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440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. | propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. | 1 | 0.01 | 0.047619 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. | 2 | 0.008439 | 0.042553 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. | L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. | 4 | 0.008439 | 0.05 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. | Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. | 2 | 0.009901 | 0.04878 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. | Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. | 0 | 0 | 0 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. | Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage des pères de famille et des instituteurs. | 2 | 0.019608 | 0.105263 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. | Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. | 4 | 0.015038 | 0.075472 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. | Au Louvre, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. | 1 | 0.015873 | 0 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. | Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. | 2 | 0.043478 | 0.2 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Je certifie le présent extrait conforme à l'original. | Je certifie le présent extrait conforme à l'original. | 0 | 0 | 0 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | A Paris le 5 mai 1787. | A Paris le 5 mai 1787. | 0 | 0 | 0 |
440.txt | 1,829 | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillaitdans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de lamatière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fersou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE l'ACÀDFMIE. propre bien ordonne, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi eu partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'uu et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait@dans leurs jeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, lin peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir Je pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la@matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d-cs pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une paitie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer@sou zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme désiré. Au Louvre , ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, RRGTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé T ACIER@ Secrétaire perpétuel de l'Académie. | vj 1 RAPPORT DE L'ACADEMIE. propre bien ordonné, l'émulation, la gloire, la honte, sont autant de mobiles qu'elle met en action. Tels sont les effets qui nous paraissent devoir en résul-ter tels sont aussi en partie ceux dont nous avons été témoins dans une séance particulière où nous avons vu jouer six enfans de l'un et de l'autre sexe, de sept jusqu'à douze ans. L'ardeur d'un combat, aussi instructif qu'inno-cent, brillait dans leurs yeux ces jeunes âmes paraissaient animées des sentimens dont nous venons de parler la joie éclatait sur le visage du joueur qui avait réussi au gré des auditeurs, @un peu de confusion ne décourageait point ceux qui avaient failli souvent les joueurs et toute l'as-semblée étaient égayés par les idées et par les réponses de ceux qu'on interrogeait, quelquefois même par les fautes qui leur échappaient. Au reste, M. l'abbé Gaultier fera bientôt jouir le pu-blic d'un ouvrage dont une bonne partie nous a été com-muniquée, et qui montrera jusqu'à quel point il a porté l'étude de la matière qu'il y traite. Il y développe, dans un juste, mais plus ample détail, les principes qui ne sont présentés qu'en abrégé dans ces tableaux. Ce sont des Leçons de grammaire en action destinés à l'usage d@es pères de famille et des instituteurs. Il faut espérer que, par ce moyen, il leur communiquera une partie de cet art avec lequel il sait aider l'intelligence de la jeunesse, échauf-fer son zèle, ranimer son ardeur, réveiller son attention, la guider enfin dans la carrière, et la conduire au terme desiré. Au Louvre@, ce vingt-sept avril mil sept cent quatre-vingt-sept. Signé DUPUIS, GARNIER, DE ROCHEFORT, BROTTIER. Je certifie le présent extrait conforme à l'original. A Paris le 5 mai 1787. Signé @DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Signé T ACIER Secrétaire perpétuel de l'Académie. | Signé DACIER, Secrétaire perpétuel de l'Académie. | 3 | 0.061224 | 0.5 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. | 1 | 0.009709 | 0.041667 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. | Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. | Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . | Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. | Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? 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Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. | Cette tige, qu'en-ferme le canal rachidien, est la moelle épinière. | 2 | 0.029851 | 0.153846 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? 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Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? 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C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? | Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? 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469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? 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C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. | C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. | Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. | Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. | 0 | 0 | 0 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. | Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... | 2 | 0.02439 | 0.153846 |
469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? 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469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? 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Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? 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469.txt | 1,868 | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 a Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal racliidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t-il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central@? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux@@. M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | 9 - Ainsi, continue-t-il, il y a des segments dans le sque-lette, il y a des segments dans les muscles. Les nerfs péri-phériques s'accommodent à leur tour à cette segmenta-tion, et l'observation démontre qu'il y a également des segments dans le système nerveux central. Cette proposition est certaine dans les animaux infé-rieurs. Dans certains annelés placés très-bas dans l'échelle, tantôt à chaque anneau correspond un ganglion distinct exemple le lombric terrestre , tantôt il y a un seul gan-glion pour un nombre déterminé d'anneaux exemple les hirudinées bdelliennes . Dans la plupart des animaux vertébrés, dans les ovi-pares surtout, une tige étendue de la tête à la queue se substitue à cette chaîne des annelés. Cette tige, qu'en-ferme le canal rac@hidien, est la moelle épinière. Il y a cer-tainement pour chaque anneau du segment vertébral une certaine partie de cette tige nerveuse mais cette partie, ce segment idéal est-il un segment réel ? Y a-t il pour chaque vertèbre un ganglion nerveux central ? C'est là une ques-tion importante au point de vue de l'anatomie philosophique et de la physiologie générale. Gall a essayé l'un des premiers de la résoudre. Il pen-sait avoir vu dans la moelle des renflements successifs au ni-veau de chaque vertèbre. Cette proposition est surtout fort évidente dans la moelle épinière des oiseaux... M. de Blain-ville avait accepté cette opinion de Gall, à laquelle les expériences de Legallois, de Marshall Hall et de Mueller semblent avoir donné beaucoup de force et, en effet, si l'on accepte les idées de ces deux derniers physiologistes sur la force excito-motrice de la moelle, il semble que la division de l'axe médullaire en segments distincts s'en-suive nécessairement. Ainsi s'exprime Gratiolet. Son exposé, quoique bien | Son exposé, quoique bien | Son exposé, quoique bien | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | TROISIÈME PREUVE. | TROISIÈME PREUVE. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. | Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fort éloignée. | 3 | 0.015152 | 0.088235 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. | Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. | Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. | La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Le même auteur Viseman, 38 dise. | Le même auteur Viseman, 3e disc. | 2 | 0.0625 | 0.25 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . | ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . | 1 | 0.00641 | 0.037037 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. | Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. | Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! | Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! | 1 | 0.011364 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. | Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. | Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. | Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. | 1 | 0.009804 | 0.052632 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. | D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme . | Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. | 119 | 0.440741 | 2.283019 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. | et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme! | 134 | 0.724324 | 3.857143 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. | Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. | 182 | 2.192771 | 9.2 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. | 1 | 0.014085 | 0.090909 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. | De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. | Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. | Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. | 0 | 0 | 0 |
496.txt | 1,871 | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste boeuf, le cheval reste cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vin. Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race fI -rt éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 38 dise. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et la tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille@! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonne certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme .le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf rest@@@e boeuf, le cheval rest@@@e cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme 1 11 n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. Vi@n. @Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | 34 UNITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE. TROISIÈME PREUVE. Un autre fait défend au naturaliste d'être trop exclusif dans la défini-tion et la circonscription de la race c'est qu'au centre même de certaines races on trouve des types d'une race f@@ort éloignée. Mgr Viseman nous dit qu'un voyageur vit dans le Horan, à l'est du Jour-dain, une famille dont le père et la mère était blancs et ne comptait pas de nègres parmi ses ancêtres, tandis que les enfants étaient tous noirs. Il paraît que dans cette contrée les causes externes sont très-favorables à la continuité de cette particularité. La population arabe qui l'habite se distingue des autres tribus de cette nation par un teint généralement plus foncé, des traits plus aplatis et une chevelure plus rude. Le même auteur Viseman, 3e disc. ajoute Le cas inverse se ren-contre également chez les nègres on y verrait naître des individus blancs, et le tendance vers ces exceptions se perpétuerait . Il y a une mobilité perpétuelle des formes du corps au sein même de chaque race. Il est vrai de dire que le type pur d'une race est assez rare. Quelle variation parmi nous dans la forme de la figure, du crâne, du nez, de la taille ! Dans les grandes assemblées populaires, on est étonné des excentricités de figures que l'on rencontre au centre même de l'Europe, et si la dignité humaine permettait qu'on lui appliquât le principe de la séduc-tion, telle que Darvin la pratique sur les espèces animales, pendant plusieurs générations, on trouverait toutes les races sur un point donné de la France, la couleur exceptée, puisque les latitudes font les teintes. Je crois que cette hypothèse n'a rien de forcé, et que sa réalisation produirait d'étonnants résultats. Aujourd'hui l'homme, on peut le dire, pétrit et façonné certains êtres vivants comme la matière morte. D'un type donné il tire à peu près tout ce qu'il veut. Il romp l'équilibre naturel de l'organisme, il fait des animaux tout graisse, comme le porc d'York tout os, comme le cheval anglais tout chair, comme @le boeuf de Durham il fait même le boeuf sans corne, qui est un produit artificiel de l'Hollone diversité des types hum. et ce-pendant ces animaux n'ont pas passé dans une espèce voisine le boeuf reste le boeuf, le cheval reste le cheval, etc. et l'on voudrait avoir une autre mesure pour comparer l'homme@! Il n'y a que la passion qui puisse aller jusque-là ce ne sera jamais de la science. VIII. -Possibilité pour toutes les races d'hommes d'habiter tous les climats. De tous les êtres vivants qui sont sur la terre, c'est l'homme qui vit le plus facilement sous toutes les latitudes et dans toutes les régions. Au xixe siècle, siècle de voyage, d'histoire comparée, d'études géographi-ques et d'histoire naturelle, on est entouré de faits de toute nature pour dé-cider certaines questions. Il est notoire aujourd'hui que toutes les races d'hommes peuvent vivre à toutes les latitudes. On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mars, | On sait très-bien aussi que les habitants du nord ne peuvent, sans péril, aller habiter l'Afrique, ni les Africains en Suède mais, | 1 | 0.007692 | 0.038462 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? | Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. | C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. | 1 | 0.004464 | 0.022222 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? | Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? | 1 | 0.003247 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. | Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. 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Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. 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Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. | Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. 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657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. 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Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. | 1 | 0.002174 | 0.01087 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. | Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. | Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. | 0 | 0 | 0 |
657.txt | 1,886 | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièremeut. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau@? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 bu 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 270 L'ART DE MAGNÉTISER jeune fille, si la personne qui l'avait amenée à Paris, n'avaient pas cru ces effets réels, seraient-elles venues s'adresser à l'Académie pour les faire constater ? Ne se seraient-elles pas contentées de les exploiter dans quelque salle publique, avant d'aller trouver messieurs les sa-vants ? C'était au moment des menstrues, le 15 janvier 1846, que ces effets avaient paru pour la première fois ce fut vers la fin de février, un mois et demi après, que ces effets dispa-rurent et ne se montrèrent plus régulièrement. Ne pourrait-on pas admettre que, chez cette jeune fille, âgée de treize ans, il s'était passé un fait inexplicable au moment du flux du sang, et que le système nerveux avait reçu une secousse, qui avait dérangé l'équilibre de la circu-lation en accumulant une plus grande quantité d'électri-cité au cerveau ? Cette supposition est d'autant plus pro-bable, que les premiers effets ont eu lieu après un violent orage. Ce fait n'est pas unique il y en a d'autres. Voici un phénomène analogue, qui m'a été rapporté en 1841 à Rennes, par un témoin oculaire, qui n'avait aucun intérêt à me faire un récit imaginaire. M. Benèche, inspecteur général de la compagnie d'assu-rance contre la grêle, vint me raconter que, se trouvant à Carcassonne, en 1833 ou 1834, il se rendit à un village situé à deux lieues de Carcassonne, avec M. Barthe, professeur de physique au petit séminaire de Carcassonne, pour voir une jeune fille de huit ou de neuf ans, qui, à certains moments, par sa seule présence dans une cuisine, faisait danser toutes les casseroles, les pelles et les pincettes. Il y avait déjà six ou huit heures qu'ils étaient là, sans qu'il se passât rien. Ils partirent, croyant à une mystification, mais ils n'avaient pas fait cent pas qu'on les rappela. Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | Ils revinrent en toute hâte et virent la jeune fille au milieu de la cuisine et toutes les casseroles sauter, danser les che-nets, les pelles, les pincettes, tout ce qui était de métal était en mouvement même le feu, les tisons, les bûches furent lancés au milieu de la cuisine. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. | 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. | Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. | 5 | 0.075758 | 0.333333 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. | Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. | 5 | 0.027778 | 0.142857 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! 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Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. | Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon était profond. | 1 | 0.014706 | 0.153846 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. 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A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. | Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! | Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! | Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! | Que de candidats, plus tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! | 2 | 0.0125 | 0.068966 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. | La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. | En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. | Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. | Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. | Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. 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Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. | Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! 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Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. | Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | C'en fut assez pour se les concilier. | C'en fut assez pour se les concilier. | 0 | 0 | 0 |
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Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. | On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. | 1 | 0.008772 | 0.043478 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! 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Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. 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En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. 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A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. | Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. | 0 | 0 | 0 |
864.txt | 1,858 | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais déjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-lant, mais d@éjà sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais là patience @flUa persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon, était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus' tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit@! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des pièges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. 173 hommes nés à deux mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et sans lesquels les plus éminentes facultés sont pour ainsi dire frappées d'impuissance. Rien de brillant ni d'écla-tant, mais de la sûreté et de la force. Il livrait le moins pos-sible au hasard, et marchait à son but sans se laisser troubler ni intimider ce n'était pas l'agilité du cerf, mais la patience et la persévérance du boeuf. Si l'allure n'était pas rapide, en revanche le sillon@ était profond. Dans nos écoles et dans les professions qui en dépendent, des dons pareils sont les meilleurs auxiliaires que l'on puisse désirer. Combien de jeunes gens, richement doués, sont ve-nus échouer devant ces examens publics où l'improvisation tient une si grande place ! Que de défaites dues seulement à l'état des nerfs et à la sensibilité de l'organisation ! Que de candidats, plus@ tard devenus illustres, n'ont pu surmonter les difficultés d'un début, ni vaincre cette timidité qui est comme la paralysie de l'esprit ! La stupeur, le vertige s'en mêlent le cerveau reste sans action, la parole ne sert plus la pensée. En face de ces juges qui interrogent et de ces témoins qui écoutent, on n'éprouve plus qu'un sentiment, celui d'une faiblesse irrémédiable, on n'a plus qu'un désir, celui d'abréger ce supplice et de se donner en spectacle le moins longtemps possible on fuirait dès le premier moment, si la force ne manquait, même pour cela. Ludovic n'avait rien à craindre de ces désappointements il était ce que l'on nomme une tête carrée. Ce qu'il savait il le savait bien et d'une manière si méthodique, qu'aucune émotion, si vive qu'elle fût, n'eût pu l'empêcher de fournir ses preuves. Il avait l'art de se posséder, l'art d'exprimer avec netteté ce qu'il avait appris avec réflexion. Dès les pre-mières réponses, il s'établit entre les examinateurs et lui un certain accord d'opinions et de vues. Il s'attacha à leur faire sentir qu'aucun de leurs commentaires ne lui était étranger, et il poussa l'attention jusqu'à citer leurs propres textes. C'en fut assez pour se les concilier. On l'interrogea à l'envi il tint tête à toutes les questions on lui tendit des piéges, il les déjoua avec bonheur. Tout se réunit pour faire de son examen une sorte d'événement et une date dans les annales de la Faculté. A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | A la ronde on se disait qu'il y avait, dans ce jeune homme, plus que l'étoffe d'un licencié, et qu'avec du | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. | 1 | 0.004785 | 0.025 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. | Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. | Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. | 2 | 0.009217 | 0.044444 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. | Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. | At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. | 0 | 0 | 0 |
24.txt | 1,863 | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, dou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétart sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d@ou-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | -15 -de ses pieux sentiments etait une voix inté-rieure qu'elle entendait au fond de son coeur, et qui lui répétait sans cesse C'est l'amour que ton Sauveur t'a porté qu'il lui a causé tou-tes ses souffrances. Ces paroles, si souvent réitérées,et les impressions qui en résultè-rent, la firent tomber dans cet état d'une sain-te langueur, que l'epouse des Cantiques éprou-va si bien, et qu'elle a si parfaitement décrit. Mais à cet état qui, malgré ses peines, d'au-tant plus sensibles qu'elles sont intérieures , a néanmoins ses douceurs et ses consolations, en succéda un autre, où il n'y eut pour Ar-melle que de l'absinthe et du fiel. Cette fille, si pleine d'amour pour Dieu si touchée des souffrances de Jésus-Christ, si affligée de ses péchés qui avaient contribué à l'attacher à la croix, me trouva plus en elle que des senti-ments d'une espèce d'aversion pour Dieu. At-taquée d'un 'esprit de blasphême, elle était continuellement tenté d'en vomir contre le Seigneur, et contre l'adorable sacrement de nos autels. Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant @de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant •de mois étaient le sujet continuel de sa plus | Insensible à la vue de ses pé-chés, qui jusqu'alors lui avaient fait verser tant de larmes également insensible aux souffrances de son Sauveur, qui depuis tant de mois étaient le sujet continuel de sa plus | 1 | 0.004878 | 0.027027 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. | 2 | 0.013333 | 0.066667 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. | Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. | 1 | 0.004444 | 0.02381 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. | Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. | 1 | 0.003367 | 0.015873 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. | Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. | Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. | Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. | 0 | 0 | 0 |
30.txt | 1,863 | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté demonDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entré les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 16S5. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie dé dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de@monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | -26 -fit avec l'agrément de son confesseur, entre les mains de la supérieure des dames ursuli-nes, le 2 de février fête de la Purification, l'an 1655. Elle perdit, l'année suivante , sa maî-tresse, après une maladie de dix-huit mois, pen-dant lesquels elle lui rendit, nuit et jour, tous les services qu'inspire la reconnaissance , et plus encore la vraie et parfaite charité. Quelque temps après, Dieu lui donna de si hautes idées de sa bonté, de sa douceur et de cette paix intime dont il inonde ceux qui sont à lui, que, pénétrée d'un nouvel amour et comme transportée hors d'elle-même, elle ne cessait de répéter Bonté de monDieu, dou-ceur de mon Dien, paix de mon Dieu. Un des désirs que notre Seigner lui inspi-rait le plus souvent et le plus vivement, était de souffrir pour lui. Elle en eut l'occasion, en 1666 car, passant dans une rue, elle reçut, d'un cheval, un coup de pied qui la renversa et lui cassa la jambe. Elle souffrit avec la der-nière tranquillité les plus douloureuses opéra-tions de la chirurgie et quoiqu'elle fût plus de quinze mois entiers sans pouvoir faire un seul pas, jamais elle ne donna le moindre signe d'impatience ou d'ennui. On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | On la portait à la messe les jours de fêtes et les dimanches | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . | 24 CE QU'ON PEUT VOIR DANS UNE RUE. | 4 | 0.114286 | 0.333333 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. | Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. | Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. | On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. | J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. | 0 | 0 | 0 |
737.txt | 1,858 | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOill DANS UNE RUE . ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort@? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas -cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande®eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | 24 CE QU'ON PEUT VOI@R DANS UNE RUE@. ce côté. Ce qu'il y possédait de dépendances n'avait point de communications avec l'intérieur, et la porte du jardin pré-sentait toutes les apparences d'une issue condamnée. Quant à la ruelle, elle était affligeante à voir et faisait peu d'hon-neur à la vigilance de l'autorité. On y marchait dans une boue liquide, plus digne d'un marécage que d'une voie clas-sée et prélevant sa quote-part des deniers municipaux. J'eus quelque peine à m'y frayer un chemin, et un instant je mis en délibération si je pousserais plus loin mes recher-ches. Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? Là-dessus j'allais renoncer, lorsqu'une cir-constance me frappa. Vers la gauche de la ruelle et au pied même du mur se montraient des empreintes toutes récentes je les suivis elles aboutissaient à la porte du jardin. C'était un premier indice bientôt j'en recueillis ou crus en recueillir d'autres. L'imagination arrange volontiers les faits au gré de ses soupçons ou de ses désirs. Quoique le terrain eût été lavé par l'orage, il gardait, par intervalles, et sur toute l'éten-due où ces empreintes subsistaient, une couleur violacée à laquelle il était difficile d'assigner des causes naturelles. L'eau elle-même, dont çà et là il restait des flaques, n'avait pas @cette teinte bourbeuse qu'elle acquiert en délayant les ter-rains elle était foncée, rougeâtre, presque sanguinolente. Ces détails, insignifiants pour d'autres, prenaient à mes yeux le caractère d'autant de découvertes et devenaient des motifs d'encouragement à pousser plus loin les choses. Un examen attentif de l'issue m'apporta un surcroît de preuves. J'ai dit qu'elle s'ouvrait rarement tout donnait lieu de penser qu'après une longue inaction, elle s'était ouverte dans la nuit même. Des éclats de bois, des débris de plâtre attestaient le fait la porte n'avait cédé qu'à une pression violente. Puis, sur les marches, existaient des signes non équivoques d'un travail récent la dalle avait été nettoyée à grande eau, et, dans les grains de la pierre, on pouvait dis-tinguer ces tons rougeâtres qui déjà m'avaient frappé, et qui semblaient former comme une ligne ininterrompue jusque dans l'intérieur du jardin. Si j'avais pu pénétrer de ce côté, sans doute la démonstration eût été complète, et l'évidence des charges pleinement établie. Malheureusement cet acte | Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé de , nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort? | Comment supposer qu'un être vivant se fût engagé dede nuit dans des fondrières où, en plein jour, je n'avançais qu'avec effort ? | 3 | 0.023438 | 0.083333 |