lui-même qui a demandé de recevoir ce traitement expérimental. Le président de la première puissance mondiale a par ailleurs promis de rendre ce médicament gratuit pour le peuple américain. Un traitement qu’il considère, à tort, comme un remède contre la maladie. Quelques heures plus tard, Regeneron a déposé une demande auprès de la Food and Drug Administration des États-Unis afin d’obtenir dans l’urgence l'approbation du traitement, rapporte le New York Times. Beyond saying that getting coronavirus is a blessing in disguise, Trump also talks about making access to the Regeneron experimental antibody treatment more widely available. Reminder that treatment has been given to fewer than 10 people in the U.S. outside of clinical trials. https://t.co/d7a2RQOJjU — Kaitlan Collins @kaitlancollins October 7, 2020 Un financement de 500 millions de dollars À noter qu’après la publication sur Twitter, les actions de la société ont grimpé de 3,73 . Regeneron a jusqu'à présent reçu plus de 500 millions de dollars de financement gouvernemental pour concevoir son traitement, dans le cadre de l'opération Warp Speed. Trump a des liens avec le PDG de Regeneron, Leonard Schleifer, qui est membre du club de golf du milliardaire à Westchester. Le président possédait également des actions Regeneron qui ne figurent pas sur son dernier dépôt, détaille The Guardian. Les dernières allégations de Donald Trump font écho à ses précédentes validations de traitements non approuvés - de l'hydroxychloroquine à l'eau de Javel. Même si le médicament de Regeneron est efficace, il n'a pas encore reçu d'autorisation pour une utilisation généralisée.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/international/covid-19-donald-trump-qualifie-son-infection-de-benediction-de-dieu-7800891626
['international']
Variant britannique de la Covid-19 : ce que l'on sait sur sa présence en France
Très contagieux, le variant britannique du la Covid-19 a contraint le Royaume-Uni à se reconfiner. Mais qu'en est-il sur le sol français ? Huit questions pour faire le point sur sa présence en France.
Très contagieux, le variant britannique du la Covid-19 a contraint le Royaume-Uni à se reconfiner. Mais qu'en est-il sur le sol français ? Huit questions pour faire le point sur sa présence en France. Arnaud Fontanet Radio France Le variant britannique du virus circule-t-il massivement en France ? Tandis que le Royaume-Uni tout entier repasse à un confinement strict à cause des chiffres de transmissions plus élevés chaque jour encore 61.000 cas positifs mardi , qu'en est-il dans l'hexagone ? "Nous regardons cela comme le lait sur le feu", assurait Olivier Véran mardi sur RTL, même si, à ce stade, très peu de cas ont été repérés en France. Il y a, avec ce variant, "une augmentation de 50 de sa transmission", a indiqué mercredi Arnaud Fontanet, directeur de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique, invité de France Inter. "Cela veut dire que, sur une échelle de quelques semaines, il pourrait devenir prédominant en France", précise-t-il, insistant sur l'importance de réaliser une "cartographie très précise du nombre de cas effectivement détectés". Mercredi matin, un conseil de défense sanitaire se tenait à l'Élysée et ses conclusions seront exposées jeudi par le Premier ministre Jean Castex. Où ce variant est-il apparu en France ? Le premier cas du variant britannique B.1.1.7, désormais appelé VOC 202012/01, confirmé en France a été détecté le 25 décembre, à Tours, sur un Français arrivé de Londres quelques jours auparavant. Un deuxième cas a été détecté en Corse sur une personne qui rentrait de Londres, d'après l'Agence régionale de santé de Corse. Mardi, le directeur général des hôpitaux parisiens AP-HP , Martin Hirsch, a indiqué que le variant britannique était "à Paris", car "on l'a trouvé dans un laboratoire parisien pour un patient de région parisienne". Enfin, la semaine dernière, le club de rugby de Bayonne a indiqué que dix de ses membres neuf joueurs et un membre du staff avaient été contaminés par le variant britannique après un match à domicile contre l'équipe anglaise de Leicester le 19 décembre. Sait-on précisément combien de cas ont été détectés en France ? Au total, "une dizaine de cas suspectés ou avérés" du variant britannique du coronavirus ont, pour l'instant, été repérés en France, a indiqué mardi le ministre de la Santé. Un chiffre confirmé sur France Inter par le professeur Fontanet, soulignant toutefois que l'on manquait encore de "données consolidées". Comment est-il détecté lors des tests ? "Ce variant a un talon d'Achille", explique Arnaud Fontanet. Lors des réactions PCR, utilisées pour les tests de diagnostic, le variant "donne, sur certaines machines, un signal altéré". "Normalement, trois signaux s'allument quand une réaction PCR est positive. Avec ce variant, l'un de ces trois signaux ne s'allume pas. Quand apparait ce signal déficient, on sait que l'on est peut-être en présence du variant. Il faut ensuite faire un séquençage", précise le professeur, membre du conseil scientifique. Comment faire pour surveiller la propagation de ce variant ? Mardi, le ministre de la Santé a rappelé que "toutes les personnes qui rentrent en France en provenance d'Angleterre doivent avoir été testées". "Il y a des mises en quarantaine lorsqu'il y a des doutes", a-t-il dit. Pour avoir une idée plus précise de la diffusion de ce variant, le professeur Fontanet évoque l'une des possibilités actuellement étudiées par Santé publique France et les Centres nationaux de référence. "Il s'agirait de re-tester tous les positifs sur une journée, d'identifier le nombre qui ont ce signal déficient, de faire les séquençages et d'avoir une idée du nombre de personnes, sur un jour donné, qui étaient affectées avec le variant. Et puis, ensuite, demander si la personne arrive de l'étranger ou si elle est sur le territoire français, ce qui permettrait de savoir s'il y a déjà une circulation locale ou s'il s'agit essentiellement de cas importés", détaille-t-il. Il s'agit là d'un travail "important", souligne le scientifique, pour connaître l'étendue de la propagation du variant et en dresser une cartographie plus précise qu'aujourd'hui pour avoir une "base de départ" pour estimer "quand ce variant deviendra un véritable problème de santé publique en représentant une part très importante des transmissions sur le sol français". Quel est le risque avec ce variant ? Il y a, avec ce variant, "une augmentation de 50 de sa transmission", indique Arnaud Fontanet. "Cela veut dire que, sur une échelle de quelques semaines, il pourrait devenir prédominant, comme c'est aujourd'hui le cas en Grande-Bretagne, malgré des mesures de restriction qui étaient pourtant fortes." Que faire pour ne pas être dans la même situation que les Britanniques ? D'après Arnaud Fontanet, l'état des lieux de la transmission du variant doit être réalisé "au plus tôt". "Plus vite on agit auprès des personnes qui auraient été affectées par ce variant pour les mettre en isolement strict, s'assurer que tous les contacts puissent être identifiés, plus vite on retardera la propagation de ce variant sur le territoire", explique-t-il. Cet observation permettra de dire "à quelle échéance ... cette circulation deviendrait problématique". Il faut en parallèle, selon le professeur Fontanet, gagner du temps en poursuivant la vaccination des personnes à risque de formes graves. "Il y a par exemple plus de 6 millions de personnes qui ont plus de 75 ans. Il faut les vacciner rapidement parce qu'on risquerait de se trouver dans une situation difficile pour eux si le variant se met à circuler de façon extrêmement massive." Le variant va-t-il empêcher la réouverture des lieux publics fermés ? Stations de ski, salles de spectacles et de concerts, cinémas : ces lieux ne semblent pas encore prêts de rouvrir... D'après le professeur Arnaud Fontanet, les décisions ne pourront être prises qu'une fois que le bilan de la circulation du virus pendant les fêtes et l'état des lieux de la circulation du variant auront été faits. Les vaccins déployés en France sont-ils efficaces contre le variant ? "Les scientifiques considèrent qu'il y a très peu de risques que le vaccin soit moins efficace sur ce nouveau variant", a expliqué mardi le ministre de la Santé. "On a de bonnes raisons d'espérer que le vaccin garde toute son efficacité puisque la protéine qui est mutée dans le variant anglais n'est pas la partie de la protéine qui est ciblée par le vaccin."
franceinter.fr
https://www.franceinter.fr/societe/variant-britannique-de-la-covid-19-ce-que-l-on-sait-sur-sa-presence-en-france
['société']
Décision attendue sur une sortie de Trump de l'hôpital dès lundi
Washington - Donald Trump pourrait sortir lundi de l'hôpital mais la décision était encore en suspens, après trois jours chaotiques et la révélation que l'état du président des Etats-Unis, atteint du Covid-19, avait été plus grave que la version officielle initiale.
Washington - Donald Trump pourrait sortir lundi de l'hôpital mais la décision était encore en suspens, après trois jours chaotiques et la révélation que l'état du président des Etats-Unis, atteint du Covid-19, avait été plus grave que la version officielle initiale. Avec sa brève sortie de dimanche pour saluer depuis sa voiture ses partisans devant l'hôpital, le milliardaire républicain avait manifesté son impatience de reprendre sa campagne à désormais moins d'un mois de l'élection présidentielle du 3 novembre face au démocrate Joe Biden. A la stupéfaction générale et au risque d'alimenter les polémiques déjà intenses sur sa prise de conscience de la gravité du coronavirus. "Sa santé continue à s'améliorer", a déclaré lundi matin son chef de cabinet Mark Meadows. "Sur la base de ses progrès incroyables ... nous sommes toujours optimistes sur le fait qu'il pourra sortir, mais la décision ne sera prise que plus tard dans la journée", a-t-il ajouté sur la chaîne Fox News. Spécial rentrée. 1 par mois Je m'abonne Le "chief of staff" de la Maison Blanche a précisé que les médecins avaient prévu de faire un point en fin de matinée. La décision sera ensuite prise "par le président en lien avec ses médecins", "au plus tôt dans l'après-midi". Donald Trump, 74 ans, est hospitalisé depuis vendredi soir après avoir été testé positif au Covid-19 jeudi soir. Aucun bulletin de santé n'a été publié lundi matin après sa troisième nuit à l'hôpital militaire Walter Reed près de Washington, la dernière communication officielle des médecins remontant à la mi-journée de dimanche. - Réelle inquiétude - De nombreux experts s'interrogent sur une éventuelle sortie d'hôpital qui leur paraîtrait hâtive. Mais il ne s'agirait nullement d'un retour à la normale: le 45e président des Etats-Unis serait encore pour un temps confiné à la Maison Blanche, équipée pour qu'il puisse continuer à être soigné. Le médecin présidentiel a fini par admettre dimanche que l'état initial de son patient avait été plus grave que ce qui avait été officiellement déclaré dans un premier temps, renforçant l'impression d'un vrai manque de transparence, voire d'une réelle inquiétude au plus fort de la maladie. Faisant volte-face par rapport à son point presse de samedi, le docteur Sean Conley a confirmé que Donald Trump avait bien eu besoin d'une mise sous oxygène vendredi, pendant environ une heure, à la Maison Blanche, un épisode jugé suffisamment inquiétant pour décider de l'hospitaliser le soir même. Le médecin a aussi annoncé un autre épisode de baisse de la saturation en oxygène survenu samedi matin. Et samedi également, les médecins lui ont administré un troisième traitement, la dexaméthasone, un corticoïde efficace contre les formes graves du Covid-19, en plus de l'antiviral remdesivir et du cocktail expérimental de la société Regeneron, qu'il a reçus dès vendredi. Le Dr Conley a reconnu qu'il n'avait pas révélé cet incident la veille pour projeter une image "optimiste". - Avalanche de tweets - La famille et l'entourage de Donald Trump tentent en effet de dépeindre un président "combattant" prêt à vaincre la maladie et remonter sur le ring. "Je pense que je serai bientôt de retour et j'ai hâte de finir la campagne comme je l'ai commencée", a lancé dès samedi soir l'ex-magnat de l'immobilier, privé pour une durée indéterminée des meetings qu'il affectionne et sur lesquels il comptait pour refaire son retard dans les sondages. Car en face, Joe Biden, 77 ans, qui a maintenu voire accru son avance dans les intentions de vote après le débat chaotique de la semaine dernière face à Donald Trump, continue lui sa campagne à son rythme. Il devait se rendre lundi en Floride, l'un des Etats-clés que le président sortant doit à tout prix remporter à nouveau, comme en 2016, pour conserver un espoir de victoire au niveau national. Lundi, à défaut de déplacement sur le terrain, le milliardaire républicain a lui renoué avec un rythme très soutenu sur Twitter, après avoir été en retrait depuis son test positif au coronavirus. Avant même le lever du soleil sur la capitale fédérale des Etats-Unis, le président-candidat s'est lancé dans une longue série de courts tweets, majuscules et points d'exclamation à l'appui, appelant ses sympathisants à voter. "MARCHES BOURSIERS EN HAUSSE. VOTEZ!". "L'ARMEE LA PLUS FORTE QUI SOIT. VOTEZ!". "LA LOI ET L'ORDRE. VOTEZ!". "LIBERTE RELIGIEUSE. VOTEZ!". "PLUS FORTES BAISSE D'IMPOTS DE L'HISTOIRE ET UNE AUTRE QUI ARRIVE. VOTEZ!". "FORCE DE L'ESPACE. VOTEZ!". "LUTTE CONTRE LES MEDIA FAKE NEWS CORROMPUS. VOTEZ!".
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/decision-attendue-sur-une-sortie-de-trump-de-l-hopital-des-lundi_2135775.html
['international']
Covid-19 : hausse de décès chez les enfants en janvier 2022
Contrairement au reste de la population, chez les enfants il y a une hausse de décès à cause du Covid lors de cette cinquième vague.
Graphique 1. Synthèse des hospitalisations bleu , admissions en réanimation violet et décès rouge depuis le début de la pandémie. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Chez les adultes, la plus grande mortalité liée au Covid en France est survenue durant la deuxième et troisième vague, à cause d’un niveau élevé d’hospitalisations qui s’est maintenu pendant près de huit mois près de 70.000 décès d’octobre 2020 à janvier 2021 . La quatrième vague a ajouté moins de 10.000 décès grâce à un nombre faible d’hospitalisations. Et cette dernière vague est en train de causer une nouvelle montée d’hospitalisations et des décès, mais à un niveau qui reste beaucoup plus faible que celui des trois premières vagues voir graphique 1 . Le coronavirus n’avait jamais autant circulé en France que durant ce mois de janvier 2022. Selon le dernier point hebdomadaire de Santé Publique France, le taux d’incidence dépasse les 3.000 cas pour 100.000 habitants par semaine. Cependant, les hospitalisations restent encore plus basses que les pics des vagues précédentes, malgré un nombre de cas presque 10 fois plus élevé le pic d’incidence de la deuxième vague était de 363 , grâce en partie à la virulence atténuée d’Omicron et à la protection vaccinale. Sauf chez les enfants, population où la hausse des cas a été suivie d’une hausse importante des hospitalisations et des décès. Le coronavirus n’avait jamais autant circulé en France que durant ce mois de janvier 2022. Selon le dernier point hebdomadaire de Santé Publique France, le taux d’incidence dépasse les 3.000 cas pour 100.000 habitants par semaine. Cependant, les hospitalisations restent encore plus basses que les pics des vagues précédentes, malgré un nombre de cas presque 10 fois plus élevé le pic d’incidence de la deuxième vague était de 363 , grâce en partie à la virulence atténuée d’Omicron et à la protection vaccinale. Sauf chez les enfants, population où la hausse des cas a été suivie d’une hausse importante des hospitalisations et des décès. Peu de décès lors de cette vague dans la population entière Chez les adultes, la plus grande mortalité liée au Covid en France est survenue durant la deuxième et troisième vague, à cause d’un niveau élevé d’hospitalisations qui s’est maintenu pendant près de huit mois près de 70.000 décès d’octobre 2020 à janvier 2021 . La quatrième vague a ajouté moins de 10.000 décès grâce à un nombre faible d’hospitalisations. Et cette dernière vague est en train de causer une nouvelle montée d’hospitalisations et des décès, mais à un niveau qui reste beaucoup plus faible que celui des trois premières vagues voir graphique 1 . Graphique 1. Synthèse des hospitalisations bleu , admissions en réanimation violet et décès rouge depuis le début de la pandémie. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Presque autant de décès en deux semaines qu’en deux ans de pandémie chez les enfants Cependant, le nombre d’hospitalisations des enfants de 0 à 9 ans est en train d’exploser comme jamais auparavant lors de cette pandémie. Selon Santé Publique France, le taux d’hospitalisations dans cette tranche d’âge est de 12 pour 100.000 habitants, similaires à celui des 50-59 ans qui sont normalement beaucoup plus à risque face au coronavirus 12,8 . Le nombre d’enfants de 0 à 9 ans n’avait jamais dépassé de 150, alors qu’en 2022 il est passé de ce niveau à 600 en moins d’un mois. Une hausse considérable qui a entrainé aussi une augmentation des décès : au 13 janvier il y avait eu 13 décès d’enfant de 0 à 9 ans en France, décompte qui a grimpé à 22 en à peine deux semaines, avec donc presque autant de décès 9 que durant le reste de la pandémie voir graphique 2 . Graphique 2. Synthèse des hospitalisations bleu , admissions en réanimation violet et décès rouge des enfants de 0 à 9 ans depuis le début de la pandémie. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Cette mortalité accrue n’est pas due à une virulence plus élevée d’Omicron Cette hausse soudaine de mortalité chez les enfants est-elle due à une plus grande virulence du variant Omicron dans cette tranche d’âge ? La réponse semble être non. Au contraire, le taux de mortalité ces dernières semaines est au plus bas depuis le début de la pandémie. La mortalité des 0-9 ans était nulle durant la grande majorité de la crise sanitaire, avec quelques pics les jours où les décès survenaient. Ces pics étaient autour de 0,2 lors de la première vague un décès sur environ 500 enfants hospitalisés durant la semaine en question , cette proportion a augmenté en 2021 avec les variants Alpha et Delta atteignant 0,6 environ un décès sur 165 hospitalisations , pour ensuite revenir vers 0,25 lors de la 4e vague et le début de la 5e. Mais depuis, le nombre d’hospitalisations a explosé, probablement à cause du variant Omicron qui était responsable de la majorité des cas répertoriés en France en janvier 2022. Ainsi, même si le nombre de décès hebdomadaires a augmenté considérablement atteignant 5 décès la semaine du 10 au 16 janvier , le taux de mortalité à l’hôpital est plus bas que lors des vagues précédentes entre 0,005 , et 0,17 voir graphique 3 . Graphique 3. Taux de décès à l’hôpital des enfants de 0 à 9 ans présenté comme le pourcentage d’enfants décédés parmi les enfants hospitalisés durant la semaine du décès. Les chiffres rouges montrent le nombre de décès et le nombre d’hospitalisations de la semaine en question. Cliquez pour voir en plus grand. Crédit : Nicolas Gutierrez C. Le 13 janvier, Santé Publique France avait publié une analyse de la situation épidémiologique des enfants, montrant que la majorité des hospitalisations concernait des enfants de moins de 1 an et que les décès survenus avant cette date concernaient des enfants avec des comorbidités sévères. Mais cette analyse ne prend pas en compte les neuf décès arrivés en janvier 2022, donc pour le moment on ne connaît pas encore l’âge de ces enfants ni leurs comorbidités.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/maladie-enfant/covid-19-y-a-t-il-une-hausse-de-mortalite-chez-les-enfants-avec-le-variant-omicron_161000
['santé']
La marque Célio annonce la fermeture de 102 magasins en France
La crise sanitaire du Covid-19 n’épargne personne, et surtout pas l’industrie de la mode. Fragilisée lors de la première vague mais pas que, l’enseigne Célio prévoit la fermeture d’une centaine de boutiques en France.
La crise sanitaire du Covid-19 n’épargne personne, et surtout pas l’industrie de la mode. Fragilisée lors de la première vague mais pas que, l’enseigne Célio prévoit la fermeture d’une centaine de boutiques en France. C’est un coup dur pour la marque Célio et pour ses employés en France. L’enseigne de prêt-à-porter masculin, déjà placée en procédure de sauvegarde fin juin, va devoir fermer 102 magasins sur tout le territoire. Cette décision intervient dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi PSE . Célio compte 478 boutiques dans toute la France, qui emploient 2 416 salariés. La fermeture de près d’un tiers de ses magasins engendrerait la suppression de 383 postes. Selon un communiqué de l’entreprise, la plupart des magasins resteront ouverts pendant la période de Noël. Si la situation est inquiétante pour les 383 employés menacés, Célio « s’engage à mettre tout en œuvre pour proposer des solutions favorisant le repositionnement des salariés concernés, grâce à des mesures de reclassement interne et à un accompagnement personnalisé pour la construction de projets professionnels externes ». Une situation liée à la crise du Covid-19, mais pas seulement Si la crise sanitaire n’a évidemment pas favorisé la situation économique de Célio, les fondations de l’entreprise étaient déjà très fragiles deux ans auparavant. En effet, entre 2018 et 2019, l’enseigne avait vu son chiffre d’affaire baisser de 30 millions d’euros, passant de 494 millions d’euros à 465 millions. Une quarantaine de boutique avaient déjà dû être fermées. IL y a quelques jours, c'est Gap qui annonçait fermer l'ensemble de ses magasins en Europe.
elle.fr
https://www.elle.fr/Mode/Les-news-mode/La-marque-Celio-annonce-la-fermeture-de-102-magasins-en-France-3889215
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Avec le Covid-19, le Black Friday est devenu un jour comme un autre
Aux États-Unis, les promotions de fin novembre sont bien moins agitées que d'habitude. Pour la première fois depuis longtemps, le Black Friday n'est pas émaillé de vidéos d'américains qui se glissent sous les rideaux de fer à l'ouverture des centres commerciaux afin de se jeter sur...
Pour la première fois depuis longtemps, le Black Friday n'est pas émaillé de vidéos d'américains qui se glissent sous les rideaux de fer à l'ouverture des centres commerciaux afin de se jeter sur les promotions. Quelques images de cohues sont apparues ça et là, notamment pour se procurer des consoles nouvelle génération en rupture de stock un peu partout. Mais de manière générale, le Black Friday 2020 aura été anormalement calme. Pourtant, contrairement à la France, récemment convertie à cette grande messe de la consommation, les soldes n'ont pas été décalées et ont bien eu lieu le vendredi suivant Thanksgiving, comme le veut la tradition. Le Covid-19 est passé par là. Des centaines de milliers d'emplois continuent d'être supprimés, l'économie continue de chuter, et la peur de se retrouver dans des endroits bondés reste présente. Éviter la cohue Résultat, à part dans les grands magasins emblématiques comme Macy's à New York, «dans tous les autres centres commerciaux, on se serait cru comme lors de n'importe quel vendredi de novembre», détaille Marshal Cohen, un analyste du cabinet d'études de marché NPD group. Cela faisait plusieurs années déjà que les longues files d'attente se rétrécissaient progressivement au profit du e-commerce et des promotions sur internet. Mais ce Black Friday confiné aura contribué à enfoncer le clou encore un peu plus. Un coup dur pour les malls déjà en grande difficulté, touchés par la retail apocalypse. À lire aussi Amazon aurait gonflé ses prix pendant Toutefois, cette situation est voulue par les détaillants, qui ont essayé au maximum d'offrir des promotions tout au long du mois de novembre et de recourir aux livraisons et au click-and-collect. Personne ne souhaite des scènes de foire d'empoigne dans son magasin en pleine pandémie. Historiquement, «Black Friday» signifie que la masse de clients qui se précipitent ce jour-là permet aux boutiques de sortir «du rouge» et de noter leurs profits à l'encre noire sur les livres de compte. Reste donc à voir si ce vendredi plus calme qu'à l'accoutumée a suffi.
slate.fr
https://korii.slate.fr/biz/avec-covid-19-black-friday-est-devenu-jour-comme-autre-consommation-internet-vente-achat
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Covid-19 : "plus d'une contamination sur trois" liée à Omicron à Paris
"Plus d'une contamination sur trois au Covid-19 semble liée au variant Omicron" à Paris au vu des criblages réalisés, a indiqué mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
S'il représentait "10 des contaminations ce week-end, nous sommes probablement au-delà aujourd'hui et très au-delà dans certaines régions, notamment en Ile-de-France, en particulier à Paris", a déclaré M. Attal. Le taux d'incidence du Covid-19 atteint "une nouvelle fois un record" en France, à 537 cas pour 100.000 habitants, a-t-il précisé. Pass sanitaire, pass vaccinal Alors que le gouvernement avait initialement prévu de valider un projet de loi sur le pass vaccinal le 5 janvier pour une "adoption définitive avant la fin du mois de janvier", "un conseil des ministres extraordinaire se tiendra lundi prochain dans lequel le projet de loi sera présenté", a annoncé par ailleurs le porte-parole. Vendredi, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé qu'un projet de loi serait présenté "début janvier" pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, un test négatif ne suffisant plus pour entrer dans les lieux soumis au pass restaurants, musées, cinéma, etc. . L'instauration d'un pass sanitaire avait soulevé des débats houleux au Parlement qui a prolongé en novembre ce pass jusqu'au 31 juillet 2022, soit après l'élection présidentielle d'avril. Cinquième vague Les services de soins critiques accueillent en France plus de 3.000 patients atteints du Covid-19 pour la première fois depuis mai, selon les chiffres publiés lundi par les autorités sanitaires. Plutôt que sur des restrictions aux déplacements et aux activités, le gouvernement compte sur la vaccination pour enrayer la reprise de l'épidémie, très nette depuis l'arrivée de la "cinquième vague" en novembre.
sciencesetavenir.fr
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-plus-d-une-contamination-sur-trois-liee-a-omicron-a-paris_159991
['santé']
Le coronavirus a contaminé près de trois généralistes bruxellois sur dix : "Beaucoup ont travaillé au détriment de leur santé"
Parmi les médecins généralistes contaminés, 73 estiment qu'ils ont été infectés par un patient.
Le coronavirus a infecté 28 des médecins généralistes francophones à Bruxelles, selon une enquête de la Fédération des généralistes bruxellois FAMGB publiée par la revue médicale Medi-Sphère lundi. Les généralistes sont par ailleurs 31 à déclarer ressentir un stress supérieur à la normale. Parmi les médecins généralistes contaminés, 73 estiment qu'ils ont été infectés par un patient. L'incapacité de travail a duré moins de 10 jours dans 55 des cas. Elle s'est prolongée jusqu'à deux semaines pour 28 et a atteint ou dépassé les quatre semaines chez près de 8 . Trente-et-un pourcent des répondants ressentent un "stress supérieur à la normale", pour 29 à ressentir "un peu de stress" et 21 "pas mal de stress". Ils sont pourtant 9 sur 10 à ne pas avoir cherché de soutien psychologique, "à 70,5 parce qu'ils n'en ressentaient pas le besoin et à 20,5 parce qu'ils n'ont pas eu le temps", précise la revue. Pour 21 des médecins, la charge de travail alourdie par la crise sanitaire ne s'est pas tassée et les journées restent plus lourdes. "Les deux tiers des répondants parlent d'une charge de travail supplémentaire oscillant entre 15 et 35 ", écrit Medi-Sphère. "Ce que l'on peut retenir c'est la souplesse, la résilience et la débrouillardise dont ont fait preuve les médecins généralistes", souligne le président de la FAMGB Michel De Volder dans la revue. "Beaucoup ont travaillé et continué à travailler, parfois au détriment de leur santé et avec un stress important." Quatre cent cinquante-deux médecins généralistes francophones de la capitale ont répondu à l'enquête effectuée entre fin novembre et mi-janvier.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/le-coronavirus-a-contamine-pres-de-trois-generalistes-bruxellois-sur-dix-600eedc17b50a652f7167e70
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La ministre de l'Intérieur met en garde les Belges : "Si nécessaire, la police sonnera aux portes à Noël"
La police sera très attentive au respect des mesures sanitaires contre le coronavirus à Noël.
Dans le même temps, les signaux d'alarme des hôpitaux doivent être pris très au sérieux. "Nous sommes maintenant à cinq semaines de Noël. Si nous nous en tenons tous aux mesures, nous pourrons peut-être avoir de meilleures perspectives pour les fêtes", a-t-elle déclaré. Selon la ministre Verlinden, le souhait absolu du gouvernement est de permettre "un peu plus de contacts humains" pour Noël.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/la-ministre-de-l-interieur-met-en-garde-les-belges-si-necessaire-la-police-sonnera-aux-portes-a-noel-5fba21c57b50a6525b938e3d
['politique']
Coronavirus, grippe ou angine : comment les différencier ?
Les trois maladies présentent des symptômes similaires, et risquent toutes les trois de fortement circuler au cours de cet hiver.
Publié le 16/12/2020 à 06:30 L'ampleur de la pandémie de Covid-19 n'a pas effacé l'existence d'autres virus ou bactéries. Alors que nous rentrons dans la période hivernale, les chances de tomber malade augmentent, avec des cas de grippes saisonnières ou d'angines plus fréquents. En cas de doute, l'isolement, la consultation et le dépistage restent préconisés. Il y a de fortes chances qu'un test permette dans un premier temps d'élucider une part du mystère, confirmant ou infirmant l'hypothèse d'une contamination au nouveau coronavirus. La Covid-19, par ses symptômes, peut aisément être confondue avec la grippe saisonnière. Sur son site, la CDC, l'agence fédérale de santé publique aux États-Unis, précise les différences principales entre les deux. Les similitudes sont la fatigue, la toux, la fièvre, quelques difficultés respiratoires ou encore des courbatures. Mais la perte de l'odorat, l'anosmie, ou du goût est un élément indicateur d'un cas de Covid-19 plutôt que de grippe. S'agissant de l'angine, qu'elle soit de nature virale ou bactérienne, celle-ci va d'abord se caractériser par une douleur à la gorge. S'il s'agit de l'unique symptôme présent, il se pourrait donc que ce ne soit pas un cas de Covid-19, sans que cela soit certain pour autant. "Sans fièvre ou toux, ce n'est probablement pas le coronavirus. De même qu'un nez pris et un mal de gorge restent davantage le signe d'un rhume ou d'une angine", expliquait la virologue Marie-Paule Kieny dans un article au Parisien publié au mois de mars.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-grippe-ou-angine-comment-les-differencier-7800940378
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La crise Covid stimule les aspirations des cadres et leur quête de liberté
68 des cadres souhaitent « changer de poste, de métier, d’entreprise, quitte...
Tout quitter pour mieux recommencer ? C'est la question qui trotte dans la tête des cadres français, dont le quotidien a été mis à mal par la crise du Covid. À tel point que 40 d'entre eux déclarent avoir déjà « eu envie de démissionner ces derniers mois », selon une enquête IFOP avec la plateforme freelance.com publiée ce mardi. Mais au lieu de se laisser abattre, ils ont au contraire profité de cette période pour réfléchir aux possibilités d'une nouvelle carrière afin de s'épanouir pleinement, indique cette étude réalisée entre le 21 et le 28 décembre auprès de 1.004 cadres. « Désir d'autonomie », « envies de changements radicaux...» : cette prise de conscience se concrétise avec plus des deux tiers 68 qui envisagent de « changer de poste, de métier, d'entreprise, quitter le statut de salarié et/ou réaliser une mobilité géographique dans les 2 ans à venir ». En cause, ces cadres estiment qu'ils ont subi de plein fouet les bouleversements entrainés par la crise. 27 d'entre eux jugent ainsi que « leur équilibre vie privée - vie pro s'est détérorié » et 34 trouvent que « leur sentiment d'utilité au travail » aussi, note l'enquête. Au total, près de la moitié d'entre eux 46 ont perdu en motivation, ajoute-t-elle. C'est deux fois plus que la moyenne des salariés français, d'après le baromètre « Impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés » réalisé par Empreinte Humaine et Opinionway en avril dernier. Lire aussi : Les cadres "de plus en plus" anxieux pour leur emploi Dans le même temps, la dégradation de leurs conditions de travail leur a aussi permis de redéfinir « leurs aspirations professionnelles », déclare la moitié d'entre eux. « Neuf mois de crise sanitaire ... ont profondément transformé leurs conditions de travail et leur rapport à l'entreprise », commente l'étude IFOP-freelance.com Équilibre et quête de sens Sans surprise, parmi les éléments que les cadres souhaitent intégrer dans leur choix de carrière, « un bon équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle » est cité en premier 28 . À ce titre, les travaux de l'Observatoire de la Responsabilité sociale de l'Entreprise Orse ont déjà cherché à montrer que le télétravail peut être un premier outil pour les aider à concilier les deux. Aussi, 78 d'entre eux souhaitent pouvoir travailler à distance « au moins un jour par semaine », note l'étude IFOP-freelance.com. Face à leur quête de « sens », de nombreux experts, comme l'anthropologue David Graeber, affirment que la crise du Covid-19 a mis en lumière les « bullshit jobs », en particulier dans ces professions. « Beaucoup de personnes, notamment chez les cols blancs c'est-à-dire les managers et les cadres du secteur privé comme public, prétendent travailler énormément tout en suspectant leur travail d'être dénué d'une réelle utilité », déclarait-il fin avril 2020 dans une interview à GoodPlanet'Mag. Dès lors, pour répondre à cette quête de sens, 11 des cadres envisagent une « reconversion dans un autre métier » et 5 sont à la recherche de « nouvelles compétences », montre les résultats de ce questionnaire en ligne. Enfin, 12 d'entre eux citent « l'autonomie » comme un « critère permettant de s'épanouir professionnellement ». En effet, c'est bien le « désir de liberté » qui les poussent aujourd'hui à envisager une autre carrière, rappelle l'étude. À tel point qu'après neuf mois de crise sanitaire, 48 pourraient envisager de conserver « leur emploi actuel à mi-temps et être freelance l'autre moitié du temps ». Lire aussi : Du bonheur dans le télétravail : le bien-être s'invite dans l'entreprise à distance
latribune.fr
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/la-crise-covid-stimule-les-aspirations-des-cadres-et-leur-quete-de-liberte-880650.html
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Covid-19 : 21 millions de Français reconfinés
Jean Castex a annoncé, jeudi 18 mars, le reconfinement de 16 départements, dont ceux de l’ le-de-France et des Hauts-de-France. Après sa suspension en début de semaine, le vaccin AstraZeneca sera de nouveau administré dès ce vendredi 19.
« La progression de l’épidémie s’accélère nettement », a indiqué d’emblée Jean Castex, jeudi 18 mars, avant d’annoncer de nouvelles mesures très attendues pour lutter contre le Covid-19. À partir de vendredi 19 mars à minuit, 16 départements vont connaître leur troisième confinement, presque un an jour pour jour après le premier. Sont concernés l’ le-de-France, les Hauts-de-France, ainsi que les départements des Alpes-Maritimes, de l’Eure et de la Seine-Maritime, qui ont tous en commun la saturation de leurs hôpitaux. EXPLICATION. Covid-19 : les nouvelles mesures peuvent-elles endiguer l’épidémie ? Au total, 21 millions de Français vont subir, pour 4 semaines, un nouvel ensemble de mesures restrictives que Jean Castex a présenté comme une « troisième voie », qui ne correspond pas aux règles des deux premiers confinements. Le premier ministre en a résumé l’esprit d’une formule : « freiner sans enfermer », revendiquant « une approche pragmatique proportionnée et territorialisée », qui s’attache à « ne pas appliquer mécaniquement les mêmes mesures qu’hier ». Un reconfinement qui fait la part belle au plein air Ce confinement aura lieu sept jours sur sept, les mesures limitées au week-end, expérimentées dans les Alpes-Maritimes et le Pas-de-Calais, ayant selon Jean Castex « un effet réel mais insuffisant pour casser la dynamique de l’épidémie ». ANALYSE. Alpes-Maritimes : l’efficacité d’un confinement partiel reste à prouver S’appuyant sur les études qui ont montré que la quasi-totalité des contaminations survenaient en lieu clos, et tablant manifestement sur le retour des beaux jours, ce reconfinement fait la part belle au plein air. Il sera possible de sortir de chez soi muni d’une attestation, sans limite de temps et dans un rayon de 10 km autour de son domicile. « Profitons librement des espaces extérieurs mais soyons hyper rigoureux pour proscrire les regroupements », a exhorté Jean Castex. En revanche, « tout déplacement interrégional sera interdit » dans les territoires concernés, « sauf motif impérieux ou professionnel ». Les écoles et collèges resteront ouverts, tandis que l’ensemble des lycées basculeront en demi-jauge. Sans dire un mot des cantines, le premier ministre a assuré que l’éducation physique et sportive serait assurée normalement. Dans les universités, la règle d’une journée de présence par semaine pour les étudiants reste en vigueur. En écho à la polémique du mois de novembre, seuls les commerces « de première nécessité » resteront ouverts, la vente de livres et de disques entrant désormais dans cette catégorie. Enfin, Jean Castex a insisté sur la nécessité d’accroître le recours au télétravail, fixant l’objectif à quatre jours sur cinq, sans annoncer de contrainte pour les entreprises qui s’y refuseraient. LES FAITS. Reconfinement : les cultes maintenus dans les départements concernés Sur l’ensemble du territoire, et pas seulement les 16 départements reconfinés, le début du couvre-feu sera décalé à 19 heures dès ce week-end, pour anticiper sur le passage à l’heure d’été, le 27 mars. Objectif de 10 millions de vaccinés mi-avril Ce confinement sera-t-il le dernier ? Si Jean Castex ne s’est pas avancé, il s’est néanmoins attaché à donner des perspectives de sortie de crise, que la vaccination permet d’entrevoir. Alors que l’Agence européenne du médicament venait de rendre un avis favorable sur le vaccin AstraZeneca, suspendu depuis le début de la semaine par précaution, le premier ministre a annoncé qu’il serait à nouveau administré aux Français dès ce vendredi 19 mars après-midi. Soucieux de réparer la confiance abîmée des Français, Jean Castex a indiqué qu’il se ferait lui-même vacciner le jour même. Par ailleurs, le chef du gouvernement a maintenu ses objectifs en matière de vaccination : 10 millions de vaccinés mi-avril, 20 millions mi-mai et 30 millions mi-juin. « L’enjeu des prochaines semaines, c’est de réduire les mesures de restriction, revenir progressivement à une vie normale, à mesure que nous vaccinerons de plus en plus de nos concitoyens », a-t-il assuré. La promesse du retour à une vie normale aidera sans doute les Français concernés à accepter ces nouvelles semaines de contrainte à condition qu’elle puisse être tenue.
la-croix.com
https://www.la-croix.com/France/Covid-19-21-millions-Francais-reconfines-2021-03-18-1201146467
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Les policiers sont-ils vaccinés à plus de 70 et les enseignants à plus de 80 , comme l'affirme le gouvernement ?
Pour justifier l’absence d’obligation vaccinale pour les policiers et les professeurs, les ministres de l’Intérieur et de l’Education mettent en avant les pourcentages de vaccination de leurs fonctionnaires. Cependant, il a été impossible à franceinfo de déterminer les sources exactes à partir desquelles sont tirés ces chiffres.
Les policiers sont-ils vaccinés à plus de 70 et les enseignants à plus de 80 , comme l'affirme le gouvernement ? Pour justifier l’absence d’obligation vaccinale pour les policiers et les professeurs, les ministres de l’Intérieur et de l’Education mettent en avant les pourcentages de vaccination de leurs fonctionnaires. Cependant, il a été impossible à franceinfo de déterminer les sources exactes à partir desquelles sont tirés ces chiffres. En matière de taux de vaccination, les ministres ne manquent pas de chiffres. "Aujourd'hui, les policiers sont à plus de 70 vaccinés", a affirmé Gérald Darmanin, mardi 24 août, sur le plateau de franceinfo. Dimanche, son homologue à l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait déjà donné une estimation pour les professeurs dans les colonnes du Journal du dimanche article pour les abonnés : "L’immense majorité des enseignants est vaccinée ou prête à se faire vacciner." Quelques semaines plus tôt, le 28 juillet, Jean-Michel Blanquer était plus précis sur franceinfo : "Au moment où je vous parle, je pense que ça a dépassé les 80 d’enseignants vaccinés." Un pourcentage augmenté de 5 à 10 points par rapport aux premiers chiffres qu’il avait communiqués auprès de LCI, début juillet. Des chiffres inconnus des autorités sanitaires Mais d’où sortent tous ces chiffres ? Inutile de rechercher parmi la myriade d’indicateurs publiés sur internet par les autorités sanitaires. Les taux de vaccination des policiers et des enseignants n’y figurent pas. "A ma connaissance, à part pour les professionnels de santé, nous ne disposons pas d’information sur la profession des personnes vaccinées", explique Céline Robert-Tissot, en charge des relations presse pour l’Assurance-maladie, l’organisme public qui a élaboré le système national VAC-SI de suivi de la campagne vaccinale. Quant à la direction générale de la santé DGS et à Santé publique France SPF , les organismes en charge de la veille sanitaire de l'épidémie, l’un comme l’autre renvoie vers les ministères de tutelle. "Merci pour votre demande. Nous vous invitons à adresser votre demande au ministère de l’Education nationale", répondait ainsi le service communication de SPF lundi après-midi à propos du taux de vaccination des enseignants dans le primaire et le secondaire. De fait, les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale confirment que les chiffres qu’ils communiquent émanent de leurs propres administrations. Ils "sont recueillis à partir de sondages informels réalisés par les chefs de service auprès de leurs équipes", précise la place Beauvau à franceinfo. Une information soumise au secret médical Déjà interrogé sur la source de ses chiffres le 28 juillet par franceinfo, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait alors pour sa part affirmé que "des enquêtes ministérielles" étaient faites. "Parfois ces enquêtes ont le statut de ne pas être communicables. C’est fait simplement pour éclairer la décision publique. Donc, il y en a eu une qui m’a permis de dire les chiffres que j’ai donnés", avait-il déclaré. Ces enquêtes s’appuieraient sur des données transmises par les académies, selon le ministère de l’Education nationale dans une réponse par mail adressée mercredi à franceinfo. "Des remontées de terrain "carottages" effectuées par les rectorats ont permis d’établir qu’en juillet environ 80 des professeurs étaient vaccinés", assure le ministère. Pourtant les académies ne semblent pas avoir d’information sur le taux de vaccination de leurs enseignants. Lorsqu’elles sont interrogées, plusieurs d’entre elles renvoient même vers le ministère. Le rectorat de Dijon explique à franceinfo que "le ministère a procédé à des enquêtes au plus près du terrain qui ont permis d’établir qu’environ 80 des professeurs étaient vaccinés". Relancée pour savoir si elle-même a lancé de telles enquêtes auprès de ses professeurs, l’académie de Dijon répond finalement : "Pas à notre connaissance". En réalité, le statut vaccinal des enseignants est soumis au secret médical. Dès lors, les employeurs n’y ont pas accès. "Nous ne disposons pas de ces informations qui constituent des données médicales à caractère confidentiel", confirme le rectorat de Rennes à franceinfo. Strasbourg donne la même explication, en précisant également que "des enquêtes sur le statut vaccinal des enseignants ne sont pas effectuées dans l’académie". Surprise chez les syndicats Du côté des syndicats enseignants, l’origine des chiffres communiqués par le ministère interroge également. "Le 8 juillet, au cours d’une réunion en visioconférence, Thierry Ledroit, le directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer, nous avait répondu que ça venait d’un sondage", confie à franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des professeurs du secondaire. "Mais nous n’avons aucun retour des professeurs sur un sondage ou quoi que ce soit", ajoute-t-elle. "Je suis persuadée qu’il n’y a eu aucune enquête déclarative", dénonce pour sa part Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, le principal syndicat d'enseigants du primaire. "C’est sensible la vaccination, beaucoup de collègues nous auraient demandé si leur employeur avait le droit de leur poser cette question." Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU Franceinfo Relancé pour éclaircir les contradictions apparues avec les réponses des académies et des syndicats, le ministère de l’Education nationale n’a pas souhaité apporter de nouvelles précisions. De son côté, le ministère de l'Intérieur reconnaît auprès de franceinfo que ses calculs ne sont pas le fruit d'un "recensement exhaustif compte tenu de la sensibilité de cette question et de l’absence d’obligation à ce stade". Toutefois, il juge que "les retours ont été suffisamment nombreux pour fiabiliser ce chiffre". La place Beauvau souligne également que son pourcentage est basé sur le nombre de policiers complètement vaccinés et qu'il a été calculé à partir de données remontées aux alentours du 10 août. A cette date, 62 des Français âgés de 18 à 59 ans avaient un schéma vaccinal complet, d’après les données mises en ligne par Santé publique France. De telle sorte que le chiffre de 70 avancé par Gérald Darmanin pour les policiers serait donc supérieur d'au moins huit points à la moyenne nationale chez adultes de moins de 60 ans. La précision du ministre mise en doute Les chiffres du ministère de l’Education nationale sont également très au-dessus des moyennes nationales. Au 8 juillet, quand Jean-Michel Blanquer avançait un taux de 70 à 75 pour les enseignants, seulement 57 des Français adultes de moins de 60 ans avaient reçu au moins une dose et 37 disposaient d’un schéma vaccinal complet, d’après les données de Santé publique France. Au 28 juillet, alors que le ministre affirmait que le taux avait grimpé à 80 chez les professeurs, environ 70 des Français de 18 à 59 ans avaient reçu au moins une dose, et 55 étaient totalement vaccinés. Pour la docteure Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie, il ne serait cependant pas étonnant que les professeurs soient mieux vaccinés que le reste de la population. "C'est cohérent de le penser car ils sont plus exposés que les autres", explique-t-elle à franceinfo. Mais la cheffe de service des urgences pédiatriques du CHU de Nantes reste malgré tout surprise par la précision des pourcentages avancées par le ministère de l'Education nationale. "Je ne sais pas du tout sur quoi ils se basent. Pour ma part je n’ai aucune visibilité sur la couverture vaccinale des enseignants." En juillet, elle avait plaidé pour que les enseignants soient soumis à l’obligation vaccinale, recommandation rejetée par Jean-Michel Blanquer et qu’elle défend toujours aujourd’hui. "De la même manière que nous avons besoin des soignants nous avons besoin des enseignants. Leur rôle est central dans l’état de santé des enfants", précise Christèle Gras-Le Guen. Le ministère de l’Intérieur déclare pour sa part à franceinfo qu'une réunion sera organisée début septembre pour faire un bilan de la couverture vaccinale des forces de l’ordre. De ces résultats dépendra la nécessité ou non de proposer une loi sur l’obligation vaccinale des policiers qui sont en contact avec le public.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-les-policiers-sont-ils-vaccines-a-plus-de-70-et-les-enseignants-a-plus-de-80-comme-l-affirme-le-gouvernement_4748307.html
['santé']
Covid-19 : finalement, Montpellier ne déplore que deux cas, pas 12
Le club héraultais ne confirme que deux cas de coronavirus dans un nouveau communiqué, contre 12 dans le précédent.
Le club héraultais ne confirme que deux cas de coronavirus dans un nouveau communiqué, contre 12 dans le précédent. Douze cas de coronavirus à Montpellier ? C’est ce que le club héraultais indiquait ce vendredi matin, dans un communiqué. «Les tests PCR effectués hier jeudi ont révélé huit cas positifs chez les joueurs et quatre parmi le staff», assurait-on. Sauf que de nouveaux tests ont été réalisés ce vendredi matin. Et les résultats sont différents. «Les tests complémentaires effectués ce matin auprès de l'ensemble du groupe professionnel et du staff ont révélé deux cas positifs un joueur et un membre du staff . Les dix autres cas révélés hier sont en fait négatifs», peut-on lire dans un nouveau communiqué, publié dans l’après-midi. Rassurant. On ne connait pas encore ? l’identité des deux individus positifs. On sait en revanche que les gardiens Omlin et Bertaud, les défenseurs Hilton, Congré, Pedro Mendes, Cozza, le milieu Savanier et l'attaquant Delort faisaient partie des huit joueurs initialement annoncés malades, avec l'entraîneur Der Zakarian, son adjoint Rizzetto et l'entraîneur des gardiens Richer, ainsi qu'un intendant. Au cours de la trêve internationale de quinze jours, sept joueurs de l'effectif héraultais ont été retenus dans diverses sélections nationales. Depuis le début de la pandémie, sept joueurs de Montpellier ont déjà été touchés par le Covid-19. Le milieu de terrain Junior Sambia, qui avait été hospitalisé et placé sous coma artificiel fin avril, a été le premier joueur de Ligue 1 victime du coronavirus. Puis l'international camerounais Ambroise Oyongo, le défenseur serbe Mihailo Ristic, le jeune Thibault Tamas, et, plus récemment le meneur de jeu Florent Mollet ou le jeune défenseur Thibaut Vargas ont également été contaminés et isolés du groupe pendant quatorze jours. Montpellier est par ailleurs affecté par le grave accident cardiaque de l'ancien gardien international et directeur adjoint du centre de formation Bruno Martini. Cinquième au classement de la Ligue 1, le MHSC affronte Monaco dimanche 15h , à Louis II, lors de la septième journée. Et ce dans l'optique de se relancer après la défaite dans le derby contre Nîmes, juste avant la trêve 0-1 . Les gestes pour lutter contre le coronavirus
lefigaro.fr
https://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/actualites/12-cas-de-covid-19-a-montpellier-le-match-face-a-monaco-menace-1018119#reagir
['sport']
XV de France : pas de nouveau cas de Covid-19 après les derniers tests
A l'approche de leur troisième match du Tournoi des six nations, dont ils sont leaders après les deux premières journées, les Bleus et leur staff déplorent quatorze cas de coronavirus - un chiffre communiqué il y a plusieurs jours - mais les tests effectués sur l'ensemble des joueurs et de l'encadrement lundi soir n'ont pas révélé de malades supplémentaires.
Aucun nouveau cas de Covid-19 n'a été détecté au sein du XV de France à la suite des derniers tests réalisés lundi soir sur l'ensemble des joueurs et de l'encadrement, a annoncé mardi matin dans un bref communiqué la Fédération française de rugby FFR . Un répit bienvenu pour les Bleus, sur lesquels les mauvaises nouvelles avaient plu ces derniers jours à l'approche de leur troisième match du Tournoi des six nations, dimanche contre l'Ecosse au Stade de France. Quatorze cas identifiés dans l'ensemble du groupe Après le sélectionneur Fabien Galthié, le demi de mêlée vedette Antoine Dupont et plusieurs autres cadres de l'équipe, cinq nouveaux joueurs dont le capitaine Charles Ollivon ont été testés positifs au Covid-19 et invités lundi à se mettre à l'isolement. Au total, quatorze cas ont été identifiés dans l'ensemble du groupe, joueurs et staff confondus, depuis la victoire de la France en Irlande 15-13 le 14 février. Les Bleus sont privés, pour affronter l'Ecosse, de plus de la moitié de leurs titulaires depuis le début du Tournoi, dont ils sont leaders après les deux premières journées. Le comité organisateur de la compétition doit se prononcer mercredi sur un éventuel report de la rencontre. Une perspective qui n'enchante guère la Fédération écossaise de rugby, laquelle a fait savoir lundi soir qu'un report aurait des conséquences sur la disponibilité de ses joueurs. La ministre des Sports Roxana Maracineanu s'est entretenue lundi avec le président de la FFR Bernard Laporte et a "demandé que soit adressé à son cabinet un relevé de situation quotidien concernant les résultats des membres de la délégation française, qui sont désormais testés chaque soir", selon un message transmis à l'AFP.
europe1.fr
https://www.europe1.fr/sport/xv-de-france-pas-de-nouveau-cas-de-covid-19-apres-les-derniers-tests-4027116
['sport']
Covid-19 : l’histoire oubliée des recherches sur les aérosols
Dès le XIXe siècle, des travaux sur la tuberculose avaient mis en évidence la transmission par voie aérienne des maladies respiratoires. Des enseignements capitaux pour la prévention, négligés par les autorités sanitaires face à la pandémie.
Le port du masque prévient des transmission par voie aérienne des maladies respiratoires. Dans le centre-ville d’Arcachon, ici le 22 mai 2021, il n’est plus obligatoire. UGO AMEZ POUR « LE MONDE » Mais d’où vient l’idée qu’une distance de un ou deux mètres protégerait du SARS-CoV-2 ? Ou que la frontière entre des « gouttelettes » plongeant vers le sol et des « aérosols » plus volatils serait une taille de cinq micromètres ? Pour le savoir et sortir des controverses sur l’importance de la transmission aéroportée du Covid-19, cinq scientifiques américains se sont mués en « archéologues », pour remonter à l’origine de ces chiffres. Le résultat ? Cette équipe, constituée d’une physicienne du MIT, d’un chimiste de l’université du Colorado, d’une ingénieure en aérosol et de deux historiens de Virginia Tech, révèle que les experts ne savent pas toujours lire les sources qu’ils citent. Leur article, soumis à une revue de sciences humaines et déjà accessible en prépublication, conclut que « bien que les idées sur la taille des gouttelettes et leur distance de propagation soient apparemment bien acceptées, leurs fondements sont confus et trompeurs, et ne sont pas cohérents avec la physique ». « Même ces concepts de taille et de distance sont incorrects, en fait », ajoute Lydia Bourouiba, la physicienne du groupe, également épidémiologiste et directrice d’un laboratoire du MIT sur la mécanique des fluides appliquée à la transmission des maladies. Pour ces cinq chercheurs, comme pour beaucoup d’autres qui donnent de la voix ces derniers temps, il n’est plus possible de considérer que, face à une infection respiratoire, la meilleure protection est une distance de sécurité de un à deux mètres. Masques et contrôle de l’air ambiant doivent aussi faire partie de l’arsenal. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’aération des lieux clos, angle mort du déconfinement L’enjeu, pour ces auteurs, est de « remettre la science au cœur des politiques de santé publique » et de « diffuser des messages clairs sur la meilleure façon de ralentir la transmission du Covid-19 ». Le sous-entendu est que les messages véhiculés ont minimisé le rôle de la transmission dite « aéroportée » du virus et donc induit des recommandations insuffisamment protectrices. Recommandations inadaptées Le drame est que ces conclusions sont connues depuis la fin du XIXe siècle. A l’époque, l’Allemand Carl Flügge 1847-1923 conduit, à l’université de Breslau, un nombre important d’expériences-clés sur la transmission de la tuberculose. Mais son héritage a été compris de travers par ses successeurs. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Contaminations par aérosols : plus d’une année de controverse Ce savant utilise bien le terme « gouttelette », mais pour désigner n’importe quelle émission respiratoire, sans distinction de taille. Il recommande la ventilation et n’évoque pas de distance de sécurité, tant il constate des contaminations à plusieurs mètres de la source. Ce qui ne l’empêche pas d’être cité, des dizaines d’années plus tard, comme référence lorsque l’on aborde le sujet de ces distances protectrices. Il vous reste 53.21 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/27/covid-19-l-histoire-oubliee-des-recherches-sur-les-aerosols_6081699_3244.html
['environnement']
Covid 19 : la solidarité avec les soignants n'est plus la même, une infirmière lyonnaise témoigne
Où sont passés les applaudissements, les plateaux repas, les dessins d'enfants ? Le personnel soignant fait face à une deuxième vague pire encore que celle du mois de mars mais cette fois, ils ne se sentent plus soutenus...
Covid 19 : la solidarité avec les soignants n'est plus la même, une infirmière lyonnaise témoigne "Il y a une banalisation de la COVID 19" Un appel à la solidarité Quand les réseaux sociaux s'en mêlent Entre deux avec Violaine Carron, infirmière à l'hôpital "Au mois de mars, on a vraiment senti un élan de la population, un soutien, des dessins d'enfants, des restaurateurs qui nous envoyaient des petits plats, c'était vraiment agréable de se sentir soutenus et accompagnés." Violaine Carron est infirmière à Lyon, elle intervient en zone COVID à l'hôpital dès que nécessaire.Mais voilà, six mois plus tard, les choses sont bien différentes, et cet élan s'est envolé."Aujourd'hui, on a l'impression que les gens se sentent un peu moins concernés par tout ce qui se passe pour nous à l'hôpital".Comment expliquer un tel changement d'attitude de la population envers des soignants qui, il y a peu, suscitaient l'admiration de tous ? " Lors de la première vague, il y a eu un effet de sidération, de peur et un élan commun de vouloir aider les professions médicales, mais aujourd'hui peut-être y a-t-il un peu de lassitude, d'agacement, d'incompréhension, de colère aussi, parce que le confinement est désagréable pour tous."Une colère de la population forcée une nouvelle fois à se confiner qui se traduit parfois par un rejet total des institutions, "les gens ont moins peur, ils ont le sentiment que les mesures sont démesurées et que ça les pénalise dans leur vie quotidienne pour quelque chose qui, au final, n'est pas si important que ça et qui aurait pu être maitrisé en amont. Ils se sentent victimes de tout ça."Evidemment, tout le monde ne se retrouvera pas en réanimation mais la conséquence de certaines attitudes insouciantes est la surcharge des hôpitaux. "Cette minorité prend énormément de place dans les réanimations comme dans les services d'hospitalisations conventionels. Pour nous, en tant qu'hospitaliers, il est difficile d'absorber ce flux de patients en plus des patients que nous avions avant cette épidémie. Résultat : ces derniers se retrouvent parfois en rupture de soin."Loin de réclamer d'autres applaudissements ou gentilles attentions, les soignants aujourd'hui en appellent au minimum à la citoyenneté de chacun. " On peut avoir tous les avis qu'on veut sur cette maladie, j'entends toutes sortes de théories complotistes, mais là ce n'est pas la question. Il n'y a pas que cette maladie, il y en a plein d'autres. Or si nos services sont pleins de patients Covid, nous ne pourrons pas nous occuper des autres et ça c'est grave."Loin de relayer les bonnes actions menées, les réseaux sociaux attisent cette forme de rejet " j'ai pu lire que certaines personnes en avaient marre de la pleurniche infirmière, que c'est notre travail, qu'on a signé pour faire ça et qu'il y a des difficultés de partout et que nous, au moins, on a du travail."Des propos qui, aujourd'hui, concourent à démotiver les soignants, et à aggraver ce sentiment d'abandon, "Il y a davantage de soignants malades aujourd'hui que lors de la première vague. Par ailleurs, nous avons continué à travailler tout l'été pour rattraper notre retard. Aujourd'hui, beaucoup sont à bout, alors même que les besoins en personnels vont en augmentant."
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/covid-19-solidarite-soignants-n-est-plus-meme-infirmiere-lyonnaise-temoigne-1892964.html
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Covid-19 : l’ex-première ministre belge Sophie Wilmès admise en soins intensifs
Devenue ministre des affaires étrangères au début du mois, elle avait été testée positive samedi, après une probable contamination au sein de sa famille.
Sophie Wilmès à Bruxelles, le 2 octobre 2020, au lendemain de son remplacement. CHRISTOPHE LICOPPE / AFP L’ex-première ministre belge Sophie Wilmès a été admise en soins intensifs dans un hôpital de Bruxelles, jeudi 22 octobre. Agée de 45 ans, cette libérale est ministre des affaires étrangères dans la nouvelle coalition dirigée par Alexander De Croo, qui lui a succédé le 1er octobre 2020. C’est samedi 17 octobre qu’elle avait annoncé, sur Twitter, avoir été testée positive au Covid-19 après une contamination « probablement survenue au sein de on cercle familial ». Le résultat de mon test Covid est positif. Une contamination probablement survenue au sein de mon cercle familial v https://t.co/za6ZIEMn87 — Sophie_Wilmes @Sophie Wilmès Selon son entourage, elle est consciente, son état de santé est stable et ne doit pas susciter d’inquiétude. Elle aurait été transférée à l’hôpital par mesure préventive. Plusieurs responsables politiques de premier rang ont déjà dû se mettre en quarantaine dans le pays, confronté à une deuxième vague de l’épidémie. Le royaume a recensé, jeudi, plus de de 3 000 patients hospitalisés, avec désormais 300 admissions chaque jour. Le nombre moyen des contaminations approche 10 000, soit une hausse de 75 en une semaine. Le nombre moyen de décès quotidiens est de 33 13,4 . La situation devient critique dans certains hôpitaux, dont ceux de Liège, qui doivent transférer des patients vers d’autres provinces. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : la Belgique « tout près d’un tsunami » « Le reconfinement est le seul outil » Une nouvelle réunion ministérielle est convoquée vendredi 23 octobre. Les autorités tentent d’éviter un retour à un confinement complet et veulent notamment maintenir à tout prix les écoles ouvertes. Divers experts jugent toutefois que seul un arrêt complet des activités et des contacts sociaux permettrait d’endiguer cette deuxième vague. « Il est encore trop tôt pour voir l’impact des mesures qui ont débuté lundi. On analyse les chiffres et, dans tous les cas, on essaie d’éviter un reconfinement », a toutefois affirmé, jeudi matin, à la RTBF, la ministre de l’intérieur, Annelies Verlinden. « Le reconfinement est le seul outil. On ne doit plus se poser la question de ce qui doit être fermé. On doit se poser la question de ce qu’on laisse ouvert », avait réagi la veille le virologue Emmanuel André, ancien porte-parole du groupe de lutte contre le Covid-19. Il estime que « le pays va droit dans le mur ». Les hésitations du gouvernement sont aussi liées au fait que l’endettement du royaume progresse fortement : il a dépassé pour la première fois 500 milliards d’euros, soit plus de 115 de son produit intérieur brut. Les autorités tentent donc d’élaborer un scénario qui préserverait en partie l’activité économique.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/22/covid-19-l-ex-premiere-ministre-belge-sophie-wilmes-admise-en-soins-intensifs_6056969_3210.html
['international']
Covid-19 : assouplissement des mesures sanitaires en Ehpad
Les résidents des Ehpad retrouvent le sourire : depuis le samedi 13 mars, les mesures sanitaires ont été assouplies dans les Ehpad, avec notamment la possibilité de sortir de l’établissement.
C’est comme une délivrance, un retour à la lumière : les visites sont désormais plus libres en Ehpad, avec la possibilité de sortir au grand air. Depuis ce samedi 13 mars, les familles et les résidents impatients goûtent à une certaine liberté retrouvée. Parmi les nouveautés : le retour des visites en chambre. Pour la première fois depuis longtemps, une famille vient rendre visite à son père dans sa chambre : un retour à plus d’intimité, accueilli avec joie. On peut mieux se voir, on peut plus se parler, on peut mieux se comprendre", se ravit le résident de 96 ans Permettre aux familles d’inviter leurs parents Autre changement : plus de plexiglas pour séparer les familles et les résidents lors des visites dans les espaces communs, et plus d'obligations d'être séparés par des tables. L'établissement autorise même exceptionnellement la visite des petits-enfants et des arrière-petits-enfants. Le protocole assouplit prévoit enfin de permettre aux familles d’inviter chez eux leurs parents. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-assouplissement-des-mesures-sanitaires-en-ehpad_4331673.html
['santé']
Moderna lance un essai clinique pour tester son vaccin sur les enfants
Moderna débute des essais cliniques pour contrôler la sûreté et la réactogénicité de son vaccin mRNA-1273 chez les enfants de moins de douze ans.
Moderna débute des essais cliniques pour contrôler la sûreté et la réactogénicité de son vaccin mRNA-1273 chez les enfants de moins de douze ans. Cela vous intéressera aussi Quels sont les traitements existants contre la Covid ? Plus de 4.500 études sont actuellement en cours pour des traitements anti-Covid. Aucun médicament miracle n'a encore été trouvé, mais il existe des pistes prometteuses. Futura Pour le moment, les vaccins contre la Covid-19 ont été testés sur des adultes âgés de 16 et plus pour Pfizer, et 18 ans et plus pour Moderna et AstraZeneca. On ne connait pas leur efficacité sur les enfants qui pourtant peuvent aussi contracter et propager la maladie, bien qu'ils soient beaucoup moins touchés par les formes graves. La firme pharmaceutique Moderna a annoncé le 16 mars 2021 le lancement d'un essai clinique de phase 2/3 pour attester de la sûreté et de l'immunogénicité de son vaccin anti-Covid mRNA-1273 sur les enfants. Moderna débute un essai clinique pour tester la sécurité et la réactogénicité de son vaccin anti-Covid sur les enfants. BillonPhotos.com, Adobe Stock Déterminer l'efficacité du vaccin de Moderna sur les enfants L'essai, appelé KidCOVE, espère rassembler 6.750 participants, âgés de six mois à 12 ans aux États-Unis et au Canada. Les jeunes volontaires, qui ne doivent pas avoir été infectés par le SARS-CoV-2 ou vaccinés avant l'étude, recevront deux doses du vaccin mRNA-1273 à 28 jours d'écart ; il s'agit là du même protocole que pour les adultes. Cet essai clinique permettra, dans un premier temps, de trouver la dose optimale. Pour se faire, un vaccin dosé à 50 et 100 g sera testé sur des enfants âgés de deux à douze ans, et une dose supplémentaire de 25 g sera testée sur ceux âgés de 6 mois à deux ans. Cette première partie ne sera pas conduite en double-aveugle, l'objectif étant d'abord d'étudier la sécurité et la réactogénicité du vaccin mRNA-1273 chez les enfants, qui seront suivis pendant un an après la fin des investigations. Une fois la dose optimale identifiée, la partie 2 de l'essai clinique sera conduite en double-aveugle, de façon randomisée, et en comparaison avec un groupe placebo. L'efficacité du vaccin sera estimée à ce moment-là. Moderna a aussi lancé un autre essai clinique pour un autre vaccin, mRNA-1283, la version améliorée de son vaccin mRNA-1273 qui pourrait être conservée uniquement au réfrigérateur, facilitant ainsi sa distribution et son administration dans les pays en voie de développement.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-moderna-lance-essai-clinique-tester-son-vaccin-enfants-86318/
['santé']
"The Voice" 2021: à quoi va ressembler cette nouvelle saison
Pour cette nouvelle saison forcément marquée par le Covid-19, The Voice s'offre un nouveau juré, mais aussi une toute nouvelle épreuve.
Cette saison sera unique en son genre promet Nikos Aliagas, qui présente The Voice depuis maintenant 10 ans. Dévoilés samedi 19 décembre à travers un premier teaser, les contours de la nouvelle saison du télé-crochet de TF1 se dessinent peu à peu. Et malgré le retour de Florent Pagny en tant que coach, après deux ans d’absence, cette édition risque bien de ne ressembler à aucune autre. Marqué par la crise de Covid-19, le tournage en cours a subi des bouleversements évidents. L’organisation de l’émission a dû être repensée afin de garder l’authenticité du programme, tout en respectant les règles sanitaires. Si l’absence de public a été quelque peu déroutante au début, tous les jurés s’accordent à dire que l’effet fut au final plutôt bénéfique. On se concentre plus sur les performances a expliqué Florent Pagny lors d’une conférence de presse ce mardi 22 décembre. Pour Amel Bent, c’était aussi une manière pour les talents de parler davantage aux jurés: ils se défilent moins sans public . Quant à Nikos Aliagas, habitué à accompagner les familles et les proches pendant les performances sur scène, cette nouvelle configuration l’a incité à jouer à la technologie . Celui qui prend depuis 10 ans des inconnus dans ses bras a été amené à appeler une maman qui ne savait pas que son fils faisait The Voice , et ainsi a créer une autre dramaturgie .
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/the-voice-2021-a-quoi-va-ressembler-cette-nouvelle-saison_fr_5fe1e14fc5b6ff74797d5952
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Covid-19 : quatre nouveaux décès enregistrés en Corse
Le dernier bilan communiqué par l'ARS de Corse fait état de quatre nouveaux décès liés à la Covid-19 enregistrés à l'hôpital. 88 personnes sont hospitalisées, dont 15 en réanimation.
Covid-19 : quatre nouveaux décès enregistrés en Corse 85 décès à l'hôpital depuis le début de l'épidémie COVID 19 POINT DE SITUATION au 3 novembre pic.twitter.com/lXPi9cb2tw — ARS.CORSE @ARSCORSE1 November 3, 2020 Au 3 novembre, 88 personnes sont hospitalisées dans les deux hôpitaux publics de Corse.37 de ces malades sont hospitalisés au centre hospitalier de Bastia soit six de moins que la veille , et 51 à Ajaccio soit sept de plus que la veille . 15 personnes sont placées en réanimation 10 à Ajaccio et 5 à Bastia .Au cours des dernières 24h, quatre décès supplémentaires liés à la Covid-19 à l'hôpital sont à déplorer. Il s'agit d'un homme, âgé de 71 ans, à l'hôpital d'Ajaccio, et d'un homme de 83 ans et deux femmes de 55 et 84 ans, à l'hôpital de Bastia.Depuis le début de l'épidémie, 85 morts ont été recensés à l'hôpital 60 en Corse-du-Sud et 25 en Haute-Corse . 24 de ces décès sont survenus depuis le 13 septembre.Auxquels s'ajoutent les 13 décès en Ehpad recensés lors de la première vague de l'épidémie, au printemps.Depuis le début du mois de septembre, indique également l'Agence régionale de santé, 4.817 nouveaux cas ont été recensés sur l'île de beauté.Enfin, deux nouveaux clusters - ou foyer de contagion - en milieu professionnel ont été enregistrés ce jour.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/covid-19-quatre-nouveaux-deces-enregistres-corse-1890972.html
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Conclusions de l'enquête sur les origines du coronavirus: plusieurs scénarios envisagés par les experts de l'OMS, la fuite d'un laboratoire "extrêmement improbable"
Le rapport sur les origines du Covid privilégie l'hypothèse d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois sur fond de suspicion d'un manque...
Le rapport sur les origines du Covid privilégie l'hypothèse d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois sur fond de suspicion d'un manque d'indépendance. Très attendue, la publication de ce rapport conjoint des experts de l'OMS et de Chine, dont les conclusions n'ont pas créé la surprise, intervient quinze mois après l'apparition des premiers cas de Covid-19 fin décembre 2019 à Wuhan. La pandémie a fait depuis au moins 2,7 millions de morts dans le monde, et ravagé l'économie mondiale. Alors que la croissance des cas - dopée par les variants plus contagieux et peut être plus mortels - continue sa terrible progression malgré la course à la vaccination, les pays alternent les phases de confinement et déconfinement. Lundi, c'est l'Angleterre, dont les écoles ont rouvert le 8 mars, qui entame la deuxième phase de son très progressif plan de déconfinement, autorisant rencontres et sports en extérieur uniquement, tout en appelant à la vigilance face à certains variants auxquels elle a pour l'instant échappé. Un coin du voile S'il ne résoud pas le mystère des origines du SARS-CoV-2 le virus qui provoque le Covid-19 , le rapport, dont l'AFP a obtenu une copie, souligne la nécessité de réaliser d'autres études en Chine et ailleurs, jugeant la transmission à l'homme du virus par un animal intermédiaire "probable à très probable", tandis que l'hypothèse d'un incident de laboratoire reste "extrêmement improbable". Cela confirme les premières conclusions des experts présentées lors d'une conférence de presse le 9 février à Wuhan, l'agglomération chinoise considérée comme l'épicentre de la nouvelle maladie. Ces conclusions ne manqueront pas de faire rejaillir les accusations de complaisance de l'OMS à l'égard de la Chine, certains estimant notamment que la douzaine de spécialistes internationaux a manqué de latitude pour travailler librement lors de son séjour de quatre semaines dans la ville chinoise en janvier et février. La mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie. Les experts ont été autorisés à mener l'enquête sur le terrain seulement un an après le début de l'épidémie par les autorités chinoises, du 14 janvier au 9 février. De nouvelles études Le rapport privilégie la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d'un animal réservoir - probablement la chauve-souris - à l'homme, par l'intermédiaire d'un autre animal qui n'a pas encore été identifié. La transmission directe du virus via l'animal réservoir est toutefois jugée "possible à probable", par les experts. Ils n'écartent par ailleurs pas l'hypothèse d'une transmission par de la viande surgelée - piste privilégiée par Pékin - jugeant que ce scénario est "possible". Le rapport recommande de poursuivre des études sur la base de ces trois hypothèses, mais il balaie en revanche la possibilité que le virus ait été transmis à l'homme en raison d'un accident de laboratoire. L'administration de l'ancien président américain Donald Trump avait accusé l'Institut de virologie de Wuhan, qui mène des recherches sur des pathogènes très dangereux, d'avoir laissé s'échapper le coronavirus, volontairement ou non. Dans leur rapport, les experts indiquent ne pas avoir étudié le cas d'une fuite volontaire, et jugent "extrêmement improbable" un accident. Dans ses conclusions, le rapport indique que les études de la chaîne d'approvisionnement du marché de Huanan et d'autres marchés de Wuhan n'ont pas permis de trouver "des éléments de preuves de la présence d'animaux infectés, mais l'analyse des chaînes d'approvisionnement a fourni des informations" utiles pour des études de suivi ciblées, notamment dans des régions voisines. Les experts appellent également à "ne pas négliger les produits d'origine animale provenant de régions situées en dehors de l'Asie du sud-est". Et de conclure: "Les enquêtes doivent être conçues ... dans des zones plus vastes et dans un plus grand nombre de pays". L'OMS a prévenu qu'il faudra s'armer de patience avant de trouver une éventuelle réponse. La mission est née d'une résolution adoptée le 19 mai 2020 par les membres de l'OMS qui lui demandait "d'identifier la source zoonotique du virus et de déterminer par quelle voie il s'est introduit dans la population humaine, ... notamment moyennant des missions scientifiques et des missions de collaboration sur le terrain".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/enquete-sur-les-origines-du-coronavirus-quatre-scenario-envisages-par-les-experts-la-fuite-d-un-laboratoire-extremement-improbable-60617ed09978e2410fea55ff
['santé', 'environnement']
Virus: l'Inde s'enfonce dans la crise, l'Europe déconfine prudemment
L'Inde continue de s'enfoncer dans une crise sanitaire majeure, après avoir battu jeudi un record mondial de près de 315.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, en raison notamment d'un variant "indien" dont la première détection en Belgique inquiète l'Europe, désormais orientée vers l'allégement des restrictions.
L'Inde continue de s'enfoncer dans une crise sanitaire majeure, après avoir battu jeudi un record mondial de près de 315.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, en raison notamment d'un variant "indien" dont la première détection en Belgique inquiète l'Europe, désormais orientée vers l'allégement des restrictions. Vingt étudiants indiens d'un groupe de 43, arrivés mi-avril en Belgique via l'aéroport parisien de Roissy, ont été testés positifs à ce nouveau variant, déjà identifié au Royaume-Uni, puis placés en quarantaine. Et ce alors que les pays européens s'apprêtent à alléger les restrictions en vigueur à la faveur d'une fragile décrue de la pandémie. En Inde, la recrudescence exponentielle des cas, avec près de 3,5 millions de nouvelles contaminations depuis début avril, est notamment imputée à une "double mutation" du virus et à des événements de masse, comme la fête religieuse hindoue Khumb Mela. Confrontés à une pénurie d'oxygène, plusieurs hôpitaux et cliniques de New Delhi, confinée pendant une semaine, ont lancé un appel au gouvernement central pour qu'il fournisse d'urgence des réserves afin d'alimenter des centaines de patients placés sous respirateur. Vingt-deux malades sont morts dans un hôpital, en raison d'une coupure d'alimentation en oxygène de respirateurs pendant une demi-heure. Le ministère de la Santé a fait état jeudi de 314.835 nouvelles contaminations, un bilan quotidien qu'aucun pays au monde n'avait jusqu'alors enregistré. Un centre de vaccination contre le Covid-19 à Guwahati, le 22 avril 2021 en Inde AFP - Biju BORO Avec 15,9 millions de cas depuis le début de la pandémie, l'Inde est le deuxième pays le plus touché en nombre de cas devant les 14,12 millions enregistrés au Brésil, désormais sur un plateau très élevé à environ 2.500 décès quotidiens, après plusieurs mois de hausse vertigineuse des décès et des contaminations. Mais le Brésil, 212 millions d’habitants, déplore quelque 381.000 morts, soit deux fois plus que l'Inde 1,3 milliard d’habitants . Les États-Unis déconseillent désormais les voyages en Inde, même pour les personnes entièrement vaccinées. Le Canada a quant à lui décidé de suspendre pendant 30 jours dès 03h30 GMT vendredi les vols en provenance d'Inde et du Pakistan. Le Royaume-Uni a interdit d'entrée les voyageurs arrivant d'Inde et la France leur impose un isolement obligatoire de dix jours. Covid-19 : les cas actifs en Inde AFP - Kenan AUGEARD En Amérique latine, la Colombie - parmi les pays les plus affectés par la pandémie dans cette région - a franchi jeudi le seuil des 70.000 décès dus au Covid-19, et les hôpitaux de grandes villes sont sous pression. - "Incroyable réussite" - La pandémie du coronavirus a fait au moins 3.060.859 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi. Un cycliste sur une route déserte lors du couvre-feu imposé pour lutter contre la propagation du virus, le 17 avril 2021 à Cali, en Colombie AFP - Luis ROBAYO Mais les campagnes de vaccination commencent à porter leurs fruits, comme aux Etats-Unis où le président Joe Biden a salué mercredi l'"incroyable" réussite que constitue l'injection de 200 millions de doses de vaccins anti-Covid avant le centième jour de son mandat. Et l'autorité américaine de santé devrait statuer vendredi sur l'utilisation du vaccin Johnson Johnson, actuellement suspendu aux Etats-Unis après l'apparition de rares cas graves de caillots sanguins. Si la vaccination est plus lente sur le Vieux continent, l'Allemagne a annoncé jeudi qu'elle prévoyait un accès aux vaccins contre le Covid-19 pour tous les adultes au plus tard en juin. Berlin envisage d'acheter 30 millions de doses du vaccin russe anti-Covid Spoutnik, qui n'a pas encore reçu le feu vert de l'Europe. Un homme reçoit une dose du vaccin AstraZeneca, le 14 avril 2021 à Londres AFP - JUSTIN TALLIS Le régulateur britannique a de son côté annoncé jeudi avoir recensé 168 cas majeurs de caillots sanguins au Royaume-Uni chez des patients ayant reçu le vaccin AstraZeneca, dont 32 mortels, pour plus de 21,2 millions de premières doses administrées, mais estime que "les bénéfices du vaccin l'emportent toujours sur les risques chez la majorité des personnes". La plupart des cas de caillots sanguins ont été signalés en Grande Bretagne et dans l'Union européenne, tandis que "très peu" ont été rapportés dans d'autres pays, ont noté jeudi les experts en vaccins de l'Organisation mondiale de la santé. Ils demandent ainsi davantage de données sur leur incidence chez les personnes ayant reçu le vaccin d'AstraZeneca hors d'Europe afin de pouvoir estimer le risque. Covid-19 : bilan mondial AFP - Source AFP Face à une fragile décrue de l'épidémie, les pays européens commencent à alléger les restrictions. En Italie, dès le 26 avril, les restaurants seront autorisés à ouvrir au public à déjeuner, et aussi à dîner pour la première fois depuis fin octobre, mais seulement en plein air et dans les régions classées "jaune", présentant le risque de contagion le plus faible. Les cinémas, théâtres et salles de concert pourront aussi rouvrir lundi prochain, en respectant la distanciation et en restant en dessous de 50 de leur capacité maximale, tandis que les écoles, collèges et universités donneront la priorité aux cours en présentiel. En France, un assouplissement progressif des mesures va commencer le 3 mai, a annoncé le Premier ministre Jean Castex. L'interdiction de se déplacer à plus de dix kilomètres de son domicile sera levée. La réouverture des commerces non-essentiels devrait avoir lieu "autour de la mi-mai", a-t-il ajouté. Un employé prépare la réouverture d'un restaurant à Thessalonique, le 22 avril 2021 en Grèce AFP - Sakis MITROLIDIS En Grèce, les terrasses des bars et des restaurants rouvriront le 3 mai, mais les déplacements entre régions seront interdits pour les fêtes de Pâques, célébrées le 2 mai par les orthodoxes. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. En revanche, les perspectives économiques à court terme "restent assombries par l'incertitude" dans la zone euro en raison de la persistance de la pandémie, a estimé jeudi la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.
linternaute.com
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['international']
Coronavirus : comment fonctionne le spray nasal anti-Covid bientôt disponible ?
La société Pharma Beauty va commercialiser dès le 1er mars un spray nasal qui élimine 99 de la charge virale.
Crédit Image : NICOLAS TUCAT / AFP Crédit Média : Agathe Landais Durée : 01:36 Date : 12/02/2021 publié le 13/02/2021 à 06:05 La société française Pharma Beauty apporte sa contribution dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19 en commercialisant dès le mois de mars un spray nasal censé éliminer 99 de la charge virale du SARS-CoV-2 en cas de contamination. Comment fonctionne ce spray ? Il est composé à 60 d'eau purifiée et à 40 d'eau ionisée très chargée en agents antimicrobiens. Cette eau, déjà utilisée au Japon pour soigner les brûlures et certaines maladies de peau, permet de décoller le virus de la paroi nasale. Il faut ensuite se moucher pour l'expulser de l'organisme. Interrogé par l'AFP il y a quelques semaines, le médecin généraliste Pierre-Jacques Raybaud, diplômé en immunologie, trouvait le procédé "intéressant", "si on fait une inhalation juste après avoir été infecté", c'est-à-dire avant que le virus ne pénètre les voies respiratoires. Ce spray pourra donc être utilisé comme une précaution supplémentaire, après s'être rendu dans un lieu à risque comme les transports en commun ou la cantine. Il peut être utilisé 4 à 6 fois par jour, à partir de 6 ans.
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-comment-fonctionne-le-spray-nasal-anti-covid-bientot-disponible-7900001340
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Virus: les Etats-Unis s'approchent d'un vaccin, Sanofi et GSK prennent du retard
L'approbation d'un vaccin anti-Covid est attendue dans les tout prochains jours aux Etats-Unis, tandis que les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé vendredi que le leur ne serait prêt que fin 2021, prennant du retard dans la course aux vaccins.
L'approbation d'un vaccin anti-Covid est attendue dans les tout prochains jours aux Etats-Unis, tandis que les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé vendredi que le leur ne serait prêt que fin 2021, prennant du retard dans la course aux vaccins. Aux Etats-Unis, un comité d'experts indépendants a recommandé à l'Agence américaine des médicaments FDA d'autoriser un premier vaccin contre le Covid-19, développé par le duo Pfizer/BioNTech. Le feu vert de l'agence devrait suivre et la vaccination commencer la semaine prochaine. Le Royaume-Uni, le Canada, Bahreïn et l'Arabie saoudite ont eux déjà autorisé sa mise sur le marché. L'issue de cet examen public des données aux Etats-Unis ne laisse guère de doute, a fortiori après la validation jeudi des résultats d'efficacité et de sécurité du remède dans la revue médicale américaine la plus cotée, le New England Journal of Medicine. Le président élu Joe Biden a qualifié la décision des experts de la FDA de "lumière brillant dans une période inutilement sombre." Une fois le vaccin approuvé aux Etats-Unis, restera à le distribuer - une tâche coordonnée par le gouvernement fédéral et confiée au secteur privé. Joe Biden a souligné que cette distribution serait un défi. Les Etats-Unis, pays le plus touché au monde, viennent d'enregistrer près de 6.000 décès dus au virus en 48 heures, et leur bilan global approche des 300.000 morts. Parallèlement à ces avancées aux Etats-Unis, Sanofi et GSK ont, eux, essuyé un revers: ils ont annoncé vendredi que leur vaccin anti-Covid ne serait prêt que fin 2021, après des résultats moins bons qu'attendu dans les premiers essais cliniques. La conduite du programme "est retardée afin d'améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées", indiquent les groupes. Un flacon avec l'inscription "vaccin contre le Covid-19", à côté du logo de Sanofi, photographiés le 23 novembre 2020 AFP - JOEL SAGET Ils tablent désormais sur une mise à disposition du vaccin au quatrième trimestre l'an prochain, alors qu'ils visaient initialement une demande d'homologation au premier semestre de 2021. Sanofi, qui développe ce vaccin conjointement avec GSK - qui lui fournit son adjuvant -, comptait récemment encore démarrer fin décembre la toute dernière phase d'essais sur l'homme avant l'homologation des autorités. "Il n'est pas question d'abandonner" malgré le retard annoncé, a cependant affirmé à l'AFP le vice-président exécutif de Sanofi Pasteur, la branche vaccins de Sanofi, Thomas Triomphe. "Nous avons une mission de santé publique". - Couvre-feu au Réveillon - Une passante devant une boutique vendant des costumes de père Noël, à Paris, le 10 décembre 2020 AFP - JOEL SAGET En France, soumise à un confinement depuis le 30 octobre, le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi soir un déconfinement prudent pour le 15 décembre, remplacé par un couvre-feu qui s'appliquera même le 31 décembre. Les attestations de déplacement sont supprimées, mais la réouverture des musées, cinémas et théâtres est repoussée de trois semaines, "le télétravail restera la règle" et un couvre-feu sera appliqué à partir de 20H00 tous les jours, à l'exception de la soirée de Noël. Le 31 décembre, qui "concentre tous les ingrédients d'un rebond épidémique", sera également soumis au couvre-feu. Covid-19 : hospitalisations en Europe AFP - Robin BJALON Le président Emmanuel Macron avait défini un seuil de 5.000 nouveaux cas par jour pour pouvoir déconfiner. Or l'objectif semble s'éloigner: 13.750 cas positifs ont encore été enregistrés en France jeudi. L'inquiétude est également forte dans plusieurs pays voisins. En Allemagne, la hausse du nombre d'infections au Covid-19 est "préoccupante" et "a même empiré depuis la semaine dernière", a estimé jeudi l'Institut de veille sanitaire Robert-Koch, pour lequel de nouvelles restrictions doivent "être considérées". Préparation de cadeaux lors d'une fête de Noël dans une résidence pour personnes âgées à Arlington, en Virginie, aux Etats-Unis le 10 décembre 2020 AFP - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS Le pays a enregistré jeudi 23.679 nouveaux cas de coronavirus - un record - et 440 décès. La veille, le nombre de morts en une seule journée avait atteint un record, à 590. L'Allemagne, présentée comme le "bon élève" de l'Europe durant la première vague au printemps, a enregistré depuis l'apparition du virus 1,2 million d'infections et plus de 20.000 morts. - Surmortalité en Russie - L'entrée de la salle des soins intensifs de l'hôpital Robert Bosch à Stuttgart, dans le sud de l'Allemagne, le 10 décembre 2020 AFP - THOMAS KIENZLE Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe plus de 63.000 morts , le ministre de la Santé Matt Hancock, "particulièrement préoccupé" par une flambée de cas à Londres et dans le Sud-Est, a annoncé une campagne de dépistage chez les jeunes des zones les plus touchées. Le gouvernement tchèque a prorogé jusqu'au 23 décembre l'état d'urgence devant le rebond du nombre de contaminations, demandant depuis mercredi aux restaurants de fermer à 20H00. Dans le domaine économique, la Banque centrale européenne a renforcé jeudi son imposant dispositif de soutien à l'économie de la zone euro, toujours minée par la pandémie en attendant les vaccins. Parallèlement, les dirigeants de l'UE, réunis en sommet, sont parvenus à un compromis permettant de débloquer le plan de relance européen post-Covid de 750 milliards d'euros. Lorna Lucas, 81 ans, reçoit le vaccin Pfizer/BioNTech, le 8 décembre 2020 à Londres POOL - Victoria Jones En Russie, critiquée pour sa méthodologie de calcul des morts du coronavirus, l'agence des statistiques Rosstat a enregistré en octobre près de 50.000 décès supplémentaires par rapport à octobre 2019 - un total beaucoup plus élevé que le nombre de morts déclarés du coronavirus. 205.500 personnes sont décédées en octobre, faisant de ce mois le plus meurtrier en Russie depuis plus de 10 ans. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. Dans le monde, la pandémie a fait au moins 1.570.398 morts et contaminé plus de 68,8 millions de personnes depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP jeudi. burs-slb/sba/
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https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2529430-virus-debat-public-sur-le-vaccin-aux-etats-unis-cyberattaque-en-europe/
['santé', 'international', 'société']
Football : annulation de la phase finale de l'Euro des moins de 19 ans
C'est encore une conséquence de la pandémie mondiale de coronavirus. La phase finale de l'Euro 2020 des moins de 19 ans, qui devait se disputer au mois de juillet en Irlande du Nord, n'aura
C'est encore une conséquence de la pandémie mondiale de coronavirus. La phase finale de l'Euro 2020 des moins de 19 ans, qui devait se disputer au mois de juillet en Irlande du Nord, n'aura finalement pas lieu, a annoncé mardi soir l'UEFA. La pandémie de Covid-19 aura eu raison du tournoi final. La phase finale de l'Euro 2020 des moins de 19 ans, qui devait se disputer au mois de juillet en Irlande du Nord, a été annulée à cause de la crise sanitaire. "Le Comité exécutif de l'UEFA a décidé d'annuler la fin du Championnat d'Europe des moins de 19 ans de l'UEFA 2019/20, dont la phase finale devait se dérouler en Irlande du Nord, en raison de la situation épidémiologique en Europe et les difficultés pour se déplacer qui en résultent", a indiqué dans son communiqué l'UEFA. La France qualifiée directement pour le Mondial des moins de 20 ans Étant donné que l'édition 2019-2020 du Championnat d'Europe des moins de 19 ans était qualificative pour la Coupe du monde des moins de 20 ans, programmée du 20 mai au 12 juin en Indonésie, l'UEFA a ainsi décidé "que les cinq billets réservés aux équipes européennes dans la compétition étaient attribués aux équipes occupant les cinq premières places au classement des coefficients des tours de qualification pour la saison 2019/20". Ce qui signifie donc que la France, tout comme l'Angleterre, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal sont directement qualifiés pour la phase finale de la Coupe du Monde U20, en 2021.
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/football/football-annulation-de-la-phase-finale-de-leuro-des-moins-de-19-ans
['sport']
Confinement en Europe : Italie, Angleterre, Grèce... Quelles sont les restrictions et mesures par pays ?
Confinements obligatoires, recommandés ou mise en place d'un couvre-feu national... On fait le point sur les nouvelles mesures et restrictions mises en place en Europe pour contrer la deuxième vague de coronavirus.
Confinements obligatoires, recommandés ou mise en place d'un couvre-feu national... On fait le point sur les nouvelles mesures et restrictions mises en place en Europe pour contrer la deuxième vague de coronavirus. Après l'Irlande, la France et l'Angleterre, c'est au tour de la Grèce et de certaines régions d'Italie de prendre de nouvelles mesures pour tenter d'enrayer l'épidémie de coronavirus. Ces dernières semaines, l'Europe est l'épicentre de l'épidémie : plus de 11,6 millions de cas, dont la moitié répartis entre la Russie, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni, et près de 294 000 morts. "Nous observons une explosion" des contagions, avec "seulement quelques jours pour un million de cas supplémentaires" en Europe, et "nous voyons aussi petit à petit la mortalité augmenter", a souligné Hans Kluge, directeur Europe de l'OMS. Concernant les frontières et les voyages, Emmanuel Macron a expliqué : "Nos frontières intérieures à l'espace européen demeureront ouvertes et sauf exception les frontières extérieures resteront fermées". Les Français à l'étranger seront bien sûr autorisés à entrer. A ce sujet, Jean Castex a précisé que "toute personne arrivant sur le territoire devra faire la preuve d'un test négatif réalisé 72 heures à l'avance. Pour ceux qui ne disposeraient pas du résultat d'un test, un test à l'arrivée sera imposé". Gérée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC , une carte unique de zones rouges, vertes, oranges et grises permet aux voyageurs de mieux s'y retrouver disponible ICI et mise à jour le 5 novembre 2020 . Au total, une vingtaine de pays de l'UE, dont la France, l'Espagne, la Belgique, le Portugal, les Pays-Bas ou encore l'Italie et le Royaume-Uni apparaissent en rouge en raison de leur situation sanitaire. Aucun pays n'apparait en vert cette semaine et seules la Finlande et la Norvège sont en orange. Carte des restrictions de voyages de l’UE ECDC A noter : pour des informations plus complètes sur trois pays très prisés - Espagne, Italie et Portugal - n'hésitez pas à consulter nos focus dédiés. Ils comprennent toutes les informations pratiques pour préparer votre voyage et vivre des vacances sereines, même en cette période délicate : Le gouvernement de Pedro Sanchez a décrété un nouvel état d'alerte sanitaire, le deuxième en Espagne depuis le début de l'épidémie de Covid-19. L'état d'alerte est pour le moment décrété pour quinze jours, mais le gouvernement souhaite le prolonger par la suite de six mois, jusqu'au début du mois de mai. Le gouvernement espagnol a dans le même temps annoncé l'instauration d'un couvre-feu nocturne de 23 heures à 6 heures du matin sur l'ensemble du territoire à l'exception des îles Canaries, avec la possibilité pour les 17 régions du pays d'avancer ou de retarder d'une heure son début et sa fin, en fonction des caractéristiques locales. Le gouvernement de Pedro Sanchez a en revanche écarté pour le moment un confinement à domicile comme au printemps. Le ministère catalan de la Santé active un confinement périmétrique de la Catalogne. Il ne sera pas possible d'entrer ni de sortir de la région. Les villes catalanes seront bouclées du vendredi 6h du matin au lundi 6h pendant une quinzaine de jours minimum. Il ne sera pas possible ni d'y entrer ou ni d'en sortir, sauf cas de force majeure : travailler, honorer un rendez-vous chez le médecin ou s'occuper d'un tiers dépendant. Pour les Français, il est possible de traverser la frontière pour rejoindre son domicile, en France ou en Espagne en justifiant de sa résidence. Par ailleurs, pendant les quinze prochains jours, il ne sera possible ni d'entrer, ni de sortir de la Catalogne, 7 jours sur 7. Les restaurants, bars, salles de concerts et discothèques restent fermés pour 15 jours supplémentaires. Les restaurants pourront livrer à domicile jusqu'à 23 heures. Le port du masque est obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans, dans les transports publics, dans les espaces publics ou dans les lieux recevant du public, y compris les hôtels et les commerces, lorsqu'une distance d'un mètre cinquante ne peut être respectée entre deux personnes. Tout passager souhaitant se rendre en Espagne par avion devra compléter un formulaire personnel et non transférable : une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur recevra un QR code associé à son voyage qu'il devra conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire. Les plages sont ouvertes mais les règles réservation, limitation de la fréquentation... sont décidées par chaque municipalité. Face à cette deuxième vague, un couvre-feu national de 22h à 05h est entré en vigueur vendredi en Italie jusqu'au 3 décembre. Comme en Grèce, les lycées passent à l'enseignement à distance, et les musées sont fermés, de même que les centres commerciaux durant le week-end. De nouvelles "zones rouges", Lombardie, Piémont, Val d'Aoste et Calabre ont été déclarées "à haut risque" et 16 millions d'Italiens renouent avec le confinement, plus léger cependant qu'au printemps dernier. L'Italie a revu sa politique d'entrée sur le territoire pour les voyageurs français. Alors que tous les voyageurs arrivant de l'Hexagone doivent remplir un formulaire avant d'entrer sur le territoire italien, certains d'entre eux devront également se signaler dès l'arrivée à l'autorité sanitaire régionale et présenter le résultat négatif d'un test moléculaire PCR ou antigénique de moins de 72h, ou se soumettre à un test sur place en arrivant en Italie. Ces mesures concernent les voyageurs qui, au cours des 14 derniers jours, ont séjourné ou transité par les régions françaises suivantes : Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Hauts-de-France, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans toute l'Italie, il est obligatoire de porter un masque dans les lieux publics intérieurs. Depuis le 16 août, le port du masque est désormais obligatoire entre 18h et 6h dans les lieux publics. Les voyageurs en provenance d'un pays de l'Union Européenne ne sont plus soumis à une quarantaine et sont libres de se déplacer. Toutefois, avant d'entrer sur le territoire Italien, il faut remplir un formulaire d'autorisation, disponible ici en italien . Les bords de mer italiens sont accessibles depuis début juin. Sur les plages privées, majoritaires sur la péninsule, une distance de 3 à 10 mètres doit être respectée entre transats et parasols selon les régions. La plupart des liaisons aériennes vers et au départ de l'Italie sont assurées. Pour les touristes étrangers, l'enregistrement est obligatoire à l'entrée dans quatre régions d'Italie : Sardaigne : il est nécessaire de remplir un formulaire en ligne sur le site de la région 48 heures avant le départ ce formulaire n'est pas disponible en format papier à bord des avions ou des navires Sicile : il est obligatoire de s'enregistrer sur le site Sicilia SiCura et/ou via l'appli Sicilia SiCura Play Store - Apple Store . Pour informations et assistance, le numéro gratuit est actif : Tél. 800.458787 La Belgique a annoncé un reconfinement général. En vigueur dès le 2 novembre et jusqu'au 13 décembre, au moins, ce nouveau confinement laisse place à de nouvelles règles avec notamment un report de la rentrée scolaire et l'obligation du télétravail quand cela est possible. Il est toujours possible pour les Français de passer quelques jours en Belgique. Pour cela, et uniquement si le séjour dépasse les 48 heures, un test PCR est obligatoire, tout comme un formulaire de localisation des passagers qui doit être remis aux autorités dans les deux jours après l'arrivée sur le territoire. Une quarantaine de 7 jours est cependant requise pour les voyageurs en provenance d'une "zone rouge" : la ville de Paris et des départements de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de la Sarthe, de l'Hérault, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, Guyane française et Mayotte. D'autres départements français se sont ajoutés à cette liste début septembre : les Hauts-de-Seine, le Val-d'Oise, le Loiret, la Gironde, le Rhône, le Var et la Guadeloupe. Tout voyageur en provenance de l'une de ces zones doit remplir un formulaire en ligne, puis se faire dépister et s'isoler à son arrivée. Dans l'espoir de "célébrer Noël correctement", l'Irlande et le Pays de Galles sont devenus les premiers territoires à reconfiner leurs populations en Europe, frappée par la deuxième vague et obligée de multiplier les restrictions pour contrer le Covid-19. En Irlande, la population est reconfinée depuis le 29 octobre pour six semaines, mais les écoles resteront ouvertes. "Si nous unissons nos efforts pendant les six prochaines semaines, nous aurons l'occasion de célébrer Noël correctement", a lancé le Premier ministre irlandais Micheal Martin. Le Pays de Galles 3 millions d'habitants est quant à lui confiné pour deux semaines, mesure la plus dure instaurée au Royaume-Uni depuis la première vague de Covid-19 du printemps. En Irlande comme au Pays de Galles, les commerces non essentiels devront fermer. Après l'Irlande et la France, l'heure d'un deuxième confinement sonne jeudi pour l'Angleterre et ses 56 millions d'habitants. Au désespoir des pubs, épicentre de la vie sociale, mis à rude épreuve par des mois de pandémie et un premier "lockdown" au printemps. Les commerces jugés non essentiels devront fermer, tandis que les restaurants, pubs et cafés ne pourront proposer que livraisons ou vente à emporter. En revanche, les écoles resteront ouvertes. Pour apaiser les inquiétudes, le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis que ce confinement se terminerait le 2 décembre. "J'espère vivement que nous pourrons alors remettre ce pays de nouveau en marche, rouvrir les entreprises, les magasins à l'approche de Noël". Le gouvernement néerlandais déconseille fortement de se rendre dans des régions à l'étranger particulièrement touchées par la Covid-19 régions classées " orange " ou " rouge " dans la typologie observée par les autorités néerlandaises et demande la mise en quarantaine à domicile pendant dix jours aux voyageurs provenant de France à leur arrivée aux Pays-Bas. Les passagers se rendant aux Pays-Bas par voie aérienne doivent remplir un formulaire de déclaration de santé avant l'embarquement. Dans le cas où un voyageur présente l'un des symptômes énumérés dans le formulaire de déclaration de santé, il ne sera pas accepté sur le vol. Ceci est également applicable pour les passagers en transit. Trois municipalités du nord du Portugal sont ainsi reconfinées depuis le 23 octobre et les déplacements à travers tout le pays seront limités à la Toussaint, a annoncé le gouvernement alors que le nombre de nouvelles infections quotidiennes a atteint un nouveau record. Les quelque 150 000 habitants que comptent au total les communes contiguës de Felgueiras, Lousada et Paços de Ferreira devront respecter à partir de vendredi un "devoir civique de confinement à domicile", a décidé l'exécutif socialiste en conseil des ministres. Ils ne pourront quitter leur domicile que pour aller travailler, se rendre à l'école, faire des courses ou acheter des médicaments. Le télétravail, s'il est possible, deviendra obligatoire et les commerces devront fermer à 22H00 Quelques mesures strictes concernent également tout le pays : les rassemblements restent limités à 20 personnes, la consommation d'alcool est interdite dans l'espace public, le confinement est obligatoire pour les personnes testées positives ou sous vigilance active. Aucune quarantaine n'est exigée pour les voyageurs français, sauf si vous venez des territoires d'outre-mer. Des dispositions spéciales sont en vigueur si vous désirez voyager vers les Açores et Madère, les visiteurs devant présenter un test négatif au COVID-19 réalisé dans les 72h avant leur débarquement, ou bien l'effectuer à leur arrivée. Dans les aéroports, la prise de température des passagers à leur arrivée est obligatoire. Une règle de distanciation sociale de 2 mètres est à respecter dans l'espace public. Le port du masque est obligatoire dans les transports, les services publics, les commerces et supermarchés, les espaces fermés et les lieux touristiques ou accueillant du public. Un label "Clean Safe" a été créé par l'organisme chargé du tourisme, Turismo de Portugal. L'obtention de ce label par un établissement hôtelier ou un site touristique doit garantir que les gérants respectent toutes les mesures de sécurité. Les restaurants sont ouverts, avec une capacité d'accueil limitée à 50 et une fermeture au plus tard à 23h. Pour les plages, une signalétique sur l'occupation des plages a été mise en place vert : occupation faible, jaune : occupation élevée, rouge : occupation saturée . Vous pouvez trouver toutes les informations sur l'application Info Praia ou sur le site Apambiente. Quelles conditions à respecter en Grèce ? Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. La Grèce, elle, se "prépare au pire des scénarios", a déclaré ce mardi le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas. Alors qu'un couvre-feu de minuit à 05H00 est déjà imposé depuis le 22 octobre, de nouvelles restrictions entrent en vigueur. Commerces non-essentiels, restaurants, cafés, salles de spectacle, musées, salles de sport sont fermés à Athènes et dans les régions les plus peuplées du pays. En revanche, les entreprises et les écoles continuent de fonctionner pour éviter de nuire davantage à l'économie. Dans le quartier touristique de Monasteraki, chaises et tables sont empilées dans les tavernes et les cafés, dont beaucoup ont déployé un ruban rouge pour interdire aux clients de s'asseoir. "Nous prenons tôt ces mesures afin d'avoir un mois de décembre plus optimiste", a expliqué le porte-parole, n'excluant pas un confinement total à Athènes, à l'image de Thessalonique, deuxième ville du pays où les habitants ne peuvent plus circuler sans avoir obtenu l'autorisation par SMS.
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https://www.linternaute.com/voyage/pratique/2503027-confinement-en-europe-italie-angleterre-grece-quelles-sont-les-restrictions-et-mesures-par-pays/
['international']
Covid-19 : Agriculteur, couturier, fabricant de vélos... ces professionnels qui ont su rebondir malgré la crise
Si pour beaucoup la crise sanitaire ne restera qu'un mauvais souvenir, d'autres en revanche ont réussi à en tirer du positif... Qu'ils soient agriculteur, fabricant de vélos, couturier ou encore plombier, la crise a boosté leur activité. . Économie : video, Covid-19 : Agriculteur, couturier, fabricant de vélos... ces professionnels qui ont su rebondir malgré la crise.
En 2020, la crise sanitaire a été une catastrophe économique pour de nombreux commerçants, restaurateurs, gérants de théâtres... Et pour cause : ces établissements ont dû fermer à deux reprises pendant plusieurs mois. Un retard impossible à rattraper. Néanmoins, une poignée d'entrepreneurs, forts de résilience, de créativité et de détermination, ont réussi à se réinventer afin de sortir de ce séisme sanitaire. Le producteur de fromages Pierre Villiers a vu son activité arrêtée en raison de la fermeture des marchés en avril dernier. Il a dû jeter des dizaines de litres de lait. "Ça fait mal au cœur", disait-il sur TF1. Mais depuis son activité a connu un nouvel élan. L'entrepreneur a reçu des centaines d'appels de fermes et de distributeurs implantés dans différentes régions françaises. "Un pizzaiolo s'est même mis à faire des pizzas au neufchâtel son fromage, ndlr ", plaisante-t-il devant les caméras de TF1. "Je pensais que j'étais seulement capable de suivre ce que mes parents m'avaient appris. Maintenant, on sait s'adapter, on sait qu'on va pouvoir trouver des solutions en cas de problème", confie celui qui a étoffé son réseau de clients. Du côté du fabricant Grégory Tebaol, la crise n'a pas seulement été bénéfique : elle a été salvatrice. Juste avant le début de la pandémie, son entreprise de vélos était en redressement judiciaire. Mais dès avril 2020, ses employés ont dû mettre les bouchées doubles afin de répondre à une forte demande inattendue en deux roues. "Cette crise sanitaire dans l'industrie du cycle a fait dire que le vélo est un mode de transport à part entière qui peut venir en substitut de beaucoup d'autres transports. Je pense que ça a fait gagner dix ans à la filière", se réjouit le PDG de Easybike. À peine l'année 2021 a-t-elle débutée que le carnet de commandes du chef d'entreprise est plein pour les douze prochains mois. Victime de son succès, il peine même à recruter de nouveaux bras. Il existe pléthore d'histoires similaires à celles de Pierre et Grégory... Tiana, créatrice de vêtements, s'est mise à confectionner des masques. Léa et Andrès, à la tête d'un restaurant, se sont improvisés livreurs, au même titre que le libraire Frédéric. Quant à Patrice, gérant d'une boutique de jeux de société, il a publié massivement des vidéos sur les réseaux sociaux afin que les joueurs puissent se faire une idée du produit avant d'acheter. Le plombier Lounis, lui, n'a jamais été autant sollicité pour la réparation d'équipements ménagers à l'heure où les Français passent une grande partie de leur temps à la maison.
lci.fr
https://www.lci.fr/economie/covid-19-agriculteur-couturier-fabricant-de-velos-ces-professionnels-qui-ont-tire-leur-epingle-du-jeu-2174425.html
['économie/finance']
L’Education nationale "fait le choix de laisser circuler les variants dans nos écoles, c’est irresponsable"
Alors que le variant britannique du coronavirus représente 20 à 25 des cas, l'Education nationale a allégé son protocole dans les écoles dès ce lundi, provoquant l’incompréhension et la colère d’une bonne partie des enseignants.
«On a changé de protocole il y a quelques jours à peine et on revient déjà en arrière ?» s’agace Cécile 1 , 58 ans, directrice d’une petite école primaire dans l’Eure. Comme tous les enseignants, elle a découvert ce week-end, par voie de presse, le nouveau protocole sanitaire mis en ligne vendredi, en catimini, par le ministère de l’Education nationale sur son site internet. Désormais, le personnel, de la maternelle au lycée, ne sera plus considéré cas contact dès que trois élèves «de fratries différentes» seront testés positifs au Covid-19. Le protocole précise qu’une «étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque». Pourtant, 1 599 classes et 103 établissements scolaires sont actuellement fermés en raison de cas de Covid-19. Des chiffres en forte progression 71 , puisque le ministère ne comptabilisait que 934 fermetures de classes la semaine précédente, avant le début des vacances scolaires de la zone A. Pas de fermeture automatique en cas de variant britannique Autre changement, et contrairement à ce qui avait été décidé il y a quinze jours à peine, la fermeture d’une classe ne sera désormais plus automatique en cas de détection d’un cas positif au variant britannique. Elle sera seulement envisagée après «analyse locale concernant la circulation de cette variante sur le territoire», est-il précisé. «De nouvelles études ont apporté des éléments nouveaux et rassurants, sur ce variant et elles montrent qu’il circule vite mais n’est pas plus dangereux», assure à Libération le ministère de l’Education nationale, qui renvoie la balle au ministère de la Santé, pour plus de précisions. En conférence de presse jeudi, Olivier Véran se montrait pourtant beaucoup moins rassurant : «Les trois variants anglais, brésilien et sud-africain nous inquiètent particulièrement», avait annoncé le ministre de la Santé. «C’est surréaliste d’alléger le protocole, réagit Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire. L’Education nationale cherche à casser le thermomètre pour montrer que la situation est sous contrôle, en évitant de fermer des classes. Il fait le choix de laisser circuler les variants dans nos écoles, c’est irresponsable.» «On est juste des pions» Le Snes-FSU insiste sur l’importance de casser les chaînes de contamination dans les écoles pour les adultes aussi. Or, en cas de variant sud-africain ou brésilien, personnels et élèves ne sont plus logés à la même enseigne. Depuis deux semaines, la règle était claire: fermeture automatique de la classe. Désormais, deux possibilités cohabitent. Si un élève est testé positif, tous ses camarades seront considérés comme cas contact et leur classe sera fermée. En revanche, même si un enseignant ou des membres du personnel intervenant dans la classe est testé positif au variant sud-africain ou brésilien, il ne sera pas considéré d’office comme un contact à risque et cela n’entraînera pas automatiquement la fermeture de la classe. «Pourquoi faire une distinction entre les adultes et les élèves ? s’interroge Sophie Vénétitay. Il n’y a aucune transparence ni éclairage scientifique sur cette décision.» «Si on n’est pas cas contact de nos élèves positifs, on est cas contact de qui, alors ?» s’énerve Cécile, la directrice de la petite école dans l’Eure. Epuisée, elle n’attend plus que la fin de la semaine pour être en vacances. Depuis le mois de janvier, elle va à l’école «à reculons», ce qui ne lui était jamais arrivé en vingt et un ans de carrière. «On est juste des pions, bons à s’occuper des enfants pour que les parents travaillent tranquillement, estime-t-elle. Même quand on est malade, on nous demande d’être là parce qu’il n’y a plus de remplaçants sur mon secteur. Ou alors on répartit les élèves dans les classes et on les brasse au détriment du protocole sanitaire.» Cette enseignante se demande chaque semaine «ce que le ministère va encore nous pondre» et pense à ses collègues du Nord et de la Moselle, deux régions particulièrement touchées par les variants britannique et sud-africain. La fermeture des écoles n’est pas envisagée dans ces territoires où les élèves ont encore une semaine de cours. En Moselle, des parents, soutenus par la Fédération des conseils de parents d’élèves FCPE locale, ont décidé de ne pas remettre leurs enfants en cours, par sécurité. De son côté, la préfecture du Nord a annoncé décaler l’arrivée et la sortie des classes dans les écoles maternelles et élémentaires et de faire fonctionner les collèges et lycées en mode mixte, entre présentiel et distanciel. 1 Le prénom a été modifié.
liberation.fr
https://www.liberation.fr/societe/education/leducation-nationale-fait-le-choix-de-laisser-circuler-les-variants-dans-nos-ecoles-cest-irresponsable-20210215_M54YVWREIFFXLARWOZDWDZ5UBQ/
['société']
Le délai pour la dose de rappel du vaccin anti-Covid passe de sept à quatre mois ce mardi
Entre 4 et 4,5 millions de Français pourraient perdre leur pass vaccinal ce mardi 15 février d’après les autorités sanitaires.
A partir de ce mardi 15 février, pour conserver un pass vaccinal valide, la dose de rappel des vaccins contre le Covid-19 devra être réalisée au plus tard quatre mois après la fin du schéma vaccinal initial, sauf pour ceux qui ont contracté la maladie depuis lors. Le délai maximal pour le rappel était jusqu’ici de sept mois. Dans le détail, le rappel devra avoir été réalisé « au plus tard quatre mois » après la deuxième injection pour ceux qui ont reçu deux doses, « au plus tard quatre mois » après l’unique injection pour ceux qui ont eu le Covid-19 puis une dose de vaccin, et « au plus tard quatre mois » après l’infection pour ceux qui ont eu une dose puis la maladie, selon le ministère de la Santé. La suite après la publicité Des exceptions Les personnes ayant attrapé la maladie alors qu’elles avaient déjà eu deux injections ou une injection et une infection, sont dispensées de la dose de rappel, en vertu du principe « une infection = une injection » énoncé par le ministre de la Santé Olivier Véran. Autres exceptions : les personnes de 16 et 17 ans n’ont pas l’obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal. En revanche, les Français qui souhaitent sortir du pays, par exemple pour les prochaines vacances, doivent avoir effectué un rappel afin d’avoir un certificat valide pour passer la frontière. La levée du pass au printemps ? Selon les estimations des autorités sanitaires, entre 4 et 4,5 millions de personnes seront susceptibles ce mardi de perdre leur pass vaccinal faute de rappel ou d’infection. La suite après la publicité -50 la première année avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Mais ces règles pourraient être modifiées prochainement, une levée du pass vaccinal étant envisageable « d’ici la fin mars » ou début « avril », avait estimé Alain Fischer le 9 février. A condition que le taux d’incidence soit « 10 ou 20 fois moindre » qu’actuellement, que la surcharge hospitalière touche à sa fin et qu’une très forte proportion de Français soit vaccinée, ajoutait le « Monsieur vaccin » du gouvernement. En attendant, dès mercredi 16 février, une nouvelle salve de restrictions doit disparaître avec la réouverture des discothèques ou encore l’autorisation des concerts debout et de la consommation au comptoir dans les bars.
nouvelobs.com
https://www.nouvelobs.com/sante/20220215.OBS54482/le-delai-pour-la-dose-de-rappel-du-vaccin-anti-covid-passe-de-sept-a-quatre-mois-ce-mardi.html
['santé']
Covid-19 : quel est l'état de la situation sanitaire dans votre département ?
Retrouvez dans cet article les dernières données concernant l'épidémie ainsi que des cartes pour suivre l'évolution de la situation sanitaire dans votre département. . Santé : video, CARTE - Covid-19 : quel est l'état de la situation sanitaire dans votre département ?.
Adieu au confinement, re bienvenue au couvre-feu. Depuis le 15 décembre, la France n'est plus confinée mais vit sous le coup d'un couvre-feu de 20h à 6h du matin, exception faite du soir de Noël où il a été levé. Néanmoins, le virus circule encore de façon importante, avec régulièrement plus de 20.000 nouveaux cas quotidiens et l'apparition d'un nouveau variant venu du Royaume-Uni. Autant de raisons qui appellent à la prudence et, surtout, à la vigilance. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a d'ailleurs prévenu mardi 29 décembre qu'au regard des indicateurs, le couvre-feu serait avancé à 18h dans les départements les plus touchés, insistant sur la situation inquiétant de quatre régions : Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
lci.fr
https://www.lci.fr/sante/carte-covid-19-quel-est-l-etat-de-la-situation-sanitaire-dans-votre-departement-nouveaux-cas-hospitalisations-reanimation-les-chiffres-de-l-epidemie-2149110.html
['santé']
Covid-19: l’effet des variants sur l’épidémie est-il déjà bien visible?
L’épidémie de coronavirus se renforce dans les Hauts-de-France, tout particulièrement à Dunkerque, et dans les Alpes-Maritimes.
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L’épidémie de coronavirus se renforce dans les Hauts-de-France, tout particulièrement à Dunkerque, et dans les Alpes-Maritimes. C’est une drôle d’impression qui prédomine en cette fin février. Sur le plan épidémique, la France semble au milieu de gué, sans savoir réellement si la situation restera stable ou si la détérioration tant redoutée aura lieu. «Avec les différents variants qui circulent sur le territoire, nous faisons face à une somme d’épidémies, analyse Jean-Stéphane Dhersin, directeur adjoint scientifique de l’Institut national des sciences mathématiques et responsable de la plateforme de modélisation MODCOV19. Les résultats globaux ne peuvent donc pas donner une indication satisfaisante des dynamiques réelles. Le problème c’est que, faute de séquençage, on ne dispose d’aucun moyen pour suivre avec précision l’ensemble de ces épidémies.» À lire aussi :Covid-19: cette piste surprenante pour expliquer la dangerosité du variant anglais En effet, si les autorités sanitaires communiquent régulièrement sur les variants, les informations rendues publiques sont partielles et datées. D’abord, il y a les résultats des séquençages menés lors des enquêtes flash des 7 et 8 janvier ; les résultats définitifs des
lefigaro.fr
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-l-effet-des-variants-sur-l-epidemie-est-il-deja-bien-visible-20210222
['science/technologie']
Coronavirus : les asymptomatiques produisent-ils des anticorps ?
Une nouvelle étude de l'Institut Pasteur démontre que les anticorps produits par la Covid-19 permettent de neutraliser le virus et de tuer des cellules infectées qui auraient pénétré l'organisme.
Publié le 23/04/2021 à 13:24 En plus de la vaccination, la communauté scientifique se penche depuis le début de la crise sanitaire sur la protection qu'apportent les anticorps développés après qu'une personne ait été infectée par la Covid-19. Une nouvelle étude réalisée par l'Institut Pasteur et publiée dans la revue scientifique Cell Reports Medicine au début du mois d'avril offre des nouvelles rassurantes à ce propos. Deux conclusions positives en ressortent : les anticorps permettent de tuer les cellules infectées, et ce chez les personnes symptomatiques ou asymptomatiques. Une découverte particulièrement importante car elle permet une meilleure compréhension des anticorps. Dans le cas de la Covid-19, ceux-ci auraient donc non seulement la possibilité de neutraliser le virus, empêchant ainsi de tomber malade, mais bien de tuer des cellules infectées qui auraient pénétré l'organisme, ouvrant potentiellement la voie à des traitements. "Peut-être qu’à l’avenir, on pourrait créer un cocktail d’anticorps qui en comprendrait un qui neutralise directement le virus, et d’autres qui éliminent les cellules infectées", a expliqué Timothée Bruel, co-auteur de l'étude, interrogé par Capital.fr. Mieux : la protection vaudrait aussi pour les personnes infectées qui n'ont pas présenté de symptômes. "Les niveaux d'anticorps et leurs fonctions sont plus basses chez les individus asymptomatiques que dans les cas symptomatiques" explique l'étude, mais "les infections asymptomatiques au SARS-CoV-2 provoquent des anticorps polyfonctionnels qui neutralisent le virus et ciblent les cellules infectées".
rtl.fr
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-les-asymptomatiques-produisent-ils-des-anticorps-7900023459
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Covid-19 : "En Angleterre, ils n'arrivent pas à s'en sortir", car le variant anglais "résiste au confinement"
Le généticien et endocrinologue au CHRU de Lille Philippe Froguel estime sur franceinfo que si les Britanniques conseillent le confinement immédiatement, c'est parce qu'ils ne parviennent pas à maîtriser le variant anglais du Covid-19.
Covid-19 : "En Angleterre, ils n'arrivent pas à s'en sortir", car le variant anglais "résiste au confinement" Le généticien et endocrinologue au CHRU de Lille Philippe Froguel estime sur franceinfo que si les Britanniques conseillent le confinement immédiatement, c'est parce qu'ils ne parviennent pas à maîtriser le variant anglais du Covid-19. Le Pr Philippe Froguel, généticien et endocrinologue au CHRU de Lille, affirme lundi 25 janvier sur franceinfo que le variant anglais du Covid-19 "résiste au confinement" en Angleterre. >> DIRECT. Covid-19 : les étudiants de première année retrouvent les bancs de l'université en demi-groupe ce lundi Selon lui, "il peut y avoir une explosion qui se fait en 15 jours" en France. Dans ce cas, "cela va toucher tous les âges et ça va engorger les hôpitaux", souligne-t-il. Les Britanniques "conseillent de confiner tout de suite", note-t-il. "Pourquoi ? Parce qu’en Angleterre, ils n'arrivent pas à s'en sortir." Ils ont fait un confinement assez dur depuis Noël et ils n'arrivent pas à diminuer la circulation du virus parce que cette variante anglaise est prépondérante, 98 , et elle résiste au confinement. Pr Philippe Froguel à franceinfo La période est "un peu de calme" dans les hôpitaux en ce moment en France, selon lui, mais "si la variante anglaise se développe, comme cela a l’air d'être le cas, on va avoir plein de clusters, beaucoup plus facilement, et il peut y avoir une explosion qui se fait en 15 jours." "C'est exactement ce qui s'est passé en Angleterre et dans ce cas-là, cela va toucher tous les âges et ça va engorger les hôpitaux", assure-il. Pour le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, les variants du Covid représentent l’"équivalent d’une nouvelle pandémie". Philippe Froguel est plus prudent : "Est-ce qu'on est en train d'avoir cette fameuse deuxième pandémie dont parle M. Delfraissy. C’est tout à fait discutable, au sens propre du terme. Je ne suis pas sûr que ça soit vrai. Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas vrai non plus", a-t-il estimé.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-en-angleterre-ils-n-arrivent-pas-a-s-en-sortir-car-le-variant-anglais-resiste-au-confinement_4271063.html
['santé']
150 nouveaux cas confirmés du 3 au 5 octobre, soit un total d
La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 150 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés à La Réunion entre le samedi 3 et ce lundi 5 octobre, soi
La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 150 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés à La Réunion entre le samedi 3 et ce lundi 5 octobre, soit une moyenne de 50 cas par jour. La Réunion compte un total de 4 328 cas depuis l’apparition du premier cas. LH 16 patients en réanimation Les décès liés au Covid La préfecture et l'Agence Régionale de Santé confirment 150 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés à La Réunion entre le samedi 3 et ce lundi 5 octobre, soit un total de 4 328 cas depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020.Parmi les nouveaux cas annoncés, 139 cas ont été investigués, 128 cas sont classés autochtones, 11 cas sont classés importés et 11 cas sont en cours d’investigation ou font l’objet d’analyses complémentaires.Selon les autorités sanitaires, on recense :527 cas importés personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire dont 64 cas issus d'une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionaleet 3 511 cas autochtones personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé .Ce lundi 5 octobre, 54 patients atteints de la Covid-19 sont hospitalisés au CHU de La Réunion, dont 14 en service de réanimation.Au total, on on compte 16 décès liés à la Covid-19, dont deux concernant des personnes issus d'une évacuation sanitaire. Et cinq décès liés à une autre pathologie, dont 4 concernant des personnes issus d'une évacuation sanitaire.Entre le samedi 26 et le mercredi 30 septembre, cinq décès directement liés à la Covid-19 ont été enregistrés : deux patients du CHU qui étaient âgés de plus de 65 ans et trois autres patients -un homme et deux femmes- âgés, eux, de plus de 75 ans. Au total, seize Réunionnais sont décédés du Covid.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/coronavirus-150-nouveaux-cas-confirmes-du-3-au-5-octobre-soit-un-total-de-4-328-cas-a-la-reunion-878248.html
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Pour le Time, l'année 2020 est "la pire de l'histoire"
L'hebdomadaire consacre en une l'année 2020, marquée par le coronavirus, barrée d'une croix rouge et invite ses lecteurs à passer le plus rapidement à la suivante.
C'est un parti pris qui suscite déjà beaucoup de commentaires. En couverture de son prochain numéro à paraître lundi 7 décembre, le magazine Time consacre 2020 comme "la pire année de l'histoire". Le chiffre est ainsi barré d'une grande croix rouge. Au cours de son histoire, le magazine a utilisé seulement quatre fois une croix rouge en couverture. La première fois fut en 1945, à la mort d'Adolf Hitler. La seconde fois n'est intervenue qu'un peu moins de 60 ans plus tard en 2003 au moment du début de la guerre en Irak. Le visage de Saddam Hussein avait alors été barré. LIRE AUSSI >> Covid-19 : comment la pandémie a fait s'effondrer l'image de la Chine dans le monde Puis ce sont deux opérations spéciales des forces américaines qui ont été célébrées. En 2006, la croix rouge a fait son retour pour la mort d'Abu Mousab al-Zarqawi, leader d'Al-Qaida en Irak. Enfin, en 2011, une quatrième fois après la mort d'Oussama Ben Laden. Pour le Time, l'utilisation de la croix rouge signifie habituellement "la fin d'une longue lutte". Mais cette fois-ci, elle s'apparente surtout à la fin d'une année marquée par le coronavirus, pour autant la bataille contre la pandémie "n'est pas terminée". Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "La plupart d'entre nous qui sont en vie aujourd'hui n'ont rien vu de tel" La journaliste Stephanie Zacharek, habituellement critique de film au sein de l'hebdomadaire américaine, le reconnaît d'emblée dans son éditorial : "Il y a eu des années bien pires dans l'histoire des États-Unis, et certainement des années pires dans l'histoire du monde, mais la plupart d'entre nous qui sont en vie aujourd'hui n'ont rien vu de tel". Cependant "il faudrait que vous ayez au moins 100 ans pour vous souvenir de la première guerre mondiale ou de l'épidémie de grippe espagnole de 1918, au moins 90 ans pour vous souvenir de la Grande Dépression, et au moins 80 ans pour vous souvenir de la deuxième guerre mondiale. Mais le reste d'entre nous n'a jamais été préparé à cela", souligne la journaliste. LIRE AUSSI >> Du premier cas de Covid-19 à une crise planétaire : quand un virus change la face du monde Et son éditorial précise qu'il n'y a pas eu que le coronavirus cette année. Elle cite notamment la mort de George Floyd et les manifestations contre les violences policières aux Etats-Unis, "la récurrence des catastrophes naturelles qui confirment à quel point nous avons trahi la nature" ou encore "une élection contestée sur la base de la fantaisie".
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/pour-le-time-l-annee-2020-est-la-pire-de-l-histoire_2140194.html
['international']