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228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mmede L., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté.
La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté.
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228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mmede L., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
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228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état.
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228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mmede L., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau.
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228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme@de L.@@, qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsiè qui dura trois heures, et, lorsque la malade Tevint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B@@., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que le gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
228 L'ART DE MAGNÉTISER Dans le courant de novembre, je reçus une lettre de Mme de L..., qui m'annonçait que sa fille avait fait une chute. Mlle Eugénie, occupée à écrire, voulut s'avancer plus près de la table. La chaise glissa sur le parquet ciré, et la mal-heureuse enfant tomba en arrière ce fut le bas de la colonne vertébrale qui frappa. Cette secousse provoqua des douleurs dans l'épine dorsale, et de plus un dérangement instantané dans la circulation sanguine. Il n'en fallait pas tant pour ramener la maladie. Le soir même, en voulant s'asseoir sur son fauteuil, Mlle Eugénie le fit si malheureusement qu'elle tomba à côté. Quelques jours après, elle fit encore une troisième chute en jouant avec un petit cousin de cinq ans elle perdit l'équi-libre et tomba de toute sa hauteur sur le parquet. Il y eut dès lors plusieurs crises mais ce ne fut que le 17 décembre que la maladie se déclara. Le dernier jour de ses menstrues, elle fut atteinte d'une catalepsie qui dura trois heures, et, lorsque la malade revint à elle, ses jambes étaient entièrement paralysées et tout à fait insensibles. Des évanouissements reparurent et devinrent chaque jour plus fréquents et plus longs. Il y en eut un de cinq heures. L'état de faiblesse qui s'ensuivit était tel, que la malade n'avait plus la force d'avaler une cuillerée d'eau. Cependant les magnétisations de M. B..., pharmacien, avaient ramené la sensibilité dans les jambes, et la malade pouvait même les remuer un peu dans son lit, mais non sans beaucoup de difficultés. La paralysie gagnait le haut du corps, les bras avaient eu des engourdissements, et, par moments, le bras droit n'avait pas répondu à la volonté. Il était généralement plus froid que la gauche. Le 1er janvier 1854, j'arrivai et je trouvai la malade dans un pitoyable état. Il y eut devant moi plusieurs évanouissements, dont je me rendis maître par des insufflations sur le coeur et sur le cerveau. La faiblesse était extrême, la paralysie semblait gagner la
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer@a aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retourner à Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer à aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'apparen -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par @des chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était @éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me on avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui decla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait c'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne.
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer@a aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retourner à Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer à aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'apparen -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par @des chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était @éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me on avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui decla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait c'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès qu'elle fut entrée dans cette maison,
Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait.
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
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Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations.
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
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C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée.
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si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixera aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retournerai Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer@a aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'appàren -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce Fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par sdes chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était 'éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me On avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui deéla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait C'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès Qu'elle fut entrée dans cette maison,
si fort gênée à la ville, ne la troubleraient point a la campagne. Mais elle se trouva bien-tôt dans l'état qu'elle avait cru quitter, et el-le sentit qu'elle n'etait pas où Dieu la voulait. Ce sentiment fut si vif qu'elle prit le parti de retourner à Ploermel, et en moins de trois ou quatre mois, elle fit trois conditions, sans pouvoir se fixer à aucune, quoiqu'elle convint de bonne foi que, dans toutes, on avàit pour elle les meilleurs procédés. Dans un autre, c'eût été légèreté et il y a bien de l'apparen -ce que le monde en jugea ainsi dans Armelle, ce fut une conduite particulière de Dieu, qui voulait faire marcher cette âme choisie par @des chemins de croix, et la conduire à lui par la voie du rebut ét des humiliations. Une religieuse carmélite de Ploermel lui proposa d'aller servir sa soeur, qui était @éta-blie dans cette ville. Elle ne lui dit pas com-me on avait fait partout ailleurs, qu'elle ne se-rait gênée en rien au contraire, elle lui decla-ra qu'elle aurait beaucoup de travail et d'occu-pation. C'était précisément ce qu'elle cher-chait c'était aussi ce que Dieu voulait d'elle, Un mouvement intérieur de la grâce le lui fit connaître, et la proposition fût acceptée. Dès qu'elle fut entrée dans cette maison,
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses !
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager.
Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures !
Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures !
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur.
Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique.
Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi.
Il ne s'agissait plus seule-ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir.
Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma consigne et mon devoir.
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4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine-Sorbonne. Toute chose, mè disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit-la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! @H en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur-un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien -plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule-- ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme Comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siège, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma -consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
4CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. que de rayons tu as versés sur mes promenades les plus bru-meuses ! Je me pris donc à envisager mes fonctions sous ce jour nouveau et dans leurs rapports avec les plus hautes facultés de l'esprit même sous l'habit du gardien de Paris, le lauréat se retrouvait on n'est pas couronné impunément en pleine Sorbonne. Toute chose, me disais-je, si matérielle qu'elle soit, a un sens moral qu'il suffit d'en dégager. Une persienne qui s'ouvre, par exemple, voilà un acte purement mécanique et qui, dans cette limite, ne conduit pas l'imagination bien loin mais si, derrière la persienne, on voit la main qui agit et le coeur qui bat, que de matières à conjectures ! Il en est ainsi de toute circonstance et de tout mouvement sous le fait ap-parent, il y a une signification cachée la saisir est le propre du philosophe et de l'observateur. Pour lui, rien n'est perdu, ni un regard, ni une lettre furtive, ni un serrement de main, ni un jeu de mouchoir, ni un accident de lumière. Il sait ce que veulent dire une station sur un point donné et aux mêmes heures, une éclipse imprévue, un changement de toi-lette, un signe de ralliement, et ce télégraphe à l'usage des amoureux, dont seuls ils possèdent la clef, et qui est bien @plus rapide et plus éloquent que ne peut l'être un fil élec-trique. Voilà quel champ s'ouvrait devant moi et quel salutaire exercice je pouvais donner à ma pensée. Ma tâche d'agent se compliquait ainsi d'une étude de moeurs de machinales, mes fonctions devenaient réfléchies. Il ne s'agissait plus seule@-@ment de mettre un pied devant l'autre dans un espace donné, de longer les mêmes pignons et de raser les mêmes mu-railles il ne s'agissait pas non plus de maintenir tout uni-ment l'ordre public, d'arrêter les délinquants ou de remettre les gens ivres dans leur chemin, besogne secondaire et peu digne d'un homme comme moi. Il s'agissait d'animer, de peupler le théâtre de ma surveillance, de rendre ces maisons transparentes et d'en pénétrer les secrets, de savoir quelles passions y régnaient et quelles intrigues y avaient leur siége, et tout cela sans violence, sans espionnage outré, par la seule force de l'observation et sans quitter le pavé où m'en-chaînent ma @consigne et mon devoir. Ainsi s'expliquent les origines de ce livre c'est le fruit
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable.
11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
-Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement.
Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Avec quel gâ-teau?
Avec quel gâ-teau ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière.
A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau.
Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
-- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ?
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
- Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence.
-Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland.
Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent.
un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel.
Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire.
Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion.
Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion.
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CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer lesneiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. @M ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peino prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. -Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau@? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-, tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boite entr'ouverte - bionsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. - De quoi ? dit-il. -- Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? - Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Ethiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les@neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi-fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 11 ne lui connaissait aucun défaut capital il n'était ni joueur, ni gourmand, ni avare il ne fumait pas, à peine prisait-il en un mot, il passait pour invulnérable. @Malgré ces motifs de désespérer, je ne longeais pas une seule fois l'hôtel Montréal sans songer aux moyens de réduire le cerbère qui le gardait si scrupuleusement. Avec quel gâ-teau ? je l'ignorais encore. A' son intention, j'avais garni mes poches d'une tabatière. De toutes les façons d'engager l'en-tretien, aucune n'est plus sûre et ne manque moins son effet. Un jour que, par un affreux brouillard, le concierge assis-@@tait, tête nue, à une petite réparation des clôtures de l'hôtel, je m'approchai de lui sans affectation, et lui tendant ma boîte entr'ouverte -@@Monsieur Vincent, lui dis-je, une prise de macouba, première qualité c'est souverain contre les rhumes de cer-veau. Au lieu de répondre à mon procédé par un remerciement, le brutal me regarda de haut en bas. -@De quoi ? dit-il. -@@Du vrai macouba, repris-je en usez-vous ? -@Non, répondit-il en me tournant le dos et en fermant sa porte avec violence. Passez votre chemin. Voilà comment je fus payé de mes avances et où aboutit mon premier effort. Décidément je jouais de malheur je m'attaquais à un homme aussi étranger aux lois de la poli-tesse, que s'il fût né dans les déserts de l'Éthiopie ou dans les glaces du Groenland. Que dis-je ? un sauvage lui-même, tout grossier qu'il est, se montre sensible à un cadeau et ne brusque pas les gens qui le lui offrent. Moi, j'en étais pour mes frais et recevais un mauvais compliment par-dessus le marché. Un autre s'en fût rebuté j'eus le courage de reve-nir à la charge. Par une rude matinée d'hiver, je retrouvai le concierge occupé à faire déblayer les neiges qui obstruaient les abords de l'hôtel. Jamais occasion ne fut plus propice j'étais sur mon terrain et dans l'exercice de mon droit au sujet de pareils travaux, j'avais mon avis à donner et mon mot à dire. Ainsi fis-je, et le vieux sournois, tout mal disposé qu'il fût, n'osa pas m'envoyer à tous les diables, comme il n'y eût pas manqué en toute autre occasion. Quand la besogne fut ache-vée, j'essayai d'aller plus loin 1
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi.
d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire.
Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes.
Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-tagnes.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux?
D'un autre côté, laisserait-on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ?
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment.
Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta.
A la louange de nos provinciaux, ajou-tons que le sentiment l'emporta.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic.
Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison.
Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
-Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ.
Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même.
C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ?
Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, d'y présider et d'y représenter la famille absente ?
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications.
Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vénients, que le programme venu des montagnes ne pouvait être accepté sans modifications.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Que fit Ludovic?
Que fit Ludovic ?
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
négocia et'finit par amener une sorte de transaction.
Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là.
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218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurâtni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, oùJ'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante etàlaquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas- éteint, célébrer un mariage hors de la-présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-, tagnes. D'un autre côté, laisserait - on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteursllfgurât@ni sur le contrat ni sur les actes civils,et religieux@? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où@J'on mit en balance le- pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou- , tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. -Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et@à@laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, -d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-véitilmts, que le programme venu des montagnes ne pouvait ■ être accepté-sans modifications. Que fit Ludovic@? Il .négocia et'finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cidé à avancer son@@wyage et@dui se résigna, quoique à regret, à-différer@son mariage jùsquè-là@ Il ne s'agissait que de quel-
218 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. d'empêchements imprévus surviennent en pareil cas, tantôt une pièce à produire ou un acte à passer, le consentement régulier des parents, le choix des témoins, les démarches de rigueur, le contrat enfin les publications exigées par la loi. Il y eut même un accident qui faillit renvoyer les choses à un terme assez éloigné. Dans les pays où l'esprit de famille n'est pas@ éteint, célébrer un mariage hors de la présence des grands-parents est une de ces dérogations que justifie à peine la plus impérieuse nécessité aussi, quand il fut ques-tion de l'établissement de Ludovic, y eut-il conseil pour sa-voir ce que l'on devait faire. Aller à Paris, c'était bien de l'ar-gent et du temps dépensés or le temps et l'argent sont deux choses auxquelles on regarde de près, surtout dans les mon-@@tagnes. D'un autre côté, laisserait@-@on Ludovic prendre femme comme le ferait un enfant abandonné, sans que la si-gnature d'aucun de ses auteurs figurât ni sur le contrat ni sur les actes civils et religieux ? Le cas était grave et méritait qu'on le pesât. Il y eut donc de longues délibérations, où l'on mit en balance le@ pour et le contre, d'un côté le calcul, de l'autre le sentiment. A la louange de nos provinciaux, ajou-@@@tons que le sentiment l'emporta. Déplacer toute la famille était une entreprise impossible mais il fut convenu que le père et le fils aîné assisteraient aux noces de Ludovic. Seu-lement, et c'était la condition de rigueur, celui-ci serait in-vité à retarder la cérémonie jusqu'au moment où les travaux de la campagne rendraient ce voyage moins préjudiciable aux intérêts de la maison. @Voilà où aboutit cette délibération, et Ludovic en fut informé sur-le-champ. C'était une ouverture embarrassante et à laquelle il ne pouvait répondre sans blesser les siens ou se blesser lui-même. Que dire à ce vieillard qui regardait comme un de ses devoirs et en même temps comme le plus cher et le plus incontestable de ses droits, d'assister au mariage de son fils, @d'y présider et d'y représenter la famille absente ? Et cepen-dant un délai, en l'état des choses, entraînait de tels incon-vé@nients, que le programme venu des montagnes ne pouvait@@ être accepté sans modifications. Que fit Ludovic ? Il @négocia et finit par amener une sorte de transaction. Son père se dé-cida à avancer son voyage et lui se résigna, quoique à regret, à différer son mariage jusque-là. Il ne s'agissait que de quel-
Son père se dé-cidé à avancer sonwyage etdui se résigna, quoique à regret, à-différerson mariage jùsquè-là Il ne s'agissait que de quel-
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise.
1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
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De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu.
Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort.
1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort.
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-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
-96-gouvernement de la paroisse de Somme-Vesle, à la sollicitude et au zèle de M. Musart nous ai-mons à le publier. 1 Ce qu'il y a déplus remarquable encore, c'est qu'on trouve bien des personnes qui dans leurs prières s'adressent à lui, comme on ferait à un saint déjà canonisé par la voix du chef de l'É-glise. Plusieurs ont déclaré qu'ayant eu recours à son crédit, dans le ciel, ils avaient été exaucés. De même des malades ont obtenu leur guéri-son des mondains, des pécheurs ont obtenu leur conversion, après s'être recommandés à ses prières. Enfin l'on connaît entre autres, dans la contrée qu'il a habitée, une personne toute livrée à la fougue des passions du jeune âge, qui en lisant sa Vie, s'est trouvée tout à coup attendrie jusqu'aux larmes, a formé la résolution de chan-ger de vie, et s'est aussitôt donnée toute a Dieu. Mais appuyons ce que nous avons dit sur des faits plus détaillés. 1° Quelques jours avant son glorieux martyre, M. Musart annonça positivement à M. Baty qu'il échapperait à la mort. La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musarty la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
La chose semblait être doublement impossible car, en premier lieu, la cause de M. Baty étant absolument la même que celle de M. Musart, la condamnation de 1 Puissent-ils avoir transmis ce précieux héritage à leurs descendants!
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre.
Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu.
Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité.
Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner.
Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition.
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-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité Be se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
-31-plice 1 . Le nombre des pauvres était considé-rable dans les deux paroisses on ne le vit jamais s'en affliger ou s'en plaindre. Si quelque chose lui faisait peine, c'était que la modicité de son revenu ne lui permît pas de faire pour eux au-tant qu'il aurait voulu mais il se consolait par la pensée que Dieu ne lui demanderait compte que de ce qu'il avait reçu. Il les visitait dans leurs maladies avec une affection toute particu-lière. En même temps qu'il assurait le salut de l'âme, il veillait à la santé du corps. Il leur faisait distribuer gratuitement des remèdes convena-bles à leur état, et pourvoyait à toutes leurs né-cessités avec autant d'attention que de généro-sité. Mais c'est trop peu dire il n'était point rare de le voir se priver pour eux de son modeste repas, de leur envoyer ce qu'on lui avait pré-paré, et de se contenter d'une pomme avec son pain pour tout dîner. Sa tendre charité ne se bornait pas à la durée de la maladie elle s'éten-dait à tous les temps. Leurs besoins étaient sans cesse présents à sa pensée. Pour y subvenir plus abondamment, il s'était fait une loi de ne point user de vin, à moins qu'il ne lui survînt des visites extraordinaires, ou qu'il n'y fût contraint par quelque indisposition. 1 Lettre du 7 mars 1796.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide.
Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 .
b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 .
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 .
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb.
c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique.
La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle.
d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile.
L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile.
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-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdàtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
-42 -gents, et présentant la forme d'enveloppes de lettres Pl. I, fig. 5 . Les cristaux sont de plus insolubles dans l'acide acétique et se distinguent en cela du phosphate de chaux qui est soluble dans cet acide. b Acide urique qui forme des tables quadrangulaires ou des plaques hexagonales de forme rhomboïdale qui, par suite de transformation des angles obtus, donnent souvent lieu à des cristaux fusiformes ou en forme de tonneaux fig. 2 . Ce sédiment est ordinairement plus ou moins coloré voir § 32 . c Cystine forme des tables hexagonales régulières qui sont solubles dans l'ammoniaque et l'acide chlorhydrique, se carbonisent et brûlent par la chaleur, et qui, chauffées avec une solution d'oxyde de plomb dans la soude causti-que, donnent un précipité de sulfure de plomb. La preuve chimique de la présence de la cystine réside dans la formation de sulfure de plomb, et en ce qu'elle ne fond pas quand on la chauffe sur une lame de platine, mais brûle avec une flamme bleue verdâtre, en répandant une odeur ressemblant à celle de l'acide prussique. d Phosphate de chaux cristallisé forme souvent des cristaux cunéiformes tantôt isolés, tantôt disposés de telle sorte qu'ils présentent des arcs de cercle. Dans ce cas, l'urine a ordinairement une réaction faiblement acide. e Tyrosine peut former des grains sphériques très-denses de couleur brun-verdâtre et présentant une struc-ture cristalline rayonnée. Leur solution dans l'ammoniaque forme, après saturation par l'acide acétique, des groupes caractéristiques de longues aiguilles brillantes. L'urine renfermant de la tyrosine contient très-souvent des pigments de la bile. f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
f Acide hippurique ne se trouve que très-rarement dans les sédiments et sous forme d'aiguilles ou de prismes rhom-boïdaux solubles dans l'eau chaude fig. 1 .
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RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il@@ en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Raillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce gris , qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie.
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie.
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RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il@@ en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Raillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce gris , qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface.
Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface.
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RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il@@ en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Raillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce gris , qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires.
Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires.
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RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il@@ en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Raillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce gris , qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques.
Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques.
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RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il , en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'analomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Baillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce grise, qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
RECHERCHES SUR LA NOTION DE SURFACE EN ANATOMIE De toutes les questions qui intéressent l'anatomie des organes, il@@ en est une qui a été, sinon négligée, au moins fort peu étudiée, celle de leur superficie. Si l'on parcourt les ouvrages d'anatomie classiques, on y trouve en effet tous les renseignements désirables sur le poids, la forme, le volume ou les dimensions en tous sens rarement il est question de la surface. Cette lacune est surtout sensible pour le cerveau dont on a étudié et décrit avec beaucoup de soins tous les éléments morphologiques, sauf la superficie sur laquelle nous n'avons que des notions insuffisantes ou contradictoires. Peu d'auteurs se sont occupés de cet important sujet, et les procédés proposés sont généralement peu pratiques. Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion. Il obtenait ainsi une vaste membrane plus ou moins épaisse, plus ou moins continue dont il mesurait ensuite les dimensions. Raillarger déplissait les circonvolutions en enlevant autant que possible toute la substance blanche sous-jacente, de manière à ne conserver que l'écorce gris , qu'il déployait ensuite et dont il prenait un moulage en plâtre. Il appliquait sur ce dernier une membrane très mince qu'il mesu-rait mathématiquement. Ces deux procédés, très longs, très minutieux et d'une pratique difficile, ont le défaut capital d'entraîner la destruction complète du cerveau dont on veut avoir la surface, et il peut être utile, quelquefois même nécessaire, de le conserver pour d'autres recherches. Giacomini commence par durcir le cerveau dans une solution de chlo-rure de zinc. Cette méthode ne peut donner que des résultats inexacts, puisque le premier effet du durcissement est de rétracter la substance cérébrale et d'en réduire toutes les dimensions. Rodolphe et Hermann Wagner, Vogt et Janssen ont essayé d'évaluer
Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion.
Ainsi pour déterminer la surface des hémisphères cérébraux, Gall déchirait le tissu qui relie les deux faces de chaque circonvolution, qu'il écartait ensuite de manière à ramener sur un même plan le fond et le sommet de cette circonvolu-tion.
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