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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE D’ALGER 1
FACULTE DE MEDECINE D’ALGER
POLYCOPIER POUR
2ème ANNEE MEDECINE
Année universitaire 2021/2022
LA TRANSCRIPTION
Dr .L.Douaibia
1
Transcription de l’ADN
I) Généralités
II) Transcription de l’ADN procaryote
1) Pré-initiation
2) Initiation
3) Elongation
4) Terminaison
5) Maturation des transcrits primaires
III) Transcription de l’ADN eucaryote
1) Les ARN-polymérases eucaryotes
2) Différence dans la transcription eucaryote
a) Complexe protéique nécessaire à la transcription
b) Promoteur minimum et régions régulatrices
3) Les régions cis-régulatrices
a) Les séquences amplificatrices de types enhancers
b) Les séquences extinctrices de types silencers
c) Les séquences isolantes de types insulators
4) Caractéristiques structurales des protéines régulatrices
5) Maturations des transcrits primaires
a) Addition de la coiffe en 5′ (ou capping)
b) Poly-adénilation en 3′ par la poly-A polymérase
c) Excision des introns et épissage des exons (ou splicing)
d) Epissage alternatif
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I) Généralités
Le gène (ou cistron) est un segment d’ADN qui constitue l’unité d’expression menant à la
formation d’un produit fonctionnel qui peut être sous la forme d’ARN ou de polypeptide.
Chez les procaryotes plusieurs gènes peuvent faire partie d’une même unité de transcription,
on parle d’unité polycistronique dont l’exemple le plus classique est l’opéron lactose .
Chez les eucaryotes les unités de transcription sont monocistronique (exception chez certains
vertébrés).
Les gènes eucaryotes sont départagés dans 3 classes :
Les gènes de classe 1 ont comme produits des ARNr. Ils sont répétés en tandem et
séparés par des espaces inter-géniques.
Les gènes de classe 2 ont comme produits des protéines.
Les gènes de classe 3 ont comme produits des ARNt, les ARNr 5S et les petits ARN
II) Transcription de l’ADN procaryote
L’ARN polymérase est une protéine ADN dépendante, multimérique possédant les sous-
unités α, β, β’ et σ. Elle est présente sous deux formes l’enzyme-cœur (α2ββ’) et
l’holoenzyme (α2ββ’σ). Les ARN polymérases ne nécessitent pas d’amorce et ne possèdent
pas d’activité exo-nucléasique
Chez E-coli, une seule ARN-polymérase catalyse la synthèse de tous les ARN de la cellule
(en mettant à part l’ARN des amorces nécessaire à la réplication de l’ADN).
La transcription est divisée en plusieurs étapes : la pré-initiation, l’initiation, l’élongation et la
terminaison.
1) Pré-initiation
Le promoteur situé dans la région régulatrice désignant le début de la transcription. situé en
amont du site d’initiation porte des éléments de séquence reconnus par l’ARN-polymérase .
Le promoteur est constitué de séquences conservées appelées séquences consensus :
En-10 du site d’initiation on trouve la TATA box ou boîte de Pribnow : « TATAAT»
En -35 du site d’initiation on trouve : « TTGACA »
3
Le promoteur agit sur la transcription du segment d’ADN qui lui est adjacent sur le même
chromosome, on dit que le promoteur est actif en « cis ».
La sous-unité sigma σ permet donc une reconnaissance spécifique du promoteur par l’ARN-
polymérase après l’initiation faite, le facteur sigma se détache pour être recyclé et réutilisé
pour d’autres initiations de gènes.
2) Initiation
L’initiation correspond à la synthèse de la première liaison phosphodiester réalisé par la sous-
unité β qui correspond à la sous-unité catalytique de l’ARN-polymérase.
L’interaction de cette sous-unité est inhibée par la rifampicine qui inhibe ainsi de manière
irréversible la transcription de l’ADN, c’est le cas de la tuberculose. Une mutation dans la SU
β induit l’apparition de souches bactériennes résistantes à la rifampicine.
Le déroulement des premières étapes de la transcription est donc :
1.
2.
3.
liaison non spécifique de l’holoenzyme.
formation d’un complexe fermé au niveau du promoteur
formation du complexe ouvert (déroulement sur 14 nucléotides)
4. Mise en place du premier nucléotide (très souvent A ou G)
5. Allongement de 4 à 5 nucléotides
4
6. Détachement du facteur sigma, après la transcription des 4-5 premiers nucléotides.
3) Elongation
L’élongation correspond au déplacement de la bulle de transcription le long de la molécule
d’ADN. La région désappariée est alors de 70 paires de bases. Pendant la transcription, l’ARN
forme un court appariement avec le brin matriciel de l’ADN formant une hélice hybride
ADN-ARN sur une dizaine de paires de bases.
L’élongation est inhibée par des aminosides ou amino-glucosides.
4) Terminaison
La terminaison se fait lorsque l’enzyme arrive au niveau d’une séquence spécifique
appelée terminateur.
Le terminateur se présente sous la forme d’un palindrome . Ce palindrome entraîne une
complémentarité de séquence au niveau de l’ARNm qui permet la mise en place d’une
structure en épingle à cheveux qui déstabilise l’ARN-polymérase jusqu’à dissociation.
Elle peut être facilitée par un facteur rho ρ suivant la séquence du terminateur, on met ainsi
en évidence des terminateurs rho indépendant (environ les 2/3) et des terminateurs rho
dépendant (environ 1/3)
5
6
5) Maturation des transcrits primaires
Le transcrit primaire code soit pour un produit, on parle d’ARN monocistronique, soit
plusieurs produits, on parlera alors d’ARN polycistronique
III) Transcription de l’ADN eucaryote
1) Les ARN-polymérases eucaryotes
Trois ARN-polymérases eucaryote ont été mis en évidence. Elles diffèrent par leur
localisation dans le noyau, par la nature des ARN formés et de par leur sensibilité à des
inhibiteurs tels que l’α-amanitine.
ARN-polymérase I dans le nucléole pour les ARNr 5,8 ; 18 et 28 S, et est insensible à
l’α-amanitine
ARN-polymérase II dans le nucléoplasme pour les ARNm et est sensible à l’α-
amanitine
ARN-polymérase III dans le nucléoplasme pour les ARNt, ARNr 5 S et pour les petits
ARN, elle est également sensible à l’α-amanitine mais à hautes doses.
7
L’α-amanitine se fixe sur certaine sous-unité de l’ARN-polymérase et inhibe l’élongation de
la transcription.
L’actinomycine D inhibe la transcription eucaryote et procaryote en s’intercalant entre
certaine base de l’ADN pendant l’élongation.
2) Différence dans la transcription eucaryote
a) Complexe protéique nécessaire à la transcription
L’ARN-polymérase II n’étant pas suffisante pour démarrer la transcription, elle nécessite
d’autres protéines interagissant avec l’ADN du promoteur, appelées TFII (pour transcription
factor II, facteurs de transcriptions interagissant avec l’ARN-polymérase II) :
TFII D interagit avec l’ADN du promoteur et plus spécifiquement à la TATA box
lorsqu’elle existe.
TFII A interagit avec l’ADN en amont de la TATA box.
TFII B interagit avec l’ADN en aval de la TATA box au niveau du site d’initiation.
TFII F agit lors de l’élongation.
TFII H possède une activité hélicase, une activité de réparation de l’ADN dans le
système NER et une activité kinase qui sert à phosphoryler l’ARN-polymérase II au
niveau de son domaine C-terminal (CTD, pour carboxy-terminal domain) nécessaire
à l’activation de la transcription. Une déphosphorylation est nécessaire pour permettre
une nouvelle pré-initiation. L’extrémité CTD est formée par un enchaînement de
sérine pouvant être phosphorylée.
b) Promoteur minimum et régions régulatrices
Les séquences consensus sont plus nombreuses que chez les procaryotes, on trouve :
La TATA box (= boîte de Hogness) entre -30 et -25, elle est présente dans environ
80% des promoteurs
L’INR box à partir du +1 et présente dans environ 60% des promoteurs.
La GC box
La CAAT box
Le promoteur eucaryote est une structure modulaire. La TATA box et à l’INR box forme le
promoteur minimum au niveau duquel se fixe l’ARN-polymérase II via les facteurs généraux
de transcription.
On trouve en plus des séquences activatrices et amplificatrices jusqu’à -200 en amont du site
d’initiation ; parmi elles on trouve la GC box et la CAAT box.
8
Ces boîtes constituent les sites de fixation des facteurs de transcription et permettent ainsi la
modulation de l’activité du promoteur minimum.
Le terminateur au niveau de l’ARN est constitué de la séquence CPSF (AAUAAA) suivie par
un site de poly-adénilation 20 nucléotides en aval,
3) Les régions cis-régulatrices
a) Les séquences amplificatrices de type enhancers :
Les enhancers fixent des protéines qui vont permettre l’amplification de l’expression des
gènes de 10 à 100 fois. et sont actifs dans les deux directions.
b) Les séquences extinctrices de type silencers :
Les silencers sont des séquences fixant des protéines qui inhibent l’expression des gènes en
agissant à distance.
c) Les séquences isolantes de type insulators :
Les insulators sont des séquences isolantes qui permettent d’isoler certaines régions du
génome.
4) Caractéristiques structurales des protéines régulatrices
Le motif hélice-boucle-hélice
Les motifs en doigt de zinc
Les leucines zipper
5) Maturation des transcrits primaires
La maturation des transcrits primaires à lieu dans le noyau de la cellule.
On parle de pré-ARNm, pré-ARNr et pré-ARNt.
a) Addition de la coiffe en 5’ (ou capping)
La coiffe est ajoutée grâce à un complexe protéique appelé « Cap-Binding-Complex » qui
possédant une activité triphosphatase, une activité guanylyl-transférase et une activité méthyl-
transférase
9
b) Poly-adénilation en 3’ par la poly-A polymérase
La poly-adénilation correspond à l’ajout de jusqu’à 200 adénines à l’extrémité 3’ du transcrit
primaire et ceci sans matrice par la poly-A-polymérase.
c) Excision des introns et épissage des exons (ou splicing)
Après l’addition de la coiffe et la poly-adénilation, le transcrit primaire est encore soumis à
l’excision des introns et l’épissage des exons ; les introns sont ainsi éliminés. Ceci est possible
par la présence de site donneur d’épissage (dinucléotide GU) à l’extrémité 5’ des introns et
de site accepteur d’épissage (dinucléotide CAG) à l’extrémité 3’ des introns.
10
Les jonctions d’épissage sont reconnues par les snRNPs (ou snurps pour Small-Nuclear-
Ribonucleo-protein-Particules). Les snRNP correspondent à l’association de snRNA (snRNA
U1, U2, U3, U4, U5, U6) et de protéines et l’ensemble des snRNPs s’appelle le spliceosome.
Le snRNP U1 reconnaît le site donneur et le snRNP U2 reconnaît le site de branchement et le
site accepteur
Le groupement 3’OH du premier exon peut ainsi réagir avec l’extrémité 5’phosphate
du deuxième exon pour former une liaison phosphodiester et permettre la libération de
l’intron qui sera dégradé.
11
Remarque :
Il existe certains ARN qui possèdent des introns auto-catalytiques qui ne nécessitent ainsi
aucune protéine, l’activité enzymatique est portée par l’ARN lui-même, on parle
de ribozymes.
d) L’épissage alternatif
A partir d’un transcrit primaire on peut avoir deux ou plus ARNm matures qui seront à
l’origine de la formation des protéines-isoformes. Ceci est possible grâce à l’épissage
Pathologies liées à un épissage anormal suite à des mutations :
On prendra pour exemple les β-thalassémies qui correspondent à des anémies héréditaires
dues à des anomalies dans la production de l’hémoglobine adulte. Certaines mutations
induisent un épissage anormal du transcrit primaire (au niveau des sites donneurs, sites de
branchement ou sites accepteurs).
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FACULTE DE MEDECINE D’ALGER
2ème ANNEE MEDECINE
LA RÉPLICATION DE L’ADN
EUCARYOTE ET PROCARYOTE
Pr AKSAS. K
Année universitaire :2021/2022
I- Définition
La Réplication est le processus fiable et rapide
au cours duquel l'ADN est synthétisé grâce à l'ADN polymérase.
Ce mécanisme permet d'obtenir, à partir
d'une molécule d'ADN, deux molécules identiques
à la molécule initiale.
Réplication = Formation de nouveaux brins
d’ADN à partir des 2 brins initiaux.
La réplication de l’ADN doit respecter deux principes :
l’ensemble du génome doit être répliqué à chaque division cellulaire
chaque molécule d’ADN n’est répliquée qu’une seule fois par cycle cellulaire.
• Exception :
• Les chromosomes polythènes sont soumis à
des divisions sans mitose (= endomitose) qui
entraîne une accumulation de copie d’ADN
dans la cellule.
La réplication s’effectue entre la phase G1 et G2 du cycle cellulaire, c’est la phase « S ».
II- Matériel nécessaire à la réplication de l’ADN
1- Une matrice
ADN parental , double hélice séparée en 2 brins parents .
Chacun d’eux sert de matrice pour la synthèse d’un nouveau brin d’ADN fils.
2- Des désoxyribonucléotides ( dATP,dTTP,dCTP,dGTP)
Les désoxyribonucléotides (dNTP) apportent à la fois:
Le substrat : nucléoside monophosphate
L’énergie : pour la synthèse de la liaison internucléotidique (la réaction est rendue irréversible par
l’hydrolyse de pyrophosphate = ppi par une pyrrophosphatase).
3- Une amorce
Courte séquence d’ARN (procaryote) ou d’ARN-ADN (eucaryote) complémentaire d’un début d’une
matrice .
Servant comme accépteur de dNMP incorporé dans le nouveau brin.
NB: Les ADN polymérases ne peuvent pas initier la synthèse d’une chaine d’ADN , elle peuvent seulement
allonger une chaine préexistante.
4- Ions Mg2+
5- Enzymes et protéines de réplication
PROTÉINE / ENZYMES
FONCTIONS
1- Protéine de reconnaissance d’origine de réplication:
DnaA=procaryote (Antigène T= eucaryote)
- Reconnaissance et fixation au niveau de l’origine de
réplication -permet l’initiation de la réplication en aidant
à l’ouverture de l’ADN.
2- ADN Hélicase (Protéine Dna B) (Antigène T= eucaryote)
3-Protéine Dna C : convoie Dna B au bon endroit
- Rupture de liaisons hydrogènes entre les bases (déroule
progressivement la double hélice)
3- ADN Primase (DnaG) (ADN pol α)
- Synthèse des amorces d’ARN (primers) ≃ 10 à 60 n
4- protéine de liaison de l’ADN simple brin = SSB
=Procaryotes (Une Déroulase)
(RPA eucaryote)
- Stabilisation de l’ADN simple brin
5- ADN polymérases type III : sous-unités α et ε
(ADN pol δ)
- Allongement des amorces ARN = élongation de 5’ à 3’
- Activité exonucléasique 3’ 5’ (Correction sur épreuve)
6- L’ADN Polymérase de type I
7-ADN ligase
- Digestion des amorces = Activité exonucléasique 5’3’
- Remplacement des amorces ARN/ADN= activité polymérasique
- Ligature des fragments d’ADN (fragments d’Okasaki) en
formant des liaison phosphodiesters.
8- ADN gyrase = Topoisomérases II (Topo I eucaryote)
9-Topoisomérases IV (sépare les deux copies d’ADN circulaire)
Atténue les contraintes de torsion (les torsades) produites par
le déroulement d’ADN ( lors de la progression de la fourche) .
10- Le clamp: Complexe β (procaryote), (PCNA eucaryotes)
- Permet la fixation d’ADN poly à l’ADN
11- Les protéines de reconnaissance des sites de
terminaison = Protéine Tus
- Reconnaissance des site de terminaison = met fin à la
réplication
Les ADN polymérases
Conditions de fonctionnement
1. Les 4 désoxy-ribo-nucléotides 5’
dTTP, dCTP et dGTP).
tri-phosphate (dATP,
2. Des ions magnésiums (Mg2+) qui stabilisent l’ADN et les
protéines.
3. Une matrice d’ADN (mono ou bicaténaire) simple brin qui
servira de modèle à la synthèse du brin complémentaire.
4. Une amorce d’ADN ou d’ARN associée au brin parental
comme accepteur des dNMP (ayant une extrémité 3’OH
libre).
Les ADN polymérases
• Les ADN polymérases procaryotes sont de 3
types (I, II et III)
• les ADN polymérases eucaryotes de 5 types
(α, β, δ, ε et γ)
III- Caractéristiques générales de la réplication de l’ADN
1- Origine de la réplication
La réplication de l’ADN commence en 1 ou plusieurs site(s) de réplication appelé(s) origine(s) de
réplication “Ori” : Une seule origine chez les procaryotes / Plusieurs origines chez les eucaryotes
2- Polymérisation unidirectionnelle
Se fait dans le sens
5 ’ ⇾ 3’
Chaque nouveau nucléotide étant ajouté à l’extrémité 3’ OH du brin en cours de synthèse .
3- Réplication bidirectionnelle
A chaque origine de réplication, il y a formation d’un œil de réplication qui s’agrandit tout le long de
l’avancement au niveau des fourches de réplication. Il y a ainsi deux systèmes de réplication qui
évoluent en sens opposés. On dit que la réplication est bidirectionnelle.
4- Réplication semiconservative
La réplication se fait par copie de l’ADN matriciel.
Chaque molécule d’ADN obtenue contient
un brin parental+un brin néo-synthétisé
5- Réplication semi-discontinue
La synthèse de l’ADN se fait toujours dans le sens 5’ vers 3’.
Production de deux brins de façon concertée par un dimere d’ADN poly
1- brin précoce = continu= Avancé = brin synthétisé dans le sens de la fourche
2- brin tardif= discontinu = retardé = brin synthétisé contre le sens de la fourche
6- Le nouveau brin est toujours synthétisé :
Dans le sens 5’ ⇾ 3’
De façon complémentaire (A/T, C/G)
De façon antiparallèle : le brin matrice est lu dans le sens 3’ ⇾ 5’
7- La réplication est fidèle : Grace à l’activité corrective de l’ADN polymérase
8- La réplication se déroule en 3 grandes étapes :
Initiation
Elongation
Terminaison
IV- Les étapes de réplication chez les procaryotes
1.
2.
3.
Initiation
Élongation
Terminaison
1- Initiation
• Unique origine de réplication
• Chez l’E.Coli l’origine de la réplication est appelée oriC, et se compose de 245
paires de bases.
1- Initiation
La réplication de l’ADN commence à un site précis: origine de réplication: OR.
Les OR sont des séquences formées de petites séquences répétitives reconnues par des
complexes enzymatiques:
Cette zone est flanquée de séquences riche en AT, disposition propice à la détorsion de
l’hélice bicaténaire
N: n’importe quel nucléotide.
boite DNAa riche en T/A
1- Initiation
Le premier acte de ce processus est la reconnaissance de l'origine
de réplication: Plusieurs protéines dnaA (facteur d’initiation de la
réplication) vont s'associer avec l'ADN au niveau de l'origine de
réplication et vont initier la réplication en dissociant les brins en
présence d’ATP.
•
La protéine DnaA est un complexe tétramérique d’environ 20 molécule de Dna A se lie
aux 4 répétitions de 9 paires de bases à l’origine, nécessite de l’ATP et activée par une
protéine HU (proche des histones).
Sa fonction est de dénaturer successivement le DNA dans la région des 13 paires de
bases qui est riche en paire A=T
•
1- Initiation
Ouverture de la chaîne par les hélicases (= DNAB : protéine hexamérique) pour
ouvrir une bulle de réplication. L’hélicase se lie à chaque ébauche de fourche sur
le brin matrice du brin discontinu pour progresser dans le sens 5’→3’. 2 ATP sont
consommés par séparation d’une paire de base. Cette étape consomme de l'ATP.
Fixation des protéines SSB (tétramères de Single Strand Binding protein) sur les
ADN simple brin afin de prévenir leurs réassociation.
1- Initiation
Par ailleurs, intervient la topoisomérase de type
introduit des supertours
II (ADN Gyrase) qui
negatifs afin d’annuler les supertours positifs
produits par l’hélicase.
Les topoisomérases II permettent de désenlacer
l'ADN. Elles modifient le nombre d'enlacements.
1- Initiation
Les endroits où l’hélice est déroulée et où les nouveaux brins se
développent s’appellent les fourches de réplication.
Il y a une fourche de réplication à chaque coté d’une bulle de
réplication.
1- Initiation
1- Initiation
•
il se formera rapidement un complexe appelé primosome entre
Puis,
l'hélicase et une enzyme appelée primase (Proteine DnaG) qui synthétise une
amorce de 10 à 30 nucléotides d’ARN avec une séquence de bases
complémentaire à la matrice d’ADN. Il y a 1primosome/fourche
• Dissociation de la primase du brin matrice du brin continu mais elle reste
attachée au brin matrice du brin discontinu .
1- Initiation
ADN hélicase
Primosome
Protéines fixatrices
d’ADN monocaténaire
ADN bicaténaire
3’
5’
3’
5’
5’
ADN primase
ADN topoisomérase
Fourche de réplication
2- Elongation
Enzyme clé de cette étape est l’ADN polymérase
Les ADN polymérases (ou désoxynucléotidyl-transférase) sont les
enzymes responsables de la polymérisation des nucléotides lors
de la réplication de l’ADN.
Cette enzyme se fixe sur les deux brins matrices (direct et indirect
enroulé en forme de trombone).
Nécéssite une amorce ARN pour pouvoir exercer leur activité
polymérasique → extrémité 3’OH libre.
Les ADN polymérases procaryotes sont de 3 types (I, II et III) et les
ADN polymérases eucaryotes de 5 types (α, β, δ, ε et γ)
2- Elongation
Primosome + ADN Polymérase III+ gyrase + d’autres protéines =
le réplisome
2- Elongation
Toutes les ADN polymérase font la synthèse de 5’ en 3’, et aucune ne
peut amorcer de synthèse de novo, sans amorce ADN ou ARN
préexistantes.
Au niveau du brin 5’3’ la synthèse se fait de 5’ en 3’ de façon continue :
il s’agit du brin avancé ou précoce.
Au niveau du brin 3’5 ‘ la synthèse se fait également de 5’ en 3’ grâce au
fragment d’okasaki : il s’agit du brin retardé
2- Elongation
l’ADN polymérase procaryote 3 Types
ADN polymérase I
-
une fonction de polymérisation 5' => 3‘ pour remplacement des amorces d'ARN par un brin d'ADN + le
remplissage des lacunes au cours de la réparation de l'ADN.
une fonction exonucléase 5' => 3'qui va éliminer les amorces d'ARN.
une fonction exonucléase 3' => 5' qui va élimine les nucléotides mal appariés et place des nucléotides
corrects. Ainsi cela réduit la fréquence des erreurs à 1 par million. (= fonction d'édition= proofreading).
ADN polymérase II :
intervient dans la réparation de l'ADN lésée chimiquement exonucléase 3‘=> 5' .
ADN polymérase III :
•
une fonction polymérisation 5' => 3‘ d'addition de nucléotides à l'extrémité 3'OH d'une chaîne nucléotidique
en élongation +++++ ⟹ Réplication du brin avancé et synthèse des fragments d’Okazaki
C'est cette enzyme qui fonctionne aux fourches de réplication.
une fonction exonucléase 3‘=> 5' = « fonction d'édition ». Permet le proofreading, qui correspond à la
correction d’un mauvais appariement de base en cassant la liaison phosphodiester et en remplaçant le
nucléotide mal apparié.
-
-
-
-
+ réplication
Structure de l’ADN polymérase III
Holoenzyme (10 s.u).
Dimère asymétrique constituée de 10
polypeptides (en fait 2X5):
3x2 pour le noyau (core) de l'enzyme:
•2 su béta β (pince coulissante): se fixent
au core de façon à lier fortement le core à
l'amorce et au modèle. Elle est responsale
de la grande processivité de l’ADN pol α.
• Le complexe γ responsable de la charge et la décharge de la su β
Structure de l’ADN poly III
Les protéines auxiliaires de la polymérase, le complexe protéique γ (la protéine
tenon) et la protéine β (la protéine anneau ou protéine à pince coulissante), forment
avec l’AND polymérase III un modèle à pince coulissante dont le rôle est d’attirer
l’ADN polymérase sur l’amorce et l’empêchent par la suite de quitter la matrice.
Chez les eucaryotes la protéine RF-C (Replication factor C) est l’équivalent du
complexe protéique γ.
La réplicase = su α : est responsable de la grande activité catalytique de l’ADN pol III
puisqu’elle progresse à la vitesse de 1000n/s
L’élongation se déroule comme suit
Après synthèse de l'amorce d‘ ARN, chaque
monomère de l’ADN polymérase III se fixe sur un
brin matrice grâce à la S/U B (anneau coulissant)
pour lui facilité ses déplacement .
Élongation du brin d’ADN continu 5’ 3’
Allongement de l’amorce dans le sens 5’ 3
Hydrolyse de 2P pour la polymérisation
Activité correctrice = fonction d’éddition : Activité 3’-5’ exonucléasique
Élongation du brin d’ADN discontinu 5’ 3’
ADN polymérase agit dans le sens 5’ 3
Élongation du brin d’ADN discontinu 5’ 3’
La synthèse du brin retardé s’effectue dans le sens opposé à la fourche de réplication sous
forme de fragment d’OKAZAKI (1000 à 2000 pdb).
Chaque fragment d’OKAZAKI doit avoir sa propre amorce d’ARN.
Le primosome se déplace dans le sens 5’ 3’, même sens de la fourche de réplication.
L’action de l’ADN polymérase III se fait dans le sens opposé à celui du primosome.
Le brin qui servira de matrice au brin retardé est lu par l’ADN polymérase III dans le sens
opposé que l’avancée de la fourche, c’est-à-dire de 3’ vers 5’.
L’ADN polymérase I retire l’amorce ARN par son action 5’ 3’ exonucléasique et les remplace
par des segments d’ADN synthétisé par l’ADN poly I (ARNase H1 chez les eucaryotes) et
remplacée par l’ADN polymérase.
Le brin parental, matrice du brin retardé, formerait une boucle (trombone) autour de l’ADN
polymérase III. Il se produirait ainsi une inversion de sens de brin retardé si bien que l'addition
de nucléotides en 3' dans le sens 5' => 3' pourrait se faire simultanément sur les deux brins.
37
Synthèse concertée des deux brins d'ADN
Enlèvement des amorces
Toute les amorces d’ARN sont éliminées et remplacées par l’ADN , ces 2
fonctions sont assurées / l’ADN polymérase I
NB: La digestion des amorces peut être également réalisée par la Rnases
2- Elongation
Finalement, la ligase vient pour lier les fragments d’Okazaki ensemble
Et qu’est-ce que ça donne en continu ?
http://www.ustboniface.mb.ca/cusb/abernier/
2- Elongation
3- Terminaison
Le terminateur Ter est
le site de
fixation de protéines « Tus » qui
reconnaît les régions Ter.
V- Régulation de la réplication chez E-Coli
La réplication du génome doit être coordonnée à la
division cellulaire afin de répartir les chromatides
de chaque chromosome entre les deux cellules
filles.
Pour cela la réplication est contrôlée : la régulation
a lieu essentiellement lors de la phase d’initiation.
V- Régulation de la réplication chez E-Coli
1- Méthylations des séquences GATC au niveau de l’origine
de réplication
• L’initiation de la réplication nécessite la méthylation des
la
sur
séquences
protéine Dam (pour DNA adénine méthylase).
GATC
brins
deux
par
les
• L’hémi-méthylation bloque la réinitiation.
2- la Dna A : double régulation
• Sa synthèse : Le promoteur de Dna A contient aussi des
séquences GATC.
• Son activité :2 forme (active –inactive)
VI- Réplication Eucaryote
La réplication est plus complexe: taille du génome 2x3 109 pb à répliquer en 09h dans une cellule
humaine), distribution en plusieurs chromosomes, organisation spatiale complexe de la chromatine.
Pendant la phase S du cycle cellulaire, de nouveaux nucléosomes sont synthétisés pour compléter
les nucléosomes parentaux dans les cellules filles.
Chaque brin possède alors 50% de nucléosomes parentaux et 50% de nucléosomes néosynthétisés.
Etape supplémentaire= reconstitution de la structure chromatinienne.
Chez les eucaryotes environ 50 nucléotides sont synthétisés /S. Ceci correspond au 1/10ème de ce
observé chez E.Coli, à cette vitesse si la réplication se faisait à partir d’une origine unique, elle
prendrait environ 500 heures pour chaque chromosome humain.
Les mécanismes de réplication chez les eucaryotes et procaryotes sont presque semblables.
(Exonucléase 3’5’)
VI- La réplication chez les eucaryotes
Même principe que la réplication chez les procaryotes avec
quelques différences :
1- Réplication plus rare comparé aux procaryotes, car l'initiation
est très contrôlée, de plus, l'ADN est sous forme de chromatine.
2- L’ADN est plus long , la vitesse de réplication est de 50 n/s ,ceci
3-Duplication
est compensé par de multiples origines de réplication
la masse
protéines
néosynthétisées et parentales se répartisse de façon aléatoire
sur chaque brin .
d’histone
,les
de
Il contient une origine et une terminaison .
Segments de taille variant de 30 000 à 150 000 bases .
Le réplicon :Est l’unité de réplication de l’ADN eucaryote.
•
•
A partir de l’origine de réplication on a formation de l’ œil de réplication.
Pour un œil de réplication, on a 2 complexes multienzymatiques qui vont en
1-Initiation
sens inverse.
1-Initiation
1.
2.
3.
4.
5.
L’initiation se déclenche après reconnaissance du site d’initiation par
l’antigène T ⟹ Séparation de l’ADN double brin en ADN simple brin par Ag T.
l’antigène T joue le rôle de l’hélicase
Puis la protéine RPA se fixe sur ADN simple brin.
La topo I relache les tension produite lors du déroulement de l’ADN
L’ADN poly α et la primase synthétise l’amorce ARN
2- Elongation
Il existe 5 ADN poly : Alpha α, béta β, gamma γ ,delta δ, epsilon ε.
•
• α, δ et ε participent à la réplication du chromosome.
(fragments d'Okazaki sont plus petit (environ 200pb))
2- Elongation
La protéine RF-C reconnait le complexe matrice-amorce et va alors recruter
la protéine PCNA. Elle est responsable du chargement de PCNA sur l’ADN
poly δ.
PCNA est un cofacteur protéique (pince ou clamp), (complexe β chez les
bactéries) qui
réplicatives et augmente
considérablement leur processivité.
se lie aux polymérases
ADN POLYMERASE EUCARYOTE
3- Terminaison
Quand la synthèse des 2 copies est achevée , la
topoisomérase II décatène les deux
chromosomes .
Comparaison procaryotes/eucaryotes
les procaryotes
Origine de réplication
Une seule
les eucaryotes
Plusieurs
Protéines stabilisatrices
La protéine SSB
La protéine RPA (replicative protéine A) ou RFA
Progression des
fourches/origine
500 à1000nt/s
50 à 100nt/s
(multiples origines)
Fragments d’Okazaki
1000à 2000nt
200à 300nt
Amorces ARN
- Synthétisées par une primase
- Allongée par une poly III
- Dégradée, remplacée par la polyI.
-
-
-
Synthétisées par une poly α/primase
Allongée par une poly α et la poly δ
Dégradée par la RNase H et la FEN1,
remplacée par la poly δ.
ADN polymérases
La poly III et poly I
La poly α, poly γ, poly ε, poly δ
La régulation de l’initiation
Plusieurs fois par cycle cellulaire
Une seule fois par cycle cellulaire
Terminaison
- Rencontre des terminators
- Décaténation du brin circulaire
par la topoisomérase II
-
Intervention des télomérases
VII- Les télomères et télomérases
•
•
Le problème majeur lors de la réplication de l’ADN linéaire des eucaryotes
est l’élimination potentielle de l’amorce d’ARN la plus externe de l’extrémité
5’ du brin retardataire ce qui pourrait entraîner un raccourcissement de
l’ADN à chaque cycle de réplication d’où une perte d’information génétique.
Le problème est résolu par l’intervention d’une structure spécialisée à
l’extrémité du chromosome, appelée télomère, et par une enzyme
spécifique: appelée la télomérase.
VII- Les télomères et télomérases
Représentent les extrémités de chromosomes
Les télomères sont des régions hautement
répétitives de l'ADN, située à l'extrémité de chaque
chromosome. De par leur structure particulière,
les télomères requièrent d’être maintenus par une transcriptase inverse cellulaire spécifique
appelée télomérase.
Roles multiples
Maintenir l’intégrité des informations génétiques
Protéger les ADN vis-à-vis des exo-nucléases
Eviter les fusions des chromosomes au niveau des extrémités
Rôle dans l’organisation de la chromatine durant l’interphase par interaction avec la
membrane nucléaire.
Les chromosomes raccourcissent à chaque division cellulaire. Si
chromosomes était libre il y aurait perte de matériel génétique.
l’extrémité des
VII- Les télomères et télomérases
•
•
•
•
•
•
•
Les télomérases sont des ribonucléoprotéines (transcriptase réverse spécialisé) pouvant s’associer à des
séquences répétées spécifiques de l’extrémité du chromosome.
Les télomères sont des régions très répétées, riches en GC, ce qui rend le double brin très stable.
Les régions télomériques font donc partie des régions du génome difficiles à répliquer, mais les cellules sont
capables de gérer ces difficultés.
En absence de télomérase, les télomères raccourcissent progressivement, jusqu’à atteindre une taille critique qui
entraîne un arrêt des divisions cellulaires : c’est la sénescence réplicative.
Les télomérases ne sont pas actives dans les cellules différenciées ,somatique) = Sénescence c réplicative
=extinction de l’individu !!!!
Elle sont active uniquement au niveau des cellules germinales
Les télomérases sont des ribonucléoprotéines (assemblage d'ARN et de protéines) qui catalysent l'addition d'une
séquence répétée spécifique à l'extrémité des chromosomes.
Mécanisme
•
•
Cette séquence d'ARN :
•
•
ajoute des copies de télomères 5'-- TTAGGG --3' aux extrémités 3' simple brin des chromosomes,
possède une courte séquence d'ARN incorporée dans sa protéine.
s'apparie, par l'une de ses extrémités, à la séquence 3' d'ADN télomérique,
sert de matrice, par l'autre extrémité, pour la synthèse d'ADN télomérique.
VIII- La réplication de l’ADN mitochondriale
• Réplication indépendante de celle de l’ADN nucléaire
• A lieu tout au long de l’interphase (alors que celle de l’ADNn n’a lieu que lors de
la division cellulaire.
• Contrairement à celle de l’ADNn, la réplication de l’ADN mito est unidirectionelle
à partir de deux origines de réplication différentes sur les deux brins.
IX- La réplication du matériel génétique des rétrovirus
•
•
•
Les rétrovirus sont des virus à ARN monocaténaire dont le génome passe au cours du cycle viral, par une
intégration sous la forme d’ADN, dans le génome de la cellule hôte.
Le plus connu de ces rétrovirus est virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou virus du SIDA et SARS-
Cov 2.
La réplication du matériel génétique des rétrovirus permet ainsi le passage d’une ARN simple brin à un
ADN double brin et ceci grâce à 3 principales enzymes :
1- Une ADN polymérase ARN dépendante, qui n’est autre que la transcriptase inverse responsable de la
transcription reverse de l’ARN virale. Elle a la caractéristique de synthétiser dans la direction 5′ vers 3′, et
nécessite une amorce, une matrice, ainsi que les désoxyribonucléosides triphosphate ; elle ne présente
par contre pas d’activité exo-nucléasique 3’ vers 5’.
2- Une RNase responsable de la lyse de l’ARN virale.
3- Une ADN polymérase ADN dépendante responsable de la formation de l’ADN double brin qui sera intégré
dans le génome de la cellule hôte.
La réplication du matériel génétique des rétrovirus
X- La réplication est une cible thérapeutique
CONCLUSION
•
•
La réplication de l’ADN correspond à un ensemble de phénomènes par lesquels sont
réalisées des copies fidèles des molécules de DNA, permettant une conservation
stable de l’information génétique dans une espèce donnée et d’une génération à une
autre.
Tous les organismes doivent dupliquer leur ADN avec une grande précision avant
chaque division cellulaire , ce qui permet à l’information d’être transmise d’une
cellule mère à deux cellules filles .
La réplication est un processus commun chez les eucaryotes et les procaryotes, et elle
•
est catalysée par un groupe d’enzymes et un groupe de protéine hautement spécifique.
|
Le caryotype normal
Selon le diapo de dr.boudiaf
1-Introduction:
-Le matériel génétique des eucaryotes est réparti en plusieurs chromosomes dont le nombre est caractéristique
de l’espèce.(chromosome = la chromatine à l'état la plus condensé lors de cycle C "métaphase")
-La majorité des eucaryotes possèdent deux copies de chaque chromosome. Les cellules sont dites diploïdes.
-Les deux chromosomes d’une même paire sont dits homologues. Les chromosomes appartenant à des paires
différentes sont non homologues.
-Le caryotype indique la totalité du matériel chromosomique(l'ensemble des chromosomes d'un individu
classée selon une nomenclature internationale).
-La cytogénétique s’intéresse à l’étude des chromosomes normaux et anormaux.
-Le nombre exacte des chromosomes humains a été établit en 1956.
-La cytogénétique se base sur l’observation du noyau cellulaire, en microscopie optique, en métaphase
(chromosomes) et en interphase (chromatine).
2-ETUDE DU CARYOTYPE HUMAIN :
Définition :
-Le caryotype décrit le nombre et l’aspect des chromosomes(taille, forme, disposition du centromère et bandes).
-Les chromosomes sont classés en plusieurs groupes et numérotés selon la nomenclature internationale: ISCN
(International System for human Cytogenetic Nomenclature).
Description :
►Le nombre :
La cellule humain a 46 chromosomes (23 paires : 22paires d’autosomes et une paire de gonosomes : XX pour
la femme et XY pour l’homme).
► Morphologie du chromosome métaphasique :
-Le chromosome métaphasique est constitué de deux chromatides identiques attachées par le centromère
(constriction primaire).
-Les chromosomes diffèrent par la taille, la disposition du centromère et la présence de satellite (constrictions
secondaires).
-Le centromère divise le chromosome en bras long (q) et en bras court (p).
-Il existe trois types de chromosomes dans l’espèce humaine :
• Médiocentrique ou métacentrique : quand le centromère est
central, les bras p et q sont égaux (p=q). C’est
le cas des chromosomes 1, 3, 16,19 et 20.
• Acrocentrique : quand le centromère se trouve près de l’une des
extrémités. C’est le cas des chromosomes: 13, 14, 15, 21,22 et Y.
(pratiquement y a pas de bras court, c ss forme de satellite ,il
represente ce qu'on appelle les organisateurs nucléolaires, ils sont
surtt trouvé dans les gènes qui code pour les ARNr).
• Submétacentrique : quand le bras p est légèrement plus petit que le bras q. C’est le cas du chromosome 2.
-Il existe un autre type de chromosome qu’on ne retrouve pas dans l’espèce humaine ; c’est les chromosomes
télocentriques : le centromère est tout à fait à l’extrémité; le chromosome est constitué que d’un seul type
de bras (forme de v renversé).(trouve seulement les bras longs qui sont lié au centromère).
-Dans le caryotype, les chromosomes sont classés en 7groupes du plus grand au plus petit(coloration de
giemsa):
• Groupe A : 1, 2, 3.
• Groupe B : 4, 5.
RYM SAD SAD 1
• Groupe C : 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, X.
• Groupe D : 13, 14, 15.
• Groupe E : 16, 17, 18.
• Groupe F : 19, 20.
• Groupe G : 21, 22, Y.
(pour écrire un caryotype : le Nbre de chromosome,la garniture
des chromosomes sexuelles (XX ou XY), éventuelles anomalies)
Techniques d’obtention du caryotype:
On peut faire un caryotype à partir de plusieurs types de cellules qui ont la capacité de se multiplier
facilement(pour arriver à la métaphase) :
En prénatal:
cellules amniotiques:par amniocentèse (entre 15 et 17em semaine d’aménorrhée).
cellules trophoblastiques: par choriocentèse (8 et 10em semaine )
cellules sanguis fœtal par cordocentèse (20em semaine )
En postnatal:
Fibroblastes: par biopsie cutanées (capable de maintenir une croissance continue pendant plusieurs
générations ) la croissance des cellules demande 1 à3 semaines.
cellules de la moelle osseuse rouge hématogène: DIAGNOSTIC DU CANCER.
les lymphocytes++++:: par ponction veineuse périphérique : sang total recueilli stérilement sur héparine
(incubation 48/72h sur milieu de culture).
Les étapes de la réalisation:CULTURE → BLOCAGE DES MITOSES → CHOC HYPOTONIQUE → FIXATION →
ETALEMENT → COLORATION → ANALYSE
• On cultive des lymphocytes, à partir de quelques gouttes de sang, dans un milieu nutritif auquel on ajoute
une substance qui déclenche la division cellulaire (agent mitogène) : la phytohémagglutinine(PHA).
• Après 72 heures à 37°C, lorsque les mitoses sont déclenchées, on ajoute à la culture une substance
antimitotique : la colchicine qui détruit les microtubules achromatiques du fuseau mitotique donc empêche
les chromosomes de migrer. Les cellules restent ainsi bloquées en métaphase.
• On fait gonfler les cellules (choc hypotonique) pour que les chromosomes se dispersent.
• On fixe les chromosomes avec un mélange acide-alcool.
• On les étale sur les lames.
• On colore; au Giemsa pour la technique la plus simple, puis on observe au microscope optique :
On choisit une mitose ou les chromosomes sont bien individualisés, on prend une photo. Après
agrandissement, on découpe les chromosomes et on les classe enfin selon la nomenclature internationale.
Il existe des logiciels qui permettent le classement sur ordinateur.
Remarque: Le prélèvement doit être fait dans des conditions s’asepsie rigoureuses>> pour éviter le
développement des micro-organismes dans le milieu de culture.
Les techniques de marquage des chromosomes:
-La classification des chromosomes selon la position des centromères et la longueur des bras a été
rapidement dépassée depuis l’apparition des techniques de marquage en 1970.
-Ces techniques de bandes permettent d’individualiser chaque chromosome par des bandes caractéristiques et
permet une classification précise.
-Ces méthodes permettent de visualiser 300 à 500 bandes par lot haploïde de chromosomes.
-les chromosomes sont considérés comme une suite de bandes claires et de bandes sombres.
-le chromosome se caractérise par des point de repaire :
Centromère,
Télomères et,
certaines bandes.
-Les bras chromosomiques sont divisés en régions.
RYM SAD SAD 2
-Une région est limitée par deux points de repère.
-Chaque région et subdivisée en bandes et éventuellement en Sous-bandes
-Le point de repère est défini par la ligne qui passe par son milieu.
-Les régiones et les bandes sont numérotées consecutivement à partir du centromère.
Les régions adjacentes au centromère portent le numéro 1, celles qui leur font suite
immédiatement portent le numéro 2 et ainsi de suite.
Que faut-il retenir? Pour désigner une bande il faut spécifier :
le numéro du chromosome ;
le bras chromosomique ;
le numéro de la région et
le numéro de bande dans cette région.
Exemple : 6p21 (HLA) signifie bande 1 région 2 bras court du chrom 6
→ Les bandes Q :
-Ce sont les bandes fluorescentes à la quinacrine, l’observation se fait
avec un microscope à rayons UV.
-Il apparaît une alternance de bandes fluorescentes et de bandes non
fluorescentes.
-Le banding Q colore les régions riches en Adenine et Thymine.
→ Les bandes G :
-Les chromosomes sont traités à la trypsine(enzyme) puis colorés au
Giemsa(faiblement colorés). Ils sont ensuite observés au microscope
optique ordinaire.
-Les résultats sont les mêmes que le banding Q (bandes sombres
correspondant aux bandes fluorescentes et bandes claires aux bandes
non fluorescentes).
-la plus fréquemment utilisée avec les bandes R.
→ Les bandes R (Reverse) :
-Les chromosomes sont traités par la chaleur puis colorés au giemsa.
-Les bandes obtenues sont inverses par rapport aux deux techniques
précédentes, elle colore ainsi les régions riches en Cytosine et Guanine.
→Les bandes C (Centromère) :
C’est une technique qui colore surtout les centromères et la partie
distale du chromosome Y.
→Les bandes T (Télomère) :
C’est une technique qui colore surtout les télomères (extrémités des
chromosomes).
→Imprégnation argentique: colore les centre nucléolaires (région contenant les gènes codant pour les ARN
ribosomiques).
Il faut retenir que R G Q sont des techniques routine c.à.d on commence tjr par ces techniques puis on utilise
les autres techniquesselon ce qu'on recherche.
Les techniques spéciales:
En général, quand on trouve plusieurs signes chez un individu, c'est une histoire chromosomique,si sur le
plan clinique on suspecte un syndrome particulier ou bien on recherche plutôt un syndrome qui on le
reconnait pas malgré que le caryotypre est nrml, c.v.d pas que les choses sont normales à 100%,il faut aller
plus loin on utilise ces techniques spéciales:
Technique de bandes en haute résolution :
Analyse fine du caryotype par l’étude, après coloration en bandes G ou R, des cellules en prométaphase (fin
de prophase ou début de métaphase) ce qui permet le passage d’un système de 300 bandes à un système
RYM SAD SAD 3
de plus de 1000 bandes par lot haploïde. Le chromosome est
moins condensé qu’en métaphase donc on peut détecter des
anomalies qui n’apparaissent pas sur un caryotype classique (les
microdélétions).
Cytogénétique moléculaire :
Utilise des sondes d’ADN marquées spécifiques(synthétiques), complémentaires à des régions du
chromosome qu’on veut explorer exp:
FISH: hybridation in situ en fluorescence : utilisation de sondes d’ADN fluorescentes pour identifier de
manière ciblée les microremaniements chromosomiques non détectable par le caryotype classique.
La puce CGH ARRAY: La CGH array(comparative genomic hybridation )array ou puce d’hybridation
génomique comparative est une technique de cytogénétique sur puce permettant d’analyser des
variations de nombre de copies dans l’ADN. Cette technique permet la détection de microdélétions ou
amplifications au niveau de tout le génome à partir de 5 à 10 kbases.
3-INDICATIONS DU CARYOTYPES :
MALFORMATIONS CONGENITALES (multiples++)
RETARD DE CROISSANCE exp: syndrome de Turner
RETARD MENTAL
AVORTEMENTS A REPETITION+++
STERILITE exp : syndrome de klinefelter
Antécédents DE MALADIES CHROMOSOMIQUES DANS LA FAMILLE
AMBIGUITE SEXUELLE
CERTAINS CANCERS
4-Etude cytogénétique du noyau en interphase:
C’est l’étude de la répartition de la chromatine dans le noyau interphasique. Exemples:
- corpuscule de Barr: c’est une petite masse d’hétérochromatine triangulaire plaquée contre la face interne
de la membrane nucléaire. On le recherche dans le syndrome de turner, klinefelter, ambiguité sexuelle.
-La coloration de cellules masculines à la quinacrine permet de révéler un point brillant au sein du noyau,
ce qui correspond à une partie du chromosome Y.
-La cytogénétique moléculaire peut s’appliquer également sur des noyaux interphasiques pour detecter
des anomalies de nombre et de structure.
-Cancer du foie (hépatoblastome):Chaque noyau présente trois spots brillants
correspondant à trois copies du chromosome 20. les cellules hépatiques
normales sont diploïdes et ne possèdent que deux chromosomes
20 (méthode FISH).
Conclusion :
-Malgré l’évolution de la génétique moléculaire , le caryotype reste un examen de première intention
important afin d’identifier et localiser les anomalies notamment dans les déficits intellectuels.
-Une fois l’anomalie identifiée, la biologie moléculaire peut prendre le relais pour affiner le diagnostic si
nécessaire.
-Toutefois devant tout syndrome clinique , si le caryotype est normal, il est nécessaire de pousser les
investigations pour rechercher des anomalies plus fines.
RYM SAD SAD 4
|
La chromatine
Selon le diapo de pr. B.AIT ABDELKADER
Introduction:
-Le noyau définit la C eucaryote (le GR est une c eucaryote bien qu'elle n'a pas un noyau), par contre une C
procaryote n’a pas de noyau.
-Le noyau est un organite, il est plutôt sphérique et mesure entre 5 à 20 um, sa taille est variable selon le
type de C et le moment, il est limité par une enveloppe composée de 2 membranes poreuses.
-Il contient : chromatine – nucléole – enzymes de fonctionnement de l’ADN
-Il contient la quasi-totalité de l’ADN et le reste est dans les mitochondries.
Organisation de l'ADN nuecleire des eucaryotes :
Chromatine : Chromatine = ADN + histones + protéines de charpente (non histones)
-ADN + protéines = chromatine
-Chromatine = 1/3ADN + 2/3protéines (50% histones + 50% autres)
-1 chromosomes = 1 filament d’ADN en double brin (263*106pb)
Role:
Donne la structure des chromosomes
Permet d’empaqueter 2,5m d’ADN en 5/6um
Rend accessible l’ADN aux différentes enzymes (réplication, transcription...)
Types de chromatine : La chromatine interphase se compose de 2 types :
Localisation
Structure
Fonctionnalité
L'étérochromatine se divise en:
Hétérochromatine
A la périphérie en général
Très condensée
Non accessible aux
ARNpolymérases → non transcrite
Euchromatine
Centrale (boules entre
l’hétérochromatine)
Peu condensée
Accessible aux ARNpolymérases →
transcrite
L’hétérochromatine constitutive :
L’hétérochromatine facultative :
Totalement inactive et de façon irréversible
Constitution: Centromère, télomère, chromosome X
Charpente du chromosome
Condensation de l’ADN :
Inactive et de façon réversible
Se transforme en euchromatine
En dehors des constrictions
Le nucléosome :
-L’unité de base de la chromatine est le nucléosome, c’est un cylindre de protéines entourés par l’ADN.
-Il est composé de 146pb qui sont enroulés autour d’un octamère d’histones (enroulement < 2tours).
RYM SAD
1
-54pb servent à relier les octamères entre eux = ADN de liaison
-L’octamère d’histones est composé de 2 tétramères :
2*(H2A + H2B) et 2*(H3 + H4).
Les histones :
-5 type d'histones interviennent dans la chromatine : H4, H3, H2A, H2B, H1
-Ce sont des protéines très basiques du fait d’un grand nombre de résidus Arg et Lys dans leur
structure, elles sont riches en charge + et pourront établir des liaisons avec des phosphates.
Le nucléofilament :
-Les nucléosomes sont reliés entre eux par l’ADN de liaison, on
obtient alors une sorte de collier de perles.
-Fibre nucléosomique = nucléofilament = fibre de 10 à 11nm.
La fibre chromosomique :
-Dans une C le nucléofilament est compacté et replié sur lui-même en forme de zig zag.
-Histone H1 qui permet cette compaction il vient se positionner sur l’octamére et empêche ainsi son
déroulement.
- la chromatine = fibre de 30 nm = fibre chromosomique.
Histone : H1
- H1 a un domaine globulaire qui entre en interaction avec les brins d’ADN d’entrée et de sortie de la
particule central.
- Grande dynamique d’association et de dissociation
- Baisse de l’association à l’ADN suivant l’acétylation des nucléosomes.
Assemblage des histones :
Assemblage durant la phase S, immédiatement après que la synthèse de DNA ait eu lieu avec les
anciennes et les nouvelles histones qui viennent d’être synthétisées.
Rappel:
-phase S : dans cette phase, l’ADN va être entièrement répliqué, grâce à l’ADN polymérase. On y voit la
transcription de beaucoup d'ARNm codant les protéines d'histones qui seront utilisées pour compacter la
molécule d'ADN. Au début de la phase le chromosome est fait d'une chromatide et en fin de phase le
chromosome sera composé de deux chromatides. Ces deux chromatides sont assemblées au centromère.
Puisque la molécule d'ADN ne fait que 30 nm de diamètre il n'est pas encore possible de la voir au MO, il faut
utiliser un ME. Dans le cytoplasme de la cellule animale, le complexe centriolaire (le centrosome) se réplique
durant la phase S. Chaque centriole père donne naissance à un centriole fils, chaque centriole père et fils
s'assemblent et les centrioles fils s'entourent de microtubules rayonnants et deviennent des centrioles pères à
leur tour. Cette réplication des centrioles est dite semi-conservative. Les deux centrosomes formés vont
s'écarter pour former les deux pôles.
RYM SAD
2
Dépôt de tétramères d’H3-H4 acétylés(partie N-termilal)médiés par CAF1 (chromatin assembly factor)
localisée au niveau des fourches grâce à sa liaison avec PCNA (proliferating cell nuclear antigen).
Puis les 2 dimères de H2A et H2B sont ajoutés (médié par Nap1 : nucléosome assembly protein 1).
Puis maturation, formation et organisation des octamères régulièrement espacés.
Modèle de Compaction « Solenoid » :
-Cette organisation d'ordre supérieur des nucléosomes évoquant un modèle de solénoïde.
-Les solénoïdes impliquent 6 nucléosomes consécutifs disposés dans un tour d'hélice qui
peuvent se condenser en une structure de superenroulement avec 1 pas de 11 nm.
-Cette structure devrait être maintenue par les interactions histone-histone
Compaction De La Fibre Chromatinienne :
-Compaction de la fibre de 30nm plusieurs centaines de fois pour devenir un chromosome
grâce à 2 enzymes ATP dépendantes :
la Topoisomérase 2.
le complexe Condensin.
Compaction de L’ADN : de L’Interphase à la Métaphase :
-Compactage des nucléosomes dans des structures tertiaires compliquées et permettent les processus de
transcription, duplication, réparation, recombinaisons.
Structure tertiaire de l’ADN : Différents niveaux d’organisation de l’ADN pour former un chromosome
RYM SAD
3
-Le génome humain est composé de :22 paires d'autosomes et 1 paires de gonosomes (chromosomes
sexuels) : XX ou XY. C'est au cours de la métaphase de mitose qu'on peut le mieux observer les
chromosomes au microscope optique.
-chaque chromosome métaphasique est composé de trois régions :
le centromeres
les télomères
les deux chromatides
-Le centromère:
-C'est une zone d'étranglement sur le chromosome qu'on appelle
aussi la constriction primaire elle sépare les chromatides en 2 bras.
-Ce sont des zones d'hétérochromatine constitutive contenant des
séquences répétitives non codantes.
-Ce sont les structures responsablrs de l'accrochage des
chromosomes au fuseau mitotique.
-Les télomères:
-ils sont situés aux extémités des chromosomes.ils en assurent leur protection en évitant leur
effilochement et leur soudure aves d'autres chromosomes.
-les télomérases qui sont des transcriptases inverses assurant la réplication des télomères.
-il existe une forte corrélation entre la longueur des télomères et la capacité des cellules à proliférer. ainsi
les cellules ayant des télomères courts pourront assurer moins de divisions cellulaires que des cellules ayant
de longs télomeres.
-la longueur des télomères est liée au vieillissement cellulaire: l'érosion des télomeres observée au fil des
divisions cellulaires.
Modifications épigénétiques de l’ADN :
Épigénétique : Changement dans l’expression des gènes qui est transmis après le division cellulaire mais
qui n’est pas occasionnée par des modifications dans la séquence de l’ADN.
Modifications post traductionnelles :
L’acétylation des histones :
Neutralisation de la charge positive des histones.
Cibles : les lysines des différentes Histones
Entraîne l’altération de l’interaction entre Histone et ADN et favorise l’accessibilité aux facteurs de
transcription (l’acétylation diminue le caractère basique des histones).
Catalysée par des Histones Acétyltransférases (HATs)
De nombreux coactivateurs transcriptionnels (CBP/p300) ont des propriétés intrinsèques HAT.
Action inverse : dé-acétylation par des Histones Déacétylases (HDACs).
RYM SAD
4
L'acétylation des histones favorise la transcription en diminuant la force d'interaction
d'histones-adn en décompactant la chromatine en créant des sites de fixation pour les
complexes d'activation de la transcription.
L’ubiquitinalation des histones :
Cibles : H3, H2A, H2B Surtout H2A en lysine 119.
Nécessaire pour la méthylation de H2B.
Action inverse: par deubiquitinase.
La phosphorylation des histones :
Souvent phosphorylées durant le cycle cellulaire par différentes kinases.
H2A : lors de l’atteinte de la structure du DNA.
H3S10 et H3S28 : durant la mitose par les AURORA (condensation des chromosomes).
H4S1 associée à la compaction de l’ADN dans les C germinales.
La méthylation des histones :
Méthylation sur les résidus lysines et arginines d’H3 et d’H4.
Mono ; di ; tri méthylation.
Méthylation des résidus Arg sont liés à l’action des enzymes :
- Coactivator Arginine Methyltransférase (CARM1)
- PRotein Arginin Methyltransferase 1 (PRMT1)
Enzymes impliquées dans le code des histones :
Acétylation : HATs - CBP, p300, GCN5, ATF2, Tip 60, HBO1...
Deacétylation : HDACs- class I and II
Méthylation :
Lysine : SET-domain and non-SET domain HMTases
Arginine : PRMT family, CARM1
Déméthylation : LSD
Ubiquitination : ubiquitin conjugase, Ring factors
De-Ubiquitination : SAGA-associated Ubp10
Variantes d’histone :
Il existe de nombreux variantes d’histone :
Homomorphes (séquences proches de la canonique) : H2A1, H2A2, H3.1, H3.2, H3.3)
Hétéromorphes (différentes de la canonique) : H2AX, H2AZ, macroH2A (mH2A), H2A Barr body-
deficient (H2A.Bbd) and centromeric protein A (CENP-A)
UTRES PROTÉINES DE LA CHROMATINE:
HMG
HP1
PROTAMINE
MECP2
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Applications de la génétique dans le domaine médical
Selon le diapo de pr.raaf
INTRODUCTION : Importance de la génétique en médecine
-La recherche biomédicale et les progrès accomplis dans le décodage du patrimoine héréditaire humain
(l’ensemble de genome d’un organisme) permettent aujourd’hui de remonter jusqu’aux origines
moléculaires d’une maladie. Il est devenu évident que des facteurs génétiques jouent un rôle majeur dans
l’apparition et le développement de nombreuses maladies. Le connaissances croissantes concernant notre
patrimoine héréditaire permettent de mieux comprendre l’interaction entre génome et environnement. Il en
découle de nouvelles possibilités innovatrices (créatrice) de diagnostic, de prévention et de traitement des
maladies comportant une composante génétique .
-Les analyses génétiques sont aujourd’hui fréquemment prescrites en médecine. Le diagnostic génétique
permet de confirmer, de préciser ou d’exclure une suspicion clinique.
-Le diagnostic prénatal permet de déceler des maladies génétiques chez un enfant qui n’est pas encore né,
permettant parfois un traitement efficace avant la naissance.
-Le diagnostic préimplantatoire (DPI) permet le diagnostic de la prédisposition génétique avant le transfert
de l’embryon dans l’utérus, c-à-d avant la grossesse.
-Enfin, les analyses génétiques peuvent également servir à adapter une thérapie médicamenteuse selon les
spécificités d’une personne (pharmacogénétique). Elle agira ainsi de façon ciblée, tout en évitant les effets
secondaires indésirables.
Structure d’une division de medecine génitique :
Le service clinique :
-s’intéresse sur la consultation des signes des maladies qui vont nous orienter peut-être vers une maladie
génétique.
Exemples:
Pédiatrie (malformations congénitales, retard de langage, retard mental,…).
Oncogénétique (cancer du sein familial, cancer du colon familial, leucémie,…).
Neurologie (ataxie neuromusculaire, dystrophie musculaire ).
Reproduction (diagnostic prénatal, fausse-couche (est un arrêt naturel de la grossesse qui se produit
dans les 20 premières semaines ), ménopause, infertilité du couple…).
Cardiologie (cardiomyopathie hypertrophique : augmentation de la taille des fibres myocardiques).
Ophtalmologie (cécité congénitale (on appelle « cécité congénitale »lorsqu'elle apparaît dès la
naissance ou dans les premiers mois de l'enfance),…).
Laboratoire de cytogénétique :
- il va réaliser l’étude du caryotype(Arrangement des chromosomes d'une cellule, spécifique d'un individu ou
d'une espèce=carte chromosomique) pour savoir quel type de maladie.
Cytogénétique constitutionnelle (sang, peau,…)
onco-cytogénétique (moelle osseuse).
Laboratoire de diagnostic moléculaire : le plus important :
Dans la médecine humaine : permet de déceler toutes les mutations.
Dans la médecine légale : par ex : la recherche de la paternité.
Infectiologie moléculaire : c’est la recherche du matériel génétique d’un virus pour le déterminer
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Importance de la génitique en medecine :
-50% des fausses couches du T1.
- 2 % des pathologies congénitale « majeure » et facteurs génétiques.
- 50 % retard mental sévère, de surdité (perte de l’acuité auditive) congénitale ou de cécité de l’enfant
sont dus à une cause génétique.
-Maladies de l’adulte (diabète, hypertension, thrombose, obésité ...)
-10 % des cancers fréquents (intestin, sein, ovaires) de l’adulte.
-Il existe plus de 7000 maladies génétiques.
-1 humain sur 10 au moins est atteint d’une maladie génétique, qui le plus souvent apparaît à l’âge adulte.
-Chaque être humain est porteur de 5 à 10 anomalies génétiques asymptomatiques (gènes mutés sans
phénotype)
-Les maladies génétiques les plus fréquents sont :
Chez l’adulte : - Hypercholestérolémie familiale : 1 /200
-Cancer du sein : 1 /200 F + colon.
-Hémochromatose (surcharge en fer) : 1 /400.
Chez l’enfant : - Trisomie 21 : 1/800.
- Mucoviscidose (caractérisée par l'épaississement des sécrétions de plusieurs organes,
essentiellement les poumons et le pancréas , ce qui altère leur fonctionnement) : 1/2500.
- Amyotrophie spinale(mortalité infantile) : 1/3000.
- Surdité congénitales : 1/3000.
• Chaque médecin devrait penser à des causes génétiques dans les cas suivants :
- Symptômes cliniques suggestif d’une maladie génétique spécifique.
- Anamnèse familiale positive de la maladie (c.à.d. il y a une personne de la famille qui a déjà subi cette
maladie).
- Apparition particulièrement précoce d’une maladie.
-Patient appartient à un groupe à risque (ex un fumeur).
-Présence d’une maladie très rare ou d’un résultat d’analyse médicale atypique.
-Union consanguin (mariage d’un cousin avec une cousine).
• On peut utiliser la génétique dans :
La médecine de reproduction :
-diagnostic prénatal (T21, SS). -fausses couches -infertilité du couple .
-ménopause précoce -anomalies échographiques.
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La neurologie :
-Ataxie (tremblement) -dystrophie musculaire
Oncologie :
-cancer du sein familial -cancer du côlon familial - leucémie.
Pédiatrie :
-malformations congénitales -Retard mental -Retard de langage -Anomalies de croissance
-Signes dysmorphiques (ex : une tête déformée).
Les mutations en médecine générale :
-Maladies monogénique(résultent d'une mutation qui affecte un seul gène)
ORL : surdité congénitale.
Ophtalmologie : cécité congénitale.
Cardiologie : cardiomyopathie hypertrophique(hypertrophie du muscle cardiaque qui peut provoquer un
blocage à la sortie du cœur)
Endocrinologie : Turner (causé par la délétion partielle ou totale de l'un des deux chromosomes X. Les
filles présentant ce syndrome sont généralement de petite taille, ont un excès de peau au niveau de
la nuque et présentent des troubles de l'apprentissage et une absence de puberté)....
Cytogénétique : étudie les anomalies chromosomiques (numérique, structurale) en réalisant un
caryotype .
-les anomalies geniques : -monogénique -polygénique -multifactorielle.
Indications du conseil génétique :
-Conseil génétique : communication et explications en rapport avec la découverte d’une maladie
génétique.
-Concerne des affections : définitives, sans traitement étiologique, incurables لاضع, transmissibles
-But :
Expliquer les faits médicaux
Définir le risque de récurrence
Expliquer les conséquences familiales et personnels
Monter les options de prévention
-Les indications du conseil génétique peuvent s'étendre à toute la famille du consultant.
Maladies mono géniques
Maladies chromosomiques
Antécédents personnels ou familiaux de handicaps anténatal ou génétique.
Femmes à haut risque (âge maternel)
Consanguinité - Endogamie
Couples infertiles
Fausses couches spontanées, répétées
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Médecine légale et criminologie : Empreinte génétique :
- Elle est le résultat d'une analyse génétique, rendant possible l'identification d'une personne à partir d'une
petite quantité de ses tissus biologiques (bulbe de cheveux, sang, salive, sperme).
-Elle repose sur le fait : bien que 2 humains aient une large majorité de leur patrimoine génétique
identique, un certain ensemble de séquences dans leur ADN reste spécifique à chaque individu (en raison
du polymorphisme).
-Ce sont ces séquences spécifiques d'un individu que l'analyse d'empreinte génétique permet de
comparer.
- Si un échantillon de C présente la même empreinte génétique qu'un individu, on peut soutenir que ces C
proviennent de cet individu, ou de son éventuel jumeau monozygote.
-L’analyse des empreintes génétiques,a été utilisée pour la première fois en1986 à Leicester en Angleterre
, dans l’affaire Colin Pitchfork, agression sexuelle et meurtre de 2 adolescentes. cette technique a
d’abord servi à disculper un jeune homme qui avait faussement avoué être l’auteur des meurtres la police
a pris une mesure extraordinaire : elle a demandé à la totalité de la population masculine de la région de
donner volontairement des échantillons de sang (ADN) .
Pitchfork à éviter d’être identifié en convainquant l’une de ses connaissances de donner un échantillon d
e sang à sa place. Par la suite, le boulanger Pitchfork a été arrêté pour les meurtres et la technique des e
mpreintes génétiques, a prouvé qu’il avait bel et bien tué les deux adolescentes.
Précision des tests :
-Plus le nombre de marqueurs d’ADN est important, plus le test est fiable.
-A partir de 6 marqueurs, le test est considéré comme fiable.
-Interpol utilise 16 marqueurs.
-De sorte que,le test offre une fiabilité élevée.La certitude est pratiquement toujours supérieure à 99,99%.
Test de paternité : on l’utilise si :
-la famille veut savoir qui est le père biologique de l’enfant.
-un homme veut prouver qu’il est le père d’un enfant lorsqu’il demande un droit de visite ou de garde par
rapport à l’enfant.
-un homme veut prouver qu’il n’est pas le père d’un enfant pour lequel une pension alimentaire est
Demandée.
-une femme veut prouver que l’homme auquel elle demande une pension alimentaire est bien le père
biologique de son enfant.
Etude de polymorphismes: variation génétiques humaines (en commun 99,7% et spécifique 0,3%).
Microsatellites (STR)
SNP (90 %)
Variable Number Tandem Repeats (VNTRs): sont spécifiques à chaque individu et constituent sa signa
ture génétique.
Recherche de paternité :
Le chromosome Y est transmis par le père et l’analyse de ce chromosome permet de faire les tests de
paternité, même lorsque le père n'est plus vivant.
Par ex : on a pu éclaircir la controverse sur sally hemings en déterminant que thomas jefferson aurait
bien eu un fils avec cette esclave.
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Test de maternité:
-Identification de la mère biologique en cas d’enlèvement d’enfant ou d’un enfant adopté
-L’ADN mitochondriale est utile dans la détermination d'identités, comme ceux de disparus si un parent
maternellement lié peut-être retrouvé.
-L’analyse de l’ADN mt des cendres de crémation a été utilisé pour prouver l’imposture d’Anna Anderson
qui se prétendait être la princesse russe Anastasia Romanov en 1920.
Test d’identité :
-Identification post-mortem du corps (restes humains) ; En 1992, un test ADN prouva que le tristement
célèbre docteur nazi, jozef Mengelé a été enterré au brésil sous le nom de Wolfgang Gerhard.
-réaliser un test de paternité posthume.
-déceler des maladies héréditaires
Archeogénétique:
- utilisation des techniques de biologie moléculaire en paléontologie, archéologie et anthropologie
- Recherches génétiques sur les momies (identifications et maladies).
Ethno-génétique :
-Les sociétés traditionnelles sont souvent organisées en groupes de filiation, tels que le lignage بسنلا (juif,
arabe…), le clan
groupes. On a mesuré la parenté génétique des individus de ces groupes de filiations. Et confirmé que les
individus dans ces groupes ont un ancêtre commun (génétiquement proche).
ةريشع , la tribu ةليبقلا. La tradition orale attribue un ancêtre commun à chacun de ces
لا
Diagnostic de Maladies Génétiques : Recherche de mutations
-Mettre en évidence des mutations ponctuelles (homo/hétérozygotie)
-Mutation : altération (changement) dans le matériel génétique (faute de frappe) :
➢ Germinale : présente dans l’ovule ou spermatozoïde et potentiellement héréditaire
➢ Somatique : a lieu après la fécondation dans une/des C non germinale(s) : pas héréditaire
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INFECTIOLOGIE : Détection de microorganismes pathogènes :
Détection rapide des maladies infectieuses qualitative et quantitative.
-Virus : mesure de la charge virale, suivi thérapeutique et diagnostic des différentes maladies provoquées par
des virus à ADN tels que : CMV, HIV, HCV et HBV et COVID 19 aussi.
- typage par PCR des HPV( bénins ou malins)
-Bactéries
-Champignons
-Parasites
INTERETS :
-Détection de bactéries à culture lente (Mycobacterium tuberculosi).
-detection de germes non cultivables.
-detection de mutations responsables de résistances aux antiviraux, antibiotiques.
Le DPI(diagnostique genetique pré-implontaire) :
-permet de détecter la présence d'éventuelles anomalies
génétiques ou chromosomiques dans les embryons
conçus après fécondation in vitro.
- Le but étant de différencier les embryons atteints d'une
maladie génétique de ceux porteurs sains ou indemnes.
Le DPN (Diagnostic PréNatal) :
-On peut déterminer si un individu porte1 allèle ou 2 allèles mutés.
-2 techniques :
prélèvement de villosités chorioniques
amniocentèse.
GENIE GÉNÉTIQUE: Clonage moléculaire
-C’est une techniques de manipulation de l’ADN (ingénierie génétique)
•
l’idée principale est d’insérer un segment d’ADN d’intérêt dans une molécule d’ADN qui se réplique de
manière autonome (appelée vecteur de clonage)
•
le vecteur est ensuite introduit dans un organisme hôte et cela permet la production d’une grande
quantité d’ADN d’intérêt .
-ADN recombinant = association de 2 fragments d’ADN isolés chez 2 espèces différentes .
-Une fois inséré dans la bactérie, ce gène pourra, être amplifié en vue d’un séquençage ou exprimé en vue
de la production de la protéine de ce gène.
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-Transfection : introduction de matériel génétique étranger dans une C
▪ Production d’une protéine : Ex : Insuline, Hormone de croissance
▪ Transfert du gène dans un autre organisme :
➢ Plante transgénique OGM
➢ Animaux transgéniques (souris humanisés)
➢ Thérapie génique
Protéines recombinantes :
-Les premières expériences de production de protéines humaines dans les bactéries furent des protéines
d’intérêt thérapeutique comme l’insuline (1979).(Anticoagulant, blood factors, colony stimulating factors,
erythropoiétines, facteurs de croissance, hormone de croissance, insuline, interférons, interleukines, Ac,
vaccins, superoxide desmutase.)
Thérapie génique : est une stratégie thérapeutique qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les C
ou tissus d’un individu pour traiter une maladie .
2 approche : - injecter directement le matériel génétique fonctionnel
(solution ADN, liposomes, vecteur viral).
- Multiplier d’abord en laboratoire dans des C mutées de l’organisme.
Pharmacogénétique : est l'étude de l’influence du génotype sur la variabilité de la réponse à un
traitement médicamenteux. En effet, en présence d’une dose standard de médicament, certains
individus vont s’éloigner de la réponse attendue, en présentant soit une diminution ou une absence
d’efficacité soit des effets indésirables ou une toxicité.
Rx + ☹ = ☺ médicament efficace .
Rx + ☹ = ☠ médicament dangereux.
Rx + ☹ = ☹ médicament non efficace.
objectifs : Prescrire la bonne dose du bon médicament dans la bonne indication pour le bon patient au bon moment
↑ efficacité ↓ effets indésirables ↓ Coûts et gain de temps.
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Le régulation des expréssion des gènes
Introduction:
Les gènes divisent en 3 types:
Gènes domestiques : sont actifs tout le temps dans toutes les cellules (House keeping genes).
Ex: les gènes qui codent pour les récepteurs ubiquitaires.
Gènes spécifiques de tissus : sont actifs tout le temps dans certaines cellules.
Ex: les gènes qui codent pout les hormones thyroidiens et qui se trouvent seulement dans la thyroide.
Gènes régulés : sont actifs à certains moments dans certaines cellules.
Point commun: Une caractéristique fondamentale des cellules procaryotes aussi bien qu’eucaryotes est leur
capacité de réguler différentiellement l’expression de leur gènes.
NIVEAUX DE CONTRÔLES DES GÈNES:
CHEZ LES PROCARYOTES
-Chez les bactéries, la régulation des gènes est surtout transcriptionnelle c.à.d lors de la transcription à
cause de 2 raisons : l'étape initiale (facile à réalisé) + économiser l'énergie.
Elle s'exerce essentiellement à 3 niveaux:
l'initiation de la transcription +++(le plus souvent).
la terminaison de la transcription la stabilité des ARN messagers
(Chez les eucaryotes, il existe des niveaux supplémentaires affectant la maturation des ARN messagers et la
traduction en protéines).
-l’interaction de l’ARN polymérase avec les promoteurs peut être soit inhibée ou stimulée par des protéines
qui se fixent au site ou à proximité du site de liaison de l’ARN polymérase.
-ces protéines sont: des Répresseurs et des Activateurs qui sont souvent influencées par des métabolites qui
servent de: co-répresseurs et co-activateurs.
Protéines de régulation transcriptionnelle:
Les répresseurs peuvent se combiner avec des Effecteurs (petites molécules), ce qui affectent
considérablement leur capacité de lier leur opérateur. Il existe 2 Sortes d’effecteurs:
1. Inducteurs : diminuent l’activité du répresseur sur l’opérateur.
-L’expression du géne est controlée par le susbstat de la voie métabolique → Exp: Liaison du Lactose au
répresseur Lac.
2. Co-Répresseurs: Augmentent l’affinité de liaison du répresseur sur l’opérateur.
(le répresseur n’est pas actif lorsque le co-répresseur est absent).
-L’expression du géne Est contrôlée par le produit final de la voie métabolique→ Exp : le Tryptophane pour
le répresseur Trp.(le produit final de la transcription de l'opéron TRP est l'acide aminé tryptophane est un
corépresseur.
- Represseur tt seule fixation sur l'opérateur
transcription
- Represseur+inducteur pas de fixation transription
Récapitulatif:
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Chez les eucaryotes:
La régulation de la transcription chez les eucaryotes présente 3 différences importantes par rapport à celle
des procaryotes:
les protéines régulatrices peuvent agir a des milliers de pb du promoteur qu’elles influencent. (l'ADN
chez les procaryotes est petit donc le promoteur sera prés de gènes de transcription par contre chez les
eucaryotes l'ADN est long+très compacté donc le promoteur sera loin de gène de transcription).
l’ARN poly II nécessite un groupe de protéines, les facteurs généraux de la transcription, qui doivent
s’assembler sur le promoteur avant que la transcription ne commence.
l’empaquetage de l’ADN dans la chromatine fournit des opportunités de régulation inexistantes dans les
i.
procaryotes.
Régulation au nv de l'ADN:
1.domaines de la chromatine:
-hétérochromatine: état condensé, transcriptionnellement inactive, constitutive ou facultative.
-euchromatine: transcriptionnellement active, sensible à la DNAase, organisée en boucles de 40-100 kpb
fixées à la matrice nucléaire (MAR: matrix associated regions).
-domaines fonctionnels, séquences isolatrices et régions de contrôle (LCR).
2.modifications des histones:
-les modifications des histones déterminent la structure de la chromatine:
Acétylation: histones acétyl-transférases(HAT), désacétylase(HDAC).
Ubiquitination, méthylation, phosphorylation.. "code histone".
-complexe de remodelage des nucléosomes.
3.structure de l'ADN (ADN-Z inactif au plan de la transcription):
-ADN de structure b (entoure à droite) est transcrit.
-ADN de strcuture z (entoure à gauche) est nn transcrit psq n'est pas reconnaissable par
l'hélicase. 4.Méthylation de l'ADN:(ajout d'un groupement
méthyl) -5 à 10% des cytosines sont méthylées.
-ilots CpG.
-méthylases et profil de méthylation -méthylation
conservatrice.
- méthylation de novo.
- DNA-méthyltransférase (dnmt).
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2
La méthylation diminue la transcription (psq l'adn
devient nn accessible aux enzyme et proteines). -
cancereuses hypométhylées.
-
Le syndrome immunodeficiency centromere
instability and facial anomalies (ICF).
La 5-azacytidine stimule la transcription.
-
C
Méthylation et empreinte génétique parentale:
épigénétique:
-délétion en 15q11-13 de l'allèle maternal=syndrome d'Angelmen.
-délétion en 15q11-13 de l'allèle paterne =syndrome de Prader-Willi.
La méthylation participe à l'inactivation du Ch X chez la femme. ii.
Régulation transcriptionnelle:
1.séquences cis régulatrices:(sur l'adn)
-promoteur: +1 à presque -100,motifs (CAAT,TATA..).
-séquence RE: GRE CRE IRE
-Séquence activatrices ou modératrices:
-localisation variable.
-nombreuses -combinaisons.
2.proteines trans régulatrices :
-facteurs de transcription
-généraux
-spécifiques (tissus, stade de développement).
-inductibles (phosphorylation, proteolyse, ligands..)
-familles de proteines
3.motifs d'interaction avec l'ADN :
Hélice-tour-hélice.
Dimère hélice-tour-hélice.
Doigts de zinc.
Leucine zipper.
-La Modulation de la transcription implique généralement plusieurs proteines.
-la modulation de l'expression d'un gène peut etre obtenue de différentes manières.
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3
iii. R égulation post - transcriptionnelle :
1 .epissage alternatif :
- peut etre bénéfique ou nn.
- p roteines de fonction différente , par ex le
meme gène se trouve dans la thyroide et le
cerveau ms donne des prtn dfrt .
2. Régulation par modification éditoriale des ARNm :
3. Modification de la stabilité des ARN m :
- polyadénylation différentielle.
- dégradation de l'ARNm par le produit de
traduction ( ex:beta - tubuline)
- stabilisation de l'ARN par RE en 3 ' ( ex:récepteur
de la transferrine).
:
iv. Régulation traductionnelle :
E x synthèse de la ferritine
E n absence de Fer: le facteur de transcription lié
au IRE pour empecher la traduction de l'ARNm.
En présence de Fer: le fer lié au facteur de transcription IRP donc la traduction aura lieu.
Régulation par les microARN: Les microARN inhibent la traduction en se fixant sur l'ARNm.
v. Régulation post-traductionnelle:
-
Il y a des proteines qu'il faut les découper pour etre actives .
-
Il y a des proteines qu'il faut les découper puis former un dimère pour etre
actives.
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LA RÉPLICATION DE L’ADN EUCARYOTE ET PROCARYOTE
Selon le diapo de pr.AKSAS.K
I- Définition
- La Réplication est le processus fiable (psq c une réplication à l'identique) et rapide au cours duquel l'ADN
est synthétisé grâce à l'ADN polymérase.
-Ce mécanisme permet d'obtenir, à partir d'une molécule d'ADN deux molécules identiques à la
molécule initiale.
-Réplication = Formation de nouveaux brins d’ADN à partir des 2 brins initiaux.
-La réplication de l’ADN doit respecter deux principes :
l’ensemble du génome doit être répliqué à chaque division cellulaire.
chaque molécule d’ADN n’est répliquée qu’une seule fois par cycle cellulaire.
Exception :
Les chromosomes polythènes (Ils correspondent à un certain nombre de copies des chromatides
(jusqu'à 1 024) qui sont restées soudées entre elles (phénomène d'endoréplication )) sont soumis à des
divisions sans mitose (= endomitose) qui entraîne une accumulation de copie d’ADN dans la cellule.
-La réplication s’effectue entre la phase G1 et G2
du cycle cellulaire, c’est la phase « S ».
-les cellules passent la majorité de leur temps en
phase G0(copie d'ADN en ARN).
-lorsqu'elles se divisent elles doivent doubler
leurADN (copie d'ADN en ADN ) afin que les deux
nouvelles cellules obtenues soient identiques.
-La réplication est une réaction rapide :
-Bactéries : 1000 pb/sec/fourche, chromosome unique avec 4,4*10'6 pb copié par 2 fourches (nécessité de
40 min)
-Cellules humaines : 100pb/sec, le génome humain fait 3*10'9 pb, réplique en 8 heures , il faut au moins
1000 fourches de réplication.
Remarque:
-chez les procaryotes; il y a une origine de réplication c.à.d un point de démarrage pour la réplication, à
l'inverse chez les eucaryotes; il y a de dizaines de milliers de sites de réplication c.à.d plusieurs ponits de
démarrage simultané donc il va etre très rapide.
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II- Matériel nécessaire à la réplication de l’ADN:
1- Une matrice:
ADN parental, double hélice séparée en 2 brins parents .
Chacun d’eux sert de matrice pour la synthèse d’un nouveau brin d’ADN fils.
2- Des désoxyribonucléotides ( dATP,dTTP,dCTP,dGTP):
Les désoxyribonucléotides (dNTP) apportent à la fois:
Le substrat : nucléoside monophosphate.
L’énergie : pour la synthèse de la liaison internucléotidique (la réaction est rendue irréversible par
l’hydrolyse de pyrophosphate = ppi par une pyrrophosphatase).
3- Une amorce:
Courte séquence d’ARN (procaryote) ou d’ARN-ADN (eucaryote) complémentaire d’un début d’une
matrice .
Servant comme accépteur de dNMP incorporé dans le nouveau brin.
NB: Les ADN polymérases ne peuvent pas initier la synthèse d’une chaine d’ADN , elle peuvent
seulement allonger une chaine préexistante.
4- Ions Mg2+
5- Enzymes et protéines de réplication:
Les ADN polymérases Conditions de fonctionnement:
Les 4 désoxy-ribo-nucléotides 5’ tri-phosphate (dATP, dTTP, dCTP et dGTP).
Des ions magnésiums (Mg2+) qui stabilisent l’ADN et les protéines.
Une matrice d’ADN (mono ou bicaténaire) simple brin qui servira de modèle à la synthèse du brin
complémentaire.
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Une amorce d’ADN ou d’ARN associée au brin parental comme accepteur des dNMP (ayant une
extrémité 3’OH libre).
Types d'ARN polymérase:
Les ADN polymérases procaryotes sont de 3 types (I, II et III).
les ADN polymérases eucaryotes de 5 types (α, β, δ, ε et γ).
III- Caractéristiques générales de la réplication de l’ADN:
1- Origine de la réplication: La réplication de l’ADN commence en 1 ou plusieurs site(s) de réplication
appelé(s) origine(s) de réplication “Ori” : Une seule origine chez les procaryotes / Plusieurs origines
chez les eucaryotes
2- Polymérisation unidirectionnelle: Se fait dans le sens 5 ’ ⇾ 3’ Chaque nouveau nucléotide étant
ajouté à l’extrémité 3’ OH du brin en cours de synthèse.
3- Réplication bidirectionnelle: A chaque origine de réplication, il y a formation d’un œil de réplication
qui s’agrandit tout le long de l’avancement au niveau des fourches de réplication. Il y a ainsi deux
systèmes de réplication qui évoluent en sens opposés. On dit que la réplication est bidirectionnelle.
4- Réplication semiconservative: (c.à.d on a conservé 50% de matériel génétique parental).
La réplication se fait par copie de l’ADN matriciel.
Chaque molécule d’ADN obtenue contient un brin parental + un brin néo-synthétisé.
5- Réplication semi-discontinue: La synthèse de l’ADN se fait toujours dans le sens 5’ vers 3’.
Production de deux brins de façon concertée par un dimere d’ADN poly
brin précoce = continu= Avancé = brin synthétisé dans le sens de la fourche
brin tardif= discontinu = retardé = brin synthétisé contre le sens de la fourche
6- Le nouveau brin est toujours synthétisé :
Dans le sens 5’ ⇾ 3’
De façon complémentaire (A/T, C/G)
De façon antiparallèle : le brin matrice est lu dans le sens 3’ ⇾ 5’
7- La réplication est fidèle : Grace à l’activité corrective de l’ADN polymérase
8- La réplication se déroule en 3 grandes étapes :
Initiation
Elongation
Terminaison
IV- Les étapes de réplication chez les procaryote:
1 seule origine par chromosome : ori C
Réplication bidirectionnelle.
RYM SAD
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Réplication rapide.
1 séquence de terminaison.
1-Initiation:
-Unique origine de réplication.
-Chez l’E.Coli l’origine de la réplication est appelée "oriC", et se compose de 245 paires de bases.
-La réplication de l’ADN commence à un site précis : origine de réplication: OR.
-Les OR sont des séquences formées de petites séquences répétitives reconnues par des complexes
enzymatiques , elle est formé par :
3 répétitions d'une séquence de 13 paires de bases : GATCTNTTNTTTT(N n'importe quel nucléotide).
4 répétitions d'une séquence de 9 paires de bases :TTATCCACA.
Cette zone est flanquée de séquences riche en A T, disposition propice à la détorsion de l’hélice bicaténaire
-Le premier acte de ce processus est la reconnaissance de l'origine de réplication: Plusieurs protéines
dnaA (facteur d’initiation de la réplication) vont s'associer avec l'ADN au niveau de l'origine de réplication
et vont initier la réplication en dissociant les brins en présence d’ATP.
La protéine DnaA:
Est un complexe tétramérique d’environ 20 molécule de Dna A se lie aux 4 répétitions de 9 paires de
bases à l’origine, nécessite de l’ATP et activée par une protéine HU (proche des histones).
Sa fonction est de dénaturer successivement le DNA dans la région des 13 paires de bases qui est riche
en paire A=T.
-Ouverture de la chaîne par les hélicases (= DNAB :
protéine hexamérique) pour ouvrir une bulle de
réplication. L’hélicase se lie à chaque ébauche de fourche
sur le brin matrice du brin discontinu pour progresser
dans le sens 5’→3’. 2 ATP sont consommés par
séparation d’une paire de base. Cette étape consomme de l'ATP.
-Fixation des protéines SSB (tétramères de Single Strand Binding protein) sur les ADN simple brin afin de
prévenir leurs réassociation.
-Par ailleurs, intervient la topoisomérase de type II
(ADN Gyrase) qui introduit des supertours negatifs afin
d’annuler les supertours positifs produits par l’hélicase.
-Les topoisomérases II permettent de désenlacer l'ADN. Elles modifient le nombre d'enlacements.
-Les endroits où l’hélice est déroulée et où les nouveaux brins se développent s’appellent les fourches de
réplication. Il y a une fourche de réplication à chaque coté d’une bulle de réplication.
-Puis, il se formera rapidement un complexe appelé primosome entre l'hélicase et une enzyme appelée
primase (Proteine DnaG) qui synthétise une amorce de 10 à 30 nucléotides d’ARN avec une séquence de
bases complémentaire à la matrice d’ADN. Il y a 1primosome/fourche.
RYM SAD
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-Dissociation de la primase du brin matrice du brin continu mais elle reste attachée au brin matrice du brin
discontinu.
2- Elongation:
Enzyme clé de cette étape est l’ADN polymérase
Les ADN polymérases (ou désoxynucléotidyl-transférase) sont les enzymes responsables de la
polymérisation des nucléotides lors de la réplication de l’ADN.
Cette enzyme se fixe sur les deux brins matrices (direct et indirect enroulé en forme de trombone).
Nécéssite une amorce ARN pour pouvoir exercer leur activité polymérasique → extrémité 3’OH libre.
Les ADN polymérases procaryotes sont de 3 types (I, II et III) et les ADN polymérases eucaryotes de 5
types (α, β, δ, ε et γ).
-Primosome + ADN Polymérase III+ gyrase + d’autres protéines = le réplisome.
-Toutes les ADN polymérase font la synthèse de 5’ en 3’, et aucune ne peut amorcer de synthèse de novo,
sans amorce ADN ou ARN préexistantes.
-Au niveau du brin 5’3’: la synthèse se fait de 5’ en 3’ de façon continue : il s’agit du brin avancé ou
précoce.
-Au niveau du brin 3’5 ‘: la synthèse se fait également de 5’ en 3’ grâce au fragment d’okasaki : il s’agit du
brin retardé.
l’ADN polymérase procaryote 3 Types
ADN polymérase I:
- une fonction de polymérisation 5' => 3‘ pour remplacement des amorces d'ARN par un brin d'ADN + le
remplissage des lacunes au cours de la réparation de l'ADN.
- une fonction exonucléase 5' => 3'qui va éliminer les amorces d'ARN.
- une fonction exonucléase 3' => 5' qui va élimine les nucléotides mal appariés et place des nucléotides
corrects. Ainsi cela réduit la fréquence des erreurs à 1 par million. (= fonction d'édition= proofreading).
ADN polymérase II :
-intervient dans la réparation de l'ADN lésée chimiquement exonucléase 3‘=> 5'.
ADN polymérase III :
-une fonction polymérisation 5' => 3‘ d'addition de nucléotides à l'extrémité 3'OH d'une chaîne
nucléotidique en élongation +++++ ⟹ Réplication du brin avancé et synthèse des fragments d’Okazaki
- C'est cette enzyme qui fonctionne aux fourches de réplication.
RYM SAD
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- une fonction exonucléase 3‘=> 5' = « fonction d'édition ». Permet le proofreading, qui correspond à la
correction d’un mauvais appariement de base en cassant la liaison phosphodiester et en remplaçant le
nucléotide mal apparié.
Structure de l’ADN polymérase III:
Holoenzyme (10 s.u).
Dimère asymétrique constituée de 10 polypeptides (en fait 2X5): 3x2
pour le noyau (core) de l'enzyme:
La sous unité alpha: possède l'activité polymérase 5' 3'.
La sous unité epsilon: posssède l'activité exonucléase 3' 5'.
La sous unité theta: stimule l'activité de "proofreading" de la
précédente.
2 su béta β (pince coulissante): se fixent au core de façon à lier fortement le core à l'amorce et au
modèle. Elle est responsale de la grande processivité de l’ADN pol α.
Le complexe γ responsable de la charge et la décharge de la suβ.
-Les protéines auxiliaires de la polymérase, le complexe protéique γ (la protéine tenon) et la protéine β (la
protéine anneau ou protéine à pince coulissante), forment avec l’ADN polymérase III un modèle à pince
coulissante dont le rôle est d’attirer l’ADN polymérase sur l’amorce et l’empêchent par la suite de quitter la
matrice.
-Chez les eucaryotes la protéine RF-C (Replication factor C) est l’équivalent du complexe protéique γ.
-La réplicase = su α : est responsable de la grande activité catalytique de l’ADN pol III puisqu’elle progresse
à la vitesse de 1000n/s.
-L’élongation se déroule comme suit:
-Après synthèse de l'amorce d‘ ARN, chaque monomère de l’ADN polymérase III se fixe sur un brin matrice
grâce à la S/U B (anneau coulissant) pour lui facilité ses déplacement.
RYM SAD
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Allongement de l’amorce dans le sens 5’ 3
Hydrolyse de 2P pour la polymérisation
Activité correctrice = fonction d’éddition :
Activité 3’-5’ exonucléasique.
Élongation du brin d’ADN discontinu 5’ 3’
-La synthèse du brin retardé s’effectue dans le sens opposé à la fourche de réplication sous forme de
fragment d’OKAZAKI (1000 à 2000 pdb).
-Chaque fragment d’OKAZAKI doit avoir sa propre amorce d’ARN.
-Le primosome se déplace dans le sens 5’ 3’, même sens de la fourche de réplication.
-L’action de l’ADN polymérase III se fait dans le sens opposé à celui du primosome.
-Le brin qui servira de matrice au brin retardé est lu par l’ADN polymérase III dans le sens opposé que
l’avancée de la fourche, c’est-à-dire de 3’ vers 5’.
-L’ADN polymérase I retire l’amorce ARN par son action 5’ 3’ exonucléasique et les remplace par des
segments d’ADN synthétisé par l’ADN poly I (ARNase H1 chez les eucaryotes) et remplacée par l’ADN
polymérase.
-Le brin parental, matrice du brin retardé, formerait une boucle (trombone) autour de l’ADN polymérase
III. Il se produirait ainsi une inversion de sens de brin retardé si bien que l'addition de nucléotides en 3'
dans le sens 5' => 3' pourrait se faire simultanément sur les deux brins.
Assemblage de deux fragments sur le brin retardé:
Apres synthèse de l'amorce la primase est remplacé par ADNp 3(dnTP).
Synthèse jusqu’à atteindre un ADN précédemment synthétisé.
L'ADN pol 1 prend alors le relais en continuant la synthèse de l'ADN pendant qu'elle enlève l'amorce
ARN.
L'ADN ligase remplace la pol 1 après que l'amorce a été enlevée et soude les deux fragments ensemble
Synthèse concertée des deux brins d'ADN:
Enlèvement des amorces :
toute les amorces d'ARN sont éliminées et remplacées par l'ADN .ces fonctions sont assurées par l'ADN
pol 1.
NB: la digestion des amorces peut etre également réalisée par la Rnases.
RYM SAD
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-Finalement, la ligase vient pour lier les fragments d’Okazaki ensemble.
3- Terminaison :
-Les deux fourches de réplication se rencontrent à 180° d’ORI, au niveau
des sites Ter.
-La protéine Tus inhibe l’action de l’hélicase, donc les deux molécules
d’ADN double brin restent liées .
-dissociation par la topoisomérase IV.
V- Régulation de la réplication chez E-Coli:
-La réplication du génome doit être coordonnée à la division cellulaire afin de répartir les chromatides de
chaque chromosome entre les deux cellules filles.
-Pour cela la réplication est contrôlée : la régulation a lieu essentiellement lors de la phase d’initiation.
1- Méthylations des séquences GATC au niveau de l’origine de réplication:
• L’initiation de la réplication nécessite la méthylation des séquences GATC sur les deux brins par la
protéine Dam (pour DNA adénine méthylase).
• L’hémi-méthylation bloque la réinitiation.
2- la Dna A : double régulation
• Sa synthèse : Le promoteur de Dna A contient aussi des séquences GATC.
• Son activité :2 forme (active –inactive).
RYM SAD
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VI- Réplication Eucaryote:
-La réplication est plus complexe: taille du génome 2x3 109 pb à répliquer en 09h dans une cellule
humaine), distribution en plusieurs chromosomes, organisation spatiale complexe de la chromatine.
-Pendant la phase S du cycle cellulaire, de nouveaux nucléosomes sont synthétisés pour compléter les
nucléosomes parentaux dans les cellules filles.
-Chaque brin possède alors 50% de nucléosomes parentaux et 50% de nucléosomes néosynthétisés.
-tape supplémentaire= reconstitution de la structure chromatinienne.
-Chez les eucaryotes environ 50 nucléotides sont synthétisés /S. Ceci correspond au 1/10ème de ce
observé chez E.Coli, à cette vitesse si la réplication se faisait à partir d’une origine unique, elle prendrait
environ 500 heures pour chaque chromosome humain.
-Les mécanismes de réplication chez les eucaryotes et procaryotes sont presque semblables.
-meme sys que celui des procaryotes avec le brin avancé et le brin retardé mais il y a qlq differences:
ADN plus long .
Plusieurs origine de réplication activités de manièere synchronisée et progressant à la meme
vitesse (50 nucleotides/s) donc on aura 20000 à 30000 OR.
Plusieurs polymérases agissant simultanément tout ayant des fct differentes:
-alpha: synthèse de l'amorce, élongation et réparation de l'ADN (contient une s/unité primase)
-beta:réparation de l'ADN.
-gamma : réplication de l'ADN mitochodriale..
-delta: élongation des brins plus réparation de l'ADN (exonucléase 3'5')
-epsilon : réparation et remplacement de l'ARN au niveau du brin retardé (similaire à Pol).
Télomère synthase ou télomerase empeche le brin retardé de se raccourcir progressivement lors
de la réplication.
L'ADN est intégré dans la chromatine associée aux histones. donc ,au moment de la réplication ,il
y a production d'histones et duplication de la masse d'histones aussi.
Structure complexes discoides autour desquelles est entouré l'ADN : nucléosomes constituent une
bariere ralentissant la polymérase (faible vitesse de progression de la fourche de réplication).
-Même principe que la réplication chez les procaryotes avec quelques différences :
1- Réplication plus rare comparé aux procaryotes, car l'initiation est très contrôlée, de plus, l'ADN est sous
forme de chromatine.
2- L’ADN est plus long , la vitesse de réplication est de 50 n/s ,ceci est compensé par de multiples origines
de réplication.
3-Duplication de la masse d’histone, les protéines néosynthétisées et parentales se répartisse de façon
aléatoire sur chaque brin.
1-Initiation:
Le réplicon :Est l’unité de réplication de l’ADN eucaryote.
Il contient une origine et une terminaison .
Segments de taille variant de 30 000 à 150 000 bases .
RYM SAD
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-A partir de l’origine de réplication on a formation de l’ œil de réplication.
-Pour un œil de réplication, on a 2 complexes multienzymatiques qui vont en sens inverse.
1. L’initiation se déclenche après reconnaissance du site d’initiation par l’antigène T ⟹ Séparation de
l’ADN double brin en ADN simple brin par Ag T.
2. l’antigène T joue le rôle de l’hélicase.
3. Puis la protéine RPA se fixe sur ADN simple brin.
4. La topo I relache les tension produite lors du déroulement de l’ADN.
5. L’ADN poly α et la primase synthétise l’amorce ARN.
2- Elongation:
-Il existe 5 ADN poly : Alpha α, béta β, gamma γ ,delta δ, epsilon ε.
• α, δ et ε participent à la réplication du chromosome.
-l'ADN polymérase alpha : synthèse les amorces mixte ARN/ADN de 25 à30 nucleotide à l'origine de la
réplication sur le brin avancé et pour les fragments d'okazaki du brin retardé.
-l'ADN pol beta :impliqué dans la réparation d'ADN dans des cellules en cours de division que dans des
cellles quiescentes.
-l'ADN pol delta: principale pol eucaryotique intervenant dans la réplication de l'ADN:
Synthèse du brin avancé.
Synthèse du brin retardé (fragment d'okazaki sont plus petit environ 200pb)
Réparation grace à son activité exonucléase dans le sens 3' vers 5'.
-l'ADN pol gamma : responsable de la replication de l'ADN mitochodriale dont la réplication est
indépendante de l'ADN nucléaire.
-l'ADN pol epsilon : peut remplacer la dna pol dans certains cas tel que la réparation et la synthèse du brin
retardé.
-La protéine RF-C reconnait le complexe matrice-amorce et va alors recruter la protéine PCNA. Elle est
responsable du chargement de PCNA sur l’ADN poly δ.
-PCNA est un cofacteur protéique (pince ou clamp), (complexe β chez les bactéries) qui se lie aux
polymérases réplicatives et augmente considérablement leur processivité.
RYM SAD 10
3- Terminaison:
Quand la synthèse des 2 copies est achevée , la topoisomérase II décatène les deux chromosomes.
Comparaison procaryotes /eucaryotes:
VII- Les télomères et télomérases:
-Le problème majeur lors de la réplication de l’ADN linéaire des eucaryotes est l’élimination potentielle de
l’amorce d’ARN la plus externe de l’extrémité 5’ du brin retardataire ce qui pourrait entraîner un
raccourcissement de l’ADN à chaque cycle de réplication d’où une perte d’information génétique.
-Le problème est résolu par l’intervention d’une structure spécialisée à l’extrémité du chromosome,
appelée télomère, et par une enzyme spécifique: appelée la télomérase.
-Les télomères Représentent les extrémités de chromosomes, ce sont des régions hautement répétitives
de l'ADN. De par leur structure particulière, les télomères requièrent d’être maintenus par une
transcriptase inverse cellulaire spécifique appelée télomérase.
Roles multiples:
Maintenir l’intégrité des informations génétiques
Protéger les ADN vis-à-vis des exo-nucléases
Eviter les fusions des chromosomes au niveau des extrémités
Rôle dans l’organisation de la chromatine durant l’interphase par interaction avec la membrane
nucléaire.
Les chromosomes raccourcissent à chaque division cellulaire. Si l’extrémité des chromosomes était
libre il y aurait perte de matériel génétique.
RYM SAD 11
-Les télomérases sont des ribonucléoprotéines (assemblage d'ARN et de protéines) pouvant s’associer à
des séquences répétées spécifiques de l’extrémité du chromosome.
-Les télomères sont riches en GC, ce qui rend le double brin très stable.
-Les régions télomériques font donc partie des régions du génome difficiles à répliquer, mais les cellules
sont capables de gérer ces difficultés.
-En absence de télomérase, les télomères raccourcissent progressivement, jusqu’à atteindre une taille
critique qui entraîne un arrêt des divisions cellulaires : c’est la sénescence réplicative.
-Les télomérases ne sont pas actives dans les cellules différenciées ,somatique = Sénescence c réplicative
=extinction de l’individu !!!!
-Elle sont active uniquement au niveau des cellules germinales.
-Les télomérases catalysent l'addition d'une séquence répétée spécifique à l'extrémité des chromosomes.
Mécanisme:
• ajoute des copies de télomères 5'-- TTAGGG --3' aux extrémités 3' simple brin des chromosomes,
• possède une courte séquence d'ARN incorporée dans sa protéine.
Cette séquence d'ARN :
• s'apparie, par l'une de ses extrémités, à la séquence 3' d'ADN télomérique,
• sert de matrice, par l'autre extrémité, pour la synthèse d'ADN télomérique.
VIII- La réplication de l’ADN mitochondriale:
-Réplication indépendante de celle de l’ADN nucléaire.
-A lieu tout au long de l’interphase (alors que celle de l’ADNn n’a lieu que lors de la division cellulaire).
-Contrairement à celle de l’ADNn, la réplication de l’ADN mito est unidirectionelle à partir de deux origines
de réplication différentes sur les deux brins.
-l'ADN mitochondrial est constitué d'un brin lourd H et d'un brin léger L .
-la réplication débute au nv d'une origine spécifique du brin H ,le brin nouvellement synthérisé déplace le
brin L ,qui reste simple brin ss forme d'une boucle de déplacement D.
-Au fur et à mesure que progresse la synthèse du nouveau brin L complémentaire du brin H servant de
matrice la boucle s'agrandit. Au 2/3 du parcours de la boucle D, l'origine spécifique de l'autre brin parental
L est atteinte ,et delà commence la synthèse d'un nv brin H complémentaire du brin L dans le sens opposé
de la synthèse du nv brin L.
IX- La réplication du matériel génétique des rétrovirus:
-Les rétrovirus sont des virus à ARN monocaténaire dont le génome passe au cours du cycle viral, par une
intégration sous la forme d’ADN, dans le génome de la cellule hôte.
-Le plus connu de ces rétrovirus est virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou virus du SIDA et SARS-
Cov 2.
RYM SAD 12
-La réplication du matériel génétique des rétrovirus permet ainsi le passage d’une ARN simple brin à un
ADN double brin et ceci grâce à 3 principales enzymes :
1- Une ADN polymérase ARN dépendante: qui n’est autre que la transcriptase inverse responsable de la
transcription reverse de l’ARN virale. Elle a la caractéristique de synthétiser dans la direction 5′ vers 3′, et
nécessite une amorce, une matrice, ainsi que les désoxyribonucléosides triphosphate ; elle ne présente par
contre pas d’activité exo-nucléasique 3’ vers 5’.
2- Une RNase: responsable de la lyse de l’ARN virale.
3- Une ADN polymérase ADN dépendante: responsable de la formation de l’ADN double brin qui sera
intégré dans le génome de la cellule hôte.
X- La réplication est une cible thérapeutique:
CONCLUSION:
-La réplication de l’ADN correspond à un ensemble de phénomènes par lesquels sont réalisées des copies
fidèles des molécules de DNA, permettant une conservation stable de l’information génétique dans une
espèce donnée et d’une génération à une autre.
-Tous les organismes doivent dupliquer leur ADN avec une grande précision avant chaque division
cellulaire, ce qui permet à l’information d’être transmise d’une cellule mère à deux cellules filles .
-La réplication est un processus commun chez les eucaryotes et les procaryotes, et elle est catalysée par un
groupe d’enzymes et un groupe de protéine hautement spécifique.
RYM SAD 13
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Le conseil génétique Selon le diapo de Pr.Boudiaf
Introduction:
-Consultation assez particulière qui ne ressemble pas au consultation médicale traditionnelle classique.
-Y a pas de traitement .
-C'est une consultation d'information.
A pour but d’évaluer le risque de survenue ou de récurrence d’une maladie ou d’une malformation dans la descendance
d’un couple, de proposer à celui-ci les différentes solutions qui s’offrent à lui pour avoir des enfants normaux et de
l’aider dans sa décision.
Démarche médicale originale:
→s'adresse le plus souvent à un couple et non à un individu.
→concerne une tierce personne, le fœtus ou l'enfant à venir.
→n'aboutit le plus souvent à aucune thérapeutique.
→la prévention repose parfois sur l'interruption de grossesse, dans certains pays (en Algerie seulement si l'état
de la maman est en danger) , ou plus rarement le don de gamètes (interdit aussi en Algerie) .
A qui s’adresse le conseil génétique?
couple ayant un premier enfant atteint d'une malformation ou d'une maladie génétique ou probablement
génétique.
Un antécédent familial plus lointain, en particulier dans les maladies liées au chromosome X.
Dans certains cas, c'est l'un des conjoints qui est lui-même atteint d'une pathologie dont il souhaite connaître les
risque de transmission à sa descendance.
Dans les maladies génétiques à expression tardive (comme la chorée de Huntington) où le conseil génétique
s'adresse à un individu adulte qui souhaite connaître son statut vis à vis de la maladie.
Principes du conseil génétique:
Etablir le diagnostic: l'étape la plus importante,la plus difficile sur le plan clinique et qui peut prendre le plus du temps.
Le medecin va faire un interrogatoire avec le couple, puis va voir chaque membre tt seul et des fois il fait l'enquete
dans le village originale de couple pour une enquete plus approfondie.
Le recours à un médecin spécialisé en génétique médicale est souhaitable.
1- L'enquête génétique: constitue la première mais aussi la plus importante des étapes.
Pour la construction de l'arbre généalogique, il existe des symboles internationaux et non ambigus.
Un bon arbre généalogique constitue un véritable dossier permanent de l'information génétique d'une famille
qui peut être transmis et interprété sans difficultés.
2-Etude dysmorphologique et biochimique: pour certaines maladies les critères sont bien établies (exp T21) mais
pour beaucoup d’autres il n’existe pas de critères formels donc étude approfondie et avoir recours aux différents
spécialistes pour aider au diagnostic.
Etude dysmorphologique: c.à.d il faut faire un trés bon examen clinique (par ex un couple qui a déjà un enfant qui
a un prblm génétique, on va lui faire un examan clinique complet "la forme des yeux, du nez, du visage, des mains,
des oreilles, des pommes des mains, les implantations des cheveux..").
Etude biochimique: c.à.d il faut faire des bilans.
L'identification des gènes et la découverte des mutations délétères responsables de certaines maladies
génétiques a considérablement modifié le conseil génétique.
Il est possible d'identifier directement les individus malades ou à risque de développer la maladie et de
transformer la probabilité en certitude.
RYM SAD DELL
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Calcul du risque:
-Repose sur la détermination exacte du dgc ou à défaut sur des arguments généalogiques.
Soit risque empirique : basé sur l’observation des données généalogiques : anomalies chromosomique et
affections multifactorielles.
Soit risque mendélien: si on se base sur les modèles théoriques : la plupart des maladies monogéniques
(sauf mitochondriales et maladies soumises à empreinte parentale).
Perception du risque:
-Que ce risque soit exprimé en pourcentage ou en risque relatif, le couple va traduire cette précision chiffrée en
une notion qualitative, celle de risque acceptable ou inacceptable.
-Tous les médecins ayant une certaine expérience du conseil génétique savent que, dans une situation identique,
deux couples n'ont pas la même perception.
-Certains facteurs modifient la perception du risque:
1-la gravité de la maladie(diffère d'un malade à l'autre)+ la façon dont elle est perçue par l'entourage+ le nv
intellectuelle du couple.
2-les éventuelles perspectives thérapeutiques (si ya pas de traitement ou si on peut éventuellement réparé
certains malformations).
3-le nombre d'enfants sains du couple.
4-la possibilité d'un diagnostic prénatal.
Prise de décision concernant la procréation:
-En fonction de sa propre perception du risque, le couple va devoir prendre la décision d'avoir ou non un enfant.
-Il est alors fréquent que les couples sollicitent=demandent de la part du médecin une attitude directive, un
véritable avis.
-Le conseiller génétique se doit de fournir l'information la plus complète et la plus actualisée possible, sans
influencer la décision.
-Aider le couple à assumer la révélation du risque, et, le cas échéant, proposer des solutions alternatives (don de
gamète, adoption).
-tenir compte du milieu social et religieux des familles.
-Très souvent, il est utile de répéter les entretiens.
Les différents soutiens:
informer les familles sur les différentes associations et centres spécialisés qui s’occupent de la maladie qui
concerne leur enfant.
Indications fréquentes du conseil génétique:
Quel cas on doit envoyer une ordonance pour un conseil génétique ?
Evaluation d’une pers présentant un retard mental ou du dév psychomot (c.à.d ya un couple qui ont un
enfant qui a un déficit intellectuelle, pour voir si ce déficit est en relation avec une maladie génétique).
Evalu pers présentant une ou , surtout, plusieurs malformations.
Evalu Pers présentant une maladie métabolique (peut être héréditaire)
Présence d’une éventuelle maladie monogénétique.
Présence d’une éventuelle maladie chromosomique.
Personne à risque vis-à-vis d’une maladie génetique.
Couple présentant une stérilité ou fausses couches à répétition (en général à partir du 3ème avortement).
Consanguinité chez un couple (surtt si il ya une maladie génétique dans la famille).
Conseil en tératologie (mort né polymalformé)
Conseil préconceptionnel: age avancé de la mère et les autres indications potentiels d’un dgc prénatal.
Conclusion: L’objectif majeur du conseil génétique est d’aider les familles à comprendre et à faire face à la
maladie génétique et non à faire baisser l’incidence de celle-ci.
RYM SAD DELL
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Organisation des génomes
Selon le diapo de pr.Chikouche Ammar
Introduction :
-Le Génome : ensemble des gènes d’une C ou d’un organite cellulaire.
-Il est porteur de toute l'hérédité d'un individu ou d'un organisme.
-Il est représenté par l'ADN dans la majorité des cas et l’ARN pour certains virus.
-Inclus les parties des gènes à :
séquences codantes, transcrites en ARNm pour former les protéines.
séquences non-codantes qui semblent jouer un rôle encore à préciser.
1. Organisation de l’ADN procaryotique :
-Le génome bactérien (chromosome bactérien): se trouve dans le cytoplasme.
-Tout ou presque tout le matériel génétique des procaryotes se trouve à l'intérieur des C en une région
irrégulière : Le nucléoïde.
-Le nucléoïde des C procaryotes n'est pas délimité par une membrane nucléaire (Absence d’enveloppe
nucléaire).
-Le gène ne contient pas des introns (pas de
notion d’intron et d’exon), il s’agit des séquences
d’ADN codantes appelées cistrons.
-Les gènes sont transcrits ensembles en 1 seul ARNm polycistroniques : Pas de maturation de L’ARNm
-Les gènes sont contigus sous le contrôle de mêmes régulateurs, tel que : l’opéron lactose.( L'opéron
lactose, ou opéron lac est un opéron nécessaire au transport et au métabolisme du lactose chez Escherichia coli,
ainsi que d'autres bactéries de la flore intestinale. L'opéron lactose est composé de trois gènes structurels : lacZ, lacY
et lacA. Il est régulé par plusieurs facteurs, notamment la disponibilité en glucose et en lactose)
1. Structure du gène Procaryote : L’Opéron Lactose chez E. Coli : l’Opéron inductible = gène :
1. gènes de structures : Z, Y, A :
a) Cistron Z : gène de la Béta galactosidase qui hydrolyse le lactose en glucose et galactose.
b) Cistron Y : gène de la perméase enzyme qui transporte le lactose à l’intérieur de la bactérie
(perméabilité́ membranaire pour le lactose).
c) Cistron A : gène de la trans-acetylase impliquée dans l’activation de la Béta galactosidase.
2. Gène régulateur R ou I (trans- régulateur) : synthétise une protéine répresseur tétramère à l’état actif.
3. Operateur : O : Site de fixation du répresseur actif.
4. Promoteur : P : site de fixation de l’ARN polymérase.
RYM SAD
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Remarque :
- En Absence du lactose, le répresseur bloque la
progression de l’ARN polymérase et donc
empêche la transcription des gènes de
structures.
- En Présence du Lactose, le répresseur est
inactivé, la progression de l’ARN polymérase
n’est plus bloquée et l’opéron est transcrit.
-Le lactose, sous forme allo-lactose, induit
l’expression des enzymes nécessaires à son métabolisme => opéron inductible.
2. Caractéristiques du plasmide :
-Molécule d’ADN distincte de L'ADN avec replication autonome, non
essentielle à la survie de la cellule.
-Bicaténaire (2 brins complémentaires) et circulaire généralement.
-Trouvée dans les bactéries (+++) et dans d'autres micro-organismes.
-Nombre de copies variable .
-Ils sont transmissibles d’une bactérie à l’autre et leur fonction est la résistance aux antibiotiques.
3. Génome de virus :
2. Génome Eucaryote (Humain):
1. Génome nucléaire :
-C’est l’ADN situé dans une C humaine en 46 chromosomes (22 paires d’autosomes homologues + 2
sexuels XY) ,Taille : 3.2 milliard de pb (4 bases différentes : A, T, G, C) (Pb=paire de base
-Près de 25000 gènes (<1.5% du génome) :
Gène : Portion d’ADN codant pour une protéine,
Répartis sur les chromosomes : Régions plus ou moins riches en gènes.
-Beaucoup de zones non codantes Dont
>40% séquences répétées
-Toutes les séquences d’ADN existent en
double exemplaire car les chromosomes
vont par paires homologues sauf X et Y
(homme).
Organisation du génome humain:
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2
A. Structure répétitive du génome (nature répétitive du génome) : On a 3 classes d'ADN répété :
1- ADN très répété :
➢ Séquences hautement répétées (plus de 105 copies).
➢ Constituent 10 à 20 % du génome
➢ Constituées de courtes séquences d'ADN (quelques nucléotides à quelques centaines de nucléotides).
➢ En moyenne répétées 500'000 fois.
Exemple: - ADN satellite : localisée dans les centromères, télomères (10% du génome humain)
2-ADN moyennement répété :
➢ Séquences moyennement répétées (102 à 105 copies).
➢ Constituent 20 à 30 % du génome.
➢ Constituées de quelques centaines à quelques milliers de nucléotides.
➢ Quelques centaines de copies.
Classées en deux familles, selon leur dispersion dans le génome:
Séquences répétées regroupées en série dites localisées,
Séquences répétées dites dispersées.
- Répétées en Tandem :=localisées
Minisatellites : des séquences de 10 à 25 pb sont répétées un grand nombre de fois (empreintes
génétiques).
Microsatellites : 1à 5 pb répétées x fois sur plusieurs kb.
Copies multiples : gènes ARN.
- Séquences répétées dispersées :
Les SINE(s): Short Interspersed Nuclear Elements : blocs de 130 à 500 pb (Alu).
Les LINE(s) : Long Interspersed Nuclear Elements : blocs de 5- 7 kb (L1)
Les LTR(s): Long Terminal Repeats quelques dizaines de paires de bases (400000 copies)
Les transposons: (300 000 copies):mobile et se déplacer et changent de place dans génome.
3- ADN non répété :
-Séquences uniques (copies uniques) ou très peu répétées:
-40 à 70 % du génome.
-Une partie de cet ADN, transcrite et éventuellement traduite.
-Dans une cellule donnée, prés de 3% de l'ADN non répété est transcrit (~ 1 à 2 % du génome total).
-Certains gènes transcrits ne sont pas dans la fraction non répétée, comme par exemple:
Gènes des histones,
Gènes spécifiant les ARN,
Familles multigéniques (HLA, Immunoglobulines,
Globines, etc...)
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3
Remarque:
ADN intercalaire : Tout fragment d'ADN présent entre des séquences codantes d'ADN, y compris:
les régions non traduites,
les régions flanquantes 5' et 3',
les introns,
les pseudogènes .
séquences répétées non fonctionnels.
- Cet ADN peut ou non coder des séquences régulatrices.
B. Classification des gènes : Il existe au moins 3 classes de gènes :
a -les gènes de classe I :
Gènes transcrits par l’ARN polymérase I.
Gènes ribosomiaux codant pour la synthèse de 3 ARN du ribosome (ARNr) : ARN 28δ, 18δ et 5,8δ.
Gènes non dispersés dans le génome, mais rassemblés en groupes.
Peuvent dépasser 200 copies.
Appartiennent à la catégorie de l’ADN moyennement répétitif codant.
b- Les gènes de classe II :
Gènes transcrits par l’ARN polymérase II.
Les gènes sont le plus souvent uniques ou quasi uniques (sauf pour les gènes codant pour une histone).
Les gènes de classe II codent pour une protéine.
Sont classés selon le nombre de leurs copies.
La très grande majorité des gènes appartient à cette classe
Les familles de gènes :
-Codent pour des protéines ± analogues. Expression selon type ou état cellulaire.
-Exemple :
Famille des gènes de la beta globine
Famille des gènes de l’actine
Famille des gènes de la myosine
Les gènes domestiques: (House – Keeping genes)
-Ne s’expriment que dans certains tissus.
-Codent pour des protéines domestiques : enzymes de la glycolyse, de la respiration et des métabolismes
intermédiaires indispensables à la survie de chaque cellule.
Les pseudogènes :
-Séquences nucléotidiques non fonctionnelles, ni transcrites ni traduites.
-Leur non fonctionnalité peut résulter :
Soit de l’absence d’un cadre de lecture suffisant (excès de codons stop).
Soit de l’absence de codon Méthionine initiateur ou de région promotrice.
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4
c- Les gènes de classe III :
Transcrits par l’ARN polymérase III.
Ces gènes codent pour les ARN t.
Appartiennent à la catégorie de l’ADN à répétition intermédiaire codant.
Gènes répétés en tandem.
C. Classification fonctionnelle de l’ADN eucaryote:
-Un gène est défini physiquement: région d'ADN qui code pour une protéine ou qui spécifie un ARN
fonctionnel.Mais, une région d'ADN peut avoir une fonction sans traduction ni transcription. Donc le gène :
fragment d'ADN qui a une fonction connue.
-3 types de gènes :
Gènes protéiques, transcrits en ARN puis traduits en protéine
Gènes spécifiant des ARN, transcrits non traduits
Gènes régulateurs, dont la fonction ne requiert pas la transcription.
Gènes structuraux = Gènes protéiques et gènes spécifiant des ARN.
Gènes régulateurs = tous les éléments fonctionnels du génome non gènes structuraux
(centromères, télomères, origines de réplication).
3. Structure d’un gène de classe II codant une protéine :
-Gène eucaryote composé de succession de séquences: Codantes (Exons) et non codantes (Introns).
-Commence et se termine toujours par un Exon.
-Dans le premier et le dernier Exon une séquence non traduite mais transcrite dans l’ARN = séquences UTR
(untranslated region) qui porte des séquences signal
UTR du premier Exon: séquence signal de la «CAP»
UTR du dernier Exon : signal de «poly-adenylation».
-La partie codante du premier Exon commence par le triplet ou génon ATG ou codon d’initiation sur le brin
sens (informatif – codant) et la partie codante du dernier Exon se termine par l’un des 3 triplets ou génons
TAA, TAG,TGA (Codon stop).
Les séquences régulatrices d’un gène :
a) Promoteur : début et orientation de la transcription: fixation de l’ARN polymérases.
b) Silencer : inhibiteur, permet de ralentir ou d’arrêter la transcription.
c) Enhancer : activateur de la transcription (trans-activateur), agit à distance, en amont(avant) ou en aval
(après) du gène de structure.
Remarque : régions en amont du site d’initiation: importantes pour la transcription:
– Boite TATA : à environ – 25 pb de l’origine de transcription (séquence consensus = la plus
rencontrée). Elle Fixe un facteur de transcription absolument nécessaire pour l’initiation.
– Boite CCAAT : à environ – 80 pb du site d’initiation
-Boites TATA et CCAAT = sites de reconnaissance de l’ARN Poly et le Promoteur pour l’initiation de la
transcription.
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4. Organisation moléculaire et fonctionnelle de la famille de gènes de la béta globine :
-La famille des gènes de la béta globine se situe sur le bras court du chromosome 11 en 11p.
-Elle contient dans l’ordre de 5’ à 3’ les gènes ε, G γ, A γ, δ, β et
un pseudo gène ψ β1.
-Le gène le plus en 5’ est le gène epsilon séparé par 15 à 18 kb
du groupe A γ - G γ. Ces 2 gènes étant séparés par 5 à 6 kb. Les
gènes δ et β sont situés 15 à18 kb en aval.
- Ces gènes possèdent 2 introns, l’intron IVSII à la
caractéristique d’être plus long (850 à 900b).
-Les séquences codant pour A gamma et G gamma sont presque identiques.
Synthèse de l’hémoglobine:
-L’Hb F a une plus forte affinité pour l’oxygéne que l’Hb A.
2. L’ADN mitochondrial :
-Peut-être appeler notre 47e chromosome pour le nombre et notre 25e pour la structure.
-Ce génome contient 16659 nucléotides et renferme 37 gènes (13 codent des polypeptides, 2 spécifient les
ARNr et 22 les ARNt)
- Il n’y a pas d’introns, peu ou pas de régions intergéniques et certains gènes sont chevauchants (associé
incomplètement ou totalement à un autre gène qui expriment des protéines différentes)
-La grande majorité des gènes nécessaires au fonctionnement de la mitochondrie sont codés au niveau du
génome nucléaire, leurs produits sont importés pour assurer le fonctionnement du génome, la biosynthèse
et les fonctions propres à la mitochondrie.
Comparaison des ADN eucaryote et procaryote :
Caractéristiques
Cellule Procaryote
Cellule Eucaryote
Taille typique
Type de noyau
Membrane nucléaire
Nombre de chromosomes
Chromosome circulaire
Présence d’Intron
1-10 µm
Nucléoïde (pas de véritable noyau)
Non
Généralement 1
Oui
Non
10-100 µm
Vrai noyau avec double membrane
Oui
> 1
Non
Oui
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UNIVERSITÉ D’ALGER – BENYOUCEF BENKHEDDA
FACULTÉ DE MÉDECINE D’ALGER
DÉPARTEMENT DE MÉDECINE
2ème année de Médecine
INTRODUCTION A l ’IMMUNOLOGIE
K. BELANTEUR
[email protected]
Année universitaire : 2022-2023
INTRODUCTION
•
L'immunité : ensemble de mécanismes de défense d'un organisme vivant contre des
agents étrangers, notamment infectieux, ou contre des agressions internes, notamment
transformation tumorale.
•
Le système immunitaire est un ensemble d’organes et de tissus lymphoïdes, de
cellules et de molécules qui concourent à opposer une résistance aux infections. Les organes et
tissus lymphoïdes sont disséminés dans l'organisme. Les cellules circulent dans ces organes et entre
ces organes via le sang et la lymphe.
Les cellules communiquent entre elles, soient par contact direct, soit à distance, par le biais
de molécules solubles, sécrétées, appelées cytokines. Ce terme générique, regroupe les
lymphokines, les monokines, les chimiokines. On parle aussi d'interleukine pour lesquelles il
existe une nomenclature internationale.
•
La réponse immunitaire est une réaction coordonnée des cellules et molécules de
l’organisme contre les substances étrangères, agents infectieux, ses propres constituants
altérés…
Il existe deux types de réponses immunitaires : la réponse immunitaire innée et la réponse
immunitaire adaptative.
L’immunité innée encore appelée naturelle ou naïve constitue la première ligne de défense.
Elle s’active quel que soit l’agresseur, de ce fait, elle est qualifiée de non spécifique.
Les composants de l’immunité innée sont (Figure1) :
•
•
•
•
Les barrières anatomiques : revêtement cutanéomuqueux
Les facteurs chimiques : différentes secrétions, pH acide gastique…
Les facteurs humoraux : lysozyme, complément, interféron
Les cellules :
- Cellules phagocytaires : les polynucléaires neutrophiles (PNN) et les
Monocytes / macrophages
- Cellules cytotoxiques : les cellules tueuses naturellement (NK), les cellules
NKT et les lymphocytes T à TCRγδ
- Cellules dendritiques (CD)
- Mastocytes des tissus conjonctifs et des muqueuses
- Polynucléaires basophiles et éosinophiles…
L’immunité innée constitue une réponse immédiate à toute agression. Elle évolue
favorablement vers la résorption si l’agresseur est contrôlé. Aucune mémoire immunologique
ne se développe. La distinction entre le soi et le non-soi fait appel à des récepteurs innés
(Pathogen Recognition Receptors ou PRR) qui permettent la reconnaissance des motifs de
pathogènes (PAMP). Les PRR sont exprimés par les cellules phagocytaires et les CD.
La réaction inflammatoire représente une réponse
l’agresseur.
immunitaire non spécifique de
L’immunité adaptative encore appelée acquise ou spécifique :
L’immunité adaptative apparaît plus tardivement que l’immunité innée. Elle est spécifique de
l’antigène
les cellules
(Ag). Elle démarre dès que ce dernier est reconnu par
immunocompétentes : les lymphocytes T (LT) et les lymphocytes B (LB).
Ces deux cellules disposent de récepteurs spécifiques de l’Ag : TCR (T Cell Receptor) et BCR (B
Cell Receptor). Ils constituent des marqueurs de surface spécifiques qui permettent de
distinguer ces deux populations cellulaires. Les LB produisent, après activation, les
immunoglobulines ou anticorps (Ac) qui sont les effecteurs de la réponse immune humorale.
Les LT sont, après activation, la source des lymphocytes T cytotoxiques (CTL) qui sont les
effecteurs cellulaires cytotoxiques de la réponse immune à médiation cellulaire (Figure : 1).
Les LB peuvent reconnaître l’Ag sous sa forme native, alors que les LT reconnaissent un
peptide de l’Ag et à condition qu'ils soient présentés par les cellules présentatrices d’Ag
(CPA).
La réponse immunitaire spécifique a lieu au niveau des organes lymphoïdes secondaires
(figure 2). Elle sera plus rapide, intense et durable après un deuxième contact avec le même
Ag, ce qui renseigne sur l’installation d’une mémoire immunologique.
Figure 1: Les effecteurs de l'immunité innée et adaptative
Les organes lymphoïdes (Figure 2)
I. Organes Lymphoïdes Centraux (primaires) :
• Thymus : c’est le lieu de différentiation et maturation des LT
• La moelle osseuse : c’est le lieu de différentiation et maturation des LB
II. Organes lymphoïdes périphériques (secondaires) :
• Ganglions lymphatiques
• La rate
• Tissu lymphoïde associé
-Hébergement des cellules
immunocompétentes (LT et LB)
aux muqueuses (MALT)
-Sièges des réponses immunitaires
Figure 2 : Organes lymphoïdes
Ontogénie des cellules immunitaires (Figure 3)
Les cellules de l’immunité innée et de l’immunité adaptative ont une même origine, à savoir
la cellule souche hématopoïétique pluripotente qui est capable de proliférer et de donner
deux autres cellules souches, d’une part, la cellule souche myéloïde à l’origine des monocytes
macrophages, polynucléaires, CD myéloïdes, globules rouges et plaquettes et d’autre part, la
cellule souche lymphoïde à l’origine des LT, LB, des lymphocytes NK et NKT et des CD
plasmacytoïdes.
Figure 3 : Ontogénèse des cellules immunitaires
Interface immunité innée et adaptative : les cellules présentatrices d’antigènes
Au cours de la réponse immunitaire, il existe une interaction étroite entre l'immunité innée
et adaptative par les CPA qui sont :
• Les monocytes macrophages
• Les cellules dendritiques appelées cellules de Langerhans au niveau de la peau
• Les LB.
Les CPA sont impliquées dans l’initiation, l’orientation et le maintien de la réponse
immunitaire. Ces cellules ont la capacité d’endocyter les Ag exogènes, les découper en
peptides et les présenter aux LT en association avec les molécules du complexe majeur
d’histocompatibilité (CMH) ou complexe HLA (Human Leucocyte Antigen) chez l’homme.
Le complexe HLA
Le complexe HLA est un ensemble de gènes situés sur le bras court du chromosome 6.
Deux principales classes de gènes codant deux classes de molécules : les molécules HLA de
classe I et les molécules HLA de classe II.
Les gènes codant ces molécules sont :
- Extrêmement polymorphes : il existe un très grand nombre d’allèles pour chacun de
ces gènes,
- Codominants : chaque allèle est exprimé sous forme d’une protéine membranaire.
Les molécules HLA de classe I sont formées par l’association non covalente d’une chaîne
lourde α et d’une chaîne légère β codée par un gène situé sur le chromosome 15 (Figure 4).
Ces molécules sont largement exprimées à la surface des cellules nucléées qui ont pour
fonction la présentation des peptides antigéniques essentiellement d’origine endogène aux
LT CD8+.
Les molécules HLA de classe II sont formées par l’association non covalente d’une chaine α et
d’une chaine β (Figure 5). Ces molécules sont d’expression restreinte aux CPA qui présentent
les peptides d’origine exogène au LTCD4+
Figure 4 : Structure des molécules HLA de classe I Figure 5 : Structure des molécules HLA de classe II
Les immunoglobulines
Les immunoglobulines (Ig) sont des glycoprotéines douées d'activité anticorps, largement
représentées dans le sérum et les liquides biologiques des vertébrés.
Elles sont produites par les LB après leur différentiation en plasmocytes.
Structure de base
Malgré la variété extraordinaire de leur spécificité anticorps, les Ig possèdent en commun, une
structure de base symétrique en Y comprenant 4 chaines polypeptidiques (Figure 6) :
-Deux chaînes légères identiques « L (light) de PM = 25 KDa ; deux types : Kappa(κ) et
lambda(λ)
-Deux chaînes lourdes identiques «H»(Heavy) de PM =50kDa ; classes (isotypes) :
• Gamma(γ) : IgG
• Alpha(α) : IgA
• Mu(μ) : IgM
• Delta(δ) : IgD
• Epsilon(ε) : IgE
Figure 6 : Structure des immunoglobulines
Les Ig sont des effecteurs de l’immunité spécifique humorale. Elles se caractérisent par l’existence
dans leurs chaînes polypeptidiques d’une extrémité NH2 terminale variable qui porte le site
anticorps (site de reconnaissance spécifique de l’Ag) et d’une extrémité COOH terminale
constante qui porte les fonctions effectrices de l’anticorps à savoir (Figure 7) :
• Neutralisation des micro-organismes et de leurs toxines,
• Opsonisation facilitant la phagocytose par les cellules phagocytaires,
• Activation du complément conduisant à l’opsonisation et à la formation du
complexe d’attaque membranaire (MAC) permettant la lyse des micro-
organismes (Figures 7 et 8).
Figure 7 : Fonctions biologiques des anticorps
Le système du complément
C'est un ensemble de protéines majoritairement circulantes. Elles représentent environ 5 %
de l'ensemble des protéines plasmatiques.
Le système du complément peut être activé par trois voies d'activation complémentaires : la
voie classique, la voie alterne et la voie des lectines, convergeant vers la formation du MAC
responsable de la lyse des micro-organismes (Figure 8).
De plus, de nombreux produits de clivage des protéines du complément sont actifs dans
l'immunité innée (les opsonines C3b et C4b, les anaphylatoxines C3a et C5a).
Figure 8 : Lyse de la cellule cible par le complément
Les cytokines
Les cytokines sont des glycoprotéines de faible poids moléculaire jouant le rôle de messager
soit localement, soit à distance et agissant sur les cellules cibles par l’intermédiaire de
récepteurs membranaires spécifiques.
Dans l'immunité innée, les principales sources de cytokines sont les CD et les macrophages
activés et au cours des réponses immunitaires adaptatives, les LTCD4 constituent une source
importante de cytokines.
Les cytokines jouent un rôle essentiel dans :
•
•
•
La régulation des réponses immunitaires innée et adaptative.
Le contrôle de l’activation, prolifération et différenciation des LT et LB.
Le contrôle de l’hématopoïèse.
Déroulement de la réponse immunitaire
Les barrières anatomiques assurent la protection de l’organisme. Une rupture de cette
barrière est donc nécessaire afin que l’agresseur pénètre dans l'organisme. À ce moment-là,
les cellules immunitaires innées : macrophages et cellules dendritiques, vont reconnaître l’Ag
via leurs immunorécepteurs (PRRs), l’internaliser par phagocytose puis ces cellules vont initier
une réponse inflammatoire.
La principale conséquence est :
-Une augmentation de la perméabilité vasculaire permettant aux leucocytes de traverser
l'endothélium, en particulier les polynucléaires neutrophiles qui jouent un rôle crucial dans
l'élimination des bactéries,
lectines) et
-Une activation du complément (voie alterne, voie des
libération des
anaphylatoxines (C3a, C5a) qui jouent un rôle dans le chimiotactisme (attraction) des cellules
au site de l’inflammation et des opsonines (C3b, C4b) qui augmentent la phagocytose.
La réponse immune non spécifique est capable de contrôler l’agresseur. Si la situation n’est
pas maitrisée, les cellules immunocompétentes sont alertées. En effet, les CD qui sont
disséminées au niveau des portes d’entrée des pathogènes (peau et muqueuses) vont
capturer l’Ag, le dégrader et vont migrer par voie lymphatique vers les organes lymphoïdes
secondaires et le présenter aux LT et aux LB pour l’éliminer de façon ciblée et spécifique.
Les principaux objectifs du système immunitaire sont :
•
•
•
La lutte contre les agents infectieux : immunité anti-infectieuse
La lutte contre un organe étranger dans le cas des greffes et transplantations :
immunité de greffe
La lutte contre les cellules tumorales : immunité anti-tumorale
L’immunopathologie
Les mécanismes de l’immunité naturelle et de l’immunité adaptative peuvent être à l’origine
de perturbations pathologiques :
• Déficits immunitaires liés à un problème de production qualitatif ou quantitatif des
cellules immunitaires.
• Prolifération incontrôlée des cellules immunitaires (ex syndromes lymphoprolifératifs).
• Mécanismes d’échappement rendant le SI inefficace (ex les cancers).
• Activation excessive ou aberrante des cellules immunitaires :
- Allergies et inflammations chroniques
- Maladies auto-immunes
Réponse localeMicroorganisme ( virus ou bactérie)Immunité innée(0 -4h) Réponse induite non spécifique(4 -96h)Voie alterne du complément, voie des lectinesMacrophage(reconnaissance PAMPs, opsonines...)Réaction inflammatoire localisée(cytokines, NO, prostaglandine, leucotriène, C5a, C3a, histamine...) Recrutement despolynucléaires neutrophiles et cellules NKEchecRéponse adaptativeSuccèsElimination du microorganismeBarrière mécaniqueet chimiqueMuqueuse bronchique intestinale urogénitale
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Le lymphocyte B
Faculté de Médecine d’Alger
Département de Médecine
et BCR
2ème année de Médecine
LE LYMPHOCYTE B
K.BELANTEUR
[email protected]
2022
INTRODUCTION
• Les lymphocytes B (LB) représentent 10 à 15 %
des lymphocytes circulants.
• Sont à l’origine de la synthèse des
Immunoglobulines (Ig) :
-Sous forme soluble: Anticorps (Ac) sériques
-Sous forme membranaire: B Cell Receptor
(BCR)
• Sont le support de l’immunité humorale.
• Cette immunité est transférable par le sérum.
LYMPHOPOEISE
LYMPHOPOEISE B
Le développement des LB apparaît tôt dans la vie
embryonnaire, puis il continue tout au long de la vie.
Moelle
Osseuse
Foie
Fœtal
Rate
Sac Vitellin
Moelle
Osseuse
Avant la naissance
Après la naissance
LYMPHOPOEISE B
Sac vitellin, foie
fœtal, moelle
osseuse
Deux grandes
phases de
différenciation
Organes
lymphoïdes II
Phase indépendante de l’Ag
LYMPHOPOÏÈSE
Phase dépendante de l’Ag
IMMMUNOPOÏÈSE
Lymphocytes B
matures
Plasmocytes
Lymphocytes
B mémoires
LYMPHOPOEISE B
Interactions entre les LB et le microenvironnement médullaire
Rate
LYMPHOPOEISE B
Les différents stades de maturation
1- Stade pro B
Réarrangement des segments DJ des gènes des
immunoglobulines
Apparition des marqueurs:
- CD19,
- CD79a/CD79b ou Igα/Igβ (module de transduction du
signal).
LYMPHOPOEISE B
2- Stade pré B
- Réarrangement des gènes de la chaîne lourde mu (μ)
- Expression des marqueurs CD20 et CD22
On distingue:
Stade pré B I: la chaîne μ est intra cytoplasmique.
Stade pré B II : la chaîne μ est exprimée à la surface en
faible quantité en association avec une pseudo chaîne
légère: (constituée d’un domaine variable Vpré β et d’un
domaine constant λ5).
Cette association forme le pré- BCR, indispensable
pour la poursuite de la maturation du LB et les gènes
codant la chaine légère débutent leur réarrangement.
LYMPHOPOEISE B
Structure du pré BCR
Chaîne lourde µ de l’IgM
Recombinaison v(D)J
VH
CH1
CH2
CH3
CH4
Igα /Igβ
Pseudo chaîne légère (VpréB, λ5)
Chaîne légère de substitution (SLC)
VpréB
λ5
Igα /Igβ
SLC
Igα,Igβ)
ou (CD79a, CD79b)
ITAM
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
ITAM
LYMPHOPOEISE B
3- Stade B immature
• Réarrangement de la chaîne légère, qui s’associe avec la
chaîne lourde μ pour constituer un BCR fait d’une IgM de
surface.
• Les LB immatures quittent la MO, passent dans la circulation
sanguine et finissent leur différenciation dans la rate.
LYMPHOPOEISE B
4- Stade B mature
• Dans la rate, les LB immatures acquièrent l’IgD
de surface pour devenir matures. Ce sont les LB naïfs
fonctionnels exprimant IgM et IgD de surface.
• Les LB matures colonisent par la suite les zones B
dépendantes des OLP et s’organisent en follicules primaires.
LYMPHOPOEISE B
CD34
CD10
C-kit
CD19
CD45
CD79a/b
RAG
TdT
CD19
CD45
CD20
CD22
CD79a/b
SLC+
Pré BCR
CD19
CD45
CD20
CD22
CD79a/b
mIgM+
CD19
CD45
CD20
CD22
CD79a/b
IgM+/IgD+
CD21
CD23
LYMPHOPOEISE B
• Sélection négative
75% des LB immatures sont éliminés par apoptose dans la
MO car ils expriment un BCR liant les Ag du soi.
• Sélection positive
Les LB immatures ayant un BCR fonctionnel reçoivent un
signal de survie et passent dans la rate pour poursuivre leur
maturation.
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
B cell receptor (BCR): Marqueur le plus spécifique .
Il comprend:
A- Un module de reconnaissance
Constitué d’une molécule d’Ig de membrane dont
la structure est identique à celle des Ac solubles à
l’exception de l’extrémité C terminale des chaînes lourdes
qui possède:
- une région transmembranaire (20 AA).
- une très courte région cytoplasmique.
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
B cell receptor (BCR)
ITAM
µ
ITAM
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
B- Un module de transduction du signal d’activation
Il
s’agit d’un hétérodimère formé des molécules
transmembranaires Igα (CD79a) et Igβ (CD79b) liées par
un pont S-S.
L’hétérodimère Igα/Igβ assure la transduction du signal
induit par la reconnaissance spécifique d’un Ag par les
domaines variables de l’Ig de surface.
Igα/Igβ possèdent dans leurs régions cytoplasmiques des
motifs ITAM qui servent de substrats pour les protéines
tyrosine
signalisation
intracellulaire.
intervenant
kinase,
dans
la
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
• Le BCR des LB matures comporte une IgM et une
la
IgD membranaires (mIgM, mIgD) qui possèdent
même chaîne légère et le même domaine VH
(même spécificité antigénique).
• Les IgM membranaires sont monomériques (μ2 L2)
• Le BCR des LB mémoires ne comporte pas d’IgM et
d’IgD de membrane. Il comporte en général, une
seule classe d’Ig (IgG, IgA ou IgE).
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
CD19: meilleure marqueur (identification et numération des LB). Il est
exprimé très tôt au cours de la différenciation pour disparaître au stade de
plasmocyte
CD20: B (à partir de stade pré-B)
CD21: transmission d’un signal de co-stimulation
CD 23: ( FCR-IIa), molécule de prolifération des LB activés
CD40: intervient dans l’interaction LT-LB en se liant au CD40 ligand. Cette
interaction est nécessaire pour la commutation isotypique (switch)
aboutissant à la synthèse d’IgG, IgA, IgE.
CD80/CD86 (B7.1/B7.2): liaison avec CD28/CTLA.4 sur les LT dans la
coopération T/B
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
3- Les molécules d’adhésion:
LFA-1, LFA-3, VLA-1
4- Autres:
HLA-I: expression constitutive
HLA-II: expression constitutive
PRINCIPAUX MARQUEURS DE SURFACE DU LB
BCR
mIgD
NOYA
U
mIgM
CD79a
CD79b
CD79b
CD21
CD19
B7-1
B7-2
CXCR5
ACTIVATION DES LB
Activation des LB par les
antigènes d’origine
étrangère
Différenciation en
plasmocytes secrétant des
Ac et en LB mémoires
Zones B-dépendantes
des OLP
Ag-dépendantes
ACTIVATION DES LB
Contrairement aux LT, les LB reconnaissent l’Ag natif
sans apprêtement.
La reconnaissance se fait au niveau de la zone B des
OLP au niveau des follicules primaires qui se
transforment en follicules secondaires caractérisé par
la formation d’un centre germinatif (CG).
LB naïfs
FDC
CG
ZS
ZC
ZDM
Follicule primaire
Follicule secondaire avec CG
ACTIVATION DES LB
Le CG comporte une zone sombre et une zone claire.
Les LB du CG se regroupent en:
Centroblastes : grandes cellules de la zone sombre.
Centrocytes : petites cellules de la zone claire.
On y retrouve également
les cellules dendritiques
folliculaires (CDF), THF et quelques macrophages.
Le CG est entouré d’un manteau de LB naïfs
La différenciation terminale des LB conduit à la
formation de :
Plasmocytes sécrétant des Ac
LB mémoires
Follicule lymphoïde II aire : Centre germinatif
Réponse à un antigène thymo-dépendant
centrocytes
)))
PC
centroblastes
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
LB LB
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
Plasmocyte
LBn
LBn
LBn
LBn
LB
LBn
LB
LB
LB
LB
ZS
LB
LBn
LBn
LB
LB
LBn
LBn
LB
LB
LB
LB
LB
CG
CDF
LB
ZC
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
LBn
ZM
LBn
LBn
ZDM
LBn
THF
LBn
LBn
LBm
LB mémoire
LB activé
par l’Ag
ZM: Zone Marginale
ZDM: Zone Du Manteau
CG: Centre Germinatif
ZS: Zone Sombre
ZC: Zone Claire
CDF: Cellule Dendritique Folliculaire
THF: Lymphocyte T Helper Folliculaire
LBn: Lymphocyte B naïf
ACTIVATION DES LB
Le CG est le siège de 3 phénomènes essentiels:
• Maturation d’affinité
• Commutation de classe d’Ig (switch)
• Génération de LB mémoires
CINÉTIQUE DE LA RÉPONSE EN AC
Après la première administration de l’Ag, il y a une
phase de latence initiale où l’on ne détecte pas d’Ac,
puis le titre d’Ac augmente de façon exponentielle,
atteint une phase de plateau et diminue.
• L’ Ac produit est d’isotype IgM
• Cette
réponse
induite
par
une
première
administration de l’Ag est appelée: réponse immune
primaire.
CINÉTIQUE DE LA RÉPONSE AC
1/ La réponse primaire
CINÉTIQUE DE LA RÉPONSE AC
2/ la réponse secondaire: Injection ultérieure du même Ag
• Phase de latence courte,
• Titre des Ac 10 fois plus élevé,
• Le plateau dure plus longtemps et décroît plus lentement.
• L’Ac produit est d’isotype IgG (commutation isotypique
ou switch). Cette commutation nécessite la coopération
des LT et l’intervention des cytokines.
•
Il y a également une maturation d’affinité (mutations
somatiques des gènes des Ig)
CINÉTIQUE DE LA RÉPONSE AC
2/ la réponse secondaire
RÉPONSE À UN ANTIGÈNE THYMO-INDÉPENDANT
• La majorité des réponses à un Ag, résulte de sa
reconnaissance par les LT et LB, ils sont dits: T dépendants.
•
Il existe un petit nombre d’Ag qui induisent une réponse B
sans coopération des LT, ils sont dits : Ag T indépendants.
Caractéristiques des Ag T indépendants :
• Sont fait de déterminants répétitifs.
• Sont généralement de nature polysaccharidique.
• N’induisent pas de mémoire.
Induisent une réponse faible, l’isotype produit est l’IgM
RÉPONSE À UN ANTIGÈNE THYMO-INDÉPENDANT
LB activé
LB
CD
ZS CG
ZC
ZM
ZDM
PC
)))
Plasmocyte
EXPLORATION
• Dosage des Ig (IgG, IgM,IgA)
• Mise en évidence des Ac spécifiques
• Numération des LB par un Ac anti CD19
CONCLUSION
Les LB sont les cellules clés
de la réponse immunitaire adaptative
à médiation humorale
Rôle dans l’élimination/neutralisation
des agents pathogènes
à multiplication EXTRACELLULAIRE
|
FACULTÉ DE MÉDECINE D’ALGER
Module d’Immunologie
Immunité Innée :
Acteurs Cellulaires
Dr. Mounira BENIDIR
Maître Assistante en Immunologie
Chef du Laboratoire d’Auto-Immunité
Institut Pasteur d’Algérie
e-mail: [email protected]
2ème Année Médecine
Année Universitaire
2021 - 2022
PLAN
I.
Introduction
II. Caractéristiques générales de l’immunité innée
III. Barrière Cutanéo-muqueuse
IV. Cellules de l’Immunité Innée
V. Mécanismes effecteurs de l’Immunité Innée
VI. Lien avec l’Immunité Adaptative
VII. Conclusion
I. Introduction
Immunité et infections sont indissociables
RÉPONSE IMMUNITAIRE
1
2
Résistance naturelle
« INNÉE »
Résistance acquise
« ADAPTATIVE »
I. Introduction
Organisation générale du Système Immunitaire
II. Caractéristiques générales de l’Immunité Innée
N
O
I
T
C
E
T
O
R
P
E
D
S
E
M
S
I
N
A
C
É
M
1
PHYSIQUES
• Revêtement cutanéomuqueux
• Péristaltisme intestinal
• Ciliature bronchique
2
CELLULAIRES
• Phagocytes
• Cellules NK
3
HUMORAUX
• Lysozyme
• Complément
• Interféron
II. Caractéristiques générales de l’Immunité Innée
Immédiate
RÉPONSE INNÉE
Non adaptative
Première ligne de défense
II. Caractéristiques générales de l’Immunité Innée
Repose sur des mécanismes rapidement mobilisables
« Quelques secondes à quelques minutes »
E
É
N
N
I
E
S
N
O
P
É
R
1
2
3
Phagocytose
Macrophages, PNN
Cytotoxicité
Cellules NK
Enzymes hydrolytiques
Enzymes hydrolytiques , peptides antimicrobiens
4
Radicaux oxygénés
Radicaux libérés par les phagocytes
5
Complément
Voie alterne, voie des lectines
II. Caractéristiques générales de l’Immunité Innée
1ère ligne
Barrières anatomiques (Surface)
Constitutifs
Éléments de l’immunité innée
Inductibles
Réaction inflammatoire (Tissus)
2ème ligne
III. Barrière cutanéomuqueuse
Mécanique
Rôles des barrières
Chimique
III. Barrière cutanéomuqueuse
Rôle mécanique
Peau
Cellules de l’épiderme
Muqueuses
Buccale + Nasale + Bronchique
Mucus (film protecteur)
Conjonctivale
Sécrétion lacrymale (lavage)
Digestive
Urétrale
Sécrétions (sucs)
Urine (lavage)
III. Barrière cutanéomuqueuse
Rôle chimique
Peau
Glandes sudoripares
Acide lactique (Ph : 3-5)
Glandes sébacées
Acides gras
Muqueuses
Lysozyme
Bactéries Gram +
Acide Neuraminique
Récepteur des myxovirus
Ph acide
Ph : Estomac (2-3), Vagin (4), Urine (5,4)
Flore intestinale
Symbiotique et commensale
IV. Cellules de l’Immunité Innée
IV. Cellules de l’Immunité Innée
1. Granulocytes
o Ils se divisent en trois lignées distinctes :
1. Granulocytes neutrophiles (PNN) : les plus nombreux dans la circulation sanguine
et sont reconnaissables par leur noyau polylobé. Ils jouent un rôle majeur dans la
défense antimicrobienne et dans l'inflammation aiguë par leur fonction de
cellules phagocytaires et le contenu de leurs granules cytoplasmiques (plus de
100 enzymes différentes).
2. Granulocytes éosinophiles : ont un noyau bilobé et des granulations colorées
spécifiquement en rouge orangé par les techniques habituellement utilisées. Ceci
est dû au caractère basique des composants cytotoxiques et pro-inflammatoires
qu'elles contiennent.
3. Granulocytes basophiles : ont un noyau bilobé peu visible du fait de l'abondance
de leurs granulations métachromatiques contenant de l'histamine ainsi que des
éléments très acides, cytotoxiques et pro-inflammatoires.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
1. Granulocytes
Polynucléaires neutrophiles
GRANULES
AZUROPHILES
Primaires
Enzymes
Antibactériennes
Myéloperoxydase (MPO)
Lysozyme
SPÉCIFIQUES
Secondaires
Lysozyme
Collagénase
• Cellules plus petites que les macrophages.
• Plus nombreuses.
Protéases
Neutres
Hydrolases
Acides
• Activité phagocytaire et microbicide.
• Spécialisées dans l’ingestion et la lyse des
Divers
micro-organismes.
Élastase
Cathepsine G
Protéinase 3 (PR3)
β-Glycérophosphatase
β-Glucuronidase
α-Mannosidase
Cathepsine B
-
Lactoferrine
Vitamine B-12
IV. Cellules de l’Immunité Innée
Polynucléaires neutrophiles
IV. Cellules de l’Immunité Innée
Polynucléaires neutrophiles
IV. Cellules de l’Immunité Innée
2. Monocytes/Macrophages
o Les monocytes ont également un cytoplasme granuleux contenant de nombreuses enzymes.
o Moins nombreux que les granulocytes, ils circulent dans le sang et adhèrent aux parois
vasculaires avant de migrer dans les tissus en réponse à certains facteurs chimiotactiques,
où ils s'y différencieront en macrophages.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
2. Monocytes/Macrophages
o Historiquement, les macrophages tissulaires ont été désignés sous de nombreux noms en
fonction des organes où ils étaient observés : cellules de Küpffer dans le foie, microglie dans
le cerveau, cellules mésangiales dans le rein, ostéoclastes dans l'os.
o Ce sont des cellules essentiellement phagocytaires, capables de capter des éléments de
tailles diverses (antigènes particulaires, macromolécules, agents microbiens, cellules ou
débris cellulaires) avant de les détruire puis de les présenter aux cellules de l'immunité
adaptative.
o Ils produisent également de nombreuses cytokines importantes à toutes les étapes de la
réponse immunitaire, y compris dans la phase de réparation tissulaire.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
2. Monocytes/Macrophages
Macrophages
• Cellules largement présentes dans les différents tissus.
• Originaires des monocytes circulants.
• Grandes cellules avec un cytoplasme abondant et de
nombreuses vacuoles (matériel ingéré).
• Rôles +++ : Phagocyter, Tuer et Digérer les micro-
organismes.
• Substances synthétisées : Lysozyme, Protéases neutres,
radicaux libres oxygénés, Prostaglandines, Leucotriènes,
Fractions du complément, IFN, etc.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
Phagocytose
• 1ère description : Elie Metchnikoff.
• Démonstration de l’efficacité de la phagocytose comme mécanisme de défense naturelle.
• Les bactéries ingérées peuvent :
- Être tuées et digérées dans la phagosome ;
- Persister à l’état latent dans le phagocyte ;
- Se multiplier dans le phagocyte et tuer ce dernier.
• Elle se déroule en 3 étapes :
1- Chimiotactisme et Locomotion ;
2- Capture ;
3- Endocytose et Digestion.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
Phagocytose
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
o Langerhans (1868) : Découverte de la 1ère cellule dendritique dénommée « cellule de
Langerhans ».
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
o Steinmann et Cohn
Identification d’une population de cellules d’origine
hématopoïétique (CD45+) différentes des macrophages ils les nommèrent « cellules
dendritiques » (longs prolongements cytoplasmiques caractéristiques > 10 µm).
(1973)
:
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
o 1978 : Ces cellules furent nommées cellules présentatrices d’antigènes (CPA).
o 1999 : Identification de DC ayant une ultrastructure semblable aux plasmocytes, exprimant le
CD4 et secrétant de l’IFN de type 1 dénommées : cellules dendritiques plasmacytoïdes
(lymphoïdes).
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
o CPA professionnelles.
o Seules CPA capables de stimuler des LT naïfs.
o Existent à l’interface entre l’immunité innée et l’immunité adaptative.
o Impliquées dans l’initiation, l’orientation et le maintien de la RI.
o Il existe deux sous populations distinctes par leur phénotype et leur fonction :
- DC conventionnelles (cDC) DC myéloïdes.
- DC plasmacytoïdes (pDC).
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
o Les DC constituent un système de CPA dont la localisation permet une capture et une
présentation antigénique optimale.
1. Les cellules dendritiques du sang périphérique :
• 1 – 2% des cellules mononuclées du sang périphérique.
• Population hétérogène :
- Précurseurs des DC (Moelle osseuse vers les tissus),
- DC différenciées (Tissus vers les organes lymphoïdes périphériques).
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
2. Les cellules dendritiques des épithéliums :
• Paul Langerhans (1868) découverte de la cellule de Langerhans au niveau de l’épiderme.
• Elles représentent 3 – 8% des cellules épidermiques.
• Caractérisées par l’existence des granules de Birbeck qui sont :
- Spécifiques des cellules de Langerhans,
- Disparaissent lors de la maturation,
- Ph acide,
- Impliquées dans l’endocytose ???
• Des DC (Langerhans) sont retrouvées au niveau de tous les épithéliums :
- Kératinisés (vagin, col utérin, anus, pharynx et œsophage),
- Non-kératinisés (intestin, bronches, corps ciliaires).
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
3. Les cellules dendritiques des tissus non lymphoïdes :
• Sauf rares exceptions (cornée centrale, parenchyme cérébral), tous les tissus non
lymphoïdes contiennent, en très faible quantité des cellules dendritiques (DC).
• Ce sont les DC interstitielles ≤ 1% de l’ensemble des cellules.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
4. Les cellules dendritiques dans les canaux lymphatiques afférents « cellules voilées » :
• Possèdent toutes les caractéristiques des cellules dendritiques.
• Ont un aspect voilé au microscope « veiled cells ».
• Se localisent dans les zones T des OLP et y meurent, probablement, après quelques jours.
• Il n’existe pas de DC dans la lymphe efférente.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
5. Les cellules dendritiques des organes lymphoïdes « cellules interdigitées » :
• 0,5 – 2% des cellules des organes lymphoïdes :
- Le thymus la médullaire et surtout la jonction cortico-médullaire.
- La rate le manchon péri-artériolaire de la pulpe blanche.
- Les ganglions lymphatiques le para-cortex.
- Le MALT Sous-épithéliales et au niveau des zones inter-folliculaires.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Myéloïdes (Conventionnelles)
Phénotype
Récepteurs pour la capture antigénique :
TLR ,MMR, DC-SIGN, DEC-205
FcR (CD32, CD64) Fc R
Molécules de processing
antigénique :
Cathepsine , DC-LAMP
Molécules de présentation
antigénique :
HLA I, HLA II, CD1
Signalisation :
TNF-R : CD120, CD40
cytokine-R : GM-CSF, IL-1, IL-10,
IL-4, TGF-
NF-B/Rel
Adhésion et co-stimulation
CD50, CD54/ICAM-1,3
CD58/LFA-3
CD80, CD86/B7-1, B7-2
Migration :
CD 11a, b,c
CD49d, E cadhérines
CCR 1,5,6,7
CXCR4
Autres :
S100, p55,CD83
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Plasmacytoïdes
o Après activation par un virus, les pDC produisent entre 1 – 2 Unités d’IFN/Cellule soit entre 3 – 10 pg
d’IFN/Cellule/24 heures ce qui est 100 – 1000 fois plus que ce que produit une cellule
immunitaire.
o Rôle très important dans l’immunité « ANTIVIRALE ».
IV. Cellules de l’Immunité Innée
3. Cellules Dendritiques
DC Plasmacytoïdes
o Localisées au niveau des follicules B des OLP.
o Cellules « sédentaires » formant un réseau stable maintenu par des connections intercellulaires
solides faites de desmosomes.
o Jouent un rôle important dans la sélection des LB mémoires.
o La DC folliculaire capte l’Ag sous forme de « complexe immun » et le garde à sa surface pendant une
longue période.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
4. Cellules NK (Natural Killer)
o Les lymphocytes NK ou cellules Natural Killer sont des cellules cytotoxiques localisées dans le sang
et les organes lymphoïdes périphériques.
o Ils reconnaissent et détruisent les cellules infectées, endommagées ou ciblées par des anticorps de
type IgG.
o Ils ont également une grande capacité de sécrétion de cytokines comme l'IFN-γ.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
IV. Cellules de l’Immunité Innée
IV. Cellules de l’Immunité Innée
5. Cellules Lymphoïdes Innées « Innate Lymphoïd Cells (ILC) »
o Les cellules lymphoïdes innées (Innate Lymphoid Cells, ILC) représentent seulement 1 à 2 % des
cellules hématopoïétiques dans l'intestin mais elles y jouent un rôle important lié à leur capacité à
initier et orienter les réponses immunes intestinales.
o En contact intime avec les cellules épithéliales des muqueuses respiratoires et intestinales, elles
sont en première ligne pour répondre rapidement à toute perturbation de l'environnement, qu'elle
soit d'origine microbienne ou non, pathogène ou bénigne.
o Les ILC forment une famille d'effecteurs de la réponse innée dépourvus de récepteurs spécifiques
aux antigènes, dont la diversité fonctionnelle est proche de celle des effecteurs T helper (Th) de la
réponse adaptative.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
5. Cellules Lymphoïdes Innées « Innate Lymphoïd Cells (ILC) »
o On distingue trois principaux groupes d'ILC :
1.
ILC de type 1, constituées des cellules NK (Natural Killer) ;
2.
3.
ILC de type 2, productrices d'IL-13, d'IL-5 et d'IL-4, comme les cellules Th2, qui
interviennent dans
intestinaux, et
participent à l'exacerbation de réactions inflammatoires et allergiques des voies
respiratoires ;
innée mucosale aux parasites
la réponse
ILC de type 3 se distinguent par l'expression du facteur de transcription RORγt et du
récepteur de l'IL-23, qui leur confèrent la capacité de sécréter de l'IL-17 et de l'IL-22,
comme les Lymphocytes Th17.
IV. Cellules de l’Immunité Innée
5. Cellules Lymphoïdes Innées « Innate Lymphoïd Cells (ILC) »
o ILC3 Présentes dès le stade fœtal, elles sont indispensables à la formation des nœuds
lymphatiques périphériques et des tissus lymphoïdes associés à l'intestin.
o Après la naissance, elles contribuent à protéger la muqueuse contre les entérobactéries
pathogènes, et à maintenir la flore commensale sous contrôle.
o Les ILC3 expriment des molécules du complexe majeur d'histocompatibilité de classe II et peuvent
présenter des antigènes aux lymphocytes T CD4 + et les activer.
o Cette présentation s'effectue en l'absence des molécules de co-stimulation et contribue à limiter les
réponses T pro-inflammatoires dirigées contre le microbiote.
V. Mécanismes effecteurs de l’Immunité Innée
1. Opsonisation ;
2. Phagocytose ;
3. Dégranulation ;
4. Explosion oxydative ;
5. Nétose.
o La production de Neutrophil Extracellular Traps (NETs) est un mécanisme appelé nétose,
correspondant à la libération de filaments d'ADN issus du noyau ou des mitochondries, recouverts
de nombreux composants microbicides provenant des granulations ou du cytoplasme.
o Ces NETs constituent des pièges physiques pour capter, en particulier, les micro-organismes de
grande taille comme les champignons.
o Ce mécanisme semble principalement le fait des polynucléaires neutrophiles.
VI. Lien avec l’Immunité Adaptative
o En plus de son action microbicide, la réponse innée a un rôle dans le déclenchement des réponses
adaptatives.
o Ce rôle est rempli principalement par les cellules dendritiques (DC). À l'état basal, les DC sont des
leur environnement en
les tissus en échantillonnant
cellules sentinelles qui patrouillent
permanence.
o Lors du déclenchement d'une réponse inflammatoire, les DC qui ont reconnu un pathogène vont
s'activer et se transformer en CPA.
o Elles vont alors exprimer le récepteur de chimiokine CCR7 qui leur permet d'entrer dans les
vaisseaux lymphatiques et de migrer jusqu'à la zone T-dépendante des organes lymphoïdes
secondaires où elles pourront présenter leurs antigènes aux lymphocytes T
VI. Lien avec l’Immunité Adaptative
o Schématiquement, la réponse immunitaire, notamment au cours d'une infection, se déroule en 3
phases :
1. Une réponse précoce entre 0 et 4 heures par l'intermédiaire de l'immunité innée;
2. Une réponse intermédiaire entre 4 et 96 heures mettant en jeu également la réponse
immunitaire innée ;
3. Une réponse plus tardive après 96 heures mettant en jeu l'immunité adaptative qui aboutit
à l'expansion clonale de lymphocytes B et T spécifiques d'antigènes de l'agent pathogène.
VI. Lien avec l’Immunité Adaptative
Système Immunitaire en Action
V. Conclusion
•
•
•
•
•
•
L'immunité innée fournit une réponse immédiatement recrutable en attendant que
l'immunité acquise devienne opérationnelle.
Elle repose sur des mécanismes humoraux (complément, cytokines, protéines de la phase
aiguë de l'inflammation…) et cellulaires (cellules à fonction phagocytaire ou lytique, telles
que les polynucléaires, les cellules tueuses naturelles, ou NK pour Natural Killer,
macrophages…).
La réaction inflammatoire aiguë est un des mécanismes essentiel de l'immunité innée.
L'immunité innée est fonctionnelle dès la naissance et ses caractéristiques sont héritées
génétiquement.
Elle ne nécessite aucun apprentissage : les réactions de l'immunité innée sont similaires lors
de la première rencontre avec un pathogène et lors des suivantes.
Enfin, l'immunité innée coopère avec l'immunité adaptative, qui n'existe que chez les seuls
vertébrés.
|
Université d’Alger Benyoucef Benkhedda
Faculté de médecine
LES ORGANES
LYMPHOIDES
LYMPHOIDES
Module d’immunologie
Dr TAGUEMOUNT Sihem
2ème année de Médecine
Année universitaire 2021/2022
Plan:
Généralités sur le système immunitaire
I.
II. Organes lymphoïdes centraux (primaires)
a. Caractères généraux
b. La moelle osseuse
c. Thymus
III. Les organes lymphoïdes périphériques (secondaires)
III. Les organes lymphoïdes périphériques (secondaires)
a. Caractères généraux
b. Ganglions lymphatiques
c. La rate
d. MALT (Mucosa Associated Lymphphoid Tissue)
IV. Circulation de trafic lymphocytaire
V. Conclusion
I. Généralités sur le système immunitaire
Le système immunitaire:
Ensemble d’organes, cellules et molécules ayant pour but de reconnaitre le
soi et le tolérer du non soi et l’éliminer.
Organes
Système
immunitaire
Régulation
Production et sécrétion
Molécules
Cellules
Composants du système immunitaire et leurs interactions
I. Généralités sur le système immunitaire
Les mécanismes de défense de l’hôte se
composent :
• d’une immunité naturelle, responsable de la
protection initiale contre les infections.
protection initiale contre les infections.
• l’immunité adaptative, qui se développe plus
lentement et met en œuvre une défense
tardive et plus efficace contre les infections
I. Généralités sur le système immunitaire
Mécanisme de reconnaissance de
l’immunité innée
Mécanisme de reconnaissance de
l’immunité adaptative
Réponse rapide (heures)
Réponse lente (jours ou semaines)
Invariable
Variable
Nombre limité de spécificités
Nombre limité de spécificités
Nombreuses spécificités hautement
Nombreuses spécificités hautement
sélectives
Constant lors de la réponse
S’améliore lors de la réponse
Mécanismes effecteurs communs pour la destruction du pathogène
I. Généralités sur le système immunitaire
Les lymphocytes, les cellules effectrices de la réponse immunitaire adaptative
sont les composants majeurs des organes et des tissus dont l’ensemble
forme le système lymphoïde.
A l’intérieur des organes lymphoïdes,
les lymphocytes interagissent avec
d’autres types cellulaires soit hématopoïétiques soit provenant d’autres
tissus qui sont importants pour le sort du lymphocyte :
tissus qui sont importants pour le sort du lymphocyte :
- sa maturation
- la sélection à laquelle il sera soumis
- sa future fonction
- le stade de différenciation qu’il pourra atteindre
Ces autres types de cellules accessoires, comprennent
: des APC, des
macrophages, des cellules réticulaires, des cellules épithéliales.
I. Généralités sur le système immunitaire
Les organes lymphoïdes:
Organes spécialisés qui donnent naissance aux cellules impliquées dans la
réponse immunitaires.
Les cellules participant à l’immunité sont soit :
(cid:1)Isolées dans le sang ou tissus;
(cid:1)Isolées dans le sang ou tissus;
(cid:1)Regroupées en organes et tissus lymphoïdes.
La répartition de ces cellules à l’intérieur des organes est possible grâce à leur
irrigation sanguine et lymphatique.
On distingue :
I. Généralités sur le système immunitaire
A. ORGANES LYMPHOIDES CENTRAUX (PRIMAIRES)
A. LA MOELLE OSSEUSE
B. THYMUS
(cid:2) Différentiation et Maturation des cellules immunocompétentes (LT, LB).
B. LES ORGANES LYMPHOIDES PERIPHERIQUES (SECONDAIRES)
A. GANGLIONS LYMPHATIQUES
B. LA RATE
C. MALT (Mucosa Associated Lymphoid Tissu)
(cid:2) Hébergement des cellules immunocompétentes
(cid:2) Sièges de la majorités des réactions immunitaires.
(cid:2) le site de la rencontre des cellules de la défense immunitaire avec l’agent
extérieur à l’organisme.
I. Généralités sur le système immunitaire
I. Généralités sur le système immunitaire
I. Généralités sur le système immunitaire
II. Organes lymphoïdes centraux (primaires) :
a. Caractères généraux :
- Apparaissent
secondaires.
tôt: dans la vie embryonnaire avant
les organes lymphoïdes
- Situés en dehors des voies de pénétration et de circulation des antigènes .
- leur développement est donc indépendant de toutes stimulations antigéniques.
- Le
de maturation
différentiation
siège
des
de
et
lymphocytes
immunocompétents
Les lymphocytes acquièrent le répertoire de reconnaissance des antigènes
Les lymphocytes acquièrent le répertoire de reconnaissance des antigènes
Dans les organes lymphoïdes primaires les lymphocytes T et B :
(cid:3) se différencient à partir des cellules souches lymphoïdes,
(cid:3) prolifèrent,
(cid:3) sont sélectionnés (tolérance centrale)
(cid:3) deviennent fonctionnels.
Chez les mammifères, les cellules T viennent à maturité dans le thymus et les
cellules B dans le foie foetal et dans la moelle osseuse après la naissance.
II. Organes lymphoïdes centraux (primaires) :
Organes lymphoïdes centraux (primaires) :
1. La moelle osseuse:
La moelle osseuse occupe l’espace libre à l’intérieur des os plats, côtes et sternum,
vertèbres, bassin, crâne ainsi que dans les épiphyses des os longs.
C’est le siège de l’hématopoïèse et le lieu de maturation des lymphocytes B.
Il existe deux types de moelle osseuse :
La moelle jaune La moelle jaune contient davantage de cellules adipeuses,
inactive.
La moelle rouge est une moelle active ayant des fonctions majeures dans la
formation des globules rouges, des plaquettes (hématopoièse) riche en cellules
souches hématopoïétiques pluripotentes.
souches hématopoïétiques pluripotentes.
et de cellules immunitaires (lymphopoïèse B)
(cid:2)
(cid:2)
1. La moelle osseuse:
1. La moelle osseuse:
Maturation des lymphocytes B:
1. La moelle osseuse:
Les lymphocytes T:
Migration de la MO vers le thymus:
1. La moelle osseuse:
En conclusion :
Au niveau de la moelle osseuse se fait la différenciation du LB
immature à partir de la CSH grâce à plusieurs facteurs intrinsèques
et extrinsèques.
et extrinsèques.
Il va subir une sélection centrale avant de migrer vers la rate où il
va continuer sa différenciation en LB mature qui exprime le BCR.
2. Thymus:
- Le thymus est le deuxième organe lymphoïde primaire à côté de la
moelle osseuse.
- C'est un organe lympho-épithélial bilobé entouré d'une fine capsule de
tissu conjonctif.
-Il est situé au niveau de la partie supérieure du médiastin au-dessus du
coeur et des gros vaisseaux sanguins.
-Il comporte deux lobes divisés en nombreux petits lobules.
-Il comporte deux lobes divisés en nombreux petits lobules.
2. Thymus:
(cid:2) IL assure deux principales fonctions:
1- Génération des LT matures.
2- Acquisition de la tolérance vis-à-vis des Ag du soi.
2. Thymus:
Ontogénèse du thymus :
Chez l’homme :
6ème
semaine
8ème
semaine
16ème
semaine
20ème
semaine
Début de
Début de
développement à
partir de la 3ème et
la 4ème poches
pharyngées.
colonisation par des
colonisation par des
cellules souches
hématopoïétiques
provenant du foie
fœtal et de la M.O
Les premiers LT
matures
apparaissent
Le thymus
termine son
organogénèse
De la naissance à la puberté, le thymus continue à croître, mais ensuite il
involue lentement chez le sujet âgé.
2. Thymus:
Structure du thymus:
Chaque lobe est organisé en lobules séparés l’un de l’autre par des
trabécules de tissu conjonctif. Dans chaque lobule, les cellules lymphoïdes
sont disposées en :
• Cortex externe : peuplée par les cellules nourricières au niveau de la
région sous-capsulaire, les cellules épithéliales thymiques du cortex (TEC
région sous-capsulaire, les cellules épithéliales thymiques du cortex (TEC
corticales) et en majorité des thymocytes relativement immatures et en
prolifération.
• Médulla interne : riche en cellules plus matures ce qui indique l’existence
d’un gradient de différenciation allant du cortex à la médullaire, des
cellules épithéliales thymiques de la médullaire (TEC médullaires), des
CPA cellules présentatrices d’antigènes et macrophages surtout au niveau
de la jonction cortico-médullaire.
2. Thymus:
Structure fonctionnelle du thymus. Le lobule et sa composition en cellules
lymphoïdes et épithéliales.
2. Thymus:
• Les vaisseaux sanguins principaux qui régulent le trafic cellulaire dans le
thymus sont les veinules à endothélium élevé HEV, à la jonction cortico-
médullaire des lobules thymiques.
• C’est à travers ces veinules que les progéniteurs des cellules T formés dans
le foie foetal et la moelle osseuse entrent dans l’ébauche épithéliale et
migrent vers le cortex.
• Le thymus offre un microenvironnement propice pour la génération des
• Le thymus offre un microenvironnement propice pour la génération des
lymphocytes T . Les précurseurs CD34+issus de la MO pénètrent dans le
thymus:
•Ils y entament une différenciation-maturation du cortex vers la médullaire.
Ces cellules acquièrent progressivement: le récepteur de l ’antigène TCR et
les marqueurs de surface (CD2, CD3, CD4, CD8).
• les thymocytes subissent une sélection positive et négative
2. Thymus:
Le thymus continue son développement après la naissance jusqu'à la puberté où il subit
une régression progressive mais sans disparition totale de l'organe. Cette régression
s'accompagne de la diminution de production des lymphocytes T.
III. Organes lymphoïdes périphériques (secondaires) :
Caractères généraux:
- Leur développement est plus tardif que celui des OLP.
- Leur peuplement se fait à partir de cellules provenant de ces derniers (LT, LB).
- Ils sont situés sur les voies de pénétration des antigènes
- Sont le siège de la réponse immunitaire (contact de cellules
immunocompétentes avec l’antigène).
Les organes lymphoïdes périphériques se répartissent en 2 sous-ensembles :
- Le compartiment systémique : rate, ganglions lymphatiques
- Le compartiment muqueux : le tissu lymphoïde associé aux muqueuses.
Siège de la Réponse immunitaire
III. Organes lymphoïdes périphériques (secondaires) :
III. Organes lymphoïdes périphériques (secondaires) :
(barrières
épithélium
Les microbes pénètrent à travers
un
cutanéomuqueuses)
et sont capturés par
des cellules présentatrices
d’antigène (CPA)
(CD), ou bien ils diffusent par les
(CD), ou bien ils diffusent par les
vaisseaux lymphatiques ou
sanguins.
Les microbes et leurs antigènes
sont transportés par la CD vers
-les ganglions lymphatiques, par
le vaisseau lymphatique,
-la rate, par le vaisseau sanguin,
les
être
pour
lymphocytes T ou B.
reconnu
par
2. Les ganglions lymphatiques:
• Environ 1000 dans tout l’organisme : surveillance
de nombreux territoires.
• - petits organes réniformes, de 1 à 15 mm de
diamètre.
• - disposés sur le trajet des voies lymphatiques.
• La circulation lymphatique s’effectue dans un seul
sens:
• tissus (cid:4) ganglions (cid:4) sang
Lymphatique
efférent
Lymphatique
afférent
2. Les ganglions lymphatiques:
On distingue 3 sous régions
• une région périphérique sous capsulaire :zone corticale riche en
lymphocytes B organisés en couronne pour former le follicule primaire
Après stimulation antigénique, le follicule primaire se transforme en follicule
secondaire
• une région plus profonde, proche du hile: zone médullaire, c’est une zone
mixte comprenant des lymphocytes B, T, des plasmocytes et des macrophages
• entre les 2 régions se situe la zone paracorticale: aire thymo-dépendante
• entre les 2 régions se situe la zone paracorticale: aire thymo-dépendante
riche en lymphocytes T et en CPA.
2. La rate:
• Située dans l’hypochondre gauche
• Forme ovale,
• organe lymphoïde le plus volumineux
• Entourée d’une capsule fibreuse d’où partent des cloisons qui
pénètrent dans l’organe et servent de support, ces cloisons
soutiennent des types cellulaires variés.
• Pas de drainage par une circulation lymphatique, branchée sur la
• Pas de drainage par une circulation lymphatique, branchée sur la
circulation sanguine :
• Rôle +++:
- épuration du sang (100 à 200 ml/mn).
- capture des Ag injectés dans la circulation sanguine: véritable
filtre.
2. La rate:
La rate:
2. La rate:
Structure et fonctions de la rate :
La pulpe rouge : occupe le plus grand espace, destruction des hématies
sénescentes +++.
La pulpe blanche : tissu lymphoïde situé autour d’une artère centrale, elle
comprend :
Zone autour de l’artère : T-dépendante.
Zone B-dépendante : organisée en follicules I et II.
Zone marginale : zone mixte située à la frontière entre la pulpe rouge et
Zone marginale : zone mixte située à la frontière entre la pulpe rouge et
blanche.
(cid:2) Lieu de la réponse
immunitaire
3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses :
- Ensemble des tissus lymphoïdes non encapsulés dans
des organes et associés aux muqueuses, chargés
d'assumer la défense immunitaire des muqueuses au
contact du milieu extérieur.
Ils comprennent ceux :
Ils comprennent ceux :
-
-
• du tissu digestif (GALT ‘Gut Associated Lymphoïd
Tissue),
• du tractus respiratoire (BALT ‘Bronchus-Associated
Lymphoïd Tissue’)
• du nasopharynx: NALT (Nasopharynx Associated
Lymphoïd Tissue)
• …..
3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses :
• Représente la partie la plus étendue du système immunitaire de par :
(cid:3) La surface qu’il couvre: Assure la protection de plus de 400 m2 de
muqueuses.
(cid:3) Le nombre de lymphocytes qu’il héberge: Tissus lymphoïde diffus dans
toutes les muqueuses):
•
Intestinale
• Bronchique
• Uro-génitale…….
(cid:3) Le nombre et la diversité des stimulations antigéniques qu’il subit.
(cid:3) La quantité d’Ig qu’il synthétise par jours:
Prépondérance de la réponse humorale avec IgA sécrétoires +++
(capables de traverser les muqueuses et donc d’en assurer leur protection),
fonction importante dans les réactions immunitaires locales.
(cid:2) Système lié à l’environnement et capable de s’adapter en permanence
3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses :
3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses :
3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses :
• Système lymphoïde du tube digestif: GALT
• Le GALT est formé de 2 compartiments:
* Compartiment inducteur:
• Plaques de payer,
• Nodules lymphatiques mésentériques,
• Ganglion mésentérique.
• Ganglion mésentérique.
C’est le site où s’initie la reconnaissance de l’Ag et la réponse
immune intestinale
* Compartiment effecteur:
• Lamina propria,
• Epithélium villeux
C’est le site qui héberge les cellules immuno-compétentes
L’ organisation de la muqueuse intestinale
Stem cells
Abreu Nat Rev Immunol 2010
V. Conclusion:
(cid:5) Les lymphocytes prennent naissance dans la moelle osseuse à partir des
cellules souches hématopoïétiques. Ils se différencient dans les organes
lymphoïdes primaires, en dehors de toute stimulation antigénique : les
lymphocytes T dans le thymus et les lymphocytes B dans la moelle osseuse.
(cid:5)
(cid:5)
(cid:5)
Après avoir acquis leur
Après avoir acquis leur
la tolérance au soi, ces
la tolérance au soi, ces
lymphocytes matures, naïfs, sont exportés en périphérie dans les organes
lymphoïdes secondaires que sont la rate, les ganglions lymphatiques et les
tissus lymphoïdes annexés aux muqueuses.
répertoire et
répertoire et
Recirculant entre ces différents territoires les lymphocytes naïfs ont
ainsi l'opportunité de rencontrer leur antigène spécifique
|
LE COMPLEXE MAJEUR D’HISTOCOMPATIBILITE
Selon le diapo de dr.Belateur
Introduction:
-Le CMH est décrit chez toutes les espèces de mammifères étudiées à ce jour:
complexe H2 chez la souris.
Chez l’Homme le CMH est appelé HLA (Human Leukocytes Antigen)
-Première description des antigènes HLA sur les leucocytes en 1958 par J. Dausset.
II. ORGANISATION GENERALE DE LA REGION DU CMH:
-Le CMH est un ensemble de gènes localisés sur le bras
court du chromosome 6 « bande p21.3 ».
-il représente ≈ 1/1000 ème du génome humain.
-Les gènes sont regroupés en 2 principales régions (régions
CMH de classe I et II) leurs produits diffèrent au niveau de
la structure, expression et fonctions.
-La région du CMH de classe III ne codent pas pour des molécules HLA.
RYM SAD DELL 1
III.CARACTERISTIQUES DES GENES HLA:
1- Le polymorphisme extreme:
-Chaque gène est polyallèlique (plusieurs allèles différents pour un même gène). Ces allèles différent
par leurs séquences DNA, qui changent d’un individu à un autre. Par conséquent, les produits de gènes
exprimés par les différents individus ont des différences structurales spécifiques: polymorphisme.
-Le polymorphisme de la région HLA-DR est plus important. Tous les individus ont un gène DRB1, et la
plupart un deuxième gène DRB (DRB3 ou DRB4 ou DRB5) ce qui augmente le polymorphisme.
• La chaine alpha identique chez tous les individus est codée par le gène DRA monomorphe.
• La chaine beta est codée par le gène DRB1 pour la première molécule DR et par l’un des gènes DRB3,
DRB4, DRB5.
• Pour certains haplotypes DR1, DR8, DR10, ces trois gènes sont absents donc pas de deuxième
molécule DR exprimée.
Nomenclature HLA 2010: Deux nomenclatures parallèles: sérologique et génomique (allélique).
La nomenclature sérologique:
Identifie le locus suivi d’un numéro identifiant l’antigène : HLA-A2, HLA-B7, HLA-DR4.
La nomenclature génomique:
Place un astérisque entre la lettre définissant le gène étudié (ex. HLA-A*ou HLA-DRBl*) suivi d’un
numéro à deux chiffres (définit la spécificité de l’allèle) ou quatre à huit chiffres (précise le variant
allélique d’un allèle donné).
2- Expression codominante:
-Chaque allèle sur chaque haplotype est exprimé et son produit protéique détecté.
-Le phénotype HLA correspond à 6 molécules de classe I(3 du père et 3 de la mère); 2 à 4 molécules
DR ; 2 molécules DP et 2 molécules DQ.
3- Liaison étroite:
-Les loci HLA-A, B, C , DR, DQ, DP sont distincts mais étroitement liés sur le même chromosome. La
transmission des gènes se fait en bloc des parents aux enfants.
-Ainsi la probabilité pour 2 enfants d’ une même fratrie (frère) d’ être HLA identiques est de 25%, d’
être HLA semi identiques de 50% , et d’ être HLA différents est de 25%.
-Cependant, dans de rares cas (moins de 1% des cas), une recombinaison entre 2 haplotypes paternels
et/ou maternels « Crossing over » peut survenir, créant un nouvel haplotype dit recombinant.
RYM SAD DELL 2
4- Déséquilibre de liaison:
-Certaines combinaisons alléliques ont lieu plus fréquemment que celles prédites.
-Des associations préférentielles entre allèles sont rencontrées avec une fréquence plus grande que ne
le voudrait le hasard.
-On parle de déséquilibre de liaison.
-Exemples de déséquilibre de liaison entres allèles HLA :
A1 B8 DR3 (Caucasoïdes)
A3 B7 DR2 (Nord de l’Europe)
A33 B14 (Sud de l’Europe, Maghreb)
IV. GENES ET MOLECULES HLA:
1- Gènes et molécules HLA de classe I:
La chaine lourde α: glycoprotéine transmembranaire, PM=43 KD, 3 domaines extracellulaires α1, α2,
α3, une région transmembranaire et d’un domaine intra cellulaire .
La chaine légère β2: microglobuline (β2m): codée par un
gène localisé sur le chromosome 15, elle est monomorphique et non glycosylée.
La structure tridimensionnelle de la
molécule fait apparaitre une cavité entre
les domaines α1 et α2 dont le fond est
un feuillet β plissé et les bords des
hélices α. C ‘est dans cette zone que se
situent les résidus polymorphes qui vont
interagir avec les peptides antigéniques.
RYM SAD DELL 3
Cavité du peptide :
Fermée aux 2 extrémités
Fixe des peptides de 9 aa d’origine cytosolique
les chaines latérales des aa du peptide sont enfouis dans les
poches (A à F).
2- Gènes et molécules de classe II:
glycoprotéines transmembranaires, 2 chaines polypeptidiques :α et β, comportant chacune 2
domaines extracellulaires, une région transmembranaire et un domaine intracellulaire.
Structure tridimensionnelle semblable à celle des HLA I, les
domaines α1, β1 forment la cavité de liaison au peptide.
Cavité peptidique:
Ouverte aux 2 extrémités
Fixe des peptides de 15 – 25 aa dépassant les deux
extrémités
3 ou 4 résidus d’ancrage situés dans la partie centrale du
peptide.
V. DISTRIBUTION TISSULAIRE DES MOLECULES HLA:
Les molécules HLA de classe I :
Expression ubiquitaire, à la surface des cellules nucléées et des plaquettes.
Leur expression est augmentée par L’INFα, β, γ et le TNFα.
Les molécules HLA de classe II :
Expression constitutive et restreinte aux:
• CPA : CD, LB, les monocytes et macrophages
• Les cellules de l’épithélium thymique.
Exprimées après activation sur l’endothélium vasculaire et les LT.
Elles ne sont pas exprimées au niveau des plaquettes.
Expression est augmentée par L’INFγ, le TNFα, IL-4, IL-13 et le GM-CSF et diminuée par le
PGE2.
VII. FONCTIONS DES MOLÉCULES HLA:
1.Présentation des peptides antigéniques :
Présentation des peptides antigéniques aux lymphocytes T :
Les molécules HLA de classe I présentent des peptides issus de protéines endogènes aux
lymphocytes T cytotoxiques (LT CD8+) Présentation selon la voie endogène.
Les molécules HLA de classe II présentent des peptides issus de protéines exogènes aux
lymphocytes T helper (LT CD4+) Présentation selon la voie exogène.
RYM SAD DELL 4
a. Présentation de peptides antigéniques par les molécules HLA I:
-Le complexe tri-moléculaire « peptide/ chaîne lourde α / β2m » est transporté du RE (en passant par
l’appareil de Golgi, site de glycosylation de la chaine lourde α) vers la membrane plasmique où il sera
reconnu par les LT cytotoxiques.
-Les protéines endogènes: protéines mal pliées,
protéines virales ou tumorales
-Génération de peptides par protéasome (complexe
enzymatique).
-Transport vers le RE par les TAP1 et TAP2 où ils sont
associés aux domaines α1 et α2 de la chaîne lourde
stabilisés par la β2m.
La voie cytosolique:
I - Génération des peptides par un système proteolytique cytosolique.
II – Transport des peptides du cytosol vers le RE.
III - Assemblage et stabilisation des molécules CMH I dans le RE.
IV- Liberation des molécules CMH I chargées et leur expression à la surface cellulaire.
b. Présentation de peptides antigéniques par les molécules HLA II:
-Capture des Ag exogènes:
-Dégradation de l‘Ag par enzymes hydrolytiques.
-Transport des molécules HLA-II vers les vésicules
endocytaires.
-Assemblage CMH-II et peptide Transport vers la membrane
plasmique où ils seront reconnus par les LT CD4.
Les cellules qui apprêtent et présentent les peptides
antigéniques associés aux molécules de classe II du CMH
sont appelées cellules présentatrices d’antigène (CPA).
Trois types cellulaires sont classés comme CPA : Cellules
dendritiques, Lymphocytes B, Macrophages.
Voie endo-lysosomale:
I – Capture de l'AG.
II – Dégradation de l'antigéne
III – Transport des molécules HLA-IIvers les vésicules endocytaires.
IV– Assemblage CMH-II et péptide
V- Libération de la molécule CHH-II chargée et son expression à la surface cellulaire
C. Cross présentation =Présentation croisée:
-Voie de processing supplémentaire, propre aux cellules dendritiques, capables d’internaliser des
antigènes exogènes, leur dégradation, leur transport et leur assemblage aux molécules du CMH-I afin
de les présenter aux LTCD8+.
-Considérée comme un mécanisme essentiel à la médiation des RI contre les agents infectieux et les
tumeurs.
-Les différentes d’Ag présentés par la molécules HLA-II:
• Complexes Ag-Ac
• Corps apoptotiques
• Ag solubles ou particulaires exogènes captés par la CD
Voie cytosolique TAP dépendante:
1- Translocation des Ag exogènes de l’endosome précoce des CD => Cytosol (mécanismes ?)
2- Dégradation dans le protéasome
3- Transport par TAP vers le RE
4- Présentation sur la surface membranaire
RYM SAD DELL 5
Voie cytosolique TAP indépendante:
1- Internalisation dans le phagosome d'une molécule HLA I membranaire lors de la phagocytose de la
protéine exogène
2- Fusion du phagosome avec une partie du RE contenant du HLA-I
-Les Ag endocytés /phagocytés sont fragmentés par des protéases (Cathepsine S ++) dans les
endosomes tardifs.
.Interaction entre molécule HLA et TCR d’un LT CD4 et TCD8:
Le complexe peptide/CMH est reconnu par le TCR pour former le trio moléculaire TCR-PEPTIDE-CMH.
Cette reconnaissance est dite restreinte par le CMH.
2. Autres fonctions des molécules HLA:
• Sélection thymique pour le répertoire T:
-Sélection des LT capables de reconnaitre un peptide antigénique associé à une molécule HLA.
-Élimination des lymphocytes T auto-réactifs.
• Rôle dans l’immunosurveillance anti-tumorale
VII. HLA ET MALADIES:
Prés d’une quarantaine de maladies sont associées au complexe HLA, à la suite d’études de
populations où l’on détermine le risque relatif et d’études de familles où l’on suit la ségrégation du
gène de susceptibilité.
Exemples d’associations HLA / Maladies:
VIII. MOYENS D’ETUDE:
les techniques sérologiques: basées sur l’analyse des déterminants antigéniques des molécules
HLA, permettant de définir les différentes spécificité HLA,
les techniques cellulaires: basées sur l’étude fonctionnelle des molécules HLA dans des cultures
lymphocytaires mixtes (Réaction lymphocytaires mixtes ou MLR)
Les méthodes biochimiques qui reposent sur l’étude de la structure moléculaire des molécules HLA
Les techniques de biologie moléculaire: qui permettent de définir les gènes HLA.
RYM SAD DELL 6
|
CMH
CMH est un ensemble de gènes localisés sur le
bras court du chromosome 6 « bande p21.3 ».
HLA I
CH.K
HLA II
.Présent dans toutes les cells
nucléaires
.interagit avec le CD8
.HLA-A
.HLA-B
.HLA-C
.constitué d'une chaine a
lourde qui est une
glycoproteine
transmembranaire ( à 3
domaines a1,2,3)
.a3: domaine non variable
contenant le site de fixation
du CD8
.a1,a2: domaines de fixation
des AG
.chaine β2m légère: codé par
le chromo 15 monomorphique
et non glycosylée stabilise la
chaine lourde
.Leur expression est
augmentée par L’INFα, β, γet
le TNFα
.Présent sur les surfaces
des CPA+ epith
thymique
.interagit avec le CD4+
.HLA-D: DP,DQ,DR
.constitué de
glycoprotéines a 2
chaines αet β, (α1,α2, β1,
β2)
.β2 est le site de liaison
avec le CD4
.α1, β1 site de fixation
des AG
.Expression est
augmentée par
L’INFγ,leTNFα,IL-4,IL-
13etleGM-CSF et
diminuée par le PGE-2
FONCTIONS DES MOLÉCULES HLA:
1-Présentation des peptides antigéniques aux lymphocytes T:
HLA I présente les proteines endogenes aux LT8 (presentation endogenes)
HLA II presente les proteines exogenes au LT4 (presentation exogene)
CH.K
voie endogène:
les proteines du soi passent par une
proteasome qui les fragmentes en peptides,
ces derniers vont etre transporter par TAP1
ET TAP2 ou ils sont associés aux domaines
α1 et α2 de la chaîne lourde stabilisés par la
β2m. ce complexe est transporté vers le RE +
app de golgi pour glycosyler la chaine α, puis
vers la membrane plasmique pour etre
reconnu par les LT8
voie exogene:
les AG exogenes sont capturé par la cell et
degradé par des enzymes hydrolytiques
entre temps les molecules HLA II sont
transporter vers les vesicules des AG
degradé ou il y aura assemblage HLA II et
peptide enfin ce complexe va etre
transporter vers la membrane plasmique où
ils seront reconnus par les LT4
Présentation croisée:
propre aux cellules dendritiques,
internalisent des antigènes exogènes, leur
dégradation, leur transport et leur
assemblage aux molécules du HLA I afin de
les présenter aux LT8
Voie cytosoliqueTAP dépendante
1-Translocation des Ag exogènes de
l’endosome précoce des CD => Cytosol
2-Dégradation dans le protéasome
3-Transport par TAP vers le RE
4-Présentation sur la surface membranaire
Voie cytosoliqueTAP indépendante
1-Internalisation dans le phagosome d'une
molécule HLA I membranaire lors de la
phagocytose de la protéine exogène
2-Fusion du phagosome avec une partie du
RE contenant du HLA-I
Les Ag endocytés/phagocytés sont
fragmentés par des protéases (Cathepsine S
++) dans les endosomestardifs .
CH.K
2-Sélection thymique pour le répertoireT:
Sélection des LT capables de reconnaitre un peptide antigénique associé à une molécule HLA.
-Élimination des lymphocytesT auto-réactifs
3-Rôle dans l’immuno surveillance anti-tumorale
HLA et maladies:
Prés d’une quarantaine de maladies sont associées au complexe HLA.
ex: MALADIE DE BEHCET elle est spécifique au HLA-B27
Diabète de type 1 spécifique aux DR3,DR4
MOYENS D’ETUDE:
(cid:0)les techniques sérologiques basées sur l’analyse des déterminants antigéniques
des molécules HLA, permettant de définir les différentes spécificité HLA,
(cid:0)les techniques cellulaires basées sur l’étude fonctionnelle des
molécules HLA dans des cultures lymphocytaires mixtes
(Réaction lymphocytaires mixtes ou MLR)
(cid:0)Les méthodes biochimiques qui reposent sur l’étude de la structure moléculaire
des molécules HLA,
(cid:0)Les techniques de biologie moléculaire qui permettent de définir
les gènes HLA.
|
LE SYSTÈME DU COMPLÉMENT
Le système de complément est un
ensemble de protéines qui complètent
l’activité immunitaire, il est
thermosensible .
-C’est un composant essentiel de l’immunité
naturelle
-Système = ensemble de plus d’une
trentaine de protéines participant à son
fonctionnement
-Solubles (la plus part) ou membranaires
(certaines protéines de régulation et
récepteurs)
-L’activation du système du
complément provoque :
même, une activité protéolytique
spécifique pour le composant suivant
-le système du complément est divisé,
opérationnellement, en quatre unités: trois
unités de reconnaissance, conduisant au
clivage de la molécule centrale C3, par des
voies parallèles mais distinctes :
o voie classique (la 1ère qui a été
découverte)
o voie alterne.
o voie des lectines .
et aboutissant à une unité effectrice
terminale commune : complexe d’attaque
membranaire (CAM).
génération de complexes protéiques et
de fragments
principales activités biologiques du
complément
• composants de la voie classique et du
CAM :
⇒ désignés numériquement de C1 à C9
•Nomenclature :
•Fonctions:
- La réaction inflammatoire
- La phagocytose des microorganismes
• composants de la voie alterne :
⇒ désignés par des lettres capitales: P
(properdine), facteur B, facteur D
-La neutralisation des virus
• composants de la voie des lectines:
- La solubilisation et l’élimination des
complexes immuns
⇒ désignés par une abréviation du terme
anglo-saxon : MBL, MASP1, MASP2
- La régulation de la réponse immunitaire
• les fragments de clivage enzymatiques:
•Caractéristiques des protéines du
système du complément :
⇒ désignés par des lettres minuscules.
Ex: C2a, C3a, C3b…
-Activé rapidement et de façon localisée
(comme tous les autres ensembles
interactifs de protéines plasmatiques:
coagulation, fibrinolyse) ⇒ mécanismes de
contrôle et d’amplification efficaces
-La protéine passe d’un état inactif vers un
état actif
-C’est une activation qui se déroule en
cascade
-Le 1er composant acquiert une activité
protéolytique, il clive le 2ème composant
en deux fragments, dont l’un acquiert, lui-
• une molécule inactive:
⇒ désignée par la lettre « i ». Ex: iC3b
• les protéines de régulation :
⇒ désignés par une lettre capitale (= voie
alterne). Ex: facteur H, I
⇒ désignés par une abréviation du terme
anglo-saxon. Ex: C1-INH, C4bp, MCP,
HRF
• les récepteurs:
⇒ désignés par une numérotation de CR1
à CR4
Les IgG4 non activateurs
2-lipopolysaccharides
3-Membranes des rétrovirus
4-CRP
5-Corps apoptotiques
•Le complexe C1 :
est le 1er composant du complément de la
voie classique constitué de C1r ,C1s ,C1q
et la liaison avec les AC va donner une
acquisition d’une activité enzymatique de
C1r et C1s « les estérases »
• Les fragment ayant une activité
enzymatique sont indiqués par une barre
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
au dessus. Ex: 𝑪𝟒𝒃𝟐𝒂
•Synthèse: elle se fait par :
- les hépatocytes +++
- monocytes/macrophages
- cellules épithéliales du tube digestif et de
l'appareil génito-urinaire
- fibroblastes.
○ Demi-vie de beaucoup de facteurs (C3,
C4, B...) est courte (car elle activé
rapidement et localement) : 24h ⇒ synthèse
rapide qui reflète une consommation
permanente.
○ Formation de complexes
multimoléculaires réversibles: d’où
fonctionnement en sous-unités
fonctionnelles :
→C1q , C1r et C1s (trois sous unités
formant le composant C1), en présence
d’ions Ca+2
→C4 et C2 d’une part et C3 et le facteur B
d’autre part, en présence d’ions Mg+2
→C5, C6, C7, C8 et C9 (CAM ou complexe
lytique)
○ Présence, sur certains composants, d’un
site labile de liaison à des membranes
cellulaires:
→ composant C3 et C4 +++
C1q = bouquet de 6 tulipes:
→ très courte durée (10 millisecondes)
- portion centrale fibrillaire collagène-like
- 6 têtes périphériques globulaires (sites de
liaison aux Ig)
C1r2-C1s2 : tétramère calcium-dépendant:
protéase à sérine
les voies d’activation :
1- La voie classique :
elle est activée par :
1-complexes immuns Ac/Ag : « immunité
adaptative » qui sont fait par : IgG et IgM
• deux molécules IgG/Ag
• une molécule IgM/Ag
Les IgG1 & IgG3 forts activateurs
Les IgG2 faibles activateurs
•Activation de la voie classique :
a- Liaison de C1q à des Ig :
une fois que C1q est associé aux IG , il y a
une acquisition d’une fonction enzymatique
de C1r et C1s ; les têtes globulaires sont
liées sur les fragments Fc
b- Constitution de la C3 convertase
classique :
une fois C1qr2s2 acquiert une activité
enzymatique , il va agir sur C4 , quand il
réagit sur C4 elle va le couper en un grand
fragment C4b , et un petit fragment C4a
-C4a →va dans la circulation
-C4b→reste sur la membrane activatrice
Plus détaillé , il y a de membranes
activatrices qui portent des IG , une fois qu’il
y a 2IG : IgG contigus ou une IgM il y a un
C1 qui est activé , il active le C1r et C1s qui
va agir sur le C4 , il va le couper en 2
fragment (C4a et C4b ), le C4b une fois qu’il
est activé sur la membrane il va ramener le
C2 , le C2 va subir un clivage enzymatique
par C1r et C1s (il va le couper en 2), le C2a
va être associé au C4b et C2b va dans la
circulation →on a formé un complexe
protéique sur la membrane C4b2a qui a une
activité enzymatique (C3 convertase
classique qui a une action sur C3)
c-Amplification par C3b et constitution
de la C5 convertase classique :
C3 convertase classique va aboutir au
clivage de C3 qui va donner un C3b qui va
rester lié sur C4b et C4a . C3b et C3a vont
dans la circulation
→formation de C4b2a3b (C5 convertase)
qui va agir sur le C5
Toute réponse doit être régulée , si il n’y a
pas de régulation il y aura une
consommation permanente de protéine et
une action permanente
•Régulation de la voie classique :
1-Sérique : « dans le sérum »
-C1 inhibitor (C1inh) :
-formation de complexe avec les enzymes
C1r et C1s et ça va subir :
⇒ dissociation du C1q
⇒ Inhibition de l’activité sérine protéasique
-C4 binding protein (C4bp) :
-liaison à C4b ⇒ inhibe la formation des C3
et C5 convertases classiques
-co-facteur du facteur I ⇒ ce dernier
inactive le C4b en le clivant en C4c et C4d
2- Régulation membranaire :
-Decay Accelerating Factor (DAF) = CD55
: accélère la dissociation du C4b2a
-Membrane Cofactor Protein (MCP) =
CD46 : clive le C3b et le C4b, co-facteur de
I
-CR1 = CD35 : clive le C3b et le C4b, co-
facteur de I →limitent l’activation du
complément sur les cellules homologues
2-La voie des lectines :
Activée par :
-structures possédant des mannoses,
glucose ou N-acétylglucosamine en bout
de chaine (certains pathogènes)
-protéines partiellement désialylées ou
dégalactosylées de l’organisme ( cellules
cancéreuses ou infectées par des virus)
•Protéines de la voie des lectines :
-MBL → Mannose Binding Lectin
Activation :
le complexe formé par MBL, MASP1 et
MASP2 clive le composant C4 et la cascade
se poursuit
Régulation :
α2-macroglobuline → analogue au C1-inh
3-La voie alterne :
Activation :
1-Polysaccharides (Ex: inuline, zymosan
(levures))
2-Endotoxines bactériennes
3-Membranes des globules rouges de lapin
4-virus
5-Cellules infectées par des virus
-Voie alterne = bruleur de gaz avec une
veilleuse allumée en permanence
-veilleuse = C3 convertase initiatrice
soluble
→ synthèse hépatique stimulée par
IL-6 (cytokine pro-inflammatoire)
→famille des collectines
→structure homologue au C1q
- liaison MBL/résidus mannoses →
activation des protéases à sérines
-MASP3 serait la molécule mère, à partir de
laquelle les autres MASPs, C1r et C1s
dérivent, aucune activité catalytique
origine :une petite partie de C3 est
spontanément hydrolysée donnant
C3a+C3b-like «C3b hydrolysé » en petite
quantité « dégradation en présence d’eau »
⇒ ouverture du pont thiolester par C3b
hydrolysé ,donc le facteur H et le facteur I
qui sont des inhibiteurs ne peuvent pas s’y
associer , par contre le facteur B qui est
activateur peut le faire ⇒ fixation du facteur
B sur le C3b hydrolysé en présence de
Mg+2
⇒ le facteur B est hydrolysé en Ba+Bb par
une protéase à sérine : le facteur D (le seul
composant du complément circulant à l’état
actif)
⇒ le complexe C3(H2O)Bb clive C3 en C3a
et C3b
⇒ Le C3b soluble est rapidement inactivé :
C3bi
C3 convertase soluble initiatrice contrôlée par les facteurs H et I
CR1 = CD35 :
-Dissocie la C3 et la C5 convertases
alternes
-co-facteur du facteur I
Le complexe d’attaque membranaire :
Le C4b2a3b + C5 → C5a +C5b qui va sur
la surface activatrice , après le C6 C7 et C8
vont se lier avec C5b pour former un
complexe
C5b678 avec poly-C9 forment le complexe
d’attaque membranaire , qui fait des trous
dans la membrane ,et puisque on a
plusieurs trous dans la membrane il y’aura
l’entré d’eau de l’extérieur vers l’intérieur →
lyse du microorganisme
Régulation de la voie alterne :
1-Sérique :
- Facteur H : inhibiteur
-se lie à C3b de façon compétitive avec B
dissociation accélérée de la C3
convertase alterne
perte de l’activité
- co-facteur du facteur I
- Facteur I : inhibiteur
-clivage du C3b en C3bi → pas de liaison
au facteur B
- Degradation du C3bi en C3c soluble et en
C3dg puis C3d
- Properdine : facteur de stabilisation et
amplification
-stabilisation de la C3 convertase alterne
2-Membranaire:
Decay Accelerating Factor (DAF) =
CD55 :
-Dissocie la C3 convertase alterne
-co-facteur du facteur I
Régulation :
1-Sérique :
Protéine S = vitronectine + clustérine :
Empêchent la fixation du C5b67 aux
membranes et la polymérisation de C9 au
contact du C5b678
2-Membranaire :
Homologous Restriction Factors (HRF)
=C8bp, HRF20=CD59=Protectine : - Inhibe
la formation de C5b678 et la polymérisation
de C9.
Les récepteurs du complément :
Certains des fragments, libérés au cours de l’activation du complément, avant même les étapes
finales, ont des activités biologiques variées, exercées par l’intermédiaire de récepteurs
spécifiques présents à la surfaces de nombreuses cellules
Conséquences biologiques de
l’activation du complément :
Activation du complément a des effets
biologiques divers
1-Opsonisation :
- Opsonisation des microorganismes ou
cellules étrangères
- C3b, C3bi et C4b avec les récepteurs CR1
et CR3 des phagocytes (PNN, Mn,
Macrophages)
- Rôle indispensable pour la phagocytose
2-Lyse des membranes biologiques :
-de microorganismes (virus ayant une
enveloppe lipidique : herpes virus,
rétrovirus…) ou de cellules sanguines
-Peu d’efficacité contre les bactéries Gram+
et les cellules nucléées (notamment
tumorales)
3-Clearance des complexes immuns :
6-Elimination des cellules apoptotiques :
Le C3b et le CR1 des hématies (riches en
CR1) interviennent pour éliminer les
complexes immuns via les cellules
phagocytaires de la rate et du foie
4-Induction d’une réaction
inflammatoire :
C3a, C4a et surtout C5a sont des
anaphylatoxines : facteurs solubles qui
initient la réponse inflammatoire
Dégranulation des basophiles et des
mastocytes tissulaires.
Libération d’amines vasoactives (en
particulier d’histamine).
Vasodilatation, augmentation de la
perméabilité vasculaire.
Contraction des muscles lisses
bronchiques (Bronchoconstriction).
Adhérence des neutrophiles et des
monocytes au cellules endothéliales, leur
extravasation, et leur activation sur le site
inflammatoire
5-Participation à la réponse immunitaire :
Présentation de l’Ag aux lymphocytes B par
les cellules dendritiques(CR1, CR2, CR3);
Signal de prolifération(CR2) et signal de
différenciation(CR1);Internalisation de l’Ag
fixé au C3b par les CPA et sa présentation
aux lymphocytes T.
-Par liaison de C1q
-Rôle du complément fortement suggéré par
la fréquence élevée des cas de lupus
érythémateux systémique (LES) dans les
déficits en C1q
Exploration du système du complément :
1- Prélèvement: plasma-EDTA ou sérum :
-méthodes d’étude:
Étude de l’activité globale du système du
complément: (que les molécules actives)
- CH50: pour la voie classique : quantité de
sérum nécessaire pour la lyse de 50% des
globules rouges de mouton recouverts
d’anticorps (sensibilisés).
- AP50: pour la voie alterne: quantité de
sérum nécessaire pour la lyse de 50% des
globules rouges de lapin (ces derniers ont la
capacité d’activer directement la voie alterne
du complément
2-Étude de l’activité de chaque
composant: (actif ou inactif)
- Dosage pondéral de chaque composant:
immunodiffusion radiale (Mancini),
néphélémétrie laser, ELISA.
- Dosages fonctionnels
interprétation:
Les valeurs de la CH50 et des différents
composants sont variables d’un laboratoire
à l’autre et doivent être interprétés en
fonction des normes fournis par le
laboratoire.
- ↑↑ complément : affections inflammatoires
ou infectieuses
- Hypocomplémentémie peut survenir dans
différentes situations :
- Une diminution du taux des composants
de la voie classique (C1, C4, C2, C3) est
habituellement observée dans le lupus
érythémateux systèmique, de nombreuses
maladies avec complexes immuns circulants
⇒ clivage exagéré du kininogène ⇒ ↗ de la
bradykinine.
→ ⭧ ⭧ la perméabilité vasculaire
Enfance ou adolescence, +/- adulte;
Crises d’œdèmes s/cutanés ou s/muqueux,
blancs, mous, non douloureux et non
prurigineux ; déclenchées suite à un
traumatisme, stress ou spontanément;
localisations :
- peau: visage et lèvres;
- tractus digestif: →laparotomies blanches;
- tractus respiratoire supérieur: larynx
fatal +++.
biologie: ↘C4; ↘C2; ↘CH50; C3 N; C1inh
↘, si normal ⇒ étudier sa fonctionnalité.
- Une diminution du taux de C3 et du
facteur B sans abaissement de C1 et C4 se
rencontre au cours des activations de la
voie alterne en particulier lors des
glomérulonéphrites membrano-prolifératives
et des septicémies à germes Gram négatif.
NB: En présence d’une
Hypocomplémentémie persistante
confirmée par au moins deux dosages, on
recherchera un déficit congénital.
Complément et pathologies :
Angio Œdème Héréditaire (AOH) :
-appelé aussi Œdème Angio-Neurotique
(OAN)
- déficit en C1-inhibiteur: protéine qui
inhibe les serines protéases:
○ du système du complément: C1r, C1s,
MASPs
○ du système des kinines: kallikreine
○ du système de la coagulation: facteur XI
et XII, +/- plasmine
on distingue:
- AOH congénital transmission autosomale
dominante, cas sporadiques 30%
•85% des cas ⇒ Type I = défaut de
synthèse
•15% des cas ⇒ Type II = synthèse d’une
protéine mutée non fonctionnelle
- AOH acquis : rare, 50 cas publiés
activation permanente de la voie classique
et des lectines:
○ clivage exagéré de C4 ⇒ ↗ des
anaphylaytoxines C4a C3a et C5a;
○ clivage exagéré de C2 ⇒ ↗ de C2b clivé
par la plasmine ⇒ C2-kinine
-activation permanente de la kallikreine:
|
LES ORGANES LYMPHOIDES
I. Généralités sur le système
immunitaire :
Le système immunitaire: Ensemble
d’organes, cellules et molécules ayant
pour but de reconnaitre le soi et le
tolérer du non soi et l’éliminer.
Mécanisme de
reconnaissance
de l’immunité
innée
Mécanisme de
reconnaissance de
l’immunité
adaptative
Réponse rapide
(heures)
Réponse lente
(jours ou semaines)
Invariable
Variable
Nombre limité de
spécificités
Nombreuses
spécificités
hautement
sélectives
Constant lors de la
réponse
S’améliore lors de
la réponse
Production
et sécrétion
Mécanismes effecteurs communs pour la
destruction du pathogène
Composants du système immunitaire et leurs
interactions
Les mécanismes de défense de l’hôte
se composent :
• d’une immunité naturelle,
responsable de la protection initiale
contre les infections.
• l’immunité adaptative, qui se
développe plus lentement et met en
œuvre une défense tardive et plus
efficace contre les infections
Les lymphocytes, les cellules
effectrices de la réponse immunitaire
adaptative sont les composants
majeurs des organes et des tissus
dont l’ensemble forme le système
lymphoïde.
A l’intérieur des organes lymphoïdes,
les lymphocytes interagissent avec
d’autres types cellulaires soit
hématopoïétiques soit provenant
d’autres tissus qui sont importants
pour le sort du lymphocyte :
- sa maturation
- la sélection à laquelle il sera soumis
- sa future fonction
- le stade de différenciation qu’il
pourra atteindre
Ces autres types de cellules
accessoires, comprennent : des APC,
des macrophages, des cellules
réticulaires, des cellules épithéliales.
→Ces organes assurent :
-L’hébergement des cellules
immunocompétentes
Les organes lymphoïdes:
Ce sont des organes spécialisés qui
donnent naissance aux cellules
impliquées dans la réponse
immunitaires.
Les cellules participant à l’immunité
sont soit :
-Isolées dans le sang ou tissus
-Regroupées en organes et tissus
lymphoïdes.
La répartition de ces cellules à
l’intérieur des organes est possible
grâce à leur irrigation sanguine et
lymphatique.
On distingue :
A. Organes lymphoides centraux
(PRIMAIRES) :
-La moelle osseuse
-Thymus
→ Ils assurent la différentiation et
maturation des cellules
immunocompétentes (LT, LB).
B. Les organes lymphoides
périphérique(SECONDAIRES) :
-Ganglions lymphatiques
-La rate
-MALT (Mucosa Associated Lymphoid
Tissu)
-Sièges de la majorités des réactions
immunitaires.
-Le site de la rencontre des cellules de
la défense immunitaire avec l’agent
extérieur à l’organisme.
II. Organes lymphoïdes centraux
(primaires) :
a. Caractères généraux :
- Apparaissent tôt dans la vie
embryonnaire avant les organes
lymphoïdes secondaires.
- Situés en dehors des voies de
pénétration et de circulation des
antigènes .
- leur développement est donc
indépendant de toutes stimulations
antigéniques.
- Le siège de maturation et de
différentiation des lymphocytes
immunocompétents
Les lymphocytes acquièrent le
répertoire de reconnaissance des
antigènes dans les organes
lymphoïdes primaires les lymphocytes
T et B :
-se différencient à partir des cellules
souches lymphoïdes
-prolifèrent
-sont sélectionnés (tolérance centrale)
-deviennent fonctionnels.
Chez les mammifères, les cellules T
viennent à maturité dans le thymus et
les cellules B dans le foie foetal et
dans la moelle osseuse après la
naissance.
1. La moelle osseuse:
La moelle osseuse occupe l’espace
libre à l’intérieur des os plats, côtes et
sternum, vertèbres, bassin, crâne ainsi
que dans les épiphyses des os longs.
C’est le siège de l’hématopoïèse et le
lieu de maturation des lymphocytes B.
Il existe deux types de moelle
osseuse:
La moelle jaune contient davantage de
cellules adipeuses, inactive.
La moelle rouge est une moelle active
ayant des fonctions majeures dans la
formation des globules rouges, des
plaquettes (hématopoièse) riche en
cellules souches hématopoïétiques
pluripotentes ,et de cellules
immunitaires (lymphopoïèse B)
Hématopoïèse
Maturation des lymphocytes B:
Les lymphocytes T: Migration de la
MO vers le thymus:
-Il comporte deux lobes divisés en
nombreux petits lobules.
Il assure deux principales fonctions:
1- Génération des LT matures.
2- Acquisition de la tolérance vis-à-vis
des Ag du soi.
Ontogénèse du thymus :
Chez l’homme :
6ème semaine : Début de
développement à partir de la 3ème et
la 4ème poches pharyngées.
8ème semaine : colonisation par
cellules souches hématopoïétiques
provenant du foie fœtal et de la M.O
16ème semaine : Les premiers LT
matures apparaissent
20ème semaine : Le thymus termine
son organogénèse
De la naissance à la puberté, le
thymus continue à croître, mais
ensuite il involue lentement chez le
sujet âgé.
En conclusion :
Au niveau de la moelle osseuse se
fait la différenciation du LB immature
à partir de la CSH(cellule souche
hématopoïétique) grâce à plusieurs
facteurs intrinsèques et extrinsèques.
Il va subir une sélection centrale
avant de migrer vers la rate où il va
continuer sa différenciation en LB
mature qui exprime le BCR.
2. Thymus:
- Le thymus est le deuxième organe
lymphoïde primaire à côté de la
moelle osseuse.
- C'est un organe lympho-épithélial
bilobé entouré d'une fine capsule de
tissu conjonctif.
-Il est situé au niveau de la partie
supérieure du médiastin au-dessus
du coeur et des gros vaisseaux
sanguins.
Structure du thymus:
Chaque lobe est organisé en lobules
séparés l’un de l’autre par des
trabécules de tissu conjonctif. Dans
chaque lobule, les cellules
lymphoïdes sont disposées en :
• Cortex externe : peuplée par les
cellules nourricières au niveau de la
région sous-capsulaire, les cellules
épithéliales thymiques du cortex (TEC
= «thymic epithelial cells» corticales)
et en majorité des thymocytes
relativement immatures et en
prolifération.
• Médulla interne : riche en cellules
plus matures ce qui indique
l’existence d’un gradient de
différenciation allant du cortex à la
médullaire, des cellules épithéliales
thymiques de la médullaire (TEC
médullaires), des CPA cellules
présentatrices d’antigènes et
macrophages surtout au niveau de la
jonction cortico-médullaire.
Structure fonctionnelle du thymus.
Le lobule et sa composition en
cellules lymphoïdes et épithéliales.
Les vaisseaux sanguins principaux
qui régulent le trafic cellulaire dans le
thymus sont les veinules à
endothélium élevé HEV, à la jonction
cortico-médullaire des lobules
thymiques.
-C’est à travers ces veinules que les
progéniteurs des cellules T formés
dans le foie foetal et la moelle
osseuse entrent dans l’ébauche
épithéliale et migrent vers le cortex.
-Le thymus offre un
microenvironnement propice pour la
génération des lymphocytes T . Les
précurseurs CD34+ issus de la MO
pénètrent dans le thymus
-Ils y entament une différenciation-
maturation du cortex vers la
médullaire.
-Ces cellules acquièrent
progressivement le récepteur de
l’antigène TCR et les marqueurs de
surface (CD2, CD3, CD4, CD8).
-les thymocytes subissent une
sélection positive et négative
Le thymus continue son
développement après la naissance
jusqu'à la puberté où il subit une
régression progressive mais sans
disparition totale de l'organe. Cette
régression s'accompagne de la
diminution de production des
lymphocytes T.
III. Organes lymphoïdes
périphériques (secondaires) :
Caractères généraux:
- Leur développement est plus tardif
que celui des OLP(organes
lymphoides primaires)
- Leur peuplement se fait à partir de
cellules provenant de ces derniers
(LT, LB).
- Ils sont situés sur les voies de
pénétration des antigènes
- Sont le siège de la réponse
immunitaire (contact de cellules
immunocompétentes avec l’antigène).
Les organes lymphoïdes
périphériques se répartissent en 2
sous-ensembles :
- Le compartiment systémique : rate,
ganglions lymphatiques
- Le compartiment muqueux : le tissu
lymphoïde associé aux muqueuses.
•Les organes lymphoïdes
périphérique : ganglions
lymphatiques , rate ,des systèmes
immunitaires muqueux et cutanés
•Organisés pour optimiser les
interactions entre les antigènes ,les
APC et les lymphocytes
•L’organisation anatomique des
organes lymphoïdes périphériques
permet aux APC de concentrer les
antigènes dans ces organes et aux
lymphocytes de localiser et de
répondre à ces anti gènes .
Les microbes pénètrent à travers un
épithélium (barrières
cutanéomuqueuses) et sont capturés
par des cellules présentatrices
d’antigène (CPA) (CD), ou bien ils
diffusent par les vaisseaux
lymphatiques ou sanguins.
Les microbes et leurs antigènes sont
transportés par la CD vers :
-les ganglions lymphatiques, par le
vaisseau lymphatique
-la rate, par le vaisseau sanguin, pour
être reconnu par les lymphocytes T
ou B.
1- Les ganglions lymphatiques:
-Environ 1000 dans tout l’organisme :
surveillance de nombreux territoires.
- petits organes réniformes, de 1 à 15
mm de diamètre.
- disposés sur le trajet des voies
lymphatiques.
-La circulation lymphatique s’effectue
dans un seul sens:
tissus → ganglions → sang
On distingue 3 sous régions
-une région périphérique sous
capsulaire :zone corticale riche en
lymphocytes B organisés en
couronne pour former le follicule
primaire . Après stimulation
antigénique, le follicule primaire se
transforme en follicule secondaire
-une région plus profonde, proche du
hile: zone médullaire, c’est une zone
mixte comprenant des lymphocytes B,
T, des plasmocytes et des
macrophages
-entre les 2 régions régions se situe la
zone paracorticale: aire thymo-
dépendante riche en lymphocytes T
et en CPA.
2. La rate:
-Située dans l’hypochondre gauche
-Forme ovale
-Organe lymphoïde le plus
volumineux
-Entourée d’une capsule fibreuse d’où
partent des cloisons qui pénètrent
dans l’organe et servent de support,
ces cloisons soutiennent des types
cellulaires variés.
- Pas de drainage par une circulation
lymphatique, branchée sur la
circulation sanguine
Rôle +++:
- épuration du sang (100 à 200
ml/mn).
- capture des Ag injectés dans la
circulation sanguine: véritable filtre.
Structure et fonctions de la rate :
La pulpe rouge : occupe le plus grand
espace, destruction des hématies
sénescentes +++.
La pulpe blanche : tissu lymphoïde
situé autour d’une artère centrale, elle
comprend :
Zone autour de l’artère : T-
dépendante.
Zone B-dépendante : organisée en
follicules I et II.
Zone marginale : zone mixte située à
la frontière entre la pulpe rouge et
blanche.
Lieu de la réponse immunitaire
-La quantité d’Ig qu’il synthétise par
jours: Prépondérance de la réponse
humorale avec IgA sécrétoires +++
(capables de traverser les muqueuses
et donc d’en assurer leur protection)
-fonction importante dans les
réactions immunitaires locales.
-Système lié à l’environnement et
capable de s’adapter en permanence
3. Les tissus lymphoïdes associés
aux muqueuses :
Ensemble des tissus lymphoïdes non
encapsulés dans des organes et
associés aux muqueuses, chargés
d'assumer la défense immunitaire des
muqueuses au contact du milieu
extérieur.
Ils comprennent ceux :
• du tissu digestif (GALT : Gut
Associated Lymphoïd Tissue)
• du tractus respiratoire (BALT :
Bronchus-Associated Lymphoïd
Tissue)
• du nasopharynx: (NALT
Nasopharynx Associated Lymphoïd
Tissue)
Ils représente la partie la plus
étendue du système immunitaire de
par :
-La surface qu’il couvre: Assure la
protection de plus de 400 m2 de
muqueuses.
-Le nombre de lymphocytes qu’il
héberge: Tissus lymphoïde diffus
dans toutes les muqueuses :
• Intestinale
• Bronchique
•Uro-génitale.......
-Le nombre et la diversité des
stimulations antigéniques qu’il subit.
• Système lymphoïde du tube
digestif GALT :
Régulation des lymphocytes et
migration dans les tissus :
Le GALT est formé de 2
compartiments:
-Compartiment inducteur :
Plaques de payer
Nodules lymphatiques
mésentériques
Ganglion mésentérique.
C’est le site où s’initie la
reconnaissance de l’Ag et la réponse
immune intestinale
-Compartiment effecteur :
Lamina propria
Epithélium villeux
C’est le site qui héberge les cellules
immuno-compétentes
L’organisation de la muqueuse
intestinale :
Les lymphocytes recirculent
constamment entre les tissus de sorte
que les lymphocytes naïfs traversent
les organes lymphoïdes
périphériques ,dans lesquels les
réponses immunitaires sont
déclenchées, et que les lymphocytes
effecteurs migrent vers les sites
d’infections ,où les microbes sont
éliminés
En revanche , les LB effecteurs
restent dans les organes lymphoïdes ,
et n’ont pas besoin de migrer dans les
foyers infectieux .En effet , les LB
sécrètent des anticorps ,et les
anticorps pénètrent dans le sang pour
trouver les microbes et les toxines
microbiennes.
Les LT naïfs qui sont arrivés à la
maturation dans le thymus et ont
gagné la circulation sanguine migrent
vers les ganglions lymphatiques où ils
peuvent trouver les antigènes qui
parviennent par les vaisseaux
lymphatiques qui drainent les
épithéliums et les organes
parenchymateux .
Ces LT naïfs entrent dans les
ganglions lymphatiques à hauteur des
veinules post-capillaires
spécialisées ,que l’on appelle
veinules à endothélium élevé (HEV :
high endothelial venule), présentes
dans les ganglions lymphatiques .
V. Conclusion:
-Les lymphocytes prennent naissance dans la moelle osseuse à partir des cellules
souches hématopoïétiques. Ils se différencient dans les organes lymphoïdes
primaires, en dehors de toute stimulation antigénique : les lymphocytes T dans le
thymus et les lymphocytes B dans la moelle osseuse.
-Après avoir acquis leur répertoire répertoire et la tolérance tolérance au soi, ces
lymphocytes matures, naïfs, sont exportés en périphérie dans les organes
lymphoïdes secondaires que sont la rate, les ganglions lymphatiques et les tissus
lymphoïdes annexés aux muqueuses.
-Recirculant entre ces différents territoires les lymphocytes naïfs ont ainsi
l'opportunité de rencontrer leur antigène spécifique
KHADIDJA.B
|
Immunité Innée :Acteurs Cellulaires
I. Introduction :
L’Immunité et infections sont
indissociables
On a 2 types de réponses
immunitaires :
-Résistance naturelle « INNÉE »
-Résistance acquise « ADAPTATIVE »
-Organisation générale du Système
Immunitaire :
£
II. Caractéristiques générales de
l’Immunité :
-Mécanisme de protection :
1-Physiques : revêtement cutanéo
muqueux , péristaltisme intestinal ,
ciliature bronchique
2-Cellulaire : phagocytes , cellules
NK
3-Humoraux : Lysozyme,
Complément,Interféron
La réponse immunitaire innée : elle est
immédiate,non adaptative,elle
représente la 1ère ligne de défense,elle
repose sur des mécanismes
rapidement mobilisables « Quelques
secondes à quelques minutes » :
1-Phagocytose : Macrophages, PNN
2-Cytotoxicité : Cellules NK
3-Enzymes hydrolytiques : Enzymes
hydrolytiques, peptides antimicrobiens
4-Radicaux oxygénés: Radicaux
libérés par les phagocytes
5-Complément : Voie alterne, voie
des lectines
Les éléments de l’immunité innée
sont :
-Constitutifs :sont les barrières
anatomiques (Surface) ,qui représente
la 1ère ligne
-Inductibles : sont les réaction
inflammatoire (Tissus) , 2ème ligne
III. Barrière cutanéomuqueuse :
ils ont 2 rôles : Mécanique et chimique
1-Rôle mécanique :
-Peau :Cellules de l’épiderme
2. Granulocytes éosinophiles : ont
un noyau bilobé et des granulations
colorées spécifiquement en rouge
orangé par les techniques
habituellement utilisées. Ceci est dû
au caractère basique des composants
cytotoxiques et pro-inflammatoires
qu'elles contiennent.
3. Granulocytes basophiles : ont un
noyau bilobé peu visible du fait de
l'abondance de leurs granulations
métachromatiques contenant de
l'histamine ainsi que des éléments très
acides, cytotoxiques et pro-
inflammatoires.
Polynucléaires neutrophiles :
-Cellules plus petites que les
macrophages
-Plus nombreuses.
-Activité phagocytaire et microbicide.
-Spécialisées dans l’ingestion et la
lyse des micro-organismes.
-Muqueuses :
Buccale+Nasale+Bronchique :
Mucus (film protecteur)
Conjonctivale : Sécrétion lacrymale
(lavage)
Digestive : Sécrétions (sucs)
Urétrale : Urine (lavage)
2-Rôle chimique :
-Peau :
Glandes sudoripares : Acide lactique
(Ph :3-5)
Glandes sébacées : Acides gras
-Muqueuses :
Lysozyme : Bactéries Gram +
Acide Neuraminique : Récepteur des
myxovirus
Ph acide : Ph : Estomac (2-3), Vagin
(4), Urine (5,4)
Flore intestinale : Symbiotique et
commensale
IV. Cellules de l’Immunité Innée :
1.Granulocytes : Ils se divisent en
trois lignées distinctes :
1.Granulocytes neutrophiles (PNN):
les plus nombreux dans la circulation
sanguine et sont reconnaissables par
leur noyau polylobé. Ils jouent un rôle
majeur dans la défense
antimicrobienne et dans l'inflammation
aiguë par leur fonction de cellules
phagocytaires et le contenu de leurs
granules cytoplasmiques (plus de 100
enzymes différentes).
GRANULES
AZUROPHILES
Primaires
Enzymes
Antibactérien
nes
Myéloperoxydase
(MPO)
Lysozyme
Protéases
neutres
Hydrolases
acides
Divers
Élastase
Cathepsine G
Protéinase 3
(PR3)
β-
Glycérophosphat
ase
β-Glucuronidase
α-Mannosidase
Cathepsine B
SPÉCIFIQU
ES
Secondaires
Lysozyme
Collagénase
Lactoferrine
Vitamine B-
12
2. Monocytes/Macrophages :
-Les monocytes ont également un
cytoplasme granuleux contenant de
nombreuses enzymes.
-Moins nombreux que les
granulocytes, ils circulent dans le sang
et adhèrent aux parois vasculaires
avant de migrer dans les tissus en
réponse à certains facteurs
chimiotactiques,où ils s'y
différencieront en macrophages.
- Historiquement, les macrophages
tissulaires ont été désignés sous de
nombreux noms en fonction des
organes où ils étaient observés :
cellules de Küpffer dans le foie,
microglie dans le cerveau, cellules
mésangiales dans le rein, ostéoclastes
dans l'os.
- Ce sont des cellules essentiellement
phagocytaires, capables de capter des
éléments de tailles diverses
(antigènes particulaires,
macromolécules, agents microbiens,
cellules ou débris cellulaires) avant de
les détruire puis de les présenter aux
cellules de l'immunité adaptative.
-Ils produisent également de
nombreuses cytokines importantes à
toutes les étapes de la réponse
immunitaire, y compris dans la phase
de réparation tissulaire.
-Macrophages :
Cellules largement présentes dans les
différents tissus.
- Originaires des monocytes
circulants.
-Grandes cellules avec un cytoplasme
abondant et de nombreuses vacuoles
(matériel ingéré).
-Rôles +++ : Phagocyter,tuer et
digérer les micro-organismes.
-Substances synthétisées :
Lysozyme, Protéases neutres,
radicaux libres oxygénés,
Prostaglandines, Leucotriènes,
Fractions du complément, IFN, etc.
- Phagocytose :
1ère description : Elie Metchnikoff.
• Démonstration de l’efficacité de la
phagocytose comme mécanisme de
défense naturelle.
• Les bactéries ingérées peuvent :
- Être tuées et digérées dans la
phagosome
- Persister à l’état latent dans le
phagocyte
- Se multiplier dans le phagocyte et
tuer ce dernier.
• Elle se déroule en 3 étapes :
1- Chimiotactisme et Locomotion
2- Capture
3- Endocytose et Digestion.
3.Cellules Dendritiques :
-Langerhans (1868) : Découverte de la
1ère cellule dendritique => dénommée
« cellule de Langerhans ».
-Steinmann et Cohn (1973) :
Identification d’une population de
cellules d’origine hématopoïétique
(CD45+) différentes des macrophages
=> ils les nommèrent « cellules
dendritiques » (longs prolongements
cytoplasmiques caractéristiques > 10
μm).
-1978 : Ces cellules furent nommées
cellules présentatrices d’antigènes
(CPA).
-1999 : Identification de DC ayant une
ultrastructure semblable aux
plasmocytes, exprimant le CD4 et
secrétant de l’IFN de type 1 =>
dénommées : cellules dendritiques
plasmacytoïdes (lymphoïdes).
les cellules dendritiques sont :
-CPA professionnelles.
- Seules CPA capables de stimuler
des LT naïfs.
-Existent à l’interface entre l’immunité
innée et l’immunité adaptative.
-Impliquées dans l’initiation,
l’orientation et le maintien de la RI.
-Il existe deux sous populations
distinctes par leur phénotype et leur
fonction :
• DC conventionnelles (cDC) => DC
myéloïdes.
• DC plasmacytoïdes (pDC).
(DC= dendritic cells )
- DC Myéloïdes (Conventionnelles) :
Les DC constituent un système de
CPA dont la localisation permet une
capture et une présentation
antigénique optimale.
1. Les cellules dendritiques du sang
périphérique :
• 1 – 2% des cellules mononuclées du
sang périphérique.
• Population hétérogène :
- Précurseurs des DC (Moelle osseuse
vers les tissus),
- DC différenciées (Tissus vers les
organes lymphoïdes périphériques).
2. Les cellules dendritiques des
épithéliums :
• Paul Langerhans (1868)
=>découverte de la cellule de
Langerhans au niveau de l’épiderme.
• Elles représentent 3 – 8% des
cellules épidermiques.
• Caractérisées par l’existence des
granules de Birbeck qui sont :
- Spécifiques des cellules de
Langerhans
- Disparaissent lors de la maturation,
- Ph acide,
- Impliquées dans l’endocytose
• Des DC (Langerhans) sont
retrouvées au niveau de tous les
épithéliums :
- Kératinisés (vagin, col utérin, anus,
pharynx et œsophage),
- Non-kératinisés (intestin, bronches,
corps ciliaires).
3. Les cellules dendritiques des
tissus non lymphoïdes :
• Sauf rares exceptions (cornée
centrale, parenchyme cérébral), tous
les tissus non lymphoïdes contiennent,
en très faible quantité des cellules
dendritiques (DC).
• Ce sont les DC interstitielles => ≤1%
de l’ensemble des cellules.
• Possèdent toutes les
caractéristiques des cellules
dendritiques.
• Ont un aspect voilé au microscope
«veiled cells ».
• Se localisent dans les zones T des
OLP et y meurent, probablement,
après quelques jours.
• Il n’existe pas de DC dans la lymphe
efférente.
5. Les cellules dendritiques des
organes lymphoïdes « cellules
interdigitées » :
• 0,5 – 2% des cellules des organes
lymphoïdes :
- Le thymus => la médullaire et surtout
la jonction cortico-médullaire.
- La rate => le manchon péri-
artériolaire de la pulpe blanche.
- Les ganglions lymphatiques => le
para-cortex.
- Le MALT => Sous-épithéliales et au
niveau des zones inter-folliculaires.
Phénotype :
Récepteurs pour la capture antigénique :
TLR ,MMR, DC-SIGN, DEC-205
FcɣR (CD32, CD64) Fcε R
Molécules de processing antigénique :
Cathepsine , DC-LAMP
Molécules de présentation antigénique :
4. Les cellules dendritiques dans
les canaux lymphatiques afférents «
cellules voilées » :
HLA I, HLA II, CD1
Signalisation :
TNF-R : CD120, CD40
cytokine-R : GM-CSF, IL-1, IL-10, IL-4, TGF-β
NF-ĸB/Rel
Adhésion et co-stimulation :
CD50, CD54/ICAM-1,3
CD58/LFA-3
CD80, CD86/B7-1, B7-2
Migration :
CD 11a, b,c
CD49d, E cadhérines
CCR 1,5,6,7
CXCR4
Autres :
S100, p55,CD83
-DC Plasmacytoïdes :
-Après activation par un virus, les pDC
produisent entre 1 – 2 Unités
d’IFN/Cellule soit entre 3 – 10 pg
d’IFN/Cellule/24 heures => ce qui est
100 – 1000 fois plus que ce que
produit une cellule immunitaire.
-Rôle très important dans l’immunité
«ANTIVIRALE ».
- Localisées au niveau des follicules B
des OLP.
- Cellules « sédentaires » formant un
réseau stable maintenu par des
connections intercellulaires solides
faites de desmosomes.
- Jouent un rôle important dans la
sélection des LB mémoires.
-La DC folliculaire capte l’Ag sous
forme de « complexe immun » et le
garde à sa surface pendant une
longue période.
4.Cellules NK (Natural Killer) :
-Les lymphocytes NK ou cellules
Natural Killer sont des cellules
cytotoxiques localisées dans le sang
et les organes lymphoïdes
périphériques.
- Ils reconnaissent et détruisent les
cellules infectées, endommagées ou
ciblées par des anticorps de type IgG.
- Ils ont également une grande
capacité de sécrétion de cytokines
comme l'IFN-γ.
5. Cellules Lymphoïdes Innées «
Innate Lymphoïd Cells (ILC) » :
- Les cellules lymphoïdes innées
(Innate Lymphoid Cells, ILC)
représentent seulement 1 à 2 % des
cellules hématopoïétiques dans
l'intestin mais elles y jouent un rôle
important lié à leur capacité à initier et
orienter les réponses immunes
intestinales.
- En contact intime avec les cellules
épithéliales des muqueuses
respiratoires et intestinales, elles sont
en première ligne pour répondre
rapidement à toute perturbation de
l'environnement, qu'elle soit d'origine
microbienne ou non, pathogène ou
bénigne.
- Les ILC forment une famille
d'effecteurs de la réponse innée
dépourvus de récepteurs spécifiques
aux antigènes, dont la diversité
fonctionnelle est proche de celle des
effecteurs T helper (Th) de la réponse
adaptative.
On distingue trois principaux groupes
d'ILC :
V.Mécanismes effecteurs de
l’Immunité Innée :
1. ILC de type 1 : constituées des
cellules NK (Natural Killer)
2. ILC de type 2 : productrices d'IL-
13, d'IL-5 et d'IL-4, comme les cellules
Th2, qui interviennent dans la réponse
innée mucosale aux parasites
intestinaux, et participent à
l'exacerbation de réactions
inflammatoires et allergiques des
voies respiratoires
3. ILC de type 3 : se distinguent par
l'expression du facteur de transcription
RORγt et du récepteur de l'IL-23, qui
leur confèrent la capacité de sécréter
de l'IL-17 et de l'IL-22, comme les
Lymphocytes Th17.
• ILC3 => Présentes dès le stade
fœtal, elles sont indispensables à la
formation des nœuds lymphatiques
périphériques et des tissus
lymphoïdes associés à l'intestin.
- Après la naissance, elles contribuent
à protéger la muqueuse contre les
entérobactéries pathogènes, et à
maintenir la flore commensale sous
contrôle.
-Les ILC3 expriment des molécules du
complexe majeur d'histocompatibilité
de classe II et peuvent présenter des
antigènes aux lymphocytes T CD4 +
et les activer.
-Cette présentation s'effectue en
l'absence des molécules de co-
stimulation et contribue à limiter les
réponses T pro-inflammatoires
dirigées contre le microbiote.
1. Opsonisation
2. Phagocytose
3. Dégranulation
4. Explosion oxydative
5. Nétose.
-La production de Neutrophil
Extracellular Traps (NETs) est un
mécanisme appelé nétose,
correspondant à la libération de
filaments d'ADN issus du noyau ou
des mitochondries, recouverts de
nombreux composants microbicides
provenant des granulations ou du
cytoplasme.
- Ces NETs constituent des pièges
physiques pour capter, en particulier,
les micro-organismes de grande taille
comme les champignons.
-Ce mécanisme semble
principalement le fait des
polynucléaires neutrophiles.
VI. Lien avec l’Immunité
Adaptative :
-En plus de son action microbicide, la
réponse innée a un rôle dans le
déclenchement des réponses
adaptatives.
-Ce rôle est rempli principalement par
les cellules dendritiques (DC). À l'état
basal, les DC sont des cellules
sentinelles qui patrouillent les tissus
en échantillonnant leur environnement
en permanence.
protéines de la phase aiguë de
l'inflammation...) et cellulaires (cellules
à fonction phagocytaire ou lytique,
telles que les polynucléaires, les
cellules tueuses naturelles, ou NK
pour Natural Killer, macrophages...).
-La réaction inflammatoire aiguë est
un des mécanismes essentiel de
l'immunité innée.
- L'immunité innée est fonctionnelle
dès la naissance et ses
caractéristiques sont héritées
génétiquement.
-Elle ne nécessite aucun
apprentissage : les réactions de
l'immunité innée sont similaires lors
de la première rencontre avec un
pathogène et lors des suivantes.
- Enfin, l'immunité innée coopère avec
l'immunité adaptative, qui n'existe que
chez les seuls vertébrés.
-Lors du déclenchement d'une
réponse inflammatoire, les DC qui ont
reconnu un pathogène vont s'activer
et se transformer en CPA.
-Elles vont alors exprimer le récepteur
de chimiokine CCR7 qui leur permet
d'entrer dans les vaisseaux
lymphatiques et de migrer jusqu'à la
zone T-dépendante des organes
lymphoïdes secondaires où elles
pourront présenter leurs antigènes aux
lymphocytes T
-Schématiquement, la réponse
immunitaire, notamment au cours
d'une infection, se déroule en 3
phases :
1. Une réponse précoce entre 0 et 4
heures par l'intermédiaire de
l'immunité innée
2. Une réponse intermédiaire entre 4
et 96 heures mettant en jeu également
la réponse immunitaire innée
3. Une réponse plus tardive après
96 heures mettant en jeu l'immunité
adaptative qui aboutit à l'expansion
clonale de lymphocytes B et T
spécifiques d'antigènes de l'agent
pathogène.
V. Conclusion :
- L'immunité innée fournit une réponse
immédiatement recrutable en
attendant que l'immunité acquise
devienne opérationnelle.
-Elle repose sur des mécanismes
humoraux (complément, cytokines,
Cellules de l’Immunité Innée :
KHADIDJA.B
|
LA PAROI THORACIQUE
Présenté par le Pr. L BOUDINE
Email: [email protected]
Objectifs
➢ Connaitre la situation du thorax
➢ Connaitre ses limites
➢ Connaitre son role
➢ Connaitre ses constituants
(os, articulations, muscles, vaisseaux et nerfs)
|
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ALGER
FACULTE DE MEDECINE
Vascularisation et
innervationdu cœur
DR BABA .N
Plan du cours
I-Introduction
II- Vascularisation Artérielle
1- L’artère coronaire gauche
2- L’artère coronaire droite
3-Les anastomoses entre les artères coronaires
4- les territoires vasculaires des artères coronaires
III-Vascularisation Veineuse
IV-Vascularisation lymphatique
V- INNERVATION
Introduction
Vascularisation Artérielle
➢ Les artères coronaires
✓ Au nombre de deux, une
gauche et une droite.
✓ Ce sont les deux premières
branches de l’aorte.
✓elle entoure le cœur comme
une couronne au niveau du sillon
coronaire(atrio-ventriculaire)
ARTÈRE CORONAIRE GAUCHE
• ORIGINE: naît du flanc
gauche de l’aorte ascendante
et au-dessus de la partie
moyenne de la cuspide (ou
valvule) antéro-latérale
gauche.
❖ostium=sinus de aortique de valsalva G
C GAUCHE
ARTÈRE CORONAIRE GAUCHE
TRAJET: tronc d’origine de 3 à 4 cm
Passe en arrière de l’artère
pulmonaire
TERMONAISON: Au niveau du sillon
atrio-ventriculaire antérieur elle se
divise en deux branches
ARTÈRE CORONAIRE GAUCHE
➢ Branches collatérales :
• L’artère graisseuse de
Vieussens destinée aux parois
de l’aorte et de l’artère
pulmonaire
• Branches terminales
❖’ artère circonflexe
❖L’artère inter-ventriculaire
antérieure(IVA
❑ les artères septales antérieures (IVA
❑Les artères atriales : sont destinées à l’atrium
gauche( circonflexe). 3
❑Les artères ventriculaires : naissent des artères
IVA et Circonflexe
❑l’artère marginale gauche La plus importante
(circonflexe )
ARTÈRE CORONAIRE DROITE
➢ORIGINE :
✓ Naît du flanc droit de
l’aorte ascendante et au-
dessus de la partie
moyenne de la cuspide
antéro-latérale droite
❖ostium=sinus de aortique de valsalva D
C DROITE
➢TRAJET et
TERMINAISON:
✓ chemine sous l’auricule droite
✓ s’engage dans le sillon
coronaire jusqu’au niveau du
bord droit
✓ elle se coude pour rejoindre le
sillon inter-ventriculaire
postérieur
✓ Devient L’ artère inter-
ventriculaire postérieure.(IVP
ARTÈRE CORONAIRE DROITE
➢ Branches collatérales
❑ Artère graisseuse droite de Vieussens.
❑ Artère atriales droites, au nombre de 3,
la plus importante l’artère atriale du
nœud sino-atrial .
❑ Artères ventriculaires antérieures
droites
❑ Artère marginale droite la plus
importante
❑ les artères septales postérieures(IVP)
1
3
2
4
5
Les Anastomoses
➢Les artères coronaires sont de type terminal.
➢ Il existe peu d’anastomoses entre les différentes
artères coronaires
en cas d’occlusion de l’une ou de plusieurs:
➢ une ischémie voire une nécrose d’une partie du muscle
cardiaque : c’est l’infarctus du myocarde
Territoires vasculaires des 2 artères coronaires
❖1- Ventricule gauche
❖2- Pilier antérieur du ventricule gauche
❖3- septum inter-ventriculaire
❖4- Pilier antérieur du ventricule droit
❖5- Ventricule droit
❖6- Pilier postérieur du ventricule droit
❖7- Pilier postérieur du ventricule gauche
Territoires vasculaires des 2 artères
coronaires
Territoires de l’artère coronaire
gauche :
C GAUCHE
❖ L’atrium gauche et l’auricule
gauche
❖ Le ventricule gauche (sauf la
portion adjacente au sillon inter-
ventriculaire postérieur)
❖ La portion du ventricule droit
adjacente au sillon inter-
ventriculaire antérieur
❖ Les 2/3antérieurs de la cloison
inter-ventriculaire.
❖La branche droite du faisceau
de His et en partie sa branche
gauche
C DROITE
1- Ventricule gauche,
2- Pilier antérieur du ventricule
gauche,
3- septum inter-ventriculaire,
4- Pilier antérieur du ventricule droit
Territoires vasculaires des 2 artères coronaires
Territoires de l’artère coronaire droite :
❑ L’atrium droit et l’auricule droite
❑ La cloison inter-atriale
❑Le ventricule droit (sauf la portion
adjacente au sillon inter-ventriculaire
antérieur)
❑ La portion du ventricule gauche
adjacente au sillon inter-ventriculaire
postérieur
❑ Le 1/3 postérieur du septum inter-
ventriculaire
❑ Le système cardio-necteur presque en
totalité
5- Ventricule droit,
6- Pilier postérieur du ventricule droit,
7- Pilier postérieur du ventricule
gauche
Vascularisation Veineuse
Deux systèmes assurent le retour veineux
coronarien :
➢ Un système principal, ou système du sinus
coronaire, regroupant les veines superficielles
satellites des artères coronaires.
• Un système accessoire regroupant des veines
profondes qui se drainent directement dans
les cavités cardiaques
Vascularisation Veineuse
➢ Le drainage veineux du
cœur est assuré par les
veines suivantes :
- Le sinus coronaire
- La grande veine
coronaire
- Les petites veines du
cœur
- Les veines de Thébésius
Vascularisation Veineuse
➢ Le sinus coronaire
▪ Segment dilaté , placé à la face postérieure
du cœur
Il se termine dans l’atrium droit
▪
✓ présente deux valvules :
❖ La valvule de Vieussens, jonction avec la
grande veine coronaire
❖ La valvule de Thébésius, à sa terminaison
1
o Il reçoit les collatérales suivantes :
o La grande veine coronaire
1- La veine de Marschall (oblique de l’atrium
gauche)
2- La veine du ventricule gauche
3- La veine inter-ventriculaire postérieure
4- La petite veine coronaire
2
4
3
Vascularisation Veineuse
• La grande veine coronaire
❖ Elle naît au niveau de l’apex du cœur
❖ Chemine dans le sillon IVA .
❖ Puis dans le sillon coronaire
❖ Contourne le bord gauche du cœur
❖ Se termine dans sinus coronaire
▪ Elle reçoit les collatérales suivantes :
1- veines septales
2- Les veines ventriculaires de la face antérieure
des ventricules
3-la veine du bord gauche
4-Les veines de l’atrium et de l’auricule gauches
4
3
2
1
Vascularisation Veineuse
➢ Les petites veines du cœur (veines de
•
Galien)
Elles sont situées à la face antérieure de
l’atrium et du ventricule droits.
• Elles s’abouchent directement dans l’atrium
droit
➢ Les veines de THEBESIUS
• Situées au niveau du cœur droit.
• Elles s’abouchent dans les quatre cavités
cardiaques par de petits orifices
Vascularisation Artérielle et Veineuse
Vascularisation lymphatique
➢ 3 réseaux de drainage
lymphatique
✓ 2 profonds :
❖sous-endocardique (1)
❖ myocardique (2)
✓ 1 superficiel :
❖sous-péricardique(3)
reçoit la lymphe des
deux précédents par des
collecteurs péri-artériels
3
– Réseaux lymphatiques
1
2
Vascularisation lymphatique
➢ 2 troncs collecteurs principaux
1- Un collecteur lymphatique principal droit : rejoint le conduit thoracique
2-Un collecteur lymphatique principal gauche: se termine dans la grande veine
lymphatique
1
2
Vascularisation lymphatique
➢1- conduit thoracique
2
➢ 2-grande veine thoracique
1
Innervation du cœur
L’innervation du cœur est assurée par 2 systèmes:
L’innervation intrinsèque Système cardio-necteur:
Responsable de l’automatisme cardiaque
L’innervation extrinsèque :
Assure la régulation de l’automatisme cardiaque.
→ Cardio-accélérateur
Sympathique
parasympathique → Cardio-modérateur
Innervation intrinsèque
Nœud atrio-sinusal
• Appelé nœud sinusal(NS)
• noeud de KEITH et FLACK
❖ Situé prés de l’ostium de la
VCS
❖ Considéré comme le
starter du cœur
Innervation intrinsèque
Nœud atrio-ventriculaire
❖Nœud d’ASCHOFF et
TAWARA
❖Située au niveau de la
partie inférieure du
septum inter-atrial
Innervation intrinsèque
Faisceaux internodaux
Les voies qui unissent le nœud
sinu-atrial et atrio-ventriculaire
Faisceau atrio-ventriculaire
❖ Le faisceau de His
❖ Part du nœud atrio-ventriculaire
cheminant au niveau des septums
atrio-ventriculaire et inter-
ventriculaire
❖ Se divise en 2 branches
Innervation intrinsèque
2 Branches s’épanouit dans les parois des
ventricules en un réseau de PURKINJE
Innervation intrinsèque
Gg
WRISBERG
Innervation extrinsèque
Chaîne sympathique cervicale
➢ LES NERFS CARDIAQUES
SYMPATHIQUES
❖ Nerfs cardiaques supérieur ,
moyen , inférieur .
❖ Naissent des ganglions cervicaux
supérieur, moyen et inférieur.
❖ Descendent dans les régions
cervicale et thoracique
❖ Se termine dans le plexus
cardiaque antérieur (gg de
WRISBERG ) et postérieur (plexus
de PERMAN)
gg
cardiaque
inférieur
Innervation extrinsèque
x
GG
PLEXIFOR
ME
➢ LES NERFS CARDIAQUES
PARASYMPATHIQUES
❖ Issus du nerf vague (nerf
pneumogastrique).
❖ se distinguent en nerfs supérieur , moyen
et inférieur .
✓ Le supérieur : au-dessous du ganglion
plexiforme
✓ Le moyen :de l’anse du récurrent .
✓ L’ inférieur : au-dessous de l’anse des récurrents.
❖ Descendent dans les régions cervicale et
thoracique
❖ Se terminer dans le plexus cardiaque
antérieur, ( gg de WRISBERG )et
postérieur(plexus de PERMAN)
)
Innervation extrinsèque
➢ LES PLEXUS CARDIAQUES
❖ Un plexus artériel ou plexus cardiaque
antérieur
Les nerfs cardiaques du côté gauche +nerfs
cardiaques sympathique et parasympathique
supérieurs du côté droit
Il donne naissance aux nerfs coronaires qui
forment les plexus coronaires droit et gauche
A
B
❖ Un plexus veineux ou plexus cardiaque
▪
postérieur
les nerfs cardiaques sympathiques et
parasympathiques moyens et inférieurs du côté
droit
▪ Ils donnent naissance aux nerfs atriaux qui
forment le plexus atrial
A-Gg cardiaque supérieur (gg de Wrisberg)
B- Gg cardiaque inferieur (gg de Perman)
conclusion
|
Dr RETIA.F
Maitre assistante -Faculté de Médecine d’ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I-Structure du cœur
II- Le péricarde:
1-Définition
2-Le péricarde séreux
3-Le péricarde fibreux
4-Vascularisation et Innervation
III-Rapports du cœur
I- Structure du cœur:
1
• Le cœur est formé par 4
formations anatomiques :
1-Le squelette cardiaque ou
charpente fibreuse du cœur
2-Le myocarde ou tunique
musculaire
3-L’endocarde
4-Le péricarde ou enveloppe
fibro-séreuse du cœur.
3
2
4
I- Structure du cœur:
1-Le squelette cardiaque:
Définition:
• Le Squelette cardiaque ou
charpente fibreuse du cœur est
le tissu fibreux , qui entoure les
orifices atrio-ventriculaires et
aorto-pulmonaires .
I- Structure du cœur:
1-Le squelette cardiaque:
Rôle:
• Donner insertions aux valves
atrio-ventriculaires et aorto-
pulmonaires
• Donner insertions aux couches
musculaires atriales et
ventriculaires.
I- Structure du cœur:
1-Le squelette cardiaque:
Constitution:
• 4 anneaux fibreux résistants:
1-L’anneau fibreux droit
tricuspidien
2-L’anneau fibreux gauche mitral
3-L’anneau fibreux aortique
4-L’anneau fibreux pulmonaire
2
4
3
1
I- Structure du cœur:
1-Le squelette cardiaque:
Constitution
1
• Ces anneaux sont renforcés par
des formations fibreuses qui
sont au nombre de 03:
1-Le trigone fibreux gauche
2-Le trigone fibreux droit
3-Le tendon aorto-pulmonaire ou
tendon du cône artériel.
2
3
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
Définition:
• Le myocarde constitue le
muscle cardiaque,
• C’est un muscle strié autonome
régulé par les systèmes
sympathique et
parasympathique.
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
Définition:
• Il est formé par des fibres
musculaires :
A- Les fibres atriales qui forment
la paroi atriale
B- Les fibres ventriculaires
formant la paroi ventriculaire
C- Le système musculaire
spécifique ou système cardio-
necteur.
• Toutes ses fibres prennent
leurs insertions sur la
charpente fibreuse du cœur.
A
B
b
I- Structure du cœur:
a
2-Le myocarde:
A- Les fibres atriales:
• Se disposent en 2 types :
a- Les fibres propres à chaque atrium,
profondes, entourant les orifices atrio-
ventriculaires, des veines caves
supérieure et inférieure, du sinus
coronaire, des veines pulmonaires et les
orifices des auricules.
b- Les fibres communes : s'étendent
transversalement d'un atrium à un
autre.
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
A- Les fibres atriales:
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
B- Les fibres ventriculaires:
• Se disposent en 02 catégories
de fibres :
a-Des fibres propres à chaque
ventricule
• Profondes
• Fixées, par leurs 2 extrémités,
aux anneaux fibreux atrio-
ventriculaires et aorto-
pulmonaires.
a
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
B- Les fibres ventriculaires:
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
b-Des fibres communes aux 2
ventricules :
• Superficielles
• Elles entourent et réunissent les 2
cavités cardiaques,
• Elles se fixent sur les anneaux
fibreux.
• Elles se dirigent obliquement vers
la pointe du cœur ; réalisant à ce
niveau un tourbillon (1)
b
1
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
Disposition des fibres ventriculaires
Fibres propres
Fibres communes
Intérêt clinique:
2-Le myocarde:
• Les pathologies atteignant le
myocarde sont appelées
cardiomyopathies.
• Si les artères coronaires sont
obstruées cela peut entraîner une
angine de poitrine ou un infarctus
du myocarde (IDM).
• Certains germes provoquent une
inflammation du myocarde, c’est la
myocardite.
• Si le cœur ne se contracte pas
correctement on parle
d'insuffisance cardiaque.
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
C- Le système cardio-necteur:
• C'est le système de commande du
cœur, responsable de l'automatisme
cardiaque.
• Il assure la propagation et la
coordination des contractions
musculaires atrio-ventriculaires.
• Il est constitué d'un tissu musculaire
particulier appelé tissu nodal.
• Ce tissu s'organise sous forme d'amas
cellulaires (ou nœud) et de faisceaux.
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
Le tissu nodal : formé par :
a- Le nœud sinusal ou de KEITH et
FLACK
b- Le nœud septal ou atrio-
ventriculaire ou D’ASCHOFF et
TAWARA
c- Le faisceau de HIS
d- Le réseau de Purkinje
a
b
c
d
I- Structure du cœur:
a
a’
2-Le myocarde:
a- Le nœud de KEITH et FLACK ou
nœud sinusal ou sino-atrial :
• Situé dans la paroi postérieure
de l'atrium droit, en dehors de
la veine cave supérieure.
• A la forme d’une grosse virgule.
• La propagation de l'excitation
traverse la paroi des atriums
par les faisceaux
internodaux(a’) pour arriver au
nœud atrio-ventriculaire
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
b- Le nœud d’ASCHOFF et TAWARA
ou nœud atrio-ventriculaire :
• Situé sur la paroi inférieure de
l'atrium droit,
• A la forme d'une masse ovoïde à 2
extrémités droite et gauche.
b
• L'extrémité droite présente
plusieurs fibres (en éventail)
formant le nœud de ZAHN .
• L'extrémité gauche se continue par
le tronc du faisceau de His .
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
c- Le faisceau de His:
• Situé dans le prolongement du
nœud atrio-ventriculaire.
• Il se porte en avant dans le septum
atrio-ventriculaire, puis chemine le
long de la cloison inter-ventriculaire
( la partie membraneuse ).
c
I- Structure du cœur:
2-Le myocarde:
d- Le réseaux de Purkinje:
• A la partie antéro-supérieure de
la cloison interventriculaire, le
faisceau de His se divise en deux
branches droite et gauche(1)
• Les deux faisceaux
s’épanouissent dans les parois
ventriculaires en réseaux de
Purkinje.
1
d
I- Structure du cœur:
3-L’endocarde:
• Constitue la tunique interne du
cœur.
• Elle est fine et recouvre
l'ensemble des surfaces
internes des cavités cardiaques.
• Il sépare le sang du myocarde.
Intérêt clinique:
L’endocardite :
•Est une infection de l’endocarde,
habituellement due à des bactéries
(streptocoques ou staphylocoques)
II- Le péricarde:
1-Définition :
• Le péricarde est une enveloppe
fibro-séreuse qui entoure le
cœur, formant un sac clos
inextensible contenant une
lame de liquide .
II- Le péricarde:
1-Définition :
a
b
• Il est constitué de deux parties:
a- Le péricarde séreux: la partie
profonde
b- Le péricarde fibreux: la partie
superficielle
II- Le péricarde:
2- Le péricarde séreux:
• Formé par deux feuillet :
A-Feuillet viscéral
B-Feuillet pariétal
B
A
II- Le péricarde:
A
B
1
A- Le feuillet viscéral:
• Appelé aussi épicarde
• Tapisse les surfaces externes du
cœur et se réfléchit au niveau de
la base sur le péricarde fibreux
devenant le feuillet pariétal (B)
• En arrière, il ne recouvre pas
entièrement les atriums d’où une
région dépourvue de péricarde:
mésocarde postérieur (1)
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
1- Ligne de réflexion du péricarde
séreux :
•
Correspond à la ligne de réflexion
du feuillet viscéral sur le feuillet
pariétal .
• Cette ligne de réflexion se fait
autour:
a- D’un pédicule artériel formé par
l’aorte ascendante et l’artère
pulmonaire
b- D’un pédicule veineux formé par les
veines caves supérieure et inférieure
et les veines pulmonaires.
Sac péricardique sans le cœur
a
b
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
a-La gaine artérielle:
• Elle forme en avant du segment
ascendant de de la crosse aortique
le croissant de HALLAER(1)
1
a
II- Le péricarde:
a
A- Le feuillet viscéral:
a-La gaine artérielle:
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
b- La gaine veineuse:
• À droite elle entoure les veines
cave supérieure(1) et inférieure(2)
et les veines pulmonaires
4
droites(3)
• À gauche elle entoure les deux
veines pulmonaires gauches(4)
1
3
2
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
b- La gaine veineuse:
• Elle pénètre dans les espaces
entre les veines et engendre des
diverticules:
-À droite:
1-La fossette rétro-cave d’ALLISON
2-Le récessus inter-pulmonaire
droit
3-Le récessus cave inférieur
1
2
3
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
b- La gaine veineuse:
• Elle pénètre dans les espaces
entre les veines et engendre des
1
diverticules:
-À gauche:
1-Le récessus inter-pulmonaire
gauche
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
b- La gaine veineuse:
2-Le sinus oblique du péricarde (cul
de sac de HALLER) :
c’est un prolongement de la cavité
péricardique, tapissant la face
postérieure de l’atrium gauche et
délimité par les quatre veines
pulmonaires.
2
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
2- Le sinus de THEILE:
2
1
• Sinus transverse du péricarde est
situé entre les deux lignes de
réflexion péricardique, artérielle
en haut, veineuse en bas.
• Il a la forme d’un canal arciforme.
• Il présente deux orifices :
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
2- Le sinus de THEILE:
1- Un orifice gauche, situé entre
l’artère pulmonaire, la veine
pulmonaire supérieure gauche et
l’auricule gauche.
II- Le péricarde:
A- Le feuillet viscéral:
2- Le sinus de THEILE:
2- Un orifice droit, situé entre l’aorte
ascendante, la veine cave supérieure
et l’auricule droite.
Intérêt clinique:
A- Le feuillet viscéral:
2- Le sinus de THEILE:
L’index du chirurgien à travers
le sinus transverse du
péricarde
II- Le péricarde:
B- Le feuillet pariétal:
• Il nait de la réflexion du feuillet
viscéral au niveau de la base du
cœur sur la face profonde du
péricarde fibreux.
B
• Les deux feuillets délimitent entre
eux la cavité péricardique(1)
1
3- Le péricarde fibreux:
II- Le péricarde:
• C’est une enveloppe fibreuse, dure
et résistante, adhérente à la lame
pariétale du péricarde séreux.
• Il a la forme d’un cône dont la
base est située sur le centre
phrénique et le sommet, tronqué,
se continue avec l’adventice des
gros vaisseaux afférents et
efférents du cœur.
F
II- Le péricarde:
3- Le péricarde fibreux:
• Moyens de fixité : maintiennent le
cœur fixé dans la cavité thoracique,
ils se distinguent en :
c
1- Les ligaments viscéraux: se fixant
sur les viscères, ce sont :
a- Le ligament trachéo-péricardique
b- Le ligament broncho-péricardique
c- Le ligament œsophago-
péricardique.
a
II- Le péricarde:
3- Le péricarde fibreux:
2-Les ligaments pariétaux: se fixant
sur les parois du thorax, ce sont :
a- Les ligaments phrénico-
péricardiques, qui le fixent au
diaphragme, se distinguent en
antérieur, droit(a’) et gauche
(inconstant)
a
a'
II- Le péricarde:
c
3- Le péricarde fibreux:
2-Les ligaments pariétaux:
b- Les ligaments sterno-
péricardiques, au nombre de
deux, supérieur et inférieur
c- Les ligaments vertébro-
péricardiques, s’insèrent sur
l’aponévrose vertébrale de C6 à
D4.
b
II- Le péricarde:
3- Le péricarde fibreux:
Vue antéro-latérale droite avec exérèse
du poumon
II- Le péricarde:
3- Le péricarde fibreux:
Ligament sterno-péricardique
II- Le péricarde:
4-Vascularisation:
1- Artères:
a- Les artères du péricarde fibreux et du
feuillet pariétal du péricarde séreux
proviennent :
1-Des artères bronchiques
2-Des artères diaphragmatiques
supérieures
3-Des artères œsophagiennes
2
1
3
II- Le péricarde:
4-Vascularisation:
1- Artères:
b- Les artères du feuillet viscéral du
péricarde séreux proviennent:
-De l’artère coronaire droite(1)
-De l’artère coronaire gauche (2)
1
2
II- Le péricarde:
4-Vascularisation:
2- Veines:
• Elles sont satellites des artères et se
drainent dans :
-les veines diaphragmatiques
supérieures, le système azygos .
-le réseau veineux propre du cœur
II- Le péricarde:
4-Vascularisation:
3- Lymphatiques :
• Rejoignent:
-Les lymphonœuds médiatisnaux
(1),
-Les lymphonœuds trachéo-
bronchiques(2)
-et Les lymphonœuds
diaphragmatiques.
1
2
II- Le péricarde:
a
b
5-Innervation:
• Les nerfs du péricarde proviennent
du:
a-Nerf vague
b-Des troncs sympathiques
Intérêt clinique:
La péricardite: c’est l’inflammation du
péricarde séreux, peut occasionner un
épanchement dont l’abondance peut entrainer
des troubles hémodynamiques cardiaques
graves
Intérêt clinique:
Intérêt clinique:
NB : le siège d’élection
de la ponction
péricardique par voie
thoracique se situe au
niveau de l’extrémité
interne du 5ème espace
intercostal gauche (le
péricarde peut-être
atteint sans risque de
léser le poumon)
III- Rapports du cœur:
1
3
2
A- Les faces:
1- Face sterno-costale:
4
• La face antérieure est en rapport avec:
1-Sternum et côtes
2-Muscles intercostaux
3-Vaisseaux thoraciques (mammaires)
internes
4-Poumons et plèvres
III- Rapports du cœur:
A- Les faces:
1- Face sterno-costale:
III- Rapports du cœur:
A- Les faces:
2-Face diaphragmatique:
• La face inférieure est en rapport avec:
1-Diaphragme
2-Œsophage
3-Poumon et plèvre
4-Nerf phrénique droit
3
4
2
1
III- Rapports du cœur:
A- Les faces:
2-Face diaphragmatique:
• La face inférieure est en rapport
avec:
1-Diaphragme
2-Poumon et plèvre
2
1
III- Rapports du cœur:
A- Les faces:
3- Face pulmonaire:
• Face gauche est en rapport avec:
1-Nerf phrénique gauche
2-Poumon et plèvre gauches
1
2
III- Rapports du cœur:
B-Base:
• Base est en rapport avec:
1-Vertèbres « cardiaques »: T5, T6,
T7 et T8
2-Œsophage
3-Aorte thoracique descendante
2
3
1
III- Rapports du cœur:
B-Base:
• Base est en rapport avec:
4-Poumon et plèvre droits
5-Nerf vague
6-Veine azygos
7-Conduit thoracique
4
6
7
5
Intérêt clinique:
1-La silhouette cardiaque:
-Les bords:
• Elle présente deux bords:
-Droit avec 4 segments :
1-la veine brachio-céhpalique
droite
2-la veine cave supérieure
3-l’atrium droit
4-la veine cave inférieure
1
2
3
4
Intérêt clinique:
1-La silhouette cardiaque:
-Les bords:
• Elle présente deux bords:
-Gauche avec 4 segments :
5-l’artère sous clavière gauche
6-la crosse aortique
7-le tronc pulmonaire
l’auricule gauche
8-le ventricule gauche
5
6
7
8
Intérêt clinique:
-Les bords de la silhouette cardiaque :
Intérêt clinique:
1
2-Les foyers d’auscultation
cardiaque:
• Suivant la propagation du sang et
l’orientation des gros vaisseaux:
1-Le foyer aortique
2-Le foyer pulmonaire
3-Le foyer mitrale
4-Le foyer tricuspide
2
3
4
Intérêt clinique:
2-Les foyers d’auscultation:
• Suivant la propagation du sang et
l’orientation des gros vaisseaux:
A
P
1-Le foyer aortique
2-Le foyer pulmonaire
3-Le foyer mitrale
4-Le foyer tricuspide
T
M
Intérêt clinique:
2-Les foyers d’auscultation cardiaque:
1-Le foyer aortique
2-Le foyer pulmonaire
3-Le foyer mitrale
4-Le foyer tricuspide
1
4
2
3
Bibliographie
1. Anatomie topographique volume 3 « A.LAHLAIDI»
2. Cours d’anatomie appareil cardio-respiratoire « Pr HAMMOUDI »
3. Atlas d’anatomie « NETTER »
4. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
5. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM le thorax« A.LEGUERRIER »
|
Pr Yabka
Laboratoire d’anatomie générale
Faculté de médecine d’Alger
• Définition
• Anatomie descriptive
Forme
Limites
• Anatomie topographique
Classification internationale
Autre Classification
• Explorations
• Pathologies
• Conclusion
04/10/2021
Pr Yabka
2
Définir le médiastin
Donner ses limites
Connaître ses divisions
Connaître le contenu de
chaque partie du médiastin
Contient des organes importants:
respiratoires, digestifs, cardio-
vasculaires, nerveux et lymphatiques.
Sièges de pathologies principalement
tumorales.
Intérêts dans le diagnostic et la
chirurgie.
04/10/2021
Pr Yabka
3
Définition
MÉDIASTINUS = « se tenir au milieu » .
Le médiastin représente la partie centrale du
thorax située entre les 2 régions pleuro- pulmonaires.
Il contient des organes, des vaisseaux et des nerfs.
04/10/2021
Pr Yabka
4
04/10/2021
Pr Yabka
5
1-Forme :tronc de cône à base
inférieure.
2- Dimensions: 1/5 du volume
thoracique.
04/10/2021
Pr Yabka
6
3- Limites
En avant : le sternum(a)
En arrière: le rachis de D2 à L1(b)
En haut: l’orifice supérieur du thorax
(c)
Latéralement: les 02
plèvres mediastines droite et gauche
En bas :le diaphragme (d)
D2
L1
04/10/2021
Pr Yabka
7
Coupe transversale du thorax
04/10/2021
Pr Yabka
8
A des fins pratiques, le médiastin est divisé par des plans en plusieurs
régions qui communiquent entre-elles.
Plusieurs divisions existent:
la division anatomo-chirurgicale internationale proposée par
Nomina Anatomica .
La division anatomo- radiologique de Felson
La division classique
Toutes ces régions contiennent des groupes de nœuds lymphatiques
qui communiquent largement entre eux, et dont la connaissance est
primordiale en oncologie.
04/10/2021
Pr Yabka
9
Etage supérieur
Etage inférieur
1- La division internationale
C’est une classification anatomo-
chirurgicale
Le médiastin est divisé par un plan
horizontal traversant la carène ( bifurcation
trachéale) , l’arc aortique et passant entre
les vertèbres thoraciques TH4 et TH5 (h-h’)
en:
un médiastin supérieur
un médiastin inférieur
Le médiastin inférieur est lui-même subdivisé
dans le plan antéro-postérieur en trois
compartiments :
• Médiastin antérieur (A)
• Médiastin moyen (B)
• Médiastin postérieur (C).
A
C
B
04/10/2021
Pr Yabka
10
La division internationale
1- le médiastin supérieur
Limites
En avant : le manubrium du sternum
En arrière : le bord antérieur de la
quatrième vertèbre thoracique(TH4).
En haut : l’orifice supérieur du thorax
En bas la ligne transversale hh’.
04/10/2021
Pr Yabka
11
La division internationale
1- le médiastin supérieur
Contenu: mis en évidence par une coupe transversale passant par T3 , T4
le tiers supérieur de l’œsophage,
les gros vaisseaux et leurs branches
la trachée,
la veine cave supérieure
le pôle supérieur du thymus.
Les nerfs phréniques, pneumogastriques, cardiaques, récurrent laryngé
gauche.
Le ligament artériel.
Le canal thoracique
Les lymphonœuds paratrachéaux et trachéo-bronchiques supérieurs.
04/10/2021
Pr Yabka
12
le médiastin supérieur
Contenu
04/10/2021
Pr Yabka
13
La division internationale
2- le médiastin antérieur: espace
étroit
Limites
En avant : le sternum
En arrière: la face antérieure du
péricarde.
Contenu: coupe T4
Les vaisseaux thoraciques internes.
Les lymphonœuds para sternaux et pré-
péricardiques.
04/10/2021
Pr Yabka
14
Coupes horizontales du thorax passant par T4
04/10/2021
Pr Yabka
15
La division internationale
3- Médiastin moyen
Limites
En avant: la face antérieure du
péricarde(1)
En arrière : la face postérieure du
péricarde (3)
04/10/2021
Pr Yabka
16
La division internationale
3- Médiastin moyen
Contenu: coupe transversale
passant par T8
le cœur dans son sac péricardique,
-Les vaisseaux pulmonaires.
Nerfs phréniques
Les lymphonœuds latéro-
péricardiques et trachéo-
bronchiques inférieurs.
04/10/2021
Pr Yabka
17
04/10/2021
Pr Yabka
18
Coupes horizontales du thorax passant par T8
04/10/2021
Pr Yabka
19
La division internationale
3- Médiastin postérieur
Limites
En avant: la face postérieure du péricarde(1)
En arrière : la face antérieure du rachis dorsal
(2).
Contenu:
L’œsophage thoracique
L’aorte thoracique
Le canal thoracique
Les veines azygos et hémi-azygos
Les nerfs pneumogastriques et splanchniques
Les ganglions pulmonaires juxta-œsophagien,
prévertébraux et phréniques supérieurs.
04/10/2021
Pr Yabka
20
04/10/2021
Pr Yabka
21
La classification anatomo-radiologique de Felson
- Elle est utilisée en pratique radiologique pour localiser
les pathologies médiastinales.
- Le médiastin est divisé dans le plan antéropostérieur en 3
compartiments:
Médiastin antérieur A,
Médiastin moyen M,
Médiastin postérieur P,
Divisés eux –même en 03 étages supérieur, moyen et
inférieur par 02 lignes horizontales:
Ligne supérieure passant par le toit de l’arc aortique(1)
Ligne inférieure passant par la carène (2).
M
P
A
04/10/2021
Pr Yabka
22
La classification anatomo-radiologique de Felson
Médiastin antérieur(A)
Médiastin moyen(M)
Médiastin postérieur(P)
04/10/2021
Pr Yabka
23
La classification anatomo-radiologique de Felson
A- Médiastin antérieur (A)
• Situé en avant de la trachée et
du péricarde.
• Il contient le cœur, les gros
vaisseaux (aorte ascendante,
artères pulmonaires, veine cave
supérieure) et le thymus.
A:mediastin antérieur
B:mediastin postérieur
04/10/2021
Pr Yabka
24
La classification anatomo-radiologique de Felson
B- Médiastin moyen
Espace allongé situé entre le
médiastin antérieur en avant et
le médiastin postérieur en
arrière.
• Contenu
Trachée thoracique et pédicules pulmonaires .
Crosses de l’aorte et de la veine grande
azygos.
Les nerfs pneumogastriques, cardiaques,
et récurrent gauche.
Les lymphatiques.
04/10/2021
Pr Yabka
25
La classification anatomo-radiologique de Felson
C- Médiastin postérieur (a)
Il présente les mêmes limites et le même
contenu que dans la division internationale
Nomina Anatomica.
04/10/2021
Pr Yabka
26
• Radiographie thoracique
• Scanner
• Imagerie par résonance magnétique (IRM)
• Mediastinoscopie
04/10/2021
Pr Yabka
27
Le médiastin peut être le siège de tumeurs telles que:
Les thymomes ( tumeur du thymus)
Les lymphomes
Il peut être touché également par des infections telle que les
médiastinites.
04/10/2021
Pr Yabka
28
Le médiastin est la région médio-thoracique livrant passage à de nombreux
éléments: viscères, vaisseaux et nerfs .
Ses différents secteurs communiquent largement entre eux et avec la
région céphalique.
Plusieurs conceptions ou classifications existent, les plus utilisées sont les
divisions anatomo-chirurgicale et anatomo-radiologique.
L’étude de l’anatomie du médiastin est importante dans l’exploration et la
chirurgie.
04/10/2021
Pr Yabka
29
IMAGE NORMALE DU MEDIASTIN
IMAGES ANORMALES DU MEDIASTIN
04/10/2021
Pr Yabka
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Dr RETIA.F
Maitre assistante -Faculté de Médecine d’ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I- Introduction
II-Système cave supérieur
III-Système cave inférieur
IV-Système Azygos
I- Introduction:
• Le système veineux cave est le
collecteur des veines du corps
sauf les veines de:
-Cœur et l’épicarde
-Poumons et plèvres
• Ce système est formé de 2réseaux
VCS
veineux:
1-Système cave supérieur: collecteur
VCI
des veines de la partie supra-
diaphragmatique du corps
2-Système cave inférieur: collecteur
des veines de la partie infra-
diaphragmatique
II- Le système cave supérieur:
• La veine cave
supérieure(VCS) ramène le
sang veineux des régions
supra-diaphragmatiques du
corps
• Elle nait de la réunion des 2
veines brachio-céphaliques
droite et gauche
a
b
VCS
II- Le système cave supérieur:
a
a
Veines brachio-céphaliques:
b
• Au nombre de 2, droite et
gauche,
• Chaque veine est formée par
l’union :
a- Veine jugulaire interne
b-Veine sub-clavière
b
II- Le système cave supérieur:
1- Trajet:
A- V.brachio-céphalique
droite:
• 3cm ,trajet presque vertical,
vers le bas et à gauche
A
B
B- V.brachio-céphalique
gauche:
• 5cm, trajet presque
horizontal, vers le bas et à
droite
II- Le système cave supérieur:
2- Rapports:
A- V.brachio-céphalique
droite:
-En avant: plèvre, poumon
droit(1),
-Clavicule, 1er cartilage
costal(2)
1
2
B
A
II- Le système cave supérieur:
2- Rapports:
A- V.brachio-céphalique
droite:
-En arrière:
1-N.vague droit
2-l’A.brachio-céphalique
1
2
3
4
-À droite:
3-La plèvre, poumon droit,
4-N.phrénique droit
B
A
II- Le système cave supérieur:
2- Rapports:
A- V.brachio-céphalique
droite:
-À gauche:
Thymus ou son reliquat
6
3
2
4
5
1
II- Le système cave supérieur:
2- Rapports:
B- V.brachio-céphalique gauche:
-En avant:
1-Thymus qui la sépare du
manubrium sternal
-En arrière:
2-l’A. brachio-céphalique,
3-Carotide commune gauche,
4-A.Subclavière gauche
5-N.vague gauche,
6-N.phrénique gauche
II- Le système cave supérieur:
2- Rapports:
B- V.brachio-céphalique gauche:
-En haut:
1-Veines thyroïdiennes inférieures
-En bas:
2-La crosse aortique
1
2
II- Le système cave supérieur:
3- Veines affluentes:
• La V. brachio-céphalique
droite reçoit:
- La V. thoracique interne
droite
II- Le système cave supérieur:
3- Veines affluentes:
• La V. brachio-céphalique
gauche reçoit :
1-VV. thyroïdiennes inférieures
2-VV. thyroïdiennes médianes
3-V.thoracique interne gauche
4-V. intercostale supérieure
gauche
1
2
3
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
• Elle est formée par la réunion
des VV brachio-céphaliques
droite et gauche(1)
• Elle reçoit la veine azygos(2)
1
2
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
1-Anatomie descriptive:
• 7cm de longueur ,2cm de
diamètre
-Origine: en regard du 1er cartilage
costal droit
-Trajet: vertical le long du bord
droit du sternum
O
Tr
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
1-Anatomie descriptive:
-Terminaison:
• Paroi supérieure de l’atrium
droit
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
A
A- Portion extra-péricardique
B- Portion péricardique
B
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
A- Portion extra-péricardique:
-An avant:
1-Thymus/reliquat
2-Plèvre droite
3-Les 2 premiers cartilages
costaux, sternum
1
2
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
A- Portion extra-péricardique:
-En arrière:
1-Le hile du poumon droit,
2-Terminaison de la veine
azygos
B
2
1
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
A- Portion extra-péricardique:
-À gauche:
1-Aorte ascendante
2
3
-À droite:
2-Plèvre médiastinale droite,
3-N.phrénique droit
1
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
B- Portion péricardique:
-An avant:
1-Auricule droite
1
-À gauche:
2-Aorte ascedante
2
II- Le système cave supérieur:
-Veine cave supérieure(VCS):
2-Rapports:
B- Portion péricardique:
3
-En arrière:
3-A. Pulmonaire droite
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
VCI
Elle ramène le
sang veineux des
régions infra-
diaphragmatiques
du corps
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
1-Anatomie descriptive:
-Origine: par l’union des veines
iliaques communes(1) droite et
gauche en regard de L5(face droite
de son corps)
-Trajet: vertical sur le cote droit du
rachis lombaire
1
L5
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
1-Anatomie descriptive:
-Terminaison:
• Paroi inférieure de l’atrium
droit
T
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie abdominale:
-En avant:
1-l’A.iliaque commune
2-Racine du mésentère
3-A.gonadique droite
4-Partie horizontale du duodénum
5-Tête du pancréas
6-La face postérieure du foie
5
2
4
1
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie abdominale:
-En arrière:
1-Corps des vertèbres L4 à L1
2-M.grand psoas
3-Le diaphragme
4-Surrénale droite
3
4
2
1
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie abdominale:
-À droite:
1-Colon ascendant
2-Uretère droit
3-Bord médial du rein droit
-À gauche:
4-Aorte abdominale
5-Le diaphragme
6-Lobe caudé du foie
3
2
5
4
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie diaphragmatique:
-La VCI adhère étroitement au
pourtour du foramen
diaphragmatique
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie thoracique: cette portion
est enveloppé de péricarde
-En arrière et vers la droite:
1-N.phrénique droit
2-Plèvre médiastinale droite
3-Poumon droit
3
2
1
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
2-Rapports:
• Partie thoracique:
-En arrière et vers la gauche:
1-L’œsophage
1
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
3-Veines affluentes:
• Au dessous du fois: la VCI draine
1-VV.rénales
2-V. surrénale droite
3-V. testiculaire/ ovarique droite
4-VV. Lombaires
2
1
3
4
II- Le système cave inférieur:
-Veine cave inférieure(VCI):
3-Veines affluentes:
• Au dessus du fois:
1-VV. Hépatiques
2-VV. Phréniques inférieures 1
2
II- Le système Azygos:
1-Définition:
• Système veineux
anastomotique thoracique
• Relie les 2 veines caves:
VCS-Supérieure
VCI-Inférieure
VCS
VCI
II- Le système Azygos:
1-Définition:
• Draine la majeure partie du
sang veineux provenant de la
paroi thoracique
II- Le système Azygos:
2-Importance:
• C’est un système
anastomotique de
suppléance en cas de
compression tumorale ou
de thrombose des veines
caves
II- Le système Azygos:
3-Constitution:
A
A- Veine azygos*
B-Veine hémi-azygos**
C-Veine hémi-azygos***
accessoire
*V.grande azygos
**V.hémi-azygos inférieure ou petite azygos inférieure
***V.hémi-azygos supérieure ou petite azygos supérieure
C
B
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Origine:
• Se forme à la hauteur de D11,
par 2 racines:
1-Racine latérale: issue de la
réunion de la veine lombaire
ascendante droite(1’)
Et la 12ème veine intercostale(1’’)
1
2-Racine médiale: inconstante,
nait de la face postérieure de la
VCI
1’
2
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Trajet et rapports:
• Divisé en 2 segments:
1-Segment ascendant
2-Crosse de l’azygos
2
1
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Trajet et rapports:
1-Segment ascendant:
• Traverse le médiastin
postérieur, antéro-droit par
rapport au rachis dorsal
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Trajet et rapports:
1-Segment ascendant:
• En rapport avec
c
a- AA.intercostales droites
b-Œsophage
c-Pédicule pulmonaire droit
d-Poumon et plèvre droits
e- Conduit thoracique
a
d
e
b
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Trajet et rapports:
2-Crosse de l’azygos:
• Se forme en regard de D4, et
s’applique sur le pédicule
pulmonaire droit
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Trajet et rapports:
2-Crosse de l’azygos:
• En rapport avec:
a-Poumon et plèvre droits
b-Œsophage
c-Trachée
d-Nerf vague droit
d
b
c
II- Le système Azygos:
A- Veine azygos:
-Terminaison:
VCS
• S’abouche sur la face
postérieure de la VCS
II- Le système Azygos:
B- Veine hémi-azygos:
-Origine:
• Se forme à la hauteur de D11
par 2 racines:
1-Racine latérale: fait suite à la
veine lombaire ascendante
gauche (1’) et la 12ème veine
intercostale
2-Racine médiale: inconstante,
nait de l’arc réno-azygo-lombaire
2
1
1’
II- Le système Azygos:
B- Veine hémi-azygos:
-Trajet:
• Double trajet
1-Ascendant: dans le médiastin
postérieur, antéro-gauche par
rapport au rachis dorsal
2-Transversal: en regard de D8 ou
D7
2
1
II- Le système Azygos:
B- Veine hémi-azygos:
-Terminaison:
• Elle s’ouvre dans la veine
azygos
II- Le système Azygos:
C- Veine hémi-azygos
accessoire:
-Origine:
• Variable
• Elle prolonge soit:
A- La 1ère veine intercostale
B- La 4ème veine intercostale
A
B
II- Le système Azygos:
C- Veine hémi-azygos
accessoire:
-Trajet:
• Double
1-Descendant : dans le médiastin
postérieur, antéro-gauche par
rapport au rachis dorsal
2-Transversal: à la hauteur de D7
ou D6
1
2
II- Le système Azygos:
C- Veine hémi-azygos
accessoire:
-Terminaison:
• Elle s’ouvre dans la veine
azygos
II- Le système Azygos:
D-Veines affluentes:
• V.azygos reçoit:
1-V. intercostale supérieure
1
2
droite
2- VV. Intercostales droites
3-V. hémi-azygos: reçoit les 5
dernières veines intercostales
gauches
4-V. hémi-azygos accessoire:
reçoit les 7 premières veines
intercostales gauches
4
3
Bibliographie
1. Cours d’anatomie appareil cardio-respiratoire « Pr
HAMMOUDI »
2. Atlas d’anatomie « NETTER »
3. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
4. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM le
thorax« A.LEGUERRIER »
|
LE DIAPHRAGME
THORACO ABDOMINALE
PR L BOUDINE
PLAN DU COURS
1- Définition
2- Situation
3- Anatomie Descriptive
4- Les Rapports
5- La vascularisation
6- L’innervation
Objectifs
- Connaitre la situation du diaphragme
- Connaitre la forme du diaphragme
- Connaitre les différentes parties du diaphragme
- Connaitre sa vascularisation et son innervation
- Connaitre la fonction du diaphragme
1- Définition
▪ Le diaphragme est un muscle à
contraction rythmique et permanente
▪ permettant la respiration.
▪ Il forme une cloison musculo-tendineuse
▪ séparant les cavités thoracique et
abdominale,
▪ ne laissant passer que quelques nerfs,
l’œsophage, et quelques vaisseaux
Forme et Situation
▪ Le diaphragme est situé au-dessous des poumons.
▪ Il sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale.
▪ En forme de dôme, il est marqué de deux coupoles à droite et à gauche à concavité inférieure.
La coupole droite est plus élevée que la gauche.
▪ A l’expiration, la coupole droite répond au 4ème espace intercostal, et la coupole gauche
répond au 5ème espace intercostal.
▪ A l’inspiration les coupoles descendent de deux espaces intercostaux. La partie médiane du
dôme répond à l’appendice xiphoïde.
▪ Le diaphragme comporte une partie centrale tendineuse : le centre phrénique
et une partie périphérique charnue formée de fibres musculaires prenant insertion en trois
endroits : sternal, costal et lombaire,
Le centre phrénique
▪ Lame tendineuse très résistante, allongée transversalement,
▪ occupant la partie centrale du diaphragme.
▪ Elle a la forme d’une feuille de trèfle à trois folioles,
ventrale, droite et gauche.
▪ A l’union des folioles ventrale et droite se situe le foramen de la veine cave inférieure
qui est cerné par deux bandelettes semi-circulaires, une supérieure et une inférieure.
La partie périphérique musculaire
Elle faite de Trois parties
▪ La partie sternale, Elle est formée de deux faisceaux qui se fixent sur la face postérieure du
processus xiphoïde.
▪ La partie costale Elle s’insère sur :
-
-
•
•
la face interne des six dernières côtes, et
sur trois arcades aponévrotiques unissant :
le sommet de 11ème côte à celui de 12ème (encore appelé ligament arqué accessoire de Sénac) et
le sommet de la 12ème côte à la face antérieure de l’apophyse transverse de L1 (première vertèbre
lombaire). Cette dernière arcade croise la face antérieure du muscle carré des lombes et porte le nom
de ligament arqué latéral.
• L’arcade tendineuse unissant le corps vertébral de L1 à son processus transverse. Il passe au-dessus
du muscle grand psoas, C’est le ligament arqué médial
▪ La partie lombaire On distingue à cette partie de part et d’autre de la ligne médiane deux parties :
une médiale et l’autre latéral
Attache lombal du diaphragme
1- les piliers du diaphragme Ils constituent deux puissants tendons longitudinaux l’un droit et l’autre
gauche.
- Le pilier droit est le plus épais, il se fixe sur la face latérale des corps vertébraux L1, L2, L3et L4, et les
disques intervertébraux correspondants.
- Le pilier gauche moins épais, il se fixe sur la face antérolatérale des corps vertébraux L1, L2, et le disque
intervertébral correspondant.
Les fibres tendineuses les plus internes des deux piliers s’entrecroisent sur la ligne médiane avec celles du
côté opposé, les externes sont directement descendantes.
2- Le ligament arqué médian Il forme une arcade tendineuse unissant les deux piliers en regard de T12.
Il limite en avant le hiatus aortique.
Deux faisceaux charnus vont d’un pilier à l’autre s’entrecroisent sur la ligne médiane délimitent l’orifice
œsophagien en regard de T10.
3- La partie latérale C’est le ligament arqué médial, chaque ligament est une arcade tendineuse unissant
le corps vertébral de L1 à son processus transverse. Il passe au-dessus du muscle grand psoas
Les orifices du Diaphragme et leurs contenus
▪
le hiatus œsophagien situé au milieu des fibres charnues, à hauteur de la 10ème vertèbre
thoracique (T10), son contenu : œsophage et nerfs vagues droit et gauche
▪ le hiatus de la veine cave inférieure situé dans le centre phrénique, à hauteur T9, son contenu :
la veine cave inférieure
▪ le hiatus aortique est limité par le corps de la vertèbre T12 et le ligament arqué médian il livre
passage à l’aorte et le conduit thoracique.
▪ Il existe d’autres orifices dits accessoires
-
chaque pilier est traversé par les nerfs, grand, petit splanchniques et splanchnique Imus, la veine
azygos à droite et la veine hémi-azygos à gauche. Ainsi que la chaine sympathique latéro
vertébrale
entre les parties sternale et costale c’est le triangle sterno-costale qui livre passage à l’artère
épigastrique supérieure et des vaisseaux lymphatiques du foie.
-
- entre la partie costale et les fibres naissant du ligament arqué latéral, c’est le triangle lombo-costal
qui fait communiquer les espaces ; para-rénal et infra médiastinale postérieure (une infection peut
passer).
Les Rapports
Le diaphragme thoraco-abdominale
présente deux faces:
La face thoracique Elle répond
▪ aux plèvres droite et gauche et
▪ au péricarde qui adhère à la foliole
ventrale.
La face abdominale Elle répond,
▪ à droite au lobe droit du foie, au rein
et glande surrénale droits
▪ à gauche au lobe gauche du foie, au
fundus de l’estomac ; à la rate et aux,
rein et surrénale gauches.
▪ Cette face est presque entièrement
recouverte de péritoine.
La vascularisation
- Artères musculo-phréniques droite et gauche branches des
artères thoraciques internes droite et gauche.
- Artères phréniques moyennes et les 5 dernières artères
intercostales.
- Artères phréniques inférieures, branches de l’aorte
abdominale
- Les veines sont satellites des artères
Innervation
Les nerfs phréniques (anciennement nerf
diaphragmatique)
▪ naissent dans la région cervicale, entre les
troisième et cinquième segments médullaires
cervicaux
▪ Ils descendent dans le thorax
▪ et assurent l'innervation de
la plèvre médiastinale et du péricarde.
▪ ils finissent sur le diaphragme, assurant son
innervation motrice,
▪ permettant sa contraction et son relâchement,
mouvements essentiels à la ventilation.
▪ Le nerf phrénique issu principalement de C4 et
accessoirement de C3 et C5 va cheminer dans
le fascia du scalène antérieur avant d'atteindre
le diaphragme, muscle respiratoire principal
assurant la ventilation.
Innervation
Action
➢ A l’inspiration Le diaphragme se contracte, il s’aplatit et le centre phrénique s’abaisse.
Les viscères sont écrasés repoussent vers l’avant les muscles abdominaux. Sous l’action
des muscles intercostaux et les scalènes, les côtes remontent ce qui élève la cage
thoracique et pousse le sternum vers l’avant. Les diamètres antéropostérieur et
transversal du thorax alors s’agrandissent, la pression interne du thorax diminue ce qui
provoque un appel d’air extérieur. Il en résulte une pénétration de l’air dans les
poumons.
➢ A l’expiration Les mouvements s’inversent Le diaphragme monte, la cage thoracique
s’abaisse son volume se réduit, la pression augmente et l’expiration peut avoir lieu par
conséquent le diaphragme va jouer un rôle vital dans la respiration.
|
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ALGER
FACULTE DE MEDECINE
TRACHEE ET
BRONCHES
DR BABA. N
PLAN
I. INTRODUCTION
II. TRACHEE :
1- Anatomie descriptive
2- Rapports
3- Vascularisation – Innervation
III. BRONCHES :
1-Généralités
2- Anatomie descriptive + Segmentation bronchique
3- Rapports
4- Vascularisation - Innervation
IV. Conclusion
INTRODUCTION
La trachée et les bronches sont
des conduits aérifères
cartilagineux et membraneux.
Destinés à véhiculer le courant
d’air respiratoire et
phonatoire.
II – TRACHEE
1- Anatomie descriptive
Origine – Trajet –
Terminaison
La trachée présente deux
segments :
Un segment cervical :
S’étend deC6 à la base du cou
fait suite au larynx depuis le
bord inférieur du cartilage
cricoïde
contenu dans la gaine
viscérale du cou
1- Anatomie descriptive
Origine – Trajet – Terminaison
La trachée présente deux
segments :
Un segment thoracique :
occupe la partie supérieure du
médiastin moyen
s’étend de T2 à T4
où elle se termine en donnant
les deux bronches souches
1- Anatomie descriptive
Configuration externe :
La trachée a la forme d’un tube
cylindrique aplati sur sa face
postérieure.
La partie antérieure:
constituée par la superposition
d’anneaux cartilagineux saillants,
séparés par des dépressions inter-
annulaires. (15à20 anneaux)
La partie postérieure:
constituée par une membrane plane
et souple.
1- Anatomie descriptive
Direction
Au cou : oblique en bas et en
arrière
Au thorax : profonde
avec déviation à
droite ( appui de la crosse
aortique )
1- Anatomie descriptive
Dimensions
La longueur : est entre 12 et 14 cm
6 à 7 cm pour le segment cervical
6 à 7 cm pour le segment
thoracique
Le calibre : est entre 12 et 16 mm,
mais variable
1- Anatomie descriptive
Configuration interne
Explorée par la fibroscopie
bronchique
La muqueuse trachéale est rose ,
marquée par des reliefs
circulaires qui correspondent
aux anneaux cartilagineux
1- Anatomie descriptive
Configuration interne
En regard de l’extrémité inférieure
de la trachée
les deux orifices bronchiques, droit
et gauche, sont séparés par une
saillie antéro-postérieure
presque médiane : la Carena, ou
éperon trachéale.
1- Anatomie descriptive
Structure
La trachée comme les bronches est
constituée :
Cartilage trachéo-bronchique
formée par l’empilement de 15 à
20 pièces cartilagineuses en
forme de fer à cheval
Ligaments inter- annulaires et unies
en arrière par une lame fibreuse ;
c’est la membraneuse:
Le muscle trachéal
Une muqueuse constituée d’un
chorion comprenant des glandes
à mucus et d’un épithélium
caractéristique
1- Anatomie descriptive
Moyens de fixité :
La trachée cervicale est maintenue en
place par sa continuité avec le larynx
et par son adhérence avec
l’oesophage et au corps thyroïde.
La trachée thoracique est maintenue
en place par sa continuité avec la
trachée cervicale, le larynx et son
adhérence à l’oesophage et à la
crosse de l’aorte.
NB: La trachée est relativement
mobile, elle descend à l’inspiration
et remonte à l’expiration
2. Rapports
Trachée cervicale
En avant
l’isthme de la glande thyroïde qui
recouvre le 2ème, 3ème et 4ème
cartilages trachéaux
Les vaisseaux thyroïdiens inférieurs
Thymus (ou son reliquat)
Superficiellement, la trachée est
recouverte par les muscles sterno-
thyroïdiens et sterno- hyoïdiens
et la lame prétrachéale du fascia
cervical
2. Rapports
NB:
2. Rapports
Trachée cervicale
Latéralement :
Lobes latéraux de la glande
thyroïde
A distance, Le paquet vasculo-
nerveux du cou
( artère carotide commune, veine
jugulaire interne le nerf vague)
2. Rapports
Trachée cervicale
En arrière :
La face antérieure de
l’oesophage
Les nerfs laryngés
récurrents
2. Rapports
Trachée thoracique :
En avant :
L’arc aortique
Artère brachio-céphalique
Artère carotide commune
gauche
Veine brachio- céphalique
gauche.
Les noeuds lymphatiques
trachéo-bronchiques
Les nerfs du plexus cardiaque
Plus en avant elle répond au
thymus et superficiellement
au manubrium sternal
2. Rapports
Trachée thoracique
En arrière:
l’oesophage.
2. Rapports
Trachée thoracique
Latéralement :
A droite :
poumon droit
la plèvre droite
la veine brachio-céphalique droite
la veine cave supérieure
nerf vague droit
la veine azygos.
2. Rapports
Trachée thoracique
Latéralement :
A gauche :
l’arc aortique
les artères carotide commune et
sub- clavière gauche
le nerf laryngé récurrent gauche
3. Vascularisation-Innervation
Vascularisation artérielle
➢ Artères thyroïdiennes inférieures :
bronches des troncs thyro-cervicaux,
issus des artères subclavières.
Elles sont destinées surtout pour le
segment cervical
➢ Artères thoraciques internes :
bronches des artères sub-clavières
elles fournissent des rameaux au
segment thoracique
➢ Artères bronchiques :
naissent de la crosse de l’aorte et se
distribuent à la partie de la bifurcation
trachéale
➢ Artère thyroïdienne moyenne (quand
elle existe).
3. Vascularisation-Innervation
Vascularisation veineuse
Les veinules de la trachée se
jettent dans les veines
thyroïdiennes inférieures et
médianes ainsi dans les veines
oesophagiennes
3. Vascularisation-Innervation
Drainage lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques issus des
réseaux muqueux et sous muqueux se
rendent aux lymphonoeuds para-
trachéaux
3. Vascularisation-Innervation
Innervation:
Les rameaux nerveux qui se
distribuent à la trachée ont
deux origines. Ils proviennent
de :
Nerfs vagues (par l’intermédiaire
des nerfs laryngés récurrents).
Le sympathique (par
l’intermédiaire des ganglions
cervicaux et des premiers
ganglions thoraciques
2- LES BRONCHES
PRINCIPALES
Généralités
Définition et origine
Les bronches correspondent aux 2
branches de division de la trachée,
l’une droite et l’autre gauche.
Elles sont appelées bronches principales
(ou bronches souches).
Se ramifient dans l’épaisseur du poumon
pour constituer le tractus aérifère
terminal
La bifurcation trachéale se fait à la
hauteur de
la 5ème vertèbre thoracique(T5)
Elle peut se faire plus en bas, à la hauteur
du disque intervertébral T5-T6
T5
Anatomie descriptive
Disposition et
direction :
Les bronches
principales droite
et gauche ont
une disposition
asymétrique par
rapport à la
bifurcation
trachéale.
Elles forment un
angle de 70°.
70°
Anatomie descriptive
Les bronches principales présentent
2 segments :
Un segment extra-pulmonaire
Un segment intra-pulmonaire
Elles ont la même structure que la
trachée
Anatomie descriptive
Segment extra-pulmonaire
La bronche principale droite
Mesure 2 cm de long et 12 à 14
mm de diamètre.
S’étend de la bifurcation trachéale
à la bronche lobaire supérieure
Presque verticale (un peu oblique
en bas et dehors).
concave médialement
Elle est souvent le siège
d’élection des corps étranger
des voies respiratoires.
Anatomie descriptive
Segment extra-pulmonaire
La bronche principale
gauche :
Elle mesure 5cm de long et 9 à
11 mm de diamètre
S’étend de la bifurcation
trachéale à la bronche
lobaire supérieure
Presque horizontale.
Son exploration
endoscopique est parfois
difficile.
segmentation bronchique
Segment intra-pulmonaire et
segmentation bronchique
Le segment intra-pulmonaire de la
bronche principale fait partie
de la constitution du poumon
Leur subdivision d’abord en
bronches lobaires puis
segmentaires se ramifiant
jusqu’aux bronchioles
segmentation bronchique
Bronche principale droite donne :
➢ La bronche lobaire supérieure se
divise en:
1. Bronche segmentaire apicale du lobe
supérieur.
2. Bronche segmentaire dorsale.
3. Bronche segmentaire ventrale
➢ La bronche lobaire moyenne:
4. Bronche segmentaire latérale.
5. Bronche segmentaire médiale.
➢ La bronche lobaire inférieure se divise en
5 bronches segmentaires
6. Bronche segmentaire apicale du lobe
inférieur (ou bronche apicale de Nelson).
7. Bronche segmentaire médio-basale (ou
bronche segmentaire para-cardiaque).
8. Bronche segmentaire ventro-basale.
9. Bronche segmentaire latéro-basale.
10. Bronche segmentaire dorso-basale (ou
termino-basale).
segmentation bronchique
La bronche principale gauche donne :
➢ La bronche lobaire supérieure gauche :
se divise en2:
bronches supérieure (culmen)et bronche
inférieure (lingula)
La bronche de culmen donne:
1. Bronche segmentaire apicale du lobe
supérieur.
2. Bronche segmentaire dorsale.
3. Bronche segmentaire ventrale
La bronche de la lingula donne:
4. Bronche lingulaire crâniale.
5. Bronche lingulaire caudale
➢ La bronche lobaire inférieure gauche :
présente les mêmes segments que la bronche
lobaire inférieure droite
Rapports
Rapports de la bifurcation
trachéal:
En avant :
La crosse de l’aorte.
La branche droite de l’artère
pulmonaire.
La veine cave supérieure plus à
droite.
Les ganglions cardiaques de
(Wrisberg) ; plus à gauche.
Le thymus ; plus en avant ou son
reliquat.
En arrière :
L’oesophage.
Le canal thoracique ; plus en arrière.
Rapports
Rapports de la bifurcation
trachéale :
En haut
A droite : la crosse de la veine
azygos.
A gauche : avec la crosse de l’aorte
(enjambant le pédicule
pulmonaire gauche).
En bas
La bifurcation de l’artère
pulmonaire.
Les noeuds inter-trachéo-
bronchiques.
L’atrium gauche recouvert par le
sinus oblique du péricarde
Vascularisation-innervation
Vascularisation artérielle :
Les artères bronchiques
droite et gauche
Vascularisation veineuse :
Les veines bronchiques
droites et gauches sont
antérieures et postérieures
et gagnent les veines
pulmonaires et les veines
azygos
Vascularisation-innervation
Drainage lymphatique :
Les troncs collecteurs du réseau péri-lobulaire sont
satellites des vaisseaux et des bronches et gagnent les
ganglions hilaires situés dans les bifurcations
bronchiques lobaires
Innervation :
Les nerfs des bronches sont formés par des rameaux du
pneumogastrique et du sympathique et notamment du
plexus cardiaque.
CONCLUSION
|
Pr Yabka.A
Laboratoire d’anatomie générale d’Alger
1- Les pédicules pulmonaires
• Introduction
• Eléments constitutifs :- le pédicule fonctionnel
- le pédicule nourricier
• Rapports
• Groupement des éléments dans le pédicule
2- Les lymphatiques du thorax
• Les lymphocentres
• Les conduits lymphatiques
3- Conclusion
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1- Connaître la composition du
pédicule
2- Connaître la disposition des
éléments du pédicule
3- Connaître les rapports
• Anatomique : rapports
importants avec le cœur et
l’aorte.
• Pathologique : pathologie
vasculaire, tumorale et
inflammatoire.
• Radiologique : manifestations
radiologiques des atteintes du
pédicule.
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• Les pédicules pulmonaires sont composés du segment extra-
pulmonaire des éléments bronchiques, vasculaires ou nerveux
pénétrant ou quittant les poumons.
• Chaque pédicule est formé d’un pédicule fonctionnel qui comprend :
la bronche, l’artère pulmonaire et les veines pulmonaires, et un
pédicule nourricier qui comprend : les vaisseaux bronchiques, les
nerfs bronchiques et les lymphatiques.
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1- le pédicule fonctionnel
Comprend:
A- les bronches
B- l’artère pulmonaire
C- les veines pulmonaires
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1- le pédicule fonctionnel
A- les bronches :
cf cours trachée et bronches
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1- le pédicule fonctionnel
B - les artères pulmonaires :
oAu nombre de 02: droite et gauche
oNaissent de la bifurcation du tronc artériel pulmonaire.
oLeur division est calquée sur la division bronchique
oleur trajet et leur distribution sont bien étudiés par l’angiographie
pulmonaire
oL’ensemble forme le pédicule broncho-artériel
oPeuvent être le siège d’hypertension artérielle pulmonaire
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1- le pédicule fonctionnel
A- les artères pulmonaires
a-le tronc artériel pulmonaire
oIl naît au niveau de l’orifice de l’artère pulmonaire, du ventricule droit.
oLa longueur est de 5 cm et le diamètre de 35 mm.
o Il se dirige en arrière, à gauche et un peu en haut et se termine en
arrière du bord gauche de l’aorte ascendante, par bifurcation en deux
branches droite et gauche.
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1- le pédicule fonctionnel
A- les artères pulmonaires
b-l’artère pulmonaire droite
o Plus longue et plus volumineuse que
la gauche.
o longueur de 6 cm, diamètre de 2
cm.
o Elle présente 02 segments :
Un segment pré-pédiculaire
Un segment pédiculaire
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1- le pédicule fonctionnel
A- les artères pulmonaires
b-l’artère pulmonaire
Le segment pré-pédiculaire : qui passe
• Au-dessous et en avant de la
bifurcation trachéale.
• En arrière de l’aorte et de la veine cave
supérieure.
Le segment pédiculaire:
•
Il croise la veine cave supérieure
• Rejoint l’artère bronchique droite
• Pénètre dans la grande scissure du
poumon
• Se divise en donnant à chaque lobe une
artère lobaire
• Chaque artère lobaire donne des artères
segmentaires
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1- le pédicule fonctionnel
A- les artères pulmonaires
c-l’artère pulmonaire gauche
o Plus courte et plus petite que la droite ( 3cm de longueur,18 mm de diamètre).
o Elle appartient dés son origine au pédicule pulmonaire gauche.
o Naît à l’intérieur du péricarde,
o Reliée à la crosse aortique par le ligament artériel.
o Oblique en haut, en arrière et à gauche, elle continue l'axe du tronc pulmonaire.
o Elle donne les artères des deux lobes du poumon gauche qui se divisent à leur tour
en artères segmentaires.
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1- le pédicule fonctionnel
B - les veines pulmonaires
oAu nombre de 04; 02droites et 02gauches, supérieures et inférieures,
oDrainent le sang oxygéné des poumons vers le coeur
oA l’intérieur du poumon, les veine d’origine cheminent dans les cloisons
inter lobulaires, puis dans les plans inter segmentaires.
oCes veines forment dans le hile pulmonaire de chaque poumon , 02
veines supérieures et 02 inférieures droites et gauches.
o Elles se terminent à la face postérieure de l’atrium gauche par un
orifice avalvulé.
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Artère pulmonaire
Bronches
Veine pulmonaire
Origine de la veine pulmonaire dans le lobe du poumon
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
Les vaisseaux bronchiques assurent la vascularisation nourricière du
poumon, se sont : les artères, les veines et les lymphatiques bronchiques.
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
a-les artères bronchiques
o Au nombre de deux.
o Naissent le plus souvent soit de:
l'aorte thoracique descendante,
la crosse aortique ou d'une artère
intercostale.
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
a-les artères bronchiques
L'artère bronchique gauche,
horizontale, rejoint presque
immédiatement la bronche
principale gauche et chemine le
plus souvent à sa face postérieure.
L'artère bronchique droite
Elle croise la face postérieure
de l'œsophage pour rejoindre
la face postérieure de la
bronche principale droite
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
b- les veines bronchiques
o Au nombre de deux de chaque
coté; antérieure et postérieure
o Se jettent :
- A droite dans la veine azygos.
- A gauche dans la veine hémi-
azygos accessoire.
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
c-les lymphatiques bronchiques: 02 groupes :
oLes ganglions des pédicules pulmonaires
oLes ganglions intra-pulmonaires
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
c-les lymphatiques bronchiques
Les ganglions des pédicules pulmonaires
o Situés entre les éléments broncho-vasculaire
oSe distinguent en :
- Ganglions antérieurs : situés en avant du plan broncho-vasculaire.
- Ganglions postérieurs : situés en arrière du plan broncho-vasculaire.
-Ganglions supérieurs : situés au-dessus du plan broncho-vasculaire.
-Ganglions inférieurs : situés le long du bord inférieur de la bronche.
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1- le pédicule nourricier
A – les vaisseaux bronchiques
c- les lymphatiques bronchiques
Les ganglions intra-pulmonaires : Situés sur le trajet des collecteurs pulmonaires et
cheminent dans le pédicule , se drainent :
- A droite comme à gauche par :
• Les chaînes médiastinales antérieures, droite et gauche.
• Les chaînes latéro-trachéale droite et gauche
• La chaîne inter-trachéo-bronchique.
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1- le pédicule nourricier
B – les nerfs bronchiques
oSe disposent en deux plexus, antérieur et postérieur,
oConstitués par des rameaux pulmonaires du sympathique et des
pneumogastriques
oCes plexus reposent sur les faces antérieure et postérieure des
bronches, en suivant leurs divisions.
oIls assurent l’ innervation motrice des muscles lisses bronchiques,
vasomotrice des vaisseaux pulmonaires et bronchiques, et sensitive à la
muqueuse bronchique
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1- le pédicule pulmonaire droit: 02 segments
Le segment médiastinal : répond à
• En avant : La veine cave supérieure
• En haut : La crosse de la veine azygos
et la chaîne lymphatique latéro-trachéale
droite.
• En arrière : La veine azygos avant de
décrire sa crosse, le nerf vague droit.
• En bas : Le ligament pulmonaire et
juste en avant la veine cave inférieure et
l’atrium droit.
Le segment hilaire répond aux lèvres de
la fossette hilaire, tapissées de la plèvre.
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1- le pédicule pulmonaire gauche : 02 segments
Le segment médiastinal : répond à
•En avant : La crosse de l’aorte
• En haut : La crosse de l’aorte , Le nerf
laryngé récurrent gauche ,Le ligament
artériel.
• En arrière :L’aorte thoracique
descendante, L’œsophage, Le conduit
thoracique, Le nerf vague gauche
• En bas : Le ligament pulmonaire et juste
en avant, l’atrium gauche et le ventricule
gauche.
Le segment hilaire mêmes rapports qu’à
droite
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Vue latérale gauche du médiastin
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A - le pédicule pulmonaire droit:
03 groupes topographiques.
2- antérieur, vasculaire,
formé de la veine
pulmonaire supérieure
droite et de l'artère
pulmonaire droite et les
lymphatiques
1- postérieur: la bronche
principale droite,
vaisseaux, nerfs et
lymphatiques
bronchiques.
3- inférieur formé par la
veine pulmonaire
inférieure droite, sous-
jacente à la bronche.
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B - le pédicule pulmonaire gauche : 03
groupes topographiques.
1- postérieur: la bronche
principale gauche,
vaisseaux, nerfs et
lymphatiques bronchiques.
2- antérieur, vasculaire, formé
de l'artère pulmonaire gauche
et de la veine pulmonaire
supérieure gauche
3- inférieur formé
par la veine
pulmonaire
inférieure gauche.
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Le médiastin est l’un des carrefours lymphatiques principaux de
l’organisme
Le système lymphatique du thorax comprend des lymphocentres
(ganglions) , pariétaux et viscéraux
Le drainage est assuré par le conduit thoracique et le conduit
lymphatique droit dans les veines subclavières droite et gauche.
Ce système peut être touché en cas de cancer du poumon
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• Sont situés dans la paroi thoracique et dans le médiastin,
• Sont divisés en 02 groupes:
Lymphocentres Intercostaux
Lymphocentres Médiastinaux: répartis en 04 groupes et
dont le nombre est variable.
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A - les lymphocentres Intercostaux:
• Drainent la plèvre, les espaces intercostaux et le sein.
• Leurs collecteurs efférents rejoignent:
À droite :le tronc subclavier et le tronc brachio-médiastinal droits
à gauche: le tronc brachio-médiastinal gauche et le conduit
thoracique.
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B - les lymphocentres médiastinaux:
1- Les lymphonœuds médiastinaux supérieurs
Ils sont collectés par les troncs brachio-médiastinaux droit et gauche, se sont:
a) Les lymphnœuds prévasculaires
b) les lymphonoeuds paratrachéaux
c) Les lymphonoeuds trachéo-bronchiques supérieurs .
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B - les lymphocentres médiastinaux:
2- Les lymphonœuds médiastinaux antérieurs
a) Les lymphonoeuds parasternaux: situés le long de l'artère thoracique interne.
• Leurs collecteurs efférents rejoignent les nœuds pré vasculaires et les troncs broncho-
médiastinaux.
b) Les lymphoneuds pré péricardique :situés entre le péricarde qu'ils drainent, et le
sternum.
• Leurs collecteurs efférents rejoignent les nœuds parasternaux.
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B - les lymphocentres médiastinaux:
3-Les lymphonœuds médiastinaux moyens
Ils drainent le péricarde et la plèvre médiastinale.Se sont:
a) Les lymphoneuds latéro péricardique .
b) Les nœuds tracheo-bronchiques inférieurs: situés dans l'angle de la bifurcation trachéale.
c) les lymphoneuds broncho-pulmonaires situés dans le hile pulmonaire,
Leurs collecteurs efférents rejoignent les troncs broncho-médiastinaux
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B - les lymphocentres médiastinaux:
4- Les lymphonœuds médiastinaux postérieurs
• Ils sont drainés par les troncs broncho-médiastinaux, le conduit thoracique et les
nœuds trachéo-bronchiques.
• Se sont:
a) Les lymphoneuds prévertébraux
b) Les lymphoneuds phréniques supérieurs sont situés près de l’orifice aortique et la
veine cave inférieure. Ils drainent le foie et le diaphragme.
c) les lymphoneuds pulmonaires juxta oesophagien situés près de l'œsophage, drainent
l'œsophage et les poumons
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Se sont les collecteurs principaux de
la lymphe du corps.
Sont au nombre de 02:
Le conduit thoracique
Le conduit lymphatique droit
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Pr Yabka
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A- le conduit thoracique
Il draine vers le système
veineux toute la lymphe du
corps sauf celle de l'hémi-
thorax droit, de l'extrémité
céphalique droite et du
membre supérieur droit.
-Il nait sous le diaphragme par
l’union des 2 troncs
lombaires, droit et gauche
et du tronc intestinal , en
arrière de l'aorte, au niveau
de L1 Par une zone dilatée :
la citerne du chyle( ou de
Péquet).
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A- le conduit thoracique
o Il pénètre dans le
médiastin postérieur
par l’hiatus aortique.
o Se termine dans la
veine sub-Clavière
gauche ou dans le
confluent qui réunit la
veine jugulaire interne,
et la veine sub-clavière
gauche.
Vaisseaux afférents:
1.
2.
3.
lymphatiques intercostaux
les troncs jugulaires et subclaviers,
le tronc broncho médiastinal gauche
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Pr Yabka
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B-Le conduit lymphatique droit
Il draine:
1.
2.
l'hémithorax droit,
l'extrémité droite cervico-céphalique
le membre supérieur droit.
3.
Il est situé à l'orifice supérieur du thorax et
se jette dans le confluent veineux jugulo-
sub-clavier droit.
Vaisseaux afférents:
1.
les troncs jugulaire et subclavier
droits
le tronc broncho médiastinal droit
2.
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Pr Yabka
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La connaissance de l’anatomie du pédicule pulmonaire et des
lymphatiques du thorax est très importante :
• pour la compréhension des pathologies cardio-pulmonaires,
• pour la l’interprétation des examens radiologiques du thorax,
• pour la pratique de certains gestes interventionnels thérapeutiques
• Pour le bilan d’extension en cas de pathologies tumorale
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Hémodynamique & Biophysique vasculaire Dr HIMEUR MA Biophysique Médicale Université d’Alger – Faculté de Médecine La connaissance de la circulation sanguine chez l’être humain donne de précieux renseignements sur les fonctions essentielles pour la vie de son organisme. Cette connaissance nécessite une compréhension de: •La statique et la dynamique des fluides parfaits incompressibles, •La dynamique des fluides réels, •L’élasticité des vaisseaux sanguins, •L’activité électrique du cœur, Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I A- Généralités: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Fluides parfaits incompressibles: I-Statique: En chaque point d’un fluide, deux éléments de volume sont en contact sur une petite surface δ S. Le fluide est dit « parfait » si la force δ F qu’exerce un élément du fluide sur son voisin reste perpendiculaire à leur surface de contact quel que soit leur mouvement relatif, et si l’intensité de cette force ne dépend pas de l’orientation de cette surface. Le rapport P = δ F / δ S est la pression du fluide en ce point. Le fluide est dit « incompressible » si le volume de chaque élément ne dépend pas de la pression. La pression est donc la force par unité d’aire exercée perpendiculairement sur une paroi. Dans le système international, on l’exprime en pascals (Pa): 1 Pa = 1 N/m2 Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Mais on peut aussi l’exprimer en atmosphères (atm), en millimètres de mercure (mmHg), en centimètres d’eau (cm H2O) ou en bars (bar): 1atm = 101,3 kPa = 760 mmHg = 1033 cm H2O = 1,013 bar Diverses expériences montrent que la pression augmente proportionnellement avec la profondeur ou diminue proportionnellement avec l’altitude. Dans un fluide de masse volumique ρ , à une variation d’altitude , dz, correspond une variation de pression, dP, telle que: dP + ρ g dz = 0 Si ρ et g sont indépendants de z, alors : P + ρ g z = constante. Ainsi, deux points situés au même niveau dans un même fluide en équilibre ont une même pression. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Application médicale: la pression artérielle (ou plus exactement la surpression par rapport à la pression atmosphérique) doit être mesurée sur un sujet allongé afin d’éliminer le terme de gravitation. Chez le sujet debout, la gravitation intervient de sorte que pour une valeur moyenne de 100mmHg au niveau du cœur, on trouve une PA de 60 mmHg à la tête et de 200 mmHg aux pieds. II- Dynamique: Au cours de l’écoulement d’un fluide parfait, incompressible en régime permanent, l’énergie mécanique totale (somme des énergies cinétique, potentielle et pressante) se conserve. L’écoulement obéit alors à l’équation de Bernoulli: ½ ρ ν2 + ρ g z + P = constante Par suite de l’incompressibilité du fluide, le débit est constant: D = S ν = S’ ν’ , pour deux sections S et S’ traversées aux vitesses ν et ν’ par le fluide. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I B- Éléments de biophysique des écoulements sanguins: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I La viscosité du sang: La viscosité exprime la plus ou moins grande facilité avec laquelle les différentes couches d’un liquide peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres. Elle témoigne des liaisons intermoléculaires qu’il faut rompre pour mobiliser les unes par rapport aux autres les molécules d’un liquide en écoulement. La viscosité η est définie comme le quotient de la contrainte de cisaillement ι (force nécessaire au déplacement d’une couche liquidienne par unité de surface) par le taux de cisaillement α (gradient de vitesse entre deux couches): η = ι / α. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Pour les liquides newtoniens comme l’eau ou le plasma, la viscosité est constante. Les solutions de macromolécules ont une viscosité supérieure celle solvant pur car la solubilisation crée des liaisons entre la macromolécule et le solvant. Pour des liquides comme le sang, la relation entre ι et α n’est plus linéaire et dans la majorité des cas, la viscosité diminue lorsque le taux de cisaillement augmente. Le sang est un liquide dont le comportement rhéologique est particulièrement complexe puisqu’il peut être assimilé à une suspension d’éléments cellulaires dans du plasma. Son comportement est fortement non newtonien. Ainsi la viscosité sanguine diminue considérablement quand le gradient de vitesse augmente (phénomène de rhéofluidification). La courbe …… exprime un comportement particulier des hématies qui, lorsque les taux de cisaillement sont faibles, ont tendance à s’agréger et à former des amas appelés rouleaux. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Cette agrégation des hématies provoque l’augmentation de la viscosité du sang. Ceci explique que des régimes d’écoulements sanguins lents sont propices à la création de phénomènes de stase (arrêt de débit sanguin). Quand les taux de cisaillement augmentent, ces formations de globules rouges sont dispersés, ils s’orientent dans le sens de l’écoulement et peuvent être déformés. Dans ces conditions la viscosité du sang décroit. La viscosité du sang dépend: • de la composition du plasma en particulier des concentrations de certaines macromolécules plasmatiques (albumine, fibrinogène). •dépend principalement de l’hématocrite (càd de la concentration du sang en globules rouges). Plus l’hématocrites est élevé, plus le sang est visqueux. De plus, le caractère non newtonien du sang s’accentue avec l’augmentation de l’hématocrite. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I L’écoulement du sang: I- La loi de Bernoulli: On appel « charge » l’énergie nécessaire à l’écoulement d’une unité de volume de liquide. Dans l’écoulement d’un fluide parfait (fluide incompressible de viscosité nulle), la charge en tout point est constante, la loi de Bernoulli s’écrit: Charge = énergie potentielle + énergie de pesanteur + énergie cinétique = P + ρ g h + ½ v2 ρ On remarquera que la loi de Pascal en est le cas particulier statique (càd lorsque la vitesse est nulle). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I II- l’effet Venturi: Le débit Q en un point A peut s’écrire QA = vA SA , où v est la vitesse de déplacement du fluide et S la section du vaisseau. Une conséquence de la loi de Bernoulli est le phénomène de Venturi: à charge constante, une sténose est associée à une augmentation de la vitesse de l’écoulement et à une diminution de la pression. Nous verrons que ce phénomène peut expliquer qu’un vaisseau se ferme brutalement au voisinage d’une sténose (spasme vasculaire). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I L’auscultation des vaisseaux: On a vu que la vitesse augmentait au niveau d’une sténose vasculaire. Cette augmentation peut faire passer l’écoulement du sang d’un régime laminaire à un régime turbulent. Or, un régime turbulent est généralement plus bruyant qu’un régime laminaire. Or peut entendre un « souffle » lorsqu’un stéthoscope est posé sur un vaisseau à l’endroit où le régime d’écoulement est turbulent. Il est ainsi possible de faire le diagnostic de sténose « à l’oreille ». Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I III- Les écoulements de fluides réels: Lors de l’écoulement de fluides réels, il existe, à la différence des fluides parfaits, une dissipation de l’énergie sous forme de chaleur, due aux frottements internes au fluide. La charge n’est plus constante. Lors d’un écoulement entre deux points il existe une perte de charge. Une autre caractéristique des écoulements des fluides réels est l’existence de régimes d’écoulement différents. Selon le diamètre du conduit, les caractéristiques du fluide et la vitesse de l’écoulement, conditions résumées par le nombre de Reynolds (nombre de dimension 1 exprimant le rapport des forces d’inertie aux forces visqueuses: Re = v ρ D / η ), Le régime de l’écoulement dans un conduit peut être laminaire ou turbulant. Si Re est faible (<2000), le régime est toujours laminaire. Si Re est important, le régime est toujours turbulent. Pour les valeurs intermédiaires, le régime est instable. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I IV- Profils de vitesse et loi de Poiseuille: La loi de poiseuille permet de calculer en régime laminaire le débit Q d’un fluide incompressible de viscosité η dans un tuyau cylindrique de rayon R et de longueur L, sous l’effet d’une différence de pression ΔP. La viscosité étant constante, la loi ne s’applique qu’aux fluides newtonien. On établit d’abord leur profil de vitesses, parabolique, dont l’intégration conduit à l’expression du débit Q: Q = ΔP π R4 / 8 L η Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Cette équation est valable tant que le nombre de Reynolds de l’écoulement reste modéré. Pour les valeurs hautes, l’écoulement devient turbulent et les lignes de courant ne sont plus parallèles ; il n’est donc plus possible de faire le même raisonnement. Dans le cas des fluides non newtoniens, comme le sang, le profil des vitesses dans un vaisseau cylindrique n’est plus parabolique mais présente un front aplati. Toutefois, comme pour le newtonien, les couches de liquide situées au centre de l’écoulement sont les plus rapides. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I La loi de Poiseuillle ne s’applique pas et les équations de l’hydrodynamique deviennent particulièrement complexes. Mais, on utilise souvent un artifice permettant de caractériser de façon simple les relations entre les pressions et les débits pour les fluides non newtoniens comme le sang. Ainsi dans le cas de l’écoulement d’un fluide non newtonien, dans un conduit de longueur L, avec un débit Q, pour un gradient de pression entre les extrémités ΔP, on définit la viscosité apparente ηapp du fluide non newtonien. Il s’agit de la viscosité qu’aurait un fluide newtonien qui induirait le même débit pour le même gradient ΔP , on peut donc écrire pour le fluide non newtonien: Q = ΔP π R4 / 8 L ηapp Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I V- Les conséquences physiologiques de la loi de Poiseuille: On appliquera souvent la loi de Poiseuille aux écoulements de sang dans les vaisseaux , il est donc très important de considérer les conséquences de la dernière formule. Le débit dans un vaisseau sanguin est dépendant: •Du gradient de pression aux extrémités du vaisseau, •Du rayon et de la longueur du vaisseau, •De la viscosité sanguine, Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Si l’on inverse la formule de Poiseuille on a: ΔP = (8L/πR4) ηQ Cette formule est importante car si l’on fait l’analogie avec la loi d’Ohm, U = R I reliant une différence de potentiel U à une intensité de courant I passant dans une résistance R, la loi de Poiseuille peut s’écrire: ΔP = Rvasc Q où Rvasc est la résistance vasculaire à l’écoulement. On voit que cette résistance est le produit d’un terme (8L/πR4) qui dépend des caractéristiques géométriques du contenant (du vaisseau) et d’un terme qui dépend des caractéristiques physiques du contenu: la viscosité η . Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Rôle de la vasomotricité sur le débit: La résistance vasculaire à l’écoulement est très fortement modifiée par des variations du calibre des vaisseaux (car le rayon intervient à la puissance quatrième). C’est ainsi que des diminutions ou des augmentations du calibre des vaisseaux (vasoconstriction ou vasodilatation), même si elles sont d’amplitude modérée, pourront réguler de façon importante le débit de sang arrivant à un organe. Une augmentation de la viscosité du sang (présente dans certaines pathologies) pourra quant à elle avoir des conséquences délétères sur la viabilité de certains organes car elle pourra induire une réduction des débits qui les perfusent. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VI- Le taux de cisaillement à l’intérieur du vaisseau et à sa paroi: Puisque les couches des liquides ne vont pas à la même vitesse mais selon un profil parabolique plus ou moins écrasé, il existe un cisaillement entre les différentes couches. Le taux de cisaillement α (α = dV/dx) varie selon la position axiale et l’on peut décrire un profil de taux de cisaillement. Dans le cas d’un liquide newtonien en écoulement laminaire Q dans un conduit rectiligne de rayon R, on peut montrer que ce profil correspond à deux segments de droite partant d’une valeur nulle de α au centre du vaisseau et atteignant une valeur maximale de 4Q/ πR3 à la paroi. La force de frottement à la surface du tube se traduit donc par une contrainte de cisaillement: ι = η α = 4ηQ / π R3 Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I La dilatation flux-dépendante: Les travaux récents ont montré que la contrainte de cisaillement qui s’exerce sur les cellules endothéliales qui tapissent l’intérieur des vaisseaux a un rôle considérable dans la régulation des débits vasculaires. En effet, les cellules endothéliales possèdent des mécanorécepteurs sensibles à la contrainte de cisaillement. Ces récepteurs stimulent la libération de substances vasodilatatrices. Lorsque le débit sanguin commence à augmenter, l’équation montre que la contrainte de cisaillement augmente, la libération de substances vasodilatatrices induit une augmentation du rayon du vaisseau. Celle-ci induit une baisse de la résistance vasculaire à l’écoulement donc favorise une augmentation de débit. C’est l’exemple typique d’un mécanisme de couplage biophysique/biochimique qui réalise un système facilitateur (ici facilitation de l’augmentation du débit). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VII- Résistances vasculaires: La loi de poiseuille peut s’écrire ΔP = RQ en définissant la résistance hydraulique par R = 8ηL/πr4 . Cette relation est analogue à la loi d’Ohm. Les lois de composition usuelles s’appliquent aux résistances hydrauliques: En série: R = Σ Ri En parallèle: 1/R = Σ 1/Ri Application à la grande circulation: La résistance périphérique toale, Rpt , est définie par: Rpt = Pression ventricule gauche - Pression oreillette droite = Pvg – Pod Débit cardiaque Dc Rpt = RArtères + RArtérioles +RCapillaires +Rveines Dans le système international d’unités, Rpt s’exprime en Pa.s/m3 . Si ΔP est exprimée en mmHg et Dc en ml/s, alors Rpt s’exprime en unités de résistance périphérique: 1 u.r.p = 1 mm Hg.s/ml Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I C- Biophysique des parois vasculaires: Elasticité des vaisseaux Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I loi de Hooke simplifiée L’élasticité d’un corps caractérise la relation entre l’allongement relatif (ΔL / L) d’un corps de longueur L et la force de traction, F, s’exerçant sur une surface de section, S, de ce corps : c’est la Loi de Hooke : F = γ.S.ΔL/L ou F/S = γ.ΔL/L où γ est le module d’élasticité de Young caractéristique de la structure du corps élastique. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Tension superficielle Définition de la tension superficielle pour une lame mince d’épaisseur e , on peut écrire la loi de Hooke sous la forme : F/L = γ.e. ΔL/L F/L est la tension superficielle, TS . Le produit γ.e est l’élastance de la lame. De façon intuitive on peut considérer que la tension superficielle est la force nécessaire par unité de longueur pour rapprocher les 2 bords d’une lame élastique dans laquelle on a fait une incision. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Loi de Laplace appliquée à une artère cylindrique Si , la lame mince est la paroi d’un vaisseau, cette tension va équilibrer les forces dues à la différence de pression entre les faces du vaisseau. Si l’on considère une artère cylindrique : -Lorsque la pression à l’intérieur de l’artère est égale à la pression extérieure, la paroi ne subit aucune contrainte. -Lorsque la pression augmente et devient supérieure à la pression extérieure, le rayon de l’artère tend à augmenter . En réponse la paroi va se tendre et cette tension a tendance à réduire le rayon de l’artère. Le plus souvent nous verront que ces 2 mécanismes s’équilibrent . Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dans un cylindre, la relation entre tension superficielle Ts , ΔP, et le rayon est exprimée par la loi de Laplace: ΔP = Ts / r Ts dépend de la nature de la lame (γ et e) et du rayon du vaisseau, c’est à dire la longueur de la fibre si on considère des fibres disposées sur la circonférence de la section (les fibres longitudinales ne subissent pas de variation de longueur). On notera que pour un même gradient ΔP, la tension sera d’autant plus forte sur la paroi que r sera grand. Une conduite de faible diamètre supportera donc mieux une forte pression. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Diagramme tension-rayon des parois vasculaires : régulation du tonus vasculaire Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I I- Artère purement élastique: Elle est composée de fibre d’élastine et de collagène. Chacune de ces fibres obéissent individuellement à la loi de Hooke mais prises dans leur ensemble, elle induisent pour la paroi une relation tension-rayon un peu plus complexe. Il s’agit d’une loi qui est établie de façon expérimentale appelée relation Tension-Rayon; Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Pour un rayon r de l’artère, si nous considérons une pression à l’intérieur du vaisseau, générant un gradient transmural de pression ΔP (Pintérieur -Pextérieur), d’après la loi de Laplace, la valeur de la tension correspondant à la valeur de r est : Ts = ΔP.r On remarque que d’après la loi de Laplace, la tension peut être considérée comme une fonction linéaire du rayon dont la pente est égal au gradient transmural de pression . Nous la nommerons la droite de Laplace on se rappellera qu’elle quantifie la tendance dilatatrice dûe au gradient transmural de pression. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I II- Rayon pris par une artère soumise à un gradient de pression transmural. : Le rayon d’équilibre: D’un point de vue physique 2 phénomènes s’appliquent au niveau de la paroi d’une artère : •Le gradient transmural de pression qui tend à dilater l’artère •les propriétés élastiques de l’artère qui tend à contracter l’artère. On notera que : - La tension nécessaire pour contrebalancer le gradient de pression dépend du rayon de l’artère et peut être calculée par la loi de Laplace. - Cette tension est créée par les fibres qui composent la paroi de l’artère . La relation tension-rayon doit vérifier les conséquences de loi de Hooke aboutissant à la courbe (C ). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Soumise à un gradient transmural de pression donné, l’artère aura un rayon tel que les 2 relations soient vérifiées simultanément. Ce sera le rayon d’équilibre. C'est-à-dire le rayon que pourra prendre une artère soumise à un gradient de pression donnée. On peut facilement résoudre graphiquement ce problème. Portées sur le même graphe, les lois de Laplace et la loi Tension-rayon de l’artère ; les courbes se coupent pour r = re , c’est le rayon d’équilibre Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Nous pouvons montrer que cet équilibre est stable. En effet le système est tel que tout déplacement du rayon par rapport au rayon d’équilibre sera ramené vers ce dernier. •Ainsi pour r > re la tension élastique (représentée par la courbe C) est supérieure à celle due à la loi de Laplace, donc l’artère se contracte, on retourne dons vers re. •pour r < re, la tension élastique est inférieure à celle due à la loi de Laplace, donc l’artère se dilate, on retourne vers re. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I III- Évolution du rayon avec la pression transmurale: Lorsque la Pintérieur varie, la différence de pression transmurale varie. La pente de la relation Ts = ΔP.r change, induisant une variation du rayon d’équilibre (c’est une des raisons du pouls lié aux variations de pression du sang dans les artères au cours du cycle cardiaque). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I IV- Rôle des proportions élastine – collagène: On peut également tracer, pour une même pression transmurale, l’état du vaisseau pour différentes proportions entre élastine et collagène. Pour un même gradient de pression, plus il y aura d’élastine, plus l’artère sera ouverte. Avec l’âge il y a une diminution des fibres d’élastine et une augmentation des fibres de collagène. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I V- Artère mixte: Dans la paroi d’ une artère mixte, il y a des cellules musculaires lisses en plus des fibres d’élastine et de collagène mentionnées précédemment. Les cellules musculaires lisses génèrent une tension active de la paroi. Cette tension est indépendante du rayon. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Le diagramme tension - rayon d’une artère mixte est la sommation de sa composante active et de sa composante élastique (la première indépendante et la deuxième dépendante du rayon). Elle est représentée par la courbe (C’) Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I •On note que la courbe (C’) coupe la droite de Laplace Ts = ΔP.r en deux points. •Il y a donc formellement 2 points d’équilibre. •Seul le point d’équilibre correspondant au plus grand rayon est stable . •Le point de rayon le plus faible (rf) est instable : le rayon évolue soit vers la fermeture, soit vers le point de stabilité (re). •Nous pouvons montrer que le rayon équilibre (rf) est instable. En effet le système est tel que tout déplacement du rayon par rapport au rayon d’équilibre (rf) sera encore plus éloigné de ce dernier. •Ainsi pour r < rf la tension élastique (représentée par la courbe C’) est supérieure à celle dûe à la loi de Laplace, donc l’artère se contracte, on s’éloigne donc encore plus de rf . Cela aboutit à un spasme artériel. •Pour r > rf, la tension élastique est inférieure à celle due à la loi de Laplace, donc l’artère se dilate, on s’éloigne donc encore plus de rf . Le rayon rejoindra le rayon d’équilibre stable re Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VI- Vasomotricité de l’artère mixte: Etude de la variation du tonus musculaire pour une même pression transmurale. Quand la tension active (i.e. dûe aux cellules musculaires lisses) diminue, on a un abaissement de la courbe, donc une augmentation de re, c’est à dire une vasodilatation. Quand la tension active augmente, on a une élévation de la courbe et donc une diminution de re, c’est à dire une vasoconstriction. Il peut exister des situations où l’augmentation de la tension active est si grande qu’il n’existe aucun point d’intersection avec la courbe tension-rayon de l’artère. Il n’y a donc pas de rayon d’équilibre et la tendance constrictrice représentée par la courbe (C’) est toujours supérieure à la tendance dilatatrice représentée par la droite de Laplace. Cela aboutit à la fermeture vasculaire (spasme). Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VII- Effet de la variation de pression transmurale: Si ΔP varie, c’est la pente de la droite Ts = ΔP.r qui évolue : -quand ΔP augmente, le calibre augmente, -quand ΔP diminue, le calibre baisse - Il peut exister des situations où le ΔP est si faible qu’il n’existe aucun point d’intersection avec la courbe tension-rayon de l’artère. Il n’y a donc pas de rayon d’équilibre et la tendance constrictrice représentée par la courbe (C’) est toujours supérieure à la tendance dilatatrice représentée par la droite de Laplace. Cela aboutit à la fermeture vasculaire. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I D- Conséquence de l’élasticité de l’aorte Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Conséquence sur le débit: Le sang est éjecté du ventricule gauche dans l’aorte d’où partent les artères irrigant les différents organes. Les propriétés d’élasticité de la partie proximale de l’aorte sont très importantes. En effet, pendant la systole le sang est éjecté du ventricule gauche à une forte pression. Cela distend l’aorte qui augmente de volume. La relation entre la variation de pression dP et la variation de volume dV fait intervenir le coefficient C (capacitance) : dV = C.dP Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Cette dilatation de l’aorte abouti à un stockage de sang dans l’aorte pendant la systole cardiaque (de durée Ts). Ce volume est restitué au moment de la diastole. Ce phénomène permet de transformer un débit discontinu à la sortie du ventricule gauche (avec schématiquement un arrêt de débit en diastole) en un débit à la sortie de l’aorte qui est continu (même s’il est variable) pendant tout le cycle cardiaque (de duréeTc). Si on fait l’hypothèse simplificatrice d’un débit de sortie du ventricule gauche qui serait constant en systole ( égal à Qs) et nul en diastole (Qd=0) (ce type de débit réalise un échelon rectangulaire). On peut montrer que le débit en sortie de l’aorte dépend de sa capacitance. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Si l’aorte est totalement rigide (aucune élasticité et C=0), elle restituera à sa sortie un échelon rectangulaire de débit. Si l’aorte était de capacitance infinie, elle transformerait le débit discontinu qu’elle reçoit du ventricule gauche en débit uniforme pendant tout le cycle cardiaque. La valeur de ce débit uniforme peut être calculée puisque pendant un cycle cardiaque l’aorte reçoit un volume de sang qui est égal à Qs.Ts. Elle restitue ce volume de façon uniforme pendant tout le cycle cardiaque de durée Tc. La valeur du débit constant est donc Qs .(Ts/Tc) Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I En fait les situations réelles sont intermédiaires entre ces 2 extrêmes et les débit en sortie de l’aorte ont la forme d’échelons amortis. Plus la capacitance de l’aorte est grand plus l’amortissement est important. Pour des raisons de simplification du raisonnement nous avons considéré uniquement l’aorte mais c’est l’ensemble du système artériel proximal qui est concerné ( à des degrés divers) par les phénomènes que nous décrivons. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Conséquence sur le travail et sur la puissance fournie par le cœur: Le travail et la puissance fournie par le coeur pour générer un certain débit de sang est dépendant de l’élasticité de l’aorte. Le travail W correspondant à un certain débit Q s’écoulant dans une artère de résistance R pendant un temps t peut s’écrire : W = RQ2t et la puissance P= W/t Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I ( 01 ) Dans le cas de l’artère rigide (C=0), nous avons vu que le débit est présent en systole (Qs) et nul en diastole. Le travail correspondant à un cycle cardiaque peut donc s’écrire : Wc=0 = RQs2Ts. La puissance correspondant à un cycle cardiaque: P c=0 = Wc=0 /Tc = RQs2Ts/Tc. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I (02) Dans le cas de l’artère infiniment élastique (C=∞), nous avons vu que le débit est constant pendant tout le cycle cardiaque et égal à Qs .(Ts/Tc) Le travail correspondant à un cycle cardiaque peut donc s’écrire : W C=∞ = R(Qs .(Ts/Tc))2Tc. La puissance correspondant à un cycle cardiaque P C=∞ = W C=∞ /Tc = R(Qs .(Ts/Tc)2. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I On constate que PC=∞ = Pc=0 .(Ts/Tc) Or Ts durée de la systole est évidemment inférieur à la durée du cycle cardiaque dans son ensemble, on a donc PC=∞< Pc=0 Pour fournir un même débit le coeur d’un sujet jeune ayant des artères souples doit fournir moins de puissance que celui d’un sujet âgé dont l’artère devient plus rigide. Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I |
Biophysique cardiaque Dr HIMEUR MA Laboratoire de Biophysique Médicale Faculté de Médecine d’Alger I I- Généralités: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Le coeur est constitué de deux pompes en série (les ventricules) qui permettent de compenser la diminution de pression (perte de charge) entre le secteur veineux (précharge) et le secteur artériel (postcharge). •La précharge vaut 1kPa à l’arrivée dans les ventricules (quel qu’il soit) •La postcharge varie en fonction du ventricule : Postcharge systémique = 13 kPa au niveau de l’aorte dans laquelle le ventricule gauche expulse le sang oxygéné Postcharge pulmonaire = 2,6 kPa au niveau des artères pulmonaires dans lesquelles le ventricule D expulse le sang désoxygéné Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I II- Courbes Pression-temps: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I III- Courbes Volume-temps: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I IV- Courbe Pression-Volume: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I V- METHODES D'ETUDE DE L'HEMODYNAMIQUE CARDIAQUE Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I A- Auscultation: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Pathologie : les souffles cardiaques Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I B- Mesure des pressions intracardiaques : Cathétérisme et montée de sondes manométriques - courbes pression-temps Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I C- Mesure des volumes: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VI- Travail cardiaque: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VII- DETERMINANTS BIOPHYSIQUES DE LA PERFORMANCE VENTRICULAIRE: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I VIII- Exemples pathologiques: Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I Dr. HIMEUR MA Labo.Biophysique Médicale Alger I |
L'électrocardiogramme de repos
normal
Date de création du document : 2008-2009
Table des matières
1 Les principes de base................................................................................................................... 1
2 Enregistrement de l'ECG............................................................................................................ 2
3 Le parallèle anatomo-électrique................................................................................................. 3
4 Interprétation de l'ECG.............................................................................................................. 4
5 ECG normal..................................................................................................................................5
5 . 1 Rythme et fréquence............................................................................................................1
5 . 2 Onde P : dépolarisation auriculaire...................................................................................1
5 . 3 Intervalle PR ou PQ : conduction auriculo-ventriculaire................................................1
5 . 4 Complexe QRS.....................................................................................................................1
5 . 4 . 1 Morphologie .............................................................................................................. 1
5 . 4 . 2 Axe dans le plan frontal............................................................................................ 1
5 . 4 . 3 Amplitude du QRS.................................................................................................... 1
5 . 4 . 4 Durée du QRS............................................................................................................ 1
5 . 4 . 5 Délai d'apparition de la déflexion intrinsécoïde..................................................... 1
5 . 5 Segment ST.......................................................................................................................... 1
5 . 6 Onde T.................................................................................................................................. 1
5 . 7 Intervalle QT........................................................................................................................1
5 . 8 Onde U..................................................................................................................................1
PRÉ-REQUIS
● Comment est chargée une cellule myocardique au repos ? Réponse : elle est chargée
positivement à sa surface et négativement à l'intérieur.
● A quoi correspond le potentiel transmembranaire de repos ? Réponse : c'est la
différence de potentiel enregistrée entre l'intérieur (négatif) et l'extérieur (positif) de
la cellule myocardique. Il est de -90 mV.
● Qu'est-ce qu'un potentiel d'action ? Réponse : Le potentiel d'action est une brusque
modification du potentiel
de repos résultant d'échanges
ioniques
transmembranaires. C'est un phénomène électrique qui naît suite à une stimulation
électrique de la cellule.
OBJECTIFS
GENERAL :
● Connaître les principes de base de l'électrocardiogramme (ECG).
● Savoir enregistrer un ECG.
● Savoir interpréter un ECG.
● Connaître les aspects d'un ECG normal.
I LES PRINCIPES DE BASE
L’ECG est l’enregistrement en temps réel de l’activité électrique du cœur.
Les cellules cardiaques sont entourées d'une membrane siège de mécanismes actifs de
passage de différents ions aboutissant à des différences de concentration ionique de
part et d'autre de la membrane cellulaire. Ainsi le sodium est 10 fois plus concentré à
l'extérieur qu'à l'intérieur de la cellule; la concentration intracellulaire de potassium est
30 fois supérieure à sa concentration extracellulaire; la concentration extracellulaire de
calcium est très supérieure à sa concentration intracellulaire.
Les différences de concentration de ces particules chargées électriquement aboutissent à
des différences de potentiel entre l'intérieur et l'extérieur de la membrane cellulaire.
Au repos, l'intérieur de la cellule est chargé négativement et sa surface positivement
réalisant une différence de potentiel de -90mV : c’est le potentiel transmembranaire de
repos.
Lorsque la cellule est excitée par un stimulus mécanique, chimique ou électrique la
surface de la cellule par un jeu de mouvements ioniques (entrée de sodium et calcium,
sortie de potassium) se négative : c’est la dépolarisation. Ce changement de polarité
rapide (de l’ordre de la milliseconde) constitue la phase 0 du potentiel d’action à
laquelle se succèdent :
● la phase 1 de repolarisation initiale
● la phase 2 de dépolarisation maintenue ou plateau
● la phase 3 de repolarisation où la cellule redevient positive à sa surface
● la phase 4 de polarisation stable (sauf pour les cellules automatiques)
L’ensemble de ces phases constituent le potentiel d’action permettant la contraction de
la cellule.
Figure 1 : Potentiel d'action
Lors de la dépolarisation de la cellule, il existe une variation du champ électrique
entourant la cellule. Comme la dépolarisation se propage d’un point à un autre on
assimile cette variation de champ électrique à un vecteur électrique instantané
élémentaire.
Figure 2 : Vecteur instantané de dépolarisation
Lorsque ce vecteur se dirige vers l’électrode exploratrice, une déflexion positive est
enregistrée sur l’ECG. Lorsque ce vecteur s’éloigne de l’électrode exploratrice, une
déflexion négative s’inscrit.
Figure 3 : Déflexions positive et négative
Lorsque plusieurs cellules sont dépolarisées simultanément, l’ensemble des vecteurs
élémentaires donne un vecteur résultant qui déterminera l’axe électrique de l’onde P,
du QRS et de l’onde T.
Afin d’enregistrer l’activité électrique du cœur de manière globale un certain nombre
d’électrodes sont nécessaires. On distingue ainsi les électrodes unipolaires et les
bipolaires.
• Les électrodes bipolaires enregistrent les variations de potentiel entre deux électrodes
placées à la surface du corps. Elles étudient l’activité électrique du cœur selon un plan
frontal et sont au nombre de 3 :
● DI : entre le bras droit et le bras gauche
● DII : entre le bras droit et la jambe gauche
● DIII : entre le bras gauche et la jambe gauche
La ligne théorique reliant 2 électrodes est appelée ligne de dérivation. Ainsi les trois
lignes de dérivation constituent les côtés d’un triangle équilatéral dont le centre est
occupé par le cœur constituant le triangle d’Einthoven.
Figure 4: Triangle d'Einthoven
• Les électrodes unipolaires enregistrent les variations de potentiel entre une électrode
positive placée à la surface du cœur et reliée à une borne centrale de potentiel. On
distingue les dérivations des membres et les précordiales.
● les dérivations périphériques enregistrent l’activité selon un plan frontal Pour
obtenir un tracé d’amplitude similaire aux autres dérivations, il faut les amplifier
d’où leur dénomination. Elles sont au nombre de 3:
● aVR (augmented Voltage Right arm) entre le bras droit et la borne centrale
● aVL ( augmented Voltage Left arm) entre le bras gauche et la borne
centrale
● aVF (augmented Voltage Foot) entre la jambe gauche et le borne centrale
La ligne de ces trois dérivations passe par un sommet du triangle et son centre.
Si on translate l’origine des 6 lignes de dérivations décrites on obtient ceci :
Figure 5 : Dérivations périphériques
● les dérivations précordiales enregistrent l’activité selon un plan quasi horizontal.
Leur localisation doit être précise afin de pouvoir comparer les ECG successifs. Elles
sont au nombre de 12 mais souvent seules les 6 premières sont mises en place.
V1 : 4ème espace intercostal droit au bord droit du sternum
V2 : 4ème espace intercostal gauche au bord gauche du sternum
V 3 : à mi-distance entre V2 et V4
V4 : 5ème espace intercostal gauche au niveau de la ligne médio-claviculaire
gauche
V5 : sur la ligne axillaire antérieure à la hauteur de V4
V6 : sur la ligne axillaire moyenne à la hauteur de V4
V7 : sur la ligne axillaire postérieure à la hauteur de V4
V8 : à la pointe de l’omoplate à la hauteur de V4
V9 : au bord gauche du rachis à la hauteur de V4
V3R : symétrique de V3 sur l’hémithorax droit
V4R : symétrique de V4 sur l’hémithorax droit
VE : épigastrique (pointe du processus xiphoïde)
Figure 6 : Dérivations précordiales
II ENREGISTREMENT DE L'ECG
Avant d’enregistrer un ECG il faut s’assurer de connaître le fonctionnement de
l’appareil enregistré. Il faut demander au patient de s’allonger et de se détendre de
manière à réduire les interférences pouvant provenir des muscles squelettiques. Avant
de fixer les électrodes on peut être amené à raser les poils en excès afin d’assurer un bon
contact électrique.
Une fois les électrodes correctement fixées, il faut vérifier que les paramètres de
l’appareil sont bien réglés : la vitesse de déroulement du papier est habituellement de
25mm/s soit 1 mm représentant 0,04 s. et l’étalonnage habituellement utilisé est de 10
mm pour 1mV. Le papier utilisé pour l’impression de l’ECG est un papier millimétré
avec des petits carreaux de 1 mm de côté réalisant de plus grands carreaux de 5mm de
côté délimités par des lignes en gras.
Enfin avant d’interpréter un ECG il est important de s’assurer de sa qualité : absence de
défaut d’étalonnage (signal amorti ou amplitude incorrecte), stabilité de la ligne de
base, absence d’interférence, cohérence du tracé (absence d’inversion des électrodes).
III LE PARALLÈLE ANATOMO-ÉLECTRIQUE
L’activité électrique naît au niveau du nœud sinusal (nœud de Keith et Flack) situé à la
partie supérieure de l’oreillette droite dont les cellules ont la propriété de se dépolariser
spontanément. Cette dépolarisation survient environ 60 à 100 fois par minute. La
dépolarisation du nœud sinusal ne provoque aucune onde identifiable sur l’ECG.
La première onde détectable, l’onde P, apparaît quand l’influx se propage au myocarde
auriculaire, dépolarisant les oreillettes. L’électricité se dirige vers la plupart des
électrodes créant une déflexion positive à l’exception d’aVR qui voit s’éloigner le
courant créant ainsi une onde P négative.
Figure 7 : Onde P
L’influx atteint ensuite le nœud auriculo-ventriculaire dit d’Aschoff-Tawara à la
jonction oreillette et ventricule droits, proche de la valve septale tricuspide et de
l’abouchement du sinus coronaire. L’activation de ce nœud tout comme le nœud
sinusal ne provoque aucune onde identifiable sur l’ECG et se traduit par un retour à la
ligne isoélectrique avant l’onde suivante R ou Q. L’intervalle PR correspond ainsi à
l’espace entre le début de l’onde P et le début de l’onde suivante R ou Q et traduit le
temps nécessaire à l’influx pour traverser les oreillettes et le nœud auriculo-
ventriculaire.
Figure 8 : Intervalle PR
Après la traversée du nœud auriculo-ventriculaire l’influx atteint le faisceau de His : le
tronc puis les branches droite et gauche jusqu’au réseau de Purkinje. La traversée du
faisceau de His est à l’origine de la dépolarisation septale et des deux ventricules.
Figure 9 : Dépolarisation septale
La dépolarisation septale se fait selon un vecteur initial (dit vecteur septal) allant de la
gauche vers la droite et le bas donnant une première déflexion positive appelée onde R
(comme en V1) ou négative appelée onde Q (comme en V6) en fonction de la
localisation de l’électrode exploratrice. Puis la dépolarisation se fait selon un vecteur en
direction apicale (dit vecteur apical) puis en direction pariétale ventriculaire gauche
(vecteur pariétal) puis en direction basale (vecteur basal) vers l’arrière et le haut
donnant le complexe QRS.
Par nomenclature, les ondes de grande amplitude sont en majuscule. La première
déflexion négative est une onde Q, la première déflexion positive une onde R, toute
onde négative suivant une onde R une onde S et toute onde positive survenant après
une onde S est dite onde R’ d’où la possibilité de complexes de morphologie
différentes :
Figure 10 : Nomenclature des QRS
La branche droite du faisceau de His conduit l’influx au ventricule droit tandis que la
branche gauche du faisceau de His se divise en hémibranches antérieure et postérieure
conduisant l’influx au ventricule gauche. Les voies de conduction se terminent par les
fibres du réseau de Purkinje qui conduisent l’onde de dépolarisation rapidement à
travers les deux ventricules. Le complexe QRS enregistré correspond à la dépolarisation
des 2 ventricules. Il est positif ou négatif selon que l’onde R ou S est dominante.
Le ventricule gauche ayant une masse musculaire plus développée que celle du
ventricule droit, le voltage généré par sa dépolarisation déterminera la forme du
complexe QRS. Ainsi, les dérivations situées à droite verront une quantité de voltage
relativement faible se diriger vers elles lors de la dépolarisation du ventricule droit et
une quantité plus importante s’en éloigner lors de la dépolarisation du ventricule
gauche d’où un complexe à prédominance négative et inversement pour les dérivations
situées à gauche.
Figure 11 : Zone de transition
Le segment ST correspond à la période transitoire pendant laquelle aucun influx ne
pourra traverser le myocarde. Il débute à la fin de l’onde S jusqu’au début de l’onde T.
Enfin l’onde T représente la repolarisation du myocarde ventriculaire. La repolarisation
se fait de l’épicarde vers l’endocarde et correspond à la repositivation de la surface des
cellules myocardiques. L’espace QT peut être mesuré entre le début de l’onde Q et la fin
de l’onde T.
Figure 12 : Espace QT et segment ST
Une onde U (déflexion positive) peut suivre l’onde T. Elle traduirait la repolarisation
ventriculaire lente.
Figure 13 : Onde U
IV INTERPRÉTATION DE L'ECG
L’analyse doit être méthodique et systématique. Elle comporte l’étude de :
● la fréquence et le rythme
● l’onde P : durée et amplitude
● l’intervalle PR : durée
● le complexe QRS : morphologie, durée, axe
● l’intervalle ST : morphologie, durée· l’onde T : morphologie, amplitude, durée
● l’espace QT : durée et morphologie· l’onde U
V ECG NORMAL
V.1 RYTHME ET FRÉQUENCE
Pour étudier le rythme, il faut examiner une dérivation ayant un tracé avec au moins 12
complexes (DII souvent). Le rythme cardiaque normal est le rythme sinusal dans lequel
le nœud sinusal initie la contraction cardiaque en délivrant des impulsions à la
fréquence de 60 à 100 battements par minute.les principales caractéristiques du rythme
sinusal sont :
1. Une fréquence cardiaque comprise entre 60 et 100 bpm
2. Chaque onde P suivie d’un complexe QRS et inversement
3. Une onde P positive en DII et négative en aVR
Quand on parle de fréquence cardiaque on parle en fait de la fréquence ventriculaire.
Elle se mesure donc en comptant le nombre de complexes QRS par minute. Soit on peut
s’aider d’une règle graduée, soit de manière plus approximative en divisant 300 par le
nombre de grands carrés séparant 2 complexes QRS.
Figure 14 : Calcul simplifié de la fréquence cardiaque
La fréquence normale est entre 60 et 100 bpm. Une fréquence inférieure à 60 bpm est
appelée bradycardie, supérieure à 100 bpm est appelée tachycardie.
V.2 ONDE P : DÉPOLARISATION AURICULAIRE
Sa durée est inférieure à 0,10 s. et son amplitude inférieure ou égale à 2,5 mm maximale
en DII et V1. L’onde P sinusale est toujours négative en aVR et positive en DI et DII.
Figure 15 : Onde P
V.3 INTERVALLE PR OU PQ : CONDUCTION AURICULO-VENTRICULAIRE
Entre le début de l’onde P et le début du complexe QRS. Il est isoélectrique et sa durée
est comprise entre 0,12 et 0,20 s. Il diminue si la fréquence cardiaque augmente et
augmente avec l’âge.
Figure 16 : Intervalle PR
V.4 COMPLEXE QRS
V.4.1 Morphologie
L’onde R croît de V1 à V6 où elle est habituellement maximale. La dérivation où les
ondes R et S ont la même amplitude est dite zone de transition.
Figure 17 : V3 Zone de transition
V.4.2. Axe dans le plan frontal
L’axe moyen du QRS est la résultante de tous les vecteurs instantanés résultant de la
dépolarisation ventriculaire. Le vecteur moyen du QRS se dirige vers le bas et la gauche
du malade.
Figure 18 : Axe moyen du QRS
Pour déterminer la direction du vecteur, il faut imaginer une sphère centrée sur le
nœud auriculo-ventriculaire :
Figure 19 : Calcul de l4axe (1)
On y figure la dérivation DI réalisée en plaçant une électrode positive au niveau du bras
gauche et négative au niveau du bras droit. Ainsi on peut déterminer que la moitié
droite de la sphère est négative et la moitié gauche positive.
Lorsqu’une onde positive de dépolarisation se dirige vers une électrode positive, on
enregistre une déflexion positive à l’ECG. Donc si le complexe QRS est positif en DI le
vecteur résultant se dirige vers la moitié gauche de la sphère.
Figure 20 : Calcul de l'axe (2)
Figure 21 : Calcul de l'axe (3)
De la même manière, on y figure la dérivation aVF réalisée en plaçant une électrode
positive au niveau du pied gauche. Ainsi on peut déterminer que la moitié supérieure
de la sphère est négative et la moitié inférieure positive.
Lorsqu’une onde positive de dépolarisation se dirige vers une électrode positive, on
enregistre une déflexion positive à l’ECG. Donc si le complexe QRS est positif en aVF le
vecteur résultant se dirige vers la moitié inférieure de la sphère.
Figure 22 : Calcul de l'axe (4)
En associant les deux on obtient donc un vecteur dirigé vers le bas et la gauche soit
dans la zone normale.
Figure 23 : Mesure de l'axe : vecteur final
Le quadrant situé entre 0°et 90° est dit normal. En dehors de ce quadrant on parle de
déviation axiale gauche si le vecteur est situé dans le quadrant supéro-gauche et de
déviation axiale droite lorsque le vecteur est situé dans les deux quadrants droits.
Figure 24 : Déviations axiales
Lorsque la dépolarisation se fait dans une direction perpendiculaire à une dérivation
donnée, la déflexion est isoélectrique c'est-à-dire que les portions positives et négatives
du complexe QRS sont à peu près égales. Afin d’affiner la direction du vecteur, il faut
rechercher une dérivation dans laquelle le QRS est isoélectrique. Ainsi on prendra la
perpendiculaire à cette dérivation que l’on reportera dans le quadrant déterminé grâce
à aVF et DI.
Figure 25 : Dérivations isoélectriques
Ainsi quand l’axe est dans la zone normale,
● si DIII est isoélectrique, l’axe est à +30°
● si aVL est isoélectrique, l’axe est à +60°
● si aVF est isoélectrique, l’axe est à 0°
● si DI est isoélectrique, l’axe est à +90° .
Quand il y a une déviation axiale droite,
● Si DI est isoélectrique, l’axe est à +ou –90°
● Si aVR est isoélectrique, l’axe est à +120°
● Si DII est isoélectrique, l’axe est à +150°
● Si aVF est isoélectrique, l’axe est à + ou -180°
● Si aVL est isoélectrique, l’axe est à -120°
● Si DIII est isoélectrique, l’axe est à -150°.
Quand il y a une déviation axiale gauche,
● Si aVF est isoélectrique, l’axe est à 0°
● Si DII est isoélectrique, l’axe est à -30°
● Si aVR est isoélectrique, l’axe est à -60°
● Si DI est isoélectrique, l’axe est à -90°.
V.4.3. Amplitude du QRS
Dans les dérivations frontales, elle est très variable, ne dépassant pas 15mm en DI et
12mm en aVL. On parle de microvoltage lorsque dans ces dérivations l’amplitude est
inférieure à 5mm.
Dans les dérivations précordiales, on utilise des critères :
● Indice de Sokolov-Lyon: SV1 + RV5 (normale < 35 mm sauf chez le sujet jeune) au-
delà le tracé est compatible avec une hypertrophie ventriculaire gauche
● Indice de Lewis: (RDI-RDIII) + (SDIII-SD1) (normale comprise entre - 14 et + 17).
Les valeurs < -14 traduisent une hypertrophie ventriculaire droite et supérieures à
+17 une hypertrophie ventriculaire gauche.
● Indice de Cornell : SV3 + RaVL. (valeurs normales: < 20 chez la femme et < 28 chez
l'homme).
● Rapport R/S <1 en V1 et >2 en V6.
V.4.4. Durée du QRS
Elle est inférieure ou égale à 0,10 s. Au-delà, ile existe un trouble conductif
intraventriculaire.
V.4.5. Délai d'apparition de la déflexion intrinsécoïde
Ce délai d'apparition représente le temps que met l'onde de dépolarisation à parcourir
le myocarde, depuis l'endocarde jusqu'à l'épicarde; il est d'autant plus long que le
myocarde est plus épais. Cette déflexion intrinsécoïde se mesure sur les dérivations
précordiales en regard des ventricules : précordiales droites V3R - V1 - V2 pour le calcul
de la déflexion intrinsécoïde du ventricule droit ; précordiales gauches V5 - V6 - V7
pour le calcul de la déflexion intrinsécoïde du ventricule gauche. La mesure de la
déflexion intrinsécoïde se fait du début de QRS (pied de l'onde q ou pied de l'onde R
en l'absence d'onde q) jusqu'au sommet de l'onde R. Il est inférieur ou égal à 0,03
seconde dans les dérivations explorant le ventricule droit (en particulier V1), et à 0,055
seconde dans les dérivations explorant le ventricule gauche (en particulier V6). Cette
différence entre les ventricules droit et gauche s'explique par la différence d'épaisseur
de leur paroi musculaire, respectivement 2,5 et 12 mm
V.5 SEGMENT ST
C’est la portion horizontale de la ligne de base séparant le complexe QRS de l’onde T.
Le segment ST va du point J, fin du complexe QRS, au début de l'onde T. Le segment
ST correspond à la phase de la repolarisation ventriculaire pendant laquelle les cellules
ventriculaires sont toutes dépolarisées : il n'y a donc a priori pas de propagation
électrique, le segment est alors isoélectrique.
Figure 26 : Segment ST et point J
Il faut connaître toutefois la fréquence des sus-décalages de ST et du point J pouvant
atteindre 3-4 mm dans les précordiales chez des sujets jeunes, de sexe masculin et
vagotoniques indemnes d’affection cardiaque : on parle de repolarisation précoce .
V.6 ONDE T
L'onde T correspond au courant de repolarisation des ventricules. Cette onde succède
au complexe QRS après retour à la ligne isoélectrique. Chez l'adulte sain, l’onde T est
positive en D I , D II , de V 4 à V 6 et négative en aV R. Son aspect est asymétrique
avec une pente ascendante lente et descendante raide. Son amplitude est inférieure à 5
mm en périphérie et 10 mm en précordial.
Figure 27 : Onde T : caractéristiques
V.7 INTERVALLE QT
Cet intervalle correspond au temps de systole ventriculaire, c’est à dire de l'excitation
des ventricules jusqu'à la fin de leur relaxation. Sa durée normale varie avec la
fréquence cardiaque. Le QT se mesure du début du complexe QRS à la fin de l'onde T
(dit QTm, m pour mesuré). Le QTc ou QT corrigé se calcule soit par la formule de
Bazett QTc = QTm/ V RR’, soit à l'aide d'une règle à ECG (QTc donné pour chaque
fréquence cardiaque). Le rapport maximal toléré (QTm/QTc) est de 120%.
Pour une fréquence cardiaque à 60 bpm, sa durée avoisine 400 millisecondes.
Figure 28 : Intervalle QT
Figure 29 : Mesure du QTm et QTc
Figure 30 : Règle à ECG
V.8 ONDE U
Inconstante elle suit l’onde T, de même sens mais d’amplitude moindre. Son origine est
discutée.
VI ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
● Andrew R. HOUGHTON et David GRAY. 2003. Editions MASSON : Maîtriser
l'ECG de la théorie à la clinique.
● Dale DUBIN.1999.Editions MALOINE : Lecture accélérée de l'ECG.
● Référentiel : Collège National des Enseignants de Cardiologie.
|
Outils diagnOstiques
Rappels des principes fondamentaux
en électrocardiographie
Christophe Scavée
Fundamental principles
of electrocardiography: a
reminder
This article describes
the basic
principles of electrocardiogram (ECG).
It is aimed at people who are curious to
know a little more about this basic and
essential cardiological examination
that allows detecting many heart
diseases.
Key Words
Electrocardiogram, ECG, cardiac diseases
Cet article décrit les principes de base de l’électrocardiogramme (ECG).
Il s’adresse aux personnes curieuses d’en connaître un peu plus sur
cet examen cardiologique de base et incontournable qui permet de
dépister nombre de maladies cardiaques.
INTRODUCTION
L’électrocardiogramme (ECG) et par essence la science qui en découle
(électrocardiographie) ont été inventés au 18ième siècle par Augustus Waller
et transposés en clinique par la suite par Willem Einthoven. Einthoven
reçut en 1924 le prix Nobel de physiologie et médecine pour l’ensemble
de ses travaux. Qui aurait pu croire que cette invention demeure un
instrument incontournable de la médecine ? Que ce soit une douleur
thoracique évocatrice d’un angor ou d’un infarctus, d’une dyspnée, de
palpitations, l’électrocardiogramme reste bien souvent le premier test
exécuté après l’interrogatoire et l’examen clinique. Il est pratiqué de
manière quasi systématique lors d’une consultation de cardiologie, mais
il a également sa place dans les services de soins d’urgence, ou intensifs.
Incontournable, cet examen banal est réalisé avant même un test d’effort,
une échographie du cœur ou une étude électrophysiologique.
RAPPEL D’ÉLECTROPHYSIOLOGIE CELLULAIRE
Faut-il rappeler que le cœur est une pompe, et que sa contraction
nécessite une impulsion électrique qui le traverse d’un point à l’autre.
L’ECG est un test rapide qui permet une étude relativement fine de cette
activité électrique, et de déterminer si elle est normale ou anormale.
Une bonne compréhension de l’ECG passe obligatoirement par le rappel
de notions de base en électrophysiologie cellulaire.
• Une fibre myocardique au repos est polarisée, c’est à dire qu’une
électrode mesure de part et d’autre de sa membrane une différence
de potentiel de -90mV (face interne chargée négativement).
• La stimulation d’une cellule induit des mouvements ioniques de part
et d’autre de cette membrane. La séquence complète d’activation
cellulaire comprend la dépolarisation, puis la repolarisation. Cette
séquence appelée potentiel d’action transmembranaire passe en
fait par cinq étapes distinctes dénommées 0, 1, 2, 3, 4. (Figure 1).
La première phase est la phase 0 et correspond à la dépolarisation
ventriculaire (entrée de sodium dans la cellule). Sur l’ECG, elle
Mots-clés Electrocardiogramme, ECG, maladies cardiaques
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314
QUELLES SONT LES RAISONS DE RÉALISER
UN ÉLECTROCARDIOGRAMME ?
Les raisons sont multiples, en voici quelques-unes :
• Dépister des problèmes de rythme cardiaque en cas
de palpitations, malaise, perte de conscience, ou mort
subite.
• Détecter des anomalies du rythme dans le contexte
d’une maladie du cœur.
• Détecter et suivre des problèmes cardiaques comme
un infarctus récent, semi récent ou ancien.
• Détecter, suivre des troubles non cardiaques comme
des déséquilibres électrolytiques, une maladie
pulmonaire, la prise de certains médicaments ...
• Suivre
le
fonctionnement d’un pacemaker ou
défibrillateur implantable.
• Écarter les possibilités de maladies du cœur lors d’un
dépistage chez des personnes à risque de maladies
cardio-vasculaires.
• Screening familial de certaines maladies génétiques
cardiaques.
• Dépister des anomalies chez des sujets « dits sains » et
qui veulent pratiquer le sport de manière intensive.
COMMENT RÉALISER UN
ÉLECTROCARDIOGRAMME ?
L’électrocardiogramme est, rappelons-le, indolore, non
invasif et rapidement exécuté. L’ECG conventionnel
comporte 12-dérivations et est réalisé au moyen de
10 électrodes. L’activité électrique
instantanée du
cœur peut se résumer à un vecteur résultant principal
(dipôle). Ce dernier est enregistré par les dérivations
électrocardiographiques qui sont des lignes de tension
reliant 2 points distincts (Figure 2).
Figure 2.
enregistrement d’un dipôle électrique par
un galvanomètre.
correspond au QRS. La dépolarisation conduit le
potentiel transmembranaire de -90mV à +20mV. La
phase 1 ramène le potentiel vers 0mV. La phase 2
est liée à des mouvements de calcium permettant
la contraction cellulaire (segment ST). Le retour à
l’état basal (donc de repos) se fait par des courants
potassiques sortants. Cette phase est appelée
“repolarisation” et correspond à la phase 3.
La
repolarisation ventriculaire se traduit sur l’ECG par
l’onde T. La phase 4 est le retour au potentiel de base.
Figure 1.
Phases du potentiel d’action, et
correspondance avec l’espace Qt. Point J:
jonction entre le Qrs et le segment st.
• La naissance de
L’activité cardiaque dépolarise
l’activation électrique cardiaque
principale se fait au niveau des cellules pacemakers
du nœud sinusal. Les cellules cardiaques s’activent
de proche en proche, formant un front d’activation
ou “dipôle”.
les
deux oreillettes, puis transite par le nœud auriculo-
ventriculaire (NAV), le His et ses deux branches de
division (droite et gauche) avant d’atteindre les cellules
ventriculaires. La vitesse de déplacement de cette
onde d’activation varie en fonction des structures
cardiaques rencontrées. On observe par exemple
un ralentissement très significatif de conduction au
niveau du NAV (Tableau 1).
tableau 1. Vitesses de conduction électrique à
travers le myocarde. NAV: noeud auriculo-
ventriculaire.
· structure
Vitesse de propagation
Nœud sinusal
1000mm/sec
Jonction oreillette-NAV
50mm/sec
NAV
His
20mm/sec
1500mm/sec
Fibres de Purkinje
4000mm/sec
e
é
v
a
c
S
.
C
315
Une dérivation correspond donc à la mesure d’une
différence de potentiel via un galvanomètre entre deux
électrodes placées au niveau de deux points différents du
corps.
Au total, six électrodes sont fixées sur le thorax et quatre
au niveau des membres. Le patient doit être allongé,
partiellement dénudé dans une pièce de température
agréable pour éviter les tremblements musculaires. Il doit
respirer normalement, et être confortable pour éviter les
artefacts. Les électrodes sont fixées à l’aide de petites
ventouses ou de pastilles adhésives.
DISPOSITION DES ÉLECTRODES
i) Les
membres
électrodes
sont
des
appelées périphériques (éloignées du cœur) et
explorent le cœur dans le plan frontal : on a 3
dérivations bipolaires ou standards obtenues grâce à
3 électrodes : une est posée au niveau du bras droit,
une sur le bras gauche et la dernière sur jambe gauche.
L’électrode sur la jambe droite est indifférente. Elles
sont annotées DI (connexion bras gauche-bras droit),
DII (bras droit-jambe gauche), DIII (bras gauche-jambe
gauche). Selon l’hypothèse avancée par Einthoven,
on suppose que ces dérivations décrivent un triangle
équilatéral dont le centre est occupé par le cœur.
Des 3 électrodes sur
les membres, on obtient
également 3 dérivations unipolaires amplifiées et
désignées comme suit : aVR pour le bras droit, aVL
pour le bras gauche, aVF pour la jambe gauche.
Figure 3.
double triaxe
(positive) qui détecte
Ces dérivations unipolaires
sont obtenues par
l’enregistrement de différences de potentiels entre
les
l’électrode exploratrice
différences de potentiel là où elle se trouve et une
électrode neutre obtenue par l’artifice du Central Terminal
de Wilson. Dérivations uni et bipolaires dans le plan frontal
déterminent ensemble un double triaxe (6 axes au total)
au centre duquel se trouve le cœur. La position de chaque
électrode est facilement repérée sur un cercle qui permet
de déterminer les angles de ces axes par rapport à la ligne
horizontale (0°, position de DI) (Figure 3).
ii) Les électrodes sur le thorax sont les « précordiales »
et sont notées de V1 à V6. Ces électrodes unipolaires
analysent l’activité électrique dans le plan horizontal.
La disposition des précordiales est la suivante :
• V1 : 4ième espace intercostal, côté droit du sternum.
• V2 : 4ième espace intercostal, côté gauche du
sternum.
• V3 : équidistance de V2 et V4.
• V4 : 5ième espace intercostal, ligne médio-
claviculaire.
• V5 : idem, ligne axillaire antérieure.
• V6 : idem, ligne axillaire moyenne.
Le résumé de la disposition des 12 dérivations est
schématisé sur la figure 4.
i
i
l
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h
p
a
r
g
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p
p
a
R
316
Figure 4.
disposition des électrodes périphériques, et précordiales. rA : épaule droite,
lA : épaule gauche, rl jambe droite, ll : jambe gauche
COMMENT ABORDER LA LECTURE
D’UN ÉLECTROCARDIOGRAMME ?
faut
lire de manière complète et systématique
Il
l’électrocardiogramme afin d’y déceler des anomalies
parfois extrêmement subtiles.
Il faut être organisé,
volontaire et stricte dans l’application des critères de
l’électrocardiogramme que le lecteur doit connaître. Il
faut donc prendre son temps. Nombres de diagnostics
peuvent échapper à la première lecture si celle-ci est
réalisée de manière trop rapide et succincte. Par ailleurs,
l’ECG doit être remis dans son contexte : un sus-décalage
du segment ST peut évoquer un infarctus de type STEMI
ou une repolarisation précoce du sujet jeune.
Une analyse électrocardiographique passe par l’évocation
de 12 éléments :
1. Mesure de la fréquence cardiaque
2. Déterminer l’origine du rythme.
3. Aspect, durée et hauteur de l’onde P.
4. Mesure de la largeur et hauteur du QRS.
5. Analyse de l’axe du QRS et de son voltage.
6. Mesure de l’intervalle PR, QT.
7. Analyse dans
les dérivations précordiales de
la
progression de l’onde R.
8. Onde Q anormale témoignant d’un infarctus ancien.
9. Aspects et anomalies du segment ST.
10. Aspects et anomalies de l’onde T.
11. Onde U en fin de repolarisation.
12. Stimulation électrique artificielle.
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À la fin de la lecture de l’ECG, le médecin est capable de
répondre aux questions suivantes :
1. Est-ce que mon rythme sinusal, ou le patient présente-
t-il une arythmie ?
2. Existe-t-il un trouble de la conduction ?
3. Observe-t-on une dilatation d’une cavité, une
hypertrophie d’une paroi ?
4. L’électrocardiogramme témoigne-t-il d’une ischémie,
d’une nécrose, d’un infarctus aigu ?
5. Existe-il des signes témoins d’anomalies primaires
(Brugada,
évocatrices d’un problème génétique
dysplasie arythmogène, QT long, …).
ENREGISTREMENT ET LECTURE D’UN ECG
La lecture de l’ECG se fait classiquement après acquisition
et transcription des signaux électriques sur du papier
millimétré. Ce papier est composé de petits carrés de
1mm de côté, et de grands carrés de 5mm (Figure 5).
Le déroulement temporel du papier est de 25mm/seconde,
l’amplitude des signaux se mesure en mm (1mm= 0.1mV).
Une calibration automatique en début de tracé confirme
que la bonne échelle est sélectionnée pour mesurer le
voltage des signaux (Figure 6).
Notons que la technologie évolue, et que l’ECG est
aujourd’hui enregistré et visible sur toutes sortes
d’écrans : monitoring, ECG monocanal, tablettes digitales,
smartphones, voire montres digitales.
Figure 6. Marqueur de calibration de l’ecG
L’ONDE P ET LE RYTHME SINUSAL
Le rythme sinusal est la conséquence de la dépolarisation
du nœud sinusal.
invisible sur un
Ce dernier est
ECG. L’onde P sinusale représente la dépolarisation
auriculaire (oreillette droite puis gauche) qui fait suite
à la dépolarisation sinusale et est le premier accident
électrique visible sur l’ECG. Un onde P est normalement
suivie de la dépolarisation ventriculaire (QRS).
Figure 5.
Papier millimétré utilisé pour l’enregistrement de l’ecG. echelles de temps et de voltage
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ondes P inversées comme en DII peuvent traduire un
foyer ectopique (tracé ECG 2). L’absence d’onde P traduit
une FA, du rythme jonctionnel (tracé ECG 3), un flutter
(ondes en dents de scie) (tracé ECG 4), de la tachycardie
par réentrée AV nodale, de la tachycardie atriale (R-P long
>50% de l’intervalle RP), un arrêt sinusal, …
QRS : NOMENCLATURE, DURÉE ET AXE
Le QRS représente la dépolarisation des ventricules. Il s’agit
de l’activité la plus voltée sur l’ECG. La durée normale du
QRS est <100ms. Un allongement du QRS >120ms traduit
l’apparition d’un délai de conduction ventriculaire : bloc
de branche droit (rSR’ en V1) ou gauche (rS en V1, aspect
RR’ en V6).
Une nomenclature existe pour identifier ces différentes
ondes qui composent le complexe ventriculaire (Figure 7) :
• Onde R : première onde positive, >5mm de hauteur (mais
annoté « r » si <5mm).
• Onde Q : première onde négative avant une onde R.
• Onde S : onde négative qui suit le R.
• Onde QS : onde Q unique.
• Toutes ondes ultérieures positives ou négatives sont
annotées R’, S’.
Tracé ECG 1. Rythme sinusal enregistré en V1
L’onde P sinusale est caractéristique : (+) en DI, DII,
AVF (axe de 0 à 70°), (-) en aVR, et biphasique (+/-) en
V1. Son amplitude maximale est de 2.5mm dans les
dérivations des membres, sa durée maximale de 100ms.
Le rythme sinusal est une succession de P identiques,
survenant généralement à intervalles réguliers, et suivi
de QRS. L’absence de relation entre onde P et QRS est
généralement le témoin de blocs de conduction. Des
Tracé ECG 2. Inversion des ondes P (*) dans un contexte de foyer atrial ectopique
*
*
Tracé ECG 3. Rythme jonctionnel
Tracé ECG 4. Flutter auriculaire
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Figure 7.
Nomenclature des Qrs appliquée à
quelques exemples
Certains auteurs acceptent une déviation axiale gauche
de max -30°. Au-delà de -30°, on parle de bloc fasciculaire
antérieur gauche (aspect rS en DII, III et aVF, qR DI) (tracé
ECG 6).
L’axe électrique du cœur (=axe électrique des QRS) se
mesure dans le plan frontal (plusieurs méthodes possibles)
et représente le vecteur principal de dépolarisation
ventriculaire. Le calcul de l’axe peut se faire simplement en
regardant DI et DII. Il est imprécis mais donne rapidement
une idée au lecteur sur la normalité ou non du vecteur
principal de dépolarisation ventriculaire. Une positivité
dominante en DI exclut une déviation axiale droite (l’axe
se situera entre -90° et +90°), une positivité dominante en
DII dénote un axe entre +150° et -30° (Tableau 2).
tableau 2. Mesure rapide de l’orientation électrique
du cœur. + correspond à un complexe Qrs
positif, - un complexe Qrs négatif.
Axe
Normal
Déviation axiale droite
Déviation axiale gauche
dI
+
-
+
dII
+
+
-
Tracé ECG 6. Bloc fasciculaire antérieur gauche
Au-delà de +90°, on parle de déviation axiale droite. Il
peut s’agir d’une hypertrophie ventriculaire droite ou HVD
ou d’un bloc fasciculaire postérieur gauche.
Les causes principales de déviations axiales sont les
suivantes :
• Bloc fasciculaire
• Wolf-Parkinson-White
• Séquelle d’infarctus latéral ou inférieur
• Hypertrophie ventriculaire
• Tachycardie ventriculaire (souvent d’origine basale)
• Dextrocardie
L’amplitude des QRS est importantes à connaître : une
onde R ou S>20 mm dans les dérivations frontales, >30mm
dans les précordiales est suspecte d’une hypertrophie
ventriculaire (Tableau 3).
Un axe normal est situé entre -10° et +90° (QRS (+) en DI,
DII) (tracé ECG 5).
tableau 3. Valeurs normales des ondes r
dérivation
Valeur maximale de l’onde r
DI
aVL
V1
V6
<15mm
<11mm
<5mm
<25mm
La recherche des critères spécifiques de l’hypertrophie
ventriculaire gauche dont le Sokolow-Lyon (R en V5/V6 +
S en V1= >35mm), le Lewis (R en DI + S en DIII= >25mm),
le Goldman (R en aVL >11mm), ou le Cornell (R en aVL + S
en V3 > 28 mm (homme) ou 20mmm (femme)) peuvent
confirmer cette suspicion. Des QRS trop petits (<5mm)
sont parfois une variante normale mais peuvent traduire
de l’emphysème, une surcharge pondérale importante,
une cardiopathie dilatée, un épanchement péricardique.
Tracé ECG 5. Rythme sinusal, axe électrique normal.
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Les ondes Q sont également à rechercher. La présence
d’ondes Q sur un ECG est un phénomène normal, en
particulier au niveau des électrodes qui regardent le cœur
gauche (DI, aVL, V5 et V6). De durée brève (<40ms), ces
ondes sont également profondes pour être considérées
comme banales. En revanche, des ondes Q dont la
durée excède la valeur normale (1 petit carré), et dont la
profondeur est >25% de l’onde R qui suit (ou >2 petits
carrés) représentent parfois la séquelle d’un infarctus
transmural (tracé ECG 7).
Tracé ECG 8. Sus-décalage du segment ST dans un contexte
de repolarisation précoce du sujet jeune
Des sous-dénivellements légers <1mm avec un aspect
ascendant peuvent être considérés comme aspécifiques.
Dans l’ischémie myocardique, les modifications du segment
ST traduisent une lésion myocardique. L’ischémie peut
prendre l’une des manifestations électrocardiographiques
suivantes :
• Sous décalage du segment ST ± ondes T négatives.
• Sus décalage du segment ST ± ondes T négatives.
• Ondes T inversées, profondes et symétriques.
• Ondes T anormalement amples et positives.
• Anomalies non spécifiques.
• Pseudo normalisation d’ondes T anormales.
Un ECG normal n’exclut pas un infarctus ! Une dénivellation
enzymatique (CK, CKMB, LDH, troponine) vient confirmer
la lésion myocardique de l’infarctus. Le sus-décalage du
segment ST (>2mm dans les précordiales, >1mm dans
les dérivations frontales) est l’image de lésion sous-
épicardique habituelle de l’ischémie transmurale aiguë
qui est responsable de l’infarctus de type STEMI (occlusion
coronaire) (tracé ECG 9). La localisation du sus-ST détermine
la région infarcie, par exemple : V1, V2, V3, V4 : antérieur,
DII, DIII, aVF : inférieur, DI, aVL : latéral. Dans le STEMI,
une succession de modifications peuvent être observées:
ondes T pointues et symétriques, ensuite sus-décalage du
segment ST réalisant l’aspect classique convexe d’onde
de Pardee, et après quelques heures apparition d’ondes Q
Tracé ECG 7. Onde QS de V1 à V3, QR en V4 témoins d’une
séquelle d’infarctus antérieur.
• Le segment ST
Ce segment lie la fin de la dépolarisation ventriculaire
(point J) au début de l’onde T. Il est habituellement
au même niveau que le P-R. Des variations dites
« normales » existent. En effet ce segment peut se
surélever de quelques millimètres (0.1 à 0.3mV) en cas
de repolarisation précoce (voir tracé ECG 8), de bloc de
branche gauche, de péricardite.
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Tracé ECG 9. Infarctus STEMI au stade aigu
de nécrose. Les modifications de la repolarisation doivent
être distinguées d’autres anomalies comme la péricardite,
l’anévrisme ventriculaire, la repolarisation précoce, …. Il
est donc important de confronter ces données ECG à la
clinique, et si possible de comparer les ECG entre eux.
ONDE T
L’onde T est la repolarisation ventriculaire. Elle est (-) en
aVR, (+) en DI, DII, de V3 à V6. Son aspect asymétrique est
caractéristique : légère pente ascendante, suivie d’une
pente descendante plus abrupte (tracé ECG 10). Son
amplitude est variable, et se situe entre 0.1 et 0.4mV.
conséquent de situations : blocs de branche, hypertrophie,
myocardite, hyperventilation, troubles ioniques, troubles
neurologiques, …
Tracé ECG 10. Aspect asymétrique normal de l’onde T
Tracé ECG 11. Ischémie myocardique antérieure
INTERVALLES
Une onde de faible amplitude suit parfois l’onde T. De
signification incertaine, cette onde traduit la dépolarisation
tardive d’une partie du myocarde ventriculaire.
Des ondes T (-) de V1 à V3 aussi dénommées « juvéniles »
peuvent se voir chez l’enfant, la femme jeune, plus
rarement chez l’homme. Les modifications de l’onde
T signifient également
ischémie
myocardique (onde T symétriques et pointues) (tracé ECG
11), mais sont également rencontrées dans un nombre
la présence d’une
• Intervalle P-R : cet intervalle représente la durée de
conduction depuis le nœud sinusal jusqu’à la fin des
branches du faisceau de His (début des ventricules).
Il se mesure depuis le début du P jusqu’au début du
QRS. La durée normale est de 120 à 200ms (Figure 8).
Un délai >200ms traduit un bloc auriculo-ventriculaire
du premier degré. A l’inverse un PR court <120ms se
rencontre dans le Wolf-Parkinson-White, le Lown-
Ganong-Levine.
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Figure 8.
détermination des intervalles Pr et Qt
• L’intervalle QT : cet intervalle représente la systole
ventriculaire : dépolarisation ventriculaire (QRS) et
repolarisation (onde T) (Figure 8). Le QT est dépendant
de la fréquence cardiaque. Il s’allonge lors de la
bradycardie, se raccourcit lorsque le rythme s’accélère.
Un QT>450ms chez l’homme, et >470ms chez la femme
est considéré comme pathologique. D’une manière
générale, le QT doit être <50% de l’espace entre 2 QRS
(pour une fréquence de 60-100/min. Un allongement
anormal du QT est généralement secondaire à la
prise de médicaments (antiarythmiques de classe
III selon la classification de Vaughan Williams), à
de l’hypokaliémie.
Le risque est de développer
des tachycardies ventriculaires polymorphes aussi
dénommées torsades de pointes. Dans de rares
cas il s’agit d’une anomalie génétique des courants
ioniques. Affectant des sujets jeunes, cette affection
peut prendre un caractère sévère et causer syncopes,
morts subites.
APPRÉCIATION DE LA FRÉQUENCE CARDIAQUE
La vitesse de déroulement du papier étant de 25mm/
seconde, déterminer la fréquence cardiaque est donc
simple. A chaque seconde qui s’écoule, l’opérateur voit
défiler 5 grands carrés, ou 25 petits carrés.
Figure 9.
détermination de la fréquence cardiaque par la méthode des grands et petits carrés.
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Au bout d’une minute, 1500 petits carrés ou 300 grands
carrés se sont donc « écoulés ». Il faut compter le nombre
de grands carrés entre les activités que l’on veut mesurer :
les P pour le rythme atrial, les QRS pour le rythme
ventriculaire, les spikes de stimulation pour le pacemaker.
La fréquence correspond à 300/nombre de ces grands
carrés (méthode des grands carrés) ou 1500/nombre
de petits carrés (méthode des petits carrés) (tableau 4 ;
Figure 9). Le rythme normal sinusal est entre 60 et
100/min. Lorsque
le rythme est <60, on parle de
bradycardie, un rythme >100/min traduit de la tachycardie.
EN CONCLUSION
Avec l’évolution fulgurante de la médecine, on pouvait
peut-être craindre la disparition de cette ingénieuse
invention qu’est l’électrocardiogramme.
Il n’en n’est
rien. Cet examen s’est parfaitement adapté à l’évolution
technologique galopante que nous connaissons. Sa
fiabilité, son faible coût en font un examen incontournable.
Toutefois, son
interprétation est parfois délicate, et
suppose des bases solides en électrocardiographie pour
exprimer toute l’essence et les potentialités de cet examen
vénérable.
tableau 4.
Nombre
de grands carrés
Fréquence
cardiaque
correspondante
1
2
3
4
5
300
150
100
75
60
Lorsque le rythme est irrégulier comme dans la fibrillation
auriculaire, la mesure de la fréquence est une moyenne sur
10 secondes (Figure 10).
Figure 10. Appréciation de la fréquence cardiaque en cas de fibrillation auriculaire
CORRESPONDANCE
Pr. CHRISTOPHE SCAVEE
Cliniques universitaires saint-luc
service de Cardiologie
unité de Rythmologie.
avenue Hippocrate10, B-1200 Bruxelles.
christophe.scavee@uclouvain .be
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Objectifs
- Définir le débit cardiaque et préciser ses déterminants
- Préciser l'impact du contrôle de la fréquence cardiaque et du volume d'éjection sur le débit
cardiaque
- citer les méthodes de mesure du débit cardiaque et ses variations physiologiques
Introduction
Le débit cardiaque est le volume de sang pompé par minute par chaque
ventricule, exprimé en l/min.
Il représente également le volume de sang qui traverse le circuit
systémique ou le circuit pulmonaire par minute.
DC = FC x VE
- DC : débit cardiaque
- FC : fréquence cardiaque
- VE : volume d'éjection
Exemple : FC : 72 battements /min
VE : 70 ml
DC = 72 x0,07 = 5 l/min
L'index cardiaque (IC) est le rapport débit cardiaque sur surface
corporelle, exprimé en l/min/m².
Il permet de comparer le DC entre différents sujets.
Le débit cardiaque est très variable selon les circonstances. La
différence entre le débit cardiaque au repos et le débit cardiaque à
l'effort est appelée réserve cardiaque. Le débit cardiaque maximal peut
atteindre 4 ou 5 fois le débit cardiaque de repos, soit 20 à 25 l/min. Chez
un athlète bien entraîné, il peut augmenter jusqu' à 35 l/min.
La fréquence cardiaque et le volume d'éjection constituent les deux
déterminants du débit cardiaque.
Contrôle de la fréquence cardiaque par le système
autonome
En dehors de toute influence nerveuse ou hormonale sur le nœud sinusal, le fréquence des
battements rythmiques du cœur est de 100 battements /min.
Elle représente la fréquence inhérente spontanée du nœud sinusal.
Cette fréquence peut être augmentée ou diminuée selon l'influence permanente des nerfs et des
hormones sur le nœud sinusal.
La stimulation des nerfs parasympathiques (vagues) diminue la fréquence cardiaque alors que celle
des nerfs sympathiques l'augmente.
Au repos, l'activité parasympathique est prédominante avec une fréquence cardiaque de 70
battements / min.
La stimulation sympathique augmente également la vitesse de conduction à travers tout le système de
conduction cardiaque alors que la stimulation parasympathique la diminue.
Autres facteurs contrôlant la fréquence cardiaque
Il existe d'autres facteurs modifiant la fréquence cardiaque :
- adrénaline : augmente la fréquence et la contraction cardiaques en agissant sur les
récepteurs β adrénergiques
- thyroxine : augmente la fréquence cardiaque et potentialise l'effet de l'adrénaline et de
la noradrénaline
- température corporelle
- concentration des électrolytes dans le plasma
Contrôle du volume d'éjection
Introduction
Le volume d'éjection (VE) représente le volume de sang éjecté par chaque ventricule à
chaque contraction.
VE = VTD - VTS
VTD : volume télédiastolique
VTS : volume télésystolique
Plusieurs facteurs peuvent modifier le VE dont :
- précharge : modifications du volume télédiastolique
- contractilité : modifications de l'amplitude des influx du système nerveux sympathique
vers les ventricules
- postcharge : modifications des pressions dans les artères contre lesquelles les
ventricules doivent pomper.
Relation entre volume télédiastolique ventriculaire et volume d'éjection : mécanisme de
Frank-Starling
La relation entre le volume d'éjection et le volume télédiastolique est appelée mécanisme de Frank-Starling.
C'est une simple relation longueur- tension où le volume télédiastolique va déterminer le degré d'étirement des
sarcomères ventriculaires avant la contraction.
Plus le volume télédiastolique est grand, plus l'étirement est marqué et plus la contraction est puissante.
Le volume d'éjection augmente donc avec le volume télédiastolique (VTD).
Le principal facteur de l'étirement du muscle cardiaque est la quantité de sang qui retourne au cœur par les veines
distendant les ventricules : c'est le retour veineux.
Les facteurs augmentant le volume ou la vitesse du retour veineux tels que bradycardie ou l'exercice physique
augmente VTD avec la force de contraction et le VE.
Lors d'une hémorragie grave ou tachycardie, le retour veineux est faible, réduisant l'étirement des fibres musculaires et
donc la force de contraction ventriculaire et le VE.
Le mécanisme de Frank- Starling permet le maintien de l'égalité des débits entre cœur droit et gauche.
Exemple:
Si le cœur droit commence à pomper plus de sang que le gauche, l'augmentation du débit sanguin vers le ventricule
gauche entraîne une augmentation de l'éjection ventriculaire gauche, évitant l'accumulation du sang dans les poumons.
Régulation sympathique : effet sur la contractilité du cœur
La contractilité ventriculaire est définie comme étant la force de contraction pour le volume télédiastolique
donné.
Elle est augmentée par la stimulation sympathique.
La noradrénaline, de même que l'adrénaline plasmatique, en se fixant sur les récepteurs β adrénergiques
entraînent une augmentation de la force de contraction et du volume d'éjection, indépendamment du volume
ventriculaire télédiastolique.
L'augmentation de la contractilité entraîne une éjection plus complète du volume ventriculaire télédiastolique.
Elle est quantifiée par la fraction d'éjection (FE).
FE = VE / VTD = 50 à 75 % au repos
L'augmentation de la contractilité entraîne une augmentation de la FE.
Il existe des facteurs qui augmentent la contractilité = agents ionotropes positifs :
- augmentation du Ca++ dans le liquide interstitiel
- hormones : glucagon, thyroxine, adrénaline
- médicaments : digitaline
D'autres facteurs diminuent la contractilité = agents ionotropes négatifs :
- augmentation des ions H+ : acidose
- augmentation de la concentration de K+ dans le liquide interstitiel
- antagonistes du Ca++
Postcharge
La postcharge représente la pression qui s'oppose aux pressions des ventricules lorsqu'ils
éjectent le sang du cœur.
L'augmentation de la pression artérielle (PA) tend à diminuer le volume d'éjection, car le muscle
ventriculaire doit lutter contre l'augmentation de la résistance vasculaire.
Cependant, dans le cœur normal, il existe plusieurs mécanismes intrinsèques d'ajustement
minimisant l'influence globale de la PA sur le volume d'éjection.
Relation débit cardiaque-retour veineux
Introduction
Trois facteurs déterminent le retour veineux de la circulation systémique au cœur :
- la pression auriculaire droite s'opposant au retour du sang veineux dans l'oreillette droite
- l'importance du remplissage de la circulation systémique reflétée par la pression moyenne de
remplissage systémique ou pression circulatoire moyenne
- la résistance à l'écoulement du sang entre les vaisseaux périphériques et l'oreillette droite.
Le cœur et la circulation systémique fonctionnent ensemble :
→Le retour veineux de la circulation systémique = au débit cardiaque
→La pression de l'oreillette droite est commune au cœur et à la circulation systémique.
relation débit cardiaque-retour veineux et
détermination de la pression auriculaire droite
On peut déterminer le débit cardiaque et la pression dans l'oreillette droite en faisant
correspondre la courbe du débit cardiaque avec la courbe du retour veineux.
Les 2 courbes permettent l'analyse du débit cardiaque et de la pression auriculaire
droite. Quand elles sont normales, il y a un point sur lequel le graphe où le retour
veineux est égal au débit cardiaque et auquel la pression auriculaire droite est
identique pour le cœur et la circulation systémique.
Variations physiologiques du débit cardiaque
- Au cours de la digestion : augmentation de 30 % du DC
- Chaleur : augmentation du DC par augmentation du retour veineux suite à une
dilatation veinulaire.
- Grossesse : augmentation du DC entre le 2ème et 6ème mois puis diminution en
fin de grossesse.
- Activité physique : augmentation du DC jusqu'à 5 fois.
Détermination de la fonction cardiaque
Introduction
Chez l'homme, il existe plusieurs méthodes permettant la mesure du
débit cardiaque. De plus, des images bi et tridimensionnelles du cœur
peuvent être obtenues durant toutes les phases du cycle cardiaque.
Méthodes non invasives
- Echocardiographie :
Non invasive, elle permet la détection des anomalies de
fonctionnement des valves cardiaques ou de la contraction
des parois cardiaques et la mesure de la fraction d'éjection.
- Impédancemètrie
Méthodes invasives
- Angiographie cardiaque :
Invasive, elle consiste en l'introduction d'un cathéter dans le cœur via une artère ou une
veine sous contrôle radioscopique avec injection d'un produit de contraste radio-opaque. On
effectue des radiographies à haute vitesse. En plus de l'évaluation de la fonction cardiaque,
cette technique permet de détecter des rétrécissements des artères coronaires.
- Méthode de Fick :
Permet la mesure du débit cardiaque par le rapport consommation d'O2 (VO2) sur la
différence artérioveineuse en O2 (DAV).
Débit cardiaque = VO2 /DAV
La concentration artérielle en O₂ peut être obtenue à partir d'un échantillon prélevé dans
n'importe quelle artère facilement accessible.
La concentration veineuse en O2 est obtenue à partir de l'artère pulmonaire grâce à un
cathéter cardiaque.
- Thermodilution :
Elle consiste en l'injection d'un bolus d'une quantité prédéfinie de
liquide froid (solution saline) dans l'oreillette droite et mesure des
variations de température du sang dans l'artère pulmonaire.
|
Cycle cardiaque
Démarrer le module
Cycle cardiaque
Objectifs
- Interpréter à l'aide d'une courbe la chronologie des modifications mécaniques,
électriques et hémodynamiques au cours d'un cycle cardiaque
- Préciser sur une courbe pression-volume du ventricule gauche les événements et les valeurs des
différentes phases délimitant le travail cardiaque
Cycle cardiaque
Introduction
Le cycle cardiaque est divisé en deux phases principales:
- période de contraction ventriculaire et d'éjection sanguine : systole
- période de relaxation ventriculaire et de remplissage sanguin : diastole
A une fréquence cardiaque de 72 battements /min, chaque cycle cardiaque dure environ 0,8 s avec
0,3 s pour la systole et 0,5 s pour la diastole.
Cycle cardiaque
Systole
Introduction
1- Période de contraction ventriculaire isovolumétrique
2- Période d'éjection ventriculaire
Cycle cardiaque
Introduction
La systole est subdivisée en deux périodes :
- période de contraction ventriculaire isovolumétrique
- période d'éjection ventriculaire
Cycle cardiaque
1- Période de contraction ventriculaire
isovolumétrique
Elle représente la première partie de la systole où les ventricules se contractent,
toutes les valves cardiaques étant fermées et le sang ne pouvant être éjecté.
Le volume ventriculaire reste donc constant et le muscle développe une tension mais ne se
raccourcit pas.
Cycle cardiaque
2- Période d'éjection ventriculaire
Lorsque la pression dans les ventricules dépasse celle de l'aorte et du tronc
pulmonaire, les valves aortiques et pulmonaires s'ouvrent débutant la période
d'éjection ventriculaire.
Les fibres musculaires ventriculaires contractées expulse le sang des ventricules vers l'aorte et le
tronc pulmonaire.
Le volume de sang éjecté par chaque ventricule est appelé volume d'éjection (VES).
Cycle cardiaque
Diastole
Introduction
1- Période de relaxation ventriculaire isovolumétrique
2- Période de remplissage ventriculaire
Cycle cardiaque
Introduction
La diastole est subdivisée en deux périodes:
- période de relaxation ventriculaire isovolumétrique
- période de remplissage ventriculaire
Cycle cardiaque
1- Période de relaxation ventriculaire
isovolumétrique
Les ventricules se relâchent et les valves aortique et pulmonaires se ferment. Les
valves auriculo-ventriculaires (AV) sont également fermées. Le volume ventriculaire reste constant.
Cycle cardiaque
2- Période de remplissage ventriculaire
L'ouverture des valves AV provoque le début du remplissage ventriculaire avec le
sang provenant des oreillettes.
La contraction auriculaire survient en fin de diastole alors que le remplissage ventriculaire est
presque achevé (80% du remplissage).
Cycle cardiaque
Modifications mécaniques, hémodynamiques et
électriques au cours du cycle cardiaque
Introduction
1- De la mésodiastole à la télédiastole : Remplissage ventriculaire
2- Systole ventriculaire
3-Protodiastole : relaxation isovolumétrique
Cycle cardiaque
Introduction
La description concernera les modifications de pression et de volume à l'origine
des événements survenant dans l'oreillette gauche, le ventricule gauche et l'aorte
au cours :
- de la mésodiastole à la télédiastole
- de la systole ventriculaire
- de la protodiastole
Les mêmes modifications sont observées du côté droit du cœur à l'exception des niveaux de
pression.
Cycle cardiaque
1- De la mésodiastole à la télédiastole :
Remplissage ventriculaire
mésodiastole : milieu de la diastole
télédiastole : fin de la diastole
Cycle cardiaque
2- Systole ventriculaire
Le ventricule qui jusque là était relâché pendant son remplissage, commence à se
contracter immédiatement
après la contraction auriculaire.
Cycle cardiaque
3-Protodiastole : relaxation isovolumétrique
La phase de la diastole débute avec la relaxation du muscle ventriculaire et la fin
de l'éjection.
Cycle cardiaque
Courbe pression-volume du ventricule gauche :
travail cardiaque
Introduction
Courbe pression -volume du ventricule gauche
Cycle cardiaque
Introduction
Le cycle du ventricule gauche peut être représenté sur un diagramme pression-
volume.
Cycle cardiaque
Courbe pression -volume du ventricule gauche
Au début de la systole, la valve mitrale étant fermée, la pression augmente sans modifications du
volume : c'est la contraction isovolumétrique.
Lorsque la pression ventriculaire dépasse la pression dans l'aorte, la valve aortique s'ouvre : c'est la
phase d'éjection.
Au cours de l'éjection rapide, le volume diminue alors que la pression augmente.
Pendant l'éjection lente, le volume continue à décroître et la pression diminue.
Lorsque la pression ventriculaire devient inférieure à la pression dans l'aorte, la valve aortique se
ferme.
La pression ventriculaire continue à diminuer alors que le volume ne change pas : c'est la phase de
relaxation isovolumétrique.
S'ouvre ensuite la valve mitrale avec augmentation rapide du volume ventriculaire alors que la
pression ventriculaire continue à baisser avant de remonter : c'est le remplissage rapide.
La surface enclose par la boucle pression-volume est égale au travail effectué par le ventricule pour
éjecter le sang dans l'aorte.
Cycle cardiaque
Pressions de la circulation pulmonaire
Pressions du ventricule droit et des artères pulmonaires
Cycle cardiaque
Pressions du ventricule droit et des artères
pulmonaires
Les variations de la pression du ventricule droit et des artères pulmonaires sont
similaires à celles du ventricule gauche et l'aorte, mais quantitativement, elles sont différentes.
La circulation pulmonaire est un système à basse pression.
La paroi du ventricule droit est plus fine que celle du ventricule gauche mais les volumes d'éjection
des deux ventricules sont identiques.
Pressions dans l'artère
pulmonaire
Pressions dans la circulation
systémique
Systole
Diastole
25 mmHg
10 mmHg
120 mmHg
80 mmHg
Cycle cardiaque
Bruits du cœur
Bruits du cœur
Souffles du cœur
Cycle cardiaque
Bruits du cœur
Avec un stéthoscope, on perçoit deux bruits du cœur dus à la fermeture des
valves.
- B1 : premier bruit du cœur, de basse tonalité, relativement longue, accompagnant la fermeture des
valves AV, en début de systole.
- B2 : deuxième bruit du cœur, plus intense, sec et rapide, dû à la fermeture des valves pulmonaire et
aortique, en début de diastole.
Cycle cardiaque
Souffles du cœur
Il existe d'autres bruits appelés souffles pouvant être des signes de maladie
cardiaque. Ils sont induits par des anomalies cardiaques à l'origine d'un débit
sanguin turbulent. Cette turbulence du flux peut être due à un écoulement rapide
du sang dans la direction habituelle à travers une valve anormalement étroite : sténose, ou par
écoulement rétrograde à travers une valve endommagée et non étanche : insuffisance.
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Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
PHYSIOLOGIE DU SANG
Dr.KADIM. S
PHYSIOLOGIE DU SANG
I- Introduction
II- Composition du sang
1- Plasma
2- Eléments figurés du sang
III- Hémostase
1- Définition
2- Temps vasculaire
3- Temps plaquettaire
4- Temps de coagulation
5- Fibrinolyse
6- Exploration Fonctionnelle
7- Dépistage d'une altération de l'hémostase
INTRODUCTION
Le sang est un mélange de composants cellulaires
en suspension dans un liquide appelé plasma.
Le volume total du sang circulant représente 8 %
du poids du corps, le plasma représentant 55 % de
ce volume.
Le sang sert de transporteur au système
cardiovasculaire.
INTRODUCTION
Le sang assure plusieurs fonctions :
- apport de l’O2 et des substances absorbées par le tube
digestif aux cellules
- transport du CO2 vers les poumons et les déchets
métaboliques vers les reins.
- transport des hormones vers leurs organes cibles.
- maintien de la température corporelle, du pH sanguin et
du volume adéquat de liquide dans le système circulatoire.
- prévention des hémorragies
- prévention des infections
COMPOSITION DU SANG
1- PLASMA
- liquide jaunâtre, légèrement visqueux
- composé de 90 % d’eau et de solutés (nutriments, gaz,
hormones,produits et déchets du métabolisme cellulaire,
des ions et des protéines dont 60 % représentés par
l’albumine.
La composition du plasma varie selon l’activité cellulaire.
Les concentrations des solutés sont maintenues à des
valeurs physiologiques grâce à des réajustements
effectués par plusieurs organes (foie, reins, poumons…).
COMPOSITION DU SANG
2- ÉLÉMENTS FIGURES
ou éléments cellulaires en suspension dans le plasma,
représentés par :
- les leucocytes ou globules blancs
- les érythrocytes ou hématies ou globules rouges
- les plaquettes
Les érythrocytes ne contiennent pas de noyau, et à peu
près pas d’organites.
Les plaquettes sont des fragments cellulaires.
Les leucocytes sont des cellules complètes.
COMPOSITION DU SANG
2- ELEMENTS FIGURES
L’hématopoïèse est la formation des cellules sanguines qui
a lieu dans la moelle osseuse. Les éléments figurés ont
une origine commune en dépit de leurs fonctions
différentes. Ils sont produits à partir d’une cellule
souche indifférenciée, l’hémocytoblaste, située dans la
moelle osseuse rouge, appelée également cellule souche
hématopoïétique pluripotente.
COMPOSITION DU SANG
2- ELEMENTS FIGURES
Les érythrocytes transportent les gaz du sang grâce à
l’hémoglobine, ferroprotéine de couleur rouge, conférant
au sang sa couleur.
La production des érythrocytes est appelée érythropoïèse.
2 à 3 millions de GR/seconde sont produits par notre
organisme. Leur durée de vie est de 100 à 120 jours.
La numération érythrocytaire normale est en moyenne de
5,4 x 1012/l chez l’homme et 4,8 x 1012/l chez la femme.
Erythropoïèse
Elaine N Marieb-Katja Hoehn
Anatomie et physiologie humaine
Adaptation de la 8ème éditiion
américaine
COMPOSITION DU SANG
2- ELEMENTS FIGURES
Les leucocytes sont représentés par :
- les neutrophiles : 50 % des GB
- les lymphocytes : 25 % des GB
- les monocytes : 3 à 8 % des GB
- les éosinophiles : 2 à 4 % des GB
- les basophiles : 0,5 à 1 % des GB
Leucocytes = 4,8 à 10,8 x 109 /l de sang.
Fonction : protection de l’organisme contre les bactéries,
les virus, les parasites, les toxines les cellules tumorales.
Durée de vie : 0,25 à 9 jours.
Leucopoïèse
jjkkk
Elaine N Marieb-Katja Hoehn
Anatomie et physiologie humaine
Adaptation de la 8ème éditiion
américaine
COMPOSITION DU SANG
2- ELEMENTS FIGURES
Les plaquettes ou mégacaryocytes ou thrombocytes jouent
un rôle essentiel dans la coagulation du sang.
Durée de vie : 10 jours
Plaquettes : 150 à 350 x 109/l de sang.
Genèse des plaquettes
Elaine Nmarieb-Katja Hoehn
Anatomie et physiologie humaine
Adaptation de la 8ème édition américaine
HEMOSTASE
1-DEFINITION
L’hémostase comprend l’ensemble des phénomènes
qui permettent l’arrêt du saignement.
Elle se fait en 3 temps :
- le temps vasculaire
- le temps plaquettaire
- la coagulation.
Le temps vasculaire et le temps plaquettaire
constituent l’hémostase primaire.
HEMOSTASE
2- TEMPS VASCULAIRE
- vasoconstriction réflexe immédiate mais
transitoire des petits vaisseaux qui ont été
lésés
- essai d’adhérence des cellules endothéliales
lésées.
- étroitement solidaire du temps plaquettaire
qui lui succède.
HEMOSTASE
3- TEMPS PLAQUETTAIRE : formation d’un clou plaquettaire ou
clou blanc :
- l’adhésion des plaquettes au collagène sous-endothélial sous
l’effet du facteur de Willebrand, entraînant des modifications
morphologiques importantes : les plaquettes deviennent
sphériques, émettent des pseudopodes, avec un contour en roue
dentée, et sécrètent le contenu de leurs granules.
L’adhésion des plaquettes entraîne donc leur activation.
- la sécrétion plaquettaire ou phénomène de Release plaquettaire
avec libération d’ADP, sérotonine, thromboxane et FP4.
- l’agrégation plaquettaire d’où formation du clou plaquettaire
entrainant l’arrêt transitoire du saignement.
- la destruction de l’agrégat cellulaire avec libération d’un facteur
3 plaquettaire (F3P), support des réactions de coagulation.
HEMOSTASE
4- COAGULATION :
C’est la solidification du fibrinogène en
fibrine enserrant les éléments figurés
du sang. C’est le clou rouge ou caillot.
Elle fait intervenir les facteurs de
coagulation et se déroule en 3 étapes :
- la thromboplastinoformation
- la thrombinoformation
- la fibrinoformation
NOMENCLATURE DES FACTEURS DE COAGULATION
Fibrinogène------------------------------------------------------I
Prothrombine----------------------------------------------------II
Extrait tissulaire------------------------------------------------III
Calcium-----------------------------------------------------------IV
Proaccélirine- facteur labile------------------------------------V
Proconvertine----------------------------------------------------VII
Facteur antihémophilique A-------------------------------------VIII
Facteur antihémophilique B ou christmas factor ou P.T.C-----IX
Facteur de Stuart ou PROWER Factor-------------------------X
PLASMA THROMBOPLASTIN ANTECEDENT ou P.T.A------.XI
Facteur HAGEMAN ---------------------------------------------XII
Facteur STABILISANT de la fibrine ou F.S.F----------------XIII
H.P.M. kininogène intervenant dans les phénomènes
de contact ou facteur de Fitzgerald
(H.P.M : kininogène de haut poids moléculaire)
Prékallicréine ou facteur FLETCHER
HEMOSTASE
IX a et X a : responsables de l'activité
enzymatique
F 3 : support des réactions
VIII et V : cofacteurs
II, VII , X et IX : facteurs vitamine K
dépendants.
HEMOSTASE
- La thromboplastinoformation : c’est
l’activation du F X. Elle s’effectue par 2 voies :
-TPF exogène ou extrinsèque ou tissulaire,
rapide en 12 à 20 s, la thromboplastine est
libérée par le traumatisme local et le F VII
active le F X en présence du Ca++.
-TPF endogène ou intrinsèque,lente de 3 à 8min,
l’activation du F X découle d’une réaction en
chaîne au cours de laquelle les facteurs XII, XI
et IX s’activent mutuellement et successivement.
Le phénomène initiateur est l’activation du F XII.
HEMOSTASE
- La thrombinoformation : représente
la transformation de la prothrombine en
thrombine sous l’action d’un complexe
prothrombinique (prothrombinase)
comportant le F Va, Xa, F3P, Ca++. Elle se
fait en 4 secondes.
HEMOSTASE
- La fibrinoformation : résulte de la
transformation du fibrinogène en fibrine sous
l’action de la thrombine. Elle se fait en 4
secondes.
coagulation intrinsèque coagulation extrinsèque
(endogène) (exogène)
plasma de contact tissu
XII XIIa thromboplastine tissulaire (F III)
+
XI XIa VII + Ca++
IX IXa
FIII, VII, Ca++
VIII
F3
Ca++
X Xa
V
F3
Ca++
prothrombine thrombine
fibrinogène fibrine
HEMOSTASE
5- FIBRINOLYSE
La fibrinolyse :
- fait suite à la coagulation
- assure la reperméabilisation du vaisseau.
- est précédée par la rétraction du caillot en 1 à 4 heures,
puis lyse de ce dernier par effritement en 48 heures.
Elle résulte de l’activation du plasminogène en plasmine
sous l’effet d’un facteur tissulaire produit par les cellules
endothéliales : t-PA.
La plasmine dégrade la fibrine en produisant des
PDF(produits de dégradation de la fibrine).
HEMOSTASE
6- EXPLORATION FONCTIONNELLE
- Exploration du temps vasculaire
- Temps de saignement :
-Méthode de Duke : normal : 3 à 4 min
-Méthode d’Ivy : Normal : 4 à 8 min
- allongé dans les anomalies vasculaires, les
anomalies plaquettaires et les anomalies du
facteur de Willebrand.
- Appréciation de la résistance capillaire :
signe du lacet ou de la ventouse.
HEMOSTASE
- Exploration du temps plaquettaire
- Temps de saignement (TS)
- Numération plaquettaire : 150 000 à
300 000/mm3
Si < 100 000/mm3 : thrombocytopénie
Si > 350 000/mm3 : hyperplaquettose
- Test de qualité de plaquettes
- Mesure des fonctions des plaquettes
- Rétraction du caillot
- Durée de vie des plaquettes
HEMOSTASE
- Exploration de la coagulation
Exploration de la voie endogène
- Temps de coagulation : plasma normal en contact avec la
paroi du tube. La coagulation a lieu en 5 à 8 min.
- Temps de Howell : temps de recalcification du plasma ; il
est de 2 à 3 min.
- Temps de céphaline active (TCA) :
- plasma (patient) + céphaline + Ca2+ .
-explore la voie endogène (XI,XII, IX,VIII, X)+ voie
commune avec la fibrinoformation (V, II, I)
- il est de 30 à 40 s.
- pathologique si > 10 s/ témoin
HEMOSTASE
Exploration de la voie exogène
- Temps de Quick (TQ)
- plasma (patient) + thromboplastine+ Ca2++
- explore la voie exogène (VII, X) + voie commune (V,
II, I)
- il est de 12 à 14 s
- pathologique si > 2 s /témoin
- généralement converti en pourcentage d’activité par
rapport à un pool de plasmas normaux ou de référence,
qui correspond à 100%. Il est appelé taux de
prothrombine. Il est entre 70 et 100% .
HEMOSTASE
- Exploration de la fibrinoformation
- Temps de thrombine : temps de coagulation du
plasma en présence de thrombine diluée. Il est de 15 à
20 s, pathologique si > 5 s /témoin.
- Temps de reptilase : la thrombine est remplacée par
la reptilase.
- Dosage du fibrinogène: 2 à 4 g/l.
HEMOSTASE
-Exploration de la fibrinolyse
- Test de lyse des Euglobulines :
- mesure le temps nécessaire à la dissolution d’un
caillot
- Normalement > 3 h
- pathologique si < 3 h
- dosage des PDF (produits de dégradation de la
fibrine)
- Dosage des D-dimères
- Dosage du t-PA, du PAI (inhibiteur de t-PA),
de la plasmine, du plasminogène
HEMOSTASE
-Dépistage d'une altération de l'hémostase
Cas
Anomalies
TCA
TQ
TS
Taux
Plq
1er cas
allongé bas
normal
normal
thrombopénie
2ème cas allongé normal
normal
normal
thrombopathie acquise ou
congénitale
3ème cas allongé normal
normal
allongé maladie de Willebrand
4ème cas normal
normal
normal
allongé anomalie du XII, XI, IX, V
5ème cas allongé bas
allongé
6ème cas normal
normal
allongé
allongé coagulation intravasculaire
dissiminée (CIVD)
allongé anomalie de la fibrinoformation
Déficit en facteurs de
coagulation
HEMOSTASE
Anomalies de la fibrinoformation :
- dosage du fibrinogène
- temps de thrombine :
si allongé : anticoagulants ou dysfibrinogénémie
- temps de reptilase :
Si temps de thrombine allongé et temps de reptilase
normal : anticoagulants (héparine)
Si temps de thrombine allongé et temps de reptilase
allongé : dysfibrinogénémie
HEMOSTASE
- Dosage spécifique de certains facteurs de
coagulation :
- lésions hépatiques : II, VII, IX, X diminués, V
diminué, test de Koller négatif et TQ reste allongé
- déficit en vitamine K : : II, VII,IX et X diminués, V
normal, test de Koller positif d’où normalisation du TQ
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Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
Transport des gaz dans le sang
Dr. KADIM.S
TRANSPORT DES GAZ DANS LE SANG
I- Introduction
II- Transport de l’oxygène dans le sang
1- Vue générale sur le transport de l’oxygène
2- Oxygène dissous
3- Oxygène combiné à l’hémoglobine
4- Saturation de l’hémoglobine en oxygène
5- Courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine et son interprétation
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de l’hémoglobine
a- Effet de la PCO2 et de la concentration d’ions H+
b- Effet du 2,3-diphosphoglycérate
c- Effet de la température
III- Transport du dioxyde de carbone dans le sang
1- Vue générale sur le transport du dioxyde de carbone
2- Dioxyde de carbone dissoute
3- Dioxyde de carbone combiné à l’hémoglobine
4- Dioxyde de carbone sous forme de bicarbonates
IV- Relation entre le contenu en CO2 et le pH sanguin
1- Relation entre le pH, la PCO2 et les bicarbonates du plasma
2- Déséquilibres acide-base
INTRODUCTION
La fonction respiratoire du sang est représentée
par le transport des gaz respiratoires des poumons
vers les tissus pour l'oxygène (O2) et en sens
inverse pour le dioxyde de carbone (CO2).
Ce transport est assuré essentiellement par une
hémoprotéine : hémoglobine
INTRODUCTION
Dans un milieu liquide (sang), les gaz sont présents sous 2
formes :
- la forme dissoute
- la forme combinée
La fraction dissoute : seule forme du gaz qui participe à
la pression partielle.
INTRODUCTION
Le volume d’un gaz dissous dans un liquide est déterminé par :
- sa pression partielle
- son coefficient de solubilité
- la température du liquide.
Il est calculé à partir de la loi de dissolution ou loi de Henry :
Vgaz = α x Pgaz/ Patm
où α représente le coefficient de solubilité
Le gaz diffuse d’une zone de haute pression vers une zone de
basse pression. Cette loi fondamentale régit les transports de
gaz dans l’organisme.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
1- Vue générale sur le transport de l’O2
Les poumons et l’appareil cardiovasculaire = système
permettant d’alimenter les tissus en O2 dont la quantité
apportée aux tissus dépend de :
- la quantité d’O2 entrant dans les poumons
- la qualité des échanges gazeux au niveau alvéolaire
- l’irrigation sanguine des tissus dépendant du degré de
constriction des vaisseaux et du débit cardiaque
- la capacité de transport de l’O2 dans le sang déterminée
par la quantité d’O2 dissous, le contenu en hémoglobine du
sang et l’affinité de l’hémoglobine pour l’O2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
1- Vue générale sur le transport de l’O2
L’O2 est transporté dans le sang sous 2 formes :
- forme dissoute, libre dans le plasma
- forme combinée à l’hémoglobine dans l’érythrocyte
Les réactions entre ces 2 formes sont :
- réversibles,
- très rapides
- dépendantes de la PO2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
Dans le sang artériel,la PaO2 :
- est peu inférieure à celle de l’air alvéolaire.
- est de 100 mmHg
- diminue avec l’âge
Dans le sang veineux, la PvO2 :
- est en fonction des organes et de l’intensité du
métabolisme
- est en moyenne de 40 mmHg
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
2- O2 dissous
La quantité d’O2 dissous est directement proportionnelle à
la PO2 (loi de Henry).
plus la PO2 est élevée et plus il y a de l’O2 dissous
dans le plasma.
- Fraction dissoute d’O2 = 1,5 % de l’O2 dans le sang.
Au niveau artériel, pour une PaO2 normale de 100 mmHg, il
y a 3 ml d’O2 dissous par litre de sang ; soit 15 ml/min d’O2
dissous pour un débit cardiaque de 5 l /min.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
2- O2 dissous
Au repos, la consommation d’O2
- = 250 ml /min
- augmente jusqu’à 25 fois lors d’un exercice physique.
un autre mode de transport d’O2 dans le sang =
l’hémoglobine.
L’O2 combiné à l’hémoglobine :
- = 98,5%
- ne contribue pas à la PO2 du sang.
La PO2 reflète seulement la fraction d’O2 dissoute et non
pas la quantité d’O2 dans le sang.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
3- O2 combiné à l’hémoglobine
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
3- O2 combiné à l’hémoglobine
- Hb non combinée à l’O2 = Hb réduite ou désoxyhémoglobine (Hb).
- Hb combinée à l’O2 = oxyhémoglobine (HbO2).
Chaque molécule d’Hb peut transporter jusqu’à 4 molécules d’O2.
- Fer sous sa forme divalente (Fe++) peut fixer l’O2
- Fer sous sa forme trivalente (Fe+++) ne peut pas fixer l’O2.
Il est retrouvé dans la méthémoglobine, l’une des formes non
fonctionnelles de l’Hb.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
4- Saturation de l’hémoglobine en O2
Saturation en O2 de l’Hb (SO2) : proportion de molécules d’Hb
présentes sous forme oxygénée ; exprimée en pourcentage.
Saturation en O2 (SO2) = (O2 combiné à Hb/Hb totale)X 100
Le % de SO2 :
- = 0 à 100 %
- dépend essentiellement de la PO2 du sang qui est fonction de
la quantité d’O2 dissous.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
4- Saturation de l’hémoglobine en O2
Poumon
Hb + O2 HbO2
Tissus
Cette réaction obéit à la loi d’action de masse.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
4- Saturation de l’hémoglobine en O2
Ainsi, au niveau du capillaire pulmonaire :
PO2 O2 dissous HbO2
Inversement, au niveau du capillaire systémique :
PO2 O2 dissous HbO2
La différence de la PO2 dans les poumons et les tissus entraîne une
captation de l’O2 par l’Hb dans les poumons et une libération d’O2 dans les
tissus qui vont utiliser ce dernier pour leur métabolisme.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
4- Saturation de l’hémoglobine en O2
- Pouvoir oxyphorique du sang : permet de déterminer le
volume d’O2 que peut fixer 1 g d’Hb.
Théoriquement, 1g d’Hb fixe 1,39 ml d’O2.
In vivo, 1 g d’Hb fixe 1,34 ml d’O2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
4- Saturation de l’hémoglobine en O2
La concentration en Hb = 15 g/100 ml de sang.
Le volume d’O2 dissous = 0,3 ml/100 ml de sang.
Le volume total d’O2 dans le sang=[O2 combiné à Hb]+[O2 dissous]
O2 total = 1,34 x [Hb] + 0,3
= 1,34 x 15 + 0,3
≈ 20 ml /100 ml de sang ; soit environ 1 l d’O2 /min avec
un débit cardiaque de 5 l /min.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
5- Courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine
La relation entre la PO2 et la saturation en O2 de l’Hb
n’est pas linéaire. Elle est sigmoïde connue sous le nom
de courbe de dissociation (ou de saturation) de l’HbO2
ou courbe de Barcroft.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
5- Courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
5- Courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine et son
interprétation
- Entre 60 et 100 mmHg de PO2 : courbe en plateau et saturation
de l’Hb à 98,5%.
Si la PO2 diminue en dessous de la valeur normale, la saturation de
l’Hb diminue peu et le contenu du sang en O2 de même.
Plateau de la courbe = une marge de sécurité pour le transport de
l’O2 par le sang.
Ce segment correspond à la zone de la PO2 dans les capillaires
pulmonaires.
- Entre 0 et 60 mm Hg de PO2 : courbe avec un segment abrupt où
l’O2 est déchargé de l’Hb. Ce segment correspond à la zone de la PO2
dans les capillaires systémiques.
TRANSPORT DE L’O2
5- Courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine et son
interprétation
La PO2 à 50 % de saturation en O2, appelé P50 constitue une
mesure utile de la position de la courbe de dissociation de
l’hémoglobine. Sa valeur normale, chez l’homme est de 27 mm Hg.
Trois points sont à retenir sur la courbe :
- sang artériel normal avec une PO2 100, SO2 97 %
- sang veineux normal avec une PO2 40, SO2 75 %
- P50 27, SO2 50 %
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de
l’oxyhémoglobine
- la PCO2 et la concentration d’ions H+
- la température
- la concentration du 2,3 diphosphoglycérate (2,3-DPG)
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de
l’oxyhémoglobine
Augmentation de ces facteurs = déplacement de la courbe
de dissociation vers la droite signant une diminution de
l’affinité de l’Hb pour l’O2.
Baisse de l’un de ces facteurs = déplacement de la courbe
vers la gauche avec augmentation de l’affinité de l’Hb pour
l’O2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de
l’oxyhémoglobine
a- Effet de la PCO2 et de la concentration d’ions H+
Le CO2 diffuse des tissus vers le sang augmentant la PCO2 ainsi que
la libération d’ions H+ avec diminution du pH sanguin ; ce qui déplace
la courbe de dissociation de l’Hb vers la droite. Il en résulte une
baisse de l’affinité de l’Hb pour l’O2 avec apport accru de ce dernier
aux tissus. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet Bohr.
La diminution de la PCO2 et la concentration des ions H+ a un effet
inverse déplaçant la courbe vers la gauche avec augmentation de
l’affinité de l’hémoglobine pour l’O2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine
b- Effet du 2,3- diphosphoglycérate
Une mole de 2,3-DPG se lie à une mole d’Hb selon la réaction suivante :
HbO2 + 2,3-DPG Hb-2,3-DPG + O2
Toute augmentation de la concentration du 2,3-DPG déplace la réaction et
la courbe de dissociation de l’Hb vers la droite entraînant une libération
d’O2 dans le sang.
La baisse de concentration du 2,3-DPG déplace la courbe vers la gauche
avec une diminution de la P50 d’où augmentation de l’affinité de l’Hb pour
l’O2.
TRANSPORT DE L’O2 DANS LE SANG
6- Facteurs modifiant la courbe de dissociation de
l’oxyhémoglobine
c- Effet de la température
L’élévation de la température suite à la production de la
chaleur par le métabolisme tissulaire favorise la
dissociation de l’O2 de l’Hb et entraîne un déplacement de
la courbe vers la droite.
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
1- Vue générale sur le transport du CO2
Le métabolisme cellulaire produit 200 ml/min de CO2 qui
diffuse vers le sang et est véhiculé par ce dernier sous 3
formes :
- sous forme dissoute
- sous forme combinée à l’hémoglobine
- sous forme de bicarbonates
CO2 total du sang = CO2 dissous + CO2 lié à Hb + HCO3
-
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
2- CO2 sous dissous
La quantité de CO2 dissous obéit à la loi de Henry et dépend
de la pression partielle PCO2.
Le CO2 dissous représente 10 % du contenu total du sang en
CO2. Il est 24 fois plus soluble que l’O2.
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
3- CO2 combiné à l’hémoglobine
Le CO2 se lie à la globine de l’Hb pour former la
carbaminohémoglobine selon la réaction suivante :
Hb-NH2 + CO2 Hb-NH-COOH
Le CO2 sous cette forme représente 30% du CO2 contenu
dans le sang.
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
4- CO2 sous forme de bicarbonates
HCO3- est le transport prédominant du CO2 représentant 60%
du CO2 contenu dans le sang.
Dans l’érythrocyte, le CO2 est converti en HCO3- suivant la
formule :
CO2 + H2O H2CO3 H+ + HCO3-
anhydrase acide
carbonique carbonique
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
Liaison aux
Protéines
Plasmatiques
Phénomène
de Hamburger
par des protéines
de transport
Elaine N Marieb-Katja Hoehn-Anatomie et physiologie humaine
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
Phénomène de
Hamburger
inversé par
une protéine
de transport
Elaine N Marieb- Katja Hoehn- Anatomie et physiologie humaine
TRANSPORT DU CO2 DANS LE SANG
La PO2 a une influence sur l’affinité des molécules de CO2
pour l’Hb : c’est l’effet Haldane. Ainsi, plus la PO2 et la
saturation en O2 sont faibles et plus la concentration en
CO2 du sang est élevée.
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
- du plasma
- produits vont constituer dans le plasma une
1- Relation entre le pH, la PCO2 et HCO3
Les ions H+ libérés par la dissociation du H2CO3 sont tamponnés
par l’Hb dans l’érythrocyte et certaines protéines du plasma.
Les ions HCO3
réserve alcaline dans le système tampon H2CO3 - HCO3
permettant l’équilibre du pH sanguin.
Aussi, si la concentration en ions H+ augmente, la quantité en
excès va se combiner aux ions HCO3
contre, si la concentration en ions H+ diminue, le H2CO3 se
dissocie libérant les ions H+ et le pH diminue.
- pour former le H2CO3. Par
- du sang
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
1- Relation entre le pH, la PCO2 et HCO3
La ventilation alvéolaire peut modifier l’élimination du CO2,
permettant ainsi à l’organisme de contrôler son équilibre
acide-base.
- du plasma
La respiration joue un rôle fondamental dans l’ajustement et le
maintien du pH sanguin avec la participation du rein.
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
1- Relation entre le pH, la PCO2 et HCO3
Dans l’organisme, la [H+] = 40nmol/l correspondant à un pH neutre de 7,4.
- du plasma
- Solution acide si pH < 7,4 avec une [H+] > 40 nmol/l.
- Solution alcaline si pH> 7,4 avec une [H+] < 40 nmol/l.
- Un pH < 6,9 ou > 7,8 est incompatible avec la vie.
Le pH est donné par l’équation de Henderson-Hasselbach :
pH = 6,1 + log [HCO3
- ] / [H2CO3]
pH = 6,1 + log [HCO3
- ]/CO2
pH = 6,1 + log [HCO3
- ]/PCO2x0,03
La relation entre le pH, la PCO2 et les HCO3
bicarbonate ou diagramme de Davenport.
- est représentée par le diagramme pH-
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
- du plasma
1- Relation entre le pH, la PCO2 et HCO3
Les valeurs physiologiques du plasma artériel normales
sont :
- pH = 7,4 avec une [H+] = 40 nmol/l - 7,38 ≤ pH ≤ 7,42
- PCO2 = 40 mm Hg - 38 mm Hg ≤ PCO2 ≤ 42 mm Hg
- [HCO3
-] = 24 mmol/l - 23 mmol/l ≤ [HCO3
-] ≤ 28 mmol/l
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
2- Déséquilibres acide-base
4 catégories de déséquilibres acide-base sont observées :
- acidose respiratoire
- alcalose respiratoire
- acidose métabolique
- alcalose métabolique
Ces déséquilibres :
- peuvent être associés : acidose ou alcalose mixte.
- peuvent être corrigés avec un pH normal : déséquilibres compensés
RELATION ENTRE LE CONTENU EN CO2 ET LE pH SANGUIN
Déséquilibres
acido-basiques
Acidose
respiratoire
Alcalose
respiratoire
Acidose
métabolique
Alcalose
métabolique
pH
PCO2
[HCO3
-]
compensation
Normal
Normal
[HCO3
-]
[HCO3
-]
PCO2
PCO2
Normal
Normal
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MédiCours
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME DIGESTIF
Faculté de Médecine d’Alger
2e année de Médecine
UEI 2
MédiCours
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME DIGESTIF
Recueil des cours de l’UEI 2 : appareil digestif
ANNOUCHE Zahoua - KUSSAH Amina - MOUZALI Rym - OUARDI Cerine - OUARGLI Fatima Zohra
Faculté de Médecine d’Alger
2e année de Médecine - 2019/2020
1re édition
Préface
Tout étudiant, surtout au début d’une nouvelle année universitaire, se souciera en premier temps
du support sur lequel il pourra compter, du temps qui est si précieux, ainsi que des nouveaux termes
introduits. Nous, étudiants en 2e année de médecine, étions face à tous ces obstacles que vous aussi
pouvez confronter. En tenant compte de tout cela, nous avons lancé un défi, réaliser une série de
recueils qui comportent la totalité des cours de chaque unité.
Cette série que nous mettons à votre disposition s’appuie principalement sur les supports officiels
de la Faculté de Médecine d’Alger (année universitaire 2019/2020), les explications de nos
enseignants ainsi que des schémas et des informations supplémentaires récupérés de livres de
médecine, notamment les ouvrages du professeur S.S HAMMOUDI, que Dieu lui accorde sa
miséricorde, le Gray’s Anatomy, le Marieb, le Roumani’s Physiology et les supports de Chakib
GHOMARI.
Nous espérons de tout cœur que vous pourriez tirer profit de ce fascicule qui exposera devant vous
toutes les informations dont vous aurez besoin pour comprendre les cours et réussir vos examens.
Aussi, nous avons mis à votre disposition à la fin de chaque partie des QCMs tirés des EMDs
précédentes pour compléter votre compréhension.
Nous tenons à préciser qu’il s’agit de supports complets et non pas de résumés.
Nous tenons aussi à préciser que ce travail est sans AUCUN profit matériel. Nous ne sommes pas
responsables des actions d’impression.
Si vous avez des questions, veuillez nous contacter sur [email protected] , ou sur
facebook.
Faculté de médecine d’Alger
Equipe MédiCours
SOMMAIRE
Introduction à l’anatomie, l’histologie et la physiologie de l’appareil digestif
01 : Cavité buccale
Anatomie
Histologie
Physiologie
Cavité buccale
Cavité buccale : muqueuses buccale et linguale
Phase buccale : mastication
QCM
Anatomie
Histologie
Physiologie
02 : Glandes salivaires
Glandes salivaires
Glandes salivaires
Phase buccale : sécrétion salivaire
QCM
Anatomie
Histologie
Pharynx
Pharynx
03 : Pharynx
QCM
04 : Œsophage
Anatomie
Histologie
Physiologie
Œsophage
Généralités sur l’histologie du tube digestif
Œsophage
Phase bucco-œsophagienne : déglutition
QCM
05 : Estomac
Anatomie
Histologie
Physiologie
Estomac
Paroi gastrique
Phase gastrique (motilité gastrique)
QCM
06 : Bloc duodéno-pancréatique (BDP)
Anatomie
Histologie
Physiologie
Bloc duodéno-pancréatique
Duodénum et pancréas exocrine
Sécrétion pancréatique
QCM
8
17
24
25
27
31
40
43
47
52
57
58
60
64
66
67
70
78
93
103
114
122
132
137
140
Faculté de Médecine d’Alger
MédiCours
Anatomie
Histologie
Physiologie
Anatomie
Histologie
Physiologie
Anatomie
Histologie
Physiologie
Anatomie
Histologie
Physiologie
07 : Intestin grêle (portion mobile : jéjuno-iléon)
Jéjuno-iléon et mésentère
Paroi intestinale
Motilité intestinale
Digestion et absorption intestinales
QCM
08 : Gros intestin : côlon
Gros intestin : côlon
Paroi colique et appendice
Phase colique
QCM
09 : Gros intestin : rectum
Ampoule rectale et canal anal
Rectum et canal anal
Continence et défécation
QCM
10 : Foie et voies biliaires
Foie et voies biliaires
Foie et voies biliaires
Sécrétion biliaire
QCM
11 : Veine porte hépatique
Anatomie
Veine porte hépatique
QCM
Anatomie
La rate
Anatomie
Le péritoine
12 : Rate
QCM
13 : Péritoine
QCM
14 : Paroi abdominale et canal inguinal
Anatomie
Paroi abdominale antéro-latérale et canal inguinal
QCM
145
150
155
156
161
168
183
185
186
190
199
200
201
204
219
226
229
238
240
242
248
250
260
262
269
Faculté de Médecine d’Alger
MédiCours
Aliments, nutriments et bilan azoté
15 : TD physiologie
QCM
BIOCHIMIE
16 : Les vitamines
Cours
TD
Cours
TD
Les vitamines
Les vitamines
QCM
17 : Les oligoéléments
Les oligoéléments
Les oligoéléments
QCM
272
275
277
300
303
305
311
314
Faculté de Médecine d’Alger
MédiCours
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Introduction : généralités sur l’anatomie,
l’histologie et la physiologie de l’appareil
digestif
I/-Introduction : le système digestif inclut le tube ou tractus digestif et les organes annexes. Il
reçoit des volumineuses molécules organiques (glucides, protéines, et lipides), les dégrade en
molécules de nutriments, assure l’absorption de ces dernières dans la circulation sanguine et élimine
les résidus non digestibles ou qui n’ont pas été absorbés.
4 processus importants : motilité, sécrétion, digestion et absorption.
II/-Motilité : assure la progression des aliments le long du tube digestif. Elle est essentiellement due
à la composante musculaire lisse du tube digestif qui comprend deux couches :
Une couche longitudinale : externe
Une couche circulaire : interne
Contrôlée par les plexus nerveux intrinsèques : sous-muqueux de Meissner et myentérique d’Auer
Bach (Vous allez comprendre cette notion dans l’histologie du tube digestif « prochain cour »).
La motilité comprend :
1. Les mouvements propulsifs ou péristaltisme : se définit par
l’apparition autour du tube digestif d’un anneau de contraction
qui se déplace ensuite le long de la paroi. La vitesse de cette
propagation est adaptée au rôle de chacun des segments du
tube digestif (œsophage, estomac….)
2. Les mouvements de brassage : assure :
Le mélange des sucs digestifs et les aliments facilitant ainsi la
digestion.
Réalise un contact intime entre le contenu du tube digestif et
la surface absorbante favorisant ainsi l’absorption.
III/-Sécrétion :
Correspond à la sécrétion des différents sucs gastriques dans la lumière du tube digestif par les
glandes exocrines : Sécrétions salivaires, gastriques, pancréatiques, biliaires et intestinales.
Les cellules sécrétrices extraient du plasma de grandes quantités d’eau ainsi que des matériaux
bruts nécessaires pour la production de leur sécrétion particulière. Le transport actif à l’intérieur
de la cellule ainsi que la synthèse des produits de sécrétions nécessitent de l’énergie.
La libération de ces sécrétions dans la lumière du tube digestif est sous la dépendance de stimuli
hormonaux et nerveux.
Faculté de Médecine d’Alger
8
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Constituants des sécrétions digestives :
a) Substances inorganiques : eau, électrolytes (Na⁺, K⁺, Cl⁻, HCO₃⁻).
b) Substances organiques : enzymes, mucus, immunoglobulines (IgA), des facteurs de croissance,
acides biliaires, bilirubine, cholestérol et phospholipides.
IV/-Digestion : consiste à scinder les grosses molécules (glucides, lipides et protéines) en petites
molécules de nutriments absorbables. La digestion est accomplie par hydrolyse enzymatique en :
Monosaccharides : glucose, fructose, galactose sont la forme absorbable des glucides ;
Les acides aminés : sont la forme absorbable des protéines ;
Les mono glycérides et les acides gras : sont la forme absorbable des lipides.
V/-Absorption : correspond au passage des petites molécules absorbables, de l’eau, des vitamines
et des électrolytes dans le sang ou la lymphe. La quasi-totalité de l’absorption se fait au niveau de
l’intestin grêle.
VI/-Relation structure-fonction : le système digestif est constitué du tube digestif (cavité buccale,
oropharynx, œsophage, estomac, intestin grêle, colon, rectum, anus) et des glandes annexes.
Glandes
annexes
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9
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
1. Grandes étapes de la digestion : chaque segment du tube digestif est adapté à une fonction
particulière :
Segment du tube
digestif
Rôle mécanique et
absorption
Rôle dans la digestion : enzymes et sécrétions des
glandes annexes
Cavité buccale
Pharynx et
œsophage
c
a
m
o
t
s
E
Mastication
Mélange des aliments
avec la salive
Déglutition : passage
du bol alimentaire de
la bouche vers
l’estomac
Remplissage
Stockage
Malaxage
Evacuation des
aliments avec
régulation de la vitesse
de sa propre vidange
dans l’intestin grêle
Amylase amorce la digestion des glucides
Pas de rôle dans la digestion (Pas d’enzymes)
Acide chlorhydrique (HCL) : Solubilisation des
particules alimentaires et destruction des micro-
organismes
Pepsinogène : Activé en pepsine par l’HCL,
enzyme de digestion de protéines
Mucus : Lubrification et protection de la
muqueuse gastrique
Facteur intrinsèque : Indispensable pour
l’absorption de la vitamine B12
Sécrétion de facteurs endocrines et paracrines :
Gastrine, histamine, somatostatine
Mélange et propulsion
du contenu
Principal siège de
l’absorption
Principal siège de la digestion
Les sécrétions bilio-pancréatiques arrivent dans la
lumière du duodénum :
Le pancréas exocrine :
l
e
ê
r
g
n
i
t
s
e
t
n
I
Sécrètent des enzymes qui digèrent les hydrates
de carbones, les protéines et les graisses.
Un liquide riche en HCO3- neutralise l’acidité du
contenu de l’intestin grêle venu de l’estomac
Sécrétion exocrine du foie :
Production de la bile contenant des sels biliaires
qui facilitent la digestion des lipides
La vésicule biliaire stocke et concentre la bile
entre les repas
Stockage et
Mucus : Rôle protecteur
n
o
ô
C
l
concentration des
matières non digérées
Absorption de sels et
d’eau
Rectum et anus
Continence et défécation
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10
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
2. La paroi du tube digestif : formée de 4 couches :
a) La muqueuse : c’est la couche la plus interne en contact avec les aliments, formée d’une fine
couche de cellules épithéliales reposent sur un tissu conjonctif et une fine couche de cellules
musculaires lisses (la muscularis mucosae).
Elle renferme des cellules endocrines indispensables à la régulation des différents mécanismes de
digestion et d’absorption.
b) La sous-muqueuse : faite de tissu conjonctif des vaisseaux sanguins, lymphatiques et des nerfs se
projetant sur la muqueuse.
c) La musculaire : faite de muscles lisses disposées en couche interne circulaire etcouche externe
longitudinale.
Entre ces 2 couches musculaires se situent des plexus nerveux constituant le système nerveux
intrinsèque ou entérique qui se présente comme un ensemble de corps cellulaires
habituellement groupés dans des ganglions, et des fibres nerveuses qui assurent les
interconnexions entre les neurones et les cellules effectrices :
Plexus myenterique d’Auerbach ;
Plexus sous-muqueux de Meissner.
d) La séreuse : faite de tissu conjonctif enveloppant la totalité du tube digestif et le rattache à
l’organisme.
3. Renouvellement cellulaire des muqueuses digestives : globalement, la durée de vie de la plus part
des cellules de revêtement muqueux digestif est de l’ordre de quelques jours, excepté pour la cellule
pariétale acido-sécrétrice de l’estomac dont la durée de vie est de 1an.
VII/-Fonctionnement du système digestif : le fonctionnement de l’appareil digestif est complexe
et est sous l’influence de nombreux facteurs synergiques (agissent pour assurer le même but) et
indépendants, et ce afin d’optimiser la digestion et l’absorption des aliments ingérés.
1.Fonctionnement autonome du muscle lisse : le muscle digestif est essentiellement un muscle lisse,
unitaire, à l’exception du sphincter supérieur de l’œsophage et du sphincter anal externe qui sont
des muscles striés.
a) Les cellules musculaires lisses digestives : s’organisent en syncytium fonctionnel, elles sont
associées les unes aux autres par les nexus (GAPs jonctions étroites) correspondent à des zones de
très faible résistance électrique (Passage facile des ions) permettant ainsi à l’influx électrique
naissant dans une fibre musculaire lisse de se propager d’une fibre en fibre.
b) Les cellules interstitielles de CAJAL : sont des cellules de nature musculaire mais non contractiles,
autonomes, situées entre les couches profondes et superficielles des muscles lisses. Elles sont
considérées comme des cellules PACEMAKER dont le potentiel de membrane au repos varie
spontanément de façon rythmique. Ces variations correspondent à des épisodes de dépolarisation
formant les ondes lentes appelées aussi rythme électrique de base qui persiste après dénervation.
Sur ces ondes lentes peuvent se greffer des potentiels de pointes assurant une contraction du muscle
lisse.
On ne trouve pas les cellules de CAJAL dans tout le tube digestif, elles sont absentes au niveau de
l’œsophage et de l’estomac proximal donc à ce niveau la contraction n’est pas rythmique (muscle
Faculté de Médecine d’Alger
11
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
multi unitaire : contraction des muscles lisses n’est pas rythmique), elles sont présentes au niveau de
l’estomac distal.
REMARQUE :
Le rythme électrique de base nait dans la couche longitudinale au niveau de l’estomac et dans la
couche circulaire après dénervation
RÔLES :
Les cellules interstitielles de Cajal sont médiatrices de la stimulation neuronale par les
neurones entériques moteurs.
Les cellules de CAJAL ont aussi un rôle critique dans la propagation des ondes électriques
lentes. Les CIC forment un réseau au travers duquel l’onde lente se propagera. Si ce réseau
est lésé, la conséquence sera que deux régions musculaires différentes fonctionneront de
façon indépendante sans synchronisme entre elles.
2.Régulation :
a) Régulation nerveuse : assurée par 2 systèmes :
Le système nerveux entérique (intrinsèque) :Situé dans la paroi digestive, il est continu De
l’œsophage au canal anal.
Plexus myentérique d’Auerbach : commande essentiellement la motilité du tractus gastro-
intestinal en agissant sur la musculature lisse ;
Plexus sous-muqueux de Meissner : commande essentiellement la sécrétion et le débit
sanguin.
Le neurotransmetteur du SN intrinsèque incluent : l’ACH, la noradrénaline, la sérotonine, des
peptides (VIP, somatostatine, CCH…), le monoxyde d’azote
Le plexus nerveux entérique s’influent mutuellement à la fois à l’intérieur d’un même organe, et
entre organes différents : ils forment un réseau dense à l’origine de réflexes locaux.
Le système nerveux extrinsèque : régule le système nerveux intrinsèque, c’est le système
nerveux végétatif :
Le système nerveux sympathique : inhibe l’activité digestive, représenté par :
Le nerf splanchnique (D1-D10)
Le nerf hypogastrique (D11-L2)
Les ganglions sympathiques et leurs neurones post-ganglionnaires
sont extra-pariétaux (chaine sympathique)
Le système nerveux parasympathique : Accroit la sécrétion et la motilité :
Le nerf vague (Bulbaire « tronc cérébral »)
Les nerfs pelviens (Médullaires sacrés « Moelle épinière sacrée »)
Les ganglions parasympathiques
et leurs neurones post-
ganglionnaires sont intra-
pariétaux (paroi de l’organe)
Faculté de Médecine d’Alger
12
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
Le contingent parasympathique vagal contient également une voie inhibitrice non adrénergique, non
cholinergique fonctionnelle notamment au niveau du sphincter inférieur de l’œsophage et l’estomac
proximal dont le médiateur est le VIP et le monoxyde d’azote NO.
On distingue 2 types de stimuli :
Des stimuli intrinsèques :
La distension de la paroi par le volume du contenu (mécano-récepteurs)
Osmolarité, acidité du chyme gastrique (osmo-récepteurs et chémo-récepteurs)
Concentrations des produits de digestion (osmo-récepteurs)
Ces récepteurs se trouvent dans la paroi du tractus, déclenchent des récepteurs modifiant ainsi
l’activité des effecteurs : muscles de la paroi et les glandes exocrines et endocrines du tractus
digestif.
Des stimuli extrinsèques : ces stimuli sont perçus par des récepteurs neurosensoriels (organes de
sens)
La faim ;
L’odeur ;
La vue des aliments ;
Des états émotionnels.
On distingue 2 types de réflexes :
Des réflexes courts : les stimuli sont perçus par les récepteurs du tractus, gagnent les plexus
nerveux puis vers les cellules effectrices. Les stimuli sont intrinsèques.
Des réflexes longs : les stimuli sont perçus par les récepteurs du tractus, gagnent le SNC par des
voies afférentes puis retournent aux plexus nerveux et aux cellules effectrices via des fibres
nerveuses efférentes autonomes. Les stimuli sont intrinsèques et extrinsèques.
b) Régulation hormonale : pour réguler la sécrétion et la motilité digestive, les cellules nerveuses et
glandulaires de la muqueuse digestive produisent des polypeptides biologiquement actifs, agissant :
Par voie paracrine (endocrine : agissent comme des hormones) : Une hormone est une
substance chimique biologiquement active, synthétisée par une cellule glandulaire et
sécrétée dans le milieu intérieur où elle circule (sécrétés par les cellules de la muqueuse
digestive, les cellules pancréatiques …).
Par voie neurocrine sécrètent des neuro-hormones (agissent comme des
neurotransmetteurs) :Une neuro-hormone est un messager chimique produit par un
neurone et qui agit comme une hormone (sécrétées par hypothalamus, hypophyse).
Faculté de Médecine d’Alger
13
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Substance
Cellule sécrétrice
Substance
Cellule sécrétrice
Gastrine
CCK (cholé cytokine)
Sécrétine
GIP (Gastric Inhibition
Peptid)
Cellules G (Antre-
duodénum)
Cellules I (Duodénum,
jéjunum)
Cellule S (Duodénum,
jéjunum)
Cellules K (Duodénum,
jéjunum)
Entéro-glucagon
Cellules L (Iléon,
colon)
VIP (Vaso-active
intestinal Peptid)
PP (Polypeptide
pancréatique)
Fibres nerveuses SNI
et cellules endocrines
du tractus gastro-
intestinal et pancréas
Pancréas
Somatostatine
Neurotensine
Motiline
Sérotonine,
Enképhaline,
Substance P (SP)
Histamine
Ghréline
Cellules D (cardia,
rectum, pancréas)
Cellules N (intestin
grêle proximal)
Cellules Mo
(Duodénum)
Cellules
entérochromaffines
(EC) (pylore, intestin
grêle, colon)
Cellules
entérochromaffines
(EC) (Fundique)
Glandes oxyntiques de
la muqueuse du
fundus gastrique
REMARQUE :
La ghréline est :
Orexigène (stimule l’appétit) ;
Stimule la sécrétion et la motilité gastrique (diminue le catabolisme des graisses) ;
Stimule la sécrétion de la GH (hormone de croissance).
VIII/-Immunité digestive : le tube digestif est ouvert sur l’extérieur, sa lumière et son contenu font
partie de l’environnement extérieur, et doit donc empêcher la pénétration d’agents pathogènes dans
l’organisme.
L’immunité digestive dépend à la fois du système immunitaire intestinal et de la flore intestinale.
1. Flore intestinale ou microbiote : l’ensemble des micro-organismes qui colonisent le tube
digestif. La densité microbienne atteint son maximum dans le côlon distal avec une très grande
diversité des espèces bactériennes. Il existe également une diversité interindividuelle en termes
de composition bactérienne. Fonctions :
Barrière et protection de la colonisation par des micro-organismes pathogènes ;
Métabolique, fermentation au niveau du côlon ;
Développement et maturation du système immunitaire intestinal ;
Immunité intestinale : la muqueuse intestinale remplit un rôle de barrière physique entre la lumière
intestinale et les tissus internes. Cette fonction est favorisée par :
Les jonctions serrées entre les cellules épithéliales qui assurent la régulation du flux d’eau et des
petites molécules et empêchent le passage des micro-organismes ou d’antigènes ;
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14
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Le mucus qui renforce cette muqueuse, sécrété par les cellules mucipares, constitué par :
principalement une glycoprotéine « Mucine », forme une couche protectrice visqueuse à la
surface de l’épithélium, réduisant ainsi le passage des micro-organismes à l’épithélium en
concentrant les molécules de défense.
2. Tissu lymphoïde associé à la muqueuse (MALT) : représenté par :
Les plaques de PEYER : favorisent l’entrée sélective des antigènes et l’initiation de la réponse
immunitaire ;
L’appendice ;
Les nodules lymphoïdes isolés ;
Les cellules lymphoïdes isolées dans la muqueuse (dans l’intestin grêle, les cellules lymphoïdes se
répartissent entre les entérocytes) ;
Les IgA sécrétoires ;
La lamina propria : la lamina propria ou chorion est un tissu conjonctif lâche situé sous les
épithéliums qui tapissent notamment les muqueuses digestives, respiratoires ou urogénitales.
Les antigènes peuvent être transmis par le système lymphatique aux ganglions lymphatiques
lieu une prolifération et une différenciation des cellules
mésentériques où aura
immunitaires.
Chez le nouveau-né, la muqueuse du type digestif est surtout protégée par les IgA provenant
du lait maternel.
Les plaques de PEYER : renferment des cellules effectrices de l’immunité : cellules dendritiques,
macrophages, lymphocytes. Les cellules M (Les cellules M (ou Microfoldcells, qui se traduit par
cellules à plis microscopiques) font partie du tissu lymphoïde associé au tube digestif MALT)
incorporent des antigènes par endocytose et les transfèrent aux cellules dendritiques, ces dernières
les présentent aux lymphocytes B qui (après activation) se transforment en plasmocytes sécrètant
des immunoglobulines.
Faculté de Médecine d’Alger
15
• Cavité buccale
Anatomie
• Muqueuse buccale
• Muqueuse linguale
Histologie
• Phase buccale (mastication)
Physiologie
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Cavité buccale
I/-Introduction : la cavité buccale est la partie initiale de l’appareil
digestif. Permet la mastication, la dégustation, l’insalivation des aliments
l’articulation des mots.
II/-Localisation : elle est située dans la région céphalique au-
dessous des fosses nasales et des maxillaires. Limitée en bas par
mandibule (mâchoire inférieure).
Mandibule
Fosses nasales
et
la
Maxillaires
III/-Description : elle est limitée par :
Latéralement : les joues.
En avant : les lèvres.
En haut : la voute palatine.
En bas : le plancher buccal.
En arrière : le voile du palais.
Elle communique avec l’oropharynx par l’isthme de gosier en arrière.
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17
MédiCours
Les lèvres
2e année Médecine
UEI 2
Ce sont des replis musculo-membraneux, mobiles, réunies par la
commissure labiale. Présentent 2 faces :
philtrum
Une face externe :présente le sillon médian : Le philtrum,
jusqu’au nez.
Une face interne :unie à la gencive par le frein labial(voir
schéma dans la partie du vestibule).
Commissure
labiale
Le vestibule
C’est un espace qui est tapissé par la gencive, en
forme de fer à cheval. Situé entre Les faces
internes des lèvres et des joues en dehors et les
arcades alvéolo-dentaires (les dents) en dedans.
Il communique avec la cavité orale propre.
Il est divisé en 2 gouttières : supérieure et
inférieure (Limitées en dehors par les lèvres
supérieures et inférieures respectivement) où est
déversée la salive par les glandes salivaires.
Face externe
des lèvres
Face interne
des lèvres
Frein labial
Arcades
alvéolo-
dentaires
Vestibule
Gencive
Muqueuses épaisses et résistantes, recouvres les
procès alvéolaires et le collet des dents et forme à ce
niveau le priodonte de protection.
Les gencives
Procès
alvéolaires
Collet des
dents
Priodonte de
protection formé
par les gencives
Les joues
Formées par le muscle buccinateur recouvert par le fascia bucco-pharyngien.
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18
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
La langue
C’est l’organe principal du gout, participe à la déglutition, la
mastication et l’articulation des mots. Présente deux parties :
La racine :qui est postérieure, fixée sur l’os hyoïde et sur
la mandibule.
Le corps :mobile, avec :
Un dos ou face supérieure : présente un sillon médian
(vertical), et un sillon en forme de V « Le V lingual » en
arrière transversal.
La muqueuse linguale au niveau du dos de la langue
est épaisse et contient des papilles (3 types de
papilles gustatives « récepteurs neurosensoriels »)
Une face inférieure : transparente, muqueuse, laisse
n
o
i
t
p
i
r
c
s
e
D
apparaitre les vaisseaux
La muqueuse linguale au niveau de la face inférieure
est mince et transparente.
2 bords latéraux.
Un apex ou pointe.
Un squelette ostéo-fibreux
qui comprend :
La membrane hyo-glossienne :fixant la langue à l’os
hyoïde
Le septum lingual :Lame fibreuse verticale dont la base
s'insère sur la membrane du muscle hyoglosse et sur l'os
hyoïde et qui chemine entre les faisceaux musculaires
jusqu’à la pointe de la langue.
Les muscles
(Schéma dans la page suivante)
Les muscles extrinsèques
(permettent la fixation de la
langue aux structures voisines
au niveau de la cavité buccale)5
pairs
Les muscles genio-glosses.
Les muscles hyo-glosses.
Les muscles chondro-
glosses.
Les muscles stylo-glosses.
Les muscles palato-glosses.
n
o
i
t
u
t
i
t
s
n
o
C
Les muscles intrinsèques
(entrent dans la structure
de la langue)3 pairs et 1
impair
Les pairs
Les muscles
transverses de la
langue.
Les muscles
longitudinaux
(linguaux) inférieurs.
Les muscles verticaux
de la langue.
L’impair
Le muscle longitudinal
(lingual) supérieur.
I
E
N
C
A
R
S
P
R
O
C
Apex
V linguale
Sillon
médian
Bords
latéraux
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19
i
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n
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d
t
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n
o
i
t
a
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r
a
u
c
s
a
V
l
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Elle est assurée par :
Artérielle
L’artère linguale (branche de la carotide externe) : qui
se divise en 3 branches :
L’artère dorsale de la langue.
L’artère sublinguale.
L’artère linguale profonde.
L’artère pharyngienne ascendante (branche de la
carotide externe).
L’artère palatine (branche de l’artère faciale).
Veineuse
Assurée par les veines linguales profondes qui vont se
jeter dans le tronc veineux thyro-linguo-facial qui se jette
ensuite dans la veine jugulaire interne.
Lymphatique
La lymphe se draine vers :
Les nœuds sous-mentaux.
Les nœuds sous-mandibulaires.
Les nœuds jugulaires.
Tous les muscles de la langue sont innervés par le
e
c
i
r
t
o
M
nerf hypoglosse (XII) sauf le palato-glosse et le
stylo-glosse qui sont innervés par le nerf
glossopharyngien (IX).
e
v
i
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i
s
n
e
S
n
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n
I
)
t
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o
g
(
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l
l
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r
o
s
n
e
S
En avant du V lingual :Le nerf lingual (branche du
nerf mandibulaire V3 lui-même issu du nerf
trijumeau V)
En arrière du V lingual : Le nerf glossopharyngien
(IX)
Les plis glossopharyngiens (au niveau du
pharynx) :Le nerf vague (X)
En avant du V lingual :Le nerf facial (VII)
En arrière du V lingual : Le nerf glossopharyngien
(IX)
La corde du tympan (au niveau de l’oreille) : Le
nerf lingual
Le nerf glossopharyngien est sensitif et sensorielle
pour la langue
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20
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Le palais
C’est le toit de la cavité orale, paroi supérieure de la
bouche, présente 02 parties :
Palais dur (osseux) = voute palatine : En
avant, formé par les maxillaires supérieurs et
les palatins.
Au niveau de la partie médiane du palais
osseux on trouve une saille médiane : c’est le
raphé du palais qui présente à son extrémité
antérieure : Le canal incisif.
Palais mou = voile du palais : En arrière,
fibro-musculaire, sépare le rhinopharynx de
l’oropharynx.
n
o
i
t
i
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i
f
é
D
L’élévateur du voile du palais
Tenseur du voile du palais
L’uvulaire
Le palatoglosse
Le palato-pharyngien
u
d
s
e
l
c
s
u
M
s
i
a
a
p
l
Tous les muscles du palais sont innervés par le nerf
n
vague (X), sauf le tenseur du voile du palais qui est
o
i
t
innervé par le nerf mandibulaire (V3) branche du nerf
a
v
trijumeau (V)
r
e
n
n
I
Contient des bourgeons gustatifs et des glandes
salivaires accessoires.
e
s
u
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u
q
u
M
l
s
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a
a
p
u
d
L’isthme de gosier
Orifice d’ouverture de la cavité buccale dans
l’oropharynx. Limité par :
En haut : le palais mou (le voile du palais).
Latéralement : Les fosses tonsillaires, contiennent les
tonsilles palatines (les amygdales).
En arrière : la racine de la langue.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
IV/-Organe du gout : représenté par des bourgeons
gustatifs répartis dans l’épithélium de la bouche, la
langue « principalement », le palais mou, l’isthme de
gossier et l’oropharynx. Au nombre de 2000, on retrouve
4 types :
Sucré : au niveau de l’apex.
Salé : apex, partie antérieure et bords latéraux.
Acide : bords latéraux.
Amer : en arrière du V lingual.
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MédiCours
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UEI 2
BONUS
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : Cavité buccale
I/-La muqueuse buccale : comme celle de l’oropharynx, elle est constituée de :
1. La muqueuse :
a. Un épithélium : pavimenteux pluristratifié non kératinisé (dit épidermoïde), sauf au niveau de la
gencive et du palais osseux où il est kératinisé.
REMARQUE :
l’épithélium malpighien = pavimenteux
pluristratifié, il peut être kératinisé (épidermoïde) ou non.
b. Le chorion : comporte :
Une couche superficielle : papillaire.
Une couche profonde : ou derme, conjonctivo-
élastique, riche en vaisseaux sanguins et en
glandes (glandes salivaires accessoires).
2. Le tissu sous muqueux : est fait d’un tissu conjonctif lâche, renfermant des vaisseaux, des
nerfs et des pelletons adipeux (surtout au niveau du plancher buccal).
II/-La muqueuse linguale : la muqueuse linguale est de type buccal (épithélium pavimenteux pluristratifié
kératinisée + chorion).
La muqueuse linguale est hérissée sur sa face dorsale de papilles, chaque papille comporte :
Un axe conjonctivo-vasculaire principal unique ou ramifié.
Un épithélium de revêtement de type épidermoïde.
Les papilles linguales sont distinguées en 3 types :
Les papilles filiformes : nombreuses, les plus petites,
réparties sur toute la surface de la langue.
Les papilles fungiformes : disposées en avant du V
lingual, ils ont la forme d’un champignon
Les papilles caliciformes ou circumvallés : formant les
branches du V lingual, isolées les unes des autres par
un sillon circulaire ou vallum.
L’épithélium des deux derniers types de papilles linguales
(fungiformes et caliciformes) renferme des différenciations
particulières sensorielles : les bourgeons du gout.
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24
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : Phase buccale (mastication)
I/-Définition de la mastication :
Le premier acte mécanique de la digestion permettant le broiement des aliments, leur ramollissement et leur
mélange avec la salive.
Elle fait participer les lèvres, la langue (permet l’insalivation) et les dents ce qui permet d’obtenir une masse
molle et humide facile à avaler, c’est le bol alimentaire.
II/-Mécanisme de la mastication : la mastication est accomplie grâce à des mouvements
mandibulaires rythmiques qui permettent la fragmentation et l’écrasement de l’aliment entre les
arcades dentaires. Ces mouvements mandibulaires sont associés à des mouvements coordonnés de
la langue, des joues et des lèvres qui assurent le transport, la formation et le contrôle du bol
alimentaire. Ces mouvements sont le résultant des différents muscles :
Pour la fermeture de la
mâchoire (et pour
morde)
Mouvements de
broyage (mouvements
latéraux des
mandibules)
Maintien des aliments
ente les dents
Abaissement de la
mandibule
Pour les mouvements
de la langue
Les agonistes sont les puissants muscles
masséter et temporal (faciles à palper
lorsque les dents sont serrées).
Les muscles ptérygoïdiens médial et latéral.
Les muscles buccinateurs (compriment les
joues).
Normalement la force gravitationnelle suffit,
mais si une résistance s’oppose à l’ouverture
de la mâchoire, les muscles du cou entrent
en activité ‘’digastrique et mylo-hyoïdien’’.
les muscles extrinsèques de la langue :
Génioglosse : tire la langue vers l’avant.
L’hyoglosse : abaisse la langue et tire les
côtés vers le bas.
Styloglosse : élève et rétracte la langue
(lors de la fermeture de la bouche).
III/-Contrôle de la mastication : la mastication est assurée par les nerfs somatiques destinés aux
muscles squelettiques striés de la bouche et la mâchoire :
Le nerf trijumeau (V) : pour les muscles de la mâchoire.
Le nerf hypoglosse (XII) : pour les muscles de la langue.
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25
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
ETAPES :
1. L’initiation de la mastication est volontaire.
2. Les mouvements rythmiques de la mastication, sont activés de manière réflexe par la pression
des aliments contre les gencives, les joues et la langue, cette pression est perçue par les
mécanorécepteurs.
3. L’activation de ces mécanorécepteurs induit une inhibition réflexe des muscles qui maintiennent
la fermeture de la bouche, ce qui induit l’ouverture de la bouche
4. La relaxation qui en résulte au niveau des mâchoires diminue la pression sur les
mécanorécepteurs faisant apparaître un nouveau cycle de contraction des muscles masticateurs
et donc la fermeture de la bouche.
Grâce à un processus de conditionnement fermeture-ouverture se succèdent d’où l’activité
rythmique de la mastication.
Fonctions
Elévateur et propulseur
Elévateur et rétracteur
Abaisseur et propulseur
Abaisseur et rétracteur
Muscles
Masséter et ptérygoïdien médial.
Temporal.
Ptérygoïdiens.
Mylohyoïdien, géniohyoïdien et digastrique.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) Cavité orale :
a. Son plancher est musculaire formé par
les muscles mylo-hyoïdiens et génio-
glosse
b. Elle communique en arrière avec le
naso-pharynx par l’isthme de Gossier
c. Le palais mou est formé de 4 muscles
pairs et d’un muscle impair
d. La région tonsillaire est limitée
latéralement par les piliers antérieurs
(palato-glosse) et postérieurs (palato-
pharyngien)
e. Elle est divisée en vestibule et cavité
orale proprement dite par les arcades
dentaires
REPONSES : C, D, E
2) Cavité orale :
a. Le vestibule oral a la forme d’un fer à
cheval
b. Le vestibule communique avec la
cavité orale proprement dite par la
région rétro-malaire uniquement
c. Le vestibule s’ouvre à l’extérieur par
l’orifice oral
d. La région labiale forme la limite
antérieure du vestibule
e. Le muscle orbiculaire des lèvres est un
muscle dilatateur
REPONSES : A, C, D
3) La cavité orale :
a. Elle est limitée en haut par la base du
crane
b. Elle communique en arrière avec
l’oropharynx par l’isthme de gossier
c. Elle communique en avant avec le
vestibule par l’orifice labial
d. Elle est limitée en avant et
latéralement par les lèvres et les
arcades alvéolo-dentaires
e. L’isthme de Gossier est représenté
latéralement par les muscles palato-
glosses
REPONSES : B
4) Le vestibule oral :
a.
Il est limité en arrière par l’isthme de
gossier
Il est limité en avant par les lèvres
Il est limité en dedans par la face
interne des joues
Il est limité en arrière par les arcades
dentaires
Il communique en arrière avec la
cavité orale propre
b.
c.
d.
e.
REPONSES : B, D, E
HISTOLOGIE
5) Comparant la structure d’une papille
filiforme à celle d’une papille
caliciforme de la muqueuse linguale,
quelle est parmi les éléments de
structure énumérés ci-après, celui qui
vous permet d’identifier la papille
caliciforme :
a. Epithélium pavimenteux stratifié
b. Chorion glandulaire
c. Axe conjonctivo-vasculaire
d. Chorion conjonctivo-glandulaire
e. Bourgeons du gout intra-épithéliaux
REPONSES : E
6) La muqueuse gingivale, observée en
microscopie optique, se distingue de la
muqueuse du plancher de la bouche
par :
a. Un épithélium pavimenteux stratifié,
non kératinisé
b. Un chorion dépourvu de papilles
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27
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
c. Un chorion glandulaire riche en
vaisseaux sanguins et en pelotons
adipeux
d. Un épithélium pavimenteux stratifié
kératinisé
REPONSES : D
7) Laquelle parmi les propositions
suivantes qui ne convient pas à la
papille filiforme linguale :
a. Présence d’un axe conjonctivo-
vasculaire
b. Présence d’un épithélium
épidermoïde
c. Présence d’un bourgeon du gout
d. Répartition sur toute la surface de la
langue
REPONSES : C
8) Que représente le derme de la
muqueuse linguale :
a. Un tissu conjonctif dense, riches en
glandes et en fibres élastiques, situé à
la partie profonde du chorion
b. Un tissu conjonctif lâche, riche en
glandes et en plexus nerveux, intégrés
au tissu sous-muqueux
c. Un tissu conjonctif dense, vascularisé,
présentant des soulèvements ou
papilles
d. Un tissu conjonctif lâche, infiltré de
lymphocytes situés à la partie
superficielle du chorion
b. Axe conjonctif ramifié, isolement
par un sillon circulaire, répartition
en avant du V lingual
c. Axe conjonctif riche en vaisseaux
sanguins, absence de bourgeons du
gout intraépithéliaux
d. Axe conjonctif ramifié, répartition
désordonnée, présence de
bourgeons du gout intra-épithéliaux
REPONSES : C
10) Laquelle parmi les propositions
suivantes, ne contient pas à la papille
fungiforme linguale
a. Présence d’un axe conjonctivo-
vasculaire
b. Présence d’un épithélium
épidermoïde
c. Répartition selon les branches du V
lingual
d. Présence de bourgeons du gout
REPONSES : C
11) Laquelle parmi les propositions
suivantes, ne convient pas à la papille
caliciforme :
a. Présence d’un épithélium
épidermoïde
b. Présence d’un axe conjonctivo-
vasculaire
c. Répartition sur toute la surface de la
langue
d. Présence de bourgeons du gout
REPONSES : A
REPONSES : C
9) Comparant la structure des papilles
fungiformes à celle des papilles
caliciformes de la muqueuse linguale,
quels sont parmi les critères suivants
ceux qui vous permettent d’identifier
les papilles fungiformes :
a. Axe conjonctif unique, répartition
désordonnée
PHYSIOLOGIE
12) Concernant la mastication :
a.
Il s’agit d’un ensemble de
mouvements volontaires de la
mâchoire supérieure, la langue et les
joues
b. Le muscle temporal est un élévateur
propulseur
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28
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
c. Les muscles mylo-hyoïdiens et
c. Tous les muscles de la langue sont
pairs.
d. La cavité buccale communique avec le
laryngopharynx par l’isthme de
gossier.
e. Le palais dur est fibro-musculaire.
REPONSES : A
ptérygoïdiens sont des abaisseurs
rétracteurs
d. Les propositions A et C sont justes
e. Aucune de ces réponses n’est juste
REPONSES : E
13) La mastication (RF) :
a. Met en jeu plusieurs activités motrices
b. Assure le transport et la
fragmentation des aliments
c. Réalise l’insalivation du bol
alimentaire afin de le rendre apte à la
déglutition
d. Est un acte volontaire
e. Nécessite la coordination parfaite des
motoneurones innervant les muscles
impliqués
REPONSES : B
14) Le muscle temporal intervenant dans la
mastication est un muscle :
a. Abaisseur et propulseur
b. Abaisseur et rétracteur
c. Elévateur et rétracteur
d. Elévateur et propulseur
e. Exclusivement rétracteur
REPONSES : C
15) La mastication :
a. Est la première étape du processus
digestif
b. Permet d’obtenir le bol alimentaire
c. Est un phénomène moteur lié à la
contraction des muscles
masticateurs
d. Est contrôlée par des hormones
e. Est partiellement volontaire
REPONSES : D
16) Cavité orale :
a. La racine de la langue est fixée sur la
mandibule et l’os hyoïde.
b. Tous les muscles de la langue sont
innervés par le nerf hypoglosse.
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29
• Glandes salivaires
• Glandes salivaires
Anatomie
Histologie
• Phase buccale (sécértion
Physiologie
salivaire)
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Glandes salivaires
I/-Introduction :
Les glandes salivaires sont des glandes exocrines
annexées à la cavité orale. Sécrètent environ 1,5L
de salive par jour. Il existe 2 catégories :
Glandes mineures : labiales, jugales, palatines,
linguales.
Glandes majeures : 3
glandes paires et
symétriques : Parotide, sub-mandibulaire et sub-
linguale.
La salive : c’est un liquide mousseux qui baigne la
bouche composé de 99% d’eau, de composés
inorganiques (ions), de composés organiques
(glucose, hormones, enzymes « amylase, lipase, lysosome »).Son rôle est :
L’humidification des muqueuses digestives supérieures (cavité orale, pharynx, œsophage,
estomac).
Digestion (première étape).
Facilitation de la lubrification des aliments.
Antiseptique (Protège les dents des caries).
II/-Les glandes parotides : c’est les plus volumineuses et les plus postérieures des glandes
salivaires. (Para = à côté, Otis = oreille)
La connaissance des rapports est importante dans les applications chirurgicales (nerf facial +)
1) Situation : la glande parotide est superficielle,
loge
excavation
occupe
parotidienne, située dans une région limitée
par :
appelée
une
En avant :
mandibule.
la branche montante de
la
En arrière : L’apophyse mastoïde du muscle
sterno-cléido-
le muscle
et
temporal
mastoïdien.
En haut : Partie postérieure de
l’arcade
zygomatique et le conduit auditif externe CAE.
En bas : Une ligne horizontale partant de la
mastoïde de l’os temporal à l’angle de la
mandibule.
(Voir les schémas qui suivent le tableau)
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31
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
2) Loge parotidienne : irrégulière, prismatique, triangulaire avec :
3 parois
Formée par le diaphragme stylien :cloison tendue entre la paroi latérale du
pharynx et la gaine faciale du muscle sterno-cléido-mastoïdien. Composé de :
Ventre postérieur du muscle digastrique.
Muscle stylo-hyoïdien.
Ligament stylo-hyoïdien.
Muscle stylo-pharyngien.
Muscle stylo-glosse.
Formée par le bord postérieur de la branche montante de la mandibule, tapissée
en dehors par le muscle masséter et en dedanspar le muscle ptérygoïdien médial.
Formée par l’aponévrose cervicale superficielle et le plan adipeux de la peau.
Représenté par le méat acoustique externe et l’articulation temporo-mandibulaire.
2 extrémités
Représenté par la cloison mandibulo-parotidienne formée par :
La bandelette mandibulaire.
Le ligament stylo mandibulaire.
Une paroi
postéro-
médiale
Une paroi
antérieure
Une paroi
latérale
Une extrémité
supérieure
Une extrémité
inférieure
3) Morphologie de la glande :
La parotide a la forme d’une pyramide avec 3 faces ‘’postéo-médiale, antérieure et latérale’’ et 2
extrémités ‘’supérieure et inférieure’’.
Elle émet habituellement 2 prolongements :
Pharyngien :Se dirige médialement vers la paroi pharyngée.
Massétérique :Antérieure, situé sur la face latérale du muscle masséter.
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32
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Elle est constituée de 2 lobes séparés par un isthme.
La glande parotide est lobulée, jaunâtre, encapsulée par une capsule mince.
Elle pèse à peu près 25G.
Présente un conduit excréteur : Le conduit parotidien ‘’canal de sténon’’.
4) Canal de Sténon :
Mesure 4cm de long.
Nait dans l’épaisseur de la glande par 2 troncs collecteurs supérieur et inférieur.
Présente une direction horizontale sur la face latérale du muscle masséter, perfore le muscle
buccinateur et s’ouvre dans la cavité buccale. Il s’ouvre dans le vestibule, en regard du collet de
la 2e molaire supérieure.
5) Rapports :
e
g
o
l
a
l
e
d
s
r
o
h
e
d
n
E
Rapports
postérieurs
Par l’intermédiaire du diaphragme stylien, elle est en rapport avec l’espace
sous parotidien postérieur(ou espace rétro-stylien), qui contient :
L’artère carotide interne.
La veine jugulaire interne.
Les nerfs : glossopharyngiens (IX), vague ou pneumogastrique (X),
spinale ou accessoire (XI) et le grand hypoglosse (XII).
La chaine sympathique.
Avec l’espace sous parotidien qui contient :
Rapports
antérieurs
Le muscle stylo-glosse.
Les artères palatines et pharyngiennes ascendantes
Rapports
latéraux
La parotide est palpable sous la lame superficielle du fascia cervicale et la
peau.
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33
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Eléments
nerveux
Le nerf facial (VII) (dans son segment extra-crânien) : c’est un élément
fondamental des rapports par son intérêt dans la chirurgie parotidienne.
Sort du crane par le foramen stylo-mastoïdien, pénètre dans la parotide
par sa face antéro-médiale et se divise en ses 2 branches terminales :
Supérieur : nerf temporo-facial
Inférieur : nerf cervico-faciale
Le nerf auriculo-temporal :Nait du nerf mandibulaire (V3) branche du
nerf trijumeau (V), dans la région inter-ptérygoïdienne.
e
g
o
l
a
l
e
d
s
n
a
d
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n
E
L’artère carotide externe : pénètre dans la loge parotidienne par la
partie inférieure de l’espace pré-stylien, elle se place sur la face médiale
de la parotie en dedans de la veine jugulaire. Se divise en 2 branches
terminales :
L’artère temporale superficielle.
L’artère maxillaire interne.
La veine jugulaire externe : naît de la réunion des :
Eléments
vasculaires
Veines temporales superficielles.
Veines maxillaires.
La veine rétro-mandibulaire (communicante intra-parotidienne) : naît
dans la portion intra-parotidienne, de la veine jugulaire externe. Se
termine dans la veine faciale ou dans le tronc thyro-linguo-facial.
La veine carotide externe : inconstante, naît de la veine maxillaire.
Les ganglions lymphatiques : nombreux, on distingue 2 groupes :
superficiel et profond.
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34
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
6. Vascularisation de la glande :
a. Artérielle : deux sources artérielles :
L’artère carotide externe.
L’artère auriculaire postérieure, branche de la
carotide externe.
b. Veineuse : drainage veineux assurée par :
Les veines jugulaires externes.
Les veines rétro-mandibulaires.
c. Lymphatique : les lymphatiques se drainent vers les
lympho-noeuds parotidiens (profonds et superficiels) puis
rejoignent les ganglions lymphatiques cervicaux profonds.
7.
Innervation : elle est double :
Parasympathique sécrétoire : assurée par le nerf
auriculo-temporal.
Sympathique vasomotrice : assurée par le plexus
carotidien externe.
8. Applications cliniques :
Les tumeurs de la glande parotide les plus fréquentes sont bégnines. Leur gravité est liée à leur
situation anatomique.
Les relations entre la tumeur et les rameaux du nerf facial (VII) doivent être précisées parce que
la résection peut léser le nerf facial (VII).
III/-Les glandes sub-mandibulaires (sous-maxillaires) :
1. Situation : occupent la région supra-hyoïdienne latérale, en dedans du bord inférieur de la
branche horizontale de la mandibule, entre les éléments cutanés et le plancher oral, dans une
loge sub-mandibulaire.
2. Loge sub-mandibulaire :
En surface
Elle correspond à un triangle à
sommet inférieur et base
supérieure, limité
En profondeur
La loge est prismatique avec :
3 parois :supéro-latérale,
inféro-latérale et médiales.
En haut
le bord inférieur de la branche horizontale de la
mandibule.
En arrière
En avant
le ventre postérieur du muscle digastrique.
le ventre antérieur du muscle digastrique.
Présente :
Paroi supéro-
latérale
La fosse sub-mandibulaire.
Insertion du muscle ptérygoïdien médial.
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35
2 extrémités : antérieure
et postérieure
MédiCours
Présente :
2e année Médecine
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Paroi inféro-
latérale
Lame superficielle du fascia cervical.
Tissus sous-cutanés et cutanés.
Platysma (muscle du cou).
Paroi médiale
Présente 2 étages :
L’étage sus-hyoïdien :présente les muscles
hyoglosse, mylo-hyoïdien, digastrique et stylo-
hyoïdien.
L’étage sous-hyoïdien : Présente la lame superficielle
et la lame pré-trachéale du fascia cervical englobant
les muscles infra-hyoïdiens.
Extrémité
postérieure
Ouverture sur la région bi-carotidienne d’où arrivent les
éléments vasculo-nerveux.
Extrémité
antérieure
Ouverture sur la région sublinguale, où passent les
éléments vasculo-nerveux vers le plancher buccal, par un
défilé entre les muscles mylo-hyoïdien et hyo-glosse.
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E
Supéro-latérale
Inféro-latérale
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i
t
é
Ventre
postérieur du
digastrique
Ventre
antérieur du
digastrique
En surface
En profondeur
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
3. Le conduit sub-mandibulaire (canal de
Wharton) : la glande a la forme d’une
grosse amande, elle pèse 7g, déverse
son contenue par le canal de Wharton.
Long de 4-5cm, nait de la réunion des
canaux intra-lobulaire, il se termine au
niveau du
langue en
s’adossant à son homologue avant de
s’ouvrir au sommet de l’ostium ombilical
(orifice) sur le versant interne de la
est
caronule
caroncule(la
une
surélévation
muqueuse
la
de
sublinguale).
frein de
la
4. Rapports :
-
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Artère faciale.
Nerf hypoglosse (XII).
Nerf lingual est un nerf sensitif issu du nerf mandibulaire (V3), lui-même
issu du nerf trijumeau (V).
Artère linguale (branche de la carotide externe).
Veine linguale.
Veine faciale.
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2e année Médecine
UEI 2
En dehors : La mandibule et le plan musculo-cutané
En dedans : La paroi du pharynx et le conduit pharyngien.
En avant : La région ou loge sublinguale.
En arrière : La région ou loge parotidienne.
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5. Vascularisation :
Artérielle : les artères proviennent de
l’artère faciale et l’artère sub-mentale.
Veineuse : les veines se jettent dans la
veine faciale et la veine sub-mentale.
Lymphatiques : les lymphatiques se
rendent aux nœuds sus-mandibulaires.
6.
Innervation : sécrétoire par le nerf lingual.
IV/-La glande sublinguale :
1. Situation : la plus petite des 3 glandes
salivaires, pèse 3 g. Située dans le plancher
buccal au contact de la face médiale de la
branche horizontale de la mandibule. Située
dans la loge sublinguale, limitée par :
En dedans : les muscles génio-glosses, lingual
inférieur et le génio-hyoïdien.
En dehors : la mandibule.
En haut : la muqueuse du sillon alvéolo-lingual.
En bas : muscle mylo-hyoïdien.
2. Canal excréteur : possède de nombreux canaux excréteurs qui se réunissent pour former le
conduit majeur de Rivinus, il se porte en avant et s’ouvre au niveau de la caroncule sublinguale
en dehors du conduit sub-mandibulaire.
3. Rapports : les rapports de la loge avec :
Le nerf lingual branche du nerf
mandibulaire (V3) lui-même branche du
nerf trijumeau (V).
Le nerf de la corde du tympan.
Le conduit sub mandibulaire.
Le nerf hypoglosse (XII).
L’artère linguale.
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4. Vascularisation :
Artérielle : l’artère sublinguale issue de l’artère linguale (branche de la carotide externe).
Veineuse : la veine sublinguale qui se jette dans la veine linguale et la veine ranine.
5.
Innervation :
Nerf de la corde du tympan (branche du nerf facial (VII)).
Nerf sublingual.
V/-Glandes salivaires accessoires (mineures) : dispersées dans la muqueuse buccale : glandes
linguales, glandes labiales, glandes molaires, glandes buccales.
VI/-Applications cliniques : la muqueuse buccale à la surface de la langue et sur le plancher de la
cavité orale est humide et richement vascularisée. Des agents pharmaceutiques peuvent être placés
sous la langue pour être absorbés rapidement par le système vasculaire.
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Histologie : Glandes salivaires
I/-Les glandes salivaires principales : au nombre de 3 : parotide, sublinguale et submandibulaire.
Ce sont des glandes tubulo-acineuses, composées de type conglomérées. Chaque glande salivaire
comporte :
1) Une charpente conjonctive : représentée par :
Une capsule d’enveloppe fibreuse :à l’origine de travées inter lobulaires constituent des lobules.
Un stroma interlobulaire.
2) Un parenchyme glandulaire : sous-jacent à la capsule comprenant :
a. Des unités sécrétrices : ce sont des acini de type séreux, muqueux ou mixtes
Acinus
Caractéristiques
Lumière
Cellules
Prédominant
dans un stroma
riche en tissu
adipeux
Plage
arrondie à
lumière
réduite
La lumière
est entourée
de cellules
pyramidales
à apex droit
Acinus
séreux
Cytoplasmes cellulaire
et contenu
Le cytoplasme des
cellules glandulaires est
bourré de grains de
sécrétions Grains de
zymogène
Illustrations
Aspect clair
Lumière
large
Formé de 4 à
5 cellules
cubiques
Le cytoplasme des
cellules acineuses est
spumeux rempli de
boules de mucine (ou
mucigène) qui refoulent
le noyau à la base de la
cellule
Cellules séreuses + cellules muqueuses. Les cellules séreuses s’agencent
en périphérie des cellules muqueuses et dessinent le croissant de
Gianuzzy
Acini
muqueux
Acini
mixte
1 Acinus muqueux
2 Acinus mixte (avec acinus
séreux en périphérie
entourant l’acinus muqueux
formant le croissant de
Gianuzzy)
3 Acinus séreux
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2e année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
Entre les cellules sécrétrices et la vitrée péri-acineuse (lame basale) (2) se
rencontrent des cellules myoépithéliales (1) : éléments contractiles d’origine
épiblastique.
b. Les voies excrétrices : en partant de l’acinus, les voies excrétrices des glandes salivaires principales
comprennent les 4 segments suivants :
Segment
Le canal
intercalaire
(Passage de BOLI)
Le canal excrét-
sécréteur ou canal
strié (Canal de P
Flueger)
Le canal excréteur
Le canal collecteur
Caractéristiques
Intra lobulaire ou inter lobulaire.
Intra lobulaire : vient juste à l’abouchement de l’acinus.
Etroit.
Formé d’un épithélium simple, à cellules cubiques basses.
Plus large.
Formé d’un épithélium palissadique : cellules cylindriques.
Entouré d’une gaine conjonctive périphérique.
Présente une striation verticale au pôle basal des cellules épithéliales
correspond à la présence de :
Mitochondries (chondricontes).
Invagination de la membrane basale.
Inter lobulaire.
A épithélium bi ou pluristratifié (≥2).
Entouré d’une couche conjonctivo-élastique dense.
Débouchant dans la cavité buccale.
A épithélium de type épidermoïde ‘’dans sa partie terminale’’.
Entouré d’un tissu conjonctif qui présente des fibres musculaires lisses
annulaires.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
c. Particularités des glandes salivaires principales : ce sont des glandes exocrines tubulo-acineuses
composées de type conglomérés :
Glandes
Caractéristiques
C’est une glande séreuse pure (acini
séreux).
Glande parotide
Le passage de Boll et P Flueger sont
Glande sub-
mandibulaires
(sous-maxillaire)
larges.
Le stroma est riche en tissu adipeux.
C’est une glande séro-moqueuse à
prédominance séreuse.
Le passage de Boll et de P Flueger sont
courts et ramifiés.
C’est une glande séro-muqueuse à
prédominance muqueuse.
Le passage de Boll et de P Flueger sont
Glande sublinguale
courts.
Formé de plusieurs petites glandes qui
possèdent chacune son canal
collecteur.
II/-Les glandes salivaires accessoires :
Ce sont des petites glandes formées par une seule unité sécrétrice (amas de cellules
glandulaires sans canal). Elles sont désaminées dans la bouche et situées dans la muqueuse
bucco-pharyngée. Elles s’observent au niveau des joues, des lèvres, la langue, le palais
membraneux, la luette. Ces glandes sont en majorité muqueuses.
Seules les glandes de VONEBNER de la face dorsale de la langue ont une sécrétion séreuse.
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42
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2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : Phase buccale (sécrétion
salivaire)
I/-Introduction :
Joue un rôle majeur dans la digestion, c’est la première
sécrétion digestive rencontrée par les aliments ingérés. Elle a un
rôle indispensable dans les processus :
D’humidification des aliments et de la muqueuse
buccale.
Hygiène orale et dentaire.
La parole.
permet le transport du bol alimentaire dans le pharynx
et l’œsophage.
La production de la salive varie de 0.5 à 1.5 L/jour, le débit
maximal étant observé pendant le repos.
Elle est composée essentiellement d’eau mais renferme
également des électrolytes et des molécules organiques.
II/-Morphologie fonctionnelle des glandes salivaires :
1. Sécrétion salivaire :
la sécrétion salivaire est assurée principalement (90%) par les trois glandes salivaires majeures
(parotide, submandibulaire, sublinguale).
Le reste (10%) est assuré par des petites glandes buccales et linguales appelées glandes
mineures. Elles sont responsables de 70% du mucus salivaire.
REMARQUE :
La majorité des glandes salivaires mineures sont muqueuses.
Les glandes salivaires accessoiresont une sécrétion continue permettant d’humidifier
essentiellement la muqueuse buccale.
Les glandes salivaires majeuresont une sécrétion discontinue répondant aux stimuli
alimentaires.
2. Structure des glandes salivaires :
Le parenchyme des glandes salivaires est organisé en acini séparés par des cloisons fibreuses
dans lesquelles circulent les vaisseaux, les nerfs et les canaux excréteurs
Les acini
Les cellules à
zymogènes (séreuses)
Les cellules à
mucus (muqueuses)
à l’origine des sécrétions hydro-électrolytiques et
enzymatiques.
sécrétant des mucines.
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43
MédiCours
2e année Médecine
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Les cellules
myoépithéliales
entourant les acini, permettant en se contractant la sécrétion
salivaire vers les canaux excréteurs.
Les canaux
excréteurs
Fusionnent pour donner un canal excréteur principal par glande.
Ces canaux sont bordés d’un épithélium spécifique qui modifie de façon significative
la composition de la salive avant son arrivé dans la cavité buccale.
3. Particularités de chaque glande :
Glande parotide
Glande submandibulaire
(sous-maxillaire)
Glande sublinguale
Riche en cellules à zymogène « glande séreuse pure » (pas de
cellules à mucine).
Glande mixte à prédominance séreuse (cellules à zymogène ≥
cellules à mucine).
Glande mixte à prédominance muqueuse (cellules à mucine ≥
cellules à zymogène).
III/-Composition de la salive :
1. Composition minérale : la salive est constituée de plus de 95% d’eau.
La salive primaire est isotonique par rapport au plasma.
Les canaux excréteurs modifient la salive primaire en salive secondaire par :
1) Réabsorption de Na⁺ et de Cl⁻ sans eau
(Càd Na⁺ et Cl⁻ passent de la lumière des
canaux excréteurs vers le sang) ainsi
leurs concentrations diminuent↓ par
rapport à celle du plasma.
2) Sécrétion de K⁺ et de HCO₃⁻ (Càd K⁺ et
HCO₃⁻ passent du sang à la lumière des
canaux excréteurs) fournissant un pH
alcalin à la salive définitive et leurs
concentrations augmentent ↑ par
rapport à celle du plasma.
Acini
•Salive
primaire
Canal excréteur
•Modifications
Cavité buccale •Salive
secondaire
La salive définitive (secondaire) devient hypotonique par rapport au plasma.
2. Composition organique :
Amylase salivaire
Enzymes
Les lysozymes
Sécrété par les cellules à zymogènes, c’est une glycoprotéine de
55KD. Elle agit à un PH neutre sur les liaisons α1-4
glucosidiquesde l’amidon libérant le maltose et les dextrines
limites.
Son action est inhibée par l’acidité gastrique.
C’est des petites protéines glycolytiques attaquant la paroi
bactérienne : Il possède un rôle antiseptique au niveau de la
cavité buccale. Sécrétées par les cellules à zymogène.
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2e année Médecine
UEI 2
Les mucines
Les
immunoglobulines
Autres protéines
Elles sont sécrétées par les cellules à mucus. Ce sont des grosses molécules
glycoprotéiques, polaires, empoisonnant dans leur sein beaucoup d’eau, formant ainsi un
gel visqueux et lubrifiant.
A côté des immunoglobulines plasmatiques (IgA, IgG, IgM) qui passent dans la salive par
diffusion à partir du sang. La salive contient également une IgA sécrétoire jouant un rôle
fondamental dans les défenses anti bactériennes au niveau du tube digestif.
Plusieurs autres protéines (stathéines, histatines, cytatines, protéines riches en proline)
sont sécrétées par les cellules à zymogène et sont impliqués dans :
L’entretien de l’email dentaire : homéostasie du calcium et du phosphate.
Certaines ont un rôle anti-infectieux.
Maintien de la trophicité cellulaire (facteurs de croissance EGF (epidermgrowth
factor) et NGF (nerve growth factor).
Rôle antibactérien.
IV/-Contrôle de la sécrétion salivaire : la sécrétion salivaire est exclusivement sous la
dépendance du système nerveux autonome.
Centres nerveux
Le centre de salivation est constitué de noyaux salivaires supérieurs et inférieurs
localisés au niveau du bulbe rachidien (étage inférieur du tronc cérébral), à proximité
des centres respiratoires et cardio-vasculaires.
Afférences
Le centre nerveux reçoit les afférences sensitives par l’intermédiaire des nerfs :
Trijumeau (V), glossopharyngien (IX) et hypoglosse (XII).
Parasympathique
Sont issues directement des noyaux salivaires, empruntent le
trajet des nerfs facial (VII) et glossopharyngien (IX).
Le noyau salivaire supérieur : innerve les glandes
submandibulaires (sous-maxillaires) et sublinguales
Le noyau salivaire inférieur : innerve les glandes parotides.
Efférences
Sympathique
Proviennent des segments médullaires (moelle épinière)
thoraciques supérieurs.
Parasympathique
Voie à neurone post-ganglionnaire cholinergique, stimule la
sécrétion hydro électrolytique et organique des cellules à
zymogènes, il est responsable d’une sécrétion aqueuse
(séreuse) abondante par vasodilatation « augmentation du
débit sanguin salivaire»
Sympathique
Voie à neurone post-ganglionnaire noradrénergique, stimule la
sécrétion des cellules à mucus, il est responsable d’une
sécrétion muqueuse (visqueuse) peu abondante. L’activation
du système sympathique tend à diminuer le débit de sécrétion
salivaire par une vasoconstriction responsable d’une «
diminution du débit sanguin salivaire »
Effets : contrairement à
leurs habituellement
antagonistes (effets
contraires) dans la plus
part des organes, les
deux contingents
sympathique et
parasympathique
stimulent la sécrétion
salivaire
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2e année Médecine
UEI 2
Adaptation :
L’odeur, le goût, le contact avec la muqueuse buccale, la mastication, les nausées
AUGMENTENT la sécrétion salivaire via le parasympathique
Le sommeil lent, la déshydratation, les médicaments anticholinergiques INHIBENT la
sécrétion salivaire.
REMARQUE :
Il n’existe pas de régulation hormonale de l’insalivation.
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2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) Les glandes salivaires :
a. La glande parotide répond
superficiellement au muscle masséter
b. Le conduit parotidien s’ouvre au
niveau de la face médiale de la joue
en regard de la 2ème molaire
supérieure
c. Le nerf facial croise médialement la
veine jugulaire externe et l’artère
carotide externe en intra-parotidien
d. Le nerf hypoglosse et l’artère linguale
passe entre la face médiale du muscle
hypoglosse et la glande sub-
mandibulaire
e. Le nerf lingual est un rapport latéral
de la glande sublinguale
REPONSES : B
b. C’est un canal intra-lobulaire formé
d’un épithélium simple cubique avec
une striation verticale au pôle basal
c. C’est un canal intra et inter-lobulaire
formé d’un épithélium simple
cylindrique avec une striation verticale
au pôle basal
d. C’est un canal intra et inter-lobulaire
formé d’un épithélium simple
cylindrique avec une striation verticale
au pôle apical
e. C’est un canal intra et inter-lobulaire
formé d’un épithélium simple cubique
avec une striation verticale au pôle
basal
REPONSES : C
4) Les glandes de Von Abner :
a. Sont situées au niveau de la sous-
muqueuse linguale
b. Sont des glandes muqueuses
c. Leurs canaux s’ouvrent dans la bouche
d. Sont des glandes salivaires accessoires
e. Sont d’origine entoblastique
HISTOLOGIE
REPONSES : B
2) L’observation d’une coupe histologique
de glandes salivaires en MO révèle la
présence d’acini muqueux et quelques
acini séreux. S’agit-il ? (RJ)
a. De la glande parotide
b. De la glande sublinguale
c. De la glande sous-maxillaire
d. De la glande sublinguale et sous-
maxillaire
e. Aucune de ces propositions
REPONSES : B
3) Indiquez parmi les propositions
suivantes celle qui correspond le mieux
au canal excréto-sécréteur (canal de
Pflüger)
a. C’est un canal intra-lobulaire formé
d’un épithélium simple cylindrique
avec une striation vertical au pôle basal
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5) Le canal collecteur des glandes salivaires
principales :
a. S’ouvre dans la cavité buccale
b. Son épithélium est pluristratifié
kératinisé
Il est inter et intra-lobulaire
c.
d. Entouré de fibres musculaires striées
annulaires
e. Possède une lumière étroite
REPONSES : C
6) Quel est le type histologique de
l’épithélium du passage de BOLL :
a. Epithélium pavimenteux pluristratifié
b. Epithélium prismatique pseudo-
stratifié
c. Epithélium cubique simple
d. Epithélium cylindrique bi-stratifié
e. Epithélium simple d’aspect
palissadique
47
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REPONSES : C
2. Dans le stroma seulement
3. Dans les travées conjonctives
7) Examinant une coupe de glande salivaire
seulement
en microscopie optique, sur quel
argument vous basez-vous pour
identifier la glande sous-maxillaire
a. Glandes tubuleuses, simples formées
d’unités sécrétantes mixtes, riches en
cellules aqueuses
b. Glandes tubulo-acineuses de type
congloméré, formé d’acini mixtes,
riches en cellules séreuses
c. Glandes tubulo-acineuses composées,
formées d’acini mixtes pauvres en
croissant de Gianuzzi
d. Glandes tubuleuses de type agminé,
formées d’unités sécrétantes mixtes,
riches en croissant de Gianuzzi
REPONSES : B
8) Quelle est l’origine embryologique de la
cellule myoépithéliale des acini des
glandes salivaires
a. Epiblastique
b. Entoblastique
c. Neurectoblastique
d. Mésenchymateuse
REPONSES : A
9) Précisez le type histologique de
l’épithélium du canal collecteur d’une
glande salivaire principale et la
topographie de celui-ci dans le tissu
glandulaire
TYPE HISTOLOGIQUE :
a. Epithélium pavimenteux pluristratifié
non kératinisé
b. Epithélium prismatique pseudo-
stratifié
c. Epithélium prismatique pluristratifié
d. Epithélium cylindrique pluristratifié
TOPOGRAPHIE :
1. Dans le stroma et les travées
conjonctives
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4. Dans le stroma et la zone sous
capsulaire
REPONSES : A2
10) Parmi les éléments de structures cités ci-
dessous, quels sont ceux qui ne font pas
partie du stroma d’une glande salivaire
principale ?
a. Fibres collagènes
b. Capillaires sanguins
c. Cellules adipeuses
d. Fibres élastiques
REPONSES : C
11) Quel est le rôle de la cellule
myoépithéliale péri-acineuse des
glandes salivaires :
a. Rôle de soutien et de nutrition des
cellules glandulaires
b. Rôle dans le transfert des métabolites
et l’expulsion du produit de sécrétion
glandulaire
c. Rôle dans la régénération des cellules
acineuses et l’expulsion du produit de
sécrétion glandulaire
d. Rôle dans la régénération et la
nutrition des cellules acineuses
REPONSES : B
12) Parmi les propositions suivantes,
laquelle définit le mieux les glandes
salivaires principales ? Ce sont des
glandes exocrines :
a. Tubuleuses, composés, ramifiés,
entourés par une capsule qui est à
l’origine de travées délimitant des
lobes.
b. Acineuses de type agminé, entourées
par une capsule qui est à l’origine de
travées délimitant des lobules.
c. Tubuleuses, composées, ramifiées,
entourées par une capsule qui est à
48
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
l’origine de travées délimitant des
lobules.
d. Tubulo-acineuses, composées, de type
congloméré, entourées par une
capsule qui est à l’origine de travées
délimitant des lobules.
e. Tubulo-acineuses, composées, de type
congloméré, entourées par une
capsule qui est à l’origine de travées
délimitant des lobes.
REPONSES : D
13) Parmi les propositions suivantes
concernant les glandes de Von Ebner,
laquelle est juste ? Ce sont des glandes
exocrines :
a. Séreuses, situées dans l’épithélium de
la muqueuse linguale.
b. Séreuses, situées dans la partie
profonde du chorion de la muqueuse
buccale.
c. Muqueuses, situées dans le chorion
de la muqueuse linguale.
d. Muqueuses, situées dans la sous-
muqueuse buccale.
REPONSES : B
PHYSIOLOGIE
14) La salive joue un rôle dans tous les
processus suivants sauf un, lequel
a. Hygiène buccale
b. Protection de l’email dentaire
c. Parole
d. Humidification des aliments
e. Digestion des glucides notamment les
dextrines limites
REPONSES : E
15) Le débit salivaire :
a. Est augmenté par la stimulation
sympathique
b. Est augmenté par la stimulation
parasympathique
c. Est constant tout au long de la journée
d. Est diminué par la mastication
e. Est diminué par la nausée
REPONSES : B
16) Le débit salivaire est
a. Constant tout au long de la journée
b. Augmenté par la mastication
c. Modulé par la sécrétine
d. Augmentée lors du sommeil
e. Augmentée par les médicaments
anticholinergiques
REPONSES : B
17) La salive est constituée de tous les
éléments suivants, sauf un, lequel ?
a. Une amylase
b. Une lactoferrine
c. Des facteurs de croissance
d. La trypsine
e. Les lysozymes
REPONSES : D
18) Concernant la sécrétion salivaire (RF) :
a. Les acini produisent une salive
primaire isotonique par rapport au
plasma
b. La salive définitive est hypertonique
par rapport au plasma
c. La salive définitive est hypotonique
par rapport au plasma
d. Le débit maximal de la salive est
observé pendant le repas
e. Son contrôle est sous la dépendance
du système nerveux autonome
REPONSES : B
19) La salive humaine est dépourvue de :
a. Sodium
b. Potassium
c. Protéines amylolytiques
d. Protéines lipolytiques
e. Protéines plasmatiques
REPONSES : D
Faculté de Médecine d’Alger
49
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
20) La sécrétion salivaire est caractérisée
par :
a. Sa richesse en Na+ et Cl-
b. Sa richesse en H+ et Cl-
c. Sa composition ionique fixe
d. Son hypotonicité par rapport au
plasma
e. Son contrôle exclusif par les
centres nerveux corticaux
REPONSES : D
21) Tous les propositions suivantes
représentent les caractéristiques de
la salive, sauf une, laquelle ?
a. Est la première sécrétion digestive.
b. Permet l’humidification des
aliments et de la muqueuse
buccale.
c. Assure l’hygiène orale et dentaire.
d. Joue un rôle majeur dans la
digestion des aliments.
e. Est indispensable à la parole.
REPONSES : D
Faculté de Médecine d’Alger
50
Anatomie •Pharynx
Histologie •Pharynx
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Pharynx
Le pharynx est un conduit musculo-membraneux qui relie les
cavités nasales au larynx, d’une part, et la bouche à l’œsophage,
d’autre part. Il appartient à la fois au tube digestif et à l’appareil
respiratoire : c’est donc un carrefour aéro-digestif qui livre
passage aux aliments et à l’air. Il intervient dans la déglutition, la
respiration et la phonation.
I/-Situation :
Communément appelé gorge, le pharynx s’étend de la base du
crâne jusqu’à la 6e vertèbre cervicale (C6). Il est impair, médian et
vertical et est :
Situé en avant du rachis (colonne vertébrale) cervical.
Situé en arrière des fosses nasales ①, de la cavité
buccale ② et du larynx ③.
Limité en haut par la base du crâne ④.
Limité en bas par le bord inférieur du cartilage cricoïde
⑤ au niveau de C6.
Continué par l’œsophage.
II/-Forme et dimensions :
Il a la forme d’un entonnoir irrégulier ouvert en avant.
Longueur : 13 à 15 cm.
Largeur : 5cm en haut et 2 cm en bas.
III/-Configuration interne :
De haut en bas, le pharynx se divise en 3 sections : le
nasopharynx (rhinopharynx ou cavum), l’oropharynx
et le laryngopharynx (ou hypopharynx).
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52
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
1. Rhinopharynx
Le rhinopharynx constitue la partie supérieure du pharynx. Il est situé à l’arrière des cavités nasales
avec lesquelles il communique par l’intermédiaire des choanes (narines internes), ainsi, il reçoit
uniquement de l’air. Il s’étend de la base du crâne (os sphénoïde) en haut jusqu’au palais mou en
bas. Il présente à décrire 6 parois :
La paroi supérieure, dont la muqueuse contient la tonsille pharyngienne (amygdale
pharyngienne de Luschka ou végétations adénoïdes) qui emprisonne et détruit les agents
pathogènes de l’air.
La paroi antérieure qui répond aux choanes.
La paroi postérieure qui répond à l’arc antérieur de la 1re vertèbre cervicale (C1 appelée
atlas).
Les parois latérales qui présentent chacune l’ostium pharyngien de la trompe auditive :
orifice d’ouverture de la trompe auditive dans la paroi latérale. Cette ouverture est
surmontée par un bourrelet appelé torus tubaire (ou tonsille tubaire).
La paroi inférieure qui répond à la paroi supérieure du voile du palais.
(Schéma à la fin de cette partie)
REMARQUE :
Les trompes auditives ou trompes d’Eustache qui s’ouvrent dans les parois latérales du
nasopharynx ont pour rôle le drainage des cavités de l’oreille moyenne et l’équilibration de la
pression de l’air en fonction de la pression atmosphérique. Le torus tubaire qui surmonte
l’orifice d’ouverture de ces trompes dans le pharynx protège l’oreille moyenne contre les
infections qui pourraient s’y propager à partir des bactéries présentes dans le nasopharynx.
2. Oropharynx
L’oropharynx est situé en arrière de la cavité orale (buccale), et il communique avec elle par un
passage arqué appelé isthme du gosier. Il prend naissance au niveau du palais mou et s’étend vers le
bas jusqu’au bord supérieur de l’épiglotte. Etant donné sa situation, les aliments avalés et l’air inspiré
le traversent. L’oropharynx comprend :
Une paroi antérieure qui répond à la cavité buccale et à la base de la langue.
Une paroi postérieure qui répond aux corps vertébraux des vertèbres cervicales C2 et C3.
Des parois latérales dont la muqueuse abrite les 2 tonsilles palatines juste derrière la cavité
orale. Chaque tonsille palatine est contenue dans une fosse tonsillaire délimitée par les
piliers antérieur et postérieur du palais mou.
(Il existe également des tonsilles linguales qui couvrent la face postérieure de la langue).
3. Laryngopharynx
Le laryngopharynx constitue le segment inférieur du pharynx situé en arrière du larynx et en avant
des corps vertébraux de C4, C5 et C6. Il s’étend du bord supérieur de l’épiglotte jusqu’au bord
inférieur du cartilage cricoïde. Ses faces latérales limitent en dehors les sinus piriformes. Le
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53
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
laryngopharynx se continue en bas par l’œsophage au niveau de la bouche de Killian (voir cours
« œsophage »). Comme l’oropharynx, il livre passage aux aliments et à l’air.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
IV/-Constitution :
En allant de la profondeur à la superficie, le pharynx est constitué par :
1. Une muqueuse(voir la partie « histologie » pour la description de la muqueuse).
2. Une aponévrose intra-pharyngienne ou pharyngo-basilaire.
3. Un plan musculaire.
4. Un plan fibreux externe péri-pharyngien (fascia péri-pharyngien).
Aponévrose pharyngo-basilaire (fascia intra-pharyngien) : elle tapisse la face profonde des
muscles du pharynx et se fixe sur la base du crâne.
Plan musculaire : les muscles du pharynx sont de 2 types : des muscles constricteurs et des
muscles élévateurs. Cette musculature est exclusivement striée.
Muscles constricteurs
Au nombre de 3 : supérieur, moyen et
Muscles élévateurs
Au nombre de 3 : stylopharyngien,
inférieur.
Se placent les uns sur les autres et se
réunissent en postérieur sur une ligne
blanche appelée raphé pharyngien
médian postérieur (ou raphé
pharyngien).
Action : rétrécissement de la cavité
pharyngienne.
Tous innervés par le nerf vague (X).
salpingopharyngien et palatopharyngien.
Internes et longitudinaux, ils se
terminent sur la paroi pharyngienne.
Action : élévation du pharynx et du
larynx.
Innervés par le nerf vague (X) à
l’exception du muscle stylopharyngien
qui reçoit son innervation par le nerf
glossopharyngien (IX).
Fascia péri-pharyngien : il s’attache sur la base du crâne et tapisse les faces latérales et
postérieures des muscles constricteurs.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
V/-Rapports :
En avant : les choanes, l’isthme du gosier et
l’orifice supérieur du larynx.
En arrière : le rachis (C1 à C6) et l’espace rétro-
pharyngien.
En haut : le corps du sphénoïde et le corps basilaire
de l’occipital.
Latéralement : l’espace latéro-pharyngien et le
conduit tubaire.
VI/-Vascularisation :
1. Artères :
Artère pharyngienne ascendante,
branche collatérale de la carotide
externe.
Artère thyroïdienne supérieure.
Artère ptérygo-palatine branche de la
maxillaire interne.
2. Veines :
Le drainage veineux se fait par les veines
pharyngiennes qui rejoignent la veine
jugulaire interne.
3. Lymphatiques :
Les vaisseaux collecteurs lymphatiques du
pharynx se drainent vers les lymphonœuds
rétro-pharyngés et ceux de la jugulaire
interne et récurentielle.
VII/-Innervation :
Innervation motrice et sensitive : nerfs vague (X) et glossopharyngien (IX).
Innervation végétative : nerf vague et le sympathique.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : Pharynx
Comme nous l’avons vu, la paroi pharyngée est faite, de la profondeur à la superficie, des structures
suivantes : muqueuse, fascia intrapharyngien, musculeuse et fascia péripharyngien. Les autres
structures étant décrites, nous allons détailler la muqueuse.
Muqueuse = épithélium + chorion
Epithélium
Prismatique pseudostratifié cilié (épithélium de
type respiratoire).
Chorion
Renferme de petites glandes + des nodules
lymphoïdes dont certains forment une masse au
niveau de la paroi postéro-supérieure :
l’amygdale pharyngienne de Luschka.
La muqueuse du
nasopharynx se confond
avec celle des fosses nasales
et des trompes auditives.
Au point de rencontre du nasopharynx et de l’oropharynx,
l’épithélium devientpavimenteux stratifié non
kératinisé(de type pharyngéou épidermoïde).
Cette adaptation protègel’oropharynx contre la friction et
l’irritation chimique pendant le passage d’aliments chauds
et épicés.
La muqueuse de
l’oropharynx se confond
avec celle de la cavité
buccale.
Comme celui de l’oropharynx, l’épithélium du laryngopharynx
est de type pharyngé.
La muqueuse du
laryngopharynx se confond
avec la muqueuse laryngée.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
Le pharynx :
a. Sa limite supérieure est la 1ère vertèbre cervicale (C1) ou atlas.
b. Sa limite inférieure est le voile du palais.
c. Les muscles constricteurs se réunissent en postérieur sur le raphé pharyngien.
d. La trompe auditive communique avec l’oropharynx.
e. Le muscle stylo-pharyngien est abaisseur du pharynx.
REPONSE : C
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• L'oesophage
Anatomie
• Généralités sur l'histologie du tube digestif
• Oesophage
Histologie
• Phase bucco-oesophagienne (déglutition)
Physiologie
MédiCours
2e Année Médecine
UEI 2
Anatomie : Œsophage
L’œsophage est un tube musculeux flexible d’environ 25 cm de long qui s’étend du pharynx à
l’estomac. Il traverse le cou et le médiastin à peu près en ligne
droite, puis le diaphragme en passant par l’hiatus œsophagien, et
entre dans l’abdomen. (En absence d’aliments, l’œsophage
s’affaisse).
I/-Origine, trajet et terminaison :
Au niveau du cou, l’œsophage fait suite au pharynx en regard de C6
(bord inférieur du cartilage cricoïde). Cette région de jonction est
marquée par un rétrécissement appelé bouche de Killian qui
correspond au sphincter œsophagien supérieur (SOS / SSO). Le SSO,
qui fait 2 à 4 cm de longueur, limite l’entrée de l’air dans l’œsophage
lors de la respiration et prévient les régurgitations œsophagiennes.
Au niveau de l’abdomen, l’œsophage débouche dans l’estomac par
l’orifice du cardia qui est entouré par le sphincter œsophagien
inférieur (SOI / SIO).
Ces 2 sphincters sont des zones de haute pression de 2 à 4 cm de long.
Entre le pharynx et l’estomac, l’œsophage
présente un trajet globalement vertical avec
quelques déviations : au niveau cervical, il est
légèrement déporté à gauche, puis entre T4 et
T7, l’arc aortique le refoule vers la droite. Il
reprend ensuite son trajet dévié à gauche jusqu’à
sa terminaison.
Le long de son trajet, l’œsophage est marqué par
3 rétrécissements :
Le rétrécissement cricoïde ou bouche de Killian à hauteur de C6.
Le rétrécissement aortique à hauteur de T4.
Le rétrécissement diaphragmatique au niveau du hiatus œsophagien à hauteur de
T10‘’orifice diaphragmatique par lequel l’œsophage passe du thorax à l’abdomen’’.
(certains auteurs ajoutent le rétrécissement bronchique à hauteur de T6).
REMARQUE :
Un sphincter est un muscle circulaire situé autour d’un conduit ou d’un orifice. Sa contraction
permet de fermer totalement ou partiellement cet orifice ou ce conduit.
En endoscopie, il est important de connaitre certaines mesures afin de se repérer. Par rapport à
l’arcade dentaire supérieure (qui est immobile contrairement à l’arcade inférieure) :
La bouche de Killian est à 15 cm.
L’entrée dans le thorax est à 20 cm.
Le passage par le hiatus œsophagien se fait à 37 cm.
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60
MédiCours
2e Année Médecine
UEI 2
Le cardia est à 40 cm.
II/-Division et rapports anatomiques :
Suivant sa situation, l’œsophage est divisé en 3 parties :
Cervicale.
Thoracique : divisée à son tour en 3 segments :
Supérieur : situé au-dessus du niveau des crosses (au-dessus de T4 / crosses = azygos
et aortique).
Moyen : au niveau des crosses (T4).
Inférieur : au-dessous des crosses (au-dessous de T4).
Abdominale.
Portion cervicale
Segment supérieur
Portion
thoracique
Segment moyen
Segment inférieur
Portion abdominale
RAPPORTS
En avant, l’œsophage cervical est en rapport avec : la trachée,
les nerfs récurrents (laryngés inférieurs), l’isthme de la
thyroïde (partie qui relie les 2 lobes thyroïdiens) et les
muscles infra hyoïdiens.
Latéralement, il est en rapport avec les lobes de la thyroïde,
les nerfs récurrents, les paquets vasculo-nerveux du cou
(artère carotide commune + veine jugulaire interne + nerf
vague) et le muscle sterno-cléido-mastoïdien.
En arrière, il est en rapport avec l’espace rétro- pharyngé (ou
rétro-viscéral), les muscles pré-vertébraux et la colonne
vertébrale.
(coupe au niveau de C7)
le rachis en arrière,
la trachée et le nerf récurrent gauche en avant,
le conduit thoracique et l’artère subclavière gauche à gauche.
(coupe au niveau de T2)
la bifurcation trachéale (carène) et le nerf récurrent gauche
en avant,
la vertèbre T4 et le conduit thoracique en arrière,
le nerf récurent gauche + la crosse aortique + le nerf vague
gauche à gauche,
le nerf vague droit + la crosse de l’azygos + le nerf phrénique
droit à droite.
en avant : le nerf vague gauche, le péricarde et l’atrium
gauche.
En arrière : le nerf vague droit et le rachis (de T4 à T10).
(coupe T8)
En avant : le lobe gauche du foie, le nerf vague gauche et le
péritoine.
En arrière : le pilier gauche du diaphragme, l’aorte
abdominale, ramifications du nerf vague droit et le rachis.
Latéralement : la grande tubérosité de l’estomac à gauche et
le petit omentum à droite.
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2e Année Médecine
UEI 2
(Essayons de mémoriser les schémas, c’est plus facile )
Portion abdominale
REMARQUE : l’œsophage thoracique est en rapport latéralement avec les 2 nerfs vagues qui longent
d’abord ses faces latérales puis le nerf vague gauche chemine sur sa face antérieure tandis que le
nerf vague droit rejoint la face postérieure (de l’œsophage).
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2e Année Médecine
UEI 2
III/-Vascularisation :
1. Artères :
La vascularisation artérielle de l’œsophage est assurée par :
Les artères œsophagiennes supérieures : issues des
artères thyroïdiennes inférieures.
Les artères œsophagiennes moyennes :
issues
directement de l’aorte et des artères bronchiques.
Les artères œsophagiennes inférieures : issues des
l’artère
inférieures et de
artères phréniques
gastrique gauche.
2. Veines :
Les veines œsophagiennes forment un réseau sous-muqueux très développé. Elles sont représentées
par :
Les veines thyroïdiennes inférieures : qui se jettent
dans les troncs veineux brachio-céphaliques.
Les veines azygos : qui rejoignent la veine cave
supérieure.
La veine œso-cardio-tubérositaire antérieure : qui
se jette dans la veine gastrique gauche (Celle-ci se
draine vers la veine porte hépatique).
La veine phrénique
inférieure gauche : qui
débouche dans la veine cave inférieure.
On remarque que le sang veineux œsophagien finit dans le
système cave (VCS et VCI) et le système porte hépatique : ce
drainage constitue donc une anastomose porto-cave
physiologique.
3. Drainage lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques qui drainent l’œsophage rejoignent les lymphonœuds cervicaux,
médiastinaux et cœliaques. Ils forment un réseau communicant et multidirectionnel ce qui explique
le mauvais pronostique des cancers de l’œsophage.
IV/-Innervation :
Elle est double :
Sympathique : provenant des ganglions cervico-thoraciques et du plexus solaire →
ralentissement du péristaltisme.
Parasympathique : par le nerf vague → accélération du péristaltisme.
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2e Année Médecine
UEI 2
Histologie : Tube digestif/Œsophage
Histologie du tube digestif
De l’œsophage au canal anal, les parois du tube digestif sont formées de 5 couches principales
appelées tuniques (certains auteurs considèrent la présence de 4 tuniques : parfois, la muscularis
mucosae est considérée comme une sous-couche de la muqueuse). De la lumière du tube à la
périphérie, ce sont « la muqueuse, la sous-muqueuse, la muscularis-mucosae, la musculeuse et la
séreuse (ou l’adventice selon le cas) ». Chaque tunique comprend un type de tissu prépondérant qui
joue un rôle précis dans la digestion.
Elle est faite de 2 sous-couches : un épithélium de revêtement, une lamina propria
(chorion).
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M
Humide, l’épithélium tapisse la lumière digestive de la cavité orale à l’anus. Il est simple
prismatique(une seule assise de cellules)sauf au niveau de la bouche, de l’œsophage et de
l’anus où il est pavimenteux stratifié non kératinisé (épidermoïde). Il est riche en cellules
sécrétant du mucus lubrifiant qui protège certains organes de la digestion enzymatique et
facilite le mouvement de la nourriture dans le tube digestif.
La lamina propria, ouchorion, est composée de tissu conjonctif lâche. Elle est parcourue de
capillaires sanguins et lymphatiques qui nourrissent l’épithélium et absorbent les
nutriments ; elle contient également des neurones entériques et des cellules libres. Elle est
riche en follicules lymphoïdes qui font partie des MALT (tissu lymphoïde associé aux
muqueuses → UEI 1) et qui contribuent à la défense contre les bactéries et les agents
pathogènes. Ces follicules sont particulièrement gros au niveau du pharynx (les tonsilles par
exemple) et l’appendice vermiforme.
est une fine couche de cellules musculaires lisses disposée en 2 plans :internecirculaire et
externelongitudinal. Elle produit les mouvements locaux de la muqueuse et peut
augmenter l’absorption et la sécrétion.
L’épithélium de la muqueuse contient des cellules qui libèrent des enzymes et d’autres qui
sécrètent des hormones dans des régions précises du tube digestif. La muqueuse est donc,
dans ces régions, une glande endocrine diffuse dans la paroi de l’organe digestif.
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C’est un tissu conjonctif dense qui renferme un grand nombre de vaisseaux sanguins et
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lymphatiques, des follicules lymphoïdes, des cellules libres et des neurofibres. C’est grâce à ses
fibres élastiques abondantes que l’estomac, par exemple, reprend sa forme après avoir contenu
un repas copieux. Elle comporte les cellules nerveuses du plexus de MEISSNER, ou plexus sous-
muqueux, qui est le 1er principal plexus nerveux intrinsèque appartenant au système nerveux
entérique.
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La musculeuse entoure la sous-muqueuse. Elle comporte une couche circulaire interne et
une couche longitudinale externe composées de myocytes lisses. Entre les 2 couches, on
trouve les cellules nerveuses du plexus d’Auerbach, ou plexus myentérique, qui le 2e plexus
nerveux intrinsèque appartenant au système nerveux entérique.
A plusieurs endroits, la couche circulaire s’épaissit pour former des sphincters qui régissent
le passage de la nourriture d’un organe à l’autre et qui empêchent le reflux.
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UEI 2
Les contractions péristaltiques produites par la musculeuse contribuent au transport du bol
alimentaire.
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La séreuse est la tunique la plus externe des organes intrapéritonéaux (qui se trouvent
dans la cavité abdominale et pelvienne : cette cavité est tapissée par une séreuse
appelée péritoine → voir le cours « péritoine »).
Dans l’œsophage, situé dans la cavité thoracique (donc pas de péritoine), la séreuse est
remplacée par une adventice. L’adventice est une enveloppe de tissu conjonctif dense
qui relie l’œsophage aux structures voisines.
REMARQUE :
Les organes rétropéritonéaux (situé dans la cavité abdominale mais en dehors de la cavité
péritonéale / non enveloppés par le péritoine) ont à la fois une adventice (du côté de la paroi
abdominale postérieure) et une séreuse (du côté de la face postérieure de la cavité
péritonéale).
(Essayez de faire le cours sur le péritoine puis revenez sur cette remarque, vous comprendrez
mieux )
Petit rappel embryologique : l’épithélium du tube digestif de l’œsophage jusqu’au rectum dérive de
l’entoblaste. Les autres tuniques sont d’origine mésenchymateuse.
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UEI 2
Histologie de l’œsophage
La paroi de l’œsophage est faite des 5 tuniques (ou 4, selon l’enseignant) qu’on a décrites ci-dessus,
avec des particularités :
1) La muqueuse : comporte :
Un épithélium de type épidermoïde (pavimenteux stratifié non kératinisé).
Une lamina propria (chorion) dermo-papillaire avec une zone superficielle papillaire et
une zone profonde contenant des plexus vasculaires et nerveux, des glandes et des
infiltrats lymphoïdes.
2) La muscularis mucosae est sans particularités.
3) La sous-muqueuse : renferme des glandes acineuses mixtes.
4) La musculeuse : comme le reste du tube digestif, la musculeuse œsophagienne est
composée d’une couche interne circulaire et d’une couche externe longitudinale. Sa
particularité est que la nature de ses myocytes (fibres musculaires) varie en fonction du
segment considéré :
Au niveau du quart (1/4) supérieur, les fibres musculaires sont striées. Les fibres
circulaires forment le sphincter de la bouche de Killian.
Au niveau du 2e quart, elles sont mixtes (lisses et striées).
Au niveau de la moitié inférieure, elles sont lisses.
5) L’adventice : tissu conjonctif fibreux avec des cellules adipeuses.
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Physiologie : Phase bucco-œsophagienne
(déglutition)
Le pharynx et l’œsophage servent seulement de conduits qui assurent le passage des aliments de
la bouche à l’estomac. Leur seule fonction dans le système digestif est donc la propulsion des
aliments réalisée par la déglutition.
Avant de passer de la bouche aux autres organes, la nourriture doit être compactée en un bol
alimentaire par la langue puis avalée. Ce processus complexe résulte de l’activité coordonnée de
plus de 22 groupes musculaires différents. La déglutition comporte 3 phases : la phase buccale
(orale), la phase pharyngienne et la phase œsophagienne.
Rappel sur l’innervation de l’œsophage
Le centre nerveux qui contrôle la déglutition est situé dans le bulbe rachidien du tronc cérébral (plus
précisément au niveau du plancher du 4e ventricule). Il se trouve relié au centre de la respiration, de
vomissement, de salivation et au cortex frontal.
Le pharynx et l’œsophage supérieur sont constitués de fibres musculaires striées : leur
innervation motrice et sensitive est assurée par des fibres du nerf glossopharyngien (IX) et du
nerf vague (X) : innervation extrinsèque.
Le bas œsophage est constitué de muscle lisse et donc il est sous la dépendance du système
nerveux autonome : son innervation parasympathique est assurée par le nerf vague (X) et son
innervation sympathique par les fibres sympathiques. Ensemble, ils forment les 2 plexus
nerveux intrinsèques : innervation intrinsèque.
Les principaux médiateurs chimiques sont l’acétylcholine (ACH) et la substance P pour la
contraction musculaire, et le VIP et le NO (monoxyde d’azote) pour la relaxation musculaire.
REMARQUE : le nerf vague est un nerf mixte, il convoie des informations motrices, sensitives,
sensorielles et surtout autonomes parasympathiques.
Processus de la déglutition :
1) Au repos :
-Le pharynx détermine le passage de l’air vers les voies respiratoires. -
Le sphincter supérieur de l’œsophage (SSO) est fermé grâce à la contraction tonique de sa
musculature striée, la pression étant élevée (50 mm Hg).
-Le corps de l’œsophage n’a aucune activité rythmique ou tonique.
-Le sphincter inférieur de l’œsophage (SIO) est également fermé grâce à la contraction tonique du
muscle lisse. Cette contraction produit une pression basale élevée empêchant la remontée du liquide
gastrique dans l’œsophage. L’activité contractile du diaphragme au niveau de l’hiatus œsophagien y
participe aussi.
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2e Année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
Des relaxations spontanées du SIO et du diaphragme peuvent s’observer représentant ainsi le
principal mécanisme du reflux gastro-œsophagien (RGO) et des éructations.
2) Au cours de la déglutition :
Phase buccale
Elle est volontaire et se déroule dans la bouche. Poussé en arrière par la
langue, le bol alimentaire quitte la bouche et stimule des récepteurs
tactiles dans l’oropharynx. A partir de ce moment, la nourriture n’est
plus sous le contrôle volontaire ; son mouvement dépend alors
uniquement de l’activité réflexe involontaire.
e
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P
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P
Involontaire et très courte, elle est marquée par les évènements
suivants :
L’inhibition momentanée de la respiration (apnée) avec
fermeture de tous les passages d’air : le voile du palais s’élève
pour fermer l’orificeinférieur des fosses nasales, d’une part, et le
larynx s’élève pour fermer la glotte par l’épiglotte, d’autre part.
Le SSO se relâche permettant l’entrée du bol alimentaire dans
l’œsophage.
Involontaire, elle commence par la relaxation du SSO. Immédiatement
après le passage du bol alimentaire, le SSO se referme, la glotte et l’orifice
inférieur des fosses nasales s’ouvrent et la respiration reprend.
Une fois dans l’œsophage, le bol alimentaire est poussé vers
l’estomac par une onde de contraction qui se déplace
progressivement le long de la paroi du tube appelée onde
péristaltique. La nourriture solide se déplace de l’oropharynx à
l’estomac en 9 secondes (c’est le temps nécessaire pour qu’une
onde péristaltique œsophagienne atteigne l’estomac), tandis que
les liquides (aidés par la force gravitationnelle) arrivent à
l’estomac en 1 à 2 secondes.
La relaxation du SIO débute environ 2 à 3 secondes après la
déglutition et dure6 à 8 secondes. Elle est due à l’inhibition des
fibres cholinergiques excitatrices et à l’activation des fibres
inhibitrices non adrénergique non cholinergique (VIP et NO).
REMARQUE : si on essaie de parler ou d’inhaler tout en avalant, il peut arriver que la nourriture
pénètre dans les voies respiratoires, ce qui déclenche habituellement le réflexe de toux.
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68
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2e Année Médecine
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69
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2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1. L’œsophage :
a) L’œsophage cervical fait suite au
larynx au bord inférieur du cartilage
cricoïde.
b) Il présente trois rétrécissements :
cervical, thoracique et
diaphragmatique.
b) Il présente 3 segments par rapport
c)
aux crosses vasculaires.
Il est en rapport en arrière dans sa
portion sous-azygo-aortique avec le
ligament de morosow.
d) Le nerf récurrent droit longe le bord
droit de l’œsophage.
e) Les veines œsophagiennes de
drainent dans les veines azygos.
Réponses :ABCE
c) Présente trois tuniques : une
4. Ces propositions concernent
muqueuse, une musculeuse et une
séreuse.
d) Il s’ouvre dans l’estomac au niveau
du cardia à hauteur de Th 10.
e) Il est vascularisé à l’étage thoracique
par les artères grande et petite
œsophagienne.
Réponses :BCE
2. Œsophage :
a)
Il traverse le cou, le thorax, le
diaphragme et se termine dans
l’abdomen.
b) Il est oblique en bas et à droite de
c)
son origine jusqu’à T4.
Il s’abouche avec l’estomac au
niveau du cardia à hauteur du T12.
d) Sa couche musculaire superficielle
est circulaire.
e) Dans sa portion cervicale, il est en
rapport en avant avec l’isthme de la
glande thyroïde.
Réponses : AE
3. Œsophage thoracique :
a)
Il descend dans le médiastin
postérieur.
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l’œsophage :
a)
Il présente 3 rétrécissements dont
l’un situé à son croisement aorto-
bronchique.
b) Son segment cervical est en rapport
latéralement avec les lobes latéraux
du corps thyroïde.
c) Sa portion thoracique est située
dans le médiastin moyen.
d) Son segment inter-azygo-aortique
est situé à hauteur de Th6.
e) Il traverse le diaphragme
accompagné avec les nerfs vagues.
Réponses : ABE
5. Ces propositions concernent
l’œsophage :
a) Dans la région infra-médiastinal, il se
situe sur la face dorsale de l’aorte.
b) Son orifice cardia se situe à 40cm
c)
des arcades dentaires.
Il traverse le diaphragme à Th9
accompagné par le conduit
thoracique.
d) Son drainage veineux est
exclusivement portal.
e) Présente un rétrécissement
diaphragmatique à Th10.
Réponses : BE
70
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
6. L’œsophage :
a) C’est un conduit musculo-
membraneux contractile.
b) Il fait suite au bord inférieur du
cartilage thyroïde.
c)
Il mesure 35 cm de long.
d) Sa tunique musculaire est
constituée detrois couches.
e) La couche musculaire superficielle
est longitudinale.
Réponses : AE
7. L’œsophage :
a) Œsophage cervical est contenu
dans la gaine viscérale du cou.
b) Il déborde à gauche la trachée
cervicale.
c) Le nerf vague chemine en avant
de l’œsophage thoracique.
d) Le conduit thoracique monte en
arrière plus à droite de
l’œsophage.
e) Il présente 4 rétrécissements.
Réponses :AB
8. L’œsophage :
a)
Il fait suite au larynx au niveau de
C6.
b) l’œsophage abdominal fait 10cm
c)
de long.
l’œsophage thoracique ne
présente pas de tunique séreuse.
d) il traverse le diaphragme au
niveau de T10.
e) L’orifice diaphragmatique
œsophagien est inextensible.
Réponses : CD
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9. L’œsophage :
a) Est un organe du médiastin antérieur.
b) Il présente un rétrécissement
aortique au niveau deT5.
c) Son orifice terminal se trouve à 40cm
des arcades dentaires.
d) Son segment cervical est en rapport
latéralement avec le nerf récurrent.
e) Son drainage veineux est tributaire
de la veine porte exclusivement.
Réponse : C
10. L’œsophage :
a)
Il présente 3 tuniques :
unemuqueuse, une musculeuse et
une séreuse.
b) Il présente 2 rétrécissements
c)
thoraciques.
Il traverse le hiatus œsophagien à
hauteur de T9.
d) Le nerf vague droit est situé en avant
de l’œsophage abdominal.
e) Il comporte un sphincter fonctionnel
en haut et un sphincter anatomique
en bas.
Réponse : A
11. L’œsophage :
a) L’œsophage cervical siège dans la
gaine vasculaire du cou.
b) Le sphincter œsophagien inférieur
s’appelle bouche de Killian.
c) Le hiatus œsophagien est situé à
hauteur de Th12.
d) Le cardia est situé à 35cm de l’arcade
dentaire inférieure.
e) L’œsophage thoracique présente trois
niveaux de rapports anatomiques.
REPONSES : E
71
MédiCours
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UEI 2
12. L’œsophage :
a) L’œsophage cervical est vascularisé
par les artères bronchiques.
b) Les rapports inter azygo-aortiques de
l’œsophage sont matérialisés par une
coupe passant par Th4.
c) Le nerf vague gauche chemine sur la
face postérieure de l’œsophage.
d) Les nerfs récurrents sont en rapports
avec l’œsophage thoracique.
e) Tout le drainage veineux de
l’œsophage se fait vers le système
cave supérieur.
REPONSES : B
HISTOLOGIE
1. L’œsophage :RF
a) Sa paroi est faite de cinq tuniques
histologiques.
b) La sous-muqueuse renferme des
glandes séro-muqueuses.
c) La bouche de Killian est située au
quart inférieur.
d) Est tapissé par un épithélium
épidermoide.
e) La sous –muqueuse est reparti sur
toute la longueur del’œsophage.
Réponses : C
2.
Indiquez parmi les propositions
suivantes celle qui correspond le mieux
au plexus d’auerbach de la paroi
digestive :
a) Formation lymphoïde situé dans la
sous-muqueuse.
b) Formation vasculaire situé dans la
sous-muqueuse.
c) Formation nerveuse situé dans la
sous-muqueuse.
d) Formation lymphoïde situé dans la
musculeuse.
e) Formation nerveuse situé dans la
musculeuse.
Réponses : E
3. A propos de la structure histologique de
la paroi de l’œsophage :
a) Est tapissé par un épithélium
épidermique.
b) Le chorion est dermo-
paipillaireaglandulaire riche en
plexus vasculaires et nerveux.
c) Au tiers supérieur, la musculeuse
comporte du muscle strié organisé
en deux couches.
d) La tunique la plus externe est une
séreuse.
e) L’épithélium dérive de l’épiblaste.
Réponses :C
4. A quelle formation histologique
correspond le plexus de Meissner de la
paroi digestive :
a) Formation lymphoide situé dans la
sous-muqueuse.
b) Formation vasculaire situé dans la
muscularismucosae.
c) Formation nerveuse situé dans la
musculeuse.
d) Formation nerveuse situé dans la
sous-muqueuse.
e) Formation vasculaire situé dans la
sous-muqueuse.
Réponse : D
5. Sur une coupe de muqueuse digestive
examinée au MO on observe :
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72
MédiCours
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UEI 2
Un épithélium de type épidermoide,
un chorion dermo-papaillaire
refermant des plexus vasculaires et
nerveux, des glandeset
desinfiltratslymphoides .De quel
type de muqueuse s’agit-il ?
a) Muqueuse linguale.
b) Muqueuse palatine.
c) Muqueuse jugale.
d) Muqueuse œsophagienne quart
supérieur.
e) Muqueuse gingivale.
Réponse :D
c) Formation nerveuse située dans la
musculeuse.
d) Formation nerveuse située au
niveau de la sous muqueuse.
Réponse : D
8. Quelle est l’origine embryologique de
l’épithélium de la muqueuse
œsophagienne ?
a) Entoblastique.
b) Mésoblastique.
c) Ectoblastique.
d) Entoblastique et mésenchymateuse.
6. La bouche de « Killian » au niveau de
Réponse :A
l’œsophage forme un anneau
macroscopique :
a) Situé dans le deuxième quart
supérieur et est constitué
essentiellement de fibres musculaires
striées.
b) Situé dans le premier quart supérieur
et est constitué de fibres musculaires
mixtes.
c) Situé dans la moitié inférieur et est
constitué de fibres musculaires lisses.
d) Situé dans le premier quart supérieur
et est constitué essentiellement de
fibres musculaires striées.
e) Situé dans le quart inférieur et est
constitué de fibres musculaires
striées.
Réponse : D
7. A quelle formation histologique
correspond le plexus de Meissner de la
paroi digestive :
a) Formation lymphoïde située dans la
sous muqueuse.
9. Quelle est parmi les propositions
suivantes, celle qui convient au plexus
de Meissner de la paroi digestive ?
a) Formation vasculaire située au
niveau de la muscularismucosae.
b) Formation nerveuse située au
niveau de la sous muqueuse.
c) Formation vasculaire située au
niveau de la sous muqueuse.
d) Formation nerveuse située au
niveau de la musculeuse.
Réponse :B
10. Précisez la topographie des cellules
nerveuses du plexus d’Auerbach ?
a) Entre les couches internes et
externes de la musculeuse.
b) Dans la sous muqueuse.
c) Entre la sous muqueuse et la
musculeuse.
d) Entre les fibres de la
muscularismucosae.
b) Formation vasculaire située dans la
Réponse : A
muscularismucosae.
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73
MédiCours
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UEI 2
11. Sur une coupe de la muqueuse digestive
examinée en microscopie optique, on
observe
-un épithélium de type
épidermoide.
-un chorion dermo-papillaire,
présentant :
Des plexus vasculaires et
nerveux.
De glandes.
Des infiltrats lymphoïdes.
De quel type de muqueuse
s’agit-il ?
a) Muqueuse linguale.
b) Muqueuse palatine.
c) Muqueuse jugale.
d) Muqueuse œsophagienne :
quartsupérieur.
Réponse : D
12. Quelle est la différence de
structure entre le chorion de la
muqueuse buccale et celui de la
muqueuse œsophagienne au
niveau du tiers moyen de ce
conduit ?
a) Chorion dermo-papillaire en
terminaisons nerveuses.
b) Chorion dermo-papillaire
riche en glandes muqueuses.
c) Chorion dermo-papillaire
riche en glandes séro-
muqueuses.
d) Chorion dermo-papillaire
aglandulaire.
Réponse : D
13. Comparant la structure de la
paroi du tiers supérieur de
l’œsophage à celle de la paroi
de son tiers inférieur,sur quels
Faculté de Médecine d’Alger
critères vous basez-vous pour
reconnaitre le tiers supérieur de
ce conduit ?
a) Chorion glandulaire et
musculature lisse.
b) Chorion glandulaire et
musculature striée ou mixte.
c) Chorion aglandulaire,
musculeuse et adventice.
d) Chorion glandulaire,
musculeuse lisse et adventice.
Réponse : B
14. A quelle formation histologique et
topographique correspond la bouche de
Killian ?
a) Des fibres musculaires lisses à
disposition longitudinale situées
au niveau du premier quart
supérieur de l’œsophage.
b) Des fibres musculaires striées à
disposition circulaire situées au
niveau du premier quart
supérieur de l’œsophage.
c) Des fibres musculaires striées à
disposition circulaire situées au
niveau de la moitié inférieur de
l’œsophage.
d) Des fibres musculaires mixtes
situées au niveau de la moitié
inférieur de l’œsophage.
Réponse : C
15. La bouche de Killian au niveau de
l’œsophage forme un anneau
macroscopique situé dans :
a) Le 2ème quart supérieur et est
constitué de fibres musculaires
striées.
74
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
b) Le 1er quart supérieur et est
REPONSES : D
constituée de fibres musculaires
striées.
c) Le premier quart supérieur et est
constituée de fibres musculaires
mixtes.
d) La moitié inférieure et est constituée
de fibres musculaires lises.
e) Le quart inférieur et est constituée de
fibres musculaires striées.
REPONSES : B
PHYSIOLOGIE
1. Au cours de la déglutition : RJ
a) Le temps oral est volontaire.
b) La relaxation du SIO est due à une
inhibition des fibres non
adrénergiques non cholinergiques.
c) La relaxation du SIO est due à une
activation des fibres cholinergiques
excitatrices.
d) Le temps pharyngien est contrôlé par
le centre bulbaire.
e) Toutes ces propositions sont justes.
3. Le temps pharyngien de la déglutition
est caractérisé par : RJ
a) Un abaissement du voile du palais.
b) Une pression élevée au niveau du
sphincter supérieur de
l’œsophage.
c) Une ouverture franche de l’orifice
des fosses nasales.
d) Un abaissement du larynx.
e) Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : B
4. A propos de la déglutition : RJ
a) Le temps buccal est volontaire.
b) Le temps pharyngien est
involontaire.
c) Le temps œsophagien est
volontaire.
d) Les propositions A et B sont
justes.
e) Toutes ces propositions sont
justes.
REPONSES : AD
REPONSES : D
2.
Dans La déglutition : RF
a) Le temps œsophagien est
involontaire.
b) Le SSO se relâche par inhibition
central des neurones somatiques.
c) L’activité des différentes couches
musculaires dans le corps de
l’œsophage est contrôlée par le
système nerveux entérique.
d) Le SIO se relâche par inhibition
centrale des neurones somatiques.
e) Le SIO se relâche par inhibition des
fibres cholinergiques excitatrices.
5. A propos de la déglutition : RJ
a) Elle se décompose en trois
phases.
b) Elle est contrôlée par le bulbe
rachidien.
c) Le temps pharyngien est
involontaire.
d) La relaxation du SSO débute le
temps œsophagien.
e) Toutes ces réponses sont
justes.
REPONSES : E
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75
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
6. Dans la déglutition : RF
a) Le temps buccal est une phase
volontaire.
b) Le temps pharyngien est un
mécanisme réflexe dont les
centres sont corticaux et
bulbaires.
9. L’ouverture du SOI est favorisé par : RJ
a) La gastrine.
b) L’histamine.
c) L’acétylcholine.
d) Les graisses.
e) Toutes ces propositions sont
justes.
c) La respiration est inhibée lors
REPONSES : D
de la fermeture du
nasopharynx.
d) Le SIO relâche par inhibition
des fibres cholinergiques
excitatrices du vague.
e) Le SIO se relâche par activation
des fibres non adrénergiques
non-cholinergiques du vague.
REPONSES : B
7. La pression intra œsophagienne est : RJ
a) 100mm Hg en dehors de la
déglutition.
b) 55 mm Hg dans le cardia en
dehors de la déglutition.
c) +5 mm Hg au repos.
d) Chut brutalement dans le SOS
au cours de la déglutition.
e) Toutes ces réponses sont
fausses.
REPONSES : B
8. La fermeture du sphincter inférieur est
inhibée par : RJ
a) Les graisses.
b) Le tabac.
c) La CCK.
d) Toutes ces substances.
e) A+B.
REPONSES : D
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76
• Estomac
Anatomie
• Paroi gastrique
Histologie
• Phase gastrique (motilité gastrique)
Physiologie
MédiCours
2e année Médecine
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Anatomie : Estomac
I/-Définition :L’estomac (ou gaster) correspond au segment dilaté du tube digestif qui fait suite à
l’œsophage abdominal au niveau du cardia et se termine par le pylore suivi par le duodénum.
II/-Situation :
Elle occupe la région de ‘’l’hypochondre gauche’’et
de l’épigastre.
Elle est située dans ‘’la loge sous phrénique
gauche’’, se projetant sur le gril costal ‘’de la 5ème à
la 10ème cote’’.
Elle est située à gauche de la colonne vertébrale.
Son extrémité cardiale se projette sur le flanc
gauche de T10.
Son extrémité pylorique se projette sur le flanc droit
de L1.
Elle est située entre :
Le diaphragme en haut
Le mésocolon et le colon transverse en bas
‘’elle est sus-mésocolique’’.
La région cœliaque en dedans.
III/-Dimensions : les dimensions de l’estomac varient
en fonction de l’état de réplétion. En moyenne :
Longueur
Largeur
Capacité
25 cm
12 cm
1,2 L
IV/-Morphologie :
1. Forme : l’estomac a la forme allongée ressemblant à un ‘’J’’.
Partie
verticale
La grande tubérosité ou fundus
le corps gastriquee
Présente un orifice à la jonction entre l’œsophage et l’estomac = le cardia
Partie
horizontale
oblique en haut, en arrière, et en dedans.
Elle présente l’antre (faisant suite au corps) il a tendance à se rétrécir jusqu'à sa jonction avec le
duodénum où ilprésentele pylore (marqué extérieurement par un sillon).
C’est la portion antro-pylorique de l’estomac, sa partie inférieure constitue la petite tubérosité.
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78
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
2. Configuration externe :
2 faces : antérieure et postérieure limités par 2 courbures.
2 bords (ou courbures) : droit ‘’petite courbure’’ et gauche ‘’grande courbure’’.
2 orifices : cardia et pylore.
Les bords (courbures)
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S’étend de l’incisure cardiale ‘’angle de His’’ (angle aigu formé entre le bord gauche
de l’œsophage et le bord gauche)jusqu’au pylore. Divisé en 3 segments :
Un segment convexe : répond au diaphragme c’est la grosse tubérosité.
Un segment allongé :correspond au corps de l’estomac.
Un segment horizontal :correspond à la partie antro-pylorique.
En continuité avec le bord droit de l’œsophage, s’étend du cardia jusqu’à la jonction
duodéno-pylorique. Présente 2 portions :
Un segment vertical :continue le bord droit de l’œsophage jusqu’à l’incisure
angulaire (ou ambulus).
Un segment horizontal ou oblique :fait suite à l’incisure angulaire jusqu’à la
jonction duodéno-pylorique.
La jonction entre eux : angle de la petite courbure ou l’incisure angulaire ou
ambulus.
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79
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Remarque :
les ulcères de l’estomac se développent au niveau du déodénum, rarement au niveau du corps de
l’estomac, quand ils sont au niveau du corps, ils sont localisés au niveau de l’incisure angulaire
(ambulus)
Les orifices
Cardia
jonction entre l’œsophage et l’estomac
se fait au niveau de TH 11
Oblique en bas et en dedans
Il va de l’angle de His jusqu’au sommet de la petite courbure
Pylore
au bord droit de L1
Jonction entre l’antre et le duodénum, marqué extérieurement par un sillon
Faculté de Médecine d’Alger
80
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
3. Configuration interne :
La paroi gastrique est formé, de la superficie
vers la profondeur par :
Une séreuse.
Une musculeuse : 3 couches
Superficielle longitudinale
Moyenne circulaire
Profonde oblique
(Au niveau du pylore, la couche musculaire
moyenne qui est circulaire, épaisse à ce niveau,
forme un sphincter)
Sous muqueuse : riche en vaisseaux
sanguins
La muqueuse : épaisse,rouge foncée,
formée par de nombreux replis
longitudinaux, certaines sont très
prononcés sur la petite courbure et d’autres forment des replis valvulaires :
La valvule de Gubaroff : replis de la muqueuse cardiale, véritable valvule oseo-gatrique.
La valvule annulaire : Replis de la muqueuse pylorique.
La muqueuse gastrique présente 2 zones de sécrétion :
Au niveau de la portion verticale : muqueuse : sécrétion acide
Au niveau de la portion horizontale (l’antre) : muqueuse : sécrétion alcaline
Remarque :
les déséquilibres entre les sécrétions acide et alcaline vont provoquer l’ulcère.
V/-Moyens de fixité et rapports péritonéaux : (voir les schémas qui suivent le tableau)
L’œsophage
En haut, auquel il est fixé par son extrémité cardiale.
Le duodénum
En bas, auquel il est lié par son extrémité pylorique.
Le ligament
gastro-
phrénique ou
suspenseur
Issu des 2 feuillets du péritoine viscéral qui se réfléchit en regard de la face
postérieur de la grosse tubérosité sur le péritoine pariétal diaphragmatique
reliant le fundus au diaphragme.
(Le péritoine va envelopper tout l’estomac sauf la face postérieure de la grande
tubérosité, à ce niveau, le péritoine va se réfléchir pour aller se fixer sur le
diaphragme ‘’diaphragme à la face postérieur de l’estomac’’, reliant le fundus
au diaphragme par le ligament : gastro-phrénique ou ligament suspenseur)
Faculté de Médecine d’Alger
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Les 2 feuillets (antérieure et postérieur) du péritoine viscéral recouvrant les
faces antérieure et postérieure de l’estomac se réunissent au niveau de la
petite courbure ou bord droit en formant une cloison qui se fixe au niveau du
hile du fois. Ce petit omentum est formé de 3 parties :
Le petit
omentum (ou
petit épiplon ou
omentum
hépato-
gastrique)
La pars condensa : partie supérieure,
très dense (fibres condensées).
La pars flaccida : partie moyenne, fibres
lâches.
La pars vasculosa : partie inférieure,
c’est le bord libre du petit omeentum
contient dans son épaisseur le pédicule
hépatique (la veine porte, l’artère
hépatique, le conduit cholédoque),
constitue le ligament hépato-duodénal.
(Provient du mésogastre antérieur)
L’omentum (ou
ligament
gastro-
splénique)
Le grand
omentum (ou
grand épiplon)
Relie la grande courbure de l’estomac au hile de la rate, se continue en haut
avec le ligament gastro-phrénique et en bas avec le ligament gastro-colique. Il
ferme à gauche la bourse omentale. Contient les vaisseaux gastro-épiploiques
gauches.
(Provient du mésogastre postérieur)
Unit la grande courbure de l’estomac au colon transverse. se fixe sur le
colon transverse, puis il continue son trajet en formant le grand tablier ou
grand omentum ou grand épiploon qui recouvre les anses grêles (l’intestin
grêle. (Ce tablier est aussi appelé le chien de l’abdomen).
Au niveau des angles coliques, le grand omentum donne :
A gauche une expansion vers l’angle colique gauche et le diaphragme
appelé ligament phrénico-colique (sustentaculum liénis).
A droite il s’unit à la face antérieure du mésocolon transverse.
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2e année Médecine
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VI/-Rapports : (voir les schémas suivant le tableau)
Elle est représentée par la grosse tubérosité et la partie supérieure
verticale du corps qui répond au :
Rapports
antérieurs
Thoraciques
Le lobe gauche du foie.
en haut La coupole diaphragmatique gauche.
les plèvres du poumon gauche par l’intermédiaire du diaphragme
et le récessus pleural costo-diaphragmatique.
Le péricarde.
L’espace de Traube : se trouve entre la 6e côte, la ligne axillaire
antérieure et le rebord costal gauche, c’est un espace sonore. A
son niveau, la sonorité de la poche à air gastrique contraste avec
la matité du lobe gauche du foie.
Quand il est creux → Tympanique à la percussion
(normale).
Quand il est plein → Non tympanique à la percussion
(pathologique).
Elle est représentée par la partie inférieure de la portion verticale du
corps et par l’antre Elle est en rapport avec la paroi abdominale au
niveau d’une zone appelée triangle de Labbé, limité :
Abdominales
à droite par le bord antérieur du foie.
à gauche par le rebord costal.
en bas par une ligne reliant les 10èmes côtes.
Partie verticale
Rapports
postérieurs
Le ligament gastrophrénique
Le diaphragme.
La poche rétrogastrique ou bourse omentale(anciennement
appelée l’arrière cavité des épiploons) : c’est un espace virtuel
entre le péritoine viscéral qui recouvre la face postérieure de
l’estomac et le péritoine pariétal postérieur, elle apparait
seulement en cas de pathologies.
en arrière, le péritoine pariétal postérieur.
Le pôle supérieur du rein gauche, coiffé par la surrénale gauche.
La queue du pancréas.
la face gastrique de la rate.
Partie
horizontale
Le mésocôlon transverse.
le ligament gastro-colique
L’arcade du côlon ‘’arcade du RIOLAN’’ : c’est une arcade
artérielle qui relie le colon gauche au colon droit.
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Rapports de la
grande
courbure
Grosse
tubérosité
Corps
Antre
Ligament gastro-phrénique cotenant les vaisseaux courts de
l’estomac
La coupole diaphragmatique gauche.
Les éléments de la cavité thoracique (péricarde, plèvres,
poumons).
L’omentum gastro-splénique.
La rate.
L’angle colique gauche.
Grand omentum.
Le colon transverse et son mésocolon.
L’angle duodéno-jéjunal.
Rapports de la
petite
courbure
Le petit omentum.
La face inférieure du foie.
La région cœliaque de l’aorte
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86
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VII/-Vascularisation :
1. Vascularisation artérielle :
→Entièrement assurée par les branches du tronc cœliaque qui nait de la face antérieure de l’aorte
abdominale à hauteur de T12, au-dessous du hiatus aortique, il se divise en 3 branches.
Les 3
branches
L’artère gastrique gauche
(la coronaire stomachique)
L’artère hépatique
commune
L’artère splénique
L’artère gastrique
gaucheremonte décrivant une
courbe à concavité inférieure
(Cette courbe est péritonéale,
elle soulève sur son passage le
péritoine pariétale où elle
forme ‘’la faux de la gastrique
gauche’’ qui limite en haut la
bourse omentale), puis elle
redescend le long du bord
droit jusqu’à la petite
tubérosité. Elle donne 2
branches terminales :
Trajet et
terminaison
Se dirige à droite vers le foie et
dessine une courbe à concavité
supérieure (Cette courbe est
péritonéale, elle soulève sur son
passage le péritoine pariétale
où elle forme une faux qui limite
en bas la bourse omentale), elle
continue son trajet sur la face
antéro-latérale gauche de la
veine porte en tant qu’artère
hépatique propre, se termine
au niveau du hile hépatique en
se divisant en 2 branches
terminales.
antérieure : donne des
rameaux pour la face
antérieure.
Se porte horizontalement
vers la rate, derrière
l’estomac, où elle chemine
sur le bord supérieur du
pancréas, puis dans
l’omentum gastro-splénique
jusqu’au hile de la rate où
elle se divise en plusieurs
branches.
Postérieure : donne des
rameaux pour la face
postérieure.
L’artère oeso-cardio-
tuberositaire antérieure
Branches
collatérales
L’artère gastro-duodénale
L’artère oeso-cardio-
qui nait de l’artère
hépatique commune,
descend en arrière de la
première portion du
duodénum, et donne à son
tour l’artère gastro-
épiploique droite(donne
des branches gastriques
pour l’antre gastrique et
des branches omentales
pour le grand omentum)
L’artère gastrique droite
(art pylorique) qui nait de
l’artère hépatique propre,
tubérositaire
postérieure.
L’artère gastro-
épiploique gauche :
descend dans l’épiplon
gastro-splénique puis
dans l’épiplon gastro-
colique, donne des
branches gastriques
pour l’estomac et des
branches omentales
pour le tablier
épiploique (grand
omentum).
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Les vaisseaux courts de
l’estomac qui peuvent
naitre soit directement
de l’artère splénique où
des branches terminales
de l’artère splénique.
vaisseau récurrent qui longe
le bord pylorique de la
petite courbure avant de se
diviser en 2 branches
terminales :
Antérieure : qui donne
des rameaux pour la face
antérieure du
duodénum et de l’aorte.
Postérieure : qui donne
des rameaux pour la face
postérieure du
duodénum et de l’aorte.
REMARQUE :
Les rameaux épiploiques des artères gastro-épiploiques ‘’droite et gauche’’ se réunissent pour
former l’arcade de BARKOW.
→Ces artères s’organisent en 3 systèmes :
Système ou cercle artériel
de la petite courbure
Système ou cercle artériel
de la grande courbure
Système de la grosse
tubérosité (ou fundus)
Formé par l’anastomose des
branches postérieures des :
Artère gastrique droite.
Artère gastrique gauche
Formé par l’anastomose des :
Formé par l’anastomose des :
Artère gastro-épiploique
Artère oeso-cardio-
droite
tubérositaire antérieure.
Artère gastro-épiploique
Artère oeso-cardio-
gauche
(gastro-épiploique =
gastro-omentale)
tubérositaire postérieure.
Les vaisseaux courts de
l’estomac.
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2. Drainage veineux :
Le drainage veineux se fait par les systèmes de la petite courbure, de la grande courbure et
de la grosse tubérosité. Ils se jettent tous dans la veine porte (le drainage veineux de
l’estomac est tributaire de la veine porte), elle conduit au foie le sang veineux des différents
segments du tube digestif, le foie, la rate.
Trois branches contribuent à la formation de la veine porte :
Veine mésentérique supérieure ou grande veine mésentérique.
Veine splénique.
Veine mésentérique inférieure.
Cercle veineux de la petite
courbure
Cercle veineux de la grande
courbure
Veines de la grosse tubérosité
Veine oseo-cardio-
tubérositaire
antérieure :se jette dans la
veine gastrique gauche.
Veine oseo-cardio-
tubérosaitaire
postérieure :se jette dans
la veine splénique.
La veine phrénique
inférieure se jette dans la
VCI.
Les veines gastriques
courtes.
Les veines gastriques
‘’gauche et droite’’, se
jettent directement dans le
tronc de la veine porte
REMARQUE :Des fois, la veine
gastrique gauche se jette dans
le tronc spléno-mésaraique
(union de la veine splénique et
la veine mésentérique
inférieure).
La veine gastro omentale
gauche :se jette dans la
veine splénique
La veine gastro omenale
droite :s’unit à la veine
colique supérieur droite, et
à la veine pancréatico-
duodénale inférieure
droite, pour former le
tronc veineux gastro
colique de Henlé, qui se
jette dans la veine
mésentérique supérieure,
qui elle-même se jette
dans la veine porte.
Les anastomones porto-caves :
Au niveau du cardia, par les
veines du cardia,
Avec la veine porte par la
gastrique gauche,
Avec la VCS par la veine
azygos,
Avec la VCI par la
diaphragmatique inférieure.
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3. Drainage lymphatique :
On distingue 3 territoires drainés
respectivement par 3 groupes de
lymphonoeuds, qui se drainent tous vers
les lymphonoeuds cœliaques.
Territoire gastrique gauche
Territoire splénique
Territoire hépatique
Draine les 2/3 droits de la
portion verticale. Se dirigent
vers :
Draine le 1/3 gauche de la
portion verticale. Se dirigent
vers :
Draine la partie horizontale
de l’estomac, présente 2
parties :
Les LN de la petite courbure →
les LN du cardia → les LN de la
faux de la gastrique gauche → les
LN cœliaques.
Suivent l’artère gastrique
gauche.
Les LN du fundus → les LN de
la grande courbure → les LN
du hile de la rate → les LN sus-
pancréatiques (le long de
l’artère splénique) → les LN
cœliaques.
Suivent les vaisseaux courts,
l’artère gastro-épiploique
gauche et l’artère splénique.
Partie supérieure (craniale)
Se drainent vers : Les LN
gastriques droits → les LN
hépatiques → les LN cœliaques.
Suivent l’artère gastrique droite
Partie inférieure (distale)
Se drainent vers Les LN de la
grande courbure → les LN sous-
pyloriques → les LN rétro-
pyloriques → les LN sus-
pyloriques → les LN hépatiques
→ les LN cœliaques.
Suivent l’artère gastro-
épiploique droite et l’artère
gastro-duodénale
(Code couleur tableau-schéma)
VIII/-Innervation : double, sympathique et parasympathique.
1) Parasympathique :
Permet :
Contraction gastrique
Relâchement du pylore
Augmente les secrétions gastriques
Par les 2 nerfs vagues :
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Le nerf vague gauche (antérieur)
Le nerf vague droit (postérieur)
1. Chemine le long de la face antérieure de
l’œsophage
2. Arrive au niveau du cardia, se divise en
éventail, donne des rameaux pour le foie, le
pylore, et la région tubérositaire
Donne un nerf important qui descend le long de
la petite courbure :nerf de Latarjet
antérieur(ou nerf principal de la petite
courbure), donne des branche pour la face
antérieure de l’estomac se termine à 6 cm du
pylore en 3 branches formant la patte d’oie
antérieure,il donnele nerf hépato-gastrique qui
donne des rameaux pour le foie et des rameaux
pour le pylore et le duodénum.
1. Chemine le long de la face postérieure de
l’œsophage
2. Chemine dans le petit omentum
3. Arrivant au niveau du cardia il se divise en 2
branches :
branche droite : se fixe sur les ganglions
semi-lunaires du plexus cœliaque.
Branche gauche : descend le long de la
petite courbure, c’estle nerf de Latarjet
postérieur, donne des rameaux pour la
face postérieure, et se termine à 7cm du
pylore en se trifuquant formant la patte
d’oie postérieure.
2) Orthosympathique (sympathique) : les filets nerveux proviennent du plexus cœliaque, ils
assurent :
Le relâchement de l’estomac.
La contraction du pylore.
Diminution de la sécrétion gastrique.
(Chaque rameau parasympathique est accompagné par un rameau sympathique)
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Histologie : La paroi gastrique
I/-Introduction :
La paroi gastrique mesure 5mm.
Comporte les 5 tuniques caractéristiques du tube digestif, avec
des variations locorégionales importantes.
Sur le plan histologique la muqueuse gastrique est subdivisée en
2 régions :
Muqueuse fundique 85% (A).
Muqueusepylorique 15% (B).
(La muqueuse pylorique est plus fine que la muqueuse fundique)
II/-Structure histologique proprement dite :
1. La muqueuse : de la lumière gastrique vers l’extérieur, la muqueuse gastrique offre à décrire
trois couches superposées, qui sont :
La muqueuse fundique
La muqueuse pylorique
Couche des cryptes
Cryptes basses et larges
Cryptes sont profondes et étroites
Couche des glandes
Couche lymphoïde
Glandes tubuleuses et rectilignes. Glandes tubuleuses et contournées à
lumière large
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La muqueuse gastrique présente à décrire 2 composants histologiques :
a- L’épithélium de revêtement :
Il estprismatique simple reposant sur une membrane basale.
Il est de type cubique vers le fond des cryptes ou s’observent des divisions cellulaires.
Cet épithélium est formé de mucocytes ou cellules mucipares à pôle apical ferme.
b- Le chorion : Présent à décrire 4 sortes de constituants histologiques :
un tissu conjonctif lâche caractérisé par :
Une forte infiltration Lymphoïde
Quelques fibres musculaires lisses émanant de la muscularis mucosae.
un riche réseau de capillaires sanguins et lymphatiques.
des arborisations nerveuses.
des glandes de deux types : ‘’fundiques et pyloriques’’.
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Se reconnaissent à 3caractères principaux :
Les glandes pyloriques
Ce sont des glandes en tube contournées (elles apparaissentcoupées sur de multiples incidences).
Elles présentent une lumière large.
Chaque tube glandulaire est formé d’une assise cellulaire unique reposant sur une membrane basale.
Cette assise cellulaire présente types de cellules : les cellules à mucus (mucocytes ou cellules à pôle
muqueux fermé) et les cellules argentaffines (neuroendocrines).
(les mucocytes de revêtement de l’estomac et de la glande pylorique présentent le
même aspect)
-Forme prismatique ou cubique avec :
Les mucocytes (ou
cellules à mucus ou
cellules à pôle
muqueux fermé)
Un noyau basal.
Un chondriome basal.
Un appareil de golgi supra-nucléaire.
Boules de mucigène PAS+ occupant les 2/3 supérieurs de la muqueuse gastrique.
Sécrètent le mucus gastrique(Le mucus assure la protection et la lubrification de
la surface de la muqueuse gastrique, il est de nature glycoprotéique).
Ceux sont des cellules endocrines appartenant au système APUD et élaborent la
gastrine, la somatostatine, le VIP (vaso active intestinal peptide) et la substance P.
Les cellules
argentaffines (ou
neuroendocrines)
un critère topographique
disséminées dans l’épithélium de la paroi des glandes fundiques et pyloriques
3 critères cytologiques
forme triangulaire à base élargie.
noyau à l’union du 1/3 supérieur et du 1/3 moyen.
granulations entourées d’un halo clair localisé dans la région infra-nucléaire.
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Les glandes fundiques
Sont tubuleuses simples et rectilignes.
Elle apparaît composée de quatre portions : ‘’un col + une pièce intermédiaire +un corps + un fond’’.
Formées d’un épithélium uni-stratifié reposant sur une membrane basale. Cet épithélium est formé de 4
types de cellules : les cellules mucipares (ou cellules à pole muqueux ouvert), les cellules bordantes (ou
pariétales), les cellules principales et les cellules argentaffines (neuroendocriniennes).
un critère topographique
elles sont situées au niveau du col.
3 critères cytologiques
Les cellules
mucipares (ou
cellules à pole
muqueux ouvert)
Présentent à décrire une forme cubique, elles sont de petite taille.
les 2/3 supérieurs du cytoplasme sont bourrés de boules de mucigène PAS+ plus
grosses que celles des mucocytes de revêtement.
Leur noyau est souvent en mitose, il s’agit alors de cellules jeunes évoluant soit du
côté des mucocytes de revêtement soit du côté des cellules glandulaires.
Sécrètent le mucus gastrique (Le mucus assure la protection et la lubrification de
la surface de la muqueuse gastrique, il est de nature glycoprotéique).
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Un critèretopographique
située au niveau de la pièce intermédiaire, surtout au niveau du corps et
rarement dans le fond de la glande.
Elles sont en retrait par rapport aux cellules principales, leur sommet est éloigné
de la lumière glandulaire.
Les cellules
bordantes (ou
pariétales)
3 critères cytologiques
Elles sont caractérisées par une taille volumineuse et leurs limites sont peu
nettes.
Elles renferment de fines granulations acidophiles et un chondriome abondant
uniformément réparti.
La présence d’un système canaliculaire intra-cytoplasmique dont les parois sont
garnies de microvillosités.
Ces cellules secrètent l’HCL.
Les cellules
principales
un critère topographique
situées dans les 2/3 inférieurs de la glande surtout au niveau du fond.
3 critères cytologiques
Cellules hautes à limites peu marquées.
Morphoplasme élaborateur abondant, notamment un ergastoplasme
particulièrement développé (où s’effectue la synthèse protéique).
De nombreux grains de sécrétion séreux ou grains de zymogène de nature
protéiques ‘’en particulier la pepsine’’ situés au pôle apical.
Ceux sont des cellules endocrines appartenant au système APUD et élaborent la
gastrine, la somatostatine, le VIP (vaso active intestinal peptide) et la substance P.
Les cellules
argentaffines (ou
neuroendocrines)
un critère topographique
disséminées dans l’épithélium de la paroi des glandes fundiques et pyloriques
3 critères cytologiques
forme triangulaire à base élargie.
noyau à l’union du 1/3 supérieur et du 1/3 moyen.
granulations entourées d’un halo clair localisé dans la région infra-nucléaire.
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98
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(Schéma bonus)
2. La muscularis mucosae : mince avec des fibres musculaires lisses déposées en 2 couches :
Interne circulaire
Externe longitudinale
3. La sous muqueuse : conjontivo-vasculaire riche en cellules libres : lymphocytes, plasmocytes et
mastocytes ainsi que les cellules nerveuses du plexus de Meissner.
4. La musculeuse : 3 couches de cellules musculaire,
Une couche externe : longitudinale.
Une couche moyenne : circulaire.
Une couche interne : oblique, où se trouve le plexus d’Auerbach.
5. La séreuse : dans sa partie supérieure l’estomac possède un adventice conjonctif, le reste de la
paroi gastrique est recouverte par une séreuse péritonéale.
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III-Vascularisation de la paroi gastrique :
Réseau artériel
(De la séreuse →
Muqueuse)
Réseau veineux
(De la muqueuse → Séreuse)
Au niveau de la
séreuse
Un réseau sous séreux
d’où partent les branches
perforantes traversant la
musculeuse.
Un plexus sous séreux qui reçoit
les veines ayant traversées la
musculeuse
Réseau lymphatique
(De la muqueuse →
Séreuse)
Le réseau sous péritonéal
draine les lymphatiques
ayant traversé la
musculeuse.
Au niveau de la
sous-muqueuse
(ou celluleuse)
Un réseau artériel sous
muqueux issu des
branches des artères de
la musculeuse
Un plexus sous muqueux qui
reçoit les veinules issues de la
muqueuse
Le réseau de TEICHMANN
qui reçoit des courts
canaux en provenance du
réseau glandulaire.
Double réseau capillaire :
Double réseau :
Un double système :
Profond : autour des
glandes.
Au niveau de la
muqueuse
Superficiel : autour
des cryptes
L’un fait de gros capillaires
drainant le réseau artériel
superficiel.
Des capillaires
lymphatiques
superficiels.
Un réseau sous
L’autre profond constitue le
réseau sous glandulaire
recevant les veinules en Y
qui drainent le réseau
superficiel.
glandulaire profond.
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100
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III/-Histophysiologie gastrique :
Fonction
mécanique
Fonction
sécrétoire
Renouvellement
de la muqueuse
Les ondulations péristaltiques de la musculeuse permettent le brassage des
aliments et leur transformation sous forme de liquide : chyme gastrique.
Les cellules de surface et des glandes sont responsables de plusieurs
secrétions exocrines : eau, mucus (glycoprotéine) HCL, enzymes (pepsine).
L’estomac possède également une sécrétion endocrine dont le principal
produit est la gastrine secrétée par les cellules G des glandes pyloriques qui
augmente la sécrétion d’HCL.
Les cellules épithéliales de surface subissent une importante desquamation
et sont remplacées en totalité en 5 jours environ ceci grâce aux divisions
des cellules jeunes au fond des cryptes et au collet des glandes.
Elles permettent le remplacement des cellules de surface et des cellules
des glandes
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(Bonus)
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Physiologie : Phase gastrique (motilité
gastrique)
I-Généralités :
L’estomac est 1er organe digestif intra-abdominal.
L’estomac doit jouer le rôle de réservoir et évacuer de façon contrôlée les aliments.
1. Fonctions de l’estomac :
Fonction motrice
Broyage des aliments.
Dominée par la sécrétion chlorhydrique (HCL) qui va transformer le
Fonction sécrétoire
exocrine
Fonction sécrétoire
endocrine
pepsinogène en pepsine qui va dégrader les protéines.
Ainsi, la sécrétion du facteur intrinsèque qui est très important pour
l’absorption de la vitamine B12.
Dominée par la sécrétion de gastrine.
2. Relations structures-fonctions :
L’estomac est divisé en 2 grandes zones :
Estomac proximal→ fundus + partie haute du corps gastrique, joue un rôle de réservoir
Estomac distal→ corps gastrique + antre, joue un rôle de pompe et permet la vidange
gastrique.
L’épithélium gastrique présente des plis au fond desquels s’ouvrent des glandes. Il est formé de :
Cellule
Sécrétion
pariétales
HCL + facteur intrinsèque
principales
pepsinogène + lipase gastrique
à mucus
mucus et les HCO3
-
Cellules
endocrines
cellule G sécrétant la gastrine
cellules D sécrétant la somatostatine
cellules entérochromaffines-like (ECL) sécrétant l’histamine
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103
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On distingue 2 types de glandes :
Les glandes fundiques sont constituées de : cellules pariétales + cellulesprincipales + cellules
à mucus + cellules endocrines.
Les glandes pyloriques sont constituées de : cellules à mucus + cellules G.
Du point de vue fonctionnel, on distingue :
la zone proximale : fundus + 1/3 supérieur du corps de l’estomac.
la zone distale : l’antre et le pylore
3. Le contenu de l’estomac : chyme gastrique est la mixture des aliments et des sécrétions
gastriques, ayant un aspect opaque, laiteux et semi liquide ou pâteux.
II/-Motilité gastrique :
La motricité gastro-intestinale est un des éléments majeurs du confort digestif et la bonne santé
de l’individu.
Elle présente deux aspects distincts selon la période inter-digestive(entre les repas) ou
postprandiale(juste après le repas).
1. Rôles de la motilité gastrique :
▪ Stockage d’importantes quantités d’aliments permettant une prise alimentaire intermittente.
▪ Mélange des aliments avec les sécrétions gastriques pour former le chyme gastrique.
▪ Vidange progressive et régulée du contenu gastrique vers l’intestin pour une digestion et une
absorption intestinales efficaces.
2. Contractions gastriques :
a/-Introduction :
L’activité motrice des muscles lisses digestifs dépend de la survenue d’ondes lentes générées par
les cellules de Cajal qui sont douées d’une activité électrique spontanée (pacemaker).
Ces ondes lentes se propagent aux cellules musculaires lisses tout au long du tube digestif.
Les potentiels d’action des cellules musculaires lisses sont responsables de la survenue
del’activité mécanique(contraction, relâchement).
REMARQUE :
Les cellules de Cajal ressemblent aux cellules contractiles mais ne se contractent pas.
Ces ondes lentes ‘’activité pacemaker’’ sont TOUJOURS PRESENTES, mais n’induisent pas de
contraction musculaire, cette dernière nécessite la présence de potentiel d’action ‘’sous contrôle
du système nerveux’’.
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104
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b/-Rythme électrique de base (REB) :
Les variations rythmiques du potentiel de membrane des cellules de Cajal sont transmises aux
cellules musculaires lisses et donnent naissance à un rythme électrique de base (REB) appelé
ondes lentes.
Ces dernières ne déclenchent pas de contractions musculaires que si leur sommet est
surchargé de potentiels d’action répondant à un stimulus(le plus important : la distension du
tube digestif).
Ces ondes lentes ou rythme électrique de base (REB) rapprochent le potentiel de membrane
des cellules musculaires lisses du potentiel seuil → afin de les préparer à la contraction.
Les ondes lentes sont :
On les trouve au niveau de la moitié inférieure de l’estomac, du duodénum et de l’intestin.
Ces ondes diminuent de haut en bas au niveau d’un même organe.
Œsophage
Fundus
Antre
Duodénum
Intestin grêle
Iléon
Absentes
3 cycles/min
1,5 cycles/min
12 cycles/min
8-9 cycles/min
7 cycles/min
c/-Ondes de brassage :
Ce sont des faibles ondes constrictives(donnant naissance à une contraction) et non
propulsifsprenant naissance au niveau de la partie moyenne de l’estomac.
Se déplacent vers l’antre au rythme d’une contraction toutes les 15 à 20 secondes.
Permettent le brassage du contenu gastrique et son mélange aux sécrétions gastriques.
Initiées par le REB.
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105
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d/-Ondes de contractions péristaltiques (péristaltisme) :
Principal mouvement propulsif du tractus gastro-
intestinal.
Défini par l’apparition autour du tube digestif d’un
anneau de contraction qui se déplace ensuite le long de
la paroi déplaçant tout le matériel situé en avant de
l’anneau en direction aborale.
Son principal stimulus est la distension du tube digestif.
REMARQUE :
Contractions de faim : ne rentrent pas dans le cadre de la motilité gastrique, ce sont des
contractions tétaniques intenses qui apparaissent lorsque l’estomac est resté vide pendant
longtemps (12-24 heures après le dernier repas). Le sujet ressent une douleur appelé crampe de faim.
3. Motilité pariétale :
Au niveau de l’estomac proximal
L’estomac proximal est un réceptacle dans lequel les aliments ayant transité par l’œsophage vont
d’abord être stockés et mélangés à la sécrétion gastrique.
En période inter-digestive (entre les repas) :
pas d’activité péristaltique.
L’estomac proximal est siège d’une contraction tonique permanente des muscles circulaires
internes par l’action cholinergique du nerf vague, qui est à l’origine d’une pression intra-
gastrique permanente de 6 à 7 mmHg.
Lors du repas :
Relaxation réceptive dite adaptative.
Due à un réflexe vago-vagal sous contrôle des fibres nerveuses non adrénergiques non
cholinergiques du nerf vague.
Au niveau de l’estomac distal
En période inter-digestive (entre les repas) :
Estomac distal est le siège d’une motricité cyclique composant le complexe moteur migrant
(CMM) qui est inhibé par la prise alimentaire.
Le CMM survient à des intervalles réguliers de 1 à 2 heures, entre les repas et se compose de
3 phases :
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106
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I
e
s
a
h
P
I
I
e
s
a
h
P
I
I
I
e
s
a
h
P
45-60
min
30-45
min
5-10
min
Phase quiescente.
Présence d’ondes lentes.
Sans survenue de potentiel d’action.
Phase d’activité irrégulière.
Seules quelques ondes lentes sont associées à la survenue de potentiels
d’action → C’est des contractions segmentaires non propulsifs (ne
fassent pas avancer le bol alimentaire).
Phase d’activité régulière intense.
chaque onde lente est associée à la survenue d’une salve (plusieurs
PA)de potentiel d’action → Activité contractile ressemblant au
péristaltisme, entraine le bol alimentaire vers la partie distale de
l’estomac.
En période de jeûne :
Le pylore est en phase avec la motricité antrale :
Phase I
Phase II
Phase III
Le pylore est modérément fermé.
Le pylore est fermé.
Le pylore est ouvert et laisse passer les volumineuses particules non
digestibles.
Lors du repas :
Il y’ a une activité péristaltique (apparition d’un anneau au niveau de la partie moyenne de
l’estomac).
Les ondes de contraction de l’antre exercent des pressions importantes sur le contenu
gastrique qu’elles malaxent et pétrissent.
1. Quand une onde phasique démarre à la partie moyenne du corps gastrique, le pylore est
ouvert.
2. Le gradient de pressions entre l’antre et le duodénum est faible mais suffisant pour assurer
l’évacuation des liquides et des petites particules.
3. Au fur et à mesure que l’onde s’approche du pylore, le gradient de pressions augmente et le
pylore se ferme. Ceci entraîne une rétropulsion du contenu antral et son broyage(il butte
contre la paroi gastrique et redescend).
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107
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4. Vidange gastrique :
La vidange gastrique est l’étape limitante des phénomènes qui aboutissent à l’absorption
intestinale des aliments.
Elle débute quelques minutes après le début du repas.
Il semble que l’antre pylorique, le pylore et la portion du duodénum fonctionnent comme une
unité de contrôle de la vidange gastrique.
Vidange des lipides
La phase lipidique d’un
repas quitte plus
lentement l’estomac que
les liquides.
Vidange des liquides
Le facteur essentiel
pour la vidange des
liquides étant le
gradient de pression
entre l’estomac
proximal et le
duodénum.
Facteur
Elle se fait selon une
courbe exponentielle.
Vidange des solides
Elle dépend principalement du
péristaltisme antralqui broie et
homogénéise les particules
solides.
La vidange gastrique des
solides d’un repas varie selon
la taille et la nature des
constituants, l’évacuation
n’étant possible que pour les
particules de moins de 2 mm.
De plus, les solides ne peuvent
être évacués que s’il y a une
coordination entre les
contractions antrales et
duodénales.
Temps de
½
vidange
20 à 30 min
Pour les solides digestibles :
120 min
Pour les solides non
digestibles : 180 min
180 min
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108
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La rapidité d’évacuation du repas est fonction de :
La nature liquide ou solide du repas.
La composition du repas.
L’acidité, la température, et la charge calorique.
L’ingestion vespérale(le temps de prise de repas : d’autant la prise du repas est tard d’autant la
vidange est plus lente).
5. Contrôle de la motilité et de la vidange gastriques :
a/-Contrôle nerveux :
Le système nerveux parasympathique
Le nerf vague via la libération de l’ACH :
augmente la contraction de l’estomac
proximal.
stimule le péristaltisme antral.
accélère la vidange gastrique.
Les fibres inhibitrices du nerf vague sont
impliquées dans la relaxation de l’estomac
proximal via la libération du VIP.
Le système nerveux sympathique
Il a un effet inhibiteur prédominant :
il a une action relaxante permanente sur
l’estomac proximal.
ralentit la vidange gastrique.
Le stress et les stimulations nociceptives
quel que soit leur point de départ
ralentissent la vidange gastrique
b/-Contrôle hormonal :
Pression gastrique
Péristaltisme antral
Vidange gastrique
Augmentée par
la motiline
la gastrine et la CCK
la motiline
Diminuée par
la gastrine, la CCK, la somatostatine, la
sécrétine, le VIP et le GIP
la somatostatine, la sécrétine, le VIP
et le GIP
la CCK, la somatostatine et la
sécrétine
La ghréline, hormone synthétisée par l’estomac et impliquée dans la prise alimentaire (orexigène)
stimule la sécrétion gastrique acide et la vidange gastrique
III/- Sécrétion gastrique :
La sécrétion gastrique représente la seconde sécrétion intervenant dans la digestion des aliments.
Elle est dominée par la sécrétion de l’acide chlorhydrique et celle du facteur intrinsèque.
REMARQUE :
Tous les types de sécrétions digestives sont maximaux pendant les repas.
Il existe une sécrétion acide basale tout le temps.
1. Composition du suc gastrique :
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Le suc gastrique est un liquide acide, incolore et visqueux, dont le débit de 1 L à 1,5 L est rythmé par
les repas. Il est composé de :
Un fluide acide avec le facteur intrinsèque.
Un fluide alcalin riche en mucus et en HCO3⁻.
Pepsinogène rapidement activé en pepsine en milieu acide.
Lipase gastrique.
Le fluide provenant des cellules pariétales (qui est acide) étant plus abondant que le fluide alcalin
→ La sécrétion acide est globalement acide.
2. Régulation de la sécrétion gastrique acide : la réponse sécrétoire à l’alimentation est
décomposée en 3 phases :
1) Phase céphalique nerveuse :
Purement nerveuse, correspondant à la stimulation d’origine centrale du nerf vague par : la
pensée, la vue, l’odeur, le gout des aliments.
En effet, la stimulation du nerf vague :
D’une part, augmente la sécrétion de gastrine(par la cellule G)par la libération du GRP
(Gastric Relaxing Protein) indirectement.
D’autre part, stimule directement la cellule pariétale (et la cellule principale) par la libération
de l’ACH directement.
(Voir schémas suivants)
REMARQUE :
La cellule G possède des récepteurs au GRP.
La cellule pariétale est sensible à l’ACH, la gastrine, le mucus et l’histamine.
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Nerf vague
ACH
Cellule pariétale
Sécrétion acide
Nerf vague
GRP
Cellule G
Gastrine
Cellule pariétale
Sécrétion acide
Voie directe
Voie indirecte
2) Phase gastrique :déterminée par l’arrivée des aliments dans l’estomac.
Les cellules G, en réponse à la distension gastrique et à la présence de nutriments dans l’estomac (en
réponse à la nature et le type du nutriment, surtout si c’est des acides aminés),sécrète la gastrine qui
va :
De façon directe :la gastrine stimule les cellules pariétales et donc sécrétion acide.
De façon indirecte : la gastrine ou ACH, stimule les cellules entérochromaffines (ECL) qui vont
sécréter l’histamine qui va stimuler les cellules pariétales et donc sécrétion acide.
(Voir schémas suivants)
REMARQUE :
L’acidité gastrique n’est pas maximale au début des repas. En réalité, les aliments ont un
pouvoir tampon donc ils vont tamponner l’acidité gastrique au début du repas. Suite à la
stimulation de la sécrétion acide, ce pouvoir tampon est dépassé(ne peut plus tamponner
l’acidité gastrique), d’où l’installation de l’acidité vers la fin du repas.
Le nerf vague lorsqu’il est stimulé, il inhibe les cellules D. Les cellules D inhibent les cellules G
d’où la diminution de la sécrétion de Gastrine et donc diminution de la sécrétion acide.
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Cellules G
Gastrine
Cellules G
Gastrine (ou ACH)
Cellules
entérochromaffines (ECL)
Cellules pariétales
Histamine
Sécrétion acide
Voie directe
Cellules pariétales
Sécrétion acide
Voie indirecte
3) Phase intestinale : principalement inhibitrice. Cette inhibition se fait par 2 mécanismes de
rétrocontrôle :
Autorégulation de la gastrine : pH dépendante, dans l’antre.
Mécanisme hormonaux intestinaux : due à l’introduction de l’HCL dans le duodénum qui va
provoquer des sécrétions hormonales :
La sécrétine : qui inhibe la cellule G.
La CCK : qui inhibe la cellule pariétale.
(Peut-être due à l’introduction de graisses, de solutions hypertoniques ou sucrées dans le jéjunum et
l’iléon)
3. Rôle de la sécrétion gastrique :
Débute l’hydrolyse de certains sucres.
Gélifie la fibrine du sang et le collagène du tissu conjonctif (empêchant
le développement des ulcères).
L’acide
chlorhydrique (HCL)
Assure un PH acide indispensable à l’activation du pepsinogène.
Joue un rôle bactériostatique (voir la remarque suivant le tableau).
Entraine la transformation du fer ferreux Fe3+ en fer ferrique Fe2+ qui
est plus facile à absorber).
Entraine l’ionisation du calcium favorisant son absorption.
Stimule la sécrétion de la sécrétine.
Favorise l’absorption intestinale de la vitamine B12.
(En cas de gastrectomie, pas de facteur intrinsèque sécrété et donc pas
d’absorption de la vitamine B12)
Le facteur
intrinsèque
La lipase gastrique
Hydrolyse de 10% à 30% des lipides ingérés.
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112
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C’est une barrière de protection de la muqueuse gastrique, s’opposant
à la rétrodiffusion des ions H+.
Les mucoprotéines
(mucus) et la
sécrétion alcaline
REMARQUE :
Bactériostatique : bloque la multiplication des bactéries.
Bactéricide : élimine les bactéries.
L’Helicobacter pylori est insensible à l’HCL.
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QCM
ANATOMIE
1) L’Estomac :
a.
Il possède 3 couches musculaires.
b. Le pli cardial (angle de His) s’oppose
aureflux œsophagien.
c. Le pylore est formé par
l’épaississement dela couche
musculaire longitudinale.
d. L’incisure angulaire marque la limite
entre lecorps et l’antre.
e. La grosse tubérosité forme la poche à
airgastrique.
REPONSES : A, B, D, E
2) Vascularisation de l’Estomac :
a. Elle est tributaire du tronc cœliaque.
b. Elle forme 2 cercles non anastomosés
le long des courbures.
c. Le cercle artériel de la petite courbure
est situé dans le petit Omentum.
d. Les vaisseaux courts sont issus de
l’artère gastrique gauche.
e. Le drainage veineux se fait
uniquement vers la veine porte.
REPONSES : A, C
3) L’Estomac :
a.
Il occupe la plus grande partie de la
loge sous-phrénique gauche.
b. Sa projection est thoraco-abdominale.
c. L’espace de Traube est mate à la
percussion.
d. Le fundus est le siège de la poche à air
gastrique.
e. Sa face POST est en rapport avec la
surrénale Droite et gauche.
REPONSES : A,B,D
4) L’Estomac :
a. La grande courbure forme avec le
bordGauche de l’Œsophage l’angle de
His.
b. Le cardia est situé à Droite de la
lignemédiane au niveau de T10.
c. Le pylore est situé à Gauche de la
lignemédiane au niveau de L1.
La petite tubérosité répond à la
paroiabdominale dans le triangle de
Labbé.
d.
e. Dans le petit Omentum cheminent
lesvaisseaux de la petite courbure.
REPONSES : A, D, E
5) Rapports de l’Estomac :
a. Le côlon transverse.
b. Le corps du pancréas.
c. Le rein Gauche
d. Le foie.
e. Le petit Omentum.
REPONSES : A, E
6) L’Estomac :
a. Communique avec l’intestin par
unorifice, le pylore.
b. Son irrigation est assure par le
tronccœliaque et l’artère
mésentérique supérieure.
c. L’incisure cardiale se situe entre
lefundus et le bas de l’œsophage.
d. L’orifice cardia se projette à hauteur
deT10.
e. Palpable au niveau de l’espace de
Traube.
REPONSES : A, C
7) L’Estomac :
a. L’extrémité pylorique de l’estomac
seprojette sur le flanc Gauche Droit de
L1.
b. Le lobe gauche du foie se place en
avantde la face antérieure de la
portion thoracique del’estomac.
c. La portion abdominale de l’estomac
seprojette sur la paroi abdominale au
niveau dutriangle de Labbé.
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114
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d. Les rapports de la face postérieure de
l’estomacse font par l’intermédiaire
de la bourseomentale.
Il existe une anastomose porto-cave
auniveau du cardia.
e.
REPONSES : B,C,D,E
8) L’Estomac :
a. C’est un segment dilaté du tube
digestifayant la forme d’une
cornemuse ou de lalettre J.
b. A son niveau les aliments sont
malaxés etdigérés par lessucs
digestifs.
c. Le corps gastrique présente à sa
partiebasse le fondgastrique ou
fundus.
d. Sa musculeuse est formée de
deuxtuniques :superficielle
longitudinale et profondecirculaire.
e. La portion gastrique horizontale
(antre) est le siège de sécrétions
acides.
c. Le Triangle de TRAUBE représente
laprojection abdominale de l’antre
gastrique.
d. L’Antre gastrique est situé au-dessous
del’horizontale passant par l’angulus.
e. La Digestion dans l’Estomac se fait à la
foismécaniquement et chimiquement.
REPONSES : A, E
11) Estomac :
a. C’est un organe thoraco-abdominal.
b. La grosse tubérosité est le siège de la
poche àair gastrique.
c. L’Espace de TRAUBE représente la
projectiongastrique sur la paroi
abdominale.
d. Le triangle de LABBÉ est une zone
desonorité à la percussion.
e. La vascularisation artérielle de
l’estomac esttributaire du tronc
cœliaque.
REPONSES : A, B, E
REPONSES : A, B
12) Estomac :
9) L’Estomac (Lymphe) :
a.
Il est assuré par 3 chaines : gastrique
gauche, splénique et gastrique droite.
b. La chaine lymphatique splénique
draine le1/3 gauche de la portion
verticale de l’estomac.
c. Les lymphonoeuds de la partie antrale
sontdrainés par la chaine hépatique.
d. La chaine gastrique Gauche draine les
2/3Droits de la portion verticale de
l’estomac.
e. Les lymphonoeuds de la petite
courburerejoignent directement les
lymphonoeudscœliaques.
REPONSES : B, C, D
10) Estomac :
a. Le Pli cardial (valvule du
GUBAROFF)s’oppose au reflux gastro-
œsophagien.
b. La sonorité de la poche à air gastrique
enrapport avec la paroi antérieure
détermine l’espacede LABBÉ
a. Son innervation dépend des
systèmesorthosympathique et
parasympathique.
b. Les nerfs vagues représentent
l’innervationparasympathique.
c. L’Inhibition de la motricité de
l’estomac estsous la dépendance du
systèmeorthosympathique.
d. La chaine lymphatique splénique
draine la région antro-pylorique.
e. La chaine gastrique gauche draine les
2/3gauches de la portion verticale de
l’estomac.
REPONSES : A, B, C
13) Estomac :
a. sa projection est strictement
abdominaleau triangle de l’abbé.
b. Le corps gastrique est le siège à air.
c. La grande courbure forme avec le
bordgauche de l’œsophage l’incisure
cardiale.
d. L’espace de Traube est une zone
dematité à la percussion.
e. La tunique musculaire superficielle
estcirculaire.
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115
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2e année Médecine
UEI 2
REPOSNES : C
HISTOLOGIE
14) quel est le critère qui définit le mieux la
glande fundique : 1RJ
a. Glande rectiligne formée de cellules
àmucus.
b. Glande contournée, formée de
cellules àmucus et des cellules
argentaffines.
c. Glande rectiligne formée de cellules
àmucus des cellules bordantes et
principales
d. Glande courte ramifiée formée
decellules à mucus des cellules
bordantes etprincipales.
e. Glande rectiligne formée de cellules
àmucus des cellules bordantes et
principales etdes cellules
argentaffines.
REPONSES : E
d. Sont des cellules jeunes permettent
lerenouvellement des cellules de
l’épithélium de revêtementdes
cellules des glandes.
e. Referment des granulations
claireslocalisées dans la région infra-
nucléaire.
REPONSES : A, C
17) Analysant la structure de la muqueuse
gastriqueen MO, quels sont les 2
caractères histologiquesqui vous
permettent d’identifier la région
pylorique :
a. Cryptes basses larges,
glandestuberculeuses rectilignes.
b. Cryptes profondes et larges,
glandestubuleuses contournées.
c. Cryptes basses et étroites,
glandestubuleuses rectilignes.
d. Cryptes profondes et étroites,
glandestubuleuses contournées.
e. Cryptes profondes et étroites,
glandestuberculeuses rectilignes.
15) comparant la structure du mucocytes
REPONSES : D
d’épithélium derevêtement gastrique au
mucocytes du col de laglande fundique et
celui de la paroide la glandepylorique,
quels sont parmi les critèrescytologiques
suivants ceux qui vous
permettentd’identifier les mucocytes du
col de la glande :RJ
a. Forme cubique, noyau souvent
enmitose.
b. Présence des boules de mucigène
PAS+de petite taille.
c. Présence des boules de mucigène
PAS+de grande taille.
d. Forme prismatique, noyau en mitose
e. Forme cubique, noyau en repos
18) laquelle est la nature de la vascularisation
de lamuqueuse gastrique :
a. double réseau vasculaire
artériel,veineux subdivisé en étage
superficiel etprofond.
b. Triple réseau vasculaire artériel
veineux et lymphatique subdivisé en
étage superficielet profond.
c. Un vaste système artériel
d. Un réseau des capillaires inter-
glandulaires : artériel, veineux les
lymphatiques sont absents.
e. Triple réseau vasculaire Artériel,
veineux et lymphatique.
REPONSES : A, C
REPONSES : B
16) les cellules mucipares de la glande
fundique del’estomac :
a. se localise au fond des glandes
fundiques.
b. Ont une forme prismatique.
c. Présente un noyau qui est souvent
enmitose.
19) Quelle est la nature de la vascularisation
de lamuqueuse gastrique :
a. Système porte artériel.
b. Réseau capillaires inter
glandulaireartério-veineux.
c. Triple réseau vasculaire Artériel,
veineux etlymphatique.
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116
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UEI 2
d. Double réseau vasculaire Artériel,
b. A une action relaxante permanente
veineux.
e. Double réseau vasculaire Artériel,
veineux.
REPONSES : C
20) observée en MO au fort grossissement la
paroigastrique offre à décrire :
a. Une zone fundique riche en
glandestubuleuses contournées.
b. Un plexus de Meissner situé dans la
sousmuqueuse.
c. Un épithélium simple fait de
mucocytes àpôle apicale ouvert.
d. Un double réseau artériel et veineux.
e. Une musculeuse faite de 2 couches.
REPONSES : B
surl’estomac proximal.
c. Accélère la vidange gastrique par le
biais del’acétylcholine.
d. Augmente la sécrétion gastrique acide
parstimulation de la cellule pariétale.
e. Stimule la sécrétion gastrique.
REPONSES : B
24) la vidange gastrique d’un repas :
a. est accélérée par la sécrétine.
b. Est ralentie par le stress.
c. Est ralentie par la motiline.
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Aucune de ses propositions n’est
juste.
REPONSES : B
21) les cellules bordantes de l’estomac :
a. appartiennent à l’ensemble des
cellulesneuroendocrines du tube
digestif.
25) la stimulation du nerf vague. Entraîne :
a. Une activation des cellules G par le
biais del’acétylcholine.
b. Une inhibition des cellules D à
b. Sont situées au niveau du fond de la
somatostatine.
glande.
c. Sont de petites tailles riches en
mitochondries.
d. Sont en retrait par rapport aux
cellulesprincipales.
e. Produisent le pepsinogène.
REPONSES : D
Physiologie
22) l’épithélium gastrique est formé de :
a. cellules pariétales secrètent l’acide
chlorhydrique et le pepsinogène.
b. Cellules principales secrètent
essentiellement la lipase.
c. Cellules G secrètent la gastrine.
d. Cellules entérochromaffine like
secrètentl’histamine et l’acétylcholine
e. Cellules à mucus secrètent les HCO3-et
lefacteur intrinsèque.
REPONSES : C
23) au niveau gastrique le nerf vague
estresponsable de tous ces effets sauf un :
a. stimule le péristaltisme antral.
c. Une inhibition du péristaltisme
antrale.
d. Une accélération de la vidange
gastrique viala libération du VIP.
e. Un relâchement de l’estomac
proximal via lalibération
d’acétylcholine.
REPONSES : B
26) le temps de demi vidange des solides
digestibles. Cocher la réponse fausse :
a. Est de 120 min.
b. Dépend de la nature des constituants
durepas.
c. Est accéléré par la sécrétine.
d. Est accéléré par la motiline.
e. Est accélérée par l’acétylcholine
REPONSES : C
27) dans le contrôle de la motricité gastrique,
le nerf vague :
a. stimule la contraction de l’estomac
proximal.
b. Entraîne un relâchement de
l’estomac.
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c. proximal via la libération de
l’acétylcholine.
d. Accélère la vidange gastrique via la
libérationde la VIP.
e. Les propositions B et C sont justes.
REPONSES : A
28) au niveau d’épithélium de la
muqueusegastrique, on retrouve cochez la
réponse fausse :
a.
les cellules G sécrétant la gastrine.
b. Les cellules pariétales secrétant le
facteurintrinsèque.
c. Les cellules entérochromaffine like
sécrétantl’acétylcholine.
d. Les cellules D sécrétant la
somatostatine.
e. Les principales sécrétant le
pepsinogène.
REPONSES : C
29) la stimulation du nerf vague.Entraîne :
a. une sécrétion acide au niveau
gastriquepar stimulation des
cellules D.
b. Une activation des cellules
principales.
c. Une augmentation du
péristaltismeantrale.
d. Un ralentissement de la
vidangegastrique.
e. Les propositions C et D sont justes.
REPONSES : C
30) l’activité péristaltique de la région
antro-pylorique est :
a. augmentée par la CCK.
b. Diminuée par somatostatine.
c. Diminuée par la sécrétine.
d. Toutes les propositions sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : D
31) l’épithélium gastrique comprend :
a. Des cellules pariétales secrètent
l’acidechlorhydrique et la lipase
gastrique.
b. Des cellules principales
secrètentl’histamine et la
pepsinogène.
c. Des cellules entérochromaffine
likesecrètent l’histamine et
stimulées par lasomatostatine.
d. Des cellules pariétales secrètent
l’acidechlorhydrique stimulées par
la gastrine etl’acétylcholine.
e. Des cellules à mucus stimulées par
lagastrine et l’histamine.
REPONSES : D
32) la vidange gastrique est ralentie :
a. Si l’osmolalité du contenue
gastrique est supérieure à 300
mosm/kg.
b. Si le repas est riche de lipides et de
glucides.
c. Par la sécrétion de la
cholécystokinine et de lamotiline.
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Toutes les propositions sont justes.
REPONSES : D
33) l’épithélium gastrique est forméde :
a. Des cellules principales secrétant
lapepsinogène, la lipase gastrique et
le facteurintrinsèque.
b. Des cellules pariétales secrètent le
facteurintrinsèque.
c. Des cellules D stimulées par le nerf
vague.
d. Des celles entérochromaffine like
secrètentl’histamine et le facteur
intrinsèque.
e. Les propositions B et C sont justes.
REPONSES : B
34) l’activité péristaltique de la région
antro-pylorique est : cochez la réponse
fausse :
a. Augmentée par la stimulation de la
gastrine etla cholécystokinine.
b. Augmentée par la stimulation du nerf
vague.
c. Diminuée par la VIP.
d. Diminuée par la sécrétine.
e. Augmentée par la somatostatine.
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REPONSES : E
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Toutes ses propositions sont justes.
35) la vidange gastrique des solides digestibles
REPONSES : D
:
a. Dépend de la taille des constituants
d’unrepas.
b. Est ralentie par la ghréline.
c. Est accélérée par la stimulation du nerf
vaguevia la libération de la VIP et de
l’acétylcholine.
d. Les propositions Aet C sont justes.
e. Toutes les propositions sont justes.
REPONSES : E
36) au niveau gastrique :
a.
la sécrétine inhibe la sécrétion acide
enagissant sur les cellules pariétales.
b. Les ondes lentes générées par les
cellulesCajal donnent naissance à un
rythme électriquede base au niveau
d’œsophage, de l’estomacet de
l’intestin.
c. La relaxation réceptive au niveau
del’estomac proximal est sous contrôle
des fibresnerveuses non adrénergiques
noncholinergiques.
d. Les volumineuses particules non
digestiblesquittent l’estomac lors de la
première phase ducomplexe moteur
migrant CMM.
e. Toutes les propositions sont justes.
39) le HCL au niveau de l’estomac, cochez
laréponse fausse :
a. voit sa sécrétion augmenter via la
stimulationdes cellules ECL.
b. Est sécrété par les cellules
pariétales etcellules G.
c. Participe à la dégradation des
protéines.
d. Voit sa sécrétion diminuer via la
stimulationdes cellules D.
e. Permet l’ionisation du calcium pour
unemeilleure absorption intestinale.
REPONSES : D
40) La sécrétion gastrique est :
a. stimulée par la gastrine sécrétée par
b.
lescellules G.
Inhibée par la somatostatine sécrétée
par lescellules D.
c. Stimulée par le nerf vague et inhibée
par lescellules entérochromaffine like.
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Les propositions A et C sont justes.
REPONSES : D
REPONSES : C
41) La sécrétion gastrique acide est : cochez
37) la sécrétion gastrique acide :
a. est régulée par les cellules D et les
cellules G.
b. Est inhibée par le nerf vague par
c.
action sur lescellules D.
c. Est assurée par les cellules
entérochromaffinelike.
d. Les propositions B et C sont justes.
e. Toutes ses propositions sont justes.
laréponse fausse :
a.
b.
inhibée par la somatostatine.
Inhibée au début de repas par les
aliments.
Indispensable à l’activation de la
pepsinogène.
d. Stimulée par l’action de la gastrine sur
lescellules entérochromaffine like.
e. À l’origine d’une sécrétion de
lasomatostatine à la fin d’un repas.
REPONSES : A
REPONSES : B
38) la sécrétion gastrique acide est
stimuléepar :
a.
la sécrétion de la gastrine.
b. La sécrétion de l’acétylcholine.
c. La sécrétion de sécrétine.
42) la sécrétion de la gastrine :
a. est stimulée par la présence des
alimentsdans l’estomac
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119
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
b. Est possible en réponse à une
stimulationvagale par le biais de
l’acétylcholine
c. Est stimulée par la sécrétion acide des
cellespariétales
d. Est inhibée par la sécrétion d’histamine
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : A
43) la sécrétion gastrique acide :
a.
la gastrine augmente la sécrétion
d’histamineen stimulant les cellules
entérochromaffine like
b. La cholécystokinine stimule les
cellulespariétales et cellules D
c. La somatostatine inhibe la sécrétion
acide enagissant sur la cellule pariétale
d. Les propositions A et C sont justes
e. Les propositions B et C sont justes
REPONSES : A
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120
• Bloc duodéno-pancréatique
Anatomie
• Duodénum
• Pancréas exocrine
Histologie
• Sécrétion pancréatique
Physiologie
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Bloc duodéno-pancréatique
I/-Introduction : Le duodénum et la tête du pancréas forment un
tout indissociable appelé bloc dudoéno-pancréatique, tant sur le
plan anatomique que pathologique.
II/-Situation : Le bloc duodéno-pancréatique est
profondément situé, plaqué contre la paroi abdominale
postérieure :
En avant : de la colonne vertébrale et des gros
vaisseaux pré-vertébraux (aorte et veine cave
inférieure).
En arrière : du péritoine pariétal postérieur.
-Le duodénum et le pancréas sont des organes rétro-
péritonéaux.
III/-Repères anatomiques : Le bloc duodéno-pancréatique se projette sur les vertèbres lombaires
L1, L2, L3, L4.
IV/-Le duodénum :
C’est le segment du tube digestif qui fait suite à l’estomac au niveau de la jonction duodéno-
pylorique qui est marquée par un sillon : sillon duodéno-pylorique, et se termine par le jéjunum
au niveau de la jonction duodéno-jéjunal formant l’angle duodéno-jéjunal.
C’est la partie initiale de l’intestin grêle enroulée en forme d’anneau autour de la tête du
pancréas.
Sillon duodéno-
pylorique
Angle
duodéno-
jéjunal
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122
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
1. Forme : Il a la forme d’un anneau ou d’un cadre ouvert à gauche mais il peut aussi prendre
d’autres formes : O, C, U, V.
Portion
D1
Portion
D2
Portion oblique et droite en haut et en arrière. Répond au flanc
droit de L1, fait suite au pylore. Constitué de 2 segments :
Un initial mobile : bulbe duodénale.
Un postérieur fixe.
Portion descendante ou verticale ; s’étend de L1 à L4 à droite
de la colonne vertébrale. Fait suite à D1 formant avec elle
l’angle duodénal supérieur ou génus supérieur. Au niveau de sa
face médiale, s’abouche le canal cholédoque et les canaux
pancréatiques principaux et accessoires.
Portion
D3
Portion
D4
Portion horizontale, croise en avant le corps vertébral de L4.
Fait suite à D2 formant avec elle l’angle duodénal inférieur ou
génus inférieur.
Portion ascendante, s’étend de L4 à L2 à gauche de la colonne
vertébrale, fait suite à D3, remonte jusqu’à l’angle duodéno-
jéjunal où elle se continue par le jéjunum.
2. Dimensions :
Diamètre 3 à 4 cm
Longueur
30 cm, avec :
D1 → 5 cm
D2 → 10 cm
D3 → 10 cm
D4 → 5 cm
3. Configuration intrinsèque : La surface intérieure ou muqueuse du duodénum a les caractères
généraux de tout l’intestin grêle. Présente des stries longitudinaux et transverses .Elle
présente :
Des villosités intestinales : sont des saillies filiformes très courtes (visibles à la loupe) donnant
l’aspect velouté à la muqueuse.
Des follicules clos : des petits amas lymphoïdes, arrondis, blanchâtres, faisant saillie à la surface
de la muqueuse.
Des valvules conniventes : replis permanents de la muqueuse.
Papilles duodénales (caroncules) : formations particulières, propres au duodénum. Ce sont des
saillies coniques de quelques millimètres de longueur sous un relief muqueux :
Papille duodénale supérieur ou grande caroncule : recouverte par une valvule connivente
(capuchon) et creusée d’une cavité : l’ampoule hépato-pancréatique (ampoule de Vater),
auquel est annexé l’appareil sphinctérien d’Oddi, constitué par :
Le sphincter du conduit cholédoque.
Le sphincter du conduit pancréatique principal (de Wirsung).
Le sphincter ampullaire.
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123
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Papille duodénale mineure : à 3 cm au-dessus de la grande caroncule Où s’abouche le
conduit pancréatique accessoire ou canal de Santorini.
4. Constitution : 4 tuniques de l’extérieur vers
l’intérieur :
1) Séreuse ou tunique péritonéale.
2) Musculeuse :
Couche superficielle : fibres longitudinale.
Couche profonde : fibres circulaires.
3) Sous-muqueuse.
4) Muqueuse.
V/-Le pancréas : C’est une glande mixte (endocrine et exocrine), encastrée par sa tête dans le cadre
duodénal, reliée à celui-ci par des canaux pancréatiques où vont être déversé les enzymes, qui vont
se jeter en regard de D2.
1. Situation :
Profondément situé dans la région
épigastrique, contre le plan pré-vertébral se
projetant :
En avant de L1, L2.
Entre le duodénum et la rate.
En arrière de l’estomac.
Il est à cheval sur le rachis.
Presque entièrement sus-mésocolique.
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124
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
2. Forme : irrégulière, allongée transversalement, légèrement oblique en haut et à gauche.
Présente une courbure postérieure qui se moule sur la colonne vertébrale et les gros vaisseaux.
Son extrémité droite est renflée, son extrémité
gauche est effilée.
Présente 4 parties :
Tête : volumineuse, renflée, située à droite :
présente un prolongement inférieur Le
processus uncinatus (ou crochet du pancréas ou
petit pancréas de Winslow)
Isthme (col) : Segment rétréci reliant la tête et le
corps
Corps : partie allongée et étroite
Queue : extrémité gauche de la glande (gauche
et supérieure).
Le pancréas présente des échancrures :
Au bord supérieur :
L’échancrure duodénale : Appuie de D1.
L’échancrure omentale : Appuie de D1 et
des vaisseaux gastro-omentales.
L’échancrure splénique : Appuie de l’artère
splénique délimitant la jonction corps-
queue.
Au bord inférieur :
L’échancrure mésentérique : répond à
l’artère et la veine mésentérique
supérieure, située à proximité du processus
uncinatus.
3. Dimensions :
Poids
Longueur
Epaisseur
70 à 80 grammes
15 cm (tête : 6-7cm)
2-3cm
4. Les conduits pancréatiques :
Le conduit excréteur principal (canal de Wirsung) : parcourt toute la glande, et se termine avec
le conduit cholédoque (biliaire) dans la grande caroncule au niveau de D2, dans l’ampoule de
Vater. Il est intra-parenchymateux.
Le conduit excréteur accessoire (canal de Santorini) : parcourt que la tête du pancréas, se
termine dans la petite caroncule à 3 cm au-dessus de la terminaison du canal de Wirsung.
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125
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VI/-Rapports du bloc duodéno-pancréatique :
Rapports
postérieurs
La veine cave inférieure à droite.
L’aorte abdominale à gauche.
De part et d’autre : reins et surrénales.
Rapports
antérieurs
Par l’intermédiaire du péritoine pariétal postérieur et de la bourse omental :
Antre gastrique (estomac).
La vésicule biliaire : repose sur D1, où elle s’ouvre avec les fistules bilio-digestives.
La face viscérale du foie.
Le colon transverse avec son méso à cheval entre l’étage sus et sous-mésocolique,
divisant le bloc duodéno-pancréatique en 2 parties :
Sus-mésocolique : la partie supérieure de la tête du pancréas + D1 + la partie
supérieure de D2.
Sous-mésocolique : partie inférieure de la tête du pancréas + partie inférieure de
D2 + D3 + D4.
Sur le mésocolon : repose le corps et la queue du pancréas, et même parfois on les
retrouve au niveau de l’étage sus-mésocolique.
L’intestin grêle par l’intermédiaire de la racine du mésentère : qui passe sur D4 et qui
va le diviser en une partie droite et une partie gauche.
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126
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VII/-Moyens de fixité :
Replis
péritonéaux
Le bloc duodéno-pancréatique est situé dans la loge duodéno-pancréatique.
Cette loge est limitée en avant par le péritoine pariétal postérieur, et en
arrière par :
A droite : Le fascia d’accolement de Treitz : fixe la tête du pancréas et le
cadre duodénale. Seule la partie initiale de D1 (bulbe duodénal) est
entièrement péritonisée et mobile dans la grande cavité péritonéale.
A gauche : Le fascia de Toldt rétro-pancréatique : fixe le corps du
pancréas.
Les vaisseaux
Comme les vaisseaux mésentériques supérieurs (artère et veine).
Les voies biliaires Comme le conduit cholédoque.
Les omentums
(épiploons)
Le mésocolon
transverse
Les viscères
Comme l’omentum pancreatico-splénique : relie la queue du pancréas a la
face interne de la rate.
C’est le méso du côlon transverse. Un méso est un accolement de deux
feuillets du péritoine reliant le péritoine pariétal postérieur à un viscère.
Rate, foie, vésicule biliaire.
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127
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
Le bulbe duodénal (extrémité mobile de D1) et la queue du pancréas sont à l’intérieur de la cavité
péritonéale.
Le reste est en position rétro-péritonéale (en arrière du péritoine pariétal postérieur PPP).
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128
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VIII/-Vascularisation artérielle :
Assurée par des artères naissant du tronc cœliaque et l’artère mésentérique supérieure, elles
s’anastomosent entre elles formant :
L’arcade rétro-
pancréatique ou artère
pancréatico-duodénale
postérieure (pour la
partie postérieure de la
tête du pancréas)
Naît de l’anastomose entre :
L’artère pancréatico-duodénale supérieure droite
Qui naît de l’artère gastro-duodénale ‘’qui nait à son tour de l’artère
hépatique commune, qui nait du tronc cœliaque’’, chemine en
arrière du duodénum et de la tête pancréatique.
L’artère pancréatico-duodénale inférieure droite
qui naît de l’artère mésentérique supérieure.
Naît de l’anastomose entre :
L’arcade pré-
pancréatique (pour la
partie antérieure de la
tête du pancréas)
L’artère pancrético-duodénale supérieure gauche
Naît du tronc cœliaque terminal (après avoir donné l’artère gastro-
omentale droite), chemine entre le duodénum et le pancréas.
L’artère pancréatico-duodénale inférieure gauche
Naît de l’artère mésentérique supérieure.
Assurée par :
Une des artères du tronc cœliaque. Chemine sur la face postérieure
de l’estomac avant de se diriger vers le haut vers le hile de la rate
contribue à l’irrigation du BDP par :
L’artère splénique
Abordent le bord supérieur du pancréas.
Les rameaux pancréatiques
L’artère pancréatique principale ou supérieure
Naît près de l’origine de la splénique et pénètre dans l’épaisseur de
la glande où elle se divise en deux branches droite et gauche qui
s’anastomosent entre elles formant l’arcade vasculaire de la
splénique.
cheminant sur la face postérieure de l’estomac formée par
l’anastomose de la branche postérieure de l’artère pancréatico-
duodénale et la première branche de l’artère splénique ‘’artère
pancréatique principale ou supérieure’’.
Une arcade vasculaire
Assurée par :
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La première branche intestinale de l’artère mésentérique supérieure.
L’artère supra-duodénale du bulbe : branche de l’artère hépatique propre ou de l’artère
gastro-duodénale.
L’artère sous-pylorique du bulbe : branche de l’artère gastro-épiploique droite.
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129
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
IX/-Drainage veineux : tributaire du système porte (veine porte), les veines sont satellites des
artères.
La veine pancréatico-duodénale droite supérieure : se jette dans le tronc
de la veine porte. S’anastomose avec la branche supérieure de la veine
pancréatico-duodénale gauche formant l’arcade veineuse retro-
pancréatique supérieure en arrière de la tête du pancréas.
La veine pancréatico-duodénale droite inférieure : se termine dans la
veine gastro-épiloique droite qui se jette dans le tronc gastro-colique de
Henlé et la veine mésentérique supérieure. S’anastomose avec la branche
inférieure de la veine panréatico-duodénale gauche formant l’arcade
veineuse retro-pancréatique inférieure en arrière de la tête du pancréas.
En avant de la tête, elle forme l’arcade veineuse pré-pancréatique.
La veine pancréatico-duodénale gauche : Elle nait en arrière de la tête du
pancréas par deux branches supérieure et inférieure, se jette dans la veine
mésentérique supérieure. Forme avec les veines pancréatico-duodénales
droites les arcades rétro-pancréatiques supérieure et inférieure.
Se jettent dans la veine splénique.
se jette dans la veine mésentérique supérieure.
La veine gastrique droite : qui draine le premier duodénum.
La veine mésentérique supérieure, par ses branches intestinales draine D4.
Les veines pancréatico-
duodénales
Les veines
pancréatiques de la
splénique
La veine pancréatique
inférieure (du bord
inférieur)
Les veines propres du
duodénum
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130
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
X/-Drainage lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques suivent le courant artériel. Ils rejoignent les lymphonœuds qui se
trouvent :
A droite : sur le trajet des arcades vasculaires.
A gauche : sur le trajet des vaisseaux spléniques.
En haut : au niveau de la région cœliaque.
En bas : au niveau de la région mésentérique.
Ils s’agit des nœuds spléniques, mésentériques et hépatiques qui vont tous rejoindre les
lymphonœuds cœliaques.
XI/-Innervation :
Les nerfs du BDP proviennent du plexus cœliaque qui a une double afférence ; sympathique et
parasympathique.
RAPPEL : le plexus cœliaque est un plexus nerveux autonome formé par :
Des fibres parasympathiques provenant principalement du nerf vague droit, issu du tronc
cérébral dans le crâne.
Des fibres sympathiques provenant des nerfs grands splanchniques, petits splanchniques et
splanchniques imus, issus des troncs sympathiques dans le thorax.
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131
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : Duodénum et pancréas exocrine
Le duodénum
(Voir le cours sur l’histologie de l’intestin grêle)
I/-Ses particularités (par rapport à la paroi intestinale) :
Absence des valvules conniventes.
Présence de glandes de LieBerkühn typique.
Présence de glandes de Brunner.
II/-Les 5 tuniques du duodénum :
1.
La muqueuse duodénale :
a/ Epithélium :
Cette muqueuse est formée d’un épithélium prismatique simple, constitué de cellules à plateau
strié entre lesquelles sont intercalées quelques cellules caliciformes.
Est soulevée de villosités de petite taille, foliacées, se continuant en courtes invaginations, les
glandes de Lieberkühn.
Les glandes de Lieberkühn : Les cellules de Paneth, au fond des glandes de Lieberkühn, sont
reconnaissables à leurs granulations cytoplasmiques éosinophiles. Les cellules argentaffines ne
sont pas visibles en l’absence de techniques particulières.
b/ Le chorion de la muqueuse : forme l’axe des villosités (artériole, veinule, réseau capillaire,
chylifère ; histiocyte et lymphocyte) et entoure les glandes. Présente des points lymphoïdes.
2.
3.
La muscularis mucosae : Envoie quelques fibres lisses vers l’axe villositaire.
La sous-muqueuse : couche de glissement, est faite de tissu conjonctif lâche, bien
vascularisé ; au niveau du duodénum, elle est en grande partie, ou en totalité, occupée par
les glandes de Brunner. À sa périphérie, on observe le plexus de Meissner.
Les glandes de Brunner : sont particulières au duodénum. Ce sont des glandes en tube,
ramifiées et contournées, de type muqueux. Elles sont groupées de part et d’autre de la
muscularis mucosae qu’elles dissocient souvent (peuvent déborder sur la sous-muqueuse)
La paroi glandulaire est enveloppée par une vitrée sur laquelle repose un épithélium
cubique simple présentant un seul types cellulaire ‘’Les mucocytes’’ qui présentent :
Un noyau : arrondi ou déformé déjeté à la base de la cellule ;
Un cytoplasme : clair, présente dans ces 2/3 supérieurs des boules de mucigènes PAS+
(Ces cellules sécrètent l’urogastrine qui inhibe la sécrétion gastrique).
4.
La musculeuse : la couche interne est faite de fibres circulaires ; la couche externe, de fibres
longitudinales. Entre les deux, le plexus d’Auerbach.
Faculté de Médecine d’Alger
132
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
5.
La séreuse : c’est le feuillet viscéral du péritoine, séparé de la musculeuse par du tissu
conjonctif lâche. Elle est remplacée par un adventice en certaines régions du duodénum.
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133
MédiCours
Le pancréas
2e année Médecine
UEI 2
I/-Généralités :
1) Sur le plan morphologique : Il mesure 20 à 25 cm de long chez l’adulte et pèse entre 60 et 100
grammes. Il est composé des éléments suivants :
Une tête dans la cavité duodénale.
Un corps sur la ligne médiane.
Une queue.
2) Sur le plan embryologique : d’origine
entoblastique.
3) Sur le plan histologique : glande tubulo-acineuse
composée plurilobulaire.
4) Sur le plan physiologique : le pancréas assure une
double sécrétion :
Exocrine : liée aux acini séreux avec leurs
conduits excréteurs. Constitue presque la
totalité de l’organe, il élabore le suc pancréatique. Cette glande exocrine est appelée la
glande salivaire abdominale.
Endocrine : impliquant des amas cellulaires particuliers appelés ilots de Langerhans.
Le pancréas est une glande amphicrine hétérotypique.
II/-Structure :
1) Une capsule périphérique d’enveloppe :
mince conjonctivo-élastique, des cloisons
issues de la face profonde de cette capsule
délimitant
lobules glandulaires. Ces
cloisons logent des gros canaux excréteurs,
des vaisseaux sanguins et des nerfs.
2) Un parenchyme glandulaire : comporte :
les
Des acini séreux.
Des plages claires
faites de cellules
ilots de Langerhans
endocrines :
(particulièrement abondant dans la queue
du pancréas).
les
L’acinus pancréatique est l’unité structurale et fonctionnelle du parenchyme glandulaire
exocrine :
Sur coupe longitudinale : Présente une forme grossièrement tubuleuse avec 3 parties :
Un col : qui se recorde au canal intercalaire (segment initial des voies excrétrices).
Un corps.
Un fond.
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134
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Sur coupe transversale : 2 sortes de cellules :
Juxtaposées,
entourées d’une
vitrée périphérique
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Avec les pôles
apicaux des cellules
séreuses,
délimitent une
lumière étroite et
festonnée, ce sont
des cellules de
revêtement
épithélial des
conduits excréteurs
au niveau du col de
l’acinus
pancréatique
En microscopie optique
se distingue par 3 caractéristiques
morphologiques :
Forme pyramidale, avec base élargie,
repose sur la vitrée péri-acineuse
Noyau arrondi volumineux, central ou
basal
Cytoplasme fortement basophile,
autour et sous le noyau : contient les
organites habituels du morphoplasme
élaborateur. Sa zone supra-nucléaire se
reconnait à la présence de grains de
sécrétions appelées grains de
zymogène.
En microscopie éléctronique
La matrice cytoplasmique se caractérise
par :
Un ergastoplasme abondant diffus
lamellaire entouré de très nombreux
ribosomes libres ou groupés en amas.
Des chondriomes allongés ou arrondis
Appareil de Golgi développé dont les
vacuoles sont à l’origine de grains de
sécrétions.
Grains de sécrétions (zymogènes)
denses supra-nucléaires, chaque grain
à contenu homogène est limité par une
cytomembrane d’origine golgienne.
Aplatie, petite de taille.
Forme variable : étoilée et fusiforme.
Pourvue de prolongements
cytoplasmiques qui peuvent s’insinuer
profondément entre les cellules
séreuses de l’acinus.
Dépourvues de toute aptitude
sécrétoire, les cellules centro-
acineuses seraient susceptibles de se
transformer en cellules insulaires.
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135
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
III/-Le cycle glandulaire :
Dans un acinus pancréatique les cellules sécrétantes séreuses sont généralement au même stade
fonctionnel au sein d’un même acinus. Leur
autre, ces variations traduisent l’acte
aspect peut cependant varier d’un acinus à un
(ou cycle) glandulaire :
Repos
Excrétion
Mise en
charge
Sur le plan cytophysiologique :
1. Les composants protéiques du produit de sécrétion pancréatique sont synthétisés au niveau
de l’ergastoplasme à partir des polysomes.
2. De là (de l’ergastoplasme), ils gagnent les éléments golgiens où sont assurés leurs
concentration, leurs remaniement, leur emballage, pour être livrés sous forme de grains de
sécrétions (ou de zymogène).
3. Ces dernières vont être déversées dans la lumière des conduits excréteurs par un processus
d’exocytose ‘’L’excrétion est de type mérocrine’’.
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136
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : Sécrétion pancréatique
I/-Introduction :
Le pancréas exocrine représente 90 % de la masse parenchymateuse qui est organisé en lobules et acini,
séparés par des cloisons de tissu conjonctif lâche, et drainés par des canaux.
La sécrétion pancréatique est assurée par :
Des cellules acineuses (zymogènes) : qui synthétisent et libèrent des enzymes.
Des cellules épithéliales des canaux : qui assurent la sécrétion aqueuse alcaline (très
importante, permet le fonctionnement des enzymes).
C’est la plus importante sécrétion digestive chez l’homme, estimée à 1.5-2.5 litre/jour « la
sécrétion étant maximale en période postprandiale ».
Les acini sont drainés par des ductules pancréatiques, qui fusionnent pour former le canal
excréteur principal ‘’canal de Wirsung’’, qui se jette dans le duodénum avec la voie biliaire
principale (cholédoque) par l’ampoule de Vater commandé par le sphincter d’Oddi.
II/-Composition de la sécrétion pancréatique : Le suc pancréatique est un liquide incolore,
alcalin, globalement isotonique par rapport au plasma, il contient :
De l’eau.
Des électrolytes, dont le plus important est l’HCO₃⁻ qui permet la neutralisation du chyme
gastrique permettant ainsi l’action des enzymes pancréatiques.
Des enzymes pancréatiques : le pancréas est l’organe qui produit le plus de protéines par
gramme tissu : 6 à 20 grammes/jour qui sont pour la plus part des enzymes ayant un rôle
fondamental dans la digestion des aliments.
Des enzymes
protéolytiques :
Ces enzymes sont
sécrétées sous
forme de pro-
enzymes, afin de
ne pas digérer les
cellules qui les
produisent.
Hydrolysent les
protéines, les
peptides et
quelques acides
aminés.
Le trypsinogène
Inactif, sera activé au niveau du duodénum par
l’entérokinase, donnant la trypsine active. Cette dernière
active plus de trypsinogène par autocatalyse, et active le
reste des pro-enzymes.
Le chymotrypsinogène
Va être activé par la trypsine en chymotrypsine.
La pro
carboxypeptidase
Va être activée par la trypsine en carboxypeptidase.
L’inhibiteur de la trypsine bloque l’action de la trypsine en cas d’activation spontanée prématurée du
trypsinogène dans le pancréas.
Hydrolyse les glucides. On obtient des dextrines limites et
Des enzymes
amyolytiques
L’amylase
pancréatique
du maltose.
sécrétées sous forme active (les cellules sécrétrices ne
contiennent pas de polysaccharides qu’ils risquent d’être
hydrolysés).
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137
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La lipase
Sécrétée sous forme active, hydrolyse les triglycérides
pur obtenir des acides gras et des monoglycérides.
Son cofacteur est la Co-lipase, sécrété sous forme de Pro-
Co-lipase inactif, activé par la trypsine.
Des enzymes
lipolytiques
La phospholipase A2
Sécrétée sous forme de pro-phospholipase inactive.
Le carboxylique ester
hydrolase
Agit sur les esters de cholestérol et des vitamines
hydrosolubles.
III/-Régulation de la sécrétion pancréatique : Le contrôle est surtout hormonal : les stimulations
nerveuses, mécaniques, chimiques provoquent au niveau duodénal et jéjunal la libération
d’hormones digestives qui stimulent les cellules acineuses pancréatiques.
1.
Régulation hormonale :
L’arrivé du suc gastrique acide dans le duodénum provoque la libération de la sécrétine, qui
stimule les cellules canalaires d’où sécrétion pancréatique alcaline de volume important
(sécrétion aqueuse de HCO₃⁻), qui a pour rôle de tamponner (neutraliser) le chyme gastrique.
L’arrivé des protéines et des lipides dans le duodénum provoque la libération de la CCK
(cholécystokinine) qui va stimuler les cellules acineuses d’où sécrétion pancréatique de volume
réduit riche en enzymes.
La CCK : stimule la sécrétion enzymatique soit :
-Par action directe : sur les cellules acineuses.
-Par action indirecte : en stimulant des afférences vagales, puis une réponse cholinergique s’exerce
sur les cellules acineuses.
La gastrine : A les mêmes effets que la CCK (elles ont presque la même structure) mais à moindre
degrés stimule la libération d’enzymes.
Le glucagon et la somatostatine : inhibe la sécrétion pancréatique.
2.
Régulation nerveuse : Le système nerveux autonome a un effet modulateur de la
régulation endocrine (il n’est pas le STARTER, il ne provoque pas directement la
sécrétion).
Le système parasympathique : participe à la stimulation en synergie avec la sécrétion de la CCK
(par effet indirect).
Le système sympathique : est inhibiteur du fait de la vasoconstriction et de la diminution du
débit sanguin pancréatique.
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138
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Remarque :
La stimulation de la sécrétion pancréatique est liée à la prise de repas, en dehors des repas la
sécrétion pancréatique est faible.
Etapes :
1. Phase céphalique : la stimulation est en réponse à la vue, l’odeur et le gout des aliments.
Représente 30 % de la sécrétion maximale, sous le contrôle du nerf vague.
2. Phase gastrique : déterminée par la distension gastrique, des réflexes impliquant le nerf vague
sont mis en jeu.
3. Phase intestinale : la plus importante :
o Le contenu acide du duodénum, induit la sécrétion de la sécrétine qui stimule la sécrétion
bicarbonatée (HCO₃⁻).
o L’arrivée des acides aminés et des acides gras, induit la sécrétion de la CCK qui stimule la
sécrétion enzymatique.
(La vidange gastrique détermine l’intensité et la durée de cette stimulation)
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139
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QCM
ANATOMIE
1) Le duodénum :
Il a la forme d’un cadre ouvert à droite
a.
b. La partie initiale de D1 est appelée
bulbe duodénale
c.
Il mesure environ 30cm de long
d. Son génus supérieur est en contact
avec le foie
e. Dans la papille majeure s’ouvre le
conduit pancréatique accessoire
REPONSES : B, C, D
2) Le BDP :
a. Est un organe rétro-péritonéale
b.
Il est fixé à la paroi postérieure par le
fascia de TREITZ
Il est vascularisé exclusivement par le
tronc cœliaque
Il est drainé exclusivement par le
système porte
Il se projette sur la colonne vertébrale
de L1 à L4
c.
d.
e.
REPONSES : A, B, E
3) Le BDP :
a. La tête du pancréas se projette sur la
colonne vertébrale à hauteur de L2 et
L5
b. La queue du pancréas est entièrement
recouverte de péritoine
c. Le bulbe duodénal est entièrement
intra-péritonéal
d. Au niveau de D2, s’ouvrent les
conduits pancréatiques et biliaires
e. L’arcade artérielle antérieure est une
anastomose entre l’artère hépatique
commune et l’artère mésentérique
supérieure
REPONSES : B, C, D, E
4) Le pancréas :
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a. Séparé de l’estomac par la bourse
omentale
b. Glande à sécrétion strictement
exocrine
c. La pince mésentérique est située sur
la face antérieure de la queue du
pancréas
d. La tête du pancréas répond par sa
face postérieure à la veine porte
e. Son drainage est tributaire du système
porte
REPONSES : A, E
5) Le duodénum :
a. La papille duodénale majeure s’ouvre
à la paroi latérale de D2
b. Segment du tube digestif entièrement
rétro-péritonéale
c. Se continue par l’iléon à hauteur de L2
d. Le bulbe duodénal constitue son
segment proximal
e. Le génus supérieur est la jonction
entre D1 et D2
REPONSES : D, E
6) Le duodéno-pancréas :
a. L’isthme du pancréas répond en
arrière à la veine porte
b. Toute la sécrétion exocrine et
endocrine du pancréas est déversée
dans le canal de WIRSUNG
c. L’uncus pancréatique est aussi appelé
petit pancréas de Winslow
d. Le canal de Wirsung débouche dans le
duodénum au niveau de la petite
caroncule, ou papille mineure
e. L’artère splénique contribue à la
vascularisation de la tête du pancréas
REPONSES : A, C
7) BDP :
a. Le pancréas est une glande à sécrétion
strictement exocrine.
b. Le pancréas est séparé de l’estomac
par la bourse omentale.
140
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UEI 2
c. La face postérieure de la tête du
pancréas répond à la veine porte.
d. Le duodénum est entièrement rétro-
péritonéale.
e. L’angle duodéno-jéjunal se projette au
niveau de L4.
REPONSES : B
HISTOLOGIE
8) Analysant une coupe longitudinale de
la paroi intestinale en MO, vous notez :
-L’absence de valvule conniventes
-La présence de glandes de
LieBerkühn et de formations
lymphoïdes dans la muqueuse
-Une musculeuse épaisse
Il s’agit de :
a. Paroi du duodénum
b. Paroi iléale
c. Paroi colique
d. Paroi jéjunale
REPONSES : A
9) Le chorion de la paroi duodénale
renferme tous les éléments de
structure suivants, sauf un, lequel
a. Follicules clos
b. Arborisations nerveuses
c. Triple réseau vasculaire : artériel,
veineux et lymphatique
d. Tissu conjonctif lâche
11) Le pancréas exocrine (RJ) :
a. Est une glande exocrine séro-
muqueuse
b. Les cellules séreuses sont toutes au
même stade fonctionnel dans la
glande
c. C’est une glande amphicrine
hétérotypique
d. D’origine ectoblastique
e. Possède de gros canaux excréteurs
REPONSES : C, E
12) Le pancréas exocrine :
a. Est une glande tubulo-acineuse
composée plurilobulaire
b. Comprend surtout des acini séreux
c. Est une glande amphicrine
hétérotypique
d. Elabore la lipase
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : E
13) L’acinus pancréatique se caractérise
par :
a. Présence de cellules séreuses en
grand nombre
b. Le canal intra-lobulaire est sécréteur
c. Les cellules centro-acineuses
s’intercalent entre les cellules
séreuses exclusivement
d. Présence de cellules myoépithéliales
e. L’aspect fonctionnel d’une cellule à
une autre est identique dans le même
acinus
REPONSES : A
REPONSES : A, E
10) Quel est parmi les éléments de
structures éumérés ci-après, celui qui
vous permet de reconnaitre la paroi
duodénale :
a. Présence de villosités intestinales
b. Présence de glandes de Brunner
c. Présence de nodules lymphoides
d. Présence de glandes de LieBerkühn
REPONSES : B
14) Comparant la structure en MO d’un
acinus pancréatique à celle d’un acinus
de la glande parotide, sur quel critère
vous basez-vous pour identifier l’acinus
pancréatique :
a. Présence de grains de zymogène au
pôle apical de la cellule
b. Présence de cellules centro-acineuses
c. Présence de cellules myo-épithéliales
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141
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d. Présence d’une basophilie infra-
19) Quel est le mode d’excrétion du
nucléaire
REPONSES : B
15) Laquelle des fonctions suivantes n’est
pas assurée par les cellules centro-
acineues de l’acinus pancréatique :
a. Revêtement
b. Sécrétion
c. Remplacement
d. Soutien
REPONSES : B
16) Parmi les éléments de structures
suivant, quel est celui qui ne
caractérise pas l’acinus séreux
pancréatique :
a. Cellules myo-épithéliales
b. Cellules centro-acineuses
c. Vitrée péri-acineuse
d. Cellules glandulaires séreuses
REPONSES : A
17) L’origine embryologique des cellules
centro-acineuses du pancréas exocrine
est :
a. Epiblastique
b. Mésenchymateuse
c. Entoblastique
d. Neurectoblastique
REPONSES : A
18) Quel est le type histologique de
l’épithélium des canaux intercalaires au
niveau du pancréas exocrine
a. Epithélium pavimenteux pluri-stratifié
b. Epithélium prismatique pseudo-
stratifié
c. Epithélium cubique simple
d. Epithélium cylindrique bi-stratifié
REPONSES : C
produit élaboré par la cellule séreuse
de l’acinus pancréatique :
a. Holocrine
b. Merocrine
c. Apocrine
d. Holo-merocrine
REPONSES : B
20) L’étude d’une glande digestive en MO,
au moyen grossissement, montre la
présence de nombreux acini-séreux, de
conduits excréteurs ainsi que des
plages cellulaires claires, il s’agit de :
a. La parotide
b. Le pancréas
c. Glande salivaire sublinguale
d. Glande salivaire sous-maxillaire
REPONSES : B
21) Quel est l’élément structural spécifique
qui vous permet d’identifier la paroi
duodénale ?
a. Présence de valvules conniventes.
b. Présence de glandes de Liberkuhn
longues et serrés les unes aux autres.
c. Présence de glandes de Brunner.
d. Présence de volumineux follicules
lymphoïdes.
e. Absence de villosités interstinales.
REPONSES : C
22) Quel est le critère qui définit le mieux
la glande de Brunner ? glande
tubuleuse :
a. Simple avec un seul type cellulaire.
b. Simple avec deux types cellulaires.
c. Contournées et ramifiées avec un seul
type cellulaire.
d. Contournées et ramifiées avec deux
types cellulaires.
e. Contournées et ramifiées avec trois
types cellulaires.
REPONSES : C
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142
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a. La sécrétion pancréatique exocrine est
la plus importante sécrétion digestive
b. La sécrétion pancréatique exocrine est
un suc alcalin isotonique par rapport
au plasma
c. Trypsinogène est une enzyme
protéolytique
d. Son contrôle est essentiellement
hormonal
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : A, C, D
28) L’acidité duodénale stimule la
sécrétion de :
a. Gastrine
b. Histamine
c. Cholécystokinine (CCK)
d. PP
e. La sécrétine
REPONSES : E
29) La sécrétion enzymatique du pancréas
exocrine est stimulée par :
a. La somatostatine
b. La sécrétine
c. L’acétylcholine
d. A et B sont justes
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : C
30) Tous ces facteurs, participent à la
sécrétion pancréatique, sauf un,
lequel ?
a. La sécrétine
b. La cholécystokinine CCK.
c. La somatostatine.
d. L’odeur des aliments.
e. La gastrine.
REPONSES : C
PHYSIOLOGIE
23) La sécrétion aqueuse alcaline
pancréatique (RF) :
a. Est assurée par les cellules acineuses
marginales du pancréas
b. Est riche en HCO3-
c. Est dépourvue en enzymes
d. Est dépourvue en hormones
e. Est stimulée essentiellement par la
CCK
REPONSES : C
24) La sécrétion pancréatique est (RF) :
a. Une sécrétion alcaline
b. Une sécrétion hypertonique par
rapport au plasma
c. Riche en enzymes
d. La plus importante des sécrétions
digestives
e. Régulée par la sécrétine
REPONSES : B
25) La trypsine :
a. Provient de l’activation du
trypsinogène par l’entérokinase
b. Est une enzyme lipolytique
c. Est une hormone intestinale
d. Est activée par la chymotrypsine
e. Les propositions A et C sont justes
REPONSES : A
26) Lequel de ces facteurs provoquent la
sécrétion enzymatique du pancréas :
a. La CCK
b. La sécrétine
c. La gastrine
d. Les propositions A et B sont justes
e. Les propositions A et C sont justes
REPONES : E
27) Le pancréas exocrine :
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143
• Jéjuno-iléon
Anatomie
• Jéjuno-iléon
Histologie
• Phase intestinale (motilité)
• Digestion et absorption intestinale
Physiologie
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Anatomie : Intestin gre le Je juno-ile on et
me sente re
I/-Jéjuno-iléon :
1. Définition :
C’est la portion mobile de l’intestin grêle, fait
suite au duodénum (D4 : 4ème portion du
duodénum) à l’angle duodéno-jéjunal, et se
termine au niveau du colon ascendant à la
jonction iléo-caecale (iléo-colique) par une
valvule ‘’valvule de Bauhin’’ et se poursuit par le
gros intestin.
Il est entièrement sous-mésocolique
Participe à la digestion, mais joue aussi un rôle
important dans l’absorption des aliments.
On lui distingue une première partie « le jéjunum » et une seconde « l’iléon ».
2. Description :
Sa longueur est variable selon les individus entre 5 et 6
mètres.
Son diamètre est de 2 cm.
Formé de 14 à 16 anses mesurant chacune de 20 à 40
centimètres.
80 centimètres avant l’angle iléo-caecal peut se trouver
un diverticule inconstant le diverticule de Meckel,
inconstant, (reliquat du canal omphalo-mésentérique).
Présente : un bord mésentérique (fixé au mésentère) et
un bord anti-mésentérique (libre).
II/-Le mésentère : Les anses de l’intestin grêle sont mobiles
les unes sur les autres et sont reliés à la paroi postérieure par
un repli péritonéale : Le mésentère.
1. Définition :
Le mésentère est le méso des anses grêles, dont il renferme
les vaisseaux et les nerfs. Il a une forme d’éventail dont les
plis soutiennent les anses grêles.
C’est une cloison à deux feuillets qui traverse obliquement
l’étage sous-mésocolique.
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145
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2e année Médecine
UEI 2
2. La racine du mésentère : Elle mesure 15 cm de
long, dessine une ligne brisée à 3 segments :
a/-Un segment supérieur : oblique depuis l’angle
duodéno-jéjunal
b/-Un segment moyen : vertical
c/-Un segment inférieur : oblique jusqu’à l’angle iléo-
caecal.
(A l’opposé de la racine du mésentère, se trouve le bord
intestinal qui suit les anses grêles).
III/-Les rapports :
Au milieu
Les organes rétro-
péritonéaux
Le rachis
L’aorte
La veine cave inférieure (VCI)
Reins
Uretères
Le grand omentum (grand épiploon) sépare les anses grêles de la paroi abdominale
antérieure
Le colon transverse et son méso
A distance l’étage sus-mésocolique
Le colon pelvien
Le rectum
Les organes génito-urinaires
Caecum
Colon droit
Colon gauche
En arrière
En avant
En haut
En bas
A droite
A gauche
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146
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(Schémas bonus)
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147
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IV/-Vascularisation artérielle :
Assurée par l’artère mésentérique supérieure, sa longueur est de 20 à 25 cm et son calibre à son origine est de
12mm.
Origine
Nait à la face antérieure de l’aorte abdominale, à angle aigu, en regard de L1, au-dessous de
l’origine du troc cœliaque.
Présente un trajet oblique, en bas et en avant est à droite, traverse :
1. La région rétro-pancréatique : En arrière de l’isthme du pancréas
2. La région pré-pancréatique : En avant du processus incunatus du pancréas
3. La région pré-duodénale : en avant de D3 (3ème portion du duodénum)
4. Elle pénètre ensuite entre les deux racines du mésentère où elle devient intra-
Trajet
mésentérique
Terminaison
se termine à 60 cm de l’angle iléo-caecale. Par 2 branches terminales :
L’artère iléo-colo-bicaeco-appendiculaire droite (ou artère colique inférieure droite)
Dernière artère iléale à gauche
Branches
collatérales
Artère pancréatico-duodénale gauche : artère de l’angle duodéno-jéjunale.
Artères coliques :
Supérieure droite.
Moyenne droite.
12 à 16 artères destinées aux anses grêles aussi appelées artères jéjuno-iléales, les
anastomoses se font de proche en proche et forment 3 séries d’arcades de 1er ,2ème, 3ème
ordre.
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148
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
V/-Drainage veineux : Elles ont une disposition
analogue aux artères, elles confluent pour former la
veine mésentérique supérieure, qui contribue à la
formation de la veine porte en arrière du pancréas.
VI/-Drainage lymphatique :
Ils sont satellites des vaisseaux, chemine
dans le mésentère.
Leur importance est capitale puisqu’ils
participent à l’absorption intestinales de
certains nutriments, se drainent dans la
citerne de chyle (de Pecquet) ou ampullaire,
après avoir passé par des lymphonoeuds, à
l’origine du conduit thoracique.
VII/-Innervation : Elle est sympathique et parasympathique. Ils sont satellites des artères et vont
former des filets nerveux issus des :
Ganglions semi-lunaires des plexus cœliaque.
Ganglions cortico-rénaux.
Plexus mésentérique supérieur.
VIII/-Anatomie clinique :
La mobilité des anses grêles permet d’utiliser
un segment d’intestin pour remplacer un
autre organe.
La mobilité se trouve sur les scanners.
Elle permet d’extériorer une anse grêle en
chirurgie.
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149
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : la paroi intestinale
I/-Généralités : Tube de 2 à 3 cm de diamètre,
et 7m de longueur. Relie l’estomac au colon.
Présente 2 portions :
Duodénum : Du pylore jusqu’à
l’ampoule de Vater.
Jéjuno-iléon : De l’ampoule de Vater
jusqu’à la valvule de Bauhin ou iléo-
caecal.
II/-La paroi intestinale : En coupe longitudinale, présente :
Les valvules conniventes de Kerking : Des soulèvements majeurs, transversaux, permanents, dont
l’axe est constitué par la sous muqueuse (Absentes au niveau du duodénum).
Les villosités intestinales : Des soulèvements mineurs dont l’axe est constitué par le chorion de la
muqueuse.
1. La muqueuse : 3 couches superposées de la lumière vers l’extérieur
1) La couche des villosités intestinales
2) La couche des glandes de Lieberkühn ou cryptes de Lieberkühn
3) La couche lymphoïde (variable selon le segment étudié)
Epithélium
Chorion
a.La couche des villosités intestinales : 2 composants :
Epithélium de revêtement : épithélium
prismatique simple à plateau strié reposant sur
une membrane basale, renferme 3 types de
cellules :
Remarque : le chorion de la muqueuse
constitue l’axe de la villosité intestinale
(stroma).
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150
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
SITUATION
CARACTERISTIQUES
ILLUSTRATION
Au niveau du
sommet de la
villosité intestinale.
Forme prismatique haute (sauf au niveau du
sommet de la villosité intestinale où elle est
cubique).
Dans leurs portions basales les entérocytes
ménagent des petits espaces : Fentes de
GrunHagen.
Plateau strié au pôle apical, formé de microvillosités
digitiformes régulières, perpendiculaires à la
surface cellulaire. L’axe de chaque microvillosité est
formé de microfilaments.
La matrice cytoplasmique renferme :
Un réticulum endoplasmique en rapport
avec de nombreuses vésicules de
pinocytose au pôle apical.
Un chondriome bipolaire (chondriome =
ensemble de mitochondries).
Un ergastoplasme tubulaire diffus souvent
lié aux chondriosomes.
Un appareil de Golgi supra-nucléaire.
Chylomicrons (enclaves lipidiques).
Glycogène.
CELL
ULE
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C
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E
Noyaux ellipsoïdes allongés selon le grand axe de la
cellule, occupe la partie cellulaire moyenne. Ils sont
tous situés au même niveau.
(Ces noyaux sont souvent en mitose au fond des
glandes de Lieberkühn : il s’agit alors de cellules
indifférenciées)
La membrane plasmique présente des bandelettes
de fermeture au pôle apical, des desmosomes de
plaques d’attachement et des dispositifs
d’engrangement sur ses faces latérales.
Insérés sur un pied étalé sur la membrane basale,
en forme de cupule ou de calice.
Leur matrice cytoplasmique renferme des boules
de mucine (mucigène) d’aspect claires, séparées les
unes des autres par des fines travées
cytoplasmiques.
(Le mucigène est élaboré en majeur partie par l’appareil
de Golgi qui fournit en outre la cytomembrane
d’enveloppe).
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o Absentes au
sommet des
villosités, elles
sont réparties de
manière
irrégulière sur
les flancs de
cette dernière.
o S’observent au
niveau des
glandes de
Lieberkühn, mais
à partir de la
zone moyenne
seulement.
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151
MédiCours
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UEI 2
o Sommet de la
villosité à l’état
isolé.
o Entre les cellules
glandulaires des
glandes de
Lieberkühn.
Elles sont étroitement appliquées contre la vitrée,
mais leurs pôles apicaux atteignent toujours la
lumière glandulaire.
Forme : bouteille ou en pyramide triangulaire à
base élargie.
Leurs cytoplasmes renferment des fines
granulations argentaffines réparties dans toute la
cellule prépondérante dans la zone infra-
nucléaire.
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Le stroma des villosités intestinales (chorion de la muqueuse) :
Un tissu conjonctif lâche : fortement infiltré de cellules libres : macrophages, lymphocytes.
Un chylifère central : Les chylifères sont des vaisseaux faisant partie du réseau
lymphatique, situés au niveau de l'intestin grêle.
Un réseau de capillaires sanguins : à disposition sous épithélial.
Les muscles de Brücke : Fascicules musculaires lisses à disposition longitudinale, émanant
de la muscularis mucosae.
b.La couche des glandes : Glandes de Lieberkühn :
▪ Apparaissent comme de simples invaginations épithéliales. Ce sont des glandes tubuleuses
rectilignes simples courtes et orientées perpendiculairement à la surface.
▪ La paroi glandulaire apparait comme un épithélium
simple cylindrique ou cubique reposant sur une
membrane basale. Comporte 4 types de cellules :
‘’3 (Les cellules vue précédemment « entérocytes,
cellules caliciformes à mucus ouvert, cellules
argentaffines ») + 1 (cellules de Paneth)’’
Les cellules de Paneth :
Situés au fond des glandes.
Forme pyramidale, taille volumineuse.
Noyau arrondi, basal, nucléolé.
Cytoplasme caractérisé par la présence des grains
de sécrétions protéiques au pôle apical.
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152
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c.Chorion (+couche lymphoïde) : Présente :
Tissu conjonctif lâche.
Triple réseau vasculaire : artériel,
veineux, lymphatique.
Glandes de Lieberkühn (invagination de
l’épithélium).
Des formations lymphoïdes : simples
infiltrats lymphoïdes toute au long de
l’intestin, qui présente au niveau :
Jéjunum : Nodules lymphoïdes.
Iléon : plaques de Peyer : volumineux
nodules lymphoïdes fusionnés situés
sur le bord anti mésentérique de
l’intestin à cheval sur la muqueuse et
la sous-muqueuse (celluleuse).
2.
La muscularis mucosae : sans
particularités. Envoie de fibres
musculaires lisses longitudinales au
niveau du stroma de la villosité
intestinale (muscle de Brücke).
3. La sous-muqueuse : sans particularités
4. La musculeuse : sans particularités
5. La séreuse.
III/-Vascularisation artérielle et drainage veineux et lymphatique :
Veineuse
(muqueuse → séreuse)
des veines drainant le sang
des réseaux précédents et
celui provenant de la
musculeuse.
Double plexus :
Superficiel : Sous la
muscularis-mucosae.
Profond A hauteur du
réseau d’Haller.
Lymphatique
(muqueuse → séreuse)
veines lymphatiques drainant
la lymphe musculaire et celle
du réseau de la celluleuse
réseau planiforme de la
celluleuse qui reçoit les
lymphatiques des réseaux
précédents.
Séreuse
Sous-muqueuse
(celluleuse)
Artérielle
(séreuse → muqueuse)
des artères d’où partent
des artérioles perforantes
traversant la musculeuse y
fournissant des collatérales
Double réseau :
Un profond : Réseau
de Heller, issues des
branches ayant
traversé la
musculeuse
Un superficiel :
Réseau artériolaire
sous-muqueux
provenant du réseau
d’Heller, situé sous la
muscularis-mucosae.
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153
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Double réseau capillaire :
Profond : autour des
Des veinules issues des :
Réseaux capillaires
réseau intra-muqueux qui
draine la lymphe :
Muqueuse
glandes.
Superficiel :
constituant un
bouquet terminal
dans chaque villosité.
villositaires.
Réseaux capillaires
glandulaires.
Se jettent dans les plexus de
la sous muqueuse.
Des chylifères.
Du réseau lymphatique
intra-glandulaire.
IV/-Innervation : assurée par les ganglions nerveux intra-muraux : myentérique d’Aurbach et sous-
muqueux de Meissner, essentiellement végétatif parasympathique.
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154
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : Motilite intestinale, digestion
et absorption intestinale des nutriments
Motilité intestinale
I/-Introduction :
L’intestin grêle mesure environ 5 à 6 mètres. Il reçoit le chyme gastrique qui se mélange aux
différentes sécrétions biliaires, pancréatiques et intestinales.
La longueur et la lenteur de la progression du contenu donnent le temps nécessaire à la digestion
enzymatique qui nécessite des phénomènes moteurs et chimiques.
II/-Définition de la motilité : Son rôle est le brassage des aliments avec les différentes sécrétions
pour favoriser l’absorption et assurer la propulsion.
La segmentation consiste en une série de contractions qui
divisent l’intestin grêle en plusieurs segments courts et dilatés.
Chaque segment sera le siège en son milieu d’une nouvelle
contraction alors que la précédente vient de disparaitre.
Provoqués par la contraction et la relaxation des muscles
circulaires intestinaux.
Ces mouvements sont déclenchés par une activité électrique
provenant des cellules Pacemaker situées dans la couche
circulaire du muscle lisse ou associée avec cette couche ;
Duodénum : 12 contractions / minute.
Iléon terminal : 9 contractions / minute.
La segmentation induit en continu des divisions et des
subdivisions du contenu intestinal, malaxant ainsi le chyme de
la lumière intestinal et le mettant en contact avec la paroi
intestinale (permettant l’absorption).
Assurés par des mouvements péristaltiques. Dès l’arrivée des
aliments, il y’a contraction du segment en amont qui pousse le bol
alimentaire vers le segment d’aval dilaté.
C’est une onde péristaltique unique qui parcourt l’ensemble de l’intestin en 90minutes. Elle est
interrompue brutalement par la prise alimentaire : C’est ce que l’on appelle : complexes
migrants inter-digestifs ou complexes migrants moteurs (CMM).
Les
mouvements
segmentaires
Les
mouvements
propulsifs
Les
mouvements
à jeun
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155
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
III/-Régulation de la motilité :
Activateur (stimule)
Au cours des repas, les fibres nerveuses
afférentes peuvent être à l’origine de
reflexe activateur.
Le réflexe gastro-iléal : La distension de
l’estomac provoque l’activation de la
motricité iléale.
Inhibiteur (inhibe)
Au cours des repas, les fibres
nerveuses afférentes peuvent être à
l’origine de reflexe inhibiteur.
Le réflexe iléo-gastrique : La
distension iléale provoque l’inhibition
de la motricité gastrique.
Parasympathique : Le nerf vague (X)
stimule la motricité intestinale.
Sympathique : Inhibe la motricité
intestinale.
Ceux qui renforcent la motricité : CCK, la
gastrine, les sels biliaires.
Ceux qui freinent la motricité : VIP,
entéro-glucagon.
e
x
e
l
f
é
R
e
s
u
e
v
r
e
N
l
e
a
n
o
m
r
o
H
Digestion et absorption
I/-Introduction : L’intestin grêle fait suite à l’estomac
et est séparée de celui-ci par le pylore. Il se compose
du duodénum, jéjunum et iléon.
1. Le duodénum : Lieu de mélange du chyme
gastrique avec les sécrétions bilio-pancréatiques.
L’absorption se fait par équilibration osmotique :
elle est donc rapide et peu régulière.
2. Le jéjunum : Principale site d’absorption
intestinale des glucides lipides et peptides, et
principal lieu des mouvements hydro-
électrolytiques. Globalement l’absorption est
peu sélective.
3. L’iléon : Siège d’absorption spécifique, comme
celle de la vitamine B12.
II/-Sécrétions intestinales :
1. Différentes sécrétions :
1500ml de liquide sont déplacés chaque jour du sang bers la lumière intestinale à travers la paroi intestinale,
par le mécanisme suivant : ‘’il existe une sécrétion de plusieurs ions minéraux par l’épithélium intestinal et
donc l’eau suit par osmose’’ : c’est une sécrétion alcaline contenant du mucus contre l’acidité du chyme qui
passe de l’estomac vers le duodénum qui est hypertonique (acide).
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156
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Les enzymes
intestinales
Les
hormones
intestinales
Peptidases de la
bordure en brosse
Oligosaccharidases
Entérokinase
qui digèrent les peptides.
assurent la digestion des diholosides et des oligosaccharides.
active le trypsinogène en trypsine
elles sont très nombreuses, elles ont une action sur la motricité et sur la sécrétion : La gastrine,
le VIP, le GIP, la CCK, la sécrétine, la substance P, le peptide pancréatique PP.
2. Régulation de la sécrétion intestinale : L’arrivée des aliments et la libération de l’hormone
sécrétine sont les éléments majeurs déclenchant la sécrétion intestinale.
III/-Digestion et absorption intestinale : l’intestin grêle est le siège des mouvements
transmuqueux d’eau et de substances.
Fe = flux entrant
(absorbé)
Si : Fe ≥ Fs
Si : Fe ≤ Fs
Fs = flux sortant
(sécrétion)
Fn≥0
Fn≤0
Fn = flux net
Fn= Fe-Fs
Absorption
Excrétion
Le passage à travers l’épithélium se fait selon 2 voies :
Intercellulaire ou paracellulaire : entre les cellules.
Transcellulaire : à travers les cellules.
Le transport peut être :
Passif : par simple diffusion (sans énergie).
Actif : nécessitant de l’énergie.
Nutriment
Glucides
Particularités
L’ingestion journalière
est de 200 à 400
g/jour sous forme de :
Amidon : amylose
et amylopectine
Disaccharides :
saccharose,
maltose et lactose
Dextrines limites :
8 à 30 molécules
de glucose reliées
en une chaine
Fibres
alimentaires :
cellulose,
hemicellulose et
pectine
Digestion
Le principal site de digestion est
représenté par le duodénum et le
jéjunum.
①Après la première étape de digestion
qui a lieu dans la bouche sous l’action de
l’amylase salivaire sur l’amidon, le reste
de l’amidon et les autres sucres vont aller
dans la lumière intestinale :
②Seule l’amidon subit une hydrolase
intraluminale sous l’action de l’amylase
pancréatique
Les produits obtenus sous l’action
des 2 amylases salivaire et
pancréatique qui sont : ‘’maltose,
maltotriose et les dextrines limites’’,
vont rejoindre les disaccharides
naturels (lactose, saccharose) où a
lieu leur digestion finale.
Absorption
Le glucose et galactose
Au pôle apical
Sont absorbés par un co-
transport actif Na+/glucose ou
Na+/galactose, situé sur la
membrane en brosse (nécessite
de l’énergie).
Ils entrent dans l’entérocyte.
Au pôle basolatéral
Par un transporteur passif de la
famille des Glut2.
Pour passer dans la
circulation générale.
Le fructose
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157
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Au pôle apical
entrent dans l’entérocyte par un
transporteur passif Glut5.
Au pôle basolatéral
passe dans la circulation générale
par un transporteur passif Glut2.
Ces sucres doivent être prêts de la
paroi, les disaccharides sont
hydrolysés par des hydrolases
insérées sur la bordure en brosse
appelées Les disaccharidases :
Enzymes
Substrats
Produits
Saccharase
Saccharose
Isomaltase
Gluco-
amylase
Maltose,
dextrines
limites
Oligo-
saccharides
Lactase
Lactose
Fructose
Glucose
Glucose
Glucose
Galactose
Les lipides sont des substances
hydrophobes requiert la formation d’une
émulsion, assurée par des molécules
amphipatiques (le pole hydrophobe fixe
tout ce qui est lipide, le pole hydrophile
creuse son chemin dans le milieu aqueux).
Les gouttelettes lipidiques sont stabilisée
par des acides gras, des protéines et des
sels biliaires. Le but de la formation de
l’émulsion lipidique est de faciliter leur
déplacement dans le milieu aqueux, et
aussi faciliter leur digestion par les
enzymes.
①La digestion des triglycérides débute
dans l’estomac par l’action de la lipase
gastrique libérant des diglycérides et des
acides gras.
②Au niveau du duodénum, 3 types de
lipases vont agir :
La lipase pancréatique : Agit sur les
triglycérides formant des micelles,
des petites boules ‘’particules
lipidiques’’ de 3 à 5 nm formées de
monoglycérides, acides gras,
phospholipides et sels biliaires,
recouvertes de substance hydrophile.
(L’intestin est formé d’une couche d’eau
immobile ce qui nécessite la formation de
micelles d’enveloppes hydrophiles,
arrivées à la membrane de l’entérocyte
elles s’ouvrent libérant les lipides)
Les monoglycérides, les acides
gras, les vitamines liposolubles
libres et les lysolécithines
diffusent à travers la membrane
cellulaire pris en charge par :
o Les liver Fatty Acid Binding
Protein (L-FABP) ‘’d’origine
hépatique’’
o Les intestine Fatty Acid
Binding Protein (I-FABP)
‘’d’origine intestinale »
Pour le cholestérol :
Protéine de transport des
stérols
Au niveau de l’entérocyte :
Les acyl transférases
rattachent les radicaux
d’acides gras aux
monoglycérides reformant
ainsi les triglycérides.
La lysolécithine en lécithine
Les acides gras vont
reconstituer les
phospholipides et le
cholestérol
Les vitamines liposolubles
sont estérifiées
Les lipides ainsi reconstitués
doivent quitter la cellule et
se transporter par le sang en
formant 2 types de
lipoprotéines :
L’ingestion journalière
des lipides est de 50 à
80 g/jour. Sous forme
de :
Triglycérides
Phospholipides
Cholestérol libre
Cholestérol
estérifié
Vitamines
liposolubles (A,
D, E, K)
généralement
estérifiés
Les lipides
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158
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
La phospholipase A2 : va agir sur les
phospholipides pour transformer les
lécithines en lysolécithines.
La carboxyle ester hydrolase : a pour
substrat les esters de cholestérol et
des vitamines liposolubles pour les
libérer.
La digestion des protéines dépend de
nombreux facteurs :
Origine (animale ou végétale)
Type de protéines
Mode de cuisson et de conservation
des aliments
Les chylomicrons
Des édifices lipoprotéiques dont
le centre triglycéridiques est
entouré d’une couche
monomoléculaire hydrophile
contenant du cholestérol
estérifié, des phospholipides et
une apoprotéine spécifique B48
synthétisée par l’intestin. Ils
rejoignent la circulation générale
par voie lymphatique pour être
déversés dans le sang. (C’est une
molécule volumineuse qui ne peut
pas passer dans le sang).
Les VLDL
Presque la même structure,
renferment une protéine B100
synthétisée en majeur partie par
le foie (une petite partie par
l’intestin) rejoignent le sang
portal quittant l’entérocyte par
exocytose par le pole basolatéral.
Chylomicrons ≥ VLDL
Pour les acides gras à chaine
courte ou moyenne, ils sont
drainés pas voie sanguine
transportés par l’albumine
10% à 20% des protéines
digérées sont absorbées au
niveau du duodénum.
60% au niveau du jéjunum.
Le reste au niveau de l’iléon.
Estomac : La digestion de protéines
Les acides aminés
demeure dans l’estomac sous l’action
de : l’HCL et la pepsine
Dans la lumière duodéno-jéjunale :
Elles subissent l’action des :
Endopeptidases : coupent à l’intérieur de
la chaine.
Exopeptidase : coupents les bouts de la
chaine.
On aura la formation d’acides
aminés, des di- et tri- peptides.
Absorbés activement par des
systèmes Na+ dépendants et des
systèmes Na+ indépendants
(diffusion facilitée à travers des
canaux).
Di- et tri- peptides
Se fait par un système de
cotransport éléctrogénique
couplé aux protons.
Les protéines ingérées
ont 2 origines :
Animale :
viande, poisson,
œuf, lait
Végétale :
céréale et
légumes
Dans l’intestin les
protéines
alimentaires
représentent 80 à
100 g/jour.
Les protéines
endogènes sont
de 50 à 80 g/jour.
Les
protéines
Eau
L’absorption de l’eau s’agit d’un flux positif (absorption) chez le sujet sein.
Son mécanisme principal est osmotique (passage de l’eau du milieu moins concentré vers le milieu
le plus concentré).
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159
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2e année Médecine
UEI 2
Sodium
Na+
Potassium
K+
Bicarbonat
es HCO3-
Vitamines
Au niveau jéjunal l’absorption des glucides et des acides aminés entrainent celle de l’eau et du
sodium.
C’est une absorption paracellulaire, mais peut être aussi transcellulaire.
Son absorption se fait par 3 processus transcellulaires :
Diffusion passive.
Transport neutre sans énergie mais avec une autre molécule (passif).
Cotransport avec les petites molécules : glucose, acides aminés (actif).
Passive au niveau de l’intestin grêle.
Son absorption augmente quand on prend des aliments riches en K+.
98% du K+ ingéré est absorbé.
Son taux est bien défini dans la cellule, c’est pour cela qu’il est soumis à une régulation grâce au
rein.
L’ion HCO3- est absorbé grâce à une sécrétion active de H+ au niveau du jéjunum.
Vitamine
B12
Mécanisme actif nécessitant la présence du Fi (facteur intrinsèque) élaboré par
l’estomac, se fait au niveau de l’iléon.
L’anémie mégaloblastique est une carence en vitamine B12. Pour détecter la cause
on effectue « un Test de Shilling » : On donne au patient la vitamine B12 + Fi : si
l’absorption se fait càd le problème est au niveau du Fi.
Vitamine C
Absorbé grâce à un cotransport vitamine C/Na+
2 mécanismes d’absorption :
Calcium
Ca2+
Mécanisme passif non saturable : absorption paracellulaire toute au long du tube digestif.
Mécanisme actif saturable : il existe des transporteurs régulés par le 1,25
dihydrocholécalciférol (métabolite de la vitamine D) au niveau du duodénum.
Faculté de Médecine d’Alger
160
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) L’intestin grêle :
a.
b.
c.
d.
e.
Il est formé par le jéjunum et l’iléon
encadrés par le colon
Il commence à l’angle duodéno-jéjunal
et se termine à la jonction iléo-caecale
Il est vascularisé par l’artère
mésentérique inférieure
Il est fixé à la paroi postérieure par la
racine du mésentère
Il peut être le siège d’occlusion par un
gros calcul biliaire
REPONSES : A, B, D, E
2) L’intestin grêle :
a. Les anses du jéjunum sont allongées
transversalement
b. Le jéjuno-iléon est immobile
c. La racine du mésentère est mobile
d. Le bord pariétal du mésentère (= la
racine du mésentère) est oblique en
bas et à droite
e. L’artère mésentérique supérieure
s’engage entre les 02 feuillets du
mésentère, dérivant une couche à
concavité droite
REPONSES : A, C, D, E
3) Le mésentère :
a.
Il représente le méso de l’intestin
grêle
b. Sa racine s’étend du bord gauche de
L2 au bord droit de L5
c. Sa racine croise les vaisseaux génitaux
à droite et à gauche
d. Sa longueur est de 15 à 18cm sa
e.
hauteur est très variable
Il contient les vaisseaux
mésentériques supérieurs : l’artère
mésentérique supérieure est située à
Faculté de Médecine d’Alger
droite de la veine mésentérique
supérieure
REPONSES : A, B, C, D
4) L’intestin grêle :
a. C’est la partie fixe de l’intestin.
b.
Il présente deux parties : une sus-
mésocolique et une sous-
mésocolique.
c. Son diamètre augmente
progressivement de gauche à droite.
d. Le diverticule de Meckel situé sur
l’iléon est constant.
e. Son innervation est assurée par le
plexus mésentérique supérieur.
REPONSES : E
HISTOLOGIE
5) Quel caractère morphologique vous
permet de reconnaitre la valvule
connivente en MO :
a. Soulèvement majeur transversal
permanent dont l’axe est constitué de
la muqueuse
b. Soulèvement mineur transversal dont
l’axe est constitué de la muqueuse
c. Soulèvement majeur transversal dont
l’axe est constitué de la sous-
muqueuse
d. Soulèvement majeur transversal dont
l’axe est constitué de la musculeuse
REPONSES : C
6) L’observation d’une préparation de
l’intestin grêle au MO permet
d’observer les éléments suivants :
a. Un épithélium prismatique simple
formé de quatre variétés cellulaires
b. Un épithélium prismatique simple
formé de trois variétés cellulaires
c. Des glandes de LieBerkühn tubuleuses
simples courtes
161
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
d. Des glandes de LieBerkühn tubuleuses
d. Sous muqueuse et tissu sous séreux
contournées ramifiées
e. Des glandes de LieBerkühn tubuleuses
REPONSES : A
simples longues
REPONSES : B, C
7) Comparant l’épithélium de revêtement
de la paroi intestinale à celui de la
paroi gastrique, sur quels critères
morphologiques vous basez-vous pour
reconnaitre l’épithélium intestinal :
a. Prismatique simple, formé de cellules
caliciformes à mucus fermées
b. Cubique simple, comportant des
cellules caliciformes à mucus ouvertes
et des cellules à plateau strié
c. Prismatique simple, formé de
mucocytes ouvertes, de cellules
argentaffines et d’entérocytes
d. Cubique simple, formés de cellules
caliciformes à mucus fermé
e. Cubique simple, formés de mucocytes
fermées, de cellules argentaffines et
d’entérocytes
REPONSES : C
8) Parmi les constituants histologiques
suivants, quels sont ceux qui
n’appartiennent pas au stroma de la
villosité intestinale :
a. Glandes de LieBerkühn
b. Double réseau capillaire sanguin et
lymphatique
c. Tissu conjonctif lâche fortement
cellulaire
d. Fibres musculaires lisses
10) Examinant une coupe de muqueuse
intestinale en MO, au fort
grossissement vous observez un type
cellulaire caractérisés par :
-Localisation au sommet des villosités
intestinales ou entre les cellules de la
glande de LieBerkühn
-Forme en bouteille ou en pyramide
-Présence dans le cytoplasme de fines
granulations particulièrement
abondantes dans la zone infra-
nucléaire
De quelles cellules s’agit-il
a. Entérocytes indifférenciés
b. Cellules caliciformes à mucus ouvertes
c. Cellules argentaffines
d. Cellules de Paneth
REPONSES : C
11) Quel sont parmi les critères
histologiques suivants ceux qui vous
permettent d’identifier le chorion de la
muqueuse iléale :
a. Présence de glandes de LieBerkühn et
de formations lymphoïdes isolées
b. Présence de glandes de LieBerkühn et
de formations lymphoïdes
agglomérées
c. Présence de glandes de LieBerkühn et
d’un infiltrat lymphoïde
d. Absence de glandes de LieBerkühn et
présence de formations lymphoïdes
agglomérées
REPONSES : A
REPONSES : B
9) Dans quelle tunique de la paroi du tube
digestif se rencontrent les formations
lymphoïdes :
a. Chorion de la muqueuse et muscularis
mucosae
b. Musculeuse et sous muqueuse
c. Chorion de la muqueuse, sous
muqueuse et muscularis mucosae
Faculté de Médecine d’Alger
12) Sur une coupe longitudinale de la paroi
jéjunale on observe des soulèvements
mineurs dont l’axe est constitué du
chorion de la muqueuse. Il s’agit de ?
a. Valvules conniventes.
b. Villosités intestinales.
c. Cryptes intestinales.
d. Microvillosités des entérocytes.
162
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
e. Chylifère central.
PHYSIOLOGIE
REPONSES : B
13) Quelle est l’origine embryologique de
l’épithélium intestinal ?
a. Entoblastique.
b. Ectoblastique.
c. Neurectoblastique.
d. Mésenchymateuse.
e. Epiblastique.
REPONSES : A
14) Parmi les propositions suivantes
concernant les cellules indifférenciées
de l’intestin grêle laquelle est juste ?
a. Se situent au niveau du col des
glandes de Liberkuin.
b. Leurs noyaux sont souvent au repos.
c. Sont des cellules jeunes présentatrices
d’antigènes.
d. Sont des cellules jeunes permettant le
renouvellement des cellules de
l’épithélium intestinal seulement.
e. Sont des cellules jeunes permettant le
renouvellement des cellules de
l’épithélium et des glandes
intestinales
REPONSES : E
15) Quel est le type cellulaire majoritaire
retrouvé au fond des glandes de
Liberkuhn ?
a. Les cellules caliciformes.
b. Les cellules argentaffines.
c. Les entérocytes.
d. Les cellules de Paneth.
e. Les cellules caliciformes et les cellules
argentaffines.
REPONSES : D
Faculté de Médecine d’Alger
16) Les lipides sont absorbés par la
muqueuse intestinale sous toutes ces
formes sauf une, laquelle
a. Diglycérides
b. Acides gras
c. Lysolécithines
d. Cholestérol libre
e. Vitamines liposolubles libres
REPONSES : A
17) A propos de l’absorption intestinale
des protéines
a. Elle se fait sous forme d’acides
aminés, de dipeptides et tripeptides
b. L’absorption des acides aminés est
active Na+ dépendante
c. L’absorption des dipeptides est active
grâce à un transporteur Na+
dépendant
d. Les propositions A et B sont justes
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : D
18) Les principaux mouvements de
l’intestin grêle sont :
a. Les mouvements de brassage
segmentaire
b. Les mouvements propulsifs lors du
jeune
c. Les CMM déclenchés par le repas
d. Les propositions A et B sont justes
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : A
19) La sécrétion intestinale renferme :
a. Des disaccharidases assurant la
digestion de l’amidon, des
disaccharides et des oligosaccharides
b. Une entérokinase, enzyme activant
toutes les enzymes sécrétées par le
pancréas
c. Des acyl-transférases permettant la
formation des triglycérides dans les
micelles
163
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
d. Les propositions A et B sont justes
e. Aucune de ces propositions n’est juste
23) La digestion des lipides est assurée
par :
REPONSE : E
20) Concernant la digestion et l’absorption
des glucides au niveau de l’intestin :
a. Tous les glucides ingérés subissent
une hydrolyse intraluminale assurée
par des disaccharides
b. L’entrée du glucose, du galactose et
du fructose dans la circulation
sanguine par le pole basal de
l’entérocyte est un mécanisme passif
assuré par le GLUT5
c. La digestion intraluminale du
saccharose aboutit à la formation du
glucose et du galactose
d. Les propositions B et C sont justes
e. Aucunes de ces propositions n’est
juste
REPONSES : A
21) Les glucides sont absorbés par
l’entérocytes :
a. Sous forme de glucose
b. Sous forme de saccharose
c. Par un co-transport Na+ dépendant
d. Les propositions A et B sont justes
e. Les propositions A et C sont justes
REPONSES : E
22) L’absorption intestinale du glucose :
a. Fait intervenir un transporteur GLUT2
situé sur la membrane apicale de
l’entérocyte
b. Est contrôlée par l’insuline lors des
repas
c. Nécessite un symport glucose/Na+,
SGLUT situé sur la membrane
basolatérale
d. Les propositions B et C sont justes
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : E
Faculté de Médecine d’Alger
a. La lipase gastrique qui hydrolyse les
triglycérides et les phospholipides au
niveau de l’estomac
b. La lipase pancréatique qui agit sur les
triglycérides
c. La carboxyl-ester-hydrolase qui agit
sur les esters de cholestérols et des
vitamines hydrosolubles
d. Les propositions B et C sont justes
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : B
24) Les mouvements de segmentation :
a. Servent à propulser le contenu
intestinal
b. Servent à malaxer le contenu
intestinal
c. Sont des ondes propagées
d. Sont très intenses entre repas
e. Sont déclenchés par le système
nerveux sympathique
REPONSES : B
25) L’absorption intestinale du calcium
est :
a. Un mécanisme actif saturable régulé
par la 25(OH) D3 au niveau du
duodénum
b. Un mécanisme passif non saturable au
niveau du duodénum
c. Un mécanisme passif saturable tout
au long du tube digestif
d. Les propositions A et C sont justes
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : A
26) Les complexes migrants moteurs :
a. Ont un rôle prépondérant dans le
brassage des aliments dans l’intestin
grêle
b. Sont des réflexes activateurs
provoqués par la distension de l’iléon
164
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
c. Sont provoqués par la phase réflexe
de la déglutition
d. Ont un rôle dans la défécation
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : E
27) Parmi les facteurs suivants, lequel
freine la motricité intestinale
a. La cholécystokinine (CKK)
b. L’entéro-glucagon
c. La gastrine
d. Les sels biliaires
e. Le réflexe gastro-iléal
REPONSES : B
28) La digestion des glucides nécessite
l’action de (RF)
a. L’amylase salivaire
b. La lactase
c. L’hexokinase
d. La glucoamylase
e. La saccharase
REPONSES : C
29) L’arrivée des lipides dans le
duodénum :
a. Stimule la contraction vésiculaire
b. Stimule la sécrétion de la sécrétine
c.
Inhibe la motricité colique
d. Stimule la vidange gastrique
e. Les propositions A et B sont justes
REPONSES : A
30) L’absorption intestinale du Na+ se fait
par :
a. Diffusion passive
b. Co-transport avec le glucose et les
acides aminés
c. Transport neutre
d. Les propositions A et B sont justes
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : E
Faculté de Médecine d’Alger
31) L’absorption d’un des produits de la
digestion suivants est passive
a. Galactose
b. Acides aminés
c. Glucose
d. Cholestérol libre
e. Dipeptides
REPONSES : D
32) La sécrétion intestinale d’eau et des
électrolytes est stimulée par une des
hormones suivantes
a. Gastrine
b. Glucagon
c. Vaso-actif intestinal peptide (VIP)
d. PYY
e. Sécrétine
REPONSES : E
33) L’absorption intestinale de :
a. Potassium nécessite un transporteur
b. Du fer est actif
c. Calcium est passif
d. Vitamine D (à faibles doses) inhibe
l’absorption du calcium
e. Calcium se fait sous forme non ionisée
REPONSES : B
34) La sécrétine stimule :
a. La sécrétion gastrique acide
b. La sécrétion pancréatique alcaline
c. Une sécrétion pancréatique
enzymatique
d. B+C
e. Aucune de ces propositions sont
justes
REPONSES : B
35) Les substrats physiologiques de la
lipase sont :
a. Les triglycérides
b. Les vitamines liposolubles
c. Phospholipides
d. Cholestérol estérifié
e. B+D
165
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REPONSES : A
36) Au niveau du tube digestif, le rythme
électrique de base :
a. A pour origine le plexus myentérique
d’Auerbach.
b. Correspond à un potentiel de repos
stable des fibres musculaires lisses.
c. Correspond à un potentiel d’action
des fibres musculaires lisses lors de
leur contraction.
d. Apparait lors de la stimulation du nerf
vague.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
37) Au niveau de l’intestin grêle, les
mouvements segmentaires :
a. Sont des mouvements
antipéristaltiques.
b. Facilitent l’absorption intestinale.
c. Correspond à des réflexes iléo-
d.
gastriques.
Sont interrompues par la prise
alimentaire.
e. Présentent une fréquence de 12
cycles/minute au niveau iléal.
REPONSES : B
38) Concernant l’absorption intestinale des
nutriments :
a. Les lipides sont absorbés sous
forme de triglycérides.
b. L’absorption des acides aminés se
fait par transport électrogénique
lié aux protons.
c. L’absorption de glucose et de
galactose se fait par le
transporteur passif Na+
dépendant, la SGLUT1.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
Faculté de Médecine d’Alger
166
• Gros intestin (colon)
• Paroi colique et appendice
Anatomie
Histologie
• Phase colique
Physiologie
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Gros intestin (colon)
I/-Introduction : Le gros intestin est la partie terminale du tube digestif, s’étend de l’extrémité distale de l’iléon
jusqu’à l’anus. Le gros intestin est subdivisé topographiquement en colon et rectum.
II/-Subdivision anatomique de l’abdomen :
L’abdomen est divisé par 4 lignes en 9 quadrants :
1. Deux lignes horizontales :
Une supérieure passant par le rebord costal.
Une inférieure passant par les épines
2.
iliaques antéro-supérieures.
Deux lignes verticales : passant par les lignes
mamellaires droite et gauche.
III/-Dimensions : Le gros intestin présente une
longueur de 1.50m, son calibre diminue
progressivement du caecum à l’anus.
Segment
Caecum
Colon transverse
Colon descendant ilio-
pelvien
Ampoule rectale
Calibre
7cm
5cm
3cm
6cm
IV/-Situation :
Le colon est situé dans la cavité abdominale,
au-dessous du foie, de l’estomac et de la rate.
Il s’étend depuis la fosse iliaque droite jusqu’à
la fosse iliaque gauche et le pelvis où le rectum
lui fait suite (le rectum est situé au niveau du
pelvis en avant du sacrum et du coccyx)
Il forme un cadre autour du jéjuno-iléon.
Faculté de Médecine d’Alger
168
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
V/-Subdivision anatomique et description des différents segments :
Segment
Fixe / mobile
Libre et
mobile au
niveau de la
fosse iliaque
droite
Situation
Occupe la fosse
iliaque droite.
C’est la partie
initiale du colon
où s’abouche
l’iléon.
C’est un
diverticule du
gros intestin qui
porte
l’appendice
vermiforme ou
vermiculaire
d’où
l’appellation du
caeco-
appendice.
Le caecum
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L’appendice
vermiforme
(vermiculaire)
Description
Le plus volumineux, sa longueur est de 6cm.
Configuration externe
A la forme d’un sac avec :
Une extrémité supérieure
Une extrémité inférieure
Quatre faces : antérieure,
postérieure, latérale, médiale
3 bandelettes longitudinales : celles-
ci convergent vers la base d’un
prolongement atrophié c’est
l’appendice vermiforme
Configuration interne
2 orifices sur la face interne du caecum :
L’orifice iléo-caecale : Abouchement de
l’iléon à la partie supérieure du caecum,
cet orifice est muni d’une valvule iléo-
caecale : valvule de Bauhin, formé de 2
valves semi-lunaires supérieur et
inférieur entre eux une fente
transversale, les extrémités des valvules
sont reliés à la paroi par les freins
antérieur et postérieur empêchant le
reflux du transit.
L’orifice de l’appendice : nait à 3cm au-
dessous de l’orifice iléo-caecale, il est
arrondi parfois souligné par un repli
muqueux appelé valvule de Gerlach.
Formation lymphoïde sous forme d’un
diverticule cylindrique flexueux de 7 à 8
cm de long, 4 à 8 cm de diamètre. Il est
relié à l’iléon ou au mésentère par un
repli péritonéal : le méso appendice.
Il présente une base d’implantation
caecale, un corps, une extrémité ou
pointe de l’appendice.
Nait à 3 cm au-dessous de la valvule iléo-
caecale. On distingue plusieurs
positions :
Médiale descendante +++
Médiale ascendante
Pré-caecale (en avant du caecum).
Rétro caecale (en arrière du caecum).
Sous-caecale.
Faculté de Médecine d’Alger
169
Fixe
Occupe le flanc
droit.
S’étend du
caecum (au-
dessus de la
jonction iléo-
caecale) à l’angle
colique droit (au
niveau de
l’hypochondre
droit).
Hypochondre droit
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Mesure 8 à 15cm.
Présente 3 bandelettes longitudinales.
Présente 7 à 8 bosselures.
Situé entre le colon ascendant et le colon transverse.
Situé en regard de L1 (première vertèbre lombaire) sous le
Fixe
foie où il laisse son empreinte.
Mobile dans
ses ¾
gauche, relié
au péritoine
pariétal
postérieur le
mésocolon
transverse.
Fixe
Fixe
Fixe
Entre les angles
coliques droit et
gauche.
L’angle colique droit
(droit au niveau de
l’hypochondre droit
sous le foie)
L’angle colique
gauche (aigu au
niveau de
l’hypochondre
gauche sous la rate).
Hypochondre
gauche
Occupe le flanc
gauche.
De l’angle
colique gauche
(au niveau de
l’hypochondre
gauche) et se
termine en
regard de la
crête iliaque par
le colon ilio-
pelvien.
Fait suite au
colon
descendant à
hauteur de la
crête iliaque et
C’est un angle de 90°, représente le point le plus fixe du
colon droit.
Mesure 50 cm.
S’étend d’un hypochondre à un autre d’une façon
grossièrement transverse. Son extrémité gauche est plus
haute et plus profonde que son extrémité droite.
Présente une concavité postéro-supérieure.
Son méso divise la cavité péritonéale en 2 étages sus et
sous méso-coliques.
Situé entre le colon transverse et le colon descendant.
Situé en regard de T11, en regard des 8ème ,9ème cotes.
Angle aigu de 40-60°.
Sous la rate.
Mesure 12 cm de long.
Plus profondément situé que le colon ascendant.
Mesure 10-15cm
Présente 2 bandelettes longitudinales.
des bosselures et des sillons transverses moins
nombreux.
Des franges épiploiques plus nombreuses.
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Présente une situation et une longueur variable :
Colon sigmoïde court, moyen : Dans l’excavation
pelvienne.
Colon sigmoïde long : Formant la boucle de Sigma,
situé dans la partie basse de l’abdomen.
Mesure 40cm de long pour un calibre de 3-5cm
se termine par le
colon pelvien à
hauteur de la
ligne arquée du
détroit
supérieur
en regard de la
fosse iliaque
gauche.
Portion
terminale.
Fait suite au
colon iliaque à
hauteur de la
ligne arquée du
détroit
supérieur, se
termine à
hauteur de la
3ème vertèbre
sacrée (S3) par le
rectum.
Le colon
pelvien ou
sigmoïde
Mobile
Faculté de Médecine d’Alger
171
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VI/-Subdivision chirurgicale et embryologique :
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Segments
Critère chirurgicale
(vascularisation)
Caecum + Colon ascendant +
angle colique droit + 2/3 droits
du colon transverse.
vascularisée par les branches
de l’artère mésentérique
supérieure (Siège de tumeur
bourgeonnantes)
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C
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1/3 gauche du colon transverse
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+ angle colique gauche + colon
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descendant + colon iliaque +
a
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colon pelvien ou sigmoïde.
Vascularisée par les branches
de l’artère mésentérique
inférieure (Siège de tumeurs
sténosantes)
Critère
embryologique
(origine)
L’intestin primitif
moyen
L’intestin primitif
postérieur
Faculté de Médecine d’Alger
172
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VII/-Configuration externe : Le colon se différencie de
l’intestin grêle par :
Son diamètre et son volume sont plus importants que
ceux de l’intestin grêle.
Présente des bosselures ou haustrations séparés par des
sillons transverses à l’inverse de l’intestin grêle qui est
lisse.
Présente des bandelettes longitudinales ténias qui sont au
nombre de 03 dans tout le colon sauf au niveau du colon
ilio-pelvien où elles sont au nombre de 02.
Le long des bandelettes longitudinales sont implantés des petites formations graisseuses :
‘’appendices graisseuses (appendices épiploiques)’’.
VIII/-Configuration interne : Le colon se différencie de l’intestin grêle par :
On ne trouve pas de valvule conniventes et de villosités au niveau du colon.
On trouve des plis circulaires en forme de crêtes « valvules coliques » soulevant la muqueuse
(Correspondent aux sillons séparant les bosselures de la face externe).
IX/-Structure : la paroi colique présente 04 tuniques, de l’extérieur vers l’intérieur :
1. La séreuse ou tunique péritonéale.
2. Musculeuse :
Couche externe : longitudinale, incomplète, épaisse en regard des bandelettes.
Couche interne : circulaire
3. Sous muqueuse.
4. Muqueuse : aspect intérieur différent de celui de l’intestin grêle, dépourvue de valvules
conniventes et de villosités.
Faculté de Médecine d’Alger
173
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
X/-Rapports péritonéaux et moyens de fixité :
Segments
Caecum et
appendice
Fixe/mobile
Mobiles dans la
grande cavité
péritonéale,
entourés de
péritoine viscéral.
Moyens de fixité
L’appendice possède un méso qui la relie à l’iléum terminal et dans
lequel cheminent les vaisseaux appendiculaires.
Colon ascendant
→Côlon ascendant et angle droit :
Fascia de Toldt droit : fascia d’accolement résultant de l’union
du péritoine viscéral du côlon avec le ppp (des 2 côtés).
→Angle droit :
Fixes
Le ligament phrénico-colique droit ;
Le ligament cystico-colique.
→ Partie droite du côlon transverse :
Le fascia pré pancréatique sous méso-colique
Le grand omentum (grand épiploon).
Angle droit
¼ droit du côlon
transverse
(jusqu’au bord
interne de D2
« 2ème portion du
duodénum »)
¾ gauches du
côlon transverse
Angle colique
gauche
Côlon
descendant
Côlon iliaque
Mobile
Fixe
Fixe
Fixe
Côlon pelvien
(sigmoïde)
Mobile
Relié au ppp par le méso-côlon transverse dans lequel cheminent les
vaisseaux.
Partie supérieure du fascia de Toldt gauche ;
Le ligament phrénico-colique gauche (sustentaculum lienis) :
prolongement latéral du grand omentum ;
Le ligament spléno-colique ;
Le ligament gastro-colique (qui se continue par le grand
omentum) ;
Le ligament gastro-splénique.
Fascia de Toldt gauche (qui le fixe au ppp) ;
Le ligament phrénico-colique gauche (sustentaculum lienis).
Fascia de Toldt gauche en arrière ;
Péritoine en avant : recouvre ses faces antérieure, médiale et
latérale.
Relié à la paroi péritonéale postérieure par le méso-sigmoïde
(mésocôlon pelvien) : le péritoine viscéral forme un repli péritonéal
présentant :
Un bord pariétal : ou racine, subdivisé en 2 segments : vertical
et oblique.
Un bord viscéral : en regard duquel les 2 feuillets péritonéaux
se séparent pour entourer le côlon.
Une face antérieure.
Une face postérieure : limitant avec le péritoine pariétal
postérieur la fosse sigmoïde.
Dans le méso-sigmoïde cheminent les artères, les veines
sigmoïdiennes, les lymphatiques et les nerfs du côlon sigmoïde.
Faculté de Médecine d’Alger
174
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Faculté de Médecine d’Alger
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
XI/-Rapports avec les organes et la paroi abdominale :
Rapports
Segment colique
En avant
En arrière
En dedans
En dehors
Paroi abdominale antérieure =
de la profondeur à la superficie :
péritoine pariétal
antérieur ;
fascia transversalis ;
muscles abdominaux ;
fascia superficialis ;
tissu cellulaire sous-
cutané ;
peau.
Paroi abdominale antérieure.
Caeco-appendice
Côlon ascendant
Angle colique droit et côlon
transverse
-Foie ;
-Vésicule biliaire ;
-Paroi costale plus à distance.
Angle colique gauche
Grande courbure de l’estomac.
Anses intestinales.
Côlon descendant lombaire
et iliaque
Muscle psoas (sur lequel
descendent le nerf crural et le
nerf fémoro-cutané) par
l’intermédiaire du péritoine
pariétal postérieur.
-Anses iléales ;
-Vaisseaux iliaques ;
-Uretère droit.
-Fosse iliaque ;
-Paroi abdominale latérale.
-Vaisseaux gonadiques ;
-Uretère droit.
Paroi abdominale latérale.
2e portion du duodénum (D2).
-Vaisseaux gonadiques ;
-Uretère gauche.
-Diaphragme.
Rq : le côlon transverse
répond en bas aux anses
grêles.
-Rate ;
-Diaphragme.
Paroi abdominale latérale.
-Partie supérieure de la fosse
iliaque droite ;
-Fosse lombaire droite avec le
muscle carré et le rein droit.
-Pôle inférieur du rein droit ;
-Bloc duodéno-pancréatique et
rein gauche pour le transverse.
-Rein gauche ;
-Queue du pancréas.
-Fosse lombaire gauche pour le
lombaire ;
-Muscle psoas iliaque, fosse
iliaque et vaisseaux iliaques
externes pour la portion
iliaque du côlon descendant.
Faculté de Médecine d’Alger
177
Rapports du côlon sigmoïde
En bas :
-Chez l’homme : rectum et vessie.
-Chez la femme : rectum et utérus.
En haut et en avant :
Anses grêles.
En arrière :
Uretère et vaisseaux iliaques gauches.
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
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178
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
XII/-Vascularisation artérielle :
Colon droit par l’artère mésentérique
supérieure
Colon gauche par l’artère mésentérique
inférieure
Elle nait de la face antérieure de l’aorte
abdominale, au-dessous du tronc cœliaque à
hauteur de L1
Elle nait de la face antérieure de l’aorte
abdominale à hauteur de L3.
Elle descend en bas et à gauche jusqu’à
l’artère iliaque commune qu’elle croise.
Elle se termine à hauteur de S3, par l’artère
rectale supérieure qui se divise en 2
branches terminales : Droite et gauche.
longue de (20-25) cm. Elle se porte en bas et à
droite, chemine à gauche de la veine
mésentérique supérieure. Elle traverse
successivement :
1. La région rétro-pancréatique : En arrière
de l’isthme du pancréas.
2. La région pré-pancréatique : En avant
du processus incunatus du pancréas.
3. La région pré-duodénale : en avant de
D3 (3ème portion du duodénum).
4. Elle pénètre ensuite dans le mésentère
où elle devient intra-mésentérique.
elle chemise dans le mésentère jusqu’à
quelques centimètres de l’angle iléo-caecale
où elle se termine en 2 branches :
L’artère iléo-colo-bicaeco-
appendiculaire (ou artère colique droite
inférieure ou artère iléo-caecale) : qui
elle-même se divise en 3
branches destinées à la vascularisation
du caeco-appendice :
L’artère caecale antérieure
L’artère caecale postérieure
L’artère appendiculaire
L’artère iléale gauche.
dans son trajet l’artère mésentérique
supérieure donne des collatérales destinées à
la vascularisation du colon droit (en plus de sa
branche terminale artère colique droite
inférieure) :
L’artère colique droite supérieure.
L’artère colique droite moyenne.
elle se distribue au colon gauche par 3
branches :
L’artère colique gauche supérieure.
L’artère colique gauche moyenne.
L’artère colique gauche ou tronc des
sigmoïdiennes : Elle donne les artères
sigmoïdiennes gauches, moyennes et
droites.
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Faculté de Médecine d’Alger
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Les artères coliques se portent vers la face
médiale du colon et se bifurquent en 2
branches « supérieure et inférieure » qui
s’anastomosent avec les branches
homologues des autres artères formant les
arcades paracoliques :
Arcade paracolique du colon
transverse (arcade de riolon) :
L’anastomose des artères coliques
supérieures droite et gauche.
Arcade paracolique du colon
ascendant.
Les arcades paracoliques donnent des
vaisseaux droits qui se distribuent aux faces
antérieures et postérieures du colon.
Les artères coliques se portent vers la face
médiale du colon et se bifurquent en 2
branches « supérieure et inférieure » qui
s’anastomosent avec les branches
homologues des autres artères formant les
arcades paracoliques :
Arcade paracolique du colon
transverse (arcade de riolon) :
L’anastomose des artères coliques
supérieures droite et gauche.
Arcade paracolique du colono,
descendant et ilio-pelvien.
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Faculté de Médecine d’Alger
180
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
XIII/-Drainage veineux : Le drainage veineux du colon est tributaire du système porte, par les
veines mésentériques supérieure et inférieure. La disposition veineuse est analogue à la disposition
artérielle.
La veine mésentérique supérieure
1. Elle commence à la jonction iléo-caecale.
2. Chemine dans le mésentère à droite de
l’artère mésentérique supérieure.
3. Monte en avant de D3 et le crochet du
pancréas et se place en arrière de l’isthme
du pancréas ou elle se réunit avec le tronc
spléno-mésaraique pour former le tronc
porte.
4. Elle reçoit les veines du caeco-appendice et
les veines coliques droites inférieure,
moyenne et supérieure par le tronc gastro-
colique de Henlé.
La veine mésentérique inférieure
1. Elle nait de la réunion des veines rectales
supérieures à la jonction recto-
sigmoïdienne.
2. Elle monte en haut à gauche de D4.
3. Elle se place ensuite en arrière du pancréas
et se jette dans la veine splénique.
4. Elle reçoit les veines coliques gauches
inférieure, moyenne et supérieure.
XIV/-Drainage lymphatique : Les vaisseaux lymphatiques du colon cheminent le long des
vaisseaux mésentériques en passant par plusieurs lymphonoeuds, commencent au niveau de la sous-
muqueuse :
•Au niveau de la
paroi colique
Lymphonoeuds
epiploiques
Lymphonoeuds
paracoliques
•Le long des
arcades
artérielles
•Le long des
artères coliques
Lymphonoeuds
intermédiaires
Lymphonoeuds
principaux
•Prés de l'origine
des artères
coliques
•A l'origine des
artères
mésentériques
Lymphonoeuds
centraux
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181
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
XV/-Innervation : L’innervation des différents segments du colon est assurée par les plexus (ou
ganglions) :
Inter-mésentérique supérieur pour le colon droit.
Inter-mésentérique inférieur pour le colon gauche.
Les fibres nerveuses (filets nerveux), situés entre les ganglions mésentériques supérieur et inférieur,
suivent les artères coliques droite et gauche. Dans la paroi intestinale se forment 2 plexus nerveux
intrinsèques :
Plexus d’Auerbach : un plexus superficiel entre les couches musculaires (plexus myentérique).
Plexus de Meissner : un plexus profond dans la sous muqueuse (plexus sous-muqueux).
REMARQUE :
▪ Le colon droit joue un rôle dans la réabsorption hydrique
▪ Le colon gauche joue un rôle d’évacuation, de réservoir de matières fécales
Faculté de Médecine d’Alger
182
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : Paroi colique et appendice
I/-Colon : Le gros intestin se distingue de l'intestin grêle par la
disparition des dispositifs d'amplification de surface :
Valvules conniventes absentes
Villosités intestinales absentes
1. La muqueuse : est lisse. Présente :
a/-L’épithélium : Il se limite à la couche des glandes de
Lieberkühn,
Glandes de Lieberkühn : longues très serrés les unes contre les autres, orientées
perpendiculairement à l’épithélium de revêtement. Composées de 3 types de cellules :
Entérocytes typiques
Cellules caliciformes à mucus ouvert
Cellules argentaffines
b/-Le chorion : est riche en tissue lymphoïde, présente des points lymphoïdes, surtout de
volumineux nodules lymphoïdes : follicules clos de l’intestin
2. La muscularis mucosae : Sans particularités.
3. La sous-muqueuse : Sans particularités.
4. La musculeuse : est en 2 couches : une couche circulaire interne épaisse avec de nombreux
renforcements circulaires et une couche longitudinale est réduite.
5. La séreuse : sans particularités.
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183
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
II/-Appendice : Possède une muqueuse de type colique.
Les glandes de Lieberkühn : moins hautes et moins nombreuses par rapport au reste du gros
intestin.
Formations lymphoïdes : fusionnées, constituant presque un cercle complet d’où le nom
d’amygdale intestinale donné à l’appendice.
La vascularisation artérielle, veineuse, le drainage lymphatique et l’innervation sont semblables à
celui de l’intestin grêle.
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184
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : Phase colique
I/-Introduction : Le colon réabsorbe l’eau des matières avant leur évacuation. Le transit colique est
d’environ 20 heures (variable en fonction du régime alimentaire, pouvant aller jusqu’à 72 heures).
II/-Mouvements (motilité) : Le colon est le siège de différents mouvements
Contraction annulaires (fibres circulaires) : qui augmentent le contact du contenu avec la
muqueuse pour faciliter l’absorption.
Des ondes péristaltiques : qui ont un rôle propulsif.
Des ondes antipéristaltiques : allant freiner la progression en augmentant le séjour des matières
dans le colon.
III/-Rôles du colon :
1. Réabsorption :
Au niveau proximal : Le colon réabsorbe le Na+ couplé au Cl- (càd le Na+ et le Cl- passent des
matières contenues dans le colon vers le sang).
Au niveau distal : Le Na+ est échangé avec le K+ (càd le Na+ passe du colon vers le sang et le
K+ passe du sang vers le colon).
(L’eau suit le sodium)
2. Sécrétion : Se limite au mucus, pour faciliter la défécation.
3. Présence de la flore bactérienne : Le colon est colonisé par des millions de bactéries qui vont
participer aux processus suivants :
La fermentation
Terminent la digestion des résidus glucidiques (cellulose), produisent
une partie des gaz intestinaux et des monosaccharides
La digestion bactérienne de ces dernières (monosaccharides) produit
des acides gras volatils à chaine courte, ils sont utilisés comme
substrat énergétique par l’épithélium colique.
La putréfaction
digestion des résidus protéiques, les acides aminés seront :
Désaminés avec production d’ammoniac
Ou décarboxylés avec production d’amines volatiles mitogènes
qui participent au maintien de la trophicité muqueuse.
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185
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) Le colon :
a. Le colon fait suite à l’iléon et se
b.
c.
termine par le rectum au niveau de S2
Il est vascularisé par l’artère
mésentérique inférieure
Il présente 03 bandelettes dans tout
son trajet
d. Le caecum est une portion mobile
e. Le colon transverse sépare la cavité
abdominale en deux régions sus et
sous méso-coliques
REPONSES : C, D, E
4) Colon :
a. L’artère mésentérique inférieure
vascularise l’intestin grêle,
l’appendice, le caecum et le colon
ascendant.
b. Tout le colon gauche est fixé à la paroi
postérieure par le fascia de Toldt
gauche.
c. Le colon transverse est vascularisé par
les artères mésentériques supérieur et
inférieur.
d. Le colon sigmoïde est vascularisé par
l’artère rectale supérieure.
e. Le colon sigmoïde est la portion
terminale fixe du colon descendant.
REPONSES : D, E
2) Le colon :
REPONSES : C
5) Colon :
a. Les méso-colons sigmoïdes et
transverses sont mobiles
b. L’angle colique gauche est plus haut
que le droit
c. Le fascia de TOLDT fixe le colon à la
paroi postérieure
d. Le colon droit est vascularisé par
l’artère mésentérique inférieure
e. Le gros intestin est un organe vital
REPONSES : A, B, C
3) Le colon :
a. Le drainage veineux du colon droit se
fait vers la veine porte par le tronc
spléno-mésaraique
b. L’extrémité supérieure du caecum
présente la valvule iléo-colique
c. Le colon ascendant est fixé à la paroi
abdominale postérieure par le fascia
colique droit
d. L’appendice vermiforme est appendu
habituellement à la face médiale du
caecum
e. L’appendice vermiforme se projette
au milieu de la ligne unissant l’ombilic
à l’épine iliaque antéro-supérieure
Faculté de Médecine d’Alger
a. Le colon droit est formé par : le
caecum, le colon ascendant et l’angle
colique droit.
b. Le tronc iléo-bicaeco-colo-
appendiculaire donne les artères
coliques moyenne et inférieure.
c. Le caecum est une portion fixe du
colon droit.
d. Le caecum est toujours situé dans la
fosse iliaque droite.
e. L’angle colique gauche est plus haut
situé que l’angle colique droit.
REPONSES : E
HISTOLOGIE
6) La paroi colique est caractérisée par :
a. L’absence de valvules conniventes
b. La diminution de la taille des villosités
intestinales
c. Les cellules caliciformes sont plus
nombreuses
d. Présence de plaque de Payer
e. Les cellules de Paneth sont rares
186
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REPONSES : E
7) Analysant la structure en MO de la
paroi colique, la glande de Lieburkuhn
présente à décrire à ce niveau 3 types
cellulaires, lesquels :
a. Entérocytes, cellules à mucus fermées,
cellules argentaffines
b. Entérocytes, cellules de Paneth,
cellules à mucus ouvertes
c. Entérocytes, cellules à mucus
ouvertes, cellules argentaffines
d. Entérocytes, cellules à mucus
ouvertes, cellules à mucus fermées.
REPONSES : C
8) Dans quelle tunique de la paroi du tube
digestif se rencontrent les formations
lymphoïdes :
a. Chorion de la muqueuse et muscularis
mucosae
b. Musculeuse et sous muqueuse
c. Chorion de la muqueuse, sous
muqueuse et muscularis mucosae
d. Sous muqueuse et tissu sous séreux
REPONSES : A
9) Au niveau de quel segment de
l’intestin, la muqueuse est dépourvue
de villosités :
a.
Iléon et colon
b. Duodénum et iléon
c.
d. Jéjunum et iléon
Iléon
REPONSES : A
10) Parmi les critères énumérés ci-après,
quel est celui qui vous permet
d’identifier la paroi du gros intestin :
a. Absences de villosités intestinales
b. Présence de villosités intestinales
c. Présence de valvules conniventes
d. Absences de glandes de LIEBURKUHN
REPONSES : A
Faculté de Médecine d’Alger
11) L’observation en MO, au faible
grossissement d’une coupe
longitudinale d’une muqueuse
digestive révèle les caractéristiques
suivantes :
-Absence de valvules conniventes.
-Absence de villosités intestinales.
-Présence de glande de Liburkuin
longues et serrés les unes aux autres.
-Présence de volumineux nodules
lymphoïdes.
Il s’agit de la ?
a. Paroi duodénale.
b. Paroi jéjunale.
c. Paroi colique.
d. Paroi de l’appendice.
e. Paroi pyloriques.
REPONSES : C
PHYSIOLOGIE
12) A propos du colon :
a. Le colon réabsorbe le Na+ contre une
sécrétion de K+ au niveau proximal
b. La fermentation colique termine la
digestion des protéines
c. La putréfaction permet l’alcalinisation
du milieu colique
d. Toutes ces propositions sont justes
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : C
13) Au niveau du colon, la putréfaction :
a. Assure la digestion des résidus
glucidiques
b. Assure la digestion des résidus
protéiques
c. Acidifie le milieu colique
d. Contribue à la réabsorption du Na+ au
niveau du colon proximal
e. Les propositions B et C sont justes
REPONSES : B
14) Le colon :
187
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
a. Son rôle principal est l’hydratation des
d. Peut produire des substrats
énergétiques utilisés pour le colon.
e. Termine la dégradation des résidus
protéiques correspondant à une
fermentation.
REPONSES : D
matières avant de les évacuer
b. Sa sécrétion est riche en enzymes
c. Le transit colique est inhibé par la
gastrine
d. Est colonisé par des bactéries qui
terminent la digestion des résidus
e. Toutes ces réponses sont justes
REPONSES : D
15) Le colon :
a. A une activité contractile nulle en
dehors des repas
b. Est contrôlé par le système nerveux
autonome dans sa partie proximale
c. A une flore bactérienne qui termine la
digestion des résidus lipidiques
d. Une flore bactérienne qui termine la
digestion des résidus protéiques par
fermentation
e. Aucune de ces propositions n’est juste
REPONSES : B
16) Le colon :
a. Est le siège de complexes moteurs
migrants
b. Est le siège d’ondes anti-péristaltiques
c. Hydrate les matières avant de les
évacuer
d. Assure l’échange du Na+ avec le K+ au
niveau de sa partie distale régulé par
l’ADH
e. Assure la réabsorption du Na+ couplé
au Cl- au niveau de sa partie
proximale régulée par l’aldostérone
REPONSES : B
17) Au niveau du colon, la flore
bactérienne :
a. A un role essentiel dans l’absorption
du Na+ au niveau distal.
b. N’a aucun role sur les fonctions du
sysèmes immunitaires.
c. Participe au cycle entéro-hépatique
des sels biliaires.
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188
Anatomie • Ampoule rectale et canal anal
Histologie • Rectum
Physiologie • Continence et défécation
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Ampoule rectale et canal
anal
I/-Introduction :
Le rectum est la partie terminale du tube digestif, fait suite au
colon sigmoïde. Il est divisé en 2 parties :
Rectum pelvien (ampoule rectale)
Rectum anal ou périnéal (canal anal)
Les deux segments du rectum sont réunis par un coude
ou cap anal.
Sa fonction principale : Réservoir de matières fécales et
défécation.
II/-Le rectum :
1. Situation et limites : Plaqué contre le sacrum et le
coccyx, fait suite au colon sigmoïde. Présente,
Limite supérieure : Jonction recto-sigmoïdienne en
regard de S3 (3ème vertèbre sacrée).
Limité inférieure : à 2 ou 3 cm au-dessous de l’apex du
coccyx, au niveau de la jonction recto-anale.
2. Forme et direction : il forme :
2 courbures concaves « supérieure et inférieure » : dans
le plan sagittal.
3 courbures latérales : supérieure, inférieure et
moyenne.
Etroit au niveau de la jonction recto-sigmoïdienne, il
s’élargit ensuite pour former l’ampoule rectale.
3. Longueur et compliances :
Longueur : 12cm
Compliance : 400ml
4. Configuration extérieure :
Suit la courbure du sacrum. Très extensible, peut facilement atteindre la largeur du petit bassin
(pelvis).
La surface externe présente des incisures au nombre de trois (03) « supérieure, moyenne et
inférieure » correspondants aux plis transverses de la muqueuse.
Présente également des stries longitudinales.
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190
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
5. Configuration intérieure : La muqueuse est rose, présente :
Replis muqueux longitudinaux qui s’effacent par la distension
de l’organe.
Plis transverses permanents, de nombres variables,
correspondant aux valvules de Houstons, semi lunaires
(habituellement au nombre de trois (03) « supérieure,
moyenne et inférieure »).
6. Rapports : Le rectum pelvien est divisé par le péritoine en 2 régions :
Péritonéale : Le péritoine recouvre la partie supérieure des faces antérieure et latérales du
rectum.
Sous-péritonéale : Entourée par la graisse péri-rectale formant le mésorectum.
x
u
a
é
n
o
t
i
r
é
p
s
t
r
o
p
p
a
R
En avant
Le péritoine rectal se réfléchit en avant :
Sur la vessie chez l’homme formant le cul de sac recto-
vésical ou de Douglas.
Sur l’utérus chez la femme formant le cul de sac recto-
utérin ou de Douglas.
Latéralement
Le péritoine rectal se continue avec celui de la paroi pelvienne
pour former les fosses para-rectales.
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191
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Chez l’homme
Chez la femme
En avant
x
u
a
r
é
c
s
i
v
s
t
r
o
p
p
a
R
Latéralement
En haut :
La base de la vessie.
les vésicules séminales.
les conduits déférents.
la partie terminale des
uretères.
Les anses iléales.
Colon pelvien.
En bas : Par
l’intermédiaire de fascia
rétro-vésical (aponévrose
prostato péritonéale) :
Les vésicules séminales.
L’ampoule des canaux
déférents.
La prostate.
En haut :
Les anses iléales.
Le colon pelvien.
Distendu répond aux
uretères et aux
vaisseaux
hypogastriques.
En bas :
Espace para-rectale.
Ligament latéral du
rectum.
En haut :
L’utérus.
Le cul de sac.
postérieur du vagin.
En bas : Par l’intermédiaire
du septum recto-vaginal :
Vagin.
En haut :
Les anses iléales.
Le colon pelvien.
Distendu répond aux
uretères et aux vaisseaux
hypogastriques.
Les ovaires.
Pavillons de la trompe.
En bas :
Espace para-rectale.
Ligament latéral du
rectum.
En arrière
Muscle piriforme.
Sacrum.
Coccyx, Dont il est séparé
par le fascia pré-sacral qui
contient les vaisseaux
sacrés internes.
Muscle piriforme.
Sacrum.
Coccyx, Dont il est séparé
par le fascia pré-sacral qui
contient les vaisseaux
sacrés internes.
L’espace retro-rectale :
Dans lequel chemise les
vaisseaux rectaux
supérieurs.
L’espace retro-rectale :
Dans lequel chemise les
vaisseaux rectaux
supérieurs.
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192
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
III/-Le canal anal :
1. Définition :
c’est le rectum périnéal, fait suite au rectum et
s’ouvre à l’extérieur par l’anus.
Il est situé dans le périnée postérieur et se
dirige obliquement en arrière et en bas.
Mesure environ 4 cm de long.
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193
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
2. Configuration extérieure : Cylindrique avec un diamètre très réduit.
3. Configuration intérieure : Le canal anal est divisé en 3 zones :
a/Zone muqueuse ou zone des colonnes : comprise entre les lignes ano-rectale et pectinée.
Comprend des replis longitudinaux : colonnes de Morgagni (colonnes anales).
b/Pecten anal ou zone ano-cutanée (zone cutanée lisse) : zone de transition dépourvue de poils et
de glandes, limités par les lignes pectinée et ano-cutanée.
La jonction entre zone cutanée lisse et zone cutanée est appelée ‘’ligne blanche de Hilton’’
c/Zone cutanée : Située entre les lignes ano-cutanée et l’anus (marge anale). Contient des glandes
sudoripares et sébacées, présente des poils.
4. L’anus : Fente sagittale de 20mm environ, d’où partent les plis radiés.
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194
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
5. Rapports : Il est entouré par le sphincter externe de l’anus,
Le centre tendineux du périnée qui le sépare de :
En avant
Chez la femme : Le vagin
Chez l’homme : Bulbe du pénis, glande bulbo-urétrale, partie
membraneuse de l’urètre.
En arrière
Latéralement
Le ligament ano-coccygien
la fosse ischio-rectale et son contenu
Faculté de Médecine d’Alger
195
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
IV/-L’appareil sphinctérien de l’anus :
Le sphincter interne : muscle involontaire,
émanant de la couche profonde circulaire de la
musculeuse qui s’épaissit autour du canal anal,
situé à hauteur de la zone des colonnes.
Le sphincter externe : muscle volontaire
entourant le canal anal, fait partie du plancher
périnéal.
V/-Vascularisation artérielle :
Les artères
rectales
(hémorroïdales)
‘’3 paires’’
Artères
hémorroïdales
supérieures
Artères
hémorroïdales
moyennes
Artères
hémorroïdales
inférieures
branche terminale de l’artère mésentérique inférieure, donne
2 branches :
Droite postérieure.
Gauche antérieure.
Vascularise la moitié supérieure du rectum pelvien et la
zone des colonnes anales.
Nait de chaque côté de l’artère hypogastrique (artère iliaque
interne).
Vascularise la partie inférieure du rectum pelvien et la
zone des colonnes anales.
Branches des artères honteuses ou pudendales internes.
Vascularise le pecten anal et la zone ano-cutanée (canal
anal) et sphincter externe de l’anus.
Les artères s’anastomosent entre elles.
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196
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
L’artère sacrale
médiane
Terminaison de l’aorte abdominale.
vascularise la face postérieure du rectum.
VI/-Drainage veineux : Naissent d’un réseau veineux sous-muqueux dense au niveau du canal
anal. Ce réseau sous-muqueux se draine vers :
Au-dessus de la ligne pectinée : le plexus rectal. Qui se draine vers :
Les veines rectales supérieures : Se drainent vers la veine mésentérique inférieure.
Les veines rectales moyennes : Se drainent vers les veines iliaques internes.
Les veines rectales inférieures : Se drainent vers les veines honteuses internes.
Au-dessous de la ligne pectinée : Les veines rectales inférieures. Qui se drainent vers les
veines honteuses internes.
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197
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VII/-Drainage lymphatique : La ligne pectinée sépare 2 zones lymphatiques « supra-pectinéale et
infra-pectinéale » :
La zone supra-pectinée : Se draine dans les nœuds para-rectaux (ou ano-rectaux) qui se
drainent eux-mêmes dans les nœuds rectaux supérieurs et moyens.
La zone infra-pectinée : Se draine dans les nœuds inguinaux médians.
VIII/-Innervation : Le rectum est innervé par :
Les plexus rectaux supérieur et moyen : Canal anal.
Le plexus rectal inférieur : Le sphincter externe et la marge anal (anus).
Les nerfs rectaux inférieurs : Branches des nerfs honteux.
(Schéma bonus)
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198
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Histologie : rectum et canal anal
Le rectum est constitué par 5 tuniques :
1. La muqueuse : Elle est lisse, son aspect intérieur est différent de celui du colon. Elle présente au
niveau de :
L’ampoule rectale : des replis muqueux longitudinaux et des plis transverses permanents
‘’valvules rectales de Houston’’.
Canal anal : des replis muqueux longitudinaux ‘’colonnes anales ou colonnes de Morgagni’’ et
replis transverses ‘’valvules anales ou valvules de Morgagni’’ qui relient les bases des colonnes.
Au-dessous des colonnes anales.
2. La muscularis mucosae : sans particularités.
3. La sous muqueuse : Elle est lâche et contient dans son
segment anal (au niveau de la zone des colonnes) le
plexus veineux hémorroïdal.
4. La musculeuse : Deux couches :
Une couche superficielle : avec des fibres longitudinales
qui descendent jusqu’à la marge anale en passant entre
les faisceaux des sphincters interne et externe.
Une couche profonde : avec des fibres circulaires, bien
développés au niveau du canal anal formant le sphincter
interne.
5. La séreuse : Le péritoine du colon sigmoïde descend obliquement en bas sur les faces ‘’antérieure
et latérales’’ du rectum puis il se réfléchit sur la vessie chez l’homme et sur la face postérieure du
vagin et l’utérus chez la femme formant le cul de sac de Douglas.
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199
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Physiologie : continence et de fe cation
I/-Introduction : Le rectum et les sphincters (interne et externe) soumis à une régulation nerveuse complexe,
assure la continence et la défécation.
II/-La continence : En dehors des défécations, le rectum est vide, les matières sont stockées dans le
colon descendant et sigmoïde.
Au repos, tant que la pression anale est supérieure à la pression rectale, aucune émission de
gaz ou de matières n’est possible. Ceci est dû essentiellement au sphincter anal interne (lisse)
qui dépend du système nerveux extrinsèque (involontaire).
Le sphincter anal externe est constitué de fibres musculaires striées, dépendant de
l’innervation somatique (volontaire), protège la continence avec les muscles releveurs de
l’anus au cours de toute augmentation de la pression intra-abdominale, ‘’lors d’un exercice
physique, toux, éternuement, rire’’.
III/-Défécation : Lors de la défécation :
Le plancher pelvien s’abaisse.
Le rectum et l’anus prennent la forme d’un
entonnoir dans laquelle est propulsée la colonne
fécale aidée par la poussée abdominale.
IV/-L’innervation :
Elle est contrôlée par des centres nerveux situés au
niveau : des noyaux amygdaliens, du bulbe et du
cortex.
Il existe une voie inhibitrice descendante corticale
qui est capable de suspendre la défécation de façon
volontaire.
Faculté de Médecine d’Alger
200
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
ANATOMIE
1) Le rectum :
a.
Il est formé de deux segments : le
haut et le bas rectum
b. Sa vascularisation est tributaire
totalement de l’artère mésentérique
inférieure
c. Ce sphincter interne du canal anal est
un épaississement de la tunique
musculaire rectale
d. Le sphincter externe est formé de 03
parties : sous cutanée, superficielle et
profonde
e. L’angulation rectale est un facteur de
continence
REPONSES : C, D, E
2) Le rectum :
a. L’ampoule rectale est formée de deux
portions intra péritonéale et extra
péritonéale
b. La courbure périnéale délimité
l’ampoule rectale du canal anal
c. Les colonnes de MORGANI sont situés
entre la ligne ano-rectale et la ligne
pectinée
d. Les valvules de HOUSTON sont situées
à la base des colonnes de MORGANI
e. Les plexus hémorroïdaux du bas
rectum forment des anastomoses
porto-caves
REPONSES : A, B, C, E
3) Le rectum :
d. Les plexus hémorroïdaux du bas
rectum forment les anastomoses
cavo-caves
e. Le ganglion du promontoire est situé
dans la bifurcation de l’artère
mésentérique inférieure
REPONSES : B, C
4) Le rectum :
a.
Il fait suite au colon pelvien au niveau
de S1.
b. Le rectum est un organe entièrement
recouvert par le péritoine.
c. Ses rapports postérieurs se font avec
les uretères.
d. Les plexus hémorroïdaux du bas
rectum forment des anastomoses
porte-caves.
e. Le sphincter externe est un muscle
lisse involontaire.
REPONSES : D
PHYSIOLOGIE
5) Concernant la continence ano-rectale :
a. Le rectum est le lieu de stockage des
matières
b. Est sous la dépendance d’une
innervation végétative et somatique
c. Le sphincter anal externe est constitué
de fibres musculaires lisses
d. Les propositions B et C sont justes
e. Toutes les propositions sont fausses
REPONSES : B
6) Au niveau de la région récto-anale :
a. La motricité est soumise à un contrôle
a. Le colon sigmoïde devient rectum au
hormonal
niveau de S2
b. La courbure périnéale délimite
l’ampoule rectale du canal anal
c. Le drainage lymphatique de la partie
basse du canal anal se fait vers les
ganglions inguinaux superficiels
b. Le sphincter interne est formé de
muscle lisse
c. Le sphincter interne est formé de
muscle strié
d. Le sphincter externe est formé de
muscle lisse
Faculté de Médecine d’Alger
201
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
e. Toutes ces propositions sont justes
REPONSES : B
7) Lors de la continence : (RF)
a. Le rectum est vide
b. Le rectum stocke les matières
c. Le colon sigmoïde et le colon
ascendant stockent les matières
d. La pression anale est supérieure à la
pression rectale
e. Le sphincter anal externe dépend du
système nerveux extrinsèque
REPONSES : B
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202
Anatomie •Foie et voies biliaires
Histologie •Foie et voies biliaires
Physiologie •Sécrétion biliaire
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Foie et voies biliaires
A/FOIE
Le foie est la plus grosse glande de l’organisme. Il assure de nombreuses fonctions métaboliques et
régulatrices indispensables à la vie. C’est une glande mixte qui :
Participe à l’activité métabolique des glucides, lipides et protéines → fonction endocrine.
Sécrète la bile qui joue un rôle dans la digestion des graisses (la seule fonction digestive du
foie) →fonction exocrine.
Le foie est situé sous le diaphragme, dans l’étage sus-
mésocolique (le mésocôlon est un accolement de 2 feuillets
du péritoine divisant la cavité abdominale -péritonéale plus
précisément- en 2 étages : sus-mésocolique et sous-
mésocolique). Il occupe l’hypochondre droit mais s’étale
également dans la région épigastrique et hypochondriale
gauche. Par rapport à la cage thoracique, qui le protège
dans une certaine mesure, le foie est situé entre la 5e et la
10e côte (son bord monte jusqu’au 4e espace intercostal sur
la ligne médio-claviculaire). Il est recouvert par le rebord
costal droit.
REMARQUE :
1)- Le foie a une projection thoraco-abdominale.
2)-Le bord antérieur (aussi appelé bord inférieur) du foie ne dépasse jamais le rebord costal. Sinon, il
s’agit d’une hépatomégalie (hypertrophie du foie).
I/-Forme et dimensions :
De forme ovoïde avec une grosse extrémité droite, le foie
possède :
3 faces : antérieure, postérieure et inférieure.
3 bords : antérieur, postéro-supérieur et postéro-inférieur.
2 extrémités : gauche (pointue) et droite (grosse).
Sa consistance est ferme et sa couleur est rouge brunâtre. Chez
l’adulte moyen, sa masse est de l’ordre de 1,4 Kg.
Ses dimensions sont : Longueur : 28 cm / Largeur : 16 cm /
Epaisseur : 8 cm.
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204
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
II/-Division et configuration externe :
Le foie se divise en 4 principaux lobes : droit, gauche, caudé et carré.
Le lobe droit, qui est le plus grand, est visible sur toutes les faces du foie ; il est séparé du lobe
gauche par une profonde fissure. Le lobe caudé (le plus postérieur) et le lobe carré (situé sous le
lobe gauche) sont visible lorsqu’on examine le foie de dessous.
Face antérieure (ou abdominale)
-Elle est convexe et répond à : ‘’la coupole diaphragmatique, au thorax et à la région épigastrique de
la paroi abdominale’’.
-Elle est limitée en avant par le
bord antérieur (ou inférieur) et en
arrière par le bord postéro-
supérieur.
face. A
-Les 2 lobes droit et gauche sont
visibles sur cette
la
jonction des ¾ droits et du ¼
gauche, ces 2 lobes sont séparés
par le ligament falciforme du foie
(ou ligament suspenseur du foie)
qui suspend le foie au diaphragme et à la paroi abdominale antérieure. Dans sa partie inférieure
chemine le ligament rond du foie qui relie la face inférieure du foie à l’ombilic.
-Sur le bord postéro-supérieur il y a l’émergence de la veine cave inférieure et l’écartement droit et
gauche du ligament falciforme.
Face postérieure (ou diaphragmatique)
(On lui annexe la face supérieure)
-Elle est limitée par les bords postéro-
supérieur et postéro-inférieur.
-Au niveau du bord postéro-supérieur, le
ligament falciforme descend sur la face
postérieure tout en s’écartant vers
les
extrémités du foie. Il prend le nom de
ligament coronaire qui va former aux
extrémités du foie 2 ligaments (l’un à droite
et l’autre à gauche) appelés ligaments
triangulaires (le droit est plus large que le
gauche).
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205
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-Cette face présente également une surface dépourvue de péritoine appelée area nuda. Elle est
accolée au diaphragme.
-Cette face est marquée par l’empreinte de la veine cave inférieure (VCI) qui constitue (c’est-à-dire
l’empreinte) le sillon (ou gouttière) de la VCI.
-A gauche, et légèrement à distance de ce sillon, se trouve le sillon du ligament veineux (vestige du
canal d’Arantius qui, à l’état embryonnaire, reliait la veine porte à la veine cave inférieure).
-Entre ces 2 sillons se trouve le lobe caudé du foie. Il est relié au lobe droit par un pont fibreux rétro-
cave.
(Prenez le temps de voir les schémas SVP)
REMARQUE :
Le foie est complètement enveloppé par le péritoine viscéral à l’exception de sa partie supérieure
(area nuda).
Face inférieure (ou viscérale)
-Orientée en bas et en arrière, cette face n’est pas tout à fait plane. Elle est marquée par les
empreintes des organes voisins et présente le hile hépatique qui reçoit le pédicule hépatique. Elle
repose sur les viscères de la cavité
abdominale.
Elle présente 3 sillons principaux
dont la réunion constitue un H qui
va délimiter les lobes de cette face :
1. Le sillon sagittal droit :
C’est un sillon large qui marque les 2
faces postérieure et inférieure. Il est
composé d’un segment antérieur (lire
la remarque dans la page suivante) qui
appartient à la face inférieure et qui
comprend la vésicule biliaire enchâssée dans le lit vésiculaire (ou fosse cystique), et un segment
postérieur qui appartient beaucoup plus à la face postérieure et qui constitue le sillon de la veine
cave inférieure. Les 2 segments sont séparés près du hile par un prolongement du lobe caudé appelé
processus caudé.
2. Le sillon sagittal gauche :
Comme le précédent, il est fait de 2 segments : un segment antérieur contenant le ligament rond, et
un segment postérieur qui constitue le sillon du ligament veineux.
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3. Le sillon transverse :
Il forme le hile du foie qui reçoit les éléments du pédicule hépatique. Il est croisé de part et d’autre
par les sillons sagittaux.
Les 4 lobes du foie sont visibles sur cette face. Ils sont limités par les sillons précédents et chacun
d’entre eux est marqué par les empreintes des organes voisins :
Le lobe droit est situé à droite du sillon sagittal droit. Il présente 3 empreintes : l’empreinte
colique (déterminée par l’angle droit du côlon) + l’empreinte rénale (pôle supérieur du rein droit)
+ l’empreinte duodénale (près de la vésicule biliaire).
Le lobe gauche est situé à gauche du sillon sagittal gauche. Il est marqué par 2 empreintes :
l’empreinte gastrique (déterminée par la face antérieure de l’estomac) + la gouttière
œsophagienne (passage de l’œsophage en arrière du foie).
Le lobe carré est situé entre le lit vésiculaire et le sillon du ligament rond. Il est limité en arrière
par le sillon transverse et en avant par le bord antérieur.
Le lobe caudé (de Spiegel) est situé entre le sillon de la veine cave inférieure et le sillon du
ligament veineux, en arrière du sillon transverse. Il appartient beaucoup plus à la face
postérieure. Son extrémité inférieure (ou hilaire) présente 2 tubercules : le tubercule papillaire et
le tubercule caudé. Ce dernier (le tubercule caudé) émet un prolongement qui sépare la veine
cave inférieure et la vésicule biliaire appelé processus caudé.
REMARQUE : n’oublions pas que cette face est orientée en arrière et en bas, et c’est pour cette
raison qu’on dit « en arrière » au lieu de dire « en haut », « en avant » au lieu de « en bas »,
« postérieur » au lieu de « supérieur » et « antérieur » au lieu de « inférieur ».
III/-Moyens de fixité : Le foie est maintenu en place par plusieurs éléments :
(Voir les schémas)
La veine cave inférieure
La veine porte
L’artère hépatique
Les voies biliaires
Le tissu conjonctif de l’area
nuda
Reçoit les veines hépatiques.
Emet ses branches et ramifications à l’intérieur du foie (et donc participe à
sa fixation).
Qui provient du tronc cœliaque.
(nous allons les voire dans la partie suivante)
L’area nuda est reliée au diaphragme par du tissu conjonctif dense.
Ce sont les ligaments et les omentums qui relient les différentes faces du
foie aux parois et aux organes voisins. Ils sont représentés par :
Le ligament
falciforme
(ou ligament
suspenseur
du foie)
C’est un repli de péritoine tendu verticalement à la jonction
des lobes droit et gauche du foie. Il relie, en avant, la face
antérieure du foie au diaphragme et à la paroi abdominale
antérieure. Son bord inférieur libre contient le ligament
rond. Son bord supérieur, adhérant au diaphragme et la
paroi abdominale antérieure, s’écarte vers les extrémités au
niveau du bord postéro-supérieur du foie formant ainsi le
ligament coronaire
Les replis péritonéaux
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207
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En continuité avec le ligament falciforme, les ligaments
coronaires relient la face postérieure du foie au
diaphragme. On leur distingue 2 lames : une lame antéro-
supérieure et une lame postéro-inférieure qui délimitent
entre elles une surface dépourvue de péritoine : l’area
nuda. Sur les extrémités droite et gauche du foie, les 2
lames des ligaments coronaires se rapprochent l’une de
l’autre et forment les ligaments triangulaires droit et
gauche.
Il relie la face inférieure du foie à la petite courbure de
l’estomac.
Il représente la voie de cheminement du pédicule
hépatique (voir le cours « estomac » pour plus de détails sur
le petit omentum).
Le ligament
coronaire
Le petit
omentum (ou
omentum
hépato-
gastrique)
IV/-Rapports :
Face antérieure
-Diaphragme.
-Cage thoracique.
-Paroi abdominale
antérieure.
Face postérieure
-Colonne vertébrale
lombaire.
-Diaphragme.
-Veine cave inférieure.
Face inférieure
A gauche
-La face antérieure de
l’estomac.
-L’œsophage.
A droite
-Angle colique droit
(ou angle hépatique).
-La partie sus-
mésocolique de la face
antérieure du rein
droit.
-La partie sus-
mésocolique du 2e
duodénum (D2).
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Antérieur
Latéral
gauche
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V/-Structure :
Le foie est un organe intra-péritonéal. Il est presque totalement recouvert par le feuillet viscéral
du péritoine (exception faite de l’area nuda). Cette séreuse péritonéale est très adhérente à la
surface du foie et constitue alors la structure la plus externe entourant le foie. Le péritoine
viscéral se réfléchit sur le péritoine pariétal à plusieurs endroits pour former les ligaments qui
participent à la fixité du foie (voir le cours du
péritoine).
Sous le péritoine viscéral se trouve la capsule de
Glisson qui est la membrane conjonctive propre
du foie et qui l’enveloppe indépendamment de
la séreuse péritonéale. Au niveau du hile, elle
entoure les éléments du pédicule hépatique.
L’unité fonctionnelle du foie est le
lobule
hépatique. C’est un ensemble de cellules
hépatiques disposées de façon concentrique
autour de la veine centro-lobulaire. Les lobules
hépatiques sont séparés les uns des autres par les espaces inter-lobulaires (aussi appelés espaces
portes ou espaces de Kiernan). Chaque espace contient une veine, une artère et un canalicule
biliaire. (Voir la partie « histologie » pour la structure détaillée du foie)
VI/-Pédicule hépatique :
Le pédicule hépatique est l’ensemble des éléments qui se rendent au foie ou qui en sortent au
niveau du hile hépatique.
Il est constitué de :
La veine porte : l’élément le plus postérieur du pédicule.
L’artère hépatique : monte sur le flanc gauche de la veine porte.
Le conduit biliaire commun : descend sur le flanc droit de la veine porte.
Des nerfs.
Des lymphonœuds.
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VII/-Vascularisation artérielle et veineuse du foie : Le foie reçoit une double vascularisation :
nourricière et fonctionnelle.
1. Sa vascularisation nourricière : est assurée par l’artère hépatique et les veines sus-
hépatiques.
a/-L’artère hépatique (propre) : C’est une branche de division
de l’artère hépatique commune qui naît du tronc cœliaque.
Elle monte sur le flanc gauche de la veine porte jusqu’au hile
du foie où elle se divise en 2 branches terminales :
Une branche gauche : qui se ramifie à son tour en 3
rameaux destinés aux lobes gauche, caudé et carré.
Une branche droite : qui donne l’artère cystique puis se
divise en 2 ou 3 rameaux destinés au lobe droit.
b/-Les veines sus-hépatiques : Elles reçoivent le sang
des lobules hépatiques. En effet, le sang converge
vers le centre du lobule pour rejoindre la veine
centro-lobulaire. Les veines centro-lobulaires se
réunissent et forment ainsi les veines sus-hépatiques
(ou veines hépatiques). Elles sont au nombre de 3 : la
veine hépatique droite, la veine hépatique moyenne
et la veine hépatique gauche. Au-dessus du foie, elles
se jettent dans la veine cave inférieure (VCI).
2. Sa vascularisation fonctionnelle : est assurée
par la veine porte hépatique qui conduit au
foie tout le sang du tube digestif sous-
diaphragmatique, du pancréas et de la rate.
Le foie traite le sang contenant les produits
la digestion ce qui permet une
de
importante détoxication des substances
dangereuses, ainsi qu’un traitement direct
des nutriments (stockage de glucose…). Le
sang qu’elle apporte au foie passe par les
hépatocytes puis rejoint la VCI par les veines
sus-hépatiques.
(La veine porte participe à la vascularisation nourricière du foie)
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212
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VIII/-Drainage lymphatique du foie :
Elle est assurée par 2 réseaux de vaisseaux : un réseau profond intra-parenchymateux et un réseau
superficiel capsulaire.
Réseau profond
Il est constitué de vaisseaux
lymphatiques qui prennent origine au
niveau des espaces inter-lobulaires et qui
empruntent une des 2 voies suivantes :
La voie descendante
La voie
ascendante
Réseau superficiel
Il est constitué de vaisseaux lymphatiques qui prennent origine à
la surface de l’organe. Ils sont sous-capsulaires (sous la capsule
de Glisson) et sous-séreux (sous le péritoine viscéral qui recouvre
le foie). On distingue :
Les lymphatiques de
la face antérieure
Les vaisseaux
lymphatiques suivent
les branches
artérielles et
veineuses ainsi que
les canalicules
biliaires, ils
traversent le hile
hépatique pour se
rendre aux
lymphonœuds du
pédicule hépatique.
Certains aboutissent
aux lymphonœuds
cœliaques.
Les vaisseaux
lymphatiques
suivent les veines
hépatiques
jusqu’à la VCI. Ils
traversent
l’orifice
diaphragmatique
de la VCI et se
terminent dans
les lymphonœuds
caves sus-
diaphragmatique.
Certains vaisseaux se
dirigent vers le bord
antérieur et
rejoignent les
lymphonœuds du
pédicule hépatique,
d’autres se dirigent en
arrière vers le bord
postéro-supérieur et
le ligament falciforme
et ils se terminent
dans les nœuds caves
sus-diaphragmatiques
et pré-cardiaques.
Les lymphatiques
de la face
inférieure
Ils rejoignent les
lymphonœuds du
pédicule
hépatique.
Les lymphatiques
de la face
postérieure
Ils rejoignent les
lymphonœuds
caves sus-
diaphragmatiques.
Certains vaisseaux
se rendent aux
lymphonœuds pré-
péricardiques
après avoir
traversé le
diaphragme.
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213
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IX/-Innervation :
Le foie possède une innervation autonome (végétative) ayant 2 origines :
Le nerf vague antérieur (gauche) : il donne des rameaux qui cheminent dans la pars condensa
du petit omentum jusqu’au hile du foie.
Le plexus cœliaque : Les rameaux qui le forment proviennent surtout du ganglion cœliaque
droit, ils suivent l’artère hépatique et la veine porte autour de laquelle ils constituent des
plexus : le plexus hépatique et le plexus de la veine porte.
X/-Segmentation hépatique :
La façon classique de diviser le foie en lobes se fonde sur des caractéristiques superficielles de
cet organe. Les chirurgiens et les radiologues préfèrent un autre système qui divise le foie en 8
segments par rapport à son irrigation vasculaire et biliaire. Cette segmentation permet de
délimiter les parties du foie qu’on peut retirer en minimisant les risques.
La connaissance de la distribution portale suffit pour bien comprendre la segmentation
hépatique.
A son entrée dans le hile, la veine porte se divise en 2 branches portales : droite et gauche.
Le territoire irrigué par la branche portale droite correspond au foie droit et le territoire
irrigué par la branche portale gauche correspond au foie gauche (on parle également de
lobes droit et gauche mais attention ! ils sont différents des lobes droit et gauche qu’on a vu
dans la division anatomique du foie. Ici, il s’agit d’une division fonctionnelle).
La limite entre le foie droit et le foie gauche constitue la scissure portale principale (ou
sagittale médiane).
La distribution des 2 veines portales droite et gauche permet de diviser les 2 lobes droit et
gauche en plusieurs secteurs par la scissure sagittale droite et la scissure transversale
gauche respectivement.
Ces secteurs seront subdivisés à leur tour en segments par la scissure transversale droite et
la scissure sagittale gauche.
1) Les scissures portales :
Au nombre de 5 :
La scissure portale principale (ou sagittale médiane): divise le foie en 2 lobes, droit et gauche,
correspondant à la bifurcation de la veine porte. Elle s’étend du bord gauche de la VCI jusqu’à la
fossette cystique.
La scissure sagittale droite : se projette sur le lobe droit qu’elle divise en 2 secteurs : paramédian
(ou médian) droit et latéral droit.
La scissure transversale gauche : divise transversalement le lobe gauche en 2 secteurs :
paramédian gauche et latéral gauche.
La scissure transversale droite : se projette transversalement au milieu du lobe droit et divise les
secteurs latéral et paramédian droits en 4 segments.
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La scissure sagittale gauche (ou ombilicale) : divise le secteur paramédian gauche en 2
segments.
REMARQUE : les scissures ne sont pas matérialisées sur la surface du foie.
2) Les segments :
Le foie est divisé en 8 segments numérotés de I à VIII. Ils sont comptés ‘’de II à VIII’’ dans le
sens des aiguilles d’une montre sur la face antérieure et ‘’de I à VIII’’ dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre sur la face inférieure.
Le lobe gauche comprend les segments de I à IV. Le segment I correspond au lobe caudé et le
segment IV au lobe carré.
Le lobe droit comprend les segments de V à VIII. Le segment VIII est en rapport avec la VCI.
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3) Les secteurs :
Le foie comprend 5 secteurs : 2 pour le lobe droit et 3 pour le lobe gauche.
Lobe droit = secteur latéral droit (comprenant les segments VI et VII) + secteur paramédian droit
(segments V et VIII).
Lobe gauche = secteur latéral gauche qui est monosegmentaire (segment II) + secteur
paramédian gauche (segments III et IV) + secteur dorsal monosegmentaire (segment I) qui
correspond au lobe caudé. (Voir le schéma précédent)
REMARQUE :
Il existe une 2e segmentation qui a été établie par rapport aux veines sus-hépatiques : c’est la
segmentation sus-hépatique. Les veines sus-hépatiques cheminent dans les scissures portales : la
droite dans la scissure portale droite, la moyenne dans la scissure portale principale, et la gauche
dans la scissure portale gauche. Pour chaque veine sus-hépatique correspond un secteur sus-
hépatique (droit, médian et gauche).
B/VOIES BILIAIRES
Les voies biliaires constituent l’appareil excréteur de la bile. Elles comprennent les voies intra-
hépatiques et les voies extra-hépatiques.
I/-Voies biliaires intra-hépatiques :
Elles sont intra-parenchymateuses et intégrées aux lobules hépatiques. Elles sont formées par : les
canalicules intra-lobulaires qui déversent dans les canaux péri-lobulaires situés dans les espaces
interlobulaires, qui déversent dans les canaux glissoniens annexés à la capsule de Glisson dans les
espaces portes, accompagnés d’un rameau artériel et d’un rameau veineux. Les canaux glissoniens
aboutissent au niveau du hile à des canaux excréteurs : c’est les conduits hépatiques droit et
gauche.
II/-Voies biliaires extra-hépatiques :
1. Voie biliaire principale :
former
La bile sort du foie par les conduits
hépatiques droit et gauche. Ces 2
conduits se réunissent au niveau du hile
pour
le conduit hépatique
commun. Celui-ci descend sur le flanc
droit de la veine porte et reçoit le
conduit cystique (canal excréteur de la
vésicule biliaire) juste au-dessus du 1e
(D1). L’abouchement du
duodénum
conduit cystique au conduit hépatique
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216
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commun donne naissance au conduit cholédoque (ou conduit biliaire).
(Le conduit cystique peut s’aboucher plus haut ou plus bas, même dans le conduit hépatique droit).
la
Le conduit cholédoque continue de
descendre, il passe en arrière de D1
(1e duodénum) et de
tête
pancréatique sur laquelle il creuse
une gouttière. Il se termine dans la
paroi latérale de D2 en s’ouvrant
dans la papille duodénale majeure
(grande caroncule) avec le conduit
pancréatique
Leur
réunion se fait au niveau d’une
dilatation appelée ampoule de
le
Vater. Cette papille présente
sphincter d’Oddi qui
la
régit
libération de bile. Le conduit
hépato-biliaire est long de 9 cm (4 cm pour le conduit hépatique commun et 5 cm pour le
cholédoque), son diamètre est de 5 à 6 mm.
principal.
2. Voie biliaire accessoire :
Elle est constituée de la vésicule biliaire et du
conduit cystique.
le
fond
La vésicule biliaire est une petite poche
adhérente à la surface inférieure du foie.
Elle se trouve dans une fossette appelée lit
vésiculaire (ou fossette cystique). Elle a une
forme allongée et mesure environ 9 cm de
long et 4 cm de large. Elle présente 3
(fundus) arrondi qui
parties :
dépasse le bord antérieur du foie, le corps
avec une face adhérente à
la fossette
cystique, et
le col ou bassinet qui se
continue par le conduit cystique et qui
présente parfois une valvule à
ses
extrémités.
Le conduit cystique est le canal excréteur
de la vésicule biliaire. Il se porte en bas et à
gauche pour s’ouvrir, le plus souvent, dans le conduit hépatique commun. Sa surface
externe est irrégulière et sa lumière présente des plis muqueux qui réalisent parfois une
ligne spirale désignée par le nom de valvule spirale de Heister.
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217
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III/-Vascularisation et innervation des voies biliaires :
1)-La vascularisation artérielle des voies biliaires extra-hépatiques est assurée par l’artère hépatique
et ses branches : l’artère cystique pour la vésicule biliaire et l’artère pancréatico-duodénale
supérieure droite pour le cholédoque.
2)-La vascularisation veineuse des voies biliaires extra-hépatique est assurée par les veines cystiques
et des veines portes accessoires pour la vésicule biliaire, et la veine pancréatico-duodénale
supérieure droite pour le cholédoque.
3)-Les vaisseaux lymphatiques qui drainent les voies biliaires extra-hépatiques aboutissent aux
lymphonœuds du pédicule hépatique et aux lymphonœuds pancréatico-duodénaux postérieurs.
4)-L’innervation des voies biliaires est assurée par le nerf vague antérieur (gauche) et le plexus
cœliaque.
(Schémas bonus)
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Histologie : Foie et voies biliaires
A/ Histologie du foie
Le foie est une glande amphicrine dont les 2 fonctions, endocrine et exocrine, sont assurées par les
mêmes cellules ‘’hépatocytes’’ : on parle donc d’une glande amphicrine homotypique. Le foie est
d’origine entoblastique.
I/-Organisation du parenchyme hépatique :
Sur une coupe de foie humain observée en microscopie optique, 2 ordres de constituants
histologiques apparaissent :
1/ Des formations conjonctives : représentées par des cloisons et des travées issues de la capsule de
Glisson (capsule d’enveloppe du foie). Ce sont
des voies de cheminement des vaisseaux, des
nerfs et des conduits biliaires intra-hépatiques.
2/ Le parenchyme glandulaire : le parenchyme
hépatique est découpé par des cloisons
conjonctives
incomplètes en petites unités
structurales et fonctionnelles de la grosseur
lobules
d’un grain de sésame appelées
hépatiques (unité histologique du foie). Chaque
lobule ressemble à un hexagone (6 côtés)
constitué de
‘’les
travées de
hépatocytes’’ qui sont placées comme des briques dans un mur. Chaque lobule est centré par la
veine centro-lobulaire qui suit l’axe longitudinal du lobule.
cellules
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219
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A chacun des 6 coins du lobule se trouve un espace triangulaire
ou quadrangulaire appelé espace interlobulaire (espace porte
ou espace de Kiernan) composé de 3 structures fondamentales :
Une branche de l’artère hépatique, appelée artériole
porte, qui achemine aux hépatocytes un sang artériel riche
en O₂.
Une branche de la veine porte hépatique, appelée
veinule porte, qui achemine aux hépatocytes un sang
veineux chargé de nutriments en provenance des viscères
digestifs.
Un conduit biliaire interlobulaire qui recueille la bile
produite par les hépatocytes.
En plus il présente des fentes lymphatiques et des fibres
nerveuses amyéliniques : celles-ci sont chargées de
l’innervation des parois des vaisseaux sanguins et des
voies biliaires présents dans l’espace porte.
II/-Structure du parenchyme intralobulaire :
Le parenchyme intralobulaire s’étend de la veine centro-lobulaire aux espaces portes. Il est constitué
des éléments suivants : les hépatocytes, les capillaires sinusoïdes, les canalicules biliaires et la trame
conjonctive de soutien.
1/Les hépatocytes : ou cellules hépatiques, elles sont agencées en une ou deux files à direction
radiaire constituant ainsi les travées de REMAK (imaginons des ‘’murs’’ d’hépatocytes dressés entre
la veine centro-lobulaire et la périphérie du lobule). L’hépatocyte possède une double polarité : un
pôle vasculaire qui lui permet d’assurer sa fonction endocrine, et un pôle biliaire où est sécrétée la
bile. (Schéma à la fin de cette partie)
Sur le plan cytologique, l’hépatocyte se distingue par les caractères suivants :
En microscopie optique
-L’hépatocyte a une forme polyédrique avec 6 à 8 faces.
-Quelques faces sont bordées par un capillaire
sinusoïde et constituent les pôles vasculaires de
l’hépatocyte. Les autres faces sont au contact des faces
des hépatocytes voisins et délimitent entre elles des
espaces creux pour le passage de la bile : c’est les
canalicules biliaires. Ces faces constituent les pôles
biliaires de l’hépatocyte.
-Son cytoplasme basophile renferme 1 à 2 noyaux
nucléolés.
-Par des techniques spéciales nous observons
également : un chondriome (ensemble des organites)
abondant et diffus, un Golgi juxta-nucléaire, et diverses
enclaves permanentes (flaques de glycogène,
gouttelettes lipidiques…).
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220
En microscopie électronique
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-La membrane plasmique est hérissée de microvillosités
du côté du capillaire sinusoïde et du côté du canalicule
biliaire.
-Sur le versant sinusoïdal, la membrane plasmique de
l’hépatocyte est séparée de l’endothélium capillaire par
un espace périsinusoïdal appelé espace de Disse.
-Quant aux canalicules biliaires, ils sont limités par les
membranes des hépatocytes adjacents.
-Le cytoplasme apparaît riche en organites
(mitochondries, Golgi, réticulum endoplasmique
développé...)
sinusoïdes
membrane
2/Les capillaires sinusoïdes : dilatés et percés de nombreux pores, les sinusoïdes du foie (ou
capillaires radiés du foie) passent entre les travées d’hépatocytes. Largement anastomosés, ils
s’étendent des espaces interlobulaires de
Kiernan (de la veinule porte et de l’artériole
porte) à
la veine centro-lobulaire. En
convergeant vers cette dernière (la veine
centro-lobulaire), les sinusoïdes forment un
dispositif stellaire appelé étoile de Hering.
En microscopie électronique, la paroi des
capillaires sinusoïdes apparaît discontinue,
l’endothélium est en effet
fenêtré et
dépourvu
de
des
Les
macrophagocytes hépatiques ou cellules de
Kupffer. Ces cellules en forme d’étoile
(aspect stellaire ou rameux) débarrassent le
sang des débris tels que les bactéries et les
cellules
‘’fonction
d’épuration’’. Elles interviennent aussi dans
‘’la dégradation de l’hémoglobine’’ et dans
‘’la biligenèse’’. On les retrouve aussi dans
les espaces de Disse entre l’hépatocyte et le
capillaire. Ces espaces (espaces de Disse)
renferment
cellules
spécialisées dans le stockage de graisses
appelées cellules d’Ito (cellules étoilées ou stellaires).
basale.
contiennent
également
sanguines
usées
des
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Le sang de la veine porte et de l’artère hépatique traverse les capillaires sinusoïdes à partir de
l’espace interlobulaire et se déverse dans la veine centrale. De là, il est acheminé aux veines sus-
hépatiques qui drainent le foie et se déversent dans la VCI.
3/Les canalicules biliaires : ou capillicules biliaires intralobulaires, ce sont des fins conduits
intercellulaires situés entre les faces ou les arêtes (bords) de 2 ou 3 hépatocytes adjacents. Ces
canalicules sont dépourvus de parois propres à eux : ils sont formés par des dépressions en gouttière
des membranes des hépatocytes adjacents (ce ne sont pas des structures distinctes, leur paroi est la
membrane des hépatocytes même s’ils sont représentés comme des tubules verts dans les
illustrations).
A la périphérie du lobule, les canalicules biliaires rejoignent le conduit biliaire interlobulaire de
l’espace porte (de Kiernan) par des canaux d’union appelés passages de Hering.
En microscopie électronique, nous notons que :
La membrane plasmique des hépatocytes limitant les canalicules biliaires est hérissée de
microvillosités.
Aux points de jonction des membranes péri canaliculaires, il existe des desmosomes qui
isolent le canalicule du reste de l’espace intercellulaire.
4/La trame de soutien du parenchyme : connue également sous le nom de fibres grillagées, sert de
support au parenchyme hépatique. Elle est formée de fibres continues d’un lobule à l’autre, unissant
les fibres conjonctives de l’espace porte au dispositif fibreux de la paroi de la veine centro-lobulaire.
Les fibres « grillagées » de la trame de soutien se répartissent en :
Fibres radiées de collagènes.
Fibres en treillis de réticuline (comme un grillage) encerclant les travées cellulaires de
Remak et les capillaires sinusoïdes.
Fibres unissantes de réticuline qui solidarisent les fibres en treillis.
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222
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III/-Vascularisation du lobule hépatique :
Le lobule hépatique possède une double vascularisation sanguine :
Un système vasculaire fonctionnel
Un système vasculaire nourricier
Purement veineux, issu de la veine porte :
c’est le système porto-sus-hépatique.
Il comprend les capillaires sinusoïdes qui
naissent des veinules portes et qui se vident
dans la veine centro-lobulaire. Celle-ci
chemine dans l’axe du lobule et gagne une
veine sus-lobulaire (parfois appelée
interlobulaire). Les veines sus-lobulaires
finissent par s’aboucher dans les veines sus-
hépatiques qui, à leur tour, se vident dans la
VCI.
Le sang apporté par la veine porte sera
traité par les hépatocytes puis récupéré par
la VCI.
Artério-veineux, provenant de l’artère
hépatique propre : c’est le système
hépatico-sus-hépatique.
Chaque artériole porte (branche
interlobulaire de l’artère hépatique) irrigue
les parois des éléments des espaces portes
(de Kiernan) et émet des capillaires
intralobulaires qui s’abouchent dans les
capillaires sinusoïdes. Ainsi, le retour
veineux s’effectuera par le même dispositif
veineux précédent (sinusoïdes → veine
centrale → veine sus-lobulaire → veines sus-
hépatiques → VCI).
IV/-Histophysiologie :
Sur le plan histophysiologique, le lobule hépatique psésente 3 zones d’activité différentes :
Une zone périphérique : ou périportale, elle est faite de cellules jeunes en activité
permanente. C’est la zone cytogène du lobule.
Une zone moyenne : qui fonctionne uniquement lors des phases digestives.
Une zone centrale : ou péri-sus-hépatique, qui est une zone de suppléance. Elle est faite de
cellules âgées et peu résistantes. Cette zone n’intervient qu’en cas de surcharge
fonctionnelle des 2 territoires lobulaires précédents.
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223
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V/-Cytophysiologie :
Sur le plan cytophysiologique, l’hépatocyte est une cellule polyvalente qui, grâce à son
chondriome (ensemble des organites) très développé, assure des fonctions de :
Synthèse : lipoprotéines, sels biliaires, bile…
Mise en réserve (stockage) : de glucose sous forme de glycogène par exemple, ou stockage
des vitamines liposolubles.
Dégradation.
Détoxication (épuration) : débarrasse le sang de l’ammoniac par exemple, qui est converti en
urée.
Les matériaux traités ou métabolisés par l’hépatocyte sont orientés selon 2 grands axes
fonctionnels : soit ils sont à nouveau libérés dans les sinusoïdes, et c’est donc la voie de
synthèse, soit ils sont rejetés dans les canalicules biliaires pour quitter l’organisme, c’est la voie
des déchets.
B/ Histologie des voies biliaires
1/ Voies biliaires intra-hépatiques
Canalicules biliaires
Délimités par les membranes
plasmiques des hépatocytes
adjacents et séparés du reste
de l’espace intercellulaire par
des desmosomes.
Passages de Hering
Leur paroi est faite d’un
épithélium simple cubique
ou cylindrique (selon le
calibre du conduit) reposant
sur une vitrée
Conduits biliaires interlobulaires
Possèdent une lumière large
bordée d’un épithélium simple.
2/ Voies biliaires extra-hépatiques
La paroi des voies biliaires extra-hépatiques est composée de 3 tuniques : une muqueuse
(épithélium+chorion), une musculeuse et une adventice.
La muqueuse
La musculeuse
L’adventice
Chorion
Epithélium
Simple prismatique à plateau strié apical.
Conjonctivo-vasculaire, avec des glandes
tubuleuses ramifiées de type muqueux. Il est
séparé de l’épithélium par une vitrée.
Constituée de fibres musculaires lisses diversement orientées. Ces
fibres forment des sphincters notamment à l’origine du canal
cystique ‘’sphincter de Lutkins’’ et à la terminaison du canal
cholédoque ‘’sphincter d’Oddi’’.
Conjonctivo-élastique.
REMARQUE : la lumière du canal cystique présente des plis muqueux qui réalisent parfois une ligne
spirale désignée par le nom de valvule spirale de Heister.
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3/ Vésicule biliaire :
La paroi de la vésicule biliaire se distingue par les caractéristiques suivantes :
Au niveau de la muqueuse
Au niveau de la musculeuse
Au niveau de l’adventice
-Présence de nombreux replis muqueux intriqués dont la présence
est liée à l’état de vacuité de la vésicule biliaire : lorsqu’elle est
pleine, ils disparaissent.
-L’épithélium simple prismatique contient des cellules caliciformes
ouvertes à mucus et de rares cellules argentaffines.
-Une couche plexiforme au niveau du corps de la vésicule.
-Une couche longitudinale interne et une couche circulaire externe
au niveau du col de la vésicule.
L’adventice est absente. Elle est remplacée par le feuillet viscéral du
péritoine (séreuse) sur la face péritonéale de la vésicule biliaire.
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Physiologie : sécrétion biliaire
I/-Introduction : La production de bile constitue la fonction exocrine du foie. Elle est sécrétée
continuellement par le foie puis stockée et concentrée dans la vésicule biliaire qui l’excrète de façon
discontinue au moment du repas. 250 mL à 1 L de bile sont sécrétés chaque jour.
II/-Composition de la bile : La bile est une solution alcaline vert jaunâtre contenant des composés
organiques et inorganiques.
Les composés inorganiques sont les ions dérivés du plasma,
Les composés organiques sont représentés par : les sels biliaires, les pigments biliaires, le
cholestérol, les triglycérides et des phospholipides (lécithine…).
De tous ces composés, seuls les sels biliaires et les phospholipides contribuent au processus
de la digestion.
1. Les sels biliaires : Ce sont des dérivés du cholestérol et ils constituent près de 50 % de tous
les solutés de la bile. Ils jouent un rôle central dans la digestion et l’absorption des lipides.
Ils facilitent la digestion des lipides grâce à leurs propriétés émulsifiantes et détergentes : ils
permettent la réduction de la taille des gros globules de graisses provenant de l’estomac en
une émulsion lipidique (multiples gouttelettes de lipides en suspension dans le chyme). Ceci
augmente la surface lipidique disponible pour l’action de la lipase pancréatique. Pour
empêcher la fusion des gouttelettes et la reconstitution des gros globules lipidiques, les sels
biliaires adhèrent à la surface de ces gouttelettes et forment une coquille protectrice
hydrosoluble chargée négativement.
Ils facilitent l’absorption des lipides grâce à la formation de micelles, conjointement avec le
cholestérol et la lécithine. Les micelles sont composées d’une enveloppe périphérique
hydrophile et d’un noyau central hydrophobe. Ainsi, les produits de la digestion des lipides
(monoglycérides et acides gras libres) et les vitamines liposolubles sont transportés vers leur
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site d’absorption.
Plusieurs substances sécrétées dans la bile quittent l’organisme dans les fèces, mais les sels
biliaires n’en font pas partie. Ils sont en majeur partie (95%) réabsorbés vers le sang au niveau de
la partie terminale de l’iléon par un système de transport actif. Ils rejoignent la circulation
portale hépatique qui les retourne au foie où ils seront à nouveau sécrétés dans la bile. C’est le
cycle entéro-hépatique. Grâce à ce mécanisme, les sels biliaires circulent 4 à 12 fois par jour.
2. Les pigments biliaires : le principal pigment biliaire est la bilirubine, un résidu jaune de la
partie hème de l’hémoglobine. Elle est formée pendant la dégradation des globules rouges
usés, puis absorbée par les hépatocytes, sécrétée dans la bile et métabolisée dans l’intestin
grêle par des bactéries résidentes.
REMARQUE : la bile permet également l’élimination de substances toxiques et du cholestérol.
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III/-Régulation de la sécrétion biliaire :
Des hormones et des stimulus (ou stimuli) nerveux régulent à la fois la sécrétion de bile et de suc
pancréatique et leur libération dans l’intestin grêle.
La sécrétine (hormone) stimule la sécrétion biliaire aqueuse et alcaline.
Le nerf vague achemine une faible stimulation pendant les phases céphalique et gastrique.
A noter que les sels biliaires remis en circulation par le cycle entéro-hépatique sont les plus
puissants des cholérétiques (cholérétique : qui stimule la sécrétion biliaire).
La vidange de la vésicule biliaire se fait au moment des repas. La contraction de la vésicule
biliaire et le relâchement du sphincter d’Oddi sont dus à :
la stimulation nerveuse par le nerf vague qui est déclenchée par les influx bucco-
pharyngés et gastro-duodénaux : c’est ‘’le réflexe vagal à la distension antrale et
duodénale’’.
la stimulation hormonale par la CCK et la Gastrine due à la présence d’aliments
(notamment les lipides) au niveau duodénal.
La bile est ainsi libérée dans le duodénum.
En dehors des périodes de digestion proprement dite, la vésicule biliaire est relâchée et le
sphincter d’Oddi est fermé sous l’effet de :
Système nerveux extrinsèque (pas le système nerveux entérique/intrinsèque).
agents inhibiteurs (VIP et polypeptide pancréatique).
La bile produite par le foie reflue donc dans le conduit cystique et dans la vésicule
biliaire, où elle est stockée jusqu’à ce qu’elle devienne nécessaire.
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QCM
ANATOMIE
1) Le foie :
a. Le lobe caudé est limité par : la vésicule
biliaire, la fissure du ligament rond et le hile.
b. les ligaments coronaires fixent le foie au
diaphragme.
c. L’aréa nuda est un espace de la face
inférieure du foie dépourvu de péritoine.
d. Il est fixé par son bord antérieur à l’ombilic
par le ligament rond.
e. Son bord supérieur se projette au niveau du
3ème espace intercostal droit.
REPONSES : B, D
2) Les voies biliaires :
a. Le conduit hépatique commun chemine dans
la pars condensa du petit omentum.
b. Son drainage lymphatique aboutit
exclusivement aux lymphonoeuds aortico-
coeliaque.
c. Le canal cholédoque est pré-duodéno-
pancréatique.
d. La vésicule biliaire est située à droite du
canal hépatique.
e. Le canal hépatique commun chemine en
avant et à droit de la veine porte.
4) Le foie :
a. C’est une importante glande à sécrétion
mixte annexée au tube digéstif.
b. Son bord supérieur se projette au niveau du
4ème espace intercostal droit.
c. L’aréa nuda est l’espace dépourvu de
péritoine sur la face inférieure de l’organe.
d. Le ligament rond fixe le bord antérieur du
foie à l’ombilic.
e. Les ligaments coronaires fixent la face
postérieure du foie à la paroi abdominale
antérieure.
REPONSES : A, B, D
5) Segmentation du foie :
a. La scissure principale relie le bord droit de la
VCI au milieu du lit vésiculaire.
b. La scissure gauche divise le foie en lobe droit
et lobe gauche.
c. Le secteur latéral droit comprend les
segments VI et VII.
d. Le secteur latéral gauche comprend les
segment II et III.
e. Le secteur droit est drainé par la veine
hépatique droite.
REPONSES : C, D, E
REPONSES : C, E
3) Segmentation hépatique :
6) Les voies biliaires :
a. La scissure principale du foie part du bord
droit de la VCI jusqu’au milieu du lit de
vésicule biliaire.
b. Le segment I appartient au secteur
paramédian gauche.
c. La scissure porte gauche sépare les segments
II et III.
d. La segmentation portale est la plus important
du point du vue chirurgical.
e. Le secteur latéral droit comprend les
segment VI et VII.
REPONSES : C, D, E
a. La voie biliaire principale chemine dans la
pars condensa du petit omentum.
b. Le canal hépatique commun est situé en
avant et à gauche de la veine porte.
c. Le canal cholédoque est en partie rétro-
dudéno-pancréatique.
d. La vésicule biliaire est située à droite du
canal hépatique commun.
e. La voie biliaire accessoire est constitué par la
vésicule biliaire et le canal custique.
REPONSES : C, D, E
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229
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7) Le foie :
a. Importante gland annexée au tube digestif à
sécrétion mixte.
b. L’aréa nuda, espace dépourvue de péritoine
de la face inférieure de l’organe.
d. Le conduit hépatique commun nait de la
fusion des deux conduit hépatiques droit et
gauche.
e. La portion ligamentaire du cholédoque
chemine dans le ligament gastro-duodénal.
c. Le ligament rond fixe le bord antérieur du foie
REPONSES : D
à l’ombilic.
d. Le ligament coronaire fixe la face postérieure
11) Segmentation hépatique :
au diaphragme.
e. Son bord supérieur se projette au 3ème espace
intercostal droit.
REPONSES : A, C
8) Le pédicule hépatique :
a. Parcourt le ligament hépato-duodénal.
b. L’artère hépatique propre chemine en avant
de la veine porte et à droite du cholédoque.
c. La veine porte est séparée de la veine cave
par le foramen omental.
d. Les nerfs hépatiques accompagnent le
cholédoque.
e. Les lympho-nœuds hépatiques se drainent
dans les lympho-noeuds cœliaque.
REPONSES : A, C, E
9) La voie biliaire :
a. Chemine dans la pars condensa du petit
omentum.
b. Son drainage lymphatique aboutit
exclusivement aux lympho-nœuds aortico-
coeliaques.
c. Le canal cholédoque est pré-duodéno-
pancréatique.
d. La vésicule biliaire est droite du canal
hépatique.
e. Le canal hépatique est situé en avant et à
gauche de la veine porte.
REPONSES : C, D
10) La voie biliaire :
a. La scissure principale du foie part du bord
droit de la veine cave inférieure jusqu’au
milieu du lit de la vésicule biliaire.
b. La scissure gauche le divise en foie droit et
foie gauche.
c. La scissure droite passe à droite du bord
droit de la veine cave inférieur.
d. La segmentation portale est la plus important
du point de vue chirurgical.
e. Dans la segmentation portale, le secteur
latéral droit comprenant les segments VI et
VII.
REPONSES : C, D, E
12) Le foie :
a. Recoit par l’artère hépatique la moitié du sang
total qui arrive.
b. Le lobe caudé est situé en arrière du hile
entre les lobes droit et gauche du foie.
c. Les éléments du pédicule hépatique sont
groupés dans la pars condensa du petit
omentum.
d. Par le foramen épiploïque on passe
directement dans la poche rétrogastrique.
e. La scissure ombilicale sépare les lobes droit
et gauche.
REPONSES : B, E
13) Le foie :
a. La systématisation du foie est basée sur la
notion de territoires fonctionnels.
b. Le secteur latéral gauche est formé par les
a. La jonction recto-sigmoïdienne est située en
segment II et III.
regard de S3.
c. Le segment VII appartient au secteur
b. La jonction recto-anal est située en regard de
paramédian droit.
la base du coccyx.
c. Le péritoine pelvien recouvre la partie
supérieure des faces postérieur et latérales
du rectum.
d. Le segment III est vascularisé par la branche
latérale gauche.
e. La chirurgie du foie est une chirurgie réglée
basée sur la notion de segment.
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230
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REPONSES : A, D
14) Les voies biliaires :
a. Le pédicule hépatique est formé par la veine
porte, la voie biliaire principale et l’artère
hépatique commun.
b. La veine porte occupe le plan postérieur dans
le petit omentum.
c. Le conduit cholédoque est muni
occasionnellement d’un sphincter propre.
d. Le conduit cholédoque s’abouche toujours
dans l’ampoule hépato-pancréatique.
e. Le hile hépatique est situé entre les lobes
caudé et carré.
REPONSES : B, E
15) Le foie :
a. Le foie est organe thoraco-abdominal
appartenat au système digestif.
b. Le foie en vue inférieure présente à décrire 4
lobes.
c. Le lit vésiculaire est situé entre le lobe droit
et le lobe caudé.
d. L’aréa nuda est la partie postérieure du foie
non recouverte de péritoine.
e. Au niveau de la face inférieure du foie la
veine porte est séparée de la VCI par le
vestibule omental.
REPONSES : A, B, D, E
16) Le foie :
a. C’est une glande mixte endocrine et
exocrine.
b. Sa consistance est dure d’où la notion
d’empreintes.
c. Il a une double vascularisation afférente.
d. La réserve de sang du foie est de 1 litre.
e. Sa division est fonctionnelle basée sur la
notion de territoires.
REPONSES : A, B, C, E
Le foie contient 10% de notre sang environ 0.5 litre.
d.La voie biliaire accessoire est formée par la
vésicule biliaire et le conduit cholédoque.
e. L’ampoule hépato-pancréatique (Vater)
s’ouvre dans la paroi median de D2.
REPONSES : A, B, C
18) Le foie :
a. Il répond par sa face inférieure à l’angle
colique droit, au rein droit et à la tête du
pancréas.
b. L’aréa nuda est un espace dépourvu de
péritoine situé à la face inférieure du lobe
droit.
c. Le grand omentum relie le hile hépatique à la
petite courbure de l’estomac.
d. Le foie est relié au diaphragme par les
ligaments : coronaires, triangulaires
falciforme et ligament rond.
e. Sillon transverse (hile du foie) sépare le lobe
carré du lobe caudé.
REPONSE : E
19) Segmentation du foie :
a. Les scissures sont des repères anatomiques
matérialisés à la surface du foie.
b. La scissure principale part du bord droit de
la VCI jusqu’au milieu du lit de la vésicule
biliaire.
c. La scissure portale gauche sépare le lobe
droit du lobe gauche.
d. Le secteur latéral gauche est formé par les
segments II et III.
e. Le secteur I porte le nom de secteur dorsal
REPONSE : E
20) Voies biliaires :
a. Le conduit biliaire principal occupe le plan
postérieur du pédicule hépatique.
b. La vésicule biliaire est située à la face
inférieure du lobe carré.
c. Le conduit cholédoque s’abouche à la paroi
médiale du 2ème duodénum.
d. Le conduit cystique fait partie de la voie
biliaire principale.
e. Le pédicule hépatique chemine dans la pars
condensa.
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231
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2e année Médecine
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17) Les voies biliaires :
a. Le pédicule hépatique occupe le bord libre du
petit omentum.
b. Le pédicule hépatique principal est constitué
par l’artère hépatique commune, le conduit
cholédoque et la veine porte.
c. Le conduit cholédoque occupe le plan
antérieur de la pars vasculosa
4) Le parenchyme intra-lobulaire du foie comporte
les constituants suivants :
a. Cellules hépatiques.
b. Capillaires lymphatiques.
c. Trame conjonctive de soutien.
d. Capillaires sanguins.
e. Canal biliaire.
REPONSES : C
HISTOLOGIE
1) Laquelle des propositions concernant le lobule
hépatique est juste :
a. Hépatocytes, canalicules biliaires, et fibres
grillagées.
b. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes, espace
porte et fibres grillagées.
c. Hépatocytes capillaires sinusoïdes et
canalicules biliaires.
d. Capillaires sinusoïdes, hépatocytes,
canalicules biliaires et fibres grillagées.
e. Hépatocytes, espace de Kiernan, canalicules
biliaires et fibres grillagées.
REPONSE : D
2) Quelle est la signification du système hépato-
sus-hépatique :
a. D’un système porte veineux fonctionnel.
b. D’un système porte artériel fonctionnel.
c. D’un système artério-veineux nourricier.
d. D’un système porte veineux nourricier.
e. D’un système porte artério-veineux
fonctionnel.
REPONSE : C
3) le passage de herring ou conduit biliaire : RF
a. Se situe dans le lobule hépatique.
b. Sa paroi est faite d’un épithélium simple.
c. Draine la bile intra-lobulaire.
d. Se présente sous forme de conduit à lumière
large.
e. Fait des voies biliaires extra-hépatique.
REPONSES : A, E
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5) Le système vasculaire du lobule hépatique est :
a. Un système vasculaire purement veineux
intercale entre la veine centro-lobulaire et la
veine porte.
b. Un système vasculaire artériel provenant de
l’artère hépatique.
c. Un système artério-veineux intercale entre
l’artère hépatique et la veine porte.
d. Un système vasculaire artériel représente par
le réseau capillaire sinusoïde.
e. Un système vasculaire purement veineux
représenté par les capillaires sinusoïdes
intercales entre l’artère péri-lobulaire et la
veine péri-lobulaire.
REPONSE : B
6) A propos du foie, quelle sont les cellules de
stockage et dans quel compartiment se trouvent-
elles :
a. Cellules de Kupffer.
b. Cellules de Ito.
c. Cellules de Weber.
d. Espace de Kiernan.
e. Espace de Disse.
REPONSE : B, E
7) Un espace porte de Kiernan :
a. Comprend une branche de la veine porte.
b. Comprend une branche de l’artère
hépatique.
c. Est parcouru par des canalicules biliaires.
d. Ne contient pas des voies lymphatiques.
e. Se trouve en périphérie du lobule hépatique.
232
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2e année Médecine
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REPONSE : A, B, C
9) A quoi correspondent les travées de Remak
dans le lobule hépatique :
a. Hépatocytes disposés en travées radiaires.
b. Hépatocytes + canalicules biliaires + fibres
grillagées.
c. Hépatocytes + capillaires sinusoïdes + fibres
grillagées.
d. Hépatocytes+ capillaires grillagées.
e. Hépatocyte + capillaires sinusoïdes.
REPONSE : A
10) Laquelle parmi des propositions suivantes qui
correspond au système sanguin hépatique
fonctionnel :
a. Système porte artériel représenté par le
système porto-sus-hépatique.
b. Système porte veineux représenté par le
système porte-sus hépatique.
c. Système porte artériel représenté par le
système hépatico-sus-hépatique.
d. Système artériel-veineux représenté par le
système hépatico-sus-hépatique.
REPONSE : B
11) Quel est parmi les types cellulaires énumérés
ci-dessous celui que l’on rencontre au niveau de
l’espace de Disse :
a. Cellule de Ito.
b. Cellule de Kupffer.
c. Cellule endothéliale.
d. Hépatocyte.
REPONSE : A
12) Analysant la structure en ME d’un capillaire
sanguin, sur quel élément parmi ceux énumérés
ci-après vous basez-vous pour reconnaitre la
paroi d’un capillaire sinusoïde du foie :
a. Endothélium continu sans membrane basale.
b. Endothélium fenêtré doublé d’une
membrane basale discontinue.
c. Endothélium discontinu dépourvu de
membrane basale.
d. Endothélium continue doublé d’une membrane
basale continue.
REPONSE : C
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13) Après intoxication hépatique, quelle est la
zone intra-lobulaire qui régénère rapidement :
a. Zone péri-centro-lobulaire.
b. Zone périphérique située dans les espaces de
Kiernan.
c. Zone péri-centro-lobulaire et la zone proche
des espaces de Kiernan.
d. Zone située à mi-distance entre les espaces
de Kiernan et la veine centro-lobulaire.
REPONSE : B
14) Quelle est la signification de système porto-
sus-hépatique :
a. Système veineux fonctionnel.
b. Système porte artériel fonctionnel.
c. Système artério-veineux nourricier.
d. Système porte veineux nourricier
REPONSE : A
15) Parmi les propositions suivantes, quelle est
celle qui correspond à la structure de la muqueuse
des voies biliaires extra-hépatiques :
a. Epithélium prismatique simple à plateau
strié, chorion glandulaire.
b. Epithélium prismatique simple mucipare,
chorion aglandulaire.
c. Epithélium prismatique simple à plateau
strié, chorion aglandulaire.
d. Epithélium prismatique simple mucipare,
chorion glandulaire.
REPONSE : A
16) Parmi les propositions suivantes, laquelle vous
parait juste concernant l’espace de Disse :
a. Il est visible en MO et est constitué par
l’espace situé entre l’endothélium du sinus
veineux et la cellule de Kupffer.
b. Il est visible en MO et est constituée par
l’espace situé entre l’endothélium du sinus
veineux et la paroi du capillaire biliaire.
c. Il est visible en ME et est constitué par l’espace
situé entre la cellule de Ito et l’endothélium du
sinus veineux.
d. Il est visible en ME et est constitué par
l’espace situé entre l’endothélium du sinus
veineux et le pôle vasculaire de l’hépatocyte.
233
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21) Comparant la texture de la paroi de la vésicule
biliaire à celle de la paroi intestinale, quelle est
parmi les constituants histologiques suivants celle
dont l’absence vous permet de reconnaitre la
paroi de la vésicule biliaire :
a. Séreuse.
b. Muqueuse.
c. Musculeuse.
d. Sous muqueuse.
REPONSE : D
22) quelle est parmi les définitions suivantes celle
qui correspond au passage de Herring :
a. Dispositif vasculaire situé au sommet d’un
lobule hépatique.
b. Canal d’union biliaire.
c. Canal biliaire situé dans l’espace de Kiernan.
d. Canalicule biliaire.
REPONSE : B
23) Quel est le type histologique de l’épithélium
de revêtement des voies biliaires intra-hépatiques
extra-lobulaires :
a. Epithélium unistratifié fait de cellules
prismatiques à plateau strié.
b. Epithélium prismatique simple sans cellule
mucipares.
c. Epithélium cubique simple.
d. Epithélium prismatique simple avec des
cellules caliciformes à mucus ouvertes.
REPONSE : A
24) parmi les propositions ci-dessous concernant
les hépatocytes, laquelle est juste :
a. Ce sont des cellules amphicrine hétérotypique.
b. Elles dérivent du mésoblaste.
c. Elles sont à l’origine des canalicules biliaires.
d. Leur cytoplasme est pauvre en organites.
e. La membrane plasmique est appliquée contre
l’endothélium capillaire.
REPONSE : C
REPONSE : D
17) A quoi correspondent les travées de Remak
dans le lobule hépatique :
a. Hépatocytes, canalicules biliaires et fibres
grillagées.
b. Hépatocytes seulement.
c. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes et fibres
grillagées.
d. Hépatocytes et fibres grillagées.
REPONSE : B
18) Quels sont les constituants du parenchyme
intra-lobulaire du foie :
a. Travées de Remak, capillaire radiés,
canalicules biliaires, fibres de réticuline.
b. Travées de Remak, capillaires radiés,
canalicules biliaires, fibre de collagène.
c. Travées de Remak, capillaires radiés, canalicules
biliaires.
d. Fibres de réticuline.
e. Travées de Remak, capillaires radiés, canalicules
biliaires, fibres de réticuline et de collagène.
REPONSE : E
19) Ou se situe l’espace de Disse dans le lobule
hépatique :
a. Entre la membrane basale du sinus veineux et
le pôle vasculaire de l’hépatocyte.
b. Entre les cellules endothéliales du sinus
veineux et le pôle vasculaire de l’hépatocyte.
c. Entre deux hépatocytes.
d. Entre les cellules endothéliales et la membrane
basale du sinus veineux.
REPONSE : B
20) Sur une coupe de parenchyme hépatique, on
observe de fins conduits intercellulaires situées
entre les faces de deux ou trois hépatocytes
adjacents. Il s’agit de :
a. Espace de Disse.
b. Capillaire sanguin.
c. Fentes lymphatiques.
d. Canalicules biliaires.
REPONSE : D
Faculté de Médecine d’Alger
234
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
25) parmi les propositions suivantes, celle qui
correspond au passage de Hering :
a. Dispositif vasculaire situé au sommet d’un
lobule hépatique.
b. Voie biliaire inter lobulaire.
c. Canai d’union biliaire.
d. Canal biliaire situé dans l’espace de Kiernan.
e. Canalicule biliaire.
REPONSE : C
26) Le parenchyme hépatique, observé en MO au
faible grossissement met en évidence :
a. Hépatocyte, canalicules biliaires, trame
conjonctive.
b. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes et fibres
grillagées.
c. Lobules hépatiques et plages conjonctives.
d. Capillaires sinusoïdes, fibres grillagées, lobules
hépatiques.
e. Hépatocytes et fibres grillagées.
REPONSE : C
27) laquelle des propositions suivantes concernant
le lobule hépatique est la plus complète :
PHYSIOLOGIE
1) La régulation de la sécrétion biliaire est
assurée par :
a. La gastrine.
b. La sécrétion.
c. Le nerf vague exclusivement.
d. Le VIP.
e. Les proposition B et D sont juste
REPONSE : B
2) La vidange de la vésicule biliaire est inhibée
par :
a. Le réflexe vagal.
b. La gastrine.
c. Le polypeptide pancréatique.
d. La cholécystokinine.
e. Les proposition B et C sont juste.
REPONSE : C
3) Les sels biliaires primaires :
a. Sont synthétisés par l’hépatocyte.
b. Représentent 80% des sels biliaires.
c. Regroupent l’acide cholique et l’acide
a. Hépatocytes, canalicules biliaires et fibres
chénodésoxycholique.
grillagées.
b. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes, espace
porte et fibres grillagées.
c. Hépatocytes, capillaires sinusoïdes et
canalicules biliaires.
d. Capillaires sinusoïdes, hépatocytes, canalicules
biliaires et fibres grillagées.
e. Hépatocytes, espace de Kiernan, canalicules
biliaires et fibres grillagées.
REPONSE : D
d. Sont synthétisés à partir du choléstérol.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : A, D
4) la sécrétion biliaire :
a. Est la plus importante sécrétion digestive.
b. Est nulle en période inter-prandiale.
c. Contient du cholestérol et riche en protéines.
d. Représente la fonction endocrine du foie.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSE : E
5) La vidange biliaire est stimulée par :
a. Le VIP
b. La cholécystokinine.
c. Le système entérique.
d. Le système sympathique.
e. Le polypeptide pancréatique.
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235
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REPONSE : B
REPONSE : B
6) La sécrétion biliaire :
11) La contraction de la vésicule biliaire :
a. Représente la fonction endocrine du foie.
b. Est la plus importante sécrétion digestive
dépassant 2l/24h.
c. Est sécrétée en période inter-prandial.
d. Est dépourvue d’hormones.
e. Est riche en protéines.
a. A lieu en dehors des repas.
b. Est assurée par le système sympathique.
c. Est assurée par le système parasympathique
NANC.
d. Toutes les propositions sont justes.
e. Aucune des propositions n’est juste.
REPONSE : C
REPONSE : E
7) La sécrétion de la bile est stimulée par :
12) Les sels biliaires :
a. Sont des polypeptides.
b. Facilitent l’action de la lipase.
c. Entrent dans la constitution des chylomicrons.
d. Sont complètement éliminés dans les fèces
après avoir participé à la digestion et à
l’absorption des lipides.
e. Sont réabsorbés à 95% essentiellement au
niveau du jéjunum après avoir participé à
l’absorption des lipides
REPONSE : B
a. La CCK.
b. Le nerf vague.
c. Le système sympathique.
d. Les réponses A et B sont justes.
e. Les réponses A et C sont justes.
REPONSE : D
8) le relâchement de la vésicule biliaire :
a. A lieu au cours des repas.
b. Est assuré par le système sympathique.
c. Est assuré par le système parasympathique
cholinergique.
d. Toutes ces propositions sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSE : B
9) Une hormones digestives suivantes stimule la
sécrétion d’enzymes pancréatiques et la
contraction vésiculaire :
a. Somatostatine.
b. Sécrétine.
c. Motiline.
d. Cholécystokinine (CCK).
e. PYY.
REPONSE : D
10) Les sels biliaires :
a. Sont sécrétés par la vésicule biliaire.
b. Dérivent du cholestérol.
c. Sont totalement évacués par les selles.
d. Activent le trypsinogène en trypsine.
e. Permettent la digestion et la réabsorption des
glucides.
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236
• Veine porte hépatique
Anatomie
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Veine porte hépatique
Le système porte hépatique apporte au foie le sang chargé de nutriments, mais aussi de toxines
et de microorganismes, en provenance du système digestif sous-diaphragmatique (jusqu’à la
partie supérieure du rectum), du pancréas et de la rate. Ce sang est drainé par les veines
mésentériques puis recueilli par la veine porte hépatique et transporté à travers le foie (où il est
traité et purifié) avant de rejoindre la veine cave inférieure (VCI) par les veines hépatiques (sus-
hépatiques).
REMARQUE :
Un système veineux « porte » est un système formé de veines qui relient 2 lits capillaires situés entre
la circulation artérielle et la circulation veineuse. Dans le cas du système porte hépatique, le 1e lit
capillaire est situé dans le tube digestif sous-diaphragmatique, la rate et le pancréas. Le 2e se trouve
au niveau du foie (capillaires sinusoïdes). Le système porte hépatique est intercalé entre ces 2
ensembles de lits capillaires.
Branches d’origine :
De nombreuses veines issues de l’estomac et du pancréas contribuent au système porte hépatique,
mais les principaux tributaires de la veine porte hépatique sont :
Veine mésentérique supérieure : (ou grande veine mésaraïque), draine tout l’intestin grêle, le
côlon droit et l’estomac. Elle reçoit :
les veines jéjunales et iléales
les veines coliques droites moyenne et inférieure
le tronc gastro-colique de Henlé (veine colique droite supérieure + veine gastroomentale
droite + veine pancréatico-duoudénale inférieure droite).
Veine splénique : recueille le sang de la rate, d’une partie de l’estomac et du pancréas.
Veine mésentérique inférieure : (ou petite veine mésaraïque), draine le côlon gauche et la partie
supérieure du rectum. Elle naît de la réunion des : veines rectales supérieures puis reçoit les
veines sigmoïdes et les veines coliques gauches. En arrière du corps du pancréas, elle se jette
dans la veine splénique formant ainsi le tronc spléno-mésaraïque.
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238
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Derrière l’isthme du pancréas, la veine mésentérique supérieure et le tronc spléno-mésaraïque
s’unissent pour donner naissance à la veine porte hépatique. Celle-ci suit un trajet de 10 cm
oblique en haut et à droite jusqu’au hile du foie. A ce niveau-là, elle se termine en se divisant en
2 branches : droite (pour le foie droit) et gauche (pour le foie gauche).
La veine porte reçoit les veines gastriques : « droite et gauche » et les veines cystiques de la
vésicule biliaire. (Parfois, la veine gastrique gauche se jette dans le tronc spléno-mésaraïque)
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239
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
La veine porte :
a) Elle nait à la face postérieure de l’isthme du pancréas au niveau de L3.
b) Elle conduit au foie le sang veineux de la rate, du pancréas et des reins.
c) La veine splénique s’unit à la veine mésentérique supérieure pour former le tronc spléno-
mésaraique.
d) Elle se termine au hile du foie en 2 branches à angle aigu.
e) La branche gauche est courte et volumineuse.
REPONSE : D
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240
Anatomie •La rate
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie de la rate
I/-Introduction :
C’est un organe lymphoïde, hématopoïétique, fragile, entourée par une capsule résistante et mince. Il a une
couleur rouge bleuté. Il est très vascularisé.
La rate apparait tardivement après le rein, la rotation de l’estomac la rejette à gauche.
Rôle :
Hématopoïétique : maturation des lymphocytes.
Vasque d’expansion du système porte.
Epuration du sang : cimetière des globules rouges et des plaquettes.
II/-Situation : c’est un organe thoraco-abdominal.
Il est situé :
En regard de la 10ème cote.
Au niveau de l’hypochondre gauche.
Sus-mésocolique.
Sous le gril costal.
Logé dans la loge splénique, qui est limitée
par :
En dehors et en haut : la coupole
diaphragmatique gauche.
En dedans et en avant : l’estomac.
En bas : le ligament phrénico-colique et
l’angle colique gauche.
En arrière : le rein gauche.
III/-Dimensions :
Longueur
Largeur
Epaisseur
Poids
12 cm
8 cm
4 cm
150-200 grammes
IV/-Configuration externe : En forme d’un grain de café (tétraédrique). Présente à décrire :
Latérale ou
diaphragmatique
Antéro-médiale ou
gastrique
Postéro-médiale ou
rénale
3 faces
Externe, convexe, répond à la coupole diaphragmatique gauche et à la
paroi thoracique
Convexe, présente le hile de la rate, répond au fundus de l’estomac.
Concave, répond au pôle supérieur du rein gauche.
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242
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Antérieur ou
supéro-latéral
Postérieur ou
postéro-médial
Médial
Crénelé et convexe, sépare la face diaphragmatique de la face gastrique.
3 bords
Epais et mousse, sépare la face diaphragmatique de la face rénale.
Arrondi, sépare la face rénale de la face gastrique.
Une postéro-médiale
ou sommet
Une antéro-latérale ou
base
2 extrémités
Arrondie, regarde en arrière et en dedans.
Large, légèrement concave, repose sur le ligament phrénico-colique
gauche (sustentaculum liénis) et l’angle colique gauche.
V/-Les moyens de fixité :
1. Les organes délimitant la loge splénique : Diaphragme, rein gauche, estomac, angle colique
gauche.
2. Les replis péritonéaux :
L’omentum, épiplon ou ligament gastro-splénique : Qui relie la rate à la grande courbure de
l’estomac.
L’omentum pancréatico-splénique : Relie la queue du pancréas au hile de la rate.
Le ligament phrénico-colique ou sustentaculum liénis : Expansion vers la gauche du grand
omentum, relie l’angle colique gauche au diaphragme.
3. Les vaisseaux spléniques.
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243
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VI/-Repères thoraciques : La rate se projette sur
la paroi postéro-latérale gauche du thorax, entre le
8ème espace intercostal et la 11ème cote.
Son axe oblique en bas et en avant est
parallèle à la 10ème cote.
Son sommet répond au 10ème espace
intercostale à 3 ou 4 cm du rachis.
Sa base répond à la 10ème cote près de la
ligne axillaire.
Son bord inférieur répond à la 11ème cote et
ne dépasse pas son bord inférieur.
Son bord supérieur répond au 8ème espace
intercostal.
VII/-Rapports :
Face latérale ou
diaphragmatique
Face antéro-
médiale ou
gastrique
Face postéro-
médiale ou rénale
Répond à :
La coupole diaphragmatique gauche, et par son intermédiaire aux
organes du thorax, récessus costo-diaphragmatique et le poumon.
Répond à :
La face postérieure de l’estomac.
Le fundus en avant du hile.
Répond à :
La face supérieure du rein gauche.
La surrénale.
Repose de l’angle colique gauche, répond à :
La base
Le ligament phrénico-colique.
La queue du pancréas.
Le sommet
Répond à :
La surrénale gauche en arrière.
L’estomac en avant.
L’œsophage abdominal.
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244
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VIII/-Vascularisation artérielle : Elle est assurée par l’artère splénique. Nait du tronc cœliaque, se
porte à gauche, elle est :
1. D’abord rétro pancréatique : chemise en arrière du pancréas.
2. Puis passe en avant de la queue du pancréas.
3. Chemine jusqu’au hile de la rate où elle se termine.
Sur son passage elle donne des branches collatérales :
Les vaisseaux courts de l’estomac.
L’artère gastro-épiploique gauche.
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245
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
IX/-Drainage veineux :
Assuré par la veine splénique ; nait au niveau du hile de la rate par la réunion de plusieurs veines
issues du parenchyme splénique.
Chemine au-dessous de l’artère splénique en arrière du bord supérieur du pancréas.
Elle reçoit ensuite la veine mésentérique inférieure puis elle rejoint la veine mésentérique
supérieure pour former la veine porte.
X/-Drainage lymphatique : la lymphe se draine vers les lymphonoeuds du hile pour rejoindre les
lymphonoeuds de la chaine splénique et de la chaine cœliaque.
XI/-Innervation : assurée par le plexus cœliaque dont les rameaux nerveux suivent les vaisseaux en
formant des plexus.
XII/-Application clinique :
La splénomégalie
Quand il y’a une gêne du système
porte (en cas d’hypertension
portale, maladie hématogène,
tumeur…), il y’aura un stockage de
sang dans la rate et augmentation
de son volume, c’est la
splénomégalie
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246
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
La rate est profondément située,
mais on peut palper son bord
antérieur en cas d’augmentation
de volume. Selon la classification
de l’OMS :
Stade 03 : la rate devient sur la
ligne de l’ombilic
Stade 04 : la rate descend sous la
ligne de l’ombilic
Enlèvement de la rate : par
conséquent y’aura des troubles
immunitaires, blocage des
vaisseaux …
est rarement congénitale. Elle est
très souvent secondaire à une
splénectomie, quelle que soit la
raison de l'intervention
(traumatisme ou cause
hématologique).
Elle peut être fonctionnelle,
l'organe étant présent mais
fonctionnant mal, à la suite
d'infarctus multiples comme lors
d'une drépanocytose (aussi
appelée anémie falciforme, est une
maladie héréditaire touchant
l'hémoglobine des globules rouges)
est une affection congénitale rare,
caractérisé par la présence de
multiples rates et un large spectre
d'anomalies cardiovasculaires
Palpation de la rate
La splénectomie
Asplénie
Polysplénie
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247
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
b. Elle est fixée à l’estomac et au
pancréas par deux replis péritonéaux
c. Le pédicule splénique chemine dans le
repli pancréatico-splénique
d. Elle est placée en dérivation sur le
système porte
e. La rate est une glande annexe du tube
digestif
REPONSES : A, B, C
5) La rate :
a. C’est un organe sous-mésocolique
situé dans l’hypochondre gauche.
b. Elle est dépourvue de péritoine mais
entourée d’une capsule résistante.
c. Son bord médial est épais et crénelé.
d. Sa base repose sur le sustentaculum
lienis.
e. La veine splécnique est satellite de
l’artère et se place au-dessus d’elle.
REPONSES : D
QCM
1) La rate :
a. La rate dans sa situation normale dans
l’hypochondre gauche ne dépasse pas
le rebord costal gauche
b. Elle est fixée à l’estomac et au
pancréas par deux replis péritonéaux
c. Le pédicule splénique chemine dans le
repli gastro-splénique
d. Elle est placée en dérivation sur le
système porte
e. Elle ne présente aucun rapport avec le
système digestif
REPONSES : A, B, D
2) La rate :
a. C’est un organe rétro-péritonéale
b. C’est un organe lymphoïde assurant
l’immunité
c. Elle se projette à hauteur des 9ème et
10ème cotes
d. Elle est palpable normalement sous le
rebord costal gauche
e. Le hile splénique se trouve à la face
dorso-médiale
REPONSES : B, C
3) La rate :
a. Est placée en dérivation sur le
système porte
b. Est en rapport avec les 7ème, 8ème, 9ème
cotes
c. A l’état normal, elle peut déborder le
rebord costal
d. Assure un rôle dans les défenses
immunitaires
e. Son ablation fragilise l’immunité
REPONSES : A, D, E
4) La rate :
a. La rate dans sa situation normale dans
l’hypochondre gauche ne dépasse par
le rebord costal gauche
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248
Anatomie •Le péritoine
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Anatomie : Le péritoine
I/-Introduction :
Le mot péritoine dérive du grec ‘’péritéino’’ qui veut dire : étendre autour.
Le péritoine est une membrane séreuse (comme la plèvre et le péricarde), enveloppe les organes
Il dérive de l’épithélium de la cavité cœlomique.
de la cavité abdomino-pelvienne. Il fixe les organes entre eux et les
parois.
Il est constitué de 2 feuillets :
Le feuillet pariétal : enveloppe les parois abdomino-pelviennes.
Le feuillet viscéral : Enveloppe les viscères.
(Les 2 feuillets du péritoine sont en continuité entre eux)
Il délimité entre ces deux feuillets une cavité virtuelle : la cavité
péritonéale. Grace à un film liquidien, cette cavité permet le
glissement des viscères lors des contractions du tube digestif
pendant la digestion.
La surface de la séreuse péritonéale est importante, de l’ordre de la
surface de la peau : 1,70m².
La topographie de la cavité abdominale résulte des mécanismes
‘’d’agrandissements, rotation des viscères et accolement des
feuillets péritonéaux’’ pendant la vie embryonnaire.
(Certains organes se placent dans la région rétro-péritonéale, en arrière du péritoine pariétal
postérieur)
Ainsi on a la formation de replis péritonéaux qui unissent les organes entres eux ou à la paroi tels
que : les mésos, les ligaments, les épiploons, les fascias.
II/-Organisation générale du péritoine :
Le péritoine forme un sac entièrement clos, sauf chez la
femme, où il s’ouvre au niveau de la trompe de Fallope
et de l’ovaire qui sont les seuls organes contenus entre
les deux feuillets du péritoine.
Il présente à décrire :
Un feuillet pariétal.
Un feuillet viscéral.
Une cavité péritonéale
Des replis péritonéaux.
Faculté de Médecine d’Alger
250
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Feuillet viscéral
Feuillet pariétal
Bourse omentale
Cavité
péritonéale
1. Le feuillet pariétal : Il tapisse la face profonde de la cavité abdomino-pelvienne, il se
distingue en 04 parties :
le péritoine
pariétal
diaphragmatique
tapisse la face inférieure de la partie horizontale
du diaphragme.
le péritoine
pariétal
postérieur
Tapisse la paroi abdominale postérieure dont il
est séparé par l’espace retro péritonéal ou se
trouvent : ‘’les gros vaisseaux et l’appareil
urinaire’’.
le péritoine
pariétal antérieur
tapisse la face profonde de la paroi
antérolatérale de l’abdomen.
le péritoine
pariétal pelvien
Tapisse la cavité pelvienne dont il est séparé par
un espace celluleux sous péritonéal ou se
trouvent : ‘’les organes génitaux internes, le
rectum, les vaisseaux iliaques, la vessie et la
partie terminale des uretères’’.
Il réalise entre ces organes des culs-de-sac.
2. Le feuillet viscéral :
Sa disposition est plus simple car il tapisse la face superficielle des viscères abdominaux.
Il fait partie intégrante de la paroi viscérale.
3. La cavité péritonéale :
Occupée par les viscères digestifs (les organes sont recouverts par le feuillet viscéral).
Cloisonnée par les différents replis qui réalisent des cloisons ou des récessus.
divisée en :
Faculté de Médecine d’Alger
251
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
grande cavité péritonéale
petite cavité péritonéale ou bourse omentale (arrière cavité des épiploons (ACE))
Ces 02 cavités communiquent entres elles par le foramen épiploïque ou Hiatus de Winslow
appelé aussi porte bleu car il est limité par 02 veines : ‘’VCI et veine porte’’.
La grande cavité
péritonéale
Elle est divisée en deux étages par la racine du méso-colon transverse :
sus méso-colique : au-dessus du méso-colon, il contient :
à droite le foie et les voies biliaires, à gauche la rate et en avant l’estomac
et la première portion du duodénum
sous méso-colique : au-dessous du méso-colon il contient :
les anses grêles recouvertes du grand omentum, ainsi que le cadre
colique.
La bourse
omentale ou
arrière cavité des
épiploons
C’est un large diverticule situé en arrière de l’estomac qui prolonge la grande
cavité péritonéale dans l’étage sus-méso-colique.
Elle communique avec la cavité péritonéale par un orifice : le foramen
épiploïque ou le hiatus de Winslow qui permet d’explorer le pédicule
hépatique, la face postérieure du pancréas et de l’estomac en glissant
simplement un doigt.
Limites de la bourse omentale
En haut : le foie (lobe caudé) et le diaphragme.
En avant : la veine porte, la face dorsale de l’estomac et le petit omentum.
En bas : fascia de Treitz, le côlon transverse et son méso.
En arrière : l’espace rétro-péritonéal recouvert par le péritoine pariétal
postérieur et la VCI.
Division de la bourse omentale
02 parties :
Le vestibule : situé à droite de l’estomac.
La bourse omentale proprement dite : en arrière de l’estomac. Elle-
même divisée en 02 parties :
La bourse épiploïque située en bas.
la poche rétro-gastrique : située en haut ;
Le vestibule et la bourse omentale communiquent entres eux par le foramen
bursae omentalis ou foramen omentale ou porte rouge car limité par 02
artères : gastrique gauche et hépatique.
Faculté de Médecine d’Alger
252
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
4. Replis péritonéaux :
Lames péritonéales à 02 feuillets ;
Rattachent les viscères abdominaux à la paroi en leur
apportant leur vascularisation.
Leur longueur donne à l’organe une mobilité plus ou
moins grande.
Les différents méso :
le méso-gastre.
le mésentère (intestin grêle)
le méso-colon transverse
le méso-sigmoïde (partie mobile du colon gauche)
Ce sont des accolements à deux feuillets qui résultent
de l’allongement du tube digestif et des rotations
gastriques et intestinales, de ce fait certains organes se
trouvent plaqués contre la paroi abdominale
postérieure.
Les fascias sont avasculaires et représentent un plan
de clivage.
Exemple : fascia de Treitz (bloc duodéno -
pancréatique), fascia de Toldt (colon droit et gauche).
Lames péritonéales a deux feuillets reliant 02 viscères
non digestif entres eux ou 01 viscère a la paroi
abdominale sans contenir de vaisseaux.
Exemple : le ligament rond et ligament coronaire du
foie, ligament large de l’utérus.
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253
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p
é
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s
m
u
t
n
e
m
o
s
e
l
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Du grec (épi-plein=flotter sur).
Ce sont des lames péritonéales contenant parfois des
vaisseaux et reliant un ou plusieurs organes entre eux
dans la cavité péritonéale
Au nombre de 04 :
Le gastro-hépatique ou le petit omentum : relie la
petite courbure de l’estomac a la face inférieure du
foie et au diaphragme.
Le gastro-colique ou le grand omentum : relie la
grande courbure de l’estomac au colon transverse
et au bord inférieur du duodénum .il se prolonge en
bas par le tablier épiploique.
L’omentum gastro-splénique : relie la grande
courbure de l’estomac à la face interne de la rate.
L’omentum pancreatico-splénique : relie la queue
du pancréas a la face interne de la rate.
Ces quatre épiploons délimitent en arrière de
l’estomac l’arrière cavité des épiploons ou bourse
omentale.
III/-Développement du péritoine (organogénèse et embryologie) :
La disposition du péritoine aux premiers stades du
développement embryonnaire est simple, par
contre celle du péritoine définitif est complexe.
Elle suit le développement du tube digestif.
1. Toute au début de sa formation, le tube digestif
d’origine entoblastique est presque rectiligne dans
la partie centrale du corps de l’embryon : c’est
l’intestin primitif, il est relié à la paroi par un pont
de tissu conjonctif membraneux :
Le mésentère dorsal : relie à la paroi
postérieure presque l’ensemble de l’intestin,
depuis l’extrémité inférieure de l’œsophage →
région cloacale.
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Le mésentère ventral : se trouve seulement à la partie initiale de l’intestin, il relie à la paroi
antérieure l’œsophage terminale, l’estomac et le duodénum.
2. Au fur et è mesure de l’évolution de l’embryon, cet intestin primitif va s’allonger et on voit
apparaitre des changements sous forme de dilatations et d’inflexions intestinales (anses) :
La dilatation gastrique est reliée à la paroi par le mésogastre ventral et le mésogastre dorsal.
L’anse duodénale est reliée à la paroi par le méso-duodénum.
L’anse intestinale primitive longue avec ses 2 branches ‘’craniale et caudale’’ est relié à la
paroi par le mésentère.
L’intestin terminal qui se termine à l’anus est relié à la
paroi par le méso-terminal.
3. Dans le mésogastre vont apparaitre les organes pleins :
Le foie va se placer dans le mésogastre ventral et va
être relié à la paroi antérieure par le ligament
suspenseur du foie (ligament falciforme) et à l’estomac
par le petit omentum.
La rate et le pancréas vont se placer dans le
mésogastre dorsal, reliés entre eux par l’omentum
pancréatico-splénique, et la rate est relié à l’estomac
par l’omentum gastro-splénique.
4. Le développement excessif du foie vers la droite et en
arrière va entrainer une bascule de l’estomac et
de la rate vers la gauche.
Le pancréas est solidaire au cadre duodénale
reste fixé en arrière dans la région rétro-
péritonéale. On aura aussi une modification
du tronc cœliaque et la formation du foramen
épiploique.
On aboutit à la première rotation de
l’estomac autour de son axe longitudinal
(vestibule) : Estomac sagittale → Estomac
frontale.
5. La bourse omentale (bourse épiploique ou arrière
cavité des épiplons) apparait à la 4ème semaine du
DE dans le mésenchyme rétro-gastrique (en
arrière de l’estomac), son expansion vers la
gauche et vers le bas va induire des changements
de positions :
Le mésogastre dorsal : est dévié à gauche de
la ligne médiane (tout en restant fixé à la
paroi postérieure).
L’estomac : va subir une 2ème rotation autour
d’un axe oblique, sa face gauche devient
antérieure et sa face droite devient postérieure.
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255
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La rate : dont le développement commence à la 5ème semaine dans le mésogastre dorsal sera
entrainé vers la gauche tout en restant relié à l’estomac par l’omentum gastro-splénique et à
la queue du pancréas par l’omentum pancréatico-splénique.
Le pancréas : se développe initialement dans le méso-duodénum, puis se retrouve dans le
mésogastre dorsal pour se placer enfin dans la portion rétro-péritonéale et ceci par
l’accolement du feuillet gauche du mésogastre dorsal au péritoine pariétal.
Le grand omentum : Le mésogastre dorsal va s’accroitre vers le bas sous la grande courbure
de l’estomac formant un cul de sac qui s’étend en avant du colon transverse. Il est constitué
de 4 feuillets du péritoine viscéral qui en fusionnant vont former le grand omentum.
(Schéma bonus)
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IV/-Vascularisation et innervation du péritoine : très riche et permet les décollements
péritonéaux sans risque de nécrose.
1. Vascularisation :
Par l’intermédiaire des vaisseaux des viscères qu’il recouvre (pour le feuillet viscéral).
Par les artères de la paroi abdominale (pour le feuillet pariétal).
2.
Innervation :
Le péritoine
pariétal
antérieur
Le péritoine
pariétal
postérieur
Le péritoine
pelvien
Le péritoine
viscéral
Est innervé par les six derniers nerfs intercostaux et le nerf abdomino-périnéal.
Est innervé par les branches collatérales du plexus lombaires.
Est innervé par des rameaux issus des plexus honteux et hypogastrique.
Est innervé par l’intermédiaire des rameaux communicants, projettent la
douleur à distance vers les muscles (contracture) ou la peau.
V/-Rôle du péritoine :
Maintien des organes en places
Assure la vascularisation et l’innervation des organes en portant les vaisseaux et les nerfs.
Assure le glissement des viscères en secrétant le liquide péritonéal (quantité minime).
Résorption des liquides qui s’accumulent au niveau de la cavité péritonéale (importance dans
la dialyse péritonéale).
Défense contre les suppurations intra-péritonéales (production et écoulement de pus).
VII/-Pathologies péritonéales :
Un épanchement de liquide (ou
accumulation de liquide) dans la
cavité péritonéale.
Ascite
Péritonite
L’inflammation du péritoine
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257
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les viscères traversent la paroi
abdominale au niveau de l'aine et plus
précisément au niveau du canal
inguinal. Les tissus qui le traversent
sont en général du péritoine
(membrane qui tapisse l'abdomen) et
de l'intestin grêle.
Hernie inguinale
Hernie abdominale
Une hernie survient lorsqu’une
couche de muscles se déchire et laisse
sortir des parties d’organes,
d’intestins par exemple.
un cancer de la famille des
adénocarcinomes, se définissant par
l'envahissement du péritoine par des
tumeurs malignes secondaires.
Carcinose
péritonéale
VIII/-Moyens d’exploration :
Echographie
Scanner
Péritonéographie
L'examen échographique est parfois le seul capable de détecter des
nodules péritonéaux.
Le scanner permet de préciser idéalement les zones d'accolement des
mésos Et d’étudier parfaitement les récessus péritonéaux notamment
l'arrière-cavité des épiploons.
La péritonéographie est une méthode simple d'opacification du
péritoine.
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(Schémas bonus)
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QCM
1) Le foramen bourse omentale est limité :
a. En avant : la veine porte.
b. En arrière la VCI.
c. En haut : la face postérieure du lobe caudé du foie.
d. En bas : La réflexion du péritoine pariétal postérieure sur la face antérieure du petit
omentum.
e. En dedans : la bourse omentale.
REPONSES : A, B, E
2) Le péritoine a pour fonctions :
a. Espace de glissement des organes intra-abdominaux.
b. Moyens de fixité des organes par des replis.
c. Moyen de résorption des liquides.
d. Organe nutritive des organes digestifs.
e. Moyen de protection, par sa richesse lymphocytaire.
REPONSES : A, B, C, D, E
3) Le péritoine :
a. Le péritoine pariétal antérieur est indépendant du péritoine pariétal postérieur.
b. Les ligaments sont des replis péritonéaux qui s’étendent entre deux organes intra-
abdominaux.
c. Les mésos sont des replis péritonéaux qui unissent à la paroi deux organes du tube digestif.
d. Le mésocolon ascendant fixe le colon ascendant et le 1/3 droit du colon transverse.
e. Les accolements péritonéaux se font entre les feuillets du péritoine viscéral.
REPONSES : D
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260
• Paroi abdominale et
Anatomie
canal inguinal
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Anatomie : La paroi abdominale
antérolatérale et le canal inguinal
L’abdomen est la région du corps située entre le thorax en haut et le petit bassin en bas. Il a la
forme d’un cylindre (ou demi-cylindre) vertical qui présente 4 parois :
Une paroi supérieure : constituée par le diaphragme thoracique.
Une paroi inférieure : plancher ou diaphragme pelvien (qui le sépare du périnée).
Une paroi antérolatérale : qui constitue l’essentiel de la paroi abdominale. Elle est divisée en
2 par la ligne blanche.
Une paroi postérieure : ou lombale, séparée en 2 parties ‘’droite et gauche’’ par le rachis.
1/ Paroi abdominale antérolatérale
Contrairement au thorax, la paroi antérolatérale de l’abdomen ne possède aucun soutien osseux.
C’est une cloison musculo-aponévrotique qui protège les viscères abdominaux. Elle est limitée :
En haut par le processus xiphoïde et le 7e cartilage costal.
En bas par la crête iliaque, le ligament inguinal et le pubis.
Latéralement par les rebords chondro-costaux.
Une bonne connaissance de cette paroi est essentielle car c’est à son niveau que l’inspection, la
palpation et la percussion des viscères sont réalisées. En effet, les douleurs, les tuméfactions et
les masses anormales se projettent à son niveau.
La paroi abdominale antérolatérale est divisée en 2 parties ‘’droite et gauche’’ par une ligne
médiane tendue verticalement du processus xiphoïde du sternum à la symphyse pubienne : c’est
la ligne blanche. De part et d’autre de cette ligne blanche, la paroi abdominale antérolatérale est
composée de 5 paires de muscles :
Latéralement : les muscles larges de l’abdomen.
En avant : les muscles droits de l’abdomen.
En bas : les muscles pyramidaux.
I/-Muscles larges :
On trouve 3 paires de muscles larges et plats, disposés en couches superposées, qui constituent la
paroi latérale de l’abdomen. De la superficie à la profondeur, ce sont : le muscle oblique externe, le
muscle oblique interne, et le muscle transverse.
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Muscle oblique externe
C’est le plus superficiel.
Origine : 7 dernières côtes.
Trajet : oblique en bas et en dedans (mains dans
les poches).
Terminaison : ligne blanche et pubis.
Action : rotateur contro-latéral et fléchisseur
latéral du tronc.
Innervation : nerfs intercostaux (6 à 11) et nerf
subcostal.
Muscle oblique interne
Origine : crête iliaque.
Trajet : oblique en haut et en dedans.
Terminaison : gril costal (10e 11e et 12e côtes) et
ligne blanche.
Action : rotateur homolatéral et fléchisseur
latéral du tronc.
Innervation : nerfs intercostaux (10e et 11e),
nerf subcostal et nerf ilio-inguinal.
Muscle transverse
C’est le plus profond.
Origine : 6 dernières côtes (cartilage), processus
transverses lombaires, ligament inguinal et
crête iliaque.
Trajet : en ceinture (horizontalement d’arrière
en avant.
Terminaison : ligne blanche.
Action : muscle expirateur (compression des
organes abdominaux).
Innervation : nerfs intercostaux (du 7e au 11e),
nerf subcostal, nerf ilio-hypogastrique et nerf
ilio-inguinal.
Remarque :
L’alternance dans l’orientation des faisceaux forme une paroi très résistante.
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263
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II/-Muscles droits de l’abdomen :
Le muscle droit de l’abdomen est un muscle
pair, vertical, situé de part et d’autre de la ligne
médiane et entrecoupé par 3 ou 4 intersections
tendineuse dans sa portion sus-ombilicale (c’est
un muscle polygastrique / qui a plusieurs
ventres).
Muscle droit de l’abdomen
Origine : cartilage des 5e, 6e et 7e
côtes.
Trajet : vertical.
Terminaison : pubis (par un tendon).
Action : flexion du tronc.
Innervation : nerfs intercostaux (6 à
11) et nerf subcostal.
Les 3 muscles larges (transverse et obliques interne et externe) s’assemblent antérieurement pour
donner de larges aponévroses d’insertion. Ces aponévroses enveloppent les muscles droits de
l’abdomen (formant ainsi la gaine des droits ou gaine rectusienne) puis fusionnent pour former la
ligne blanche (ou linea alba).
Les aponévroses des muscles : oblique interne et transverse se réunissent en bas pour former le
tendon conjoint.
III/-Muscles pyramidaux :
Ce sont de petits muscles inconstants (présents chez 17% des personnes), pairs annexés à la face
antérieure des muscles droits. De forme triangulaire à base inférieure, ils sont situés de part et
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264
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d’autre de la symphyse pubienne. Ils se terminent sur la ligne blanche, innervés par le nerf subcostal
et ils sont tenseurs de la ligne blanche. (Voir les schémas précédents)
Points faibles :
La disposition des muscles de la paroi abdominale laisse plusieurs orifices anatomiques dépourvus de
fibres musculaires ou tendineuses. Ces parties non soutenues par du muscle constituent des points
faibles anatomiques : ils peuvent donner lieu à des hernies.
Les points faibles abdominaux sont :
L’anneau ombilical.
L’anneau inguinal.
L’anneau fémoral ou crural (orifice d’entrée du canal fémoral).
La ligne de Spiegel (ou ligne blanche externe : c’est une ligne fictive qui marque la transition
entre le corps musculaire et l’aponévrose de chacun des 3 muscles larges).
REMARQUE : les différentes structures qui composent la paroi abdominale de la superficie à la
profondeur sont : la peau, le fascia superficialis, la toile sous-cutanée, le plan musculo-aponévrotique
décrit ci-dessus, le fascia transversalis, et le péritoine pariétal.
2/ Canal inguinal
Le canal inguinal est un passage à travers la cavité abdominale qui constitue l’un des points faibles de
la paroi abdominale. Situé au-dessus du ligament inguinal et de l’anneau fémoral, il suit un trajet de 4
à 5 cm oblique en bas et en dedans. Il laisse passer le cordon spermatique chez l’homme et le
ligament rond de l’utérus chez la femme. Il contient également les nerfs : ilio-hypogastrique, ilio-
inguinal et génito-fémoral.
REMARQUE : le repère le plus important dans cette région est le ligament inguinal.
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265
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UEI 2
I/-Parois et orifices du canal inguinal :
On lui décrit 4 parois :
Paroi inférieure
Ligament inguinal et
fascia transversalis.
Paroi antérieure
Paroi postérieure
Aponévrose de
l’oblique externe
(pilier antérieur).
-Aponévrose de
l’oblique externe
(pilier postérieur).
-Le tendon conjoint.
-Des renforcements
ligamentaires
(ligaments de Henlé,
de Colles, de
Hesselbach).
-fascia transversalis.
Paroi supérieure
Le tendon conjoint qui
résulte de la réunion
des aponévroses des
muscles oblique
interne et transverse.
Le muscle oblique
interne émet des
faisceaux musculaires
qui entourent le
cordon spermatique et
que l’on appelle
muscle crémaster
Et 2 orifices :
Un orifice superficiel : ou anneau inguinal superficiel, en avant.
Un orifice profond : ou anneau inguinal profond, en postérieur.
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266
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Hernies
Une hernie désigne le déplacement de tout ou d’une partie d’un organe hors de la cavité qui le
contient par un passage naturel. On distingue plusieurs types d’hernies : crurale, ombilicale,
inguinale…
Une hernie inguinale est une protrusion, ou passage, d’un sac péritonéal, avec ou sans éléments
abdominaux, à travers une zone de faiblesse de la paroi abdominale au niveau inguinal :
Soit indirectement, à travers l’anneau inguinal profond (la + fréquente, et surtout chez
l’homme). Elle se fait en dehors des vaisseaux épigastriques.
Soit directement, à travers la paroi postérieure du canal inguinal. Elle se fait en dedans des
vaisseaux épigastriques.
REMARQUE : au-dessus du ligament inguinal, il s’agit d’une hernie inguinale. Au-dessous de lui, il
s’agit plutôt d’une hernie fémorale (ou crurale).
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267
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UEI 2
Schéma bonus
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268
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QCM
REPONSES : B, D
4) La paroi abdominale :
1) La paroi abdominale :
a. L’ombilic est un point faible naturel.
b. La ligne blanche est plus large dans sa
partie sus-ombilicale.
c. La gaine des muscles droits de
l’abdomen est identique dans ses
segments sus et sous ombilicale.
d. Le canal inguinal live passage au
cordon spermatique.
e. Le canal inguinal peut être le siège
d’une hernie crurale (fémorale).
REPONSES : A, B, D
2) La paroi abdominale :
a. Les muscles droits de l’abdomen sont
des muscles poly-gastriques.
b. La gaine rectusienne (gaine des droit
est uniforme autour des muscles
droits de l’abdomen.
c. L’insertion du transverse se fait sur la
face externe des cotes de T7 à T12.
d. La ligne blanche externe (de SPIEGEL)
représente la fusion des fascias des
muscles latéraux.
REPONSES : A, D, E
a. Le muscle grand droit de l’abdomen
est un muscle poly-gastrique.
b. Le muscle grand droit de l’abdomen
s’insère sur les 5, et 6ème arcs costaux.
c. Les fibres du muscle oblique externe
sont croisées avec les fibres de
l’oblique interne.
d. Le tendon conjoint (tendon commun
ou faux inguinal) est issu des muscles
obliques interne et externe.
e. Le muscle transverse est un rotateur
du rachis.
REPONSES : C
5) Le canal inguinal est un point de
faiblesse anatomique situé :
a. A la partie antéro-médiane de la paroi
abdominale.
b. Au-dessus et parallèlement au
ligament crural.
c. En dehors du muscle droit de
l’abdomen.
d. En dedans du muscle transverse.
e. Au-dessous du muscle oblique
externe.
REPONSES : A, C
3) La paroi abdominale :
6) Les parois du canal inguinal sont formés
a. Le muscle oblique externe (grand
oblique) est rotateur controlatéral et
fléchisseur latéral du tronc.
b. Les insertions du transverse sont
intriqués avec celle du diaphragme.
c. La ligne arquée (arcade de Douglas)
marque le changement de direction
des fibres du transverse et de
l’oblique interne.
d. Les muscles droits de l’abdomen sont
innervés par les nerfs T6 à T11 et le
nerf subcostal.
e. Le muscle transverse est innervé par
les nerfs T6 à T11 et le nerf ilio-
inguinal.
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par :
a. La paroi antérieure : la peau, le fascia
superficialis, le pilier médial du muscle
oblique externe.
b. La paroi postérieure : le pilier latéral
du muscle oblique externe.
c. La paroi inférieure : le ligament
inguinal.
d. La paroi supérieure : le bord inférieur
du muscle oblique interne et
transverse.
e. La paroi médiale : le muscle droit.
REPONSES : C
7) Le canal inguinal :
269
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UEI 2
a. Est un trajet en chicane ménagé entre
b.
les muscles larges.
Il est formé de deux parois et deux
orifices.
c. L’orifice profond est délimité en
dedans par le paquet vasculaire
épigastrique inférieur.
d. Le tendon conjoint forme les parois
supérieur et postérieur.
e. Son orifice superficiel et sa paroi
antérieur appartiennent au muscle
oblique externe.
REPONSES : A, C, D, E
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270
• Aliments et nutriments et bilan
TD
physiologie
azoté
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TD physiologie : Aliments, nutriments et
bilan azoté
I/-Définitions :
1)-Aliments :
Denrées animales, végétales ou mixtes fournissant de l’énergie à l’organisme.
Un aliment est composé de nutriments et d’eau.
Certains aliments peuvent aussi contenir des fibres.
2)-Nutriments :
Proviennent des aliments (composent les aliments).
Nourrissent la cellule.
Fournissent de l’énergie par l’organisme.
II/-Différents types de nutriments et leurs différentes classifications :
a
l
n
o
e
S
l
e
l
l
i
a
t
Macro-
nutriments
Micro-
nutriments
Eléments énergétiques dits bâtisseurs : protéines, lipides et
glucides (les glucides et les lipides constituent les membranes
cellulaires).
Eléments énergétiques à rôle fonctionnel : vitamines, minéraux.
III/-Aspect quantitatif et aspect qualitatif des besoins en protéines (bilan azoté) :
1)-Besoin azoté quantitatif : 4-5 g.
S’exprime en terme de protéines, meilleures sont la digestibilité et l’utilisation métabolique → plus
élevée est la participation de la protéine (ou du mélange protéique) à la satisfaction de besoin.
2)-Besoin azoté qualitatif : il existe de nombreux acides aminés dans l’organisme mais 20 seulement
entre eux sont engagés dans la synthèse protéique
Les acides aminés indispensables : les protéines doivent contenir les acides aminés indispensables :
leucine, isoleucine, lysine, thréonine, méthionine, phénylalanine, tryptophane, valine et histidine
chez l’enfant → plus ils sont présents mieux est cette protéine.
(On rajoute également l’arginine chez l’enfant car cette dernière est synthétisée en quantité
insuffisante chez l’enfant)
Couvre le :
Besoin minimum d’entretien.
Besoin de fonctionnement.
Besoin de croissance. → Positiver le bilan azoté
Besoin de gestation et de lactation.
Besoin de réparation.
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272
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Un apport de 1g de protéines → 0.16 g d’azote.
1g d’azote → 2g d’urée → 6.25g de protéines synthétisées par notre organisme.
Notion de facteur limitant d’une protéine : S’il manque un acide aminé indispensable dans une
protéine ou la quantité de ce dernier est insuffisante on parle de facteur limitant à la synthèse
protéique.
Une protéine de haute qualité doit contenir tous les acides aminés indispensables en quantité
insuffisante. Exemple : le blanc d’œuf (l’ovalbumine).
Donc : Les rendements nutritionnels dépendent des facteurs de qualité de la protéine qui sont,
La digestibilité.
La composition des protéines en acides aminés indispensables.
IV/-Intérêt de l’étude de la valeur nutritive des protéines alimentaires : conditionne
l’efficacité protidique d’une ration alimentaire : son aptitude à couvrir le besoin azoté.
(Pas de mise en réserve des protéines)
1)-Les processus mis en œuvre pour déterminer la valeur nutritive :
Utilisation digestif : s’exprime par les coefficients d’utilisation digestive (CUD) ‘’dans les fèces’’.
Utilisation métabolique : la différence entre les taux d’ingestion et d’excrétion azoté et d’ingestion
azotée (bilan) ou le degré de production tissulaire (gain de croissance) ‘’valeur biologique d’une
protéine’’.
2)-Outils d’évaluation :
Teneur en
acides aminés
par rapport à
un profil type
d’une
protéine ou
d’un facteur
limitant.
S’exprime en
pourcentage
%
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IC =
𝑻𝒆𝒏𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒏 𝑨𝑨 𝒅𝒆 𝒍′𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆
× 𝟏𝟎𝟎
273
i
)
C
I
(
e
u
q
m
h
c
x
e
d
n
i
I
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
CUD brut =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒇é𝒄𝒂𝒍𝒆
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆
× 𝟏𝟎𝟎
CUD réel =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é−(𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒇é𝒄𝒂𝒍𝒆−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒎é𝒕𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆)
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆
× 𝟏𝟎𝟎
Quantité d’azote métabolique ou endogène : desquamation des cellules, enzymes, sucs
intestinaux.
VB =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é−𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅′𝒂𝒛𝒐𝒕𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é
× 𝟏𝟎𝟎
ID = PD – CAAS =
(𝑰𝑪 𝒅𝒖 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 × 𝑪𝑼𝑫)
𝟏𝟎𝟎
DIIAS =
[𝑨𝑨 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆]𝒎𝒈 𝒑𝒂𝒓 𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒔𝒕é𝒔
[𝑨𝑨 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆]𝒎𝒈 𝒑𝒂𝒓 𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓é𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆
× 𝟏𝟎𝟎
UPN =
𝑪𝑼𝑫 ×𝑽𝑩
𝟏𝟎𝟎
CEP =
𝑮𝒂𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒕𝒔 𝒆𝒏 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒈é𝒓é𝒆𝒔
× 𝟏𝟎𝟎
Reflète
l’absorption
des AA.
S’exprime en
pourcentage
%
Reflète le
métabolisme
des acides
aminés dans
les cellules.
Evalue
l’utilisation de
la protéine
par les tissus.
Vision globale
sur la qualité
d’une
protéine. Il
prend compte
de l’IC et du
CUD.
Il a remplacé
l’ID. reflète la
digestibilité
réelle des
acides aminés
indispensables
Estimation de
l’utilisation
globale d’une
protéine
Définit le gain
de poids
moyen selon
la protéine
étudiée.
Exprimé en
pourcentage
%
n
o
i
t
a
s
i
l
i
t
u
d
t
n
e
’
i
c
i
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C
)
D
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C
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)
B
V
(
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b
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D
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(
o
c
s
i
d
e
c
i
d
n
I
I
S
A
A
D
e
c
i
d
n
I
Utilisation
protéines
nette
(UPN)
Coefficient
d’efficacité
protéique
(CEP)
Faculté de Médecine d’Alger
274
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
Le coefficient d’utilisation digestif des aliments (CUD) est :
(quantité d’azote absorbé-quantité d’azote urinaire) / quantité d’azote absorbé × 100
a.
b. (quantité d’azote ingéré-quantité d’azote fécal) / quantité d’azote ingéré × 100
c.
d. (quantité d’azote ingéré-quantité d’azote urinaire) / quantité d’azote ingéré × 100
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
(quantité d’azote absorbé-quantité d’azote urinaire) / quantité d’azote ingéré × 100
REPONSES : B
Faculté de Médecine d’Alger
275
• Cours vitamines
• TD vitamines
Les vitamines
• Cours oligoéléments
• TD oligoéléments
Les
oligoéléments
Biochimie : Les vitamines
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
I/-Définition :
Vita : nécessaire à la vie
Amine : Car la 1ère vitamine qui a été découverte « thiamine » issue de la cuticule du riz est un dérivé amine (ATTENTION ! ça ne veut pas dire que
toutes les vitamines sont des amines)
Les vitamines sont des substances organiques, sans valeur énergétique propre, agissant à faible dose (μg), faible poids moléculaire, indispensable à
l’organisme car :
L’homme ne peut pas les synthétiser
Et dont l’absence dans la ration alimentaire a pour conséquences à moyen et à long terme, le développement de maladies carentielles
Treize composés répondent à cette définition :
Certaines vitamines sont synthétisées de manière indirecte dans l’organisme humain :
▪ La vitamine A : transformation intestinale et hépatique des caroténoïdes provitaminiques A (β-carotène)
▪ La vitamine D : transformation dans la peau sous l’action des rayons UVB du 7-déhydrocholestérol
▪ La vitamine K2 et certaines vitamines du groupe B : Synthèse par la flore intestinale
▪ La vitamine PP (niacine) : son précurseur est le tryptophane
Certaines vitamines ont une structure proche de certains composés organiques :
▪ La vitamine C : les oses
▪ La vitamine D : dérivés de cholestérol
▪ La vitamine B12 : les porphyrines
II/-Nomenclature : Au départ et au fur de leurs découvertes, la composition chimique était partiellement ou entièrement méconnue :
On a pris l’habitude de les désigner par des lettres de l’alphabet.
On les désigne essentiellement par leur nom chimique.
Faculté de Médecine d’Alger
277
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
III/-Classification des vitamines : Les vitamines sont classées selon un seul critère : la solubilité
1)-Les vitamines liposolubles : Elles sont au nombre de 4, absorbées au niveau de l’intestin grêle avec les lipides (cholestérol, phospholipides…), leurs
absorption est conditionnée par la présence des sels biliaires et de sécrétions pancréatiques .Elles peuvent être stockées de manière prolongée dans le foie
et le tissu adipeux. Ce sont les vitamines : A, D, E, K.
2)-Les vitamines hydrosolubles : Elles sont au nombre de 9, elles sont absorbées au niveau de l’intestin grêle. A l’exception de la vitamine B12, elles ne
peuvent pas être stockées de manière prolongée, les apports excédés sont éliminés à travers les urines. Ce sont les vitamines : B1, B2, B3(PP), B5, B6, B8,
B9, B12, C.
IV/-Propriétés des vitamines :
1)-Poids moléculaire : de 112 daltons (PP) à 1355 daltons (B12)
2)-Sensibles à certains agents physicochimiques (O2, chaleur, lumière, UV, PH, catalyseurs) :
Chaleur
B1
Lumière
Oxydants
A, D, K, B2 A, D, B9, C
Réducteurs Humidités
B9, B12
Acides
B5, B12
Très
sensibles
Sensibles
Stables
E, B1, B6,
B8, B9,
B12, C
PP, B5
A, B5, D,
E, C
K, B2, PP,
B6, B8,
B9, B12
E, K
B1, B2, PP
B1, PP, B5,
B12, C
A, D, B6,
B8, B9, C
B1, B2, PP,
B5, B6, B8,
B12
A, D, E, K,
B5, B6, B8,
C
A, D, E, K,
B2, B6, B8,
B9
E, K, B1,
B2, PP
A, PP
Bases
K, B1, B2,
B5, B12, C
D, E, B6,
B8, B9
V/-Sources alimentaires :
▪ Vitamines hydrosolubles : légumes, fruits, semences, lait, organes d’animaux tels que le foie, le cœur
▪ Vitamine liposolubles : Les huiles de foie de poissons et d’autres animaux de boucherie, le lait, le beurre, les carottes.
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278
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VI/-Conservation des vitamines :
Les vitamines hydrosolubles ont tendance à s’éliminer lors d’un stockage trop prolongé ou d’un trempage long et répété dans l’eau (salades)
Les conserves alimentaires sont souvent stérilisées par une chaleur sèche (110°à115°) pendant une heure :
La vitamine B1 résiste à la chaleur
Perte considérable en vitamine C
Légère diminution des autres vitamines
La congélation ou surgélation modifie très peu la teneur en vitamines
VII/-Métabolisme des vitamines : Dans un tableau on résumera les points suivants en détail pour chaque vitamine :
Nomenclature et différents types
Absorption intestinale (transporteur) :
Dans le bol alimentaire :
Les vitamines liposolubles sont liées aux lipides
Les vitamines hydrosolubles sont liées aux glucides et protéines
Au niveau gastrique, elles vont être libérées de ces supports pour être absorbées.
Au niveau intestinal, Les vitamines font appel à des transporteurs actifs et passifs. Principalement dans le duodénum et le jéjunum.
Transport au niveau du sang : Peut-être :
Libre : Vitamine C
Liées à des protéines non spécifiques
Liées à des protéines spécifiques
Liées à des lipoprotéines
Dans le GR
Stockage (principalement au niveau de foie)
Activation : toutes les vitamines subissent une transformation en vue de leur activation sauf les vitamines C et E
Dans le foie : les vitamines du groupes B
Dans le foie et l’intestin : la vitamine A
Dans le foie et le rein : la vitamine D
Rôle physiologique :
Rôle Co-enzymatique : B1, B2, B3(PP), B5, B6, B8, B9, B12
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279
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
o Enzyme = Apoenzyme + coenzyme = Holoenzyme
o La coenzyme est de nature organique mais non protéique (thermostable)
o Les vitamines B sont transformées en coenzyme par le Mg2+
o Les vitamines jouent un rôle important dans le métabolisme énergétique des cellules assurant leurs renouvellements
Rôle hormonal : D, A
Rôle antioxydant : E, C
Inactivation et élimination :
Les vitamines liposolubles vont subir une glucorono-conjugaison hépatique et sont éliminées par voie urinaire ou voie biliaire (élimination
plus lente donc risque d’hypervitaminose)
Les vitamines hydrosolubles sont éliminées par voie urinaire sous forme intacte ou après transformation.
Certaines vitamines ont un cycle entéro-hépatique (B12)
Faculté de Médecine d’Alger
280
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Inactivation
et
élimination
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
Vita-
mine
Nomenclature
et différents
types
Thiamine ou
aneurine
Absorption
intestinale
(transporteur)
Au niveau
duodéno-jéjunal
Transport actif :
THR1, THR2
Transport au
niveau du
sang
A l’intérieur
des globules
rouges
Stockage
Activation
Rôle physiologique
Pas de
stockage
spécifique
Au niveau du foie
Thiamine
pyrophosphate
(TPP, TDP, TTP)
ROLE COENZYMATIQUE : intervient après son
activation dans :
Le métabolisme glucidique :
Coenzyme des réactions de
B1
décarboxylation oxydative des acides-α-
cétoniques : comme,
le pyruvate en acétyl-CoA par le pyruvate
déshydrogénase
L’α-cétoglutarate en succinate par l’α-
cétoglutarate déshydrogénase (cycle de
KREBS)
Les réactions de trans-cétolisation de la
voie des pentoses phosphates : qui aboutit
à régénération du NADPH qui permet la
synthèse des lipides, des
neurotransmetteurs et le ribose-5-P
nécessaire à la synthèse des acides
nucléiques)
Le métabolisme des acides aminés : dérivés
d’acides aminés ramifiés
Potentialisation de l’effet de l’acétylcholine :
qui intervient dans :
Le fonctionnement du système nerveux
La mémorisation
Le fonctionnement du muscle
cardiaque
Faculté de Médecine d’Alger
281
Riboflavine
Au niveau
duodéno-jéjunal
Transport actif :
dépendant du
sodium
Niacine ou
acide
nicotinique
Pellagre
préventive
Au niveau
duodéno-
jéjunal :
Transport
facilité pour
l’acide
nicotinique
Pas de
stockage
spécifique
-Liée à des
protéines
non
spécifiques :
albumine et
immuno-
globulines
-Dans les
globules
rouges.
A l’intérieur
des globules
rouges
Pas de
stockage
spécifique
B2
B3
(PP)
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
Au niveau du foie
Elle est le
précurseur de
deux Co-enzymes
(groupements
prosthétiques)
d’oxydoréduction
:
-FMN : flavine
mono-nucléotide
-FAD : flavine
adénine di-
nucléotide
Elle est captée
par le foie et les
globules rouges
où elle est
transformée en
deux Co-enzyme
(Elle en est le
précurseur) :
-NAD :
nicotinamide
adénine
dinucléotique
-NADP :
nicotinamide
adénine
dinucléotide
phosphate
ROLE COENZYMATIQUE : Ce sont des
coenzymes d’oxydoréduction, jouent un rôle
de transporteur d’électrons, interviennent
dans :
La chaine respiratoire : Complexe I
Cycle de KREBS : coenzyme de la succinyl-CoA
déshydrogénase
Métabolisme des lipides : β-oxydation des
acides gras, coenzyme de l’acyl-CoA
déshydrogénase
Métabolisme des acides amines
Dégradation des purines : le FAD est le
coenzyme de la xanthine oxydase
ROLE COENZYMATIQUE : NAD et NADP ont la
propriété d’être alternativement oxydés et
réduits, ce qui leurs confèrent le rôle
d’accepteurs ou de donneurs d’hydrogènes
dans de nombreuses déshydrogénases.
La NAD : coenzyme des déshydrogénases
catalysant les réactions d’oxydoréduction dans
les voies oxydatives, intervient essentiellement
dans les réactions de catabolisme qui est une
propriété génératrice d’énergie au cours
desquels il est réduit en NADH,H+, elles sont :
Cytosoliques : lactate déshydrogénase
Mitochondriales : malate déshydrogénase
Substrat des réactions mono et poly ADN-
ribosylation des protéines : (signalisation
et stabilisation génomique).
Faculté de Médecine d’Alger
282
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Intervient dans les mécanismes de
réparation de l’ADN endommagé par les
rayonnements toxiques
Le NADP : coenzyme des déshydrogénases
participant aux voies de biosynthèse
réductrices (avec consommation d’énergie) :
Biosynthèse des acides gras, cholestérol,
stéroïdes
Le NADP (oxydé) intervient dans le cycle
des pentoses phosphates : pour la
régénération des NAPH, H+.
Les formes réduites (NADH,H+, NADPH,H+) ont
une activité spéctrale absorbance dans l’UV à
340nm, ce qui permet son utilisation pour la
détermination des activités enzymatiques ou
la concentration des substrats lors des dosages
biologiques.
Leurs formes oxydées absorbent à 260nm.
ROLE COENZYMATIQUE :
Coenzyme A : indispensable à la vie cellulaire,
intervient dans :
Métabolisme des graisses :
Β-oxydation :
Acide gras + coenzyme A Acyl-CoA
Catalysée par l’acyl-CoA synthétase
Synthèse du cholestérol
Dégradation du pyruvate (cycle de KREBS :
carrefour métabolique important)
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
283
Acide
pantothénique
: composée de
l’acide
pantoique et
de la β-alanine
B5
Au niveau
duodéno-jéjunal
A l’intérieur
du globule
rouge
Pas de
stockage
spécifique
Dans le foie
Précurseur du :
Coenzyme A
intracellulaire
(COA)
ACP
Faculté de Médecine d’Alger
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
A l’intérieur
du globule
rouge
Pas de
stockage
spécifique
Dans le foie
Phosphate de
pyridoxal (PLP)
Au niveau
duodéno-jéjunal
Transport
passif :
phosphorylation
3 composés
présentent une
activité
vitaminique
B6 :
Pyridoxamine,
Pyridoxal,
pyridoxine
(+++)
Biotine
Au niveau
duodéno-jéjunal
Transport actif
couplé au
sodium
A l’intérieur
du globule
rouge
Pas de
stockage
spécifique
Dans le foie
carboxybiotine
Faculté de Médecine d’Alger
B6
B8
(H)
ACP : acyl carrier protein, transporte les
groupements Acyles, nécessaires à la synthèse
des acides gras
ROLE COENZYMATIQUE : le phosphate de
pyridoxal est le coenzyme de plusieurs enzyme
qui interviennent dans :
Le catabolisme des acides aminés :
Transamination : les aminotransférases
Décarboxylation : les décarboxylases
(synthèse de dopamine, noradrénaline,
sérotonine) d’où son implication dans les
neuropathies
Désamination : les désaminases
Le métabolisme des acides aminés soufrés :
méthionine, cystéine
La glycogénolyse : partie intégrante de la
glycogène phosphorylase
Coenzyme de la cinuréninase : synthèse du
NAD à partir du tryptophane
Coenzyme de la delta-aminilévulinate
synthétase : condensation de la glycine en
succinyl Co-A, en vue de la synthèse de l’hème
ROLE COENZYMATIQUE : La biotine est le
coenzyme des carboxylases (agent
fondamental de la carboxylation)
Carboxylation du pyruvate : en oxaloacétate
Carboxylation de l’acetyl-CoA : en malonyl-CoA
(étape primordiale lors de la synthèse des
acides gras)
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
de
pyridoxique
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
284
Acide folique
(folate) :
constitué d’un
noyau
ptéridine, de
l’acide para-
amino-
benzoïque et
de l’acide
glutamique
B9
-Liée à des
protéines
non
spécifiques :
l’albumine
-Liées à des
protéines
spécifiques
FBP
-A l’intérieur
du globule
rouge
Au niveau
duodéno-jéjunal
(Les folates sont
sous formes
méthyl, formyl
et
polyglutamates
réduits liés aux
protéines
alimentaires,
l’action des
protéases
digestives est
nécessaire pour
leurs
absorptions)
Transport actif,
par plusieurs
transporteurs :
RFC, FR, PCFT
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Foie et
érythrocyte
s, sous
forme de
polyglutam
ates
(rétention)
Dans le foie
Tétrahydrofolates
(THF).
Les dérivés de la
THF : méthyl,
formyl, méthényl,
méthylène,
formimino
ROLE COENZYMATIQUE : les folates servent de
donneurs et d’accepteurs d’unités
monocarbonées dans un grand nombre de
réaction du métabolisme des :
Acides aminés :
Catabolisme des acides aminés (sérine,
histidine) :
Interconversion sérine-glycine :
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
Sérine + THF glycine + N5,N10-méthylène-
THF
Dégradation de l’histidine : la dernière étape
utilise le THF comme cofacteur, il sera
transformé en formimino-THF
Trans-méthylation de l’homocystéine en
méthionine :
La 5-méthyl-THF donne son méthyle à la
cobalamine au cours de la transformation de
l’homocystéine en méthionine
Nucléotides :
Synthèse des purines :
Les carbones 2 et 8 du cycle des purines sont
fournis par le 10-CHO-THF
Synthèse de la thymidylate : à partir de
l’uridylate par l’enzyme thymidylate synthase
dont le cofacteur est le 5,10-méthylène-THF,
ainsi les folates sont impliqués dans la
multiplication des cellules des tissus à
renouvellement rapidement
(hématopoïétique)
Intervient dans :
Faculté de Médecine d’Alger
285
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
La synthèse de certains
neurotransmetteurs
La vitamine B9 intervient dans
l’hématopoïèse, sa carence entraine une
anémie mégaloblastique
Indispensable au développement normal
du tube neural chez l’embryon (l’existence
au début de grossesse au moment de
l’organogénèse d’une carence maternelle
en acide folique augmente le risque de
certaines anomalies du développement du
système nerveux tel que la spina bifida).
Lié à une
protéine
spécifique :
Trans-
cobalamine
II et
hépatocrine
Au niveau
du foie elle
est stockée
liée à une
protéine la
cobalamine
I.
Dans le foie :
-Méthyl-
cobalamine
-5-desoxy-
adénosyl-
cobalamine
ROLE COENZYMATIQUE :
La méthyl-cobalamine : est cytoplasmique, elle
intervient dans :
La conversion de l’homocystéine en
méthionine par l’enzyme méthionine
synthase
La conversion du méthyl-THF en THF
Ont un cycle
entéro-
hépatique
(voir
absorption et
stockage)
(régénération)
La 5-desoxyadénosyl-cobalamine : est
mitochondriale, elle permet la conversion du
méthylmalonyl-CoA en succinyl-CoA par la
méthyl coenzyme A mutase (isomérisation)
permettant la production d’énergie
286
B12
La cobalamine
Elle est
constituée d’un
noyau corrine
(quatres
anneaux
pyroliques de
structure plane
liés à un atome
de cobalt) +
une molécule
de
phosphoribose
+ un
nucléotide (5,6
diméthyl-
benzimidazole)
Au niveau
gastrique : Il va
être libéré par
l’HCL et pepsine
du bol
alimentaire.
Se fixe à une
glycoprotéine
synthétisée par
la paroi
gastrique et les
glandes
salivaires
appelée
accepteur R ou
haptocorrine
(protège la
Faculté de Médecine d’Alger
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Le ligand
associé par
coordinence à
l’atome de
Cobalt est
variable :
Cyanure CN :
cyano-
cobalamine
Hydroxyl OH :
hydroxy-
cobalamine
Méthyl CH3 :
Méthyl-
cobalamine
5-désoxy-
adénosine :
L’adénosyl-
cobalamine
Acide
ascorbique ou
ascorbate
-Dérive du D-
glucode et D-
galactose
vitamine de
l’attaque
enzymatique et
des bactéries
intestinales)
Au niveau
duodéno-
jéjunal : liaison
avec le facteur
intrinsèque
(élaboré par la
paroi gastrique)
Au niveau
iléale : Fixation
du complexe F1-
B12 à un
récepteur
spécifique et
endocytose
Duodéno-
jéjunal
Transport actif
spécifique :
SVCT1, SVCT2
pour ascorbate
Transport
facilité : Glut1 et
C
Faculté de Médecine d’Alger
Libre
Pas de
stockage
spécifique
Ne subit pas une
activation
ROLE COENZYMATIQUE :
Coenzyme nécessaire à l’hydroxylation de
la proline en lysine en hydroxy-proline et
hydroxy-lysine respectivement,
indispensable à la synthèse du collagène
Elle est impliquée dans l’hydroxylation de
la dopamine en noradrénaline
Eliminée par
voie urinaire
sous forme
intacte ou
après
transformati
on
287
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Glut3 pour
déhydro-
ascorbate
-Sa formule
brute est :
C6H8O6
-Peut se
trouver sous
forme d’acide
dehydro-
ascorbique
2 familles,
constitués d’un
noyau 6-OH
chromane
substituée par
une chaine
isoprénique à
16 C :
α-
Tocophérol
Tocotriénol
Au niveau
duodéno-
jéjunale.
Conditionnée
par la présence
de sels biliaires
et de sécrétions
pancréatiques
Transport
facilité non
spécifique SR-BI
E
Faculté de Médecine d’Alger
Liée aux
lipoprotéines
Stockée au
niveau du
foie
Ne subit pas une
activation
ROLE ANTI-OXYDANT :
c’est un important anti-oxydant pour
combattre le stress oxydatif par la
destruction des radicaux libres
Elle réduit le fer Fe3+ en Fe2+ ce qui
facilite son absorption intestinal. Et aussi
l’ion cuivreux d’où l’activation des métallo-
enzymes.
Intervient dans la conversion du
cholestérol en sel biliaire
Intervient dans la chaine respiratoire
chaine fer-souffle
Maintien le glutathion sous sa forme active
Réduit les réactions allergiques en
diminuant le taux d’histamine dans le sang
ROLE ANTI-OXYDANT :
Agit comme un puissant antioxydant protège
les membranes cellulaires, les lipoprotéines et
autres vitamines liposolubles :
en stoppant la peroxydation radiculaire
des acides gras polyinsaturés à un stade
précoce
en piégeant l’anion peroxynitrite impliquée
dans la formation de plaques D’athérome
Travaille en synergie avec :
la vitamine C qui permet sa
régénération
La catalase éliminant le H2O2
La superoxydase dimutase
Le glutathion peroxydase à sélénium
Subit une
glucorono-
conjugaison
hépatique et
sont
excrétées par
voie urinaire
ou biliaire
(élimination
plus lente
donc risque
d’hypervitam
inose)
288
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Impliquée dans la fertilité
Rôle dans la croissance cellulaire
Rôle dans l’immunité
Développement embryonnaire
K
C’est un
groupe de
composés
ayant une
structure
similaire :
K1 :
phylloquinone
d’origine
végétale
K2 :
ménaquinone
Extrémité
distale du
duodéno-
jéjunum.
Conditionnée
par la présence
de sels biliaires
et de sécrétions
pancréatiques
Transport actif
et passif
Liée aux
lipoprotéines
Stockée au
niveau du
foie
La forme
biologique active
est la
phylloquinone et
la ménaquinone
(Pas d’activation
spécifique)
Elle est le cofacteur des gama-
glutamylcarboxylases, qui transforment l’acide
glutamique en gamma-carboxyglutamique, ce
qui permet la fixation du calcium, cette
carboxylation permet la maturation de
plusieurs protéines :
Rôle antihémorragique :
Les facteurs de coagulation II, VII, IX
et X ce qui permet la fixation du
calcium et leur activation
Protéines anticoagulantes : C, S et Z
Subit une
glucorono-
conjugaison
hépatique et
sont
excrétées par
voie urinaire
ou biliaire
(élimination
plus lente
donc risque
Faculté de Médecine d’Alger
289
D’origine
animale
K3 :
ménadione
d’origine
synthétique
Les
ménaquinones
sont classées
selon la
longueur de la
chaine latérale
aliphatique,
notée MK-n
(n : le nombre
de répétition
de la chaine
isoprénoide)
Calciférol :
D2 :
Ergocalciférol,
d’origine
exogène
D3 :
Cholécalciférol,
d’origine
endogène
D
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Permet aussi la maturation des protéines :
Protéines anti-mitogéniques et anti-
d’hypervitam
inose)
apoptique Gas-6
Les protéines transmembranaires
Protéines de la calcification :
ostéocalcine, ce qui permet la fixation
du calcium dans le tissu osseux
Liée à des
protéines
spécifiques :
DBP
Pas de
stockage
spécifique
Au niveau
duodéno-
jéjunale.
Conditionnée
par la présence
de sels biliaires
et de sécrétions
pancréatiques
Transport
facilité SR-BI,
CD36
Dans le foie et
dans le rein.
1,25-Dihydro-
cholécalciférol.
La 1ère
hydroxylation :
▪ Elle est
hépatique
▪ Au niveau des
microsomes
▪ En 25
ROLE HORMONAL : La vitamine D exerce ses
fonctions via un récepteur nucléaire spécifique
VDR, et induit l’activation ou la répression de
la transcription des gènes cibles.
Joue un rôle essentiel dans le maintien de
l’homéostasie phosphocalcique :
L’hypocalcémie stimule la sécrétion de la
parathormone ‘’PTH’’, qui stimule la 1-
alpha-hydroxylase d’où l’activation de la
vitamine D
L’hypophosphatémie stimule la 1-alpha-
Subit une
glucorono-
conjugaison
hépatique et
sont
excrétées par
voie urinaire
ou biliaire
(élimination
plus lente
donc risque
hydroxylase
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290
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
▪ Aboutit au 25-
hydroxy-
cholécalciféro
l
▪ Forme
circulante
La 2ème
hydroxylation :
▪ Elle est rénale
▪ Au niveau des
mitochondrie
s
▪ En 1 grâce à
une
hydroxylase
rénale
▪ Aboutit à la
1,25-dihydro-
cholécalciféro
l
▪ Forme active
d’hypervitam
inose)
Au niveau
rénal, une
24-α-
hydroxylase
peut
intervenir en
cas d’excès
aboutissant à
la formation
de la 24,25-
dihydro-
cholécalcifér
ol qui
possède une
activité très
faible mais
pas nul
(mécanisme
de
régulation)
La vitamine D inhibe la synthèse de la PTH
Ainsi, la vitamine D :
Au niveau intestinal : stimule l’absorption
du calcium et du phosphate
Au niveau de l’os : stimule la résorption
osseuse, elle a une double action sur les
ostéoclastes et sur les ostéoblastes, donc à
la résorption et la minéralisation des os.
Au niveau du rein : augmente la
réabsorption du phosphore et encore
moins celle du calcium
Sa fonction principale est donc l’absorption du
calcium au niveau de l’entérocyte, sa fonction
secondaire est sa filtration sur l’os.
La 1,25 dihydro-cholécalciférol lié à son
récepteur nucléaire induit la synthèse de
calcium Binding Protein CaBP, qui est
responsable des effets biologiques de la
vitamine D :
La minéralisation du squelette fœtale
La synthèse de l’insuline
La régulation de la concentration du
calcium du lait maternelle
La vitamine D a aussi d’autres fonctions :
Effet immuno-modulateur
Contrôle de la différenciation cellulaire, et
inhibition de la prolifération de nombreux
types cellulaires
Faculté de Médecine d’Alger
291
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Rétinol,
appartient à la
famille des
rétinoïdes
Il dérive du
carotène
Insoluble
dans l’eau
Très
sensible à
l’oxydation
et à la
lumière
Au niveau
duodéno-
jéjunale.
Conditionnée
par la présence
de sels biliaires
et de sécrétions
pancréatiques
Transport
facilité/actif par
plusieurs
transporteurs,
suite à une
estérification
A
Liée à des
protéines
spécifiques :
RBP et trans-
thyrétine
Au niveau
du foie,
sous forme
de rétinyl
esters,
caroténoïde
s pro-
vitaminique
s A
Dans le foie et
l’intestin :
-Rétinol :
régulation de
l’expression des
gènes
-Rétinal :
Rhodopsine
-Acide
rétinoïque :
Glycosylation
Faculté de Médecine d’Alger
Subit une
glucorono-
conjugaison
hépatique et
sont
excrétées par
voie urinaire
ou biliaire
(élimination
plus lente
donc risque
d’hypervitam
inose)
La vitamine D peut provenir d’un stérol au
niveau de la peau sous l’action des UVB
(soleil) : 7-déhydrocholesterol.
Le rétinal est l’acide tout-transrétinoïque,
composant de la rhodopsine (opsine+ un
isomère du rétinol ‘’11-cis rétinol ‘’), au niveau
des bâtonnets de la rétine, jouant un rôle
important dans la photo-conversion de la
lumière en influx nerveux.
ROLE HORMONAL : Son mode d’action est
comparable à une hormone stéroïdienne :
Fixation sur des récepteurs nucléaires
« RAR » et « RXR » après pénétration dans
le noyau, ces récepteurs se lient à des
séquences spécifiques d’ADN appelées
« RARE »
Activation ou répression de l’expression
des gènes
Régulation de l’expression génétique et la
différenciation cellulaire (effet anti-
cancéreux)
Croissance, reproduction et les défenses
immunitaires
Elle intervient également dans le
phénomène de glycosylation, l’acide
rétinoïque joue un rôle primordial dans le
maintien de l’intégrité épithéliale d’où son
usage contre l’acné
292
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VIII/-Carences, Hypervitaminoses et exploration biologique :
1)-Notion d’hypovitaminose et carences :
a/Etapes :
1. Diminution des réserves vitaminiques de l’organisme
2. Apparition des signes biologiques (d’où l’intérêt du dosage)
3. Apparition de manifestations cliniques non spécifiques : amaigrissement, anorexie, asthénie, insomnie, irritabilité
4. Si la carence persiste, il y a apparition de manifestations cliniques spécifiques qui peuvent être parfois irréversibles
b/Causes des carences vitaminiques :
Carences d’apport
Carences relatives
Autres causes des
carences
Les anti-vitamines
Toute atteinte des réserves vitaminiques peut induire une carence
Pauvreté
Anorexie
alcoolisme, tabagisme
tabou réductionnel (exemple : régime végétarien…),
troubles de l’absorption intestinale
Lactation et grossesse (B3, B6, B9, B12, A)
Maladie infectieuse (A, C)
Période de croissance
Traitements médicamenteux (antibiotiques)
Augmentation de l’élimination des vitamines : par augmentation de la diurèse, hypersudation…
protéine thermosensible du blanc d’œuf, elle forme un complexe avec la biotine (B5) au niveau intestinale
empêchant son absorption (les consommateurs d’œufs crus risquent une carence)
Enzyme qui détruit la thiamine, se trouve dans la chair crue de certains poissons d’eau douce, elle est
également produite par une bactérie « Bacilus, thiaminilyticus »
ce sont des anti-vitamines K (utilisés comme traitement anticoagulant chez les cardiopathes)
L’avidine
La
thiaminase
Les
coumarines
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293
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Autres causes des
carences
Le déséquilibre de la
ration alimentaire
L’augmentation des acides gras
insaturés dans la ration alimentaire
Régime hyperprotéique
Régime hyperglucidique
En cas d’alcoolisme (éthylisme
chronique)
Augmente les besoins en vitamine E
Augmente les besoins en vitamine B6
Augmente les besoins en vitamine B1
Besoin accru en vitamine B1 (et ainsi des autres vitamines)
2)-La vitamino-dépendance : La présence de la coenzyme (vitamine) en quantités suffisantes ‘’pas de carence’’, mais l’anomalie est dans le site de liaison
avec l’apoenzyme
3)-Exploration des statuts vitaminiques :
a/Conditions pré-analytiques :
A jeun
Prise d’une supplémentation en vitamine
Prise d’anti-vitamine
Protection de la lumière
Protection des agents oxydants
Hemolyse : vitamine B9, B12
Congélation rapide
b/Méthodes de mesure :
Méthodes immunologiques
Chromatographie liquide
Détermination des activités enzymatiques.
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294
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REMARQUE :
Le dosage de la vitamine D : On peut doser :
1,25 (OH2) D : qui peut être normale élevée ou basse
25(OH) D3
25(OH) total (D2/D3) : +++ doit être ≥ 30ng/ml (70nmol/l)
Pas fiable
4)-Les carences et hypervitaminoses :
Vitamines
Autres remarques
Carences
A
D
Dérive des carotènes
présents dans certains fruits
et végétaux.
Altérations cutanéo-muqueuses (peau sèche et épaisse et
sécheresse des muqueuses)
Sensibilité aux infections
Atrophie de la conjonctive, kératate, atteinte cornéenne
Héméralopie : baisse de la sensibilité visuelle
Diminution de la vision nocturne
Xérophtalmie : opacité cornéenne plus ou moins perte complète
de la vision
Hypervitaminoses
Nausées
Céphalées
Douleurs osseuses
Prévention : Il est
recommandé d’exposer les
enfants en bas âge au soleil
surtout en hiver (membre
supérieur +++) ce qui
procurerai entre 80-90% de
vitamine D requise : 15 à 20
min / 3 fois par semaine
Pour le traitement
prophylactique du
rachitisme la vitamine D est
donnée à l’âge de 1 mois et 6
mois
Chez le nourrisson et l’enfant : Rachitisme
rachitisme commun carentiel, apparait principalement entre 6 mois
et 2 ans fréquents dans le pays faiblement ensoleillés
Rachitisme pseudo-carentiel :
Rachitisme pseudo-carentiel de Type I : maladie génétique
autosomique récessive rare causant un défaut d’activité enzymatique
(1α-hydroxylase rénale) d’où défaut de synthèse de 1,25-(OH2) D3
Rachitisme pseudo-carentiel de type II : anomalie génétique rare à
transmission autosomique récessive, entraine une résistance à
l’action de la 1,25-(OH2) D3 du fait d’une anomalie du récepteur
(rachitisme vitamino-résistant)
Symptômes du rachitisme :
Malformations osseuses
Troubles digestifs
Calcification des tissus
L’intoxication à la vitamine D est
toujours iatrogènes car les aliments ne
contiennent que de très faibles
quantités en vitamine D, par ailleurs
une exposition prolongée au soleil ne
peut en aucun cas induire une
intoxication
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295
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Tétanies
Convulsion
Chez l’adulte :
Ostéomalacie : douleurs osseuses et musculaires
Ostéoporose : chez la femme ménopausée
E
K
B1
B2
Hémolyse
Syndrome neuro-dégénératif, neuromusculaire et
Action anti-vitamine K
Hypertension
ophtalmologique
Du fait de l’existence d’une
synthèse microbienne dans
le tube digestif et d’un
stockage hépatique, la
carence vitaminique est rare
sauf dans les cas suivants :
Syndrome hémorragique du nouveau-né : initialement stérile et sans
stockage, la survenue du syndrome hémorragique du nouveau-né est
prévenu par l’injection intramusculaire systématique de la vitamine
K3 à la naissance
Chez l’adulte : l’association antibiothérapie prolongée peut entrainer
une carence
Symptômes d’une carence :
Thromboses
Ecchymoses
Epistaxis
Hémorragies cutanées, nasales et digestives
Beriberi : se manifeste par :
Sec : polynévrite, paralysie flasque
Humide : atteinte cardiaque (cardiomégalie, tachycardie, insuffisance
cardiaque congestive)
Cérébral : encéphalopathie Gayet-Wernike, syndrome de Korsakoff
Infantile : œdème, dyspnée, aphonie, oligurie, troubles
cardiovasculaires
Traitement : Chlorhydrate de thiamine
Signes cutanéomuqueux :
Lésion de la peau, des muqueuses (dermite séborrhéique, lèvres
crevassées)
Signes oculaires : lésions oculaires (larmoiement, yeux injectés)
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296
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
B3/PP
B6
B9
B12
C
Pellagre : 3D
Diarrhée
Dermite à type d’érythro-œdème bulleux
Démence
Signes cutanéomuqueux : dermite, glossite
Signes neuropsychiatriques : polynévrite, dépression
Signes hématologiques : anémie microcytaire hypochrome
Retard de croissance
Peut-être dû aux :
Thérapeutiques antituberculeux à base d’isoniazide
Hémodialysés chroniques
Contraception prolongée
Pour diagnostiquer une
carence : test de Schilling
Signes hématologiques : macrocytoses, anémie mégaloblastique
régénérative
Signes neuropsychiatriques
Syndrome anémique : macrocytose, anémie mégaloblastique
Acné juvénile
régénérative
Manifestations neurologiques : scléroses combinées à la moelle
La carence peut être due à un déficit en facteur intrinsèque
(anémie de BIERMER) ou à une gastrectomie totale, atrophie
gastrique….
Pour traiter l’anémie par
manque de fer on donne la
vitamine C pour faciliter
l’absorption
SCORBUT :
Syndrome hémorragique
Gingivite, parodontolyse
Ichtyose
Insomnie
Excitation
Calculs rénaux
Ulcère
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297
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
SCORBUT
Acné juvénile
PELLAGRE
298
BERIBERI
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MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
RACHITISME
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299
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
TD biochimie : Les vitamines
Exercice 01 : répondre par vrai ou faux en corrigeant les fausses.
Propositions
Les vitamines sont des molécules organiques, générant
une partie importante de l’énergie cellulaire et agissante
à forte dose.
Les vitamines sont absorbées principalement au niveau
de l’iléon.
Dans l’anémie de Biermer, il y a un déficit de synthèse du
facteur intrinsèque.
Les vitamines circulent librement dans le plasma.
Les folates sont stockés dans les cellules hépatiques sous
forme de polyglutamates.
Les transporteurs facilité SR-BI ne transportent que la
vitamine E.
La rhodopsine est une forme active de la vitamine A.
La cyanocobalamine est la forme active de la vitamine
B12.
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V/F
FAUX
FAUX
VRAI
FAUX
VRAI
FAUX
FAUX
FAUX
Correction et remarques
Non énergétique
A faible dose
Principalement au niveau duodéno-jéjunale
SAUF pour la vitamine C et la vitamine B12 au
niveau de l’iléon et la vitamine K au niveau du
colon.
La vitamine C SEULEMENT circule librement.
Il existe :
Un transport non spécifique : par
l’albumine et les immunoglobulines : B2,
B9 et B6
Un transport spécifique :
RBP et transféritine : A
BDP : D
FBP : B9
Haptocortine, transcobalamine II : B12
(Transcobalamine I : le transport dans
les tissus)
Lipoprotéine : E, K
GR : B1, B2, PP, B5, B9 (tous les B sauf
la B6 et la B12)
Vitamines E et D
La rhodopsine ou pourpre rétinien est un
pigment protéique photosensible présent
dans un des deux types des cellules
photoréceptrices de la rétine (les bâtonnets) :
elle est formée par une protéine opsine est un
dérivé aldéhydique de la vitamine A.
La cyanocobalamine est la forme
médicamenteuse de la vitamine B12. C’est la
méthyl-cobalamine et la 5-derosyl desoxy
cobalamine sont les formes actives de la
vitamine B12.
300
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
La biotine est une vitamine nécessaire à la synthèse des
acides gras.
L’activation de la vitamine B9 donne des dérivés
donneurs de chaines mono-carbonées
La niacine dérive du tryptophane.
Le FMN est la seule forme d’activation de la riboflavine.
Le phosphate de pyridoxal est le coenzyme indispensable
à la réaction de transamination.
Un déficit en vitamine B12 entraine une
hyperhomocystéinémie, avec une diminution de la
régénération des tétrahydrofolates
La vitamine C permet la transformation du Fe2+ en Fe3+
pour être absorbé au niveau intestinal, elle a un rôle Co-
enzymatique.
La forme active de la vitamine E est l’alpha-tocophérol
VRAI
VRAI
VRAI
FAUX FMN et FAD
VRAI
VRAI
FAUX
VRAI
Fe3+ en Fe2+
Elle n’a pas un rôle Co-enzymatique.
Exercice 2 : complétez le tableau suivant,
Vitamine
C
B1
B3 (PP)
D
Nom commun
Acide ascorbique
Thiamine (aneurine)
Niacine
Cholécalciférol
Carence
Scorbut
Béribéri
Pellagre
Ostéomalacie
Exercice 3 :
L’ostéomalacie : carence en vitamine D chez l’adulte.
La vitamine A : elle est stockée dans le foie sous forme estérifiée.
La thiamine pyrophosphate : Est un coenzyme indispensable à la pyruvate déshydrogénase.
Le précurseur du FMN et du FAD : est la riboflavine.
Le coenzyme de la lactate déshydrogénase : est le NAD qui provient de la vitamine PP.
Le phosphate de pyridoxal : est le coenzyme des transaminases, désaminases et décarboxylases.
Le tétrahydrofolate est la forme active de la vitamine B9 : elle doit être régénérée par la DHFR
pour assurer la synthèse de la thymidylate.
Les ménaquinones peuvent être synthétisées par la flore intestinale : elle est le cofacteur des
gamma-glutamyl-carboxylases.
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301
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Cas clinique :
Un enfant N. Amir âgé de 3 ans et 2 mois, est amené par
ses parents, chez un pédiatre, pour un petit retard statural
et une déformation osseuse évocatrice des membres
inférieures type ‘’genu varum bilatéral’’ (Voir image).
L’enfant était né à terme, avec une acquisition de la marche
vers le 13ème mois de vie.
A l’interrogatoire, la maman avoue qu’elle n’exposait pas
assez son enfant au soleil, et que l’enfant n’a jamais eu de
substitution vitaminique depuis qu’il a fait une fausse
route suite à une prise orale de la vitamine D vers l’âge de
1mois.
▪ Le diagnostic le plus probable :
Rachitisme carentiel (par défaut d’apport).
Rachitisme carentiel
Rachitisme pseudo-carentiel
Types de rachitisme
Défaut d’apport
Type 1 Défaut d’activation de la 1α hydroxylase
Type 2
Rachitisme vitamino-résistant (défaut du récepteur)
▪ Examens biologiques complémentaires :
On dose la forme de stockage de la vitamine D : 25 OH (D3).
On dose également le calcium et le phosphate, sanguin et urinaire.
▪ Traitements :
Rachitisme carentiel
Exposition au soleil + 25 OH (D3)
Rachitisme pseudo-carentiel
Type 1
Type 2
1,25 OH (D3)
Injection de la vitamine D activ
▪ Les complications qui peuvent être dus au traitement :
Hypervitaminose : induisant,
Calcification des tissus.
Hypocalciurèse (la vitamine D induit l’absorption du calcium)
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302
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
QCM
1) La vitamine D (RF) :
a. L’ergocalciférol est la vitamine D3
b. Le transport plasmatique de la
vitamine D est réalisé par la VDBP
c. La forme active de la vitamine D est la
1,25 di OH vitamine D3
d. Des valeurs supérieures de 30ng/ml
sont considérées comme normales
e. La première hydroxylation de la
vitamine D est microsomale
REPONSES : A
2) La vitamine E (RJ) :
a. Elle est formée de deux noyaux
chromane
b. Elle n’a aucun pouvoir antioxydant
c. Son absorption ne nécessite pas la
présence de lipides
d. Elle est transportée par la
transcobalamine II
e. Ses carences sont rares et
asymptomatiques
REPONSES : C
3) Toutes ces propositions concernant la
vitamine A sont justes, sauf une, laquelle
a. C’est une vitamine liposoluble
b. Elle joue un rôle dans la protection de
l’épithélium
c. Elle intervient dans l’immunité et
comme antioxydant
d. La β-carotène est la principale source
de la vitamine A
e. La non fermeture du tube neural est
une conséquence de son déficit
REPONSES : E
4) Le bilan biologique d’un déficit en
vitamine D associe toutes ces anomalies
biologiques sauf une, laquelle ?
a. Hypophosphatémie
b. Hyperphosphaturie
Faculté de Médecine d’Alger
c. Hyperparathyroïdie primaire
d. Les phosphatases alcalines sont
élevées
e. Calcémie normale ou basse
REPONSES : C
5) Les formes actives de la vitamine D
sont :
a. La 1,25 di OH D2
b. La 1,25 di OH D3
c. Le 1,25 di OH cholécalciférol
d. Le calcitriol
e. La 25 OH D2
REPONSES : A, B, C
6) Le rachitisme pseudo-carentiel de type I
(RFs) :
a. Est autosomique récessif
b. Est appelé rachitisme commun
c. Est caractérisée par un déficit en 1-
alpha-hydroxylase rénale
d. Est appelé aussi rachitisme vitamino-
résistant
e. Est lié à un défaut de synthèse de 1,25
di OH D3
REPONSES : B, D
7) La vitamine K :
a. Est liposoluble
b. Est directement antihémorragique
c. Peut être fabriquée par la flore
bactérienne
d.
Intervient au niveau de l’os
e. Toutes ces réponses sont justes
REPONSES : E
8) La forme active de la vitamine B6 (RJ) :
a. Alpha tocophérol
b. Thiamine pyrophosphate
c. Méthyl cobalamine
d. Tétra hydrofolate
e. Phosphate de pyridoxal
REPONSES : E
303
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
9) Concernant la vitamine K :
13) La forme active de la vitamine B6 : RJ
a. Traverse la barrière placentaire
b.
c. Est fabriquée par la flore bactérienne
Intervient sur l’os
du nouveau-né
d. Joue un rôle d’anticoagulant
e. Son absorption est inhibée en
présente des lipides (repas gras)
a. Alpha tocophérol.
b. Thiamine pyrophosphate.
c. Méthyl cobalamine.
d. Tétra hydrofolate.
e. Phosphate de pyridoxal.
REPONSES : E
REPONSES : B
10) La vitamine D (RJ) :
a. Est surtout de source alimentaire
b. Son rôle principal s’effectue au niveau
de l’intestin
c. Sa forme active est la 1,25 di OH D2
d. A dose élevé il n’y’a aucun risque
d’hypervitaminose
14) Concernant la vitamine K : RJ
a. Traverse la barrière placentaire.
b.
c. Est fabriquée par la flore bactérienne
Intervient sur l’os.
du nouveau-né.
d. Joue un rôle d’anticoagulant.
e. Son absorption est inhibée en
présence des lipides (repas gras).
e. A un rôle hormonal et antioxydant
REPONSES : B
REPONSES : B
11) La vitamine D (RJ) :
a. Son hydroxylation en position 25 se
fait au niveau hépatique, donnant le
25-cholécalciférol, forme de réserve
b. L’ergocalciférol représente la source
majeure (90%) de la vitamine D
c. Sa synthèse endogène se fait à partir
du 7-déhydrocholestérol sous l’action
des UVA.
d. L’hydroxylation en position 1 est la
première hydroxylation, elle se fait au
niveau rénal permettant son
activation
e. Le rachitisme de type I, est dû à une
résistance à l’action du calcitriol, par
mutation de son récepteur
REPONSES : A
12) La forme active de la vitamine D : RJ
a. Calcitriol.
b. 1 OH D3.
c. 1, 25 di OH ergostérol.
d. 1, 25 di OH cholestérol.
15) La vitamine D : RJ
a. Est surtout de source alimentaire.
b. Son rôle principal s’effectue au niveau
de l’intestin.
c. Sa forme active est la 1,25 di OH D2.
d. A dose élevée il n’ y’a aucun risque
d’hypervitaminose.
e. A un rôle hormonal et antioxydant.
REPONSES : B
16) La vitamine D : RJ
a. Son hydroxylation en position 25 se
fait au niveau hépatique donnant le
25-cholécalciférol, forme de réserve.
b. L’ergocalciférol représente la source
majeure (90%) de la vitamine D.
c. Sa synthèse endogène se fait à partir
des UVA.
d. L’hydroxylation en position 1 est la
première hydroxylation, elle se fait au
niveau rénal permettant son
activation.
e. Le rachitisme de type 1, est dû à une
résistance à l’action du calcitriol, par
mutation de son récepteur.
REPONSES : D
REPONSES : A
Faculté de Médecine d’Alger
304
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Les oligoéléments
Dans le corps humain, on distingue 3 groupes d’éléments chimiques :
Les éléments plastiques (ou de structure) qui composent la masse tissulaire : carbone,
oxygène, azote et hydrogène.
Les macro-éléments (ou éléments minéraux) : calcium, magnésium, phosphore, potassium,
sodium et soufre.
Les éléments-trace, parmi lesquels on retrouve les oligoéléments. Les éléments-trace sont
présents dans l’organisme en faible quantité, de l’ordre du milligramme.
Les oligoéléments sont des composés inorganiques appartenant aux métaux ou aux métalloïdes,
présents en très petite quantité dans l’organisme (leur concentration est inférieure à 1 mg/Kg de
poids corporel, et c’est pour cette raison qu’ils sont appelés oligoéléments « oligos = peu »), mais ils
sont nécessaires à la vie. Ils ne sont pas synthétisés par le corps humain, ils sont donc
obligatoirement apportés par l’alimentation.
Plusieurs oligoéléments entrent dans la composition d’enzymes ou sont indispensables à leur
activation. Ils jouent également un rôle dans la constitution des signaux hormonaux et l’immunité.
Classification : Les oligoéléments sont classés en 3 catégories :
Les oligoéléments essentiels : le zinc, le fer et le cuivre. une carence ou un apport excessif de
ces éléments peuvent entrainer des troubles sérieux.
Les oligoéléments probablement essentiels : le manganèse Mn.
Les oligoéléments potentiellement toxiques : le fluorure et le cadmium.
1/ Le zinc « Zn »
Essentiel pour plus de 300 enzymes comme
l’anhydrase carbonique, la phosphatase alcaline…
et même pour les récepteurs des hormones
stéroïdes. De ce fait, il est important dans la
plupart des processus métaboliques comme la
synthèse des protéines. Sa quantité totale dans
l’organisme est de l’ordre de 1.5 à 2.5 g.
Déficit en zinc : le manque de zinc
cause des atteintes de la gustation
(hypo agueusie) et de l’olfaction
(hyposmie), la susceptibilité aux
infections, un retard de la
croissance, une dermatite, et
l’alopécie (chute de cheveux).
Le Zn est
l’antagoniste
du cuivre.
Quand le Zn
↗, le Cu ↘.
Il est présent dans les
produits d’origine animale
(viande, poisson, œufs), les
noix et les céréales.
Le zinc
Zn
Il est éliminé dans le lait
maternel, les selles, les
urines et le suc pancréatique
Il a un rôle
antioxydant
.
Le tractus intestinal joue un rôle capital dans le
maintien de l’homéostasie du zinc
(concentration stable). Seul 30% du zinc est
absorbé activement ou bien passivement, le
reste est éliminé dans les selles.
Il est réparti dans l’organisme selon les proportions
suivantes : muscles squelettiques à 60%, os à 30%,
peau à 5%, sang à 5% (essentiellement dans les
globules rouges 80%, le reste 20% est transporté par
l’albumine et la protéine anti inflammatoire Alpha 2).
Faculté de Médecine d’Alger
305
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Trouble : déficit en iode
Le manque d’iodure entraine la diminution de la
quantité de T3 et T4. Les centres de régulation
(hypothalamus-hypophyse) vont détecter ces
taux bas d’hormones thyroïdiennes et en
réponse (FEED BACK) ils vont stimuler la glande
thyroïde de manière continue ce qui va causer
son hypertrophie (augmentation de son volume
→ goitre). (Nous allons mieux comprendre
quand on fera l’UEI 4 : système endocrinien).
Trouble : surcharge en I− → Effet Wolff
Chaikoff :
En cas de surcharge en iodure (concentrations
sanguines élevées), les thyréocytes possèdent
un mécanisme d’autorégulation qui leur permet
de maintenir une production normale des
hormones thyroidiennes. C’est-à-dire que
malgré les concentrations élevées d’iodure, il n’y
a pas d’hyperproduction d’hormones →c’est
l’effet Wolff Chaikoff.
Attention ! L’effet Wolff Chaikoff ne dure que
48h. Si l’excès d’iode existe toujours après ces
48h, l’autorégulation s’arrête.
2/ L’iode « I »
L’iode est un oligoélément d’une importance extrême.
80% de l’iode du corps entre dans la constitution des
hormones thyroïdiennes T3 et T4. Il existe dans le
corps sous forme minérale et sous forme organique
contenue dans les hormones ou transportée par des
protéines. Il est facile à doser dans le sang et les
urines. Ses besoins journaliers sont de l’ordre de 100 à
150 μg et sa quantité totale dans l’organisme est de
15 à 20 mg.
Il est présent dans les œufs, le poisson,
les fruits de mer, les algues et les sels
enrichis en iode.
Les aliments appauvris en iode sont : les
légumes, la viande, les pâtes et les fruits.
Il est apporté dans l’alimentation sous
forme d’iode (I₂) (sous forme d’iodure (I-)
selon le prof) et il est réduit en iodure (I−)
dans l’estomac pour être absorbé au
niveau de l’intestin grêle.
Il est éliminé dans le lait maternel et les
urines.
L’iode
I
Rôle dans la formation des hormones thyroïdiennes :
Après son absorption, l’iodure se trouve dans le sang. Il
est capté par la membrane basolatérale du thyréocyte
grâce au transporteur membranaire symporteur NIS
(entrée de 2 Na+ et de 1 I−). L’iodure est donc concentré
de 20 à 53% par rapport au sang. Sa forte concentration à
l’intérieur du thyréocyte entraine sa sortie vers la lumière
apicale (colloïde) grâce à une autre protéine de transport
appelée pendrine. A ce niveau-là, il sera incorporé à la
glycoprotéine thyroglobuline Tg par l’enzyme
Thyroperoxydase TPO (La TPO oxyde l’iodure en I2). Les
composés obtenus rejoindront le thyréocyte de nouveau
ou ils subiront l’action de certaines enzymes : il en résulte
la formation des hormones thyroidiennes actives T3 et T4.
A noter que la quantité de T4 est supérieure de T3 mais
c’est la T3 qui est la plus active et c’est pour cette raison
que la T4 est convertie en T3 au niveau des cellules cibles
(périphérie).
Faculté de Médecine d’Alger
306
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
3/ Le fer « Fe »
C’est un oligoélément important qui rentre
dans la constitution de l’hémoglobine (Hb), de
la myoglobine 3,5% et de plusieurs enzymes
respiratoires ( catalase, peroxydase) 0,5%.
L’organisme contient
4 à 5g de fer répartis
comme suit :
Le fer
Fe
Le fer héminique : c’est le fer de
l’hémoglobine et de la
myoglobine. L’hémoglobine
contient 65% de fer (2.5 g), fixé
aux groupements hèmes.
Le fer non-héminique : c’est le fer de
réserve (sidaire) fixé à la ferritine et
l’hémosidérine. Il existe particulièrement
au niveau des hépatocytes mais aussi dans
les autres cellules. Il constitue 30% du fer
total (1.5 g).
Fer sérique : c’est le fer
plasmatique transporté par la
transferrine. 0,1% du fer total.
On peut le doser au laboratoire
(0.004 male et 0.003 femelle).
1 à 2 mg de fer sont absorbés au niveau de
l’intestin (région duodéno-jéjunale) chaque
jour. Le fer arrive à l’intestin sous forme
oxydée (fer ferrique Fe3+), il sera réduit en
fer ferreux (fer divalent Fe2+) sous l’action
d’une cytochrome B duodénale et en
présence de la vitamine C. Cette réduction
est indispensable pour qu’il puisse franchir la
barrière d’absorption vers le cytoplasme de
l’entérocyte par le « Transporteur de Métal
Divalent 1 » DMT1.
Si l’entérocyte contient une
grande quantité de fer, il sera
emmagasiné sous forme de
Ferritine.
Si, au contraire, l’entérocyte en contient une faible quantité, il sera libéré dans
le sang sous forme de Fe2+ (par le transporteur Ferroportine) puis réoxydé en
Fe3+ par la Céruloplasmine et enfin il est capté par la Transferrine (qui fixe 2
molécules de Fe3+). Le fer n’est jamais libre dans le sang.
Facteurs favorisant l’oxydation (et donc Facteurs inhibant l’oxydation du fer : le
l’absorption) du fer : l’acidité gastrique, les régime végétarien, les faibles concentrations
fortes concentrations en vitamine C, les fruits en vitamine C, le thé et le café.
et les légumes.
La céruloplasmine
peut être oxydante
ou anti-oxydante
selon le milieu.
La transferrine est une béta globuline chargée de
transporter le fer sanguin. Elle ne fixe que 2
molécules de Fe3+ mais elle peut capter jusqu’à 6
molécules en cas pathologique. Sa synthèse subit
une régulation qui tient en compte le stock
martial (stock de fer) : qd la réserve en fer est
basse → la transferrine augmente, et qd la
réserve en fer est élevée →la transferrine
diminue. (Voir remarque en fin du cours)
Variations
physiologiques du
taux de fer : la
sidérémie (taux de fer
sanguin) est plus
élevée chez le nv né
que chez l’adulte. Les
valeurs adultes sont
atteintes à l’âge de 2
à 3 ans.
Variations pathologiques :
-Manque de fer : dû à : une carence
d’apport, un problème
d’absorption intestinale, grossesse,
pertes de fer (hémorragies).
-Surcharge en fer :
hémochromatoses primaires et
secondaires, anomalies des
érythropoïèses.
Faculté de Médecine d’Alger
307
4/ Le cuivre « Cu »
Le cuivre est un oligoélément important.
C’est un bon conducteur d’électricité et de
chaleur. L’organisme contient 150 mg de
cuivre et l’apport journalier nécessaire pour
un adulte est de 2 mg.
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Le cuivre est absorbé au niveau de l’intestin puis transporté par
l’albumine et surtout par la céruloplasmine (90%) vers le foie où
il est stocké (80%). Il est également stocké dans les muscles, le
SNC et les globules rouges (20%).
Le
cuivre
Cu
Chaque molécule de céruloplasmine transporte 6 à 8 atomes de
cuivre qui lui sert pour son activité oxydative (de Fe2+ par
exemple).
Rq : la céruloplasmine est également une oxydoréductase.
Le cuivre intervient dans de
nombreuses réactions
chimiques, et il est impliqué dans
le métabolisme de l’oxygène
Le cuivre est éliminé dans la bile et, à un degré moindre, dans
grâce à 3 systèmes
les urines.
enzymatiques :
-La cytochrome C oxydase.
Variations physiologiques
-La céruloplasmine (le transporte
de la cuprémie (Cu
et lui sert dans son activité
sanguin) :
oxydasique).
- La superoxyde dismutase (SOD :
c’est une enzyme à cuivre et
zinc, dosée au laboratoire, son
activité renseigne sur le contenu
du corps en Cu et en Zn).
-Diminuée dans les maladies :
cœliaque, de Wilson, de
Meules, syndrome
néphrotique et hypothyroïdie.
Variation pathologiques de la
cuprémie :
- Chez le nouveau-né, la
cuprémie est basse.
-Elle est élevée au cours
d’un traitement
contraceptif, un traitement
par les œstrogènes, et en
cas de grossesse.
-Augmentée dans
l’hémochromatose,
l’hyperthyroïdie et les
hémopathies malignes.
5/ Le sélénium « Se »
Le sélénium est un oligoélément
indispensable pour l’homme,
l’animal et les plantes. Sa quantité
totale dans le corps est de 13 à 20
mg avec des besoins journaliers de
70 μg.
Trouble : déficit en Se :
dans certaines régions de Chine où le
sol est pauvre en Se, on peut observer
des pathologies cardiomyopathies. Le
déficit en Se est rare.
Il est présent dans les abats, les
fruits de mer, les noix et les œufs.
Il est éliminé dans les urines.
Le Se est indispensable
à l’activité de la
glutathion peroxydase
(antioxydant) et
d’autres séléno-
protéines.
Le sélénium
Se
Trouble : surcharge ou
intoxication en Se :
elle provoque des
vomissements, des
troubles digestifs et
neurologiques.
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308
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Les oligoéléments non essentiels :
Manganèse
Antioxydant, lutte
contre les radicaux
libres de l’oxygène
Fluore
Rôle structural en
remplaçant un
hydroxyle OH
dans
l’hydroxyapatite
des os, des dents.
Active la synthèse
de collagène.
Participe à la
fixation du
calcium dans les
dents.
Lithium
Echanges
membranaires
(réduit l’impulsion
nerveuse).
Antagoniste de
l’ADH
Dysthyroidie.
Silicium
Constituant :
Du tissu
conjonctif, osseux,
Du collagène
Diminue le risque
athéromateux
Bananes, céréales et
pain complet
Sels fluorés, poissons
et fruits de mer
Salades, pommes de
terre, radis, crustacés
rôle
Sources
Besoins
8mg /jour
1,5-3mg /jour
8mg /jour
Troubles de gonades Ostéoporose,
Pas de signes connus
Carences
Pro-oxydant et
mutagène
Intoxications
hyperlaxité
ligamentaire,
rachitisme
Taches brunâtres sur
l’émail, caries
Nausées,
vomissements,
diarrhées,
tremblements.
Elimination
Biliaire
Urinaire
Urinaire
Biliaire et urinaire.
REMARQUE IMPORTANTES :
Dans l’organisme il y a un équilibre entre l’oxydation et l’anti-oxydation, parfois, un électron
s’échappe de la chaine d’oxydo-réduction pouvant induire une oxydation et donc attaquer les
cellules. Les antioxydants qui protègent la cellule de cette agression sont ‘’la vitamine E, la vitamine C
et le zinc ainsi que le glutathion’’.
Le zinc :
Le dosage du zinc est effectué grâce à un appareil de ‘’spectroscopie d’absorption atomique en
flamme à 213nm’’.
Le zinc n’est pas interchangeable, sauf celui porté par les protéines (très petite réserve).
Le fer :
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309
Soja, céréales
complètes, algues,
peau des fruits,
oignon, ail, asperges,
radis, chou-fleur,
dattes
20-60mg /jour
Retard de croissance,
fractures, troubles de
phanères, vertiges et
artériosclérose.
Prudence en cas
d’insuffisance rénale
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
Il est très oxydant, il ne peut pas être sous forme libre dans l’organisme.
Le fer sérique est représenté par le fer fixé par la transferrine. La transferrine (comme il est
mentionné précédemment) fixe dans les conditions physiologiques 2 molécules de fer, par contre
dans les conditions pathologiques, elle peut fixer jusqu’à 6 molécules → c’est ce qui nous permet
d’identifier ‘’le bilan martiale’’ (c’est ce que l’on dose au laboratoire) :
La capacité latente : 2mol
La capacité totale : 6 mol
Ces paramètres vont nous permettre d’identifier et de classer l’anémie :
Dans les anémies par manque de fer : la concentration de transferrine augmente.
Dans les anémies par surcharge en fer : la concentration de transferrine diminue.
On explique ceci par : en cas de diminution du fer, l’organisme augmente la synthèse de
transferrine pour capter toutes les molécules du fer afin de maintenir un taux de fer sérique qui
est stable. En cas de surcharge en fer, l’organisme diminue la synthèse de transferrine afin
d’empêcher la surcharge en fer → donc il y’a une relation inverse entre la transferrine et les
concentrations en fer (la synthèse de transferrine subit une régulation inverse du stock martial).
Les hémorragies qui induisent une diminution dur fer peuvent être dues : aux menstruations,
fibrome (cancer utérin), ulcère gastroduodénale saigneux, hémorroïdes.
Les hémochromatoses (dues à une surcharge en fer) :
→Primaire : héréditaire, maladies intestinales (DMT1, HLE).
→Secondaire : peut-être secondaire à une transfusion.
Le sélénium : L’excès (ou intoxication) en sélénium peut être due à des causes : alimentaires ou
iatrogènes (médicamenteuse). Cependant, il peut être toxique.
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310
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
TD biochimie : oligoéléments
I/-Définition : éléments nécessaires non organiques agissent à de très faibles quantités classés en 3
catégories (voir cours oligoéléments).
II/-Répartition du fer dans l’organisme :
Lié à l’hème de la molécule de :
Fer héminique
Hémoglobine (65% = 2,5g du fer total)
Myoglobine des cellules musculaires (20%).
Hème enzyme participant à la chaine respiratoire : oxydoréduction
Fer sidaire de stockage :
Fer non héminique
Ferritine et hémosidérine (35% = 1,5g du fer total).
Fer transporté lié à la transferrine.
III/-Absorption du fer : au niveau duodéno-jéjunal sous forme de fer ferreux Fe2+ : il est réduit.
1. Le cytochrome B et la vitamine C participent à la réduction.
(Divalent cytochrome B = réductase, se trouve au niveau des microvillosités)
2. Passe au cytoplasme de l’entérocyte par DMT1.
3. Selon la disponibilité du fer dans l’organisme :
Stocké sous forme de Ferritine.
Réoxydé en Fe3+ par la ceruloplasmine et libéré dans la circulation sanguine par la
ferroprotéine.
4. Au niveau du sang il est transporté grâce à la transferrine.
IV/-Transport du fer sérique :
Assuré par la transferrine.
Chaque protéine fixe 2 molécules de fer ferrique Fe2+.
V/-Dosage du fer sérique : il est fait pour voir si il y’a une anémie. A côté du dosage du fer sérique,
on dose le fer ferrique lié à la ferritine pour voir si les réserves sont puisées → Anémie sévère.
VI/-L’absorption du fer : Elle est :
Augmentée par :
Diminuée par :
La vitamine C
L’acidité gastrique
Fruits et légumes
La vitamine C
Le régime végétatif
Thé et café
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311
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
VII/-Hémochromatose : L'hémochromatose (aussi appelée hémochromatose génétique ou
hémochromatose héréditaire) est une maladie génétique et héréditaire responsable d'une absorption
excessive de fer par l'intestin et de son accumulation dans l'organisme → Augmentation du fer.
VIII/- L’iode :
Absorbé sous forme d’iodure.
Besoin journalier : 100-150 µg/jour.
Les hormones thyroïdiennes :
a/-Généralités : elles sont synthétisées au niveau des thyrocytes des glandes thyroïdes par l’iodation
d’un acide aminé ‘’la tyrosine’’. Jouent un rôle important dans le métabolisme.
b/- Synthèse des hormones thyroïdiennes :
1. Après son absorption, l’iodure se trouve dans le sang. Il est capté par la membrane basolatérale
du thyréocyte grâce au transporteur membranaire symporteur NIS (entrée de 2 Na+ et de 1 I−).
L’iodure est donc concentré de 20 à 53% par rapport au sang. Sa forte concentration à l’intérieur
du thyréocyte entraine sa sortie vers la lumière apicale (colloïde) grâce à une autre protéine de
transport appelée pendrine. A ce niveau-là, il sera incorporé à la glycoprotéine thyroglobuline Tg
par l’enzyme TPO, (la thyroperoxydase induit une réoxydation de l’iodure I- en I2), l’I2 se fixe sur la
chaine latérale aromatique de l’acide aminé tyrosine de la thyrogobuline en :
C3 : mono-iodo-tyrosine MIT.
C3, C5 : di-iodo-tyrosine DIT.
2. Les composés obtenus rejoindront le thyréocyte de nouveau par endocytose ou ils seront
phagocytés par les lysosomes libérant les DIT et les MIT → réarrangement moléculaire :
T3 : 1 MIT + 1 DIT.
T4 : 2 DIT.
3. On aboutit à la synthèse de T3 et T4 et leur libération au niveau sanguin : T4 est plus concentrée
et T3 est plus active (Quand T4 atteint les cellules périphériques cibles, elle est transformée en T4
qui est active et va agir).
c/-Effet WolfChaikoff : inhibition de la synthèse de T3 et T4 en cas de fortes concentrations en iode :
ne dure que 48h.
d/-Déficit en hormones thyroïdiennes : Hypothyroïdie.
La TSH est synthétisé au niveau de l’hypophyse, stimulée par la TRH synthétisée au niveau de
l’hypothalamus.
La TSH stimule la glande thyroïde, cette dernière synthétise T3 et T4.
FEED BACK : Une diminution de T3 et T4 (hypothyroïdie) → Augmentation de la TSH → Hypertrophie
de la glande thyroïde.
IX/-Le sélénium : nécessaire à l’action de l’enzyme ‘’glutathion peroxydase’’ : le glutathion est un
dipeptide qui participe à la détoxification du corps, il s’oxyde par les métaux lourds et polluants puis
il est réduit par la glutathion peroxydase.
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312
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
X/-Le zinc :
Entre dans la composition de plus de 300 enzymes
Entre dans la composition des récepteurs des hormones thyroïdes.
Participe dans la synthèse protéique, collagène.
Participe dans la réplication cellulaire (processus métabolique).
Faculté de Médecine d’Alger
313
MédiCours
2e année Médecine
UEI 2
REPONSES : E
4) Parmi ces propositions concernant les
oligoéléments, laquelle est fausse ?
a. Le fer est absorbé sous forme de Fe2+.
b. La principale voie d’excrétion du
sélénium est urinaire.
c. Le dosage du zinc se fait par
spectrométrie d’absorption atomique.
d. L’iode est apporté dans l’alimentation
sous forme d’iodure.
e. La quantité de cuivre dans l’organisme
est de l’ordre de 10 mg.
REPONSES : E
5) Le cuivre est un oligoélément dont la
masse atomique est de 63,5 g/mol.
Parmi ces propositions laquelle est
fausse ?
a.
b.
c.
d.
Il intervient dans l’oxydation du fer
entérocytaire.
Il entre dans la composition de la
cytochrome C oxydase.
Il entre dans la compostion de la
céruloplasmine.
Il entre dans la composition de la
superoxyde dismutase.
e. La céruloplasmine a uniquement une
activité oxydasique.
REPONSES : E
QCM
1) L’une des propositions suivantes
concernant le zinc est fausse, laquelle ?
a.
Il entre dans la composition de plus de
300 enzymes.
b. Parmi les enzymes contenant le zinc la
phosphatase alcaline et l’anhydrase
carbonique.
c. Son absorption intestinale est
uniquement active.
d. La quasi-totalité du zinc est retrouvée
au niveau du muscle.
e. Le zinc est un antagoniste du cuivre.
REPONSES : C
2) Parmi les propositions suivantes
concernant le sélénium, une est fausse.
Laquelle ?
a. Oligoélément indispensable à
l’homme, les plantes et les animaux.
b. La quantité recommandée est de
l’ordre de 70 µg.
c. Les meilleures sources du sélénium
d.
sont les fruits, le poisson et les abats.
Il ne joue aucun rôle dans l’activité de
la glutathion peroxydase.
e. Les déficits en sélénium sont rares.
REPONSES : D
3) L’iode est un oligoélément indispensable
à la synthèse des hormones
thyroïdiennes. Parmi ces propositions
une est juste. Laquelle ?
a. 40% de l’iode se trouve dans les
hormones thyroïdiennes.
b. Tout l’iode de l’organisme se trouve
sous forme organique.
c. L’organisme en contient 15 à 20 g.
d. La principale source de l’iode est la
viande.
e. Son élimination se fait par le lait
maternel et les urines.
Faculté de Médecine d’Alger
314
|
Dr RETIA.F
Maitre Assistante-Faculté de Médecine d’ ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I- Le jéjuno-iléon:
1-Définition
2-Anatomie descriptive
3-Structure
II-Le mésentère:
1-Définition
2-La racine du mésentère
III- Les rapports
IV-Vascularisation
V-Innervation
I- Jéjuno-iléon:
1-Définition :
• Portion mobile de l’intestin
grêle fait suite au
duodénumD4 et se termine à
la jonction iléo-colique(1).
• Il est entièrement sous-
mésocolique.
• Participe à la digestion mais
joue un rôle surtout dans
l'absorption des nutriments.
1
D4
I- Jéjuno-iléon:
2-Anatomie descriptive:
• On lui distingue:
1-Une première partie: le
jéjunum,
2-Une seconde: l’iléon.
• L’intestin grêle se termine à
l’angle iléo-caecal et se
poursuit par le gros
intestin(3).
3
1
2
I- Jéjuno-iléon:
2-Anatomie descriptive:
• Longueur variable selon
les individus: 5 à 6 m.
• Diamètre moyen: 2 cm.
• Avec un bord
mésentérique et un bord
anti-mésentérique.
• Formé de 14 à 16 anses,
mesurant chacune 20 à 40
cm de long
I- Jéjuno-iléon:
2-Anatomie descriptive:
• 80 cm avant angle
iléocæcal peut se trouver
le diverticule de Meckel,
inconstant, reliquat du
canal omphalo-
mésentérique
I- Jéjuno-iléon:
3-Structure :
a-Séreuse
b-Musculeuse
c-Sous muqueuse
d-Muqueuse
a
b
c
d
a
II- Mésentère:
1-Définition:
• Le mésentère est le méso
des anses grêles, dont il
renferme les vaisseaux et
les nerfs.
• Il a une forme d’éventail
dont les plis soutiennent
les anses grêles.
II- Mésentère:
1-Définition:
• C’est une cloison à 2
feuillets qui traverse
obliquement l’étage
sous-mésocolique.
II- Mésentère:
2-La racine du mésentère:
• Elle mesure 15 cm de long.
• Elle dessine une ligne brisée
à 3 segments:
a- Un segment supérieur,
oblique.
b- Un segment moyen, vertical.
c-Un segment inférieur,
oblique vers l’angle iléocaecal,
a
b
c
II- Mésentère:
• A l’opposé de la racine du
mésentère, se trouve le bord
intestinal, qui suit les anses
grêles
III- Les rapports:
1-En arrière:
3
2
4
• Au milieu: le rachis(1),
l’aorte(2) et la veine cave
inférieure(3).
• Les organes rétro-
péritonéaux (reins(4),
uretères(5).
5
1
III- Les rapports:
2-En haut:
• Le colon transverse(1) et
son méso(2), puis, à
distance, l’étage sus
mésocolique.
1
2
III- Les rapports:
3-En bas:
• Le colon pelvien,
• Le rectum et les organes
génito-urinaires.
III- Les rapports:
4-À gauche:
• Colon gauche
III- Les rapports:
5-À droite:
• Caecum,
• Colon droit
III- Les rapports:
6-En avant:
• Le grand épiploon(1)
sépare les anses grêles de
la paroi abdominale
antérieure(2)
1
2
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
• Sa longueur est de 20 à
25 cm et son calibre à
l’origine de 12 mm .
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
a-Origine:
• Elle naît de la face
antérieure de l’aorte
abdominale, à angle
aigu, au niveau de L1,
en dessous de l’origine
du tronc cœliaque.
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
b-Trajet: elle est oblique en
bas, en avant et à droite.
• D’abord rétro-pancréatique.
• Puis elle est pré-duodénale
en avant de D3,
• et enfin dans le mésentère
au niveau de sa racine, puis
entre ses deux feuillets.
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
c-Terminaison:
• Elle se termine dans le
mésentère, à 60 cm de
l’angle iléo-caecal.
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
4-Collaterales:
a-A.pancréatico-duodénale
inférieure
b- A.pancréatique inférieure
c- A.colique supérieure droite,
artère colique moyenne et artère
iléo-caeco-colo-appendiculaire
d-12 à 16 artères destinées aux
anses grêles: vont se diviser et
former des arcades de premier,
deuxième, et troisième ordre.
a
c
b
d
IV- Vascularisation:
1-Artère Mésentérique
Supérieure:
5-Terminales: ses deux
dernières collatérales
réalisent sa terminaison:
-Artère iléo-caeco-colo-
appendiculaire à droite.
-Dernière artère iléale à
gauche.
IV- Vascularisation:
2-Veine Mésentérique
Supérieure:
• Elles ont une disposition
analogue aux artères et elles
confluent pour former la veine
mésentérique supérieure qui
contribuer à la formation de la
veine porte, en arrière du
pancréas
IV- Vascularisation:
3-Les lymphatiques:
• Ils sont satellites des
vaisseaux;
• Leur importance est
capitale puisqu’ils
participent à l’absorption
intestinale de certains
nutriments.
• Se drainent dans la citerne
du chyle qui est à l'origine
du conduit thoracique.
V- Innervation:
• Ils sont satellites des
artères et sont formés
de filets nerveux issus :
-Des ganglions semi-
lunaires,
-Des ganglions aortico-
rénaux
-et du plexus
mésentérique supérieur.
V- Innervation:
• Cette innervation est
double, sympathique
et parasympathique.
VI-Anatomie clinique:
La mobilité des anses
grêles permet d’utiliser
un segment d’intestin
pour remplacer un autre
organe (estomac par
exemple)
Bibliographie
1. Anatomie topographique volume 2 « A.LAHLAIDI»
2. Cours d’anatomie appareil digestif« Pr HAMMOUDI »
3. Atlas d’anatomie « NETTER »
4. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
5. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM l’abdomen
« A.LEGUERRIER »
|
LE PERITOINE
LE PERITOINE
Cours présenté par le Pr L BOUDINE
Laboratoire d’Anatomie Générale
Faculté de Médecine d ’Alger
Email [email protected]
LE PERITOINE
Définition
Membrane séreuse ,continue ,lisse et transparente à double
feuillet en continuité l’un avec l’autre
Feuillet pariétal: Tapisse la face profonde de la cavité
abdominopelvienne
Feuillet viscéral: Tapisse la face superficielle des différents
viscères abdominaux.
Ces deux feuillets délimitent la cavité péritonéale
LE PERITOINE
LE PERITOINE
RAPPEL EMBRYOLOGIQUE
La cavité abdominale se divise en deux compartiments:
▪ La cavité péritonéale: contenant les organes du tube digestif sous
diaphragmatique; le foie et la rate
▪ La région rétro-péritonéale: contenant le bloc duodéno-
pancréatique les gros vx( aorte, vci) les reins et les uretères
LE PERITOINE
STRUCTURE DU PERITOINE
Les membranes séreuses sont constituées par un mésothélium
reposant sur une couche de tissu conjonctif.
• L’ensemble repose sur un tissu sous séreux riche en terminaison
nerveuses et en vaisseaux sanguins et lymphatiques.
LE PERITOINE
PERITOINE VISCERAL
Tapisse la face superficielle des différents viscères abdominaux.
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Tapisse la face profonde de la cavité abdominopelvienne. On lui
distingue :
▪ une partie diaphragmatique
▪ une partie antérieure
▪ une partie postérieure
▪ une partie pelvienne
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Péritoine pariétal diaphragmatique : Il tapisse la face inférieure
du diaphragme.
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Péritoine Pariétal antérieur : Il tapisse la face antéro-latérale de
l’abdomen.
PERITOINE PARIETAL
LE PERITOINE
Péritoine pariétal postérieur : Il tapisse la paroi abdominale
postérieure, mais il est séparé d’elle par un espace c’est l’espace
rétro-péritonéale où se trouvent les organes rétro-péritonéaux
(gros vaisseaux, appareil urinaire).
LE PERITOINE
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Replis et culs de sac péritonéaux pelviens :
▪ Cul de sac de Douglas (recto-génital)
▪ Cul –de- sac vésico-génital
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Replis et culs de sac péritonéaux pelviens :
▪ Cul de sac de Douglas (recto-génital)
▪ Cul de sac utéro-vésical
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Replis et culs de sac péritonéaux pelviens :
▪ Latéraux vésicaux
▪ Pré-vésicaux
▪ Para-rectal
LE PERITOINE
PERITOINE PARIETAL
Replis et culs de sac péritonéaux pelviens :
▪ Ligament large
LE PERITOINE
REPLIS PERITONEAUX
Les 2 feuillets du péritoine sont reliés par des replis
péritonéaux.
Ces replis sont représentés par :
▪ Des mésos
▪ Des fascias d’accolement
▪ Des ligaments
▪ Des épiploons (omentums).
LE PERITOINE
REPLIS PERITONEAUX
LE MÉSO
C’est une formation péritonéale qui relie un organe du tube
digestif à la paroi.
Il contient un pédicule vasculaire important
Possède une insertion pariétale post appelée racine
▪ Mésogastre pour l’estomac.
▪ Méso transverse pour le colon transverse.
▪ Mésentère pour le jéjuno-iléon.
▪ Méso sigmoïde pour le colon sigmoïde
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LE PERITOINE
REPLIS PERITONEAUX
FASCIA
A la fin du développement
embryonnaire, certains mésos
s’accolent à la paroi postérieure
et prennent le nom d’un fascia
d’accolement
LE PERITOINE
REPLIS PERITONEAUX
LIGAMENT
C’est une formation péritonéale qui relie les viscères entre eux ou
un viscère abdominal à la paroi sans contenir un pédicule
vasculaire important
LE PERITOINE
REPLIS PERITONEAUX
OMENTUM (ÉPIPLOON)
C’est un repli péritonéal qui relie 2 organes abdominaux entre eux.
Il contient un pédicule vasculaire important.
Il existe 4 épiploons :
▪ Épiploon gastro-hépatique ou petit épiploon (petit omentum).
▪ Épiploon gastro-colique ou grand épiploon (grand omentum).
▪ Épiploon gastrosplénique .
▪ Épiploon pancréatico-splénique
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LE PERITOINE
CAVITE PERITONEALE
cavité virtuelle, située entre les 2 feuillets du péritoine et
cloisonnée par les replis péritonéaux.
Le méso-colon transverse la divise en 2 étages :
✓ Un au dessus, l’étage sus-méso-colique
✓ L’autre au dessous, l’étage sous-méso-colique.
Parmi les cloisonnement formés par les replis péritonéaux, l’un
est un véritable diverticule ou récessus c’est la bourse omentale ou
l’arrière cavité des épiploons.
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LA BOURSE OMENTALE
en arrière de l’estomac
cavité située
•
• En avant du bloc duodéno-pancréatique
limitée par les 4 épiploons: Elle communique avec la grande
cavité péritonéale par le foramen bourseaomentalis ou l’hiatus de
Winslow
LE PERITOINE
LA BOURSE OMENTALE
LE PERITOINE
LE PERITOINE
LA BOURSE OMENTALE
le foramen boursea omentalis limité par :
▪ en avant, la veine porte,
▪ en arrière, la veine cave inférieure,
▪ en haut, la face inférieure du foie,
▪ en bas, la réflexion du péritoine pariétale postérieur sur la face
postérieure du petit omentum
LE PERITOINE
ANATOMIE FONCTIONNELLE
▪ La membrane séreuse, organe mécanique
▪ c’est un véritable espace de glissement, cet espace est
représenté par la cavité lubrifiée par une faible quantité de
liquide.
▪ La disparition pathologique de cet espace (adhérences
infectieuses ou épanchements importants) compromet le
fonctionnement normal des viscères recouverts.
▪ Par les mésos et les ligaments, elle constitue des moyens de
fixité des viscères.
LE PERITOINE
LE PERITOINE
ANATOMIE FONCTIONNELLE
▪ La membrane séreuse, organe de résorption :
▪ c’est une membrane dont les facultés de résorption sont
remarquables.
▪ Cette faculté d’absorption est mise à profit en particulier pour
l’absorption de certains médicaments.
LE PERITOINE
ANATOMIE FONCTIONNELLE
▪ La membrane séreuse, organe de défense :
▪ elle assure la défense des organes contre les micro-organismes
(microbes) grâce à l’existence de nombreuses cellules
histiocytaires et lymphocytaires.
LE PERITOINE
|
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ALGER
FACULTE DE MEDECINE
Les glandes salivaires
Dr . BABA.N
Plan du cours
I- Introduction
II- Glandes salivaires accessoires ou mineures
III- Glandes salivaires principales ou majeures
Glandes parotides
Glandes sub mandibulaires
Glandes sub linguales
Introduction
➢ Glandes exocrines annexées à la cavité orale.
➢ Sécrètent environ 1,5 l de salive par jour.
➢ Rôle dans la mastication, la digestion et la protection
de la muqueuse orale
➢ Il existe 2 catégories:
✓ Glandes salivaires accessoires ou mineures
✓ Glandes salivaires principales ou majeures
Glandes salivaires mineures
➢ Elles réalisent une sécrétion
permanente de la salive
➢ Disposées dans la muqueuse de la
cavité orale
➢ On distingue:
Les glandes labiales
Les glandes linguales
Les glandes jugales
Les glandes palatines
Glandes salivaires majeures
Amas glandulaires bien individualisés en
dehors de la muqueuse orale
s ’ouvrent dans la cavité orale par un
conduit excréteur propre.
Leurs sécrétions est discontinue et
déclenchée par un stimulus (gustatif
olfactif, visuel , psychique)
Trois paires de glandes disposées autour
de la mandibule : les glandes parotides
, les glandes sub mandibulaires, les
glandes sublinguales
Glandes salivaires majeures
A-La glande parotide:
1- Definition:
C’est la plus volumineuse et la plus
postérieure des glandes salivaires
Para =à côté ; otis=oreille
La connaissance des rapports est
importante dans les applications
chirurgicales (Nerf facial+++).
Glandes salivaires majeures
La glande parotide:
2-Situation
Superficielle située en avant de l’oreille
dans une région limitée :
➢ En avant
mandibule .
:
la branche montante de la
➢En arrière : l’apophyse mastoïde + muscle SCM
➢ En haut : partie post de l’arcade zygomatique
+ CAE .
➢ En bas : une ligne partant de la mastoïde à
l’angle de la mandibule
Elle occupe une excavation appelée
« loge parotidienne »
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
2-Situation :
Loge parotidienne
irrégulièrement prismatique
triangulaire, avec 3 parois :
-Antérieure
-Postéro-médiale
-Latérale
2 extrémités :
- Supérieure
-Inférieure
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
2-Situation :
Loge parotidienne
La Paroi Postéro -médiale:
Formée par le diaphragme stylien,
tendu entre la paroi latérale du
pharynx et la gaine fasciale du
muscle SCM renforcé par les
ligaments styliens
NB: Le rideau stylien =Ventre post
du digastrique , m.stylo-hyoidien,
les m. stylo-pharyngien et stylo-
glosse et ligts .stylo-maxillaire et
stylo-hyoïdien)
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
2-Situation :
Loge parotidienne
la Paroi Latérale:
Formée par:
- La lame superficielle du fascia
cervicale(L’aponévrose cervicale superficielle).
- Le plan adipeux et la peau
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
2-Situation :
Loge parotidienne
la Paroi Antérieure
formée par:
le Bord post de la branche
montante de la mandibule
tapissée en dehors par le m.
masséter et en dedans par le
m. ptérygoïdien médial
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
2-Situation :
Loge parotidienne
➢ Extrémité sup: répond :
En arrière méat acoustique externe
En avant ATM.
➢ Extrémité inf:
cloison mandibulo-parotidienne (se
compose de la bandelette
mandibulaire et ligt stylo-
mandibulaire).
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
3- Morphologie
La parotide a la forme d’une pyramide
avec 3 faces: post-med, ant et lat, et 2
extr sup et inf.
Emet habituellement 2 prolongements:
pharyngien et massétérique.
Elle est constituée de 2 lobes séparés un
isthme.
La glande parotide est lobulée ; jaunâtre ;
encapsulée par une capsule mince.
Elle pèse à peu prés 25 à 30 g
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
3- Morphologie
Le conduit parotidien Canal de Sténon
Mesure 4 cm de long.
Nait dans l’épaisseur de la glande par 2
troncs collecteurs sup et inf
Direction horizontale sur le masséter ,
perfore le muscle buccinateur
s’ouvre dans le vestibule en regard du collet
de la 2ème molaire sup.
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
4-Rapports :
En dehors de la loge parotidienne
❖ Rapports postérieurs:
l’espace sous parotidien post (ou rétro-
stylien), qui contient :
L’artère carotide interne
La Veine jugulaire interne
Le nerf glossopharyngien IX
Le nerf pneumogastrique X
Le nerf spinale XI
Le grand hypoglosse XII
La chaine sympathique
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
4-Rapports :
En dehors de la loge parotidienne
❖ Rapports antérieurs:
l’espace sous parotidien antérieur qui
contient
Le muscle stylo-glosse.
Les artères palatines et pharyngiennes
ascendantes
❖ Rapports latéraux:
La parotide est palpable sous la lame
superficielle du fascia cervicale et la
peau
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
4-Rapports :
Dans la loge parotidienne
La glande est traversée par un
ensemble des éléments
vasculo-nerveux intra-
parotidiens :
- Nerf facial.
- Nerf auriculo-temporal.
- Artère carotide externe.
- Veine jugulaire externe.
- Veine rétro-mandibulaire ou la
veine faciale postérieure.
- Veine carotide externe.
- Lymphonoeuds
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
5-Vascularisation, innervation
et drainage lymphatique:
Les artères
Deux sources artérielles
- La carotide externe
-L’auriculaire post, branche de la CE
➢ Les veines
Drainage veineux assuré par les V
jugulaire externe et rétro-mandibulaire
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
Les lymphatiques:
drainent
se
vers
les
lymphonoeuds parotidiens
gg
puis
lymphatiques
cervicaux
profonds.
rejoignent
les
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
Innervation :
La glande possède une double
innervation
➢ Une innervation sécrétoire
d’origine parasympathique
assurée par le nerf auriculo
temporal.
➢ Une innervation vasomotrice
d’origine sympathique assurée
par le plexus carotidien externe
Glandes salivaires majeures
La glande parotide
Conclusion
En clinique, les tumeurs de la glande parotide les plus fréquentes sont bénignes.
Leur gravité est liée à leur situation anatomique.
Les relations entre la tumeur et les rameaux du nerf Facial doivent être précisées
parce que la résection peut léser le nerf Facial
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
1-Definition et situation:
❖ Moins volumineuse que la parotide(7g )
❖ Coloration jaunâtre
❖ Occupe la région supra-hyoidienne latérale
❖ En médial du bord inf de la mandibule
❖ Entre éléments cutanés et plancher oral
❖ Dans une loge: sub mandibulaire.
Glandes salivaires majeures
mandibule
VP
VA
digastrique
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
En surface:
Elle correspond à un limité:
En haut: bord inf de la branche
horizontale de la mandibule.
En arrière: le ventre post du m.
digastrique.
En avant: le ventre ant du m.
digastrique
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou sous-
maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Médiale
Sup lat
En profondeur:
La loge est prismatique avec :
3 parois; supéro-lat, inf-lat et
médiale.
2 extrémités : ant et post
Ext
post
Ext
ant
Inf lat
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire
ou sous-maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Paroi supéro- latérale :
▪ la fossette sub mandibulaire
▪ la face médiale de la branche
horizontale de la mandibule( m.
ptérygoïdien médial)
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Paroi inféro- latérale :
▪ La lame superficielle du fascia cervicale
▪ tissu sous cutané et cutané
▪ platysma
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou sous-
maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Paroi médiale
S’ étend du plancher buccale à la région
infra-hyoïdienne
2 plans musculaires discontinus
Plan superficiel :qui est constitué :
- En arrière
Ventre postérieur du digastrique
Muscle stylo-hyoïdien.
- En avant
Muscle mylo-hyoïdien, qui double le ventre
antérieur du digastrique
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Paroi médiale
Plan profond :
Muscle constricteur moyen du
pharynx
Muscle hyoglosse
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou sous-
maxillaire
2- la loge sub mandibulaire
Extrémité postérieure :
Répond à la cloison mandibulo-
parotidienne qui la sépare de la
loge parotidienne
Extrémité antérieure: ventre
antérieur du digastrique
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
3-Morphologie
De forme triangulaire et se modèle sur
les parois avec
3 faces
3 bords
2 extrémités
2prolongements
postérieur : vers la région de la carotide
externe.
antérieur : sublingual
-
Le plus important. Il contourne le bord
postérieur du muscle mylo-hyoïdien.
Il s’engage entre la face supérieure du
ce muscle et la muqueuse sublinguale
-
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
Le conduit sub-madibulaire: canal
de Wharton
• Long de 4-5 cm
• Diamètre=2à3mm
• Nait de la réunion des canaux
intra lobulaires, il se termine au
niveau du frein de la langue en
son homologue
s’adossant
avant de s’ouvrir au sommet de
ombilical(caroncule
l’ostium
sublinguale)
à
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou sous-
maxillaire
4- Rapports intrinsèques:
▪ Artère et veine faciale.
▪ veine linguale superficielle( v.
ranine)
▪ Nerf grand hypoglosse
▪ Nerf lingual
▪ les nœuds lymphatiques sub
mandibulaires
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire
ou sous-maxillaire
4- Rapports extrinsèques:
R .latéraux : la mandibule et
la peau
R. médiaux :la paroi du
pharynx
R.antérieurs: la région
sublinguale
R. postérieurs : la région
parotidienne
Glandes salivaires majeures
B-Glande sub mandibulaire ou
sous-maxillaire
5- Vascularisation et
innervation
▪Les Artères viennent de la Faciale
et la sous- mentale.
▪ Les Veines
se jettent dans la
Faciale et la sous- mentale.
▪ Les lymphatiques se rendent
aux nœuds sus-mandibulaires
Innervation
-Parasympathique: nerf lingual .
- Sympathique: ganglion cervical
supérieur
Glandes salivaires majeures
C -Glande sub linguale
1-Définition :
Elle est la plus petite des glandes
salivaires majeures (3g )
2- Situation :
Dans la partie latérale du plancher de la
bouche
Dans une loge limitée :
- En haut : par la muqueuse du sillon
alvéolo-lingual.
- En bas : par le muscle mylo-hyoïdien
- En dedans : par les muscles : génio-
glosse, longitudinal inférieur et génio
hyoïdien.
- En dehors : par l’os mandibulaire.
Glandes salivaires majeures
C -Glande sub linguale
Canal excréteur
Possède de nombreux canaux
excréteurs qui se réunissent pour
former un conduit majeur de
Rivinus. Il se porte en avant et
s’ouvre au niveau de la caroncule
sublinguale.
Glandes salivaires majeures
C -Glande sub linguale
4- Rapports
▪ Canal de warthon
▪ Nerf lingual
▪ Nerf hypoglosse
▪ Artère linguale profonde
▪ Veine linguale superficielle
▪ Les lymphatiques de la langue
et la glande sublinguale
Glandes salivaires majeures
C -Glande sub linguale
Vascularisation/Innervation
✓ Artère sublinguale issue de
l’Artère linguale.
✓ Veine sublinguale se jette
dans la Veine linguale et la
Veine ranine
✓ Nerfs
• Corde du tympan branche du
VII
• Nerf sublingual
Glandes salivaires majeures
C -Glande sub linguale
Conclusion
La muqueuse buccale à la surface de la langue est sur le plancher de la
richement vascularisée. Des agents
cavité orale est humide et
pharmaceutiques peuvent être placés sous la langue pour être absorbés
rapidement par le système vasculaire.
|
Pr Yabka
Laboratoire d’anatomie générale
Faculté de médecine d’ Alger
Mail: [email protected]
• Introduction
• Anatomie descriptive
1-le vestibule orale
- Les lèvres
- les joues
- les arcades alvéolo-dentaires
- les gencives
2- la cavité orale propre
- la langue - description
- constitution
- vascularisation- innervation
- le palais
- l’isthme du gosier
- l’organe du goût
2
• L’appareil digestif est le premier appareil à se différencier chez
l’embryon.
• Il est formé de : la cavité buccale, le pharynx, le tube digestif, et les
glandes annexées.
• Les glandes qui sont annexées au tube digestif sont : les glandes
salivaires, le foie, le pancréas.
• L’homme étant omnivore, son appareil digestif est simple.
3
4
Introduction
• Partie initiale de l’appareil digestif.
• Permet la mastication, la dégustation,
l’insalivation des aliments, et l'articulation
des mots.
• Elle contient :
La langue
Les glandes salivaires
Les dents
5
La cavité buccale s’ouvre :
En avant par la bouche limitée par les
lèvres ,
En arrière dans le pharynx par l’isthme
du gosier. ①
• Elle présente un toit c’est le palais② et
un plancher ③occupé par la langue qui
est l’organe du goût.
③
②
①
6
Situation
• Située dans la région céphalique.
• Au-dessous des fosses nasales et des
maxillaires.
Limites:
- latéralement : les joues
- en avant: les lèvres
- En bas : le plancher buccale
- En haut: la voûte palatine
- En arrière: le voile du palais.
7
Division topographique
• La cavité buccale est divisée par
les arcades alvéolo-dentaires en
02 parties:
- Le vestibule oral en avant.
- La cavité orale propre.
8
1-Le vestibule oral
C’est un espace tapissée par la muqueuse
labiale,
divisé en 02 gouttières supérieure et inferieure
où se déverse la salive.
Limité par:
-
-
-
Les lèvres en avant
Les joues latéralement
Les arcades alvéolo-dentaires en dedans
9
1-Le vestibule oral
a- les lèvres : région labiale
• Au nombres de 02
• Réunies par la commissure labiale.
• Délimitent la fente labiale
• Séparées des joues par le sillon naso-labio-génien
et du menton par le sillon mento-labial.
Se sont des Replis musculo membraneux
mobiles;
Le muscle est l’orbiculaire de la
bouche, recouvert de la peau à
l’extérieur et d’une muqueuse à
l’intérieur.
10
1-Le vestibule oral
a- les lèvres
Présentent 02 faces :
1- Externe:
La lèvre supérieure présente:
un sillon médian: le philtrum.
2- Interne : unie à la gencive par le frein
labial.
11
Malformations de la région labiale
Espace anormal résultant d’un
défaut de la morphogenèse de la
face et du palais.
12
1-Le vestibule oral
b- Les joues ou région génienne
Plan profond : le muscle buccinateur recouvert par le
fascia bucco- pharyngien.
Muscle cutanés profonds
• -L’élévateur de la lèvre supérieure.
• -L’élévateur de l’angle de la bouche(canin).
• -L’abaisseur de la lèvre inférieure (carré du menton
Plan superficiel
Les muscles petit et grand zygomatique
Le muscle risorius
Le muscle abaisseur de l’angle de la bouche
Dans la région génienne se trouve:
- Le corps adipeux de la joue.
-Les vaisseaux et les nerfs faciaux
-Le canal excréteur de la parotide
13
1-Le vestibule oral
b- Les joues ou région génienne
14
1-Le vestibule oral
d-Les arcades alvéolo-dentaires
• au nombre de 02:
Arcade supérieure, maxillaire.
Arcade inférieure, mandibulaire
•
sont revêtues par la gencive.
• Elles portent les dents.
Les dents sont des organes vivants, dures,
blanchâtres destinés à la mastication des
aliments.
Chaque dent présente deux parties:
•une couronne: la partie visible,
•une racine : partie non visible
Entre les 02 se trouve Le collet
15
1-Le vestibule oral
c- Les gencives
• Muqueuse épaisse et résistante ,
recouvre les procès alvéolaires
et le collet des dents et forme à
ce niveau le priodonte de
protection.
16
2- La cavité orale propre
• C’est la cavité centrale de la bouche
• Contient la langue
• Limitée par:
En avant et latéralement par les arcades
alvéolo-dentaires.
En haut par le palais.
En bas par le plancher de la bouche.
En arrière par la région tonsillaire.
17
2-La cavité orale propre
a- La langue
Définition
• Organe principal du goût.
• Organe musculo-membraneux
• Participe à la déglutition, la mastication
et à l’articulation des mots.
• De forme ovalaire
• Présente 02 parties séparées par le V
lingual:
- La racine ou base: fixe
- Le corps : mobile
e
n
i
c
a
R
s
p
r
o
C
V lingual
18
2-La cavité orale propre
a- La langue
Description
Une face dorsale: recouverte par une
muqueuse épaisse contenant des papilles
qui dessinent le V lingual, parcourue par
le sillon médian dont le sommet forme le
foramen caecum.
Une face inférieure dont la muqueuse est
mince et transparente, elle est unie au
plancher buccal par le frein de la langue .
02 bords latéraux épais
Une pointe ou apex.
19
2-La cavité orale propre
6- La langue
b- les muscles: intrinsèques et extrinsèques
Constitution
a- Squelette ostéo-fibreux: comprend la
membrane hyoglossienne , le septum lingual
et l’os hyoïde.
.
20
2-La cavité orale propre
6- La langue
Les muscles de la langue
• Sont au nombre de 17 : 08 pairs et 01 impair (le lingual supérieur).
• Ils donnent la forme à la langue et assurent sa mobilité
• Sont intrinsèques et extrinsèques
• Les muscles extrinsèques naissent soit : de la symphyse mentonnière
de la mandibule, de l’os hyoïde, de l’épiglotte, du pharynx, du
processus styloïde, ou du voile du palais.
21
2-La cavité orale propre
6- La langue
1- muscles extrinsèques:
05 paires
- le génioglosse
- L’hyoglosse
- Le chondro-glosse
- Le stylo glosse
- Le palato glosse
22
Les muscles extrinsèques
Muscle
Fixation externe Nerf
Génioglosse
Mandibule
Hypoglosse(XII)
Fonction
Protrusion et dépression
de sa partie centrale.
Hyoglosse
Os hyoïde
Hypoglosse(XII)
Dépression de la langue.
Chondro-glosse
Petite corne de
l’os hyoïde
Hypoglosse(XII)
Complémentaire
du Hyoglosse, il abaisse et
rétracte la langue.
Styloglosse
Apophyse styloïde
Hypoglosse(XII),
glosso-pharyngien(IX)
Elévation et rétraction de
la langue.
Palatoglosse
Aponévrose
palatine
Branche pharyngée
du nerf vague
Elévation de l'arrière de la
langue.
23
2-La cavité orale propre
6- La langue
2- Les muscles intrinsèques
-Le lingual supérieur :seul muscle impair
-Le lingual inferieur
-Le transverse de la langue
-Le vertical de la langue
24
2-La cavité orale propre
6- La langue
Vascularisation
Artères :
o l’artère linguale: branche de l’artère
carotide externe, elle donne 03
branches:
1 - A. dorsale de la langue
2- A. profonde de la langue
3- A. sub-linguale
Veines: veines linguales profondes
qui se jettent dans la veine jugulaire
interne.
Lymphatiques : nœuds sous
mentaux, sous mandibulaires, et
jugulaires.
25
2-La cavité orale propre
6- La langue
Innervation
Innervation motrice
Innervation sensitive
Innervation gustative
Tous les muscles de la langue sont
innervés par le nerf
hypoglosse(XII), sauf le palato-
glosse innervé par la branche
pharyngée du nerf vague
2/3 antérieur :
le nerf lingual (branche de V3)
2/3 antérieur :
La corde du tympan (branche
du facial VII) par
l’intermédiaire du nerf
lingual(V3)
1/3 postérieur :
le glosso-pharyngien (IX)
Le nerf vague (X)
1/3 postérieur:
le glosso-pharyngien (IX)
26
27
2-La cavité orale propre
7- le palais
• Paroi supérieure de la bouche,
• Présente 02 parties :
Palais dur
Palais mou.
28
2-La cavité orale propre
7- le palais
1- Palais dur:
osseux,
formé par le processus palatin de l’os
maxillaire et la lame horizontale du
palatin,
présente sur sa face inférieure une
saillie médiane, c’est le raphé médian.
En avant : le foramen incisif (médian),
En arrière et des deux cotés
les foramens grand palatin et petit
palatin.
Recouvert par une muqueuse épaisse
29
2-La cavité orale propre
7- le palais
2- Palais mou ou voile du palais,
•
•
fibro musculaire,
sépare le naso pharynx de
l’oropharynx .
• se continu en bas et au milieu par
l'uvule (luette) , d’où se détachent 2
replis pairs :
- Pilier antérieur, palato-glosse.
- Pilier postérieur, palato-pharyngien.
Les 2 piliers délimitent la fosse
tonsillaire (amygdalienne) qui
contient la tonsille palatine.
30
2-La cavité orale propre
7- le palais
Les muscles du palais :
- Elévateur du voile du palais;
- Tenseur du voile du palais;
- Muscle Uvulaire;
- Palato glosse;
- Palato pharyngien.
Sont tous innervés par le vague (X)sauf
le tenseur du voile du palais par le
nerf mandibulaire (V3).
La muqueuse du palais contient les
bourgeons du goût et les glandes
salivaires.
31
8- l’isthme du gosier
• Ouverture de la cavité buccale
dans l’oropharynx, limitée par:
Le palais mou en haut
La fosse tonsillaire latéralement
(contient la tonsille palatine).
La racine de la langue en arrière.
32
• Bourgeons gustatifs répartis dans
l’épithélium de la cavité orale,
l’isthme du gosier et l’oropharynx,
au nombre de 2000
• On a 04 types de saveur:
• Sucré apex.
• Salé apex , partie antérieure et
bords latéraux.
• Acide bords latéraux.
• Amer en arrière du V lingual.
33
|
Pr Yabka. A
Faculté de médecine Alger
Plan
• Introduction
Le rectum
• Généralités
• Configuration intérieure et extérieure
• Rapports
Le canal anal
• Description
• Rapports
• Structure
Vascularisation
Innervation
28/03/2021
2
OBJECTIFS
• Décrire le rectum
• Intérêt dans l’interprétation
radiologique
• Connaître ses divisions
• Différencier la pathologie rectale
de la pathologie anale
• Connaître la vascularisation
• Intérêt en chirurgie
28/03/2021
3
INTRODUCTION
• Le rectum est la partie terminale du tube
digestif,
• Il fait suite au colon sigmoïde
• Il est divisé en 02 parties :
Rectum pelvien
Rectum anal ou périnéal ou canal anal
• Sa fonction principale: réservoir des
matières fécales et défécation
28/03/2021
4
GÉNÉRALITÉS
A- le rectum
1-Situation et limites :
-Plaqué contre le sacrum et le coccyx.
-Fait suite au côlon sigmoïde
- Limite supérieure S3, c’est la jonction
recto-sigmoïdienne
-Limite inferieure à 2 ou 3 cm au
dessous de l’apex du coccyx au
niveau de la jonction recto-anal.
28/03/2021
5
GÉNÉRALITÉS
A- le rectum
2. Forme et direction : il présente :
Deux courbures dans le plan sagittal
1- l’une supérieure concave en avant : courbure
sacrale
2- l’autre inférieure convexe en avant: courbure
périnéale,
Trois courbures latérales : supérieure , inférieure
et moyenne.
Etroit au niveau de la jonction recto-
sigmoïdienne, il s’élargit ensuite pour former
l’ampoule rectale.
28/03/2021
6
28/03/2021
7
GÉNÉRALITÉS
A- le rectum
3. Dimensions et compliance
• La longueur du rectum est de 12cm
environ.
• Largeur : 4cm en haut, il s’élargit en
bas formant l’ampoule recatale.
• Sa compliance est de 400ml
environ.
28/03/2021
8
Anatomie descriptive
A- le rectum
B.CONFIGURATION EXTERNE :
La surface du rectum présente 03 stries transversales.
C. CONFIGURATION INTERNE :
Observée à la rectoscopie, la muqueuse est rose et
présente :
* des plis longitudinaux qui s’effacent par la distension de
l’organe.
* des plis transversaux : permanents, semi-lunaires,
de nombre variable (3) correspondant
aux valvules de Houston.
Valvules de
Houston
RAPPORTS DU RECTUM
1-Rapports péritonéaux
Le péritoine pelvien recouvre la partie supérieure des faces
antérieure et latérales du rectum.
La partie inférieure est recouverte par la gaine fibro-séreuse du
rectum.
le rectum pelvien est donc divisé par le péritoine en deux segments:
Le segment péritonéal : mobile grâce au mésorectum
Le segment sous-péritonéal contenu dans la loge rectale.
28/03/2021
10
RAPPORTS DU RECTUM
A -Rapports péritonéaux
En avant, le péritoine rectal se
réfléchit sur la vessie chez l’homme, pour former le cul-de sac
recto-vésical ou de Douglas et sur le vagin chez la femme c’est le
cul de sac recto-utérin ou de Douglas
Latéralement, le péritoine rectal se continue avec celui de la paroi
pelvienne pour former les fosses para-rectales
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11
Chez l’homme
Chez la femme
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12
RAPPORTS DU RECTUM
1-Rapports du rectum
La loge rectale
Gaine fibreuse contenant le rectum sous-
péritonéal
Formée par quatre lames fibreuses:
En avant: cloison recto-génitale formant:
Chez l’homme: aponévrose prostato-
péritonéale de Denonvilliers
Chez la femme: septum recto-vaginal
En arrière: Fascia rétro-rectal
Latéralement : les lames sacro-recto-génito-
pubiennes
28/03/2021
13
RAPPORTS DU RECTUM
B - Les rapports avec les organes
2. Les rapports antérieurs : différents
chez l’homme et chez la femme.
a. Chez l’homme :
* En haut : la base de la vessie, les
vésicales séminales, les conduits
déférents, la partie terminale des
uretères, les anses iléales et le côlon
pelvien.
* En bas, par l’intermédiaire du fascia
retro-vésical ou aponévrose prostato-
péritonéale de Denonvilliers, elle est en
rapport avec les vésicules séminales,
l’ampoule des canaux déférents et la
prostate.
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14
RAPPORTS DU RECTUM
b- chez la femme
En avant
-En haut, l’utérus et le cul-de-sac
postérieure du vagin.
- En bas, le vagin, par l’intermédiaire
du septum recto-vaginal.
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15
RAPPORTS DU RECTUM
3. Les rapports latéraux :
a. En haut, les anses iléales, le
côlon sigmoïde.
Distendu, il répond à l’uretère,
aux vaisseaux hypogastriques
et chez la femme à l’ovaire et
au pavillon de la trompe.
b. En bas, l’espace para-rectal
et au ligament latéral du
rectum.
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16
RAPPORTS DU RECTUM
4. Les rapports postérieurs :
Le rectum répond à l’espace
retro-rectal qui comprend:
Le muscle piriforme;
Le sacrum et le coccyx,
Les vaisseaux sacrés moyens.
Sympathique sacré
vessie
Rectum
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LE CANAL ANAL
• C’est le rectum périnéal
• Il fait suite au rectum et s’ouvre
à l’extérieur par l’anus.
• Il est situé dans le périnée
postérieur et se dirige en arrière
et en bas.
• Il mesure environ 4cm de
longueur.
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18
LE CANAL ANAL - LES RAPPORTS
Le canal anal est entouré par le sphincter externe de l’anus et entre en rapport avec :
En avant, le centre tendineux du périnée qui le sépare :
• Chez la femme, du vagin (2).
• Chez l’homme, du bulbe du pénis(4), des glandes bulbo-urétrales(3) et de la partie membraneuse de
l’urètre.
En arrière, le ligament ano-coccygien(1)
Latéralement, la fosse ischio-rectale et son contenu.
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19
28/03/2021
20
LE CANAL ANAL
CONFIGURATION INTÉRIEURE
La surface interne du canal anal présente
trois zones qui sont, de haut en bas :
1-La zone des colonnes anales :
comprise entre la ligne ano-rectale et
la ligne pectinée et comprend les colonnes anales
de Morgani
2. Le pecten anal :
limité par les lignes :pectinée et
ano-cutanée.
3. La zone ano-cutanée : est située entre
la ligne ano-cutanée et l’anus.
L’anus est une fente sagittale de 20 mm
environ d’ou partent des plis radiés.
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21
LE CANAL ANAL
STRUCTURE ET APPAREIL SPHINCTERIEN
1-La tunique muqueuse
2-La tunique sous-muqueuse,
présente au niveau de la zone des
colonnes, un important réseau
veineux.
3- La musculeuse et sphincter interne
4- Le sphincter externe de l’anus qui
s’étend du diaphragme pelvien à
l’anus.
28/03/2021
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LE CANAL ANAL
APPAREIL SPHINCTERIEN
Appareil sphinctérien
• Permet la continence anale
• Formé de deux puissants sphincters au niveau du
canal anal :
1- Le sphincter externe (strié), assure la continence
volontaire, formé de trois couches musculaire :
Profonde
Superficielle
Sous cutanée
2- Le sphincter interne (lisse) c’est un épaississement
de la musculeuse du canal anal, formé de deux
couches, une longitudinale externe et une circulaire
interne. Il assure la continence involontaire.
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23
VASCULARISATION
A. LES ARTERES
1. L’artère rectale supérieure, branche
terminale de l’artère mésentérique
inférieure, donne deux branches, droite et
gauche, qui vascularisent le rectum et la
zone des colonnes anales.
2. Les artères rectales moyennes, branches
des artères iliaques internes, vascularisent
la partie inférieure du rectum et la zone
des colonnes anales.
3. Les artères rectales inférieures, branches
des artères pudentales internes,
vascularisent le pecten anal et la zone
ano-cutanée.
4. L’artère sacrale médiane participe à la
vascularisation de la face postérieure du
rectum
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24
Vers le système porte
VASCULARISATION
B-LES VEINES :
Naissent d’un réseau veineux sous-muqueux, dense
au niveau des colonnes anales et la zone ano-
cutané.
Homologues aux artères , elles constituent une
anastomose porto-cave :
La veine rectale supérieure se draine dans la veine
mésentérique inférieure, tributaire du système
porte.
La veine rectale moyenne et la veine rectale
inférieure cheminent vers la veine iliaque interne,
tributaire du système cave.
La veine sacrale est tributaire du système cave
-
-
-
Les dilatations variqueuse de ce plexus sous-muqueux
constituent les hémorroïdes.
28/03/2021
25
28/03/2021
26
VASCULARISATION
C. LES LYMPHATIQUES :
La ligne pectinée sépare deux zones
lymphatiques, supra et infra-pectinéale.
1. La zone supra-pectinéale: 02 pédicules
- Pédicules rectaux supérieurs : se drainent
dans les nœuds de la chaîne mésentérique
inférieure
- Pédicules rectaux moyens : se drainent dans
les nœuds hypogastriques
2. La zone infra-pectinéale: 01 pédicule
- Pédicules rectaux inférieurs : se drainent
dans les nœuds inguinaux superficiels.
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Pédicule
rectal sup
Zone supra-
pectinéale
Pédicule
rectal moy
Pédicule
rectal inf
Zone infra-
pectinéale
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INNERVATION
• Les nerfs du rectum sont:
les plexus rectaux supérieur et
moyen ;
• Les nerfs du canal anal :
le plexus rectal inférieur.
• Le sphincter externe et la
marge anale sont innervés:
Par les nerfs rectaux inférieurs,
branches des nerfs honteux.
•
•
•
Plexus sup
Plexus
rectal sup
Plexus rectal
moyen
Plexus rectal
inf
plexus
plexus
28/03/2021
28
Anatomie pratique
• Le toucher rectal est un examen
indispensable dans la pratique
médicale. Il donne de
nombreuses informations sur les
organes sous-péritonéaux et sur
le rectum lui-même.
• La muqueuse rectale est
explorable par l’endoscopie,
Du point de vue chirurgical , le
rectum est divisée en :
rectum supérieur qui est intra-
péritonéal,
rectum moyen et inférieur qui sont
sous-péritonéaux
Le bilan d’extension et le traitement
sont différents dans le cas des
pathologies tumorales du rectum.
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29
Exploration et pathologies
• Rectoscopie
• Anuscopie
• Lavement baryté
• Echographie endo cavitaire
• IRM
Tumeurs malignes et
bénignes
hémorroïdes
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30
Evaluation
• Schémas à légender
28/03/2021
31
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Dr RETIA.F
Maitre Assistante-Faculté de Médecine d’ ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I- Introduction
II-Anatomie descriptive de la rate:
1-Situation
2-Dimensions
3-Morphologie externe
III- Les rapports
1-Péritonéaux
2-Par l’intermédiaire du
péritoine
IV-Vascularisation et innervation
V-Le système porte
I- Introduction:
I- Introduction:
1-Définition :
• Organe lymphoïde,
hématopoïétique; en étroite
connexion avec la veine porte.
• Organe profond, fragile,
exposé aux traumatismes,
mou ,très vascularisé
I- Introduction:
2-Rôle:
• Hématopoïétique: chez le fœtus .
• Épuration du sang :cimetière des
globules rouges et des plaquettes .
• La défense immunitaire de
l’organisme
• La régulation de la formation et de
la destruction des éléments figurés
du sang
II-Anatomie descriptive:
1-Situation:
• La rate est un organe sus-
mésocolique
• Situé au niveau de l’hypochondre
gauche en regard de la 10ème
côte (côte splénique).
• Elle est donc en position
thoraco-abdominale
II-Anatomie descriptive:
1-Situation:
• La rate est donc en position
thoraco-abdominale
• La rate est menacée par les
traumatismes abdominaux et
thoraciques.
II-Anatomie descriptive:
1-Situation:
II-Anatomie descriptive:
2-Dimensions:
• La rate mesure:
-12 cm de long,
-8 cm de large,
-4 cm d'épaisseur.
• Son poids est de 200 g
(chez l'adulte).
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
• On la compare à un gros grain
de café qui présente:
-3 faces,
-3 bords,
-2 pôles
(2 extrémités: sommet et base).
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
S
FG
FR
FD
BI
BA
BP
B
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
-Faces:
1-La face antéro-médiale: face
gastrique se trouvant en regard
de l'estomac.
• C'est sur celle-ci qu'est creusé
le hile de la rate (1)
2-La face postéro-médiale: face
rénale ,présente une petite
fossette la fossette rénale.
FR
FG
1
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
-Faces:
3-La face latérale: face
diaphragmatique:
• C’est une face dorso-latérale
est fortement convexe et est
au contact de la coupole
diaphragmatique gauche.
FD
BA
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
-Bords:
1-Le bord antérieur: est crénelé,
c'est celui-ci que l'on perçoit à la
palpation lors d'une
splénomégalie
2-Le bord postérieur: est régulier
et très arrondi.
3-Le bord interne: se bifurque en
bas pour délimiter la base
BP
BI
II-Anatomie descriptive:
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
-Pôles :
S
1-Le pôle crânial est arrondi.
2-Le pôle caudal, en rapport avec
l'angle colique gauche.
B
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
• Il existe parfois des rates
accessoires ou
surnuméraires de 1 cm de
diamètre, situées dans
l‘omentum gastro-
splénique ou dans le grand
omentum.
II-Anatomie descriptive:
3-Morphologie externe:
II-Anatomie descriptive:
4-Morphologie interne:
1
2’
2’’
1-La rate est entourée d'une capsule
conjonctive.
2-Parenchyme splénique.
• Celui-ci est constitué de deux
sortes de tissus :
2’-La pulpe rouge.
2’’-La pulpe blanche correspondant
à des follicules lymphoïdes,
intervenant dans l'immunité.
• La rate est en effet le plus
volumineux des organes
lymphoïdes périphériques.
III- Les rapports:
1-Péritonéaux:
2
1
• La rate est entourée par le
péritoine viscéral.
• Au niveau du hile il y a deux
épiploons:
1-Pancréatico-
splénique:contient les
vaisseaux spléniques
2-Gastro-splénique: contient
les vaisseaux courts.
III- Les rapports:
1-Péritonéaux:
Moyens de fixité:
• La rate est maintenue par sa
cohésion avec les organes
voisins et par 4 replis
péritonéaux :
1-Epiploon gastro-splénique
2-Epiploon pancréatico-
splénique
3- Ligament spléno-colique à la
base
4-Ligament phrénico-splénique
au pôle supérieur
4
1
3
2
1
III- Les rapports:
5
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
a- La loge splénique:
• La rate est située dans une
loge limitée par:
1-La coupole diaphragmatique,
en crânial, dorsal et latéral
2-L’estomac, en médial
3-L’angle colique gauche, en
caudal
4-Le grill costal, en ventral
5-Le rein gauche, en dorsal
1
4
2
3
III- Les rapports:
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
b- La face dorso-latérale:
1-Par l’intermédiaire de la coupole
diaphragmatique gauche elle entre
en rapport avec la plèvre et le
poumon
2-Plus à distance : la paroi
thoracique
1
2
III- Les rapports:
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
b- La face dorso-latérale:
• La projection de la rate sur cette
paroi correspond à une surface
elliptique dont le grand axe
répond à la 10ème côte
• La rate située sous le grill
costal n’est palpable à l’état
normal mais elle est percutable
5
1
III- Les rapports:
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
c- La face ventro-médiale:
1-En arrière du hile, la rate répond
au rein et à la glande surrénale
gauche située dans l’espace rétro-
péritonéal
2-Au niveau du hile, la rate entre
en rapport avec la queue du
pancréas
3-En avant du hile, la rate répond
au fundus et au corps de l’estomac
réunis à eux par l’épiploon gastro-
splénique
3
1
2
III- Les rapports:
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
d- Les bords:
1-Le bord ventral entre en rapport
avec le rebord costal qu’il ne
dépasse pas sauf si splénomégalie,
repérable par le bord ventral crénelé
2-Le bord dorsal est en rapport avec
la diaphragme
1
2
III- Les rapports:
2-Par l’intermédiaire du
péritoine:
e- Les pôles:
1-Le pôle supérieur: l’œsophage
abdominal
2-Le pôle inférieur: la rate repose
sur l’angle colique gauche fixé au
plan péritonéal pariétal par une
adhérence serrée: le ligament
spléno-colique(subtentaculum
lienis)
1
2
IV- Vascularisation:
1- Les artères:
Tr
O
• La vascularisation artérielle de la
rate se fait principalement par
l'artère splénique.
1-Origine: une des 3 branches du
tronc cœliaque qui naît de l'aorte au
niveau de la 12ème vertèbre
thoracique.
2-Trajet: très sinueux sur le bord
supérieur du pancréas.
IV- Vascularisation:
1- Les artères:
3-Terminaison:
• Elle pénètre dans le
parenchyme par le hile en se
divisant en deux branches
supérieure et inférieure.
• Ceci explique l'existence
de la splénectomie partielle.
T
IV- Vascularisation:
1- Les artères:
5-Collatérales:
• L'artère splénique donne des
collatérales :
1-Les AA courtes de l'estomac et
l’artère cardio-tubérositaire
postérieure
2-Artère pancréatique dorsale
supérieure
3-L'artère gastro-épiploïque
gauche
1
2
3
IV- Vascularisation:
1- Les artères:
• La vascularisation est de type
terminal:
-Infarctus segmentaire de la rate
-Splénectomie partielle possible
-Radio-intervention à but
d’embolisation en cas
d’hémorragie d’origine
traumatique
IV- Vascularisation:
2- Les veines:
• La vascularisation veineuse
se fait par la veine splénique
qui rentre dans la
constitution du tronc porte
avec les veines
mésentériques supérieure et
inférieure.
IV- Vascularisation:
2- Les veines:
• L’hypertension portale,
s’accompagne d’une
augmentation de volume de la
rate : splénomégalie
• La proximité de la veine
splénique avec la veine rénale
gauche, permet de réaliser une
dérivation spléno-rénale
IV- Vascularisation:
3-Les lymphatiques:
2
1
1-Satellite de l’artère :
drainage dans les lympho-
nœuds para-aortiques
2-Satellite de la veine :
drainage dans les lympho-
nœuds hépatiques et
cœliaques
V- Innervation:
• Par filets nerveux issus du
plexus solaire:
1-Contingent sympathique:
spléno-constriction
2-Contingent
parasympathique: spléno-
dilatation
IV- Système porte:
• Un système porte désigne, en
anatomie, une partie d'un système
circulatoire sanguin qui relie deux
réseaux capillaires de même type
soit: -Veineux / veineux,
-Artériel / artériel.
• Un système porte a la particularité
de transporter une substance (le
glucose pour le système porte
hépatique, des hormones
endocrines pour le système porte
hypothalamo-hypophysaire).
IV- Système porte:
1-Définition:
• Est un tronc veineux annexé au tube
digestif.
• Elle conduit au foie le sang veineux des
différents segments du tube digestif, de la
rate, et du pancréas.
• Elle est située entre 2 réseaux capillaires:
celui du tube digestif ,du pancréas, de la
rate et celui du foie.
IV- Système porte:
VS
2-Origine:
VMS
• Au niveau de la 1ère vertèbre
lombaire, à la face postérieure de
l’isthme pancréatique par la
réunion de :
a-La veine mésentérique
supérieure.
b- La veine mésentérique inférieure
c-La veine splénique
O
VMI
VS
VMI
VMS
IV- Système porte:
a-La veine mésentérique
supérieure (VMS):
• Elle draine l’intestin grêle et la
moitié droite du gros intestin.
1-Origine: Se fait à l’angle iléo-cæcal
par l’union des veines jéjuno-iléales.
O
IV- Système porte:
a-La veine mésentérique
supérieure (VMS):
2-Trajet:
• À droite de l’artère mésentérique
supérieure,
• Ensuite, elle passe devant le 3ème
duodénum et derrière le col du
pancréas.
Tr
IV- Système porte:
a-La veine mésentérique
supérieure(VMS):
3-Terminaison: Derrière le col du
pancréas en recevant à angle droit le
tronc spléno-mésentérique (ou tronc
spléno-mésaraïque).
IV- Système porte:
a-La veine mésentérique
supérieure(VMS):
6
4-Affluentes: Elle reçoit:
1-Les veines jéjuno-iléales
2-La veine caecale
3-La veine appendiculaire
4-Les veines coliques droites
5-Tronc gastro-colique de Henlé
6-Les veines pancréatico-duodénale
inférieure droite et gauche
4
2
5
1
3
IV- Système porte:
b- La veine mésentérique
inférieure(VMI):
• Elle draine la moitié gauche du gros
intestin.
1-Origine: devant le rectum, par la
réunion des veines hémorroïdales sup.
2-Terminaison: Dans l’angle de
réunion des deux veines splénique et
mésentérique inférieure.
3-Collatérales: Elle reçoit:
3’-Les trois veines coliques gauches
3’’-Les veines sigmoïdiennes.
T
3’
3’’
O
IV- Système porte:
c- La veine splénique:
• Elle draine le sang de la rate et
d’une partie de l’estomac.
1-Origine: Se fait dans le hile de la
rate.
2-Trajet: Est oblique en haut, elle
s’unit à la veine mésentérique
inférieure pour former le tronc
spléno-mésaraïque(2’).
O
2’
IV- Système porte:
c- La veine splénique:
3-Terminaison: Dans le flanc
gauche de la veine
mésentérique supérieure.
4-Affluentes: Elle reçoit:
a- Les veines courtes de
l’estomac,
b- La veine gastro-épiploïque
gauche
c- Les veines pancréatiques.
a
T
c
b
IV- Système porte:
3-Trajet de la veine porte:
• Elle mesure environ 10 cm pour
un diamètre de 15 mm
IV- Système porte:
3-Trajet de la veine porte:
• Elle est successivement:
1-Rétropancréatico-duodénale
2-Omentale
3-Puis hilaire.
3
2
1
IV- Système porte:
4-Terminaison:
T
• Au niveau du hile du foie, à
la face inférieure du foie
IV- Système porte:
5-Affluentes:
• Elle reçoit au niveau de son tronc.
1-La veine gastrique gauche,
2-La veine gastrique droite,
3-La veine pancréatico-duodénale
droite supérieure.
3
2
1
2
IV- Système porte:
5-Affluentes:
• Au niveau de ses rameaux
1
terminaux :
1-La branche droite reçoit les veines
cystiques issues du fond vésiculaire.
2-La branche gauche reçoit le
ligament veineux, reliquat du
conduit veineux fœtal.
IV- Système porte:
6-Terminales:
1
2
• Elle se divise en deux rameaux :
un rameau droit et un rameau
gauche pour les parties
correspondantes du foie.
1-Le rameau droit, court, prolonge
la direction du tronc de la veine .
2-Le rameau gauche, plus long,
forme un angle ouvert avec le
précédent .
V- Anastomoses porto-caves:
1-Anastomoses rectales
2-Anastomoses
œsophagiennes
3-Anastomoses ombilicales
4-Anastomoses
transpéritonéales
3
2
4
1
V- Anastomoses porto-caves:
L’hypertension portale (HTP):
Bibliographie
1. Cours d’anatomie appareil digestif« Pr HAMMOUDI »
2. Atlas d’anatomie « NETTER »
3. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
4. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM l’abdomen
« A.LEGUERRIER »
5. Gray’s anatomie
|
Pr Yabka. A
Laboratoire d’anatomie générale
Faculté de médecine Alger
• Introduction
• Anatomie descriptive
1. Situation
2. Forme et dimensions
3. Configuration intérieure
4. Constitution
• Rapports
• Vaisseaux et nerfs
21/03/2021
2
• Connaître la situation du pharynx
• Connaître les 03 parties du pharynx
• Connaître ses muscles
• Connaître ses vaisseaux
21/03/2021
3
- Segment du tube digestif
- Relie la cavité buccale à
l’œsophage,
- Conduit musculo-membraneux
C’est un carrefour aéro-digestif
qui intervient dans:
La déglutition
La respiration
La phonation
21/03/2021
4
22/03/2021
5
Situation
- Impair, médian et vertical, situé:
- En avant du rachis cervical.
- En arrière des fosses nasales (1),
de la cavité buccale (2) et du larynx
(3).
- Limite supérieure: la base du
crane(4)
- Limite inférieure: le bord inférieur
du cartilage cricoïde au niveau de
(C6),
- Il se continu par l’ œsophage
4
1
2
3
5
21/03/2021
6
Forme et dimensions
- En forme d’un entonnoir
irrégulier ouvert en avant,
- Longueur : 15 cm ,
- Largeur : 5 cm en haut et 2 cm
en bas.
21/03/2021
7
Configuration intérieure
Le pharynx est divisé en trois
segment:
• Le rhino-pharynx ou cavum
• L’oro-pharynx
• Le laryngo-pharynx
21/03/2021
8
1- le rhinopharynx
- Partie supérieure du pharynx
- Situé en arrière des fosses
nasale qui communique avec lui
par l'intermédiaire des
choanes(1),
- le rhino-pharynx s’étend de la
base du crane en haut jusqu’au
voile du palais en bas(2).
1
2
21/03/2021
9
1- le rhinopharynx présente à décrire
six parois:
1- la paroi supérieure qui présente la
tonsille pharyngienne(1).
2-la paroi antérieure qui répond aux
choanes des fosses nasales,
3-la paroi postérieure qui répond à
l’arc antérieur de l’atlas (première
vertèbre cervicale) .
4-les parois latérales qui Présentent
l’ostium pharyngien de la trompe
auditive (2),limité par un bourrelet ; le
torus tubaire(3).
5-la paroi inférieure qui répond à la
paroi supérieure du voile du palais.
1
3
2
C1
21/03/2021
10
2- l’oro-pharynx.
• Situé en regard de la cavité buccale, qui
communique avec lui par l’isthme de
gosier.
• Il s’étend du voile du palais(1) en haut,
au bord supérieur de l’épiglotte en bas
(2).
• Il comprend:
1- une paroi antérieure, répond à la cavité
buccale et à la base de la langue.
2- une paroi postérieure, répond aux
corps vertébraux de, C2, C3.
3- les parois Latérales , répondent aux
piliers antérieur et postérieur du voile du
palais qui délimitent la fosse tonsillaire;
contenant la tonsille palatine (3).
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1
2
1
3
2
C2
C3
11
Le laryngo-pharynx:
• Partie inférieure du pharynx en regard
du larynx
• Situé entre le bord sup de l’épiglotte
(1)et le bord inférieur du cricoïde(2),
• Sa Face antérieure: répond à la face
post du larynx (3)
• Sa Face postérieure: répond aux
corps vertébraux de C4 à C6
• Ses Faces latérales: limitent en dehors
les sinus piriformes
• Son Extrémité inférieure :se continue
par l’œsophage au niveau de la
bouche œsophagienne de Killian.
1
3
2
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12
Vue postérieure du pharynx
22/03/2021
13
Le pharynx est constitué en allant de la profondeur à la superficie par:
- une muqueuse,
- une aponévrose intra-pharyngienne ou pharyngo-basilaire,
- un plan musculaire
- une tunique fibreuse externe péri- pharyngienne.
21/03/2021
14
1- LA MUQUEUSE: Se confond avec:
• La muqueuse des fosses nasales et trompes auditives au niveau du rhino-
pharynx
• La muqueuse orale au niveau de l’oro-pharynx
• La muqueuse laryngée au niveau du laryngo-pharynx
21/03/2021
15
PLAN MUSCULAIRE:
02 types de muscles
Constricteurs élévateurs
21/03/2021
16
1- les muscles constricteurs:
Au nombre de 03
Se placent les uns sur les autres
se réunissent en postérieur sur
une ligne blanche appelée raphé
médian postérieure pharyngien
ou raphé pharyngien.
Rôle : rétrécissement de la cavité
pharyngienne,
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17
21/03/2021
18
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• Muscles élévateurs ; internes et longitudinaux : au nombre de 03 , élèvent
le pharynx et le larynx.
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3- Le fascia péri-pharyngien:
s’attache sur la base du crâne,
tapisse les faces latérales et
postérieures des muscles
constricteurs.
4- Le fascia intra-pharyngien ou
pharyngo basilaire: Tapisse la face
profonde des muscles du pharynx et
se fixe sur la base du crâne.
21/03/2021
21
• En avant: les choanes, l’isthme
du gosier, l’orifice supérieur du
larynx
• En arriére:le rachis(C1-C6)et
l’espace rétro-pharyngien,
• En haut: le corps du sphénoïde
et le corps basilaire de l’occipital,
• Latéralement: l’espace latéro-
pharyngien et le conduit tubaire
21/03/2021
22
1- les artères
• Artère pharyngienne ascendante branche
collatérale de la carotide externe
• Artère thyroïdienne supérieure
• Artère ptérygo-palatine branche de la maxillaire
interne
2- les veines: Le drainage veineux se fait par les
veines pharyngiennes qui se jettent dans la veine
jugulaire interne ,
3- lymphatique :Les collecteurs lymphatiques du
pharynx se drainent vers lymphonoeuds rétro-
pharyngés, de la jugulaire interne et recurentielle.
4- Les nerfs
L’innervation motrice et sensitive :le nerf vague et
le glosso-pharyngien
L’innervation végétative: le nerf vague et le
sympathique
21/03/2021
23
Schéma à légender
21/03/2021
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https://youtu.be/sPyw-t76yxM
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Scanned by CamScanner
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LA PAROI ABDOMINALE
Cours présenté par Pr. L BOUDINE
Laboratoire d’Anatomie Générale
[email protected]
LA PAROI ABDOMINALE
Définition
C’est l’ensemble des parties molles
permettant le maintien des organes en place.
Elle est constituée de deux parties:
➢ Une partie antérolatérale
▪ musculo-aponévrotique
▪ En rapport avec les viscères digestifs.
➢Une partie postérieure :
▪ ostéo-musculaire: la paroi postérieure
répondant essentiellement
▪ à l’appareil urinaire,
▪ aux gros vaisseaux et
▪ aux plexus nerveux abdominaux
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
Repères
Sur la ligne médiane,
on retrouve
▪ une dépression longitudinale
▪ En haut, l’appendice xiphoïde
▪ en bas les épines du pubis
▪ au milieu, l’ombilic
Latéralement,
on retrouve
▪ en haut le rebord costal
▪ en bas, les plis inguinaux
▪ et les épines iliaques antéro-
supérieures.
LA PAROI ABDOMINALE
Divisions topographiques,
on divise la paroi abdominale par 4 lignes en 9 quadrants.
- Deux lignes horizontales, l’une supérieure passant par le rebord costale et
l’autre inférieure passant par les épines iliaques antérosupérieures.
- Deux lignes verticales passant par les lignes mamellaires droite et
gauche.
Ainsi ces lignes permettent de délimiter :
Au milieu de la paroi, de haut en bas :
- La région épigastrique
- la région ombilicale
- la région hypogastrique
Latéralement, de haut en bas :
- les hypochondres droit et gauche
- les flancs droit et gauche
- les fosses iliaques droite et gauche.
LA PAROI ABDOMINALE
Quadrants de projection des parois antéro-latérales
2 eme année medecine
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
Constitution
Chaque paroi antérolatérale est constituée par des muscles et des fascias.
Les muscles, on distingue cinq (05) muscles :
➢ Deux muscles de part et d’autre de la ligne médiane :
•
•
le muscle droit et
le muscle pyramidal.
➢ Trois muscles latéraux superposés de la profondeur à la superficie :
•
•
•
le muscle transverse,
l’oblique interne et
l’oblique externe.
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
, 3 d, vertèbres, fascia thoraco-lombaire
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
2/3 SUP
1/3 INF
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles
Le canal inguinal :
Le canal inguinal est un orifice livrant passage
au cordon spermatique chez l'homme et
au ligament rond de l'utérus chez la femme.
Il se situe à la partie antéro-latérale de la paroi abdominale.
Il est limité par:
▪
▪
▪
en bas le pubis et le ligament crural,
en haut par les fascias (aponévroses) des muscles transverse et oblique externe.
La limite médiale étant le muscle droit de l'abdomen.
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles
LA PAROI ABDOMINALE
Au cours de l’évolution l’apparition de
la station debout amène :
= une déflexion de 90° de la cuisse
= élargissement transversal de l’os
Iliaque
L’élévation des muscles
Oblique Interne et Transverse
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles, Le canal inguinal
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles, Le canal inguinal
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles, Le canal inguinal
LA PAROI ABDOMINALE
La canal fémoral
▪ orifice résultant d’une faible résistance de la paroi abdominale à son niveau
▪ situé au dessous du canal inguinal dont il est séparé par l’arcade crurale
▪ proche des vaisseaux fémoraux qui traversent un tissu conjonctif.
▪ au cours d’une augmentation trop importante de la paroi intra abdominale, le
canal fémoral laisse passage à des hernies appelées <<hernies crurales >>
Le ligament inguinal
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles, La ligne blanche
La ligne blanche est une zone de faiblesse
située entre les deux muscles droits de l'abdomen
qui sont joints l'un à l'autre par leur aponévrose qui fusionne formant une ligne
verticale appelée ligne blanche.
Elle peut être utilisée en chirurgie, pour accéder à la cavité abdominale.
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi antérolatérale- Les points faibles, L’ombilic
LA PAROI ABDOMINALE
LA PAROI ABDOMINALE
Schéma de la vascularisation artérielle de la paroi antéro-latérale
Innervation sensitive de la paroi antéro-latérale
2 eme année medecine
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi postérieure
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi postérieure
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi postérieure
LA PAROI ABDOMINALE
La paroi postérieure
Coupe horizontale des insertions musculaires postérieures
LA PAROI ABDOMINALE
Le trigone lombal,
« triangle de Jean-Louis Petit », ou trigone lombaire,
orifice triangulaire situé dans la région dorsale.
délimité par:
▪ En haut et en dedans par le muscle grand dorsal et son
prolongement fibreux, l'aponévrose lombo-sacrée,
▪ en haut et en dehors par le muscle oblique externe de
l'abdomen et
▪ en bas par la crête de l'os iliaque.
Cet orifice triangulaire constitue un point faible de la paroi
postérieure de l'abdomen, mais il est rare qu'il puisse
livrer passage à une hernie, car son plancher est
musculaire, constitué du muscle oblique interne de
l'abdomen.
LA PAROI ABDOMINALE
Le quadrilatère lombaire
de Grynfeldt est un orifice à quatre côtés situé à la
paroi postérieure de l'abdomen.
Limité par
▪ Le muscle oblique interne de l'abdomen en
dehors,
▪ les muscles érecteurs du rachis en dedans
▪ et la douzième côte ou le muscle dentelé
postérieur et inférieur en haut.
▪ La crêté iliaque en bas
À travers cette office, on aperçoit le muscle carré des
lombes.
|
Module d’anatomie Faculté de médecine d’Alger – 2ème année (2017/2018) – Ghomari Chakib
Foie et voies biliaires
I. Foie :
1. Définition et généralités :
- Le foie est un organe glandulaire, la + volumineuse glande
digestive de l’organisme (c’est une glande mixte).
- Il participe à l’activité métabolique des glucides, des lipides
et des protéines -> fonction endocrine.
- Il sécrète la bile qui joue un rôle dans la digestion des
graisses -> fonction exocrine.
- Il reçoit tout le sang du tube digestif sous-diaphragmatique
par la veine porte.
- Il est situé :
o Entre la 5ème et la 10ème côte (il est recouvert par le
rebord costal droit et son bord monte jusqu’aù 4ème
espace intercostal sur la ligne médio-claviculaire).
o Dans l’hypochondre droit ou loge sous-phrénique droite
et se prolonge à l’épigastre et à l’hypochondre gauche.
o Dans la région sus-méso-colique.
R! Il a une projection thoraco-abdominale.
R! Son bord ant ne dépasse jamais le rebord costal (si il
dépasse -> hépatomégalie).
a. Face ant ou abdominale :
- Elle est convexe et répond à la coupole phrénique, au thorax
et à la région épigastrique de la paroi abdominale.
- Elle est limitée en avant par le bord ant et en arrière par le
bord postéro-sup.
- Elle est divisée en 2 lobes (le droit et + volumineux que le
gauche) par le ligament falciforme ou ligament suspenseur du
foie.
- Ce ligament est issu de la réflexion du péritoine viscéral
hépatique ant sur le péritoine pariétal. Son bord adhérent
s’attache à la paroi abdominale ant, son bord libre (inf)
renferme le ligament rond (reliquat fibreux de la veine
ombilicale) qui relie la face inf du foie à l’ombilic. Il est situé
entre les ¾ droits et le ¼ gauche de la face ant.
- Sur le bord postéro-sup -> il y a en arrière l’émergence de la
VCI et l’écartement droit et gauche du ligament falciforme,
devenant sur la face post, ligament coronaire.
- Sur le bord ant -> émerge le ligament rond à la limite des 2
lobes, et en dehors il y a le fond de la vésicule biliaire.
b. Face post ou diaphragmatique :
- Il a une double vascularisation (15% artérielle provenant du
cœur et 85% veineuse provenant du tube digestif).
- Lors de la persécution du foie, il y a une matité car c’est un
organe plein.
2. Forme et dimensions :
- Il a la forme d’un segment ovoïde allongé transversalement
avec une grosse extrémité droite.
- Il présente 3 faces -> ant, post et inf.
- Il présente 3 bords -> ant, postéro-sup et postéro-inf.
- Il présente 2 extrémités -> gauche (effilée ou pointue) et
droite (grosse).
- Sa consistance est ferme et sa couleur est rouge brunâtre.
- Son poids est de 2,3 à 2,4 Kg chez le vivant et de 1,5 Kg
environ chez le cadavre.
- Sa longueur est de 28 cm.
- Sa largeur est de 16 cm.
- Sa épaisseur est de 8 cm.
3. Config ext :
- Elle est verticale et répond en arrière à la VCI et la colonne
vertébrale.
- Elle est limitée en haut par le bord postéro-sup et en bas par
le bord postéro-inf.
- La VCI est collée à la face post et engendre une dépression
importante dans le parenchyme hépatique, c’est le sillon (ou
gouttière) de la VCI. Elle reçoit les veines hépatiques ou sus-
hépatiques qui la solidarisent avec le foie.
- Au bord postéro-sup -> le ligament falciforme descend sur la
face post en s’écartant vers les extrémités du foie, il prend le
nom de ligament coronaire. Ce dernier comprend les
ligaments triangulaires droit et gauche (le droit est + large
que la gauche).
- L’écartement des feuillets sup et inf du ligament coronaire
laisse la place à une surface dépourvue de péritoine appelée
Aréa nuda. Cette zone est directement en contact avec le
diaphragme.
- À gauche de la VCI -> se trouve le lobe caudé et le ligament
coronaire qui se continue vers le hile du foie par le petit
omentum. Le lobe caudé est relié au lobe droit par un pont
fibreux rétro-cave.
- En dehors du lobe caudé et du sillon du ligament veineux ->
se trouve la gouttière ou empreinte de l’œsophage qui
descend jusqu’à la face inf.
(Voir le schéma de la face post dans la page suivante)
La surface du foie est lisse et présente des dépressions
causées par les organes voisins.
GC 1
- Le lobe carré est situé entre la fossette cystique et le sillon
du ligament rond. Il est limité en arrière par le sillon
transverse et en avant par le bord ant.
- Le lobe caudé (lobe de Spiegel) est situé entre la gouttière
de la VCI et le ligament veineux et en arrière du sillon
transverse. Il empiète beaucoup sur la face post. Son
extrémité inf ou hilaire présente 2 tubercules :
o À gauche -> le tubercule papillaire.
o À droite -> le tubercule caudé qui émet un prolongement
entre la VCI et la vésicule biliaire, appelé processus
caudé.
4. Moyens de fixité :
- La VCI -> reçoit les veines hépatiques, en + du parenchyme
qui le recouvre.
- La veine porte -> se divise au niveau de l’espace inter-
lobulaire.
- L’artère hépatique -> provient du tronc cœliaque.
- Le tissu conjonctif de l’aréa nuda -> la surface dépourvue de
péritoine (aréa nuda) de la face post du foie est directement
reliée, en arrière, au diaphragme par du tissu conjonctif dense.
- Les replis péritonéaux -> les différentes faces du foie sont
reliées aux parois et aux organes voisins par des replis
péritonéaux :
o Le ligament falciforme ou suspenseur du foie : il relie en
avant, la face ant du foie au diaphragme et à la paroi
abdominale ant. Son bord inf, hépatique, contient le
ligament rond, élément fibreux émanant de la veine
ombilicale atrophiée. Son bord sup, pariétal, est
adhérent au diaphragme et à la paroi abdominale ant, il
s’étend depuis l’ombilic jusqu’au bord postéro-sup du
foie où il devient feuillet sup du ligament coronaire.
o Le ligament coronaire : il relie en arrière la face post du
foie au diaphragme. Il est constitué de 2 feuillets (sup et
inf). Le sup se continue par le bord postéro-sup du
ligament falciforme, l’inf se continue sur le bord postéro-
inf avec le petit omentum. L’écartement de ces 2 feuillets
laisse la place à une surface dépourvue de péritoine,
l’aréa nuda. Sur les extrémités du foie, les feuilles sup et
inf se rapprochent l’un de l’autre et forment les
ligaments triangulaires.
o Le petit omentum ou omentum hépato-gastrique : relie
sous forme d’une lame la face inf du foie à la petite
courbure de l’estomac, depuis l’œsophage jusqu’au 1er
duodénum. En effet, les feuillets du péritoine viscéral
recouvrant les faces ant et post de l’estomac s’unissent
au niveau de la petite courbure et forment une cloison
qui se fixe au hile du foie. Il présente 3 bords et 2 faces :
Le bord hépatique fait suite au ligament coronaire au
niveau du sillon veineux d’Arantius et contourne les
éléments du hile.
c. Face inf ou viscérale :
- Elle est caractérisée par son orientation en bas en arrière
(inféro-post) et par une surface qui n’est pas tout à fait plane,
mais présente des dépressions et un hile qui reçoit les
éléments du pédicule hépatique. Elle repose sur les viscères
de la cavité abdominale.
- Elle est limitée en avant par le bord ant et en arrière par le
bord postéro-inf.
- Elle présente à décrire des sillons et des lobes :
i.
Les sillons :
Ils sont au nbre de 3 : 2 sillons sagittaux ou antéro-post
composés de 2 segments (ant et post) et un sillon transverse
ou hilaire. La réunion des sillons sagittaux avec le sillon
transverse constitue un H qui va délimiter les lobes de cette
face.
-
Le sillon sagittal droit -> il est + large que le gauche. Son
segment ant comprend la vésicule biliaire enchâssée
dans la fosse cystique ou lit vésiculaire. Dans son
segment post se trouve la VCI, très en arrière dans un
sillon profond de la VCI ; elle appartient beaucoup + à la
face post qu’à la face inf. Elle est séparée, près du hile,
de la vésicule biliaire par le prolongement du lobe caudé
(processus caudé).
Le sillon sagittal gauche -> il est + étroit que le droit. Il
contient dans son segment ant (sillon ombilical) le
ligament rond, vestige de la veine ombilicale. Dans son
segment post (sillon du ligament veineux) se trouve le
ligament veineux, vestige du ductus vénosus (canal
d’Arantius).
Le sillon transverse -> reçoit les éléments du pédicule
hépatique et forme le hile du foie. Il est croisé de part et
d’autre par les sillons sagittaux.
ii.
Les lobes :
-
-
On distingue 4 lobes au niveau de cette face, délimités par la
situation des sillons :
- Le lobe droit est situé à droite du sillon sagittal droit. Il
comprend 3 empreintes :
o L’empreinte colique, située juste en arrière du bord ant,
est causée par l’angle droit du côlon.
o L’empreinte rénale, en arrière de l’empreinte colique,
est engendrée par le pôle sup du rein droit.
o L’empreinte duodénale, située en arrière de l’empreinte
colique et en dedans de l’empreinte rénale, près de la
vésicule biliaire.
- Le lobe gauche est situé à gauche du sillon sagittal gauche. Il
comprend 2 empreintes :
o L’empreinte gastrique qui est déterminée par la face ant
de l’estomac.
o La gouttière œsophagienne est causée par le passage de
l’œsophage en arrière du foie.
GC 2
Le bord gastrique s’étend du bord lat droit de
l’œsophage au 1er duodénum. Il constitue à ce niveau
le ligament hépato-duodénal.
Le bord libre contient dans l’épaisseur de ces 2
feuillets péritonéaux le pédicule hépatique, et
représente la limite ant du foramen épiploïque
(hiatus de Winslow).
La face ant se divise en 3 parties : pars condensa à sa
partie crâniale, par flaccida à sa partie moy et pars
vasculosa à sa partie caudale (bord libre).
La face post représente la limite ant du vestibule de
la bourse omentale.
5. Rapports :
a. Rapports de la face ant :
- Diaphragme.
- Cage thoracique.
- Paroi abdominale ant.
b. Rapports de la face post :
- Paroi lombaire (colonne vertébrale).
- Diaphragme (partie verticale).
- VCI par l’intermédiaire de l’aréa nuda.
c. Rapports de la face inf :
i.
À droite :
- L’angle colique droit ou hépatique.
- Le rein droit (partie sus-mésocolique de sa face ant).
- Le duodénum (partie sus-mésocolique de sa 2ème portion).
ii.
À gauche :
- L’estomac (sa face ant et la jonction duodéno-pylorique).
- L’œsophage (très en arrière et à gauche du lobe caudé et du
sillon du ligament veineux).
6. Structure :
a. La séreuse péritonéale :
Elle est très adhérente à la surface de la glande qu’elle
enveloppe presque en totalité. Les 2 feuillets droit et gauche
se rapprochent en avant pour former le ligament falciforme,
ils s’écartent en arrière pour constituer le ligament coronaire
et les ligaments triangulaires. Il persiste en arrière une surface
non recouverte par le péritoine, l’aréa nuda.
b. La capsule de Glisson :
C’est la membrane conjonctive propre au foie. Elle enveloppe
la glande indépendamment de la séreuse péritonéale. Au
niveau du hile, elle entoure les éléments du pédicule
hépatique et leurs ramifications intra-hépatiques ; elle prend à
ce niveau le nom de capsule de Glisson.
c. Les lobules hépatiques :
Ils constituent les unités fonctionnelles du foie. Ils sont
séparés les uns des autres par les espaces inter-lobulaires. On
les désigne sous le nom d’espace porte (espace de Kiernan).
Ils contiennent des éléments glissoniens (une veine, une
artère et un canalicule biliaire). Chaque lobule regroupe un
ensemble de cellules hépatiques, disposées de façon
concentrique autour de la veine centro-lobulaire. Les veines
centro-lobulaires se réunissent pour former les veines
hépatiques.
7. Pédicule hépatique :
Le pédicule hépatique constitue l’ensemble des éléments
réunis en fsx qui se rendent au foie ou en sortent en passant
par le sillon transverse, le hile du foie. Il est constitué de :
- La veine porte -> c’est l’élément le + post du pédicule.
- L’artère hépatique -> elle monte sur le flanc gauche de la
veine porte.
- Le conduit hépato-cholédoque -> elle descend sur le flanc
droit de la veine porte.
- Des nerfs.
- Des lymphonœuds.
GC 3
Certains lymphatiques aboutissent aux lymphonœuds
cœliaques.
ii.
Une voie ascendante :
Où les vsx lymphatiques suivent les veines hépatiques jusqu’à
la VCI. Ils traversent l’orifice de cette dernière pour atteindre
le thorax et se terminer dans les lymphonœuds caves sus-
diaphragmatiques.
b. Le courant lymphatique superficiel :
Il est constitué de vsx lymphatiques qui ont leur origine à la
surface de l’organe. Ils sont intra-capsulaires et sous-séreux
(sous le péritoine). On distingue :
i.
Les lymphatiques de la face ant :
Certains lymphatiques se dirigent vers le bord ant et se
terminent dans les lymphonœuds du pédicule hépatique,
d’autres se portent en arrière vers le bord postéro-sup et le
ligament falciforme, ils se terminent dans les lymphonœuds
caves sus-diaphragmatiques et pré-cardiaques.
Les lymphatiques de la face post :
ii.
Ils rejoignent les lymphonœuds caves sus-diaphragmatiques.
Certains lymphatiques se rendent aux lymphonœuds pré-
péricardiques après avoir traversé le diaphragme.
iii.
Les lymphatiques de la face inf :
Ils gagnent les lymphonœuds du pédicule hépatique.
8. Vascularisation artérielle :
Le foie est irrigué par l’artère hépatique et ses branches. Elle
naît du tronc cœliaque et monte sur le flanc gauche de la
veine porte jusqu’au hile du foie où elle se divise en 2
branches terminales :
- La branche gauche se ramifie à son tour en dehors du foie en
3 rameaux destinés au lobe gauche, au lobe caudé et au lobe
carré.
- La branche droite se divise après avoir donné l’artère
cystique en 2 ou 3 rameaux destinés au lobe droit.
9. Vascularisation veineuse :
Assurée par :
- La veine porte -> elle apporte au foie le sang veineux des
organes digestifs abdominaux. Elle naît en arrière de l’isthme
du pancréas de la réunion de la veine mésentérique et la veine
splénique. Elle se porte en haut et à droite jusqu’au hile du
foie où elle se termine en se divisant en 2 branches droite et
gauche. Le sang, après avoir traversé les hépatocytes, rejoint
la VCI par les veines hépatiques ou sus-hépatiques.
- Les veines hépatiques drainent le sang des lobules
hépatiques qui converge vers le centre des lobules pour passer
dans les veines centro-lobulaires. Ces dernières vont
constituer par leur réunion les veines hépatiques. Elles sont au
nbre 3 : la veine hépatique droite, la veine hépatique moy et la
veine hépatique gauche. Elles se jettent toutes les 3 dans la
partie sup de la VCI (juste au-dessous du diaphragme).
10. Vascularisation lymphatique :
Assurée par 2 courants lymphatiques :
a. Le courant lymphatique profond :
Il est constitué de vsx lymphatiques qui ont leur origine au
niveau des espaces inter-lobulaires ensuite, se divisent en 2
voies :
i.
Une voie descendante :
Où les vsx suivent les branches artérielles et veineuses, ainsi
que les canalicules biliaires ; ils se rendent, après avoir
traversé le hile, aux lymphonœuds du pédicule hépatique.
11. Innervation :
Assurée par :
- Le nef vague gauche -> il envoie des rameaux qui se
détachent du tronc nerveux près du cardia. Ils se portent à
droite et cheminent dans la pars condensa du petit omentum
jusqu’au hile du foie. Un rameau prend le nom de nerf gastro-
hépatique.
- Le plexus cœliaque -> ses rameaux proviennent surtout du
ganglion cœliaque droit ; ils suivent l’artère hépatique et la
veine porte autour de laquelle ils constituent des plexus, le
plexus hépatique et le plexus de la veine porte.
GC 4
12. Segmentation hépatique :
a. Les scissures portales :
i.
La scissure principale ou sagittale médiane :
Divise le foie en 2 lobes (droit et gauche) correspondant à la
bifurcation de la veine porte. Elle s’étend du bord gauche de la
VCI jusqu’à la fossette cystique.
ii.
La scissure sagittale droite :
Se projette sur le lobe droit qu’elle divise en 2 secteurs (lat
droit et paramédian droit).
iii.
La scissure sagittale gauche ou ombilicale :
Traverse sur la face ant du foie le ligament falciforme et sur la
face inf des sillons du ligament veineux et du ligament rond.
Elle divise en 2 segments le secteur paramédian gauche.
La scissure transversale droite :
iv.
Se projette transversalement au milieu du lobe droit et divise
les secteurs lat et paramédian droit en 4 segments.
v.
La scissure transversale gauche :
Coupe transversalement le lobe gauche en 2 secteurs (lat
gauche et paramédian gauche).
b. Les lobes et les segments :
- La scissure porte principale divise le foie en 2 lobes (droit et
gauche).
- Chaque lobe reçoit la branche correspondante de la veine
porte.
- Le foie est constitué de 8 segments numérotés de I à VIII.
- Ils sont comptés de II à VIII dans le sens des aiguilles d’une
montre sur la face ant et de I à VIII dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre sur la face inf.
- Chaque lobe présente 4 segments :
o Le lobe gauche comprend les segments de I à IV. Le
segment I correspond au lobe caudé et le segment IV au
lobe carré.
o Le lobe droit comprend les segments de V à VIII. Le
segment VIII est en rapport avec la VCI.
c. Les secteurs :
Le foie comprend 5 secteurs : 3 pour le lobe gauche et 2 pour
le lobe droit.
i.
Secteurs du lobe gauche :
- Le secteur lat gauche correspond au segment II, il est mono-
segmentaire.
- Le secteur paramédian gauche comprend les segments III et
IV.
- Le secteur dorsal correspond au segment I, il est mono-
segmentaire et drainé directement dans la VCI par les veines
du lobe caudé.
ii.
Secteurs du lobe droit :
- Le secteur lat droit comprend les segments VI et VII.
- Le secteur paramédian droit comprend les segments V et VIII.
II. Voies biliaires :
1. Voies biliaires intra-hépatiques :
- Elles sont intra-parenchymateuses et intégrées aux lobules
hépatiques.
- Elles comportent des canalicules intra-lobulaires, des canaux
péri-lobulaires situés dans les espaces inter-lobulaires, des
canaux glissoniens annexés à la capsule de Glisson dans les
espaces portes, accompagnés d’un rameau artériel et d’un
rameau veineux.
- Les ramifications progressives des canaux glissoniens
aboutissent au niveau du hile à des canaux excréteurs, les
conduits hépatiques droit et gauche.
2. Voies biliaires extra-hépatiques :
a. Voie biliaire principale :
La bile sort du foie par les conduits hépatiques (droit et
gauche) ; ces derniers se réunissent au niveau du hile pour
former le confluent biliaire sup et donner le conduit
hépatique commun. Celui-ci descend sur le flanc droit de la
veine porte et reçoit le conduit cystique juste au-dessus du 1er
duodénum. L’abouchement du conduit cystique au canal
hépatique commun réalise le confluent biliaire inf et donne
naissance au conduit cholédoque. Mais le conduit cystique
peut s’aboucher plus bas ou plus haut, même dans le conduit
hépatique droit.
Le conduit cholédoque continue de descendre, il passe en
arrière de D1 et de la tête du pancréas où il creuse une
gouttière. Il se termine au niveau de D2. Après avoir traversé
la paroi duodénale, il s’ouvre dans la papille duodénale
majeure (grande caroncule) avec le conduit pancréatique
principal par l’ampoule de Vater. Cette papille présente
l’appareil sphinctérien d’Oddi. Le conduit hépato-biliaire est
long de 9 cm (4 cm pour l’hépatique commun et 5 cm pour le
cholédoque), son diamètre est de 5 à 6 cm.
b. Voie biliaire accessoire :
Elle comprend la vésicule biliaire et le conduit cystique.
- La vésicule biliaire a la conformation d’une petite poche
adhérente à la face inf du foie. Elle est située dans une
fossette appelée fossette cystique ou lit vésiculaire. Elle a une
forme allongée et mesure environ 9 cm de long et 4 cm de
large. Elle est constituée de 3 tuniques : une tunique séreuse,
une tunique fibreuse et une tunique muqueuse.
Elle présente 3 parties :
o Un fond arrondi qui dépasse le bord ant du foie.
o Un corps avec une face adhérente à la fossette cystique.
o Un col ou bassinet qui se constitue par le conduit
cystique. Il est de forme ampullaire et présente parfois
une valvule à ses extrémités.
- Le conduit cystique est long de 3 cm, il se dirige en bas et à
gauche pour se terminer dans le conduit hépatique commun.
Sa surface ext est irrégulière, sa lumière présente des plis
muqueux réalisant parfois une ligne spirale désignée comme
valvule spirale de Heister.
c. Vsx et nerfs :
- La vascularisation artérielle des voies biliaires extra-
hépatiques est assurée par : l’artère hépatique et ses
collatérales, à savoir l’artère cystique pour la vésicule biliaire
et l’artère pancréatico-duodénale sup droite pour le
cholédoque.
- La vascularisation veineuse des voies biliaires extra-
hépatiques est assurée par :
GC 5
les veines cystiques et des veines portes accessoires pour la
vésicule biliaire et la veine pancréatico-duodénale sup droite
pour le cholédoque.
- Les lymphatiques des voies biliaires extra-hépatiques
aboutissent aux lymphonœuds du pédicule hépatique et aux
lymphonœuds pancréatico-duodénaux post.
- L’innervation est assurée par : le nerf vague gauche et le
plexus cœliaque.
*Pathologies :
Le foie est sujet à de nombreuses pathologies tels que :
- Les ictères -> blocage des conduits biliaires ce qui induit à la
stagnation et l’accumulation de bile dans le foie, qui lui est
toxique.
- Les infections -> bactériennes ou virales.
- Les cirrhoses -> qui ont de nombreuses causes,
principalement l’alcool.
- Les tumeurs bénignes ou malignes.
- Les lithiases biliaires -> maladie caractérisée par la présence
de calcul biliaire, corps cristallin formé par accrétion ou
concrétion de composants normaux ou anormaux de
la bile dans la vésicule ou les voies biliaires.
Le traitement chirurgical de ces pathologies est en général la
greffe hépatique et la résection chirurgicale d’une partie du
foie. On distingue :
- La segmentectomie -> retrait d’un segment.
- La résection sectorielle -> retrait d’un secteur.
- L’hépatectomie réglée -> retrait d’une partie du foie
(plusieurs segments).
- La lobectomie -> le retrait du lobe gauche ou droit du foie.
GC 6
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Les glandes salivaires
Introduction :
C’est des glandes exocrines annexées à la cavité orale. Sécrètent environ 1,5 L de salive par
jour. Ont rôle dans la mastication, la digestion et la protection de la muqueuse orale.
Il existe 2 catégories :
Glandes salivaires accessoires ou mineures.
Glandes salivaires principales ou majeures.
Glandes salivaires mineures :
Disposées dans la muqueuse de la cavité orale, elles réalisent une sécrétion permanente de
la salive.
On distingue :
Les glandes labiales.
Les glandes linguales.
Les glandes jugales.
Les glandes palatines.
Glandes salivaires majeures :
Sont amas glandulaires bien individualisés en dehors
de la muqueuse orale, s’ouvrent dans la cavité orale
par un conduit excréteur propre. Leurs sécrétions est
discontinue et déclenchée par un stimulus (gustatif
olfactif, visuel, psychique).
Trois paires de glandes disposées autour de la
mandibule :
1-les glandes parotides :
C’est la plus volumineuse et la plus postérieure des glandes salivaires,
Para =à côté ; Otis=oreille.
La connaissance des rapports est importante dans les applications chirurgicales (Nerf
facial+++).
1.1-Situation :
Superficielle située en avant de l’oreille dans une région limitée :
En avant
En arrière
En haut
En bas
La branche montante de la mandibule.
l’apophyse mastoïde + muscle SCM.
Partie post de l’arcade zygomatique + CAE.
Une ligne partant de la mastoïde à l’angle de la
mandibule.
Elle occupe une excavation appelée «loge parotidienne», irrégulièrement prismatique
triangulaire, avec :
Antérieure
Formée par le diaphragme stylien,
tendu entre la paroi latérale du
pharynx et la gaine faciale du
muscle SCM renforcé par les
ligaments styliens.
3 parois
Postéro-
médiale (1)
Latérale
Formée par :
-La lame superficielle du fascia
cervicale (L’aponévrose cervicale
superficielle).
-Le plan adipeux et la peau
formée par :
le Bord post de la branche
montante de la mandibule
tapissée en dehors par le m.
masséter et en dedans par le m.
ptérygoïdien médial.
2 extrémités
Supérieure
Inférieure
En arrière : méat acoustique
externe.
En avant : ATM. (L'articulation temporo-
mandibulaire)
cloison mandibulo-parotidienne.
(se compose de la bandelette
mandibulaire et ligt stylo-
mandibulaire).
1.2-Morphologie :
La parotide a la forme d’une pyramide avec 3 faces : post-med, ant et lat, et 2 extr sup et
inf. Emet habituellement 2 prolongements : pharyngien et massétérique.
La glande parotide est lobulée ; jaunâtre ; encapsulée par une capsule mince.
Elle pèse à peu près 25 à 30g.
Elle est constituée de 2 lobes séparés un isthme.
Le conduit parotidien Canal de Sténon
Mesure 4 cm de long. Nait dans l’épaisseur de la glande par 2 troncs collecteurs sup et inf
avec une direction horizontale sur le masséter, perforele muscle buccinateur
S’ouvre dans le vestibule en regard du collet de la 2ème molaire sup.
1.3-Rapports :
En dehors de la loge
parotidienne
Rapports
postérieurs
Rapports
antérieurs
l’espace sous parotidien post (ou rétro-
stylien), qui contient :
L’artère carotide interne
La Veine jugulaire interne
Le nerf glossopharyngien IX
Le nerf pneumogastrique X
Le nerf spinale XI
Le grand hypoglosse XII
La chaine sympathique
l’espace sous parotidien antérieur qui
contient :
Le muscle stylo-glosse.
Les artères palatines et
pharyngiennes ascendantes.
Rapports latéraux
La parotide est palpable sous la lame
superficielle du fascia cervicale et la peau.
Dans la loge parotidienne
La glande est traversée par un ensemble des éléments vasculo-
nerveux intra-parotidiens :
Nerf facial.
Nerf auriculo-temporal.
Artère carotide externe.
Veine jugulaire externe.
Veine rétro-mandibulaire ou la veine
faciale postérieure.
Veine carotide externe.
Lymphonoeuds.
1.4-Vascularisation, innervation et drainage lymphatique:
Les artères
Les veines
Les lymphatiques
Deux sources artérielles :
-La carotide externe
-L’auriculaire post, branche de là CE
Drainage veineux assuré par les V jugulaire externe et rétro-
mandibulaire
Se drainent vers les lymphonoeuds parotidiens puis rejoignent les gg
lymphatiques cervicaux profonds.
La glande possède une double innervation :
Une innervation sécrétoire d’origine parasympathique assurée par
le nerf auriculo temporal.
Une innervation vasomotrice d’origine sympathique assurée par le
Innervation :
plexus carotidien externe.
2-Glande submandibulaire ou sous-maxillaire :
Elle est moins volumineuse que la parotide (7g), occupe la région
supra-hyoidienne latérale en médial du bord inf de la mandibule,
entre éléments cutanés et plancher oral, dans une loge :
submandibulaire. (Coloration jaunâtre)
La loge submandibulaire :
En surface
Elle correspond à un
limité
En haut : bord inf de la branche horizontale de la
mandibule.
En arrière : le ventre post du m. digastrique.
En avant : le ventre ant du m. digastrique
Paroi
supéro-
latérale
Paroi inféro-
latérale
La fossette submandibulaire
La face médiale de la branche
horizontale de la mandibule (m.
ptérygoïdien médial)
La lame superficielle du fascia
cervicale
Tissu sous cutané et cutané
Platysma
S’étend du plancher buccale à la
région infra-hyoïdienne (2 plans
musculaires discontinus) :
En
profondeur
La loge est
prismatiqu
e avec :
3 parois
Paroi
médiale
Plan profond :
-Muscle
constricteur
moyen du
pharynx.
-Muscle hyoglosse.
Plan superficiel :
qui est constitué :
-En arrière :
Ventre postérieur
du digastrique
Muscle stylo-
hyoïdien.
-En avant :
Muscle mylo-
hyoïdien, qui
double le ventre
antérieur du
digastrique.
2
extrémités
Extrémité
postérieure
Répond à la cloison mandibulo-
parotidienne qui la sépare de la loge
parotidienne
Extrémité
antérieure
ventre antérieur du digastrique
2.1-Morphologie :
De forme triangulaire et se modèle sur les parois avec 3 faces, 3 bords et 2 extrémités + 2
prolongements :
postérieur : vers la région de la carotide externe.
antérieur (sublingual) :
-Le plus important : Il contourne le bord postérieur du
muscle mylo-hyoïdien.
-Il s’engage entre la face supérieure du ce muscle et la
muqueuse sublinguale.
Le conduit sub-madibulaire : canal de Wharton
Long de 4-5 cm
Diamètre = 2 à 3 mm
Nait de la réunion des canaux intralobulaires , il se termine au
niveau du frein de la langue en s’adossant à son homologue
avant de s’ouvrir au sommet de l’ostium ombilical (caroncule
sublinguale).
2.2-Rapports :
Intrinsèques
Artère et veine faciale.
veine linguale superficielle (v. ranine)
Nerf grand hypoglosse
Nerf lingual
les nœuds lymphatiques submandibulaires
Antérieurs
la région sublinguale
extrinsèques
médiaux
la paroi du pharynx
latéraux
la mandibule et la peau
postérieurs
la région parotidienne
2.3-Vascularisation et innervation :
Artères
viennent de la Faciale et la sous-mentale.
Se jettent dans la Faciale et la sous-mentale.
Veines
lymphatiques Se rendent aux nœuds sus-mandibulaires
Innervation
-Parasympathique : nerf lingual.
-Sympathique : ganglion cervical supérieur
3-Glande sublinguale :
Elle est la plus petite des glandes salivaires majeures (3g).
3.1-Situation :
Dans la partie latérale du plancher de la bouche, dans une loge
limitée :
En haut
En bas
En dedans
En dehors
par la muqueuse du sillon alvéolo-lingual.
par le muscle mylo-hyoïdien
par les muscles : génio-glosse, longitudinal
inférieur et géniohyoïdien.
par l’os mandibulaire.
Canal excréteur
Possède de nombreux canaux excréteurs
qui se réunissent pour former un conduit
majeur de Rivinus. Il se porte en avant et
s’ouvre au niveau de la caroncule
sublinguale.
3.2-Rapports :
Canal de warthon
Nerf lingual
Nerf hypoglosse
Artère linguale profonde
Veine linguale superficielle
Les lymphatiques de la langue et la glande sublinguale
3.3-Vascularisation/Innervation :
Artère sublinguale
Veine sublinguale
Nerfs
issue de l’Artère linguale.
se jette dans la Veine linguale et la Veine
ranine.
•Corde du tympan branche du VII
•Nerf sublingual
Conclusion :
En clinique, les tumeurs de la glande parotide les plus fréquentes sont bénignes.
Leur gravité est liée à leur situation anatomique.
Les relations entre la tumeur et les rameaux du nerf Facial doivent être précisées parce que
la résection peut léser le nerf Facial
La muqueuse buccale à la surface de la langue est sur le plancher de la cavité orale
est humide et richement vascularisée. Des agents pharmaceutiques peuvent être
placés sous la langue pour être absorbés rapidement par le système vasculaire.
(1) : NB !
Le rideau stylien = Ventre post du digastrique, m.stylo-hyoidien, les m.stylo-pharyngien et
stylo-glosse et ligts .stylo-maxillaire et stylo-hyoïdien)
|
I. Généralités :
1. Définition : Est la glande annexée la plus volumineuse du tube digestif, c’est
un organe indispensable à la vieil est thoraco-abdominal.
2. Rôle : Il reçoit le sang de tube digestif pour le filtrer, puis il le déverse via la
VCI au niveau de l’atrium droit, il a plusieurs rôles :
- La détoxification : véritable filtre, le foie récupère et élimine de
nombreuses toxines endogènes (ammoniac) et exogènes (alcool).
- La synthèse : métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
- La digestion : en sécrétant de la bile qui va être stockée dans la vésicule
biliaire.
- Le stockage : il constitue un véritable réservoir de vitamines ADEK et de
glycogène.
3. Situation : Le foie est situé au niveau de la cavité abdominale, dans l’étage
sus mésocolique, sous l’hémi-coupole diaphragmatique droite, il se projette
au niveau de l’hypochondre droit, la région épigastrique, se prolongeant vers
l’hypochondre gauche par son lobe gauche.
- Le foie est protégé par les cotes et est recouvert essentiellement de l’arc
costal droit organe thoraco-abdominale : il se projette par son extrémité
supérieure au niveau du 4ème EI droit sur la ligne médio-claviculaire
(mamelonnaire) droite.
4. Couleur/ forme :
- Cette glande a la forme d’un ovoïde étalée transversalement au niveau de la
région sus mésocolique.
- De couleur rouge brun et de consistance ferme d’un poids de 1500g (il est
moins volumineux chez un cadavre).
5. Mesures :
- Poids = 1500g en moyenne
- Longueur : 25 cm/ Hauteur : 14cm/ Epaisseur : 8cm.
-
Il n’est pas palpable à l’état normal car il ne déborde pas le rebord costal.
II. La configuration externe : Le foie présente à décrire : 3 faces
et 3 bords :
1. Faces :
Face antéro
supérieure
(abdominale)
✓ Elle est convexe et répond à la coupole phrénique, au thorax et à la
région épigastrique de la paroi abdominale.
✓ Elle est limitée en avant par le bord ant et en arrière par le bord postéro-
sup.
✓ Elle est divisée en 2 lobes (le droit et + volumineux que le gauche) par le
ligament falciforme ou ligament suspenseur du foie.
✓ Ce ligament est issu de la réflexion du péritoine viscéral hépatique ant
sur le péritoine pariétal. Son bord adhérent s’attache à la paroi
abdominale ant, son bord libre (inf) renferme le ligament rond (reliquat
fibreux de la veine ombilicale) qui relie la face inf du foie à l’ombilic. Il
est situé entre les 3⁄4 droits et le 1⁄4 gauche de la face ant.
✓ Sur le bord postéro-sup il y a en arrière l’émergence de la VCI et
l’écartement droit et gauche du ligament falciforme, devenant sur la face
post, ligament coronaire.
✓ Sur le bord ant émerge le ligament rond à la limite des 2 lobes, et en
dehors il y a le fond de la vésicule biliaire.
Face postérieure
(diaphragmatique)
✓ Elle est verticale et répond en arrière à la VCI et la colonne vertébrale.
✓ Elle est limitée en haut par le bord postéro-sup et en bas par le bord
Face inférieure
(viscérale)
postéro-inf.
✓ La VCI est collée à la face post et engendre une dépression importante
dans le parenchyme hépatique, c’est le sillon (ou gouttière) de la VCI.
✓ Elle reçoit les veines hépatiques ou sus- hépatiques qui la solidarisent
avec le foie.
✓ Au bord postéro-sup -> le ligament falciforme descend sur la face post
en s’écartant vers les extrémités du foie, il prend le nom de ligament
coronaire. Ce dernier comprend les ligaments triangulaires droit et
gauche (le droit est + large que la gauche).
✓ L’écartement des feuillets sup et inf du ligament coronaire laisse la place
à une surface dépourvue de péritoine appelée : Aréa nuda. Cette zone
est directement en contact avec le diaphragme.
✓ À gauche de la VCI -> se trouve le lobe caudé et le ligament coronaire
qui se continue vers le hile du foie par le petit omentum. Le lobe caudé
est relié au lobe droit par un pont fibreux rétro-cave.
✓ En dehors du lobe caudé et du sillon du ligament veineux -> se trouve la
gouttière ou empreinte de l’œsophage qui descend jusqu’à la face inf.
✓ Orientée en bas en arrière (inféro-post) et par une surface qui n’est pas
tout à fait plane, mais présente des dépressions et un hile qui reçoit les
éléments du pédicule hépatique. Elle repose sur les viscères de la cavité
abdominale.
✓ Elle est limitée en avant par le bord ant et en arrière par le bord postéro-
inf.
✓ Elle présente à décrire des sillons et des lobes :
i.
Les sillons : au nombre de 3 : 2 sillons sagittaux ou antéro-post,
composés de 2 segments (ant et post) et un sillon transverse ou
hilaire. La réunion des sillons sagittaux avec le sillon transverse
constitue un H qui va délimiter les lobes de cette face.
• Le sillon sagittal droit -> il est + large que le gauche. Son segment
ant comprend la vésicule biliaire enchâssée dans la fosse cystique ou
lit vésiculaire. Dans son segment post se trouve la VCI, très en
arrière dans un sillon profond de la VCI ; elle appartient beaucoup +
à la face post qu’à la face inf. Elle est séparée, près du hile, de la
vésicule biliaire par le prolongement du lobe caudé (processus
caudé).
• Le sillon sagittal gauche -> il est + étroit que le droit. Il contient dans
son segment ant (sillon ombilical) le ligament rond, vestige de la
veine ombilicale. Dans son segment post (sillon du ligament veineux)
se trouve le ligament veineux, vestige du ductus vénosus (canal
d’Arantius).
• Le sillon transverse -> reçoit les éléments du pédicule hépatique et
forme le hile du foie. Il est croisé de part et d’autre par les sillons
sagittaux.
ii.
Les lobes : On distingue 4 lobes au niveau de cette face, délimités
par la situation des sillons :
• Le lobe droit est situé à droite du sillon sagittal droit. Il comprend 3
empreintes : l’empreinte colique (causée par l’angle droit du côlon),
l’empreinte rénale, en arrière de l’empreinte colique (engendrée par le
pôle sup du rein droit= et l’empreinte duodénale, située en arrière de
l’empreinte colique et en dedans de l’empreinte rénale, près de la
vésicule biliaire.
• Le lobe gauche est situé à gauche du sillon sagittal gauche. Il
comprend 2 empreintes : l’empreinte gastrique qui est déterminée
par la face ant de l’estomac, la gouttière œsophagienne causée par le
passage de l’œsophage en arrière du foie.
• Le lobe carré est situé entre la fossette cystique et le sillon du
ligament rond. Il est limité en arrière par le sillon transverse et en
avant par le bord ant.
• Le lobe caudé (lobe de Spiegel) est situé entre la gouttière de la VCI et
le ligament veineux et en arrière du sillon transverse. Il empiète
beaucoup sur la face post. Son extrémité inf ou hilaire présente 2
tubercules : le tubercule papillaire à gauche et le tubercule caudé
qui émet un prolongement entre la VCI et la vésicule biliaire, appelé
processus caudé à droite
2. Bords : antérieur, postéro-supérieure, postéro-inférieure
III. Structure :
- La séreuse péritonéale : Elle est très adhérente à la surface de la glande qu’elle
enveloppe presque en totalité. Les 2 feuillets droit et gauche se rapprochent en
avant pour former le ligament falciforme, ils s’écartent en arrière pour constituer
le ligament coronaire et les ligaments
triangulaires. Il persiste en arrière une surface
non recouverte par le péritoine, l’aréa nuda.
- La capsule de Glisson :C’est la membrane
conjonctive propre au foie. Elle enveloppe la
glande indépendamment de la séreuse
péritonéale. Au niveau du hile, elle entoure les
éléments du pédicule hépatique et leurs
ramifications intra-hépatiques ; elle prend à ce
niveau le nom de capsule de Glisson.
- Les lobules hépatiques : Ils constituent les
unités fonctionnelles du foie. Ils sont séparés les uns des autres par les espaces
inter-lobulaires. On les désigne sous le nom d’espace porte (espace de Kiernan).
Ils contiennent des éléments glissoniens (une veine, une artère et un canalicule
biliaire). Chaque lobule regroupe un ensemble de cellules hépatiques, disposées
de façon concentrique autour de la veine centro-lobulaire. Les veines centro-
lobulaires se réunissent pour former les veines hépatiques.
IV. Pédicule hépatique :
Le pédicule hépatique constitue l’ensemble des éléments réunis en faisceaux qui se
rendent au foie ou en sortent en passant par le sillon transverse (le hile du foie). Il
est constitué de :
- La veine porte : c’est l’élément le + post du pédicule.
- L’artère hépatique : elle monte sur le flanc gauche de la veine porte.
- Le conduit hépato-cholédoque : elle descend sur le flanc droit de la veine porte.
- Des nerfs.
- Des lymphonœuds
V. Moyens de fixité :
VCI
Veine porte
Artère hépatique
Voies biliaires
Tissu conjonctif de l’area nuda
Replis
périrénaux
Ligament falciforme
Ligament coronaire
Le petit omentum
VI. Rapports :
Face antérieure
Face postérieure
Face inférieure
Reçoit les veines hépatiques, en + du parenchyme qui le
recouvre.
Se divise au niveau de l’espace interlobulaire. Envoyant
ses ramifications dans le foie
Provient du tronc cœliaque.
Partie suivante
Elle est reliée au diaphragme par un tissu conjonctif
▪ Ou suspenseur du foie
▪ Relie la face antérieure du foie au diaphragme et à
la paroi abdominale antérieure, il contient dans
son bord inférieur le ligament rond (élément
fibreux émanant de la veine ombilicale atrophiée).
▪ Relie la face postérieure du foie au diaphragme,
sur les extrémités du foie ses deux feuillets se
rapprochent formant les ligaments triangulaires.
▪ Ou omentum hépato-gastrique
▪ Relie la face viscérale du foie à la petite courbure
de l’estomac.
➢ Diaphragme
➢ Paroi abdominale antérieure
➢ Cage thoracique
➢ Diaphragme
➢ VCI
➢ Colonne vertébrale
➢ A droite :
• Angle colique droit
• Partie sus-mésocolique de la face antérieure
du rein droit
• Partie sus-mésocolique de D2
➢ A gauche :
• Face antérieure de l’estomac
• L’œsophage
VII. Vascularisation :
1. Artérielle : Le foie est irrigué par l’artère hépatique et ses branches. Elle naît
du tronc cœliaque et monte sur le flanc gauche de la veine porte jusqu’au
hile du foie où elle se divise en 2 branches terminales :
• La branche gauche se ramifie à son tour en dehors du foie en 3 rameaux
destinés au lobe gauche, au lobe caudé et au lobe carré.
• La branche droite se divise après avoir donné l’artère cystique en 2 ou 3
rameaux destinés au lobe droit.
2. Veineuse : assurée par :
- La veine porte : elle apporte au foie le sang veineux des organes digestifs
abdominaux. Elle naît en arrière de l’isthme du pancréas de la réunion de la
veine mésentérique et la veine splénique.
Elle se porte en haut et à droite jusqu’au
hile du foie où elle se termine en se
divisant en 2 branches droite et gauche.
Le sang, après avoir traversé les
hépatocytes, rejoint la VCI par les veines
hépatiques ou sus-hépatiques.
- Les veines hépatiques drainent le sang
des lobules hépatiques qui converge vers
le centre des lobules pour passer dans les
veines centro-lobulaires. Ces dernières
vont constituer par leur réunion les veines hépatiques. Elles sont au nombre 3 :
la veine hépatique droite, la veine hépatique moyenne et la veine hépatique
gauche. Elles se jettent toutes les 3 dans la partie sup de la VCI (juste au-
dessous du diaphragme).
3. Lymphatique : assurée par deux courants :
a. Le courant lymphatique profond : Il est constitué de vaisseaux
lymphatiques qui ont leur origine au niveau des espaces interlobulaires
ensuite, se divisent en 2 voies :
• Une voie descendante : Où les vaisseaux suivent les branches artérielles
et veineuses, ainsi que les canalicules biliaires ; ils se rendent, après
avoir traversé le hile, aux lymphonœuds du pédicule hépatique. Certains
lymphatiques aboutissent aux lymphonœuds cœliaques.
• Une voie ascendante : Où les vaisseaux lymphatiques suivent les veines
hépatiques jusqu’à la VCI. Ils traversent l’orifice de cette dernière pour
atteindre le thorax et se terminer dans les lymphonœuds caves sus
diaphragmatiques.
b. Le courant lymphatique superficiel :
-
Il est constitué de vaisseaux lymphatiques qui ont leur origine à la surface de
l’organe. Ils sont intra-capsulaires et sous-séreux (sous le péritoine). On
distingue :
• Les lymphatiques de la face ant : Certains lymphatiques se dirigent vers
le bord ant et se terminent dans les lymphonœuds du pédicule hépatique,
d’autres se portent en arrière vers le bord postéro-sup et le ligament
falciforme, ils se terminent dans les lymphonœuds caves sus
diaphragmatiques et pré-cardiaques.
• Les lymphatiques de la face post : Ils rejoignent les lymphonœuds caves
sus diaphragmatiques. Certains lymphatiques se rendent aux
lymphonœuds pré-péricardiques après avoir traversé le diaphragme.
c. Les lymphatiques de la face inférieure : Ils gagnent les lymphonœuds du
pédicule hépatique.
VIII.
Innervation : assurée par :
- Le nef vague gauche : il envoie des rameaux qui se détachent du tronc nerveux
près du cardia. Ils se portent à droite et cheminent dans la pars condensa du
petit omentum jusqu’au hile du foie. Un rameau prend le nom de nerf gastro-
hépatique.
- Le plexus cœliaque : ses rameaux proviennent surtout du ganglion cœliaque
droit ; ils suivent l’artère hépatique et la veine porte autour de laquelle ils
constituent des plexus, le plexus hépatique et le plexus de la veine porte.
IX. Segmentation hépatique :
- Les scissures portales :
• La scissure principale
ou sagittale médiane :
Divise le foie en 2 lobes
(droit et gauche)
correspondant à la
bifurcation de la veine
porte. Elle s’étend du
bord gauche de la VCI
jusqu’à la fossette
cystique.
• La scissure sagittale droite : Se projette sur le lobe droit qu’elle divise en 2
secteurs (latéral droit et paramédian droit).
• La scissure sagittale gauche ou ombilicale : Traverse sur la face ant du foie
le ligament falciforme et sur la face inférieure des sillons du ligament
veineux et du ligament rond. Elle divise en 2 segments le secteur
paramédian gauche.
• La scissure transversale droite : Se projette transversalement au milieu du
lobe droit et divise les secteurs lat et paramédian droit en 4 segments.
• La scissure transversale gauche : Coupe transversalement le lobe gauche
en 2 secteurs ( lat gauche et paramédian gauche).
- Les lobes et les segments :
• La scissure porte principale divise le foie en 2 lobes (droit et gauche).
• Chaque lobe reçoit la branche correspondante de la veine porte.
• Le foie est constitué de 8 segments numérotés de I à VIII.
•
Ils sont comptés de II à VIII dans le sens des aiguilles d’une montre sur la
face ant et de I à VIII dans le sens contraire des aiguilles d’une montre
sur la face inf.
• Chaque lobe présente 4 segments :
➢ Le lobe gauche comprend les segments de I à IV. Le segment I
correspond au lobe caudé et le segment IV au lobe carré.
➢ Le lobe droit comprend les segments de V à VIII. Le segment
VIII est en rapport avec la VCI.
- Les secteurs : Le foie comprend 5 secteurs : 3 pour le lobe gauche et 2 pour le
lobe droit.
• Secteurs du lobe gauche :
➢ Le secteur latéral gauche correspond au segment II, il est
mono- segmentaire.
➢ Le secteur paramédian gauche comprend les segments III et
IV.
➢ Le secteur dorsal correspond au segment I, il est mono-
segmentaire et drainé directement dans la VCI par les veines
du lobe caudé.
• Secteurs du lobe droit :
➢ Le secteur latéral droit comprend les segments VI et VII.
➢ Le secteur paramédian droit comprend les segments V et VIII.
: constituant l’appareil excréteur de la bile, elles
sont composées de voies intra-hépatiques et voies extra-hépatique
1. Voies biliaires intra-hépatiques :
- Elles sont intra-parenchymateuses et intégrées aux lobules hépatiques.
- Elles comportent des canalicules intra-lobulaires, des canaux péri-lobulaires
situés dans les espaces interlobulaires, des canaux glissoniens annexés à la
capsule de Glisson dans les espaces portes, accompagnés d’un rameau artériel
et d’un rameau veineux.
- Les ramifications progressives des canaux glissoniens aboutissent au niveau du
hile à des canaux excréteurs, les conduits hépatiques droit et gauche.
2. Voies biliaires extra-hépatiques :
a. Voie biliaire principale :
- La bile sort du foie par les conduits hépatiques (droit et gauche) ; ces derniers se
réunissent au niveau du hile pour former le confluent biliaire sup et donner le
conduit hépatique commun. Celui-ci descend sur le flanc droit de la veine porte
et reçoit le conduit cystique juste au-dessus du 1er duodénum. L’abouchement
du conduit cystique au canal hépatique commun réalise le confluent biliaire inf
et donne naissance au conduit cholédoque. Mais le conduit cystique peut
s’aboucher plus bas ou plus haut, même dans le conduit hépatique droit.
- Le conduit cholédoque continue de descendre, il passe en arrière de D1 et de la
tête du pancréas où il creuse une gouttière. Il se termine au niveau de D2. Après
avoir traversé la paroi duodénale, il s’ouvre dans la papille duodénale majeure
(grande caroncule) avec le conduit pancréatique principal par l’ampoule de
Vater. Cette papille présente l’appareil sphinctérien d’Oddi. Le conduit hépato-
biliaire est long de 9 cm (4 cm pour l’hépatique commun et 5 cm pour le
cholédoque), son diamètre est de 5 à 6 cm.
b. Voie biliaire accessoire :
- Elle comprend la vésicule biliaire et le conduit cystique.
- La vésicule biliaire a la conformation d’une petite poche adhérente à la
face inf du foie. Elle est située dans une fossette appelée fossette cystique
ou lit vésiculaire. Elle a une forme allongée et mesure environ 9 cm de
long et 4 cm de large. Elle est constituée de 3 tuniques : une tunique
séreuse, une tunique fibreuse et une tunique muqueuse.
- Elle présente 3 parties :
➢ Un fond arrondi qui dépasse le bord ant du foie.
➢ Un corps avec une face adhérente à la fossette cystique.
➢ Un col ou bassinet qui se constitue par le conduit cystique. Il est de forme
ampullaire et présente parfois une valvule à ses extrémités.
- Le conduit cystique est long de 3 cm, il se dirige en bas et à gauche pour
se terminer dans le conduit hépatique commun. Sa surface externe est
irrégulière, sa lumière présente des plis muqueux réalisant parfois une
ligne spirale désignée comme valvule spirale de Heister.
c. Vaisseaux et nerfs :
- La vascularisation artérielle des voies biliaires extra-hépatiques est
assurée par : l’artère hépatique et ses collatérales, à savoir l’artère
cystique pour la vésicule biliaire et l’artère pancréatico-duodénale sup
droite pour le cholédoque.
- La vascularisation veineuse des voies biliaires extra-hépatiques est
assurée par les veines cystiques et des veines portes accessoires pour la
vésicule biliaire et la veine pancréatico-duodénale sup droite pour le
cholédoque.
- Les lymphatiques des voies biliaires extra-hépatiques aboutissent aux
lymphonœuds du pédicule hépatique et aux lymphonœuds pancréatico-
duodénaux post.
- L’innervation est assurée par : le nerf vague gauche et le plexus cœliaque.
- C'est une importante glande à sécrétion mixte annexée au tube digestif.
- C'est la plus grosse glande annexe du tube digestif.
- Le hile -> Face INF.
-
- Le lobe carré -> Face INF aussi.
- La fossette cystique se trouve à la face INF au niveau du lobe droit.
- Son bord supérieur se projette au niveau du 4EICD (ligne médio
Il reçoit tout le sang veineux du tube digestif.
claviculaire droite).
- L'area nuda est l'espace dépourvue du péritoine sur la face postérieure de
l'organe.
- Le ligament rond (hépato-ombilical) fixe le bord antérieur du foie à
l'ombilic.
- Les ligaments coronaires fixent la face postérieure du foie au diaphragme.
- Le ligament falciforme fixe le foie au diaphragme + la paroi abdominale
ANT | le coronaire le fixe au diaphragme uniquement.
- Le foie reçoit par l'artère hépatique
- 15% seulement du sang qui lui arrive.
- Les éléments du pédicule hépatique sont groupés dans la pars vasculosa.
-
! : C’est faux: par le foramen épiploïque, on passe directement dans la
poche rétro-gastrique.
- Le foie est un organe thoraco-abdominal appartenant au tube digestif.
- Le foie en vue inférieure présente à décrire 4 lobes.
- Le lit vésiculaire = fosse cystique est situé entre le lobe droit et le lobe
carré.
- Au niveau de la face inférieure viscérale, la veine porte est séparée de la
VCI par le vestibule omental.
Il a une double vascularisation afférente. 02 branches Droit & Gauche.
- C’est une glande mixte endocrine et exocrine.
- Sa consistance n'est pas dure, d’où la notion d’empreintes.
-
- La réserve sanguine du foie est de 1 litre.
- La division du foie est fonctionnelle, basée sur la notion de territoires.
- Les nerfs hépatiques accompagnent l'artère hépatique "non pas le canal
cholédoque".
- Les lymphonoeuds hépatiques se drainent dans les lymphonoeuds
cœliaques.
- Le foie est maintenu fixe par :
• La veine cave INF
• La veine porte
• Le tissu conjonctif de l'area Nuda
• L'artère hépatique
• Les replis péritonéaux : le petit omentum, le ligament falciforme et le
ligament coronaire
- La capsule de Glisson est indépendante de la séreuse péritonéale, c'est
une membrane conjonctive propre au foie, Elle s’enfonce à l’intérieur du
parenchyme hépatique (elle est glissante, délimite des lobules & entoure
les éléments du pédicule hépatique et leurs ramifications intra-
hépatiques).
- L’apport vasculaire artériel est de 15% par rapport aux flux total (15%
artériel + 85% veineux).
- La veine porte est séparée de la VCI par le foramen omental.7
- Le nerf vague gauche chemine dans la pars condensa du petit omentum +
le plexus cœliaque.
- La veine porte est l'élément le plus postérieur du pédicule hépatique.
- Le foie répond par sa face viscérale aux viscères sus mésocoliques.
- L'Area Nuda est située dans sa face POST.
- Segmentation :
• La scissure principale relie le bord gauche de la VCI au milieu du lit
vésiculaire.
• La scissure principale divise le foie en lobe droit et gauche.
• Le secteur latéral droit comprend les segments VI et VII
• Le secteur latéral gauche est mono segmentaire, il comprend le segment II
uniquement.
• Le secteur droit est drainé par la veine hépatique droite.
• Le lobe caudé est situé en arrière du hile entre le lobe droit et le gauche.
• La scissure principale "non pas l'ombilicale" = sagittale médiane elle
sépare le foie en deux lobes.
• La systématisation du foie est basée sur la notion de territoires
fonctionnels.
• Le secteur latéral gauche est formé par le II uniquement.
• Le segment VIII appartient au secteur paramédian droit.
• Le segment III est vascularisé par la branche paramédiane gauche.
• La chirurgie du foie est une chirurgie réglée basée sur la notion de
segments.
• Le lobe carré est situé en avant du sillon transverse du foie.
• Le lobe caudé est situé entre le sillon de la VCI et le sillon du ligament
veineux.
• La segmentation portale est la plus importante en chirurgie, dont laquelle
le secteur latéral droit du foie est formé par les segments VI et VII.
• Le secteur droit est drainé par la veine hépatique droite.
- Voies biliaires :
• La voie biliaire principale chemine dans la pars vasculosa du petit
omentum.
• Dans l'épaisseur du petit omentum, le pédicule hépatique occupe le bord
libre de la pars vasculosa.
• Le conduit hépato-cholédoque = cholédoque + commun.
• Son drainage lymphatique aboutit aux lymphonoeuds aortico-cœliaques
• Le canal hépatique commun est situé en avant et à droite de la veine
porte.
• Le canal cholédoque est en partie rétro-duodéno-pancréatique.
• La vésicule biliaire est située à droite du canal hépatique commun.
• La voie biliaire accessoire est constituée par la vésicule biliaire et le canal
cystique.
• Le pédicule hépatique est formé par la veine porte, l'artère hépatique
propre et le conduit hépatique (non pas la voie biliaire principale).
• La veine porte occupe le plan POST dans le petit omentum.
• Le conduit cholédoque est toujours muni d'un sphincter propre.
• Le conduit cholédoque ne s'abouche pas toujours dans l'ampoule
hépatopancréatique (de Vater).
• L'ampoule de Vater s'ouvre dans la paroi médiale de D2.
• Le hile hépatique est situé entre le lobe carré et le lobe caudé.
• Le conduit cholédoque occupe le plan POST de la pars vasculosa
• Le pédicule hépatique occupe le bord libre du petit omentum.
• Le conduit hépatique principal chemine en avant et à droite de la veine
porte.
• Le canal hépato-cholédoque est l'élément le plus ANT du pédicule
hépatique, il est pré-duodéno-pancréatique et rétro en partie.
• Le conduit hépatique commun nait de la fusion des deux conduits
hépatiques droit et gauche.
• La portion ligamentaire du cholédoque chemine dans le ligament hépato-
duodénal.
• Les voies biliaires extra-hépatiques occupent le bord libre du petit
omentum (seulement le canal cholédoque).
• Le conduit cholédoque présente toujours un sphincter propre à sa
terminaison.
• La voie biliaire principale est formée de deux segments : Omentale et
rétro-duodéno-pancréatique. Elle traverse ensuite la paroi duodénale
pour s’ouvrir dans la Papille Majeure (normalement 3 segments : + pré-
duodéno-pancréatique).
• Le foramen de la bourse omentale est limité par :
✓ En avant : la veine porte
✓ En arrière : la VCI
✓ En haut : le lobe caudé du foie
✓ En bas : le fascia du Treitz
|
ANATOMIE DE LA CAVITE BUCCALE
• La cavité buccale est divisée par les arcades alvéolo-dentaires en 02 parties: - Le vestibule oral en avant.
- La cavité orale propre.
1-Le vestibule oral
les lèvres : région labiale
généralités
Les faces
Malformations
e est l’orbiculaire de la bouche, recouvert de la peau à
Se sont des Replis musculo membraneux mobiles;
Le muscl
l’extérieur et d’une muqueuse à l’intérieur.
• Au nombres de 02
• Réunies par la commissure labiale.
• Délimitent la fente labiale
• Séparées des joues par le sillon naso-labio-génien et du menton par le
sillon mento-labial.
1- Externe: La lèvre supérieure
présente: un sillon médian: le
philtrum.
2- Interne : unie à la gencive par le
frein labial.
Espace anormal résultant d’un défaut de la
morphogenèse de la face et du palais.
•
•
fente unilaterale : bec de lièvre
fente bilaterale : gueule du loup
Les joues ou région génienne
• -L’élévateur de la lèvre supérieure.
Plan profond : le muscle buccinateur recouvert par le fascia bucco-
pharyngien. Muscle cutanés profonds
• -L’élévateur de l’angle de la bouche(canin)
• -L’abaisseur de la lèvre inférieure (carré du
menton
Plan superficiel
-Le muscle risorius
-Le muscle abaisseur de l’angle de la bouche
: -Les muscles petit et grand zygomatique
Dans la région génienne se trouve:
- Le corps adipeux de la joue.
-Les vaisseaux et les nerfs faciaux
-Le canal excréteur de la parotide
Les arcades alvéolo-dentaires
• au nombre de 02: Arcade supérieure, maxillaire.
Arcade inférieure, mandibulaire
• sont revêtues par la gencive.
• Elles portent les dents.
Les dents sont des organes vivants, dures, blanchâtres destinés à la mastication des aliments. Chaque
dent présente deux parties: •une couronne: la partie visible,
•une racine : partie non visible
Entre les 02 se trouve Le collet
Les gensinves
Muqueuse épaisse et résistante ,
recouvre les procès alvéolaires et le
collet des dents et forme à ce niveau
le priodonte de protection
2-La cavité orale propre
:
Définition
Description
• Organe principal du goût.
• Organe musculo-membraneux
• Participe à la déglutition, la mastication et à
l’articulation des mots.
• De forme ovalaire
• Présente 02 parties séparées par le V lingual:
-La racine ou base: fixe
- Le corps : mobile
Une face dorsale: recouverte par une muqueuse épaisse contenant des papilles qui
dessinent le V lingual, parcourue par le sillon médian dont le sommet forme le foramen
caecum.
buccal par le frein de la langue .
Une pointe ou apex.
Une face inférieure dont la muqueuse est mince et transparente, elle est unie au plancher
02 bords latéraux épais
Squelette ostéo-fibreux
les muscles
Constitution
Comprend :
la membrane hyoglossienne
le septum lingual
l’os hyoïde.
La langue
Artères
l’artère linguale: branche de l’artère carotide externe, elle
donne 03 branches: 1 - A. dorsale de la langue
2- A. profonde de la langue
3- A. sub-linguale
• Sont au nombre de 17 : 08 pairs et 01 impair (le lingual supérieur).
• Ils donnent la forme à la langue et assurent sa mobilité
• Sont intrinsèques et extrinsèques
• Les muscles extrinsèques naissent soit : de la symphyse mentonnière de la mandibule, de
l’os hyoïde, de l’épiglotte, du pharynx, du processus styloïde, ou du voile du palais.
muscles extrinsèques (05 paires)
Les muscles intrinsèques
- le génioglosse
- L’hyoglosse
- Le chondro-glosse
- Le stylo glosse
- Le palato glosse
Vascularisation
Veines
veines linguales profondes qui se jettent dans
la veine jugulaire interne
Innervation
-Le lingual supérieur :seul muscle impair -Le
lingual inferieur
-Le transverse de la langue
-Le vertical de la langue
Lymphatiques
nœuds sous mentaux,
nœuds sous mandibulaires
nœuds jugulaires.
le palais
• Paroi supérieure de
la bouche,
• Présente 02 parties :
Palais dur
Palais mou.
Palais dur
Palais mou ou voile du palais
Les muscles du palais
osseux,
formé par le processus palatin de l’os maxillaire et
la lame horizontale du palatin,
présente sur sa face inférieure une saillie médiane,
c’est le raphé médian.
En avant : le foramen incisif (médian),
En arrière et des deux cotés les foramens grand
palatin et petit palatin.
Recouvert par une muqueuse épaisse
• fibro musculaire,
• sépare le naso pharynx de l’oropharynx .
• se continu en bas et au milieu par l'uvule
(luette) , d’où se détachent 2 replis pairs :
- Pilier antérieur, palato-glosse.
- Pilier postérieur, palato-pharyngien.
Les 2 piliers délimitent la fosse tonsillaire
(amygdalienne) qui contient la tonsille
palatine.
- Elévateur du voile du palais;
- Tenseur du voile du palais;
- Muscle Uvulaire;
- Palato glosse;
- Palato pharyngien.
R !Sont tous innervés par le vague
(X)sauf le tenseur du voile du palais
par le nerf mandibulaire (V3).
R !La muqueuse du palais contient les
bourgeons du goût et les glandes
salivaires.
l’isthme du gosier
• Ouverture de la cavité buccale dans l’oropharynx, limitée par:
Le palais mou en haut
La fosse tonsillaire latéralement (contient la tonsille palatine).
La racine de la langue en arrière.
:
L’ORGANE DU GOUT
• Bourgeons gustatifs répartis dans l’épithélium de la cavité orale, l’isthme du gosier et l’oropharynx, au nombre de
2000
• On a 04 types de saveur: • Sucré apex.
• Salé apex , partie antérieure et bords latéraux.
• Acide bords latéraux.
• Amer en arrière du V lingual.
|
Le peritoine
Peritoine : du grec <péritéino> = étendre autour. Le péritoine est une membrane
séreuse qui enveloppe les organes de la cavité abdomino-pelvienne. Il présente deux
feuillets:
un feuillet viscéral qui enveloppe les viscères
un feuillet pariétal qui enveloppe les parois
abdomino- pelviennes.
il délimite entre ses deux feuillets une cavité virtuelle:
la cavité péritonéale.
La disposition du péritoine aux premiers stades du
développement embryonnaire est simple, par contre
celledu péritoine définitif est complexe. Elle suit le
développement du tube digestif. Ainsi on a la formation
de replis péritonéaux qui unissent les organes entres eux
ou a la paroi tels que: les mésos, les ligaments, les
épiploons, les fascias.
I- ORGANISATION GENERALE DU PERITOINE
Le péritoine forme un sac entièrement clos, sauf chez la femme , ou il
s’ouvre au niveau de la trompe de Fallope et de l’ovaire qui sont les seuls
organes contenus entre les deux feuillets du péritoine.
Il présente à décrire :
A-Un feuillet pariétal
B-Un feuillet viscéral
C-Une cavité péritonéale
D-Des replis péritonéaux
A- Le feuillet pariétal :
Il tapisse la face profonde de la cavité abdomino-pelvienne, il se
distingue en 04 parties:
1-le péritoine pariétal diaphragmatique: tapisse la face
inférieure de la partie horizontale du diaphragme.
2- le péritoine pariétal postérieur: tapisse la paroi abdominale
postérieure dont il est séparé par l’espace retro péritonéal ou
se trouvent les gros vaisseaux et l’appareil urinaire
3-le péritoine pariétal antérieur: tapisse la face profonde de la
paroi antéro-latérale de l’abdomen.
4-le péritoine pariétal pelvien: tapisse la cavité pelvienne dont
il est séparé par un espace celluleux sous péritonéal ou se
trouvent les organes génitaux internes, le rectum, les
vaisseaux iliaques, la vessie et la partie terminale des
uretères.
Il réalise entre ces organes des culs-de-sac.
B- Le feuillet viscéral :
Sa disposition est plus simple car il tapisse la face superficielle
des viscères abdominaux.
Il fait partie intégrante de la paroi viscérale.
C- la cavité péritonéale :
cloisonnée par les différents replis qui réalisent des
occupée par les viscères digestifs (les organes sont
recouverts par le feuillet viscéral)
cloisons ou des recessus.
petite cavité péritonéale ou bourse omentale
(arrière cavité des épiploons(ACE)
divisée en grande cavité péritonéale et
Ces 02 cavités communiquent entres elles par le
foramen épiploïque ou Hiatus de Winslow
appelé aussi porte bleu car limité par 02
veines (VCI et veine porte)
1-la grande cavité péritonéale
est divisé en deux étages par la racine du
méso-colon transverse:
sus méso-colique: au dessus du méso-colon, il contient
à droite le foie et les voies biliaires, à gauche la rate et en avant l’estomac et la
première portion du duodénum
sous méso-colique: au dessous du méso-colon il contient:
les anses grêles recouvertes du grand omentum, ainsi que le cadre colique.
2-La bourse omentale ou arrière cavité des épiploons:
c’est un large diverticule qui prolonge la grande cavité péritonéale dans l’étage sus
méso-colique elle communique avec la cavité péritonéale par un orifice : le foramen
épiploïque ou l’hiatus de Winslow qui permet d’explorer le pédicule
hépatique, la face postérieure du pancréas et de l’estomac en glissant
simplement un doigt.
a-Limites de la bourse omentale:
• En haut: le foie et le diaphragme
• En avant: la face dorsale de l’estomac et le petit omentum
• En bas: le côlon transverse et son méso
• En arrière: l’espace rétro-péritonéal recouvert par le péritoine pariétal
postérieur
b- Division de la bourse omentale : 02 parties
Le vestibule : situé à droite de l’estomac.
La bourse omentale proprement dite, en arrière de l’estomac.
Elle-même divisée en 02 parties:
La poche rétro-gastrique: située en haut.
La bourse épiploïque située en bas.
Le vestibule et la bourse omentale communiquent entres eux par le foramen bursae omentalis ou foramen
omentale ou porte rouge car limité par 02 arteres (gastrique gauche et hepatique)
D- Les replis péritonéaux :
1-les mésos :
- lames péritonéales a 02 feuillets . rattachent les viscères abdominaux a la
paroi en leur apportant leur vascularisation . leur longueur donne à l’organe
une mobilité +/- grande.
Les différents méso:
1-le méso-gastre.
2-le mésentère(intestin grêle)
3-le méso-colon transverse
4-le méso-sigmoïde (partie mobile du colon gauche)
2- les fascias :
Se sont des accolements a deux feuillets qui résultent de
l’allongement du tube digestif et des rotations gastriques et
intestinales, de ce fait certains organes se trouvent plaqués contre la
paroi abdominale postérieure.
les fascias sont avasculaires et représentent un plan de clivage.
Exemple: fascia de Treitz (bloc duodéno -pancréatique), fascia de
Toldt (colon droit et gauche)
3-les ligaments: lames péritonéales a deux feuillets reliant 02 viscères non
digestif entres eux ou 01 viscère a la paroi abdominale sans contenir de
vaisseaux.
Exmple: le ligament rond et ligament coronaire du foie, ligament large de
l’utérus.
4-les omentums ou épiploons: du grec (épi-plein=flotter sur):
Se sont des lames péritonéales contenant parfois des vaisseaux et reliant un
ou plusieurs organes entre eux dans la cavité péritonéale
Au nombre de 04:
a-le gastro-hépatique ou le petit omentum: relie la petite courbure de
l’estomac a la face inférieure du foie et au diaphragme.
b-le gastro-colique ou le grand omentum: relie la grande courbure de
l’estomac au colon transverse et au bord inférieur du duodénum .il se
prolonge en bas par le tablier epiploique.
c-l’omentum gastro-splénique: relie la grande courbure de l’estomac
a la face interne de la rate .
d-l’omentum pancreatico-splénique: relie la queue du pancréas a la
face interne de la rate.
Ces quatre épiploons délimitent en arrière de l’estomac l’arrière
cavité des épiploons ou bourse omentale.
II-Vascularisation-Innervation :
très riche et permet les décollements péritonéaux sans risque de nécrose.
Vascularisation : par l’intermédiaire des vaisseaux des viscères qu’il recouvre( pour le feuillet
viscéral) et par les artères de la paroi abdominale ( pour le feuillet pariétal).
Innervation :
Le péritoine pariétal antérieur est innervé par les six derniers nerfs intercostaux et le nerf abdomino-périnéal.
Le péritoine pariétal postérieur est innervé par les branches collatérales du plexus lombaires.
Le péritoine pelvien, par des rameaux issus des plexus honteux et hypogastrique
Les nerfs du péritoine viscéral, par l’intermédiaire des rameaux communicants, projettent la douleur à
distance vers les muscles (contracture) ou la peau.
III-Rôles :
Maintient des organes en places
Assure la vascularisation et l’innervation des organes en portant les vaisseaux et les nerfs
Assure le glissement des viscères en secrétant le liquide péritonéale (quantité minime)
Résorption des liquides qui s’accumulent au niveau de la cavité péritonéale importance dans la
dialyse péritonéale
Défense contre les suppurations intra-péritonéales
IV-Pathologies du péritoine
Ascite
Péritonite
hernies : hernie inguinale
hernie abdominale
Carcinose péritonéale
V-Moyens D’explorations
1-Échographie :L'examen échographique est parfois le seul capable de détecter des nodules péritonéaux.
2-Le scanner :Le scanner permet de préciser idéalement les zones d'accolement des mésos Et d’étudier
parfaitement les récessus péritonéaux notamment l'arrière-cavité des épiploons .
3-Péritonéographie :La péritonéographie est une méthode simple d'opacification du péritoine.
|
Le péritoine
Première partie
introduction :
• Le péritoine est, comme le péricarde et la plèvre, une séreuse dérivant
embryologiquement de l’épithélium de la cavité coelomique (future cavité
péritonéale).
Il est donc constitué de deux feuillets séparés par une cavité:
le feuillet pariétal (somatopleure) tapisse les parois internes de la cavité abdominale
le feuillet viscéral (splanchnopleure) est appliqué sur les organes qu’il recouvre.
• La cavité péritonéale est virtuelle permettant le glissement des viscères lors de
la respiration et des contractions du tube digestif pendant la digestion.
• La topographie de la cavité abdominale résulte des mécanismes d’agrandissements,
rotations des viscères et accolements des feuillets péritonéaux pendant la vie
embryonnaire. Certains organes se placent dans la région rétro-péritonéale ( les reins
) .
• La surface de la séreuse péritonéale est importante de l’ordre de celle de la peau
(1,70 m2) . Elle secrète un liquide qui forme un film permettant le glissement des
feuillets l’un sur l’autre. lors d’une inflammation- certaines pathologies : secretion
intense du liquide = épanchement .
• L’éspace entre le feuillet viscéral du péritoine et les organes est minime= » mise en
évidence en chirurgie par injection des gazs .
• Physiologie :
Rôle d’absorption des liquides : un role d’une membrane semi perméable ( insuffisance
rénale = »les déchets vont être absorbés par le péritoine == » possibilité de faire une dialyse
intra abdominale ) .
Rôle de défense( infection d’un organe ).
Inflammation de la séreuse péritonéale = syndrome péritonéal .
Embryologie du péritoine :
• L’intestin , l’aorte , et le chorde ( issue du mésoderme et va donner les vertèbres ) sont
noyés dans le mésenchyme
• Le mésenchyme commence a se fissurer et forment ce qu’on appelle les petites
cavités coelomiques ( les futures cavités péritonéales ) .
• La cavité coelomique va prendre encore du volume c’est bien que ces 2 feuillets vont
s’écarter l’un de l’autre , le premier feuillet va rejoindre la paroi pour devenir le feuillet
pariétal du péritoine et le deuxième va entourer le tube digestif et forme le péritoine
viscéral .
• Entre l’aorte et le tube digestif se trouve un pédicule nourricier qui va cheminer entre les 2
feuillets péritonéaux pour former le méso.
• à un stade plus évolué et avant l’existance de l’ébauche hépatique , il ya apparition
d’un méso ventral en avant du tube digestif :
• apparition de l’ébauche hépatique + tube
digestif qui se spécialise en estomac
• l’ébauche hépatique va se développer
dans le mésogasre antérieur ( en avant de
l’estomac jusqu’à la paroi ) . ce dernier va
subdiviser le mésogastre ant en une partie
post entre le foie et l’estomac ( epiploon
gastro-hépatique ) et autre ant entre le foie
et la paroi ( ligt suspenseur du foie qui va se
propager au niveau de l’ombilic par le ligt
rond ) .
• dans le mésogastre post vont apparaitre 2 ébauches :
➢ ébauche splénique qui va se latéralisée à gauche .
➢ ébauche pancréatique sur la ligne médiane qui va ensuite se
coucher vers la gauche un petit peu :
coupe sagittale d’un embryon :
•
Septum transversum ( futur diaphragme ) : sépare la
cavité thoracique de la cavité abdominale .
L’aorte qui passe en arrière jusqu’à la
•
partie caudale .
L’ébauche hépatique se développe dans
•
le mésogastre ant .
Le duodénome , bourgeon pancréatique
•
ventral , bourgeon pancréatique dorsal ,et
ébauche gastrique vont se développer dans le
mésogastre post .
•
Ce mésogastre dorsal va recevoir le tronc
coeliaque qui va donner les 3 artères : splénique
, gastrique et hépatique .
Ps : le tronc coeliaque se développe dans les mésogastres ant et post .
• L’anse intestinale primitive va se développer dans le mésentère dorsal et va recevoir
l’artère mésentérique sup ( va donner des branches destinées au grele et au colon )
• L’intestin terminal va se développer dans le méso terminal et va recevoir l’artère
mésentérique inf .
EMBRYOLOGIE DU TUBE DIGESTIF ET DU PERITOINE :
L’ensemble des phénomènes qui amènent les organes à leur situation définitive au niveau :
✓ TERRITOIRE DU TRONC COELIAQUE :
• En gros : le foie va grossir et va se déplacer vers la droite pour rejoindre la vci en
engendrant un déplacement de l’estomac d’un plan sagittal à un plan frontal , ces
modifications vont aboutir a un exercement de pression sur la rate et le pancréas .
ces derniers vont changer
de position : bourgeon
pancréatique vers le
mésogastre post ,
bourgeon splénique va se
placer dans l’hypochondre
gauche .
Résultat final xd :
→ Première modification : développement du foie , formation du méso
hépato-cave , cavité hépato-entérique .
•
•
Le foie est en position sagittale médiane dans le mésogastre ant en avant de l’estomac
Il va grossir et va occuper presque la totalité de la cavité coelomique droite ( l’accomodation
de l’éspace ) tout en restant accompagné par son péritoine viscéral . cette action va aboutir à
la formation d’une petite cavité hépato-entérique ( vestibule qui va former l’entrée de la
bourse rétro-gastrique dans une 3e modification ).
• Son extrémité post va pousser jusqu’à rejoindre la vci = » les2 feuillets viscéral et pariétal
vont s’accoler pour former le méso-hépato-cave .
→
→
→ Deuxième modification : première rotation de l’estomac , modification
des artères du tronc coeliaque , formation du foramen épiploique
•
L’ estomac qui était dans un plan sagittal va subir une 1e rotation (dans le sens
horaire ) selon un axe longitudinal pour devenir frontal :
❖ bord ant concave = » bord droit ( future petite courbure de l’estomac )
❖ Bord post convexe = »bord gauche ( future grande courbure de l’estomac )
❖ Face lat droite = » face post
❖ Face lat gauche = » face ant
→ Par conséquent , il va y’avoir un changement dans la disposition des artères ( l’artère
splénique va s’écarter suivant la grande courbure pour rejoindre la rate ) , ( les 2 autres
artères vont se coucher d’une sorte que l’ag va vers le cardia ) +formation du foramen
épiploique
Foramen épiploique : communication de la grande cavité péritonéale avec la
petite cavité péritonéale
→
→ Troisième modification : deuxième rotation
de l’estomac , formation de la bourse rétro-gastrique
•
L’estomac va subir une 2e rotation ( bascule ) selon un axe antéro-postérieur pour
adopter une position oblique de sorte que son cardia soit à gauche et son pylore soit
a droite . c’est les position définitive de l’estomac
• Cette rotation va aboutir a la formation d’une certaine bourse rétro-gastrique .
•
Les 2 artères vont être soulevées sur le péritoine pour former les plis vasculaires .
→ Quatrième modification : formation de la bourse omentale ( arrière
cavité des épiploons )
•
La bourse omentale aussi appelée arrière cavité des épiploons ( diverticule de la
grande cavité péritonéale / petite cavité péritonéale ) est un grandissement de la
bourse rétro-gastrique en haut en bas et vers la gauche en formant 3 récessus : sup
inf et lat .
C’est aussi l’invagination du feuillet
•
droit du péritoine jusqu’à atteindre la rate ,
cette dernière va être fermée a un certain
niveau du coté haut par le méso-hépato-
cave .
Voir sur le schéma suivant :
1. Foramen épiploique = hiatus de winslow entre la veine porte et la vci ( en
avant de la vci et en arrière de la veine porte ) et au niveau du bord libre du
petit omentum ( epiploon gastro-hépatique )
2. Vestibule de la bourse omentale
3. Foramen de la bourse
omentale (pli de l’artère
hépatique en bas et le pli de
l’artère gastrique en haut )
4. Bourse rétro-gastrique
5. Poche épiploique (grand
omentum) qui va se prolonger
en avant et en bas de l’estomac
pour recouvrir les anses greles et
les séparer de la paroi
abdominale ant dans un futur
temps .
un autre schéma explicatif de la bourse omentale ( celui la est beaucoup plus
clair que celui du prof 😉 )
→ Cinquième modification : accolement des mésos
❖ DEVELOPPEMENT DU PANCREAS :
•
•
Il existe deux bourgeons pancréatiques un dorsal et un autre
ventral .
La rotation de l’estomac va aboutir à la rotation du
duodénum = » rotation du pancréas ventral pour rejoindre le
pancréas dorsal ( voir schéma ).
• Stade définitif : fusionnement des deux bourgeons
pancréatique et formation des conduits pancréatiques .
✓ TERRITOIRE DE L’AMS :
→
• Position initiale : disposition verticale de l’anse ombilicale ( anse
intestinale primitive ) de sorte que le futur intestin grele et ses artères
greliques soient en haut , et le futur colon droit avec ses artères coliques soient en bas . (
schéma précèdent )
•
L’anse intestinale primitive va subir 3 rotations de 90 degré dans le sens anti-horaire =
rotation totale de 270 degré :
1.
Première roation : l’anse ombilical va
s’horizontaliser de sorte que le colon droit
soit à gauche et le le grele à droite
2.
Deuxième rotation : l’anse ombilical
va reprendre sa position verticale , le colon
droit en haut et le grele en bas .
3.
Troisième rotation : l’anse ombilical
redevient horizontal , colon droit avec son
méso contenant ses vaisseaux à droite ,
l’intestin grele avec son méso contenant ses
vaisseaux à gauche . c’est la position
définitive .
• Entre temps : le méso-duodénal et l’intestin terminal vont subir des enroulements sur l’AMS :
Allongement et enroulement duodénal à gauche et en
dessous de l’AMS
allongement et enroulement de l’intestin terminal au dessus
et à droite de l’AMS , suite à ça = » formation du colon
transverse
Position définitive :
Le mésentère commun ( dorsal ) va donner le
•
méso-colon D et le mésentère ( du grele ) .
•
Le méso-terminal va donner le mésocolon G
et le mésocolon transverse ( plus de details dans la
deuxième partie ) .
deuxième partie :
❖ Territoire de l’artère mésentérique inférieure :
l’intestin terminal va recevoir l’AMI qui va cheminer dans son méso
•
l’ensemble allantoide intestin terminal va former le cloaque ( futur organes uro-génitaux et
réctum ) .
Evolution du TD et du Péritoine dans le territoire de l’AMI : colon
transverse et colon descendant :
•
•
La partie sup de l’intestin terminal a formé le colon transverse au dessous de l’AMS comme
c’était mentionné dans la première partie . cette partie du colon est d’abord retenue par le
méso-colon-transverse ensuite rattachée à la paroi abdominale par la racine de ce méso .
suite au colon transverse on aura l’angle colique gauche et le colon descendant qui a quitté
la position médiane pour se latéraliser à gauche .
• Cet colon descendant est retenu par son méso ( méso-colon-gauche) ensuite rattaché a la
paroi abdominale post par le fascia de toldt gauche . il reçoit l’artère mésentérique inf
comme pédicule nourricier ( A colique sup et colique moyenne ) .
colon pelvien :
• Plus bas on a le colon sigmoide / pelvien issu de l’intestin terminal et contenu dans le méso-
sigmoide . cette partie du colon est flottante ( rattachée a la paroi abdominale post par la
racine de son méso seulement sinon le colon sigmoide est flottant et libre ) et va recevoir le
tronc des artères sigmoides .
•
la racine du méso-colon-sigmoide est devisée en 2 segments : un segment vertical médial qui
représente la racine primaire et un segment oblique lat gauche qui représente la racine
secondaire . ces deux segments délimitent entre eux la fossette sigmoidienne .
•
la terminaison de l’intestin terminal est sur la ligne médiane et se fait par le rectum qui fait
suite au colon sigmoide et qui est contenu dans un petit méso ( ne le recouvre pas
entièrement juste les faces lat et ant de sa partie sup ) . ce rectum va recevoir l’artère rectale
sup branche terminale de la mésentérique inf .
cloisonnement du cloaque :
•
l’ensemble intestin terminal et allantoide forme le cloaque .
• après le stade des 4 semaines va apparaitre un septum mésoblastique qui va descendre
jusqu’au cloaque pour former l’Eperon périnéal qui va cloisonner le cloaque en 2 parties :
une ant et une autre post ( a la fin de la 6é semaine ) .
• au stade des 8 semaines l’eperon périnéal a terminé son cloisonnement et il va atteindre en
bas le périnée . il a donc séparé le cloaque complétement en 2 parties :
→ sup formant les appareils uro-génitaux
→ inf formant le futur rectum
•
•
cette séparation laisse persister deux membranes : en haut pour les organes uro-génitaux
c’est la membrane uro-génitale / en bas pour le rectum c’est la membrane cloacale .
le futur rectum n’atteint pas la périphérie , il est séparé par l’entoblaste ( futur canal anal ) .
Mésos définitifs de l’anse intestinale :
•
le mésentère dorsal (commun ) va donner le méso colon ascendant et le mésentère de
l’intestin grele
•
le méso terminal va donner le méso colon transverse , méso colon descendant , mésocolon
sigmoide .
• mésorectum .
Les fascias d’accolement :
A la fin du développement embryonnaire, certains mésos s’accolent à la paroi
postérieure et prennent le nom de fascia d’accolement.
On appelle Fascia d'accolement l'union du feuillet péritonéal postérieur au
mésocolon droit , au mésocolon gauche et au mésoduodénum pour les fixer à la
paroi postérieure pour former :
• Fascia de Toldt droit : accolement du mésocolon droit à la paroi postérieure
• Fascia de Toldt gauche : accolement du mésocolon gauche à la paroi postérieure
• Fascia de Treitz : accolement du mésoduodénum à la paroi postérieure
Remarque : ces fascias représentent des plans de clivage chirurgicaux .
Mésos fixes ( accolés ) :
• Mésoduodénum fixe
• Mésocolon droit + méso de l’angle colique droit + 1/3 droit du mésocolon transverse
• Méso de l’angle colique gauche + mésocolon descendant et illiaque
Mésos mobiles ( non accolés par un fascia ) :
• 2/3 gauche du mésocolon transverse : flottant relié a la paroi abdominale post par la racine
de ce méso seulement .
• Mésentère ( intesin grele ) : relié a la paroi abdominale post par la racine de ce méso
seulement .
• Coeco-appendice
• Méso sigmoide : relié a la paroi abdominale post par ces 2 racines seulement .
Troixième partie :
la présence des replis péritonéaux qui unissent les organes entres eux ou à la paroi tels
que : les mésos, les ligaments, les épiploons, les fascias.
•
Les mésos : 2 lames péritonéales ( replis péritonéaux) qui unissent un segment du tube
digestif a la paroi en leur apportant sa vascularisation . le méso présente a décrire :
→ Bord pariétal : ou racine en continuité avec le péritoine pariétal
→ Bord viscéral : tapissant le viscère
Entre ces deux feuillets se trouve du tissu cellulo-graisseux ou cheminent les
vaisseaux destinés au tube digestif .
Les différents mésos : mésogastre ( celui de l’estomac ) ; mésoduodénum ;
mésentère ( grele ) ; mésocolon
Le nom méso s’applique également a quelques replis du péritoine génital :
mésovaruim ; mesométruim ; mésosalpinx .
•
Les ligaments :
Lames péritonéales a deux feuillets reliant 02 viscères non digestif entres eux ou 01 viscère a
la paroi abdominale sans contenir de vaisseaux.
Exemple : le ligt suspenseur du foie ; ligt rond ; ligt triangulaire ; ligt falciforme ; ligt coronaire
•
Les epiploons / les omentums :
Ce sont des lames péritonéales contenant parfois des vaisseaux et reliant un ou plusieurs
organes entre eux dans la cavité péritonéale
Exemple : grand omentum ; epiploon gastro hépatique ( petit omentum ) ; épiploon gastro
splénique ; epiploon pancreatico splénique
•
Les plis péritonéaux antérieurs :
Ce sont des soulèvements du péritoine pariétal ant
par des éléments comme :
→ Pli ombilical médian ( ouraque )
→ Pli ombilical médian ( artère ombilicale )
→ Pli ombilical latéral ( vaisseaux épigastriques
inf )
•
Les culs de sacs :
Le péritoine pelvien va recouvrir les organes sous péritonéaux en formant des culs de sacs :
→ Chez l’homme : le péritoine pelvien va recouvrir la face sup de la vessie ; il va s’infléchir
ensuite pour recouvrir les faces ant et lat supérieures du réctum en formant le cul de sac
vésico-rectal
→ Chez la femme : le péritoine pelvien va recouvrir la face sup de la vessie ; il va s’infléchir
ensuite pour recouvrir l’utérus en formant le cul de sac vésico-utéral .en arrivant a la face
post de l’utérus ce péritoine va s’infléchir encore une fois pour recouvrir les face lat et
ant supérieures du rectum en formant le cul de sac utéro-rectal qui est plus profond que
le premier .
→ Apres avoir recouvert les faces sup du rectum le péritoine pelvien va s’infléchir une
dernière fois pour rejoindre le péritoine pariétal en formant les fosses para rectales .
-You get in life what you have the courage to ask for –
GOOD LUCK
MANNOULA <33
|
Introduction
Cavité buccale
L’appareil digestif est le premier appareil à se différencier chez l’embryon.
Il est formé de : la cavité buccale, le pharynx, le tube digestif, et les glandes annexées.
Les glandes qui sont annexées au tube digestif sont : les glandes salivaires, le foie, le pancréas.
L’homme étant omnivore, son appareil digestif est simple.
Cavité orale (buccale)
Partie initiale de l’appareil digestif.
Permet la mastication, la dégustation, l’insalivation des aliments, et l'articulation des mots.
Elle contient :
La langue
Les glandes salivaires
Les dents
La cavité buccale s’ouvre :
En avant : par la bouche limitée par les lèvres
En arrière : dans le pharynx par l’isthme du gosier 1
Elle présente un toit c’est le palais 2 et un plancher 3 occupé par la langue qui est l’organe du goût.
Anatomie descriptive
Limites :
-
-
-
-
-
Latéralement : les joues
En avant : les lèvres
En bas : le plancher buccale
En haut : la voûte palatine
En arrière : le voile du palais.
Situation:
- Située dans la région céphalique.
- Au-dessous des fosses nasales et des maxillaires
Division topographique:
•La cavité buccale est divisée par les arcades alvéolo-dentaires en 02 parties:
- Le vestibule oral en avant.
- La cavité orale propre.
1-Le vestibule oral :
•C’est un espace tapissée par la muqueuse labiale.
•divisé en 02 gouttières supérieure et inferieure où se déverse la salive.
•Limité par:
-Les lèvres en avant
-Les joues latéralement
-Les arcades alvéolo-dentaires en dedans
A-Lèvres :region labial : Au nombres de 02 :
•Réunies par la commissure labiale.
•Délimitent la fente labiale
•Séparées des joues par le sillon naso-labio-génien et du menton par
le sillon mento-labial.
•Se sont des Replis musculo membraneux mobiles
•Le muscle est l’orbiculaire de la bouche, recouvert de la peau à l’extérieur
et d’une muqueuse à l’intérieur.
•Présentent 02 faces :
1-Externe: La lèvre supérieure présente: un sillon médian: le philtrum.
2-Interne : unie à la gencive par le frein labial.
B-Les joues ou région génienne :
Plan profond : le muscle buccinateur recouvert par le fascia bucco-pharyngien.
-Muscle cutanés profonds
-L’élévateur de la lèvre supérieure.
-L’élévateur de l’angle de la bouche(canin).
-L’abaisseur de la lèvre inférieure (carré du menton.
Plan superficiel:
-Les muscles petit et grand zygomatique
-Le muscle risorius
-Le muscle abaisseur de l’angle de la bouche
Dans la région génienne se trouve:
-Le corps adipeux de la joue.
-Les vaisseaux et les nerfs faciaux
-Le canal excréteur de la parotide
C-Les arcades alvéolo-dentaires
•au nombre de 02:
-Arcade supérieur, maxillaire.
-Arcade inférieure, mandibulaire
•sont revêtues par lagencive.
•Elles portent les dents.
•Les dents sont des organes vivants, dures, blanchâtres
destinés à la mastication des aliments.
•Chaque dent présente deux parties:
-une couronne: la partie visible,
-une racine : partie non visible
Entre les 02 se trouve Le collet
D-Les gencives :
•Muqueuse épaisse et résistante, recouvre les procès alvéolaires et le collet des dents et forme à ce niveau le priodonte de
protection.
2-La cavité orale propre :
•C’est la cavité centrale de la bouche
•Contient la langue
•Limitée par:
-En avant et latéralement par les arcades alvéolo-dentaires.
-En haut par le palais.
-En bas par le plancher de la bouche.
-En arrière par la région tonsillaire
A-La langue :
Description:
•Organe principal du goût.
•Organe musculo-membraneux
•Participe à la déglutition, la mastication et à l’articulation des mots.
•De forme ovalaire
•Présente 02 parties séparées par le V lingual:
-La racine ou base: fixe
-Le corps : mobile
Description:
•Face dorsale : recouverte par une muqueuse épaisse contenant des papilles qui dessinent le V lingual .
en arrière du quel se trouve le sillon terminal dont le sommet forme le foramen caecum.
•Face inférieure : dont la muqueuse est mince et transparente, elle est unie au plancher buccal par le frein de la langue
• 02 bords latéraux épais
•Une pointe ou apex.
Constitution :
1-Squelette ostéo-fibreux : comprend la membrane hyoglossienne et le septum lingualet l’os hyoïde
2-Muscles : intrinsèques et extrinsèques.
Les muscles de la langue :
•Sont au nombre de 17 : 08 pairs et 01 impair.
•Ils naissent soit : de la symphyse mentonnière de la mandibule,
de l’os hyoïde, de l’épiglotte, du pharynx, processus styloïde, ou du voile du palais.
1- Muscles Extrinsèques : 05 paires
2- Les muscles intrinsèques
1- Génioglosse
2- Hyoglosse
3- Chondro-glosse
4- Stylo glosse
5- Palato glosse
1- Lingual supérieur : seul muscle impair
2- Lingual inferieur
3- Transverse de la langue
4- Vertical de la langue
Génioglosse
Hyoglosse
Styloglosse
Palatoglosse
Fixation externe
Mandibule
Os hyoïde
Processus styloïde des os temporaux
Face inférieure du voile du palais
Fonction
Protrusion et dépression de sa partie centrale
Abaisse et rétracte la langue
Elévation et rétraction de la langue
Elévation de l’arrière de la langue
Vaisseaux :
Artères : Artère linguale : branche de l’artère carotide externe, elle donne 03 branches :
1-A. dorsale de la langue
2- A. profonde de la langue
3- A. sub-linguale
Veines : veines linguales profondes qui se jettent dans la veine jugulaire interne
Lymphatiques : nœuds sous mentaux, sous mandibulaires, et jugulaires.
Innervation :
Innervation motrice
Le vague (X) pour
le palatoglosse
L’hypoglosse (XII)
Innervation sensitive
Innervation gustative
2/3 antérieur : le nerf lingual (branche de V3) 2/3 antérieur :
1/3 postérieur :
-Le glosso-pharyngien (IX)
-Le nerf vague (X)
- La corde du tympan (branche du facial VII)
- Le nerf lingual
1/3 postérieur :
- Le glosso-pharyngien (IX)
B- le palais :
Paroi supérieure de la bouche
Présente 02 parties :
1-Palais dur (voûte palatine) :
•osseux
•formé par le processus palatin de l’os maxillaire et la lame horizontale du palatin,
•présente sur sa face inférieure une saillie médiane, c’est le raphé médian.
•En avant : le foramen incisif(médian),
•En arrière et des deux cotés les foramens grand palatin et petit palatin.
•Recouvert par une muqueuse épaisse
2-Palais mou (voile du palais)
•fibromusculaire
•sépare le nasopharynx de l’oropharynx .
•se continu en bas et au milieu par l'uvule (luette) d’où se détachent 2 replis pairs :
-Pilier antérieur, palato-glosse.
-Pilier postérieur, palato-pharyngien.
*Les 2 piliers délimitent la fosse tonsillaire(amygdalienne)qui contient la tonsillepalatine.
Les muscles du palais :
- Elévateur du voile du palais
- Tenseur du voile du palais
- Muscle Uvulaire
- Palato glosse
- Palato pharyngien.
•Sont tous innervés par le vague (X) sauf le tenseur du voile du palais par le nerf mandibulaire (V3).
•La muqueuse du palais contient les bourgeons du goût et les glandes salivaires.
C-isthme du gosier :
• Ouverture de la cavité buccale dans l’oropharynx, limitée par :
En haut : Le palais mou
Latéralement : La fosse tonsillaire (contient la tonsille palatine).
En arrière : La racine de la langue
L’organe du goût
• Bourgeons gustatifs répartis dans l’épithélium de la cavité orale, l’isthme du gosier et l’oropharynx, au nombre de
2000 et de 04 types :
1- Sucré → apex.
2- Salé → apex + partie antérieure et bords latéraux.
3- Acide → bords latéraux.
4- Amer → en arrière du V lingual.
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LA PAROI ABDOMINALE
I-Introduction:
A-Définition:
•Région moyenne du tronc
•Situé entre le thorax en haut et pelvis en bas
B-Limites:
•En haut le Diaphragme
•En bas se continue par la cavité pelvienne
C -Constitution:
1-Une paroi
2- Une cavité
Constitution:
1-Paroi abdominale:
•Cadre osseux de l’abdomen
•Plan musculo-aponévrotique antérieur
•Plan musculo-aponévrotique postérieur
•Plans cutané et sous‐cutané de l’abdomen
2-Cavité abdominale:
•Contient:
-Appareils digestif et urinaire
-Rate et surrénales
-Gros vaisseaux
-Nerfs (sympathique, vague)
II- Paroi antéro-latérale
A-Constitution musculaire:
•C’est l’ensemble des parties molles permettant, le maintien des organes en place.
•Région du ventre, en rapport directe avec les viscères digestifs.
•5 Muscles:
1-Muscle droit de l’abdomen:
•Muscle pair et ventral situé dans une gaine aponévrotique: gaine rectusienne
-Origine: face antérieure des côtes 5-6, des cartilages costaux 6-7 et le processus xiphoïde
-Trajet: vertical avec 3-4 intersections tendineuses
-Terminaison: crête du pubis
•Relié à son homologue par la ligne blanche
-Action: fléchisseur du tronc
2-Muscle pyramidal:
•Muscle pair et triangulaire annexé au muscle droit
•S’étend de la ligne blanche à la crête du pubis
•Action: tenseur de la ligne blanche
3-Muscles larges de l’abdomen:
•De la superficie à la profondeur
3’-Oblique externe (grand oblique)
3’’-Oblique interne (petit oblique)
3’’’-Transverse de l’abdomen
3’-Oblique externe:
•Le plus superficiel
-Origine: faces externes des côtes 6-12
-Trajet: Oblique en bas et dedans
-Terminaison:
•Partie postérieure: crête iliaque
•Partie antérieure: gaine rectusienne
•Partie inférieure: forme 2 piliers
-Latéral s’insère sur le ligament inguinal
-Médial s’insère sur le pubis
-Action: rotateur et fléchisseur du tronc
3’’-Oblique interne:
-Origine: fascia thoraco-lombaire, crête iliaque, et ligament inguinal
-Trajet: étalé en éventail, Oblique en haut et dedans
-Terminaison:
•Partie sup: face externe des côtes 10-12 et le 10ème cartilage costal
•Partie ant: la gaine rectusienne
•Partie inf: s’unit avec celle du M,transverse pour former le tendon conjoint (crête pubienne)
3’’’-Transverse de l’abdomen:
•Le plus profond
-Origine:2/3 antérieur de la crête iliaque
-Trajet: des fibres transversales
-Terminaison: gaine rectusienne
Ses fibres inférieures forment avec celle du muscle oblique interne le tendon conjoint
-Action : expirateur
4-Gaine rectusienne:
•C’est gaine fibreuse enveloppant les muscles droits et pyramidaux, se composant :
A-2 lames postérieure et antérieure au niveau de ses 2/3 sup
B-1 seule lame au niveau de son 1/3 inf
•Les muscles larges participent à sa formation
Rôles d’ensemble:
-Maintiennent le contenu abdominal
-Augmentent la pression intra-abdominale
-Compriment les viscères
•Interviennent dans la: miction, défécation, tous, expiration forcée,
vomissement, accouchement
B-Points faibles: •Au nombre de 4:
1-Anneau fémoral:
• Situé au‐dessous de ligament inguinal (arcade crurale)
•Occupé par les vaisseaux fémoraux
•Siège des hernies crurales
2-Canal inguinal:
•C’est un canal oblique de 5cm de longueur situé au‐dessus de: ligament inguinal
•Il est parcouru par le cordon spermatique(chez l’homme) et le ligament rond de l’utérus (chez la femme)
Passage en chicane, formé par les insertions terminales des
muscles larges,
• Il présente:
- 4 parois: ant, post, sup et inf
-2 orifices superficiel et profond
Les parois:
-Antérieure: peau, fascia abd superficiel, pilier lat M.oblique externe, 1/3 latéral des MM. Oblique interne et
transverse
-Postérieure: pilier médial et fascia transversalis
-Supérieure: bord inf des MM. Oblique interne et transverse
-Inférieure: ligament inguinal
Les orifices:
1-Superficiel: médial, limité par les piliers médial et latéral du M. oblique
2-Profond: latéral, formé par l’invagination du fascia transversales
•Siège des hernies inguinales
Hernie crurale/inguinal:
3-Ombilic:
•Anneau fibreux rétracté
•Vestige du cordon ombilical
•Situé sur le trajet de la ligne blanche
•Siège des hernies et fistules ombilicales
Hernie Ombilicale
Fistule ombilicale
4-La ligne blanche:
•Elle constitue la rencontre des gaines rectusiennes sur la ligne médiane
•Tendue du processus xiphoïde à la symphyse pubienne
• Interrompue par ombilic
•Siège des hernies
Hernie de La ligne blanche:
C-Anatomie de surface:
•Permet la palpation méthodique et ciblée de l’abdomen
•4 lignes délimitant 9 quadrants
4 lignes:
-2 lignes verticales, droite et gauche:
•Chacune passant au milieu de chaque pli inguinal
-2 lignes horizontales :
•Supérieure passe par les rebords costaux
•Inférieure passe par les épines iliaques antéro‐supérieures
9 quadrants:
1-Épigastre: estomac, pancréas
2-Région ombilicale: intestin grêle, côlon transverse
3-Hypogastre: vessie, utérus,rectum
4-Hypochondre droit: foie, vésicule biliaire, angle colique droit
5-Hypochondre gauche: angle colique gauche, rate
6-Flanc droit : rein droit, côlon ascendant
7-Flanc gauche : rein gauche, côlon descendant
-Fosse iliaque droite: cæco‐appendice, ovaire droit
9-Fosse iliaque gauche: colon sigmoïde, ovaire gauche
III- Paroi postérieure:
A-Constitution musculaire:
•Paroi postérieure est la partie inférieure du dos
•Elle répond essentiellement; à l’appareil urinaire, aux gros vaisseaux et
aux plexus nerveux abdominaux
•4 groupes musculaires
•De l’arrière vers l’avant
1-Superficiel:
-Grand dorsal
-Dentelé postéro-inférieur
2-Moyen:
-Muscles spinaux:
1-Le muscle ilio costal
2-Le muscle long dorsal
3-Le muscle long épineux
3-Profond:
-Inter‐transversaires des lombes
-Carré des lombes
4-Antérieur:
-Ilio‐psoas
B-Points faibles:
•À l’origine des hernies lombaires
•Au nombre de 2:
1-Quadrilatère lombaire (de Grynfeltt):
•Situé entre:
-Muscle oblique interne de l'abdomen en dehors,
-Les muscles érecteurs du rachis en dedans
-La douzième côte ou le muscle dentelé Postérieur et inférieur en haut.
-La crêté iliaque en bas
Hernie de Grynfeltt:
2-Triangle lombaire (de Jean‐Louis Petit)
•Situé entre:
-Grand dorsal
-Oblique externe
-Crête iliaque
C-Anatomie de surface:
•Limites de la paroi postérieure
-En haut 12ème côte et T12
-En bas crêtes iliaques
•Latéralement 2 régions lombaires répondent aux:
1-Plèvre,
2-Rate,
3-Reins,
4-Uretères
•Au milieu région vertébrale médiane
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LES VITAMINES
1. Introduction
A. Généralités
Les vitamines sont des molécules biochimiques non enérgétiques présentes en de petites quantités. Elles servent de
coenzyme ou de substances antioxydantes.
Elles sont des molécules non (ou insuffisamment) synthétisées par
l’organisme.
Un apport insuffisant, absent ou excessif peut être à l’origine d’une
hypovitaminose, avitaminose ou hypervitaminose.
B. Pharmacocinétique
L’absorption des vitamines se fait, majoritairement, dans l’intestin grêle (par
le même mécanisme qui régit l’absorption des lipides). Comme elles sont
liposolubles, elles sont associées au niveau plasmatique à des protéines de
transport à l’instar de la vitamine A, la vitamine D ou associées aux
lipoprotéines.
Les vitamines liposolubles : sont stockées au niveau du foie.
Les vitamines hydrosolubles : passage passif à travers les membranes.
Notion de antioxydant
Pour se protéger, la cellule réalise des
« super oxydes »
réactions dites
synthèse de radicaux (nocifs) par réaction
d’oxydation.
Pour tamponner ceci, la cellule aura besoin
de molécules antioxydantes réceptrices
d’électrons.
Le radical est donc produit d’une réaction
immunitaire
réaction
enzymatique).
d’une
(ou
Les vitamines hydrosolubles ont la capacité de traverser passivement les membranes et ceci est dû au fait que les vitamines
sont présentes en de petites quantités après prise alimentaire, la concentration des vitamines dans le sang est supérieure
à la concentration intracellulaire des vitamines gradient de concentration important passage passif.
Remarque
Hormis la vitamine B12, aucune vitamine hydrosoluble n’est stockée dans l’organisme.
Les vitamines liposolubles ont cette capacité d’être stockées car elles agissent comme des lipides. Mais c’est beaucoup
plus compliqué pour les vitamines hydrosolubles dont même le transport nécessite l’intervention d’un autre dispositif.
2. Vitamine liposolubles
A. Vitamine A
I.
Définition
La vitamine A, aussi appelée Rétinol (lorsqu’elle prend la
forme d’un alcool) et Rétinal (lorsqu’elle prend la forme d’un
aldéhyde) et Acide rétinoïque (lorsqu’elle prend la forme
d’un acide) est une vitamine liposoluble à double origine :
animale et végétale.
Tous ces produits dérivent directement des carotènes dont
on distingue plusieurs types (alpha, béta et gamma
carotène).
Elle se trouve dans : poivron, carotte, épinard, laitue,
tomate, patate douce, brocoli, cantaloup, courge, abricot.
II.
Cinétique
(Tout ce qui est écrit en bas est une explication de la figure 2, est-ce que c’est à retenir ? je ne sais pas.)
La vitamine A lorsqu’elle provient d’une source végétale, elle est ingérée sous forme d’un précurseur : Le Beta-Carotène.
Quant aux sources animales, elles fournissent la vitamine A sous forme estérifiée : Le Rétinyl Ester, qui est la forme estérifiée
du rétinol.
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Ainsi, à l’intérieur des entérocytes, on peut soit trouver un Beta-Carotène, soit un Retinol, et le but est de stocker cette
vitamine A dans les hépatocytes, ou bien s’en servir comme molécule informative liposoluble.
o Le rétinol peut être retransformé en rétinyl ester pour se lier aux chylimicrons dans la lymphe qui tacheront
de le transporter jusqu’aux hépatocytes, où il sera stocké.
Il peut aussi être transformé en rétinal, qui sera à son tour transformé en acide rétinoïque qui sera ensuite
transporté par une protéine spécifique vers des cellules extrahaptiques où il agira comme une molécule
informative liposoluble (induit la transcription des gènes).
o Le Beta-Carotène qui est un précurseur, sera transformé en vitamine A sous forme de rétinal. Ce rétinal peut
soit être transformé en rétinol et être stocké (comme dans le premier cas), soit être transformé en acide
rétinoïque pour servir de molécule informative (comme dans le premier cas aussi).
Même le rétinyl ester qui a été stocké dans les hépatocytes pour être transformé en rétinol et être transporté par les RBP
(binding protein) vers les cellules extrahépatiques et servir de molécule informative aussi.
III.
Principales caractéristiques de la vitamine A
C’est une vitamine insoluble dans l’eau ;
Très sensible à l’oxydation et à la lumière ;
La presque totalité de la vitamine A (> 90%) est stockée au niveau du foie sous forme d’ester de rétinol ;
L’additif alimentaire correspondant aux caroténoïdes est le E160.
Principales fonctions de la vitamine A
IV.
L’acide rétinoïque agit sur un récepteur nucléaire, elle aura donc certainement un rôle dans la croissance cellulaire ;
Protection des épithéliums
La vision (on voit bien que le radical « rétine » est toujours présent dans ses différentes nomenclatures) ;
Antioxydants
Rôle dans l’immunité.
Les rôles sur la croissance et la protection épithéliale sont médiés par l’acide rétinoïque (RA sur le schéma) qui module
l’expression génétique en activant des récepteurs nucléaires.
Les récepteurs nucléaires qui fixent l’acide rétinoïque sont de deux types : le récepteur RAR (retinoic acid receptor) et
le récepteur RXR (retinoic X receptor). Le complexe formé (acide rétinoïque + récepteur) va se lier à des séquences
spécifiques de l’ADN : ces séquences sont appelées RARE (retinoic acid response elements).
Le rétinal est responsable de la vision en s’associant au niveau de la rétine à une protéine appelée l’opsine pour former
la rhodopsine (rétinal + opsine = rhodopsine).
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B. Vitamine D
La vitamine D est une liposoluble à double origine endogène et exogène :
La vitamine endogène : la vitamine D3 (cholecalciférol) ;
La vitamine exogène : la vitamine D2 (ergocalciférol).
Le mot « endogène » signifie que la vitamine a été fabriquée dans un organisme, et cet organisme peut être humain ou animal.
Ainsi, la vitamine D3, bien qu’elle soit endogène, elle peut être apportée par prise alimentaire.
Elle est présente dans l’huile de foie de morue, saumon, sardine, thon, foie, viande, fromage, lait de vache.
I.
Origine et destinée de la vitamine D
Premièrement : dans la peau
La 7-dehydrocholesterol est transformée en prévitamine
D3 par effet des rayons ultraviolets qui proviennent du
soleil. La prévitamine D3 en présence de chaleur devient
une vitamine D3 qui va quitter la peau vers la circulation
sanguine.
Deuxièmement : dans la circulation sanguine
La vitamine D3 endogène sera associée aux vitamine D2 et
D3 apportées par l’alimentation formation de la vitamine
D qui va migrer vers le foie.
Troisièmement : dans le foie
La vitamine D subit sa première hydroxylation et devient
25(OH)D. Cette forme hydroxylée de la vitamine migre vers
le rein (ou bien vers le placenta, le tissu adipeux ou le tissu
osseux).
Quatrièmement : dans le rein (ou autre)
La vitamine D subit sa deuxième hydroxylation et passe de
la forme 25(OH)D à 1,25(OH)2D.
Remarque
La seule forme dite active de la vitamine D est le calcitriol, c’est-à-dire le 1,25(OH)2D ;
Le transport plasmatique se fait grâce à la VDBP (vitamin D binding protein) qui est une protéine transporteuse
spécifique à la vit D ;
L’hydroxylation se fait grâce aux cytochorme p450 ;
La première hydroxylation (hépatique) se fait au niveau des microsomes ;
La deuxième hydroxylation (rénale) se fait au niveau de la mitochondrie ;
L’excès d’apport de la vitamine D est éliminé par une hydroxylation aussi, principalement au niveau du carbone 24, grâce
à d’autres protéines cytochrome p450.
II.
Rôles de la vitamine D
Au niveau de l’intestin : elle augmente l’absorption du calcium et du phosphore ;
Au niveau des os : elle agit sur les osteoclastes et les osteoblastes. Autrement dit, la résorption et minéralisation.
Au niveau du rein : elle favorise la réabsorption du phosphore et d’une très petite quantité du calcium.
III.
Régulation
Hypocalcémie : en cas d’hypocalcémie, il y a stimulation de la parathormone PTH qui va activer la 1 alpha-hydroxyalse
rénale (enzyme responsable de la 2e hydroxylation) formation du calcitriol (forme active de la vitamine D)
augmentation de l’absorption du calcium.
Hypophosphatémie : en cas d’hypophosphatémie, il y a activation de la 1 alpha-hydroxylase rénale formation du
calcitriol augmentation de l’absorption du phosphore.
Rétrocontrôle négatif : la 1,25(OH)2D inhibe la 1 alpha-hydroxylase rénale.
Le déficit en PTH : il favorise d’autres hydroxylations donnant des composés non actifs.
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IV.
Dosage de la vitamine D
Il est désormais reconnu que le statut vitaminique doit être évalué par la mesure de 25(OH)D totale et non par la 1,25(OH)2D.
Selon les experts, la concentration en 25(OH)D requise doit être > 30ng/ml (>70nmol/L).
Déficit : si < 10ng/ml.
Toxicité : si > 100ng/ml.
V.
Carence en vitamine D
Rachitisme carentiel : déficit en vitamine D qui touche le nourrisson et l’enfant. Les signes sont cliniques et
radiologiques, ainsi qu’une hypotonie.
Ostéomalacie : se traduit par des douleurs osseuses souvent violentes au niveau du bassin, du bas du dos et des jambes.
VI.
Tableau biologique des carences en vitamine D
Hypophosphorémie ;
Hyperphosphaturie ;
Hyperparathyroidie secondaire ;
Calcémie normale ou basse ;
Phosphatase alcaline élevée.
L’intoxication à la vitamine D est toujours iatrogène (due à une prise excessive de médicament) car les aliments ne
contiennent que des très faibles quantités en vitamine D. Par ailleurs, une exposition prolongée au soleil ne peut en aucun
cas provoquer une intoxication.
C. Vitamine E
La vitamine E est une vitamine liposoluble constituée de deux familles : les tocophérols et tocotriénols. Elles sont toutes
formées par un 6 OH chromanes substituées par une chaîne isoprénoïde (tocols) dont la longueur détermine le type de la
vitamine E.
La forme la plus abondante de la vitamine E c’est l’alphatocophérol.
Elle est trouvée dans : l’huile de germe de blé, huile de maïs, noisettes et amandes. L’apport journalier
est de 30mg.
Ils correspondent aux additifs alimentaires E306, E307, E308, E309.
I.
Métabolisme de la vitamine E
La vitamine E est absorbée au niveau de l’intestin en présence de lipides et de sels biliaires, et les esters
de cette vitamine sont hydrolysés puis assimilés par la paroi intestinale.
Les chylomicrons tâchent de transporter la vitamine E vers le tissu adipeux (où elle sera stockée) et
vers le foie. Quant à sa distribution vers les tissus périphériques, elle est assurée par d’autres
lipoprotéines.
Remarque
Au niveau cellulaire, la vitamine E se fixe sur la membrane cellulaire et sur la membrane
mitochondriale.
II.
Fonctions de la vitamine E
Les tocophérols sont des puissants antioxydants, notamment l’alphatrocophérol. Ainsi, la vitamine E
est considérée parmi les premières lignes de défenses contre les agents oxydants qui peroxydent les
acides gras polyinsaturés.
La vitamine E agit en synergie avec les autres systèmes antioxydants : la vitamine C, le glutathion
peroxydase à sélénium, la superoxyde dismutase et la catalase.
Les carences sont très rares et généralement asymptomatiques.
Noyau
chromane
C
h
a
î
n
e
i
s
o
p
r
é
n
o
d
e
ï
D. Vitamine K
La vitamine K est un groupe de composés ayant une structure similaire comportant la phylloquinone (vitamine K1) et les
ménaquinones (vitamines K2).
La vitamine K1 est la principale vitamine K présente chez les végétaux.
Les ménaquinones sont classées selon la longueur de leur chaîne latérale aliphatique et elles sont désignées par MK-n ; n
correspond au nombre de répétition de la chaîne isoprénoïde.
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I.
Fonctions de la vitamine K
La vitamine K est nécessaire à la synthèse de facteurs de coagulation (II, VII, IX, X). Elle est donc une vitamine
antihémorragique.
La vitamine K, une fois réduite par une réductase, elle sert de cofacteur à une enzyme appelée carboxylase. Cette
carboxylase tâche de carboxyler l’acide glutamique (entre dans la constitution des protéines de coagulation) en acide
gamma-carboxy glutamique. Une fois carboxylé, il aura la capacité de fixer le calcium, permettant son activation, permettant
la coagulation.
Remarque
Les anticoagulants (antivitamine K) tel que le Warfarin inhibe la régénération de la vitamine K sous sa forme réduite.
II.
Carences en vitamine K
Peuvent être responsables d’hémorragies non spécifiques.
Les nouveaux nés peuvent présenter un syndrome hémorragique par déficit en vitamine K. En effet, le nouveau-né peut
présenter un déficit en vitamine K secondaire à un défaut de passage de cette vitamine à travers le placenta et à l’absence
d’une flore bactérienne intestinale.
3. Vitamine hydrosolubles
A. Vitamine B1
La vitamine B1 est une vitamine hydrosoluble, aussi appelée thiamine et aneurine (rôle neurofacilitateur).
Elle jour un rôle fondamental dans le métabolisme des glucides et des acides aminés ramifiés et donc elle a un rôle
énergétique.
C’est une vitamine thermolabile, dénaturée à 100°C.
Elle est présente dans les péricarpes des fruits et les germes de céréales.
Les besoins en vitamine B1 augmentent dans certaines conditions (femme enceinte, allaitement, malabsorption, grands
buveurs de thé
I.
Métabolisme de la vitamine B1
La vitamine B1, vu son hydrosolubilité, elle ne nécessite pas de transporteur plasmatique. Elle franchit la membrane de
manière active, mais en cas de forte concentration, elle peut passer passivement.
La thiamine, une fois ingérée, elle passe vers le tissu où elle adopte sa forme activée après s’être phosphorylée en thiamine
pyrophosphate. La phosphorylation est assurée par la diphosphotransférase ATP dépendante.
Thiamine ingérée Thiamine active (thiamine pyrophosphate)
Diphosphotransférase
ATP dépendante
Remarque
La vitamine B1 n’est jamais stockée sous aucune forme ;
L’élimination urinaire de la vitamine B1 se fait sous-forme pyrimidique ou thiazolique
5
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II.
Rôles de la vitamine B1
Neurotransmetteur : la vitamine B1 potentialise l’effet de l’acétylcholine.
Cofacteur : la vitamine B1 intervient dans
o La décarboxylation de l’acide alpha-cétonique ;
o La transcétolisation (voie des pentoses phosphate).
Le déficit en thiamine est responsable du béri-béri (qui veut dire je ne veux pas je ne veux pas). Ses signes cliniques :
neuropathie périphérique, asthénie, dégénérescence cardiovasculaire, neurologique et musculaire.
B. Vitamine B2
La vitamine B2, aussi appelée riboflavine ou lactoflavine, c’est une vitamine hydrosoluble nécessaire à la synthèse du FMN
et du FAD (groupement prosthétiques à des oxydoréductases).
C’est un pigment coloré, fluorescent et dénaturé par la lumière visible. Il est stable à haute température et résiste à la
congélation.
Son additif alimentaire c’est E101.
I.
Rôle de la vitamine B2
La vitamine B2 existe sous deux formes : active et réduite.
Elle sert de cofacteur prosthétique des oxydoréductases ; elle intervient donc dans plusieurs réactions métaboliques (chaine
respiratoire, désamination …etc.).
Besoins et carences
II.
Elle n’est jamais synthétisée par les mammifères.
Elle est présente dans le foie, la levure les amandes et les œufs.
Le manque en riboflavine est à l’origine d’un syndrome général de carence non mortel (signes cutanés, photophobie,
glossite).
C. Vitamine B5
La vitamine B5, aussi appelée acide pantothénique, est formé par l’ensemble Beta-alanine + Acide pantoïque.
C’est le précurseur de la Coenzyme-A et la protéine qui transporte les groupes acyle (ACP).
L’origine de ce mot est grecque, et qui veut dire « partout ».
I.
Métabolisme de la vitamine B5
La vitamine B5 n’est pas synthétisée par l’organisme.
Son origine est exclusivement alimentaire, ou par les bactéries intestinales.
Elle est facilement absorbée par l’intestin.
La carence est rare.
D. Vitamine B6
La vitamine B6 est une vitamine hydrosoluble, aussi appelée pyridoxine. Sa forme active c’est le phosphate de pyridoxal
(aldéhyde phosphorylé).
Le phosphate de pyridoxal est la coenzyme de plusieurs enzymes du métabolisme : transamination, désamination,
décarboxylation et glycogénolyse.
Elle est présente dans la viande, le poisson et les œufs.
Une contraception prolongée peut engendrer une carence en vitamine B6, qui est aussi observée chez les alcoolique et les
femmes enceintes.
Parmi les signes cliniques secondaires au déficit de cette vitamine sont : signes neurologiques, anémies, glossite et retard de
croissance.
E. Vitamine B9
La vitamine B9 est une vitamine hydrosoluble, aussi appelée acide folique ou folate.
Elle est constituée de : base ptéridine + acide PAB + glutamate.
Leur absorption se fait au niveau du jéjunum proximal, sous forme de monoglutamyl (besoins quotidiens = 50 à 100 micg/j).
Les réserves sont surtout hépatiques, mais de faibles quantités.
I.
Métabolisme de la vitamine B9
La forme active de la vitamine B9 c’est : tétrahydrofolate (H4 folate).
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Faculté de médecine d’Alger
ABDESSALEM SAOUD
La tétrahydrofolate est produit de la réduction du folate en 2 temps, par la folate réductase :
Folate Déhydrofolate Tétrahydrofolate
Un groupement méthyl, qui provient de
transformant ainsi en : 5-méthyltétrahydrofolate, permettant ainsi à notre vitamine B9 de
des fonctions très importantes.
la sérine, vient
sur notre
fixer
se
tétrahydrofolate,
le
réaliser
II.
Fonctions de la vitamine B9
L’acide folique est un donneur de méthyle : il participe à la synthèse de la méthionine à partir de l’homocystéine, en
donnant à ce dernier son groupement méthyl qu’il a reçu de la part de la sérine (comme on vient de citer en haut).
Mais il faut noter que ceci n’est possible qu’en présence de vitamine B12.
Il intervient dans la synthèse des bases puriques et pyrimidiques : il participe à la formation de la thymine (ADN) en
cédant son groupement méthyl à l’uridine (ARN)
Il intervient dans le catabolisme des AA : à l’instar de la sérine et l’histidine.
III.
Carences en vitamine B9
Anémie mégaloblastique : une carence en apport de la vitamine B9 arrêt de la formation de la thymine constituant
l’ADN dans le globules rouges accumulation dans le cytoplasme des précurseurs qui sont censés former l’ADN
préparant la cellule à la mitose quand le moment de la mitose arrive, la cellule réalise qu’elle n’a pas assez d’ADN
augmentation du volume cytoplasmique des globules rouges anémie mégaloblastique.
Hyperhomocystéinémie : car l’homocystéine ne peut plus se transformer en méthionine en absence de la vitamine B9.
Non fermeture du tube neuronal : spina bifida, et troubles neurologiques graves.
F. Vitamine B12
C’est une vitamine hydrosoluble, aussi appelée cobalamine qui résiste à l’oxydation.
I.
Absorption-transport plasmatique et stockage
o Absorption
La vitamine B12 est apporté lors de l’alimentation par les
protéines.
libérée des protéines grâce aux
Dans un premier temps, avant que l’absorption commence,
elle est
fortes
concentrations gastrique du HCL et de la pepsine.
Une fois libérée, elle va se fixer à une glycoprotéine
synthétisée par la paroi gastrique et les glandes salivaires.
Ces glycoprotéines sont appelées accepteurs R ou
haptocorrine
Le rôle de l’haptocorrine est de protéger la vitamine de
l’attaque enzymatique et des bactéries intestinales.
facteur
Le
intrinsèque : est une glycoprotéine
synthétisée par les cellules pariétales de l’estomac qui
permet l’absorption par l’iléon terminal de la vitamine
B12.
o Transport
Une fois absorbée, la vitamine B12 est transportée au niveau plasmatique par une protéine spécifique : la transcobalamine
II.
Au niveau du foie, elle est stockée liée à la cobalamine I.
II.
Besoins et élimination
Les besoins quotidiens sont de l’ordre de 2 à 5micg/j.
Le réserves de l’organisme sont de 3 à 5 mg sont suffisantes pour 3 à 4 ans.
Il existe un cycle entérohépatique pour la vitamine B12.
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Faculté de médecine d’Alger
ABDESSALEM SAOUD
III.
Fonctions de la vitamine B12
Le plus grand rôle de la B12 c’est la production du succinyl CoA
Chez les mammifères, B12 est le cofacteur de deux enzymes : la méthionine synthase, et la L. méthylmalonyl-CoA mutase.
Méthionine synthase : enzyme nécessaire pour la synthèse de la méthionine à partir de l’homocystéine (cette réaction
permet la régénération du H4f nécessaire à la synthèse de l’ADN).
L. méthylmalonyl-CoA mutase : enzyme intervenant dans la production d’énergie et la synthèse de l’hémoglobine
(production du succinyl CoA à partir du propionate).
IV.
Carence en vitamine B12
Les gens disposés sont ceux qui suivent un régime végétarien, ceux qui ont subi des gastectomies totales ou atrophies
gastriques.
Ceci conduit à une anémie mégaloblastique, et/ou atteinte neurologique (dégénérescence du système nerveux central).
G. Vitamine C
La vitamine C est une vitamine hydrosoluble qui s’agit de l’acide I-ascorbique et ses sels. La formule brute = C6H8O6.
Elle peut être obtenue à partir du D-glucose et le D-galactose.
I.
Fonctions de la vitamine C
La vitamine C est un important antioxydant qui intervient dans la réduction de la proline et l’hydroxyproline. Ce dernier
est un acide aminé important dans le collagène.
Elle joue un rôle important dans la réduction du fer intestinal (Fe3+ vers Fe2+) afin de faciliter son absorption intestinale.
II.
Carence en vitamine C
Le déficit en vitamine C cause le scorbut : une maladie grave caractérisée par une forte asthénie, une anémie et des
hémorragies gingivales.
Ce déficit peut se voir principalement lorsqu’il y a une forte cuisson des aliments et / ou les besoins augmentent chez certains
patients comme par exemple en période post-chirurgicale, traumatisme.
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Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
PHYSIOLOGIE DE L’INTESTIN GRÊLE
Dr. GRAINE
PHYSIOLOGIE DE L’INTESTIN GRÊLE
Introduction
I. Motricité Intestinale
II. Régulation de la motricité
III. Sécrétion Intestinale
IV. Régulation de la sécrétion
Introduction
L’intestin grêle mesure environ 5 à 6 m. Il reçoit
le chyme gastrique qui se mélange aux différentes
sécrétions biliaires, pancréatiques et intestinales.
La longueur et la lenteur de la progression du contenu
donnent le temps nécessaire à la digestion
enzymatique qui nécessite des phénomènes moteurs et
chimiques.
Motricité Intestinale
Le rôle de la motricité :
- le brassage des aliments avec les différentes sécrétions,
- faciliter le contact entre la muqueuse et le chyme pour
favoriser et augmenter l’absorption,
- assurer la propulsion du contenu dans la direction aborale.
Motricité Intestinale
Les principaux mouvements de l'intestin sont :
a- les mouvements segmentaires :
La segmentation consiste en une série de contractions qui
divise le grêle en plusieurs segments courts et dilatés.
Chaque segment sera le siège en son milieu d’une nouvelle
contraction alors que la précédente vient de disparaître,
malaxant ainsi le chyme de la lumière et le mettant en
contact de la paroi intestinale.
Motricité Intestinale
La segmentation est une succession de contractions
et de relaxations des cellules du muscle lisse circulaire
entraînant des contraction annulaires.
Ces mouvements segmentaires sont déclenchés par une
activité électrique provenant des cellules pacemakers avec
une excitation de fond par le système nerveux entérique.
- duodénum: la segmentation se fait à une fréquence de 12
contractions /min
-iléon terminal = 9 contractions /min
Mouvements segmentaires
Mouvements segmentaires
Motricité Intestinale
b- les mouvements propulsifs : assurés par des
mouvements péristaltiques.
Dès l’arrivée des aliments, il y a contraction du
segment en amont qui pousse le bol alimentaire vers
le segment d’aval dilaté.
Plus rapide au niveau proximal qu’au niveau des parties
distales de l’intestin = le transport du chyme du pylore
à la valve iléo-caecale nécessite 3 à 5 heures.
Le péristaltisme met en jeu la contraction coordonnée
des deux couches musculaires.
Motricité Intestinale
Le péristaltisme est considérablement augmenté
après un repas:
-
-
l’arrivée du chyme dans le duodénum
le réflexe gastro- iléal : la distension de l’estomac
provoque l’activation de la motricité iléale (plexus
myentérique).
Motricité Intestinale
c- les mouvements à jeun (période inter-digestive)= Complexes
Migrants Inter digestifs ou Complexes Migrants Moteurs(CMM).
- Correspond à une activité cyclique électrique et contractile qui
prend naissance dans le pacemaker gastrique puis parcourt
l’ensemble de l’intestin jusqu’à l’iléon terminal en 90 à 120 min.
La motiline sécrétée par les cellules endocrines duodénales joue
un rôle essentiel dans l’apparition cyclique des CMM.
Les CMM sont interrompus brutalement par la prise alimentaire .
Le CMM permet de :
- vider l’intestin grêle des résidus alimentaires,
- éviter la colonisation par les bactéries.
Motricité Intestinale
Il se compose de trois phases :
-phase I, d’une durée de 45 à 60 minutes, est une phase
quiescente : les ondes lentes sont présentes mais ne sont pas
associées à la survenue de potentiel d’action ;
-phase II est une phase d’activité irrégulière : seulement
quelques ondes lentes sont associées à la survenue de
potentiel d’action ; elle dure de 30 à 45 minutes ;
- phase III est la plus courte (de 5 à 10 minutes) ; au cours
de cette phase d’activité régulière intense, chaque onde lente
est associée à la survenue d’une salve de potentiels d’action
Motricité Intestinale
d- motricité de l’iléon terminal : La jonction iléo-cæcale
joue le rôle d’une barrière à sens unique entre l’intestin
grêle et le gros intestin grâce à deux facteurs:
-valve iléo-cæcale,
-sphincter iléo-cæcal
La jonction iléo-cæcale:
- empêche la contamination de l’iléon par le contenu
cæcal,
- Prolonge la durée de séjour du chyme dans l’iléon
= facilite l’absorption
Motricité Intestinale
Motricité de l’iléon terminal
Le degré de contraction du sphincter iléo-cæcal et
l’intensité du péristaltisme dans l’iléon terminal sont
contrôlés par des réflexes originaires du cæcum = rétro
contrôle négatif du sphincter iléo-cæcal.
Cæcum est distendu:
- augmentation de la contraction du sphincter iléo-cæcal
-
inhibition du péristaltisme iléal.
Il retarde ainsi la vidange de chyme supplémentaire à
partir de l’iléon.
Régulation de la motricité
En plus de ces régulations réflexes, certaines
substances telles que :
-CCK, Gastrine , sérotonine renforcent la motilité
intestinale.
- Sécrétine, VIP, glucagon freinent la motricité
intestinale.
- Le Vague :
le parasympathique : stimule la motricité intestinale.
Le sympathique : inhibe la motricité intestinale.
Sécrétion Intestinale
-sécrétion de mucus par les glandes de Brunner dans
le duodénum. Il lubrifie la paroi intestinale.
Ce mucus est alcalin, il protège la paroi duodénale de la
digestion par le suc gastrique acide;
-les entérocytes sécrètent de l’eau et des électrolytes :
1500 ml de liquide sont déplacés chaque jour du sang
vers la lumière intestinale par la paroi de l’intestin grêle.
Sécrétion Intestinale
Les enzymes intestinales : on retrouve :
- des peptidases de la bordure en brosse qui digèrent les
peptides.
- des oligosaccharidases assurent la digestion des
diholosides et des oligosaccharides.
- sucrase, maltase et lactase : coupent les disaccharides
en monosaccharides
- l’entérokinase qui active le trypsinogène en trypsine.
- lipase intestinale: scinde les graisses neutres en
glycérol et acides gras
La plupart de ces enzymes sont localisées dans la bordure
en brosse des entérocytes.
Sécrétion Intestinale
Les hormones intestinales :nombreuses, elles ont une
action sur la motricité et sur la sécrétion.
On cite :
-la gastrine
-le VIP et le GIP
-la CCK
-la Sécrétine
-la substance P
-le peptide pancréatique PP.
Régulation de la sécrétion
L’arrivée des aliments et la libération de l’hormone
Sécrétine sont les éléments majeurs déclenchant la
sécrétion intestinale.
La sécrétion dans l’intestin grêle apparaît essentiellement
en réponse à la présence de chyme dans l’intestin : plus la
quantité de chyme est grande , plus la sécrétion est
grande.
PHYSIOLOGIE DU CÔLON
PHYSIOLOGIE DU CÔLON
Introduction
I-Motricité colique
II-Rôles du côlon
III-Continence et défécation
Introduction
Les principales fonctions du côlon:
- absorption de l’eau et les électrolytes à partir du
chyme;
- stockage des matières avant de les évacuer.
Le transit colique est environ 20h , il est variable en
fonction du régime alimentaire il peut aller jusqu’à 72h.
Motricité colique
Le côlon est le siège de différents mouvements :
a-les mouvements de brassage = contractions haustrales
Ces contractions sont responsables de la formation de sacs
dilatés ou de poches le long du côlon, dues à l’activité
rythmique propre des cellules musculaires lisses; sont
analogues aux contractions segmentaires de l’intestin
grêle mais beaucoup moins fréquentes et déplacent
lentement d’avant en arrière le contenu du côlon
augmentant le contact du contenu avec la muqueuse pour
faciliter l’absorption.
Motricité colique
b-les mouvements propulsifs= mouvements de masse :
3 à 4 fois/j , après un repas, une onde de
contraction intense = mouvement de masse se
déplace rapidement du segment transverse du colon
vers le rectum; elle coïncide généralement avec le
réflexe gastro-iléale.
Rôles du côlon
1- Réabsorption : le côlon réabsorbe le Na+ couplé au Cl
(Na Cl) au niveau proximal, alors qu’au niveau distal, le
Na+ est échangé avec le K+ : réaction régulée par
l’aldostérone.
2- Sécrétion : elle se limite au mucus pour faciliter la
défécation et protéger la paroi intestinale de l’activité
bactérienne.
Rôles du côlon
3- Présence de la flore bactérienne : le côlon est colonisé
par des millions de bactéries qui sont responsables de :
-la fermentation : terminent la digestion des résidus
glucidiques (cellulose) produisant une partie des gaz
intestinaux et des monosaccharides.
La digestion bactérienne de ces derniers produit des
acides gras volatiles à chaîne courte , utilisés comme
substrats énergétiques par l’épithélium colique.
-la putréfaction : digestion des résidus protéiques , les
acides aminés seront désaminés avec production
d’ammoniac ou décarboxylés avec production d’amines
volatiles mitogènes qui participent au maintien de la
trophicité muqueuse.
LA CONTINENCE ET LA
DEFECATION
INTRODUCTION
Le rectum et les sphincters (interne et externe)
soumis à une régulation nerveuse complexe assurent
la continence et la défécation.
LA CONTINENCE
En dehors des défécations, le rectum est vide.
Les matières sont stockées dans le côlon sigmoïde et
descendant.
Au repos, tant que la pression anale est > à la pression
rectale , aucune émission de gaz ou de matières
n’est possible. Ceci est dû essentiellement au
sphincter anal interne qui dépend du système
nerveux extrinsèque.
LA CONTINENCE
Le sphincter anal externe, constitué de fibres
musculaires striées, dépendant de l’innervation
somatique, protège la continence avec les muscles
releveurs de l’anus au cours de toute augmentation de la
pression intra abdominale lors d’un exercice physique, la
toux , l’éternuement, le rire……
Des récepteurs sensibles à l’étirement sont présents
dans le rectum.
A la partie haute du canal anal se trouvent des
récepteurs spécialisés dans la discrimination gaz-
liquide-solide.
La continence
Réflexe d’échantillonnage
Correspond à l’ensemble de l’activité réflexe survenant
en réponse à une distension de l’ampoule rectale = est à
l’origine des mécanismes de la continence. On observe :
- une sensation fugace consciente;
- une contraction rectale propulsive: le réflexe recto-
rectal;
- un relâchement du sphincter interne: réflexe recto-anal
inhibiteur
- une contraction du sphincter externe: réflexe recto-
anal excitateur
La continence
Réflexe d’échantillonnage
La propulsion du contenu rectal vers le canal anal
supérieur dont l’ouverture permet l’analyse de la nature
du contenu par les récepteurs spécialisés; la contraction
du sphincter externe protège la continence.
Il existe une voix inhibitrice descendante corticale qui est
capable de suspendre la défécation de façon volontaire.
Si la défécation doit être différée , le rectum s’adapte à
son nouveau volume et la sensation de besoin disparaît =
réflexe d’accommodation .
LA DEFECATION
La distension du rectum initie la défécation , qui est
assistée par une expiration forcée se faisant à glotte
fermée lors de la défécation,
-le plancher pelvien s’abaisse;
-le rectum et l’anus prennent la forme d’un entonnoir dans
lequel est propulsée la colonne fécale, aidée par la
poussée abdominale.
L’innervation de ces régions est contrôlée par des centres
nerveux au niveau du cortex, des noyaux amygdaliens et
du bulbe.
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Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Dr. KADIM. S
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
I- Introduction
1- Fonctions de l’estomac
2- Relations structures-fonctions
II- MOTILITE GASTRIQUE
1- Rôles de la motilité gastrique
2- Contractions gastriques
3- Motilité pariétale au niveau de l’estomac proximal
4- Motilité pariétale au niveau de l’estomac distal
5- Vidange gastrique
6- Contrôle de la motilité et de la vidange gastriques
III- SECRETION GASTRIQUE
1- Suc gastrique
2- Régulation de la sécrétion gastrique acide
3- Rôles de la sécrétion gastrique
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Introduction
Estomac : 1er organe digestif intra-abdominal
Fonctions : - fonction motrice
- fonction sécrétoire exocrine dominée par la
sécrétion chlorhydropeptique et celle du
facteur intrinsèque
- fonction sécrétoire endocrine dominée par la
sécrétion de gastrine
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Introduction
L’estomac est divisé en 2 grandes zones : estomac proximal et
estomac distal.
- Estomac proximal = fundus + partie haute du corps gastrique
joue un rôle de réservoir
- Estomac distal = corps gastrique + antre
joue un rôle de pompe et permet la vidange gastrique
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Introduction
L’épithélium gastrique présente des plis au fond desquels s’ouvrent des
glandes. Il est formé de :
- cellules pariétales sécrétant le HCl et le facteur intrinsèque
- cellules principales sécrétant le pepsinogène et la lipase gastrique
- cellules à mucus sécrétant le mucus et les HCO3
- cellules endocrines : cellule G sécrétant la gastrine
cellules D sécrétant la somatostatine
-
cellules entérochromaffines-like (ECL) sécrétant
l’histamine
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Introduction
Les glandes fundiques sont constituées de cellules pariétales, de cellules
principales, de cellules à mucus et de cellules endocrines.
Les glandes pyloriques sont constituées de cellules à mucus et de
cellules G.
Le contenu de l’estomac = chyme gastrique= mixture des aliments et des
sécrétions gastriques ayant un aspect opaque, laiteux et semi liquide ou
pâteux.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
La motricité gastro-intestinale est un des éléments majeurs du confort
digestif et la bonne santé de l’individu. Elle présente deux aspects
distincts selon la période interdigestive ou postprandiale.
L’estomac doit jouer le rôle de réservoir et évacuer de façon contrôlée
les aliments.
Du point de vue fonctionnel, on distingue :
- la zone proximale : fundus + 1/3 supérieur du corps de l’estomac.
- la zone distale : antre
- le pylore
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
1- Rôles de la motilité gastrique :
- stockage d’importantes quantités d’aliments permettant une prise
alimentaire intermittente
- accommodation à la distension
- homogénéisation et le broyage des particules alimentaires et le mélange
des aliments avec les sécrétions gastriques pour former le chyme
gastrique
- vidange progressive et régulée du contenu gastrique vers l’intestin pour
une digestion et une absorption intestinales efficaces
- évacuation des grosses particules non digestibles
- prévention du reflux duodénogastrique
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
L’activité motrice des muscles lisses digestifs dépend de la
survenue d’ondes lentes générées par les cellules de Cajal qui sont
douées d’une activité électrique spontanée (pacemaker). Ces ondes
lentes se propagent aux cellules musculaires lisses tout au long du
tube digestif.
Les potentiels d’action des cellules musculaires lisses sont
responsables de la survenue des l’activité mécanique.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
1- Rythme électrique de base (REB)
Les variations rythmiques du potentiel de membrane des cellules de Cajal sont
transmises aux cellules musculaires lisses et donnent naissance à un rythme
électrique de base (REB) appelé ondes lentes. Ces dernières ne déclenchent pas
de contractions musculaires que si leur sommet est surchargé de potentiels
d’action.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
1- Rythme électrique de base (REB)
Les ondes lentes sont :
- absentes au niveau de l’œsophage.
- de 3 cycles /min au niveau du fundus
- de 1,5 cycles /min au niveau de l’antre
- de 12 cycles /min au niveau du duodénum
- de 7 cycles /min au niveau de l’iléon
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
2- Ondes de brassage
- faibles ondes constrictives prenant naissance au niveau de la
partie moyenne de l’estomac
- se déplacent vers l’antre au rythme d’une contraction toutes les 15
à 20 secondes.
- initiées par le REB
- permettent le brassage du contenu gastrique et son mélange aux
sécrétions gastriques.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
3- Ondes de contractions péristaltiques = péristaltisme
- principal mouvement propulsif du tractus gastro-intestinal.
- défini par l’apparition autour du tube digestif d’un anneau de
contraction qui se déplace ensuite le long de la paroi déplaçant tout
le matériel situé en avant de l’anneau en direction aborale.
- Son principal stimulus = distension du tube digestif.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
2- Contractions gastriques :
4- Contractions de faim
Contractions intenses apparaissant lorsque l’estomac est resté
vide pendant longtemps. Le sujet ressent une douleur appelée
crampe de faim apparaissant 12 à 24 heures après la prise du
dernier repas.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
3- Motilité pariétale au niveau de l’estomac proximal
L’estomac proximal est un réceptacle dans lequel les aliments ayant transité par
l’œsophage vont d’abord être stockés et mélangés à la sécrétion gastrique.
Entre les repas :
- pas d’activité péristaltique.
- estomac = siège d’une contraction tonique à l’origine d’une pression intragastrique
permanente de 6 à 7 mmHg.
Lors du repas :
- relaxation réceptive dite adaptative
- due à un réflexe vago-vagal sous contrôle des fibres nerveuses non adrénergiques
non cholinergiques du nerf vague.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
4-Motilité pariétale au niveau de l’estomac distal :
En période interdigestive :
Estomac distal = siège d’une motricité cyclique composant le complexe moteur
migrant (CMM) qui est inhibé par la prise alimentaire.
Le CMM survient à des intervalles réguliers de 1 à 2 heures ,entre les repas et se
compose de 3 phases :
- phase I : phase quiescente, d’une durée de 45 à 60 min, avec présence d’ondes
lentes sans survenue de potentiel d’action.
- phase II : phase d’activité irrégulière, d’une durée de 30 à 45 min, où seules
quelques ondes lentes sont associées à la survenue de potentiel d’action.
- phase III : phase d’activité régulière intense, d’une durée de 5 à 10 min, où
chaque onde lente est associée à la survenue d’une salve de potentiel d’action.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
4- Motilité pariétale au niveau de l’estomac distal :
En période de jeûne, le pylore est en phase avec la motricité antrale :
- phase I du CMM : il est modérément fermé.
- phase II : il est fermé.
- phase III : il est ouvert et laisse passer les volumineuses particules
non digestibles.
Le rôle du pylore est double :
-Régulariser la livraison du chyme gastrique à l’intestin.
-Limiter le reflux duodéno-gastrique.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
4- Motilité pariétale au niveau de l’estomac distal :
Lors du repas, il y’ a une activité péristaltique. Les ondes de
contraction de l’antre exercent des pressions importantes sur le
contenu gastrique qu’elles malaxent et pétrissent.
Quand une onde phasique démarre à la partie moyenne du corps
gastrique, le pylore est ouvert. Le gradient de pressions entre
l’antre et le duodénum est faible mais suffisant pour assurer
l’évacuation des liquides et des petites particules.
Au fur et à mesure que l’onde s’approche du pylore, le gradient de
pressions augmente et le pylore se ferme. Ceci entraîne une
rétropulsion du contenu antral et son broyage.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
5- Vidange gastrique :
La vidange gastrique est l’étape limitante des phénomènes qui
aboutissent à l’absorption intestinale des aliments.
Elle débute quelques minutes après le début du repas.
Il semble que l’antre pylorique, le pylore et la portion du
duodénum fonctionnent comme une unité de contrôle de la
vidange gastrique.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
5-Vidange gastrique :
La rapidité d’évacuation du repas est fonction de :
- la nature liquide ou solide du repas
- la composition du repas
- l’acidité, la température, et la charge calorique
- l’ingestion vespérale
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
5- Vidange gastrique
1- Vidange des liquides :
Le facteur essentiel pour la vidange des liquides étant le
gradient de pression entre l’estomac proximal et le duodénum.
Elle se fait selon une courbe exponentielle, le temps de demi-
vidange des liquides étant de 20 à 30 min.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
5- Vidange gastrique :
2- Vidange des solides : Elle dépend principalement du
péristaltisme antral qui broie et homogénéise les particules solides.
La vidange gastrique des solides d’un repas varie selon la taille et la
nature des constituants, l’évacuation n’étant possible que pour les
particules de moins de 2 mm. De plus, les solides ne peuvent être
évacués que s’il y a une coordination entre les contractions antrales
et duodénales.
Le temps de demi-vidange pour les solides digestibles est de 120
min et est de 180 min pour les solides non digestibles.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
5-Vidange gastrique
3- Vidange des lipides : La phase lipidique d’un repas quitte
plus lentement l’estomac que les liquides. Le temps de demi-
vidange des lipides est de 180 min.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
6-Contrôle de la motilité et de la vidange gastriques
1- Contrôle nerveux
Le nerf vague augmente la contraction de l’estomac proximal, stimule le
péristaltisme antral et accélère la vidange gastrique via la libération de
l’acétylcholine.
Les fibres inhibitrices du nerf vague sont impliquées dans la relaxation de
l’estomac proximal via la libération du VIP.
Le système nerveux sympathique aux effets inhibiteurs prédominants a
une action relaxante permanente sur l’estomac proximal et ralentit la
vidange gastrique.
Le stress et les stimulations nociceptives quelque soit leur point de départ
ralentissent la vidange gastrique.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Motilité gastrique
6- Contrôle de la motilité et de la vidange gastriques
2- Contrôle hormonal
- pression gastrique : diminuée par la gastrine, la CCK, la somatostatine, la
sécrétine, le VIP et le GIP et augmentée par la motiline.
- péristaltisme antral : augmenté par la gastrine et la CCK et diminué par la
somatostatine, la sécrétine, le VIP et le GIP.
- vidange gastrique : ralentie par la CCK, la somatostatine et la sécrétine
et accélérée par la motiline.
La ghréline, hormone synthétisée par l’estomac et impliquée dans la prise
alimentaire (orexigène) stimule la sécrétion gastrique acide et la vidange
gastrique.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
La sécrétion gastrique représente la seconde sécrétion
intervenant dans la digestion des aliments. Elle est dominée
par la sécrétion de l’acide chlorhydrique et celle du facteur
intrinsèque.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
1- Composition du suc gastrique :
Le suc gastrique est un liquide acide, incolore et visqueux dont le
débit de 1L à 1, 5 L est rythmé par les repas. Il est composé:
- d’un fluide acide avec le facteur intrinsèque
-
- d’un fluide alcalin riche en mucus et en HCO3
- du pepsinogène rapidement activé en pepsine en milieu acide
- d’une lipase gastrique
Le fluide provenant des cellules pariétales étant plus abondant que
le fluide alcalin, la sécrétion gastrique est globalement acide.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
2- Régulation de la sécrétion gastrique acide :
La réponse sécrétoire à l’alimentation est décomposée
en 3 phases:
- phase céphalique
- phase gastrique
- phase intestinale
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
2- Régulation de la sécrétion gastrique acide
1- Phase céphalique :
purement nerveuse, correspondant à la stimulation d’origine
centrale du nerf vague par la pensée, la vue, l’odeur et le goût des
aliments ; ce qui entraîne une augmentation réflexe de la sécrétion
gastrique.
En effet, la stimulation du nerf vague augmente la sécrétion de
gastrine par la libération du GRP (gastric releasing peptide) d’une
part et stimule directement la cellule pariétale (et la cellule
principale) par libération de l’acétylcholine d’autre part.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
2- Régulation de la sécrétion gastrique acide
2- Phase gastrique :
déterminée par l’arrivée des aliments dans l’estomac.
Les cellules G, en réponse à la distension gastrique et la présence de
nutriments dans l’estomac, sécrètent la gastrine. Ce qui entraîne une
sécrétion acide qui est également augmentée par la stimulation
cholinergique et celle de l’histamine.
A la fin du repas, l’acidité est maximale. Ceci va stimuler les cellules D
qui vont freiner les cellules G par libération de somatostatine.
SECRETION GASTRIQUE
Régulation de la sécrétion gastrique acide
nerf vague
cellules G gastrine cellules pariétales sécrétion
acide
cellules ECL histamine
Somatostatine cellules D acidité antrale
Stimulation inhibition
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
2- Régulation de la sécrétion gastrique acide
3- Phase intestinale :
principalement inhibitrice.
Cette inhibition se fait par de 2 mécanismes de
rétrocontrôle :
- autorégulation de la gastrine, pH dépendante dans l’antre
- mécanismes hormonaux intestinaux dus à l’introduction du
HCl dans le duodénum (sécrétine, CCK) ou à celle des graisses,
des solutions hypertoniques ou sucrées dans le jéjunum et
l’iléon.
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
3- Rôles de la sécrétion gastrique :
1-Rôle du HCL :
-débute l’hydrolyse de certains sucres
-gélifie la fibrine du sang et le collagène du conjonctif
-assure un pH acide indispensable à l’activation du pepsinogène
-joue un rôle bactériostatique
-entraîne la transformation du fer ferreux en fer ferrique
-entraîne l’ionisation du calcium (favorise l’absorption)
-stimule la sécrétion de la sécrétine
PHYSIOLOGIE GASTRIQUE
Sécrétion gastrique
3- Rôles de la sécrétion gastrique :
2- Rôle du facteur intrinsèque :
Favorise l’absorption intestinale de la vitamine B12.
3- Rôle de la lipase gastrique :
Hydrolyse 10 à 30 % des lipides ingérés.
4- Rôle des mucoprotéines et de la sécrétion alcaline :
C’est une barrière de protection de la muqueuse gastrique
s’opposant à la rétrodiffusion des ions H+.
|
Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Dr. KADIM. S
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
I- Introduction
II- Digestion et absorption des glucides
III- Digestion et absorption des lipides
IV- Digestion et absorption des protéines
V- Absorption de l’eau et des électrolytes
1- Absorption de l’eau
2- Absorption du sodium
3- Absorption du potassium
4- Absorption des bicarbonates
5- Absorption du calcium
VI- Absorption des vitamines
VII- Absorption du fer
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Introduction
L’intestin grêle fait suite à l’estomac et est séparé de celui-ci par le pylore.
Il se compose du duodénum, jéjunum et iléon.
Le duodénum : lieu de mélange du chyme gastrique avec les sécrétions
pancréatiques et biliaires. L’absorption se fait uniquement par équilibration
osmotique : elle est donc rapide et peu régulière.
Le jéjunum : principal site d’absorption intestinale des glucides, lipides et
peptides et principal lieu des mouvements hydro électrolytiques.
Globalement, l’absorption y est peu sélective.
L’iléon : siège d’absorptions spécifiques comme celle de la vitamine B12.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Introduction
L’intestin grêle est le siège de mouvements transmuqueux d’eau et
de substances.
Fe – Fs= Fn Fe : flux entrant ; Fs: flux sortant ; Fn : flux net
Si Fe > Fs
Si Fe < Fs Fn est négatif excrétion
Fn est positif
absorption
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Introduction
Le passage à travers l’épithélium se fait selon 2 voies :
- intercellulaire ou paracellulaire
- transcellulaire
Le transport peut être :
- Passif : par simple diffusion
- actif : nécessitant de l’énergie
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des glucides
L’ingestion journalière des glucides est de 200 à 400 g /J sous
forme de :
- amidon : amylose et amylopectine
- disaccharides : saccharose, maltose et lactose
- dextrines limites
- fibres alimentaires : cellulose, hémicellulose et pectine.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des glucides
1- Digestion des glucides :
Le principal site de digestion est représenté par le duodénum
et le jéjunum.
Après la première étape de digestion qui a lieu dans la bouche
sous l’action de l’amylase salivaire, la digestion de l’amidon
continue dans la lumière intestinale sous l’action de l’amylase
pancréatique.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des glucides
Seul l’amidon subit une hydrolyse intraluminale assurée par ces
2 enzymes. Les produits obtenus sont le maltose, le maltotriose
et les dextrines limites qui vont rejoindre les disaccharides
naturels au niveau de la bordure en brosse où a lieu leur
digestion finale. Les disaccharides sont hydrolysés par des
hydrolases insérées sur la bordure en brosse appelées les
disaccharidases.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des glucides
Enzymes
Substrats
Produits
Saccharase
isomaltase
Saccharose,
maltose , dextrines
limites
Glucose
Fructose
Glucoamylase Oligosaccharides Glucose
Lactase
Lactose
Glucose
Galactose
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des glucides
2- Absorption des glucides :
Le glucose et le galactose sont absorbés par un cotransport
Na+/glucose (SGLT1) situé sur la membrane en brosse. Pour passer
dans la circulation générale par le pôle basolatéral, ils vont utiliser un
transporteur passif de la famille des GLUT 2.
Le fructose pénètre dans l’entérocyte grâce à un transporteur
passif, le GLUT 5 situé sur la bordure en brosse. Il ressortira vers le
sang par le pôle basolatéral grâce au GLUT 2.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
L’ingestion journalière des lipides est de 50 à 80 g/j, sous forme de
triglycérides, phospholipides, cholestérol libre et estérifié et de
vitamines liposolubles (A,D, E,K) généralement estérifiées.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
1- Digestion des lipides :
Puisque les lipides sont hydrophobes, leur digestion requiert la
formation d’une émulsion. Les gouttelettes lipidiques formant
l’émulsion sont stabilisées par des acides gras, des protéines et des
sels biliaires.
La digestion des triglycérides débute dans l’estomac par action de la
lipase gastrique qui libérer des diglycérides et des acides gras.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
Au niveau du duodénum, la lipase pancréatique va former des micelles,
particules lipidiques de 3 à 5 nm, formées de monoglycérides, acides
gras, phospholipides et sels biliaires.
La phospholipase A2 va agir sur les phospholipides pour transformer
les lécithines en lysolécithines.
La carboxylic ester hydrolase a pour substrat les esters de
cholestérol et des vitamines liposolubles.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
2- Absorption des lipides :
Les monoglycérides, les acides gras, le cholestérol libre, les vitamines
liposolubles libres et les lysolécithines diffusent à travers la
membrane cellulaire pris en charge par les Liver et Intestine-Fatty
Acid Binding Protein (L et I-FABP) et protéine de transport des
stérols pour le cholestérol.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
Les acyl transférases rattachent les radicaux d’acides gras aux
monoglycérides reformant ainsi les triglycérides.
Les acides gras vont reconstituer les phospholipides et le cholestérol
ainsi que les vitamines liposolubles sont réestérifiés.
Les lipides ainsi reconstitués vont formés 2 types de lipoprotéines :
les chylomicrons et les VLDL.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des lipides
Les chylomicrons qui sont des édifices lipoproteiniques dont le centre
triglycéridique est entouré d’une couche monomoléculaire hydrophile
contenant du cholestérol estérifié, des phospholipides et une
protéine l’apoprotéine B 48 synthétisée par l’intestin. Ils sont
synthétisés exclusivement par l’intestin. Ils rejoignent la circulation
générale par voie lymphatique.
Les VLDL rejoignent le sang portal quittant l’entérocyte par
exocytose. Leur synthèse se voit également dans le foie et
renferment l’apoprotéine B100.
Les acides gras à chaîne courte sont drainés par voie sanguine
transportés par l’albumine.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des protéines
Les protéines ingérées ont 2 origines : animale (viande, poisson,
œuf lait) et végétale (céréales et légumineuses).
Dans l’intestin, les protéines alimentaires représentent 80 à
100 g/j. Les protéines endogènes sont de 50 à 80 g/j.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des protéines
1- Digestion des protéines :
La digestion des protéines dépend de nombreux facteurs :
- origine animale (plus digestibles) ou végétale
- le type de protéines
- le mode de cuisson et de conservation des aliments.
Elle démarre dans l’estomac sous l’action du HCl et de la
pepsine. Puis dans la lumière duodéno-jéjunale, elles subissent
l’action des endo et exopeptidases pancréatiques. Cette
digestion aboutit à la formation d’acides aminés, di et
tripeptides.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Digestion et absorption des protéines
2- Absorption des protéines :
10 à 20 % des protéines digérées sont absorbées au niveau du
duodénum, 60 % au niveau du jéjunum et le reste au niveau de
l’iléon.
Les acides aminés sont absorbés activement par des systèmes
Na+ dépendants et des systèmes indépendants du Na+ (diffusion
facilitée).
L’absorption des di et tripeptides se fait par un système de
cotransport électrogénique couplé au proton.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Absorption de l’eau et des électrolytes
1- Absorption de l’eau :
Il s’agit d’un flux positif. Son mécanisme principal est
osmotique. Dans le jéjunum, l’absorption des glucides, des
acides aminés est importante entraînant celle de l’eau et du
sodium. Le flux d’eau peut être aussi transcellulaire.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Absorption de l’eau et des électrolytes
2- Absorption du sodium :
se fait selon 3 processus transcellulaires :
- diffusion passive
- transport neutre
- cotransport avec les petites molécules : glucose, acides
aminés
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Absorption de l’eau et des électrolytes
3- Absorption du potassium :
L’absorption de K+ est essentiellement passive et a lieu au niveau de
l’intestin grêle.
4- Absorption des bicarbonates :
L’ion HCO3- est absorbé grâce à une sécrétion active de H+ au niveau
du jéjunum.
5- Absorption du calcium :
- Mécanisme actif saturable régulé par le 1,25(OH) 2D3 au niveau du
duodénum.
- Mécanisme passif non saturable, l’absorption paracellulaire du Ca++
se fait au long du tube digestif.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Absorption des vitamines
- Vitamine C : absorbée grâce à un cotransporteur Na+/vitamine C.
Les capacités d’absorption sont très grandes ; il n’y a jamais de
carence d’absorption.
- Vitamines B1, B2 et B6 : apportées essentiellement par les aliments
protéiques, sont absorbées grâce à un transport actif Na+ dépendant
pour la vitamine B1 et B2 et par diffusion facilitée pour la vitamine B6.
Leur carence est le fait soit d’une carence d’apport, soit d’une
malabsorption globale des protéines.
- Vitamine B12 : mécanisme actif nécessitant la présence du facteur
intrinsèque, l’absorption se faisant au niveau de l’iléon par endocytose.
DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALES
Absorption du fer
L’intestin est la seule porte d’entrée et le principal organe d’excrétion
du fer hors de l’organisme.
Le fer lié à l’hème traverse la bordure en brosse soit directement du
fait de la forte liposolubilité de la molécule, soit par un transport
facilité spécifique de l’hème.
L’absorption du fer libre se fait par liaison à des transporteurs
spécifiques situés au pôle apical de l’entérocyte. Il se lie dans le
cytoplasme à l’apoferritine pour former la ferritine. Sur la membrane
basolatérale, il existe des récepteurs à la transferrine qui favorisent
la sortie du Fe2+ en le fixant sur l’apotransferrine sérique.
|
BACHA M. Amine
1. ANATOMIE :
Rein :
•
•
•
Le rein est un organe vital.
Le rein est un filtre sélectif.
Le rein droit est plus bas situé que le rein
gauche (différence d’une ½ vertèbre).
Le pôle supérieur du rein gauche répond au
bord supérieur de la 11ème côte.
Les grands calices se regroupent dans le
sinus du rein pour former le pyélon (pelvis
ou bassinet).
Les corpuscules glomérulaires sont situés
uniquement dans le cortex.
•
•
•
• C FAUX | la graisse para rénale entoure
directement le rein.
En fait, c’est plus ou moins la graisse
périrénale qui l’entoure, alors que la graisse
para-rénale est hors la loge.
Le Triangle lombaire (Jean Luis Petit) ne
répond pas à la face POST du rein, plutôt c
le quadrilatère lombaire.
Le rein est un organe vital, filtre sélectif,
assure l'homéostasie et la régulation de la
pression artérielle.
•
•
•
•
•
•
• Une insuffisance rénale engendre un
manque de Vitamine D (par manque
d’hydroxylation secondaire).
La réplétion maximale de la vessie se fait
surtout au dépens de la face supérieure.
Le besoin normal d'uriner est de 300ml chez
l'adulte.
Les ligaments pubo-vésicaux se terminent
sur la face postérieure du pubis et de la
symphyse pubienne.
La capacité physiologique de la vessie est de
150 à 300 ml
La loge vésicale est limitée en bas chez la
femme par le plancher pelvien.
La loge vésicale contient la vessie,
l'ouraque, les vaisseaux et les nerfs de la
vessie + segment initial de l'urètre.
Le pôle supérieur du rein droit répond à la
face inférieure de Th11.
Le pôle inférieur gauche est situé à 5cm de
la crête iliaque.
•
•
•
•
• FAUX| le pyélon est situé dans le sinus du
rein.
Il comprend 2 régions, une qui intra-rénale,
l’autre est extra-rénale.
Le néphron représente l'unité fonctionnelle
du rein.
•
•
•
•
•
Les Rapports antérieurs du rein droit se font
avec le D2, D3, lobe droit du foie et l'angle
colique droit.
Remarque : D2 = 2ème partie du duodénum.
La capsule adipeuse du rein est plus épaisse
dans la face postérieure du rein et à
l'extrémité inférieure.
Le rein n’est pas toujours situé dans les
fosses lombaires.
Situation pathologique : ptôse rénale.
L’angle colique gauche est un rapport de la
face inférieure du rein, non pas du hile
gauche.
Rapports postérieurs du rein : nerf subcostal, ilio
hypogastrique (grand abdomino-génital) et ilio
inguinal (petit) cheminant sur le fascia du muscle
carré des lombes.
Vascularisation du rein :
•
•
•
Les artères segmentaires donnent des
artères lobaires, celles-ci donnent des
artères interlobaires.
Le rein joue un rôle majeur dans la
régulation de la pression artérielle.
Rôle du système RAAS : rénine angiotensine
aldostérone.
Le débit rénale n’égale pas un débit
sanguin.
Il est de l’ordre de 1,2 L/min/1,73 m², soit
25% du débit cardiaque.
• On en distingue au rein 5 territoires
vasculaires, 4 ventraux et 1 dorsal.
Ce sont les territoires de distribution des
branches artérielles :
La branche antérieure « pré-pyélique » qui
donne des artères segmentaires :
Inférieure.
o Supérieure ;
o Antérosupérieure ;
o Antéroinférieure ;
o
Elle donne aussi une artère urétérique
antérosupérieure, mais celle-ci est
destinée à l’uretère et non pas le rein.
La branche postérieure « rétro-pyélique »
qui donne une seule artère segmentaire :
o Postérieure.
•
•
La veine rénale naît de l’union des artères
segmentaires (pas des interlobaires).
Le cercle artériel exo-rénal entoure le rein, il
donne des rameaux perforants qui irriguent
le rein.
Ce cercle n’est pas suffisant pour suppléer
une défaillance des artères rénales
principales, la vascularisation du rein est
ainsi du type terminal.
Uretère :
• Conduit musculo-membraneux contractile
•
•
•
•
•
•
•
•
•
de 25-30cm.
Il fait suite au bassinet (non pas au calices
majeurs).
Le segment pelvien est plus long que le
segment lombaire.
Il présente 2 rétrécissements, l'un au niveau
du croisement vasculaire + l'autre au niveau
de la pénétration vésicale.
La jonction pyélo-urétérale se projette au
niveau de L2.
C’est la jonction bassinet – uretère.
L'uretère pelvien chez la femme croise
l'artère utérine à 20mm de l'isthme utérin.
L'abouchement des uretères se fait au
niveau de la base en dedans des vésicules
séminales.
Le segment pariétal de l'uretère pelvien
chez l'homme est en rapport en dedans
avec le cul de sac para-rectal qui le sépare
de la face latérale du Rectum.
L’uretère droit croise l’artère iliaque externe
droite, c'est-à-dire au-dessous de la
bifurcation iliaque.
L’uretère gauche croise l’artère iliaque
primitive gauche, c'est-à-dire au-dessus de
la bifurcation iliaque.
•
•
•
•
•
La paroi musculaire est constituée de 3
couches dont l'épaisseur peut atteindre
1cm.
Le trigone vésical est le triangle entre le col
vésical et les méats urétéraux.
L'espace rétro pubien contient un important
plexus veineux.
L'utricule prostatique est un vestige
embryonnaire Müllerien (cours prostate)
La vessie répond en bas au plancher pelvien
chez la femme.
•
• Répond en avant à la symphyse pubienne,
l'espace pré-vésical de RETZIUS et le pubis.
Le diamètre transversal > Diamètre antéro
postérieur.
Le sphincter vésical est formé par la couche
circulaire musculaire moyen du détrusor.
• C’est un réservoir musculo-membraneux
•
•
(non pas fibromembraneux) oû s’accumule
l’urine dans l’intervalle des mictions.
La vessie vide présente une face triangulaire
supérieure concave à sommet inférieur.
• A l’état de réplétion, elle développe un
corps en dôme et devient globuleuse.
La réplétion maximale se fait au dépend de
sa face supérieure (non pas l’inférieure).
•
• Une rétention aigue de l’urine exige un
sondage sus-pubien mais qui est précédé
d’un soulagement thérapeutique
nécessaire.
Le péritoine se réfléchit en arrière de la
vessie pour constituer :
o Le cul-de-sac de Douglas chez
•
• Dans sa portion lombaire, il est pré-croisé
l’homme ;
•
•
par le pédicule génital (vaisseaux
gonadiques).
On dit qu’il répond en avant (et non pas en
arrière) au pédicule génital.
L’uretère a comme rapport postérieur le
muscle psoas.
Le muscle carré des lombes est un rapport
postérieur pour le rein.
L’uretère pénètre dans la paroi vésicale en
passant en dehors du conduit déférent,
mais en dedans de la vésicule séminale
correspondante (droite pour l’uretère droit,
gauche pour l’uretère gauche).
Vessie :
•
La vessie est sous-péritonéale.
o Le cul-de-sac vésico-utérin chez la
femme.
Le cul-de-sac de Douglas est toujours
celui qui se trouve en avant du rectum, il
est donc vésico-rectal chez l’homme,
utéro-rectal chez la femme.
•
Vascularisation et innervation de la vessie :
La vascularisation artérielle n’est pas
•
calquée sur la vascularisation veineuse.
Ainsi, les distributions des veines et des
artères sont complètement différentes.
Les artères vésicales supérieures sont des
branches des artères ombilicales (même les
artères obturatrices).
L’artère vésicale antérieure est une branche
de la pudendale interne.
La vésicale inférieure est une branche du
tronc antérieur de l’artère hypogastrique.
•
•
•
•
Le plexus veineux rétro-pubien de Santorini
se jette dans la veine pudendale interne.
Les lymphatiques :
o Ceux du col -> nœuds du
promontoire (bord antérieur saillant
du S1, partie du sacrum) ;
o Ceux de la partie antérieure ->
nœuds iliaques externes ;
o Ceux de la partie postérieure ->
nœuds iliaques internes.
2. HISTOLOGIE :
PA = pression artérielle
AA= AGA = artériole afférente
AE = AGE = artériole glomérulaire efférente
MO = microscope optique
TCP = tube contourné proximal
TCD = tube contourné distal
AJG = appareil juxta glomérulaire.
Elle sépare le sang des capillaires
glomérulaires de l'urine primitive
contenue dans la chambre urinaire.
• Le TCP se reconnait en MO par la présence
d'une bordure en brosse au pôle apical +
striation basale, au niveau des cellules de sa
paroi.
• Le TCD est dépourvue d'une bordure en
brosse.
• La branche grêle de l'anse ressemble en MO à
• Origine embryologique :
un capillaire.
Le rein définitif provient du
métanéphros chez l’homme,
• Les cellules granuleuses jouent un rôle de
barorécepteurs (détectent la PA dans l'AA).
Les parties excrétrices proviennent du
• La macula Densa joue un rôle de
mésonéphros,
Le pronéphros régresse
complètement.
Ces structures sont purement mésoblastiques,
provenant du feuillet moyen de l’embryon
tridermique.
• Le néphron peut être retrouvé dans :
Des pyramides de Malpighi ;
Des pyramides de Ferrein ;
Des labyrinthes ;
De colonnes de Bertin…
Voir néphrons courts et longs (page 5).
chémorécepteur.
• Les cellules de la Macula Densa renferment
des chémorécepteurs sensibles aux variations
osmotiques de l'urine.
• C faux | les cellules granuleuses dérivent des
cellules musculaires lisses de la paroi de l'AA
(artériole afférente).
Ce sont les cellules myoïdes afibrillaires qui en
dérivent.
• Les cellules mésangiales soutiennent les
capillaires glomérulaires et possèdent des
propriétés phagocytaires.
• Le Tube de Bellini ne fait pas partie du
• C faux | Elles sont séparées par un tissu
néphron.
adipeux.
• La vascularisation rénale donne lieu à système
porte artériel au niveau du glomérule rénal
(corpuscule de MALPIGHI).
• L'artère rénale abord le rein par le hile et non
po son pôle SUP.
• Concernant la barrière hémato-urinaire :
La zone moyenne de la membrane basale
péri-capillaire du floculus vasculaire
représente la véritable barrière de
filtration, elle est de nature fibrillaire.
La zone interne de la barrière est claire, en
• C faux | Elles élaborent de l'Aldostérone en
réponse à une hypovolémie.
L’aldostérone est sécrétée par la couche
glomérulée de la glande surrénale.
Les cellules mésangiales peuvent par contre
sécréter l’angiotensine.
• Le lacis cellulo-conjonctif sépare l'artériole
afférente de la macula densa.
• Les pédicelles sont des prolongements
cytoplasmiques (taille variable) des
podocytes, délimitant des fentes de filtration.
contact de l’endothélium capillaire.
• Les podocytes constituent le feuillet interne
La zone externe est claire aussi, en contact
de la capsule de BOWMAN.
direct avec les podocytes et leurs
pédicelles (feuillet interne de la capsule
de Bowman) ;
• Les veines droites ascendantes sont
médullaires, elles se jettent :
Soit directement dans les arcades
veineuses ;
Ou indirectement par les veines
• Les artères et les veines droites se trouvent
interlobulaires.
• Cortex : Artère + veine interlobulaires + Veine
étoilée de VERHEYEN.
• Veine étoilée de VERHEYEN -> veine
interlobulaire -> arcade veineuse -> veine
interlobaire.
• Dans la médullaire : Anse de Henlé + Canal
d'union (de tube distal) + Tube de Bellini +
Tube de SHASHOWA (portion terminale de
TCP).
• Feuillet externe " épithélium capsulaire " :
Cellules polygonales reposant sur une
membrane basale.
• Réseau porte-artériel entre l'AA et l'AE :
capillaires vrais.
• L'élément qui arrêtera le passage des grosses
molécules au cours de filtration : la zone MOY
dense de la membrane basale péri capillaire.
• Tube distal : 6 à 8 cellules cubiques à noyau
central + striation basale + lumière large.
dans les pyramides de MALPIGHI.
• La zone interne claire de la membrane basale
péri capillaire du corpuscule de MALPIGHI est
en contact avec les cellules endothéliales
glomérulaires et non po avec les cellules
mésangiales.
• Au niveau du labyrinthe : corpuscule de
MALPIGHI + portion contournée du TCP et
TCD.
• Paroi des capillaires glomérulaires :
endothélium fenêtré avec membrane basale
continue.
• Épithélium de la vessie vide : présence des
cellules en raquette.
• Les VASA RECTA :
Sont des artérioles formés dans la
médullaire, faisant suite aux artérioles
efférentes des néphrons longs ;
Font partie ainsi du deuxième réseau
artériel ;
• 1/3 Inf de l'uretère : 3 couches de la
Jouent un rôle dans l’élaboration de
musculeuse : longitudinale interne + circulaire
moyenne + longitudinale externe.
• Lobule Rénal : territoire correspondant à une
l’urine définitive grâce à leurs
échanges avec l’interstice rénal
médullaire.
pyramide de Ferrein.
• La circulation rénale :
• Segment d'un néphron comportant une
bordure en brosse : Tube contourné proximal.
• Fente de pénétration: espace séparant les
pédicelles.
• L'appareil juxta glomérulaire n'est pas
responsable de la concentration de l'urine, il
agit sur la pression artérielle, le débit sanguin
local et le volume sanguin.
2 réseaux, un réseau porte artériel
glomérulaire, et un 2ème qui prend
naissance de l'AGE à sa sortie du
corpuscule et se distribue de manière
différente au niveau des deux zones du
parenchyme rénal ;
• AJG :
• Bâtonnets : Tube proximal + Anse de Henlé +
AGA + macula densa + Lacis cellulo-
Tube distal.
conjonctif ;
• 1/3 INF de l'uretère : épithélium
L'urothélium est caractérisé par une
pseudostratifié, chorion conjonctivo
vasculaire (élastique aussi) aglandulaire, une
muqueuse répartie en 3 couche, une
musculeuse comportant 3 couches.
• Le labyrinthe est la substance corticale située
entre les pyramides de Ferrein.
• Si c'était mentionnée "striation basale + pas
de bordure en brosse " -> tube distal.
membrane apicale épaisse et
asymétrique ;
La rénine est sécrétée par les cellules
épithélioïdes de l’artériole glomérulaire
afférente.
Remarques :
• Le cortex présente un aspect granuleux grâce
- Versant urinaire --> urothélium épithélium de
transition urinaire.
à la présence des glomérules.
• Urètre féminin --> sa partie terminale -->
• La relation entre les pédicelles et les
épithélium pluristratifié.
capillaires glomérulaires ---> les fentes
épithéliales de filtration.
• Les chondriocontes --> mitochondries
allongées | le chondriosome --> forme
sphérique.
• Les Bâtonnets infra nucléaires du TCP ont une
double origine :
- Chondriocontes
-
Invaginations cytoplasmiques entre les
mitochondries.
• Le calice présente 2 versants :
- Versant papillaire --> épithélium unistratifié
prismatique.
• Vessie vide --> apparition des cellules en
raquette.
• Les 2 types de néphrons, courts et longs, ont
pour commun leurs artérioles efférentes qui
constitueront dès leur sortie du glomérule ce
qu’on appelle les capillaire péritubulaires.
Alors que les vasa-recta sont spécifiques aux
capillaires longs qui s’enfoncent dans la
médullaire.
• La musculeuse de la vessie est faite de 3
couches, 2 sont longitudinales, et d’une
couche circulaire.
• Lorsque la vessie est vide, elle contient des cellules particulières en raquette.
• L’urètre chez la femme est constitué d’un épithélium prismatique pluristratifié :
Le chorion est glandulaire renfermant les lacunes de Morgagni ;
Une musculeuse lisse, qui forme au niveau sous-vésical des fibres musculaires lisses annulaires
formant le sphincter lisse. Celui-ci est dédoublé extérieurement par le sphincter strié.
RECAPTITULATIF SUR LES NEPHRONS :
Type
Siège
Taille
Filtration
Circulation efférente
Court
Long
Région superficielle de la
corticale ;
Anses grêles n’arrivent qu’à la
périphérie de la médulla
Petits glomérules
Mineure
Artérioles efférentes ne
donnant que :
Des capillaires péritubulaires.
Région profonde de la corticale ;
Anses grêles s’enfonçant jusqu'à
la profondeur de la médulla.
Gros glomérules
Marquée
Artérioles efférentes donnant :
Des capillaires
péritubulaires ;
Des VASA RECTA.
Minorité des néphrons
Abondance
80 à 90% des néphrons chez
l’homme
3. PHYSIOLOGIE :
• Le rein ne synthétise pas l'angiotensinogène
(il est d’origine hépatique).
• Le rein assure l'équilibre hydro sodé + acido-
basique + synthèse de l'érythropoïétine et les
prostaglandines E2 et I2.
• Le rein est la voie principale d'excrétion de
•
NH3.
Intervient dans la 1 alpha hydroxylation de la
vit D.
• Le DPR (et non pas le DSR) est mesuré par la
clearance de l'acide PAH.
• Au niveau du TCP, le Ca2+ subit un transport
paracellulaire.
• L'aldostérone est une minéralocorticoïde ->
stéroïdienne mais qui ne dépend pas
fortement de l'axe hypothalamo-
hypophysaire. Elle est rénine-dépendante.
• Au niveau du TCP : sécrétion d'H+ par la H+
ATPase ou la Na+/H+.
• DSR :
Également appelé le flux sanguin
rénal ;
Représente 1/4 du Débit sanguin
cardiaque ;
De l’ordre de 1200 ml/min/1,73 m² ;
Diminué en cas de : exercice physique
+ orthostatisme … par vasoconstriction
et stimulation sympathique ;
Diminué par la sécrétion d'AVP ->
vasoconstriction aussi ;
Augmenté par les prostaglandines E2,
I2 -> vasodilatation locale ;
Est contrôlé par la variation du débit
et de la composition de l'ultrafiltrat au
niveau de la macula densa ;
Le DSR est calculé (non mesuré) à
partir du DPR (et non pas le débit
urinaire) et l'HTE (hématocrite).
Le volume plasmatique qui travers le rein par
unité du temps est le DPR (non pas le DSR).
• La FG est favorisée par une diminution de la
PO et une augmentation de la PH du capillaire
glomérulaire.
• Au niveau du TP ; Na+, Ca2+, Cl-, l'eau -> Para
cellulaire. | le phosphate -> transcellulaire
uniquement.
• Au niveau de la branche ascendante;
réabsorption de Na+, Ca2+, Mg2+, K+, mais
non pas l'eau (imperméabilité à l'eau).
• La branche ascendante est le siège d'une
réabsorption active du Na+ (NKCC2).
• Le tissu médullaire est hypertonique dans
toutes les conditions d'hydratation.
• L'osmolalité de la médullaire dépend des
concentrations locales de Na+, Cl- et l'urée
(principalement l’uée).
• Le CC a une perméabilité à l'eau variable,
indépendante du Na+, et devient forte en
présence d'ADH.
• Les cellules tubulaires sécrètent + d'H+ si
PaCo2 est élevée.
• Ces cellules sécrètent les H+ au niveau du TCP
(Na+/H+ | ATPase) et au niveau des segments
distaux des néphrons (CC avec les cellules
intercalaires H+ ATPase).
• La réabsorption du sodium sans eau a lieu au
niveau du Canal Collecteur.
• En régime sec depuis 12 heures, normalement
la CH2o libre est négative.
• La sécrétion de rénine diminue la perfusion
rénale.
• Le rein n'assure pas la régulation de la
glycémie.
• Le DFR est exprimé en ml/min/1,73 m².
• C'est le transport actif Na+/ K+ ATP-ase qui
est à l'origine de tous les transports dans le
tubule rénal.
• À la fin du TCP, l'urine primitive est isotonique
par rapport au plasma.
• Au niveau du TCP, la réabsorption de l'eau est
obligatoire, proportionnelle à celle de Na+ et
d'autres solutés.
• La TmG :
C faux | est égal à la quantité sécrétée.
Est un Tm de réabsorption.
Est normal en cas de diabète sucré
pancréatique.
Est abaissé en cas du diabète rénal au
glucose.
N'est pas atteint si la glycémie ne dépasse
pas 17 mmol/l.
• La Clearance rénale d’une substance :
Méthode de mesure de la fonction
rénale.
Volume théorique de plasma
entièrement épuré de la substance en
une minute.
Fonction de la concentration urinaire
de cette substance (mg/l ou mmol/l).
INF < 15 ml/min si la substance est
réabsorbée.
Elle varie si la substance est
réabsorbée ou sécrétée.
• Le transport tubulaire du Na+ :
Moteur de tous les autres transports.
Actif par voie transcellulaire.
Na+/K+ ATP-ase basolatérale des C
tubulaires.
Passif paracellulaire.
Soumis à une régulation fine dans la
portion distale du néphron.
AU NIVEAU DU TCP :
60 à 70 % du Na+ filtré.
Active et passive.
Passive au pôle apical (elle entraine la
réabsorption d'eau).
Négative en cas d'hypersécrétion
d'ADH.
• Réponse rénale à une acidose :
Diminution du PH urinaire.
Augmentation des PO4H2 Na
urinaires.
Réabsorption des HCO3- urinaires.
Augmentation de l'ammoniurie.
• Chez un sujet sain :
Absence de l'albumine dans les urines.
C créatinine = 130 ml/min
FF =20%
DPR = 650 ml/min
Tm glucose = 350 voire 360
mg/min/1,73 m²
Couplée à la réabsorption des HCO3-
• Sécrétion D’aldostérone :
dans la partie initiale.
• Le transport d’eau :
Passif,
Suit le Na+ au TCP,
Impossible dans la BLAH,
Hyponatrémie.
Fuite de sel et d'eau vers le secteur
interstitiel.
Hyperkaliémie.
Hypovolémie.
Soumis à une régulation hormonale au
• La PH dans l’espace de Bowman (tubulaire) :
niveau du CC (ADH) ;
Le canal collecteur y présente une
perméabilité variable.
• Facteurs régulant l’excrétion du Na+ :
SN sympathique ;
Les PG ;
Les endothélines ;
Bradykinine ;
NO ;
RAAS (le plus important).
• Facteurs influençant la DFG :
Les résistances artériolaires.
Le DPR.
Le DSR.
La PA.
La composition du plasma n'a aucun
effet sur le DFG.
Est de 125 (+/-) 15 ml/min/1,73 m².
Mesuré par la clearance de la
créatinine.
Diminué par toute baisse de la PH
capillaire.
• La Clearance de l’eau libre :
Etudie la fonction tubulaire de
concentration-dilution de l'urine.
Fonction des osmolalités urinaire et
plasmatique.
Positive en cas de diabète insipide
(défaut d'ADH).
Elle est généralement inférieure à la
PH capillaire glomérulaire.
Augmentée, provoque une diminution
du DFG.
Augmentée en cas de blocage de
l'uretère.
• Acide PAH :
Sa clearance > la clearance de la
créatinine.
QCM 112
Le point à partir duquel les
transporteurs du PAH sont saturés est
le Tm (transport maximal).
Il est transféré par le tubule proximal
activement selon un Tm.
Il est sécrété via des transporteurs du
compartiment sanguin vers le liquide
tubulaire.
A débit de perfusion faible, il permet
la mesure du flux plasmatique rénal.
Le Tm PAH est la capacité d'excrétion
tubulaire maximale du PAH.
Sa charge filtrée augmente avec la
concentration plasmatique de PAH.
• Hypersécrétion d’ADH :
Urine concentrée
Gradient osmotique cortico-papillaire
augmenté
L'inverse est juste.
• Clearance de l’eau libre après restriction
• Selon le régime alimentaire, le CC (et le TCD !)
hydrique :
Urine hypotonique (diluée)
Diabète insipide néphrogénique
Diabète insipide hypothalamo-
hypophysaire
réabsorbent ou sécrètent le K+
• En physio rénale ; le Tm correspond au taux
maximal de réabsorption ou de sécrétion
tubulaire de la substance.
• Le liquide tubulaire est hypotonique au
Une non-réabsorption de l'eau libre.
niveau de la BLAH.
• L’ADH :
C'est une hormone peptidique.
Stimule la réabsorption de l'eau libre
• En cas d'urine diluée de 100 mOsmol/L il faut
pratiquer une épreuve de restriction hydrique
• La sécrétion de rénine diminue la perfusion
au niveau du CC rénal.
rénale.
Stimulée par l'hypovolémie + hyper
• Le rein n'assure pas la régulation de la
osmolalité plasmatique
Concentre les urines
Exploré par le test de restriction
hydrique.
glycémie.
• Le DSR est calculé à partir du DPR (et non po
le débit urinaire) et l'HTE.
• Le DSR est diminué par la stimulation des
Elle augmente le Gradient OCP.
• L'ADH est explorée par le test de restriction
fibres nerveuses sympathiques
(vasoconstriction).
hydrique.
• Au dela de 1,8 g/L (concentration plasmatique
du glucose) --> TmG = 350 mg/mn/1,73 m²
• Augmentation de la FF : par augmentation des
résistances dans l'AE.
• La diurèse reflète les apports d'eau exogènes.
• Les entrées d'eau sont contrôlées par la soif
• Les sorties extrarénales d'eau sont minimes.
• L'hyperosmolarité est le stimulus principal de
la sécrétion de l'ADH et de la soif.
• Une substance filtrée et réabsorbée, sa
clearance est inférieure à celle de l'inuline.
• La clearance d'eau libre est négative si le rein
lutte effectivement contre la fuite d'eau | liée
à l'état d'hydratation du sujet et le
fonctionnement du CC.
• Elle est nulle si l'urine est isotonique au
plasma.
• L'ADH est hypophysaire et non po
corticosurrénale.
• L'ultrafiltrat n'est po identique au plasma, c
un plasma déprotéiné, plus riche en chlorure.
• Une baisse de la FF avec maintien du flux
plasmatique rénal --> atteinte du glomérule.
• En présence d'ADH, la majeure partie de l'eau
filtrée est réabsorbée au niveau du CC et TCD
• Les urines peuvent contenir des traces de
protéines + Ca2+
• La pression efficace de filtration résulte de la
différence entre la pression hydrostatique
rénale et la somme de la pression oncotique
et capsulaire.
• La BLAH réabsorbe environ 20 % du K+.
• Le DFR est exprimé en ml/min/1,73 m².
• C'est le transport actif Na+/ K+ ATP-ase qui
est à l'origine de tous les transports dans le
tubule rénal.
• À la fin du TCP, l'urine primitive est isotonique
par rapport au plasma.
• Au niveau du TCP, la réabsorption de l'eau est
obligatoire, proportionnelle à celle de Na+ et
d'autres solutés.
• C'est le DPR qui est mesuré par la clearance
de l'acide PAH et non po le DFG.
Le DFG = 1/4 DPR.
Le DSR = 1200 ml/min/ 1,73m² pour les 2
reins.
La clearance de l'inuline et celle de la
créatinine mesure le DFG.
Le DPR = DFG / FF.
• Le DPR est le débit du plasma arrivant au rein,
c'est-à-dire avant de la filtration elle-même.
• Une substance dont la clearance = 0 ml/min
est complètement réabsorbée.
• Le rein participe au maintien du PH
plasmatique alcalin.
• Le rein élimine les ions H+ d'une part et
conserve le stock de HCO3+ d'autre part.
• L'acide PAH n'est pas réabsorbé au niveau du
TCP.
• La clearance du PAH explore la filtration.
• Le Tm glucose explore la portion proximale
tubulaire | Il n'explore pas les fonctions
tubulaires.
• La clearance de l'eau libre est positive : déficit
en ADH + insensibilité du CC à l'ADH.
• Lors de la diurèse : la Clearance-eau-libre est
positive, les urines sont diluées, l'ADH est
inhibée.
• La réabsorption du Na+ sans eau a lieu dans le
TCD (BLAH ?).
• En régime sec depuis 12h, normalement, la
clearance de l'eau libre est négative.
• Dans la lutte contre l'acidose, la majorité des
bicarbonates 85% est réabsorbée dans le TCP.
• Au-delà de 1,8 g/l de glycémie, le glucose est
présent dans les urines et le Tm g est normal
= 350 mg/min/1,73 m².
• L’ANF est stimulé par expansion volémique, il
inhibe la sécrétion de rénine et de
l'aldostérone.
• Le DSR est une fraction du débit cardiaque. Il
est proportionnel à la différence de pression
entre artère et veine rénale.
• La Différence de composition chimique entre
le plasma et l'interstitium est en protéines.
• DSR = DPR / 1 - HTE = DPR x 100 / 100 - HTE.
• Le DFG diminue avec l'âge.
•
Il est estimé par l'azote de l'urée sanguine et
la concentration de créatinine du plasma.
• L'ultrafiltrat comporte par rapport au plasma
• La FF (fraction filtrée) :
d'avantage de Chlore ? QCM 66
• C inuline = 125 ml/min/ 1,73 m²
• La BLAH réabsorbe activement le sodium.
• La clearance de l'eau libre est positive (plus
d'excrétion qu'en état basal) en cas charge
aqueuse.
• En cas d'acidose (prise par voie orale d'un
produit acide) ; disparition des bicarbonates
urinaires.
• La sécrétion de la rénine est stimulée par la
déplétion sodée (+ hyperkaliémie pour
l'aldostérone).
Est la fraction du DPR qui est filtré à
travers les capillaires glomérulaires ;
Exprimée en pourcentage ;
Représente le rapport C inuline /C PAH
• Lorsque l'AA se dilate -> la PH capillaire
augmente -> augmentation du DFG.
• L'urine est isotonique au plasma au niveau du
TCP.
• La principale forme d'élimination d'azote dans
les urines est bien l'urée.
• Pour une 80 < Pa < 180mm Hg --> la FG ne
• C faux | un déficit sécrétoire d'ADH se traduit
varie pas.
par une polyurie osmotique.
• Chez un sujet sain ; Il n’y a pas de glucose
dans les urines + protéinurie nulle ou faible +
PH urinaire entre 4 et 8.
• En cas de diabète insipide néphrogénique +
diabète insipide hypothalamo- hypophysaire :
clearance de l'eau libre positive.
• DSR = 25% Débit cardiaque.
• Le filtre glomérulaire empêche le passage du
Ca2+ lié à l'albumine.
• La clearance de l'eau libre est négative :
hypersécrétion d'ADH, exposition à la chaleur,
perfusion de sérum salé.
• La clearance rénale s'exprime sous forme d'un
débit (ml/min).
• En présence d'ADH, la majeure partie de l'eau
filtrée est réabsorbée au niveau du CC et TCD
• Les urines peuvent contenir des traces de
protéines + Ca2+
• La pression efficace de filtration résulte de la
différence entre la pression hydrostatique
rénale et la somme de la pression oncotique
et capsulaire.
• La BLAH réabsorbe environ 20 % du K+.
• Selon le régime alimentaire, le CC (et le TCD !)
réabsorbent ou sécrètent le K+
• En physio rénale ; le Tm correspond au taux
maximal de réabsorption ou de sécrétion
tubulaire de la substance.
• Le liquide tubulaire est hypotonique au
• Le glucose à l'état physiologique a une
niveau de la BLAH.
clearance = 0 ml/min.
• En cas d'urine diluée de 100 mOsmol/L il faut
• Chez un sujet sédentaire en climat tempéré +
apport hydrique normal aux normes, le
volume urinaire correspond à la diurèse
obligatoire.
• L'aldostérone agit sur l'AE augmentant la
résistance artériolaire ce qui repulse le sang
vers le glomérule --> augmentation de la FF.
pratiquer une épreuve de restriction
hydrique.
• L’excrétion d’ions H+ sous forme
d’ammonium :
Est importante : 2/3 de la sécrétion
journalière d’ions H+ ;
Affectée par l’acidose ;
Régulée ;
Dépend de la production de NH4+ au
niveau du TCP.
• Clearance de différentes substances :
La clairance d’une substance filtrée,
non réabsorbée est égale au DFG ;
La clairance d’une substance filtrée et
totalement réabsorbée est nulle ;
• La membrane apicale des cellule tubulaires
proximales :
Possède une bordure en brosse ;
Possède des AQP 1 ;
Possède des peptides ;
Perméable au phosphate ;
Imperméable au bicarbonates
Sa réabsorption nécessite la présence
de l’anhydrase carbonique.
• Au niveau de l’appareil vésico-sphinctérien :
Le système sympathique assure un
relâchement du détrusor par action β
adrénergique lors du remplissage ;
Il assure une contraction du sphincter
par action α adrénergique ;
Il émane des segment médullaires
dorso-lombaires D11-D12.
Les segments médullaires sacrées sont
réservées au système
parasympathique.
REGULATION DU DFG ET DE LA TA :
Le DFG est étroitement régi pour répondre à deux
besoins essentiels et parfois opposés. D'une part,
les reins ont besoin que le DFG soit relativement
constant afin de bien fonctionner. D'autre part, le
corps dans son ensemble a besoin que la pression
sanguine soit constante, ce qui est intimement lié
au DFG. Si le seul changement est le DFG qui
augmente -> augmentation du débit urinaire ->
diminution du volume sanguin -> diminution de la
Pa.
Deux types de mécanismes répondent à ces deux
besoins. Les mécanismes de régulation
intrinsèques (autorégulation rénale) qui
maintiennent le DFG localement + Les
mécanismes extrinsèques (système nerveux et
endocrinien) qui n'interviennent qu'en cas de
variations extrêmes de la Pa, au-dessous de 80
mm Hg ou au-delà de 180 mm Hg, et cela afin de
prévenir les dommages à l'encéphale et à
d'autres organes essentiels.
Mécanismes intrinsèques :
• Mécanisme myogène :
Une élévation de la Pa systémique cause
l'étirement des muscles lisses et donc la
constriction des AGA -> diminution du DS
dans les capillaires glomérulaires -> ce qui
empêche la P artérielle glomérulaire de se
lever.
La diminution de la Pa systémique cause
une vasodilatation des AGA -->
augmentation du DS dans les capillaires
glomérulaires --> augmentation de la PH
(hydrostatique) capillaire.
Ces deux mécanismes contribuent au maintien
d'un DFG normal et une Puf (pression
d'ultrafiltration normale).
• Rétroaction tubulo-glomérulaire :
Ce mécanisme dépend des cellules de la macula
densa qui réagissent à la concentration du NaCl
du filtrat.
•
•
Lorsque le DFG augmente --> le fluide
s'écoule rapidement --> la réabsorption
du NaCl n'a pas le temps de se faire -->
concentration du NaCl du filtrat reste
élevée --> sécrétion des molécules par les
cellules de la macula densa (ATP et autres)
causant une vasoconstriction intense de
AF --> Diminution du Débit sanguin dans
les capillaires --> Diminution du DFG -->
Ralentit l'écoulement et la réabsorption
du NaCl devient normal.
Lorsque le DFG diminue --> réabsorption
avide du NaCl --> faible concentration en
sel dans le filtrat qui passe par la macula
densa --> pas de sécrétion de molécules
chimiques (ATP…) --> vasodilatation de
l'AF --> augmentation du DFG et
diminution de la réabsorption du NaCl.
Stimulation par les cellules activées de la
macula densa : quand le DFG devient bas
(par vasoconstriction causé par le
sympathique) --> écoulement tubulaire
lent --> concentration du NaCl faible au
niveau de la macula densa --> stimulation
des cellules granuleuses qui sécrètent la
rénine.
Les cellules granulaires de l'appareil juxta-
glomérulaire jouent le rôle des
mécanorécepteurs. En faible pression
systémique --> diminution de l'étirement
des cellules granulaires --> sécrétion d'une
plus grande quantité de rénine.
Tant que la Pression artérielle systémique se
maintient entre 80 et 180 mm Hg, ce sont les
mécanismes d'autorégulation rénale qui
interviennent. Cependant, ces mécanismes
deviennent inopérants si : Pa < 80 mm Hg (choc
hypovolémique par hémorragie par exemple) |
Pa > 180 mm Hg. Dans ces cas, l'autorégulation
cesse de fonctionner et les mécanismes
extrinsèques prennent alors la relève.
Mécanismes extrinsèques :
• Stimulation sympathique :
Les mécanismes de régulation nerveuses
répondent aux besoins globaux de l'organisme,
même au dépens du rein lui-même.
Choc hypovolémique --> nécessité de
détourner le sang vers les organes
essentiels à la vie --> adrénaline -->
constriction des vaisseaux (par stimulation
des fibres musculaires lisses des parois ) --
> augmentation de la résistance
périphérique --> augmentation de la
Pression. + vasoconstriction même de
l'AGA (artériole glomérulaire afférente) -->
diminution du DFG ce qui aide à rétablir le
volume sanguin et la Pa.
• Système RAAS (renin angiotensine
aldosterone system) :
Lorsque la Pa est basse (par hypovolémie ou
déshydratation…), y aura lieu une sécrétion de la
rénine par les cellules granulaires par 3
mécanismes :
Stimulation directe des cellules
granulaires : les nerfs sympathiques
stimulent 'par les récepteurs B1' les
cellules granulaires qui sécrètent de la
rénine.
4. BIOCHIMIE :
• La régulation du pH physiologique se fait par
des systèmes tampons :
Le tampons extracellulaires dont le
principal est le HCO3-/H2CO3 assurent
une régulation immédiate ;
Le poumon assure une régulation à
court terme ;
Le rein assure une régulation à long
terme ;
Le système tampon phosphate est
principalement intracellulaire, ou
même urinaire.
• Acidose métabolique compensée :
Le pH est normal (compensée) ;
Le taux HCO3- est diminué ;
Hyperventilation par dépression des
centres respiratoires à cause d’une
stimulation des chémorécepteurs ;
La PaCO2 est basse par
hyperventilation ;
Il y a une augmentation de la synthèse
du glutamine (un agent alcalinisant,
fait face aux substances acidifiantes).
• Le trou anionique :
A la base de classification des acidoses
métaboliques ;
Il est normal (chlorémie élevée) ou
élevé (chlorémie normale) au cours
des acidoses métaboliques.
• L’acidité titrable :
Est mesurée par la quantité de soude
à 0,1 molaire ajoutée à l’urine pour
obtenir un pH de 7,40 (faire attention
aux valeurs pH) identique à celui du
plasma ;
Le principal système tampon qui
intervient est le système acide
phosphorique disodique et
monosodique ;
Elevée au cours de l’acidose
métabolique ;
Basse au cours de l’alcalose
métabolique.
• L’acidose métabolique hyper-
chlorémique compensée :
Le pH est normal (elle est
compensée) ;
Le TA (trou anionique) est normal, la
diminution des HCO3- est comblée
par l’augmentation du Cl- ;
La PaCO2 est diminuée par
hyperventilation.
• L’acidose métabolique à TA élevé à 16
mmol/l :
La chlorémie est normale ;
Secondaire à une accumulation
d’anions organiques et une perte
nette d’HCO3- ;
Peut compliquer la glycogénose de
type I ou même faire suite à une
intoxication à l’aspirine (acide
acétylsalicylique).
• L’acidose respiratoire :
pH bas ;
PaCO2 élevée ;
Bicarbonates augmentent, donc le Cl-
diminue.
• L’alcalose métabolique :
Elle associe une perte d’H+ (par le rein
ou le tube digestif) ;
Peut survenir par surcharge en
bicarbonates ;
Entraîne une hypoventilation avec
augmentation de la PaCO2 ;
La chlorémie est toujours basse à
cause des contraintes imposées par
l’électroneutralité ;
Peuvent être sensibles (corrigés) au
chlore -> apprendre les types
d’alcalose métabolique.
• Alcalose respiratoire :
La kaliémie est souvent basse ;
Conséquence d’une augmentation de
la ventilation alvéolaire ;
La PaCO2 est basse ;
A la phase aiguë, elle est compensée
par les tampons (libération d’H+
intracellulaires) ;
Compensée par diminution de la
▪ Compensation de l'alcalose respiratoire :
bicarbonatémie (excrétion rénale) ;
C’est l’équilibre acido-basique le plus
fréquent.
Remarques en plus :
▪ Un désordre acido-basique n'est pas défini
uniquement par une variation du PH.
▪ Une hypokaliémie sévère est à l'origine d'une
alcalose métabolique.
▪ L'analyse de la chlorémie est nécessaire pour
classifier l'acidose métabolique.
▪ Une hyper-aldostéronémie primitive
occasionne généralement une alcalose
métabolique.
▪ L'efficacité d'un tampon est basée sur la
valeur de son Pk qui doit avoisiner e 1+/- la
valeur du PH plasmatique.
▪ Au cours de l'acidose respiratoire
décompensée, la PCO2 est > 45 mm Hg peut
atteindre 80 mm Hg.
▪ Les acidoses métaboliques ne sont pas
toujours accompagnées par une hyper-
chlorémie.
▪ Au cours de l'alcalose métabolique par
vomissement, l'urine excrétée est acide.
▪ Les alcaloses métaboliques sont accompagnés
toujours par une diminution du chlore.
▪ L'acidité titrable est une forme d'élimination
des acides fixes.
▪ L'anomalie acido-basique la plus fréquente
est l'alcalose respiratoire.
▪ Des diarrhées profuses (aigues) peuvent
occasionner une acidose métabolique avec un
trou anionique < 16mm Hg.
▪ Le syndrome de Bartter est une maladie qui
entraîne une alcalose métabolique.
▪ La glycogénose type I est à l'origine d'une
acidose métabolique à TA> 16
▪ Hypocapnie --> alcalose respiratoire.
▪ La déshydratation cellulaire est l'une des
causes de l'aggravation de l'alcalose
métabolique (réabsorption de Na+ avec
HCO3-).
élimination d'HCO3- rénale.
▪ Le système HCO3-/H2CO3 est dit ouvert, mais
non po parce qu'il est intra et extra cellulaire.
▪ Détermination de la C hémoglobine -> intérêt
clinique.
▪ L'hyperkaliémie -> souvent acidose
respiratoire.
▪ Production quotidienne d'acides volatils >
Production d'acides fixes.
▪ TA normal -> accumulation d'AO-.
▪ Vomissements importants -> alcalose
métabolique.
▪ Les anomalies hormonales peuvent entraîner
un déséquilibre acido-basique.
▪ Un PH normal ne traduit pas l'absence d'une
anomalie acido-basique.
▪ La recherche d'une anémie -> désordre acido-
basique.
▪ Une perte disproportionnée en chlore est
souvent à l'origine d'une alcalose
métabolique.
▪ Dans les conditions physiologiques, tous les
HCO3- filtrés par le rein sont réabsorbés.
▪ L'acidose métabolique n'est pas toujours
hyperkaliémiante (acidoses tubulaires).
▪ Dans l'alcalose métabolique, la Pco2 est
augmentée (compensation).
▪ Les phosphates sont considérés comme le
principal tampon urinaire (et non pas
plasmatique).
▪ Une anémie sévère peut être à l'origine d'une
alcalose respiratoire.
▪ L'efficacité d'un tampon dépend
essentiellement de sa concentration et son
PK.
▪ Dans l'alcalose respiratoire, le TA sanguin est
normal.
▪ L'anhydrase carbonique est largement
répondue dans tous les tissus de l'organisme.
▪ Le facteur métabolique est régulé lors d'un
déséquilibre acide base par le rein.
▪ La régulation pulmonaire d'une alcalose est
obtenue par hypoventilation.
▪ Dans l'hyperaldostéronisme, le PH urinaire est
▪ Les atteintes rénales entrainent des désordres
acide.
acido-basiques.
▪ Au cours de l'acidose métabolique, il y a une
diminution de l'affinité de l'hémoglobine pour
l'O2 -> EFFET BOHR.
▪ Une variation de la kaliémie peut entraîner un
désordre acido-basique.
▪ La mucoviscidose (fibrose cystique) entraîne
une alcalose métabolique.
▪ Lors d'une alcalose métabolique, on observe
une acidurie paradoxale.
▪ Les Tampons dont le Pk est égal à 6,3 sont
efficaces pour tamponner un milieu de PH =
7,5.
▪ Les troubles acido-basiques d'origine
métabolique ont comme trouble primitif une
variation du taux des HCO3-.
Il y en a plusieurs facteurs qui permettent de
juger la régulation rénale.
▪
▪ La réponse rénale à une alcalose métabolique
par vomissements se traduit par une
excrétion des HCO3-.
▪ L'acidose respiratoire peut être 1e résultat
d'une hypoventilation.
▪ Un trouble de l'équilibre acido-basique est dit
décompensé lorsque la variation du rapport
HCO3-/Pco2 provoque une modification du
PH sanguin.
▪ Le pouvoir tampon de l'hémoglobine est relié
à son oxygénation ou à sa réduction.
▪ La régulation rénale d'une acidose
métabolique par vomissement se traduit par
une excrétion d'ions H+.
▪ Le pouvoir tampon de HCO3- et
d'hémoglobine représente plus de 80 % du
pouvoir tampon total du LEC.
▪ Toute anémie importante limite l'efficacité de
lutte de l'organisme contre l'acidose.
▪ Une respiration riche et durable en CO2 est
susceptible de provoquer une acidose
respiratoire.
▪ Le pouvoir tampon de l'hémoglobine est dû
essentiellement à sa concentration.
▪ L'intervention rénale n'est po rapide.
▪ L'alcalose respiratoire résulte d'une
diminution de la PaCo2 artérielle.
▪ Une perte disproportionnée en Cl- est à
l'origine d'une alcalose métabolique.
▪ Les AA participent au maintien de l’équilibre
acide-base.
▪ L’alcalose métabolique est tjrs associée à une
hypochlorémie.
▪ Dans l’alcalose métabolique par
vomissement, l’élimination rénale des H+
n’est po augmentée.
▪ Dans une acidose métabolique d’origine extra
rénale, le PH urinaire est toujours acide.
▪ L’hémoglobine est le principal tampon
intracellulaire (grâce au groupement
imidazole d’histidine).
▪ Alcalose métabolique : Cl- et K+ diminuent.
▪ En cas d’une acidose métabolique non
compensée : HCO3 diminue | Chlorémie
normale.
▪ Pour un PH = 7,4 et des PKA = 6,3 | 7,2 | 8,1
celui qui est préféré est 6,3 car PKA = 1+- PH.
▪ Les paramètres urinaires qui permettent
d’apprécier la réponse rénale à une acidose :
Explications en plus :
• Relation entre l’équilibre acido-basique et
la kaliémie : cellule tubulaire :
Dans une cellule normale, la concentration
intracellulaire du K+ est beaucoup plus grande
que la kaliémie, ce gradient est maintenu par la
pompe Na+/K+ ATPase.
En cas d’alcalose, les ions H+ intracellulaire
sortent de la cellule, alors que le K+ y rentre, ce
qui provoque l’hypokaliémie accompagnant
l’alcalose.
Le syndrome de Bartter est lié à une
diminution de la réabsorption de Na+.
En cas d’acidose, l’inverse se passe, les ions H+
rentrent, le K+ sort, on se retrouvera
généralement avec une hyperkaliémie (sauf pour
certaines acidoses).
Notes prises de certaines questions (grand merci
au Pr Cherifi) :
La glycogénose de Type I = déficit en
glucose 6 phosphatase ;
Les acides volatils sont produits à partir de
la respiration cellulaire 15000 mEq d'H+
dont l'origine est le CO2. Les acides fixes
qui sont produits proviennent du
métabolisme cellulaire (des AA, du
glucose, des lipides et des acides
nucléiques) --> 50 à 100 mEq d'H+ / jour.
Les acides volatils sont éliminés par le
poumon, les acides fixes par le rein sous
deux forme : acidité titrable et
ammonium ;
L'histidine de l'hémoglobine contient un
noyau imidazole renfermant un azote
dont le Pk est de 6,8 proche de Ph
physiologique ;
La Filtration glomérulaire des
bicarbonates est 4500 mmol / jour (0,12
l/min "DFG" x 1440 min (24h) x 26 mmol/l
"C plasmatique") ;
85 % des HCO3- filtrés sont réabsorbés
dans le TCP + la bicarbonaturie est nulle ;
Le cortisol et l'aldostérone n'ont aucune
action sur la réabsorption d'HCO3- ;
L'alcalose métabolique peut être la
conséquence d'une utilisation non
contrôlée des diurétiques ;
Hyperaldostéronisme : alcalose
secondaire à une hypersécrétion des
minéralocorticoïdes, elle est résistante au
chlore ;
L'alcalose post hypercapnique :
secondaire à une correction rapide d'une
acidose respiratoire ;
Le syndrome de GITELMAN est moins
grave que celui de BARRTER ;
|
MédiCours
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME URINAIRE
Faculté de Médecine d’Alger
2e année Médecine
UEI 3
MédiCours
LE PRÉCIS
DU SYSTÈME URINAIRE
Recueil des cours de l’UEI 3 : appareil urinaire
BACHA Mousleh Amine - MOUZALI Rym - OUARDI Cerine - OUARGLI Fatima Zohra
Faculté de Médecine d’Alger
2e année Médecine - 2019/2020
1re édition
Préface
Tout étudiant, surtout au début d’une nouvelle année universitaire, se souciera en premier temps
du support sur lequel il pourra compter, du temps qui est si précieux, ainsi que des nouveaux termes
introduits. Nous, étudiants en 2e année de médecine, étions face à tous ces obstacles que vous aussi
pouvez confronter. En tenant compte de tout cela, nous avons lancé un défi, réaliser une série de
recueils qui comportent la totalité des cours de chaque unité.
Cette série que nous mettons à votre disposition s’appuie principalement sur les supports officiels
de la Faculté de Médecine d’Alger (année universitaire 2019/2020), les explications de nos
enseignants ainsi que des schémas et des informations supplémentaires récupérés de livres de
médecine, notamment les ouvrages du professeur S.S HAMMOUDI, que Dieu lui accorde sa
miséricorde, le Gray’s Anatomy, le Marieb, le Roumani’s Physiology et les supports de Chakib
GHOMARI.
Nous espérons de tout cœur que vous pourriez tirer profit de ce fascicule qui exposera devant vous
toutes les informations dont vous aurez besoin pour comprendre les cours et réussir vos examens.
Aussi, nous avons mis à votre disposition à la fin de chaque partie des QCMs tirés des EMDs
précédentes pour compléter votre compréhension (nous avons essayé de les corriger, en cas
d’erreur, veuillez nous pardonner et nous contacter).
Nous tenons à préciser qu’il s’agit de supports complets et non pas de résumés.
Nous tenons aussi à préciser que ce travail est sans AUCUN profit matériel. Nous ne sommes pas
responsables des actions d’impression.
Si vous avez des questions, veuillez nous contacter sur [email protected] , ou sur
facebook.
Faculté de Médecine d’Alger
Equipe MédiCours
SOMMAIRE
Reins
Anatomie
Histologie
Reins
Reins et voies excrétrices intra-rénales
QCM
Voies excrétrices du rein
Anatomie
Histologie
Voies excrétrices du rein
Voies excrétrices du rein (le bas appareil urinaire)
QCM
Anatomie
Histologie
Vessie et urètre
Vessie et urètre
Vessie
QCM
Physiologie
1/ Principes de base de la physiologie rénale / QCM
2/ Filtration glomérulaire / QCM
3/ Fonctions tubulaires / QCM
4/ Bilans rénaux / QCM
Bilan rénal du sodium et contrôle de la volémie
Bilan rénal de l’eau
Bilan rénal des protons
Bilan rénal du potassium
Bilan rénal du calcium
Bilan rénal des phosphates
5/ Continence et miction / QCM
Equilibre acido-basique
Biochimie
QCM
7
18
33
43
49
51
54
63
65
68
80
92
107
112
116
118
119
120
127
133
142
Anatomie
• Reins
Histologie
• Reins et voies
excrétrices intra-rénales
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Anatomie : Reins
Introduction : l’appareil urinaire est situé dans la cavité abdomino-pelvienne. Il est formé par :
Les reins : au nombre de 2, ce
sont les organes sécréteurs de
e
l'urine
r
i
a
n
i
r
u
Les voies excrétrices :
transportent l'urine,
représentées par :
-Le bassinet (pelvis rénal)
-Les petits et grands calices
l
i
e
r
a
p
p
A
-Les uretères
La vessie : organe réservoir
L'urètre : organe évacuateur
1/-Rein : c’est un organe glandulaire pair. Sa fonction principale est la sécrétion de l’urine, la
régulation de l’homéostasie, la sécrétion de l’érythropoïétine et la régulation de la pression artérielle
par la sécrétion de l’angiotensine.
→ Situation : le rein est un organe rétro-péritonéal, situé au niveau abdominal, dans la région
lombaire (c’est un organe postérieur).
Les reins sont situés de chaque côté de la colonne vertébrale, de T11 au disque (L2-L3) :
Le rein gauche se projette en regard du bord supérieur du processus costiforme de L3.
Le rein droit se projette en regard du bord inférieur du processus costiforme de L3.
Projections :
Le rein gauche se projette sur les côtes 11 et 12.
Le rein droit se projette sur la côte 12.
Les pôles de chaque rein :
Le pôle supérieur est situé à 4 cm de la ligne médiane.
Le pôle inférieur est situé à 6 cm de la ligne médiane.
Chaque rein est orienté obliquement en bas et en dehors.
Le rein droit est plus bas situé que le rein gauche à cause du foie
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7
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
→Description :
Le rein a la forme d’un haricot, avec :
Un bord latéral convexe.
Un bord médial concave présentant
Forme
à sa partie moyenne le hile.
2 faces : une antérieure et une
postérieure.
2 extrémités (pôles) : un supérieur
(proximal) et un inférieur (distal).
Longueur
12 cm
Dimensions
Largeur
Epaisseur
140 g chez l’homme
125 g chez la femme
Poids
6 cm
3 cm
Couleur et
consistance
Couleur rouge brun, de consistance
ferme.
2/-Glandes surrénales : les glandes surrénales sont situées
dans la région abdominale lombaire en position rétro-
péritonéale. Elles coiffent le pôle supérieur de chaque rein.
La glande surrénale gauche : en forme de virgule.
La glande surrénale droite : triangulaire.
3/-Fascia rénal et moyens de fixité :
Les reins et les glandes surrénales sont séparés par du tissu adipeux (lame inter surrénalo-rénale)
mais ils sont tous les 2 enveloppés par le fascia rénal (2 feuillets) qui délimite une loge rénale
entièrement close.
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8
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
○ Fascia rénal est une condensation de la capsule adipeuse du rein, il est constitué de deux lames :
Antérieure : pré-rénale.
Postérieure : rétro-rénale.
Ces lames se fixent sur les bords du hile se et
se prolongent avec la gaine vasculaire de
l’aorte et de la veine cave inférieure.
●La lame postérieure (rétro-péritonéale) :
En haut : adhérente au fascia
diaphragmatique.
En bas : séparée du fascia des muscles carré
des lombes et psoas par le corps adipeux
para-rénal.
REMARQUE : Fascia para-rénal :
dans la loge rénale, le rein est entièrement
enveloppé par de la graisse, c’est le fascia
para-rénal.
Moyens de fixité :
La pression abdominale : le rein est
maintenu dans sa loge par la pression
abdominale qui relève elle-même de la
tonicité de la paroi abdominale (tous
les organes sont en avant du rein).
La gaine vasculaire de l’aorte et de la
veine cave inférieure.
L’adhérence au fascia diaphragmatique.
4/-Rapports :
Segment
thoracique
La face postérieure :
correspond à la voie classique
d’abord chirurgical, présente
2 segments :
thoracique et lombaire
D’avant en arrière on a :
Le diaphragme en regard du ligament arqué
latéral.
Le récessus pleural costo-diaphragmatique.
Les côtes :
11e et 12e à gauche.
12e à droite.
D’avant en arrière on a :
Le corps adipeux para-rénal.
Les fascias des muscles psoas et carré des
lombes.
Le fascia thoraco-lombaire et le muscle
transverse de l’abdomen.
Les muscles :
Masse sacro-lombaire, petit dentelé
Segment
lombaire
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9
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UEI 3
postérieur et inférieur et le petit oblique
(oblique interne), qui délimitent avec la 12e
côte le quadrilatère de Grynfelt (point faible).
Le grand dorsal qui délimite avec le grand
oblique (oblique externe) et la crête iliaque le
triangle de Jean Louis Petit (ou trigone
lombal, c’est un point faible).
A sa partie supérieure : l’extrémité gauche du
côlon transverse et la racine de son méso.
A sa partie moyenne : la rate, la queue du
pancréas et l’estomac (par l’intermédiaire de la
bourse omentale).
A sa partie inférieure : les anses jéjunales.
Rein gauche
La face antérieure
Rein droit
L’angle colique droit.
La partie descendante du duodénum le long de
son bord médial, la racine du méso côlon
transverse.
La face inférieure du lobe droit du foie.
Convexe, revêtu par le péritoine pariétal postérieur qui forme à droite et
à gauche la gouttière pariéto-colique (le péritoine pariétal postérieur se
réfléchit à ce niveau pour devenir antérieur).
Concave, sa partie moyenne correspond au hile rénal :
1. Le hile : il représente l’orifice d’entrée au sinus rénal, c’est une
fente longitudinale d’environ 4 cm de longueur et 1cm de largeur
qui livre passage aux éléments du pédicule rénal (vaisseaux et
nerfs rénaux).
2. La partie supra-hilaire est en rapport avec la glande surrénale.
3. La partie infra-hilaire est longée par l’uretère.
Le bord latéral
Le bord médial
L’extrémité supérieure
L’extrémité inférieure
En rapport avec la glande surrénale.
Distante des crêtes iliaques :
De 4 cm à droite.
De 5 cm à gauche.
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5/-Structure :
Le rein est constitué de parenchyme rénal entouré d’une capsule et creusé d’une cavité : le sinus
rénal.
Le parenchyme
rénal : comprend 2
parties :
Une partie externe : le cortex
Une partie interne : la médulla
D’aspect brun rouge et granuleux, présente plusieurs
parties :
-Les colonnes de Bertin (colonnes rénales) situées
entre les pyramides de Malpighi (pyramides rénales).
-Les pyramides de Ferrein (opposées aux pyramides
de Malpighi).
-Le labyrinthe qui contient les glomérules situés entre
les pyramides de Ferrein.
Elle présente des masses coniques : ce sont les
pyramides rénales (de 8 à 10) et dont le sommet
répond aux papilles.
A chaque pyramide rénale correspond un lobe rénal.
A chaque pyramide de Ferrein correspond un lobule.
Le sinus rénal
Cette cavité s’ouvre par le hile rénal et contient les vaisseaux rénaux, les calices et le
pelvis rénal.
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6/-Vascularisation artérielle :
La vascularisation artérielle des reins est assurée par les artères rénales qui naissent de l’aorte
abdominale. Elle est de type terminal (pas d’anastomoses). La distribution artérielle permet de
diviser le rein en 5 segments importants en chirurgie conservatrice : ce sont les segments :
supérieur, inférieur, antéro-supérieur, antéro-inférieur et postérieur.
Distribution des artères rénales :
Aorte
abdominale
Artères rénales droite
et gauche. Chaque
artère rénale donne 2
branches :
Une branche antérieure (pré-
pyélique) : croise la face
antérieure du pelvis rénal .
Une branche postérieure
(rétro-pyélique) : contourne
le bord supérieur du pelvis
rénal pour longer le bord
postérieur du hile du rein.
Cette branche donne les
artères segmentaires :
supérieure, antéro-
supérieure, antéro-
inférieure et inférieure.
Cette branche donne des
rameaux au segment rénal
postérieur.
-Les artères segmentaires donnent chacune des
artères inter lobaires qui se terminent en artères
arquées.
-Des artères arquées et inter lobaires se détachent
les artères inter lobulaires.
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MédiCours
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◊ Les artères de la capsule adipeuse : elles proviennent des artères rénales, des artères surrénales et
des artères testiculaires ou ovariques ; parfois, elles naissent des artères coliques droite et gauche,
des artères lombaires et de l’aorte.
7/-Vascularisation veineuse :
Chaque veine rénale (droite et gauche) constitue le collecteur veineux final d’un rein.
Chaque veine rénale nait de l’union des veines segmentaires au niveau du hile rénal.
Une veine segmentaire collecte des veines inter-lobaires qui drainent les veines arquées situées à
la base des pyramides rénales
Les veines inter-lobaires et arquées reçoivent les veines droites et inter-lobulaires (radiales). Ces
dernières collectent les veines intra-lobulaires, et les veinules stellaires situées sous la capsule
rénale.
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8/-Drainage lymphatique : les vaisseaux lymphatiques naissent de deux plexus d’origine : (double
sortie intra-hilaire et capsulaire)
Le plexus lymphatique intra-rénal (hilaire) : il aboutit aux nœuds latéro-aortiques et latéro-
caves.
Le plexus lymphatique capsulaire : il est situé dans les capsules (fibreuse et adipeuse) du rein,
gagne au niveau du hile les collecteurs intra-rénaux. Il peut rejoindre directement les nœuds
latéro-aortiques et latéro-caves.
9/-Innervation : elle provient du plexus rénal qui est formé par des neuro-fibres en provenance des
ganglions cœliaques et aortico-rénaux.
10/-Pathologies :
Néphrite.
Calculs rénaux.
Polykystose rénale.
Insuffisance rénale.
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MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Histologie : Reins et voies excrétrices
intra-rénales
I/-Généralités : l’appareil urinaire se définit comme suit :
Sur le plan anatomique : cet appareil est une
association de 2 parties embryologiquement,
morphologiquement et physiologiquement
distinctes :
Une partie glandulaire : représentée par
les deux reins : organes pleins constitués
par un assemblage de néphrons et de
vaisseaux sanguins.
Une partie excrétrice : constituée par
des voies excrétrices intra et extra
rénales, auxquelles s’ajoute la vessie.
Sur le plan physiologique : il assure 2 fonctions
principales :
Une fonction d’épuration du milieu
intracellulaire avec production, stockage
transitoire et élimination de l’urine (de loin
la plus importante).
Une fonction endocrine.
II/-Embryologie : l’ébauche rénale est d’origine mésoblastique (mésoderme intermédiaire). Elle
dérive du mésomère à partir du 32ème jour du développement embryonnaire.
La mise en place du rein passe par 3 stades successifs, selon une séquence cranio-caudale :
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Formation du rein céphalique :
pronéphros
se différencie à la fin de la 3ème semaine
du développement embryonnaire (DE),
disparaît à la fin de la 4ème semaine du DE.
Formation du rein moyen :
Mésonéphros
Se différencie à la fin de la 4ème semaine
du DE, régresse à la 8ème semaine du DE.
Formation du rein caudal :
métanéphros
Commence à se différencier à la 5ème
semaine du DE.
-Chez l’Homme, les 2 premières ébauches ont une existence transitoire : le rein définitif provient
essentiellement du métanéphros, mais les parties excrétrices proviennent du mésonéphros qui va en
grande partie régresser.
-Le pronéphros régresse complètement.
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MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
L'appareil urinaire
Eléments sécréteurs : dérivant du
métanéphros
Eléments excréteurs : proviennent
du bourgeon urétéral qui est un
diverticule du canal
mésonéphrotique et donc du
mésonéphros
III/-Organisation générale du rein : l’observation d’une coupe sagittale médiane du rein en
microscopie optique permet d’identifier :
La capsule d’enveloppe fibreuse souvent entourée de tissu adipeux.
Le parenchyme rénal comportant 2 parties de coloration et de topographie distinctes : le
cortex et la médullaire.
1. Organisation générale du rein :
Zone médullaire (médulla
ou zone parenchymateuse
centrale ou profonde)
Une base : orientée vers la capsule rénale ou plus précisément vers la
zone interne du cortex. Elle est divisée en une série de petites pyramides
appelées pyramides de Ferrein (=lobules) (opposées aux pyramides de
Malpighi, 400 à 500 pyramides de Ferrein par pyramide de Malpighi).
Un sommet : arrondi, orienté vers le hile rénal. Chaque sommet
constitue une papille qui débouche dans les calices.
Zone d’aspect clair,
constituée par une série de
pyramides de Malpighi
(=lobes) (7 à 13 chez
l’Homme). Chaque pyramide
présente :
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MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Zone corticale (cortex ou
zone parenchymateuse
sous-capsulaire)
Le cortex corticis : immédiatement sous-jacent à la capsule. Il renferme
les veinules étoilées de Verheyen (à l’origine du système veineux de la
corticale rénale).
Zone de couleur foncée et
d’aspect granuleux, elle se
répartit en 3 zones :
Le labyrinthe : c’est la substance corticale entourant les pyramides de
Ferrein. A son niveau cheminent les artères inter-lobulaires (issues des
artères arciformes) et les veines inter-lobulaires (qui vont rejoindre les
arcades veineuses).
Les colonnes de Bertin : prolongements de la substance corticale qui
entourent les pyramides de Malpighi. A ce niveau chemine l’artère inter-
lobaire et sa veine satellite.
2. Constitution du parenchyme rénal : le parenchyme rénal est constitué d’un système
tubulaire et d’un interstitium :
Tissu conjonctif
Interstitium
Fibres nerveuses
Vaisseaux sanguins
Néphrons
Corpuscule rénal
de Malpighi
Système tubulaire
Tubes urinifères
Voies excrétrices
intra-rénales
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20
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UEI 3
Système tubulaire
a. Le néphron :
C’est l’unité histologique et fonctionnelle du rein. Il
est constitué de deux éléments :
-Le corpuscule rénal (corpuscule de Malpighi) :
responsable de la filtration du sang afférent et de la
production de l’urine primitive.
-Le système tubulaire cortical et médullaire : associé
à la microcirculation rénale, il est responsable du
contrôle de la concentration et de la composition du
sang retournant à la circulation générale et de
l’urine définitive.
→ Le corpuscule rénal : c’est une vésicule
sphérique d’environ 175 à 200 μm de diamètre,
retrouvée dans le labyrinthe et les colonnes de
Bertin (la partie toute superficielle du cortex
corticis est dépourvue de ces corpuscules).
Néphron
Structure en microscopie optique
Structure en microscopie électronique
Le corpuscule de Malpighi offre à décrire :
La capsule de Bowman :
2 pôles :
Le pôle vasculaire « glomérule » : point
d’arrivée et de départ des vaisseaux
glomérulaires (artérioles afférente et
efférente).
Le pôle urinaire : lieu d’émergence du 1er
tube contourné du néphron (tube
proximal).
2 constituants :
La capsule de Bowman : comportant 2
feuillets (interne et externe) séparés
par la chambre capsulaire ou chambre
urinaire ou chambre de filtration. Elle
recouvre le glomérule
Le glomérule vasculaire ou flocculus :
véritable système porte artériel (réseau
de capillaires intercalé entre 2
artérioles).
-Feuillet interne : encore appelé épithélium glomérulaire, il
est formé de cellules épithéliales endothéliformes qu’on
appelle « podocytes » et qui émettent des prolongements
cytoplasmiques de taille variable appelés pédicelles. Ces
pédicelles délimitent les fentes épithéliales de filtration.
-Feuillet externe : encore appelé épithélium capsulaire, il est
formé de cellules polygonales reposant sur une membrane
basale
La paroi des capillaires glomérulaires : constituée par :
-Un endothélium fenêtré avec des pores parfois
diaphragmés.
-Une membrane basale péri-capillaire comportant 3 zones :
Une zone claire interne : (300 A° = 30 nm) en contact
de l’endothélium capillaire.
Une zone dense moyenne : (600 A° = 60 nm) fibrillaire,
elle constitue la véritable barrière de filtration.
Une zone claire externe : (600 A° = 60 nm) en contact
avec les podocytes et les pédicelles du feuillet interne
de la capsule de Bowman.
◊ Les capillaires glomérulaires sont soutenus par un tissu
connectif appelé mésangium de Zimmermann, formé de
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21
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cellules mésangiales et d’une substance fondamentale
amorphe (matrice mésangiale). Rôles :
Soutien du peloton vasculaire (glomérule) grâce aux
cellules et à la matrice mésangiales.
Contrôle du flux sanguin par mécanisme myosine et
angiotensine.
Fonction phagocytaire.
Rôle trophique.
REMARQUE : La barrière hémato-urinaire :
C’est l’ensemble de structures séparant le sang des capillaires glomérulaires et le liquide contenu
dans l’espace de la chambre urinaire, c’est une paroi complexe composée de :
1) L’endothélium capillaire mince fenêtré.
2) La lame basale des capillaires glomérulaires continue avec ses 3 couches.
3) La couche épithéliale du feuillet interne de la capsule de Bowman, constituée de cellules
particulières : les podocytes.
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22
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UEI 3
→ Le système tubulaire cortical et médullaire (voies urinifères) : le système tubulaire du néphron
est subdivisé en :
Tube proximal
(1ᵉʳ tube
contourné)
Anse de Henlé
Tube distal (2ᵉ
tube
contourné)
Tube
proximal
Localisation
Il s’étend à travers toute la
substance corticale. Sa
portion initiale est très
contournée et située dans
le labyrinthe.
Il pénètre ensuite dans une
pyramide de Ferrein. Son
extrémité distale appelée
tube de Schachowa se
trouve dans la substance
médullaire.
Description
-Sa paroi épaisse est faite de 5 à 6 cellules (sur
une coupe transversale) reposant sur une
membrane et limitant une lumière étroite : 40
à 50 μm de diamètre.
-Chaque cellule offre les caractéristiques
structurales suivantes :
▪ Une bordure en brosse au pôle apical
(villosités plus ou moins régulières).
▪ Une striation cytoplasmique infra-
nucléaire due à la présence de :
Chondriocontes (bâtonnets de
Heidenhain) : mitochondries
allongées.
Invaginations cytoplasmiques
entre les mitochondries.
Remarque : en microscopie électronique,
cette striation s’explique par l’existence de
replis de la membrane basale délimitant des
logettes qui abritent les mitochondries.
C’est le segment
à bâtonnets et à
brosse.
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23
Elle se localise entièrement
dans la substance
médullaire. Elle est faite de
2 branches :
Anse de
Henlé
Tube distal
Il commence par une
portion rectiligne dans la
pyramide de Ferrein et puis
s’étend à travers toute la
substance corticale. Sa
portion terminale appelée
canal d’union s’abouche
dans le tube collecteur
(voir plus bas).
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La branche grêle descendante : en coupe
transversale et en microscopie optique (MO),
elle a l’aspect d’un capillaire sanguin, avec une
paroi mince comportant 2 à 3 cellules
endothéliformes reposant sur une membrane
basale et délimitant une lumière relativement
large.
Chaque cellule présente :
▪ Des microvillosités courtes et
espacées, au pôle apical.
▪ Des expansions cytoplasmiques
lamelleuses qui délimitent des
compartiments contenant des
chondriosomes (mitochondries
sphéroïdes), au pôle basal.
La branche épaisse ascendante : même
aspect que celui du tube distal en MO avec un
diamètre plus étroit (20 à 30 μm).
Sa paroi comporte 6 à 8 cellules qui reposent
sur une membrane basale et qui délimitent
une lumière large.
Ces cellules présentent :
Au pôle apical, elles sont dépourvues
de bordure en brosse.
Au pôle basal, on retrouve la striation
cytoplasmique infra-nucléaire due à la
présence des bâtonnets de
Heidenhain.
Ce segment (tube distal) est marqué, au
niveau de sa région d’accolement au
corpuscule de Malpighi, par une
différenciation pariétale particulière appelée
« Macula densa ». A ce niveau, la paroi
épithéliale du tube distal est faite de hautes
cellules palissadiques à noyaux serrés.
Segment sans
bordure en
brosse et sans
bâtonnets.
Segment à
bâtonnets sans
bordure en
brosse.
Segment à
bâtonnets sans
bordure en
brosse.
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24
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b. Les voies excrétrices intra-rénales :
→ Le tube collecteur ou tube de Bellini:
-C’est un tube où se jettent de nombreux
néphrons après un court segment de transition
appelé canal d’union. Il est situé complètement
dans la médullaire.
-Sa paroi est faite d’un épithélium cubique
simple.
-Rôle physiologique :
concentration finale de l’urine.
il
intervient dans
la
-Chacun des tubes collecteurs reçoit les tubes
contournés distaux de 11 néphrons (donc 11
canaux d’union) en moyenne. Ils descendent de
la médullaire rénale,
façon rectiligne dans
augmentant progressivement de diamètre. Au niveau de la médullaire interne, ils fusionnent par
groupes de 8 pour former le canal papillaire.
→ Le canal papillaire :
Sa paroi est bordée par un épithélium prismatique unistratifié avec des cellules claires.
Les canaux papillaires s’ouvrent dans le calice par les pores urinaires, au niveau du sommet de la
pyramide de Malpighi (papille).
Portion particulière du néphron : appareil juxta-glomérulaire (AJG)
Le complexe juxta-glomérulaire (ou appareil juxta-glomérulaire de Goormaghtigh ou encore segment
neuro-myoartériel juxta-glomérulaire du rein) est une structure endocrine hétérogène qui se trouve
au niveau du pôle vasculaire du corpuscule de Malpighi.
→ En microscopie optique : il est constitué de :
a) L’artériole glomérulaire afférente : dont la paroi présente 2 modifications structurales :
Disparition de la limitante élastique
interne.
Disparition des cellules musculaires
lisses de la média.
b) Le lacis cellulo-conjonctif : sépare l’artériole
glomérulaire afférente de la macula densa.
c) La macula densa : différenciation pariétale
du tube contourné distal. La paroi du segment
du tube distal adjacent à l’artériole est faite de
cellules à aspect palissadique.
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25
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→ En microscopie électronique : les principaux constituants de l’AJG présentent les caractéristiques
suivantes :
a) L’artériole glomérulaire :
Endothélium continu.
Cellules myoïdes pauci (peu) ou afibrillaires.
Cellules épithéloïdes à cytoplasme riche en granules denses d’où le nom de cellules
granuleuses. Elles élaborent la rénine. Elles présentent :
Un pôle interne : au contact de l’épithélium glomérulaire.
Un pôle externe : en rapport avec les cellules de la macula densa et les terminaisons
nerveuses adrénergiques.
b) Le lacis cellulo-conjonctif :
Réseau dense et intriqué de membranes basales, tendu entre l’adventice de l’artériole
glomérulaire afférente et la membrane basale de la macula densa.
Des cellules pseudo-meissnerienes aplaties occupant les mailles du réseau de membranes
basales.
Sur le plan physiologique : l’AJG est impliqué dans 3 fonctions essentielles :
La régulation locale du débit sanguin glomérulaire.
L’élaboration de la rénine par les cellules granuleuses, intervenant dans la régulation de la
pression artérielle et la sécrétion de l’aldostérone.
La réception des informations osmotiques et des variations du volume sanguin.
Interstitium rénal
a. Le tissu conjonctif :
Représenté par la capsule du rein qui est faite
d’une lame de collagène fine et résistante. Elle
le parenchyme rénal de fins
envoie dans
réalisent un discret
prolongements qui
feutrage entre
les tubes et autour des
vaisseaux.
b. Les fibres nerveuses :
Ce sont des fibres amyéliniques vaso-motrices
au niveau interstitiel. Au niveau de la capsule,
elles sont myélinisées sensitives.
c. Les vaisseaux :
vascularisation
sanguins arciformes et
lymphatique est peu
La
développée, ses vaisseaux suivent le trajet des
vaisseaux
inter-
lobulaires. Au niveau de la médullaire, les
vaisseaux lymphatiques sont parallèles aux vasa
recta (artérioles et veinules droites du rein). Cependant, la vascularisation sanguine est très
développée.
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◊ Vascularisation rénale :
Le sang artériel arrive au rein par l’artère rénale (branche de l’aorte abdominale).
Le sang veineux quitte le rein par la veine rénale qui se jette dans la veine cave inférieure.
REMARQUE :
Cette vascularisation externe est sujette à de nombreuses variations d’implantation : tous les
vaisseaux ne passent pas forcément par le hile rénal et c’est ainsi qu’on peut trouver des artères
accessoires arrivant au pôle supérieur ou inférieur du rein.
-La vascularisation est de type terminal.
→ Le système artériel :
L’artère rénale traverse le hile, se divise en deux branches principales (antérieure et postérieure)
dont les branches de subdivision se distribuent entre les pyramides de Malpighi : c'est-à-dire
dans les colonnes de Bertin → ce sont les artères interlobaires. (Pas d’anastomoses →
vascularisation de type terminal).
A la jonction cortico-médullaire, l’artère interlobaire se divise latéralement en plusieurs artères
arciformes (arquées) qui circulent parallèlement à la capsule et qui donnent naissance aux
artères interlobulaires.
Les artères interlobulaires sont à l’origine des artérioles glomérulaires afférentes, elles se
terminent à la périphérie du rein dans un réseau d’artérioles sous capsulaires formant un plexus
capillaire.
En aval de ces artérioles afférentes, la circulation sanguine est assurée par un système porte
artério-artériel spécifique du rein au niveau du corpuscule de Malpighi, responsable de la
microcirculation rénale.
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27
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-La microcirculation artérielle rénale comporte :
Un premier
réseau artériel
C’est le peloton vasculaire ou floculus glomérulaire. C’est un premier
réseau capillaire immédiatement en aval de l’artériole afférente : c’est à ce
niveau que s’effectue la filtration du sang pour aboutir à la formation de
l’urine primitive. Ce peloton est drainé à la sortie du corpuscule de Malpighi
par une artériole efférente.
Un deuxième
réseau artériel
Il prend naissance de l’artériole efférente, juste après sa sortie du
corpuscule de Malpighi avec 2 schémas possibles :
1er Schéma
2ème Schéma
D’une manière générale,
l’artériole efférente se
distribue en un système
capillaire qui circule dans les
espaces interstitiels et donne
naissance au réseau capillaire
péri-tubulaire.
Cette disposition est retrouvée
de manière quasi-constante au
niveau des néphrons corticaux
courts.
Le rôle du réseau capillaire
péritubulaire est de faciliter la
réabsorption de l’urine
primitive.
Observé dans la partie la plus
profonde du cortex (adjacente à la
médullaire) et également au niveau
des colonnes de Bertin.
Dans ce cas, les artérioles efférentes,
en plus de l’irrigation du glomérule
juxta-médullaire, donnent une série
de longs vaisseaux à paroi mince, à
trajectoire verticale et parallèle aux
formations tubulaires contenues dans
la médullaire du rein : c’est les vasa
recta.
Observé au niveau des néphrons
corticaux longs.
Les vasa recta jouent un rôle
important dans les échanges ioniques
et les mécanismes de réabsorption
dans la zone médullaire.
-Les néphrons corticaux courts et les néphrons corticaux
longs :
Néphrons corticaux courts Néphrons corticaux longs
▪ Région superficielle du
▪ Région profonde du
cortex.
cortex.
▪ Leurs glomérules sont
de petit volume, ce qui
diminue la filtration.
▪ Leurs anses de Henlé
n’arrivent qu’à la partie
externe ou superficielle
de la médullaire.
▪ L’artériole efférente à
un seul chemin va
donner les capillaires
péri-tubulaires.
▪ 80-90% des néphrons
chez l’Homme.
▪ Leurs glomérules sont
de gros volume, ce qui
augmente la filtration.
▪ Leurs anses de Henlé
arrivent jusqu’à la
partie interne ou
profonde de la
médullaire.
▪ L’artériole efférente
donne des capillaires
Vasa recta.
▪ 10-20 % des néphrons
chez l’Homme.
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→ Le système veineux : le sang veineux provient de 2 territoires :
-De la corticale : le sang veineux est drainé par les veinules étoilées de Verheyen, puis par les veines
inter-lobulaires qui se jettent dans les arcades veineuses (veines arquées) drainées à leur tour par la
veine inter-lobaire.
-De la médullaire : les capillaires médullaires sont drainés par des veinules qui se jettent dans les
veines droites ascendantes. Celles-ci rejoignent les arcades veineuses (veines arquées) soit
directement, soit indirectement en passant par les veines inter-lobulaires.
Le sang des arcades veineuses est drainé par les veines inter-lobaires puis par la veine rénale qui se
jette à la sortie du rein dans la VCI (veine cave inférieure).
Sang veineux de la corticale
Sang veineux de la médullaire
Veinules étoilées
de Verheyen
Veines inter-
lobulaires
Arcades veineuses
(veines arquées)
Veines inter-
lobaires
Veine rénale
VCI
Capillaires médulaires
veinules
Veines droites
ascendantes
Arcades veineuses :
-soit directement,
-soit indirectement en passant par
les veines inter-lobulaires
Veines inter-lobaires
Veine rénale
VCI
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Bonus
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QCM
ANATOMIE
1) Rein :
4) Les glandes surrénales :
a. Ce sont des glandes endocrines
périphériques.
b. Ce sont des glandes paires
symétriques.
a. Le pole supérieur du rein droit répond
c. Elles sont situées dans la région
à la face inférieure T12.
b. Le pole inférieur du rein gauche est
situé à 5cm de la crête iliaque.
c. Le bassinet (pyélon) est situé dans le
sinus du rein.
d. Le néphron représente l’unité
fonctionnelle du rein.
e. Sa structure est formée par la
corticale et la médullaire.
REPONSES : B, D, E
2) Rein :
a. Les reins ont des rapports vertébraux
avec T11, T12, L1 et L2.
b. Le rein droit est situé plus bas que le
rein gauche.
c. Les rapports antérieurs du rein droit
se font avec l’angle colique droit, le
duodénum (D1, D2) et le lobe droit du
foie.
d. Les grands calices se regroupent dans
le sinus du rein pour former le pyélon
(pelvis ou bassinet).
e. Les corpuscules glomérulaires sont
situés uniquement dans le cortex.
REPONSES : A, B, C, D, E
3) Rein :
a. Le rein est un organe vital.
b. Le rein n’est pas un filtre sélectif.
c. Le rein assure la fonction
d’homéostasie.
d. Le rein n’a aucun rôle dans la
régulation de la pression.
e. Une insuffisance rénale engendre un
manque de vitamine D.
REPONSES : A, C, E
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abdominale lombaire, et englobent 2
parties anatomiques : la
corticosurrénale (80%) et la
médullosurrénale (20%)
d. Les glandes surrénales sont rétro-
péritonéales.
e. Elles coiffent le pole supérieur de
chaque rein : la surrénale gauche est
de forme triangulaire aplatie
sagittalement.
REPONSES : A, C, D
REMARQUE : c’est la graisse péri-rénale qui
entoure directement le rein et non pas la
graisse para-rénale.
5) Rein :
a. Les reins sont toujours situés dans les
fosses lombaires.
b. Le rein n’est pas un organe vital.
c. Le rein n’a aucun rôle dans la
régulation de la pression artérielle.
d. Le débit rénal est le même que le
débit cardiaque.
e. Le rein est un filtre sélectif.
REPONSES : E
6) Rein :
a. La face ventrale des reins est
adhérente au fascia diaphragmatique.
b. Les artères segmentaires du rein
donnent des artères inter-lobulaires.
c. La veine rénale nait de la réunion des
veines inter-lobaires.
d. On distingue au rein 5 territoires
vasculaires : 4 ventraux et 1 dorsal.
e. Le cercle artériel exorénal est une voie
de suppléance suffisante en cas
d’obstruction de l’artère rénale.
33
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
REPONSES : D
7) Le rein :
a. La première portion du duodénum
répond à la face antérieure du rein
droit.
b. L’angle colique gauche est un rapport
du hile du rein gauche.
REPONSES : E
9) L’appareil juxta-glomérulaire est
constitué de : 1RJ
a. L’artériole glomérulaire afférente, le
lacis cellulo-conjonctif, la macula
densa.
b. Les artérioles glomérulaires et le lacis
c. Dans la loge rénale le rein est entouré
cellulo-conjonctif.
par la graisse para-rénale.
c. La macula densa et le lacis cellulo-
d. Le rein droit est plus haut situé que le
conjonctif.
rein gauche.
e. Le pole inférieur du rein gauche est à
5cm de la crête iliaque gauche.
REPONSES : E
HISTOLOGIE
8) Parmi les propositions suivantes laquelle
définie le mieux la circulation rénale ?
c’est une circulation assurée : 1RJ
a. Exclusivement par un réseau porte
artériel glomérulaire.
b. A la fois par le réseau porte
glomérulaire et un réseau artériel
tributaire de l’artériole glomérulaire
afférente.
c. Exclusivement par un réseau artériel
tributaire de l’artériole glomérulaire
efférente à sa sortie du corpuscule de
Malpighi.
d. Par deux réseaux artériels, dont le
deuxième prend naissance de
l’artériole glomérulaire efférente à sa
sortie du corpuscule de Malpighi et se
distribue de manière identique au
niveau des deux zones du parenchyme
rénal.
e. Par deux réseaux artériels, dont le
deuxième prend naissance de
l’artériole glomérulaire efférente à sa
sortie du corpuscule de Malpighi et se
distribue de manière différente au
niveau des deux zones du parenchyme
rénal.
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d. La macula densa et l’artériole
glomérulaire afférente.
e. L’artériole glomérulaire afférente et
l’artériole glomérulaire efférente.
REPONSES : A
10) Parmi les propositions suivantes, quelle
est celle qui définit la véritable barrière
de filtration glomérulaire ?
a. La membrane basale péri-capillaire
dans son ensemble.
b. La zone moyenne de la membrane
péri-capillaire seule.
c. Les deux feuillets de la capsule de
Bowman.
d. L’endothélium capillaire et la
membrane basale.
REPONSES : C
11) Parmi les cellules suivantes, quelle est
celle qui élabore la rénine ?
a. Cellules de l’épithélium glomérulaire.
b. Cellules de l’épithélium capsulaire.
c. Cellules endothéliales capillaires.
d. Cellules de la macula densa.
e. Cellules granuleuses de l’artériole
glomérulaire afférente.
REPONSES : E
12) Le parenchyme rénal se répartit comme
suit :
a. La substance médullaire d’aspect clair
se situe directement sous la capsule
rénale
34
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
b. Les pyramides de Malpighi et de
Ferrein constituent la substance
corticale.
c. Le cortex corticis représente la
substance corticale sous-jacente à la
capsule rénale.
d. Les colonnes de Bertin séparent les
pyramides de Malpighi.
e. La substance corticale entourant les
pyramides de Ferrein constitue le
labyrinthe rénal.
REPONSES : E
13) Parmi les propositions suivantes
concernant les différents segments du
néphron :
e. Le glomérule rénal constitue un
système porte fonctionnel de type
artériel.
REPONSES : A
15) Concernant les éléments structuraux
constituant l’appareil juxta-
glomérulaire :
a. Les cellules granuleuses à rénine
dérivent de la transformation des
cellules myoides de la paroi de
l’artériole glomérulaire efférente.
b. Le lacis cellulo-conjonctif s’interpose
entre l’artériole glomérulaire
afférente et la membrane basale de la
macula densa.
a. Le tube contourné proximal fait suite
c. Les cellules de la paroi du tube
au corpuscule de Malpighi et
comporte une différenciation
pariétale appelée ‘’macula densa’’.
b. Le tube contourné proximal se
reconnait en M.O. par l’existence
d’une bordure en brosse au pôle
apical de ses cellules pariétales.
c. Le tube contourné distal présente une
différenciation pariétale au contact du
corpuscule de Malpighi : c’est la
macula densa.
d. La paroi de la branche grêle de l’anse
de Henlé présente en M.O. une
structure comparable d’un capillaire
sanguin.
e. Le corpuscule de Malpighi se situe
dans la substance médullaire.
REPONSES : E
14) A propos de la vascularisation rénale :
a. Les artères interlobaires cheminent
entre les pyramides de Malpighi.
b. Les veinules étoilées de Verheyen se
situent dans le labyrinthe rénal.
c. L’artère rénale est une branche de
l’aorte abdominale.
d. La vascularisation du rein est pourvue
de nombreuses anastomoses.
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contournée proximal deviennent
hautes et palissadiques pour
constituer la macula densa.
d. Les cellules granuleuses de l’artériole
glomérulaire afférente élaborent de la
rénine.
e. Les cellules de la macula densa sont
des chémorécepteurs sensibles à la
concentration de l’urine en Na+.
REPONSES : C
16) A propos de la barrière hémato-urinaire :
a. L’endothélium des capillaires
glomérulaires est continu, dépourvu
de pores.
b. Les podocytes sont des cellules
particulières constituant le feuillet
interne de la capsule de Bowman.
c. La membrane basale péri-capillaire
représente la véritable barrière de
filtration.
d. Les pédicelles sont des prolongements
cytoplasmiques de podocytes
délimitant des fentes de filtration.
e. La couche moyenne dense de la
membrane basale péri-capillaire
constitue la véritable barrière de
filtration.
REPONSES : E
35
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
17) Parmi les constituants histologiques
suivant, quel est celui qui ne fait pas
partie du néphron :
a. Tube proximal.
b. Tube de Bellini.
c. Corpuscule de Malpighi.
d. Anse de Henlé
e. Tube distal
REPONSES : B
18) A propos de la vascularisation rénale :
a. L’artère rénale est une branche de
l’aorte abdominale et abord souvent
le rein par son pôle supérieur.
b. Les artères inter-lobaires transitent
entre les pyramides de Ferrein.
c. Les veinules étoilées de Verheyen se
situent dans les colonnes de Bertin.
d. Elle est pourvue de nombreuses
anastomoses.
e. Elle donne lieu à un système porte de
type artériel au niveau du glomérule.
REPONSES : E
19) A propos des cellules mésangiales
(mésangium de Zimmermann) :
a. Elles séparent l’artériole glomérulaire
afférente de la macula densa.
b. Elles soutiennent les capillaires
glomérulaires et possèdent des
propriétés phagocytaires.
c. Elles sont séparées par du tissu
adipeux.
d. Elles constituent la paroi du feuillet
interne de la capsule de Bowmann.
e. Elles élaborent de l’aldostérone en
réponse à une hypovolémie.
REPONSES : B
20) A propos des différents segments du
néphron :
b. Le tube contourné proximal se
reconnait en M.O. par la présence
d’une bordure en brosse et d’une
striation basale au niveau des cellules
de sa paroi.
c. Le tube contourné proximal se
rapproche du glomérule rénal pour
former la macula densa.
d. La branche épaisse de l’anse de Henlé
ressemble en M.O. à un capillaire
sanguin.
e. L’anse de Henlé débouche dans le
tube collecteur de Bellini.
REPONSES : B
21) A propos de l’appareil juxta-
glomérulaire :
a. Les cellules granuleuses élaborant la
rénine dérivent des cellules
musculaires de la paroi de l’artériole
glomérulaire afférente.
b. Les cellules de la macula densa
renferment des chémorécepteurs
sensibles aux variations osmotiques
de l’urine.
Il est responsable de la sécrétion de
l’angiotensinogène.
c.
d. Les cellules du lacis conjonctif
s’interposent entre l’artériole
glomérulaire afférente et l’artériole
efférente.
e. Les cellules de la paroi de l’artériole
glomérulaire efférente comportent
des cellules à rénine intervenant dans
la régulation de la pression artérielle.
REPONSES : B
22) A propos de la barrière hémato-urinaire :
a. Les podocytes sont des cellules
particulières constituant le feuillet
externe de la capsule de Bowmann.
b. L’endothélium des capillaires est
a. Le tube contourné distal se reconnait
dépourvu de pores.
en M.O. par la présence d’une
bordure en brosse au pôle apical des
cellules de sa paroi.
c. Les pédicelles sont des prolongements
cytoplasmiques des podocytes
délimitant les fentes de filtration.
Faculté de Médecine d’Alger
36
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
d. La membrane basale des capillaires
glomérulaires n’intervient pas dans la
filtration glomérulaire.
e. La barrière hémato-urinaire sépare le
sang des capillaires glomérulaires de
l’urine définitive dans la chambre
glomérulaire
REPONSES : C
23) Un parmi les vaisseaux énumérés ci-
dessous n’est pas situé au niveau de la
substance corticale, lequel ?
a. Veine droite ascendante.
b. Veine étoilée de Verheyen.
c. Veine interlobulaire.
d. Veinre interlobaire.
REPONSES : A
24) Parmi les segments du néphron
énumérés ci-après, quels sont ceux qui
ont une localisation médullaire au sein
du parenchyme rénal ?
a. Anse grêle, canal d’union, tube de
Bellini.
26) Les capillaires du glomérule vasculaire
rénal représentent un réseau porte
artériel tendu entre une artériole
glomérulaire afférente et une artériole
glomérulaire efférente. Considérant les
caractères histologiques de la paroi de
ces capillaires, dans quel groupe pouvez-
vous les classer ?
a. Capillaires vrais.
b. Capillaires de jonction.
c. Capillaires sinusoïdes.
d. Capillaires embryonnaires.
REPONSES : A
27) A quoi correspondent les fentes de
filtration glomérulaire rénale ?
a. Espaces ménagés entre les cellules
endothéliales.
b. Pores des cellules endothéliales.
c. Pores de la membrane basale péri-
capillaire.
d. Espaces ménagés entre les pédicelles.
REPONSES : D
b. Anse épaisse, tube distal, tube de
28) Au niveau du glomérule quel est
Schachowa.
c. Tube proximal, canal d’union, tube de
Bellini.
d. Tube proximal, anse de Henlé, canal
d’union.
REPONSES : A
25) Quelle est parmi les propositions
suivantes celle qui définit la structure de
l’épithélium capsulaire du corpuscule de
Malpighi ?
a. Cellules endothéliformes pédiculées.
b. Cellules polygonales reposant sur une
l’élément de structure qui arrêtera le
passage des grosses molécules au cours
du phénomène de filtration ?
a. Cellules endothéliales des capillaires
sanguins.
b. Pédicelles du feuillet interne de la
capsule de Bowmann.
c. Zone moyenne dense de la membrane
basale péricapillaire.
d. Zone interne claire de la membrane
basale péricapillaire.
REPONSES : C
membrane basale.
29) Sur une coupe histologique du rein
c. Cellules endothéliformes reposant sur
la membrane basale.
d. Cellules épithélioides riches en
morphoplasme élaborateur.
REPONSES : B
Faculté de Médecine d’Alger
examinée en M.O. au fort grossissement,
vous observez une section des tubes
urinaires à lumière large bordée par 6 à
8 cellules cubiques à noyau central
comportant une striation basale. De
quelle portion du tube urinaire s’agit-il ?
37
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
a. Tube proximal.
b. Branche épaisse de l’anse de Henlé.
c. Tube de Schachowa.
d. Tube distal
REPONSES : D
30) Quel est parmi les propositions suivantes
celle qui correspond à la définition du
lobule rénal ?
a. Territoire correspondant à une
pyramide de Malpighi.
b. Territoire compris entre deux
pyramides de Malpighi.
c. Territoire correspondant à une
pyramide de Ferrein.
d. Territoire compris entre deux
pyramides de Ferrein.
REPONSES : C
31) On observe en M.O., sur une coupe
passant par une pyramide de Ferrein un
segment de néphron pourvu d’une
bordure en brosse. S’agit-il ?
a. Branche épaisse de l’anse de Henlé.
b. Tube contourné proximal.
c. Tube de Schachowa.
d. Tube distal.
REPONSES : B
32) Qu’appel-t-on fente de pénétration ?
a. Espace séparant les pédicelles.
b. Pores endothéliaux libres.
c. Pores de la membrane basale
glomérulaire.
d. Espace séparant l’épithélium
capsulaire et l’épithélium
glomérulaire.
REPONSES : A
33) Quelle est parmi les fonctions suivantes,
celle qui n’est pas attribuée à l’appareil
juxta-glomérulaire ?
a. Concentration des urines.
b. Régulation de la pression artérielle.
c. Régulation locale du débit sanguin.
Faculté de Médecine d’Alger
d. Régulation du volume sanguin.
REPONSES : A
34) La localisation cellulaire des bâtonnets
au niveau du pole basal caractérise les
segments du néphron suivants ?
a. Tube proximal et anse de Henlé.
b. Tube distal et tube de Bellini.
c. Tube de Schachowa et ansa grêle.
d. Canal d’union et tube de Schachowa.
REPONSES : B
35) De quelle nature est la vascularisation
rénale ?
a. Système artério-artériolaire dépourvu
d’anastomoses.
b. Système artériel avec de nombreuses
anastomoses.
c. Réseau artériel purement fonctionnel.
d. Système artério-veineux purement
nourricier.
REPONSES : C
36) Parmi les éléments ci-dessous, lesquels
sont retrouvés au niveau de la
médullaire rénale ?
a. Tube contourné proximal, tube
contourné distal, tube collecteur.
b. Tube contourné proximal, tube
contourné distal, anse grêle de Henlé.
c. Anse grêle de Henlé, anse épaisse de
Henlé, tube contourné distal.
d. Tube de Schachowa, anse grêle de
Henlé, tube de Bellini.
REPONSES : D
37) Parmi les éléments de structure du
parenchyme rénal énumérés ci-dessous,
lesquels correspondent à la substance
corticale ?
1. Cortex corticis.
2. Pyramide de Malpighi.
3. Labyrinthe.
4. Colonne de Bertin.
5. Pyramide de Ferrein.
38
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UEI 3
a. 1, 3, 4
b. 1, 2, 5
c. 5, 4, 2
d. 3, 5, 1
REPONSES : A
38) Quelle est parmi les propositions
suivantes celle qui correspond à la
définition du labyrinthe rénal ?
a. Substance corticale sous capsulaire.
b. Substance corticale située entre les
pyramides de Ferrein.
c. Substance corticale située entre les
pyramides de Malpighi.
d. Ensemble des pyramides de Ferrein.
REPONSES : B
39) Au niveau du corpuscule de Malpighi du
rein, en partant de la lumière des
capillaires glomérulaires vers le feuillet
interne de la capsule de Bowmann, on
doit normalement rencontrer l’un des
ensembles de structures suivants.
Lequel ?
a. Endothélium fenêtré, membrane
péricapillaire, cellules mésangiales,
podocytes.
b. Endothélium fenêtré, podocytes,
cellules mésangiales.
c. Endothélium fenêtré, membrane
basale péricapillaire, podocytes.
d. Endothélium fenêtré, membrane
basale péricapillaire.
REPONSES : A
40) Sur une coupe histologique du rein,
examinée en MO, au fort grossissement,
vous observez une section du tube
urinaire d’un diamètre de 30 microns, à
lumière large, bordée par 5 à 6 cellules
cubiques à noyau central, comportant
une striation cytoplasmique basale. De
quelle portion du tube urinaire s’agit-il ?
a. Tube proximal.
b. Tube distal.
c. Branche épaisse de l’anse de Henlé.
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d. Tube de Schachowa.
REPONSES : B
41) A quel niveau du parenchyme rénal
s’observent les artères et les veines
droites ?
a. Labyrinthe.
b. Pyramide de Ferrein.
c. Pyramide de Malpighi.
d. Colonnes de Bertin.
REPONSES : C
42) Indiquez lequel des éléments de
structure suivantes est en contact avec
la zone claire interne de la membrane
basale péricapillaire dans le corpuscule
de Malpighi du parenchyme rénal ?
a. Cellules mésangiales.
b. Pédicelles du feuillet interne de la
capsule de Bowmann.
c. Cellules endothéliales du capillaire
glomérulaire et cellules mésangiales.
d. Cellules endothéliales du capillaire
glomérulaire.
REPONSES : D
43) Quels sont les segments du néphron
rencontrés au niveau du labyrinthe ?
1. Corpuscule de Malpighi.
2. Portion contournée du tube proximal.
3. Tube de Schachowa.
4. Branche grêle de l’anse de Henlé.
5. Branche épaisse de l’anse de Henlé.
6. Tube de Bellini
a. 1, 2, 6
b. 1, 2, 3, 6
c. 2, 3, 6
d. 1, 5, 7
REPONSES : A
44) Parmi les constituants histologiques
suivants, quel est celui qui ne fait pas
partie du néphron ?
a. Tube proximal.
b. Corpuscule de Malpighi.
39
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
c. Anse de Henlé.
d. Tube de Bellini.
REPONSES : D
45) Précisez le type histologique de la paroi
des capillaires glomérulaires du
corpuscule de Malpighi ?
a. Endothélium continu avec membrane
basale discontinue.
b. Endothélium continu avec membrane
basale continue.
c. Endothélium discontinu avec
membrane basale continue.
d. Endothélium discontinu avec
membrane basale continue.
REPONSES : B
46) On observe en M.O. une coupe du
parenchyme rénal passant par la
pyramide de Malpighi, on note la
présence d’un conduit à lumière large,
limité par 6 à 8 cellules dépourvues de
bordure en brosse. S’agit-il de ?
a. Tube contourné proximal.
b. Branche épaisse de l’anse de Henlé.
c. Tube contourné distal.
d. Tube de Bellini.
REPONSES : C
47) L’origine embryologique de la partie
excrétrice du rein :
a. Pronéphros et mésonéphros.
b. Mésonéphros uniquement.
c. Métanéphros et mésonéphros.
d. Métanéphros uniquement.
e. Métanéphros et pronéphros.
REPONSES : B
48) Le néphron, unité fonctionnelle du rein
est situé au niveau de :
a. Des pyramides de Malpighi.
b. Des pyramides de Ferrein.
c. Des labyrinthes.
d. Des colonnes de Bertin.
e. De toutes ces structures.
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REPONSES : E
49) La zone moyenne dense de la membrane
basilaire péri-capillaire retrouvée au
niveau du floculus vasculaire du
glomérule rénal :
a. Est en contact direct avec
l’endothélium vasculaire.
b. Est en contact direct avec les
podocytes.
c. Est de nature fibrillaire.
d. Représente la véritable barrière de
filtration.
e. Les réponses C et D sont justes
REPONSES : E
50) Parmi les propositions ci-dessous,
laquelle est commune aux néphrons
longs et néphrons courts ?
a. Leurs artérioles efférentes donnent
les capillaires péritubulaires.
b. Les glomérules sont de petit volume.
c. L’anse grêle de Henlé est longue et
arrive jusqu’à la partie interne de la
médullaire.
Ils sont situés dans la région
superficielle de la corticale.
e. Aucune de ces propositions
d.
REPONSES : A
51) Au niveau de l’appareil
juxtaglomérulaire, la rénine est élaborée
par :
a. Les cellules myoides de l’artériole
glomérulaire afférente.
b. Les cellules épithéloides de l’artériole
glomérulaire afférente.
c. Les cellules pseudo-meissneriennes du
lacis cellulo-conjonctif.
d. Les cellules de la macula densa.
e. Aucune de ces cellules.
REPONSES : B
52) Au niveau du parenchyme rénal, les
veines droites ascendantes :
40
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
a. Sont situées au niveau de la
médullaire.
b. Recueillent le sang des arcades
veineuses.
c. Se jettent directement dans les veines
inter-lobaires.
d. Drainent le sang des veinules étoilées
de Verheyen.
e. Les réponses A et B sont justes.
REPONSES : A
53) Les vasa recta sont des vaisseaux
sanguins qui :
a. Font partie du premier réseau artériel
du rein.
b. Jouent un role dans l’élaboration de
l’urine primitive.
c. Sont situés au niveau de la médullaire
rénale.
d. Sont à l’origine des capillaires
péritubulaires.
e. Proviennent directement des
artérioles afférentes.
REPONSES : C
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41
Anatomie
• Voies excrétrices du rein
Histologie
• Voies excrétrices du rein
(le bas appareil urinaire)
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Anatomie : Voies excrétrices du rein
I/-Introduction : les voies excrétrices du rein commencent dans le
sinus rénal et sont responsables de l’excrétion de l’urine. Elles sont
représentées par :
1. Les petits calices (mineurs).
2. Les grands calices (majeurs).
3. Le pelvis (ou bassinet).
4. Les uretères.
II/-Anatomie descriptive :
1-Les petits calices (ou calices mineurs) : répondent aux papilles et s’ouvrent dans les grands calices
par une saillie.
2-Les grands calices (ou calices majeurs) : au nombre de 2 à 5,
résultent de la confluence des petits calices.
3-Le pelvis (ou bassinet) :
Formé par l’union des calices majeurs.
De forme variable, soit ampullaire, soit ramifié où les grands
calices sont développés.
Présente à décrire :
2 faces : antérieure et postérieure.
3 bords.
1 sommet.
Rapports du pelvis : il présente 2
parties :
Partie intra-
sinusale (à
l’intérieur du sinus)
Répond aux vaisseaux pyéliques, au hile
rénal.
Partie extra-
sinusale
En avant
-Vaisseaux pré-pyéliques.
-2ème duodénum.
-Bloc duodéno-pancréatique
(BDP) à droite.
-La racine du mésocôlon
transverse à gauche.
En arrière
Les vaisseaux rétro-pyéliques.
En haut
La surrénale.
En bas
L’uretère.
En dehors
Le hile rénal.
Faculté de médecine d’Alger
43
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
4-L’uretère :
▪ C’est un conduit musculo-membraneux qui unit le
▪
▪
▪
▪
▪
pelvis à la vessie.
Il naît à la hauteur de L₂.
Il est rétro-péritonéal et sous-péritonéal.
Il a un aspect blanchâtre.
Il présente 3 portions :
Lombaire (rétro-péritonéale).
Iliaque (rétro-péritonéale).
Pelvienne (sous-péritonéale).
Il est marqué par 3 rétrécissements :
A son origine : jonction pyélo-urétérale.
Au détroit supérieur (orifice supérieur du bassin,
à l’entrée du bassin) : c’est le rétrécissement
marginal.
A l’entrée de la paroi vésicale.
Dimensions
Longueur
Calibre
25 cm
Au niveau lombaire : 10 mm
Au niveau pelvien : 6 mm
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44
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Rapports de l’uretère :
Portion lombaire
En arrière
En avant
La paroi abdominale postérieure.
Le nerf fémoro-cutané et le nerf génito-crural.
Le muscle psoas.
(Les nerfs passent entre les uretères et les muscles)
Sous (en arrière) du péritoine
(en rétro-péritonéal)
Le pédicule génital (testiculaire ou
ovarien).
En avant du péritoine
A droite
Le fascia de Treitz.
Le BDP.
Le fascia de Toldt droit.
A gauche
Le fascia de Toldt gauche.
En dedans
En dehors
L’aorte et la veine cave inférieure.
L’extrémité inférieure du rein.
En arrière
A droite
Portion iliaque
L’uretère droit passe au-dessous de la bifurcation de l’artère
iliaque commune (primitive), croisant les vaisseaux iliaques
externes et internes (ceux-ci constituent donc un rapport
postérieur).
A gauche
L’uretère gauche passe au-dessus puis en dedans de la
bifurcation de l’artère iliaque commune, croisant les
vaisseaux iliaques communs (qui constituent donc un rapport
postérieur).
En avant
et par l’intermédiaire
du péritoine :
A droite
La racine du mésentère.
L’artère iléo-caecale.
L’appendice.
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45
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
A gauche
Le côlon sigmoïde et son méso.
Les vaisseaux sigmoïdes.
REMARQUE :
Les rapports de la portion iliaque de l’uretère avec le caecum et l’appendice expliquent les
symptômes urinaires lors de l’appendicite.
Portion pelvienne
L’uretère pénètre dans le pelvis, décrit un trajet de 12 à 14 cm avant de pénétrer dans la
vessie. Il présente deux segments : pariétal et viscéral.
Chez l’homme Segment pariétal
En dehors
Segment viscéral
En avant
La paroi pelvienne.
(L’uretère droit descend
en avant des vaisseaux
iliaques, et l’uretère
gauche descend en
dedans d’eux).
La base de la vessie.
En arrière
En haut
Les vésicules séminales.
Le canal déférent.
En bas
La base de la prostate.
L’uretère pénètre ensuite dans la vessie.
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46
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Chez la femme
Segment pariétal
En avant
En dehors
Le ligament large : l’uretère descend en arrière du
ligament large (c’est un ligament qui fixe l’utérus à
la paroi abdominale latérale), il longe les vaisseaux
iliaques internes, puis descend entre l’artère
vaginale et l’artère utérine qui va bientôt le croiser
(rapport essentiel de la chirurgie gynécologique).
La paroi pelvienne.
En dedans
Les ovaires.
Segment viscéral
En avant
La base de la vessie.
En arrière
Le cul-de-sac antérieur du vagin (fornix vaginal).
En haut
Le cul de sac vésico-utérin.
En dedans
La cloison vésico-vaginale.
L’uretère pénètre ensuite dans la vessie.
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47
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
III/-Vascularisation des uretères :
a. Artérielle :
Artère urétérale supérieure : branche de l’artère
rénale.
Artère urétérale moyenne : branche des
vaisseaux génitaux.
Artère urétérale inférieure : branche de l’artère
génito-vésicale.
b. Veineuse : les veines aboutissent :
En haut : aux veines génitales.
En bas : au courant pelvien.
c. Lymphatique : les vaisseaux lymphatiques se rendent aux ganglions latéro-aortiques.
IV/-Innervation : assurée par les plexus : rénal, spermatique et hypogastrique.
V/-Anomalies :
Bifidité urétérale : 2 uretères par rein.
Abouchement extra-vésical : l’uretère s’abouche en dehors de la vessie.
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48
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Histologie : Voies excrétrices du rein (le
bas appareil urinaire)
Voies excrétrices sus-
vésicales (au-dessus de
la vessie)
Voies excrétrices sous-
vésicales
Les calices
Les bassinets
Les uretères
L'urètre
i
n
e
r
u
d
s
e
c
i
r
t
é
r
c
x
e
s
e
o
V
i
1. Structure histologique des voies excrétrices du rein :
Les parois de ces voies urinaires présentent la même structure histologique :
Une tunique
interne :
la muqueuse
-Un épithélium urinaire (urothélium) : c’est un épithélium de transition, pseudo-stratifié
particulier qui s’observe au niveau des voies urinaires. Il borde notamment les uretères, la
vessie et la 1re partie de l’urètre.
Il a 2 capacités fonctionnelles majeures :
Il permet des changements de forme.
Il constitue une barrière qui empêche la réabsorption de l’urine.
Cet épithélium est caractérisé par la présence de 3 couches cellulaires
superposées, toutes en contact avec la lame basale ou pas (pseudo ou
pluristratifié) :
Une couche basale de cellules prismatiques.
Une zone intermédiaire faite d’un nombre variable de couches de cellules en
fonction du degré de remplissage de la lumière (exemple : vessie pleine →
épithélium aplati / vessie vide → épithélium haut).
superficielle ou
luminale faite de cellules en
ombrelle (raquette) caractérisées
zonula
par
par
occludens,
ainsi
de
l’existence
plaques
spécialisées
de membrane
asymétrique.
Les cellules sont pourvues d’une
cuticule apicale imperméable à l’urine.
-Un chorion : conjonctivo-vasculaire et aglandulaire.
Une couche
la présence de
que
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49
MédiCours
2e année de médecine
UEI 3
Une tunique
moyenne :
musculeuse
(ou détrusor)
Une adventice
Lisse, disposée généralement en 2 couches :
Une couche interne formée de fibres musculaires lisses longitudinales.
Une couche externe formée de fibres musculaires lisses circulaires.
Fibro-élastique, pouvant être revêtue du feuillet viscéral de la séreuse péritonéale.
REMARQUE : la muqueuse vésicale a un aspect variable : lisse chez l’enfant, aréolaire chez l’adulte
et en bourrelets chez le sujet âgé.
Cette organisation est commune aux voies excrétrices urinaires (sus et sous-vésicales) et à la vessie
avec quelques différenciations structurales spécifiques.
2. Différenciations structurales :
La structure microscopique de la paroi varie en fonction du segment considéré :
Au niveau du
1/3 inférieur de
l’uretère
Au niveau de la
vessie
Au niveau de
l’urètre
La musculeuse est faite de 3 couches :
Interne longitudinale.
Moyenne circulaire.
Externe longitudinale.
La musculeuse est très développée : elle est répartie en 3 couches de fibres musculaires
lisses à disposition plexiforme.
Lorsque la vessie est vide, l’épithélium contient des cellules particulières : c’est les cellules
en raquette.
-Chez l’homme : il comporte 3 portions (urètre : prostatique, membraneux, spongieux).
-Chez la femme : l’urètre est particulièrement court (4 cm), sa paroi est caractérisée par :
Un épithélium prismatique stratifié.
Un chorion glandulaire (simples diverticules épithéliaux appelés lacunes de
Morgani).
Une musculeuse lisse avec des fibres musculaires lisses annulaires au niveau de
l’extrémité sous vésicale formant le sphincter lisse qui est doublé extérieurement
par le sphincter strié.
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50
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
QCM
ANATOMIE
d. Le croisement uretère artère utérine
est situé à environ 1cm de l’isthme
utérin.
e. L’uretère a comme rapport postérieur
le muscle carré des lombes.
1) L’uretère :
a. L’uretère est un conduit musculo-
b.
membraneux contractile long de 25 à
30 cm.
Il présente 2 rétrécissements l’un au
niveau du croisement vasculaire
l’autre au niveau de la pénétration
vésicale.
c. L’uretère droit croise l’artère iliaque
primitive.
d. La jonction pyélo-urétérale se projette
au niveau de L3.
e. Le croisement uretère artère utérine
est situé à environ 2 cm de l’isthme
utérin.
REPONSES : A, B, E
2) Rein, uretère :
REPONSES : A
4) L’uretère :
Il fait suite aux calices majeurs.
a.
b. La jonction pyélo-uretérale se projette
au niveau de L3.
c. Le segment pelvien de l’uretère est
plus long que le segment lombaire.
d. Dans sa portion lombaire il répond en
arrière au pédicule génital.
e. L’uretère pénètre la paroi vésicale
postérieure en passant en dedans du
conduit déférent.
REPONSES : C
HISTOLOGIE
a. Les reins ont des rapports vertébraux
5) Quelle est la structure de la muqueuse
avec T11, T12, L1 et L2.
b. Le rein droit est situé plus bas que le
rein gauche.
c. Les rapports antérieurs du rein droit
se font avec l’angle colique droit, le
duodénum (D1 et D2) et le lobe droit
du foie.
d. L’uretère iliaque droit croise à droite
l’artère iliaque primitive.
e. L’uretère pelvien chez la femme croise
l’artère utérine à 20mm de l’isthme
utérin.
REPONSES : A, B, C, E
3) L’uretère :
a. Est un conduit musculo-membraneux
contractile de 25 à 30 cm.
b. L’uretère droit croise l’artère iliaque
primitive droite.
c. L’uretère gauche croise l’artère iliaque
externe gauche.
Faculté de Médecine d’Alger
des voies urinaires :
a. Epithélium épidermoïde, chorion
glandulaire.
b. Epithélium épidermoïde, chorion
aglandulaire.
c. Epithélium pluristratifié, pavimenteux,
chorion glandulaire.
d. Epithélium pluristratifié, pavimenteux,
chorion aglandulaire.
REPONSES : D
6) La musculature d’une voie urinaire est
formée de trois couches :
-Longitudinale interne
-Circulaire moyenne
-Longitudinale externe
Il s’agit de ?
a. Tiers supérieur de l’uretère
b. Urètre
c. Vessie
d. Tiers inférieur de l’uretère
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c. Epithélium pluristratifié prismatique,
chorion aglandulaire.
d. Epithélium pluristratifié prismatique,
chorion glandulaire.
REPONSES : B
REPONSES : D
7) Sur une coupe transversale des voies
urinaires, laquelle parmi les propositions
suivantes vous permet d’identifier le
tiers inférieur de l’uretère ?
a. Epithélium pavimenteux stratifié,
chorion conjonctivo-élastique et
muqueuse répartie en trois couches.
b. Epithélium pavimenteux stratifié,
chorion conjonctivo-glandulaire et
muqueuse répartie en deux couches.
c. Epithélium prismatique stratifié,
chorion conjonctivo-élastique et
muqueuse répartie en deux couches.
d. Epithélium prismatique stratifié,
chorion conjonctivo-élastique et
muqueuse répartie en trois couches.
REPONSES : A
8) Quelle est parmi les propositions
suivantes, celle qui caractérise la
muqueuse de la paroi des voies
urinaires, examinées en MO, au faible
grossissement ?
a. Epithélium pavimenteux stratifié, avec
un chorion riche en formations
glandulaires.
b. Epithélium cubique bi-stratifié, dont la
couche superficielle présente des
cellules en bordure en brosse, avec un
chorion aglandulaire.
c. Epithélium pavimenteux stratifié, avec
des cellules superficielles offrent une
différenciation cuticulaire apicale,
doublé d’un chorion glandulaire.
d. Epithélium pavimenteux stratifié avec
un chorion aglandulaire.
REPONSES : D
9) Quel est le type histologique de la
muqueuse de l’uretère ?
a. Epithélium simple, pavimenteux,
chorion glandulaire.
b. Epithélium pluristratifié, pavimenteux,
chorion aglandulaire.
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Anatomie
• Vessie et urètre
Histologie
• Vessie et urètre
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Anatomie : Vessie et urètre
I/-Définition :
-La vessie est un réservoir musculo-membraneux où
s’accumule (dans l’intervalle des mictions) l’urine
sécrétée de façon continue par les reins.
-Elle reçoit à sa partie postéro-inférieure les 2 uretères, et
donne naissance à sa partie antéro-inférieure à son canal
évacuateur : le canal de l’urètre.
-La vessie est caractérisée par la fonction d’extensibilité :
aplatie et pelvienne lorsqu’elle est vide, elle peut se
distendre en se remplissant et elle devient globuleuse et
abdominale.
II/-Situation et projection :
→ Situation : la vessie occupe la grande totalité de la loge vésicale. Elle est située à la partie antéro-
médiane de la cavité pelvienne, en arrière de la symphyse pubienne, placée :
Chez la femme : immédiatement au-dessus du plancher pelvien. Elle se trouve en avant de
l’utérus et du vagin.
Chez l’homme : elle est séparée du plancher pelvien par la prostate et le segment initial de
l’urètre. Elle se trouve en avant du rectum et des vésicules séminales.
→ Projection : lorsque la vessie est :
Vide : c’est un organe purement pelvien, qui se projette en arrière de la symphyse pubienne
et du corps des 2 pubis.
Pleine et distendue : elle remonte au-dessus du détroit supérieur (= orifice supérieur de la
cavité pelvienne), en arrière de la paroi abdominale antérieure, jusqu’à l’ombilic.
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III/-Morphologie externe :
1. A l’état de vacuité (vessie vide) : la vessie se présente comme un réservoir aplati d’avant en
arrière et de haut en bas, triangulaire à la coupe. Elle présente 3 faces et 3 bords :
Une face
supérieure
Une face antéro-
inférieure
Une face postéro-
inférieure (base
vésicale)
Concave, triangulaire à sommet antérieur
se prolongeant par l’ouraque : cordon
fibreux qui suspend la vessie à l’ombilic.
Convexe, triangulaire à base inférieure et
à sommet supérieur prolongé par le canal
de l’ouraque.
De forme triangulaire, à sommet inférieur
correspondant à l’urètre et à base
postérieure recevant les 2 uretères à ses 2
angles latéraux.
-Les bords : 1 bord postérieur et 2 bords latéraux.
2. A l’état de réplétion (vessie pleine) : elle développe un corps en dôme et prend une forme
globuleuse ovoïde. elle atteint la cavité abdominale présentant une grosse extrémité
postéro-supérieure qui peut arriver jusqu’à l’ombilic même.
-La capacité physiologique de la vessie est de 250 à 300 mL d’urine. Sa capacité maximale et de 2 à 3
L.
IV/-Morphologie interne : on distingue sur la surface interne
de la vessie plusieurs zones :
1. Le trigone vésical : ou triangle de Lieutaud, il correspond
à la base de la vessie et il est délimité par 3 orifices :
En arrière et latéralement : les 2 orifices
urétéraux réunis entre eux par un bourrelet
transversal : c’est le pli inter-urétéral (distance
entre les 2 orifices urétéraux = 3 cm).
En avant et en bas : l’orifice urétral qui
correspond au col de la vessie.
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2. Le col vésical : il a l’aspect d’une fente
transversale avec 2 lèvres : antérieure et
postérieure. Chez l’homme, il est entouré
par la prostate.
3. Le bas fond vésical : se définit comme la
partie de la face postéro-inférieure située
en arrière du bourrelet inter-urétéral (en
arrière du trigone). Il fait partie de la base
et est appelé aussi fosse rétro-trigonale (sa
profondeur augmente avec l’âge).
4. Le dôme vésical : formé par le reste de la
vessie.
REMARQUE :
-Urétéral : en rapport avec l’uretère.
-Urétral : en rapport avec l’urètre.
V/-Loge vésicale et rapports : la vessie est entièrement contenue dans une loge fibro-séreuse
formée par :
Par l’intermédiaire du péritoine, cette face est
en rapport avec :
Chez l’homme
Chez la femme
L’intestin grêle.
Le côlon
sigmoïde.
L’utérus.
Le ligament large.
En haut (face
supérieure de
la vessie)
Le péritoine qui va du sacrum au pubis,
recouvrant la face supérieure de la
vessie :
En avant, il adhère à cette face et se
continue avec le péritoine pariétal
antérieur.
En arrière, il se réfléchit :
Sur le rectum chez l’homme
formant le cul-de-sac (CDS) de
Douglas (cul de sac recto-vésical).
Sur l’utérus chez la femme
formant le CDS vésico-utérin.
Remarque : chez la femme
-Le CDS de Douglas se trouve
entre le rectum en arrière et le
vagin et une partie de l’utérus en
avant.
-L’utérus repose sur la vessie
lorsqu’elle est vide.
En avant et
latéralement
(face antéro-
inférieure)
L’aponévrose ombilico-pré-vésicale
tendue de l’ombilic à l’aponévrose
pelvienne.
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En rapport avec :
La symphyse pubienne.
L’espace rétro-pubien (ou pré-vésical de
Retzius).
Les muscles : releveur de l’anus et
obturateur interne.
Longée latéralement par les artères
ombilicales.
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En bas et
latéralement
En bas et en
arrière (base)
L’aponévrose sacro-recto-génito-
pubienne.
On retrouve :
Rapports :
Chez l’homme
Chez la femme
Chez l’homme
Chez la femme
La cloison vésico-
vaginale.
L’aponévrose
prostato-
péritonéale de
Denonvilliers
tendue du CDS de
Douglas au noyau
fibreux central du
périnée.
La base vésicale est
recouverte par le
fascia rétro-vésical, en
rapport avec :
Le col de l’utérus.
Le vagin.
Les uretères.
La base vésicale est
recouverte par le fascia
rétro-vésical, en
rapport avec :
Le triangle inter-
déférentiel.
Les vésicules
séminales.
La prostate
(entourant le col
vésical).
Les uretères.
REMARQUE : la loge vésicale contient :
La vessie.
L’ouraque (cordon fibreux tendu du sommet de la vessie à l’ombilic).
Le segment terminal de l’uretère.
Les vaisseaux et les nerfs de la vessie.
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VI/-Moyens de fixité de la vessie :
La vessie est unie à la symphyse pubienne par les ligaments pubo-vésicaux qui se fixent au-dessus et
en avant du col :
Chez l’homme : elle est surtout fixée par les connexions avec la prostate.
Chez la femme : elle s’appuie sur la face antérieure du vagin (rapport intime). C’est par
l’intermédiaire du vagin que la vessie repose sur le périnée et en particulier sur les muscles releveurs.
REMARQUE :
L’urètre est plus long chez l’homme que chez la femme.
VII/-Vascularisation :
1. Artérielle : elle se répartit en 3 pédicules :
Pédicule supérieur
Formé par :
3 ou 4 branches qui naissent de la partie perméable de l’artère ombilico-vésicale (cette artère
présente une partie perméable destinée à la vascularisation de la partie supérieure de la vessie,
et une partie imperméable constituant l’ouraque). L’artère ombilico-vésicale naît de l’artère
iliaque interne (hypogastrique).
Quelques rameaux naissant de l’artère obturatrice, qui naît de l’artère iliaque interne.
Le plus important, étalé par le trigone.
Pédicule inférieur
-Chez l’homme : il est formé de l’artère génito-vésicale (branche du tronc antérieur de l’artère
iliaque interne) qui se termine en regard de la vésicule séminale en se divisant en 2 branches :
L’artère vésiculo-déférentielle : pour la vésicule séminale et le canal déférent.
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L’artère vésico-prostatique : qui se divise à la base de la vessie en 2 branches :
L’artère prostatique : pour la prostate.
L’artère vésicale inférieure : c’est essentiellement l’artère du trigone vésical.
-Chez la femme : le pédicule est constitué par :
Des branches vésico-vaginales naissant de l’artère utérine qui naît à son tour de l’artère iliaque
interne et se ramifie à la base de la vessie.
Quelques rameaux issus de l’artère vaginale longue (qui naît de l’artère iliaque interne).
Quelques rameaux issus des artères cervico-vaginales (branches de l’artère utérine).
Pédicule antérieur
Moins important, formé par l’artère vésicale antérieure qui naît dans le périnée antérieur de l’artère
honteuse interne (ou pudendale interne, naît à son tour de l’artère iliaque interne). La vésicale
antérieure gagne la face antéro-inférieure de la vessie où elle se ramifie.
2. Veineuse :
La disposition des veines est différente de celle des artères (il n’existe pas de veine ombilicale). Les
veines tirent origine d’un important réseau superficiel qui chemine sur la face antérieure de la vessie.
Les veines efférentes de ce réseau superficiel se groupent en 3 pédicules :
Pédicule antérieur
Formé par de volumineuses veines paramédianes qui descendent sur la face antérieure de la vessie
et se déversent dans :
Chez l’homme : le plexus veineux pré-prostatique (rétro-pubien) de Santorini qui se draine
dans la veine iliaque interne (veine hypogastrique).
Chez la femme : le plexus péri-urétral qui se draine dans la veine iliaque interne.
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C’est le plus important, il se jette dans le plexus veineux vésico-prostatique et de là, il gagne la veine
iliaque interne.
Pédicule latéral
Pédicule postérieur
-Chez l’homme : rejoint les veines séminales et déférentielles pour rejoindre plus loin la veine iliaque
interne.
-Chez la femme : rejoint les veines vésico-utérines pour rejoindre plus loin la veine iliaque interne.
3. Lymphatique :
Les lymphatiques vésicaux prennent leur origine à partir de la musculeuse et de la muqueuse.
Les lymphatiques de la face antérieure : présentent quelques ganglions para-vésicaux et vont se jeter
dans les ganglions iliaques externes.
Les lymphatique de la partie postérieure : se rendent aux ganglions de la bifurcation hypogastrique
(iliaque interne).
Les lymphatiques du col : longent les lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes pour gagner les
ganglions du promontoire (se situent dans l’angle de la bifurcation aortique devant L₅).
VIII/-Innervation : les nerfs vésicaux proviennent :
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Des 3e et 4e nerfs sacrés.
Du plexus hypogastrique (surtout).
Ils gagnent la vessie en cheminant le long des lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes, en
passant :
En dehors des vésicules séminales chez l’homme.
Au-dessus de l’uretère chez la femme.
REMARQUE : la partie vascularisation-innervation dépend de l’enseignant qui a assuré le cours.
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Histologie : Vessie et urètre
Nous avons déjà vu (cours sur l’histologie des voies excrétrices du rein) que les voies excrétrices
rénales (sus et sous-vésicales) et à la vessie partagent la même structure histologique avec quelques
différenciations structurales spécifiques.
Rappel : Structure histologique des voies excrétrices du rein :
-Un épithélium urinaire (urothélium) : c’est un épithélium de transition, pseudo-stratifié
particulier qui s’observe au niveau des voies urinaires. Il borde notamment les uretères, la
vessie et la 1re partie de l’urètre.
Muqueuse
Il a 2 capacités fonctionnelles majeures :
Il permet des changements de forme.
Il constitue une barrière qui empêche la réabsorption de l’urine.
Cet épithélium est caractérisé par la présence de 3 couches cellulaires
superposées, toutes en contact avec la lame basale ou pas (pseudo ou
pluristratifié) :
Une couche basale de cellules prismatiques.
Une zone intermédiaire faite d’un nombre variable de couches de cellules en
fonction du degré de remplissage de la lumière (exemple : vessie pleine →
épithélium aplati / vessie vide → épithélium haut).
Une couche superficielle ou luminale faite de cellules en ombrelle (raquette)
caractérisées par la présence
de zonula occludens, ainsi
l’existence de
que par
plaques
de
membrane asymétrique.
Les cellules sont pourvues
apicale
cuticule
d’une
imperméable à l’urine.
spécialisées
-Un chorion : conjonctivo-vasculaire et
aglandulaire.
Lisse, disposée généralement en 2 couches :
Musculeuse
Une couche interne formée de fibres musculaires lisses longitudinales.
Une couche externe formée de fibres musculaires lisses circulaires.
Adventice
Fibro-élastique, pouvant être revêtue du feuillet viscéral de la séreuse péritonéale.
→ Différenciations structurales :
La structure microscopique de la paroi varie en fonction du segment considéré :
Au niveau du
1/3 inférieur de
l’uretère
La musculeuse est faite de 3 couches :
Interne longitudinale.
Moyenne circulaire.
Externe longitudinale.
Au niveau de la
vessie
-Lorsque la vessie est vide, l’épithélium contient des cellules particulières : c’est les
cellules en raquette.
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63
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-La musculeuse est très développée : elle est répartie en 3 couches de fibres musculaires
lisses à disposition plexiforme.
Au niveau de
l’urètre
-Chez l’homme : il comporte 3 portions (urètre : prostatique, membraneux, spongieux).
-Chez la femme : l’urètre est particulièrement court (4 cm), sa paroi est caractérisée par :
Un épithélium prismatique stratifié.
Un chorion avec des formations glandulaires (simples diverticules épithéliaux
appelés lacunes de Morgagni).
Une musculeuse lisse avec des fibres musculaires lisses annulaires au niveau de
l’extrémité sous vésicale formant le sphincter lisse qui est doublé extérieurement
par le sphincter strié.
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QCM
ANATOMIE
1) La vessie :
a. Est un organe sous-péritonéal.
b. La paroi musculaire est constituée de
3 couches, dont l’épaisseur atteint 1
cm.
c. L’abouchement des uretères se fait au
niveau de la base vésicale en dedans
des vésicules séminales.
d. Le trigone vésical est le triangle entre
le col vésical et les méats urétéraux.
e. L’espace rétro-pubien contient un
important plexus artériel.
REPONSES : A, B, C, D
2) La vessie :
a. Est un organe intra-péritonéal.
b. Son drainage lymphatique se fait
exclusivement vers les lymphonoeuds
iliaques externes.
c. Est vascularisée par les branches de
l’artère iliaque interne.
d. Répond en bas au plancher pelvien
chez la femme.
e. Répond en avant à la symphyse
pubienne, le pubis et l’espace pré-
vésical de Retzius.
REPONSES : D, E
3) La vessie :
a. La loge vésicale est limitée chez la
femme en bas par la cloison urétro-
vaginale.
b. Les ligaments pubo-vésicaux se
terminent sur la face antérieure du
pubis et de la symphyse pubienne.
c. La loge vésicale contient : la vessie,
l’ouraque, les vaisseaux et les nerfs de
la vessie et le segment terminal de
l’urètre.
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d. La capacité physiologique de la vessie
est de 700ml.
REPONSES C, D
La capacité physiologique de la vessie est de
150-300ml.
4) La vessie :
a. Le diamètre transversal est plus petit
que le diamètre antéro-postérieur.
b. Le sphincter vésical est formé par la
couche moyenne du détrusor.
c. La réplétion maximale de la vessie se
fait surtout au dépend de sa face
supérieure.
d. Le besoin normal d’uriner est de
300ml chez l’adulte.
e. Le fascia moyen se prolonge sur le
périnée postérieur.
REPONSES : C, D
5) La vessie :
a. Les artères vésicales supérieures sont
des branches des artères ombilicales.
b. L’artère vésicale antérieure est une
branche de l’artère pudendale
externe.
c. Le plexus veineux rétro-pubien
(Santorini) se jette dans la veine
hypogastrique.
d. Les lymphatiques du col se drainent
dans les lymphonoeuds iliaques
externes.
e. L’innervation de la vessie est
exclusivement parasympathique.
REPONSES : A
6) La vessie :
a. La vessie est un organe sous-
péritonéal.
b. La paroi vésicale est constituée d’une
seule couche musculaire dont
l’épaisseur atteint 1cm.
c. L’abouchement des uretères se fait au
niveau de la base vésicale en dehors
des vésicules séminales.
65
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2e année Médecine
UEI 3
b. Bien développée avec une couche
interne de cellules musculaires striées
longitudinales.
c. Deux couches longitudinales et une
couche circulaire.
d. Bien développée avec une couche
longitudinale, une couche circulaire et
une couche oblique.
e. Deux couches avec cellules
musculaires lisses et une couche avec
cellules musculaires striées.
REPONSES : C
10) Parmi ces propositions concernant la
structure de l’urètre de la femme qu’elle
est la proposition exacte ?
a. Le chorion est aglandulaire.
b. Les lacunes de Morgani sont
retrouvées au niveau de la
musculeuse.
c. La musculeuse est constituée de deux
sphincters striées.
d. L’épithélium est prismatique
pluristratifié.
e. Toutes les propositions sont fausses.
REPONSES : D
d. Le péritoine se réfléchit en arrière de
la vessie pour former le cul de sac de
Douglas chez la femme.
e. En cas de rétention aigue des urines
dans la vessie le premier geste à faire
est le sondage sus-pubien.
REPONSES : A
7) La vessie :
a. C’est un réservoir fibro-musculaire où
s’accumule l’urine dans l’intervalle des
mictions.
b. La vascularisation veineuse est
calquée sur la vascularisation
artérielle.
c. La vessie vide présente une face
supérieure triangulaire concave à
sommet antérieur.
d. La réplétion maximale de la vessie se
fait surtout au dépend de la face
inférieure.
e. Son drainage lymphatique se fait
exclusivement vers les lymphonoeuds
iliaques externes.
REPONSES : C
HISTOLOGIE
8) Quel est parmi les critères énumérés ci-
dessous, celui qui vous permet de
reconnaitre l’épithélium de la vessie
vide ?
a. Absence de membrane basale.
b. Présence des cellules binuclées.
c. Présences de cellules en raquettes.
d. Présence d’une différenciation
cuticulaire apicale.
REPONSES : C
9) Au niveau de la vessie, la musculeuse est
constituée de 3 couches :
a. Peu développée avec 2 couches
longitudinales et une couche
circulaire.
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66
Principes de bases de la physiologie rénale
Filtration glomérulaire
Fonctions tubulaires
Bilans rénaux
• Bilan rénal du sodium et controle de la volémie
• Bilan rénal de l'eau
• Bilan rénal des protons
• Bilan rénal du potassium
• Bilan rénal du calcium
• Bilan rénal des phosphates
Continence / miction
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1/ Principes de base de la physiologie
rénale
I/-Introduction :
Chez l’Homme, un rein pèse environ 150 g en moyenne. Chaque rein est constitué par un grand
nombre d’unités fonctionnelles élémentaires de l’ordre de 800 000 à 1 million appelées néphrons.
1) Le néphron :
Représente l’unité fonctionnelle du rein. Chaque
néphron est composé d’un glomérule suivi d’un
tubule. Le tubule comprend différents segments
spécialisés
de
l’ultrafiltrat glomérulaire (urine primitive) par des
phénomènes de sécrétion et de réabsorptions
(fonctions tubulaires) aboutissant à la formation de
l’urine définitive. Les segments du tubule sont :
la modification
permettant
Le tube contourné proximal (TCP),
L’anse de Henlé :
Branche descendante,
Branche grêle,
Branche ascendante.
Le tube contourné distal (TCD),
Le canal collecteur.
2) Fonctions rénales : le rein synthétise de nombreuses substances à activité biologique ayant
un effet :
Paracrine
Systémique
(endocrine)
Exocrine
Fonction de transport, d’activités métaboliques, ou de la croissance
des cellules rénales, agit localement.
Par des hormones qui passent dans la circulation sanguine générale.
Intervient dans l’équilibre hydro-sodé, acido-basique et dans
l’élimination des déchets.
Ainsi, le rein joue un rôle fondamental dans l’homéostasie du milieu intérieur.
3) Moyens mis en œuvre pour ces fonctions :
Le glomérule et la filtration glomérulaire.
Les fonctions tubulaires : réabsorption et sécrétion.
II/-Relation structure-fonction :
1) Néphron : unité fonctionnelle du rein composé de segments spécialisés :
a. Le glomérule | corpuscule de Malpighi (pôle vasculaire) : réseau glomérulaire, se trouve
essentiellement dans le labyrinthe et les colonnes de Bertin. Formé :
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68
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→Des anses capillaires disposées en parallèle :
assurant une grande surface de filtration,
limitant la chute de pression hémodynamique
le long du segment capillaire intra glomérulaire.
Ces anses capillaires sont soutenues par le
mésangium de Zimmerman (cellules
mésangiales à capacité phagocytaire).
→Deux artérioles (qui donnent naissance à ce
réseau capillaire intra-glomérulaire) :
- L’artériole glomérulaire afférente (arrivant au
glomérule).
- L’artériole glomérulaire efférente (quittant le
glomérule) .
Ces deux artères proviennent des artères
inter-lobulaires, innervées par des fibres
sympathiques.
Ce peloton vasculaire est entouré par la capsule
de Bowman, ne laissant libre que l’orifice par
lequel passent les artérioles glomérulaires.
Capsule de Bowman :
C’est une invagination à la zone de contact avec le glomérule. Elle est faite de deux feuillets :
Un feuillet externe pariétal : épithélium capsulaire,
Un feuillet interne viscéral : épithélium glomérulaire, contient des podocytes émettant des
pédicelles qui délimitent les fentes de filtration glomérulaire.
Entre les deux feuillets se trouve la chambre glomérulaire de filtration (espace de Bowman →
rempli de liquide) où s’écoule l’urine primitive, séparée du sang par une barrière de filtration.
Le glomérule (peloton vasculaire) fonctionne comme un organe d’ultrafiltration : il reçoit le
plasma par l’artériole glomérulaire afférente, le plasma circule dans les capillaires glomérulaire :
¾ de ce plasma vont ressortir par l’artériole glomérulaire efférente et le ¼ sera déversé dans le
tubule proximal après filtration glomérulaire (traversant les 3 couches de la barrière de filtration)
aboutissant à la formation de l’urine primitive (ultrafiltrat).
Barrière hémato-urinaire : toutes les structures comprises entre le sang des capillaires glomérulaires
et le liquide contenu dans l’espace de la chambre urinaire, formée par :
L’endothélium
capillaire mince
fenêtré
Lame basale
La couche épithéliale
du feuillet interne de
la capsule de Bowman
Vasculaire, criblé de nombreux pertuis, fenêtré (lamina fenestrata). Présente
des cellules dont la membrane est riche en glycoprotéines chargées
négativement empêchant le passage des protéines.
Résulte de la fusion des membranes basales des capillaires et de la capsule, sa
zone moyenne est particulièrement dense (lamina densa). Apparait continue
et jouerait le rôle d’ultrafiltre semi-perméable : imperméable aux protéines
et perméables aux autres éléments.
Constituée par les podocytes qui émettent des prolongements délimitant les
fentes épithéliales de filtration (interstices entre les cellules rénales), celles-ci
permettent le passage du plasma.
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69
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REMARQUE :
Les glomérules sont tous situés dans la région corticale du rein, on parle de néphrons corticaux ou
médullaires par rapport à l’anse de Henlé qui peut être longue ou courte.
b. Le tubule rénal : il est segmenté en parties successives présentant des propriétés spécifiques de
transport. Les cellules épithéliales du tubule sont dites polarisées :
membrane luminale (côté urine),
membrane basale (côté sang ou milieu interstitiel).
Les segments :
Le tube proximal,
L’anse de Henlé :
Branche descendante,
Branche grêle,
Branche ascendante.
Le tube distal,
Le canal collecteur.
-Les cellules du tube proximal possèdent :
Au pôle luminal : une haute bordure en brosse.
Au pôle basolatéral : de profondes invaginations (labyrinthes basales) où se trouvent les
pompes Na⁺/K⁺-ATPases.
(Les particularités de chaque segment sont traitées dans le cours d’histologie, les différents
transporteurs occupant les membranes dans le cours sur les fonctions tubulaires)
2) Appareil juxta-glomérulaire AJG :
Dispositif intervenant dans l’«autorégulation» rénale, formé de 4 éléments :
Les cellules épithéloïdes granuleuses des artérioles afférente et efférente,
Le lacis cellulo-conjonctif composé de cellules contractiles, tendu entre les artérioles
afférente et efférente et la macula densa (TCD),
La macula densa du TCD,
Les fibres nerveuses qui s’interposent entre les fibres musculaires, les artérioles et le lacis.
REMARQUE :
En réalité, le néphron n’est pas étalé, il est plié sur lui-même afin de permettre le contact entre le
TCD et le glomérule : Macula Densa.
3) Vascularisation glomérulaire :
L’artère rénale se divise dans son trajet intra-parenchymateux en artères interlobaires. Les
divisions se succèdent comme suit :
Artères interlobaires -> artères arquées -> artères interlobulaires ->artériole afférente.
Le chemin emprunté par les artérioles efférentes est différent :
Les artérioles de la région corticale externe se résolvent en un réseau capillaire.
Les artérioles du cortex profond forment les vasa recta irrigant la médullaire.
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Au total, le néphron est irrigué par 2 réseaux capillaires en série :
→Le réseau glomérulaire : entre les artérioles afférentes et efférentes.
→Le réseau tubulaire : comportant les vasa recta enserrant l’anse de Henlé pour les réseaux juxta-
médullaires.
Tout le sang qui irrigue le rein traverse d’abord les glomérules
4) Innervation : assurée par les fibres nerveuses sympathiques qui suivent les artères et sont en
contact étroit avec l’AJG.
III/-Fonctions exocrines du rein : excrétion des déchets et des toxines ainsi que des corps étrangers.
1) Débit sanguin rénal DSR : volume de sang qui traverse le rein par unité de temps.
C’est le débit circulatoire rénal, il présente 2 caractéristiques :
Il est remarquablement élevé,
Il est relativement constant « autorégulation ».
Il représente le quart du débit cardiaque (DSR = ¼ DC), soit 20-25% du DC. Il est transmis en
quasi-totalité aux glomérules.
Il est de 1200 ml/min/1,73 m².
2) Débit plasmatique rénal DPR : volume de plasma qui traverse le rein en une minute, il est de
l’ordre de 600 ml/min/1,73 m².
Le DSR, contrairement au DPR, n’est pas mesuré, il est cependant calculé grâce à la relation :
DSR =
𝑫𝑷𝑹
𝟏𝟎𝟎−𝑯𝒆𝒎𝒂𝒕𝒐𝒄𝒓𝒊𝒕𝒆
× 𝟏𝟎𝟎
Le DPR est mesuré par la clairance de l’acide para amino-hippurique.
IV/-Fonctions endocrines du rein :
1) Système RAAS ou SRAA « rénine – angiotensine – aldostérone » :
La rénine est sécrétée au niveau de l’AJG en réponse aux variations de la volémie.
L’angiotensinogène « hépatique » est transformé par la rénine en angiotensine I.
L’angiotensine I est transformée en angiotensine II « forme biologiquement active »
grâce à une enzyme de conversion pulmonaire (ACE : enzyme de conversion de
l’angiotensine).
L’angiotensine II :
Est un vasoconstricteur puissant par son récepteur AT1,
Stimule la sécrétion d’aldostérone favorisant la rétention de Na+ et la sécrétion de K+ et
de H+ « hypokaliémie et alcalose ».
Stimuli de la sécrétion de la rénine : la sécrétion de la rénine est induite par :
L’hypovolémie détectée par les volorécepteurs,
La baisse de la pression artérielle,
Le système nerveux sympathique,
La baisse du NaCl au niveau de la macula densa entrainant un Feed Back tubulo-
glomérulaire.
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(Voir le cours sur les « mécanismes de régulation »)
2) Vitamine D : sa forme active ou 1,25 (OH)₂ D₃ ou calcitriol est produite à partir d’un
précurseur hépatique : la 25(OH) D₃ sous l’action de la 1 α-hydroxylase dont l’action est
renforcée par la PTH (hormone thyroïdienne hypercalcémiante).
La vitamine D possède les effets physiologiques suivants :
Augmentation de l’absorption intestinale du Ca₂⁺ et du phosphate,
Augmentation de la réabsorption rénale du Ca₂⁺.
3) Erythropoïétine EPO : glycoprotéine produite par les cellules péritubulaires fibroblastiques en
réponse à :
Des variations de la PaO₂ tissulaire,
Une hypoxie cellulaire (besoins en O₂ non satisfaits) : altitude, pathologies respiratoires…
Elle stimule la production des globules rouges par la moelle osseuse.
4) Système kinine – kallicréine : le kininogène hépatique est transformé par la kallicréine en
kinine :
Hormone vasodilatatrice.
Augmente ainsi le DSR.
Diminue les résistances rénales (vasodilatation).
Pas de modification de la filtration glomérulaire.
5) Endothéline : peptide produit dans le rein par les cellules tubulaires endothéliales, puissant
vasoconstricteur.
6) Prostaglandines : produites par les cellules du canal collecteur et les cellules artériolaires
glomérulaires, généralement vasodilatatrices et hypotensives (exemple : la prostacycline).
Or, le thromboxane est vasoconstricteur.
7) Facteurs de croissance : représentée par « IGF-1 et EPGF » → croissance des cellules
tubulaires.
V/-Composition de l’urine :
1) Diurèse de 24h : volume d’urine émit en 24h. elle est = à 1500 mL/24h.
Diurèse obligatoire : 500 mL (même sans prise d’eau → H₂O produit par le métabolisme…),
elle est perturbée en cas d’insuffisance rénale.
Diurèse facultative : 1000 mL (soumise à une régulation selon la prise de liquide).
(Absence d’urine = Anurie)
2) Osmolalité : 50 à 1200 mosmol/Kg.
Si l’osmolalité urinaire = 300 mosmol/Kg → l’urine est isotonique par rapport au plasma.
Si l’osmolalité urinaire < 300 mosmol/Kg → l’urine est hypotonique par rapport au plasma.
Si l’osmolalité urinaire > 300 mosmol/Kg → l’urine est hypertonique par rapport au plasma.
Le rein change l’osmolalité de l’urine selon les besoins afin de maintenir une homéostasie stable.
REMARQUE : l’osmolalité est plus stable que l’osmolarité car le volume (en L) peut changer alors que
la masse (en Kg) ne change pas.
-L’osmolalité est le nombre de particules par Kg de solution de soluté.
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3) pH : compris entre 4.5 et 8 (le plus souvent entre 5 et 6).
4) Composition de l’urine :
Sels minéraux : Na⁺, Cl⁻, K⁺, Mg₂⁺, Ca₂⁺, P,
déchets azotés : urée, créatinine, acide urique,
acides : acide citrique, pyruvate, lactate, oxalate,
hormones, vitamines et enzymes en faibles quantités.
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QCM
e. Diminution de la surface de filtration.
REPONSES : D
1) L’urine normale présente toutes les
caractéristiques suivantes, sauf une
laquelle ?
a. Osmolarité urinaire fixe autour de 300
mOsm/l
b. PH urinaire variable de 4 à 8
c. Disparition des bicarbonates urinaires
en cas d’acidose.
d. Absence de glucose dans les urines.
e. Protéinurie nulle ou faible.
REPONSES : A
5) Le flux plasmatique rénal, chez un sujet
adulte sain, de 1.73 m² de surface
corporelle est ?
a. Voisin d’une valeur égale à 80 ml/min.
b. Voisin d’une valeur égale à 130
ml/min.
c. Voisin d’une valeur égale à 650
ml/min.
d. Est mesuré par la clairance de la
créatinine.
e. Ne correspond à aucune de ces
propositions.
2) Le débit sanguin rénal chez un sujet
REPONSES : C
sain de 1.73 m² de surface corporelle
est de :
a. 75% du débit cardiaque.
b. 50% du débit cardiaque.
c. 25% du débit cardiaque.
d. 10% du débit cardiaque.
e. 1% du débit cardiaque.
REPONSES : C
6) Le débit sanguin (DSR) est :
a. La quantité d’urine prélevée en 24
heures.
b. Une fraction du débit cardiaque.
c. La quantité d’urine en ml/min.
d. Proportionnel à la différence de
pression entre artère rénale et veine
rénale.
e. Egalement appelé débit plasmatique
3) Le débit sanguin rénal est abaissé par :
rénal.
a. Le stress et les émotions.
b. Les prostaglandines E2.
c. L’exercice physique.
d. Aucun de ces facteurs.
e. A+C
REPONSES : E
4) Un seul parmi les facteurs suivants
augmente la fraction de filtration,
lequel ?
a. Diminution de la pression capillaire
glomérulaire.
b. Augmentation de la concentration
plasmatique des protéines.
c. Augmentation de la pression dans
l’uretère.
d. Augmentation de la résistance de
l’artériole afférente.
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REPONSES : B, D
7) La différence de composition chimique
entre le milieu plasmatique et le
secteur interstitiel concerne
principalement la teneur en ?
a. Sodium.
b. Bicarbonates.
c. Chlore.
d. Potassium.
e. Protéines.
REPONSES : E
8) La pression hydrostatique dans
l’artériole efférente glomérulaire
répond à tous les critères suivants sauf
un, lequel ?
74
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a. Cette pression est plus élevée que la
pression oncotique dans le capillaire
glomérulaire.
b. Cette pression est égale à la pression
capsulaire glomérulaire.
c. Cette pression est inférieure à la
pression capillaire péritubulaire.
d. Cette pression est plus élevée que la
pression capillaire glomérulaire.
e. Cette pression est inférieure à la
pression dans l’artériole afférente du
glomérule.
REPONSES : E
9) La filtration glomérulaire :
1. Produit un liquide identique au
plasma.
2. Est d’environ 180 l/jour.
3. Est égale à 20% du flux plasmatique
rénal.
4. Donne un filtrat plus pauvre en
chlorure que le plasma.
5. Donne un filtrat plus riche en sodium
que le plasma.
6. Aboutit à un plasma déprotéiné.
a. 1 + 3 + 6
b. 2 + 3 + 6
c. 1 + 4 + 5
d. 2 + 5 + 6
e. 2 + 3 + 5
REPONSES : D
11) Les urines normales possèdent toutes
ces caractéristiques suivantes, sauf un,
laquelle ?
a. Ne contiennent pas de glucose.
b. Ont un PH variable habituellement
autour de 5-6.
c. Ont une osmolarité stable de l’ordre
de 300 mOsm/l.
d. Contiennent du calcium.
e. Peuvent contenir des traces de
protéines.
REPONSES : C
12) Parmi les cinq variations de pressions
décrites, une seule aboutit à une
augmentation du taux de filtration
glomérulaire. Laquelle ?
a. Augmentation de la pression
hydrostatique capillaire glomérulaire.
b. Augmentation de la pression
hydrostatique dans la capsule de
Bowmann.
c. Augmentation de la pression
colloïdale osmotique plasmatique
artérielle.
d. Augmentation de la pression
interstitielle rénale.
e. Augmentation de la kaliémie.
REPONSES : B
REPONSES : A
10) La pression de filtration efficace au
niveau du glomérule résulte de la
différence entre ?
a. La pression oncotique et la pression
capsulaire.
b. La pression hydrostatique rénale et la
pression capsulaire.
c. La pression hydrostatique rénale et la
pression oncotique.
d. La pression hydrostatique rénale et la
somme des pressions oncotique et
capsulaire.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
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13) A propos du débit de filtration
glomérulaire (DFG) :
a.
b.
Il est mesuré par la clairance de l’acide
para aminohippurique.
Il est mesuré par la clairance de
l’insuline.
d.
c. On l’appelle également débit
plasmatique rénal (DPR).
Il est estimé par l’azote de l’urée
sanguine et la concentration de
créatinine du plasma
Il diminue avec l’âge.
e.
REPONSES : B, D, E
75
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14) Le débit plasmatique rénal :
a. Mesuré par la clairance de l’acide para
aminohippurique.
b. Exprimée en ml/min.
c. Le débit de sang dans l’artère rénale.
d. Le débit de sang dans la veine rénale.
e. La différence de pression entre artère
rénale et veine rénale par unité de
temps.
REPONSES : A, B
15) Le débit sanguin rénal (DSR) est :
a. Mesuré directement par la clairance
de l’acide para amino hippurique.
b. Egalement appelé débit plasmatique
rénal.
c. Egalement appelé débit de filtration
glomérulaire.
d. Relié au DPR par : DPR = DSR/1-
hématocrite.
e. Relié au DPR par DSR = DPR/1-
hématocrite.
REPONSES : E
16) L’Acide para aminohippurique ou PAH :
a. Est une substance exogène filtrée et
excrétée par le tubule rénal.
b. Est transférée par le tubule contourné
proximal activement selon un TM.
c. A débit de perfusion faible, il permet
la mesure du flux plasmatique rénale.
d. Sa clairance est supérieure à celle de
la créatinine.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : E
17) A propos de l’acide para
aminohippurique PAH :
a. Sa clairance est utilisée pour mesurer
le débit plasmatique rénal.
c.
b. Sa charge filtrée augmente avec la
concentration plasmatique de PAH.
Il est sécrété via des transporteurs du
compartiment sanguin vers le liquide
tubulaire.
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d.
Il est sécrété via des transporteurs du
liquide tubulaire vers le compartiment
sanguin.
e. Le point à partir duquel les
transporteurs du PAH sont saturés est
le TM (transport maximal).
REPONSES : A, B, C, E
18) Le transfert maximal du PAH (TM.
PAH) :
a. Est la capacité d’excrétion tubulaire
maximale du PAH.
b. Est un TM de réabsorption.
c. Est de l’ordre de 80 ml/min.
d. A lieu au niveau du tube contourné
distal.
e. Les propositions A et B sont justes.
REPONSES : A
19) A propos de la pression hydrostatique
dans les capillaires glomérulaires :
a. Elle varie entre les deux extrémités du
capillaire.
b. Son augmentation provoque une
diminution du débit de filtration
glomérulaire.
c. Son augmentation provoque une
augmentation du débit de filtration
glomérulaire.
d. Son augmentation n’a aucun effet sur
le DFG.
e. Elle augmente en cas de dilatation de
l’artériole afférente.
REPONSES : C, E
20) A propos de la pression hydrostatique
dans l’espace de Bowmann :
a. Elle est généralement supérieure à la
pression hydrostatique capillaire
glomérulaire.
b. Son augmentation provoque une
diminution du débit de filtration
glomérulaire.
c. Son augmentation provoque une
augmentation du débit de filtration
glomérulaire.
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d. Son augmentation n’a aucun effet sur
le DFG.
e. Elle augmente en cas de blocage de
l’uretère.
REPONSES : B, E
21) A propos de la pression hydrostatique
dans les capillaires glomérulaires :
a. Elle varie entre les deux extrémités du
capillaire.
b. Son augmentation provoque une
diminution du débit de filtration
glomérulaire.
c. Son augmentation provoque une
augmentation du débit de filtration
glomérulaire.
d. Son augmentation n’a aucun effet sur
le DFG.
a. Est mesuré par la clairance de l’acide
para-aminohippurique et/ou la
clairance de l’inuline.
b. Est égal au rapport DSR x 100/100-
hématocrite.
c. Représente une fraction de l’urine
primitive.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
25) A propos de la pression hydrostatique
du capillaire glomérulaire :
a. Son augmentation entraîne une
augmentation du débit de filtration
glomérulaire (DFG).
e. Elle augmente en cas de dilatation de
b. N’a pas d’effet sur le débit de
l’artériole afférente.
REPONSES : C, E
22) Les 2 reins (350g) chez l’Homme (70g)
reçoivent environ :
a. La moitié du débit cardiaque.
b. Le quart du débit cardiaque.
c. Le 1/20 du débit cardiaque.
d. Le 1/40 du débit cardiaque.
e. Le 1/200 du débit cardiaque.
REPONSES : B
23) Le débit sanguin rénal (DSR) :
a. Est également appelé flux sanguin
rénal.
b. Représente 600 mL/min/1,73 m².
c. Est le volume de plasma qui traverse
le rein par unité de temps.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : A
filtration glomérulaire.
c. Est inférieure à la pression oncotique
du capillaire glomérulaire.
d. Est inférieure à la pression
d’ultrafiltration.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : A
26) Le rein assure toutes ces fonctions sauf
une, laquelle ?
a. Synthèse de la rénine.
b. Régulation du Ph plasmatique.
c. Régulation de l’équilibre hydrique.
d. Hydroxylation du 25 OH vit D en
1.25(OH) 2 vit D.
e. Synthèse de l’urée.
REPONSES : E
27) Le rein assure toutes ces fonctions sauf
une, laquelle ?
a. Régulation de l’équilibre acido-
24) Le débit plasmatique rénal (DPR) :
basique.
b. Régulation de l’équilibre hydro-sodé.
c. Synthèse d’érythropoïétine.
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UEI 3
d. Synthèse d’angiotensinogéne.
e. Synthèse de prostaglandines E2 et I2.
REPONSES : D
28) Le rein peut assurer toutes ces
fonctions, sauf une, laquelle ?
c.
d.
Intervient dans la stabilité de la
natrémie.
Intervient dans la 25 hydroxylation
de la vitamine D.
e. Est la voie principale d’excrétion
du NH3.
a. La régulation de l’équilibre hydro-
REPONSES : D
électrolytique.
b. La régulation de l’équilibre acido-
basique.
c. La régulation de la glycémie.
d. L’activation de la vitamine D.
e. La sécrétion d’érythropoïétine.
REPONSES : C
32) Le débit sanguin rénal (2 reins) est chez
le sujet normal de 1.73 m2 de surface
corporelle de :
a. 1ml/min.
b. 125 ml/min.
c. 650 ml/min.
d. 1200 ml/min.
e. 5000 ml/min.
29) Le rein assure la ou les fonction(s)
suivante(s) :
REPONSES : D
a. Sécrétion d’érythropoïétine.
b. Activation de la vitamine D par
hydroxylation en position 25.
c. Régulation de la pression artérielle.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont
justes.
REPONSES : D
30) Le débit sanguin rénal est diminué par :
a. Les prostaglandines E2.
b. L’orthostatisme et l’exercice
physique.
c. La sécrétion d’angiotensine II.
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Les propositions B et C sont justes.
REPONSES : E
33) Le débit sanguin rénal est augmenté
par :
a. L’exercice physique.
b. Les prostaglandines E2.
c. L’orthostatisme.
d. Les émotions.
e. A+B.
REPONSES : B
34) L’ultrafiltrat glomérulaire comporte par
rapport au plasma sur le plan de la
concentration d’avantage de :
a. Sodium.
b. Protéines.
c. Chlore.
d. Calcium lié à l’albumine.
e. Magnésium.
31) Le rein présente toutes ces propriétés,
REPONSES : C
sauf une, laquelle ?
a.
b.
Intervient dans la stabilité de la
volémie.
Intervient dans l’érythropoïèse .
35) Le débit sanguin rénal est abaissé par :
a. L’orthostatisme.
b. Les émotions.
c. L’exercice physique.
d. L’asphyxie.
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MédiCours
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e. Tous ces facteurs.
REPONSES : E
36) Le débit sanguin rénal, chez le sujet
sain de 1.73 m2 de surface corporelle,
est de :
a. 5000 ml /min.
b. 650ml/min.
c. 125ml /min.
d. 1ml/min.
e. Aucun de ces chiffres.
REPONSES : E
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2/ Filtration glomérulaire
I/-Généralités :
1) Définition :
La filtration glomérulaire est l’étape initiale de la production de l’urine, elle aboutit à la formation
de l’urine primitive ou ultrafiltrat.
Elle consiste en un passage de l’eau et des constituants du plasma à travers la barrière de
filtration glomérulaire (séparant le plasma dans le capillaire glomérulaire de la chambre urinaire
ou espace de Bowman).
2) Notion d’ultrafiltrat :
Liquide acellulaire et voisin du plasma.
Déprotéiné.
Il contient des petites molécules dont le poids moléculaire est inférieur à 67000 Daltons, à des
concentrations plasmatiques.
Le passage de toute grosse molécule dépend de sa charge et son poids moléculaire (≥67000
Daltons).
3) Barrière de filtration : sépare le plasma de l’urine
primitive, elle est composée de 3 couches
juxtaposées en allant de la lumière vasculaire à la
chambre urinaire :
a. La couche endothéliale fenêtrée.
b. La membrane basale glomérulaire constituée de
substances amorphes comme le collagène de type
IV et les protéoglycanes.
c. Des prolongements cytoplasmiques (ou pédicelles)
des podocytes (cellules épithéliales) définissant un
espace formé entre ces podocytes : c’est les fentes
de filtration glomérulaire.
La barrière de filtration renferme également des cellules mésangiales contractiles, jouant un rôle
dans le contrôle de la filtration glomérulaire.
II/-Forces mises en jeu : la filtration glomérulaire est déterminée par :
Les pressions hydrostatiques PH (dépendant de la solution, ‘’chassent l’eau’’) et les pressions
oncotiques PO (dépendant des protéines, ‘’retiennent l’eau’’), selon la loi de Starling.
La Puf « pression nette d’ultrafiltration » et le coefficient d’ultrafiltration Kf (déterminé par la
surface de filtration et la perméabilité de la barrière de filtration à l’eau ».
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MédiCours
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UEI 3
Le débit de filtration glomérulaire (DFG) : volume de plasma filtré des glomérules vers
l’espace de Bowman par unité de temps.
DFG = Puf x Kf
Puf : résultante des pressions hydrostatiques et oncotiques (somme algébrique)
Puf = ∆PH + ∆PO
Kf : déterminé par la surface de filtration et la perméabilité à l’eau de la barrière de filtration.
Les forces mises en jeu :
La Puf est la résultante des pressions hydrostatiques et
oncotiques exercées de part et d’autre de la barrière de
filtration :
La pression hydrostatique capillaire (PHcg) favorise la
filtration = 60 mm Hg, c’est la force motrice de la
filtration,
La pression oncotique du capillaire glomérulaire
(Pocg) s’oppose à la filtration = 30 mm Hg,
La pression hydrostatique tubulaire (PHt) s’oppose
aussi à la filtration = 15 mm Hg,
La pression oncotique tubulaire (POt) qui favorise la
filtration est considérée comme nulle (en pratique),
vu que l’ultrafiltrat est déprotéiné.
DONC : ∆PHcg↗ = filtration unidirectionnelle ‘’dans un seul sens’’ (du capillaire vers la chambre
urinaire).
III/-Débit de filtration glomérulaire DFG :
1) Définition :
Représente la fraction filtrée du DPR (débit plasmatique rénal), meilleur indicateur de la
filtration, constitue un facteur de risque de morbi-mortalité.
Sa mesure est réalisée indirectement par la clairance de certaines substances endogènes ou
exogènes, ou estimée par plusieurs formules.
2) Clairance : la clairance rénale C d’une substance S est le volume virtuel de plasma totalement
épuré de S par unité de temps t.
Elle est déterminée par la relation :
C =
𝑼×𝑽
𝑷
U : concentration urinaire de S (g/l ou mg/ml),
V : débit urinaire (ml/min),
P : concentration plasmatique de S (g/l ou mg/ml).
𝑼 × 𝑽 : débit d’excrétion de S.
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La substance idéale pour la mesure du DFG doit être :
Librement filtrée (toute la substance au niveau du plasma passe dans l’urine).
Atoxique (n’agit pas sur les cellules rénales).
Non réabsorbée.
Non sécrétée.
Non métabolisée par le corps.
En pratique, on utilise deux substances :
Substance exogène : l’inuline (méthode de référence Gold Standard)
Substance endogène : la créatinine (sécrétée par le muscle lors d’une activité physique).
DFG = C inuline = C créatinine = 125 ± 15 ml/min/1,73 m².
DFG = 20% DPR.
3) Fraction filtrée (FF) : c’est le pourcentage du DPR qui est filtré.
FF=
𝑫𝑭𝑮
𝑫𝑷𝑹
= 16-20% DFG = DPR × FF
Le débit de filtration glomérulaire (DFG) s’élève alors aux alentours de :
20% × 600 ml/min = 120 ml/min représentant 180 l/jour
Remarque :
-Lorsque DPR ↓ → le DFG ↓ → FF ne change pas atteinte vasculaire.
-Lorsque DFG↓ et le DPR ne change pas → FF change atteinte glomérulaire (barrière de filtration).
IV/-Formules d’estimation du DFG :
1) Formules de Cockroft et Gault : formules dépendantes des concentrations.
Ccréatinine =
(𝟏𝟒𝟎−â𝒈𝒆) × 𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 × 𝑲
[𝒄𝒓é𝒂𝒕𝒊𝒏𝒊𝒏𝒆]
…………….. (1)
[Créatinine] : représente la créatinémie, exprimée en µmol/l.
K = 1.23 chez l’homme.
K = 1.04 chez la femme.
Ccréatinine =
(𝟏𝟒𝟎−â𝒈𝒆)× 𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 × 𝑲′
𝟕.𝟐 ×[𝒄𝒓é𝒂𝒕𝒊𝒏𝒊𝒏𝒆]
…………….. (2)
[Créatinine] : exprimée en mg/l.
K’ = 1 chez l’homme.
K’ = 0.85 chez la femme.
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82
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
2) Formule MDRD (Modification of Diet in Renal Disease) :
Ccréatinine = 186.3 × ([créatinine] (en µmol/l) × 0.0113)-1.154 × âge-0.203 × (0.742 si femme).
3) Formule CKD-Epi (chronic kidney disease - epidemiology collaboration) :
Créatininémie ≤ 62 µmol/l
e
m
m
e
f
Créatininémie > 62 µmol/l
Créatininémie ≤ 80 µmol/l
e
m
m
o
h
Créatininémie > 80 µmol/l
DFG= 144 × [(créatininémie/88.4) / 0.7]-0.329 × 0.993âge
DFG= 144 × [(créatininémie/88.4) / 0.7]-1.209 × 0.993âge
DFG= 141× [(créatininémie/88.4) / 0.9]-0.411 × 0.993âge
DFG= 141× [(créatininémie/88.4) / 0.9]-1.09 × 0.993âge
V/-Insuffisance rénale chronique (IRC) : différents stades de l’IRC peuvent être distingués :
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Stade 4
Stade 5
• Pas D'IRC
• C > 90 ml/min
• IRC débutante
• C de 60 à 89
• IRC modérée
• C de 30 à 59
ml/min
ml/min
• IRC sévère
• C de 15 à 29
ml/min
• IRC terminale
• C < 15 ml/min
REMARQUE :
-Les stades (1) et (2) sont récupérables.
-Même un DFG élevé peut mener à une IRC car les glomérules ne fonctionnent pas normalement
(plus qu’il le faut).
VI/-Mécanismes de régulation du DSR et du DFG :
Le DFG est étroitement régi en réponse à deux besoins :
Le rein exige un DFG constant,
Le corps exige une pression artérielle (Pa) constante.
REMARQUE :
-Grâce aux mécanismes d’autorégulation (intrinsèques) : le DSR et le DFG demeurent pratiquement
constants pour une gamme très étendue de pressions artérielles moyennes (de 80 à 200 mm Hg).
-En revanche, lorsque la pression moyenne est inférieure à 80 mm Hg une diminution du flux
sanguin rénal et de la filtration glomérulaire survient (les mécanismes extrinsèques interviennent).
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83
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
Deux types de mécanismes sont impliqués pour y répondre :
Intrinsèques : autorégulation rénale qui maintient le DFG localement.
Extrinsèques : système nerveux et endocrinien intervenant en cas de variations extrêmes de
la Pa pour protéger les organes nobles.
1) Mécanismes intrinsèques (autorégulation) : l’autorégulation répond à 2 mécanismes :
a. Tonus myogénique : phénomène physique de
contraction artériolaire afférente en réponse à
l’augmentation de la Pa.
La Pa systémique augmente --> les
muscles lisses des artérioles se dilatent
pour la rétablir.
La Pa systémique diminue --> les muscles
lisses des artérioles se contractent pour la
rétablir.
b. Feed back (rétrocontrôle) tubulo-glomérulaire :
phénomène biologique conduisant à la contraction de
l’artériole afférente lorsque le débit de Na⁺ dans le
tubule distal augmente. Il dépend de la macula densa :
Augmentation de la pression dans l’arbre
vasculaire rénale le DFG augmente
écoulement rapide la réabsorption
proximale de NaCl baisse plus de NaCl atteint la macula sécrétion par les cellules de
la macula des substances locales (rénine angiotensine II) vasoconstriction de
l’artériole afférente.
Diminution de la pression dans l’arbre vasculaire rénale le DFG diminue écoulement
lent la réabsorption proximale de NaCl augmente moins de NaCl atteint la macula
sécrétion par les cellules de la macula des substances locales vasodilatation de
l’artériole afférente.
2) Mécanismes extrinsèques : d’autres mécanismes vasomoteurs existent tels que l’action
directe des catécholamines ou de l’angiotensine II susceptibles de faire varier le débit
circulatoire en fonction des besoins physiologiques :
a. Stimulation sympathique : noradrénaline vasoconstriction généralisée augmentation de la
résistance périphérique légère diminution du DFG ce qui aide aussi à rétablir la Pa.
b. Système RAAS : la rénine est sécrétée par :
Stimulation directe des cellules granulaires par les fibres sympathiques (Récepteurs
B1),
Stimulation par la macula densa lorsque excitée,
Autostimulation des cellules granulaires par diminution de leur étirement (elles
jouent le rôle de mécanorécepteurs).
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84
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
QCM
1) Normalement la clairance de l’insuline
corrigée chez un enfant de 0.86 m² de
surface corporelle est
approximativement de :
a. 62 ml/min
b. 125 ml/min
c. 250 ml/min
d. 650 ml/min
e. 1200 ml/min
REPONSES : A
2) La clairance de l’eau libre est négative :
a. En cas de diabète insipide
néphrogénique.
b. En cas de diabète insipide
hypothalamo-hypophysaire.
c. En cas d’hyperhydratation.
d. Dans toutes ces situations.
e. Dans aucune de ces situations.
REPONSES : E
3) La clairance de la créatinine chez un
sujet sain correspond :
a. A celle d’une substance filtrée et
réabsorbée.
b. A celle d’une substance libre et
sécrétée.
c. Supérieure à celle de l’urine primitive.
d. Egale à celle de l’urine primitive.
e. Aucune n’est juste.
REPONSES : D
4) Un sujet de surface corporelle standard
(1.73 m²) a :
Une clairance à l’insuline de 70 ml/min.
Une clairance au PAH égale à 250
Il s’agit de ?
a. Un trouble de la vascularisation
rénale.
b. Un trouble de la filtration
glomérulaire.
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c. Une atteinte tubulaire rénale.
d. Une situation normale.
e. A+B
REPONSES : A
5) La clairance rénale est :
a. La concentration d’une substance
dans le plasma.
b. La concentration d’une substance
dans l’urine.
c. La concentration d’une substance
dans les urines après filtration rénale.
d. Le volume de plasma qui est
débarrassé d’une substance par unité
de temps.
e. La concentration d’une substance
dans les urines avant filtration rénale.
REPONSES : D
6) Une seule parmi les substances
suivantes a une clairance égale à zéro à
l’état physiologique. Laquelle ?
a. PAH
b. Glucose
c. Créatinine
d. Cl-
e. Na+
REPONSES : B
7) La filtration glomérulaire :
1. Produit un liquide identique au
plasma.
2. Dépend du coefficient de filtration
glomérulaire.
3. Est d’environ 180 l/jour.
4. Donne un filtrat plus riche en
chlorures que le plasma.
5. Produit l’urine primitive.
6. Varie avec la pression artérielle entre
80-180 mmHg.
a. 1+2+3+5
b. 1+3+4+5
c. 1+2+4+6
d. 1+3+5+6
e. 2+3+4+5
f. 2+3+4+6
85
MédiCours
UEI 3
REPONSES : E
e. Aucune de ces propositions n’est
8) La fraction de filtration :
a. La fraction du DSR qui est filtrée à
travers les capillaires glomérulaires.
b. La fraction du DPR qui est filtrée à
travers les capillaires glomérulaires.
c. Le rapport DFG/DSR.
d. Le rapport DPR/DFG
e. Le rapport DFG/DPR
REPONSES : B, E
9) Les substances qui sont à la fois filtrées à
travers les capillaires glomérulaires et
sécrétées par les capillaires
péritubulaires dans l’urine :
a. N’ont pas de clairance.
b. Ont une clairance égale au débit de
filtration glomérulaire.
c. Ont une clairance faible (exemple :
glucose).
d. Ont une clairance nulle (exemple :
inuline).
e. Ont la clairance la plus élevée
(exemple : PAH).
REPONSES : E
10) Une des substances suivantes a une
clairance de l’ordre de 130 ml/min
(chez un sujet adulte sain de 1.73 m²
de surface corporelle) :
a. Glucose.
b. Urée.
c. Acide para aminohippurique (PAH).
d. Albumine.
e. Créatinine.
REPONSES : E
11) Dans une baisse de la fraction filtrée
(FF) avec maintien du flux plasmatique
rénal, il y a vraisemblablement une
atteinte de :
a. Canal collecteur.
b. Glomérule.
c. Vascularisation rénale.
d. Glomérule et vascularisation rénale.
Faculté de Médecine d’Alger
juste.
REPONSES : B
12) Les substances qui sont librement
filtrées mais ni réabsorbées ni
sécrétées :
a. N’ont pas de clairance.
b. Ont une clairance égale au débit de
filtration glomérulaire (exemple :
inuline).
c. Ont une clairance faible (exemple :
glucose, acides aminés).
d. Ont une clairance nulle (exemple :
inuline).
e. Ont la clairance la plus élevée
(exemple : PAH).
REPONSES : B
13) La fraction filtrée :
a. Filtration glomérulaire.
b. Exprime le flux plasmatique rénal.
c. Exprime le rapport entre la filtration
glomérulaire et le flux plasmatique
rénal.
d. S’exprime en ml/min/1.73 m² de
surface corporelle.
e. Ne correspond à aucune de ces
propositions.
REPONSES : C
14) La filtration glomérulaire dépend de ?
a. Des résistances vasculaires.
b. Du débit sanguin.
c. De la surface de la structure
filtrante.
d. De l’épaisseur de la structure
filtrante.
e. De tous les éléments cités ci-dessus.
REPONSES : E
15) La clairance rénale :
a. S’exprime sous la forme d’une
puissance.
b. S’exprime sous la forme d’un débit.
86
MédiCours
UEI 3
c. Est la concentration d’une
substance dans les urines.
d. S’exprime en g/l
e. S’exprime en joule/min
REPONSES : B
16) Le filtre glomérulaire empêche le
passage de :
a. Bicarbonates.
b. Glucose.
c. Calcium lié à l’albumine.
d. Acide urique.
e. Potassium.
REPONSES : C
17) Le taux de filtration glomérulaire est
diminué dans une seule des cinq
circonstances suivantes. Laquelle ?
a. Diminution de l’activité
sympathique rénale.
b. Diminution de la concentration
plasmatique de l’albumine.
c. Vasoconstriction des artérioles
glomérulaires efférentes.
d. Vasodilatation des artérioles
glomérulaires afférentes.
e. Obstruction des voies urinaires.
REPONSES : E
18) Toutes les propositions suivantes à
propos des clearances sont exactes, sauf
une, laquelle ?
a. La clearance du PAH est
approximativement égale au débit
plasmatique rénal.
b. La clearance du mannitol est égale au
taux de filtration glomérulaire.
c. La clearance du glucose est égale au
taux de filtration glomérulaire.
d. La clearance de l’inuline est de l’ordre
de 125 mL/mn.
e. La clearance de l’inuline diminue avec
l’âge.
REPONSES : C
Faculté de Médecine d’Alger
19) Quel (s) examen (s) faut-il pratiquer dans
une situation d’urines abondantes dont
l’osmolarité est de 100 mosmol/L ?
a. La clearance de la créatinine.
b. Compte d’Addis.
c. Epreuve de restriction hydrique.
d. Mesure du flux plasmatique rénal
(FPR).
REPONSES : C
20) Une substance est filtrée et réabsorbée.
Sa clearance est :
a. Supérieure à la clearance
glomérulaire.
Inférieure à la clearance de l’insuline.
b.
c. Comprise entre 125 et 650 mL/min.
d. Egale à la clearance de la créatinine.
REPONSES : B
21) La fraction filtrée (FF) :
a. Représente la fraction du débit
plasmatique rénal filtrée à travers les
capillaires glomérulaires.
b. Est exprimée en pourcentage.
c. Représente le rapport C inuline/C
PAH.
d. Les propositions B et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : E
22) A propos des clairances rénales :
a. La clairance d’une substance filtrée,
non réabsorbée et non sécrétée est
égale au débit de filtration
glomérulaire.
b. La clairance d’une substance filtrée,
totalement réabsorbée et non
sécrétée est nulle.
c. La clairance d’une substance filtrée,
non réabsorbée et sécrétée est égale
au débit plasmatique rénal.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
87
MédiCours
UEI 3
REPONSES : E
23) Le débit sanguin rénal :
a. Est diminué par augmentation du
tonus sympathique.
b. Est augmenté lors de l’exercice
physique.
c. Est calculé à partir de l’hématocrite et
c. Est diminué par la sécrétion d’arginine
vasopressine.
d. Est contrôlé par la variation du débit
et de la composition de l’ultrafiltrat au
niveau de la macula dansa.
e. Représente un quart du débit sanguin
cardiaque.
le débit plasmatique rénal.
REPONSES : A
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : D
24) Le débit de filtration glomérulaire est :
a. Mesuré par la clearance de l’acide
para-amino-hippurique (PAH).
b. Est diminué lorsque le débit
plasmatique rénal est augmenté.
c. Est diminué si la pression
hydrostatique au niveau des
capillaires glomérulaires est
augmentée.
d. Les propositions B et C sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
25) La substance permettant la mesure du
débit de filtration glomérulaire doit
être :
a. Métabolisée au niveau du rein.
b. Sécrétée par le tubule rénal.
c. Réabsorbée par le tubule rénal.
d. Filtrée par le glomérule.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : D
26) Le débit sanguin rénal : (RF)
a. Est mesuré par la clearance de l’acide
para amino-hippurique.
b. Est diminué lors de l’exercice physique
suite à une vasoconstriction.
Faculté de Médecine d’Alger
27) La filtration glomérulaire est favorisée
par :
a. Une augmentation des pressions
oncotiques capillaires et
hydrostatiques tubulaires.
b. Une diminution de la pression
hydrostatique capillaire.
c. Une augmentation de la pression
oncotique et une diminution de la
pression hydrostatique des capillaires
glomérulaires.
d. Une diminution de la pression
oncotique et une augmentation de la
pression hydrostatique des capillaires
glomérulaires.
e. Aucune proposition n’est juste.
REPONSES : D
28) Le débit sanguin rénal :
a. Est calculé à partir du débit urinaire et
l’hématocrite.
b. Est mesuré par la clearance de l’acide
para-amino-hippurique.
c. Est diminué par stimulation des fibres
nerveuses sympathiques.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSES : C
29) Le débit de filtration glomérulaire :
a. Est augmenté par diminution de la
pression hydrostatique du capillaire
glomérulaire.
88
MédiCours
UEI 3
b. Est mesuré par la clearance de l’acide
c. Est en fonction de la concentration
para_amino-hippurique.
c. Est exprimé en ml/mm/1.73 m2.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : C
30) Le débit sanguin rénal :
urinaire de cette substance U (mg /l ou
mmol /l).
d. Est toujours la même qu’il s’agisse
d’une substance réabsorbée ou
sécrétée.
e. Est inférieur à 125 ml/min si la
substance est réabsorbée.
a. Est mesuré par la clearance de l’acide
REPONSES : D
para –amino-hippurique.
b. Est augmenté au cours d’un exercice
physique.
c. Est diminué lors de l’orthostatisme
par stimulation parasympathique.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
31) Le débit de filtration glomérulaire est
diminué par :
a. Augmentation de la pression
hydrostatique capillaire et diminution
de la pression oncotique capillaire.
b. Diminution de la pression
hydrostatique du capillaire
glomérulaire.
c. Diminution de la pression oncotique
du capillaire glomérulaire et de la
pression hydrostatique tubulaire.
d. Diminution de la pression oncotique
du capillaire glomérulaire.
33) Un des facteurs suivants n’influence pas
le débit de filtration glomérulaire,
lequel ?
a. Les résistances artériolaires.
b. Le débit plasmatique.
c. La composition du plasma.
d. Le débit sanguin rénal.
e. La pression artérielle.
REPONSES : C
34) Le débit de filtration glomérulaire :
a. est augmenté lors de l’exercice
physique.
b. est mesuré par la clearance de l’acide
para amino-hippurique.
c. est diminué lorsque la pression
hydrostatique du capillaire
glomérulaire est diminuée.
les propositions A et C sont justes.
les propositions A et B sont justes.
d.
e.
REPONSES : C
e. Aucune de ces propositions n’est
35) le débit plasmatique rénal :
juste.
REPONSES : B
32) La clairance rénale d’une substance :(RF)
a. Est une méthode de mesure de la
fonction rénale.
b. Est le volume théorique de plasma
entièrement épuré de la substance en
une minute.
Faculté de Médecine d’Alger
a. représente le 1 /4 du débit de filtration
glomérulaire.
b. est de 1200ml /min pour les deux
reins.
c. est mesuré par la clearance de l’inuline
et celle de la créatinine.
d. peut être égal au rapport du débit de
filtration glomérulaire sur la fraction
filtrée.
e. aucune de ces propositions n’est juste.
89
MédiCours
UEI 3
REPONSES : D
36) une substance dont la clearance rénale
est de 0 ml / min est une substance :
a. complètement réabsorbée.
b. partiellement réabsorbée.
c.
filtrée.
d. sécrétée.
e.
filtrée et sécrétée.
REPONSES : A
37) Le débit sanguin rénal (DSR) :
a. Est calculé à partir du débit de
filtration glomérulaire (DFG) et
l’hématocrite.
b. Peut être mesuré par la clearance de
l’acide para amino-hippurique.
c. Est augmenté par l’orthostatisme et
l’exercice physique.
d. Est de 1200ml/min/1.73m2 pour les
deux reins.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : D
38) Dans l’exploration rénale une de ces
réponses est fausse chez le sujet sain :
a. Absence d’albumine dans les urines.
b. Clearance de la créatinine 130 ml
/min.
c. Fraction filtrée de 20 %.
d. FPR = 650 ml/min.
e. Tm glucose de 350 ml/ min.
REPONSES : E
39) La filtration glomérulaire est favorisée
par :
a. Une pression oncotique capillaire
élevée et une pression hydrostatique
tubulaire basse.
b. Une pression oncotique capillaire basse
et une pression hydrostatique
capillaire basse.
Faculté de Médecine d’Alger
c. Une pression oncotique capillaire basse
et une pression hydrostatique
capillaire élevée.
d. Toutes ces propositions sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSES : C
40) Le débit plasmatique rénal (DPR) est :
a. La quantité d’urine prélevée par
minute.
b. Mesuré par la clearance de l’acide para
amino-hippurique.
c. Exprimé en g /l.
d. Augmenté par vasoconstriction de
l’artériole afférente.
e. Aucune de ces propositions n’est juste.
REPONSES : B
41) Le débit de filtration glomérulaire est :
a. Le volume plasmatique qui traverse le
rein par unité de temps.
b. Exprimé en mg/ml/1.73 m2.
c. Mesuré par la clearance de l’acide
para-amino-hippurique.
d. Diminué par la vasoconstriction des
artérioles pré-glomérulaire.
e. Les propositions A et B sont justes.
REPONSES : D
42) La filtration glomérulaire est favorisée
par :
a. L’augmentation de la pression
hydrostatique tubulaire.
b. La diminution de la pression
hydrostatique du capillaire
glomérulaire.
c. La diminution de la pression oncotique
du capillaire glomérulaire.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Toutes ces propositions sont justes.
REPONSES : C
90
MédiCours
UEI 3
43) Le débit sanguin rénal est :
REPONSES : B
a. Mesuré par la clearance de l’acide
para-amino-hippurique.
b. Egalement appelé débit plasmatique
rénal.
c. Calculé par la formule :
DSR=DFG×100/100-hématocrite.
d. Toutes ces propositions sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
47) Le débit de filtration glomérulaire :
a. Est de 125 (+/-) 15ml/min pour une
SC de 1.73 m2.
b. Sa mesure se fait par la mesure de la
c.
clearance de la créatinine.
Il est diminué par toute baisse de la
pression hydrostatique dans
l’artériole afférente.
d. Les réponses A et B sont justes.
e. Toutes ces positions sont justes.
44) La clairance du PAH explore :
REPONSES : E
a. La filtration et la réabsorption.
b. La réabsorption.
c. La filtration.
d. L’excrétion.
e. Toutes ces réponses sont fausses.
REPONSES : E
45) La filtration glomérulaire est favorisée
par :
a. Une augmentation de la PH des
capillaires glomérulaires.
b. Une augmentation de la PH
tubulaire.
c. Une augmentation de la PO des
capillaires glomérulaires.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Les propositions B et C sont justes.
REPONSES : A
48) La substance utilisée pour la mesure de
DFG doit avoir toutes ces propriétés sauf
une laquelle :
a. Non métabolisée.
b. Non réabsorbée.
c. Non filtrée.
d. Non sécrétée.
e. Non toxique.
REPONSES : C
49) La clairance de l’inuline chez un sujet
sain de 1.73m2 de surface corporelle est
d’environ de :
a. 125ml/min.
b. 650ml/min.
c. 1200ml/min.
d. 300ml/min.
e. 80ml/min.
46) Concernant le débit sanguin rénal (DSR)
REPONSES : A
donnez la réponse fausse :
a. Le DSR destiné au deux reins est de
1200ml/min.
b. La substance utilisée pour sa mesure
c.
d.
est l’inuline.
Il est diminué par l’orthostatisme et
l’exercice physique.
Il est augmenté par les prostaglandines
E2 et I2.
e. Les réponses A et C sont justes.
Faculté de Médecine d’Alger
91
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
3/ Fonctions tubulaires
I/-Introduction :
L’urine primitive qui arrive dans le tubule rénal après filtration glomérulaire va subir d’importantes
modifications avant d’être excrétée sous sa forme définitive (1/4 du plasma filtré va former l’urine
primitive, les 3/4 vont ressortir du glomérule par l’artériole efférente) :
Réabsorption
Sécrétion
L’eau et les substances dissoutes essentielles retournent du filtrat vers la
circulation sanguine (Urine Sang).
Certaines substances produites par le métabolisme des cellules tubulaires arrivent
dans le tubule par sécrétion cellulaire.
Les substances indésirables ou en excès sont extraites du sang et passent dans
l’urine primitive du tubule rénal par sécrétion trans-cellulaire.
(Sang Urine)
-Environ 180L de liquides sont filtrés chaque jour et passent à travers des tubules rénaux pour un
volume urinaire journalier de 1 à 3 L, ce qui signifie que plus de 99% du liquide du filtrat est
réabsorbé dans les tubules (180L : 3L (volume plasmatique moyen) × 60 fois par jour).
-Dans l’urine on retrouve principalement des éléments d’origine plasmatique et accessoirement des
éléments produites par l’activité métabolique des cellules rénales.
II/-Mécanismes des transports tubulaires :
1. D’abord la filtration au niveau du glomérule, laisse passer presque tous les composants du
plasma à part les protéines de gros poids moléculaires et les cellules sanguines aboutissant à la
formation de l’urine primitive (ultrafiltrat).
2. Ensuite, l’urine primitive (ultafiltrat) subit lors de son trajet au niveau des tubules des
modifications importantes ‘’sécrétion et réabsorption’’. Ce sont des processus très sélectifs,
grâce à cette sélectivité les reins arrivent à contrôler l’excrétion des substances
indépendamment les uns des autres (càd le déplacement d’un ion, n’entraine pas forcément avec
lui ou à cause de lui le déplacement d’autres ions) aboutissant à la formation de l’urine définitive.
2 types de transport
t
r
o
p
s
n
a
r
T
f
i
s
s
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Sans dépense d’énergie métabolique.
Se fait par diffusion simple ou facilité selon :
les gradients de concentrations,
ou de potentiel électrique,
ou de pression osmotique (pour l’eau).
Avec dépense d’énergie pouvant déplacer une substance contre son gradient de
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concentration électrique ou chimique. 2 types :
Primaire : lié directement à une consommation d’énergie comme l’hydrolyse de
l’ATP : Pompe Na+/K+.
Secondaire : le transport est lié de façon indirecte à la source d’énergie en se
servant d’un gradient ionique : réabsorption du glucose ‘’symport ou antiport’’.
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92
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2e année Médecine
UEI 3
Il existe plusieurs voies pour qu’une substance traverse une couche de cellules tubuaires
Voie paracellulaire Qui facilite la diffusion entre les cellules tubulaires adjacentes : absorption.
Voie
transcellulaire
Voie cellulaire
Qui facilite le mouvement à l’intérieur d’une cellule tubulaire, à travers la
membrane apicale ou la membrane basolatérale, avec alors diffusion à
travers le cytosol et sortie en traversant la membrane opposéeà son entrée :
Absorption et sécrétion.
Traverse l’une des membranes apicale ou basolatérale et demeure dans le
cytosol : sécrétion.
Le moteur de la plus part de ces processus de transport est le transport de Na+ et de K+ grâce à la
pompe Na+/K+ ATPase, sans elle ‘’réabsorption ou sécrétion’’.
Site majeur de réabsorption de l’eau et des solutés et de sécrétion
a)-Le tubule contourné proximal
Librement filtré à concentration plasmatique normale (5.5 mmol/l au niveau de l’urine
primitive).
Tout le glucose est réabsorbé au niveau du tubule proximal.
Transport trans-cellulaire
Pole apical ou luminal : par un cotransport actif secondaire via les protéines SGLT
couplé au sodium (Sodium-glucose transporter), c’est une étape limitant où
l’occupation de tous les sites transporteurs définit ‘’la capacité tubulaire
maximale de réabsorption (Tmg ou Cmg) = C’est un transport saturable’’.
Chez le sujet sein on ne trouve pas de glucose dans les urines, par contre chez les
diabétiques :
Glycémie : [1.26-1.8g] pas de glucose dans les urines.
Glycémie : ≥ 1.8g, on trouve du glucose dans les urines : les transporteurs sont saturés
par le glucose filtré.
Pole basal :la sortie basale du glucose est une diffusion passive par les systèmes de
diffusion facilités insensibles à l’insuline : Glut 1 ou Glut 2
Tous les Glut sont insensibles à l’insuline sauf la Glut 4 présente au niveau des tissus
adipeux et musculaires.
Transport paracellulaire : entre les cellules.
La réabsorption est quasi-totale.
Transport trans-cellulaire
Pole apical : comme pour le glucose la réabsorption est un cotransport actif
secondaire Na-AA, au pôle luminal des cellules épithéliales proximales. Ce
transporteur est stéréospécifique et saturable.
Plus de 95% sont réabsorbés dans le tubule proximal : l’aminoacidurie physiologique
(taux d’AA dans les urines) est très faible.
Transport paracellulaire : entre les cellules.
Les petits peptides
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linéaires
Sont dégradés par des peptidases ancrées dans la bordure
en brosse, puis les acides aminés libérés sont réabsorbés par
des cotransporteurs Na+ dépendants Na-AA
Comme l’angiotensine et la bradykinine.
a-Réabsorption :
quasi-totale pour les
substances
métaboliques utiles à
l’organisme (glucose,
AA, protéines de
faibles poids
moléculaires…).
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2e année Médecine
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Les petits peptides
cycliques et les plus
grosses protéines
Pénètrent par un système d’endocytose médié par des
récepteurs membranaires qui sont surtout exprimés dans les
puits de clathrine et coopèrent avec plusieurs molécules
intracellulaires pour diriger les molécules réabsorbés dans
les lysosomes où elles sont dégradées en AA qui passent
dans la circulation via un cotransporteur Na+ dépendant Na-
AA.
Comme la vasopressine.
80 à 95 % sont absorbés.
Voie Trans-Cellulaire
Pole apical : la membrane apicale est imperméable aux bicarbonates. Pour être
absorbé, le bicarbonate HCO3- filtré :
1. Se combine à l’H+ sécrétée par la cellule dans le liquide tubulaire activement
principalementvia l’échangeur Na+-H+ (Libère H+ et fait entrer le sodium)ou
accessoirement via une H+/ATPase donnant un acide carbonique H2CO3.
2. Une anhydrase carbonique (AC) ancrée sur la bordure en brosse catalyse la
déshydratation du H2CO3 formé.
3. Le CO2 formé diffuse dans la cellule, se combine avec l’H2O sous l’action d’une
anhydrase carbonique intracellulaire, le bicarbonate HCO3- est régénéré.
Pole basal :Le bicarbonate HCO3- sort passivement par un cotransport Na+/HCO3-.
Ce transporteur basolatéral est saturé pour des concentrations plasmatiques en
bicarbonates voisines de 27 mM(très proches des conentrations physiologiques des
bicarbonates plasmatiques (24-26 mM)).
Voie paracellulaire : entre les cellules.
80 à 95 % sont absorbés.
Voie trans-Cellulaire
Pole apical : entrée apicale dans la cellule tubulaire grace à un cotransporteur actif
du phosphate avec le sodium (NPT-1).C’est un processus saturable limitant la
capacité de réabsorption (TmP).
Pole basal :la sortie basale de phosphate est passive le long de son gradient de
concentration.
Cette réabsorption est inhibée par 2 hormones : l’hormone parathyroïdienne (PTH) et la
phosphatonine (FGF23 : fibroblastgrowth factor23). Ce sont des hormones
phosphaturiantes : ↑ phosphate dans les urines
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Voie paracellulaire : entre les cellules.
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60 à 75% est réabsorbé.
Voie trans-cellulaire
Pole apical :l’entrée de Na+ se fait le long de son gradient électrochimique :
Couplé à la sortie du H+ (Antiport ou échangeur Na+/H+)
Couplé à l’entrée de différentes substances (cotransport avec le glucose, les
acides aminés, les phosphates…).
Pole basal :La réabsorption du sodium est couplée du côté basolatérale à la
réabsorption :
Des ions HCO3- au niveau de la partie initiale du tubule proximal.
Du Chlore Cl- au niveau de la partie intermédiaire et terminale du tubule
proximal.
La pompe Na+/K+ ATPase au côté basolatéral fait sortir de la cellule 3 ions Na+ et y fait
entrer 2 ions K+ en consommant de l’énergie fournie par l’ATP.
L’activité de cette pompe permet de maintenir une concentration très faible en Na+
dans le cytosol (=20mmol/l) et une concentration très forte en K+ (=120mmol/l) et un
potentiel intracellulaire négative de -70mV (malgré l’entrée excessive de Na+ par le
pole apical). C’est le moteur du mouvement de réabsorption du Na+ à travers
l’épithélium qui permet aux ions de Na+ de franchir la membrane basolatérale contre le
gradient électrochimique.
Voie paracellulaire
La conductance ionique de la voie paracellulaire du tubule proximal est élevée pour le
Na+ (épithélium lâche).
La réabsorption du Na+ entraine de manière iso-osmotique celle de l’eau.
60 à 75 % sont réabsorbés.
Voie trans-cellulaire
La réabsoption du Na+ génère du Cl- par voie transcellulaire (au niveau de la partie
intermédiaire et terminale du tubule proximal).
Et l’augmentation de la concentration intra-tubulaire du Cl- crée un gradient de
concentration favorable à sa réabsorption par voie paracellulaire.
Voie paracellulaire
La conductance ionique de la voie paracellulaire du tubule proximal est élevée pour le
Cl- (épithélium lâche).
Chaque jour le rein filtre 180L de liquide, et les transferts tubulaires vont aboutir à
l’excrétion de 1 à 3 L par jour.
Il y’a réabsorption iso-osmotique et entièrement proportionnelle à celle des solutés
‘’obligatoire’’ entrainée par la réabsorption du Na+ et des autres solutés.
La pression oncotique dans les capillaires péritubulaires (attire l’eau) constitue la force
motrice de la réabsorption d’eau : balance glomérulo-tubulaire.
Voie Trans-cellulaire (98% de la réabsorption d’eau)
Pole apical et basal : La réabsorption se fait grace à des caneaux à eau
‘’aquaporines 1’’ ou ‘’AQP1’’.
Cette réabsorption n’est pas régulée.
Voie paracellulaire : moindre, entre les cellules.
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60 à 75 % sont réabsorbés.
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Le K+ est le principal cation intracellulaire, il est ultrafiltrable.
Voie paracellulaire
Grace à l’augmentation de la concentration intra-tubulaire du K+ (suit son gradient de
concentration du tubule vers les capillaires) et au fur et à mesure de la réabsorption
d’eau.
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60 à 75 % sont réabsorbés.
La concentration du calcium ultrafiltrable est de 1.5mmol/l.
Voie paracellulaire
Il est réabsorbé par voie paracellulaire perméable à cet ion. En effet, la réabsorption iso-
osmotique d’eau et de Na+ entraine une augmentation progressive de la concentration
luminale du Ca2+(donc il est réabsorbé suivant son gradient de concentration de la
lumière tubulaire vers le sang).
20 à 30 % sont réabsorbés.
Le magnésium est absorbé par voie paracellulaire.
Voie paracellulaire
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b-Sécrétion :
-C’est un mécanisme actif puisque les substances sont transportées contre leurs gradients de concentrations via des
systèmes membranaires spécifiques.
-Les processus de sécrétion sont très importants dans le tubule contourné proximal :
Processus de détoxification : sécrétion de nombreuses substances organiques anioniques ou cationiques
endogèniques (sels biliaires, prostaglandines, créatinines) ou exogènes (antibiotiques, diurétiques, PAH…).
Processus de régulation du pH sanguin par la sécrétion de H+ (réabsorption de HCO3-) et sécrétions d’ions
ammonium (NH4+).
Les ions ammoniums sont produites par le métabolisme de la glutamine, son rôle est de
tamponner les ions H+ afin d’éviter l’acidose.
Pour chaque molécule de glutamine métabolisée (désaminée, oxydée et acidifiée par
combinaison avec H+) grâce à l’action d’une glutaminase on obtient : 2 NH4+ et 2
HCO3- .
Le NH4+ peut être sécrétée dans le fluide tubulaire :
Soit directement sous forme de NH4+
Soit après être dissocié en NH3 et en H+, le NH3 est sécrété par diffusion dans la
lumière tubulaire, ainsi que le H+ est sécrétée où il y’aura reconstitution du
NH4+.
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C’est le principal produit terminal du catabolisme protidique. Son élimination
représente environ plus de 90% de la perte azotée journalière.
Transport de
l’urée, acide urique
et créatinine
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Réabsorption
Environ 50% de l’urée filtrée est réabsorbée passivement dans le tubule proximal en
fonction du gradient de concentration crée par la réabsorption de l’eau.
L’urée va subir un recyclage intra-médullaire (mécanisme de concentration de
l’urine).
La fraction de l’urée non absorbée et excrétée est de 40%.
Sécrétion
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C’est le produit final de la dégradation des purines libres mais également un
métabolite du fructose.
Sa production quotidienne est comprise entre 600 et 800 mg.
L’uricémie normale est de 200 à 300 µmol/l presque entièrement sous forme
d’urate de sodium.
(Il est éliminé pour 2/3 dans l’urine, et pour un 1/3 dans la bile, l’estomac et
principalement l’intestin où il est dégradé par l’uricase des bactéries coliques).
Les urates librement filtrés subissent un triple transfert tubulaire :
1. Réabsorption et sécrétion au niveau du tubule proximal
2. Réabsorption post-sécrétoire
La résultante est une excrétion fonctionnelle d’environ 10%.
Réabsorption
Pole apical : Resulte d’un contre transport luminale acide urique/anions (HCO3-,
OH-, Cl-…)
Pole basal : extrusion basal via des transporteurs mal identifiés.
Sécrétion
La résultante est une excrétion fonctionnelle d’environ 10%.
Après déphosphorylation, la créatinine phosphate musculaire nécessaire à la
contraction musculaire est transformée en créatinine, qui passe dans la circulation
sanguine pour se retrouver dans l’urine.
Elle est éliminée par les reins :
1. Filtration glomérulaire.
2. Sécrétion dans le tubule proximal.
La clairance de la créatinine surestime de 10 à 20 % le DFG.
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‘’A la fin du tube proximal l’urine primitive est isotonique au plasma’’
b)-L’anse de Henlé
La structure en épingle à cheveux de l’anse de Henlé lui confère un rôlefonctionnel important dans la
création du gradient osmotique cortico-médullaire(mécanisme de concentration de l’urine).
1.Branche grêle descendante de l’anse de Henlé (BDA)
Cette branche est perméable à l’eau (Présence d’AQP-1) : 20% de l’eau filtré est réabsorbée.
Cette branche est imperméable aux solutés.
Plus elle s’enfonce profondément dans la médullaire rénale, plus l’urine qu’elle contient se
trouve face à un interstitium hypertonique, donc plus que la quantité d’eau absorbée par osmose
est importante
‘’Le fluide est hypertonique par rapport au plasma, l’osmolarité de l’urine contenue dans cette
partie peut atteindre 1200mOsm/L’’.
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2.Branchelarge ascendante de l’anse de Henlé (BLAH)
Imperméabilité cellulaire et paracellulaire à l’eau (absence d’AQP-1).
Grande perméabilité aux solutés : la réabsorption porte sur :
20% des charges filtrés de Na+, de Cl- et de bicarbonates.
30% de calcium.
50% de magnésium.
Réabsorption de
Sodium Na+,
Chlorure Cl-
L’entrée apicale de Na+ s’effectue par un cotransport électro-neutre ‘’NKCC2 ou BSC-1
Bumétanide sensitive cotransporter(sensibles aux diurétique de l’anse) qui couple :
L’entrée passive d’un ion Na+.
L’entrée active d’un ion K+.
L’entrée active de deux ions Cl-.
L’activité de ce cotransporteur est maintenue grâce au recyclage du K+(sécrétion)à travers la
membrane luminale par des canaux potassiques ‘’ROMK : RenalOuterMedullar Potassium’’.
Les ions Cl- accumulés ressortent à travers la membrane basolatérale(réabsorption)par des
canaux chlorures et un cotransporteur K+/Cl- (KCC1).
L’activité de ce transporteur induit la génération d’une différence de potentiel trans-
épithéliale électropositive du côté luminalfavorable à la diffusion paracellulaire des cations :
Na+, K+, Ca2+ et Mg2+.
Le Ca2+ est réabsorbé par voie paracellulaire grâce à la réabsorption du NaCl qui génère un
potentiel trans-épithélial positif du coté apical ou luminal.
La perméabilité de la voie paracellulaire au Ca2+ (même chose pour Mg2+) dépend de la
présence d’une protéine canal de jonction serré intercellulaire paracelline-1 ou claudin-16.
Réabsorption du
calcium Ca2+
Cette réabsorption est soumise à la régulation par la parathormone (PTH) qui induit une
augmentation de l’absorption du calcium et une diminution de l’absorption du phosphate.
L’inhibition par les diurétiques de l’anse de NKCC2 conduit à une diminution de
l’électropositivité luminale donc à une diminution de la réabsorption du Ca2+(induisant une
hyper calciurèse augmentation de la sécrétion du Ca2+).
Réabsorption du
magnésium Mg2+
Réabsorption du
bicarbonate HCO3-
Comme pour le calcium, par voie paracellulaire.
Pole apical : la réabsorption de HCO3- est couplée à la sécrétion de H+ par échangeur Na+/H+
(voir mécanisme de réabsorption de l’HCO3- dans le tubule contourné proximal).
Pole basal : sortie basolatérale de l’HCO3- par l’échangeur HCO3-/Cl-(réabsorption de HCO3- et
sécrétion de Cl-) et des cotransporteurs K+/HCO3- et Na+/HCO3- (réabsorption d’HCO3- avec
Na+ ou K+).
Pole apical : la réabsorption s’opère au pôle apical par compétition en NH4+ et K+ pour le
cotransporteur NKCC2
Réabsorption de
l’ammonium
(c’est ce qui permet d’éliminer H+ au niveau du tubule proximal sans qu’il y soit un changement du
PH, ‘’Plus de 30% de NH4+ sont sécrétés dans le tubule proximal’’).
Pole basal : le NH3 produit dans les cellules par dissociation de NH4+ diffuse à travers la
membrane basolatéraleplus perméable à l’NH3 que la membrane apicale.
‘’A la fin de l’anse de Henlé, les processus de réabsorption des solutés ont été tel que l’urine est
devenue hypotonique par rapport au plasma’’
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Comme la branche large ascendante de l’anse de Henlé, le TCD est :
c)-Le tube contourné distal
Imperméable à l’eau.
Réabsorbe avidement : Le NaCl, le Ca+, le Mg+, les HCO3- (mais selon des mécanismes différents).
Réabsorption du
sodium Na+ et du
chlorure Cl-
Réabsorption des
cations divalents :
calcium Ca2+
Pole apical :l’entrée apicale de NaCl s’effectue par un cotransportélectroneutreNaCl
(NCC) (qui est la cible des diurétiques de la famille du Thiazide).
Dans la partie terminale du TCD, le Na+ pénètre de façon électrogénique par le canal
sodique épithélial (ENac) (sensible à l’amiloïde)→ Ceci contribue à la génération d’un
potentiel trans-épithélial électronégatif dans la lumière tubulaire.
Au pôle basal :
Le Na+ ressort par la pompe Na+/K+ ATPase.
Le chlorure Cl- accumulé dans les cellules ressort au pôle basolatéral à travers des
canaux spécifiques.
Contrairement à l’anse large ascendante, la réabsorption des cations divalents s’effectue
par voie transcellulaire.
Pole apical :Le Ca2+ pénètre passivement par le canal calcique Ecac ou TRPV 5
(transientreceptor potentiel channelvanilloidsubtype 5).
Pole basal :Le Ca2+ est activement expulsé par une Ca2+ ATPase et un échangeur
Na+/Ca2+.
Réabsorption des
bicarbonates HCO3-
(Cette réabsorption est stimulée par la parathormone (PTH))
Elle est possible grace à la présence de l’échangeur Na+/H+, c’est le TRPV5
(transientreceptor potentiel channelvanilloidsubtype 5) (mécanisme similaire à celui du
tubule contourné proximal et branche ascendante de l’anse de Henlé).
‘’A la fin du tube contourné distal on aboutit à une urine qui est hypotonique par rapport au
plasma’’
d)-Union des tubules connecteurs et canal collecteur
Le tubule connecteur et le canal collecteur réabsorbent moins de 10% de la charge filtrée en eau et
en électrolytes, mais c’est le site d’ajustement des bilans : Na+, eau, H+ et Ca2+.
Réabsorption
du sodium Na+
et sécrétion de
K+
Pole apical :
Transport
1. Entrée passive de Na+ de façon conductive via le canal ENac.
2. Dépolarisation de la membrane apicale, favorable à la sortie conductive de K+ à travers la
membrane apicale via les canaux potassiques ROMK.
Pole basal : Réabsorption de Na+ est couplée à la sécrétion de K+ via la pompe Na+/K+
ATPase.
Régulation de la réabsorption de Na+
Quantativement, la fraction du sodium réabsorbée est faible. Sa régulation est très fine permet
d’ajuster l’excrétion urinaire de Na+ à sa prise alimentaire.
Parmi de nombreux facteurs endocrines et paracrines qui contrôlent la réabsorption de sodium,
l’aldostérone est la plus importante :
A court terme : L’aldostérone induit,
Le recrutement vers la membrane apicale d’une réserve intracellulaire d’ENac.
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Le recrutement vers la membrane basal d’une réserve intracellulaire des pompes Na+/K+
ATPase.
A long terme :l’aldostérone induit la néosynthèse d’ENac et des pompes Na+/K+ ATPase.
L’aldostérone augmente la réabsorption, diminue la diurèse, augment la volémie et donc
augmente la pression artérielle moyenne PAM.
Réabsorption
de chlorure Cl-
La prédominance quantitative de l’entrée de Na+ par rapport à la sortie de K+ à travers la
membrane apicale génère une différence de potentiel trans-épithéliale électronégative du coté
luminal(différence de charge ‘’intérieur (+), extérieur (-)’’) → favorable à la
réabsorptionparacellulaire de chlorure Cl-
Le fluide dans le tubule connecteur est très hypo-osmotique par rapport à l’interstitium : gradient
osmotique favorable à la réabsorption d’eau.
TRES IMPORTANT : la réabsorption d’eau au niveau du canal collecteur ne dépend pas de celle du
sodium (contrairement aux segments précédents).
Réabsorption
de l’eau H2O
A l’état basal (charge aqueuse, déshydratation)
L’épithélium du tubule connecteur et du canal collecteur est imperméable à l’eau(imperméabilité
de la voie paracellulaire et des membranes apicales des cellules) → Pas de réabsorption d’eau →
excrétion d’une urine diluée.
Réabsorption
du Ca2+
(Les membranes basolatérales sont perméables à l’eau grâce à la présence d’AQP-3 et AQP-4)
En cas de restriction hydrique (déshydratation) → Sécrétion d’ADH
L’ADH (hormone antidiurétique) induit :
Mise en place sur les membranes apicales d’un réservoir vésiculaire intracellulaire d’AQP-2 →
Réabsorption massive d’eau → Excrétion d’urine concentrée.
Comme dans le tube contourné distal, la réabsorption trans-cellulaire est stimulée par la PTH.
le canal collecteur cortical contient des populations comparables des cellules α et β qui ne sont
le siège d’aucun transport net de bicarbonate à l’état basal mais qui jouent un rôle important
dans l’adaptation aux variations de la balance acido-basique.
Le tubule connecteur et le canal collecteur médullaire contiennent beaucoup plus de cellules
intercalaires α que β (α ≥ β).
Transport des
protons H+ et
des
bicarbonates
HCO3-
Sécrétion de H+ par les cellules intercalaires α
La sécrétion des protons H+ est assurée par une H-ATPase électrogéniqueprésente dans la
membrane apicale, on peut avoir :
▪ Sécrétion de H+ couplée à une réabsorption d’HCO3- : une fraction des H+ sécrétée se fixe
aux ions bicarbonates HCO3- résiduels.
▪ Sécrétion de H+ couplée à une sécrétion de NH3 : une fraction des H+ sécrétés sert à produit
l’ion NH4+ dans la lumière tubulaire en se combinant à l’NH3 sécrété par les cellules
intercalaires.
▪ Une fraction des ions H+ sécrétés sont éliminés dans les urines :
Soit sous forme libre contribuant à acidifier l’urine.
Soit tamponnés par des bases présentes dans l’urine (principalement des phosphates).
Sécrétion des HCO3- par les cellules intercalaires β
La sécrétion des HCO3- est liée à :
Pole basal :l’activité d’une H-ATPase électrogéniqueinduisant une réabsorption des H+ contre
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100
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une sécrétion de HCO3-.
Pole apical :la présence d’un échangeur Cl-/HCO₃⁻ induisant une réabsorption de Cl- contre
une sécrétion de HCO3- dans les urines.
Les ions Cl- accumulés dans la cellule β ressortent au pôle basolatéral (réabsorption) par les canaux
chlorure(les cellules intercalaires β sont le siège d’une réabsorption nette de Cl-).
‘’C’est le site majeur d’ajustement des bilans, on aboutit à une urine diluée ou concentrée selon
lesbesoins’’
III/-Troubles :
Acidose
métabolique
Alcalose
métabolique
Syndrome de
Fanoni
Syndrome de
Bartter
Syndrome de
Gitelman
Trouble : Augmentation des H+
dans le sang
Troubles : Diminution des H+ dans
le sang
Pour la correction : Augmentation de la fonction
globale des cellules intercalaires α : absorption
des HCO3-.
Pour la correction : Augmentation de la fonction
globale des cellules intercalaires β : sécrétion de
HCO3-.
Altération proximale totale ou partielle des fonctions tubulaires, altère de manière
importante la Tm d’un ou de plusieurs électrolytes et s’accompagne d’une protéinurie
tubulaire.
Une altération des transports tubulaires au niveau de l’anse de Henlé a une
répercussion importante sur l’état hydroélectrolytique en altérant qualitativement et
quantativement les capacités tubulaires de réabsorption.
Une altération du néphron distal a des conséquences moins quantitatives que
qualitatives, peut entrainer des désordres électrolytiques sévères sans altérer de
manière significative les capacités de réabsorptions tubulaires de Na+ et des HCO3- ou
le pouvoir de concentration de l’urine.
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101
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UEI 3
QCM
1) Parmi les différents segments tubulaires
rénaux cités, un seul réabsorbe une
petite fraction du NaCl et de l’eau filtré
et sécrète les ions H+, NH4+ et K+.
a. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
b. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
c. Tube collecteur.
d. Tube contourné proximal.
e. Tube contourné distal.
REPONSES : E
2) Le taux maximal de réabsorption du
glucose chez un sujet sain :
a. S’exprime en pourcentage de
réabsorption.
b. S’exprime en mg/min/1.73m² de
surface corporelle.
c. S’exprime en ml/min/1.73m² de
surface corporelle.
d. Est égale à 0.
e. Ne correspond à aucune de ces
propositions.
REPONSES : E
c. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
d. Tube contourné proximal.
e. Tube contourné distal.
REPONSES : D
5) Le glucose :
a. Est réabsorbé entièrement lorsque la
glycémie au Tm (transport maximal).
b. Est entièrement excrétée lorsque la
glycémie est ≤ 3 g/l.
c. Est entièrement excrété lorsque la
glycémie est ≥ 3 g/l.
d. Est réabsorbé entièrement lorsque la
glycémie est ≤ 3 g/l
e. Est réabsorbé entièrement lorsque la
glycémie est ≥ 3 g/l
REPONSES : D
6) La réabsorption du glucose au niveau du
néphron :
a. Est une réabsorption active non
limitée par TM.
b. Se fait à 50% au niveau du tubule
contourné proximal.
c. Est une réabsorption purement
passive.
d. Se fait à 100% au niveau du tubule
contourné distal.
e. Aucune de ces propositions n’est
3) L’urine est iso-osmotique au plasma au
juste.
niveau de :
a. Anse de Henlé (sommet).
b. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
c. Tube contourné proximal.
d. Canal collecteur.
e. Tubule contourné distal.
REPONSES : C
4) Les acides aminés du filtrat glomérulaire
sont réabsorbés par transport actif à
quel niveau du tubule rénal ?
a. Tube collecteur.
b. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
Faculté de Médecine d’Alger
REPONSES : E
7) L’anse de Henlé est un segment du tube
rénal caractérisé par quelle propriété
physiologique ?
a. Réabsorption d’eau dans la branche
ascendante.
b. Absence de réabsorption d’eau dans
la branche ascendante.
c. Réabsorption d’eau et de NaCl dans la
branche ascendante.
d. Addition d’eau dans la branche
ascendante.
e. Réabsorption de Na+ dans la branche
ascendante.
102
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
REPONSES : B
8) A quel endroit se produit la réabsorption
du glucose dans le néphron ?
a. Partie médullaire du tube collecteur.
b. Partie corticale du tube collecteur.
c. Tube contourné distal.
d. Tube contourné proximal.
e. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
REPONSES : D
9) En physiologie rénale, quelle est la
définition précise du transfert maximal
ou Tin pour une substance donnée ?
a. Taux maximum d’élimination urinaire
de la substance.
b. Taux maximum de filtration
glomérulaire de la substance.
c. Taux maximum de concentration
urinaire de la substance.
d. Taux maximum de dilution urinaire de
la substance.
e. Taux maximum de réabsorption ou de
sécrétion tubulaire de la substance.
c. Présence de peptidases.
d. Perméabilité au bicarbonate.
e. Perméabilité au phosphate.
REPONSES : D
12) Dans le tubule proximal, toutes les
substances suivantes sont réabsorbées à
60-75 % de leurs charges filtrées, sauf
une, laquelle ?
a. Na⁺.
b. Eau.
c. Mg²⁺.
d. K⁺.
e. Ca²⁺.
REPONSES : C
13) Un des segments tubulaires suivants
présente une perméabilité variable à
l’eau, lequel ?
a. Tubule proximal.
b. Branche descendante de Henlé.
c. Branche large ascendante de Henlé.
d. Tube contourné distal.
e. Canal collecteur.
REPONSES : E
REPONSES : E
10) Le liquide tubulaire est hypotonique à
quel niveau du néphron ?
a. Partie initiale du tube collecteur.
A. Tube contourné proximal.
B. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
C. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
D. Partie basse du tube collecteur.
14) Au niveau du tubule contourné proximal,
toutes les substances suivantes sont
réabsorbées par la voie transcellulaire,
sauf une, laquelle ?
a. Na+.
b. Glucose.
c. Phosphate.
d. Ca2+.
e. Eau.
REPONSES : D
REPONSES : D
11) La membrane apicale des cellules
15) Une des substances suivantes est
tubulaires proximales présente toutes
ces caractéristiques, sauf une, laquelle ?
a. Structure en bordure en brosse.
b. Présence d’aquaporines-1 (AQP-
1).
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sécrétée au niveau du tubule contourné
proximal, laquelle ?
a. Na +.
b. Eau.
c. H+.
103
MédiCours
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UEI 3
d. K+.
e. Mg2+.
REPONSES : C
16) Au niveau du tubule contourné proximal,
toutes les substances suivantes sont
réabsorbées par la voie paracellulaires,
sauf une, laquelle ?
a. Le Na+.
b. Le ca2+.
c. Le phosphate.
d. L’eau.
e. Le Cl-
REPONSES : C
17) Au niveau de la branche ascendante de
l’anse de Henlé, toutes les substances
suivantes sont réabsorbées, sauf une,
laquelle ?
a. Le Ca2+.
b. L’eau.
c. Le Mg2+.
d. Le K+.
e. Le Na+.
REPONSES : B
18) Dans La médullaire rénale :
a. La branche ascendante des anses de
Henlé est le siège d’une réabsorption
active de sodium.
b. La branche ascendante des anses de
Henlé est imperméable à l’eau.
c. Le tissu médullaire est hypertonique
dans toutes les conditions
d’hydratation.
d. L’osmolalité de la médullaire dépend
des concentrations locales de Na+, de
CL- et d’urée.
e. Toutes ces propositions sont justes.
19) Les canaux collecteurs :
a. Ont une perméabilité à l’eau
variable.
b. Ont une perméabilité à l’eau
permanente.
c. Deviennent très perméables à l’eau
en présence de vasopressine
(ADH).
d. Sont le siège d’une réabsorption
d’eau dépendante de celle du Na+.
e. Les propositions A et C sont justes.
REPONSES : E
20) Les cellules de l’épithélium tubulaire :
a. Produisent autant plus d’ions H+
que la Pco2 artérielle est plus
basse.
b. Sécrétant des ions de H+ dans
l’urine tubulaire via l’échangeur
Na+ - H+ ou via H+ ATP ase.
c. Sécrétant des ions H+ qui sont tous
tamponnés par les bicarbonates.
d. Sécrétant des ions H+ au niveau du
tubule proximal et au niveau des
segments distaux des néphrons.
e. Les propositions B et D sont justes.
REPONSES : E
21) Le transport maximal au glucose (TmG),
cocher la réponse fausse :
a. Est égal à la quantité secrétée
b. Est un Tm de réabsorption.
c. Est normal en cas de diabète sucré
pancréatique.
d. Est abaissé en cas de diabète rénal
au glucose.
e. N’est pas atteint si la glycémie ne
dépasse pas 17 mmol /l
REPONSES : A
22) Concernant la réabsorption rénale de
REPONSES : B
Na+ :
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104
MédiCours
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UEI 3
a. 99 % du Na+ filtré sont réabsorbés
au niveau du tube contourné
proximal (TCP).
b. Le transport actif et / ou passif de
Na + constitue la principale force
motrice dans tout le tube rénal.
c. Rentrée de Na+ par pole apical au
niveau du TCP se fait par diffusion
facilitée utilisant un cotransporteur
avec le glucose.
d. La réabsorption de Na+ au niveau
de la branche ascendante de l’anse
de Henlé se fait sans réabsorption
d’eau grâce à un cotransporteur
Na /k+.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : C
e. Est soumise à une régulation
hormonale au niveau du canal
collecteur.
REPONSES : D
25) la réabsorption du sodium au niveau du
tubule proximal, cocher la réponse
fausse :
a. est de 60 % à 70 % du sodium
filtré.
b. se fait uniquement par voie active.
c. entraine la réabsorption d’eau.
d. est activé par la Na+ /k+ ATPase
basolatérale est passive au niveau
apical.
e. est couplée à la réabsorption des
ions bicarbonates (HCO3) dans la
partie initiale.
23) Le transport tubulaire du sodium (RF) :
REPONSES : B
a. Est le moteur de tous les autres
transports.
b. Est un transport actif par voie
transcellulaire.
c. Se fait grâce à la pompe Na+ /K+
ATPase basolatérale des cellules
tubulaires.
d. Ne se fait jamais par voie
paracellulaire.
e. Est soumis à une régulation fine
26) Tous les produits suivants sont
réabsorbés au niveau du TCP sauf un :
a. Bicarbonates.
b. Sodium.
c. Phosphore.
d. PAH.
e. Urée.
REPONSES : D
dans la portion distale du néphron.
27) Le transfert maximum du glucose :
REPONSES : D
24) La réabsorption tubulaire de l’eau :(RF)
a. Est un transport passif.
b. Est obligatoire entrainée par la
réabsorption de sodium au niveau du
tube contourné proximal.
c. Est impossible au niveau de la branche
large ascendante de Henlé.
d. Ne subit aucune régulation
hormonale.
Faculté de Médecine d’Alger
a. Explore les fonctions de
réabsorption-excrétion.
b. Explore les fonctions de
réabsorption –sécrétion.
c. Explore la portion proximale
tubulaire.
d. Est égal à 300 à 350mg/ml.
e. Toutes ces propositions sont
fausses.
REPONSES : C
28) Le TM / glucose (TMG) :
105
MédiCours
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UEI 3
a. Est égale à 300-350 ml/min.
b. Explore les fonctions tubulaires
distales.
c. Les fonctions d’excrétion
proximale.
d. Explore les fonctions
glomérulaires.
e. Toutes ces réponses sont fausses.
REPONSES : C
32) La branche ascendante de l’anse de
Henlé réabsorbé activement :
a. L’eau.
b. Le sodium.
c. L’urée.
d. Le glucose.
e. Le potassium.
REPONSES : E
29) La réabsorption de sodium sans eau a
lieu au niveau de :
REPONSES : B
a. Tube contourné proximal.
b. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
c. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
d. Tube contourné distal.
e. Canal collecteur.
REPONSES : C
30) Chez un sujet l’examen des urines
montre la présence de glucose alors que
le TM du glucose est normal, il s’agit
vraisemblablement de :
a. Situation normale.
b. D’une atteinte tubulaire
proximale.
c. D’une atteinte tubulaire distale.
d. D’une atteinte glomérulaire.
e. La glycémie serait supérieure à
1.80g/l.
REPONSES : E
31) Les principales formes d’élimination de
l’azote par les urines se fait sous forme
de :
a. NH3.
b. Acide urique.
c. Urée.
d. Créatinine.
e. Aucun de ces produits.
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106
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4/ Bilans rénaux
A/ Bilan rénal du sodium et contrôle de la volémie
I/-Introduction :
Le Na⁺ est le principal cation des liquides extracellulaires, et à ce titre, il est le déterminant
majeur du volume extracellulaire (volémie) → l’osmolalité détermine le volume extracellulaire.
Toute augmentation du contenu en sodium s’accompagne rapidement d’une rétention rénale
rapide d’eau (réabsorption ou diminution de sa filtration) pour maintenir constante la
concentration plasmatique de sodium → Il en résulte une augmentation du volume
extracellulaire (volémie ↑).
On a 60 mmol de sodium par Kg de poids corporel, dont les 2/3 sont échangeables en
24 heures :
II/-Répartition du
sodium dans
l’organisme
90% du sodium échangeable est situé dans le liquide extracellulaire (la
concentration plasmatique normale est de 135-145 mmol/l).
5% dans les cellules (la concentration du sodium dans les cellules est de 10-20
mmol/l).
5% dans les tissus conjonctifs et les zones superficielles de l’os.
Entrées
Sorties
L’apport habituel en sodium est de
l’ordre de 100 à 200 mmol/24h (≈ 6 à 12
g de NaCl) :
50% de sel de cuisine ajouté aux
III/-Entrées et
sorties du
sodium
aliments.
50% de sel naturellement
présent dans les aliments ou
ajouté lors de leur fabrication.
(1g de NaCl = 17 mmol de Na⁺)
Les selles : négligeables, sauf en cas de
diarrhées importantes.
Les urines : élimination principale chez
le sujet au repos, 90-95 % du NaCl
absorbé.
(Les sorties rénales sont plus importantes
et ajustables : les reins ont la capacité
d’ajuster l’excrétion urinaire de sodium
‘’natriurèse’’ selon les entrées alimentaires
permettant le maintien du bilan de sodium
« entrées = sorties »).
La sueur : négligeable au repos et à la
neutralité thermique. La perte sodée
sudorale peut atteindre 15-20g lors
d’épreuves ultra-endurantes.
IV/-Systèmes de contrôle :
L’organisme dispose de récepteurs capables de déceler toute variation du VEC (volume
extracellulaire ou volume plasmatique).
La régulation fine de l’excrétion urinaire du sodium s’effectue dans les derniers segments du
néphron. De nombreux facteurs participent à cette régulation mais le système rénine-
angiotensine-aldostérone joue un rôle prépondérant.
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107
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UEI 3
1) Système rénine-angiotensine-aldostérone (RAAS) :
La rénine est sécrétée par l’appareil juxta-glomérulaire. Elle transforme l’angiotensinogène
sécrété par le foie en angiotensine I.
L’angiotensine I est transformée par l’enzyme de conversion en Angiotensine II, cette
dernière peut agir directement (vasoconstriction) ou stimuler la sécrétion d’Aldostérone.
a. Effets physiologiques de l’angiotensine II :
Elle a une action vasoconstrictrice responsable d’une diminution de la compliance des artères
élastiques et d’une élévation des résistances périphériques totales aboutissant à une diminution
de la volémie et donc une augmentation de la concentration plasmatiques du sodium.
-Dans le rein : vasoconstriction préférentielle de l’artère efférente sur l’artère afférente
→augmente la fraction de filtration (FF) et diminue faiblement la filtration glomérulaire tout en
empêchant son effondrement en cas de baisse profonde de la perfusion rénale.
Elle stimule la réabsorption du sodium Na⁺ par le tubule rénal :
Directement : au niveau du tubule proximal.
Indirectement : au niveau du canal collecteur en stimulant la sécrétion surrénalienne
d’aldostérone.
DONC :
▪L’angiotensine II agit sur la correction et l’adaptation de la compliance de l’artère.
▪L’aldostérone agit sur la réabsorption de Na⁺.
REMARQUE :
▪L’eau suit le sodium Na⁺.
▪L’artère doit s’adapter au volume plasmatique (vasoconstriction ou vasodilatation) induisant :
La vasoconstriction → Augmentation des résistances → diminution de la volémie
→augmentation de la concentration plasmatique du sodium.
La vasodilatation → Diminution des résistances → augmentation de la volémie →
diminution de la concentration plasmatique du sodium.
b. Régulation de la sécrétion de rénine : la rénine est sécrétée par l’appareil juxta-glomérulaire qui
est sensible aux changements de :
La volémie : hyponatrémie et hypovolémie détectées par les osmorécepteurs de la macula
densa.
La pression : la diminution de la pression détectée par les barorécepteurs de l’artériole
afférente.
Le système nerveux sympathique via les récepteurs β adrénergiques.
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108
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2e année Médecine
UEI 3
c. L’aldostérone :
Régulation de la
sécrétion de
l’aldostérone
Effets
physiologiques de
l’aldostérone
L’aldostérone est la principale hormone stéroïde minéralocorticoïde. Elle
est synthétisée dans la zone glomérulée de la cortico-surrénale à partir du
cholestérol.
Elle dépend essentiellement du système RAAS, celui-ci stimule la sécrétion
de l’aldostérone sous l’effet :
D’une hypovolémie et d’un bilan de sodium négatif
(hyponatrémie).
De la kaliémie mais à moindre degré.
Elle favorise la réabsorption du sodium Na⁺ et la sécrétion de K⁺ au niveau
du tubule connecteur et le canal collecteur du néphron.
2) Facteur natriurétique auriculaire (ANF) : hormone peptidique sécrétée par des
cardiomyocytes spécialisés des oreillettes lorsque la paroi de l’oreillette est étirée par une
augmentation de la pression de remplissage : l’expansion volémique est le principal facteur
physiologique de libération de l’ANF.
Son effet :
Son effet sur la fonction rénale est puissant et se traduit par une excrétion urinaire rapide de
chlorure de sodium NaCl et d’eau.
Aussi, l’ANF inhibe la sécrétion de rénine et d’aldostérone.
3) Système nerveux sympathique : les nerfs sympathiques rénaux innervent les artérioles
afférentes et efférentes et les différents segments du tubule rénal. Il agit dans 2 sens :
En réponse à une contraction volémique
Le système sympathique est activé et diminue
la natriurèse par 2 mécanismes :
Libération de rénine : production
En réponse à une expansion volémique
L’inhibition du système sympathique augmente
la natriurèse en diminuant la réabsorption de
sodium par le tube contourné proximal.
d’angiotensine II et d’aldostérone.
Stimulation de la réabsorption de NaCl au
niveau du tube contourné proximal, l’eau
suit.
4) Facteurs paracrines :
Les prostaglandines PGI2 et PGE2
Les endothélines
Le monoxyde d’azote NO
La bradykinine
Effet vasodilatateur et natriurétique
Effet vasoconstricteur à l’origine d’une
diminution de la natriurèse (excrétion urinaire
de Na⁺)
Action vasodilatatrice, diurétique et
natriurétique (contrebalançant celle de
l’angiotensine II)
Inhibe la réabsorption distale d’eau et de
sodium
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109
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
V/-Régulation de la volémie : intégration des contrôles nerveux et humoraux du bilan de
sodium et de la volémie : 2 notions importantes :
1re notion : la régulation du volume extracellulaire est sous la dépendance du bilan de sodium :
Toute anomalie primitive du
bilan hydrique
Modification de
l'osmolarité extracellulaire
Mise en place des
mécanismes
compensateurs : (1+2)
Transfert d'eau entre CIC et
CEC (1)
modification de l'excrétion
urinaire de l'eau sous
contrôle de l'ADH (2)
augmentation du volume
diminution du volume
hyponatrémie
hypernatrémie
Mise en place des
mécanismes
compensateurs : (1+2)
Mise en place des
mécanismes
compensateurs : (1+2)
CIC → CEC (1)
CEC → CIC (1)
Réabsorption (2)
Excrétion (2)
LIMITER LES VARIATIONS DU VOLUME EXTRACELLULAIRE (maintien de l’osmolarité cellulaire
primitive sur la régulation du volume)
CEC : représente le compartiment extracellulaire = plasma.
CIC : représente le compartiment intracellulaire = cellule tubulaire
Comme le maintien de l’osmolarité extracellulaire prime sur la régulation des volumes, toute
modification primitive du bilan de sodium (quantité de sodium dans le CEC) s’accompagne d’un
transfert d’eau entre le CEC et le CIC ou entre le CEC et le milieu extérieur pour maintenir constante
l’osmolarité extracellulaire.
REMARQUE :
Les œdèmes : excès d’eau avec atteinte ou variation de la natrémie : Na⁺ ↑, l’eau suit.
(Si excès d’eau sans variation du bilan de Na⁺→ pas d’œdèmes)
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110
MédiCours
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UEI 3
2e notion : le rôle fondamental du rein dans la régulation du bilan de sodium : capacité du rein à
adapter rapidement l’excrétion de Na⁺ aux apports alimentaires :
Augmentation de
l'apport de NaCl
Diminution de la
réabsorption tubulaire
de sodium
Natriurèse, excrétion
urinaire du sodium
apporté
Augmentation
transitoire de
l'osmolarité
extracellulaire
Modification des
signaux
neurendocriniens
adréssés aux reins
Bilan de sodium
équilibré de façon
retardée et après une
expansion modérée du
volume extracellulaire
Tranfert ou apport
supplémentaire d'eau
Normalisation immédiate
de l'osmolarité
extracellulaire mais au
prix d'une augmentation
de la volémie (volume
extracellulaire)
VI/-Anomalies du bilan sodé :
L’œdème est une manifestation
visible et/ou palpable de
l’accumulation de fluide dans le
compartiment interstitiel des
tissus et organes.
Les principales causes
d’œdèmes systémiques :
Les maladies
glomérulaires rénales.
L’insuffisance
cardiaque.
Le syndrome
néphrotique.
Défaut d’ajustement du bilan sodé.
L’expansion du volume extracellulaire (qui s’est installé pour corriger
l’hyper-natrémie) induit une augmentation du retour veineux vers
l’oreillette droite et donc une augmentation du débit cardiaque se
manifestant par une HTA.
Maladies œdémateuses
Trouble de l’hydratation
extracellulaire
Hypertension artérielle
(HTA) et bilan de sodium
En contrôlant l’excrétion urinaire de sodium, l’organisme cherche à ajuster le stock sodé de manière
à assurer la stabilité du volume extracellulaire. Un trouble de l’hydratation extracellulaire signifie
donc un défaut d’ajustement du bilan sodé.
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111
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
B/ Bilan rénal de l’eau
I/-Introduction :
Le contenu en eau de l’organisme n’est pas directement régulé : le facteur régulé du bilan de
l’eau est l’osmolarité plasmatique.
La constance de l’osmolarité efficace plasmatique conditionne le maintien du volume cellulaire
dont le contenu osmotique est approximativement constant en situation physiologique (non
pathologique).
II/-Entrées et sorties d’eau : chez un jeune adulte masculin de 72 Kg en confort thermique et au
repos :
Entrées
-Exogènes : 1 à 3 L par jour (eau de
boisson + eau des aliments).
Eau totale
44 L
-Endogène : 500 ml (du
métabolisme cellulaire).
Régulation par la soif
III/-Systèmes de contrôle :
Sorties
-Rénales : par les urines (1 à 3 L par
jour).
(A l’état stable, la diurèse est
équivalente aux apports d’eau
exogènes (1 à 3 L) qu’elle reflète)
-Extrarénales : digestives, cutanées
et pulmonaires (500 ml).
Régulation par l’ADH
La soif
C’est un désire conscient de boire.
Régulation des
entrées d’eau
par le
mécanisme de
la soif
Le centre
nerveux de la
soif
Situé dans l’aire pré-optique latérale de l’hypothalamus, contient des
osmorécepteurs qui sont stimulés et déclenchent la sensation de soif
quand :
L’osmolarité plasmatique est augmentée.
Le volume hydrique (volémie) ou la pression artérielle diminuent.
Sécrétion de
l’ADH
L’hormone antidiurétique ADH appelée aussi vasopressine ou encore
arginine-vasopressine (AVP) est une hormone peptidique : synthétisée au
niveau des noyaux supra-optiques et para-ventriculaires de
l’hypothalamus, transportée puis stockée dans la post-hypophyse qui la
libère dans la circulation sanguine.
Régulation des
pertes rénales
d’eau par
l’ADH
Contrôle de
la sécrétion
d’ADH
La sécrétion d’ADH dépend de :
L’osmolalité plasmatique : son élévation est le stimulus principal et
physiologique de la sécrétion d’ADH, détectée par les
osmorécepteurs de l’hypothalamus.
(A l’inverse, l’hypoosmolalité l’inhibe)
La diminution non physiologique de la volémie : la baisse importante
de la volémie (hémorragie) stimule la sécrétion d’ADH.
Réabsorption de l’eau libre au niveau du canal collecteur (CC)
Effet
physiologique
(indépendamment du sodium), diminution de la diurèse (antidiurèse).
Intervient dans le mécanisme de concentration-dilution de l’urine (la
réabsorption d’eau à travers les cellules du canal collecteur en
Faculté de Médecine d’Alger
112
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
présence d’ADH nécessite la présence d’un gradient osmotique trans-
épithélial favorable entre le fluide tubulaire et l’interstitium, nous
allons mieux comprendre dans la partie suivante).
IV/-Mécanisme de concentration-dilution de l’urine :
-L’osmolalité de l’urine humaine varie de 50 à 1200 mOsmol/Kg d’eau, extrêmes qui définissent les
pouvoir de dilution et de concentration du rein qui reposent sur 4 éléments clés :
Le segment de dilution (Branche large ascendante de l’anse de Henlé ou BLAH).
L’anse de Henlé : système multiplicateur de concentration par contre-courant.
La régulation de la perméabilité hydrique du canal collecteur (présence ou absence d’ADH).
L’organisation de la vascularisation : le système des vasa recta constitue un échangeur à contre-
courant (permettant des échanges avec les différents segments du tubule et le sang).
1) Création du gradient trans-épithélial :
Dans la partie corticale du canal collecteur : ce gradient trans-épithélial est lié à l’hypotonicité
du fluide tubulaire (dilution de l’urine ≈ 100 mOsm/Kg) tandis que l’interstitium est isotonique au
plasma (300 mOsm/Kg) (pas de réabsorption d’eau).
Dans la partie médullaire du canal collecteur : c’est l’hypertonicité interstitielle qui permet la
réabsorption d’eau.
Cette hypertonicité s’accroit de la médullaire externe (300 mOsm/Kg) vers la papille (1200 mOsm/Kg)
constituant le gradient osmotique interstitiel cotrico-papillaire (GOC-P).
L’hypotonicité du fluide tubulaire délivré au canal collecteur (CC) et le GOC-P sont générés par le
transport d’eau et de solutés dans les segments tubulaires en amont du CC (anses de Henlé).
Faculté de Médecine d’Alger
113
MédiCours
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UEI 3
2) Dilution de l’urine et création du gradient osmotique cortico-papillaire (GOC-P) :
Dans la médullaire externe : amplification par contre-courant d’un effet élémentaire :
L’effet élémentaire est la différence d’osmolarité entre :
▪ Le fluide tubulaire de la branche descendante de l’anse de Henlé(BDH) en équilibre
osmotique avec l’interstitium (> 300 mOsm/Kg) ‘’perméable à l’eau’’.
▪ Et le fluide tubulaire de la branche ascendante de l’anse de Henlé (BLAH) (< 300 mOsm/Kg)
‘’perméable aux solutés’’.
Amplification par contre-courant de cet effet : il se reproduit à tous les niveaux :
▪ Concentration progressive du liquide interstitiel depuis la jonction cortico-médullaire vers la
médullaire interne.
▪ Dilution progressive du fluide dans la BLAH lors de son parcours vers le cortex.
Dans la médullaire interne :
A ce niveau, les seuls segments du néphron présents à côté du canal collecteur sont les segments
grêles descendants et ascendants des anses de Henlé, ils sont incapables d’effectuer un transport
actif de NaCl (contre son gradient de concentration).
Donc l’osmolalité interstitielle de la médullaire interne est majoritairement due à l’accumulation
interstitielle de l’urée :
a. L’ajout d’urée dépend de l’ADH.
b. L’ADH induit une augmentation de la perméabilité à l’eau (dans l’ensemble du canal collecteur)
et à l’urée (pour la partie terminale du canal collecteur), via la mise en place au niveau de la
membrane apicale de transporteurs d’urée (UT1) (augmentation de la réabsorption d’eau et
d’urée : leur passage de la lumière urinaire vers l’interstitium).
c. Une partie de l’urée est réabsorbée passivement dans les anses fines descendantes via les
transporteurs (UT2) au pôle apical et au pôle basal (passage de l’urée du fluide tubulaire des
anses de Henlé vers l’interstitium).
d. L’urée réabsorbée est séquestrée dans l’interstitium grâce à son recyclage entre les anses
ascendantes et descendantes des vasa recta (grâce aux transporteurs d’urée UT3). Ce recyclage
permet le réapprovisionnement du fluide tubulaire en urée nécessaire à sa réabsorption dans le
canal collecteur terminal.
3) Rôle des Vasa recta :
L’équilibration via l’interstitium du sang descendant vers la médullaire interne avec le sang
remontant vers la médullaire externe permet un échange d’eau et de solutés entre Vasa recta.
Les vasa recta descendants s’appauvrissent en eau et s’enrichissent en osmoles (NaCl et urée)
(échanges avec la branche ascendante de l’anse de Henlé qui est perméable aux solutés et
imperméable à l’eau).
Les vasa recta ascendants s’enrichissent en eau et s’appauvrissent en osmoles : soustraction de
l’eau réabsorbée par les BDH et les canaux collecteurs (échanges avec la branche descendante
de l’anse de Henlé qui est perméable à l’eau et imperméable aux solutés).
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114
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UEI 3
-En présence d’ADH, le canal collecteur devient perméable à l’eau. Celle-ci est réabsorbée par
osmose et est transportée hors de l’interstitium par les vasa recta ascendants → L’urine est
concentrée.
V/-Résultats :
En cas de restriction hydrique
La sécrétion de l’ADH est stimulée provoquant
la réabsorption de l’eau libre au niveau du canal
collecteur → urine concentrée.
En cas de charge aqueuse
La sécrétion de l’ADH est inhibée et donc pas de
réabsorption d’eau libre → urine diluée.
VI/-Anomalies du bilan hydrique :
Syndrome polyuro-polydipsique
Troubles de la natrémie
Il est défini par un débit urinaire supérieur à 3 L
par jour définissant la polyurie, associé à une
augmentation parallèle des apports liquidiens
par voie orale définissant la polydipsie
Exemple : diabète insipide (déficit de sécrétion
centrale d’ADH ou néphrogénique).
Traduisant en général un trouble de
l’hydratation cellulaire et donc un trouble du
bilan hydrique.
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115
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C/ Bilan rénal des protons H⁺
I/-Généralités :
Le pH plasmatique est légèrement alcalin : constante biologique maintenue entre 7.38 et 7.42
grâce à l’annulation du bilan des acides et des alcalins.
L’organisme est soumis à une agression acide permanente :
Production cellulaire de CO₂ (acide volatil : éliminé par le poumon).
Apport alimentaire de 1 mEq/Kg d’ions H⁺ fixes par jour.
Le rein participe avec d’autres systèmes à la lutte contre cette charge acide. Il doit :
Eliminer les ions H⁺.
Conserver le stock de bicarbonates.
II/-Mécanismes rénaux permettant le maintien de la concentration plasmatique des ions
H⁺ :
1) Réabsorption des bicarbonates filtrés :
Les bicarbonates filtrés sont intégralement réabsorbés : 80% dans le tubule proximal, 15% dans
l’anse de Henlé et le reste dans le tube contourné distal et le canal collecteur, via les mécanismes
suivants :
a. Voie trans-cellulaire : à travers les cellules :
Au pôle apical : la membrane apicale de la cellule tubulaire est imperméable aux bicarbonates.
Pour être absorbé, le bicarbonate HCO₃⁻ filtré :
Se combine à l’H⁺ sécrété activement par la cellule dans le liquide tubulaire principalement via
l’échangeur Na⁺-H⁺ (sortie de H⁺ contre l’entrée de Na⁺) ou accessoirement via une H⁺/ATPase.
De cette combinaison résulte l’acide carbonique H2CO3.
Une anhydrase carbonique (AC) ancrée sur la bordure en brosse catalyse la déshydratation du
H2CO3 formé.
Le CO2 obtenu diffuse dans la cellule, se combine avec l’H₂O sous l’action d’une anhydrase
carbonique intracellulaire, le bicarbonate HCO3⁻ est régénéré.
Au pôle basal : le bicarbonate HCO3⁻ sort passivement par un cotransporteur Na⁺/HCO3⁻. Ce
transporteur basolatéral est saturé pour des concentrations plasmatiques en bicarbonates
voisines de 27 mM (très proches des concentrations physiologiques des bicarbonates
plasmatiques (24-26 mM)).
b. Voie para-cellulaire : entre les cellules.
2) Excrétion nette d’ions H⁺ :
L’excrétion a lieu principalement au niveau des segments distaux des néphrons (TCD et CC) où il
n’y a pas (ou très peu) de bicarbonates.
Les H⁺ sécrétés seront tamponnés pour ne pas augmenter l’acidité des urines afin de ne pas léser
les tissus.
Les ions H+ sont tamponnés par :
Le système NH₃/NH₄⁺ d’une part, issu du métabolisme de la glutamine dans le tube
contourné proximal (ammoniogenèse et ammoniurie).
Le système HPO₄⁻/H₂PO₄⁻ (acidité titrable).
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116
Excrétion des ions
H⁺ sous forme
d’acidité titrable
Excrétion des ions
H⁺ sous forme
d’ammonium (NH₄⁺)
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L’acidité titrable de l’urine est la quantité de base forte (mmol de NaOH) qu’il
faut ajouter à cette urine pour amener son pH (5 à 6) au pH plasmatique (7.38
à 7.42).
Pour l’urine, c’est l’équivalent de la quantité d’ions H⁺ fixés sur les tampons
urinaires constitués par les sels d’acides faibles dont le principal est le
phosphate disodique (Na₂HPO₄) qui peut fixer des protons sécrétés et former
du phosphate monosodique (NaH₂PO₄).
En moyenne, l’acidité titrable représente environ 1/3 de l’excrétion
journalière d’ions H⁺, soit 25 mEq H⁺/24h.
Elle est peu régulée, et surtout elle n’est pas affectée par l’acidose.
1. La totalité du NH₄⁺ urinaire provient du NH₄⁺ formé dans les tubules
proximaux à partir de la glutamine et sécrété dans la lumière tubulaire.
2. La majeure partie du NH₄⁺ sécrété dans le tubule proximal est réabsorbée
dans l’anse ascendante de Henlé, accumulée dans l’interstitium médullaire, et
ensuite passivement sécrétée sous forme de NH₃ dans la lumière du tubule
collecteur.
3. Le NH₃ se combine à un H⁺ sécrété pour former le NH4⁺ sécrété.
La quantité de NH₃ présente dans l’urine est déterminée par la production de
NH₄⁺ dans le tubule proximal qui est stimulée par l’acidose et inhibée par
l’alcalose.
L’excrétion d’acide sous forme de NH₄⁺ est quantitativement la plus
importante et elle peut varier en fonction des besoins homéostatiques (elle
est régulée : augmentée au cours de l’acidose métabolique).
III/-Notion d’acidose et d’alcalose :
L’acidose
métabolique
Reflète un bilan positif d’acides fixes ou un bilan négatif de bases.
Résulte d’un déséquilibre entre les entrées nettes d’acides dans l’organisme et les
sorties rénales.
Exemples :
Hyperproduction pathologique d’acides endogènes (acide cétonique dans
l’acidocétose diabétique).
Anomalie spécifique du tubule proximal : diminution de la réabsorption de
bicarbonates.
Alcalose
métabolique
Reflète un bilan négatif d’acides fixes ou un bilan positif de bases.
Exemple :
Pertes digestives d’ions H⁺ lors des vomissements répétés.
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D/ Bilan rénal du potassium K⁺
Répartition de K⁺
dans l’organisme
Entrées et sorties
Le potassium est présent dans l’organisme à 50 mmol/Kg de poids corporel dont 80%
sont échangeables en 24 heures.
90% du potassium est intracellulaire (principal cation intracellulaire avec une
concentration de 120mM), le reste se distribue entre le tissu osseux (8%) et les
liquides extracellulaires (2%) (concentration de 4mM dans les liquides extracellulaires).
Ce gradient transmembranaire de K⁺ (différence de concentration entre les milieux
intra et extracellulaires) est généré en continu par la pompe Na⁺/K⁺ ATPase présente
dans la membrane plasmique de toutes les cellules de l’organisme.
Le potassium est le déterminant majeur du potentiel membranaire qui est essentiel à
l’excitabilité et à la contraction musculaire, y compris cardiaque.
C’est la concentration plasmatique de K⁺ (kaliémie) qui constitue la grandeur régulée.
Entrées
L’apport alimentaire de K⁺ est de 50 à
150 mmol/24h. Il provient
essentiellement des végétaux et de la
viande.
Tout K⁺ ingéré est absorbé par
Sorties
Seule l’excrétion rénale est adaptée aux
entrées dans l’organisme.
Les sorties extra-rénales (digestives et
cutanées) ne sont pas contrôlées.
l’intestin.
La quasi-totalité du K⁺ filtré est réabsorbée dans les segments initiaux du néphron.
Le K+ urinaire provient de sa sécrétion dans le canal collecteur :
65 à 70% dans le tubule proximal.
30% dans l’anse large ascendante de Henlé.
1 à 2% délivré au tubule distal.
Fonctions
tubulaires
(processus rénaux
de base)
Anse de Henlé
Réabsorption de K⁺ :
-Les transporteurs apicaux NKCC2 (inhibés par les diurétiques de l’anse).
-Les transporteurs basolatéraux : K⁺/2Cl⁻ cotransporteur.
-Voie Paracellulaire.
Sécrétion de K⁺ :
Les transporteurs basolatéraux : pompe Na⁺/K⁺ ATPase.
Les transporteurs apicaux : canaux ROMK.
(Voir les schémas)
Tubule collecteur
Sécrétion de K⁺ via :
-Pompe Na⁺/K⁺ ATPase au pôle basal.
-Transporteur ROMK au pôle apical.
-Kaliémie : lorsque la kaliémie augmente → l’excrétion urinaire de K⁺ augmente.
-Aldostérone : elle augmente la sécrétion de potassium.
Alcalose métabolique
Augmentation de la kaliurèse (kaliurèse : élimination de
potassium dans l’urine).
Acidose métabolique aigue Diminution de la kaliurèse.
Facteurs de la
régulation rénale
du potassium
Etat acido-basique
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118
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E/ Bilan rénal du calcium Ca2+
Introduction
Répartition dans
l’organisme
Entrées et sorties
L’organisme contient 1 à 1.5 Kg de calcium (25 à 37.5 moles) dont :
90% sont contenus dans le squelette
1/ restant se répartit entre les secteurs intra et extracellulaires.
L’os est un tissu vivant en renouvellement continu : 500mg de calcium
sont échangés chaque jour entre le tissu osseux et le milieu
extracellulaire.
Le pool extracellulaire est d’environ 1g (25mmol).
La calcémie normale est comprise entre 2.25 et 2.5 mmol/l.
Elle comprend 2 fractions :
Une fraction non diffusible :environ 40% de la totalité de la
calcémie : calcium lié aux protéines, principalement l’albumine.
Une fraction diffusible :
Calcium ionisé actif (la partie active du calcium sanguin : 50% de la
calcémie totale).
Calcium lié aux citrates, lactates et phosphates avec lesquels il
forme des complexes solubles.
Entrées
L’alimentation : laitage, eaux riches
en calcium, légumes, poissons…)
apporte environ 1g/j de calcium
dont 35% sont absorbés (environ
200mg).
Sorties
L’excrétion fécale :800mg,
comprennent la fraction non
absorbée 650mg et une fraction
d’origine digestive 150mg.
L’élimination urinaire : est en
moyenne de 200mg/jour.
Fonctions
tubulaires et
calcium
50-60% sont absorbés dans le tube contourné proximal.
20-25% sont absorbés dans la branche ascendante de l’anse de
Henlé(stimulé par la PTH).
10% absorbés dans le tube contourné distal(stimulés par la PTH).
Régulation
PTH
98% de Ca2+ sont réabsorbés dans les reins
Stimule la réabsorption du Ca2+ dans la branche large
ascendante de Henlé et dans le tubule distal.
Vitamine D Stimule l’absorption intestinale du Ca2+.
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119
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F/ Bilan rénal des phosphates
Répartition
dans
l’organisme
Entrées et
sorties
Régulation
Le pool total des phosphates est de l’ordre de 800mg (20mmol), dont la plus
grande partie est dans le tissu osseux sous forme d’hydroxyapatite
C10[PO4]6[OH]2 principal composant de l’os.
La concentration normale de phosphate dans la circulation est de 1 à 2
mmol/l, composé de phospholipides, d’esters de phosphate et de phosphore
inorganique (H2PO42-).
Le remodelage osseux est réalisé grâceà un échange d’environ 250mg/jour (7
mmoles) entre l’os et le milieu extracellulaire.
Entrées
Sorties
Provient de l’alimentation (fruit,
chocolat, viandes, œufs…).
Apport journalier : 1g/j de phosphates
(75mmoles)
Excrétion fécale :350 mg (16
mmoles)
Excrétion urinaire :650 mg (29
mmoles)
Le principal site de régulation de la phosphatémie est le rein.
90% du phosphate est absorbé, dont 80% sont absorbés dans le tube
contourné proximal(inhibé par la PTH).
La PTH
FGF23
Vitamine D
Inhibe la réabsorption du phosphate au niveau du tubule proximal.
Inhibe la réabsorption du phosphate au niveau du TCP.
Stimule l’absorption intestinale du phosphate.
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120
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UEI 3
QCM
SODIUM
1) La sécrétion d’aldostérone est stimulée
par tous ces facteurs, sauf un, Lequel ?
a. Une baisse de la natrémie.
b. Une fuite de sel et d’eau vers le
secteur interstitiel.
c. Une augmentation de la kaliémie.
d. Une augmentation de la volémie.
REPONSES : D
2) A propos de la réabsorption du sodium
au niveau du tube proximal du
néphron ?
a. Les 2/3 du sodium sont réabsorbés.
b. Elle est exactement proportionnelle à
la réabsorption d’eau.
c. Dans la première partie du tube, le
sodium est réabsorbé par les symports
glucose-sodium, acide aminé-sodium
ou échangeur Na+/H+.
d. Dans la partie finale du tube, le
sodium est entièrement sécrété.
e. Dans la partie finale du tube, le
sodium est réabsorbé avec le chlore.
REPONSES : A, B, C, E
3) La régulation du bilan de sodium :
a. Dépend essentiellement des facteurs
b.
paracrines.
Implique la régulation fine de
l’excrétion urinaire de Na⁺.
c. Ajuste l’hydratation cellulaire.
d. N’affecte pas la volémie.
e. Comprend le contrôle des entrées de
Na⁺.
REPONSES : B
b. Est augmentée par l’élévation de la
pression artérielle systémique.
c. Catalyse la formation de
l’angiotensine 1.
d. Provoque une expansion du volume
plasmatique.
e. Augmente la perfusion rénale.
REPONSES : B
5) La rénine est :
a. Une enzyme ubiquitaire.
b. Une protéase synthétisée par les
cellules spécialisées de l’appareil
juxtaglomérulaire du néphron.
c. Stimulée par l’hypo volémie.
d. Les propositions A et C sont justes.
e. Les propositions B et C sont justes.
REPONSES : E
6) Tous ces facteurs participent à la
régulation fine de l’excrétion de
sodium mais un seul joue un rôle
prépondérant, lequel ?
a. Le système nerveux sympathique.
b. Les prostaglandines.
c. Les endothélines.
d. Le système rénine-angiotensine-
aldostérone.
e. La bradykinine.
REPONSES : D
7) L’aldostérone entraine :
a. La libération de la rénine par le
rein.
b. La réabsorption d’eau libre au
niveau du rein.
c. Le blocage de l’ADH.
d. La réabsorption d’eau liée au
sodium au niveau du rein.
e. La stimulation de l’angiotensine.
4) La sécrétion de rénine :( RF)
a. Est stimulée par une baisse des
REPONSES : D
apports de sodium.
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121
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UEI 3
c. La réabsorption de sodium
avec sécrétion rénale de
potassium.
d. La sécrétion de sodium avec
réabsorption de potassium.
e. Aucune de ces propositions
n’est juste.
REPONSES : C
12) Lors d’un hyper aldostéronisme, on
observe les signes suivants sauf un,
lequel ?
a. Une hypertension artérielle.
b. Une hyponatrémie.
c. Une hyper natrémie.
d. Une augmentation de K+ dans les
urines.
e. Une alcalose par diminution des
ions H+ dans le sang.
REPONSES : B
13) La sécrétion de rénine est stimulée
par :
a. L’angiotensine II.
b. Le facteur atrial natriurétique.
c. L’augmentation de la pression
dans l’artériole afférente.
d. La déplétion sodée.
e. L’hypokaliémie.
REPONSES : D
8) La sécrétion de l’aldostérone est
induite par :
a. Une augmentation de la pression
de perfusion rénale.
b. Une hyper natrémie.
c. Une hyper volémie.
d. Une hypokaliémie.
e. Une hyperkaliémie.
REPONSES : E
9) Dans le système rénine – angiotensine :
a. L’angiotensine 2 résulte de l’action
protéolytique de l’enzyme de
conversion sur l’angiotensine.
b. La sécrétion de rénine inhibée par
l’hypo volémie.
c. La sécrétion de rénine est inhibée
par le système nerveux
sympathique.
d. L’angiotensine I est la molécule
active.
e. L’angiotensine 2 stimule la
sécrétion d’aldostérone qui stimule
la réabsorption de sodium au
niveau rénal.
REPONSES : E
10) L’aldostérone entraine :
a. La réabsorption d’eau libre au
niveau des reins.
b. La libération de rénine par le rein.
c. La réabsorption d’eau liée au
sodium au niveau du rein.
d. Le blocage de l’ADH.
e. La stimulation de l’angiotensine.
REPONSES : C
11) L’aldostérone augmente :
a. La réabsorption rénale de
sodium et de potassium.
b. La sécrétion rénale de sodium
et de potassium.
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122
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
EAU
14) En présence d’hormones
antidiurétiques, la majeure partie de
l’eau filtrée au niveau du glomérule
rénal est réabsorbé à quel niveau ?
a. Tube contourné proximal.
b. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
c. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
d. Tube contourné distal.
e. Tube collecteur et tube contourné
distal.
REPONSES : E
15) La clairance de l’eau libre est négative
en cas de :
a. Hypersécrétion en hormone
antidiurétique.
b. Exposition à la chaleur.
c. Perfusion de sérum salé.
d. Toutes ces propositions sont justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : D
16) Chez un sujet sédentaire, vivant en
climat tempéré, pour un apport
hydrique moyen correspondant aux
normes, le volume urinaire quotidien
exprime ?
a. La diurèse obligatoire.
b. La diurèse facultative.
c. L’élimination de l’eau libre et de l’eau
liée.
d. L’élimination de l’eau libre
uniquement.
e. La clairance osmolaire.
REPONSES : A
17) Une hypovolémie entraine toutes ces
réponses, sauf une, laquelle ?
a. Sécrétion d’ADH.
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b. Sécrétion de facteur natriurétique
atrial.
c. Sécrétion de l’aldostérone.
REPONSES : B
18) Lorsque le taux d’ADH sanguin est
élevé :
a. L’urine produite est diluée.
b. L’urine produite est concentrée.
c. Le gradient osmotique cortico-
papillaire est faible.
d. Le gradient osmotique cortico-
papillaire est augmenté.
e. L’eau n’est plus réabsorbée.
REPONSES : BD
19) En absence d’ADH :
a. L’urine produite est diluée.
b. L’urine produite est concentrée.
c. Le gradient osmotique cortico-
papillaire est faible.
d. Le gradient osmotique cortico-
papillaire est augmentée.
e. L’eau n’est plus réabsorbée.
REPONSES : AC
20) Une clearance de « l’eau libre »
positive après une restriction hydrique
(épreuve à la soif) peut être en rapport
avec toutes les propositions suivantes,
sauf une, laquelle ?
a. Une urine hypotonique (diluée).
b. Un diabète insipide néphrogénique.
c. Un diabète insipide hypothalamo-
hypophysaire.
d. Une non réabsorption de l’eau libre.
e. Une situation normale.
REPONSES : E
21) La clearance de l’eau libre est :
a. Positive si le rein lutte effectivement
contre la fuite d’eau.
b. Liée à l’état d’hydratation du sujet.
123
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
c. Contrôlée par une hormone cortico-
25) La clairance de l’eau libre (CH2O) ?
surrénale.
d. Ne dépend pas de l’état fonctionnel
du tube collecteur.
REPONSES : B
22) La clairance de l’eau libre :
a. Est positive en absence d’ADH.
b. Est négative en présence d’ADH.
c. Est nulle si l’urine est hypo osmotique
au plasma.
d. Est nulle si l’urine est osmotique au
plasma.
e. Est nulle si l’urine est hyper osmotique
au plasma.
REPONSES : ABD
23) L’osmolalité interstitielle de la
médullaire interne est majoritairement
due à l’accumulation interstitielle de :
a. NaCl.
b. K⁺.
c. Ca²⁺.
d. Urée.
e. Acide urique.
REPONSES : D
24) Concernant l’excrétion rénale d’eau :
a. A la fin du TCP, l’urine primitive est
isotonique par rapport au plasma.
b. L’eau est réabsorbée seule au
niveau de la branche ascendante
de l’anse de Henlé, corrigeant
l’hypovolémie si déshydratation.
c. Au niveau du canal collecteur il y a
une réabsorption obligatoire d’eau
libre.
d. Les propositions A et B sont justes.
e. Les propositions A et C sont justes.
REPONSES : A
Faculté de Médecine d’Alger
cocher la réponse fausse :
a. Permet d’étudier la fonction
glomérulaire.
b. Permet d’étudier la fonction
tubulaire de la concentration et de
dilution de l’urine.
c. Est fonction de l’os molalité
urinaire et de l’os molalité
plasmatique.
d. Est positive dans le diabète
insipide.
e. Est négative lors d’une
hypersécrétion d’ADN.
REPONSES : A
26) La réabsorption rénale d’eau est :
a. Liée obligatoirement à celle du
Na+au niveau du canal collecteur.
b. Contrôlée par l’aldostérone au
niveau du tube contournée distal
et canal collecteur.
c. Proportionnelle à celle du K+ au
niveau du tube contourné
proximal.
d. Toutes ces propositions sont
justes.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : E
27) La clairance de l’eau libre est positive
dans l’une des situations suivantes :
a. Exposition au soleil.
b. Déficit en ADH.
c. Perfusion de sérum salé.
d.
Insensibilité du canal collecteur à
l’ADH.
e. B+D.
REPONSES : E
28) Au cours de la diurèse aqueuse :
124
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
a. La clearance de l’eau libre est
c. Une clairance de l’eau libre
négative les urines concentrées
l’ADH stimulée.
b. La clearance de l’eau libre est
positive les urines diluées l’ADH
inhibée.
c. La clearance de l’eau libre est
négative les urines diluées l’ADH
inhibée.
d. La clearance de l’eau libre est
positive les urines concentrées
l’ADH stimulée.
e. Aucune de ces réponses n’est
juste.
REPONSES : B
29) En régime sec depuis 12 heures,
normalement :
a. L’osmolarité des urines est
abaissée.
b. Le débit urinaire est augmenté.
c. La clearance de l’eau libre est
négative.
d. Le taux de l’ADH plasmatique est
diminué.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : C
30) La clairance de l’eau libre est positive
dans l’une des situations suivantes :
a. Hypersécrétion en ADH.
b. Exposition à la chaleur.
c. En charge aqueuse.
d. Atteinte du néphron proximal.
e. A+C.
REPONSES : C
31) Un déficit sécrétoire d’ADH se traduit
par :
a. Une polyurie osmotique.
b. Une hyponatrémie.
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positive.
d. Une diurèse des 24 heures
abaissée.
e. Aucune de ces propositions n’est
juste.
REPONSES : C
POTASSIUM
32) A propos de la réabsorption de
potassium le long du néphron ?
a. Le K+ est entièrement réabsorbée
dans le tube distal et le canal
collecteur.
b. La branche ascendante large de l’anse
de Henlé réabsorbe environ 20% du
K+.
c. Dans le tube proximal, il y a
uniquement filtration de K+.
d. Dans la branche ascendante large de
l’anse de Henlé, elle nécessite le
cotransporteur NaK2Cl.
e. Selon le régime alimentaire le tube
distal et le canal collecteur
réabsorbent ou sécrètent le K+.
REPONSES : B, D, E.
Bicarbonates et protons
33) L’excrétion d’ions H⁺ sous forme
d’ammonium (NH₄⁺) :
a. N’est pas importante.
b. N’est pas régulée.
c. N’est pas affectée par l’acidose.
d. Dépend de la production de NH₄⁺
dans le tubule proximal.
e. Représente environ un 1/3 de
l’excrétion journalière d’ions H⁺.
125
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
REPONSES : D
34) Dans le mécanisme d’acidification de
l’urine, le rein, cocher la réponse
fausse :
a. Participe au maintien du Ph
plasmatique alcalin.
b. Elimine les ions H+ d’une part et
conserve le stock de bicarbonates
d’autre part.
filtrés a lieu majoritairement au
niveau :
a. Proximal.
b. Branche descendante de l’anse de
Henlé.
c. Branche ascendante de l’anse de
Henlé.
d. Tube contourné distal.
e. Canal collecteur.
c. Elimine les ions H+ et les ions
REPONSES : A
38) La prise par voie orale d’un produit
acide (NH4, Cl) chez un sujet dans la
fonction rénale est normale entraine :
a. Ph urinaire élevée.
b. Ammoniurie abaissée.
c. Acidité titrable diminuée.
d. Disparition des bicarbonates
urinaires.
e. Aucune de ces réactions.
REPONSES : D
bicarbonates.
d. Excrète les ions H+ sous forme
d’acidité titrable.
e. Excrète les ions H+ sous forme
d’ammonium (NH4+).
REPONSES : C
35) La réponse rénale à une acidose :
a. Diminution du Ph urinaire.
b. Augmentation des PO4H2 Na
urinaire.
c. Réabsorption des bicarbonates
urinaires.
d. Augmentation de l’ammoniurie.
e. Toutes ces réponses sont justes.
REPONSES : E
36) En cas d’acidose et après réponse du
rein on retrouve normalement :
Acidité titrable augmentée.
Sauf (RF) :
a.
b. PH urinaire abaissé.
c. Disparition des bicarbonates des
urines.
d. Ammoniurie abaissée.
e. Augmentation des phosphates
diacides mono sodiques.
REPONSES : D
37) Dans la lutte contre l’acidose par le
rein, la réabsorption des bicarbonates
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126
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2e année Médecine
UEI 3
5/ Continence et miction
I/-Introduction :
La fonction vésico-sphinctérienne correspond au cycle continence/miction :
La continence :définit par la possibilité de retenir les urines dans la vessie.
La miction :définit par l’évacuation des urines de la vessie, c’est un acte réflexe sous contrôle
de la volonté.
Les reins sécrètent l’urine de façon continue, qui est stockée dans la vessie.
II/-Relation structure-fonction : 2 effecteurs
importants,
a)-La vessie : assure le stockage de l’urine et son expulsion
elle comprend :
représenté essentiellement par
réservoir musculo-
Le corps vésical : est un
le
membraneux
muscle detrusor, fortement extensible. Présente des
replis transversaux. Sa capacité est de 500 ml environ.
La base vésicale : partie relativement fixe, comprend
une région creuse où s’ouvre à son niveau :
Les méats urétraux
L’orifice vésico-urétral (en regard du col vésical).
Ces 3 orifices délimitent une base lisse triangulaire appelée trigone vésicale.
b)-L’urètre : plus long chez l’homme que chez la femme, présente 2 sphincters :
Un sphincter interne lisse : situé au niveau de la jonction de l’urètre avec la vessie, correspond à
un épaississement de la musculature lisse, présente 2 couches ‘’une circulaire et une
longitudinale’’.
Cette musculature déjà sans innervation, participe à la fermeture mécanique du sphincter
interne : présente à l’état basal un tonus propre qui intervient dans la continence urinaire
passive involontaire.
Un sphincter externe strié : Les fibres musculaires striées sont en continuité avec la plancher
pelvien. Musculaire avec innervation. Assure une continence urinaire active volontaire.
c)-Muscles accessoires :
Les muscles périnéaux : participent à la continence.
Les muscles abdominaux : compressent la vessie ce qui permet la miction.
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III/-Innervation :
a)-Voies afférentes (nerfs afférents) : naissent du bas appareil urinaire donnent des informations
permanentes au système nerveux central. Assure la coordination de tous les réflexes en rapport avec
le remplissage et la miction.
b)-Les centres nerveux : ils sont étagés le long du névraxe, reçoivent les influx nerveux provenant des
mécanorécepteurs de la vessie (voies afférentes). Représentés par :
Centre protubérantiel :Le pont (étage moyen du tronc cérébral) : 2 centres qui régulent la
miction :
La région M : contrôle la miction. Lorsque la miction est autorisée, le centre mictionnel pontique
M envoie des efférences qui inhibent le noyau moteur d’Onulf et activent le système
parasympathique.
La région L : contrôle la continence. La voie afférente ascendante peut activer la région L du pont
qui renforce l’activité du noyau d’Onulf.
(Ces interactions complexes sont assurées par un réseau d’inter-neurones)
Les centres cérébraux supérieurs :Hypothalamus et hypophyse.
c)-Voies efférentes : L’innervation du bas appareil urinaire est complexe est sous l’influence d’un
contrôle :
Automatique assuré par le système nerveux végétatif : règle l’alternance des phases de
remplissage et de miction (coordination vésico-sphinctérienne).
Somatique (volontaire) dont le rôle est de moduler l’automatisme (permet d’ordonner ou de
refuser la miction).
Remarque :
Du fait de la disposition des fibres musculaires lisses (circulaires), le sphincter interne de l’urètre est
fermé quand le détrusor est relâché (continence et remplissage), et s’ouvre lorsque ce dernier se
contracte (miction).
Sympathique
Système
nerveux
végétatif
Parasympathique
Représenté par les nerfs hypogastriques(nerf efférent)
émanantdes segments médullaires dorso-lombaires (D11-L2).
Induit :
La relaxation de la vessie par des récepteurs β
adrénergiques.
La contraction du sphincter interne par des récepteurs α
adrénergiques.
Assure la continence durant le remplissage
Représenté par les nerfs pelviens du plexus sacré (nerf
efférent) émanant des segments médullaires (S2-S4). Induit :
La vidange, provoquant la contraction du détrusor à
Système
nerveux
volontaire ou
somatique
travers la stimulation des récepteurs muscariniques de
l’acétylcholine (ACH).
Représenté par le nerf pudendal (nerf efférent) émanant des corps cellules des
motoneurones somatiques situés au niveau de noyau d’Onulf au niveau de la corne
antérieure de la moelle sacrée. Induit :
La contraction du sphincter strié externe entre les mictions. (son relâchement
facilite l’évacuation de la vessie).
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En Somme :
La miction :sous le contrôle des voies parasympathiques.
La continence (rétention urinaire) : sous la dépendance des circuits sympathiques et somato-
moteurs.
IV/-La cystomanométrie :
Permet l’étude des variations de la pression intra-vésicale lors du remplissage.
Ces variations de pression en fonction du volume de liquide sont représentés par une courbe ‘’Le
cystogramme’’ :
1. La Pression=0 → lorsque la vessie est vide.
2. La Pression augmente faiblement de 10 à 15 Cm H₂O lors du remplissage vésical allant jusqu’à
300-400 ml de volume.
(Les basses pressions sont dues aux propriétés viscoélastiques du détrusor ‘’paroi épaisse + plis
vésicaux transversaux’’)
3. Au-delà de 400ml, la pression augmente rapidement suite à l’apparition des ondes de
contraction.
L’envie d’uriner est ressentie la 1ère fois lorsque le volume vésical atteint 150ml est devient plus
forteà 400ml.
V/-Schémas de fonctionnement : 2 phases,
a)-Phase de remplissage :
Le muscle détrusor est relâché.
Les sphincters sont fermés.
2 réflexes sont mis en jeu durant cette phase :
1.Le reflexe sympathique :
Le système sympathique intervient seulement en fin de remplissage, pour relâcher le détrusor.
1. La distension de la vessie est détectée par les récepteurs à l’étirement de la vessie.
2. Les afférences s’articulent avec les inter-neurones pour stimuler les neurones pré-
ganglionnaires sympathiques.
3. Les afférences gagnent la moelle dorso-lombaire par les nerfs pelviens (érecteurs).
4. Une fois le centre sympathique activé, les influx efférents passent par les nerfs hypogastriques.
Durant le remplissage, la stimulation sympathique assure la continence avec une action :
β adrénergique sur le détrusor permettant son relâchement.
α adrénergique sur le cil vésical (sphincter interne) entrainant sa contraction.
L’activation du sympathique inhibe le parasympathique
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2.Lereflexe somatique (volontaire) : les afférences vésicaux urétraux et périnéaux s’articulent avec
les inter-neurones pour stimuler les neurones du noyau d’Onulf. Empruntent les nerfs pudendaux
pour ses afférences et ses efférences.
b)-Réflexe de miction :
La miction est un réflexe médullaire simple, se produit principalement chez les enfants en bas
âge qui n’ont pas encore appris à contrôler leurs mictions. Il est mis en jeu par la stimulation de
récepteurs à l’étirement de la paroi de la vessie.
Il s’agit d’un contrôle volontaire acquis lors de l’apprentissage de la propreté durant l’enfance ce
qui permet d’inhiber et contrôler ce réflexe selon notre volonté.
Les influx émis par les récepteurs(mis en jeu par la stimulation de récepteurs à l’étirement de la
paroi de la vessie) sont véhiculés par des voies afférentes vers la région sacrée de la moelle
épinière, transmis par des groupes d’inter-neurones. Ces influx :
Excitent : les neurones parasympathiques qui,
▪
Induisent une contraction de la musculeuse de la vessie et relâchement du sphincter lisse de
l’urètre.
▪ Stimulent des inter-neurones qui inhibent les neurones sympathiques.
Inhibent : les motoneurones sympathiques qui induisent le relâchement du sphincter externe de
l’urètre.
Les 2 sphincters étant ouverts, l’urine par la contraction de la vessie est propulsée dans
l’urètre.
La miction peut être interrompue et diffère par la contraction volontaire du sphincter externe de
l’urètre et du plancher pelvien.
c)-Contrôle volontaire de la miction :
Retenir les urines : est un processus initié par des neurones corticaux (du cortex cérébral) et du
tronc cérébral qui :
Facilitent les neurones pré-ganglionnaires sympathiques et les motoneurones sympathiques.
La miction : est assurée par des neurones corticaux (du cortex cérébral) et du tronc cérébral qui
Inhibent le circuit de rétention induisant :
Le relâchement des sphincters interne et externe
La contraction du détrusor.
La vidange volontaire de la vessie est facilitée par la contraction de la paroi abdominale et du
diaphragme entrainant l’augmentation de la pression intra-abdominale qui comprime la vessie.
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130
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QCM
1) Au niveau de l’appareil vésico-
sphinctérien, le système sympathique :
a. Emane des segments médullaires
sacrés S2-S4.
b. Assure la contraction du détrusor par
action de l’acétylcholine sur les
récepteurs muscariniques lors de la
miction.
c. Assure le relâchement du détrusor par
action α-adrénergique lors du
remplissage de la vessie.
d. Assure une contraction du sphincter
interne par action β-adrénergique lors
du remplissage.
e. Assure le relâchement du détrusor par
action β-adrénergique lors du
remplissage.
REPONSES : E
2) Tous ces effets physiologiques sont
retrouvés dans le réflexe de miction,
sauf un, lequel ?
a. Stimulation des mécanorécepteurs du
détrusor.
b. Conduction des influx par les voies
afférentes des récepteurs vers la
région sacrée.
c. Stimulation des motoneurones
somatiques.
d. Stimulation des neurones du système
e.
parasympathique.
Inhibition des neurones du système
sympathique.
REPONSES : C
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Equilibre
acido-basique
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Biochimie : Equilibre acido-basique
I/-Introduction :
Les pHs des liquides intra et extracellulaires doivent être maintenus constants : la stabilité du pH
est très importante, puisque en dehors des limites étroites [7.0 à 7.80] LA VIE EST IMPOSSIBLE.
L’état ionique de tous les substrats qui possèdent des groupements basiques et/ou acides
dépend étroitement du PH → Il existe une étroite association entre l’équilibre électrolytique et
l’équilibre acido-basique.
Chez un sujet sain, le PH doit être maintenu entre 7.38 et 7.42 :
Donc toute variation du PH est due aux protéines, électrolytes et hémoglobines qui
possèdent des groupements acides ou basiques.
La stabilité du PH est due à plusieurs mécanismes physiologiques (qui maintiennent
l’homéostasie), faisant intervenir :
Des tampons chimiques et des tampons physiologiques.
Le poumon
Le rein
II/-Production métabolique d’acides :
Beaucoup de produits terminaux du métabolisme sont acides.
Acides volatils
Un individu normal et sédentaire produit du gaz carbonique (CO2) en quantité
équivalente à environ 13000-15000 mmol d’ions H+/jour → cette quantité de CO2ne
peut pas s’accumuler car le CO2 est un acide volatil (éliminé par le poumon).
Nous produisons une quantité beaucoup plus faible d’acides non volatils ‘’les acides
fixes’’ :
Le principal acide fixe non volatil est l’acide sulfurique (formé à partir de
Acides non volatils
l’oxydation des acides aminés souffrés).
L’acide orthophosphorique (H3PO4).
L’acide lactique.
La quantité d’acides non volatils produite quotidiennement et éliminée par un sujet
normal dépend donc largement de l’apport alimentaire en protéines. Elle est
habituellement de l’ordre de 50 à 100 mmol d’H+/jour.
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133
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Contre cette double agression acide, l’organisme oppose 2 lignes de défense :
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L
Tampons
physiologiques
Tampons
chimiques
Poumons
Reins
Système (HCO3-
/H2CO3)
Hémoglobine
Protéines
plasmatiques
Phosphate
III/-Définition d’une solution tampon :
C’est une solution qui empêche toute variation du pH quand on lui ajoute un acide ou une base.
Un tampon est constitué par le mélange d’acide faible et de sa base conjuguée.
Les acides et bases faibles étant incomplètement dissociés, sont capables de capter ou de libérer
un proton H+, et donc d’amortir les éventuelles variations de la concentration d’H+.
La valeur chimique d’un tampon dépend de plusieurs facteurs :
Sa concentration.
Son pK : un tampon est efficace si son pK est ± 1 du pH du milieu.
La concentration en H+ du milieu.
L’organisme comprend de nombreux systèmes tampons dans le sang, à l’intérieur des cellules et
même dans les urines (1re ligne de défense). Les 2 principaux systèmes tampons du sang sont : le
système bicarbonates/acide carbonique et le tampon hémoglobine.
Les tampons de l’organisme :
Le système
bicarbonate/acide
carbonique
(HCO3⁻/H2CO3)
L’hémoglobine
Ce système est d’une grande importance physiologique car :
Sa concentration est élevée dans le sang (24-26 mmol/l).
C’est un système ouvert où la concentration de l’acide carbonique est contrôlée par
Il est extra et intracellulaire (globules rouges +++).
le poumon et la concentration du bicarbonate par le rein :
CO2 + H2O ↔ H2CO3 ↔ H+ + HCO3⁻
AC
Par le poumon
Par le rein
Cette réaction est catalysée par l’Anhydrase carbonique (AC) : enzyme très active au niveau du
rein, l’œil et le globule rouge.
D’une importance capitale, c’est l’un des meilleurs systèmes avec le précédent, et ce
grâce à :
Son abondance dans le sang (140 g/L de sang).
Sa haute valeur de tamponnement due au groupement imidazole de l’histidine.
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UEI 3
(la plus part des protéines doivent leur pouvoir tampon à ce groupement)
Il détecte facilement les variations.
L’effet Bohr : en cas d’acidose (pH ↓), l’affinité pour l’O2 diminue et celle pour l’H+
augmente, ce qui permet de délivrer une grande quantité d’O2 aux tissus et
tamponner l’excès d’ions H+. (libère aussi le K+)
Les protéines
plasmatiques
Jouent un rôle mineur mais parfois significatif (70 g/L).
Ce sont des molécules amphotères pouvant capter ou libérer les H⁺.
Le phosphate
Le pouvoir tampon des phosphates s’exerce dans les 2 milieux intra et extra
cellulaires, cependant, il est significativement important dans le compartiment
intracellulaire.
Intervient également au niveau des reins (où il est considéré comme le principal
tampon urinaire) en fixant les H⁺ formant ainsi l’acidité titrable.
La très grande perméabilité de la paroi alvéolaire au CO₂ facilite son élimination.
La régulation de l’excrétion du CO₂ est très efficace.
En effet, les chémorécepteurs centraux ont une grande sensibilité vis-à-vis de
Le poumon
changements même minimes de la PaCO2 :
PaCO₂ augmente → H⁺ ↑ → ph ↓ → Hyperventilation
PaCO₂ diminue → H⁺ ↓ → Ph ↑ → Hypoventilation
Le rein contribue au maintien de l’équilibre acido-basique en régulant l’excrétion des
ions H⁺, si bien que la bicarbonatémie reste dans les limites appropriées. Cette
régulation comporte 2 étapes :
La réabsorption des bicarbonates filtrés
Le bicarbonate filtré est de l’ordre de 4500 mmol/jour (0.12L × 24h × 60min × 26 [HCO3-
]) (0.12L × 60min = Débit).
Il est en quasi-totalité réabsorbé chez le sujet normal : 85% au niveau du TCP et 15% au
niveau des segments les plus distaux (anse ascendante) → de tel façon que la
bicarbonaturie est nulle.
Le rein
Elle est de l’ordre de 50-100 mmol d’H+/jour sous 2 formes :
L’excrétion des H⁺
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Acidité titrable :
Sous ce terme on englobe tous les acides faibles avec leurs bases correspondantes,
capables d’accepter des ions H⁺.
Il s’agit surtout du système acide phosphorique disodique et monosodique.
10-40 mmol d’H⁺ sont éliminés sous cette forme chaque jour.
On parle d’acidité « titrable » car on la mesure par la quantité de soude à 0.1
molaire que l’on doit ajouter à l’urine pour obtenir un Ph de 7.40 identique à celui
du plasma.
Hna2PO4 + H⁺ ↔ H2NaPO4+ Na⁺
Ammoniaque :
L’ammoniaque NH₃ est une base formée dans les cellules tubulaires rénales
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135
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(métabolisme de la glutamine).
Elle diffuse de façon passive dans les urines et se combine avec l’H⁺ pour former
l’ammonium NH₄⁺ qui est un composé polaire, soluble dans l’eau, incapable de
traverser les membranes cellulaires, il est donc piégé dans la lumière tubulaire.
L’excrétion d’H⁺ sous cette forme est normalement de 30-50 mmol/J. (On ne peut
pas l’évaluer exactement au laboratoire).
L’élimination d’un ion H⁺ sous forme d’acidité titrable ou d’ammonium
s’accompagne de la régénération d’un ion bicarbonate qui est réabsorbé.
Ainsi, le bicarbonate utilisé pour tamponner la charge d’H⁺ fixes produites chaque
jour est récupéré.
IV/-Equation d’Henderson-Hasselbalch : l’équilibre acidobasique est déterminé et reflété par
l’état du principal tampon extracellulaire grâce à cette équation.
Comment on a obtenu cette équation :
On pose par définition : Ph = -Log[𝑯⁺]
H2CO3 ↔ H⁺ + HCO3⁻
K =
[𝑯⁺][𝑯𝑪𝑶₃⁻]
[𝑯₂𝑪𝑶₃]
[H+]= 𝑲 × [𝑯₂𝑪𝑶₃]
[𝑯𝑪𝑶₃⁻]
-log [H+] = -log K – log
[𝑯₂𝑪𝑶₃]
[𝑯𝑪𝑶₃⁻]
(Pk = -log K et Ph = -log [H+]) → Ph = Pk + log
[𝑯𝑪𝑶₃⁻]
[𝑯₂𝑪𝑶₃]
[H₂CO₃] n’est pas mesurée facilement et c’est la PaCO2 qui est régulée par la ventilation plutôt que le
H₂CO₃, on aboutit à l’équation :
pH = pK + log
[𝑯𝑪𝑶₃⁻]
𝜶×𝑷𝒂𝑪𝑶₂
α : coefficient de solubilité du CO2 = 0.03 mmol/l/mm Hg. Il varie en fonction de la température.
Pk (bicarbonate/acide carbonique) = 6.1
REMARQUE :
-La PaCO₂ est régulée par les poumons.
-La [HCO₃⁻] est régulée par les reins.
-Si le Ph est normal, le trouble acido-basique est compensé.
-Si le Ph n’est pas normal, le trouble acido-basique n’est pas compensé.
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2e année Médecine
UEI 3
V/-Anomalies de l’équilibre acido-basique :
Anions
organiques
(AO-)
A l’état normal, les ions les plus importants (anions et cations)
sont répartis dans notre organisme avec les proportions ci-contre.
Une diminution ou une augmentation de l’un de ces anions
(déséquilibre acido-basique) doit être compensé par l’autre.
HCO3-
EXEMPLES :
Na+
Cl-
Dans le cas d’une acidose métabolique [HCO3⁻] ↓avec TA
≥ 16 et une accumulation d’anions organiques [AO⁻] ↑ : ‘’la perte de
bicarbonates est compensée par les anions organiques donc [Cl⁻] est
normale’’.
Dans le cas d’une acidose métabolique [HCO₃⁻] ↓ avec TA
≤ 16 et sans accumulation d’anions organiques [AO⁻] : ‘’la perte de
bicarbonates est compensée par une augmentation de [Cl⁻] car [AO⁻] est
normale’’.
Dans le cas d’une alcalose métabolique [HCO₃⁻] ↑, on a
une diminution de [Cl⁻].
Les variations de [Cl-] sont proportionnelles à celles de [HCO₃⁻] sauf en cas
d’acidose métabolique
Anomalies métaboliques : leur origine n’est pas ventilatoire
Types
Définition
Acidose métabolique
Alcalose métabolique
Secondaire à la diminution de la [HCO3⁻]
plasmatique (le Ph peut être normal par
compensation)
Pertes excessives de bicarbonate : le rein ne
Secondaire à l’augmentation de la [HCO₃⁻]
plasmatique.
(le Ph peut être normal par compensation)
Perte disproportionnée de Cl⁻ : prise de
réabsorbe pas les bicarbonates, les
bicarbonates passent dans les urines.
diurétiques qui induisent la sortie de Na+ et de
Cl-.
Charge acide excessive : H⁺ produits en grande
Faible charge acide (perte nette d’ions H⁺ du
quantité.
Mécanisme
Réduction de l’excrétion rénale d’ions H⁺ :
consommation importante d’ions H⁺ ou
élimination importante des bicarbonates.
compartiment extracellulaire) : vomissements,
perte de l’acidité de l’estomac.
Excès d’alcalins : traitement d’acidose par un
sérum de HCO3⁻ rapide.
Dans les 3 mécanismes, les contraintes imposées par
l’électroneutralité impliquent une diminution de la
chlorémie.
Réponse de
l’organisme
-Tamponnement : 1ère ligne de défense, surtout par
les tampons intracellulaires, en l’occurrence
l’hémoglobine (ou protéines plasmatiques)
(rechercher une anémie en cas d’acidose)
-Adaptation respiratoire : 2ème ligne de défense,
hyperventilation alvéolaire afin de diminuer la
PaCO2.
-Tamponnement : l’addition d’H+ aux liquides
extracellulaires par sa sortie du milieu intracellulaire
(du GR) vers le milieu extracellulaire (sang), ou par la
libération de l’H+ des phosphates. Ceci va titrer le
bicarbonate en excès et diminue sa concentration
sanguine.
-Adaptation respiratoire : hypoventilation alvéolaire,
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-Correction rénale : 3ème ligne de défense : s’il est
normal, le rein excrète plus d’acide dans les urines
« ↗ acidité titrable et ammonium », ainsi le Ph
urinaire est très acide. (absorption de bicarbonates
également).
(Potassium et acidose métabolique : l’acidose
métabolique s’accompagne habituellement d’une
hyperkaliémie, secondaire à la pénétration d’H+
dans les cellules contre la sortie du K+
intracellulaire vers le plasma)
Elle se fait selon le trou anionique TA.
TA = [Na+]–([HCO₃⁻] + [Cl⁻]) = 14 ± 2 mmol/L
(TA normal ≤ 16)
Rq : en cas d’hypoalbuminémie, le TA doit être
corrigé :
TA corrigé = TA + (42 – albumine g/L) x 0.25
Acidoses métaboliques à
TA normal et chlore
élevé
On détermine ainsi 2 types d’acidoses
métaboliques :
Acidoses
métaboliques à TA
élevé (> 16 mmol/l) et
chlore normal
HCO₃⁻ ↓ et l’ion H+
s’accumule avec un
anion organique
(acétoacétate, lactate,
méthanol, aspirine…)
-Les céto-acidoses :
diabétiques ‘’hyper-
glycémie’’ sont les
plus fréquentes,
l’éthylisme aigu, le
jeûne prolongé et la
glycogénose de type I.
-Acidoses lactiques :
hypoxie tissulaire
aigüe et anomalies du
métabolisme du
pyruvate (leur
diagnostic repose sur
le dosage de l’acide
lactique).
-Insuffisance rénale
aiguë ou chronique :
HCO₃⁻ ↓, sans
accumulations d’anions
organiques, donc cette
baisse est compensée par
le chlore Cl⁻.
-Pertes intestinales
d’HCO3- : dans les
diarrhées aiguës sévères
« eg : le choléra »,
tumeurs villeuses hyper-
sécrétantes.
-Acidoses tubulaires : De
type I distales, de type II
ou proximale, de type IV
due à une hyper-kaliémie
‘’pertes rénales’’.
-Inhibiteurs de
l’anhydrase carbonique :
acétazolamide.
avec augmentation de la PaCO2 pour le maintien
d’un Ph stable.
-Correction rénale : excrétion de l’excès d’HCO₃⁻,
‘’transfert maximal TM’’ le rein laisse passer l’excès
de bicarbonates (Le rein est le seul capable d’assurer
la correction de ce désordre)
Le rein est normalement capable de corriger
l’alcalose, sauf en cas où il existe des facteurs qui la
pérennisent :
Hypovolémie (déplétion du volume
extracellulaire) réabsorption du Na+ couplée
à celle d’un HCO₃⁻ au niveau du TCP.
Déplétion potassique.
Déficit en chlore : contribue au maintien de
l’alcalose.
Les alcaloses sont causés par une déshydratation :
pour réhydrater le corps, on a au niveau rénal une
réabsorption de sodium couplé à l’HCO3⁻pour que
l’eau suit. 2 types d’alcaloses :
Alcaloses corrigées par
l’apport du Cl⁻
Alcaloses non corrigées
par l’apport du Cl⁻
-Hyper-aldostéronisme
primaire I.
-Syndrome de Cushing.
-Syndrome de Bartter.
-Hypokaliémie sévère (<
2 mmol/l).
-Hypo-magnésémie.
-Pertes digestives :
vomissements
incoercibles, aspiration
gastrique.
-Pertes urinaires :
utilisation prolongée des
diurétiques de l’anse
(furosémide) excrétion
de Na+ > excrétion
d’HCO3-.
-Apports faibles en chlore
/ perte du chlore.
-Fibrose cystique.
-Alcalose post-
hypercapnie.
-Contraction du volume
extracellulaire.
Classification
et étiologies
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qu’elle qu’en soit la
cause (Hyper-
phosphatémie et
hyper-créatinémie).
-Intoxication par des
acides dont l’anion
diffère du Cl⁻ :
méthanol, acide
acétylsalicylique,
éthylène glycols.
-Intoxication à
l’aspirine.
Remarque : l’acidose et l’alcalose métabolique sont toujours définies par une variation des
bicarbonates plasmatiques et non pas par une variation du pH. En effet, ce dernier peut être tout à
fait normal lorsque la compensation pulmonaire est efficace.
Anomalies respiratoires (origine non métabolique)
Types
Définition
Acidose respiratoire
Anomalie acido-basique créée par l’augmentation
de la PaCO₂ ou hypercapnie (PaCO2 ≥ 45mm Hg)
Mécanismes
Réponses de
l’organisme
Etiologies
Secondaire à une hypercapnie, conséquente à la
diminution de la ventilation alvéolaire : le
système respiratoire élimine une quantité de
CO2 inférieure à sa production.
Tamponnement : intra et extra cellulaire, si
elle ne persiste pas.
Réponse rénale : augmentation de
l’élimination (excrétion) d’H+ et une
majoration de la réabsorption des
bicarbonates HCO3- au niveau du TCP,
parallèlement la réabsorption du chlore
diminue afin de maintenir l’électroneutralité.
(La correction se fait si l’obstacle respiratoire est
supprimé)
Aigües
Chroniques
obstruction
pulmonaire
chronique
maladie
neuromusculaire :
paralysie du
diaphragme.
obstruction des
voies aériennes : par
corps étranger ou
fausse route des
vomissements,
grandes
perturbations
circulatoires :
embolie, dépression
des centres
respiratoires.
Acidose métabolique
Anomalie acido-basique crée par la diminution de la
PaCO2 en hypocapnie (PaCO2 ≤ 45mmHg)
‘’Anomalie la plus fréquente, 50% des soins
intensifs’’
Secondaire à une hypocapnie, conséquente à une
augmentation de la ventilation alvéolaire : le
système respiratoire élimine une quantité de CO2
supérieure à sa production.
Tamponnement : à la phase aigüe, libération des
H+ des protons intra et extra cellulaires dans le
but de diminuer la bicarbonatémie.
Réponse rénale : si elle persiste plus de 6 heures,
augmente l’excrétion des bicarbonates et
diminue l’excrétion d’ions NH4+ et acidité
titrable.
Du point de vue hydroélectrolytique la kaliémie est
souvent abaissée aux alentours de 3mmol, la
chlorémie est élevée pour compenser la baisse de
HCO₃⁻ et le trou anionique est normal.
Hypoxémie : vue en haut altitude, anémies
sévères.
Stimulation des centres respiratoires.
Maladies pulmonaires : exemple
pneumonies.
Faculté de Médecine d’Alger
139
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
VI/-Gazométrie : prélèvement sanguin et précautions générales :
Introduction :
La maitrise de la phase pré-analytique conditionne de façon significative la fiabilité des résultats
du gaz de sang.
En effet le respect des conditions de prélèvements, d’acheminement au laboratoire et le contrôle
rigoureux de l’appareillage → permettant de délivrer un résultat représentatif de l’état acido-
basique du patient.
Conditions de prélèvements :
Le sang total est prélevé sur héparine de sodium ou de lithium (les autres anticoagulants
‘’oxalate, citrate et EDTA’’).
Les seringues utilisés sont : en plastique ou en verre.
La présence de bulles d’air dans la seringue peut
fausser la PaCO2, dans ce cas il faut éliminer toutes les
bulles d’air et effectuer l’analyse dans les 10 min qui
suivent le prélèvement.
Il est recommandé de travailler sur du sang artériel :
l’artère radiale est la plus fréquemment ponctionnée
(artère humérale et artère fémorale aussi).
L’utilisation d’un anesthésiant local pour atténuer la
douleur provoquée lors de la ponction artérielle n’est
pas contre indiqué.
Le prélèvement du sang capillaire, après vasodilatation du lobule de l’oreille est de règle chez le
nouveau-né.
REMARQUE :
C’est un examen d’urgence.
Devant certains états cliniques et en l’absence d’hypoventilation, le sang veineux peut être
utilisé.
L’oxygénothérapie doit être interrompue avant tout prélèvement de gazométrie : en cas où son
arrêt est impossible il est utile de connaitre la quantité d’oxygène administrée au sujet.
Troubles acido-basiques métaboliques
Paramètres
pH
[HCO₃⁻] (mmol/L)
Valeurs normales
7.38 – 7.42
22 - 26
PaCO₂ (mm Hg)
35 - 45
K+ (mmol/L)
3.5 – 5.0
Cl- (mmol/L)
95 - 106
Acidose métabolique
≤ 7.38
≤ 22
≤ 35
TA = (1.5 × HCO3-) +8 ± 2
Souvent hyperkaliémie
(certaines acidoses tubulaires
sont hypokaliémiantes)
Normochlorémie si
accumulation d’anions fixes
Hyperchlorémie en l’absence
d’accumulation d’anions fixes.
Alcalose métabolique
≥ 7.42
≥ 26
≥ 45
TA = (0.7 × HCO3-) +21
Une hypokaliémie doit être
recherchée systématiquement
Hypochlorémieproportionnelle
à l’augmentation des
bicarbonates
Faculté de Médecine d’Alger
140
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
Troubles acido-basiques respiratoires
Paramètres
pH
Valeurs normales
7.38 – 7.42
[HCO₃⁻] (mmol/L)
22 - 26
PaCO₂ (mmHg)
35 - 45
K+ (mmol/L)
3.5 – 5.0
Cl- (mmol/L)
95 - 106
Acidose respiratoire
≤ 7.38
Une augmentation qui
atteint rarement les 50
meq/L
Elle peut atteindre 80
mmHg
-
Hypochlorémie, compense
l’augmentation des HCO3-
Alcalose respiratoire
≥ 7.42
Sa chute atteint rarement
les 15 meq/L
Basse
Souvent bas
Hyperchlorémie,
compense la perte des
HCO3-
Faculté de Médecine d’Alger
141
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
QCM
1) La régulation du PH physiologique se fait
par des systèmes tampons. Cochez la
réponse juste.
a. Le système tampon bicarbonate qui
assure une régulation immédiate.
b. La régulation pulmonaire qui assure
une régulation à long terme.
c. La régulation rénale qui assure une
régulation à court terme.
d. La régulation hépatique qui assure
une régulation immédiate.
e. Le système tampon phosphate qui est
principalement au niveau sanguin.
REPONSES : A
2) Au cours de l’acidose métabolique
compensée. Cochez la réponse juste.
a. Le PH physiologique est bas ou normal
avec une PaCO2 augmentée.
b. Les chémorécepteurs déclenchent une
dépression de la respiration avec une
augmentation de la ventilation
pulmonaire respiratoire.
c. Le PH physiologique est bas ou normal
avec une concentration [HCO3-]
basse.
d. Les bicarbonates filtrés sont presque
totalement éliminées au niveau du
tube proximal.
Il y a une diminution de la synthèse de
la glutamine.
e.
REPONSES : C
3) Le trou anionique. Cochez la réponse
juste.
a.
b.
c.
Il est à la base de la classification des
alcaloses métaboliques.
Il est à la base de la classification des
acidoses métaboliques.
Il est à la base de la classification des
acidoses respiratoires.
Faculté de Médecine d’Alger
d.
Il est à la base de la classification de
l’alcalose métabolique.
REPONSES : B
4) L’alcalose respiratoire. Cochez la
réponse juste.
a. Une compensation rénale entrainant
une augmentation de la
bicaronatémie.
b. Un trou anionique élevé.
c. Une anomalie primaire qui est la
diminution de la PaCO2 (hypocapnie)
d’origine respiratoire.
d. Une hypochlorémie.
e. Une hyperkaliémie.
REPONSES : C
5) La gazométrie nécessite le respect de
certaines conditions. Cochez la réponse
juste.
a. Le prélèvement sanguin veineux sur
une seringue héparinée en
anaérobiose.
b. Le prélèvement artériel au niveau de
l’artère radiale.
c. La présence de bulles d’air dans la
seringue peut fausser l’analyse en
affectant le PH.
d. L’analyse doit être rapide dans les 30
minutes qui suivent le prélèvement.
e. La température corporelle peut
modifier les paramètres du gaz de
sang en affectant la PaCO2.
REPONSES : B
6) L’acidité titrable. Cochez la réponse
juste.
a. Le principal système tampon qui
intervient, est le système acide
phosphorique disodique et
monosodique.
b. Est mesurée par la quantité de soude
à 0.1 molaire ajouté à l’urine pour
obtenir un PH de 7.3 identique à celui
du plasma.
142
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
c. Est élevée au cours de l’alcalose
c. Elle entraine une hypoventilation avec
métabolique.
d. L’acidité titrable est maximale à PH
urinaire alcalin en situation
physiologique.
une diminution de la PaCO2.
d. Une hyperlactacidémie qui conduit à
une augmentation de la chlorémie.
e. Une hyperventilation alvéolaire avec
e. L’acidité titrable diminue en cas de PH
augmentation de la PaCO2.
urinaire acide.
REPONSES : A
7) Concernant la réabsorption proximale
des bicarbonates. Cochez la réponse
juste.
a. L’anhydrase carbonique est présente
au niveau de la membrane luminale.
b. L’excrétion nette de proton est nulle
au niveau du tube contourné
proximal.
c. Une baisse de la PaCO2 conduit à une
diminution de la réabsorption des
bicarbonates.
d. 15% des bicarbonates sont
réabsorbées dans les segments les
plus distaux ainsi la bicarbonaturie est
nulle.
e. Toutes les réponses sont justes.
REPONSES : E
8) L’acidose métabolique
hyperchlorémique compensée se traduit
par :
a. Un PH artériel ≤ 7.38.
b. Un PH artériel normal.
c. Une augmentation de la
bicarbonatémie.
d. Une augmentation du trou anionique
sanguin.
e. Une augmentation de la PaCO2.
REPONSES : B
9) Concernant l’alcalose métabolique.
Cochez la réponse juste.
a. Elle s’associe à une perte d’ions H+
par le rein ou le tube digestif, ou
administration de bicarbonates.
b. Elle est associée à une hyper-
chlorémie et une hypokaliémie.
Faculté de Médecine d’Alger
REPONSES : A
10) Dans une alcalose respiratoire. Cochez la
réponse fausse.
a. Elle est la conséquence d’une
augmentation de la ventilation
alvéolaire.
b. La phase aiguë elle est compensée par
la libération de H+ intracellulaires.
c. C’est le déséquilibre acido-basique le
plus fréquent.
d. Elle est compensée par une
diminution de la bicarbonatémie.
e. La kaliémie est souvent élevée.
REPONSES : E
11) Dans l’acidose métabolique à trou
anionique supérieur à 16 mmol/l. Cochez
la réponse fausse.
a. Le chlore est normal.
b. Elle est secondaire à une
accumulation d’anions organiques.
c. Elle peut compliquer la glycogénose
de type 1.
d. Elle peut se voir dans l’intoxication à
l’aspirine.
e. Elle se complique toujours par une
hyperkaliémie.
REPONSES : E
12) Dans l’acidose respiratoire. Cochez la
réponse fausse.
a. Le PH est bas.
b. La PaCO2 est élevée.
c. Les bicarbonates plasmatiques
augmentent.
d. Le chlore plasmatique diminue.
e. Les bicarbonates plasmatiques
diminuent.
143
MédiCours
2e année Médecine
UEI 3
REPONSES : E
13) Toutes ces alcaloses métaboliques sont
sensibles à l’apport du chlore sauf une.
Laquelle ?
a. Alcalose secondaire aux pertes
digestives.
b. Alcalose secondaire à l’utilisation des
diurétiques thiazidiques.
c. Alcalose associée au syndrome de
Conn.
d. Alcalose post hypercapnie.
e. Alcalose secondaire à l’apport faible
en chlore.
REPONSES : C
14) Un homme de 45 ans se présente aux
urgences pour diarrhées profuses le
bilan biologique montre : PH =7.28,
PaCO2 = 24 mmHg, HCO3- = 10 mmol/l,
K+ = 5 mmol/l, Na+ = 131 mmol/l, Cl- =
112 mmol/l. Le trou anionique est égal
à :
a. 12
b. 16
c. 09
d. 14
e. 20
REPONSES : E
15) Suite à l’interprétation de la gazométrie,
le diagnostic évoqué est. Cochez la
réponse juste.
a. Alcalose métabolique.
b. Acidose métabolique.
c. Alcalose respiratoire.
d. Acidose respiratoire.
e. Alcalose métabolique compensée.
REPONSES : B
Faculté de Médecine d’Alger
144
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• Introduction
• Généralités
Situation
Forme
Dimensions
Couleur et consistance
• Le fascia rénal et moyens de fixités
• Rapports
• Structure
• Vascularisation- innervation
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2
• Connaître la situation des reins
• Connaître la structure du rein
• Connaître les rapports du rein
• Connaître les vaisseaux du rein
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3
• C’est un appareil situé dans la
cavité abdomino-pelvienne.
• Il est formé par :
les reins : au nombre de 02, c’est
l’organe sécréteur de l’urine.
les voies excrétrices, représentées
par :
- le pelvis rénal ou bassinet,
- les petits et grands calices
- les uretères
la vessie: organe réservoir
l’urètre: organe évacuateur
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4
- Le rein est un organe rétro péritonéal, situé dans la région lombaire.
- C’ est un organe glandulaire pair.
- Sa fonction principale est la sécrétion de l’urine et la régulation l’homéostasie.
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5
A-situation
- De chaque côté de la colonne
vertébrale
- De T11 au disque L2-L3,
- Le rein droit est plus bas situé.
- Chaque rein est orienté
obliquement en bas et en dehors.
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6
B. FORME :
• Le rein a la forme d’un haricot,
avec :
* un bord latéral convexe
* un bord médial concave,
présentant à sa partie moyenne, le
hile du rein.
* 02faces, dorsale et ventrale.
* 02 extrémités; caudale(inférieure)
et apicale (supérieure).
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7
D-Dimensions :
oLongueur : 12 cm ;
oLargeur : 6 cm,
oEpaisseur de 3 cm.
oPoids : 140 g chez l’homme et
125 g chez la femme.
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8
D-COULEUR ET CONSISTANCE :
• De couleur rouge brun, les reins sont de consistance ferme.
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9
• Le rein et la surrénale sont
enveloppés par le fascia rénal
qui délimite une loge rénale.
• La loge rénale contient la graisse
péri-rénale et elle est entourée
de graisse para-rénale
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10
• LE FASCIA RENAL :
- Il est constitué de deux lames, ventrale (pré rénal)et dorsale(rétro rénal)
-Les lames se fixent sur les bords du hile et se prolongent avec la gaine vasculaire de l’aorte
et de la veine cave inférieure.
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11
• LE FASCIA RENAL :
--La lame dorsale est adhérente au
fascia diaphragmatique et
séparée du fascia des muscles
carré des lombes et psoas par
corps adipeux para-rénal.
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12
• Le fascia rénal
• Une lame inter-surrénalo-rénale
sépare la surrénale du rein.
• Le rein est maintenu dans sa loge
par la pression abdominale qui
relève elle même de la tonicité de
la paroi abdominale.
18/12/2022
13
A. la face dorsale
oElle correspond à la voie
classique d’abord chirurgical du
rein.
oElle comprend deux segments,
thoracique et lombaire.
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14
1. Le segment thoracique :
d’avant en arrière on a :
o Le diaphragme,
oLe récessus pleural costo-
diaphragmatique.
o Les côtes 11ème et 12ème à gauche et
12ème à droite.
18/12/2022
15
2. Le segment lombaire : d’avant en
arrière :
o Le corps adipeux para-rénal.
o Les fascias des muscles psoas et
carré des lombes.
oLe fascia thoraco-lombaire et le
muscle transverse de l’abdomen,
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16
2. Le segment lombaire :
o les muscles : masse sacro
lombaire, petit dentelé postérieur
et inferieur et l’ oblique interne qui
délimitent avec la 12e côte le
quadrilatère de Grynfelt (point
faible),
o le grand dorsal (qui délimite avec
l’oblique externe et la crête iliaque
le triangle de Jean Louis Petit (point
faible).
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17
b. La face ventrale:
1. Le rein droit : répond à :
o L’angle colique droit.
o La partie descendante du duodénum,
o la racine du méso colon transverse
o La face caudale du lobe droit du foie.
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18
Face ventrale
2. Le rein gauche : répond à :
oL’extrémité gauche du côlon
transverse, et la racine de son
méso.
oLa rate, la queue du pancréas et
l’estomac (par l’intermédiaire de
la bourse omentale), à sa partie
moyenne.
oLes anses jéjunales, à sa partie
inférieure.
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19
C. le bord latéral :
Revêtu par le péritoine
pariétal postérieur qui forme
à droite comme à gauche la
gouttière parieto colique.
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20
D. le bord médial : Sa partie moyenne
correspond au hile rénal.
1. Le hile : Il représente l’orifice d’entrée du
sinus rénal et livre passage aux éléments
du pédicule rénal (vaisseaux et nerfs
rénaux),
2. La partie supra-hilaire est en rapport
avec la glande surrénale.
3. La partie infra-hilaire est longée par
l’uretère.
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21
E. les extrémités :
1. L’extrémité apicale : Elle est
en rapport avec la glande
surrénale.
2. L’extrémité caudale : Elle est
distante des crêtes iliaques
d’environ 4 cm à droite et 5 cm à
gauche.
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22
• Le rein est constitué de parenchyme rénal entouré d’une capsule et creusé
d’une cavité: le sinus rénal.
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23
1. le parenchyme rénal :
Le parenchyme comprend deux parties, l’une
externe, le cortex et l’autre interne, la médulla.
A- Le cortex : D’aspect brun rouge et granuleux,
présente plusieurs parties :
- Le cortex corticis : sous capsulaire
- les colonnes de Bertin situées entre les
pyramides de Malpighi
- le labyrinthe contenant les corpuscules de
Malpighi .
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24
B- La médulla : présente:
o Des masses coniques : les pyramides rénales
(ou pyramides de Malpighi de 8 à10) et dont
le sommet répond aux papilles.
- les pyramides de Ferrein opposées aux
pyramides de Malpighi)
- A chaque pyramide de Malpighi correspond
un lobe rénal.
-A chaque pyramide de Ferrein correspond
un lobule.
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25
LE NEPHRON :
- unité fonctionnelle du rein.
- composé de plusieurs parties :
Le corpuscule rénal « corpuscule
de Malpighi »: lieu de filtration
du sang
Un système tubulaire
2-le sinus rénal : Cette cavité
s’ouvre par le hile rénal et
contient les vaisseaux rénaux, les
calices et le pelvis rénal.
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27
1. L’artère rénale et les segments rénaux : La distribution artérielle, de type terminale,
permet de diviser le rein en 5 segments importants en chirurgie conservatrice : les
segments : supérieur, inférieur, antéro-supérieur, antéro-inférieur et postérieur.
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28
1-L’artère rénale donne 02 branches
a. La branche ventrale pré-pyélique: croise la
face ventrale du pelvis rénal pour donner les
artères des segments supérieur, antéro-
supérieur, antéro-inférieur et inférieur.
b. La branche dorsale rétro-pyélique
contourne le bord supérieur du pelvis rénal
pour longer le bord postérieur du hile du
rein. Elle donne des rameaux au segment
postérieur.
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29
• Les artères segmentaires donnent
chacune des artères inter lobaires qui
se terminent en artères arquées .
• Des artères arquées et inter lobaires,
se détachent les artères inter
lobulaires.
La vascularisation est particulièrement de type
terminal, ce qui expose le rein au risque de
nécrose en cas d’obstruction d’une artère rénale.
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30
2. Les artères de la capsule adipeuse : Elles proviennent de l’artère rénale,
des artères surrénales et de l’artère testiculaire ou ovarique ; parfois, elles
naissent des artères coliques droite et gauche, des artères lombaires et de
l’aorte.
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31
o Les collecteurs veineux des reins sont les
veines rénales droite et gauche,
oChaque veine rénale naît de l’union des
veines segmentaires au niveau du hile rénal.
oUne veine segmentaire collecte des veines
inter lobaires qui drainent les veines
arquées situées à la base des pyramides
rénales.
oLes veines inter lobaires et arquées
reçoivent les veines droites et inter lobulaires.
oCes dernières collectent les veines intra-
lobulaires et les veinules stellaires situées
sous la capsule rénale.
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• Ils naissent de deux plexus d’origine :
• Le plexus lymphatique intra-rénal qui
aboutit aux nœuds latéro-aortiques et
latéro-caves.
• Le plexus lymphatique capsulaire :
situé dans les capsules fibreuse et
adipeuse du rein et gagne au niveau du
hile, les collecteurs intra-rénaux.
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33
• Elle provient du plexus rénal
formé de neurofibres issues des
ganglions cœliaques et aortico-
rénaux.
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1- Filtration et épuration du sang
par l’urine
2- Equilibre du milieu intérieur
3- rôle hormonale
Rénine angiotensine tension
artérielle
Erythropoïétine synthèse
des globules rouges
Anomalie de situation : ectopie
(ptôse rénale), rein pelvien, rein
iliaque, 2 reins du même coté
Anomalie de nombre : absence
d'1 rein, fusion des 2 reins par
leur pôle inférieur (rein en fer en
cheval).
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• Néphrite
• Calcul rénal
• Polykystose
rénale
• Insuffisance
rénale
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Dr RETIA.F
Maitre assistante -Faculté de Médecine d’ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I-Introduction
II-Situation
III-Anatomie descriptive
IV-Moyens de fixité
V-Rapports
VI-Vascularisation
VII-Innervation
I- Introduction:
• La vessie (du latin vesica,
poche)
• Réservoir musculo-
membraneux contenant
l’urine dans l’intervalle des
mictions
I- Introduction:
II- Situation:
• Située dans la loge vésicale
• Dans la région antérieure et
médiane du petit bassin
• En arrière de la symphyse
pubienne
• Sa situation varie en fonction
de son état de vacuité:
1-Vide; elle est uniquement
pelvienne
2-Pleine devient abdomino-
pelvienne
2
1
II- Situation:
II- Situation:
-Chez l’homme:
• En avant des vésicules
séminales et du rectum
• Au-dessus de la prostate.
-Chez la femme:
• En avant de l'utérus et du vagin
• Au-dessus du diaphragme
pelvien.
III- Anatomie descriptive:
A-Configuration externe:
• La forme de la vessie dépend de son
état de réplétion
1-La vessie vide:
• Présente la forme d’une cupule comme
une selle de vélo présentant:
a- Une face supérieure, triangulaire à
sommet antérieure et concave
b- 2 Faces antéro-latérales, convexes
c- Une face postéro-inférieure (base),
d-Ces 2 dernières se rejoignent au niveau
du col vésical
a
c
b
d
III- Anatomie descriptive:
A-Configuration externe:
1-La vessie vide:
h
e
g
• Trois bords:
e-Deux latéraux
f- Et un postérieur
• 3 angles:
g-2 postérieurs
h- Et 1 antérieur (sommet), répondant à
l'ouraque
f
III- Anatomie descriptive:
A-Configuration externe:
2-La vessie pleine:
• Prend une forme globuleuse en
ovoïde à grosse extrémité
postéro-supérieure
III- Anatomie descriptive:
B-Dimensions:
1-Vessie vide:
- Diamètre antéro-post : 5 cm
- Diamètre transversal : 6 cm.
2-Vessie pleine:
- Diamètre antéro-post : 6 à 10 cm
- Diamètre transversal : 8 à 10 cm.
C- Capacité :
- En moyenne: 250-300 ml mais
peut atteindre 2 à 3 litres (si un
obstacle entrave la miction)
III- Anatomie descriptive:
D-Configuration interne:
• La surface interne de la vessie
est rosée chez le vivant
• Elle présente trois orifices au
niveau de sa base:
1-L’ostium urétral: de forme
circulaire ; situé à la partie
médiane et antérieure de la
base
2-Les ostiums urétéraux:
symétriques, elliptiques; situés
à 1cm de la ligne médiane et à 3
cm de l’ostium urétral
2
1
III- Anatomie descriptive:
D-Configuration interne:
• Ces trois orifices permettent de
distinguer deux parties à la base
de la vessie:
1-Le trigone vésical:(le triangle de
Lieutaud) limités par ces trois
orifices
2-Le bas fond vésical: situé en en
arrière du pli inter-urétérique
2
III- Anatomie descriptive:
D-Configuration interne:
III- Anatomie descriptive:
1
2
2’’
E-Structure:
• 3tuniques , de la superficie à la
profondeur:
1-Adventice: conjonctive, doublée
par le péritoine
2-Musculeuse: ou Détrusor, fait
de 3 couches:
2’- Superficielle: longitudinale
2’’- Moyenne: circulaire
2’’’-Profonde: plexiforme
3-Muqueuse: urothélium
3
2’’’
2’
IV- Moyens de fixité:
a- La loge vésicale:
• Loge fibreuse contenant la vessie ;
constituée par:
1-Latéralement: lames sacro-recto-
génito-pubienne
IV- Moyens de fixité:
a-La loge vésicale:
2-En haut: le péritoine ; tapisse la face
supérieure de la vessie, Il se continu
-En avant avec le péritoine pariétal
-En arrière de la vessie il tapisse la loge
génitale , constituant :
• Chez la femme, le cul-de-sac vésico-
utérin(1)
• Chez l’homme :
-Cul-de-sac vésico-génital(2): entre la
vessie et vésicules séminales
-Cul-de-sac recto-génital (Douglas)(3):
entre la loge génitale et le rectum
1
2
3
IV- Moyens de fixité:
1
a-La loge vésicale:
3-En avant et latéralement: le fascia
ombilico-prévésicale
4-En arrière:
4’-Chez l’homme : la lame prostato-
1
péritonéale( Denonvilliers)
4’’-Chez la femme: le septum vésico-
vaginal
4’
4’’
IV- Moyens de fixité:
b- Les ligament vésicaux antérieurs:
b’-Pubo-vésical chez la femme
b’’-Pubo-prostatique chez l’homme
c- Ligament ombilical médian (Ouraque):
entre l’ombilic et apex vésical
c
c
b’
b’’
IV- Moyens de fixité:
d- Les ligaments vésicaux latéraux
e- Ligaments vésico-utérins: chez la
d
femme
e
V- Rapports:
• Les rapports varient selon l’état
de vacuité et selon le sexe:
1-La face supérieure:
a- Les anses grêles
b- Le caecum et l’appendice à droite
c- Le colon sigmoïde à gauche
d-L’utèrus chez la femme
V- Rapports:
2-Les faces antéro-latérales:
• Vessie vide : pelvienne répond de
la superficie à la profondeur :
a-La symphyse pubienne
b-L’espace pré-vésical( espace rétro-
a
d
pubien de Retzius)
a
d
• Vessie pleine: devient abdomino-
pelvienne et répond à:
d- La paroi abdominale antérieure
e- La peau et le tissu cellulaire sous-
cutané
V- Rapports:
3- La base:
• Présente des rapports différents
selon le sexe:
a-Chez l’homme:
1-La partie inférieure: l’urètre et la
base de la prostate
2-La partie supérieure:
2’-Les vésicules séminales
2’’-Les ampoules déférentielles
2’’’-Les uretères
1
2’’’
2’’
2’
V- Rapports:
3- La base:
b-Chez la femme:
1-La partie inférieure:
• L’urètre
• La face antérieure du vagin
2-La partie supérieure:
• Le col utérin
• La portion terminale des uretères
V- Rapports:
4-Les bords latéraux:
-Vessie vide:
• L’artère ombilicale
• Le canal déférent chez
l’homme
-Vessie pleine:
• Cul-de-sac latéro-vésical
VI- Vascularisation:
A- Les artères:
• Elles proviennent de l’artère iliaque
interne:
1-AA.vésicales supérieures : branches
des artères ombilicale et obturatrice
2-AA.vésicales inférieures qui
proviennent de l'artère déférentielle ou
de l'artère vaginale
3-AA.vésicales antérieures qui
proviennent des artères pudendales
internes (honteuse interne)
VI- Vascularisation:
A- Les artères:
VI- Vascularisation:
B- Les veines:
• Forment un riche réseau
superficiel se drainant :
• En avant dans le plexus vésical de
Santorini
• En arrière:
-Dans le plexus séminal chez
l’homme
-Dans le plexus utéro-vaginal chez la
femme
• Ces plexus gagnent les veines
iliaques internes
VI- Vascularisation:
C- Les lymphatiques:
• Les collecteurs lymphatiques se
drainent vers :
1-Les nœuds lymphatiques iliaques
externes
2-Les nœuds lymphatiques iliaques
internes
3-Les nœuds lymphatiques iliaques
communs
4-Les nœuds lymphatiques du
promontoire
VII- Innervation:
• Les nerfs de la vessie proviennent
du plexus hypogastrique inférieur
• Elle est double :
1-Végétative :destiné au détrusor
-Sympathique: responsable de la
miction
-Parasymphatique: responsable de la
continence
2-Somatique :
-Emprunte le nerf honteux interne
-Innerve le sphincter externe
Bibliographie
1. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM « A.LEGUERRIER »
2. Atlas d’anatomie « NETTER »
3. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
4. Gray’s anatomie
|
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ALGER
FACULTE DE MEDECINE
ANATOMIE DES URETERES
DR BABA. N
Plan du cours
I- Introduction
II- Anatomie descriptive
Situation
Origine- Trajet – Terminaison
Configuration externe
Configuration interne
III- Rapports
IV- Vascularisation
V- Innervation
VI- Conclusion
I- Introduction
▪ Les uretères sont deux
longs conduits musculo-
membraneux, contractiles
▪ Ceux sont les conduits
excréteurs de l'urine depuis
les reins jusqu'à la vessie
I- Introduction
L’uretère est tendu sur une
longueur de 25 à 30 cm
Son diamètre est de 3 à 5
mm
Depuis L2 jusqu’à la face
postérieure de la vessie
au niveau du bassin
L2
II- Anatomie descriptive
Situation
Organe rétro-péritonéal
Occupe successivement 2 régions :
Lombo iliaque et pelvienne.
1-Dans la région lombaire:
situé de chaque côté de la colonne
vertébrale contre les apophyses
transverses
2-Dans la région iliaque:
il repose sur l'aileron du sacrum
3-Dans son segment pariéto-pelvien:
il est plaqué par le péritoine pariétal
contre la paroi latérale du pelvis
Dans son segment viscéro-pelvien:
chemine dans l'espace pelvi-péritonéal ,
croise latéralement le rectum et les
organes génitaux avant d'atteindre la
vessie.
4- segment vésical
II - Anatomie descriptive
ORIGINE:
Fait suite au bassinet
( jonction pyélo-
urétérale)
Au niveau du
processus transverse
de L2, à 4 cm environ
de la ligne médiane.
II - Anatomie descriptive
Trajet:
L’uretère décrit un trajet en ‘’J’’
comportant deux portions :
- Verticale
-Arciforme
Chemine successivement dans la
région lombaire, iliaque et
pelvienne.
II - Anatomie descriptive
Durant leurs trajet Les uretères
sont rétrécis à 3 niveaux au
long de leur parcours :
■ le 1er niveau : la jonction
pyélo-urétérale
■ le 2eme niveau : en regard
du croisement entre
les uretères et les vaisseaux
iliaques communs
■ le 3eme niveau : l'endroit
où les uretères
pénètrent la paroi vésicale.
NB: ces zones sont des prédilection siège de lithiase urétérale
II - Anatomie descriptive
Terminaison:
Traverse la paroi de la
vessie
Il s’ouvre dans la vessie, à
l’ostium de l’uretère (méat
urétéral).
II - Anatomie descriptive
Configuration externe
L'uretère est un conduit blanchâtre, ferme,
présentant un péristaltisme. (assuré par des
muscles lisses qui se contractent et
propulsent l'urine)
II - Anatomie descriptive
Configuration interne de
l’uretère :
3 tuniques :
▪ l’adventice :Tunique
conjonctive lâche
▪ la musculaire Constituée de
trois couches : externe,
moyenne et interne
▪ la muqueuse
III- RAPPORTS DES URETÈRES
1- Rapports du segment
lombaire :
Les rapports postérieurs:
-Muscle psoas
-le nerf génito-fémoral
- Apophyses transverses 4
dernières vertèbres lombaires
III- RAPPORTS DES URETÈRES
1- Rapports du segment lombaire
Les rapports médiaux : sont
différents à droite et à gauche :
• A droite :
la veine cave inférieure
la chaine sympathique lombaire
droite
• A gauche :
l’aorte un peu à distance
la chaine sympathique lombaire
gauche.
III- RAPPORTS DES URETÈRES
1- Rapports du segment lombaire
Les rapports latéraux :
de haut en bas
bord médial sous-hilaire du rein
colon ascendant à droite
Colon descendant à gauche
III- RAPPORTS DES URETÈRES
1-Rapports du segment
lombaire
Les rapports antérieurs:
- les vaisseaux gonadiques
- le péritoine pariétal
-
le duodéno-pancréas et son
fascia de Treitz
A droite :
le 2è duodénum
Le colon ascendant et son méso
Les anses intestinales, iléales
A gauche :
Le colon descendant, et sigmoïde
et leur méso
Les anses intestinales, jéjunales
III- RAPPORTS DES URETÈRES
2- Rapports du segment
iliaque
En arrière
À droite: croise l’artère iliaque externe
droite
À gauche : croise l’artère iliaque commune
gauche
Latéralement
Le psoas iliaque
Les vaisseaux gonadiques
Le nerf génito-fémoral
Médialement
Le promontoire
III- RAPPORTS DES URETÈRES
3-Les rapports de l’uretère
pelvien :
L’uretère décrit une courbure
antéro-médiale qu’on
subdivise en 2 parties :
• Une portion descendante ou
pariétale, contre la paroi
latérale du pelvis
• Une portion transversale ou
viscérale, au contact des
organes pelviens.
III- RAPPORTS DES URETÈRES
3-Les rapports de l’uretère
pelvien
Chez l'homme :
Portion pariétale:
bifurcation des vaisseaux iliaques
primitifs
Descend en avant de l’artère
hypogastrique (iliaque interne)
En dehors:
La paroi pelvienne
Les branches de l’artère iliaque interne
Le nerf obturateur
En dedans:
Le cul-de-sac-para-rectal le sépare de la face
latérale du rectum
III- RAPPORTS DES URETÈRES
3-Les rapports de
l’uretère pelvien
Chez l'homme :
Portion viscérale
En bas : le diaphragme
pelvien
En haut: le péritoine et le
canal déférent
En avant : la base de la
vessie
En arrière: les vésicules
séminales
III- RAPPORTS DES URETÈRES
3-Les rapports de l’uretère
pelvien
Chez la femme :
La portion pariétale :
chemine contre la paroi latérale du pelvis
en arrière du ligament large
•
appliquée contre la bifurcation du
pédicule iliaque primitif
En dedans:
Le péritoine pariétal
Cul-de-sac para-rectal qui le sépare de la
face latérale du rectum
III- RAPPORTS DES URETÈRES
3-Les rapports de
l’uretère pelvien
Portion viscérale
L’uretère se dirige obliquement en
bas, en avant et en dedans, Il
en rapport avec :
L’artère utérine ; passe en avant
de lui
L’artère vaginale: passe en arrière
de lui au même niveau que
l’utérine
NB: il peut être lésé lors d’une
hystérectomie
III- RAPPORTS DES URETÈRES
4-Rapports du segment
vésical
Chaque uretère traverse la paroi
vésicale obliquement à 1 cm
et se termine par un méat.
Les 2 méats urétéraux
délimitent avec l’ostium
interne de l’urètre le trigone
vésical.
IV- Vascularisation
Les artères :
Forment 3 groupes :Les artères
urétériques sup, moy, inf
1-Le bassinet et la portion haute
de l’uretère : reçoivent le sang
des artères rénales.
2-La portion moyenne : est
alimentée par les artères
gonadiques
3-La portion inférieure : reçoit
des branches issues des
artères iliaques primitives,
hypogastriques et vésicales.
2
1
3
IV- Vascularisation
Les veines :
Calquées sur les artères et
forment des plexus veineux.
Les lymphatiques de l'uretère :
• la partie supérieure :ganglions
lymphatiques lombaires.
• la partie moyenne :ganglions
lymphatiques iliaques primitifs
et hypogastriques.
• Les lymphatiques urétéraux
inférieures vont ganglions
lymphatiques vésicaux et
hypogastriques.
V- Innervation
Les nerfs :
L’uretère a une innervation neuro-
végétative.
Les filets nerveux accompagnent les
artères et viennent des plexus :
rénal, gonadique et hypogastrique.
VI-Conclusion
Les uretères constituent un segment d’excrétion des urines.
S’étend du rein jusqu’à la face postérieure de la vessie sur une
longueur de 25 cm.
Présente trois zones de rétrécissement physiologiques
importantes.
Occupe les deux régions ; lombo-iliaque et pelvienne.
Comportant quatre segments
Il entretient des rapports qui diffèrent pour chaque segment.
Les rapports au niveau pelvien diffèrent entre l’homme et la
femme.
Le croisement avec l’artère utérine est un rapport important
|
*LES REINS :
*L’APPAREIL URINAIRE (définition) :
1*Définition :
-L’appareil urinaire est un appareil sécrétant et excrétant le surplus de substances et d’eau
ainsi que les substances toxiques sous forme d’urine.
2*Rôle : filtration et élimination.
3*L’appareil urinaire comprend :
*Deux organes sécréteurs : les deux reins.
*Une voie excrétrice : les calices, le bassinet et les uretères.
*Un organe collecteur : la vessie.
*Un conduit évacuateur : l’urètre.
*LES REINS :définition et rôle :
*Organes nobles, pairs et symétriques.
*Filtre le sang par la sécrétion d’urine.
*Intervient par sa fonction endocrine dans la régulation de la pression artérielle
1*Forme et situation :
* en forme d’haricot a grand axe verticale dirigé de haut en bas et de dedans en dehors.
* organe sous diaphragmatique rétro-péritonéale plaqué contre la région lombaire
(musculaire)
*12cm de long/6cm de large /3 cm d’épaisseur pour un poids de 150g .
2*Projection Squelettique:
*entre TH 11 et L2.
*Plaquer contre les 2 dernières cotes .
3*Particularité :
*les deux rein sont coiffé le plus souvent de glande surrénale.
*le rein gauche et légèrement plus surélevé que le rein droit.
M.S
4*loge rénale:
*Fascia pré-rénale
*Fascia rétro-rénale
*A l’interieur de la loge le rein baigne dans la Graisse péri rénale ,Il est séparé de la glande
M.S
surrénale par le Fascia inter surréno-rénale
*En dehors de la loge Graisse para-rénale.
5*Constitution :
*Chaque rein est entouré d’une capsule.
*Le rein présente :
-Une cavité : (le sinus rénal) qui contient les voies excrétrices et les vaisseaux intra rénaux.
-Un parenchyme : qui présente deux zones :
--Une centrale: la médullaire.
--L’autre périphérique: la corticale.
6*Néphron :
L’unité fonctionnelle du rein est le néphron constitué d’un lobule rénal et ses éléments
vasculaires.
7*Vascularisation artérielle et drainage veineux des deux rein :
-Division de l’artère rénale en artères segmentaire puis en artères arquées.
8*VOIES EXCRETRICES :
*Ce sont toutes les voies qui conduisent l’urine du rein (lieu de secrétions) vers la
vessie (lieu de collection).
9*Les voie excrétrice commence au niveau du sinus rénale :
•Les calices mineurs
•Les calices majeurs
•Le bassinet (pyélon)
*Les rapports :
1/-la face médiale :
*rien gauche: aorte
*rien droit : VCI ( veine cave inf)
2/-la face antérieure :
*rien gauche : rate, estomac, pancreas(partie du corps +queue)
Racine du mésentère , colon descendant.
*rien droit : la totalité du foie, partie du mésentère , partie du D2, angle colique
droit.
3/-la face postéro_latérale :
- Essentielement musculaire !
-les deux cotes flottantes : (11/12 à gauche_/_ 12à droite).
* supérieur : diaphragme.
*latérale (externe) : muscle transverse (sa partie finale)
*postérieur : le muscle carré des lombes (1/3 du rein).
*médiale (interne) : muscle psoas
M.S
M.S
|
S.A
La vessie :
Introduction:
• La vessie (du latin vesica : poche)
• Réservoir musculo-membraneux contenant l’urine
dans l’intervalle des mictions
Situation:
• Située dans la loge vésicale
• Dans la région antérieure et médiane du petit bassin
• En arrière de la symphyse pubienne
• Sa situation varie en fonction de son état de vacuité:
1-Vide; elle est uniquement pelvienne
2-Pleine devient abdomino-pelvienne
-Chez l’homme:
• En avant des vésicules séminales et du rectum
• Au-dessus de la prostate.
-Chez la femme:
• En avant de l'utérus et du vagin
• Au-dessus du diaphragme pelvien.
A-Configuration externe:
• La forme de la vessie dépend de son état de réplétion
1-La vessie vide:
• Présente la forme d’une cupule comme une selle de
vélo présentant:
a- Une face supérieure, triangulaire à sommet
antérieure et concave
b- 2 Faces antéro-latérales, convexes
c- Une face postéro-inférieure (base) (elle est en arriere
d-Ces 2 dernières se rejoignent au niveau du col vésical
g-2 postérieurs
h- Et 1 antérieur (sommet), répondant à l'ouraque (relie
à la face post de l'ombilic)
2-La vessie pleine:
• Prend une forme globuleuse en ovoïde à grosse
extrémité postéro-supérieure
B-Dimensions:
1-Vessie vide:
- Diamètre antéro-post : 5 cm
- Diamètre transversal : 6 cm.
2-Vessie pleine:
- Diamètre antéro-post : 6 à 10 cm
- Diamètre transversal : 8 à 10 cm.
C- Capacité :
- En moyenne: 250-300 ml mais peut atteindre 2 à 3
litres (si un obstacle entrave la miction)
D-Configuration interne:
• La surface interne de la vessie est rosée chez le vivant
• Elle présente trois orifices au niveau de sa base:
1-L’ostium urétral: de forme circulaire ; situé à la partie
médiane et antérieure de la base
2-Les ostiums urétéraux: symétriques, elliptiques;
situés à 1cm de la ligne médiane et à 3cm de l’ostium
urétral
• Trois bords:
e-Deux latéraux
f- Et un postérieur
• 3 angles:
• Ces trois orifices permettent de distinguer deux
parties à la base de la vessie:
1-Le trigone vésical:(le triangle de Lieutaud) limités par
ces trois orifices
2-Le bas fond vésical: situé en en arrière du pli inter-
urétérique
E-Structure:
• 3tuniques, de la superficie à la profondeur:
1-Adventice: conjonctive, doublée par le péritoine
2-Musculeuse: ou Détrusor, fait de 3 couches:
2’- Superficielle: longitudinale
2’’- Moyenne: circulaire
2’’’-Profonde: plexiforme
3-Muqueuse: urothélium.
Moyens de fixité :
A-la loge vésicale :
•
Loge fibreuse contenant la vessie constituée
par:
1-Latéralement: lames sacro-recto-génito-pubienne.
2-En haut: le péritoine ; tapisse la face supérieure de la
vessie, Il se continu :
-En avant avec le péritoine pariétal
-En arrière de la vessie il tapisse la loge génitale ,
constituant :
• Chez la femme, le cul-de-sac vésico-utérin(1)
• Chez l’homme :
-Cul-de-sac vésico-génital(2): entre la vessie et vésicules
séminales
-Cul-de-sac recto-génital (Douglas)(3): entre la loge
génitale et le rectum
3-En avant et latéralement: le fascia ombilico-
prévésicale
4-En arrière:
4’-Chez l’homme : la lame prostato-péritonéale(
Denonvilliers)
4’’-Chez la femme: le septum vésico-vaginal
B- Les ligaments vésicaux antérieurs:
b’-Pubo-vésical chez la femme
b’’-Pubo-prostatique chez l’homme
c- Ligament ombilical médian (Ouraque): entre
l’ombilic et apex vésical
d- Les ligaments vésicaux latéraux
e- Ligaments vésico-utérins: chez la femme
Les rapports :
Les rapports varient selon l’état de vacuité et selon le
sexe:
1-La face supérieure:
a- Les anses grêles
b- Le caecum et l’appendice à droite
c- Le colon sigmoïde à gauche
d-L’utèrus chez la femme
2-Les faces antéro-latérales:
• Vessie vide : pelvienne répond de la superficie à la
profondeur :
a-La symphyse pubienne
b-L’espace pré-vésical( espace rétro-pubien de Retzius)
• Vessie pleine: devient abdomino-pelvienne et répond
à:
d- La paroi abdominale antérieure
e- La peau et le tissu cellulaire sous-cutané
b-Chez la femme:
1-La partie inférieure:
• L’urètre
• La face antérieure du vagin
2-La partie supérieure:
• Le col utérin
• La portion terminale des uretères
4-Les bords latéraux:
-Vessie vide:
• L’artère ombilicale
• Le canal déférent chez l’homme
-Vessie pleine:
• Cul-de-sac latéro-vésical
3- La base:
• Présente des rapports différents selon le sexe:
a-Chez l’homme:
1-La partie inférieure: l’urètre et la base de la prostate
2-La partie supérieure:
2’-Les vésicules séminales
2’’-Les ampoules déférentielles
2’’’-Les uretères
Innervation:
• Les nerfs de la vessie proviennent du plexus
hypogastrique inférieur
• Elle est double :
1-Végétative :destiné au détrusor
-Sympathique: responsable de la miction
-Parasymphatique: responsable de la continence
2-Somatique :
-Emprunte le nerf honteux interne
-Innerve le sphincter externe.
Vascularisation :
A- Les artères:
• Elles proviennent de l’artère iliaque interne:
1-AA.vésicales supérieures : branches des artères
ombilicale et obturatrice
2-AA.vésicales inférieures qui proviennent de l'artère
déférentielle ou de l'artère vaginale
3-AA.vésicales antérieures qui proviennent des artères
pudendales internes (honteuse interne)
B- Les veines:
• Forment un riche réseau superficiel se drainant :
• En avant dans le plexus vésical de Santorini
• En arrière:
-Dans le plexus séminal chez l’homme
-Dans le plexus utéro-vaginal chez la femme
• Ces plexus gagnent les veines iliaques internes
C- Les lymphatiques:
• Les collecteurs lymphatiques se drainent vers :
1-Les nœuds lymphatiques iliaques externes
2-Les nœuds lymphatiques iliaques internes
3-Les nœuds lymphatiques iliaques communs
4-Les nœuds lymphatiques du promontoire
|
Université d’Alger
Faculté de médecine d’Alger
Laboratoire d’histologie et embryologie
APPAREIL URINAIRE
1- Généralités.
2-Embryologie.
3-Structure histologique
3.1 - Organisation générale du rein.
3.2.2.2-les vibres nerveuses
3.2.2.3 - Vascularisation rénale
- Le système artériel
- Le système veineux
-la microcirculation
3.2 - Le bas appareil urinaire
3.2.1- Les voies excrétrices
-sus vésicales
-sous vésicales
3.2.2- caractéristiques structurales des
voies urinaires et de la vessie
3.1.1- Le cortex rénal
3.1.2 - la médullaire rénale
3.2- le parenchyme rénal:
3.2.1-système tubulaire:
3.2.1.1-Le néphron:
- le corpuscule de MALPIGHI
En MO et en ME
- Le système tubulaire du rein(tubes
urinifères).
3.2.1.2-voies excrétrices intra-rénales.
3.2.1.3- -Portion particulière du néphron :
L’Appareil juxta glomérulaire.
3.2.2-l’interstitium rénal.
3.2.2.1-tissu conjonctif
GENERALITES
L’appareil urinaire peut se définir comme suit :
le plan anatomique :Association de 2 parties embryologiquement,
1/ Sur
morphologiquement et physiologiquement distinctes :
•Une partie glandulaire :représentées par les deux reins : organes pleins constitués par
un assemblage de néphrons et de vaisseaux sanguins
•Une partie excrétrice : constituée par des voies excrétrices intra et extra rénales
auxquelles s’ajoute la vessie.
2/ Sur le plan physiologique :
2 fonctions principales :
•Une fonction d’épuration du milieu intracellulaire avec production, stockage
transitoire et élimination de l’urine de loin la plus importante.
•Une fonction endocrine.
2-EMBRYOLOGIE
L’ébauche rénale est d’origine mésoblastique :(mésoderme intermédiaire).
Elle dérive du mésomère à partir du 32ème jour du développement embryonnaire.
La formation des reins passe par 3 stades successifs:
•Formation d’un rein céphalique, pronéphros
•D’un rein moyen : mésonéphros
•Et d’un rein caudal : métanéphros
L’appareil urinaire se constitue d’éléments sécréteurs dérivant du
métanéphros et d’éléments excréteurs qui proviennent du bourgeon
uretéral qui est un diverticule du canal mesonephrotique.
Chez l’Homme le rein définitif provient essentiellement du métanephros mais les
parties excrétrices proviennent du mésonéphros qui va en grande partie régresser
ainsi que le pronéphros(régresse complètement).
1-mésoblaste para-axial
2-mésoblaste intermédiaire
3-mésoblaste latéral
coupe transversale et vue dorsale d’un embryon de 3 semaines
Coupe sagittale d’un embryon humain montrant les ébauches
rénales primitives
ORGANISATION GENERALE DU REIN
L’observation en microscopie optique d’une coupe sagittale médiane du rein permet
d’identifier en plus de la capsule d’enveloppe le parenchyme rénal comportant deux
(02) parties de coloration et de topographie distinctes:
le cortex et la médullaire
Coupe histologique d’un
rein montrant le cortex
rénal et la médullaire
Cortex
rénal
Médullaire
rénale
Schéma représentant la
médullaire rénale (en
bleu)
Schéma représentant le cortex
rénal (en rouge)
ORGANISATION GENERALE DU REIN
I – LA MEDULLAIRE : Ou zone parenchymateuse centrale ou profonde, de
coloration plus claire, constituée par une série de pyramide de MALPIGHI (7 à 13
chez l’homme).
Chaque pyramide comprend :
.
• Une base : orientée vers la capsule rénale ou plus précisément vers la zone interne du
cortex et divisée en une série de petites pyramides appelées pyramides de FERREIN
(400 à 500 pyramides de FERREIN par pyramide de MALPIGHI).
• Un sommet : arrondi, orienté vers le hile rénal, chaque sommet constitue une papille
(7 à 13 papilles) qui débouche dans les calices .
.
Schéma représentant les
pyramides de Malpighi
Schéma représentant les pyramides de Ferrein
La médullaire
ORGANISATION GENERALE DU REIN
..
II – LE CORTEX : ou zone parenchymateuse sous capsulaire, d’aspect granuleux,
de couleur foncée : c’est la substance corticale, elle se répartie en trois zones :
1.Le cortex corticis : immédiatement sous jacent à la capsule renfermant les veinules
étoilées de VERHEYEN (à l’origine de système veineux de la corticale rénale).
2.Le labyrinthe : ou substance corticale entourant les pyramides de FERREIN à son
niveau cheminent les artères inter lobulaires issues des artères arciformes et les veines
inter lobulaires qui vont rejoindre les arcades veineuses.
3.Les colonnes de BERTIN : prolongement de la substance corticale entourant les
pyramides de MALPIGHI : à ce niveau cheminent l’artère inter lobaire et sa veine
satellite.
Le
cortex
Schéma représentant le
cortex corticis
Schéma représentant les colonnes de Bertin
Schéma représentant le labyrinthe
Le parenchyme rénal
• Il est constitué:
1-D’un système tubulaire subdivisé en:
-néphrons: corpuscule rénal et tubes
urinifères.
-voies urinaires excrétrices intra-rénales.
2-L’interstitium:constitué de:
-tissu conjonctif.
-fibres nerveuses.
-vaisseaux sanguins.
LE NEPHRON
C’est l’unité histologique et fonctionnelle du rein, constituée de deux
éléments :
•Le corpuscule de MALPIGHI : responsable de la filtration du sang
afférent et de la production d’urine primitive.
•Le système tubulaire cortical et médullaire : associé à la micro-
circulation rénale il est responsable du contrôle de la concentration et de
la composition à la fois du sang retournant à la circulation générale et de
l’urine définitive.
Le rein : Coupes transversales des segments du néphron en MO et ME
Coupe histologique d’un rein
« injection à l’encre de chine
gélatinée »
Schéma de la
vascularisation
rénale
I – LE CORPUSCULE DE MALPIGHI
C’est des vésicules sphériques d’environ 175 à 200 micromètres de diamètre
retrouvées dans le labyrinthe et les colonnes de BERTIN ( la partie toute
superficielle du cortex corticis en est dépourvue).
1 – Structure en microscopie optique : le corpuscule de MALPIGHI
offre à décrire :
•Deux pôles :
- le pôle vasculaire : point d’arrivée et de départ des vaisseaux glomérulaires
(artériole afférente et efférente)
-Le pôle urinaire: lieu d’émergence du 1er tube contourné du néphron (tube
proximal).
•Deux constituants :
-la capsule de BOWMAN : comportant 2 feuillets (interne et externe)
séparés par la chambre capsulaire ou chambre urinaire.
- Le glomérule vasculaire : ou flocculus véritable système porte artériel
2 – Structure en microscopie électronique :
a– le feuillet interne de la capsule de BOWMAN :
Encore appelé épithélium glomérulaire est formé de cellules épithéliales
endothéliformes qu’on appelle « les podocytes » qui émettent des prolongements
cytoplasmiques de taille variable les pédicelles qui délimitent des fentes épithéliales
de filtration.
b– le feuillet externe ou épithélium capsulaire :
Formé de cellules polygonales reposant sur une membrane basale.
c – la paroi des capillaires glomérulaire :
Constituée d’un endothélium fenêtré avec des pores parfois diaphragmés et d’une
membrane basale péri capillaire comportant 3 zones :
•Une zone claire interne (300A) en contact de l’endothélium capillaire
•Une zone moyenne dense (600A) fibrillaire
•Une zone claire externe (600A) en contact avec les podocytes et pédicelles du feuillet
interne de la capsule de BOWMAN.
REPRESENTATION SCHEMATIQUE DU GLOMERULE VASCULAIRE ET ASPECT EN COUPE TRASVERSALE MONTRANT LE M DE
ZIMMERMANN
Aspect d’une anse capillaire
Microphotographie en microscopie à balayage d’un peloton capillaire glomérulaire
d – Le mésangium :
Les capillaires glomérulaires sont soutenus par un tissu connectif
appelé le mésangium de ZIMMERMANN. Fait de cellules
mésangiales et d’une substance fondamentale amorphe.
Le rôle du mésangium : de nombreuses recherches sont en cours,
cependant quatre grandes fonctions sont retenues :
•Rôle de soutien du peloton vasculaire assuré par
mésangiales et la matrice mésangiale.
•Contrôle du flux sanguin par mécanisme myosine et angiotensine
•Fonction phagocytaire
•Rôle trophique
les cellules
e – La barrière hémato-urinaire:
C’est l’ensemble des structures comprises entre le sang des
capillaires glomérulaires et le liquide contenu dans l’espace de
la chambre urinaire. C’est une paroi complexe composée de :
•L’endothélium capillaire mince fenêtré
•La lame basale des capillaires glomérulaire (avec ses trois
couches).
•La couche épithéliale du feuillet interne de la capsule de
les
BOWMAN constituée de cellules
podocytes.
N.B : c’est la zone moyenne de la membrane basale péri-
capillaire qui constitue la véritable barrière de filtration .
très particulières
REPRESENTATION SCHEMATIQUE DU GLOMERULE VASCULAIRE ET ASPECT EN COUPE TRASVERSALE MONTRANT LE M DE
ZIMMERMANN
LA BARRIERE HEMATO-URINAIRE en ME
CF
FF
LC
P: corps cellulaire d’un podocyte
M: membrane basale d’un capillaire
E: endothélium discontinu
LC: lumière du capillaire
CF: chambre de filtration
FF: fente de filtration
LES SYSTEMES TUBULAIRES DU REIN (voies urinifères):
différents segments du néphron sont subdivisés en:
1. Le tube proximal ou 1er tube contourné
- Il s’étend à travers toute la substance corticale, son extrémité distale ou « tube
de SCHACHOWA » se localise dans la substance médullaire .
- Sa paroi est faite de 5 à 6 cellules reposant sur une membrane limitant une
lumière étroite : possède un diamètre de 40 à 50 µ .
- Chaque cellule offre les caractéristiques structurales suivantes :
•Une bordure en brosse au pole apicale (des villosités plus ou moins régulières)
•Une striation cytoplasmique infranucléaire due à la présence de chondriocontes
« bâtonnets de HEIDENHAIN » et invaginations cytoplasmiques entre les
mitochondries.
• C’est le segment à bâtonnets et à brosse.
Le rein : Coupes transversales des segments du néphron en MO et ME
2. L’anse de HENLE
Se situe entièrement dans la substance médullaire, elle comporte 2 branches l’une
grêle descendante l’autre épaisse ascendante.
-La branche grêle: en coupe transversale en MO offre l’aspect d’un capillaire
sanguin avec une lumière relativement large et une paroi mince comportant 2 à 3
cellules endothéliformes entourée d’une membrane basale.
Présence de microvillosités courtes espacées au pôle apical.
Au pôle basal présence d’expansions cytoplasmiques lamelleuses délimitant des
compartiments contenant un chondriosome.
-La branche épaisse de l’anse de HENLE: a un aspect en MO identique à celui du
2è tube contourné avec un diamètre plus étroit(20 à 30µ.)
Le rein : Coupes transversales des segments du néphron en MO et ME
3. Le 2ème tube contourné ou tube distal
•Paroi comporte 6 à 8 cellules à lumière large ( c’est
le segment à bâtonnets sans brosse).
•Une particularité importante de ce segment c’est qu’il
présente une différenciation pariétale particulière
appelée Macula densa dans sa région d’accolement
au corpuscule de MALPIGHI. A ce niveau la paroi
épithéliale du tube distal est faite de cellules hautes
palissadiques à noyaux serrés.
Différents types de néphrons
•
Il existe deux types essentiels de néphrons, les caractéristiques sont
résumés dans le tableau suivant:
Néphron court
Néphron long
-situé dans la région
superficielle de la corticale.
-glomérule de petit
volume(surface de filtration
diminuée).
-anse grêle de henlé courte,
n’arrive qu’à la partie externe
de la médullaire.
-les artérioles efférentes
donnent que les capillaires
péritubulaires.
-représente 80 à 90% des
nephrons chez l’Homme.
-région profonde de la
corticale.
-glomérule de gros volume.
-anse grèle de henlé longue,
arrive jusqu’à la partie interne
de la médullaire.
-artérioles efférentes donnent
les capillaires péritubulaires et
les vasa recta
Les voies excrétrices intra-rénales:
-Le tube de BELLINI ou tube collecteur:
•Définition : c’est des tubes où se jettent de nombreux néphrons après
un court segment de transition : appelé canal d’union.
•Situation : ils sont situés complètement dans la médullaire
•Structure : leur paroi présente un épithélium cubique simple
•Rôle physiologique: sur le plan physiologique, ils interviennent dans
la concentration finale de l’urine.
Chacun d'entre eux reçoit les tubes contournés distaux de 11 néphrons
en moyenne. Ils descendent de façon rectiligne dans
la médullaire rénale, augmentant progressivement de diamètre. Au
niveau de la médullaire interne, ils fusionnent par groupes de huit
pour former un canal papillaire.
2-canaux papillaires:
Leur paroi est bordée par un épithélium
prismatique unistratifié avec des cellules
claires.
Les canaux papillaires s'ouvrent dans le calice au
niveau du sommet de la pyramide de Malpighi
(papille).
PORTION PARTICULIERE DU NEPHRON : APPAREIL JUXTA
GLOMERULAIRE
complexe
A-Définition et structure en microscopie optique :
Le
GOORMAGHTIGH » ou segment neuro-myoartériel
Lequel est un ensemble hétérogène constitué par :
juxta glomérulaire « ou
appareil
juxta glomérulaire de
juxta-glomérulaire du rein.
1.L’artériole glomérulaire afférente : qui présente 2 modifications structurale de sa
paroi.
•Disparition de la limitante élastique interne
•Disparition des cellules musculaires lisses de la média
2.Le lacis cellulo-conjonctif : sépare l’artériole glomérulaire afférente de la macula
densa.
3.La macula densa : différenciation pariétale du tube distal avec aspect palissadique
des cellules de la partie de la paroi du tube contourné distal adjacente à l’artériole.
.
Représentation schématique de l’appareil juxta glomérulaire
B- En microscopie électronique :
1.L’artériole glomérulaire : offre une paroi caractérisée
•Un endothélium continu
•Des cellules « myoïdes » pauci ou afibrillaires
•Des cellules « épithélioïdes » à cytoplasme riche en granules denses d’où le nom de
cellules granuleuses élaborant la RENINE.
2.Le lacis cellulo-conjonctif :
•Réseau dense et intriqué de membrane basale tendu entre l’adventice de l’artériole
glomérulaire afférente et la membrane basale de la macula densa.
•Des cellules pseudo-meissneriennes aplaties occupant les mailles du réseau de M.B.
Sur le plan physiologique: l’appareil juxta glomérulaire est impliqué dans trois
fonctions essentielles:
1. la régulation locale du débit sanguin glomérulaire .
2. l’élaboration de la rénine par les cellules granuleuses , intervenant dans la
régulation de la pression artérielle et de la sécrétion d’aldostérone.
3. la réception des informations osmotiques et des variations du volume sanguin .
Interstitium rénal
1- le tissu conjonctif: représenté par la capsule
du rein qui est faite d’une lame collagène fine et
résistante. Elle envoie dans le parenchyme rénal
de fins prolongements qui réalisent un discret
feutrage entres les tubes et autour des vaisseaux.
2-Les fibres nerveuses: Ce sont des fibres
amyéliniques vaso-motrices. Au niveau de la
capsule, elles sont myélinisées sensitives.
3-les vaisseaux sanguin: La vascularisation
lymphatique est peu développée. Ces vaisseaux
suivent le trajet des vaisseaux sanguins
arciformes et interlobulaires. Dans la médullaire
ils sont parallèles aux vasa recta.
Par contre la vascularisation sanguine est très
développée.
VASCULARISATION RENALE
Le sang artériel arrive au rein par l’artère rénale branche de l’aorte
abdominale, le sang veineux quitte le rein par la veine rénale qui se
jette dans la veine cave inférieure. Cette vascularisation externe est
sujette à de nombreuses variations d’implantation. C’est ainsi qu’on peut
trouver des artères accessoires arrivant au pôle supérieur ou inférieur du
rein.
– LE SYSTEME ARTERIEL
L’artère rénale traverse le hile, se divise en deux branches principales, une antérieure et une
postérieure dont les branches de subdivision dépourvues d’anastomoses (vascularisation de
type terminal) se distribuent entre les pyramides de MALPIGHI (c.à.d. dans les colonnes de
BERTIN) c’est les artères inter lobaires. A la jonction cortico-médullaire, l’artère
interlobaire se divise latéralement en plusieures artères arciformes (arquées) qui circulent
parallèlement à la capsule et donnent naissance aux artères inter lobulaires lesquelles sont a
l’origine des artérioles glomérulaires afférentes et se terminent à la périphérie du rein dans
un réseau d’artérioles sous capsulaires qui forment un plexus capillaire.
En aval de ces artérioles afférentes, la circulation sanguine est assurée par un système
porte artério-artériel spécifique du rein représenté par le corpuscule de MALPIGHI
responsable ce qu’on appel la microcirculation rénale .
1-Capsule d’envellope
2-Cortex corticis
3-Labyrinthe
Subst
corticale
4-Pyramide de FERREIN
5-Veine droite ascendante
6-Pyramide de MALPIGHI
7-Tube collecteur
8-Papille rénale
9-Veine interlobaire
10-Artère interlobaire
11-Colonne de BERTIN
12-Artériole descendante
13-Veine arciforme
14-Artère arciforme
15-Artère interlobulaire
16- Veine interlobulaire
17-Artèriole glomérulaire
afférente
18-Corpuscule deMALPIGHI
19-Artèriole glomérulaire
efferente
20-Veinule « étoilée » de
VERHEYEN
Aspect schématique d’une coupe longitudinale du rein
montrant la vascularisation arterio-veineuse
– LE SYSTEME VEINEUX
Le sang veineux provient de 02 territoires :
•– De la corticale : le sang veineux est drainé par les veinules étoilées de
VERHEYEN puis par les veines interlobulaires lesquelles se jettent dans les arcades
veineuses drainées a leur tour par la veine interlobaire .
•- De la médullaire : les capillaires médullaires sont drainés par des veinules
lesquelles se jettent dans les veines droites ascendantes qui se jettent à leur tour
directement dans les arcades veineuses , soit indirectement en passant par les veines
interlobulaires .
Le sang des arcades veineuses est à son tour drainé par les veines interlobaires puis
par la veine rénale laquelle se jette à la sortie du rein dans la veine cave inférieure.
Coupe sagittale du rein en MO apres tech spéciale
- LA MICROCIRCULATION ARTERIELLE RENALE :
Le microsystème vasculaire rénal comporte :
A / Un premier réseau artériel : c’est le peloton vasculaire ou floculus
glomérulaire.
C’est un premier réseau capillaire immédiatement en aval de l’artériole afférente :
c’est à ce niveau que s’effectue la filtration du sang pour aboutir à la formation de
l’urine primitive. Ce peloton est drainé à la sortie du corpuscule de MALPIGHI par
une artériole efférente.
B/Un deuxième réseau artériel : il prend naissance de l’artériole efférente
juste après sa sortie du corpuscule de MALPIGHI avec 2 schémas possibles :
1er schéma : d’une manière générale l’artériole efférente se distribue en un
système capillaire qui circule dans les espaces interstitiels et donne naissance
au réseau capillaire péritubulaire dont le rôle est de faciliter la réabsorption de
l’urine primitive.
Cette disposition est retrouvée de manière quasi constante au niveau des
NEPHRONS courts corticaux.
2ème schéma : observé dans la partie la plus profonde du cortex(néphrons
longs), adjacente à la médullaire et également dans les colonnes de BERTIN,
dans ce cas les artérioles efférentes en plus de l’irrigation péritubulaire
donnent une série de longs vaisseaux à paroi mince à trajectoire verticale et
parallèle aux formations tubulaires contenues dans la médullaire du rein : C’est
les Vasa Recta qui jouent un rôle important dans les échanges ionique et les
mécanismes de réabsorption dans la zone médullaire.
Le néphron et la microcirculation
LE BAS APPAREIL URINAIRE
I) Les voies excrétrices : sont classées en :
•Voies excrétrices sus-vésicale : représentées par les calices, les
bassinets et les uretères.
•Voies excrétrices sous-vésicale : représentées par l’urètre.
La paroi des ces voies urinaires présentent la même structure
histologique à savoir :
1.Une muqueuse :avec un épithélium de
transition urinaire (urothélium):un épithélium pseudostratifié particulier
qui s'observe au niveau des voies urinaires. Il borde notamment les
uretères, la vessie et la première partie de l 'urèthre.
L’urothélium à deux capacités fonctionnelles majeures qui autorise des
changements de forme et qui constitue une barrière à la réabsorption de
l’urine.
On distingue 3 couches de cellules superposées toutes en contact avec la lame
basale(ou pas!!) :
une couche basale de cellules prismatiques,
une zone intermédiaire faite d’un nombre variable de couches de cellules en
fonction du degré de remplissage de la lumière,
une couche superficielle ou luminale faite de cellules en
ombrelle(raquette)observées quand la vessie est vide. Ces cellules sont
caractérisées par la présence de zonula occludens ainsi que par l’existence de
plaques spécialisées de membrane asymétrique.
Les cellules sont pourvues d’une cuticule apicale imperméable a l’urine.
Le chorion est conjonctivo vasculaire et aglandulaire.
2.Une musculeuse : lisse , disposée généralement en deux
couches(ou 3 comme par exp au niveau de la vessie) :
.une couche interne formée de fibres musculaires lisses
longitudinales.
.une couche externe formée de fibres musculaires lisses
circulaires.
3.Une adventice :
Fibro-elastique , pouvant être revêtue du feuillet viscéral de la
séreuse péritonéale.
Caractéristiques topographiques des voies urinaires:
la structure microscopique de la paroi des voies urinaires varie en
fonction du segment considéré :
1.Au niveau du 1/3 inférieur de l’uretère :
La musculeuse est faite de 03 couches :
Couche interne longitudinale , moyenne circulaire et externe
longitudinale
2.Au niveau de la vessie :
•La musculeuse est très développée, elle est répartie en 3 couches de
fibres musculaires lisses.
•Lorsque la vessie est vide, l’épithélium contient des cellules
particulières C’est les cellules dites en raquette.
3.Au niveau de l’urètre : (voir cours appareil génital mâle).
•Chez l’homme il comporte 3 portions :
-Urètre prostatique -Urètre membraneux -Urètre
spongieux
•Chez la femme : l’urètre est particulièrement court il
mesure environ 4cms, sa paroi est caractérisée par :
•Un épithélium : prismatique stratifié
•Un chorion glandulaires ( sous forme de simples
diverticules épithéliaux appelés lacunes de MORGANI).
•Une musculeuse lisse qui présente des fibres musculaires
lisses annulaires au niveau de l’extrémité sous vésicale
formant le sphincter lisse lequel est doublé extérieurement
par le sphincter strié .
|
Lames histologiques de
l’appareil urinaire
Pr Boudiaf Radia
histologie embryologie et genetique clinique
centre pierre marie curie d’Alger
Coupe sagittale du rein
1
3
2
4
1-cortex
2-pyramide de
Malpighi
3-medullaire
4-hile
Le glomérule rénal ou corpuscule de
Malpighi
1
2
3
1. Capsule de Bowman
2. Chambre glomérulaire
3. Peloton vasculaire
Pôle vasculaire du glomérule
2
1
4
5
3
1. Pôle vasculaire
2. Artériole
3. Peloton vasculaire
4. Macula densa
5. Lacis ou coussinet
Glomérule rénal coloré par le P.A.S.
2
1. Capillaire du peloton vasculaire
2. Capsule de Bowman
1
Pôles vasculaire et urinaire dans un
glomérule rénal
1. Pôle vasculaire
2. Peloton vasculaire
3. Pôle urinaire
4. Tube contourné proximal
1
2
3
4
Glomérule rénal observé au M.E.B.
2
1
3
1. Capsule de Bowman
2. Chambre glomérulaire
3. Capillaire du peloton vasculaire
Glomérule rénal observé, après écartement
de la capsule de Bowman, au M.E.B.
1
1. Chambre glomérulaire
2. Podocyte ( feuillet viscéral )
2
Détail d'un podocyte observé au M.E.B.
1
4
2
3
1. Corps cellulaire du podocyte
2. Trabécule
3. Pédicelles interdigités
4. Fente épithéliale de filtration
Trabécules et pédicelles de podocytes au
M.E.B.
3
1
2
1. Trabécule
2. Pédicelles interdigités
3. Fente épithéliale de filtration
Détail glomérulaire observé au M.E.T.
2
7
4
1
5
3
6
1. Lumière du capillaire
2. Pore endothélial
3. Lame basale
4. Fente de filtration
5. Pédicelle
6. Trabécule de podocyte
7. Chambre glomérulaire
Détail d'un glomérule rénal observé au
M.E.T.
6
2
3
1
1. Lumière du capillaire
2. Pore endothélial
3. Lame basale trilamellaire
4. Fente de filtration
5. Pédicelles interdigités
6. Chambre glomérulaire
Pôle urinaire et début des tubes rénaux
1-debut du tube contourné
proximal
1
Tubes urinaires
1
3
2
1. Segment proximal
2. Segment distal
3. Striations basales acidophiles
C.T. de tubes urinaires
Tubes urinaires colorés par le P.A.S.
Mise en evidence
De la lame basale
Et de la bordure en
brosse.
Bordure en brosse et phosphatases alcalines
dans les tubes rénaux
Anse grêle
1
1-segment grêle.
2-segment distal.
3-veinule.
2
3
Macula densa
1. Segment distal juxta-glomérulaire
2. Macula densa
3. Cellules du lacis
4. Pôle urinaire
1
23
4
Tubes de Bellini
1
2
3
4
1. Tube de Bellini
2. Cellule claire à pôle apical bombé
3. Segment grêle
4. Capillaire sanguin
Coupe transversale d'un tube de Bellini
Canal papillaire avec cellules claires
cylindriques
Ouverture des canaux papillaires dans le
calice
1
5
4
3
2
1. Calice
2. Pointe de la pyramide de Malpighi
3. Canaux papillaires
4. Versant papillaire du calice
5. Versant urinaire du calice
Pore urinaire
1. Canal papillaire
2. Pore urinaire
3. Lumière du calice
3
1
2
calice
Face papillaire:
Epithelium cylindrique
Face non papillaire:
urothelium
Coupe transversale du rein après perfusion
mise en évidence de la vascularisation
Perfusion au bleu alcian
Perfusion au bleu alcian
Muqueuse de l’uretère
Vessie:coupe transversale
couche musculaire importante
Urothelium de la vessie
vessie
Urètre masculin
*:corps spongieux
Fleches bleues:glandes à mucus
Je vous remercie
Pr Boudiaf.R
|
Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Dr. KADIM.S
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
I- Généralités
1- Principales fonctions du rein
A-Fonctions exocrines du rein
B- Fonctions endocrines du rein
2- Moyens mis en jeu
3- Relations structure/fonction
II- Débit sanguin rénal
III- Composition de l’urine
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Chaque rein est constitué par un grand nombre d’unités
fonctionnelles élémentaires de l’ordre de 800 000 à 1 million :
les néphrons.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Chaque néphron comporte un glomérule suivi d’un tubule.
Le tubule comprend différents segments spécialisés
permettant la modification de la composition de l’ultrafiltrat
glomérulaire par phénomène de sécrétion et de réabsorption
aboutissant à l’urine définitive.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
Le rein, par ces fonctions exocrines et endocrines, joue un rôle
fondamental dans l’homéostasie du milieu intérieur.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
1- Fonctions exocrines du rein
- maintien de l’équilibre hydro-électrolytique
- maintien de l’équilibre acido-basique
- élimination des déchets métaboliques endogènes et des
substances étrangères à l’organisme.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
- production de rénine
- activation de la vitamine D
- production d’érythropoïétine
- production de kinine
- production d’endothéline
- production de prostaglandines : PGE2 et PGI2
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
a- Production de rénine :
Angiotensinogène → angiotensine 1→ angiotensine 2
→
vasoconstriction
rénine enzyme de conversion
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
a- Production de rénine :
-Angiotensine II exerce des effets :
- vasoconstricteurs puissants par le biais de son récepteur AT1
- stimule la sécrétion d’aldostérone favorisant la rétention de Na+ et
la sécrétion de K+ et de H+
- Stimuli de la sécrétion de rénine :
- hypovolémie ou baisse de pression artérielle
- système nerveux sympathique
- diminution de la concentration en NaCl au niveau de la macula densa
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
b- Activation de la vitamine D :
Le rein est capable d’activer la vitamine D3 en induisant l’hydroxylation
de 25 OH D3 en 1,25(OH)2 D3 sous l’action de la 1α-hydroxylase au
niveau du tube contourné proximal.
- effets physiologiques :
- augmentation de l’absorption intestinale du Ca++
- augmentation de la réabsorption rénale du Ca++et du phosphore
- augmentation de l’absorption intestinale de phosphate
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
c- Production d’érythropoïétine (EPO):
intervient dans l’érythropoïèse, elle stimule la production des
globules rouges par la moelle osseuse.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
d- Production de kinine :
Kininogène → kinine
Kallicréine (synthétisée par les cellules du tube contourné distal)
Effets physiologiques des kinines :
- vasodilatatrices
- augmentation du débit sanguin rénal
- diminution des résistances rénales
- pas de modifications de la filtration glomérulaire
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
e-Endothéline
-peptide produit dans le rein par les cellules tubulaires
endothéliales
-puissant vasoconstricteur
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
f- Production de prostaglandines :
PGE2 et PGI2 vasodilatation
Effets physiologiques :
- produites par les cellules du canal collecteur, cellules artériolaires
glomérulaires
- vasodilatatrices et hypotensives= prostacycline
- effet vasoconstricteur= thromboxane
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Principales fonctions du rein
2- Fonctions endocrines du rein
g- Facteurs de croissance
- croissance des cellules tubulaires
- représentés par IGF-1 et EPGF
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Moyens mis en jeu
- Filtration glomérulaire
- Réabsorption
- Sécrétion
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Relations structure-fonction
a- Néphron :
unité fonctionnelle du rein, composée de segments spécialisés :
- le glomérule
- le tube proximal
- l’anse de Henlé : -branche descendante
-branche grêle
-branche ascendante
- le tube distal
- le canal collecteur
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Victor Gueutin-Gilbert Deray-Corine Isnard-Bagnis
Physiologie rénale- Bull Cancer vol.99. N°3. Mars 2012
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Jeans Louis Pallot- Physiologie rénal
Service de réanimation polyvalente
CHI André Gregoire (Montreuil)
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Relations structure-fonction
b- Appareil juxtaglomérulaire
- dispositif intervenant dans l’ «autorégulation» rénale
- C’est un triangle délimité par l’AA et l’AE d’une part et le TCD du même
néphron d’autre part. Il comprend 4 éléments :
1- les cellules épithélioïdes appartenant à la paroi des artérioles afférente
et efférente.
2- le lacis composé de cellules contractiles situées entre les artérioles
afférente et efférente et le TCD.
3- la macula densa appartenant au TCD.
4- les fibres nerveuses situées entre les fibres musculaires, les artérioles
et le lacis.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Jeans Louis Pallot- Physiologie rénal
Service de réanimation polyvalente
CHI André Gregoire (Montreuil)
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Relations structure-fonction
c- Vascularisation fonctionnelle du rein
→
Artère rénale
interlobulaires
Artères interlobaires
artériole afférente
→
→
Artères arquées
→
Artères
Les artérioles efférentes issues des glomérules du cortex externe se
résolvent en un réseau capillaire. Celles issues des glomérules du
cortex profond se subdivisent en branches capillaires rectilignes , les
vasa recta irrigant la médullaire.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Relations structure-fonction
c- Vascularisation fonctionnelle du rein
Au total, le néphron est irrigué par 2 réseaux capillaires en série :
- réseau glomérulaire entre les artérioles afférente et efférente
- réseau tubulaire comportant les vasa recta enserrant l’anse de
Henlé pour les réseaux juxtamédullaires.
Tout le sang qui irrigue le rein traverse d’abord les glomérules.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Jeans Louis Pallot- Physiologie rénal
Service de réanimation polyvalente
CHI André Gregoire (Montreuil)
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Généralités
Relations structure-fonction
d- Innervation du rein
Elle est assurée par les fibres nerveuses sympathiques qui
suivent les artères et sont en contact étroit avec l’appareil
juxtaglomérulaire.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Débit sanguin rénal
Le débit sanguin rénal : DSR est le débit circulatoire rénal,
présentant deux caractéristiques :
- il est remarquablement élevé
- il est relativement constant
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Débit sanguin rénal
Le débit sanguin rénal :
- 20-25 % du débit cardiaque
- transmis en quasitotalité aux glomérules
- = 1200 ml/min/1,73 m2
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Débit sanguin rénal
Le DSR est calculé selon la relation :
DSR = DPR X 100
100 – Hématocrite
Le débit plasmatique rénal DPR représente le volume plasmatique qui
traverse le rein en une minute. Il est de l’ordre de 600ml/min/1,73 m².
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Composition de l’urine
1- Diurèse de 24h : 1500 ml /24h : -diurèse obligatoire= 500 ml
- diurèse facultative= 1000 ml
2-Osmolalité : 50 à 1200mosmol /kg
-Si osmolalité urinaire = 300mosmol/kg : l’urine est isotonique par rapport
au plasma
-Si osmolalité urinaire < 300 mosmol/kg : l’urine est hypotonique par rapport
au plasma.
-Si l’osmolalité urinaire > 300 mosmol/kg : l’urine est hypertonique par
rapport au plasma.
PRINCIPES DE BASE DE LA PHYSIOLOGIE RENALE
Composition de l’urine
3- pH : compris entre 4,5 et 8, le plus souvent entre 5 et 6
4-Composition de l’urine :
- sels minéraux : Na+, Cl-, K+, Mg2+, Ca2+, P
- déchets azotés : urée, créatinine, acide urique
- acides : acide citrique, acide lactique, acide pyruvique, acide
oxalique
- hormones, vitamines, enzymes en très faible quantité.
|
Faculté de Médecine d’Alger
Laboratoire de Physiologie
FILTRATION GLOMERULAIRE
Dr. KADIM.S
FILTRATION GLOMERULAIRE
I- Généralités
1- Définition
2- Barrière de filtration glomérulaire
3- Nature de l’ultrafiltrat glomérulaire
II- Mécanismes de la filtration glomérulaire
1- Forces mises en jeu
2- Facteurs modulant la filtration glomérulaire
3- Notion de fraction filtrée
III- Mesure du débit de filtration glomérulaire
1- Définition de la clairance glomérulaire
2- Mesure du débit de filtration glomérulaire
3- Formule d’estimation du débit de filtration glomérulaire
4- Stades de l’insuffisance rénale chronique
IV- Régulation du débit sanguin rénal et du débit de filtration glomérulaire
FILTRATION GLOMERULAIRE
Généralités
1- Définition
La filtration glomérulaire est l’étape initiale de la formation de
l’urine, aboutissant à la constitution d’une urine primitive ou
ultrafiltrat qui est un liquide voisin du plasma mais déprotéiné.
L’ultrafiltrat résulte d’une ultrafiltration d’une fraction de
plasma des capillaires glomérulaires vers l’espace de Bowman, à
travers la barrière de filtration glomérulaire.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Généralités
2- Barrière de filtration
Elle sépare le plasma de l’urine primitive et comporte 3 structures
traversées successivement :
- un endothélium largement fenêtré.
- une membrane basale tristratifiée renfermant des substances
amorphes comme le collagène de type 4,de protéoglycanes… .
- un épithélium formé de podocytes émettant des pédicelles qui
reposent sur la membrane basale glomérulaire définissant un espace
formé entre ces pédicelles, les fentes de filtration glomérulaires.
Cette barrière renferme également des cellules mésangiales douées de
propriétés contractiles et phagocytaires.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Généralités
3- Nature de l’ultrafiltrat glomérulaire
L’ultrafiltrat :
- liquide acellulaire, voisin du plasma
- ne renfermant pas de protéines
- contient en solution des petites molécules dont le poids moléculaire est
inférieur à 67 000 daltons à des concentrations presque identiques à
celles du plasma.
Le passage des grosses molécules à travers la barrière de filtration
dépend de leur charge et de leur poids moléculaire.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mécanismes de filtration glomérulaire
1- Forces mises en jeu
Le débit de filtration glomérulaire (DFG) : volume de plasma filtré des
glomérules vers l’espace de Bowman par unité de temps.
La filtration glomérulaire :
- est déterminée par les pressions hydrostatiques et oncotiques, selon la
loi de Starling
- dépend de la pression nette d’ultrafiltration (Puf) et du coefficient
d’ultrafiltration (Kf) qui lui-même est déterminé par la surface de
filtration et la perméabilité à l’eau de la barrière de filtration.
DFG= Kf x Puf
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mécanismes de filtration glomérulaire
1- Forces mises en jeu
La pression d’ultrafiltration est la résultante des pressions hydrostatiques et
oncotiques exercées de part et d’autres de la barrière de filtration :
- la pression hydrostatique capillaire (PHcg) favorisant la filtration, constitue
la force motrice de la filtration. Elle est d’environ 60 mmHg ;
- la pression oncotique du capillaire glomérulaire (POcg), s’opposant à la
filtration, est approximativement de 30 mmHg ;
- la pression hydrostatique tubulaire (PHt), s’opposant à la filtration, est
d’environ 15 mmHg.
- la pression oncotique tubulaire (POt), favorisant la filtration, est considérée,
en pratique, comme nulle, vu l’absence de protéines dans l’espace urinaire.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mécanismes de filtration glomérulaire
1- Forces mises en jeu
Puf= ∆PH - ∆PO
∆PH = PH cg - PH T
∆PO = PO cg - PO T POT : Pression oncotique tubulaire 0 mmHg
Puf = PH cg - PH T - PO cg
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mécanismes de filtration glomérulaire
POt
PHt
PHcg
POcg
PHcg
POcg
PHt
POt
Victor Gueutin-Gilbert Deray-Corine Isnard-Bagnis
Physiologie rénale- Bull Cancer vol.99. N°3. Mars 2012
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mécanismes de filtration glomérulaire
2-Facteurs modulant le débit de filtration glomérulaire
- les pressions hydrostatique et oncotique dans le capillaire
glomérulaire
- la pression hydrostatique dans la chambre urinaire qui est
augmentée en cas d’obstruction sur la voie excrétrice
- le débit plasmatique rénal
- la perméabilité et la surface glomérulaire qui peuvent varier sous
l’influence d’angiotensine II
- le tonus des artérioles afférentes et efférentes
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
Le DFG est meilleur indicateur de la fonction rénale.
La mesure du DFG est réalisée indirectement par la clairance de
certaines substances endogènes ou exogènes ou estimée par
plusieurs formules.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
1- Définition de la clairance
La clairance rénale C d’une substance S :
- volume virtuel de plasma totalement épuré de la substance par unité de
temps.
- déterminée par le rapport du débit d’excrétion de la substance (UxV)
sur la concentration plasmatique de cette même substance.
C = U xV
P
U : concentration urinaire de la substance(mg/ml ou g/l)
P : concentration plasmatique de la substance(mg/ml ou g/l)
V : débit urinaire (ml/min).
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
La substance idéale pour la mesure du DFG doit répondre à
plusieurs critères ; elle doit être :
- librement filtrée
- atoxique
- non réabsorbée
- non sécrétée
- non métabolisée par le corps
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
En pratique, on utilise deux substances :
- Substance exogène : l’inuline
- méthode de référence (gold standard).
- Substance endogène : la créatinine
DFG = Cinuline = Ccréatinine = 125 ± 15 ml/ min/1,73 m2
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
2- Fraction filtrée
Le pourcentage du DPR qui est filtré représente la fraction filtrée
(FF) = DFG ~ 20 % .
DPR
Le débit de filtration glomérulaire (DFG) s’élève alors aux alentours de
20 % x 600 ml/min, soit 120 ml/min représentant 180 l/j.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
3- Formules d’estimation du DFG
1- Formule de Cockroft et Gault (1)
C Créatinine = (140 – âge) X poids x K
[Créatinine]
K = 1,23 chez l’homme
K = 1,04 chez la femme
Créatinine en µ mol/l
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
3- Formules d’estimation du DFG
Formule de Cockroft et Gault (2)
C Créatinine = (140 – âge) X poids x K’
7,2x[Créatinine]
K’ = 1 chez l’homme
K = 0,85 chez la femme
Créatinine en mg/l
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
3- Formules d’estimation du DFG
2- Formule MDRD (Modification of Diet in Renal Disease)
C créatinine = 186,3 x (creatx0,0113)-1,154x âge-0,203x (0,742 si femme)
Créatinine en µ mol/l
FILTRATION GLOMERULAIRE
Mesure du débit de filtration glomérulaire
3- Formules d’estimation du DFG
3- Formule CKD-EPI “ chronic kidney disease- epidemiology collaboration”:
Pour la femme :
- Créatininémie ≤ 62 μmol/l
DFG = 144 x [(créatininémie /88,4)/0,7]-0,329 x 0,993âge
- Créatininémie > 62 μmol/l
DFG = 144 x [(créatininémie /88,4)/0,7]-1,209 x 0,993âge
Pour l’homme :
- Créatininémie ≤ 80 μmol/l
DFG = 141 x [(créatininémie /88,4)/0,9]-0,411 x 0,993âge
- Créatininémie > 80 μmol/l
DFG = 141 x [(créatininémie /88,4)/0,9]-1,09 x 0,993âge
FILTRATION GLOMERULAIRE
Insuffisance rénale chronique
Différents stades de l’insuffisance rénale chronique (IRC) :
Stade 1 : pas d’IRC ; C > 90 ml/min
Stade 2 : IRC débutante ; C de 60 à 89 ml/min
Stade 3 : IRC modérée ; C de 30 à 59 ml/min
Stade 4 : IRC sévère ; C de 15 à 29 ml/min
Stade 5 : IRC terminale ; C < 15 ml/min
FILTRATION GLOMERULAIRE
Régulation du DSR et DFG
Mécanisme myogénique
Autorégulation
Rétrocontrôle tubuloglomérulaire
Régulation intrinsèque
Système rénine angiotensine
Régulation hormonale Prostaglandines
Système kinine-kallicreine
Régulation nerveuse
Régulation extrinsèque
Régulation hormonale extra-rénale : AVP
FILTRATION GLOMERULAIRE
Régulation du DSR et DFG
A- Régulation intrinsèque :
1- Autorégulation :
a-Mécanisme myogénique : l’augmentation du débit de perfusion entraîne
un étirement de la paroi vasculaire des AA qui vont répondre par une
vasoconstriction active.
b-Rétrocontrôle négatif tubulo-glomérulaire : le DSR est sous le
contrôle des variations du débit et de la composition du fluide tubulaire
au niveau de la macula densa. Lorsque le débit de Na+ dans le tubule
distal augmente, l’artériole afférente se contracte.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Régulation du DSR et DFG
Grâce aux mécanismes d’autorégulation, le DSR et le
DFG demeurent pratiquement constants pour une gamme
très étendue des pressions artérielles moyennes de 80 à
160 mm Hg. En revanche, lorsque la pression moyenne
est inférieure à 80 mm Hg, une diminution du flux
sanguin rénal et de la filtration glomérulaire survient.
FILTRATION GLOMERULAIRE
Régulation du DSR et DFG
2- Régulation hormonale :
a-Système rénine angiotensine : vasoconstriction
b-Prostaglandines E2 et I2 : vasodilatation
c- Système kinine-kallicreine : vasodilatation
FILTRATION GLOMERULAIRE
Régulation du DSR et DFG
B-Régulation extrinsèque
1-Régulation nerveuse :
Assurée par les fibres nerveuses sympathiques de nature adrénergique
dont la stimulation entraîne une vasoconstriction.
L’orthostatisme, l’exercice physique, les émotions et l’asphyxie
entraînent une augmentation du tonus sympathique d’où diminution du
DSR.
2-Régulation hormonale extra rénale :
Arginine vasopressine (AVP) : augmente la pression artérielle et les
résistances vasculaires d’où baisse du DSR.
|
Pr Yabka
Laboratoire d’anatomie générale d’Alger
• Introduction
• Développement embryonnaire
• Anatomie descriptive
• Rapports
• Moyens de fixité
• Vascularisation
• Innervation
• Exploration et pathologies
23/01/2023
Pr Yabka
2
• Connaître la configuration extérieure du sein
• Connaître la configuration intérieure du sein
• Connaître sa structure
• Connaître ses vaisseaux et nerfs
• La glande mammaire ou sein est une glande exocrine, lactifère, située
au niveau de la paroi ventrale du thorax. Elle est riche en
neurorécepteurs et en récepteurs hormonaux.
• Son développement suit les étapes hormonales de la vie de la femme.
• Le sein peut être touché par plusieurs maladie; dont la plus grave est
le cancer du sein.
• La sénologie est une spécialité médicale qui étudie les affections du
sein.
• La glande mammaire est
d’origine ectodermique.
Organogénèse
• 4e semaine: apparaît la crête
mammaire de chaque côté du
corps.
Organogénèse
• 5e semaine: la crête mammaire
disparaît et laisse place au
bourgeon mammaire
• 10e semaine : apparition de la
fossette mammaire qui est
l’ébauche de l’aréole.
• 7e mois: apparition de l’ébauche
des canaux galactophores
• 8e mois : ouverture des canaux
dans le futur mamelon.
1- A la naissance: la structure est
inachevée et reste au repos jusqu’à la
puberté chez la femme.
2- A la puberté: augmentation du
volume de la glande et saillie du
mamelon.
3- En période de gestation et
lactation: le volume augmente, le
mamelon devient plus saillant et
l’aréole se pigmente.
4- A la ménopause: atrophie de la
glande mammaire.
1-Mamelon surnuméraire: mamelon
en plus, c’est la polythélie
2- Amastie: absence de glande
mammaire
3- Polymastie : glande surnuméraire
3- Hypoplasie: glande mammaire non
développée
4-Athelie : absence de mamelon
Polymastie : glande surnuméraire
Mamelon surnuméraire: polythélie
1
3
2
1- Situation
• A la partie antéro-supérieure du
thorax, de part et d’autre du
sternum.
• En avant des muscles
pectoraux,
• Entre la 3e et la 7e côte(1), (2)
• Le mamelon se projette sur la 9e
vertèbre dorsale.
• La limite inférieure: le sillon infra
mammaire (2).
• La limite supérieure: le sillon
supra mammaire (3).
2- Division du sein
Cliniquement, le sein est divisé en
quatre quadrants :
● supéro-externe (1)
● supéro-interne(2)
● inféro-externe (3)
● inféro-interne(4)
Elle émet un prolongement supéro-
externe, constant: le prolongement
axillaire.(ꓮ)
1
3
2
4
3- configuration extérieure: le sein présente 03 zones :
a- L’aréole : c’est un disque cutané, de 15 à 30 mm de diamètre plus ou moins
pigmentée. Sa surface est irrégulière, on y observe de petites saillies (12 à 20): les
tubercules de Morgagni qui correspondent à des glandes sudoripares et sébacées
3- configuration extérieure:
b-Le mamelon: saillie cylindrique, pigmenté, séparé de l’aréole par un sillon,
présente les orifices d’abouchement (les pores) des canaux galactophores .
c-La peau péri-aréolaire: adhère intimement à la glande par les ligaments de
Cooper, et elle en est séparée par le muscle mamillaire. Elle est glabre chez la
femme et l’enfant.
A la peau du mamelon et de l’aréole est annexé le muscle aréolaire
4-Structure de la glande mammaire
a- chez l’enfant et l’homme: petit amas de tissu glandulaire, fibreux.
b- chez la femme :C'est une glande tubulo-alvéolaire entourée d'un
stroma de tissu conjonctif dense et adipeux.
4-Structure de la glande mammaire
A- Le tissu glandulaire est divisé par des
septums interlobaires en lobes.
Chaque lobe est subdivisé en 15 à 25 lobules
irréguliers, et chaque lobule est formé par des
alvéoles ou acinus qui représentent l’unité de
base.
Le lobe est drainé par un conduit
lactifère(galactophore).
Les canaux galactophores convergent vers le
mamelon, ils s'élargissent pour former les
sinus lactifères, puis se rétrécissent et
débouchent au niveau des pores du mamelon.
A- Le tissu glandulaire
4-Structure de la glande mammaire
B- Le tissu adipeux et conjonctif
liée au tissu glandulaire.
Présente deux couches graisseuses:
La couche antérieure: préglandulaire
cloisonnée par les ligaments de Cooper
qui relient la peau à la glande
La couche postérieure: limitée par le
fascia superficialis.
L’ensemble peau-glande-graisse glisse sur
le grand pectoral.
la glande mammaire est comprise
entre les fascias pré et rétro-
mammaire ; dédoublement du
fascia superficiel du thorax.
Elle est en rapport en arrière avec
de la superficie à la profondeur :
l’espace rétro mammaire :
celluleux adipeux permettant le
glissement de la glande,
le muscle grand pectoral: engainé
par son aponévrose.
Le muscle petit pectoral.
Le gril costal avec les muscles
intercostaux.
la plèvre et le poumon.
Peu développés représentés
principalement par :
les attaches cutanées au niveau
de la zone aréolo-mamelonnaire,
le sillon infra-mammaire,
les travées conjonctives (les
ligaments de Cooper).se sont
des ligaments suspenseurs du
sein qui unissent les fascias pré
et rétro-mammaires.
A- La vascularisation artérielle provient
de trois troncs artériels :
● L’artère thoracique médiale, artère
principale issue de la subclavière . Elle
vascularise un peu plus de la moitié
supérieure de la glande.
● L’artère axillaire vascularise la glande
par :
l’artère thoracique latérale
L’artére thoraco-acromiale.
● Les artères intercostales se ramifient
le long du grand pectoral et abordent la
glande par sa face postérieure.
B- les veines:
02 réseaux : superficiel et profond
1- Le réseau profond, non visible,
chemine entre les lobes est drainé par 03
systèmes:
● médial vers les veines thoraciques
internes
● latéral vers la veine axillaire
● postérieur vers les veines intercostales
2- Le réseau superficiel est péri-aréolaire
et péri-mamelonnaire , il constitue le
réseau de Haller, se draine dans les
veines superficielles de voisinage.
Le drainage lymphatique de la glande mammaire est calqué sur la
vascularisation artérielle.
- Deux réseaux d’origine:
- un réseau superficiel cutané
- un réseau profond glandulaire,
Anastomosés entre eux dans la région sous aréolaire.
- les collecteurs lymphatiques se drainent dans:
-
-
les nœuds lymphatiques axillaires latéralement
les nœuds lymphatiques de la chaîne thoracique interne médialement.
L’ensemble de ces chaînes lymphatiques se drainent vers les nœuds lymphatiques
supra claviculaires
1- Réseau cutané:
- Draine la peau et le tissu graisseux sous
cutané.
- Comprend Un réseau aréolaire qui se
jette dans un réseau sous aréolaire.
- Les collecteurs principaux se jettent dans
-
les nœuds axillaires,
les collecteurs accessoires dans la voie
supra claviculaire, la voie mammaire
interne et vers le sein opposé.
2-Réseau glandulaire:
- Superficiel et profond anastomosés.
- Les collecteurs lymphatiques prennent
naissance à partir du réseau inter ou péri
lobulaire.
- Les collecteurs se drainent vers les
nœuds axillaires et nœuds thoraciques
internes.
2-Réseau glandulaire:
A- Les nœuds axillaires: 05 groupes :
1- la chaîne nodal verticale: groupe central
2- la chaîne nodale thoracique latérale:
drainage lymphatique des deux quadrants
latéraux de la glande mammaire
3- La chaîne nodale subscapulaire
4- La chaîne nodale apicale supraclavière
5- Nœuds subclaviculaire
B- Nœuds lymphatiques de la
chaîne thoracique interne
• Nœuds parasternaux ❶
• Le drainage lymphatique
s’effectuera vers les nœuds
lymphatiques supra claviculaires
Le sein est divisé en 4 cadrans :
02 cadrans latéraux qui vont être drainés vers le dehors. On trouve
des lymphocentres le long de l’artère thoracique latérale puis le
courant remonte vers le creux axillaire , et aboutit dans le lympho-
noeud supraclaviculaire.
02 cadrans médiaux qui ont leur lymphocentres dans la
profondeur d’où la gravité des tumeurs, car le dépistage est difficile.
Le drainage est thoracique médiale. Le courant lymphatique rejoint
ensuite le relais supraclaviculaire,
les nœuds de la région supraclaviculaire représente le
carrefour lymphatique de la glande mammaire
1- Des nerfs superficiels, cutanés
issus des plexus cervical, brachial et
des nerfs intercostaux .
2-Des nerfs profonds qui suivent le
trajet des vaisseaux dans la glande.
L’innervation de la glande mammaire
est principalement assurée par les
3ème, 4ème et 5ème nerfs intercostaux
qui amènent des fibres sensitives à la
peau et des fibres sympathiques aux
muscles lisses et aux vaisseaux
sanguins.
Pathologies
- Pathologies cancéreuses
- Pathologies non cancéreuses
(kystes, adénomes, fibromes…)
Explorations
- Mammographie
- Echographie mammaire
- IRM mammaire
- Ponction/biopsie mammaire
-IRM mammaire
-Mammographie
|
OVAIRES
et ORGANES GENITAUX
EXTERNES
PR L BOUDINE
LABORATOIRE D’ANATOMIE CLINIQUE,
ALGER
PLAN
I/INTRODUCTION
II/ ANATOMIE DESCRIPTIVE
1/ situation
2/ aspect général et dimensions
3/ structure
4/ fixite
III/ RAPPORTS
1/ face latérale
2/ face médiale
3/ bord mésovarique
4/ bord libre
5/ extrémité supérieure
6/ extrémité inferieure
IV/ VAISSEAUX ET NERFS
V/ CONCLUSION
INTRODUCTION
▪ Les ovaires ou gonades féminines
▪ sont 2 glandes paires et symétriques
assurant une double fonction :
-endocrine : production d’hormones
sexuelles.
-exocrine : production des ovules
ANATOMIE DESCRIPTIVE
SITUATION
Les deux ovaires droit et gauche,
▪ sont placés dans la cavité
pelvienne
▪ dans une fossette latéro-utérine en
arrière
du ligament large
▪ contre la paroi latérale du pelvis,
▪ ils sont extra-péritonéaux
ASPECT GENERAL ET DIMENSIONS
Les ovaires peuvent être visualisés par cœlioscopie
- Avant la puberté l’ovaire est lamellaire à la naissance,
- il prend une forme ovalaire après la 2eme année
- A la période d’activité génitale l’ovaire atteint ses dimensions maximales :
Longueur : 3,5cm largeur : 2cm épaisseur : 1cm poids : 8 a 10 g
- Il est aplati en amande et présente
- 2 faces, latérale et médiale séparées par :
- 2 bords : bord libre (bord postérieur), et bord mésovarique (bord antérieur)
présentant le hile
- 2extrémités : tubaire (supérieure) et utérine (inférieure).
- De couleur blanc nacré, il est parcouru par des sillons correspondant aux cicatrices
consécutives a la rupture des follicules ovariques , de plus en surface apparaissent les
saillies des follicules ovariques en évolution
- Après la ménopause l’ovaire involue, il diminue de volume et sa surface devient lisse.
STRUCTURE
L’ épithélium de
revêtement :
une seule couche de
cellules cubiques qui se
déchire pour laisser
passer les ovules au
moment de la ponte.
-le cortex : contenant les
follicules ovariques.
-la médullaire : centrale.
MOYEN DE FIXITE
▪ Le ligament propre de l’ovaire (ligt utéro-ovarien) : unit l’extrémité inférieure de
l’ovaire a la corne utérine.
▪ Le ligament suspenseur de l’ovaire (ligt lombo-ovarien) : nait dans la région
lombaire au niveau de L2, il se divise a sa terminaison en deux faisceaux :
▪ ovarique : dirigé vers l’extrémité supérieure et le bord mésovarique de l’ovaire
▪
▪ Le ligament tubo-ovarique : unit l’extrémité supérieure de l’ovaire a
tubaire : dirigé vers l’infundibulum (pavillon) de la trompe.
l’infundibulum de la trompe.
▪ Le mésovarium : méso de l’ovaire, il se fixe au pourtour du hile de l’ovaire selon
la ligne limitante du péritoine (ligne de farre), et contient les pédicules vasculo-
nerveux de l’ovaire.
MOYEN DE FIXITE
MOYEN DE FIXITE
RAPPORTS
RAPPORTS DES FACES
FACE LATERALE : Répond a la paroi
pelvienne, formée par l’os coxal
recouvert du muscle obturateur interne,
sur cette paroi cheminent les
constituants vasculo-nerveux suivants :
▪ les branches antérieures de l’artère
iliaque interne
▪ les vaisseaux iliaques externes
▪ le nerf obturateur
▪ l’uretère
▪ les vaisseaux ovariques
RAPPORTS DES FACES
FACE MEDIALE :
Elle est en rapport avec :
▪ la trompe utérine
▪ le mésosalpinx
▪ le ligament propre de l’ovaire
▪ l’utérus
RAPPORTS DES BORDS
▪ BORD MESOVARIQUE
(antérieur)
Il répond au ligament large
RAPPORTS DES BORDS
▪ BORD LIBRE (postérieur)
Situé 2cm en avant de l’articulation
sacro-iliaque et répond
• a l’uretère par l’intermédiaire du
péritoine.
Dans la cavité péritonéale il répond
• aux anses grêles,
•
•
le caecum et l’appendice a droite,
le colon sigmoïde a gauche
RAPPORTS DES EXTREMITES
▪ EXTREMITE SUPERIEURE :
Recouverte par la trompe utérine et le
mésosalpinx,
elle est en rapport avec l’intestin grêle.
▪ EXTREMITE INFERIEURE :
Située 1 a 2cm au-dessus du plancher pelvien,
elle peut être perceptible par le toucher pelvien
(TP).
VAISSEAUX ET NERFS
LES ARTERES
l’artère ovarique : nait de l’aorte au
niveau de L2, se divise en atteignant
l’ovaire en deux rameaux ovarique et
tubaire
l’artère utérine : se termine au niveau
de la corne utérine en donnant
3rameaux :
▪
▪
▪
au total, ces deux artères se partagent
de façon variable la vascularisation
artérielle de l’ovaire
le rameau du fond utérin
le rameau ovarique
le rameau tubaire
LES VEINES
constituent un plexus veineux d’où partent les
veines utérine et ovarique.
• LES LYMPHATIQUES : gagnent les nœuds
•
• et iliaques externes
lymphatiques latéro-aortiques,
LES NERFS
Proviennent
du plexus inter-mésentérique
(plexus ovarique) satellite de
l’artère ovarique
LE VAGIN
Définition
C’est un conduit
appartenant à l’appareil
génital féminin.
•Il s’étend du col utérin à la
vulve.
Situation et direction
• Situation: dans la cavité
pelvienne:
▫ En avant du rectum.
▫ En arrière de la vessie.
▫ Au dessous de l’utérus.
• Direction: oblique en bas et
en avant.
Quand le vagin est vide sa
paroi antérieure est accolée à
la paroi postérieure.
•Longueur: 8 cm
MORPHOLOGIE EXTERNE
Le vagin présente à décrire:
▪ Deux faces antérieure et
postérieure
▪ Deux bords latéraux
▪ Deux extrémités supérieure et
inférieure
RAPPORTS
▪ Face antérieure : répond à la
partie terminale des uretères
et à la vessie
Face postérieure : répond au
•
- rectum dont elle est séparée
par le cul de sac de Douglas en
haut
- La cloison recto-vaginale en bas
▪ Deux bords latéraux
▪ Deux extrémités supérieure et
inférieure
RAPPORTS
▪ Deux bords latéraux divisé en
deux segments:
supérieur ou pelvien,
inférieur ou périnéal
-
-
Extrémité supérieure
• Elle est insérée sur le col utérin (museau de
tanche).
• De cette insertion résulte un cul-de-sac
circulaire compris entre la paroi vaginale et le
museau de tanche c’est le cul-de sac vaginal.
Extrémité inférieure
• Le vagin s’ouvre au fond du vestibule,
• Cet orifice est rétréci chez la femme vierge
par un repli muqueux : l’hymen
Morphologie interne
• Plis transversaux: qui sont des épaississements
de la muqueuse appelée crêtes ou rides du
vagin.
• Chacune des parois antérieure et postérieure
présente une saillie longitudinale médiane large
ce sont les colonnes du vagin
Artères :
▫ Artère vaginale longue (branche
de l’hypogastrique)
▫ Branches vaginales de l’artère
utérine et artère hémorroïdale
moyenne.
Veines :
se jettent dans la veine iliaque
interne.
Lymphatiques:
se rendent aux ganglions iliaques
externes et iliaques internes.
Nerfs:
proviennent du plexus
hypogastrique.
LA VULVE
VULVE
Définition
La vulve est l’ensemble des organes génitaux
externes de la femme.
Lèvres
• Grandes lèvres: 2 grands replies cutanés,
avec une face externe (recouverte de poils) et
une face interne.
• Petites lèvres (nymphes): 2 replis cutanés
situés en dedans des grandes lèvres.
Mont de venus ou penil
• Saillie médiane, large, situé en avant de la
vulve,
• Se continue en arrière et en bas avec les
grandes lèvres.
Organes érectiles
• Clitoris : organe érectile formé par 2 corps
caverneux analogues à ceux de la verge.
• Bulbes vestibulaires : ce sont 2 organes
érectiles placés de part et d’autre des orifices
de l’urètre et du vagin.
Vestibule
• Dépression vulvaire
limitée par les petites lèvres.
Glandes de Bartholin
• Appelées aussi glandes vestibulaires majeures
ou glandes vulvo-vaginales.
• Ce sont 2 petites glandes situées de chaque
côté de la partie postérieure de l’orifice
vaginale,
• Leur volume variable: petites jusqu’à la
puberté, puis augmentent de volume, enfin
régressent après la ménopause.
• Elles possèdent un canal excréteur.
Artères :
proviennent des artères pudendales (honteuses) interne et externe.
Veines : se jettent dans les veines fémorale et pudendale interne
Lymphatiques : se rendent aux ganglions inguinaux et iliaques externes.
Nerfs: proviennent des nerfs pudendal interne et génito-crural.
|
Dr RETIA.F
Maitre assistante-Faculté de Médecine d’ ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I-Introduction
II-Les testicules:
A-Anatomie descriptive
B-Rapports
III-Les voies génitales
IV-Vascularisation et
innervation
I-Introduction:
• L’appareil génital comporte les gonades (les
testicules et les ovaires) qui produisent les cellules
sexuelles (gamètes ) et secrètent des hormones
sexuelles.
• Les autres structures qui contribuent à la
reproduction (conduits, glandes et organes génitaux
externes )sont appelées organes génitaux annexes.
I-Introduction:
• Les organes génitaux de
l’homme sont: les testicules
(gonades males productrices de
spermatozoïdes) sont localisés
dans le scrotum.
• Pour sortir du corps ,les
spermatozoïdes partent des
testicules et suivent un réseau
de conduits qui inclut:
l’épididyme, le conduit déférent
et l’urètre.
I-Introduction:
II-Les testicules:
A-Anatomie descriptive:
1-Définition:
• Sont deux glandes paires à
double sécrétion:
-Externe: engendrant les
spermatozoïdes
-Interne: sécrétant une partie des
hormones
sexuelles(testostérone).
II-Les testicules:
2-Situation:
• Les testicules (contenus dans
leurs enveloppes), sont situés au
dessous du pénis et du périnée
antérieur.
• Très mobiles ils sont
généralement à un niveau un
peu différent (le gauche est plus
bas que le droit)
Intérêt clinique :
Cryptorchidie: testicule non descendu
II-Les testicules:
3-Configuration externe:
•De forme ovoïde , aplatis
transversalement.
•Les testicules ont une surface
lisse, de couleur blanc bleutée
•De consistance ferme
•Ils sont contenus dans une
enveloppe fibreuse résistante:
l’albuginée.
II-Les testicules:
3-Configuration externe:
•Deux faces: latérale et médiale,
convexes.
•Un bord antéro-inférieur, convexe et
libre.
•Un bord postéro-supérieur, en rapport
avec l’épididyme.
• Une extrémité antéro-supérieure
arrondie, surmontée par la tête de
l’épididyme et donnant attache à un
vestige embryonnaire: l’appendice du
testicule(hydatide de Morgani)(1)
• Une extrémité inféro-postérieure,
donnant attache au ligament scrotal
qui l’unit au scrotum(2)
1
2
II-Les testicules:
4-Dimensions:
• Longueur: 4 à 5 cm
• Largeur : 3cm
• Épaisseur : 2,5 cm
• Poids : 20 grammes
II-Les testicules:
5-Structure:
•Sur une coupe sagittale, le testicule
présente:
A-L’albuginée: une enveloppe fibreuse
résistante
•Épaisse d’un mm environ, elle présente
un renforcement au niveau de l’extrémité
supérieure, appelée médiastin du
testicule (corps de Highmore)(1)
3
•Du médiastin du testicule partent des
cloisons fibreuses(2) qui divergent et se
fixent sur la face profonde de l’albuginée:
elles segmentent le testicule en 250à300
lobules(3), contenant le tissu propre du
testicule.
A
2
1
II-Les testicules:
5-Structure:
B- Le tissu propre du testicule
-Les canalicules séminipares(1):
chaque lobule contient 1à 4 ,c’est le
lieu de la spermatogénèse
-Les cellules interstitielles(2):
assurant la sécrétion endocrine
-Les canaux excréteurs: tubes
droits(3), rete testis(4), et canalicules
efférents(5)
5
4
3
1
2
II-Les testicules:
6-Fixité:
• Le testicules est un organe très
mobile, il est fixé:
-À son extrémité supérieure, par
l’ensemble du cordon
-À son extrémité inférieure, par le
ligament scrotal
• Sa position est également
fonction de la contraction des
muscles crémasters.
II-Les testicules:
B-Rapports:
1-Avec l’épididyme:
•Est un organe solidaire du bord
postérieur du testicule
•Il constitue le début des conduits
spermatiques qui stockent et
véhiculent les spermatozoïdes
II-Les testicules:
B-Rapports:
2-Avec le canal déférent:
•Il fait ses limites précises à la queue de
l’épididyme, et forme avec elle un angle
épididymo-déférentielle ouvert en
avant(1)
•Il remonte le long de la face médiale de
l’épididyme et du testicule, et rejoint le
cordon spermatique(2)
•Ses 2portions seulement sont en rapport
avec le testicule: la portion épididymo-
testiculaire(a) et funiculaire(b)
b
2
a
1
II-Les testicules:
B-Rapports:
3-Avec les enveloppes du testicule:
•Les enveloppes du testicule forment un
sac: le scrotum
•Les différents enveloppes sont
homologues des différents plans de la
paroi abdominale
•De la superficie à la profondeur
on rencontre:
1-La peau
2-Le dartos (muscle peaucier)
3-Une tunique celluleuse sous-cutané
4-Le fascia spermatique externe: mince,
représentant le prolongement de
l’aponévrose du muscle oblique externe
1
2
3
4
II-Les testicules:
B-Rapports:
3-Avec les enveloppes du testicule:
5-Le muscle crémaster: émanation du
bord inférieur des muscles oblique
interne et transverse de l’abdomen
6-Le fascia spermatique interne
:représentant l’évagination du fascia
transversalis
7-La vaginale du testicule: c’est une
dépendance du péritoine avec lequel
elle était primitivement en continuité
par le canal péritonéo-vaginal
5
6
7
Intérêt clinique :
Hydrocèle: épanchement séreux intra-vaginal
III-Les voies spermatiques :
• Sont les conduits qui transportent les
spermatozoïdes depuis les testicules jusqu’à l’extérieur
du corps.
• On distingue:
-Voies spermatiques intra-
testiculaires:
1-Tubes droits.
2-Rete testis.
3-Canaux efférents.
-Voies spermatiques extra-
testiculaires:
4-Épididyme.
5-Canal déférent.
6-Canal éjaculateur.
7-Urètre
III-Les voies spermatiques :
1- Les tubes séminifères droits:
Dans chaque lobule du testicule, des
canalicules séminipares se réunissent
pour former un conduit court et
rectiligne qui occupe la partie
supérieure du bulbe
III-Les voies spermatiques :
2- Le rete testis:
•Les tubes droits se jettent dans un
réseau de canalicules anastomosés
d’avant en arrière, situé à la partie
inférieure du médiastin du
testicule(corps de Highmore): le rete
testis
III-Les voies spermatiques :
3- Les canalicules efférents:
•Du rete testis partent( en haut et en
avant) des canalicules sinueux,
pelotonnés sur eux mêmes(au
nombre de 9 à 12 alignés d’avant en
arrière: les canalicules efférents.
•Ils se jettent dans le canal
épididymaire, en regard de la tête de
l’épididyme.
III-Les voies spermatiques :
a
b
c
4- L’épididyme:
•Il constitue le début des
conduits spermatiques qui
stockent et véhiculent les
spermatozoïdes
•Il a la forme de grosse
virgule et présente 3parties:
a- Une tête, plus volumineuse
et arrondie
b- Un corps, prismatique
triangulaire à la coupe
c- Une queue aplatie
sagittalement
•Il mesure environ 5cm de
longueur
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
• Structure cylindrique, de 40
cm de long.
• Fait suite à l'épididyme.
•Situation, trajet:
-D’abord extra-abdominal, il
pénètre dans l’abdomen par
l’orifice inguinal et devient
pelvien
-Il est possible de lui d’écrire 5
segments:
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
a-Segment épididymo-testiculaire
b-Segment funiculaire
c-Segment inguinal
d-Segment iliaque
e-Segment pelvien
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
a-Segment épididymo-testiculaire:
•Dans le scrotum: le canal déférent se
dirige en haut et en avant sur le bord
supérieur du testicule, longe la face
médiane de l’épididyme
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
b-Segment funiculaire:
•En regard de la jonction entre le
corps et la tête de l’épididyme, le
canal déférent se coude vers le
haut, puis monte verticalement
jusqu’à l’anneau inguinal externe
•Il fait partie du cordon
spermatique
•Le cordon spermatique est
entouré par les mêmes
enveloppes que le testicule
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
c-Segment inguinal:
•Le cordon spermatique traverse le
canal inguinal, trajet en chicane
ménagé dans la paroi abdominale
antérieure
•Situé au dessus de la partie médiane
de l’arcade inguinal, le canal est
globalement oblique en haut et en
arrière et latéralement
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
d-Segment iliaque:
•À la sortie du canal inguinal les
éléments du cordon se dissocient dans
l’espace sous péritonéal(Bogros)
•Le canal déférent oblique en bas en
arrière, décrit une courbe concave en
bas.
•Au détroit supérieur, le canal déférent
croise la face médiale des vaisseaux,
puis descend dans la cavité pelvienne.
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
e-Segment pelvien:
Il comporte 2 portions:
-Portion latéro-vésicale:
III-Les voies spermatiques :
5- Le canal déférent:
e-Segment pelvien:
-Portion rétro-vésicale:
•Le canal déférent, renflé en ampoule,
chemine derrière la base de la vessie
•Ils entrent en rapport avec les vésicules
séminales latéralement
III-Les voies spermatiques :
6- Les canaux éjaculateurs:
•Formé par l'union de l’ampoule
déférentielle et de la vésicule
séminale.
•Ils cheminent obliquement en
bas et en avant pour se terminer
dans la partie prostatique de
l’urètre sur le colliculus séminal,
latéralement par rapport à
l’utricule
•Ils ont une longueur de 20 mm,
IV-Vascularisation:
1-Artères:
•Le testicule et l’épididyme sont
irrigués par 3 artères:
1-L’artère testiculaire: est la plus
volumineuse et la plus importante
2-L’artère déférentielle
3-L’artère crémastérique
1
2
3
IV-Vascularisation:
1-Artères:
•Ces 3 artères s’anastomosent
entre elles: l’origine de la
vascularisation testiculaire est
donc triple
IV-Vascularisation:
2-Veines:
Les veines du testicule s’organisent en
2 groupes:
1-Antérieur: volumineux , drainé par
les veines testiculaires, volumineuses,
plexiformes, masquant l’artère
homonyme et tributaire:
-À droite, de la VCI
-À gauche, de la veine rénale gauche
2-Postérieur: moins volumineux,
satellite du canal déférent jusqu’au
canal inguinal ou il se termine dans la
veine épigastrique inférieure.
Ces 2 voies de drainage sont
largement anastomosées
1
2
Intérêt clinique :
Varicocèle: distension variqueuse des veines du cordon
spermatique
IV-Vascularisation:
3-Lymphatiques:
1
2
•Les lymphatiques sont satellites des
vaisseaux testiculaires ,ils se drainent
sans relais vers les nœuds
lymphatiques lombaires
-Nx pré et latéro-caves à droite(1)
-Nx pré et latéro-aortiques sous-
jacents au pédicule rénal, à
gauche(2)
3
•Accessoirement ,le drainage peut se
faire vers les Nx lymphatiques
iliaques externes et iliaques
internes(3)
IV-Innervation:
•Nerfs du testicule et de
l’épididyme proviennent :
-Du plexus solaire
-Du plexus hypogastrique
•Nefs des enveloppes:
-Le nerf génito-fémoral
-Le nerf ilio-inguinal
Références
1. Atlas d’anatomie « NETTER »
2. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
3. Nouveaux dossiers d’anatomie P.C.EM
« A.LEGUERRIER »
4. Atlas d’anatomie humaine « VIGUÉ-MARTÍN »
|
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ALGER
FACULTE DE MEDECINE
Anatomie de La glande
thyroïde et les
parathyroïdes
DR BABA .N
PLAN DU COURS
A- LA GLANDE THYROIDE
I- INTRODUCTION
II- ANATOMIE DESCRIPTIVE
III- MOYENS DE FIXITE
IV- RAPPORTS :
1- Rapports profonds
2- Rapports superficiels
V- VASCULARISATION ET INNERVATION
VI- CONCLUSION
B- LES PARATHYROIDES
I- INTRODUCTION
II- ANAROMIE DESCRIPTIVE
III-RAPPORTS
IV- VASCULARISATION ET INNERVATION
V- CONCLUSION
I - INTRODUCTION
▪ La thyroïde est La plus volumineuse
des glandes endocrines
▪ Impaire , médiane, appliquée à la
partie antérieure du conduit
laryngo-trachéal
Son rôle est:
Sécrétion de 3 hormones :
(cid:0) Thyroxine (T4) et
tri-iodo-thyronine(T3) : agissent sur
tous les tissus et stimulent de
nombreux métabolismes .
(cid:0) Calcitonine (CT) :abaisse le taux du
calcium sanguin
(cid:0) Son augmentation de volume,
appréciable par la palpation, définit le
goitre
II- ANATOMIE DESCRIPTIVE
1-Situation générale:
Occupe la partie antérieure de la
région infra-hyoïdienne
En avant
de l’extrémité supérieure de la
trachée
et de la partie inférieure du
larynx.
Entre les deux régions
carotidiennes
En arrière des plans
musculo-aponévrotiques de la
région infra-hyoïdienne
II- ANATOMIE DESCRIPTIVE
2- Forme
la glande thyroïde présente la
forme d’un « H » majuscule
Le corps est formé par deux lobes
latéraux verticaux que réunit un
isthme transversal
II- ANATOMIE DESCRIPTIVE
Chaque lobe a la forme d’une
pyramide triangulaire, présentant à
décrire :
▪ 3 faces : - antéro-latérale
- médiale
- postérieure
▪ sommet ou pôle supérieur effilé
▪ base ou pôle inférieur ronflé.
L’isthme thyroïdien a la forme d’une lame
aplatie présentant à décrire :
2 faces : antérieure et postérieure
2 bords : inferieur et supérieur
un prolongement : le lobe pyramidal
(pyramide de Lalouette).
II- ANATOMIE DESCRIPTIVE
3-Poids et dimensions
Hauteur des lobes latéraux: 6 cm
Largeur: 6 cm entre les bords
latéraux des lobes latéraux
L'isthme a environ 1 cm de large
sur1,5 cm de haut.
Poids: 30 g mais variable
le corps thyroïde est plus gros
chez la femme que chez
l'homme.
Aspect: le parenchyme est:
Brun rougeâtre mou et friable.
entourée capsule adhérente
III – MOYENS DE FIXITE
▪ la gaine viscérale du cou
▪ Pédicules vasculaires
▪ les ligaments:
✔ le ligament
thyro-trachéal médian (ligt
médian de Gruber)
✔ les ligaments latéraux
de Gruber
IV - RAPPORTS
La loge thyroïdienne
Elle est délimitée par le fascia thyroïdien, partie de la lame
viscérale du fascia cervical
IV - RAPPORTS
A- Rapports profonds
1- L’isthme thyroïdien :
face antérieure: convexe, recouverte par les
muscles infra-hyoïdiens ( sterno-thyroïdien )
face postérieure: concave: 2e, 3e ,4e cartilages
trachéaux.
Bord supérieur : répond au lobe pyramidal
(pyramide de Lalouette)
Bord inférieur : distant de 2à3 cm de la
fourchette sternale
NB: L’isthme s’élève lors de la déglutition, il est
palpable sous le cartilage cricoïde
L’isthme du corps thyroïde : la voie d’abord de la
trachéotomie, il laisse libre le 1eranneau trachéal
: la trachéotomie sus-isthmique
IV - RAPPORTS
A- Rapports profonds
2-Les Lobes latéraux
Face postérieure:
la gaine vasculaire carotidienne
contenant
le paquet vasculo-nerveux du cou:
-Artère Carotide primitive
-Veine Jugulaire Interne
-Nerf vague X
-Ganglions de la chaine
jugulo-carotidienne)
-les glandes parathyroïdes plus médiales
IV - RAPPORTS
• 2-Les Lobes latéraux
(cid:0) Face médiale:
axe aéro-digestif( larynx ,trachée
pharynx ,œsophage)
▪ face latérale de la trachée(1er
jusqu’au 5ème anneau)
▪ la face latérale du cartilage
cricoïde et la partie inférieure du
cartilage thyroïde recouvert par le
constricteur inf du pharynx.
• nerf laryngé récurrent qui
cheminent dans l’angle
trachéo-oesophagien.
IV - RAPPORTS
• Le nerf laryngé récurent est un
rapport très important à cause du
risque de lésion dans la chirurgie
thyroïdienne
À gauche chemine dans l’angle
trachéo-oesophagien
À droite sur le bord latérale de
l’oesophage.
IV - RAPPORTS
2-Les Lobes latéraux
(cid:0) Face antéro-latérale:
▪ Les muscles infra-hyoïdiens
(muscle sterno-thyroïdien)
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B
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IV - RAPPORTS
2-Les Lobes latéraux
(cid:0) sommet :coiffé par les
branches de l’artère et les
veines thyroïdiennes
supérieures
(cid:0) base :veines thyroïdiennes
inférieures
IV - RAPPORTS
B- Rapports superficiels
De la superficie à la profondeur :
▪
▪
▪
la peau
le fascia superficialis
le tissu sous-cutané
▪ La lame superficielle du fascia cervicale(
l’aponévrose cervicale superficielle )
étendue entre les muscles SCM et les
veines jugulaires antérieures
▪ La lame pré-trachéale du fascia
cervical(l’aponévrose cervicale moyenne
)formée par deux feuillets :
- le feuillet superficiel qui enveloppe le
sterno-cléido-hyoïdien et l’omo-hyoïdien.
- le feuillet profond : qui engaine le
sterno-thyroïdien et le thyro-hyoïdien
le losange de la trachéotomie :
Les bords médiaux des muscles
sterno-cléido-hyoïdien et sterno-thyroïdien
en regard duquel se trouve l’isthme qui laisse
libre le 1er anneau trachéal :
trachéotomie sus-isthmique
V - VASCUARISATION ET INNERVATION :
1-Vascularisation artérielle:
2 artères thyroïdiennes supérieures
(1ere branche de l’artère carotide
externe)
Terminaison: en donnant ses trois branches
terminales:
Une médiale : l’arcade sus-isthmique .
Une postérieure: s’anastomose avec une
branche de la thyroïdienne inférieure
(arcade retro lobaire)
Une latérale : se ramifie à la face superficielle
du corps
V - VASCUARISATION ET INNERVATION
1-Vascularisation artérielle:
2 artères thyroïdiennes inférieures
branche du tronc thyro- bicervico-
scapulaire qui provient de l’artère sub
Clavière
Terminaison: donne trois branches
terminales
Une inférieure: l’arcade sous isthmique
Une médiale
Une postérieure: s’anastomose avec la
branche post de la thyroïdienne sup
(arcade retro lobaire )
Inconstamment, l’artère thyroïdienne
moyenne (thyroidea ima)
V - VASCUARISATION ET INNERVATION :
2- Vascularisation veineuse
• Les veines thyroïdiennes supérieures :
le tronc veineux thyro-lingo-facial
(affluant de la veine jugulaire interne).
• les veines moyennes: la veine
jugulaire interne
• les veines thyroïdiennes inférieures
dans les veines brachio céphaliques
V - VASCUARISATION ET INNERVATION :
3- Drainage lymphatique
Les collecteurs lymphatiques
thyroïdiens se drainent vers
En haut : les lympho noeuds
pré-laryngés
En bas : les lymphonoeuds pré-
trachéaux
Latéralement : les lymphonoeuds
de la chaine jugulaire
V - VASCUARISATION ET INNERVATION
4- Innervation
Assurée par le sympathique cervical et le
vague qui formeront deux pédicules:
Un pédicule supérieur: aborde le pole
supérieur de la glande et provient du:
Ganglion cervical supérieur
Nerf laryngé sup
Nerf laryngé externe
Un pédicule inférieur: chemine en avant de
l’artère thyroïdienne inférieure et
provient du:
Ganglion cervical moyen
Du nerf Laryngé récurrent
CONCLUSION :
La glande thyroïde est le gendarme de la régulation
corporelle, elle régule de nombreux systèmes
hormonaux.
Elle est située à la face antérieure du cou.
Elle peut être le siège de nombreuses affections et elle
peut être explorée
L’abord chirurgical est un acte délicat, car expose au risque
de lésions des nerfs récurrents et
l’hypoparathyroïdie définitive.
GLANDES PARATHYROÏDES
Introduction
Ce sont de petites glandes endocrines
situées à la face postéro-médiale des lobes
thyroïdiens sous sa gaine mais dans leur
propre capsule
Les glandes parathyroïdes jouent un rôle
important dans le métabolisme du
calcium.
Grâce à la parathormone (PTH) qu’elles
sécrètent
Les parathyroïdes sont des glandes
endocrines originales dépourvues de
commande hypophysaire.
Ce sont les variations du taux de
calcium sanguin qui règlent leur
sécrétion.
Anatomie descriptive
NOMBRE:
variable ; généralement elles sont au nombre de 4
Deux supérieures
Deux inférieures
FORME:
peut être : ovoïde, piriforme, bi ou tri lobulé
COULEUR:
rouge-jaunâtre ou brune.
• DIMENSION:
Chacune mesure au maximum
longueur: 8 mm largeur: 4 mm épaisseur: 2mm
poids : 40 mg
Anatomie descriptive
Structure :
Elle est entourée d’une mince capsule
fibreuse de laquelle se détachent des
septums qui la divisent en lobules
Situation :
Les glandes parathyroïdes supérieures :
Situées contre l'apex des lobes thyroïdiens
près de la branche externe du nerf
laryngé supérieur.
Les glandes parathyroïdes inférieures :
Situées contre la base des lobes
thyroïdiens, Chacune est près d’une
artère thyroïdienne inférieure et d'un
nerf récurrent laryngé
Rapports
Les glandes parathyroïdes sont fixées
à la face postéro-médiale de la capsule fibreuse
de la glande thyroïde et sont recouvertes du
fascia thyroïdien
Variations
Elles peuvent se localiser sur :
Intra médiastinal
La paroi antérolatérale de l'oesophage (10 %)
La face latérale de la glande thyroïde (5 %).
Intra thyroïdien
VASCULARISATION ET INNERVATION
Vascularisation artérielle :
Chaque parathyroïde est
vascularisée par une artère
unique et terminale
Les artères thyroïdiennes
inférieures vascularisent les
parathyroïdes inférieures et 88%
des parathyroïdes supérieures
Dans 12% des cas les parathyroïdes
supérieures sont vascularisées
par l’artère thyroïdienne
supérieure ou par l’arcade
anastomotique postérieure
entre ces 2 artères.
VASCULARISATION ET INNERVATION
Drainage veineux :
Assuré par un réseau superficiel sous
capsulaire qui conflue vers le hile et un
réseau profond, de distribution plus
variable, non systématisé.
Les parathyroïdes supérieures se drainent
vers les veines thyroïdiennes moyennes
ou vers le corps de thyroïde.
Les parathyroïdes inférieures se drainent
le plus souvent vers les veines
thyroïdiennes inférieures
VASCULARISATION ET INNERVATION
Innervation :
L’innervation est de type
sympathique la plupart du
temps venant directement
des ganglions cervicaux
supérieur ou moyen
l'activité glandulaire est
contrôlée par la variation de
taux sérique du calcium
Conclusion
Les glandes parathyroïdes sont en général au nombre de quatre
mais ce chiffre n'est pas constant. Leur siège est également
variable
Généralement derrière les lobes latéraux du corps de la
thyroïde et même enfouies dans ce corps thyroïde.
Elles sont vascularisées principalement par une branche de
l'artère thyroïdienne inférieure.
l'insuffisance parathyroïdienne est souvent la conséquence de
l'ablation accidentelle des parathyroïdes au cours de la
thyroïdectomie ou d'une lésion de leur artère nourricière
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Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
Cours 2eme année médecine
UTERUS ET TROMPES
PLAN :
Utérus :
I- introduction.
II- Anatomie descriptive:
1- Situation.
2- Configuration extérieure.
3- Dimensions.
4- Direction.
5- Configuration intérieur.
6- structure.
7- Moyens de Fixité.
III- Rapports:
1-Portion sus-vaginale :
- Rapports péritonéaux.
- Rapports par l’intermédiaire du péritoine.
2- Portion sous-vaginale.
IV-Vascularisation et innervation.
Trompes :
I- Introduction.
II-Anatomie descriptive:
1- Situation.
2- Configuration extérieure.
3- Configuration intérieur.
4- Dimensions.
5- structure.
6- Moyens de Fixité.
III- Rapports
III- Vascularisation et innervation.
1
Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
Cours 2eme année médecine
UTERUS
I- introduction :
L’utérus est un organe creux, musculaire lisse et contractile, dont la cavité est
tapissée d’une muqueuse siège de modifications cycliques au cours de la vie
génitale.
Organe de gestation, lieu de nidation de l’œuf fécondée avec d’importantes
transformations morphologiques et fonctionnelles au cours de la grossesse.
II- Anatomie descriptive:
1- Situation :
C’est un organe impair et médian, situé à la parie moyenne du petit bassin :
Au-dessus du vagin, en avant du rectum, en arrière de la vessie, au-dessous de la
cavité abdominale.
2- Configuration extérieure :
Etudier par une laparotomie ou cœlioscopie.
L’utérus non gravide à la forme d’un tronc de cône à sommet inférieur, aplati
dans le sens antéro-postérieur.
Il présente 3 parties : le corps, l’isthme et le col.
- Le corps :
Triangulaire présente :
2 faces : - antéroinférieure ou vésicale : presque plane et lisse.
-postérosupérieure ou intestinale : convexe, parcourue par une crête
mousse
médiane.
3 bords : - 2 bords latéraux ; arrondis donnent insertion aux ligaments larges.
-un bord supérieur ; le fond utérin.
2 angles : supéro-latéraux ou cornes utérin se détachent :
-en avant : le ligament rond.
-en arriére : la trompe utérine et le ligament utéro-ovarien.
- L’isthme :
Situé entre le corps et le col, bien individualisé chez la nullipare. C’est le
segment qui se développe le plus au cours de la grossesse.
2
Cours 2eme année médecine
Utérus et trompes
- Le col :
Dr. S.Gueraiche
Cylindrique, il donne insertion au vagin qui le divise en deux portions : sus-
vaginale et vaginale qui est accessible au toucher vaginal et visualisable par le
spéculum, elle a la forme d’un cône tronqué percé à son sommet d’un orifice :
l’orifice externe du col qui donne accès à la cavité utérine.
3- Dimensions :
Chez la nullipare :
-longueur : 6-7 cm ( corps= 3,5cm . col=2,5. Isthme=0,5cm)
-largeur : corps=4cm, col=2cm.
- épaisseur : 2cm.
Chez la multipare l’utérus prend un aspect globuleux les dimensions du corps
augmentent.
4- Direction :
L’utérus est en antéflexion, antéversion.
L’antéversion : l’axe du corps de l’utérus forme
avec l’axe du bassin (axe ombilico-coccygien)
un angle de 25°.
L’antéflexion : l’axe du corps de l’utérus forme
avec l’axe du col de l’utérus un angle de 120°,
ouvert en bas et en avant.
A coté de cette position normale peuvent exister des
variations positionnelles :
Rétroversion : lorsque le fond utérin bascule en arrière.
Rétroflexion : lorsque angle corps-col est ouvert en arrière.
5- Configuration intérieure :
Étudiée par l’hystérographie et l’hystéroscopie
C’est un organe creux a cavité virtuelle, grossièrement aplati d’avant en arrière
et présentant un étranglement correspondant à l’isthme.
La cavité du corps est triangulaire à sommet inferieur. Aux deux angles latéraux
s’ouvrent les orifices des trompes utérines.
La cavité du col est fusiforme, mettant en rapport cavités utérine et vaginale, elle
présente sur ses parois des plis : les plis palmés (arbre de vie).
6- structure :
Paroi utérine épaisse comporte 3 tuniques de dehors en dedans :
3
Cours 2eme année médecine
Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
- Séreuse : tunique péritonéale.
- Musculeuse : musculaire lisse, appelée myométre disposé en 3 couches ;
externe moyenne et interne bien individualisé au corps.
- Muqueuse : endomètre.
7- Moyens de Fixité :
*Le corps de l’utérus : le corps est mobile par rapport au col, il est maintenu en
place grâce à :
- La pression abdominale
-Les ligaments larges : ce sont deux lames péritonéales a double feuillet
transversales, tendues bords latéraux de l’utérus à la paroi latérale du petit
bassin, ils contiennent les vaisseaux destinés à l’utérus et l’ovaire et la plus
grande partie des annexes, ils présentent 2 parties :
.une supérieure : mince, souple et mobile = Mésométre comprend 3 ailerons
triangulaires :
.en haut : aileron tubaire, mésosalpinx
.en avant : aileron funiculaire.
.en arrière : mésovarium.
.une partie inférieure : paramètre (moyen de fixité de col)
-Les ligaments ronds : contribuent à maintenir l’antéversion. Nés du versant
antérieur des cornes utérines, se dirigent en avant et latéralement, traversent le
canal inguinal pour se terminer dans le tissu cellulaire des grandes lèvres.
*Le col de l’utérus :
Le col est très fixé par des formations d’importance variable :
-Les paramètres : situés de chaque côté de la partie sus-vaginale, constituées
par un tissu fibrocellulaire dense.
-Les lames sacro- recto-génito- pubiennes : comportant deux segments :
.Segment postérieur : Les ligaments utéro-sacrés : nés de la face postérieure du
col de l’utérus et se terminent sur la face antérieure du sacrum.
.Segment antérieur : ligaments pubo-vesico-utérins comportant :
Les ligaments pubo-utérins : tendu du pubis à la face postérieure du col.
Les ligaments vésico-utérins : tendus sagittallement des bords latéraux du col à
la face postérieure de la vessie.
-Le vagin : inséré sur le col selon un plan oblique en bas et en avant, le col
s’appuie ainsi sur la paroi postérieure du vagin.
III- Rapports:
1-PORTION SUS-VAGINALE :
Rapports péritonéaux :
4
Cours 2eme année médecine
Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
La portion sus-vaginale est partiellement recouverte de péritoine qui tapisse le
fond utérin, la totalité de la face postérieure et la portion supérieure de la face
antérieure. Le péritoine se réfléchissant en regard de l’isthme. Les feuillets
péritonéaux se continuent:
- Latéralement vers la paroi pelvienne constituant les ligaments larges.
- En avant avec le péritoine vésical dessinant le cul de sac vésico-utérin.
- En arrière avec le péritoine tapissant la face postérieure du vagin avant de se
réfléchir sur la face antérieure du rectum dessinant le cul de sac recto-génital (de
DOUGLAS).
Rapports par l’intermédiaire du péritoine :
Latéralement :
-les ligaments larges.
-les paramètres : livrant passage a : L’uretère, l’artère utérine croisant l’uretère
par en avant, l’artère vaginale croisant par en arrière l’uretère, veines,
lymphatiques et nerfs.
en avant (face antéro-inférieure) : face supérieure de la vessie.
en arrière (face postéro-supérieure): le fond utérin répond aux anses grêles
et colon pelvien, la face postérieure répond à l’ampoule rectale.
2-PORTION INTRA-VAGINALE :
Le col forme un museau de tanche séparé de la paroi vaginale par un cul de sac
annulaire qui présente 4 culs de sacs ou fornix : un antérieur, un postérieur et 2
latéraux.
Par l’intermédiaire du vagin il entre en rapport avec :
Latéralement :
-la partie inferieure des paramètres.
-les lames sacro-recto-génito-pubiennes.
En avant : à la face postérieure de la vessie par l’intermédiaire du septum
vésico-vaginal.
En arrière a la face antérieure du rectum par l’intermédiaire du cul de sac
recto-génital en haut et septum recto-vaginal en bas.
IV-Vascularisation et innervation :
1- LES ARTERES :
A-L’artère utérine :
Elle nait du tronc antérieur de l’artère iliaque interne, longue de 15 cm très
sinueuse et
présente trois segments, rétro, sous (surcroise l’uretére) et intra-ligamentaires
(ligament large). Se termine au niveau de l’angle supéro-latéral de l’utérus en se
divisant en trois branches terminales :
- Rameau récurrent du fond utérin
- Rameau tubaire (artère tubaire médiale)
- Rameau ovarique (artère ovarique médiale)
5
Cours 2eme année médecine
Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
Dans son trajet l’artère utérine donne des branches collatérales :
.Rameau pour le ligament large
.Rameau urétéral
.5 a 6 rameaux vésico-génitaux
.L’artère cervico-vaginale
.5 à 6 rameaux pour le col utérin
.8 à 10 rameaux pour le corps utérin
B -L’artère ovarique :
Elle nait de l’aorte abdominale à hauteur de L2, se termine à l’extrémité
supéro-latérale de l’ovaire en donnant deux rameaux : ovarique latéral qui
s’anastomose avec l’artère ovarique médiale branche de l’artère utérine et
tubaire latéral qui s’anastomose avec l’artère tubaire médiale branche de l’artère
utérine.
2- LES VEINES : satellites des artères formant un plexus volumineux et serré :
- Veines utérine : se jette dans la veine iliaque interne.
- Veines ovarique : drainé vers la veine cave inférieure à droite et la veine
rénale gauche à gauche.
3- LES LYMPHATIQUES :
Se drainent dans deux réseaux de drainage :
Réseau supérieur drainant plus particulièrement le corps, avec trois pédicules :
-pédicule ovarique (principal) : aboutit à gauche aux nœuds lymphatiques
lombaires (pré et latéroaortiques), à droite aux nœuds lymphatiques lombaires
(pré et latéro-caves)
- pédicule iliaque externe (accessoire).
- pédicule antérieur (inconstant), satellite du ligament rond, aboutissant aux
nœuds inguinaux superficiels
Réseau inférieur drainant plus particulièrement le col et l’isthme, avec trois
pédicules :
-iliaque externe (principal)
-iliaque interne (accessoire).
-postérieur (inconstant): qui suit le ligament utéro-sacré, se termine dans les
nœuds lymphatiques du promontoire.
Richement anastomosé entre eux et avec les réseaux lymphatiques vaginal
et annexiel d’où la complexité de la propagation des cancers utérin.
4- LES NERFS : issus du plexus hypogastrique inférieur
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Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
Cours 2eme année médecine
TROMPES
I- Introduction :
Trompe utérine ou trompe de Fallope ou oviducte, c’est un conduit musculo-
membraneux pair et symétrique qui se détache de la corne utérine diriger
transversalement en dehors, sa lumière fait communiquer la cavité utérine avec
la cavité péritonéale.
Lieu habituel de la fécondation.
II-Anatomie descriptive:
1- Situation :
De part et d’autre de l’utérus, dans la partie supérieure du ligament large
(mésosalpinx).
2- Configuration extérieure :
C’est un conduit souple rouge foncé de consistance molle et friable.
Comporte 4 segments de dedans en dehors :
- Segment interstitiel :
Incluse dans la paroi utérine, s’ouvre dans la cavité de l’utérus par l’ostium
utérinum.
Oblique en haut et en dehors.
- L’isthme de la trompe :
Tendue presque horizontalement depuis la corne utérine au-dessus et en arrière
du ligament rond et au-dessus et en avant du ligament utéro-ovarien jusqu’au
l’extrémité inférieure de l’ovaire.
- L’ampoule tubaire :
La partie la plus longue, elle est renflée ; lieu de fécondation, flexueuse le long
du bord antérieur de l’ovaire jusqu’au son bord supérieur, elle s’infléchit en
arrière puis en bas et prend un trajet vertical.
- L’infundibulum ou pavillon tubaire :
Portion la plus mobile, en forme d’entonnoir à contour festonné formant les
franges tubaire dont la plus longue est la frange ovarique (Richard) adhère au
pole supérieur de l’ovaire, la lumière tubaire s’ouvre par l’ostium abdominal.
3- Configuration intérieur :
Surface interne de la trompe utérine de couleur rose parcourue de nombreux plis
muqueux longitudinaux.
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Cours 2eme année médecine
Utérus et trompes
4- Dimensions :
Dr. S.Gueraiche
-longuer : 10-15cm (segment interstitel1cm, l’isthme 3cm, l’ampoule 8cm,
infundibulum 3cm).
-calibre : segment interstitel1mm, l’isthme 4mm, l’ampoule 8mm,
infundibulum 3mm).
5- structure :
La trompe utérine constituée de 4 tuniques :
- tunique séreuse : péritonéale
- tunique conjonctive la sous séreuse dans laquelle cheminent les ramifications
vasculaires et nerveuses.
-la musculeuse : 2 couches : externe longitudinale ou plexiforme et interne
circulaire.
- la muqueuse : très plissée.
6- Moyens de Fixité :
-son insertion à l’utérus.
-le mésosalpinx.
-le ligament tubo-ovarique : unit l’extrémité supérieure de l’ovaire à
l’infundibulum de la trompe.
III- Rapports :
Les principaux rapports se font avec l’utérus et l’ovaire homolatéral.
En haut ; les anses grêles
A droite la trompe est en rapport avec la caeco-appendice et à gauche le colon
sigmoïdien
Dans le mésosalpinx elle répond à ces vaisseaux et nerfs et aux reliquats
embryologiques.
III- Vascularisation et innervation :
1- Vascularisation artérielle :
Assurée par 2 artères ; l’artère tubaire latérale branche de l’artère ovarique et
l’artère tubaire médiale branche de l’artère utérine qui vont s’anastomosé dans le
mésosalpinx formant l’arcade artérielle infra-tubaire.
2- Vascularisation veineuse :
Les veines sont satellites des artères.
3- Lymphatiques :
Se jettent dans les lymphonœuds latéro-aortiques et iliaques interne et externe.
4- Nerfs :
Proviennent du plexus intermésentérique et hypogastrique.
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Utérus et trompes
Dr. S.Gueraiche
Cours 2eme année médecine
9
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE D’ALGER 1
FACULTE DE MEDECINE D’ALGER
POLYCOPIER POUR
2eme ANNEE MEDECINE
Année universitaire 2021/2022
Les hormones de la médullosurrénale :
Les catécholamines
Dr.Linda Douaibia
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I.Structure de la médullosurrénale
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La médullosurrénale est un prolongement du système nerveux, c’est un
ganglion sympathique dépourvu de fibres post ganglionnaires ( les
substances élaborées par le neurone sont déversées dans le sang et vont
agir à distance sur les organes cibles ).
La médullosurrénale est constituée de cellules chromaffines arrangées en
amas, cellules caractérisées par la présence de vésicules à corps dense
qui stockent les catécholamines : L’Adrénaline 80%, Noradrénaline 16% et
Dopamine 4%
Ces hormones sont libérées en réponse à des stimulations nerveuses par
l’intermédiaire de nerf splanchnique (cholinergique).
II.Les catécholamines :
Les catécholamines sont des substances possédant une fonction
amine et 2 fonctions phénol.
Les CA sont : l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine.
La médullosurrénale sécrète principalement de l'adrénaline.
Au niveau des terminaisons nerveuses sympathiques, on trouve
uniquement de la noradrénaline
Dopamine :précurseur et neurotransmetteur.
La médullosurrénale synthétise et sécrète aussi un grand nombre
de neuropeptides: les peptides dérivés de la chromogranine A.
Page 3 sur 17
la noradrénaline, un neurotransmetteur impliqué dans le sommeil,
l'éveil, l'attention, les comportements alimentaires, également une
hormone de stress;
l'adrénaline, une hormone de stress mais aussi neurotransmetteur
présent en petites quantités dans le cerveau;
la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans les processus
de motivation, de récompense, d'addiction, de renforcement
comportemental et de coordination des mouvements du corps
1. Biosynthèse des catécholamines
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Le déficit en phénylalanine hydroxylase est responsable de la
phénylcétonurie (PCU).
Étape clé :étape limitante de régulation de la synthèse des
catécholamines.
Page 5 sur 17
- La DOPA décarboxylase est une décarboxylase à phosphate de pyridoxal (vit
B6).
- La dopamine est un neurotransmetteur pour les neurones dopaminergiques.
La dopamine β-hydroxylase est une autre mono-oxygénase qui catalyse
l’oxydation du carbone β de la chaîne latérale des CA
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Le produit est la noradrénaline neurotransmetteur des neurones
noradrénergiques du SNC et des neurones post-ganglionnaires du
système orthosympathique.
La noradrénaline N-méthyl transférase (PNMT) catalyse le transfert du
radical méthyl de la S-adénosyl- méthionine , coenzyme transporteur de
radicaux méthyles, sur la fonction amine primaire de la noradrénaline.
la PNMT n’étant exprimée que dans la médullosurrénale, l’adrénaline est
une hormone spécifiquement médullosurrénalienne (Étape spécifique).
Page 7 sur 17
La phosphorylation de la tyrosine hydroxylase ↗ son affinité pour
son CoenZ.
Le cortisol stimule la synthèse de l’Adrénaline (facilitation de la synthèse
de PNMT) et inhibe leur dégradation par l'enzyme COMT.
2.Stockage et sécrétion
Le stockage des catécholamines est assuré par des vésicules
spécifiques contenues dans les neurones et les cellules chromaffines
de la médullosurrénale.
Dans cette dernière, 80 % des catécholamines stockées par les
granules chromaffines sont représentées par l'adrénaline.
A l'inverse, les vésicules synaptiques des neurones noradrénergiques
périphériques et centraux stockent principalement la noradrénaline qui
est le neuromédiateur.
La libération dans Les deux cas s’effectue par exocytose sous l’effet
de l’influt nerveux émanant des neurones préganglionnaires acetyl-
cholinergiques
Bouffées sécrétoires déclenchées par:
-travail physique
-émotion (stress)
-froid
-douleur
-hypoxie
-hypotension artérielle
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3. Les catécholamines circulantes
Les concentrations plasmatiques des CA sont variables et
dépendent de l'état physiologique de l'individu.
Une partie des CA est liée aux protéines. Une autre partie est
libre.
La NA est 5 à 10 fois plus élevée que l'adrénaline dans le sang.
La NA provient des terminaisons sympathiques.
Il existe une adrénalinémie physiologique basale de 2-3 mg/j.
dont l'origine est due à l'activité de la médullosurrénale.
La demi-vie plasmatique est très courte de l'ordre de
quelques secondes (02 mns).
4.Effets Physiologiques :
Les CA libérées par la médullosurrénale ont
pratiquement les mêmes effets que la stimulation du SN
sympathique.
Les réponses des organes à la NA et à l'adrénaline sont
transmises par l'interaction des CA avec des structures
spécifiques des membranes cellulaires : les récepteurs
adrénergiques.
Sur la base de critères pharmacologiques, on les
subdivisent en 2 types :
alpha (noradrénaline) et bêta (adrénaline)
eux-mêmes subdivisés en α1 et α2, et en β1, β2 et β3.
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Hormone de réponse au stress, l’adrénaline augmente le taux de
l’AMPc dans les cellules-cibles, ce qui entraîne les effets
suivants:
— activation de la glycogénolyse
— inhibition de la glycogénogénèse
— activation de la gluconéogenèse (action antagoniste de celle de
l’insuline)
— activation de la lipolyse (lipase hormono-sensible)
— inhibition de la lipogenèse.
Page 10 sur 17
L’adrénaline est aussi sympathomimétique :
elle accélère le cœur (effet inotrope positif), ce qui augmente le
débit d’Oxygène pour la chaîne respiratoire mitochondriale.
L'adrénaline et le système nerveux sympathiques ont des effets
métaboliques importants produisant:
une hyperglycémie,
une hyperlactacidémie,
une hyperlipidémie
une augmentation de la consommation d'oxygène.
L'effet global est de stimuler la dégradation des substrats,
l'utilisation des substrats à la périphérie
Les CA régulent la sécrétion d'un certain nombre d'hormones:
- L'appareil juxta glomérulaire a une innervation sympathique abondante
et soit l'adrénaline, soit la stimulation nerveuse rénale augmente la sécrétion
de rénine.
-La stimulation des nerfs splanchniques diminue la sécrétion d'insuline en
réponse à la stimulation par le glucose et augmente de façon simultanée la
sécrétion de glucagon .Les CA stimulent la synthèse et la libération des
hormones thyroïdiennes.
5.Catabolismes des Catécholamines
Les CA libérées de la médullosurrénale :
Ont une ½ vie : 2 mn
Leur catabolisme se fait essentiellement au niveau du foi
Subissent une élimination urinaire s/forme de métabolites
Deux enzymes principales : la COMT et MAO réalisent le catabolisme des
catécholamines
La COMT ( catéchol-O-méthyltransférase) transforme les catécholamines en
métoxyamines : Normétadrénaline NMN et Métadrénaline MN
Elle agit avant ou après la MAO pour aboutir aux composés urinaires
inactifs.
Le produit final (aldéhyde) peut être excrété sous forme oxydée acide (vanil
mandélate VMA) ou sous forme réduite alcool (3-méthoxy,4-hydroxyphényl
éthylène glycol MHPG) ;
La MAO ( mono-aminoxydase) désamine les catécholamines et métoxyamines
en VMA ( acide vanilmandélique) ,
Page 11 sur 17
c’est une Enzyme (flavoprotéine à FAD) de la membrane externe des
mitochondries, liée à une chaîne respiratoire (cytochrome, peroxydase).
Présente dans de nombreux tissus (foie)**
Les inhibiteurs des MAO sont employés comme antidépresseurs
VMA :principal métabolite urinaire, témoigne de la sécrétion de catécholamines
suivie des metanephrines.
NMN :témoigne de la libération de la NA/neurones
MN :témoigne de la libération d’A/la médullosurrénale
HVA :métabolite acide de la dopamine
MHPG :principal métabolite de la NA dans le SN sympathique
Page 12 sur 17
III. Pathologies de la médullosurrénale
III.A. Le phéochromocytome
Tumeurs développées à partir des cellules chromaffines et capables de
secréter les catécholamines
90% de ces tumeurs sont bénignes, 10% sont malignes
(phéochromoblastome)
Clinique :
HTA (permanente ou paroxystique)
La présence de la triade : céphalées, sueurs, tachycardie chez un
hypertendu oriente le diagnostic
L’incidence est d’environ 0,1% des patients hypertendus
Page 13 sur 17
b.étiologies
90-95% est sporadique
5-10% il s’agit d’une maladie héréditaire survenant soit isolée ou associée
à d’autres maladies
C. Localisation
médullosurrénalienne: 90% des cas
extramedulosurrénalienne : abdominale, thoracique
d. Traitement:
Ablation chirurgicale
e.Paramètres les plus sensibles:
-Dérivés methoxylés urinaires ou plasmatiques
-VMA
-Catécholamines:
peut être suspecté à partir d'une élévation supérieure à 4 nmol/l de
nor-adrénaline et 2 nmol/1 d'adrénaline.
Un taux élevé d'AD plasmatique associé à un taux normal de NA est en faveur
d'un phéochromocytome surrénalien peu étendu, alors qu'une élévation de NA
avec AD normale indique plutôt une tumeur extra-surrénalienne
III.B. Le Neuroblastome
Ce sont des tumeurs malignes du jeune enfant, apparaissant entre 3 mois
et 5 ans.
Ces tumeurs embryonnaires se développent à partir de cellules issues de
la crête neurale donnant normalement naissance aux ganglions
sympathiques et à la médullosurrénale
Le pronostic est sombre en l'absence de dépistage précoce:
en effet, si le traitement est instauré avant 1 an, la survie à 3 ans
est de 75 %,
mais si le diagnostic intervient tardivement. après 2 ans, la survie
diminue à 15 %.
a.Clinique
Page 14 sur 17
Liée au siège de la tumeur : anorexie, diarrhée **, vomissement, fièvre et
douleurs abdominaux
b.Localisation
Les neuroblastomes peuvent siéger à tous les niveaux de l'organisme.
La localisation rétropéritonéale est largement prédominante (75 %).
la localisation médiastinale postérieure représente 20 % des cas (surtout
au 1/3 supérieur).
Les autres localisations (pelviennes, cervicales, au niveau des ganglions
sympathiques intra-craniens) sont plus rares
C.Paramètres les plus sensibles
Les métabolites les plus importants à doser sont la dopamine, la
noradrénaline, l'adrénaline, les métanéphrines , HVA et VMA.
Dans les neuroblastomes: c'est la DA qui augmente souvent
massivement.
Dans la plupart des cas le dosage de VMA, HVA, et DA suffit pour
confirmer un neuroblastome.
IV. Exploration biochimique de la médullosurrénale
Les deux indications majeures de l'exploration biochimique du
métabolisme des catécholamines sont :
le dépistage et la surveillance des tumeurs neuro-endocriniennes
(phéochromocytome et neuroblastome).
1.Prélèvement :
-Arrêt de toute médication (méthyl dopa) 2 à 3 jours avant le
prélèvement.
-éviter les aliments comme les bananes, café ,les produits laitiers
aromatisés à la vanille.
Sang : veineux au pli du coude sur tube hépariné ou EDTA, il faut tenir
compte :
des variations nycthémérales importantes des catécholamines,
l'impact de l'état nutritionnel, celui de l'activité physique et des
conditions émotionnelles obligent à respecter des conditions de
prélèvement strictes
Page 15 sur 17
Urines
Les urines (acidifiées par 10 ml d'une solution d'HCl 6N) doivent
être recueillies pendant 24 heures, si possible 3 jours de suite.
Les prélèvements doivent être acheminés le plus rapidement
possible au laboratoire où ils seront conditionnés et
éventuellement congelés si le dosage doit être différé ou transféré.
Stabilité
Les catécholamines plasmatiques restent stables entre 3 et 5 heures
après le prélèvement recueilli sur héparine à + 4°C.
La congélation à - 20°C permet de garder les catécholamines
stables dans le plasma ou dans l'urine pendant au moins 3
semaines .
2.Méthodes de dosage :
La chromatographie liquide haute performance couplée à la détection
électrochimique (HPLC-ED) est la méthode la plus performante et la plus
spécifique
Autres méthodes :
Fluorimétrie, spectrophotométrie , dosage radio-enzymatique
Trois groupes de composés peuvent être dosés dans les urines de 24 h :
Les catécholamines : noradrénaline, adrénaline et dopamine
Les métoxyamines : normétadrénaline (NMN) et métadrénaline (MN)
L’acide vanilmandélique (VMA)
Le dosage des catécholamines NA et A détecte 80% des
phéochromocytomes, la DA est augmentée de façon inconstante
*Le dosage de VMA n’en détecte que 60%
*seul le dosage des métoxyamines (dérivés métoxylés NMN et MN)
a une fiabilité voisine de 100%
Page 16 sur 17
Vateurs usuelles dans le plasma
nmol/l
Noradrénaline (NA)
1,10-1,60
Adrénaline (A)
0,15-0,40
Dopamine (DA)
0,05-0,30
Valeurs usuelles dans les urines
nmol/24h
Noradrénaline (NA)
Adrénaline (A)
Dopamine (DA)
Normétadrénaline
Métadrénaline
20-38
10-160
660-2000
<2100
<1100
Acide vanilmandélique <29
<49
Acide homovanillique
***Nouveau Paramètre :
La Chromogranine : protéine présente dans les granules chromaffines des
cellules neuroendocrines , Son taux n’est affecté ni par le stress, ni par la
prise de médicament.
Corrèle étroitement avec la masse tumorale, son augmentation isolée
peut être le signe de passage à la malignité
Peut être dosée par RIA,ELISA ,
Valeurs usuelles : 0 – 99 µg/ par RIA&
Page 17 sur 17
|
Unité D’enseignement Intégrée 4 (UEI 4)
Appareil Endocrinien et de la Reproduction
Généralités sur
Les hormones
Dr. Ali Saïd
Généralités
sur
Les hormones
La communication cellulaire
=
La vie pour l’homme
Il n’existe pas d’organe qui
peut fonctionner sans
communiquer avec les
autres organes.
Il n’existe pas de cellule qui
peut fonctionner sans
communiquer avec les cellules
voisines
Introduction
La communication cellulaire est la capacité d’une cellule à recevoir,
traiter et transmettre des signaux avec son environnement et avec
lui-même.
C’est une propriété fondamentale de toutes les cellules de chaque organisme vivant.
Cellules
de l’organisme
Signalisation
Cellulaire
1
Notions de base
de la signalisation
cellulaire
Objectifs
2
Signalisation
Inter Cellulaire
4
Hormones
3
Messagers Chimiques
5
Signalisation
intracellulaire
6
Outils moléculaires pour la signalisation intracellulaire
Voies de Signalisation
7
Pathologies
8
Chapitre
1
de la
Notions de base
Signalisation
cellulaire
Notions de base de la signalisation cellulaire
Notions de base de la signalisation cellulaire
1
Signalisation cellulaire : Pourquoi, quand et où ?
Organismes multicellulaire
Formation
La régulation coordonnée
Maintien
Destruction
Morphologie des cellules
Emplacement des cellules
Nombre de cellules
Expression de fonctions différenciées
Notions de base de la signalisation cellulaire
2 Qu’est ce qu’une signalisation cellulaire ?
Signalisation cellulaire = Communication
Qui Produit
Notions de base de la signalisation cellulaire
2 Qu’est ce qu’une signalisation cellulaire ?
Nutriments
Signalisation Intra Cellulaire
Signalisation Inter Cellulaire
Notions de base de la signalisation cellulaire
3
Pourquoi signalisation inter et intra cellulaire ?
Signalisation Intra Cellulaire
Signalisation Inter Cellulaire
Communication entre
Les organites d’une même Cellule.
Communication entre les cellules.
Chaînes de signalisation dans
la cellule,
aux
stimuli extracellulaires et
intracellulaires.
répondant
Méthode de communication des Messagers
Notions de base de la signalisation cellulaire
3
Pourquoi signalisation inter et intra cellulaire ?
Signalisation Intra Cellulaire
Signalisation Inter Cellulaire
Notions de base de la signalisation cellulaire
4
Signalisation intercellulaire est primordiale, pourquoi ?
La base de la coordination des fonctions physiologiques
au sein d’un organisme multicellulaire
Signalisation intercellulaire
(ou communication intercellulaire)
à une
le
Permet
comportement de d’autres cellules d’une manière
spécifique.
cellule d’influencer
seule
Chapitre
1
Ce qu’il faut retenir
Signalisation cellulaire
Une caractéristique commune à tous les organismes
La capacité dynamique de coordonner constamment ses
activités avec les changements environnementaux.
Un processus qui
réfère à un réseau massif de
communication entre et à l’intérieur de chaque cellule humaine.
se
Signalisation Inter Cellulaire
Signalisation Intra Cellulaire
La base de la coordination des fonctions physiologiques
au sein d’un organisme multicellulaire est la signalisation
intercellulaire, qui permet à une seule cellule d’influencer
le comportement d’autres cellules d’une manière spécifique.
1
Notions de base
de la signalisation
cellulaire
Objectifs
2
Signalisation
Inter Cellulaire
4
Hormones
3
Messagers Chimiques
5
Signalisation
intracellulaire
6
Outils moléculaires pour la signalisation intracellulaire
Voies de Signalisation
7
Pathologies
8
Chapitre
2
Signalisation
Inter
Cellulaire
Signalisation Inter Cellulaire
Toutes les cellules d’envoi et de réception
ne sont pas voisines, et toutes les paires de
cellules n’échangent pas les signaux de la
même façon.
Interaction
cellule-cellule
La fonction de production de
signaux est elle-même régulée, de
sorte que le signal n’est produit que
sur un stimulus particulier.
Signalisation
Electrique
Signalisation Inter Cellulaire
1
Rôles
Contrôles
Processus
Stimuli externes
Information
sensorielle
Signalisation Inter Cellulaire
2
Outils
03
Molécules
d’adhésions
01
02
Jonctions
Lacunaires
04
Signalisation
Electrique
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
01
Les cellules émettrices envoient des signaux sous forme de molécules
messagères spécifiques que la cellule cible traduit en réaction
biochimique.
de
cellules
signalisation
peuvent
Les
simultanément influence de nombreuses
cellules
molécules
messagères afin de permettre une réaction
temporellement
un
organisme.
coordonnée
dans
des
par
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
01
1
Voie Nerveuse
Communication
2 Voie Humorale
3
Voie Locale
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Transmission Synaptique
Transmission endocrine
Transmission Neuroendocrine
1
Voie Nerveuse
2
3
Voie Humorale
Sang
Voie Locale
Distance
Transmission Paracrine
Transmission Autocrine
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Voie Nerveuse
La signalisation (transmission) synaptique,
cellules nerveuses
dans
transmettent des signaux.
laquelle
les
Jonction entre deux cellules
Synapse
Neurotransmetteurs
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Voie Nerveuse
Réponse rapide
La vitesse importante
des signaux électrique
de propagation
Spécialisées dans la création
et la transmission de signaux
électriques.
Neurotransmetteur
Doit être trouvé
dans le neurone présynaptique.
Voies biochimiques (Enzyme + Précursuers)
1
2
La substance doit être libérée en réponse
à la dépolarisation présynaptique
Un système
de communication
privé
Une action brève
Le neurotransmetteur n'agira
qu'au site où il a été libéré
Synapse
Des récepteurs spécifiques de la substance
cellule
doivent
postsynaptique.
présents
être
sur
la
3
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Voie Humorale
Sang
Signalisation
Endocrine
Voie Locale
Signalisation
Paracrine
Signalisation
Autocrine
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Transmission endocrinienne
Voie Humorale
Hormone
Voie Humorale
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Transmission endocrinienne
messager
(Hormone)
Le
des
synthétisée
spécifiques de signalisation
dans
est
cellules
(ou endocrinienne)
Exportée via
milieu extracellulaire (le sang).
l’exocytose dans
le
Sang
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
La sécrétion
d'hormone
La réponse est plus lente
Longue durée
Un système de communication
public
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Transmission endocrinienne
Voie Humorale
Notion de Transport
Les signaux sont produits par des
cellules spécialisées et libérés dans la
les
sanguine,
circulation
transporte vers des cellules cibles
dans des parties éloignées du corps.
qui
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Transmission Neuroendocrinienne
Voie Humorale
Neurohormone
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Voie Locale
Signalisation Paracrine
L’hormone atteint les cellules cibles
par diffusion passive.
La cellule productrice doit se trouver
à proximité des cellules réceptrices
pour ce type de communication.
La signalisation est plutôt locale
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Signalisation Autocrine
Voie Locale
la
Dans
les
communiquent entre elles.
signalisation
du
cellules
autocrine,
type
même
affecte
la cellule de
L’hormone produite par
du
signalisation
même type en se liant aux récepteurs de
ces cellules, ce qui déclenche une cascade
de signaux intracellulaires.
cellule
une
02
Jonctions
Lacunaires
Signalisation Inter Cellulaire
2
Interaction cellule-cellule
Outils
Jonctions Lacunaires
La communication entre les cellules
limitrophes est possible par contact
direct sous la forme de
« Jonctions de trous ».
Les carrefours sont des canaux qui relient deux cellules
voisines pour permettre un échange direct de métabolites
et de molécules de signalisation entre les cellules.
03
Molécules
d’adhésions
Signalisation Inter Cellulaire
2
Interaction cellule-cellule
Outils
Molécules d’adhésions
Communication directe
entre les cellules à l’aide de protéines
de surface.
Dans ce processus, une protéine de
surface cellulaire d’une cellule lie une
protéine complémentaire spécifique
à une autre cellule.
Signalisation Inter Cellulaire
2
Signalisation Electrique
Outils
04
Signalisation
Electrique
La conduction des impulsions électriques par les cellules
nerveuses est basée sur les changements dans le potentiel
de la membrane.
cellule
nerveuse
La
pour
communiquer avec d’autres cellules à des terminaisons
nerveuses spécialisées, les synapses.
changements
utilise
ces
Signaux Chimiques
Signaux
électriques
Signalisation Inter Cellulaire
2
Messagers Extracellulaire
Outils
Notion de Transport
Proche
Diffusion
Jonctions
Lacunaires
Molécules
d’adhésions
Longue
Distances
Circulation
Voie Nerveuse
Voie Humorale
Transport
Voie Locale
Signalisation Inter Cellulaire
Comment elle débute et comment s’achève ?
3
Les signaux sont produits dans des cellules spécialisées.
Comment et Quand ?
La fonction de production de signaux de ces cellules est elle-même régulée,
de sorte que le signal n’est produit que sur un stimulus particulier.
De cette façon,
peuvent
coordonnées.
être
les voies de signalisation
et
entre
couplées
elles
Signalisation Inter Cellulaire
Comment elle débute et comment s’achève ?
3
Étapes de la signalisation intercellulaire
signal de déclenchement
induit
Le
la libération du messager stocké ou
stimule sa biosynthèse
Transport vers la cellule cible
Réception du signal par la cellule cible
Conversion du signal en cascade de signal
intracellulaire dans la cellule cible.
Signalisation Inter Cellulaire
Comment elle débute et comment s’achève ?
3
Enregistrement du signal dans la cellule cible
Traiter
Voies
intracellulaires
Recevoir
Traduire
Signalisation Inter Cellulaire
Comment elle débute et comment s’achève ?
3
Signalisation Inter Cellulaire
4
Régulation
La quantité, la spécificité
et l’activité des récepteurs
Réception du signal
Hormone
Dégradation et modification
Transport de l’hormone
Biosynthèse de l’hormone
Enzymes
Stockage et sécrétion
de l’hormone
Signalisation Inter Cellulaire
4
Régulation
La signalisation intercellulaire (endocrine, Neuroendocrine)
est principalement régulée par :
Signaux de déclenchement externes
Boucles de rétrocontrôle
Dégradation
Modification
Quantité de récepteurs
Activité du récepteur.
Chapitre
3
Messagers
Chimiques
Messagers Chimiques
3
Messagers Chimiques
Types
4
Hormones
Hormones
Messagers Chimiques
1
Généralités
1
Voie Nerveuse
Voie Humorale
2
3
Voie Locale
1
2
2
1
2
1
Messagers Chimiques
1
Généralités
1
Voie Nerveuse
ou
2
Voie Humorale
ou
3
Voie Locale
Messagers Chimiques
1
Généralités
1
Voie Nerveuse
Voie Humorale
2
3
Voie Locale
Messagers Chimiques
2
Types
Les signaux intercellulaires se produisent par la
médiation de messagers chimiques extracellulaires
appelés selon le mode de communication cellulaire :
Distance
Hormones
Neurohormones
Neurotransmetteurs
Médiateurs locaux
Messagers Chimiques
Hormones et/ou Neurotransmetteurs
3
La principale différence entre les hormones et les neurotransmetteurs
Hormones
Neurotransmetteurs
les
Sont produites dans
glandes endocrines et sont
libérées dans la circulation
trouvent
sanguine où ils
leurs cibles d’action à une
certaine distance de
son
origine.
dans
libérés
Sont
l’espace
synaptique par la terminaison d’une
cellule
présynaptique
transmettre un signal
stimulée,
cellule nerveuse
à
nerveux
postsynaptique voisine.
nerveuse
la
Messagers Chimiques
Neurohormones
4
Une Neurohormone est un messager chimique produit
par un neurone et qui agit comme une hormone.
Elle est créée et libérée exactement comme un neurotransmetteur,
mais là où le neurotransmetteur agit sur un neurone à une distance
la Neurohormone agit à
très
distance, comme une hormone, sur l'ensemble des cellules
pouvant être affectées.
synapse),
réduite
(la
Messagers Chimiques
Cytokines
5
Les molécules (Glycoprotéines) informationnelles qui ne diffusent pas dans
tout l’organisme (voir Hormone) ont un effet sur la cellule elle-même
(autocrine) ou sur les cellules voisines (paracrine).
Les cytokines peuvent aussi être produites par d’autres tissus et leur effet se
fait à plus grande distance.
Les cytokines ont des effets multiples mais leur action
est le plus souvent en rapport avec les réponses
inflammatoire ou immunitaire de l’organisme.
Messagers Chimiques
5
Cytokines
Cytokines
Hormone
Les cytokines et certaines hormones sont des protéines.
Les deux sont impliqués dans la communication cellulaire.
Les cytokines et les hormones agissent comme messagers
chimiques.
Ils voyagent à travers le sang.
Les cytokines et les hormones se lient aux récepteurs et
déclenchent leurs actions.
Les deux sont essentiels pour presque toutes les activités
qui se déroulent dans notre corps
Messagers Chimiques
5
Cytokines
Cytokines
Hormone
Les cytokines sont de petites protéines alors que les hormones peuvent être des
protéines, des stéroïdes, des dérivés d’acides aminés, des dérivés d’acides gras,
etc.
Les glandes endocrines synthétisent et sécrètent des hormones.
Les cytokines ne sont pas synthétisées par les glandes.
Les cellules immunitaires et non immunitaires produisent des cytokines.
Les cytokines agissent en combinant les récepteurs apparentés.
La combinaison peut réguler la croissance cellulaire, la différenciation cellulaire
et moduler la réponse immunitaire
Messagers Chimiques
6
Facteurs de croissances
Les facteurs de croissance sont des substances
protéiniques ou stéroïdes, sans aucune relation avec
l'hormone de croissance.
Elles permettent la multiplication et la prolifération
des cellules de l'organisme.
De nombreux facteurs de croissance sont des
cytokines.
Chapitre
4
Messagers Chimiques
Hormones
Messagers Chimiques
4
Hormones
Hormones
1
Définition
Hormones
Étymologie
W.M. Bayliss
E.H. Starling
1905
De l’anglais hormone, proposé par W.M. Bayliss et
E.H. Starling, formé sur le grec ancien ὁρμή,
hormè (« impulsion ») avec le suffixe -one.
Molécule messagère véhiculée par le sang qui agit
à distance de son site de production par fixation
sur des récepteurs
Voie Humorale
2
Sang
Hormones
2
Propriétés
Les hormones sont :
❖ Messager chimique, actif à faible concentration
❖ Efficacité proportionnelle à la quantité sécrétée
❖ Sécrétion par des cellules endocrines, regroupées en
glandes endocrines richement vascularisées
❖ Sécrétion de base + pics, selon un rythme de sécrétion
❖ Libération dans le sang et action à distance sur tissus ou
organes cibles (proches ou à distance)
2
Propriétés
Hormones
Notion de Glandes
Une glande endocrine est un tissu qui a pour fonction
de sécréter des hormones (endocriniennes) qui vont être
relarguées dans la circulation sanguine.
À la différence des glandes exocrines, il n'existe aucun système
canalaire.
Le contenu hormonal est déversé dans les espaces interstitiels
avant de rejoindre le système circulatoire.
2
Propriétés
Hormones
Notion de Glandes
endocrines
glandes
Parmi
organisme, on trouve par exemple :
les
de
notre
❑ L'hypothalamus
❑ L'hypophyse
❑ Parathyroïde
❑ Thyroïde
❑ Pancréas
❑ Surrénales
❑ Rein
❑ Testicules
❑ Ovaires
2
Propriétés
Hormones
Notion de Glandes
Le système endocrinien
Les organes endocriniens sont situés
dans tout le corps, et leur fonction est
contrôlée par les hormones délivrées
circulation ou produites
dans
localement ou par
stimulation
la
neuroendocrinienne directe.
la
Hormones
3
Classification
Hormones
Fonctions
Les hormones peuvent être classées selon leurs fonctions en deux catégories :
Les hormones systémiques
Les hormones trophiques
agit
hormone
qui
cellules
sur
Une
cibles
différentes
somatiques pour produire des effets
fonctionnels
ou
structurels
spécifiques.
Une hormone d’une glande dont la
fonction est de stimuler la sécrétion
d’hormones d’une autre glande.
“tropic hormones” or “tropins’
3
Classification
Hormones
La nature chimique
Les hormones peuvent être :
1
2
3
4
Acides aminés et leurs dérivés
Peptidiques
Protéiques ****
Lipidiques
Dérivés des acides gras
Stéroïdes
Rétinoïdes
5
Petites molécules inorganiques
3
Classification
Hormones
La nature chimique
3
Classification
Hormones
La nature chimique
3
Classification
Hormones
La nature chimique
3
Classification
Hormones
La nature chimique
3
Classification
Hormones
La nature chimique
Dérivés des acides gras
3
Classification
Petites molécules inorganiques
Hormones
La nature chimique
Un cas particulier de signalisation intercellulaire est représenté par une
classe de petites molécules de signalisation réactives, comme l’oxyde
nitrique (NO).
NO atteint
les cellules voisines soit par
diffusion ou sous une forme liée aux protéines,
et une modification des enzymes cibles
s’ensuit, ce qui entraîne un changement dans
l’activité de ces enzymes.
3
Classification
Leur degré de solubilité en milieu aqueux
Hormones
Quand on considère le mécanisme d’action des messagers chimiques au
niveau des cellules réceptrices.
1. Messagers chimiques interagissent avec des récepteurs
membranaires des cellules cibles.
2. Messagers chimiques pénètrent dans les cellules cibles
et interagissent avec des récepteurs intracellulaires.
3
Classification
Leur degré de solubilité en milieu aqueux
Hormones
Cette alternative est calquée sur un critère physique simple
1. Les molécules hydrosolubles interagissent avec des
récepteurs membranaires.
2. Les molécules liposolubles interagissent avec des
récepteurs intracellulaire .
3
Classification
Leur degré de solubilité en milieu aqueux
Hormones
Cette alternative est calquée sur un critère physique simple
Les molécules hydrosolubles
Acides aminés
Dérivés des acides aminés
Polypeptides
Protéines
Dérivés des acides gras
Neurohormones
Neurotransmetteurs
Cytokines
Facteurs de croissances
Les molécules liposolubles
Stéroïdes
Hormones Thyroïdiennes
Rétinoïdes
Nucléotides
Petites molécules inorganiques
Messagers Chimiques
4
Hormones
Hormones
4
Sécrétion Hormonale
Hormones
Matériel Pré hormonal
acides aminés
Iode
Acétates
Acides Gras
Cholestérol
Stockage
Libération
4
Sécrétion Hormonale
Hormones
Age
Sexe
Etat Physiologique
Heure Biologique
Rythmes nycthéméraux, de 24 h
Toutes
fonctions
grandes
physiologiques suivent ce rythme de
24 h.
les
Pulsatiles
5
Destinées des hormones
Hormones
Glandes
Tissus
récepteurs
Liquides
extracellulaires
Rein
Excrétion
Hormones
Plasma
Fois
5
Destinées des hormones
Hormones
Les hormones dans le sang
Les hormones doivent être
transportées à une certaine
distance de leurs organes
cibles
Concentrations
relativement élevées
Sang
la présence ou l’absence
de mécanismes
de
spécifiques
transport
joue un rôle majeur
dans la médiation de
l’action hormonale.
5
Destinées des hormones
Hormones
Les hormones dans le sang
Les hormones solubles
Les hormones liposolubles
En solution
Ne nécessitent aucun mécanisme de
transport spécifique.
Courte durée
Lié à des protéines porteuses spécifiques
(Transport)
Transports spécifiques avec une grande
affinité et faible concentration
Concentrations faible (femtomolaire)
L’apparition rapide de
l’action de ces hormones
Transports non spécifiques avec une
faible affinité et grande concentration
Picomolaire à Micromolaire
5
Destinées des hormones
Hormones
Les hormones dans le sang
Certaines hormones, possèdent leur protéine
plasmatique de transport apparentée. D’autre sont
transportées par des protéines non spécifique
Globuline
Albumine, transthyrétine
5
Destinées des hormones
Hormones
Les hormones dans le sang
Agissent comme des
réservoirs d’hormones
Inactive
Les hormones liées aux protéines sont
en équilibre rapide avec les fractions
non liées, ou libres, assurant ainsi la
disponibilité immédiate des hormones
libres pour cibler les cellules.
Prolongent la demi-vie de l’hormone
Seule l’hormone libre peut
pénétrer dans les cellules
Exercer ses actions
biologiques
Active
5
Destinées des hormones
Hormones
Les hormones dans le sang
Ajustements
Empêchent les manifestations cliniques de carence ou d’excès hormonal.
Changements dans les niveaux de protéines porteuses
Le cortisol
CBG
5
Destinées des hormones
Hormones
Catabolisme hormonal
La demi-vie d’une hormone est inversement liée à son élimination
de la circulation.
Clairance métabolique
5
Destinées des hormones
Hormones
Catabolisme hormonal
Cycle entéro-hépatique
Conversion
?Hormone
Remaniements structuraux
Conjugaison
Hydroxylation
Oxydation
Réduction
Glucurono-conjugaison
Sulfo-conjugaison
5
Destinées des hormones
Hormones
L’excrétion hormonale
Rein
Hormones
Hormones libre
Hormones libre
Cellule Cible
Conjugaison
Foie
5
Les mécanismes régulateurs du fonctionnement endocrinien
Hormones
glandes
Il existe trois mécanismes par lesquels
sont
les
stimulées pour synthétiser et libérer des
hormones :
endocriniennes
Le fonctionnement de chaque
glande endocrine est soumis à une
régulation interne qui découle des
réactions enzymatiques
particulières intervenant dans son
hormonosynthèse.
Les stimuli humoraux
Les stimuli hormonaux
Les stimuli neuraux.
5
Les mécanismes régulateurs du fonctionnement endocrinien
Hormones
Stimuli humoraux
Stimuli hormonaux
Un stimulus humoral se réfère
au contrôle de la libération
d’hormones en réponse à des
changements dans les fluides
le
tels que
extracellulaires
sang
concentration
la
d’ions dans le sang.
ou
Les stimuli hormonaux se réfèrent à la libération
d’une hormone en réponse à une autre hormone.
Un certain nombre de glandes
endocrines
sont
libèrent
stimulées par des hormones libérées par d’autres
glandes endocrines.
lorsqu’elles
hormones
des
Dans certains cas, le système nerveux stimule directement les glandes endocrines
pour libérer des hormones.
Stimuli neuraux
5
Les mécanismes régulateurs du fonctionnement endocrinien
Hormones
Effet constant
sur les
récepteur
Détecteur
2eme message
Effet =
1er message
Réacteur
Facteur Réglé
Effecteur
Chapitre
5
Signalisation
Intra
Cellulaire
Signalisation Intra Cellulaire
Activation
et désactivation
des protéines
de signalisation
Réception de
signaux
externes
Traitement
de signaux
multiples
Notions
de base
Signalisation Intra Cellulaire
1
Notions de base
Les signaux externes tels que les hormones,
Sont spécifiquement reconnus par les récepteurs qui
traduisent le signal externe dans une chaîne de
signalisation intracellulaire.
Les voies de signalisation intracellulaires contrôlent
Toutes les fonctions de la cellule telles que le
division
métabolisme
le programme de
cellulaire,
transcription.
intermédiaire,
la morphologie
l’activité
et
de
Signalisation Intra Cellulaire
1
Notions de base
L’action hormonale nécessite la liaison de l’hormone à un
récepteur à la cellule cible.
Permet à l’hormone d’être distingué de toutes les autres
substances et d’activer une réponse cellulaire sur la liaison
hormonale.
Une régulation supplémentaire est obtenue par un nombre
variable de récepteurs hormonaux par type de cellule cible.
Signalisation Intra Cellulaire
2
Réception de signaux externes
Signalisation
Inter Cellulaire
Récepteur
Transmembranaire
R
Signalisation Intra Cellulaire
Translocation
La réception de signaux
externes se fait par :
Récepteurs
transmembranaires
Récepteurs cytosoliques ou
localisés dans le nucléaire.
La nature du stimulus externe
R
ou
Récepteur
cytosolique
R
Récepteur Nucléaire
Signalisation Intra Cellulaire
3
Activation et désactivation des protéines de signalisation
La transduction de signaux intracellulaires se produit dans un réseau impliquant de
nombreux composants de signalisation qui communiquent entre eux.
Les fonctions clés de la signalisation intracellulaire sont exécutées par
Protéines
qui ont
spécifiquement les signaux.
la capacité de reconnaître,
traiter et
traduire (Transduction)
Les principaux transducteurs de signaux sont :
Récepteurs
Enzymes de signalisation
Protéines régulatrice a activité GTPasique.
Signalisation Intra Cellulaire
3
Activation et désactivation des protéines de signalisation
Transducteurs
Modifications
covalentes
Liaison d’autres
molécules de signalisation
Compartimentation.
Élimination des inhibiteurs.
Transitions
conformationnelles
Hormone
Ciblage
des membranes
Liaison des inhibiteurs
Activation
Inactivation
Hormone
Suppression des éléments d’activation
Modifications inhibitrices
Signalisation Intra Cellulaire
4
Traitement de signaux multiples
Une protéine de signalisation doit souvent recevoir plusieurs
signaux simultanément afin de devenir pleinement activé.
La capacité de traiter plusieurs signaux d’entrée en même
temps est basée sur la structure modulaire des protéines de
signalisation, dont beaucoup sont composés de plusieurs
domaines de signalisation chacun capable de reconnaître
un signal différent
Chapitre
6
Outils
moléculaires
de
Signalisation
Intra Cellulaire
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
2 Protéines Adaptatrices
3
Enzymes de signalisation
4 Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
Les principaux outils de
du signal intracellulaire comprennent
transduction
Les récepteurs
Les enzymes de signalisation
Les protéines adaptatrices
Les seconds messagers
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Rôles
Les récepteurs reçoivent des signaux externes et déclenchent la signalisation
intracellulaire
La première étape du traitement des signaux externes implique
spécifiquement
reconnaissent
des
le signal et lancent la signalisation intracellulaire.
récepteurs qui
Déclenchent une réaction dans un certain type de cellule seulement.
Seules
– le récepteur de l’hormone – peuvent agir comme cellules cibles.
cellules qui possèdent une protéine spécifique
les
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Caractéristiques
Spécificité
Il fixe un seul type de ligand (Hormone)
Affinité
Il fixe ce ligand a faible
concentration
Réversibilité
Liaison non covalente,
R – L se dissocie
Concentration dépendante
Récepteurs
Saturabilité
Le nombre de récepteurs
étant fini
Hormone qui se fixe sera
limité aussi
Couplage
La fixation du ligand sur le
récepteur transmet un signal
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Classification
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Classification
Récepteur Transmembranaire
La plus grande classe de récepteurs
Domaine
extracellulaire
Hormone
Domain transmembranaires
R
oligomères
identiques ou différentes.
Domaine
Intracellulaire
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Classification
Récepteur
Transmembranaire
Hormones hydrosolubles
Peptidiques
Monoamines
Prostaglandine
Hormone
R Glycoprotéines
Internalisé
Récepteurs
enzymes
Récepteurs
Guanylate cyclase
Récepteurs protéine
kinase
Récepteurs
canaux
ioniques
Ionotropiques
Récepteurs
Non canaux
ioniques
Récepteurs Non
couplés aux
protéines G
Récepteurs
couplés aux
protéines G
Récepteurs
Sérine/thréonine
kinase
Récepteurs
Tyrosine kinase
Récepteurs couplés
a une enzyme
Récepteurs
couplé a une
Tyrosine kinase
Récepteurs couplé a une
Sérine/thréonine kinase
Enzyme
Effecteurs
Canal Ionique
Autres récepteurs
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
Classification
Récepteur Nucléaire
R
Protéines
1
Récepteurs
Les hormones liposolubles
Diffusion
Les hormones
liposolubles
MCT8
T
Stéroïdes
Vitamines LS
Vitamine D
Hormones
Thyroïdiennes
Une architecture protéique
caractéristique
cinq à six domaines
d’homologie désignés A à F
N - Ter
A/B
C
D
E
F
R
C - Ter
R
Protéines
Codés par plus d’un gène
Hormones Thyroïdiennes et œstrogène
Transmettre les signaux de
plus d’une hormone
DHT et la testostérone
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
L’interaction entre l’hormone et le récepteur
Les récepteurs sont les partenaires de liaison spécifiques pour
la signalisation des molécules (Hormones).
récepteurs
Les
capables de reconnaître et de lier
spécifiquement les messagers en fonction de leur structure
chimique.
sont
Messagers
Substrat
affinité
=
Récepteur
Enzyme
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
L’interaction entre l’hormone et le récepteur
Facteur
décisif
L’intensité de la transmission du signal
Concentration du complexe hormone-récepteur
La concentration de l’hormone disponible,
L’affinité de l’hormone pour le récepteur
la concentration du récepteur.
La signalisation du récepteur dépend de :
Concentration hormonale
Concentration du récepteur
Activité et modification du récepteur.
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Régulation de l’activité du récepteur
L’activité des récepteurs est rigoureusement régulée afin d’adapter la
signalisation à l’intensité et à la durée des signaux extra cellulaire.
La concentration du récepteur
L’affinité du récepteur
Expression du récepteur
internalisation
La dégradation ciblée
Activation
Phosphorylation
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
2
Protéines Adaptatrices
Protéines adaptatrices :
Ne pas avoir d’activité enzymatique.
Fournir des sites d’ancrage pour d’autres protéines de signalisation.
Aide à l’organisation de complexes de signalisation multi protéines.
Apporter des modifications régulatrices.
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
2
Protéines Adaptatrices
Grâce a des domaines structuraux particuliers, ces
interagissent avec d’autres
protéines adaptatrices
protéines, voire avec des lipides membranaires,
assurant leur rôle d’intermédiaire entre différents
modules de signalisation.
Protéine d’ancrage
Protéine d’échafaudage
Scaffolding protéins
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
2
Protéines Adaptatrices
Protéines
Phospho-Tyrosine Binding
Protéines
SH2
PTB
SH3
PH
Src Homology Domains
Tyr - P
Tyr-P
Pro
Protéines
Domaines
d’interaction
Protéine - Protéine
PI
PIP3
Membrane
Domaines
d’interaction
Protéine - Membrane
Les domaines Protéine – Protéine, Protéine - membrane ne sont pas propres aux protéines
adaptatrices
Autres protéines, Enzymes, Facteurs de transcription
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
2
Protéines Adaptatrices
Domaines d’interaction
Protéine - Membrane
PI
Domaines
d’interaction
Protéine - Protéine
Une même protéine adaptatrice peut présenter plusieurs
domaines d’interactions identiques ou différents.
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
2
Protéines Adaptatrices
Protéines Adaptatrices
Monomérique (α)
GTP
GDP
R
Grandes Protéines G, Hétérotrimériques
(3 sous unité α,β,γ)
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
2 Protéines Adaptatrices
3
Enzymes de signalisation
4 Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
3
Enzymes de signalisation
Les enzymes de signalisation sont au cœur de la signalisation
intracellulaire.
En modifiant d’autres enzymes ou protéines, les enzymes de
signalisation transmettront le signal ou mettront fin à la
signalisation.
Transitions
allostériques
Modifications
covalentes
ciblage
membranaire
état inactif
état actif
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
3
Enzymes de signalisation
Les enzymes de signalisation les plus importantes sont les
Protéines kinases et Phosphatases
La synthèse et la dégradation des
seconds messagers, et les GTPasique.
Modification covalente des protéines
de signalisation
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
3
Enzymes de signalisation
Rôles
Enzymes de signalisation :
— Activer ou désactiver d’autres protéines de signalisation
— Recevoir et transmettre des signaux
— Produire des messagers de faible poids moléculaire, les
deuxième messagers
— Passer d’un état actif à un état inactif.
Modification
covalente
Des protéines de signalisation pour réguler leur
activité et leur localisation subcellulaire.
Enzymes
de
Signalisation
Seconds
messagers
Catalysent la formation, la dégradation ou
la libération d’effecteurs de petites molécules
Phospholipases
Adenylyl cyclase
Régulation
GTPase
Basculent entre les conformations actives et inactives,
en fonction de la liaison de GDP ou GTP.
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
3
Enzymes de signalisation
Protéine Kinase A
Protéine Kinase C
Phosphatidylserine
Protéine Kinase B
PIP3
PI
PH
Protéine Kinase G
Dépendante du GMP
Les MAP - Kinases
+
+
+
+
+
Enzymes
Canaux Ioniques
Protéine de Cytosquelette
Facteurs de transcription
Récepteurs membranaire
Protéines
Protéines
Protéines
Enzymes
Protéines
Facteurs de transcription
Protéines
Kinases
CAM - Kinases
+
Protéines
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
2 Protéines Adaptatrices
3
Enzymes de signalisation
4 Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
4
Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
L’activation intracellulaire des enzymes dans une chaîne
de signalisation peut conduire à la formation de petites
molécules de signalisation diffusables
dans la cellule.
Ces molécules de signalisation intracellulaires, appelées
« Second messagers »
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
4
Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Caractéristique
❖ Peut être formé et inactivé par des réactions enzymatiques
❖ Peut être libéré (stockage)
❖ Sont cytosoliques ou localisées au niveau membranaire
❖ Activent les enzymes de signalisation
❖Autorisent l’amplification du signal
❖ Sont produites et deviennent actives de façon opportune et
contrôlée localement.
Hydrophilic
messengers
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
4
Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Adénylate Cyclase
AMPc
Protéine Kinase A
Enzyme
Seconds Messagers
Phospholipase C
IP3
DAG
Protéine Kinase C
CAM - Kinases
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
4
Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
PI3-Kinase
PIP3
Enzyme
Seconds Messagers
Phospholipase A2
Ac. Arachidonique
Protéine Kinase B
Eicosanoides
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
4
Messagers intracellulaires diffusibles : Messagers secondaires
Enzyme
Seconds Messagers
Guanylate Cyclase
GMPc
BNP
Guanylate Cyclase
Membranaire
ANP
NO
Protéine Kinase G
Guanylate Cyclase
Cytosolique
GMPc Phosphodiéstérase
GMP
Chapitre
7
Voies
de
Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Voies de Signalisation
Elles ont été découvertes par Alfred G. Gilman et Martin Rodbell
(prix Nobel de médecine 1994).
Alfred
G. Gilman
Martin
Rodbell
Les protéines G (
participent à la transduction du signal.
pour "Guanine nucleotide binding proteins")
Ce sont des intermédiaires entre les récepteurs d'hormones situés
réactionnels
dans
intracellulaires.
la membrane plasmique
systèmes
les
et
Les protéines G appartiennent à la famille des enzymes
GTPases (E.C.
triphosphate (GTP).
3.6.5.1) qui hydrolysent
la Guanosine
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Structure du récepteur
Actuellement, on recense 826 RCPG chez l'homme. Les séquences
codantes de leur gènes représentent plus de 1% du génome.
❑ L'extrémité N-terminale extracellulaire qui peut subir des
modifications post-traductionnelles de type N-glycosylation.
❑ 7 hélices α transmembranaires (TM1 à TM7) reliés par 3
boucles intracellulaires (I1, I2, I3) et 3 boucles extracellulaires
(El, E2, E3).
❑ Un pont disulfure entre les boucles El et E2.
❑ L'extrémité C-terminale intracellulaire qui possède parfois des
sites d'ancrage lipidique dans la membrane (création d'une
4ème boucle, I4)
Robert
Lefkowitz
Brian
Kobilka
Prix Nobel de Chimie en 2012 pour leurs travaux sur les RCPG.
❑ Cette extrémité peut-être phosphorylée (PP) sur différents
la protéine kinase C
la protéine kinase A,
résidus par
ou les GRK ("G-protein-coupled receptor kinases").
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Structure de la Protéine G
protéines G (Grande)
protéines
Les
hétérotrimétriques liées à la membrane, constituées de 3 sous-
unités :
sont
des
Alpha (39 - 46 kDa)
Beta (35 - 39 kDa)
Gamma (8 kDa).
La famille des GTPases contient des petites protéines
G monomériques qui participent à d'autres processus
cellulaires :
❑ La synthèse des protéines,
❑ La division cellulaire
❑ La translocation des protéines au travers de la
membrane
❑ Le transport des vésicules dans la cellule
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Structure de la Protéine G
Deux sous-unités sont directement
à la membrane :
liées
❑ L'extrémité N-terminale de la sous-unité α
❑ L'extrémité C-terminale de la sous-unité γ
sont modifiées par des groupements lipidiques
myristoyle et isoprényle.
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Classification des RCPG
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Classification des Protéines G
16 Gα
6 Gβ
12 Gγ
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Mécanisme d’action
Quand une hormone se fixe à son récepteur sur la face externe de la membrane plasmique, celui-ci
change de conformation
Le récepteur activé, se fixer à une
protéine G
(inactive - chargée en GDP)
située sur la face interne de la
membrane plasmique.
Le GDP est remplacé par
le GTP activant ainsi
protéine G.
la
Les sous-unités β et γ forment un
complexe libéré de la sous-unité
α après l'échange du GDP en GTP.
Une fois activée, la sous-unité α se dissocie du récepteur et se fixe à sa protéine cible
appelée effecteur en l'activant.
L'activité GTPase de la sous-unité α hydrolyse
entraîne la réassociation des 3 types de sous-unités de la protéine G.
La protéine G retrouve sa conformation liant le GDP et elle est de nouveau inactive.
le GTP ce qui
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Mécanisme d’action
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Mécanisme d’action
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Rôles
Les protéines G amplifient le signal :
Chaque RCPG stimule de nombreuses molécules
de protéines G.
Chaque complexe [protéine G - protéine cible]
est impliqué dans de nombreuses réactions avant que
la protéine G ne soit inactivée.
Voies de Signalisation
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Rôles
1er facteur de la multiplicité des voies de
signalisation
Le couplage du récepteur à plusieurs sous-
types de protéines G différentes.
2eme facteur de la multiplicité des voies
de signalisation
Les sous-unités [β - γ] peuvent agir sur des effecteurs
différents de ceux reconnus par la sous-unité α, après
l'activation et la dissociation des sous-unités.
Adénylate Cyclase
Phospholipase C
Phospholipase A2
GMPc phosphodiéstérase
Canaux Ionique
L’amplification du signal ?
L’amplification du signal ?
L’amplification du signal ?
La réception du signal extérieur est suivie d'un relais à l'intérieur
de la cellule qui va conduire à l'amplification du signal.
Induisant des effets moléculaires variés
Un changement d'état de la cellule réceptrice
Ce processus est organisé dans le temps et en discontinu.
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Glucagon
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Angiotensine II (AT1R)
RCPG(αq)
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Dopamine
Récepteur D1
Récepteur D2
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Molécule
Odorante
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Photons
Transducine
(αt1, αt2)
1
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG)
Exemples
Récepteur (Canal Ionique) Métabotropique
β Adrénergique (AMPc)
Muscarinique (M1)
Acétyl Choline
Protéine G
Second Messager / PK
Liaison Indirecte
Protéine G (βγ)
Liaison directe
2
Les récepteurs Guanylate Cyclase
Voies de Signalisation
Le récepteur est une protéine transmembranaire et le seul
ligand connu à ce jour est le facteur natriurétique atrial
(ANF), sécrété par l'atrium de l'oreillette. (Homodimérique)
Le récepteur peut aussi être localisé dans le cytosol et son
ligand est le monoxyde d'azote (NO). (Hétérodimérique)
Dans les deux cas,
conduit à la conversion du GTP en GMP cyclique
le ligand active le récepteur ce qui
2
Les récepteurs Guanylate Cyclase
Voies de Signalisation
Le GMPc a de nombreux effets
Directement
en activant
certains
plasmique
les phosphodiéstérases et
la membrane
de
canaux
Indirectement
par l’intermédiaire de la protéine kinase G
PKG qui par phosphorylation de
plusieurs protéines entraîne divers effets.
2
Les récepteurs Guanylate Cyclase
Voies de Signalisation
Enzyme
Seconds Messagers
Guanylate Cyclase
GMPc
BNP
Guanylate Cyclase
Membranaire
ANP
NO
Protéine Kinase G
Guanylate Cyclase
Cytosolique
GMPc Phosphodiéstérase
GMP
Peptides
Natriurétiques
NO
2
Les récepteurs Guanylate Cyclase
3
Les récepteurs a activité tyrosine Kinase
Voies de Signalisation
Les récepteurs à activité tyrosine kinase médient
le signal perçu en phosphorylant des tyrosines
des protéines cibles.
Le récepteur
de l'insuline
glycoprotéine sous forme de dimère
α2β2
Voies de Signalisation
3
Les récepteurs a activité tyrosine Kinase
1. La
sur
l'insuline
fixation de
le
récepteur de l'insuline induit une
plusieurs
autophosphorylation
β
la
de
tyrosines
intracellulaire.
de
sous-unité
2. Cette autophosphorylation induit des
changements de conformation qui, à
l'activation de
leur
l'activité tyrosine kinase.
induisent
tour,
3. Le récepteur de l'insuline peut alors
protéines
différentes
phosphoryler
cibles effectrices.
Insuline
Voies de Signalisation
3
Les récepteurs couplés a une tyrosine Kinase
Ligand
Cytokine
Hormone de croissance
GH, prolactine, leptine,
érythropoïétine
Sont dépourvus
d’activité enzymatique
Leur di ou trimérisation induite par la liaison du ligand entraine
le recrutement à la membrane et l’activation de tyrosine
kinase cytosolique qui relaient le signal en aval
Voies de Signalisation
3
Les récepteurs couplés a une tyrosine Kinase
On distingue :
Tyrosine kinase (Enzyme couplé)
Les tyrosine Kinases de la famille JAK (Janus kinase), elle sont
associées aux récepteurs des cytokine et sont dépourvues de
domaines SH2 ou SH3.
Les Tyrosine kinase de la famille Src, elles associées aux récepteurs
des antigènes et sont dépourvues de domaines SH2 et SH3.
3
Les récepteurs a activité Sérine / Thréonine Kinase
Voies de Signalisation
AMH
Inhibines
Activines
Voies de Signalisation
3
Les récepteurs couplés a une sérine/thréonine Kinase
Outils de la Signalisation Intra Cellulaire
1
Récepteurs
Classification
Récepteur
Transmembranaire
Hormones hydrosolubles
Peptidiques
Monoamines
Prostaglandine
Hormone
R Glycoprotéines
Internalisé
Récepteurs
enzymes
Récepteurs
Guanylate cyclase
Récepteurs protéine
kinase
Récepteurs
canaux
ioniques
Ionotropiques
Récepteurs
Non canaux
ioniques
Récepteurs Non
couplés aux
protéines G
Récepteurs
couplés aux
protéines G
Récepteurs
Sérine/thréonine
kinase
Récepteurs
Tyrosine kinase
Récepteurs couplés
a une enzyme
Récepteurs
couplé a une
Tyrosine kinase
Récepteurs couplé a une
Sérine/thréonine kinase
Enzyme
Effecteurs
Canal Ionique
Autres récepteurs
Récepteurs Canaux Ioniques
Canaux Ioniques
Récepteurs
Ionotropique
Récepteurs
Métabotropiques
Canal ionique et
récepteur ne font qu’un.
Récepteurs canaux
ionique
Canal ionique couplé à
un récepteur
Récepteurs couplés a des
canaux ioniques
Récepteurs Canaux Ioniques
Récepteurs
Ionotropique
Un groupe de canaux ioniques transmembranaires qui s’ouvrent ou se
ferment en réponse à la liaison d’un messager chimique.
(Neurotransmetteurs).
Le site de liaison des ligands endogènes sur les complexes protéiques est
situé sur une partie différente de la protéine (un site de liaison allostérique)
que l’emplacement du pore de conduction ionique.
ionique est régulé par un ligand et est généralement très
Le canal
sélectif pour un ou plusieurs ions tels que Na+, K+, Ca2+, ou Cl–.
Récepteurs Canaux Ioniques
Récepteurs
Ionotropique
Il existe plusieurs classes de récepteurs ionotropes
Les récepteurs trimériques activés par l'ATP
Récepteurs purinergiques.
Les récepteurs tétramériques activés par le glutamate
Ils sont spécifiques des cations
Le récepteur N-méthyl-D-aspartate
Les récepteurs pentamériques ou "Cys-loop"
Cys-loop ligand-gated ion channel superfamily
Récepteurs Canaux Ioniques
Récepteurs purinergiques.
Les récepteurs P2Y
à 7 hélices
protéines G hétérotrimériques.
transmembranaires, couplés à des
Les récepteurs P2X
protéines transmembranaires qui forment des canaux ioniques
non-sélective (Na, Ca, K)
Récepteurs Canaux Ioniques
Récepteurs tétramériques activés par le glutamate
AMPA
α alpha - amino-3-
hydroxy-5-méthylisoxazol-
4-propionate
NMDA
N-méthyl-D-aspartate
Kaïnate
Médicament
Récepteurs Canaux Ioniques
Les récepteurs pentamériques ou "Cys-loop"
Les récepteurs pentamériques ou "Cys-loop"
Des canaux cationiques
5-hydroxytryptamine
(le récepteur nicotinique, les récepteurs 5-HT3)
Sérotonine
Des canaux anioniques
(le récepteur GABA, le récepteur glycine)
Le récepteur nicotinique
Récepteurs Nucléaires
Des petites molécules lipophiles peuvent traverser la membrane
plasmique ou entrer dans le noyau (via les pores nucléaires) et donc entrer
dans les cellules.
Les médiateurs des effets de ces petites molécules lipophiles sont
les
récepteurs nucléaires.
Ce sont dans la majorité des cas des facteurs de transcription
activés par un ligand (les petites molécules lipophiles), qui
régulent la transcription de réseaux complexes de gènes.
Ligand
Récepteurs Nucléaires
Ces petites molécules lipophiles sont essentiellement
•Le cholestérol
•Les hormones stéroïdes (dérivées du cholestérol)
❖Les glucocorticoïdes (exemple : cortisol)
❖Les minéralocorticoïde (exemple : aldostérone)
❖Les androgènes (exemple : testostérone)
❖Les œstrogènes (exemple : estradiol)
❖Les progestagènes
•Les acides biliaires (dérivés du cholestérol)
•Des dérivés d'acides aminés tels que les hormones thyroïdiennes (thyroxine,
triiodothyronine) et la mélatonine
•Des vitamines comme l'acide rétinoïque et la vitamine D3 (cholécalciférol)
•Les leucotriènes (dérivés d'acides gras comme l'acide eicosapentaénoïque)
•L'hème
Rôles
Récepteurs Nucléaires
Un grand nombre de récepteurs nucléaires ont un rôle de facteur
de transcription
Ce sont des protéines qui agissent dans le noyau
(en relayant des signaux hormonaux) et qui modulent
la transcription des gènes.
Ces récepteurs agissent en Trans : ils induisent la transcription
de gènes codant des protéines qui à leur tour activent de nombreux
autres gènes.
Structure
Récepteurs Nucléaires
Ils ont une structure globale conservée. Ils sont constitués de 2 domaines :
❖ Un domaine de liaison à l'ADN ("DNA Binding Domain"- DBD) sur
des séquences d'ADN particulières qui se trouvent à proximité des gènes
qu'elles régulent.
Ces séquences sont appelées éléments de réponse à
l'hormone ("Hormone Responsive Element" - HRE).
❖ Un domaine de liaison au ligand ("Ligand Binding Domain" - LBD).
LBD participe aussi à la liaison des cofacteurs
du récepteur (Co activateurs et Co répresseurs).
Structure
Récepteurs Nucléaires
Structure
Récepteurs Nucléaires
Le DBD comporte une structure dite en « doigt de zinc ».
Structure
Récepteurs Nucléaires
Une fois activés, ces récepteurs se fixent sur
l'ADN sous forme d'homo - ou d'hétérodimères.
Les acides aminés impliqués dans la dimérisation des
récepteurs se trouvent dans les domaines C et [E / F].
Classification et mode d’action
Récepteurs Nucléaires
Les récepteurs nucléaires peuvent être classés en deux principales
catégories :
Leur mécanisme d'action
Leur distribution subcellulaire en absence
de leur ligand.
Les récepteurs nucléaires de
type I
Les récepteurs nucléaires de
type II
Classification et mode d’action
Récepteurs Nucléaires
Les récepteurs nucléaires de type I situés dans le cytosol puis délocalisés dans le noyau
La fixation du ligand sur un récepteur nucléaire de type I initialement situé dans cytosol induit :
1. La dissociation d'une protéine de choc thermique HSP
2. L'homo-dimérisation du récepteur nucléaire
3. La translocation du récepteur nucléaire (via un transport actif) du
cytoplasme dans le noyau
4. La fixation du récepteur nucléaire sur une séquence spécifique de l'ADN
appelée élément de réponse à l'hormone.
récepteurs des androgènes, récepteurs d'œstrogènes, récepteur des glucocorticoïdes
et récepteur de la progestérone.
Classification et mode d’action
Récepteurs Nucléaires
Les récepteurs nucléaires de type II
Quel que soit leur état (ligand fixé ou non fixé), les récepteurs de type II sont
toujours maintenus dans le noyau et ils sont fixés sous forme d'hétéro-dimères à
l'ADN.
Hormone de la thyroïde
1. En l'absence de ligand, les récepteurs nucléaires de type II sont souvent
complexés à des protéines corépresseurs
2. La fixation du ligand sur les récepteurs nucléaires de type II induit : la
le recrutement de protéines co-
dissociation des corépresseurs et
activatrices de la transcription
3. Des protéines supplémentaires (dont l'ARN polymérase) sont ensuite
recrutées par le complexe [récepteur nucléaire de type II/ADN] pour la
transcription de l'ADN en ARN messager.
Classification et mode d’action
Récepteurs Nucléaires
Tant que le récepteur n'a pas fixé le ligand, il est dans une
conformation inactive car le domaine DBD est bloqué par
un complexe protéique inhibiteur.
Quand le domaine LBD a fixé le ligand, il change de
conformation et l'inhibiteur est relargué.
Le domaine DBD est libre et il se fixe sur la séquence d'ADN
spécifique HRE, ce qui induit l'activation de la transcription
des gènes.
Classification et mode d’action
Récepteurs Nucléaires
Récepteurs Nucléaires
Co régulateurs des récepteurs nucléaires
Conclusion
La communication cellulaire est indispensable à la vie des
organismes pluricellulaires.
informations
autre
Les
correspondent à six grands types de consignes à exécuter,
antithétiques deux à deux :
transmises d’une
à une
cellule
❑ Se reproduire ou se différencier.
❑ Demeurer attaché ou migrer.
❑ Survivre ou mourir.
|
Université d’Alger 1 Faculté de Médecine
Module de Biochimie
2ème Année Médecine
Année Universitaire : 2022/2023
Notions Générales
Hormones thyroïdiennes
Bases structurales et fonctionnelles
Enseignante : Dr L. RABAHI
1
Plan
Plan
Introduction
I- La glande thyroïde.
I-1-Embryologie thyroïdienne.
I-2- Anatomie de la glande thyroïde.
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
II- Etapes de synthèse des hormones thyroïdiennes.
III- Transport et métabolisme des hormones thyroïdiennes.
IV-Mode d’action et effets biologiques des hormones
thyroïdiennes.
V- Régulation de la fonction thyroïdienne.
VI- Exploration biochimique de la fonction thyroïdienne.
2
Introduction
La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou.
Sécrétées par la glande thyroïde, les hormones
thyroïdiennes influencent la croissance et la différenciation ainsi
que le métabolisme et ont un effet sur le cœur. Dans l’ensemble, elles
augmentent le métabolisme de base.
Fonctionnement sous contrôle hormonal hypothalamo-
hypophysaire.
Les dysthroidies impliquant une hyper ou hyposécrétion
d’hormones thyroïdiennes sont toutefois fréquentes et leur prise en
charge, repose sur les données cliniques, l’exploration biologique et
l’imagerie médicale.
3
4
Bases structurales et fonctionnelles
I- La glande thyroïde.
I- 1-Embryologie thyroïdienne.
I-2-Anatomie de la glande thyroïde.
I-3-Histologie de la thyroïde.
5
I-1-Embryologie thyroïdienne.
1-1-L’ébauche médiane.
L’ébauche médiane de la glande thyroïde apparait au cours de la
troisième semaine de développement embryonnaire.
A la fin du troisième mois : début d’activité (premiers follicules
remplis de colloïde).
(cid:1) Semaine 7 : la thyroïde apparait.
(cid:1) Semaine 10 : la thyroïde synthétise T3 et T4.
(cid:1) Semaine 12 : la thyroïde est régulée par la TSH.
6
I-1-Embryologie thyroïdienne.
(cid:1) le développement du cerveau du fœtus et le développement
cognitif et psychomoteur du jeune enfant sont corrélés à la
fonction thyroïdienne maternelle au 1er trimestre de gestation.
1-2-Les ébauches latérales.
Les cellules C proviennent des crêtes neurales.
(cid:2) la glande thyroïde est donc d'origine entoblastique et
neurectoblastique.
7
Développement embryologique
Thyréocytes dérivent du plancher de l’intestin pharyngien.
Cellules C proviennent des crêtes neurales.
Tissu conjonctif provient du mésoblaste.
8
I-2- Anatomie de la glande thyroïde.
(cid:3) Le corps de la thyroïde est impair et médian.
(cid:3) La glande thyroïde est située dans la partie antérieure et basse du cou.
(cid:3) Elle enserre les faces latérales du larynx et les premiers anneaux de la
trachée.
(cid:3) Composée de deux lobes, droit et gauche, reliés par un isthme
thyroïdien.
(cid:3) La forme habituelle de la glande thyroïde est celle d’un H ou d’un
papillon.
(cid:3) Son poids se situe entre 15 et 30 g.
9
Fig 1 : Anatomie de la glande thyroïde.
Son nom provient du Grec « thuréos » qui signifie en forme de
bouclier.
La consistance de la glande est souple et élastique, de couleur
rougeâtre.
10
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
Deux types cellulaires sont présents dans la glande thyroïde :
Les cellules épithéliales ou folliculaires
Synthèse des hormones thyroïdiennes.
Les cellules para folliculaires (ou C)
Synthèse de la thyrocalcitonine.
Elle est organisée en follicules (ou vésicules) d’un diamètre
moyen de l’ordre de 200 micromètres.
Le follicule est l’unité de base anatomique et fonctionnelle.
Un follicule est constitué par un épithélium de cellules
folliculaires appelées thyréocytes, représentant plus de 99%
des cellules de la glande.
11
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
Les
thyréocytes délimitent une cavité
(l’espace folliculaire)
contenant la substance colloïde.
Dans cette lumière se trouve la thyroglobuline.
Les thyréocytes ont un rôle unique : celui de la synthèse des
hormones thyroïdiennes.
Les thyréocytes sont des cellules bipolaires (02 pôles) :
(cid:1) Pôle basolatéral.
(cid:1) Pôle apical.
12
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
Assurant un double fonctionnement :
(cid:1) Exocrine : Passage de la thyréoglobuline dans l’espace
folliculaire.
(cid:1) Endocrine : sécrétion des hormones thyroïdiennes dans la
circulation sanguine.
Le pôle apical des thyréocytes projette des microvillosités dans
la lumière du follicule qui contient la colloïde, tandis que le pôle
basolatéral est en rapport avec les capillaires.
13
Fig 2a : Schéma illustrant l’histologie de la glande thyroïde.
14
Fig 2b : Schéma illustrant les thyréocytes.
15
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
La thyroïde comporte par ailleurs des cellules claires ou
parafolliculaires ou Cellules C ;
responsables de la synthèse de calcitonine (ou thyrocalcitonine),
représentent moins de 1% du parenchyme thyroïdien.
Fig 2c : Les cellules folliculaires et para folliculaires et l’espace
folliculaire.
16
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
La calcitonine.
(cid:1) Est une hormone peptidique (32 AA), sécrétée par la thyroïde en
réponse à une hypercalcémie, elle n’est pas régulée par la TSH.
(cid:1) Intervient dans la régulation du métabolisme phospho-calcique.
La calcitonine est l’antagoniste de la parathormone en ce qui
concerne la calcémie :
(cid:3) Hypocalcémiante.
(cid:3) Hypophosphorémiante.
(cid:1) La calcitonine permet le diagnostic et le suivi des cancers
médullaires de la thyroïde.
17
Bases structurales et fonctionnelles
II-Etapes de synthèse des hormones thyroïdiennes.
La synthèse des hormones thyroïdiennes comportent
plusieurs étapes :
1-Captation de l’iode sous forme d’iodure par la glande
thyroïde.
2- oxydation de l’iodure et iodation de la thyroglobuline par
une enzyme spécifique : la thyroperoxydase
(TPO) « organification de l’iode ».
3-Couplage des résidus d’iodotyrosyl en hormones
thyroïdiennes, sous l’effet de la thyroperoxydase (TPO).
4- Stockage : L'ensemble thyroglobuline avec ses molécules
T3, T4, MIT et DIT, est stocké dans la colloïde.
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose
et protéolyse de la thyroglobuline.
18
II-1- Les hormones thyroïdiennes.
« Etude structurale »
(cid:1) Dérivés iodés de la Tyrosine.
Possèdent une même structure organique :
la thyronine :
(cid:4) formée par deux noyaux aromatiques reliés par un pont éther.
(cid:1) Les hormones se différencient entre elles par le nombre et la position
variables des atomes d'iode qu’elles portent.
(cid:1) Les HT sont produites par les cellules épithéliales de la glande thyroïde :
les thyréocytes.
19
II-1- Les hormones thyroïdiennes.
(cid:1) Les HT sont synthétisées par iodation d’un acide aminé, la tyrosine
grâce à une enzyme : la thyroperoxydase (TPO).
(cid:1) Les HT sont, soit stockées dans la thyroïde, soit libérées dans la
circulation sanguine où elles sont prises en charge par des protéines
de transport.
(cid:1) La majorité des HT sont sécrétées sous forme T4, qui est dite
« forme circulante » alors que la T3 est considérée comme la
« forme active ».
20
Fig 3 : Structure des hormones thyroïdiennes.
21
Fig 4a : Synthèse des hormones thyroïdiennes.
22
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-Captation de l’Iode sous forme d’iodure par la glande thyroïde.
(cid:1) L’iode est indispensable à la biosynthèse des hormones
thyroïdiennes.
1-1-Origine des iodures
(cid:4) Exogène.
(cid:3) Les entrées de l’iode se font surtout par voie digestive (apport
alimentaire en iode).
(cid:3) Les besoins sont de 100 à 150 m g /jour et jusqu’à 200 m g /jour lors de
la grossesse et de l’allaitement.
(cid:3) C’est un oligoélément fourni par notre alimentation par les
poissons et les crustacés.
23
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-Captation de l’Iode sous forme d’iodure par la glande thyroïde.
1-1-Origine des iodures.
(cid:4) Exogène.
(cid:3) L’iode alimentaire est réduit en iodures dans l’estomac.
(cid:3) L’iode est absorbé sous forme d’iodures I- par l’intestin grêle.
(cid:3) Les iodures sont captés par les thyréocytes grâce à un transport actif
au niveau des membranes basolatérales.
(cid:3) L’excès d’iode absorbé est éliminé dans les urines.
(cid:4) Endogène.
(cid:3) Par désiodation des hormones thyroïdiennes.
24
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-2-Captation des iodures
(cid:3) Par les thyréocytes s’effectue grâce à une pompe à iodures (une
ATPase) au même temps que des ions Na+.
(cid:3) Par un mécanisme de transport actif.
(cid:3) Le transport se fait contre un gradient de concentration, car la
concentration d’iodure est faible dans le plasma sanguin et élevée dans
les cellules épithéliales folliculaires.
(cid:3) Grace à un transporteur membranaire spécifique « symporteur
sodium-iodure »(NIS).
25
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-2-Captation des iodures
(cid:3) L’iodure ne peut pénétrer que dans les cellules qui possèdent à leur
surface cette pompe (cellules épithéliales des follicules).
(cid:3) Les ions iodures ne peuvent plus sortir de la cellule car la pompe ne
fonctionne que dans une direction.
(cid:3) Ce mécanisme est saturable puisqu’en présence d’une surcharge
iodée, un trouble de l’organification de l’iodure décrit par Wolff et
Chaikoff entraine l’accumulation d’iode non organifié qui réduit
l’influx d’iodure.
26
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La captation d’iodure est stimulée par la TSH et inhibée par le
brome, le thiocyanate (SCN-) et le perchlorate (Cl O4
-).
(cid:3) Les ions iodures quittent les cellules épithéliales par des
canaux au pôle apical (implication de la pendrine), par un
mécanisme passif et pénètrent dans la substance colloïde où ils
sont oxydés grâce à une peroxydase située sur la membrane.
Fig 5 : Captation des
iodures.
27
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
2-Organification de l’iode.
(cid:3) L’iode ayant pénétré dans la lumière folliculaire est
incorporé à la thyroglobuline.
La thyroglobuline : La Pro hormone thyroïdienne.
(cid:1) Glycoprotéine riche en tyrosine.
(cid:1) Est un homodimère de deux sous unités de 330 Kd.
(cid:1) Synthétisée exclusivement par la glande thyroïde (thyréocytes) et
libérée dans la lumière folliculaire de la thyroïde où elle constitue
90% des protéines de la colloïde.
28
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
La thyroglobuline : La Pro hormone thyroïdienne.
(cid:1) La Thyroglobuline sert à la fois d’échafaudage et de dépôt pour
l’hormone thyroïdienne.
(cid:1) Elle est excrétée en faible quantité dans le sang où sa demi-vie
est comprise entre 2 et 4 jours.
29
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
(cid:4) Oxydation des iodures et iodation de la thyroglobuline par la
thyroperoxydase.
(cid:1) La thyroperoxydase (TPO ) catalyse l’oxydation des ions iodures
(I-) en diiode (I2) et en présence d’ H2O2 (peroxyde d’hydrogène).
(cid:1) La thyroperoxydase (TPO) est une enzyme spécifique ancré dans la
membrane apicale et exerce son activité dans la lumière folliculaire.
(cid:1) Peroxyde thyroïdienne ou thyroïde peroxydase est l’enzyme clé de
l’hormonogenèse, il s’agit d’une oxydoréductase qui catalyse la
première étape de la biosynthèse des hormones thyroïdiennes à partir
de la tyrosine.
(cid:1) Les dérivés de la thio-urée sont des inhibiteurs sélectifs de la
peroxydase.
30
La thyroperoxydase (TPO )
(cid:1) La TPO : enzyme spécifique liée à la membrane qui reconnait
trois substrats :
(cid:3) L’iode.
(cid:3) La Thyroglobuline.
(cid:3) L’H2O2.
31
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
(cid:1) Dans la lumière folliculaire, s’effectue une iodation des résidus de
tyrosine de la thyroglobuline, (les atomes d’iode sont fixés sur le
noyau aromatique de la tyrosine, sans apport d’énergie).
(cid:1) L’iodation des résidus tyrosyl se fait par la même enzyme TPO en
même temps que l’oxydation des iodures.
(cid:1) Il se forme des résidus de mono-iodotyrosine et de di-
iodotyrosine.
Fig 6 : Iodation des résidus tyrosyl et formation de MIT et
DIT.
32
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
Le Système générateur d’H2O2.
(cid:1) L’ ’H2O2 est le facteur limitant de cette étape de la biosynthèse
hormonale, ce substrat est produit par le système générateur d’ H2O2
comprenant deux enzymes DUOX2( Dual oxydase 2), acteur principal
et son isoenzyme DUOX1 , appartenant à la famille des NADPH
oxydase, catalysant la réaction :
NADPH +O2 + H+
NADP+ + H202
33
Fig 7 : Système générateur d’H2O2.
34
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
3- Couplage des résidus d’iodotyrosyl en hormones
thyroïdiennes, sous l’effet de la thyroperoxydase (TPO).
(cid:1) La Thyroperoxydase (TPO), catalyse à la fois l’iodation des
résidus tyrosyls et le couplage des iodotyrosines pour former les
complexes T3 et T4-iodothyronine Tg.
(cid:1) Les différents résidus réagissent entre eux, alors qu’ils sont liés à la
thyroglobuline.
(cid:1) Il existe trois possibilités de couplage :
MIT+DIT
DIT+DIT
Tri iodothyronine (T3 )
Tétra iodothyronine (Thyroxine ) (T4)
DIT + MIT
reverse T3 (r T3)
35
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
(cid:1) 4- Stockage : L'ensemble thyroglobuline avec ses molécules T3,
T4, MIT et DIT, est stocké dans la colloïde.
(cid:1) Les HT néo synthétisées sont mises en réserves dans la lumière
folliculaire (colloïde) toujours unies a la thyroglobuline.
(cid:1) La thyroïde contient une réserve d’hormones thyroïdiennes pour
environ 2 mois pour pallier aux variations des apports.
Fig 8 : Mise en réserve
des HT néo
synthétisées dans la
lumière du follicule
unies à la Tg.
36
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
37
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et
protéolyse de la thyroglobuline.
(cid:3) La libération de T3 et T4 à partir de la colloïde et leur sécrétion
sanguine surviennent après la liaison de la TSH (Thyréotrophine) sur
les cellules de la thyroïde.
(cid:3) Des molécules de thyroglobuline sont captées par les cellules
folliculaires par endocytose.
(cid:3) Les vésicules formés, contenant de la substance colloïde, fusionnent
ensuite avec les lysosomes contenant des enzymes protéolytiques
(exo et endopeptidases), générant ce que l’on appelle des
phagolysosomes.
38
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et
protéolyse de la thyroglobuline.
(cid:3) Protéolyse de la thyroglobuline avec libération de T3, T4 et
iodotyrosines (MIT et DIT).
(cid:3) Les iodothyronines (T4 et T3) passent dans la circulation
sanguine :
(cid:1) T4 et T3 sont déversées dans la circulation générale au pôle basolatéral
du thyrocyte par des transporteurs membranaires MCT8
(Monocarboxylate Transporter 8) déjà impliqué dans la pénétration
intracellulaire des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La thyroïde synthétise nettement plus de T4 que de T3, le rapport des
concentrations plasmatiques est d’environ 20 pour 1.
39
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et
protéolyse de la thyroglobuline.
(cid:3) T4 : hormone majoritaire (≈80 % de la production hormonale
thyroïdienne).
(cid:3) La plus grande partie de la T3 est produite par désiodation de la T4 dans
les tissus périphériques par une 5’ désiodase.
(cid:3) L’activité biologique de la T3 est essentiellement supérieure, car elle
peut traverser plus facilement la membrane cellulaire à cause du
quatrième atome d’iode manquant.
(cid:3) Une petite fraction des hormones thyroïdiennes est libérée sous forme
de 3-3’-5’iodothyronine appelée rT3 (T3 réverse) biologiquement
inactive, par désiodation de la T4 en C-5 au lieu de C-5’.
40
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et
protéolyse de la thyroglobuline.
(cid:3) Cette étape de libération des hormones thyroïdiennes est contrôlée
par la TSH et bloquée par les antithyroïdiens de synthèse et par les
sels de lithium.
(cid:3) Désiodation in situ des iodotyrosines dans la cellule folliculaire
par action de l’iodotyrosine deshalogénase :
(cid:1) l’iode ainsi produit est récupéré et recyclé par la cellule.
(cid:1) La tyrosine qui regagne les capillaires et retombe dans le pool des
acides aminés.
41
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
Fig 9 : Schéma illustrant la libération des hormones thyroïdiennes
après endocytose et protéolyse de la thyroglobuline.
42
III- Transport et métabolisme des hormones thyroïdiennes.
III-1- Transport sanguin des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes sont liées à des protéines de transport
synthétisées par le foie.
(cid:3) Seulement 0,03 % de la T4 totale (tT4) et 0,3 % de la T3 totale (tT3)
plasmatique circulent sous forme libre ou non liée.
(cid:3) Les trois principales protéines de transport des hormones
thyroïdiennes sont :
(cid:2) La TBG ( Thyroxin-Binding- Globulin) :
(cid:1) 75 % du transport total des hormones thyroïdiennes.
(cid:1) Glycoprotéine synthétisée par le foie.
(cid:1) L’affinité de la TBG est 10 fois plus élevée pour la T4 que pour la T3.
(cid:1) Ainsi la fraction libre de T3 est 10 fois plus grande que celle de T4.
43
III- Transport et métabolisme des hormones thyroïdiennes.
III-1- Transport sanguin des hormones thyroïdiennes.
(cid:2) Les deux autres transporteurs sont la transthyrétine (TTR) ou
thyroxin binding pré albumine « TBPA »(forme tétramère du
rétinol) et l’albumine : Ont une affinité moindre.
(cid:3) Ces protéines permettent le maintien d’un taux d’hormones libres
constant protégeant ainsi le corps de toute variation abrupte.
(cid:3) La grossesse, les œstrogènes et certains opiacés élèvent les niveaux
de TBG, à l’inverse les androgènes et les glucocorticoïdes réduisent la
TBG.
44
III- Transport et métabolisme des hormones thyroïdiennes.
Seule la fraction libre est active.
(cid:3) Chez un sujet euthyroidien ,seulement 0,03 % de la T4 est libre, le
reste est lié :
(cid:1) 75-80 % à la Thyroxin-Binding- Globulin (TBG).
(cid:1) 15-20 % à la préalbumine ou transthyrétine (TTR).
(cid:1) 5-10 % à l’albumine.
(cid:3) De même , seulement 0,3 % de la T3 est libre , le reste est lié :
(cid:1) 75-80 % à la Thyroxin-Binding- Globulin (TBG).
(cid:1) < 10 % à la préalbumine ou transthyrétine (TTR).
(cid:1) environ 10 % à l’albumine.
45
Transport et métabolisme des hormones thyroïdiennes.
III-1- Transport sanguin des hormones thyroïdiennes.
(cid:2) La T3 est 10 fois plus active que la T4 et se lie plus facilement aux
récepteurs.
(cid:2) La demi vie de la T4 est de 6 à 7 jours, celle de la T3 est de 24
heures.
(cid:2) La totalité de la T4 circulante provient de la production
thyroïdienne.
46
III-2-
Transport
transmembranaire
des
hormones
thyroïdiennes.
(cid:3) La forme biologiquement active de ces hormones est la T3 sécrétée
en faible quantité (20 %) par la thyroïde, si bien que sa production
provient surtout de la désiodation de la T4 au niveau des tissus
périphériques ( foie, rein, muscle, cerveau…).
(cid:3) Une translocation de ces hormones vers le milieu intracellulaire
est nécessaire.
(cid:3) Ainsi le transfert transmembranaire est essentiellement assuré par
divers transporteurs membranaires :
(cid:2) MCT8 (Monocarboxylate Transporter 8).
(cid:2) MCT10 (Monocarboxylate Transporter 10).
(cid:2) OATP1C1 (Organic Anion Transporting Polypeptide C).
47
III-2- Transport transmembranaire des hormones thyroïdiennes.
(cid:2) MCT8 (Monocarboxylate Transporter 8) :
(cid:1) est une protéine à 12 domaines transmembranaires exprimée dans le
cœur, le foie , le placenta et au niveau des structures fines cérébrales
(cellules gliales et neurones).
(cid:1) Possède un rôle majeur dans le développement cérébral.
(cid:2) MCT10 (Monocarboxylate Transporter 10) .
(cid:2) OATP1C1 (Organic Anion Transporting Polypeptide C) :
(cid:1) Transporteur membranaire des hormones thyroïdiennes au niveau
cérébral, et présente une haute affinité pour la T4 et la T3 inverse.
(cid:4) Impliqué dans leur traversée de la barrière hémato-encéphalique
48
III-3-Métabolisme des hormones thyroïdiennes.
III-3-1-Désiodation des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La voie des désiodases est responsable de 80 % de la production de T3
par conversion périphérique de la T4 en T3 sous l’influence de la 5’
désiodase.
(cid:3) Ces sélénoprotéines sont au nombre de trois et régulent l’activité des
hormones thyroïdiennes par retrait d’un atome d’iode.
(cid:3) La 5’désiodase de type 1 (D1) :
(cid:1) est présente dans le foie, le rein, et la thyroïde mais non l’antéhypophyse, est
fortement modulée par l’état nutritionnel.
(cid:1) Son substrat préférentiel est la rT3 (reverse T3), elle assure aussi
la
désiodation de la T4 en T3 en lui soustrayant un atome d’iode en position
5’de l’anneau phénol.
(cid:1) Le site d’action 5’ et 5 : T4→T3, rT3→ 3-3’T2, T3→3-3’T2.
49
III-3-Métabolisme des hormones thyroïdiennes.
III-3-1-Désiodation des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La 5’désiodase de type 2 (D2) :
(cid:1) Est exprimée dans l’antéhypophyse, le système nerveux central , le
muscle squelettique et le tissu adipeux.
(cid:1) Il s’agit également d’une 5’ désiodase qui exerce son action
préférentiellement sur la T4.
(cid:1) Son activité est majoré en cas d’hypothyroidie de façon à couvrir les
besoins du SNC en hormones actives.
(cid:1) Le site d’action 5’ uniquement: T4 (cid:5)T3, rT3(cid:5)3-3’ T2.
La T4 est convertie en T3 par deux désiodases
La T4 est convertie en T3 par deux désiodases
D1 et D2.
D1
2
50
III-3-Métabolisme des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La 5 désiodase (désiodase de type 3)D3 :
(cid:1) Est l’enzyme inactivatrice des hormones thyroïdiennes par clivage de
l’atome d’iode en position 5.
(cid:1) Elle entraine l’inactivation de T3 en 3,3’-di-iodothyronine et T4 en rT3.
51
III-3-Métabolisme des hormones thyroïdiennes.
La 5’ désiodase transforme la 3,5,3’,5’ –tétraiodothyronine
La 5’ désiodase
(thyroxine, T4) en 3,5,3’ triiodothyronine (T3, hormone
active) dans les cellules.
La 5 désiodase transforme la 3,5,3’,5’ –
tétraiodothyronine (thyroxine, T4) en 3,3’,5’ triiodothyronine
(rT3).
(rT3
52
III-3- 2-Dégradation des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) L’action des hormones thyroïdiennes s’achèvent avec leur
dégradation ou avec leur excrétion.
(cid:3) Souvent le catabolisme commence avec l’ablation de l’iode par
l’intermédiaire d’une désiodase en premier lieu dans le foie et les
reins.
(cid:3) La tri-iodothyronine et la thyroxine peuvent être excrétées sans
désiodation préalable , avant tout par la bile (après conjugaison par
l’acide glucuronique ou un sulfate dans le foie).
53
III-3- 2-Dégradation des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) D’autres processus de désamination, décarboxylation et clivage
du pont éther contribuent aussi à leur catabolisme.
(cid:3) Réaction de transamination et de décarboxylation en acides
triiodoacétique (Triac) et tétraiodoacétique (Tétrac) qui sont
ensuite désiodés ; l’iode est éliminé dans les urines ou repris par
la thyroïde.
54
IV- Mode d’action et effets biologiques des hormones
thyroïdiennes.
IV-1- Mode d’action des hormones thyroïdiennes.
Actions nucléaires de la T3.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes libres peuvent traverser la membrane
cellulaire à cause de leur lipophilie.
(cid:3) La T3 se lie plus facilement aux récepteurs.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes exercent des actions génomiques via
des récepteurs nucléaires spécifiques (TR), le complexe entre dans
le noyau et participe à la régulation de l’expression génique.
(cid:3) Les récepteurs des hormones thyroïdiennes sont situés sur l’ADN, en
amant des gènes qu’ils régulent et répriment.
55
IV- Mode d’action et effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
Actions nucléaires de la T3.
(cid:3) Cette interaction déclenche la transcription de l’ADN en ARN m
qui est traduit dans les ribosomes cytoplasmiques et produit des
protéines spécifiques.
(cid:3) Généralement
les hormones
thyroïdiennes agissent
sur
le
métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
(cid:3) Des mutations du récepteur (THRβ) ont été mises en évidence
dans 85 % des cas de résistance aux hormones thyroïdiennes, à
transmission autosomique dominante.
56
IV- Mode d’action et effets biologiques des hormones
thyroïdiennes.
Effets non génomiques.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes ont aussi des effets non génomiques
rapides et complémentaires des précédents.
(cid:3) Indépendamment de la transcription sur les récepteurs nucléaires,
les hormones
thyroïdiennes ou leurs dérivés métaboliques
apparaissent
responsables
d’activations
cytoplasmiques
ou
mitochondriales.
(cid:3) Des
isoformes
tronquées du récepteur alpha aux hormones
thyroïdiennes ont été identifiées dans la mitochondrie et sont
susceptibles d’induire par liaison à l’ADN mitochondrial l’expression
de protéines impliquées dans la chaine respiratoire mitochondriale.
57
Fig 10 : Mode d’action des hormones thyroïdiennes.
T4 se lie aussi à ce récepteur mais avec une affinité nettement inférieure.
58
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes agissent sur l’ensemble des tissus de
l’organisme :
(cid:1) 1- Croissance et développement.
(cid:3) Leur rôle sur le développement du cerveau est confirmé.
(cid:3) Une perturbation pendant la phase embryonnaire peut entrainer
un retard mental irréversible.
(cid:1) 2- Effets métaboliques.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes augmentent la consommation d’O2
dans tous les tissus métaboliquement actifs et développent ainsi
une action calorigénique.
59
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
(cid:1) 2- Effets métaboliques.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme de base et
la production de chaleur.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes sont des découplant de la chaine
respiratoire mitochondriale, ce qui entraine une activation des
oxydations respiratoires, sans synthèse supplémentaire d’ATP, mais
avec production accrue de chaleur.
(cid:3) Cette activation des oxydations cellulaires entraine l’activation des
voies métaboliques énergétiques : glycolyse et lipolyse.
60
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Métabolisme lipidique :
(cid:3) Effet lipolytique :
(cid:3) la lipolyse entraine une augmentation des acides gras libres.
(cid:3) Diminution du LDL-cholestérol et du cholestérol total par augmentation
de leur dégradation.
(cid:3) Métabolisme glucidique :
(cid:3) Rôle hyperglycémiant par augmentation de l’absorption intestinale des
glucides, et par stimulation de la néoglucogenèse et la glycogénolyse.
(cid:3) Métabolisme protidique :
(cid:3) On observe à la fois une stimulation de la synthèse et du catabolisme des
protéines.
(cid:3) Hydrominéral : Augmente la filtration glomérulaire et le débit sanguin
rénal.
61
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
(cid:1) 3- Effets tissulaires.
(cid:3) Effet osseux :
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes favorisent la croissance osseuse, en
potentialisant les effets de l’hormone de croissance.
(cid:3) Augmentent le remodelage osseux.
(cid:3) Effets sur le cœur :
(cid:3) La T3 augmente l’expression des récepteurs β adrénergiques et
augmente la sensibilité du cœur aux catécholamines.
(cid:3) Ils comprennent une augmentation de sa contractilité (effet inotrope
positif), et une élévation de la fréquence cardiaque (effet chronotrope
positif).
62
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes
(cid:1) 3- Effets tissulaires.
(cid:3) Effet sur le muscle squelettique :
(cid:3) Accroissent l’excitabilité neuromusculaire.
(cid:3) Une amyotrophie liée au catabolisme protidique est observée dans
les états d’hyperthyroïdies sévères.
(cid:3) Effets digestifs : activent le transit, et assurent une grande
motilité du tube digestif.
63
Fig 11 : Schéma illustrant les effets biologiques des hormones
thyroïdiennes.
64
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
V-1- L’axe thyréotrope.
(cid:1) Rôle de l’hormone thyrostimulante antéhypophysaire.
Thyroid Stimulating Hormone (thyréotrophine) :
(cid:3) Est le principal régulateur de la synthèse et de la sécrétion des
hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La TSH est une glycoprotéine de 211 acides aminés, sécrétée par
l’hypophyse (cellules hypophysaires thyréotropes) avec une
rythmicité nycthémérale (son taux circulant double environ 1heure
après l’endormissement).
65
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
V-1- L’axe thyréotrope.
(cid:1) Rôle de l’hormone thyrostimulante antéhypophysaire.
Thyroid Stimulating Hormone (thyréotrophine) :
(cid:3) Elle comporte deux sous unités alpha et bêta, la sous unité alpha
étant identique à celles des FSH, LH et HCG (hormones de
stimulation folliculaire, lutéinisante et chorionique
gonadotrophique respectivement), et la bêta est spécifique.
(cid:3) La sécrétion de TSH est stimulée par la TRH (Thyrotropin
Releasing Hormone) ou thyréolibérine qui est un tripeptide
synthétisée par l’hypothalamus.
66
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
(cid:3) Au niveau de l’hypothalamus : production activée par le froid (voie
adrénergique), et inhibée par le stress (voie dopaminergique).
(cid:3) La dopamine diminue les effets de TRH et entraine une diminution de la
sécrétion de TSH.
(cid:3) Les œstrogènes majorent la stimulation de TRH sur la TSH.
(cid:3) La TSH exerce son action via un récepteur couplé aux protéines G, et
favorise la sécrétion des hormones thyroïdiennes en stimulant les
différentes étapes de la biosynthèse hormonale :
(cid:1) Synthèse de la thyroglobuline et de la thyroperoxydase, capture de
l’iode, iodation de la thyroglobuline, synthèse des iodothyronines,
endocytose et hydrolyse de la thyroglobuline et la sécrétion des
hormones thyroïdiennes.
67
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
V-1- L’axe thyréotrope.
(cid:1) Rôle de l’hormone thyrostimulante antéhypophysaire.
Thyroid Stimulating Hormone (thyréotrophine) :
(cid:3) Elle possède aussi un rôle trophique en stimulant la
prolifération des thyréocytes et leur organisation en follicules.
(cid:3) Une réduction de la production de TSH est constatée lors des
traitements par glucocorticoïdes ou des syndromes de Cushing.
(cid:3) Les androgènes et la somatostatine sont susceptibles de réduire la
sécrétion de TSH.
(cid:3) Les catécholamines stimulent la sécrétion basale d’hormones
thyroïdiennes.
68
Fig 12 : Schémas illustrant la régulation au niveau de l’axe hypothalamo-
hypophysaire.
69
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
Les hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Elles exercent un rétrocontrôle négatif
sur
leur propre
production en inhibant la sécrétion de TRH et de TSH :
(cid:1) L’augmentation de la concentration en HT dans le sang inhibe à la
fois la synthèse de la TRH et de la TSH, menant à l’arrêt de la
sécrétion de T4, T3.
(cid:1) Lorsque la concentration en HT diminue, le signal de
rétrocontrôle négatif s’affaiblit et la sécrétion de TRH augmente.
70
Fig 13 : Schéma illustrant le rétrocontrôle négatif exercé par les hormones
thyroïdiennes.
71
V-2- Régulation intra thyroïdienne par la concentration en iode.
(cid:3) Une surcharge iodée entraine un blocage de l’organification de l’iode
et une réduction de la synthèse hormonale (effet Wolff-Chaikoff),
cet effet n’est que transitoire, après 48 heures , la persistance d’une
surcharge iodée n’entraine plus cette inhibition de synthèse, mettant
ainsi le sujet à l’abri d’une hypothyroïdie secondaire.
L’autorégulation thyroïdienne permet la baisse de la captation
d’iodure en cas de surcharge.
(cid:3) A l’inverse, en situation de carence iodée la sensibilité à l’effet
trophique de la TSH est accrue, expliquant l’apparition de goitres.
72
V-2- Régulation intra thyroïdienne par la concentration en iode.
V-2- Régulation intra thyroïdienne par la concentration en iode.
(cid:3) La captation d’iode est d’autant plus forte et plus prolongée que la
glande est pauvre en iode et inversement.
(cid:3) La sensibilité à l’effet de la TSH est inversement proportionnelle à la
quantité d’iode présente dans la thyroïde.
V-3- Le statut nutritionnel.
(cid:3) Conditionne le niveau de désiodation périphérique.
(cid:3) En cas de dénutrition, de jeûne ou d’hypercatabolisme, il y a une
sécrétion préférentielle de rT3 avec diminution des taux sanguins de T3
en raison d’une inhibition de la 5’ désiodase.
73
Fig 14 : Schéma sur la
production, régulation,
transport et action des HT.
Retenir que :
(cid:1) Entre 99,5 et 99,9 % des
hormones
thyroïdiennes
circulent dans le sang liées à
des protéines vectrices.
(cid:1) L’essentiel (80 %) de la T3
provient d’une conversion
périphérique cellulaire de T4
en T3.
(cid:1) Ce sont les fractions libres
niveau
agissent
au
qui
cellulaire.
74
VI- Exploration biologique de la fonction thyroïdienne.
Intervient en complément de l’examen clinique ; elle permet :
(cid:1) De confirmer
situations d’euthyroidie, d’hyperthyroïdie ou
les
d’hypothyroïdie (Diagnostic positif):
(cid:3) Les paramètres du diagnostic positif : Dosage de la TSH et de la
fraction libre des hormones thyroïdiennes (T4, T3).
(cid:1) D’aider à l’enquête étiologique pour préciser l’origine auto-immune,
iatrogène, génétique de l’affection (diagnostic étiologique):
(cid:3) Les paramètres du diagnostic étiologique :
•
les marqueurs de l’auto-immunité (Anticorps antithyroglobuline et anticorps
antithyroperoxydase).
Les anticorps anti récepteurs de la TSH.
•
• Dosage de la thyroglobuline.
• Dosage de la thyrocalcitonine.
• L’iode.
• Test dynamique à la TRH.
(cid:1) D’effectuer la surveillance de la dysfonction ou de la pathologie tumorale.
(cid:1) Suivi thérapeutique : Efficacité du traitement, surveillance des récidives.
75
1-Dosage de la TSH.
(cid:1) Est l’examen de première intention.
(cid:1) paramètre le plus discriminant de dépistage d’une dysthyroïdie
fonctionnelle périphérique:
TSH ↑ = hypothyroïdie et TSH↓ = hyperthyroïdie
(cid:1) Dosage immunométrique (sandwich) : 2 Ac anti TSH (2 épitopes
différents).
(cid:3) 1 Ac anti TSH fixé sur support.
(cid:3) 1 Ac anti TSH marqué, selon le marqueur :
• Enzyme (Immunoenzymologie).
• Elément radioactif (Radioimmunologie).
• Substance fluorescente (immunofluorescence).
• Substance luminescente (immunoluminescence).
76
2. Dosage de la T4 libre (f T4).
(cid:1) Son dosage vient en 2ème intention après celui de la TSH.
(cid:3) 1 -Définit la profondeur de l’atteinte fonctionnelle périphérique :
T4L N + TSH perturbée ↑ou ↓= dysthyroïdie fruste ou
infraclinique.
- T4L N+ TSH ↓= hyperthyroïdie fruste
- T4L N+TSH↑ = hypothyroïdie fruste.
- T4L ↑ou ↓+ TSH perturbée ↑ou ↓= dysthyroïdie franche ou
patente
- T4L ↑+ TSH ↓= hyperthyroïdie patente.
- T4L ↓+TSH↑ = hypothyroïdie patente.
77
2. Dosage de la T4 libre (f T4).
(cid:3) 2- Oriente vers une dysthyroidie atypique :
-TSH N ou basse + f T4 basse : Hypothyroïdie centrale =
insuffisance thyréotrope.
- TSH élevé + f T4 élevé :
o Hyperthyroïdie d’origine centrale → Adénome thyréotrope
(hypophyse).
o Résistance aux hormones thyroïdiennes.
78
Au cours de la grossesse
(cid:2) L’HCG a un effet thyréostimulant du fait de son homologie
structurale avec la TSH.
Au cours du 1er trimestre de grossesse, l’HCG a un effet « TSH like » qui
entraine une stimulation de la thyroïde, une libération d’hormones et
un rétrocontrôle négatif avec abaissement voir effondrement de la TSH.
Au 1er trimestre de grossesse, diminution de la TSH par effet
thyréostimulant de l’HCG, et élévation physiologique de la
T4 libre
79
2. Dosage de la T3 libre (f T3).
(cid:3) Reflet imparfait de la fonction thyroïdienne.
(cid:3) Elle fait partie des dosages de 3 ème intention.
(cid:3) Intérêt du dosage de la T3 libre :
o Diagnostic de certaines formes d’hyperthyroidie à T3, surtout
l’adénome toxique, avec une sécrétion préférentielle voire isolée de
T3 (TSH↘, T4 libre N et T3 libre ↗).
o Syndrome de T3 basse (déficit en désiodases).
o Suivi thérapeutique des dysthyroïdies.
80
4- Autres paramètres
o La Thyroglobuline (Tg).
•Dosage immunométrique type sandwich.
•N’est pas un paramètre diagnostic de cancer thyroïdien.
•Marqueur de suivi des cancers différenciés de la thyroïde papillaire
et/ou vésiculaire.
(cid:3) Après thyroïdectomie et irathrapie (I131), la Tg devient indétectable et
toute ascension de son taux témoigne de la présence de métastases.
•Intérêt dans le diagnostic de l’hypothyroïdie congénitale.
o La thyrocalcitonine (TCT).
•Dosage immunométrique type sandwich.
•Marqueur sensible et spécifique du Cancer Médullaire de la
Thyroïde(CMT).
•Marqueur diagnostic et de suivi des CMT.
81
4- Autres paramètres
o Dosage des anticorps anti thyroperoxydase (Anti TPO) et
anticorps anti thyroglobuline (Anti Tg).
(cid:3) Gardent leur intérêt dans les thyroïdites auto-immunes :
Hyperthyroïdie auto-immune (maladie de Basedow).
Hypothyroïdie auto-immune (Maladie d’Hashimoto).
o Dosage des anticorps anti récepteurs de la TSH.
(cid:3) Ces anticorps se lient aux récepteurs de la TSH qui se trouvent sur
les cellules qui produisent des hormones thyroïdiennes, peuvent
limiter l’action de la TSH et provoquer une hyperthyroïdie ce qui
entraine une production anormalement élevé de T3 et T4.
(cid:3) Leur présence signe le caractère auto-immun de l’hyperthyroïdie
(maladie de Basedow).
82
4- Autres paramètres
o Test au TRH.
(cid:3) Test de stimulation de la sécrétion de TSH par injection intraveineuse
de 250 m g de TRH.
(cid:3) Avec mesure de la TSH avant puis 30 min et 60 min après l’injection.
(cid:3) ∆TSH : 2-20 mUI/L (Réponse normale) :
(cid:6) La réponse est appréciée par la différence entre la concentration
basale et le pic de sécrétion ; elle est normalement inférieure à 20
mUI/L
(cid:3) Intérêt : Hypothyroïdie « centrale » = insuffisance thyréotrope =
TSH non stimulable et T4L reste basse.
83
4- Autres paramètres
o Iode : Iodémie et/ ou Iodurie.
(cid:3) Paramètres peu utiles dans l’exploration.
(cid:3) Sont utiles dans l’exploration :
(cid:1) Des surcharges iodés (prise médicamenteuse, exp : Amiodarone).
(cid:1) Des goitres avides d’iode par fuite urinaire d’iodure.
84
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Université d’Alger 1 Faculté de Médecine
Module de Biochimie
2ème Année Médecine
Année Universitaire : 2022/ 2023
Notions Générales
Hormones thyroïdiennes
Bases structurales et fonctionnelles
Enseignante : Dr L. RABAHI
1
Plan
Introduction
I- La glande thyroïde.
I-1-Embryologie thyroïdienne.
I-2- Anatomie de la glande thyroïde.
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
II- Etapes de synthèse des hormones thyroïdiennes.
III- Transport et métabolisme des hormones thyroidiennes.
IV- Mode d’action et effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
V- Régulation de la fonction thyroïdienne.
VI- Exploration biochimique de la fonction thyroïdienne.
2
Introduction
La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou.
Sécrétées par la glande thyroïde, les hormones thyroïdiennes influencent la croissance et la
différenciation ainsi que le métabolisme et ont un effet sur le cœur. Dans l’ensemble, elles
augmentent le métabolisme de base.
Fonctionnement sous contrôle hormonal hypothalamo-hypophysaire.
Les dysthroidies impliquant une hyper ou hyposécrétion d’hormones thyroïdiennes sont
toutefois fréquentes et leur prise en charge, repose sur les données cliniques, l’exploration
biologique et l’imagerie médicale.
3
Bases structurales et fonctionnelles
I- La glande thyroïde.
I- 1-Embryologie thyroïdienne.
I-2-Anatomie de la glande thyroïde.
I-3-Histologie de la thyroïde.
I-1-Embryologie thyroïdienne.
1-1-L’ébauche médiane.
L’ébauche médiane de la glande thyroïde apparait au cours de la troisième semaine de
développement embryonnaire.
A la fin du troisième mois : début d’activité (premiers follicules remplis de colloïde).
(cid:1) Semaine 7 : la thyroïde apparait.
(cid:1) Semaine 10 : la thyroïde synthétise T3 et T4.
(cid:1) Semaine 12 : la thyroïde est régulée par la TSH.
(cid:1) le développement du cerveau du fœtus et le développement cognitif et psychomoteur du
jeune enfant sont corrélés à la fonction thyroïdienne maternelle au 1er trimestre de
gestation.
1-2-Les ébauches latérales.
Les cellules C proviennent des crêtes neurales.
(cid:2) la glande thyroïde est donc d'origine entoblastique et neurectoblastique.
4
Développement embryologique
Thyréocytes dérivent du plancher de l’intestin pharyngien.
Cellules C proviennent des crêtes neurales.
Tissu conjonctif provient du mésoblaste.
I-2- Anatomie de la glande thyroïde.
(cid:3) Le corps de la thyroïde est impair et médian.
(cid:3) La glande thyroïde est située dans la partie antérieure et basse du cou.
(cid:3) Elle enserre les faces latérales du larynx et les premiers anneaux de la trachée.
(cid:3) Composée de deux lobes, droit et gauche, reliés par un isthme thyroïdien.
(cid:3) La forme habituelle de la glande thyroïde est celle d’un H ou d’un papillon.
(cid:3) Son poids se situe entre 15 et 30 g.
Fig 1 : Anatomie de la glande thyroïde.
Son nom provient du Grec « thuréos » qui signifie en forme de bouclier.
La consistance de la glande est souple et élastique, de couleur rougeâtre.
5
I-3- Histologie de la glande thyroïde.
Deux types cellulaires sont présents dans la glande thyroïde :
Les cellules épithéliales ou folliculaires Synthèse des hormones thyroïdiennes.
Les cellules para folliculaires (ou C)
Synthèse de la thyrocalcitonine.
Elle est organisée en follicules (ou vésicules) d’un diamètre moyen de l’ordre de 200
micromètres.
Le follicule est l’unité de base anatomique et fonctionnelle.
Un follicule est constitué par un épithélium de cellules folliculaires appelées thyréocytes,
représentant plus de 99% des cellules de la glande.
Les thyréocytes délimitent une cavité (l’espace folliculaire) contenant la substance
colloïde.
Dans cette lumière se trouve la thyréoglobuline.
Les thyréocytes ont un rôle unique : celui de la synthèse des hormones thyroïdiennes.
Les thyréocytes sont des cellules bipolaires (02 pôles) :
(cid:1) Pôle basolatéral.
(cid:1) Pôle apical
Assurant un double fonctionnement :
(cid:1) Exocrine : Passage de la thyroglobuline dans l’espace folliculaire.
(cid:1) Endocrine : sécrétion des hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.
Le pôle apical des thyréocytes projette des microvillosités dans la lumière du follicule qui
contient la colloïde, tandis que le pôle basolatéral est en rapport avec les capillaires.
6
Fig 2a : Schéma illustrant l’histologie de la glande thyroïde.
Fig 2b : Schéma illustrant les thyréocytes.
7
La thyroïde comporte par ailleurs des cellules claires ou parafolliculaires ou Cellules C
responsables de la synthèse de calcitonine (ou thyrocalcitonine), représentent moins de 1%
du parenchyme thyroïdien.
Fig 2c : Les cellules folliculaires et para folliculaires et l’espace folliculaire.
La calcitonine :
(cid:1) Est une hormone peptidique (32 AA), sécrétée par la thyroïde en réponse à une
hypercalcémie, elle n’est pas régulée par la TSH.
(cid:1) Intervient dans la régulation du métabolisme phospho-calcique.
La calcitonine est l’antagoniste de la parathormone en ce qui concerne la calcémie :
(cid:3) Hypocalcémiante.
(cid:3) Hypophosphorémiante.
(cid:1) La calcitonine permet le diagnostic et le suivi des cancers médullaires de la thyroïde.
8
Bases structurales et fonctionnelles
II-Etapes de synthèse des hormones thyroïdiennes.
La synthèse des hormones thyroïdiennes comportent plusieurs étapes :
1-Captation de l’iode sous forme d’iodure par la glande thyroïde.
2- oxydation de l’iodure et iodation de la thyroglobuline par une enzyme spécifique : la
thyroperoxydase (TPO) « organification de l’iode ».
3-Couplage des résidus d’iodotyrosyl en hormones thyroïdiennes, sous l’effet de la
thyroperoxydase (TPO).
4- Stockage : L'ensemble thyroglobuline avec ses molécules T3, T4, MIT et DIT, est stocké
dans la colloïde.
5- Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et protéolyse de
la
thyroglobuline.
9
II-1- Les hormones thyroïdiennes.
(cid:1) Dérivés iodés de la Tyrosine.
(cid:1) Possèdent une même structure organique La thyronine :
(cid:4)
formée par deux noyaux aromatiques reliés par un pont éther.
(cid:1) Les hormones se différencient entre elles par le nombre et la position variables des atomes
d'iode qu’elles portent.
(cid:1) Les HT sont produites par les cellules épithéliales de la glande thyroïde : les thyréocytes.
(cid:1) Les HT sont synthétisées par iodation d’un acide aminé, la tyrosine grâce à une enzyme : la
thyroperoxydase (TPO).
(cid:1) Les HT sont, soit stockées dans la thyroïde, soit libérées dans la circulation sanguine où elles
sont prises en charge par des protéines de transport.
(cid:1) La majorité des HT sont sécrétées sous forme T4, qui est dite « forme circulante » alors que
la T3 est considérée comme la « forme active ».
10
Fig 3 : Structure des hormones thyroïdiennes.
11
Fig 4a : Synthèse des hormones thyroïdiennes.
12
II-2-Biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-Captation de l’iode sous forme d’iodure par la glande thyroïde.
(cid:1) L’iode est indispensable à la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
1-1-Origine des iodures.
(cid:4) Exogène.
(cid:3) Les entrées de l’iode se font surtout par voie digestive (apport alimentaire en iode).
(cid:3) Les besoins sont de 100 à 150 m g /jour et jusqu’à 200 m g /jour lors de la grossesse et
de l’allaitement.
(cid:3) C’est un oligoélément fourni par notre alimentation par les poissons et les crustacés.
(cid:3) L’iode alimentaire est réduit en iodures dans l’estomac.
(cid:3) L’iode est absorbé sous forme d’iodures I- par l’intestin grêle.
(cid:3) Les iodures sont captés par les thyréocytes grâce à un transport actif au niveau des
membranes basolatérales.
(cid:3) L’excès d’iode absorbé est éliminé dans les urines.
(cid:4) Endogène.
(cid:3) Par désiodation des hormones thyroïdiennes
1-2-Captation des iodures
(cid:3) Par les thyréocytes s’effectue grâce à une pompe à iodures (une ATPase) au même
temps que des ions Na+.
(cid:3) Par un mécanisme de transport actif.
(cid:3) Le transport se fait contre un gradient de concentration, car la concentration d’iodure
est faible dans le plasma sanguin et élevée dans les cellules épithéliales folliculaires.
(cid:3) Grace à un
transporteur membranaire
spécifique « symporteur
sodium-
iodure »(NIS).
(cid:3) L’iodure ne peut pénétrer que dans les cellules qui possèdent à leur surface cette
pompe (cellules épithéliales des follicules).
13
(cid:3) Les ions iodures ne peuvent plus sortir de la cellule car la pompe ne fonctionne que
dans une direction.
(cid:3) Ce mécanisme est saturable puisqu’en présence d’une surcharge iodée, un trouble de
l’organification de l’iodure décrit par Wolff et Chaikoff entraine l’accumulation d’iode
non organifié qui réduit l’influx d’iodure.
(cid:3) La captation d’iodure est stimulée par la TSH et inhibée par le brome, le thiocyanate
(SCN-) et le perchlorate (Cl O4
-).
(cid:3) Les ions iodures quittent les cellules épithéliales par des canaux au pôle apical
(implication de la pendrine), par un mécanisme passif et pénètrent dans la substance
colloïde où ils sont oxydés grâce à une peroxydase située sur la membrane.
Fig 5 : Captation des iodures.
14
2-Organification de l’iode.
(cid:3) L’iode ayant pénétré dans la lumière folliculaire est incorporé à la thyroglobuline.
La thyroglobuline : La Pro hormone thyroïdienne.
(cid:1) Glycoprotéine riche en tyrosine.
(cid:1) Est un homodimère de deux sous unités de 330 Kd.
(cid:1) Synthétisée exclusivement par la glande thyroïde (thyréocytes) et libérée dans la lumière
folliculaire de la thyroïde où elle constitue 90% des protéines de la colloïde.
(cid:1) La Tg sert à la fois d’échafaudage et de dépôt pour l’hormone thyroïdienne.
(cid:1) Elle est excrétée en faible quantité dans le sang où sa demi-vie est comprise entre 2 et 4
jours.
Oxydation des iodures et iodation de la thyroglobuline par la thyroperoxydase.
(cid:1) La thyroperoxydase (TPO ) catalyse l’oxydation des ions iodures (I-) en diiode (I2) en
présence de l’’H2O2 (peroxyde d’hydrogène).
(cid:1) La thyroperoxydase (TPO) est une enzyme spécifique ancré dans la membrane apicale et
exerce son activité dans la lumière folliculaire.
(cid:1) Peroxyde thyroïdienne ou thyroïde peroxydase est l’enzyme clé de l’hormonogenèse, il
s’agit d’une oxydoréductase qui catalyse la première étape de la biosynthèse des
hormones thyroïdiennes à partir de la tyrosine.
(cid:1) Les dérivés de la thio-urée sont des inhibiteurs sélectifs de la peroxydase.
(cid:1) La TPO : enzyme spécifique liée à la membrane qui reconnait trois substrats :
(cid:3) L’iode.
(cid:3) La Thyroglobuline.
(cid:3) L’H2O2.
15
(cid:1) Dans la lumière folliculaire, s’effectue une iodation des résidus de tyrosine de la
thyroglobuline, (les atomes d’iode sont fixés sur le noyau aromatique de la tyrosine, sans
apport d’énergie).
(cid:1) L’iodation des résidus tyrosyl se fait par la même enzyme TPO en même temps que
l’oxydation des iodures.
(cid:1) Il se forme des résidus de mono-iodotyrosine et de di-iodotyrosine.
Fig 6 : Iodation des résidus tyrosyl et formation de MIT et DIT.
Le Système générateur d’H2O2.
(cid:1) L’ H2O2 est le facteur limitant de cette étape de la biosynthèse hormonale, ce substrat
est produit par le système générateur d’ H2O2 comprenant deux enzymes DUOX2 (Dual
oxydase 2), acteur principal et son isoenzyme DUOX1 appartenant à la famille des NADPH
oxydase, catalysant la réaction :
NADPH +O2 + H+
NADP+ + H202
16
Fig 7 : Système générateur d’H2O2.
3-Couplage des résidus d’iodotyrosyl en hormones thyroïdiennes, sous
l’effet de
la
thyroperoxydase (TPO).
(cid:1) La Thyroperoxydase (TPO), catalyse à la fois l’iodation des résidus tyrosyls et le couplage
des iodotyrosines pour former les complexes T3 et T4-iodothyronine Tg.
(cid:1) Les différents résidus réagissent entre eux, alors qu’ils sont liés à la thyroglobuline.
(cid:1) Il existe trois possibilités de couplage :
(cid:3) MIT+DIT triiodothyronine (T3 )
(cid:3) DIT+DIT Tétra iodothyronine (Thyroxine) T4
(cid:3) DIT + MIT reverse T3 (r T3)
17
4- Stockage : L'ensemble thyroglobuline avec ses molécules T3, T4, MIT et DIT, est stocké
dans la colloïde.
(cid:1) Les HT néo synthétisées sont mises en réserves dans la lumière folliculaire (colloïde)
toujours unies a la thyroglobuline.
(cid:1) La thyroïde contient une réserve d’hormones thyroïdiennes pour environ 2 mois pour pallier
aux variations des apports.
Fig 8 : Mise en réserve des HT néosynthétisées dans la lumière du follicule unies à la Tg.
18
5-
Libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et protéolyse de
la
thyroglobuline.
(cid:3) La libération de T3 et T4 à partir de la colloïde et leur sécrétion sanguine surviennent après
la liaison de la TSH (Thyréotrophine) sur les cellules de la thyroïde.
(cid:3) Des molécules de thyroglobuline sont captées par les cellules folliculaires par endocytose
(cid:3) Les vésicules formés, contenant de la substance colloïde, fusionnent ensuite avec les
lysosomes contenant des enzymes protéolytiques (exo et endopeptidases), générant ce
que l’on appelle des phagolysosomes.
(cid:3) Protéolyse de la thyroglobuline avec libération de T3, T4 et iodotyrosines (MIT et DIT).
(cid:3) Les iodothyronines (T4 et T3) passent dans la circulation sanguine :
(cid:1) T4 et T3 sont déversées dans la circulation générale au pôle basolatéral du thyrocyte par
des transporteurs membranaires MCT8 (Monocarboxylate Transporter 8) déjà impliqué
dans la pénétration intracellulaire des hormones thyroïdiennes.
19
(cid:3) La thyroïde synthétise nettement plus de T4 que de T3, le rapport des concentrations
plasmatiques est d’environ 20 pour 1.
(cid:3) T4 : hormone majoritaire (≈80 % de la production hormonale thyroïdienne).
(cid:3) La plus grande partie de la T3 est produite par désiodation de la T4 dans les tissus
périphériques par une 5’ désiodase.
(cid:3) L’activité biologique de la T3 est essentiellement supérieure, car elle peut traverser plus
facilement la membrane cellulaire à cause du quatrième atome d’iode manquant.
(cid:3) Une petite fraction des hormones thyroïdiennes est
libérée sous forme de 3-3’-
5’iodothyronine appelée rT3 (T3 réverse) biologiquement inactive, par désiodation de la T4
en C-5 au lieu de C-5’.
(cid:3) Cette étape de libération des hormones thyroïdiennes est contrôlée par la TSH et bloquée
par les antithyroïdiens de synthèse et par les sels de lithium.
(cid:3) Désiodation in situ des iodotyrosines dans la cellule folliculaire par action de l’iodotyrosine
deshalogénase :
(cid:1) l’iode ainsi produit est récupéré et recyclé par la cellule.
(cid:1) La tyrosine qui regagne les capillaires et retombe dans le pool des acides aminés.
Fig 9 : Shéma illustrant la libération des hormones thyroïdiennes après endocytose et
protéolyse de la thyroglobuline.
20
III- Transport et métabolisme des hormones thyroidiennes.
III-1- Transport sanguin des hormones thyroidiennes.
(cid:3) Les hormones thyroidiennes sont liées à des protéines de transport synthétisées par le foie.
(cid:3) Seulement 0,03 % de la T4 totale (t T4) et 0,3 % de la T3 totale (t T3) plasmatique circulent
sous forme libre ou non liée.
(cid:3) Les trois principales protéines de transport des hormones thyroidiennes sont :
(cid:2) La TBG ( Thyroxin-Binding- Globulin) :
(cid:1) 75 % du transport total des hormones thyroidiennes.
(cid:1) Glycoprotéine synthétisée par le foie.
(cid:1) L’affinité de la TBG est 10 fois plus élevée pour la T4 que pour la T3.
(cid:1) Ainsi la fraction libre de T3 est 10 fois plus grande que celle de T4.
(cid:2) Les deux autres transporteurs sont la transthyrétine (TTR) ou thyroxin binding pré
albumine « TBPA »(forme tétramère du rétinol) et l’albumine : Ont une affinité moindre.
(cid:3) Ces protéines permettent le maintien d’un taux d’hormones libres constant protégeant
ainsi le corps de toute variation abrupte.
(cid:3) La grossesse, les oestrogènes et certains opiacés élèvent les niveaux de TBG, à l’inverse les
androgènes et les glucocorticoides réduisent la TBG.
Seule la fraction libre est active.
(cid:3) Chez un sujet euthyroidien ,seulement 0,03 % de la T4 est libre, le reste est lié :
(cid:1) 75-80 % à la Thyroxin-Binding- Globulin (TBG).
(cid:1) 15-20 % à la préalbumine ou transthyrétine (TTR).
(cid:1) 5-10 % à l’albumine.
(cid:3) De même , seulement 0,3 % de la T3 est libre , le reste est lié :
(cid:1) 75-80 % à la Thyroxin-Binding- Globulin (TBG).
(cid:1) < 10 % à la préalbumine ou transthyrétine (TTR).
(cid:1) environ 10 % à l’albumine.
21
(cid:2) La T3 est 10 fois plus active que la T4 et se lie plus facilement aux récepteurs.
(cid:2) La demi vie de la T4 est de 6 à 7 jours,celle de la T3 est de 24 heures.
(cid:2) La totalité de la T4 circulante provient de la production thyroidienne.
III-2- Transport transmembranaire des hormones thyroidiennes.
(cid:3) La forme biologiquement active de ces hormones est la T3 sécrétée en faible quantité (20
%) par la thyroide, si bien que sa production provient surtout de la désiodation de la T4 au
niveau des tissus périphériques ( foie, rein, muscle, cerveau…).
(cid:3) Une translocation de ces hormones vers le milieu intracellulaire est necessaire.
(cid:3) Ainsi le transfert transmembranaire est essentiellement assuré par divers transporteurs
membranaires :
(cid:2) MCT8 (Monocarboxylate Transporter 8) :
(cid:1) est une protéine à 12 domaines transmembranaires exprimée dans le cœur, le foie ,
le placenta et au niveau des structures fines cérébrales (cellules gliales et
neurones).
(cid:1) Possède un rôle majeur dans le développement cérébral.
(cid:2) MCT10 (Monocarboxylate Transporter 10) .
(cid:2) OATP1C1 (Organic Anion Transporting Polypeptide C) :
(cid:1) Transporteur membranaire des hormones thyroidiennes au niveau cérébral , et
présente une haute affinité pour la T4 et la T3 inverse.
(cid:1) Impliqué dans leur traversée de la barrière hémato-encéphalique.
22
III-3-Métabolisme des hormones thyroidiennes.
III-3-1-Désiodation des hormones thyroidiennes.
(cid:3) La voie des désiodases est responsable de 80 % de la production de T3 par conversion
périphérique de la T4 en T3 sous l’influence de la 5’ désiodase.
(cid:3) Ces sélénoprotéines sont au nombre de trois et régulent l’activité des hormones
thyroidiennes par retrait d’un atome d’iode.
(cid:3) La 5’désiodase de type 1 (D1) :
(cid:1) est présente dans le foie, le rein, et la thyroide mais non l’antéhypophyse, est
fortement modulée par l’état nutritionnel.
(cid:1) Son substrat préferentiel est la rT3 (reverse T3), elle assure aussi la désiodation de la T4
en T3 en lui soustrayant un atome d’iode en position 5’de l’anneau phénol.
(cid:1) Le site d’action 5’ et 5 : T4→T3, rT3→ 3-3’T2, T3→3-3’T2.
(cid:3) La 5’désiodase de type 2 (D2) :
(cid:1) Est exprimée dans l’antéhypophyse, le système nerveux central , le muscle squelettique
et le tissu adipeux.
(cid:1) Il s’agit également d’une 5’ désiodase qui exerce son action préferentiellement sur la T4.
(cid:1) Son activité est majoré en cas d’hypothyroidie de façon à couvrir les besoins du SNC en
hormones actives.
(cid:1) Le site d’action 5’ uniquement: T4 (cid:5)T3, rT3(cid:5)3-3’ T2.
La T4 est convertie en T3 par deux désiodases D1 et D2.
(cid:3) La 5 désiodase (désiodase de type 3)D3 :
(cid:1) Est l’enzyme inactivatrice des hormones thyroidiennes par clivage de l’atome d’iode en
position 5.
(cid:1) Elle entraine l’inactivation de T3 en 3,3’-di-iodothyronine et T4 en rT3.
23
La 5’ désiodase transforme la 3,5,3’,5’ –tétraiodothyronine (thyroxine, T4) en 3,5,3’
triiodothyronine (T3, hormone active) dans les cellules.
La 5 désiodase transforme la 3,5,3’,5’ –tétraiodothyronine (thyroxine, T4) en 3,3’,5’
triiodothyronine (rT3).
III-3- 2-Dégradation des hormones thyroidiennes.
(cid:3) L’action des hormones thyroidiennes s’achèvent avec leur dégradation ou avec leur
excrétion.
(cid:3) Souvent le catabolisme commence avec l’ablation de l’iode par l’intermédiaire d’une
désiodase en premier lieu dans le foie et les reins.
(cid:3) La tri-iodothyronine et la thyroxine peuvent être excrétées sans désiodation préalable ,
avant tout par la bile (après conjugaison par l’acide glucuronique ou un sulfate dans le
foie).
(cid:3) D’autres processus de désamination, décarboxylation et clivage du pont éther contribuent
aussi à leur catabolisme.
24
(cid:3) Réaction de transamination et de décarboxylation en acides triiodoacétique (Triac) et
tétraiodoacétique (Tétrac) qui sont ensuite désiodés ; l’iode est éliminé dans les urines ou
repris par la thyroide.
(cid:3) Certains dérivés cataboliques comme
les acides
tétraiodoacétique
(Tétrac) et
triiodoacétique (Triac) sont réputés avoir un effet lipolytique, et développer un freinage
hypophysaire de la TSH (utilisation pharmacologique).
IV- Mode d’action et effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
IV-1- Mode d’action des hormones thyroïdiennes.
Actions nucléaires de la T3.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes libres peuvent traverser la membrane cellulaire à cause de
leur lipophilie.
(cid:3) La T3 se lie plus facilement aux récepteurs.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes exercent des actions génomiques via des récepteurs
nucléaires spécifiques (TR), le complexe entre dans le noyau et participe à la régulation
de l’expression génique.
(cid:3) Les récepteurs des hormones thyroïdiennes sont situés sur l’ADN, en amant des gènes
qu’ils régulent et répriment.
(cid:3) Cette interaction déclenche la transcription de l’ADN en ARN m qui est traduit dans les
ribosomes cytoplasmiques et produit des protéines spécifiques.
(cid:3) Généralement les hormones thyroïdiennes agissent sur le métabolisme des glucides, des
lipides et des protéines.
(cid:3) Des mutations du récepteur (THRβ) ont été mises en évidence dans 85 % des cas de
résistance aux hormones thyroïdiennes, à transmission autosomique dominante.
25
Effets non génomiques.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes ont aussi des effets non génomiques rapides et
complémentaires des précédents.
(cid:3) Indépendamment de la transcription sur les récepteurs nucléaires, les hormones
thyroïdiennes ou leurs dérivés métaboliques apparaissent responsables d’activations
cytoplasmiques ou mitochondriales.
(cid:3) Des isoformes tronquées du récepteur alpha aux hormones thyroïdiennes ont été
identifiées dans la mitochondrie et sont susceptibles d’induire par liaison à l’ADN
mitochondrial
l’expression de protéines
impliquées dans
la chaine respiratoire
mitochondriale.
Fig 10 : Mode d’action des hormones thyroïdiennes.
T4 se lie aussi à ce récepteur mais avec une affinité nettement inférieure.
26
IV-2-Effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes agissent sur l’ensemble des tissus de l’organisme :
(cid:1) 1- Croissance et développement.
(cid:3) Leur rôle sur le développement du cerveau est confirmé.
(cid:3) Une perturbation pendant la phase embryonnaire peut entrainer un retard mental
irréversible.
(cid:1) 2- Effets métaboliques.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes augmentent la consommation d’O2 dans tous les tissus
métaboliquement actifs et développent ainsi une action calorigénique.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme de base et la production de
chaleur.
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes sont des découplant de
la chaine respiratoire
mitochondriale, ce qui entraine une activation des oxydations respiratoires, sans
synthèse supplémentaire d’ATP, mais avec production accrue de chaleur.
(cid:3) Cette activation des oxydations cellulaires entraine l’activation des voies métaboliques
énergétiques : glycolyse et lipolyse.
(cid:3) Métabolisme lipidique :
(cid:3) Effet lipolytique :
(cid:3) la lipolyse entraine une augmentation des acides gras libres.
(cid:3) Diminution du LDL-cholestérol et du cholestérol total par augmentation de leur
dégradation.
(cid:3) Métabolisme glucidique :
(cid:3) Rôle hyperglycémiant par augmentation de l’absorption intestinale des glucides, et par
stimulation de la néoglucogenèse et la glycogénolyse.
(cid:3) Métabolisme protidique :
(cid:3) On observe à la fois une stimulation de la synthèse et du catabolisme des protéines.
27
(cid:3) Hydrominéral : Augmente la filtration glomérulaire et le débit sanguin rénal.
(cid:1) 3- Effets tissulaires.
(cid:3) Effet osseux :
(cid:3) Les hormones thyroïdiennes favorisent la croissance osseuse, en potentialisant les
effets de l’hormone de croissance.
(cid:3) Augmentent le remodelage osseux.
(cid:3) Effets sur le cœur :
(cid:3) La T3 augmente l’expression des récepteurs β adrénergiques et augmente la sensibilité
du cœur aux catécholamines.
(cid:3) Ils comprennent une augmentation de sa contractilité (effet inotrope positif), et une
élevation de la fréquence cardiaque (effet chronotrope positif).
(cid:3) Effet sur le muscle squelettique :
(cid:3) Accroissent l’excitabilité neuromusculaire.
(cid:3) Une amyotrophie liée au catabolisme protidique est observée dans les états
d’hyperthyroïdies sévères.
(cid:3) Effets digestifs : activent le transit, et assurent une grande motilité du tube digestif.
28
Fig 11 : Schéma illustrant les effets biologiques des hormones thyroïdiennes.
V-Régulation de la fonction thyroïdienne.
V-1- L’axe thyréotrope.
(cid:1) Rôle de l’hormone thyrostimulante antéhypophysaire.
Thyroid Stimulating Hormone (thyréotrophine) :
(cid:3) Est le principal régulateur de la synthèse et de la sécrétion des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) La TSH est une glycoprotéine de 211 acides aminés, sécrétée par l’hypophyse (cellules
hypophysaires thyréotropes) avec une rythmicité nycthémérale (son taux circulant double
environ 1heure après l’endormissement).
29
(cid:3) Elle comporte deux sous unités alpha et bêta, la sous unité alpha étant identique à celles des
FSH, LH et HCG (hormones de stimulation folliculaire, lutéinisante et chorionique gonadotrophique
respectivement), et la bêta est spécifique.
(cid:3) La sécrétion de TSH est stimulée par la TRH (Thyrotropin Releasing Hormone) ou
thyréolibérine qui est un tripeptide synthétisée par l’hypothalamus.
La TRH stimule la production de TSH qui stimule à son tour la libération d’hormones
thyroïdiennes (HT).
(cid:3) Au niveau de l’hypothalamus : production activée par le froid (voie adrénergique), et
inhibée par le stress (voie dopaminergique).
(cid:3) La dopamine diminue les effets de TRH et entraine une diminution de la sécrétion de TSH.
(cid:3) Les œstrogènes majorent la stimulation de TRH sur la TSH.
(cid:3) La TSH exerce son action via un récepteur couplé aux protéines G, et favorise la sécrétion
des hormones thyroïdiennes en stimulant les différentes étapes de la biosynthèse
hormonale :
(cid:1) Synthèse de la thyroglobuline et de la thyroperoxydase, capture de l’iode, iodation de la
thyroglobuline, synthèse des iodothyronines, endocytose et hydrolyse de la thyroglobuline
et la sécrétion des hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Elle possède aussi un rôle trophique en stimulant la prolifération des thyréocytes et leur
organisation en follicules.
(cid:3) Une réduction de
la production de TSH est constatée
lors des traitements par
glucocorticoïdes ou des syndromes de Cushing.
(cid:3) Les androgènes et la somatostatine sont susceptibles de réduire la sécrétion de TSH.
(cid:3) Les catécholamines stimulent la sécrétion basale d’hormones thyroïdiennes.
30
Fig 12 : Schémas illustrant la régulation au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire.
31
Les hormones thyroïdiennes.
(cid:3) Elles exercent un rétrocontrôle négatif sur leur propre production en inhibant la sécrétion
de TRH et de TSH :
(cid:1) L’augmentation de la concentration en HT dans le sang inhibe à la fois la synthèse de la TRH
et de la TSH, menant à l’arrêt de la sécrétion de T4, T3.
(cid:1) Lorsque la concentration en HT diminue, le signal de rétrocontrôle négatif s’affaiblit et la
sécrétion de TRH augmente.
Fig 13 : Schéma illustrant le rétrocontrôle négatif exercé par les hormones thyroïdiennes.
V-2- Régulation intra thyroïdienne par la concentration en iode.
Une surcharge iodée entraine un blocage de l’organification de l’iode et une réduction de la
synthèse hormonale (effet Wolff-Chaikoff), cet effet n’est que transitoire, après 48 heures,
la persistance d’une surcharge iodée n’entraine plus cette inhibition de synthèse, mettant
ainsi le sujet à l’abri d’une hypothyroïdie secondaire.
L’autorégulation thyroïdienne permet la baisse de la captation d’iodure en cas de surcharge.
(cid:3) A l’inverse, en situation de carence iodée la sensibilité à l’effet trophique de la TSH est
accrue, expliquant l’apparition de goitres.
(cid:3) La captation d’iode est d’autant plus forte et plus prolongée que la glande est pauvre en
iode et inversement.
32
(cid:3) La sensibilité à l’effet de la TSH est inversement proportionnelle à la quantité d’iode
présente dans la thyroïde.
V-3- Le statut nutritionnel.
(cid:3) Conditionne le niveau de désiodation périphérique.
(cid:3) En cas de dénutrition, de jeûne ou d’hypercatabolisme, il y a une sécrétion préférentielle de
rT3 avec diminution des taux sanguins de T3 en raison d’une inhibition de la 5’ désiodase.
Fig 14 : Schéma sur la production, régulation, transport et action des HT.
Retenir que :
(cid:1) Entre 99,5 et 99,9 % des hormones thyroïdiennes circulent dans le sang liées à des
protéines vectrices.
(cid:1) L’essentiel (80 %) de la T3 provient d’une conversion périphérique cellulaire de T4 en T3.
(cid:1) Ce sont les fractions libres qui agissent au niveau cellulaire.
33
VI- Exploration biologique de la fonction thyroïdienne.
Intervient en complément de l’examen clinique ; elle permet :
(cid:1) De confirmer les situations d’euthyroidie, d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie (Diagnostic
positif).
(cid:3) Les paramètres du diagnostic positif : Dosage de la TSH et de la fraction libre des
hormones thyroïdiennes (T4, T3).
(cid:1) D’aider à l’enquête étiologique pour préciser l’origine auto-immune, iatrogène, génétique
de l’affection (diagnostic étiologique).
(cid:3) Les paramètres du diagnostic étiologique :
•
les marqueurs de l’auto-immunité (Anticorps antithyroglobuline et anticorps
antithyroperoxydase).
Les anticorps anti récepteurs de la TSH.
•
• Dosage de la thyroglobuline.
• Dosage de la thyrocalcitonine.
• L’iode.
• Test dynamique à la TRH.
(cid:1) D’effectuer la surveillance de la dysfonction ou de la pathologie tumorale.
(cid:1) Suivi thérapeutique : Efficacité du traitement, surveillance des récidives.
34
1-Dosage de la TSH.
(cid:1) Est l’examen de première intention.
(cid:1) paramètre le plus discriminant de dépistage d’une dysthyroïdie fonctionnelle périphérique:
TSH ↑ = hypothyroïdie et TSH↓ = hyperthyroïdie
(cid:1) Dosage immunométrique (sandwich) : 2 Ac anti TSH (2 épitopes différents).
(cid:3) 1 Ac anti TSH fixé sur support.
(cid:3) 1 Ac anti TSH marqué, selon le marqueur :
• Enzyme (Immunoenzymologie).
• Elément radioactif (Radioimmunologie).
• Substance fluorescente (immunofluorescence).
• Substance luminescente (immunoluminescence).
2- Dosage de la T4 libre (f T4).
(cid:1) Son dosage vient en 2ème intention après celui de la TSH.
(cid:3) 1 -Définit la profondeur de l’atteinte fonctionnelle périphérique :
T4L N + TSH perturbée ↑ou ↓= dysthyroïdie fruste ou infraclinique.
- T4L N+ TSH ↓= hyperthyroïdie fruste
- T4L N+TSH↑ = hypothyroïdie fruste.
- T4L ↑ou ↓+ TSH perturbée ↑ou ↓= dysthyroïdie franche ou patente
- T4L ↑+ TSH ↓= hyperthyroïdie patente.
- T4L ↓+TSH↑ = hypothyroïdie patente.
(cid:3) 2- Oriente vers une dysthyroidie atypique :
-TSH N ou basse + f T4 basse : Hypothyroïdie centrale = insuffisance thyréotrope.
- TSH élevé + f T4 élevé :
o Hyperthyroidie d’origine centrale → Adénome thyréotrope (hypophyse).
o Résistance aux hormones thyroïdiennes.
35
Au cours de la grossesse
(cid:2) L’HCG a un effet thyréostimulant du fait de son homologie structurale avec la TSH.
Au cours du 1er trimestre de grossesse, l’HCG a un effet « TSH like » qui entraine une stimulation
de la thyroïde, une libération d’hormones et un rétrocontrôle négatif avec abaissement voir
effondrement de la TSH.
(cid:1) Au 1er trimestre de grossesse, diminution de la TSH par effet thyréostimulant de l’HCG,
et élévation physiologique de la T4 libre.
3- Dosage de la T3 libre (f T3).
(cid:3) Reflet imparfait de la fonction thyroïdienne.
(cid:3) Elle fait partie des dosages de 3 ème intention.
(cid:3) Intérêt du dosage de la T3 libre :
o Diagnostic de certaines formes d’hyperthyroidie à T3, surtout l’adénome toxique, avec
une sécrétion préférentielle voire isolée de T3 (TSH↘, T4 libre N et T3 libre ↗).
o Syndrome de T3 basse (déficit en désiodases).
o Suivi thérapeutique des dysthyroïdies.
4- Autres paramètres
o La Thyroglobuline (Tg).
•Dosage immunométrique type sandwich.
•N’est pas un paramètre diagnostic de cancer thyroïdien.
•Marqueur de suivi des cancers différenciés de la thyroïde papillaire et/ou vésiculaire.
(cid:3) Après thyroïdectomie et irathrapie (I131), la Tg devient indétectable et toute ascension de
son taux témoigne de la présence de métastases.
•Intérêt dans le diagnostic de l’hypothyroïdie congénitale.
36
o La thyrocalcitonine (TCT).
•Dosage immunométrique type sandwich.
•Marqueur sensible et spécifique du Cancer Médullaire de la Thyroïde(CMT).
•Marqueur diagnostic et de suivi des CMT.
o Dosage des anticorps anti thyroperoxydase (Anti TPO) et anticorps anti thyroglobuline
(Anti Tg).
(cid:3) Gardent leur intérêt dans les thyroïdites auto-immunes :
Hyperthyroïdie auto-immune (maladie de Basedow).
Hypothyroïdie auto-immune (Maladie d’Hashimoto).
o Dosage des anticorps anti récepteurs de la TSH.
(cid:3) Ces anticorps se lient aux récepteurs de la TSH qui se trouvent sur les cellules qui
produisent des hormones thyroïdiennes, peuvent limiter l’action de la TSH et provoquer
une hyperthyroïdie ce qui entraine une production anormalement élevé de T3 et T4.
(cid:3) Leur présence signe le caractère auto-immun de l’hyperthyroïdie (maladie de Basedow).
o Test au TRH.
(cid:3) Test de stimulation de la sécrétion de TSH par injection intraveineuse de 250 m g de TRH.
(cid:3) Avec mesure de la TSH avant puis 30 min et 60 min après l’injection.
(cid:3) ∆TSH : 2-20 mUI/L (Réponse normale) :
(cid:4) La réponse est appréciée par la différence entre la concentration basale et le pic de
sécrétion ; elle est normalement inférieure à 20 mUI/L
(cid:3) Intérêt : Hypothyroïdie « centrale » = insuffisance thyréotrope = TSH non stimulable et
T4L reste basse.
37
o
Iode : Iodémie et/ ou Iodurie.
(cid:3) Paramètres peu utiles dans l’exploration.
(cid:3) Sont utiles dans l’exploration :
(cid:1) Des surcharges iodés (prise médicamenteuse, exp : Amiodarone).
(cid:1) Des goitres avides d’iode par fuite urinaire d’iodure.
38
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Département de médecine
Année universitaire 2022/2023
Les hormones hypothalamo-
hypophysaires
(partie 3)
Dr Kemache.A
Laboratoire d’hormonologie E.H.S Pierre et
Marie Curie
Cours de 2 ème année médecine
4. L’axe corticotrope
4. L’axe corticotrope
• Hypothalamus : CRH
• Hypophyse : ACTH
• Surrénales : cortisol
4.1. CRH
-Corticotrop Releasing Hormon
4.2.ACTH
-Adeno Cortico Trophic Hormon
, demi vie <20min
4.2. ACTH
4.2. ACTH
4.2.ACTH
4.2.ACTH
4.2. ACTH
Hypothalamus
Facteurs +:
Stress, jeune
Hypoglycémie
Douleur
Inflammation
(-)
(-)
cortisol
Surrénale
(+)
(+)
Antéhypophyse
5. L’axe somatotrope
5. L’axe somatotrope
• Hypothalamus : GH-RH, SS14
Ghréline
• Hypophyse : GH
• Foie: IGF1
5.1. GH-RH
• Growth Hormon-Releasing Hormon.
• Somatolibérine ou somatocrinine.
• Synthétisée par le noyau arqué.
• Peptide de 44 AA, (synthétisé s.f d’une préprohormone
108AA).
• La séquence 7-11 est essentielle à son activité biologique.
5.1. GH-RH
• Sécrétion pulsatile, rythme circadien ( maximum
durant un sommeil profond)
• Agit sur les cellules somatotropes hypophysaires via
des RCPG ( adénylate cyclase), avec comme effets
stimulation de la synthèse de la GH et le GH-R.
5.2. Somatostatine (SRIF)
• Somatostatine (SS14/SS28)
• Somatotropin Releasing Inhibiting Factor
• Growth Hormon Inhibiting Hormone (GHIH).
• Neurohormone hypothalamique sécrétée par les noyaux:
péri-ventriculaire et pré-optique.
• Sécrétée aussi par : pancréas, estomac et intestin.
5.2. Somatostatine (SRIF)
• Possède un pont dissulfure (cys1-cys12).
• Peptide circulant sous deux formes actives
SS14 et SS28.
SS-14
SS-28
5.2. Somatostatine (SRIF)
• Agit sur les cellules somatotropes via un RCPG,
elle va antagoniser l’effet de la GH-RH, elle
inhibe la synthèse et la sécrétion de la GH.
5.3. Ghréline
• Peptide de 28AA synthétisé principalement au
niveau de l’estomac, synthétisé aussi au niveau
du noyau arqué et péri-ventriculaire.
• La ghréline est active s.f acylghréline (sur la sérine
en position 3).
Ghréline acylée
5.3. Ghréline
• Agit via RCPGq/11 (Growth Hormon Secretagogue
Receptor).
• Elle stimule la sécrétion de GH-RH soit directement
ou par inhibition des afférences GABAergiques.
• Elle agit aussi en inhibant la sécrétion de
somatostatine.
• Elle stimule la sécrétion de GH par les cellules
somatotropes.
• Coordination: prise alimentaire/ sécrétion
ghréline/ sécrétion GH >>>> assurer une stabilité
énergétique, croissance harmonieuse.
5.4. GH: Growth Hormon
• L’hormone de croissance, somatotropine.
• Produite par les cellules somatotropes
antéhypophysaires (50%).
• Protéine de 191AA contenant 2ponts dissulfures.
• Codée par le gène hGH-N situé sur le Ch 17.
• Les transcrits de ce gène donnent naissances à
2ARNm donc 2 formes de GH:
22kDa: composé de 191AA (f. majoritaire)
20kDa: produite par épissage alternatif,
dénuée des AA32 à 46.
5.4. GH: Growth Hormon
Homologie interne : 4 domaines
homologues I.II.III.IV
Homologie structurale : Prol, HLP
5.4. GH: Growth Hormon
10 à 12H
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
Rythme circadien de la GH
La GH a une sécrétion rythmique
circadienne qui est observée
après l’endormissement, une
heure après le sommeil profond.
Le premier pic est le plus
important.
Cette sécrétion est plus
importante pendant la puberté
et chez les femmes, pendant le
premier trimestre de la
grossesse.
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
Dimorphisme
sexuel
5.4. GH: Growth Hormon
Relations entre les taux plasmatiques de GH
et llibération de GHRH et SS-14
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
5.4. GH: Growth Hormon
Actions physiologiques de la GH
• 2 catégories d’effets :
Effets directs ( dus à l’action de la GH elle-
même):
Effets métaboliques:
Stimulation
de
la
hépatique en particulier : IGF1 et IGF-BP3.
synthèse
protéique
Stimulation de la lipolyse ( AG libres).
Action
hyperglycémiante:
et diminution de
hépatique
cellulaire du glucose (hormone diabétogène).
+glycogénolyse
l’utilisation
5.4. GH: Growth Hormon
Actions physiologiques de la GH
Effets sur les organes: croissance des tissus
digestifs, muscle cardiaque et système
immunitaire.
Effets indirects: Via l’IGF1.
5.5.IGF-1
Insuline like Growth Factor-1 ou somatomédine C.
•
• Peptide de 70AA synthétisé essentiellement par le foie et
par d’autres tissus, après stimulation par la GH.
• Formé d’une seule chaine peptidique avec 3 points
dissulfures, présente une analogie structurale avec la
proinsuline.
5.5.IGF-1
5.5.IGF-1
5.5.IGF-1
L’action physiologique de IGF-1 se fait peut se faire voie
endocrine (IGF1 hépatique) ou par voie paracrine/autocrine
(IGF1 des autres tissus).
C’est facteur de croissance possédant un « effet mitogène »,
agissant au niveau chondrocytes et tissu de conjugaison
permettant la croissance osseuse (os longs et os plats) et tissu
musculaire.
Effets métaboliques :
+lipogénèse.
+la synthèse protéique.
Effet insuline like: +glycogénogèse et augmente l’utilisation
cellulaire du glucose.
5.5.IGF-1
la sécrétion d’IGF1 suit la sécrétion moyenne de GH,
avec une sécrétion constante durant la journée.
- Stimulation en cas d’hyperglycémie;
- Diminution en cas de dénutrition.
Variations de l’IGF1 avec l’âge
Obéit au même profil que celui de la GH
La sécrétion spontanée de GH
décline approximativement de 14%
à chaque décade, à partir de la 3ème
décade
5.6.Régulation de l’axe somatotrope
5.6.Régulation de l’axe somatotrope
5.6.Régulation de l’axe somatotrope
Les effecteurs positifs
Les effecteurs négatifs
• Hypoglycémie.
•
Jeune.
•
Sommeil.
•
Exercice physique.
•
Stress.
• Glucagon.
• ADH.
• Oestrogènes.
• AG libres.
• Arginine.
• Repas riche en protéines
• Cortisol (aigu)
• Dopamine, noradrénaline,
• Hyperglycémie
• AG libres
•
IGF-1
• Progestérone
• Acétylcholine
• GABA
sérotonine.
T3/T4.
•
5.7. Pathologies touchant l’axe
somatotrope
1.Diminution de l’activité de l’axe GH:
Si survenue avant la fin de la croissance staturale:
nanisme.
Si survenue après la fin de la croissance : latence.
Étiologies:
Insuffisances hypophysaires congénitales et acquises.
Atteintes hypothalamiques.
Syndrome de Laron (mutation du gène codant GH-R) .
5.7. Pathologies touchant l’axe
somatotrope
2. Excès de l’activité de l’axe GH:
Si survenue avant la fin de la croissance staturale:
gigantisme
Si survenue après la fin de la croissance : acromégalie.
Étiologies:
Adénome hypersécrétant.
Tumeurs ectopiques à GH-RH.
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Année universitaire 2022/2023
Les hormones hypothalamo-
hypophysaires
(partie 2)
Dr Kemache.A
Laboratoire d’hormonologie E.H.S Pierre et
Marie Curie
Cours de 2 ème année médecine
2. L’ axe de lactotrope
2. L’axe lactotrope
• Hypothalamus : TRH
• Hypophyse : Prol
• Glandes mammaires
2.1. Structure de la prolactine
- Sécrétée par les cellules lactotropes.
- Protéine monocaténaire de 199 AA stabilisée par
3 ponts disulfures.
- Homologie structurale avec la GH (48%) et
l’hormone placentaire lactotrope HPL.
- Codée par un gène localisé sur le chromosome 6.
- Synthétisée par d’autres tissus : cerveau, utérus,
placenta, sein, testicules, lymphocytes.
2.1. Structure de la prolactine
2.1. Structure de la prolactine
(sang)
(f.active)
(activité biologique plus faible)
(biologiquement inactive)
2.2. Régulation de la sécrétion de la
prolactine
Facteurs stimulateurs
Facteurs inhibiteurs
• TRH
•
Les oestrogènes (E2)
• Stimulation du mamelon
(L’allaitement)
• Stress
• Sérotonine
• Rapports sexuels
• Exercice physique
• Froid
• Hypoglycémie
• Ocytocine
• VIP (vasoactive intestinal
peptide
• Dopamine (PIF)
• Somatostatine (SS14)
• GAP (GnRH associated
peptide)
• GABA
• Progestérone
• T3/T4
2.2. Régulation de la sécrétion de la
prolactine
Les variations de la sécrétion de la prolactine :
• La prolactine est sécrétée selon un rythme circadien de
façon pulsatile (13 à 14 pics/jour) avec un maximum
nocturne ( 30min à 1h après l’endormissement).
• La prolactinémie varie en fonction de l’alimentation
(riche en sucres ou en protéines), du stress, l’exercice
physique, sommeil, grossesse et allaitement…
Les variations de la sécrétion de la prolactine :
• Au cours du cycle: la prolactinémie s’élève au moment
du pic ovulatoire (contemporain du pic de LH et de E2,
mais aussi en phase lutéale (après l'ovulation)).
2.3. Les effets physiologiques de la
prolactine
(291AA / 598AA)
2.3. Les effets physiologiques de la
prolactine
*Sur la glande mammaire: la prolactine joue un rôle
essentiel de préparation et de stimulation de la
lactation. Intervient dans toutes les étapes
concernant les glandes mammaires:
- Croissance et différenciation lors de la puberté
(PRL+ GH+ E2+P4 + cortisol ).
- Lactogénèse : Prépare les glandes mammaires à la
sécrétion lactée (PRL+T3+insuline+cortisol).
- Galactopoïèse: (PRL+cortisol).
* Rôle immunomodulateur (+IgA dans le lait
maternel).
2.3. Les effets physiologiques de la
prolactine
*Sur la reproduction : à dose physiologique.
- Chez l’homme : rôle dans la synthèse de la testostérone et
la spermatogénèse.
- Chez la femme : stimule la synthèse d’œstradiol
(prolifération folliculaire).
*Fonction endocrine : Cette hormone agit également sur les
neurones hypothalamiques sécrétant la GnRH (-).
*Rôle métabolique : inhibe la lipolyse.
*Rôle mitotique et trophique(foie).
*Rôle sur le comportement sexuel et maternel.
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Elle se définit par une élévation de la
concentration plasmatique de la prolactine au-
delà de la limite supérieure du dosage, (variant
selon la méthode utilisée) en moyenne de 15 à
25 ng/ml (soit 300 à 500 UI/ml environ).
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Clinique:
Femme: aménorrhée secondaire, stérilité, baisse
de la lipido
Homme: oligo/azoospermie, impuissance,
diminution de la lipido, gynécomastie.
H/F: Galactorrhée, céphalées et troubles visuels.
Enfant: retard ou arrêt pubertaire, retard de
croissance.
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Etiologies:
1.Causes physiologiques:
-En tout premier lieu éliminer une grossesse.
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Etiologies:
1.Causes physiologiques:
-La possibilité d’élévation de la prolactine très
minime en réponse à un stress incite à
recommander un prélèvement effectué dans
des conditions de repos.
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Etiologies:
2.D’origine médicamenteuse:
Principaux médicaments hyperprolactinémiants
(inhibiteurs de la dopamine) Neuroleptiques
:Phénothiazines.
Traitements des nausées et vomissements :
Benzamides et dérivés des phenothiazines.
Antihypertenseurs: Verapamil (Isoptine, Tarka ),
Methyl dopa (Aldomet).
3.L’hypothyroidie périphérique : TRH
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Etiologies:
4. Adénomes hypophysaires à prolactine:
2.4. Pathologies liées à la prolactine
Hyperprolactinémie
Etiologies:
4. Adénomes hypophysaire à prolactine:
Macroprolactinémie
3. L’axe gonadotrope
3. L’axe gonadotrope
• Hypothalamus : GnRH
• Hypophyse : FSH/LH
• Testicules: testostérone
• Ovaires : E2/Pg
3.1. GnRH
- Gonadotropin Releasing Hormon.
3.1. GnRH
3.1. GnRH
- Demi vie : 2 à 4 min.
- Pendant le cycle menstruel, la fréquence de la pulsatilité
de GnRH est de un à deux pics par heure. Elle augmente
pendant la phase folliculaire tardive et au moment de
l’ovulation. Ensuite, au cours de la phase lutéale, on
observe un ralentissement très marqué ( un pic toutes les
4h) du à l’augmentation des concentrations de la
progestérone.
- Chez le male, la fréquence de la pulsatilité de GnRH est
constante (un pic/ 2 à 4h).
3.2. FSH: Follicule Stimulating Hormon
3.3. LH: Luteinizing Hormon
• Différence de la glycosylation de la chaine alpha.
(Codée par le même gène).
• Les chaines béta sont codés par 4 gènes différents.
• La spécificité hormonale est portée par la chaine
béta.
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
-NH2
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
3.4. Les kissepeptines et les neuropeptides
régulateurs
3.5. La régulation de l’axe gonadotrope chez
femme
3.5. La régulation de l’axe gonadotrope chez
femme
3.6. La régulation de l’axe gonadotrope chez
l’homme
3.6. La régulation de l’axe gonadotrope chez
l’homme
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Année universitaire 2022/2023
Les hormones hypothalamo-
hypophysaires
(partie 1)
Dr Kemache.A
Laboratoire d’hormonologie E.H.S Pierre et
Marie Curie
Cours de 2 ème année médecine
Plan
Introduction
I. Caractéristiques générales:
1.
Importance de l’axe hypothalamo-
hypophysaire.
2. Les composants du complexe HT-HP.
3. Les hormones hypothalamiques.
4. Les hormones hypophysaires
5. Les différents axes du complexe HT-HP.
Plan
II. Les axes hypothalamo-posthypophysaires
1. L’axe de l’ocytocine.
2. L’axe de l’ADH.
III. Les axes hypothalamo-antéhypophysaires
1. L’axe thyréotrope.
2. L’axe lactotrope.
3. L’axe gonadotrope.
4. L’axe corticotrope.
5. L’axe somatotrope.
Introduction
• L’axe hypothalamo-hypophysaire est un système
complexe constitué de deux glandes :
l’hypothalamus (HTH) et l’hypophyse (HPH).
• Ces dernières sont anatomiquement liées et
représentent un seul organe fonctionnel: le
complexe hypothalamo-hypophysaire.
• L’hypophyse (glande pituitaire) est reliée à
l’hypothalamus par une tige mince (tige pituitaire)
contenant des fibres nerveuses et de petits
vaisseaux sanguins assurant la communication
entre les deux glandes.
Introduction
• Le complexe Hypothalamo-Hypophysaire par
sa topographie constitue l’interface entre le
SNC et le système endocrinien périphérique.
• Il contrôle de nombreuses glandes endocrines:
la thyroïde, les surrénales, les glandes
mammaires et les gonades.
I. Caractéristiques générales
1. Importance de l’axe HT-HP
1. Importance de l’axe HT-HP
L’hypothalamus et l’hypophyse par leur position
d’intermédiaire entre le système nerveux et le système
endocrinien périphérique; sont impliqués dans le contrôle
d'un ensemble de fonctions essentielles à savoir :
La reproduction.
La croissance et le développement.
La survie par la régulation du métabolisme intermédiaire
et la production de l’énergie.
Le contrôle des mouvement de l’eau et des électrolytes.
Contrôle du fonctionnement de plusieurs organes.
Ainsi le complexe HT-HP peut être considéré comme étant
le centre de régulation du corps humain.
2. Les composants du complexe
HT-HP
2. Les composants du complexe HT-HP
Il s’agit d’un complexe anatomique et
fonctionnel constitué de plusieurs parties
distinctes :
Hypothalamus.
Tige pituitaire.
Hypophyse.
Système veineux porte hypothalamo-
hypophysaire.
Système nerveux hypothalamo-
hypophysaire.
2.1. L’hypothalamus
1.Définition :
- Il représente 1-2 % du
volume cérébral. C’est
le centre principal du
système végétatif.
C’est une région
située sous le
thalamus à la base de
l’encéphale dans le
plancher du IIIème
ventricule.
2.1.L’hypothalamus
2- Rôle :
Centre intégrateur, l’hypothalamus joue un rôle
dans l’homéostasie. Il contrôle le SNA, le SE et
certains comportements :
- Fonctions neuro-végétatives (digestion,
respiration, circulation sanguine, pression
artérielle…etc).
- Fonctions neuro-endocriniennes.
- Fonction de régulation des comportements.
2.1.L’hypothalamus
3- Organisation cellulaire :
L’hypothalamus est constitué de cellules
neuroséréctrices (neurones) associées pour former
des noyaux (14 noyaux ) regroupés en 2 systèmes :
- Système magnocellulaire: (noyau para
ventriculaire(NPV) et noyau supra optique(NSO))
en lien avec le lobe postérieur de l’hypophyse.
- Système parvocellulaire: (noyau arqué et autres)
en relation avec le lobe antérieur de l’hypophyse.
Ces neurones sécrètent des neurohormones et des
neuropeptides qui stimulent ou inhibent les
sécrétions hormonales hypophysaires.
2.1. L’hypothalamus
*L’hypothalamus reçoit des afférences de la
rétine, thalamus, corps strié, le système
limbique (hyppocampe, amygdale) et de la
moelle épinière.
*Il transforme ces signaux nerveux de
l’organisme en une libération de
neurohormones au niveau de l’hypophyse et
neurotransmetteurs in-situ.
2.1. L’hypothalamus
Les projections des noyaux hypothalamiques sont de
4 sortes:
Intra-hypothalamiques: assurant l’influence
mutuelle des noyaux hypothalamiques les uns sur
les autres.
Extra-hypothalamiques: vers le reste du SNC, sur le
bulbe et le tronc cérébral ( action sur le
comportement et contrôle des fonctions
végétatives).
Sur posthypophyse: sécrétion de ADH et ocytocine.
Sur l’émince médiane: libération des
neurohormones dans le système porte HT-HP.
Neurohormone / neurotransmetteur
*Neurohomone: messager chimique synthétisé
par une cellule nerveuse(neurone), sécrété dans
la circulation sanguine pour agir à distance sur
ses cellules cibles.
*Neurotransmetteur: composé chimique libéré
par les neurones (présynaptiques) agissant sur
d’autres neurones (postsynaptiques) ou plus
rarement sur d’autres types cellulaires. (rôle dans
la transmission de l’influx nerveux, action locale)
Modes de communications
2.2. La tige pituitaire
Appelée aussi
« Infundibulum », structure
anatomique vascularisée
qui relie l’hypophyse à
l’hypothalamus permettant
l’acheminement des
neurohormones
hypothalamiques aux
cellules hypophysaires.
Formée aussi d’axones
provenant des noyaux
hypothalamiques assurant
le transport des hormones
(ADH, ocytocine) jusqu’au
posthypophyse.
2.3. L’hypophyse
1. Définition:
Anciennement appelée pituite ou glande
pituitaire.
L’hypophyse est une glande de la taille d’un
pois chiche (0.6g chez l’adulte, 1g chez la
femme enceinte) localisée à la base de l’HT
reliée à celui-ci par la tige pituitaire.
Elle est située au niveau de la selle turcique
(protection rigide de l’os sphénoïde).
2.3. L’hypophyse
2.3. L’hypophyse
1. Définition:
L’hypophyse est formée de 2 lobes d’origines
embryonnaires différentes fonctionnant de
manière indépendante:
Adénohypophyse ou antéhypophyse (Lobe
antérieur).
Posthypophyse ou neurohypophyse (Lobe
postérieur).
2.3. L’hypophyse
A. Neurohypophyse:
Origine embryonnaire: neuroectodermique.
La posthypophyse : d’origine nerveuse, c’est le
lieu de stockage et de libération de
neurohormones d’origine hypothalamique.
La posthypophyse est constituée par le
prolongement axonal des neurones situés au
niveau de l’HT (noyaux supraoptiques et
paraventriculaires).
Rôle : stockage et sécrétion de ADH et
ocytocine.
2.3. L’hypophyse
A. Neurohypophyse:
2.3. L’hypophyse
B. Adenohypophyse:
Origine embryonnaire: ectodermique.
L’antéhypophyse contient plusieurs types de
cellules endocrines , en nombre limité mais avec
des fonctions importantes, spécialisées dans la
synthèse et le stockage d’hormones
adenohypophysaires (les stimulines).
Rôle : Sécrétion d’hormones dans la circulation
générale qui vont aller agir au niveau des glandes
et des tissus périphériques.
2.3. L’hypophyse
B. Adenohypophyse:
2.3. L’hypophyse
B. Adenohypophyse: 5 types cellulaires:
2.4. Système porte hypothalamo-hypophysaire :
IL s’agit d’un réseau
vasculaire qui reçoit
les peptides
hypothalamiques et
les transporte
jusqu’à l’hypophyse
antérieure.
2.5. Système nerveux hypothalamo-hypophysaire :
Les neurones
magnocellulaires de
l’hypothalamus
synthétisent et
stockent des hormones
(vasopressine et
ocytocine). Leurs
extrémités axonales
sont situées au niveau
de la posthypophyse ou
a lieu le stockage et la
sécrétion de ces 2
hormones.
3. Les hormones hypothalamiques
3. Les hormones hypothalamiques
L’hypothalamus contrôle toutes les sécrétions de
l’hypophyse. Il sécrète :
- Hormones de libération (libérines) qui
stimulent la sécrétion d’hormones par
l’hypophyse.
- Hormones d’inhibition (inhibines) qui inhibent
la sécrétion d’hormones par l’hypophyse.
3. Les hormones hypothalamiques
3.1. Libérines:
Somatotropin releasing factor (SRF ou GHRH).
Thyroïde releasing hormone (TRH).
Corticotropin releasing factor (CRF ou CRH).
Gonadotropin releasing hormone (GnRH).
Mélanotropin releasing hormone (MRH).
3. Les hormones hypothalamiques
3.2. Inhibines:
Somatostatine (SS-14).
Prolactine inhibiting factor (PIF) ou Dopamine.
Mélanotropin inhibiting hormone (MIH).
Remarque : Les récepteurs des peptides
hypothalamiques sont des récepteurs couplés à la
protéine G avec plusieurs voies de signalisations
intracellulaires telles que : Phospholipase C ou
Adénylate cyclase.
4. Les hormones hypophysaires
4. Les hormones hypophysaires
4.1. Hormones de la posthypophyse :
1. Vasopressine (AVP) ou Hormone anti-diurétique (ADH) :
- Nanopeptide avec un pont disulfure.
- Récepteur couplé à la protéine G.
- Rôle :
*Favorise la réabsorption de l’eau par le rein.
*Provoque une vasoconstriction et une hypertension artérielle.
2. Ocytocine :
- Nanopeptide avec un pont disulfure.
- Structure différente de celle de l’ADH par 2 acides aminés en
position 3 et 8.
- Rôle : provoque la contraction des muscles lisses de l’utérus
(accouchement) et des glandes mammaires (lactation).
4. Les hormones hypophysaires
4.1. Hormones de l’adénohypophyse :
1. Thyroïde-stimulating hormone (TSH) : Glycoprotéine formée de
2 chaînes peptidiques (une S.U α commune et une S.U β
spécifique de l’hormone). Elle est produite par les cellules
thyréotropes.
2. Folliculo-stimulating hormone (FSH) : Glycoprotéine formée de
2 chaînes peptidiques (une S.U α : commune et une S.U β
spécifique de l’hormone). Elle est produite par les cellules
gonadotropes.
3. Lutéinizing-hormone (LH) : Glycoprotéine formée de 2 chaînes
peptidiques (une S.U α : commune et une S.U β spécifique de
l’hormone). Elle est produite par les cellules gonadotropes.
4. Les hormones hypophysaires
4.1. Hormones de l’adénohypophyse :
4. Adénocorticotropin-Hormone (ACTH) : Peptide de 39 acides
aminés. Elle dérive de la proopiomélano-cortine (POMC). Elle
est produite par les cellules corticotropes.
5. α MSH : Dérive de la pro-opiomélano-cortine (POMC).
6. Growth- hormone (GH / STH): Protéine de 191AA. Il existe
deux formes circulantes : 22KD (75%) et 20KD (25%). Elle est
produite par les cellules somatotropes.
7. Prolactine (PRL) : Protéine de 199AA. Elle présente une
homologie structurale avec la GH. Elle est produite par les
cellules lactotropes.
5. Les axes hypothalamo-
hypophysaires
5. Les axes hypothalamo-hypophysaires
Glandes de petite taille (cellules en nombre limité)
mais assurent des fonctions importantes ,
comment?
1. Stockage en grande quantité des hormones
avant leur libération, c’est le cas des hormones
posthypophysaires.
5. Les axes hypothalamo-hypophysaires
2. Amplification du signal hypothalamique par des
réactions en cascade :
*Entre HT et antéHP grâce à un réseau capillaire (
système porte HT-HP), amplification primaire.
*Entre l’antéHP et les glandes endocrines
périphériques, amplification secondaire.
Actions en cascade avec amplifications
successives.
Passage d’une sécrétion hypothalamique pulsatile
ultradienne à une sécrétion antéhypophysaire
circadienne.
« Notion des axes »
5. Les axes hypothalamo-hypophysaires
5. Les axes hypothalamo-hypophysaires
5.1. Les axes hypothalamo-post-hypophysaires
- Axe de l’ADH
- Axe de l’ocytocine.
5.2. Les axes hypothalamo-adénohypophysaires
T
5. Les axes hypothalamo-hypophysaires
Modes de sécrétion:
Hypothalamus :
- Sécrétion hypothalamiques pulsatiles ultradiennes :
stimulation synchrone des neurones.
- Sécrétion hypothalamiques non pulsatiles : en plateau
(stimulation aléatoire des neurones). Exemple : ADH.
Hypophyse :
- Sécrétion pulsatiles circadiennes : un cycle journalier de
sécrétion avec généralement 1pulse maximal /jour.
Exemple : GH
- Sécrétion pulsatiles infradiennes : 1 pulse >28 heures.
Exemple : FSH et LH
II. Les axes hypothalamo-
post hypophysaires
1. L’axe de l’ocytocine
1.1. Structure de l’ocytocine
- Nanopeptide avec un pont disulfure (AA1-AA6).
- Homologie structurale avec l’ADH (AA3 et 8).
- Synthétisée par les neurones magnocellulaires du
noyau paraventriculaire.
- Demi-vie est de 3 minutes environ.
1.2. Synthèse de l’ocytocine
1.3. Mécanisme d’action de
l’ocytocine
1.3. Mécanisme d’action de
l’ocytocine
1.4. Les effets physiologiques de
l’ocytocine
Chez la femme :
a-Utérus :
Augmentation de la force et la fréquence des
contractions utérines favorisant l’expulsion du
fœtus et du placenta au moment du travail.
b- Glandes mammaires :
La contraction des cellules myoépithéliales qui
entourent les canaux galactophores provoquant
l’éjection du lait (pas de rôle dans la synthèse du
lait).
1.4. Les effets physiologiques de
l’ocytocine
c- Autres actions : Régule certains comportements
sociaux :
- Attachement pour le partenaire(hormone de
l’amour).
- Attachement maternel.
- Hormone amnésiante.
- Anti-stress, addiction aux drogues.
Chez l’homme:
-Stimule la contraction des tubes séminifères(Rôle
dans l’excrétion des spermatozoïdes).
1.5. Régulation de la sécrétion de
l’ocytocine
-Régulation par voie nerveuse
(sécrétion pulsatile):
-Le stimuli est la dilatation du
col utérin et la descente du
fœtus dans la cavité
utérovaginale. (réflexe
neuroendocrine).
NB:
*L’augmentation du rapport
Pg/E2 : inhibition de la
sécrétion de l’ocytocine.
*Sa diminution brutale lors de la
délivrance: levée de
l’inhibition.
1.5. Régulation de la sécrétion de
l’ocytocine
-La tétée : stimulation des terminaisons
sensorielles du pourtour du mamelon par la
succion du NN ou nourrisson.
libération tonique:
- Stress.
- Coït: rapport sexuel.
Remarque:
*Excès d’ocytocine: risque d’accouchement
prématurée.
*Taux bas d’ocytocine: dépassement de terme.
2. L’axe de l’ADH
(Hormone anti-diurétique)
vasopressine ou arginine vasopressine
2.1. Structure de l’ADH
- Nanopeptide avec un pont disulfure (AA1-AA6).
- Homologie structurale avec l’ocytocine (AA3 et 8)
( codés par deux gènes localisés sur chr20, dérivent
du même gène ancestral).
2.2. Synthèse de l’ADH
- La vasopressine est synthétisée par les neurones magnocellulaires
de l’hypothalamus.
- Elle dérive d’une pré- pro-hormone qui est clivée ( trypsine-Like
et carboxypeptidase B-like) en ADH et deux autres composés (
neurophysineII et un glycopeptide=copeptine) puis acheminée
jusqu’ à la neurohypophyse où elle sera stockée dans des
vésicules de sécrétion.
2.2. Synthèse de l’ADH
2.3. ADH plasmatique
• Faible concentration plasmatique:
1 à 20 pmol/l
• Dosée par méthode RIA (radio immuno assay).
• 10% ADH libre, 90% ADH liée aux plaquettes.
• Demi-vie est de 5 à 15 minutes environ.
2.4. Mécanisme d’action et effets physiologiques de
l’ADH
• L’ ADH agit via 3 types de récepteurs membranaires:
2.4. Mécanisme d’action et effets physiologiques de
l’ADH
Aquaporine2
Monomère
Homo-tétramère fonctionnel
2.4. Mécanisme d’action et effets physiologiques de
l’ADH
*Diminution de
l’osmolarité
plasmatique.
*Diminution de
la diurèse.
*Augmentation
de l’osmolarité
urinaire.
2.4. Mécanisme d’action et effets physiologiques de
l’ADH
2.5. Régulation de la sécrétion de l’ADH
2.5.1. Les facteurs stimulateurs:
1.Hypertonie plasmatique: augmentation de
l’osmolalité plasmatique > 284 mosm/kg =>
stimulation des osmorécepteurs
périphériques et centraux => stimulation des
noyaux hypothalamiques => libération d’ADH.
2. Hypovolémie: la soif => stimulation des
volorécepteurs (oreillette gauche) =>
Stimulation de l’ADH. (nerf vague X)
2.5. Régulation de la sécrétion de l’ADH
2.5.1. Les facteurs stimulateurs:
3.Baisse de la pression artérielle => Stimulation
des barorécepteurs (crosse de l’aorte, sinus
carotidien). => influx nerveux jusqu’à
l’hypothalamus (nerf glossopharyngien IX et
vague X)= > Sécrétion d’ADH.
4. Autres facteurs : Nausées, vomissements,
nicotine, stress, fibrates, angiotensine II.
2.5. Régulation de la sécrétion de l’ADH
2.5.1. Les facteurs inhibiteurs:
Froid.
Éthanol.
Hypercortisolémie (feed back-).
Apéline.
ANP/BNP.
Lithium (inhibition de la transcription de
l’aquaporine).
2.6. Pathologies liées à l’ADH
1. Défauts de production ou d’action de l’ADH:
*Diabète insipide central: mutations du gène
ADH ou des lésions HT.
*Diabète insipide néphrogénique: mutations
du gène codant le récepteur ADH, mutations
inactivatrices du gène codant l’aquaporine 2,
lésions rénales.
2.6. Pathologies liées à l’ADH
2. Excès de production ou d’activité de l’ADH:
Syndrome de sécrétion inappropriée d’ADH
(SIADH)
*Tumorales : tumeurs hypothalamiques,
éctopiques ( ADH like).
*Médicamenteuse.
*Congénitale: mutations activatrices du gène
codant le récepteur V2R.
II. Les axes hypothalamo-
anté hypophysaires
1.L’axe thyréotrope
1. L’axe thyréotrope
• Hypothalamus : TRH
• Hypophyse : TSH
• Thyroïde : T3/T4
1.1.TRH
• Thyrolibérine:
Thyrotropin Releasing
Hormon.
• Tripeptide (3AA).
• Synthétisée par le noyau
paraventriculaire (arqué,
préoptique et
dorsomedian).
1.1. TRH
1.1. TRH
• Demi vie courte : 1 à 2 min.
• Agit sur les cellules thyréotropes
hypophysaires via des RCPGq à effecteur
phospholipase C.
• Stimule la synthèse de TSH et la prolactine.
1.2. TSH
- Thyroid Stimulating Hormon.
89 AA
1.2. TSH
1.2. TSH
• Demi vie 50 à 80 min.
• Transport : circule dans le sang sous forme libre.
• La TSH possède un rythme circadien (sécrétion
pulsatile 13 pulses/24H), avec maximum
nocturne (pic après l’endormissement), et un
minimum au milieu de la journée.
• Un rythme circannuel a également été rapporté
(niveau de sécrétion plus élevé en hiver).
1.2. TSH
Rythme circadien de la sécrétion de TSH
1.2. TSH
La TSH agit sur la thyroïde via son récepteur (RCPG avec
activation de la voie de l’anénylcyclase ou de la phospholipase C).
Elle stimule la prolifération et la différenciation des cellules
folliculaires thyroïdiennes (facteur de croissance pour la thyroïde,
action trophique).
Elle stimule toutes les étapes de la l’hormonosynthèse
thyroïdienne:
- Stimule la synthèse de la thyroglobuline(Tg).
- Augmente la captation des iodures par les thyréocytes.
-Stimule l’iodation de la thyroglobuline.
-Stimule la production de H2O2.
-Stimule la production de T4 et T3.
-Favorise l’endocytose de la Tg et la sécrétion de la T4 et T3.
Facteurs - :
SS-14
Dopamine
Sérotonine
Antéhypophyse
Facteurs - :
SS-14
Glucocorticoïdes
Androgènes
Thyroïde
1.2. TSH
Hypothalamus
Facteurs + :
Froid, stress
Tige pituitaire
Facteurs + :
œstrogènes
Feed back -
T4/T3
|
Laboratoire de biologie
cellulaire
HOPITAL NEFISSA HAMOUD
Enseignement de deuxième année médecine
2022-2023
Dr F BAIRI
LES GLANDES SURRÉNALES
Dr F BAIRI
PLAN :
1. Généralités
2. Origine embryologique
3. Structure en microscopie optique
4. Structure en microscopie électronique
5. Vascularisation /innervation
6. Histophysiologie
7. Les pathologies surenaliennes
8. Conclusion
Généralités :
Les glandes surrénales sont
des glandes endocrines paires
situées
aplaties,
petites
contre le pôle supérieur de
chaque rein
Leurs dimensions moyennes
chez l’homme :
3cm de longueur
2cm de largeur
1cm d’épaisseur
Un poids de 12g .
formées par l’association de deux glandes endocrines qui
diffèrent par:
• Leur origine embryologique
• Leur morphologie
• Leurs fonctions
Entourées par une capsule assez épaisse, dense, fibreuse.
Origine embryologique :
▪ La corticosurrénale et la médullosurrénale ont deux
origines embryologiques totalement distinctes ; la
corticosurrénale dérive du mésoblaste (ébauche
mésoblastique), tandis que la médullosurrénale de
l’ectoblaste (ébauche neuroectoblastique), plus
précisément des crêtes neurales.
Organogénèse :
1-Développement de la
corticosurrénale :
La corticosurrénale provient
de la prolifération cellulaire de
l’épithélium cœlomique. Les
premières cellules qui se
mettent en place sont visible
dès la 4 éme semaine du
développement par un
épaississement de l’
épithélium cœlomique ou les
mitoses sont nombreuses de
chaque côté de la racine du
mésentère dorsal , en dedans
des ébauches
gonadiques.(image1,figureA)
Image 1 : coupe transversale d’un embryon
humain à la 4 eme semaine du
développement embryonnaire.
▪
Les cellules de l’épithélium cœlomique se
multiplient pour former des cordons
cellulaires qui s’enfoncent à la 5 éme
semaine du développement dans le
mésenchyme embryonnaire
sous-jacent.(figureB)
Ces cordons cellulaires se
séparent de l’épithélium
cœlomique et entrent en
contact vers la 7 éme semaine
avec les cellules des crêtes
neurales à l’origine de la
médullosurrénale.(figure C)
Au cours du 3eme mois du
développement, une deuxième
vague de migration cellulaire
intervient à partir de l’épithélium
cœlomique et forme une zone
étroite à la périphérie de l’ébauche
primitive.(figureD)
Deux zones sont ainsi
individualisées au sein de l’
ébauche du cortex surrénalien : le
cortex permanent ou définitif
(zone définitive), à l’extérieur et
le cortex provisoire (zone
fœtale), à l’intérieur. (figure E)
• Au deuxième trimestre de la grossesse, le cortex
fœtal est très développé et représente 80% de la
glande , le cortex permanent persiste, mais le cortex
fœtal est transitoire : il involue à partir du 5 eme mois
de grossesse et disparait totalement un an après la
naissance. Le cortex périphérique est hormonale
-ment très peu actif ; c’est le cortex fœtal qui
concentre une importance capacité stéroidogéne.
▪ Le cortex fœtal, composé
de larges cellules
acidophile, produit des
stéroïde Dès les 8-9 eme
semaines du
développement.
▪ Au deuxième trimestre du
développement (entre la 20
et la 25 eme semaine), il
apparait une troisième
zone (zone transitionnelle)
entre le cortex permanent
et le cortex fœtal. (figure E)
▪ Cette zone difficile à visualiser avec
les avec les techniques histologiques
classiques, a été individualisée par
étude immunocytochimie des
enzymes de la
cortico-stéroidogenése .
▪ Après la naissance, la glande subit un
remodelage important marqué par la
régression du cortex fœtal par
apoptose des cellules et le poids de la
glande décroit significativement.
▪
La différenciation des zones
transitionnelle et définitives donne
les trois zones caractéristiques de la
corticosurrénale (zone glomurélée,
zone fasciculée et zone réticulée), ce
processus est long et la zone réticulée
est la dernière à se mettre en place
vers l’âge de quatre ans.
2-Développement de la médullosurrénale :
▪ La médullosurrénale est formée
par des cellules issues des crêtes
neurales qui migrent pour venir
coloniser le centre de l’ébauche
corticosurrénalienne (image 1).
▪ A la 7 eme semaine du
développement , des cellules des
crêtes neurales, les sympathogonies
(ou neuroblastes immatures)
entrent en contact avec les cellules
du cortex fœtal (figure C).
▪
Les neuroblastes immatures
vont s’organiser en ilots au
centre du cortex fœtal à partir de
la 15 eme semaine du
développement (figure C) et vont
se différencier en cellules
neuroendocrines. Les
neuroblastes développent les
caractéristiques des cellules
chromaffines.
▪ La médullosurrénale se développe essentiellement
après la naissance, durant la première année de vie.
Suite à l’involution du cortex fœtal, l’organisation
des cellules chromaffines change : elles se
regroupent en une masse au centre de la surrénale
pour former la médullosurrénale.
▪ Les cellules s’organisent en amas irréguliers autour
des vaisseaux sanguins et sont stimulées par les
fibres sympathiques préganglionnaires .(image 2)
▪ La médullosurrénale a acquis une apparence
identique à la médullosurrénale adulte 12 à 18 mois
après la naissance. Contrairement au cortex fœtal
capable de produire des hormones stéroïdes dès les
trois premiers mois du développement, la sécrétion
d’adrénaline et de la noradrénaline par les cellules de
la médullosurrénale est quasi inexistante pendant la
vie fœtale.
Structure en microscopie optique
:
Sur une coupe longitudinale au faible grossissement :
1.
2.
Des formations conjonctives
Des formations glandulaires
• la corticosurrénale
• La médullosurrénale
1. Des formations conjonctives :
a. Capsule d’enveloppe :
assez épaisse formée de :
• fibrocytes
• faisceaux de fibres de collagène
• quelques fibres élastiques
• rares fibres musculaires lisses
• des réseaux vasculaires sanguins et lymphatiques
• des ganglions nerveux végétatifs.
b. Des travées incomplètes issues de la face profonde
de la capsule, voies de marche des vaisseaux sanguins et des
nerfs.
c. un stroma : riche en fibres de réticuline et en cellules
macrophagiques
2. Des formations glandulaires:
A- La corticosurrénale :
d’aspect strié ,le
parenchyme forme des
travées cellulaires dont
l’agencement détermine
trois zones :
a.
b.
c.
zone glomérulée externe
zone fasciculée moyenne
zone réticulée interne
a. Zone glomérulée externe
• approximativement 10% chez
l’homme
• sous capsulaire mince
• Petites cellules agencées en
amas arrondis, entourés de
capillaires sinusoïdes et des
fibres de collagènes
• chez d’autres mammifères, les
travées cellulaires sont
disposées en arcs à convexité
externe (d’où le nom de la zone
arciforme ou zone des arcs de
RENAUT).
b. Une zone moyenne ou zone fasciculée
:▪ approximativement 70%
▪ la plus épaisse
▪ faite de cordons cellulaires
presque rectilignes et parallèles à
disposition radiaire anastomosés
transversalement, comprenant
chacun deux ou trois assises
cellulaires
▪ séparés par des bandes de tissu
conjonctif contenant des
capillaires sinusoïdes .
c.Une zone interne ou zone
réticulée
▪ approximativement 20%
▪ de type trabéculaire non
orientée dont les cordons
cellulaires sont séparés
par de larges capillaires
sanguins.
Examiné en microscopie optique au fort
grossissement la corticosurrénale
présente à décrire 5 types
cellulaires :
(cid:0) Au niveau de zone glomérulée :
On peut la subdiviser en 2 territoires superficiels et
profonds
▪ Les cellules superficielles : de grande taille hautes 8 à
12 microns et étroites 4 à 5 microns caractérisées par :
un noyau arrondi foncé nucléolé, cytoplasme
renfermant un chondriome un appareil de golgi des
gouttelettes lipidiques ou liposomes.
▪ Les cellules profondes : de petite taille cubiques
caractérisées par: un noyau souvent en mitose un
cytoplasme basophile.
(cid:0) Au niveau de la zone fasciculée :
▪ Dans les deux tiers externes :des cellules volumineuses
polyédriques noyau central arrondi nucléole, un cytoplasme
d’aspect spumeux réduit à de minces travées par
l’accumulation de nombreuses vacuoles lipidiques
ou liposomes.
▪ dans le 1/3 interne :des cellules de petite taille caractérisées
par un cytoplasmes dense pauvre en lipides, des granulations
siderophiles
Zones Glomérulée & Fasciculée
Au niveau de la réticulée :
Des cellules de petite taille colorables par la fushine
acide; caractérisées par un cytoplasme pauvre en
organites et en vacuoles lipidiques: des granulations du
type lipopigment (lipofushine)
B-La médullosurrénale :
Des cordons cellulaires irréguliers anastomosés formant
un réseau dans les mailles duquel est disposé un vaste
système vasculaire sanguin.
En microscopie optique a fort grossissement en
utilisant des techniques histologiques comme les sels
de chrome ou réaction phéochrome.
La médullosurrénale parait formée de deux types cellulaires
très distincts :
(cid:0) les cellules rhagiochrome globuleuses : ou cellules
claires ou encore appelées cellules à noradrénaline
nombreuses
elle se caractérisent par :
•
•
•
un noyau central vésiculaire peu colorable
un hyaloplasme chromophobe
des grains intra cytoplasmique relativement gros.
• Présentant une réaction phéochrome marquée (teinte jaune brun)
d’où le nom rhagiochrome
(cid:0) les cellules hyalochromes :
cellules sombres dite aussi cellules à adrénaline se
caractérisent par :
▪ un noyau hyper colorable homogène.
▪ un hyaloplasme chromophile d’où le nom
hyalochrome
▪ une réaction phéochrome diffuse
▪ Grains de sécrétion moins nombreux et moins gros .
.
Deux types cellulaires sont :
les cellules rhagiochromes à cytoplasme pâle
les cellules hyalochromes foncées
Structure en microscopie électronique
:
Au ME, les cellules présentent des
caractères cytologiques
permettant de les identifier :
✔Réticulum endoplasmique lisse
extrêmement abondant.
✔ mitochondries très nombreuses à
crêtes tubulaires. offre parfois
l’aspect de corps multi vésiculaires en
coupe transversale
✔Des liposomes : flaques plus ou
moins régulières denses, limitées par
une membrane .
Mitochondries sphériques aves des crêtes tubulaires
Des variations mineurs s’observent
selon la zone glandulaire :
▪ les cellules de la zone glomérulée : des mitochondries à
crêtes lamellaires ou vésiculaires prédominent
▪ les cellules de la zone fasciculée interne et de la zone
réticulée : une matrice cytoplasmique dense aux
électrons
▪ Les cellules de la zone fasciculée externe : réticulum
endoplasmique hypertrophié et des liposomes
abondants
▪ L’association de réticulum endoplasmique développé
;mitochondries à crêtes tubulaires et liposomes en grand
nombre ; traduit l implication des cellules dans la
stéroïdogenèse
ME corticosurrenale ME Medullosurrenale
Vascularisation :
La vascularisation sanguine se distribue à 3
niveaux :
▪ au niveau de la capsule : il existe une
cinquantaine de rameaux artériolaires
dont les anastomoses constituent un
réseau superficiel sous capsulaire, ce
réseau artériolaire est doublé par un
plexus veineux qui recueil le sang de la
corticosurrénale.
▪ Au niveau de la corticosurrénale, le réseau
capillaire est issu d’artérioles courtes
émanant du réseau sous capsulaire ;
▪ Au niveau de la médullosurrénale, le
réseau capillaire est tributaire d’une part
d’artérioles longues, issues du réseau sous
capsulaire, et qui traversent la corticale
sans se diviser d’autre part, d’artérioles
« hilaires » ou centrales, qui pénètrent
dans la glande au point d’émergence de la
grande veine surrénale.
▪ la voie de retour est unique, le sang veineux est
drainé par la veine surrénale qui se déverse dans la
veine rénale à gauche et dans la veine cave
inférieur à droite
Innervation :
Au niveau de la capsule et de
la corticale :
• Fibres post-ganglionnaires
vasomotrices
• Fibres post-ganglionnaires
catécholaminergiques
(sécrétoires)
Au niveau de la médullaire :
• fibres pré ganglionnaires
cholinergiques ( synapse de
type neuro-glandulaire)
• Microganglions sympathiques
Histophysiologie de la glande
surrénale:
La corticosurrénale élabore 3 sortes de stéroïdes qui ont une origine
biochimique commune cholestérol , alors que la médullosurrénale
élabore les catécholamines
a) La zone glomérulée
•Elabore les minéralocorticoïdes ;aldostérone
la quantité produite : o,1à o,2mg /J
•Effets:
Participe au maintien de l’équilibre hydro-électrolytique ;
en agissant sur le rein (TCD): augmente la réabsorption
de Na+ de l’eau et diminue celle de K+
b) La zone fasciculée :
•Elabore : glucocorticoïdes (cortisol) la quantité est de 16 à 3Omg /j selon un cycle
nycthéméral
•Effets :
- métaboliques :
Glucose : favorise néoglucogènese (hormone hyperglycémiante )
Protéine : dégradation protéique et libération des A A dans la circulation.
Lipide :lipolyse .
-résistance au stress ; par l’augmentation du glucose fournit aux tissus une source
accessible d’ATP qui permet de combattre des agents stressants .
- anti-inflammatoire.
•contrôle :
-sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire,
elle-même sous contrôle de CRH hypothalamique.
c) La réticulée :
•Synthétise: de petites quantités d’androgènes: DHEA
Dehydroépiandrostérone ,la quantité journalière est de 15 à 3Omg /J.
•Effet :
-chez les 2 sexes ;contribuent à l’apparition de la pilosité axillaire et pubienne.
- chez la femme : source d’oestrogènes après la ménopause
•Contrôle:
sous contrôle de l’ ACTH hypophysaire
la médullosurrénale :
les cellules rhagiochromes et les cellules hyalochromes ne
sont que deux états fonctionnels différents d’une même
catégorie cellulaire :
la sécrétion de noradrénaline. aux cellules
On attribue
rhagiochromes.
et celle d’adrénaline ou noradrénaline méthylée aux cellules
hyalochromes.
est
Adrénaline
la
médullosurrénale alors que la noradrénaline n’est libérée que
dans les états de stress.
physiologique
l’hormone
de
la médullosurrénale :
Les cellules rhagiochromes et les cellules hyalochromes ne
sont que deux états fonctionnels différents d’une même
catégorie cellulaire :
On attribue la sécrétion de la noradrénaline aux cellules
rhagiochromes.
et celle d’adrénaline ou noradrénaline méthylée aux cellules
hyalochromes.
la
L’adrénaline
médullosurrénale alors que la noradrénaline n’est libérée que
la sécretion
dans
médullosurrénalienne est essentiellement nerveux .
les états de stress
.Le controle de
physiologique
l’hormone
est
de
Les pathologies surrénaliennes :
1. Pathologie de la corticosurrénale :
La corticosurrénale peut être le siège d’un hypofonctionnement ou hyperfonctionnement.
L’hypofonctionnement du cortex surrénalien :
Se traduit par une insuffisante de production d’hormones. Cette pathologie est appelé
« maladie d’ADDISON» et peut être secondaire à une destruction de cortex auto-immun
ou une maladie infectieuse (tuberculose). Cliniquement, la maladie d’ADDISON se
manifeste par une faiblesse musculaire, une fatigue, une hypotension et une pigmentation
cutanée.
Hyperfonctionnement du cortex surrénalien :
Se traduit par une production excessive d’hormones secondairement à l’existence d’une
tumeur du cortex surrénalien ou une hyperplasie diffuse du cortex.
L’adénome surrénalien :
Est une tumeur bénigne du cortex surrénalien qui sécrètedu cortisol ou de l’aldostérone.
Macroscopie :l’adénome surrénalien est généralement unique, unilatéral et toujours
encapsulé. De couleur jaune soufre ou plus foncée.
Microscopie :les cellules sont clairs ou spongiocytaires ou comparables parfois à celles de
la glomérulée. L’anisocaryose, l’anisocytose, les atypies cellulaires sont courantes.
Le corticosurrénalome : est une tumeur maligne sécrétant (cortisol, androgène) du
cortex surrénalien. L’hypersécrétion de glucocorticoïdes (excès du cortisol) est à
l’origine des manifestations cliniques du syndrome de cushing. Hypersécrétion de
minéralocorticoides (excès d’aldostérone) est à l’origine des manifestations cliniques
du syndrome de Conn (hypertension, fuite de potassium dans les urines).
L’hypersécrétion d’androgènes est à l’origine des manifestations cliniques du
syndrome adréno-génital.
Macroscopie : tumeurs multi nodulaire avec
des foyers nécrotico-hémorragiques. Le
diagnostic de malignité est le plus souvent
évident.
Microscopie : prédominance de cellules
compactes, pléomorphisme nucléaire,
mitoses, nécrose, invasion (vasculaire et
capsulaire)
▪ L’hyperplasie congénitale des surrénales,
secondaireà une anomalie enzymatique de la biosynthèse des hormones
stéroïdes(déficit en 21-hydroxylase), est une maladie autosomique récessive dont
l’incidence est estimée à un cas pour 11000 naissances. Ce déficit aboutit à un
défaut de production du cortisol, à une sécrétion excessive d’androgènes
surrénaliens et, dans deux tiers des cas, à un déficit de sécrétion d’aldostérone
(formes avec perte de sel) le risque majeur est l’insuffisante surrénale aigue, une
urgence médicale. Cette hyperplasie se traduit par :
- Augmentation du nombre et de la taille des cellules chromafines
-Augmentation du poids de la glande et de la part de la médullaire
-Problème du diagnostic entre hyperplasie nodulaire et phéochromocytome…
2-Pathologie de la médullosurrénale :
Peut être siège de tumeurs :
Le phéochromocytome :
Est une tumeur bénigne (10% maligne) de la médullosurrénale
formée de cellule chromaffines (dérivant des crêtes
neurales).les formes sporadiques sont généralement solitaires
(95 % des cas) alors que les formes familiaux sont bilatéraux
dans plus de 50% des cas. Observée chez l’adulte et sécrétant
des catécholamines ; il se manifeste cliniquement par la triade
caractéristique céphalée-palpitations-sueurs, accompagnée
d’accès d’hypertension artérielle ;
Macroscopie :La tumeur est un
nodule bien limité, encapsulé de
taille variable de 1 à 10 cm, la
tranche de section est gris
jaunâtre ou brun rougeâtre avec
remaniements nécrotiques et
hémorragiques surtout si la
tumeur est volumineuse.
Microscopie :lésion généralement
bien limitée par une capsule.les
cellules ressemblent aux cellules
chromaffines normales mais plus
volumineuses, polymorphe
souvent polygonale. Le
cytoplasme est abondant,
granuleux et basophile. Le noyau
est volumineux, nucléole
proéminent avec présence de
pseudo-inclusions et
anisocaryose.
Immunohistochimie :les
cellules chromaffines expriment
la chromogranine et la
synaptophysine (diagnostic
différentiel avec les tumeurs de
la corticosurrénale) alors que les
cellules sustentaculaires
expriment la PS100. La mise en
évidence de ces deux types
cellulaires est essentielle pour le
diagnostic de
phéochromocytome dans les cas
difficile.
▪ Le neuroblastome :
▪ C'est une tumeur embryonnaire
maligne ayant pour origine le tissu
sympathique (système nerveux
périphérique), ayant la particularité
de sécréter des catécholamines. Elle
peut se développer en n'importe quel
point de l'organisme où existent des
structures nerveuses sympathiques,
c'est à dire tout le long du rachis et au
niveau de la surrénale et réaliser une
tumeur parfois extrêmement
évolutive et volumineuse.
▪ Macroscopie : souvent encapsulé,
d’aspect encéphaloide, grisâtre et
parsemé de pseudo-kystes, de foyers
de nécrose, d’hémorragie et de
minuscule calcifications.
▪ Microscopie :cellules monomorphes
et rondes, à cytoplasme peu
abondant et se disposent en rosette à
centre clair fibrillaire. Les
remaniements nécrotiques et
hémorragiques sont nombreux.
Conclusion :
La glande surrénale est indispensable à la vie
La suppression de la corticosurrénale chez l'animal,
comme d'ailleurs chez l'homme, entraîne la mort en 1 à
5 jours dans un tableau associant des troubles digestifs,
un collapsus cardio-vasculaire aboutissant au coma.
Les examens biologiques montrent des troubles graves
portant sur l'équilibre et le métabolisme de l'eau, ainsi
que sur l'équilibre des électrolytes (sodium et potassium
en particulier) .
|
Université d’Alger faculté de médecine
Enseignement d’histologie embryologie
Préclinique: Dr L.BOUGRINA
L'APPAREIL DE REPRODUCTION
INTRODUCTION
EMBRYOLOGIE DE L'APPAREIL DE REPRODUCTION
I – LA GONADE INDIFFERENCIE
1/ Apparition des gonocytes primordiaux
2/ Apparition des crêtes genitals :
3/ Migration des gonocytes primordiaux
4/ Formation de la gonade indifférenciée
II – LES VOIES GENITALES INDIFFERENCIEES OU V.G. PRIMITIVES
III – DIFFERENCIATION TESTICULAIRE
IV – DIFFERENCIATION OVARIENNE
INTRODUCTION
L' appareil de reproduction constitue l'ensemble des organes participant à la fonction
de reproduction quel que soit le sexe.Il atteint sa maturité fonctionnelle seulement à
la puberté. Il comprend chez l'homme :
- les gonades
- les voies génitales ou gonoductes
- les glandes annexées aux voies genitales
- les organes génitaux externes
EMBRYOLOGIE DE L'APPAREIL DE REPRODUCTION
La différenciation sexuelle est un processus complexe auquel participle plusieurs
gènes, y compris des gènes autosomiques. Le dimorphisme sexuel est sous la
dependence du chromosome Y siège du gène déterminant le testicule appelé gène
SRY situé sur son bras court, la protéïne produite par ce gène constitue le facteur
déterminant le testicule, sous influence de cette proteine le développement se fait
dans le sens masculin. En son absence, il se fait dans le sens feminin.
Le déterminisme sexuel est donc programmé lors de la fecondation ,cependant
malgré le dimorphisme chromosomique (XY ou XX) aucune difference
morphologique n'est décelable entre les embryons male et femelle entre la 3ème
et la 6ème semaine. C'est le stade de gonade indifférenciée.
I – LA GONADE INDIFFERENCIE
Que ce soit le testicule ou l'ovaire, on retrouve une dualité constitutionnelle:
(lignée germinale reproductive gonocyte - lignée nourricière) due à l'origine
embryologique différentes des 2 composants histologiques.
En effet deux dérivés mésoblastiques contribuent au développement de la gonade
ce sont :
- l'épithélium coelomique = à l'origine de la crête génitale
- le mésenchyme à l'origine des cellules germinales
Les faits marquants la mise en place de la gonade indifférencié sont :
1/ Apparition des gonocytes primordiaux 3ème semaine du développement:
Les gonocytes primordiaux apparaissent dans le mésenchyme extra embryonnaire
prés du diverticule allontoïdien. De là ils migrent le long du mésentère dorsale en
direction des crêtes génitale. La présence des cellules germinales au sein des crêtes
genitals est indispensable au développement des gonades. (c'est l'effet inducteur des
cellules germinales sur le développement des gonades).
Fig.1:
Fig.2:
Embryon de 4 semaines: La figure 1 montre les rapports de la Crete genitale et du mésonéphros .
La figure 2 representant une coupe transversale au niveau A et une vue cavaliere montre les cretes
genitales situées de part et d'autre de la ligne mediane entre le mésonéphros et le mesentere dorsal
2/ Apparition des crêtes genitals : 5ème semaine du développement
Les ébauches gonadiques ou crêtes genitals (CG) se forment dès la 4ème semaine
S/f d'une crête longitudinale bilatérale par proliferation de l'épithélium coelomique
et condensation du mésenchyme sous-jacent de part et d'autre de la ligne médiane
entre le mésonephros ou corps de WOLFF et la racine du mésentère dorsal. Il n'ya
pas de gonocytes primordiaux dans les CG avant la 6ème semaine du
développement.
3/ Migration des gonocytes primordiaux : 5ème semaine du développement
Dès la 5ème semaine du développement les gonocytes primordiaux migrent le long
du MD en direction des crêtes génitales qu'ils envahissent à la 6ème semaine du
développement. Les crêtes génitales de leur coté prolifèrent donnant naissance aux
cordons sexuels futures tube séminifère chez l'homme et aux cordon medullaire chez
la femme.
4/ Formation de la gonade indifférenciée 6ème semaine du développement
Juste avant et durant l'arrivée des gonocytes primordiaux dans la crête
génitale,l'épithélium coelomique prolifère activement donnant naissance aux cordons
sexuels qui entourent progressivement les cellules germinales déjà en place.
Les cordons sexuels continuent à proliférer en profondeur tout en restant connectés à
l'épithélium coelomique, ils s'anastomosent en un réseau complexe appelé reté
(lequel va se mettre en connexion avec les tubes mésonephrotiques adjacents pour former les premières connexions uro-
génitales). A ce stade du développement la gonade présente le même aspect dans les
deux sexes.
II – LES VOIES GENITALES INDIFFERENCIEES OU V.G. PRIMITIVES
Jusqu‘ à la septième semaine du développement, les voies génitales présentent le
même aspect dans les deux sexes, elles comprennent : les canaux de WOLFF et de
MULLER tout deux situés dans le cordon urogénital relié au bord antéroexterne du
corp de WOLFF par le méso-uro-génital. Les deux méso- uro-génitaux droit et
gauche se rejoignent en bas sur la ligne médiane pour venir se jeter dans le sinus
urogénital.
1- Les cannaux de MULLER
Ils se forment à partir d'une invagination de l'épithélium coelomique apparaissant
sur toute la longueur de l'ombryon.
2 – Les canaux de WOLFF ou cannaux méso-néphrotique Ils correspondent aux
voies excretrices du méso-nephros , ils s'ouvrent dans la region dorsales du sinus
urogénitale (partie ventrale du cloaque)
Les voies genitales primitives: 7 eme semaine Dvp
III – DIFFERENCIATION TESTICULAIRE
Dès la septième semaine du développement de l'embryon humain, la gonade jusque
là indifférenciée évolue en testicule sous l'influence du gene SRY situé sur le bras
court du chromosome Y cette evolution se caractérise par :
1 – la formation des cordons testiculaires
En effet, la migration massive des gonocytes dans les cordons sexuels les transforme
en cordons testiculaires ou cordons séminifères (qui sont des cordons plein) qui à
partir de ce moment sont formés de 2 sortes de cellules (dualité constitutionnelle) :
- les gonocytes ou "grandes cellules germinatives" à l'origine des spermatogonies (à
partir du 5ème mois)
- les petites cellules "végétatives" d'origine coelomique à l'origine des cellules de
SERTOLI
Remarque : les cellules de SERTOLI empêchent les gonocytes d'entrer en meiose et
les isolent du tissu environnant.
Différenciation testiculaire de la gonade
Appareil excreteur uro-génital au cours de sa différenciation masculine ( fin de 7 eme semaine et
8 eme semaine Du Dvp)
Appareil excreteur uro-génital male différencie (11 eme , 12 eme semaine du Dvp )
2 – Différenciation des cellules de LEYDIG :
Vers la 8ème semaine, les cellules mésenchymateuses situées entre les cordons
testiculaires se différencient en cellules interstitielles de LEYDIG sources des
hormones androgène , responsable de la transformation du tractus génital male.
3 – Différenciation des voies genitals mâles et mise en place des 1ères connexions
urogénitales
- le rête devenu rete –testis fusionne avec la partie ajacente des tubes
mésonephrotiques situés dans la partie moyenne du corps de WOLFF, ces tubes qui
à leur extrémités distale se jettent dans le canal de WOLFF (futur épididyme)
deviennent les cones efferents (voies spermatiques) ainsi s'établissent les premières
connexions uro-génitales.
- la testosterone secrete par les cellules de LEYDIG est à l'origine du développement
des cannaux de WOLFF qui donnent l'épididyme, les cannaux defférents, les
vésicules seminales et les cannaux éjaculateurs.
- les cannaux de MULLER regressent sous l'effet de l'hormone antimullerienne
sécrétée par les cellules de SERTOLI.
4- Mise en place de l'albugénée
Sous l'épithélium coelomique se développe une épaisse lame conjonctivo-fibrillaire :
l'albugène qui va venir s'interposer entre l'épithélium coelomique (future vaginale
testiculaire) et le reste de la glande génitale male, d'autre part de la face profonde de
cette albugénée partent des cloisons qui délimitent les lobules testiculaires.
IV – DIFFERENCIATION OVARIENNE
A partir de la 8ème semaine du développement de l'embryon humain et sous
l'influence du sexe génétique XX et plus précisement de genes étages le long d'un
des chromosomes X, la gonade indifférenciée évolue en ovaire.
- Sur le plan morphologique cette différenciation ovarienne est marquee par :
1- une regression:
- d'une part des cordons sexuels primaires qui, refoulés vers la partie centrale de
l'ovaire constituent les cordons médullaires ;
- d'autre part du rete ovari et de ses connexions avec les tubes mésonephrotiques.
Après regression l'ensemble de ses structures primitives formeront l'organe de
ROSENMULLER ou EPOPHORE.
Différenciation ovarienne de la gonade
Appareil excreteur uro-génital au cours de sa différenciation dans le sens feminin
(debut de la 8 eme semaine jusqu'a la fin de 3 eme mois)
Evolution des voies genitales primitives chez l'embryon de sexe gén XX montrant la soudure progressive
des C.M à l'origine du canal utéro-vaginal et la regression des C.W
2 – Une 2ème poussée de l'épithélium coelomique :
à l'origine des cordons sexuels secondaires occupant le cortex ovarien : ce sont les
Cordons corticaux ou Cordon de VALENTIN PFLUGER : formés de 2 types
cellulaires (analogies avec les tubes seminifères).
- les gonocytes ou grandes cellules germinatives, à l'origine des ovogonies. Celles-ci
vont se multiplier activement et engendrer la totalités des gamètes femelles. On
admet que toutes les ovogonies atteignent le stade d'ovocyte de premier ordre avant
la naissance ;
- les petites cellules végétatives, d'origine coelomique, qui deviendront les cellules
folliculeuses.
-Par la suite, les cordons corticaux s'isolent de la paroi coelomique, se fragmentent et
donnent ainsi naissance aux follicules primordiaux (200 000 à 400 000 en tout) dont chacun
renferme un ovocyte premier ordre (à 46 chromosomes : 46,XX), entouré d'une assise de
cellules folliculeuses. Sur ce stock, 300 à 400 seulement évolueront de façon
cyclique, pour donner des ovules fécondables.
3 – Une interposition du mésenchyme séparera plus tard la périphérie des cordons
corticaux de l'épithélium coelomique ; celui ci deviendra alors l'épithélium de
revêtement de l'ovaire.
|
LE COMPLEXE THYROIDE-
PARATHYROIDES
UNIVERSITÉ D’ALGER - FACULTÉ DE MÉDECINE
ZIANIA CHATEAUNEUF
DÉPARTEMENT DE MÉDECINE.
2022-2023
Dr RAHAL-BAGHDADI.D
Anatomie du complexe tyhro-parathyroïdien
I- La thyroïde : Rappel anatomique
Le larynx est un
bon point de
repère pour
localiser la
thyroïde.
La thyroïde est
située sous le
larynx, ses 2
lobes reposent
sur les faces
latérales de la
trachée.
Thyroïde :
Développement Embryologique
La thyroide provient de l’endoderme branchial
(ébauche médiane) et du neurectoderme des crêtes
neurales (ébauches latérales)
( fin de la 3ème semaine de DE )
- 1 ébauche médiane
participent à la
+ formation de la
- 2 ébauches latérales thyroïde
Développement embryologique de la
thyroide
ébauche médiane
• Située au niveau du
plancher du pharynx
primitif : endoderme
• Au niveau du champ
mésobranchial de His
• En un point situé entre le
tuberculum impar et les
bourgeons latéraux de la
langue, appelé Foramen
caecum
ébauches latérales ou
(corps ultimo-branchial)
Elles sont issues de la 5ème poche
entobranchiale, paires et
symétriques.
Elles reçoivent des cellules
neurectodermiques provenant
des crêtes neurales
(rhombencéphale):
Les cellule’’C’’ qui secrètent la
calcitonine, hormone
hypocalcémiante.
Elles vont rejoindre l’ébauche
médiane dé que celle-ci se met en
place
Développement de l’ébauche médiane
Thyroide : Point d’origine de
l’ébauche médiane
B
Ou
champ mésobranchial de His
B : bourgeon latéral
T : tuberculum impar
C : copula
E : éminence hypobranchiale
Bourgeons de
la langue
Développement embryologique de la
thyroide
ébauche médiane
• Située au niveau du
plancher du pharynx
primitif : endoderme
• Au niveau du champ
mésobranchial de His
• En un point situé entre le
tuberculum impar et les
bourgeons latéraux de la
langue, appelé Foramen
caecum
ébauches latérales ou
(corps ultimo-branchial)
Elles sont issues de la 5ème poche
entobranchiale, paires et
symétriques.
Elles reçoivent des cellules
neurectoblastiques provenant
des crêtes neurales
(rhombencéphale):
Les cellule’’C’’ qui secrètent la
calcitonine, hormone
hypocalcémiante.
Elles vont rejoindre l’ébauche
médiane dé que celle-ci atteint sa
situation définitive
Thyroide : évolution de l’ébauche médiane et des
ébauches latérales
Thyroïde : ébauche médiane
à 7 semaines elle atteint sa place définitive
ORGANOGENESE
a- Stade du tubercule thyroïdien (fin 3ème semaine)
b- Stade du canal de Bochdalek (début de 4ème
semaine)
c- Stade du canal ou pédicule thyréo-glosse
d et e-Stade du cordon puis du tractus thyréo-glosse
(fin 4ème et début 5ème semaine)
HISTOGENESE
Thyroïde : ébauche médiane
à 2 mois sécrétion de thyroglobuline
à 3 mois sécrétion de T3 T4
Stade épithélial
Ilot cellulaire
Capillaire sanguin
mésoblaste
Stade pré vésiculaire (8ème
10ème semaine)
Début de
sécrétion de
colloïde
Stade vésiculaire
(2ème-3ème mois)
Malformations
congénitales du cou
Les anomalies de
régression du canal
thyréoglosse peuvent être
à l’origine de kystes
médians du cou ( il ya
persistance de reliquats
tissulaires.)
L’ectopie thyroïdienne est une
malformation rare (tuméfaction
sous mandibulaire). Elle peut
être asymptomatique ou se
manifester parune hypothyroïdie
clinique ou biologique
Thyroide
Structure Histologique
Au microscope optique (faible grossissement)
1- Les formations glandulaires:
- les vésicules (follicules) thyroïdiennes = unité
histologique.
- les cellules parathyroïdiennes.
2- Les formations conjonctives :
- la capsule mince et fibreuse.
- le stroma : fibres de collagène + capillaires
sanguins + capillaires lymphatiques.
Cellule folliculaire
Capillaire sanguin
colloïde
Stroma
conjonctif
Schéma d’une coupe histologique de la thyroide
Coupe histologique de la thyroïde (vue générale)
coloration : Hématoxyline - Eosine - Safran
1- vésicules thyroïdiennes
2- stroma conjonctif
LA VESICULE THYROÏDIENNE OU FOLLICULE.
Coloration : Trichrome de Masson
1 - cellule C
2 – cadres de fermetures
La vésicule thyroïdienne
-Elle a une forme arrondie ou
polygonale.
-Sa taille est variable 20 à500 microns
-A l’intérieur de la vésicule
s’accumule une substance dite
colloïde (PAS+).
-La paroi vésiculaire est formée par
un épithélium simple reposant sur
une membrane basale et comportant
2 types de cellules :
- les cellules principales (les
+nombreuses, T3 ,T4)
- les cellules para folliculaires
d’aspect plus clair, (beaucoup mois
nombreuses, Calcitonine)
Le follicule thyroïdien (HES)
Coupe au niveau de la thyroïde
(coloration : trichrome de Masson)
Variation morphologique du follicule thyroïdien
FOLLICULE AU REPOS OU HYPOACTIF :
Cas de goitres avec hypothyroïdies : myxœdème ou thyroïdite de
Hashimoto
•
follicules de grande
taille
• colloïde éosinophile
et dense
• épithélium aplati
ou cubique
coloration au trichrome
FOLLICULE ACTIF OU HYPERACTIF
cas de goitre avec hyperthyroïdie
ou maladie de Basedow
follicules de petite taille
colloïde claire, basophile
avec des vacuoles de
résorption abondantes.
épithélium prismatique ou
cylindrique
1) Cellule principale ou cellule folliculaire
ou Thyréocyte
observée au microscope optique
• Noyau +ou-arrondi , 1 à 2
nucléoles parfois en
mitose.
• Cadres de fermetures au
pole apicale
• Vacuoles chromophile
apicales (gouttelettes de
colloïde qui sont PAS +)
• Vacuoles chromophobe
apicales (lysosomes.)
• Vacuoles chromophobe
basales (R.E)
Cellule principale au M. Electronique
• Microvillosités au pole
apicale mêlées à des
vacuoles de colloïde
(vacuoles chromophiles)
• Un appareil de golgi bien
développé
• Des lysosomes primaires et
des phagosomes (vacuoles
chromophobes apicales)
• Des sacs de RE +ou- dilatés
(vacuoles chromophobes
basales)
• Présence d’enzymes
(phosphatases ,peroxydases
iodases…)
THYROIDE AU M.E
Coloration au
tétra oxyde
d’osmium
2) La cellule ‘’C’’ au M.O = cellule claire =cellule para
folliculaire = cellule neuro endocrine
- Située contre la lame basale
- sans contact avec la colloïde
- d’aspect clair en technique ordinaire
La cellule ‘’C’’ au ME
L’immuno histochimie (anti corps anti calcitonine) et le ME permettent de la visualiser
- Noyau centrale
- Golgi ,REG,
- Mitochondries,
- Grains de
sécrétion à contenu
dense(SG)
- Synthétisent et
secrètent de la
Calcitonine dans
les capillaires
sanguins(Ca)
avoisinants.
Noyau
Histophysiologie
1- Synthèse d’une pré-thyroglobuline(PTG) non iodée
dans l’ergastoplasme
2- Incorporation de glucides à cette PTG non iodée dans
les éléments golgiens
3- L’iode capté au pole basal par à un symport Na/I-,
oxydé grâce à une peroxydase se fixe sur la PTG dans la
région apicale et qui est alors stockée en thyroglobuline
iodée = colloïde
4- Phagocytose de la colloïde.
5- Digestion des phagosomes grâce à des protéases
lysosomiales.
6- sécrétion de T3 T4 après stimulation par la TSH dont le
récepteur se situ au pole basal des Thyréocytes.
Cycles de formation des hormones thyroïdiennes
Régulation
hypothalamo-
hypophysaire :
axe thyréotrope
II- Les parathyroïdes
Rappel anatomique:
Situées à la face postérieur
du corps thyroïde (en extra
capsulaire).
Au nombre de 4 :
symétrique 2 supérieures
et 2 inférieures.
Petites glandes endocrines
de 8mm de long, et 4mm
de large.
Elles secrètent la
Parathormone ou PTH
(hormone
hypercalcemiante)
Parathyroïdes :
origine embryologique
A partir de la 5ème semaine du DE.
• Les parathyroïdes supérieures dérivent du
plafond de la 4ème poche entoblastique
branchiale.
• Les parathyroïdes inférieures dérivent du
plafond de la 3ème poche entoblastique
branchiale.
• les 2 ébauches vont rejoindre le corps
thyroïdien dans sa partie postérieur.
Origine embryologique
Origine embryologique
Les adénomes
parathyroïdien
ectopiques sont
rares: localisation
médiastinale ou sous
maxillaire.
Ils s’accompagnent
souvent d’une
hyperparathyroïdie
parathyroïdes sur-
numéraires.
Agénésie
parathyroïdiennes.
Structure histologique des parathyroïdes
(Coloration : H.E.S)
Situées dans la capsule
fibreuse de la thyroïde
Structure histologique des parathyroïdes
Coloration :H.E (un plus fort grossissement)
Le parenchyme parathyroïdien est formé de cordons cellulaires
anastomosés au sein d’un stroma conjonctivo-vasculaire, c’est une
glande trabéculaire non orientée.
2 types de cellules :
structure histologique des parathyroïdes
2 types de cellules :
les cellules principales (source
de parathormone = PTH :
hormone hypercalcémiante)
- sombres (80%du total)
- claires (5%)
les ç oxyphiles ou acidophiles
(15%) sont probablement une
forme transitoire de cellules
principales. Plus abondantes chez
le sujet âgé.
LES CELLULES PRINCIPALES SOMBRES
au M.O
• Petite taille 8 à 12µ
• Une forme
polygonale
• Un cytoplasme +
ou – basophile
• De fines
granulations =
grains de sécrétion
(PTH)
(les flèches noires)
Coloration H.E
LES CELLULES PRINCIPALES SOMBRES
au M.E
Les organites impliqués dans la synthèse protéique sont développés
(réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, lysosomes, phagosomes)
CELLULES PRINCIPALES CLAIRES
au M.O
Cellules claires qui peuvent atteindre 15 à 20 µ
Il semblerai que ce soit des cellules au repos ?(flèche rouge)
un large cytoplasme
rempli de
nombreuses
vacuoles contenant
du glycogène.
au M.E
un appareil de golgi
très développé et
un chondriome
réduit.
Coloration H.E
CELLULES OXYPHILES
M.O
Ce sont des cellules qui apparaissent chez l’adulte.
• Taille volumineuse (15 microns)
• Une forme polygonale
• Un noyau dense d’aspect pycnotique (dégénérescence?)
M.E
• Des mitochondries abondantes responsables de la coloration acidophile
se ces cellules.
Coloration H.E
Cordons cellulaires parathyroïdiens : cellules principales
Coloration H.E
1
2
3
1- cellule principale claire (cytoplasme optiquement vide)
2- cellule principale sombre
3- fine cloison conjonctivo-vasculaire
Cellules principales claires (1) et sombres (2)
Parathyroïdes : cellules principales et
cellules oxyphiles
HISTOPHYSIOLOGIE
Les cellules principales sécrètent la parathormone ; hormone
hypercalcémiante et hypophosphatémiante
Au niveau du rein :
• Elle augmente la réabsorption du Ca2+
• Elle augmente l’excrétion des phosphates
• Elle stimule la transformation de la vit D
Au niveau de l’os : il entraine l’ostéolyse du tissu osseux
(augmentation de la calcémie en stimulant l’activité ostéolytique
des ostéoclastes )
Au niveau de l’intestin : elle augmente l‘absorption de calcium
Pathologies
Hypoparathyroïdie
• Secondaire à l’ablation des parathyroïdes
• Hypocalcémie: augmente l’excitabilité des neurones (paresthésie,
spasmes musculaires, convulsions)
Hyperparathyroïdie
Secondaire à une tumeur de la glande parathyroïde
Hypercalcémie:
- Ramollissement et déformation des os.
- Faiblesse musculaire, diminution de l’activité nerveuse.
- Formation de calculs rénaux.
Régulation du métabolisme phosphocalcique
rôles respectifs de la calcitonine (flèches rouges) et de la parathormone (flèches
noires) dans le métabolisme phosphocalcique.
MERCI pour votre attention
|
République Algérienne Démocratique et Populaire
Faculté de Médecin d’ALGER MOHAMED MAHERZI
Enseignement d’histologie et d’embryologie spéciales
UNITÉ D’ENSEIGNEMENTS INTÉGRÉS 4
APPAREIL GÉNITAL MASCULIN
Dr OUZIA
Laboratoire de Biologie
cellulaire
CPMC
Année Universitaire 2022-2023
PLAN
I. Définition-Généralités
II. Développement embryonnaire de l’appareil génital masculin
A. Développement de la gonade masculine –testicule-
B. Développement des voies génitales masculines
C. Développement des organes génitaux externes masculins
III. Structure histologique de l’appareil génital masculin
A. Les testicules
A.1. Composante exocrine=tube séminifère
A.2. Composante endocrine= cellule de LEYDIG
B. Les voies génitales masculines
B.1. Les voies intra-testiculaires
B.2. Les voies extra-testiculaires
C. Les glandes annexes aux voies génitales masculines
C.1. Les vésicules séminales
C.2. Les glandes bulbo-urétrales de COWPER
C.3. La prostate
D. Les organes génitaux externes
D. 1. Les bourses ou scrotum
D. 2. Le pénis
IV. Application pratique : exploration de la fertilité masculine =le
spermogramme et spermocytogramme.
Références Bibliographiques
I. Définition- Généralités
Les appareils génitaux se distinguent des autres systèmes de
l’organisme par la fait qu’ils ne sont fonctionnels qu’à partir de la
puberté.
Ils assurent
la production des cellules
sexuelles
(spermatozoïdes chez l’homme et ovocytes chez la femme) dans un
but commun qui est assurer une descendance.
Ils permettent
également l’élaboration des hormones sexuelles qui joue un rôle vital
dans la croissance et le développement de nombreux tissus et organes
ainsi que la détermination des comportements sexuels.
L’appareil génital masculin élabore les gamètes mâles et permet leur
introduction dans
les voies génitales chez
la
femme où une
fécondation est possible. Il se subdivise dont en quatre parties
essentielles :
Les gonades mâles ou testicules : au nombre de deux, ils sont
situés dans le scrotum et ils produisent les spermatozoïdes
Les voies génitales masculines : elles commencent déjà dans le
testicule puis se continuent sous forme d’une système de canaux
qui permettent
la maturation et
l’acheminement des
spermatozoïdes.
Les glandes annexes (prostate, vésicules séminales et glandes
bulbo-urétrales) dont les sécrétions sont déversées dans les voies
génitales masculines au moment de l’éjaculation.
Les organes génitaux externes : formés par les bourses qui
contiennent les testicules et le pénis qui est l’organe de
copulation.
Figure 01 : Anatomie de l’appareil génital masculin (coupe sagittale )
II. Développement embryonnaire de l’appareil génital masculin :
1. développement de la gonade masculine ou testicule :
Les gonades, qu’elles soient mâles ou femelles, sont impossibles à
distinguer avant la 7ème semaine du développement embryonnaire,
c’est le stade indifférencié.
La crête génitale apparaît à la 4ème semaine sous forme d’une ligne
longitudinale bilatérale entre le mésentère dorsal et le mésonéphros
par prolifération de l’épithélium coelomique et condensation du
mésenchyme sous-jacent ; les cellules germinales primordiales y sont
encore absentes.
Les cellules germinales primordiales ou gonocytes apparaissent à la
3ème semaine au niveau de la paroi de la vésicule vitelline secondaire
près de l’allantoïde. Elles migrent vers la crête génitale à travers le
mésentère dorsal de l’intestin postérieur. A la 6ème semaine, elles
pénètrent ainsi les crêtes génitales où se produit une importante
prolifération de
l’épithélium coelomique qui va pénétrer
le
mésenchyme sous-jacent sous forme de cordons cellulaires irréguliers
qui gardent le contact avec la surface épithéliale : On parle donc de
gonade indifférenciée.
Le sexe génétique de l’embryon de sexe masculin XY détermine la
différenciation sexuelle masculine par l’action du gène SRY situé sur le
chromosome Y qui code pour le facteur testiculo-dépendant. Sous
l’effet de ce facteur, les cordons cellulaires primitifs continuent leur
prolifération et envahissent la zone centrale ou médullaire de la
gonade donnant ainsi les cordons testiculaire ou cordons médullaires.
Ces derniers forment un réseau de petits cordons cellulaires qui seront
à l’origine de rete testis.
Les cordons testiculaires perdent leurs connexions avec la surface
épithéliale dont ils sont désormais séparés par l’albuginée (enveloppe
fibreuse du testicule).
Au 4ème mois du développent, les cordons testiculaires ont un aspect
en « fer à cheval » et leur paroi se compose des gonocytes et leur
cellules de soutien dites cellules sustentatrices de SERTOLI issue de la
surface de la glande.
Les cellules de LEYDIG apparaissent au sein du mésenchyme situé
entre les cordons entre le 4ème et le 6ème mois , source de la
testostérone, elles permettent au
testicule d’influencer
le
développement des voies génitales et des organes génitaux externes.
Les cordons testiculaires gardent l’apparence de cordons pleins durant
toute l’enfance jusqu’à la puberté où ils vont se creuser d’une lumière
et former les tubes séminifères qui vont se continuer par le rete testis.
Entre le 2ème mois et jusqu’à la naissance, les testicules vont migrer de
la cavité abdominale jusqu’au scrotum en dehors du corps.
Figure 02: évolution de la gonade indifférenciée
2. Développement des voies génitales masculines : Les
tubes
épigénitaux correspondent aux éléments restant après la régression du
mésonéphros. Ils entrent en contact avec les cordons cellulaires du
rete testis pour former des cônes efférents.
A l’inverse, le canal de WOLFF va persister (exception faite de son
extrémité initiale dont on peut retrouver les vestiges sur la tête de
l’épididyme sous forme d’hydatide pédiculée) pour former l’épididyme
très contourné, il forme au niveau de la queue de l’épididyme à
hauteur de la vésicule séminale le canal déférent avec son épaisse
couche musculaire. Au delà de la vésicule séminale, il est à l’origine du
canal éjaculateur.
Le canal para-mésonéphrotique de MÜLLER régresse totalement
laissant un vestige à son extrémité initiale formant l’hydatide sessile de
l’épididyme.
Figure 03 : Développement des voies génitales et des organes
génitaux externes
3. Développement des organes génitaux externes :
Les organes génitaux passent par un stade indifférencié où il est
impossible de reconnaître les organes génitaux masculins ou féminins.
A
la 3ème
semaine, on assiste à
la migration de cellules
mésenchymateuses issues de la ligne primitive autour de la membrane
cloacale pour former le pli cloacal qui va fusionner avec son
homologue controlatéral pour
former
le
tubercule génital. La
membrane cloacale va se diviser à la 6ème semaine en plis génitaux ou
urétéraux en avant et plis anaux en arrière. Par la suite, des bourrelets
génitaux apparaitront à chaque côté des plis génitaux.
Pour l’embryon de sexe masculin, le tubercule génital va s’allonger
considérablement pour donner le pénis. Il va trainer avec lui les plis
génitaux qui formeront la gouttière urogénitale qui finira par se fermer
en donner l’urètre et le méat urinaire définitif situé sur le gland.
Les bourrelets génitaux seront chacun à l’origine d’une moitié du
scrotum, ils vont s’unir sur la ligne médiane formant le raphé. Le
scrotum ou bourses va héberger les testicules une fois qu’ils auront
migré vers leur position définitive.
Figure 04 : Différenciation des organes génitaux externes
III. Structure histologique de l’appareil génital masculin :
A. Les testicules :
Les testicules ont une forme ovoïde et mesurent 4cm de long pour
2,5cm de diamètre, ils sont contenus dans les bourses (scrotum) et
suspendus par les cordons spermatiques en dehors de la cavité
abdominale. ils sont recouverts de deux tuniques :
Une tunique superficielle dite vaginale issue du péritoine, elle est
faite de deux feuillets.
Une tunique profonde appelée albuginée qui correspond à la
capsule fibreuse du testicule.
Leur pôle supérieur est coiffé par l’épididyme alors que leur pôle
inférieur est maintenu au fond des bourses par un ligament appelé le
gubernaculum testis.
Il est possible d’observer des vestiges du développent embryonnaires
des canaux de MÜLLER et de WOLFF représentés respectivement par
les hydatides sessiles de Morgagni et les hydatides pédiculées.
Observé au microscope optique au faible grossissement, une coupe
transversale d’un testicule humain adulte offre à décrire les éléments
suivants :
La capsule d’enveloppe ou albuginée épaisse et résistante, elle
est riche en fibres collagène est musculaires lisses. elle devient
épaisse à hauteur de la coiffe épididymaire puis s’enfonce dans
le testicule sous forme d’un cône fibreux appelé corps de
HIGHMORE. Ce dernier émet des travées radiaires dites septa
testis qui délimitent les lobules testiculaires (environ 200-300
lobules par testicule)
Chaque lobule testiculaire contient 2 à 4 tubes séminifères très
longs et contournés (30cm à 1m de long pour 150-300 microns
de diamètre) compris dans un espace interstitiel dans lequel on
retrouve un tissu conjonctif lâche richement vascularisé ainsi que
des cellules interstitielles dite de LEYDIG.
Figure 05: Testicule et voies spermatiques
Au total, le testicule est une glande amphicrine lobulaire dans
laquelle on décrit un double composante :
Une composante exocrine représentée par les tubes
séminifères qui
sont
le
lieu de production des
spermatozoïdes par un processus dit spermatogenèse.
Une composante endocrine représentée par l’ensemble
des cellules de LEYDIG disséminées dans les espaces
interstitiels lobulaires source de la testostérone.
Le tout étant contenu dans des éléments conjonctifs
dérivés de la capsule d’enveloppe.
Figure 06 :: Structure générale du testicule (schéma)
1. La composante exocrine du testicule = tube séminifère :
Ce sont des tubes très contournés longs de 30 cm et 1m pour 150-300
microns de diamètre contenus dans les lobules testiculaires, chaque
tube s’ouvre dans un tube rectiligne (tube droit) qui va rejoindre un
réseau de petits canaux dit rete testis au sein du corps de HIGHMORE .
La coupe transversale d’un tube séminifère examinée en microscopie
optique au faible grossissement présente à décrire :
Une lumière contenant les spermatozoïdes
Une paroi comportant deux éléments :
Une gaine péri-tubulaire une membrane sur laquelle
repose
l’épithélium séminal, elle
délimite
le
tube
séminifère et comporte des fibres collagènes et des
fibroblastes.
Observée en microscopie électronique, elle présente une
structure en trois couches (tri-lamellaire) avec :
- une basale interne
- une couche cellules myofibroblastes péri-tubulaires
(contractiles) contenant des filaments d’actine et de
myosine,
elles
permettent
l’évacuation
des
spermatozoïdes dans les tubes séminifères.
- une couche de fibres de collagène en rapport avec es
capillaires sanguins.
Un épithélium
séminal stratifié comportant plusieurs
couches faites une double population cellulaire :
- Les cellules de la lignée germinale à différents stades de
développement
(spermatogonies,
spermatocytes,
spermatides)
- Les cellules somatiques dites cellules sustentatrices
de
SERTOLI, elles assurent le soutien des cellules germinales ainsi
que le contrôle du processus de spermatogenèse.
Observées en microscopie optique, ce sont de grandes cellules
pyramidales allongées de grande taille (20-70 µm), elles occupent
toute la hauteur de l’épithélium séminal , ses limites cytoplasmiques
sont peu nettes .
La microscopie électronique révèle une richesse en divers organites
(REL, REP, Appareil de GOLGI, mitochondries) avec la présence
d’inclusions caractéristiques dites cristalloïdes de CHARCOT ainsi que
d’importants dispositifs jonctionnels au niveau de tiers inférieur des
cellules (jonctions serrées, jonctions communicantes, desmosomes).
Les cellules de SERTOLI assurent plusieurs fonctions dont le soutien et la
nutrition des cellules germinales ainsi qu’un rôle dans le contrôle de la
spermatogenèse par :
- sécrétion de divers facteurs (sécrétine, inhibine, facteurs de
croissance, ABP pour androgen binding protein qui permet la transport
de la testostérone et la stimulation de la spermatogenèse)
- Production de l’hormone anti-müllérienne (AMH) de la différenciation
de la gonade jusqu’à la puberté, elle empêche la différenciation des
voies génitales femelles. Son action sera annulée par l’augmentation
des taux de testostérone à la puberté et l’entrée en méiose des
spermatocytes.
- Conversion de
la
testostérone en oestradiol à partir de
l’androstènedione (stéroïdogenèse).
- Sécrétion du liquide tubulaire qui aide au déplacement des
spermatozoïdes.
- Phagocytose des corps résiduels et cellules germinales dégénérées.
Figure 07 : Utrastructure du tube séminifère montrant la cellule de
SERTOLI
Et la barrière hémato-testiculaire
Figure 08 : Structure histologique d’un tube séminifère en coupe
transversale (MO,fg)
Figure 09 : Structure d’un tube séminifère (MO,FG).
La barrière hémato-testiculaire (barrière sang-testicule BHT) :
Elle correspond au compartiment basal de la paroi du tube
séminifère et se compose de dehors en dedans par :
L’endothélium des capillaires sanguins des espaces
interstitiels (passage des protéines et grosses molécules)
Les cellules péri-tubulaires (diffusion des petites molécules)
La lame basale de la gaine péri-tubulaire
Les jonctions serrées entre les cellules de SERTOLI.
Compartiment
adluminal
Figure 10 : La barrière hémato-testiculaire (BHT).
Cette barrière joue plusieurs rôles tels que :
La régulation des transports des hormones
La détermination de la composition du liquide tubulaire par le
contrôle de la perméabilité à l’eau, acides aminés, ions et
sucres
Isoler
l’épithélium
séminal du
système
immunitaire afin
d’empêcher toute réaction auto-immune aux protéines de
surface des cellules germinales nouvellement formées.
La
spermatogenèse est un phénomène
déterminé
génétiquement par une région particulière du chromosome Y
dite SRY qui permet la différenciation sexuelle masculine, elle est
étroitement
régulée par un contrôle neuro-endocrinien
représenté par l’axe hypothalamo-hypophysaire-testicules.
Plusieurs
facteurs peuvent
influencer
son déroulement
(environnement, température, stress physique et psychologique,
agents infectieux, radiations ionisantes).
Figure 11 : Régulation de la spermatogenèse
2. La composante endocrine = cellules interstitielles de LEYDIG
Les cellules de LEYDIG sont retrouvées au sein des espaces interstitiels
conjonctifs péri-tubulaires riches en capillaires sanguins. Elles présentent
divers agencements :
Elles peuvent être isolées au sein du tissu conjonctif
Elles peuvent s’organiser en amas ou îlots parfois d’aspect
spongiforme.
Ces cellules forment ensemble
la glande endocrine diffuse du
testicule appelée glande diastématique d’ANCEL ET BOUIN.
Les cellules interstitielles dérivent du mésenchyme par la différenciation
des fibroblastes sur deux périodes :
- Durant la vie intra-utérine : Entre le 2ème et le 6ème mois, on
assiste à une prolifération puis à la différenciation et la
maturation des fibroblastes ce qui va aboutir à des cellules
de LEYDIG fonctionnelles. Néanmoins, celles-ci finissent par
dégénérer avant la naissance.
- A partir de la puberté, les cellules vont proliférer tout au long
de la vie.
Ces phases de développement sont sous le contrôle de la LH
(hormone lutéinisante) hypophysaire encore appelée ICSH (interstitiel
cells stimulating hormone).
Figure 12 : Répartition des cellules de LEYDIG au sein des espaces
interstitiels
Figure 13 : Structure de la cellule de LEYDIG (MO,FG)
D’un point de vue structural ,la cellule de LEYDIG est une cellule ronde
de 15- 20 microns de diamètre avec un noyau rond central nucléolé
contenant une chromatine granulaire . On distingue deux groupes
fonctionnels de cellules :
Les cellules actives type I et type II avec un noyau central
nucléolé rarement en mitose. Le cytoplasme est acidophile dans
son ensemble sauf autour du noyau où
il est basophile
(basophilie péri-nucléaire), le réticulum endoplasmique lisse est
développé avec de nombreuses mitochondries à crêtes
tubulaires ainsi que des vacuoles lipidiques témoignant d’une
forte activité de stéroïdogenèse ainsi que de nombreuses
inclusions sous forme de bâtonnets de nature protéiques dits
cristalloïdes de REINKE.
Les cellules inactives en voie de dégénérescence avec un
noyau pycnotique cytoplasme riche en vacuoles lipidiques
(aspect spongiforme).
Cristalloïde de
Reinke
Figure 14: Ultrastructure de la cellule de LEYDIG.
Les cellules de LEYDIG assurent l’élaboration des androgènes
sexuels à partir du cholestérol dont le principal est la testostérone. Ils
assurent plusieurs fonctions :
Maintien de la spermatogenèse
Stimulation et entretien du développement des caractères
sexuels secondaires.
Action de rétrocontrôle sur la LH hypophysaire .
Action métabolique sur plusieurs tissus (muscles, os, la peau).
Action sur les comportements sexuels.
Production de 20% des oestrogènes chez l’homme.
II. Les voies génitales masculines :
A. Les voies intra-testiculaires : font suite aux lobules testiculaires et sont
représentées par les tubes droits et le rete testis.
1. Les tubes droits : Ce sont des canaux très courts (1-2 mm de long) qui drainent
les tubes séminifères d’un lobule testiculaire. Leur paroi est faite d’un épithélium
cubique simple avec des microvillosités au pôle apical. L’épithélium repose sur
une membrane basale et délimite une lumière irrégulière (festonnée).
Sa partie initiale comporte une paroi faite de cellules de SERTOLI.
2. Le rete testis ou réseau de HALLER : Il s’agit d’un réseau de fins canalicules
enchâssés dans le corps de HIGHMORE où aboutissent les tubes droits. Chaque
canalicule comporte un épithélium cubique simple avec des microvillosités
apicales.
Les voies
spermatiques
intra-testiculaires aident à
la progression des
spermatozoïdes formés dans les tubes séminifères.
Figure 15: rete testis (MO,fg)
B. Les voies spermatiques extra-testiculaires :
Elles sont représentées par la partie initiale de l’épididyme appelée cônes
efférents, l’épididyme, le canal déférent et le canal éjaculateur.
1. Les cônes efférents et l’épididyme :
Anatomiquement, les cônes efférents forment la partie initiale du canal
épididymaire dite « globus ».
L’épididyme comporte un conduit (canal épididymaire) très long (6-7 m de long
pour 0,2-0,5mm de diamètre) et très contourné qui fait suite au rete testis .
L’épididyme coiffe le testicule en cimier de casque et se subdivise en trois
parties (tête, corps, queue).
a. La tête : formée par le globus qui est l’association de tous les canaux efférents
(environ 20). Chaque cône efférent présente à décrire une lumière festonnée et
une paroi faite d’un épithélium prismatique simple avec 03 types cellulaires :
- Des cellules prismatiques ciliées avec des stéréocils au pôle apical dont
la longueur diminue de la tête à la queue.
- Des cellules cubo-prismatiques avec bordure en brosse.
-Des cellules basales de régénération reposant sur la membrane basale.
L’épithélium est entouré d’une couche conjonctivo-musculaire
riche en
terminaisons nerveuses.
Figure 16 : Coupe transversale d’un cône efférent (MO,FG).
b. Le corps et la queue : Le canal épididymaire présente à décrire :
- Une lumière régulière contenant des spermatozoïdes
- Une paroi faite d’un épithélium prismatique pseudo-stratifié avec deux types
cellulaires : des cellules principales comportant à leur pôle apical des stéréocils
(cils immobiles) et des cellules basales , le tout reposant sur une tunique fibreuse
riche en cellules musculaires lisses.
La hauteur de l’épithélium diminue en avançant vers la queue de l’épididyme.
Le passage par le canal épididymaire permet aux spermatozoïdes
d’acquérir leur mobilité et leur pouvoir fécondant en plus d’être nourris et
transportés. Le pouvoir fécondant est toutefois bloqué par un facteur de
capacitation qui empêche
son expression prématurée.
Les
spermatozoïdes dégénérés sont digérés par les cellules épididymaires et
les macrophages (spermiophagie). Le
liquide séminal primitif sera
réabsorbé à 90% avec sécrétion de nombreux éléments (Vitamines C et
D, acide lactique, carnitine et alpha-1 glucosidase =marqueurs de la
fonction épididymaire).
Figure 17 : Epididyme (MO,fg)
2. Le canal déférent : Fait suite au canal épididymaire et fait partie du cordon
spermatique ; c’est un conduit long de 40cm pour 2mm de diamètre. Il
comporte :
Une lumière très réduite de 500 microns de diamètre
Une paroi épaisse organisée en trois couches :
-Une muqueuse faite d’un épithélium prismatique pseudostratifié avec des
cellules cylindriques dotées de stéréocils agglutinés sous forme de cônes
ainsi que des cellules basales de régénération en une assise discontinue
reposant sur une membrane basale ainsi qu’un chorion conjonctivo-
vasculaire aglandulaire .
-Une musculeuse développée organisée en trois couches de fibres
musculaires lisses (interne longitudinale, moyenne circulaire et externe
longitudinale).
- Une adventice conjonctivo-élastique riche en éléments vasculaires et
terminaisons nerveuses.
La partie terminale du canal déférent décrit un renflement appelé ampoule
déférentielle où s’évacuent les sécrétions des vésicules séminales à la jonction
avec le canal éjaculateur.
Figure 18 : Canal déférent (MO,fg) noter la couche musculeuse développée.
Figure 19 : Muqueuse du canal déférent (MO,FG) 1. Spermatozoïdes, 2.
Epithélium, 3. Chorion, 4. Musculeuse
3. le canal éjaculateur : c’est un conduit pair disposé de part et d’autre de la
prostate long de 2cm et large de 1,5mm. Il débute au niveau de la vésicule
séminale et se continue par
l’urètre prostatique de chaque côté du
verumontanum ; sa paroi est faite d’un épithélium prismatique simple avec une
musculeuse peu développée.
Figure 20: Le canal éjaculateur au sein de la vésicule séminale (MO,fg)
4. L’urètre : Carrefour entre voies génitales et urinaires. Il permet de transport du
sperme lors de l’éjaculation et se subdivise en trois segments (prostatique,
membraneux, spongieux ou pénien).
L’urètre prostatique : long d’environ 3cm, il traverse la glande prostatique
avec une paroi qui présente à décrire :
- Un épithélium de nature urinaire (urothélium) avec un chorion plissé
(présence de plis longitudinaux).
- Une musculeuse lisse avec deux couches (interne longitudinale et
externe circulaire).
L’urètre prostatique présente un
renflement appelé verumontanum où
s’abouchent les deux canaux éjaculateurs. Il est possible également de
retrouver des vestiges embryonnaires des canaux de Müller appelés utricule
prostatique (équivalents de l’utérus chez la femme).
L’urètre membraneux : correspond à la partie qui traverse l’étage moyen
du périnée, long d’environ 1,5cm. Il reçoit les sécrétions des glandes
bulbo-urétrales de COWPER. Sa paroi comporte un épithélium cylindrique
avec un chorion conjonctivo-élastique ainsi qu’une musculeuse faite de
deux couches de fibres musculaires lisses mal délimitées.
L’urètre spongieux (pénien) : traverse l’étage inférieur du périnée et le
pénis avec une longueur de 12cm.
Figure 21 : L’urètre prostatique (MO,fg)
Figure 22: Urètre spongieux (MO,FG) 1. Urothélium ,2. Tissu conjonctif spongieux
érectile
C. Les glandes annexes aux voies génitales masculines : Au nombre de trois
(deux vésicules séminales, une prostate, deux glandes bulbo-urétrales de
COWPER). Leurs sécrétions évacuées dans les voies génitales forment avec les
spermatozoïdes le sperme ou éjaculat.
1. Les vésicules séminales : Deux sacs glandulaires bosselés et allongés de 4-7cm
de long et 1-2 cm de large entourés d’une capsule conjonctive
chaque vésicule séminale comporte 2-3 tubes contournés avec une lumière
irrégulière par la présence de nombreuses franges (replis du 1er,2ème et 3ème
ordre) avec une paroi qui présente à décrire :
Une muqueuse : fait d’un épithélium glandulaire cubique ou cylindrique
simple et un chorion riche en fibres élastiques.
Une musculeuse mince avec deux couches fibres musculaires lisses
circulaire interne et externe longitudinale.
Une adventice faite d’un tissu conjonctif lâche riche en fibres nerveuses et
vaisseaux sanguins.
Figure 23: Vésicule séminale (MO,FG) la flèche indique l’épithélium cylindrique
simple
Les vésicules séminales produisent un liquide alcalin qui forme le 1/ 3 ou 2/ 3 du
volume de l’éjaculat et se compose de nombreux éléments tels que :
- Les électrolytes, carbohydrates libres ou liés au fructose qui est un
élément essentiel à la mobilité des spermatozoïdes =marqueur de
l’activité des vésicules séminales.
- Protéines, lactoferrine ou SCA (sperm coating antigen) qui est une
facteur de coagulation du
sperme par agglutination des
spermatozoïdes.
-
La séménogéline qui donne au sperme sa viscosité et sera dégradé par
l’antigène spécifique à la prostate (PSA) ce qui cause la liquéfaction
du sperme.
- Spermatophagie : destruction et digestion des
spermatozoïdes
atypiques.
2. Les glandes bulbo-urétrales de COWPER ou MERY-COWPER :
Ce sont de petites glandes tubulo-acineuses qui produisent un liquide muqueux
qui constitue la première fraction du sperme à être évacuée à la partie
postérieure de l’urètre membraneux. Cette dernière joue un rôle dans la
lubrification et la préparation des voies urogénitales.
Chaque glande est entourée d’une capsule conjonctivo-élastique avec un
stroma riche en fibres musculaires lisses et fibres élastiques dans lequel se
trouvent les tubulo-acini muqueux.
La sécrétion des glandes de COWPER est androgéno-dépendante.
Figure 24 : Glande bulbo-urétrale de COWPER (MO,MG)
3. La prostate : Il s’agit d’un organe musculo-glandulaire impair qui a la forme
d’une châtaigne et pèse environ 20grs. Elle adhère à la face inférieure de la
vessie et entre en contact avec le col vésical et l’urètre dont la portion
prostatique chemine au sein même de la glande. Elle est également traversée
par les canaux éjaculateurs.
D’un point de vue histologique, la coupe transversale d’une glande prostatique
observée en microscopie optique présente à décrire trois éléments :
Une épaisse capsule d’enveloppe fibro-musculaire qui émet des travées
conjonctives incomplètes par sa face profonde.
Un stroma conjonctif riche en fibres musculaires et élastiques au niveau
de la portion glandulaire, il devient plus dense au niveau du noyau fibreux
central.
Les
formations musculaires décrient deux dispositifs
sphinctériens
représentés par :
-Le sphincter lisse de l’urètre autour de l’urètre prostatique jusqu’au
verumontanum. C’est dispositif qui empêche l’éjaculation rétrograde.
-Le sphincter strié de la prostate sous forme d’un demi-cône autour des
faces antérieure et latérales de la prostate. Il fait partie de la musculature
du périnée.
Les formations glandulaires : subdivisées en
-Glandes centrales ou intra-sphinctériennes en dedans du sphincter lisse.
-Glandes extra-sphinctériennes en dehors du sphincter lisse qui forme la
portion spongieuse de la glande avec 30-50 lobules organisés en 04 lobes
(postérieur, moyen et latéraux).
Chaque
lobule
correspond à une glande tubulo-alvéolaire dont
l’épithélium est prismatique simple avec quelques cellules basales de
remplacement. On retrouve dans la lumière glandulaire des concrétions
calcaires lamellaires qui forment des petits corps sphériques appelés corps
de ROBIN, sympexions ou sable prostatique qui
résultent de
la
précipitations du calcium autour de dépôts glycoprotéiques entourant les
cellules desquamées ; leur nombre augmente avec l’âge.
Figure 25 : Structure histoogique de la prostate (schéma)
La prostate sécrète un liquide épais et blanchâtre, légèrement acide qui
contient plusieurs composants tels que :
- L'acide citrique : Il est abondant (480 à 2680 mg/100 ml)
- Les polyamines, principalement la spermine (9µM/ml) (qui
donne son odeur caractéristique au sperme).
- Le Zinc (6 mM/l). - Mg.
- La phosphatase acide (PAP) est spécifique du tissu prostatique. C'est
un marqueur de la différenciation des cellules épithéliales (utilisé dans
le diagnostic des lésions tumorales de la prostate
- La PSA (Prostatic Specific Antigen) : C'est une glycoprotéine
enzymatique. Elle est recherchée dans le dépistage et le suivi des
tumeurs prostatiques.
Ce liquide prostatique protège les spermatozoïdes contre les germes:
spermine est bactériostatique. Le Zinc est bactéricide.
La PSA est normalement inhibée par le Zinc. Dans les 3 minutes qui suivent
l'éjaculation, cette inhibition est levée et la PSA dégrade la séménogéline
et la fibronectine d’où la liquéfaction du sperme.
L'activité glandulaire est contrôlée par les androgènes. La castration
entraîne une atrophie de la glande et un arrêt de sa sécrétion.
Les oestrogènes ont un effet trophique sur le chorion et les muscles lisses du
parenchyme prostatique. Ils s'opposent à l'effet des androgènes sur
l'épithélium.
Figure 26 : Coupe histologique montrant la zone centrale de la prostate (MO,
FG)
D. Les organes génitaux externes : Ils forment la verge et sont
représentés par:
1. Les bourses ou scrotum: replis cutaneo-muqueux où sont
logés les testicules et leurs enveloppes
2. Le pénis: partie apparente de l’organe de la copulation ou
verge qui présente à décrire sur une coupe transversale
observée au MO au fg
Au centre, trois formations érectiles qui sont le corps
spongieux (de position ventrale), entourant l’urètre et les
deux corps caverneux, au dessus du corps spongieux.
A la périphérie, les 04 enveloppes de la verge qui sont (de
dedans en dehors) :
- une gaine élastique commune aux trois formations
érectiles: le fascia penis
- Le tissu conjonctif sous cutané, riche en vaisseaux
sanguins
- Une couche de fibres musculaires lisses
- Et Enfin, la peau.
A l’examen au fort grossissement de la paroi de l’urètre
spongieux, on retrouve :
Une muqueuse caractérisée par:
- Un épithélium cylindrique
pseudostratifié
type
urothélium
- Un chorion conjonctivo-élastique richement vascularisé
- Diverses formations glandulaires :
.Lacunes de MORGANI: Simples diverticules
épithéliaux
.Glandes
intra-épithéliales : Petites dépressions
épithéliales comportant quelques cellules mucipares.
.Glandes de LITTRE : éléments tubuleux a paroi
faite de cellules cubiques muqueuses.
Figure 27 : Schéma montrant la situation et la structure de l’urètre
pénien (spongieux) (MO, fg).
IV. Application pratique : exploration de la fertilité masculine = Le
spermogramme et spermocytogramme :
Le spermogramme est un examen biologique le plus souvent
réalisé dans le cadre de l’exploration d’un couple qui a du mal à
concevoir. On peut distinguer :
L’infertilité : qui est
l’incapacité d’un couple de
concevoir naturellement malgré des rapports réguliers
et non protégés sur une période d’une année d’essai.
La probabilité initiale est entre 20 et 25%.
La stérilité : L’impossibilité d’obtenir une grossesse
spontanée d’une façon naturelle. La probabilité chute
à 0%.
Les causes peuvent varier et être d’origine masculine, féminine ou
mixte.
La
fertilité masculine peut être explorée par
le biais du
spermogramme qui est défini comme étant l’analyse quantitative
et qualitative du sperme et ce sur plusieurs étapes.
a. Spermogramme :
1. Recueil du sperme : Après une durée d’abstinence
adaptée (3-5 jours)
2. Etude macroscopique des caractéristiques du sperme :
aspect à
l’œil nu, volume, viscosité,
temps de
liquéfaction, pH.
3. Analyse microscopique à l’état frais : évaluation de la
mobilité et la vitalité des spermatozoïdes ainsi que leur
nombre.
b. Spermocytogramme : correspond à analyse microscopique
après coloration ce qui permet une étude morphologique à la
recherche de malformations des spermatozoïdes ainsi que
d’autres cellules telles que les lymphocytes.
Selon les résultats de ces examens, on peut compléter par :
L’étude cytobactériologique du sperme (ECB) si une
infection est suspectée
L’analyse biochimique du liquide séminal afin d’explorer
l’activité sécrétoire des différentes glandes annexes et des
voies génitales.
Toutes ces explorations rentrent dans le cadre d’un bilan complet
réalisé chez l’homme et la femme (interrogatoire, examen
physique,
échographie,
dosages
hormonaux,
analyses
génétiques) afin d’identifier, si possible, l’origine de l’infertilité et
proposer une solution adaptée dans la cadre de la procréation
médicalement assistée (PMA).
Figure
28 :
Valeurs
normales
du
spermogramme /spermocytogramme selon l’OMS.
Références Bibliographiques :
CZYBA Jean-Claude, GIROD Christian, histologie, Simep, Lyon,
1979,271P.
T.W.SADLER, LANGMAN Jan, embryologie médicale, 9ème
édition, traduction et adaptation françaises, éditions PRADEL,
2018.
www.kenhub.com
www.pathologyoutlines.com
https://doc-pedagogie.umontpellier.fr/
https://histology.medicine.umich.edu/
PR GHALAMOUN, appareil génital masculin, Faculté de
Médecine, ORAN.
DR BOUGRINA, Appareil génital mâle, Faculté de médecine
d’ALGER.
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PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
I- Généralités
II- Classifications des hormones
1- Nature chimique
2- Caractère hydrosoluble et liposoluble des hormones
III- Métabolisme et excrétion des hormones
IV- Transport des hormones dans le sang
V- Mode d’action des hormones
1- Récepteurs
2- Mode d’action des hormones
VI- Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
1- Contrôle par les concentrations plasmatiques des ions et des nutriments
2- Contrôle nerveux
3- Contrôle par d’autres hormones
VII- Troubles endocriniens
1- Hyposécrétion
2- Hypersécrétion
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Généralités
Le système endocrinien permet l’adaptation de
l’organisme aux différentes situations qui lui sont
imposées en produisant des hormones et des
neurohormones.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Généralités
Tout amas de cellules émettant dans le sang une
substance capable d’agir à distance sur un autre amas
de cellules (organe cible pouvant être une glande
endocrine, relai ou un effecteur périphérique) est une
glande endocrine.
La substance est une hormone.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Généralités
Une hormone peut être :
- un « releasing factor » ou « releasing hormone », émis
par des petits neurones dans le système porte
hypothalamo-hypophysaire (vers hypophyse antérieure et
stimulant les hormones hypophysaires).
- une hormone hypophysaire stimulant des glandes
endocrines relai = stimuline
- une hormone à action directe émise à partir d’une glande
endocrine quelconque, autonome ou relai et active sur
l’effecteur périphérique.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
axe hypothalamo-hypophysaire-glande endocrine-effecteurs
hypothalamus
IH
RH
antéhypophyse
stimuline
Glande endocrine
hormone
effecteurs
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Généralités
Les hormones = substances chimiques produites à
distance du tissu cible et transportées dans le sang.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Généralités
Rôles physiologiques des hormones : quatre grandes fonctions
- Croissance et différenciation
- Maintien des constantes du milieu intérieur
- Reproduction
- Régulation du métabolisme
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Classification des hormones
Nature chimique
La majorité des hormone dérive des acides aminés.
- hormones polypeptidiques : hormones hypothalamiques et
hypophysaires, insuline, glucagon
- hormones glycoprotéiques : hormones gonadotropes
- amines (tyrosine) : catécholamines (adrénaline,
noradrénaline et dopamine), hormones thyroïdiennes [tri-
iodothyronine (T3) et la thyroxine (T4)].
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Classification des hormones
Nature chimique
Certaines hormones dérivent du cholestérol = stéroïdes :
- hormones cortico-surrénaliennes : aldostérone, cortisol,
DHEA et androstènedione
- hormones sexuelles : - androgènes notamment
testostérone (testicule)
- œstrogènes (œstradiol), progestérone (ovaire)
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Classification des hormones
Caractère hydrosoluble ou liposoluble
- Hormones hydrosolubles : catécholamines, hormones
polypeptidiques et glycoprotéiques
Caractéristiques :
- stockage dans des granules de sécrétion
- sécrétion par exocytose
- localisation de leurs récepteurs sur la membrane plasmique des
cellules cibles.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Classification des hormones
Caractère hydrosoluble ou liposoluble
- Hormones liposolubles : stéroïdes, hormones thyroïdiennes.
Caractéristiques :
- localisation cytosolique
- sécrétion par diffusion à travers la membrane plasmatique
- liaison à des récepteurs nucléaires après pénétration dans les
cellules cibles.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Métabolisme et excrétion des hormones
Hormones polypeptidiques
Les hormones polypeptidiques sont synthétisées comme des
protéines :
- un précurseur préprohormone, produit dans le REG, sur lequel on
trouve une séquence (peptide signal) qui indique que c’est une
protéine qui va être sécrétée.
- un clivage du peptide signal une prohormone qui se
dirige vers l’appareil de Golgi, puis stockée.
- modification de la prohormone pour former l’hormone « mature ».
Parfois, l’hormone ne sera pas active qu’après transformation dans
le tissu cible.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Métabolisme et excrétion des hormones
Hormones stéroïdes
Les hormones stéroïdes sont produites à partir du cholestérol qui
est converti en prégnénolone dans la mitochondrie, la suite des
évènements ayant lieu dans le REL.
Elles ne sont pas stockées.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Métabolisme et excrétion des hormones
La concentration plasmatique de l’hormone dépend de :
- Son taux de sécrétion par la glande endocrine
- Son taux d’élimination par le plasma par excrétion ou par
transformation métabolique
Les hormones sont métabolisées et excrétées essentiellement par le foie
et le rein.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Métabolisme et excrétion des hormones
Vander- physiologie humaine -6ème édition
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Transport des hormones dans le sang
1- Hormones hydrosolubles :circulent librement dans le plasma
2- Hormones liposolubles : circulent liée à des protéines plasmatiques :
- à l’albumine
- à des protéines spécifiques (binding-protein)
- CBG : Corticosteroid Binding Globulin ou transcortine pour le
cortisol
- SHBG : Sex Hormone Binding Globulin pour les stéroïdes sexuels
- TBG :Thyroxin Binding Globulin pour les hormones thyroïdiennes.
(testostérone et œstradiol)
Seule la forme libre peut diffuser à travers la paroi capillaire et gagner ses
cellules cibles (forme biologiquement active).
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
La fixation de l’hormone sur des récepteurs spécifiques entraîne une
séquence d’évènements aboutissant à la réponse cellulaire.
Récepteurs : protéines possédant des sites de fixation pour les
ligands (hormones).
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
- Types de récepteurs :
- récepteurs membranaires :
- récepteurs- canaux
- récepteurs- enzymes
- récepteurs couplés à la protéine G
- récepteurs intracellulaires :
- cytosoliques
- nucléaires
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
Les hormones peuvent induire une régulation des récepteurs donnant
lieu à des interactions hormonales, à l’origine :
- d’une permissivité
- d’une synergie
- d’un antagonisme.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
- Permissivité : à concentration adéquate, une hormone
augmente la réponse des cellules cibles à une autre hormone.
Exemple : les hormones thyroïdiennes augmentent le nombre de
récepteurs de l’adrénaline dans les cellules cibles augmentant
ainsi l’effet de cette dernière
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
- Synergie : il y a synergie lorsque plusieurs hormones sont
complémentaires, leur effet combiné étant plus important que
la somme de leurs effets individuels.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Récepteurs
- Antagonisme : une hormone entraîne une diminution du
nombre de récepteurs d’une autre hormone réduisant ainsi
l’activité de cette dernière.
Exemple : la progestérone et les œstrogènes au cours de la
grossesse.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Mode d’action des hormones hydrosolubles
-Fixation des hormones hydrosolubles sur la portion
extracellulaire des récepteurs de la membrane
-Déclenchement d’une séquence d’évènements intracellulaires
(voies de transduction) suite à la formation du complexe
hormone-récepteur
-Aboutissement à la réponse physiologique correspondante.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Mode d’action des hormones
Mode d’action des hormones liposolubles
-Diffusion des hormones liposolubles dans la cellule cible
-Fixation aux récepteurs intracellulaires et leur activation
–Déplacement du complexe hormone-récepteur activé vers le noyau
-Fixation du complexe hormone-récepteur sur la chromatine au niveau
d’une région de l’ADN.
-Transcription de gènes de l’ADN en ARN messager (ARNm).
-Traduction de l’ARNm dans les ribosomes cytoplasmiques avec
production de molécules protéiques spécifiques (enzymes et protéines).
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
Vander- physiologie humaine -6ème édition
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
1- Contrôle par les concentrations plasmatiques d’ions et de
nutriments
La sécrétion de nombreuses hormones est contrôlée, en partie,
directement par la concentration plasmatique d’ions spécifiques ou de
nutriments organiques. L’hormone a pour fonction de réguler par
rétrocontrôle négatif la concentration plasmatique de l’ion ou du
nutriment.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
Vander- physiologie humaine -6ème édition
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
2- Contrôle nerveux
Outre la médullosurrénale, d’autres glandes endocrines sont contrôlées
par le système nerveux autonome par le biais d’afférences
sympathiques et parasympathiques inhibitrices et stimulatrices.
Exemple : l’insuline et les hormones gastro-intestinales voient leur
sécrétion stimulée par le système nerveux parasympathique et inhibée
par le système sympathique.
Il faut noter que les hormones sécrétées par l’hypothalamus et la
posthypophyse sont sous contrôle du système nerveux central
(neurones provenant de l’encéphale).
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Déterminants du contrôle de la sécrétion hormonale
3- Contrôle par d’autres hormones
La sécrétion d’une hormone peut être contrôlée par la concentration
plasmatique d’une autre hormone, appelée hormone tropique, qui a
également un effet sur la croissance de la glande concernée (effets
trophiques).
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Troubles endocriniens
Toutes les affections endocriniennes peuvent être classées en
deux groupes, malgré la grande variété des symptômes observés :
- hyposécrétion : trop peu d’hormone
- hypersécrétion : trop d’hormone
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Troubles endocriniens
Hyposécrétion
-quantité d’hormone sécrétée insuffisante
- due à une anomalie de fonctionnement de la glande endocrine
= hyposécrétion primaire ou primitive.
- due à une insuffisance de l’hormone trophique, la glande
endocrine étant saine = une hyposécrétion secondaire.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Troubles endocriniens
Hyposécrétion
Pour le diagnostic d’une hyposécrétion : administration de l’hormone
trophique ou stimuline.
Pour distinguer une hyposécrétion primaire d’une hyposécrétion
secondaire, on dose la concentration plasmatique de l’hormone
trophique. Dans l’hyposécrétion primaire, son taux est élevé ; dans
l’hyposécrétion secondaire, il est inférieur à la normale.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Troubles endocriniens
Hypersécrétion
- sécrétion d’une quantité excessive d’hormone par la glande
endocrine = hypersécrétion primaire
- sécrétion hormonale stimulée de façon exagérée par l’hormone
trophique = hypersécrétion secondaire.
- pour distinguer une hypersécrétion primaire d’une
hypersécrétion secondaire : dosage de la concentration
plasmatique de l’hormone et de son hormone trophique.
PRINCIPES DES SYSTEMES DE CONTROLE HORMONAL
Troubles endocriniens
Hypersécrétion
- Dans l’hypersécrétion secondaire :
la concentration de l’hormone et de l’hormone trophique est
élevée ;
- Dans l’hypersécrétion primaire :
la concentration de l’hormone est augmentée exerçant un feed
back négatif sur l’hormone trophique dont la concentration est
diminuée.
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RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
I- Généralités
II- Hypothalamus
III- hypophyse
1- Neurohypophyse
2- Antéhypophyse
3- Système porte hypophysaire
IV- Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
V- Différents axes hypophysaires
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Généralités
Les deux principaux systèmes de régulation de
l’organisme sont le système nerveux et le système
endocrinien.
Interface et coordination de ces deux systèmes sont
assurées en grande partie par l’hypothalamus.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypothalamus
- situé dans le diencéphale et forme le plancher du 3ème
ventricule.
- coordonne l’activité de la glande hypophyse par la
sécrétion de peptides et amines.
- produit des peptides et amines qui induisent la
production par l’hypophyse d’hormones trophiques
influençant à leur tour la production d’autres hormones qui
auront une action sur les tissus cibles.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypothalamus
L’hypothalamus est constitué de neurones synthétisant des
neurohormones. Ils forment 2 groupes :
- les neurones magnocellulaires : dont l’extrémité axonale se
trouve dans la posthypophyse ou neurohypophyse. Ils sécrètent
l’ocytocine et l’arginine vasopressine (AVP) ou hormone
antidiurétique (ADH). Ces dernières migrent le long des axones
jusque dans la posthypophyse où elles sont stockées avant
d’être libérées dans la circulation générale.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypothalamus
- les neurones parvocellulaires : sécrétant les neurohormones
hypophysiotropes modulant les sécrétions de l’antéhypophyse.
Synthétisées par les neurones hypothalamiques, elles sont
déversées dans la circulation sanguine au niveau de l’éminence
médiane pour atteindre par le système porte hypophysaire
l’antéhypophyse.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypothalamus
Les neurohormones hypophysiotropes sont représentées par :
- corticolibérine ou Corticotropin Releasing Hormone ou CRH
- gonadolibérine ou Gonadotropin Releasing Hormone ou GnRH
- thyréolibérine ou Thyrotropin Releasing Hormone ou TRH
- somatolibérine ou somatocrinine ou Growth Hormone
Releasing Hormone ou GHRH
- somatostatine ou Somatotropin Releasing- Inhibiting Hormone
ou SR-IH
- dopamine ou Prolactin Inhibiting Hormone ou PIH
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Ou glande pituitaire dont le fonctionnement est étroitement lié
à celui de l’hypothalamus avec lequel elle est en connexion
anatomique par une structure neurovasculaire, la tige pituitaire
ou hypophysaire ou infundibulum. Elle est composée :
- adénohypophyse ou hypophyse antérieure séparée en «pars
distalis» et «pars intermédia».
- neurohypophyse ou hypophyse postérieure ou «pars nervosa»
- partie tubéreuse ou «pars tuberalis»
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Neurohypophyse
Elle est composée d’axones dont les corps cellulaires sont
situés dans le noyau supra optique et dans les noyaux
paraventriculaires de l’hypothalamus. Elle représente une
extension de l’hypothalamus dans l’hypophyse.
Les hormones de la neurohypophyse, ocytocine et AVP, peuvent
entraîner directement la réponse des tissus cibles.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Neurohypophyse
- Ocytocine : responsable de la contraction des muscles lisses au niveau
des glandes mammaires et de l’utérus.
- AVP : a pour effet la rétention de l’eau par les reins et augmentation de
la pression sanguine par la contraction des cellules musculaires lisses des
vaisseaux sanguins.
Le contrôle de la sécrétion d’AVP est réalisé par :
- des osmorécepteurs au niveau de l’hypothalamus, de œsophage et de
l’estomac
- des volorécepteurs ou récepteurs d’étirement au niveau des oreillettes
- des barorécepteurs de la crosse aortique et sinus carotidiens
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Neurohypophyse
La sécrétion de ces deux hormones, ocytocine et AVP est
induite par un signal en provenance de l’hypothalamus et est
accompagnée par la sécrétion de neurophysines.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Antéhypophyse
Regroupant la pars intermedia et la pars disitalis, elle est
composée de deux types cellulaires :
- cellules endocrines
- cellules folliculostellaires
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Antéhypophyse
1- cellules endocrines : riches en granules sécrétoires, synthétisant les
hormones antéhypophysaires représentées par :
-cellules somatotropes sécrétant l’hormone de croissance (GH) qui agit sur l’os, le
muscle, le tissu adipeux et le foie.
-cellules thyréotropes sécrétant la thyréotrophine (TSH) qui agit sur la thyroïde.
-cellules gonadotropes sécrétant l’hormone folliculostimulante (FSH) et l’hormone
lutéinisante (LH) qui agissent sur les ovaires et les testicules.
-cellules lactotropes sécrétant la prolactine (PRL) qui agit sur le tissu mammaire.
-cellules corticotropes sécrétant la corticotrophine (ACTH) qui agit sur la
corticosurrénale
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Hypophyse
Antéhypophyse
2- cellules folliculostellaires ou satellites, dépourvues de granules
sécrétoires, libérant des cytokines et des neuropeptides à action
paracrine.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Système porte hypophysaire
La connexion de l’antéhypophyse à l’hypothalamus est vasculaire.
Les réseaux capillaires primaire (dans l’infundibulum) et
secondaire (dans l’antéhypophyse) et les veines portes
hypophysaires forment le système porte hypophysaire, organe de
transmission du contrôle hypothalamique sur les fonctions
glandulaires.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
L’hypothalamus produit des hormones transportées et
sécrétées au niveau de l’éminence médiane dans le système
porte qui fait la liaison entre l’hypothalamus et l’hypophyse.
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
hypothalamus
RH
IH
AVP
ocytocine
antéhypophyse
post-hypophyse
stimuline
AVP
ocytocine
glande
endocrine
hormone
organes
cibles
rein
utérus
sein
stimulation
inhibition
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
La régulation de l’activité de l’axe hypothalamo-hypophysaire
est indispensable étant donné qu’elle repose sur une cascade
d’activités s’amplifiant à chaque étage.
Le freinage de l’axe hypothalamo-hypophysaire est réalisé par
l’hormone de la glande cible lorsqu’elle atteint des
concentrations sériques critiques.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
L’hormone de la glande cible, par rétrocontrôle négatif, inhibe la
sécrétion de l’hormone antéhypophysaire responsable de sa
sécrétion, soit :
- directement en agissant sur l’antéhypophyse
- indirectement en agissant sur la sécrétion de l’hormone
hypothalamique correspondante.
- = rétrocontrôle négatif à boucle longue
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
Lorsque c’est l’hormone antéhypophysaire qui exerce un
rétrocontrôle sur l’hypothalamus, on parle d’un rétrocontrôle
négatif à boucle courte.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire
Le rétrocontrôle existe pour tous les axes hypothalamo-
hypophysaires –glandes endocrines sauf pour les androgènes
surrénaliens qui ne bloquent pas la sécrétion d’ACTH.
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines
Axe corticotrope
hormone hypophysiotrope = CRH
stimuline = ACTH
hormones sécrétées par la corticosurrénale = cortisol + androgènes
hypothalamus
CRH
antéhypophyse
ACTH
corticosurrénale
cortisol +androgènes
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines
Axe thyréotrope
hormone hypophysiotrope = TRH
stimuline = TSH
hormones sécrétées par la thyroïde = T3 et T4
hypothalamus
TRH
antéhypophyse
TSH
thyroïde
T3 T4
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines
Axe gonadotrope
hormone hypophysiotrope = GnRH
stimulines = FSH +LH
hypothalamus
GnRH
hormones sécrétées par les ovaires = œstrogènes + progestérone
hormone sécrétée par les testicules = testostérone
antéhypophyse
FSH
LH
gonades
Production de
gamètes
œstrogènes,
progestérone
testostérone
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines
Axe somatotrope
hypothalamus
hormones hypophysiotropes = GH-RH + SR-IH
stimuline = GH
GH-RH
SR-IH
antéhypophyse
GH
foie
IGF-1
effecteurs
RELATIONS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
Différents axes hypothalamo-hypophysaires-glandes endocrines
Axe lactotrope
hormone hypophysiotrope = PIH ou dopamine
stimuline = prolactine
hypothalamus
TRH
+
dopamine
--
antéhypophyse
PRL
seins
production de lait
développement mammaire
|
ARTICULATION TEMPORO-
MANDIBULAIRE
LABORATOIRE D’ANATOMIE
GENERALE
Pr L BOUDINE
Articulation temporo-mandibulaire
Plan d’étude
I/ Introduction
II/ Situation
III/ Anatomie descriptive
A/Surfaces articulaires et ménisque interarticulaire
B/ Moyens d’union
1-Capsule articulaire
2-Ligaments
3-Muscles masticateurs
C/Synoviale
III/ Rapports
IV/ Vascularisation
V/ Innervation
VI/ Anatomie fonctionnelle
VII/ Conclusion
Articulation temporo-mandibulaire
Introduction
(ATM)
▪ L’ATM, complexe articulaire reliant le crane au massif facial
▪ est une articulation bi-condylaire à mobilité importante (diarthrose) à disque
interposé
▪ réalise l’union d’une partie convexe, le processus condylaire mandibulaire
mobile,
▪ et d’une partie concave fixe, la fosse mandibulaire de l’os temporale
se poursuivant en avant par une partie convexe, le tubercule articulaire du
temporal, par l’intermédiaire d’un disque biconcave.
▪ L’ATM est une articulation en suspension et par définition non soumise à des
appuis par la force gravitationnelle.
▪ Les deux articulations droite et gauche sont seules dans l’organisme à
travailler de façon couplée
▪ Elles font partie intégrante de l’appareil manducateur,.
▪ Seule articulation de la mastication
▪ Sa dynamique est coordonnée par le système neurosensoriel.
Situation
➢ Située à la partie latérale de la face,
▪ en arrière du massif facial,
▪ sous la base du crâne,
▪ en avant et en dessous du conduit auditif externe,
▪ aux confins de la région temporale en haut,
▪ massétérine en bas,
▪ parotidienne et auriculaire en arrière.
➢ Sa situation superficielle, sous-cutanée en rend l'examen
aisé (pour ce qui est de la palpation).
Vue latérale de la région crânio-faciale
ANATOMIE DESCRIPTIVE
LES SURFACES ARTICULAIRES
LES SURFACES ARTICULAIRES
TEMPORALES
Constituée
▪ de la fosse mandibulaire
▪ et du tubercule
articulaire.
1- Incisure pariétale
2- Crête supra-mastoïdienne
3- Épine et fossette supra-méatiques
4- Foramen mastoïdien
7- Incisure mastoïdienne
10- Processus mastoïde
11- Méat acoustique externe
12- Processus styloïde
13- Fosse temporale
14- Tubercule post glénoïdal
15- Processus zygomatique
16- Tubercule articulaire
17- Fosse mandibulaire
18- Fissure tympano-squameuse
19- Fissure pétro-squameuse
20- Fissure pétro-tympanique
LES SURFACES ARTICULAIRES
FM
Fosse mandibulaire (FM)
✓ Forte dépression elliptique, creusée
à la portion horizontale de l’écaille
du temporal,
✓ Elle est divisée en deux parties:
• antérieure, squameuse, articulaire
• Postérieure, tympanal, non
articulaire
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
1-Fissure tympano-squameuse
2- Méat acoustique externe
3- Processus styloïde
4- Foramen stylo-mastoïdien
5- Processus mastoïde
6- Incisure mastoïdienne.
7- Foramen mastoïdien
8- Fissure pétro-squameuse
9- Fissure pétro-tympanique
10- Canal carotidien
11- fossette pétreuse
12- Ouverture externe du canalicule cochléaire
13- Canalicule tympanique
14- Canalicule mastoïdien
15- Fosse jugulaire
• LES SURFACES ARTICULAIRES
Tubercule articulaire
▪ Cylindre à grand axe à peu près
parallèle à celui de la fosse
mandibulaire,
▪ Il se termine en dehors au niveau
du tubercule zygomatique
antérieur à la jonction avec la
racine longitudinale du zygoma.
▪ Il est convexe d’avant en arrière
et transversalement
▪ il est recouvert de tissu articulaire
fibreux
LES SURFACES ARTICULAIRES
MANDIBULAIRE
▪ Processus condylaire
Processus condylaire
▪ Eminence ovoïde, de 1 à 2 cm
▪ fait pendant à la fosse
▪
mandibulaire et
s’aligne selon un grand axe
transversal
oblique en arrière
et en dedans.
Processus condylaire
Constitution
Il présente
• deux pôles latéral et médial,
• deux versants séparés
par une crête mousse parallèle au
grand axe du condyle
-Le versant antérieur,
le plus important en surface,
convexe, recouvert de cartilage, il
est articulaire, fonctionnel
-Le versant postérieur est
verticale, dépourvu de cartilage et
non fonctionnel
Processus condylaire mandibulaire
Surface articulaire mandibulaire.
1. Versant antérieur articulaire. 2. Tubercule interne, ligament latéral
interne. 3. Insertion du ptérygoïdien externe. 4. Tubercule externe,
ligament latéral externe. 5.Versant postérieur non articulaire.
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Le disque interarticulaire
▪ L’ATM est une articulation bi-condylaire à mobilité importante
(diarthrose) à disque interposé
▪ considérée comme la plus mobile de toutes les articulations
du corps humain
▪ La concordance des surfaces articulaires est assurée par
l’interposition du disque inter articulaire
Le disque interarticulaire
▪ Présente la forme d’une lentille
biconcave, rectangulaire aux angles
arrondies
▪ Avec un bourrelet périphérique et un
centre aminci,
▪ nécessaire au bon fonctionnement
de l’ATM du fait de la convexité des
surfaces articulaires en présence.
▪ Le bourrelet périphérique est deux
fois plus épais en arrière qu’en
avant
▪ le disque présente un bourrelet
postérieur et un bourrelet antérieur.
Vue supérieure du disque
Le disque interarticulaire
Le disque, fibro-cartilagineux est par nature susceptible de remodelage lors
des kinésithérapies
Disque articulaire, coupe horizontale de l’articulation
Articulation temporo-mandibulaire : coupe sagittale
Rôles du disque interarticulaire :
Amortisseur des contraintes mécaniques crânio-
mandibulaires
Protégeant ainsi les surfaces articulaires de
l’usure, stabilise également l’articulation
Croissance adaptative et morphogénèse du condyle
mandibulaire
Rôle proprioceptif
Le disque interarticulaire en place
(Coupe sagittale de l’ATM)
Articulation temporo-mandibulaire en coupe sagittale
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Moyens d’union
La capsule articulaire
ATM en coupe frontale
Capsule
▪ Manchon tronconique fibreux,
▪ lâche mais solide,
▪ à sommet mandibulaire
tronqué.
1- Fibres profondes disco-temporales
2- Recessus synovial supérieur
3- Étage supra-discal
4- Étage infra-discal
5- Disque
6- Fosse mandibulaire
7- Fosse cérébrale
8- Processus condylaire
9- Recessus synovial inférieur
10- Synoviale
11- Fibres superficielles temporo-mandibulaires
12- Fibres profondes disco-mandibulaires
13- Méat auditif externe
14- Épine du sphénoïde
Insertion capsulaire , vue inférieure de la région
articulaire du temporal
Les insertions temporales de la capsule se font:
▪ sur le bord antérieur du condyle en avant,
▪ sur la scissure de Glaser en arrière,
▪ à la base de l'épine du sphénoïde en dedans,
▪ sur les deux tubercules zygomatiques en dehors.
Insertion capsulaire Mandibulaire
▪ Ses insertions
mandibulaires se font sur
le pourtour de la surface
articulaire
ANATOMIE DESCRIPTIVE
La membrane synoviale
▪ Elle tapisse la face interne ou profonde de la capsule des deux articulations.
Il existe donc une synoviale propre à chacun des deux compartiments :
▪
la synoviale supérieure pour l'articulation ménisco-temporale, sus-
méniscale.
la synoviale inférieure ou sous-méniscale pour l'articulation ménisco-
mandibulaire.
▪ La synoviale inférieure est moins importante que la supérieure.
▪ Le liquide synovial lubrifie l'articulation et ainsi
▪ facilite les mouvements articulaires.
La membrane synoviale
1- Fibres profondes disco-temporales
2- Recessus synovial supérieur
3- Étage supra-discal
4- Étage infra-discal
5- Disque
6- Fosse mandibulaire
7- Fosse cérébrale
8- Processus condylaire
9- Recessus synovial inférieur
10- Synoviale
11- Fibres superficielles temporo-mandibulaires
12- Fibres profondes disco-mandibulaires
13- Méat auditif externe
ATM, coupe sagittale
La membrane synoviale
Coupe sagittale de l’ATM
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Ligaments intrinsèques
Sont constitués par :
Le ligament collatéral latéral ou latéral externe,
triangulaire, épais, puissant,
▪
▪ recouvrant la face latérale de la capsule
▪ Il va du tubercule zygomatique antérieur au tubercule condylien
latéral
▪ limite anatomiquement les déplacements en latéralité, rétropulsion et
abaissement du processus condylaire,
▪ Moyen d'union principal de l'ATM, ses fibres s'enroulent autour du
col.
▪ Il constitue la corde et la bandelette zygomato-mandibulaires,
Vue latérale : ligament latéral externe
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Ligaments intrinsèques
Le ligament collatéral médial ou latéral interne
▪ moins résistant, faible et triangulaire,
▪ recouvre la face médiale ou interne de l'articulation.
▪
Il naît du bord interne de la cavité glénoïde, de la base de
l'épine du sphénoïde,
▪ pour se terminer sur la partie postéro-médiale du condyle
Vue médiale : ligament latéral interne
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Ligaments extrinsèques
sont constitués :
▪ du ligament stylo-mandibulaire, simple bandelette fibreuse formée
par un épaississement du fascia cervical profond allant du
processus styloïde au bord postérieur de l’angle mandibulaire.
▪ Il limite le mouvement d’abaissement en propulsion de la mandibule
▪ du ligament sphéno-mandibulaire, il qui va de l’épine du sphénoïde
à la lingula et l’anti-lingula mandibulaire constituant un important
moyen de contention de l’ATM
▪
ligament ou raphé ptérygo-mandibulaire sans importance
fonctionnelle pour l’ATM.
▪ du ligament tympano-mandibulaire.
• Ligaments extrinsèques
Vue latérale de l’articulation
Ligaments extrinsèques
Ligaments extrinsèques
Vue médiale de l’ ATM (ligaments accessoires)
ANATOMIE DESCRIPTIVE
LES LIGAMENTS ACTIFS
muscles masticateurs
Il sont 4 muscles pairs et symétriques,
- Le masséter
-Le temporal
-Le ptérygoïdien latéral ou externe
- Le ptérygoïdien médial ou interne
Muscle Temporal
▪ Il forme un éventail de profil au niveau de la fosse temporale dont les
fibres convergent vers le processus coronoïde de la mandibule
▪ Il prolonge les fibres du masséter d’où l’appellation de «complexe
tempo-massétérique».
▪ élévateur de la mandibule, est aussi rétro pulseur.
Muscle Masséter,
▪ court, épais, quadrilatère, sous-jacent au muscle Temporal,
▪ faisceau superficiel : oblique en bas et en arrière. Tendu de l’arcade
zygomatique à face externe de l’angle mandibulaire face externe et le bord
postérieur de la branche montante
▪ faisceau profond, il va de l’arcade zygomatique à la face externe branche
montante maxillaire
▪ élévateur de la mandibule
Muscle Ptérygoïdien Latéral
▪ court, épais, à deux faisceaux,
▪ Faisceau supérieur, disco-sphénoïdal, à peu près horizontal, tendu de la
capsule et du disque articulaire à la grande aile du sphénoïde
▪ Faisceau inférieur condylo-ptérygoïdien, oblique en bas, en dedans et en
avant, tendu du col du processus condylaire de la mandibule à la lame latérale
du processus ptérygoïde et la face postéro-inférieure de la tubérosité maxillaire.
Muscles Ptérygoïdiens Latéral et Médial
Coupe antéro-postérieure de l’ATM
Muscle Ptérygoïdien Médial
▪ épais, quadrilatère, situé médialement par rapport au PL
▪ tendu de la fosse ptérygoïde et la tubérosité du maxillaire à la face médiale de
la branche montante et de l’angle mandibulaire
Le faisceau principal
Un faisceau accessoire
▪ élévateur de la mandibule, il ramène le condyle en haut et en arrière après
ouverture de la bouche
RAPPORTS
Les rapports de l'ATM se font avec des éléments
nobles qui
conditionnent son abord chirurgical.
✓ Rapports externe
Surtout des éléments vasculo-nerveux
▪ Artère et veine temporales superficielles
▪ Branches motrices du nerf facial
▪ La saillie du processus zygomatique
RAPPORTS
✓ Rapports postérieurs
▪ L’os tympanal, formant la paroi du CAE
▪ La glande parotide
▪ Terminaison de la carotide externe
▪ La veine jugulaire externe
Rapports de l’ATM
✓ Rapports supérieurs
▪ Fosse cérébrale moyenne
✓ Rapports médiaux
Le contenu de la fosse ptérygo
maxillaire:
▪ artère et veine maxillaire
▪
le nerf mandibulaire et ses
branches de division
VASCULARISATION DE L’ATM
L'ATM est richement
vascularisée, par des
collatérales de :
●l'artère temporale
superficielle à sa face
latérale
●l'artère temporale
profonde postérieure à
sa face antérieure
●l'artère tympanique
antérieure à sa face
médiale
Vascularisation veineuse
assurée par:
-le plexus ptérygoïdien
-la veine maxillaire interne
-veine temporale superficielle.
-la veine auriculaire
postérieure
-
Vascularisation lymphatique
- les ganglions mastoïdiens
- les ganglions rétro-
auriculaires
- les ganglions parotidiens
- le ganglion sous-digastrique
INNERVATION
Le nerf mandibulaire , V3
- Nerf auriculo-temporal
- Nerf temporo masséterin
ANATOMIE FONCTIONNELLE
Mouvements principaux :
* L’abaissement et l’élévation
(ouverture et fermeture de la bouche)
* La translation antérieure et postérieure
(antépulsion et rétropulsion)
* La diduction (mouvement de latéralité)
* Mouvement de circumduction
Lors de l’ouverture buccale,
▪
le processus condylaire effectue d’abord un
mouvement de rotation pure dans le compartiment
inférieur, jusqu’à 2 cm dans le plan sagittal,
en tournant contre la face inférieure du disque
▪ puis un mouvement de translation en avant et en
bas dans le compartiment supérieur guidé par
l’orientation de ce même disque sur le tubercule
articulaire du temporal.
Mouvement d’abaissement et l’élévation
Mouvement d’ouverture de la bouche (étape A)
Mouvements de diduction ou latéralité
Lors des mouvements de diduction, le processus condylaire du côté
travaillant effectue une légère translation en dehors,,
tandis que le processus condylaire controlatéral se déplace légèrement en
avant, en dedans et en bas selon un angle avec le plan sagittal
Les deux processus condylaires, côté travaillant et non-travaillant,
entraînent chacun leur disque respectif qui leur sont solidaires dans leurs
déplacements
Mouvements de propulsion
➢ la mandibule se dirige en avant et en bas par translation du complexe
inférieur condylo-discal le long de la surface postérieure du tubercule
articulaire.
➢ La rétropulsion est un mouvement physiologiquement assez limité
Conclusion
L'articulation temporo-mandibulaire
ou ATM est une diarthrose qui unit la fosse mandibulaire de l'os
temporal avec le condyle de la mandibule par l'intermédiaire d'un disque
articulaire
fonctionnellement l’ATM est divisée en deux articulations qui
fonctionnent en synergie permettant d'obtenir des mouvements
combinés.
▪ Le premier est une rotation du condyle de la mandibule avec le
▪
disque articulaire qui se traduit par l'ouverture de la cavité buccale ;
le second est une translation entre le disque articulaire et l'os
temporal qui se traduit par une latéralisation de la mâchoire.
▪ Elles permettent ainsi les mouvements de la mandibule par rapport
au crâne et offrent plusieurs fonctions :
•la déglutition, salivaire ou prandiale (alimentaire) ;
•la mastication ;
•la phonation ;
•le bâillement.
Merci pour votre attention
|
Dr RETIA.F
Maitre assistante-Faculté de Médecine d’ ALGER
Laboratoire d’anatomie normale
PLAN:
I-Introduction
II-Anatomie descriptive:
A- Les parois
B- L’apex
C- La base
III-Rapports
IV-Communications de l’orbite
I- Introduction:
• L’orbite ou cavité orbitaire contient
l’organe de la vision
• Cavité paire, située à la jonction
des os du crâne et de la face
II- Anatomie descriptive:
• Elle présente la forme d’une
pyramide quadrangulaire,
comprenant:
-Base: antérieure entrée orbitaire
-Un apex: postéro-médial
-Quatre parois: supérieure,
inférieure, médiale et latérale
• L’axe de chaque orbite est
orienté en avant et latéralement
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
01-Paroi supérieure:
• Mince répondant au cerveau
• Constituée par:
-Partie orbitaire du frontal (1)
-La face inférieure de la petite
aile du sphénoïde (2)
1
2
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
2
1
01-Paroi supérieure:
• Elle présente:
-La fosse lacrymale(à l’angle
antéro-latéral) (1)
-La fossette trochléaire(à
l’angle antéro-médial) (2)
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
02-Paroi inférieure:
• Ou plancher de l’orbite
• Formé par:
-La face supérieure de l’apophyse
orbitaire du malaire(1)
-Face orbitaire du maxillaire(2)
-Processus orbitaire du palatin(3)
1
2
3
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
Vue supérieure du plancher de
l’orbite
02-Paroi inférieure:
• Elle est creusée par:
-La gouttière infra-orbitaire(1)
se continuant par le canal infra-
orbitaire
1
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
03-Paroi médiale:
3
• Constituée par:
-Face latérale du processus
frontal du maxillaire(1)
-Face latérale de l’os lacrymal(2)
-L’os planum
-Partie pré-alaire de la face
latérale du corps du
sphénoïde(3)
1
2
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
1
03-Paroi médiale:
• Elle présente :
-Le sillon lacrymal et la fosse du
sac lacrymal(1)
II- Anatomie descriptive:
A- Les parois:
04-Paroi latérale:
• Cette paroi sépare l’orbite de
la fosse temporale(1)
• Formée par:
-L’apophyse orbitaire du malaire
(2)
-Face orbitaire de la grande aile
du sphénoïde(3)
2
1
3
II- Anatomie descriptive:
B- Apex:
• Il est profond et postéro-
médial.
• Situé entre le trou optique(1)
en dedans et la partie large
de la fente sphénoïdale(2) en
dehors
1
2
II- Anatomie descriptive:
C- La base (Entrée de l’orbite):
1
• Entourée par le bord orbitaire,
comprenant:
-Bord supra-orbitaire: présentant
l’incisure supra-orbitaire(1)
-Bord infra-orbitaire
-Bord latéral: présente l’éminence
orbitaire(2)
-Bord médial
2
III- Rapports:
1-La paroi supérieure: l’étage
antérieur de la base du crâne et
son contenu cérébral
2-La paroi inférieure: le sinus
maxillaire
3- La paroi médiale: les fosses
nasales
4-La paroi latérale: la fosse
temporale
5-Le rebord orbitaire: le plan cutané
de la face.
6-Le sommet: la fosse ptérygo-
maxillaire et la cavité crânienne.
IV- Communications de l’orbite:
A-Avec la cavité crânienne:
1-Le canal ethmoïdo-frontal
antérieur : nerf nasal interne et
à l’artère ethmoïdale
antérieure.
1
2
3
2-Le canal ethmoïdo-frontal
postérieur : nerf ethmoïdal de
Luschka et à l’artère ethmoïdale
postérieure.
3-Le trou optique : nerf optique et
à l’artère ophtalmique.
IV- Communications de l’orbite:
A-Avec la cavité crânienne:
4-La fissure orbitaire supérieure
( fente sphénoïdale ) :
-Moteur oculaire commun (III),
-Trochléaire(Pathétique (IV),
-Ophtalmique de Willis (V1),
-Abducens (moteur oculaire
externe (VI),
-La veine ophtalmique.
4
IV- Communications de l’orbite:
B-Avec les fosses nasales:
• L’orbite communique avec les
fosses nasales par :
-Le canal lacrymo-nasal : il livre
passage au canal lacrymal.
1
IV- Communications de l’orbite:
C-Avec l’extérieur:
• Par :
1-Le trou sus-orbitaire : il livre
passage aux vaisseaux et au
nerf sus-orbitaires.
2-Le trou sous-orbitaire : il livre
passage aux vaisseaux et au
nerf sous orbitaires.
3-La fente sphéno-maxillaire :elle
livre passage au nerf maxillaire
et aux anastomoses veineuses.
3
2
Références
1. Anatomie topographique « BOUCHET »
2. Cours d’anat « Pr BOUKERCHE »
3. Cours d’anatomie tête et cou « Pr HAMMOUDI »
4. Atlas d’anatomie « NETTER »
5. Anatomie clinique « PIERRE KAMINA »
6. Atlas d’anatomie humaine « VIGUÉ-MARTÍN »
|
Pr. BOUDINE Leila
[email protected]
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
▪ Ce sont des centres sous-corticaux de la fonction motrice. où font
relais les voies sensitivo-sensorielles conscientes
▪ Ils sont responsables de la motricité automatique, accompagnant
▪
l’exécution du mouvement volontaire.
ils participent également à diverses fonctions cognitives et
comportementales, dites limbiques
▪ Avec le Thalamus, ils forment le Paléencéphale.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
▪ Amas de substance grise
▪
interconnectés
situés à l’intérieur des hémisphères
cérébraux
▪ Ils jouent un rôle capital dans
la motricité
▪ On en distingue
▪ Les noyaux opto-striés
➢ Le Thalamus
➢ le striatum
▪ Les noyaux sous opto-
striés
➢ le noyau sous-thalamique
➢ la substance noire
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le THALAMUS
Volumineux noyau pair du diencéphale
▪ La couche optique est située dans la partie la plus
profonde de l’hémisphère,
▪ de chaque côté du 3ème ventricule constituant sa
paroi latérale.
▪ Elle est composée de la coalescence de plusieurs
noyaux, séparés par une mince lame médullaire
interne.
▪ le grand carrefour auquel aboutissent toutes les
sensibilités et les impressions sensorielles.
▪ un véritable centre de triage qui répartit ensuite les
informations sur les différentes zones du cortex.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
THALAMUS
Gros noyau de substance grise, de forme ovotide à grosse extrémité postérieure,
les 2 thalamus forment ente eux angle de 60° ouvert en arrière,
ils mesurent chacun 4 cm de long, 2 cm de large et 2,5cm de hauteur,
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
THALAMUS
Chacun présente 4 faces et 2 extrémités
La face supérieure: convexe, limitée en dehors par le sillon terminal ou thalamo
strié sépare noyau caudé et thalamus
En dedans un cordon blanc, pédoncule antérieur de l’épiphyse ou habénula
cette face est parcourue par la fissure choroïdienne sur la laquelle chemine le
plexus choroïde latéral
La face inférieure, répond en avant et en dessous à l’hypothalamus et en
arrière et en bas à la région subthalamique
La face latérale, liée en haut au noyau caudé et en bas à la capsule interne
La face médiale, en rapport en arrière avec les colliculi, elle est unie à la face
médiale du thalamus contro-latérale par l’adhérence thalamique
Extrémité rostrale, limite avec le trigone le foramen inter ventriculaire
Extrémité caudale, constitue le pulvinar
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le thalamus contient de nombreux noyaux
✓ Noyaux spécifiques qui projettent leurs fibres sur les aires primaires du
•
•
cortex. Les plus importants sont,
le noyau latéro-ventral postérieur (noyau sensitif) où aboutissent les
sensibilités cutanées (lemniscales et extra - lemniscales),
et deux noyaux moteurs : le noyau latéro-ventral intermédiaire, le noyau
latéro -ventral antérieur.
✓ Noyaux non spécifiques, qui projettent leurs fibres sur les aires associatives
du cortex.
Le plus volumineux est le noyau médian dorsal qui joue un rôle dans les
manifestations émotives.
✓ Le système thalamique diffus : ce sont des petits noyaux situés dans les
lames médullaires internes qui séparent les noyaux principaux.
Au plan physiologique, ils sont un prolongement de la substance réticulée du tronc cérébral, et jouent un rôle dans
l’éveil de l’activité corticale (vigilance, attention, remémorisation).
Leur fonction parait équivalente à celle d’un filtre en électronique.
Il existe, de ce fait, de nombreuses fibres de connexion entre le thalamus et le cortex, fonctionnant dans les deux
sens et formant la couronne rayonnante (corona radiata).
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Striatum ou corps strié, est formé de 3 noyaux gris :
▪ le noyau caudé,
▪ le noyau lenticulaire et
▪ le claustrum ou avant-mur.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Noyau Caudé
▪ est un noyau moteur
▪ En forme de fer à cheval
entouré autour du
thalamus et au contact du
ventricule latéral
▪ Il présente
• Tête,
•
corps
•
et queue
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Noyau Caudé
▪ est un noyau moteur
▪ En forme de fer à cheval
entouré autour du
thalamus et au contact du
ventricule latéral
▪ Il présente
• Tête,
•
corps
•
et queue
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le noyau caudé
s'enroule autour du thalamus. sa partie antérieure, renflée, est la tête.
Lui succède le corps qui est prolongé dans le lobe temporal par la queue
effilée.
Le noyau caudé est satellite de la cavité ventriculaire latérale.
Dans le prolongement de la queue du noyau caudé se trouve le noyau
amygdalien qui est connecté au rhinencéphale.
Vue supérieure
Vue latérale
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le noyau lenticulaire
▪ a la forme d'une pyramide triangulaire à base latérale et à sommet interne.
▪ Sa face latérale répond à l'insula et à la scissure latérale.
▪ La face interne correspond au genou de la capsule interne
▪ La face inférieure répond à une région sous lenticulaire et à distance à T5.
▪ Le noyau lenticulaire est situé en dehors du noyau caudé
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le noyau lenticulaire est lui-même formé de deux parties :
- la partie externe s’appelle Putamen.
Elle forme avec le noyau caudé : le néo-striatum.
- La partie interne s’appelle Pallidum, qui forme le paléo -
striatum.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le noyau Lenticulaire (ou lentiforme)
▪ Il est séparé du thalamus par la capsule interne.
▪
▪ Son 1/3 externe est le putamen d'origine télencéphalique.
il est triangulaire à la coupe.
▪ Il est séparé par une lame de substance blanche, la lame médullaire
latérale du pallidum d'origine diencéphalique (il doit son nom à sa
couleur plus pâle liée à une densité neuronale inférieure à celle du
putamen)
▪ Le pallidum est subdivisé en pallidum externe et pallidum interne (ou
pointe pallidale) par la lame médullaire médiale.
▪ Noyau caudé et putamen sont reliés par des ponts de substance grise ou
ponts putamino-caudés.
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
Le Claustrum ou avant-mur
▪ Il est situé entre l’insula et le putamen
▪ Il est séparé du putamen par la capsule externe
▪ et de l’insula par la capsule extrême.
▪ Cette lame de substance grise mesure 2 à 3 mm d’épaisseur.
▪ Elle est plus épaisse en bas et en avant, où elle se connecte avec la
substance perforée antérieure, le corps amygdaloide et le cortex olfactif
latéral.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
L'amygdale ou complexe
amygdalien
▪ Noyau pair situé dans la région
antéro-interne du lobe temporal
au sein de l'uncus,
▪
▪ en avant de l'hippocampe et
▪
sous le cortex péri-amygdalien.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
L'amygdale ou complexe amygdalien
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
L'amygdale ou complexe amygdalien
L'amygdale est un ensemble de
noyaux
sous-corticaux (noyaux
basolatéraux, centraux et
corticomédiaux)
situés dans le lobe temporal
médial.
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
L'amygdale ou complexe amygdalien
Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans:
▪ la reconnaissance et l'évaluation de la valence
émotionnelle des stimuli sensoriels,
▪ les réponses comportementales et végétatives associées,
▪ en particulier dans la peur et l'anxiété.
L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte
et serait également impliquée dans la détection du plaisir.
L'amygdale ou complexe amygdalien
Le système limbique est une interface
anatomique et fonctionnelle entre la vie cognitive
et la vie végétative. On considère généralement
que les principales composantes du système
limbique sont les structures du cortex
cérébral et subcorticales suivantes :
•l'hippocampe, notamment impliqué dans la
formation de la mémoire à long terme ;
•l'amygdale, notamment impliquée dans
l'agressivité et la peur ;
•la circonvolution (ou gyrus) cingulaire ;
•le fornix ;
•l'hypothalamus.
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
le noyau sous-thalamique
appelé Corps de LUYS
▪ Localisé dans le diencéphale et
situés dans la région
▪ sous-thalamique et
▪ sous lenticulaire postérieure.
▪ noyau dense, richement
vascularisé, de petite taille.
▪ Il est intercalé entre la zona
incerta dorsalement et la portion
diencéphalique du locus Niger
▪ et entre au contact de la capsule
interne,
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
le locus NIGER
▪ (pigmenté en noir) (SN) est localisée sous le NST et le mésencéphale le
long du pédoncule cérébral, et du diencéphale,
▪ Il doit son nom à la couleur des cellules qui composent ce noyau en raison
de la présence de neuro-mélanine.
▪ La substantia nigra se subdivise en deux parties principales,
la pars compacta et la pars réticulata
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
▪ Le noyau rouge
Situé dans le tegmentum mésencéphalique, de forme ovoïde,
il doit son nom à sa couleur rouge, richement vascularisé
Il est situé entre la substance noire et la substance grise péri épendymaire
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
2 eme année medecine
LES NOYAUX GRIS CENTRAUX
2 eme année medecine
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Le système ventriculaire
est un ensemble de cavités situées à l'intérieur du cerveau en continuité avec le
canal de l'épendyme (ou canal central) de la moelle spinale.
Il participe à la sécrétion et à la circulation du liquide cérébro-spinal qui
baigne le système nerveux central.
Il est constitué principalement de quatre ventricules :
▪ ventricule latéral droit (situé dans l'hémisphère cérébral droit)
▪ ventricule latéral gauche (situé dans l'hémisphère cérébral gauche)
▪ troisième ventricule (situé dans le diencéphale)
▪ quatrième ventricule (situé dans le rhombencéphale)
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
▪ Chacun de ces ventricules est tapissé d'un plexus choroïde qui sécrète le
liquide cérébro-spinal à partir des éléments contenus dans le plasma sanguin.
▪ Les ventricules communiquent entre eux :
➢ entre les ventricules latéraux et le troisième ventricule : le Foramen
interventriculaire de Monro
➢ entre le troisième et le quatrième ventricule: l'aqueduc du cerveau (de
Sylvius) ou l'aqueduc du mésencéphale
▪ Le liquide cérébro-spinal sort ensuite du quatrième ventricule pour aller dans
la cavité sub-arachnoïdienne par le trou de Magendie (ou ouverture médiane
du quatrième ventricule) et les deux trous de Luschka (ou ouvertures
latérales du quatrième ventricule).
▪ Une augmentation pathologique du volume des ventricules peut engendrer
une hydrocéphalie.
2 eme année medecine
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
2 eme année medecine
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Le troisième ventricule
Cavité impaire et médiane du diencéphale, de forme conique, il présente
▪ Un toit, formé d’une couche d’épendyme tendue entre le bord supérieur des parois
latérales. Il est recouvert de la toile choroïdienne du 3 ème ventricule.
▪ Le plancher, constitué de l’infundibulum, du tuber cinéréum, du chiasma optique,
des corps mamillaires, de la substance perforée postérieure et du tegmentum des
pédoncules cérébraux.
▪ Le bord antérieur, fait de la lame terminale
▪ Le bord postérieur, constitué par le corps pinéale, la commissure postérieure et
l’aqueduc cérébral.
▪ Les parois latérales, chacune est formé par la face médiale des 2/3 antérieurs du
thalamus et par l’hypothalamus. Ces parois sont liées par l’adhérence inter-
thalamique.
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
La cavité du troisième ventricule
Elle est remplie de liquide cérébro-
spinal qui circule des ventricules
latéraux au quatrième ventricule, elle
présente de nombreux récessus:
• Récessus optique, situé au dessus
du chiasma optique.
• Récessus infundibulaire, situé
dans le pédoncule hypophysaire.
• Récessus pinéal, situé en avant de
la glande pinéale.
• Récessus supra pinéal, situé au
dessus de la glande pinéale.
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Ventricules latéraux
▪ Cavité paire et symétrique,
▪ situé dans la partie inférieure et
médiale d’un hémisphère
cérébral.
▪ Ils sont séparés par le septum
pellucidum
▪ et communiquent avec le 3éme
ventricule par les foramens inter-
ventriculaires.
▪ Ils ont une forme arciforme, à
concavité antéro-inférieure.
▪ Chaque ventricule circonscrit le
thalamus correspondant.
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Ventricules latéraux
Chacun ventricule comprend
▪ une partie centrale
▪
et trois diverticules, les cornes
frontale, occipitale et temporale.
2 eme année medecine
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Ventricules latéraux
Partie central
▪ Répond au thalamus et au noyau
caudé,
▪
aplatie de haut en bas et
▪ contient une partie du plexus
choroïde du ventricule latéral.
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Ventricules latéraux
Partie central
▪ Paroi supérieure concave en bas, elle est formée de la face inférieure du
tronc du corps calleux.
▪ Paroi inférieure ou plancher, Elle est constituée des faces supérieures du
thalamus qui sépare la strie terminale.
▪ Bord médial, situé entre une colonne du fornix et le thalamus. A ce niveau se
continuent les plexus choroidiens du 3éme ventricule et du ventricule latéral.
▪ Bord latéral, répond à l’union du corps calleux et de la partie latérale du
noyau caudé.
2 eme année medecine
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
1-Corne frontale, partie antérieure d’un ventricule latéral, situé dans le lobe frontal. délimitée
latéralement par la tête du noyau caudé, médialement par le septum pellucidum et dorsalement par le
corps calleux.
2-Corps du ventricule, Continue la corne frontale en arrière et se termine à l’extrémité
caudale du septum pellucidum.
3- Corne temporale, partie inférieure d’un ventricule latéral, situé dans le lobe temporal.
4- Corne occipital, partie postérieure d’un ventricule latéral, situé dans le lobe occipital. Elle
est dépourvue de plexus choroïde, sa paroi supéro-latérale est constituée par les fibres du forceps
occipital, des radiations optiques.
SYSYEME VENTRICULAIRE DE L’ENCEPHALE
Ponction du ventricule latéral
chez le nourrisson
▪ Le point de ponction est situé au
niveau de la fontanelle antérieure,
▪ à 2cm de la ligne médiane en
direction de son angle latéral.
▪ L’aiguille restant dans le plan
sagittal atteint la corne frontale
du ventricule latéral
▪ qui est à 40 mm environ du cuir
chevelu.
|
Pr Yabka
Laboratoire d’anatomie d ’Alger
Dr Yabka
1
Introduction
Le bulbe de l‘œil
Les tuniques membraneuses
Les milieux transparents
Les organes annexes
Vaisseaux et nerfs du bulbe de l'œil
Les nerfs oculo-moteurs
Dr Yabka
2
L’appareil de la vision est un ensemble de structures permettant la réception et la
transmission de l’influx visuel.
Il comprend:
- Le globe oculaire ou bulbe de l’œil + nerf optique
- Les organes annexes:
- L’appareil lacrymal
- Les muscles oculo-moteurs
- La conjonctive
- Les paupières
- La gaine du bulbe
Dr Yabka
3
• L’œil est l'organe récepteur de l'appareil de la vision
• Il permet de recevoir et de transformer les vibrations
électromagnétiques de la lumière en influx nerveux qui sont transmis
au cerveau.
• L’œil fonctionne comme un appareil photographique.
• Il est constitué par bulbe de l’œil ou globe oculaire, contenant des
milieux transparents
• Il est contenu dans une cavité orbitaire osseuse,
Dr Yabka
4
Situation : dans la cavité orbitaire osseuse
Dr Yabka
5
Généralités
Dimensions
- Diamètre sagittal : 2,4 cm
- Diamètre antéro-postérieur:
2,5 cm
- Diamètre transversal : 2,3cm
- Masse d'environ 7 grammes
- Volume: 6,5 cm3.
Dr Yabka
6
Généralités
• Le bulbe de l'œil est divisé en
02 segments:
Segment antérieur, en avant
du cristallin, il comprend:
Une chambre antérieure
Une chambre postérieure
Segment postérieur, en arrière
du cristallin
Dr Yabka
7
Constitution
• Le bulbe de l'œil est constitué par:
o Une coque sphérique
membraneuse
oDes milieux semi liquides
transparents.
oDes organes annexés
Dr Yabka
8
Les membranes sont au nombre
de trois, de dehors en dedans:
1- la sclére ou sclérotique et la
cornée
2-l’uvée
3-la rétine
Dr Yabka
9
1- la tunique externe :Tunique
fibreuse
- Formée de 02 parties ; la sclére et
la cornée unies par le limbe de la
cornée,
- Résistante, opaque et inextensible
Dr Yabka
10
1- la tunique fibreuse
La sclére ( blanc de l’œil):
occupe les quatre cinquièmes
postérieurs(4/5) , c’est une membrane
fibreuse blanche.
Rigide, elle protège et donne la forme à
l’œil.
Donne insertion aux muscles moteurs
de l’œil
Livre passage au nerf optique au niveau
de la lame criblée
Vascularisée par les vaisseaux ciliaires
Innervée par le nerf ciliaire
Dr Yabka
11
1- la tunique fibreuse
La cornée
Occupe le 1/5 antérieur, elle est
transparente , et plus bombée que
la sclére.
N’est pas vascularisée
Richement innervée(N. ciliaire)
L’atteinte de la cornée donne la
Kératite
Dr Yabka
13
2- La tunique moyenne: tunique
vasculaire: l’uvée.
Tunique moyenne
Comprend trois parties d’arrière
en avant:
La choroïde,
Le corps ciliaire
L’iris.
.
Dr Yabka
14
la tunique vasculaire.
2-
a- La choroïde
Tapisse la face interne de la sclére,
Richement vascularisée
Contient de nombreux pigments
colorés et forme donc un écran.
Se continue en avant par le corps
ciliaire au niveau d’une ligne circulaire:
l’ora serrata
Elle assure la nutrition de l'iris et de la
rétine.
Dr Yabka
15
2-
la tunique vasculaire.
b- Le corps ciliaire
Anneau aplati, de structure musculo-
vasculaire,
Disposé entre l’ora serrata et l’iris,
s’applique à la partie antérieure de la
sclére
Sa face postérieure comprend 02
parties:
Interne : c’est la couronne ciliaire
formée de procès ciliaires
Externe : c’est l’orbiculus ciliaire
Dr Yabka
16
la tunique vasculaire.
2-
b- Le corps ciliaire
Produit l’humeur aqueuse
Contient le muscle ciliaire:
muscle de l’accomodation
Donne attache au cristallin.
Dr Yabka
17
2- La tunique vasculaire
c- L’iris
C’est un diaphragme vertical, circulaire
Perforé en son milieu par un orifice: la
pupille
Situé en avant du cristallin et en arrière de
la cornée
Formé par un muscle qui fait varier
l'ouverture de la pupille (entre 2,5 et 7
mm).
Il contrôle l’entrée de la lumière dans l’œil
Dr Yabka
18
2- La tunique vasculaire
c- L’iris
Divise la partie avant de l’œil en
deux compartiments :
la chambre antérieure entre la
cornée et l’iris
la chambre postérieure entre
l’iris et le cristallin
les deux chambres sont remplies
d’humeur aqueuse.
Dr Yabka
19
2- La tunique vasculaire
c- L’iris
Dans la chambre antérieure, se trouve
l'angle irido-cornéen où se draine l'humeur
aqueuse produite dans la chambre
postérieure par les corps ciliaires
Donc toute obstruction quelque soit sa
nature entraîne l’accumulation de l’humeur
aqueuse avec augmentation du tonus
oculaire.
Dr Yabka
20
Dr Yabka
23
La couleur de l'iris est déterminée par la présence d'un pigment, la mélanine,
le même composé chimique qui donne aussi la couleur aux cheveux et à la
peau
Dr Yabka
24
3- La tunique interne
La rétine
Tunique interne neurosensorielle
Comprend 02 parties
La partie iridienne et ciliaire de
la rétine
La partie optique de la rétine
en rapport avec la choroïde,
La vascularisation artérielle est
assurée par l’artère centrale de la
rétine branche de l’artère
ophtalmique
Dr Yabka
25
3- La tunique interne
La rétine optique est le siège des
cellules sensorielles(photorécepteurs)
de la vision. Ce sont les cônes et les
bâtonnets
- Les bâtonnets :
De forme allongée.
Ils sont environ 130 millions
vision de nuit.
- Les cônes :
5 à 7 millions.
Ont une très bonne sensibilité aux
couleurs
vision de jour
Dr Yabka
26
02 points importants au niveau de la rétine .
La macula et la fovéa
- Dépression située sur l'axe Optique ou la
Concentration de cônes est maximale
- Permet la vision des détails en éclairage
diurne.
- La fovéa est située dans la macula(vision
nette).
La tache aveugle ou papille
-Point de convergence des fibres optiques,
Dr Yabka
27
Au nombre de 03
Le cristallin:
a-
Lentille biconvexe
Située en arrière de l’iris.
Maintenue en place par un
appareil suspenseur ou zonula
ciliaire, fixé au corps ciliaire
Il n’a ni nerf, ni vaisseau
La diminution de la transparence
donne la cataracte
Dr Yabka
28
Au nombre de 03
b- L’humeur aqueuse est
contenue dans la chambre
antérieure de l’œil . Elle est
produite par les procès ciliaires.
c- L’humeur vitrée est contenue
dans la chambre postérieure. C'est
un tissu conjonctif transparent qui
représente les 4/5 du volume de
l'œil.
Dr Yabka
29
Ce sont:
1. L’appareil lacrymal
2. Les muscles moteurs du bulbe de l'œil
3. Les paupières
4. La conjonctive
Dr Yabka
31
1. L’appareil lacrymal
est constitué de:
1- la glande lacrymale, située dans la partie
externe du cul-de-sac conjonctival
supérieur.
2-les voies lacrymales. ce sont:
les canicules qui s’ouvrent à l’angle interne
de l’œil
le sac lacrymal. se situe à proximité des
fosses nasales et communique avec elles par
le canal lacrymo-nasal. Il s’ouvre dans le
méat inférieur,
Dr Yabka
32
2. Les muscles moteurs de l’œil :
Permettent les mouvements du bulbe de
l'œil ,
sont au nombre de six: quatre muscles
droits (supérieur, inférieur, interne et
externe) et deux muscles obliques
(supérieur et inférieur).
Ces muscles s’insèrent:
sur la sclère du bulbe de l'œil
sur le fond de l’orbite au niveau du
tendon de Zinn (sauf l’oblique
inférieur ).
Dr Yabka
33
Tendon de Zinn
Les muscles moteurs de l’œil :
Ils sont innervés par des nerfs crâniens: le nerf moteur
oculaire (III) innerve les droits supérieur, inférieur,
médial et l’ oblique inférieur; le pathétique (IV)
innerve l’oblique supérieur; l’abducens (VI) innerve le
droit latéral
Dr Yabka
36
3. Les paupières
Assurent la protection de la
partie antérieure du globe.
Ce sont deux replis cutanés
enserrant un squelette fibro -
cartilagineux et des muscles.
Les bords sont garnis de cils .
Dr Yabka
37
4- La conjonctive
C’ est un revêtement fin qui
couvre la face profonde des
paupières et la face antérieure
du globe, s’arrêtant à la cornée.
5- Gaine du bulbe ( capsule de
Tenon): membrane blanche,
souple et résistante qui entoure
le bulbe
Dr Yabka
38
C’est l’artère ophtalmique, branche
de la carotide interne elle donne:
Artère du nerf optique.
Artère centrale de la rétine.
Artère ciliaire postérieure.
Artère lacrymale.
Artère musculaire.
Artères extra-orbitaires.
Elle se termine en s’anastomosant
avec la branche terminale de la
faciale.
Dr Yabka
39
Les veines
Se sont les veines ophtalmiques qui
se drainent dans le sinus caverneux,
et dans les veines péri-orbitaires
Les lymphatiques
Se drainent dans les nœuds
parotidiens et sub-mandibulaires
Dr Yabka
40
• Nerf sensoriel: nerf optique (II).
Nerfs moteurs: III, IV et VI.
Nerf sensitif : nerf ophtalmique.
Un centre végétatif : ganglion ophtalmique
Dr Yabka
41
• Nerf sensoriel: nerf optique (II).
• Deuxième paire de nerfs crâniens.
• Il émerge du globe oculaire à son
pôle postéro-inférieur.
• Il pénètre dans le crâne par le trou
optique
• A la base du crâne, entrecroise ses
fibres avec le nerf du côté opposé.
• Il forme ainsi le « chiasma optique. »
Les bandelettes optiques
corps
genouillés externes radiations
optiques Le cortex visuel( lobe
occipital )
42
1- le nerf oculo- moteur (III)
- Emerge du pédoncule cérébral
- Chemine dans le sinus caverneux
- Traverse la fissure orbitaire
supérieur
- Pénètre dans l’orbite
- Se termine en 02 branches
- Destiné aux muscles droits
supérieur, inférieur, et médial et
l’oblique inférieur
1- le nerf trochléaire (IV)
- Seul nerf à émergence dorsale
- De la face postérieure du
mésencéphale
- Chemine dans le sinus caverneux
- Traverse la fissure orbitaire
supérieur
- Pénétre dans l’orbite
- Destiné au muscle oblique
supérieur
- Mouvement ascendant de l’œil
1- le nerf abducens (VI)
- Emerge du sillon bulbo-pontique
- Chemine dans le sinus caverneux
- Traverse la fissure orbitaire
supérieur
- Pénètre dans l’orbite
- Destiné au muscle droit latéral
Dr Yabka
47
Dr Yabka
48
• Fond d’œil
• Echographie
• Angiographie
• Scanner
• Conjonctivite
• Kératite
• Glaucome
• Myopie
• Astigmatisme
• Tumeurs de l’œil
Et d’autres …………
Dr Yabka
49
Légender ces schémas
Dr Yabka
50
|
Pr Yabka
Laboratoire d’Anatomie Générale
Faculté de médecine Alger
Plan
• Introduction
• Généralités
• Anatomie descriptive
Vertèbre type
Rachis cervical
Rachis thoracique
Rachis lombaire
Sacrum
coccyx
14/03/2022
Pr Yabka
2
Objectifs
• Définir et décrire le rachis
• Décrire les vertèbres cervicales(C1 et C2)
• Décrire la vertèbre thoracique
• Décrire la vertèbre lombaire
• Décrire le sacrum et le coccyx
14/03/2022
Pr Yabka
3
Introduction
• Le rachis, ou colonne vertébrale, forme le
squelette axial du corps.
• Il est relié au crâne par l’articulation
crânio-cervicale , aux membres
thoraciques par la ceinture scapulaire, et
aux membres pelviens par la ceinture
pelvienne.
• Il est constitué par la superposition des
vertèbres, articulées entre elles , et il est
renforcé par des muscles.
• Son rôle est la protection de la corde
spinale, la mobilité et la stabilité.
• Il est constitué par plusieurs segments.
14/03/2022
Pr Yabka
4
Généralités
1- Dimensions
• Axe flexible de 60 à 70 cm de longueur
• Composé de 33 à 34 vertèbres :
- 07 vertèbres cervicales
- 12 vertèbres thoraciques (vertèbres
dorsales)
- 05 vertèbres lombales ( vertèbres
lombaires)
- 05 vertèbres sacrées (sacrales) soudées
entre elles, formant le sacrum
- 04 à 05 vertèbres atrophiées soudées
entre elles, formant le coccyx.
14/03/2022
Pr Yabka
5
Généralités
2- Courbures
Dans le plan sagittal (profil), il présente des
courbures :
- Les courbures cervicale et lombaire ont
une concavité dorsale : on parle de
lordoses.
- Les courbures thoracique et sacro-
coccygienne ont une concavité ventrale :
on parle de cyphoses.
Dans le plan frontal (face) , il est rectiligne.
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Pr Yabka
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Pr Yabka
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Généralités
3- Repères anatomiques
- Le processus épineux de C7 saillant et
palpable.
- Le processus épineux de T3 situé au
même niveau que l’épine de de la
scapula.
- Le processus épineux de T7 situé au
même niveau que l’angle caudal de de
la scapula.
le processus épineux de L4 , situé
sur la ligne qui relie les 2 crêtes
iliaques.
-
- Dépression du 1er trou sacral dorsal
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
La vertèbre type présente à décrire:
1- un corps vertébral ou arc antérieur ou
spondyle : 02 faces ;supérieure et inférieure
en contact avec le disque intervertébral
1- un corps vertébral
2 - un arc neural
3- un foramen vertébral
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
La vertèbre type présente à décrire:
2- un arc neural ou postérieur:
02 pédicules dont les bords sus et sous
jacents délimitent le foramen
intervertébral qui livre passage au nerf
spinal
02 lames
01 processus épineux
02 processus transverses articulaires avec
les côtes
Les processus articulaires ou
zygoapophyse:02 supérieurs et 02
inférieurs, articulaires avec leur
homonymes sus et sous jacents
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Pr Yabka
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
La vertèbre type présente à
décrire:
3- le foramen vertébral: de
forme variable selon le
segment vertébral.
La superposition des
foramens donne le canal
rachidien ou circule la corde
spinale (moelle épinière).
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
A- le rachis cervical
- Colonne vertébrale du cou
- 07 vertèbres (C1-C7)
- C1 ou atlas et C2 ou axis sont différentes
des vertèbres sous jacentes.
- Divisé en 02 segments:
Rachis cervical «supérieur »
• C1, C2
• Charnière cranio rachidienne
Rachis cervical « inférieur »
- C3-C7
• Charnière cervico-dorsale
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
• Le rachis cervical relie la tête au
tronc, la supporte tout en assurant
des mouvements importants.
• C’est la partie la plus mobile et la
plus souple du rachis
• Lordose cervicale de 30°
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
1- la 1er vertèbre cervicale C1 ou atlas:
a- 02 masses latérales présentant:
Une face supérieure portant les
cavités glénoïdes articulaires avec l’os
occipital( bi condylienne).
Une face inférieure articulaire avec
C2 (l’axis).
Une face médiale donne insertion au
ligament transverse de l’atlas.
Deux faces latérales qui présentent les
racines du processus transverse qui
délimitent le foramen transversaire.
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
1- la 1er vertèbre cervicale C1 ou atlas:
b- L’arc antérieur articulaire par sa face
postérieure avec le processus odontoïde
de l’axis.
c- L’arc postérieur, porte la gouttière
pour l’artère vertébrale et le premier
nerf spinal.
d- Le foramen vertébral large divisé en
deux parties par le ligament transverse :
une antérieure pour le processus
odontoïde
Une postérieure pour le bulbe
rachidien
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Pr Yabka
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la 1er vertèbre cervicale C1 ou atlas:
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Pr Yabka
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Cavité glénoïde
Apophyse
odontoïde
Ligament
transverse
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
2- la 2e vertèbre cervicale C2 ou axis
a- Un corps vertébral :
Une face supérieure :porte le processus
odontoïde ou dent de l’axis articulaire avec
l’atlas.
Une face antérieure :donne insertion aux
ligaments atloido-axoidien
Une face inférieure : se prolonge par le bec.
b- Les processus transverses : un seul tubercule.
c- Deux processus articulaires
d- Un processus épineux : volumineux et
bifurqué.
e- Le foramen vertébral : en forme de cœur.
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
3- C3 –C7:
a- Un corps vertébral articulaire avec les
vertèbres sus et sous jacentes par les
apophyses semi-lunaire
b-Deux Pédicules : Courts
c-Deux processus transverses avec 02
tubercules qui délimitent le foramen
transversaire (livre passage aux vaisseaux
vertébraux).
d-Deux processus articulaires
e-Deux lames
f- Un processus épineux bifide
g- Un foramen vertébral : Large, triangulaire
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Pr Yabka
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Canal transversaire
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Anatomie descriptive
Remarques
La 6e vertèbre (C6) présente un
tubercule antérieur volumineux c’est
le tubercule de Chassaignac ou
carotidien (repère de la carotide
primitive).
La 7e vertèbre (C7) présente une
épineuse longue et non bifide , pas
de trou transversaire et parfois une
facette costale.
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Anatomie descriptive
B- l’os hyoïde
- Os impair , symétrique et
médian
- Situé au-dessus du larynx, au
niveau de C4
- En forme de U , ouvert en arrière
- Présente:
Un corps
02 petites cornes
02 grandes cornes
- Donne insertions aux muscles de
la langue et du cou
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Pr Yabka
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Anatomie fonctionnelle
1- Flexion-extension autour de
l’axe transversal
Amplitude globale de 100°
(jusqu’à 150°)
45° en flexion, 55° en
extension,
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Pr Yabka
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Anatomie fonctionnelle
2- Inclinaison latérale autour d’un
axe frontal
Amplitude globale de 60° à 70° (30
à 35° de chaque côté)
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Pr Yabka
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Anatomie fonctionnelle
3- Rotation axiale autour de
l’axe vertical
- Amplitude globale de 70° à
100°
( 35° à 50° de chaque côté)
14/03/2022
Pr Yabka
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Anatomie fonctionnelle
Mouvements combinés
- association rotation et inclinaison (contact entre épaule et menton)
- rotation opposée à l’inclinaison
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
B- le rachis dorsal:
- Colonne vertébrale du dos
- Formé par 12 vertèbres
- Articulaire avec les côtes.
côte
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
La vertèbre dorsale
Ressemble à la vertèbre type:
-Le corps antérieur: présente les fossettes
articulaires costales (02 supérieures et 02
inférieures )articulaires avec la tête costale
correspondante.
- Les pédicules :courts, se continuent par les
lames
- Le processus épineux : long , incliné vers le bas.
- Les processus transverses : présentent une
surface articulaire qui répond au tubercule costal.
f-Les processus articulaires : au nombre de 04 (02
sup et 02 inf).
f - Le foramen vertébral : circulaire.
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
Remarques
T1 présente des uncus (crochet) à sa
face supérieure, et des fossettes
costales supérieures pour la 1ère côte,
un processus épineux horizontal.
T10 ne possède pas de fossette
costale inférieure.
• T11 et T12 ne possèdent que deux
fossettes costales et leurs processus
transverses sont dépourvus de facette
articulaire.
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Anatomie descriptive
C- Le rachis lombaire
- Formé par 05 vertèbres volumineuses.
- Très mobile.
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Anatomie descriptive
La vertèbre lombaire
- Le corps vertébral est réniforme.
- Les pédicules sont sagittaux, très épais.
- Les lames sont épaisses.
- Le processus épineux est quadrangulaire et
horizontal.
- Les processus transverses prennent le nom de
processus costiformes, grêles et allongés.
- Les processus articulaires supérieurs
présentent le tubercule mamillaire.
f- Le foramen vertébral : en forme de triangle.
14/03/2022
Pr Yabka
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Anatomie descriptive
Les articulations intervertébrales
1. Les corps : sont séparés par les
disques intervertébraux et sont reliés
par des ligaments longitudinaux
antérieurs et postérieurs .Se sont des
amphiarthroses( Peu mobile).
2. Les processus articulaires :
permettent la juxtaposition des arcs
postérieurs par l’intermédiaire des
facettes articulaires et grâce au
ligament jaune.
Les articulations intervertébrales sont
identiques sauf entre C1 et C2, et au
niveau sacro-coccygien.
Elles participent aux mouvements et à
la posture du corps.
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Pr Yabka
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Les disques intervertébraux au
nombre de 23 , sont constitués d'un
anneau fibreux externe, l'annulus
fibrosus, qui entoure une substance
gélatineuse interne, le nucleus
pulposus qui joue le rôle
d’amortisseur et de répartiteur de
pression.
La hernie discale se produit lorsque
il y’a une déformation de l’annulus
fibrosus, provocant un déplacement
d'une partie du noyau gélatineux.
14/03/2022
Pr Yabka
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Anatomie descriptive
D- Le sacrum
-Os impair, symétrique et médian
- Formé de 05 vertèbres soudées entre-elles,
- Forme avec les os iliaques , le bassin osseux
- En forme de pyramide quadrangulaire avec:
- une face antérieure
- une face postérieure
- 02 faces latérales
- un apex
- une base
14/03/2022
Pr Yabka
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Anatomie descriptive
1- la face antérieure ou pelvienne,
concave présente:
- Les crêtes (lignes) transversales sur la
partie médiane.
- Les foramens(trous) sacraux.
- Donne Insertion au muscle piriforme
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
2- la face postérieure convexe, présente:
-la crête médiane: donne en bas l’hiatus
sacral(1)
- La gouttière sacrale
- La crête sacrale médiale(2)
- La crête sacrale latérale(3)
- Les foramens sacraux au nombre de 04.
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
3- les faces latérales
En haut : articulaire avec l’aile
iliaque au niveau de la surface
auriculaire,
En bas: donne insertion au
muscle grand fessier, aux
ligaments sacro-tubéral et sacro-
épineux, et au muscle coccygien.
14/03/2022
Pr Yabka
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Face antérieure
14/03/2022
Pr Yabka
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Face postérieure
Face latérale
Anatomie descriptive
4- la base : présente :
- En avant le promontoire(bord
antérieur saillant de la face supérieure
de S1).
- En arrière: l’orifice crânial du canal
sacral.
- latéralement: la surface zygo-
apophysaire crâniale et l’aile du
sacrum.
5- L’apex : articulaire avec le coccyx.
6-Le canal sacral se termine par l’hiatus
sacral et contient les nerfs de la queue
de cheval(moelle épinière), et les
méninges.
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Pr Yabka
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Pr Yabka
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Anatomie descriptive
E-Le coccyx
C’est une pièce osseuse triangulaire à
sommet inférieur formée par la fusion
de quatre à cinq vertèbres atrophiées :
- Une face antérieure, concave, donne
insertion au muscle élévateur de
l’anus.
- Une face postérieure.
- Une base, supérieure, fait suite au
sacrum.
- Un apex , donne insertion au ligament
sacro-coccygien.
- Deux bords latéraux.
14/03/2022
Pr Yabka
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Mouvements du rachis dans son ensemble:
Les pathologies qui touchent le
rachis sont : les traumatismes, les
infections, les néoplasies….
Flexion : 110°
Extension : 35°
Inclinaison latérale :
75° de chaque côté
Rotation :
90° de chaque côté.
14/03/2022
Pr Yabka
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|
Pr Yabka
Laboratoire d’Anatomie Générale. Alger
[email protected]
20/03/2023
Pr Yabka
1
• Introduction
• Généralités
• Configuration extérieure
• Les commissures inter- hémisphériques
• Configuration intérieure
• Anatomie fonctionnelle
20/03/2023
Pr Yabka
2
• Le système nerveux est un système qui tient sous sa dépendance
toutes les fonctions de l’organisme.
• Il se compose de:
centres nerveux, chargés de recevoir, d’intégrer et d’émettre des
informations
voies nerveuses chargées de conduire ces informations.
20/03/2023
Pr Yabka
3
Il est divisé en trois parties:
1. Le système nerveux central (SNC) ou Névraxe entouré de membranes appelées
méninges, présente deux segments:
l’encéphale, qui est intracrânien.
la moelle épinière, ou corde spinale qui est intrarachidienne.
2. Le système nerveux périphérique, représenté par les nerfs qui se détachent du
névraxe:
Nerfs crâniens
Nerfs rachidiens
3. Le système nerveux autonome ou neuro-végétatif Il se subdivise en 02 systèmes:
Orthosympathique
Parasympathique.
20/03/2023
Pr Yabka
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20/03/2023
Pr Yabka
5
Encéphale+
moelle épinière
Nerfs crâniens,
spinaux et
végétatifs
Sympathique
parasympathique
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Pr Yabka
6
Particulièrement développé chez l’homme, le cerveau représente l’étage le
plus élevé dans la hiérarchie fonctionnelle du système nerveux central.
Sur le plan fonctionnel, il est divisé en trois niveaux de développement
évolutif du Système Nerveux Central:
1. Archencéphale : cerveau instinctif et réflexe,
2. Paléencéphale : cerveau impulsif et automatique,
3. Néencéphale : cerveau conscient puis rationnel, chez l’homme.
20/03/2023
Pr Yabka
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Pr Yabka
8
- Le télencéphale ou cerveau antérieur est
la partie principale et volumineuse du
système nerveux central.
- Il est formé par les deux hémisphères
cérébraux droit et gauche,
- Constitué cortex en surface et, plus en
profondeur, de structures dites « sous-
corticales » , et d’une substance blanche,
- Creusé par les ventricules latéraux
20/03/2023
Pr Yabka
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- Le télencéphale dérive de l’ectoderme
- Vers la 3e semaine
- Apparition d’une plaque neurale qui
se replie et donne le canal neural
- Formation du tube neural à l’origine
du SNC
-03 vésicules cérébrales primaires
-Puis 05 vésicules cérébrales
20/03/2023
Pr Yabka
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Commissures inter-
hémisphèriques
Fissure longitudinale
Généralités
Les deux hémisphères
sont:
• Unis par des
commissures inter-
hemisphèriques
• Séparés par la fissure
longitudinale du
cerveau.
Hémisphères cérébraux
20/03/2023
Pr Yabka
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Généralités
16cm
Forme
• Ovoïde à grosse extrémité postérieure
Dimension:
le diamètre antéropostérieur :16 cm
le diamètre transversal : 14 cm
le diamètre vertical :12 cm.
• Le poids : 1100 g chez l’homme et :1000
g chez la femme.
• Couleur: blanc grisâtre.
• Consistance: molle et friable.
14cm
12cm
20/03/2023
Pr Yabka
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Généralités
Situation
• Dans la boite crânienne
• En sus tentoriel
Sa face inférieure repose sur les fosses
crâniennes antérieure et moyenne et
sur la tente du cervelet.
Sa face supérieure répond à la voûte
du crâne.
Sa face médiale est unie à celle du
côté opposé
Enveloppé par les méninges où circule
le liquide céphalo-rachidien (LCR).
20/03/2023
Pr Yabka
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20/03/2023
Pr Yabka
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Chaque hémisphère cérébral présente trois faces et 03 bords :
Une face externe.
Une face interne
Une face inférieure
20/03/2023
Pr Yabka
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Les faces
Face latérale
• Elle est convexe
• répond à la calvaria.
• marquée :
• En haut, par le sillon central
• En bas par les branches du sillon latéral.
• En arrière la fissure pariéto-occipitale
20/03/2023
Pr Yabka
16
Les faces
Face médiale
• Elle est plane et verticale
• Répond à son homologue par le
corps calleux.
• marquée :
• en haut, par le sillon du corps
calleux
• en bas la fissure transverse du
cerveau ou fente de Bichat (c’est
la limite entre le cerveau et le
diencéphale)
• En arrière la fissure
perpendiculaire interne
• Au centre: le diencéphale et les
formations inter-hémispheriques
20/03/2023
Pr Yabka
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Les faces
Sur la face inférieure du cerveau:
Au centre :
l’isthme de l’encéphale( jonction du tronc
cérébral et du cerveau).
le chiasma optique
le début des bandelettes optiques.
Dans l’espace inter- pédonculaire:
Les tubercules mamillaires
Le pédicule de la glande hypophyse.
Latéralement
Face inférieure du lobe frontale :Le bulbe
olfactif.
Faces inférieures des lobes temporal et
occipital
20/03/2023
Pr Yabka
18
• La surface des hémisphères présente :
- des sillons profonds( scissures ou fissures) : dépressions profondes qui
délimitent des lobes.
- des sillons moins profonds qui délimitent les gyrus ou circonvolutions
20/03/2023
Pr Yabka
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Les sillons
Sillons profonds délimitent des lobes.
Sillons moins profond délimitent les
gyrus ou circonvolutions .
20/03/2023
Pr Yabka
20
1- les sillons principaux
A- Sur la face latérale de chaque
hémisphère: 03 sillons
1- le sillon ou fissure central (Sulcus
centralis), ou scissure de Rolando.
- Sépare le lobe frontal du pariétal
2- le sillon latéral (Sulcus lateralis) ou
scissure de Sylvius.
- Sépare le lobe frontal et pariétal du
temporal
- Renferme entre ces deux bords le
lobe de l’insula.
20/03/2023
Pr Yabka
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1- les sillons principaux
Sur la face latérale
3- le sillon occipital transverse ou
scissure perpendiculaire externe (ou
scissure pariéto-occipitale):
- Formé par 02 parties interne et
externe.
- Visible sur la face médiale
- Sépare les lobes ; occipital et pariétal
et temporal
20/03/2023
Pr Yabka
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1- les sillons principaux
B- Sur la face médiale
1- Le sillon du cingulum(calloso
marginale) Sépare le gyrus du lobe
limbique des lobes ; frontal et
pariétal
2 - le sillon pariéto- occipital
interne ou perpendiculaire interne
entre les lobes; occipital et
pariétal
20/03/2023
Pr Yabka
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1- les sillons principaux
B- Sur la face médiale
3- La fissure calcarine, située à la
base du lobe occipital, relie le pôle
occipital à l’extrémité antérieure
du sillon pariéto-occipital
4- La fissure du corps calleux:
sépare le corps calleux du lobe
limbique.
20/03/2023
Pr Yabka
24
B. Les lobes :
• 6 lobes
• Chaque lobe est divisé
par des sillons en gyrus
ou circonvolutions.
20/03/2023
Pr Yabka
25
Les lobes
: situé en avant
du sillon central, formé de 4
gyrus:
la frontale ascendante ou la
précentrale F4
la 1ère frontale ou supérieure
la 2ème frontale ou moyenne
la 3ème frontale ou inferieure
20/03/2023
Pr Yabka
26
Les lobes
: situé entre les
sillons: latéral, central, et
perpendiculaire, formé de 3
gyrus:
la pariétale ascendante ou la
post centrale
la pariétale supérieure ou la 1ère
pariétale
la pariétale inférieure ou la 2ème
pariétale.
- La 2ème pariétale est formée de
deux segments : le lobule du pli
courbe en avant et le pli courbe
en arrière.
20/03/2023
Pr Yabka
27
Les lobes
: situé à la partie
postérieure de l’hémisphère cérébral.
Il est limité en avant par les sillons
perpendiculaires interne et externe.
• Il est formée de 6 gyrus :
la 1ère occipitale supérieure.
la 2ème occipitale moyenne.
la 3ème occipitale inferieure.
la 4ème et la 5ème occipitale (lobule
lingual) sont situées sur la face
inférieure
la 6ème occipitale, appelée cunéus,
occupe la face interne.
20/03/2023
Pr Yabka
28
Les lobes
: situé au-dessous
des lobes frontal et pariétal et en
avant du lobe occipital. Il est constitué
de 5 gyrus.
la 1ère temporale, supérieure.
la 2ème temporale, moyenne
la 3ème temporale, inferieure.
la 4ème temporale, est située sur la
face inférieure.
20/03/2023
Pr Yabka
29
Les lobes
:
la 5ème temporale, la
plus interne, est
appelée
circonvolution de
l’hippocampe
Son extrémité
antérieure se recourbe
en un crochet, c’est
l’uncus de
l’hippocampe.
20/03/2023
Pr Yabka
30
Lobe
Fonction
Frontal
Pensés, planification, raisonnement,
émotions
Pariétal
Perception des stimuli, langage
Occipital
Vision
Temporal
Audition, olfaction, mémoire
20/03/2023
Pr Yabka
31
Les lobes
:
- Situé au fond de la scissure de Sylvius.
- Divisé en deux lobules par un sillon profond:
- L’antérieur : trois gyrus
- Le postérieur :deux gyrus.
Perception consciente des sensations viscérales
20/03/2023
Pr Yabka
32
Les lobes
:
Il circonscrit le corps calleux et le
diencéphale.
Il est formé de 04 gyrus:
le gyrus cingulaire,
le gyrus fosciolaire,
le gyrus parahippocampal
L’hippocampe .
• Vivre (motivations alimentaires)
• Survivre (en cas de menace,
deux comportements opposés,
combattre ou fuir - Instinct de
sauvegarde ou de conservation).
• Se reproduire (sexualité)
20/03/2023
Pr Yabka
33
20/03/2023
Pr Yabka
34
20/03/2023
Pr Yabka
35
Les commissures inter-hemispheriques
Formations de substance blanches qui unissent les deux hémisphères
- Le corps calleux
- Le fornix ou trigone cérébral
- La commissure blanche antérieure
- La commissure blanche postérieure
20/03/2023
Pr Yabka
36
20/03/2023
Pr Yabka
37
Les commissures inter-hemispheriques
A. Le corps calleux :
- Lame épaisse de substance blanche
- Transversale entre les deux
hémisphères.
- Présente:
En avant :le genou qui se termine
par le bec (rostrum)
En arrière: le bourrelet du corps
calleux(splenuim)
Entre les deux: le tronc
20/03/2023
Pr Yabka
38
Commissures inter hémisphériques
B. Le trigone cérébral ou fornix
• Lame blanche triangulaire
• Située dans la concavité du corps
calleux
• En avant, il se bifurque en deux
piliers antérieurs qui rejoignent
les tubercules mamillaires.
• En arrière, on a les deux piliers
postérieurs.
20/03/2023
Pr Yabka
39
Commissures inter hémisphériques
C. La commissure blanche antérieure
D. La commissure blanche postérieure
20/03/2023
Pr Yabka
40
20/03/2023
Pr Yabka
41
• Chaque hémisphère cérébral est formé de substance grise et de substance
blanche.
• De plus, il est creusé d’une cavité : le ventricule latéral.
• La configuration intérieure est étudiée sur les coupes frontale et horizontale
du cerveau.
20/03/2023
Pr Yabka
42
Coupe frontale de Charcot
20/03/2023
Pr Yabka
43
Coupe horizontale de Fleschig
20/03/2023
Pr Yabka
44
LA SUBSTANCE GRISE
cortex cérébral ou Pallium
2- Les noyaux gris centraux:
Noyaux opto-striés = les corps
striés+La couche optique (thalamus).
Noyaux sous opto-striés
Organes neuro-glandulaire.
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Pr Yabka
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LA SUBSTANCE GRISE
• Recouvre la surface extérieure des
hémisphères cérébraux.
• Épaisseur:3 à 4 mm.
• Corps des neurones : 1O milliards
• Rôle:
- Production des pensées.
- Contrôle des comportements.
- Perception du monde extérieur
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Pr Yabka
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Pr Yabka
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La substance blanche
Formée par les fibres nerveuses
de projection et inter-
hèmisphériques
Elle occupe :
-
l’espace compris entre le
cortex cérébral et les noyaux
striés, c’est le centre ovale
- les espaces compris entre les
noyaux gris centraux, ce sont
les capsules.
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Pr Yabka
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La substance blanche
les capsules.
La capsule interne est située
entre le thalamus et le noyau
caudé en dedans et le noyau
lenticulaire en dehors.
La capsule externe, entre le
noyau lenticulaire et le
claustrum.
La capsule extrême, en dehors
du claustrum
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02 cavités en forme de croissant,
creusées à l’intérieur de chaque
hémisphère.
Contenu: liquide cérébro-spinal
Communique avec le 3e
ventricule par le trou de Monro
Se prolongent par :
• la corne frontale en avant.
• La corne occipitale en arrière.
• La corne temporale en bas.
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Division fonctionnelle du cerveau
Archencéphale
Paléencéphale
Néencéphale
Instinct, reflexe
Impulsion,
automatisme
Conscience
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Pr Yabka
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Pr Yabka
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- Epilepsie
- La maladie de Parkinson
- La sclérose en plaque
- La maladie d'Alzheimer
- Les accidents vasculaires cérébraux
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Pr Yabka
53
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LES MENINGES
Pr. BOUDINE Leila
[email protected]
LES MENINGES
LES MENINGES
Les méninges enveloppes protectrices et nourricières de:
➢ la masse nerveuse encéphalo-médullaire,
➢ des nerfs crâniens et
➢ des racines rachidiennes.
la conception classique de Bicat :
les divise en 03 membranes qui sont de dehors en dedans:
▪ La dure mère: fibreuse, protectrice.
▪ L’arachnoïde: séreuse, à deux feuillets (pariétal et viscéral), contenant le liquide
cérébrospinal.
▪ La pie mère: vasculaire, au contact de l’encéphale.
LES MENINGES
les divise en 03 membranes qui sont
de dehors en dedans:
▪ La dure mère:
▪ L’arachnoïde:
▪ La pie mère:
LES MENINGES
La conception moderne:
02 membranes:
▪ La Pachyméninge: correspond
à la dure-mère
▪ La leptoméninge: formée de
l’arachnoïde et de la pie mère.
LES MENINGES
La dure mère crânienne
La couche la plus externe, est une structure fibreuse résistante composée
de deux couches.
▪ La couche périphérique, périostée, est adhérente au crâne,
▪ et la couche profonde recouvre l'arachnoïde sous-jacente
Bien que ces deux couches soient étroitement adhérentes l'une à l'autre,
elles sont séparées dans certaines régions pour former les sinus veineux
de la dure-mère, qui reçoivent le drainage veineux cérébral,
La dure mère crânienne
LES MENINGES
LES MENINGES
A la forme d’une sphère, elle se moule sur la boite crânienne
et adhère fortement à la base du crâne,
et plus faiblement à la voute (espace décollable de GERARD MARCHAND au niveau
temporo-pariétal).
elle présente une séries de prolongements et de cloisons,
les unes à disposition sagittale :
➢ c’est la faux du cerveau
➢ et la faux du cervelet,
les autres à disposition horizontales qui sont :
➢ la tente du cervelet et
➢ la tente pituitaire.
La dure mère crânienne
LES MENINGES
LES MENINGES
La dure mère crânienne
▪ la faux du cerveau,
▪ cloison sagittale interposée entre les deux
hémisphères cérébraux
▪ elle occupe une partie du sillon inter-
hémisphérique.
▪ Sa base est implantée en arrière sur la partie
médiane de la tente du cervelet.
▪ Son bord supérieure est adhérent depuis la
protubérance occipitale interne jusqu’au trou
borgne en avant.
▪ Son bord inférieur s’étend de la tente du
cervelet en avant jusqu’à l’apophyse grista-
galli
La dure mère crânienne
La dure mère crânienne
La dure mère crânienne
LES MENINGES
la faux du cervelet,
▪ cloison médiane sagittale verticale
▪ située dans la fosse cérébelleuse
▪ entre les hémisphères cérébelleux
LES MENINGES
La dure mère crânienne
La tente du cervelet
▪ cloison transversale entre cerveau et
cervelet,
▪ oblique en haut et en avant. elle
contient le sinus droit.
LES MENINGES
La tente du cervelet
Deux insertions:
La grande circonférence:
▪ Elle va d’une apophyse clinoïde postérieure à l’autre,
▪
en s’attachant sur la protubérance occipitale interne et au bord sup du rocher.
▪ Elle loge dans sa partie post le sinus latéral, et dans sa partie ant le sinus
pétreux sup.
La petite circonférence:
Concave en avant va d’une apophyse clinoïde antérieure à une l’autre.
Elle forme avec la lame quadrilatère du sphénoïde et la gouttière basilaire de l’os
occipital : le foramen ovale de PACCHIONI pour le passage du tronc cérébral.
La tente du cervelet, LES MENINGES
La tente du cervelet, LES MENINGES
LES MENINGES
La tente de l’Hypophyse
▪ De forme quadrilatère ,
▪ tendue du tubercule de la selle aux
clinoides post,
▪ se continue latéralement pour former le
toit du sinus caverneux ,
▪ elle est percée au centre d’un petit orifice
circulaire ou passe la tige pituitaire
La dure mère crânienne
La dure mère crânienne
LES MENINGES
La dure mère rachidienne
▪ Couche fibreuse, résistante.
▪ Elle forme un sac allongé,
▪ effilé a partir du sacrum (cône terminal).
▪ Elle s’étend du foramen magnum de l’os
occipital et se continue avec la dure-mère
crânienne
▪ Se termine en cul de sac en regard de la 2 ème
vertèbre sacrée,
▪ et entoure les racines des nerfs de la queue de
cheval .
LES MENINGES
La dure mère rachidienne
▪ La face externe de la dure mère adhère
à la paroi ventrale du canal vertébral au
niveau des 2 vertèbres cervicales .
▪ Dans le reste du canal la dure mère est
séparée de ses parois par l’espace
épidural.
▪ En avant la dure-mère est unie au
ligament vertébral par des fibres.
▪ En arrière: le ligament jaune et les
lames vertébrales.
▪ La face interne est reliée à la pie mère
par des tractus conjonctifs et par les
ligaments dentelés.
LES MENINGES
La dure mère rachidienne
LES MENINGES
Arachnoïde et espace sous arachnoïdien
elle revêt la face interne de la dure mère, ainsi que tous ses prolongements.
▪ Au niveau de la base du cerveau, elle s’insinue dans le sillon inter-
hémisphérique avec les faux du cerveau.
▪ Au niveau de la convexité, trois fulmines qui suivent les sillons latéral et
sagittal.
▪ Au niveau du cervelet, l’arachnoïde entoure le cervelet à la manière d’un sac,
c’est le sac arachnoïdien cérébelleux.
▪ L’arachnoïde spinale: c’est une membrane assez fine, avasculaire. Formée de
02 feuillets: viscérale et pariétale limitant une cavité virtuel.
LES MENINGES
LES MENINGES
Arachnoïde et espace sous arachnoïdien
▪ Entre les feuillets de la dure-mère se situe le sinus veineux qui draine le sang veineux
de l'encéphale, des méninges et du crâne dans les veines jugulaires internes.
▪ L'arachnoïde émet des prolongements dans la dure-mère, à proximité des sinus
veineux.
▪ Il s'agit des granulations arachnoïdiennes de Pacchioni qui permettent la résorption du
liquide céphalorachidien.
▪ Au-dessus de la dure-mère se trouve un espace : l'espace extra-dural (ou péridural ou
épidural), présent uniquement le long de la moelle spinale
▪ C'est dans cet espace qu'a lieu l'anesthésie péridurale
LES MENINGES
LES MENINGES
La Pie mère crânienne
▪ Elle tapisse les circonvolutions du
cerveau et s’insinue jusqu'au fond
des sillons et des scissures.
▪ Elle s’applique contre les
membranes épendymaires des
ventricules
▪ et forme les Toiles choroïdiennes
d’où sont issus les plexus choroïdes
qui sécrètent le LCR .
▪ Elle accompagne les artères qui
pénètrent dans le parenchyme
cérébral.
LES MENINGES
La Pie-mère Spinale
▪ C’est une fine membrane, transparente, fragile
Nourricière du SNC .
▪ Adhère à la moelle dont elle suit les sillons de
sa surface
▪ Limite avec l’arachnoïde l’espace sous-
arachnoïdien.
▪ Elle est vasculaire.
LES MENINGES
Les espaces:
▪ L’espace sous dural ou sus arachnoïdien :
Virtuel entre la dure-mère et l’arachnoïde
contient les veines cérébrales avant leur
abouchement aux sinus veineux.
▪ L’espace extra dural: Virtuel au niveau de
la voute, inexistant au niveau de la base du
crane. Contient les artères méningées .
▪ L’espace sous arachnoïdien: Situé entre
l’arachnoïde et la pie mère, dans lequel
circule le LCR. S’étend du crane au S2
LES MENINGES
L’espace sous arachnoïdien
▪ contient le liquide céphalo –rachidien
▪ LCR qui synthétisé au niveau des plexus choroïdes et dont la résorption est
essentiellement veineuse .
▪ Les rôles principaux du LCR: La protection mécanique du système nerveux
central .
▪ La protection contre les infections:
▪ les médiateurs de l’immunité humorale et cellulaire.
▪ Il transporte les hormones et les Nutriments.
LES MENINGES
LES MENINGES
CONCLUSION
▪ Les méninges sont accolés directement au
système nerveux central (SNC) ce qui rend
leur atteinte grave.
▪ Elles empêchent le SNC de s’endommager.
▪ Moyens d’étude:
Ponction lombaire
Ponction sous occipitale
Ponction ventriculaire:
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