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228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durablè ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-merril avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. -Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans -le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. - Qu'on me la rende 1 Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien 1 Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il, ne fût pas abandonné à des soins mer-- cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu. d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si .plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durablè ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-merril avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. -Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans -le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. - Qu'on me la rende 1 Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien 1 Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il, ne fût pas abandonné à des soins mer-- cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu. d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si .plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durable ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-mer il avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. @Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans @le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. -@Qu'on me la rende ! Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien ! Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il@ ne fût pas abandonné à des soins mer@-@cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu@ d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si @plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût.
Si plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût.
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228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durablè ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-merril avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. -Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans -le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. - Qu'on me la rende 1 Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien 1 Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il, ne fût pas abandonné à des soins mer-- cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu. d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si .plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE rue. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durablè ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-merril avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. -Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans -le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. - Qu'on me la rende 1 Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien 1 Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il, ne fût pas abandonné à des soins mer-- cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu. d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si .plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
228 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. On s'empressa autour de lui on essaya de le ranimer la crise était trop violente pour céder aux premiers soins il fallut le transporter chez lui dans un état d'anéantissement voisin de la mort. XX Ludovic était un de ces hommes chez qui la passion, peu expansive, n'en est pour cela ni moins durable ni moins profonde. Il avait aimé Marguerite autant qu'il pouvait ai-mer il avait réuni en elle toutes ses espérances et toutes ses affections. @Aussi le coup fut-il rude, et pendant plusieurs semaines son état fut presque désespéré. A la suite de sa léthargie, la fièvre s'empara de lui et résista à tous les traitements. Dans @le cours de ses accès, il n'avait qu'un nom sur les lèvres, comme il n'avait qu'une pensée dans le coeur. Il appelait Marguerite, il demandait à voir Marguerite, tantôt d'une voix suppliante, tantôt avec l'accent de la colère. -@Qu'on me la rende ! Je la veux ! s'écriait-il. Elle est à moi elle est mon bien ! Son père essayait de le calmer, et n'y parvenait pas tou-jours que peut la voix de la raison contre les délires du cerveau ? Tant que son fils fut en danger, le vieillard ne songea pas à le quitter. Il fallait que Ludovic eût près de lui un visage ami et qu'il@ ne fût pas abandonné à des soins mer@-@cenaires. Son désespoir était si grand que, même après sa cure, il avait besoin de se rattacher à la vie par les douces consolations de la famille, les seules qui ne trompent jamais. Le mal céda enfin mais il en resta un peu@ d'affaiblisse-ment dans les facultés. Si @plein d'ardeur au début, le jeune avocat semblait envisager désormais sa carrière avec une sorte d'impatience et de dégoût. Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
Il se prenait à lui attribuer une portion des douloureux mécomptes qu'il venait d'es-suyer il se disait que, moins assidu au travail, moins do-
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Comment expliquer cela?
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette!
Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette !
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée.
Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
-Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Mar-guerite n'était-elle pas libre?
Mar-guerite n'était-elle pas libre ?
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions.
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Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable.
Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Était-ce possible ?
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir!
Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir !
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite.
Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ?
Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ?
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux.
Il sonna doucement c'était l'appel d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser.
La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser.
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2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison? Et pourquoi? Mar-guerite n'était-elle pas libre? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs,et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela@? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette@! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. -Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison@? Et pourquoi@? Mar-guerite n'était-elle pas libre@? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir@! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tej jour@! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son soeur ? Il sonna doucement c'était l'appel' d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-être alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
2i2 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. prévenir Marguerite. Tout était prêt, les voitures attendaient, les témoins avaient montré de l'exactitude. Acteurs et assis-tants étaient en habits de fête ils s'empressaient autour de Ludovic et le félicitaient de son bonheur. Il n'était pas jus-qu'aux bouquetières qui ne se fussent mises de la partie, suivant les habitudes de cette honorable corporation. Pendant que ce mouvement avait lieu d'un côté de la rue, de l'autre côté régnaient le même silence et la même immo-bilité. Comment expliquer cela ? Marguerite était donc bien absorbée dans ses apprêts de toilette ! Pas un regard, pas un sourire, pas un signe de vie, pas un avis de sa part c'était à confondre. Rien ne manquait à la cérémonie, si ce n'est la fiancée. @Ludovic ne put se défendre d'un sombre pressentiment se détachant de la compagnie qui l'entourait, il gravit quatre à quatre l'escalier qui conduisait chez Marguerite. Il espérait la trouver sur le seuil même, parée de sa pudeur et dissi-pant ses alarmes par un sourire. Point de doute, c'était une dernière épreuve, un jeu d'enfant, un peu de coquetterie, tout, excepté une trahison. Une trahison ? Et pourquoi ? Mar-guerite n'était-elle pas libre ? Ne se donnait-elle pas volon-tairement? La veille encore, un refus eût suffi, et, au lieu d'un refus, Ludovic avait emporté une promesse. Ainsi pen-sait-il dans le tumulte de ses impressions. Cependant, lorsqu'il fut arrivé sur le palier du logement, ses craintes le reprirent, et avec ses craintes une angoisse insurmontable. La porte était fermée, et, en prêtant l'oreille, aucun bruit ne trahissait la présence d'êtres vivants. Était-ce possible ? Point de bruit en un pareil moment ! quand l'heure était arrivée et qu'il fallait partir ! Ludovic s'y perdait, et pourtant il n'osait pas accuser Marguerite. Elle se recueillait et priait pour leur bonheur commun, versait sur les siens quelques larmes solitaires et leur adressait un souvenir fer-vent. Pauvre orpheline ! marcher seule en un tel jour ! n'y avait-il pas de quoi rouvrir toutes les blessures de son coeur ? Il sonna doucement c'était l'appel@ d'un ami, un appel plaintif et miséricordieux. Personne n'y répondit. Il redoubla en y mettant un peu plus de vivacité, même silence. La co-lère alors s'en mêla, et, de degré en degré, il en vint à agiter la sonnette au point de la briser. Ses fureurs furent vaines
Ses fureurs furent vaines
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour.
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois.
Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur.
Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager.
Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux.
Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce qu'on aurait eu peine à exiger d'un homme vigoureux.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée.
Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée.
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-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernièrerigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne delà soulager. Je n'entrerai pointdans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière@rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui Crut apercevoir que la tête de Cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de Sa maison , avec défense à sa compagne de@là soulager. Je n'entrerai point@dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce -qu'on aurait eu peine à exiger sd'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y'eût jamais, de sa part, ni plainte, -ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
-49 -coeur, dégagé de toute attache purement na-turelle , jouit en paix du tendre, de l'unique objet de son amour. Mais le feu saint qui la dévorait fit sur son corps une impression si forte, qu'il lui occasiona une fièvre continue dont elle fut travaillée pendant six mois. Dieu, qui se plaît à éprouver les siens, per-mit que la maîtresse d'Armelle prît, de cette maladie, occasion de se refroidir à son égard, et même de la traiter avec la dernière rigueur. Elle se persuada que son mal ne venait que d'une imagination échauffée par des dévotions indiscrètes et sur l'avis d'une demoiselle qui crut apercevoir que la tête de cette bonne fille commençait à s'affaiblir, elle la chargea de tous les travaux les plus grossiers de la maison , avec défense à sa compagne de la soulager. Je n'entrerai point dans le détail des grands et pénibles ouvrages qui lui furent imposés il suffit de dire en deux mots qu'on exigea d'elle ce @qu'on aurait eu peine à exiger @d'un homme vigoureux. Cependant, quoiqu'il n'y eût jamais, de sa part, ni plainte, @ni mur-mure, ni ombre du plus léger mécontente-ment , elle n'en était pas mieux traitée. Ce n'était, delà part de sa maîtresse, que des re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
Ce n'était, delà part de sa maîtresse, quelles re-proches continuels rien n'etait fait à son gré
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution.
L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment constitutionnel, mais sous l'influence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse.
Eh bien, l'auteur a cru, à tort ou à raison, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat.
Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible.
Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement.
C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti@tutionnel, mais sous l'i@nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons- titution. Eh bien, l'auteur a cru@, à tort ou à raison@, à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité@, et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse@, il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus@, une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion@, entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin@, l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable@, mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper.
Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que la où l'auteur a voulu frapper.
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3i trument à ses desseins. L'existence d'un tel pouvoir annonce que nous ne vivons plus sous un gouverne-ment consti tutionnel, mais sous l'i nfluence provisoire d'une conspiration contre l'autorité royale et la cons-@titution. Eh bien, l'auteur a cru , à tort ou à raison , à l'existence de cette conspiration dénoncée il a cru que, suivant les expressions de la circulaire, de grands services étaient rendus par le ministère aux conspirateurs il a été épouvanté de cette connivence ou de cette faiblesse. Il a attaqué les ministres et les agens de l'autorité , et les agens de la liste civile, et il a pensé qu'en signalant cette prévarication vraie ou fausse , il remplissait le devoir d'un bon citoyen il a pensé que c'était un acte de fidé-lité, je dirai plus , une haute marque de respect envers le monarque, que de l'avertir des dangers où des mi-nistres inhabiles pourraient entraîner l'Etat. Ce sont les ministres et les agens de l'autorité que l'auteur attaque, et qu'il attaque constamment. Ses ex-pressions le montrent clairement. Page 38 Il tombe, et le pacte est signé entre ses successeurs et les chefs de la fac-tion , entre le pouvoir visible et le pouvoir invisible. Plus loin , l'auteur rapporte les discours des ministres à la séance du 25 avril il rapporte séparément leurs paroles il les critique. C'est bien leur personne qu'il pourrait of-fenser si elle était inviolable , mais ce n'est pas la per-sonne de S. M. A la page 40, l'auteur s'attache encore aux mêmes ministres et à certains dépositaires de l'auto-rité il les désigne spécialement. Il est impossible de faire remonter à la personne auguste de S. M. ces désignations individuelles elles ne peuvent pas frapper ailleurs que là où l'auteur a voulu frapper. Et il est tellement con-vaincu de l'idée que les ministres seuls peuvent se plain-
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE.
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment.
Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire.
Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin.
XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont.
Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xvn On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés.
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
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CE qu'on PEUT VOIR DANS une RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. xv@n On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-- truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'une intelligence singulières le visage, que la mala-
CE qu'on PEUT VOIR DANS UNE RUE. 213 trainte. Elle paraissait absorbée dans des soins d'intérieur et dominée plus que de coutume par les inquiétudes que lui causait l'état de son aïeule personne, plus que Ludovic, n'était propre à apprécier et à respecter ce sentiment. Il se retira donc de bonne heure et traversa la rue pour regagner son hôtel. Était-ce une illusion? Mais il lui sembla qu'au moment où il quittait la maison de Marguerite, une ombre se détacha d'un mur voisin et se glissa dans le corridor quelques mo-ments après qu'il en fut sorti. Cette circonstance ne le frappa point alors elle ne lui revint à l'esprit que plus tard et avec le plus douloureux commentaire. XVII On eût dit que les événements se mettaient du côté de Ludovic pour faire justice des obstacles qu'il rencontrait sur son chemin. Peu de jours après cet entretien, madame Morin essuya une crise qui devait être la dernière la paralysie s'étendit aux organes essentiels, et acheva l'oeuvre de des-@@truction depuis longtemps commencée. Après une semaine d'agonie paisible, l'aïeule s'éteignit dans les bras de Margue-rite et en présence de Ludovic, dont les soins ne lui man-quèrent pas durant ces pénibles moments. Il se passa alors une scène dont l'effet dut être bien vif sur les personnes intéressées. Une heure avant de mourir, la vieille femme eut un de ces retours que le ciel envoie à ceux qui s'en vont. Sa raison, obscurcie depuis plusieurs mois, se ré-veilla tout à coup, son esprit recouvra sa lucidité. Elle parut, au moins pour quelques minutes, avoir ressaisi le sens de ce qui s'était passé sous ses yeux, de ce qu'elle avait vu et entendu d'une façon purement machinale, pendant l'engour-dissement de ses facultés. Une sorte de miracle s'opéra pour elle et sur elle. L'oeil, naguères sans expression, s'anima d'une vie et d'un@ intelligence singulières le visage, que la mala-
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79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et envers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en@vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le @@@1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le titre du Railleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY 1 est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 79 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOURCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en 1815, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
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79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et envers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en@vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le @@@1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le titre du Railleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY 1 est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 79 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOURCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en 1815, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et envers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène.
Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le titre du Railleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène.
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79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et envers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le litre du Bailleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en@vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le @@@1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
79 mémoire prodigieuse lui fournissait tous les termes de comparaison dont il pouvait avoir besoin. Les belles lettres étaient le seul délassement qu'il se pro-curât, la lecture de nos meilleurs écrivains et le culte des Muses fesaient ses délices. Son goût exquis embrassait tout ce qui est aimable, s'attachait à tout ce qui est beau. Une possédait pas seulement le grec et le latin, l'anglais et l'es-pagnol , mais il était familier avec la littérature de ces lan-gues. Il a laissé des plaidoyers qui auraient pu lui faire un nom au barreau. Il a fait plusieurs pièces de théâtre une entre autres , sous le titre du Railleur, qui ne serait pas indigne de la représentation c'est une comédie à ca-ractère, en cinq actes et en vers, où le sujet est traité d'une manière large et avec une parfaite entente des passions et du jeu de la scène. Son éloge de FOURCROY 1 est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 79 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOURCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en 1815, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
Son éloge de FOURCROY I est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOUBCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en i8i5, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
Son éloge de FOURCROY 1 est écrit d'abondance et l'expression d'une ame sensible ' en faisant celui de ROLLIN 2 ,il a voulu, me disait-il, payer une dette du coeur tous ceux qui jouissent des lumières de l'instruction, doivent un tribut à celui qui employa sa vie entière à poser des bases solides à la meilleure éducation de la jeunesse. On trouve encore de lui quelques articles de botanique et de physiologie végétale dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle 3 , dans le 79 1 Broch. in-4°. Paris, 1811. Ce discours devait être pro-noncé à l'Athénée des arts de Paris, dont FOURCROY fut un des fondateurs. 2 Je possède ce discours inédit, qu'il écrivit en 1815, alors qu'il fut nommé conseiller de l'Université. 3 Le plus remarquable de tous est celui sur les fruits , tom. XII, pag. 285-305, dans lequel il propose plusieurs questions importantes à résoudre sur l'époque précise de la récolte des fruits, sur les moyens de les conserver, sur
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé !
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace.
Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, 2 OEuvres de La Farre.
Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans.
Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Voyez mon livre sur Madame de Para-bère.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin.
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-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de celte société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poètes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, @@2 @@@@OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
-32 -Le siècle était encore aux doux loisirs de la pa-resse enivrée chantée par La Fare, 1 et Chau-lieu 2 , à cette tendre philosophie inaugurée par Chapelle et Bachaumont qui célébrait l'amour, l'âme de l'univers, la rose dans le coeur du bouquet. Puissant et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé ! Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle, Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Cet hymne éternel à l'amour peint l'esprit de cette société pleine d'ivresses qu'avait préparée la Régence l'amour chanté par les poëtes n'est pas ce sentiment chevaleresque pur et chaste transmis par le moyen âge, mais la volupté des odes de Tibulle et d'Horace. Nectar qu'on avale à longs traits, Beaume que répand la nature Sur les maux qu'elle nous a faits, Maîtresse aimable d'Épicure, -32 - 2 OEuvres de La Farre. Le marquis de La Fare, d'une très-noble famille languedocienne, avait appartenu spéciale-ment à l'époque de la Régence il était capitaine des gardes de M. le duc d'Orléans. Voyez mon livre sur Madame de Para-bère. 1 L'abbé de Chaulieu était né en 1639, d'une famille fort attachée au cardinal Mazarin. Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
Son père avait été négocia-teur considérable à l'étranger.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit.
18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction.
Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année.
On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote.
On est convaincu qu'il existe des poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait.
Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province.
Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province.
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PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux là faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des' poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et' qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds etle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS 265 LAFONTAINE. 18 Ainsi on admet la fascination produite par certains oiseaux et certains reptiles tout le monde sait et croit que l'éper-vier, en planant au-dessus d'un autre oiseau, le tient paralysé à sa place, jusqu'au moment où il fond sur lui et s'en saisit. Personne n'ignore que la couleuvre, en regardant le crapaud fixement, l'attire à elle et qu'il vient, malgré lui, en sautant, jusque dans sa gueule elle exerce sur lui non seu-lement de la fascination, mais encore de l'attraction. On reconnaît à certains animaux la faculté de vivre plu-sieurs mois sans manger et sans qu'il y ait chez eux altéra-tion de la vie, telles sont les marmottes qui dorment six mois de l'année. On est convaincu qu'il existe des@ poissons qui possèdent une certaine quantité de fluide électrique, et@ qui ont la faculté de l'émettre au dehors, telles que la torpille et la gymnote. J'en ai vu une à Londres, et j'en ai moi-même éprouvé les effets. A la galerie Adélaïde se trouvait exposée une magnifique torpille de près de cinq pieds elle vivait dans un bassin qu'on lui avait construit et qui était entouré de grillage, afin que personne ne pût y toucher on la nourrissait de petits poissons. Je demandai la permission de la toucher le directeur s'empressa de satisfaire à ma demande, car il m'avait reconnu 1 . Je fus introduit dans l'espèce de cabinet où la torpille se trouvait exposée, et je la pris d'une main près de la tête et de l'autre près de la queue à l'instant j'éprouvai une com-motion tellement forte, que je fus presque renversé. Cette 1 A Londres et dans toute l'Angleterre, tout le monde me reconnaissait. J'étais le seul qui portât la barbe, comme je la porte encore. Le Times, en rendant compte de ma première séance, avait rempli une colonne de ma barbe et de mon chétif personnage, et cet article avait été repro-duit par tous les journaux de province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Sleeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la figure en m'apercevant, d'autres se retournaient, et cela afin de ne pas être endormies par moi il y en avait quelques-unes qui me riaient franchement au nez celles-ci se moquaient de moi, et n'avaient pas peur du Steeper, c'est ainsi qu'on me nommait.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine.
Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur.
Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur.
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i .
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SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux , donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité@ son savoir , sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met-@tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui m n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor-@ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur , je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire i . a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-@i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre , c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudisscmens.
SUR MADAME ROLAND. XXVII celui d'un ministre factieux. Sa femme, qui par ses talens donna plus d'éclat à ses travaux@, donnait aussi, non pas plus de fermeté, mais plus de chaleur à ses résolutions. Roland, sans moi, dit-elle dans ses Mémoires, n'eût point été moins bon administrateur son activité, son savoir@, sont bien à lui comme sa probité mais avec moi il a produit plus de sensation, parce que je met- tais dans ses écrits ce mélange de force et de douceur, d'autorité de la raison et de charme du sentiment qui@@ n'appartiennent peut-être qu'à une femme sensible, douée d'une tête saine. Je faisais avec délice ces mor- ceaux que je jugeais devoir être utiles, et j'y trouvais plus de plaisir que si j'en eusse été connue pour l'auteur. Je suis avide de bonheur@, je l'attache au bien que je fais, et n'ai pas même besoin de gloire 1 .@@ Ce fut elle qui traça@, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon@ument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres. Elle a écrit dans les derniers temps de sa vie, pour servir sa cause, bien plus que pour faire briller ses talens. Dès l'âge de dix-sept ans, elle avait composé plusieurs morceaux on en trouvera des frag-mens cités en note dans cette édition. Ce sont, pour la plupart, des essais de morale ou de philosophie. Une circonstance qu'il ne faut pas omettre@, c'est qu'elle avait écrit un sermon sur l'amour du prochain, et un discours sur cette question Comment l'éducation des femmes pourrait contribuer à rendre les hommes meilleurs. En parlant de ces essais, dans ses Mémoires, elle n'y attache pas plus d'importance qu'ils ne lui avaient coûté de peine, et son style doit peut-être à l'ab-sence de toute prétention littéraire, cette marche vive, naturelle et libre, qu'aurait gênée la contrainte de l'imitation ou le désir d'obtenir des applaudissemens.
a Ce fut elle qui traça , d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais mon-ument très-i Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres.
Ce fut elle qui traça, d'un seul trait, la lettre fameuse que Roland fit remettre à Louis XVI avis sévère, mais éclairé, suivant les uns audacieuse remontrance, triste et funeste prophétie suivant les autres mais monument très- 1 Madame Roland n'ambitionna jamais la célébrité attachée aux lettres.
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