Specialite
stringclasses 30
values | Serie
int64 1
6
| Question
int64 3
8
| N_Question
int64 1
5.6k
| Answer
stringlengths 74
180
| instruction
stringlengths 71
2.51k
| output
stringlengths 93
6.18k
|
---|---|---|---|---|---|---|
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 522 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Une patiente de 50 ans est hospitalisée en réanimation pour un tableau de SDRA en lien avec un choc septique dont la porte d'entrée est une pyélonéphrite aigue ayant débutée 3 jours auparavant. Le rapport PaO2/FiO2 est à 96 mmHg avec une pression expiratoire positive à +5 mmHg Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. Il s'agit d'un SDRA de gravité sévère. b. Le sepsis d'origine pulmonaire ou extra-pulmonaire est la cause la plus fréquente de SDRA. c. En cas de SDRA sévère on peut utiliser le décubitus ventral d. En cas de SDRA sévère on peut utiliser la curarisation. e. Au cours du SDRA il existe une insuffisance ventriculaire gauche | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Selon la classification de Berlin, il s'agit d'un SDRA sévère (rapport PaO2/FiO2 inférieur à 100 mmHg). Il est qualifié de modéré quand le rapport PaO2/FiO2 est compris entre 100 et 200 mmHg. Quand le rapport PaO2/FiO2 est entre 200 et 300, le niveau de gravité est qualifié de minime ou léger . Il est nécessaire d'instaurer une ventilation protectrice avec l'utilisation de petit volume courant et de faible niveau de pression afin de limiter le risque de lésion induite par la ventilation. Dans les formes sévères de SDRA, le décubitus ventral et l'utilisation de curare améliore le pronostic des patients. Le syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) est un processus inflammatoire atteignant les poumons induisant un oedème pulmonaire non-hydrostatique, riche en protéines. Les conséquences immédiates sont l’apparition d’une hypoxémie profonde, une diminution de la compliance pulmonaire ainsi qu’une augmentation du shunt intra-pulmonaire et de l’espace-mort. Au plan ultrastructural, on retrouve une inflammation aigüe de la barrière alvéolo-capillaire, une déplétion en surfactant et une baisse de l’aération pulmonaire. La définition la plus récente du SDRA dite définition de Berlin, a été proposée par une groupe de travail sous l’égide de l’European Society of Intensive Care Medicine (ESICM) . Le SDRA y est défini par la présence dans les 7 jours suivant une pathologie pulmonaire ou extra-pulmonaire aigüe de l’association d’une hypoxémie aigüe (PaO2/FiO2 ≤ 300 mmHg) chez un patient ventilé avec une pression expiratoire positive (PEP) de 5 cmH2O au moins, ainsi que d’infiltrats radiologiques bilatéraux non entièrement expliqués par une insuffisance cardiaque ou une surcharge volémique. La définition de Berlin distingue les SDRA selon le rapport PaO2/FiO2 en SDRA légers (200 < PaO2/FiO2 ≤ 300 mmHg), SDRA modérés (100 < PaO2/FiO2 ≤ 200 mmHg) et SDRA sévères (PaO2/FiO2 ≤ 100 mmHg Facteurs de risque de SDRA. 1) Agression pulmonaire directe Pneumopathies + Inhalation de liquide gastrique Traumatisme thoracique Noyade Lésions pulmonaires induites par la ventilation mécanique 2)Agression pulmonaire indirecte Sepsis extra-respiratoire + Polytraumatisme Pancréatite aigue embolie graisseuse Intoxications médicamenteuses Circulation extracorporelle TRALI = transfusion related acute lung injury. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 523 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelles affirmations sont en faveur de l’efficacité de la prise en charge d’un choc septique chez l’enfant ? a. diminution de l’acidémie b. augmentation de la lactatémie c. augmentation de l’urémie d. diminution de thrombopénie e. diminution de la fibrinogénémie | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A – diminution de l’acidose lactique B – c’est une diminution de la lactatémie C – c’est une diminution de l’urémie, en rapport avec la diminution de l’insuffisance rénale fonctionnelle D – la diminution de la thrombopénie est en rapport avec la régression de la coagulation intravasculaire diffuse E – c’est une augmentation du fibrinogène qui traduit la régression de la coagulation intravasculaire diffuse référentiel pédiatrie p 789 |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 524 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelles sont les propositions justes concernant la réanimation de base d’un arrêt cardio-respiratoire a. Un MCE doit être débuté le plus rapidement possible sans vérifier son efficacité par la prise de pouls b. Une ventilation est nécessaire c. La défibrillation ne fait pas partie de cette étape d. Le MCE peut être guidé par téléphone e. Le MCE doit être interrompu pendant 10 secondes toutes les 3 minutes pour permettre un changement de secouristes (réalisation du MCE) | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Precocité et continuité du MCE sont une des bases d'efficacité de ce dernier. La vérification du pouls est inutile. Si le massage est interrompu (choc électrique, changement de sauveteur...) ce n'est que pour quelques secondes (< 5 sec). Pa de recommandations sur le changement de secouriste non plus, pourvu que le massage reste efficace. Un médecin du centre 15 peut guidée ce geste à distance. La défibrillation automatisée, faite par des témoins, a montré son efficacité en terme de survie au cours de l'ACR. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 525 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, | Un patient de 25 ans sans antécédents particuliers en dehors d'une allergie vraie aux bêtalactamines, est hospitalisé pour une pneumopathie du lobe moyen droit responsable d'une hypoxémie et d'un choc septique . Quelles sont la ou les propositions exactes concernant l'antibiothérapie ? a. Céfotaxime en monothérapie b. Céfotaxime + macrolide c. Céfotaxime + fluoroquinolone d. Vancomycine + fluoroquinolone e. Vancomycine + macrolide | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, Il est bien sur inacceptable d'utiliser du céfotaxime en mono ou en bithérapie en cas d’allergie vrai aux bêtalactamines. En cas d’allergie aux bêtalactamines, l alternative est l'utilisation d'un glycopeptide actif sur le pneumocoque. Il faut bien sur associer soit une fluoroquinolone soit un macrolide pour être actif sur les bactéries intracellulaires. En raison du choc septique, il est impératif d'avoir une antibiothérapie active sur le pneumocoque et les bactéries intracellulaires. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 526 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Les facteurs de gravité d’une brûlure sont : a. Une surface brûlée > 50% b. La présence d´un érythème c. Une atteinte des voies respiratoires d. L´existence de traumatisme associé e. Une atteinte d´un membre non circulaire | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Des lésions associées aux brûlures et une surface importante nécessitent l’hospitalisation du patient en soins intensifs et constituent des facteurs de gravité. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 527 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Vous recevez aux urgences un homme âgé de 52 ans pour la prise en charge d’une hyperthermie et d’une altération de l’état général. Parmi les signe cliniques suivants, lequel (lesquels) est (sont) en faveur d’un état de choc septique ? a. Un signe de Hoover b. Une oligurie c. Une turgescence jugulaire d. Une encéphalopathie e. Une fréquence cardiaque inférieure à 90 battements par minutes | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A FAUX : il s’agit d’un signe de détresse respiratoire fréquent chez le BPCO, B VRAI : l’oligo-anurie est l’une des manifestations cliniques du choc septique C FAUX : la turgescence jugulaire est présente dans l’insuffisance cardiaque droite D VRAI : l’encéphalopathie septique fait partie des manifestations cliniques E FAUX : la tachycardie > 90 battements par minutes est un symptôme du SRIS |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 528 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Concernant la douleur chronique : a. elle est typiquement associée à une dépression b. une durée de 3 mois correspond à la durée retenue pour une douleur chronique en postopératoire c. elle peut être traitée par certains anti-épileptiques d. elle peut être traitée par psychothérapie e. un quart des douleurs chroniques sont d'origine postopératoire | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Commentaire de correction de la question Item 131, CNEAR "On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d’une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (cf tableau 1 ci-dessous). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : * une évolution depuis plus de 3 mois, * la persistance ou récurrence de la douleur, * une réponse insuffisante au traitement, * une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail." "Douleurs mixtes Dans de très nombreuses situations, les douleurs de type nociceptif et neuropathique sont associées, comme en post-opératoire. Ces douleurs chroniques post-chirurgicales persistent plus de deux mois après une chirurgie et sont sans lien avec une complication chirurgicale (infection ou récidive cancéreuse). Leur traitement est difficile. Elles représentent 25 % des douleurs chroniques." Item 132, CNEAR "Pour les douleurs chroniques, mais aussi pour les douleurs aiguës à composante neuropathique, la physiopathologie spécifique de ces douleurs doit faire recourir à des analgésiques spécifiques (antidépresseurs à faible posologie, certains anti-épileptiques, certains analgésiques classiques ayant montré une efficacité sur les douleurs neuropathiques : nefopam, tramadol)." |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 529 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Concernant l'aciclovir, quelles sont la ou les propositions justes? a. Il est habituellement actif sur Herpes Simplex Virus type 1 (HSV-1). b. Il est habituellement actif sur Herpes Simplex Virus type 2 (HSV-2). c. Il est habituellement actif sur Varicelle-Zona-Virus (VZV). d. Il est habituellement actif sur Cytomégalovirus (CMV). e. Il est habituellement actif sur Epstein Barr Virus (EBV). | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L'aciclivir est habituellement actif sur HSV-1, HSV-2 et VZV. Il extiste une résitance naturelle concernant le CMV et l'EBV. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 530 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Lors d'un arrêt cardio-respiratoire chez un enfant de 6 mois sans antécédent, il faut en priorité a. Partir à la recherche d'un défibrillateur b. Poser une voie intra-osseuse c. Libérer les voies aériennes et pratiquer 5 insufflations d. Réaliser 15 compressions thoraciques e. Réaliser une injection d'adrénaline | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, les principales causes d'arrêt cardiaque de l'enfant sont d'origine respiratoire donc la priorité n'est pas de défibriller comme l'adulte mais d'oxygéner |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 531 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelles sont les contre-indications de la rachi-anesthésie? a. une insuffisance cardiaque dédcompensée b. une infection au point de ponction c. la présence d'une hypertension artérielle d. un trouble de la coagulation acquis ou inné e. le refus du patient | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, à cause du risque de vasoplégie induit par le bloc sympathique, on ne peut proposer cette technique chez les insuffisant cardiaques. la présence d'une HTA équilibrée n'est pas une contre indication. Un trouble de l'hémostase expose au risque d'hémato rachi, l'infection au point de ponction expose au risque de méningite. Comme pour toute anesthésie locorégionale, le refus du patient est une contre-indication absolue |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 532 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelle(s) recommandations(s) ou obligation(s) légale(s) s’applique(nt) à l’anesthésie générale ou locorégionale (décret du 5 décembre 1994), dans l’objectif d’une meilleure sécurité du patient? a. la réalisation d’une consultation pré-anesthésique b. la réalisation d’une visite pré-anesthésique c. la pose d’une voie veineuse centrale d. la pose d’un monitorage multiparamétrique e. la surveillance continue après l’intervention | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. En raison des procédures de sécurité très rigoureuses qui entourent le processus anesthésique en France, la mortalité directement liée à l'anesthésie a été considérablement réduite ces trente dernières années (elle était estimée à 5 décès par million d'anesthésies en 2007 pour des patients sans pathologie particulière). Aspects réglementaires : "L’exercice de l’anesthésie est régi par le décret du 5 décembre 1994 (1). Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé […] doivent assurer les garanties suivantes: Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, Une visite pré-anesthésique, Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, Une surveillance continue après l’intervention, Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. … Une voie d’abord veineuse périphérique est posée ainsi qu'un monitorage multiparamétrique (comprenant au minimum: fréquence cardiaque, pression artérielle non invasive, SpO2 ainsi que la mesure de la concentration en O2 et CO2 des gaz inspirés et expirés) comme recommandés par le décret de 1994 » |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 533 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Concernant l’oxygène au sein de l’organisme, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. le contenu artériel en oxygène dépend du taux d’hémoglobine b. Le transport artériel en oxygène dépend de la pression artérielle c. Une dyspnée peut apparaître en cas de baisse d’un élément du transport artériel en oxygène d. Le taux d’oxygène influence le pH artériel e. Le contenu artériel en oxygène augmente à l’effort | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A - Le contenu artériel en oxygène dépend du taux d’hémoglobine VRAI formule du CaO2 = SaO2 x Hb X 1,34 B - Le transport artériel en oxygène dépend de la pression artérielle FAUX le transport artériel en oxygène dépend du débit cardiaque et non de la pression artérielle TaO2 = Qc x Hb x SaO2 et Qc = FC x VES C -Une dyspnée peut apparaître en cas de baisse d’un élément du transport artériel en oxygène VRAI d’ailleurs les paramètres du TaO2 sont ceux qu’il faut analyser devant une dyspnée sans lutte : SaO2, Hb et Qc D - Le taux d’oxygène influence le pH artériel FAUX le pH varie avec la PaCO2 et les bicarbonates mais pas avec le taux d’oxygène E - Le contenu artériel en oxygène augmente à l’effort FAUX le contenu artériel n’est pas influencé par le débit cardiaque. Le transport en oxygène par contre augmente à l’effort pour s’adapter à la demande |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 534 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous recevez en réanimation un patient âgé de 62 ans ayant présenté un arrêt cardio-circulatoire sur la voie publique. La période de No-Flow est estimée à 3 minutes, il a été massé par un témoin et le défibrillateur semi-automatique a délivré 2 chocs électriques externes. Une activité circulatoire efficace a été rétablie après 7 minutes de massage cardiaque externe. Il est intubé. La fréquence cardiaque est à 105/min, la pression artérielle est mesurée à 90/50 mmHg. L’électrocardiogramme s’inscrit en rythme sinusal avec un bloc de branche gauche. Votre prise en charge initiale consiste en : a. La réalisation immédiate d’une coronarographie facteurs de risque cardio-vasculaires, rythme choquable, bloc de branche gauche b. L'initiation d'emblée d’une épuration extra-rénale pas d’indication lors de la prise en charge initiale c. L’optimisation de la volémie hypovolémie constante dans ce contexte d’ischémie-reperfusion d. L’introduction d’un traitement inotrope par dobutamine pas d’indication à un traitement inotrope sans échocardiographie e. Le contrôle ciblé de la température pour une durée de 12 à 24 heures contrôle ciblé de la température pendant 12 à 24h | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Réponses correctes : A : facteurs de risque cardio-vasculaires, rythme choquable, bloc de branche gauche C : hypovolémie constante dans ce contexte d’ischémie-reperfusion Réponses fausses : B : pas d’indication lors de la prise en charge initiale D : pas d’indication à un traitement inotrope sans échocardiographie E : contrôle ciblé de la température pendant 12 à 24h |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 535 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes concernant les états de choc, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Un état de choc se définit par une chute de la pression artérielle de 30% par rapport aux valeurs usuelles b. Un état de choc correspond à une inadéquation entre la délivrance et la consommation du myocarde en oxygène c. Une hyperlactatémie est pathognomonique d’un état de choc d. Un état de choc correspond à une inadéquation entre besoins et apports tissulaires périphériques en oxygène e. La tachycardie n’est pas systématique dans un état de choc | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A FAUX la chute de PAS ne traduit pas un état de choc et n’est pas suffisante ni indispensable pour poser le diagnostic B FAUX inadéquation entre besoins et apports pour les tissus périphériques C FAUX par exemple défaut de clairance du lactate en cas d’insuffisance hépato cellulaire D VRAI E VRAI |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 536 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Un patient de 60 ans sans antécédents est hospitalisé en réanimation pour un tableau de choc septique en relation avec une péritonite généralisée suite à la perforation d'un diverticule dans le cadre d'une sigmoïdite diverticulaire. quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant l'antibiothérapie probabiliste dans cette situation clinique ? a. céfotaxime en monothérapie b. le métronidazole est actif sur les germes anaérobies c. Pipéracilline/tazobactam + gentamicine d. Pipéracilline/tazobactam + gentamicine + antifongique e. La durée de l'antibiothérapie est de 48h | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, En cas de péritonite, il est impératif de prendre en compte les entérobactéries et les anaérobies. Il n'est donc pas possible de faire du céfotaxime en monothérapie dans la mesure ou celui ci n'a pas d'activité sur les germes anaérobies. La prescription de Céfotaxime + métronidazole (activité sur anaérobies) est possible en première intention s'il n'y a pas de choc septique. Ce patient en choc septique nécessite donc un traitement par Pipéracilline/tazobactam + gentamicine qui a en plus l'avantage d'être actif sur les entérocoques. Il n'est pas utile d'adjoindre un antifongique dans la mesure où ce patient ne présente qu’un seul facteur de risque qui est la défaillance hémodynamique. Les autres facteurs de risque sont : sexe féminin, chirurgie sus-mésocolique, antibiothérapie depuis plus de 48 heures. Il faut 3 facteurs de risque pour prescrire un traitement antifongique La durée de l'antibiothérapie est d'environ 5 jours en cas de péritonite généralisée et seulement de 48 h si péritonite localisée |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 537 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes relatives aux propriétés pharmacologique de la noradrénaline, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. la noradrénaline a un effet sympathomimétique indirect b. la noradrénaline n’a aucun effet sur le secteur vasculaire veineux c. la noradrénaline fait partie des catécholamines d. la noradrénaline a un effet vasoconstricteur par stimulation des récepteurs β-mimétiques vasculaires e. la noradrénaline est l’agent vasoconstricteur utilisé en première ligne dans le choc septique | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La noradrénaline fait partie des catécholamines et a un effet vasculaire direct, par stimulation des recepteurs α agissant sur le secteur artériel et veineux |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 538 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, | Quel est, parmi les suivants, le signe clinique le plus évocateur d’anaphylaxie devant la présence d’une hypotension ? a. douleurs abdominales b. hypoxémie c. sibilants auscultatoires d. urticaire e. dyspnée | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, La présence de signes cutanéo-muqueux est un élément fondamental pour identifier l’anaphylaxie (présents dans 90% des cas). L’association d’un signe cutanéo-muqueux et d’une hypotension de survenue brutale rend le diagnostic d’anaphylaxie hautement probable selon les critères de Sampson. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 539 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Parmi les intoxications médicamenteuses suivantes, la(les)quelle(s) peut(peuvent) nécessiter la dialyse en cas de surdosage ? a. lithium b. aspirine c. metformine d. rivaroxaban ( Xarelto©) e. diazepam (VALIUM© ; benzodiazépine) | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La dialysance d'un médicament est la capacité à être éliminé par l'épuration extra-rénale. Un médicament est dialysable s'il est notamment faiblement lié aux protéines plasmatiques, de faible poids moléculaire, lipophile et avec un volume de distribution réduit. Il n'y a pas d'indication car absence d'efficacité en cas de surdosage au rivaroxaban car cette molécule est très lié aux protéines plasmatiques et/ou aux benzodiazépines devant un volume de distribution très élevé et l'existence d'un antidote (flumazénil) pour les benzodiazépines. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 540 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Une patiente âgée de 20 ans se présente à votre cabinet pour une entorse sévère de la cheville pour laquelle vous prescrivez une attelle. Elle évalue sa douleur à 6 sur une échelle 0-10 et souhaite être soulagée assez rapidement. Elle n'a pas d'antécédent ni de traitement particulier. Parmi les choix suivants, que pourriez vous prescrire dans une stratégie d'antalgie multimodale? a. tramadol per os b. paracétamol per os c. anti-inflammatoire non stéroïdien per os d. morphine per os e. application locale de froid | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, item 132, CNEAR "Pour les douleurs aiguës, il ne faut pas « perdre » de temps à escalader en cas de douleur modérée à intense, mais administrer un antalgique dont l’efficacité correspond : * directement à l’intensité de la douleur (ex : palier 1 pour une douleur légère ; palier 2 pour une douleur modérée – ou nefopam, palier 1 car « non morphinique » mais efficace comme un palier 2 – ; palier 3 pour une douleur intense) ;..." NB: Echelle numérique entre 4 et 6 = douleur modérée. "L’approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques." "Approches non invasives * Applications thermiques (chaud, froid) ;..." |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 541 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Un patient de 20 ans ayant pour seul antécédent une mucoviscidose arrive aux urgences pour une détresse respiratoire aigue sur pneumopathie bilatérale. Quel(s) est/sont le(s) pathogène(s) à prendre en compte pour la prise en charge probabiliste en première intention ? a. Pneumocystis jiroveci b. Pseudomonas aeruginosa c. Streptococcus pneumoniae d. Virus influenzae e. Legionella pneumophila | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les pneumocystoses sont des pathologies du patient sévèrement immunodéprimé (VIH au stade SIDA, immunosuppression profonde...) ce qui n'est pas le cas ici. La mucoviscidose a pour principal conséquence pneumologique des dilatations des bronches sévères. C'est principalement dans ce contexte que les infections à pseudomonas aeruginosa (appelé familièrement pyo) doivent être suspectées en première intention. (on peut également l'évoquer en cas de corticothérapie prolongée, de malnutrition sévère, de VIH au stade SIDA ou d'antibiothérapie large spectre très récente). Les pathogènes habituels des pneumopathies doivent bien sur toujours être pris en compte. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 542 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est(sont) utilisé(s) dans le traitement d'une intoxication au monoxyde de carbone ? a. oxygenothérapie aux lunettes b. hydroxocobalamine L'hydroxocobalamine est un antidote à action rapide agisssant par complexation des cyanures sous forme de cyanocobalamine atoxique excrété dans l’urine ; l'hydroxocobalamine réactive les enzymes de la chaîne respiratoire mitochondriale, cible essentielle de la toxicité des cyanures. C'est un traitement des intoxications confirmées ou suspectées au cyanure. c. oxygenothérapie au masque à haute concentration d. oxygenothérapie hyperbare e. chlorure de méthylthioninium Le chlorure de méthylthioninium (bleu de methylène) accélère la conversion de la méthémoglobine en hémoglobine et permet une réduction des taux de méthémoglobine chez des patients avec méthémoglobinémie induite par des produits chimiques ou des médicaments. | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz naturel présent physiologiquement dans l'organisme et dans l'atmosphère. Il a un rôle physiologique pour l'être humain à très faible concentration mais devient toxique, potentiellement mortel, à plus forte concentration. Il est inodore, invisible, insipide et non irritant. Plus léger que l'air, il est volatile et très diffusible, pénétrant ainsi l'organisme en passant la barrière alvéolo capillaire lors de son inhalation. En France, les causes d'intoxications sont ainsi pléomorphes, fréquemment collectives, généralement domestiques et saisonnières (chaudières, chauffe eau, cuisinières…), parfois professionnelles (engins de chantiers, groupes électrogènes…), plus souvent involontaires (incendie…) que volontaires (tentative de suicide par gaz d'échappement…). Le CO bloque le transport de l'O2 vers les tissus. Sa toxicité tient à sa fixation sur les protéines comme la myoglobine mais surtout héminiques avec une affinité du CO pour l'hémoglobine (Hb) supérieure à celle de l'O2. Par ailleurs, les chaînes respiratoires mitochondriales sont aussi inhibées et responsables d'un stress oxydatif. Le dosage de la carboxyhémoglobinémie (HbCO), que le sang soit artériel 5 ou veineux, est le test diagnostic e plus couramment utilisé. En présence de signes cliniques évocateurs d'intoxication au CO, un taux ≥ 3% chez un non fumeur ou ≥ 6% chez un fumeur confirme le diagnostic d'intoxication. En l'absence de signes cliniques, des taux ≥ 6% chez le non fumeur et ≥ 10% chez le fumeur permettent aussi de parler d'intoxication au CO.Le traitement repose sur l'éviction de l'exposition à la source de CO (aération des locaux, arrêt si possible de la source de CO, évacuation de la zone contaminée du patient…), en prenant des précautions pour éviter un suraccident chez les sauveteurs. L'O2 pur est le traitement de l'intoxication au CO permettant non seulement d'oxygéner mais aussi de détoxifier les tissus. Réalisé au masque à haute concentration (10 L/min), il doit être prescrit au moins 12 heures et débuté dès la prise en charge sur les lieux de l'intoxication. Les indications de l'oxygenothérapie hyperbarre dans les 24 heures suivant l'intoxication au monoxyde de carbone sont les patients à haut risque de complications à court ou long terme (perte de conscience à l’admission ou après l’admission ; signes neurologiques, cardiaques, respiratoires ou psychologiques ; femmes enceintes). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 543 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Vous recevez un patient aux urgences pour une pneumopathie infectieuse. Il est sous oxygénothérapie aux lunettes à un débit de 5L/min. La gazométrie artérielle montre une PaO2 à 54mmHg sous cette oxygénothérapie et vous décidez donc d'augmenter les apports en oxygène. Quel(s) est/sont le(s) moyen(s) que vous pouvez envisager pour cela ? a. Oxygénothérapie au masque simple à 6L/min b. Oxygénothérapie au masque simple à 12L/min c. Oxygénothérapie au masque haute concentration à 6L/min d. Oxygénothérapie au masque haute concentration à 12L/min e. Oxygénothérapie aux lunettes à 6L/min | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Dans ce contexte vous souhaitez obtenir une PaO2 à 60mmHg, ce qui peut être atteint avec une faible augmentation de débit en utilisant un masque qui supprimera les fuites par la bouche. (Vous surveillerez la Spo2 +) Attention le type d'oxygénothérapie dépend du débit : -aux lunettes le débit apporté au patient n'augmente plus au delà de 5L/min donc ce moyen serait inefficace pour augmenter l'oxygène dans ce contexte. - le masque simple permet d'augmenter le débit de 5 à 10L/min, au delà il sera inefficace pour augmenter l'apport en O2. - le masque haute concentration permet d'apporter jusqu'à 15L/min d'O2 MAIS en dessous de 8L/min il entraîne une réinhalation de gaz carbonique qui peut entraîner un coma hypercapnique. Il ne faut donc PAS l'utiliser avec des débits < 8L/min. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 544 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | A propos des intoxications médicamenteuses volontaires, quelle(s) est(sont) la(les) affirmation(s) vraie(s) ? a. la nécessité d'un avis psychiatrique est laissé à l'appréciation du clinicien b. le toxidrome peut être modifié par d'autres paramètres indépendants de la substance ingérée c. un myosis serré peut être observé dans les intoxications aux anticholinergiques d. une bradypnée peut être observée dans les intoxications aux opiaciés e. la naloxone est l'antagoniste de choix pour une intoxication sévère aux benzodiazépines | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Pas de sortie suite à une IMV sans avis psychiatrique. Le toxidrome peut-être modifié par une co-ingestion d'autres toxiques, les consequences métabolique du choc (anoxie, hypothermie...). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 548 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Médecin de garde au déchocage, vous revecevez un homme de 68 ans qui s'est sectionné totalement le membre inférieur gauche à mi-cuisse au cours d'un accident de tronçonneuse. Il est transporté par le Samu qui vous présente un patient sans antécédent, conscient. Ses constantes sont les suivantes : FC à 154/min, FR 28/min, SpO2 à 92%, TA 66/43 (51) mmHg. a. Vous administrez au patient de l'acide tranexamique s'il n'en a pas reçu en préhospitalier. b. Vous n'administrez pas d'acide tranexamique au patient car il a plus de 65 ans. c. Il faut refroidir le patient car il est tachycardie et en bas débit circulatoire. d. Il ne faut en aucun cas enlever le garrot lors de l'examen en salle de déchocage. e. Une transfusion massive est souhaitable avec un ratio de 1PFC pour 1 à 2 CGR. | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il n'y a pas de contre indication à l'acide tranexamique chez le plus de 65 ans, et ce traitement est recommandé devant tout suspicion d'hémorragie massive. La triade létale du traumatisé sévère regroupe : l'hypothermie, la coagulopathie et l'acidose. Il faut donc lutter contre l'hypothermie des le début de la prise en charge de ce patient. Le garrot permet de stopper/limiter l'hémorragie, il ne faut envisager de l'enlever que lorsque 'un autre moyen d'hémostase est réalisé (chirurgie ou radiologie interventionnelle) |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 550 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Parmi les éléments suivants, lesquels permettent de suspecter une mort encéphalique ? a. Coma Glasgow 3 b. Absence de réflexes du tronc cérébral c. Absence de ventilation spontanée d. Hyperdiurèse e. Présence d'éléments épileptiques à l'EEG | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La mort encéphalique est ensemble d'arguments cliniques et paracliniques : coma Glasgow 3 en l'absence de sédations, absence de réflexes du tronc cérébral et de ventilation spontanée, 2 EEG plats de 30 minutes à 4 heures d'intervalle même si le diagnostic est le plus souvent scanographique. (absence de perfusion sur le scanner cérébral injecté). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 551 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, | Un patient diabétique insulino-dépendant de 67 ans consulte aux urgences pour une asthénie et des douleurs abdominales diffuses évoluant depuis 2 jours. L'infirmier d'accueil et d'orientation recueille les paramètres suivants : pression artérielle à 148/76 mmHg, fréquence cardiaque à 72/min, température à 37,8°C, saturation pulsée en O2 à 93% en air ambiant, fréquence respiratoire à 30/min, glycémie capillaire à 24,6 mmol/L. La cétonémie est mesurée à 5.5 mmol/L. La gazométrie artérielle montre : pH à 7,28, PaCO2 à 25 mmHg, PaO2 à 75 mmHg, HCO3- à 11 mmol/L et lactate à 1,9 mmol/L. La natrémie est à 134 mmol/L. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. la polypnée observée est de type dyspnée de Cheynes Stokes, compensatrice d'une acidose métabolique. b. la gazométrie artérielle montre une acidémie c. la gazométrie artérielle montre une acidose métabolique partiellement compensée d. le trou anionique n'est pas calculable avec les données fournies e. la natrémie corrigée est normale | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, Faux : Il s’agit d’une dyspnée de Kussmaul Vrai Vrai Vrai : Accumulation de corps cétoniques donc TA augmenté La natrémie corrigée (Na corrigée = Na + 0.016 x (Gly-100) ) est à 140mmol/L |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 555 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Précisez les éléments de prise en charge chez un patient présentant un arrêt cardiaque en fibrillation ventriculaire au cours des 2 premières minutes. a. Massage cardiaque externe b. Ventilation au BAVU en 30/2 (30 compressions pour 2 insufflations) c. Choc électrique externe d. Injection d'adrénaline (1 mg) e. Injection d'amiodarone | A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, En pratique dans les 2 premières minutes : Massage cardiaque externe 100-120 compressions par minute + ventilation au BAVU en 30/2 (30 compressions pour 2 insufflations) Pose du défibrillateur manuel en sous-claviculaire Droit – V5 Choc électrique externe à 200 J suivi de deux minutes de RCP sans prendre le pouls juste après le choc Puis au décours Contrôle du rythme Si rythme chocable (TV ou FV) nouveau choc suivi de deux minutes de RCP Contrôle rythme Si rythme chocable (TV ou FV) nouveau choc suivi de deux minutes de RCP Scope Pose d’une voie veineuse Puis adrénaline 1mg IVD toutes les 3 à 5 minutes et amiodarone IVD 300 mg puis 150 mg puis arrêt à la fin du 3ème cycle Intubation oro-trachéale Après intubation, massage cardiaque externe et ventilation en continus |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 556 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous recevez un patient aux urgences pour une hématémèse. Il a pour antécédent une cirrhose avec varices oesophagiennes connues. Quelle sera votre stratégie de prescription d'antibiotique ? a. Antibiothérapie prophylactique systématique car hématémèse. b. Antibiothérapie probabiliste uniquement si hyperthermie ou syndrome inflammatoire. c. Antibiothérapie prophylactique car hypertension portale. d. Antibiothérapie uniquement à visée prokinétique. e. Aucune antibiothérapie systématique. | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Une hématémèse ne fait pas l'objet systématiquement d'une prescription d'antibiotique à visée anti-infectieuse MAIS : - la vidange gastrique pour améliorer le rendement de la fibroscopie oeso-gastro-duodénale (FOGD) se fait grâce à de l'érythromycine (macrolide) mais l'usage de l'antibiotique est prokinétique et pas anti-infectieux. - Ce patient est connu pour avoir une hypertension portale (HTP). Dans ce contexte, une antibiothérapie prophylactique diminue les complications infectieuses et la mortalité. Ce patient doit donc bénéficier d'une injection d'érythromycine avant la FOGD et d'une antibiothérapie prophylactique en raison de l'HTP. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 558 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Une hypercalcémie associée à une dosage de PTH bas peut vous orienter vers les diagnostics suivant: a. Un myélome b. Une granulomatose c. Une pathologie tumorale d. Un ischémie myocardique e. Une immobilisation prolongée | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Seul l'infarctus du myocarde n'a pas d'influence sur la calcémie. Toutes les autres propositions se réfèrent aux hypercalcémie associées aux pathologies extra-thyroïdiennes. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 559 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Vous recevez aux urgences un homme de 40 ans ayant présenté une douleur thoracique de 15 minutes dont les caractéristiques évoquent une douleur angineuse. Il se présente une heure après la douleur. a. La normalité de l’ECG infirme la douleur coronarienne b. La troponine réalisée à l’admission sera au-dessus du seuil de détection en cas d’origine coronarienne c. Il faudra toujours refaire un 2ème dosage de troponine dans cette hypothèse de coronaropathie d. L’estimation du risque sera faite uniquement sur les critères électriques e. En présence d’une faible probabilité clinique et d’un risque faible, la prise en charge pourra être effectuée en ambulatoire | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Un ECG normal hors épisode douloureux n'élimine pas un sd coronarien, la troponine apparait dans le sang vers la troisième heure qui suit la lyse cellulaire et ce marqueur n'a pas une sensibilité de 100 % pour le diagnostic de coronaropathie au cours d'une douleur thoracique. Dans l'hypothèse d'une coronaropathie et d'autant que le patient est admis avant la 3ème heure, un 2ème dosage de troponine doit être réalisé. L'estimation du risque comporte des critères cliniques/biologiques et électriques (cf score GRACE, TIMI...). Une suite de prise en charge en ambulatoire est indiquée dans les situations de faible probabilité clinique de coronaropathie et faible risque, déterminées après évaluation urgente clinique/électrique/biologique. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 3 | 560 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, | Vous êtes médecin en réanimation et vous êtes appelé par l'hématologue pour un patient de 26 ans présentant un syndrome de lyse tumorale avérée. Vous ne disposez pas des résultats biologiques Quel(les) est (sont) la (les) réponses exactes en lien avec le syndrome de lyse? a. La correction de l'hypocalcémie est systématique b. L'une des complications possible est l'insuffisance rénale aigue c. Vous débutez un traitement pour prévenir l'hyperuricémie d. Vous débutez un remplissage vasculaire par Glucosé 5% pour maintenir une diurèse satisfaisante | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, Ne pas nuire Ne pas corriger une hypocalcémie chez un patient à risque ou ayant un syndrome de lyse avéré sans trouble neurologique : hypocalcémies sont le reflet de la précipitation de cristaux phosphocalciques et l'apport de calcium va majorer cette dernière. Supprimer les apports en potassium et en phosphates chez les patients à risque : cela implique de ne pas corriger l'hypokaliémie et l'hypophosphatémie chez ces patients. Prévenir le syndrome de lyse (systématiquement chez les patients à haut risque) Maintenir une diurèse satisfaisante (classiquement 1,5 à 3 l/m2 par jour) ; remplissage vasculaire, sérum salé à 0,9 %, poursuivi tant que le risque est présent Prévenir ou traiter l'hyperuricémie RAPPEL: les solutés GLucosé ne sont pas des solutés de remplissages : l’eau totale représente 50-70% de notre poids corporel qui se répartit en 2/3 dans le secteur intracellulaire (SIC) et 1/3 dans le secteur extracellulaire (SEC). Le SEC comprend : secteur plasmatique (volémie efficace) pour 1/3 et le secteur interstitiel pour 2/3. Si on vous perfuse 1 litre de G5% : vous aurez 666 ml (2/3) qui iront dans vos cellules et seulement 333ml (1/3) dans le secteur extracellulaire. Parmi ces 333ml, seulement 1/3 = 110 ml resteront dans le secteur plasmatique. C'est pour cela que l'on n'utilise pas le glucosé pour le remplissage vasculaire |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 561 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Vous prenez en charge une patiente de 75 ans pour des diarhées profuses. Elle présente une tension artérielle à 95/55 mmHg et un pli cutané. Son bilan biologique retrouve: Na+ 121 mmol/l K +3.1 mmol/l Créatinine 178 µmol/l Urée 27 mmol/l Na+ U 12 mmol/l K+ U 41 mmol/l Parmi ces propositions, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s)? a. La patiente est en déshydratation globale b. La patiente et en déshydratation extracellulaire et hyperhydratation intracellulaire c. La patiente présente une hyperhydratation gloable d. La patiente présente une hyperhydratation extra cellulaire associée à une déshydratation intracellulaire e. La patiente présente une déshydratation extra cellulaire isolée | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'évaluation clinique permet de poser le diagnostic de déshydratation extra cellulaire. L'existence d'une hyponatrémie permet de poser le diagnostic d'hyperhydratation intracellulaire. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 562 | A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Concernant les aspects spécifiques des soins palliatifs en réanimation, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ? a. L’introduction de soins palliatifs doit être discutée si les traitements mis en œuvre apparaissent inutiles, disproportionnés ou ne conduisant qu’au maintien artificiel de la vie b. La mise en place de soins palliatifs est interdite chez un patient ne pouvant pas s’exprimer c. L’objectif de la démarche palliative est de traiter tous les symptômes d’inconfort pour améliorer la qualité de la fin de vie d. La personne de confiance est celle décidant de la limitation des soins à mettre en œuvre e. L’interruption de l’alimentation (parentérale ou entérale) n’est jamais envisagée dans une démarche palliative | A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Lorsqu’un patient ne peut exprimer sa volonté, c’est la personne de confiance qui se fait le relai de la volonté du patient. Ceci permet d’envisager des soins palliatifs même dans cette situation. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 564 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | La perte de conscience lors de l’induction anesthésique peut être engendrée : a. Par l'administration d'un curare b. Par l'administration d'un hypnotique inhalé c. par l'injection de propofol d. par l'injection de midazolam e. par l'injection de kétamine | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, http://wiki.side-sante.fr/doku.php?id=sides:ref:anesthrea:item_133:types La perte de conscience lors de l’induction est engendrée par l’administration intra veineuse ou inhalée (modalité fréquente en pédiatrie) d’un hypnotique (Tableau 2). Pour tous les hypnotiques ceci résulte d’une action agoniste sur les récepteurs GABA-A à l'exception de la kétamine qui une action antagoniste sur les récepteurs NMDA du glutamate. Ces effets sont potentialisés par l’adjonction par voie intra veineuse d’un analgésique opioïde (action passant par les récepteurs μ opioïdes). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 566 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Lors de l'inhalation d'un corps étranger, quels éléments sont caractéristiques du syndrome de pénétration? a. Début progressif b. Tirage c. Reprise inspiratoire difficile et bruyante d. Survenue lors du sommeil e. évolution rapidement résolutive | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L’obstruction aiguë accidentelle des voies aériennes supérieures (VAS) par un corps étranger (CE) se traduit le plus souvent par un syndrome de pénétration (SP) Début brutal toux quinteuse accès de suffocation avec :Tirage, cornage (reprise inspiratoire difficile et bruyante),cyanose, Lors d’un repas ou d’un jeu, résolutif en quelques secondes à plusieurs heures Le tableau typique et frappe l’entourage |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 567 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Dans le cadre d’une douleur thoracique, quel(s) élément(s) de l’interrogatoire oriente(nt) vers une péricardite aiguë ? a. douleur thoracique augmentée à l’inspiration profonde b. douleur majorée par la position penchée en avant c. antécédent personnel de péricardite aiguë d. douleur fugace, de courte durée e. douleur intense | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Dans la péricardite aiguë, la douleur thoracique est soulagée par l’antéflexion. La douleur de la péricardite aiguë est prolongée. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 568 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | A propos du score ASA (American Society of Anesthesiologists), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ? a. permet de déterminer le risque de nausées et vomissements post-opératoire b. est un score de risque opératoire c. est spécifique de la chirurgie ambulatoire d. ne s’applique que chez l’adulte e. est intégré à la check-list du bloc opératoire | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le score ASA est un score proposé par la Société d’Anesthésie américaine et validée de manière universelle pour évaluer le degré de risque anesthésique lié au patient. Il comporte des items s’intéressant à l’histoire clinique du patient mais aussi à état général de celui-ci. Le choix de la technique d’anesthésie dépend de ce score. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 569 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, | Quelles sont les causes les plus fréquentes d'hypercalcémie ? a. les intoxications b. les granulomatoses c. les néoplasies d. les hypoparathyroïdies e. les hyperparathyroïdies | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Les deux étiologies expliquant plus de 80% des hypercalcémies sont : - l'hyperparathyroïdie primaire - les causes néoplasiques qui incluent lesmétastases osseuses et les syndromes paranéoplasiques (sécrétion de substance PTH like ou hydroxylation de vitamine D) |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 573 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelles sont les interprétations exactes des troubles de l’équilibre acido-basique suivants : a. A) [pH 7.35 , PaCO2 : 25 mmHg, HCO3- :14 mmol/L] : Acidose métabolique b. B) [pH 7.35 , PaCO2 : 46 mmHg, HCO3- :25 mmol/L] : Acidose métabolique c. C) [pH 7.38 , PaCO2 : 30 mmHg, HCO3- :17 mmol/L] : Acidose métabolique compensée d. D) [pH 7.38 , PaCO2 : 47 mmHg, HCO3- :27 mmol/L] : Acidose métabolique compensée e. E) [pH 7.57 , PaCO2 : 26 mmHg, HCO3- :23 mmol/L] : Alcalose respiratoire | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La compensation n’aboutit jamais à une surcompensation. Un trouble de l’équilibre acido-basique avec pH à 7,38 correspond toujours à une acidose compensée (et un pH à 7,42 à une alcalose compensée). |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 575 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | De garde au SAMU, vous êtes envoyé sur un accident de voiture impliquant une seule victime, un homme de 24 ans sans antécédents. Arrivé sur place, les pompiers vous rapportent les constantes : patient conscient mais terminant difficilement ses phrases, hypoxie à 70% de spO2 en air ambiant remontant à 91 % au masque à haute concentration, TAS à 80 mmHg et FC à 150 bpm. A l'examen, il existe un traumatisme thoracique droit isolé, avec une abolition du murmure vésiculaire droit associé à une turgescnece jugulaire. Parmi la(les) proposition(s) suivante(s), laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. Il s'agit d'un polytraumatisé de catégorie 1 b. Il existe des signes de coeur pulmonaire aigu c. Il existe des signes de mauvaise tolérance hémodynamique d. Vous proposez une intubation oro-trachéale e. Vous proposez une exsufflation à l'aiguille | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Un polutraumatisé est un patient présentant au moins 2 lésions traumatiques dont au moins 1 engageant le pronostic vital. Ici, on rapporte un traumatisme thoracique isolé. Il ne s'agit donc pas d'un polytraumatisé (même si le pronostic vital est engagé). Il existe des signes de coeur pulmonaire aigu, qui sont eux-mêmes des signes de mauvaise tolérance hémodynamique, impliquant une urgence vitale immédiate devant le risque d'arrêt cardio-respiratoire imminent. Dans ce cas, l'intubation oro-trachéale ne résoudrait pas le problème et tendrait même à aggraver la situation à cause de la dépression hémodynamique causée par l'anesthésie, et de la baisse du retour veineux causée par la ventilation mécanique. Un geste salvateur d'exsufflation à l'aiguille est indiqué devant le risque de décès imminent. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 576 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Mme G., âgée de 29 ans, est admise aux urgences pour troubles de conscience. Le score de Glasgow est à 11. L’examen neurologique retrouve des réflexes vifs, sans signe de focalisation. Les pupilles sont réactives intermédiaires, il existe une hypertonie diffuse et un signe de Babinski bilatéral. Parmi les propositions diagnostiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) compatible(s) avec ce tableau clinique ? a. Intoxication au monoxyde de carbone b. Intoxication aux benzodiazépines c. Hémorragie méningée d. Intoxication aux morphiniques e. Intoxication aux antidépresseurs tricycliques | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A VRAI B FAUX : les benzodiazépines sont responsables d’un coma calme et hypotonique C VRAI D FAUX E VRAI |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 578 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Le SMUR amène en réanimation un patient pour un état de choc. Il n’a pas d’antécédent hormis un traitement par anti-vitamine K pour une arythmie complète par fibrillation auriculaire. Vous suspectez fortement une cause hémorragique mais cliniquement il n’existe aucun signe d’orientation sur l’étiologie de l’hémorragie et le patient n’a pas présenté de traumatisme d’après sa famille et le SMUR. Quelles sont les causes les plus probables en première intention ? a. Hémorragie intracrânienne b. Hématome rétro-péritonéal c. Fracture fémorale d. Rupture de rate e. Hématome du psoas | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il est important de se rappeler que l’état de choc hémorragique survient généralement après des pertes sanguines supérieures à 2 litres. Beaucoup d’étiologies sont donc peu probables sans extériorisation ou signe clinique. - Une hémorragie intracrânienne n’est jamais révélée par un choc hémorragique car l’hypertension intracrânienne survient avec moins de 200ml de sang et c’est donc le coma et les complications de l’HTIC qui signent le tableau clinique. - Une fracture fémorale est une cause fréquente de choc hémorragique mais survient sur un traumatisme important et est donc improbable sans signe clinique traumatique et sans contexte traumatique rapporté par le SMUR ou les proches. - La rupture de rate est très rare en dehors d’un traumatisme abdominal à haute cinétique (pas de contexte ici) et est très improbable en dehors d’un contexte de maladie hématologique évoluée. - L’hématome rétro-péritonéal et l’hématome du psoas sont deux causes très fréquentes de choc hémorragique sans extériorisation et sans contexte traumatique. De plus le contexte de traitement par AVK favorise les hématomes profonds de type hématome du psoas, de cuisse ou de paroi abdominale. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 579 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, | Parmi les mécanismes suivants, le(s)quel(s) peut(peuvent) être responsable(s) d’une hypoxémie ? a. L’espace mort b. L’hypoventilation alvéolaire c. Le shunt intracardiaque droit-gauche d. L’hyperventilation alvéolaire e. Les troubles de la diffusion alvélo-capillaire | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Les mécanismes responsables d’une hypoxémie sont les suivants : Hypoventilation artérielle, shunt vrai, effet shunt, troubles de la diffusion, la diminution de la sv02. L’espace mort est responsable d’une hypercapnie. |
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences | 5 | 4 | 580 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Mme X se présente aux urgences suite à un rapport sexuel non protégé avec son compagnon séropositif pour le VIH. Celui-ci l’accompagne et vous indique être sous trithérapie anti‑rétrovirale. Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) augmente(nt) le risque de transmission du VIH à la patiente ? a. charge virale du compagnon détectable b. rapport anal c. rapport sexuel traumatique d. circoncision du compagnon e. candidose vaginale | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La charge virale positive est un élément orientant sur le risque de transmission. La circoncision semble diminuer le risque dans les études menées dans les populations à haut risque. La candidose vaginale, bien qu’elle ne soit pas une IST, augmente probablement le risque du fait des lésions des muqueuses qu’elle implique. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 582 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, | Lors d’une visite de suivi d’un mélanome du mollet, vous palpez une adénopathie inguinale homolatérale de 2 cm de diamètre, ferme. Quelle(s) est (sont) votre (vos) option(s) de prise en charge face à cette situation ? a. ponction à l’aiguille de cette adénopathie suspecte de métastase b. bilan d’extension clinique et radiologique par TDM TAPC c. si bilan d’extension négatif à ce stade, adénectomie puis curage ganglionnaire d. Si bilan d’extension négatif, adénectomie puis radiothérapie e. revoir le patient dans 4-6 semaines du fait de la possibilité d'une pathologie intercurrente | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, E inacceptable car le plus probable par la localisation initiale de la maladie le drainage lymphatique et l'histoire naturelle est une métastase ganglionnaire du mélanome et de plus évolutivité qui peut être souvent rapide. Donc impossible de laisser un laps de temps de prise en charge. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 583 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant l'adénocarcinome du pancréas, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. C'est le type histologique le plus fréquent parmi les tumeurs du pancréas b. Un dépistage systématique dans la population générale a démontré son efficacité c. Le dosage sérique du CA 19.9 permet de confirmer le diagnostic d. Il doit être évoqué devant l'aggravation brutale d'un diabète chez un homme de 45 ans e. Il autorise toujours une prise en charge curative lorsqu'il est diagnostiqué avant d'être symptomatique | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'anatomopathologie (sur biopsie ou sur pièce opératoire) est la seule à pouvoir confirmer le diagnostic. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 585 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Concernant l'étalement et le fractionnement : a. Ces deux paramètres font partie des paramètres radiobiologiques importants d'un traitement de radiothérapie. b. L'étalement correspond au délai entre la première séance et la dernière séance du traitement en excluant les week-ends et jours fériés. c. L'hypofractionnement permet de délivrer plus de séances de radiothérapie par rapport à un schéma standard. d. Les toxicités aiguës sont influencées par le fractionnement. e. Les toxicités tardives sont influencées par l'étalement. | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A: vrai B: l'étalement est le délai entre le premier et le dernier jour de traitement: Week-end et jours fériés inclus. C: L'hypofractionnement permet de délivrer moins de séances D: les toxicités aigues sont influencées par l'étalement E: les toxicités tardives sont influencées par le fractionnement |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 588 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Quelle est la diffusion ganglionnaire "standard" d'un cancer du testicule gauche? a. adénopathie(s) inguinale(s) gauche(s) b. adénopathie(s) ilio obturatrice(s) gauches(s) c. adénopathie(s) latéro aortique(s) d. adénopathie(s) rétrocaves e. adénopathie(s) mésentérique(s) supérieure(s) | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A faux car les adénopathies inguinales drainent les membres inférieurs et le revêtement cutané et muqueux du périnée mais pas les organes pelviens D faux car drainage du testicule droit |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 589 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, | Quel est le type histologique le plus fréquemment diagnostiqué dans les tumeurs malignes de vessie? a. Adénocarcinome b. Carcinome épidermoïde c. Carcinome neuro-endocrine d. Carcinome urothélial e. Sarcome des tissus mous | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, D Question de cours, les carcinomes urothéliaux représentent environ 90% des cas de tumeurs malignes de vessie |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 591 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Un patient de 19 ans consulte pour découverte à l'auto-palpation d'une masse testiculaire gauche indurée. a. Il existe une indication d'exploration chirurgicale en urgence par voie scrotale. b. La première hypothèse diagnostique est un cancer du testicule droit. c. Le bilan d'extension initial de la maladie repose sur une IRM abdomino-pelvienne et des marqueurs tumoraux d. Une cryoconservation du sperme doit être proposée e. Une échographie testiculaire n'est pas indiquée, le diagnostic est clinique | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il n'existe aucune indication chirurgicale en urgence immédiate devant ce tableau de découverte asymptomatique d'une masse testiculaire suspecte. La chirurgie doit être programmée rapidement (dans les jours / semaines qui suivent) à visée diagnostique et thérapeutique. La voie d'abord chirurgicale est inguinale et non scrotale. La précision côté est toujours important, d'autant plus qu'il s'agit d'une tumeur du testicule chez un jeune homme. Le bilan d'extension comporte des marqueurs tumoraux (HCG totale, LDH, aFP) et un scanner thoraco-abdomino-pelvien injecté. L'IRM n'a pas d'indication dans le bilan initial de la maladie. Toujours penser à la cryoconservation du sperme (CECOS) qui peut être effectuée en pré et post-opératoire. L'échographie testiculaire est indiquée dans le bilan initiale de la maladie : recherche d'autres localisations non palpées et notamment du testicule controlatéral. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 593 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, | Concernant les biopsies prostatiques : a. Une antibioprophylaxie est nécessaire b. Une préparation rectale est inutile c. Une ECBU stérile est nécessaire d. Des biopsies négatives éliminent le diagnostic de cancer e. Permet d'obtenir le score anatomopathologique Scarff Bloom et Richardson | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, Une biopsie négative n'élimine pas le diagnostic de cancer Score de Gleason ou ISUP (et non SBR ) Précautions particulières : Antibioprophylaxie, lavement rectal, ECBU Stérile |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 594 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer de l'ovaire a. le pic de fréquence est à 45-50 ans b. la survie à 5 ans des femmes présentant une atteinte péritonéale macroscopique est de l'ordre de 50-60% c. devant un suspicion clinique d'un cancer de l'ovaire le premier examen demandé est une échographie pelvienne d. le diagnostic est le plus souvent posé à un stade précoce I ou II e. lorsqu'un cancer de l'ovaire localisé est décelé au toucher vaginal il s'agit typiquement d'une masse latéro utérine suivant les mouvements imprimés au col de l'utérus et sans sillon de séparation | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, D III surtout et parfois IV E ne suit pas les mouvements imprimés au col utérin et présence d'un sillon de séparation |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 595 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, | Un oncogène (proposition(s) vraie(s)): a. est synonyme de proto-oncogène. b. est impliqué dans la transformation tumorale de la cellule par perte de fonction. c. Est impliqué exclusivement dans la signalisation cellulaire. d. Est très souvent impliqué dans les formes familiales de cancer. e. Est par exemple représenté par le gène KRAS muté. | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Un oncogène est un gène altéré impliqué dans la transformation tumorale de la cellule par gain de fonction. L’équivalent cellulaire normal de ce gène est nommé proto-oncogène. L’altération de l’ADN (mutation, amplification…) aboutit pour l’oncogène à un gain de fonction : surexpression de la protéine, protéine hyperactive, protéine dérégulée…Dans le cas d’un oncogène, l’altération d’un seul des deux allèles peut aboutir à la transformation tumorale de la cellule. A l’inverse, un gène suppresseur de tumeur est impliqué dans la transformation tumorale de la cellule par perte complète de fonction. Dans le cas des gènes suppresseurs de tumeur, les 2 allèles doivent être altérés pour qu'il y ait une traduction en terme de cancérogenèse. Les formes familiales de cancer sont le plus souvent liées à des altérations de gènes suppresseurs de tumeurs. Les oncogènes peuvent être impliqués dans des fonctions cellulaires diverses : signalisation cellulaire, mais également cycle cellulaire, mobilité cellulaire… Les gènes KRAS, HER2, RET sont des exemples d’oncogènes. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 597 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer de l'ovaire a. le pic de fréquence au diagnostic est de 65 ans b. le diagnostic est le plus souvent posé au stade I ou II c. les touchers pelviens objectivent typiquement une masse latéro-utérine suivant les mouvements imprimés au col utérin et sans sillon de séparation d. la survie à 5 ans des formes avec atteinte péritonéale macroscopique diffuse est de plus de 70% e. devant la suspicion clinique d'un cancer de l'ovaire, l'examen scannographique est le premier examen complémentaire de choix | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, B III surtout voir IV C si ovaire alors sillon et si même localement évolué se développe sans envahir l'utérus et de ce fait mouvements indépendants D < 40% mauvais pronostic E échographie abdomino pelvienne |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 598 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer de la prostate a. en présence d'une tumeur de prostate localisée T1, PSA 6 ng/ml et Gleason 3+3, la scintigraphie osseuse est systématique avant la décision thérapeutique b. une tumeur de prostate découverte sur les copeaux de résection à TR normal est classée T2 c. les atteintes ganglionnaires premières et prédominantes d'une tumeur de prostate localement évoluée sont d'abord rétropéritonéales d. le PET choline est un examen pouvant permettre de déceler des localisations métastatiques non visibles à la scintigraphie osseuse et au scanner thoraco abdomino pelvien e. l'IRM prostatique peut aider à donner des arguments de franchissement capsulaire | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A bon pronostic aucun examen complémentaire B T1 C ganglions pelviens avant d'être rétropéritonéaux |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 599 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant la mammographie de dépistage de masse du cancer du sein a. elle est réalisée en France par l'ensemble des radiologues ayant le matériel adéquat b. elle comprend une double lecture c. elle permet de s'affranchir de l'examen clinique premier permettant ainsi d'offrir plus de plages de mammographie aux patientes d. la gratuité de l'examen est enclenchée que si le diagnostic de cancer, même micro invasif est porté e. elle comprend 2 incidences face et oblique externe | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A uniquement radiologue agréé C toujours un examen clinique D toute mammographie dans le dépistage organisé est gratuite |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 604 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer de l'ovaire a. les tumeurs ovariennes sont essentiellement des tumeurs épithéliales b. le CA 125 peut être élevé en dehors du cancer de l'ovaire c. l'absence de végétations intra kystiques d'une échographie ovarienne élimine un cancer de l'ovaire d. la perception au TR de nodules de carcinose péritonéale au cul de sac de Douglas est douloureuse et correspond au "cri du Douglas" e. le scanner pelvien est l'examen de choix si l'échographie est incertaine pour le diagnostic de cancer de l'ovaire | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, C autres arguments pouvant être valide à l'échographie en faveur d'une malignité D GEU ou hémorragie pas K ovaire E IRM |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 605 | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Vous avez pris en charge une patiente atteinte d'un adénocarcinome de l'endomètre FIGO Ib ayant bénéficié d'une chirurgie et d'une curiethérapie adjuvante. Comment planifiez-vous votre suivi ? a. Examen clinique seul tous les 6 mois pendant 5 ans puis une fois par an jusqu'à 10 ans b. Radiographie du thorax et échographie abdominale tous les 6 mois pendant 5 ans puis une fois par an jusqu'à 10 ans c. Scintigraphie osseuse tous les 6 mois pendant 5 ans puis une fois par an jusqu'à 10 ans d. Scanner TAP tous les 6 mois pendant 5 ans puis une fois par an jusqu'à 10 ans e. TEP-Scanner tous les 6 mois pendant 5 ans puis une fois par an jusqu'à 10 ans | A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, La surveillance du cancer de l'endomètre est exclusivement CLINIQUE. Pas d'autres examens complémentaires dans le suivi. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 606 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le PSA? a. le choix en France de prendre un seuil de normalité du dosage sérique à 4ng/ml permet de détecter plus de cancer de la prostate que si le seuil était à 10ng/ml b. le PSA peut être sécrété par l'épithélium prostatique sain et cancéreux c. le seuil de normalité du PSA doit être apprécié en fonction de l'âge de l'homme considéré d. c'est dans les formes histologiques les plus indifférenciées que le PSA est le plus élevé par rapport à la masse tumorale e. le PSA peut s'élever après traitement initial de la tumeur primitive sans que le bilan trouve des métastases et ainsi correspondre à une rechute biologique | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, D l'inverse souvent un décalage entre une élévation plus modérée du PSA que ne le voudrait le volume tumoral |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 607 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Dans le cancer de la prostate, la classification d’Amico prend en compte le ou les critères suivants : a. Le taux de PSA initial b. La présence de métastases osseuses c. Le toucher rectal d. La calcémie e. Le score de Gleason des biopsies | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, B. classification valable uniquement pour les lésions prostatiques non métastatiques C. car donne l’extension locale donc le cT D. sous-entend qu’il y a des lésions métastatiques or classification valable uniquement pour les lésions prostatiques non métastatiques |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 608 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | une tumeur classé pT3NxM0 correspond à la (les) situation(s) suivante(s): a. une tumeur localisée dans l'organe sans information sur les ganglions b. une classification de la tumeur primitive après son exérèse chirurgicale c. une classification sans métastases après un bilan d'extension comprenant toujours un scanner tête thorax abdomen pelvis et une scintigraphie osseuse d. une tumeur ayant franchie la capsule de l'organe lorsque celle ci existe e. une tumeur dont le curage ganglionnaire n'a pas trouvé de ganglion positif | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, p de T3 signifie pièce opératoire disponible T3 signifie franchissement de la capsule et localement évoluée et non uniquement locale C adapté aux métastases les plus fréquentes et plus si signes d'appel donc pas tout le bilan proposé systématique |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 609 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) peut(peuvent) être liée(s) à une exposition à l'amiante ? a. Asbestose b. Plaques pleurales c. Silicose d. Mésothéliome e. Cancer bronchique primitif | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L'asbestose est la pneumopathie interstitielle liée à l'amiante. La silicose est liée à la silice. Les mésothéliomes et cancer bronchique primitifs peuvent être en lien avec l'amiante et doivent faire rechercher une exposition |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 610 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quels sont les deux cancers les plus fréquents chez l'enfant? a. Les neuroblastomes b. Les lymphomes c. Les leucémie aigues d. Les tumeurs cérébrales e. Les tumeurs osseuses | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les leucémies aigues représentent 30% des cancers de l'enfant, il s'agit de leucémie aigue lymphoblastique dans 80% das cas. Les tumeurs cérébrales sont au 2ème rang des cancers de l'enfant (20% des cas) suivi des lymphomes (10%). |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 611 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Au cours du suivi d'un mélanome du bras droit 2 mm de Breslow, vous palpez une adénopathie axillaire ferme. L'échographie confirme la présence d'une adénopathie de 2 cm suspecte dans ce contexte. Quelle(s) proposition(s) est(sont) juste(s)? a. surveillance échographique à 3 mois b. faire un scanner thoraco-abdominopelvien et cérébral c. recherche une mutation BRAF dans le sang d. prévoir une adénectomie -curage selon l'examen extemporanné e. prévoir une radiothérapie axillaire | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Ne pas tarder et prévoir la prise en charge d'emblée car hautement suspect. Refaire bilan complet pour vérifier l'absence de métastases à distance avant de proposer un curage. La mutation BRAF se recherche sur tissu et non dans le sang. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 612 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant la radiothérapie a. le Gray est l'unité de dose en radiothérapie b. La radiothérapie mise son efficacité sur sa capacité à agir sur le stroma cellulaire fibroblastes et cellules endothéliales c. La radiothérapie a uniquement une toxicité aigue pendant la radiothérapie et dans les suites immédiates (< 6mois) sans toxicité tardive d. la présence d'oxygène est indispensable à l'action biologique des radiations ionisantes e. la curiethérapie permet de délivrer une dose forte dans un petit volume et dans un laps de temps court | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct, B l'impact de la radiothérapie se fait sur l'ensemble des cellules couvertes par le rayonnement : cellules tumorales et toutes cellules de son environnement anormales ou normales C impact cutané ou viscéral à distance, tumeurs secondaires,.... |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 614 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quels sont les items de la classification d'AMICO pour le cancer de la prostate : a. PSA b. l'évaluation du T au Toucher Rectal c. l'évaluation du T à l'imagerie d. l'évaluation du N e. le score de Gleason | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le score d'Amico est constitué par le score de Gleason, le PSA et le T évalué cliniquement. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 616 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quel est le traitement et la surveillance d'un angiome hépatique? a. Aucun traitement b. Résection chirurgicale c. Radiofréquence d. Imagerie de surveillance tous les 6 mois e. Pas de surveillance | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Quand le diagnostic d'angiome hépatique est certain, le patient peut etre rassuré, il n' y pas de traitement ni surveillance particulière |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 619 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | lors de la prescription d'une chimiothérapie adjuvante, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) a. le nombre de cycles est prédifini à l'avance b. la prescription va utiliser des médicaments ayant pour objectif la meilleure qualité de vie puisque l'enjeu est palliatif c. elle intègre l'ensemble des médicaments pouvant agir sur les effets secondaires aigus pendant la chimiothérapie les plus fréquents d. elle peut être réalisée avant la chimiothérapie pour diminuer la taille de la tumeur e. elle ne nécessite pas de bilan biologique particulier avant son initiation puisqu'elle est débutée dans la semaine suivant la chirurgie et que le bilan préchirurgical est suffisant | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, B objectif guérison D néo adjuvant E chimiothérapie débutant en règle 3 à 6 semaines après la chirurgie |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 621 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Lors de la visite dans le service de Pneumologie vous vous penchez sur le dossier d'un patient atteint d'un cancer bronchique à petites cellules métastatiques (poumons, os, foies, surrénales) ne répondant pas au traitement par chimiothérapie. Votre étudiant vous interroge sur les complications que le patient peut rencontrer. Dans la liste suivantes, quelles complications peuvent survenir à court terme? a. Thrombose veineuse profonde b. Hypercalcémie c. Hyperthermie maligne d. Hyponatrémie sur SiADH e. Décès | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, un CBPC multi métastatiques ne répondant pas au traitement à un pronostic catastrophique, toutes les complications sont envisageables et peuvent être fatales. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 622 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Vous recevez une patiente de 65 ans en consultation qui présente une suspicion de cancer de l’ovaire aux touchers pelviens. Quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ? a. Il s’agit de tumeurs épithéliales dans 90% des cas b. La maladie est le plus souvent découverte à un stade localement avancé ou métastatique c. L’examen de première intention est l’IRM abdomino-pelvienne d. Le marqueur sanguin CA125 est spécifique du cancer de l’ovaire e. Une consultation oncogénétique n’est pas nécessaire compte tenu de l’âge de la patiente | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, C. échographie abdomino-pelvienne D. il peut être augmenté en cas de menstruation, ovulation ou de pathologie bénigne : endométriose, maladies inflammatoires pelviennes, kystes ovariens, fibromes utérins, grossesse… / sensibilité et spécificité d’environ 80% E. cancer de l'ovaire avant 70 ans : systématique |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 626 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | Le compte-rendu de l'analyse anatomopathologique d'une mélanome doit comprendre le ou les élements suivants pour adapter la prise en charge a. épaisseur selon Breslow b. index mitotique (en particulier pour les mélanomes jusqu'à 1 mm d'épaisseur) c. présence ou absence d'une ulcération d. degré de différenciation e. présence ou absence d'une mutation BRAF | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, la recherche de mutation BRAF est réalisée uniquement en cas de mélanome avancé non opérable ou métastatique nécessitant un traitement systémique. Pas de recherche systématique sur un mélanome lors de l'exérèse initiale. le caractère indifférencié concerne les carcinomes épidermoïdes |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 627 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quel(s) est (sont) le (les) facteur(s) pronostique(s) de survie constant(s) des tumeurs solides localisées de l'adulte à potentiel de diffusion métastatique? a. altération de l'état général b. le site tumoral c. le grade de différenciation d. le nombre de biopsies positives e. le stade T du TNM | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A faux + puisqu'en règle les tumeurs localisées n'entrainent pas d'altération de l'état général à de rares exceptions comme le cancer du pancréas notamment et dont la présence signe le plus souvent une évolution métastatique |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 628 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Dans quel(s) cas la recherche d'une mutation de l'EGFR doit-elle etre systématiquement demandée? a. Carcinome bronchique à petites cellules de stade IV b. Carcinome bronchique à petites cellules de stade III c. Carcinome épidermoïde bronchique de stade IV d. Carcinome bronchique non a petites cellules non épidermoide de stade IV e. Carcinome bronchique non à petites cellules non épidermoide de stade IIIa | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Une recherche des altérations moléculaires suivantes doit systématiquement être demandée en complément de l’analyse histologique en cas de cancer bronchique non à petites cellules, non épidermoïde, de stade IV : - mutations de l’EGFR, - réarrangement de ALK - réarrangement de ROS1 autres biomarqueurs émergents, selon les recommandations de l’Institut National duCancer. Ces analyses sont réalisées au sein d’une plateforme hospitalière de génétique moléculaire |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 629 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer du col? a. la majorité des femmes exposées aux HPV développe un cancer du col b. l'âge médian au diagnostic est autour de 50 ans c. les HPV 16 et 18 sont oncogéniques alors que les infections herpétiques sont plutôt protectrices d. au cours des infections aux HPV, le passage d'un épithélium sain du col au cancer du col invasif est rapide (2-3ans) sans passer par des stades précancéreux e. le tabac est un facteur de risque | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, A non immunité suffisante pour éliminer le virus D si tel était le cas aucun intérêt au dépistage |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 631 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant l'anatomopathologie? a. le diagnostic de cancer peut être porté sans immunohistochimie spécifique b. l'immunohistochimie des lames de pathologie est effectuée dans le laboratoire d'immunologie c. la recherche de récepteurs hormonaux (oestrogénes, progestérone) est systématique chez toutes les femmes non ménopausées présentant un cancer d. le diagnostic porté par l'anatomopathologiste se sert des données cliniques du patient e. le diagnostic différentiel entre une tumeur primitive et une métastase peut parfois être non concluant | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A le simple examen au microscope + coloration(s) peut permettre le diagnostic de cancer ce qui ne veut pas dire que le type histologique est identifié |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 632 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Citer le(les) argument(s) qui justifie(nt) le dépistage de masse d'un cancer en France? a. l'existence d'un cancer fréquent ou grave b. une phase pré-clinique courte c. un coût acceptable par la société de l'examen de dépistage à réaliser d. un gain de survie globale démontrée antérieurement en France e. l'existence d'un cancer fréquent et grave | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, E vrai et A faux car si uniquement fréquent ne se justifie pas si pas grave, et si uniquement grave et peu fréquent pas non plus d'indication D faux car en régle pas de démonstration en France mais une démonstration internationale |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 633 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant Her 2, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) : a. l'expression d'Her2, côtée à 3+ est un facteur de mauvais pronostic dans le cancer du sein b. la recherche d'Her2 chez les patientes atteintes de cancer du sein ne se fait que chez les patientes pour lesquelles les récepteurs hormonaux aux oestrogènes et à la progestèrone sont négatifs c. le gène Her2 est un oncogène d. l'expression d'Her2 correspond à une protèine membranaire e. la surexpression d'Her2 permet la prescription d'anticorps dirigés contre la récepteur EGF comme le cetuximab dans le cancer du sein | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, B pas de lien entre récepteurs hormonaux et Her2 : donc les 2 sont testés chez les patientes avec cancer du sein D oui et explique l'utilisation d'anticorps qui sous entend que la protèine est accessible au niveau de la membrane E il existe plusieurs récepteurs d'EGF (EGFR) comprenant entre autre Her2. les anticorps dirigés contre EGFR comme le cetuximab sont dirigés contre des récepteurs différents d'Her2 comme le cancer du colon. dans le cancer du sein l'anticorps est le trastuzumab |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 634 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | une patiente de 64 ans ménopausée présente une tumeur du sein de 42 mm de type carcinome canalaire infiltrant de grade3, avec emboles vasculaires aux récepteurs à la progestérone et aux oestrogènes négatifs, HEr2 négatif. pas d'adénopathie axillaire palpable. le bilan d'extension est négatif. Un traitement est envisagé. quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) la (les) plus probable(s) de la stratégie thérapeutique a. prise en charge purement palliative b. chimiothérapie néo adjuvante c. hormonothérapie d. trastuzumab e. traitement loco régional (chirurgie et radiothérapie) adapté au traitement médical initial | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A tumeur localement avancée M- donc enjeu curatif C récepteurs hormonaux négatifs D HEr2 négatif E après la chimiothérapie néo adjuvante |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 635 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant le dépistage du cancer de la prostate, il est défini comme suit : a. Dépistage de masse organisé b. Il est basé sur le toucher rectal seul c. Il est basé sur le PSA et le toucher rectal d. Il est proposé aux hommes agés de 50 à 74 ans dont l'espérance de vie est supérieure à 10 ans e. Le bilan radiologique de dépistage comporte une IRM | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Dépistage du cancer de la prostate = dépistage individuel, TR + PSA, pas d'imagerie en première intention. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 638 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelle(s) est (sont) la (les) principale(s) toxicité(s) du cisplatine? a. toxicité auditive b. toxicité neurologique c. toxicité urologique d. toxicité pulmonaire e. toxicité hématologique | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, toxicité auditive: oui avec atteinte en priorité sur les hautes fréquences txo neuro à type de neuropathie périphériques pas de toxicité urologique mais rénale avec risque d'insuffisance rénale aigue toxicité hémato comme tous les produis de chimiothérapie |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 641 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmis les molécules suivantes, lesquelles appartiennent à la classe des antimétabolites ? a. 5-FU b. Oxaliplatine c. Cyclophosphamide d. Méthotrexate e. Vincristine | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Bien penser à faire des grandes classes de molécules de chimiothérapie (Anti-Métabolites, Alkylants, Poisons du fuseau...) |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 647 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) concernant la radiothérapie ? a. La présence d'oxygène n'est pas nécessaire pour déterminer la sensibilité d'un cancer aux radiations ionisantes. b. Le déroulement de l'irradiation d'une tumeur dépend du fractionnement et de l’étalement de la dose. c. La radiothérapie peut être envisagée même en l'absence de diagnostic pathologique, à partir du moment où existent des arguments cliniques suffisants. d. La radiothérapie agit en créant des lésions de l'ADN principalement par effet direct, correspondant à l'interaction d'un électron d'ionisation avec l'ADN. e. Un patient ayant eu une séance de radiothérapie externe est radioactif pendant 3 heures après la séance. | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, 1. C'est un déterminant majeur de la radiosensibilité. Plus le tissu est oxygéné, plus il est sensible à la radiothérapie, grâce à la formation de radicaux libres toxiques pour les cellules. 3. La radiothérapie ne peut être réalisée sans diagnostic de certitude. En effet, il existe de nombreuses étiologies pouvant avoir une présentation pseudo-tumorale (notamment certaines infections). 4. L'effet principal est indirect grâce aux radicaux libres de l'oxygène et de l'hydrolyse de l'eau. 5. Pas de radioactivité après une séance d'irradiation. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 648 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelle(s) anomalie(s) de l'interrogatoire et de l'examen clinique peut (peuvent) orienter vers un cancer du col de l'utérus ? Cochez la (les) proposition(s) vraie(s). a. Dyspareunies. b. Au spéculum, un col normal permet d'éliminer le diagnostic de cancer du col. c. Métrorragies post-coïtales. d. Dysurie et pollakiurie. e. Adénopathie sus-claviculaire gauche. | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, 2. Il peut s'agir d'une tumeur peu invasive, ou d'une tumeur de l'endocol. 5. Ganglion de Troisier qui marque une dissémination de la maladie. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 649 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, | Le temps de doublement des cellules cancéreuses est très rapide dans les leucémies aigues (< 1 semaine) et long dans les cancers du poumon et du sein (>> plusieurs mois). Quelle(s) en est (sont) la (les) conséquence(s)? a. Le diagnostic de cancer du sein n'est pas une urgence diagnostique b. Un dépistage de la leucémie aigue est possible c. Un dépistage du cancer du poumon sur cet argument serait possible d. Le diagnostic de leucémie aigue est une urgence e. Le dépistage du cancer du sein sur cet argument est possible | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, A pas une urgence diagnostique puisqu'évolue lentement C puisqu'évolution lente en plus de la phase préclinique longue est un paramètre plaidant pour un dépistage mais les traitements sont peu efficaces et la mortalité majeure ce qui ne permet pas de proposer un dépistage de masse |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 650 | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Concernant les grands principes de la chirurgie radicale, quelles propositions sont vraies? a. La chirurgie radicale est une chirurgie à visée curative b. la chirurgie radicale emporte la tumeur dans sa totalité avec des marges de sécurité c. La chirurgie radicale est le traitement de 1ère intention d'un cancer au stade métastatique d. La chirurgie radicale emporte les ganglions situés dans les territoires de drainage lymphatique de la tumeur e. La chirurgie radicale peut comporter des gestes de reconstruction | A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Proposition C est fausse. En général, la chirurgie n'est pas le traitement de 1ère intention d'un cancer avancé. Dans ce cas le traitement local ne suffit pas à contrôler la maladie, un traitement systémique sera administré avant d'envisager une éventuelle chirurgie. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 651 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Vous programmez une radiothérapie selon un fractionnement classique à un patient atteint d'un carcinome bronchique non à petites cellules localement avancé. Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) concernant sa prise en charge ? a. le traitement par radiothérapie va durer 1 semaine b. une chimiothérapie par cisplatine ne peut pas être prescrite de façon concomitante à la radiothérapie à cause des effets secondaires trop important du traitement combiné c. l’œsophagite est une complication fréquente de ce type de traitement d. l'irradiation est réalisée par la perfusion de radioélément (radium 223) e. le médecin de médecine nucléaire est chargé d'organiser le traitement par radiothérapie | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le traitement par radiothérapie délivre de l'ordre de 60 Gy à raison de 5 fractions (séances) de 2 Gy par semaine soit une durée total de traitement (étalement) d'environs 6 semaines. L'association concomitante de la radiothérapie avec certaines chimiothérapies dont le cisplatine ont démontré leur efficacité et leur faisabilité par rapport à une radiothérapie seule dans de nombreuses localisations tumorales dont le CBNPC localement avancé. La radiothérapie utilise un accélérateur de particules et non des sources radioactives non scellées comme lors de la radiothérapie vectorisée par radium 223 par exemple. L'irradiation est organisée et supervisée par un oncologue-radiothérapeute. La radiothérapie interne vectorisée est prescrite et supervisée par un médecin de médecine nucléaire (Iode 131, Radium 223 par exemple) L’œsophage se situant dans ou à proximité des volumes d'irradiation, l’œsophagite est une complication fréquentes des radiothérapies thoraciques. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 652 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Parmi les facteurs de risque suivants, le(s)quel(s) est (sont) associé(s) au cancer du sein ? a. Ménopause précoce b. Puberté précoce c. Première grossesse tardive d. Tabagisme e. Exposition aux amines aromatiques | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, a/b/c. Exposition prolongée aux hormones, donc ménarche précoce/ménopause tardive et nulliparité ou première grossesse tardive e. Les amines aromatiques sont un FDR de cancer de vessie ou des voies excrétrices supérieures, pas du sein |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 656 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, | une tumeur classée pT2NxM0 correspond à a. une tumeur localement évoluée b. une classification TNM après la chirurgie d'exérèse de la tumeur primitive c. à une tumeur dont le bilan d'extension métastatique s'est avéré négatif d. le statut Nx sous entend qu'il y a eu un curage ganglionnaire loco régional qui s'est avéré négatif e. une tumeur qui ne peut être que d'histologie d'adénocarcinome ou de carcinome épidermoïde mais qui ne s'applique pas aux autres types histologiques | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A T1 ou T2 localisée uniquement B p dit post chirurgie Nx on ne sait pas si curage négatif serait N0 |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 658 | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Concernant les tumeurs du testicule, quelle(est) la (les) réponse(s) vraie(s) a. le pic de fréquence est entre 45 et 60 ans b. le type tumoral le plus fréquent est une tumeur germinale c. l'extension ganglionnaire principale régionale est inguinale d. une tumeur testiculaire est le plus souvent unilatérale plutôt que bilatérale e. l'extension à distance est plus souvent hématogène que ganglionnaire | A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A avant 45 ans C extension ganglionnaire suivant les vaisseaux spermatiques donc rétropéritoneaux E l'inverse + |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 659 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Quelle(s) affirmation(s) est (sont) vraie(s) concernant le dosage du PSA ? a. Ce marqueur est spécifique du cancer de la prostate b. La valeur normale du PSA est de 10 ng/mL c. Le dépistage individuel par dosage du PSA pourrait être recommandé à partir de 45 ans chez les hommes ayant au moins deux cas collatéraux ou de survenue avant 55 ans d. Une valeur du PSA supérieure à la normale doit faire discuter la réalisation de biopsies prostatiques échoguidées e. Il a un intérêt diagnostique, pronostique et pour le suivi dans le cancer de la prostate | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, A. le PSA est un marqueur prostatique mais peut être augmenté dans d’autres pathologies telles que la prostatite B. 4 ng/mL C. patients considérés à haut risque, au même titre que les afro-antillais |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 661 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, | quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant la prostatectomie radicale avec curage ganglionnaire bilatéral pour cancer de la prostate? a. la fréquence de l'incontinence urinaire à 1 mois est inférieure à 10% b. la conservation des bandelettes limite les risques de dysfonction érectile c. le taux de mortalité à 30 jours oscille entre 10 et 15% d. l''éjaculation rétrograde est quasi constante e. le taux de PSA attendu après prostatectomie totale à visée curative est < 0.1ng/ml ou indétectable à 3 mois | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, A selon les séries > 20% voir très supérieur C mortalité très faible < 2/1000 D plus de prostate donc plus de liquide séminal |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 662 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Concernant les biopsies prostatiques, quelles sont les propositions vraies? a. un minimum de 6 biopsies prostatiques doit être réalisé b. elles peuvent êtres réalisées en ambulatoire c. elles sont compliquées de prostatite aiguë dans 2% des cas d. des biopsies normales éliminent formellement le diagnostic de cancer prostatique e. un ECBU stérile et une antibioprophylaxie sont nécessaires avant le geste | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, il faut au moins 12 biopsies. En cas de biopsie négative, on peut réaliser des biopsies en saturation si nouvelle élévation des PSA |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 663 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, | Vous voyez en consultation un patient de 75 ans qui présente une lésion de la joue télangiectasique et perlée. Vous supectez un carcinome basocellulaire. Il souhaite avoir des renseignements concernant les caractéristiques évolutives de ce type de lésion ? a. Extension locale possiblement délabrante b. risque de métastase c. risque de récidive d. extension lente e. risque d'avoir d'autre carcinome basocellulaire | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le CBC ne métastase jamais et donc pas d'interet à réaliser des bilan d'extension systématique. Il a un fort potention invasif localement et risque de récidive ou d'avoir d'autre carcinome. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 664 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le PSA? a. le dépistage du cancer de la prostate individuel doit comprendre un toucher rectal et un dosage du PSA b. la découverte d'un taux de PSA à 3 ng/ml lors d'un premier dosage chez un homme de 60 ans avec TR normal doit conduire à la réalisation de biopsies de prostate c. le taux de PSA participe à la classification de D'Amico pour le pronostic des tumeurs de prostate localisée d. un taux de PSA inférieur à la valeur normale élimine la présence d'un cancer de prostate si le TR est normal e. l'élévation confirmée du PSA après une prostatectomie d'une tumeur de prostate peut signifier une reprise évolutive tumorale sans métastase | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, réponse B :le taux considéré comme pathologique en France est de 4 ng/ml. la constation d'un taux supérieur à 4 nécessite avant tout de contrôler à nouveau le taux dans les semaines suivantes avant d'enclencher toute exploration réponse E particularité du cancer de la prostate : reprise évolutive biologique uniquement avant l'apparition de métastases ou de rechute locale décelables |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 667 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, | Parmi les critère(s) radiographiques suivant le(s)quel(s) constitue(nt) un (des) élément(s) suspect(s) lors d'une fracture vertébrale? a. atteinte de la vertèbre T12 b. asymétrie de la vertèbre de face c. homogénéité de la trame osseuse d. ostéolyse du pédicule e. recul du mur postérieur | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Réponses BDE Au niveau d’une fracture vertébrale, les principaux signes radiographiques de malignité sont les suivants : – ostéolyse localisée corticale ou du spongieux (pédicule, par exemple) ; – fracture-tassement asymétrique de la vertèbre de face ; – convexité du mur postérieur ; – hétérogénéité de la trame osseuse ; – fracture-tassement d’une vertèbre au-dessus de T5. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 669 | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Quelle(s) est (sont) l'(les) affirmation(s) vraie(s) concernant HER2 ? a. le gène Her2 est un suppresseur de tumeur b. la surexpression d'HER2 cotée 3+ dans le cancer du sein permet la prescription d'un thérapie ciblée par cetuximab c. la surexpression d'HER 2 par immunohistochimie et/ou par hybridation in situ (FISH) confère un mauvais pronostic aux patientes atteintes de cancer du sein d. le trastuzumab est un anticorps e. la recherche d'HER2 ne se fait dans le cancer du sein que chez les patientes pour lesquelles la recherche d'expression des récepteurs hormonaux aux oestrogènes et à la progestèrone s'est avérée négative | A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, B faux car si HER 3+ justifie de la prescription d'une thérapie ciblée c'est le trastuzumab vrai en D E Faux pas de lien HER2 et hormonosensibilité |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 670 | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, | Un patient atteint d'un cancer du colon opéré présente une évolution métastatique justifiant de la mise en place d'une chimiothérapie. Un ganglion du hile hépatique est pris comme cible pour juger de l'efficacité du traitement. Donner la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le suivi par scanner abdominal a. le ganglion est considéré comme pathologique dés qu'il est vu b. le ganglion est mesuré par le plus petit diamètre pour comparaison c. si la taille n'est pas modifiée, c'est que le traitement n'est pas efficace d. l'analyse du scanner s'intéresse aussi à l'apparition de nouvelle(s) métastase(s) e. il est souhaitable d'alterner scanner et échographie abdominale pour le suivi du ganglion | A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, E faux car il faut toujours garder le même type d'examen afin d'assuerer une comparaison fiable |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 671 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, | Quelle(s) est (sont) la (les) type(s) de tumeur(s) qui bénéficie(ent) d'un dépistage de masse en France? a. le mésothéliome chez les patients exposés à l'amiante b. le cancer du sein chez la femme c. le cancer du colon chez les patients considérés à haut risque d. le cancer de la prostate e. le cancer du poumon | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, c n'est pas un dépistage de masse car population spécifique et modalités de prise en charge différent |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 672 | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, | Dans les cancers ORL, l’endoscopie des voies aéro-digestives supérieures (VADS) : a. Est indispensable pour le bilan diagnostic. b. Se fait sous anesthésie locale. c. Permet la réalisation de biopsies guidées. d. Explore l’antre pylorique. e. S’accompagne d’un compte-rendu avec schéma daté et signé. | A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, B faux : anesthésie générale. D faux : explore jusqu’à la partie supérieure de l’œsophage. |
Cancérologie - Radiothérapie | 1 | 4 | 673 | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, | Quelle(s) est(sont) la (les) réponse(s) vraie(s) concernant le cancer de la prostate a. les aires inguinales sont les aires de choix de la diffusion ganglionnaire b. il ne peut exister d'atteinte ganglionnaire si le PSA initial est inférieur à 10ng/ml c. la diffusion ganglionnaire est avant tout pelvienne avant d'être rétropéritonéale d. le site préférentiel métastatique est osseux e. l'aire ganglionnaire ilio obturatrice est une aire de diffusion habituelle | A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, A diffusion ganglionnaire pelvienne alors qu'aire inguinale plutôt cutanéo muqueuse B risque moins élevé que si supérieur mais existe |