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Vaccination contre le Covid-19 : "Lorsque j'estimerai avoir été rassuré peut-être que je me ferai vacciner" déclare Jordan Bardella | Le vice-président du Rassemblement national et député européen partage la défiance de certains Français à l'égard de la vaccination contre le coronavirus. | "J'attendrai d'être rassuré et lorsque j'estimerai avoir été rassuré peut-être que je me ferai vacciner", a déclaré Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et député européen lundi 7 décembre sur franceinfo. Alain Fischer, le professeur nommé par le gouvernement pour piloter sa stratégie vaccinale anti coronavirus Covid-19, veut rétablir la confiance à l'égard de la vaccination "en évitant les injonctions". Il souhaite aussi "se donner le temps de l'évaluation et de l'organisation" a-t-il expliqué dans une interview au JDD publiée dimanche. "Quand j'écoute Alain Fischer, "M. Vaccin", je comprends qu'il y ait une grande partie de la population qui soit réticente à l'idée de se faire vacciner", a réagi Jordan Bardella. Nous n'avons pas grand-chose : on a les bons de commande et les communiqués de presse faits par les laboratoires... Jordan Bardella à franceinfo Ces vaccins vont expérimenter "une méthode vaccinale l'ARN messager et la thérapie génique qui n'ont jamais été testées sur l'homme". "Il faut donc, poursuit Jordan Bardella, la transparence totale sur ces commandes. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Nous ne savons rien de ces commandes. Nous avons appris, en tant que député européen, par la presse que des députés européens allaient être tirés au sort pour pouvoir consulter ces accords de négociations avec les laboratoires." "Je ne suis pas anti-vaccin, j'attends que tous les tests soient faits, conclut le vice-président du Rassemblement national. J'attendrai d'être rassuré et lorsque j'estimerai avoir été rassuré peut-être que je me ferai vacciner. L'avantage c'est que j'ai eu le Covid il y a quelques semaines et que probablement j'ai des anticorps, même si je n'ai pas le goût et l'odorat. J'ai plusieurs semaines pour me décider." | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-vaccination-contre-le-covid-19-lorsque-j-estimerai-avoir-ete-rassure-peut-etre-que-je-me-ferai-vacciner-declare-jordan-bardella_4210289.html | ['santé'] |
" Ce Téléthon doit rester une fête " | La 34e édition, «Covid compatible», se déroulera les 4 et 5 décembre en direct sur France Télévisions. | La 34e édition, «Covid compatible», se déroulera les 4 et 5 décembre en direct sur France Télévisions. «Nous allons tenter de faire battre intensément le cœur de la solidarité, ce Téléthon doit rester une fête malgré la crise sanitaire», martèle Nagui, fidèle animateur de l’événement, dès vendredi 4 décembre à 18h40 sur France 2, avec son indéfectible enthousiasme. «D’autant que l’espoir devient de plus en plus une réalité pour certaines maladies rares.» En raison de la pandémie, l’animateur sera, avec Sophie Davant, en plateau, dans un des studios de la Plaine Saint-Denis. Ils présenteront quelque trente heures de programmes, au cours desquelles interviendront artistes - dont Matt Pokora, le parrain -, chercheurs, familles, bénévoles Et un point sur les avancées scientifiques sera fait en direct du Généthon. Des directs sur la chaîne YouTube du Téléthon Le producteur, Philippe Vilamitjana, tient à souligner à quel point l’émission a été anticipée: 90 des reportages proposés ont déjà été mis en boîte depuis juin. On retrouvera ainsi «Les Aventuriers du Téléthon», une série de reportages montrant des familles ayant vécu des moments forts en émotions et sensations, tels une étape de montagne du Tour de France cycliste ou du parapente dans le massif de la Chartreuse. Un «grand drive», sur le mode click and collect, a été mis en place pour acheter les produits au profit du Téléthon et le digital prendra logiquement une part plus importante, via, notamment des directs sur la chaîne YouTube du Téléthon montrant les défis solidaires relevés et des tournois de jeux vidéo. Nouveauté, une grande tombola est proposée en ligne en partenariat avec l’association Stars solidaires. Il sera possible, grâce à un ticket à 10 , de tenter sa chance en choisissant l’œuvre originale que l’on souhaite gagner - des artistes prestigieux, de Ben à César en passant par Murakami - ou un objet offert par une personnalité. Pour faire un don en faveur de la recherche sur la thérapie génique, 3637 ou telethon.fr » Suivez toutes les infos de TV Magazine sur Facebook et Twitter. | ledauphine.com | http://tvmag.ledauphine.com/programme-tv/nagui-ce-telethon-doit-rester-une-fete_129efb50-2a82-11eb-b69e-6fd578484a8d/ | ['culture/loisir'] |
Coronavirus : "Tout le monde joue le jeu" dans les lycées, assure Bobkiewicz | Bruno Bobkiewicz, secrétaire national du syndicat des personnels de direction et proviseur à Vincennes, partage le souhait du gouvernement de ne pas fermer les établissements scolaires. | Crédit Image : BERTRAND GUAY / AFP Crédit Média : RTL Date : 15/01/2021 publié le 15/01/2021 à 09:24 Tandis que le gouvernement veut tout faire pour ne pas en arriver à la fermeture des écoles, Bruno Bobkiewicz, secrétaire national du syndicat des personnels de direction, est d'accord avec cette philosophie. "Je pense que tout le monde partage l'idée que plus les élèves sont à l'école, mieux ils se portent. Tout le monde a envie que les élèves continuent à poursuivre au maximum l'enseignement avec toutes les précautions qui s'imposent", assure-t-il. Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé le prolongement du mode de fonctionnement hybride au-delà du 20 janvier pour minimiser les risques de transmission dans les établissements scolaires. "C'est une expérience qu'on a depuis maintenant mi-novembre notamment dans 2/3 des lycées en France. Il y a différents modes d'organisation. C'est l'alternance de groupes A, groupes B, matin/après-midi, semaine A, semaine B. Cela dépend de la typologie de l'établissement", explique Bruno Bobkiewicz. "Cela demande une adaptabilité et une capacité à modifier le fonctionnement assez rapidement Tout le monde joue le jeu, on a beaucoup d'enseignants qui ont fait un bond dans le numérique très important depuis le mois de mars", conclut-il. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-tout-le-monde-joue-le-jeu-dans-les-lycees-assure-bobkiewicz-7800956245 | ['société'] |
Vaccins: le gouvernement promet d'accélérer la cadence, craintes d'un rebond du virus | Les fêtes passées, le gouvernement guette désormais un rebond de l'épidémie de Covid-19, prélude à de possibles nouvelles restrictions, tout en essayant d'étouffer la polémique grandissante autour de la lenteur de la campagne de vaccination. | Les fêtes passées, le gouvernement guette désormais un rebond de l'épidémie de Covid-19, prélude à de possibles nouvelles restrictions, tout en essayant d'étouffer la polémique grandissante autour de la lenteur de la campagne de vaccination. Vivement critiqué pour le nombre très modeste de vaccins administrés quelques centaines en comparaison avec d'autres pays européens, l'exécutif répète qu'il met les bouchées doubles. Dans Le Parisien dimanche, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal annonce une accélération de l'arrivée des doses chaque semaine et un renforcement des moyens pour les transférer aux Ehpad. Mais avec 516 personnes vaccinées au 1er janvier selon le ministère de la Santé, les attaques ne faiblissent pas face à une campagne au compte-gouttes qui comprend une visite pré-vaccinale pour déceler d'éventuelles contre-indications et recueillir le consentement des personnes. "On ne peut pas envisager de rester sur ce rythme. Les calculs laissent envisager qu'il faudrait 3.000 ans pour être vaccinés", a regretté dimanche sur BFMTV le Pr Bruno Megarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologique de l'hôpital Lariboisière AP-HP . Dans une tribune publiée dans Télérama, la directrice du Théâtre du Soleil Ariane Mnouchkine a exhorté le gouvernement à accélérer les choses en vue de la réouverture, entre autres, des théâtres et des cinémas, fermés depuis le 30 octobre. Coronavirus : la situation en France AFP - Simon MALFATTO "Que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne le fassent pas, c’est leur droit, mais en leur nom, allez-vous prétendre empêcher les volontaires de le faire au plus vite?", s'agace-t-elle. "Pour la première phase, ... ce sont les vaccins qui se déplacent à nos aînés, pas l'inverse. Les Allemands ont eux un champ plus large en ciblant d'autres populations", a plaidé Gabriel Attal. "Pour la deuxième phase, dès début février, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé des centres de vaccination en ville : ce ne seront pas des vaccinodromes géants nécessitant des kilomètres de déplacement mais, à terme, des lieux en grande proximité dans nos communes", a-t-il ajouté. Ariane Mnouchkine lors d'un entretien avec l'AFP à Kyoto, au Japon, le 12 novembre 2019 AFP - CHARLY TRIBALLEAU Le Premier ministre Jean Castex avait assuré la veille que "dans les mois qui viennent, à l’arrivée, la situation sera totalement équilibrée en terme de vaccination en Europe". "Ca ne va pas assez vite mais ce n'est pas sur les 15 prochains jours ni le prochain mois que se jugera l'efficacité de la campagne vaccinale", a estimé dimanche sur BFMTV l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, fixant un premier objectif de 5 à 10 millions de personnes vaccinées d'ici à la fin mars pour voir un premier impact sur la circulation du virus. "Mon inquiétude n'est pas tellement sur les premières semaines, mon inquiétude c'est qu'on est face à une demande mondiale pour ces vaccins considérables", a poursuivi ce membre du Conseil scientifique: "Est-ce que dans trois mois on aura des doses suffisantes pour l'Europe et le reste du monde?". Dès lundi, les soignants de 50 ans et plus pourront tous commencer à être vaccinés, M. Véran ayant avancé leur tour de plusieurs semaines. Certains n'ont même pas attendu cette date: à l'Hôtel-Dieu à Paris, et au CHRU de Nancy, les premières injections ont été faites ce week-end. - "Attentif au milieu scolaire" - Si les conséquences des fêtes de fin d'année sur la circulation du virus ne seront connues que dans plusieurs jours, "la tendance est déjà préoccupante" depuis début décembre, affirme de son côté le directeur général de la Santé Jérôme Salomon au JDD. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'Elysée, le 9 décembre 2020 AFP - Alain JOCARD Il s'inquiète à la fois des conséquences des vacances, du froid qui favorise les transmissions, des deux variants identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud déjà détectées en France mais aussi du brassage d’élèves avec la rentrée. "Les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l'étranger, ça peut rebattre les cartes de la situation épidémiologique", affirme-t-il. Quant aux deux souches, elles "ne sont pas forcément plus dangereuses, mais elles sont nettement plus contagieuses. Elles toucheraient aussi davantage les jeunes ... Il faut donc qu’on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire". Toutefois, "les enfants iront à l'école demain lundi comme prévu", selon le protocole sanitaire renforcé, a assuré le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer sur BFMTV. Les perspectives sont par ailleurs sombres pour les bars et les restaurants, un poids lourd du gouvernement jugeant auprès de l'AFP "très, très peu probable" une réouverture dès le 20 janvier. Les chiffres inquiétants dans l'Est ont poussé le gouvernement à renforcer le couvre-feu dès samedi dans 15 départements. Les données de Santé Publique France dimanche montrent une nouvelle hausse du nombre de patients hospitalisés et en réanimation, tandis que la barre des 65.000 morts depuis le début de l'épidémie a été franchie. L'épidémie pèsera "au moins jusqu'au printemps", avait prévenu lors de ses voeux le chef de l'Etat qui a toutefois exprimé son espoir pour 2021 grâce au vaccin. Newsletter Linternaute.com Voir un exemple inscription Newsletters Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. "Le vaccin ne commencera à impacter que dans trois mois, et là on a trois mois difficiles", a insisté Arnaud Fontanet, espérant que les mesures de restrictions ne soient plus nécessaires "à l'automne 2021". | linternaute.com | https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2531504-rentree-froid-nouvelles-souches-craintes-d-un-regain-du-virus-apres-les-fetes/ | [] |
Covid-19 : quels sont les pays les plus méfiants face aux vaccins ? | Une toute récente enquête mondiale menée par le groupe français BVA dévoile une liste de certains pays plus ou moins méfiants face aux campagnes de vaccination lancées contre le virus. | Une toute récente enquête mondiale menée par le groupe français BVA dévoile une liste non exhaustive de certains pays plus ou moins méfiants face aux campagnes de vaccination lancées contre le virus. Quand il s’agit de répondre à la question « quand le vaccin contre le coronavirus sera disponible, vous-ferez vous vacciner ? », seuls 44 des Français répondent positivement ! Dans la trentaine de pays cités par le groupe BVA dans son étude, l’Hexagone devance de justesse la Croatie 41 de réponses positives , et la Serbie qui ferme la marche avec 38 de « oui ». Alors que la campagne vient de démarrer en France, les habitants sont plus que méfiants. Le vaccin, qui pourrait représenter un espoir en vue d’un retour à la vie « normale » est davantage perçu comme une crainte. C’est surtout la confiance envers la Haute Autorité de Santé HAS - qui a donné son feu vert - qui est mise à mal. Les voisins italiens 70 , espagnols 67 ou allemands 65 sont eux un peu moins frileux face à la vaccination. Le Royaume-Uni, premier à avoir administré le vaccin Pfizer-Biotech, décompte 81 de réponses positives quand les États-Unis en dénombrent 66 . L’Asie veut se faire vacciner Au Vietnam 98 , en Inde 91 et en Chine 91 , les vaccins font quasiment l’unanimité. D’après une enquête de 2019 menée par l’organisation caritative de recherche biomédicale Wellcome, les personnes vivant en Asie du Sud placent une confiance beaucoup plus élevée envers les vaccins. C’est entre autres ce qui peut expliquer de tels résultats. La Corée du Sud 87 , la Malaisie 86 et l’Indonésie 83 répondent également plutôt positivement. | lepetitjournal.com | https://www.lepetitjournal.com/expat-pratique/covid-19-quels-sont-les-pays-les-plus-mefiants-face-aux-vaccins-295367 | [] |
GP Bahreïn F1 : Lewis Hamilton positif au Coronavirus, Stoffel Vandoorne pour le remplacer ? | Le champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton a été testé positif au Coronavirus et manquera la seizième manche du championnat du monde, le Grand-Prix Sakhir au Bahreïn ce week-end. L'écurie Mercedes annoncera rapidement son remplaçant a-t-elle... | Le champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton a été testé positif au Coronavirus et manquera la seizième manche du championnat du monde, le Grand-Prix Sakhir au Bahreïn ce week-end. L'écurie Mercedes annoncera rapidement son remplaçant a-t-elle communiqué. Si la logique est suivie, il s'agira de Stoffel Vandoorne, troisième pilote Mercedes. Il était de toute façon prévu que le Belge se rende au Bahreïn ce week-end après ses tests en Formule E à Valence ce mardi. Le nom de Nico Hulkenberg est également évoqué. Le Britannique a passé trois tests au Coronavirus la semaine dernière, tous négatifs. Mais il a ressenti des symptômes, et a de nouveau été testé à plusieurs reprises depuis lors. Ces derniers tests se sont révélés positifs. Il ne peut évidemment pas prendre part au Grand-Prix et est désormais placé en isolement. "Il s'est réveillé lundi matin avec des symptômes légers et a été informé au même moment qu'un de ses contacts avant son arrivée à Bahreïn la semaine précédente, ndlr avait été testé positif", précise la F1 dans un communiqué. "Lewis a donc fait un test qui s'est avéré positif. Cela a depuis été confirmé par un autre test". | rtbf.be | https://www.rtbf.be/sport/moteurs/detail_gp-bahrein-f1-hamilton-positif-au-coronavirus-vandoorne-pour-le-remplacer?id=10643440 | ['sport'] |
"C'est une chose que je peux contrôler jusqu'à une certaine limite" : l'angoisse du Covid-19 avant le départ du Vendée Globe | Le départ de la 9e édition de la plus célèbre course autour du monde à la voile en solitaire et sans escale sera donné le 8 novembre depuis Les Sables-d’Olonne. Mais les navigateurs sont soumis à des règles drastiques pour éviter toute contamination au Covid-19. | Le départ de la 9e édition de la plus célèbre course autour du monde à la voile en solitaire et sans escale sera donné le 8 novembre depuis Les Sables-d’Olonne. Mais les navigateurs sont soumis à des règles drastiques pour éviter toute contamination au Covid-19. Une édition du Vendée Globe à l’ère de la Covid-19. Le tour du monde à la voile sans escales et en solitaire prend un visage particulier cette année dans un contexte sanitaire très strict. Le village aux Sables-d’Olonne ne pourra accueillir que 5 000 personnes en même temps, bien loin des flots ininterrompus des éditions précédentes. Le public sera tenu à distance des bateaux, et les skippeurs, dont Alan Roura, tous masqués. "C'est plus compliqué de se rendre compte des sourires ou des visages des gens", admet-il. Embarquez pour 2 minutes de sensations fortes à bord des @ImocaGSdu Vendée Globe. Un avant-goût d'un tour du monde unique, en solitaire, sans escale et sans assistance. Rendez-vous dans 1 mois aux Sables d'Olonne pour le grand départ ! pic.twitter.com/m8eX2srnvF — Vendée Globe @VendeeGlobe October 8, 2020 Mais ce qui inquiète les concurrents, avant même d’affronter les tempêtes, c’est l’ultime test PCR le 6 novembre, soit deux jours avant le grand départ. Une source d’angoisse pour beaucoup, comme pour l’Italien Giancarlo Pedote qui part pour son premier tour du monde. "Oui ça me perturbe, bien évidemment, ça m'inquiète, confie-t-il. C'est une chose que je peux contrôler jusqu'à une certaine limite. Pour faire simple, j'avais le frigo plein à 15 jours du départ de la course, et une semaine avant, je m'enfermais dans ma petite maisonnette." La ligne ouverte dix jours après le départ S’isoler pour éviter les contacts et de ruiner un rêve, car la règle est claire : un test positif et le concurrent reste à quai. Un scénario qui serait cruel : le Vendée Globe est une épreuve qui se tient tous les quatre ans. Quatre ans d’efforts pour arriver à prendre le départ. "La ligne est ouverte dix jours après le départ pour des raisons médicales aussi", assure Jacques Caraës, le directeur de course. "Quelqu'un qui malheureusement serait positif la veille du départ ne part pas, par contre il sera dans l'obligation d'avoir un second test quelques jours après. Puis c'est le médecin de course qui prend la décision." Si effectivement le test se révèle négatif quelques jours après, le médecin de course se réserve la possibilité de faire repartir le concurrent dans le délai des dix jours.Jacques Caraës, directeur du Vendée Globeà franceinfo Le spectre du coronavirus planera aussi en mer. Les concurrents solitaires embarqueront du matériel médical pour diagnostiquer d’éventuels symptômes, comme le détaille le médecin Laure Jacolot. "Ils vont embarquer avec eux un tensiomètre et un oxymètre qui peut nous permettre d'évaluer le taux d'oxygène puisque l'un des facteurs de gravité des compensations du Covid-19, c'est la détresse respiratoire, explique-t-elle. Et puis ils auront des masques FFP2, s'ils devaient être évacués, pour pouvoir protéger les équipes qui viendraient leur apporter secours." Une victoire quand même malgré les contraintes, les inquiétudes et les angoisses : la neuvième édition partira bien le 8 novembre, ce qui était loin d’être une certitude au cœur de l’été. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sports/voile/vendee-globe/c-est-une-chose-que-je-peux-controler-jusqu-a-une-certaine-limite-l-angoisse-du-covid-19-avant-le-depart-du-vendee-globe_4155607.html | ['sport'] |
Coronavirus Covid-19 : 7 classes fermées sur 11 500 dans l'académie de Dijon | Selon l'académie de Dijon, on comptait 7 classes fermées au 1er octobre en Côte-d'or, dans l'Yonne, dans la Nièvre et en Saône-et-Loire. Aucun établissement n'est entièrement fermé en Bourgogne. | L'académie de Dijon fait le point ce vendredi 2 octobre sur les conséquences de l'épidémie de coronavirus sur les fermetures de classes en Bourgogne.Selon des chiffres arrêtés au jeudi 1er octobre à 13h, on comptait 7 classes fermées sur les 11 506 qu'il y a dans l'enseignement public et privé sous contrat. Sur les sept derniers jours, l'académie a recensé 107 cas confirmés de Covid-19 parmi les élèves et 30 parmi les personnels.En Côte-d'Or, il y a une classe fermée en collège à Chevigny-Saint-Sauveur et quatre classes fermées en lycée à Chevigny-Saint-Sauveur et Beaune . En Saône-et-Loire, une classe est fermée dans une école de Mâcon. Dans l'Yonne, une classe est fermée en lycée à Tonnerre . La Nièvre ne connaît pas de fermeture de classe, selon les données communiquées par le rectorat.Aucun établissement scolaire n'est entièrement fermé en Bourgogne en date du 1er octobre. Le ministère de l'Éducation nationale a modifié après la rentrée scolaire le protocole sanitaire . Depuis le 22 septembre, une classe n'est fermée que lorsqu'au moins trois cas confirmés sont détectés. | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/coronavirus-covid-19-7-classes-fermees-11-500-academie-dijon-1880056.html | [] |
Le festival des Eurockéennes est de retour, avec le pass sanitaire | Après une édition 2020 annulée à cause de l'épidémie de Covid-19, le festival des Eurockéennes de Belfort est de retour, avec le pass sanitaire. Sur place, les festivaliers comme les organisateurs se sont dits conciliants vis-à-vis de ce système. | Le festival des Eurockéennes est de retour, avec le pass sanitaire Après une édition 2020 annulée à cause de l'épidémie de Covid-19, le festival des Eurockéennes de Belfort est de retour, avec le pass sanitaire. Sur place, les festivaliers comme les organisateurs se sont dits conciliants vis-à-vis de ce système. | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/sante/le-festival-des-eurockeennes-est-de-retour-avec-le-pass-sanitaire_VN-202107210438.html | ['santé'] |
Les seniors refroidis à l'idée de séjourner en maison de repos | La crise du coronavirus a quelque peu terni l'image que les aînés se font des maisons de repos. | Les Belges de plus de 65 ans semblent en tout cas vouloir vivre chez eux le plus longtemps possible, selon un sondage réalisé l'été dernier pour Axa Partners, spécialisé dans les services d'assistance. D'après cette étude, 7 personnes âgées sur 10 indiquent que la crise a rendu moins attrayante l?idée de vivre en maison de repos et de soins. "Deux personnes âgées sur 5 ne s?imaginent loger dans une maison de repos et de soins qu?après 86 ans, voire jamais. Les principales raisons évoquées par les seniors pour expliquer leur réticence devant un séjour en maison de repos sont le manque d?intimité 94 et d?autonomie 92 ." Sept seniors sur dix habitant chez eux misent sur l'un ou l'autre aménagement ergonomique pour pouvoir prolonger au maximum leur séjour à domicile et plus de la moitié estiment que la technologie va les y aider. La crise ne semble par ailleurs pas avoir affecté le moral des aînés. Ceux-ci se donnent en effet un meilleur score pour leur santé mentale que les moins de 65 ans. Ils semblent s'appuyer sur des liens sociaux plus réduits mais probablement plus forts. "Septante-deux pour cent des personnes âgées indiquent être satisfaits de leurs contacts sociaux. Seuls 14 des seniors se sentent seuls régulièrement ou toujours, alors que ce pourcentage est pratiquement le double chez les Belges de moins de 65 ans 26 ." L'enquête a été réalisée en ligne en août dernier par le bureau de sondage iVOX auprès d?un échantillon de 1.000 Belges âgés entre 18 et 64 ans et de 1.000 autres âgés de 65 ans ou plus. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/belgique/societe/les-seniors-refroidis-a-l-idee-de-sejourner-en-maison-de-repos-6059b61d9978e2410fdb1497 | ['société'] |
Vaccins anti-Covid : que sait-on de leur efficacité contre les différents variants du virus ? | Environ 11 millions de Français ont reçu une première injection d'un vaccin anti-Covid selon la plateforme Covid Tracker. Quatre sérums sont désormais... | La circulation des variants de la Covid-19 inquiète les autorités sanitaires. Le variant britannique est particulièrement présent sur le territoire français. Cette mutation représente plus de 81,9 des contaminations selon le dernier bulletin épidémiologiste de Santé Publique France. Deux autres variants circulent également en France : les souches sud-africaine et brésilienne. La propagation des variants soulève de nombreuses interrogations, notamment sur l’efficacité des vaccins. Dans un communiqué de presse, la Haute Autorité de Santé HAS a affirmé que les vaccins contre la Covid-19 disponibles en France sont efficaces contre le variant anglais. Mais est-ce le cas pour les autres souches ? Le vaccin Pfizer/BioNTech protège-t-il des variants ? En janvier dernier, les laboratoires Pfizer et BioNTech assuraient que leur vaccin était majoritairement efficace contre les variants. Le 26 mars dernier, l’Institut Pasteur a publié les résultats d’une étude portant sur la résistance des anticorps conférés après une infection au virus ou une injection du sérum Pfizer/BioNTech contre les variants britannique et sud-africain. Les résultats des travaux ont été publiés dans la revue Nature Medicine. D’après les conclusions, le vaccin protège à 80 du variant britannique et de la souche classique du coronavirus une semaine après l'injection de la seconde dose. En revanche, l’efficacité du sérum Pfizer/BioNTech diminue à 60 contre le variant sud-africain. Des résultats similaires à ceux d'une recherche israélienne. Cette étude menée par l’université de Tel Aviv et Clalit Israël a également suggéré que le produit de Pfizer/BioNTech était moins efficace contre les souches sud-africaine et britannique. Cette étude a cependant été pré-publiée sur la plateforme medRxiv, et elle est en attente de validation par un comité de pairs. Ces conclusions sont donc à prendre avec du recul. Le 25 février dernier, les laboratoires Pfizer et BioNtech avaient annoncé le lancement d'une nouvelle étude. Le but ? Évaluer l'efficacité d'une troisième dose de sérum contre les variants du virus. Pour cette recherche, ils feront appel aux 144 volontaires qui avaient participé à la phase 1 de leur essai clinique mené aux États-Unis. Ces derniers ont "reçu 6 à 12 mois auparavant les deux doses de l’étude de phase 1" peut-on lire dans un communiqué. Variants de la Covid-19 : le sérum Moderna est-il efficace ? Comme le vaccin Pfizer/BioNTech, le sérum Moderna utilise la technique de l’ARN messager. Selon l'Inserm, ce dispositif consiste à "laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel notre organisme va se défendre". Des chercheurs du Massachusetts General Hospital de Boston MGH ont cependant indiqué que les vaccins à ARN messager "étaient significativement moins efficaces" contre les variants notamment le brésilien. Ces résultats ont été dévoilés dans la revue scientifique The Cell. En janvier, le laboratoire Moderna avait indiqué que la souche sud-africaine réduisait par six les niveaux d'anticorps neutralisants conférés par le vaccin. Pour y faire face, les équipes du laboratoire avaient donc décidé de concevoir une nouvelle version du sérum adaptée à la souche sud-africaine. "En tirant parti de la flexibilité de notre technologie ARNm, nous nous empressons de tester les modifications des vaccins qui luttent contre les nouvelles variantes du virus. Moderna s'engage à effectuer autant de modifications de notre vaccin que nécessaire jusqu'à ce que la pandémie soit sous contrôle", avait déclaré Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. Pour l’heure, les premières doses de ce vaccin modifié ont été envoyées aux National Institutes of Health NIH pour un essai clinique de phase 1. Le vaccin AstraZeneca fonctionne-t-il sur les variants du coronavirus ? Dans un avis publié le 9 avril, la HAS a recommandé d’utiliser uniquement les vaccins à ARN messager dans les départements français où le variant sud-africain circule activement. Les zones concernées par ces recommandations sont la Moselle, la Guyane, la Réunion et Mayotte. "Le variant dit "sud -africain" diffuse à un niveau nettement inférieur, estimé à moins de 20 actuellement dans tous les autres départements, ce qui ne justifie pas de mettre en place, à ce stade, de stratégie différenciée de recours aux vaccins dans d’autres territoires", a précisé l’organisme. Une étude de l’université du Witwatersrand à Johannesburg Afrique du Sud avait observé que le vaccin AstraZeneca n'était efficace qu’à 22 contre les formes modérées du variant sud-africain. Au moment de la publication, les scientifiques ne connaissaient pas son efficacité contre les formes graves. Selon les scientifiques, ce sérum a garanti uniquement une "protection limitée contre les formes modérées de la maladie dues au variant sud-africain chez les jeunes adultes." Le vaccin Janssen est-il efficace contre les variants ? Lundi 12 avril, 200.000 doses du sérum Janssen ont été livrées en France avec une semaine d’avance. Il s’agit du quatrième vaccin contre la Covid-19 disponible sur le territoire français. Ce nouveau sérum offre-t-il une protection suffisante contre les variants du virus ? Il conserverait ses effets protecteurs contre les mutations, selon le laboratoire Johnson Johnson. Dans un communiqué, l’entreprise avait déclaré que le niveau de protection conféré par son sérum était "généralement uniforme dans toutes les variantes et régions étudiées, y compris en Afrique du Sud où presque tous les cas de Covid-19 95 étaient dus à une infection par un variant du SARS-CoV-2." Selon l’OMS, le vaccin Janssen est efficace contre les variants de la Covid-19. Son utilisation est notamment recommandée "dans les pays où la propagation des variants est élevée et dans les pays où nous disposons maintenant d'informations sur l'utilisation de ce vaccin pour contrôler le Sars-Cov-2 causé par ces variants", d’après Alejandro Cravioto, président du groupe d'experts de l'OMS sur la vaccination. À lire aussi : Covid-19 : ce facteur de risque exposerait davantage aux formes sévères que la plupart des comorbidités connues Immunité collective : comment l’atteindre pour endiguer l’épidémie de Covid-19 ? Covid-19 : pour cet épidémiologiste, la vaccination ne suffira pas pour endiguer l’épidémie, découvrez pourquoi | femmeactuelle.fr | https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/vaccins-anti-covid-que-sait-on-de-leur-efficacite-contre-les-differents-variants-du-virus-2111663 | ['santé'] |
Peut-on boire de l’alcool quand on se fait vacciner contre le Covid-19 ? | Même si aucune donnée spécifique ne permet de déterminer si l’alcool diminue l’efficacité des vaccins anti-Covid, les experts appellent à jouer la carte de la prudence et à éviter d’en boire. Au moins quelques jours | Même si aucune donnée spécifique ne permet de déterminer si l’alcool diminue l’efficacité des vaccins anti-Covid, les experts appellent à jouer la carte de la prudence et à éviter d’en boire. Au moins quelques jours NOUVEAU HORS - SERIE Les fractures de l’Amérique décrypte tous les sujets sur lesquels les Américains semblent irréconciliables. > Commander LE CADEAU DE NO L DE GYMGLISH Des cours de langues pour vous et la personne de votre choix. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS À gagner, les Carnets intimes du cinéaste Ozu et un coffret Blu-ray de ses plus beaux chefs-d’oeuvre. Je participe > RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Visionnez gratuitement le documentaire Hold-up sur nos datas. Voir le film > NOUVEAU HORS - SERIE Voici notre Best of 2020 : les articles et les photos les plus surprenants, les plus émouvants, les plus inattendus de l’année écoulée. Commander > Peut-on boire de l’alcool quand on se fait vacciner contre le Covid-19 ? C’est une question qui brûle les lèvres après qu’Anna Popova, chef du service fédéral russe de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain Rospotrebnadzor , a déclenché une controverse en Russie, le 9 décembre. Pour garantir l’efficacité du vaccin Spoutnik V, elle a conseillé de cesser d’absorber de l’alcool deux semaines avant de se voir injecter la première dose, puis jusqu’à trois semaines après la seconde. Comme il y a un intervalle de trois semaines entre les deux injections, cela fait un total de huit semaines d’abstinence. De quoi en refroidir certains à l’approche des fêtes de fin d’année, souvent bien arrosées. Depuis cette prise de position, d’autres déclarations s’enchaînent pour revoir à la baisse la période durant laquelle l’alcool serait à éviter. D’après le Moscow Times, qui cite Alexander Gintsburg, chef de l’institut de recherche en épidémiologie et microbiologie Gamaleï, qui a mis au point Spoutnik V, six jours sans alcool devraient suffire. Au New Scientist, il confirme : Il est fortement recommandé de s’abstenir de boire de l’alcool pendant trois jours après chaque injection. En réalité, pour le moment, il n’existe pas d’étude précise sur la question. Cependant, cet avertissement ne s’applique pas uniquement au vaccin Spoutnik V, mais à tous les vaccins contre le Covid-19 et même à tous les autres vaccins , signale l’hebdomadaire britannique. La littérature scientifique montre que l’ excès d’alcool agit comme un immunosuppresseur, c’est-à-dire inhibe la réponse du système immunitaire, rendant les personnes plus vulnérables aux infections. Par ailleurs, poursuit le magazine scientifique, une étude menée en 2012 par des chercheurs suédois a révélé qu’une consommation d’alcool faible à modérée supprimait légèrement la réponse inflammatoire à un vaccin contre la pneumonie bactérienne, mais n’avait aucun impact sur la réponse immunitaire . Pas d’instructions particulières pendant les essais cliniques D’après les informations recueillies par le New Scientist, il semblerait qu’il n’y ait pas eu d’instructions particulières, en la matière, données aux volontaires durant les essais pour les vaccins d’Oxford-AstraZeneca ou de Pfizer-BioNetech. En outre, les données disponibles ne semblent pas faire état d’un suivi particulier de la consommation d’alcool des participants avant ou après les injections. À lire aussi : Transparence. Les données des essais des vaccins de Pfizer et d’AstraZeneca sont disponibles Cependant, une fiche d’information remise aux participants à l’essai de l’Imperial College London, que s’est procurée le New Scientist, indique que les personnes ayant une dépendance actuelle à l’alcool ou aux drogues, soupçonnée ou connue ne peuvent pas participer à l’étude. Aucune raison n’a cependant été donnée à cette exclusion. Incontestablement, une consommation excessive régulière d’alcool a d’importantes répercussions sur de nombreux aspects de l’immunité , assure Paul Klenerman de l’université d’Oxford. Il ajoute : On ne sait pas encore si une faible consommation aurait des effets importants dans la pratique. Mais par mesure de prudence, les personnes ayant reçu le vaccin devraient éviter de boire. La durée d’abstinence préconisée pourrait être différente d’un pays à l’autre. | courrierinternational.com | https://www.courrierinternational.com/article/reponse-immunitaire-peut-boire-de-lalcool-quand-se-fait-vacciner-contre-le-covid-19 | [] |
Les familles des patients covid hospitalisés vivent dans l'inquiétude : auc | Une fois hospitalisés, les patients covid ne peuvent plus recevoir de visite, crise sanitaire oblige. Certaines familles arrivent à s'adapter grâce aux nouvelles technologies, | Une fois hospitalisés, les patients covid ne peuvent plus recevoir de visite, crise sanitaire oblige. Certaines familles arrivent à s'adapter grâce aux nouvelles technologies, d'autres n'ont tout simplement aucun moyen de joindre leurs proches. Wallis et Futuna la 1èreLes Ce vendredi 26 mars 2021, 7 personnes en tout à Wallis sont hospitalisées dont 3 dans le service réanimation. La covid ne touche pas que les personnes positives, les familles sont elles aussi impactées. Notamment celles des patients hospitalisés ou évacués en Nouvelle-Calédonie. Dès qu'un patient est admis en hospitalisation, plus aucune visite ni contact physique n'est autorisé! Une situation très dure à supporter. C'est ce qu'a vécu Lolina Hiva, qui témoigne au micro de Vetea Lutui-Tefuka et Mélodie Sione. | francetvinfo.fr | https://la1ere.francetvinfo.fr/wallisfutuna/les-familles-des-patients-covid-hospitalises-vivent-dans-l-inquietude-aucune-visite-autorisee-a-leurs-proches-968629.html | [] |
Médecins généralistes face au Covid-19 : "Comme toujours, on ne parle que de l'hôpital" | Les médecins généralistes rappellent qu'ils reçoivent dans leurs cabinets 90 des patients Covid et disent leur agacement de voir qu'il n'est question que de l'hôpital dans la lutte contre l'épidémie. | Les yeux rivés sur la ligne bleue, non pas des Vosges, mais de l’hôpital C’est aujourd’hui le regard dominant dans la crise du Covid. «Dans ce pays, on ne parle que de l’hôpital, et cela ne change pas, c’est même pire avec le Covid», lâche le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF Confédération des syndicats de médecins de France . «Nous, la médecine de premier recours, avons été les oubliés du Ségur», abonde le Dr Pierre-Louis Druais, médecin généraliste depuis 40 ans au Port-Marly Yvelines et aujourd’hui membre du Conseil scientifique. Et ce médecin d’ajouter : «L’hôpital ? On ne parle que de lui. Et nous alors la médecine de ville ? On reste dans un hospitalo-centrisme descendant. C’est l’hôpital qui décide d’en haut. Or, ils ne savent pas tout faire seuls. Les hôpitaux risquent encore d’être débordés.» «Un à deux patients Covid par semaine» «C’est étrange, ironise le Dr Jacques Battistoni, président de MG France, le plus important syndicat de généralistes en France, dans cett | liberation.fr | https://www.liberation.fr/france/2020/10/14/covid-comme-toujours-on-ne-parle-que-de-l-hopital_1802308 | [] |
Covid-19 : comment se protéger des variants ? | Le virus de la Covid-19, que le territoire a connu en mars 2020, cède peu à peu sa place à d’autres virus mutants. Ces derniers portent préjudice à l’être humain puisqu'ils sont plus virulents,... | Variant détecté en Angleterre, variant sud-africain, puis variant indien, le virus de la Covid-19 mute sans aucune surprise. En effet, ses mutations suivent un cheminement naturel, tout simplement pour assurer sa survie. Ce qui inquiète les autorités sanitaires est surtout lié à la transmission de ces variants, plus rapide que celle du virus d’origine. Cela vous intéressera aussi 5 chiffres fous du coronavirus Taille du virus, somme dépensée pour les masques, nombre de mutations... Le SARS-CoV-2 cumule les records. Le virus de la Covid-19, que le territoire a connu en mars 2020, cède peu à peu sa place à d’autres virus mutants. Ces derniers portent préjudice à l’être humain puisqu'ils sont plus virulents, parfois plus dangereux et plus résistants. D’où les mises en garde des autorités pour s’en protéger. Quelles sont les recommandations des autorités ? Avant de garantir l’efficacité totale des vaccins contre le virus de la Covid-19, certaines recommandations instaurées doivent être poursuivies. La Haute Autorité de Santé HAS préconise la poursuite des mesures locales. En effet, certaines régions enregistrent la présence de certains variants à des degrés plus ou moins élevés. Ainsi, sur le territoire national, la présence du variant anglais est majoritaire et en Outre-mer, les variants sud-africain et indien représentent plus de la moitié des cas. Voir aussi Un nouveau variant hautement contagieux découvert au Vietnam La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger soi-même et son entourage. Néanmoins, le respect des gestes barrières reste primordial depuis le début de l’épidémie. S’ils restent identiques, ils doivent cependant être ajustés : se laver les mains, ne pas se serrer la main, ne pas s’embrasser, se tenir à deux mètres de distance au lieu du un mètre auparavant préconisé. Quant au port des protections, c’est le masque de catégorie 1 qui est vivement recommandé ! Plus le coronavirus se transmet, plus le risque de mutation est grand. Ses variants sont plus virulents et contagieux. sosiukin, Adobe Stock Quels sont les types de masque recommandés contre les variants ? Les variants nommés B.1.1.7 variant anglais , B.1.351 variant sud-africain et P1 variant brésilien sont contagieux plus rapidement. La Haute autorité de santé HAS a revu ses préconisations quant à leur contagion et au port du masque. Le masque FFP2, qui protège contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne, est composé d’une pièce faciale et d’un dispositif de filtration ; s'il a été adopté dans les pays voisins comme l'Autriche et dans le sud de l’Allemagne en janvier dernier, il n’est cependant pas obligatoire en France. Néanmoins, l’arrivée des variants a vu l’utilisation des masques chirurgicaux et des masques de catégorie 1 filtrant plus de 90 des particules devenir obligatoire dans certains lieux, notamment à l’école. Les masques de catégorie 2 et ceux faits maison ne sont plus conseillés, ils filtrent en effet « seulement » 70 des particules, une capacité insuffisante pour des variants plus transmissibles. Pour éviter tout risque de contamination, le plus fiable reste de choisir des masques certifiés ou brevetés comme les masques médicaux Cidaltex fabriqués par BioSerenity. Pour une fiabilité certaine, chaque masque Cidaltex est conçu selon une technologie ayant fait subir des essais stricts : évaluation de la sécurité, de l'efficacité antivirale et antibactérienne à 99,99 de la couche de filtration et de décontamination. Reste à savoir si les recommandations que nous connaissons seront amenées à être modifiées en cas de recrudescence ou de diminution du virus et de ses variants. Article réalisé en partenariat avec les équipes de BioSerenity | futura-sciences.com | https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/coronavirus-covid-19-proteger-variants-15675/ | ['santé'] |
Reconfinement : ce que l'on sait des pistes envisagées par l'exécutif | Emmanuel Macron doit s'adresser aux Français lors d'une allocution mercredi à 20h pour annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Tour d'horizon de ce qui pourrait être annoncé et mis en œuvre dès jeudi minuit. . Politique : video, Reconfinement : ce que l'on sait des pistes envisagées par l'exécutif. | Reconfinement : ce que l'on sait des pistes envisagées par l'exécutif RESTRICTIONS - Emmanuel Macron doit s'adresser aux Français lors d'une allocution mercredi à 20h pour annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Tour d'horizon de ce qui pourrait être annoncé et mis en œuvre dès jeudi minuit. Comme un air de déjà-vu. Pour la septième fois depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a prévu de s'exprimer devant les Français. Mercredi soir à 20h, le chef de l'État va en effet prononcer une allocution pour dévoiler une nouvelle batterie de mesures pour essayer de freiner la deuxième vague de Covid-19. Au programme : un très probable reconfinement, dont les contours restent à préciser, ainsi qu'une flopée d'ajustements. Un probable reconfinement national dès minuit demain Un couvre-feu avancé à 19h ? Si la piste a bien été évoquée ces derniers jours, l'aggravation de la situation pousse l'exécutif à durcir sa réponse et à aller beaucoup plus loin que les scénarios retenus jusqu'ici. Le président de la République - qui réunissait mercredi matin un second conseil de défense en présence du Premier ministre Jean Castex et d'une dizaine de ministres - semble avoir changé son fusil d'épaule. Un reconfinement total tiendrait désormais la corde. Quelle qu'elle soit, la décision sera déclinée par Jean Castex jeudi devant le Parlement sous la forme d'une "déclaration relative à l'évolution de la situation sanitaire et aux mesures nécessaires pour y répondre", d'abord à l'Assemblée nationale à 9h15 puis au Sénat à 14h30, avec des débats suivis de votes dans la foulée. Autrement dit, la mesure sera mise en œuvre à très court terme. Selon nos informations, elles pourraient entrer en vigueur dès minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi. Quatre semaines minimum Un confinement oui, mais pour combien de temps ? Selon nos informations, la durée initiale de ce deuxième confinement serait de quatre semaines. Le conseil de défense qui se tenait mercredi matin avant le conseil des ministres devait être l'occasion de trancher. L'idée retenue pour l'heure est celle d'une période de quatre semaines, renouvelable si la situation épidémiologique l'exigeait, comme cela avait été fait en mars-avril derniers. Écoles, secteurs essentiels... plusieurs exceptions Si les arbitrages seront débattus jusqu'à la dernière minute, il semblerait que ce confinement soit moins sévère que le premier. Notamment car les écoles et les services publics resteraient ouverts. Une source gouvernementale a précisé à LCI, mercredi matin, que le maintien pourrait concerner les écoles, mais également les collèges. En revanche, la question restait en suspens pour les lycées. Les activités qualifiées d’essentielles, comme les chantiers BTP, pourraient elles aussi se poursuivre. La liste des commerces autorisés à ouvrir est, quant à elle, toujours en discussion. De même que d'éventuelles restrictions de déplacements, avec attestation ou non. Le recours au télétravail, lui, serait par ailleurs fortement encouragé. TG Twitter | lci.fr | https://www.lci.fr/politique/reconfinement-en-france-ecoles-ouvertes-commerces-fermes-deplacements-les-nouvelles-mesures-envisagees-macron-pour-lutter-contre-le-covid-19-2168363.html | ['politique'] |
Le chômage en France a augmenté de 7,5 en 2020 mais a baissé sur la fin de l'année | Après 4 années de baisse, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité est reparti à la hausse en 2020 à cause du coronavirus. Mais les chiffres de la fin de l'année sont meilleurs qu'escomptés malgré le reconfinement de novembre. | LOIC VENANCE / AFP Le chômage a baissé de 2,7 lors des trois derniers mois de l'année 2020 en France, selon les chiffres du ministère du Travail photo d'illustration . Si l’on prend en compte les catégories B et C personnes ayant une activité réduite ce nombre s’établit à 6.006.900 , poursuit le ministère, soit une hausse de 4,5 sur un an pour l’ensemble du pays. EMPLOI - 265.4000 personnes supplémentaires inscrites à Pôle emploi sans aucune activité. Voici le chiffre à retenir et le bilan de l’année 2020 sur le front du chômage . En France chiffres des départements-régions d’outre-mer compris, mais hors Mayotte , le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3.816.700 pour la catégorie A , contre 3.551.300 à la fin de l’année 2019, explique le département statistique du ministère du Travail dans une étude publiée ce mercredi 27 janvier , soit une hausse de 7,5 sur l’ensemble de l’année et de 8,1 pour la seule métropole. La baisse du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité au 4e trimestre -2,7 -et celle plus forte au 3e -11 qui s’expliquait par la reprise de l’activité économique après le choc du premier confinement et par les bascules de chômeurs ayant repris une activité réduite catégories B et C -, n’ont donc pas permis de rattraper la hausse historique au deuxième trimestre due au premier confinement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 815.500, soit 24,5 , comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessus. Le second confinement sans gros impact Mais au dernier trimestre, malgré le deuxième confinement, il n’y a pas eu d’afflux de demandeurs d’emploi. L’activité a été moins réduite que lors du premier confinement et le chômage partiel a joué son rôle de bouclier, explique le ministère. En novembre, 3,1 millions de salariés étaient ainsi en chômage partiel puis 2,4 millions en décembre, précise également la Dares. Sur ce seul mois de décembre, le chômage a été stable 0 . Le mouvement de baisse enregistré durant les trois derniers mois de l’année concerne toutes les tranches d’âge, mais il s’avère plus marqué chez les moins de 25 ans: -5,2 en métropole, contre -3,1 pour les 25-49 ans et -0,5 chez ceux qui ont au moins plus de 50 ans. Cela donc malgré les nouvelles restrictions décidées à la fin du mois d’octobre, qui ont impacté commerces et entreprises. Pôle emploi n’est pas confronté à un afflux de nouveaux demandeurs d’emploi, à des flux de nouvelles inscriptions , soulignait mi-décembre son directeur général Jean Bassères, auditionné à l’Assemblée. À ce stade seulement. Car pour le premier semestre 2021, les perspectives et appréhensions sont toutes autres du côté de l’agence. Dans cette optique, le gouvernement a renforcé cet été le budget de Pôle emploi afin de procéder au recrutement de près de 2.000 nouveaux conseillers, comme vous pouvez le lire dans cet article. À voir également sur Le HuffPost: Moins de faillites en 2020? Pour cet économiste, ce n’est pas une bonne nouvelle | huffingtonpost.fr | https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-chomage-en-france-a-augmente-de-75-en-2020-mais-a-baisse-sur-la-fin-de-lannee_fr_60114deac5b6a081427317be?utm_hp_ref=fr-economie | [] |
Pharmaciens, sages-femmes, infirmiers doivent pouvoir inoculer tous les vaccins, recommande la HAS | Ce mardi, la Haute autorité de santé a déclaré que tous les sérums contre le coronavirus doivent pouvoir être inoculés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins. . Santé : video, Pharmaciens, sages-femmes, infirmiers doivent pouvoir inoculer tous les vaccins, recommande la HAS. | Pharmaciens, sages-femmes, infirmiers doivent pouvoir inoculer tous les vaccins, recommande la HAS CRISE SANITAIRE - Ce mardi, la Haute autorité de santé a déclaré que tous les sérums contre le coronavirus doivent pouvoir être inoculés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins. Le maître-mot ? Accélérer la campagne de vaccination. Alors que l'épidémie continue de se propager sur le territoire, la Haute autorité de santé HAS a jugé que les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes étaient toutes et tous en mesure d'administrer tous les vaccins contre le Covid-19. Jusqu'à présent, l'institution sanitaire estimait que seul le sérum AstraZeneca pouvait être injecté par les pharmaciens et les sages-femmes. Excluant de fait les vaccins à ARN messagers : ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Dans un avis publié le 2 mars, la Haute autorité de santé se prononce donc "en faveur de l’extension des compétences vaccinales des pharmaciens". La présidente de la HAS Dominique Le Guludec explique que cette décision a été prise parce qu'il s'agissait d'un "levier d'accélération de la campagne" de vaccination. Selon la professionnelle de santé, l'objectif est de "diversifier le profil des vaccinateurs, de multiplier les lieux de vaccination et, in fine, de simplifier cette vaccination." En plus de cela, la HAS recommande que les pharmaciens puissent prescrire tous les vaccins contre le Covid-19, sauf aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d'un problème sanguin appelé trouble de l'hémostase . Par ailleurs, la Haute autorité de santé conseille que les sages-femmes puissent prescrire les sérums aux femmes, "en particulier les femmes enceintes" et dans l’entourage de celle-ci et de son enfant. Accélérer la campagne de vaccination La Haute autorité de santé a aussi actualisé son avis sur l'administration du sérum AstraZeneca. L'institution sanitaire a donné son feu vert pour étendre l'utilisation du vaccin fabriqué par le laboratoire britannique aux personnes âgées de plus de 65 ans présentant des comorbidités. Une information dévoilée Olivier Véran sur le plateau du JT de France 2, ce lundi. Le ministre de la Santé avait déclaré que "toutes les personnes qui ont 50 ans ou plus avec des comorbidités, des fragilités, peuvent se faire vacciner avec AstraZeneca sans limite d'âge, incluant les 65-74 ans." Pour l'instant, les vaccinations contre le Covid-19 se déroulent essentiellement dans les hôpitaux et les centres de vaccination. Une nouvelle étape de la campagne a été atteinte jeudi dernier, avec la possibilité pour les médecins de ville et médecins du travail d'injecter le vaccin d'AstraZeneca aux personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités. "Le contexte de crise sanitaire et les difficultés d’approvisionnement en vaccins ne doivent pas engendrer d’inégalité d’accès à la vaccination", est-il précisé dans le rapport de l'HAS. Une fois formulés, les avis de la HAS doivent ensuite être approuvés par le gouvernement pour entrer en vigueur. En France, près de trois millions de personnes ont reçu la première injection du vaccin contre le coronavirus. Sur le territoire, la propagation du virus continue : ce lundi, le total des personnes hospitalisées a atteint 25.430, en hausse par rapport à dimanche. Lundi, où le chiffre est traditionnellement bas après le week-end, 4703 cas supplémentaires ont été enregistrés par Santé publique France. Un chiffre en hausse de 1 par rapport au lundi précédent. A.P | lci.fr | https://www.lci.fr/sante/covid-19-epidemie-pandemie-pharmaciens-sage-femmes-infirmiers-doivent-pouvoir-inoculer-tous-les-vaccins-recommande-la-has-2179650.html | ['santé'] |
Covid-19 : comment le variant B.1.1.7, apparu en Angleterre, menace de relancer l’épidémie en France | En deux mois, ce variant a précipité l’Angleterre dans une nouvelle phase de l’épidémie, et pourrait provoquer une troisième vague tout aussi brutale en France. | DécryptagesEn deux mois, ce variant a précipité l’Angleterre dans une nouvelle phase de l’épidémie, et pourrait provoquer une troisième vague tout aussi brutale en France. Au Royaume-Uni, comme en France, la rentrée de septembre 2020 fut l’occasion pour les pouvoirs publics de tenter un retour à la normale, ou presque. La réouverture des établissements scolaires a suivi celle des commerces. Les modélisateurs et épidémiologistes britanniques avaient pourtant averti dès le mois d’août que l’hiver 2020-2021 serait difficile. Retour sur ces quelques mois qui ont précipité l’Angleterre dans une nouvelle phase de l’épidémie. Octobre : un « petit » confinement pour briser la dynamique épidémique Les mesures restrictives prises localement en septembre et octobre n’ont pas réussi à enrayer le rebond de l’épidémie et le gouvernement de Boris Johnson a annoncé fin octobre un confinement national de quatre semaines en Angleterre, ce que l’on appelle un « circuit breaker ». « Le concept du circuit breaker, c’est que vous faites un petit confinement à temps limité pour diminuer le nombre de cas et soulager la pression sur les hôpitaux », explique Marc Baguelin, maître de conférences en épidémiologie des maladies infectieuses à l’Imperial College London et professeur associé à la London School of Hygiene and Tropical Medicine LSHTM . Début décembre, l’Angleterre sort donc de son deuxième confinement. Tous les indicateurs épidémiologiques sont orientés dans le bon sens et laissent présager que les Britanniques pourront célébrer les fêtes de fin d’année. Décembre : une situation atypique dans le Kent Tous les indicateurs sont à la baisse ou presque. « Les tout premiers signaux sont venus en novembre, lorsque le confinement était en place. Nous avons vu une recrudescence dans certaines régions », explique au Monde Adam Kucharski, épidémiologiste et modélisateur à la LSHTM. Une région en particulier semble résister à la décrue observée dans le pays : le Kent. Dans ce comté de presque deux millions d’habitants situé dans le sud-est du pays, au contraire, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 augmente. Le 8 décembre, un petit groupe de scientifiques travaillant au Royaume-Uni se réunit en visioconférence, comme tous les mardis, pour discuter de l’évolution de l’épidémie. Les chercheurs ne comprennent alors pas pourquoi l’épidémie rebondit dans cette région si vite après la sortie du confinement. « L’impression qu’on avait, c’est que dans ces régions, le confinement ne fonctionnait pas très bien, mais il n’y avait pas non plus une explosion, donc c’était difficile de se rendre compte », glisse M. Baguelin. Les génomes séquencés dans la région sont alors inspectés. « Les Anglais avaient à l’époque des problèmes de tests PCR. Comme ils font beaucoup de séquençages, ils ont commencé à regarder ça et ils se sont rendu compte qu’il y avait un variant qui commençait à se propager », poursuit M. Baguelin. Du séquençage du « variant anglais » à l’explosion épidémique Deux données frappent les chercheurs : ce variant possède un grand nombre de mutations dans son génome dont 17 sont significatives et il se propage beaucoup plus vite que les autres, suggérant qu’il a acquis un avantage sélectif. Lire le décryptage : Neuf questions sur le nouveau variant du SARS-CoV-2 observé au Royaume-Uni Après le Kent, l’épidémie rebondit dans le sud de la région londonienne. A Londres, le variant était responsable de 62 des infections au 9 décembre, contre seulement 28 des infections début novembre. En quelques semaines seulement, le variant devient majoritaire dans toutes les régions anglaises, contraignant M. Johnson à reconfiner toute la population britannique et de lui demander de renoncer aux festivités de Noël. « La courbe de remplacement est en S , elle commence doucement et puis vient un moment où, quand il y a suffisamment de transmission du nouveau variant, elle monte très haut et se stabilise à nouveau », explique M. Baguelin. Les données des prélèvements séquencés en Angleterre montrent en effet une croissance soutenue sur un intervalle de temps très court. Les graphiques suivants juxtaposent la moyenne mobile hebdomadaire des nouveaux cas de Covid-19 et la part du variant B.1.1.7 en fonction du temps. On observe que le variant n’a commencé à produire des effets qu’au moment où il est devenu le variant majoritaire en circulation en Angleterre, comme en Irlande. En Angleterre, l'épidémie de Covid-19 a rebondi lorsque le variant B.1.1.7 est devenu majoritaire Part hebdomadaire des tests PCR positifs correspondant au variant B.1.1.7, et moyenne hebdomadaire de nouveaux cas confirmés de Covid-19 en Angleterre. Précision : la part affichée de B.1.1.7 représente techniquement la part des tests RT-PCR ayant échoué à détecter la protéine de spicule du Sars-CoV-2. On appelle ce cas de figure un SGTF ou « S Gene Target Failure » . Un SGTF peut englober d'autres variants, mais ils sont largement minoritaires. Source : Gouvernement britannique En Irlande, Le nombre de cas a explosé après l'émergence du variant B.1.1.7 Part hebdomadaire des tests PCR positifs correspondant à la mutation S:N501, et moyenne hebdomadaire de nouveaux cas confirmés de Covid-19 par million d'habitants en Irlande. Précision : la part de S:N501 représente la part des variants porteurs d'une mutation du 501e acide aminé de la protéine de spicule du Sars-CoV-2. Elle est caractéristique du variant B.1.1.7 mais n'est pas exclusive à ce variant. Les variants B.1.351 dit « sud-africain » et P.1 dit « brésilien » en sont porteurs bien que très minoritaires en Irlande . Source : Our World In Data CoVariants Le retour au confinement strict Depuis, les confinements stricts appliqués dans les deux pays ont fait très nettement reculer l’épidémie. L’étroitesse des pics épidémiques est particulièrement prononcée : les nouveaux cas sont montés très rapidement avant de décroître à un rythme aussi spectaculaire. Ce phénomène suggère que l’intervalle sériel, c’est-à-dire le temps entre deux infections dans la chaîne des transmissions, est plus court avec ce variant. « Quand un pathogène a un intervalle sériel très court, l’épidémie monte très vite mais si le taux de reproduction est en dessous de 1, elle redescend très vite aussi, relève M. Baguelin. La grippe a un taux de reproduction faible, mais cela n’empêche pas qu’on ait des épidémies explosives tous les hivers parce que l’intervalle sériel est très court. » Une trajectoire similaire en France La contagiosité accrue du variant B.1.1.7 50 à 60 par rapport à la souche « originelle » ne fait désormais plus guère de doute. De nombreux travaux sont arrivés à cette même conclusion en utilisant des modèles et des méthodes différents. Il apparaît donc hautement probable que ce variant B.1.1.7 provoque une accélération brutale de l’épidémie en France, où sa circulation s’intensifie. Les deux « enquêtes flashs » menées par Santé publique France avec la participation d’un réseau de virologues hospitaliers et des laboratoires de biologie médicale les 7 et 8 janvier puis le 27 janvier ont conclu que ce variant avait progressé de 1 à 2 des cas à 13,2 entre les deux dates. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, jeudi 18 février, le ministre de la santé, Olivier Véran, a indiqué que le variant B.1.1.7 représentait environ 36 des cas positifs constatés ces derniers jours. Comme lors du début de l’épidémie de Covid-19 en France au printemps 2020, il existe pour l’instant de grandes disparités géographiques et certaines régions sont nettement plus touchées que d’autres. L’Ile-de-France est particulièrement concernée, selon les relevés issus des laboratoires Biogroup, avec un taux de pénétration de 34 à 54 des nouveaux cas, selon les départements, lors de la première semaine de février alors que l’ensemble de la région pointait à 21 le 24 janvier. Une accélération nette et typique des croissances exponentielles. Virus originel, nouveau variant : « deux épidémies différentes » Pourquoi, alors, l’épidémie décline-t-elle en France ? Parce que les mesures restrictives actuelles ont permis d’infléchir la circulation du virus originel et de ses « vieux » variants, tandis que le nouveau progresse rapidement mais à bas bruit. « Il faudrait presque le voir comme deux épidémies différentes : vous avez une petite épidémie qui croît rapidement avec le nouveau variant, et une grosse épidémie du virus originel sur le déclin, résume M. Kucharski. Donc, au total, l’épidémie semble décliner, mais avec le temps, vous obtenez une épidémie croissante rapidement avec le nouveau variant. » La progression du B.1.1.7 étant exponentielle, ses effets ne se manifestent pas encore nettement, mais il est à craindre qu’ils deviennent visibles d’ici peu. « Je pense qu’on est dans une situation assez similaire à la situation anglaise au moment du deuxième confinement, livre pour sa part M. Baguelin. On est un peu dans la situation anglaise de décembre, où le virus est contrôlé sans l’être suffisamment pour que tout baisse. » Des travaux menés par Vittoria Colizza, épidémiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm , publiés le 16 janvier et actualisés le 14 février, prévoient que le variant B.1.1.7 deviendra majoritaire en France entre la fin février et le début du mois de mars : « En l’absence de mesures plus drastiques de distanciation sociale, B.1.1.7 va connaître une croissance rapide dans les prochaines semaines. L’accélération de la vaccination est clé, mais ses effets ne devraient devenir importants qu’à partir du mois d’avril, selon le calendrier vaccinal prévu et en postulant une efficacité contre les seules formes symptomatiques. » « Les gouvernements peuvent ne pas avoir compris que ce qui fonctionne bien contre les anciens variants ne sera pas nécessairement suffisant contre le nouveau variant, avertit M. Kucharski. C’est vraiment quelque chose que les pays doivent traiter comme une menace nouvelle, je ne pense pas qu’ils puissent le traiter comme s’il s’agissait simplement d’une extension du même virus qu’ils ont connu, parce que sinon, vous obtenez une situation où les mesures de contrôle en place ne suffisent plus. » Un confinement strict pour briser la dynamique du variant De fait, il apparaît que seul un reconfinement strict est à même de ramener le taux de reproduction du virus sous le seuil épidémique de 1. Les modélisations de l’équipe de Vittoria Colizza montrent que l’épidémie aurait continué de croître même si un reconfinement souple comme celui de novembre avait été appliqué dès la semaine du 8 février. Hospitalisations hebdomadaires dues au SARS-CoV-2 en France haut et en Ile-de-France bas , selon trois scénarios : reconfinement souple comme en novembre 2020 gauche , mesures actuelles centre ou détente situation pré-couvre-feu . Les pointillés verts représentent le virus originel, la courbe verte représente le variant B.1.1.7, la courbe noire est le résultat des deux. Epicx-lab, Inserm Une étude publiée par la même équipe de l’Inserm et menée par l’épidémiologiste Laura Di Domenico a conclu en revanche qu’un confinement strict de quatre semaines, combiné avec le triptyque tester-tracer-isoler, serait à même de briser nettement la dynamique de l’épidémie du variant et de ramener celle-ci à 5 000 cas détectés par jour en trente à quarante-cinq jours, selon la date d’application du confinement 8 ou 22 février . Hospitalisations hebdomadaires et infections quotidiennes dues au SARS-CoV-2 avant et après un confinement strict appliqué au 8 février courbe bleue ou au 22 février courbe rouge , selon trois scénarios : le virus originel décline à gauche , est stable au milieu ou croît à droite . Le scénario de gauche est le plus proche de la situation actuelle. Epicx-Lab, Inserm « Ceci est conforme aux trajectoires épidémiques observées au Royaume-Uni et en Irlande après la mise en œuvre d’un confinement strict avec écoles fermées. Cependant, le confinement d’un mois ne sera pas capable de supprimer l’épidémie », préviennent les chercheurs. La sortie même d’un éventuel nouveau confinement pourrait être périlleuse et dépendra à la fois du niveau de télétravail, mais aussi du rythme de la campagne de vaccination, qui « jouera un rôle essentiel pour ralentir l’augmentation des cas ». « Cette situation me rappelle presque le printemps 2020, lorsque certains pays faisaient face à l’épidémie alors que d’autres n’y étaient pas encore confrontés, confie M. Kucharski. Certains pays ont dû affronter ce nouveau variant, il devient clair que celui-ci va poser problème à d’autres pays. Donc la question que votre pays doit se poser est : qu’aurions-nous fait différemment l’année dernière si nous avions su plus tôt ce qui nous menaçait ? » | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/02/19/comment-le-variant-britannique-menace-de-destabiliser-l-epidemie-en-france_6070563_4355770.html | [] |
Covid-19 : l'UE dresse des restrictions communes pour les voyageurs | Les ministres des Affaires européennes des pays de l'UE se sont mis d'accord sur des règles, non contraignantes, pour uniformiser les conditions de voyages pendant la pandémie. | Publié le 13/10/2020 à 23:15 L'Union européenne a décidé de mettre fin à l'un de ses défauts récurrents, à savoir l'absence d'uniformité dans les règles et mesures prises dans certains domaines. C'est pour cela que l'UE a décidé d'y remédier concernant les restrictions de voyage pour cause de Covid-19. Une tentative de mettre un terme à une forme de cacophonie qui ne semble pas rassurer le secteur aérien, fortement touché par la crise sanitaire. Les ministres des Affaires européennes des pays de l'UE se sont réunis à Luxembourg et ont approuvé une cartographie des zones à risque au sein de l'espace commun. Néanmoins, les recommandations ne sont pas contraignantes, et les pays ont le choix des mesures restrictives à adopter, que ce soit des tests ou une mise en quarantaine. Le texte, sur lequel plusieurs États membres se sont abstenus, prévoit que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC publie chaque semaine une carte de la situation de l'ensemble des pays de l'Union au niveau régional, avec un code couleurs commun en fonction du niveau de risque d'une zone : vert, orange, rouge. Une meilleure communication entre les États Pour établir la couleur de chaque zone, l'organe européen prendra en compte le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants sur les deux semaines précédentes, ainsi que le taux de positivité des tests. Le texte prévoit également une zone grise : elle désigne les territoires dans lesquels les données sont jugées insuffisantes, et où le nombre de tests menés pour 100.000 habitants est trop faible. Selon la recommandation, contrairement à ceux qui viennent d'une zone verte, les voyageurs en provenance d'une zone orange, rouge ou grise peuvent se voir imposer à l'arrivée des mesures restrictives. Les États membres ne doivent pas refuser l'entrée sur leur territoire des voyageurs venant d'un autre pays de l'UE - ce que fait actuellement la Hongrie tout en prévoyant certaines exceptions pour les citoyens tchèques, polonais et slovaques. Une exemption de quarantaine dans certains cas Par ailleurs, le texte indique qu'il faudra reconnaître d'un État à un autre les tests effectués par les voyageurs, ainsi qu'une exemption de quarantaine pour certaines fonctions jugées essentielles. Un pays prévoyant de mettre en place des mesures restrictives à l'encontre de voyageurs venant d'une zone à risque devra informer l'État membre concerné, si possible 48 heures avant leur entrée en vigueur. Le public devra également être averti 24 heures à l'avance. La mise en place d'un formulaire européen unique à remplir par les voyageurs est par ailleurs prévue. Un texte qui ne fait pas l'unanimité Le texte final a été salué par la Commission européenne. Cette dernière avait en amont milité pour qu'une politique de tests soit privilégiée à des mises en quarantaine. Les mesures préconisées à Luxembourg sont accueillies comme un "signal fort" par la Commission. Elle assure que cela va "permettra de mettre de l'ordre dans une situation actuellement confuse". Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune s'est réjoui d'"une avancée essentielle dans un domaine qui a été trop souvent laissé à des initiatives nationales isolées et non coopératives". En revanche, le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg Jean Asselborn, dont le pays s'est abstenu, a estimé que le texte devait être "complété et approfondi" en ajoutant d'autres critères. Il a jugé que son pays était "puni" pour sa politique de tests à grande échelle et regretté que le principe de libre circulation dans l'espace "Schengen soit l'exception en ce moment". L'accord a été plus sévèrement critiqué encore par le secteur aérien, qui y voit un "échec" mettant en "danger des millions d'emplois". Les compagnies aériennes mécontentes L'Association Airlines for Europe A4E , qui regroupe les principales compagnies européennes, l'Association internationale du transport aérien Iata et l'association des aéroports européens, ACI Europe, fustigent notamment le fait que les mesures de quarantaine ne soient pas abandonnées au profit des tests pour les voyageurs en provenance de zones à risque. Le secteur, plongé dans la crise par la pandémie, se plaint depuis des mois des mesures en patchwork prises par les pays européens qui sapent la libre circulation dans l'Union. Plus de 6,5 millions de cas de Covid-19 et plus de 240.000 morts ont été signalés en Europe, selon des chiffres de l'AFP. Le continent connaît un rebond de la propagation du coronavirus, que les pays tentent d'endiguer en durcissant à nouveau les mesures restrictions des contacts, fermetures de bars, restaurants, couvre-feu, confinements localisés... . | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/international/covid-19-l-ue-dresse-des-restrictions-communes-pour-les-voyageurs-7800903175 | ['international'] |
Entre Facebook et Biden, un divorce consommé par la pandémie | La Maison-Blanche reproche au réseau social son manque de coopération dans la lutte contre la désinformation. «Ils tuent des gens.» Joe Biden n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a dénoncé mi-juillet la désinformation liée au Covid-19 qui sévit sur Facebook, sans que la modération du... | «Ils tuent des gens.» Joe Biden n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a dénoncé mi-juillet la désinformation liée au Covid-19 qui sévit sur Facebook, sans que la modération du site ne semble pouvoir l'enrayer. Le président des États-Unis a ensuite assuré qu'il ne visait pas directement le réseau social mais les utilisateurs et utilisatrices répandant des mensonges à propos des vaccins. Cependant, sa déclaration, qui avait provoqué une réponse indignée de la part de Facebook, est le symptôme d'une forte dégradation des relations entre la Maison-Blanche et le plus grand réseau social du monde. L'omniprésence de Facebook qui possède aussi WhatsApp et Instagram fait de facto du réseau social l'un des acteurs les plus importants de la lutte contre la pandémie, et donc un partenaire clé pour le gouvernement. Seulement, dans une enquête, le New York Times raconte que les réunions récurrentes entre la Maison-Blanche et la plateforme sont rapidement devenues orageuses. «Nous nous entretenons avec Facebook depuis la transition du pouvoir, explique au journal un porte-parole de la Maison-Blanche. Nous avons affirmé clairement qu'ils n'ont pas été à la hauteur et ont activement amplifié sur leur plateforme des contenus qui trompent les Américains.» Le réseau social réfute ce constat et préfère mettre en avant ses efforts pour amplifier le discours pro-vaccination. Une pirouette qui excède les équipes de Joe Biden. À lire aussi Amazon offre ses services à Joe Biden pour vacciner les Américains Crise au sommet Selon le NYT, lorsque le gouvernement a demandé aux réseaux sociaux leurs données sur les personnes exposées aux fausses informations, Facebook a refusé un accès total et a préféré discuter stratégie de promotion du vaccin. D'après les sources du journal, la Maison-Blanche a exigé d'échanger directement avec les data scientists de l'entreprise, fatiguée des lobbyistes sans compétences techniques. L'entreprise estime de son côté que la présence aux réunions de Kang-Xing Jin, ingénieur et directeur du pôle santé chez Facebook, était suffisante. La mésentente entre Joe Biden et Zuckerberg, deux des hommes les plus puissants de la planète, ne date pas de l'arrivée au pouvoir du 46e président des États-Unis. Lors de sa campagne, celui qui n'était alors que candidat reprochait au réseau social son refus de retirer une publicité mensongère publiée par la campagne de Trump. Il avait affirmé lors d'une interview: «Je n'ai jamais été un grand fan de Mark Zuckerberg. Je pense qu'il est un vrai problème.» Après l'attaque frontale de Biden en juillet, le réseau social et la Maison-Blanche ont accepté d'atténuer les critiques publiques et de tenter de travailler en commun. Pour autant, personne n'a accepté de changer de stratégie. | slate.fr | https://korii.slate.fr/et-caetera/reseau-social-facebook-joe-biden-divorce-consomme-pandemie-covid-19-desinformation | [] |
Open d'Australie : deux vols contaminés par la Covid-19, 47 joueurs privés d'entraînement pendant deux semaines | Les galères se poursuivent pour les organisateurs de l’Open d’Australie. Des passagers de deux vols transportant des joueurs et accompagnateurs vers le tournoi ont été testé positifs à la | Les galères se poursuivent pour les organisateurs de l’Open d’Australie. Des passagers de deux vols transportant des joueurs et accompagnateurs vers le tournoi ont été testé positifs à la Covid-19 vendredi. Au total, 47 joueuses et joueurs sont désormais cas contacts et privés d’entraînement pour deux semaines, dont Kei Nishikori ou Bianca Andreescu. Le plan de préparation à l'Open d'Australie a pris un sérieux coup dans l'aile ces dernières heures. Deux avions transportant des joueurs et des membres de leur encadrement en provenance de Los Angeles puis d'Abou Dabi ont successivement été touchés par des cas de Covid-19, a annoncé l'organisation du premier Grand Chelem de la saison. Si aucun joueur n'a été testé positif, 47 d'entre eux vont être placés à l'isolement complet ces 14 prochains jours et seront donc privés d'entraînement. Deux personnes présentes sur le vol Los Angeles - Melbourne, un membre de l'équipage et quelqu'un ayant un lien avec le tournoi de tennis sans être un joueur, ont été dans un premier temps décelés comme contaminés par le coronavirus. "Le membre de l'équipage et le passager ont été interrogés et transférés dans un hôtel de santé selon les procédures normales pour les cas positifs", a déclaré un porte-parole du programme de quarantaine de l' État de Victoria. "Les 66 passagers restants du vol sont considérés comme des cas contacts. Aucun joueur ni membre de leur entourage ne pourra interrompre la quarantaine pour participer à un entraînement". Quelques heures plus tard, les organisateurs de l'Open d'Australie ont confirmé qu'un passager du vol Abou Dabi - Melbourne était lui aussi touché. Il avait pourtant été testé négatif à son départ des Émirats Arabes Unis. 64 personnes se trouvaient à bord du charter. Deux semaines de coupure en totale en pleine préparation Les joueurs présents lors de ces deux vols ne pourront donc pas profiter des quelques heures quotidiennes d'entraînement initialement prévues dans l'optique du premier Grand Chelem de la saison. L'organisation du tournoi a confirmé samedi matin que 47 joueurs au total étaient présents dans les deux avions et ne pourront donc quitter leur chambre pendant 14 jours. Alizé Cornet ne figure pas parmi les joueurs concernés. La Niçoise n'a pas pour autant caché son exaspération face à la situation sur Twitter, avant d'effacer une partie de ses messages. "Bientôt, la moitié des joueurs de l'AO devront s'isoler. Des semaines et des semaines d'entraînement et de travail acharné vont être gaspillées pour une personne positive à Covid dans un avion à 3/4 vide. Désolée mais c'est dingue. Nous respectons les règles et nous nous mettons de nous-mêmes en quarantaine pour 14 jours, avec seulement 5 heures à l'extérieur par jour, en toute sécurité et supervisés, afin de travailler et d'être prêts pour l'AO à venir." La 53e joueuse mondiale a également dénoncé les règles fixées par les organisateurs et les autorités australiennes, assurant que ce confinement total de tous les passagers n'était pas le plan qui avait été communiqué aux participants du tournoi en cas de test positif dans l'avion. "Je pense juste que ces mesures ne sont pas faites pour organiser un événement international de tennis. On nous a dit que l'avion serait séparé par section de 10 personnes et que si une personne de votre section était positive, alors vous deviez vous isoler. Pas que tout l'avion devait l'être." Plusieurs outsiders comme la Bélarusse Victoria Azarenka victorieuse de l'Open d'Australie en 2012 et 2013 , l'Américaine Sloane Stephens, ou encore le Japonais Kei Nishikori font partie des joueurs concernés sur le vol en provenance de Los Angeles, selon la presse australienne. La Canadienne Bianca Andreescu, la Bélarusse Aryna Sabalenka, l'Allemande Angélique Kerber ou la tenante du titre Sofia Kenin ont eux fait le trajet depuis Abou Dabi, duquel deux avions ont rejoint l'Australie. Reste à savoir qui se trouvait dans celui dans lequel était présent le passager contaminé. Les participants de l'Open d'Australie ont commencé à arriver dans le pays jeudi. Le tournoi démarre le 8 février. Tous doivent se plier à une quarantaine de 14 jours, mais sont autorisés à s'entraîner cinq heures par jour dans des conditions très strictes. Avec AFP à voir aussi | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/open-d-australie-plusieurs-joueurs-prives-d-entrainement-apres-deux-tests-positifs-au-covid-19-dans-leur-avion_4260143.html | ['santé'] |
Covid-19 : imbroglio pendant un match de NBA qu’un joueur doit quitter en plein milieu | La star des Nets de Brooklyn, Kevin Durant, a dû regagner les vestiaires en pleine rencontre parce qu’il avait été en contact avec une personne positive au Covid-19. | Le joueur des Nets Kevin Durant maillot noir a juste eu le temps de marquer 8 points en 19 minutes de jeu, avant de devoir quitter le parquet pour raisons sanitaires, vendredi 5 février, à New York. Frank Franklin II / AP Scène étonnante sur le parquet NBA des Nets de Brooklyn : le joueur star Kevin Durant a été obligé, vendredi 5 février, de quitter le terrain en plein match face aux Raptors de Toronto, pour des raisons liées au protocole Covid-19. L’imbroglio est d’autant plus complexe que la NBA a changé d’avis à plusieurs reprises dans la soirée. La ligue nord-américaine de basket, qui a mis en place un protocole impliquant qu’un joueur potentiellement cas contact faisant donc l’objet d’une enquête de traçabilité reste à l’écart de l’équipe, a décidé, à quelques minutes du coup d’envoi, que Durant ne pouvait pas commencer ce match. Puis, quelques instants plus tard, il a été autorisé à jouer et est entré en jeu à la fin du premier quart-temps. Selon ESPN, citant des sources au sein des Nets, l’ailier avait été en contact avec une personne supposément exposée au Covid-19, mais, après que cette personne a passé des tests supplémentaires, il a été conclu que Durant pouvait jouer. Coup de théâtre, au 3e quart-temps, ce dernier a été obligé de quitter le parquet du Barclays Center. Il a appris cette décision, stupéfait, alors qu’il était assis sur une chaise non loin du banc de son équipe et a regagné le vestiaire en jetant de colère une bouteille d’eau par terre. Le moment où Kevin Durant apprend qu'il doit quitter le terrain pour protocole Covid... ... après avoir été annon https://t.co/yo44SK3CQo — TrashTalk_fr @TrashTalk « Libérez-moi » La NBA a ensuite expliqué le contexte l’ayant amenée à prendre ces décisions contraires. Selon son porte-parole, Tim Frank, « Durant, qui a été testé négatif trois fois au cours des dernières vingt-quatre heures, dont deux fois vendredi, a interagi dans l’après-midi avec une personne ayant reçu un résultat de test non concluant peu avant le match ». « Durant a donc d’abord été tenu à l’écart, pendant que le résultat de ce test était en cours d’examen, car selon les protocoles de santé et de sécurité de la ligue, nous n’exigeons pas qu’un joueur soit mis en quarantaine avant qu’un contact proche ait un test positif confirmé », a ajouté Tim Frank. Ce qui n’explique pas pourquoi Durant a néanmoins été autorisé à jouer, car pendant le match « le résultat du test passé par la personne avec laquelle Durant a interagi est revenu positif. Par excès de prudence, Durant n’a pas fini la rencontre », a conclu Frank, ajoutant que la ligue cherchait à présent à déterminer à quel point le joueur de Brooklyn a été en contact étroit avec la personne en question. Si l’entraîneur Steve Nash n’a pas masqué sa circonspection face à la situation, déplorant que « c’est dur de perdre Kevin Durant deux fois dans le même match », ce dernier ne décolérait pas sur les réseaux sociaux, demandant sa « libération » sur Twitter avec le message « Free me ». Free me — KDTrey5 @Kevin Durant « KD » avait contracté le Covid-19 l’an passé, alors qu’il était en rééducation après une rupture d’un tendon d’Achille. Il a repris le chemin des parquets, après dix-huit mois d’absence fin décembre, réussissant une remarquable entame de saison, avec une moyenne de 30,8 points par match. Début janvier, il avait néanmoins dû déjà observer une première quarantaine de dix jours, soit trois matchs manqués, pour avoir déjà été cas contact. Avant de subir cette drôle d’exclusion, Durant avait inscrit 8 points en dix-neuf minutes de jeu. Insuffisant pour empêcher la défaite de son équipe 123 à 117, dans cette rencontre de saison régulière. Décidément, une mauvaise soirée à Brooklyn. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Evan Fournier sur la reprise de la saison NBA : « Je préfère faire un test quotidien que repartir dans une bulle sanitaire » Le Monde avec AFP | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/basket/article/2021/02/06/covid-19-imbroglio-dans-un-match-nba-qu-un-joueur-doit-quitter-en-cours-de-jeu_6068984_1616663.html | ['sport'] |
Covid-19 : la baisse du nombre de malades hospitalisés se poursuit | Selon les dernières données de Santé publique France, le nombre de malades en services de soins critiques continue de diminuer dans les hôpitaux de France, avec 3.330 patients enregistrés ce mercredi contre 3.447 la veille. Même tendance du coté des hospitalisations où l'on compte 837 patients en moins. | Moins de 19.000 malades du Covid-19 hospitalisés, moins de 3.400 en réanimation : la pression sur les hôpitaux a continué de reculer ce mercredi, selon les données publiées par Santé publique France. 18.593 patients atteints du Covid-19 sont actuellement hospitalisés contre 19.430 la veille et 21.347 sept jours auparavant, dont 671 admis ces dernières 24 heures. 3.330 patients en réanimation Le chiffre des hospitalisations, qui avait dépassé les 31.000 au plus fort de la troisième vague, mi-avril, était repassé samedi sous les 20.000 pour la première fois depuis le 27 octobre. Les services de soins critiques appellation qui regroupe les services de réanimation, de soins intensifs et de soins continus comptaient ce mercredi 3.330 patients, contre 3.447 la veille et 3.862 il y a une semaine. Près de 181 patients ont été admis depuis mardi dans ces services qui prennent en charge les malades les plus gravement atteints. Le nombre de personnes en soins critiques s'était maintenu autour de 6.000 entre la mi-avril et le début mai, avant de redescendre nettement depuis. Côté vaccination, 24.098.326 personnes ont reçu au moins une première dose en France et 10.102.350 ont reçu deux doses, depuis le début de la campagne vaccinale fin décembre 2020. | europe1.fr | https://www.europe1.fr/sante/covid-19-la-baisse-du-nombre-de-malades-hospitalises-se-poursuit-4047755 | ['santé'] |
Covid-19 : "D’ici la fin du mois, tout le monde aura repris en présentiel" à l'université, assure Frédérique Vidal | La ministre de l'Enseignement supérieur assure que tous les établissements "sont en capacité de réaccueillir des étudiants en présentiel". | La ministre de l'Enseignement supérieur assure que tous les établissements "sont en capacité de réaccueillir des étudiants en présentiel". Après une semaine de polémique sur ses propos sur "l'islamo-gauchisme", la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal veut recadrer les débats. Invitée de RTL, lundi 22 février, elle a assuré "aujourd'hui, ce qui me préoccupe, c'est la question des étudiants ... . Comment on fait pour que les étudiants puissent sortir de cette crise en n'étant pas désespérés". Concernant l'accueil en présentiel des étudiants, la ministre a affirmé : "Tous les établissements sont en capacité de réaccueillir des étudiants en présentiel. Plus de 75 ont mis en place les nouveaux emplois du temps ... un peu plus de 90 des étudiants à qui on a proposé ces emplois du temps, 60 reviennent et 40 restent en distanciel." D'ici la fin du mois "tout le monde aura repris", "toutes les universités et dans toutes les disciplines", indique-t-elle. Par ailleurs, le "chèque psy" promis aux jeunes par le gouvernement a concerné la première semaine de février 1 200 étudiants, puis 2 000 étudiants par semaine, a-t-elle précisé. Ces jeunes sont "pris en charge" dans un parcours de soin par des psychologues de ville. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-dici-la-fin-du-mois-tout-le-monde-aura-repris-en-presentiel-a-l-universite-assure-frederique-vidal_4306705.html | ['santé'] |
Vida apprend qu'il est positif au coronavirus à la mi-temps du match de la Croatie | Domagoj Vida a appris durant le match de préparation de son pays, la Croatie, contre la Turquie 3-3 mercredi à Istanbul, qu'il était positif au coronavirus. Le défenseur croate a ainsi joué une mi-temps entière avant d'être remplacé. Tous les... | Domagoj Vida a appris durant le match de préparation de son pays, la Croatie, contre la Turquie 3-3 mercredi à Istanbul, qu'il était positif au coronavirus. Le défenseur croate a ainsi joué une mi-temps entière avant d'être remplacé. Tous les joueurs avaient déjà subi des tests au Covid-19 avant de rejoindre leur sélection. Tous les résultats étaient revenus négatifs. Un nouveau test à eu lieu mercredi, le jour du match. Il s'est avéré que Domagoj Vida était positif. Il a été remplacé à la mi-temps et mis en quarantaine. Vida évolue pour le Besiktas Istanbul et devrait ainsi rester dans la capitale turque. La Croatie, 3e du groupe 3 en Ligue A avec 3 points, se déplace samedi en Suède 0 pt et reçoit le Portugal mardi en Ligue des Nations. Les Portugais comptent 10 unités comme la France après 4 matches. | rtbf.be | https://www.rtbf.be/sport/football/detail_vida-apprend-qu-il-est-positif-au-coronavirus-a-la-mi-temps-du-match-de-la-croatie?id=10630233 | ['sport'] |
Coronavirus : "La deuxième vague peut être pire que la première", dit Martin Hirsch | Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris décrit une situation "redoutable" et appelle les Français à se responsabiliser pour faire face à la deuxième vague. | Publié le 23/10/2020 à 09:15 Martin Hirsch tire la sonnette d'alarme. Invité de la matinale de RTL ce vendredi 23 octobre au lendemain de l'extension du couvre-feu à 54 départements, le président de l'AP-HP a décrit une situation "redoutable" et appelé les Français à adapter leurs comportements pour lutter contre l'épidémie et éviter que les services de réanimation ne soient débordés. "Il y a eu la perception depuis quelques mois que la nouvelle vague n'existait pas ou qu'il s'agissait d'une vaguelette. La réalité est inverse. Il est possible que la deuxième vague soit pire que la première", prévient le haut-fonctionnaire au micro d'Alba Ventura. Selon lui, "certaines régions anticipent un niveau supérieur à celui qu'on a connu début avril moment du pic". Et "pour le moment, personne, pas un seul expert ... ne peut dire quand il y aura le pic. Pour l'instant, le mouvement est ascendant dans de nombreuses régions, c'est ce qui rend les choses redoutables". "La réponse est dans les comportements" Pour alléger la tension dans les hôpitaux, où les entrées en réanimation ont doublé ces quinze derniers jours, les autorités sanitaires ne peuvent pas compter sur les mêmes leviers qu'au printemps. "On n'imagine pas être conduit à transférer dans les mêmes conditions qu'on l'a fait au printemps", dit Martin Hirsch. À la place, les hôpitaux misent aujourd'hui sur la déprogrammation des opérations les moins urgentes et une partie du personnel soignant a renoncé à ses vacances. Malgré cela, "l'hôpital tourne déjà à plein alors que nous savons que nous aurons plus de malades à prendre en charge encore, ... dont des patients avec d'autres pathologies", déplore Martin Hirsch. "Aujourd'hui, la réponse est plutôt dans les comportements, les mesures restrictives et la lutte contre la circulation du virus", estime Martin Hirsch, qui enjoint les Français à "restreindre spontanément leurs interactions sociales" car "le virus n'a pas changé et n'est devenu inoffensif". Selon lui, le nombre de personnes contaminées à travers le pays est probablement trois fois supérieur au nombre de cas positifs détectés chaque jour. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-la-deuxieme-vague-peut-etre-pire-que-la-premiere-dit-martin-hirsch-7800909573 | ['style'] |
Coronavirus : que se passe-t-il si je suis vacciné en étant asymptomatique ? | Jeudi dans "Sans rendez-vous", le docteur Jimmy Mohamed a répondu à la question de Véronique, qui s'interroge sur les risques d'être vacciné en étant asymptomatique. Aucun test PCR n'est demandé, rappelle le médecin, mais il est important de ne pas avoir de fièvre. | Alors que le gouvernement accélère progressivement sa campagne de vaccination contre l'épidémie de coronavirus, et que la défiance envers le vaccin diminue dans l'opinion selon plusieurs sondages, de nombreuses personnes se posent encore des questions pratiques avant de pousser la porte d'un centre de vaccination. C'est le cas de Véronique, auditrice d'Europe 1, qui se demande si se faire vacciner tout en étant potentiellement porteur asymptomatique du virus est dangereux. La réponse du docteur Jimmy Mohamed "De manière générale, avant toute vaccination, il ne faut pas avoir une infection en cours, et surtout ne pas avoir de température. Car quand vous avez le coronavirus, ou une autre infection, votre corps va essayer de lutter, et va créer des anticorps pour se débarrasser de l'infection. Donc si on ajoute un vaccin, qui va lui aussi produire une réaction immunitaire, le corps va être dans une sorte de "tempête d'immunité" qui va peut être faire que vous allez avoir plus de symptômes et d'effets secondaires. Mais, jusqu'à présent, le vaccin contre le Covid-19 n'a pas eu d'effets indésirables. On ne demande donc pas aux gens de faire un test PCR avant le vaccin, même en pensant qu'ils seraient peut-être asymptomatiques. Il faut juste être sûr de ne pas avoir de fièvre à ce moment-là. Avoir le nez qui coule n'est pas une contre-indication ? Les médecins, avant de vacciner, posent quelques questions aux patients. Par exemple, lorsque vous avez le Covid-19, il faut respecter une période de trois mois avant de se faire vacciner, donc on demande aux patients s'ils n'ont pas été infectés lors des trois mois précédents. On leur demande également s'ils ont de la température. Mais par exemple, avoir le nez qui coule n'est pas une contre-indication. On leur demande également s'ils ont des allergies, notamment à des médicaments, pour savoir s'il est nécessaire de les surveiller un peu plus longtemps. Car en temps normal, on surveille le patient pendant 15 minutes après le vaccin. S'il y a une allergie signalée, on va surveiller pendant 30 minutes. On va également demander si le patient prend des anticoagulants, mais aussi, si c'est une femme, si elle est enceinte ou si elle allaite." | europe1.fr | https://www.europe1.fr/sante/coronavirus-que-se-passe-t-il-si-je-suis-vaccine-en-etant-porteur-asymptomatique-4020024 | ['santé'] |
Covid-19 : dans les médias, les expertes restent peu visibles | Dans le traitement de la crise du coronavirus, le Conseil supérieur de l'audiovisuel alerte à nouveau sur le fait que les femmes spécialistes sont très minoritaires à l'antenne. | Covid-19 : dans les médias, les expertes restent peu visibles 09h00 , le 17 novembre 2020 Dans le traitement de la crise du coronavirus, le Conseil supérieur de l'audiovisuel alerte à nouveau sur le fait que les femmes spécialistes sont très minoritaires à l'antenne. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel CSA s'inquiète à nouveau de l'absence d'expertes des sujets sanitaires à la télévision et à la radio. En juin, une de ses études montrait que, pendant le premier confinement, 80 des épidémiologistes, infectiologues, internes et autres spécialistes de la santé interrogés étaient des hommes. Et peu de choses ont changé. De son côté, la députée LREM Céline Calvez, auteure d'un rapport remis en septembre au Premier ministre sur la visibilité des femmes dans les médias a refait des calculs en écoutant les dix principales matinales radio. Entre mars et mai, le taux d'invitées tous secteurs confondus était de 23 ; du 12 octobre au 5 novembre, il est tombé à 20 . Membre du CSA chargé des télévisions et des questions de pluralisme et de diversité, Carole Bienaimé Besse sonne l'alerte. Tout en préparant une deuxième analyse pour février, elle fait actuellement la tournée des chaînes pour sensibiliser leurs responsables. "Tous me disent qu'ils font attention, mais tous me disent aussi qu'ils se heurtent à un manque cruel d'intervenantes", indique-t-elle. "Les médias se heurtent à une réalité sociale" "Nous sommes engagés dans la démarche volontariste assumée de faire appel en priorité à des expertes et de tendre vers la parité", précise par exemple François Brabant, adjoint du directeur de l'information de France Télévisions chargé de la coordination. "Les chaînes savent qu'elles doivent être plus vigilantes pour revenir au minimum au niveau d'avant-crise, soit 36 de femmes, complète Carole Bienaimé Besse. Mais j'entends leurs difficultés : faute de femmes assez nombreuses à des postes de responsabilité dans le monde médical ou scientifique, elles n'y arriveront pas. Les médias se heurtent à une réalité sociale." " On ne demande pas aux médias de réparer seuls les inégalités de la société, mais ils doivent tenter de mettre en avant de nouveaux talents " Exemple cette semaine : l'horizon d'un vaccin a vu défiler sur les plateaux les responsables de grands laboratoires, français et étrangers. Une écrasante majorité d'hommes. Cette incarnation reflète la réalité des entreprises : parmi les 16 plus grands laboratoires mondiaux, aucun n'atteint la parité dans ses instances dirigeantes. "On peut toujours expliquer les différences de représentation, mais on ne doit pas s'en satisfaire, complète Céline Calvez. On ne demande pas aux médias de réparer seuls les inégalités de la société, mais ils doivent tenter de mettre en avant de nouveaux talents, des expertes moins connues. Et pour ça, il faut les chercher." Un annuaire dédié sur Internet Des associations comme Voxfemina se sont emparées de longue date de la question. Objectif : promouvoir une réelle mixité dans la gouvernance des entreprises et imposer le plus grand nombre d'expertes coachées s'il le faut sur les plateaux. Autre initiative : depuis 2015, le site Expertes.fr recense 4.000 femmes spécialistes, universitaires, chercheuses, auxquelles tous les médias car l'audiovisuel n'est pas le seul concerné peuvent faire appel. Lire aussi - EXCLUSIF. Voici le classement très très très masculin des personnalités les plus médiatisées en 2019 Du côté de l'audiovisuel, les difficultés sont accrues par les réticences de nombreuses femmes médecins et chercheuses à intervenir, car elles sont plus souvent attaquées sur les réseaux sociaux notamment : "Ce n'est pas le cas pour la majorité des experts, constate Carole Bienaimé Besse. La parole n'est pas reçue de la même manière." L'appel du monde de la santé La télévision reflète la réalité du monde hospitalier : sur la ligne de front, on y voit une légion d'infirmières et d'aides-soignantes. Et sur les plateaux de télé des professeurs de médecine. "Un vrai travail de fond s'impose. Si les médias doivent faire des efforts, les autorités de tutelle, le monde de l'hôpital, l'industrie de la recherche et de la pharmacie doivent donner l'exemple", ajoute Carole Bienaimé Besse, qui pointe aussi le conseil scientifique avec ses trois femmes sur 13 membres. Le 3 octobre dans le JDD, l'association Donner des Elles à la santé appelait à faire avancer l'égalité femmes-hommes et la féminisation des postes à responsabilité dans le secteur tout en "sortant des stéréotypes sexistes à l'hôpital". "Il existe une inertie d'ordre social et politique conduisant les femmes à s'autocensurer", écrivaient les signataires, rappelant que "70 des étudiants qui réussissent le concours de médecine sont des femmes". | lejdd.fr | http://www.lejdd.fr/Medias/covid-19-dans-les-medias-les-expertes-restent-peu-visibles-4005772 | [] |
Cinq joueurs du XV de France atteints du Covid-19, inquiétudes pour le match contre l’Ecosse | Antoine Dupont, Mohammed Haouas, Gabin Villière, Julien Marchand et Arthur Vincent ont été diagnostiqués positif au SARS-CoV-2, quelques jours après le sélectionneur, Fabien Galthié. | Après Fabien Galthié, c’est Antoine Dupont qui a été diagnostiqué positif au coronavirus. RUSSELL CHEYNE / REUTERS En une semaine, le rugby français est passé de bulle d’air salutaire à bulle sanitaire percée. Victorieux en Irlande, dimanche 14 février, pour la première fois depuis dix ans, le XV de France semblait avoir relancé sa mécanique huilée depuis l’arrivée de Fabien Galthié à sa tête, il y a un an et abordait la suite du Tournoi des six nations en favori. Mais le coronavirus est venu rappeler que le sport a beau tenter d’évoluer dans une bulle, isolée du reste du monde, la pandémie est tenace. Après les tests positifs de trois membres du staff des Bleus, dont le sélectionneur, Fabien Galthié, la Fédération française de rugby FFR a annoncé, vendredi 19 février, que le demi de mêlée et maître à jouer de l’équipe, Antoine Dupont, était atteint du Covid-19. Asymptomatique, il « restera à l’isolement les prochains jours, conformément au protocole sanitaire », a déclaré la FFR qui a annoncé dimanche que le joueur du Stade toulousain serait forfait pour le troisième match des Six Nations, dimanche 28 février, contre l’Ecosse. Tout comme le seront le pilier Mohammed Haouas et l’ailier Gabin Villière, dont les résultats aux tests ont également montré qu’ils étaient positifs. Une liste de forfaits qui s’est allongée de deux nouveaux noms dimanche avec le talonneur Julien Marchand et le centre Arthur Vincent. L’équipe de France a eu beau s’astreindre à un protocole strict, à l’instar des autres nations du Tournoi, pour convaincre les autorités françaises en premier lieu de laisser les rencontres se dérouler malgré l’irruption du variant anglais, cela n’a pas suffi. En dépit d’une préparation cloîtrée dans un hôtel niçois privatisé, de la multiplication de tests PCR jusqu’à trois par semaine pour les joueurs et l’encadrement et d’une batterie de contrôles visant à laisser le virus hors des murs des Bleus, ce dernier a percé le coffre-fort. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 oblige, du cadrage mais pas de débordements pour le Tournoi des six nations Seuls les résultats de douze tests sont connus Le principe de la bulle sanitaire, forteresse érigée vers l’extérieur pour permettre d’évoluer dans une relative normalité à l’intérieur, risque par ailleurs de se retourner contre les joueurs et favoriser les contaminations. En dehors du terrain, où les joueurs s’affrontent déjà dans des conditions fortement éloignées des gestes barrières, les membres du XV de France ont en effet abordé le Tournoi en autarcie, ensemble en permanence. Et quand, mardi, la nouvelle de la contamination de Fabien Galthié asymptomatique également a été connue, l’image du sélectionneur français enlaçant la veille Antoine Dupont sans masque à Marcoussis pour une cérémonie de remise de prix à distance est revenue en tête : si le port du masque est théoriquement imposé à l’intérieur de la bulle, comme la chambre individuelle ou le nettoyage systématique du matériel de musculation, les risques de contamination du meilleur joueur des Bleus restaient tout de même visiblement élevés. Sur le groupe de 31 joueurs, restreint cette année pour renforcer l’étanchéité de la bulle, vingt-six ont donc obtenu un résultat négatif. Mais les tests ultérieurs auxquels ils seront soumis font peser une forte incertitude sur le prochain match des Bleus dans les Six nations. D’autant que l’équipe de France de rugby à VII, qui a pris part à certains entraînements des Bleus lors des semaines passées, vient de déclarer forfait pour le Tournoi de Madrid, qui se déroule ce week-end, en raison d’un grand nombre de cas dans ses rangs. En dépit d’un propre protocole sanitaire strict, quelques doigts accusent le « sept » d’avoir fait exploser la bulle des Bleus. Mais impossible de déterminer, dans l’immédiat, le « patient zéro » du rugby français. Une nouvelle liste dimanche Le staff français a toujours la possibilité de renouveler intégralement l’effectif. Convoquer 31 joueurs n’ayant pas pris part à la vie des Bleus et aux victoires en Italie 50-10 et en Irlande 15-13 , pour s’assurer d’un groupe « sain » avant d’affronter l’Ecosse. Mais outre les questions d’équité sportive, chaque nouveau joueur entrant dans la bulle même percée se doit de respecter une période d’isolement pour s’assurer qu’il ne va pas contaminer le groupe. Ce qui met en péril le prochain match de la France et rappelle à tous, après deux week-ends d’insouciance relative où le sport semblait avoir retrouvé sa place, que rien, dans cette période de pandémie, n’est assuré. Une nouvelle liste de 31 joueurs convoqués pour préparer à Marcoussis la rencontre contre le XV du Chardon le 28 février a été communiquée dimanche par la FFR au premier jour du rassemblement des Bleus. Le staff a effectué sept changements : Dorian Aldegheri Toulouse , Teddy Baubigny et Hassane Kolingar Racing 92 en première ligne ; le néophyte Maxime Lucu Bordeaux-Bègles à la charnière, Jonathan Danty Stade français et Yoram Moefana Bordeaux-Bègles au centre font leur apparition dans le groupe des 31, tout comme l’ailier Donovan Taofifenua Racing 92 qui répond également là à sa première sélection. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/02/19/rugby-le-maitre-a-jouer-du-xv-de-france-antoine-dupont-positif-au-coronavirus-les-bleus-dans-l-angoisse_6070608_3242.html | ['sport'] |
Coronavirus en France : boom des contaminations, nouvelles mesures drastiques | Selon le dernier bilan de Santé publique France, la tension hospitalière provoquée par le coronavirus explose et inquiète tous les spécialistes. Face à cette seconde vague, des mesures drastiques vont être prises avec le spectre d'un reconfinement national. | CORONAVIRUS FRANCE. Selon le dernier bilan de Santé publique France, la tension hospitalière provoquée par le coronavirus explose et inquiète tous les spécialistes. Face à cette seconde vague, des mesures drastiques vont être prises avec le spectre d'un reconfinement national. CORONAVIRUS. Le bilan du Covid en France ce mardi 27 octobre 2020 est catastrophique. Plus de 500 morts supplémentaires sont comptabilisées ce soir dont 288 à l'hôpital et 235 en Ehpad . Près de 18 000 personnes sont hospitalisées ce mardi soir et près de 3000 malades du coronavirus sont en réanimation... 18:00 - Un patient a été transféré au Mans Ce matin, un patient atteint du Covid-19 a été transféré de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l'hôpital du Mans. Il était hospitalisé dans un service de réanimation. Le malade a été déplacé par avion. Il n'est pour l'heure pas prévu que d'autres patients soient transférés au Centre Hospitalier du Mans. COVID19france solidarite TousMobilises TousAntiCovid Merci ???????? aux équipes des SAMU72, SMUR et de la réanimation médicale du Centre hospitalier du Mans d'avoir pris en charge ce matin un patient de la région Rhône-Alpes atteint du virus COVID19 . pic.twitter.com/rSCcZinnCm — Centre Hospitalier - Le Mans @CHLeMans October 28, 2020 17:34 - Jérôme Salomon poursuit son audition Jérôme Salomon, lors de son audition devant l'Assemblée nationale sur la gestion de l'épidémie du Covid-19 en France, a fait part de son indignation : "On n'a pas été aidé par certains, nombreux, qui ont dit qu'il n'y aurait pas de deuxième vague. Cela n'a pas aidé à la prise de conscience des Français." Jérôme Salomon : "On n'a pas été aidé par certains, nombreux, qui ont dit, il n'y a plus d'épidémie, il n'y aura pas de deuxième vague, ce virus a disparu". COVID19 DirectAN Macron20h confinement2 pic.twitter.com/5EHLjyuLi8 — LCP @LCP October 28, 2020 17:27 - 306 patients en réanimation en PACA A la date du 27 octobre, 306 patients étaient en réanimation dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les 2096 personnes qui étaient hospitalisées en raison d'une infection au Covid-19. 1478 individus sont décédés de la maladie sur ce territoire depuis le début de l'épidémie, dans les hôpitaux. 16:59 - La FHF appelle à un "reconfinement total immédiat" La Fédération Hospitalière de France FHF a publié un communiqué dans la journée pour appeler à la mise en place d'un reconfinement immédiat : "Face à l’accélération de la propagation du virus en France et en Europe, les hospitaliers appellent à un reconfinement le plus large possible. Ce choix apparait comme l’unique solution pour réussir à soigner tous les Français, qu’ils soient atteints du Covid, de toute autre pathologie lourde ou d’accidents graves de la vie". La FHF a également affirmé qu'"une 3ème vague serait fatale pour la Nation". 16:44 - "Peut-être que sans couvre feu, la situation aurait été encore plus sévère" a estimé un virologue Le virologue Bruno Lina a souligné sur RTL ce midi "une montée en puissance de la dynamique épidémique ces dix derniers jours". Le spécialiste a également déclaré que "peut-être que sans couvre feu, la situation aurait été encore plus sévère" que maintenant. Il est néanmoins trop tôt pour tirer le bilan de cette mesure. 16:30 - "Nous sommes face à une deuxième vague qui pourrait être supérieure à la première" Jérôme Salomon a donné un avertissement lors de son audition de cet après-midi : "Nous sommes face à une deuxième vague qui pourrait être supérieure à la première". Le directeur général de la Santé a précisé que "le nombre de cas qu'on a aujourd'hui nous permet d’anticiper le nombre de malades demain, et donc le nombre d'hospitalisation de réanimations, et malheureusement de décès. On sait que cette courbe va augmenter, elle va augmenter mathématiquement, quoiqu’on fasse". Jérôme Salomon : "Nous sommes face à une deuxième vague qui pourrait être supérieure à la première." COVID19 DirectAN Macron20h confinement2 pic.twitter.com/NQAEhGESZa — LCP @LCP October 28, 2020 16:18 - La France est "le pays qui a le plus de cas confirmés en Europe" Selon Jérôme Salomon, auditionné à l'Assemblée nationale aujourd'hui, la France est "le pays qui a le plus de cas confirmés en Europe, et le cinquième pays dans le monde" avec 1,2 millions de personnes contaminées. Contrairement à la première vague, "toutes les régions sont touchées". Le directeur général de la Santé a rappelé les 52 000 cas recensés dimanche, tout en ajoutant qu'il y a eu "12 000 hospitalisations en sept jours" et "20 000 passages en réanimation". Ces données ont été étayées avec la proportion de cas graves à l'échelle nationale, qui représente "60 sur les capacités initiales des lits de réanimation". En Auvergne-Rhône-Alpes, ce chiffre est à hauteur de 76 , et de 65 en Ile-de-France. 15:49 - 20 millions de tests PCR réalisés en France Lors de son audition à l'Assemblée nationale sur la gestion de l'épidémie du Covid-19 en France, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a mentionné le nombre de tests PCR réalisés. Ce dernier a indiqué que vingt millions de tests PCR avaient été effectués à ce jour dans le pays, ce qui concerne environ un Français sur trois. Le médecin a aussi fait part du nombre de masques distribués dans l'Hexagone : 1,6 milliards de masques chirurgicaux et 215 millions de masques FFP 2. 15:33 - Le Plan Blanc est activé en Bretagne L'Agence Régionale de Santé Bretagne a dévoilé dans un communiqué qu'elle a demandé ce matin "à l’ensemble des directeurs des hôpitaux et cliniques de la région de déclencher leur Plan Blanc". L'ARS justifie cette sollicitation suite "à la dégradation des indicateurs épidémiques covid impactant directement les services de réanimation et de médecine des établissements de santé". Concrètement, cela signifie que les hôpitaux peuvent déprogrammer les opérations non-urgentes et "réaffecter du personnel au sein des établissements". L'ARS a ajouté qu'"au total, l’ensemble des lits en réanimation de la région Bretagne pourrait être doublé par rapport à la capacité initiale". 15:14 - Six malades transférés du CHU de Nîmes vers Toulouse hier Nous avons annoncé vers midi que le CHU de Nîmes, dans une situation critique, a soulagé ses services grâce au transfert de quatre patients vers Brest hier. Six autres malades ont également été déplacés depuis l'hôpital de Nîmes, mais cette fois-ci vers les CHU de Toulouse. Selon le directeur de l'ARS Occitanie, le choix des malades transférés est "d'abord médical", mais est aussi décidé en fonction de plusieurs critères : s'ils peuvent être "transportés sans risque", et "en accord avec les familles". 14:42 - Les derniers chiffres en Normandie Selon Santé publique France, 799 patients étaient hospitalisés en Normandie hier dont 106 dans les services de réanimation. La région a déploré la mort de 608 personnes à l'hôpital depuis le début de la propagation de l'épidémie de coronavirus en France. 14:18 - Quatre patients d'Avignon déplacés vers le CHU de Brest Quatre patients en provenance d'Avignon vont rejoindre à leur tour Brest dans la journée. Hospitalisés en réanimation, ils vont être déplacés grâce à un avion militaire vers le CHU de la commune. Ce nouveau transfert s'inscrit dans la solidarité entre régions : "Afin de répartir l’effort face à la remontée épidémique, des évacuations sont organisées depuis les régions les plus en tension vers les régions moins sollicitées. Dans ce cadre, pour apporter un soutien aux établissements de santé de la région de Provence-Alpes-Côte d’Azur, une seconde opération d’évacuation sanitaire de quatre patients se déroulera ce mercredi 28 octobre" a annoncé l'ARS Bretagne. Le premier transfert vers Brest a eu lieu depuis Nîmes le 27 octobre. Les armées poursuivent leur mobilisation au service des Français : un A400M vient de décoller d’Avignon avec 4 patients en réanimation à son bord. Ils rejoindront le CHU de Brest. Aux côtés du personnel soignant, la mission continue. pic.twitter.com/CDUXoPGFdr — Florence Parly @florence_parly October 28, 2020 12:46 - La moitié des lits de réanimation est occupée par des patients Covid A l'échelle nationale, 2 900 lits de réanimation étaient occupés par des patients Covid à la date du 27 octobre, sur les 5 800 disponibles. Cette donnée représente la moitié du nombre de places totales. En l'espace de 24 heures, 148 patients de plus ont été recensés dans ces services, passant de 2 761 malades lundi à 2 909. 12:36 - Quatre patients transférés à Brest depuis Nîmes Quatre patients hospitalisés en service de réanimation à Nîmes ont été transférés vers le Centre hospitalier et l'Hôpital des Armées de Brest, en Bretagne, hier. Ce territoire a été choisi car "les disponibilités actuelles de réanimation en Bretagne permettent de réaliser cet accueil dans le cadre de la solidarité nationale entre régions" a affirmé l'ARS. Les malades ont été déplacés par le biais d'un avion militaire. 12:21 - 288 décès à l'hôpital en 24 heures Lors de ces dernières 24 heures, 288 personnes sont décédées dans les hôpitaux d'après le décompte de Santé publique France. Concernant les établissements médico-sociaux tels que les Ehpad, 235 décès ont été recensés en l'espace de quatre jours. 12:01 - "C'est en train de basculer" selon le chef du service de réanimation du CHU de Tours Le professeur Pierre-François Dequin, le chef du service de médecine intensive et de réanimation au CHRU de Tours, s'est exprimé au micro de France Bleu Touraine dans la matinée au sujet des semaines à venir. "C'est en train de basculer. On a clairement depuis hier une augmentation du nombre d'appels pour des demandes de transfert de patient Covid ou suspect de Covid. Nous avons aussi une petite augmentation de l'activité qui reste encore loin de ce que nous avons connu en mars-avril mais qui est significative malgré tout. A ce jour, nous comptons 13 voire 14 patients hospitalisés en réanimation. On était sur un plateau d'une dizaine de patients depuis deux semaines. Il vient d'augmenter et probablement c'est le début d'une augmentation plus nette". 11:46 - Cluster dans le service de cardiologie de l'hôpital de Niort Un "cluster avéré" a été découvert le 16 octobre au sein du service de cardiologie a expliqué le Dr. Philippe Vollard, urgentiste du CH de Niort en Nouvelle-Aquitaine. Le syndicat Force Ouvrière de l'hôpital a précisé sur sa page Facebook qu'"il y a actuellement 15 soignants de cardiologie infectés symptomatiques ou asymptomatiques et 13 patients positifs". La transmission du virus est due à la contamination d'un patient. Le Dr. Philippe Vollard a ajouté au micro de France Bleu Poitou qu'"une suspicion de nouveau cluster est en cours d'investigation dans le service d'oncologie depuis hier. Il y a eu un cas positif chez un soignant ce mardi 27 octobre et les dépistages sont en cours". 11:22 - "La Gironde n'est plus épargnée" a annoncé Benoît Elleboorde En Gironde, "il y a vraiment une augmentation du nombre de patients, les courbes partent à la verticale", a alerté le nouveau directeur de l'ARS Nouvelle-Aquitaine, Benoît Elleboorde. "On est passé à un taux d'incidence d'au moins 180 pour 100 000 habitants. C'est un pic beaucoup plus fort qu'en avril", a t-il expliqué sur France Bleu Gironde ce matin. Selon lui, les services de réanimation de la région connaitront une augmentation du nombre de malades d'ici "trois à quatre semaines". 11:03 - Charles Michel a donné des précisions sur les vaccins Le président du Conseil européen, Charles Michel, a expliqué sur RTL ce matin que "trois ou quatre vaccins pourraient être disponibles à partir de la fin d'année ou au début de l'année prochaine". L'homme politique belge a poursuivi en détaillant que "la Commission Européenne a signé de nombreux contrats pour s'assurer que, lorsque les vaccins seront disponibles, on puisse bénéficier de doses dont nous aurions besoin. Mais nous n'avons pas de baguette magique et nous ne pouvons pas faire en sorte que tout le monde soit en une fois vacciné, il y aura des problèmes logistiques qui vont se poser, il y aura différents vaccins, certains pourront être attribués par une seule dose, d'autres nécessiteront deux doses", a-t-il souligné. 10:54 - "Il faut un reconfinement total" pour Frédéric Valletoux Le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, a déclaré sur France Inter ce matin que "le couvre-feu n'a pas donné tous les résultats que l'on pouvait attendre, il faut en tirer très vite les conclusions et prendre des mesures radicales". Face à l'augmentation du nombre de cas dans le pays, ce dernier a évoqué la crise que rencontre les hôpitaux, en particulier lors des périodes automnale et hivernale : "Aujourd’hui on voit que les hôpitaux sont mis à mal et qu’on rentre dans une période qui sera très différente du mois de mars. On sait qu’on rentre dans l’hiver, donc le combat va être long, la sollicitation des hôpitaux va être particulièrement marquée. On est à une période où il y a d’autres épidémies, on ne pourra plus déprogrammer comme on l’a fait. Il faut donc des mesures claires et un reconfinement total." | linternaute.com | https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2462477-direct-covid-en-france-boom-des-contaminations-nouvelles-mesures-drastiques/ | ['santé'] |
Covid-19 : faut-il lever le secret des contrats de vaccins ? | Président de la commission de santé publique du Parlement européen, Pascal Canfin veut convaincre la Commission européenne, qui négocie les achats de doses de vaccins, de révéler quatre types d’informations contenus dans les contrats. Une divulgation, soutenue par le gouvernement français, préalable à la « confiance » des citoyens. | Après les 90 de l’alliance Pfizer-BioNTech, les 94,5 de Moderna. Parmi les onze projets de vaccin contre le Covid-19 entrés en phase 3 d’essai, la dernière avant l’homologation, les laboratoires rivalisent de communiqués affichant le meilleur taux d’efficacité face au Sras-Cov-2. Si le patron français de Moderna, Stéphane Bancel, a regretté, le 17 novembre, le « retard pris » dans ses discussions avec la Commission européenne, Bruxelles a déjà signé cinq contrats de précommande de potentielles doses, au nom des « 27 », auprès d’AstraZenaca, Johnson Johnson, Sanofi-GSK, CureVac et Pfizer/BioNTech. EXPLICATION. Vaccin contre le Covid, la bataille des doses Le nom des contractants et une vague estimation du nombre de vaccins plus de 1,5 milliard de doses précommandées : voilà tout ce qui filtre, aujourd’hui, des conventions engageant plusieurs milliards d’euros d’argent public. Des clauses accessibles à tout le monde Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire au Parlement européen, Pascal Canfin a réclamé, le 22 octobre, auprès de la commissaire européenne à la santé, Stélla Kyriak dou, que soit porté à la connaissance du public quatre éléments de chaque contrat, conclu avec l’industrie pharmaceutique : la structure des coûts et le prix ; le lieu de production ; le régime de propriété intellectuelle ; le régime de responsabilité. L’eurodéputé ne s’est vu offrir que le droit de consulter lesdits contrats dans une « salle de lecture », sans pouvoir prendre la moindre note et en étant tenu à la confidentialité. « Ce qu’on veut, c’est que ces clauses soient accessibles à tout le monde et pas qu’à quelques happy few », répète Pascal Canfin, précisant que les ministres Agnès Pannier-Runacher industrie et Olivier Véran santé sont « très alignés avec es demandes ». Un préalable à la « confiance » des citoyens L’ancien responsable de WWF France voit dans la divulgation de ces extraits, « qui ne relèvent pas du secret industriel », un préalable à la « confiance » des citoyens dans la future politique vaccinale. « On est face à des théories du complot, des mensonges, et moi, vis-à-vis de ça, je suis démuni, avoue l’élu. Je n’ai aucun point d’appui pour expliquer que ce qu’ils disent est faux. » « Il faut être certain que toute cette procédure s’est déroulée de manière correcte pour limiter les risques de suspicion des citoyens », abonde Patrick Biecheler, chargé du secteur pharmacie santé au cabinet de conseil Roland Berger. Cet ex-responsable marketing chez AstraZeneca ne voit « rien de chagrinant » dans les demandes de Pascal Canfin, qu’il considère dans le « bon dosage de l’information » : « En livrer assez pour faire œuvre de pédagogie et mettre le citoyen en confiance. Mais sans aller dans les microdétails qui n’apporteront rien et pourraient alimenter les complots. » Accès aux protocoles d’essai Quand bien même la Commission européenne accéderait aux demandes de Pascal Canfin et de ses soutiens, il faudrait ensuite qu’elle convainque les laboratoires de contrevenir partiellement à l’accord de confidentialité qui les lie. L’eurodéputé ne doute pas du « poids » de L’Union pour obtenir une telle dérogation des entreprises : « On fait le pari que, si la Commission européenne demande de rendre public ces quatre éléments, alors la pression sera maximum sur les labos et on aura gain de cause. » ANALYSE. Covid-19 : comment la France prépare sa stratégie de vaccination ? Une transparence « essentielle », plaide Pauline Londeix. La cofondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament enrichirait bien la demande de Pascal Canfin de quelques doléances, comme l’accès, bien avant l’autorisation de mise sur le marché, aux protocoles d’essai dont les industriels vantent les résultats. « On en a besoin dès maintenant pour réfléchir à la future palette de vaccins, leur efficacité variant parfois selon la population cible, explique Pauline Londeix. C’est indispensable à une vraie stratégie vaccinale. En attendant, on laisse notre politique dictée par les communiqués des entreprises. » | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-faut-lever-secret-contrats-vaccins-2020-11-18-1201125239 | ['science/technologie'] |
Les travailleurs de Delhaize auront aussi droit à un jour de congé offert | Après le groupe Colruyt, c'est la chaîne de supermarchés Delhaize qui a décidé d'accorder un jour de congé supplémentaire à ses employés en 2021 pour les remercier de leurs performances exceptionnelles pendant la pandémie de coronavirus. | "Le personnel pourra utiliser le jour de congé à sa guise", a indiqué mercredi le porte-parole Roel Dekelver. Les travailleurs des supermarchés ont dû travailler pendant la pandémie afin de permettre aux Belges de se ravitailler en nourriture. Il sont aussi dû appliquer des règles drastiques pour garantir la sécurité de leurs collègues et des clients. Plus tôt mercredi, le groupe Colruyt avait annoncé qu'il récompenserait ses employés en leur accordant un jour de congé supplémentaire le samedi 2 janvier 2021. La chaîne de magasins veut ainsi permettre au personnel des magasins de profiter d'un moment supplémentaire en famille. Suite à cette décision, plus de 500 magasins du groupe Colruyt resteront fermés ce jour-là. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/actu/economie/les-travailleurs-de-delhaize-auront-aussi-droit-a-un-jour-de-conge-offert-5fbe8e297b50a60aa0b2e122 | ['économie/finance'] |
734 nouveaux cas détectés de Covid-19, 20 décès et 82 nouvelles hospitalisa | L'archipel connaît une baisse du nombre de cas, avec 734 nouveaux cas, entre le 28 septembre et le 4 octobre. On déplore 20 nouveaux décès, et 82 nouvelles hospitalisati | L'archipel connaît une baisse du nombre de cas, avec 734 nouveaux cas, entre le 28 septembre et le 4 octobre. On déplore 20 nouveaux décès, et 82 nouvelles hospitalisations dont 12 personnes en réanimation. Deux enfants de 3 et 7 ans ont également été hospitalisés pour cause de coronavirus. Guadeloupe La 1ère Baisse du nombre de cas 82 nouvelles hospitalisations dont 2 enfants 20 nouveaux décès Des mesures revues par la préfecture A l'occasion du point presse hebdomadaire commun entre la préfecture et l'Agence régionale de santé, les derniers chiffres de contamination ont été révélés. Ainsi, le département enregistre 734 nouveaux cas réalisés par test PCR.La directrice de l'ARS, Valérie Denux, a indiqué que les indicateurs s'amélioraient. La Guadeloupe connaît une baisse du nombre de personnes infectées par le coronavirus. La semaine dernière du 21 au 27 septembre , 1 070 nouveaux cas étaient recensés. Pour la semaine du 28 septembre au 4 octobre, ils sont 734. On compte désormais 6 319 cas, depuis mars. 59 200 tests PCR ont été réalisés en Guadeloupe.A contrario, la tension hospitalière reste forte. 82 personnes ont dû être hospitalisées, en raison de la dégradation de leur état de santé, dont 12 au service de réanimation. Le service compte désormais 35 patients.Seules 32 sorties, retour à la maison, sont comptabilisées. La moyenne d'âge des patients à l'hôpital est de 65 ans. Les plus jeunes patients sont des trentenaires, le plus âgé a plus de 90 ans.Et parmi les hospitalisés, fait plutôt rare en Guadeloupe, deux enfants, porteurs du virus. Ils sont âgés de 3 et 7 ans. Valérie Denux a précisé que les enfants malades étaient hospitalisés par mesure de précaution. "Mais pas d'inquiétude concernant ces 2 cas", selon la directrice de l'ARS.La mauvaise nouvelle est un nombre élevé de décès, en une semaine, 20 morts supplémentaires. La moyenne d'âge est de 72 ans pour les hommes et 75 pour les femmes. Ce qui porte à 77 le nombre de personnes décédées de la Covid-19, à l'hôpital, en Guadeloupe.6 clusters dont 3 nouveaux en cours d'investigation, a annoncé l'ARS. L'un d'eux a été identifié dans le service gastro-entérologie du centre hospitalier universitaire. Un autre dans le milieu scolaire.Le Préfet a annoncé la réouverture des restaurants en Guadeloupe dès demain, le mardi 7 octobre , suivant un protocole sanitaire renforcé. Une décision prise suite à une rencontre avec les restaurateurs de l'île. Une mesure qui concerne uniquement les restaurants. Les bars restent pour l'heure, fermés, jusqu'au 13 octobre.Un arrêté sera pris en fin d'après-midi afin de réglementer cette réouverture, mais également préciser les conditions d'ouverture des gymnases et salles de sport. Les activités collectives restent interdites. Les pratiques individuelles sont permises. | francetvinfo.fr | https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/734-nouveaux-cas-detectes-covid-19-20-deces-semaine-82-nouvelles-hospitalisations-dont-2-enfants-878736.html | [] |
"Positif à la Covid-19 et en arrêt de travail, mon employeur a demandé une contre-visite médicale à mon domicile. En a-t-il le droit?" | Chaque jour Lorraine Goumot répond à vos questions dans BFM Business avec vous | "Positif à la Covid-19 et en arrêt de travail, mon employeur a demandé une contre-visite médicale à mon domicile. En a-t-il le droit?" Chaque jour Lorraine Goumot répond à vos questions dans BFM Business avec vous | bfmtv.com | https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/positif-a-la-covid-19-et-en-arret-de-travail-mon-employeur-a-demande-une-contre-visite-medicale-a-mon-domicile-en-a-t-il-le-droit_VN-202105180157.html | ['économie/finance'] |
Vitamine D : pourquoi pourrait-elle être une arme dissuasive contre le Covid-19 ? | Un collectif de médecins appelle, dans un article publié mardi dans «la Revue du praticien», à supplémenter toute la population française en vitamine D, bénéfique contre les infections respiratoires et probablement contre les formes graves du Covid-19. | La vitamine D pourrait aider à prévenir les formes graves de Covid-19 photo d'illustration . La vitamine D pourrait aider l’organisme à se protéger contre le Covid-19 : tel est le «consensus» soutenu par 73 médecins et professeurs d’université, qui ont publié mardi un article dans la Revue du praticien pour étayer leur thèse. Données à l’appui, ils montrent que la vitamine D joue un «rôle bénéfique». Non seulement elle aide à prévenir l’infection par le coronavirus, mais «aussi et surtout, elle réduirait le risque de formes graves de Covid-19, de passages en réanimation et de décès liés à ce virus». Or, les médecins signataires rappellent que «40 à 50 de la population française» est en manque de vitamine D, et on trouve encore davantage de carences «chez les personnes à risque de formes graves de Covid-19». Alors, pour lutter contre l’épidémie, le collectif de médecins suggère une piste simple : «Supplémenter l’ensemble de la population française en vitamine D.» Qui a lancé cet appel à prendre de la vitamine D ? Les initiateurs de cet appel sont le professeur Cédric Annwei | liberation.fr | http://q.liberation.fr/sciences/2021/01/20/vitamine-d-pourquoi-pourrait-elle-etre-une-arme-dissuasive-contre-le-covid-19_1818034 | ['science/technologie'] |
Pourquoi le gouvernement procrastine face au reconfinement | La difficulté d’agir de l’exécutif, face à la menace que réprésentent les variants du coronavirus, s’explique notamment par l’état psychique de la population. | Le 16 janvier 2020, la France recensait officiellement son premier cas de coronavirus, comme on l’appelait à l’époque. Un mois plus tard, le 14 février, elle déplorait son premier mort. Un peu plus d’un mois ensuite, le 17 mars, elle entrait en confinement. Un an a passé et la situation semble inchangée. Malgré la promesse de la vaccination, les variants du virus font planer la menace d’une nouvelle accélération. S’il est une leçon qu’on croyait avoir apprise l’an passé, c’est qu’il faut agir vite, préventivement. Or c’est le contraire qui s’observe. Le gouvernement continue de retarder autant qu’il le peut la décision de reconfiner le pays, alors que le coût de l’inaction est extrêmement lourd. Comme le soulignent très bien le sociologue Henri Bergeron et les coauteurs de son dernier livre, il serait trop facile de décerner des bons et des mauvais points, de désigner des héros ou des boucs émissaires « Covid-19, une crise organisationnelle », Presses de Sciences-Po . Au-delà des préférences partisanes des gouvernements, c’est une sociologie de la décision publique qui est né | nouvelobs.com | https://www.nouvelobs.com/chroniques/20210205.OBS39799/pourquoi-le-gouvernement-procrastine-face-au-reconfinement.html | [] |
Pendant le coronavirus, la lecture comme antidote aux angoisses | Comment profiter des bienfaits de la lecture et oublier le temps d'un livre l'anxiété découlant de l'épidémie de coronavirus, c'est tout l'objet de notre... | Toshe_O via Getty Images La lecture comme antidote aux angoisses liées à la crise du Covid-19 LECTURE - Lire un livre fait du bien, c’est une évidence pour certains. Pour une partie des Français, la lecture a d’ailleurs été un refuge pendant les longues semaines qu’a duré le confinement. Le confinement est aujourd’hui derrière nous, mais la situation sanitaire est toujours anxiogène et les semaines et mois à venir restent incertains quant à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. C’est pourquoi Le HuffPost a voulu s’interroger sur les bienfaits de la lecture, et sur la manière d’en profiter pendant l’été. Le mois d’août nous semblait être la période parfaite pour traiter ce sujet, tant les vacances sont propices à la lecture, mais aussi parce que la rentrée littéraire se profile. Pendant une semaine, du 16 août à ce samedi 22 août, vous avez pu lire et découvrir plusieurs articles sur cette thématique. En voici les grandes lignes, dont vous pourrez retrouver le détail dans chaque article. Le coronavirus vous angoisse? Suivez-nous dans les lectures antidotes baona via Getty Images Quel moment plus propice que l’été pour se plonger dans un bon livre? Que l’on puisse partir en vacances ou pas, loin de chez nous ou à proximité, la lecture est toujours un excellent moyen de s’évader. Et c’est certainement plus vrai encore lorsque l’on traverse un moment difficile. Preuve en est, pendant le confinement mis en place entre mars et mai pour endiguer l’épidémie de coronavirus, les Français ont lu plus que jamais. Un sur deux 54 a lu au moins un ouvrage pendant cette période, selon un sondage Harris réalisé pour le site Actualitte. Et en moyenne, ils ont lu 2,5 livres. Aujourd’hui, le confinement est derrière nous, mais la situation sanitaire est toujours anxiogène. L’inquiétude des Français repart même à la hausse en juillet, selon un sondage Ifop pour L’Express: 69 d’entre eux sont préoccupés pour eux-mêmes ou leur famille. Même si les autorités se veulent rassurantes à propos d’une deuxième vague, la menace de celle-ci plane dans les esprits et rend difficile toute anticipation de l’avenir, même proche, pour programmer, par exemple, des vacances d’été. Dans ce contexte, la littérature, quelle que soit sa forme, a de nombreux bienfaits à nous apporter et peut nous permettre d’oublier, le temps d’un livre, l’anxiété ambiante. Lire l’éditorial sur les livres antidote Des libraires nous donnent leur livre antidote , celui qui les réconforte quand tout va mal Montage Le HuffPost avec Editions Ouest-France/Gallimard/Le Castor Astral Un remède pas comme les autres. Alors que 69 des Français sont inquiets pour leur santé et celle de leurs proches devant la possible montée d’une deuxième vague de l’épidémie, une médication méconnue visant à s’extraire de l’atmosphère anxiogène fait son chemin. C’est la bibliothérapie. Réduction du stress, amélioration de la qualité du sommeil, allègement des symptômes de la dépression. Plusieurs études scientifiques ont, par le passé, montré les bienfaits des livres sur notre santé mentale. Nous avons demandé à des libraires quel était le livre qui les avait parfois aidés à voir la vie sous un meilleur angle. Un livre abîmé, c’est comme une déchirure , dans la bibliothèque d’un amoureux fou des livres Le HuffPost Ça me fait un petit pincement au cœur de voir des livres abîmés. C’est par ces mots qu’Anthony Sitruk, chef de projet en aéronautique, évoque son rapport aux livres. Passionné par la lecture depuis son adolescence, le quarantenaire apporte un soin particulier à tous les ouvrages qu’il possède, de la lecture à leur conservation. De l’emballage dans des sacs congélation pour les transporter à l’achat de livres neufs déjà lus sur sa liseuse pour agrémenter sa bibliothèque, Anthony Sitruk ne manque pas d’inventivité pour les protéger. Je ne vais pas casser une assiette ou trouer mes vêtements. C’est pareil avec les livres, je ne vais pas les abîmer. C’est comme une déchirure lorsqu’ils sont altérés. Depuis qu’ils ont dévoré ces livres, ces lecteurs n’ont plus cessé de lire Malte Mueller via Getty Images Le déclic. Dans le cadre de la rentrée littéraire, Amélie Nothomb publie aux éditions Albin Michel son vingt-neuvième roman, ce jeudi 20 août. Il s’intitule Les aérostats et risque de réveiller en chaque lecteur le sentiment nostalgique du jour où tout a basculé dans leur rapport aux livres. Son histoire, c’est celle d’une jeune femme, une dénommée Ange Daulnoy. Étudiante en philologie à Bruxelles, elle est engagée par un père de bonne famille pour soigner la prétendue dyslexie de son fils, Pie. Passionné d’armes, il n’aime pas lire. Du moins, jusqu’au jour où sa tutrice lui conseille l’Iliade. Comme elle, bon nombre d’entre nous se sont mis à la lecture grâce à un livre. On a demandé à des amoureux de la lecture quel avait été ce livre clé. Pour cette bibliothérapeute, la lecture peut nous protéger de la réalité en ces temps de coronavirus MangoStar_Studio via Getty Images Lire et se soigner, prendre soin de soi par la lecture. C’est tout l’enjeu de la bibliothérapie, une méthode selon laquelle les livres peuvent soigner les problèmes de vie. Un besoin d’autant plus important en cette période particulièrement instable et anxiogène de pandémie. C’est pourquoi nous nous sommes entretenus avec Régine Detambel, autrice entre autres de Les livres prennent soin de nous. Kinésithérapeute et écrivaine, elle a peu à peu délaissé la première pratique pour se consacrer à la seconde, et plus particulièrement à ce qu’elle nomme la bibliocréativité. Elle nous explique la puissance des livres et le rôle qu’ils ont à jouer sur le corps comme sur l’esprit, d’autant plus en cette période de crise. Ce que révèlent les bibliothèques de MC Solaar, Clémentine Célarié ou PPDA AFP Les amoureux des livres le savent, chacun a sa façon d’organiser une bibliothèque. Par auteurs, par couleurs, par thèmes ou maisons d’édition, les ouvrages que l’on trouve dans une bibliothèque en disent long de celui à qui ils appartiennent. Dans un livre paru en janvier 2020, intitulé Et vous, vous les rangez comment, vos livres? , le journaliste Nicolas Carreau s’est intéressé aux livres et aux bibliothèques de certaines personnalités françaises, telles que MC Solaar ou Valérie Damidot. Celles-ci l’ont accueilli dans leur chez-soi et lui ont dévoilé l’un de leurs biens les plus précieux, leur bibliothèque. En se rendant à leurs domiciles, Nicolas Carreau a pu trouver des livres correspondant parfaitement à l’image que l’on se fait de ces différentes personnalités, quand d’autres ont été plus surprenants. | huffingtonpost.fr | https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-lecture-comme-antidote-aux-angoisses-liees-a-la-crise-du-covid-19_fr_5f3e7794c5b66346158180e5 | [] |
Covid-19: pas de résultats avant l'élection pour les essais cliniques du vaccin de Moderna | "Nous aurons assez de données de sécurité le 25 novembre pour pouvoir faire une demande d'autorisation en urgence auprès de la FDA Agence | "Nous aurons assez de données de sécurité le 25 novembre pour pouvoir faire une demande d'autorisation en urgence auprès de la FDA Agence fédérale des médicaments , à condition que les données de sécurité soient bonnes, c'est-à-dire que le vaccin soit considéré comme sûr", a déclaré Stéphane Bancel, directeur général de Moderna, lors d'une conférence organisée par le Financial Times. Moderna est, avec les laboratoires pharmaceutiques Pfizer et Johnson Johnson, en phase 3 des essais cliniques aux Etats-Unis, une phase où le vaccin expérimental ou un placebo est injecté de façon aléatoire à des dizaines de milliers de volontaires, afin de vérifier que le vaccin est sûr et efficace. L'essai de phase 3 du vaccin AstraZeneca/Oxford est actuellement suspendu dans le pays. Les risques d'une approbation aussi rapide Donald Trump a dit plusieurs fois espérer un vaccin avant l'élection du 3 novembre, suscitant l'inquiétude des experts de santé publique quant à d'éventuelles pressions politiques sur le processus réglementaire. Un seul laboratoire, Pfizer, table sur des résultats d'ici fin octobre, soit quelques jours avant le scrutin, ce qui permettrait à la société de déposer immédiatement une demande d'autorisation auprès de la FDA. Le protocole de l'essai prévoit une analyse intérimaire des données relativement tôt, par rapport aux autres. Mais des scientifiques, biostatisticiens et experts des essais cliniques ont averti des risques d'une approbation aussi rapide, préférant tester le vaccin quelques mois de plus afin d'être certains de l'efficacité et des éventuels effets secondaires, a fortiori puisque tout vaccin serait vraisemblablement administré in fine à des centaines de millions de personnes. | sciencesetavenir.fr | https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-pas-de-resultats-avant-l-election-pour-les-essais-cliniques-du-vaccin-de-moderna_147807 | ['santé'] |
Covid-19 : Bruno Le Maire veut "inclure" les professions de l'évènementiel dans le fonds de solidarité | Pour toutes ces professions, des annonces précises seront faites par le Premier ministre "en début de semaine prochaine", a précisé le ministre de l'Economie. | Le ministre de l'Economie, invité de franceinfo mardi 6 octobre, veut "inclure" les professions de l'événementiel dans le fonds de solidarité qui permet de toucher jusqu'à 10 000 euros en cas de cessation d'activité à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19. Bruno Le Maire évoque les fleuristes, les photographes ou encore les graphistes qui, comme dans d'autres secteurs, "prennent la crise de plein fouet". Des secteurs qui "prennent la crise de plein fouet" "La reprise est là", s'est réjoui en préambule le ministre, et "vous avez des secteurs qui redémarrent très bien, comme le bâtiment ou l'industrie agro-alimentaire". Toutefois, Bruno le Maire reconnaît que certains secteurs "prennent la crise de plein fouet". Bruno Le Maire évoque alors le secteur de l'événementiel : "Les fleuristes, les graphistes qui n'ont plus de carton d'invitation pour les mariages à fabriquer, les photographes - aujourd'hui les fêtes où l'on invite des photographes il n'y en a pas beaucoup." "Je souhaite que l'on puisse inclure toutes ces professions dans le fond de solidarité", poursuit le patron de Bercy. Aujourd’hui elles n'y sont pas, et le ministre pense que cela "serait juste" qu'elles y soient et qu'elles puissent en bénéficier et puissent "toucher jusqu'à 10 000 euros par mois". "Ce sont des sommes immédiatement disponibles, ajoute le ministre. Elles sont gérées par la Direction générale des finances publiques. Vous avez uniquement à vous inscrire sur le site. C'est purement déclaratoire. Il n'y a aucune autre formalité." Des annonces la semaine prochaine À propos du fonds de solidarité qui n'est aujourd'hui accessible qu'aux entreprises comptant jusqu'à 20 salariés, fermées, ou qui ont perdu 80 de leur chiffre d'affaires, Bruno Le Maire avance plusieurs pistes : "80 , c'est trop. Je proposerai au Premier ministre de baisser ce seuil". Concernant, le seuil des 20 salariés, il veut "voir si l'on ne peut pas augmenter ce seuil". "L'Etat a toujours été au rendez-vous", argue enfin Bruno Le Maire qui cite les indépendants, les entrepreneurs, les TPE, les restaurateurs. Pour toutes ces professions, des annonces précises seront faites par le Premier ministre "en début de semaine prochaine". | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/video-covid-19-bruno-le-maire-veut-inclure-les-professions-de-l-evenementiel-dans-le-fonds-de-solidarite_4130517.html | ['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport'] |
Coronavirus : Jean-Pierre Pernaut dénonce le "fiasco" des tests PCR | Jean-Pierre Pernaut a évoqué les délais parfois longs pour obtenir les résultats des tests PCR de dépistage du Covid-19, évoquant un «fiasco» lors... | Jean-Pierre Pernaut a évoqué les délais parfois longs pour obtenir les résultats des tests PCR de dépistage du Covid-19, évoquant un «fiasco» lors du JT de 13 heures lundi. En France, environ 1 million de tests PCR pour dépister le coronavirus sont effectués chaque semaine. Cette affluence dans les laboratoires ont allongé les délais pour obtenir les résultats, même si le ministre de la Santé Olivier Véran s'est félicité le 8 octobre dernier à l'antenne de BFMTV que les résultats de «80 des tests PCR sont rendus dans les 36 heures». Cette attente a été évoquée par Jean-Pierre Pernaut lundi lors de son JT de 13 heures. Il parle de «fiasco». «A propos des tests on évoque depuis des semaines et des semaines le fiasco des tests PCR avec des délais qui étaient beaucoup trop longs pour obtenir les résultats. Il y a pourtant un test salivaire inventé, fabriqué en France», a-t-il lancé à propos d'EasyCov, un test salivaire mis au point par des chercheurs du CNRS à Montpellier qui permet d'avoir les résultats en 40 minutes. A lire aussi :«TPMP» : Jean-Pierre Pernaut surpris par ses enfants en direct Le journaliste a signalé que ce test rapide était utilisé «ailleurs dans le monde à des centaines de milliers d'exemplaires» mais pas en France à cause des «énormes lenteurs de l'administration de la santé qui n'a pas encore donné son feu vert» pour qu'il soit mis sur le marché. «C'est pas la première fois», a encore glissé celui qui a, à plusieurs reprises, critiqué dans son JT la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement depuis mars. Jean-Pierre Pernaut a pris les téléspectateurs de court il y a quelques semaines en annonçant son départ du JT de 13 heures de TF1. Le journaliste de 70 ans honorait ce rendez-vous quotidien depuis 33 ans. Pour le remplacer, TF1 a choisi Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice du 13 heures de France 2 depuis 2016. Elle prendra les rênes du rendez-vous quotidien de la Une le 4 janvier prochain. Toute reproduction interdite | parismatch.com | https://www.parismatch.com/Culture/Medias/Coronavirus-Jean-Pierre-Pernaut-denonce-le-fiasco-des-tests-PCR-1708091 | ['culture/loisir'] |
COVID. Les étudiants infirmiers réquisitionnés comme aides-soignants à l'hôpital de Toulouse pour 1,50 euros de l'heure | A la demande du gouvernement, les étudiants infirmiers de Toulouse sont réquisitionnés à l'hôpital comme aides-soigants pour aider à faire face à la reprise du Covid-19. Payés 1,50 euros de l'heure, ils estiment ne pas être... | COVID. Les étudiants infirmiers réquisitionnés comme aides-soignants à l'hôpital de Toulouse pour 1,50 euros de l'heure A la demande du gouvernement, les étudiants infirmiers de Toulouse sont réquisitionnés à l'hôpital comme aides-soigants pour aider à faire face à la reprise du Covid-19. Payés 1,50 euros de l'heure, ils estiment ne pas être "valorisés à leur juste valeur" et pâtir d'une formation "tronquée". COVID19 Vous avez besoin de renforts pour faire face à l'épidémie ? Structure médico-sociale ou structure sanitaire : Vous pouvez faire appel directement à des professionnels selon vos besoins sur : https://t.co/B3Le9QFnyo pic.twitter.com/A3bLdup7dv — Ministère des Solidarités et de la Santé @MinSoliSante November 4, 2020 Une formation "tronquée" Ils n'ont pas le choix. Les étudiants infirmiers de Toulouse Haute-Garonne sont depuis quelques jours réquisitionnés à la demande du gouvernement pour des missions d'aide-soignant au sein du Centre hospitalier universitaire.L'objectif a été clairement indiqué dans un mail de la direction du CHU à leur attention : "Dans le cadre de la reprise de l'épidémie et des fortes tensions que connaissent les établissements de santé, les cadres des services où vous êtes affectés CHU et hors CHU peuvent vous solliciter sur des missions aide-soignant au regard de leurs besoins RH. C'est une contribution à la gestion de crise demandée par le ministère aux étudiants en santé et donc ce n'est pas sur la base du volontariat mais bien sur celle des besoins du terrain". Cette mobilisation "forcée" a du mal à passer pour plusieurs raisons. Ils ont tout d'abord l'impression qu'avec cette convocation "leur formation va être tronquée" comme l'explique Zoé Galibert, présidente du BDE des Nuits Blanches et étudiante en 2eme année de l'institut de formation en soins infirmiers IFSI du CHU. À ce sujet, la rédaction vous recommande Coronavirus : des associations d'étudiants infirmiers demandent l'élargissement de l'aide de 1 200 par mois Le sentiment d'être dévalorisés Une aide grandement appréciée par les équipes À ce sujet, la rédaction vous recommande Covid : pour Carole Delga, "il est urgent de réorganiser le système de santé en France" Afin de mettre en pratique leurs connaissances, ces étudiants bénéficient de stages au sein des établissements de santé. Avec l'appel ministériel, une partie de ce temps va être consacrée à une mission d'aide-soignant : pour 5 semaines de stages une semaine est réquisitionné, ce laps de temps se monte à deux semaines pour 10 semaines de stage."Pour ma part, je serais diplômé d'ici 5 mois, témoigne Chloé Viudès actuellement en 3e année à l'Ifsi, mais je n'ai pas la certitude d'acquérir tous les savoirs et la pratique auxquels je devrais avoir le droit. Sur mes 10 semaines de stage, 2 seront consacrés à du travail d'aide-soignant et non pas d'infirmière. Et surtout, nous ne sommes plus encadrés durant cette période". L'inquiétude d'un apprentissage "au rabais" est d'autant plus grande que les cours au sein de l'institut se sont tenus, au cours de ces dernières semaines, en distanciel."Etre aide-soignant, ne nous pose aucun problème, explique d'emblée Zoé Galibert. A l'issue de notre première année nous avons une équivalence pour ce métier mais nous avons aussi notre formation à continuer. Nous aimerions être plus valorisés."Pour être plus précis, obtenir un véritable contrat à durée déterminée et une rémunération digne de ce nom pour ce travail. Car dans le cadre de ces réquisitions, ces étudiants ne sont effet payés qu'un euro et cinquante centimes de l'heure. D'autant plus frustrant que lors de la première vague, ces missions se faisaient sur la base du volontariat.Les étudiants toulousains ne sont pas les seuls dans cette situation, comme le démontre cet tweet d'étudiants parisiens.Sollicitée, la direction du CHU de Toulouse souligne que " les modalités de mobilisation des personnels soignants dans le cadre de la pandémie de Coronavirus et en particulier des étudiants en santé " est celle du ministère de la Santé.L'établissement hospitalier souligne la "prise en compte" de ces réquisitions " pour la validation des stage pratiques et s’inscrit pleinement dans le parcours de formation de l’étudiant ".Au total, plus de 500 étudiants de 2e et 3e année de formation en soins infirmiers doivent réaliser leurs stages. Tous ne seront pas pour autant mobilisés. Selon le CHU, "cette aide des étudiants en santé est grandement appréciée par les équipes ainsi renforcées" et s'inscrit "en complément d’une campagne importante de recrutement mise en oeuvre depuis le début de l’année avec plus de 1500 recrutements réalisés dont plus de 700 contrats d’infirmiers et aide-soignants soit une augmentation des recrutements des personnels soignants de 6 en 2020 par rapport à 2019".Mais les syndicats pointent du doigt le fait que 149 postes d'aides-soignants auraient été supprimés au CHU de Toulouse depuis 2015.Zoé Galibert et Chloé Viudès n'ont désormais qu'un souhait : qu'elles ne soit pas à vie celles que l'on désignera comme "les diplômées du Covid". | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/covid-etudiants-infirmiers-requisitionnes-aides-soignants-hopital-toulouse-150-euros-heure-1891296.html | [] |
Perte historique de 8 milliards d'euros pour Renault en 2020 | Selon des résultats publiés vendredi, le constructeur automobile français a enregistré une perte historique de 8 milliards d'euros au cours d'une année 2020 marquée par la crise du coronavirus. | Perte historique de 8 milliards d'euros pour Renault en 2020 PLONGEON - Selon des résultats publiés vendredi, le constructeur automobile français a enregistré une perte historique de 8 milliards d'euros au cours d'une année 2020 marquée par la crise du coronavirus. C'est un triste record pour le groupe au losange. Le constructeur automobile français Renault a enregistré une perte historique de 8 milliards d'euros au cours d'une année 2020 marquée par la crise du coronavirus. Ces résultats publiés vendredi s'expliquent principalement par la contribution du partenaire japonais Nissan, détenu à 43 par Renault : il a pénalisé le groupe au losange à hauteur de 4,9 milliards d'euros. Renault a vu de son côté ses ventes plonger de 21,3 sur l'année, avec moins de trois millions de véhicules vendus sur un marché automobile en chute libre. Après l'annonce de ces pertes records, le cours de l'action du constructeur automobile français a reculé de 3,79 à l'ouverture du CAC40. "Priorité donnée à la profitabilité" Le groupe avait enregistré au premier semestre une perte de 7,3 milliards d'euros dans le contexte de la crise du Covid-19. Mais il a limité la casse au second semestre, avec une perte de seulement 660 millions d'euros et un chiffre d'affaires en recul de 8,9 . "La priorité est donnée à la profitabilité et à la génération de cash, comme annoncé lors de notre plan stratégique Renaulution", présenté en janvier, a indiqué le directeur général, Luca de Meo, cité dans le communiqué. "L'année 2021 sera difficile, avec des incertitudes liées aux crises sanitaires ainsi qu'à l'approvisionnement de composants électroniques." Le groupe n'a pas publié de prévisions pour l'année 2021. Il a accumulé des réserves de liquidités à hauteur de 16,4 milliards d'euros, dont 4 milliards tirés sur des prêts garantis par l'État. Pas de nouveaux licenciements Arrivé à l'été 2020, Luca de Meo a annoncé en janvier une nouvelle coupe dans les budgets, de recherche notamment, mais pas de nouveaux licenciements : l'objectif est désormais de parvenir à un total de 2,5 milliards d'euros d'économies d'ici 2023, et 3 milliards d'ici à 2025. Sa feuille de route, axée sur "la valeur" plus que sur "les volumes", vise notamment à dégager plus de 3 de marge opérationnelle d'ici à 2023. Déjà mal en point avant la crise, Renault avait pour rappel annoncé fin mai 2020 un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans, prévoyant quelque 15.000 suppressions de postes dans le monde. La rédaction de LCI Twitter | lci.fr | https://www.lci.fr/economie/crise-economique-covid-19-automobile-perte-historique-de-8-milliards-d-euros-pour-renault-en-2020-2178766.html | ['économie/finance'] |
Coronavirus: la Suisse resserre la vis mais n'impose pas la fermeture des domaines skiables | Les autorités suisses ont pris de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie de coronavirus. | Le Conseil fédéral suisse, équivalent de notre "Comité de concertation", était réuni depuis ce mercredi matin afin d'envisager de nouvelles mesures pour endiguer la pandémie de coronavirus sur son territoire. Face à une situation épidémiologique qui reste "extrêmement tendue", le Conseil fédéral a décidé de fermer une partie des commerces non-essentiels. Dès ce lundi 18 janvier, les magasins ne vendant pas des produits de consommation "courante" devront fermer leurs portes. Les rassemblement sont également désormais limités à 5 personnes à l'intérieur comme à l'extérieur, et le télétravail devient obligatoire. Par ailleurs, les mesures prises en décembre sont prolongées jusque fin février. Les restaurants, établissements culturels, installations de sport et de loisirs, qui sont déjà fermés depuis le 22 décembre, le resteront donc jusqu'à fin février. Pas de fermeture imposée pour les domaines skiables Aucune nouvelle mesure concernant les stations de ski n'a été prise par le Conseil fédéral ce mercredi. Chaque canton reste donc responsable d'autoriser l'ouverture de ses domaines skiables ou d'en imposer la fermeture, en fonction de sa propre situation épidémiologique. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/international/europe/la-suisse-resserre-la-vis-5ffef4d17b50a652f7bf63ac | ['international'] |
Coronavirus : la deuxième vague frappe différemment les régions | Alors qu’une seconde vague de Covid-19 touche de plein fouet la France, on observe des disparités non-négligeables en fonction des régions. Le journaliste et médecin Damien Mascret fait le point sur le plateau du 19/20, jeudi 19 novembre. | Le Covid-19 touche tout l’Hexagone mais des disparités en fonction des régions peuvent néanmoins être relevées. "On voit que ça circule de façon très différente. En le-de-France, on est passé en dessous d’un pour le taux de reproduction. Cela veut dire que l’épidémie ralentit", note le journaliste et médecin Damien Mascret, sur le plateau du 19/20, jeudi 19 novembre. Une deuxième vague plus violente Pour les autres régions, l’épidémie ralentit mais "cela reste très fragile". En outre, en Auvergne Rhône-Alpes, aucun ralentissement n’est visible. Il y a encore des taux d’incidence très élevés. Par ailleurs, les régions qui avaient subi une première vague très virulente en subissent une seconde moins importante. Au contraire, "les régions qui avaient une première vague plus basse, je pense aux Hauts-de-France, à la région Paca par exemple, ont une deuxième vague qui est beaucoup plus sévère", précise le médecin. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/coronavirus-la-deuxieme-vague-frappe-differemment-les-regions_4188033.html | ['santé'] |
Pour le climat, les jeunes du monde entier ne lâchent pas l'affaire | De l'Allemagne au Brésil en passant par l'Ouganda et les Philippines, les jeunes activistes contre le changement climatique ont rivalisé d'imagination ce vendredi pour marquer les 5 ans de l'accord de Paris malgré le Covid-19. Leur mot d'ordre : FightFor1Point5 se battre pour 1,5 C . | Des activistes pour le climat réunis à l'occasion des 5 ans des accords de Paris, au pied de la porte de Brandebourg, à Berlin. «La justice climatique, maintenant», fini de transiger. Cinq ans presque jour pour jour après l’accord de Paris, les jeunes du monde entier ont pris le relais des diplomates pour réclamer des actes et la fin des promesses non tenues. Deux ans et demi après les premières mobilisations à l’appel de Greta Thunberg en Suède, et à la veille d’un nouveau sommet organisé par l’ONU, la France et le Royaume-Uni, ce vendredi marquait une nouvelle journée d’action mondiale des jeunes pour le climat. Leur mot d’ordre ? FightFor1Point5 : il faut, disent-ils de concert, se battre pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 C par rapport à l’ère préindustrielle sachant que nous avons déjà passé le seuil de 1 C. D’après le décompte de Fridays for future FFF , ce mouvement issu des grèves scolaires du vendredi lancées par l’égérie suédoise en 2018, ce sont près de 2 500 mobilisations qui ont été organisées ce jour dans le monde. Tour d’horizon des mobilisations dans la rue ou, pandémie oblige, en ligne. À lire aussi Grèves scolaires pour le climat : des jeunes en pleine croissance Europe Sur le Vieux Continent, l’appel de Greta Thunberg avait rapidement fait des émules en 2018. Et en dépit des conditions hivernales, la motivation n’a pas tari ce vendredi. En Suède, comme tous les vendredis depuis 121 semaines, la jeune femme de 17 ans a brandi en ligne sa pancarte «Grève scolaire pour le climat». Dans un message posté sur Twitter, elle a dénoncé «cinq ans d’inaction» après l’accord de Paris. «On ne peut pas continuer comme ça. Il est temps de passer des objectifs lointains au zéro réel avec des budgets annuels de CO 2 contraignants dès maintenant», a-t-elle réclamé, alors que les 27 pays l’Union européenne viennent de relever, vendredi, leur objectif de réduction des gaz à effet de serre pour 2030. School strike week 121. Tomorrow marks 5 yrs since the Paris Agreement. 5 yrs of inaction and creating loopholes. We can’t go on like this. Time to move from distant net zero targets to real zero with binding, annual CO2 budgets starting now. FightFor1Point5 fridaysforfuture pic.twitter.com/LhYs30F7Sv — Greta Thunberg @GretaThunberg December 11, 2020 En France, ce sont 60 actions qui étaient annoncées par le site Fridays for future, de Biarritz à Epinal en passant par Bourges ou Saint-Malo. Le même nombre de manifestations était prévu en Allemagne. A Münster, les militants ont décidé de faire défiler des figurines devant l’hôtel de ville en lieu et place de «vrais manifestants», alors qu’une banderole géante pointant que «1,2 degré de réchauffement, c’est déjà un fardeau» a été accrochée sur le pont de Deutz à Cologne. Pendant ce temps, une «marche de la honte» avait lieu à Hanovre, une installation de bougies était dévoilée devant la porte de Brandebourg à Berlin et, à Hambourg, les jeunes activistes construisaient une «galerie de l’échec» climatique. Une mobilisation sous le signe de la créativité à Vienne aussi, en Autriche, où des messages d’alerte ont été projetés sur la façade du palais impérial de Hofburg. À Belfast, en Irlande, des internautes ont également tracé un message avec des bougies sur le sol. Des manifestations étaient organisées en Espagne, en Italie ou devant l’Atomium de Bruxelles en Belgique. Asie Sur le continent asiatique aussi, les jeunes se sont bougés. Si aux Philippines c’est une veillée aux chandelles en hommage aux militants environnementaux morts pour leur combat qui a été organisée, les militants du Bangladesh, pays particulièrement touché par la hausse du niveau de la mer, ont donné la parole en direct à de nombreux jeunes sur Facebook. Des images de plusieurs mobilisations avec des appels à rejoindre le mouvement ont aussi circulé. «Le monde a besoin de vous», réclamaient les jeunes Bangladais. World leaders say that 2 C is a realistic target, we say1.5 is non-negotiable! Join us! Make a promise to FightFor1point5! The world needs you! FridaysForFuture @GretaThunberg pic.twitter.com/JMdAcbYO5P — Fridays For Future Bangladesh @FFFinBD December 11, 2020 Dans la région pakistanaise du Baloutchistan, ce sont des images d’hommes réunis pour réclamer le changement, devant le club de la presse de Gwadar, que le compte officiel de FFF a relayées. Afrique Devenue, elle aussi, une figure de proue du mouvement climatique, l’Ougandaise Vanessa Nakate a posté plusieurs vidéos de militantes et militants de son pays en grève pour la justice climatique. «Nous ne pouvons pas manger le charbon, nous ne pouvons pas boire le pétrole», rappelle une pancarte sur les images d’une première vidéo. «Le changement climatique affecte de manière disproportionnée les femmes et les filles», explique aussi une jeune activiste dans une seconde vidéo. Au Kenya aussi des jeunes gens se sont mobilisés ce vendredi : «Nous prenons soin de notre climat», expliquait leur affichette. Amériques Enfin le continent américain n’était pas en reste. 129 grèves annoncées au Canada, et 108 dans la région autour de New York. Quant à la branche mexicaine du mouvement, elle a appelé à une «tempête» virtuelle et invité les internautes à publier des photos d’eux avec une bougie. Dans le pays de Jair Bolsonaro, à Sao Paulo, au Brésil, les passants seront peut-être tombés nez à nez avec Joao, un étudiant seul devant le sapin de Noël de son établissement scolaire mais pourtant bien «en grève universitaire» pour le climat et les animaux. FightFor1Point5 Canada Greta nous a montré la voie. C’est grâce à une action communautaire persistante et ciblée que nous allons triompher. Greta has shown us the way. Persistent, grassroots focused action at the community level is how we will triumph. CliimateEmergency pic.twitter.com/XbMgs7a7a8 — @FFFCanada @FFFCanada December 11, 2020 Mais aussi Népal, Indonésie, Angleterre, Russie, Inde en parallèle des opérations organisées, des milliers de jeunes ont posté des portraits d’eux sur les réseaux sociaux accompagnés de messages politiques et du mot-clé du jour : FightFor1Point5. La dynamique a aussi été portée en ligne au niveau supranational par une pétition réclamant aux dirigeants mondiaux «une transformation radicale et de la responsabilité». Une journée suivie partout sur le globe qui montre que les négociations en haut lieu n’ont pas l’air de satisfaire les jeunes. Derrière Greta Thunberg, émergent désormais des groupes actifs y compris dans les pays qui sont en première ligne du dérèglement climatique. Et ce n’est peut-être que le début de leur prise de parole. | liberation.fr | https://www.liberation.fr/terre/2020/12/11/climat-les-jeunes-du-monde-entier-ne-lachent-pas-l-affaire_1808357 | ['environnement'] |
Covid-19 : combien de créneaux "non prioritaires" pour la vaccination ont-ils été réservés ? | Depuis mardi, toutes les personnes de 18 à 49 ans peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19 s'ils trouvent un créneau le jour-même ou le lendemain. Combien de Français en ont-ils déjà profité ?. Santé : video, Covid-19 : combien de créneaux "non prioritaires" pour la vaccination ont-ils été réservés ?. | Covid-19 : combien de créneaux "non prioritaires" pour la vaccination ont-ils été réservés ? VACCINATION - Depuis mardi, toutes les personnes de 18 à 49 ans peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19 s'ils trouvent un créneau le jour-même ou le lendemain. Combien de Français en ont-ils déjà profité ? C'est la grande nouveauté de la campagne de vaccination. Depuis le mardi 11 mai, toute personne de plus de 18 ans peut prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19 si un créneau se libère le jour-même ou le lendemain. Un moyen pour le gouvernement de ne gâcher aucune dose, et d'accélérer la campagne afin de protéger le plus rapidement possible la population. Deux jours après la mise en place de ce dispositif, l'engouement est déjà là. "À l'instant T, l'ordre de grandeur des rendez-vous disponibles se situe autour de 1000, 2000 ou 3000", expliquait mercredi à LCI Guillaume Rozier, fondateur de CovidTracker et "Vite ma dose". Une offre infiniment faible par rapport à la demande. "Les créneaux libres sont rapidement pris d'assaut, ils ne restent pas longtemps sur les plateformes", nous assurait-il. 43.000 réservations sur Doctolib le jour de l'ouverture Toutefois, de nombreux Français ont d'ores et déjà réussi à réserver leur première injection grâce à ce dispositif. "Mardi, 43.000 personnes de moins de 50 ans ont pris rendez-vous pour le jour-même ou le lendemain", annonce Doctolib à LCI. Soit autant de doses évitées d'être gâchées. Au total, pour les journées de mardi et mercredi, plus de 804.000 personnes ont reçu leur première dose partout en France, selon les données du ministère de la Santé. Les rendez-vous de dernière minute pris sur Doctolib ont donc représenté 5 des primo-injections. Pour aider le public "non prioritaire" à réserver ces créneaux, le site "Vite ma dose" recense depuis le début de la semaine les "chronodoses", à savoir les doses disponibles près de chez vous le jour-même ou le lendemain. "Énorme engouement pour les 'chronodoses'", a d'ailleurs souligné Guillaume Rozier sur Twitter, annonçant que près de 30 millions de recherches avaient été effectuées sur son site en deux jours. Deux millions de personnes ont également appuyé sur "prendre rendez-vous". Pas toujours avec succès... pour le moment. Idèr Nabili Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. | lci.fr | https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-vaccin-pfizer-moderna-astrazeneca-combien-de-creneaux-non-prioritaires-pour-la-vaccination-ont-ils-ete-reserves-2185971.html | ['santé'] |
Luana Belmondo victime de complications à cause de la Covid-19 : la cheffe sort du silence | C'est au mois de Février que la cheffe italienne Luana Belmondo est contaminée par la Covid-19, une épreuve au long cours dont elle témoigne dans l... | C'est au mois de Février que la cheffe italienne Luana Belmondo est contaminée par la Covid-19, une épreuve au long cours dont elle témoigne dans le Télé 7 Jours de ce 24 mai 2021... Luana Belmondo Suivre Ne plus suivre Dans la vie de Luana Belmondo il y a Paul son mari, épousé il y a 31 ans. Il y a aussi ses trois fils Alessandro, Victor et Giacomo pour lesquels elle choisit de lâcher son métier de mannequin. Luana Belmondo est une véritable mamma. Mais les enfants grandissent et le besoin de s'épanouir personnellement se fait sentir... Elle met alors ses talents culinaires au service d'une chaîne du groupe Cuisine TV, pour l'émission Bienvenue chez Luana. Sa cuisine généreuse, gourmande c'est la cuisine telle qu'elle lui a été transmise par sa propre mère. France 5 décide ensuite de l'embaucher pour les diners de C à Vous. De quoi lui donner des idées pour nourrir plusieurs livres de recettes comme A table avec Luana en 2012, Je viens cuisiner chez vous en 2014 ou Italia mia en 2019. Si l'aventure C à Vous s'est arrêtée en 2016 la journaliste culinaire a depuis rejoint le jury de l'émission de Cyril Lignac sur M6 Le meilleur gâteau de France; on la retrouve également au micro de RTL pour ses Balades gourmandes et sa chronique dans RTL vous régale. " Le virus a cre e quelques complications " Une vie bien remplie, rythmée par la bonne chair et l'amour de la famille qui a néanmoins connu un épisode orageux en février lorsque la cheffe de 50 ans est atteinte par la Covid-19 comme elle l'explique dans le numéro de Télé 7 Jours de cette semaine : "Le virus a cre e quelques complications. J'ai ve cu des jours difficiles. Aujourd'hui je vais mieux gra ce aux me decins et au soutien et l'amour incontournable de ma famille et mes amis. De cette expe rience que je partage avec vous je ne retiens qu'une seule chose : ne jamais baisser la garde car le virus sera la pour vous attendre." La belle-fille de Jean-Paul Belmondo raconte comment elle a été frappée durement par le virus qui lui a ôté le goût, une catastrophe pour l'italienne qui a fait de la cuisine, sa passion, son métier : "J'ai dégusté avec ce virus !" confesse-t-elle avant d'ajouter avec fierté : "J'ai perdu l'odorat, j'ai eu une double pneumonie... Il m'a clouée au lit pendant cinq semaines mais j'en suis sortie gagnante". Brava ! | voici.fr | https://www.voici.fr/news-people/actu-people/luana-belmondo-victime-de-complications-a-cause-de-la-covid-19-la-cheffe-sort-du-silence-704467 | ['people'] |
Mort de Jean Panisse, acteur du "Manon des Sources" de Marcel Pagnol | L'acteur français est mort à 92 ans à Marseille, des suites de la Covid-19. Sa dernière apparition remontait à 2004 dans "Plus Belle La Vie". | Publié le 02/01/2021 à 16:46 Célèbre pour ses nombreux rôles au cinéma dans les années 50 et 60, le comédien Jean Panisse est mort dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier à l'âge de 92 ans, informe France 3 PACA. Malade de la Covid-19, il avait été hospitalisé il y a dix jours mais était rentré mercredi dans sa maison de retraite de Marseille, où il s'est éteint. Jean Panisse a joué dans une cinquantaine de films et reste dans les mémoires pour son rôle d'Eliacin dans Manon des Sources 1952 , de Marcel Pagnol, et notamment la scène culte "Je veux mon eau". Aux côtés des plus grands acteurs de son époque Fernandel, Belmondo, Ventura, De Funès... , il a incarné de nombreux seconds rôles comme dans Le gendarme de Saint-Tropez 1964 , Ne nous fâchons pas 1966 ou encore Borsalino 1970 . Sa dernière apparition remontait à 2004, lors d'un épisode de la série Plus Belle La Vie. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/culture/cine-series/mort-de-jean-panisse-acteur-du-manon-des-sources-de-marcel-pagnol-7800949088 | ['culture/loisir'] |
Crise sanitaire : la "concertation" impossible entre Etat et grands élus | Les interlocuteurs de l'Etat dans les «territoires» sont les mêmes qui veulent déloger Macron de l'Elysée en 2022. D'où l'impossibilité d'une «concertation» réussie pour lutter efficacement contre l'épidémie de Covid-19. | Jean Castex y croit encore. En déplacement à Toulon la semaine dernière pour présenter un «premier accord régional de relance», le Premier ministre en a fait encore des tonnes sur «le rôle des collectivités» qui doit «s’accroît la stratégie tester, alerter, protéger et le déploiement de la vaccination». Sauf que, comme fin septembre, lorsque le gouvernement, depuis Paris, a décrété la fermeture des bars et restaurants marseillais puis celle des établissements aux fonctions «non essentielles» sur tout le territoire, l’exécutif ne récolte que des critiques de la part des élus locaux, que ce soit sur la mise en place de sa «stratégie vaccinale» ou bien sur la décision prise d’élargir le couvre-feu à 18 heures à de nouveaux départements. «Des points de vue très idéo lo giques» Castex avait pourtant promis, lors de sa première conférence de presse de l’année, jeudi, que l’Etat, via les préfets, allait mener les «concertations nécessaires avec les élus de ces territoires» pour, «en fonction de leurs retours», prendre des «décisions». Raté. La semaine dernière, ce sont les présidents de région surtout ceux de droite qui sont montés au front contre l’Etat et ses ratés vaccinaux. Ce week-end, les élus de gauche s’y mettent à leur tour. Sur France Inter, l’ex-maire de Marseille, Michèle Rubirola désormais première adjointe s’est déclarée, «en colère». «Il n’y a pas d’études scientifiques qui prouvent que la réduction des interactions sociales change la donne avec un couvre-feu à 18 heures ou 20 heures, a-t-elle affirmé. Ça empoisonne plus la vie des gens qui travaillent. Marseille, c’est une ville de travailleurs. Ce n’est pas une ville festive, c’est une ville populaire et ce n’est pas dans les habitudes d’aller faire des apéros à droite à gauche.» A Paris, Anne Hidalgo en a remis une couche dans une interview au JDD : «Les maires sont là pour aider. Mais le pou voir cen tral consi dère les col lec ti vi tés lo cales non comme des al liés mais comme des contre-pou voirs.» La maire de la capitale dit ainsi avoir «pro posé de louer dans Paris un ou deux su per con gé la teurs pour pou voir agir plus vite» mais, selon elle, «le gou ver ne ment n’en veut pas». «Ce sont des points de vue très idéo lo giques, poursuit Hidalgo. La dé cen tra li sa tion exige un lien par te na rial, pas un lien de su bor di na tion.» Le réveil de l'«ancien monde» Le problème est que cette «concertation» entre exécutif macronien et grands élus socialistes ou républicains ne peut pas fonctionner. Car elle se fait avant tout sur fond de politique politicienne avec 2022 en toile de fond. Qui est susceptible d’affronter Emmanuel Macron dans dix-huit mois ? Xavier Bertrand, Anne Hidalgo, Valérie Pécresse Ces mêmes grands élus que l’Etat, via ses préfets, «concerte». Quels intérêts ont-ils à applaudir la gestion de cette épidémie par l’Etat ? Donc in fine, dans l’esprit des électeurs, par Macron ? Aucun. Mieux vaut entretenir critiques et polémiques quand on est déjà en campagne. Le chef de l’Etat paie là son absence totale d’ancrage dans les «territoires». Si La République en marche LREM a forcément plus d’élus municipaux depuis le printemps 2020, elle ne dispose toujours pas de relais locaux assez puissants prêts à «travailler» donc à rendre service avec l’exécutif. Sur quels «grands maires» Macron et Castex peuvent-ils s’appuyer pour défendre au plan local leur stratégie sanitaire ? Edouard Philippe au Havre et Christian Estrosi à Nice. A lire aussiTroisième vague : les dernières mesures prises dans le monde Le premier, ex-Premier ministre, se fait discret pour ne pas faire d’ombre à son successeur ou laisser entendre qu’il se prépare pour 2022. Estrosi fait le job mais n’a comme Philippe pas l’étiquette LREM. Les municipales ont rappelé que l’«ancien monde» politique, avec ses élus locaux de gauche et de droite, n’était pas mort, contrairement aux rêves de la macronie après les élections présidentielle et législatives de 2017 et les européennes de 2019. Régionales et départementales vont confirmer, en juin, cette tendance. Avec une contradiction pour le pouvoir macroniste : en bons girondins, ils chantent, certes, les louanges de la «décentralisation» et des «transferts de compétences aux territoires» un nouveau projet de loi est en préparation au risque de renforcer les pouvoirs, et donc le tremplin, de ceux qui veulent leur place à Paris. | liberation.fr | https://www.liberation.fr/politiques/2021/01/10/crise-sanitaire-la-concertation-impossible-entre-etat-et-grands-elus_1810791 | ['politique'] |
Coronavirus : pourquoi le nombre de contaminations ne baisse-t-il pas ? | Jeudi 10 décembre, moins de 3 000 patients étaient en réanimation, tandis que le nombre de contaminations avait atteint les 14 000. Comment se fait-il qu'il ne baisse pas ? | Les derniers chiffres de contaminations au coronavirus ne sont pas bons, selon le ministère de la Santé. Sur une semaine, chaque jour, environ 11 000 nouveaux malades sont détectés, et la seule journée du mercredi 9 décembre compte 14 000 nouveaux cas. L'épidémie ne faiblit plus, elle stagne. Une situation peut-être due à un relâchement généralisé. "J'ai des patients que je sais positifs, que je croise en ville et qui ne devraient pas y être", explique le docteur Jean-Michel Gal. Température et réouverture des écoles en cause L'affluence dans les magasins et la promiscuité dans les transports ou au sein des entreprises sont autant de portes d'entrée pour un virus. "Le confinement, même s'il a eu un certain effet, a été contrebalancé par la température et la réouverture des écoles, sans que l'on puisse quantifier précisément quelle part est due à la réouverture des écoles et quelle part est due à la température", explique Dominique Costagliola, directeur adjointe de l'institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique, à Paris Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-pourquoi-les-contaminations-ne-baissent-pas_4214839.html | ['santé'] |
Couvre-feu en Ille-et-Vilaine : "Il faut aller au-delà" des "mesures qui avaient déjà été mises en œuvre", déclare le président du département | Jean-Luc Chenut craint les dommages collatéraux sur l'économie avec notamment une forte hausse du nombre de bénéficiaires du RSA. | Couvre-feu en Ille-et-Vilaine : "Il faut aller au-delà" des "mesures qui avaient déjà été mises en œuvre", déclare le président du département A partir de samedi 24 octobre, 38 départements supplémentaires devront observer un couvre-feu à partir de 21 heures, pour contenir la propagation du Covid-19. "On comprend qu'il y a une forme d'obligation collective à participer à l'inversion d'une tendance qui est préoccupante", a estimé sur franceinfo Jean-Luc Chenut, le président du conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, concerné par la mesure. "On peut considérer qu'il faut aller au-delà aujourd'hui", a-t-il ajouté Le nombre de bénéficiaires du RSA en forte hausse "On espère aussi qu'il y aura des modes de suivi extrêmement précis permettant d'infléchir un peu et de desserrer la contrainte, dès que cela sera possible", a affirmé Jean-Luc Chenut. Il craint les conséquences économiques de cette mesure : "Ça reste bien sûr toujours une épreuve. C'est quelque chose qui est anxiogène. Et puis, il y a des effets collatéraux immédiats trop nombreux, comme sur les gérants de café qui vont rentrer dans un dispositif de fermeture intégrale". Le président du département s'inquiète aussi de la "très forte progression du nombre de bénéficiaires du Revenu de solidarité active, mais dans des proportions inconnues jusque-là. Et je crains que le dernier trimestre soit encore très mauvais sur ce plan, avec les conséquences humaines et sociales qui vont avec", a déploré Jean-Luc Chenut. Par rapport à l'année dernière, le département doit désormais aider 19 000 personnes, soit 2 000 de plus. "C'est 15 millions de financement de plus à la charge du département", s'est-il inquiété alors que "le soutien de l'État aujourd'hui représente moins de 5 de nos contraintes budgétaires supplémentaires". Je pense aussi qu'aujourd'hui, l'impératif de santé, l'impératif de protection sanitaire est un enjeu qui doit mobiliser chacun dans l'exercice de ses responsabilités. Jean-Luc Chenut à franceinfo Jean-Luc Chenut a expliqué que la situation s'est dégradée dans le département, qui concentre 50 des cas positifs de Bretagne, alors qu'il ne représente qu'un tiers de sa population. Le président d'Ille-et-Vilaine a évoqué l'évolution géographique du virus dans son département : "Si, au départ, le phénomène était concentré sur la métropole, les derniers indicateurs montrent que les taux de positivité les plus élevés sont dans des communautés de communes qui sont à 30, 40 km de Rennes." Pourtant, le président du département s'est étonné du placement en alerte maximale de son territoire : "Nous avions jusque-là des taux, des indicateurs qui nous mettaient quand même sensiblement en deçà des départements déjà concernés. Je dirais que la surprise vient de l'abaissement important des seuils. Je crois que nous sommes le dernier département en termes d'indice qui bascule dans ce dispositif. Mais désormais, c'est une réalité avec laquelle il faut composer", a-t-il expliqué. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/couvre-feu-en-ille-et-vilaine-il-faut-aller-au-dela-des-mesures-qui-avaient-deja-ete-mises-en-oeuvre-declare-le-president-du-departement_4153023.html | ['santé'] |
Lille : deux cas du variant britannique du coronavirus confirmés | L'ARS a confirmé la contamination de deux personnes au variant britannique de coronavirus dimanche 10 janvier, à la veille du lancement d'une vaste campagne de tests. | Publié le 11/01/2021 à 19:22 Le variant britannique du coronavirus a fait son apparition à Lille. Deux cas ont été confirmés dans la capitale des Flandres dimanche 10 janvier par un recours au séquençage, a annoncé l'Agence régionale de Santé ARS des Hauts-de-France lors du lancement de la campagne de tests organisée à Roubaix. L'un des objectifs de l'événement est justement de faire le point sur la présence de ce variant. Ces deux cas, qui datent de la fin du mois de décembre, se situent "sur Lille, dans le milieu professionnel médical", et sont "clos sur le plan du suivi épidémiologique", a expliqué le Directeur général de l'ARS des Hauts-de-France Benoît Vallet. Pour un autre cas potentiel de variant britannique, chez "un chauffeur de poids lourd qui revenait d'Angleterre et qui a été dépisté à sa sortie du Royaume-Uni", les résultats du séquençage ne sont pas encore connus, a-t-il ajouté. Au cours des six jours de la campagne de tests massifs organisée à Roubaix dont le coup d'envoi a été donné lundi 11 janvier, tous les échantillons positifs seront d'abord envoyés au CHU de Lille "pour un premier screening qui donnera un résultat dans la journée" puis au CEA à Evry pour un séquençage. Avec six salles ouvertes, cette campagne de tests a la capacité de soumettre 30.000 personnes à un double test, PCR et antigénique. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/lille-deux-cas-du-variant-britannique-du-coronavirus-confirmes-7800954055 | ['style'] |
Covid-19 : un variant se propage dans une maison de retraite américaine malgré la vaccination | L'introduction d'une variante du Sars-Cov-2 par un membre non vacciné du personnel dans un Ehpad aux Etats-Unis a provoqué une explosion de cas chez les résidents pourtant vaccinés à plus de 90 . | Covid-19 : un variant se propage dans une maison de retraite américaine malgré la vaccination L'Ehpad des Glenans, près de Nantes, le 30 mars 2021 LOIC VENANCE / AFP ETUDE - L'introduction d'une variante du Sars-Cov-2 par un membre non vacciné du personnel dans un Ehpad aux Etats-Unis a provoqué une explosion de cas chez les résidents pourtant vaccinés à plus de 90 . Les limites tant redoutées de la vaccination seraient-elles en train de se confirmer ? C'est en tout cas ce que suggère une étude de la principale agence de santé publique américaine publiée mercredi qui montre que les cas de Covid-19 ont explosé en mars dans une maison de retraite aux Etats-Unis dont les résidents étaient pourtant vaccinés à plus de 90 . Et ce à la suite de l'introduction d'un variant par un membre non vacciné du personnel. Dans le détail, le virus s'est propagé dans cet établissement du Kentucky, contaminant 44 personnes, 24 résidents et 20 personnels soignants, dont 18 et 4, respectivement, avaient pourtant reçu deux doses du vaccin Pfizer. Un comparatif de la vulnérabilité des personnes contaminées Bien qu'"essentielle", la vaccination doit être accompagnée d'une "attention continue à la prévention des infections et aux pratiques de contrôle", soulignent les auteurs de cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies CDC , qui en montrent les limites comme seule stratégie de lutte contre le Covid-19, notamment contre ses variants. "Indépendamment de la vaccination", ces derniers citent notamment le lavage des mains, le dépistage en continu pour identifier les cas, l'isolation des personnes contaminées et la quarantaine des cas contacts. "Pour protéger les résidents des maisons de retraite médicalisées, il est impératif que les personnels soignants, ainsi que les résidents, soient vaccinés", soulignent en outre les auteurs de ces travaux, qui offrent par ailleurs un comparatif édifiant de la vulnérabilité des personnes contaminées, selon qu'elles soient vaccinées ou non. Parmi les résidents contaminés, par exemple, seul un tiers des vaccinés ont souffert de symptômes, contre 83 des non-vaccinés. Et seuls 11 des vaccinés ont dû être hospitalisés quand cela a été le cas de deux tiers des non-vaccinés. Enfin, un seul résident vacciné sur 18 a succombé au virus. Parmi les non-vaccinés, au nombre de 6, deux ont perdu la vie. | lci.fr | https://www.lci.fr/international/covid-19-un-variant-se-propage-dans-une-maison-de-retraite-americaine-malgre-la-vaccination-2184129.html | ['international'] |
Certains gels hydroalcooliques ne seraient pas efficaces contre le coronavirus | En ce moment les gels hydroalcooliques se vendent comme des petits pains. Mais sont-ils efficaces et répondent-ils aux exigences de conformité? | D'après une étude de Test Achats menée sur 19 produits, tous contenaient suffisamment d'alcool mais deux seulement affichaient un étiquetage conforme à la législation sur les biocides. Le pourcentage d'alcool contenu dans les gels hydroalcooliques doit être au minimum de 60 pour garantir l'efficacité du produit. Test Achats a analysé en laboratoire 19 gels hydroalcooliques vendus aussi bien en pharmacie qu'en grande surface. Il en ressort que 11 des 19 gels testés ont une teneur d'alcool de 70 ou plus ; 3 gels présentent quant à eux une teneur située entre 65 et 69,9 et les 5 derniers entre 60 et 64,9 . Tous respectent donc la teneur minimum. L'organisation de consommateurs a également scanné les informations se trouvant sur l'emballage des gels. Le pourcentage d'alcool ne figure pas sur l'emballage de 3 gels et l'emballage d'un 4ème gel indique une teneur incompréhensible pour le consommateur. Pour Test Achats, outre le fait que cette information soit légalement obligatoire, "elle constitue un minimum incontournable puisque ce n'est qu'ainsi qu'il est possible de s'assurer de l'efficacité de la protection contre le virus, combiné à un temps de friction suffisant entre 30 à 60 secondes ". Hormis ces manquements, "pas moyen d'obtenir la date d'échéance sur l'emballage d'un gel, de trouver un numéro de notification et/ou un numéro de téléphone du centre anti-poison sur les emballages de 11 gels différents et enfin, impossible de prendre connaissance des éventuels effets secondaires sur les emballages de 5 gels". Autant de mentions pourtant obligatoires en vertu de la législation sur les biocides aussi applicable aux gels hydroalcooliques. Averti de la situation, le SPF Santé publique, a déclaré que ces contraventions à la législation étaient prises très au sérieux. "Les suites utiles qu'il s'agisse de PV d'avertissement ou même de mesures de retraits du marché seront données dans les plus brefs délais sur base des informations fournies par Test Achats", a-t-il assuré. Par ailleurs, 11 gels ne présentent aucune liste d'ingrédients. "Bien que ce ne soit pas obligatoire, c'est la seule façon de déterminer si le produit contient ou non des substances nocives ou susceptibles d'entraîner des réactions allergiques", souligne l'organisation de consommateurs, qui demande au gouvernement de rendre la législation sur les gels hydroalcooliques plus stricte. Test Achats réclame également un plafonnement des prix. "En novembre, le prix moyen global du marché n'a diminué que de 3 par rapport à juin, passant de 40,85 euros à 39,55 euros par litre. Il reste toujours plus élevé qu'avant la crise. Par ailleurs, la Belgique reste bien plus chère que ses voisins. Les même bouteilles sont vendues à un prix moyen par litre de 26,06 euros en France et 20,78 euros aux Pays-Bas", ponctue l'organisme. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/belgique/societe/certains-gels-hydroalcooliques-ne-seraient-pas-efficaces-contre-le-coronavirus-5fc215177b50a65ab1a0d5da | ['société'] |
Nuku Hiva : un projet alternatif pour pallier le manque de stage | Suite à la crise du coronavirus, de nombreux élèves ont du mal à trouver des stages. A Nuku Hiva, pour pallier cette difficulté, des professeurs du collège de | Suite à la crise du coronavirus, de nombreux élèves ont du mal à trouver des stages. A Nuku Hiva, pour pallier cette difficulté, des professeurs du collège de l'île ont mis en place un projet alternatif. Polynésie la 1ère MLSF , Marie Curvat Les étudiants de Tahiti ne sont pas les seuls à ne pas pouvoir décrocher de stage en entreprise. A Nuku Hiva aussi, aux Marquises, c'est la même galère. Trois professeurs du collège ont donc mis en place un projet alternatif. L'objectif pour les élèves de 3e : aller à la rencontre des professionnels de Tai'ohae. Les filmer, les interviewer pour en apprendre plus sur leurs parcours, les caractéristiques de leur métier, leur rémunération ou encore les avantages et inconvénients de leur profession. Un projet inédit qu'explique Franck Loubet, l'un des initiateurs du projet et professeur documentaliste au collège de l'île. | francetvinfo.fr | https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/marquises/nuku-hiva/nuku-hiva-un-projet-alternatif-pour-pallier-au-manque-de-stages-901830.html | [] |
Prix Huy-Hao-Dao à des étudiants méritants de 2e cycle de l'Université de Sherbrooke | SHERBROOKE, Qc — L'Université de Sherbrooke annonce l'attribution d'un prix en hommage à l'un de ses anciens chercheurs, Huy Hao Dao, qui semble avoir été le premier médecin à avoir succombé à la COVID-19 au Québec. Le Dr Dao, qui était âgé de 45 ans, avait entrepris une carrière de pharmacien avant de s'inscrire... Lire la suite » | SHERBROOKE, Qc — L’Université de Sherbrooke annonce l’attribution d’un prix en hommage à l’un de ses anciens chercheurs, Huy Hao Dao, qui semble avoir été le premier médecin à avoir succombé à la COVID-19 au Québec. Le Dr Dao, qui était âgé de 45 ans, avait entrepris une carrière de pharmacien avant de s’inscrire à la Faculté de médecine et de devenir un spécialiste en santé publique et en prévention. Peu avant sa mort survenue en avril 2020, il s’attardait à localiser les personnes infectées par le coronavirus et à tenter de savoir comment elles avaient attrapé la maladie. Il travaillait pour la santé publique de la Montérégie de même qu’au sein de l’équipe de santé communautaire de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke. La création du prix Huy-Hao-Dao permettra de souligner l’innovation en recherche d’un étudiant inscrit à un programme de recherche de maîtrise ou de doctorat offert par l’Université de Sherbrooke rejoignant les grandes préoccupations de justice sociale. Les collègues du Dr Dao affirment qu’il démontrait toujours une grande sensibilité pour les personnes vulnérables. | lactualite.com | https://lactualite.com/actualites/prix-huy-hao-dao-a-des-etudiants-meritants-de-2e-cycle-de-luniversite-de-sherbrooke/ | [] |
Coronavirus : Des inégalités parmi les patients touchés par le virus | Si le Covid-19 frappe aux quatre coins de la France, tout le monde n'est pas égal face au virus. C'est le résultat d'une grande enquête diligentée par l'Inserm, rapporte France 2, vendredi 9 octobre. | Alors que l'Hexagone est touché de plein fouet par une seconde vague de Covid-19, l'Inserm publie, vendredi 9 octobre, les résultats d'une vaste enquête menée pour établir un profil-type des malades. Ce dernier serait une femme entre 30 et 49 ans, plutôt diplômée et travaillant dans le domaine du soin. Elle vivrait dans un logement peu spacieux avec sa famille. Des femmes entre 30 et 49 ans Elle aurait aussi tendance à vivre dans une grande ville très peuplée. L'enquête a été faite sur 12 500 personnes qui ont toutes subi un test sérologique. En outre, il ressort qu'au début de l'épidémie, les catégories sociales aisées qui voyagent beaucoup étaient plus touchées. Toutefois, pendant le confinement, des professions tels que les caissiers ou les agents de nettoyage ont été en première ligne et ainsi particulièrement touchées. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-des-inegalites-parmi-les-patients-touches-par-le-virus_4135541.html | ['santé'] |
Erdogan, la grande enquête 3/3 : dans les coulisses de la résistance | Crise économique, Covid-19, scandales, mafia et popularité en chute libre... Au pouvoir depuis dix-huit ans, le président turc vacille pour la première fois de son règne. En Turquie, une question domine : jusqu'où ira-t-il pour garder son trône ? Ultime volet de notre enquête sur place. | Retrouvez ici l'épisode 1 et l'épisode 2 de notre enquête consacrée à la Turquie d'Erdogan. L'intégralité de notre enquête sera également à retrouver en kiosques le 12 août. Chapitre 5 : Un pour tous, tous contre un Une quinzaine de gardes du corps le protègent en permanence, signe de sa nouvelle importance dans le paysage politique turc. Ekrem Imamoglu a la parole rare. Costume bleu, chemise blanche ouverte, le maire d'Istanbul ne souhaite parler que de sa ville, de ses défis et des obstacles posés par le gouvernement central. Ne surtout pas évoquer la présidentielle, qui aura lieu au plus tard en juin 2023. Pourtant, l'édile apparaît comme le favori des sondages, battant Recep Tayyip Erdogan dans tous les scénarios. Imamoglu doit ménager son alliance hétéroclite, allant de son parti social-démocrate, le CHP, à la gauche prokurde en passant par les nationalistes. Un mélange fragile, uni par le "tout-sauf-Erdogan". Surtout, le maire ne veut pas jouer à l'homme providentiel et prêter le flanc aux attaques du président, prompt à le décrire comme un "complice des terroristes" et à le traîner devant les tribunaux. Depuis sa victoire aux municipales de 2019, les procès s'accumulent contre lui, dont un pour avoir mis les mains dans le dos lors d'une visite protocolaire... Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne "Ces affaires feraient presque sourire, elles ne reposent sur rien et les Turcs en ont bien conscience, s'amuserait presque l'édile dans l'un de ses bureaux, orné d'un immense portrait de Mustafa Kemal Atatürk, le père autoritaire de la nation turque. Ces procès, ou plutôt ces manoeuvres politiciennes, vont nous servir politiquement tant elles sont ridicules. Mais elles endommagent notre démocratie et l'image de la justice de notre pays." Ekrem Imamoglu à Istanbul, le 6 juillet 2021. Mairie Istanbul/L'Express D'une voix calme, Imamoglu refuse de présenter une candidature qui en ferait la cible immédiate de toutes les critiques du gouvernement. "Nous devons consacrer toute notre énergie à surmonter les problèmes posés par la crise du Covid-19", écarte le maire de 51 ans. Ce qui ne l'empêche pas de donner la recette pour triompher lors des prochaines élections : "Que ce soit à l'intérieur de mon parti, le CHP, ou au sein de la grande alliance d'opposition, nous souhaitons une société moins divisée, avec moins de tensions entre les communautés. Nous avons porté ce projet à Istanbul en 2019, et il nous a permis de l'emporter." Pour la prochaine présidentielle, l'opposition veut rejouer les municipales de 2019, qui ont vu Erdogan perdre Ankara et Istanbul. La ville natale du président, tenue depuis vingt-cinq ans par l'AKP, a été gagnée en deux temps par Imamoglu. Après une campagne centrée sur des problématiques locales, avec l'ensemble de l'opposition et menée surtout dans les quartiers conservateurs, le candidat du CHP l'emporte de seulement 13 000 voix face à l'AKP. Inadmissible pour Erdogan, qui fait annuler les élections et organise un second vote trois mois plus tard. Cette fois, Imamoglu gagne avec plus de 800 000 voix d'avance... "Nous avions deux piliers pour cette campagne, confie un conseiller du maire : ignorer Erdogan et aimer ceux qui aiment Erdogan." Désormais, il s'agit de reconduire la même stratégie à l'échelle nationale, à commencer par faire l'union derrière l'édile. Et de convaincre les régions de l'est du pays, bien plus conservatrices et favorables à Erdogan. "L'espérance de vie politique de ce pouvoir arrive à son terme, notre vision rassembleuse sera validée par les électeurs", assure Imamoglu, un sourire en coin, sans se départir de son calme. Chapitre 6 : La démocratie, obstacle passager sur la route du sultan ? Tandis que l'opposition travaille ses alliances en vue des prochaines élections, certaines rumeurs courent d'Ankara à Istanbul. Confronté à une défaite quasi certaine, Erdogan laissera-t-il la présidentielle se dérouler ? "Tous les sondages montrent le président perdant si l'opposition se rassemble, nous ne pouvons pas savoir s'il y aura bien une élection en 2023 ou s'il aura transformé le pays en dictature totale d'ici-là", s'inquiète Abdulkadir Baydur, le leader du parti de gauche HDP à Izmir. "Erdogan tente de créer une autocratie et veut tout décider, renchérit sa collègue Besriye Terkgur. Si le pouvoir reste entre ses mains, la Turquie continuera de s'enfoncer dans les ténèbres." Signe du durcissement de la répression, le HDP est menacé d'interdiction par la justice, alors que 6 000 de ses membres se trouvent déjà en prison. Une première pour un parti politique sous le règne d'Erdogan, lui-même victime de ce genre de mesures totalitaires dans sa jeunesse. Mais peut-il aller jusqu'à suspendre tout le processus démocratique ? "Certains se posent la question, mais les élections auront bien lieu, avance le député Ibrahim Kaboglu, membre du principal parti d'opposition, le CHP. Le président n'osera pas supprimer les élections, sous peine de causer une insurrection. Au moins la moitié du pays est opposée à sa politique, il ne risquera pas une guerre civile. Mais il est évident qu'il fera tout pour barrer la route à une alternance politique, après être resté si longtemps au pouvoir." Le parti présidentiel a déjà la main sur une majorité des médias turcs et a fait passer une loi, en juillet 2020, encadrant strictement les réseaux sociaux en Turquie. Le gouvernement peut faire retirer de Twitter et Facebook tout contenu jugé inapproprié en un minimum de temps. "En vingt ans, notre peuple s'est habitué à repérer la désinformation et l'instrumentalisation des peurs, avec ces prétendues menaces extérieures, assure Ibrahim Kaboglu. Ces manipulations ne seront sans doute plus suffisantes." Si, malgré son contrôle des médias et des instances électorales, les électeurs donnent l'avantage à l'opposition, Erdogan ne se laissera pas abattre facilement, anticipe le politologue Soner Cagaptay. "Le président pourrait simplement refuser de reconnaître les résultats, en criant à la fraude par exemple, explique l'expert du Washington Institute. Tous les éléments sont réunis pour qu'il tente de copier Donald Trump." Bousculées, harcelées, les institutions américaines ont su résister aux coups de force du président sortant et à sa dérive autoritaire. La Turquie pourra-t-elle en faire autant ? | lexpress.fr | http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/erdogan-la-grande-enquete-3-3-dans-les-coulisses-de-la-resistance_2156115.html | ['international'] |
Découvrez les masques les plus chers du monde | Les créateurs de mode proposent des masques de luxe, vendus plusieurs centaines d’euros. A l’origine de ce succès, la crise du coronavirus et l’obligation de porter des masques dans l’espace public. | Et si le masque de protection devenait un vêtement stylé ? De grandes marques de la haute couture proposent des modèles à plusieurs centaines d’euros. Voilà de quoi apporter un peu d’esthétisme à un objet austère mais nécessaire à la protection de tous. Du masque à plus d’un million de dollars à la visière de Louis Vitton, découvrez les modèles les plus chers du moment. Un masque à 1,5 million de dollars Faire d’un geste barrière un objet de luxe, c’est un peu l’idée de ce riche businessman chinois dont l’excentricité fait la une de bon nombre de journaux, partout dans le monde. L’homme vient de commander à la maison de joaillerie Yvel, basée en Israël, le masque de protection le plus cher au monde. Son prix : 1,5 million de dollars. Un record à ce jour. Il faut dire que le masque en vaut la peine. Composé de 250 grammes d’or pur 18 carats et serti de 3608 diamants noirs et blancs, il offrira à son futur propriétaire, « le plus haut niveau de filtration N-99 », comme le précise la maison sur son site Internet. L’industrie du luxe en mode masqué Outre ce cas unique, depuis le début de l’été 2020, l’industrie du luxe s’intéresse de plus en plus au masque. L’objet est amené à faire partie de notre quotidien pendant encore longtemps. Son port obligatoire dans les rues et les environnements intérieurs de bon nombre de villes, incite les citoyens à faire preuve d’originalité dans le choix de leur masque, soit en accordant ce dernier avec leurs vêtements, soit en optant pour un masque de marque. Off-White propose ainsi un masque en tissu à 89 euros. Marine Serre, va encore plus loin avec un masque antipollution enrichi de motifs en forme de croissant de lune motif de la marque à plus de 250 euros. Ces prix exorbitants ne découragent pas les acheteurs, les deux modèles étant régulièrement en rupture de stocks sur les sites d’achat en ligne. Le bouclier de Louis Vuitton Même les géants de la haute couture s’y mettent. En août 2020, Burberry annonce l’arrivée prochaine d’un masque ciglé de son chevalier équestre. Bleu pale avec des chutes de tissu, il sera vendu 100 euros l’unité et sera, selon les dires de la marque, doté d’une technologie antimicrobienne avancée. Les acheteurs profiteront également d’une pochette assortie pour ranger leur précieux masque. 20 des bénéfices réalisés par les ventes seront versés sur le Fonds communautaire Covid-19 de la Fondation Burberry, créé en avril 2020. De son côté, Louis Vuitton annonce l’arrivée le 30 octobre 2020 du LV Shield. Vendu pour près de 800 euros, cette visière transparente en plastique, montée sur une sangle élastique monogrammée du célèbre « LV », est l’alternative stylisée au masque que souhaite populariser la marque. Orné de clous dorés, il se porte à la fois comme un masque sur le visage mais également comme une casquette en faisant pivoter la visière. L’écran photochromatique du « shield » s’assombrit en fonction de la luminosité pour protéger son porteur. De quoi rester chic, même en temps de pandémie. A lire aussi : Investir dans la basket : les chaussures qui rapportent gros | boursorama.com | https://lifestyle.boursorama.com/tendances/decouvrez-les-masques-les-plus-chers-du-monde/ | ['international'] |
Vaccins contre le Covid-19, des inégalités à combler | Bien que prioritaires, certaines personnes ne parviennent pas à se faire vacciner parce qu’elles n’ont pas les moyens physiques ou financiers de se déplacer. Alors que les doses manquent, des solutions émergent localement pour venir en aide à ces oubliés de la vaccination. | Depuis des semaines, Gilles Noël se « bat » pour que ses administrés les plus âgés puissent être vaccinés. À Varzy, un village de 1 500 habitants dans la Nièvre, environ 120 personnes ont plus de 75 ans, ce qui en fait des « cibles » prioritaires de la campagne de vaccination. « Le centre le plus proche se trouve à 16 km mais il faut prendre rendez-vous sur la plateforme Doctolib, ce que tout le monde ne sait ou ne peut pas faire, souligne le maire sans étiquette. Certains sont allés à 50 km de là, à Nevers, où le centre de vaccination prend les rendez-vous par téléphone. Mais les personnes qui ne peuvent pas se déplacer ou n’ont pas d’ordinateur n’ont, elles, aucun moyen de se faire vacciner », s’insurge l’élu, qui milite pour la mise en place d’une « unité mobile » de vaccination dans sa commune. « On réunit tous ceux qui ont besoin d’être vaccinés et on fait venir des médecins bénévoles ou retraités, suggère-t-il. En une journée et demie, c’est réglé ! » RELIRE. Vaccination : le collectif citoyen à l’écoute du « ressenti du terrain » Le cas de Varzy est loin d’être isolé. « En milieu rural, beaucoup de personnes âgées sont esseulées. Elles n’ont pas toujours la chance d’avoir un soutien familial pour les aider », résume Lydia Ibanez. L’Association des maires ruraux de France, dont elle est membre, a obtenu l’ouverture d’un centre de vaccination rural à Quillan, dans l’Aude, « pour desservir la partie haute de la vallée, où les habitants sont souvent âgés. Mais les créneaux partent très vite, poursuit Lydia Ibanez, le calendrier est plein jusqu’au 26 mars ». Ouvrir d’autres centres de vaccination ? « Une salle des fêtes pour vacciner, cela se trouve, mais encore faut-il le personnel. Or nos territoires manquent de médecins », rappelle-t-elle. « Premier arrivé, premier servi » Depuis plusieurs semaines, élus, associations et professionnels de santé alertent sur ces « oubliés de la vaccination », trop précaires, trop éloignés des villes ou des outils informatiques pour en bénéficier. « Alors qu’il y a quelques mois, une majorité de Français étaient réfractaires aux vaccins, la tendance s’est inversée, en partie grâce à la pédagogie des messages d’information relayés par les associations, observe Catherine Simonin, membre du conseil d’administration de France Assos Santé et vice-présidente de la Ligue contre le cancer. Cette adhésion est évidemment une bonne chose, mais le résultat, c’est une saturation des rendez-vous. » Des rendez-vous qui, du reste, ne bénéficient pas toujours à ceux qui en ont le plus besoin. « Alors qu’au départ, seules les personnes vivant en Ehpad étaient priorisées, les associations ont obtenu que la première vague de vaccination bénéficie aussi aux plus de 75 ans qui sont autonomes, rappelle Catherine Simonin. Mais ces gens-là ne maîtrisent pas forcément Internet et n’ont pas toujours accès aux messages de santé publique. Les plus fragiles restent donc sur le bord de la route », regrette Catherine Simonin. Pour elle, ces « failles du système » favorisent une logique du « premier arrivé, premier servi ». « Une compétition malsaine entre les territoires » Une logique qui semble avoir prévalu ces dernières semaines en Seine-Saint-Denis, où les créneaux de vaccination disponibles sur Doctolib ont parfois profité à des Parisiens, au détriment des habitants du département. « La pénurie de vaccins et les modalités de prises de rendez-vous ont créé une compétition malsaine entre les territoires », juge le président PS du département, Stéphane Troussel, tout en assurant avoir anticipé les difficultés particulières de ce territoire où le taux de pauvreté est le plus élevé de France. « 17 centres de vaccinations ont été ouverts entre le 18 janvier et le 1er février, quand le gouvernement n’en recommandait que six. » Lundi 15 février, un 18e centre a vu le jour, à Bobigny. Géré par la Caisse primaire d’assurance maladie, il est réservé aux plus précaires. « Grâce à sa plateforme d’appels mise en place durant le premier confinement, le département a la possibilité d’appeler les personnes de plus de 75 ans bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie ou du titre de transport Améthyste », explique Stéphane Troussel. Un « bus de la vaccination » sillonne également le territoire depuis le 16 février avec, à son bord, des agents du département et des « ambassadeurs » de la vaccination - des habitants volontaires et tirés au sort. Objectif : informer les citoyens et les aider à s’inscrire. Mais faute de vaccins, aucune injection n’y a encore eu lieu. « Demain matin, si on nous donne des doses, on embarque un médecin ou une infirmière dans le bus et on vaccine tout de suite », promet-il. Mauvaise organisation Si la pénurie est souvent tenue pour responsable de ces inégalités, certains citoyens s’agacent d’une mauvaise organisation. « Il suffirait pourtant que les communes recensent les volontaires à la vaccination par tranche d’âge et transfère la liste aux centres, lesquels rappelleraient les candidats dans l’ordre d’inscription en fonction des doses disponibles », propose Didier Bériot. Depuis un mois, ce retraité domicilié à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, cherche en vain à obtenir un rendez-vous. « J’ai appelé des dizaines de fois le centre de vaccination de ma ville. À chaque fois, un répondeur m’informe qu’il n’y a pas de place », fulmine-t-il. À Grenoble, Catherine Ivanoff s’étonne, elle, du sort réservé aux centenaires ne vivant pas en Ehpad. « On les a tout simplement oubliés », assure cette ancienne correspondante de presse, dont la mère n’a pas pu obtenir de créneau malgré l’acharnement de sa fille. « L’hôpital m’a suggéré d’attendre un désistement à la sortie des centres de vaccination mais je ne risque pas d’imposer cela à ma mère de 100 ans ! ». Elle a finalement décidé de créer une association pour alerter sur le sort de ces personnes très âgées. Pour la vaccination à domicile Si les associations jouent ainsi leur rôle, le secteur privé prend parfois le relais. Spécialisée dans la téléassistance pour les seniors, l’entreprise Bluelinea fait office ces jours-ci d’intermédiaire pour la vaccination. « Depuis un mois, nous appelons nos clients vivant à leur domicile pour aider ceux qui le souhaitent à s’inscrire et à trouver un voisin ou un proche pour les accompagner », explique son directeur, Laurent Levasseur, auquel Doctolib a donné un statut de régulateur lui permettant de prendre des dizaines de rendez-vous pour des tiers. EXPLICATION. Vaccin contre le Covid-19 : les réponses aux questions que vous vous posez Pourtant, d’après lui, beaucoup de candidats aux vaccins risquent encore d’être oubliés. Comme d’autres, le chef d’entreprise plaide pour la vaccination à domicile. Une solution déjà en cours d’expérimentation dans le Grand Est, à Nancy et dans les communes alentour. Rien que sur la métropole, deux mille personnes pourraient être concernées. ------------- Des vaccins pour les pays pauvres Le 19 février, les dirigeants du G7 se sont engagés à partager une partie des vaccins avec les pays pauvres. Ils ont notamment annoncé plus que doubler leur soutien collectif à la vaccination, à 7,5 milliards de dollars, notamment via le programme onusien Covax, piloté par l’Organisation mondiale de la Santé OMS . Emmanuel Macron a proposé que l’Europe et les États-Unis livrent « le plus vite possible » 13 millions de doses de vaccins à l’Afrique pour que le continent puisse vacciner ses 6,5 millions de soignants. La plupart des pays du continent se battent actuellement contre la deuxième vague de l’épidémie. Dans un entretien au quotidien britannique Financial Times, paru la veille, le président français avait souligné que la course aux vaccins entraîne « une accélération des inégalités mondiales inédite ». Par ailleurs, un projet de résolution du Royaume-Uni, distribué au Conseil de sécurité de l’ONU, invite les pays riches à donner des doses de vaccins contre le Covid-19 aux pays à faibles revenus. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Vaccins-contre-Covid-19-inegalites-combler-2021-02-21-1201141846 | ['science/technologie'] |
Covid-19 : Autriche, Allemagne, Belgique, Pays-Bas visualisez l’ampleur de la vague dans certains pays d’Europe | Dans le centre de l’Europe, le nombre de contaminations augmente à un rythme alarmant, contraignant les autorités à prendre des mesures restrictives. | L’Organisation mondiale de la santé avait averti au début de novembre que l’Europe allait redevenir le centre de l’épidémie de Covid-19, avec un rythme de transmission du virus très préoccupant. C’est déjà le cas, alors que l’hiver n’a pas encore commencé, dans de nombreux pays, qui adoptent des mesures de restriction face à la flambée des contaminations. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : l’Europe est redevenue le moteur de la pandémie Reconfinement général en Autriche Après avoir confiné uniquement les non-vaccinés, puis ordonné un confinement dans les deux régions les plus touchées, les autorités autrichiennes ont annoncé, vendredi 19 novembre, un confinement général pendant vingt jours. Dans le Land de Salzbourg, par exemple, le taux d’incidence moyen sur les sept derniers jours a dépassé les 1 700 cas pour 100 000 habitants. Allemagne : une vague « hautement dramatique » Les autorités allemandes ont décidé jeudi 18 novembre d’imposer de sévères restrictions aux non-vaccinés et ouvert la voie à une obligation vaccinale pour les personnels soignants, afin d’endiguer l’emballement de l’épidémie de Covid-19 dans le pays. Suisse : une progression spectaculaire La Suisse est l’un des pays les moins vaccinés d’Europe : seuls 65 des Helvètes sont complètement vaccinés. Avec 471 cas pour 100 000 habitants sur les quatorze derniers jours, le virus poursuit sa progression spectaculaire, après un été pendant lequel la crise avait été presque oubliée. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : en Suisse, la cinquième vague déferle sur la population la moins vaccinée d’Europe de l’Ouest Belgique : « tous les voyants sont au rouge » En Belgique, « tous les voyants sont au rouge », a déclaré, mercredi 17 novembre, le premier ministre, Alexander De Croo. Pour faire face à cette « explosion des cas de contamination », tous ceux qui le peuvent devront obligatoirement travailler chez eux durant quatre jours par semaine au moins, jusqu’au 12 décembre. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : la Belgique décide d’un retour au télétravail République tchèque : des mesures renforcées Avec plus de 10 000 cas quotidiens en moyenne, la République tchèque a annoncé que seules les personnes vaccinées pourraient désormais se rendre dans les bars, restaurants ou autres lieux de rassemblement. Pays-Bas : les précédentes vagues dépassées Face à la flambée des cas de Covid-19 et à la surmortalité, le gouvernement hollandais a imposé un confinement partiel dès la mi-novembre. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : les Pays-Bas réinstaurent un confinement partiel France : « vigilance absolue », mais pas de confinement pour l’instant La cinquième vague de l’épidémie a aussi atteint la France, mais la hausse des contaminations n’est pas aussi spectaculaire que dans les pays voisins ou que lors des précédentes vagues. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assure que « la vigilance est absolue », mais qu’il n’y a pour l’instant « aucun confinement de prévu ». Les Décodeurs | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/11/19/covid-19-autriche-allemagne-pays-bas-visualisez-l-ampleur-de-la-vague-dans-certains-pays-d-europe_6102803_4355770.html | [] |
Covid-19 : le vaccin est-il efficace sur les différents variants ? | Pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le gouvernement français mise beaucoup sur la vaccination. Le Dr Damien Mascret fait le point sur le plateau du 19/20, lundi 25 janvier. | Après des débuts difficiles, la campagne vaccinale s’accélère en France. Le gouvernement compte dessus pour endiguer la pandémie, mais les vaccins disponibles permettent-ils d'être immunisé contre les différents variants ? "La semaine dernière, on avait eu une étude qui avait montré, sur le variant anglais, qu’il y avait une efficacité conservée avec les vaccins ARN, administrés actuellement", note le Dr Damien Mascret sur le plateau du 19/20, lundi 25 janvier. Quid du variant brésilien ? Une étude de Moderna publiée lundi est venue confirmer cette bonne nouvelle. Le vaccin est efficace sur le variant sud-africain, ainsi que sur le variant britannique. Cependant, son efficacité sur le variant brésilien n'a pas encore été confirmée, mais ce dernier ne s’est pas encore développé en France. Le médecin ajoute en outre que la France va bientôt pouvoir compter sur les vaccins AstraZeneca et Janssen. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-il-efficace-sur-les-differents-variants_4271535.html | ['santé'] |
Les soldes 2021 seront différents pour ces Français avec le Covid-19 | Les soldes d'hiver débutent ce mercredi en France et après les confinements, certains ont revu leurs habitudes. | Dragana991 / Getty Images Les achats sur les sites d'occasion permettent de faire des économies et limiter la surconsommation. SOLDES - Entre les confinements et les couvre-feux, la crise sanitaire en France depuis début 2020 a entraîné de nombreux changements dans notre vie quotidienne, notamment dans notre manière de consommer. La période des soldes d’hiver, qui débute avec deux semaines de retard ce mercredi 20 janvier, sera alors l’occasion pour certains de perpétuer une habitude prise pendant les confinements comme les achats sur les sites internet. Ces derniers ont explosé durant le confinement et ont bénéficié aux cybermarchands, d’après la Fédération de la vente à distance et du e-commerce Fevad . Avec la mise en place le 14 janvier d’un couvre-feu national à compter de 18 heures, certains préfèrent donc rester chez eux et effectuer leur shopping en ligne. C’est le cas de Marine, 24 ans, étudiante ingénieure en agroalimentaire qui depuis la crise du coronavirus, a pris l’habitude de commander exclusivement sur internet. Les magasins sont ouverts à Paris, mais j’ai du mal à y aller à cause du virus. Alors autant commander sur internet: c’est différent, mais au moins on a le temps de choisir tranquillement , explique-t-elle, contactée par Le HuffPost. Même chose pour Rémy, 28 ans et originaire de Lyon qui préfère internet aux magasins. Je compte faire les soldes sur internet. Avant, je n’aimais déjà pas faire les magasins, alors depuis le confinement, j’apprécie encore moins , affirme-t-il auprès du HuffPost. Et puis c’est pratique, car si ça ne va pas, je peux renvoyer mon colis. Bien que les achats en ligne soient plus rapides et pratiques, ils participent toutefois à la surconsommation et à la pollution. Les internautes peuvent souvent renvoyer les articles qui ne les satisfont pas, donnant lieu à de nouveaux transports et un gaspillage massif de biens , détaille Libération. Privilégier la seconde main Si les confinements ont permis à un certain nombre de personnes de renouer avec le sport ou d’autres activités, pour d’autres, cette période leur a permis de développer une conscience écologique. C’est le cas d’Emma, 18 ans: Je ne savais même pas que les soldes commençaient! avoue la jeune femme. Cela fait un an que cette lycéenne essaye d’acheter le plus possible sur des sites de seconde main comme Vinted. Mais le véritable déclic lui est venu pendant le confinement, en mars dernier. Voir les gens se ruer sur internet m’a fait de la peine pour les petits commerces français et surtout pour l’impact écologique négatif que la fast-fashion pouvait générer sur l’environnement, ce que j’essaye de limiter , dit-elle. L’industrie de la mode rapide et jetable, qui est en plein essor, représente cent milliards de vêtements produits par an, soit 60 de plus qu’il y a quinze ans, selon une étude Oxfam , une association agissant contre la pauvreté et les inégalités. En Europe, 4 milliards de tonnes de déchets vestimentaires sont jetées par an et seulement 20 de ces vêtements sont recyclés. Emma a donc décidé depuis le confinement d’acheter uniquement des vêtements sur les sites de seconde main ou auprès de marques françaises écoresponsables. Elle se renseigne sur les critères écologiques sur Clear Fashion, une application pour connaître l’histoire et l’impact des vêtements. Je n’achèterai des vêtements que si j’ai un véritable coup de cœur. Mais ce n’est pas une nécessité , ajoute-t-elle. Acheter sans trop dépenser Quant à Chloé, 20 ans et étudiante à Besançon, elle a trouvé un moyen de gagner de l’argent tout en étant écologique. J’ai vraiment découvert le site Vinted pendant les confinements qui m’ont donné le temps de faire du tri dans mes vêtements et ainsi m’acheter de nouvelles choses avec l’argent gagné en vendant , déclare Chloé. Alors que de nombreuses personnes se sont tournées vers les sites de vêtements en ligne de marque comme Zara ou Shein, cette dernière a décidé de privilégier la seconde main. J’essayerai pendant les soldes d’acheter sur des sites d’occasion , assure-t-elle. Et puis pour les soldes cette année, il y aura aussi ceux qui tenteront l’aventure en magasins et devront s’empresser de rentrer... avant que les coups de 18 heures ne sonnent. | huffingtonpost.fr | https://www.huffingtonpost.fr/entry/soldes-2021-differents-francais-habitudes-coronavirus_fr_600150e8c5b697df1a04877d?utm_hp_ref=fr-environnement | [] |
Le cap des 50 millions de Français primo-vaccinés franchi ce vendredi | « Le vaccin sauve des vies, le virus tue, c’est simple », a déclaré le chef de l’Etat à la fin d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux. | Le cap symbolique des 50 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 a été atteint, a annoncé ce vendredi 17 septembre Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. « Le vaccin sauve des vies, le virus tue, c’est simple », déclare le chef de l’Etat à la fin de cette vidéo qui reprend des images de toute la campagne de vaccination débutée fin décembre 2020. Le seuil des 50 millions a été atteint avec 17 jours de retard sur l’objectif de fin août qu’avait fixé le gouvernement en juillet. Mais il représente, pour l’exécutif, une victoire puisque près de 3/4 de la population est désormais au moins primo-vaccinée. Un rebond avec le pass sanitaire Le nombre de vaccinés avait bondi après la décision annoncée par Emmanuel Macron le 12 juillet d’instaurer un pass sanitaire et de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants. Sur une musique électro, la vidéo postée par Emmanuel Macron débute avec le visage de Mauricette qui, à 78 ans, a été la première vaccinée en France sous les applaudissements à l’hôpital de Sevran Seine-Saint-Denis le 27 décembre 2020. Profitez de l'offre 1 pour 3 mois avec Google En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Sans revenir sur les débuts poussifs de la campagne, la vidéo montre ensuite sa montée en puissance progressive, avec des images de personnes se faisant piquer, dont celles médiatisées du ministre de la Santé Olivier Véran qui avait ôté sa chemise, ainsi que la vidéo d’Emmanuel Macron annonçant aussi s’être fait vacciner. « La France unie contre la Covid-19 », conclut la vidéo en lettres tricolores. | nouvelobs.com | https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20210917.OBS48770/le-cap-des-50-millions-de-francais-primo-vaccines-franchi-ce-vendredi.html | ['santé'] |
Coronavirus: Des chercheurs visés par des pirates russes et nord-coréens, annonce Microsoft | Des pirates informatiques travaillant pour les gouvernements russe et nord-coréen ont ciblé plus d'une demi-dizaine d'organisations dans le monde | Des pirates informatiques travaillant pour les gouvernements russe et nord-coréen ont ciblé plus d'une demi-dizaine d'organisations dans le monde impliquées dans la recherche sur les traitements et les vaccins contre le nouveau coronavirus, a annoncé vendredi 13 novembre 2020 la compagnie Microsoft. Des intrusions réussies L'éditeur américain de logiciels précise qu'un groupe russe de hackers surnommé "Fancy Bear" et des groupes nord-coréens baptisés "Zinc" et "Cerium" sont impliqués dans les récentes tentatives d'intrusion contre les réseaux de sept laboratoires pharmaceutiques et instituts de recherche au Canada, en France, en Inde, en Corée du Sud et aux Etats-Unis. Selon Microsoft, la plupart des cibles visées sont des organisations qui testaient des vaccins contre le COVID-19. Les tentatives d'intrusion dans la plupart des cas ont échoué mais certaines ont réussi, ajoute Microsoft, sans plus de précisions. La firme de Redmond a en outre fourni peu de détails sur ces attaques et a refusé de donner le nom des organisations visées. La Russie et la Corée du Nord démentent Sollicitée, l'ambassade de Russie à Washington, qui a déjà rejeté par le passé les accusations d'attaques de pirates informatiques soutenus par Moscou, a dit qu'il n'y avait rien à rajouter à ses précédents démentis. Le représentant de la Corée du Nord auprès des Nations Unies n'a pas réagi dans l'immédiat aux demandes de commentaires. Pyongyang a lui aussi démenti dans le passé avoir mené des actes de piratage à l'étranger. | sciencesetavenir.fr | https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/informatique/coronavirus-des-chercheurs-vises-par-des-pirates-russes-et-nord-coreens-annonce-microsoft_149139 | ['science/technologie'] |
Covid-19 : brutale résurgence de l’épidémie en République d’Irlande | Le variant britannique est désormais responsable, après des fêtes déconfinées, de plus de quatre nouveaux cas sur dix, alors que le pays semblait encore être début décembre un modèle de bonne gestion de l’épidémie. | A Galway, le 1er janvier. A la suite des fêtes de fin d’année, la République d’Irlande fait face à une résurgence massive de l’épidémie de Covid-19. CLODAGH KILCOYNE / REUTERS Le cas de la République d’Irlande illustre à quel point la situation sanitaire d’un pays peut se détériorer extrêmement vite dès que la vigilance baisse ou que le variant « anglais » du SARS-CoV-2 commence à circuler trop largement. En huit jours, cet Etat européen d’environ 5 millions d’habitants a comptabilisé 50 000 nouveaux cas positifs au coronavirus 4 929 pour la seule journée de lundi 11 janvier , soit un tiers de tous ceux recensés dans le pays depuis le début de la pandémie. En une semaine, au 10 janvier, c’est l’endroit dans le monde où le virus s’était répandu le plus vite, avec 1 323 nouveaux cas quotidiens détectés par million d’habitants, selon les calculs de l’université Johns-Hopkins. Les hôpitaux du pays sont déjà au bord de la saturation, l’Irlande disposant d’un système de santé sous-dimensionné en temps normal 2,3 lits d’hôpital pour 1 000 habitants, presque trois fois moins qu’en France . Mardi 12 janvier, 1 700 malades du Covid-19 étaient hospitalisés en Irlande, dont 158 en soins intensifs, soit davantage qu’au pic de la première vague 155 malades en soins intensifs en avril 2020 . « Personne ne veut voir davantage de malades du Covid-19. Notre grande tâche à tous est de rester à la maison et d’aider nos hôpitaux et nos maisons de repos à revenir à des niveaux plus sûrs », a prévenu mardi Paul Reid, un des dirigeants du HSE Health Service Executive , le système de santé public irlandais, qui déclarait la veille sur Twitter : « J’ai toujours essayé de pondérer mes messages mais la situation dans nos hôpitaux est très tendue. » Plus que trente lits disponibles en réanimation Mardi, il ne restait plus que trente lits disponibles en ICU intensive care unit, réanimation et treize établissements du pays déclaraient ne plus en avoir du tout de libres. Détecté fin décembre 2020 en Irlande 16 cas recensés au 29 décembre , le variant « britannique » du SARS-CoV-2, entre 50 et 70 plus infectieux, est désormais identifié dans presque un cas positif sur deux, selon les autorités sanitaires du pays. « Début décembre, l’Irlande allait encore très bien et faisait partie des bons élèves au niveau européen », rappelle Kingston Mills, professeur d’immunologie au Trinity College de Dublin. La raison de la brutale résurgence est « probablement liée à une combinaison de facteurs », ajoute le spécialiste. « Le variant anglais a pu contribuer à la très forte hausse des contaminations, il est désormais responsable de 44 des nouveaux cas ». Mais il faut surtout aller chercher du côté du relâchement des règles à Nöel, estime M. Mills. « Les Irlandais sont retournés au pub, au restaurant, dans leur famille à la campagne, d’autres sont rentrés de l’étranger. Il y a eu beaucoup de mouvements, beaucoup d’interactions sociales. » Il vous reste 46.8 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/12/coronavirus-brutale-resurgence-de-l-epidemie-en-republique-d-irlande_6066025_3210.html | ['international'] |
Covid: face au virus mutant, la France se coupe à son tour du Royaume-Uni | Voisin immédiat du Royaume-Uni, la France a décidé à son tour dimanche de suspendre pour 48 heures tous les déplacements en provenance du sol britannique, après l'apparition d'une nouvelle variante du coronavirus qui inquiète l'Europe. | Accès menant à l'Eurostar à la gare du Nord, le 10 décembre 2020 à Paris / AFP/Archives Voisin immédiat du Royaume-Uni, la France a décidé à son tour dimanche de suspendre pour 48 heures tous les déplacements en provenance du sol britannique, après l'apparition d'une nouvelle variante du coronavirus qui inquiète l'Europe. Cette suspension a été annoncée à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire extraordinaire par visioconférence, présidé par Emmanuel Macron, lui-même à l'isolement dans la résidence de La Lanterne après avoir été testé positif au Covid-19. Elle s'appliquera à partir de minuit et concernera tous les déplacements «y compris liés aux transports de marchandises, par voie routière, aérienne, maritime ou ferroviaire», a indiqué Matignon dans un communiqué. «Seul le fret non accompagné sera donc autorisé. Les flux de personnes ou de transports en direction du Royaume-Uni ne sont pas concernés», a précisé Matignon. «Ce Noël, qui est vu parfois comme celui de tous les dangers, doit être celui de toutes les précautions», a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur France 3. La décision française intervient dans la foulée de mesures similaires prises par la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, le Luxembourg ou l'Irlande, alors qu'une variante du virus Sars-CoV-2 a été détectée outre-Manche. Ce variant génétique «ne semble pas entraîner, à ce stade des connaissances, une gravité accrue ou une résistance au vaccin», précise Matignon, selon qui «le fait que cette souche soit plus contagieuse n'a pas été démontré à ce stade». Le délai de 48 heures doit permettre d'«ouvrir un temps de coordination» entre pays de l'UE «afin de définir une doctrine» commune. Il s'agit aussi de «préparer une réouverture sécurisée des flux en provenance du Royaume-Uni» qui s'appuiera «sur un dispositif de test obligatoire au départ». Cela concerne notamment l'importante communauté française qui réside en Grande-Bretagne et dont certains avaient prévu de revenir en France pour les fêtes. - «Solutions de retour» - Le président Emmanuel Macron, le 4 décembre 2020 à Paris / POOL/AFP A cet égard, le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a précisé sur LCI avoir demandé à «l'ensemble des opérateurs» SNCF, Eurostar, compagnies aériennes et maritimes «d'informer leurs clients» de manière à ce qu'ils sachent que «les billets sont évidemment échangeables et remboursables», et «que nous puissions bâtir dans les prochains jours les solutions de retour avec eux». «On va s'adapter, comme on l'a toujours fait depuis le début de la crise ... On sera du côté des clients et on remboursera», a confirmé sur BFMTV le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Le gouvernement britannique a annoncé samedi un reconfinement express de Londres et du sud-est de l'Angleterre pour tenter de juguler une envolée des contaminations attribuée à une nouvelle souche du virus qui pourrait être jusqu'à 70 plus contagieuse que la précédente. Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'une conférence de presse, le 19 décembre 2020 à Londres / POOL/AFP Elle est «hors de contrôle» au Royaume-Uni, a indiqué dimanche le ministre de la Santé britannique Matt Hancock et les épidémiologistes ne cachent pas leur préoccupation. A quelques jours des fêtes de fin d'année, toute l'Europe s'est mobilisée face à la situation sanitaire au Royaume-Uni, en outre engagé dans la dernière ligne droite du Brexit. La France et l'Allemagne ont d'abord cherché à se coordonner au niveau européen. Emmanuel Macron et Angela Merkel ont ainsi échangé dimanche avec la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel sur la réponse à apporter à ce nouveau développement de l'épidémie qui plonge la planète dans la crise depuis mars. Souffrant de fatigue, toux et courbatures, M. Macron s'est isolé jeudi soir à la résidence officielle de La Lanterne, à Versailles, son épouse Brigitte restant à l'Elysée. Le chef de l'Etat «traverse la Covid comme des millions de Français, avec de la toux, une fatigue, son état est stable» et «il continue à suivre heure par heure» les dossiers importants, a assuré M. Attal. La chancelière allemande Angela Merkel, le 16 décembre 2020 à Berlin / AFP En France, l'inquiétude reste élevée à l'approche des fêtes de fin d'année. Dimanche soir le nombre de patients en services de réanimation était quasi stable par rapport à samedi, à 2.745, contre 2.718 samedi. Mais le nombre de personnes testées positives reste élevé, avec 12.799 nouveaux cas. La veille, le pays avait comptabilisé 17.565 nouveaux cas positifs, très loin de l'objectif que s'était fixé le gouvernement pour la mi-décembre. «Le virus continue à circuler en France mais il y circule beaucoup moins vite qu'ailleurs», a cependant souligné M. Attal, insistant que «nos voisins sont en train de faire des choix en terme de fermeture ... que nous avons fait il y a plusieurs semaines et qui ont été très critiqués à l'époque». Le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative, doit se pencher lundi sur la fermeture des cinémas et théâtres, prolongée au moins jusqu'au 7 janvier pour lutter contre la pandémie mais contestée par les professionnels. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Covid-face-virus-mutant-France-coupe-tour-Royaume-Uni-2020-12-20-1301131244 | [] |
La France versera plus de 26 milliards d'euros à l'Union européenne en 2021, un record | Ce montant est notamment dû au Brexit et à la crise du coronavirus. | Ce montant est notamment dû au Brexit et à la crise du coronavirus. Au total, elle s'élève à 26,864 milliards d'euros. L'Assemblée nationale a adopté, lundi 19 octobre au soir, la contribution de la France au budget de l'Union européenne pour 2021. "Jamais dans notre histoire budgétaire un tel montant n'avait été atteint", a souligné le député Gilles Carrez Les Républicains , alors que ce montant est en progression de 25 par rapport à 2020. Cette contribution record survient dans le "contexte exceptionnel" du Brexit, qui oblige à compenser la contribution de Londres au budget européen, et de la pandémie de Covid-19 avec ses conséquences économiques, deux crises qui expliquent la majeure partie de l'augmentation, a relevé le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune. Il a mis en regard les avancées obtenues par Paris dans les négociations européennes, en particulier la "stabilisation des montants pour la Politique agricole commune et la pêche", ainsi que pour la "politique de soutien aux régions". Il a surtout souligné l'accord pour soutenir les pays de l'UE face à la pandémie, acquis au sommet européen de juillet dernier, dont la France, avec 40 milliards d'euros, est la troisième bénéficiaire après l'Italie et l'Espagne. "Les dindons de la farce" De nombreuses critiques ont toutefois visé la prise en charge à hauteur de 700 millions d'euros par la France des rabais budgétaires accordés aux pays dits "frugaux" Pays-Bas, Danemark, Autriche, Suède , en contrepartie de l'accord de juillet. "C'est loin d'être glorieux", a estimé Valérie Rabault Parti socialiste . Plusieurs amendements de l'opposition de droite et d'extrême droite ont réclamé en vain une révision à la baisse du montant de la contribution française. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a demandé de retirer 10 milliards d'euros de cette cotisation, qui atteint selon elle un "triste record" et servira à financer une "institution totalement inefficace". Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a estimé de son côté que les Français étaient "les dindons de la farce" des tractations financières européennes. "Jamais nous n'avons donné autant, et jamais nous n'aurons reçu aussi peu", a-t-il ajouté. "Faux" a répondu Clément Beaune, en faisant valoir que grâce aux 40 milliards de l'Europe au plan de relance français "nous aurons un retour supérieur à ce que nous avons jamais reçu". | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/la-france-versera-plus-de-26-milliards-d-euros-a-l-union-europeenne-en-2021-un-record_4148377.html | ['économie/finance'] |
Les étudiants infirmiers de la région de Charleroi montent au front face à l'épidémie de coronavirus | Vendredi, le Gouvernement wallon a appelé les étudiants paramédicaux à prêter main-forte aux personnels soignants. | Pour venir en aide au personnel soignant des hôpitaux et des maisons de repos, la haute école de Condorcet a permis à ses étudiants d'aller prêter main-forte dans ces différents lieux. "Nos étudiants de quatrième année offrent leur aide dans les unités COVID. Ceux de troisième vont aussi aller aider mais ils doivent être encadrés. Les premières et les deuxièmes ne vont pas dans les unités COVID, mais ils apportent leur aide dans les autres secteurs", explique Axelle Leroy, directrice-présidente de la HEPH Condorcet. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/regions/charleroi/les-etudiants-en-paramedicaux-de-la-region-de-charleroi-montent-au-front-face-au-coronavirus-5f97fe09d8ad5827059602e7 | [] |
Aix-Luynes - Coronavirus en prison : "La vie n'est pas comme avant, mais elle continue" | Le centre pénitentiaire bénéficie de règles un peu assouplies. Mais pas question de baisser la garde dans un lieu où l'épidémie peut se répandre à vitesse grand V | Le centre pénitentiaire d'Aix-Luynes est passé entre les mailles du Covid jusqu'au mois d'août. En effet, ce n'est que depuis cette période que la maison d'arrêt doit faire face à des cas positifs, aussi bien du côté des détenus que du personnel. Jusqu'à présent, ils ont été 39 membres de l'administration à avoir contracté le virus, ainsi que 26 détenus.Pour prévenir au mieux le risque de contamination massive, deux unités Covid ont été mises en place depuis le mois de mars, une dans chaque bâtiment. Les prisonniers positifs et les cas contacts s'y retrouvent alors isolés, sans jamais se croiser, avec pour seules possibilités d'interaction l'équipe médicale qui passe deux fois par jour, et les surveillants. Même leur promenade journalière s'effectue en solo. quo | laprovence.com | https://www2.laprovence.com/article/coronavirus/6187239/aix-luynes-coronavirus-en-prison-la-vie-nest-pas-comme-avant-mais-elle-continue.html | ['santé'] |
L'Ontario rapporte 658 nouveaux cas de COVID-19 et 10 autres décès | TORONTO — L'Ontario a signalé dimanche 658 nouveaux cas de COVID-19 et cinq autres décès. De ce nombre, 197 nouvelles infections ont été enregistrées à Toronto; 155, dans la région de Peel; 94, dans la région de York; et 70, à Ottawa. Ces données sont en baisse par rapport à celles de la veille, qui faisaient... Lire la suite » | TORONTO — L’Ontario a signalé dimanche 658 nouveaux cas de COVID-19 et cinq autres décès. De ce nombre, 197 nouvelles infections ont été enregistrées à Toronto; 155, dans la région de Peel; 94, dans la région de York; et 70, à Ottawa. Ces données sont en baisse par rapport à celles de la veille, qui faisaient état de 805 nouveaux cas et dix autres décès. Elles se basent toutefois sur l’analyse de près de 40 900 tests de déspistage, comparativement à 44 700. Le bilan ontarien s’élève désormais à 64 371 infections, dont 55 371 guérisons et 3046 morts. Face à la récente résurgence de COVID-19, certains restaurants du sud de l’Ontario ont décidé de ne plus accueillir de clients venant de l’extérieur dans leur salle à manger. Ramshackle Industries, qui possède quatre bars et restaurants de Stratford, avait initialement mis en place cette politique lors de la réouverture de ses établissements en juin et l’avait ensuite graduellement assouplie. La consigne est maintenant à nouveau en vigueur, tandis que les mesures sanitaires se resserrent dans les régions avoisinantes. Même si les touristes représentent «une énorme part» de sa clientèle, le propriétaire Jessie Votary dit vouloir prioriser la sécurité des employés. D’autres établissements ont plus récemment emboîté le pas. À Cobourg, à une heure de route de Toronto, The Ale House a annoncé mercredi que le service aux tables serait désormais réservé aux résidants locaux. Le propriétaire Todd Oberholtzer explique la décision n’a été facile, mais qu’il a voulu protéger sa communauté qui compte beaucoup de personnes âgées et de travailleurs qui ont plus d’un emploi. Des entreprises de tous genres ont dû s’adapter aux nouvelles restrictions imposées dans le cadre de la deuxième vague de COVID-19 pour composer avec les clients qui ont l’habitude de circuler librement dans le Grand Toronto. Plus tôt cette semaine, les chaînes de centres d’entraînement L.A. Fitness et GoodLife Fitness ont demandé à leurs clients des régions de Toronto et de Peel de ne pas se rendre dans des gyms éloignés de chez eux. À Stratford, M. Votary souligne que l’année s’annonce déjà brutale et que le fait de détourner quelques clients aura ultimement peu d’impact, tandis que la transmission communautaire ne ferait qu’empirer les choses. | lactualite.com | https://lactualite.com/actualites/lontario-rapporte-658-nouveaux-cas-de-covid-19-et-10-autres-deces/ | ['santé'] |
Frontière entre la Moselle et l'Allemagne : "Un test Covid quotidien pour 16 000 travailleurs frontaliers, c'est impossible", s'agace le député Christophe Arend | L’Allemagne vient de classer le département français en "zone à haut risque", ce qui signifie que pour entrer sur le territoire allemand, les Mosellans ont besoin d'un test négatif de moins de 24 heures. | L’Allemagne vient de classer le département français en "zone à haut risque", ce qui signifie que pour entrer sur le territoire allemand, les Mosellans ont besoin d'un test négatif de moins de 24 heures. "Un test quotidien pour 16 000 travailleurs frontaliers, c'est impossible", s'est agacé dimanche 28 février sur franceinfo Christophe Arend, député La République en marche de la Moselle. L’Allemagne vient de classer la Moselle en "zone à haut risque", ce qui implique en théorie que les Mosellans entrant sur le territoire allemand devront présenter un test négatif de moins de 24 heures, y compris les travailleurs frontaliers. >> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct Le député Christophe Arend dénonce une décision "brusque" et réclame un aménagement pour les travailleurs frontaliers avec "un test antigénique toutes les 48 heures". En tant que coprésident du bureau de l'assemblée parlementaire franco-allemande, il a demandé la convocation lundi d'un "comité de coopération transfrontalière afin de discuter des modalités d'application". franceinfo : Êtes-vous sur la même longueur d'onde que le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes qui juge cette décision de l'Allemagne "très regrettable" ? Christophe Arend : Absolument. Je suis coprésident du parlement franco-allemand, nous avons avec mon homologue allemand Andreas Jung demandé qu'on convoque dès demain un comité de coopération transfrontalière afin de discuter des modalités d'application. C'est simple : un test PCR pour 16 000 travailleurs frontaliers quotidiens, ça fait 80 000 tests, c'est impossible. La Moselle teste déjà trois fois plus en moyenne que l'Allemagne. Pour rappel, la France teste en moyenne deux fois plus que l'Allemagne. Où en sont les discussions ? Que demandez-vous exactement ? Nos revendications au sein des acteurs locaux sont claires, autant du point de vue de la Sarre frontalière que de l'Est-mosellan : la première chose, c'est d'accepter un test antigénique toutes les 48 heures pour les travailleurs frontaliers. En dehors de cela, il faut prendre en considération les écoliers qui résident en France et qui sont scolarisés en Allemagne, les étudiants de 30 cursus universitaire franco-allemands qui, dès demain, doivent reprendre les cours en Allemagne, qui ne sont plus assurés de pouvoir se rendre en cours à la fac. "Je considère qu'il y a quotidiennement entre 30 000 et 40 000 personnes facilement qui passent ces frontières pour des gestes du quotidien." Christophe Arend à franceinfo Vous avez des familles qui résident de part et d'autre, dont les jeunes sont d'un côté et les aînés qu'il faut aider de l'autre côté, il y a la problématique des aidants. Cette frontière n'est pas une frontière naturelle c'est un trait artificiel sur une carte. C'est un bassin qui est matérialisé par un groupement européen de coopération transfrontalière qui est l'Eurodistrict SaarMoselle, qui comporte 600 000 habitants, dont 300 000 France et 300 000 en Allemagne, en continuité urbaine directe. Dans ce contexte, comment expliquez-vous cette décision d'imposer des tests PCR à la frontière ? Elle vient de Berlin et non du Land de Sarre ? Cette décision-là vient de Berlin. La France a essayé jeudi dans un communiqué de presse de durcir les mesures en Moselle pour donner des assurances à Berlin. Berlin ne les a pas jugées suffisantes. Après une semaine d'âpres discussions, elles nous classent tout de même en territoire à variant, le plus haut niveau de risque. C'est incompréhensible, cette décision a été très brusque vendredi soir. Il est pourtant vrai que la Moselle est un des départements où le virus se développe le plus ? Sur ce point-là, je demande aux autorités françaises de nous fournir des chiffres bassin de vie par bassin de vie. Parce que la Moselle c'est un département avec un million d'habitants. Il y a trois bassins : la Moselle-Est en continuité urbaine avec l'Allemagne, le sillon Metz-Thionville en continuité urbaine avec le Luxembourg, et le Sud mosellan plutôt rural. Et il n'y a pas de continuité urbaine entre ces trois bassins de vie. Je réclame officiellement les chiffres intercommunalité par intercommunalité pour qu'on puisse arriver à une gestion fine de cette crise. Il faut absolument aujourd'hui que l'on raisonne en termes de bassins de vie. Berlin et Paris sont sur deux stratégies diamétralement opposées, les choses arrivent en collision frontale sur les zones frontalières et les habitants de ce bassin de vie doivent subir cette double peine de la crise sanitaire et de ne plus pouvoir vaquer aux gestes du quotidien, aux gestes indispensables. Si aucun accord n'est trouvé sur les tests, comment vont se passer les choses pour les frontaliers ? Si aucun accord n'est trouvé, à partir de demain soir minuit on va se retrouver dans la situation du printemps dernier où les 39 points de passage autorisés entre la Moselle et la Sarre ne pourront être contrôlés efficacement par les forces de l'ordre allemandes puisqu'elles sont insuffisantes. On devra dans un premier temps faire venir des renforts de toute l'Allemagne qui ne connaissent pas le territoire et, dans un second temps, automatiquement fermer des points de passage autorisés parce que Berlin ne peut pas mettre à disposition suffisamment de forces de afin de contrôler tous ces points de passage. Je vous rappellerai juste que ministre de l'Intérieur allemand Hort Seehofer, lors d'une audition devant l'assemblée parlementaire franco-allemande le 28 mai, s'est engagé à ne plus refaire ce type de scénario. On a déjà aujourd'hui 15 000 citoyens sur l'ensemble de la frontière franco-allemande, du Luxembourg jusqu'à la Suisse, qui sont au chômage partiel avec la moitié de leurs rémunérations. Si demain, les 16 000 Mosellans qui transitent ne peuvent plus passer de l'autre côté, vous imaginez bien la catastrophe économique, ce sont autant de familles durement impactées. | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/frontiere-entre-la-moselle-et-l-allemagne-un-test-covid-quotidien-pour-16000travailleurs-frontaliers-c-est-impossible-s-agace-le-depute-christophe-arend_4314555.html | ['international'] |
Covid-19 : Allemagne, Italie... Comment des pays préparent Noël en pleine pandémie | Alors que de nombreux pays affrontent actuellement la deuxième vague du coronavirus, les fêtes de Noël s'annoncent dans la plupart des Etats en petit comité. | A l'instar de la France, où les fêtes de Noël en famille sont encore incertaines, malgré un pic de l'épidémie qui semble avoir été passé, ses voisins européens avancent encore dans le flou pour savoir si le 25 décembre pourra être célébré avec ses proches. Tous ont récemment pris des mesures de restrictions pour freiner l'arrivée d'une deuxième vague. Tour d'horizon dans différents pays du globe. Au Royaume-Uni, le gouvernement ne compte abandonner la tradition de la dinde de Noël L'Angleterre connaît actuellement son deuxième confinement, prévu pour prendre fin le 2 décembre, au terme de quatre semaines. Le but est entre autres de réduire le nombre de contaminations pour permettre aux Britanniques de fêter Noël avec leurs proches. Les quelque 56 millions d'habitants sont pour l'instant appelés à travailler de chez eux s'ils le peuvent et ne doivent quitter leur domicile que pour des raisons précises comme faire de l'exercice, se rendre à un rendez-vous médical ou faire des courses alimentaires essentielles. LIRE AUSSI >> Covid : dans le Nord de l'Angleterre, la méthode de Boris Johnson ne fait plus recette Offre limitée. 2 mois pour 1 sans engagement Je m'abonne Un premier indice a en tout cas été donné par le gouvernement britannique qui a assoupli temporairement les règles de quarantaine pour la main-d'oeuvre étrangère venant travailler dans les élevages de volaille en Angleterre. Une mesure pas si anecdotique que cela à l'approche des fêtes de Noël où la consommation de dinde est reine. En octobre, l'association britannique de la volaille avait plaidé en faveur d'une telle mesure, de crainte que les dindes ne viennent à manquer dans les assiettes de Noël. En Allemagne, un Noël réduit à sa plus simple expression La courbe des infections au Covid-19 a beau s'aplatir en Allemagne, les restrictions vont encore longtemps s'imposer à la population, ont prévenu les autorités sanitaires. Angela Merkel a cependant entrouvert la porte jeudi à une possible réouverture des restaurants en décembre. Les discussions devraient en partie porter sur la proposition d'Armin Laschet, dirigeant de la région la plus peuplée, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, d'avancer les vacances de Noël dans les écoles pour réduire les risques de contamination en milieu scolaire. LIRE AUSSI >> Allemagne : quand les "feignants" deviennent des héros de la crise sanitaire Les congés débuteraient ainsi deux jours plus tôt, pour limiter les contacts avant de se retrouver en famille pour les fêtes. Ces deux jours seraient pris sur la période de vacances d'hiver, qui vont perdre de leur saveur avec l'annulation des carnavals et de certains marchés de noël, très prisés en Allemagne, et des séjours au ski fortement déconseillés. Et cette mesure n'empêchera pas que Noël et le Nouvel An soient réduits à leur plus simple expression, ne cachent pas les autorités. "Faire la fête comme si de rien n'était, ça ne fonctionnera pas", résume le ministre de la Santé, Jens Spahn, qui "ne voit pas d'événements à plus de 10 ou 15 personnes cet hiver". En Italie, un Noël entre membres du "noyau familial resserré" Sur Facebook, le Premier ministre italien Giuseppe Conte a tenté de rassurer les enfants de son pays sur la tenue des fêtes de fin d'année. "Le père Noël m'a garanti qu'il possède déjà une attestation de déplacement internationale : il peut voyager partout et distribuer des cadeaux à tous les enfants du monde", écrit Giuseppe Conte en réponse à un garçon de cinq ans, prénommé Tommaso, qui lui avait envoyé une lettre lui demandant de ne pas confiner "Babbo Natale". LIRE AUSSI >> INFOGRAPHIES. À quel moment de l'épidémie les pays européens ont-ils pris des mesures ? L'Italie affronte depuis quelques semaines une deuxième vague virulente et vient de dépasser le million de cas. Des restrictions à la mobilité et au travail ont été prises au plan national et local, en fonction de la gravité de la situation d'une région à l'autre, mais un nombre croissant de médecins et de responsables politiques réclament des mesures plus énergiques, voire un reconfinement total. Quelle que soit l'évolution de la pandémie au cours des prochaines semaines, le ministre des Affaires régionales, Francesco Boccia, a indiqué jeudi que Noël serait célébré entre membres du "noyau familial resserré". Au Québec, un "contrat moral" va être mis en place Le Premier ministre du Québec a proposé un "contrat moral" aux Québécois pour lutter contre la propagation du coronavirus : ils pourront se rassembler en famille pendant quatre jours à Noël et en échange ils limiteront les contacts une semaine avant et après les fêtes. "Je veux proposer aux Québécois un contrat moral pour le temps des fêtes : ce qu'on propose c'est de permettre les rassemblements familiaux pendant quatre jours", a annoncé François Legault, lors d'une conférence de presse. Du 24 au 27 décembre, les rassemblements jusqu'à dix personnes seront permis. "En échange", a-t-il ajouté, "ce qu'on demande aux Québécois, c'est d'essayer de ne pas avoir de contacts une semaine avant Noël, une semaine après Noël" afin d'éviter la propagation du virus. "On veut idéalement avoir une espèce de confinement, une semaine avant, une semaine après", a ajouté François Legault, écartant tout rassemblement pour le réveillon et le jour de l'An. | lexpress.fr | https://www.lexpress.fr/actualite/monde/covid-19-allemagne-italie-comment-des-pays-preparent-noel-en-pleine-pandemie_2139077.html | ['international'] |
" Comment continuer à travailler à l’hôpital en toute sérénité quand on est diagnostiqué positif au Covid ? " | La demande faite au personnel asymptomatique d’être présent, pour pallier le manque d’effectifs et malgré les risques de transmission, remet en cause « tout le discours éthique sur le soin », juge l’anesthésiste-réanimateur Philippe Bizouarn dans une tribune au « Monde ». | Au service de réanimation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, le 17 septembre à Paris. BRUNO FERT POUR « LE MONDE » Tribune. Dans plusieurs hôpitaux de France, des soignants diagnostiqués positifs au Covid-19, pas ou peu symptomatiques, pourraient continuer de travailler en toute sécurité, parce qu’en se protégeant ils ne pourront pas contaminer les collègues ou les patients dont ils ont la charge. C’est du moins ce que certains responsables médicaux et administratifs répètent, au sein des hôpitaux et à travers les médias. Ces responsables se réfèrent à l’avis du Haut Conseil de la santé publique HCSP du 23 mai, « relatif à la conduite à tenir pour les professionnels intervenant en établissements de santé et en établissements sociaux et médico-sociaux selon leur statut vis-à-vis du SARS-CoV-2 ». Selon cet avis, la découverte chez un professionnel asymptomatique positif doit conduire à une éviction de sept jours après le test PCR, sauf si ce professionnel est jugé non remplaçable : « La possibilité dégradée d’un maintien en poste avec un renforcement des mesures de précaution et d’hygiène est envisageable afin que la balance bénéfice-risque ne soit pas défavorable. » Les responsables, notamment médicaux, suggérant avec force que les personnels des services de réanimation en particulier peuvent doivent venir travailler s’ils se sentent bien, ne semblent pas avoir pris toutes les précautions que le HCSP avait prises en mai. Et de nombreuses voix se sont levées à cette annonce, parmi lesquelles celles des représentants syndicaux, comme au centre hospitalier universitaire de Nantes. Harnachés dans des tenues de héros du Covid « Tester-tracer-isoler », formule magique, que d’aucuns jugent inefficiente, ou mal appliquée en ce qui concerne la population générale. Les soignants appartiennent-ils à cette population ? Sont-ils des citoyens ordinaires, solidaires des autres membres de la communauté, se protégeant et protégeant ces autres parfois vulnérables en s’isolant ? Le maintien au travail des cas positifs peut en effet choquer notre bon sens collectif. Certes, comme l’assurent les chefs, en se harnachant dans des tenues de héros du Covid, en adoptant les gestes barrières, en s’isolant pendant les pauses en admettant qu’une pause est encore possible en ces lieux de repos souvent si exigus qu’une distance de sécurité avec les collègues n’est jamais possible , aucun risque n’est couru. C’est du moins ce qui est supposé, en admettant encore une fois que notre connaissance de la transmission de ce virus s’est grandement améliorée. Il vous reste 54.86 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/24/comment-continuer-a-travailler-a-l-hopital-en-toute-serenite-quand-on-est-diagnostique-positif-au-covid_6057213_3232.html | ['société'] |
Coronavirus : dans le Doubs, un médecin consulte depuis son balcon | Respecter les gestes barrières est indispensable pour freiner le coronavirus. A Montbéliard Doubs , un médecin va très loin en consultant depuis son balcon. | A 75 ans, le Dr René Tuaillon consulte toujours, mais depuis son balcon. Avec la crise du Covid-19, ce médecin généraliste de Montbéliard Doubs a pris quelques précautions. "Je fais ça parce que j’ai bientôt 76 ans et que si j’attrape le virus je suis mort. Je tiens à vivre et je tiens à ce que ma famille n’en supporte pas les conséquences", explique René Tuaillon. Auscultations dehors "Ce docteur a un certain âge. On se doit de le protéger, de prendre ses distances. Cela ne me dérange pas du tout. C’est original certes, mais j’accepte son choix", témoigne une patiente. 30 à 40 patients par semaine défilent sous son balcon du lundi au jeudi. Les auscultations, s’il y en a, se passent dehors et avec les vêtements. Au cabinet, le docteur ne reçoit que les cas les plus délicats ou les patients trop âgés. Installé depuis 1976, René Tuaillon a réduit son activité, mais il ne s’est jamais arrêté. Au printemps, il consultait 7j/7 et 24h/24 par téléphone et gratuitement. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-dans-le-doubs-un-medecinconsulte-depuis-son-balcon_4131847.html | ['santé'] |
Covid-19 : le Pérou réévalue le nombre de morts de 69.000 à 180.000 | Le gouvernement péruvien a revu à la hausse le bilan humain du Covid-19. Ce ne sont ainsi pas 69.000 personnes mais 180.000 qui auraient succombé au virus dans le pays. | Le Pérou a réévalué lundi le nombre de personnes mortes du Covid-19 sur son sol. Suivant les recommandations d'un conseil technique composé d'experts indépendants et d'organismes internationaux, le gouvernement a ainsi établi un nouveau bilan humain, passant de 69.000 à 180.000. Plus précisément, ce sont 180.764 victimes du virus qui ont été recensées dans le pays. "À partir d'aujourd'hui ... nous allons avoir des chiffres plus exhaustifs et qui seront d'une grande utilité pour la gestion de la pandémie", a déclaré en conférence de presse la présidente du Conseil des ministres, Violeta Bermudez. Concrètement, les scientifiques - regroupant des spécialistes appartenant à des entités publiques, à des institutions privées péruviennes ainsi que des experts de l'OMS - ont proposé de modifier les critères d'enregistrement des décès après avoir estimé que "la méthodologie actuelle présente des limites qui entraîne une sous-estimation du nombre de morts du Covid-19". À compter de ce lundi, seront recensés comme "morts du Covid-19" les personnes remplissant sept critères techniques, dont les contaminations avérées, mais aussi les "cas probables présentant un lien épidémiologique avec un cas confirmé". Tout "cas suspect de Covid-19 qui présente un cadre clinique compatible avec la maladie" sera également pris en compte. | lci.fr | https://www.lci.fr/international/covid-19-le-perou-reevalue-le-nombre-de-morts-de-69-000-a-180-000-2187540.html | ['international'] |
Non, le malaise cardiaque du Danois Christian Eriksen à l'Euro 2021 de football n'est pas lié à un vaccin contre le Covid-19 | Aucun élément ne prouve que le footballeur danois ait été vacciné contre le Covid-19. Son club, l'Inter Milan, le dément même formellement. | L'image de Christian Eriksen s'effondrant sur la pelouse du stade de Copenhague, lors d'un match de l'Euro 2021 de football entre le Danemark et la Finlande, samedi 12 juin, est restée gravée dans la mémoire des téléspectateurs. Le joueur danois de 29 ans, dont le cœur s'est brutalement arrêté, a pu être ranimé sur le terrain, et il se remet depuis à l'hôpital. Mardi, l'international danois a posté un selfie depuis son lit, assurant qu'il allait "bien", mais qu'il devait "encore faire des examens". La cause de son arrêt cardiaque, elle, reste pour l'heure inconnue. Cette absence d'explication à ce jour a laissé le champ libre à l'imagination de certains. Dès samedi, sur les réseaux sociaux, des personnalités antivaccination contre le Covid-19 se sont interrogées ou ont fait mine de le faire sur la possibilité qu'un tel vaccin soit responsable du malaise cardiaque d'Eriksen. Une partie de ces messages ont rapidement été effacés, mais celui posté lundi par le chanteur Francis Lalanne, devenu une figure de ce mouvement en France, est toujours en ligne. Et la question d'un lien entre le malaise et le vaccin continue d'être posée par des lecteurs de franceinfo dans notre live. .Vous ne trouvez pas surprenant qu'aucun média ne se pose la question du malaise de Ericksen si ce n'était pas le "vaccin" ? Quel silence ! Quelle omerta ! Quel manque de curiosité quand ils arrivent à tenir deux jours sur une poubelle brûlée ! Omerta Euro2021 masques IHU — @OffLalanne June 14, 2021 Son club affirme qu'il n'a pas été vacciné Cette théorie a pourtant fait l'objet d'un démenti aussi prompt que ferme. Giuseppe Marotta, directeur sportif de l'Internazionale, le club de Milan où joue Christian Eriksen, a affirmé que son joueur "n'avait pas eu le Covid et n'avait pas non plus été vacciné", dimanche, sur la chaîne italienne Rai Sport la déclaration, en italien, est audible à la 6e minute de la vidéo . Une autre déclaration de sa part à ce sujet était rapportée le même jour par La Gazzetta dello Sport, quotidien sportif italien. Une déclaration qui ne suffit pas à Francis Lalanne. Celui-ci a accusé lundi sur Twitter le dirigeant italien de vouloir "couvrir le mensonge sur la vaccination" de Christian Eriksen. A l'appui de sa théorie, le chanteur cite plusieurs éléments. Comme d'autres, tel l'essayiste complotiste Pierre Jovanovic, il renvoie vers un article de L'Equipe, dans lequel le journal rapporte que les joueurs de l'Italie ont reçu le 24 mai une deuxième dose du vaccin Pfizer. Mais l'article porte uniquement sur "les internationaux italiens", c'est-à-dire les joueurs italiens de l'équipe nationale d'Italie. Il ne s'agit donc ni des joueurs étrangers jouant en Italie, ni des joueurs du club milanais de l'Inter, ni de ceux de l'équipe du Danemark, dont Christian Eriksen défendait les couleurs samedi. En outre, si l'Italie a choisi d'organiser une campagne de vaccination de ses internationaux, les autres sélections n'ont pas toutes fait de même. La fédération de football danoise a confirmé à l'AFP lundi qu'elle "n'avait pas vacciné les joueurs". L'UEFA, qui organise l'Euro, n'a pas exigé la vaccination des joueurs, rappelait fin mai Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, dont les joueurs ont également eu le choix de se vacciner ou non, et ne l'ont pas tous fait. Rien n'indique que l'Inter ait vacciné ses joueurs Dans d'autres tweets, Francis Lalanne avance un autre scénario : "Tout l'Inter a été vacciné fin mai", a-t-il écrit lundi en référence au club d'Eriksen. Il cite à l'appui de cette théorie un tweet renvoyant vers un article du journal allemand Hamburger Morgenpost qui rapporte l'hospitalisation liée au Covid-19 au Chili du joueur chilien de l'Inter Arturo Vidal. "Toute l'équipe n'a été vaccinée que vendredi", écrit le journal, mais dans un paragraphe qui concerne l'équipe nationale du Chili, et non son club. Vidal s'est lui-même félicité, le 28 mai, d'être vacciné, dans un tweet également mis en avant par Francis Lalanne. Mais ce tweet va à l'encontre de la théorie du chanteur, car derrière le joueur chilien, un logo est clairement visible : celui d'une clinique située... au Chili. Arturo Vidal n'a donc pas été vacciné dans une campagne organisée par l'Inter et qui aurait aussi concerné Christian Eriksen. Le même jour, ce dernier apparaissait d'ailleurs sur le compte Instagram du photographe de l'équipe du Danemark, immortalisant son arrivée à Copenhague. Enfin, Francis Lalanne renvoie vers la reprise par le site Calciomercato d'une interview à La Gazzetta dello Sport du directeur médical de l'Inter, Piero Volpi, le 18 mai. Ce dernier y évoque le suivi médical des joueurs "la saison prochaine", puis affirme qu'"au départ, tout le monde sera vacciné". Si le médecin se projette sur la reprise du championnat italien, prévue le 22 août, il s'exprime au futur, et rien dans son propos n'indique qu'il ait prévu une vaccination dans les jours suivant l'interview, avant le départ des joueurs en sélection nationale, plutôt qu'à leur retour de vacances. Il ne précise pas non plus s'il compte organiser cette vaccination ou s'il part simplement du principe que ses joueurs s'en seront occupés eux-mêmes d'ici à la reprise. Aucun des éléments avancés n'atteste donc que Christian Eriksen ait été vacciné contre le Covid-19, ni que la vaccination soit responsable de son malaise. | francetvinfo.fr | https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-non-le-malaise-cardiaque-du-danois-christian-eriksen-a-l-euro-2021-de-football-n-est-pas-lie-a-un-vaccin-contre-le-covid-19_4664449.html | ['santé'] |
Les Ehpad de plus en plus mal-aimés des Français | Le taux d'occupation des Ehpad est en forte baisse après l'épidémie de Covid-19. Conséquence, les prix baissent alors que les établissements peinent à se remplir. | "Je voudrais qu'elle sorte, qu'elle vienne vivre chez moi": les Ehpad de plus en plus mal-aimés des Français | bfmtv.com | https://rmc.bfmtv.com/emission/quand-la-crise-sanitaire-menace-la-sante-financiere-des-ehpad-2043146.html | [] |
Inquiète des restrictions, Wall Street ouvre en légère baisse | La Bourse de New York a ouvert en légère baisse vendredi, inquiète de l'impact économique des restrictions pour endiguer l'épidémie de Covid-19. | A 14H40 GMT, l'indice vedette Dow Jones perdait 0,16 à 29.437,35 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchait 0,17 à 11.884,04 points et l'indice élargi S P 500 cédait 0,14 à 3.576,79 points. La veille, le Dow Jones avait avancé de 0,15 , le S P 500 de 0,39 et le Nasdaq avait gagné 0,87 . Wall Street "est nerveuse en raison de ce qu'implique le rétablissement de certaines mesures de rigueur en réponse à la récente flambée de nouveaux cas de virus aux États-Unis et en Europe", ont estimé des analystes de Schwab. Aux Etats-Unis, l'épidémie est en phase "exponentielle", avec quelque 200.000 nouveaux cas et 1.750 morts en 24 heures jeudi, après plus de 2.000 la veille, un seuil qui n'avait plus été franchi depuis des mois. Les Américains ont été invités à s'abstenir de voyager pour Thanksgiving, le 26 novembre, plus grande fête familiale des Etats-Unis, à l'occasion de laquelle des records de fréquentation sont traditionnellement battus dans les aéroports et sur les routes. Dans le même temps, selon Schwab, les marchés trouvent des raisons d'espérer "avec de nouveaux signes de progrès sur le front du vaccin et des traitements contre le Covid-19". Pfizer 2,10 et BioNTech 7,23 doivent déposer ensemble vendredi une demande d'autorisation d'urgence de leur vaccin. Le titre du laboratoire Gilead perdait, lui, 1 après que l'Organisation mondiale de la santé OMS a recommandé vendredi de ne pas administrer son médicament, le remdesivir, aux malades du Covid-19 hospitalisés car cet antiviral n'évite ni des morts ni des formes graves de la maladie. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/economie/placements/inquiete-des-restrictions-wall-street-ouvre-en-legere-baisse-5fb7da47d8ad586f51e646c6 | ['économie/finance'] |
Trois milliards d'euros de droits passerelles demandés entre mars et novembre 2020 | Mesure centrale dans la lutte contre la crise économique du Covid-19, les droits passerelles ont été extrêmement sollicités : près de 2 millions de demandes ont été rentrées pour un montant total de 3 milliards d'euros. | Mesure centrale dans la lutte contre la crise économique du Covid-19, les droits passerelles ont été extrêmement sollicités : près de 2 millions de demandes ont été rentrées pour un montant total de 3 milliards d'euros. Entre les mois de mars et de novembre 2020, 1 911 021 demandes de droits passerelles tous types confondus ont été traitées pour un montant de près de 3 milliards d'euros, a annoncé mercredi le cabinet de David Clarinval MR dans un communiqué. De manière générale, le nombre de demandes adressées aux caisses d'assurances sociales a explosé en 2020. Ainsi, le nombre de demandes traitées par ces organismes a été multiplié par 225 entre 2019 11 540 demandes et 2020 2 600 461 demandes - tous types de demandes confondues . Le nombre de paiements effectués, quant à lui, a été multiplié par 2 122 entre 2019 902 paiements et 2020 1 914 907 paiements . Les contacts entre caisses et affiliés se sont donc également intensifiés : 3 229 267 mails entrants en 2020 contre 1 915 225 en 2019, 1 560 788 appels entrants en 2020 contre 905 006 en 2019. Un projet de loi voté à la Chambre la semaine dernière permettra à l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants Inasti d'octroyer aux caisses d'assurances sociales, de manière exceptionnelle, des avances d'un montant maximum de 35 millions d'euros en matière de frais de gestion pour couvrir leurs pertes de recettes, rappelle le ministre des PME et des Indépendants. Ces avances seront remboursées progressivement en 2021 et 2022, au fur et à mesure que les caisses d'assurances sociales recevront le paiement des cotisations 2020 reportées. "Derrière ces chiffres qui donnent le tournis se trouvent nombre de professionnels, qui ont donné leur temps sans compter à leurs missions de crise. Qui ont accumulé la fatigue et été le réceptacle de la détresse des indépendants en difficultés avec lesquels ils ont été en contact au quotidien", salue David Clarinval dans le communiqué. "Lorsque je regarde les chiffres et le travail colossal qui se cache derrière ceux-ci, je ne peux que constater que les caisses d'assurances sociales ont pratiquement réalisé l'impossible en 2020. Je tire mon chapeau à toutes ces personnes et les remercie mille fois", ajoute Koen Mortier, directeur général de l'Acasti, l'Association des Caisses d'Assurances sociales des Travailleurs indépendants, qui a rencontré le ministre lundi pour discuter de ce bilan. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/economie/mes-finances/trois-milliards-d-euros-de-droits-passerelles-demandes-entre-mars-et-novembre-2020-5fe3459c9978e227df25953c | ['économie/finance'] |
Les vaccins validés par Trump seront revérifiés à New-York | L'Etat de New York ne fait "pas confiance" au gouvernement Trump et revérifiera la fiabilité des vaccins contre le Covid-19 validés par | L'Etat de New York ne fait "pas confiance" au gouvernement Trump et revérifiera la fiabilité des vaccins contre le Covid-19 validés par Washington avant de les distribuer à ses 20 millions d'habitants, a indiqué jeudi le gouverneur Andrew Cuomo. Le gouverneur démocrate, qui accuse Donald Trump et son gouvernement républicain d'avoir envenimé la pandémie de coronavirus par leur gestion politisée de la crise, a indiqué qu'il allait mettre en place une commission chargée de superviser la distribution des vaccins. Un climat de défiance grandissant "Le vaccin est-il sûr ? Je ne vais pas faire confiance au gouvernement fédéral, et je ne le recommanderais pas aux new-yorkais sur la base de l'opinion du gouvernement fédéral", a déclaré M. Cuomo lors d'un point presse. "Quand le gouvernement fédéral aura fini son évaluation et dira qu'il est sûr, nous mettrons en place notre propre commission d'évaluation ... pour que je puisse regarder la caméra en face et dire aux new-yorkais qu'ils peuvent se faire vacciner en toute sécurité". Ces déclarations viennent confirmer le climat de défiance grandissant à l'égard des futurs vaccins aux Etats-Unis. Un sondage publié le 17 septembre par l'institut Pew indiquait que la moitié des Américains refuseraient d'être vaccinés si un vaccin était disponible maintenant, un pourcentage qui a doublé depuis mai. La confiance dans les vaccins AFP/Archives - Romain ALLIMANT Un autre sondage, publié le 10 septembre par la Kaiser Family Foundation, indiquait que 62 de Américains s'inquiétaient des pressions exercées par le gouvernement fédéral sur l'autorité d'homologation des médicaments, la Food and Drug Administration FDA , pour qu'elle approuve un vaccin sans s'assurer de son efficacité et de son innocuité. Un premier vaccin avant 2021 ? Donald Trump, qui espère être réélu le 3 novembre, promet depuis plusieurs semaines l'arrivée prochaine d'un vaccin face à une pandémie qui a fait plus de 200.000 morts aux Etats-Unis - plus lourd bilan au monde - et infecté près de sept millions de personnes. Les préparatifs logistiques sont lancés pour distribuer les doses des vaccins dès que les essais cliniques en cours produiront des résultats concluants. Seul un fabricant américain, Pfizer, croit qu'octobre est possible, mais cela ne concernera pas la plupart des Américains avant avril 2021, selon M. Trump, voire mi-2021, selon de hauts responsables. Preuve que le climat politique est explosif, M. Cuomo et la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, ont également appelé jeudi à une enquête du Congrès sur la gestion "politisée" de cette crise par le gouvernement Trump. | sciencesetavenir.fr | https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-etat-de-new-york-reverifiera-les-vaccins-valides-par-le-gouvernement-trump_147672#comments | ['santé'] |
Les personnalités qui ont marqué l’année scientifique en 2020, dans l’ombre du Covid-19 | Chercheuses, entrepreneurs, inventeurs ils se sont distingués par la qualité de leurs travaux ou par le succès de leurs initiatives. Mais la pandémie a éclipsé leur réussite. | RécitChercheuses, entrepreneurs, inventeurs ils se sont distingués par la qualité de leurs travaux ou par le succès de leurs initiatives. Mais la pandémie a éclipsé leur réussite. Sur ce podium à la parité respectée se côtoient un conquérant de l’espace, les deux femmes prix Nobel de chimie de l’année, une intègre traqueuse de faux, un chimiste qui rend les batteries intelligentes et l’inventeur du « jeu de la vie », qui a tristement perdu la partie contre le Covid-19. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Sol lunaire, intelligence artificielle, art rupestre : ces découvertes scientifiques que le Covid-19 a masquées en 2020 Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, fines lames des ciseaux moléculaires Emmanuelle Charpentier, prix Nobel de chimie 2020, en octobre 2020. JOHN MACDOUGALL / AFP Jennifer A. Doudna, prix Nobel de chimie 2020, en décembre 2020. JEFF CHIU / AP Deux femmes sur le toit du monde scientifique, sans homme pour les accompagner. C’est une première, réalisée par la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, en décrochant ensemble le prix Nobel de chimie. L’Académie les a récompensées pour la découverte de Crispr-Cas9, ces ciseaux moléculaires capables de « réécrire le code de la vie ». Ensemble, elles avaient mis au point, en 2012, cet outil, inspiré au départ du système immunitaire de certaines bactéries et qui permet de modifier les bases de l’ADN. Déjà abondamment utilisé dans la recherche en biologie, Crispr-Cas9 a fait ses premiers pas en agronomie et offre désormais de nombreuses perspectives médicales, du traitement de certaines pathologies génétiques à la conception de nouveaux antibiotiques. Pour la chercheuse française de l’Institut Max-Planck de Berlin, ce prix adresse « un message très fort » aux jeunes filles qui rêvent d’une carrière scientifique. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Nobel de Chimie : un duo gagnant de personnalités contrastées et complémentaires Elon Musk, bien sur sa lancée Elon Musk, propriétaire de SpaceX et PDG de Tesla, le 1er décembre 2020. HANNIBAL HANSCHKE / AFP Même si le dernier test, le 9 décembre, de son futur lanceur lourd Starship s’est terminé par une explosion, le patron de SpaceX affiche un beau bilan pour 2020. Sa fusée Falcon-9 a décollé vingt-cinq fois. Sa constellation Starlink de satellites destinés à fournir de l’Internet depuis l’espace compte désormais près de 1 000 engins en orbite. Surtout, avec le succès de sa capsule habitée, le Crew Dragon, la société d’Elon Musk a redonné aux Etats-Unis un accès autonome à la Station spatiale internationale, alors que, depuis 2011, les astronautes américains devaient voyager à bord d’une capsule Soyouz russe. Enfin, SpaceX fait partie des trois finalistes retenus par la NASA pour créer son futur atterrisseur lunaire. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En dix-huit ans, Elon Musk a fait de SpaceX un acteur spatial majeur Jean-Marie Tarascon, de l’énergie à revendre Jean-Marie Tarascon, prix Balzan et prix INPI, catégorie recherche, en 2020. F.PLAS / CNRS Ce professeur et chimiste au Collège de France, 67 ans, a reçu le prix international de la Fondation Balzan pour ses nombreuses contributions dans le domaine des batteries. Il essaie notamment de les rendre « intelligentes » en y incorporant des capteurs informant sur leur comportement et état de santé. Comme directeur du Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie RS2E , regroupement de dix-sept laboratoires français, il a également reçu le prix 2020 dans la catégorie recherche de l’Institut national de la propriété intellectuelle. Il vous reste 35.19 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/12/28/les-personnalites-qui-ont-marque-l-annee-scientifique-en-2020-hors-covid-19_6064612_1650684.html | ['science/technologie'] |
Covid-19 : la défiance autour du vaccin AstraZeneca est-elle mondiale ? | Les doutes envers le vaccin AstraZeneca perdurent en France, alors qu'un responsable de l'Agence européenne du médicament a confirmé ce mardi un "lien" entre le produit et de rares cas de thrombose. Une méfiance également palpable à l'étranger ? On fait le point.. Santé : video, Covid-19 : la défiance autour du vaccin AstraZeneca est-elle mondiale ?. | Le mal-aimé de la campagne de vaccination. Secoué par les retards de livraison, mis en cause pour des effets secondaires, et même temporairement suspendu quelques jours, le vaccin AstraZeneca n'en finit plus de faire parler de lui. Ce mardi, un responsable de l'Agence européenne du médicament EMA a confirmé l'existence d'un "lien" entre le produit suédo-britannique et les cas de thrombose observés après son administration. En France, l'image de ce vaccin en pâtit. Au cours du week-end de Pâques, des doses d'AstraZeneca n'ont même pas trouvé preneurs dans des centres de vaccination du Nord et du Pas-de-Calais. À tel point que le ministre de la Santé a dû à nouveau renouveler publiquement sa confiance dans ce vaccin. "Il est très efficace et les autorités nous disent qu'il est sûr, notamment chez les personnes âgées de 55 ans et plus", a rappelé Olivier Véran lundi au 13H de TF1 , indiquant que la semaine dernière, "500.000 Français ont été vaccinés avec AstraZeneca." À l'étranger aussi, la défiance existe. Depuis le dernier avis de l'EMA, plusieurs pays européens n'ont pas repris la vaccination avec ce produit. C'est notamment le cas de la Norvège et du Danemark. D'autres, comme l'Allemagne, le Canada, les Pays-Bas ou la France, ont désormais fixé un âge minimum pour y être éligible, 55 ans dans notre pays. Selon le ministère de la Santé, environ 500.000 Français de moins de 55 ans ont d'ailleurs reçu une première dose d'AstraZeneca ces dernières semaines, "et la question du vaccin utilisé pour la deuxième se pose", reconnaît le ministère. Un avis de l'EMA puis de la Haute autorité de santé devraient éclaircir le sujet dans les prochains jours. Les critiques fusent aussi aux États-Unis. Le groupe pharmaceutique y est critiqué pour avoir fourni des données "obsolètes" sur ses essais cliniques aux autorités américaines, abaissant ensuite l'efficacité de son vaccin à 76 contre les cas symptomatiques, contre 79 auparavant. Les Américains, qui ont déjà administré au moins une dose à plus de 100 millions de personnes, pourraient même totalement se passer du produit suédo-britannique, privilégiant notamment celui de Johnson Johnson. Au Royaume-Uni, qui a déjà vacciné plus de 18 millions de personnes avec AstraZeneca, et où le retour à une vie plus normale se précise, l'avis autour de ce vaccin est toutefois bien différent. "Les Anglais ont été vaccinés et n'ont pas eu de problèmes", indique à LCI Corinne Gonet, médecin urgentiste à Londres et à Bordeaux, alors que sept décès par thrombose de personnes ayant reçu ce vaccin ont été enregistrés outre-Manche. "C'est le pays le mieux vacciné d'Europe. Au Royaume-Uni, ce vaccin n’est pas vraiment mis en cause, les Anglais croient en leur médecine, personne ne regrette d'avoir reçu une dose d'AstraZeneca." | lci.fr | https://www.lci.fr/sante/covid-19-la-defiance-autour-du-vaccin-astrazeneca-est-elle-mondiale-2182778.html | ['santé'] |
COVID : Toulouse en alerte maximale coronavirus, réponse dans les prochaines heures | La ville de Toulouse va-t-elle basculer comme Marseille en zone d'alerte maximale ? Les indicateurs toulousains du Coronavirus ne cessent de se dégrader depuis plusieurs jours. Jeudi après-midi, le maire de la ville rose,... | La ville de Toulouse va-t-elle basculer comme Marseille en zone d'alerte maximale ? Les indicateurs toulousains du Coronavirus ne cessent de se dégrader depuis plusieurs jours. Jeudi après-midi, le maire de la ville rose, Jean-Luc Moudenc rencontre le Premier ministre Jean Castex à ce sujet. À ce sujet, la rédaction vous recommande Covid : le maire de Toulouse entendu par le Premier Ministre jeudi sur d'éventuelles adaptations des mesures sanitaires Comment passe-t-on en "zone d'alerte maximale" ? Le taux d’incidence doit être supérieur à 250 cas pour 100.000 habitants sur les 7 derniers jours Le taux d’incidence pour les personnes de plus 60 ans doit être supérieur à 100 cas pour 100.000 habitants Le taux d’occupation des places en réanimation par des patients atteints du virus doit dépasser les 30 Quelle est la situation de Toulouse ? La perspective fait frémir les restaurateurs, les patrons de salles de sport et les toulousains eux-mêmes. Toulouse va-t-elle subir le même sort que la cité phocéenne et basculer ce jeudi 1 octobre en zone d'alerte maximale concernant le Covid-19 ? La réponse sera connue cette après-midi à l'issue de la réunion sur le sujet entre les maires de Paris, Lyon, Lille, Grenoble et Toulouse et le Premier ministre Jean Castex.Si la ville rose bascule en "rouge écarlate", la décision pourrait être prise de fermer les bars et restaurants, les gymnases, ou certains lieux collectifs qui accueillent du public.Tout dépend de trois indicateurs :Ces derniers jours, pour la semaine du 21 au 27 septembre, ces seuils ont été dépassés sur Toulouse.Le taux d’incidence pour l'ensemble de la population de Toulouse métropole se situait à 260,97 .Le taux d’incidence pour les plus de 65 ans toujours sur l'agglomération atteignait les 137,42 .Seul le pourcentage de patients atteints du Covid par rapport aux capacités de réanimation n'est pour l'heure pas établi. Selon Santé publique France, 49 personnes seraient en service réanimation en Haute-Garonne, soit 18 des places au total. L'incertitude règne donc ce jeudi matin. Les toulousains sauront, seulement cette après-midi et de Paris, si leur ville s'enfonce encore un peu plus dans cette deuxième vague de l'épidémie du Covid. | francetvinfo.fr | https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/covid-toulouse-alerte-maximale-coronavirus-reponse-prochaines-heures-1879508.html | [] |
Covid-19 : Sibeth Ndiaye met le fiasco de la communication gouvernementale sur le dos des Français | Auditionnée ce mercredi 23 septembre par la commission d'enquête sénatoriale, l'ancienne porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a soutenu que les doutes et critiques suscités par les choix de l'exécutif au début de l'épidémie étaient le résultat d'un "défaut d'acculturation scientifique de la population française". | Comme d'habitude, "trop intelligent, trop subtil, trop technique" pour les modestes cervelles françaises. Auditionnée ce mercredi 23 septembre par la commission d'enquête sénatoriale chargée de faire la lumière sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement, son ancienne porte-parole, Sibeth Ndiaye, a soutenu que les doutes et critiques suscités par les choix et la communication défaillante de l'exécutif au début de l'épidémie étaient le résultat d'un manque de familiarité des Français avec la méthode scientifique. "Je crois qu'on a souffert au cours de cette crise d'un défaut d'acculturation scientifique de la population française", a avancé celle qui éclatait de rire début mars sur France Inter lorsqu'on lui demandait si elle avait acheté des masques pour sa famille. Dans un développement confinant à la condescendance, Sibeth Ndiaye estime en effet que les rouages du processus scientifique auraient échappé à une opinion renvoyée à l'image d'une masse affolée et ignorante. "Quand on devait expliquer que quand il fallait tester un traitement ça prenait des semaines et des semaines, on était confronté à des gens, sur des plateaux de télévision, où même à des citoyens qui vous disaient : 'Mais pourquoi ce n'est pas oui ou non ? Pourquoi c'est pas blanc ou noir, et pourquoi ce n'est pas tout de suite ? Comment vous, qui êtes censés être l'élite politique, médicale, de décideurs, vous êtes incapables de dire si c'est maintenant, tout de suite ?'" "On vous accuse d'atermoyer" Concédant certes que "tout n’a pas été bien fait", l'ancienne porte-parole du gouvernement s'est toutefois cramponnée à l'idée que le problème de communication se situait davantage du côté des récepteurs du message gouvernemental : "Expliquer qu'on part d'hypothèses, que ces hypothèses doivent être testées, qu'il faut que plusieurs bras expérimentaux sur les médicaments convergent pour donner la même réponse et que c'est à partir de là qu'on donnera une réponse définitive, ça a été très difficile." Si difficile que Sibeth Ndiaye l'a elle-même résumé en une phrase devant la commission. Mais l'ancienne porte-parole ne désarme pas pour autant : "En aucun cas le gouvernement n'a manqué ni de célérité, ni de concentration, ni d'attention au moment de rentrer dans cette pandémie", assure-t-elle. Evacuant les questions ô combien légitimes des stocks de masques, des difficultés rencontrées pour tester la population, ou du manque de moyens constatés dans les hôpitaux, la nouvelle responsable du pôle "idées" de La République en marche préfère pointer du doigt l'air du temps. "Ça marque le rapport au temps de notre société. Aujourd’hui, on veut que d’un claquement de doigts, toutes les réponses aux questions qu’on se pose, soient apportées immédiatement", a-t-elle expliqué. "Dès que vous allez sur un plateau de télévision quand vous êtes un décideur politique pour dire : c’est plus compliqué que ça, réfléchissons, prenons le temps, on vous accuse d’atermoyer, on vous dit que vous n’allez pas assez vite." Des propos repris de volée par le sénateur LR René-Paul Savary, médecin et vice-président de la commission d'enquête : "Vous dites, qu’en temps de crise, il faut de la transparence dans la communication, de la pédagogie, de la compréhension et vous n’avez pas employé un mot qui serait simple et compris par tout le monde : dire la vérité. Et vous parlez de défaut d’acculturation scientifique dans la population . Est-ce que ce n’est pas la marque de la défiance des autorités par rapport à la population ?" | marianne.net | https://www.marianne.net/politique/covid-19-sibeth-ndiaye-met-le-fiasco-de-la-communication-gouvernementale-sur-le-dos-des | ['politique'] |
"Le changement climatique n'attend pas que le Covid soit sous contrôle" | Plus de 100 désastres ont eu lieu pendant les six premiers mois de la pandémie, ressort-il du rapport sur les catastrophes dans le monde de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge FICR , publié mardi. | "Le changement climatique n'attend pas que le Covid soit sous contrôle", a déclaré l'organisation à Genève. "Le monde échoue collectivement" à protéger les communautés les plus exposées aux catastrophes, affirme le secrétaire général Jagan Chapagain. Dans un rapport publié mardi, la FICR relève que de nombreuses personnes ont fait face à la fois au Covid et à des désastres. "Il n'a jamais été plus urgent" de lutter contre ces problèmes, selon elle. Les désastres de ces derniers mois ont affecté plus de 50 millions de personnes, dont la quasi-totalité a subi l'impact de catastrophes climatiques ou météorologiques. Plus de 10 de ces situations ont provoqué chacune des conséquences pour au moins 250.000 personnes. De quoi pousser M. Chapagain à appeler à redoubler d'efforts. Il mentionne une "déconnexion claire entre là où la menace climatique est la plus importante et là où le financement de l'adaptation climatique va". Celle-ci "pourrait bien faire des victimes". D'autant plus que la moyenne annuelle des désastres a augmenté de près de 35 en une trentaine d'années. Depuis 10 ans, 83 d'entre eux peuvent être attribués à des situations climatiques et météorologiques comme des inondations, tempêtes ou encore chaleurs extrêmes. Ils ont tué plus de 400.000 personnes et affecté plus d'1,6 milliard d'individus. L'Asie/Pacifique est la région la plus vulnérable mais toutes sont exposées. Rien qu'en 2019, 97,6 millions de personnes ont été victimes de désastres et près de 25.000 ont été tuées. Selon la FICR, les relances décidées par les gouvernements doivent contribuer à protéger les populations mais aussi le climat. Comme elle-même l'a appliqué ces dernières années, l'organisation appelle à davantage de financements et de politiques pour empêcher les désastres avant qu'ils n'aient lieu. Il faut répondre à l'adaptation climatique et au Covid, affirme de son côté M. Chapagain. Et la FICR estime que les besoins de dizaines de pays en développement dans les 10 prochaines années face au climat atteignent moins de 46,2 milliards d'euros par an. Soit bien moins que l'impact du Covid. | lalibre.be | https://www.lalibre.be/planete/environnement/le-changement-climatique-n-attend-pas-que-le-covid-soit-sous-controle-5fb37b6d9978e20e7059d6bd | ['environnement'] |
Saëb Erakat, le négociateur en chef palestinien, est mort du Covid-19 | Proche de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas, le secrétaire général de l’OLP a mené pratiquemment toutes les négociations avec Israël depuis 1991. Ce diplomate de 65 ans incarnait les espoirs et les déboires du processus de paix. | Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat à droite et le vice-premier ministre israélien Shimon Peres, le 14 octobre 2005 à Tel-Aviv Israël . ARIEL SCHALIT / AP Il n’aura pas eu le temps de savourer la victoire de Joe Biden et le retour au pouvoir des démocrates qu’il connaissait bien et traitait en amis. A 65 ans, Saëb Erakat était loin d’être le plus âgé des dirigeants palestiniens, mais ses poumons étaient malades ; le Covid-19 l’a emporté mardi 10 novembre, à l’hôpital Hadassah à Jérusalem, où il était soigné depuis la mi-octobre. Le négociateur en chef palestinien disparaît au moment où le ciel semblait vouloir s’éclaircir : après que ses rêves ont été méticuleusement dépecés par l’administration Trump, la Maison Blanche s’apprêtait à accueillir un nouveau locataire, prêt à ressusciter, même artificiellement, le processus de paix qu’il chérissait tant. Malgré les hommages, trois jours de deuil national et les mots du président Mahmoud Abbas qui « pleure » le « départ d’un frère et d’un ami », rien n’enlève le désagréable sentiment d’échec que laisse en partant le « docteur Saëb », comme le surnommaient ses conseillers. Après plus de vingt-sept ans à arpenter les couloirs des hôtels et chancelleries, le diplomate est mort sans qu’un Etat palestinien indépendant ne voit le jour aux côtés d’Israël. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Israël-Palestine : l’équation à un Etat Dernièrement, lui-même constatait avec amertume l’étendue des sacrifices consentis en vain. « Aujourd’hui, des membres de ma propre famille refusent de me serrer la main. Dans la population, il y en a aussi qui refusent de me saluer parce que j’ai reconnu l’Etat d’Israël », avouait-il en juin dans un entretien au magazine Le Point, alors que l’Etat hébreu menaçait d’annexer une partie de la Cisjordanie occupée, avec la bénédiction de Washington. Avec Tzipi Livni, sa partenaire de négociation israélienne, il a même une formule lapidaire alors qu’il se sait malade : « Je n’ai pas fini ce pour quoi j’étais né ». Saëb Erakat parle à des manifestants qui tentent de perturber une rencontre entre le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas et le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, en 2005, à Ramallah. ENRIC MARTI / AP Plus que tout autre, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine OLP incarne auprès des siens le processus de paix, avec tout ce qu’il charrie d’espoirs et d’échecs. Apprécié des diplomates occidentaux pour sa souplesse, méprisé par ses compatriotes pour ses compromis, M. Erakat était la mémoire des négociations depuis Madrid, en 1991. Le processus de Washington 1992-1993 , les accords dits Oslo I 1994 et II 1995 , le sommet de Charm El-Cheikh 1999 , les négociations de Camp David 2000 et de Taba 2001 , les tractations sur la feuille de route avec le Quartet 2002-2003 ou le secrétaire d’Etat américain John Kerry 2013 Il vous reste 69.98 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/11/saeb-erekat-le-negociateur-en-chef-palestinien-est-mort-du-covid-19_6059303_3210.html | ['international'] |
Covid-19 : les non-vaccinés douze fois plus nombreux que les vaccinés en soins critiques | EN UN GRAPHIQUE Depuis juillet 2021, le ministère de la santé croise les données de vaccination avec celles des admissions pour Covid-19. Elles montrent qu’à population comparable les non-vaccinés sont plus nombreux. | DécryptagesEN UN GRAPHIQUE Depuis juillet 2021, le ministère de la santé croise les données de vaccination avec celles des admissions pour Covid-19. Elles montrent qu’à population comparable les non-vaccinés sont plus nombreux. Publié le 08 novembre 2021 à 16h23 - Mis à jour le 09 novembre 2021 à 12h18 Alors que l’épidémie de Covid-19 reprend en France et en Europe, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la santé Drees a publié, jeudi 4 novembre, les données les plus récentes sur les personnes hospitalisées et leur statut vaccinal. La méthodologie de comptage a été modifiée, en excluant les moins de 20 ans, dont le très faible nombre parmi les hospitalisés « perturb l’analyse des statistiques », explique la Drees. Pour la semaine du 18 au 24 octobre, les résultats confirment et amplifient ceux publiés en août 2021 : à population comparable, les patients non vaccinés sont douze fois plus nombreux en unités de soins critiques que les personnes complètement vaccinées. Et, au sein des cas d’hospitalisations classiques, les non-vaccinés sont huit fois plus nombreux que les autres, toujours à population comparable. Ces deux graphiques en barres représentent la proportion de personnes complètement vaccinées parmi les nouveaux patients hospitalisés et les admissions en soins critiques par jour depuis la fin du mois de mai jusqu'au 24 octobre 2021, et ce uniquement parmi les cas confirmés par un test PCR positif. Les courbes indiquent la moyenne hebdomadaire. Nouvelles hospitalisations Entrées en soins critiques Source : Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques Drees Même en valeur absolue, les non-vaccinés sont majoritaires Comparer en valeurs absolues les entrées des individus vaccinés et des non-vaccinés hospitalisés n’aurait aucun sens puisque, au 24 octobre, les premiers étaient au total 44,3 millions, contre 5,7 millions pour les seconds. Pour étudier le niveau des hospitalisations ainsi que l’évolution dans chacun des groupes, il est plus cohérent de rapporter leur nombre à l’effectif total. Ce qui donne, pour la semaine du 18 au 24 octobre : 99 entrées de personnes vaccinées en soins critiques pour un effectif de 44 192 337 personnes soit 2,2 pour 1 million ; 157 entrées de non-vaccinées pour un effectif de 5 740 634 personnes soit 27,3 pour 1 million . L’efficacité de la couverture vaccinale est telle que, malgré l’écart de plus de 38 millions de personnes entre la population vaccinée et celle qui ne l’est pas, en valeur absolue les personnes non vaccinées demeurent majoritaires dans les entrées à l’hôpital. | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/11/08/covid-19-les-non-vaccines-sont-douze-fois-plus-nombreux-que-les-vaccines-en-soins-critiques_6101397_4355770.html | [] |
Covid-19 : que sait-on du risque de contamination dans les bars et restaurants ? | Toujours fermés et sans réelle perspective de réouverture, les cafés et restaurants sont souvent pointés comme des lieux à haut risque de contamination. Une théorie qu'une nouvelle étude vient accréditer. | Covid-19 : que sait-on du risque de contamination dans les bars et restaurants ? AFP EN BREF - Toujours fermés et sans réelle perspective de réouverture, les cafés et restaurants sont souvent pointés comme des lieux à haut risque de contamination. Une théorie qu'une nouvelle étude vient accréditer. L'annonce sonne comme un nouveau coup dur pour un secteur déjà sévèrement impacté depuis le printemps par la crise sanitaire. Les bars, cafés et restaurants ne devraient pas rouvrir avant le début de l'année 2021, la date du 15 janvier - voire du 1er février - étant évoquée sans être pour l'heure confirmée. Une perspective lointaine pour les professionnels n'en peuvent déjà plus d'attendre. Il y a quelques jours, l'Union des métiers des industries de l’hôtellerie Umih a annoncé son intention de déposer un recours devant le Conseil d’État "avant le 20 novembre" contre les restrictions imposées dans le secteur. Et s'en expliquer : "La fermeture administrative de nos restaurants et bars s’appuie sur des raisons sanitaires, or, aucune donnée chiffrée ne permet de justifier que les cas de contamination ont été plus nombreux dans ces établissements ... que dans la restauration collective." Une colère qui s'entend mais qu'une étude fraichement publiée sur la question vient quelque peu tempérer. Des lieux à haut risque ? Détaillés le 10 novembre dans la revue scientifique Nature, ces travaux menés par des chercheurs de l’université de Stanford au sein de dix grandes villes américaines entre mars et mai, tendent en effet à conforter les restrictions gouvernementales de confinement. En substance, ils concluent que les restaurants, les salles de sport, les cafés, les bars et les hôtels apparaissent comme les lieux où le risque d'être infecté est le plus élevé, et ce en s’appuyant sur l’analyse des mouvements de près de 100 millions d’Américains. Plus en détail, grâce aux données de mobilité anonymisées collectées grâce aux smartphones, les résultats montrent pour le cas de Chicago par exemple, que 85 des contaminations ont eu lieu dans 10 des lieux fréquentés par le public. Parmi eux, les restaurants auraient causé, avec une réouverture sans restriction le 1er mai, plus de 600.000 nouvelles contaminations. L’étude souligne en outre que le risque d'être infecté augmente à mesure que le temps de présence dans des lieux très fréquentés est prolongé. A contrario, le risque est amoindri dans les lieux de passage, ou fréquentés furtivement tels que les boulangeries, pharmacies, concessions automobiles. De précédents travaux à relativiser "Ces travaux sont particulièrement précis et collent avec des nombreuses études observationnelles", a réagi Vittoria Colizza, spécialiste en modélisation et directrice de recherche à l'Inserm, pour Le Figaro. "Les environnements dans lesquels il est impossible de maintenir une distanciation sociale sont ceux qui présentent le plus de risques. Ça paraît évident, mais des études comme celle-là permettent de quantifier les risques et doivent guider nos décisions pour déconfiner." En dehors de cette nouvelle étude, peu de données chiffrées permettent de tenir tête au cafetiers et restaurateurs qui martèlent de pas être à l'origine de foyers de contamination. En septembre dernier, des travaux menés par le Centre de prévention et de lutte contre les maladies CDC concluaient que les cas positifs étaient deux fois plus représentés chez les personnes qui avaient fréquenté un restaurant ou un bar dans les deux semaines qui précédaient la manifestation des premiers symptômes. Cette étude se basait sur des questionnaires transmis à 300 personnes venues se faire tester en juillet dans onze hôpitaux américains. Une moitié a reçu un test positif, et l'autre moitié un test négatif. Mais cette analyse était à relativiser eu égard au fait qu'elle ne distinguait pas les espaces intérieurs et extérieurs. Et en France ? Fin septembre, un bilan épidémiologique de Santé publique France indiquait que dans le pays, plus d'un quart des foyers de propagation du virus se trouvait désormais "dans les entreprises hors établissements de santé" 26 . Derrière ce terme très large, cinq secteurs d'activité sont particulièrement pointés du doigt par l'agence. En tout premier lieu, loin devant, "l'industrie alimentaire", qui compte plus de la moitié des clusters dans le monde professionnel, suivie des "transports terrestres et transport par conduites" 27 . Le domaine de la restauration n'arrivait, lui, qu'en troisième position 20 . À date, seuls 70 salariés de ce secteur avaient vraisemblablement été exposés dans ces entreprises, selon Santé publique France, et 50 clusters avaient été répertoriés depuis le début de l'épidémie sur 2.328, soit 2 . Pour ce qui concerne la clientèle, LCI s'était tourné dans le cadre d'un précédent article vers la Commission communautaire commune Cocom de Bruxelles, où les clients des cafés, bars et restaurants doivent communiquer leurs coordonnées en entrant. Parmi les personnes contaminées, 50 s'étaient rendues dans un restaurant ou un bar "dans les deux jours qui ont précédé les premiers symptômes ou un test positif", avait alors affirmé Inge Neven, responsable du Service de l'inspection de l'hygiène de la Cocom, chargée du suivi des cas contacts dans la région de la capitale. Un élément qui, s'il ne permettait pas de conclure que les individus y avaient été infectés, permettait à l'experte de confirmer "par déduction" et tout en appelant à rester "prudents" que les bars et restaurants sont des endroits "à risque". | lci.fr | https://www.lci.fr/population/bars-et-restaurants-fermes-que-sait-on-du-risque-de-contamination-au-covid-19-2170335.html | [] |
Covid-19 : "2,5 millions de salariés qui pourraient télétravailler ne le font pas", regrette la ministre du Travail | Élisabeth Borne veut "réduire la part des salariés qui ne télétravaillent pas du tout". Elle encourage également "ceux qui télétravaillent un peu" à télétravailler "un jour de plus". | Covid-19 : "2,5 millions de salariés qui pourraient télétravailler ne le font pas", regrette la ministre du Travail Élisabeth Borne veut "réduire la part des salariés qui ne télétravaillent pas du tout". Elle encourage également "ceux qui télétravaillent un peu" à télétravailler "un jour de plus". "Il faut absolument se remobiliser" sur le télétravail, a répété la ministre du Travail, Élisabeth Borne, vendredi 5 février sur France Bleu Paris. Le Premier ministre a demandé jeudi à toutes les entreprises de généraliser le télétravail dès que c’est possible, pour contribuer à freiner l'épidémie de Covid-19. Pourtant, le travail à distance s’érode depuis ces dernières semaines. >> Vaccination, télétravail, vacances Ce qu'il faut retenir du point de situation du gouvernement sur le Covid-19 "Parmi les actifs qui peuvent facilement télétravailler, on a seulement 64 qui le font, a constaté Élisabeth Borne. Et parmi ceux qui peuvent télétravailler à 100 , on était à 45 en novembre, on est tombé à 30 . Donc, ça veut dire finalement qu'il y a un tiers de ces actifs qui peuvent facilement télétravailler qui ne le font pas. C’est 2,5 millions de salariés qui pourraient télétravailler qui ne le font pas." "Toutes les tâches qui peuvent être faites à distance doivent être faites en télétravail. Donc, si votre activité peut être faite à distance, vous devez être cinq jours sur cinq en télétravail. C'est la règle qui s'impose aux entreprises." Élisabeth Borne à franceinfo Élisabeth Borne a demandé qu’une concertation se mette en place dans chaque entreprise, entre l'employeur et les salariés ou les représentants des salariés. Avec deux objectifs : "Que l'on réduise la part de ceux qui ne télétravaillent pas du tout. Et puis, ceux qui télétravaillent un peu, un jour, deux jours, trois jours, que tous ces salariés travaillent un jour de plus", a-t-elle proposé. La ministre du Travail a confirmé le renforcement des visites en entreprise et la possibilité de les accompagner : "On a une instruction qui a été adressée hier à l'inspection du travail en leur demandant de reprendre, de renforcer les visites en entreprise. Vous savez que depuis le confinement, ils ont fait 65 000 visites en entreprise dans le cadre de ces visites. Ils conseillent l'entreprise, accompagnent la mise en place des règles sanitaires." | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-2-5-millions-de-salaries-qui-pourraient-teletravailler-ne-le-font-pas-regrette-la-ministre-du-travail_4284773.html | ['santé'] |
Didier Pittet et la transmission du Covid-19 par aérosols : une position à rebours du consensus scientifique | L’infectiologue suisse, chargé par Emmanuel Macron d’une mission d’évaluation de la gestion de la crise sanitaire, nie toujours la prédominance des aérosols dans les contaminations, alors que de nombreuses études la mettent en lumière. | L’intervention n’est pas passée inaperçue. Invité de France Inter mardi 18 mai, l’infectiologue et épidémiologiste suisse Didier Pittet, dont l’équipe a remis à Emmanuel Macron un rapport sur l’évaluation et la gestion de la crise sanitaire, a été interrogé sur la transmission du Covid-19, notamment sur la position de l’Organisation mondiale de la santé OMS , qui estime, depuis la fin du mois d’avril, que le coronavirus se transmet à la fois par des gouttelettes et par aérosols. Jusqu’alors, l’agence sanitaire reléguait la transmission aéroportée à l’arrière-plan, mais ce mode de contamination est désormais considéré comme prédominant par la communauté scientifique. « Les masques que l’on porte aujourd’hui ne sont absolument pas capables de retenir les aérosols », explique Didier Pittet Toutefois, ce revirement n’en est pas un, de l’avis de Didier Pittet, co-inventeur du gel hydroalcoolique, convaincu encore récemment que la transmission du SARS-CoV-2 passait essentiellement par les mains. « Personne n’a vraiment changé d’avis. On s’est mis d’accord davantage sur ce qu’on appelle un aérosol , jusqu’où une gouttelette peut-elle être contagieuse, a-t-il assuré sur France Inter. S’il y avait eu un changement de dogme, on aurait dû tout d’abord changer de masques, parce que les masques que l’on porte aujourd’hui ne sont absolument pas capables de retenir les aérosols. » Accusé de nier l’importance des aérosols dans la transmission du Covid-19, et de ne pas tenir compte des multiples études allant dans ce sens, Didier Pittet a également déclaré dans Ouest-France, le 18 mai, qu’« aucune étude contrôlée ne prouve de contamination par aérosol ». Est-ce vrai ? Que sait-on aujourd’hui du mode de transmission du SARS-CoV-2 ? Les aérosols en sont-ils le principal vecteur ? Le point en quatre questions. .@DidierPittet : "Il n'y a aucune donnée scientifique sur aérosols. Cette que https://t.co/oiDmR5CMjj — franceinter @France Inter Que sont les aérosols ? A chaque fois que nous parlons, respirons, éternuons ou toussons, nous émettons des postillons. Il s’agit de gouttelettes qui tombent au sol sous l’influence de la gravité. Mais nous émettons également de plus petites particules, les aérosols, qui mesurent de quelques microns à un peu moins de cent microns soit l’épaisseur moyenne d’un cheveu . Contrairement aux gouttelettes respiratoires, les aérosols, très légers, restent en suspension dans l’air, flottent pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures, et s’accumulent dans l’air dans un espace clos peu aéré. « Nous repérons bien ces aérosols lorsque nous voyons en hiver sortir de nos narines ou de notre bouche des petits nuages qui se diluent très vite dans l’atmosphère », décrit l’épidémiologiste suisse Antoine Flahault. Lorsqu’on inhale ces aérosols, ils viennent au contact de nos muqueuses « Ces microgouttelettes peuvent flotter dans l’air lorsque la pièce est peu ventilée, et quand elles sont contaminées, elles peuvent nous transmettre le Covid-19 », ajoute-t-il. Et ce, même lorsque des individus porteurs du virus sont asymptomatiques et ne toussent pas. Lorsque l’on inhale ces aérosols, ils viennent au contact de nos muqueuses et peuvent ainsi nous contaminer. C’est pour cette raison que la question du renouvellement de l’air en intérieur est cruciale, et que le port du masque reste primordial. Les masques agissent comme une barrière physique permettant de réduire le risque de transmission en filtrant gouttelettes et petites particules, selon Antoine Flahault, qui s’oppose ainsi à son collègue Didier Pittet : « Contre ces microgouttelettes, tous les masques réduisent le risque de transmission, à condition d’être bien portés, qu’ils soient en tissu à deux faces, chirurgicaux ou FFP2. » Les gouttelettes respiratoires Lourdes, retombent vite Les aérosols En suspension, se diffusent plus loin Iconographie : Audrey Lagadec Que sait-on de la transmission aéroportée du Covid-19 ? Il existe de nombreuses preuves et observations factuelles qui démontrent que la transmission entre humains du coronavirus SARS-CoV-2 est aéroportée. Premièrement, des enquêtes épidémiologiques ont mis en évidence cette transmission dans des situations où les personnes contaminées étaient distantes et n’ont partagé aucun contact proche ni aucune surface commune. Ces contaminations aéroportées ont été démontrées, entre autres : Toutes ces enquêtes ont exclu que les contaminations observées aient pu se produire par des postillons ou des contacts directs entre humains ou par une surface commune . La seule conclusion valide dans chacune de ces situations était une transmission par les aérosols. La survenue d’événements de « super-contaminations », amplement étudiés dans la littérature médicale, ne s’explique également que par cette voie de transmission. Les particules virales présentes dans les aérosols ont été détectées dans l’air et quantifiées précisément dans de nombreux lieux D’autre part, les particules virales présentes dans les aérosols ont été détectées dans l’air et quantifiées précisément dans de nombreux lieux, y compris certains hôpitaux. Il s’agit de preuves directes qui montrent que le virus est contenu dans ces particules en suspension dans l’air. Enfin, des expériences de transmission contrôlée en laboratoire entre animaux notamment avec des furets et des hamsters ont achevé d’en faire la démonstration. Tous ces éléments figurent dans un article de The Lancet publié le 15 avril, listant dix arguments en faveur d’une transmission principalement aéroportée du virus. Il existe donc un corpus important et robuste de travaux scientifiques qui a mis en évidence l’existence de la transmission aéroportée du SARS-CoV-2, au-delà des seules « gouttelettes » émises dans les postillons des porteurs du virus. Est-ce le mode principal de contamination ? La progression des connaissances et l’accumulation des preuves suggèrent fortement que les aérosols sont la voie de contamination majoritaire. D’abord parce que les preuves des transmissions par gouttelettes respiratoires ou par surfaces contaminées sont extrêmement limitées, même après plus d’un an de recherche. Ces voies de contaminations n’ont jamais été clairement identifiées comme la meilleure explication d’une étude de cas. En outre, les travaux ayant étudié la contagiosité de ces surfaces contaminées appelées fomites ont été critiqués pour ne pas reproduire les conditions rencontrées hors des laboratoires, notamment parce qu’ils utilisaient des doses de virus très largement supérieures à la réalité. Le risque infectieux lié au contact avec une surface inanimée a donc été et reste encore très largement surestimé par de nombreuses autorités sanitaires et par les populations. Pourquoi y a-t-il une controverse ? La controverse n’est pas tant scientifique que politique, car elle oppose surtout les chercheurs aux autorités sanitaires et non les chercheurs entre eux. Les connaissances accumulées depuis le printemps 2020 ne laissent presque aucune place au doute. En revanche, de nombreuses autorités sanitaires restent réticentes à accepter le consensus scientifique qui se forme et à adapter leurs préconisations en conséquence, l’OMS en tête. Le 30 avril 2021, l’OMS a finalement reconnu l’existence de la transmission aéroportée L’agence des Nations unies a ignoré pendant de longs mois les appels successifs des scientifiques dès avril 2020, puis en juin et en juillet et a réfuté les observations qui s’accumulaient, persistant à affirmer que la transmission du SARS-CoV-2 était principalement assurée par les gouttelettes respiratoires et les contacts directs, alors que le niveau de preuves est resté très mince. Le 30 avril 2021, l’agence a finalement mis à jour sa page de « questions-réponses » en langue anglaise présente sur son site et a reconnu l’existence de la transmission aéroportée. Aux Etats-Unis, les centres pour le contrôle et la prévention des maladies CDC sont également très critiqués par les chercheurs spécialistes de ces questions. Jusqu’au 7 mai 2021, date à laquelle les CDC ont finalement admis l’importance de cette voie de transmission « documentée de façon répétée », le site de l’agence ne mentionnait même pas le mot « aérosol » une seule fois. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Contaminations par aérosols : plus d’une année de controverse | lemonde.fr | https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/05/21/didier-pittet-et-la-transmission-du-covid-19-par-aerosols-une-position-a-rebours-du-consensus-scientifique_6081076_4355770.html | [] |
Covid-19 : une étude suggère que le virus était présent dès septembre 2019 en Italie | L’Institut national du cancer italien estime que des patients atteints du Covid-19 étaient présents dans le pays dès septembre 2019 alors que les premiers cas ont été officiellement découverts en février 2020. . Population : video, Covid-19 : une étude suggère que le virus était présent dès septembre 2019 en Italie. | Et si le coronavirus avait été présent en Italie, cinq mois avant le premier cas officiellement signalé dans le pays ? C’est ce qu’envisage une étude italienne de l’Institut national du cancer publiée mercredi 11 novembre. L'institut estime que le virus était présent en Italie dès septembre 2019, avant même qu’il soit découvert à Wuhan, alors que le premier cas officiel en Italie a été diagnostiqué en février 2020 en Lombardie. Entre septembre 2019 et mars 2020, une étude a été menée par l'Institut national du cancer italien sur près de 1.000 patients qui se faisaient dépister pour un cancer des poumons. | lci.fr | https://www.lci.fr/population/covid-19-pandemie-coronavirus-une-etude-suggere-que-le-virus-etait-present-des-septembre-2019-en-italie-2170181.html | [] |
Coronavirus : l'Institut Pasteur sonne l'alerte | Selon les prévisions de l'Institut Pasteur, d'ici la mi-novembre, les services de réanimation de presque toute la France devraient être débordés par les patients atteints du coronavirus. Ces prévisions peuvent encore changer. | Imaginer des services de réanimation entièrement occupés par des malades du Covid-19 serait le scénario catastrophe des hôpitaux. C'était d'ailleurs ce critère qui avait poussé les autorités à décider le confinement. Les autorités sanitaires scrutent avec attention les projections. L' le-de-France inquiète particulièrement. "Nous savons ce qui va se passer dans les 15 prochains jours. Nous savons que nous arriverons autour de 50 de lits de réanimation occupés par des patients Covid", explique Aurélien Rousseau, directeur régional de santé d' le-de-France. "Il n'y a aucun fatalisme dans cette épidémie" Selon les projections de l'Institut Pasteur, si rien ne change, tous les lits de réanimation actuellement disponibles seraient mobilisés pour le coronavirus : dès le 27 octobre pour l' le-de-France, dès le 29 octobre dans les Hauts-de-France et dès le 21 octobre pour l'Auvergne-Rhône-Alpes. Les mesures prises pour ralentir la propagation du Covid-19 et le respect des gestes barrières pourraient faire mentir ces prévisions. "On va mettre à jour ces projections régulièrement il n'y a aucun fatalisme dans cette épidémie. Ce qu'on espère, c'est changer de trajectoire et comme on le dit, faire mentir ces modèles", explique Simon Cauchemez, épidémiologiste. Le JT Les autres sujets du JT | francetvinfo.fr | https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-l-institut-pasteur-sonne-l-alerte_4129945.html | ['santé'] |
Covid-19 : Un vaccin français bientôt sur le marché ? | Coronavirus : En collaboration avec le laboratoire britannique GSK, le français Sanofi a terminé sa deuxième phase de tests et elle est prometteuse... | Hier, le laboratoire français Sanofi a publié les résultats de ses essais cliniques de son vaccin réalisés sur 722 volontaires aux États-Unis, au Panama ainsi qu'au Honduras. Faite en partenariat avec le laboratoire britannique GSK, la seconde étape des essais a été très concluante : "Une phase deux vous permet de voir si votre vaccin fonctionne, et il fonctionne très bien", se réjouit Olivier Bogillot, le président de Sanofi France. Selon le laboratoire, le vaccin déclenche "entre 95 et 100 de séroconversion, donc d'apparition d'anticorps. ... Une efficacité très élevée sur toutes les tranches d'âge". De plus, le candidat-vaccin Sanofi-GSK a l'avantage de pouvoir se conserver entre 2 et 8 degrés dans un réfrigérateur, contrairement à ceux de Pfizer et Moderna. Vous pourrez donc vous faire vacciner chez votre médecin ou pharmacien. Alors quand pourra t-il arriver sur le marché ? Covid-19: Olivier Bogillot annonce que le vaccin de Sanofi devrait être "disponible au dernier trimestre de cette année" pic.twitter.com/ZsQRLFz3g6 — BFMTV @BFMTV May 17, 2021 Avant sa mise sur le marché, le candidat-vaccin Sanofi-GSK devra subir une troisième phase de test fin mai, début juin. Si celle-ci est concluante, Olivier Bogillot a annoncé qu'une autorisation de mise sur le marché pourra être délivrée "pour le dernier trimestre de cette année". Sanofi va d'ailleurs commencer la production de ses vaccins au plus vite, de manière à les commercialiser d'ici la fin de l'année, si l'autorisation est donnée. Une bonne nouvelle pour la campagne de vaccination, notamment pour celle à long terme, qui pourrait nous permettre de retrouver nos libertés comme les Américains... | melty.fr | https://www.melty.fr/covid-19-un-vaccin-francais-bientot-sur-le-marche-a759625.html | [] |
Tournai interpelle Charles Michel sur la cohérence des mesures Covid au sein de l'UE | La Ville de Tournai s'est plainte auprès de Charles Michel du manque de cohérence des mesures de lutte contre le coronavirus au sein de l'Union européenne. | Dans une lettre qu'il adresse au président du Conseil européen, le bourgmestre local Paul-Olivier Delannois lui fait ainsi part de son "incompréhension", en particulier pour les citoyens transfrontaliers. Bien que soutenant le combat mené par les différents gouvernement contre le coronavirus, le maïeur y écrit "comprendre le sentiment d'injustice de certains commerçants tournaisiens". Ceux-ci voient leurs établissements fermés "alors qu'à quelques kilomètres de chez eux, des commerces français ou flamands peuvent ouvrir ou rester ouverts à une heure plus tardive". Paul-Olivier Delannois reste "sans voix" face à ce manque de cohérence, poursuit-il. "Ne serait-il pas possible d'établir un véritable plan de lutte contre le Covid à l'échelle européenne et éviter que les mesures Covid ne s'arrêtent à la frontière d'un Etat ou d'une Région? ", demande-t-il à Charles Michel. D'après lui, il y a un véritable sentiment d'injustice et d'incompréhension parmi les citoyens, en particulier pour les commerçants tournaisiens, qui se sentent traités injustement. Cette situation crée en outre un problème de sécurité, dénonce encore le bourgmestre. Certains consomment en effet dans le pays voisin, qui bénéficie de certaines largesses, et se rassemblent dans certains lieux alors qu'il serait plus prudent d'éviter ces rassemblements, favorables à la propagation du virus, explique-t-il. La semaine dernière, le ministre fédéral des Indépendants et des PME David Clarinval s'était rendu à Comines-Warneton, une commune à facilités du Hainaut située le long de la frontière française. Il avait également pu se rendre compte de cette problématique en rencontrant des représentants de professions qui ont dû y cesser leurs activités à la suite de la seconde vague de coronavirus, à l'image des coiffeurs, des salons d'esthétique ou encore des métiers de l'horeca. | dhnet.be | https://www.dhnet.be/regions/tournai-ath-mouscron/tournai-interpelle-charles-michel-sur-la-coherence-des-mesures-covid-au-sein-de-l-ue-5ffdc67ed8ad5844d168e219 | [] |
Coronavirus : confinement confirmé le week-end pour le Pas-de-Calais | Le Premier ministre a confirmé un confinement le week-end dans le Pas-de-Calais, et annoncé que la vaccination en pharmacie sera possible dès le 15 mars. | Publié le 04/03/2021 à 17:01 C'est devenu un rendez-vous quasi hebdomadaire pour le gouvernement. Ce jeudi 4 mars, le Premier ministre Jean Castex a pris la parole lors d'une conférence de presse pour faire le point sur l'épidémie de coronavirus. Le confinement le week-end a été confirmé dans le Pas-de-Calais. Il s'agit du premier département à inaugurer cette mesure, après les agglomérations de Nice et Dunkerque la semaine passée. Le nombre de départements sous vigilance renforcée est d'ailleurs passé de 20 à 23, puisque les Hautes-Alpes, l'Aisne, et l'Aube s'y sont ajoutés. Le Premier ministre est également revenu sur la possibilité d'un retour à la normale, alors que le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait qu'il pourrait survenir "peut-être dès la mi-avril". Selon lui, cela signifie surtout qu'avant le 15 avril, aucune réouverture n'est envisageable. La priorité du gouvernement, c'est avant tout de vacciner. Il prévoit ainsi d'avoir proposé la vaccination à 30 millions de personnes à l'été. EN DIRECT COVID19: suivez la conférence de presse du Premier ministre @JeanCastex. https://t.co/FihyGuvSoV — Gouvernement @gouvernementFR March 4, 2021 Suivez les annonces de Jean Castex 19h05 - C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi. A bientôt sur RTL.fr ! 19h03 - Si la vaccination des soignants ne suffisait pas, Olivier Véran envisage "d'aller plus loin", en saisissant le Comité consultatif national d'éthique. 19h02 - "C'est un combat collectif", insiste Jean Castex, qui souligne l'importance de la vaccination et des gestes barrières. 19h01 - "Je ne pense pas avoir fait d'auto-satisfaction", soutient Jean Castex. "L'heure n'est pas à envisager des réouvertures", dit-il, en soulignant le caractère "préoccupant" de l'épidémie. 19h00 - Dernières questions, et c'est la fin de la conférence de presse ! 18h58 - Une journaliste évoque le non-respect des mesures barrière de la part de certains fonctionnaires. "J'ai eu connaissance de certains abus", confirme Jean Castex, qui assure que des enquêtes vont être diligentées. Dans la semaine achevée, 424 000 personnes ont été contrôlées en tout, et 43 000 ont été verbalisés. 18h54 - "Que faire des doses de vaccins AstraZeneca qui n'ont pas été injectées ?", demande un journaliste de l'AFP. Olivier Véran évoque la possibilité de les "réallouer". "La règle d'or, c'est de ne jamais jeter du vaccin". 18h49 - Dans les prochaines semaines et jusqu'au 15 avril, "pas de réouverture" programmée, complète Olivier Véran. 18h46 - "Que signifie une vie plus normale ?", demandent des journalistes, alors que Gabriel Attal a avancé la date de la mi-avril pour la retrouver. "C'est une échéance qui n'est pas tout à fait nouvelle", répond Jean Castex, qui espère avoir alors dépassé le seuil de 10 millions de personnes vaccinées. "Nous pourrons envisager à ce moment-là de desserrer" les mesures restrictives. 18h45 - Après 45 minutes de discours, on passe aux questions de la presse. 18h44 - "Ces prochains week-ends, restez le plus possible chez vous !" 18h43 - "En un an, beaucoup de choses ont changé", reprend Jean Castex, qui revient au pupitre. Il évoque "l'impact humain" du confinement. 18h40 - "Venez tous, aides à domicile, aide-soignants, infirmières..." pour se faire vacciner, appelle Marie-Laure Alby. 18h40 - "Je n'ai pas besoin d'encourager les patients à se faire vacciner puisqu'ils appellent tous les jours", déclare la médecin généraliste. 18h40 - L'arrivée des vaccins, "c'était un message d'espoir", assure-t-elle. 18h37 - Intervention de Marie-Laure Alby, médecin généraliste dans le XIVème arrondissement de Paris. 18h36 - Olivier Véran promet d'écrire une lettre de remerciement à tous les soignants, qui les incitera aussi à se faire vacciner. 18h35 - "Le taux de vaccination des soignants, sur le papier, dépasse le taux de couverture classique contre la grippe Clairement, ça ne suffit pourtant pas", soutient Olivier Véran. "Quand on est soignant, il est de notre responsabilité de se protéger soi-même et d'éviter ceux dont on prend soin." 18h31 - Olivier Véran évoque l'étude ComCor de l'Institut Pasteur. Il rappelle que les contaminations interviennent le plus souvent lors des repas, et au travail, et que l'isolement intervient souvent trop tardivement. 18h30 - Le ministre de la Santé incite également à se faire tester "au moindre doute". 18h30 - Si vous avez 50 ans ou plus et que vous êtes atteint de comorbidité, si vous avez plus de 75 ans, "renseignez-vous pour vous faire vacciner", déclare Olivier Véran. 18h28 - Entre la semaine dernière et cette semaine, "plus de 800 000 vaccins" auraient été livrés aux médecins de ville. 18h26 - Le ministre assure avoir demandé aux hôpitaux "d'accélérer encore la vaccination". 18h24 - Olivier Véran, le ministre de la Santé, prend la parole. 18h23 - "Nous sommes entrés dans une course contre la montre, contre l'épidémie." 18h22 - "Seul un soignant sur trois est aujourd'hui vacciné", regrette Jean Castex. 18h20 - Il sera possible de se faire vacciner chez son pharmacien "dès le 15 mars", soutient Jean Castex. Le décret l'autorisant sera publié demain, dit-il. 18h19 - "Je sais votre impatience" à la vaccination, assure Jean Castex. "Nous ne pouvons pas vacciner tout le monde, tout de suite N'en doutez pas, vous serez vaccinés." 18h18 - D'ici la mi-avril, "nous devrions avoir vacciné en première injection au moins 10 millions de personnes" et "d'ici mi-mai, 20 millions", soutient le Premier ministre. "D'ici l'été, nous aurons reçu suffisamment de doses pour proposer la vaccination à plus de 30 millions de personnes, soit les deux tiers de la population adulte." 18h18 - Au sujet du vaccin AstraZeneca : "Ce vaccin est un vaccin très efficace. Les réserves émises au départ n'ont plus lieu d'être", assure Jean Castex. 18h17 - "Les livraisons de doses à la France vont s'accroître". En mars, 22 millions de doses sont attendues, "soit trois fois plus" qu'en janvier et février. 18h16 - Jean Castex évoque la possibilité d'assouplir les règles de visites en Ehpad, alors que le Conseil d'Etat est revenu sur l'interdiction de sortie des résidents. 18h15 - Plus de 80 des résidents en Ehpad ont reçu une première dose de vaccination, et 60 ont reçu les deux. 18h14 - "La France est en tête en Europe pour la vaccination des personnes les plus vulnérables au virus", assure Jean Castex. 18h13 - 3,2 millions de personnes ont été vaccinées, dont 1,8 ont reçu leurs deux doses. 18h12 - "Nous devons tout faire pour éviter le confinement", rappelle le Premier ministre. 18h11 - Jean Castex invite les habitants des 23 départements les plus touchés à ne pas sortir de leur département ou de leur région. 18h10 - Les centres commerciaux de plus de 10 000 mètres carrés fermés dans tous les départements sous surveillance renforcée. Les préfets pourront être amenés à interdire les rassemblements 18h07 - Le confinement le week-end décrété dans tout le Pas-de-Calais. Les grandes surfaces non alimentaires de plus de 5000 mètres carrés seront fermées. 18h05 - Les Hautes-Alpes, l'Aisne, et l'Aube, s'ajoutent à la liste des 20 départements sous surveillance renforcée. 18h03 - "Nos établissements de santé restent toujours soumis à une forte pression", estime le Premier ministre. L'augmentation du nombre de patients en réanimation "pèse énormément sur nos soignants". 18h02 - Le variant anglais représente environ 60 des contaminations selon Jean Castex. 18h00 - Le Premier ministre commence à parler. 18h00 - C'est l'heure ! Le gouvernement ne devrait pas tarder à commencer sa conférence de presse. 17h58 - Pour accélérer la vaccination, certains soignants réclament une vaccination obligatoire des professionnels de santé. Mais d’autres estiment qu'une telle mesure serait contre-productive. 17h50 - Le gouvernement espère notamment redonner un nouveau souffle à la campagne avec l'élargissement des critères pour bénéficier du vaccin AstraZeneca. Il est désormais accessible aux personnes âgées de 65 à 75 ans atteintes d'une comorbidité, et devrait l’être "très rapidement" pour cette même tranche d'âge sans comorbidité, selon Gabriel Attal. Les modalités de cet élargissement devraient être précisés lors de la conférence de presse. 17h45 - La France a dépassé les 3 millions de personnes qui ont reçu une première dose de vaccin, en majorité des personnes âgées et des soignants. Jean Castex a par ailleurs promis le 25 février que tous les plus de 50 ans pourront être vaccinés d'ici mi-mai. 17h40 - Les départements les plus touchés demandent une accélération de la vaccination pour tenter de limiter l’épidémie. Reste à savoir si le pays a vraiment les moyens de répondre à cette demande. 17h35 - La situation inquiète notamment à cause de la propagation des variants britannique, sud-africain et brésilien. D’autant que les vaccins pourraient être plus ou moins efficace pour chaque mutation du virus. 17h30 - En attendant un retour à une « vie plus normale », les professionnels du spectacle, mais aussi de la restauration, restent dans le flou quant à leur avenir. 17h25 - Face à la situation, le gouvernement semble pour l’heure privilégier une solution au cas par cas, par département, plutôt que des mesures nationales de confinement. "On a les yeux rivés sur les taux d'incidence et les chiffres de réanimation pour faire de la dentelle", a assuré un ministre à RTL. 17h20 - A Dunkerque, le taux d'incidence a même dépassé le millier. Dans la ville du Nord, les effets du confinement le week-end, mis en place la semaine dernière, sont très attendus. 17h15 - Certains départements ont vu leur taux d'incidence exploser. C'est le cas du Pas-de-Calais et de la Seine-Saint-Denis, qui dépassent les 400 cas pour 100 000 habitants sur sept jours. Pour rappel, le seuil d'alerte maximale fixé par les autorités sanitaires est de 250. 17h10 - Le nombre de patients atteints du coronavirus en réanimation continue de progresser, avec plus de 3 600 malades mercredi, le niveau le plus élevé depuis fin novembre. 17h05 - L’épidémie continue de sévir avec plus de 26 000 nouvelles contaminations enregistrées mercredi 3 mars au soir. Au niveau européen, l'OMS a également observé une remontée des cas après six semaines de déclin. 17h00 - Bonjour à tous et bienvenue dans ce live ! Nous allons suivre ensemble les annonces du gouvernement, qui devrait prendre la parole dans quelques minutes. | rtl.fr | https://www.rtl.fr/actu/politique/en-direct-coronavirus-conference-de-presse-de-jean-castex-7900004513 | ['politique'] |
Covid-19 : vers une nouvelle prolongation de l’état d’urgence sanitaire | Un projet de loi sera présenté la semaine prochaine en conseil des ministres, incluant une prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin et du régime transitoire jusqu’au 31 décembre. L’information dévoilée mercredi par Libération, sur la foi de sources gouvernementales, devrait être confirmée par Jean Castex ce jeudi soir, lors de sa conférence de presse. | Un projet de loi sera présenté la semaine prochaine en conseil des ministres, incluant une prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin et du régime transitoire jusqu’au 31 décembre. L’information dévoilée mercredi par Libération, sur la foi de sources gouvernementales, devrait être confirmée par Jean Castex ce jeudi soir, lors de sa conférence de presse. Il s’agira donc de demander au parlement de repousser l’état d’urgence sanitaire, qui doit prendre fin le 16 février, à début juin. Ce n’est pas tout, puisque la fin du régime transitoire de sortie d’état d’urgence, devrait être reportée du 1er avril au 31 décembre. Autrement dit, dans un an ! Mesures restrictives Instauré par la loi du 23 mars 2020 et introduit dans le Code de la santé publique, l’état d’urgence sanitaire, « mesure exceptionnelle », permet au gouvernement de décider par décret de restrictions sur la liberté d’aller et venir jusqu’au confinement , la liberté d’entreprendre, la liberté de réunion. Il autorise également la réquisition de biens et de services jugés nécessaires et des mesures de contrôle des prix. Quant au régime transitoire de sortie de l’état d’urgence, il accorde au premier ministre et aux préfets la possibilité d'imposer des mesures, telles que l'obligation de port du masque, des couvre-feux locaux ou la fermeture d’établissements recevant du public. Autant de restrictions que l’exécutif souhaitait et souhaite toujours graver dans le marbre avec son projet de loi « instituant un régime pérenne de gestion des crises sanitaires » déposé le 21 décembre, reporté de plusieurs mois dès le lendemain face à la polémique déclenchée. Un vote rapidement Instauré le 23 mars 2020, initialement pour un mois, l’état d’urgence sanitaire avait été prolongé jusqu’au 10 juillet et même jusqu’au 17 septembre pour la Guyane et Mayotte . Il est de nouveau entré en vigueur le 17 octobre, avant d’être une nouvelle fois repoussé au 16 février de cette année. Nous voilà donc manifestement repartis pour un tour, et le gouvernement doit faire vite. La prochaine session parlementaire s’ouvre le 12 janvier. | francesoir.fr | http://www.francesoir.fr/politique-france/covid-19-vers-une-nouvelle-prolongation-de-letat-durgence-sanitaire | ['politique'] |
Covid-19 : jamais il n'y a eu autant de contaminations en une semaine en Europe OMS | Avec plus de deux millions de cas de coronavirus recensés la semaine dernière... | Les chiffres donnent des frissons dans le dos. Avec plus de deux millions de cas de coronavirus recensés la semaine dernière, l'Europe dans la définition de l'OMS enregistre un triste record. C'est "le plus grand nombre de cas enregistrés en une seule semaine dans la région depuis le début de la pandémie", a déclaré aux le patron de l'Organisation mondiale de la santé OMS , Tedros Adhanom Ghebreyesus. La définition de l'Europe est pour le moins très large pour l'OMS puisqu'elle englobe la Russie, et certains pays d'Asie centrale comme le Kazakhstan ou l'Ouzbékistan... Selon les calculs de l'AFP, établi à partir de sources officielles, il y a eu 2.125.775 contaminations la semaine dernière. Jusqu'ici, le plus grand nombre de cas avait été enregistré l'an dernier, entre le 2 et le 8 novembre 2020, avec près 1.988.507 cas en sept jours. L'Europe est à nouveau le continent l'épicentre de la pandémie. La hausse actuelle est portée notamment par cinq pays qui représentent à eux seuls plus de 50 des nouveaux cas hebdomadaires: la Russie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Turquie et l'Ukraine. Lire aussi 6 mnCovid-19: face à la cinquième vague, les pays européens commencent à se reconfiner "Inquiétude modérée" pour la France Concernant l'Union européenne cette fois, l'agence européenne chargée des maladies, l'ECDC, a considéré la situation comme "très inquiétante" dans dix pays et "inquiétante" dans dix autres. Parmi les 27, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, l'Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée. Dans les pays figurant dans la catégorie "inquiétante", on trouve l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Finlande, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie. Trois pays sont dans la catégorie "inquiétude modérée" France, Portugal, Chypre tandis que quatre pays sont en inquiétude faible Italie, Espagne, Suède et Malte . Face à cette nouvelle vague, Tedros Adhanom Ghebreyesus a demandé de veiller à ce que les vaccins soient administrés à ceux en ayant le plus besoin. "Il ne s'agit pas seulement de savoir combien de personnes sont vaccinées. Il s'agit de savoir qui est vacciné ... . Il est absurde d'administrer des rappels à des adultes en bonne santé ou de vacciner des enfants alors que les personnels de santé, les personnes âgées et d'autres groupes à risque dans le monde attendent toujours leur première dose", a-t-il déclaré." Un scandale qui doit cesser De nombreux pays offrent actuellement une dose supplémentaire à leur population déjà vaccinée, malgré les demandes répétées de l'OMS en faveur d'un moratoire sur les rappels jusqu'à la fin de l'année afin de fournir des doses aux pays les plus pauvres. "Chaque jour, il y a six fois plus de rappels administrés dans le monde que de doses primaires dans les pays à faible revenu", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus : "C'est un scandale qui doit cesser". Michael Ryan, directeur du Programme d'urgence sanitaire de l'OMS, a souligné de son côté que l'augmentation des cas ne se traduira pas par une forte hausse des hospitalisations et des décès dans les pays ayant une couverture vaccinale élevée. Il a cité une étude britannique montrant qu'une personne non vaccinée avait 32 fois plus de risques de mourir qu'une personne vaccinée. Les systèmes de santé pourraient cependant rapidement être sous pression si des groupes importants de populations vulnérables restent non vaccinées. L'Autriche veut confiner les non-vaccinés En attendant, les restrictions sanitaires réapparaissent. En Autriche, le chancelier autrichien a annoncé vendredi un projet de confinement national des personnes non vaccinées ou ne disposant pas d'un certificat d'anticorps tandis que la capitale Vienne va commencer à vacciner les 5-11 ans, une première dans l'Union européenne. Cette série de mesures intervient alors que le pays enregistre un nombre record de nouvelles contaminations au Covid-19. "L'objectif est clair: nous voulons donner le feu vert à un confinement national pour les personnes non vaccinées", a déclaré Alexander Schallenberg lors d'une conférence de presse. Il n'a pas précisé la date d'entrée en vigueur de la mesure, qui doit d'abord recevoir l'aval du Parlement dimanche. Près de 65 de la population a reçu les deux doses de vaccin en Autriche, un taux "honteusement bas", selon le Chancelier. Il est en effet inférieur à la moyenne européenne de 67 et très loin de pays comme l'Espagne 79 ou la France 75 . Les régions de la Haute-Autriche nord et celle de Salzbourg ouest , parmi les plus affectées, introduiront d'ores et déjà ce confinement à partir de lundi. Concrètement, les personnes concernées n'auront pas le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport ou pour des soins médicaux. Selon le chancelier, des contrôles "inopinés" seront effectués. Le gouvernement était réticent à prendre une telle mesure, a précisé Alexander Schallenberg, mais n'a eu d'autre choix face à la rapide détérioration de la situation: plus de 10.000 nouveaux cas sont actuellement enregistrés chaque jour dans ce pays de 9,8 millions d'habitants. Autre annonce vendredi, la vaccination du personnel de santé va devenir obligatoire. De son côté, le maire de Vienne Michael Ludwig a dévoilé dans un communiqué de nouvelles mesures "pour endiguer le dangereux développement" du virus dans la capitale. Dès lundi, les enfants de cinq ans et plus pourront recevoir le sérum Pfizer-BioNTech dans un des centres de vaccination de la ville. Une décision inédite dans l'UE, alors que l'Agence européenne des médicaments EMA n'a pas encore donné son aval. Les pays membres ont cependant le droit d'utiliser des produits non autorisés pour répondre à une urgence de "santé publique", a expliqué à l'AFP un porte-parole du régulateur. Dans d'autres pays, les restrictions réapparaissent Lire aussi 6 mnCovid-19: face à la cinquième vague, les pays européens commencent à se reconfiner avec AFP | latribune.fr | https://www.latribune.fr/economie/international/covid-19-jamais-il-n-y-a-eu-autant-de-contaminations-en-une-semaine-en-europe-oms-896323.html | ['économie/finance', 'international'] |
Covid-19 : l’OMS en Chine, une étude sur le variant en France, centres de vaccination géants au Royaume-Uni Le récap’ du 11 janvier | Un an après le décès de la première victime connue du Covid-19 à Wuhan, les enquêteurs de l’OMS vont se rendre en Chine cette semaine pour tenter de trouver l’origine du virus. Alors que la France craint une hausse des contaminations après les fêtes, le Royaume-Uni mise sur des centres de vaccination géants pour endiguer la maladie. | Un an après le premier mort, l’OMS enfin attendue en Chine Dix enquêteurs de l’Organisation mondiale de la santé OMS se rendront à partir du jeudi 14 janvier en Chine, et notamment dans la ville de Wuhan, où la première victime du Covid-19 a été identifiée il y a tout juste un an. Cette enquête a pour but de déterminer l’origine de la maladie, qui a depuis fait plus de 1,9 million dans le monde. GRAND FORMAT. Covid-19 : comment les enquêteurs remontent la piste du virus Ces derniers mois, le pouvoir chinois a très mal réagi aux demandes d’enquête indépendante, ce qui explique le long délai pour sa mise en place et risque de compliquer la tâche des scientifiques sur les premières traces de l’infection. La France mesure l’effet des fêtes et du variant britannique sur la diffusion du virus Alors que la circulation du virus est repartie à la hausse en décembre en France, les fêtes de fin d’année font craindre un rebond plus net en janvier. Santé publique France a comptabilisé 96 743 cas positifs la semaine du 28 décembre, « en nette augmentation », et 28 830 personnes testées le 4 janvier, jour de la rentrée, se sont avérées positives, au plus haut depuis la mi-novembre. Autre inquiétude : à quel point le variant qui a provoqué une flambée épidémique au Royaume-Uni s’est-il installé en France ? Pour répondre à cette question, une enquête nationale, dont les résultats sont attendus en milieu de semaine, a été menée. À ce stade, seuls trois clusters potentiels ont été recensés, à Bagneux en région parisienne, à Marseille et en Bretagne. 23 départements français désormais sous cloche dès 18 heures Depuis dimanche 10 janvier, 23 départements sont désormais soumis à un couvre-feu à partir de 18 heures. Les huit nouveaux départements concernés sont le Cher, l’Allier, la Côte-d’Or, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, ainsi que le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône. DÉBAT. Les gagnants de la crise doivent-ils contribuer davantage au désendettement ? Le maire LR de Cannes et trois autres municipalités voisines ont attaqué lundi devant le tribunal administratif l’arrêté instituant le couvre-feu en dénonçant ses « effets pervers ». L’Assemblée doit examiner une nouvelle prolongation de l’état d’urgence sanitaire lundi 18 janvier. Sept centres de vaccination géants ouverts au Royaume-Uni Le premier ministre Boris Johnson a inauguré à Bristol l’un des sept centres de vaccination massive ouverts au Royaume-Uni. Outre ces centres géants établis dans des centres de conférence ou des stades, notamment à Londres, Birmingham et Manchester, plus de mille sites, comme des hôpitaux et des centres de médecine de ville, ont été mis en place depuis le début de la campagne le 8 décembre. ENTRETIEN. « L’Europe n’est pas à la traîne en matière de vaccins » Pour enrayer la flambée des contaminations, le gouvernement espère immuniser 15 millions de personnes d’ici mi-février. Today Prime Minister @BorisJohnson visited @AshtonGateStad in Bristol, which has been converted into a giant vaccination centre to get vaccines to people who need them most, as quickly as possible. Read the UK COVID-19 vaccines delivery plan here: https://t.co/URlz9GHe5O pic.twitter.com/FI3dt1LQ1z — UK Prime Minister @10DowningStreet January 11, 2021 La plus grande campagne de vaccination du monde débute en Inde En Inde, la campagne de vaccination la plus ambitieuse du monde va commencer samedi 16 janvier. Le pays espère vacciner 300 millions de personnes d’ici juillet. Les 30 millions des personnels soignants et les plus exposés à la maladie seront les premiers, suivis par environ 270 millions de personnes de plus de 50 ans ou présentant un état de grande vulnérabilité. L’Inde est le deuxième pays le plus touché - après les États-Unis - par le Covid-19, avec plus de 10 millions de cas déclarés, même si le taux de mortalité y est l’un des plus faibles du monde. Joe Biden recevra lundi la deuxième dose du vaccin contre le Covid-19 Le président américain élu Joe Biden recevra lundi la deuxième dose du vaccin contre le Covid-19, trois semaines après la première injection. Cette seconde injection sera, comme la première, administrée devant les médias. Suspension des Coupes d’Europe de rugby L’EPCR « n’a d'autre choix que d'annoncer ... une suspension temporaire » de la phase de poules des deux compétitions continentales Champions Cup et Challenge Cup , a annoncé l'organisateur des Coupes d’Europe de rugby après la décision du gouvernement français d'interdire les rencontres franco-britanniques « au moins jusqu'à début février ». Suspension temporaire des tournois de l’EPCR Plus d'informations https://t.co/X9PTHE6pO3 — Champions Cup France @ChampionsCup_FR January 11, 2021 Les 3e et 4e journées de ces Coupes d’Europe devaient avoir lieu les week-end des 15 et 22 janvier. Les prochaines échéances de ces compétitions sont donc désormais dans le flou. | la-croix.com | https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-lOMS-Chine-etude-variant-France-centres-vaccination-geants-Royaume-Uni-Le-recap-11-janvier-2021-01-11-1201134284 | ['science/technologie'] |