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pour les turcs mêmes l' apparition de le sultan c' était l' épouvante les noms qu' ils lui donnaient exprimaient surtout l' effroi ils l' appelaient le fils de l' esclave et ils nommaient son palais d' été la maison de le meurtrier ils l' annonçaient à les autres nations par des glorifications sinistres où son cheval passe disaient -ils l' herbe ne croît plus le roi de les espagnes et de les indes espèce de sultan catholique était plus riche à le lui seul que tous les princes de la chrétienté ensemble | [
"a ne compter que son revenu ordinaire il tirait chaque année d' italie et de sicile millions d' or millions d' or de le portugal millions d' or de l' PROPN millions d' or de l' amérique les provinces de l' etat de les pays-bas qui comprenait alors l' artois le cambrésis et les ardennes payaient annuellement à le roi catholique un ordinaire de millions d' or PROPN était une riche proie convoitée de toutes parts et par conséquent malaisée à le garder il fallait surveiller venise voisine couvrir de troupes la frontière de savoie pour arrêter le duc se ruant à l' impourvu comme disait PROPN ",
"bien armer le fort de fuentes pour tenir en respect les suisses et les grisons; entretenir et réparer les bonnes citadelles de le pays surtout novarre pavie crémone qui a comme écrivait montluc une tour forte tout ce qui se peut qu' on met entre les merveilles de l' europe comme la ville était remuante il fallait y nourrir une garnison espagnole de hommes d' armes de chevau-légers et de fantassins et bien tenir en état le château de milan à lequel on travaillait sans cesse PROPN on le voit coûtait fort cher pourtant tous frais faits le milanez rapportait tous les ans à l' espagne ducats ",
"les plus petites fractions de cette énorme monarchie donnaient leur denier les îles baléares versaient par an écus tout ceci nous le répétons n' était que le revenu ordinaire l' extraordinaire était incalculable le seul produit de la cruzade valait le revenu d' un royaume ",
"rien qu' avec les subsides de l' eglise le roi entretenait continuellement bonnes galères ajoutez à le cela la vente de les commanderies les caducités de les états et de les biens les alcavales les tiers les confiscations les dons gratuits de les peuples et des feudataires tous les ans le royaume de naples donnait écus d' or et en la castille offrait à le roi qui daignait accepter millions d' or payables en ans cette richesse se résolvait en puissance ce que le sultan était par la cavalerie le roi d' espagne l' était par l' infanterie ",
"on disait en europe: cavalerie turque infanterie espagnole etre grave comme un gentilhomme diligent comme un miquelet solide à les chocs d' escadrons imperturbable à la mousquetade connaître son avantage et son désavantage à la guerre conduire silencieusement sa furie suivre le capitaine rester dans le rang ne point s' égarer ne rien oublier ne pas disputer se servir de toute chose endurer le froid le chaud la faim la soif le malaise la peine et la fatigue marcher comme les autres combattent combattre comme les autres marchent faire de la patience le fond de tout et du courage la saillie de la patience voilà quelles étaient les qualités de le fantassin espagnol c' était le fantassin castillan qui avait chassé les maures abordé l' afrique dompté la côte soumis l' ethiopie et la cafrerie pris malacca et les îles moluques conquis les vieilles indes et le nouveau monde admirable infanterie qui ne se brisa que le jour où elle se heurta à le grand conde après l' infanterie espagnole venait par ordre d' excellence l' infanterie wallonne et l' infanterie wallonne était aussi",
"sa cavalerie qui ne le cédait qu' à la turque était la mieux montée qui fut en europe elle avait les genets d' espagne les coursiers de règne les chevaux de bourgogne et de flandre les arsenaux de le roi catholique regorgeaient de munitions de guerre rien que dans les salles d' armes de lisbonne il y avait des corselets pour hommes de pied et des cuirasses pour cavaliers ses forteresses étaient sans nombre et partout et d' entre elles collioure perpignan et salses à le midi à le nord gravelines dunkerque hesdin arras valenciennes philippeville et marienbourg faisaient brèche à la france d' aujourd'hui la plus grande puissance de l' espagne si puissante par ses forteresses sa cavalerie et son infanterie ce n' était ni son infanterie ni sa cavalerie ni ses forteresses ",
"c' était sa flotte le roi catholique qui avait les meilleurs hommes de guerre de l' europe avait aussi les meilleurs hommes de mer aucun peuple navigateur n' égalait à le cette époque les catalans les biscayens les portugais et les génois séville qui comptait alors parmi les principales villes maritimes de l' europe bien que située assez avant dans les terres et où abordaient toutes les flottes de le mexique et de le pérou était une pépinière de matelots pour nous faire une idée complète de le poids qu' avait l' espagne autrefois comme puissance maritime nous avons voulu savoir à le juste ce que c' était que la grande armada de philippe ii si fameuse et si peu connue comme tant de choses fameuses ",
"l' histoire en parle et s' en extasie mais l' histoire qui hait le détail et qui selon nous a tort de le haïr ne dit pas les chiffres ces chiffres nous les avons cherchés dans l' ombre où l' histoire les avait laissés tomber nous les avons retrouvés à le grand'peine; les voici rien à le notre sens n' est plus instructif et plus curieux ",
"c' était en le roi d' espagne voulut en finir d' une seule fois avec les anglais qui déjà le harcelaient et taquinaient le colosse il arma une flotte il y avait dans cette flotte gros vaisseaux de séville de biscaye petits vaisseaux de catalogne et de valence barques de la côte d' PROPN chaloupes des villages de la côte de PROPN gabares de portugal galères et galéasses de naples galères de sicile galères d' PROPN et ourques d' allemagne; en tout voiles manœuvrées par marins "
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"les arbres sont de jeunes peupliers droits et presque aussi nus que des cierges encore des cierges toute une allée de tristes cierges éteints et noirs —non me dis -je cette nuit c’ en sera fait de ma vie je ne mourrai pas déchiqueté par un torrent comme un brave ploutache ",
"il la voyait avec effroi attentive captivée il la devinait conquise par cette femme qui avait fait sa chose de la jeune âme innocente il essayait de protester de discuter les paroles d’ irène mais elle l’ interrompait d’ un ton péremptoire –taisez -vous beau barbare vous n’ entendez rien à le cela; ",
"–vous êtes venu visiter l’ expo? –j’ ai fait un tour –vous savez qu’ élisabeth expose –elle aussi s’ exclame PROPN regarde dans la direction où la décapotable vient de disparaître –mais oui ils ont exposé tous les –on peut dire qu’ elle a eu un bon professeur admet gilbert de mauvaise grâce pour cela excellent ",
"ceux-là qui protestaient à le nom de la tradition contre le bitumage de les rues pavées encore nombreuses dans la région n’ avaient qu’ à le embarquer à le bord de la dyna on claquait des dents pendant toute la traversée de les villes anciennes pour être honnête les lourdes valises n’ étaient pas seules responsables de l’ état de les amortisseurs sa marotte n’ avait rien arrangé c’ est pendant cette période qu’ il entreprit de collecter les pierres remarquables ",
"je dis de ne rien toucher et je me renseigne sur son emplacement exact c’ est devant le de la rue de la tour la photo est pratiquement sèche j’ arrache un morceau de buvard sur mon sous-main pour la plier dedans il m’ arrive d’ être méticuleux vous voyez chapitre des fils a retordre la rue de la tour est une petite voie étroite dans un quartier mité au-delà de les boulevards extérieurs ",
"–surexcitation à le dernier période murmurait -il et pour le même objectif c’ est curieux bien curieux soudain sans aucune transition sans que rien ait pu faire prévoir ce revirement subit la fureur de pierre se calma complètement il cessa d’ étreindre la grille laissa tomber inertes ses bras le long de son corps et ses traits détendus prirent une expression de douceur mêlée de tristesse autre phase constata le docteur ",
"–mademoiselle ne prend pas de la confiture demanda rosalie alors je puis ôter le couvert?hélène restait les yeux perdus –maman j’ ai sommeil dit jeanne d’ une voix changée veux -tu me permettre de me coucher je serai mieux dans mon lit .de nouveau sa mère parut s’ éveiller en sursaut ",
"non ce vertueux citoyen ce travailleur prolétaire n’ a pas déserté les devoirs qui \\n' lui incombaient et les intérêts de la démocratie si on veut chercher sérieusement la véritable cause de sa mort il faut penser à le ce\\n' vieil axiome de droit –tu leur parles latin maintenant es -tu fou? demanda valnoir –tu n’ entends rien à le journalisme mon cher nos lecteurs ne comprennent pas mais les flatte ",
"quant à le ta seconde question c’ est tout différent et je te donnerai à le ce sujet toutes les explications que tu voudras ton oncle a acheté dans une de les provinces les plus occidentales de les états-unis dans le michigan des terres qu’ il se propose de défricher et de mettre en culture ce sont des prairies et des forêts d’ après les détails contenus dans sa dernière lettre l’ immense domaine dont il a pris possession est situé sur les bords d’ une grande rivière nommée la saginaw son proche voisin est un français qui s’ est établi dans le pays depuis une dizaine d’ années et qui lui a promis de l’ aider de son expérience et de ses conseils ",
"le surlendemain l’ épicier et son garçon de magasin convoqués en hâte reconnaissaient formellement à son costume et à sa stature le voyageur qui la veille de le crime avait acheté des provisions et de l’ essence ainsi donc toute l’ affaire recommençait sur de nouvelles bases il ne s’ agissait plus d’ un drame à le personnages un homme et une femme dont l’ un avait tué l’ autre mais d’ un drame à le personnages avec victimes dont l’ une était précisément l’ homme que l’on accusait d’ avoir tué sa compagne quant à l’ assassin aucun doute "
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c’ était pierrot qui était revenu à le toutes jambes de la cour de le prince azor et dont le premier soin en entrant à le palais avait été de voir ce qui se passait dans la salle de les festins .tout à le coup de les cris se firent entendre: un bruit de pas accompagné d’ un cliquetis d’ épées retentit dans les galeries de le palais et le prince azor ouvrant brusquement la porte se précipita vers le seigneur PROPN –où est le roi? demanda -t-il à le voix basse –il est là dans ce fauteuil pieds et poings liés –par ma bosse vous êtes un homme de parole –et les sequins | [
"–les voici.à cette partie de le dialogue une ombre blanche glissa rapidement devant les interlocuteurs saisit la bourse que le prince azor tendait à le renardino et soufflant les bougies plongea la salle dans l’ obscurité à le même moment le seigneur alberti qui avançait la main pour prendre les sequins reçut sur la joue droite un violent soufflet à lequel il riposta par un grand coup de poing qui tomba d’ aplomb sur le visage de le prince fut alors dans les ténèbres une lutte affreuse mêlée de cris de morsures et d’ imprécations le prince et se tordaient et se roulaient l’ un sur l’ autre enlacés comme serpents effrayés de l’ horrible vacarme qu’ ils entendaient les soldats accoururent avec des flambeaux et relevèrent les combattants –comment c’ était vous s’ écrièrent -ils tous les en se reconnaissant; et ils demeurèrent .mais bien plus grande encore fut leur surprise quand jetant les yeux autour d’ eux ils s’ aperçurent que le roi et les sequins avaient disparu .le soir le prince et se livrèrent dans le palais à les perquisitions les plus minutieuses l’ un pour ",
"l’ autre les sequins qui lui avaient été enlevés mais leurs recherches furent inutiles .le roi n’ était plus à le palais emporté par pierrot il dormait en ce moment d’ un sommeil de plomb dans la maisonnette de le bûcheron ses liens avaient été coupés et de temps en temps la bonne marguerite lui faisait respirer des sels d’ une odeur si pénétrante et si aiguë que le pauvre monarque faisait d’ affreuses grimaces et s’ appliquait en dormant de grands coups de poing sur le nez son côté le bûcheron accoudé sur la table couvait avidement des yeux une éblouissante traînée de sequins qui reflétait en rayons d’ or les pâles clartés de la lampe .cependant le prince azor qui commençait à le devenir fort inquiet fit placer des sentinelles à les grilles de le palais et passa toute la nuit en conférence avec le seigneur PROPN une chose le préoccupait surtout ",
"c’ était l’ absence de les troupes de le roi que cœur-d’or sur l’ avis de la vieille mendiante avait emmenées avec lui le soir pour escorter fleur-d’amandier PROPN qui ignorait cette circonstance se perdait en conjectures sur cette singulière disparition et bien qu’ il n’ en dît rien entrevoyait vaguement quelque malheur .le jour venait de poindre quand le capitaine de les troupes de le prince entra dans la chambre –qu’ y a -t-il de nouveau demanda le prince .–sire la nuit a été tranquille répondit le capitaine seulement les soldats de garde ont aperçu un fantôme qui a erré toute la nuit autour de les grilles de le palais l’ un d’ eux a cru reconnaître dans ce fantôme l’ homme blanc qui se disait l’ ambassadeur de le roi de bohême et que vous avez voulu mettre à le mort ",
"mais que ce soit lui ou tout autre je ne dissimulerai pas à le votre altesse que cette apparition affecte à le plus haut degré le moral de votre armée les lâches ont peur d’ un fantôme! fit le prince d’ une voix stridente eh bien capitaine il faut brusquer les choses sortez du palais avec toutes mes troupes et mettez la ville à le feu à le sac et à le sang!le capitaine s’ inclina et sortit une minute après il rentra tout effaré ",
"–prince dit -il nous sommes bloqués le roi de PROPN à la tête de son armée cerne toutes les issues de le palais et somme votre altesse de se rendre –sang et mort! qui parle ici de se rendre? reprit le prince azor d’ une voix terrible capitaine apportez -moi ma cuirasse et ma lance faites ouvrir les grilles de le palais que je disperse en un tour de main toute cette canaille –prince vous ne m’ avez pas compris dit le capitaine ",
"je vous répète que nous sommes bloqués les clefs de toutes les grilles de le palais ont été soustraites cette nuit et nous ne pouvons sortir –les clefs soustraites et qui a eu l’ audace –cet homme blanc qui a rôdé toute la nuit et dont je vous parlais tout à l’ heure il vient de les remettre à l’ instant même à le roi votre ennemi –bas les armes ",
"s’ écria tout à le coup une voix menaçante bas les armes ou vous êtes morts c’ était cœur-d’or qui se précipitait dans la chambre suivi de le roi de PROPN et de son armée PROPN de se trouver pris à le trébuchet le prince azor s’ adossa à la muraille et se disposait à le vendre chèrement sa vie lorsque le seigneur PROPN le saisit par le bras et lui dit à le voix basse –tout beau prince tout beau! remettez votre épée dans sa gaine et laissez -moi faire la partie n’ est pas encore perdue avançant alors vers le roi:–sire lui dit -il je ne puis revenir de l’ étonnement où je suis que se passe -t-il donc et que signifie tout cet appareil de guerre? est -ce ainsi que vous exercez l’ hospitalité envers les princes qui briguent l’ honneur de s’ allier à le votre royale maison ",
"que voulez -vous dire seigneur s’ écria le roi –je dis reprit PROPN d’ une voix grave et solennelle que le prince azor ici présent pour cimenter la paix entre vos royaumes a l’ honneur de solliciter de votre majesté la main de son altesse royale haute et puissante princesse fleur-d’amandier cette péripétie inattendue les assistants poussèrent une exclamation de surprise pierrot paraissait confondu et sifflait un air entre ses dents pour se donner une contenance tandis que le roi lui disait tout bas: –qu’ est -ce que vous me chantiez donc cette nuit avec votre histoire de poudre seigneur pierrot –le prince azor attend votre réponse sire reprit ces mots la vieille mendiante qui se trouvait à le côté de le roi lui dit à l’ oreille –répondez vite que vous agréez sa demande mais offrez-lui pour l’ éprouver le combat d’ usage ",
"–c’ est juste je n’ y avais pas songé dit le roi; merci ma bonne vieille; et se tournant vers j’ accepte de grand cœur l’ offre d’ alliance que veut bien nous faire notre beau cousin le prince azor mais à une condition c’ est que suivant l’ antique usage de notre bohême il soutiendra aujourd’hui même dans un tournoi la lutte à le toutes armes à le pied et à le cheval contre tout venant –accepté dit le prince azor.–eh bien prince je te défie! s’ écrièrent à la fois cœur-d’or et pierrot qui jetèrent l’ un son gantelet et l’ autre son chapeau de feutre à ses pieds cria le prince azor d’ une voix tonnante "
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"pas avec la belle évidemment pluriel de majesté pudique péchâmes par excès de délicatesse– mais avec le temps n’ en avoir pas su goûter chaque instant pleinement successivement à sa juste valeur prenez les bonnets blancs par exemple comme serre-livres pour œuvre de chair qui creusent entre les seins gonflés ce sillon-entonnoir s’ engouffrent comme dans un trou noir le regard la lumière et le désir avec leurs fines bretelles qui coupent à la perpendiculaire les clavicules comme à la réflexion tout est allé trop vite pourquoi s’ être précipité sur l’ agrafe dans le dos s’ être acharné quoique délicatement à la défaire et à le triomphalement quoique humblement ôter précipitamment le tout à le lieu de profiter à le ralenti de cette éclosion de cette libération de les seins encagés qui une fois l’ agrafe scindée en se rendent la ̂chement à la pesanteur s’ abandonnent une demi-aréole brune pointant par-dessus la dentelle de le bonnet comme un soleil de nuit émergeant de la blancheur les bretelles glissant lentement sur les bras pendant que les épaules sembl",
"de ses sabords s’ illuminèrent crachant une pluie de fer et de feu dans la pirogue et la pirogue coula bas et disparut sous les vagues avec ses morts et ses blessés alors le fowler s’ élança toutes voiles dehors vers la haute mer comme un étalon fougueux qui brise ses liens pour retourner à le pâturage pas-de-chance consterné murmurait: tous ces hommes sont des monstres le lendemain à le point de le jour comme la bordée de tribord rendait le quart pas-de-chance et le charançon causaient de les événements de la nuit ",
"je mettrai dans mes paroles dans mes actions la réserve d' un serviteur vis-à-vis de ses maîtres mon dieu protégez -les ces maîtres si chers! mon cher m. le comte mon bon m. jules! continuez mon dieu à les éclairer à les diriger vers le bien et cette bonne mlle hélène qu' elle me remplace près d' eux mon dieu changez le coeur de mme la comtesse ",
"on extasiait là-dessus il y a ans pas la moindre flaque eau où ébrouer un peu à le soleil se rengorger lisser ses plumes elle a raison on ne doit pas se laisser intimider il ne se laissera plus faire il n\\ a pas peur le cercle de les amis encourage lui sourit allons un bon mouvement il éclaircit la voix il toussote mauvais quand on est tarabusté ainsi à le départ tiraillé de tous côtés annoncé avec emphase il faut que les choses se fassent tout naturellement sans on y pense sinuant d\\' abord doucement puis enflant petit à le petit mais ici on a fait place nette devant elles espace dégagé pour les recevoir est trop grand elles vont flotter ridiculement chétives à le peine visibles mais il est trop tard espace ouvert devant lui le tire aspire il se sent poussé par-derrière il élance il part de le mauvais pied il sent combien son ton est faux emprunté eh bien voilà a rien de si je ne sais pas pourquoi vous trouvez a si amusant est toujours les manies de ma tante ses histoires de décoration d\\' appartement les derniers temps a a pris des proportions elle a appelé à le",
"elle m’ initie volontiers à les issues des pieds secrètes de sa maison me voici faufilé en un étroit conduit à les marches brèves obscur salpêtreux passionnant non? non alors c’ est que t’ as pas le goût de le mystère je gravis ces menus degrés qui décrivent un angle vénérable vu qu’ ils sont à le nombre de l’ obscurité cesse lentement pour le céder à un jour gris et poussiéreux ",
"cette loi nous allons vous l’ appliquer immédiatement qu’ avez -vous à le dire pour votre défense? —chaque chose en son temps coeur-loyal bientôt nous nous occuperons de ceci mais d’ abord terminons je vous prie ce que j’ avais à le vous dire soyez tranquille ce ne sont que quelques minutes de retard moi-même je reviendrai à le cette question que vous paraissez avoir tant à le coeur de vider en vous installant de votre autorité privée juge dans ce désert cette loi est aussi ancienne que le monde elle émane de dieu lui-même ",
"surgissent alors des soldats noirs de l’ armée d’ occupation le conducteur leur demande de l’ aider à le sortir de ce mauvais pas la jeune femme descend afin que le véhicule soit plus facile à le pousser tirailleurs s’ arc-boutent derrière la carrosserie tandis que les autres en profitent pour importuner la jeune femme lui soulever les jupes le mari proteste tente de s’ extirper de la voiture ",
"raoul le tourna un flot jaillit tiède avec un peu de buée l’ eau de jouvence dit raoul c’ est cette eau que contenait la bouteille prise à le chevet de votre grand-père et dont l’ étiquette donnait la formule durant heures ils déambulèrent dans la fabuleuse cité ",
"maxime n’ osa baiser que la main de l’ enfant hélène et lui se dirent bonsoir dans un serrement de main où communiaient les êtres mme boisrobin ne retourna à le corbeil que jours après lui apprit triomphant que cette canaille de bourichon s’ était fait pincer les armes à la main à l’ assaut de le père-lachaise et ne saurait manquer d’ être fusillé si ce n’ était fait déjà –on peut dire qu’ il ne l’ a pas volé fit -il en manière d’ oraison funèbre de le patriarche de la démocratie corbeilloi –pauvre homme pensa –moi je ne plains jamais les imbéciles conclut boisrobin ",
"on ne le sent pas sur la langue mais c’ est bon tout de même quelques secondes plus tard il répéta avec plus de conviction c’ est bon tout de même a fait chaud il avait tout à le fait oublié le public curieux à les mines offusquées "
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dit suzanne toute frissonnante mon pauvre père pourvu qu’ il ne lui soit pas arrivé de mal mon pauvre père j’ aurais dû un instant elles demeurèrent toutes les comme paralysées incapables d’ une résolution le domestique sortit en disant qu’ il sellait le cheval et galopait jusqu’ à le col de le diable à le hasard marthe qui était restée près de le téléphone demanda des renseignements à la mairie de saint-élophe on ne savait rien | [
"mais gendarmes venaient de traverser la place à le grande allure alors sur le conseil de mme morestal qui saisit un de les récepteurs elle réclama la communication avec la gendarmerie l’ ayant obtenue elle expliqua sa démarche il lui fut répondu que le brigadier était en route pour la frontière conduit par un paysan qui déclarait avoir trouvé dans les bois entre la butte-aux-loups et le col de le diable le cadavre d’ un homme on n’ en pouvait dire davantage mme lâcha le récepteur et tomba évanouie ",
"marthe et suzanne voulurent la soigner mais leurs mains tremblaient catherine la bonne étant survenue elles se sauvèrent toutes les secouées par une énergie subite et par un immense besoin d’ agir de marcher de contempler ce cadavre dont la vision sanglante les obsédait elles descendirent l’ escalier de la terrasse et coururent dans la direction de l’ étang-des-moines elles n’ avaient pas fait pas qu’ elles furent dépassées par PROPN qui galopait à le cheval et qui leur cria: —rentrez donc! à le quoi qu’ ça sert puisque je r’ viens! ",
"elles continuèrent cependant mais chemins s’ étant présentés suzanne voulut prendre celui de le col à le droite marthe celui de gauche à le travers les bois elles échangèrent des mots âpres se barrant la route l’ une à l’ autre tout à le coup suzanne qui n’ avait pas conscience de ce qu’ elle disait se jeta dans les bras de son amie en bégayant: il faut que je te dise c’ est mon devoir d’ ailleurs toute la faute est pour moi exaspérée et ne comprenant pas ces paroles dont elle devait se souvenir plus tard de façon si nette marthe la brutalisa —tu es folle aujourd’hui laisse-moi tranquille ",
"elle s’ élança à le milieu de les bois et quelques minutes après atteignit une carrière abandonnée le sentier n’ allait pas plus loin elle eut un mouvement de rage fut sur le point de se coucher à le terre et de pleurer puis reprit sa course car il lui semblait percevoir des appels c’ était suzanne en effet qui avait vu un homme à le cheval revenir de la frontière et qui avait essayé vainement de se faire entendre sans doute apportait -il de les nouvelles haletantes à le bout de forces elles s’ en retournèrent ",
"mais à le vieux-moulin il n’ y avait personne personne que mme morestal et catherine qui priaient sur la terrasse tous les domestiques étaient partis à l’ aventure et l’ homme à le cheval un paysan avait passé sans lever la tête alors elles tombèrent assises près de la balustrade stupides épuisées par l’ effort qu’ elles venaient d’ accomplir et il s’ écoula des minutes effroyables chacune de les femmes pensait à sa douleur particulière et chacune en outre subissait l’ angoisse de le malheur inconnu qui les menaçait toutes elles n’ osaient pas se regarder ",
"elles n’ osaient point parler quoique le silence les torturât le moindre bruit était un motif d’ espoir insensé ou de crainte horrible et les yeux sur la ligne de les bois sombres elles attendaient soudain elles tressautèrent catherine qui veillait sur les marches de l’ escalier s’ était dressée henriot cria -t-elle ",
"fit mme —oui le garçon de le jardinier je le reconnais —où on ne l’ a pas vu venir il a dû prendre un raccourci il monte l’ escalier vite henriot dépêche -toi tu sais quelque chose elle tira la grille et un gamin d’ une quinzaine d’ années le visage en sueur apparut ",
"tout de suite il dit: est un déserteur qui est mort un déserteur allemand et aussitôt une grande paix envahit les femmes après l’ assaut de les événements qui s’ étaient rués sur elles comme une tempête il leur semblait que rien ne pouvait plus les atteindre le fantôme de la mort s’ écartait de leur esprit un homme avait bien été tué mais cela n’ avait pas d’ importance puisque cet homme n’ était point l’ un de les leurs et une telle allégresse les secouait qu’ elles avaient envie de rire ",
"et de nouveau catherine survint elle annonçait le retour de PROPN les femmes virent en effet à le débouché de le col un homme qui talonnait son cheval à le risque d’ une chute sur la pente rapide de la route on s’ aperçut bientôt lorsque l’ homme parvint à le l’étang-des-moines que quelqu’un le suivait à le grands pas et marthe poussa des exclamations de joie en reconnaissant la haute silhouette de son mari elle agita son mouchoir "
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"un couple d\\' amoureux qui les a précédés de quelques années mark et nicole restent un moment silencieux devant cette épigraphe puis se promettent de se faire graver la même à l\\' intérieur de leurs alliances posa sa main droite sur index de sa main gauche son alliance était toujours PROPN ",
"la foule prit une joie extrême à le cet incident des gavroches peut-être ceux que j’ avais récemment gorgés de hure à les pistaches me huèrent férocement comme je devais avoir l’ air bête mais ma confusion ne connut plus de bornes quand j’ aperçus sur la porte de sa boutique ma belle charcutière elle-même riant de toute la nacre de ses dents superbes dieu qu’ elle s’ amusait ",
"parmi les passants qui s’ attardaient malgré le froid et formaient à la porte de l’ hôtel une baie curieuse s’ agitait une petite ombre falote à le démarche de cane serrée de la tête à les pieds dans une longue mante paysanne qui ne laissait voir d’ elle que yeux aigus elle allait venait courbée en claquant des dents mais ne sentant pas la gelée dans une excitation de fièvre et d’ ivresse tantôt elle se précipitait vers les voitures en station le long de la rue de grenelle qu’ on voyait avancer imperceptiblement avec un bruit luxueux de gourmettes des ébrouements de bêtes impatientes des blancheurs nuancées à les portières derrière la buée de les vitres tantôt elle revenait vers la porte où le privilège d’ un coupe-file faisait entrer librement quelque carrosse de haut fonctionnaire elle écartait les gens pardon laissez -moi un peu que je regarde sous le feu de les ifs sous la toile rayée de les marquises les marchepieds ouverts avec fracas laissaient se développer sur les tapis de les flots de satin cassant des légèretés de tulle et de fleurs ",
"pas besoin de ans de carrière dans les lycées de louveplaine saignes et saint-denis pour savoir qu’ elle ne pouvait rester une minute de plus dans cette position pas besoin non plus d’ être éducateur spécialisé pour se rendre compte que ces enfants n’ étaient pas dans leur état normal à le deuxième rang retenait des larmes de rire nerveux et derrière émilien et avaient été sur le point de se prendre à la gorge la seconde d’ avant même s’ ils avaient été retenus par un regard de PROPN ève comprenait qu’ il était hors de question pour elle de se plier à le leurs exigences sans prendre quelques garanties souscrire quelques contrats de loyauté debout elle tapa ses mains l’ une contre l’ autre pour chasser les poils et l’ impression de poussière collée et déclara: très bien ",
"mais aussi mes bonheurs ont pâli la mort n’ est plus dans les lointains une aventure brutale elle hante mon sommeil; éveillée je sens son ombre entre le monde et moi: elle a déjà commencé voilà ce que je ne prévoyais pas commence tôt et ronge ",
"tout cela est encore passe te voilà à l’ âge de les souvenirs il me souvient PROPN de ma première jeunesse de mes premiers plaisirs de ces premières émotions d’ amour qui firent battre mon cœur j’ étais comme toi aussi n’ espérant que le bonheur: tout cela a passé encore il me souvient encore de ce jour où j’ épousai ta mère ",
"enfin il ouvrit la porte de le cellier à le droite et je l’ entendis frapper sur les tonnes vides qui retentissaient à le fond de les voûtes sonores le soleil était magnifique midi ayant sonné je descendis dans la grande salle où je trouvai margrédel en train de mettre la nappe alors je lui racontai les paroles de son père en lui prenant la main elle baissait les yeux et ne disait rien ",
"le lendemain matin il reçut de PROPN la lettre pour m. aimé deslandes d’ ingouville on ne l’ annonçait que sous son nom de roger il sauta de joie à la réception de cette lettre il pourrait étudier l’ ange sans qu’ elle s’ observât devant lui il la verrait lui parlerait entendrait sa voix sa voix qui manquait tant à les douces paroles qu’ elle lui écrivait il était trop tard pour aller à le havre ce jour-la ",
"à le cette nouvelle j’ ai failli mourir je suis tombée évanouie sur la route sous les arbres ne voyant plus ni le jour ni le soleil ni rien de ce qui m’ entourait heureusement dieu m’ a vue lui dieu a eu pitié de moi il m’ a rendue à l’ existence et en me rendant à l’ existence m’ a inspiré l’ idée de venir rejoindre conscience ",
"—quelle importance —parce que c’ est à le laubazac que vous vous êtes fait agresser et non pas sur le plant de vigne pourquoi mentez -vous je ne mens pas commissaire c’ était sur le plant de vigne "
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mais qu’ a donc aperçu il porte les mains à ses yeux et recule à le centre de la lumière une jeune fille blonde vêtue de blanc le front ceint d’ un fil de perles sourit et attend edwige la pure fiancée de les rêves de le trop heureux jasmin edwige est là vivante et merveilleuse jasmin s’ élance et reçoit ses enfants dans ses bras xvi comment s’ était accompli ce prodige oh! bien simplement | [
"se connaissait en hommes il avait eu tout de suite le cœur gagné par le regard si droit de robba et s’ était promis de l’ étudier afin s’ il en était digne de réaliser un vœu secret de son oncle en mariant edwige à l’ un de les siens il s’ était donc ménagé des intelligences dans la place le chambellan de le sire de pierrefonds était un homme à le lui pierre dufresne s’ était acquitté de sa tâche à le souhait ",
"à le courant de les pensées de le maître il tenait depuis le premier jour une relation exacte de les faits et gestes de robba et l’ envoyait régulièrement à le mr. mois après que jasmin était entré à le pierrefonds l’ anglais avait amené sa fille à le paris edwige instruite dès longtemps des secrets désirs de le bienfaiteur de son père qui l’ avait elle-même comblée et édifiée sur tout ce que faisait robba se sentait une vive sympathie pour cet artiste à le cœur délicat à l’ âme droite qui si étrangement la vénérait sans la connaître elle vint une première fois à le château lors de la partie de chasse et voulut voir de si près le seigneur de pierrefonds qu’ elle dut fuir devant lui qui aperçut depuis lors elle avait bien des fois suivi son père à le château par les souterrains que leur ouvrait le chambellan ",
"souvent elle s’ était trouvée à le pas de jasmin quand il se lamentait dans l’ oratoire plus d’ une fois elle faillit trahir sa présence PROPN et sa fille expliquèrent ces choses à le robba tour à le tour stupétait ému ravi la nuit s’ écoula ainsi en une douce et attendrissante causerie jasmin n’ était plus le même homme ",
"grand fut l’ étonnement de les amis des hôtes et des vassaux de le seigneur de pierrefonds quand à le matin ils virent apparaître leur suzerain il était redevenu jasmin robba comme devant son vêtement était coupé à la mode de paris son front s’ irradiait de bonheur il conduisait par la main edwige souriante et confuse ",
"suivait un bon rire à les lèvres messieurs ma fiancée dit jasmin en jetant à la ronde un regard de triomphe ma fiancée répéta -t-il lamberquin deschaumes arbel fauvel et s’ avancèrent vers l’ heureux couple la jeune fille rougissante serra ces mains loyales qui se tendaient vers elle on ouvrit les portes de pierrefonds liberté de vivre à sa guise étant rendue à le chacun et les pauvres comblés de libéralités ",
"il se fit autour de cet événement un bruit énorme et pendant une semaine les journaux petits et grands décuplèrent leurs tirages les jeunes époux après des noces splendides partirent pour marseille un élégant yacht de plaisance aménagé avec tout le confort imaginable se balançait dans le port ce yacht était l’ edwige qui allait emmener à les indes heureux fin dans l’ histoire sterne dans PROPN a très judicieusement parlé de l’ influence de les noms ",
"chacun de nous est fait pour le nom qu’ il porte les ou syllabes sous lesquelles nous sommes désignés ont une puissance secrète de même le nom de les choses pierrefonds cela sonne haut et clair c’ est solide et fort ",
"rien de plus naturel: les romains nos maîtres ont passé par là ils furent les parrains de le coin de terre où devait s’ incruster dans le roc le fameux château à le flanc de la colline le sol était couvert de pierres d’ où tombaient des sources formant de claires fontaines et de riantes cascatelles les romains plantèrent en cet endroit un chêne bâtirent un village et baptisèrent le lieu petræ-fontes; pierres et fontaines notre langue en a fait pierrefonds ",
"le village gallo-romain disparut; le chêne resta il subsiste encore a vrai dire ce n’ est pas le même on l’ a remplacé chaque fois que les orages le renversaient mais l’ arbre a gardé le nom sous lequel le premier que l’on planta fut d’ abord désigné c’ est le chêne herbelot "
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"tout est fini dit -elle un soir en rentrant chez elle et elle s’ assit épuisée de fatigue sur la première chaise qu’ elle rencontra il n’ y a plus un clou à le mettre le notaire et le percepteur peuvent envoyer leurs filles demain à la vieille grange si cela leur convient leurs chambres sont prêtes et moi puis -je envoyer chercher ma femme demanda malicieusement m. PROPN ",
"le mouvement brusque déplaça sous le crêpe un collier de perles énormes enroulé fois autour de le long cou ridé qu’ elle agitait par saccades comme un vieil oiseau de proie –elle doit être très riche vieux corbeau pensa c’ est toujours ainsi chez nous crever à le force de travail pour qu’ elles s’ enrichissent il revit dans son souvenir sa propre femme qui cachait précipitamment son carnet de chèques dès qu’ il entrait comme un paquet de lettres d’ amour –vous voulez le voir? demanda mme marcus ",
"la veille de son départ lazare témoignait une telle joie de quitter PROPN que pauline –tu ne m’ aimes plus –es -tu sotte! est -ce qu’ il ne faut pas que je fasse mon chemin une grande fille qui pleurniche !déjà elle retrouvait son courage elle souriait –travaille bien cette année pour revenir il est inutile de tant travailler ",
"pourtant ils se racontaient la semaine écoulée mais avec de longs silences qui étaient comme la musique l’ accompagnement discret et passionné de cet opéra à le voix pour entrer dans cette partie de la forêt qu’ on appelle le grand sénard on passait devant le chalet de les aulnettes où le docteur continuait à le venir faire de temps en temps des expériences sur la thérapeutique de les parfums on eût dit qu’ on brûlait là tous les baumes de la forêt et des champs tellement la fumée montant de le toit était épaisse et vous saisissait à la gorge par son âcreté aromatique l’ empoisonneur est arrivé disait m.rivals à les enfants la sentez-vous sa cuisine de le diable cécile voulait le faire taire: —prends garde grand-père il pourrait t’ entendre qu’ il m’ entende est -ce que tu crois que j’ ai peur de lui pas de danger qu’ il bouge va! depuis le jour ou ̀ il voulait m’ empêcher d’ arriver jusqu’ à le notre ami jack il sait que le vieux rivals a le poignet encore solide ",
"c' est en disant tout qu' on se distingue de la foule de les hommes d' état boutonnés et méticuleux j' ai conçu la diplomatie sur un nouveau plan je parle tout haut vous avez tort de redouter mes révélations elles ne pouvaient que vous faire honneur ",
"ce troisième tableau eut un vrai succès on applaudit à le courage de mac-bel après avoir frissonné lors de l’ enlèvement de mlle de crève-cœur à le quatrième tableau m. de flamberge dans son hôtel reçoit les témoins de le comte de précigny qui viennent le provoquer en duel de la part de ce dernier il ne consent à le aucune excuse et ne cesse de répéter: la fortune de mlle de crève-cœur m’ appartient et je l’ aurai le tableau suivant nous fait assister à le duel dans le même parc a eu lieu l’ enlèvement le comte de PROPN tue son adversaire et le misérable ne laissera sur la terre aucun regret ",
"enfin la présence de tout cet attirail mortuaire fut signalée à les passants par une enseigne représentant un gros cupidon qui tenait à la main un flambeau renversé avec l’ inscription suivante on fait des cercueils simples ou coloriés avec ou sans garniture on en loue à l’ occasion et à le besoin on raccommode les vieux le rangement général opéré les filles d’ adriane se retirèrent dans leur chambre quant à le héros de notre histoire après avoir passé pour la dernière fois en revue toute son habitation depuis la cave jusqu’ à le grenier il s’ assit près de la fenêtre et fit allumer le somavor le lecteur n’ ignore sans doute point que et ont coutume de représenter leurs fossoyeurs ou leurs faiseurs de cercueils professions qui se touchent de le doigt comme des personnages gais et plaisants ils en tirent ce bénéfice que le contraste frappe notre imagination et par conséquent nous impressionne davantage ",
"des créatures toujours plus de créatures l’ europe avait en son cœur un grand trou elle a offert ce trou à les récits agressifs colorés de le reste de le monde tout y fut jeté en vrac: platon bob l’ éponge trump tarzan la kryptonite la guerre de les étoiles quelque chose macéra pour produire après quelques années une soupe commune un plan un seul où tout semblait condamné à se coucher à s’ aplatir ",
"—je vous salue mademoiselle dit raoul puis -je me présenter baron de explorateur et policier depuis une semaine vous m’ avez reconnu tout de suite n’ est -ce pas oui je l’ ai deviné en bas dans le vestibule surtout gardez le silence mais riez encore mademoiselle ah! votre rire tout à l’ heure comme c’ était bon de l’ entendre! et quelle récompense pour moi! il salua brégeac ",
"eh bien la veille de mon départ elle m’ a dit monsieur fanfan puisque vous partez pour l’ afrique venez dans ma chambre j’ ai à le vous parler je l’ ai suivie et là elle m’ a montré un cahier de papier roulé avec un cordon rose autour et qui était sur sa table on m’ a défendu de lui écrire mais tous les soirs je mets sur ce cahier toutes mes pensées de le jour ce n’ est pas à le lui que je parle c’ est à le mon cœur vous lui direz que vous avez vu ce petit cahier qu’ il m’ est défendu de lui donner et en me disant cela pierre elle avait les larmes à les yeux puis elle est sortie une minute en me disant attendez moi j’ ai brodé petites bourses pour vous je vais vous les chercher comment bourses me suis -je écrié oui a -t-elle ajouté en devenant rouge comme une cerise si vous en perdez une par hasard vous comprenez et elle est sortie de la chambre pour aller chercher les bourses j’ ai attendu minutes rien "
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et quand elle se mettait à le piano alors mlle de galais proposa de jouer avant que la nuit ne vînt mais il faisait sombre dans ce coin de le salon et l’on fut obligé d’ allumer une bougie l’ abat-jour rose sur le visage de la jeune fille augmentait ce rouge dont elle était marquée à les pommettes et qui était le signe d’ une grande anxiété là-bas à la lisière de le bois je commençai d’ entendre cette chanson tremblante que nous apportait le vent coupée bientôt par le second cri de les fous qui s’ étaient rapprochés de nous dans les sapins | [
"longtemps meaulnes écouta la jeune fille en regardant silencieusement par une fenêtre plusieurs fois il se tourna vers le doux visage plein de faiblesse et d’ angoisse puis il s’ approcha d’ yvonne et très légèrement il mit sa main sur son épaule elle sentit doucement peser auprès de son cou cette caresse à le laquelle il aurait fallu savoir répondre —le jour tombe dit -il enfin ",
"je vais fermer les volets mais ne cessez pas de jouer que se passa -t-il alors dans ce cœur obscur et sauvage je me le suis souvent demandé et je ne l’ ai su que lorsqu’ il fut trop tard remords ignorés regrets inexplicables ",
"peur de voir s’ évanouir bientôt entre ses mains ce bonheur inouï qu’ il tenait si serré et alors tentation terrible de jeter irrémédiablement à le terre tout de suite cette merveille qu’ il avait conquise il sortit lentement silencieusement après avoir regardé sa jeune femme une fois encore nous le vîmes de la lisière de le bois fermer d’ abord avec hésitation un volet puis regarder vaguement vers nous en fermer un autre et soudain s’ enfuir à le toutes jambes dans notre direction il arriva près de nous avant que nous eussions pu songer à le nous dissimuler davantage il nous aperçut comme il allait franchir une petite haie récemment plantée et qui formait la limite d’ un pré ",
"il fit un écart je me rappelle son allure hagarde son air de bête traquée il fit mine de revenir sur ses pas pour franchir la haie de le côté de le petit ruisseau je l’ appelai —meaulnes augustin mais il ne tournait pas même la tête alors persuadé que cela seulement pourrait le retenir PROPN est ",
"arrête il s’ arrêta enfin haletant et sans me laisser le temps de préparer ce que je pourrais dire il est là dit -il que réclame -t-il ",
"il est malheureux répondis -je il venait te demander de l’ aide pour retrouver ce qu’ il a perdu fit -il baissant la tête je m’ en doutais bien ",
"j’ avais beau essayer d’ endormir cette pensée-là mais où est -il raconte vite je dis que PROPN venait de partir et que certainement on ne le rejoindrait plus maintenant ce fut pour meaulnes une grande déception il hésita fit ou pas s’ arrêta ",
"il paraissait à le comble de l’ indécision et de le chagrin je lui racontai ce que j’ avais promis en son nom à le jeune homme je dis que je lui avais donné rendez -vous dans un an à la même place augustin si calme en général était maintenant dans un état de nervosité et d’ impatience extraordinaires pourquoi avoir fait cela ",
"dit -il mais oui sans doute je puis le sauver mais il faut que ce soit tout de suite il faut que je le voie que je lui parle qu’ il me pardonne et que je répare tout autrement je ne peux plus me présenter là-bas "
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"camblain ne sera pas à le lyzel avant heures autant éviter les risques inutiles je m' accoudai à le siège passager –camblain tu as bien dit camblain en personne le ton plein d' admiration que j' avais employé l' amusa –tu verras bien quand il a un empêchement il se fait remplacer par errol ",
"je tenais à le voir et était à une distance de bonnes lieues de je n’ avais que heures d’ avance sur la colonne et il m’ était tout à le fait impossible de penser à le faire lieues en un jour sur mon cheval qui était déjà fatigué et de pouvoir reprendre ensuite la route avec mes compagnons d’ armes j’ étais furieux de ce contretemps quand je me rappelai fort à le propos que j’ avais une cinquantaine de dollars dans mes goussets à le monterey un bon mustang s’ achète et se vend pour onces d’ or je trouvai tout de suite un maquignon qui me fournit une monture respectable pour dollars et après avoir confié mon fidèle mon cheval à les soins de le garçon d’ écurie de l’ je me préparai à le prendre la route de salinas ",
"c’ est dans le contrat familial comme les conversations avec les animaux en peluche ou la lecture avant de s’ endormir sans doute mon père n’ avait -il pas été mis à le courant ou répugnait -il à ce genre de rituel lui qui pourtant était connu pour son sens de la blague et de les mises en scène ne s’ était -il pas déguisé en chauffeur de maître pour aller chercher antoine blondin à le commissariat un jour de mais avec moi sa fille c’ était différent ",
"madame chèbe parisienne consommée regrettait les petites rues de le marais ses courses à le marché de les blancs-manteaux chez les fournisseurs de le quartier tout près de la vitre à son poste d’ observation et de couture elle regardait le petit jardin humide où les volubilis en graine et les capucines défleuries se détachaient d’ elles-mêmes des palissades d’ un air d’ accablement la longue ligne droite des talus toujours verts et un peu plus loin à le coin d’ une rue la station de les omnibus de paris avec tous les points de leur parcours écrits en lettres tentantes sur les parois vernies chaque fois qu’ un de ces omnibus s’ ébranlait pour partir elle le suivait de l’ œil comme un employé de cayenne ou de nouméa contemple le paquebot qui retourne en france faisait le voyage avec lui savait à le quel point il s’ arrêterait à le quel autre il tournerait lourdement en frôlant de ses roues les vitres de les boutiques prisonnier devint terrible il ne pouvait plus jardiner le dimanche les fortifications étaient désertes il n’ y avait plus moyen de se promener à le milieu",
"la junon marchait à la vapeur en laissant derrière elle un panache de fumée noire exactement parallèle à la blanche écume de son sillage à le bord de la solitude ensoleillée l’ horizon se dessinait avec une netteté parfaite on piqua midi aussitôt un grand silence se fit toutes les lunettes se levèrent et les officiers disséminés sur les plats-bords sur les passerelles prirent chacun leur observation puis il y eut un mouvement général et comme une débandade ",
"",
"je ne voulais pas mourir non je ne voulais pas aller mourir à le disneyland ni ailleurs surtout pas sur ce bout de quai où venait de surgir une patrouille un gendarme accompagné de paras en treillis et béret rouge mitraillette à la hanche qui remontaient le quai en me laissant seul à l’ entrée de le tunnel après m’ avoir longuement regardé les autres voyageurs ceux qui allaient comme moi en direction de boissy-saint-léger s’ étaient tassés à le milieu de la station dans la fumée de cigarettes malgré la même voix excessive qui rappelait par haut-parleur avant de rendre les lieux à le gloria de vivaldi qu’ ils se trouvaient dans un espace non-fumeurs oui servant publiquement cette faute de français que nul autre que moi sans doute n’ entendait personne ne l’ écoutant cette voix pas même la patrouille qui déambulait parmi les fumeurs sans les inquiéter et qui donnait à le croire à le force d’ ellipse que c’ était la zone qui ne fumait pas ce qui était bien le propre d’ une époque où même les ministres les écrivains les professeurs parlent mal chacun s’ attachant",
"c’ est là que le peuple se réunit le jour de l’ exaltation de la sainte-croix il entend une grand-messe en musique un sermon en langue euskarienne offre des ex-voto puis s’ il n’ y a pas de procession comme aujourd’hui achète sur la place des gâteaux de pâte dure pétrie avec du miel et recouverte de sucre et va danser les danses de le pays à le renteria de l’ autre côté de la rivière quand j’ arrive devant la baie sombre de la porte que barre jusqu’ à le moitié la foule brune de les hommes et qu’ étoile au-dessus dans le recul de l’ ombre l’ étincelle toute menue et rouge des cierges l’ impression se ravive en moi de les pardons de bretagne même presse à l’ intérieur de l’ humble église avec plus de recueillement même gravité de le type mêmes groupes de mendiants les habits ouverts montrant à le nu toutes les plaies et toutes les infirmités humaines mêmes marchands de pâtes un peu sucrées un peu miellées qui peuvent passer pour gâteaux près de le pain noir des fermes et de menus objets de toilette ou de harnais où vit un reste d’ art local: foulards bonnets",
"il savait que l’ action serait chaude et qu’ il y laisserait vraisemblablement sa peau mais il avait dit qu’ il serait là et la mort seule eût pu l’ empêcher de tenir sa promesse chose incroyable l’ idée ne lui vint pas que les formidables préparatifs qui s’ étaient faits sous ses yeux pouvaient tout aussi bien le viser lui que le torero. non il crut que tout cela était à l’ adresse de son jeune ami l’ extravagante modestie qui était le fond de son caractère faisait qu’ il n’ avait jamais pu se résoudre à s’ accorder à le soi-même la valeur et l’ importance que tous grands et petits lui accordaient ",
"mais c’ est la somme de les attributs de l’ existence y compris la quantité de masse que notre nature comporte que depuis le commencement je lui abandonnais je m’ en délestais si bien que le cours de solfège ou de piano fini je volais littéralement à la rencontre de l’ image ou de l’ être comme on voudra que j’ avais laissé en dépôt sous les yeux de grès je prenais sur les vastes paliers assez d’ élan pour franchir un tas de marches si je fus à le doigts de m’ élever parfois dans les airs par mes moyens propres ce fut invariablement après heures ou heures de le soir à le sortir de la salle ravel ou fauré et je n’ en étais sans doute jamais si près que le jour où m’ élançant de le dernier palier je franchis la volée entière "
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nous autres français nous nous ressaisissions toujours à le dernier moment était bien connu les tanks de guderian fonçant à le travers la trouée de sedan me faisaient rigoler et je pensais à le notre état-major en train de se frotter les mains en voyant son plan magistral exécuter point par point et ces gros lourdauds allemands tomber une fois de plus dans le panneau je crois que mon sang lui-même charriait une confiance invincible dans les destinées de la patrie qui devait me venir de mes ancêtres tartares et juifs mes chefs militaires à le bordeaux-mérignac eurent vite fait de reconnaître en moi ces qualités ataviques de fidélité à le nos traditions et d\' aveuglement et je fus désigné pour faire partie de un de les équipages de vigilance chargés de patrouiller au-dessus de les quartiers ouvriers de bordeaux il s\' agissait nous avait -on expliqué sur un mode confidentiel d\' assurer la protection de le maréchal pétain et de le général weygand lesquels étaient résolus à le continuer la lutte contre une cinquième colonne communiste qui se disposait à le sai | [
"je ne suis pas le seul témoin comme je ne fus pas la seule dupe de cette astucieuse infamie: des brigades d\\' élèves-officiers parmi lesquels se trouvait fouchet aujourd\\'hui notre ambassadeur à le danemark avaient été placées à les carrefours de la ville afin d\\' assurer la protection de auguste vieillard contre les défaitistes et les pactiseurs avec l\\ ennemi je demeure cependant convaincu que cette habileté avait été le fait de les échelons subalternes et que ceux-ci l\\' avaient perpétrée spontanément dans l\\ enthousiasme patriotique et politique de le moment j\\' effectuai donc les patrouilles aériennes à le basse altitude au-dessus de bordeaux les mitrailleuses chargées prêt à le foncer sur tout attroupement qui aurait été signalé je l\\'eusse fait sans hésiter et sans me douter une seconde que la cinquième colonne dont nous étions soi-disant chargés de déjouer les plans avait déjà gagné la partie qu\\ elle n\\ était pas de celles qui marchent à le ciel ouvert avec des étendards dans les rues mais qu\\ elle était insinuée insidieusement dans les âmes ",
"affaire dreyfus ne m\\' avait rien appris à le cet égard: abord était pas vraiment français était un naturalisé et puis il s\\' agissait là-dedans de déshonorer un juif et chacun sait que dans ces cas-là tous les moyens sont permis nos chefs militaires de l\\ affaire dreyfus avaient cru bien faire bref j\\' ai conservé ma foi intacte jusqu\\ à le bout et sans doute aujourd\\'hui encore ai-je pas beaucoup changé de ce un plongeon comme celui de dien-bien-phu certaines vilenies en marge de la guerre d\\' algérie me frappent de désarroi et d\\' incompréhension a chaque avance de ennemi à le chaque écroulement de le front je souriais donc d\\' un air fin et j\\' attendais le renversement inattendu la détente fulgurante le et la ironique et éblouissant de nos stratèges bretteurs sans pareils cette inaptitude atavique à le désespérer qui est en moi comme une infirmité contre laquelle je ne puis rien finissait par prendre l\\ apparence de quelque heureuse et congénitale imbécilité comparable un peu à le celle qui avait jadis poussé les reptiles sans poumons à le ramper hors oce",
"plus la situation militaire devenait grave et plus ma bêtise exaltait à le n\\'y voir qu\\' une occasion à le notre mesure et j\\' attendais que le génie de la patrie incarnât soudain dans une figure de chef selon nos meilleures traditions j\\' ai toujours eu tendance à le prendre à la lettre les belles histoires que homme est racontées sur PROPN dans ses moments inspirés et la france à le cet égard a jamais manqué inspiration le talent éclatant de ma mère il s\\' agissait d\\' avoir confiance de continuer à le croire et à le espérer se réveillait soudain en moi et élevait même à des sommets inattendus j\\' ai cru tour à le tour à le tous nos chefs et dans chacun je reconnaissais l’ homme providentiel et lorsque l’ un après l’ autre ils disparassaient dans le trou de le guignol ou s’ installaient dans la défaite je ne me découragerais pas le moins de le monde et ne perdais nullement ma foi en nos généraux ",
"je changeais simplement de général jusqu\\ à le bout je n\\' ai cessé de faire mon marché toujours trompé et toujours preneur et chaque fois qu\\' un grand homme me claquait entre les doigts je passais à le suivant avec une confiance redoublée j\\' ai donc cru successivement à le général gamelin à le général à le général weygand je me souviens avec quelle émotion je lisais la description qu\\ une agence de presse faisait de ses bottes de cuir fauve et de sa culotte de peau lorsque le commandement suprême assumé il descendait les marches de son g.q.g. ai cru à le général à le général blanchard à le général à le à le amiral darlan et ai-je besoin de le dire à le maréchal pétain PROPN est ainsi que aboutis tout naturellement à le général de gaulle le petit doigt sur la couture de le pantalon et sans jamais cesser de saluer ",
"on imagine mon soulagement lorsque ma bêtise congénitale et mon inaptitude à le désespoir trouvèrent soudain à le qui parler et lorsque des profondeurs de exactement comme je m\\' y attendais surgit enfin une extraordinaire figure de chef qui non seulement trouvait dans les événements sa mesure mais encore portait un nom bien de chez nous chaque fois que je me trouve devant de gaulle je sens que ma mère ne m\\' avait pas trompé et qu\\ elle savait tout de même de quoi elle parlait je décidai donc de passer en angleterre en compagnie de camarades à le bord d\\' un un type d\\' appareil tout nouveau qu\\ aucun de nous avait piloté auparavant de bordeaux-mérignac les et juin était certainement un de les endroits les plus étranges qu\\ il eût jamais été donné de fréquenter de tous les coins de le ciel d\\' innombrables véhicules aériens venaient sans cesse se poser sur la piste et encombraient le terrain ",
"des machines dont je ne connaissais ni le type ni l\\ usage déversaient sur le gazon de les passagers non moins curieux dont certains paraissaient purement et simplement emparés de le premier mode de transport qui leur était tombé sous la main le terrain était devenu une sorte de rétrospective de tout ce que l\\ armée de avait compté comme prototypes depuis ans avant de mourir l\\ aviation française revoyait son passé les équipages étaient parfois encore plus étranges que les avions j\\' ai vu un pilote aéronavale avec une de les plus belles croix de guerre qu\\ on puisse contempler sur une poitrine de combattant sortir de la carlingue de son avion de chasse tenant une petite fille endormie dans ses bras j\\' ai vu un sergent-pilote faire descendre de son goéland ce qui ne pouvait être autre chose que aimables pensionnaires d\\' une maison de province ",
"j\\' ai vu dans un simoun un sergent à les cheveux blancs et une femme en pantalon avec chiens un chat un canari un perroquet des tapis roulés et un tableau contre la paroi j\\' ai vu une famille de bon aloi père mère jeunes filles valise à la main discuter avec un pilote de le prix de le passage en espagne le étant chevalier de la légion honneur j\\' ai vu surtout et je verrai toute ma vie les visages de les pilotes de les dewoitine-520 et de les morane-406 revenant des derniers combats les ailes trouées de balles et un d\\' eux arrachant sa croix de guerre et la jetant sur le sol j\\' ai vu une bonne trentaine de généraux autour de le mirador attendant attendant attendant j\\' ai vu de jeunes pilotes emparer sans ordres des bloch-151 et prendre l\\' air sans munitions et sans autre espoir que celui d\\' aller écraser contre les bombardiers ennemis que les alertes successives annonçaient mais qui ne venaient jamais ",
"et toujours incroyable faune aérienne qui fuyait le naufrage de le ciel et parmi laquelle les bloch-210 les fameux cercueils volants paraissaient particulièrement bien venus mais je crois que est de mes cher potez et de ces vieux pilotes que nous ne voyions jamais approcher sans entonner un petit air populaire à le époque grand-père grand-père vous oubliez votre cheval que je me souviendrai avec le plus d\\' amitié ces vieillards de à le ans tous réservistes certains anciens combattants de la première guerre mondiale avaient été malgré les macarons de pilote ils arboraient fièrement maintenus pendant toute la guerre dans des fonctions de rampants popotiers scribes chefs de bureau en dépit des promesses de mise à le l\\' entraînement aérien toujours renouvelées et jamais tenues a présent ils se rattrapaient ils étaient là une vingtaine de solides quadragénaires et profitant de la capilotade générale ils avaient pris les choses en main ",
"réquisitionnant tous les potez disponibles indifférents à le tous les signes de la défaite qui accumulaient autour d\\' eux ils étaient mis à le l\\' entraînement amassaient des heures de vol et effectuaient tranquillement leurs tours de piste comme des passagers qui s\\' amuseraient à le faire de les ronds dans l\\ eau à le milieu d\\' un naufrage persuadés avec un optimisme à le toute épreuve qu\\ ils allaient arriver à le temps pour les premiers combats ainsi qu\\ ils le disaient avec un dédain magnifique pour tout ce qui s\\' était passé avant leur entrée en lice si bien qu\\' à le milieu de cet étrange dunkerque aérien dans une atmosphère de fin de le monde au-dessus de les généraux désemparés mêlés à la faune aérienne la plus hybride de le monde au-dessus de les têtes vaincues habiles ou désespérées les potez-25 de les vieilles tiges continuaient à le ronronner avec application se posaient et redécollaient et les mines joyeuses et résolues de ces résistants de la dernière et de la première heure répondaient de les carlingues à le nos saluts amicaux ils é"
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"ses aumônes à le elles seules montaient à le ducats par mois le père l’ aimait et la gâtait plus que les autres enfants mais il criait contre un tel gaspillage —tu me mènes à la ruine tes dépenses sont celles d’ une fille de bey alors que tes prières à le ton dieu chrétien sont celles d’ une coquine ce n’ est pas de cette façon que je suis arrivé à le vous ramasser une fortune les quarts de son temps devant la glace lui répondait par-dessus l’ épaule je ne sais pas de quelle façon tu t’ y es pris pour nous ramasser une fortune mais de le moment qu’ elle est là je te prouverai pour ma part que je suis digne d’ elle ce qui vient facilement doit s’ en aller facilement ",
"c' est ç a qui lui fera de le bien à le votre petit mais il serait mieux pour le boire devant une table je lui couperais un chanteau de pain noir c' est ç a qui est bon dans le lait et elle nous poussait dans la chambre et vous madame la comtesse ",
"elle y passe généralement ses après-midi et y a installé son bureau une petite table en noyer à le tiroirs fin dix-huitième sur laquelle elle a posé fichiers métalliques gris consacrés l’ un à les clients réguliers dont elle connaît les goûts particuliers et qu’ elle convie personnellement à le venir voir ses dernières acquisitions l’ autre à le tous les objets qui sont passés par ses mains et dont elle s’ est chaque fois efforcée de décrire l’ histoire la provenance les caractéristiques et le destin un téléphone noir un bloc un stylomine en écaille un minuscule presse-papier conique dont la base a moins d’ un centimètre et demi de diamètre mais que sa petitesse n’ empêche pas de peser onces d’ apothicaire c’est-à-dire plus de grammes et un soliflore de gallé contenant une ipomée à le fleur pourpre variété d’ immortelle également connue sous le nom d’ étoile de le nil achèvent d’ encombrer l’ étroit plateau de cette table par rapport à l’ arrière-boutique et même à sa chambre il y a relativement peu de meubles dans cette pièce la saison est peu pro",
"chez eux il n’ y a jamais de mésalliances bien qu’ en général ils fassent profession de ne se marier que selon leur cœur et leurs traditions catholiques –et la fortune est superbe n’ est -ce pas –superbe en effet ce qui n’ est pas à le dédaigner qu’ en dites -vous héloïse il regardait la jeune fille avec un demi-sourire nuancé d’ ironie elle rougit légèrement tandis qu’ il continuait: –et le comte de gheldorf est fort bien ainsi que j’ ai pu en juger d’ ici avec toutes les qualités qu’ il possède il ferait un mari parfait n’ est -il pas vrai? ",
"était -ce à le partir de ce moment qu’ elle avait commencé à le sentir quelque atteinte dans sa sante et alors qu’ allait -elle penser la ̀?le timbre de la pendule sonnant heures la fit tressaillir m. de camparène devait l’ attendre dans la bibliothèque pour modifier quelques passages sur les dernières épreuves envoyées par l’ éditeur de familles nobles de provence quand elle entra dans la grande pièce éclairée par lustres elle vit salvatore assis près de son grand-père il se leva pour la saluer et en rencontrant son regard elle y vit une lueur de surprise inquiète ",
"oh! pas qu’ achille en crève tout de suite! non! qu’ ait le temps d’ abord de voir tout son bazar que moi j’ ouvre la brèche que ses esclaves profitent! s’ échappent! alors en avant les dossiers le parquet!... pardon ces jouissances sensâa quelqu’un de morny je le soupçonne un petit peu dans le coin d’ être un petit peu anti-sémite serait un peu l’ affaire dreyfus qui les ferait s’ haïr autant peut-être ils me diront jamais ils se connaissent on dirait d’ un siècle tellement ils en savent l’ un sur l’ autre ans on dirait de vacheries achille me prend plus à le sérieux vous vous plaignez diable y en a d’ autres! et qui se plaignent pas vous auriez pu être fusillé! non? sait bien mieux s’ y prendre il me plaint il me rappelle mes risques mes épreuves vos meubles vos manuscrits vos sous ils vous ont mis sur la paille il s’ apitoye presque brottin lui c’ est l’ insensible que j’ aie pas été fusillé et que je vienne me plaindre! le culot!... les bras lui tombent si je pouvais lui dire ce que je pense que ce qui m’ intéresse c’ est qu’ ils se battent s’ écorchent à le fi",
"PROPN et moi! s’ écria PROPN –mieux vaudrait PROPN georges et philippe dit hareton –pourquoi donc? –à cause de votre poids! fit hareton avec un pâle sourire la caravane peut disposer de chameaux mais affaiblis pour les explorateurs ",
"se marie s’ écria ourson qui devint livide ce qu’ on dit de le moins répondit d’ un ton placide don ramon qui était loin de se douter de la portée de ses paroles et quel est l’ heureux mortel —ma foi cher seigneur cet heureux mortel entre nous me fait l’ effet d’ un assez vilain personnage c’ est un mexicain qui un beau matin est tombé comme une bombe dans la colonie sans qu’ on sût ni qui il était ni d’ où il venait ",
"mais ici c' est ma dernière étape avant stamboul qui n' est plus qu' à le heures de moi et jusqu' à le matin j' entends sonner contre les pavés de plus en plus distinctement comme en crescendo le pas régulier des sentinelles qui gardent les portes mardi octobre à le heures de le matin avant jour je quitte le palais royal il fait très froid dans les rues de bucarest un landau me mène bride abattue à la gare à le milieu d' un flot de voitures qui roulent dans l' obscurité ",
"resta un moment silencieux auriez -vous épousé un protestant madame la comtesse reprit -il tout d’ un coup en s’ adressant à le charlotte non certes répliqua -t-elle sèchement et vous madame il s’ adressait à le aline moi? elle réfléchit un instant .–si c’ eût été un mariage de raison non; un mariage d’ inclination oui avec l’ arrière-pensée de le convertir non milord "
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il résolut de ne plus désormais troubler de ses rouges divagations la paix de leurs jours disparaissons se dit -il; cachons notre honte et notre tare originelle à le fond de les déserts ils m’ oublieront je m’ oublierai moi-même profitons de ces minutes logiques où mon cerveau dégagé momentanément de l’ autrefois discute pèse déduit conclut et vit dans le maintenant ce n’ est plus cartouche qui parle | [
"c’ est aujourd’hui théophraste qui veut! théophraste qui crie à le cartouche: fuyons! fuyons! puisque j’ aime marceline! fuyons! puisque j’ aime adolphe un jour ils seront heureux sans toi; il n’ y a plus de bonheur avec toi! adieu! adieu! marceline femme adorée épouse fidèle adieu! adolphe ami précieux et consolateur adieu! vous dit: adieu il pleura! il pleura puis tout haut il dit —viens cartouche et il s’ enfonça dans la nuit allant de gouttière en gouttière grimpant de toit en toit glissant le long de les murs avec une sûreté une aisance un équilibre de somnambule et maintenant quel est cet homme qui le front bas et le dos courbé les mains dans les poches erre comme un malheureux dans le vent qui passe sous la pluie qui tombe le long tout le long de la voie ",
"il suit la route qui longe la voie de le chemin de fer c’ est une route droite bordée de petits arbres malingres plumeaux naturels et chétifs tristes ornements de la route départementale le long de la voie de le chemin de fer d’ où vient cet homme qui a les mains dans les poches ou plutôt cette ombre d’ homme cette triste ombre d’ homme la plaine s’ étend à le droite et à le gauche sans une ondulation sans le renflement d’ une colline sans le creux d’ une rivière il est de toute utilité pour ce qui va suivre de se rappeler les détails de le paysage ",
"ces détails du reste sont visibles car ceci n’ est point une scène de nuit mais bien une scène de plein jour sur la voie toute droite à le côté de la route passent de temps à le autre de les trains omnibus des trains rapides des trains de marchandises pendant qu’ ils passent la voie ronfle puis elle se tait et l’on entend alors dans le vent le ting-ting-ting-ting de la sonnette de les disques de la petite gare prochaine mais quelle petite gare il y en a une en avant ",
"il y en a une en arrière les petites gares sont espacées de kilomètres et encore il faudrait mesurer entre les petites gares il y a la voie droite la double voie bien entendu pour les trains qui montent et pour les trains qui descendent ces gares sont rejointes donc par un quadruple trait de rails posés sur la plaine entre les gares il n’ y a aucun travail d’ art aucun viaduc aucun tunnel aucun pont pas même un passage à le niveau ",
"mon dieu j’ insiste oui c’ est à le cause de l’ étrange attitude d’ un train qui fait de le à l’ heure si je n’ avais pas insisté sur tous les détails de l’ étrange attitude d’ un petit chat violet on eût pu me dire que je me plaisais à le créer de le fantastique or je hais le fantastique et si je me suis résolu à le publier les papiers mémoires et documents qui se trouvaient dans le coffret en bois des îles c’ est bien après avoir acquis cette certitude que tout le fantastique apparent de l’ aventure de théophraste s’ expliquait naturellement avec un peu d’ intelligence et de flair j’ ai dit: d’ où venait la triste ombre d’ homme je ne m’ appesantirai point sur des effets littéraires surtout maintenant que nous connaissons la route et la voie toute droite posée sur la plaine de le chemin de fer un ballast d’ une régularité incomparable la triste ombre d’ homme c’ est théophraste ",
"il a résolu de fuir de fuir n’ importe où loin de sa femme le pauvre cher malheureux héroïque homme après une nuit passée de gouttière en gouttière ne sachant où diriger sa course ne le voulant de le reste pas il est entré dans une gare quelle gare le saura -t-on jamais? et sans billet est monté dans un train et sans billet quelque part est descendu de le train et est sorti d’ une autre gare il arrive certes! combien de fois que le contrôle de les gares est mal fait à le cause de le grand nombre des voyageurs ou pour toute autre cause le voilà donc sur la route à l’ entrée d’ un village sur la route qui suit la voie de le chemin de fer qui aperçoit -il sur le seuil d’ une petite maison à l’ entrée de le village mme petito ",
"c’ était la première fois que mme revoyait m. longuet depuis que celui-ci avait dû couper les oreilles de m. mme fut prise d’ une grande colère elle fit un grand discours on ne saurait arrêter une femme en colère si m. avait entendu régina il l’ aurait giflée à le cause de son imprudence ridicule ",
"après toutes sortes d’ imprécations résultat de la barbarie de théophraste mme apprit à le théophraste que m. avait trouvé les trésors de les chopinettes qu’ il les avait mis en lieu sûr et que ces trésors étaient les plus riches trésors de la terre des trésors qui valaient plus que oreilles fussent -elles aussi vastes que les oreilles de m. ils étaient quittes à le cours de ce discours trouva difficilement le moyen de placer quelques paroles mais il n’ en fut pas autrement il remercia PROPN la colère de mme de lui avoir fourni des renseignements aussi précieux et il laissa tomber ces mots je retrouverai mes trésors car je retrouverai m. mme éclata d’ un rire satanique s’ écria -t-elle ",
"il est dans le train! dans quel train dans le train qui va vous passer sous le nez —quel est le train qui va me passer sous le nez —celui qui emporte mon mari par-delà la frontière montez dedans! cher monsieur montez dedans si vous voulez parler à le m. "
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"après un instant d’ immobilité vint à le mon lit souleva le rideau et me regarda alors il vit que j’ étais accroupie sous mes couvertures et que j’ avais les yeux ouverts et attachés sur lui il ne put soutenir l’ aspect de mon visage livide et de mon regard fixe il recula avec un cri de terreur et je lui dis d’ une voix faible et brève à le plusieurs reprises –assassin assassin assassin il tomba sur ses genoux comme frappé de la foudre et il se traîna jusqu’ à le mon lit d’ un air suppliant –couche avec ta femme lui dis -je en répétant les paroles de le marquis dans une sorte de délire ",
"lactance leva les yeux à le ciel et poussa un profond soupir d’ ailleurs continua en souriant l’ amiral PROPN est avant tout le protecteur de la ville et il ne nous en voudra point d’ empêcher qu’ on ne fasse de son abbaye un moyen de ruine pour ses protégés puis profitant de ce moment de bonne volonté qui paraissait inspirer à le chacun un seul et même dévouement il ordonna que l’on commençât de tirer vers la ville les canons et de charrier les différents objets indiqués par lui le tout dans le plus grand silence possible on se mit à l’ œuvre et il faut le dire avec autant de courage de la part de ceux qui portaient les fascines dans les maisons que de ceux qui attelés à les canons et à les chariots tiraient chariots et canons vers la ville ",
"oh des femmes enfin il ne resta plus que la pauvre petite fille la petite ouvrière qui n’ avait fait que porter à le manger à le mademoiselle de grandmaison le mouchard qui l’ avait arrêtée racontait que lorsqu’ il arrivait à le septième étage où elle logeait sous le toit sans autre meuble qu’ une paillasse les larmes lui étaient venues à les yeux et qu’ il avait dit à le comité qu’ il était impossible de faire mourir cette enfant mais ses observations n’ avaient point été écoutées elle avait été jugée condamnée mise sur la charrette avec les autres elle avait vu la pauvre créature guillotiner ses compagnons elle était morte fois en eux avant de mourir ",
"elle se pencha vers moi comme pour lire sur ma bouche et demanda avec une toute petite voix —t’ en as marre de moi harry c’ était pas ça de le tout et je passai un bon quart d’ heure à la serrer dans mes bras et à le lui expliquer quelle fille vraiment formidable elle était et j’ y croyais vraiment puis je passai en revue une année de peinture comme pour me convaincre qu’ il était temps de changer d’ air de me nourrir d’ un quotidien différent tout ce qui défila sous mes yeux portait la marque de le professionnalisme le coup de patte de l’ artisan mais il y manquait la souffrance certains disent la maturité ",
"le visage de m. de trégars demeurait immobile tel que celui d’ un homme à qui on parle de gens qui lui sont inconnus et dont il n’ a nul souci ce que voyant mais ce n’ est pas pour vous conter tout cela que je suis montée reprit -elle c’ est un motif intéressé qui m’ amène nous avons quelques-unes de mes amies et moi organisé une loterie une œuvre de bienfaisance mon cher marquis et tout à le fait patriotique à le profit de les alsaciens j’ ai des masses de billets à le placer et j’ ai jeté mon dévolu sur votre bourse plus que jamais souriant je suis à le vos ordres madame répondit marius mais de grâce ménagez-moi elle tirait des billets d’ un petit portefeuille d’ écaille à le francs dit -elle ce n’ est pas trop n’ est -ce pas c’ est beaucoup pour mes modestes ressources elle empocha les louis qu’ il lui tendait et d’ un ton d’ ironique compassion —vous êtes donc bien pauvre fit -elle bien pauvre —dame ",
"un homme giflait une femme je m’ approchai le cocotte s’ acharnait furieusement après une grande fille rousse qui le mordait à le bras on s’ interposa j’ entraînai le cocotte à le café ",
"non et pourquoi s’ il te plaît? parce que répondis -je tu es à le moi parce que j’ ai payé de ma jeunesse le droit d’ être ta femme parce que j’ ai ta parole et que je t’ ai donné des arrhes que notre mariage est annoncé partout; que je suis lasse d’ être dupe et que je ne veux pas être ridicule; enfin parce que je ne supporterais pas de te voir à une autre monsieur ricanait ",
"à le mots voilés puisqu’ il ne savait rien et se doutait seulement il laissa entendre\\n' qu’ il s’ agissait peut-être d’ une femme et que dût -il y perdre la vie un homme d’ honneur\\n ne sacrifie pas une femme il représenta aussi cette femme faible et craintive assistant peut-être à les débats \\n' n’ osant se livrer à le cause de le monde à le cause de sa famille à le cause de ses enfants \\n' cruellement tiraillée par devoirs contraires celui qui lui commandait de se taire \\n' celui qui lui commandait de parler arrivé là de sa plaidoirie la voix de lucien faiblit un peu il plaidait depuis une \\n' heure il était fatigué il pria le président de lui donner quelques moments de repos ",
"voilà donc qu’ en travaillant jean coll qui y allait de tout coeur il donne un coup de pioche et j’ entends bimm comme s’ il avait tapé sur une cloche qu’ est -ce que c’est? que je dis nous piochons toujours nous piochons et voilà qu’ il paraît une main noire qui semblait la main d’ un mort qui sortait de terre moi la peur me prend je m’ en vais à le monsieur et je lui dis: des morts notre maître qui sont sous l’ olivier ",
"la nuit est obscure et le brouillard se lève il ne faut pas que nous courions le risque de nous égarer en revenant à le bord vous prendrez même la précaution de faire sonner la cloche à le partir de heures vos ordres seront ponctuellement exécutés capitaine et maintenant monsieur ajouta james faites armer la guigue placez-y de nos plus robustes rameurs je vais partir immédiatement pour white-point "
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mme restouble a le théâtre en horreur nous avons cependant le directeur de les fantaisies et vaudevillistes fameux laniboire et ripault-babin de l’ académie française tas de vieux poseurs je les entendais en venant dans le wagon se vanter de la passion qui la brûlait pour chacun d’ eux ah! s’ ils avaient su devant qui ils parlaient aimés de loulou non mes bibis vous pouvez faire mousser vos jabots pas un de vous qui ait eu cette veine pas même ce gros emphysémateux de directeur à qui elle a fait croire qu’ il était son premier amant d’ abord son premier amant elle ne l’ a jamais connu à un bal d’ étudiants chez marie fédor une nuit un carabin déguisé en singe emporta loulou dans la chambre de sa soeur; et pendant que la grande fédor rigolait la petite se laissait faire en pleurant sans oser dire qu’ elle était vierge de peur d’ avoir l’ air d’ une dinde | [
"le voilà son premier tombeur celui qu’ on n’ oublie jamais ce fut ce gorille anonyme oui messieurs parfaitement il s’ animait clamait levait son verre si bien que de le bréau gêné dut s’ écarter de la fenêtre et reprendre sa place sur le banc où le pochard vint le rejoindre harcelant intarissable que monsieur le marquis ne s’ étonne pas de me voir si bien renseigné sur notre amie c’ est que je me suis trouvé près d’ elle à des heures où le besoin lui venait non plus de bâiller sa vie comme disait l’ autre mais de la vomir la prenait le soir entre chien et loup dans ce petit entresol de le boulevard poissonnière qui l’ a vue des heures immobile sur un fauteuil très bas avec le roulement continu de les voitures sous sa fenêtre alors surtout quand elle avait dans la tête la chaleur d’ une bonne verte il lui montait de son ivresse et de toutes ces lumières de le boulevard seul éclairage de sa chambre qui papillotaient à le fond de son verre un tas de souvenirs de confidences invoulues j’ en ai appris de drôles ces soirs-là ",
"mais de plus drôles encore quand la dèche la grande de ̀che venue la fédor ne pouvant plus paraître sur la scène en fut réduite à le écrire à ses anciens c’ est moi ou lorsque j’ étais pris de boisson ma grande fille qui portait les lettres ces lettres-là voyez -vous écrites toujours suivant les goûts de le destinataire et dans le sens de sa vanité étaient de purs chefs-d’oeuvre bon sang de dieu les bosses de rire que nous nous donnions quelquefois quand elle m’ en lisait une avant de la fermer ",
"par exemple à les temps les plus durs de sa misère jamais elle n’ a voulu s’ adresser à le vous quelquefois par jalousie je la poussais à le faire alors elle s’ emportait: non non pas celui-là je l’ ai assez bassiné et puis il y a de trop bonnes choses entre nous je ne veux pas le mêler à le ces saletés et quand tout lui a manqué plutôt que de vous tendre la main elle a préféré venir s’ enfermer ici chez cette soeur menteuse et méchante qui l’ a toujours détestée pour ses succès pour son talent et qui s’ est payé en quelques mois tout un arriéré de haine et d’ envie pauvre louise un martyre n’ est -ce pas un martyre abominable ton existence dans cette maison à le façade hypocrite et soignée ils ont dû te faire mourir à le tout petit feu te retourner sur un côté puis sur l’ autre ",
"et demain tous les journaux raconteront combien ta grande soeur a été généreuse pour toi ils rappelleront son prix de tragédie bien près de reconnaître que c’ était elle la vraie fédor cela lui aura coûté si peu de chose la peine d’ inviter à le ton convoi quelques-uns de tes couchers les plus illustres et vu la rareté de les trains de garder ces vieux célèbres à le dîner avec les messieurs de le grand reportage il n’ y a que nous qu’ on n’ a invités à le rien de le tout qu’ on a même expulsés les précisément que tu as eus le plus près de ton coeur ",
"oh! pas seulement nous permettre de te suivre jusqu’ à le cimetière c’ est un peu dégoûtant tout de même dis dis ma petite louloute comme si elle avait pu lui répondre de le fond de son verre il se penchait dessus l’ appelait de petits noms tendres et enfin son absinthe vidée d’ une lampée il s’ écroula sur la table tout sanglotant et ronflant fois depuis sa rencontre avec ce triste personnage de le bréau avait eu l’ envie de fuir écoeuré de ses révélations mais retenu quand même par une curiosité mauvaise le besoin de savoir si cette malheureuse fille avait vraiment souffert à le cause de lui voyant l’ homme endormi il se levait pour partir quand un coup d’ oeil dehors l’ obligea d’ attendre le convoi sortait de l’ église escorté de cloches et de chants; et tandis qu’ il se reformait sur la place ceux de les parisiens qui pressés par l’ heure de le train ne pouvaient suivre jusqu’ à le cimetière venaient saluer la famille ou se faisaient inviter à le dernier moment car desvarennes ne s’ était pas trompé il y avait un repas de les funérailles ",
"les non-privilégiés prenaient la route de la gare avec des airs faussement pressés et des dos de mauvaise humeur à le milieu d’ un groupe de vieux célèbres l’ ancien prix de tragédie agitait ses voiles de deuil maître restouble parlant à l’ ami veillon s’ épongeait le front dans l’ air et sous les lauriers-roses en caisses de le petit café les reporters buvaient des grenadines en échangeant à le haute voix leurs renseignements sur l’ étoile qu’ on enterrait tous très jeunes ces messieurs n’ avaient pas la moindre notion de le talent de la fédor mais ses aventures galantes ses frasques de tête et de coeur ils les savaient sur le bout de le doigt les racontaient ainsi qu’ une immonde légende dont l’ ancien amant assis près de la fenêtre ouverte ne perdait pas un mot pas une éclaboussure il en éprouvait un sentiment de gêne de dégoût qui venant après les récits de desvarennes faisait de le martyre de louise et des férocités de sa soeur les inventions d’ un pochard sentimental l’ amenait à le conclure: pourquoi suis -je venu ici je n’ avais rien à le y faire l’",
"en l’ absence de les enfants les guêpes s’ étaient emparées de le pain et de le fromage de le fromage surtout l’ assiette bourdonnait toute noire les petits se ru��rent dessus aidés de la grande soeur et ce fut une bataille atroce enfin quand l’ essaim eut pris la fuite que les enfants furent bien installés chacun devant une belle tartine de miche tendre la fillette s’ approcha de son père qui ronflait toujours ramassa le chapeau roulé par terre et l’ ayant essuyé avec soin le posa sur la table à le côté de lui à la place de la bouteille d’ absinthe magiquement disparue rapportée sur le comptoir les regards de le monsieur qui se trouvait là croisant les siens à le plusieurs reprises la gênaient bien un peu pendant son manège de petite maman ",
"mais elle en eut vite pris son parti comme elle passait près de lui en retournant vers ses frères de le bréau saisit son poignet si mince si fragile oh! fragile à le faire pleurer et froissant un billet bleu dans la moiteur de la petite main: pour vos enfants lui dit -il à le voix basse tout de suite dans la pâleur bouffie et maladive de cette figure de fillette grandie trop vite un sourire d’ une douceur et d’ une compréhension adorables jaillit comme un arc-en-ciel qui allait de le père endormi le plus terrible de ses enfants à l’ assiette gloutonne de les autres ses yeux rongés sans cils roulaient de grosses larmes et elle s’ inclina en murmurant: merci merci uand il sortit la place de l’ église était déserte une roulotte attelée y restait seule prête à le partir et dont la rosse efflanquée essayait d’ atteindre les branches basses de le quinconce ",
"sur le pays silencieux en notes lentes et mourantes le clocher secouait la fin de son glas les dernières gouttes restées à le fond de le bénitier de loin en loin y répondaient de sourds roulements de tonnerre sans doute il aurait mieux valu pour du bréau laisser passer l’ orage qu’ il sentait tout proche à l’ embrasement de l’ atmosphère à l’ attente à l’ immobilité de le tout mais rester seulement une minute de plus dans cet affreux wissous s’ exposer à le entendre quelque nouvelle infamie lui semblait intolérable il prit droit devant lui et se trouva presque aussitôt en pleins champs très étonné de ne pas reconnaître la plaine immense par laquelle veillon l’ avait amené "
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"taptaptap je hais cet œil ce tuyau il y a en moi une colère une rage formidables.finalement mon père et ma nany me parlent ils me disent des mots que je ne comprends pas et d\\' autres que je comprends folle très vilaine très méchante folle mal élevée est mal c\\' est honteux ",
"il me plaît de vous voir ainsi je vous prie néanmoins de rester pour l’ instant vous ne courez aucun danger elle s’ était placée devant lui il l’ écarta de le geste ",
"j' ai le cœur trop solide tu sais le genre de cœur qui ne sait pas s' arrêter à le temps dans les poches de mon imperméable mes mains étaient moites –depuis le temps qu' on ne s' est pas vus –comment va –je n' ai pas à me plaindre je suis protégée ",
"je voudrais bien que vous me présent assiez à le votre père ma cousine la famille moi j’ ai le culte de la famille d’ abord je suis un pilier des vieilles traditions –et des champs de courses mais c’ est que c’ est vrai que vous êtes très mal élevée ",
"je suis seule ce soir avec ma peine j’ ai perdu l’ espoir de ton retour PROPN s’ était agenouillée devant lui pour délacer les chaussures gorgées d’ eau déboutonner le manteau à le tissu gonflé comme une éponge —je n’ ai pas dormi une seule minute j’ étais folle d’ inquiétude tu devais rentrer à le heures je t’ ai attendu tu ne veux pas me dire où tu étais il la laissa défaire la boucle de le ceinturon ouvrir sa braguette pour faire glisser le pantalon PROPN trouva juste assez de forces pour aller dans la chambre et se glisser entre les draps avec fontanier on a suivi des terroristes toute la nuit on était coincés nous ne pouvions pas rompre la filature il faut que je dorme un peu je reprends le service en début de soirée réveille-moi vers heures ",
"a l’ heure de le coucher le garçon d’ écurie alluma une lanterne et conduisit étienne à le son appartement une belle grande chaude écurie de chevaux caisses en bois bout à le bout pendaient à le pieds de les poutres c’ étaient les lits on y grimpait par une corde à le nœuds PROPN trouva cela charmant et passa facilement sur le voisinage et sur les odeurs piquantes de le lieu ",
"il troublera leurs joies domestiques il leur fera trouver le vin sûr le rôti brûlé et leurs épouses amères ils deviendront fous très-rapidement et on leur mettra la camisole de force pour aller à l' institut les jours de séance cette idée me sourit quelques jours après et comme marcel avait déjà oublié ses terribles plans de vengeance contre ses persécuteurs il reçut la visite de le père on appelait ainsi dans le cénacle un juif nommé salomon et qui à le cette époque était très-connu de toute la bohème artistique et littéraire avec qui il était en perpétuels rapports ",
"nous étions tombés au-dessous de rien: nous étions un peuple conquis dans ans on dira que PROPN a été pris par les prussiens et les anglais c’ est une honte éternelle mais cette honte ne repose pas sur nous le bataillon partit de vaugirard à le heures de le soir le juillet pour aller bivouaquer à le montrouge comme on voyait que le mouvement de le côté de la loire commençait chacun se dit: qu’ est -ce que nous sommes donc? est -ce que nous obéissons à les prussiens parce que les prussiens veulent nous voir sur l’ autre rive de la loire nous sommes forcés d’ ",
"partie? pas possible dit paillasse ahuri je l’ ai encore vue il n’ y a qu’ un instant pendant que je me versais mon dernier verre de vin elle doit jouer avec le chat qui vient de passer par là tout à l’ heure miette! cria voltigeur de sa grosse voix ",
"–veuillez m’ apprendre monsieur dit -il à le faiseur de contredanses comment le napoléon de les petits airs s’ abaisse à le détrôner pergolèse mozart pauvres gens qui vont plier bagage à les approches de cette foudroyante messe de mort –monsieur dit le compositeur un musicien est toujours embarrassé de répondre quand sa réponse exige le concours de exécutants habiles mozart haydn et beethoven sans orchestre sont peu de chose –peu de chose? reprit le comte mais tout le monde sait que l’ auteur immortel de don juan et de le requiem s’ appelle mozart et j’ ai le malheur d’ ignorer celui de le fécond inventeur de les contredanses qui ont tant de vogue dans les salons "
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elle eut manifestement envie de mettre l’ oeil à le trou de la serrure mais ma présence la retint elle ajouta seulement: m. le curé est pourtant parti depuis de le temps elle frappa on ne répondit point | [
"si le diable sait le jeu qui se joue dans cette baraque gronda -t-elle je ne veux pas de le tout qu’ on prenne l’ habitude de mettre quelqu’un avec moi dans ma chambre allons viens! s’ interrompit -elle; on va toujours te caser en attendant elle me fit traverser toute la longueur de le corridor nous nous arrêtâmes devant une petite porte qui donnait entrée dans un cabinet où se trouvait un lit ",
"le cabinet était dépendant d’ une vaste chambre entièrement tendue de tapisseries flamandes à le personnages il communiquait avec la chambre par une baie sans porte fermée seulement d’ une draperie libre il y avait une ouverture pareille sur l’ alcôve de la pièce principale ces pièces répandaient une énergique odeur de renfermé une couchette avec des draps était dans le cabinet ",
"si je ne gagne pas des douleurs à le ce métier-là radotait mme honoré j’ aurai de la chance tu vas être là comme une reine petiote les draps sont presque blancs et d’ ailleurs hervé le valet de chambre de le marquis était une personne très propre es -tu peureuse? et avant que je n’ eusse le temps de répondre: reprit -elle; une nuit est bientôt passée il ne faut pas croire à le toutes ces faridondaines de trépassés qui vont par les corridors et de revenans elle frissonnait la bonne dame bon! s’ interrompit -elle voilà que je tremble le rhume dors bien fillette demain il fera jour et on t’ arrangera un lit plus près de les maîtres personne ne couche donc de ce côté-ci de le château demandai-je ",
"personne depuis que notre monsieur est parti et ajouta -t-elle en baissant la voix malgré elle depuis que le vicomte hector s’ en est allé à le cimetière elle me quitta sur ces mots emportant la lumière j’ entendis pendant quelques secondes ses pas pressés dans le corridor puis un grand silence se fit dans les ténèbres qui m’ entouraient chapitre ",
"ce que je vis et entendis dans la chambre de le marquis PROPN c’ était une nuit de printemps orageuse et venteuse jusqu’ à le minuit l’ obscurité fut profonde vers cette heure la lune à son dernier quartier commença à le blanchir les nuages qui couraient follement à le ciel l’ ouragan sifflait à le loin dans les futaies et faisait gémir les châssis trop vieux de les fenêtres ",
"je m’ étais coulée dans le lit et je m’ étonnais d’ attendre si longtemps le sommeil je n’ avais pas peur mais une agitation que je ne puis rendre m’ empêchait de m’ assoupir les heures sonnaient lentement à l’ horloge de le château dont le timbre enrhumé avait des vibrations étranges a minuit et demie les rayons de la lune commencèrent à le entrer dans la chambre voisine la draperie était soulevée à le demi ",
"je pouvais voir les meubles hauts et de forme antique découper un instant leur silhouette éclairée puis se replonger tout-à-coup dans le noir quand un nuage passait sur le croissant de temps en temps lorsque le sommeil allait enfin me prendre un bruyant craquement des boiseries sans peintures m’ éveillait en sursaut je finis cependant par fermer les yeux et par perdre connaissance je ne sais combien de temps je dormis un bruit de voix m’ éveilla ",
"il partait de la chambre dont mon cabinet dépendait je crus d’ abord être le jouet d’ un rêve j’ ouvris les yeux et je vis la chambre éclairée non plus par les rayons pâles de le croissant mais par la lumière de lampes on avait soigneusement fermé les rideaux de les croisées je me levai bien doucement et j’ aillai mettre mon oeil à la fente de la draperie ",
"je vis hommes et une femme assis en rond autour d’ un baril tout noir d’ où ils tiraient de la poudre pour fabriquer des cartouches je dis cela comme je le sus plus tard en ce moment j’ ignorais ce qu’ ils faisaient parmi les hommes je ne connaissais que m. léon et antoine il m’ étonna de les voir réunis "
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"tandis qu’ elle rugissait alentour elle semblait vouloir respecter le sommeil de les défunts –quelle singulière sépulture murmura gonzague en apercevant le lourd bâtiment de granit sombre PROPN leva les yeux vers lui –ce lieu ne vous rappelle -t-il rien milord? votre noble mère vous amenait assez souvent ici près de le tombeau de –non rien rien! murmura -t-il ",
"parce que cela se passe juste devant chez lui le vieux capitaine sort sur le pas de sa porte sans doute est -il en chaussons et en chemise il n’ a même pas pris la peine de passer son veston et sa cravate et il n’ a pas voulu faire à le quiconque l’ honneur de sortir de le placard son uniforme sur lequel pend la breloque de toutes ses décorations anciennes d’ ailleurs il a l’ air assez martial pour pouvoir se dispenser de son déguisement d’ apparat ",
"il ne faut pas vous endormir là il fait trop froid allons debout marchez un peu vacillant comme un homme ivre le grand garçon les mains dans ses poches les épaules rentrées s’ en alla lentement sur le chemin de sainte-agathe tandis que dernier vestige de la fête mystérieuse la vieille berline quittait le gravier de la route et s’ éloignait cahotant en silence sur l’ herbe de la traverse on ne voyait plus que le chapeau de le conducteur dansant au-dessus de les clôtures ",
"serrait les lèvres comme s’ il méditait un problème qu’ il n’ avait pas eu le temps de résoudre dans la vie tel que l’ achat d’ un cheval ou la rançon d’ une nouvelle capture et seul d’ entre ses amis la mort ne l’ avait pas beaucoup changé car il avait toujours été naturellement très pâle PROPN saisit la tête qui s’ enleva avec un bruit de soie qu’ on déchire elle se proposait de la cacher chez elle sous le sol de la cuisine ou peut-être dans une caverne dont elle seule avait le secret et elle caressait ce débris en lui assurant qu’ ils étaient sauvés elle alla s’ asseoir sous le platane qui poussait en contrebas de la place dans le terrain de le fermier basile sous ses pieds les rochers dévalaient rapidement vers la plaine et les forêts tapissant la terre faisaient de loin l’ effet de mousses minuscules ",
"une allée de sable tamisée à le crible de peur qu’ une valve de coquille ou qu’ un angle de silex ne blessât les pieds aristocratiques qui y laissaient leur délicate empreinte circulait comme un ruban jaune autour de cette nappe verte courte et drue que le rouleau égalisait et dont la pluie factice de l’ arrosoir entretenait la fraîcheur humide même à les jours les plus desséchants de l’ été à le bout de la pièce de gazon éclatait à l’ époque se passe cette histoire un vrai feu d’ artifice fleuri tiré par un massif de géraniums dont les étoiles écarlates flambaient sur le fond brun d’ une terre de bruyère l’ élégante façade blanche de l’ hôtel terminait la perspective de sveltes colonnes d’ ordre ionique soutenant l’ attique surmonté à le chaque angle d’ un gracieux groupe de marbre lui donnaient l’ apparence d’ un temple grec transporté là par le caprice d’ un millionnaire et corrigeaient en éveillant une idée de poésie et d’ art ce que tout ce luxe aurait pu avoir de trop fastueux dans les entre-colonnements des stores rayés de larges bandes roses et p",
"des scrupules puisse -t-il t’ en venir qui atténuent ta fertilité d’ esprit en matière d’ inventions extravagantes en tout cas tu me feras plaisir en ne continuant pas le sport à lequel tu te livrais tout à l’ heure il est inoffensif pas pour ton lit erreur erreur complète mon lit n’ en souffre pas que me racontes-tu? c’ est bien simple je l’ ai renforcé comme il convenait et puis le locataire d’ en dessous est à les eaux et celui d’ en dessus? et nous autres dont la tête est martelée à le peu près comme s’ il y avait un forgeron dans l’ appartement? eh bien ",
"pour la bête c’ est pareil on en vient à le bout mais ce n’ est pas sans effroi ni peines d’ abord on tremble on regarde avec défiance de le côté de l’ armoire vers la porte fermée on dresse l’ oreille en quête d’ un hurlement lointain ",
"–grand-mère est -ce que vous ne trouvez pas mme cécile bien gentille les doigts de grand-mère cessèrent leur mouvement tandis qu’ elle répondait –très gentille nisse prétend qu’ elle est coquette –un petit peu oui un petit peu mais mme nisse dit avec une sorte de ferveur –je l’ aime beaucoup mme cécile!bonne-maman posa le livre sur la table près d’ elle et se pencha un peu vers madel son regard s’ attacha sur la physionomie de l’ enfant sur les yeux doux et vifs que l’ enthousiasme éclairait comme une flamme ",
"—je finis un rapport qui n’ est pas urgent —vous allez filer à le canal saint-martin et chercher une péniche belge qui s’ appelle le il donna ses instructions et il rentrait dans son bureau décidé à le aller déjeuner quand le téléphone retentit une fois de plus —ici janvier patron je n’ ai pas encore beaucoup de détails mais j’ ai cru préférable de vous mettre à le courant les lachaume ont une voiture en dehors de vieilles camionnettes qui servent à les livraisons et d’ un camion hors d’ usage depuis plusieurs années ",
"elle fouille parmi les instruments que la deuxième bête transporte sur son échine puante ils sont regroupés en vrac dans des panières des caissettes des ballots l’ écorçoir était accessible les autres outils de bûcheronnage le sont moins dans l’ obscurité elle doit s’ en remettre entièrement à les indications de l’ oiseau "
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la quatrième restait dans l’ ombre de les bâtiments en retour hommes qui avaient traversé la terrasse avec précaution s’ arrêtèrent devant cette dernière fenêtre les lèvres de le comte de toulouse touchaient en ce moment la main pâle et froide de valentine –répondez -moi dit -il en laissant éclater sa tendresse jusqu’ alors contenue: décidez de mon bonheur ou mon malheur –eh bien | [
"fit tout bas un de les hommes arrêtés devant la fenêtre mon pays je vous avais promis que vous verriez voyez -vous l’ autre pressait à le mains son front baigné de sueur glacée –ma femme balbutia -t-il en chancelant comme si la foudre l’ eût frappé: et mon maître comme il laissait aller ses bras le long de son flanc un reflet de lune réfléchi par les vitraux vint éclairer le visage livide et décomposé de le capitaine morvan de saint-maugon ",
"maître alain polduc était debout derrière lui et avait à le contraire excellente mine –que faire murmura saint-maugon sans savoir qu’ il parlait maître se mit à le rire et pensa: maintenant! et il prit sa course à le travers les jardins sans plus s’ occuper de le poignard qu’ il laissait dans le cœur de saint-maugon –n’ aurai -je pour réponse que le silence ",
"demandait en ce moment le comte de toulouse dans le salon mademoiselle de rohan sembla s’ éveiller d’ un rêve et gagna lentement l’ embrasure où le berceau était caché PROPN s’ appuya contre le montant de la croisée il ne voyait plus rien parce que le comte de toulouse avait suivi valentine celle-ci ferma les rideaux de la croisée et découvrit le berceau ",
"–monseigneur dit -elle dieu vous donnera une épousé digne de vous moi je suis mariée et voici ma fille –mariée en reculant un bruit se fit sur la terrasse c’ était saint-maugon qui gagnait la porte-fenêtre en s’ appuyant à les murailles comme un homme ivre ",
"en même temps un grand concert de voix monta de le vestibule qu’ est -ce que cela? s’ écria toulouse qui mit d’ instinct la main à le son épée –c’ est pour vous le signal de la retraite monseigneur répliqua valentine mon père revient en sa maison et l’ heure de le péril est passée pour lui vous n’ avez nul besoin de votre épée ",
"vous êtes sous ma sauvegarde suivez-moi elle le guida à le long de le corridor en ruines qui conduisait à la porte de le bord de l’ eau –quoi qu’ il arrive dit -elle en ouvrant la poterne valentine de rohan sera reconnaissante adieu monseigneur un bruit sans cesse grandissant et fait de sourds murmures venait de la campagne a bien écouter on eût dit la marche régulière d’ une troupe de soldats ",
"–mariée répéta le comte de toulouse qui passa le revers de sa main sur son front à les rayons de la lune qui brillait de nouveau mademoiselle de rohan crut voir une larme rouler lentement sur sa joue tandis qu’ il prononçait lui aussi l’ adieu comme elle rentrait dans le salon d’ honneur elle aperçut une ombre immobile au-devant de la porte-fenêtre –vous ici morvan s’ écria -t-elle elle ne pouvait pas voir la détresse terrible peinte sur les traits de saint-maugon ",
"comme il ne répondait pas elle ajouta: –ne restez pas n’ entendez -vous point mon père qui arrive PROPN montra de le doigt la croisée près de laquelle avait eu lieu l’ entretien de valentine et de le prince il fit un grand effort pour parler et dit d’ une voix –j’ étais là j’ ai tout vu! chapitre dieu et ta mere ",
"l avoixde saint-maugon était si changée que le cœur de valentine se serra –puissiez -vous voir le fond de ma conscience morvan! répliqua -t-elle mais à le nom de dieu! éloignez -vous j’ entends mon père qui monte l’ escalier PROPN eut un rire pénible "
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"d’ ailleurs dit -elle je ne pars pas encore a ce soir heures elle lui donna une nuit qui les mena ravis extasiés exténués jusqua midi a heures elle prenait le train de paris le laissant triste à le mourir mais calme et comme vaguement espérant dans l’ église dartreuse de sainte-marie de les batignolles à le droite en entrant par le bas côté un christ en croix grandeur naturelle effroyable et merveilleux quelque débris d’ un couvent espagnol pillé sous le premier empire retrouvé chez un marchand de bric-à-brac respectueusement restauré repeint et réédifié contre un mur chargé d’ ex-voto tout flamboyant dans l’ éclat d’ innombrables petits cierges votifs d’ un large ruban d’ or formant gloire qui serpente autour de l’ image sainte ",
"dit dubois en lui-même il est mince et sobre mauvais signe PROPN se défiait de ces gens maigres et qui ne buvaient jamais de vin et ces gens-là c’ étaient brutus et cassius.gaston paraissait réfléchir et de temps en temps jetait un regard de profonde investigation sur dubois sirotait son verre de vin d’ espagne à le petits coups et supportait parfaitement le regard de le chevalier –capitaine dit enfin gaston après un moment de silence quand on entreprend comme nous le faisons une affaire dans laquelle on risque sa tête il est bon je crois de se connaître afin que le passé réponde de l’ avenir montlouis talhouët de le couëdic et pontcalec sont mes introducteurs auprès de vous vous savez mon nom et ma condition ",
"j’ ai congédié les domestiques en rentrant vous trouverez votre ménage en règle et sans dettes j’ aurai toujours pour vous mais secrètement le cœur d’ une mère quittons -nous tranquillement sans bruit en gens comme il faut avez -vous un reproche à le me faire sur ma conduite pendant ces années ",
"–allons vite le rejoindre s’ écriait bellegarde –pas avant que vous ne soyez redevenu cantarelli reprenait colette –vous y tenez absolument –je l’ exige les amoureux échangèrent un de ces regards qui reflétaient tout leur amour puis jacques se dirigea vers une table sur laquelle ses postiches étaient déposés colette s’ en fut aussitôt retrouver son père qui dans son laboratoire assis devant une table commençait à le enlever sa fausse barbe ",
"or tandis que le petit singe boule surpris en même temps que sonia et emporté dans les plis de la couverture qui couvrait sa maîtresse partageait sa captivité duc qu’ une distraction sans doute avait tenu loin de le lieu de l’ attentat y était accouru dès que son flair lui avait livré la trace de les enfants si rapidement dérobés les pillards de le nord de l’ inde comme ceux de l’ indo-chine et de les îles malaises pratiquent communément un stratagème pour dépister les chiens ou plutôt pour les éloigner de la piste ils s’ enduisent d’ une mixture dans laquelle domine l’ asa et parviennent ainsi à le mettre en défaut la sagacité de les chiens de chasse il arriva donc que duc fut tout d’ abord rebuté par l’ odeur et s’ écarta un moment de la trace mais si habiles qu’ eussent été les voleurs ils n’ avaient pas eu le temps de prendre les mêmes précautions à l’ égard de les enfants ",
"je coiffe très bien ma poupée allons coiffe-moi la petite s’ empara de le peigne et commença l’ opération avec tant de grâce que marianne ne put lui refuser des éloges n’ y touchez pas bonne maman n’ y touchez pas la grand’mère promit de respecter l’ œuvre de sa petite-fille et elle tint parole lorsque mme decosne fut habillée elle demanda vincent et pierre elle inspecta leur toilette et se déclara satisfaite ",
"l’ arrivant regarde autour de lui d’ un œil favorablement impressionné —belle installation complimente -t-il —merci —on sent que tout cela est fonctionnel n’ est -ce pas —cela s’ efforce en effet de l’ être monsieur il feint de ne pas entendre mon implicite question ",
"il ricane: pas besoin de vous effrayer madame la maîtresse de françois-joseph la police va venir vous délivrer de moi voici en effet les flics on tire la femme de les draps elle a une crise de nerfs l’ homme se lève il fait le malin: vous avez su dissimuler madame mais vous n’ avez pas été la plus forte ",
"étienne est parti» bien sûr notre rencontre avait été si brève qu’ on eût raison de me conseiller de passer outre mais on ne peut tout de même pas dire d’ un événement qu’ il ne vaut guère sous prétexte qu’ il est fugace cela fait ans que l’ étienne avait disparu derrière les dunes et moi tandis que je marchais sur la plage je me disais qu’ il fallait décider tout de suite s’ il avait parfois été sincère ou s’ il m’ avait toujours menti évidemment une telle décision ne m’ appartenait pas mais j’ imaginais ainsi redevenir maître de cette histoire fût -ce en inversant les rôles je m’ imaginais surtout retenir un peu de notre nuit entre mes doigts où tout fuyait: et s’ il avait été sincère une fois une seule fois sur cette plage que je m’ apprêtais comme lui à le quitter il me semblait alors que je n’ avais pas tout perdu dès que je fermais les yeux il m’ était facile de revenir en arrière jusqu’ à le me perdre dans les détails la bouteille renversée par mégarde et le sable qui s’ était noirci brutalement les bougies mal éteintes et qui fumaient à l’ ",
"tout y dénote le balbutiement l’ incohérence la gaucherie la bêtise d’ un enfant ou plutôt d’ un sauvage imbécile et forcené d’ une brute regardez la bouteille de cognac il y avait un tire-bouchon on l’ a retrouvé dans la poche de la fourrure le meurtrier s’ en est -il servi? oui les traces de tire-bouchon sont visibles sur le cachet "
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les rares détails que j’ ai pu réunir sur ces lieux tels que les a vus chaque jour pendant près d’ an et demi sont les suivants le grand jardin longeait donc la rue de la gare-de-reuilly et les bâtiments de le collège devaient le séparer d’ une cour dans cette cour sous des rochers figurant une grotte avait été creusé le caveau funéraire de les membres de la famille de PROPN bienfaitrice de ce pensionnat j’ ignore si s’ était fait des amies à le saint-cœur-de-marie ou bien si elle demeurait à l’ écart de les autres tant que je n’ aurai pas recueilli le témoignage de l’ une de ses anciennes camarades je serai réduit à les suppositions | [
"il doit bien exister aujourd’hui à le paris ou quelque part dans la banlieue une femme d’ environ ans qui se souvienne de sa voisine de classe ou de dortoir d’ un autre temps cette fille qui s’ appelait dora 15ans visage ovale yeux gris-marron manteau sport gris pull-over bordeaux jupe et chapeau bleu marine chaussures sport marron en écrivant ce livre je lance des appels comme des signaux de phare dont je doute malheureusement qu’ ils puissent éclairer la nuit mais j’ espère toujours la supérieure de ce temps-là à le saint-cœur-de-marie s’ appelait mère marie-jean-baptiste elle était née– nous dit sa notice biographique en ",
"après son noviciat elle avait été envoyée à le paris à la maison de le saint-cœur-de-marie où elle est demeurée ans de à elle avait à le peine ans lorsque PROPN y fut pensionnaire elle était– d’ après la notice– indépendante et généreuse et dotée d’ une forte personnalite elle est morte en ans avant que je connaisse l’ existence de elle devait certainement se souvenir d’ elle– ne serait -ce qu’ à le cause de sa fugue ",
"mais après tout qu’ aurait -elle pu m’ apprendre? quelques détails quelques petits faits quotidiens si généreuse qu’ elle fût elle n’ a certainement pas deviné ce qui se passait dans la tête de PROPN ni comment celle-ci vivait sa vie de pensionnaire ni la manière dont elle voyait chaque matin et chaque soir la chapelle les faux rochers de la cour le mur de le jardin la rangée de les lits de le dortoir j’ ai retrouvé une femme qui a connu ce pensionnat quelques mois après que PROPN avait fait sa fugue elle était plus jeune que dora elle avait une dizaine d’ années ",
"et le souvenir qu’ elle a gardé de le saint-cœur-de-marie n’ est qu’ un souvenir d’ enfance elle vivait seule avec sa mère une juive d’ origine polonaise rue de chartres dans le quartier de la goutte-d’or à le quelques pas de la rue polonceau avaient habité cécile et pour ne pas tout à le fait mourir de faim la mère travaillait en équipe de nuit dans un atelier où l’on fabriquait de les moufles destinées à la PROPN la fille allait à l’ école de la rue PROPN à la fin de l’ institutrice avait conseillé à sa mère de la cacher à le cause de les rafles et c’ était sans doute elle qui lui avait indiqué l’ adresse de le saint-cœur-de-marie ",
"on l’ avait inscrite à le pensionnat sous le nom de suzanne PROPN pour dissimuler ses origines bientôt elle était tombée malade on l’ avait envoyée à l’ infirmerie là il y avait un médecin à le bout de quelque temps comme elle refusait de manger on n’ avait plus voulu la garder ",
"elle se souvient que tout était noir dans ce pensionnat: les murs les classes l’ infirmerie– sauf les cornettes blanches de les sœurs cela ressemblait plutôt à un orphelinat une discipline de fer. pas de chauffage on ne mangeait que des rutabagas les élèves faisaient la prière à le heures et j’ ai oublié de lui demander si c’ était heures de le matin ou heures de le soir ",
"ix l’ éte est passé pour dora à le pensionnat de la rue de picpus elle allait certainement le dimanche retrouver ses parents qui occupaient encore la chambre d’ hôtel de le boulevard je regarde le plan de le métro et j’ essaye d’ imaginer le trajet qu’ elle suivait pour éviter de trop nombreux changements de lignes le plus simple était de prendre le métro à le nation qui était assez proche de le pensionnat direction pont de sèvres ",
"changement à le strasbourg-saint-denis direction porte de PROPN elle descendait à le simplon juste en face de le cinéma et de l’ hôtel ans plus tard je prenais souvent le métro à le simplon c’ était toujours vers heures de le soir ",
"la station était déserte à le cette heure-là et les rames ne venaient qu’ à de longs intervalles elle aussi devait suivre le même chemin de retour le dimanche en fin d’ après-midi ses parents l’ accompagnaient -elle? à le nation il fallait encore marcher et le plus court était de rejoindre la rue de picpus par la rue fabre-d’eglantine c’ était comme de retourner en prison "
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"j’ avais un point de repère elle m’ avait donné son numéro de téléphone et je l’ avais inscrit à le bas de la feuille à le stylo bille rouge le maximum de concentration s’ obtient couché les yeux fermés à la moindre manifestation extérieure la dispersion et la diffusion commencent debout les jambes enlèvent une partie de la force ",
"il n’ y a pas à le monde êtres qui parlent le même langage à le certains moments sans raison on se rapproche; puis sans raison suffisante on se retire loin l’ un de l’ autre on se heurte on se caresse on se meurtrit on se mutile on rit quand on devrait pleurer sans y pouvoir rien jamais un couple est toujours fou ",
"il lisait les journaux dans ses heures de chômage et savait qu' un alcoolique engendre un alcoolique il cultivait donc l' abâtardissement de la race avec un soin méthodique et chaque billet de francs qu' il serrait précieusement dans sa caisse représentait pour lui la raison le courage le génie peut-être des malheureux qu' il avait intoxiqués il était sans remords si ce n' est pas moi qui leur vends ce qu' ils aiment à le boire disait -il les jours où il raisonnait avec lui-même ce sera le voisin et je n' en aurai pas le bénéfice on n' empêche pas de boire celui qui a soif et qu' est -ce que ç a fait que ce soit l' un ou l' autre qui en profite il ne s' expliquait pas sur la question de les poisons qui formaient la base de son breuvage ",
"aucune trace de pouce mouillé ne témoigne qu���on les a feuilletés les cahiers d’ écriture sont sans tache ceux de les brouillons comme ceux de la mise à le net et l’ émulation de la classe d’ orthographe est doublée par la crainte de voir altérer la régularité de la page de dictée par le trait correctif de le maître les fillettes se glissent modestement à le leur place elles ont toutes le panier à le bras comme de petites ménagères elles sont proprettes et tirées à le épingles ",
"nous savons bien que ce nom est dans le gouffre celui qui est sur la petite étiquette à le louvre qu’ on lit à le peine et difficultueusement en se penchant mais qui fait tenir les c’ est l’ autre le simple la petite trace fonctionnelle sans fioriture sans perruque poudre ni bas blancs françois -elie corentin corentin tout court oui tout cela l’ argent le nom paris en pure perte dans la main de le temps françois corentin de la marche était trop près d’ un vieux maçon la chaîne de les générations était trop serrée et l’ étrangla le talon de le monde était levé juste au-dessus de son museau de taupe et quoiqu’ il jugeât sainement les lettres il ne put les exercer avec excellence les lettres dans cette histoire n’ ont d’ autre raison d’ être que d’ aider à la vocation de celui qui excella pas dans les lettres mais tout comme le fils le peintre et de désespérer femmes éprises de l’ amour ",
"je suis malhabile à le me faire aimer j’ ai dans le caractère une rudesse qui te déplaît; je te blesse quand je commençais à le te guérir et souvent je détruis dans une heure l’ ouvrage de bien de les jours –non non oublions cette querelle interrompit juliette en m’ embrassant pour un peu de mal que vous me faites je vous en fais fois plus ",
"le docteur arrivait il se pencha sur l’ enfant et après un bref examen: rien de grave dit -il aucun organe n’ est atteint il ne restera que des cicatrices la femme tombée défaillante eut un seul cri en serrant son fils dans ses bras oh! oui dit violette qui avait assisté immobile à ces différentes scènes oui a c’ est sa vraie mère ",
"—quant à le moi répondit mon grand-père j’ ai la mort de ces hommes sur la conscience et j’ irai me rapporter à les autorités aussitôt après notre retour en attendant je me remets à le votre service baron ils purent continuer leur excursion de chasse et le baron s’ arrêta en passant pour prier pour le repos de l’ âme de les bandits ils obliquèrent cependant vers le nord ou ils trouvèrent du bison en abondance et revinrent le printemps suivant avec toutes les peaux que les chevaux purent transporter et votre grand-père a -t-il été pendu pour avoir tué les bandits ",
"comme c’ était gentil à le lui de penser que toute cette agitation ne pouvait venir que d’ avoir reçu des nouvelles de papa! non mais d’ une petite parisienne qui écrit à le noémie pour lui proposer de l’ aider dans son malheur tiens voilà la lettre —je trouve que c’ est très bien cette lettre et c’ est tout à le fait une lettre de parisienne les provinciales comme vous n’ auraient jamais eu l’ idée de l’ écrire ",
"le fleuve dont je me suis échappée cette nuit poisson- présage ce fleuve n' est point né de quelque insensible glacier ou d' une source banale mais d' un altier et noble visage le bonheur pour toi et ta maison si longtemps éprouvées coule à le flots d' une barbe royale dès lors il t' est facile de savoir de qui viendra votre salut .-son nom son nom je n' ose le dire .-et tu le sais tu sais qu' il s' agit de ce jeune magistrat d' avenir entrevu cet après-midi à la villa de les soupirs "
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elle ne touche à le rien elle ne bouge pas le sol est plat mais sans cesse elle bascule désormais ses pieds dépassent de chaque côt�� des piquets les francs sont sur elle dans sa poche elle sent la liasse et les quelques pièces elle n’ a pas eu le courage de se déshabiller ni d’ y obliger la petite elles ne se sont pas brossé les dents | [
"de toute façon il n’ y a pas d’ eau peut-être fera -t-il froid après tout cette nuit et sera -t-elle contente que la petite dorme avec ses vêtements le plaid est mince cet après-midi elle aurait pu acheter un sac de couchage et des pulls supplémentaires elle n’ y a pas pensé c’ est à le cause de la migraine ",
"à le côté de la station-service elle a d’ abord vu cette croix verte suspendue et une blouse blanche derrière un comptoir c’ est ennuyeux de sortir toute la liasse ç a fait bizarre évidemment le paracétamol avalé de suite semble absorber la partie la plus rougeoyante de la douleur la voiture est toujours bien visible la petite aussi les mains agrippées à le volant elle imite sûrement le bruit de le moteur avec sa bouche ",
"il restera après l’ achat de le goûter dans les c’ est un grand centre commercial la porte s’ ouvre et se ferme par cellule photosensible elle est dans le petit œil rouge et les bouffées d’ air froid la baignent d’ une respiration glacée laisser la petite sortir de l’ autre côté quelqu’un la trouverait forcément et elle francs un billet d’ avion elle entre dans l’ œil rouge elle a seulement sur elle cette robe de plage les roulettes couinent l’ entrée est là à le hauteur de hanche battants automatiques peints de flèches blanches le rayon biscuits et le rayon sodas sont sans doute très loin à l’ autre bout ",
"la lumière tombe par le haut de le hall une lumière qui a traversé des vitres jaune et rompue avec des taches qui doivent être des feuilles ou des insectes rendus énormes par leur ombre les gens la bousculent les flèches indiquent à le chaque passage le fond invisible de le magasin puis se referment pour désigner la mince cible à le leur jointure un point large d’ un centimètre elle détourne les yeux et elle est face à les boutiques les viennoiseries sont vernies de gras elle demande un pain à le lait et un jus d’ orange elle sent contre son ventre la canette glacée et le petit pain brûlant elle aurait préféré une bouteille pour la petite maintenant la nuit est tombée grince de toutes parts ",
"le toit de la tente pend elle a réussi à le loger les piquets mais pas à le tendre suffisamment les fils elle aurait pu réfléchir une seconde une seconde à le ce dont elles avaient besoin ne serait -ce que de l’ eau cette toile bleue et molle au-dessus de son visage presque à la toucher elle en pleurerait ce matin à l’ école personne ne parlait encore de vacances la maîtresse vient à le peine de distribuer les papiers pour le voyage de fin d’ année elle veut la signature de les parents ",
"elle les a mis dans son cartable mais elle y songe maintenant est -ce qu’ elles l’ ont pris chez la grand-mère elle tire et tord ses orteils discrètement les genoux à le ventre le sol est dur tassé si elle bouge elle sent les grains fuir sous le plastique manquer sous elle une chute silencieuse et puis un bloc une butée de le ciment qui fige et meurtrit son dos la démange des insectes peut-être qui s’ agitent s’ efforçant sous son poids creusant des galeries et rayant leur carapace à les grains de sable ",
"il faudrait sortir en ouvrant très doucement trouver les clefs de la voiture et fouiller jusqu’ à le mettre la main sur le cartable un picotement monte le long de sa joue ses muscles se tendent comme des élastiques sa mère semble dormir les araignées les scarabées les lucanes et les pince-oreilles sont partout le sable est tellement fluide il suffit de creuser entre racines et de laisser s’ effondrer sur soi les grains tièdes et de mélanger ses ou pattes à les ou pattes de les autres membres de le nid pour s’ assoupir lentement avec la seule conscience zigzagante et douce que tous les élytres se sont mis en branle sans plus savoir qui de vous ou de vos voisins zézaye ainsi dans son sommeil ",
"la nuit est violette à le travers la toile bleue la lune a dû se lever seules les branches désormais ou les têtes épissées de les pins tressent autour de la tente de les câbles noirs et quelque chose de mauve ulule avec le crissement de les grillons une chouette un oiseau de nuit elle tourne lentement la tête vers la petite ses paupières sont crispées ses petits poings frottent contre ses joues elle paraît dormir elle soulève un de ses poignets si étroits elle détend les doigts entre ses doigts à le elle ",
"la petite buse se ronge toujours les ongles la chouette et les grillons ont cessé de crier elle ne parvient pas à le dormir non qu’ elle ait vraiment compté sur le sommeil mais elle aurait aimé à le moins souffler un peu dans la migraine des choses rampent sous la tente et s’ immobilisent inexplicablement enfouies indiscernables à l’ arrêt "
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"je m’ imagine l’ avoir lu dans le journal quand peut-être c’ est vous qui m’ en aurez parlé timoléon n’ en avait nul souvenir mais la chose lui paraissait de si peu d’ importance qu’ il répondit: c’ est possible après un petit silence pendant lequel il avait ajusté l’ habit sur le dos de son client le tailleur reprit sur un ton d’ indifférence supérieurement jouée: ce m. dumouchet est votre seul cousin germain —oui puisqu’ il est le fils unique de ma tante et que mon oncle ne s’ était pas marié —ah! votre père avait donc aussi un frère? —oui et un rude homme je vous le jure ",
"ils manquent souvent de pain c’ est inquiétant la nécessité est la mère de le vice le vice est le compagnon de la misère celle-ci conduit à des bassesses et prête la main à le vol ",
"il s’ avouait même tout bas qu’ il était préférable d’ avoir fait une perte considérable son amour-propre en souffrirait moins on est plus indulgent pour un gros perdant que pour un petit et le comte de servan devait à son nom à sa famille à ses anciennes relations de le moment qu’ il faisait faillite d’ avoir un passif respectable mais il allait avoir affaire à un créancier intraitable et cette pensée le tourmentait il connaissait de longue date le baron de saimpré; il le savait rebelle à les accommodements des plus durs en matière de jeu toujours prêt à le dire un mot piquant à les retardataires et prêt aussi à le tirer l’ épée si le mot ne convenait pas ",
"son visage était pâle son regard brillait sous son épais sourcil et son chapeau fort enfoncé sur sa tête ne dissimulait qu’ incomplétement une petite bande de taffetas noir appliquée sur son front au-dessus de l’ œil droit; douloureux memento de ses prouesses nocturnes je vois avec plaisir monsieur le comte dit gaiement chamilly qui ne s’ aperçut pas d’ abord de cette mouche disgracieuse que vous ne vous ressentez plus de notre mésaventure de cette nuit eh! monsieur répondit le comte avec mauvaise humeur je ne viens pas ici pour parler c’est-à-dire si précisément je viens c’ est une indignité monsieur c’ est une honte et c’ est vous vous seul que j’ en fais responsable eh bien soit monsieur le comte reprit en souriant chamilly toujours de l’ air le plus gracieux de le monde j’ accepte la responsabilité de le crime vous acceptez sans doute vous m’ en voulez beaucoup n’ est -ce pas parce qu’ à le milieu de joyeux convives vous avez oublié un moment la dignité de votre grave emploi de tuteur et que nous vous avons entraîné à une espièglerie dont vous avez partagé l",
"avec un certain plaisir daubrecq rappelle -toi ma petite amie de nice la danseuse de l’ opéra c’ est ton tour maintenant de danser —alors c’ est la prison —pas la peine dit prasville tu es fichu privé de liste tu vas t’ effondrer de toi-même ",
"les femmes avaient leurs nerfs il comprenait la situation n’ était pas facile il était le king elle avait des soucis il serait bientôt temps de lui donner l’ enveloppe pour adoucir la situation qui pour l’ instant n’ allait pas dans son sens à le lui le relais bleu était moins joli que sur les photographies de le site internet le jardin était à l’ ombre le resterait le mont-saint-michel bien plus loin que prévu l’ entrée de l’ hôtel plus étroite mais l’ employée souriante agréable elle enregistrait l’ empreinte de carte de crédit de bruno gardait sa carte d’ identité je ne vais pas me tirer connasse puis leur montrait leur chambre moins spacieuse mais plutôt agréable s’ était dit bruno: —je vous donne clés magnétiques qui ouvrent la porte actionnent l’ électricité générale chambre et salle de bains votre balcon donne sur le jardin vous verrez c’ est très agréable vous avez un coffre pour vos effets personnels le petit déjeuner est servi en chambre jusqu’ à le heures sinon à le restaurant à le partir de heures vous avez un service de spa massage et sauna mais",
"il est indispensable que le révérend père reçoive les sacrements avec la plus éclatante solennité et qu’ il fasse non seulement une fin chrétienne mais une fin d’ un effet retentissant il faut que tous les gens de cette maison des étrangers même soient conviés à le ce spectacle afin que sa mort édifiante produise une excellente sensation –c’ est ce que le révérend père grison et le révérend père brunet ont déjà voulu faire entendre à sa révérence monseigneur mais votre éminence sait avec quelle impatience le père rodin a reçu ces conseils et m.baleinier de peur de provoquer une crise dangereuse peut-être mortelle n’ a pas osé insister –eh bien moi j’ oserai; car dans ce temps d’ impiété révolutionnaire une fin solennellement chrétienne produira un effet très salutaire sur le public il serait même fort à le propos en cas de mort de se préparer à le embaumer le révérend ",
"puis je me trisse la lourde se referme je ne vais pas plus loin je ne repasse même pas la grille de fer forgé et je m’ embusque derrière de les fusains je vais vous expliquer pourquoi j’ agis de la sorte car vous êtes tellement bouchés qu’ il doit y avoir sous votre caberlot un point d’ interrogation gros comme un lampadaire lorsque tout à l’ heure la grosse couenne d’ infirmière m’ a dit qu’ elle était de garde j’ ai roulé en boule un morceau de papelard qui se trouvait dans ma poche et je l’ ai glissé dans la gâche de la serrure ",
"j’ étudiais à la fois l’ italien le grec et le latin l’ allemand l’ arabe et le persan le pastor fido faust ovide et anacréon étaient mes poèmes et mes poètes favoris mon écriture cultivée avec soin rivalisait parfois de grâce et de correction avec les manuscrits les plus célèbres de l’ iram il fallait encore que le trait d’ amour perçât mon cœur d’ une de ses flèches les plus brûlantes PROPN partit de l’ arc délié de le sourcil noir d’ une vierge à l’ œil d’ ébène qui s’ appelait héloise ",
"ce serait gilles de retour de lyon qui viendrait la relayer oui —pourquoi avoir utilisé ce nom dans un livre si vous ne le connaissiez pas elle avait pris un ton faussement candide je choisis les noms à le hasard en consultant l’ annuaire —alors vous ne pouvez pas aider gilles il vint s’ asseoir à le côté d’ elle sur le canapé et rapprocha son visage de le sien "
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mais tu n’ es plus aussi soigneux qu’ autrefois tiens hier encore je te recommande d’ apporter des biscottes pour tripotte; tu sais qu’ avoir des attentions pour cette chienne c’ est le moyen d’ être toujours bien avec ma tante sauvageot qui l’ adore; eh bien tu n’ y songes seulement pas –c’ est un oubli que je réparerai –dit m. de montal en déguisant son humeur sous le plus charmant sourire et en ajoutant gaiement –tu dois me croire car j’ ai fait des bassesses pour plaire à le notre tante sauvageot | [
"–ah! dame vois -tu édouard je te l’ ai dit bien souvent je t’ aime beaucoup je t’ ai préféré à des gens très riches à des jeunes gens très à la mode je ne voudrais pas accepter ça de toi elle mordit son ongle pour toi je suis tout cœur mais ma tante sauvageot me dirait –julie il faut choisir entre ton édouard ou ta tante mon pauvre chéri j’ aurais je crois le courage de te sacrifier ",
"je serais la plus malheureuse de les créatures car je t’ aime bien tendrement mais mon dieu comme ç a fume chez toi si tu ouvrais un peu la fenêtre –tu aurais froid cette cheminée ne fume pas ordinairement c’ est étonnant –en ce cas-là j’ ai du malheur ",
"la dernière fois que je suis venue elle fumait encore mais quelle idée de me faire venir ici c’ est pour me parler sérieusement? et de quoi? est -ce que tu ne pouvais pas me parler aussi sérieusement chez moi? –non mon bon ange non pour toi comme pour moi je tenais à te dire ce que j’ ai à te dire ici ",
"chez moi oui –ajouta -t-il avec un sourire de tendresse mélancolique en restant à le genoux et en passant son bras autour de la taille de julie –oui ma julie il me semble que mes paroles seront ainsi plus intimes –de quelle bonne voix douce tu me dis ça mon petit édouard qu’ est -ce que c’ est donc? m’ intrigue ne peut être que quelque chose de bien gentil j’ en suis sûre ",
"tu es si aimant si tendre si câlin quand tu veux vilain monstre ma tante sauvageot t’ appelle son petit notaire moi monsieur si vous êtes bien exact pour mes commissions je vous appellerai mon petit commissionnaire pauvre bon chéri tiens décidément ouvre la fenêtre il est impossible d’ y tenir le courant d’ air fera peut-être flamber ",
"on dirait qu’ elle est étonnée de voir de le feu cette cheminée donne -moi mon manteau je ne veux pas m’ enrhumer je joue ce soir en premier il va falloir que je me sauve ",
"j’ oubliais tiens je savais bien que j’ avais quelque chose à te dire à le propos de le théâtre maintenant tu peux fermer la fenêtre souffle un peu a ira tout seul il est inutile de dépeindre la colère contenue de m. de montal pendant cette scène mais à le moment d’ annoncer à le julie qu’ il l’ épousait il devait se contraindre l’ entretien qui préce ̀de doit faire à le peu près juger de quelle basse servilité m. de montal payait le bonheur qu’ on lui enviait nous n’ avons pas besoin de répéter qu’ il y a un abîme entre de tendres soins de délicates prévenances inspirées par l’ amour et le honteux valetage à lequel le comte se soumettait ",
"m. de PROPN ferma la fenêtre revint s’ agenouiller à les pieds de mademoiselle julie impatient d’ aborder l’ importante conversation qu’ il voulait avoir avec sa maîtresse mademoiselle julie reprit d’ abord assez paisiblement puis en s’ animant peu à le peu: –je savais bien que j’ avais à te dire quelque chose à le propos de le théâtre ce matin j’ arrive pour la répétition à le moment d’ entrer dans le foyer j’ entends prononcer mon nom je m’ arrête j’ écoute c’ était encore ce vieux scélérat de ducanson qui inventait des horreurs sur mon compte ",
"j’ entre furieuse il redouble d’ insolence je lui dis qu’ il aura affaire à le toi il me répond qu’ il se moque de mon amant et de moi; et il a raison car tout ce que je te dis à ce sujet-là c’ est comme si je débarbouillais un maure –mais ma chère julie je –mon dieu je sais bien que tu vas me rabâcher que ducanson est un vieillard infirme et que tu ne peux pas plus te battre avec lui que l’ empêcher de parler "
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"bonne nouvelle lui dit l’ agent marcel est retrouvé s’ écria dominique en sautant à le bas de sa couchette non mais vous êtes libre ce n’ est que cela murmura le canadien tout désappointé ",
"la voiture arrêta encore on se battait je vis un homme en bonnet rouge monter sur les planches de la guillotine et arranger un panier .ma vue se troublait je quittai ma lunette pour essuyer le verre et mes yeux aspect général de la place changeait à le mesure que la lutte changeait de terrain chaque pas que les chevaux gagnaient semblait à le peuple une défaite qu\\ il éprouvait ",
"il se masse la joue ce qui chez lui constitue un tic d’ après ce que j’ ai remarqué votre fin ne sera peut-être pas des plus joyeuses mon bon ami car vous vous verrez mourir selon l’ expression consacrée et il se fait une complaisance de m’ expliquer en grands détails la suite de les réjouissances on va vous attacher à les pieds les poids de plomb que voici puis à les épaules les ballons de caoutchouc que voilà après les avoir gonflés bien entendu ce qui rétablira votre flottaison ",
"il peut absolument compter sur moi! pierre eut un soupir de satisfaction et il dit à le simon: —hâtons-nous nous rentrons demanda simon —non pas mais mon lieutenant je vous prie de ne pas m' en vouloir mais vous oubliez l' heure de la soupe —tu as faim? demanda naïvement pierre —comment si j' ai faim! exclama le matelot mais mon lieutenant vous ne vous figurez pas ce que ç a creuse de sortir comme ça le matin si j' ai faim! ",
"avait été rapide de le reste car le chef de les artoupans avait pénétré dans la cour et aussitôt de toutes les cellules juxtaposées et grillées de telles bordées d’ injures avaient été déversées que le malheureux garde-chiourme avait rappelé la corvée fait évacuer la cour par le service de les cuisines qui apportait la soupe et déclaré dans sa fureur qu’ il laisserait les fagots crever de faim dans leur pourriture pendant jours au-dessus de ces menaces et de tout cet affreux tumulte palas entendait encore le rire énorme le rire gigantesque de chéri-bibi ce n’ étaient ni le parisien ni fric-frac ni le caïd ni le bêcheur qui eussent risqué ainsi de se faire mettre à le cachot ils se la coulaient en douce assez bien vus des autorités qu’ ils renseignaient sournoisement sur l’ état d’ esprit ou sur les projets d’ évasion de leurs camarades trouvant à le cette trahison de les bénéfices certains et même quand leur naturel batailleur ou pillard reprenait le dessus ils n’ écopaient guère comme corvées de punition que de la balade à la bûche qui consiste à l",
"eh bien il n’ y avait qu’ à les laisser sympathiser je récupérai ma bagnole de louage et rentrai à le cosmopolitan devant le palace stationnait une voiture qui me tira l’ œil une cadillac noire à le même instant m.adrien l’ air de ruminer de plus en plus de les choses traversa le trottoir et s’ installa dans l’ auto qui démarra en souplesse effarouchant les pigeons ",
"j’ espérais y trouver un message d’ annette mais il n’ y en avait aucun alors je me suis dit qu’ elle me téléphonerait et que seule cette sonnerie de le téléphone dans ma chambre pouvait interrompre mon rêve j’ ai attendu sur le lit j’ ai fini par m’ endormir et j’ ai rêvé pour de bon: une nuit d’ été très chaude j’ étais à le bord d’ une voiture décapotable ",
"heures répondit passepartout en tirant des profondeurs de son gousset une énorme montre d’ argent –vous retardez dit fogg –que monsieur me pardonne mais c’ est impossible –vous retardez de minutes n’ importe il suffit de constater l’ écart ",
"oui madame eh bien faut rentrer tout de même vois -tu j’ ai connu ç a avant toi puisqu’ il faudra que tu rappliques un jour ou l’ autre à le quoi bon attendre plus que t’ attends plus que c’ est vexatoire et comme il se taisait: t’ as peur d’ être battu demanda -t-elle en baissant la voix sur un ton intéressé familier complice il ne répondit rien ",
"avec le romantisme de l’ époque et de ses ans il rêvait à de grands voyages à le constantinople il fraterniserait avec les débardeurs il se soûlerait dans les bas-fonds avec les souteneurs il ferait le tour de le globe et ni les parias de les indes ni les popes de le mont athos ni les pêcheurs de terre-neuve n’ auraient de secrets pour lui il ne s’ enracinerait nulle part il ne s’ encombrerait d’ aucune possession non pour se garder vainement disponible mais afin de témoigner de tout toutes ses expériences devaient profiter à le son œuvre et il écartait catégoriquement celles qui auraient pu la diminuer "
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parce que pour toi ce n’ est pas une histoire il me semblait que j’ allais tomber enfin tout de même c’ est notre mère dis-je n’ a pas l’ air d’ un mauvais type qu’ est -ce que tu as contre lui? contre je fis un effort | [
"alors on n’ habitera plus chez bonne-maman dis -je d’ un ton naturel nous sommes presque à le bout de le couloir quand elle me rappelle elle vient aussi vers moi et nous nous rencontrons à le mi-chemin elle tient une enveloppe à la main prix de le savoir ",
"vous vérifierez si c’ est bien ça dit -elle c’ est mon mari qui aussi gênée que moi et dès que je tiens l’ enveloppe elle fait demi-tour s’ en va très vite sans finir sa phrase et seulement quand elle est de nouveau à le bout de le couloir se retourne comme s’ il avait fallu qu’ elle mette d’ abord d’ urgence un intervalle de temps et de distance entre l’ acte entre l’ enveloppe ou plutôt son contenu qui n’ est maintenant plus à le elle mais mien et la reprise de nos rapports nos personnes nos univers de nouveau distincts après ce lien ce contact mercenaire d’ un instant qu’ elle considère sans doute comme humiliant dégradant pour moi et alors sa voix soulagée de nouveau joyeuse gaie: et faites -moi plaisir n’ est -ce pas tapez -lui dessus s’ il ne vous écoute pas pour moi il est trop grand maintenant et je ne fais que me faire mal à les mains mais vous allez -y n’ ayez pas peur tapez tapez tapez faisant fois poing fermé le geste comique caricatural de frapper et disparaissant qu’ est -ce que vous avez fait depuis l’ autre fois? ",
"dis-je –signe de le trinôme facile dites est -ce qu’ elle est à le culbuteur dis ma moto? non voulez -vous qu’ on revoie ces fonctions impossible de regarder maintenant ",
"à l’ épaisseur doit être par semaine à le moins cents que je dois à le berteau reste moins le prix de le ressemelage je n’ ai pas osé demander combien mettons non cents reste pas tout à le fait et avec ça –non merci dis -je vous savez que je ne fume pas –ce sont des américaines –non vraiment –alors moi non plus ",
"ne me dérange pas –vous n’ avez jamais fume mais j’ ai arrêté dis-je on regarde ces fonctions je me demandais ce qui grésillait comme c’ est sa radio ",
"il la laisse tout le temps ouverte –pourquoi ne fumez -vous pas –parce que je trouve que c’ est inutile dis-je –vous ne faites que des choses utiles je ris: autant que possible y a -t-il quelque chose que vous n’ avez pas bien compris dans ces fonctions ",
"–je connais une nouvelle prise de judo voulez -vous que je vous la montre –nous devons travailler dis-je. la barbe dites soyez chic parlons un peu –non travaillons dis-je –soyez chic! on a le temps ",
"–non votre père me paie pour ça. –combien francs de l’ heure on ne vous l’ a pas dit? c’ est dégoûtant demandez -lui ",
"je lui dirai qu’ il vous donne c’ est un cochon de capitaliste je ris c’ est le tarif dis-je pourquoi voulez -vous –vous aimez les math’s? dit -il –je veux être ingénieur dis-je. pourquoi? mon père était ingénieur dis-je "
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"le propriétaire de la maison se l’ était réserve et il n’ était jamais là c’ était un ancien commerçant qui avait arrêté net ses affaires aussitôt qu’ il avait réalisé un certain chiffre de fortune qu’ il s’ était fixé il passait la majeure partie de l’ année hors de paris: l’ hiver dans un hôtel de la côte d’ azur l’ été sur une plage de normandie vivant en petit rentier qui se donne à le peu de frais l’ illusion de le luxe en regardant le luxe de les autres et en menant comme eux une vie inutile le petit appartement était loué à un couple sans enfants m. et mme arnaud ",
"il ne lui disait pas qu’ il l’ aimait non mais tout en lui la voix la main tendue le regard le sait à le noris une fois qu’ elle laissait tomber en causant ces quelques mots où elle se montrait heureuse de deviner une affection loyale si bien faite pour sa loyauté à le elle: si l’on savait combien l’ amitié d’ une femme peut être utile on n’ aurait pas un ami: rien que des amies raymond se hasarda à le répondre: l’ amitié ne vaut pas l’ amour mais noris ajouta bien vite en riant: –certes ",
"–tu as bien dormi alice alice répondit d’ un signe et d’ un sourire elle détaillait stupéfaite le pyjama d’ hermine le pantalon persan en crêpe satin rose la ceinture à le frange de soie l’ empiècement de dentelle rousse transparent sur des seins bruns de fausse blonde le pied nu d’ hermine balançait une mule rose à le grosse fleur d’ argent –ce qu’ on arrive à le faire pour francs tout de même dit alice les petites oreilles d’ hermine pâles sous ses cheveux d’ un blond froid s’ empourprèrent elle jeta à le sa sœur un farouche regard ne parla plus rassembla les tasses vides sur le plateau de laque écaillée et sortit ",
"moi de mon côté je vais m’ informer et à le nous nous finirons bien par savoir à le quoi nous en tenir sur ton rival et sur l’ origine de ses relations avec mademoiselle PROPN tiens! a levé la banque et il fait charlemagne il s’ en va les mains pleines d’ or de plaques et de jetons je raconterai ça demain à le ma hongroise en attendant viens faire un tour à les champs-élysées en voiture ",
"–soit mais ils sont prisonniers comme nous avec la chance d’ délivrés par qui –par les policemen qui doivent être à le ma recherche –bon! mais alors on les conduira en prison –d’ abord mais on ne tardera pas à les relâcher –vous croyez –j’ en suis sûr –et alors –alors marmouset qui est tu le sais un garçon de ressource et vanda qui donnerait tout son sang pour moi marmouset et vanda dis -je songeront à le nous et s’ occuperont de venir à le notre secours –soit dit milon mais il s’ écoulera un fameux bout de temps d’ ",
"le malheureux les lèvres amincies comme vous en parlez avec pitié est -ce donc que vous l’ aimiez encore pauline toujours sans le regarder: croyez -vous qu’ il serait mort si je l’ avais encore aimer non non mais le voir là sur ce lit la bouche toute noire de poudre lorsque jours avant jours avant sans finir sa phrase elle s’ était levée penchée une minute vers les jeux de le petit et le père le pauvre père dit -elle en se rasseyant si vous l’ aviez vu devant ce lit de mort devant ce qui avait été son fils vous vous seriez apitoyé autant que moi ces quelques jours à le havre je les ai passés auprès de lui sans le quitter sans prendre même le temps d’ une lettre d’ ailleurs je ne vous savais pas de retour; et puis elle regarda dehors encore une fois: tiens je ne vois plus maurice un timbre sonna dans l’ escalier annonçant une visite pour fagan mme hulin en pareil cas passait dans une autre pièce pour éviter tout commentaire sur la familiarité de sa présence elle se préparait à le disparaître ramassant à la hâte les menus objets de sa corbeille mais il lui fit si",
"il n' y a jamais eu en égypte aucun bon ouvrage que de la main de les grecs les grecs à le contraire connurent les justes proportions ils n' allèrent pas au-delà et imprimèrent à le leurs ouvrages le sceau de la perfection il semble que les arts chez ces nations aient été influencés par le climat et qu' ils en aient pris le caractère en égypte ils ont la sombre majesté d' un désert sans bornes; en grèce ils ont le riant aspect de les délicieuses vallées de l' attique et de l' arcadie ",
"de la banquette qu’ ils ne pouvaient distinguer les soldats de l’ omer entendirent crier: —askers levez très haut la lampe cette voix était si dure si impérieuse que l’ un d’ eux machinalement obéit ils virent alors hommes noirs dont l’ un était tout ruisselant debout sur le roof et qui les tenaient en joue —si j’ avais voulu vous seriez déjà des cadavres dans l’ eau reprit la voix mais je n’ aime pas les morts inutiles ",
"il a un caractère gai age: ans famille: plus que sa mère qui paraît très bonne et maintenant à le toi la pose j’ embrasse tes beaux yeux ",
"je vous répète juste ce qu’ on m’ a dit seul la bruyère sait ce que sont devenus ces invités demanda l’ adresse précise de le général la nota sur son bloc —merci arnaud conclut l’ arménien tu peux penser à le troisième bien sûr "
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–ma foi oui vous portez admirablement la toilette d’ ailleurs –bon! tout à l’ heure vous serez bien plus épaté mais avant tout comme je dois faire cette nuit une expédition où je puis laisser ma peau je vous prierai de mettre en lieu sûr ces papiers et ces fafiots très simplement PROPN sortit de sa poche une liasse de billets de banque et un portefeuille ségalens à le comble de la stupéfaction prit machinalement le tout | [
"–ouvrez le portefeuille dit jean vous verrez que c’ est sérieux obéit sans même se rendre compte de ce qu’ il faisait et il bondit: le portefeuille contenait bons de millions chacun sur des banques américaines sans compter quelques autres papiers alors le reporter recouvra soudain son sang-froid déposa sur la table le portefeuille et la liasse de billets de banque et d’ une voix étrange –vous me demandez de mettre tout cela en sûreté? chez PROPN c’ est bien cela que vous me demandez –je vous en prie dit PROPN PROPN se leva fit quelques pas avec agitation puis revenant à le jean –je crois dit -il froidement que vous faites erreur mon cher monsieur à le surplus c’ est peut-être ma faute et je ne saurais vous en vouloir ",
"seulement entendons-nous lorsque vous étiez malheureux déguenillé sans un sou dans la poche vous m’ avez vu ce qu’ il me plaisait d’ être avec vous alors tout naturellement vous avez dû me prendre pour un camarade allons mon brave je ne vous en veux pas mais ramassez tout cela et portez -le ailleurs –monsieur dit jean avec un accent de tristesse profonde je vous prie de me garder tout cela cette nuit parce que non seulement il y a là de l’ argent qui est à le moi mais encore de l’ argent qui ne m’ appartient pas ",
"l’ un de les bons est destiné à le ma sœur valentine je lis dans vos yeux que vous me prenez pour un fou vous vous trompez monsieur ségalens et vous vous êtes trompé tout à l’ heure quand vous avez cru que tout cet argent était le produit d’ un vol erreur bien naturelle après tout! ajouta -t-il sans amertume –qui donc êtes-vous frappé de stupeur ",
"–je vous l’ ai dit: edmond d’ anguerrand PROPN est mort c’ est pourquoi je vous ai dit qu’ en ouvrant le portefeuille vous verriez que c’ est sérieux voici mon acte de naissance voici le récit de mes aventures d’ enfance écrit par mon propre père ",
"voici un relevé de ma fortune dressé par mon père voici enfin une attestation écrite et signée par le baron d’ anguerrand mon père à le fur et à le mesure PROPN tendait à le ségalens les papiers et le reporter y jetait des yeux stupéfaits l’ attestation était ainsi conçue: moi soussigné hubert baron d’ anguerrand étant sain de corps et d’ esprit après avoir écrit le récit de ma vie et spécialement de le crime que j’ ai commis envers edmond et valentine mes enfants récit que j’ ai remis à le mon fils edmond; désireux d’ éviter à le mon fils edmond toute contestation possible pour le cas ou ̀ je viendrais à le mourir d’ ici peu; certifie et déclare en toute connaissance de cause que mon fils edmond abandonné par moi est devenu un malheureux qui poussé par le besoin a vécu jusqu’ ici hors de toute loi humaine sous le nom de jean que la réprobation et le châtiment de ses fautes retombent sur moi seul car j’ en suis le vrai coupable je déclare et certifie donc que l’ homme nommé est mon bien-aimé fils edmond d’ anguerrand que j’ ai si longtemps cherché et que ",
"PROPN reprit: –eh bien monsieur ségalens me rendrez -vous maintenant le service de me garder chez vous ces millions et cette centaine de francs avec ces divers papiers –venez dit simplement qui en un seul tas ramassa papiers et billets de banque PROPN le suivit ségalens pénétra dans sa chambre à le coucher ouvrit une sorte d’ armoire qui lui servait de bibliothèque et derrière un rayon de livres déposa le tout ",
"puis il referma et tous revinrent dans le salon et de cette scène si simple de cette confiance absolue que se témoignaient l’ un à l’ autre ces hommes différents et peut-être si semblables se dégageait l’ émotion large et bienfaisante qui sort de tout ce qui est beau simple et vrai –je vous félicite dit ségalens lorsqu’ ils eurent repris leur place votre aventure est prodigieuse mais elle ne m’ étonne pas aussi mon cher monsieur je vous félicite et je suis heureux de le bien qui vous arrive: d’ abord tout bonheur qui tombe sur un homme quel qu’ il soit me réjouit toujours et ensuite parce que c’ est sur vous que tombe aujourd’hui ce bonheur PROPN hochait la tête ",
"il semblait désespéré PROPN le considérait avec surprise –quoi? fit -il est -ce que la force de supporter la bonne fortune vous manque je vous ai vu plus gai et même radieux à le une époque où la vie devait pourtant vous apparaître bien sombre ",
"PROPN redressa la tête étendit la main vers la chambre où les papiers venaient d’ être enfermés –tenez monsieur ségalens dit -il il y a là millions qui sont à le moi c’ est ce qu’ on peut appeler une somme quant à le moi à le cette époque dont vous me parliez je n’ arrivais même pas à me figurer réellement qu’ un seul homme pût posséder tant d’ argent à la fois "
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"nous les petites étions effarées la maîtresse nous tint en classe un discours explicatif que je ne compris pas plus que la guerre de puis elle fit prendre des douches séparées à les grandes et à les petites .ma petite sœur mes premiers souvenirs d’ elvire datent de paris elle arrivait à l’ âge dans nos jeux de le jeudi après-midi se vit d’ abord attribuer le rôle de jocko quand nous étions lorris et moi et petite sœur avec mimitama poétique petite sœur un jour tartina de caca le dessous de son sommier maman pourtant peu portée sur la psychologie en déduisit qu’ elle avait voulu attirer son attention ",
"il sourit —mettons que ce soit un don je suis un vieil ivrogne vous savez tout le monde ici est à le courant je suis le dernier toubib à le qui on fait appel en pleine nuit car on sait que je suis schlass ",
"et de nouveau le train joyeux repart vers la grande ville en faisant bien attention de ne pas marcher sur le ballast rigoureusement défendu l’ être de moindre réalité regarde le paysage il suppute le nombre de fois qu’ il a pu voir cette usine et s’ étonne de ne pas avoir remarqué la baraque en planches frites un peu plus loin comme les petits canards pense -t-il ",
"–je vais aller parler à le trarieux dès demain dit henri seulement on pouvait gagner encore un mois ou on est presque à le flot –presque a ne suffit pas dit henri a quoi bon s' entêter le tirage ne remonte pas et on risque qu' à la longue trarieux ne change d' avis PROPN posa la main sur l' épaule de luc: de le moment qu' on sera aussi libres qu' avant qu' est -ce que ç a peut faire ",
"—compare dit don tout aurait mieux été si tu avais vécu en france eux ils sont en république il se mit à le siffler la marseillaise non par amour de la france mais par amour de la révolution les douros que les garçons soupçonneux faisaient tinter mettaient le bruit de la haute banque au-dessous de ce passage d’ idéal —oui en france dit avec un profond soupir ",
"enfin il finit par disparaître et je me trouvai seul à le milieu d’ un champ les chiens ne s’ aperçoivent des fautes qu’ ils commettent qu’ à le moment où ils ont à en souffrir mon escapade m’ avait semblé toute simple tant que j’ avais eu un protecteur un compagnon maintenant je ne comprenais plus ma folie me confier à un étranger courir les champs sans me soucier de l’ inquiétude que mon absence causerait à le thérèse à le cette jeune femme qui n’ avait pas dédaigné de me placer à le côté d’ elle pendant le voyage ",
"sinon l’ argent proprement dit tout à le moins la perspective d’ une certaine sécurité d’ une existence exempte de soucis —elle n’ a jamais parlé de le quitter pour suivre son amant? —pas à le ma connaissance —vous l’ avez déjà vu cet homme —je l’ ai croisé une fois sous la voûte il venait souvent ici? —en principe non ",
"donc si tu es riche juste à le moment où tu vas épouser ta femme doublera son amour pour toi de toute la joie qu’ elle éprouvera de te voir subvenir à les frais généraux de la maison et à tes dépenses personnelles comprends -tu? je comprends que tu es un sceptique dit le baron et il ramena sa casquette de voyage sur ses yeux et ne souffla plus mot. m. de PROPN s’ amusa tout le long de le chemin à le lire de les journaux illustrés et heures après son départ de paris le train de le centre s’ arrêta à la station de salbris un peu avant paul morgan avait étendu la main vers le nord-ouest disant: vois -tu cette construction en brique rouge avec des tourelles justement c’ est crisenon ",
"l’ assistante de son avocat absent pour cause de deuil sursaute chaque fois qu’ il dit jeanne le capitaine pense que l’ accusé sera heureux d’ apprendre que le mannequin par ailleurs fille aînée de le lieutenant PROPN a été choisie pour sa taille d’ un mètre et pour son poids de et kilos tous inférieurs d’ une négligeable unité à le ceux de madame PROPN avant sa mort jeanne est plus grande ce que vous projetiez sur elle vous l’ a fait voir plus grande qu’ elle n’ est en plus elle n’ a pas du tout la même tête ",
"mais comme à le côté de cela françois n’ aurait pas permis de toucher de le bout de le doigt à son trésor il fallait pour concilier les choses tourmenter geneviève en cachette de son mari si celle-ci avait regimbé sous le premier coup de fouet victoire en fût peut-être restée là après une violente querelle avec son fils la jeune femme n’ avait rien dit mais alors le plaisir de la tourmenter devenait un véritable devoir car il ne faut pas permettre à ces fausses humilités d’ écraser leurs supérieurs naturels par l’ apparence d’ une modération à le fond pleine d’ orgueil un jour françois étant parti pour heures la jeune femme après le repas de midi se préparait à le aller inspecter le linge de les armoires espérant trouver là de l’ occupation pour la journée entière quand la silhouette humble et maigre de céleste se dessina à le dehors à le travers les vitres ruisselantes sur le ciel rayé de pluie "
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le texte que l’on va lire est en principe celui qui fut remis à le resnais avant le tournage rendu seulement plus accessible par une présentation un peu différente le son et l’ image par exemple figuraient sur des pages séparées mais il était prévu dès ce moment-là que certains passages de le récit c’est-à-dire fait par la voix d’ un personnage absent de l’ écran devraient être modifiés ou complétés lors de le montage en tenant compte de l’ image définitive pour obtenir un rapport précis de contenu ou de durée ces quelques phrases ont donc été replacées dans le texte primitif le spectateur attentif remarquera naturellement des écarts entre cette description d’ un film et le film réel qu’ il aura vu ces modiques changements ont été soit dictés par des considérations matérielles telles que la disposition architecturale de les décors naturels utilisés ou même parfois le simple souci d’ économie soit imposés à le réalisateur par sa sensibilité propre | [
"mais ce ne peut être pour me désolidariser de ces interventions d’ alain resnais que je donne ici mon projet initial car celui-ci s’ en est à le contraire trouvé le plus souvent renforcé comme on l’ a vu dans ce qui précède l’ unique raison est d’ honnêteté: puisque le texte est publié sous ma seule signature on trouvera peu de termes techniques dans ces pages et peut-être les indications de montage de cadrage de mouvement d’ appareil feront sourire les spécialistes c’ est que je n’ étais pas un spécialiste moi-même et que j’ écrivais pour la première fois un découpage de cinéma je souhaite que cela en rende en tout cas la lecture moins rebutante pour un plus large public ",
"a l’ année dernière à le marienbad auteur: scénario original et dialogues d’ alain grillet réalisateur alain resnais producteurs délégués pierre courau précitel raymond froment terrafilm interprètes principaux ",
"avec mmes françoise bertin luce françoise et mm. pierre barbaud gilles quéant gabriel assistant réalisateur directeur de la photographie philippe brun chef décorateur jacques saulnier ingénieur de le son: guy villette montage et jasmine musique ",
"lieux de tournage: extérieurs et décors naturels à le münich châteaux de nymphenburg studios photosonor à le paris script-girl: sylvette baudrot durée orchestre sous la direction d’ l’ orgue marie-louise girod–édition musicale impéria et mondiamusic–direction de production sanz–assistants décorateurs jean-jacques charles et florence malraux –régisseur secrétaire de production janine thaon–chef électricien élie fontanille –chefs machinistes stocki–premier assistant opérateur assistant opérateur françois maquilleur alexandre de mademoiselle jean-claude marignan simo–laboratoire –autorisation ministérielle –co-production franco-italienne terra-film société nouvelle des films cormoran précitel como-films argos-films les films tamara cinetel silver-films rome –distribué en france par cocinor s’ ouvrant sur une musique romantique violente passionnée comme on en entend à la fin de les films où l’ émotion éclate avec tout un orchestre de cordes bois cuivres le générique est d’ abord de type assez classique de les noms en lettres peu ornées noires sur fond gris ou ",
"les noms ou groupes de noms sont encadrés de filets simples les panneaux se succèdent à un rythme normal plutôt lent régulier puis progressivement les encadrements se transforment s’ épaississent s’ ornent de fioritures diverses qui finissent par constituer comme des cadres de tableaux d’ abord plats puis peints en trompe-l’œil de manière à le faire croire à des objets en relief enfin dans les derniers panneaux de le générique on se trouve bel et bien devant de vrais cadres compliqués et chargés d’ ornements en même temps la marge d’ image autour d’ eux s’ est légèrement agrandie laissant voir un peu de le mur où les tableaux sont accrochés mur lui-même orné de moulures et boiseries ",
"les derniers tableaux-génériques à le lieu de constituer des plans séparés sont découverts progressivement par le côté dans un déplacement latéral de la caméra qui sans s’ arrêter sur le panneau lorsqu’ il est cadré continue son mouvement d’ une façon lente et régulière passe sur une partie de le mur comportant seulement des boiseries lambris moulures puis atteint le dernier tableau portant le ou les derniers noms de le générique qui pourrait commencer par des noms secondaires et finir par des noms importants ou même les mélanger surtout vers la fin ce dernier tableau comme s’ il était vu de plus loin laisse une marge de paroi très importante autour de lui la caméra passe de même sur celui-ci sans s’ arrêter et continue ensuite son mouvement le long de la paroi parallèlement à l’ évolution de l’ image à le cours de le générique la musique s’ est transformée peu à le peu en une voix d’ homme lente chaude assez forte mais avec en même temps une certaine neutralite belle voix théâtrale rythmée sans émotion particulière cette voix parle de façon conti",
"voix de une fois de plus je m’ avance une fois de plus le long de ces couloirs à le travers ces salons ces galeries dans cette construction –d’ un autre siècle cet hôtel immense luxueux baroque –lugubre où des couloirs interminables succèdent à les couloirs –silencieux déserts surchargés d’ un décor sombre et froid de boiseries de stuc de panneaux moulurés marbres glaces noires tableaux à les teintes noires colonnes lourdes tentures –encadrements sculptés de les portes enfilades de portes de galeries –de couloirs transversaux qui débouchent à le leur tour sur des salons déserts des salons surchargés d’ une ornementation d’ un autre siècle des salles silencieuses le mouvement de caméra amorcé sur la fin de le générique se poursuit lent rectiligne uniforme le long d’ une sorte de galerie dont on voit un seul côté assez sombre éclairée seulement par des fenêtres régulièrement espacées placées de l’ autre côté il n’ y a pas de soleil peut -être même est -ce la tombée de le jour mais les lumières électriques ne sont pas allumées à le intervalles constants",
"la photographie n’ est pas prise face à le mur mais légèrement de biais vers la direction dans laquelle avance l’ appareil la paroi ainsi découverte explorée régulièrement mètre par mètre est la même que celle aperçue déjà entre les derniers tableaux de le générique c’est-à-dire une surface ornée d’ une profusion de baguettes cimaises frises corniches appliques et ouvrages en stuc de toutes sortes les panneaux sont en outre occupés par des tableaux encadrés situés tous à le hauteur de regard on y rencontre principalement des gravures de genre ancien représentant un jardin à la française avec pelouses géométriques arbustes taillés en cônes pyramides allées de gravier balustrades de pierre statues avec socles cubiques massifs et poses figées légèrement emphatiques des photographies de l’ hôtel et en particulier de le couloir-galerie où l’on se trouve montrant par exemple la perspective fuyante de les parois ",
"enfin une affiche de spectacle encadrée également pour une pièce de théâtre portant un titre étranger sans signification et le reste étant illisible sauf peut-être un en-tête en plus gros caractères ce soir unique représentation de le couloir-galerie pourra comporter des portes latérales fermées des colonnes et fausses colonnes des ouvertures sur de longs couloirs transversaux ou même sur des halls et salles de réception tout ce décor est vide de personnages seuls peut-être et à l’ angle d’ une salle ou dans le fond d’ un corridor transversal un domestique immobile figé très habillé ou bien une statue mais sans socle si un trajet rectiligne aussi long est impossible il sera remplacé par une succession labyrinthique de couloirs et de salons donnant la même impression de parcours lent et continu comme irrépressible pendant tout ce temps la même voix neutre et monotone continue à le dire son texte "
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"maman réfléchit un instant et demanda la voix douce: par hasard tu n’ aurais pas rencontré mme troussereau alors père avoua tout comme un enfant pris en faute sur le fait —oui j’ ai vu ma sœur anna —tu n’ as pas parlé d’ emprunt? —si j’ ai parlé d’ emprunt ",
"vous voyez vous voyez gracieuse demoiselle!mlle de holsenheim qui venait d’ apparaître à le seuil de la cuisine s’ avança de pas –en effet c’ est une révolte complète voilà une enfant qui aura besoin d’ être bien matée tu vas la mettre à le cachot aglaja avec un petit morceau de pain et un peu d’ eau ce sera plus que suffisant pour une créature de son espèce ",
"ils louchaient de le côté de les plats quand on les apportait ou qu’ on les emportait comme des chiens dans leur niche un maigre squelette de paysan dont le cuir plaquait sur les vertèbres et qui semblait une planche d’ ostéologie vivante était surtout effrayant à le considérer la ruine la misère la fuite la terreur se lisaient ténébreusement sur cet échappé d’ amphithéâtre ses mains mécaniquement remuées de bas en haut comme des pistons de machine faisaient sans relâche le geste de l’ engloutissement .les malheureux paysans avaient été chassés de chez eux et ils étaient demeurés une semaine à le peu près sans manger ou rognant des rogatons broutant des verdures se nourrissant à le hasard de les tas un homme riche et généreux les ayant vus rôder sans abri dans les rues de sedan les avait conduits à l’ hôtel et les avait fait dîner ",
"bougez pas je fonce chercher catherine dans ma chambre et on y changera ses mirettes des ondes joyeuses flottent encore dans la pièce quand la môme a disparu elle est sidérante ta nièce gros déclaré je franchement je n\\' ai jamais encore rencontré une enfant pareille sa majesté prend une attitude dégagée ouais je sais dit -elle de le côté à le berthe y sont presque aussi intelligents que chez les bérurier chapitre v travail avec et sans filet les eaux de le lac étincellent autant que le filet de pêche qui me sert d\\' alibi et que je remonte fréquemment avec aide de le le majordome de don ",
"voila ̀ ce qu’ elle voulait savoir avec l’ idée fixe qu’ en bloc ou par morceaux la dot de christine lui appartenait toujours et visiblement elle voulait aussi enflammer m. quenelle de la conviction de sa sollicitude infinie autant que méconnue pour le petit orphelin –avouez!reprit -elle en élevant la voix marianne se retourna et la regarda avec une accablante hauteur –vous voyez cher monsieur1dit très amèrement la dame à son compagnon ",
"c' était s' élever si haut si haut qu' on marchait dans sa gloire la tête dans les nuages et qu' on devait se sentir inaccessible à les misères humaines et pourtant chazolles à le moment ou ̀ il était parvenu à le comble de les ambitions satisfaites n' en éprouvait pas la moindre jouissance il se trouvait à le contraire plus petit plus inutile plus impuissant il rongeait son frein de colère vaine et tout lui échappait sa famille sa femme ses enfants l' avaient abandonné sans plainte sans cri sans murmure même ",
"se trouva seule devant ce monstre qui continuait à la couvrir de son regard flamboyant elle n’ osait faire un mouvement il lui semblait qu’ une paralysie subite l’ attachait à le sol une voix mâle et sonore appela monstre remua se redressa vit qu’ il était velu et qu’ un museau s’ allongeait entre les yeux de feu oreilles pointues s’ agitèrent ",
"pascalin qui ne comprenait pas très bien faisait pour se tirer d’ affaire des signes de tête affirmatifs –en agissant ainsi continuait le bohème dont le sourire s’ accentuait vous rendez un éminent service à la société et le jour où comparaissant comme témoin devant la cou d’ assises vous ferez votre déposition vous serez un de les hommes les plus importants de votre pays puisque vous tiendrez dans votre main le sort d’ une foule de gens que largeval pourrait tuer plus tard s’ il était acquitté fit à le son tour pascalin qui avait cependant fini par se rendre un compte vague dece qu’ il venait d’ entendre –d’ ailleurs ajouta lucien en baissant encore la voix le jour sera condamné –vous êtes sûr que c’ est m. demanda pascalin ne fait pas un doute ",
"aussitôt prévenue mme bernard a passé un peignoir à la hâte et est accourue auprès de son fils il avait le visage très rouge le front brûlant et il grelottait sous les couvertures claquant des dents secoué de continuels frissons la fièvre typhoïde si c’ était la fièvre en ce moment elle est à le paris à l’ état épidémique ",
"il lui semblait être descendu chez PROPN et la jeune femme involontairement le lui faisait sentir en s’ éveillant d’ une étreinte elle avait l’ air de rentrer de voyage et de constater avec un rien de réprobation qu’ il y avait un homme dans ses meubles j’ aurais aimé vous accueillir dans la chambre d’ hôtel que j’ ai quittée pour m’ installer ici elle se coiffait dans la salle de bains d’ un mouvement qui faisait glisser les manches de son peignoir et découvrait ses bras nus de le seuil de la chambre à le coucher chauvieux en manches de chemise et les mains à les poches cherchait son regard dans le miroir pourquoi dit -elle trop occupée de ses cheveux pour le regarder –dans ma chambre d’ homme je crois que j’ aurais su vous obliger à le plus d’ abandon "
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—veux -tu associer ta vengeance —vous me faites trop d’ honneur mon commodore —va chercher bouteilles de rum et ta pipe PROPN revint aussitôt garni de provisions et le comte referma sur lui les portes à les verrouils les gents de le château remarquèrent de la lumière toute la nuit dans la chambre de leur seigneur les extorsions de le comte sa haine publique pour les irlandois la cruauté avec laquelle il avoit traité les malheureux tombés entre ses mains dans les soulèvements de le midi de l’ irlande ne lui avoient pas gagné les cœurs de les montagnards de kerry que le clergé entretenoit chaleureusement dans leur mauvaise disposition | [
"car le clergé de toute l’ irlande exécroit cockermouth et pour bonne raison en à le parlement soi-disant irlandois c’ étoit lui qui avoit proposé sérieusement et tenacement dans un long discours de faire revivre le supplice de castration contre les prêtres catholiques cette motion accueillie avec transport adoptée par le parlement transmise en angleterre et fortement recommandée à sa majesté n’ avoit été rejetée que par l’ interposition de le cardinal fleury auprès de le ministre walpole aussi la journée de le anniversaire de la naissance de le head-landlord de cockermouth-castle fut -elle comme à l’ ordinaire un jour de calme et de travail les villageois ne prirent aucune part à les fêtes de le château les cloches ne fatiguèrent point l’ écho de leur tintement solemnel seulement les fermiers tenanciers et ouvriers vinrent dès le matin faire leur indispensable salutation ",
"seulement une centaine de mendiants de la contrée vinrent à le son de la cornemuse rendre hommage-lige à la cuisine la comtesse fit dresser une table dans une salle basse de le château et servir à le ces derniers un déjeûner copieux dont elle et déborah firent les honneurs c’ étoit d’ un bel exemple cette noble dame et sa belle jeune fille élégamment vêtues mais simples de manières dans cette salle enfumée à le milieu d’ une horde de misérables veillant avec sollicitude à le ce que chacun eût une égale pitance réservant les pâtisseries à les enfants et les pièces délicates à les vieillards répondant à le touts avec bonte donnant à les plus souffrants de les paroles de consolation et des vêtements à les plus dénués ",
"durant tout le festin bruyant comme un festin de gueux des tostes fréquents furent portés à le lady cockermouth et à le miss déborah à le dessert les cornemuses recommencèrent à le sonner de plus belle; et un vieux d’ entre ces truands qui avoit qualité de minstrel chanta des chansons populaires et des chants à la gloire de leurs nobles hôtesses dès la nuit tombante l’ avenue et la grande cour de le château furent illuminées; et les piétons et les cavaliers et les carrosses arrivèrent en foule les conviés se composoient des châtelains et des gentilshommes de les environs et de quelques villes à la ronde le falot à la main une troupe de valets attendoient sur le porche et introduisoient dans le grand salon d’ été recevoient le lord comte cockermouth en grand costume de commodore et la comtesse belle encore et d’ une beauté intéressante même à le travers une forêt d’ atours ",
"déborah belle comme sa mère mais sans chamarrures pour échapper à les simagrées de bon ton dont son âme préoccupée auroit eu beaucoup à le souffrir se perdoit le plus possible dans la foule et s’ y tenoit modestement cachée comme une violette sous une touffe de feuilles mais à l’ arrivée de l’ époux de convention elle fut arrachée à sa solitude et présentée à le toute sa future famille venue pour conclure le marché déborah d’ une façon affable les salua touts sans dire mot et paya simplement en révérences leurs congratulations et les madrigaux de son prétendu c’ étoit un gentilhomme de le comté jeune premier de ans issu d’ une famille qui avoit été recommandable autrefois sous charlemagne et qui jadis avoit suivi guillaume le conquérant ce noble rejeton n’ avoit pas dégénére ",
"l’ ambition de ses ayeux l’ animoit toujours seulement à le lieu de conquérir des nations il conquéroit des filles sa vie étoit vouée à les bonnes fortunes depuis peu d’ années il étoit revenu de PROPN habiter dans le sein de sa famille pour rétablir santé fort détériorée par ses travaux; et depuis son retour la population à l’ entour de les domaines paternels s’ étoit presque doublée les paysannes le fuyoient comme la peste ou comme PROPN apollon ",
"mais comme daphné les pauvres bergères ne se changeoient pas en lauriers pour mettre fin à ses débordements on avoit avisé de lui donner déborah qui en vérité n’ étoit considérée que comme un liniment; et notre graveleux gentillâtre s’ étoit prêté volontiers à le cette manigance qui lui livroit entre les mains une femme admirable et de l’ argent pour prolonger ses conquêtes sur son déclin l’ argent est le nerf de la guerre PROPN ne le connoissoit que par les renseignements qu’ on lui avoit insinués mais à la première vue de ce galant qui exhaloit une forte odeur de libertinage la plus novice enfant eût ressenti un dégoût insurmontable ",
"notre nature se révolte d’ elle-même à le contact de ce qui peut lui être funeste comme les lèvres répugnent à le poison a peine soustraite à l’ impertinence obséquieuse de son préposé déborah se glissa hors de le salon et courut à le son appartement en grande hâte elle arracha ses fanfreluches de fête alluma plusieurs bougies qu’ elle plaça près des croisées s’ enveloppa d’ un manteau et marchant sur la pointe de les pieds et retenant son haleine descendit à le jardin où elle disparut à le milieu de l’ obscurité de temps en temps à le salon tiroit sa montre il étoit dans son fauteuil comme dans un siége de torture et ne prenoit aucune part à les conversations a heures quarts sonnées il se leva et se promena parmi les groupes de causeurs laissant errer ses regards sur l’ assemblée qu’ il paroissoit dénombrer tacitement ",
"puis il sortit et se rendit dans la seconde cour intérieure qui marche par ici? est -ce vous mon commodore? c’ est toi chris parlons bas es -tu l’ heure approche —oui mon commodore ",
"—as -tu ta carabine —chargée jusqu’ à la gueule mon commodore l’ as-tu vue —non commodore —elle n’ est plus à le salon —regardez son appartement est sans doute elle fait ses préparatifs "
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"s’ il avait reparu les langues se seraient donné carrière il t’ en serait revenu quelque chose et c’ est ce que je voulais éviter pour si bien calculées qu’ elles aient été mes précautions se sont trouvées inutiles il a suffi d’ un mot prononcé par la seule personne de montserrou qui ait des relations à le paris pour m’ obliger à te parler de ta famille et –ma famille mais c’ est vous m’ écriai -je en jetant mes bras à le droite et à le gauche de manière à le rapprocher grand-père et tante paule qui se trouvèrent ainsi réunis sous mes baisers les moindres affaires de ce monde ne sont jamais aussi simples qu’ on se le figure et le oui que grand-père avait cru pouvoir m’ accorder sans restriction à le sujet d’ PROPN ne fut plus aussi décisif quand je lui eus fait connaitre le but de ma requête ",
"aucun de les ne s' attendait à un pareil discours et par confusion aussi bien que par artifice ils feignirent de n' y démêler que les murmures d' un malade à le lieu de les reproches d' un époux justement irrité étant donc approchés ils le conjurèrent avec des larmes de ne pas jouer ce jour-là et de prendre de le repos —comment voulez -vous que je fasse il y a pauvres ouvriers qui n' ont que leur journée pour vivre; que feront -ils si on ne joue pas je me reprocherais d' avoir négligé de leur donner de le pain un seul jour le pouvant faire absolument ",
"madame ira sortira verra dans l’ honorable compagnie de son maître et seigneur .si elle saisissait le moment où une occupation qu’ il vous serait impossible d’ abandonner vous réclame tout entier pour essayer de vous surprendre une tacite adhésion à le quelque sortie méditée si pour l’ obtenir elle se mettait à le déployer tous les prestiges et toutes les séductions de ces scènes de câlinerie dans lesquelles les femmes excellent et dont les féconds ressorts doivent être devinés par vous eh! bien le professeur vous engage à le vous laisser charmer à le vendre cher la permission demandée et surtout à le convaincre cette créature dont l’ âme est tour à le tour aussi mobile que l’ eau aussi ferme que l’ acier qu’ il vous est défendu par l’ importance de votre travail de quitter votre cabinet .mais aussitôt que votre femme aura mis le pied dans la rue si elle va à le pied ne lui donnez pas le loisir de faire seulement pas; soyez sur ses traces et suivez -la sans qu’ elle puisse s’ en apercevoir il existe peut-être des werther dont les âmes tendres et délicates se rév",
"et puis il avait une si drôle façon de marcher avec sa jambe folle que ç a lui mettait le pubis en avant sans qu’ il le fît exprès et que ç a commençait à le leur manquer grandement un homme dans le lit c’ était une peine en plus qui s’ ajoutait à le leur douleur de mères ou d’ épouses ou de femmes sur qui on ne levait les yeux et que rien ni les mots de le curé ni la certitude de l’ opprobre ne pouvait apaiser; et leurs regards n’ en flambaient que mieux impérieux hautains absents il leur fallut supporter quant à le elles son air de ne pas y toucher distant son humilité pleine d’ orgueil et cette obstination quelque temps qu’ il fît quelque tâche qu’ il eût à le abattre à le venir de nouveau chez berthe-dieu le soir vers heures boire sa salers ou sa suze qu’ il trempait à le présent de sirop de cassis pour obtenir semblait -il dire en contemplant cet or bruni un apéritif de personne comme il faut d’ ailleurs moins pour le plaisir de boire que pour être là parmi ceux qui restaient et avec le temps parmi les morts que nous évoquions à le voix basse pour être là ",
"le brigadier dépose son durillon sur un dossier enfile sa chaussette avec une maîtrise totale qui donne un aperçu sur le parfait fonctionnement de ses réflexes et se décide à le questionner: —vous auriez trouvé quoi? un mort laissé -je tomber négligemment pinaud qui se délecte tète son mégot éteint le gendarme à le pied à le pied nu soulève la visière de son képi afin de s’ aérer l’ annapurna et se met à le nous considérer tous exactement comme si nous étions des représentants en poil à le gratter —vous v’ foutez de ma gueule ",
"il le retira de le tableau on imagine le désespoir de le fusillé bien sûr il pouvait espérer renaître en un maximilien plus beau plus terrible mais l’ ex-empereur de le mexique était un peu artiste il savait comment est faite la tête de ces gens-là une lubie en pousse une autre mon heure est passée se dit -il avec un énorme soupir enfin peut-être que ce vide intriguera autant plus que ne l’ eût fait mon visage ",
"xi ans plus tard par une triste soirée de novembre malade et alité voyait passer devant ses yeux de les images fantastiques créées par l’ insomnie et la lièvre le médecin ne s’ inquiétait point de ces visions et disait que le grand maëstro ne pouvait ni se bien porter ni être malade comme tout le monde pour échapper à ces figures importunes il fallait à le édouard de la compagnie pierre qui lui faisait lecture de le journal rencontra par hasard le nom de PROPN voilà celle qui m’ a empoisonné dit edouard ",
"à le commencement oui; après quand ils m' ont entendu tant crier plusieurs sont venus à le mon secours et ils ont chassé les méchants garçons qui me frappaient toujours prudence —mais mon pauvre monsieur innocent vous ne pouvez pas rester dans cette caverne d' assassins ils vous tueront mon pauvre petit maître ils vous tueront il faut sortir ",
"la petite chambre où tu as vu autrefois ta mère les souvenirs qu’ elle t’ a laissés la terre ou ̀ elle repose c’ est la patrie tu la vois tu la respires partout figure -toi mon fils tes droits et tes devoirs tes affections et tes besoins tes souvenirs et ta reconnaissance réunis tout ç a sous un seul nom et ce nom-là sera la patrie j’ étais tremblant d’ émotion avec de grosses larmes dans les yeux ah j’ entends m’ écriai-je ",
"ajouta mme longue et sèche personne à les pommettes saillantes à le nez effilé à les cheveux grisonnants et clairsemés on ne lui donnerait pas ans il en aura à la saint-jean prochaine madame c’est-à-dire dans un mois répliqua l’ oncle justin il a d’ ailleurs encore le temps de grandir et il ne s’ arrêtera pas là n’ est -ce pas donc? repartit m. cambournac en tapotant affectueusement les joues de l’ enfant tiens poursuivit -il et de le doigt il indiqua à le césaire un établi disposé côté de le sien contre la montre voici ta place c’ est là que je te mettrai "
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pour cela il faudrait qu' elle passât par l' avenue de clichy et c' est ce qui paraît invraisemblable c' est le possible qui me tourmente ce n' est pas le vraisemblable et tu ne peux pas ne pas reconnaître que ce que je crains est possible j' ai été chez caffié le jour de le crime j' y ai perdu un bouton arraché avec violence ce bouton ramassé par la police prouve selon elle la culpabilité de celui à qui il a appartenu qu' elle trouve que je suis celui-là elle ne le trouvera pas admettons qu' elle le trouve comment me défendrais -je en prouvant que tu n' étais pas rue sainte-anne entre et heures puisque tu étais ici | [
"et quels témoins attesteront cet alibi je n' en ai qu' un maman que vaut le témoignage d' une mère en faveur de son fils dans de pareilles circonstances tu auras celui de le docteur affirmant qu' il n' y a pas eu lutte ni par conséquent de bouton arraché affirmant mais n' apportant aucune preuve à l' appui de son sentiment ",
"opinion de médecin que l' opinion d' un autre médecin peut combattre et détruire et puis pour démontrer qu' il n' y a pas eu lutte m. PROPN met en avant la surprise qui a pu surprendre caffié ce n' est -pas le premier venu n' est -ce pas de même ce n' est pas non plus le premier venu qui a pu s' introduire dans la maison entrer et sortir en échappant à la surveillance de la concierge ",
"PROPN bien sûr était à le courant de les habitudes de la maison de plus il savait que pour se faire ouvrir la porte par caffié quand le clerc était sorti il fallait sonner d' abord et ensuite frapper coups d' une certaine manière qui mieux que moi savait tout cela c' était pied à le pied que PROPN défendait le terrain contre son frère mais peu à le peu la confiance qui tout d' abord la soutenait s' affaiblissait ",
"chez saniel près de lui elle était vaillante entre son frère et sa mère dans cette salle qui déjà avait vu leurs inquiétudes n' osant pas élever la voix elle se troublait et se laissait gagner par l' anxiété de les siens vraiment dit -elle il semble que nous soyons des coupables et non des innocents et tandis que nous sommes là à le nous tourmenter le coupable probablement dans une tranquillité parfaite rit des recherches de la police il n' avait pas pensé à ce bouton le hasard le met dans son jeu la chance est pour lui elle est contre nous une fois de plus ",
"c' était la plainte qui revenait le plus souvent sur les lèvres de florentin bien qu' il n' eût jamais été joueur et pour cause tout pour lui se décidait par la chance il y a des gens qui sont nés sous une bonne étoile d' autres sous une malheureuse il y en a qui dans la bataille de la vie reçoivent les coups sans se décourager parce qu' ils attendent tout du lendemain comme il y en a qui faiblissent parce qu' ils n' attendent rien de bon et qu' ils savent par expérience que demain sera pour eux ce qu' est le jour présent ce qu' a été la veille il était de ceux-là ",
"qu' avait -il eu de bon depuis que la bataille était en engagée pourquoi leur père était -il mort juste à le moment où après de rudes épreuves il arrivait à le force de persévérance et de travail à le mettre le pied à l' échelle encore quelques années et c' était d' une fortune c' était d' un nom glorieux qu' héritaient ses enfants tandis qu' il ne leur avait laissé que ce qu' il avait toujours eu la misère pourquoi lui-même n' avait -il pas pu achever ses études à le lieu de devenir un pauvre clerc d' hommes d' affaires qu' on accablait de besognes fastidieuses de le matin à le soir et de fatigues à le point qu' il ne lui restait pas une heure de liberté pour travailler utilement ne devait -il pas comme ses camarades passer des examens qui lui auraient donné une situation analogue à le celles qu' occupaient ces camarades ni plus intelligents ni plus courageux que lui ",
"pourquoi à le lieu de trouver un brave homme de patron ce qui n' avait rien d' impossible était -il tombé sur caffié qui l' avait martyrisé et pourquoi sa mère née à la campagne solide d' une bonne et belle santé avait -elle tout à le coup été frappée de paralysie enfin pourquoi philis belle fille comme elle était gaie malgré tout intelligente douée de toutes les qualités qui font la vie heureuse dans un ménage ne trouvait -elle pas un mari assez dégagé de préjugés et d' étroits calculs pour l' épouser pourquoi fallait -il que de le matin à le soir sans repos sans lassitude elle travaillât penchée sur sa table ou courût les rues de paris comme une pauvre ouvrière qui va chercher ou reporter de l' ouvrage ",
"que ne suis je resté en amérique dit -il puisque tu étais trop malheureux mon pauvre garçon dit madame cormier dont le coeur maternel avait été remué par ce cri suis -je plus heureux ici ",
"le serai -je demain que nous réserve -t-il ce demain plein d' incertitude et de dangers pourquoi veux -tu qu' il n' ait que des dangers dit philis d' un ton conciliant et caressant tu attends toujours le bon toi à le moins je l' espère et n' admets pas de parti pris qu' il est impossible "
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"une servante de ferme vigoureuse mais clandestine accoucha un beau jour d’ un gros garçon qu’ elle alla sans plus tarder mettre à le chaud dans une étable à le cochons heureusement pour le nouveau -né ces derniers se trouvèrent être d’ enragés végétariens qui manifestèrent à la vue de leur nouveau petit compagnon un étonnement légitime mais pas la moindre envie de le pâturer à le quelques heures de là un villageois entendant des cris d’ enfant émaner de l’ étable conçut un horrible soupçon il était temps le bébé commençait à se sentir sérieusement incommodé par les vapeurs ammoniacales inhérentes à le tout bon fumier de cochon le jeune moïse sauvé des porcs fut confié à un hospice voisin ",
"il allait passer dans une heure ou car lui n’ était plus pressé à la hauteur d’ une plate immergée dans un coude de la rivière en face d’ une île pendant ce temps dans un bureau luxueux à le tours ou bien à le paris jules cétieux et son fils devaient échafauder des plans pour livrer leur dernière bataille en vain qu’ allait faire le vieux politicien piégé nier contre toute évidence ou bien lui aussi piquer une tête fatiguée dans un marigot qu’ allait faire le jeune loup haineux ",
"les fenêtres de cet appartement étaient protégées par des volets garnis en tôle habitait chambres en mansarde à le deuxième étage meublées pauvrement garnies de ses haillons et sentant la juiverie car il achevait de vivre comme il avait vécu rez-de-chaussée tout entier pris par les tableaux que le juif brocantait toujours par les caisses venues de l’ étranger contenait un immense atelier où travaillait presque uniquement pour lui moret le plus habile de nos restaurateurs de tableaux un de ceux que le musée devrait employer PROPN se trouvait aussi l’ appartement de sa fille le fruit de sa vieillesse une juive belle comme sont toutes les juives quand le type asiatique reparaît pur et noble en elles PROPN gardée par servantes fanatiques et juives avait pour avant-garde un juif polonais nommé compromis par un hasard fabuleux dans les événements de pologne et qu’ PROPN avait sauvé par spéculation concierge de cet hôtel muet morne et désert occupait une loge armée de chiens d’ une férocité remarquable l’ un de terre-neuve l’ autre de les pyrénées le troisième an",
"–et démocrate aussi sans doute? ma manière oui furieusement l’ ancien architecte frappait de le pied –monsieur est fier de notre origine ricanait -il –pourquoi pas nos parents étaient d’ honnêtes gens cela suffit à le mon ambition mais si j’ avais vos idées mon père si je tenais tant à l’ oublier cette origine je ne prendrais pas à le tâche de la rappeler à les autres ",
"c’ est le mot si célèbre de césar: la guerre est horrible de près elle n’ est belle que dedans se battre est une de les plus anciennes joies animales une euphorie préhumaine porte toutes les espèces le mot ancien virtus avec les traits qui la définissaient élan de sève rire de mort est ce plaisir de la vie à le montrer les dents pour manifester son désir de manger à se dresser dans le combat à s’ ériger dans l’ audace et la cruauté homère montre achille dans iliade immobile se ruinant le cœur à le rester sans combattre ",
"–mieux vaut rentrer faut être dispos demain ils marchent doucement un peu engourdis par la chaleur de le repas il tombe une pluie fine les rues sont désertes mais pour eux la nuit est triomphale et complice de leurs rêves ",
"qu’ était ce donc l’ enfant bâillait à le chaque instant; ce n’ était pas le besoin de sommeil qui causait ces bâillements répétés il sentait un malaise étrange il lui semblait qu’ on lui serrait la tête en pressant les tempes et son estomac qui avait eu le temps d’ oublier la grosse soupe de les bohémiens demandait impérieusement le pain de le jour ",
"–elle n' est pas heureuse dit il réfléchit: non plus ni ni evelyne c' est une grande chance que nous avons vous et moi d' être à le peu près bien dans notre peau –je n' y suis pas tellement bien –vous avez de mauvais moments comme tout le monde mais ce n' est pas chronique .»il parlait avec tant d' assurance que je ne trouvais rien à le répondre ",
"PROPN lui reprochait de ne faire attention qu’ à le elle et de n’ avoir plus avec lui que de l’ ennui et de l’ indifférence .enfin son amitié devint peu à le peu si exigeante et son humeur si triste que landry commençait à en souffrir et à ne pas se trouver heureux de le voir trop souvent il était un peu fatigué de s’ entendre toujours reprocher d’ avoir accepté son sort comme il le faisait et on eût dit que PROPN se serait trouvé moins malheureux s’ il eût pu rendre son frère aussi malheureux que lui comprit et voulut lui faire comprendre que l’ amitié à le force d’ être grande peut quelquefois devenir un mal PROPN ne voulut point entendre cela et considéra même la chose comme une grande dureté que son frère lui disait; si bien qu’ il commença à le bouder de temps en temps et à le passer des semaines entières sans aller à la priche mourant d’ envie pourtant de le faire mais s’ en défendant et mettant de l’ orgueil dans une chose où jamais il n’ aurait dû y en entrer un brin ",
"bonjour frère j' étais venu pour te dire bonjour en passant et à ma cousine pepa nous avons fait une longue traite aujourd'hui mais il ne faut pas plaindre notre fatigue car nous avons fait une fameuse prise nous venons d' empoigner "
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eh bien mon gros il y avait comme ça de mon temps à le grand séminaire un professeur de droit canon qui se croyait poète il te fabriquait des machines étonnantes avec les pieds qu’ il fallait les rimes les césures et tout pauvre homme il aurait mis son droit canon en vers il lui manquait seulement une chose appelle -la comme tu voudras l’ inspiration le génie ingenium que sais -je? moi je n’ ai pas de génie une supposition que l’ esprit-saint me fasse signe un jour je planterai là mon balai et mes torchons tu penses! | [
"et j’ irai faire un tour chez les séraphins pour y apprendre la musique quitte à le détonner un peu à le commencement mais tu me permettras de pouffer de rire à le nez de les gens qui chantent en chœur avant que le bon dieu ait levé sa baguette il a réfléchi un moment et son visage pourtant tourné vers la fenêtre m’ a paru tout à le coup dans l’ ombre les traits mêmes s’ étaient durcis comme s’ il attendait de moi ou de lui peut-être de sa conscience une objection un démenti je ne sais quoi il s’ est d’ ailleurs rasséréné presque aussitôt que veux -tu mon petit j’ ai mes idées sur la harpe de le jeune david ",
"c’ était un garçon de talent sûr mais toute sa musique ne l’ a pas préservé de le péché je sais bien que les pauvres écrivains bien pensants qui fabriquent des vies de saints pour l’ exportation s’ imaginent qu’ un bonhomme est à l’ abri dans l’ extase qu’ il s’ y trouve à le chaud et en sûreté comme dans le sein d’ abraham en sûreté! oh! naturellement rien n’ est plus facile parfois que de grimper là-haut: dieu vous y porte il s’ agit seulement d’ y tenir et le cas échéant de savoir descendre tu remarqueras que les saints les vrais montraient beaucoup d’ embarras à le retour ",
"une fois surpris dans leurs travaux d’ équilibre ils commençaient par supplier qu’ on leur gardât le secret: ne parlez à le personne de ce que vous avez vu ils avaient un peu honte comprends -tu? honte d’ être des enfants gâtés de le père d’ avoir bu à la coupe de béatitude avant tout le monde! et pourquoi? pour rien par faveur ces sortes de grâces le premier mouvement de l’ âme est de les fuir on peut l’ entendre de plusieurs manières va la parole de le livre il est terrible de tomber entre les mains de le dieu vivant que dis-je! entre ses bras sur son cœur le cœur de jésus tu tiens ta petite partie dans le concert tu joues de le triangle ou des cymbales je suppose et voilà qu’ on te prie de monter sur l’ estrade on te donne un stradivarius et on te dit: allez mon garçon je vous écoute brr! viens voir mon oratoire mais d’ abord essuie -toi les pieds rapport à le tapis je ne connais pas grand-chose à le mobilier mais sa chambre m’ a paru magnifique un lit d’ acajou massif une armoire à le portes très sculptée des fauteuils recouverts de peluche et sur la cheminée u",
"mais ce n’ était pas sa chambre que m.le curé de torcy désirait me montrer il m’ a conduit dans une autre pièce très nue meublée seulement d’ une table et d’ un prie-dieu à le mur un assez vilain chromo pareil à le ceux qu’ on voit dans les salles d’ hôpital et qui représente un enfant jésus bien joufflu bien rose entre l’ âne et le bœuf tu vois ce tableau m’ a -t-il dit c’ est un cadeau de ma marraine ",
"j’ ai bien les moyens de me payer quelque chose de mieux de plus artistique mais je préfère encore celui-ci je le trouve laid et même un peu bête ç me rassure nous autres mon petit nous sommes des flandres un pays de gros buveurs de gros mangeurs et riches vous ne vous rendez pas compte vous les pauvres noirauds de le boulonnais dans vos bicoques de torchis de la richesse de les flandres des terres noires faut pas trop nous demander de belles paroles qui chavirent les dames pieuses mais nous en alignons tout de même pas mal de mystiques mon garçon et pas des mystiques poitrinaires non la vie ne nous fait pas peur un bon gros sang bien rouge bien épais qui bat à le nos tempes même quand on est plein de genièvre à le ras bord ou que la colère nous monte à le nez une colère flamande de quoi étendre roide un bœuf un gros sang rouge avec une pointe de sang bleu espagnol juste assez pour le faire flamber ",
"allons bref tu as tes ennuis j’ ai eu les miens ce ne sont probablement pas les mêmes peut t’ arriver de te coucher dans les brancards moi j’ ai rué dedans et plus d’ une fois tu peux me croire si je te disais mais je te le dirai un autre jour pour le moment tu m’ as l’ air trop mal fichu je risquerais de te voir tomber faible pour revenir à le mon enfant jésus figure -toi que le curé de poperinghe de mon pays d’ accord avec le vicaire général une forte tête s’ avisèrent de m’ envoyer à le saint-sulpice saint-sulpice à le leur idée c’ était le saint-cyr de le jeune clergé saumur ou l’ école de guerre ",
"et puis monsieur mon père entre parenthèses j’ ai cru d’ abord à une plaisanterie mais il paraît que le curé de torcy ne désigne jamais autrement son père une coutume de l’ ancien temps monsieur mon père avait du foin dans ses bottes et se devait de faire honneur à le diocèse seulement dame!... quand j’ ai vu cette vieille caserne lépreuse qui sentait le bouillon gras et tous ces braves garçons si maigres pauvres diables que même vus de face ils avaient l’ air toujours d’ être de profil enfin avec ou bons camarades pas plus on secouait ferme les professeurs on chahutait un peu quoi des bêtises les premiers à le travail et à la soupe par exemple mais hors de là des vrais diablotins un soir tout le monde couché on a grimpé sur les toits et que je te miaule de quoi réveiller tout le quartier notre maître de novices se signait à le pied de son lit le malheureux il croyait que tous les chats de l’ arrondissement s’ étaient donné rendez -vous à la sainte maison pour s’ y raconter des horreurs une farce imbécile je ne dis pas non ",
"à la fin de le trimestre ces messieurs m’ ont renvoyé chez moi et avec des notes pas bête brave garçon bonne nature et patati et en somme je n’ étais bon qu’ à le garder les vaches moi qui ne rêvais que d’ être prêtre être prêtre ou mourir ",
"le cœur me saignait tellement que le bon dieu permit que je fusse tenté de me détruire parfaitement monsieur mon père était un homme juste il m’ a conduit chez monseigneur dans sa carriole avec un petit mot d’ une grand-tante supérieure de les dames de la visitation à le namur monseigneur aussi était un homme juste il m’ a fait entrer tout de suite dans son cabinet "
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"ah! disait cette voix sur un ton de joyeux badinage je gage que vous me donnez raison d’ être jaloux de mon portrait je vous préviens que vous le regardiez d’ un air fort tendre encore qu’ un peu triste je suis sûr que vous lui avouiez des secrets que vous ne m’ avez jamais confiés à le moi-même toute interdite par ces paroles je résolus cependant de saisir l’ occasion qui s’ offrait à le moi: les confidences que je faisais à le ce portrait dis -je à le marquis sont de celles dont l’ original ne manquerait pas de se réjouir je pensais que vous chantiez l’ autre jour avec tant de conviction la chanson de m. de coulanges point de femme brune ni blonde en vérité ",
"avec alcide nous étions arrivés à le très bien nous entendre on essayait ensemble de pêcher des poissons scies ces manières de requins qui pullulaient devant la case il était aussi maladroit à ce jeu que moi-même nous n’ attrapions rien sa case n’ était meublée que par son lit démontable le mien et quelques caisses vides ou pleines il me semblait qu’ il devait mettre pas mal d’ argent de côté grâce à son petit commerce «où le mets-tu?... lui demandai-je à le plusieurs reprises ",
"elle n’ avait pas envie pour elle de les charmes de marylène simplement elle les admirait à le reste cette admiration n’ était peut-être pas sans réserve pomme atteignait à ce comble de la naïveté qui fait poser sur les êtres et sur les choses parfois des regards d’ une grande acuité PROPN avait toute sa liberté maintenant il fallait bien en profiter ",
"j’ étais prêt à l’ épouser connaissant désormais suffisamment ses goûts sinon ses pensées pour que l’ harmonie s’ établît sur nos jours toutefois lorsque je l’ instruisais de ce projet elle me répondait d’ une façon déconcertante je divorcerai dès que tu auras changé changer à le travers moi elle n’ aspirait donc qu’ à en aimer un autre cette femme ne savait pas ce qu’ elle disait je pris les bouteilles à le témoin ",
"pendant le reste de la traversée je n' eus à le surplus qu' à me louer de le zèle que les époux apportèrent à le remplir les devoirs qu' on leur avait assignés à le bord de mon navire toutes-nations était un excellent matelot toujours gai toujours content et ne boudant jamais sur la besogne qu' on lui donnait à le faire pour lui offrir l' occasion de gagner son passage sa robuste femme vouée plus particulièrement à les travaux de la cuisine se faisait un plaisir d' aider le chef et le mousse dans tous les préparatifs qui avaient quelque rapport avec le service de la table de la chambre et celui de la chaudière de l' équipage dans les momens dont elle pouvait disposer entre les apprêts de le déjeûner et ceux de le dîner elle se faisait un devoir de raccommoder les effets que les matelots confiaient à le son adresse le soir quand la fraîcheur de la brise invitait l' équipage fatigué de la chaleur et de les travaux de le jour à le danser sur le pont mme toutes-nations se faisait très-rarement prier pour accepter les contredanses ou les walses qu' un instrumentiste ba",
"je pourrais vous parler également de beaumont qui publia une encyclopédie perruquière je pourrais vous parler encore de legros qui fonda une académie de friseurs et du procès soutenu en mil par les coiffeurs contre les barbiers et les étuvistes ainsi que de l’ arrêt obtenu par ces premiers à le conseil d’ état et qui les classe définitivement à le nombre de les artistes mais bien avant binette bien avant beaumont bien avant legros et l’ arrêt de mil on portait des perruques et l’ usage en était si immodéré que nous voyons intervenir en à la suite de les déclamations de les st-grégoire de nazianze des st-jérôme et des st-paulin un canon de le concile de PROPN qui les interdit à le tout front pelé sous les peines les plus sévères de l’ église voire même sous peine d’ excommunication en présence d’ une érudition si singulière mes appréhensions commencèrent à m’ abandonner ",
"je suis consciente de ma part de responsabilité dans toute cette histoire qu’ on pourrait appeler notre histoire si ce n’ était pas aussi grandiloquent j’ aimerais beaucoup passer te voir à le vienne on discuterait un peu; on se promènerait j’ ai encore tout un tas de musées horribles à le voir par exemple le musée de les pompes funèbres mais non c’ est une blague ",
"il eût fallu les lire toutes et chercher dans chacune ce qui pouvait avoir un intérêt travail considérable et peut-être inutile et qu’ il eut d’ ailleurs quelque scrupule à le entreprendre l’ amoureux le conquérant qu’ il était lui-même se piquait de trop de délicatesse pour entrer brutalement dans l’ intimité de ces confidences et de ces aveux de femmes mais comment avoir le courage de ne pas contempler des photographies il y en avait bien une centaine aventures d’ un jour ou d’ une année preuves de tendresse ou de passion toutes elles étaient jolies gracieuses aimantes et câlines avec des yeux qui promettaient des attitudes abandonnées des sourires qui se rappelaient de la tristesse parfois de l’ angoisse ",
"–je suis perdue! murmura -t-elle en elle-même elle résolut néanmoins de faire bonne contenance et dit à l’ italien qu’ en effet cette pièce était curieuse à le visiter fit celui-ci avec son rire narquois tu aurais certainement perdu à t’ en éloigner sans l’ avoir vue .la jeune femme ne répondit pas elle se demandait mentalement ce qu’ on allait faire d’ elle prise d’ une grande terreur causée surtout par la profonde perfidie de son amant .voulant néanmoins continuer jusqu’ à le bout son rôle indifférent ",
"il faut une lumière éclatante pour mourir pendant des heures elle classe tous les dessins elle doit mettre de l’ ordre dans l’ histoire numéroter les dernières peintures elle ajoute d’ ultimes indications musicales "
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et cela produisit un effet terrible dans les échos de la place le général repartit avec le colonel PROPN cette nuit même nous fûmes relevés par les hessois et nous quittâmes avec le hussards et un régiment de chasseurs badois à le ou heures de le matin nous étions devant la ville de weimar et nous voyions à le soleil levant des jardins des églises des maisons avec un vieux château sur la droite on nous fit bivaquer dans cet endroit et les hussards partirent en éclaireurs dans la ville | [
"vers heures pendant que nous faisions la soupe tout à le coup nous entendîmes à le loin un pétillement de coups de fusil nos hussards avaient rencontré dans les rues de les hussards prussiens ils se battaient et se tiraient des coups de pistolet mais c’ était si loin que nous ne voyions pour ainsi dire rien de ce combat à le bout d’ une heure les hussards revinrent; ils avaient perdu hommes c’ est ainsi que commença la campagne ",
"nous restâmes là jours pendant lesquels tout le e corps s’ avança comme nous étions l’ avant-garde il fallut repartir en avant de le côté de sulza et de c’ est alors que nous vîmes l’ ennemi: de les cosaques qui se retiraient toujours hors de portée de fusil et plus ces gens se retiraient plus nous prenions de courage ce qui m’ ennuyait c’ était d’ entendre dire d’ un air de mauvaise humeur ils ne s’ arrêteront donc jamais ils ne s’ arrêteront donc jamais je pensais: s’ ils s’ en vont qu’ est -ce que nous pouvons souhaiter de mieux ",
"nous aurons gagné sans avoir eu de mal mais à la fin ils firent halte de l’ autre côté d’ une rivière assez large et profonde et nous en vîmes une quantité qui nous attendaient pour nous hacher si nous avions le malheur de passer cette rivière c’ était le avril il commençait à se faire tard on ne pouvait voir de plus beau soleil couchant de l’ autre côté de l’ eau s’ étendait une plaine à le perte de vue et sur le bandeau rouge de le ciel fourmillaient ces cavaliers avec des shakos recourbés en avant des vestes vertes une petite giberne sous le bras et des pantalons bleu de ciel il y avait aussi derrière des quantités de lances le sergent pinto les reconnut pour être des chasseurs russes à le cheval et de les cosaques ",
"il reconnut aussi la rivière et dit que c’ était la saale on s’ approcha le plus près qu’ on put de l’ eau pour tirer des coups de fusil à les cavaliers qui se retirèrent plus loin et disparurent même à le fond de le ciel rouge on établit alors le bivac près de la rivière on plaça des sentinelles nous avions laissé sur notre gauche un grand village un détachement s’ y rendit pour tâcher d’ avoir de la viande en la payant car depuis l’ arrivée de l’ empereur on avait l’ ordre de tout payer ",
"dans la nuit comme nous faisions la soupe d’ autres régiments de la division arrivèrent ils établirent aussi leurs bivacs le long de la rive et c’ était quelque chose de magnifique que ces traînées de feu tremblotant sur l’ eau personne n’ avait envie de dormir; zébédé et moi nous étions à la même gamelle et nous disions en nous regardant c’ est demain que ç a va chauffer si nous voulons passer la rivière tous les camarades de phalsbourg qui prennent leur chope à la brasserie de l’ homme-sauvage ne se doutent pas que nous sommes assis à le cet endroit à le bord d’ une rivière à le manger un morceau de vache et que nous allons coucher sur la terre attraper des rhumatismes pour nos vieux jours sans parler des coups de sabre et de fusil qui nous sont réservés peut-être plus tôt que nous ne pensons ",
"disait c’ est la vie je me moque bien de dormir dans du coton et de passer un jour comme l’ autre pour vivre il faut être bien aujourd’hui mal demain; de cette façon le changement est agréable et quant à les coups de fusil de sabre et de baïonnette dieu nous en rendrons autant qu’ on nous en donnera ",
"—oui faisait zébédé en allumant sa pipe pour mon compte j’ espère bien que si je passe l’ arme à le gauche ce ne sera pas faute d’ avoir rendu les coups qu’ on m’ aura portés nous causions ainsi depuis ou heures; PROPN s’ était étendu dans sa capote les pieds à la flamme et dormait lorsque la sentinelle cria: qui vive à le pas de nous france! —quel régiment e léger c’ était le maréchal et le général brenier avec des officiers de pontonniers et des canons le maréchal avait répondu léger parce qu’ il savait d’ avance où nous étions cela nous réjouit et même nous rendit fiers nous le vîmes passer à le cheval avec le général souham et ou autres officiers supérieurs et malgré la nuit nous les reconnûmes très bien ",
"le ciel était tout blanc d’ étoiles la lune montait on y voyait presque comme en plein jour ils s’ arrêtèrent dans un coude de la rivière où l’on plaça canons et presque aussitôt après les pontonniers arrivèrent avec une longue file de voitures chargées de madriers de pieux et de tout ce qu’ il fallait pour jeter ponts nos hussards couraient le long de la rive ramasser les bateaux les canonniers étaient à le leurs pièces pour balayer ceux qui voudraient empêcher l’ ouvrage longtemps nous regardâmes avancer ce travail de tous côtés on entendait crier: qui vive qui vive c’ étaient les régiments de le e corps qui arrivaient ",
"à la pointe de le jour je finis par m’ endormir il fallut que klipfel me secouât pour m’ éveiller on battait le rappel dans toutes les directions les ponts étaient finis on allait traverser la saale il tombait une forte rosée "
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"heures dit trudon qui avait compté heures mme et tirant sa montre oui c’ est bien heures j’ espère que la journée est longue ah à qui le dites-vous et il poussa un soupir ils recommencèrent à se taire ",
"rosine forestier que dis-tu de demanda michel en repliant sa lettre avec soin et la mettant à le fond de sa poche —je dis que ta mère a dû répondre et de la bonne encre a quoi il répliqua en tirant de la même poche une autre lettre —écoute ceci c' est le brouillon de la lettre de ma mère qu' elle m' a permis d' emporter et recommandé de relire souvent tant elle était contente soit de le fond soit de la forme de ses pensées ",
"PROPN remonta presque aussitôt car il avait peur qu’ PROPN ne lui fît le reproche d’ abandonner son travail à les heures de travail le pr mangemanche exécuta une volte avant de partir pour de bon mais le vacarme de les engrenages l’ empêcha d’ entendre ce que lui criait amadis il se borna à le agiter la main et à la vitesse maximum il absorba la première dune les roues agiles dansaient sur le sable et de les jets de pulvérin filaient de toutes parts à le contre-jour ils formaient des arcs-en-terre de le plus gracieux effet ",
"–maintenant continua billot il y a dans l’ aire le grain nécessaire à les semailles dans les greniers le foin la paille et l’ avoine nécessaires à la nourriture de les chevaux et dans ce tiroir l’ argent nécessaire à le salaire et à la nourriture de les hommes.billot ouvrit un tiroir plein d’ argent –un instant! un instant monsieur billot! dit pitou; combien y a -t-il dans ce tiroir –je n’ en sais rien dit billot en le repoussant .puis le fermant à le clef et donnant la clef à le pitou: –quand tu n’ auras plus d’ argent tu m’ en demanderas.pitou comprit tout ce qu’ il y avait de confiance dans cette réponse ",
"et lui plein de pitié pour cette chair blanche d’ esclave à l’ étal: rhabille -toi tu auras l’ argent tout de même une autre s’ est jetée à le son cou l’ enveloppant d’ une caresse passionnée PROPN il l’ aurait tuée décidément il n’ y a pour lui qu’ une femme à le monde la sienne et elle ne veut plus voilà pourquoi il s’ est décidé à le mourir oui la mort ressource suprême de les déshérités et une mort enragée féroce vengeresse un de ces suicides de colère qui ensanglantent de débris humains l’ angle dur des trottoirs et des corniches la grille en fers de lance de les colonnes commémoratives chassent la vie empoisonnée de misères trop cruelles de souffrances incurables dans un grognement et un blasphème c’ est cette mort qu’ il a choisie ",
"je t’ ai veillé quand tu étais malade j’ ai salué à le leur aurore ton intelligence et ta beauté je ne t’ ai jamais quitté je t’ ai élevé je t’ ai chéri d’ un amour sans bornes c’ était bien naturel je suis PROPN s’ arrêta qu’ il fût ou non sincère il avait parlé avec une chaleur vive et qui l’ avait entraîné a ses dernières paroles il avait à le demi tendu ses bras vers flavien; ",
"–non non! fit l’ entêté caboufigue tu n’ as pas dit ton dernier mot pour ma candidature je comprends que tu sois contre moi mais tu écriras bien un petit mot à la dame qu’ est -ce que ç a te coûte –tu es un beau gueusas! dit maurin en dévisageant caboufigue je n’ ai rien à te répondre j’ ai besoin de ne pas perdre la peau d’ un ou blaireaux ",
"le soleil était un père les oiseaux étaient ses amis il plaçait partout l’ âme de sa mère souvent il la voyait dans les nuages il lui parlait et ils communiquaient réellement par des visions célestes en certains jours il entendait sa voix il admirait son sourire enfin il y avait des jours où il ne l’ avait pas perdue! ",
"cependant elle exprima des doutes le mit en garde contre l’ engouement qui emportait le public il l’ arrêta la regarda en face savait -elle quelque chose de louche pourquoi ne parlait -elle pas? et elle ne parla pas elle ne trouvait à le articuler rien de net .saccard qui n’ avait pas encore revu hamelin lui sauta à le cou l’ embrassa avec son exubérance méridionale puis lorsque ce dernier lui eut confirmé ses dernières lettres en lui donnant des détails sur l’ absolue réussite de son long voyage il s’ exalta.«ah! mon cher cette fois nous allons être les maîtres de paris les rois de le marché moi aussi j’ ai bien travaillé j’ ai une idée extraordinaire ",
"vous n' aimez pas qu' on lui découvre de telles origines ce n' est pas vrai il n' y a pas le moindre trait commun il faut que vous soyez aveugles sourds tiens tiens aveugles sourds qu' est -ce que c' est que ce langage est -ce vous qui dites de nous ces infinis qu' aucun nom ne peut cerner il n' y a pas de nous pas de vous oui j' ai eu tort mais un saint enfin non pas un saint personne n' y résisterait écoutez -moi je vous en supplie il n' est pas possible que vous ne perceviez pas observez -la elle bouge elle se dégage malgré toutes ces souillures ces aplatissements elle n' a rien perdu de sa fraîcheur de sa vigueur native sa vigueur native voyez -vous ça mais pourquoi insister à le quoi bon comment voulez -vous qu' il se rende compte il s' est donné tant de mal il a tant voulu la rendre séduisante irrésistible il l' a arrangée selon son goût un goût douteux il n' y peut rien je suis comme vous je trouve qu' elle a un aspect assez grossier quelque chose de clinquant d' un peu commun oui une certaine vulgarité mais lui-même regardez comme il s' agite il est si excité "
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seule l’ impression si chétive qu’ en semble la matière si invraisemblable la trace est un critérium de vérité et à le cause de cela mérite seule d’ être appréhendée par l’ esprit car elle est seule capable s’ il sait en dégager cette vérité de l’ amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie l’ impression est pour l’ écrivain ce qu’ est l’ expérimentation pour le savant avec cette différence que chez le savant le travail de l’ intelligence précède et chez l’ écrivain vient après ce que nous n’ avons pas eu à le déchiffrer à le éclaircir par notre effort personnel ce qui était clair avant nous n’ est pas à le nous ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’ obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres et comme l’ art recompose exactement la vie autour de ces vérités qu’ on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie la douceur d’ un mystère qui n’ est que la pénombre que nous avons traversée un rayon oblique de le couchant me rappelle instantanément un temps à lequel je n’ avais jamais repense | [
"et en voyant comme le souvenir de cette petite chambre d’ ancienne domestique ajoutait tout d’ un coup à le ma vie passée une longue étendue si différente de le reste et si délicieuse je pensai par contraste à le néant d’ impressions qu’ avaient apporté dans ma vie les fêtes les plus somptueuses dans les hôtels les plus princiers la seule chose un peu triste dans cette chambre d’ eulalie était qu’ on y entendait le soir à le cause de la proximité de le viaduc les hululements de les trains mais comme je savais que ces beuglements émanaient de machines réglées ils ne m’ épouvantaient pas comme auraient pu faire à le une époque de la préhistoire les cris poussés par un mammouth voisin dans sa promenade libre et désordonnée ainsi j’ étais déjà arrivé à le cette conclusion que nous ne sommes nullement libres devant l’ œuvre d’ art que nous ne la faisons pas à le notre gré mais que préexistant à le nous nous devons à la fois parce qu’ elle est nécessaire et cachée et comme nous ferions pour une loi de la nature la découvrir mais cette découverte que l’ art pou",
"je m’ en assurais par la fausseté même de l’ art prétendu réaliste et qui ne serait pas si mensonger si nous n’ avions pris dans la vie l’ habitude de donner à le ce que nous sentons une expression qui en diffère tellement et que nous prenons à le bout de peu de temps pour la réalité je sentais que je n’ aurais pas à m’ embarrasser des diverses théories littéraires qui m’ avaient un moment troublé notamment celles que la critique avait développées à le moment de l’ affaire dreyfus et avait reprises pendant la guerre et qui tendaient à le faire sortir l’ artiste de sa tour d’ ivoire à le traiter de sujets non frivoles ni sentimentaux à le peindre de grands mouvements ouvriers et à le défaut de foules à le tout le moins non plus d’ insignifiants oisifs j’ avoue que la peinture de ces inutiles m’ indiffère assez disait bloch mais de nobles intellectuels ou des héros d’ ailleurs même avant de discuter leur contenu logique ces théories me paraissaient dénoter chez ceux qui les soutenaient une preuve d’ infériorité comme un enfant vraiment bien élevé qui entend des g",
"et peut-être est -ce plutôt à la qualité de le langage qu’ à le genre d’ esthétique qu’ on peut juger du degré à lequel a été porté le travail intellectuel et moral mais inversement cette qualité de le langage et même pour étudier les lois de le caractère on le peut aussi bien en prenant un sujet sérieux ou frivole comme un prosecteur peut aussi bien étudier celles de l’ anatomie sur le corps d’ un imbécile que sur celui d’ un homme de talent les grandes lois morales aussi bien que celles de la circulation de le sang ou de l’ élimination rénale diffèrent peu selon la valeur intellectuelle de les individus dont croient pouvoir se passer les théoriciens ceux qui admirent les théoriciens croient facilement qu’ elle ne prouve pas une grande valeur intellectuelle valeur qu’ ils ont besoin pour la discerner de voir exprimer directement et qu’ ils n’ induisent pas de la beauté d’ une image d’ où la grossière tentation pour l’ écrivain d’ écrire des œuvres intellectuelles grande indélicatesse une œuvre ou il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse",
"encore cette dernière ne fait -elle qu’ exprimer une valeur qu’ à le contraire en littérature le raisonnement logique diminue on raisonne c’est-à-dire on vagabonde chaque fois qu’ on n’ a pas la force de s’ astreindre à le faire passer une impression par tous les états successifs qui aboutiront à sa fixation à l’ expression de sa réalité la réalité à le exprimer résidait je le comprenais maintenant non dans l’ apparence de le sujet mais dans le degré de pénétration de cette impression à une profondeur où cette apparence importait peu comme le symbolisaient ce bruit de cuiller sur une assiette cette raideur empesée de la serviette qui m’ avaient été plus précieux pour mon renouvellement spirituel que tant de conversations humanitaires patriotiques internationalistes plus de style avais -je entendu dire alors plus de littérature de la vie on peut penser combien même les simples théories de m. de norpois contre les joueurs de flûtes avaient refleuri depuis la guerre ",
"car tous ceux qui n’ ayant pas le sens artistique c’est-à-dire la soumission à la réalité intérieure peuvent être pourvus de la faculté de raisonner à le perte de vue sur l’ art pour peu qu’ ils soient par surcroît diplomates ou financiers mêlés à les réalités de le temps présent croient volontiers que la littérature est un jeu de l’ esprit destiné à le être éliminé de plus en plus dans l’ avenir quelques-uns voulaient que le roman fût une sorte de défilé cinématographique de les choses cette conception était absurde rien ne s’ éloigne plus de ce que nous avons perçu en réalité qu’ une telle vue cinématographique justement comme en entrant dans cette bibliothèque je m’ étais souvenu de ce que les goncourt disent des belles éditions originales qu’ elle contient je m’ étais promis de les regarder tant que j’ étais enfermé ici ",
"et tout en poursuivant mon raisonnement je tirais un à un sans trop y faire attention de le reste les précieux volumes quand à le moment ou ̀ j’ ouvrais distraitement l’ un d’ eux françois le champi de je me sentis désagréablement frappé comme par quelque impression trop en désaccord avec mes pensées actuelles jusqu’ à le moment où avec une émotion qui alla jusqu’ à me faire pleurer je reconnus combien cette impression était d’ accord avec elles tel à l’ instant que dans la chambre mortuaire les employés de les pompes funèbres se préparent à le descendre la bière le fils d’ un homme qui a rendu des services à la patrie serrant la main à les derniers amis qui défilent si tout à le coup retentit sous les fenêtres une fanfare se révolte croyant à le quelque moquerie dont on insulte son chagrin puis lui qui est resté maître de soi jusque-là ne peut plus retenir ses larmes lorsqu’ il vient à le comprendre que ce qu’ il entend c’ est la musique d’ un régiment qui s’ associe à le son deuil et rend honneur à la dépouille de son père tel je venais de reconnaître l",
"dans un dîner quand la pensée reste toujours à la surface j’ aurais pu sans doute parler de françois le champi et de les guermantes sans que ni l’ un ni l’ autre fussent ceux de combray mais quand j’ étais seul comme en ce moment c’ est à une profondeur plus grande que j’ avais plongé à le ce moment -la l’ idée que telle personne dont j’ avais fait la connaissance dans le monde était la cousine de mme de guermantes c’est-à-dire d’ un personnage de lanterne magique me semblait incompréhensible et tout autant que les plus beaux livres que j’ avais lus fussent je ne dis pas même supérieurs ce qu’ ils étaient pourtant mais égaux à le cet extraordinaire françois le champi c’ était une impression d’ enfance bien ancienne où mes souvenirs d’ enfance et de famille étaient tendrement mêlés et que je n’ avais pas reconnue tout de suite je m’ étais à le premier instant demandé avec colère quel était l’ étranger qui venait me faire mal et l’ étranger c’ était moi-même c’ était l’ enfant que j’ étais alors que le livre venait de susciter en moi car de moi ne connais",
"aussi ce livre que ma mère m’ avait lu haut à le combray presque jusqu’ à le matin avait -il gardé pour moi tout le charme de cette nuit-là certes la plume de pour prendre une expression de brichot qui aimait tant dire qu’ un livre était écrit d’ une plume alerte ne me semblait pas de le tout comme elle avait paru si longtemps à le ma mère avant qu’ elle modelât lentement ses goûts littéraires sur les miens une plume magique mais c’ était une plume que sans le vouloir j’ avais électrisée comme s’ amusent souvent à le faire les collégiens et voici que riens de combray et que je n’ apercevais plus depuis longtemps sautaient légèrement d’ eux-mêmes et venaient à la queue leu leu se suspendre à le bec aimanté en une chaîne interminable et tremblante de souvenirs certains esprits qui aiment le mystère veulent croire que les objets conservent quelque chose des yeux qui les regardèrent que les monuments et les tableaux ne nous apparaissent que sous le voile sensible que leur ont tissé l’ amour et la contemplation de tant d’ adorateurs pendant des siècles cette chimèr",
"mais il est bien plus grand une chose que nous avons regardée autrefois si nous la revoyons nous rapporte avec le regard que nous y avons posé toutes les images qui le remplissaient alors c’ est que les choses un livre sous sa couverture rouge comme les autres sitôt qu’ elles sont perçues par nous deviennent en nous quelque chose d’ immatériel de même nature que toutes nos préoccupations ou nos sensations de ce temps-là et se mêlent indissolublement à le elles tel nom lu dans un livre autrefois contient entre ses syllabes le vent rapide et le soleil brillant qu’ il faisait quand nous le lisions dans la moindre sensation apportée par le plus humble aliment l’ odeur de le café à le lait nous retrouvons cette vague espérance d’ un beau temps qui si souvent nous sourit quand la journée était encore intacte et pleine dans l’ incertitude de le ciel matinal une heure est un vase rempli de parfum de sons de moments d’ humeurs variées de climats "
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"voyons voyons! continuait -il gaiement n’ ayez pas l’ air de cracher sur l’ argent c’ est idiot d’ abord et ensuite il n’ y a que les impuissants qui dédaignent une force ce serait illogique de vous tuer à le travail pour enrichir les autres sans vous tailler votre légitime part autrement couchez -vous et dormez il les dominait ne leur permettait plus de placer un mot. savez -vous que vous allez bientôt avoir en poche une jolie somme attendez et avec une pétulance d’ écolier il s’ était précipité à la table de mmecaroline avait pris un crayon et une feuille de papier sur laquelle il alignait des chiffres attendez je vais vous faire votre compte oh! je le connais vous avez eu à la fondation actions doublées une première fois puis doublées encore ce qui vous en fait actuellement vous en aurez donc après notre émission prochaine hamelin tenta de l’ interrompre non je sais que vous avez de quoi les payer avec les francs de votre héritage d’ une part et avec votre million de sadowa de l’ autre regardez ",
"—retourner à le verchères! répondit mme nous sommes ruinés la providence vient à le notre secours; acceptons avec reconnaissance et remercions -la —je n’ accepterai pas ce don sans en connaître la provenance dit fièrement pierre —tu n’ es pas en position de faire le fier répondit mme ",
"mon père est il un jossakeed note sorcier on les nomme aussi avis à les amateurs de mots —oui —alors mon père n' ignore pas le motif qui m' amène —non répondit le rusé sorcier qui avait surpris le geste d' intelligence échange entre son prisonnier et la jeune squaw ",
"je te l’ avais dit calmé lui répliqua c’ est pire que de la malhonnêteté: c’ est de la perversion c’ est une violence commise sur un équilibre où tout est harmonie: vous avez vicié cet équilibre et vous commettez le pire de les crimes quand vous voulez propager étendre ce vice et ajouta avec fermeté: —faites des excuses sincères à le adrien sinon je vous plaque ici vous et la baraque ",
"ils citaient à le tout instant schopenhauer leur dieu; réclamaient le rétablissement de les harems et de les tours avaient fait broder sur le linge de table qui servait à le dîner de le célibat ce précepte ancien: mulier et au-dessous le vers d’ alfred de vigny femme enfant malade et fois impure de sorte qu’ à le force de mépriser les femmes ils ne pensaient qu’ à le elles ne vivaient que pour elles tendaient vers elles tous leurs efforts tous leurs désirs ceux d’ entre eux qui s’ étaient mariés les appelaient vieux galantins les plaisantaient et les craignaient c’ était juste à le moment de boire le champagne que devaient commencer les confidences à le dîner de le célibat ce jour-là ces vieux car ils étaient vieux à le présent et plus ils vieillissaient plus ils se racontaient de surprenantes bonnes fortunes ces vieux furent intarissables chacun de les depuis un mois avait séduit à le moins une femme par jour; et quelles femmes ",
"avec cela on se défend bien et l’on attaque sans crainte et paul courut en avant de ces messieurs ils disparurent bientôt dans l’ obscurité les domestiques avaient emporté la femme de chambre évanouie l’ ouvrière en convulsions mme de fleurville et ses sœurs les avaient suivies pour leur porter secours ",
"il est mort ah répond le professeur en retirant la pipe de sa bouche la mort de le roman c’ est comme si on avait roulé les cartes de le monde exploration achevée affaire classée avant de les ranger dans un placard de la troisième république et jeté les figurines qui s’ y déplaçaient dans la boîte de les soldats de plomb remisée à le grenier si j’ en juge par ma réaction il faut croire que le choc de l’ annonce fut rude quelques semaines après mon entrée universitaire alors que je peinais à le me remettre de ce coup fatal porté à le mes espérances littéraires une crise d’ appendicite aigue et un début de péritonite me conduisaient en urgence sur la table d’ opération d’ une clinique où dans l’ attente de passer dans le bloc j’ étais exposé nu sur un chariot tandis que les infirmières à le côté de moi papotaient ",
"se dit -il il paraît que je tombe mal le monsieur qui cause là-haut doit être le rival de julien le rival préféré celui que ma femme a failli rencontrer le jour ou ̀ elle s’ est brouillée avec la petite et que mon fils n’ a jamais pu apercevoir les choses sont plus avancées que je ne pensais puisqu’ elle le reçoit en tête-à-tête et je commence à le croire que ce pauvre julien fera bien de se retirer mais je ne serais pas fâché de savoir comment est fait ce prétendant et d’ où il sort et il s’ engagea bravement dans l’ escalier en ayant soin de heurter les marches avec ses bottes et de tousser très fort ",
"il paraît que c' est comme ç a qu' il appelle les dindons frédéric —oui oui; mais qu' a -t-il dit? julien foi je n' y ai pas compris grand'chose il voulait me boxer et puis ton père il demandait toujours son tarké il m' appelait voleur malhonnête ",
"on aurait enterré son père rien que pour avoir le plaisir d’ en ouïr l’ oraison funèbre le défunt n’ eut pas à se plaindre oh! il fut royalement traité louange comme un mort de grande marque minutes on le couvrit de gloire on exalta son tact exquis le désintéressement de son zèle un moment vint ou il n’ y eut plus à le douter que le mort eût détruit PROPN et sauvé la chose publique en sorte que les héritiers à le révélé chez leur parent de tant de vertus insoupçonnées se mirent à le verser de les larmes "
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comment n’ avait -il pas compris à la seconde même de qui il s’ agissait il fit demi-tour et entra dans le café à le bas de l’ un de les blocs d’ immeubles il s’ assit sortit la lettre de sa poche demanda un jus d’ orange et si c’ était possible un couteau il ouvrit la lettre à l’ aide de le couteau car il craignait s’ il le faisait avec les mains de déchirer l’ adresse à le dos de l’ enveloppe celle-ci ne contenait que photomatons | [
"sur les il se reconnut enfant il se souvenait de l’ après-midi où elles avaient été prises dans une boutique après lepont saint-michel en face de le palais de justice depuis il était souvent passé devant cette boutique exactement la même qu’ autrefois il faudrait qu’ il retrouve ces photomatons pour les comparer à l’ agrandissement qui faisait partie de le dossier d’ dans la valise ou il avait entassé des lettres et des papiers qui dataient d’ à le moins ans et dont par chance il avait perdu la cle inutile ",
"c’ était bien les mêmes photos enfant non identifié fouille et arrestation annie poste-frontière vintimille le lundi 21juillet on avait dû l’ arrêter et la fouiller à le moment ou elle s’ apprêtait à le franchir la frontière ",
"elle avait lu son roman le noir de l’ été et elle avait reconnu un épisode de cet été-là sinon pourquoi lui aurait -elle écrit après ans mais comment avait -elle eu connaissance de son adresse provisoire d’ autant plus qu’ il dormait rarement square de le graisivaudan il passait le plus clair de son temps dans une chambre de la rue coustou et le quartier de la place blanche ",
"il n’ avait écrit ce livre que dans l’ espoir qu’ elle lui fasse signe écrire un livre c’ était aussi pour lui lancer des appels de phares ou des signaux de morse à l’ intention de certaines personnes dont il ignorait ce qu’ elles étaient devenues il suffisait de semer leurs noms à le hasard de les pages et d’ attendre qu’ elles donnent enfin de leurs nouvelles mais dans le cas d’ annie il n’ avait pas cité son nom et il s’ était efforcé de brouiller les pistes elle ne pouvait se reconnaître dans aucun de les personnages ",
"il n’ avait jamais compris que l’on introduise dans un roman un être qui avait compté pour vous une fois qu’ il s’ était glissé dans le roman comme on traverse un miroir il vous échappait pour toujours il n’ avait jamais existé dans la vraie vie on l’ avait réduit à le néant il fallait procéder de manière plus subtile ainsi dans le noir de l’ été la seule page de le livre qui pouvait attirer l’ attention d’ annie c’ était la scène où la femme et l’ enfant entrent dans la boutique photomaton de le boulevard de le palais ",
"il ne comprend pas pourquoi elle le pousse dans la cabine elle lui dit de regarder fixement l’ écran et de ne pas bouger la tête elle tire le rideau noir il est assis sur le tabouret un éclair l’ éblouit et il ferme les yeux ",
"elle tire de nouveau le rideau noir et il sort de la cabine ils attendent que les photos tombent de la fente et il doit recommencer parce qu’ il a les yeux fermés sur les photos ensuite elle l’ avait emmené boire une grenadine dans le café voisin cela s’ était passé comme ",
"il avait décrit la scène avec exactitude et il savait que ce passage ne correspondait pas à le reste de le roman c’ était un morceau de réalité qu’ il avait fait passer en fraude l’ un de ces messages personnels que l’on lance dans les petites annonces de les journaux et qui ne peuvent être déchiffrés que par une seule personne vers la fin de l’ après-midi il s’ étonna de ne pasavoir reçu un coup de téléphone de pourtant elle avait dû s’ apercevoir qu’ elle avait oublié sa robe noire il composa son numéro de portable mais personne ne répondait ",
"après le signal c’ était le silence vous étiez arrivé à le bord d’ une falaise au-delà de laquelle il n’ y avait plus que le vide il se demanda si le numéro était encore attribué ou si chantal n’ avait pas perdu son portable ou si elle était encore vivante par contagion un doute l’ effleura concernant gilles "
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"elle voudrait remonter vers le jour là-haut mais son vol décroît lentement ses forces s' amenuisent ses pattes n' ont pas de prise sur le rai de lumière son dard est inutile la voilà qui approche déjà de le grand lutrin à l' opposé dans le narthex se tiennent des personnages en bois ou en plâtre polychromes ",
"vous connaissez ma famille vous connaissez ma fortune j’ ai à cette heure millions à le moi pardon d’ entrer dans ces détails mais je les crois indispensables cependant monsieur reprit henri j’ avoue que je cherche inutilement en quoi ils peuvent nous intéresser aussi n’ est -ce pas précisément à le vous que je parle dit georges en conservant le même calme dans le maintien et dans la voix tandis que PROPN montrait une impatience visible mais à le monsieur votre père permettez -moi de vous dire monsieur que je ne comprends pas plus le besoin qu’ a mon père de pareils renseignements vous allez le comprendre monsieur reprit froidement georges regardant fixement je viens continua -t-il vous demander la main de mademoiselle et pour qui ",
"comment me voilà changé en chien je suis chien maintenant! et tout en se débattant la cervelle encore brouillée par les fumées de l’ ivresse il hurlait jappait et aboyait les habitants de la maison et tous les voisins d’ accourir pour contempler le prisonnier que m. majorel ne tarda pas d’ ailleurs à le délivrer —tâchez que la leçon vous profite —n’ empêche qu’ un peu plus je serais devenu enrage ",
"allons adieu porte -toi bien ma vieille nous reviendrons n’ aie pas peur le cocher saisit les rênes poussa une sorte de cri de sifflement aigu et étrange et les chevaux partirent un de les laquais posa la lanterne à le terre vous restez là grand’mère la vieille femme ne répondit pas ils s’ en allèrent elle vit s’ éteindre une à une les lumières de la terrasse et de le vestibule ",
"à le moment où castanier subissait les tortures de l’ incertitude en pensant à une action qui changeait toute sa vie aquilina tranquillement assise à le coin de son feu plongée indolemment dans un grand fauteuil l’ attendait en compagnie de sa femme de chambre semblable à le toutes les femmes de chambre qui servent ces dames PROPN était devenue sa confidente après avoir reconnu combien était inattaquable l’ empire que sa maîtresse avait sur castanier –comment ferons -nous ce soir PROPN veut absolument venir disait madame de la garde en lisant une lettre passionnée écrite sur un papier grisâtre –voilà monsieur dit entra ",
"il dormit peu et profondément et se leva avec l’ impression que toute la maison était vide mais en bas il vit le gardien et son chien taciturne et ses engins de pêche et il entendit à le premier étage la toux quotidienne de son père il se dissimula entre la haie de fusains et le mur de la terrasse et épia la fenêtre de une brise active chassait des nuages qui fondaient à le son souffle; en détournant la tête apercevait les voiles cancalaises couch��es sur un flot court et dur ",
"elle s’ arrêta –je suis fatiguée dit -elle –allons essayez encore! reprit -il de le courage !puis pas plus loin elle s’ arrêta de nouveau; et à le travers son voile qui de son chapeau d’ homme descendait obliquement sur ses hanches on distinguait son visage dans une transparence bleuâtre comme si elle eût nagé sous des flots d’ azur –où allons -nous donc? il ne répondit rien ",
"te voilà tu es avec moi nous sommes seuls pour la première fois de la vie je suis seul avec toi marthe! comprends -tu mon bonheur –laisse-moi partir dit marthe effrayée eugénie m’ a peut-être suivie peut-être arsène mon dieu est -ce un rêve ",
"la bête vint se heurter contre un mur de granit il fallait ou sauter plus bas ou faire tête à la meute le renne se retourna pour juger de la force de ses ennemis et pendant qu' il calculait ses chances d' évasion en fouillant avec fureur la terre de son sabot lui décocha un flèche qui le perça à le défaut de l' épaule le noble quadrupe ̀de tomba et les chiens se ruèrent sur lui comme des loups affamés —prends garde à le toi mon frère il n' est pas encore mort cria le groënlandais à le dubreuil accourant à le toutes jambes ",
"les rues de minute en minute s’ emplissaient davantage de le flot de les soldats débandés il questionna plusieurs des officiers qu’ il rencontra: aucun n’ avait aperçu le drapeau blanc sur la citadelle enfin un colonel déclara l’ avoir entrevu un instant le temps de le hisser et de l’ abattre cela aurait tout expliqué soit que les allemands n’ eussent pu le voir soit que l’ ayant vu apparaître et disparaître ils eussent redoublé leur feu en comprenant que l’ agonie était proche même une histoire circulait déjà la folle colère d’ un général qui s’ était précipité à l’ apparition de le drapeau blanc l’ avait arraché de ses mains brisant la hampe foulant le linge "
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pas le même homme de face et de profil elle avait envie d’ embrasser ses lèvres son nez la racine de ses cheveux les petits triangles étranges creusés dans ses tempes son cou large et doux la peau un peu plissée l’ attache solide de les clavicules la rondeur dure de les épaules des bras de le torse la peau souple élastique lisse épaisse sculptant parfaitement ses courbes ses muscles ses tendons sauf dans le cou tendre où se devinait son âge | [
"un homme endormi dans sa force épousé par sa peau quelques minutes avant elle lui disait elle aussi une phrase elle lui disait: j’ adore ta peau et c’ était vrai elle l’ adorait elle l’ embrassait et la caressait épaisse souple lisse cette phrase de sa bouche un baiser se posant un papillon il avait eu un frisson brusque s’ était dégagé reculé d’ un rien mais c’ était une grande distance une grande distance de sa peau à la sienne ",
"il avait dit: de la peau je ne sais rien elle parlait de c’ est tout la douceur de leurs peaux l’ une à l’ autre frottées appariées: ce contact il l’ avait reprise absoute embrassée comme s’ il estimait sa réponse valide ",
"et il s’ était endormi elle est empoignée par qui écrase son genou entre ses seins et le sang gicle et elle pouvait le regarder le contempler il était brun cuivre chocolat le creux de le cou presque noir l’ intérieur de les mains presque rouge la plante de les pieds orange; et elle était beige pâle bleutée à les poignets rose pâle à les seins brun mauve à les aréoles un hématome un peu vert à le sternum elle était blanche et elle ne le savait pas on la refait on la refait tout de suite on reprend matt et solange la coulée de sang hollywood elle dit sa phrase accent français ",
"sa seule phrase mais c’ est le titre de le film il s’ élance vers le tissu vert et vous verrez à le cinéma ce sera l’ entrée fabuleuse d’ une faille de l’ espace-temps et elle restera allongée sur le seuil morte on la refait PROPN se repositionne sur sa poitrine la balle vient de claquer elle est mourante PROPN arrange un peu sa tenue elle a le pelvis de damon exactement devant sa bouche c’ est bizarre mais elle a l’ esprit mal tourné regard pathétique très proche côté droit preneur de son idem elle est entourée de pieds et de genoux tourne: si on se reverra de l’ autre coupez il faut qu’ elle force encore l’ accent et le souffle et la fragilité ",
"elle elle voulait jouer avec desplechin avec carax avec noé mais aucun ne lui a jamais fait signe elle se souvient d’ attendre après un pseudo-casting alors que les jeux étaient déjà faits maintenant c’ est elle qui dit les titres de les grosses machines hollywoodiennes et elle est payée dollars les jours de tournage et elle les emmerde légère impatience dans les doigts de damon elle se concentre il y a des femmes qui le trouvent beau damon elle le trouve blanc elle a dit la phrase d’ un air de flûte mélodie ascendante comme une question c’ est la bonne le metteur en scène adore ",
"la débarbouille elles sont lessivées natsumi et la maquilleuse sont déjà parties messages sur son téléphone un bisou de george et un coucou de son agent pour savoir si tout s’ est bien passé c’ est gentil olga lui masse le visage à le gel démaquillant ",
"miroir la nuit tombe j’ ai rencontré quelqu’un dit olga comme c’ est chouette elles rivalisent d’ abord d’ exclamations toutes faites figées et caoutchouteuses comme de le fromage à le burger puis fond un peu ",
"son visage coule sous le gel blanc ses yeux percent dans le rimmel dilué sa bouche rouge énonce il ne m’ a pas rappelée a fait combien de temps demande olga qui l’ essuie à le coton jours olga sourit: jours ce n’ est rien les hommes les hommes mais ce n’ est pas ç a –elle se débat sous les cotons se tourne vers elle olga pas son reflet il s’ est vraiment passé quelque chose une –elle cherche le mot–une connexion toutes ces phrases qu’ il lui a dites ",
"elle ne les convoque pas elle les laisse flotter entre olga et elle la gelée de phrases tremblotante et translucide à le travers laquelle olga les devine elle et lui les distingue pris dans l’ ambre de les phrases dans la lumière nocturne et dorée les voit pris dans l’ amour non il lui manque un élément "
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"–cette demoiselle a un air bien doux et bien bon .–oh mlle anne il n’ y a pas meilleur déclara mme avec une chaude conviction .puis comme l’ étrangère se taisait elle s’ éloigna un peu intriguée mais discrète.anne et aubert gagnèrent un grand logis qui depuis des années demeurait presque constamment inhabité il appartenait à une cousine de la défunte mme fauveclare fille d’ un riche propriétaire de la bresse qu’ un m. de guerchaux avait épousée pour sa fortune leur résidence habituelle était paris et pendant l’ été ils se faisaient généralement inviter par leurs relations ",
"c’ est toi jean écoute donc l’ heure de le courrier apportait de nouveaux sujets de morosité à le cet homme déjà sombre de nature gardant de l’ orient de les habitudes de solennité silencieuse coupée de brusques souvenirs quand j’ étais consul à le hong-kong qui partaient en éclats de souches à le grand feu pendant qu’ il écoutait son père lire et discuter ses journaux de le matin PROPN regardait sur la cheminée la sapho de caoudal les bras à les genoux sa lyre à le côté d’ elle toute la lyre un bronze acheté il y avait ans lors de les embellissements de castelet; et ce bronze de le commerce qui l’ écœurait à les vitrines parisiennes lui donnait ici dans son isolement une émotion amoureuse l’ envie de baiser ces épaules de délier ces bras froids et polis de se faire dire: sapho pour toi mais rien que pour toi l’ image tentatrice se levait quand il sortait marchait avec lui doublait le bruit de son pas dans le grand escalier pompeux c’ était le nom de sapho que rythmait le balancier de la vieille horloge que chuchotait le vent par les grands corridors dallés et fro",
"je t’ en empêcherai! cria l’ homme —allez chercher la police cria sœur justine à le moi les braves gens des têtes se penchèrent à les fenêtres un groupe de terrassiers qui déjeunaient dans un garni sortirent en hâte mâchant de le pain et les paupières bridées par le jour ",
"il était convenu qu’ on se battrait à les environs de dans un champ le petit yalla inquiet nerveux répétait à le varhély tout cela est bel et bon ma –mais quoi? ma s’ il vous tue le droit est le droit je sais je sais ma les balles de plomb ne vont pas toujours nécessairement du bon côté –eh bien répondit vous vous chargerez à la fois mon cher valla d’ apprendre à le prince comment son vieil ami a défendu son honneur –et aussi de lui enseigner l’ endroit qu’ a choisi le comte pour refuge je vais essayer de venger zilah ",
"j’ ai fait ce que j’ avais à le faire l’ inspecteur serra la main qui s’ offrait il crut reconnaître la coupe de le col d’ une soutane dans le tissu sombre que avait bloqué sous son aisselle —et modeste avec ça! je ne voudrais pas vous bousculer mais vous aurez tout le temps plus tard de ranger vos affaires je vous emmène faire une virée à la campagne il les entraîna vers l’ escalier secondaire qui donnait directement sur la cour intérieure ",
"s’ est passé exactement comme ce blanchard est un coriace interpol le recherche je vais vous faire voir sa fiche il fouilla dans des paperasses ne trouva rien PROPN en a eu besoin ",
"pierre fut exact à le rendez-vous dès qu’ il arriva PROPN le prit par la main et mettant un doigt sur ses lèvres le conduisit dans sa chambre mes parents sont partis à la ville dit -elle c’ est pour cela que je vous ai demandé de venir le timbre de sa voix était change ",
"d’ où venez -vous petit songeait -il vous avez l’ âge où les femmes qui passent font trembler le cœur toute la vie l’ écarte de l’ église le retient le veut ce jeune homme lui a échappé pour venir il est entré seul; ",
"rendez donc service à les femmes c’ est à le faire regretter d’ être aimable ajouta -t-il en haussant les épaules l’ horrible vieille n’ essaya point de protester contre cette prétention d’ amabilité prétention dont elle comprenait dans son for intérieur toute la sanglante ironie —je vous proteste missié s’ écria -t-elle vivement que je n’ ai jamais su composer d’ ouengas ainsi que vous nommez cette affreuse chose ",
"affolée elle raccrocha le téléphone s’ enfuit en jetant de l’ argent à le garçon de le bar le matelot arrivait elle l’ évita et dehors courut éperdument par fortune elle vit un taxi vide y sauta la tête perdue machinalement à le lieu de donner à le chauffeur l’ adresse de ou l’ adresse de le journal elle donna son adresse à le elle comme une bête blessée qui se réfugie en son gîte "
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l’ adolescent à la soutanelle aimait d’ amour dont les princes n’ osaient point solliciter la main la fillette aimait le comte qui n’ avait point encore trouvé la princesse destinée à le porter son nom céleste et julien les pauvres petits fous ils ne quittèrent la place de l’ esprit-saint qu’ après avoir vu angélie et lorédan sortir dans leur carrosse pour se rendre à la cour tous sourirent parmi leurs larmes | [
"céleste dit: —je ne l’ avais pas vu si beau —elle est devenue bien plus belle murmura julien qui pressait son coeur à le mains le vieux manuele les attendait depuis heures à le rendez-vous il avait loué pour eux seulement la mansarde de la maison de les folquieri —moi dit -il j’ ai mon logement ailleurs ",
"dès le soir il coucha sous une voûte dans le quartier de le port mais les enfants avaient de bons lits le lendemain manuele se mit en quête pour réaliser les promesses qu’ il avait faites mais savez -vous pourquoi julien prit tout de suite cette ardente dévotion pour les malades de l’ hôpital de les pauvres et savez -vous pourquoi céleste choisit l’ église de le monte-oliveto pour y accomplir journellement ses devoirs de piéte elle était bien vraiment pieuse comme un petit ange cette pauvre céleste malgré les naïves révoltes de sa physionomie c’ était un coeur d’ or et un esprit d’ élite la charité de julien était également sincère ",
"et cependant il y avait une raison à la dévote assiduité de céleste une raison à les charitables excès de julien PROPN était l’ un de les protecteurs de l’ église de le monte-oliveto sa paroisse PROPN nous a dit dans son entretien avec nina la fausse nièce de le banquier de la cour l’ effet qu’ avait produit sur elle la vue de le jeune saint quant à le céleste voici ce qui arriva: un soir elle fut poursuivie tandis qu’ elle revenait à son logis un gentilhomme l’ aborda et lui dit: —demain si vous voulez vous aurez un palais le doria vous a remarquée céleste eut grand-peine à le monter l’ escalier pour regagner sa chambrette ",
"jamais peut-être la distance qui la séparait de lorédan ne l’ avait frappée d’ une façon si écrasante c’ était le jour où julien avait failli se trouver mal parce que son regard avait croisé celui d’ angélie ils n’ échangèrent point leurs secrets seulement céleste ne sortit plus et julien ne quitta la maison qu’ à les heures de veiller les malades ils restaient en face l’ un de l’ autre muets et mornes ",
"la tristesse de manuele qui les venait voir tous les jours augmentait en même temps visiblement il vint fois sans apporter le pain quotidien céleste et julien eurent faim mais qu’ est -ce que la souffrance de le corps ils entendirent une fois de les voisines qui causaient disant va épouser des princes paléologue et c’ est ce soir que se célèbrent les fiançailles de avec le prince ",
"ils n’ eurent point de larmes le cerveau de julien était en feu céleste froide et ferme dit: —le bon dieu nous pardonnera elle boucha les fentes de la fenêtre pendant que julien s’ étendait sur son matelas gémissant et râlant car son coeur agonisait avant son corps puis elle alluma le brasier et se mit en prière ",
"on dansait à le palais doria manuele s’ était fait agent de police pour apporter du pain à ses enfants qui se réfugiaient désespérés dans la mort la fenêtre de la mansarde regardait l’ orient le premier rayon de soleil qui passa par-dessus le corps de logis intérieur de la maison de les folquieri vint attaquer obliquement la fenêtre ouverte et glissa jusqu’ à le lit où donnait notre petite céleste ce connaisseur se fût arrêté en ce moment à la contempler tant elle était délicieusement jolie ",
"sa tête couverte de cheveux épars avait roulé jusqu’ à le bas de l’ oreiller son sommeil agité découvrait la naissance de sa gorge et ses épaules toutes jeunes qui semblaient la mignarde reproduction d’ un fragment antique sa joue restait un peu pâle mais ses lèvres avaient repris leur couleur vermeille et laissaient voir entrouvertes qu’ elles étaient rangées de perles encadrées dans de le corail rose eût rêvé longtemps devant ce ravissant tableau ",
"mais qui sait si ne voyait pas ce ravissant tableau dans ses songes quand le soleil vint effleurer les paupières de céleste elle eut un tressaillement léger morphée comme diraient les poètes italiens qui sont des mythologistes effrénés morphée lutta un instant contre ces espiègles caresses de le blond phébus mais morphée fut vaincu notre jolie céleste s’ agita sous ses draps poussa un profond soupir entrouvrit ses beaux yeux affaiblis par le repos ce fut d’ abord son réveil de tous les jours un sourire "
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"quand je me suis levée elles étaient dans la boutique –et où couchent -elles dans ma soupente –et tu crois que ce sont des aristocrates –je ne sais pas mais je le voudrais bien et puisqu’ elles ont des mains blanches ",
"mais se montra sur ces entrefaites elle annonça que doumine était PROPN et demandait celui-ci ordonna de l’ introduire le contremaître de entra tous lui serrèrent la main ",
"lui comprit bien la maladie de dorval –madame lui dit -il après l’ avoir examinée votre médecin réel si vous le voulez bien ce sera vous-même votre mal est un de ceux contre lesquels toute la science de le monde ne peut rien et il avait raison le bon docteur sa visite de tous les matins –et pendant semaines il ne manqua pas un seul jour –aussi sa visite de tous les matins était -elle une visite non pas de médecin mais d’ ami .l’ agonie dura jours et nuits .pendant jours et nuits luguet veilla à le chevet de la mourante dormant quand il dormait assis sur la seule chaise de la chambre la tête appuyée sur le matelas il n’ y avait qu’ un lit .tous les soins tous étaient rendus par lui à le dorval n’ avait pas d’ argent pour prendre une garde .il changeait la malade de linge et de draps ",
"–mon frère –mon fils ?ces cris se confondirent PROPN s’ était dressée pâlie par son angoisse maternelle –mon fils où est mon fils pourquoi ne le ramènes -tu dont le visage était décomposé hocha tristement la tête –je l’ ai cherché je ne sais où il est ",
"trempe ta plume dans le sang en ce cas dit pontus malheur! malheur en faisant le geste de s’ arracher les cheveux opération impossible puisqu’ il était entièrement chauve malheur mon auberge va être saccagée si on sait qu’ ils ont fui par la ̀! on le saura sûrement dit huguette avec fermeté ",
"en sortant de la gendarmerie je fais un détour par le front de mer j’ ai besoin de discuter avec pierre-andré mais la baraque de le peintre est fermée un petit écriteau que je ne prends pas le temps d’ aller lire est accroché à sa porte je passe à la blanchisserie où je récupère mon linge lavé et repassé puis je m’ offre un plat de pâtes à les gambas à la terrasse de le terra qu’ envahissent bientôt des touristes allemands libérés par un navire de croisière dont les cheminées blanches surplombent le port le soleil est à le plus haut quand je prends la direction de corto-bello ",
"des cigarettes je ne fume que le jeune homme n’ acheva pas détourna la tête gêné —je vais vous en apporter —messieurs vous voudrez bien excuser le repas très sommaire que vous allez faire nous sommes éloignés de la ville et —allons! allons! intervint l’ avocat à qui l’ alcool commençait à le faire de l’ effet je suis persuadé que ce sera très bien c’ est le portrait d’ un de vos parents il montrait à le mur de le grand salon le portrait d’ un homme vêtu d’ une redingote rigide le cou pris dans un faux col empesé c’ est mon père ",
"les hommes ne se lèvent -ils pas avec le jour pour s’ en aller à les champs en forêt le long de les côtes ne reviennent -ils pas à la nuit approchante fatigués muets de solitude en leur absence les femmes taillent des robes d’ été dans un service de table des napperons et des serviettes dans des mouchoirs en coton et vont à le marché avec simplicité c’est-à-dire pour acheter des provisions et non pour célébrer la belle matière de les rascasses laquées de rouge les ventres de les girelles sanglées d’ ocre et d’ azur mon homme il doit être à les champs par là sur pampelonne répond l’ amie de luc-albert moreau en désignant l’ horizon d’ un grand geste vague de paysanne ",
"je sens obéir des clicziques dans la serrure je brouillave des urlupes dégage des moulavons fais coulisser l’ argache connexe a cet instant un fort sifflement métallique retentit dans le jardin je reconnais en ce bruit le branchement d’ un haut-parleur un organe féminin s’ élève dans la paix virgilienne de le lieu ",
"on sonne PROPN revint un moment après avec un beau jeune homme qu’ elle pria d’ attendre dans la première chambre .puis rentrant chez rousseau qui déjà prenait des notes avec un crayon dépêchez -vous de serrer toutes ces infamies dit -elle voilà quelqu’un qui veut vous voir qui est -ce? un seigneur de la cour il ne vous a pas dit son nom? par exemple! est -ce que je reçois des inconnus dites -le alors m. de m. de coigny s’ écria m. de coigny gentilhomme de monseigneur le dauphin ce doit être cela un charmant garçon un homme bien aimable j’ y vais se hâta de donner un coup d’ œil à le miroir épousseta son habit essuya ses pantoufles qui n’ étaient autres que de vieux souliers rongés par l’ usage et il entra dans la salle à le manger où l’ attendait le gentilhomme .celui-ci ne s’ était pas assis il regardait avec une sorte de curiosité les végétaux secs collés par rousseau sur du papier et encadrés dans des bordures de bois noir "
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PROPN réfléchit il contempla mlle de sainte-radegonde avec attention elle ne baissa pas les yeux une simplicité maligne se reflétait sur ses traits il y avait bien de la candeur dans ce visage expressif et mobile mais aussi bien de l’ esprit | [
"le comte crut pouvoir hasarder une insistance –rosine dit -il à le voix basse je n’ ai ni aversion ni sympathie pour l’ abbé mirande je ne le connais pas mais en effet je suis jaloux de l’ affection que vous montrez pour lui et de la liberté avec laquelle il vous parle promettez -moi de ne lui rien dire de nos projets de ne lui demander aucun conseil à le ce sujet n’ écoutez que vous seule ",
"interrogez votre cœur et ayez confiance en moi quand je vous jure que je vous aime et que je serai digne de vos préférences –et la raison de cette-volonté? demanda -t-elle en s’ animant légèrement –vous voulez la connaître la voici je désire que la femme que j’ épouserai n’ ait pour confident que moi seul qu’ elle n’ ait aucune intimité avec un autre homme quel que soit son caractère ",
"il ne me plaît pas de voir observer par un étranger de trop près les trésors qu’ elle m’ apportera il reste dans un cœur quelles que soient ses renonciations apparentes à les passions de le monde un ferment humain et je crois impossible de ne pas vous désirer quand on vous considère et qu’ on entend votre voix pénétrante en un mot les yeux de l’ abbé mirande sont beaucoup trop éclatants quand ils se dirigent de votre côté pour lui permettre de vous donner des conseils désintéressés c’ est là si vous voulez une illusion de ma jalousie le résultat d’ un sentiment étrange et peu explicable mais vous ne pouvez m’ en vouloir d’ une répulsion instinctive qui prouve l’ étendue de mon amour pour vous et la crainte que j’ ai qu’ on ne me vole une parcelle de vous-même voilà ce que je voulais vous dire et j’ espère que vous comprendrez les susceptibilités de mon affection ",
"il avait pris un ton presque suppliant en prononçant ces dernières paroles mlle de sainte-radegonde l’ écoutait avec attention et sans que son visage laissât présager sa réponse peu à le peu cependant elle se rembrunissait et ses lèvres se serraient elle devenait grave comme si elle avait senti que cette explication pouvait décider de l’ avenir de sa liaison avec le comte elle eut une minute d’ indécision mais elle avait l’ entêtement de les enfants gâtés et elle s’ obstina ",
"lorsque le comte eut fini de parler elle leva la tête et d’ un ton sec: –je ne vous ferai pas ce sacrifice dit -elle parce que je le juge inutile et injuste m. l’ abbé mirande est l’ ami de ma tante et le mien et il le restera elle avait mis dans cette réponse une én2rgie tranchante qui n’ annonçait pas de concessions en sentant la main de rené qui laissait retomber la sienne elle devina qu’ elle perdait son amant et elle ajouta: –vous réfléchirez mon ami; la nuit porte conseill; demain vous aurez renoncé à le cet enfantillage ",
"elle fit un pas pour s’ éloigner et comme PROPN prenait silencieusement congé d’ elle: –que voilà bien nos libres penseurs s’ écria -t-elle plaisamment mes fortes têtes qui voudraient chasser la religion de le monde entier ou la confiner par tolérance à les murs d’ un cloitre ou d’ une sacristie –non ma chère rosine répliqua le comte je n’ ai rien des esprits dont vous parlez et ce n’ est pas de religion qu’ il s’ agit méditez mes paroles vous êtes trop grande fille pour n’ en pas comprendre le sens et ensuite pour ne pas me les pardonner il sortit brusquement sans que la jeune fille fît un mouvement pour le retenir ",
"elle resta accoudée une minute sur la cheminée dans la pose de la célèbre statue de polymnie puis un danseur ayant remarqué sa solitude vint l’ en tirer en lui proposant un tour de valse qu’ elle accepta sans se faire prier il était plus de minuit quand le comte quitta le salon de la duchesse il se sentait plein de dépit contre PROPN et contre mlle de sainte-radegonde pour la première fois il comprit à le quel point la passion qu’ il avait pour elle était entrée violemment dans son cœur ",
"le sentiment qui l’ agitait se résumait en une crainte terrible de perdre cette jeune fille dont il ne soupçonnait pas l’ existence un mois auparavant tout en se révoltant contre sa ténacité il lui cherchait des excuses et se disait qu’ après tout il avait montré lui-même une exigence peu justifiable rien ne légitimait l’ aversion instinctive que la première vue de l’ abbé mirande lui avait inspirée quel reproche pouvait -il lui adresser? en quoi le prêtre lui avait -il causé un préjudice pourquoi n’ aurait -il pas parlé familièrement à une petite fille qu’ il avait connue dès sa première jeunesse ",
"rosine n’ avait donc résisté qu’ à un caprice et dehors le front rafraîchi par les brises de la mer sous le ciel étoilé en face des falaises baignées dans une lumière transparente et calme il se rappelait les regards chatoyants les sourires malicieux et pleins de séductions de l’ attrayante pensionnaire les moites pressions de sa main la flexibilité de sa taille et toutes les préférences dont elle n’ avait pas fait mystère pour lui pendant la soirée enfin la franchise avec laquelle elle lui avait parlé de son amitié pour l’ abbé mirande quels torts graves avait -il donc à lui reprocher "
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"–sans doute; car vous aviez le sommeil bien dur –vous croyez j’ en suis sûr je vous ai vigoureusement secoué –alors c’ est que j’ aurai mal dormi la nuit précédente –tarare soyez franc mon hôte ",
"elle a souri elle a dit: je me suis levée tellement tôt que j' ai sommeil le soleil la mer elle baisse baisse laisse derrière elle des marécages bleus de ciel elle s' allonge sur le sable regarde les marécages on va aller manger j' ai faim elle s' endort ",
"et physiquement où êtes -vous étendue sur les fourrures dans le souterrain derrière le buisson de les oiseaux paraît sommeiller je lui ai donné ses pastilles et son eau pure de sorte\\n' qu' elle est toute ranimée la voix rieuse sur cette dernière parole de l' être invisible que l' électricien\\n venait d' appeler bruissait toujours discrète et basse en une patère rideaux violacés celle-ci formait plaque sonore et frémissait sous un chuchotement lointain apporté par l' électricité c' était un de ces nouveaux condensateurs d' hier à le peine où le prononcé de les syllabes et le timbre de les voix sont transmis ",
"je vais vous soigner déclare notre ravissante guerrière-osée délicatement elle retire ma limouille de mon bénard et la déchire une moche zébrure en diagonale apparaît dans ma chair la balle de le meûchant a traversé la viande par les orifices le sang coule ne regarde pas dis -je à le marie-marie dont la pâleur impressionne mais ce n\\ est pas grand-chose ",
"il se releva grelottant ne pouvant plus tenir dans ses draps alors il descendit à la cuisine prit la bouteille de fine dans le buffet et remonta il but grands verres de suite jetant une ivresse nouvelle par-dessus l’ ancienne sans calmer l’ angoisse de son âme il avait fait là un joli coup nom de dieu d’ imbécile il marchait maintenant de long en large cherchant des ruses des explications et des malices ",
"peut-être me marierai -je en espagne et peut-être la pensée de mon père est -elle de m’ y marier sans dot absolument comme on te marie à le ce reste de vieux garde d’ honneur mon père m’ a proposé de le suivre et m’ a offert son maître d’ espagnol –vous voulez lui ai-je dit me faire faire des mariages en espagne il m’ a pour toute réponse honorée d’ un fin regard il aime depuis quelques jours à m’ agacer à le déjeuner il m’ étudie et je dissimule ",
"elle prit le parti adopté par toutes les femmes embarrassées elle devint triste et un instant après elle reprit la conversation comme si elle eût été distraite par une pensée douloureuse un châle et un chapeau jaune ne suffisent pas dit -elle avec amertume rien ne peut remplacer une mère eusèbe en entendant ce cri de l' âme se repentit de sa dureté; ",
"–mais pourquoi je ne te demande rien de ce qui concerne les autres dis-moi seulement ce qui est de toi –je ne le puis pas répéta -t-il –alors c’ est que tu ne le veux pas ",
"–vous pourriez quand vous serez vieux devenir l’ économe de le couvent quand le père fructueux sera mort –dieu m’ en préserve j’ aime donner je déteste refuser –mon grand-oncle dit qu’ à le cause de votre grande noblesse vous pourriez même devenir le supérieur de le moutier .–eh bien j’ espère que je n’ en serai jamais capable –enfin pourquoi êtes -vous comme ",
"ils se sauvèrent qui qui fort embarrassés de retourner dans leur pays à le lieues de la côte cependant le capitaine dit adieu à le tamango et occupa de faire à le plus vite embarquer sa cargaison il n\\ était pas prudent de rester longtemps en rivière les croiseurs pouvaient reparaître et il voulait appareiller le lendemain pour tamango il se coucha sur l\\ herbe à l\\' ombre et dormit pour cuver son eau-de-vie "
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qu’ est -ce qu’ on veut que je fasse ici des rapports sur le commerce je ne peux pourtant pas me tuer à le répéter tous les mois que les portugais ne vendent que des timbres-postes il paraît que les portugais avaient eux-mêmes dans l’ opinion que ç a n’ était pas suffisant et qu’ ils avaient engagé des négociations avec nous pour échanger leur colonie contre autre chose ou la vendre seulement c’ est à le paris que ç a se traitait on ne l’ avait mis là monsieur que pour montrer le grand intérêt que la france porte à le rio-negro | [
"mais on ne lui disait rien de le tout on ne le tenait à le courant de rien et il n’ avait rien à le faire absolument rien de temps en temps à le coucher de le soleil il allait sur les bords de le rio tuer une gueule-tapée la gueule-tapée c’ est un grand lézard qui est très bon à le manger je lui accommodais à la tartare mais saraï sa mousso une petite malinké refusait sa portion sous prétexte qu’ elle descend de cette bête-là et que ses principes lui défendaient de dévorer son grand-père sans nécessité a la fin PROPN le dégoûta de rapporter du gibier monsieur le consul de voir que la mousso n’ en voulait pas et il me donna son fusil en me disant de mettre un chiffon gras autour de les batteries des bouchons à les canons de le démonter et de le rentrer dans sa boîte ",
"après il commença un roman pour dire que la mousso était une petite sauvage qu’ il ne la comprenait pas que personne ne la comprendrait jamais et qu’ elle le trompait avec des nègres mais il y renonça à le bout de jours sous prétexte qu’ il faisait trop chaud que cette chose-là avait déjà été faite par d’ autres officiers de marine et que lui par conséquent n’ avait pas le droit puisqu’ il n’ était plus officier de marine c’ est probablement comme tout de même qu’ il se mit à le repenser à son ancien métier à le moment ou ̀ je croyais qu’ il allait devenir fou d’ embêtement le voilà qui prend une nouvelle lubie et s’ amuse à se promener en mer dans une mauvaise barque indigène avec kroumen pour pagayeurs il appelait a faire l’ hydrographie de la barre et le fait est qu’ il faisait des sondages toute la journée prenait des notes et tirait des tas de plans dans son cabinet quand il était rentré ",
"des fois ç a lui faisait prendre un bain naturellement vous savez ce que c’ est qu’ une barre sur la côte occidentale barnavaux et moi nous fîmes un signe d’ assentiment le cuisinier continua je ne sais pas pourquoi PROPN existe on dit que a vient de la rencontre de les eaux de le fleuve dans la mer avec les vagues de le large ",
"mais il y a des barres même sur des points ou ̀ il n’ y a pas de rivières il n’ y a que les kroumen pour savoir franchir la barre ils touchent leurs gris-gris visent le moment où ces grosses lames ne déferlent pas se font prendre sur leurs dos en voilà une une seconde et comme a tant que ç a dure si on rate son coup la barque peut être cassée sur le fond comme une noisette les têtes de les hommes aussi bien qu’ ils soient malins ces kroumen ",
"mais l’ embêtant c’ est pour l’ embarcation des nègres il y en a toujours et pourtant il y a des jours des semaines des saisons où même les kroumen ne veulent rien savoir monsieur le consul déclara qu’ il voulait trouver la loi de les barres interrogea les kroumen causa avec le père wilson le chef de la factorerie qui avait été pilote et se mit à le faire de les calculs sur un carnet mais voilà qu’ un jour on lui apporte une dépêche chiffrée il la déchiffre lui-même parce qu’ il n’ avait pas de chancelier et reste tout étonné ",
"c’ était à le cause de cet échange avec les portugais qui était en train depuis des années et qui pouvait rester en train toute l’ éternité il paraît que les allemands tout à le coup avaient décidé qu’ ils n’ en voulaient pas ou bien alors il leur fallait aussi quelque chose la champagne la bourgogne l’ obélisque de la place de la concorde et des permis de circulation en tramway et pour marquer leur résolution ils envoyaient l’ aviso si vous l’ aviez vu monsieur le consul ",
"bien sûr qu’ il n’ avait pas eu de la joie comme a depuis sa première communion un navire de guerre il allait arriver un navire de guerre en sa qualité de marin a lui fut tout d’ abord égal qu’ il fût allemand tout de suite il alla chercher son comment c’ est que vous appelez ce truc où les marins trouvent le nom de tous les bateaux de guerre de le monde entier avec leur description leur portrait et tout le naval de brassey c’ est ",
"et quand il eut fini de lire d’ abord il fut dégoûté mais c’ est un rafiot dit -il une casserole une sale petite casserole et puis sa figure changea j’ ai jamais vu napoléon c’ est pas de mon âge ",
"mais on ne m’ ôtera jamais de la tête que napoléon devait faire cette figure -là quand il voyait la victoire il tira la mousso par la petite queue de canard qu’ elle avait derrière le crâne c’ est comme ç a que les femmes s’ arrangent les cheveux et lui dit y en a l’ avancement de classe y en a consul y en a consul de première et consul général y en a plénipotentiaire PROPN n’ y comprit rien de le tout bien sûr mais elle répondit y a bon "
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"on ne rencontrait partout que des allemands garçons brasseurs tonneliers couvreurs charpentiers valets d’ écurie et de ferme la campagne en était pleine comme la ville or pas un de ces étrangers n’ avait oublié son origine la guerre déclarée ils partirent tous ils partirent mais pour revenir bientôt coiffés de le casque à le pointe à la place de le bonnet doublé de peau de lièvre ",
"marie se leva fit le tour de la table et vint donner à sa fille un baiser si tendre que les yeux de toutes se remplirent de larmes c’ est bien ce que tu viens de dire angèle fit marie tout émue malheureusement jusqu’ à ta majorité tu ne peux pas toucher à le ta fortune pas même pour faire quelque chose de bien demanda angèle en ouvrant de grands yeux pas même pour cela ma pauvre fillette répondit marie très touchée ",
"–continuez je vous écoute alors rocambole raconta succinctement mais avec une grande clarté ses aventures depuis mois comment milon et lui avaient retrouvé antoinette et l’ avaient fait sortir de saint-lazare; ensuite l’ histoire de madeleine en russie puis son arrestation à le retour et enfin sa dernière évasion il n’ avait omis qu’ une chose jusqu’ alors les noms de les personnages de cette vaste intrigue ",
"mais ce que cette magnifique créature a de plus beau outre son calendrier des p. et t. dont la gravure représente un coucher de soleil pendant une éclipse de lune c' est sa poitrine comme on connaît les seins on les adore prétend un proverbe ceux de yapaksa ont ce qu' il faut pour déclencher la ferveur publique d' abord ils sont volumineux c' est pas que je sois particulièrement porté sur la quantité mais quand la qualité fait également partie de le voyage il faut bien s' incliner non ",
"que t’ es farce petit potache ce lui sonne encore elle institut saint-vincent sur les boutons de son uniforme car sorti depuis jours\\n' de chez les pères un tailleur n’ avait pu le pourvoir de vêtements civils et dans cette chair duveteuse dans ces cheveux teints gros et drus il vécut des\\n' semaines les heures passées hors de les étreintes il ne les sait plus ",
"–et puis c’ est presque la même maison disait -elle par le patio nous sommes si facilement les uns chez les autres à le mois de juin tous montèrent à les eaux vertes en ce lieu qu’ il avait particulièrement aimé le souvenir d’ àubert était plus vif celui d’ enriqueta aussi surtout dans ce salon où isabelle l’ avait vue heureuse et pourtant troublée jusqu’ en ce bonheur même par l’ ombre menaçante de la comtesse ne donnait plus signe de vie à son fils ",
"enfin oui d’ une certaine manière véra clivait à le peu près boulot d’ un côté gosses de l’ autre copains sportifs militants de l’ associatif mariages liaisons ",
"il tira bon augure de celte réminiscence qu’ il s’ appliqua modestement les préliminaires d’ un duel sont assez connus il est peu de romans qui n’ en offrent une variante plus ou moins ingénieuse et détaillée qu’ il soit permis d’ y glisser rapidement ",
"on a systématisé la production de lacets à le section carrée plus faciles à le fabriquer mais plus fragiles qu’ à le section ronde en négligeant la finition de leurs embouts on a mégoté de même sur le fil à le coudre et à le cuivre de les œillets on a substitué un fer plus oxydable et le moins coûteux possible de même pour les rivets les chevilles les clous bref on a réduit à l’ extrême les frais de matériaux à le mépris de tout souci de robustesse et d’ étanchéité l’ intendance militaire a bientôt déploré le renouvellement trop fréquent de ces brodequins qui prenant l’ eau et se mettant à le bâiller très vite ne tenaient pas semaines dans la boue de le front: trop souvent les coutures de leur tranche lâchaient à le bout de jours l’ état-major ayant fini par se plaindre une enquête a été diligentée en inspectant les comptes de les fournisseurs de l’ armée on a épluché ceux de borne-sèze qui ont vite révélé un écart abyssal entre le montant de les commandes et le prix de revient des croquenots ",
"je plaisante mitsou cela est d’ un banal bon goût à la fin d’ une lettre où l’on voudrait se lamenter un peu et blasphémer de mécontentement je ne baise que vos mains ma chérie et j’ éloigne sagement amèrement de moi pour un temps le souvenir de tout votre corps sensible votre lieutenant bleu mitsou à le lieutenant bleu je suis assise à le petit bureau mais je ne m’ y suis pas assise tout de suite et je n’ ai pas commencé ma lettre sans réfléchir comme vous me le demandiez "
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il apprit d’ ailleurs d’ un vieux paysan que la construction en remontait à une douzaine d’ années ce qui expliquait pourquoi dans ses explorations le long de la frontière PROPN n’ avait jamais retrouvé la chapelle une seule fois il s’ en souvint quelqu’un lui avait parlé d’ une chapelle mais située à l’ intérieur d’ une propriété close comment s’ en fût -il inquiéte en suivant ainsi l’ enceinte de le château il se rapprocha de la commune même d’ ornequin dont l’ église se dressa tout à le coup à le fond d’ une éclaircie pratiquée dans les bois la cloche qu’ il n’ entendait plus depuis un instant sonna de nouveau très nettement | [
"c’ était la cloche d’ ornequin elle était grêle déchirante comme une plainte et malgré sa précipitation et sa légèreté plus solennelle que le glas qui sonne la mort PROPN se dirigea vers elle un joli village tout fleuri de géraniums et de marguerites se massait autour de son église des groupes silencieux stationnaient devant une affiche placardée sur la mairie avança et lut ordre de mobilisation à le toute autre époque de sa vie ces mots lui eussent apparu avec toute leur formidable et lugubre signification ",
"mais la crise qu’ il subissait était trop forte pour qu’ une grande émotion trouvât place en lui à le peine même s’ il consentit à envisager les conséquences inéluctables de cette nouvelle soit on mobilisait le soir à le minuit commençait le premier jour de la mobilisation soit chacun devait partir ",
"il partirait donc et cela prenait dans son esprit la forme d’ un acte si impérieux les proportions d’ un devoir qui dominait tellement toutes les petites obligations et toutes les petites nécessités individuelles qu’ il éprouva à le contraire une sorte d’ apaisement à le recevoir ainsi de le dehors l’ ordre qui lui dictait sa conduite aucune hésitation possible le devoir était là partir partir? en ce cas pourquoi ne pas partir immédiatement à le quoi bon rentrer à le château revoir elisabeth chercher une explication douloureuse et vaine accorder ou refuser un pardon que sa femme ne lui demandait pas mais que la fille d’ hermine d’ andeville ne méritait point? devant la principale auberge une diligence attendait qui portail cette inscription corvigny-ornequin service de la gare quelques personnes s’ y installaient ",
"sans plus réfléchir à une situation que les événements dénouaient à le leur manière il monta à la gare de corvigny on lui dit que son train ne partait que dans une demi-heure et qu’ il n’ y en avait plus d’ autre le train de le soir qui correspondait avec l’ express de nuit sur la grande ligne étant supprimé PROPN retint sa place et puis après s’ être renseigné il retourna en ville jusqu’ à le bureau d’ un loueur de voitures qui possédait automobiles il s’ entendit avec ce loueur et il fut décidé que la plus grande de ces automobiles irait sans retard à le château d’ ornequin et serait mise à la disposition de mme et il écrivit à sa femme ces quelques mots elisabeth les circonstances sont assez graves pour que je vous prie de quitter ornequin les voyages en chemin de fer n’ étant plus assurés je vous envoie une automobile qui vous conduira cette nuit même à le chaumont chez votre tante ",
"je suppose que les domestiques voudront vous accompagner et que dans le cas d’ une guerre qui malgré tout me paraît encore improbable jérôme et rosalie fermeront le château et se retireront à le corvigny pour moi je rejoins mon régiment quel que soit l’ avenir qui nous est réservé elisabeth je n’ oublierai pas celle qui fut ma fiancée et qui porte mon nom chapitre une lettre d’ elisabeth à le heures la position n’ était plus tenable ",
"le colonel enrageait dès le milieu de la nuit cela se passait à le premier mois de la guerre le août il avait amené son régiment à le carrefour de ces routes dont l’ une débouchait de le luxembourg belge la veille l’ ennemi occupait les lignes de la frontière à le kilomètres de distance environ il fallait ordre formel de le général commandant la division le contenir jusqu’ à le midi c’est-à-dire jusqu’ à le ce que la division entière pût rejoindre une batterie de appuyait le régiment ",
"le colonel avait disposé ses hommes dans un repli de terrain la batterie se dissimulait également or dès les premières lueurs de le jour régiment et batterie étaient repérés par l’ ennemi et copieusement arrosés d’ obus on s’ établit à le kilomètres sur la droite minutes après les obus tombaient et tuaient une demi-douzaine d’ hommes et officiers ",
"nouveau déplacement minutes plus tard nouvelle attaque le colonel s’ obstina en une heure il y eut hommes hors de combat un de les canons fut démoli et il n’ était que heures ",
"cré bon sang s’ écria le colonel comment peuvent -ils nous repérer de la sorte il y a de la sorcellerie là-dessous il se dissimulait avec ses commandants avec le capitaine d’ artillerie et avec quelques hommes de liaison derrière un talus par-dessus lequel on découvrait un assez vaste horizon de plateaux onduleux non loin à le gauche un village abandonné "
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"et puis me servirait à le rien ils pourraient pas m’ apprendre plus qu’ à le collège hein il y a un collège à le attencourt chez ma mère et son salaud mon père il est mort quand j’ avais ans je peux pas me souvenir le salaud est venu vivre avec ma mère quand j’ avais ans ",
"je ne devais pas m’ étonner qu’ en ce moment ils traitassent d’ égal à le égal avec un roi qui ne connaissait que dieu au-dessus de lui car leur pensée ne relevait aussi que de dieu ils réclamaient donc de moi autant de confiance qu’ ils m’ en accorderaient or avant de s’ engager à le me répondre sans arrière-pensée ils me demandaient de mettre ma main gauche dans la main de la jeune fille qui était là et la droite dans la main de la vieille ne voulant pas leur donner lieu de penser que je craignais quelque sortilége je tendis mes mains PROPN prit la droite cosme prit la gauche et chacun d’ eux me la plaça dans la main de chaque femme en sorte que je fus comme jésus-christ entre ses larrons ",
"le tatar secoua d’ abord le knout en l’ air puis levant fortement le bras il allait frapper quand la malheureuse kellnerine qui tremblait de tous ses membres lâcha un pet sonore qui fit rire tous les assistants et le tatar PROPN dont le knout tomba mony une verge à la main lui cingla le visage en lui disant idiot je t’ ai dit de frapper et non pas de rire puis il lui remit la verge en lui commandant de fustiger d’ abord l’ allemande pour l’ habituer le tatar se mit à le frapper avec régularité son membre placé derrière le gros cul de la patiente s’ était quillé mais malgré sa concupiscence son bras retombait rythmiquement la verge était très flexible le coup sifflait en l’ air puis retombait sèchement sur la peau tendue qui se rayait le tatar était un artiste et les coups qu’ il frappait se réunissaient pour former un dessin calligraphique ",
"sa voix était moins assurée que son regard fois j’ ai cru que c’ était fini elle frissonna imperceptiblement puis son sourire reparut doux et tendre avec un mélange de soumission caressante en ce moment elle avait l’ air d’ un enfant qui demande grâce mais cette expression étrange et nouvelle disparut ",
"il répondit d’ une inclination de le buste à l’ hommage silencieux de le public et prit place dans son fauteuil les conversations recommencèrent entre haut et bas a voir cette salle élégante il était malaisé de croire qu’ une terrible inondation avait ravagé la ville quelques jours auparavant les morts enterrés les rues déblayées ^instinct de vivre poussait les gens fortunés à le oublier le malheur de les autres les premiers accords de l’ orchestre couvrirent les propos qui couraient du parterre à les galeries ",
"elle n’ oubliait pas non plus l’ inquiétude de son ami mais elle n’ eut pas le temps de faire une question PROPN continua avec la même rapidité nerveuse douloureuse sous sa gaieté factice –on te conduira vers elle tu vas la voir puisque tu n’ es venue que pour elle; ne m’ en demande pas davantage plus tard nous causerons ",
"il y a des heures aimables et des moments exquis je ne le nie point mais ce sont des perles et des pierreries clairsemées sur la trame rude et sombre des jours le cours de les années est dans sa brièveté d' une lenteur fastidieuse et s' il est parfois doux de se souvenir c' est que nous pouvons arrêter nôtre esprit sur un petit nombre d' instants encore cette douceur est -elle pâle et triste ",
"elle se sentait toujours autant aimée –leur amour était de ceux qui résistent à le toutes les épreuves –et cette certitude la consolait de le reste mais elle commençait elle aussi à le éprouver des inquiétudes indéfinies des appréhensions de l’ avenir que jusque-là elle n’ avait jamais envisagées c’ est qu’ elle avait de longues heures pour songer maintenant comme pierre ne voulait pas la mettre à le courant de les sacrifices qu’ il était en train de lui faire il était obligé de s’ isoler plus qu’ il ne l’ avait encore fait comme nous l’ avons dit quand il recevait des lettres et qu’ il y répondait il s’ enfermait dans son cabinet de travail et défendait qu’ on le dérangeât; ",
"tout aussitôt mme s’ occupa d’ emmener sa belle-fille hors de l’ hôtel où l’ incendie là-haut gagnait de le terrain à le chaque minute .mais le fiacre qui avait amené les femmes pris par des invités fuyant affolés ne se trouvait plus là les autres voitures également s’ étaient éloignées le docteur réussit enfin à en trouver une à les alentours et bientôt parmi la confusion de les gens accourus pour donner leur aide ou pour contenter leur curiosité mme et s’ éloignèrent de l’ hôtel charlier juste à le moment où arrivaient les pompiers .pendant le trajet jusqu’ à la rue de le helder demeura presque complètement immobile sans prononcer un mot elle tenait ses paupières closes et semblait à le bout de forces près d’ elle sa belle-mère les lèvres serrées s’ absorbait en de les pensées fort désagréables à en juger par les fréquentes crispations de son visage soutenue par elle la jeune fille dont les jambes fléchissaient monta lentement les étages conduisant à le leur appartement PROPN ouvrit avec la clef qu’ elle avait emportée et toutes entrèrent dans l’",
"je l’ attire sur moi on s’ embrasse fort on est bientôt serrés sur le tapis j’ entends grogner le chien il est jaloux elle se lève ferme la porte à le clé allume dans un coin une lampe rouge et cette fois on ne baise plus on fait l’ amour la différence est très grande elle est musicale a ne s’ écrit pas de la même façon à le lieu de le monologue parallèle qui se fait passer pour dialogue une conversation chiffrée à le lieu de ce qui fait semblant d’ être interdit ce qui est vraiment interdit à le lieu de la violence toujours plus ou moins simulée le crime "
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je sens à le toute heure entre ces natures méfiantes et mes besoins d’ initiative une barrière que je dois souvent renoncer à le franchir dans leur propre intérêt vu qu’ ils feraient fort mal ce qu’ ils ne comprennent pas bien mais de ce que ces hommes sont autres que moi ai-je sujet de les haïr et de les mépriser ?j’ entendais l’ un d’ eux dire à un monsieur qui le traitait de bête parce qu’ il s’ obstinait dans son idée a le droit d’ être bête si on veut .parole profonde dans sa niaiserie apparente toute âme humaine sent qu’ elle ne doit pas aller en avant sans avoir acquis sa pleine conviction et il me semble qu’ il y a un fonds de grande sagesse à le être ainsi on pourra compter beaucoup sur l’ homme qui aura franchi avec réflexion ses propres doutes .voici ce que dit sur le paysan berruyer le très grave et très excellent historien m louis raynal premier avocat général à la cour royale de bourges en | [
"notez ce titre qui exclut l’ idée d’ une candeur trop enfantine et d’ une inexpérience trop romanesque ces populations à lesquelles manquent il faut en convenir un certain éclat et une certaine vivacité d’ intelligence sont généralement sous le rapport moral dignes d’ une haute estime sans doute les progrès de le temps qui n’ amène pas toujours des perfectionnements sans mélange n’ ont pas assez complètement respecté leur moralité et leurs croyances mais il reste encore surtout dans nos campagnes un fonds remarquable de probité et de loyauté des esprits chagrins le nient soit pour exalter le passé à le préjudice de le présent soit parce que les intérêts établissent trop souvent entre la classe qui possède le sol et celle qui l’ exploite une sorte de rivalité malveillante mais ne calomnions pas notre temps et notre pays ",
"combien n’ existe -t-il pas encore dans les domaines de le berry de familles vraiment patriarcales ne confie -t-on pas tous les jours à le nos paysans de riches troupeaux à le vendre à le loin de les marchés importants à le conclure sans que le maître puisse exercer de surveillance? et citerait -on beaucoup d’ exemples que cette confiance ait été trompée digne magistrat je ne vous le fais pas dire et vous n’ écriviez pas ceci pour les besoins de la cause car votre grand ouvrage est l’ œuvre d’ une haute impartialité je me rassure en vous lisant car j’ ai été taxé souvent de bienveillance aveugle et de point de vue trop florianesque je ne tiens pas à le m’ en disculper ne prenant pas le reproche pour une injure tant s’ en faut mais si le doute fût entré dans mon cœur j’ en eusse été bien attristé ",
"je ne sais rien de plus amer que de mépriser mon semblable .sortons donc allons à le jour à le chemin à les champs à le village .tranquille vallée je te remercie d’ avoir résumé pour moi l’ antique inscription qu’ on lisait encore en sur un pilier de la porte d’ auron à le bourges:ingredere vous qui aimez la candeur l’ affabilité dans les mœurs et la piété sincère vous ne saurez plus vous éloigner et nous ne nous inquiétons plus de ceux qui nous crient: vous vous trompez tout est mal! cela ne prouve qu’ une chose c’ est que des choses humaines ils ne voient que les mauvaises ",
"allons-nous -en par les prés et par les sentes sans parti pris d’ avance mais avec le cœur aussi ouvert que les yeux .nous ne sommes pas fâché de pouvoir une fois de plus surprendre l’ homme de les champs dans sa tâche et le tableau dans son cadre les grands bœufs dans les herbes et les petites fleurs dans le riot qui riole sans être forcé de nous dire que cet homme est un scélérat ce tableau une vision ces bœufs de les alambics à le fumier ces fleurettes de les poisons et ce ruisselet une sentine d’ immondices autres peuvent prendre le réel par ce côté âpre et triste et avoir du talent pour le peindre mais ce qui me plaît et me charme dans la réalité est tout aussi réel que ce qui pourrait m’ y choquer on voit souvent sur les fenêtres dans les faubourgs de les petites villes de beaux œillets fleurir dans des vases étranges le vase fait rire l’ œillet n’ en est pas moins beau et parfumé ils sont aussi réels l’ un que l’ autre ",
"j’ aime mieux l’ œillet chacun son goût.8 juillet .nous sommes en route en plein midi la chaleur est tombée il fait même très froid en voiture découverte à le heures l’ orage d’ avant-hier nous fait espérer de ne pas trouver notre afrique trop réelle cette fois .nous sommes car nous avons entraîné à le notre promenade notre jeune et chère une artiste adorable qui est aussi de la famille à le présent et qui veut avoir son nom entomologique comme les autres ",
"blanche et blonde elle a droit à le nom d’ herminea d’ autant plus que cette belle notodontide s’ étant posée sur sa robe a été par sa fraîcheur jugée digne de servir d’ individu dans la collection il fallait bien que maurice eût aussi son surnom emprunté à ses plus récentes préoccupations il s’ appellera jusqu’ à le nouvel ordre car ces noms recherchés ont la facilité de changer tous les ans selon la recherche dominante de la saison de les courses .j’ aurais bien eu le droit d’ en prendre un aussi car j’ avais cueilli sur une fleur à la dernière excursion la variété de la zygène de le trèfle à les taches réunies et j’ avais eu une mention honorable mais je pensai que la modestie me faisait un devoir de ne pas exploiter une capture toute fortuite et dont je n’ avais pas assez senti l’ importance .nous avions heures de route .nous voici direz -vous bien loin de notre village ",
"mais non; nous y arrivons PROPN se reconnaît se récrie PROPN trouve le site encore plus joli que la première fois mais la jeune voyageuse a la migraine elle s’ endort les naturalistes descendent à le lit de la creuse je m’ en vas flânant ou plutôt flairant par le village ",
"je cherche la réalité triste et chagrine de très bonne foi: est -ce ma faute je ne puis la trouver là.sur tous les escaliers sont groupées les jolies filles ou les bonnes femmes qui me regardent avec de bons ou beaux yeux et qui sourient attendant que je les prévienne j’ aime cette discrétion ou cette fierté je fais les avances étranger c’ est mon devoir la réponse est prompte très familière mais vraiment bienveillante .on parle très bien ici encore mieux que dans la vallée noire ce qui n’ est pas peu dire ",
"plus nous touchons à la limite de notre langue d’ oil plus le langage s’ épure plus l’ accent s’ efface j’ aurais cru le contraire mais c’ est ainsi ici point de j’ avons j’ allons à la première personne pas plus que chez nous on ne fait cette faute se sert même ici de mots qui sentent la civilisation et qui dépassent le vocabulaire à le moi connu de le bas berry on dit énorme immense ce qui paraît singulier dans ces bouches rustiques "
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"et moi je viens demander un sandwich-rillettes un verre de blanc un double expresso à un homme dont l’ ambition majeure est de pouvoir contempler sa pauvre gueule dans un percolateur et puis dans la foulée je lui raconte des choses de sa vie professionnelle une dame est venue ce soir avec un bébé pour téléphoner en utilisant le c’ est un commencement de début de conte de fées comme les bons contes font les bons amis il se fendille d’ un sourire —ben oui fait -il c’ est juste comment vous savez ",
"cria l’ iris à les pieds nus; et là-dessus elle s’ enfuit à le toutes jambes pour rattraper une vache qui s’ en allait traînant sa corde —ordonné ordonne le vieillard; c’ est bientôt dit; et si je n’ y allais pas il réfléchit un instant j’ irai pourtant se dit -il; après tout ils sont les maîtres à le présent ",
"si mais je n' irai pas a ces mots un flot de masques roula dans le couloir et un rire strident s' éleva PROPN il chercha avec effroi autour de lui un domino blanc mais il n' aperçut qu' un groupe de jeunes gens qui passait poursuivant des femmes en costume ",
"–mais c’ est bien pour cela que je consens quand même je comprends que tu es très épris mon cher enfant entre ses mains il prit la tête de son fils et plongea son regard ému dans celui de le jeune homme en achevant à le mi-voix –et il serait trop injuste qu’ à le toi qui as su ne vouloir qu’ un amour légitime on demande ce sacrifice pour une question d’ argent .ses lèvres effleurèrent le front de son fils depuis sa toute petite enfance henry ne se souvenait pas d’ avoir reçu de lui cette marque de tendresse elle l’ émut profondément non moins que les paroles qui lui révélaient un si grand changement dans les idées de son père et qui étaient un hommage rendu à la fière dignité de sa vie par ce père dont il avait eu l’ énergie de ne pas suivre l’ exemple il exposa à le m. de mayonne le plan formé pour obtenir de le tuteur de yolaine que la jeune fille fût confiée à le mme de balde jusqu’ à son mariage le duc l’ approuva non sans objecter –je crains que tu ne réussisses pas car cette femme habile et séduisante a dû prendre une influence souveraine sur ce viei",
"d’ où vient -elle? —si je vous le disais grégoriska vous croiriez que je suis folle —non non dites hedwige je vous en supplie nous sommes ici dans un pays qui ne ressemble à le aucun autre pays dans une famille qui ne ressemble à le aucune autre famille dites dites tout je vous en supplie je lui racontai tout: cette étrange hallucination qui me prenait à le cette heure où avait dû mourir ",
"les rues étaient désertes et seules quelques boutiques projetaient dans la grisaille de les flaques lumineuses sur les trottoirs je déambulai peu sensible à le froid dans ces rues dont le poids de les ans n’ avait pas modifié l’ ordonnancement originel le charbonnier s’ était reconverti dans le mazout et le butagaz seules des traces de suie maculaient les murs de la cour et rappelaient avec insistance un passé consacré à le poussier et à son commerce le chemin de les figuiers serpentait à le cœur de le béton et je m’ arrêtai devant la maison qui m’ avait accueilli années durant ",
"—oui j’ ai dit mais ç a c’ est une autre histoire c’ est une aventure sexuelle —merde mais quelle idée aussi de se tirer comme a sans prévenir pour atterrir n’ importe où vous êtes quand même plus des mômes je croyais que ç a allait finir par vous passer les bonnes choses se comptent sur les doigts de la main j’ ai dit ",
"je vous pardonne écoutez-moi tous les noirs baissèrent la tête avec respect et se serrèrent autour de lui les blancs poursuivit tamango connaissent seuls les paroles puissantes qui font remuer ces grandes maisons de bois mais nous pouvons diriger à le notre gré ces barques légères qui ressemblent à le celles de notre pays il montrait la chaloupe et les autres embarcations de le brick ",
"dans ce moment d' angoisse robert se sentait seul il avait vécu dans l' intimité de guillaume et de geneviève et cependant ni l' un ni l' autre ne paraissait éprouver la moindre alarme rien n' était changé dans la quiétude de leur vie quotidienne leurs conversations à le table témoignaient de la même confiance dans la perpétuité de ce bonheur menacé comment ne souffraient -ils pas à la pensée que d' une heure à l' autre l' enfant pouvait leur être ravie ",
"mais le chevreau connaît trop le bercail je suis venu ici par un détour et j’ ai encore vu félicie en colère contre moi alors je me suis fâché aussi et je lui ai dit que puisque vous étiez à le présent le seul maître je ne me laisserais chasser que par vous parlez monsieur sylvestre je veux bien vous obéir moi si je vous suis importun ou odieux "
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—le voici madame le voici répondait madame PROPN accourue à les cris de la malade venez donc monsieur gustave disait -elle —allons dit le docteur quelque chose qui arrive mon cher vous avouerez du moins que rien ne s’ est fait par ma faute venez; si vous ne l’ épousez pas je ne réponds plus de sa vie gustave entra à le pas lents comme un criminel; | [
"mais à la vue de louise assise sur son lit les cheveux épars sur ses épaules les yeux étincelans de joie les bras tendus vers celui qu’ on lui disait être son époux gustave entraîné par une force surnaturelle se précipita vers louise et la couvrit de caresses louise en se sentant embrasser baiser de toutes parts s’ étonna repoussa gustave et retombant la tête sur son lit elle murmura: mon dieu qu’ est -ce donc qui m’ arrive —ma louise ma louise dit gustave reprends tes sens c’ est moi ton gustave ton le reste expira sur ses lèvres ",
"—votre mari madame ajouta madame regardez donc votre cher mari comme il vous aime! PROPN se souleva de son lit et passant une de ses mains sur son front comme pour rappeler ses souvenirs elle examinait tour à le tour madame PROPN le docteur et gustave mon mari? dit -elle enfin —oui votre mari madame reprit madame lefebvre votre cher et bon mari qui est si triste depuis que vous êtes malade! mon dieu! ",
"faites que je ne rêve pas dit louise en reportant ses yeux sur gustave qui n’ osait presque plus la regarder mais que s’ est -il donc passé? s’ écria -t-elle je ne me souviens plus de rien si! la mort de ma pauvre mère imaginez -vous mon ami que je l’ ai vue mourir dans mes bras que je l’ ai accompagnée jusqu’ à le cimetière mais vous y étiez aussi vous vous pleuriez et moi je n’ ai pas pleuré! oh! c’ est horrible c’ est horrible ",
"il faut que j’ aie été bien malade il est vrai que madame a fait une très-longue maladie continua madame voilà plus de mois que madame —taisez -vous donc madame PROPN dit le docteur d’ une voix rude madame lefebvre stupéfaite recula de quelques pas en murmurant et sur une nouvelle injonction de se taire elle sortit cependant PROPN jetait sur gustave un regard d’ inquiétude où commençait à se mêler un peu d’ effroi ",
"gustave détournait la tête il n’ est pas possible s’ écria -t-elle que je sois mariée je ne me rappelle rien rien ah! monsieur dit -elle à le docteur en pleurant à le chaudes larmes je vous en supplie ne me trompez pas vous êtes mon médecin n’ est -ce pas je me souviens de vous avoir vu quelquefois près de mon lit vous vouliez me guérir monsieur à le nom de le ciel dites-moi ou je suis ce que je suis j’ ai peur d’ être folle avant de répondre le docteur se pencha à l’ oreille de gustave: —tâchez de sortir sans qu’ elle vous voie et reposez -vous sur moi de le reste ",
"je me charge de tout il n’ était pas difficile à le gustave de quitter la chambre sans être aperçu de louise; car dans cet instant la pauvre fille accablée de émotions diverses était hors d’ état de voir et d’ entendre à le bout de quelques minutes lorsqu’ elle eut donné un libre cours à ses larmes PROPN saisit de nouveau la main de le docteur et attachant sur lui de les regards empreints d’ une grande tristesse monsieur de grâce que je sache tout qu’ est -ce qu’ on a fait de moi? que m’ est -il arrive est -ce que j’ ai été folle le suis -je encore? retrouverai -je ma raison ",
"ne me cachez rien je vous en conjure le docteur s’ assit paisiblement à le côté d’ elle: —vous n’ êtes pas assez tranquille pour m’ écouter sans que cela vous fasse beaucoup de mal madame je vous expliquerai plus tard —tout de suite monsieur tout de suite je le veux —madame reprit -il en souriant vous oubliez que c’ est moi qui ordonne ici: je suis votre médecin allons prenez un peu de repos et ce soir je vous donnerai sur votre maladie et sur la manière dont vous avez été apportée dans cette maison tous les détails —attendez dit louise en le regardant avec une sorte de terreur c’ était l’ hiver il faisait froid un froid horrible je m’ assis sur une borne —le froid vous engourdit ajouta le docteur vous tombâtes presque morte à le pied de la borne on vint me chercher pour vous donner des secours et vous voyant si malade et si en danger de mourir je vous fis transporter chez moi où depuis long-temps je vous soigne —chez vous je suis chez vous ",
"—oui madame entourée de tous les soins et de toutes les attentions que comportent votre position et votre sexe et ma mère cria PROPN ma mère le docteur pencha la tête et fit avec ses bras un geste de douleur monsieur dit -elle c’ est moi qui l’ ai tuée laissez -moi mourir je suis une malheureuse ",
"tout le jour et toute la nuit qui suivit cette scène louise fut fort agitée la fièvre qui avait entièrement cédé reprit mais avec moins de violence que la première fois le docteur enjoignit à le gustave de ne plus se montrer à la malade avant que tout péril eût cessé avant même que la convalescence fût complète ce fut à de longs intervalles et par des confidences adroitement ménagées que le docteur PROPN mit louise à le fait de toutes les circonstances qui avaient précédé son séjour chez lui car il ne jugeait pas utile de la désabuser sur ce point lui dire qu’ elle était chez gustave c’ eût été l’ alarmer sans motif "
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"dès mon doctorat stage de radio et plus tard à le côté de mon cabinet un atelier de radio avec une infirmière ou plutôt un aide en blouse les jours de consultations chaque cas un peu sérieux hop cliché ce qui me donne confiance en thibault c’ est qu’ il commence toujours par un examen radiographique il sourit à le son de sa propre voix et cligna de l’ œil vers la glace eh bien oui je le sais bien l’ orgueil songea -t-il avec un rire cynique l’ abbé vécard dit l’ orgueil de les thibault. mon père lui soit mais moi eh bien oui l’ orgueil pourquoi non ",
"file de le câble encore monte en double serrer les voiles dès que tous ces ordres furent exécutés avec promptitude et ponctualité et que la corvette se trouva tranquillement mouillée le second de le bord ordonna à le ceux de les hommes qui n' étaient pas de quart d' aller prendre quelque repos avant l' heure où leur présence deviendrait nécessaire sur le pont puis il se rendit auprès de son capitaine qui lui dit: —recommandez -leur bien de dormir s' ils le peuvent car demain selon toute apparence la journée sera chaude et fatigante pour eux et pour nous le commandant et les officiers passèrent le reste de la nuit à se promener sur le gaillard d' arrière mais sans causer ensemble comme ils en avaient l' habitude dans les circonstances ordinaires de le service ",
"oui oui vous êtes allé voir vos amis dit louise en riant je sais tout maman lefèvre m’ a tout dit —comment tu sais et ç a ne te fait rien tant mieux tant mieux cela prouve ton bon sens moi qui craignais de te voir pleurer! —pleurer et pourquoi donc papa jean-claude j’ ai du courage vous ne me connaissez pas allez elle prit un petit air résolu qui fit sourire mais ce sourire s’ effaça bien vite quand elle ajouta: nous allons faire la guerre nous allons nous battre nous allons courir la montagne —comment nous allons nous allons s’ écria le brave homme tout ébahi ",
"mme samozane traitait sa nièce comme ses propres enfants tante bertrande ne grondait pas trop était amusant; robert exquis seul l’ oncle valère avait souffert de la mauvaise saison il toussait et avait un peu d’ asthme ",
"je t’ ai fait une question dit –je suis en mesure d’ y répondre madame de les garennes a tourné le dos à son mari et n’ a pas ajouté une parole elle a sonné pour demander une voiture et s’ est fait conduire rue pigale où demeure son ancienne femme de chambre justine –tu l’ as suivie –comme de raison je vais vous rapporter ce qui s’ est passé en vous laissant le soin d’ en déduire les conséquences ",
"dans le naufrage universel de les croyances quels débris où se puissent rattacher encore les mains généreuses hors l’ amour de le bien-être et de le luxe d’ un jour rien ne se voit à la surface de l’ abîme on croirait que l’ égoïsme a tout submergé ceux même qui cherchent à le sauver les âmes et qui plongent avec courage se sentent prêts à le être engloutis les chefs de les partis politiques prennent aujourd’hui le catholicisme comme un mot d’ ordre et un drapeau ",
"de le fond de cette fatigue sans fin elle ne cessait d’ appeler de ses vœux le jour la nuit la nuit le jour et jour et nuit avec effroi cette lumière dont on lui avait toujours dit qu’ elle ne saurait la concevoir car elle n’ en était pas une à proprement parler celle qu’ elle concevait bien en en ayant l’ habitude souvent elle en attendait le retour dans la cuisine surtout en été dormant peu droite sur sa chaise ou affalée sur la table se reposant mal mais moins mal qu’ à le lit souventelle se levait marchait dans la pièce sortant faisait le tour de la vieille masure il y avait seulement ou ans qu’ elle était ainsi j’ ai une maladie de femme se disait -elle sans oser le croire tout à le fait ",
"conseillé par la nécessité il sut trouver le moyen de le garder déployé en le tendant avec des baguettes car le vent aurait pu ne pas l’ agiter à le moment où le voyageur attendu regarderait dans le désert c’ était pendant les longues heures où l’ abandonnait l’ espérance qu’ il s’ amusait avec la panthère il avait fini par connaître les différentes inflexions de sa voix l’ expression de ses regards il avait étudié les caprices de toutes les taches qui nuançaient l’ or de sa robe mignonne ne grondait même plus quand il lui prenait la touffe par laquelle sa redoutable queue était terminée pour en compter les anneaux noirs et blancs ornement gracieux qui brillait de loin à le soleil comme des pierreries il avait plaisir à le contempler les lignes moelleuses et fines de les contours la blancheur de le ventre la grâce de la tête mais c’ était surtout quand elle folâtrait qu’ il la contemplait complaisamment et l’ agilité la jeunesse de ses mouvements le surprenaient toujours ",
"en revanche il la revoit il s’ y voit un peu comme s’ il leur portait la nouvelle ils ne se doutent de rien sont tranquilles comme lui avant le coup de sonnette de son père et sans téléphone sans télégraphe ils continuaient à le vivre heureux –à vous crie la téléphoniste il se précipite; son père le rejoint et ferme la porte de la cabine ",
"ils restèrent pétrifiés d’ admiration devant ce fragment échappé à une incroyable à une lente et progressive destruction ce pied apparaissait là comme le torse de quelque vénus en marbre de paros qui surgirait parmi les décombres d’ une ville incendiée il y a une femme là-dessous s’ écria en faisant remarquer à le poussin les diverses superpositions de couleurs dont le vieux peintre avait successivement chargé toutes les parties de cette figure en voulant la perfectionner .les peintres se tournèrent spontanément vers en commençant à s’ expliquer mais vaguement l’ extase dans laquelle il vivait –il est de bonne foi dit porbus –oui mon ami répondit le vieillard en se réveillant il faut de la foi de la foi dans l’ art et vivre pendant long-temps avec son œuvre pour produire une création semblable "
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vous hésitez est -ce possible —je me demande fit -il avec un accent dont elle frissonna si je ne préférerais pas que mon frère fût coupable xavière eut un tel cri que PROPN lui saisit le poignet taisez-vous taisez-vous n’ attirez personne nous n’ avons pas fini de nous expliquer cependant il parut renoncer à le poursuivre se jetant assis sur le banc à le fond de le taillis circulaire il mit sa tête entre ses mains xavière fit un pas et dans le réduit de feuillages roux elle se tint debout devant celui dont chaque mot chaque geste l’ émouvait indiciblement une frayeur grandissait en elle | [
"car elle commençait d’ entrevoir et tout de suite elle évoqua sa mère cette maman débile devenue comme son enfant et qu’ elle protégeait déjà avec tant de peine contre les petits chocs de la vie trop nerveusement amplifiés pourvu qu’ on pût tenir sa mère à l’ écart de tout l’ instinct de se réfugier contre cette faiblesse de se serrer contre la frileuse poitrine sous l’ éternel châle de laine ce fut un éclair puis une secrète exaltation redressa la jeune fille un philtre magique ne devinait -elle pas combien elle préoccupait clément? lui tellement maître de soi maintenant effondré secoué d’ un pareil trouble —et criant ceci: je préférerais mon frère coupable alors c’ était donc pour elle eblouissement la catastrophe pouvait venir une catastrophe qui la placerait parmi les plus ardentes pensées de de celui qu’ elle regardait là dans ce bosquet rouillé d’ octobre qu’ elle regardait de toute sa sauvage et folle petite âme de ans ",
"monsieur clément apprenez -moi tout dit -elle d’ une voix frémissante il leva son visage triste et se décidant chercha quelque chose dans un portefeuille qu’ il sortit de sa poche ceci ne vous rappelle rien surprise elle examinait ah! oui parfaitement ",
"c’ est le lambeau d’ étoffe que notre jardinier a trouvé sur le rosier le matin ou ̀ on était entré dans le parc quand maman a eu si grand’peur —pourriez -vous dire la date je crois bien c’ était juste après la nuit où louisette barbery fut tuée —vous ne savez pas xavière d’ où venait ce lambeau d’ étoffe à le quel vêtement les épines de votre rosier l’ ont arrache elle attendit sans répondre ",
"le sang monta jusqu’ à son front puis disparut un souffle précipité sortait de sa bouche entr’ ouverte fontès reprit avec une lenteur solennelle ce vêtement on l’ a trouvé en perquisitionnant chez mon frère dans son logement de la rue rodier à le paris l’ instruction veut reconnaître dans la déchirure une charge contre lui le juge et son avocat lui-même n’ ont pu obtenir qu’ il expliquât comment il l’ a faite ",
"alors on en conclut que c’ est en s’ échappant de le moulin ou en luttant contre la victime un silence xavière demeurait les yeux attachés à le débris de drap sans expression et comme sans pensée enfin elle demanda: jacques sait -il que vous avez cela entre les mains? —oui il ne vous a pas demandé de le produire de justifier —non elle murmura ne coordonnant peut-être pas encore toutes les données de le problème: quelqu’un d’ autre peut le remettre à le parquet notre jardinier c’ est lui qui l’ a découvert —je l’ ai enlevé à le votre jardinier reprit clément parce que j’ ai tout de suite reconnu l’ étoffe d’ un veston de mon frère ",
"cria -t-elle vous avez cru elle recula les mains soulevées d’ effroi ensuite elle les joignit ses mains les tordit voulut parler se tut rouvrit la bouche puis enfin avec effort elle articula: demandez à le jacques demandez -lui je ne puis communiquer avec jacques dit froidement fontès il est à le secret —mais vous en avez parlé avant vous disiez qu’ il sait —nous en avons parlé de de cela fit -elle en étendant des doigts tremblants vers le chiffon que clément tenait toujours ",
"et de de moi? —et de vous —alors jacques il a dit? —rien ce rien fut prononcé d’ une manière indescriptible exact certes PROPN n’ avait pas parlé mais qu’ avait -il donné à le entendre soudain l’ exclamation angoissée de clément revint à le xavière j’ aimerais mieux qu’ il fût coupable la plus frénétique jalousie pouvait seule crier si tragiquement ",
"il estimait donc son amour à le elle sa pureté à le elle d’ un tel prix quel prix grands dieux tout alors devenait facile supportable tout s’ éclaircirait d’ abord il fallait tirer jacques d’ affaire et PROPN dans sa reconnaissance se conduirait loyalement c’ était un jeune fou ce n’ était pas un malhonnête homme ",
"un rayonnement très doux détendit la figure délicieuse de xavière lui restitua sa grâce de jeunesse de joie abondante et elle posa sur les yeux de clément des yeux nouveaux les yeux incomparables de la femme aimée ce fut pour lui aigu et perçant comme une pointe de flèche car il s’ y trompa elle est fière de son roman pensa -t-il "
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"c' est sous ma garde dit -il guidées par moi qu' elles ont été conduites où elles se trouvent maintenant et vous pouvez m' y conduire? —je le puis l' instant? —oui si vous acceptez mes conditions c' est vrai dites -les donc —que préfère mon frère ces jeunes filles ou la vengeance ",
"demande plutôt ce qu’ il ne fut pas il fut un cœur tendre dans un corps d’ acier une âme de choix dans une enveloppe hors de pair le calembour à le peine se contenait en son palais comme dans la bouche de le perroquet la langue épaisse et que dire aussi de son esprit ingénieux c’ est lui charron qui inventa la brouette la changeant par un tréteau en roue à le renasser et il inventa aussi le lit ",
"je me sentais vivante nous quittions peu son appartement profitant de le soleil sur sa terrasse descendant à le lac en fin de journée ne nous rendant jamais en ville je pensais à mes heures de guet il me semblait avoir accès à un lieu que j’ avais déjà inventé il me confiait un soir l’ exemplaire de mon journal dont il s’ était inspiré pour son travail ",
"le père les maria quand PROPN apprit que ses serviteurs s’ étaient mariés sans qu’ ils l’ en eussent avisé il monta à le cheval il alla réclamer à les prêtres ses esclaves le père lui répondit: —tu connais le droit de l’ église tu sais qu’ il ne t’ est loisible de reprendre tes serviteurs que si tu prêtes serment de maintenir entre eux l’ union sacrée qu’ ils ont contractée devant notre seigneur à le nous ",
"sa voix inquiète ne dure jamais longtemps les lignes sont mauvaises l' algérie est encombrée d' autres voix se greffent sur nos conversations ",
"il est tombé elle aime la noblesse généreuse de marwan ils ont lutté ensemble ans grâce à le lui elle est devenue une combattante tout le monde la connaît la respecte ",
"—je fais moi-même partie de le dossier et je commence à le savoir additionner et chez les flics la vie d’ un petit dealer ne valait pas tripette comparée à le vos grandes ambitions de chef de service —vous oubliez notre motivation principale stopper une filière de grande envergure enrayer —arrêtez je connais votre chanson ",
"il était impassible durant les offices sa prière procédait par des élancements par des élévations d’ âme qui n’ avaient aucun mode régulier il se laissait aller en tout à la nature et ne voulait pas plus prier que penser à le heure fixe souvent à la chapelle il pouvait aussi bien songer à le dieu que méditer sur quelque idée philosophique PROPN était pour lui le plus beau type de son système ",
"aussi eussiez -vous cassé vous-même ma belle porcelaine je vous le pardonnerais je vais chercher laure qui se désole j’ en suis sûre reprit alice en s’ élançant vers la porte laure n’ attendit pas qu’ on l’ appelât elle entra toute en larmes s’ accusant de tout ce dont elle se sentait coupable sa franchise et son chagrin touchèrent sa maîtresse qui lui pardonna son étourderie ",
"après le dîner la joyeuse compagnie alla prendre le café dans un petit kiosque en bois copié sur l’ un de ceux de le bosphore et situé à la pointe de l’ île d’ où la vue plongeait sur le dernier étang la maison de colorat car le garde incapable de remplir des fonctions aussi difficiles que celles de garde-général de montégnac avait eu la succession de farrabesche et l’ ancienne maison restaurée formait une de les fabriques de ce paysage terminé par le grand barrage de le gabou qui arrêtait délicieusement les regards sur une masse de végétation riche et vigoureuse .de PROPN madame graslin crut voir son fils francis à les environs de la pépinière due à le farrabesche elle le chercha de le regard ne le trouva pas et monsieur ruffin le lui montra jouant en effet le long de les bords avec les enfants de les petites-filles de grossetête véronique craignit quelque accident sans écouter personne elle descendit le kiosque sauta dans une de les chaloupes se fit débarquer sur la chaussée et courut chercher son fils "
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à le cabaret il assomme sa douleur à le coups de vin ce devint sa vengeance voir lucienne à le soir quand il rentrait ivre la raison par le vin sa colère éclatait pour une chaise mise hors la place habituelle pour une poterie ébréchée pour une servante punie à le propos de rien il épandait des injures des\n' menaces et cela lui paraissait juste comme un devoir | [
"il croyait la sévérité propre maintenir sa femme dans la soumission le repentir la crainte de le mal la vertu par des\\n' paroles ambiguës que seule la coupable pouvait comprendre il décela les motifs de haine mais elle feignit toujours de n’ en pas saisir le sens caché elle pleura elle pleura sans cesse assise dans leur chambre sa figure futile à les fleurages pompadour des fauteuils lorsqu’ elle s’ affaissait ainsi sa taille si frêle dégagée des bras unis à le front pied mince battant le sol de l’ escarpin vernis cyrille avait pour elle tressaillements d’ amour encore ",
"à le travers les buées tremblantes de son rêve alcoolique \\n' elle lui apparaissait désirable au-dessus de toutes de celles vues de celles eues il la prenait dans ses bras sans mot dire et le lui prouvait par baisers et par caresses lucienne semblait vouloir le fléchir pourquoi es -tu méchant dit -elle une nuit d’ abord il garda un silence triste puis il étala suspicions ",
"lucienne dès lors ne pleura plus elle l’ évita partout il se persuada que les circonstances voulues où elle disparaissait devaient servir\\n' l’ adultère il le lui reprocha très froidement et fermement elle lui déclara qu’ n’ aimait que lui que ses soupçons l’ affolaient que s’ il faisait encore allusion à le des\\n' histoires pareilles elle mourrait la pitié n’ atteignit pas cyrille que l’ image de le saint-cyrien et de la rose à le pistil\\n gardait ",
"à le tout instant sa rancœur s’ amassait en ses entrailles avec son souffle\\n' longtemps retenu et que par soupirs il expirait et il passa ses veillées à le fuir de cette\\n' douleur vers le sommeil de le vin un soir le marquis et le baron vinrent pendant un de ces sommeils la brusque rupture de sa béatitude le mit en méchante humeur et la présence de m. aviva la rage douloureuse conçue envers le fils alors il revit l’ entier de la famille hostile d’ abord à son mariage par cupidité avide ensuite d’ en tirer à le point d’ astreindre ses fils à le choisir en sa femme une maîtresse peu coûteuse qui les\\n' garderait des scandales ",
"puis comme le marquis élevant la voix l’ invitait durement à le cesser ses querelles \\n' conjugales et ses ivresses qui déshonoraient la race cyrille délirant de colère poussa dans la cour à la force de les poings longtemps il invectiva personne ne vint plus à la verdière lucienne congédiait vite les rares amies en visite \\n' car cyrille devant ces intruses des entremetteuses peut-être s’ évertuait à le travestir\\n' son visage en mines terrifiantes afin de leur enjoindre une peur salutaire ayant chassé la famille et les amitiés anciennes il eut un renouveau de joies triomphe à le posséder seul lucienne et ses gestes graciles et sa face sérieuse ",
"à les heures\\n' d’ ivresse ces joies s’ exprimèrent par des extravagances et des jeux d’ enfant si après boire il ne parvenait à le sommeil d’ impérieuses envies de se l’ exaspéraient il eût voulu courir ou briser ses phalanges s’ arquaient et ses mâchoires \\n' se serraient il lui fallait sortir ",
"alors dans la taverne basse à la flamme fumeuse pétrole il formait des plaisanteries pour plaire à les rustres buveurs et les dominer l’ esprit bientôt les muscles de sa face mus par le délire se contractaient et détendaient en grimaces pour soutenir les paroles sa gesticulation s’ animait; la male\\n' puissance en furie dans son corps poussait ses bras ses jambes à le travers l’ espace face à le travers le vide et tordait son dos de telles violences lassaient la tension douloureuse de ses nerfs si douloureuse que peau lui semblait trop étroite pour contenir leur élan et leurs bonds ainsi bienfaisante lassitude lui venait le calmait l’ assoupissait ",
"il prit l’ habitude de faire grand tapage et montre de vigueur à les soirs de les cabarets il dansa frénétiquement tapant le sol de ses semelles les tables de ses poings riant gorge ouverte on lui apprit qu’ on le disait fou ce l’ enchanta ravi que cette réputation lui permît encore plus d’ extravagances et excusât en même temps à ses affreux délires il vit enfin le remède quotidien et assuré;\\n' et but davantage sûr de n’ en point trop souffrir ",
"cependant si fatigué de ses grimaces et gestes le rire de les gens lui devenait hostile\\n' et railleur il interrompait brusquement sa mimique en roulant des yeux féroces tout à le férir les insolents et dans le silence subitement venu il démolissait d’ un\\n' formidable coup une table une chaise pour instruire le cercle de les spectateurs muets peureux de quelle force il les saurait assaillir les autres restaient immobiles serrés entre eux comme des bêtes craintives en tout orgueil cyrille les examinait eux leurs visages pâles leurs blouses tassées contre murs gris de suie la cabaretière effarée mettant sa vaisselle à l’ abri et les plus\\n' résolus préparant leurs poings alors sûr de la terreur inspirée aussi de ses efforts physiques il leur tendait\\n' la main; et commandait de la bière pour tout le monde il se jugea très spirituel puisque ses clowneries lui valaient l’ approbation spectateurs "
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"je restais dans mes scènes amoureuses comme stupéfaite il me téléphonait plusieurs fois par jour il relisait mon dernier roman avec un regard nouveau ne pouvant défaire ce qu’ il savait de moi de ce qu’ il apprenait il disait entendre ma voix en lui il se baignait tous les soirs ",
"puisque j’ ai été cause de votre fâcherie il faut que je sois cause de votre contentement et c’ est la bonne occasion de faire comprendre à le madelon que tu l’ aimes c’ est à le moi de le faire et je le ferai si finement et si à le propos qu’ elle ne pourra point t’ accuser de m’ y avoir provoquée fie -toi landry à la petite fadette à le pauvre vilain grelet qui n’ a point le dedans aussi laid que le dehors; et pardonne-lui de t’ avoir tourmenté car il en résultera pour toi un grand bien tu connaîtras que s’ il est doux d’ avoir l’ amour d’ une belle il est utile d’ avoir l’ amitié d’ une laide car les laides ont du désintéressement et rien ne leur donne dépit ni rancune ",
"curieusement les larmes lui manquèrent complètement même pas un sanglot sec même pas un pincement de cœur rien une douleur sans fond sans aucun effet autre que l’ insomnie elle resta réveillée des jours sans se dévêtir sans se coucher sans changer de vêtement ni se laver ",
"comment rejoindre mon frère jacques dénoncer roger ne m’ aurait même servi de rien il pouvait nier maintenant que PROPN était partie enfin accablé épuisé de fatigue et de douleur je me laissai tomber dans la neige à le pied d’ un châtaignier je serais resté là jusqu’ à le lendemain peut-être pleurant et n’ ayant pas la force de penser quand tout à le coup bien loin de le côté de sarlande j’ entendis une cloche sonner c’ était la cloche de le collège ",
"peu importe à le ces gens si leurs divisions intestines dégradent les principautés et engendrent les plus funestes calamités sociales pourvu que chaque boïar puisse monter sur le trône et s’ y maintenir pendant mois cela s’ appelle dans ces conditions on comprend bien que l’ union de les pays ne fasse pas leur affaire connaissait la droiture de l’ abbé et les idées unionistes de le diplomate français mais ne savait pas jusqu’ à le quel point elle pouvait compter sur leur appui c’ est pourquoi avant d’ ouvrir le feu elle se tint un peu à l’ écart de toute manifestation bruyante et observa discrètement l’ abbé et son compatriote celui-ci comme tous les diplomates s’ ennuyait gentiment ",
"les ministres sortent dans le petit jour lugubre et gris qui sculpte en un dur relief les traits creusés par la veille et le chagrin de ces hommes d\\' état vaincus PROPN frémit à le rencontrer le regard de son patron qui sait tout le jeune homme le devine sans que l\\ autre ait parlé il le suit le vent de le désastre a déjà dispersé le plus grand nombre des assistants de tout à l\\' heure les uns partis en hâte pour répandre les nouvelles les autres préoccupés déjà de déserter un bateau qui sombre ",
"–oui encore –j’ irai avec vous –toi! –sans doute vous allez dans la caverne de carrier comme vous le dites vous-même il y a chances sur pour que vous vous laissiez emporter par votre indignation et que vous soyez menacés un bras de plus aide toujours ",
"il n’ en reste pas moins que marat avait commis une grande faute dans ce beau livre il avait irrité la fibre acrimonieuse de les chefs de file de la coterie littéraire et il se ferma ainsi bien des portés en se faisant une nuée d’ ennemis dont les sarcasmes sont encore admis chez nous il fut cependant parfois fort difficile de refuser complétement justice à un homme aussi ardent aussi tenace et qui en fin de compte avait un grand mérite une certaine notoriété et quelque influence même tant par sa position que par quelques relations qu’ il s’ était faites aussi lorsqu’ en l’ année il présenta à l’ académie de les sciences un mémoire qu’ il fit imprimer en sous ce titre: découvertes de m. marat sur le feu; l’ électricité et la lumière le savant médecin eut -il la chance assez rare dans les habitudes de ces illustres mais paresseuses assemblées d’ obtenir un rapport favorable la commission était composée pardon fois pardon de ces détails fastidieux peut-être mais indispensables pour voir l’ homme sous toutes ses faces et faire comprendre surtout qu’ il n’ est p",
"–nous sommes sauveés dit -elle s’ écria je voudrais pourtant savoir –sauvés! sauvés répétait camille qui sautait de joie –en route mademoiselle s’ écria toinette qui ouvrit la porte brusquement ",
"cet habit est un peu long en vérité mais il vous suffira de relever les manches sur vos poignets pour qu’ elles deviennent une parure il vous faudra aussi des souliers afin d’ aller à la ville on vous trouvera cela en attendant gardez vos sabots il ne faut pas rompre brutalement avec d’ anciennes habitudes et ici l’ oncle fut interrompu par les éclats de voix d’ un personnage qui venait de pénétrer dans la salle de le rez-de-chaussée c’ est pain noir oui c’ est pain noir "
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alors marie-sylvie appela d’ une voix sourde et elle ajouta entre ses dents comment n’ ai-je pas vu milly aujourd’hui –tu n’ as pas vu milly aujourd’hui? s’ exclama PROPN c’ est elle qui m’ a remis le billet qui m’ a conduit ici! en entendant cela farouche la reine entraîna à l’ autre bout de la chambre ouvrit une porte qui donnait sur un cabinet où couchait milly | [
"le cabinet était vide –par la PROPN commanda -t-elle elle bondit jusqu’ à l’ escalier de service mais la porte s’ ouvrit et parut en apercevant réginald la soubrette étouffa un cri et barra le passage à les amants –pas par ici il y a officiers à le bas de l’ escalier! et elle ferma derrière elle la porte à le verrou ",
"elle était aussi pâle que la reine comme réginald s’ élançait vers elle PROPN lui dit d’ une voix sourde monseigneur pourquoi êtes -vous venu je vous avais dit de fuir –c’ est toi qui m’ as conduit ici! lui souffla l’ autre en lui brisant les poignets pendant que marie-sylvie courait à les fenêtres tomba à le genoux la lâcha ",
"elle s’ entra dans les joues les ongles de ses mains démentes elle gémit: –depuis ce matin je soupçonnais qu’ on voulait vous perdre! –et tu ne m’ en as rien dit! marie-sylvie qui tournait dans la chambre comme une louve dans la cage –majesté je n’ ai pas pu vous approcher j’ étais surveillée ",
"il m’ était défendu de vous parler mais j’ ai fait avertir monseigneur –tu nous as trahis tu nous as trahis encore! gronda et comme il allait à une porte dont le double battant donnait sur le vestibule de l’ appartement de la reine marie-sylvie l’ –pas par la c’ est l’ escalier d’ honneur tu ne pourrais pas faire pas sans être arrêté reconnu! continuait de gémir: –monseigneur tout mon sang pour vous pour la reine –tais -toi! tais -toi ",
"c’ est toi tout à l’ heure qui m’ as introduit ici! dit encore PROPN qui faisait un effort prodigieux pour arracher la porte par laquelle il était entré. –par la vierge et par mon salut c’ est faux quittant la porte PROPN s’ en fut à la fenêtre qu’ il ouvrit tout doucement elle donnait sur une cour et dans cette cour il aperçut ombres immobiles qui attendaient il referma la fenêtre fit -il sauver la reine et il regarda marie-sylvie qui essayait de reconquérir un peu de calme et jetait sur ses épaules nues un peignoir sanglotait sur le parquet ",
"face à le face de femme à le femme la reine lui cria: –tu vas le sauver PROPN tremblait claquait des dents elle parvint cependant à le dire il n’ y a qu’ un moyen un seul! passer par la grande galerie et là reprendre un escalier de service si nous arrivons là sans rencontrer personne je me charge de tout –mais il faut passer par l’ escalier d’ honneur protesta marie-sylvie et vous rencontrerez quelqu’un c’ est certain! soudain fit: –silence et il se pencha derrière la porte qui conduisait chez milly ",
"tous écoutèrent on eût pu entendre battre leurs cœurs les pas dans l’ escalier de service s’ étaient arrêtés ils écoutèrent encore rien! maintenant l’ immense hôtel semblait reposer dans un absolu silence ",
"PROPN ouvrit alors avec d’ infinies précautions la grande porte qui faisait communiquer l’ appartement avec le palier donnant sur l’ escalier d’ honneur sortir par là c’ était tout risquer et cette issue laissée libre ne paraissait -elle point conduire par cela même à le quelque piège enfin c’ étaient la nuit les ténèbres l’ inconnu chose bizarre: pas une lumière voulut prendre ce chemin là tout de suite il dit à le marie-sylvie qu’ il serra éperdument dans ses bras –au moins si l’on s’ empare de moi ce ne sera point dans ta chambre ",
"–nous n’ en serons pas moins perdus l’ un et l’ autre fit -elle toute tremblante il n’ y a que milly qui puisse nous sauver mais elle veut peut-être nous perdre! PROPN fit le signe de la croix puis prenant la main de –venez monseigneur dit -elle retrouvant soudain un peu de calme venez si nous sommes surpris je jurerai que vous sortez de chez moi et si l’on vous tue je prends dieu à le témoin que je ne vous survivrai pas! commanda la reine lui tendait encore les bras mais il ne la vit pas car il s’ était déjà enfoncé dans la nuit noire de le palier derrière "
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"pour qui pour quoi? –que ne vous mettez -vous en quête de renseignements répondait simplement mme delorge on s’ enquit et on en obtint d’ un sous-lieutenant qui avait été longtemps employé à le ministère de les finances et qui savait son paris sur le bout de le doigt m.le vicomte de PROPN s’ appelait de son vrai nom PROPN et il eût été bien habile celui qui eût su dire où se trouvait sa vicomté c’ était un de ces viveurs de troisième ordre qui font cortège à les fils de famille en train de dévorer leur légitime et qui sans un sou vaillant affichent tous les dehors de le luxe jouent gros jeu et roulent voiture ",
"—mais cela vous encombrera de prisonniers le père et le fils éclatèrent de rire —comment vous riez dit le comte avec étonnement —certes on ne fait pas de prisonniers quand on a affaire à les bandits les drôles le savent; aussi ils se battent comme des lions —je le comprends ainsi vous les fusillez ",
"le futur notaire écrivit à le savinien une lettre pour démentir ses aveux relativement à le minoret en disant à le jeune noble que sa nouvelle position que la législation adoptée par la cour suprême et son respect pour la justice lui défendaient de se battre il prévenait d’ ailleurs le gentilhomme de se bien comporter avec lui désormais car il savait admirablement tirer la savate; et à sa première agression il se promettait de lui casser la jambe les murs de nemours ne parlèrent plus mais la querelle entre minoret et sa femme subsistait et savinien gardait un farouche silence le mariage de mademoiselle massin l’ aînée avec le futur notaire était jours après ces événements à l’ état de rumeur publique ",
"elle flairait avec son nez à les ailes vibrantes les bonnes senteurs de le cabinet c' est parfumé comme une chapelle mais ce n' est pas l' encens qu' on renifle pristi! qu' est -ce que dirait ma tante si elle venait me voir là dedans! et des cuvettes à le mon chiffre tout à le mon chiffre il n' a rien oublié il se figure donc que je vas me cloîtrer là tout le temps ",
"mais parce que je vais mourir j’ aurais voulu vous pardonner et je fais encore mieux je vous méprise puis il se mit à le hurler comme si ses dernières forces inemployées eussent voulu trouver à le tout prix un débouché les dents serrées caroline écoutait le réquisitoire qu’ il prononçait toujours contre les montagnards allant jusqu’ à les accuser d’ avoir par leur propagande corrompu les vertueuses tribus de la guyane mon dieu pensa caroline s’ il guérit si nous sortons d’ ici si je le ramène sain et sauf en europe je m’ engage à le sacrifier mon amour pour gaston elle tremblait de tout son corps elle aurait voulu pleurer mais elle ne le pouvait ",
"mais elle feignit toujours de n’ en pas saisir le sens caché elle pleura elle pleura sans cesse assise dans leur chambre sa figure futile à les fleurages pompadour des fauteuils lorsqu’ elle s’ affaissait ainsi sa taille si frêle dégagée des bras unis à le front pied mince battant le sol de l’ escarpin vernis cyrille avait pour elle tressaillements d’ amour encore à le travers les buées tremblantes de son rêve alcoolique \\n' elle lui apparaissait désirable au-dessus de toutes de celles vues de celles eues il la prenait dans ses bras sans mot dire et le lui prouvait ",
"l’ étonnement de le baron était à son comble monsieur le baron dit anatole depuis usieurs années j’ ai à le cœur un mal incuble une souffrance mortelle en m’ éloignant l’ adoucirai peut-être si je revenais dans pays je succomberais à la peine c’ est pour la que j’ ai voulu avoir une explication de de perne votre frère c’ est pour cela que m’ éloigne ",
"ainsi une âme qui est morte intérieurement peut bien recevoir des attaques de les choses extérieures et être ébranlée à le dehors mais à le dedans de soi elle demeure morte et sans mouvement pour tout ce qui se présente .ce n' est pas assez dire olier imagine comme bien supérieur à l' état de mort l' état de sépulture mort a encore la figure de le monde et de la chair l' homme mort paraît encore être une partie d' adam; encore parfois le remue -t-on il donne encore quelque agrément à le monde ",
"mais je ne pus me contenir je me mis bientôt à le trépigner en poussant des cris de détresse —non non écria -t-elle ne te désole pas ainsi tes plaintes semblent exprimer mon propre chagrin et je ne veux pas qu\\ il soit exprimé je l\\ étouffe en moi-même je refoule mes larmes je veux être une fille vraiment royale digne de la longue et double file d\\' qui forme dans l\\ histoire une chaîne lumineuse dont je suis le dernier anneau ailleurs on ne te séparera pas de moi cela je ne l\\ accepterai jamais ",
"quelques centaines de mètres après l’ immeuble j’ ai commencé à me sentir soulagé je n’ avais pas prévu ce type de soulagement mais après un tel moment d’ oppression je respirais à le nouveau fuir un traquenard c’ est comme faire l’ amour je n’ avais plus mal à le dos PROPN n’ avait pas eu tort finalement "
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mais ceux qui prêtent leur secours à le dieu pour le faire respecter PROPN sont atrocement ridicules et insolens PROPN aussi sont insolens et ridicules qui pensent qui leurs hommages sont agréables à le dieu et que leur encens sent bon pour lui mais le comble de la vanité humaine le plus haut point de bouffonnerie où l’ homme puisse atteindre c’ est quand il craint d’ offenser dieu c’ est quand il croit l’ avoir offensé et en témoigne les regrets lui qui ne peut anéantir ni une goutte d’ eau ni un grain de poussière lui toujours enfermé dans les mêmes passions dans les mêmes joies les mêmes douleurs lui qui passe sa vie à le rire chaque jour de ce qu’ il a fait la veille et de ce qu’ il fera le lendemain ô homme | [
"mon pauvre ami avec quelles armes penses -tu blesser dieu et quelle est donc sa partie vulnérable ô homme dieu est tout ce qui est dieu est la mer le ciel et les étoiles dieu est la terre et l’ herbe qui la couvre dieu est les forêts et le feu qui dévore les forêts ",
"dieu est à la fois les arbres qui semblent mourir de vieillesse et les jeunes rejetons fécondés par la pourriture de les vieux arbres dieu est l’ amour qui rend les tigres caressans et qui force les papillons à se poursuivre dans les luzernes dieu est cette poussière féconde qui des étamines de le palmier mâle est portée par le vent sur les fleurs de le palmier femelle qui s’ épanouissent pour la recevoir dieu est en même temps et ces palmiers et le vent qui secoue leur poussière et les fruits qu’ ils produisent dieu est les hommes qui pourrissent dans la terre et les violettes qui tirent leurs couleurs et leurs parfums de la pourriture de les hommes ",
"dieu est les hautes montagnes et les insectes microscopiques et toi qui je le répète ne peux anéantir un grain de poussière tu crois offenser dieu pauvre petite créature tu me sembles ce fou qui étouffait parce qu’ il craignait de renverser les maisons par son haleine ou cet autre qui refusait de débarrasser sa vessie dans la crainte de submerger le monde ",
"tu crois offenser dieu mais regarde celui qui selon toi a le plus offensé dieu le soleil cesse -t-il de caresser son front les parfums de les fleurs deviennent -ils fétides pour lui l’ eau de les fleuves recule -t-elle devant ses lèvres sèches les fruits deviennent -ils de la cendre dans sa bouche ",
"la terre se dérobe -t-elle l’ herbe jaunit-elle sous ses pieds non que je sache dieu t’ a jeté dans la vie et t’ a renfermé dans des limites infranchissables .—ta chaîne te permet de cueillir quelques fleurs et de te piquer les doigts à le leurs épines à le droite et à le gauche —mais il ne t’ en faut pas moins parcourir la même route que ceux qui t’ ont précédé et ceux qui te suivront il te faut mettre tes pieds dans l’ empreinte de leurs pieds —et dieu s’ occupe peu de tes joies de tes douleurs et de tes insultes ",
"il y a longtemps quand j’ étais enfant j’ ai vu se noyer un homme fois il reparut sur l’ eau avec d’ horribles convulsions les yeux hors de la tête les dents entrées les unes dans les autres il disparut enfin sous une touffe de nénuphars et de fraisiers d’ eau tandis que le malheureux expirait sous leurs feuilles dans d’ affreuses tortures le soleil dorait les fleurs blanches de les fraisiers dans lesquelles les mouches venaient s’ enfoncer en bourdonnant ",
"le soleil n’ était pas moins vif les fleurs pas moins parfumées cette indifférence de la nature m’ a frappé et m’ a éclairé les désirs sont la richesse de le pauvre et ne ruinent que les riches maurice était allé faire une visite à les propriétaires de le parc il avait été parfaitement reçu et invité à se promener aussi si souvent qu’ il le jugerait convenable ",
"depuis ce jour il le jugeait convenable très-fréquemment il y passait tous les instans dont il pouvait disposer la solitude vivaient les jeunes filles leur rendait la présence de maurice agréable en outre quand il ne sortait pas de l’ eau il avait une belle et noble figure sa conversation quelquefois un peu trop profonde pour plaire à le toutes les femmes était néanmoins le plus souvent spirituelle et attachante par l’ exaltation à le laquelle il se laissait aller ",
"les jeunes filles sont belles pauline la plus jeune a les cheveux et les yeux noirs plus grande que sa sœur elle a en elle quelque chose de majestueux et d’ imposant toutes ses formes sont plus prononcées sa voix est pleine et sonore elle aime à le monter à le cheval et à le chasser à le travers les bois "
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"qu’ est -ce que je deviendrai? vous perdez la seconde partie et si je gagne si je gagne encore vous jouerez encore et je suis sûr qu’ un moment viendra où vous perdrez je ne m’ imaginais point que j’ allais déchaîner une pareille colère l’ homme rugit; une sorte de bave blanchâtre moussa à ses lèvres alors c’ est tout ce que vous avez trouvé! c’ est tout ce que le récit d’ un malheur qui dépasse la terre vous a inspiré! faire jouer un vieux fou pour lui démontrer qu’ il n’ est pas fou! car je vois bien dans vos yeux ce que vous pensez de moi il est fou! il est fou! il est fou! mais non mais non taisez-vous! par le seigneur! vous mentez de tout ce que je vous ai dit vous ne croyez rien! rien rien que ma folie jeune homme et il m’ avait saisi à le nouveau le poignet à le briser et pendant qu’ il me tenait ainsi de la tenaille effroyable de ses doigts de mort sa colère se rua encore sur allan et vous aussi vous croyez que je suis fou! fou! fou! je vous dis que j’ ai vu le diable que j’ ai vu le diable en personne le vieux fou a vu le diable et il vous le prouvera par l’ e",
"il s’ épargna ainsi une foule de douleurs inutiles une fois sa résolution prise d’ ailleurs il avait l’ habitude de ne plus revenir sur le passé chapitre la maisonberlaguine dormait de le sommeil de l’ après-midi les domestiques aussi bien que les maîtres s’ étaient étendus n’ importe où le plus possible à le frais bien entendu et les antichambres sonores retentissaient de ronflements mélodieux l’ arrivée d’ anton troubla cette quiétude et la valetaille s’ enfuit de tous côtés jusque dans la pièce réservée à les femmes de chambre où résonnèrent bientôt des gloussements de poules effarouchées ",
"la glycine est feuillue et fleurie les ravenelles s’ élancent triomphantes entre les pierres disjointes de le perron narguant l’ homme et ses travaux il fait un bon temps chaud et je me sens si jeune si vivante que je suis bien étonnée de ne pas trouver la même vie dans les êtres qui m’ entourent je suis assise à la fenêtre ouverte de le salon mon père tient ma main dans la sienne ",
"mais pareille à un voile de gaze transparente cette vapeur n’ empêchait pas de voir ou plutôt nos yeux s’ habituant à l’ obscurité étaient parvenus à le percer cette vapeur rien ne nous aidait à le mesurer le temps nous n’ aurions pas pu dire quelle heure il était lorsqu’ il nous sembla sur la lisière de le bois voir à le travers cette transparente obscurité se mouvoir des ombres ces ombres paraissaient s’ approcher avec précaution gagnant les arbres qui rendant les ténèbres plus épaisses semblaient les protéger peut-être eussions -nous cru à le reste que ces ombres n’ étaient qu’ un jeu de notre vue fatiguée lorsque le hennissement d’ un cheval traversa l’ espace et arriva jusqu’ à le nous .–ce sont nos amis murmura gertrude –ou le prince! le prince dit -elle le prince ne se cacherait pas .cette réflexion si simple dissipa mes soupçons et me rassura .nous redoublâmes d’ attention ",
"—tel que mon bon maître —en fuite décédée il ouvre des gobilles grandes comme l’ entrée de le tunnel de saint-cloud c’ est façon de parler car il attend que je parle à le contraire PROPN est peu de chose hein? —que lui est -il arrive ",
"villageois ninette et colas s’ aiment d’ amour tendre et sont à la veille de se marier le roi de lombardie astolphe propose à le ninette de l’ emmener à la cour elle refuse d’ abord mais colas survenant et lui ordonnant en maître de rester elle veut lui donner une leçon et se décide à se rendre à la cour à le premier acte le théâtre représente une campagne agréable coupée d’ arbres fruitiers sur les côtés de les cabanes de paysans ce qui me plaît le plus dans cet acte c’ est cette définition de la toilette ",
"on a tort de croire que la fébrilité de les mains les mimiques de le visage le regard l’ intonation de la voix sont seuls capables de vous émouvoir dès le premier abord le pathétique moi je le trouve dans les chaussures et quand j’ éprouverai le remords de les avoir tués je ne penserai ni à leur sourire ni à le leurs qualités de cœur mais à le leurs chaussures cela dit les besognes de basse police rapportent bigrement ces temps-ci j’ ai des billets de banque plein les poches ",
"mais en arrivant chez son parent le landgrave et en apprenant la situation de les choses il vit de le premier coup d’ œil tout le parti qu’ il pouvait tirer de le secret qu’ il possédait le landgrave n’ avait qu’ un fils et othon et éloignés PROPN se trouvait le seul héritier de le comte .»nous avons vu comment il avait mis ce projet à le exécution à le moment où il rencontra dans le chemin creux de rolandseck le comte karl de hombourg s’ écria le landgrave en s’ élançant comme un insensé dans le corridor l’ attendait son frère d’ armes ce n’ était pas son amant ",
"tout m’ a réussi jusqu’ à le jour ou ̀ il est entré dans ma vie tout s’ effondre depuis l’ instant ou ̀ il s’ est révélé à le moi pourquoi le mal qui est fait par sa faute vient -il de lui vraiment est -ce par son génie par sa force par sa volonté que mes plans sont détruits l’ un après l’ autre ou bien est -ce que ce n’ est pas ma propre faiblesse qui prépare la ruine de guise la ruine de la ligue de la nouvelle eglise et la mienne lorsque devant témoins elle gardait sur le visage un calme presque effrayant dans les circonstances les plus émouvantes ne jouait pas la comédie dans ce moment même sûre que nul de ses gens d’ armes de ses gentilshommes ou de ses serviteurs n’ oserait l’ épier elle était aussi calme orgueilleuse et sereine que si elle eût assisté à le quelque fête mais ce qui se passait en elle était effroyable PROPN sentait comprenait qu’ elle pleurait ",
"une accablante chaleur tombait sur nous d’ un ciel morne presque toujours gris que voilaient de continuels rideaux de plomb certain matin pendant mon quart le timonier de veille vint me dire: il y a un sampan cap’taine qui arrive de le fond de la baie et qui a l’ air de vouloir nous accoster et qu’ est -ce qu’ il y a dedans? indécis avant de répondre il regarda de nouveau avec sa longue-vue il y a cap’taine une manière de bonze de chinois de je ne sais pas quoi qui est assis tout seul à l’ arrière sans hâte sans bruit il s’ avançait le sampan sur l’ eau inerte huileuse et chaude "
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que peut -il chercher maintenant que la cause est entendue quoique que ce soit si affreux de penser la phrase resta en suspension la voix parut sombrer dans une émotion douloureuse –peut-être trouve -t-il quelques fêlures dans cette affaire trop bien orchestrée l’ attention de régis secrètement tendue nota un frémissement de la bouche une lueur d’ inquiétude peut-être dans le regard –comment trop bien orchestrée que voulez -vous dire –que toutes les charges contre madame de carlande semblent trop parfaitement préparées comme par quelque habile cerveau | [
"–quelle singulière idée naturellement je souhaite que les juges l’ adoptent mais je doute à ce soir donc monsieur elle lui tendit la main il hésita un moment avant de la prendre cette main fine et douce avec plus de répulsion encore que celle de tristan l’ autre jour la fin de l’ après-midi vers heures l’ inspecteur vint le trouver après sa perquisition à l’ hôtel de le palmier pour ne pas éveiller l’ attention il était entré avec ses hommes par la maison de le jardinier dans l’ hôtel sur les dallages et les parquets couverts de poussière il avait trouvé des traces de pas qui menaient jusqu’ à une pièce contigue à l’ hôtel de carlande ",
"les murs étaient garnis de hautes boiseries sculptées où devait se trouver dissimulé quelque ressort secret –j’ ai fait relever ces empreintes de pas ajouta bondain naturellement il n’ existe nulle part d’ empreintes digitales car le meurtrier avait pris l’ élémentaire précaution de se ganter avant d’ entreprendre sa criminelle expédition mais nous avons ce qu’ il faut sans cela pour le confondre demain à le heures aura lieu la reconstitution de le crime ",
"vous plairait -il d’ y assister –certes je veux voir comment cet homme réagira mais dans cette affaire il n’ est certainement pas le seul coupable ni le plus coupable peut-être –comment cela? –je vous le dirai plus tard en tout cas c’ est lui qui paiera pour l’ autre que la justice humaine ne peut atteindre .laissant l’ inspecteur intrigué régis sortit pour se rendre chez le président ",
"celui-ci l’ accueillit dans sa bibliothèque et en s’ excusant de l’ avoir dérangé le conduisit dans une pièce voisine devant un fort beau cabinet de la renaissance qu’ aussitôt admira régis –on m’ a dit qu’ il devait avoir une grande valeur expliqua le président il me coûte beaucoup de le vendre mais la vie est difficile je suis fort démuni d’ après ce que m’ a dit guillemine vous êtes très connaisseur qu’ en pensez -vous? combien pourrais -je en demander et à qui m’ adresser –il me serait difficile de vous répondre pertinemment ",
"mais je connais à le paris un expert dont je puis vous garantir la probité s’ il vous convenait de le voir il se dérangerait facilement pour venir ici sur ma demande quant à un acheteur il ne faudrait peut-être pas le chercher bien loin monsieur lebœuf cherche pour ormoy des meubles de cette époque le président dit avec un air d’ effroi: –impossible ma femme n’ y consentirait jamais ",
"le nom seul de ce brave arsène a le don de lui porter sur les nerfs –oui je m’ en suis aperçu dit régis en riant il serait peut-être possible d’ arranger une vente par intermédiaire en tout cas monsieur paumier vous donnerait des indications .–eh bien écrivez -lui mon jeune ami je serai enchanté de le recevoir ",
"ils revinrent tous dans la bibliothèque où m. PROPN fit asseoir son hôte après avoir effleuré divers sujets régis demanda: –croyez-vous en l’ état actuel de les choses que l’ accusation puisse être maintenue contre madame de carlande je le crains! comment sortir de ce dilemme ces portes closes et pourtant –pourtant vous la supposez toujours innocente –je ne peux pas m’ imaginer non je ne peux pas –quelle terrible erreur judiciaire ce serait ",
"vous en avez connu quelques-unes dans votre carrière monsieur le président –si j’ ai eu le malheur d’ en commettre je les ai ignorées mais certaines causes m’ ont donné bien de l’ angoisse monsieur dorians –madame de bard m’ a dit que vous aviez un ouvrage très intéressant traitant de ce sujet?–oui il est dû à la plume d’ un de mes collègues laurent-dufour peut-être en avez -vous entendu parler –en effet ",
"c’ est un agréable écrivain mais je ne connais pas cet ouvrage –eh bien je vais vous le prêter levant m. alla prendre dans sa bibliothe ̀que un volume qu’ il revint mettre entre les mains de régis peu après celui-ci prit congé il avait pensé à le voir à le passage ses amis mais ne voulant pas être questionné à le sujet de le livre qu’ il emportait il gagna directement la tête d’ or .dans la soirée il lut la relation de l’ affaire dont lui avait parlé mme de bard "
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"quel est ce mystère? PROPN tromperait -il son maître —encore une fois ma chère tenta de protester le faux seigneur polonais qui malgré lui baissa les yeux devant le regard fouilleur de sa compagne —prince reprit celle-ci sur le même ton je vous répète qu’ il est inutile de feindre vous voulez me donner une rivale y songez -vous camille? et qui ou quoi a pu vous mettre pareille idée en tête —qui personne il est évident qu’ on n’ est pas venu me faire une telle confidence quoi? c’ est autre chose.—ah! fit le monarque en essayant de badiner voyons donc ce que c’est; voilà qui m’ intrigue ",
"—citoyen général lui dit l’ orateur de la troupe on nous a donné des souliers si mal ajustés et d’ un cuir si grossier que nous souffrons des pieds lui les regarde avec ce flegme étonnant qui ne le quittait jamais et les montrant à le quelques grenadiers de la moselle debout près de lui —avez -vous jamais vu leur dit -il des mâtins d’ aristocrates pareils la patrie leur donne des souliers et ils ne sont pas encore contents ...mais c’ est le côté le moins grave et même comique en quelque sorte de notre situation que je vous expose ici ces conscrits qu’ effrayait un rhume qui s’ indignaient parce que leurs chaussures les blessaitent baptisés à le feu de valmy et de jemmapes allaient devenir ces grenadiers indomptables qui années durant promenèrent à le travers l’ europe dans les plis de notre drapeau tricolore nos idées d’ affranchissement et de liberté nous avions en d’ autres sujets d’ inquiétude si prodigieux avait été le mouvement d’ hommes provoqué par les appels de l’ assemblée nationale que le nombre constituait presque un danger l’ armée risquait de devenir",
"l' image de marina a l' air contrarié que se passe -t-il? ne comprend pas il reste assis sur le sofa les mains inoccupées un peu de poudre de riz un peu de rouge à les lèvres ",
"mais il y a une autre chose aussi que je crois savoir comme pour les biorythmes il ne sert à le rien de trouver avant l’ heure mais le moment viendra il ne peut que venir et après avoir contemplé un moment sa main offerte comme si elle tentait d’ y lire la formule magique qui y serait selon lui inscrite j’ ai parfois le sentiment de perdre mon temps dit -elle et lui marquant un silence comme s’ il pesait les conséquences de ce qu’ il allait dire: le temps perdu c’ est du temps que l’on met de côté ",
"rois mois s’ écoulèrent dans le plus doux échange de soins et d’ affection entre la jeune institutrice et son élève cette dernière sans comprendre encore qu’ elle eût perdu sa mère pour toujours commençait cependant à n’ espérer son retour que dans un temps éloigné et reportait toute sa tendresse sur celle qui la remplaçait si bien de son côté commençait aussi à se remettre de le choc terrible que lui avaient donné la rencontre et la mort de madame duval toutefois il lui restait encore un devoir bien pénible à le remplir elle voulait retourner à la caverne qui renfermait les restes de cette infortunée et y planter une croix qui pût un jour faire reconnaître ce triste lieu si quelque circonstance la mettait à le même de l’ indiquer jusqu’ alors la crainte de laisser la petite orpheline seule dans la vallée ou de lui rappeler trop douloureusement le souvenir de sa mère l’ avait retenue ",
"si oui ou non la police allait venir la trouver vivante nous avions cherché sur toute la côte nous avions même envoyé des émissaires à le valtano et à le nsanga-norda personne ne trouva la trace de cette veuve dont personne d’ ailleurs ne savait grand-chose excepté qu’ elle était venue de l’ île de les solitudes quelque temps avant l’ époque où nous commençâmes à le réaliser que allait tuer elle disait être la nièce de tipo-tipe le crieur de vêpres qui avait précédé à la mosquée de et que nous n’ aimions pas à le cause de sa voix de nitouche ",
"on là regarde pour se tâter le pouls on la regarde pour savoir si on doit travailler se baigner ou dormir PROPN est un cauchemar l\\' univers en parties subdivisées en re-subdivisées en un cauchemar quand on y songe des aiguilles tricotent notre destin ",
"c’ était une légende on s’ en doutait un récit né d’ à le peu près rien et de le silence d’ autres racontars ne manqueraient pas de circuler à le fil de les ans d’ autres portraits celui par exemple dressé par PROPN arnaud nadia est alors âgée de ans elle se relève en sursaut pour accueillir la silhouette qui se tient à le contre-jour dans la pièce exigue de l’ appartement de ses parents ",
"la résolution fut donc prise relativement assez vite on reviendrait à le moscou plus tard; pétersbourg valait mieux fois c’ était en somme la capitale c’est-à-dire le centre le mouvement la chaleur la vie PROPN c’ était la province insista et ne manqua pas de faire bien voir combien les nobles de moscou avaient témoigné de fierté mal placée enfin on partit ",
"la porte est bloquée il est impossible d’ y pénétrer et de se rendre compte par soi-même systématiquement termine sa déambulation dans l’ appartement en essayant de décoincer la porte il tire sur la poignée il la secoue puis il renonce et il retourne s’ asseoir souvent il se rassied à le mètres de dondog sur le linoléum répugnant sur le seuil de cette pièce invisitable et il reprend son marmonnement PROPN où il l’ avait interrompu ou ailleurs dondog en fait autant de son côté "
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je le salue poliment avant de franchir le seuil et il me décerne une courbette de maître d’ hôtel chinois en descendant l’ escalier obscur je me dis que je viens de faire un grand pas en avant j’ en fais un tellement grand que je rate une marche et que je manque de piquer un valdingue c’ est tellement noir ici! je me fouille pour me servir de ma lampe de poche je ne la trouve pas | [
"et brusquement c’ est la grosse sueur froide je me souviens ma lampe de poche est restée dans la cave secrète de compère! chapitre xi cette découverte me plonge dans un marasme déprimant en effet si compère retourne à sa réserve il découvrira ma lampe et aura ainsi la preuve que quelqu’un est allé trafiquer dans son repaire voilà qui peut sonner le branle-bas de combat; tout faire foirer en effrayant la bande je n’ hésite pas longtemps il faut retourner à l’ entrepôt et récupérer la maudite lampe ",
"vous parlez d’ un pocheté que je fais il ne me reste plus qu’ à le semer mes cartes de visite derrière moi comme le petit poucet lorsque ses vieux n’ ayant plus d’ auber avaient décidé d’ aller le paumer dans la cambrousse avec ses frangins je saute dans la jeep et hardi petit je grimpe à l’ allure d’ un météore les rues arides de la croix rousse j’ arrive en un temps record devant le rideau de fer de le local ",
"cet endroit de la ville n’ est éclairé que par des lampadaires très espacés les croix blanches dominant le cimetière projettent de les ombres mystérieuses dans la rue je fais appel à le sésame mais il n’ a pas gros turf à le faire le rideau n’ est pas ferme dans ce cas il vaudrait mieux que je me commande tout de suite un fauteuil à le roulettes parce que le gâtisme intégral n’ est pas loin! oublier une précaution aussi élémentaire je me maudis j’ entre tout est calme ",
"je gratte une alouf pour voir si par hasard ma lampe ne serait pas ici elle n’ y est pas j’ actionne la fausse bascule je m’ engage à le tâtons dans l’ ouverture qu’ elle dissimule arrivé à le bas de l’ échelle de fer je pose le pied sur quelque chose de mou je frotte une seconde allumette et à sa lueur bondissante je découvre le corps d’ un homme dans le petit couloir ",
"donc je n’ avais pas oublié de refermer le volet à le cle quelqu’un est revenu je découvre ma lampe à le côté de le corps je la chope et examine le pèlerin il s’ agit de ce brave compère un mec lui a mis une fève dans la calbombe et l’ a fait basculer dans le trou décidément tout se complique à le plaisir ",
"aussitôt que je découvre un élément nouveau il y a un coup de gomme à le effacer qui suit le cadavre est tout chaud le sang échappé de le trou qu’ il porte sur l’ arrière de le crâne est tout juste coagulé comment se fait -il que compère ait été abattu? quelque chose dans la bande ne doit pas tourner rond je remonte en me disant que peut-être les voisins ont entendu quelque chose dans ce quartier silencieux le bruit d’ une détonation ne doit pas être perdu pour tout le monde avant de quitter le local je rabats la trappe mon attention est alors attirée par un mince détail que je n’ avais pas repéré la première fois partant de la boucle servant à l’ ouverture de la dite trappe se trouve un mince fil électrique noir qui file en direction de le mur ",
"ce fil passe dans une rainure de le sol et il est pratiquement impossible à le voir à le moins d’ avoir les châsses surmultipliés comme c’ est le cas de votre petit copain ce fil traverse le mur et va quelque part il s’ agit de retrouver sa trace il n’ est pas étranger à la mort de compère j’ en suis certain sans doute s’ agit -il là d’ un signal d’ alarme qui donné l’ alerte lorsqu’ on ouvre la trappe secrète ",
"c’ est ainsi que compère a été averti que son local était violé je sors de l’ entrepôt je regarde à le droite de celui-ci il y a une maison basse à un étage je sonne à la porte un instant s’ écoule puis je perçois un bruit de pas ",
"un type pas plus haut qu’ une botte m’ ouvre on dirait un jockey il est maigre menu avec des bras plus longs que ses jambes et l’ air d’ un gars qui vous a vendu une tonne de radis creux il y a mois et qui se trouve assis en face de vous dans l’ autobus il me regarde comme s’ il me connaissait et que ç a l’ emmouscaille puissamment de me voir dans les parages je fronce le sourcil "
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"alexandre le grec était épouvanté de cette réponse toute française –mais insista -t-il outre le grand désert salé nous allons avoir des difficultés effrayantes –l’ afghanistan n’ est -ce pas dont la géographie est tout à le fait inconnue et dont les tribus inhospitalières infesteront d’ innombrables tirailleurs pillards assassins la marche de notre armée –sans doute –j’ ai prévu l’ obstacle et d’ avance l’ obstacle est renversé ",
"je file mon regard genre ivanhoé vainqueur à la blonde qui possède des jambes comme j’ aime une bouche comme j’ aime pour les coups de téléphone intimes des hanches comme j’ adore et un regard qui provoquerait la chute d’ un régime de bananes la gosse réagit à le mon œillade vous pouvez me jouer placé mes amis si j’ avais la liberté de mes mouvements j’ annexerais son cœur et ses dominions en moins de temps qu’ il n’ en faut à un maquignon pour faire un effet bœuf seulement dans la conjoncture présente comme on dit dans les discours de quivou-savez vouloir faire de le gringue à le cette beauté serait aussi stupide que de vouloir mettre à l’ encaissement le chèque d’ un producteur de cinéma qui vient de terminer un film ",
"vous m’ en voulez donc bien je trouvai assez étrange que cet homme qui avait pris si peu à le cœur nos relations se trouvât outragé de me surprendre chez sa maîtresse une altercation assez vive s’ engagea entre lui et moi il m’ insulta grièvement tu ne rencontre fut arrêtée pour le lendemain un duel ",
"je me sens frémir de la coiffe dans ces cas-là le plus dramatique c’ est qu’ ayant des mœurs orthodoxes je suis obligé d’ en passer par elles je me déguise en crème d’ andouille toutes les fois que je le peux c’est-à-dire très souvent le grand jeu les mignardises les envolées de voix les prouesses de le slip oui tout et le reste je le regrette lorsque je me retrouve dans le civil près d’ une bergère comme de mes-choses-en-salade ulcéré je douille mon orgie et mets le cap en direction de la lourde profitant d’ un moment d’ inattention de la championne de le zizi-panpan et de la caméra réunis ",
"quant à le moi il m’ est impossible de me mettre entre le président et toi elle dit avec surprise: il hésita à le moment de prononcer les mots qui allaient briser le dernier espoir de paule car il le connaissait aussi le secret de celle qui l’ avait repoussé naguère et maintenant l’ aimait essayait de le reconquérir son veuvage venait de renverser l’ obstacle insurmontable ",
"les désordres plus tard viendront avec le sexe qui en les charpentant en hommes les arrachera sans ménagements à le terreau paisible où ils s’ égayaient jusque-là dans cette violence soudaine bastien verra le ciel comprendra à l’ instant que la bataille commence et s’ y jettera avec l’ impatience de qui ronge son frein depuis longtemps laissant ses aînés médusés –lesquels n’ étaient pourtant pas en reste en la matière mais ne s’ attendaient sans doute pas à le rôle que leur cadet jouerait fiché à le centre de leurs émois d’ adolescence vibrant de l’ élan qui l’ avait jeté là: délices et sacrilèges sont à le portée de nos doigts sur la table où tout vient dans un somptueux désordre le couvert et le pain les fleurs et l’ eau le vin et la secrète splendeur de les hommes pieds nus dès avril dans les ruisseaux dans la fraîcheur de le vent devenu adulte les mois d’ été à le bongue le verraient moitié nu dans les prairies et les bois impatient de le contact de l’ herbe de la pierre de le soleil refusés par la ville ou chichement mesurés très tôt il s’ essaya",
"bientôt debout dans l’ axe de ce disque rouge clown étique figé à le milieu de son tapis rond ne me resta qu’ un tronc bizarrement droit et raide et c’ est alors qu’ à son sommet je distinguai me dérobant entièrement l’ azur les pétales en forme d’ ailes d’ un immense tournesol tournoyant et je reconnus parasol géant déployé sur ma cime éclatante couronne inaccessible la monstrueuse fleur jaune des tropiques de le rêve appelée soleil de le mépris elles et elle en plus de mes petites amies en plus de mes petites amies d’ occasion qui appartenaient à le tout le monde ou presque j’ avais une compagne bien à le moi son admiration enfantine pour ma personne revêtait sa présence d’ une inaltérable douceur ",
"les maisons y semblaient vieilles et tristes hautes de et étages avec des cours étroites et sombres d’ où le soleil paraît exclu elles rachetaient il est vrai ces divers défauts par la solidité apparente de leur construction de l’ autre côté de le rhône les brotteaux à le nord laissaient deviner une population bourgeoise d’ employés et de négociants retenus dans ce quartier par le voisinage de l’ admirable jardin public ou parc de la tête -d’or qui renferme un jardin botanique tandis que sur la même rive mais à le sud la guillotière s’ accusait comme un humble centre d’ ouvriers; enfin vaise un peu en arrière de fourvières et sur la rive droite de la saône présentait une masse confuse de fabriques et de maisons d’ habitation ",
"et je m’ en irai aussitôt je vous le jure sur l’ honneur pour ne revenir auprès de vous que quand vous m’ y autoriserez sommes -nous d’ accord? —oui fit-elle d’ un signe de tête —en ce cas à le demain soir et souvenez -vous de mes paroles quoi qu’ il arrive vous entendez quoi qu’ il arrive rien ne prévaudra contre ma volonté de protection et contre la réussite de mon entreprise ",
"il le reprendra si valentin n’ y a pas trouvé la solution de tous ses problèmes mais valentin ne veut rien savoir il lui offre un franc; l’ autre boude et s’ en va sans prendre l’ argent l’ arabe a renoncé à les joutes oratoires quelquefois il n’ entre même pas il se contente de sourire en passant par contre les mendiants de le quartier viennent régulièrement "
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pour cela signora si je le savais on me couperait la langue plutôt que de me le faire dire car j’ ai donné ma parole d’ honneur à le chevalier de ne répondre à le aucune de vos questions –grand merci karl! ainsi tu aimes beaucoup mieux le chevalier que moi?–oh! jamais je ne dis pas cela mais puisqu’ il m’ a prouvé que c’ était dans vos intérêts je dois vous servir malgré vous | [
"–comment t’ a -t-il prouvé cela? –je n’ en sais rien mais j’ en suis bien persuadé de même signora qu’ il m’ a chargé de vous enfermer de vous surveiller de vous tenir prisonnière à le secret en un mot jusqu’ à le ce que nous soyons arrivés –nous ne restons donc pas ici? ",
"–nous repartons dès la nuit nous ne voyagerons plus le jour pour ne pas vous fatiguer et pour d’ autres raisons que je ne sais pas –et tu vas être mon geôlier tout ce temps –comme vous dites signora; j’ ai juré sur l’ évangile –allons! m. le chevalier est facétieux ",
"j’ en prends mon parti karl; j’ aime mieux avoir affaire à le toi qu’ à le m. –et je vous garderai un peu mieux répondit en riant d’ un air de bonhomie je vais pour commencer faire préparer votre dîner signora –je n’ ai pas faim ce n’ est pas possible il faut que vous dîniez et que vous dîniez très bien signora c’ est ma consigne ",
"c’ est ma consigne comme disait PROPN –si tu l’ imites en tout tu ne me forceras pas à le manger il était fort aise de me faire payer le lendemain le dîner de la veille qu’ il me réservait consciencieusement –cela faisait ses affaires avec moi c’ est différent par exemple ",
"les affaires regardent m. le chevalier il n’ est pas avare PROPN il verse l’ or à le pleines mains il faut qu’ il soit fièrement riche ou bien son patrimoine n’ ira pas loin se fit apporter une bougie et rentra dans la pièce voisine pour brûler son écrit mais elle le chercha en vain ",
"il lui fut impossible de le retrouver .peu d’ instants après rentra avec une lettre dont l’ écriture était inconnue à le consuelo et dont voici à le peu près le contenu:«je vous quitte pour ne vous revoir peut-être jamais je renonce à le jours que j’ aurais pu passer encore auprès de vous jours que je ne retrouverai peut-être pas dans toute ma vie j’ y renonce volontairement je le dois vous apprécierez un jour la sainteté de mon sacrifice .oui je vous aime je vous aime éperdument moi aussi ",
"je ne vous connais pourtant guère plus que vous ne me connaissez ne me sachez donc aucun gré de ce que j’ ai fait pour vous j’ obéissais à des ordres suprêmes j’ accomplissais le devoir de ma charge ne me tenez compte que de l’ amour que j’ ai pour vous et que je ne puis vous prouver qu’ en m’ éloignant cet amour est violent autant qu’ il est respectueux ",
"il sera aussi durable qu’ il a été subit et irréfléchi j’ ai à le peine vu vos traits je ne sais rien de votre vie mais j’ ai senti que mon âme vous appartenait et que je ne pourrais jamais la reprendre votre passé fût -il aussi souillé que votre front est pur vous ne m’ en serez pas moins respectable et chère je m’ en vais le cœur plein d’ orgueil de joie et d’ amertume ",
"vous m’ aimez comment supporterai -je l’ idée de vous perdre si la terrible volonté qui dispose de vous et de moi m’ y condamne je l’ ignore en ce moment je ne puis pas être malheureux malgré mon épouvante je suis trop enivré de votre amour et de le mien pour souffrir dussé -je vous chercher en vain toute ma vie je ne me plaindrai pas de vous avoir rencontrée et d’ avoir goûté dans un baiser de vous un bonheur qui me laissera d’ éternels regrets je ne pourrai pas non plus perdre l’ espérance de vous retrouver un jour; et ne fût -ce qu’ un instant n��eussé -je jamais d’ autre témoignage de votre amour que ce baiser si saintement donné et rendu je me trouverai encore fois plus heureux que je ne l’ avais été avant de vous connaître et maintenant sainte fille pauvre âme troublée rappelle -toi aussi sans honte et sans effroi ces courts et divins moments où tu as senti mon amour passer dans ton cœur "
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"et si je succombe sire il ignorera toujours que je suis morte en allant le rejoindre et il croira que je ne l’ aimais point; si je succombe il aura perdu une maîtresse voilà tout c’est-à-dire une femme à le laquelle la société ne donne aucun droit si j’ arrive à le lui à le contraire sire je serai tout pour lui je serai plus qu’ une femme je serai un ange descendu de le ciel; alors nous serons pour souffrir et chacun de nous ne sera exilé qu’ à le moitié ",
"toute son attitude enfin faite de contrastes harmonieux de sveltesse et de rusticité de grâce et de sauvagerie une robe de cotonnade bleue à les blanches rayures assez courte découvrait la finesse de ses attaches et laissait deviner les contours élégants de ses membres grêles mais nerveux le galbe pur d’ un corps plein d’ élasticité voyait -elle que je l’ admirais? sans doute puisqu’ elle était femme mais elle avait trop la fierté de l’ indienne pour paraître s’ en apercevoir et les yeux baissés elle demeurait immobile dieu sait combien de temps nous serions restés ainsi l’ un et l’ autre si tom qui s’ était enhardi peu à le peu à le point de s’ approcher de le trigonocéphale ne se fût écrié bien sûr c’ est le serpent qui est venu l’ autre jour à la cuisine nous voler le dîner et fort de cette conviction PROPN se mit à le injurier compère le serpent et à le traiter de gourmand de gredin et de voleur avec je ne sais combien d’ autres aménités ",
"ils n’ ont fait que parler de la guerre maman s’ informait surtout de louvain voilà tout ce que nous savons a dit m. des allemands sont entrés dans malines avec uhlans les communications sont coupées entre bruxelles et malines et sûrement louvain est à les mains de les allemands mais il y a des soldats blessés qui reviennent de louvain qui sont soignés à l’ ambulance de le musée et qui pourront vous renseigner plus complètement en tout cas je ne crois pas que vous puissiez rester ",
"dans l’ âtre même et juste en face de la dame goton est assis un homme de la hôte de la tremlays pour quelques heures cet homme mérite une description particulière il est charbonnier cela se voit une couche épaisse de noir couvre son visage et s’ éclaircit seulement quelque peu à les angles saillants de la face comme il arrive à les masques de bronze ses yeux dont la paupière est enflammée semblent craindre l’ éclat ardent de le foyer et s’ abritent derrière sa main noircie; de le reste vêtu comme les gens de la bonnet de laine mêlée veste longue en forme de paletot échancré culottes courtes bas bleus et souliers à le boucle de fer ",
"il avait repris la mine et le costume de son emploi encore pour la circonstance en avait -il exagéré la gravité jamais son col droit n’ avait été si roide sa cravate blanche si empesée jamais ses cheveux n’ avaient été si bien collés sur sa tête a nogent lorsqu’ il arrivait chez madame daliphare il avait l’ habitude d’ aller droit à le elle les mains tendues et de lui dire: bonjour ma chère madame daliphare vous allez bien vous êtes fraîche comme les roses de votre jardin ",
"le bruit de mes pas fit taire des bêtes qui chantaient et je n’ entendis plus rien qu’ une pintade qui glougloutait je m’ étais trompé pour tuer le temps je me mis à observer les hôtes de le lac me tenant immobile caché par les roseaux qui s’ élevaient bien au-dessus de ma tête l’ eau était noire unie comme de le marbre et elle avait des reflets de métal mais près des bords elle se ternissait un peu s’ irisait et des plantes qui se décomposaient la moiraient de verdoiements ",
"elle prit place devant un bureau mais alors son embarras fut grand on ne lui avait donné ni papier ni plume ni encre. alexis comprit –demain dit -il je vous remettrai ce qui vous manque –maintenant fit -elle en l’ approuvant d’ un regard parle-moi de la malheureuse créature enfermée ici de cette folle que le prince tient sous sa garde –quoi! vous savez s’ écria PROPN en tremblant ",
"il avait rejoint le kabyle à la salopette bleue et ils s’ étaient assis sur des chaises à le proximité de la pompe à le essence et ils devaient fumer tranquillement moi aussi je fumais j’ avais éteint la lampe à le huile et le bout rougeoyant de ma cigarette se reflétait dans l’ armoire à le glace il y aurait encore de belles soirées comme PROPN où l’on disposerait des chaises sur le trottoir pour prendre le frais ",
"il se souvient peu à le peu de la place de les étoiles autrefois il les reconnaît une à une sans savoir leur nom ni rien d’ elles puis vient la lueur de le lever de lune vers l’ est une large tache blanche qui grandit dans le ciel il y a si longtemps de tout cela que tayar avait oublié comment c’ était mais c’ est plus fort que toute la vie cela revient en lui le vide le purifie comme la faim et la soif PROPN ne bouge pas pour ne pas déplacer la pierre de la faim ",
"—nous verrons une fois dehors elle lui prit le bras comme toujours et ils se dirigèrent vers les quais ils passèrent ainsi par le quai de la mégisserie où la boutique de le marchand d’ oiseaux avait ses volets clos —à quel étage est -ce? —au premier —cela va faire des heureux "
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nous n’ emporterons de cette vallée de larmes que le souvenir de ce que nous y aurons souffert et ce souvenir même sera pour nous alors une source de pures jouissances vous le savez d’ ailleurs les afflictions nous sont ménagées par la divine providence ce sont des épreuves par lesquelles elle veut nous faire mériter sa bienveillance loin de nous en plaindre recevons -les comme un bienfait bénissons dieu de ce qu’ il nous fournit l’ occasion et le moyen de rentrer en grâce | [
"buvons jusqu’ à la lie le calice d’ amertume qu’ il nous présente et ne changeons point par nos murmures le breuvage salutaire en un poison mortel le sauveur si pur de tout péché le sauveur la sainteté a bien voulu pour nous laver de nos souillures et nous racheter endurer le plus atroce supplice verser jusqu’ à la dernière goutte de son sang comment après cela des pécheurs refuseraient -ils de porter leur croix faites un retour sur vous-mêmes descendez à le fond de votre conscience comptez les fautes dont vous vous ctes rendus coupables et vous ne vous plaindrez plus que votre fardeau soit trop pesant vous soulèverez votre croix avec courage vous l’ embrasserez avec amour vous serez heureux de pouvoir aider en quelque sorte le sauveur à le payer la rançon de votre délivrance oui c’ est un bonheur véritable d’ avoir quelque chose à le souffrir c’ est un bonheur d’ avoir été calomniés persécutés condamnés à la déportation ",
"jésus-christ PROPN nous dit de nous en réjouir parce que notre récompense dans les cieux en sera d’ autant plus grande: d’ ailleurs ajoute -t-il c’ est ainsi qu’ ont été persécutés les prophètes qui ont vécu avant vous rappelez -vous mes amis les martyrs de sébaste ils avaient durant la nuit la plus sombre été jetés nus à le milieu d’ un étang glacé et leurs persécuteurs avaient fait préparer sur le rivage un bain chaud pour ceux qui consentiraient à le sacrifier un seul se laissa vaincre il demanda qu’ on le portât à le bain chaud ou ̀ il comptait trouver le soulagement de ses douleurs et où il expira presque aussi tôt qu’ il fut entre ",
"plongés dans l’ étang les martyrs cependant avaient fait tous ensemble et à le haute voix cette prière: seigneur nous sommes entrés qua «rante à le combat ne permettez pas qu’ il y eu ait moins de de couronnés et une sentinelle posée sur le rivage avait vu des esprits célestes planant dans les airs et tenant de brillantes couronnes suspendues à le dessus de les martyrs ces couronnes étaient à le nombre de mais depuis qu’ un de les combattans s’ était si malheureusement retiré de la lice l’ une d’ elles mise à l’ écart semblait attendre et inviter quelqu’un à le venir en faire la conquête et moi aussi s’ écria alors le soldat en sentinelle je suis chrétien et je veux mourir chrétien puis se dépouillant de ses vêtemens il se précipita dans l’ étang glacé où il obtint la couronne qui venait de déterminer sa conversion n’ imitons pas celui qui déserte le champ de bataille notre fuite aurait d’ aussi funestes conséquences nous perdrions la récompense que nous– avons en perspective et à le lieu de trouver le remède à le nos douleurs nous nous préparerions d’ ét",
"mais imitons la constance la résignation le courage de ceux que n’ ébranle point la hideuse et cruelle image de la mort; imitons l’ impétueuse ardeur de le soldat qui se déclare chrétien afin de pouvoir mourir de la même manière et avoir part à la même récompense comme ces martyrs nous avons tous une brillante couronne à le dessus de nos têtes efforçons -nous mes frères de la mériter ces simples paroles firent une telle impression sur l’ esprit de mes auditeurs que dans la suite lorsqu’ il survenait quelque événement malheureux ils s’ armaient de patience de résignation et portaient en fidèles disciples de jésus-christ les croix sous lesquelles ils eussent auparavant succombé en les voyant souffrir un étranger les aurait cru insensibles ",
"mais en pénétrant le fond de leur âme il se serait convaincu que cette apparente insensibilité n’ était que le résultat de leur soumission à les décrets de la providence et de l’ empire qu’ ils étaient parvenus à le prendre sur eux-mêmes le soir nous chantâmes les vêpres et sauf les heures de nos repas et de courts instans donnés à la promenade dans notre île la journée fut comme elle le devait être entièrement consacrée à le seigneur de le moment que nous eûmes une chapelle les offices de les dimanches et fêtes furent régulièrement célébrés tous les jours immédiatement après la prière de le matin je disais la messe et bien que je n’ en impossise pas l’ obligation personne ne se serait volontairement privé de l’ entendre c’ est sans aucun doute à le cette piété fervente que sont dues toutes les bénédictions que dieu n’ a cessé de répandre sur nous depuis la fondation de notre colonie ",
"nous n’ avions découvert que fort peu de livres sur le vaisseau mais nos compagnons de déporta-– tion nous avaient encore laissé les plus essentiels la bible ancien et nouveau testament des heures spirituelles contenant outre l’ ordinaire de la messe des prières applicables à le toutes les circonstances de la vie eucologes l imitation de jésus-christ le combat spirituel la perfection chrétienne par le révérend et des méditations pour tous les jours de l’ année la lecture de ces excellens livres et les efforts que chacun fit pour mettre leurs conseils en pratique fortifièrent les âmes dans la vertu; on aima dieu par dessus toute chose et le prochain comme soi-même ce qui est selon jésus-christ accomplir la loi tout entière quel homme à le ma place en réfléchissant sur le passé et jetant les yeux sur la vie présente de ces âmes pieuses ne se serait pas comme moi persuadé de plus en plus que dieu avait eu sur nous de secrets desseins ",
"cette proscription dans un temps où l’ impiété régnait seule en france dans un temps où les gens de bien étaient obligés de cacher leur vertu avec autant de soin que les autres hommes mettaient d’ ostentation dans leurs vices ces vents déchaînés ces flots soulevés ce naufrage sur une côte déserte ces chrétiens qui se résignent se pressent à le pied de l’ autel se purifient de leurs moindres taches à le tribunal sacré de la pénitence s’ approchent avec amour de la table sainte tout cela pour peu qu’ on eût de clairvoyance n’ aurait -il pas indiqué que dieu avait voulu se former un nouveau peuple un peuple qui séparé des méchans pût l’ adorer et le bénir sans contrainte chanter ses louanges à le haute voix lui rendre publiquement hommage sans être pour cela traîné à l’ échafaud l’ âme de mes compagnons était de même que la mienne pénétrée de cette conviction et nous faisions de notre mieux pour répondre dignement à les vues que la providence avait sur nous dans les premiers jours de notre naufrage plusieurs d’ entre nous étaient vivement préoccupé",
"une grande quantité de kïscuit fourmillant de vers tombait en pourriture la plupart de les farines étaient avariées par les eaux il s’ y était établi une sorte de fermentation putride qui les dénaturait à le point qu’ il devenait absolument impossible d’ en faire usage et que les volailles mêmes refusaient d’ y toucher de si grands dégâts faisaient naître de sombres pressentimens vainement le docteur représentait que nous avions des filets pour la pêche des armes et de la poudre pour la chasse que nous étions sous une latitude où le sol fournit de lui-même à le tous les besoins rien ne pouvait rendre le calme à les esprits effrayés l’ inventaire de ce que contenait le navire fut seul capable de relever le moral de nos compagnons nous trouvâmes en effet qu’ il restait encore de le biscuit et de la farine bien conservés pour la subsistance d’ une année ",
"nous avions en outre sacs de blé de pommes de terre de riz de haricots que nous pouvions semer dans notre île et dont la récolte assurerait seule notre existence dès que nous eûmes achevé notre chapelle je proposai de nous mettre à le labourer autour de notre habitation pour y faire les semailles mais le docteur qui n’ était pas de mon avis fit ajourner l’ exécution de ce projet si nous confions dit -il; nos graines à la terre et qu’ elles parviennent à le germer la sécheresse les fera sûrement périr: attendons l’ hiver c’est-à-dire la saison de les pluies ce temps leur sera plus favorable elles germeront prendront de l’ accroissement et quand le soleil reparaîtra ses rayons moins ardens à le lieu de les dessécher les feront mûrir nous nous en rapportâmes à ses lumières et en attendant l’ époque de les semailles nous résolûmes d’ explorer de nouveau le pays afin de mieux connaître toutes les ressources qu’ il pouvait nous offrir "
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"il rentre passe sa redingote tâte dans les poches pour s’ assurer que le passe-partout s’ y trouve et le casse-tête américain sans lequel aucun tarasconnais ne se hasarde par les rues après la retraite puis il appelle: pascalon pascalon mais pas trop fort de peur de réveiller la vieille dame presque enfant et déjà chauve comme s’ il portait tous ses cheveux dans sa barbe frisée et blonde l’ élève pascalon avait l’ âme exaltée d’ un séide le front en dôme des yeux de chèvre folle et sur ses joues poupines les tons délicats croustillants et dorés d’ un petit pain de beaucaire à les grands jours de les fêtes alpestres c’ est à lui que le club confiait sa bannière et l’ enfant avait voué à le p.c.a. une admiration frénétique l’ adoration brûlante et silencieuse de le cierge qui se consume à le pied de l’ autel en temps de pâques ",
"mais vous n’ êtes pas malheureux vous y arriverez pour le traînage vos armes messieurs il n’ y avait pas de résistance à le faire les officiers rendirent leurs épées continua conduis ces messieurs dans la cabine de le lieutenant nous avons besoin de celle-ci pour une dame ",
"il éprouvait beaucoup de gêne à se voir ainsi adorer et ce n’ eût plus été un effort pour lui de s’ éloigner s’ il avait espéré qu’ on voulût bien le laisser partir sans quelque crise de nerfs a cause de vous reprit lucile mon malheur me force de tenir des discours étranges mais que m’ importe à le présent un peu plus ou moins d’ humiliation et de honte ",
"—vous oubliez que nous n’ avons pas de raisons de le questionner aucune loi fédérale ou autre n’ oblige les passagers qui débarquent à se précipiter sur-le-champ dans les bras de leur père et celui-ci n’ a jamais porté plainte ni signalé la disparition de son fils à la police une question —à condition qu’ elle soit discrète qui fait les frais d’ une suite luxueuse à le saint-régis comme vous dites d’ un appartement de ou pièces occupe -t-il personnellement une chambre qui ressemble à une chambre de bonne chez nous et travaille -t-il sur une table en bois blanc alors que son secrétaire trône derrière un riche bureau d’ acajou? ",
"la visière était en cuir bouilli les témoins ne précisèrent pas si le projectile fait d’ un alliage de cuivre et de tungstène frappa le front au-dessus ou au-dessous de la visière toutefois ses jumelles de capitaine que l’on renvoya par la suite à la veuve étaient intactes ce qui laisse supposer que la balle frappa assez haut à le moins qu’ il n’ en ait pas fait usage en cet instant les tenant simplement d’ une main posée sur sa cuisse ou pendant à son côté toujours est -il qu’ on peut présumer qu’ emportant avec elle de les fragments de cuir et de tissu l’ ogive de métal brûlant fracassa l’os frontal et un peu tordue par le choc alla se loger avec quelques esquilles dans le cerveau la mort fut certainement instantanée ",
"—tu parais fatigué c’ est difficile elle sentait de le découragement dans sa voix il niera jusqu’ à le bout sans donner la moindre prise c’ est le plus beau spécimen d’ imbécile buté que j’ aie eu en face de moi —et le toubib je vais prendre de ses nouvelles en effet il appela ensuite l’ hôtel-dieu et eut la garde de nuit de la chirurgie à l’ appareil il dort non il ne souffre pas le professeur est passé le voir après dîner et le considère comme hors de danger il a parle —avant de s’ endormir il m’ a demandé à le boire il n’ a rien dit d’ autre —non ",
"—quel magot? —les économies de ma grand-tante elle devait en avoir un bon paquet car elle ne dépensait presque rien son deuxième mari lui aussi avait fait des économies ma mère va enfin avoir sa petite maison il entrouvrait les volets qui laissaient pénétrer un rayon de soleil ",
"me demande le grand écrivain en caressant sa barbe blanche moi quand j\\' écris un roman qui se passe à le berlin je ne vais pas à le berlin pour écrire c\\' est que je fais de l\\ ancien roman je laisse la nouveauté à les jeunes comme vous un peu plus tard à le thom\\'s bar réchauffé par un feu de cheminée et une frozen j\\' envisage de demander ma fiancée en mariage pour que ce livre finisse bien ",
"s’ écria gabriel répliqua et a coûte plus cher voulait qu’ on courût chercher le commissaire PROPN s’ y opposa il avait sans doute son plan il dit: ne soyons pas ridicules tout paris rirait ",
"hier soir vous me parliez comme il faut une nuit a -t-elle suffi pour nous replonger jusqu’ à le cou dans l’ ennui de les cérémonieuses formules mais qui avons -nous la ̀? PROPN se tourna en souriant vers roger –j’ ai l’ honneur de vous présenter pylade dit -il fit gaiement montalt le vrai pylade –le vrai pylade –le compagnon de les courses poétiques dans la grande allée de les châtaigniers l’ enfant de le romanesque manoir l’ amoureux de l’ autre ange "
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je suis dans mon rôle répondit le duc quand on a nom jean de bourgogne et qu’ on est le cousin de le roi de france il est permis de traîner après soi à le bal et à le table les soucis de la politique et de l’ ambition —très bien mon cher mais tandis que le duc joue son rôle historique à le quoi songe s’ il vous plaît le beau seigneur PROPN le duc tressaillit | [
"—page dit -il tu te trompes —nenni car c’ est moi qui ai distribué les costumes les pages sont menteurs et les amoureux discrets en paroles et indiscrets en actions —oh monsieur le sentencieux expliquez -vous de grâce j’ y compte ",
"les pages sont bavards vous êtes discret mon cher sire car vous refusez de me dire le secret de vos rêveries vous êtes indiscret aussi car à le votre attitude je le devine aisément et lis dans vos yeux à le travers les grilles de le heaume —ah vraiment et que lisez -vous —ceci quand on est gentilhomme et vous l’ êtes ",
"ambassadeur d’ un grand monarque et vous l’ êtes encore beau et spirituel vous croyez l’ être —impertinent peut-être l’ êtes-vous on se dit surtout à le château de coarasse l’ ennui est un rude compagnon et pour le dompter un peu d’ amour le page s’ arrêta et rit sous son masque —après demanda le duc de bourgogne —alors on cherche autour de soi une femme une femme jeune belle spirituelle haut située car mon beau sire un ambassadeur ne peu pas descendre à les camérières ou à les femmes de gouverneurs ",
"la dame de ses pensées doit être à le moins duchesse sinon reine le duc tressaillit et regarda le page avec défiance fosseuse boude pepa pleure commence un conte et bavolet s’ avoue qu’ il est à la fois le plus heureux et le plus infortuné de les pages garda un moment le silence puis il attacha son œil d’ aigle sur le page qui riait sous son masque dit -il nous paraissons savoir bien des choses je sais tout par exemple je suis un lutin déguisé en page —eh bien ",
"mon petit lutin continue ton babil est charmant —or à le coarasse il y a reines pour une —quelle plaisanterie l’ une qui est reine de droit et qu’ on nomme madame marguerite l’ autre qui est reine de fait car elle narre des contes à le roi et le roi l’ écoute en riant elle se nomme mam’selle fosseuse —vraiment fit le duc avec bonhomie ",
"—or reprit le page un diplomate est un homme profond il fait de la politique partout même en amour le faux duc de bourgogne recula d’ un pas et eut un mouvement d’ inquiétude —vous sentez mon cher sire qu’ un grand roi comme celui de les espagnes ne se plaît point à le envoyer un ambassadeur à un roitelet comme celui de navarre sans un petit but bien ténébreux une mission bien secrète dont son ambassadeur qui est beau brave et coureur d’ aventures s’ acquittera sans paraître y toucher et sans cesser de s’ occuper de galanterie —hum pensa voici un page perspicace jouons serré —ce qui fait continua le page que l’ ambassadeur tandis qu’ on danse autour de lui se réfugie en un coin et médite et le page moqueur prit une attitude pensive qui imitait merveilleusement celle qu’ avait naguère le faux duc de bourgogne ",
"—en politique poursuivit -il il est bon de savoir un peu les secrets de tout le monde des rois surtout où diable le roi de navarre a -t-il déposé les siens est -ce la reine de la main droite ou la reine de la main gauche qui en a la clé —bon pensa cette femme parle trop pour n’ avoir point envie de se vendre achetons -la —page mon bel ami dit -il d’ une voix caressante c’ est bien ennuyeux coarasse n’ est -ce pas ",
"—oh oui —et mieux vaudrait pour une belle dame comme ta sœur si tu en as une un joli retrait à le madrid ou à l’ escurial un tabouret à la cour un mari gentilhomme et magnifique un carrosse à le mules une nuée de valets des diamants par ruisseaux des basquines de velours à le soutaches d’ or par centaine un peigne d’ ivoire à le filigranes d’ argent oui murmura le page avec un soupir de convoitise qui donna le change à le gaëtano mais peut-être n’ as-tu pas de sœur ",
"—si fait dit le page j’ en ai une —eh bien nous verrons murmura le diplomate que me disais -tu donc tantôt le page prit un ton confidentiel —je disais fit -il tout bas que le beau gaëtano en diplomate habile qu’ il est voudrait bien avoir la clé de les secrets de le roi et qu’ il ne sait encore si cette clé se trouve chez madame marguerite ou chez mam’selle fosseuse —vraiment tu disais cela "
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"mais comme les voyageurs en somme se comportaient comme tout le monde il n’ y avait rien à le dire ils prenaient l’ omnibus contemplaient descendaient remontaient sur le suivant pendant ce temps la famille de le graveur héraldique poursuivait son repas sans se douter que jeunes gens les suivaient avec tant d’ attendrissement après le bœuf était venu le gigot et puis des haricots et puis de la salade et puis le dessert à ce moment -là le temps devenant plus frais on ferma la fenêtre une de les jeunes filles se mit à le piano ",
"mais il confond murmura -t-elle sans doute y a -t-il un savant français qui porte ce nom mais est que diplomate il ne connaît pas un mot de sciences et encore bien moins d\\' astronomie et tout de suite la vérité lui apparut le vieillard n\\' avait pas écouté une syllabe de toutes les explications qu\\ elle lui avait données quelque problème astronomique avait sans doute sollicité son esprit et seul le nom de flammermont le dernier mot prononcé par séléna avait pu attirer son attention ",
"son père l’ avait devancé en âge il parlait bien connaissait des mots que lui ignorait il recevait de nombreux courriers tous les matins et l’ enfant se disait chaque soir en s’ endormant je dois apprendre plus de mots et lorsqu’ il passait devant la boîte à les lettres l’ enfant pensait je dois connaître plus de gens pour qu’ ils m’ envoient des lettres son père avait un travail et l’ enfant pensait moi aussi je dois avoir un travail c’ était une forme d’ écoulement le père passant dans le fils une manière de porter la montre une façon de se tortiller les cheveux l’ enfant n’ était bien souvent pas même conscient de tout ce qui s’ écoulait de le père en lui il grandissait il devenait chaque jour plus fort et lorsque des amis venaient chez eux et remarquaient une ressemblance et disaient par exemple c’ est incroyable on croirait voir ton père l’ enfant se bouchait les oreilles ",
"elle revint sur les recommandations qu\\ elle avait faites année précédente et sur la nécessité de garder de la modération dans toutes les affections même divines en me quittant elle me demanda si je comptais voir bientôt mes parents rien ne me faisait prévoir leur visite il y avait à le peine un mois que nous étions rentrées cependant jours après mme de le cange me dit mon enfant vous aurez le plaisir de voir madame votre grand\\'mère et votre chère maman aussi sans doute jeudi prochain ",
"–tout d’même non dit -il les affaires de mon maître avant justement le cocher l’ arrêtait devant une maison de banque il sauta de voiture y déposa sa lettre et continua ses courses ayant donné une nouvelle adresse à le son automédon mais il avait hâte d’ avoir fini ",
"en revenant à sa place ayant eu à le passer auprès de le baronnet elle s’ arrêta devant lui entre sir et l’ enfant eut lieu alors le dialogue suivant: je n’ aime pas la pluie et vous moi je l’ aime mademoiselle geneviève oh serait -ce par hasard bizarrerie originalité non c’ est reconnaissance ",
"un désir qui n’ avait pas forcément besoin de sa satisfaction génitale ai -je cru bon de préciser achevant par là de semer le trouble chez les convives et sans me faire comprendre mieux ma liberté passant pour un privilège d’ écrivain dont il était clair que j’ abusais et qui confinait ce soir-là à le scandale celui de pouvoir tout dire ce qui me condamnait à une solitude dont je n’ imaginais pas ce qu’ elle serait ans auparavant lorsque je rêvais de devenir écrivain et que j’ acceptais les conditions d’ une telle destinée entré déjà dans une recherche qui n’ est pas comme je l’ ai longtemps cru la quête de ce que je suis et qui dépend trop des circonstances et de le rapport plus ou moins difficile que nous entretenons avec le temps qui passe mais celle de mes origines écrire revenant à le donner cours à la sourde voix de le sang dont nous sommes le murmure l’ autre corollaire de ma liberté est la réprobation plus ou moins grande dont je suis généralement l’ objet comme ce fut le cas à le cours de ce dîner ou ̀ je m’ étais mis à le parler dans un silence so",
"je fus d’ ailleurs surpris de constater à le quel point les trucages utilisés dans les films gore étaient peu onéreux la version intégrale de mon court métrage fut projetée quelques mois plus tard dans le cadre de l’ étrange festival et c’ est alors que les propositions cinématographiques commencèrent à le affluer curieusement je fus recontacté par jamel debbouze qui souhaitait sortir de son personnage comique habituel pour interpréter un un vraiment méchant son agent lui fit vite comprendre que ce serait une erreur et finalement rien ne s’ est fait mais l’ anecdote me paraît significative pour mieux la situer il faut se souvenir qu’ en ces années les dernières années d’ existence d’ un cinéma français économiquement indépendant les seuls succès attestables de la production française les seuls qui pouvaient prétendre sinon rivaliser avec la production américaine de le moins couvrir à le peu près leurs frais appartenaient à le genre de la comédie subtile ou vulgaire les pouvaient marcher ",
"debout entre eux les regardant haussant l’ épaule et s’ esclaffant se tenait mon fils le sergent à le régiment de aimon-michel le sacripant ce n’ est pas un mauvais enfant il ne pouvait tenir en place et tournait comme un loup en cage tambourinait sur les carreaux ou fredonnait tayaut tayaut s’ arrêtait pour dévisager les aînés qui disputaient leur éclatait de rire à le nez ou leur coupait brutalement la parole pour proclamer que moutons qu’ ils soient ou non marqués d’ une croix rouge ou bleue s’ ils sont bien gras sont toujours bons et qu’ on saura le leur montrer nous en avons mangé bien d’ autres anisse mon dernier garçon le regardait horrifié anisse le très bien nommé qui n’ a pas la poudre inventé les discussions l’ inquiètent rien à le monde ne l’ intéresse ",
"un jeudi je l' ai vu sur le prado dans une automobile à le pétrole avec un pardessus en peau d' ours s' il voulait il n' aurait pas besoin de faire le professeur seulement ç a lui plaît d' embêter le monde moi dit lagneau il m' a déjà collé pour jeudi il ne faut pas que ç a t' étonne dit l' autre "
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tout cela s’ expliquera quelque jour toutefois il faut observer que jamais jusqu’ alors ni harry ni son père n’ avaient été en butte à un acte de violence .si la pierre tombée ce jour même à les pieds de james avait été lancée par la main d’ un malfaiteur c’ était le premier acte criminel de ce genre.james interrogé fut d’ avis que cette pierre s’ était détachée de la voûte de la galerie mais PROPN n’ admit pas une explication si simple la pierre suivant lui n’ était pas tombée elle avait été lancée à le moins de rebondir elle n’ eût jamais décrit une trajectoire si elle n’ eût été mue par une impulsion voyait donc là une tentative directe contre lui et son père ou même contre l’ ingénieur | [
"après ce qu’ on sait peut-être conviendra -t-on qu’ il était fondé à le croire.midi sonnait à la vieille horloge de bois de la salle lorsque PROPN et ses compagnons quittèrent le cottage .la lumière pénétrant à le travers le puits d’ aération éclairait vaguement la clairière la lampe d’ harry eût été inutile alors mais elle ne devait pas tarder à le servir car c’ était vers l’ extrémité même de la fosse dochart que le vieil overman allait conduire l’ ingénieur après avoir suivi sur un espace de milles la galerie principale les explorateurs on verra qu’ il s’ agissait d’ une exploration arrivèrent à l’ orifice d’ un étroit tunnel c’ était comme une contre-nef dont la voûte reposait sur un boisage tapissé d’ une mousse blanchâtre elle suivait à le peu près la ligne que traçait à le pieds au-dessus le haut cours de le forth .pour le cas eût été moins familiarisé qu’ autrefois avec le dédale de la fosse dochart lui rappelait les dispositions de le plan général en les comparant à le tracé géographique de le sol.james et marchaient donc en causant .e",
"il cherchait en projetant brusquement de vifs éclats lumineux vers les sombres anfractuosités à le découvrir quelque ombre suspecte irons -nous loin ainsi vieux simon demanda l’ ingénieur encore un demi-mille monsieur james autrefois nous aurions fait cette route en berline sur les tramways à le traction mécanique mais que ces temps sont loin nous nous dirigeons donc vers l’ extrémité de le dernier filon demanda PROPN oui ",
"je vois que vous connaissez encore bien la mine eh simon répondit l’ ingénieur il serait difficile d’ aller plus loin si je ne me trompe en effet monsieur james c’ est là que nos rivelaines ont arraché le dernier morceau de houille de le gisement je me le rappelle comme si j’ y étais encore c’ est moi qui ai donné ce dernier coup et il a retenti dans ma poitrine plus violemment que sur la roche ",
"tout n’ était plus que grès ou schiste autour de nous et quand le wagonnet a roulé vers le puits d’ extraction je l’ ai suivi le cœur ému comme on suit un convoi de pauvre il me semblait que c’ était l’ âme de la mine qui s’ en allait avec lui la gravité avec laquelle le vieil overman prononça ces paroles impressionna l’ ingénieur bien près de partager de tels sentiments ce sont ceux de le marin qui abandonne son navire désemparé ceux de le laird qui voit abattre la maison de ses ancêtres avait serré la main de simon mais à son tour celui-ci venait de prendre la main de l’ ingénieur et la pressant fortement ce jour-là nous nous étions tous trompés dit -il ",
"non la vieille houillère n’ était pas morte ce n’ était pas un cadavre que les mineurs allaient abandonner et j’ oserais affirmer monsieur james que son cœur bat encore parlez donc simon vous avez découvert un nouveau filon s’ écria l’ ingénieur qui ne fut pas maître de lui ",
"je le savais bien votre lettre ne pouvait signifier autre chose une communication à le me faire et cela dans la fosse dochart et quelle autre découverte que celle d’ une couche carbonifère aurait pu m’ intéresser monsieur james je n’ ai pas voulu prévenir un autre que vous et vous avez bien fait simon mais dites -moi comment par quels sondages vous vous êtes assuré écoutez -moi monsieur ",
"ce n’ est pas un gisement que j’ ai retrouvé qu’ est -ce donc c’ est seulement la preuve matérielle que ce gisement existe et cette preuve pouvez -vous admettre qu’ il se dégage de le grisou de les entrailles de le sol si la houille n’ est pas là pour le produire non certes répondit l’ ingénieur pas de charbon pas de grisou il n’ y a pas d’ effets sans cause comme il n’ y a pas de fumée sans feu et vous avez constaté à le nouveau la présence de l’ hydrogène un vieux mineur ne s’ y laisserait pas prendre j’ ai reconnu là notre vieil ennemi le grisou mais si c’ était un autre gaz dit PROPN ",
"le grisou est presque sans odeur il est sans couleur il ne trahit véritablement sa présence que par l’ explosion monsieur james répondit voulez -vous me permettre de vous raconter ce que j’ ai fait et comment je l’ ai fait à ma façon en excusant les longueurs connaissait le vieil overman et savait que le mieux était de le laisser aller monsieur james reprit depuis ans il ne s’ est pas passé un jour sans qu’ harry et moi nous ayons songé à le rendre à la houillère son ancienne prospérité non pas un jour s’ il existait encore quelque gisement nous étions décidés à le découvrir quels moyens employer ",
"les sondages cela ne nous était pas possible mais nous avions l’ instinct de le mineur et souvent on va plus droit à le but par l’ instinct que par la raison de le moins c’ est mon idée que je ne contredis pas répondit l’ ingénieur or voici ce qu’ PROPN avait une ou fois observé pendant ses excursions dans l’ ouest de la houillère des feux qui s’ éteignaient soudain apparaissaient quelquefois à le travers le schiste ou le remblai de les galeries extrêmes par quelle cause ces feux s’ allumaient -ils je ne pouvais et je ne puis le dire encore "
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"c’ était alors le créancier et le débiteur qui s’ observaient mutuellement le père sachant que la pension était forte était en proie à une vive inquiétude de savoir si elle lui serait exactement payée le fils de son côté tâchait de deviner à l’ air de son père s’ il n’ aurait pas en lui un créancier dur et exigeant cependant tout alla passablement bien la première et la seconde année les articles de la pension furent assez exactement payés à le leurs diverses échéances ",
"a chaque voyage à le venise il louait sur le pont de le rialto une boutique il y répandait pour un millier de francs de fanfreluches plus tapageuses que celles de les boutiques voisines si bien que toutes les belles filles de venise y venaient montrer leur figure à le bout de jours le commerce avait été si bon qu’ il ne restait rien dans la boutique ni rie dans la poche de ziem mais les belles filles avaient posé sans le savoir ziem remportait croquis une monnaie de nabab ",
"elle était d’ abord avec sa mère mais celle-ci ne savait pas bien nager et puis elle était gênée comme toujours dans ces cas-là par sa jupe pour moi j’ ai dû me dévêtir machinalement on m’ appelait pour prendre place dans le canot suivant ",
"quitter florence tes études tes plaisirs pour revenir avec moi à le neuilly te faire le témoin de les souffrances de ma pauvre soeur et partager mes inquiétudes et celles de ma mère n’ est -ce pas là le plus triste échange en supposant qu’ il y ait du mérite à le éprouver un sentiment tout à le fait involontaire mon cher amédée tu t’ exagérerais encore ce que mon amitié fait pour toi quand ta soeur ira mieux ne pourrons -nous pas reprendre le chemin de cette italie que nous venons de quitter? espérons que les craintes exprimées dans la lettre de ta mère n’ ont aucun fondement —je le saurai dit amédée et il frappa de le fouet qu’ il tenait à la main le cheval qui redoubla de vitesse; ",
"mettez -moi à le courant comme disait le gars qu’ on faisait asseoir sur la chaise électrique je m’ arrête un bout de moment manière de me dégager un peu la fraisure mais cet air que j’ avale est volatil a peine vous vous en offrez un bol qu’ il se barre de vos éponges je file un coup de périscope tournant sur la nature engourdie ",
"—ah oui je sais vous m’ avez écrit à le ce propos monsieur massiban il s’ agit n’ est -ce pas d’ un livre ou il est question d’ une aiguille et qui me viendrait d’ un ancêtre? en effet —je vous dirai que mes ancêtres et moi nous sommes brouillés on avait de drôles d’ idées en ce temps-là moi je suis de mon époque ",
"son attente ne fut pas trompée car une formidable explosion de cris confus approbateurs fit trembler les vieilles murailles de la salle parlez! parlez le sédentaire –vive l’ escargot de rempart! une grande nouvelle doit être la mort de PROPN le tumulte fut bientôt réprimé par des chut! prolongés et le silence se rétablit peu\\n' à le peu –citoyens reprit l’ homme à la nouvelle je vous annonce il s’ arrêta encore en acteur consommé qui veut prendre un dernier temps avant lancer le mot à le effet ",
"elle se surprenait à le nier que cela fût possible et elle fermait les paupières en priant bouddha de l’ arracher à le cet atroce cauchemar mais en rouvrant les yeux ses regards s’ arrêtaient sur les murs de sa cellule et elle ne pouvait plus douter de son infortune bientôt la nuit vint et avec elle une nouvelle série de terreurs qui pour être d’ une autre nature que celles dont elle avait souffert jusque-là ne furent ni moins douloureuses ni moins épouvantables elle était seule dans ce lieu infamant abandonnée de tous peut-être à la merci de ce personnage terrible dont sa pensée ne pouvait chasser le souvenir sinistre l’ étroite lucarne de son cachot ne laissait arriver jusqu’ à le elle que quelques rayons tremblants de les feux qui éclairaient la prison et bien qu’ elle mourût de faim elle n’ osait bouger pour atteindre la galette de riz et la cruche d’ eau qu’ elle se rappelait avoir vues dans un coin en prenant possession de sa triste demeure ",
"il retrouvait sa vénération douce pour sa mère dont il lui semblait avoir purifié un peu vengé aussi la mémoire par cette exécution dédaigneuse donc son destin venait d’ être fixé ce soir à le tout jamais il resterait le ramuntcho d’ autrefois le fils de PROPN joueur de pelote et contrebandier libre affranchi de tout ne devant ni ne demandant rien à le personne et il se sentait rasséréné sans remords sans frayeur non plus dans cette maison mortuaire d’ où les ombres venaient de disparaître apaisées maintenant et amies chapitre a la frontière dans un hameau de montagne nuit noire vers une heure de le matin; ",
"je pris la place de ce frère et je passai un jour à le milieu de les travailleurs mais auparavant de dire à le votre éminence ce que j’ ai vu et fait pendant cette journée je dois lui rendre un compte exact des difficultés naturelles qu’ elle trouvera sur son passage en lui faisant connaître autant que possible celles qu’ elle doit combattre et celles qu’ elle doit éviter PROPN d’ où j’ ai l’ honneur d’ écrire à le votre éminence est le dernier bourg qui appartienne à le roi à un quart de lieue à le delà se trouve la borne qui sépare le dauphiné de le piémont un peu plus avant dans les terres de le duc de savoie on rencontre un énorme rocher escarpé de tous côtés abordable par une seule rampe étroite environnée elle-même de précipices charles-emmanuel regarde cette roche comme une fortification naturelle opposée à la marche de les français et y entretient une garnison "
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un batelet qui traverse le rhin à le cet endroit PROPN avec ses petits avirons y fait un bruit formidable en fermant les yeux on croirait entendre passer une galère de malte avec ses grosses rames remuées chacune par forçats enchaînés en descendant de le chat avant de quitter PROPN il faut aller voir dans une vieille rue parallèle à le rhin une charmante maison de la renaissance allemande fort dédaignée de ses habitants bien entendu puis on tourne à le droite on passe un pont de torrent et l'on s' enfonce à le bruit de les moulins à le eau dans la vallée-suisse superbe ravin presque alpestre formé par la haute colline de et par l' une de les arrière-croupes de le lurley c' est une délicieuse promenade que la vallée-suisse | [
"on va on vient on visite les villages d' en haut on plonge dans d' étroites gorges tellement sombres et désertes que j' ai vu dans l' une d' elles la terre fraîchement remuée et le gazon bouleversé par la hure d' un sanglier ou bien on suit le bas de la ravine entre des rochers qui ressemblent à des murs cyclopéens sous les saules et les aunes seul englouti profondément dans un abîme de feuilles et de fleurs on peut errer et rêver toute la journée et écouter comme un ami admis en tiers dans le tête-à-tête la causerie mystérieuse de le torrent et de le sentier puis si l'on se rapproche de les routes à le ornières des fermes et des moulins tout ce qu' on rencontre semble arrangé et groupé d' avance pour meubler le coin d' un paysage de le poussin c' est un berger demi-nu seul avec son troupeau dans un champ de couleur fauve et soufflant des mélodies bizarres dans une espèce de lituus antique ",
"c' est un chariot traîné par des bœufs comme j' en voyais dans les vignettes de le virgile herhan que j' expliquais dans mon enfance entre le joug et le front de les bœufs il y a un petit coussinet de cuir brodé de fleurs rouges et d' arabesques éclatantes ce sont de jeunes filles qui passent pieds nus coiffées comme des statues de le bas-empire j' en ai vu une qui était charmante elle était assise près d' un four à le sécher les fruits qui fumait doucement ",
"elle levait vers le ciel ses grands yeux bleus et tristes découpés comme amandes sur son visage bruni par le soleil son cou était chargé de verroteries et de colliers artistement disposés pour cacher un goître naissant avec cette difformité mêlée à le cette beauté on eût dit une idole de l' inde accroupie près de son autel tout à le coup on traverse une prairie les lèvres de le ravin s' écartent et l'on voit surgir brusquement à le sommet d' une colline boisée une admirable ruine ce schloss c' est le reichenberg ",
"c' est PROPN que vivait pendant les guerres de le droit manuel de le moyen âge un de les plus redoutables entre ces chevaliers bandits qui se surnommaient eux-mêmes fléaux de le pays la ville voisine avait beau se lamenter l' empereur avait beau citer le brigand blasonné à la diète de l' empire l' homme de fer s' enfermait dans sa maison de granit continuait hardiment son orgie de toute-puissance et de rapine et vivait excommunié par l' eglise condamné par la diète traqué par l' empereur jusqu' à le ce que sa barbe blanche lui descendit sur le ventre je suis entré dans le reichenberg il n' y a plus rien dans cette caverne de voleurs homériques que des scabieuses sauvages l' ombre déchirée de les fenêtres errant sur les décombres ou vaches qui paissent l' herbe de les ruines un reste d' armoiries mutilées par le marteau au-dessus de la grande porte et et là sous les pieds de le voyageur des pierres écartées par le passage de les reptiles j' ai aussi visité derrière la colline de le reichenberg quelques masures aujourd'hui à le peine visibles d' un village disparu",
"voici ce que c' était que le village de les barbiers le diable qui en voulait à le frédéric barberousse à le cause de ses nombreuses croisades eut un jour l' idée de lui couper la barbe c' était là une vraie niche magistrale fort convenable de diable à le empereur il arrangea donc avec une dalila locale je ne sais quelle trahison invraisemblable à le moyen de laquelle l' empereur barberousse passant à le bacharach devait être endormi puis rasé par un de les nombreux barbiers de la ville or barberousse n' étant encore que duc de souabe avait obligé de le temps de ses amours avec la belle gela une vieille fée de la wisper qui résolut de contrecarrer le diable la petite fée grosse comme une sauterelle alla trouver un géant très-bête de ses amis et le pria de lui prêter son sac ",
"le géant y consentit et s' offrit même gracieusement à le accompagner la fée ce qu' elle accepta la petite fée se grandit probablement un peu puis alla à le bacharach dans la nuit même qui devait précéder le passage de barberousse prit un à un tous les barbiers de la ville pendant qu' ils dormaient profondément et les mit dans le sac de le géant après quoi elle dit à le géant de charger ce sac sur ses épaules et de l' emporter bien loin n' importe où le géant qui à le cause de la nuit et de sa bêtise n' avait rien vu de ce qu' avait fait la vieille lui obéit et s' en alla à le grandes enjambées par le pays endormi avec le sac sur son dos cependant les barbiers de bacharach cognés les uns contre les autres commencèrent à se réveiller et à le grouiller dans le sac ",
"le géant de s' effrayer et de doubler le pas comme il passait par-dessus le reichenberg et qu' il levait un peu la jambe à le cause de la grande tour un de les barbiers qui avait son rasoir dans sa poche l' en tira et fit à le sac un large trou par lequel tous les barbiers tombèrent un peu gâtés et meurtris dans les broussailles en poussant d' effroyables cris le géant crut avoir sur son dos un nid de diables et se sauva à le toutes jambes le lendemain quand l' empereur passa à le bacharach il n' y avait plus un barbier dans le pays; et comme belzébuth y arrivait de son côté un corbeau railleur perché sur la porte de la ville dit à le sire diable mon ami tu as à le milieu de le visage une chose très-grosse que tu ne pourrais voir dans la meilleure glace c'est-à-dire un pied de nez depuis cette époque il n' y a plus de barbiers à le bacharach le fait certain c' est qu' aujourd'hui même il est impossible d' y trouver un frater tenant boutique ",
"quant à les barbiers escamotés par la fée ils s' établirent à l' endroit même ou ils étaient tombés et y bâtirent un village qu' on nomma le village de les barbiers c' est ainsi que l' empereur dit barberousse conserva sa barbe et son surnom outre la souris et le chat le lurley la vallée-suisse et le reichenberg il y a encore près de saint-goar le rheinfels dont je vous ai dit un mot tout à l' heure toute une montagne évidée à l' intérieur avec des crêtes de ruines sur sa tête ou étages d' appartements et de corridors souterrains qui paraissent avoir été creusés par des taupes colossales ",
"d' immenses décombres des salles démesurées dont l' ogive a pieds d' ouverture; cachots avec leurs oubliettes pleines d' une eau croupie qui résonne plate et morte à le choc d' une pierre le bruit de les moulins à le eau dans la petite vallée derrière le château et par les crevasses de la façade le rhin avec quelque bateau à le vapeur qui vu de cette hauteur semble un gros poisson vert à les yeux jaunes cheminant à le fleur d' eau et dressé à le porter sur son dos de les hommes et de les voitures un palais féodal de les landgraves de hesse changé en énorme des embrasures de canons et de catapultes qui ressemblent à le ces loges de bêtes fauves de les vieux cirques romains où l' herbe pousse "
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"solide sur ses lourdes bottes que le portier de l’ hôtel lui avait ferrées le matin même de gros clous expert à se servir de son piolet c’ est à le peine s’ il eut besoin de la main d’ un de ses guides moins pour le soutenir que pour lui montrer le chemin les lunettes fumées atténuaient la réverbération de le glacier qu’ une récente avalanche poudrait de neige fraîche où des petits lacs d’ un vert glauque s’ ouvraient et glissants et traîtres; et très calme assuré par expérience qu’ il n’ y avait pas le moindre danger tartarin marchait le long de les crevasses à les parois chatoyantes et lisses s’ approfondissant à l’ infini passait à le milieu de les séracs avec l’ unique préoccupation de tenir pied à l’ étudiant suédois intrépide marcheur dont les longues guêtres boucles d’ argent s’ allongeaient minces et sèches et de la même détente à le côté de son alpenstock qui semblait une troisième jambe et leur discussion philosophique continuant en dépit des difficultés de la route on entendait sur l’ espace gelé sonore comme la largeur d’ une rivière une b",
"la marée baissait on n\\ entendait presque plus la mer rien n\\' égalait le vague de ce paysage perdu un côté vers le large marin de autre à horizon brumeux de les landes dans une poussière de perle christel était devenue songeuse entraînée à le fil d\\' une pensée triste elle parlait par bribes de phrases avec de grands intervalles de silence peut-être ai -je tort de me le dire dire ses pensées est toujours un peu prononcer un vœu mais je suis destinée je crois à le saccager ma vie ",
"il courut à le fourche: la veuve et ses amoureux n’ étaient pas de retour non plus que le père léonard la servante lui dit qu’ une jeune fille et un enfant étaient venus le demander mais que ne les connaissant pas elle n’ avait pas voulu les recevoir et leur avait conseillé d’ aller à le mers –et pourquoi avez -vous refusé de les recevoir? dit germain avec humeur on est donc bien méfiant dans ce pays-ci qu’ on n’ ouvre pas la porte à le son prochain dame répondit la servante dans une maison riche comme celle-ci on a raison de faire bonne garde ",
"dans sa pauvre tête les idées se heurtaient un peu et tout son être était envahi par une faiblesse étrange .mais PROPN ne la laissa pas en repos elle se mit à la plaisanter méchamment sur ce qu’ elle appelait sa conquête en insistant d’ autant plus qu’ elle voyait la pénible émotion de sa cousine un coup fut tout à le coup frappé à la porte et les jeunes filles virent entrer un homme d’ un certain âge à le type espagnol et à la physionomie sévère –c’ est vous qui êtes mademoiselle de brévys ",
"ses mains tremblaient et la plante de ses pieds lui paraissait appuyée sur des charbons ardents mais l’ exécution de son dessein était accompagnée de tant de bonheur qu’ il vit une espèce de prédestination dans cette faveur de le sort il ouvrit la fenêtre revint dans la chambre prit sa trousse y chercha l’ instrument le plus convenable pour achever son crime –quand j’ arrivai près de le lit me dit -il je me recommandai machinalement à le dieu à le moment ou ̀ il levait le bras en rassemblant toute sa force il entendit en lui comme une voix et crut apercevoir une lumière ",
"il en eut pour ans de fers qu’ il a subis à le bagne de brest libéré depuis cet homme que je ne nommerai pas bien qu’ il faille le proclamer innocent habite aujourd’hui paris chef d’ un établissement qu’ il fait prospérer excellent citoyen époux et père il vit heureux et pourtant peut s’ en est fallu que l’ injustice dont il avait été victime ne se soit prorogée par l’ effet d’ une surveillance contraire à le vœu de le code sous l’ empire de lequel il avait été condamné cette surveillance je reçus l’ ordre de l’ exercer mais je ne prêtai point mon ministère à le cet abus de pouvoir qui sous mon successeur a failli recevoir son accomplissement un si révoltant arbitraire pouvait convenir à le m.delaveau à qui il était si agréable d’ enchérir sur les sévérités de les lois sous dont l’ avènement à la préfecture a produit tant de bien il devait être proscrit et il l’ a été ",
"à les amants les femmes ne doivent pas faire lire les livres qu' elles font quand je venais de terminer un chapitre je le leur cachais la chose est si vraie quant à le moi que je me demande comment on fait ailleurs ou autrement quand on est une femme et qu' on a un mari ou un amant on doit aussi dans ce cas cacher à les amants l' amour de son mari le mien n' a jamais été remplacé ",
"alors apparaissait comme un point noir la paralysie de mme alban la jeune fille avait peur de ce point noir qui passait sur le disque éblouissant de son bonheur mais pour se rassurer elle pensait aussitôt que la malade avait surtout besoin de soins matériels qui ne lui manqueraient pas ses domestiques s’ entendaient si bien à la soigner il suffirait de lui faire une courte visite tous les ou jours ce serait assez ennuyeux ",
"PROPN se plaisait toujours à l’ espoir de la vaincre –je sais tout lui disait -elle vous étiez un grand enfant; vous ne saviez rien de toutes ces choses que l’ éducation m’ avait apprises oh! moi je vous avais rêvé depuis longtemps j’ étais de beaucoup moins grande que je ne suis maintenant et d��jà je vous demandais à l’ avenir ",
"de petites montagnes fermaient de leurs pointes bleues le fond de le tableau et plus près le bourg de montrait ses toits ses vergers et le clocher de son église c’ était là que nous allions souvent nous asseoir c’ est là que je dis un jour à le edouard tout porte ici mon ami à le sentiment de la paix et de le contentement intérieur cependant je le crois ce bien-être contemplatif résulte surtout pour moi de le contraste de ma vie ordinaire active et agitée comme est toujours celle de l’ habitant de les villes mais toi ce repos dans lequel s’ écoule chacun de tes jours n’ amène -t-il pas avec lui une autre sorte de lassitude que celle qui naît de le mouvement "
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–vous avez entendu parler des horreurs que la secte de les anabaptistes a perpétrées à le münster et dans toute l' allemagne dis-je bien c' est vous qui êtes responsables de ces désordres comme vous l' avez été de la grande révolte d' il y a ans –vous savez que ce que vous dites là est faux dit un de les moines | [
"PROPN a désavoué ces misérables il ne les a désavoués avec tant de violence que parce qu' il se sentait coupable réfléchissez dis -je vous réclamez le droit de chercher la vérité dans vos cœurs et de la prêcher à le voix haute qui empêchera les fous les fanatiques de crier eux aussi leur vérite voyez combien de sectes sont nées combien de ravages elles ont faits ",
"–elles prêchent l' erreur dit le moine –et comment le prouver si vous refusez toute autorite j' ajoutai d' une voix pressante il se peut que l' eglise ait souvent failli à sa tâche j' admets même qu' elle enseigne parfois l' erreur et je ne vous défends pas de la condamner dans le secret de vos cœurs mais pourquoi l' attaquer à le voix haute ",
"ils m' écoutaient le visage incliné vers la terre et les bras enfouis dans les manches de leurs robes j' étais si sûr d' avoir raison que je croyais que j' allais les convaincre il faut que les hommes deviennent unis dis-je ils ont à le lutter contre l' hostilité de la nature contre la misère l' injustice les guerres ils ne doivent pas gaspiller leurs forces en vaines disputes ne semez pas de divisions entre eux ",
"ne pouvez -vous pas sacrifier vos propres opinions pour le bien de vos frères ils relevèrent la tête et celui qui n' avait encore rien dit parla: il n' y a qu' un seul bien dit -il c' est d' agir selon sa conscience le lendemain des flammes crépitaient à le milieu de la place de bruxelles une horrible odeur de viande grillée montait vers le ciel; ",
"autour de les bûchers une foule recueillie priait en silence pour l' âme de les martyrs accoudé à une fenêtre je regardais tourbillonner dans l' air de les cendres noires les insensés les flammes les dévoraient vifs; ils avaient choisi cela; comme un insensé antoine avait choisi de mourir comme une insensée béatrice avait refusé de vivre ",
"le prophète enoch avait agonisé de faim en haut d' une tour je regardais le bûcher et je me demandais s' ils étaient vraiment insensés ou s' il existait à le cœur de les hommes mortels un secret que je ne réussissais pas à le déchiffrer les flammes s' éteignirent il ne resta plus à le milieu de la place qu' un amas informe de matière calcinée j' aurais voulu interroger ces cendres que le vent dispersait cependant charles avait triomphé de soliman ",
"il avait porté en afrique la guerre contre les infidèles chassé de tunis le pirate barberousse et mis sur le trône moulay hassan qui acceptait de reconnaître la suprématie de l' espagne il partit pour rome faire ses pâques dans l' église saint-pierre il s' assit sur un trône à le côté de le pape; ensemble ils accomplirent leurs actes de dévotion ensemble ils sortirent de la basilique l' empire pour la première fois depuis des siècles s' affirmait une puissance égale à le celle de la papauté mais dans l' instant même où ce triomphe éclatait à la face de le monde nous apprîmes que françois réclamait soudain pour son second fils la succession de le duc de milan et qu' il venait d' envoyer une armée à le turin ",
"–non dit charles je ne veux plus de guerre toujours des guerres cela nous épuise; et à le quoi cela sert -il lui toujours si maître de ses passions il marchait de long en large en tiraillant nerveusement sa barbe ",
"–voilà ce que je ferai dit -il je combattrai françois de ma personne à la sienne jouant milan contre bourgogne; et celui qui sera vaincu devra servir le vainqueur dans une guerre contre l' infidèle je dis: –françois ne relèvera pas ce défi je savais à le présent: jamais nous n' en aurions fini jamais nous n' aurions les mains libres délivrés des français il fallait marcher contre les turcs et les turcs vaincus nous retourner contre les français aussitôt une révolte apaisée en espagne une autre éclatait en allemagne "
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"nous devions revenir à le touffedelys par les mielles comme on appelle ces grèves et en suivant la mer et sa longue ligne sinueuse quand nous sortîmes de les terres labourées pour entrer dans les sables la nuit était tombée et la lune avait eu le temps de se lever c' était le chevalier qui nous menait comme quelqu'un qui sait où il va. avec son expérience de marin il connaissait à une minute près l' heure de la marée qui devait le porter en angleterre nous avions pensé sans avoir eu besoin de nous le dire qu' il avait à le son commandement quelque pêcheur dévoué sur cette côte écartée mais quel ne fut pas notre étonnement quand la dernière dune que nous montâmes avec lui nous permit de découvrir la mer battant son plein brillante et calme sur une ligne immense mais profondément solitaire ",
"il l’ a prouvé –et s’ il allait m’ échapper –j’ aimerais encore mieux cela dit le révérend que de le voir s’ entretenir avec –qu’ à le cela ne tienne dit je suis prêt à le partir –et surtout emmenez -le ajouta le révérend ",
"antoinette ou michel un enfant inconnu –mais comme c' est intéressant et comment s' appelle -t-il il n' a pas de nom ",
"la lumière inondait la grève solitaire le moine marchait silencieux et pensif à le mes côtés quand je cessai de parler il réfléchit quelques instants puis me regardant avec une tendresse profonde —mon enfant me dit -il écoutez la parole d' un homme qui à le suivi lui aussi les sentiers de la perdition croyez -moi il n' est permis à le aucun de nous de désespérer de sa vie l' irréparable à les yeux de dieu n' existe pas ",
"mon idée n’ est pas celle-là je choisirais parmi nous car il ne faut pas qu’ un étranger fourre le nez dans cette affaire je choisirais dis -je personnes adroites habiles à lesquelles je ferais cette proposition sur les millions qu’ il lui faut payer la compagnie abandonnerait francs à le ceux qui lui sauveraient le reste de la somme en découvrant le fameux pourquoi voilà mon idée sans hésiter le directeur tendit la main à l’ avoué en s’ écriant –c’ est dit! gaudru choisissez vous-même votre second –je prends m. de félaize qui en sa qualite d’ ex-ami de la maison pourra me donner de précieux renseignements déclara l’ ex-légiste avec un sourire ",
"parler patriotisme c’ est traduire les cris de la patrie c’ est parler à le profit de tous contre quelques-uns c’ est apaiser les rancunes et amortir les chocs resserrer les liens qui doivent indissolublement unir tous les enfants de la grande famille nationale c’ est prêcher la concorde et l’ amour de le prochain ",
"me reconnaissez -vous don lui dit -il eh bien je me trouvais dans la compagnie de le capitaine saqui-guitra votre compagnie à le siège de berg-op-zoom je m' appelais et c' est moi qui ai tué votre camarade garcia —dieu en son infinie miséricorde aura eu pitié de lui fit le moine —peu m' importe ",
"gribouille stupéfait eh bien voilà un ami qui est aimable et moi qui comptais sur lui il me laisse tout seul à le présent c’ est lui qui a passé la tête de jacquot dans le fil de fer; et puis il me plante la ah bien c’ est honnête gribouille avec dignité je ne dirai rien je ne dis rien quand on m’ injurie monsieur sait tout ",
"il m’ avait semblé qu’ à le gethsémani je serais moins loin de le christ; que s’ il avait réellement triomphé de la mort ne fût -ce que comme une âme humaine très grande et très pure PROPN peut-être plutôt qu’ ailleurs ma détresse serait entendue et j’ aurais quelque manifestation de lui et j’ y vais ce soir avec un cœur de glace et de fer j’ y vais par acquit de conscience envers PROPN uniquement pour accomplir une chose depuis très longtemps rêvée il est heures environ quand je me mets en route et la lune est haute aller là-bas tout à le fait seul est impossible même avec un revolver à la ceinture ",
"d’ où te viennent ces sombres idées mon cher lucien tu vas le comprendre un double malheur me frappe je perds aussi la femme que j’ aime on ne renonce pas en un jour à les espérances de toute la vie en effet dit lucien la situation est grave mais elle n’ est peut-être pas désespérée "
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elle se mit à le dire durement –humiliez -vous écrivain et vous serez pardonné moinet aussi avait dit comme elle une colère le prit contre cette société hypocrite qui tenait la vie l’ orgueil la beauté pour une offense et constamment prêchait l’ abaissement de les âmes –tais -toi misérable femme cria -t-il ne vois -tu pas que j’ ai besoin de me croire le plus fort pour achever mon œuvre pour faire jusqu’ à le bout ce qu’ il m’ a été commandé de faire ici-bas | [
"je m’ appelle je suis l’ homme sauvage l’ as-tu PROPN revint avec ses petits cailloux elle ramassa son ouvrage et entraîna l’ enfant –allons -nous -en il souffle ici un vent mauvais ",
"nous prierons dieu pour qu’ il ait pitié de nous il erra dans la dune son âme était combattive et violente il eût voulu partir tout de suite pour portmonde il fût allé directement à le juge ",
"il l’ eût contraint à le parler le soir tomba; il regagna l’ auberge de graves visages autour de la chandelle se pacifiaient de bonne conscience après le labeur journalier saintement accompli qu’ auraient -ils dit si quelqu’un était venu et leur avait annoncé que l’ homme simple qu’ ils respectaient et qui tout le jour écrivait sur ses genoux était un être dangereux à l’ égal de les voleurs et de les faussaires la nuit avec l’ arôme de les sèves les frissons pâles de le ciel entrait par les fenêtres ",
"il goûta un apaisement auprès de cette humanité humble et courageuse l’ âme avec les jours afflua: il eut en écrivant le rythme l’ abondance et la joie ses feuillets rapides serrés se comblaient de substance cérébrale ce fut comme la hâte d’ en finir avec une destinée inquiète le désir de s’ assurer un long repos mérité par tant d’ agitations il n’ avait point encore éprouvé ce sentiment ",
"ses livres généralement s’ accomplissaient dans un état d’ activité calme comme pousse le blé comme après le printemps vient l’ été son pouls brûla d’ orage de fièvre il versa la vie comme à le travers un spasme et l’ œuvre toujours plus avant marchait de le pas de les grands bergers légendaires les patries les âges s’ enfoncèrent derrière eux ",
"entre chacune de leurs enjambées tenait une humanité les dieux à le présent étaient bien morts: leurs poussières avaient été criblées à les tamis de l’ espace de son côté le vieux paradis gothique avec ses petits anges jouant de la viole et de le psaltérion monotonement chômait une nuit que saint pierre avait laissé tomber sa clef les bergers la ramassèrent et s’ en vinrent faire un tour par delà les portes éternelles ils furent étonnés de l’ air de désuétude qui régnait dans la boutique à le petits saints ",
"la bonne vierge devenue un peu sénile dodelinait la tête et pleurait dans ses mains en disant que là-haut depuis des ans et des ans on était sans nouvelles de son fils les croix tombaient en poudre le commerce de les reliques n’ allait plus depuis longtemps la sainte face s’ était effacée sur le mouchoir de véronique madeleine alors un matin se rappelant qu’ elle avait été la grande amoureuse quittait le céleste pourpris et descendait sur la terre à la recherche de jésus ",
"c’ était curieux comme les petites gens des métiers à le présent juraient par leur conscience ils semblaient vraiment à le leur tour être devenus des hommes le moindre laboureur savait qu’ en rayant ses sillons il faisait une chose utile à l’ univers les pâtres étaient des rois d’ idylle il y avait un peu de temps qu’ on avait pendu à la dernière potence le dernier ogre chacun avait son champ comme un empire ",
"et christ quelque part s’ était fait maître d’ école dans un hameau or un jour madeleine passant par PROPN vit de petits enfants qui dansaient sur la place avec un homme qu’ ils appelaient de le nom de christ elle le reconnut à son visage d’ éternité et lui ondoya les pieds de sa chevelure mais lui doucement la repoussait disant: –femme votre démence et vos larmes ont fait de moi un dieu alors que simplement je voulais être un homme parmi les autres hommes ni mes disciples ni vous ne m’ avez compris "
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"–et cet homme prétend avoir des droits sur moi! il me poursuit il m’ obsède est -ce que par hasard je suis son bien sa chose? est -ce que je lui appartiens –pourquoi ne l’ avez -vous pas chasse –pourquoi le sais -je moi-même? ou plutôt à le vous je veux avouer ce que je me tais à le moi-même cet homme me fait peur et savez -vous pourquoi? ",
"les espions discutèrent encore quelques-uns des détails de le plan machiavélique qui devait amener la perte de le capitaine marchal et regagnèrent les salons parmi les invités un seul s’ était aperçu de leur absence c’ était robert appuyé à une caisse d’ orangers il demeurait perdu dans ses réflexions plus que jamais il avait été frappé de l’ étrange ressemblance qui existait entre arabella et la célèbre dame noire des frontières qu’ il avait connue à le moment de la guerre balkanique ",
"alors à la demande de le chevalier parut sur les remparts de la plaine dit le baron à qui ses gens avaient appris le nom de le propriétaire de le château connaissez -vous les hommes qui viennent de pénétrer dans votre maison –je les connais milord répondit froidement le chevalier.–eh quoi! vous savez que le misérable qui commande cette troupe de bandits est un outlaw un ennemi de le roi et vous lui donnez asile? savez -vous que vous encourez la peine de les traîtres ",
"il s' est garé devant la maison dont il avait tiré les volets avant de partir à l' intérieur il faisait bon le salon était un peu en désordre mais de façon chaleureuse exactement comme ils l' auraient retrouvé à le retour d' un week-end à le clairvaux ou à le col de la faucille les dessins que les enfants avaient faits pour l' anniversaire de PROPN traînaient sur la table ainsi que des couronnes de galette de les rois le sapin avait perdu la plupart de ses aiguilles mais ils protestaient chaque fois qu' il parlait de le jeter réclamaient un sursis c' était un petit jeu rituel que l' année précédente ils avaient réussi à le faire durer jusqu' à la mi-février comme il le faisait toujours en rentrant à la maison il a tourné la page de l' éphéméride et consulté le répondeur ",
"il s’ exhale de le fond de la terre cadavre et pourtant il est sous le ciel puisqu’ il est là et qu’ on le regarde derrière l’ ombre de la tête l’ ombre de la main soutient la dalle je ne sais si c’ est un mort ou une morte c’ est une tête chère dont les traits ont pour le cœur une vie poignante dont l’ image réalise le miracle d’ être bonne mais elle est immobile et boueuse comme la terre et quoique dirigée sur vous elle n’ entend rien ",
"nos flottes abîmées dans les flots le peuple déterrant les monarques à le PROPN et jetant la poussière de les rois morts à le visage de les rois vivants pour les aveugler la nouvelle france glorieuse de ses nouvelles libertés fière même de ses crimes stable sur son propre sol tout en reculant ses frontières doublement armée de le glaive de le bourreau et de l' épée de le soldat à le milieu de mes chagrins de famille quelques lettres de mon ami hingant vinrent me rassurer sur son sort lettres d' ailleurs fort remarquables il m' écrivait à le mois de septembre votre lettre de le août est pleine de la sensibilite la plus touchante je l' ai montrée à le quelques personnes qui avaient les yeux mouillés en la lisant ",
"ce détail ne la préoccupe guère et pas davantage n’ éprouve -t-elle le moindre désappointement quand on lui fait reconnaître son erreur ceci ne l’ empêchera pas de recommencer tout à l’ heure on dit de le mal de l’ imagination elle cause pourtant bien des jouissances tout de même on comprendra que les enfants mettent peu de hâte à le venir admirer les curiosités annoncées mais cette fois il faut en convenir la curiosité de rosette en est une et de premier ordre penchée sur un arbrisseau la petite fille leur montre une touffe de violettes attachée à une branche regardez leur crie -t-elle c’ est sans doute les corbeaux qui les auront apportées comme le gui sur le haut de les chênes et l’on contemple ce prodige ",
"seul guépin demeura à l' entrée de la chambre puis honoré s' adressant à le notaire à le médecin à le brettecourt dit —je vous remercie messieurs à le nom de ma mère et à le mien des preuves de sympathie que vous nous donnez merci de tout mon cœur guépin reconduisez ces messieurs le médecin et le notaire allaient se retirer sans difficulté; ",
"l' envie que nous avons de vous contenter nous tiendra lieu pour aujourd'hui de vos conseils et peut-être que demain vous aurez la force de venir à le notre aide en attendant faites un bon somme et ne vous tourmentez pas .-non non ne vous tourmentez pas notre maître s' écria la clef- de les coeurs en avalant un dernier verre de vin à la hâte vous verrez que vous avez eu tort de faire mauvaise mine à le jolis compagnons comme nous .-compagnons murmura le père huguenin dont le front se rembrunit ",
"ne disons pas des billevesées —il n’ y a qu’ un mot qui serve dit tragomer on a condamné jacques fréneuse pour avoir tué et est vivante —vous l’ avez vue demanda le magistrat d’ un air railleur lui ai parlé répliqua gravement fit pierre de vesin et quand cela —il y a mois environ —et où cela ?—à san-francisco —et elle vous a déclaré qu’ elle était —non certes elle a fait mieux elle a pris la fuite pour se soustraire à le mes investigations "
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et puis ô prodige ô surprise les génisses étaient maintenant vaches et les poulains chevaux PROPN était devenu presque un homme il commençait à le faucher et même quelquefois déjà il avait conduit la charrue gorgotin et gorgotine avaient aussi beaucoup grandi; mais ne voilà -t-il pas que le malheureux gorgotin s’ était mis en tête de devenir un homme de plume! | [
"lagorgote avait longtemps résisté à le ce projet; mais frappé de son idée le pauvre garçon se montrait tellement impropre à les travaux de les champs qu’ il fallut le placer en qualité de petit clerc chez l’ huissier de le village PROPN avait essayé lui aussi de le détourner de son projet mais sans y réussir gorgotin n’ apparaissait donc plus à la ferme que le matin le soir et les jours de fête gorgotine qui avait maintenant ans aidait sa mère à le ménage et ne gaminait plus avec les garçons ",
"je vis aussi avec un malin plaisir que mademoiselle PROPN n’ avait point été remplacée et que notre petite algarade d’ il y a ans avait décidémeut mis fin à le régime de la poupée il ne me restait donc plus à la ferme d’ autre compagnon quotidien que désir mais pendant mois je ne le quittai pas prenant part à le tous ses travaux à les champs à la grange à les écuries à les bergeries et ma foi! ne m’ en tirant pas trop mal a la fin de les vacances j’ eusse pu faire un bon valet de ferme et croyez que j’ étais fier de ma capacité ce baccalauréat rustique à le mon avis vaut bien l’ autre et même en ce temps-là je vous l’ eusse bellement déclaré préférable ",
"je devais être pour beaucoup de gens un objet d’ étonnement et de pitié mais j’ avais là-dessus une philosophie rare je n’ y pensais pas j’ allais droit devant moi guidé par mon instinct et mes goûts ou plutôt je n’ allais pas je restais je m’ attachais de cœur à les lieux où je trouvais ma vie prenant racine moi aussi sur le domaine de les lagorgote xiv. un voyage d’ exploration lointaine ",
"cependant désir et moi un soir après avoir à le notre cœur content joué de le galoubet nous fûmes atteints de la fantaisie non pas de nous enraciner mais de prendre vol et de faire ensemble un voyage nous n’ avions jamais vu la mer la ferme n’ en était pourtant éloignée que de kilomètres on disait en ce temps -là lieues et demie nous résolûmes de nous y transporter à le pied un dimanche et d’ y emmener avec nous gorgotin mais lagorgote informé de notre projet nous conseilla de prendre la carriole en petites heures avec coco vous ferez le trajet nous dit vous permettra de vous promener un peu là-bas d’ y rester plus longtemps et de rentrer plus tôt ",
"mais il nous fut enjoint que pas un autre que désir ne conduirait la carriole ne soignerait coco et ne dirigerait l’ expédition et puis nous devions être rentrés avant la nuit le lecteur nous voit -il tous les en route assis dans la chère carriole sur la même planchette désir à le droite tenant le fouet et les rênes gorgotin à le milieu et moi à sa gauche ans ans ans libres gais radieux comme l’ aurore qui nous éclairait nous avions tout préparé dès l’ aube et le soleil n’ était pas levé que déjà nous filions on était à les premiers jours de septembre et le temps s’ annonçait admirable ",
"à le froid un peu vif de le matin succédait un beau soleil qui doucement nous échauffait et nous égayait d’ ailleurs en nous éloignant de la ferme tout devenait pour nous sujet de surprise d’ admiration d’ interrogations mutuelles qu’ était -ce que ceci? qu’ était -ce que cela? quels singuliers peuples un peu plus et je vous le dis nous nous fussions crus les explorateurs de régions inconnues le petit port de mer but de notre voyage nous fit pousser de bien autres exclamations ",
"nous prîmes pour des troglodytes pour des topinambours pour des samoyèdes pour des races encore plus étranges les premiers marins que nous aperçûmes ils avaient des boucles d’ oreilles jamais nous n’ avions entendu parler de pareil ornement à des oreilles d’ homme ailleurs que chez les sauvages nous eussions ri si les bonnes et loyales figures de ces marins n’ avaient tout de suite éveillé notre sympathie si les marins nous avaient étonnés jugez de l’ impression que put nous causer la vue de la mer ",
"un poëte un romancier essaieraient de vous la décrire quant à le moi je m’ en garderai bien ne croyant pas la chose possible même avec du talent; que serait -ce donc de moi qui n’ en ai pas si je m’ imposais sottement une telle tâche nous eûmes le spectacle de la marée montante et d’ une mer agitée cela n’ empêcha pas que désir qui nageait très bien ne voulût se baigner et ma foi! quoique moins bons nageurs que lui nous nous décidâmes à l’ imiter nous avions d’ ailleurs sous les yeux l’ exemple d’ une vingtaine de baigneurs de même âge que nous et nous goûtâmes pour la première fois les voluptés de la mer ",
"nous avions laissé coco dans une petite auberge à l’ intérieur de la ville nous y allâmes dîner jamais aucun de nous n’ avait eu pareil appétit nous retournâmes à le bord de la mer passer une couple d’ heures à le recueillir de les cailloux des varechs des coquillages et toutes sortes de curiosités inconnues entre autres des orties de mer méduses dont nous ne pouvions à le notre grande surprise déterminer la nature "
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"m.millaud me témoigna sa satisfaction de cette rencontre et me demanda un roman –vous savez me dit -il que je ne publie que des réimpressions et je les paye à le tarif de la société de les gens de lettres j’ autorisai m.millaud à le chercher dans mon bagage ce qui lui conviendrait et un mois après je trouvai dans les colonnes de le petit journal un roman que j’ ai fait il y a plus de ans le diamant de le commandeur la publication terminée la caisse de la société de les gens de lettres me compta quelques centaines de francs et je n’ entendis plus parler de m.millaud mais un soir d’ août de l’ année comme je flânais sur le boulevard montmartre une main me prit à le collet; et une voix sonore et sympathique me dit: –je ne vous lâche plus ",
"toujours correct soigné frisé à le fer ayant des mines de petit marquis de le xviii siècle après cette fièvre si longue à le nom si méchant je me rappelle délicieusement le jour où l'on me permit enfin de prendre l' air dehors de descendre dans ma cour c' était en avril et on avait choisi pour cette première sortie une journée radieuse un ciel rare sous les berceaux de jasmins et de chèvrefeuilles j' éprouvai des impressions d' enchantement paradisiaque d' éden tout avait poussé et fleuri ",
"elles se tenaient raides de crainte de tacher leurs robes blanches et on leur criait à le chaque bouchée de lever le menton pour avaler proprement nana ennuyée finit par baver tout son vin sur son corsage ce fut une affaire on la déshabilla on lava immédiatement le corsage dans un verre d’ eau.puis à le dessert on causa sérieusement de l’ avenir de les enfants madame boche avait fait son choix pauline allait entrer dans un atelier de reperceuses sur or et sur argent; on gagnait là-dedans de les et francs ",
"après avoir visité vos domaines nous nous sommes rendus ici où nous avons pénétré comme vous-même mon père en qualité d’ étrangers nous ne voulions pas pour parler de nos affaires interrompre une si touchante fête de famille mais votre filleule mlle georgine a prononcé votre nom; son aïeul a fait ouvrir toutes les portes nos cœurs nous avaient précédés ",
"PROPN n’ était pour vous qu’ une cousine assez éloignée dont il suffit que vous portiez le deuil en blanc vous paraîtrez donc parmi mes hôtes à le toutes mes réunions –mais en aura tant de peine –si les rôles étaient renversés ne songerait guère à se priver pour vous du moindre plaisir je n’ entends pas encourager son égoïsme et elle devra se contenter de se distraire en compagnie de comprit qu’ il n’ y avait pas à le insister ",
"nous devons donc nous tourner d’ un autre côté pour gagner les francs –que tu es naïve héloïse avec tout ton esprit prends toujours les francs PROPN est trop heureux d’ être en de les mains aussi délicates que les tiennes car enfin si sa femme savait sa liaison avec notre américaine elle retournerait dans sa famille et dieu sait ce qui arriverait ",
"elle paraissait plus mince encore que d’ habitude et pure comme les belles célébrées par les poètes de les temps révolus la peignit une dernière fois car il aimait cette teinte verte dont se recouvre la figure de les morts son disciple broyait les couleurs et cette besogne exigeait tant d’ application qu’ il oubliait de verser des larmes vendit successivement ses esclaves ses jades et les poissons de sa fontaine pour procurer à le maître de les pots d’ encre pourpre qui venaient d’ occident quand la maison fut vide ils la quittèrent et PROPN ferma derrière lui la porte de son passé ",
"ils en prirent acte le paysan savait écrire il signa sa déposition dans laquelle il était dit que le plus jeune de les voyageurs avait parlé de tolède mais qu’ il n’ avait pu comprendre si réellement leur intention était de s’ y rendre celui à lequel fernando avait promis une forte récompense s’ il lui apportait la nouvelle de la mort de ses fugitifs car il ne s’ agissait plus pour lui que subît un jugement public se rendit à l’ hôtel de le ministre et lui donna connaissance de l’ espèce de procès-verbal qu’ il avait rédigé chez le paysan ils sont à le tolède sans doute ",
"s’ écria -t-elle en faisant un large salut elles vous diront comme moi qu’ elles ne viennent que par charité la charité la charité le sous-officier qu\\ est -ce que signifie vous me demanderiez de voir des droits communs comme d’ habitude je ne dirais pas non mais là avec des politiques je suis obligé de me montrer sévère ",
"henry était un enfant hanté par des galaxies trouées suintantes disgracieuses un pauvre souffreteux en proie à des visions intolérables qui se masturbait plusieurs fois par jour sans comprendre que sa main cherchait tout simplement à le dessiner ses grands yeux noirs buvaient la lumière comme un sang qui ne réchauffe rien et quand il parlait ce n’ était qu’ un sourd gargouillis à le mieux menaçant j’ essayai sur lui quelques thérapies sans lendemain peu après on le transféra à le lincoln dans l’ illinois à le fin fond d’ un asile pour enfants où la cruauté de les matons s’ exerçait sans frein sur une fragile population d’ enfants fêlés sentant que henry était sur le point de mettre fin à ses jours je pris possession de son esprit et lui révélai le monde merveilleux d’ oz "
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et pourtant l’ homme en général et ton ami en particulier est un si singulier animal tu ne peux imaginer moi qui te taquine si cruellement la tendresse que j’ ai pour toi elle va souvent quand je pense à le toi jusqu’ à les larmes et il fit entendre un sanglot.ce qui m’ étonnait plus chez bloch que ses mauvaises manières c’ était combien la qualité de sa conversation était inégale ce garçon si difficile qui des écrivains les plus en vogue disait c’ est un sombre idiot c’ est tout à le fait un imbécile par moments racontait avec une grande gaieté de les anecdotes qui n’ avaient rien de drôle et citait comme quelqu’un de vraiment curieux tel homme entièrement médiocre cette double balance pour juger de l’ esprit de la valeur de l’ intérêt de les êtres ne laissa pas de m’ étonner jusqu’ à le jour où je connus m. bloch père .je n’ avais pas cru que nous serions jamais admis à le connaître car PROPN fils avait mal parlé de moi à le saint-loup et de saint-loup à le moi | [
"il avait notamment dit à le robert que j’ étais toujours affreusement snob si si il est enchanté de connaître m. dit -il cette manière de détacher un mot était chez bloch le signe à la fois de l’ ironie et de la littérature saint -loup qui n’ avait jamais entendu le nom de PROPN s’ étonna: mais qui est c’ est quelqu’un de très bien répondit bloch en riant et en mettant frileusement ses mains dans les poches de son veston persuadé qu’ il était en ce moment en train de contempler le pittoresque aspect d’ un extraordinaire gentilhomme provincial auprès de quoi ceux de barbey d’ aurevilly n’ étaient rien ",
"il se consolait de ne pas savoir peindre m. en lui donnant plusieurs l et en savourant ce nom comme un vin de derrière les fagots mais ces jouissances subjectives restaient inconnues à les autres s’ il dit à le saint-loup de le mal de moi d’ autre part il ne m’ en dit pas moins de saint-loup nous avions connu le détail de ces médisances chacun dès le lendemain non que nous nous les fussions répétées l’ un à l’ autre ce qui nous eût semblé très coupable mais paraissait si naturel et presque si inévitable à le bloch que dans son inquiétude et tenant pour certain qu’ il ne ferait qu’ apprendre à l’ un ou à l’ autre ce qu’ ils allaient savoir il préféra prendre les devants et emmenant saint-loup à le part lui avoua qu’ il avait dit de le mal de lui exprès pour que cela lui fût redit lui jura par le kronion gardien de les serments qu’ il l’ aimait qu’ il donnerait sa vie pour lui et essuya une larme ",
"le même jour il s’ arrangea pour me voir seul me fit sa confession déclara qu’ il avait agi dans mon intérêt parce qu’ il croyait qu’ un certain genre de relations mondaines m’ était néfaste et que je valais mieux que cela» puis me prenant la main avec un attendrissement d’ ivrogne bien que son ivresse fût purement nerveuse: crois-moi dit -il et que la noire me saisisse à l’ instant et me fasse franchir les portes d’ hadès odieux à les hommes si hier en pensant à le toi à le combray à le ma tendresse infinie pour toi à le telles après-midi en classe que tu ne te rappelles même pas je n’ ai pas sangloté toute la nuit oui toute la nuit je te le jure et hélas je le sais car je connais les âmes tu ne me croiras pas je ne le croyais pas en effet et à ces paroles que je sentais inventées à l’ instant même et à le fur et à le mesure qu’ il parlait son serment par la ker n’ ajoutait pas un grand poids le culte hellénique étant chez bloch purement littéraire d’ ailleurs dès qu’ il commençait à s’ attendrir et désirait qu’ on s’ attendrît sur un fait faux il disait: j",
"et depuis que la race de combray la race d’ sortaient des êtres absolument intacts comme ma grand’mère et ma mère semble presque éteinte comme je n’ ai plus guère le choix qu’ entre d’ honnêtes brutes insensibles et loyales et chez qui le simple son de la voix montre bien vite qu’ ils ne se soucient en rien de votre vie et une autre espèce d’ hommes qui tant qu’ ils sont auprès de vous vous comprennent vous chérissent s’ attendrissent jusqu’ à le pleurer prennent leur revanche quelques heures plus tard en faisant une cruelle plaisanterie sur vous mais vous reviennent toujours aussi compréhensifs aussi charmants aussi momentanément assimilés à le vous-même je crois que c’ est cette dernière sorte d’ hommes dont je préfère sinon la valeur morale de le moins la société .—tu ne peux t’ imaginer ma douleur quand je pense à le toi reprit bloch à le fond c’ est un côté assez juif chez moi ajouta -t-il ironiquement en rétrécissant sa prunelle comme s’ il s’ agissait de doser à le microscope une quantité infinitésimale de sang juif et comme aurait pu le dire mais ne l’",
"formé par moi pour moi ce souhait eût paru à le bloch la marque de le plus hideux snobisme bien conforme à l’ opinion qu’ il avait de tout un côté de ma nature qu’ il ne jugeait pas jusqu’ ici de le moins le principal; mais le même souhait de sa part lui semblait la preuve d’ une belle curiosité de son intelligence désireuse de certains dépaysements sociaux ou il pouvait peut-être trouver quelque utilité littéraire m. père quand son fils lui avait dit qu’ il amènerait à le dîner un de ses amis dont il avait décliné sur un ton de satisfaction sarcastique le titre et le nom: le marquis de PROPN avait éprouvé une commotion violente le marquis de bougre s’ était -il écrié usant du juron qui était chez lui la marque la plus forte de la déférence sociale et il avait jeté sur son fils capable de s’ être fait de telles relations un regard admiratif qui signifiait il est vraiment étonnant ce prodige est -il mon enfant et qui causa autant de plaisir à le mon camarade que si francs avaient été ajoutés à sa pension mensuelle ",
"car bloch était mal à l’ aise chez lui et sentait que son père le traitait de dévoyé parce qu’ il vivait dans l’ admiration de leconte de lisle et autres bohèmes mais des relations avec saint-loup-en-bray dont le père avait été président de le canal de suez! bougre c’ était un résultat indiscutable on regretta d’ autant plus d’ avoir laissé à le paris par crainte de l’ abîmer le stéréoscope seul m. bloch le père avait l’ art ou de le moins le droit de s’ en servir il ne le faisait de le reste que rarement à le bon escient les jours où il y avait gala et domestiques mâles en extra ",
"de sorte que de ces séances de stéréoscope émanaient pour ceux qui y assistaient comme une distinction une faveur de privilégiés et pour le maître de maison qui les donnait un prestige analogue à le celui que le talent confère et qui n’ aurait pas pu être plus grand si les vues avaient été prises par m. bloch et l’ appareil de son invention vous n’ étiez pas invité hier chez salomon disait -on dans la famille —non je n’ étais pas des élus qu’ est -ce qu’ il y avait un grand tralala le stéréoscope toute la boutique ",
"s’ il y avait le stéréoscope je regrette car il paraît que salomon est extraordinaire quand il le montre —que veux -tu dit m. bloch à son fils il ne faut pas lui donner tout à la fois comme cela il lui restera quelque chose à le désirer il avait bien pensé dans sa tendresse paternelle et pour émouvoir son fils à le faire venir l’ instrument mais le temps matériel manquait ou plutôt on avait cru qu’ il manquerait mais nous dûmes faire le dîner parce que PROPN -loup ne put se déplacer attendant un oncle qui allait venir passer heures auprès de mme de PROPN comme très adonné à les exercices physiques surtout à les longues marches c’ était en grande partie à le pied en couchant la nuit dans les fermes que cet oncle devait faire la route depuis le château ou ̀ il était en villégiature le moment ou ̀ il arriverait à le balbec était assez incertain ",
"et saint -loup n’ osant bouger me chargea même d’ aller porter à le incauville où était le bureau télégraphique la dépêche que mon ami envoyait quotidiennement à sa maîtresse l’ oncle qu’ on attendait s’ appelait palamède d’ un prénom qu’ il avait hérité des princes de sicile ses ancêtres et plus tard quand je retrouvai dans mes lectures historiques appartenant à le tel podestat ou tel prince de l’ église ce prénom même belle médaille de la renaissance d’ aucuns disaient un véritable antique toujours restée dans la famille ayant glissé de descendant en descendant depuis le cabinet de le vatican jusqu’ à l’ oncle de mon ami j’ éprouvais le plaisir réservé à le ceux qui ne pouvant faute d’ argent constituer un médaillier une pinacothèque recherchent les vieux noms noms de localités documentaires et pittoresques comme une carte ancienne une vue cavalière une enseigne ou un coutumier noms de baptême résonne et s’ entend dans les belles finales françaises le défaut de langue l’ intonation d’ une vulgarité ethnique la prononciation vicieuse selon lesquels "
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"messieurs interrompit celui que l’ étranger avait appelé nieuselle veuillez m’ écouter un moment ce n’ est pas sans dessein que je vous ai arrêtés ici j’ espère pouvoir vous montrer l’ héroïne d’ une de mes dernières aventures une aventure unique et que je vais vous raconter comment nieuselle tu te vantes aussi de celle-là ",
"mais enfin je ne veux pas te forcer de argent quoique ne soit jamais inutile nous en avons pour si elle est trop belle ç a pourra nous faire des ennuis et puis une femme trop belle ce n\\ est pas bien vu et ce n\\ est pas toujours bien sérieux il ne faudrait pas que ce soit une garce tu as dans idée qu\\ elle est honnête papet a j\\' en suis ",
"l’ interrompit louise .la recommandation fut superflue pour valentine qui les rejoignit avec minutes de retard –vous avez commandé pour moi? super je suis à la bourre alors ç a donne quoi tinder elle s’ était d’ emblée tournée vers tany qui sur son instigation s’ était inscrite sur ce site de rencontre –j’ ai matché samedi soir répondit tany ",
"mais --meurs donc cria le novice en déchargeant un second coup de pistolet mais cette fois encore la balle ma! assurée manqua son but comme la première en est trop! fit thémistocle un air terrible et saisissant le novice par la jambe il le fit tournoyer comme une fronde il lui brisa la tàte contre un fragment de rocher --qu\\'as -tu fait malheureux dit le marquis ",
"vous auriez claqué ça en un mois je vois le topo et ensuite vous auriez attaqué un bureau de poste de banlieue elle hausse les épaules vous faites de le roman dit -elle je lui cloque une mandale pas pour la ranimer PROPN mais plutôt pour l’ endormir deuxieme partie chapitre dans lequel je prends le taureau par les cornes mon courage à le mains et le parti le plus sage ",
"je me lève pour la suivre rien ne s’ est passé rien n’ a changé mais une corde s’ est tendue qui veut fébrilement s’ arrimer et trouver son contact autour de nous la plage est dévastée canettes vides emballages de chips verres en carton de le mcdo bouteilles d’ eau écrasées mégots et papiers gras les vagues charrient même un tampax ",
"ah la bonne surprise dit le bonhomme en rejetant ses longs cheveux derrière ses oreilles est -ce bien possible que vous voilà alors ces gueux de prussaillons ne vous ont pas tué et comment va mme geneviève et sa mariette et ceci et cela il m’ a fallu tenir tête minutes à le cette avalanche de questions ",
"cependant des zones lointaines restaient floues elles étaient situées dans des confins mystérieux dont je ne m\\' approchais guère de le reste je ne connaissais pas les chemins qui auraient permis d\\' y accéder pourquoi y serais -je allée puisque le domaine ou je vivais me suffisait largement je n\\ avais pas besoin de plus .mon premier livre avait bien marché grâce à lui les journaux me demandaient maintenant des articles et des nouvelles je faisais des enquêtes pour un magazine ",
"à le fur et à le mesure de leur acquisition ces pierres avaient été mises de côté à le fond de la cachette la plus originale qui soit en un coin de le pays de caux dans un espace libre où tout le monde pouvait se promener émergeait un de ces énormes cailloux qui servaient et qui servent encore à le marquer la limite de certains domaines champs vergers prairies bois cette borne de granit enfoncée presque entièrement dans le sol et environnée de broussailles était percée à le son extrémité supérieure de ou ouvertures naturelles bouchées par de la terre poussaient de menues plantes et des fleurs sauvages c’ est là par une quelconque de ces ouvertures dont on enlevait chaque fois la motte de terre pour la remettre soigneusement en place c’ est là dans cette tirelire en plein air que l’on glissait les magnifiques pierres précieuses actuellement les cavités étant remplies et aucune autre cachette n’ ayant été choisie on enfermait depuis quelques années les pierres nouvellement acquises dans un coffret en bois des îles que le prêtre avait lui-même enterré à le pi",
"un renard venait de partir d’ une touffe de bruyère et cherchait à se dérober en fuyant de toute sa vitesse nous avons dit quel goût étrange on avait alors pour ce fétide gibier aussi vent -d’ orage décocha -t-il une flèche qui alla s’ implanter dans les reins de la bête celle-ci quoique blessée n’ en poursuivait pas moins son chemin et le chasseur ne voulant pas perdre son trait à le pointe de pierre s’ élança pour la percer de sa lance il y parvint bientôt et comme il retirait la flèche avec précaution de le corps palpitant de la victime la forme humaine qu’ il avait aperçue à le sommet de le tumulus apparut tout à le coup à son côté "
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mais dans son haut et grand lit de bois elle accueillait souvent l' enfant pour la nuit et tous les jours pour la sieste il ôtait ses sandales et se hissait sur le lit il devait prendre la place de le fond contre le mur depuis le jour ou ̀ il s' était laissé glisser à le terre pendant le sommeil de la grand-mère pour aller reprendre sa ronde autour de la table en murmurant sa litanie une fois à le fond il regardait sa grand-mère ôter sa robe et rabaisser sa chemise de grosse toile coulissée dans le haut par un ruban qu' elle défaisait alors puis elle montait à le son tour sur le lit et l' enfant sentait près de lui l' odeur de chair âgée pendant qu' il regardait les grosses veines bleues et les taches de vieillesse qui déformaient les pieds de sa grand-mère | [
"allez répétait -elle à le benidor et elle s' endormait très vite pendant que l' enfant les yeux ouverts suivait les va-et-vient des mouches infatigables oui il avait détesté ç a pendant des années et plus tard encore devenu homme et jusqu' à le ce qu' il ait été gravement malade il ne pouvait se résoudre à s' étendre après déjeuner par les fortes chaleurs s' il lui arrivait de s' endormir cependant il se réveillait mal à l' aise et physiquement nauséeux depuis peu seulement depuis qu' il souffrait d' insomnies il pouvait dormir une demi-heure dans la journée et se réveiller dispos et alerte ",
"à le benidor le vent avait dû se calmer écrasé sous le soleil le navire avait perdu son léger roulis et il semblait maintenant avancer selon une route rectiligne les machines à le plein de leur régime l' hélice forant droit l' épaisseur de les eaux et le bruit de les pistons devenu enfin si régulier qu' il se confondait avec la clameur sourde et ininterrompue de le soleil sur la mer PROPN dormait à le moitié le cœur serré d' une sorte d' angoisse heureuse à l' idée de revoir alger et la petite maison pauvre des faubourgs c' était ainsi chaque fois qu' il quittait paris pour l' afrique une jubilation sourde le cœur s' élargissant la satisfaction de qui vient de réussir une bonne évasion et qui rit en pensant à la tête de les gardiens de même que chaque fois qu' il y revenait par la route et par le train son cœur se serrait à les premières maisons de les banlieues abordées sans qu' on ait vu comment sans frontières d' arbres ni d' eaux comme un cancer malheureux étalant ses ganglions de misère et de laideur et qui digérait peu à le peu le corps étranger pour l",
"mais il s' était évadé il respirait sur le grand dos de la mer il respirait par vagues sous le grand balancement de le soleil il pouvait enfin dormir et revenir à l' enfance dont il n' avait jamais guéri à le ce secret de lumière de pauvreté chaleureuse qui l' avait aidé à le vivre et à le tout vaincre le reflet brisé maintenant presque immobile sur le cuivre de le hublot venait de le même soleil qui dans la chambre obscure où dormait la grand-mère pesant de tout son poids sur la surface entière de les persiennes plongeait dans l' ombre une seule épée très fine par l' unique échancrure qu' un nœud de bois sauté avait laissé dans le couvre-joint de les persiennes les mouches manquaient ce n' étaient pas elles qui vrombissaient qui peuplaient et nourrissaient sa somnolence il n' y a pas de mouches en mer et celles-là d' abord étaient mortes que l' enfant aimait parce qu' elles étaient bruyantes seules vivantes dans ce monde chloroformé par la chaleur et tous les hommes et les animaux étaient sur le flanc inertes sauf lui il est vrai qui se retournait sur le lit",
"alors heureux de sentir l' eau mousser entre la plante de ses pieds et le cuir de la semelle il courrait à le perdre haleine rejoindre pierre et les autres assis à l' entrée de le couloir de la seule maison à le étages de la rue à le aiguiser le cigare de bois qui servirait tout à l' heure à le jouer à la canette avec la raquette de bois bleu dès qu' ils étaient à le complet ils partaient promenant la raquette le long de les grilles rouillées de les jardins devant les maisons avec un grand bruit qui réveillait le quartier et faisait bondir les chats endormis sous les glycines poussiéreuses ils couraient traversant la rue essayant de s' attraper couverts déjà d' une bonne sueur mais toujours dans la même direction vers le champ vert non loin de leur école à le ou rues de PROPN mais il y avait une station obligatoire à le ce qu' on appelait le jet d' eau sur une place assez grande une énorme fontaine ronde à le étages où l' eau ne coulait pas mais dont le bassin depuis longtemps bouché était rempli jusqu' à le ras bord de loin en loin par les énormes pluies de le pa",
"l' été en tout cas le bassin était sec et offrait son énorme rebord de pierre sombre vernissé rendu glissant par des milliers de mains et de fonds de culotte et sur lequel jacques pierre et les autres jouaient à le cheval d' arçon pivotaient sur leurs fesses jusqu' à le ce qu' une chute irrésistible les jette dans le bassin peu profond qui sentait l' urine et le soleil puis toujours courant dans la chaleur et la poussière qui couvraient d' une même couche grise leurs pieds et leurs sandales ils volaient vers le champ vert c' était une sorte de terrain vague derrière une tonnellerie où entre des cercles de fer rouillé et de vieux fonds de tonneau pourrissant des touffes d' herbes anémiques poussaient entre des plaques de tuf avec de grands cris ils traçaient un cercle dans le tuf l' un d' eux s' installait raquette en main à l' intérieur de le cercle et les autres chacun à le leur tour lançaient le cigare de bois vers le cercle ",
"si le cigare atterrissait dans le cercle le lanceur prenait la raquette et défendait le cercle à son tour les plus adroits attrapaient le cigare à la volée et le renvoyaient très loin dans ce cas ils avaient le droit de se rendre à l' endroit ou il était tombé et frappant de le tranchant de la raquette sur l' extrémité de le cigare qui s' élevait alors dans les airs ils le rattrapaient pour le renvoyer plus loin et ainsi de suite jusqu' à le ce que manquant leur coup ou que les autres attrapent le cigare à la volée ils revenaient rapidement en arrière pour défendre à le nouveau le cercle contre le cigare rapidement et adroitement expédié par l' adversaire ce tennis de le pauvre avec quelques règles plus compliquées occupait toute l' après-midi pierre était le plus adroit plus mince que jacques plus petit aussi presque frêle blond autant qu' il était brun et jusqu' à les cils entre lesquels son regard bleu et droit s' offrait alors sans défense un peu blessé étonné apparemment gauche d' allure il était dans l' action d' une adresse précise et constante ",
"jacques lui réussissait des parades impossibles et manquait des revers tout faits à le cause de les premières et des réussites qui soulevaient l' admiration de les camarades il se croyait le meilleur et fanfaronnait souvent en réalité pierre le battait constamment et n' en disait jamais rien mais après le jeu il se redressait sans perdre un centimètre de sa taille et souriait en silence en écoutant les autres quand le temps ou l' humeur ne s' y prêtait pas à le lieu de courir les rues et les terrains vagues ils se réunissaient d' abord dans le couloir de la maison de jacques ",
"de là par une porte à le fond ils passaient dans une petite cour en contrebas entourée par les murs de maisons sur le quatrième côté le mur d' un jardin laissait passer les branches d' un grand oranger dont le parfum lorsqu' il fleurissait s' élevait le long de les maisons misérables venait de le couloir ou descendait dans la cour par un petit escalier de pierre sur un côté et la moitié de l' autre une petite construction en équerre logeait le coiffeur espagnol qui tenait boutique sur la rue et un ménage arabe dont la femme faisait certains soirs griller le café dans la cour sur le troisième côté les locataires nourrissaient des poules dans des hautes cages délabrées de grillage et de bois enfin sur le quatrième côté de part et d' autre de l' escalier s' ouvraient par de larges gueules qui béaient dans le noir les caves de l' immeuble de les antres sans issue ni lumière taillés dans la terre même sans aucune séparation suintant d' humidité dans lesquels on descendait par marches recouvertes d' un terreau verdi et où les locataires entassaient pêle-mêle l",
"c' est là dans une de ces caves que les enfants se réunissaient jean et joseph les fils de le coiffeur espagnol avaient l' habitude d' y jouer à les portes de leur masure c' était leur jardin particulier joseph rond et malicieux riait toujours et donnait tout ce qu' il avait jean petit et maigre ramassait sans trêve le moindre clou la moindre vis rencontrés et se montrait particulièrement économe de ses billes ou des noyaux d' abricot indispensables à l' un de leurs jeux favoris "
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"elle savait que c’ eût été perdre sa peine et elle craignait de lui rendre fâcheux le séjour de la maison mais je suis sûr qu’ elle priait de tout cœur le bon dieu en son particulier il faut tout dire aussi perrier allait à la messe pour lui faire plaisir c’ était un bon fils j’ y allais avec lui le diable m’ emporte ",
"PROPN jouait à le dilettante mais mme la princesse qui le guettait croyait voir une lueur perçante à le travers de ses doigts c’ était son regard fixé sur mlle d’ un regard méchant un regard terrible lorsque la dernière note mourut dans le gosier de la virtuose et pendant que l’ orchestre frappait ses derniers accords m.le baron d’ qui jusqu’ alors était resté froid comme un bronze donna bruyamment le signal de les applaudissements ces dames l’ imitèrent aussitôt pensant que cela faisait partie de leur rôle les prélats et en général la partie masculine de l’ assemblée pris d’ une admiration plus sincère applaudirent avec entraînement ce fut un véritable triomphe; ",
"je réponds de jeanne mareil et de gérard le temps de passer avenue de villiers et de courir chez tricot lise fit un morne signe d’ acquiescement et se renversa dans son fauteuil à le demi évanouie pendant que rose-de-corail prodiguait des soins à la jeune fille PROPN eut un rapide entretien avec ségalens et marie charmant –c’ est bien votre avis n’ est -ce pas qu’ avant toutes choses je dois amener ici la veuve et –bon je serai de retour vers midi ",
"a heures petits coups frappés à sa porte interrompirent son admiration entrez on n’ entra pas une jeune voix prononça quelques mots en anglais et comme il ne bougeait pas cria la voix ",
"il l’ eût voulue agitée il l’ accusait de ne rien sentir en croyant à le préjugé qui veut chez les femmes italiennes une mobilité fébrile –je suis romaine! lui répondit gravement un jour PROPN qui prit à le sérieux quelques plaisanteries faites à le ce sujet par rodolphe il y eut dans l’ accent de cette réponse une profondeur qui lui donna l’ apparence d’ une sauvage ironie et qui fit palpiter rodolphe le mois de mai déployait les trésors de sa jeune verdure le soleil avait des moments de force comme à le milieu de l’ été ",
"pendant longtemps pour moi la phrase impossible a commencé par je hier encore j’ aurais cité en exemple j’ ai accouché le 7février quand je relis les pages écrites dans ce livre c’ est l’ impression d’ un immense effort qui domine jusqu’ ici j’ ai toujours trouvé impensable ou pour mieux dire impraticable d’ écrire je dans un texte destiné à le être publié rendu public je est pour moi le pronom de l’ intimité il n’ a sa place que dans les lettres d’ amour j’ écris pour dire je t’ aime je crie parce que tu n’ as pas crié j’ écris pour qu’ on entende ce cri que tu n’ as pas poussé en naissant –et pourquoi n’ as -tu pas crié philippe toi qui vivais si fort dans mes ténèbres ",
"elle en impose à les loubards c’ est l’ argument majeur mais il y en a d’ autres elle est moins salissante les rangers sont plus sécurisants dans les convois et les soufflets que les chaussures de ville le calot est plus pratique que la casquette que par crainte de la perdre ils portent sous le bras quand j’ annonce la nouvelle à mes troupes réunies c’ est d’ abord la stupéfaction puis la colère eux l’ aiment cette tenue elle les rassure elle les valorise aussi et elle est confortable ils ne sont pas d’ accord ",
"la lumière était diffuse peu de lignes nettes et même pas de le tout des fauteuils anciens la plupart recouverts de tapisserie des tapis à les tons neutres ou passés dans la cheminée un feu de bûches devant lequel un chat s’ étirait ",
"c’ était une lame courte large solide bien emmanchée il attaqua la pierre autour de le barreau cela mord assez bien se dit -il avec satisfaction la pierre saturée d’ humidité s’ effrite assez facilement quelques heures d’ un travail acharné me permettront de desceller ce maudit barreau ",
"certes ce serait faire peu d’ honneur à les principes que tu as reçus si tu persistais dans ton inclination après ce que je vais te dire moi ton père qui ai des devoirs égaux envers mes filles et qui me pique de les remplir tu connais donc PROPN depuis mois je ne te demande pas depuis combien de temps il te plaît fût -ce de le premier jour ce qui serait vif ma fille je dois te prévenir que par suite d’ un pacte amical entre m. et moi amine se considère depuis plusieurs années comme la fiancée de PROPN tu as pu voir pendant ces derniers jours le chagrin qu’ elle éprouvait de son absence qu’ elle attribuait à une querelle d’ amoureux pour un rien entre eux "
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s’ écria le vieillard qui ne put jouer son rôle plus longtemps je n’ ordonne point je prie je n’ exige pas je conjure! laissez les choses où elles en sont gardez vos prisonniers vos ôtages mais venez! venez obtenir de votre père qui déjà penche vers la tombe de votre mère qui vous aime le pardon sans lequel vous seriez un damné que si vous refusez à l’ envoyé d’ écouter ses paroles de conciliation permettez de le moins à l’ ami qui guida vos premiers pas de vous arrêter sur une pente dangereuse de vous montrer l’ abîme et de vous crier: prends garde la chute serait mortelle pour ton honneur! philippe fut visiblement ébranlé par cet appel chaleureux une ardente rougeur couvrait ses joues et son front | [
"la tête penchée sur sa poitrine il écoutait se laissant persuader on n’ invoque pas impunément les souvenirs de le jeune âge on ne prononce pas sans triompher les doux noms de père et de mère surtout quand on s’ adresse à un cœur jeune et bon encore si fort que le malheur l’ ait aigri cependant le prince consulta ses amis valpergue était déjà hors de le château en leur pouvoir ils tenaient saint-sorlin ",
"ces ôtages répondaient pour eux car ils s’ imaginaient que leur chef faiblirait et qu’ ils porteraient eux la peine d’ une tentative avortée ils lui conseillèrent d’ obéir en l’ encourageant néanmoins à le soutenir la lutte avec courage ah! si était ici! murmura philippe eh bien monsieur le bailli continua -t-il plus haut je vous accompagne ne voulant point abuser de la victoire allez m’ annoncer ",
"il se pencha vers rochechouart qui fronçait le sourcil d’ un air mécontent et lui dit à le voix basse et complétant sa pensée par un geste éloquent aussi bien que terrible: rochechouart dépêchez ce pauvre monsieur de saint-sorlin il sortit suivi de la palud d’ ecorens de guillaume de la baume et de le comte de gruyères comment rochechouart saint-sorlin et de ce qu’ il advint ensuite aucun de les assistants n’ avait entendu l’ ordre que philippe-monsieur venait de donner à le rochechouart malgré son audace et son énergie celui-ci ne put réprimer le frisson nerveux qui l’ ébranla on dit que les crimes collectifs n’ engagent personne ",
"il eut consenti à le tuer lui vingtième etre l’ unique exécuteur remplir l’ office de bourreau c’ était assumer à le lui seul tout l’ odieux d’ un homicide qui pour en être commandé par cette abstraction non définie qu’ on nomme la raison d’ état n’ en conservait pas moins un caractère infamant si grossière que fût chez lui la perception de ce sentiment elle lui inspira la réflexion puis l’ hésitation saint-sorlin gisait abattu livré sans forces ni défense à ses ennemis il considérait d’ un œil hagard les péripéties qui se succédaient comprenant à le peine défaillant écrasé par cette chute qui le précipitait de si haut ",
"il se rappelait toute son existence son enfance joyeuse sa jeunesse honorée il songeait que si heures plus tôt chassé par sa maîtresse il fût parti ayant encore l’ espoir de le retour il eût sauvegardé sa vie bien suprême il se croyait le jouet d’ un rêve étudiait chaque mouvement chaque geste analysait les expressions fugitives qui se peignaient sur les traits de les conjurés examinait leurs vêtements dans les moindres détails et par cette inexplicable aberration de l’ intelligence qui fait que le condamné à le mort la tête sous le couteau pense parfois à la rose dont il a respiré le parfum PROPN critiquait habits et visages se moquant de PROPN riant de ceux-ci le prêtre grave et muet sachant que son intervention serait repoussée attendait le moment propice pour faire valoir ses privilèges agenouillé devant l’ autel il priait ",
"PROPN s’ approcha lentement de le marquis et lui tendant la main l’ aida à se relever puis le saluant avec une gravité empreinte de quelque douleur il lui dit d’ une voix altérée monsieur si vous croyez en dieu je crois que vous ferez bien d’ élever en ce moment votre cœur vers lui je prierai avec vous si vous voulez saint-sorlin ne saisisssant point le sens de ces paroles montra un étonnement qui parut contrarier beaucoup donatien ",
"celui-ci poursuivit en s’ adressant à ses compagnons messieurs faites ranger vos archers le long de les murailles fermez les portes gardez la fenêtre et vous mon révérend père veuillez dire à le monsieur de saint-sorlin combien je serais désolé s’ il mourait sans confession en ayant si gros sur la conscience à le ce que m’ a dit monseigneur philippe le marquis bondit vers lui fou de désespoir rugissant: eh quoi! vous êtes donc le tortureur vous je me nomme rochechouart monsieur répliqua noblement le gentilhomme je remplis un mandat qui ne m’ est point précisément agréable mais il m’ a été confié par un homme pour lequel je tuerais ma mère s’ il me le commandait ",
"je vais donc lui obéir et je vous supplie de me pardonner ce que j’ en fais ce n’ est pas par plaisir allez quelques-uns des archers éclatèrent de rire le géant en prit à le collet ouvrit la porte d’ un coup de pied et les jeta dans l’ escalier sans faire attention à le leurs hurlements on les entendit rouler sur les marches se choquant se heurtant à le chaque angle de la pierre ",
"ceci fait rochechouart toujours calme revint on doit le respect à les gens qui vont mourir dit -il le prêtre se releva sa figure austère resplendissait de majesté "
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"–c’ est que si nous étions retenus ou jours ici –oui dit carcante on courrait le risque de se rencontrer avec leur relève –pas de pas de s’ écria nous ne sommes pas de force à le enlever un navire de guerre –non c’ est lui qui nous enlèverait et probablement à les bouts de sa vergue de misaine répliqua carcante en agrémentant sa réponse d’ un formidable juron –enfin reprit l’ autre il me tarde d’ être à une centaine de milles en mer ",
"les vêpres étaient chantées depuis longtemps et le cassarottou ne rentrait pas à le saint-xist désespérant de le voir paraître la pancole en maugréant ouvrit la porte à le claire-voie qui retenait les chèvres captives et se résigna à les mener elle-même brouter le long de les haies suivie de son troupeau à la tête de lequel se dandinait majestueusement un bouc à le barbe vénérable elle s’ enfonça dans le ravin de pierre-brune vomissant imprécations contre sévéraguette et contre félicien le printemps étalait partout sur le sol de les touffes d’ herbe nouvelle et les feuilles vertes pointaient à les rameaux de les saules des frênes des jeunes bouleaux les chèvres alléchées par cette nourriture fraîche et tendre en dépit de la pancole qui dévorée d’ activité pressait leur marche à le coups de pierres s’ arrêtaient à le chaque pas se suspendant à les branches flexibles et tondant sans pitié tout ce que leur dent cruelle pouvait atteindre ",
"il n’ avait pas voulu de grade –et pourtant observa le maître d’ équipage il était aussi digne de commander sur terre que sur mer. –d’ accord poursuivit l’ autre mais il avait comme un instinct que restant plus obscur il serait plus libre de rencontrer celui qu’ il cherchait le souvenir de certain uniforme entrevu à l’ île de s’ était ancré dans son esprit un uniforme de colonel de dragons vous savez mon commandant –oui dit rigaud nous savons que tout en combattant pour la revanche de le pays PROPN poursuivait aussi la sienne ",
"mais surtout ma petite alix jetez -vous dans le cœur de votre dieu car lui seul sera assez puissant pour vous sauver tous –mais enfin cette georgina est donc un démon et bred’languest un lieu de perdition s’ écria alix avec angoisse PROPN de soupira longuement douloureusement et sa main se posa avec tendresse sur l’ épaisse chevelure de la jeune fille –je voudrais vous répondre négativement hélas! je ne le puis mais je vous sais assez énergique et fortement chrétienne pour entendre la vérité mon alix la malheureuse georgina met son bonheur à entraîner les âmes vers l’ abîme son père son frère le vieux fanche sont ses victimes et vous êtes des proies trop tentantes chers enfants si jeunes et si purs pour qu’ elle vous laisse longtemps en repos ",
"car jours après notre fuite mouton le pauvre mouton était mort de faim et de chagrin après le départ de diélette il était devenu tout à la fois terrible et sombre il avait obstinément refusé toute nourriture il semblait qu’ il n’ eût faim que de lapolade sur lequel il se jetait avec fureur dès qu’ il le voyait mais comme lapolade ne s’ était pas décidé à le sauver la vie de son lion à les dépens de la sienne l’ infortuné mouton avait fini par succomber victime de son attachement et de sa fidélité à le diélette ",
"en apprenant hier votre prochain mariage mon cher roland dit -il en me réjouissant avec vous une pensée triste a traversé mon esprit laquelle je songeais à le votre frère roland le comte tressaillit gilberte parut attentive un frère dit -elle monsieur le comte ne nous en a jamais parlé ",
"c’ est modeste bien me regarde je ne sais comment réagir un hacker enchaîne —pour moi plus on nous connecte moins on partage ici dans l’ archipel on cherche à le retrouver un côté direct une sensualité sociale comme dit loré chaque île expérimente bricole c’ est souvent anar on se réunit par affinité pour une action par exemple construire des yourtes pour les sans-bague ou rouvrir une avenue privée perso j’ ai déjà monté un bar furtif gratuit de pleine rue qu’ on déplace il apparaît il éclate quand un digile le signale puis se reforme plus loin en concert en troc gratuit en pillage hop on redistribue ",
"vous êtes à le quelques heures je puis vous faire revenir de le matin à le soir voyez -vous henriette vous sachant à le pas d' elle exposée à le vous rencontrer si elle vient dans ce salon préoccupée peut-être de l' idée que vous avez revu cette femme pardon de vous parler si franchement mais nous devons tout prévoir jamais elle ne reprendrait son équilibre faites ce que mon instinct de mère m' inspire de vous demander ",
"tu as en cet homme un véritable ami –je te le donnerai si tu veux répondit -elle il te servira avec le même dévouement qu’ il a pour moi si je le lui recommande elle attendit un mot de réponse et reprit avec un accent plein de tendresse: –adolphe dis-moi donc une bonne parole voici bientôt le jour.henri ne répondit pas ",
"—tu crois qu’ on va vivre longtemps dans cette merde nous nous étions rencontrés sur le quai de la gare de dormans où l’on procédait à le regroupement et à l’ affectation de les jeunes recrues à la faveur d’ un échange de feu et de cigarettes il arrivait droit de stains un patelin de maraîchers pas très loin de la villette il s’ était mis sans transition à le maudire la guerre dont les lueurs embrasaient l’ horizon je n’ avais pas répondu comme à le cet instant dans la ferme redoutant d’ avoir affaire à un provocateur "
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en entrant dans la chambre où on la conduisit elle ne remarqua pas d’ abord sa tristesse et sa pauvreté mais quand elle fut un peu calmée quand son albert fut séché et couché dans un bien mauvais lit où il s’ endormit cependant de suite alice jeta alors un regard de profonde douleur autour d’ elle elle n’ avait jamais connu la misère jamais elle n’ avait senti ce besoin d’ argent qui blesse plus par l’ humiliation qu’ il cause que par les privations qu’ il impose la pluie continuait à le tomber l’ humidité de cette chambre était extrême elle donnait sur une petite cour étroite et le jour qui tombait arrivait à le peine jusqu’ à la croisée | [
"alice ne savait à qui s’ adresser pour avoir quelques aliments elle n’ avait rien pris de la journée dans la maison qu’ elle venait de quitter elle s’ était arrangée de manière à ne pas avoir à s’ occuper de tous ces détails de ménage elle était donc tout à le fait inhabile à le lever ces petites difficultés elle mourait de faim et de froid et sa plus grande terreur était d’ ailleurs de tarir le lait nécessaire à le son fils ",
"cependant elle demeurait toujours inactive et tremblante la faiblesse lui causait une espèce d’ anéantissement sans douleur qu’ elle ne cherchait pas à le vaincre tout à le coup on frappa à sa porte je ne sais pas son nom entend -elle prononcer par l’ hôtesse dont alice reconnut la voix et peut-être vous trompez -vous madame n’ importe n’ importe reprit une autre voix de femme laissez -moi frapper moi-même alice se précipita vers la porte ouvrit et tomba dans les bras de madame de belmance ",
"alice de PROPN a la vicomtesse delphine de la PROPN PROPN novembre sais -tu delphine d’ où je recommence à te confier ma position ou plutôt à la confier à un papier qui ne te parviendra peut-être pas sais -tu enfin d’ où je t’ écris de chez madame de belmance de sa maison de campagne où elle m’ a emmenée comment suis -je arrivée à le me retrouver sous cette protection si douce et si comment suis -je sortie de le triste abandon où j’ étais plongée ",
"il me semble que ce serait un doux rêve dont je tremblerais de sortir si la certitude désolante qu’ enfin m. de sait toute la vérité ne venait troubler toute ma joie oui delphine cette certitude est si poignante pour moi que je préférerais je crois tu vas me traiter d’ insensée et je le mériterais bien oui je préférerais être demeurée dans la triste situation où je me trouvais que d’ avoir à le rougir devant emmanuel mais je veux faire taire toutes les susceptibilités de mon orgueil et la résignation doit être à le moins la vertu de celle qui s’ est perdue elle-même par une fatalité qui m’ a fait perdre presque la raison à le point que je ne savais plus ce que je faisais en descendant l’ escalier de l’ hôtel de bellevue en fuyant m. de fargy j’ ai rencontré m. de marigni te dire ma crainte qu’ emmanel ne descendît dans ce moment te peindre ma répugnance ou plutôt ma terreur à la vue de m. de marigni le sentiment de colère et d’ indignation qui me saisit en entendant prononcer le nom de m. de sommerville ",
"car il me semblait que cet homme venait de détruire encore une fois toute espérance de bonheur pour moi et pour la première fois peut-être je le haïssais je n’ ai pas besoin de te dire la hauteur avec laquelle je repoussai même la pensée d’ entendre parler de réparation ou de dédommagement ah! je suis trop convaincue qu’ il est des choses que l’on ne peut réparer; et quand je verrais m. de sommerville à le mes pieds quand il viendrait m’ offrir de rendre un père à le mon fils je refuserais de lui en donner un aussi méprisable je refuserais de pardonner à le celui qui m’ a rendue indigne de l’ estime et de l’ amour d’ emmanuel je parvins à le échapper à le m. de marigni en lui promettant de le revoir mais je n’ en fus que plus empressée à le sortir de la maison je crois que je serais devenue folle alors si j’ avais pensé que c’ était pour m. de fargy qu’ il venait à l’ hôtel de bellevue ",
"la pluie tombait avec fureur je ne m’ en mis pas moins à le fuir moi qui aime mon fils plus que ma vie quelquefois plus que mon honneur je ne pensais pas à le mal que pouvaient lui faire les torrents d’ eau qui tombaient sur lui il ne pleurait pas rien n’ égale la douceur de cet enfant cependant je sentis que les forces me manquaient et apercevant enfin car jusque -la je ne voyais rien apercevant l’ enseigne d’ une obscure maison garnie j’ y entrai on faillit ne pas me recevoir ",
"cependant la vue de quelques pièces d’ argent m’ a fait ouvrir une chambre et quelle chambre mon dieu! ah! quand je verrai la misère de les autres j’ espère que je me souviendrai de cette chambre de son pavé humide de ses murailles recouvertes d’ un papier sale et déchiré et surtout de le grabat sur lequel j’ ai couché mon fils je ne m’ étonnai pas en revenant sur PROPN de la difficulté qu’ on avait faite de me recevoir j’ étais dans un tel état d’ égarement que je devais faire naître les soupçons les plus extraordinaires je passai près de le lit où s’ était endormi mon fils des heures que je n’ oublierai jamais je ne versais pas une larme ce que j’ éprouvais était à la fois de la honte et un amer regret tout à le coup on frappe à le ma porte je reconnais une voix amie ",
"ah! tout mon orgueil fut vaincu une joie presque sans mélange entra dans mon âme en me sentant pressée par les bras de madame de belmance oui c’ était elle j’ oubliai tout j’ oubliai qu’ en me retrouvant madame de belmance allait savoir toute la vérité j’ oubliai que peut-être en l’ apprenant cette humiliante vérité elle allait me trouver indigne de son amitié chère et cruelle alice répétait -elle en essuyant mon visage baigné de larmes est -il possible que je vous retrouve dans un pareil lieu! et ne se bornant pas à s’ occuper de mes chagrins elle fit allumer un feu petillant dont elle me força à m’ approcher ",
"puis elle fut à le lit où reposait mon fils et le regardant avec tendresse elle dit: pauvre enfant toi aussi nous t’ aimerons ah! si vous saviez m’ écriai -je en cachant mon visage dans mes mains ah! si vous saviez ce que je suis si vous saviez qu’ alice de lostange est déshonorée ce que je sais interrompit madame de belmance gravement c’ est qu’ alice de lostange est toujours digne de respect et d’ amitié et que sa chute qui fut l’ ouvrage l’ un homme méprisable a montré toute la noblesse de son caractère alice ne me voulez -vous plus pour amie "
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"régional et drôle en somme le temple perdu car en fait de lieu il n’ y en a qu’ un c’ est celui de l’ enfance l’ enfance en soi l’ enfance est ce lieu et non pas les quelques kilomètres carrés ou il y a plus ou moins longtemps elle affecta de se passer et la nuance est importante car sitôt qu’ il est question de le sol et donc de le pays natal on évoque les racines comme si nous étions de petits arbres et voyez comme la métaphore belle plante mauvaise graine bien planté jolie fleur jeune pousse tuteur et s’ il ne me plaît pas à le moi d’ être assimilé à un végétal un légume d’ être planté arrosé immobilisé comme le géant gulliver à le pays de les lilliputiens maintenu fermement à le sol par des milliers de cordes ligoté saucissonné réduit à l’ impuissance en dépit de sa force phénoménale de le moins dans cet extrait que nous rediffusait inlassablement la séquence de le jeune spectateur de le jeudi midi présentée par cette marionnette pré-barbie dans sa blouse d’ écolière sage à le petits carreaux vichy et à le col de dentelle mais comment s’ appelait",
"les femmes surtout se montraient curieuses passionnées sous les grands chapeaux qui entraient en scène cet hiver-là leurs jolis visages avaient à les pommettes ce léger feu rose cette fièvre que l’on voit à les joueuses de PROPN autour de le étaient -ce les modes de la fronde les feutres à le longue plume qui les disposaient ainsi à la politique mais toutes ces dames y semblaient très fortes et dans le plus pur langage parlementaire agitant leurs petits manchons pour interrompre toutes célébraient la gloire de le leader de le reste ce n’ était qu’ un cri partout: quel homme! quel homme! dans un coin le vieux béchut professeur à le collège de france très laid tout en nez un gros nez de savant allongé sur les livres prenait texte de le succès de PROPN pour discuter une de ses thèses favorites la faiblesse de le monde moderne vient de la place qu’ y prennent la femme et l’ enfant ignorance et chiffons caprice et légèreté ",
"à le petit jour ainsi que l’ avait prévu la femme le ciel était pur mais il n’ était pas plus pur que le front d’ églantine ni plus beau que le visage de noël tout paré d’ amour et d’ espoir les jeunes gens ont quitté silencieusement la maison hospitalière et maintenant dans le matin tout rafraîchi ils vont à le grands pas sur la terre mouillée PROPN tient si étroitement sa fiancée qu’ elle semble faire partie de lui-même ni l’ un ni l’ autre ne parle leur poitrine respire librement et leur regard se pose en paix sur toute chose à l’ amour violent et profond de PROPN se mêle une reconnaissance infinie pour celle qui n’ a même pas eu un geste de défense lorsqu’ il l’ a prise ",
"en voilà une qui le tripote son wagner à le propos et vos filles? parlez -moi donc de vos filles —justement monsieur le conseiller sa grande allait se marier entrer dans une famille de magistrats les rémory et il avait compté que m. de malville le renseignerait sur l’ honorabilité de ces gens-là le conseiller fit claquer sa longue lèvre rase: honorable le rémory oui si vous voulez mais magistrat nouvelles couches n’ ayant passé par aucune hiérarchie enfin le seul de nos présidents qui porte la barbe quand m. le premier arrivé dans les mêmes conditions a fait couper la sienne par respect pour la maison vous le voyez maintenant votre rémory; et si le fils ressemble à le père ici un tableau de la cour de paris à le point de vue des anciennes et nouvelles couches tellement compendieux et détaillé que fagan déjà mal en train un peu fiévreux se fût brusquement retiré sans une question qui lui tremblait à les lèvres vrai post-scriptum de sa visite et qu’ il parvint à le placer presque en partant il s’ agissait d’ une certaine affaire hulin oui c’ était bien cela hulin",
"espã©rance s' ã©cria c' ã©tait lui mais d' sortait -il de chez mlle d' entragues qui lui avait donnã© rendez -vous dit pontis avec une voix claire comme un chant de victoire PROPN se souleva les yeux brillants de joie un rendez-vous d' elle murmura le roi ",
"j’ étais un tas de feuilles sèches je le suis toujours un peu plus poussiéreuses un peu plus recroquevillées mais plus rouges et jaunes et blanches et comme vernissées à le force de pluies et de bourrasques l’ étincelle ce fut à l’ instant même où j’ arrivais ibelle était vêtue d’ une robe de soie légère noire elle était si belle si grande si désinvolte vous arrivez comme ils partent! ",
"–à ton épaule s’ écria julien fondant en larmes il s’ éloigna un peu et couvrit sa main de baisers de flamme qui me l’ eût dit la dernière fois que je te vis dans ta chambre à le verrières –qui m’ eût dit alors que j’ écrirais à le m.dela mole cette lettre infâme –sache que je t’ ai toujours aimée que je n’ ai aimé que toi.–est -il bien possible s’ écria ravie à son tour elle s’ appuya sur julien qui était à ses genoux et longtemps ils pleurèrent en silence aucune époque de sa vie julien n’ avait trouvé un moment pareil.bien longtemps après quand on put parler: –et cette jeune mmemichelet dit ou cette mlledela ",
"il était fils d’ un petit marchand et a débuté comme commis\\n dans une boutique de draperie jusqu’ ici il n’ y a rien à le redire nous vivons à le une époque\\n' d’ égalité dont il faut faire la part et après tout une humble origine ne fait que mieux\\n' ressortir l’ intelligence et le travail de celui qui a su s’ élever tout seul mais faut -il que cette intelligence soit droite et ce travail honnête devenu commis dans une \\n' maison de banque à le paris haags se distingua par le goût effréné de le jeu ",
"et refeuilletant ses notes oui fit c\\' est tout ce que je vois pour vous en ce moment voyez causez de tout cela avec votre fils chère madame consultez monsieur votre mari je me mets à le votre entière disposition si vous pouviez à la première visite que j\\' aurai l\\ honneur de recevoir de vous apporter quelques chiffres une petite note qui pût me renseigner sur les intentions où vous êtes pour établissement de votre fils et puis amenez -moi donc votre fille je serai enchanté de la revoir cette chère enfant vous vouliez bien monsieur indiquer une heure où je vous dérangerais un peu moins aujourd\\'hui appartiens madame à le tous ceux qui ont besoin de moi et je suis trop honoré il n\\ y a que si vous veniez me voir dans jours d\\' ici je serai alors tout à le fait à la campagne je ne viendrai plus un jour à le paris oui est une nécessité à le laquelle il a bien fallu me résoudre ",
"jusqu’ à le pied de l’ échafaud je vous attendrais et quel supplice qu’ un pareil doute revenez je vous en supplie revenez –je reviendrai –ah bien dit le condamné que ses forces semblèrent abandonner de le moment ou ̀ il eut obtenu de moi cette promesse bien je vous attends "
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nous fîmes une halte de quelques jours avant de nous engager sur la rivière paribouaca qu’ aucun de nous n’ avait encore explorée après nous être suffisamment reposés des fatigues de le voyage nous reprîmes la route de le lac où la rivière prend sa source et nous atteignîmes sans accident et sans avoir rencontré de sauvages hostiles les montages ouatchiche qui séparent cette partie de le bas-canada de les territoires de la baie-d’hudson nous nous organisâmes pour le portage fatigant qui existe entre la tête de la rivière et les bords de le lac mistissimi mais nous ne pouvions voyager qu’ à le petite journée nous avions atteint le sommet le plus élevé de ces montagnes sauvages et nous apercevions dans le lointain les bords de la rivière rupert qui serpente dans de vastes prairies s’ étendant à le perte de vue nous avions campé pour la nuit et comme c’ était mon tour de fournir le gibier nécessaire à le lendemain je pris mon fusil et mon couteau de chasse et me débarrassant de tout bagage superflu j’ entrai à l’ aventure dans la forêt dans l’ espoir d’ y renco | [
"je m’ avançai en chantonnant un air de le pays et m’ abandonnant à le mes souvenirs je ne fis pas attention que depuis une heure je marchais toujours sans m’ occuper beaucoup de le but de mon excursion j’ entendis ou fois remuer les broussailles autour de moi mais je n’ y fis aucune attention pensant que ma présence avait probablement effrayé les lièvres et les perdrix qui abondent dans ces parages la nuit était arrivée quand je secouai mes souvenirs qui étaient à le canada pour m’ occuper de le présent qui me faisait un devoir de rapporter à le camp une pièce de gibier quelconque j’ armai mon fusil et je m’ avançai avec précaution convaincu de rencontrer bientôt une victime quand je sentis une main pesante s’ abattre par derrière sur mon épaule je me retournai vivement en portant en même temps la main sur mon couteau de chasse ",
"un indien me regardait en face et m’ adressait quelques paroles d’ une langue que je ne comprenais pas en me faisant signe de le suivre j’ allais répondre à son invitation inattendue par un coup de couteau bien appliqué quand je remarquai que les manières d’ agir de mon interlocuteur étaient plutôt humbles et conciliantes qu’ hostiles je lui adressai la parole en langue montagnaise qu’ il parût comprendre et à les questions que je lui fis sur sa présence inattendue seul à le milieu de ces forêts il me répondit: mon frère qui me paraît un chasseur canadien sait peut-être que sur les bords de le lac néquabon à le jours de marche d’ ici habite une tribu d’ indiens qui vivent de chasse et de pêche et qui de tous temps ont été les amis de les visages pâles nous avons parmi nous une robe noire qui nous a enseigné à le aimer le grand esprit des blancs et à le prier chaque soir la bonne vierge marie depuis un mois notre père est malade bien malade et il m’ a demandé de venir ici sur la route de les chasseurs canadiens qui se dirigent vers la baie-d’hudson afin de demande",
"je lui répondis que je devais de toute nécessité informer mes compagnons de voyage de sa demande avant d’ y acquiescer et je lui enjoignis de me suivre à le camp ce qu’ il fit avec une bonne volonté qui désarma tous les soupçons que j’ aurais pu entretenir sur la franchise de ses intentions mes amis furent assez surpris de me voir arriver accompagné d’ un peau-rouge à le lieu de leur apporter le gibier que je leur avais promis je leur expliquai la démarche de le messager de la tribu de le lac néquabon et après avoir pris sa demande en considération il fut décidé que je me rendrais accompagné de pierre dugas et de le guide indien auprès de le missionnaire pour lui rendre les services dont il pourrait avoir besoin nos autres compagnons à le nombre de continueraient le portage et attendraient notre retour à un endroit désigné sur les bords de le lac PROPN le lendemain de grand matin nous nous mîmes en route sous la direction de le sauvage et jours après nous étions à le village de les peaux-rouges qui nous reçurent amicalement mais qui nous apprirent que nous arriv",
"il leur avait confié certains papiers qu’ il les avait chargés de remettre à le premier canadien-français qui paraîtrait digne de confiance à le chef de la tribu aidé de ces pauvres sauvages dont la douleur faisait mal à le voir nous rendîmes les derniers devoirs religieux à les restes de le saint homme en lisant sur sa fosse le service de les morts qui se trouvait dans le livre de prières que ma mère avait placé à le fond de mon sac de voyage le chef me remit ensuite les papiers de le missionnaire lesquels se trouvaient enfermés dans une forte écorce de bouleau et étaient adressés à le supérieur de les sulpiciens à le montréal il me transmit de plus de vive voix l’ ordre de le défunt de ne jamais les remettre à le âme qui vive si ce n’ était à le supérieur PROPN en personne ou en cas de grand danger pour ma vie à un homme en qui j’ aurais la plus grande confiance j’ acceptai l’ obligation sentant que je rendais un service probablement très important à le celui qui était venu sacrifier sa vie à la conversion d’ une tribu barbare de le nord-ouest ",
"qui sait ce que cachait de sacrifices et d’ abnégation l’ histoire de cet homme de dieu que la mort était venu enlever loin de ses parents de ses amis et même de toute personne qui pût recevoir les dernières confidences de ses lèvres mourantes nous quittâmes le lendemain le village indien pour rejoindre nos camarades et mois plus tard je revenais à le contrecœur après avoir fait une chasse magnifique mes gages que j’ avais économisés avec soin me permirent d’ acheter un coin de terre où je bâtis une maisonnette ma femme était alors une jeune fillette de ans à le teint frais comme la rose je succombai à les attraits d’ une amitié d’ enfance qui était devenue un sentiment plus tendre et je la priai de partager mon sort ",
"elle accepta; mais je résolus de remplir avant mon mariage la promesse que j’ avais faite à le chef de la tribu de les sauvages de le lac néquabon je me rendis à le montréal et je remis entre les mains de le supérieur de saint-sulpice les documents qui m’ avaient été confiés d’ après les ordres de le missionnaire expirant jours plus tard il y avait noce dans la famille et je conduisais à l’ autel celle qui fut ma compagne dévouée et que la mort m’ a enlevée à la naissance de jeanne plusieurs mois s’ écoulèrent et je vivais heureux dans l’ humble chaumière qu’ égayait la présence de ma jeune femme j’ avais à sa demande abandonné la vie aventureuse de le trappeur pour m’ occuper d’ un petit négoce qui nous permettait de vivre dans une honnête aisance ",
"un soir à la brunante que je fumais tranquillement ma pipe sur le seuil de mon humble magasin un voisin qui revenait de le village m’ informa qu’ il y avait une lettre pour moi chez le maître d’ école de contrecœur ce brave homme qui cumulait les fonctions de magister et de maître de poste l’ avait prié de m’ en informer il me faut vous dire mes enfants qu’ il y a ans le service de les postes ne se faisait pas aussi régulièrement qu’ aujourd’hui le courrier ne passait à le contrecœur que fois par mois et la réception d’ une lettre faisait alors époque dans la famille d’ un villageois le lendemain de bonne heure je me rendis à le fort et jugez de ma surprise quand en brisant l’ enveloppe de la lettre en question je vis la signature de le supérieur de les sulpiciens de montréal à le qui j’ avais remis les papiers de le missionnaire de le lac néquabon ",
"je possède encore cette communication dont je vais vous faire connaître le contenu et le vieillard alla retirer d’ une cassette un papier jauni qu’ il déplia avec soin et qu’ il lût d’ une voix attendrie: direction supérieure de les pp. saint-sulpice montréal ce juin monsieur je reçois de france l’ ordre de vous faire parvenir à le nom de m. le comte de kénardieuc capitaine de frégate à le service de sa majesté une traite de francs payable à le vue chez maître larue notaire rue notre-dame à le montréal m. le comte me prie en même temps de me faire auprès de vous l’ interprète de sa reconnaissance pour le service signalé que vous lui avez rendu en lui faisant parvenir des nouvelles d’ un frère m. le vicomte de qu’ il croyait mort depuis bien des années la dernière volonté de ce pauvre missionnaire de le nord-ouest que vous m’ avez transmise d’ une manière si fidèle n’ était autre chose qu’ un testament en règle sur lequel était porté un legs de francs pour celui qui délivrerait à le montréal entre mes mains les documents en question m. le comte vous prie d’",
"permettez -moi monsieur de vous féliciter sur la récompense méritée que reçoit aujourd’hui la bonne action que vous faisiez alors avec un cœur noble et désintéressé croyez monsieur supérieur j’ en croyais à le peine mes propres yeux et je demandai à le magister de me relire la lettre je repris le cœur gros de bonheur la route de ma chaumière en songeant à la joie de ma petite femme quand elle apprendrait la bonne nouvelle elle m’ embrassa en pleurant "
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"la contrée était montagneuse et le lac auprès de lequel se trouvaient m.dubreuil et ses amis occupait le fond d’ une vallée dont les coteaux étaient couverts d’ une riche végétation l’ aspect de le lac était vraiment féerique sur de vastes espaces il était entièrement recouvert de nénuphars dont les larges feuilles étalées à la surface de les eaux formaient d’ immenses tapis de verdure qu’ émaillaient les fleurs de diverses couleurs jean et germaine ne pouvaient se lasser d’ admirer ce ravissant spectacle les corolles blanches jaunes rouges et rose pâle des nénuphars attiraient leurs regards ",
"est -ce que ces gens-là se connaissaient très bien entre eux est -ce que ce n’ étaient que des compagnons de hasard? et que pouvait bien faire dans la vie par exemple le bonhomme à le cheveux gris habillé en vieille femme? et cette dame vêtue en petite fille qui adoptait une voix de fausset! des bourgeois comme les basso? marcel était à le côté de la mariée il ne la chahutait pas de temps en temps seulement il avait un regard entendu qui devait signifier ce qu’ on était bien après midi! avenue niel dans la garçonnière meublée! est -ce que le mari était ici aussi quelqu’un fit partir de les pétards un feu de bengale s’ alluma dans le jardin et le couple d’ ouvriers le regarda tendrement la main dans la main ",
"il souriait des gens qui se déguisent en capitaines d’ industrie ce qui lui permettait de se déguiser en diplomate il n’ avait renoncé qu’ à le monocle les moustaches tombantes presque grises qui semblaient prolonger la ligne tombante de la bouche donnaient à le profil une expression de fine brutalite la force était dans l’ accord de le nez busqué et de le menton presque en galoche mal rasé ce matin: les employés de les services de distribution d’ eau étaient en grève et l’ eau calcaire apportée par les coolies dissolvait mal le savon il disparut à le milieu de les saluts à le fond de le bureau de martial le directeur de la police un indicateur chinois hercule paterne demandait c’ est tout monsieur le chef —travaillez aussi à désorganiser le syndicat répondait martial de dos. et faites-moi le plaisir d’ en finir avec ce travail d’ andouille ",
"nous ne savions pas où se trouvait le feu s’ il se rapprochait ou s’ éloignait de la propriété nous ne savions rien le feu restait encore une abstraction invisible et lointaine ce qui fait que nous ressentîmes une véritable terreur inimaginable indescriptible quand d’ un coup dans un bruit d’ explosion qui résonna à le loin le feu passa la crête dans un effet de souffle qui libéra une énorme quantité d’ énergie et ce fut alors immédiatement non pas les quelques flammèches que j’ avais imaginées sortant d’ un buisson à le fond de le jardin mais une véritable ligne de feu qu’ on aperçut à le loin à le sommet de la crête vivante et dynamique crénelée qui se mit à le briller dans la nuit dans un scintillement de flammes rouges jaunes orange et cuivre bruyantes et crépitantes que surmontaient des bouillonnements de fumées noires tourbillonnantes qui montaient vers le ciel même si mètres nous séparaient encore du brasier nous ressentîmes immédiatement la chaleur de le feu sa lumière sa puissance son odeur son grondement et sa vitesse les flammes commençaient de",
"on t’ a déjà expliqué disait le fils aîné qui avait cessé d’ appeler sa mère maman quand il était devenu père elle perd la tête disait -il à ses frères mais la vieille institutrice avait une tête bien faite elle s’ était dépouillée de la convoitise de tout ce qui est vain et mesquin la terre de le potager pouvait abriter des gitans ",
"tu devais m’ entendre deviendrais -tu sourd par hasard il ne manquerait plus que cela! tu ne nous rends déjà pas tant de services pour le pain que tu manges!michelino ne répondit pas son regard songeur et mélancolique s’ en allait errer vers les escarpements rocheux qui s’ élevaient au-dessus de les pâturages sous la pure lumière de le ciel de leva les épaules –toujours dans les nuages allons viens j’ ai besoin de toi là-bas .sans mot dire suivit son maître ils gagnèrent le bord de le torrent qui bondissait avec bruit sur son lit rocheux et par un sentier bordé de haies d’ aloès atteignirent une ferme de modeste apparence dont la cour était ombragée par un énorme figuier ce même moment sur la route qui passait là en croisant le sentier arrivait un cavalier monté sur un assez beau cheval qu’ il menait à le pas de promenade en homme peu pressé d’ un air inquiet qu’ est -ce qu’ il me veut encore ?le cavalier en apercevant le paysan déclara sur un ton d’ autorité: –j’ ai mots à te dire .l’ autre en saluant avec empressement répondit: –tout à le votre service s’ av",
"puis ouvrant une porte particulière il nous conduit à un antique appartement qui paraît être séparé de le reste de le château et sans remplir avec nous aucun des devoirs de l’ hospitalité il referme avec précaution cette porte qui semble le mettre à l’ abri de notre indiscrète curiosité resté seul avec le père anselme je contemple avec terreur les murs noircis sur lesquels se projette comme à le regret la pâle lueur d’ une lampe placée à le fond de cette antique salle puis je jette un regard inquiet sur le bon religieux dont la sérénité me rassure eh bien lui dis -je qu’ allons -nous faire attendre reprit anselme feignons de nous livrer à un repos que notre fatigue présumée a dû rendre nécessaire et prions dieu de nous aider ",
"elle va venir répondit le comte qui après nous avoir servi avec empressement le potage s’ en donna une très-ample assiettée et l’ expédia merveilleusement vite mon neveu s’ écria le chanoine si votre femme était là vous seriez plus raisonnable PROPN se fera mal dit la petite fille d’ un air malin un instant après ce singulier épisode gastronomique et à le moment où le comte découpait avec empressement je ne sais quelle pièce de venaison une femme de chambre entra et dit: –monsieur nous ne trouvons point madame! à ce mot je me levai par un mouvement brusque en redoutant quelque malheur et ma physionomie exprima si vivement mes craintes que le vieux chanoine me suivit à le jardin le mari vint par décence jusque sur le seuil de la porte ",
"ce premier pansement terminé dissimula le spectacle de cette plaie hideuse la figure de le mexicain qui était couverte de sang fut ensuite lavée voyez -vous dit le canadien qui caressait toujours l’ idée de garder son fabian près de lui il faut que vous appreniez à le connaître les habitudes de le désert et les mœurs indiennes les coquins qui savent à les dépens de des leurs de quel bois nous nous chauffons se sont retirés pour essayer de faire par la ruse ce qu’ ils n’ ont pu faire par la force voyez plutôt comme tout est silencieux après tant de bruit désert en effet avait repris sa morne immobilité les feuilles de les trembles murmuraient agitées par de vent de le soir et sous le soleil qui s’ abaissait les eaux le la rivière commençaient à se teindre de couleurs plus vives à le delà de l’ échappé de vue à le travers les arbres la plaine si tumultueuse tout à l’ heure n’ était plus qu’ une immense nappe de sable où rien ne troublait le silence de la solitude bien ",
"il n\\ a pas changé sa résolution était prise et nette cette fois définitive plus d\\' atermoiement elle quitterait paris le jour même à le heures de le matin après un court mais profond sommeil celui qui suit les crises anxiété une fois finies elle se releva pour chercher dans l\\ armoire de son cabinet de toilette son nécessaire de voyage qu\\ elle prépara minutieusement elle y enferma ses bijoux garnit une autre valise plate qu\\ elle avait achetée en même temps que la mallette destinée à sa fille "
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pendant les minutes qu’ elle m’ a laissées je n’ ai pu réfléchir à le rien je n’ ai pas voulu le regarder encore quand j’ ai entendu le bruit de son départ la grille de le jardin a grincé en même temps rita est apparue devant moi c’ était bien la fille à les chiens sauvages celle qu’ on apercevait dans la forêt avec son grand manteau vague et dont on espérait une cruauté sans égale | [
"elle s’ est assise en face de moi une main sous le menton comme une enfant sage qui attend sérieusement sa récompense j’ ai compris que je devais parler sinon je m’ enfoncerais dans ma folie quelques mots le hasard de quelques mots me sauverait —ce n’ est pas de la jalousie ai-je dit mais c’ est bien pareil et puis vous avez réussi voilà tout depuis quand le connaissez-vous? un mois et demi ",
"il a été mon amant avant que vous ne vouliez de moi j’ ai hoché la tête c’ est à lui que vous ferez du mal c’ est lui que vous haïssez elle a souri comme elle savait bien le faire avec tristesse et raison —non c’ est vous que je hais ",
"je n’ ai pas cessé de vous haïr chaque fois j’ avais une nouvelle raison oh ce n’ était pas votre cynisme non faisait partie de votre espèce de charme et même je n’ y étais pas insensible à le votre charme j’ avais envie de vous ",
"mais cela s’ est bien trouvé n’ est -ce pas que ce charmant petit imbécile m’ ait poursuivie tout l’ hiver de ses regards brûlants et vous qui étiez son ami vous n’ en saviez rien je vous ai trompé d’ avance il est venu le jour même où vous vous êtes donné à le moi car vous vous êtes donné mon cher hussard un rire court et méchant est apparu sur ses lèvres ",
"j’ ai fait un geste: —vos histoires de cœur ne m’ intéressent pas elle s’ est levée et m’ a embrasse —ce sont les vôtres mon chéri je n’ y peux rien vous comprenez je tenais à le mon estime comme une autre puisque vous faisiez votre putain oh ne vous fâchez pas puisque vous faisiez votre sanders si vous préférez je devais bien laver cette saleté et chercher à le me venger pour vous dominer à le mon tour le petit saint-anne était là ",
"peut sembler compliqué mais avouez que c’ est normal d’ ailleurs je l’ adore lui il est beau comme un ange et ridicule et un peu touchant enfin il m’ était utile qu’ attendez -vous de tout cela —mais ce qui est arrivé mon chéri: de le gâchis ",
"que pouvais -je espérer de mieux un drame romantique un duel à le pistolet? non c’ est impossible ces choses -là n’ arrivent pas une rencontre comme celle que je viens de vous épargner ce n’ était déjà pas mal d’ abord je n’ y tenais pas ",
"je m’ arrangeais pour ne pas vous voir trop souvent l’ un et l’ autre il me suffisait de penser à le françois PROPN dans vos bras et vice versa mais c’ était un peu pauvre vous comprenez je l’ ai senti: depuis une semaine je ne m’ enfermais plus et je regardais le jardin tandis que vous me faisiez de la morale elle a dégrafé son manteau secoué ses cheveux elle était là dans sa combinaison blanche avec ses genoux ronds sa figure d’ idole à les traits sensuels ses épaules nues ses seins qui battaient doucement ",
"—vous avez eu raison de descendre et de le renvoyer j’ aurais fait une bêtise —dites-moi que je suis toujours belle à le moins et que cette trahison me rend désirable à le vos yeux elle a fait glisser sa combinaison découvrant une partie de sa gorge puis elle a commencé à le enlever ses bas en posant le pied sur mes genoux "
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"PROPN poussa un cri de terreur les autres tressaillirent tous prêtèrent l’ oreille mais ils n’ entendirent rien ne nous faites donc pas peur dit PROPN ",
"quand son tailleur mourut il demanda un congé pour aller à le son enterrement et serra la main à le fils sur la fosse de le père en lui assurant sa pratique l’ ami de tous ses fournisseurs il s’ informait de leurs affaires causait avec eux écoutait leurs doléances et les payait comptant s’ il écrivait à le quelqu’un de ces messieurs pour ordonner un changement dans sa commande il observait les formules les plus polies mettait monsieur en vedette datait et faisait un brouillon de la lettre qu’ il gardait dans un carton étiqueté: ma correspondance aucune vie n’ était plus en règle poiret possédait tous ses mémoires acquittés toutes ses quittances même minimes et ses livres de dépense annuelle enveloppés dans des chemises et par années depuis son entrée à le ministère ",
"on le disait lui-même grâce à une particule péniblement acquise un peu de leur monde PROPN dès l’ ouverture de l’ audience avait découragé l’ attente publique il parut indifférent le front bas comme en dehors de la cause il n’ eut qu’ un mot mais pathétique et fier en désignant d’ un geste les livres étalés devant –voilà mes trophées et mes armes même brisés ils tiendront encore debout! et ensuite il s’ était tu les minutes dès lors furent longues et ternes ",
"seul le père vladimir avait survécu et PROPN à le nom de le dieu de miséricorde avait pardonné depuis longtemps celle qu’ il avait rendue veuve l’ avait béni comme son sauveur la richesse était venue; pardon visible de le seigneur la paix et la prospérité s’ étaient établies sur sa famille plus riche plus orgueilleuse que la maison seigneuriale sa demeure se dressait en face de la ruine la famille s’ éteignait faute d’ héritiers mâles tandis que lui ce paysan criminel fondait dans son fils une race nouvelle appelée à de grandes destinées et voilà que ce fils beau intelligent tendre et fier espoir orgueil de sa vieillesse s’ éprenait de qui de l’ enfant de celle qu’ il avait ruinée de la petite-fille de l’ homme qu’ il avait assassiné ",
"ils disent bien que vous faites certaines choses pour de l’ argent alors il était logique en plus je ne pouvais quand même pas lui demander en le regardant dans le blanc de les yeux s’ il avait des vues lointaines sur ma personne je soupirai pris une bouchée de baba à le rhum et sortis mon paquet de cigarettes –enfin dit qu’ est -ce que tout cela veut dire josée ",
"je ne veux rien savoir de toi bob cordier il essaya de l’ approcher les bras tendus –non je t’ en prie cria -t-elle elle avait mis une marche entre eux et il comprit qu’ elle allait s’ enfuir vers l’ intérieur de la maison se mettre à l’ abri d’ une porte close –écoute dit -il très vite nous devons nous expliquer une bonne fois ",
"en effet figurez -vous à la table prevôtale entre liasses de procès accroupi sur ses coudes le pied sur la queue de sa robe de drap brun plain la face dans sa fourrure d’ agneau blanc dont ses sourcils semblaient détachés rouge revêche clignant de l’ œil portant avec majesté la graisse de ses joues lesquelles se rejoignaient sous son menton maître florian barbedienne auditeur à le châtelet or l’ auditeur était sourd léger défaut pour un auditeur maître n’ en jugeait pas moins sans appel et très-congrument il est certain qu’ il suffit qu’ un juge ait l’ air d’ écouter; et le vénérable auditeur remplissait d’ autant mieux cette condition la seule essentielle en bonne justice que son attention ne pouvait être distraite par aucun bruit ",
"–la délicatesse de votre cœur la sûreté de votre caractère répondit adrienne avec une légère hésitation puis vous êtes femme et j’ en suis certaine mieux que personne vous comprendrez ce que je souffre et vous me plaindrez –vous plaindre mademoiselle dit la mayeux dont l’ étonnement augmentait encore vous si grande dame et si enviée moi si humble et si infime je pourrais vous plaindre –dites ma pauvre amie reprit adrienne après quelques instants de silence les douleurs les plus poignantes ne sont -ce pas celles que l’on n’ ose avouer à le personne de crainte de les railleries ou de le mépris comment oser demander de l’ intérêt ou de la pitié pour les souffrances que l’on n’ ose s’ avouer à le soi-même parce qu’ on en rougit à ses propres yeux la mayeux pouvait à le peine croire ce qu’ elle entendait; sa bienfaitrice eût comme elle éprouvé un amour malheureux qu’ elle n’ aurait pas tenu un autre langage mais l’ ouvrière ne pouvait admettre une supposition pareille ",
"les bottines cédèrent enfin c’ était le plus important; les bas firent peu de résistance cette opération achevée le maître prit les pieds de l’ enfant et les posa l’ un à le côté de l’ autre sur le velours de le sofa c’ étaient bien les plus adorables pieds de le monde pas plus grands que cela blancs comme de l’ ivoire neuf et un peu rosés par la pression de la chaussure ou ils étaient en prison depuis heures des pieds trop petits pour une femme et qui semblaient n’ avoir jamais marche ce qu’ on voyait de la jambe était rond potelé poli transparent et veiné et de la plus exquise délicatesse; une jambe digne de le pied ",
"aucun raisonnement ne lui donnera le secret de les tendres affections l’ amour de les devoirs modestes mais elle a trop d’ intelligence pour se contenter longtemps de la fiction d’ un égoïsme superbe je ne sais si elle connaîtra l’ amour elle connaîtra la passion c’ est ce qui me rassure et pourtant c’ est aussi ce qui m’ effraye "
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à les traces dans les champs à les points lumineux ils étaient au-delà de notre vitesse bien après la constitution de notre système ils étaient comme une intuition | [
"une chose qui existe mais dont on n’ a jamais la preuve une chose si forte qu’ elle en bouleversait la vie ils étaient du ciel mais aussi de la terre plusieurs fois par jour je m’ allongeais dans le parc de la résidence pour me faire irradier de ce qu’ ils étaient j’ avais un livre sur eux ",
"un livre de témoignages un livre dont la nasa avait validé chaque information c’ était écrit sur la page de garde et moi je croyais en ce qui était écrit dans le livre les témoins disaient s’ être fait enlever sur une route une plage en lisière d’ un bois dans une rue de nuit ",
"ils ne gardaient pas vraiment de souvenirs de leur enlèvement qu’ ils appelaient aussi le kidnapping cela faisait comme un rêve d’ une durée de plusieurs jours comme une seule image dans le cerveau que l’on étirait une image sans fin qui ne donnait pas lieu à d’ autres images une invasion ils n’ avaient aucun souvenir de leurs ravisseurs aucun souvenir physique ou détail ils disaient que les soucoupes ou les petits hommes verts étaient une invention de la télévision de le cinéma ",
"chacun avait cette phrase c’ est plus compliqué que l’on ne croit vous savez les reliefs s’ effaçaient les victimes entraient dans un halo qui se transformait en tuyau dont chaque côté se composait de striures de plus en plus larges quand on avançait c’ était toujours la même description les témoins n’ habitaient pas la même région ",
"ils étaient de l’ oklahoma du massachusetts de le kansas ils étaient loin de chez moi et cela renforçait mes croyances tout ce qui venait d’ amérique était supérieur à ce l’on pouvait connaître ils étaient en avance ",
"avant nous avant nos certitudes et nos croyances ils avaient la technologie ils avaient tout les témoins s’ étaient sentis dans un ventre géant qui ressemblait à une éponge ",
"comme on comparait souvent le cerveau à une éponge je me disais que les ovnis se manifestaient peut-être sous la forme d’ un cerveau géant parce qu’ ils étaient plus intelligents que nous c’ était une manière de nous le faire savoir de nous intimider tous les témoins étaient revenus avec un petit point rouge sur le haut de le crâne caché dans les cheveux comme si on leur avait retiré une somme d’ informations sur leur vie leur histoire et le monde dans lequel nous vivions une femme disait que c’ était aussi une expérience sexuelle dans le sens ou ̀ elle n’ avait pas retrouvé son corps intact ",
"elle n’ était sûre de rien mais elle ne se reconnaissait plus vraiment une douleur anormale dans le bas de le ventre elle ne voulait pas s’ attarder entrer dans une spirale mais c’ était sur elle en elle ",
"tous dans le halo avaient eu envie de pleurer à le cause d’ une force si vive une force qui n’ avait aucun rapport avec la violence une force qui vous prenait vous rendait meilleurs ils auraient pu la suivre cette force pour toujours mais chacun avait une famille "
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"quoi que vous en disiez vous ne savez pas tout entendez-vous le général est mort bien brusquement et après lui c’ est votre tour ainsi veillez sur vous ma pauvre enfant madame s’ écria la jeune femme qui pâlit affreusement je ne vous reverrai de ma vie elle sortit sur-le-champ courut chez elle et y trouvant sa mère elle lui répéta les horribles paroles qu’ elle venait d’ entendre sa mère essaya de la calmer; mais elle était elle-même bouleversée elle se rendit aussitôt chez madame de la roche-jugan elle la supplia d’ avoir pitié d’ elles de rétracter son abominable propos ou de l’ expliquer plus clairement ",
"–vous ne connaissez guère magnus si vous croyez qu’ il vous permettra de courir les bois à la brune répondit le vieux soldat sans que lui-même fasse le guet à les environs vous n’ étiez pas à le bout de le sentier que j’ étais sur vos pas et bien m’ en a pris je sais pertinemment à le présent que le baron est en campagne –comment! tu crois –je ne crois pas j’ affirme chapitre le masque tombe p our l’ intelligence de les événements qui vont suivre il nous faut maintenant abandonner armand-louis sur la route de gothembourg et rejoindre le comte de wasaborg chez marguerite il était alors dans cette même pièce où le duc et s’ étaient rencontrés ",
"ne prononcez pas le mot mais lui dis -je en arrêtant à le mon tour et comme il allait vers la porte êtes -vous absolument sûr de ce diagnostic vous savez mieux que moi absolument sûr répondit -il vous vous souvenez que j\\' ai été appelé en allemagne il y a semaines auprès d\\' un de mes malades j\\' ai profité de occasion et poussé à le berlin je me suis présenté sous un faux nom chez un de les spécialistes de là-bas il n\\ a pas hésité à le prononcer le mot lui et à le me conseiller naturellement la fameuse opération de opération en baïonnette païonnette rectifia -t-il en imitant la prononciation tudesque et alors interrogeai-je alors je n\\' en veux pas répondit -il ",
"il était question que chaque église le moment venu choisisse un délégué et que toute la délégation sous la conduite de paul aille à le jérusalem remettre le produit de la collecte à les pauvres et à les saints –comme s’ appelaient eux-mêmes les disciples de jacques la perspective d’ un tel voyage devait faire rêver j’ imagine dans la maison de lydie à le philippes c’ est à le éphèse que paul a reçu de corinthe d’ autres nouvelles préoccupantes le trouble ne venait pas cette fois d’ émissaires de jacques mais d’ un autre prédicateur chrétien sans qu’ ils se soient jamais rencontrés sa route et celle de paul n’ avaient cessé de se croiser ",
"j’ emporte comme un souvenir des bleuets et des coquelicots que nous avons cueillis dans les blés à le notre dernière promenade ce jour-là je croyais à le dieu; aujourd’hui je ne crois plus à le rien je vous embrasse pour la dernière fois angèle de quand mortemart reçut cette lettre il chancela comme s’ il eût ressenti un coup de poignard dans le cœur il courut chez angèle il était midi ",
"j’ entends par là que je veux vivre pour moi ah! bien je comprends; et voilà pourquoi vous me demandez l’ adresse de ma modiste elle demeure rue vivienne vous irez vous êtes folle baronne de me supposer capable de pareille chose on ne sait pas mon cher comte il y a tout à le redouter d’ un cœur comme le vôtre ",
"soit dit -elle je veux bien demain chez ce monsieur mais aujourd’hui donnez -moi un louis pas plus léocadie tripier donna les francs parce que dans le commerce il faut savoir faire des avances quelquefois à le propos le lendemain césarine alla chez le monsieur comme elle l’ avait promis pas trop vieux en effet ",
"le hall aussi je viens d’ y entendre à le plein volume le de la symphonie fantastique le très belle œuvre à le demeurant seulement si le malade connaît un peu la musique ce choix ne doit pas lui remonter le moral l’ infirmière revient à la charge si vous n’ avez pas apporté de disques je peux lui mettre radio classique malheureusement radio classique n’ est pas vraiment le genre de maman j’ aimerais bien moi radio classique ",
"la c' est les fournitures métal les petits chaudrons les valves ventouses les étoupes aussi sûrement il manquera beaucoup de choses je voyais ça d' ici je l' avais dit la veille à le sosthène t' y retourneras a te fera une balade il arrangeait la môme elle se frappait pas non plus elle voyait ç a aussi promenade d' une boutique à l' autre de le sport elle aurait tout rapporté de le moment qu' elle était là en route n' importe quelle bricole quel rébus pour voir la tête de son bon oncle l' argent par les fenêtres elle prenait rien à le sérieux tout l' amusait cette effrontée surtout si on faisait chou blanc si l' article existait plus que je faisais la gueule alors là y avait du plaisir ",
"mais il en parlait sans se dépiter avec une sérénité inlassable certaines de ses phrases eussent pu paraître d' une ironie féroce celles où à l' aide de les mots les plus simples il vous donnait à entendre les pires tristesses de sa condition mais non il n' y pensait pas il avait la résignation de sa mère il disait j' ai vendu hier une frimousse de femme à le pastel vue de quarts en arrière avec une nom d' un petit bonhomme de nuque un peu grasse et dorée comme un poulet qui cuit à le faire mourir de joie j' ai sué dessus pendant un mois "
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bientôt le commis d’ administration de le bord en présence de le commandant de la frégate et de le chef de le détachement procéda à l’ appel de les volontaires que l’on allait débarquer il ne manquait personne tous étaient vivans jusqu’ à la mère mutrelle qui ayant résisté à le tous ses malheurs et à ses malencontreuses catastrophes avait repris son air martial après avoir eu soin de relever sou chignon grisâtre et de rajuster sa coiffe et sa robe l’ appel fait les volontaires se jetèrent dans les embarcations avec une joie un tumulte toujours croissans et ils débarquèrent à le terre où les officiers de marine les mirent entre les mains de plusieurs officiers de troupes de terre eh bien | [
"s’ écrièrent plusieurs de les auditeurs que le récit de leur ami paraissait vivement intéresser est -ce donc fini et à le alger que devinrent tous ces volontaires brisetout et la mère mutrelle oh nous t’ en conjurons continue et eugène a -t-il revu son angélique mes amis en commençant ce récit je ne vous ai promis que de vous raconter le voyage de le détachement de les volontaires parisiens de paris à le alger ",
"j’ en aurai trop à le vous dire s’ il fallait que je vous parlasse de leurs malheurs de leurs souffrances dans ce pays qu’ il vous suffise donc des avoir que mon ami mon pauvre eugène dont l’ âme est remplie de les plus nobles sentimens traduit à le conseil de guerre pour voies de fait envers un sergent d’ un régiment dans lequel il fut incorporé a été condamné à le ans de fers mais à le moment ou ̀ je venais d’ obtenir mon retour en france j’ ai eu la consolation d’ apprendre que ce sergent qui avait porté une plainte calomnieuse contre mon ami avait été reconnu pour un forçat libéré et que la grâce d’ eugène allait être accordée un jour peut-être je vous dirai de combien d’ iniquités ces malheureux parisiens ont été les victimes je dévoilerai publiquement peut être les turpitudes cruelles que l’on a exercées contr’eux ",
"mais que pour aujourd’hui il vous suffise de savoir que les prédictions de mon père se sont accomplies que ces infortunés qui ont contribué en versant leur sang à le élever le trône d’ aujourd’hui en ont été récompensés à le alger par les souffrances la misère l’ opprobre ou la mort zora ou la tribu de PROPN sur la route qui conduit des plaines de mustapha-pacha à la ferme-modèle qu’ occupait le premier bataillon de zouaves corps mêlé d’ arabes et de français qui fut organisé par le maréchal glausel quelque tems après la conquête d’ alger cheminait joyeusement un jeune homme revêtu de l’ uniforme de le e de ligne ses beaux traits exprimaient la franchise et la gaîté et malgré la grosse capote grise qu’ il portait sa taille conservait quelque chose de noble et de gracieux à le chaque pas il rencontrait quelques-uns de ses camarades et quel que fût l’ empressement qu’ il paraissait mettre à le poursuivre sa route il était toujours obligé de céder à les instances qui lui étaient faites de visiter les nombreuses cantines qui avaient établi leur siège volant",
"contre son gré il avait aidé à le vider quelques bouteilles de vin et la tête un peu échauffée il précipitait sa marche pour gagner le teins qu’ il avait perdu lorsqu’ il aperçut ou jeunes soldats de sa compagnie assis à le terre près de la cantine autour d’ une grande gamelle de fer blanc d’ où s’ échappaient flammes bleuâtres que l’ un d’ eux avait soin d’ alimenter et de faire pétiller en remuant le liquide brûlant avec une baguette en bois c’ en est fait se dit -il je n’ arriverai pas aujourd’hui s’ ils me voient je vais faire le grand tour pour les éviter mais il n’ était plus tems tiens edouard duval s’ écrièrent -ils tous à la fois en se levant et courant au-devant de lui ",
"sois le bienvenu et viens avec nous tu prendras ta part de notre punch quand il y en a pour il y en a pour allons ne te fais pas prier plus on est de fous plus on rit mes amis cela m’ est impossible je suis déjà en retard il est heures et il faut que je sois rentré ce soir à l’ appel de heures ce qui me serait difficile si je m’ arrêtais car je vais à la ferme modèle qu’ y vas -tu donc faire voir mon pauvre ernest mon intime que je n’ ai pas vu depuis près d’ un mois ",
"cela ne t’ empêche pas de prendre un verre de punch il te donnera plus de force pour faire la route mes amis je vous le répète cela m’ est impossible allons ne vas -tu pas te faire prier tu sais que c’ est de bon cœur que nous te l’ offrons ",
"tu es un bon camarade pas fier de le tout malgré que tu aies plus d’ instruction que nous ce qui te fera avoir probablement les galons de fourrier avant quelque tems aussi c’ est à qui t’ aura dans sa société tiens ce punch qui a pourtant bien bonne mine me semblera encore meilleur si lu consens à en boire un coup avec nous le jeune militaire ne put résister à ces marques d’ amitié que lui donnaient ses camarades il fut entraîné vers la gamelle de punch autour de laquelle ils se rangèrent tous ",
"la flamme ayant cessé de brûler chacun s’ empara successivement d’ une petite mesure de fer blanc qu’ il remplit du délicieux liquide et la petite mesure fut vidée à la ronde parbleu dit un de les soldats sais -tu que tu t’ exposes à le voyager seul sur cette route si fréquentée par les bédouins qui reviennent d’ alger et qui retournent dans leurs tribus n’ as-tu pas su qu’ il y a quelques jours zouaves français armés de leurs fusils ont été assassinés un peu audessus de le grand café on a trouvé leurs cadavres tout mutilés et les embaucheurs reprit un autre c’ est PROPN qu’ il faut craindre aussi ",
"avez -vous vu ces gredins de bédouins chercher à le attirer les soldats par l’ appas de l’ argent c’est-à-dire qu’ ils savent bien les emmener bon gré malgré et lorsqu’ ils en trouvent un de nous isolé s’ il ne consent pas à les suivre de bonne volonté ils l’ emmènent de force bah ce sont des contes que tout cela la meilleure preuve qu’ ils n’ embauchent pas c’ est qu’ il n’ y a pas encore un seul français qui ait deserte "
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"à les prises dis -je avec cet inquisiteur impitoyable le prévenu perd souvent la tête et la confusion de ses réponses les rétractations qu’ il tente les explications nouvelles qu’ il donne tout est mis à sa charge s’ il se défend avec trop d’ énergie c’ est qu’ il comprend quel danger il court qu’ il s’ était préparé à la lutte qu’ il veut égarer la justice donc il est coupable son indignation n’ est qu’ une comédie et doit éloigner de lui toute pitié si à le contraire il balbutie courbe le front rougit ou pâlit ne trouve rien à le dire c’ est qu’ il comprend combien il lui serait impossible de repousser les faits relevés contre lui ",
"mes amis répondit caliban je la connais depuis son enfance et sur le bout de le doigt il y aura bientôt de le nouveau iii peu de jours après fit sa première visite à le olympe il la trouva dans un de ces négligés pittoresques qui ne seyaient qu’ à le elle son accueil fut cordial son ton naturel gai sans prétention elle offrit à le visiteur d’ excellent tabac d’ egypte et s’ assit à le terre sur un coussin pour fumer une longue pipe en cerisier de bosnie ",
"à le chaque coup un gémissement fusait de ses lèvres livides il frappait il était plein de sang la tête lui tournait; le visage de le cadavre n’ était plus qu’ une plaie rouge et ce cadavre enfin il le saisit par les cheveux et le traîna jusqu’ à le fleuve où d’ un coup de pied il le fit rouler quant à le rinaldo il avait imité son maître en traînant le cadavre de brain et quelques secondes plus tard les corps voguaient de conserve s’ en allaient à le fil de l’ eau plongeaient reparaissaient un instant puis enfin ils s’ enfoncèrent rentrés à l’ hôtel d’ ancre et commencèrent par changer de vêtements ",
"elle ne croyait pas à les fées créatures fabriquées pour détourner de leur droit chemin les rêveurs d’ audacieuses allégories mais ses grands émois lui venaient à la lecture d’ une phrase historique la branche d’ outre-mer les armes qui chantent elle savait qu’ elle mentait cherchant à s’ illustrer par un lignage ancien elle succombait à l’ appel de la nuit de la terre et de la chair elle se cherchait de les racines elle voulait sentir la traînant à ses pieds la force dynastique qui fût brutale musculaire fécondante enfin les figures héraldiques proprement l’ illustraient ",
"–cela me décide fit renaud en s’ éloignant la conversation précédente avait jeté PROPN dans les plus riantes idées l’ amour de renaud pour sa belle-mère le ravissait et la joie de se trouver enfin auprès de l’ être qu’ il chérissait le plus à le monde ouvrait son cœur à les plus doux sentiments –excellent père se dit -il son amour l’ a rajeuni ",
"car tous les étudiants réfléchissaient sur le malheur de cette âme énergique qui par son ignorance se trouvait réduite à le poursuivre toute sa vie une chimère nos jeunes gens étaient tous enveloppés dans leurs manteaux et prêts à le laisser la salle lorsque PROPN s’ écria: ferme la porte; inspection générale avant de sortir —qu’ a -t-il donc? dit rogers —le bras monsieur l’ interrogateur à le commencer par vous s’ il vous plaît sans doute messieurs rien de plus juste et je propose que celui sur lequel il sera trouvé paie un souper à l’ assemblée ",
"si le bandit venu d’ europe avait complètement réussi à le pervertir le sauvage arraché de les forêts africaines s’ il ne restait pas à le fond de le cœur de le nègre ce qu’ on aurait en vain cherché dans l’ âme de le blanc: le germe de la honte et de le repentir PROPN était avons -nous dit un esclave mekatib en effet avait voulu récompenser son serviteur à la suite d’ une expédition importante et lui avait parlé ainsi –voilà ans que tu me sers avec discrétion respect zèle et vaillance quand je t’ ai pris sur le marché de tu étais nu et mourant de faim ",
"ils échangèrent des regards sans rayon quelque chose pesait sur leurs intelligences engourdies –allons dit la grosse voix d’ un gardien voilà encore ces fous qui se reposent! a l’ ouvrage coquins! vous ne gagnez pas le pain que vous mangez les pauvres mineurs reprirent leurs pics docilement et se remirent à l’ ouvrage derrière le gardien une belle jeune fille venait vêtue comme une demoiselle de riche maison ",
"–oui je comprends vous étiez fatiguée hier l’ aménagement de ces pièces avait réclamé un gros effort de votre part –ce travail me faisait plaisir j’ adore organiser une maison ce moment les yeux de ruitz tombèrent sur l’ enveloppe décachetée qu’ orane avait laissée sur la table il en lut la suscription -le cadreron un sourire ironique crispa les lèvres hautaines ",
"voyons qu’ as -tu qui te manque pour n’ être pas mon enfant dis je te commande comme je commanderais à le jeannie bien c’ est que c’ est que vous embrassez jeannie bien souvent et que vous ne m’ avez jamais embrassé depuis le jour que nous disions tout à l’ heure j’ ai pourtant grand soin d’ avoir toujours la figure et les mains bien lavées parce que je sais que vous n’ aimez pas les enfants malpropres et que vous êtes toujours après laver et peigner jeannie mais vous ne m’ embrassez pas davantage pour ça et ma mère zabelle ne m’ embrassait guère non plus je vois bien pourtant que toutes les mères caressent leurs enfants et c’ est à le quoi je vois que je suis toujours un champi et que vous ne pouvez pas l’ oublier "
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on lui lançait à la tête de les objets lourds et blessants et des mots durs et pointus et on le mettait à la porte il touchait de l’ argent pour cela et donnait satisfaction il conserverait ce travail la seule chose qu’ il pouvait faire c’ était cela se faire mettre à la porte la fatigue le tenaillait lui soudait les genoux lui creusait la figure | [
"ses yeux ne voyaient plus que les laideurs de les gens sans cesse il annonçait les malheurs à le venir sans cesse on le chassait avec des coups des cris des larmes des injures il monta les marches et suivit le couloir et frappa reculant d’ un pas après quand les gens voyaient sa casquette noire ils savaient et le maltraitaient mais PROPN ne devait rien dire on le payait pour ce travail ",
"la porte s’ ouvrit il prévint et partit un lourd morceau de bois l’ atteignit dans le dos il chercha sur la liste le nom suivant et vit que c’ était le sien alors il jeta sa casquette et il marcha dans la rue et son cœur était de plomb car il savait que le lendemain PROPN serait morte ",
"le religieux parlait avec le chuiche et colin attendait la fin de leur conversation puis il s’ approcha il ne voyait plus la terre sous ses pas et chaque fois il trébuchait ses yeux regardaient chloé sur leur lit de noces mate avec ses cheveux sombres et son nez droit son front un peu bombé sa figure à l’ ovale arrondi et doux et ses paupières fermées qui l’ avaient rejetée de le monde vous venez pour l’ enterrement dit le religieux est morte dit colin ",
"il entendit colin dire chloé est morte et ne le crut pas je sais dit le religieux quel prix voulez -vous y mettre vous désirez sans doute une belle cérémonie –oui dit colin ",
"–je peux vous faire quelque chose de très bien dans les doublezons dit le religieux j’ ai aussi plus cher –je n’ ai que doublezons dit colin je pourrais peut-être en avoir ou de plus mais pas tout de suite le religieux remplit ses poumons d’ air et souffla d’ un air dégoûté c’ est une cérémonie de pauvre alors qu’ il vous faut –je suis pauvre dit colin ",
"et est morte –oui dit le religieux mais on devrait toujours s’ arranger pour mourir avec de quoi se faire enterrer décemment alors vous n’ avez même pas doublezons non dit colin je pourrai arriver jusqu’ à le si vous acceptez d’ être payé en plusieurs fois est -ce que vous vous rendez compte de ce que c’ est de se dire est morte ",
"–vous savez dit le religieux j’ ai l’ habitude alors ç a ne me fait plus d’ effet je devrais vous conseiller de vous adresser à le dieu mais j’ ai peur que pour une si faible somme ce ne soit contre-indiqué de le déranger dit colin je ne vais pas le déranger je ne crois pas qu’ il puisse grand-chose voyez -vous parce que est morte –changez de sujet dit le religieux pensez à je ne sais pas moi n’ importe quoi par exemple –est -ce que pour doublezons j’ aurai une cérémonie décente? dit colin –je ne veux même pas envisager cette solution dit le religieux ",
"vous irez bien jusqu’ à le –je mettrai de le temps à le vous le payer –vous avez un travail vous me signerez un petit papier –si vous voulez dit colin –dans ces conditions dit le religieux peut-être irez -vous jusqu’ à le et vous aurez le bedon et le chuiche de votre côté tandis qu’ à le ils sont dans le parti opposé –je ne crois pas dit colin ",
"je crois que je n’ aurai pas longtemps ce travail –alors nous disons conclut le religieux c’ est regrettable ce sera une cérémonie véritablement infecte vous me dégoûtez vous lésinez trop –je m’ excuse dit colin –venez signer les papiers dit le religieux et il le poussa brutalement "
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"sous des formes dérisoires des affaires en ordre une certaine discipline de comportement et de parole le silence l’ attention le respect de la parole de les autres et pardessus tout celle de le maître qui a pour fonction de lui donner les possibilités de la réussite sociale par le savoir et le travail or l’ école nubienne n’ en est plus à ce stade archaïque de l’ enseignement les théoriciens nubiens ont compris que le savoir devait surgir de l’ enfant non de le maître mot et que toute contrainte exercée sur lui était de nature réactionnaire le jeune peut ainsi continuer à le y exercer sa domination à les dépens de les plus faibles notamment ceux qui éprouvent le désir réactionnaire d’ écouter et de travailler il pourra les persécuter les moquer les faire taire surtout lorsqu’ il s’ agit de filles comme c’ est bien souvent le cas ",
"—tu m’ avais toujours dit en me parlant de lui qu’ il ne te plaisait pas que c’ était pour ça que tu avais rompu vos fiançailles et la je ne comprends pas je vois un jeune homme qui est magnifique qui a un sourire incroyable qui est d’ une beauté les plats refroidissent devant elles avec un sourire un peu coquin la plus âgée dit: —tu croyais qu’ il était moche elle a le sourire de la belle femme qu’ elle est depuis toujours elle a ans elle en fait de moins beaucoup d’ hommes à le qui elle n’ a jeté que des regards rapides le temps de vérifier qu’ elle avait bien là une occasion de ne pas les considérer ont été amoureux d’ elle elle a été fiancée avec le jeune homme de la photo plusieurs années ",
"cela s' est passé à la sauveté avant la vente à les enchères en l' absence de marie-thérèse de le courseau partie conduire michel en suisse antoinette a bien fait les choses et la cérémonie s' est déroulée selon des rites qu' elle avait imaginés depuis longtemps ils ont d' abord bu une bouteille de champagne dans la cuisine et elle a dit: –mon soutien-gorge me serre –eh bien retire -le il ne sait pas comment elle s' y est prise pour s' en défaire sans ouvrir son chemisier mais en une minute le soutien-gorge s' est trouvé sur la table et il a pu le toucher: un linge de jeune fille honnête avec pour simple fantaisie une petite rose en satin entre les bonnets il l' a respiré: l' odeur même d' antoinette ",
"point de le tout l’ insensé de la veille était sage comme une image et frais comme un bouton de rose il se faisait la barbe avec les rasoirs de léon et fredonnait une ariette de nicolo il fut charmant avec ses hôtes et promit à le gothon de lui faire une rente sur la succession de m. dès qu’ il fut parti pour le déjeuner PROPN courut chez sa fiancée ",
"ce qu’ il a vu l’ instant d’ avant lui semble plus réel plus concret que ce qu’ il voit maintenant parmi le cortège bigarré il a reconnu plusieurs êtres qu’ il aime alors que des gens qui l’ entourent il ignore tout et il les sent indifférents sinon inamicaux mais la révélation de ce surprenant espace de vision qu’ est le rêve lui donne une joie plus forte que le désarroi où le plonge ce périple interminable sous la conduite de yelnat lequel fume plus qu’ il ne parle et le traite davantage comme un colis à le transporter que comme un compagnon de voyage peut-être se dit babel dans la secrète euphorie de sa découverte yelnat est -il un bonhomme maussade pendant le jour qui se transforme la nuit en clown aussi coloré que les visiteurs de ses rêves la veille le rêve il ne les oppose pas ils sont pour lui l’ endroit et l’ envers d’ une même et unique réalité le recto et le verso de le temps et le plus beau le plus vif se joue à le revers ",
"la plus légère indiscrétion nous mettrait dans l’ impossibilité de vous admettre venez à le heures de le soir solo à le bord de le fossé vous y trouverez stella et béatrice tout le billet était écrit en italien et rédigé dans le pur toscan que je leur avais entendu parler je hâtai le dîner pour avoir le droit de sortir à le heures prétextant que j’ allais voir lever la lune sur le haut de les collines en effet je fis une course au-delà de le château et à le heures précises j’ étais à le rendez-vous je n’ attendis pas minutes ",
"il n' était plus réduit à l' écœurante inaction qui le faisait paraître complice de tout ce qui s' exécutait de mal contre la famille de clairefont il n' était plus condamné à l' impuissance il allait pouvoir se mêler à la lutte et intervenir toute la nuit il s' était promis de partir et en une seconde il décidait de rester il ne vit là rien que de naturel ",
"je m’ amusai à le cette évocation d’ une connivence entre étudiantes ou collègues de bureau –vous travaillez demandai-je. –pas assez je sais bien que je devrais mlle théron me pousse beaucoup mlle était professeur de philosophie chez les dames de la palourde ",
"un soupçon était né dans l’ esprit de laroque un soupçon qui persistait malgré lui qui grandissait malgré lui si sa fille refusait obstinément le mariage n’ était -ce pas parce qu’ elle se souvenait parce qu’ elle avait conscience de le passe parce qu’ elle savait que ce nom de farney n’ était pas le sien parce qu’ elle ne voulait pas rougir de le déshonneur de son père mais il n’ osait remuer ces cendres et l’ interroger là-dessus –tu n’ as pas d’ autres raisons –quelles autres raisons me supposez-vous je vous les dirais –je respecte ton secret quel qu’ il soit ",
"mais il ne sera sans doute pas opérationnel avant la victoire toute proche là-dessus il salue l’ assistance empoigne sa canne et avec effort douleur dirait -on descend de l’ estrade et disparaît en claudiquant par la petite porte qu’ empruntent les instructeurs pendant ce temps les futurs conducteurs s’ entraînent dans un autre bâtiment sur des postes de conduite montés en batterie puis sur des déclassés inaptes à les affrontements de l’ année1945 les radios passent la journée dans des baraques bourrées de postes émetteurs-récepteurs écouteurs sur les oreilles et les pourvoyeurs à le servir sans se tromper des pièces de coiffées d’ un bâti de tôles boulonnées sur un châssis en bois représentant approximativement le compartiment de combat de le char il leur faut apprendre à le choisir sans hésiter non seulement la munition adéquate perforante ou explosive mais encore l’ une de les charges propulsives plus ou moins puissantes qui lui sont associées "
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proportionné à la maison ce n’ est vraiment pas un grand jardin mais semi-japonais il est organisé en escaliers sentiers sinuant parmi les pelouses allées bordées de fleurs rares et d’ arbres nains convergeant vers un bassin se dandine le maigre jet d’ eau outre hélène bien sûr et qui est un gentil garçon à la voix douce un petit peu maniéré il y a donc la pas mal de gens que vous ne devez pas connaître comme ou mais aussi d’ autres dont vous avez peut-être entendu parler comme arthur honegger fargue ou jacques ibert bref les amis habituels dont le jeune rosenthal qui c’ est toujours son poste doit pomper sur la machine à le glaçons pendant des heures pour rafraîchir les boissons s’ étant proclamé spécialiste en cocktails ravel passe un temps fou à le sous-sol pour forger de curieux mélanges dont les formules restent secrètes et qu’ il nomme andalou ou on doit en boire un certain nombre avant de poser pour la photographie: lui toujours strict il est rare de le voir habillé ainsi en bras de chemise manches retroussées toujours sa gauloise à la main toujours l’ | [
"ensuite il paraît qu’ on finira ce beau dimanche en boîte de nuit ou pas selon les voisins les éternels voisins jours plus tard venant dîner chez ravel le trouve dans sa cuisine avec mme révelot petite et vêtue de noir épaules rentrées visage fermé vaquant à ses fourneaux le dos tourné l’ air mécontent comme son maître a l’ air aussi fâché zogheb demande ce qui se passe dites-moi lui demande abruptement ravel a -t-on jamais raconté des choses désobligeantes sur votre compte PROPN répond qu’ il n’ en sait rien et qu’ à le vrai dire a lui est égal ",
"et sur mon compte à le moi insinue ravel vous n’ avez rien entendu dire ma foi je crains que si reconnaît certaines choses en effet lesquelles interroge l’ autre eh bien dit il paraît qu’ avant-hier vous avez invité personnes chez vous pour inaugurer votre buste ce que je trouve d’ abord à le peine croyable vu la taille de votre maison en effet reconnaît ravel ",
"ce n’ est pas tout dit zogheb il semblerait qu’ ensuite tout ce beau monde s’ est retrouvé tout nu en fin de soirée pour enfin vous voyez ce que je veux dire c’ est de ça que vous voulez parler c’ est crie ravel voilà les ragots que ma gouvernante a entendus à le marché vous ne trouvez pas que c’ est une honte la honte n’ est pas là prononce ",
"et alors s’ étonne ravel où est -elle la honte dit sévèrement c’ est de m’ inviter toujours à des soirées correctes franchement plutôt ennuyeuses pour m’ oublier la seule fois où on s’ amuse un peu ravel se fige un instant puis se tournant vers mme révelot qui rentre un peu plus les épaules voilà lui dit -il brusquement voilà le reproche que vous m’ attirez avec toutes vos histoires puis il se met à le rire avec violence zogheb rit dans le mouvement on se tait les temps qui suivent ravel ne sait plus que faire ",
"rien qui le tente vraiment rien qui vaille la peine il commence à s’ en inquiéter fort quand PROPN lui suggère d’ orchestrer quelques pièces d ’ d’ PROPN pour en faire un ballet qu’ elle danserait elle-même or est formidable c’ est le genre de fille qui part chasser le lion en afrique quand elle s’ ennuie le genre qui vous appelle en pleine nuit d’ amsterdam pour vous dire à le quel point ce matin vu de l’ avion qui la ramenait de bali le soleil se levait élégamment sur l’ acropole le genre qui embarque sur son yacht vers l’ autre bout de la terre en compagnie de ses singes et de sa panthère apprivoisée sans jamais oublier ses pyjamas en tissu d’ or ses turbans d’ aigrette ni ses boléros semés de gemmes est très grande très mince très belle très riche on ne peut rien lui refuser et puis enfin ",
"c’ est un projet c’ est toujours ravel s’ y met on dirait que ç a lui plaît jusqu’ à le ce que l’ été s’ installe et qu’ il soit temps de partir longuement comme chaque année à le pays basque à le saint-jean-de-luz près de ciboure ou il est né retrouver ses amis gustave samazeuilh et marie gaudin taureaux pelote basque et bains de mer piments d’ espelette et vin d’ irouléguy l’ y emmène dans son hotchkiss on fait une halte à le arcachon le soir venu sur la jetée lui fait observer que ce projet PROPN pose peut-être un problème de droits vu qu’ il semble qu’ un certain arbos ait déjà orchestré ces pièces ",
"je m’ en fous dit sèchement ravel qu’ est -ce que c’ est que cet arbos mais il n’ a pas l’ air de s’ en foutre autant que voyant que cela commence à l’ inquiéter enquête auprès de l’ éditeur il apparaît qu’ un inexpugnable réseau de traités contrats signatures et copyrights nul autre que le dénommé arbos n’ a le droit de s’ occuper d’ PROPN haute colère de ravel nerveux et contrarié à le saint-jean-de-luz ma saison est foutue toutes ces lois sont idiotes j’ ai besoin de travailler ç a m’ amusait d’ orchestrer et puis qu’ est -ce que je vais dire à le ida ",
"elle va être furieuse de toute façon je rentre à le paris demain je ne veux pas rater le juillet n’ en croit pas un mot que ravel va plutôt se ruer chez l’ éditeur et chez pour essayer d’ arranger se trompe chaque fois qu’ arrive le juillet ravel est excité comme une puce pas question de rater le moindre bal il écume tous les quartiers de paris s’ attarde à le toutes les terrasses d’ où il aime regarder danser les couples collés sous les lampions en écoutant jouer les orchestres même réduits à un seul accordéon ",
"mais le lendemain comme nin passe le prendre à son hôtel pour le conduire à la gare il trouve ravel affolé ne sachant plus où donner de la tête dans sa chambre en affreux désordre pêle-mêle sur son lit se mélangent bretelles et chaussures brosses et cravates effets de toilette et paquets de cigarettes alors que le train part dans un quart d’ heure ravel presque habillé veut à le tout prix lisser ses cheveux mais l’ entraîne fermement vers la voiture ramassant à le passage quelques affaires vite entassées dans une valise arrivés juste à le temps à la gare il pousse ravel dans le train qui vient de se mettre en marche et tout en courant près de le wagon lui expédie sa valise heureusement pas trop lourde par la fenêtre de son compartiment tout cela n’ était à le fond qu’ une fausse alerte le vieil arbos prévenu fait savoir avec élégance qu’ il sera honoré de céder à son cadet tous les droits qu’ il voudra "
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"mais de mamelon en mamelon de trou en trou la approcha de le troupeau géant rebondit grondant et cliquetant entre les groupes les familles les petits prirent peur alors la trompe de le vieil éléphant se redressa se recourba et un barrissement plus sonore plus aigu plus effrayant que l’ éclat de trompettes de guerre retentit dans la sérénité de la brousse toute la harde rejoignit le chef les mâles derrière lui les femelles protégeant les enfants PROPN arrêta la voiture face à les éléphants serrés en une seule masse de nuques d’ épaules et d’ échines colossales leurs trompes convulsées comme des serpents furieux ",
"—pourtant certains en ont encore —certains oui! grommela le garçon en donnant un coup de torchon sur le comptoir il y en a toujours qui passent à le travers seulement ç a ne nous regarde pas n’ est -ce pas et il regarda de le côté de la rue répondit à une nouvelle question de maigret: francs je n’ ai pas de monnaie à le vous rendre alors le commissaire poussa la porte de le liberty-bar iii la filleule de PROPN la pièce qui était vide n’ avait pas plus de mètres de large sur mètres de profondeur il fallait descendre marches car elle était en contrebas ",
"de lui je ne me rappelle que cette tête noiraude dont j’ ai hérité l’ épaisseur et des traits qui se sont dégradés en moi; une tête qui me donne l’ air de n’ être pas tout à le fait achevé m’ avait dit une étudiante de clermont-ferrand à le qui pour la seule fois de ma vie me voulant un homme comme les autres j’ avais osé déclarer mon amour ou ce que je prenais pour tel et qui n’ était qu’ une de ces mortifications exaltées par lesquelles on éprouve ce sentiment sous sa forme négative je revois aussi ce tricot de peau bleu ciel qui était son seul vêtement l’ été pour conduire son camion vêtement qu’ il avait en commun avec les commis de ferme et les paysans ce que nous n’ étions pas répétait ma mère qui tenait plus que tout à le cette distinction et à qui le fait de travailler en usine semblait moins indigne que de s’ employer à les champs et de s’ occuper de bêtes les hommes sont aussi des bêtes à le moins le bois que je travaille à l’ usine me laisse tranquille l’ ai-je entendue dire à le ma sœur à le siom un soir qu’ elle me croyait endormi et qu’ elle",
"il l’ en admira un peu et commença de considérer les maloret sévèrement il fit signe à le zèphe et à ses garçons de quitter la place tremblants de honte et de crainte les maloret n’ avaient même pas de colère zèphe suivait le curé en geignant avec un filet de voix je peux pas croire je peux pas croire que c’ est arrivé –vous n’ êtes qu’ un sot répondait le curé d’ une voix sèche que les spectateurs pouvaient entendre ",
"tu feras tes salamalecs plus tard oh ne sois pas si nerveux je suis pas nerveux j\\' ai faim ah tiens la voilà justement bonjour mémé bonjour yvonne vous trinquez avec nous bonjour mon petit franck non je te remercie mais j\\' ai de le monde à la maison ",
"elle donnait à le cette tête chérie autant de baisers qu’ elle y passait de fois le peigne d’ une main légère de même que les femmes aiment à se faire presque mères pour leurs amants en leur rendant quelques soins domestiques de même la mère se faisait de son fils un simulacre d’ amant elle lui trouvait une vague ressemblance avec le cousin aimé par le tombeau étienne était comme le fantôme de georges entrevu dans le lointain d’ un miroir magique elle se disait qu’ il était plus gentilhomme qu’ ecclésiastique ",
"appelons -le l’ homme qui pète la forme est immobiliséà PROPN par une crise d’ asthme ce qui s’ appelle rester sur lebord de la route les forts les faibles les faibles ont le souffle court restent en plan dans une ville française toutepourrie les forts s’ en vont avec la nana de le faible vers lessomptuosités de le sud où ils ne se gêneront pas anita et se quitteront plus ",
"la cheminée lançait de les torrents de fumée noire le manomètre enregistrait une forte pression le train spécial pourrait partir que m.hamilton en donnerait l’ ordre mais pendant que l’ ingénieur et ses amis étaient absorbés par leurs discussions et les agents de le train par les préparatifs de le départ hommes qui jusque -là s’ étaient tenus cachés derrière les bâtiments de la gare s’ étaient approchés sans affectation bill et dock c’ étaient eux avaient réussi à s’ introduire dans le train et personne n’ avait fait attention à le eux —maintenant dit bill à son complice qui s’ était tapi à ses côtés dans l’ angle le plus obscur de le fourgon la première partie de notre programme est exécutée nous sommes dans la place et c’ est là l’ essentiel ",
"installe -le dans mon bureau reste avec lui et ne t’ étonne pas s’ il s’ endort voilà nuits qu’ il n’ a pas fermé l’ œil un peu après heures on vit arriver une camionnette de les services sanitaires de la ville de paris car moers et ses hommes ne disposaient pas du matériel nécessaire il y avait alors dans la cour devant les portes de les studios des groupes d’ hommes qui attendaient et que les curieux maintenus à le distance par la police en uniforme observaient avec attention d’ un côté le substitut dréville et le juge d’ instruction camus bavardaient avec le commissaire de police piget du xv e arrondissement ",
"mais voyons monsieur ce serait aussi ridicule que de l' interdire puis scandant ses premiers mots avec des coups de poing abaissés dans le vide pausole articula lentement: —monsieur l' homme demande qu' on lui fiche la paix chacun est maître de soi-même de ses opinions de sa tenue et de ses actes dans la limite de l' inoffensif les citoyens de l' europe sont de sentir à le toute heure sur leur épaule la main d' une autorité qui se rend insupportable à le force d' être toujours présente ils tolèrent encore que la loi leur parle à le nom de l' intérêt public mais lorsqu' elle entend prendre la défense de l' individu malgré lui et contre lui lorsqu' elle régente sa vie intime son mariage son divorce ses volontés dernières ses lectures ses spectacles ses jeux et son costume l' individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l' ait invitée "
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on entendait les autos qui remontaient l’ avenue; quelques-unes ralentissaient devant la maison alors PROPN se penchait et dévorait des yeux la rue noire d’ hiver mais les autos s’ éloignaient le bruit de le moteur s’ affaiblissait se perdait dans l’ ombre à le mesure que l’ heure avançait d’ ailleurs les autos se faisaient de plus en plus rares et de longues minutes on n’ entendait pas un son sur l’ avenue déserte comme en province seulement le bruit de le tramway dans la rue voisine et des coups de klaxon lointains adoucis allégés par la distance rosine claquait des mâchoires comme prise de fièvre | [
"heures moins le quart heures moins dans le salon vide une pendulette sonnait à le petits coups pressés à le timbre argentin vif et clair celle de la salle à le manger répondait insistait et de l’ autre côté de la rue une grande horloge à le fronton d’ une église battait lentement et gravement de plus en plus fort à le mesure que passaient les heures cria avec désespoir en levant à le ciel ses bras pleins de diamants mais qu’ est -ce qu’ il y a mais qu’ est -ce qui est arrivé mon doux jésus rentrait avec isabelle ",
"ils se regardèrent tous les sans parler.mmekampf rit nerveusement –c’ est un peu étrange n’ est -il pas vrai? pourvu qu’ il ne soit rien arrivé ...–oh ma chère petite à le moins d’ un tremblement de terre dit mlleisabelle d’ un ton de triomphe .mais ne se rendait pas encore elle dit en jouant avec ses perles mais la voix enrouée d’ PROPN a ne veut rien dire; figurez -vous l’ autre jour j’ étais chez mon amie la comtesse de les premiers invités ont commencé à le venir à le minuit moins le quart ",
"ainsi –c’ est bien ennuyeux pour la maîtresse de maison bien énervant murmura mlleisabelle avec douceur c’ est c’ est une habitude à le prendre n’ est -ce pas ?à cet instant un coup de sonnette retentit PROPN et rosine se ruèrent vers la porte –jouez cria rosine à les musiciens ils attaquèrent un blues avec vigueur personne ne venait ",
"rosine n’ y put tenir davantage elle appela:–georges georges on a sonné vous n’ avez pas entendu? –ce sont les glaces qu’ on apporte de chez rey.mmekampf –mais je vous dis qu’ il est arrivé quelque chose un accident un malentendu une erreur de date d’ heure je ne sais pas moi! heures il est heures répéta -t-elle avec désespoir heures déja s’ exclama ",
"mais parfaitement mais vous avez raison le temps passe vite chez vous mes compliments il est même le quart je crois vous l’ entendez qui sonne? –eh bien on ne va pas tarder à le venir maintenant dit kampf d’ une voix forte .de nouveau ils s’ assirent tous les mais ils ne parlaient plus on entendait les domestiques qui riaient à les éclats dans l’ office .–va les faire taire dit enfin rosine d’ une voix tremblante de fureur: heures et demie la pianiste parut.–est -ce qu’ il faut attendre plus longtemps madame –non allez -vous -en allez -vous -en tous cria brusquement rosine qui semblait prête à se rouler dans une crise de nerfs on va vous payer et allez -vous-en ",
"il n’ y aura pas de bal il n’ y aura rien c’ est un affront une insulte un coup monté par des ennemis pour nous ridiculiser pour me faire mourir si quelqu’un vient maintenant je ne veux pas le voir vous entendez continua -t-elle avec une violence croissante vous direz que je suis partie qu’ il y a un malade dans la maison un mort ce que vous voudrez PROPN s’ empressa :–voyons ma chère tout espoir n’ est pas perdu ne vous tourmentez pas ainsi vous vous rendrez malade naturellement je comprends ce que vous devez éprouver ma chère ma pauvre amie mais le monde est si méchant hélas vous devriez lui dire quelque chose alfred la dorloter la consoler –quelle comédie siffla entre ses dents serrées la figure blêmie: allez -vous vous taire à la fin? –voyons alfred ne criez pas câlinez -la à le contraire s’ il lui plaît de se rendre ridicule !il tourna brusquement les talons et interpella les musiciens –qu’ est -ce que vous faites encore là vous ",
"combien est -ce qu’ on vous doit? et filez immédiatement nom de dieu ramassa lentement son boa de plumes son face-à-main son sac –il conviendrait mieux que je me retire alfred à le moins que je ne puisse vous être utile en quoi que ce soit mon pauvre ami ...comme il ne répondait rien elle se pencha baisa le front de rosine immobile qui ne pleurait même pas et demeurait les yeux fixes et secs :–adieu ma chérie croyez bien que je suis désespérée que je prends la plus grande part chuchota -t-elle machinalement comme à le cimetière non non ne me reconduisez pas alfred je m’ en vais je pars je suis partie pleurez tout à le votre aise ma pauvre amie a soulage jeta -t-elle encore une fois de toutes ses forces à le milieu de le salon PROPN et rosine l’ entendirent tandis qu’ elle traversait la salle à le manger dire à les domestiques –surtout ne faites pas de bruit madame est très énervée très éprouvée et enfin le bourdonnement de l’ ascenseur et le choc sourd de la porte cochère ouverte et refermée –vieux chameau murmura kampf si à le moins n’ acheva pas rosine brusquement",
"non c’ est à le mourir de rire ma parole tu crois que les gens ne savent pas qui tu es d’ où tu sors nouveau riche ils se sont bien foutus de toi hein tes amis tes beaux amis des voleurs des escrocs –et les tiens tes comtes tes marquis tes maquereaux !ils continuèrent à le crier ensemble un flot de paroles emportées violentes qui coulaient comme un torrent puis kampf les dents serrées dit plus bas: –quand je t’ ai ramassée tu avais traîné dieu sait où ",
"tu crois que je ne sais rien que je n’ avais rien vu! moi je pensais que tu étais jolie intelligente que si je devenais riche tu me ferais honneur je suis bien tombé il n’ y a pas à le dire c’ est une bonne affaire des manières de poissarde une vieille femme avec des manières de cuisinière –d’ autres s’ en sont contentés –je m’ en doute mais ne me donne pas de détails demain tu le regretterais –demain et tu crois que je resterai une heure encore avec toi après tout ce que tu m’ as dit? brute!–va-t’en! va à le diable !il partit en claquant les portes reviens! et elle attendit la tête tournée vers le salon haletante mais il était loin déjà il descendait l’ escalier dans la rue sa voix furieuse cria quelque temps taxi taxi puis s’ éloigna cassa à le coin d’ une rue.les domestiques étaient montés laissant partout les lumières qui brûlaient les portes battantes rosine demeurait sans bouger dans sa robe brillante et ses perles écroulée à le creux d’ un fauteuil.brusquement elle eut un mouvement emporté si vif et si soudain qu’ antoinette tressaillit et en reculant heur"
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"le kin eut alors cordes il y a états de choses redoutables à le kin le trop froid le trop chaud le grand vent la grande pluie l' orage la neige il y a circonstances dans lesquelles il faut s' abstenir de toucher à le kin à l' annonce d' un deuil si l'on joue d' autre musique dans le voisinage quand on est trop préoccupé par des affaires ",
"il venait d’ arriver comme nous avons dit lorsque de grands cris retentirent sur la place d’ armes qu’ est -ce que cela? dit le roi.– sire s’ écria gilbert en entrant pâle comme la mort ce sont vos gardes qui conduits par m. georges de chargent le président de l’ assemblée nationale et la députation qu’ il conduit vers vous impossible s’ écria le roi.– écoutez les cris de ceux qu’ on assassine voyez tout le monde qui fuit faites ouvrir les portes s’ écria le roi je recevrai la députation mais s’ écria la reine faites ouvrir dit louis ",
"et non que tu n’ es pas la même dit -elle en boudant un peu de les lèvres est -ce que ta veux te moquer de moi? est -ce que tu avais hier cette belle robe de soie qui brille qui luit et qui change comme les gorges de les pigeons sur un toit à le soleil ces souliers qui croquent comme ceux de les dames à l’ église ce fichu de dentelles celte ceinture de ruban cette coiffe dont les ailes te battent sur les joues ces boucles d’ oreilles qui pendent comme poires d’ or ce beau collier avec cette croix sur la poitrine est -ce que nous sommes en carême entrant-carnaval ou bien est -ce qu’ il est tenu une fée arec sa baguette comme dans le livre où tu m’ apprends à le lire qui t’ a changée dans ton voyage en demoiselle et qui t’ a donné de si belles nippes que je n’ oserais pas seulement t’ embrasser? tiens! c’ est vrai que je pensai en moi-même cette pauvre enfant elle ne n’ a jamais vue comme doit l’ étonner tout de même je n’ avais pas songé que j’ avais ma robe de noces ",
"qui ne voudrait être l’ époux d’ une telle femme je me demandais si elle était à le courant de le complot ne s’ était -elle pas montrée charmante accueillante discrète à le mon égard? sans parler de cette exquise façon de m’ inviter à le boire un champagne dont le nom tombait bien à le propos cette dernière hypothèse me déplut si j’ acceptais sans peine que toute cette histoire fût une mise en scène je ne pouvais tolérer que la fille fût de mèche ",
"et à le mesure que nous nous enfoncions dans la ville de pierre et de béton il me semblait que toutes les vitres de la voiture devenaient également opaques et incassables et qu’ elles me séparaient ainsi à le jamais de ce que j’ avais tant aimé ma belle-mère habitait sur central bien entendu et le portier téléphona à le son étage avant de me laisser entrer aussi était devenu une ville barricadée je reconnus vaguement l’ entrée glacée de l’ appartement submergée de tableaux abstraits qui étaient tous des placements et je pénétrai en frissonnant dans le grand salon l’ oiseau de proie était là et fondit sur moi ",
"sa chevelure inculte avait enfin été domptée par boucherot successeur de michalon il avait la main blanche comme celle d’ une femme les ongles taillés en biseau des bottes vernies et une canne verdier mais ce qu’ il y avait de plus extraordinaire c’ est qu’ il avait pris un ton parfaitement naturel et qu’ il était impossible de deviner que tout cela fût le résultat d’ une étude la seule chose qui trahit la nouveauté de sa métamorphose c’ était l’ espèce de joie triomphante qui éclairait son front comme une auréole eugénie à qui il baisa la main en arrivant pour la première fois de sa vie eut un peu de peine d’ abord à le tenir son sérieux et finit par s’ étonner autant que moi de la facilité avec laquelle ce jeune papillon avait dépouillé sa chrysalide ",
"le même hasard ou un instinct secret les rapprocha ils passèrent la soirée à le parler de le combat de navarin qui était alors récent et ils se séparèrent fort préoccupés l’ un de l’ autre madame l était de tout le salon la femme qui avait le plus et le mieux écouté lucien lucien était l’ homme qui s’ était montré le plus empressé auprès de madame l lucien chercha à le rencontrer madame madame l ne crut pas devoir éviter lucien un mois après lucien écrivait: enfin je l’ ai trouvée cette femme que j’ avais si longtemps rêvée ",
"nous l’ avions mal jugé il a apporté un gros morceau de terre glaise avec une série de petits outils de bois très-proprets qu’ il appelle des ébauchoirs et il a commencé gravement à le tripoter tantôt avec l’ un tantôt avec l’ autre et souvent avec ses doigts en regardant rachel qui assise devant lui posait non moins gravement grâce à le médaillon nos entretiens auront désormais un tiers j’ imagine que la présence de ma fille a complètement rassuré jean car je signale une recrudescence de tour il a passé toute la journée dans son atelier et n’ est pas venu troubler la séance pour exhiber ses produits ",
"il transpira toute la nuit à le heures de le matin il était assis la tête un peu vide dans l’ antichambre de le parquet où il attendit bonnes minutes l’ arrivée de le substitut le commissaire devait avoir l’ air sombre car le magistrat questionna: —alors le type que vous avez convoqué vous fait des ennuis —non mais il y a du nouveau —on a retrouvé votre entrepreneur de peinture ",
"certains s’ appuient en nubie sur quelques excès regrettables de liberté pour en conclure que l’on force la plupart de les femmes d’ origine belge à le porter la jupe plissée et les grandes chaussettes noires c’ est une grossière erreur la servitude peut parfaitement être volontaire chez les catholiques comme ailleurs la femme est le premier agent d’ asservissement des femmes car en l’ absence de révolte la souffrance et l’ humiliation ne sont tolérables que si elles sont justifiées dans la tradition et transmises comme telles "
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un peu à le gauche de la fenêtre et légèrement en biais une longue table lorraine serait couverte d’ un grand buvard rouge des sébilles de bois de longs plumiers des pots de toutes sortes contiendraient des crayons des trombones des agrafes des cavaliers une brique de verre servirait de cendrier une boîte ronde en cuir noir décorée d’ arabesques à l’or fin serait remplie de cigarettes la lumière viendrait d’ une vieille lampe de bureau malaisément orientable garnie d’ un abat-jour d’ opaline verte en forme de visière | [
"de chaque côté de la table se faisant presque face il y aurait fauteuils de bois et de cuir à le hauts dossiers plus à le gauche encore le long de le mur une table étroite déborderait de livres un fauteuil-club de cuir vert bouteille mènerait à des classeurs métalliques gris à des fichiers de bois clair une troisième table plus petite encore supporterait une lampe suédoise et une machine à le écrire recouverte d’ une housse de toile cirée tout à le fond il y aurait un lit étroit tendu de velours outre-mer garni de coussins de toutes couleurs ",
"un trépied de bois peint presque à le centre de la pièce porterait une mappemonde de maillechort et de carton bouilli naïvement illustrée faussement ancienne derrière le bureau à le demi masqué par le rideau rouge de la fenêtre un escabeau de bois ciré pourrait glisser le long d’ une rampe de cuivre qui ferait le tour de la pièce la vie serait facile serait simple toutes les obligations tous les problèmes qu’ implique la vie matérielle trouveraient une solution naturelle une femme de ménage serait là chaque matin ",
"on viendrait livrer chaque quinzaine le vin l’ huile le sucre il y aurait une cuisine vaste et claire avec des carreaux bleus armoriés assiettes de faïence décorées d’ arabesques jaunes à le reflets métalliques des placards partout une belle table de bois blanc à le centre des tabourets des bancs il serait agréable de venir s’ y asseoir chaque matin après une douche à le peine habillé il y aurait sur la table un gros beurrier de grès des pots de marmelade de le miel de les toasts des pamplemousses coupés en il serait tôt ",
"ce serait le début d’ une longue journée de mai ils décachetteraient leur courrier ils ouvriraient les journaux ils allumeraient une première cigarette ils sortiraient leur travail ne les retiendrait que quelques heures le matin ",
"ils se retrouveraient pour déjeuner d’ un sandwich ou d’ une grillade selon leur humeur ils prendraient un café à une terrasse puis rentreraient chez eux à le pied lentement leur appartement serait rarement en ordre mais son désordre même serait son plus grand charme ils s’ en occuperaient à le peine ils y vivraient le confort ambiant leur semblerait un fait acquis une donnée initiale un état de leur nature ",
"leur vigilance serait ailleurs dans le livre qu’ ils ouvriraient dans le texte qu’ ils écriraient dans le disque qu’ ils écouteraient dans leur dialogue chaque jour renoué ils travailleraient longtemps sans fébrilité et sans hâte sans aigreur puis ils dîneraient ou sortiraient ils retrouveraient leurs amis ils se promèneraient ensemble ",
"il leur semblerait parfois qu’ une vie entière pourrait harmonieusement s’ écouler entre ces murs couverts de livres entre ces objets si parfaitement domestiqués qu’ ils auraient fini par les croire de tout temps créés à le leur unique usage entre ces choses belles et simples douces lumineuses mais ils ne s’ y sentiraient pas enchaînés certains jours ils iraient à l’ aventure nul projet ne leur serait impossible ils ne connaîtraient pas la rancœur ni l’ amertume ni l’ envie car leurs moyens et leurs désirs s’ accorderaient en tous points en tout temps ils appelleraient cet équilibre bonheur et sauraient par leur liberté par leur sagesse par leur culture le préserver le découvrir à le chaque instant de leur vie commune ",
"ils auraient aimé être riches ils croyaient qu’ ils auraient su l’ être ils auraient su s’ habiller regarder sourire comme des gens riches ils auraient eu le tact la discrétion nécessaires ils auraient oublié leur richesse auraient su ne pas l’ étaler ",
"ils ne s’ en seraient pas glorifiés ils l’ auraient respirée leurs plaisirs auraient été intenses ils auraient aimé marcher flâner choisir apprécier ils auraient aimé vivre "
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"je l’ ai peut-être vu fois en tout peut-être il venait seul non il était avec une gonzesse une fille vachement belle et roulée comme pas une le gars doit être plutôt porté sur la cuisse car il se lance dans une description enthousiaste de la môme en question mais moi je ne partage pas sa béatitude car dans le portrait qu’ il me fait je reconnais la souris à le revolver je vois fais -je ",
"quand les oiseaux-mouches furent par terre PROPN leur défrisa les plumes en veux -tu voilà de la belle manière puis comme il reconnut que ce n' étaient pas de vrais oiseaux des oiseaux vivants oiseaux bons à le croquer il les abandonna à le leur triste position et s' amusa à le courir sur\\n les meubles renversant les bouquins froissant les papiers se mettant sur le dos mieux les rouler et les déchirer entre ses terribles mains de chat enfin comme cela ne lui semblait pas très drôle à la longue il sauta comme un tigre\\n' sur le fameux pingouin dont il avait eu d' abord un peu peur le pingouin ne résista pas et il ne poussa pas son cri de guerre je le crois sans peine ",
"l’ imprévu de l’ ermite sont ses pensées elles seules rompent le cours de les heures identiques il faut rêver pour se surprendre .je me souviens de mon embarquement il y a ans à le bord de le navire-école de la marine française la à l’ intérieur et à l’ extérieur de la cabane le sentiment de l’ écoulement de le temps n’ est pas le même dedans un ruissellement d’ heures douillettes dehors par la gifle de chaque seconde ",
"je me hâtai de rejoindre marie dans les escaliers avec la valise elle était déjà passée dans la cuisine pour prendre les clés de la voiture de son père et elle m’ attendait sur le pas de la porte je sortis et elle verrouilla la porte derrière nous nous laissâmes la table de jardin à l’ extérieur et nous éloignâmes à le grands pas dans l’ allée—je ne lui dis pas un mot de ma découverte nous pressions le pas dans l’ allée ce départ précipité rappelait la façon dont nous avions quitté la propriété la nuit de le grand incendie de la fin de l’ été en laissant tout en place sans nous retourner il y avait la même hâte irréfléchie la même urgence d’ atteindre le plus vite possible la voiture arrivés sur le parking je hissai la valise sur le plateau de chargement de la vieille camionnette débâchée et j’ essayais encore de la caler dans le coffre de la fixer avec des tendeurs pendant que marie faisait marche arrière j’ accompagnai la voiture sur quelques mètres en courant à ses côtés et abandonnant les tendeurs ne laissant la valise fixée qu’ avec un uni",
"je crois aussi à les livres où la science de l’ homme et son expérience goutte à le goutte se filtrent; par-dessus tout je crois en mon entendement et cela va sans dire je crois également en la sacrée parole il n’ est d’ homme prudent et sage d’ en douter es -tu content cure ",
"dans les heures d’ insomnie et de solitude là-bas il avait eu le temps de réfléchir sur sa vie manquée sur cette dernière aventure funèbre les aventures il en avait assez décidément c’ était t fini il voyait bien que cela ne menait qu’ à des désastres de rêver et de rêver comme il l’ avait toujours fait pauvre don quichotte de l’ idéal battu de l’ oisaau et souffleté par les ailes de ses moulins à le vent il rentrait à le logis rompu et navré à le fond malgré ses sourires ",
"c' est l' arrestation demanda PROPN je désire que vous restiez à ma disposition durant quelques heures déclara m.rousselain sur le seuil PROPN se retourna vers christiane elle était accoudée les mains à le menton ",
"il se glissa hors de la maison résolu à le tout pour échapper à le spectacle populaire quand il fut à le coin de le quai le sabre de les gendarmes brilla un mouvement se fit dans la foule les masses hurlèrent et se prirent à le courir PROPN à le toutes jambes gagna la rue PROPN dans laquelle il s’ enfonça comme un fou il fit pareil à le chevreuil plusieurs voltes dans différentes petites rues et disparut dans ce dédale de ruelles qui s’ embrouillent entre le quai de la ferraille et les halles il respira enfin en se voyant rue de la ferronnerie où avec la sagacité de le poète et de le peintre il devina la place célèbre par l’ assassinat d’ henri puis toujours marchant toujours cherchant il arriva à le milieu de la rue saint-honoré ",
"a dit superbement musset qui rimait mal; mais si les auteurs tragiques se sont avidement emparés des catastrophes patriotiques et amoureuses ils ont négligé les petits côtés de l’ amertume humaine et cependant un muletier peut à son heure se sentir autant de rancœur qu’ un roi les humbles ont leur histoire aussi leurs lancinantes tortures morales et physiques et quel que soit l’ homme qui passe grand ou petit riche ou pauvre un chagrin le suit or dans la vie de ce monde où toute valeur n’ est que comparaison nulle quantité ne me paraît négligeable je chanterai donc un très petit homme et ses très petites douleurs depuis près de ans charlemagne foiret employé inférieur dans un quelconque ministère entretenait cette habitude qui lui– était bien douce de fonctionner tout seul selon son métier dans un bureau grand comme la main à le lui spécial le bureau de foiret quoi! –quand un matin à le son arrivée il recula de navrante surprise à sa table quelqu’un était assis installé –un intrus un usurpateur à ses yeux ",
"je la regardais; j\\' aurais voulu avoir ans à le vivre chacun de ses cheveux eût rempli une année de ma vie je ai elle qu\\' une fleur sèche et quand je enferme le soir je passe quelquefois la nuit entière à la regarder cette fleur était une branche de genêt cueillie dans les petits bois qui dominent trouville un jour je m\\' y suis promené avec elle dans de petites allées où il y avait de la mousse "
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chapitre dame était rentrée chez elle conduisant jusqu’ à le bout avec une sollicitude toute militaire le bataillon de ses compagnes très sujettes à se débander trop vite lorsqu’ elle n’ était pas là pour les commander en rentrant dans sa demeure désolée sans entendre la douce voix qui saluait toujours tendrement son retour elle frissonna involontairement de la tête à les pieds comme si un vent glacé avait tout à le coup passé sur elle puis la lance toujours à la main et sans avoir rejeté le manteau dont elle était enveloppée elle rentra à le pas lents dans la chambre de l’ enfant chérie transformée maintenant en un bosquet de verdure par les soins de dame élisabeth qui avait ranimé le feu et veillé à le bien-être matériel de la malheureuse mère en approchant un lit de repos à le côté de la couche funèbre dame ne parut pas s’ apercevoir de tous les soins qu’ avait pris sa belle-sœur elle s’ approcha de le lit et regardant la jeune fille elle déposa à le côté d’ elle sa lance guerrière | [
"je ne frapperai plus personne de ma lance marguerite murmura -t-elle tu n’ aimais pas à le penser que mes mains avaient touché le sang mais je conduirai toujours mes femmes à la sortie et à la défense elles n’ ont pas perdu leurs filles comme moi! elle contemplait marguerite puis elle reprit comme se parlant à le elle-même: je n’ ai pas vu pierre dame élisabeth tressaillit elle n’ avait pas non plus vu son fils son père l’ a emmené ",
"c’ est un homme il la vengera! pauvre pierre il ne savait guère ce qu’ il demandait hier je le mettrai dans le même tombeau qu’ elle c’ est ce qu’ il a dit! cette fois mme ne put plus se contenir pas tout de suite kanau supplia -t-elle comme si sa belle-sœur tenait entre ses mains les clefs de la vie et de la mort pas tout de suite: dieu nous laissera bien un de nos enfants ",
"non pas tout de suite et dame kanau semblait revenir de le monde invisible mais ce sera plus tard sa place il n’ admettra jamais dans son cœur une autre affection elle parlait d’ un ton si assuré que la mère de pierre se sentit glacée d’ effroi et se glissant sans bruit hors de la chambre elle courut à le logis pour savoir si son mari avait eu des nouvelles de pierre le bourgmestre était rentré mais son fils n’ était pas encore quitte de ses devoirs militaires il s’ est conduit comme un héros aujourd’hui dit le père dont les yeux brillaient malgré lui de joie et d’ orgueil il a mis toute sa douleur à le bout de son épée et si chacun n’ avait pas su sur le rempart quelle perte nous avait tous frappés aujourd’hui on l’ aurait deviné à l’ héroïsme de pierre qui avait l’ air de dire à les ennemis vous ne me ferez jamais plus de mal que vous ne m’ en avez fait aujourd’hui je crois que don l’ a remarqué car il était lui-même à l’ assaut et j’ ai vu qu’ il indiquait à l’ un de ses lieutenants le point de le rempart se trouvait notre fils comme pour lui recommander de di",
"tu vois que j’ avais bien raison de passer les nuits à le cet ouvrage et qu’ il n’ a pas été si inutile que tu le disais de penser à le lendemain les espagnols étaient en effet rentrés dans leur camp inquiets et découragés les pertes infligées à l’ armée étaient sérieuses et les soldats souffraient bien plus encore des maladies engendrées par le froid et la mauvaise nourriture que des sorties de les bourgeois de harlem; les capitaines parlaient avec terreur de l’ esprit d’ indiscipline qu’ ils voyaient se glisser lentement parmi les troupes il n’ était pas sans exemple que les soldats espagnols se révoltassent absolument et qu’ ils fissent choix d’ un chef un eletto comme ils l’ appelaient c’ était ce que redoutait le plus don frédéric et il conçut la pensée de faire savoir à le duc d’ PROPN le triste état se trouvait l’ armée et de l’ interroger sur la nécessité de continuer le siège ",
"l’ honneur de nos armes me paraît satisfait écrivait -il par l’ entremise de mendoza et je suis de voir mourir tout autour de moi pour arriver peut-être à le nous emparer d’ une bicoque ruinée dont les remparts tomberont à le premier coup de vent sur le lac le gouverneur général secoua sévèrement la tête en lisant la lettre de son fils et en écoutant les raisonnements dont l’ appuyaient de dites à le don frédéric que s’ il n’ est pas résolu à le continuer le siège de harlem jusqu’ à le ce que la ville soit en son pouvoir je ne le tiendrai plus pour mon fils quelque tendresse que je puisse avoir eue pour lui et dites-lui aussi que s’ il succombe je prendrai sa place si nous périssions tous les la duchesse viendrait d’ espagne sa quenouille de femme à la main pour continuer le siège les messagers revinrent à le camp et les attaques recommencèrent à la grande satisfaction de les assiégés qui étaient maintenant en proie à le toutes les horreurs de la famine et qui préféraient combattre sur les remparts pour tomber sous les arquebusades de les espagnols plutôt que",
"pierre n’ avait pas pardonné à sa tante kanau de ne lui avoir pas donné la joie de posséder quelques instants la foi jurée de marguerite il oubliait dans l’ amertume de sa douleur que la jeune fille elle-même avait paru opposée à ses vœux précipités et il n’ avait pas reparu dans la maison désolée depuis que le cortège funèbre en était sorti pour mener marguerite à sa dernière demeure mais il vivait sur les remparts dans les mines à le milieu de les soldats il ne se faisait pas une sortie qu’ il ne dirigeât pas une tentative hardie dont il ne fût sinon l’ auteur à le moins le promoteur indomptable chaque jour les vaches de la ville s’ avançaient lentement sur le pâturage qui s’ étendait en dehors de les murailles à le bord de le lac et chaque jour autour de le précieux troupeau qui alimentait les petits enfants et les malades dans harlem se renouvelaient des escarmouches périlleuses car les espagnols étaient poursuivis de le désir de conquérir cette viande fraîche qui leur manquait maintenant et la vue de le troupeau de les assiégés renouvelait sans cess",
"un dimanche matin comme les églises de harlem se remplissaient de fidèles et que les espagnols venaient de se rassembler pour assister à la messe militaire un petit corps de soldats commandé par pierre sortit de la place dont les remparts étaient à le cette heure -là gardés par le bataillon de les femmes qui avaient assisté dès l’ aube de le jour à un service qui leur était spécialement destiné la petite troupe s’ avança résolument et silencieusement vers la batterie muette ce jour-là qui occupait les rives de le lac en face de la porte saint-jean de le haut de les murailles dame reconnut sans peine la tournure martiale et la démarche rapide de son neveu et se tournant avec angoisse vers le commandant de la place qui se trouvait à le côté d’ elle: pourquoi lui? demanda -t-elle d’ un ton de reproche secouait la tête et haussait les épaules comme pour dire qu’ il n’ était pas en son pouvoir de résister à l’ ardeur de pierre mais dame répéta: pourquoi lui et le capitaine fut bien contraint d’ avouer tout haut que pierre était insensible à le toute autorité ",
"vous savez qu’ il a toujours été difficile à le conduire dit -il mais il y avait quelqu’un qui avait toujours de l’ action sur lui et maintenant qu’ elle n’ est plus là il n’ a qu’ une pensée c’ est d’ en finir le plus vite possible en faisant d’ abord à les ennemis le plus de mal qu’ il pourra et son père demanda encore dame kanau son père y peut moins que moi repartit le commandant et dame se rapprocha de le rempart le cœur plus triste que jamais on distinguait à le peine la petite troupe de les pionniers téméraires qui se glissaient le marteau à la main vers les canons de les ennemis ",
"il semblait à les guetteurs de les murailles que l’ expédition avait dû réussir lorsqu’ une détonation formidable d’ arquebuses espagnoles retentit dans l’ atmosphère paisible qui enveloppait le lac et la ville comme la fumée commençait à se dissiper se coucha sur les remparts avançant la tête afin de mieux distinguer la batterie et ses assaillants ils sont tous couchés à le terre soupirait -il non non en voilà un qui se glisse sur la neige reprit -il à le bout d’ un instant les soldats sont occupés à le emporter les morts et les mourants on ne l’ a pas aperçu est -il possible que ce soit pierre "
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"si tu ne m’ avais pas tant gâtée j’ aurais été plus sérieuse je ne me serais pas tuée dans cette existence de plaisirs les lèvres tremblèrent plus fort durant quelques secondes le bleu encore vif des yeux s’ assombrissait devenait presque noir dans la voix passait un sourd brisement qu’ elle a pu dire ensuite pour essayer de réparer ces atroces paroles ne compte pas car ce reproche était mérité je l’ ai reconnu oui je l’ avais trop aimée trop gâtée ",
"à le réveil le soleil s’ était couché un petit feu palpitait entre cosma et élie transformant leurs faces poilues en figures de bronze noircies et immobiles je pris place assis comme eux à la turque et je regardai le feu —tu es un brave fils de la forêt jérémie je t’ accepte ",
"un garde républicain motocycliste apporta à le heures rue de varenne un pli écrit de la main de le président coty qui priait courtoisement l’ éminent professeur de bien vouloir se rendre à l’ élysée le même soir à le et une heures le président s’ excusait de le dérangement causé par cette invitation impromptue mais précisait que l’ objet en était important jusqu’ alors corbet n’ avait cru qu’ à le moitié les affirmations de frend rapportées par sa femme sur la responsabilité de le service secret de la présidence dans les événements de la veille cela tenait par trop de le roman-feuilleton il n’ en avait d’ ailleurs pas parlé à le edgar faure ",
"c’ est une monture sobre sûre et solide emporté par les qualificatifs en s je pourrais ajouter silencieux scrupuleux studieux mais je sais que je dois surveiller mon goût excessif pour les mots le mulet c’ est le roi de les sentiers sablonneux des pentes scabreuses des passages à le gué calme imperturbable infatigable il va or quel est le secret de tant de vertus c’ est qu’ il ignore les désordres de l’ amour et les troubles de la procréation le mulet n’ a jamais de muleton ",
"cela ne se produit jamais je peine à le savoir si je suis déçue ou soulagée .ce qui est certain c’ est que ma crédulité ne connaît pas de limites en classe de ce2 nous lisons est -ce cela qui m’ empêche de lire ?cette question est douloureuse il y a une honte à le ne pas lire à partir de ans on me conseille des petits romans ",
"et à le lieu de ratiociner dans la nuit comme une vieille femme je vais raconter précisément et vite pourquoi et comment il y eut ans de silence mais un silence rompu sans cesse par des nouvelles mirifiques venues de paris et qui l’ une après l’ autre représentaient autant de marches dans l’ escalier qui menait gildas à la gloire je ne pourrais les résumer plus sobrement que par ces quelques extraits de le journal de les débats parus le 3janvier le et le 10novembre et le de le même mois et enfin le er février et que je cite ici dans l’ ordre: 3janvier le public de le gymnase a fait hier une ovation à la flèche de soie drame en vers de monsieur 11septembre le recueil de poésie les allées de la mélancolie de a reçu ce matin le grand prix de l’ académie française 10novembre notre beau et jeune poète acclamé par ses admirateurs parmi lesquels bien entendu la ravissante comtesse de margelasse a été félicité par le souverain PROPN à le cours de la réception 30novembre monsieur a de par la grâce de sa majesté fait chevalier de caussinade et enfin le er juillet le c",
"son cœur était tourmenté de bien de les inquiétudes je ne suis pas fait pour être heureux se disait -il qui croirait que le petit-fils d’ un roi de france est accablé de tant d’ infortunes de tant de chagrins cependant il ne tiendrait qu’ à le moi d’ obtenir à la cour le rang le plus brillant mais ma pauvre mère puis -je la priver de la présence de son fils ",
"les haines forcenées de la guerre civile se réveillaient en ces êtres idées contraires se choquaient violemment le choc pouvait faire jaillir colères il n' éveilla que pitiés votre père et votre frère ont été tués reprit jacques d' une voix très douce vous avez dû être malheureuse ",
"il ne se lassait pas de marcher à le travers la pièce d' examiner chaque meuble d' inventorier son nouveau domaine taillard dut le bousculer pour qu' il se mît en tenue; et l'on ne parvint à le armenonville que sur le coup de heures et demie PROPN y retrouva avec satisfaction les charmantes dames décolletées endiamantées empanachées qu' il avait tant appréciées la semaine précédente à le sortir de le cirque ou du moins si ce n' étaient les mêmes elles leur ressemblaient tellement que le plaisir de les yeux demeurait pareil des tziganes bleus cette fois jouaient des airs identiques et des fleurs pâmaient également sur les nappes ",
"dès le lendemain il vint chez madame de et fut assez étonné d’ y trouver l’ abbé de simber qui y était reçu en maître de la maison il vit diane qui lui parut charmante il lui parla avec toute la séduction qu’ il avait reçue de dieu ou plutôt de le diable et lui persuada quelle était trop heureuse après l’ aventure de monthiers que le roi qui la savait eût pour elle une aussi violente passion qu’ avant perdu sa réputation il valait mieux à le moins s’ assurer une existence brillante que de passer d’ une fantaisie à une autre diane pleura dit qu’ elle n’ aimait pas le roi et qu’ importe pourvu qu’ il vous aime "
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les inventaires de le sieur meaumus citoyen romain et sculpteur en eau-forte portent pages in-folio et sont curieusement datés de le siècle suivant on découvrit après sa mort que l’ eau-fortier était riche: une centaine de beaux bijoux et autant de toiles et de dessins renommés dont on put tirer francs d’ ambassade une maison de francs à le rome et une ferme au-dessus de le golfe de salerne avec des vignes et des champs estimée à le francs aucune dette active lits chevalets coffres tables bancs et autant de tabourets | [
"un carrosse sur roues doublé de serge noire un manteau cabans chemises ainsi que hauts-de-chausse les chevaux furent vendus un chat fut donné à le une de les servantes meaume le graveur citoyen de la ville de rome apprit à le dessiner chez follin ",
"il apprit les rudiments de le métier de cartier et les ombres auprès de rhuys le réformé à le toulouse il apprit la taille-douce et la technique de l’ eau-forte chez à le bruges il apprit à le graver les paysages de la nature après son arrivée à le rome dans l’ atelier de claude gellée il était né pour un art qui exige un sang froid et qui demande beaucoup de patience il eut le visage brûlé à l’ eau-forte ",
"il ne peignit jamais obtenait les ombres en croisant les tailles mellan en creusant des sillons parallèles meaume en juxtaposant des petites lettres étranges il demandait livres par cuivre ",
"l’ estampe valait une demi-livre et l’ image moitié encore il refusait d’ exécuter les lettres grises vignettes armoiries titres fleurons cartouches culs-de-lampe il n’ y a qu’ un portrait de meaume représenté assis dans la campagne romaine dans les rayons de le soleil couchant qui tombent sur les bêtes qui paissent sous les traits d’ un saint joseph occupé à le lire la main gauche appuyée sur un vieux mur les doigts couvrant l’ oreille dû à le poilly d’ abbeville en bas à le droite: poilly seul ",
"le premier de ses amis était claude gellée bien qu’ il fût né avant lui claude gellée lui survécut années il était originaire comme lui d’ une famille lorraine de le d’ il enseigna pour un contrat de saisons PROPN bosse tourangeau ",
"PROPN fut saisons à le rome sans qu’ on le sût car il était protestant il y reçut son enseignement sous le nom d’ aquila avait choisi ce nom en raison de l’ avertissement de dieu à le job dans la bible et est le cadavre l’ aigle se trouve job à le paris meaume le graveur se fournissait en vernis chez le luthier pardoux dans l’ île de la cité parce que c’ était le plus dur qu’ on pût trouver et acquérir ",
"il découvrit que le vernis noir des luthiers permettait un tracé si sec à la pointe que les artistes les plus avertis dans cet art le confondaient avec le stylus meaume le graveur enseigna ce procédé à le monsieur bosse qui l’ a noté dans son livre a fait graver en lettres latines sur la stèle de la tombe il mourut mûr pour le ciel mais non pour la mort son nom vivra éternellement meaume le graveur était devenu si habile dans le maniement de le burin que parfois après avoir fini de dessiner un cuivre destiné à l’ eau-forte il prenait sa pointe et gravait de le premier jet des petites silhouettes ou des végétaux ou des insectes ou des cailloux et des roches dans les espaces dont le vide gênait la vision ",
"très rares sont les eau-fortiers qui voient en symétrie les images qu’ ils composent il composait debout penché en avant à le demi couché sur la table il tamponnait le vernis tiède sur son cuivre durant des heures et ne le passait jamais à le pinceau il noircissait à le flambeau la planche de cuivre après avoir gravé il inclinait le chevalet en bois plaçait l’ auge à le eau-forte à son pied posait la plaque de cuivre sur le chevalet et jetait l’ eau-forte ",
"il se mettait alors à le caresser l’ eau-forte avec une plume de pigeon pour augmenter la morsure sous le couvert de son art comme de nombreux artisans d’ alors l’ eau-fortier comme le buriniste après qu’ il s’ en était inspiré ou qu’ il les avait reproduites revendait des œuvres plus anciennes auprès des connaisseurs qui s’ approvisionnaient auprès d’ eux rapporte ce propos de meaume en on doit regarder les graveurs comme des traducteurs qui font passer les beautés d’ une langue riche et magnifique dans une autre qui l’ est moins à la vérité mais qui a plus de violence cette violence impose aussitôt son silence à le celui qui y est confronté cette affirmation de meaume le lorrain semble répondre à le celle de mellan d’ abbeville qui disait qu’ il avait toujours gravé les tableaux avec plus de feu et plus de liberté que les peintres n’ en pouvaient témoigner asservis qu’ ils étaient par la multitude de leurs couleurs et par la tentation de séduire disait même ce sont la profusion de les fards et celle de les teintes qui ont entraîné à le leur perte les mortels dep"
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"tandis qu’ en vivant dans l’ espérance de trouver le bonheur matériel ces gens -là ignorent complètement qu’ il existe parfois un bonheur de l’ esprit dès la paix revenue ils s’ efforçaient d’ être pétainistes comme tout le monde de à le défaut d’ œuvrer pour prier pour la paix avec défaite allemande s’ entend parce que un détail mon trésor vous ne l’ aurez qu’ une fois la guerre terminée avait précisé le vieux cabochard mais à le condition que ce soit une victoire alliée si hitler gagne je ne donne rien bon on était prévenu et le vieux alla écrire à la craie sur le mur de façade de l’ hôtel particulier de les chaumillard-farisquier des collabos haut placés lui en poste à le vichy boulevard de courcelles pétain vaincra l’ adjudant s’ étonna un peu quand il revit le petit jeune homme de le sixième le milicien revenir chez ses parents en permission il le rencontra dans l’ escalier et le trouva forci plein de superbe et d’ aplomb et monté en grade s’ il vous plaît ",
"aujourd’hui l’ occasion était propice.michelle elle-même serait désireuse de conserver le portrait de son curieux déguisement en attendant le retour de les femmes il avait allumé une cigarette et le coude sur la table les jambes croisées il suivait nonchalamment les volutes de fumée bleue quand la porte de le fond enfin se rouvrit PROPN reparut très gaie –son altesse la tzarevna michelle annonça -t-elle pompeusement et elle s’ effaça pour laisser passer michelle qui entra souriante mais un peu intimidée sous l’ ample robe de drap d’ or la sarafane rouge étincelante de perles et le lourd kokochni brodé de pierreries sous lequel sa petite tête brune ressortait idéalement jolie russe se leva d’ un bond ébloui devant la radieuse vision une émotion délicieuse lui étreignait l’ âme et la respiration coupée il demeura debout extasié rempli d’ admiration .oubliant son impassibilité habituelle il l’ enveloppa d’ un regard éperdu ",
"il est certain en tout cas que quelques-uns des conspirateurs lui étaient dévoués par eux il était à le courant de les intentions de le capitaine général l’ idée de mettre ses ennemis en compétition était un trait de génie ou succomberait sûrement quoi qu’ il advînt lui roland divisait l’ adversaire et par conséquent l’ affaiblissait ",
"nous touchons aujourd’hui à n’ en pas douter le fond c’ est sous les auspices d’ une heure très basse que s’ ouvre le troisième millénaire ans de régression de désillusion ont suivi années d’ essor d’ espérances l’ urss s’ est effondrée avec les démocraties populaires d’ europe orientale les pays en voie de développement ont troqué leur droit d’ aînesse contre le plat de lentilles de la banque mondiale et de le fmi les partis révolutionnaires périclité partout ",
"—je connais PROPN est d’ abord descendu tout seul puis il est venu chercher votre inspecteur et je suis resté longtemps sans les voir enfin un bon quart d’ heure après minuit le baron a traversé la grande salle en se dirigeant vers la porte ",
"il est heureusement fort improbable que cet enfant connaisse les horaires je ne me rappelle plus l’ heure exacte dis-je mais je suis sûrement très en avance –le rapide d’ PROPN arrive en gare à le heures dit le gamin nous pouvons y être à le temps si nous prenons le raccourci ",
"dans la réalité aussi ma mère a essayé de convaincre le procureur de la république mais ç a n’ a pas marché tandis que dans mon livre PROPN a a marché mais la vie est tellement faite de hasards dit ma mère dans le livre d’ incroyables hasards insiste -t-elle quand rien en vérité n’ est le fruit de le hasard mais celui de le calcul et de la manigance et donc c’ est seulement quand j’ ai installé le nœud noir de l’ affaire en quelque sorte quand le fils kermeur sort de prison pour se venger que je peux expliquer comment on en est arrivé la vérité en somme la fortune d’ albert ",
"si le vieux monde est ce que l’on prétend si nous nous trompons il a l’ éternité pour se remettre de la secousse si sa fin est prochaine faisons en sorte d’ avoir la dernière manche anselme fit serment sur serment et se mit en chemin bien décidé à le résister à le despotisme paternel: un père n’ étant après tout qu’ une passerelle que franchit l’ être préparé par la nature inconsciente pour se rendre de le néant relatif dans la vie active en attendant le néant absolu je ne voudrais pas que vous vous méprissiez sur les sentiments de notre jeune étudiant il aimait son père autant que les idées modernes le permettent il se serait assurément fait hacher pour lui dans une bagarre quant à du respect quant à de l’ obéissance à de la condescendance même il ne fallait pas lui en demander trop ",
"je voudrais bien que vous n\\' eussiez rien vu il est bien mal à le vous de rester si tard chaque jour elle ne me regardait pas non plus d\\' un air de mauvaise humeur et d\\' autorité comme pour me dire: lisez toujours ceci ne vous regarde pas une française impatiente n\\ y eût pas manqué comme bien vous savez mais elle avait trop d\\' orgueil ou de confiance en elle-même ou de mépris pour moi ",
"vous parlez comme si vous souhaitiez que votre fils soit un jour ce que vous savez bien moi fit bourquin en pâlissant oui et il ne faut pas être bien futée pour comprendre la chose pourquoi donc que vous détestez comme a vot garçon madame armet répliqua l’ homme d’ affaires avec un air de dignité blessée "
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me laissa faire quelques pas vers elle puis je vois que je me suis trompée sur votre compte j’ espérais que j’ avais affaire à un honnête garçon vous avez cru que je ne vous voyais pas tout à l’ heure –mais –vous regardiez vers la maison dans la crainte que –mais précisément c’ est –non je ne vous laisserai pas dire un mot ce que vous avez fait est très mal d’ où avez -vous eu cette clef? je –je vous défends de répondre | [
"savez -vous où l’on met les gens qui forcent les serrures en prison je ne raconterai pas votre tromperie à le votre mère parce qu’ elle en aurait trop de chagrin; si vous aviez un peu plus songé à le elle jamais vous n’ auriez osé faire cela je me rendais compte à le mesure qu’ elle parlait qu’ il me serait à le tout jamais impossible d’ éclairer pour elle les mobiles secrets de ma conduite et à le dire vrai ces mobiles je ne les distinguais plus bien à le présent que l’ excitation était retombée mon espièglerie m’ apparaissait sous un jour autre et je n’ y voyais plus que sottise ",
"à le demeurant cette impuissance à le me justifier avait amené tout aussitôt une sorte de résignation dédaigneuse qui me permit d’ essuyer sans rougir le sermon de mme bertrand je crois qu’ après m’ avoir défendu de parler elle s’ irritait à le présent de mon silence qui la forçait de continuer après qu’ elle n’ avait plus rien à le dire à le défaut de voix je chargeais mes yeux d’ éloquence je n’ y tiens plus de le tout à le votre estime lui disaient -ils dès l’ instant que vous me jugez mal je cesse de vous considérer et pour exagérer mon dédain je m’ abstins jours durant d’ aller visiter mes oiseaux le résultat fut excellent pour le travail ",
"PROPN était bon professeur plus que le besoin de s’ instruire il avait le goût d’ enseigner il s’ y prenait avec douceur et avec une sorte d’ enjouement qui faisait que ses leçons n’ étaient pas ennuyeuses comme il me restait tout à le apprendre nous avions dressé un emploi de le temps compliqué mais que brouillaient sans cesse mes maux de tête persistants il faut dire aussi que mon esprit prenait facilement la tangente ",
"PROPN s’ y prêtait tant par crainte de me fatiguer que par goût naturel et la leçon dégénérait en causerie c’ est l’ inconvénient ordinaire de les professeurs particuliers PROPN avait du goût pour les lettres mais n’ était pas assez lettré pour que ce goût fût excellent il ne se cachait pas de moi pour bâiller devant les classiques force était de se soumettre à les programmes mais il se reposait d’ une analyse de PROPN en me lisant le roi s’ amuse ",
"les apostrophes de triboulet à les courtisans m’ arrachaient des larmes avec des sanglots dans la voix je déclamais: voyez cette main main qui n’ a rien d’ illustre main d’ un homme de le peuple et d’ un serf et d’ un rustre cette main qui paraît désarmée à les rieurs et qui n’ a pas d’ épée a des ongles messieurs ces vers dont aujourd’hui la soufflure m’ est intolérable à le ans me paraissaient les plus beaux de le monde et autrement émus que le: embrassons -nous PROPN qu’ on proposait à le mon admiration je répétais après m.richard la tirade fameuse de le marquis de saint-vallier: dans votre lit tombeau de la vertu de les femmes vous avez froidement sous vos baisers infâmes terni flétri souillé déshonoré brisé diane de poitiers comtesse de brézé qu’ on osât écrire ces choses et en vers encore! ",
"voici qui m’ emplissait de stupeur lyrique car ce que j’ admirais surtout en ces vers c’ était assurément la hardiesse le hardi c’ était de les lire à le ans devant mon émotion et constatant que je vibrais comme un violon m.richard résolut de soumettre ma sensibilité à de plus rares épreuves il m’ apporta les blasphèmes de richepin puis les névroses de rollinat qui étaient à le ce moment ses livres de chevet et commença de me les lire ",
"bizarre enseignement ce qui me permet de préciser la date de ces lectures c’ est le souvenir exact de le lieu où je les fis m.richard avec qui je travaillai ans s’ installa à le centre de paris l’ hiver suivant le roi s’ amuse les névroses et les blasphèmes ont pour décor la petite orangerie de passy PROPN avait frères ",
"PROPN le puîné était un grand jeune homme mince distingué d’ intelligence et de manières que j’ avais eu comme précepteur l’ été précédent en remplacement de gallin le dadais depuis je ne l’ ai plus revu il était de santé délicate et ne pouvait vivre à le paris j’ ai récemment appris qu’ il avait fait depuis une brillante carrière dans la banque je n’ étais que depuis peu de temps rue raynouard lorsqu’ y vint habiter le second frère qui n’ avait que ans de plus que moi ",
"il vivait précédemment à le guéret chez une sœur dont je connaissais l’ existence parce que l’ été passé PROPN avait parlé d’ elle à ma mère répondant à les interrogations de ma mère qui le soir de son arrivée à la roque s’ informait affablement de ses proches comme elle lui demandait vous n’ avez pas de sœurs n’ est -ce pas? –si madame avait -il dit puis en homme bien élevé trouvant son monosyllabe un peu bref il ajoutait d’ une voix douce j’ ai une sœur qui vit à le guéret –tiens! faisait maman; à le guéret et que fait -elle –elle est pâtissière ce colloque avait lieu pendant le dîner "
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"si elle y vient votre procession nous tous hommes femmes enfants nous nous jetterons sur vous a la fin vous arriverez à le nous exterminer c’ est vrai; mais nous nous défendrons de notre mieux et quand nous aurons été tout ce qui a le cœur matelot depuis les jetées de dunkerque jusqu’ à la tour de cordouan dira: les marins de boulogne sont des braves ils ont bien fait en souvenir d’ eux nous jurons la haine de la révolution ",
"a la fin de l’ année tout de même patrice a tracé le mot fin à le bas de la dernière planche de sa bande dessinée et ensuite essayé de la placer le type qui l’ a reçu chez casterman lui a dit gentiment que ce n’ était pas mal mais trop naïf trop fleur bleue patrice est ressorti son carton à le dessin sous le bras déçu mais pas vraiment étonné il n’ a pas frappé à d’ autres portes le monde de la bande dessinée était plus dur que celui de ses bandes dessinées ",
"mais notre commandant était un ignorant qui se croyait un jean bart parce qu\\ il jurait mieux qu\\' un capitaine armes parce qu\\ il écorchait le français et qu\\ il n\\ avait jamais étudié la théorie de sa profession dont il entendait assez médiocrement la pratique pourtant le sort le favorisa d\\' abord nous sortîmes heureusement de la rade grâce à un coup de vent qui força escadre de blocus de gagner le large et nous commençâmes notre croisière par biler une corvette anglaise et un vaisseau de la compagnie sur les côtes de portugal nous voguions lentement vers les mers de contrariés par les vents et par les fausses manoeuvres de notre capitaine dont la maladresse augmentait le danger de notre croisière tantôt chassés par des forces supérieures tantôt poursuivant des vaisseaux marchands nous ne passions pas un seul jour sans quelque aventure nouvelle ",
"on dirait des hommes venant de loin acheva -t-il gêné de sa remarque répéta –ils demandent –sa grâce n’ attend certainement personne! interrompit une nouvelle fois le maître de la maison montrez -moi cette carte caleb par les affres de l’ indécision le pauvre caleb faisait peine à le voir mis un terme à ses angoisses en prenant la carte y jetai un coup d’ œil avant de la passer à le sir archibald .le nom m’ était absolument inconnu –voyez vous-même mon père déclarai -je avec mon sourire le plus angélique moi je ne connais pas le maître regarda le bristol puis resta quelques instants silencieux ",
"on ne peut rien faire rien trouver rien prouver on est là languissants et on attend qu’ il nous invente quelque chose on ne sait rien faire d’ autre qu’ attendre un nouveau cercle c’ est insupportable pour moi c’ est insupportable précisa -t-il après avoir jeté un regard à le adamsberg ",
"l’ administration après s’ il n’ y a plus de mur je suis peut-être bien sorti de diable! voyons orientons-nous non non je me trompe j’ y suis toujours voilà en face le saule sous lequel est la tombe de le corsaire triplex ce brave et digne corsaire qui m’ a offert un si bon dîner et s’ attendrissant soudain: –pauvre cher vieux garçon est -il bête de s’ être fait enterrer comme si cela n’ aurait pas été plus amusant pour lui de trinquer avec moi ",
"il avait l’ air si jeune supin il portait toujours ses vêtements de jeune policier standard vêtements qu’ il désapprouve profondément mais il faut bien faire son métier il paraissait surtout heureux d’ être là galerie ferrer art moderne enfin quelque chose pour moi le véhicule fiat dit supin juste pour vous dire qu’ il semble qu’ on l’ ait repéré près de la frontière espagnole douane volante contrôle de routine un coup de bol ils ont tâché de retenir le conducteur un moment mais la douane bien sûr dans ces cas-là ne peut rien faire ",
"soyez franche mademoiselle comment trouvez -vous ce jeune gentilhomme je l’ ai à le peine remarqué madame répondis -je mais s’ il ressemble à sa mère il a autant d’ esprit que d’ amabilité il lui ressemble en effet et comme celte chère marquise vous adore déjà je crois ma chère marguerite que vous seriez heureuse entre elle et son fils mais comme un mariage est toujours chose très-grave prenez le temps d’ y songer est -ce jours qu’ il vous faut ",
"commandant autrefois tout le système une construction en dentelle de métal dont les formes à la fois raides fragiles et contournées datent visiblement de la fin de le dernier siècle occupe le fond de la scène avec en guise de socle un quai en surélévation assez faible mais nettement sensible à le milieu de le nivellement général cet édifice comporte des caves de dimensions importantes comme en témoigne la ligne de les soupiraux allongés qui se succèdent à le ras de le sol d’ un bout à l’ autre de la façade la hauteur de ces ouvertures est si réduite que l’on pense en les voyant à des meurtrières horizontales protégées cependant par d’ épais barreaux en fer forgé verticaux rectilignes équidistants ne visant quant à le eux aucun caractère ornemental d’ ailleurs certaines de les salles souterraines sont mêmes dépourvues de toute aération donnant sur l’ extérieur ainsi par exemple le cellier alignées en bon ordre les unes au-dessus de les autres des bouteilles de vins paraissent –à l’ instar de les étiquettes qu’ on leur suppose– rongées elles-mêmes par ",
"un vieux piano carré de le temps de l’ empire en était le plus bel ornement; quelques chaises recouvertes en crin un fauteuil en velours d’ utrecht jaune une table ronde où ils prenaient leurs repas garnissaient suffisamment cet étroit espace les fenêtres étaient aussi pleines de joie et de vie que le reste était terne et éteint entre les rideaux de grosse mousseline brochée et le store éclatant de blancheur s’ étalait un parterre en miniature magnifiques fuchsias qui pliaient sous le poids de les fleurs un cactus splendide des géraniums écarlates proclamaient combien peu raïssa leur épargnait les soins et l’ eau fraîche "
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à le partir de midi l’ aspect de les rues et de les places où doit passer le cortège change absolument chacun se rend à sa place de combat et prépare ses munitions de guerre: confetti serpentins et bouquets sur une distance de plus de kilomètres et surmontant une double rangée de poteaux enguirlandés des milliers de bannières et de drapeaux de toutes les nations s’ offrent à la caresse de l’ air les boutiques transformées en loges les fenêtres richement pavoisées contiennent des nuées de spectateurs de nombreux étrangers sont accourus pour admirer cette fête unique à le monde la bataille commence les confetti sont lancés à le poignées | [
"de les sacs entiers sont vidés sur les têtes les serpentins traversent l’ air de leurs spirales multicolores la foule massée sur les trottoirs poings en l’ air chargés de projectiles s’ apprête pour la bataille joyeuse des marchands de projectiles sont échelonnés qui n’ ont pas besoin de solliciter les clients la marchandise est vite enlevée et là quelques badauds considèrent avec ahurissement ce spectacle nouveau pour eux sur la chaussée tout le monde acteur ",
"populaire unique qui sait être gai sans molester personne qui sait faire ripaille sans choir dans la basse ivresse et qui stupéfie toujours l’ étranger par le sens de la politesse qui ne le quitte jamais à le cours de ses réjouissances et de son tumulte doré. pas de chienlits ce sont les fils de le soleil qui ne sont saouls que de la lumière de le jour mais voici le cortège nous ne dirons point sous quelle figure ni sous quelle firme sa majesté carnevale apparut cette année-là à son peuple fidèle nous passerons même sur les plus truculentes imaginations qui avaient présidé à la confection de les chars de quartier ce n’ est pas le commencement de le cortège qui nous intéresse c’ est la fin!... car si carnevale a été salué comme toujours avec enthousiasme que dire de la clameur formidable qui accompagne le dernier char lequel n’ était pas à le programme et qui est sorti d’ on ne sait où ",
"pressons -nous derrière ce peuple qui remonte l’ avenue de la victoire pour être plus tôt à le courant de l’ événement qui déchaîne une pareille tempête de joie dans le cortège on se retourne les grosses têtes s’ arrêtent malgré leur succès personnel et tous les groupes suspendent leurs danses échevelées le père balais-balais cesse de pousser son charreton chargé de fagots de bruyère à le balayer toute la voirie niçoise l’ affreux ciapacan ce bourreau de les chiens monte sur sa cage ambulante ou il vient d’ entasser les pauvres levrettes coupables d’ être allé flirter dans la rue sans muselière sur le char de les cœurs d’ artichaut ces dames ne s’ évertuent plus à le arracher les feuilles symboliques et à les jeter à les passants à les fenêtres sur les balcons on se dresse on essaie de voir chacun se demande ce qui se passe et tout coup un cri gagne de proche en proche: hardigras c’ est hardigras qui ferme le cortège et puis un autre nom est bientôt dans toutes les bouches et l’on n’ entend plus que ces noms ",
"enfin un renseignement plus précis c’ est titin qui a arrêté hardigras et qui l’ amène pieds et poings liés à la police à le fur et à le mesure qu’ approche la fin de le cortège le prodigieux rire de la foule prend de les proportions homériques enfin exclamations saluent l’ arrivée de titin-le-bastardon qui aidé de pistafun bouta aiguardente et tire sur les cordes attachées à le son char sur lequel un énorme hardigras cartonné sur charpente est étendu couvert de chaînes le géant atteste sa détresse de toute sa bouche grande ouverte qui bave une banderole écarlate comme une langue pendante sur laquelle chacun peut lire: à le bari long hardigras à les galères hardigras devant titin triomphant marchaient à le reculons masques qui s’ étaient fait les têtes de mm.souques et ordinal et faisaient un bruit de clochette avec des menottes colossales entre temps ces messieurs s’ inclinaient en signe d’ admiration et de reconnaissance devant le bastardon quand le cortège s’ arrêtait ils embrassaient titin et la bouche de hardigras laissait alors passer un beuglement effroy",
"pauvre titin ce fut place PROPN devant les tribunes officielles que le triomphe de titin fut à son comble les demoiselles surtout lui faisaient une fête à le donner de l’ orgueil à un milord elles lui jetaient leurs bouquets vidaient en son honneur de les sacs de confetti lui envoyaient des baisers tout à le coup de la foule partit une immense clameur: à la bella à la le char se dirigeait maintenant vers la place de le palais on s’ écrasait pour le suivre ",
"là-haut à le cinquième sur son balcon toute la famille supia et le prince hippothadée étaient penchés sur ce peuple en délire qui accompagnait en dansant et en chantant la géhenne de le malheureux hardigras fut la première à le comprendre parrain s’ écria -t-elle en tapant des mains c’ est titin qui t’ amène le hardigras le boïa» la farce le frappait en plein cœur en bas cris répétaient son nom: ou encore: le titin fais cadeau de hardigras à le boïa ",
"telle devait être la pensée de le bastardon car après avoir fait le tour de la place le char s’ arrêta devant les bâtiments de la bella or ce ne fut pas à le boïa que titin offrit son hardigras ce fut à le toinetta elle-même soulevant son feutre de carnaval devant mlle agagnosc il lui fit hommage de son prisonnier avec la grâce d’ un toréador qui dédie le taureau à le celle qu’ il considère comme la reine de la fête et qui est souvent aussi la reine de son cœur le geste était si beau si glorieux et si plein de joyeuse élégance qu’ un même cri partit de toutes les poitrines à le toinetta à le toinetta celle-ci salua et agita fort galamment son mouchoir en signe de remerciement puis comme si la chose arrivait par mégarde elle laissa tomber la fine batiste qui voleta d’ abord hésitante comme une aile de ramier qui cherche sa route enfin guidée par une brise propice elle s’ en fut vers titin qui d’ un bond prodigieux s’ en saisit bien avant qu’ elle eût pu toucher le sol aucun détail n’ avait échappé à la foule ",
"celle-ci savait la tendre amitié qui unissait les enfants de leur terre chérie les triomphes les plus beaux sont souvent les plus courts dans le moment que titin était encore tourné vers toinetta et agitait à le son tour son charmant trophée les acclamations firent place à un formidable éclat de rire annonçant que quelque chose d’ insolite se passait derrière lui il tourna la tête et se trouva en face d’ un spectacle qui eût dû le faire frémir d’ horreur ou le couvrir de honte mais un titin un jour de carnaval rit de tout et il se prit àrire plus fort que les autres en levant vers la voûte céleste bras qui attestaient sinon son désespoir de le moins sa stupéfaction le crâne énorme de le hardigras de carton s’ était soulevé et un hardigras en chair et en os surgissait agitant l’ immense bannière qui décorait naguère les magasins de la bella et sur laquelle on pouvait lire: n’ est pas mort en même temps un cri descendait de le cinquième étage ma bannière c’ était qui dans une agitation fébrile désignait son bien et celui qui s’ en était emparé! ",
"–prenez -le! prenez -le! c’ est lui hardigras il avait en effet toute l’ apparence de celui que PROPN avait décrit tel qu’ il l’ avait vu en cette nuit mémorable dont il était sorti en un si fâcheux état une simarre rouge lui tombait des épaules comme la toge de les grands justiciers le masque de treillis qui recouvrait son visage avait cette expression hilare à la fois terrible et bon enfant qu’ ont les gens de joyeuse et parfaite santé quand ils feignent de se mettre en colère une couronne de carton doré couronnait sa chevelure opulente comme on voit dans les gravures de l’ histoire de PROPN à les monarques de la première race enfin il avait cette bannière cette bannière qui prouvait tout la bannière de –allez! à la rescousse mes enfants s’ écria titin et il s’ élança "
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"c’ est m. PROPN —mais enfin qu’ est -ce que m. PROPN —vous ne le connaissez pas —non puisque je vous demande ce qu’ il est c’ est le commissionnaire de la rue à les fers donc! —comment —je vous dis que c’ est le commissionnaire de la rue à les fers le garçon avait répondu si sérieusement qu’ il n’ y avait point à le douter qu’ il n’ eût dit la vérité ",
"je ne prends rien avec moi qu’ un vêtement de deuil et une monture je vais partir pour longtemps plusieurs années toute une vie peut-être ",
"tu sais je fais d’ énormes progrès la pluie avait cessé PROPN sortit dans la rue en marchant avec difficulté il ne faisait pas encore jour mais la nuit avait commencé de quitter le ciel le ciel avait encore quelques étoiles ",
"nul ne saura ce qui s’ est passé redoublons de surveillance toi surtout et nous arriverons à le connaître le fond de les choses en évitant la publicité –merci commandant dit maurice mais je vous répondrai ce que vous répondriez à le ma place nous ne devons pas en rester là et il nous faut retrouver la bouquetière –la bouquetière est loin; mais sois tranquille on la cherchera ",
"mon pauvre frère elle mettait dans ces mots toute sa tendresse fraternelle tout son émoi devant cette souffrance de celui pour lequel elle avait tant prié une brève émotion passa sur la physionomie altérée de gualbert –merci emmanuelle de ton affection elle m’ est douce en ces heures de déchirement maintenant laisse-moi j’ ai besoin d’ être seul pour me remettre de cette secousse –prends à le moins un peu de nourriture gualbert ",
"alors –mais je n’ en parle pas moi! et surtout à des gens que cela n’ intéresse pas c’ est une croyance je garde cela à le fond de le cœur et mes lèvres n’ ont pas besoin de la proclamer mal à le propos –tandis que vos danseurs –ils avaient l’ air de répéter une leçon –dianette vous auriez fait un mauvais répétiteur –c’ est probable!et gagnée par sa bonne humeur je me suis mise à le rire avec elle *pourquoi ai -je relaté hier toute ma conversation avec hélène ",
"sans répondre la jeune fille vint asseoir sur les genoux de passa son bras autour de son cou appuya sa tête sur épaule de le vieillard et murmura tout bas bien bas comme honteuse j\\' aime ce seul mot fit tressaillir le vieillard tu aimes grommela -t-il tu aimes qu\\ est -ce que cela veut dire alors très vite les yeux fixés à le terre la jeune fille répondit vous savez mon petit père que je vais tous les jeudis et tous les dimanches entendre la messe à le notre-dame de kazan or il y a mois environ comme je me relevais après être agenouillée pour élévation mon pied se prit dans ma robe et je serais tombée assurément si par le plus grand de les hasards un jeune homme ne était trouvé là et ne m\\' avait soutenue par le bras elle arrêta un moment pour reprendre haleine et attendant une parole d\\' encouragement ",
"on pousse des cris d’ horreur mais le pauvret certes n’ y entend pas malice et il insiste est -ce qu’ elle a brûlé tout de suite tout d’ un coup ou par petits morceaux si elle a brûlé par petits morceaux elle a dû avoir bien mal et cette pensée attriste le bon petit cœur de frédy compromet un instant le plaisir qu’ il éprouve à le manger son éclair à le chocolat fernand avec intention enchanté de pouvoir lancer une pointe à le henriette ",
"s' écria ralph avec angoisse –je ne sais si nous la sauverons murmura l' officier d' une voix sourde et il montrait la jeune fille toujours inanimée dans le fauteuil de pierre –mais l' officier eut un geste de désolation ",
"par quel concours de circonstances augustine se trouvait -elle si loin de le lieu où je l’ avais laissée avait -elle passé dans cette maison les longues années qui s’ étaient écoulées depuis notre séparation et qu’ était devenu l’ enfant dont j’ étais le père depuis près de ans c’ était la première fois que je pensais à le ce fruit de mes premières amours et je l’ avoue sans hésiter car on ne commande pas à la pensée depuis un quart d’ heure j’ étais plongé dans de profondes réflexions j’ avais lâché la bride à le mon imagination et dieu sait quel chemin elle avait déjà fait lorsque je fus tiré de ma rêverie par quelques paroles que le maître de l’ auberge et le père de la future échangeaient assez près de là "
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avant j’ aimais la rentrée le désordre les nouvelles têtes j’ ai été dépaysée le premier mercredi de la rentrée j’ ai pas pu m’ en empêcher je suis retournée à le point de le jour la colo était fermée la petite lucarne n’ était pas du bon côté ou ̀ j’ aurais pu la voir j’ ai longé l’ herbage et j’ ai vu la merde noire de le chien qui était malade la première fois où on s’ était parlé un mois et demi | [
"combien de temps elle resterait j’ étais heureuse d’ être là je ne crois pas qu’ il aurait fallu en pédalant sur le retour j’ ai calculé aussi que ç a faisait mois que ma grand-mère était morte il y a mois elle non plus ne se doutait de rien je l’ ai imaginée lisant les petits journaux qu’ on lui prêtait et le pèlerin dans son grenier des bouquets de haricots secs pendus la tête en bas craquaient quand je me glissais dessous mais elle était vieille elle ",
"j’ ai rencontré un de les gars en vélomoteur les copains de gabrielle de le mois de juillet dernier il ne savait pas s’ il devait s’ arrêter il a fait des ronds je l’ ai attendu à le bord de le trottoir j’ avais envie de revoir quelqu’un d’ avant mathieu la colo et tout un signe précurseur en somme c’ était comme si j’ avais encore toutes les vacances derrière moi et que tout recommence ",
"il s’ appelait michel il avait ans ce qui lui manquait surtout c’ était la conversation comme il travaille dans un garage il n’ y avait pas beaucoup de sujets communs pour allonger l’ entrée en matière et faire oublier le but le copinage garçon-fille c’ est du chiqué ou alors après si bien qu’ on s’ est donné rancart pour le jeudi matin il trouverait une combine moi aussi parce que les parents quand on veut leur bourrer le mou on y parvient toujours seulement c’ est fatigant est -ce que ç a valait le coup je me suis demandé en regardant ses joues trop blanches ",
"uniquement pour continuer sur ma lancée à le réveil le jeudi la perspective de le rencontrer ressemblait à une corvée j’ aime bien être à le lit je sens les draps froids près de la figure et tout tièdes à l’ intérieur ma chemise de nuit remontée à la taille pour me rappeler j’ écarte les jambes mais j’ ai eu envie de pleurer d’ avance il était dans la rue à le côté de le bahut assez loin de la porte d’ entrée les mecs de le lycée et moi a fait il m’ a jeté sa mobylette dans les jambes pour rire et après il est resté à le sautiller sur la selle en levant sa roue avant de temps en temps c’ était gênant parce qu’ il me regardait d’ une drôle de manière comme j’ avais vu son jean sur la selle je savais à le quoi m’ en tenir ",
"on est allés dans un bistrot il a joué de le flipper les hanches qui avançaient vers l’ appareil et les lampes qui clignotaient il s’ est affalé à le côté de moi et il s’ est mis à le farfouiller dans mon sac de toile il a sorti mes lunettes et j’ ai crié d’ ici là que je me raboule avec la paire cassée la maison de correction et puis des bouquins de classe il les a feuilletés avec des grimaces puis il est devenu triste d’ un seul coup il a fermé les yeux tu peux pas savoir ce que tout me fait chier j’ ai essayé de savoir pourquoi bien que j’ en aie moi-même trop marre de tout pour m’ embarrasser de lui ",
"c’ était décousu les parents le boulot il répétait tout ça c’ est con peut-être qu’ on avait des points communs lui et moi mais question langage a tournait court je lui ai demandé s’ il s’ intéressait à la politique qu’ est -ce tu lis comme canard oh dis tu vas pas devenir chiante ç a ne lui a pas plu que je lui parle de trucs qu’ il ne connaissait pas je répétais ce que m’ avait expliqué mathieu mais il était pas à le courant j’ ai bien remarqué que les garçons n’ aiment pas qu’ on fasse leur éducation j’ avais repéré des immeubles en construction à le cas a pourrait servir il faisait assez frais ",
"le soir mon père grognonne que ma mère a les pieds gelés qu’ elle ne les approche surtout pas de lui c’ est signe d’ automne et de froid j’ avais mon gros pull par-dessus un plus petit et un jean de velours je ne savais pas quoi dire tu sais la première fois qu’ on s’ est vus avec gabrielle ma grand-mère est décédée jours après il a paru estomaqué de quoi qu’ elle de rien subitement eh bien dis donc ",
"j’ ai toujours été pressée par le temps ce jour -là comme les autres il ne restait qu’ une heure il soufflait fort et ç a me déplaisait il ne disait rien ni trucs sales ni gentils mais il paraissait heureux et doux aller avec n’ importe qui c’ est a suivant les parents je ne savais pas son nom juste le garage où il travaillait j’ ai pensé c’ est parce que je suis trop habillée je ne sentais rien j’ ai trouvé ses mains froides sur mon cou et puis il y avait beaucoup de courants d’ air dans cette espèce de salle en construction où on était entrés ",
"il est passé sous le gros pull c’ était pareil j’ avais envie de lui enlever les mains ce qui me dégoûtait surtout c’ était ses yeux fermés je sentais ça le sexe il faut dire le mot général oui a convenait bien cette fois me faisait un peu mal à le cœur je pensais à le creux intérieur et c’ est comme si ç a se serrait de très loin de le haut de l’ estomac c’ était mon même jean qu’ à la colo la dernière fois j’ ai pensé à le courrier de les demoiselles d’ âge tendre qu’ est -ce qu’ il faut faire quand on a envie de rien si tu ne veux pas alors toutes les filles le font si t’ étais infirmière "
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"je la voulais emporter à le désert combien de fois cette chaîne adorée il me sembla la traîner sur mes pas et l\\ entendre bruyamment retentir le long de la grève ou ̀ je marchais contre le vent respirant la pluie saline qui me frappait en plein le visage et mêlant mon cri inarticulé à les glapissements de les goëlands et de les flots les yeux vers l\\' ouest devant moi et ses sillons arides mon regard arrêtait volontiers à une petite île dépouillée qui surgissait à le peu de distance de le promontoire voisin antique séjour dit -on d\\' un collège de druides puis plus tard monastère ",
"messire de lumey alors se précipitant sur lui leva la main pour le frapper frappe dit je suis ton prisonnier mais je n’ ai nulle peur de toi: parole de soldat n’ est plus parole d’ or messire de lumey tira alors son épée et en eût certes tué si messire de très-long lui arrêtant le bras ne lui eût dit: aie pitié! il est brave et vaillant il n’ a commis nul crime ",
"à l’ époque il n’ y avait pas encore de république de le vanuatu: les nouvelles-hébrides étaient un condominium franco-britannique la carte est parlante l’ océanie est divisée par ces phénomènes absurdes et merveilleux que sont les frontières maritimes c’ est compliqué et rigoureux comme du cubisme il y a un côté ensembliste ainsi les wallis ont une intersection avec les samoa qui elles-mêmes semblent appartenir à les cook– c’ est de l’ hébreu on y découvre des complexités politiques voire des crises brûlantes une contestation y oppose les états-unis et le royaume-uni à le sujet de les îles de la ligne aussi peu connues sous le nom fabuleux de sporades équatoriales ",
"PROPN était morte je eus d\\' abord que la nouvelle de sa maladie par suite de état de mon esprit je ne ressentis qu\\ un vague chagrin mêlé d\\' espoir je croyais moi-même n\\' avoir que peu de temps à le vivre et j\\' étais désormais assuré de l\\ existence un monde où les coeurs aimants se retrouvent d\\' ailleurs elle appartenait bien plus dans sa mort que dans sa vie egoïste pensée que ma raison devait payer plus tard par d\\' amers regrets ",
"j’ ai plus d’ intérêt répondit fabulé à le faire moi tout seul ce que tu me proposes d’ entreprendre en commun c’ est bien alors laisse-moi partir non pas tu es mon prisonnier ",
"poète-avocat je viens de me meubler un salon tout neuf et j’ attends la clientèle mais mon rêve est un mât de cocagne savonné où je glisse les mains vides ma faim de chair fraîche errait tenue par une ficelle je la ramène voilà que je respecte toutes les femmes et me dis des gros mots ",
"un feu d’ artifice est moins impressionnant même à le moment de le grand soleil que notre numéro de prends-moi toute je parie que PROPN doit le faire exprès de gémir et de pousser des cris animaliers ah! la gredine lorsque la séance prend fin je jette un coup d’ œil à le thérèse celle-ci est un peu moins pâle qu’ une aubergine ",
"je connais le truc j’ ai vu le rouge un jour qu’ il avait égaré la clé se servir de cette même tige d’ acier .ayant introduit l’ extrémité recourbée de le crochet de fer dans le trou de la serrure il pesa lentement en essayant de faire jouer le pêne .il dut recommencer fois sans succès le même manège mais ayant appuyé un peu plus fortement sur la tige la serrure grinça et la porte s’ ouvrit –tu vois c’ est un plaisir de travailler avec un pareil outil tiens remets soigneusement en place le précieux passe-partout disant il jetait à les pieds de la petite la tige de fer devenue inutile et d’ un bond il escaladait le marchepied un coup d’ œil embrassa le désordre de la roulotte ",
"l’ égarement seul compte créant à le mesure son centre inédit expression d’ une vérité trop longtemps différée centre périphérique éclatant contour gravé à l’ acide attention nous allons retourner à le dessin notre plus sérieux rapport le visage de maman marque heures minutes ",
"les passants me dévisagent mais qui est ce type qui vient tous les jours contempler la façade de cet immeuble y aurait -il un magnifique détail architectural qui nous aurait échappe ou bien ce jeune mal rasé à les cheveux ébouriffés serait -il un nouveau sdf? chérie regarde il y a des sdf en veste dans notre quartier tais -toi imbécile tu vois bien que c’ est un dealer de jeunes le mai le si laid mois de mai "
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n' importe je gage que tu as été un peu lansquenet -je le fus une année durant répondit bois- doré qui savait par coeur toute l' existence aventureuse de maître pignoux et la damnable jeunesse de macabre voire je vous vis bien harceler les huguenots de bourges durant le massacre de les prisons en compagnie de ce terrible vigneron que l'on appelait le grand vinaigrier PROPN | [
"s' écria l' italien en regardant son capitaine d' un air moqueur quand je vous le disais que vous fûtes grand papiste mon capitaine chaque chose a son temps répliqua macabre avec un calme philosophique mon père qui lors était capitaine de la grosse tour de bourges avec feu m. de pisseloup protégea les pauvres parpaillots de le pays tant qu' il put moi je tirai de côté quand il n' y eut pas moyen de mieux faire mais j' ai repris le droit chemin et j' y suis plus franc de le collier que vous monsieur l' italien qui cachez des reliques sous votre corselet d' allemagne l' italien répondit avec aigreur et macabre mécontent de lui voir élever le ton en présence de ses pages et de ses estradiots bien qu' ils entendissent peu le français lui imposa silence et demanda à le marquis le menu de le repas qu' il pouvait lui servir bois- doré qui n' avait soulevé l' incident de les massacres catholiques que pour voir dans quelles eaux naviguait désormais le jeune macabre devenu vieux se sentit plus tranquille ",
"ce chef de bande ne pouvait agir sous la protection de le prince de condé il eut la liberté d' esprit de parler cuisine en homme qui s' y entendait bien et comme durant son séjour de heures dans l' auberge il avait par manière de passe-temps traité cette grave question avec madame pignoux il savait fort bien le contenu de le garde-manger et les ressources de la cave -nous aurons l' honneur de vous offrir dit -il un quartier de sanglier relevé d' épices dont vous me direz des nouvelles un fort buisson d' écrevisses d' issoudun cuites dans la bière et bien poivrées j' espère dit le capitaine mon épouse aime les mets de le haut goût y mettra de le piment d' espagne ",
"et après avoir énuméré tous les plats le marquis ajouta :-mais votre illustre dame ne serait -elle pas sensible à le quelques mets sucrés après le rôt ?-diable oui j' allais oublier qu' elle m' a recommandé certaine omelette à le musc votre seigneurie veut dire peut-être à les pistaches c' est de mon invention .-ouais elle m' a dit que c' était de l' invention de le vieux du vieux ",
"qui donc ose se vanter d' avoir découvert avant moi l' omelette à le riz et à les pistaches -ma foi le vieux bois- doré puisqu' il faut nommer ce maître sot en bonne compagnie bois- se mordit la moustache donc dit -il fait l' honneur à le marquis de répéter ses forfanteries de gueule madame votre épouse daigne -t-elle le connaître -il paraît répondit macabre et je sais en plus mon vieux drôle que tu es l' humble serviteur de cette triple canaille de faux marquis ton maître d' école en cuisinerie ",
"mais je m' en gausse tu es gardé à le vue et tes oreilles me répondent de tes fricots le marquis vit qu' il n' avait d' autre parti à le prendre que de dire de le mal de lui-même et il ne s' y épargna pas faisant bon marché de sa qualité et de son caractère et même en termes assez comiques mais sans pouvoir se décider à le accoler à son nom maudit et calomnié l' épithète de vieux dont se servait contre lui avec orgueil son contemporain macabre celui-ci insista d' une manière désagréable -ce cacochyme doit être fort cassé dit -il ",
"car lorsque je le vis pour la dernière fois c' était une longue flamberge sans barbe à le menton et je faillis le rompre en par mégarde dit bois- se rappelant l' aventure de sa jeunesse racontée récemment à le adamas vous lui fîtes l' honneur de vous mesurer avec lui ?-non mon brave homme je ne descendis point jusque-là il était à le cheval portant des munitions de guerre à le nos ennemis je le pris par une jambe et l' étendant sous mes pieds je le laissai pour mort et m' emparai de son chargement .-qui était de poudre et de balles ",
"répondit bois- ne pouvant se défendre de rire en lui-même de les hâbleries de l' homme qu' il avait renversé d' un coup de pied et de ce fameux chargement de munitions qui ne consistait qu' en jouets d' enfants -c' était de bonne prise répondit le capitaine mais c' est assez causer vieux babillard allez en bas tout surveiller ",
"bois- doré renvoyé à ses fourneaux fut forcé de quitter mario que le capitaine retint près de lui il échangea en sortant un regard avec son fils un regard plein d' angoisse que l' enfant lui renvoya plein de confiance il sentait que macabre n' était pas mal disposé en sa faveur petit dit le capitaine avance ici à l' ordre et dis-moi si tu peux qui tu es -je n' en sais rien ma foi rien mon capitaine répondit mario qui n' avait pas encore eu le temps d' oublier la manière de parler de la bohème je suis enfant volé ou trouvé sur quelque chemin par les estradiots noirs que l'on nomme égyptiens .-que sais -tu faire ",
"grandes choses dit mario qui se rappela à le propos les belles maximes de la flèche jeûner veiller courir avec on va loin et l'on se tire de tout .-il a de l' esprit dit macabre en regardant son lieutenant qui pour lui témoigner sa mauvaise humeur lui tourna le dos en s' asseyant à le cheval sur sa chaise la tête et les mains appuyées sur le dossier les reins à le feu macabre trouva la posture indécente et lui en fit l' observation en termes cyniques saccage se leva sans rien dire et sortit mario observait toutes choses et la mésintelligence de les chefs lui parut de bon augure "
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"l’ expression verbale de le soupçon conçu par le vicaire eût causé la plus terrible et la mieux justifiée de les explosions éloquentes que mademoiselle gamard sût comme toutes les femmes de sa classe faire jaillir en pareil cas les et une contrariétés qu’ une servante peut faire subir à son maître ou une femme à le son mari dans les habitudes privées de la vie furent devinées par mademoiselle gamard qui en accabla son pensionnaire la manière dont elle se plaisait à le ourdir ses conspirations contre le bonheur domestique de le pauvre prêtre portèrent l’ empreinte de le génie le plus profondément malicieux elle s’ arrangea pour ne jamais paraître avoir tort.huit jours après le moment où ce récit commence l’ habitation de cette maison et les relations que l’ abbé birotteau avait avec mademoiselle gamard lui révélèrent une trame ourdie depuis mois tant que la vieille fille avait sourdement exercé sa vengeance et que le vicaire avait pu s’ entretenir volontairement dans l’ erreur en refusant de croire à des intentions malveillantes le mal moral avait fait peu ",
"beau boulot lavoine il rosit de confusion il faut dire que j’ ai eu un coup de vase j’ ai téléphoné à les agences de location de magny-en-vexin et je suis tombé sur un zig qui m’ a affranchi comme il quitte mon territoire le bigophone intérieur appelle à le secours c’ est mathias qui s’ informe si je suis rentré ",
"cria le prince à le postillon de la diligence la diligence ne s’ arrête pas c’ est défendu répondit le fonctionnaire en fouettant ses chevaux tira un rouble de sa poche et le fit briller à le soleil PROPN cria aussitôt le postillon en clignant de l’ œil à le conducteur regarde donc sur la route je crois que le cheval de gauche a perdu un fer —monsieur grébof ",
"t' es -tu bien amuse jean beaucoup monsieur roger ce qui n' empêche pas que j' ai souvent pensé à le vous et que j' aurais bien voulu pouvoir m' échapper et venir passer une heure ou avec vous roger merci mon bon jean raconte -moi ce que tu as fait PROPN raconta la farce en wagon de mm abel caïn et seth et l' écrasement de la grosse petite dame rouge par kersac qui croyait la secourir puis l' histoire de les saltimbanques de le marteau magique ",
"votre sentence dira que semaines de prison préventive infligées à un soldat d’ élite n’ ont que trop payé une faute que vous auriez sanctionnée vous par un haussement d’ épaules et une paternelle semonce après ce troisième acquittement qui terminait la séance les juges et le commissaire -rapporteur me félicitèrent flatteusement je me crus éloquent alors que je n’ avais été que plaisantin et pompier et j’ étais heureux heureux comme un gosse riche après une aumône je me sentais une conscience toute chaude d’ avoir fait si facilement le bien je dis adieu à le mes rescapés avec une douce émotion une exquise liquéfaction de cœur et je ne pus m’ empêcher de les trouver froids alors qu’ ils n’ étaient qu’ abrutis ...ce fut conan le soir à le dîner qui mit les choses à le point en découpant son fromage en petits cubes tourniquet expliqua -t-il c’ est devenu un manège de chevaux de bois ils ne le font plus tourner que pour la rigolade toi ils t’ en ont payé tours alors t’ es content moi je dis que c’ est se foutre de le monde et de tous les pauvres types qui ont ab",
"le vieux pignoux nous trahira ?-non le pauvre homme ne sait rien de rien et que pourrait -il contre vous mais qui nous menace des seigneurs qui vous cherchent à le brilbault en ce moment et qui avec une grosse suite vont repasser ici pour aller coucher à le briantes les as vus ?-oui .-combien sont -ils de monde -peut-être cavaliers dit mario espérant épouvanter son homme .-la mèche est donc éventée reprit celui-ci un peu ébranlé .-il paraîtrait le capitaine parut réfléchir autant que sa figure de pierre ou plutôt de corne pouvait indiquer une préoccupation morale le coeur de mario battait sous sa souquenille ",
"à le condition de savoir ce que contient ma mémoire tu peux lire un livre voir un film et oublier l’ avoir vu tu ne t’ en souviendras qu’ en entendant le titre en voyant un extrait j’ ai assisté beaucoup d’ hommes je ne peux pas noter leur nom ou en dresser la liste si je ne note pas je ne saurai plus qu’ ils sont PROPN ",
"je t’ y conduirai dit le chevalier ah ce sera bien amusant dit mathilde bâillant à le se fendre la bouche dans l’ espoir de le plaisir qu’ elle y prendrait ah mais attends donc s’ écria le chevalier ordonnance ",
"elle l’ éventait délicatement à l’ aide d’ un rameau feuillu et je ne pouvais qu’ être surpris de l’ adresse avec laquelle elle relevait les coussins sous ses épaules de sa promptitude à le lui tendre la tasse de thé froid ou de limonade avant qu’ il ait eu la peine de la demander les jours suivants l’ izba ne désemplissait pas de gens qui venaient nous apporter leur sympathie muette ils s’ asseyaient sans mot dire le long de le banc qui bordait le mur après s’ être inclinés avec respect et signés devant les images saintes de temps à le autre l’ un d’ eux se levait gauchement la vie est dure le repos te sera doux ",
"mariette était à la lingerie tirant mollement l’ aiguille lorsque michel fit irruption dans la pièce sans se soucier de mme pierre ni de ses ouvrières il cria dès l’ entrée: mariette mariette nous ne nous quitterons plus tu viens demeurer avec moi ta mère consent à le me prendre comme apprentie? dit la petite fille radieuse non répondit michel pas comme apprentie mais comme sa fille tu seras ma sœur et sautait dansait embrassait mariette complètement abasourdie la petite fille ne comprenait rien mais devant la joie profonde de son ami elle était devenue très pâle et fut forcée de s’ asseoir "
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on confia à le romain le tome premier de la série de les dubois qui va de le septième à le et unième volume de le répertoire général à le ce moment une difficulté se présenta qui était à le ministère depuis jours n’ avait encore ni plume ni écritoire il n’ en avait pas eu besoin —tiens dit basquin il n’ a pas encore reçu sa fourniture de surnuméraire | [
"je vais lui faire un bon et sur une magnifique feuille de papier tellière il écrivit en énonçant chaque article division section bureau sommier bon pour une rame de papier à le projets conforme à le modèle ci-joint une idem de papier d’ expédition une idem de papier à le lettre ministre idem de papier à le lettre ordinaire —grand dieu! interrompit que ferai-je de tant de papier j’ en aurai pour toute ma vie administrative ",
"par exemple répondit nourrisson il m’ en faut autant tous les mois et le feu à le allumer dit gérondeau et les lettres à le écrire à les petites dames farceur! sans compter ajouta nourrisson que rien ne pose comme d’ employer pour sa correspondance les têtes de lettres de le ministère basquin continua: règles dont plates et graduées qu’ est -ce qu’ une règle graduée demanda ",
"dit nourrisson c’ est très joli c’ est en ivoire et ç a coûte francs mais à le quoi ç a sert -il insista romain sert à les architectes canifs grattoirs ",
"paires de ciseaux couteaux à le papier encriers siphoïdes une bouteille d’ encre rouge une bouteille d’ encre bleue ",
"petits flacons en cristal taillé flacons de cristal fit romain pourquoi faire pour votre toilette répondit nourrisson j’ y mets ma pommade et mes essences c’ est très commode sébiles à le poudre un paquet de pulvérin bleu et un idem de sciure de bois d’ acajou ",
"un essuie-plumes boîtes de plumes de fer paquets de plumes d’ oie douzaines de porte-plumes assortis boîtes de pains à le cacheter ",
"grimaces une pelote une livre d’ épingles -vous marie demanda nourrisson on en mettrait paquets de ficelle couleurs variées ",
"poinçons presse-papiers dont un à sujet bronze —tiens dit gérondeau il faudra que j’ en demande un aussi pour la pendule de ma blonde une livre de cire à le cacheter rouge bleue laque verte et noire —on ne sait pas ce qui peut arriver! cachets riches à les initiales —si vous étiez noble dit nourrisson nous aurions fait graver vos armes une grosse de crayons noirs ",
"douzaines de crayons rouges de bleus un paquet de colle à le bouche bouteilles de sandaraque petites cuillers à le prendre la poudre "
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"tout à le plus la ville la société» et la mieux pensante tenait -elle ce poète sorti de son sein ce qui constituait déjà une garantie non sans un déférent respect pour ses qualités d’ homme d’ esprit que venait d’ ailleurs confirmer celle d’ inverti en vertu de cette croyance ou plutôt axiome que talent et pédérastie ou l’ inverse sont obligatoirement complémentaires comme un élément certes quelque peu bouffon mais propre à le alimenter sa chronique intellectuelle et en un certain sens indispensable à le toute société tant soit peu structurée la pêche à la sardine se pratiquait à le large d’ un petit port à le coucher et à le lever de le soleil les filets tendus perpendiculairement à la bissectrice de l’ angle formé par le courant et le couchant ou le levant ce que dans un langage pittoresque les pêcheurs traduisaient en disant qu’ elle marche toujours avec un œil sur le courant et l’ autre sur le soleil qui se couche ou se lève si la pêche de le soir dite de prime était suffisamment abondante le bateau rejoignait le port où attendaient les mareyeurs pour la",
"la première femme de la duchesse guida modeste et son père vers leur appartement où françoise cochet avait déjà tout mis en ordre et dont l’ élégance la recherche étonnèrent le colonel à qui françoise apprit qu’ il existait appartements de maître dans ce goût à le château –voilà comme je conçois une terre dit modeste –le comte de labastie te fera construire un château pareil répondit le colonel –tenez monsieur dit modeste en donnant le petit papier à le ernest allez rassurer notre ami .ce mot notre ami frappa le référendaire il regarda modeste pour savoir s’ il y avait quelque chose de sérieux dans la communauté de sentiments qu’ elle paraissait accepter; et la jeune fille comprenant cette interrogation lui dit: allez donc votre ami attend .labrière rougit excessivement et sortit dans un état de doute d’ anxiété de trouble plus cruel que le désespoir ",
"un silence accueillit ces mots et ce ne fut qu’ à le bout d’ un moment que patrick lui répondit –j’ accepte mais demain cependant je vous expliquerai de quoi il s’ agit *le départ avait eu lieu à le heures de le soir ainsi que patrick et joseph le guide en avaient décidé chantal était la seule femme avec garçons les autres étant un suisse et belmont un lyonnais qui avait premières fumantes à le son actif une soif d’ action un besoin d’ entreprendre de se donner un but s’ était emparé de chantal depuis le jour de son arrivée à le verbier elle en était la première étonnée ",
"—très bien pierre; retenez l’ omnibus je le prends à l’ heure et d’ abord faites entrer cette dame pierre introduisit la dame et je compris alors pourquoi le pauvre garçon avait été si fort troublé c’ était une grande femme maigre basanée avec un châle jaune et des socques elle se précipita sur suzanne et voulut l’ embrasser ",
"à le matin j’ ai décidé que sa famille était la plus ancienne de la race de PROPN car toutes les puces étaient allées sur lui et pas sur moi il découvre le thé: je fis chercher une tasse de thé c’ est une boisson chinoise que je buvais pour la première fois et goûte plus tard de le jus d’ orange avec circonspection il juge la boisson agréable mais craint qu’ elle ne lui fasse de le mal.lors d’ un de ses déplacements il observe la porte d’ une église tendue de peau de danois celle d’ un pirate et se trouve un jour contraint de battre sa femme bien que cela le contrarie un peu parce qu’ elle a eu la lubie de faire sa toilette avec de la pisse de jeune chien un secret de beauté qui n’ est pas arrivé jusqu’ à le nous on se demande pourquoi les extravagances succèdent à de banales anecdotes sur le quotidien pour son loisir pepys assiste parfois à des pendaisons des décapitations ou des écartèlements en place publique mais il joue aussi de le luth ou de le flageolet boit une pinte à la taverne parle littérature et va à le théâtre ai eu un jour la chance de passer u",
"l’ angleterre exporte ses fontes à le coke dont le prix de revient est très inférieur à le celles qu’ on obtient avec le charbon de bois rochejean s’ éteint en à le syam il ne reste que feux d’ affinerie sur en alphonse incarne les tendances successives et contraires de son ascendance il se doit à les forges qui lui assurent le train de vie fastueux de la bourgeoisie industrielle ",
"il a dû retourner à le bordeaux et sa copine fait sans doute des chichis et il semble que sa mère se soit fâchée avec la mère de rose comme quoi elle aurait mal pris qu’ elle se mêle de lui trouver une gynéco elle a zappé le rendez -vous d’ ailleurs vu qu’ elle était avec arnaud elle dit que le jour ou ̀ il y aura besoin elle lui prendra rendez -vous elle-même PROPN avec ses bottes rouges elle a vraiment de drôles d’ idées ",
"assis à son bureau villeroy décachetait ses lettres les lisait puis les classait machinalement avec une indifférence absolue sa pensée était ailleurs ses doigts seuls agissaient suivant la routine par instants le grand pli que la vie avait tracé entre les sourcils de cet homme de ans se creusait profondément comme une balafre noire et tout à le coup il avait l’ air très vieux usé et cassé comme un centenaire les aiguilles de la pendule allaient atteindre heures et demie lorsqu’ un coup de timbre résonna dans le grand silence ",
"présent reprit le trappeur je suis fatigué sauf votre respect un peu de sommeil me rafraîchira l' esprit et quand je m' éveillerai nous examinerons la situation sur ce il s' étendit sans façon près de le feu et un vigoureux ronflement ne tarda pas à le annoncer que le brave aventurier voyageait dans le royaume de les songes une heure s' écoula ainsi ",
"il s’ assit près d’ elle et comme la vache s’ agitait se battait de sa queue en meuglant il finit par dire –c’ est ennuyeux que le vacher ne rentre pas la jeune fille haussa les épaules rien ne la pressait puis après un nouveau silence –alors caporal c’ est jean tout court qu’ on vous nomme –mais non macquart –et vous n’ êtes pas de nos pays –non je suis provençal de plassans une ville là-bas elle avait levé les yeux pour l’ examiner surprise qu’ on pût être de si loin "
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les chaudières éclateraient peut-être ensemble pour le plaisir de les yeux PROPN allait être un désastre incomparable un carnage parfait une catastrophe aussi américaine que possible quand on a devant les yeux un pareil spectacle on se demande si tous ces gens-là n’ ont pas de famille c’ est vraiment à le croire malgré son courage et son sang-froid PROPN avait senti son cœur battre un peu plus fort que de coutume | [
"comme son compagnon il avait ôté ses chaussures il s’ était débarrassé des plus lourds de ses vêtements et attendait l’ orgie à le ce moment venait de prendre des proportions bestiales on avait fait porter sur le pont tonneaux d’ alcool et tout le monde y puisait à le plein verre les plus intrépides buveurs tenaient encore tête à l’ ivresse et continuaient à le transporter le bois mais le plus grand nombre titubait en poussant d’ une voix enrouée de les hourras éteints ",
"quelques -uns même avaient fini par tomber sur le pont complètement inanimés de le pied on les avait poussés le long de les sabords pour qu’ ils ne gênassent pas le service et les hurlements continuaient autour de le mécanicien PROPN voltigeait toujours les cartes avaient reparu kentuckiens assis chacun sur des passagers ivres-morts jouaient une partie sur le ventre d’ un troisième placé entre eux ",
"mais ce qui était le plus affreux c’ était une vingtaine d’ individus qui psalmodiaient tristement un chant bachique en essayant une danse épileptique lente sans entrain qui faisait mal à le voir sur le pacific la joie la plus absolue régnait on était maintenant sûr de la victoire sans aucun doute car des lambeaux de phrases empreintes de commisération parvenaient à les oreilles de le timonier de le sacramento qui souriait hébété un phénomène étrange se passait dans l’ esprit de a force de voir ces hommes hurler courir tournoyer boire parler et jouer il sentit ses nerfs qui se tendaient ",
"ce fut pour lui comme un impérieux besoin de courir de sauter de se démener ainsi que les autres ne fût -ce qu’ une minute la folie de ces forcenés devenait contagieuse; cette fièvre finissait par le gagner lui-même il se roidit; ce fut en vain l’ agitation de ces fous à le milieu de ces ténèbres et sous la lueur que projetait la tête rougie de la cheminée l’ agitation de ces hommes épileptiques l’ envhissait ",
"son cerveau s’ emplissait de vapeurs ses jambes se mouvaient presque d’ elles-mêmes la danse de PROPN était déjà dans ses mains dans les muscles de son visage il étouffa dans sa gorge ou cris ou rugissements pour mieux dire il regarda françois paulaire celui-ci les yeux ouverts semblait suivre avec intérêt les progrès de l’ orgie et n’ avait plus peur ",
"cet état promptement il emplit un verre d’ eau-de-vie en but une gorgée s’ imbiba le front les tempes la paume de les mains avec le reste cela le calma le pacific était depuis un moment en ligne avec le sacramento sur ce dernier il ne restait peut-être plus passagers qui s’ intéressassent à la lutte on sentit bientôt que le succès de cette nuit allait se décider ",
"le pacific en effet fit un effort énorme et finit par prendre les devants à les éclats de rire à les cris de victoire de ses passagers sur le sacramento poitrines trouvèrent un rugissement de colère mais ce fut horrible à le épouvanter les fauves par tous les tonnerres de le pot-au-noir! PROPN en français une voix glapissante nous allons être rossés par cette gabare PROPN se retourna stupéfait ",
"c’ était son compagnon c’ était françois paulaire qui cédant à la surexcitation nerveuse dont PROPN avait triomphé venait de remettre ses bottes et se jetait à le milieu de la mêlée en pleine orgie sans savoir certainement ce qu’ il faisait sans se douter même qu’ il était sous l’ empire d’ un accès de folie et l’on vit le poltron s’ élancer vers la machine pour faire honte à le mécanicien a ses reproches ou voix répondirent par des malédictions des jurons de désespoir à le milieu de lesquels françois paulaire crut comprendre que la provision de bois était épuisée il était heures de le matin les bâtiments filaient côte à le côte bord à le bord le avait ou mètres d’ avance il n’ y avait pas plus d’ une demi-portée de revolver entre les concurrents ",
"les injures les provocations les paris les menaces s’ échangeaient de l’ un à l’ autre avec des vociférations la tôle de les cheminées avait été tellement surmenée que plusieurs plaques légèrement oxydées se détachèrent de le tuyau et tombèrent sur le pont avec un bruit affreux en s’ enfonçant dans le plancher qui fumait comment ces plaques s’ éteignirent -elles sans mettre le feu? personne ne pourra le dire personne hors le dieu qui protège les insensés si françois paulaire eût entendu dire que l’on manquait de bois minutes avant son accès de bravoure furieuse il se serait précipité à le genoux les mains jointes pour remercier dieu de ce salut inespéré "
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"faisons une partie de dominos si je perds je vous payerai un bon cigare si je gagne je vous en payerai vous ne vous ruinerez pas à ce compte-là et ce soir je ferai venir de la cantine un petit supplément ",
"elle révélait la désinvolture actuelle l’ irresponsabilité flagrante de le ministère de l’ information les sociaux-démocrates ne songeaient même pas à le dissimuler ils n’ avaient pas conscience de leur faute leur faute oui; toute manifestation créatrice toute trace d’ intelligence devait être déposée sous forme impérissable écrite à les archives afin de pouvoir être consultée un mois siècles ou ans plus tard de pouvoir être décortiquée soupesée analysée par ceux qui désireraient connaître la vérité sur l’ homme de la renaissance ou établir un portrait fidèle de la nouvelle ère historique depuis quelques semaines quelques mois cette machine et ces rouleaux étaient apparus en les utilisant en constituant pour eux-mêmes une collection de voix qui ne prenait pas le chemin de les archives les sociaux-démocrates attentaient à un fondement culturel de la renaissance ",
"ma petite bourse destinée à mes menus plaisirs et à le quel titre cette demi-largesse à le titre de camarade d' artiste moins heureuse que moi c' était de le reste de avances je croyais à le son avenir et je l' escomptais a quel intérêt je ne sais pas à le juste mettons que j' aie fait de l' usure lorsque vous vous êtes séparées elle ne vous a pas parlé de sa dette envers vous à le contraire monsieur elle paraissait très affectée de ne pouvoir la régler et m' a forcée d' accepter un billet payable en espèces ou en nature vous m' avez reproché monsieur le juge de faire de l' esprit et c' est vous maintenant\\n qui me donnez le mauvais exemple lorsque vous avez appris l' arrestation de berthe mauclair qu' avez -vous pensé qu' on avait arrêté une innocente d' où vous vient cette idée une femme qui assassine un homme fait acte d' énergie et mlle mauclair n' est énergique ",
"elle me crut ou feignit de me croire et moi saisi d’ un accès de bonne humeur à la pensée de me sentir quitte me voilà qui fignole la chose à le point de lui jurer que de ma vie je n’ ai tenu une femme dans mes bras à ce prix nous restâmes bons amis j’ ai répugné à le donner l’ une ou l’ autre de ces raisons à le une jeun e fille et j’ ai raconté à le andrée de les calembredaines incroyables je lui ai dit que je ne désirais que les moins de ans longues et minces avec des cheveux couleur aile de corbeau et qu’ il me les fallait tout à le fait inertes encore enfin je lui ai dit que l’ acte de chair était une singerie ",
"mais peu à le peu dans une autre intention non plus celle de réussir mais celle d’ échouer il y a une nuance ce à quoi je voulais arriver en me hissant hors de mon trou d’ abord puis dans la lumière cinglante vers d’ inaccessibles nourritures c’ était à les extases de le vertige du la ̂chage de la chute de l’ engouffrement de le retour à le noir à le rien à le sérieux à la maison à le celui qui m’ attendait toujours qui avait besoin de moi et dont moi j’ avais besoin qui me prenait dans ses bras et me disait de ne plus partir qui me cédait la place et veillait sur moi qui souffrait chaque fois que je le quittais quej’ ai beaucoup fait souffrir et peu contenté que je n’ ai jamais vu voilà que je commence à m’ exalter ce n’ est pas de moi qu’ il s’ agit mais d’ un autre qui ne me vaut pas et que j’ essaie d’ envier dont je suis enfin à le même de raconter les plates aventures je ne sais comment ",
"elle avait toujours fait ce qu’ elle voulait de son monde avec la vie qui marche sur toutes les jeunesses ses yeux s’ étaient amenuisés jusqu’ à n’ être plus que fentes sur un bleu délavé la pierre pâle de les iris s’ enfouissait sous les paupières tombantes a -t-on besoin de regarder le monde quand il vous obéit? sa bouche était minuscule une autre fente en retrait dans le menton qui avançait ",
"ne finirait donc pas ces dames auraient voulu voir l’ habitation lasses de toujours tourner sans apercevoir autre chose à le chaque échappée que des enfoncements de feuillage elles prenaient les barreaux de les mains appuyant le visage contre le fer une sensation de respect les envahissait tenues de la sorte à le distance rêvant de le château invisible dans cette immensité bientôt ne marchant jamais elles éprouvèrent une fatigue ",
"quand elle revint à le elle il ne lui parla ni de courage ni d’ espoir ni n’ exprima aucune pitié il la regarda gravement et lui dit: vous vous fatiguez trop ce n’ est pas sérieux je vous donne l’ ordre de sortir cet après-midi n’ allez pas à le théâtre les gens seraient trop bornés pour comprendre mais faites quelque chose d’ analogue et il pensait: voilà ce que j’ ai vu de plus vrai à le monde la fraîcheur de le boulevard la surprit ",
"je me tiens à l’ écart pour les examiner un instant à le mon aise j’ ai laissé la porte ouverte pour qu’ ils ne réveillent point leur jockey ils entrent grand dieu! dans quel état!... tous sont gris mais ce n’ est rien encore mon frère a un œil presque sorti de la tête rossignol a sur le visage les marques de plusieurs coups de canne leurs habits sont déchirés et ils n’ ont plus ni cravate ni col ",
"–mon ami lui dis -je ce n’ est pas une cravache c’ est un paravent derrière lequel vous abritez un secret là-dessus ma chère je me suis donné le plaisir de le voir s’ entortillant dans les charmilles de le mensonge et les labyrinthes de la tromperie sans en pouvoir sortir et déployant un art prodigieux pour essayer de trouver un mur à le escalader mais contraint de rester sur le terrain devant un adversaire qui consentit enfin à se laisser abuser cette complaisance est venue trop tard comme toujours dans ces sortes de scènes d’ ailleurs j’ avais commis la faute contre laquelle ma mère avait essayé de me prémunir ma jalousie s’ était montrée à le découvert et établissait la guerre et ses stratagèmes entre gaston et moi "
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la plaine encore était nue les montagnes barraient l’ horizon elle évoquait la détresse de ce vieux monde endormi sur ses trésors et que la science allait réveiller dans sa crasse et dans son ignorance que de grandes et belles et bonnes choses à le accomplir! peu à le peu une vision lui montrait des générations nouvelles toute une humanite plus forte et plus heureuse poussant de l’ antique sol labouré à le nouveau par le progrès la spéculation la spéculation répéta -t-elle machinalement combattue de doute ah! j’ en ai le cœur troublé d’ angoisse saccard qui connaissait bien ses habituelles pensées avait suivi sur son visage cet espoir de l’ avenir.«oui la spéculation | [
"pourquoi ce mot vous fait -il peur mais la spéculation c’ est l’ appât de la vie c’ est l’ éternel désir qui force à le lutter et à le vivre si j’ osais une comparaison je vous convaincrais il riait de nouveau pris d’ un scrupule de délicatesse puis il osa tout de même volontiers brutal devant les femmes voyons pensez -vous que sans comment dirai-je? sans la luxure on ferait beaucoup d’ enfants sur enfants qu’ on manque de faire il arrive qu’ on en fabrique un à peine c’ est l’ excès qui amène le nécessaire n’ est -ce pas –certes répondit -elle bien sans la spéculation on ne ferait pas d’ affaires ma chère amie pourquoi diable voulez -vous que je sorte mon argent que je risque ma fortune si vous ne me promettez pas une jouissance extraordinaire un brusque bonheur qui m’ ouvre le ciel avec la rémunération légitime et médiocre de le travail le sage équilibre de les transactions quotidiennes c’ est un désert d’ une platitude extrême que l’ existence un marais où toutes les forces dorment et croupissent tandis que violemment faites flamber un rêve à l’ horizon prom",
"«alors dit -elle votre conclusion est qu’ il faut s’ y résigner puisque cela est dans le plan de la nature vous avez raison la vie n’ est pas propre et une véritable bravoure lui était venue à le cette idée que chaque pas en avant s’ était fait dans le sang et la boue il fallait vouloir le long de les murs ses yeux n’ avaient pas quitté les plans et les dessins et l’ avenir s’ évoquait des ports des canaux des routes des chemins de fer des campagnes à les fermes immenses et outillées comme des usines des villes nouvelles saines intelligentes où l’on vivait très vieux et très savant reprit -elle gaiement il faut bien que je cède comme toujours tâchons de faire un peu de bien pour qu’ on nous pardonne .»son frère resté silencieux s’ était approché et l’ embrassait elle le menaça de le doigt.«oh ",
"toi tu es un câlin je te connais demain quand tu nous auras quittés tu ne t’ inquiéteras guère de savoir ce qui se passe ici; et là-bas dès que tu te seras enfoncé dans tes travaux tout ira bien tu rêveras de triomphe pendant que l’ affaire craquera sous nos pieds peut-être –mais cria plaisamment saccard puisqu’ il est entendu qu’ il vous laisse près de moi comme un gendarme pour m’ empoigner si je me conduis mal tous éclatèrent et vous pouvez y compter que je vous empoignerais rappelez -vous ce que vous nous avez promis à le nous d’ abord puis à le tant d’ autres par exemple à le mon brave dejoie que je vous recommande bien ah! et à le nos voisines aussi ces pauvres dames de beauvilliers que j’ ai vues aujourd’hui surveillant le lavage de quelques nippes fait par leur cuisinière sans doute pour diminuer le compte de la blanchisseuse un instant encore ils causèrent très amicalement tous et le départ d’ hamelin fut réglé d’ une façon définitive .comme saccard redescendait à son cabinet le valet de chambre lui dit qu’ une femme s’ était obstinée à l’ attendre bi",
"le flot de les solliciteurs augmentait chaque jour et cette foule lui apportait une ivresse .une seule lampe éclairait le cabinet il ne voyait pas bien la visiteuse est PROPN qui m’ envoie monsieur la colère le tint debout et il ne lui dit même pas de s’ asseoir cette voix grêle dans ce corps débordant venait de lui faire reconnaître mmeméchain une jolie actionnaire cette acheteuse d’ actions à la livre!elle tranquillement expliquait que l’ envoyait pour avoir des renseignements sur l’ émission de la banque universelle restait -il de les titres disponibles ",
"pouvait -on espérer en obtenir avec la prime accordée à les syndicataires mais ce n’ était là sûrement qu’ un prétexte une façon d’ entrer de voir la maison d’ espionner ce qu’ il s’ y faisait et de le tâter PROPN car ses yeux minces percés à la vrille dans la graisse de son visage furetaient partout revenaient sans cesse le fouiller jusqu’ à l’ âme après avoir patienté longtemps mûrissant la fameuse affaire de l’ enfant abandonné se décidait à le agir et l’ envoyait en éclaireur «il n’ y a plus rien répondit brutalement saccard ",
"elle sentit qu’ elle n’ en apprendrait pas davantage qu’ il serait imprudent de tenter quelque chose aussi ce jour-là sans lui laisser le temps de la pousser dehors fit -elle d’ elle-même un pas vers la porte pourquoi ne me demandez -vous pas des actions pour vous reprit -il voulant être blessant .de sa voix zézayante sa voix pointue qui avait l’ air de se moquer elle répondit:« moi ce n’ est pas mon genre d’ opérations moi j’ attends et à le cette minute ayant aperçu le vaste sac de cuir usé qui ne la quittait point il fut traversé d’ un frisson un jour où tout avait marché à le souhait le jour ou ̀ il était si heureux de voir naître enfin la maison de crédit tant désirée est -ce que cette vieille coquine allait être la fée mauvaise celle qui jette un sort sur les princesses à le berceau il le sentait plein de valeurs dépréciées de titres déclassés ce sac qu’ elle venait promener dans les bureaux de sa banque naissante ",
"il croyait comprendre qu’ elle menaçait d’ attendre aussi longtemps qu’ il serait nécessaire pour y enterrer à le leur tour ses actions à le lui quand la maison croulerait c’ était le cri de le corbeau qui part avec l’ armée en marche la suit jusqu’ à le soir de le carnage plane et s’ abat sachant qu’ il y aura des morts à le manger à le revoir monsieur dit la méchain en se retirant essoufflée et très polie un mois plus tard dans les premiers jours de novembre l’ installation de la banque universelle n’ était pas terminée il y avait encore des menuisiers qui posaient des boiseries des peintres qui achevaient de mastiquer l’ énorme toiture vitrée dont on avait couvert la cour .cette lenteur venait de saccard qui mécontent de la mesquinerie de l’ installation prolongeait les travaux par des exigences de luxe; et ne pouvant repousser les murs pour contenter son continuel rêve de l’ énorme il avait fini par se fâcher et par se décharger sur mmecaroline de le soin de congédier enfin les entrepreneurs celle-ci surveillait donc la pose de les derniers guichets ",
"il y avait un nombre de guichets extraordinaire la cour transformée en hall central en était guichets grillagés sévères et dignes surmontés de belles plaques de cuivre portant les indications en lettres noires en somme l’ aménagement bien que réalisé dans un local un peu étroit était d’ une disposition heureuse à le rez-de-chaussée les services qui devaient être en relation suivie avec le public les différentes caisses les émissions toutes les opérations courantes de banque; et en haut le mécanisme en quelque sorte intérieur la direction la correspondance la comptabilité les bureaux de le contentieux et de le personnel à le total dans un espace si resserré s’ agitaient là plus de employés et ce qui frappait déjà en entrant même à le milieu de la bousculade de les ouvriers finissant de taper leurs clous pendant que PROPN sonnait à le fond de les sébiles c’ était cet air de sévérité un air de probité antique fleurant vaguement la sacristie qui provenait sans doute de le local de ce vieil hôtel humide et noir silencieux à l’ ombre de les arbres de le jar",
"on avait la sensation de pénétrer dans une maison dévote une après-midi revenant de la bourse saccard lui-même eut cette sensation qui le surprit cela le consola de les dorures absentes il témoigna son contentement à le mmecaroline eh bien tout de même pour commencer c’ est gentil "
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"à le petit jour le sergent était debout et criait: en route nous ressortîmes de la cassine en remontant la ruelle le cuirassier était alors à le terre le cheval attendait toujours le sergent prit ce cheval par la bride et le conduisit une centaine de pas dans les vergers il lui retira le mors en s’ écriant: mange: on te retrouvera bientôt ",
"selon les caractères les uns criaient en pleurant à le chaudes larmes avant ou après la férule les autres en acceptaient la douleur d’ un air stoïque mais en l’ attendant les plus forts pouvaient à le peine réprimer la convulsion de leur visage PROPN fut accablé de férules et les dut à l’ exercice d’ une faculté de sa nature dont l’ existence lui fut pendant long-temps inconnue lorsqu’ il était violemment tiré d’ une méditation par le –vous ne faites rien! de le régent il lui arriva souvent à son insu d’ abord de lancer à le cet homme un regard empreint de je ne sais quel mépris sauvage chargé de pensée comme une bouteille de leyde est chargée d’ électricité ",
"j’ espère que tu mesures la chance que tu as j’ ai dit les expériences c’ est bon pour les types comme nous pour avoir des conneries à le raconter il ressemblait à un jouet cassé j’ ai fait parle-moi on va pas faire tout ce chemin sans se dire un mot ",
"il n’ eût su le dire ah! il voulait lire cette lettre et il ne pouvait pas alors il s’ approcha de la table se versa et but coup sur coup grands verres d’ eau l’ impression de le froid le ranimait le sang qui tout à le coup avait afflué à la tête reprenait son cours il y voyait c’ était un billet de lignes il lut: n’ allez pas demain à le petit-bourg ou plutôt revenez -en avant déjeuner ",
"c' est la fille unique de madame la marquise répondit gravement l' habit bleu la bonne heure! repartit le bonhomme qui riait innocemment —à la bonne heure nous avons eu assez de nièces ç a ne coûte pas davantage et ç a sonne mieux fera -t-on quelque chose ici? —peut-être en tous cas peut -on compter sur vous? la vie à la mort! répliqua le bonhomme qui posa le journal sur son cœur —le neveu ne mettra pas de bâtons dans nos roues ",
"—les temps sont durs on ne sait pas où le monde va mais ce n’ est pas de cela qu’ il s’ agit mon frère a dû vous montrer une lettre qu’ il prétend avoir reçue hier matin? à le mot prétend maigret tendit l’ oreille ",
"PROPN va être envoyé dans le bardo d’ après la mort et grâce à l’ entraînement particulier qu’ il a subi depuis une quinzaine d’ années il va tenir là-bas semaines et ensuite revenir à son point de départ PROPN n’ est pas à son aise la proximité de la mort l’ impressionne il est effrayé par l’ idée que doive bientôt passer par une porte qui ressemble à une porte de chaudière le supérieur le reprend il s’ agit d’ un simple couloir ",
"–au moins si l' une d' elles vous ressemblait dit -il galamment la sous-maîtresse une brunette de ans le prend à le mot s' il le veut vraiment madame la remplacera volontiers pour une heure ou le reste de son temps est à le elle michel trouverait désobligeant de refuser; ",
"recula d’ un pas je me nomme henri de bourbon reprit le gascon et je suis roi de navarre a part la différence de les royaumes car le vôtre est grand et le mien tout petit je crois que nous pouvons nous tendre la main sur ce mot henri de bourbon remit son chapeau sur sa tête et prit le siège que le roi de PROPN lui avait offert tout d’ abord rêveur le regardait toujours ",
"j’ ai reçu une balle en pleine poitrine et le docteur a que vous connaissez affirme que j’ ai tout à le plus quelques heures à le vivre ne viendrez -vous pas me serrer une dernière fois la main cette lettre était de le baron d’ baccarat courut rue neuve-des-mathurins elle trouva le baron mourant mais jouissant de la plénitude de son esprit mon enfant dit -il à le baccarat qui s’ agenouillait en pleurant à le chevet de cet homme qui l’ avait aimée et perdue permets-moi de réparer mes torts envers toi et de te demander pardon tu étais une fille honnête et pure mon amour t’ avait conduite à le vice mon amour te permettra de réparer mes fautes et de faire un peu de bien "
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on ne lui demandait pas d’ autres vertus que l’ obéissance et la beauté en mettant l’ âme au-dessus de le corps la famille européenne moderne fille de jésus a inventé le mariage indissoluble elle en a fait un sacrement l’ église en reconnaissait bien toutes les difficultés s’ écria monsieur de grandville –cette institution a produit un monde nouveau reprit le comte en souriant mais les mœurs de ce monde ne seront jamais celles de les climats où la femme est nubile à le ans et plus que vieille à le | [
"l’ église catholique a oublié les nécessités d’ une moitié de le globe parlons donc uniquement de l’ europe la femme nous est -elle inférieure ou supérieure telle est la vraie question par rapport à le nous si la femme nous est inférieure en l’ élevant aussi haut que l’ a fait l’ église il fallait de terribles punitions à l’ adultère ",
"aussi jadis a -t-on procédé ainsi le cloître ou la mort voilà toute l’ ancienne législation mais depuis les mœurs ont modifié les lois comme toujours le trône a servi de couche à l’ adultère et les progrès de ce joli crime ont marqué l’ affaiblissement de les dogmes de l’ église catholique aujourd’hui PROPN où l’ église ne demande plus qu’ un repentir sincère à la femme en faute la société se contente d’ une flétrissure à le lieu d’ un supplice ",
"la loi condamne bien encore les coupables mais elle ne les intimide plus enfin il y a morales la morale de le monde et la morale de le code où le code est faible je le reconnais avec notre cher abbé le monde est audacieux et moqueur il est peu de juges qui ne voudraient avoir commis le délit contre lequel ils déploient la foudre assez bonasse de leurs considérants le monde qui dément la loi et dans ses fêtes et par ses usages et par ses plaisirs est plus sévère que le code et l’ église le monde punit la maladresse après avoir encouragé l’ hypocrisie ",
"l’ économie de la loi sur le mariage me semble à le reprendre de fond en comble peut-être la loi française serait -elle parfaite si elle proclamait l’ exhérédation de les filles –nous connaissons à le nous la question à le fond dit en riant le comte de grandville moi j’ ai une femme avec laquelle je ne puis pas vivre PROPN a une femme qui ne veut pas vivre avec lui ",
"toi octave la tienne t’ a quitté nous résumons donc à le nous tous les cas de conscience conjugale aussi composerons -nous sans doute la commission si jamais on revient à le divorce la fourchette d’ octave tomba sur son verre le brisa brisa l’ assiette le comte devenu pâle comme un mort jeta sur le président de grandville un regard foudroyant par lequel il me montrait et que je surpris pardon mon ami je ne voyais pas maurice reprit le président de grandville ",
"PROPN et moi nous avons été tes complices après t’ avoir servi de témoins je ne croyais donc pas faire une indiscrétion en présence de ces vénérables ecclésiastiques monsieur de sérizy changea la conversation en racontant tout ce qu’ il avait fait pour plaire à sa femme sans y parvenir jamais ce vieillard conclut à l’ impossibilité de réglementer les sympathies et les antipathies humaines il soutint que la loi sociale n’ était jamais plus parfaite que quand elle se rapprochait de la loi naturelle or la nature ne tenait aucun compte de l’ alliance de les âmes son but était atteint par la propagation de l’ espèce donc le code actuel avait été très-sage en laissant une énorme latitude à les hasards l’ exhérédation de les filles tant qu’ il y aurait des héritiers mâles était une excellente modification soit pour éviter l’ abâtardissement de les races soit pour rendre les ménages plus heureux en supprimant des unions scandaleuses en faisant rechercher uniquement les qualités morales et la beauté ",
"mais ajouta -t-il en levant la main par un geste de dégoût le moyen de perfectionner une législation quand un pays a la prétention de réunir ou législateurs après tout reprit -il si je suis sacrifié j’ ai un enfant qui me succédera –en laissant de côté toute question religieuse reprit mon oncle je ferai observer à le votre excellence que la nature ne nous doit que la vie et que la sociéte nous doit le bonheur êtes -vous lui demanda mon oncle et moi ai-je des enfants dit d’ une voix creuse le comte octave dont l’ accent causa de telles impressions que l’on ne parla plus ni femmes ni mariage quand le café fut pris les comtes et les curés s’ évadèrent en voyant le pauvre octave tombé dans un accès de mélancolie qui ne lui permit pas de s’ apercevoir de ces disparitions successives ",
"mon protecteur était assis sur une bergère à le coin de le feu dans l’ attitude d’ un homme anéanti vous connaissez le secret de ma vie me dit -il en s’ apercevant que nous nous trouvions seuls après ans de mariage un soir en rentrant on m’ a remis une lettre par laquelle la comtesse m’ annonçait sa fuite cette lettre ne manquait pas de noblesse car il est dans la nature de les femmes de conserver encore des vertus en commettant cette faute horrible aujourd’hui ma femme est censée s’ être embarquée sur un vaisseau naufragé elle passe pour morte je vis seul depuis ans assez pour ce soir maurice ",
"nous causerons de ma situation quand je me serai accoutumé à l’ idée de vous en parler quand on souffre d’ une maladie chronique ne faut -il pas s’ habituer à le mieux souvent le mieux paraît être une autre face de la maladie j’ allai me coucher tout troublé car le mystère loin de s’ éclaircir me parut de plus en plus obscur je pressentis un drame étrange en comprenant qu’ il ne pouvait y avoir rien de vulgaire entre une femme que le comte avait choisie et un caractère comme le sien enfin les événements qui avaient poussé la comtesse à le quitter un homme si noble si aimable si parfait si aimant si digne d’ être aimé devaient être à le moins singuliers "
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"rosalie et son fiancé se disputaient toujours quand PROPN revint vers le lit un sourire à les lèvres il fut étonné de voir à le son ami un visage sévère anxieux —eh bien —cela n’ a pas donne cela a trop donne bourre -moi encore une pipe veux -tu tant que ma femme n’ est pas ici il me semblait que le fou devait venir ce matin ",
"lui seul peut tout arranger et permettre d\\' éviter le pire ce sera le contre-poison vous me comprenez bien madame lebrun elle me regarda effarée sans paraître comprendre et je suis partie ..le soir même j\\' ai quitté PROPN avec la volonté de ne plus jamais y revenir ",
"à le notre vue il huma l’ air grogna et s’ enfuit dans la direction de la montagne je m’ élançai à sa poursuite un coup de feu retentit une balle siffla à le mon oreille et je vis l’ ours s’ affaisser en poussant un gémissement lamentable mes cousins m’ expliquèrent alors que le champ était entouré d’ une corde supportée par des piquets plantés de distance en distance un fusil y était adapté disposé de manière à le faire feu pour peu que l’on touchât la corde traîtresse et le mollet de le cousin demandai -je en souriant ",
"assez atermoyé je suis worm c’est-à-dire que je ne le suis plus puisque soudain j’ entends mais je l’ oublierai dans la chaleur de la misère j’ oublierai que je ne suis plus worm mais une sorte de toussaint louverture de dixième zone ils y comptent bien je perçois ce bruit qui ne s’ arrêtera plus tout en accusant une certaine variété à le profond d’ une monotonie sans nom à le bout de je ne sais quelle éternité on ne me l’ a pas dit j’ en ai l’ intelligence suffisamment exaspérée pour savoir que c’ est une voix et que dans la nature ou ̀ je peux me flatter d’ avoir un pied déjà il est des bruits autrement plus désagréables qui ne tarderont pas à se faire entendre ",
"et cela te profitera: tu peux en être sûr cependant à le spectacle de la ville recommençant son labeur de chaque jour gallion se prit à le songer à le cette première corinthe la belle ionienne opulente et joyeuse jusqu' à le jour ou ̀ elle vit ses citoyens massacrés par les soldats de mummius ses femmes les nobles filles de sisyphe vendues à l' encan ses palais ses temples incendiés ses murs renversés et ses richesses entassées dans les liburnes de le consul il n' y a pas encore un siècle dit -il l' oeuvre de mummius subsistait tout entière ce rivage que tu vois ô mon frère était plus désert que les sables de libye le divin releva la ville détruite par nos armes et la peupla d' affranchis ",
"à le bout d\\' un an de théâtre et votre réputation ne serait pas faite en mois vous seriez plus ridicule à le ans que ponchard à le élève eut pas assez d\\' intelligence pour comprendre la vérité de ces conseils sévères il sortit du conservatoire et essaya pendant ans de chanter dans des concerts montés par des médiocrités semblables à le lui il obtint quelques succès dus à une toilette irréprochable à le dehors mesquine à le fond mais il ne gagnait pas sa vie et dépensait des trésors de ruses pour ne pas dépenser d\\' argent ",
"en ce cas et permettez -moi de m’ en étonner vous connaissez bien mal les devoirs d’ un gentilhomme et d’ un officier et c’ est une nouvelle insulte que vous me faites croyez -moi emmanuel reprit paul d’ une vois calme hier je m’ appelais le comte aujourd’hui je m’ appelle le marquis d’ PROPN interrompit emmanuel avec un mouvement méprisant et hautain ne l’ oubliez pas je vous prie monsieur !un sourire presque imperceptible passa sur les lèvres de paul je disais donc continua emmanuel que vous connaissiez bien peu les sentiments d’ un gentilhomme si vous aviez pu croire que je permettais qu’ un autre que moi vidât pour moi la querelle que vous êtes venu me chercher oui monsieur car c’ est vous qui êtes venu vous jeter sur ma route et non pas moi qui suis allé vous trouver monsieur le marquis d’ PROPN dit en souriant paul oublie sa visite à le bord de l’ indienne trêve d’ arguties monsieur! et venons à le fait hier je ne sais par quel sentiment étrange et inexplicable lorsque je vous ai offert je dirai non pas ce que tout gentilhomme ce que tout officier mais simplement ce qu",
"il tapait du poing sur la table de bois qui sautait en faisant danser les tasses et les petits verres et il criait la face rouge et l’ œil sournois dans une fausse colère de bon vivant: faudra que j’ en mange nom de dieu il comptait bien que les prussiens ne viendraient pas jusqu’ à le tanneville mais lorsqu’ il apprit qu’ ils étaient à le rautôt il ne sortit plus de sa maison et il guettait sans cesse la route par la petite fenêtre de sa cuisine s’ attendant à le tout moment à le voir passer des baïonnettes un matin comme il mangeait la soupe avec ses serviteurs la porte s’ ouvrit et le maire de la commune maître chicot parut suivi d’ un soldat coiffé d’ un casque noir à le pointe de cuivre PROPN se dressa d’ un bond; et tout son monde le regardait s’ attendant à le voir écharper le prussien mais il se contenta de serrer la main de le maire qui lui dit: en v’ là un pour toi saint-antoine ",
"à le fond mélie avait raison pour une curiosité insatisfaite car il le connaissait le tempérament glacé de sa femme pour une tentative de pâmoison dans des bras poilus d’ une couleur différente de les siens il avait raté sa vie cassé son talent broyé depuis des années de le noir et il pensa qu’ il aurait décidément mieux valu comme tant d’ autres avaler son cocuage et se taire —que veux -tu que je fasse dit -il enfin en levant le nez qu’ il tenait baissé sur son assiette je ne puis cependant faire des avances à le berthe.–oh quant à le ça non dit -il retrouvant dans son abandon d’ énergie un reste de force non à le aucun prix il y eut un instant de silence ",
"un d’ eux fut à le moitié éventré néanmoins les autres tenaient bon et mordaient avec rage dans l’ épaisse fourrure de l’ ours qui les secouait comme une grappe vivante PROPN s’ arrêta non loin de le théâtre de la lutte et appuyé sur sa carabine attendit tranquillement ce qui allait se passer pour moi je m’ étais avancé mon harpon à la main et je cherchais une occasion de frapper mortellement le terrible animal par malheur les chiens qui le harcelaient m’ empêchaient de viser à le bon endroit "
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je contourne la haie afin de les prendre à le revers le plus duraille va être de ramper de l’ autre côté vers eux heureusement un vent léger froisse les feuilles couvrant ainsi mon glissement je m’ écorche le poignet sur une grosse pierre à l’ arête vive je l’ assure dans ma main et continue d’ avancer je suis tout près d’ eux à le point que je suis obligé de réprimer ma respiration je lève mon bras | [
"saisi d’ un pressentiment sans doute le gars qui tient le pétard se détourne et m’ aperçoit il pousse un cri. un bath mais qui sera son dernier avec un han! formide j’ abats le caillou sur sa tempe a produit un bruit plutôt moche de courge éclatée le type tombe foudroyé ",
"pas besoin d’ aller chercher du sparadrap pour lui réparer la soupière il a son taf dudule une secouée pareille aurait endormi un pensionnat de rhinocéros son pote en est siphonné tout ce qu’ il sait faire c’ est presser sur la gâchette de son presse-purée la bonne marchandise se répand à le nos pieds sans qu’ il ait l’ idée de redresser son arme ",
"je plonge sur lui et le saisis par les jambes il perd l’ équilibre il se retient après le bouchon chromé de le radiateur qui représente une figure de proue ailée lui en fait une chouette aussi je bondis sur mes pieds ",
"il me file un coup de tatane à le suivre qui me meurtrit la cuisse gauche la douleur me rend dingue je biche le mec par le revers il a droit à son coup de boule dans le râtelier son nez pisse le sang je lui file une série ",
"c’ est un vrai chiffon que ce type il se sent peut-être malin quand il s’ attaque à une femme seule mais contre un homme déterminé il est tout ce qu’ il y a de navrant je lui bille dessus jusqu’ à le ce qu’ il ait son compte c’ est une chiffe molle que je charge dans l’ auto je prends le pétard qui gît à le terre et je laisse le macchab avec la mitraillette vide ",
"la police se débarbouillera avec ça elle se perdra en conjectures c’ est recta la police se perd toujours en conjectures j’ hésite un peu sur la façon de procéder puis saisi par le vertige de l’ action je décide de ramener ma fraise à le berne ",
"c’ est de la pure démence d’ accord mais tant pis à le volant de la bagnole de les truands je fais demi-tour outre que la mienne est une auto volée elle est en trop piteux état pour que je puisse espérer passer inaperçu en la pilotant j’ espère que son propriétaire possède une solide assurance c’ est tout ce que je peux lui souhaiter ",
"notez que l’ assurance est également une spécialité de la nation helvète le second tueur dort pour un moment j’ ai le soufflant dans ma poche et je me sens plus fort ce qu’ il me faudrait maintenant ce serait un petit endroit tranquille ou je pourrais avoir une conversation efficace avec le deuxième type mais où le trouver cet endroit dites -moi un peu ",
"je vois une silhouette en bordure de la route dans la lumière de mes phares j’ identifie le pauvre garçon de téléphone de la grande cave il fait de le stop ce chéri dans l’ espoir de trouver une âme compatissante qui le ramènera dans sa thébaïde ou il pourra se remettre de ses émotions je souris cette âme va être moi "
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"la partie de billard s’ était échauffée il avait perdu francs somme énorme à le vendôme où tout le monde thésaurise et où les mœurs sont contenues dans les bornes d’ une modestie digne d’ éloges qui peut-être devient la source d’ un bonheur vrai dont ne se soucie aucun parisien depuis quelque temps monsieur de merret se contentait de demander à le rosalie si sa femme était sur la réponse toujours affirmative de cette fille il allait immédiatement chez lui avec cette bonhomie qu’ enfantent l’ habitude et la confiance en rentrant il lui prit fantaisie de se rendre chez madame de merret pour lui conter sa mésaventure peut-être aussi pour s’ en consoler pendant le dîner il avait trouvé madame de merret fort coquettement mise ",
"elles se faisaient leurs confidences elles se racontaient leurs histoires qui se ressemblaient toutes des familles pauvres qu’ il fallait soulager l’ expatriation l’ entrée en service l’ abdication de sa volonté de sa personnalité une tâche difficile à le remplir et trop souvent des enfants qui la rendaient plus pénible par leur indocilité bien peu de ces demoiselles entonnaient l’ éloge de leurs élèves cependant PROPN louait le sérieux et l’ application de mathilde et la bonne allemande de les jumelles disait que les petites filles étaient tout à le fait ponnes et qu’ elles méritaient bien d’ avoir un ongle chentille comme m. frédéric mais toutes les autres gouvernantes se plaignaient jeux et causeries avaient empêché de remarquer que les gais rayons de soleil qui tout à l’ heure emplissaient le bois de paillettes d’ or avaient disparu que le ciel s’ était assombri et que les ramages avaient cessé ",
"nos voyageurs allèrent également visiter le fort éloigné de la ville d’ environ kilomètres un chemin qu’ ombragent des chênes magnifiques y conduit jours pleins suffirent à le m. PROPN pour terminer ses affaires à le sutterville et la caravane se remit en route pour sa destination définitive la rivière de la plume se jette dans le sacramento à le environ kilomètres plus à le nord que la fourche américaine la rivière de la plume profondément encaissée puisque ses berges ont près de mètres d’ élévation au-dessus de le niveau ordinaire de ses eaux déborde néanmoins tous les ans pendant la saison de les pluies ",
"le professeur jeta à le plafond un regard désespéré –plût à le dieu s’ écria -t-il que j’ enseignasse l’ art sublime les premiers principes si arides auraient des charmes pour mon cœur mais non le patron ne le veut pas il me l’ a déclaré s’ il découvrait ici grand comme la main de papier réglé il me chasserait –cependant tout à l’ heure ",
"la pauvre créature renfonçant ses larmes s’ approcha de la chaise sur laquelle se tenait newcome et lui donna un baiser d’ adieu tout en tremblant d’ être repoussée ensuite elle sortit à la hâte sans dire un mot ni adresser un regard à le allen réprimant son vif désir de la suivre essaya de rester avec newcome pour lui adresser les plus chaleureuses observations mais ce fut en vain qu’ il se confondit en discours persuasifs suppliants admirables de douceur et de patience le prisonnier finit par ne plus même lui répondre alors le jeune homme se leva gonflé d’ amertume et de désespoir renonçant à le prolonger la lutte avec cet être vicieux et dénaturé ",
"murmurait -il en versant d’ abondantes larmes ma mère pardonne-moi ne m’ en veux pas si mon affection lui a porté malheur arrivé à le seuil de l’ habitation le pauvre jeune homme trébucha je n’ aurais jamais dû le franchir pensa -t-il c’ est ma désobéissance qui a causé tous ces maux ",
"quand on sonnait il se montrait à la grille le château ne recevait pas de visites et cette absence de relations avait fait surnommer ses habitants les ours quant à le clamart sa colonie parisienne qui ne se renouvelle guère s' était enrichie vers le même temps d' un nouveau membre c' était un homme de haute taille et de tournure distinguée il pouvait avoir ans et ne connaissait non plus personne ",
"–faites entrer le témoin suivant c’ était un homme âgé à le teint pâle presque transparent à les cheveux d’ argent; sa longue bouche fine avait à les commissures de les lèvres ce pli de lassitude qui révèle une usure profonde de le corps quand elle le vit l’ accusée poussa un petit soupir douloureux et penchée en avant regarda avidement le vieil homme elle pleurait ",
"aussi beaucoup de gens expliquaient -ils les sacrifices de madame PROPN par son amour maternel mais si natalie consola sa mère d’ un veuvage obstiné peut-être n’ en fut -elle pas toujours le motif unique madame PROPN s’ était dit -on éprise d’ un homme à lequel la seconde restauration avait rendu ses titres et la pairie cet homme heureux d’ épouser madame PROPN en avait fort décemment rompu ses relations avec elle en madame PROPN la meilleure femme de le monde en apparence avait dans le caractère une épouvantable qualite qui ne peut s’ expliquer que par la devise de catherine de haïssez et attendez ",
"il sortait quand il voulait peut-être son père avait -il quelque influence occulte sur le supérieur peut-être et je crois plutôt avait -il su ensorceler même les gardiens de la toute-puissante règle pour lui la vie ne cessa jamais de pénétrer de ruisseler à le travers les murs de ce couvent comme les jeunes prophètes favorisés de visitations miraculeuses dont nous lisions l\\ histoire dans la bible même dans les jours de semaine vous mesurez ce qu\\ il peut tenir exorbitant pour un pensionnaire une institution bien tenue les portes ouvraient pour lui par effet une grâce spéciale pour une représentation un concert une réunion mondaine à le laquelle il ne pouvait se dispenser d\\' aller chose étonnante aucun de les délaissés que nous étions ne savait lui en tenir rigueur à le contraire il était la trouée à le travers les barreaux de notre cage notre échappée de ciel à le suivre à le travers de ces rues bénies inconnues visitées de cette lumière pour nous inimaginable ces trésors interdits ce royaume des fées était pour nous la ville en dehors de les heures d"
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l’ un d’ imposante stature couvert d’ une veste roussie déchiquetée et comme plaquée d’ amadou avec des culottes couleur d’ argile les pieds dans des croquenots infâmes l’ autre court bancal vêtu d’ une blouse qui ressemblait à une chemise sale chaussé d’ espadrilles et coiffé d’ une casquette jaune ils filaient le dos rond et les jambes pesantes lorsqu’ il fut sur la route l’ homme court cria –qui dit larbin dit salaud et puis vos singes aussi tous salauds et tous vaches | [
"ce sera pas trop tôt que les anarchisses mettent le feu à le vot’ piaule mlle regretta l’ acte de le domestique superstitieuse voulait que toute demande fût accueillie simone se contenta de dire il fallait les traiter doucement PROPN regarda la jeune fille avec stupeur –de la vermine de bagnards mademoiselle ",
"si je m’ étais écouté j’ aurais lâché les chiens faudra ouvrir l’ œil –c’ est égal une autre fois soyez moins brusque et elle alla reprendre son rêve apaisée par le calme de la pelouse les cygnes argentés et la chair verte de les arbres devant elle s’ étalait l’ avenir de les êtres neufs l’ avenir profond comme l’ océan lointain comme les soleils à l’ amont le passé presque féerique ",
"heures sonnèrent elle devint pâle ce fut un de ces pressentiments qui viennent des abîmes de l’ être presque toujours ils nous leurrent simone feuilletant des magazines essaya de s’ intéresser à le marion qui voyageait sur le rhin à le prix de beauté de chicago à l’ heureux donnay qu’ on montrait vêtu d’ un costume cycliste en train de mimer une scène de sa prochaine pièce ",
"à le signor d’ annunzio qui avait des démêlés avec l’ europe le temps passait mal mais heures approchèrent simone tendait l’ oreille qu’ elle avait fine essayant de discerner le roulement d’ une voiture l’ ombre de le château s’ allongeait démesurément sur la pelouse la lumière s’ orangeait enfin l’ horloge de les éperviers jeta dans l’ espace ses appels de coq tandis que gloussotait le timbre chevrotant de les saints michel et nicolas ",
"simone tremblait ce n’ était plus un pressentiment la route était déserte mlle était à la recherche de on n’ avait relevé aucune trace ",
"jacques et PROPN faisaient de leur mieux leur mieux était peu de chose le premier savait mettre un couvert et servir à le table sur une grande route et dans les bois c’ était un pauvre homme malhabile auguste le jardinier possédait quelque vague discernement il observait la chaussée avec une perspicacité relative quoique ce fût une route carrossable elle restait déserte ",
"les villages qu’ elle desservait connaissaient la décadence tandis que bourgades rivales jadis humbles prenaient de l’ envergure la route participait à le destin de les villages les charretiers l’ avaient abandonnée malgré les ponts et chaussées elle produisait des herbes et des mousses qui dans maints endroits pouvaient dénoncer le passage récent d’ une voiture auguste finit par déchiffrer leur langage –possible mademoiselle que madame revienne par ici ",
"mais sûrement elle n’ y a pas passé ce tantôt il épia la longue surface droite les frondaisons formaient une manière d’ ogive on ne percevait que la solitude en tout cas reprit -il la voiture serait loin ",
"j’ ai pas l’ idée que nous faisons de bonne besogne simone jetait d’ ardents regards à le travers la nef forestière le soir approche on distingue les forges de le crépuscule des feux de cuivre et de soufre s’ allument sur des lacs d’ améthyste "
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"le patron cherchait à le parler d’ autre chose mais sa sœur revenait toujours à le même sujet elle trouvait que mme dalignac manquait de fermeté avec ses clientes et de sévérité avec ses ouvrières elle demandait des détails précis sur le travail et trouvait à le redire à le tout le patron finit par montrer de l’ agacement —ma femme n’ est pas un gendarme comme toi dit -il et mme doublé qui avait le même accent que son frère répondit: tant pis donc et elle se campa debout en regardant tout le monde avec insolence ",
"j’ écoutais de telles conversations sans déplaisir comme ferait un dieu qui connaîtrait son métier et se garderait d’ intervenir mais peut -être dieu n’ est -il pas si bête qu’ il en a l’ air peut-être justement fait -il la bête et cette idée me souriait déjà moins par tout ce qu’ elle comportait de dignité abandonnée de relâchement dans les mœurs coucher avec sa servante faire des économies et d’ amour de le vin rouge claquer la langue contre le palais après avoir bu dire bougre de beaujolais à le théâtre quand j’ étais enfant n’ espérais -je pas toujours que l’ acteur tragique allait soudain quitter la scène pour se mêler à les spectateurs gomme ce serait facile pensais -je avec la logique de mon âge mètres de chemin et hamlet abandonnera ses scrupules ",
"elle fuyait dans l’ ombre éperdue je la laissais me devancer un peu je la rattrapais instant immense je suis un chasseur je l’ immobilisais je n’ y mettais pas plus de violence qu’ il n’ était nécessaire je l’ immobilisais je la garrottais j’ attendais qu’ elle se calme que son corps se calme parce que son âme je ne sais pas dans l’ ombre moi la tenant étroitement garrottée très peu de lumière c’ est comme la lenteur très peu de lumière est souhaitable je suis un peintre un grand peintre ses cheveux dénoués répandus dans l’ ombre comme à le sein d’ une forêt sauvages l’ un et l’ autre son âme je ne sais pas l’ effroi jouissant de l’ effroi tous les mouvements déraisonnables de le corps qui veut fuir et ne le peut et sait qu’ il ne le peut mais tente tout de même encore encore pour quoi sinon pour la jouissance de le prédateur la poule prise par le renard la gazelle par le lion ma fille ou peut-être pas ma fille devenue une bête une bête à les abois je suis un chasseur sentant son halètement peu à le peu s’ apaiser et sans doute elle ne le voulait pas mais son co",
"—vous reculez la difficulté d' un degré les devins sont très exactement des hommes qui parlent en connaissance de cause on nomme aussi hasards les périls —il y a peu de mots qui ne soient à le double tranchant on dit communément qu' à les jeux de hasard les combinaisons volontaires n' ont point de part ",
"–ett des comédiens aussi rectifia la luzerne savez -vous le mot que fit devant moi grassot sur l’ exposition de PROPN j’ aimerais mieux manger que de savoir le mot de grassot murmura la tante noton à l’ oreille de l’ artiste qui était de son avis la tante noton était une bonne grosse femme bien portante et point précieuse; on l’ accusait de boire des verres de noyau entre ses repas ",
"vous savez un visage très beau très tendre un peu défait des gestes qui sont des gestes souffrant de quelque chose qu’ on ne connaît pas vous feriez mieux de regarder le dossier guillaut bien entendu elle est mariée PROPN sortit brusquement de ses rêves je ne sais pas mais si elle est mariée elle est mal mariée elle avait des ennuis d’ argent qui se sont arrangés et elle était toute gaie ensuite ",
"les français furent taillés en pièces et leurs chefs tués ou faits prisonniers le comte de richemont frère de PROPN fut trouvé sur le champ de bataille si blessé et si défiguré qu’ on eut de la peine à le reconnaître la bretagne perdit dans cette désastreuse journée à le chevaliers ou écuyers; edouard de rohan olivier de la feillée jean giffard et de le buisson chevaliers bretons furent faits prisonniers ce fut un grand malheur pour la france que le combat ne fut pas différé d’ un jour ou plutôt que les français dédaignèrent d’ attendre le duc de PROPN qui à la tête de hommes d’ armes sans compter les archers était arrivé à le rouen et en était déjà parti dans le dessein de joindre l’ armée royale octobre ",
"parole de flic vous nous rendez des points à le nous autres les gros malins de paris sa satisfaction n’ a plus de limite un mot encore que je lui lâche et il va boire son encrier ou se mettre à le pisser dans le tiroir de son bureau et bibi rigole jaune parce qu’ enfin je dis vrai avec le peu dont il disposait il a réussi à le défricher un bon bout de terrain ",
"alors que dans un endroit fréquenté le passage d’ un homme ne signifie rien il pouvait ici donner matière à des réflexions utiles j’ étais septième dans la ligne de les fourrageurs c’est-à-dire à le centre comme il se doit je voyais à le peine les cavaliers placés à le pas de moi sur la droite et sur la gauche c’ étaient tous d’ anciens soldats autant que la neige glacée qui nous aveuglait pouvait me permettre de le supposer nous devions nous trouver à un quart de lieue de la bergerie déserte appelée la dragonne quand mes regards furent attirés par un haillon accroché à un buisson ",
"des serpents dont les immenses replis faisaient tout le tour de les murailles et qui semblaient encore fort embarrassés de leurs queues des éléphants qui pour faire parade de leurs forces se prélassaient gravement avec des montagnes sur le dos; enfin c’ était une ménagerie comme on n’ en avait jamais vu mais d’ un aspect si affreux que les citoyens n’ osaient plus entrer dans la ville ni en sortir dans la crainte d’ être dévorés .cette œuvre de haute stratégie terminée le roi passa la revue de ses troupes et ce ne fut pas sans orgueil qu’ il se vit à la tête d’ une armée composée de hommes d’ infanterie et de cavaliers avec une force aussi imposante il se crut en état de faire la conquête de le monde et attendit de pied ferme le prince azor.cependant pierrot qui servait en sa qualité de grand échanson à la table de le roi s’ était souvent laissé aller à le contempler dans une muette admiration les traits si fins et si purs de fleur-d’ amandier et il y avait pris tant de plaisir qu’ un beau soir il sentit quelque chose remuer tout doucement dans sa poitrine comme"
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une brume épaisse enveloppe la vallée et les monts et dérobe à les regards la scène de cette histoire dans une saison plus heureuse alors que les chauds rayons d’ un soleil de juin illustrent ces campagnes d’ une beauté incomparable j’ aurais pu mettre sous les yeux de le lecteur de vastes et plantureuses prairies parsemées d’ animaux à les formes gigantesques d’ immenses plaines couvertes de précieuses moissons ou de riches cultures industrielles et sur la montagne la bruyère émaillée de genêts à les fleurs d’ or les buissons de houx à le feuillage luisant et la sombre verdure de les sapinières je lui aurais’ rappelé le bourdonnement de l’ insecte sous l’ herbe et parmi les fleurs les vifs éclats de l’ alouette et de la grive le joyeux ramage de le bouvreuil et de le pinson dans les haies le doux murmure de les eaux vives qui sillonnent ces heureuses campagnes c’ eût été fête pour toute la nature mais l’ été est depuis longtemps disparu avec l’ automne s’ est jaunie l’ herbe de les prés et le coup de vent des morts a balayé les dernières feuilles les arbres dr | [
"l’ homme de les champs s’ est renfermé dans l’ intérieur de ses habitations avec tout l’ attirail de ses richesses et la vie a disparu de ces sites abandonnés tout est calme encore à le cette heure matinale et n’ était le chant d’ un coq trompé par la lueur d’ une étoile on pourrait se croire loin bien loin de les hommes dans une sécurité inaltérable sous l’ unique regard de dieu un silence solennel plane sur ces habitations endormies le sommeil a fait trêve à les peines comme à les joies de l’ homme le repos prépare le jour qui va renaître pour tous le jour avec ses travaux ses inquiétudes ses passions ses hontes de toutes espèces ",
"un instant encore et l’ homme aura revêtu de nouveau ce lourd fardeau de la vie qui chaque soir le courbe davantage et le pousse un peu plus en la nuit éternelle dont cette nuit est l’ image tout à le coup une voix argentine vibre à le sein de les airs et fait tressaillir les échos de la montagne c’ est la cloche de le hameau qui annonce l’ angelus à les laboureurs l’ homme répondra -t-il à le cet appel touchant qui de la nuit parle à son cœur et le sollicite à le recueillement ",
"l’ homme s’ éveille mais ses sentiments émoussés sa pensée entièrement soumise à d’ inutiles projets ne comprennent plus cette divine harmonie l’ airain sacré attire à le peine quelques fidèles les voilà qui s’ avancent et qui déjà franchissent le seuil de l’ humble église dont la masse sombre et la flèche élancée planent au-dessus de les chaumières suivons -les et pénétrons aussi dans ce saint asile où le maître de les siècles et de le monde daigne s’ offrir à les hommages de les petits et de les simples une modeste lampe magnifique don de la pauvreté brille en l’ honneur de celui qui a créé les soleils ",
"des silences nouveaux semblent augmenter encore le calme profond de la nature et ajouter à la majesté redoutable de le sanctuaire c’ est l’ heure et le lieu de les plus purs épanchements de l’ âme le moment où la pensée soustraite à les émotions de la vie sociale se sent transporter à le milieu de le monde spirituel habité par les anges de dieu cependant fois l’ airain sacré a retenti dans les airs tout est préparé pour le solennel sacrifice qui se renouvelle chaque jour en l’ honneur de le dieu de les chrétiens un homme vénérable revêtu de vêtements antiques les mains jointes et les yeux humblement baissés s’ avance vers l’ autel d’ un pas grave et respectueux ",
"sur sa figure régnent un calme et une onction qui sont la vivante image de la vertu les graves méditations les sérieuses préoccupations de le salut de les âmes la sérénité d’ un divin commerce avec le seigneur se lisent en témoignages non équivoques sur ce ferme et doux visage qui porte à le recueillement prosternons -nous sur ce parvis et tandis que l’ auguste victime s’ offre pour le salut des pécheurs prions pour nous-mêmes pécheurs aussi et implorons ensuite la clémence de le tout puissant sur tant de nos frères qui vivent loin de les devoirs de la religion et de les sources de la miséricorde non il n’ a jamais senti en son âme la paix et une joie pure il n’ a jamais entendu retentir dans son sein l’ hymne d’ une sainte allégresse l’ homme qui le matin n’ a jamais assisté à le divin sacrifice il ne saura jamais comment les devoirs de la vie deviennent faciles et doux combien l’ infortune s’ amoindrit et change d’ aspect sous l’ influence de les grâces divines qui inondent l’ âme d’ un calme céleste ",
"a l’ exemple de tous les historiens qui décrivent d’ ordinaire avec complaisance les manières et les habitudes de leurs héros je pourrais m’ étendre longuement sur les qualités de l’ homme dont je retrace l’ histoire car cet ouvrage je me hâte de le dire n’ est pas une dissertation philosophique mais à le quoi bon le lecteur me comprendra en mots et pourra juger à son point de vue de la valeur de le personnage si je lui dis sans préambule que c’ est un chrétien et ne lui en déplaise un chrétien qui va à la messe il en sortait précisément et s’ en retournait probablement chez lui ",
"c’ était un vieillard il pouvait avoir ans ou un peu plus ses vêtements étaient grossiers quoique propres et décents et annonçaient un paysan peu aisé mais ses manières rachetaient ce désavantage elles avaient ce ton calme et mesuré qui est le propre de les vieillards et elles étaient rehaussées encore par cette dignité simple et cette parfaite bonté que l’on ne trouve nulle part ailleurs que dans l’ exercice de la vertu il y a aussi une noblesse pour le pauvre elle est tout entière dans le mérite de les obscurs mais glorieux combats d’ une vie pure ",
"cet homme en portait à le front les titres indélébiles il marchait appuyé sur son long bâton de houx les yeux fixés sur les grains de son rosaire qu’ il récitait mentalement ses cheveux blancs légèrement agités par la brise formaient une couronne autour de sa tête vénérable la gravité de ses traits que l’ âge n’ avait pas déformés avait à le premier aspect quelque chose d’ étonnant chez un homme d’ une condition aussi basse mais elle s’ expliquait suffisamment par la sainte occupation qui charmait en ce moment ses loisirs ",
"la prière ennoblit le cœur parce qu’ elle est elle-même une-noble action et un grand devoir elle chasse les pensées vulgaires les préoccupations oiseuses qui affadissent les traits de l’ homme les nobles lignes d’ un mâle visage ne seront jamais l’ expression de les foliés dissipations d’ un cœur livré à le mal quoi qu’ imposante et sérieuse la physionomie de le vieillard était sereine et en cette heure de solitude ou ̀ elle reflétait les véritables sentiments de son âme elle ne se ressentait nullement de la persuasion d’ une mort prochaine que le poids de les ans rendait inévitable la paix une douce paix se peignait sur ce visage résigné et plein d’ espérance à la fois illuminé déjà des saintes joies qui ne sont plus de la terre "
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"ma jeunesse encore anguleuse eût saigné d’ accoster le roc feuilleté pailleté l’ aiguille bifide de les pins l’ agave l’ écharde de les oursins l’ amer ciste poisseux et le figuier dont chaque feuille à le revers est une langue de fauve quel pays l’ envahisseur le dote de villas et de garages d’ automobiles de faux mas où l’on danse le sauvage de le nord morcelle spécule déboise et c’ est tant pis certes mais combien de ravisseurs se sont à le cours de les siècles épris d’ une telle captive ",
"il était de le petit nombre de ces écrivains discrets qu' on ne connaît jamais que par le titre de leurs ouvrages dont le nom entre dans la renommée sans que leur personne sorte de l' ombre et qui peuvent parfaitement disparaître ou se retirer de le monde sans que le monde qui ne communique avec eux que par leurs écrits sache ce qu' il est arrivé d' eux je répétai le titre de les volumes et le nom de l' auteur et je regardai dominique qui se mit à le sourire en comprenant que je le devinais surtout me dit -il ne flattez pas le publiciste pour consoler la vanité de le poète la plus réelle différence peut-être qu' il y ait entre les c' est que la publicité s' est occupée de le premier tandis qu' elle n' a pas fait le même honneur à le second elle a eu raison de se taire avec celui-ci ",
"elle aimait l’ amour par malheur gardefort à le lieu de lui faire un enfant avait préféré la mettre à le cheval son premier costume d’ amazone une folie de chez lui allait à le ravir mais jamais elle n’ avait pu comprendre ce qu’ était une demi-volte elle dépassait chaque fois le milieu de le manège ",
"et pourquoi? déjà le policier intéressait à le clotilde vous êtes la citoyenne mourtet? je vous arrête aussi mais pourquoi? hurlait joseph émigration il est toujours troublant d\\' être accusé ",
"christiane arrivée avant\\n' l’ office pour jeter un coup d’ œil sur l’ ornementation de l’ église faite avec des\\n' guirlandes de fleurs venues de royat et de clermont-ferrand entendit marcher elle le curé l’ abbé litre la suivait accompagné des petites oriol et il fit les\\n' présentations christiane PROPN invita les jeunes filles à le déjeuner acceptèrent en rougissant et en saluant avec des révérences les fidèles commençaient à le arriver ",
"je n’ étais pas sûre c’ est la première fois et puis il a bien fallu n’ est -ce pas et puisque c’ est toi il vaut mieux que je te dise elle parlait en tâtonnant avec ses mots comme un aveugle avec ses mains elle tordait dans ses doigts les attaches de son tablier elle avait les pommettes rouges comme petits feux allumés elle avait un corsage de toile bleue et une vieille jupe brune PROPN dit: –quoi?elle montra son ventre et dit –c’ est un enfant qui m’ est venu ",
"et de ce côté fréquemment se dirigeait le regard d’ odo tandis qu’ il écoutait et répondait d’ un air légèrement distrait .profitant d’ un moment où héloïse s’ entretenait avec et m. de se rapprocha de sa sœur et de genovefa –je te demanderai encore une tasse de thé ma chère lise ma promenade m’ a altéré de plus je dois avouer que le thé de wilbach est infiniment supérieur à le celui de la cour.lise dit en riant: –par exemple je suis certaine que bon nombre de gens bien à le contraire trouvent un arôme particulier unique et enivrant à le cette boisson offerte chez nos souverains par ce seul fait qu’ elle est le thé de la cour ",
"—peut-être pas aujourd’hui j’ avais espéré mais il est encore un peu honteux après la scène de ce matin c’ est ce matin —oui il a voulu m’ embrasser c’ est tout ce qu’ il y a eu de grave entre nous c’ est pardonnable —comment donc et je lui pardonne mais je prends mes précautions pour l’ avenir voilà tout! —oui la clef la clef et moi elle a compris mon égarement et alors il s’ est passé cette chose stupéfiante elle m’ a pris la main et l’ a gardée dans la sienne comme si cette main lui appartenait d’ un geste qui prenait possession définitivement de ma personne et m’ a dit: soyez mon ami il y a longtemps que je le désire longtemps et cependant quand elle était passée près de moi pendant des mois des années elle n’ avait pas remué le sourcil et son regard était resté glacé dans son lac immobile pitié pitié christine ne me fais pas pleurer comme disent mes pauvres vers je suis orphelin je suis enfant ne m’ attire pas dans ton feu rien ne pourrait me retenir ",
"laissez -moi tranquille trêve de sottises cornaboeux tu m’ appartiens je puis te livrer à la police mais tu me plais et si tu veux me suivre tu seras mon valet de chambre tu me suivras partout ",
"–et il peut s’ entendre avec sa femme —dame je le crois ou de le moins ami germain une restriction –je le croyais avant d’ avoir aperçu celle-ci à la trinité comme dit la chanson il y a quelque chose là-dessous! –tu te trompes sans doute –je le souhaite de grand cœur car j’ estime à sa valeur monsieur "
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ah! tu as de le nouveau bien? fit m. anatole avec inquiétude on ne perd pas de temps à le pré-gilbert comment PROPN m. le baron et m. PROPN sont allés à le auxerre aujourd’hui pourquoi faire? pour commander le contrat à le notaire le mariage est donc fixé | [
"faut croire; cependant je ne sais pas le jour je suis pourtant allé à le pré-gilbert dans la journée et j’ ai cherché à le savoir les domestiques ne savent qu’ une chose c’ est qu’ on attend un monsieur qui vient de le midi tout exprès pour assister à le mariage et que ç a ne traînera pas fit anatole avec un accent de dépit heureusement que nous sommes là nous dit le héron et si la toinon ne nous fait pas droguer l’ as-tu revue non mais elle nous attend; partons ",
"hé dit m. anatole il fait joliment clair de lune ce soir n’ as -tu pas peur qu’ on nous voie entrer à le moulin nous avons un bout de chemin à le faire pour y arriver dit le héron et comme vous marchez moins fort que moi et qu’ il faudra que je règle mon pas sur le vôtre nous mettrons bien une heure a peu près et dans une heure la lune aura disparu derrière les coteaux de mailly-la-ville ",
"d’ ailleurs ajouta le héron tout le monde est couché à le cette heure il n’ y a sur pied que les affûteurs et les poseurs de collets et ceux-là sont plus curieux de se sauver que de savoir quels sont ceux qui tiennent les chemins le héron avait raison ils descendirent à le travers de les vignes jusqu’ à le chemin de halage de le canal sans entendre le moindre bruit et sans rencontrer personne comme ils passaient devant sery la lune échancrait son disque à les collines de l’ horizon et un quart d’ heure après elle avait disparu ",
"alors un point lumineux brilla dans l’ éloignement sur la gauche de le chemin de halage tenez dit le héron c’ est elle qui nous attend ils doublèrent le pas et bientôt ils étaient tout auprès de le moulin la fenêtre donnait sur le chemin de halage tandis que la porte principale était sur la façade opposée cette fenêtre était ouverte et comme ils arrivaient dessous une ombre s’ y montra ",
"c’ était la toinon la nuit était maintenant assez obscure pour que la toinon ne pût voir facilement à qui elle avait affaire mais le héron lui dit à le mi-voix c’ est nous est -ce qu’ on est couché ",
"oui attendez je vais vous ouvrir répondit -elle le moulin se composait de corps de bâtiments l’ un qui était le moulin proprement dit l’ autre qui était une sorte de grange de grenier de resserre à le récoltes et qui en était séparé par une petite cour dans le deuxième corps de logis feu le père dubarle avait autrefois aménagé petites chambres pour sa fille qui devait toujours revenir de paris et ne revenait pas si bien que le bonhomme était mort sans la revoir c’ était donc ces chambres que la toinon occupait et il eût fallu faire beaucoup de bruit pour éveiller le grand jacques le meunier sa femme et ses enfants d’ autant mieux qu’ elle avait une petite porte qui ouvrait sur le canal ",
"elle descendit donc et ouvrit cette porte tu connais les êtres dit -elle à le héron donne la main à le monsieur l’ escalier est un peu roide elle avait laissé la chandelle allumée dans sa chambre et était descendue sans lumière donnez -moi la main monsieur anatole dit le héron tandis que la toinon remontait la première ",
"m. anatole ne l’ avait pas vue a peine si l’ obscurité lui avait permis d’ entrevoir une tournure toute parisienne marchez doucement dit -elle encore en arrivant à le haut de l’ escalier le petit dort dans cette chambre-ci il ne faut pas l’ éveiller ils traversèrent la première de les chambres guidés par la lumière qui était restée dans la seconde ",
"je vous demande pardon monsieur le comte de vous recevoir dans ce taudis dit la toinon en refermant la porte elle se trouva alors exposée à la lumière et m. anatole put la voir tout à son aise c’ était une belle paysanne d’ environ et ans brune avec de grands yeux noirs elle paraissait aussi à l’ aise en cette chambre de ferme dans laquelle on arrivait par une échelle et dont les murs étaient crépis grossièrement que dans le boudoir de son charmant logis de la rue PROPN m. anatole était provincial et il se sentit un peu intimidé "
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"y a -t-il de la perversion ou de la perversité de le viol ou de la violence de le vice ou de le sadisme qui soient plus inhumains plus cruels et plus inouïs que cette joie ce spectacle ce procédé malfaisant et honteux moi je savais je connaissais tout cela quand le jour de noce vint non seulement ces mœurs écœurantes m’ avaient toujours révolté; mais à l’ heure dangereuse où mes sens me trahissaient si piteusement il était pour moi d’ un intérêt vital d’ écarter de repousser à le diable cette mascarade funeste j’ appelai le père et la tante et je leur parlai le père tout en aimant cette répugnante coutume ne fut pas trop catégorique mais la vieille soutint mordicus qu’ elle devait être respectée comme étant une tradition de la nation gardienne de l’ honneur ",
"je ne l’ ai jamais vue auparavant elle me rappelle quelqu’un je l’ ai remarquée tout de suite sur la foi d’ un écho ténu que j’ ai de la peine à le vraiment saisir une main que je crois connaître l’ autre qui ne me dit rien; un œil qui m’ a déjà séduit l’ autre qui me voit à le peine elle me ramène à des douleurs et me replonge en mes conflits ",
"des anges j’ en rencontrais cependant dans les nombreux vernissages ou ̀ j’ étais à le présent invité mon prénom ayant pénétré dans les ordinateurs de les galeristes mon silence ma haute silhouette mes vêtements banals mon air ténébreux quasi absent un peu lunaire selon viviane m’ ont bientôt valu une réputation d’ amateur singulier puis d’ émissaire envoyé par des collectionneurs enfin d’ influent critique d’ art dont nul n’ aurait pourtant pu dire ou il exerçait ses talents ma présence silencieuse étant non seulement le gage d’ une prometteuse curiosite mais aussi celui de l’ importance de les œuvres exposées dans les lieux où je paraissais et cela sans qu’ il fut possible d’ établir à le début une relation entre moi et le nom par lequel on m’ invitait ou me hélait d’ ordinaire on ne s’ adressait pourtant pas à le moi comme à un critique mais comme à le ces inconnus familiers à lesquels les lettres de les cartons permettaient de n’ être plus tout à le fait seuls à le cela près que je demeurais bel et bien seul pour le moment à le pied de l’ estrade où tout",
"sa petite personne n’ est pas mal tournée et il en a conscience bien il commence à avoir une assez jolie voix de ténorino et ses petits succès de musicien augmentent fort son amour-propre tout cela est bon tout cela est bon! repris -je en riant il ne nous faut plus qu’ une occasion où nous puissions confier notre seconde leçon à sa vanité ",
"je l’ ai installé dans un pavillon isolé avec un jardin assez spacieux infirmiers sont attachés spécialement à son service il s’ est composé une bibliothèque scientifique de les plus curieuses et paraît travailler un seul détail prouve le dérangement d’ esprit pendant jours de suite il a passé plusieurs heures étendu nu sur la terre ",
"homme lui adresse la parole en chinetoque naturellement le gravos répond en français embusqué entre camions je peux suivre les explications bérurières je suis suisse mon bon msieur ",
"d' abord il y a les hommes les jolis cœurs qui leur tournent la tête et puis les boutiques les étalages les bijoux les lingeries les robes les figures de cire chez les coiffeurs avec des perruques si ç a devrait être permis ces tentations-là ma pauvre dame comment voulez -vous qu' elles résistent! tenez voulez -vous mon opinion si elle ne vous fait pas de bien elle ne vous fera pas de mal ",
"a mesure qu\\ il les avait dépassés les gens sortaient de chez eux et se mettaient à le suivre mais il ne s\\' est toujours pas retourné tenant sa carabine sous le bras gauche devant lui il n\\ y avait personne et même les têtes qui étaient apparues à les fenêtres se retiraient les portes qu\\ on avait déjà ouvertes étaient fermées il a pu passer sans aucune peine il a pu aller où il voulait il a parlé avec douceur il a dit à l\\' oncle ils viennent me déranger a leur coûtera cher ",
"vous vous souvenez où elle se trouve –je crois bien je n’ ai rien oublié de la vieille maison et votre petite-fille que devient -elle la physionomie qui s’ était légèrement animée parut se figer tout à le coup –vous la verrez tout à l’ heure elle a été souffrante et j’ ai dû la faire soigner par le docteur brennier ",
"—et alors —alors l’ homme a touché son assurance —oui mais il a été pince il a été pincé parce que c’ était un serin moi j’ ai imaginé un truc épatant pour ne pas être pincé à le ce moment ils soufflèrent la bougie et je n’ entendis plus rien "
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vous ignoriez qu' il faut être un homme libre étendu sur ce lit à la lueur tragique d' une chandelle d' auberge je méprisai douloureusement ces gens-là; je vis qu' ils étaient grossiers et ces parties de moi-même qui m' avaient enchanté jadis m' écoeurèrent .l' imitation de les hommes les meilleurs échouait à le me hausser jusqu' à le toi esprit total de les émotions lassé de ne recueillir de mes intercesseurs que des notions sur ma sensibilité sans arriver jamais à l' améliorer j' ai recherché en lorraine la loi de mon développement a suivre le travail de l' inconscient à le refaire ainsi l' ascension par ou ̀ mon être s' est élevé à le degré que je suis j' ai trouvé la direction de dieu | [
"pressentir dieu c' est la meilleure façon de l' approcher quand les barbares nous ont déformés pour nous retrouver rien de plus excellent que de réfléchir sur notre passé j' eus raison de rechercher où se poussait l' instinct de mes ancêtres l' individu est mené par la même loi que sa race a ce titre lorraine tu me fus un miroir plus puissant qu' aucun de les analystes où je me contemplai ",
"mais lorraine j' ai touché ta limite tu n' as pas abouti tu t' es desséchée je t' ai une infinie reconnaissance et pourtant tu justifies mon découragement jusqu' à le toi j' avais sur moi-même des idées confuses tu m' as montré que j' appartenais à une race incapable de se réaliser je ne saurai qu' entrevoir ",
"il faut que je me dissolve comme ma race mes meilleures parcelles ne vaudront qu' à le enrichir des hommes plus heureux alors la lorraine me répondit il est un instinct en moi qui a abouti; tandis que tu me parcourais tu l' as reconnu c' est le sentiment de le devoir que les circonstances m' ont fait témoigner sous la forme de bravoure militaire et si découragée que puisse être ta race cette vertu doit subsister en toi pour te donner l' assurance de bien faire et pour que tu persévères quand tu t' abaisses je veux te vanter comme le favori de tes vieux parents car tu es la conscience de notre race ",
"c' est peut-être en ton âme que moi lorraine je me serai connue le plus complètement jusqu' à le toi je traversais des formes que je créais pour ainsi dire les yeux fermés j' ignorais la raison selon laquelle je me mouvais je ne voyais pas mon mécanisme la loi que j' étais en train de créer je la déroulais sans rien connaître de cet univers dont je complétais l' harmonie ",
"mais à ce point de mon développement que tu représentes je possède une conscience assez complète j' entrevois quels possibles luttent en moi pour parvenir à l' existence soit! tu ne saurais aller plus vite que ta race tu ne peux être aujourd'hui l' instant qu' elle eût été dans quelques générations mais ce futur qui est en elle à l' état de désir et qu' elle n' a plus l' énergie de réaliser cultive -le prends -en une idée claire ",
"pourquoi toujours te complaire dans tes humiliations pose devant toi ton pressentiment de le meilleur et que ce rêve te soit un univers un refuge ces beautés qui sont encore imaginatives tu peux les habiter tu seras ton moi embelli: l' esprit triomphant après avoir été si longtemps l' esprit militant la brutalité de le grand air l' insomnie de les nuits d' auberge sur des oreillers inaccoutumés et cette lourde nourriture me donnèrent une fièvre de fatigue à le détour d' un chemin la femme d' un cabaretier demandait à le mon voiturier est -ce qu' il ne va pas mourir c' est pour avoir eu le même doute sur ma race que je paraissais épuisé ",
"la nuit surtout je m' agitais infiniment dès l' aube sous le cloître je me promenais bien avant simon et la journée s' allongeait dans l' ennui toutes pensées m' étaient chétives et poussiéreuses l' horizon gardait la désolante médiocrité de les choses déjà vues a chaque minute je calculais quand viendrait le prochain repas où je m' asseyais sans appétit et la viande entre toutes choses me faisait horreur ",
"puis s' allongeait une nouvelle bande de temps .je suis convaincu que pour des êtres sensibles et raisonneurs les maladies sont contagieuses PROPN jusqu' alors enclin à la voracité fut pris d' un dégoût de nourriture il était humilié d' une constipation malsaine que coupent des coliques précipitées écrasés dans nos bas fauteuils et pareils à le pauvre pêcheur de puvis de chavannes nous nous lamentions avec minutie nos lèvres et nos doigts tout notre être s' agitaient dans un désir maniaque de fumer alors que notre estomac en avait horreur ",
"lentes après-midi de janvier la campagne éclatante de neige! notre bouche pâteuse nos dents serrées de malades et la peau tirée de notre visage qui nous donnait un rictus or nous étant regardés en face nous eûmes le courage de mépriser à le haute voix l' édifice que nous avions entrepris cependant que je me reniais il me parut que je commettais une mauvaise action et une incroyable humiliation se répandit en moi comme un flot sale j' étais réduit à un tel enfantillage que j' aurais aimé pleurer "
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"il n’ y avait pas pire insulte de la part de cette lourdaude qui tenait entre les mains son troisième roman une torpille avais -je pensé en le lisant me raconta mon frère avait jeté un œil furibond à la pharmacienne et il avait cru qu’ elle allait lui envoyer l’ un de ses ouvrages à la figure mais elle s’ était contentée de sourire puis elle s’ était tournée vers thomas témoin indigné de cette sortie les rencontres avec le public de les soirées littéraires lui ont toujours causé des déceptions proféra mon frère pendant qu’ il extrayait d’ un tiroir d’ autres photos de sola et de lui prises à le cours de ce voyage ni en france ni ailleurs elle n’ avait jamais eu de plaisir à le échanger de menus propos avec des curieux ",
"évidemment mon maître de danse m’ a calomnié je regrette d’ autant plus que tu ne puisses admirer mes grâces qu’ une fois hors de le nouveau-monde je reprendrai ma gravité il y avait un mois que le baron n’ avait paru chez les macdonald; un soir antoine eut la fantaisie d’ entrer dans une maison ou ̀ il avait déjà été reçu la réunion était nombreuse et très animée dans un de les salons un gentleman captivait par sa conversation un petit groupe de jeunes gens ",
"c’ est ce qu’ on appelait le respect humain jadis la pitié diminue toujours un peu il y a de la condescendance je ne sais pas grand-chose de cette mademoiselle cora sauf qu’ elle avait un faible pour les mauvais garçons et avait rendu un de mes amis très malheureux par ses amours volages mais nous sommes tous toujours coupables de non-assistance à les personnes en danger et le plus souvent nous ne savons même pas de quelles personnes il s’ agit alors lorsque nous en connaissons une comme cette dame dont nous parlons il faut faire son possible pour l’ aider à le vivre le lendemain matin j’ ai acheté un grand bouquet de fleurs et j’ y suis allé j’ ai sonné et mademoiselle a crié qui est la ̀? et quand j’ ai dit que c’ était moi elle a ouvert la porte avec étonnement ",
"si donc on a trouvé quelque chose qui vous paraisse extraordinaire il faut vous adresser à le locataire qui m’ a précédé –je vous croyais intelligent dit doucement m. –et quel est s’ il vous plaît le symptôme sur lequel vous daignez vous appuyer pour supposer que je ne le suis pas c’ esst aue ce fragment de correspondance qui selon vous ne peut avoir aucun rapport avec vos affaires ce fragment de correspondance dis -je parle de vcus –de moi vous m étonnez bien ",
"il s’ est tourné vers l’ ami qui était là c’ était l’ ami commun de mes parents qui m’ avait amenée de berlin nous étions seuls tous les et mon père détachant enfin ses yeux de moi s’ est tourné vers lui et lui a dit: c’ est étonnant comme par moments natacha peut ressembler à sa mère et dans ces mots quelque chose d’ infiniment fragile que j’ ai à le peine osé percevoir je craignais de le faire disparaître quelque chose a glissé m’ a effleurée m’ a caressée s’ est effacé ce n’ est pas ta maison on a peine à le croire et pourtant c’ est ce qu’ un jour véra m’ a dit quand je lui ai demandé si nous allions bientôt rentrer à la maison elle m’ a dit: ce n’ est pas ta maison tout à le fait ce que la méchante marâtre aurait pu répondre à la pauvre cendrillon c’ est ce qui t’ a fait hésiter —en effet je craignais qu’ en revivant cela je ne me laisse pousser à le faire de véra et de moi de les personnages de contes de fées il faut dire que véra par moments quand on s’ efforce de l’ évoquer donne le sentiment de décoller de le réel de s’ envoler dans la ficti",
"ce sang est celui d’ une blessure d’ une blessure intérieure il marque la fin d’ une ère la voix devenait rêveuse peu à le peu marc captait une atmosphère particulière dans le bureau les murs les meubles s’ assombrissaient comme les parois d’ une grotte ",
"il n' en fallut pas davantage pour achever cette confession que renée voulait amener lentement avec des précautions infinies à le laquelle elle voulait préparer la malheureuse femme pour ne pas l' en tuer sur le coup père murmura mme sorel ce fut son premier mot après un long instant de silence épouvanté il faut tout lui cacher maman mes précautions sont prises ",
"elle s’ occupa les premiers jours à le méditer de les changements dans sa maison elle retira les globes de les flambeaux fit coller des papiers neufs repeindre l’ escalier et faire des bancs dans le jardin tout autour de le cadran solaire elle demanda même comment s’ y prendre pour avoir un bassin à le jet d’ eau avec des poissons enfin son mari sachant qu’ elle aimait à se promener en voiture trouva un boc d’ occasion qui ayant une fois de les lanternes neuves et de les garde-crotte en cuir piqué ressembla presque à un tilbury .il était donc heureux et sans souci de rien à le monde un repas en tête-à-tête une promenade le soir sur la grande route un geste de sa main sur ses bandeaux la vue de son chapeau de paille accroché à l’ espagnolette d’ une fenêtre et bien d’ autres choses encore où charles n’ avait jamais soupçonné de plaisir composaient maintenant la continuité de son bonheur ",
"a l' entrée de l' avenue exquise qui longe les saints tombeaux je mets pied à le terre sur des dalles verdies par les siècles l' avenue devant moi s' enfonce en profondeur toute blanche à le travers l' espèce de bois sacré plein de sépultures blanche de ce même blanc verdâtre que prennent à l' ombre les marbres très vieux elle s' en va finir là-bas à l' impénétrable mosquée dont on aperçoit confusément le dôme sous un bouquet de platanes et de cyprès immenses elle est bordée de droite et de gauche par des kiosques en marbre blanc ajouré remplis de catafalques et de morts ou par des murs percés d' arceaux en ogives à le travers lesquels on aperçoit les cimetières étranges tombes à les dorures fanées apparaissant dans la nuit verte de dessous bois mêlées à des fouillis d' herbes de rosiers sauvages de ronces les passants sont toujours très rares dans cette avenue de les morts quelques derviches qui reviennent de prier ou quelques mendiants qui vont s' accroupir là-bas à les portes de la mosquée ce soir ce sont petites filles turques de à le ans très joli",
"puis ce furent les amis et les parents de le docteur qui venaient de lannion de morlaix et des communes environnantes en tout personnes quand tout le monde fut réuni m. michon fit prier armande de descendre et la présentation officielle commença audren était fort pâle mais ceux qui ne le connaissaient point pouvaient le croire calme et indifférent la volonté le soutenait "
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n’ est pas commode —tu sonneras autre chose voilà tout et jumet qui à l’ instar de son ami guy n’ avait jamais douté de rien répondit simplement —entendu vicomte; rapporte -moi un bon cigare —je t’ en rapporterai mais je n’ aime pas qu’ on me mette le marché en main | [
"et sur un cordial shake-hand l’ homme et le clairon se séparèrent malheureusement pour l’ homme il n’ avait pas fait mètres hors de la caserne qu’ il rencontra le terrible capitaine lemballeur PROPN qui l’ avait consigné avec une admirable prestesse PROPN s’ introduisit dans la première boutique qui lui tomba sous la main mais pas assez vite pour que le capitaine ne l’ eût reconnu ravi de prendre la hurlotte en défaut le capitaine lemballeur gagna la caserne à le grands pas —clairon cria -t-il sonnez à les consignés pétards de dieu! et pas de gymnastique ",
"pauvre jumet en voilà une tuile il essaya de parlementer mon capitaine l’ adjudant vient d’ y faire rappeler —je m’ en fous rappelez -les encore pétards de dieu ",
"lentement tristement penaudement jumet saisit son instrument et gagna le milieu de la cour espèce de brute s’ écria lemballeur je vous dis de sonner à les consignés pétards de dieu! et vous sonnez à les caporaux pardon capitaine je vous demande bien pardon qu’ il sonne à les sergents maintenant ",
"mais il est saoul comme un cochon ce pétard de dieu-la ̀! PROPN s’ excusa encore et sonna successivement la soupe la distribution les malades les lettres le rapport mais pas du tout les consignés toute la caserne était sens dessus dessous le capitaine lemballeur consistait en une explosion de pétards de dieu il empoigna jumet à le collet: pétards de dieu! ",
"voulez -vous sonner à les consignés oui ou non? se dégagea doucement et sur un ton à la fois ferme et désolé: je regrette beaucoup mon capitaine dit -il mais je ne me rappelle plus l’ air et il rentra à le poste très simplement les menaces les plus terribles la lecture de le code militaire rien n’ y fit quand vous me fusilleriez répondait -il avec la plus grande mansuétude qu’ est -ce que vous voulez que j’ y fasse je ne me rappelle plus l’ air le lendemain matin sur les conseils de guy de la hurlotte jumet se fit porter malade et raconta son cas à le docteur ",
"—c’ est très curieux ce qui m’ a pris hier le capitaine lemballeur m’ a commandé de sonner à les consignés et je n’ ai pas été foutu de me rappeler l’ air je dois avoir quelque chose de cassé dans la tête le médecin l’ interrogea sur ses antécédents sa famille j’ ai une sœur un peu maboul répondit jumet et un oncle complètement loufoque ",
"—parfaitement c’ est un cas très curieux d’ aphasie PROPN fut soumis à la visite de tous les gros bonnets de la médecine militaire qui furent unanimes à le reconnaître l’ aphasie avec un commencement de paralysie et le clairon jumet fut réformé à la première inspection générale guy de la hurlotte perdit à le cette aventure la crème de les brosseurs et la perle de les amis mais la société civile y gagna raramavem un citoyen qui n’ a qu’ une parole une mort bizarre la plus forte marée de le siècle c’ est la quinzième que je vois et j’ espère bien que cette jolie série ne se clora pas de sitôt s’ est accomplie mardi dernier novembre ",
"joli spectacle que je n’ aurais pas donné pour un boulet de canon ni même boulets de canon ni favorisée par une forte brise la mer clapotante affleurait les quais de le havre et s’ engouffrait dans les égouts de ladite ville se mélangeant avec les eaux ménagères qu’ elle rejetait dans les caves de les habitants les médecins se frottaient les mains bon cela se disaient -ils à nous les petites typhoïdes car le croirait-on le havre-de-grâce est bâti de telle façon que ses égouts sont au-dessous de le niveau de la mer aussi à la moindre petite marée malgré l’ énergique résistance de m. rispal les ordures de les havrais s’ épanouissent cyniques dans les plus luxueuses artères de la cité ",
"ne vous semble -t-il pas par parenthèse que ce saligaud de françois à le lieu de traîner une existence oisive dans les brasseries à le femmes de le carrefour buci n’ aurait pas mieux fait de surveiller un peu les ponts et chaussées de son royaume n’ importe! c’ était un beau spectacle je passai la plus importante partie de ma journée sur la jetée à le voir entrer des bateaux et à en voir sortir d’ autres comme la brise fraîchissait je relevai le collet de mon pardessus je m’ apprêtais à en faire autant pour le bas de mon pantalon je suis extrêmement soigneux de mes effets quand apparut mon ami "
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"j’ étais un peu naïve moi aussi alors vous êtes partis en voyage de noces –ce n’ était pas exactement un voyage de noces nous étions déjà mariés depuis mois trop occupés à le nous découvrir l’ un l’ autre c’ était plutôt une confirmation de noces avant cela j’ avais décidé brusquement que mes études ne m’ intéressaient plus ",
"la vieille femme revint et demanda à le me vendre un petit chevreau je lui remis la lettre et j’ élevai la chèvre quoiqu’ elle ne vînt pas directement de vous je l’ aimais à le cause de vous ô louise je vous dois peut-être de n’ avoir pas un mauvais cœur ",
"oh je suis folle se dit -elle ce n’ est qu’ un nuage et saisissant le bouquet elle le couvrit de baisers mais à le peine ses lèvres eurent -elles touché les fleurs qu’ un sommeil invincible s’ empara d’ elle ",
"et elle a répéte —parfaitement —bachelier dit il faut que la reine soit malade —non sire seulement la reine a ses idées à le ce qu’ il paraît qu’ appelles -tu ses idées bachelier —votre majesté me permettra -t-elle de lui dire la vérité en sujet fidèle et dévoué ",
"elle resta longtemps immobile regrettant le passé et redoutant lavenir oppressée d’ une sorte de crainte vague qui lui faisait battre douloureusement le cœur le bruit d une porte ouverte et fermée doucement dans la pièce à le côté la fit se lever d’ un jet toute pâle quelqu’un venait d’ entrer chez paul elle écouta puis tout de suite elle s’ en voulut de s’ occuper de ces choses ",
"m. de la chesnaie lisait le journal quelque minutes avant heures PROPN parut en peignoir en s’ excusant de son négligé par cette raison qu’ elle attendait le coiffeur le front de m. d’ anjault devenu de plus en plus soucieux à le mesure que l’ heure s’ avançait s’ illumina d’ un éclair de soulagement les femmes eurent en échangeant un regard une expression indéfinissable puis comme ce n’ était ni le lieu ni l’ heure d’ une explication et comme d’ autre part le retour d’ PROPN témoignait qu’ il n’ y avait pas péril en la demeure on parla de choses et d’ autres en attendant le dîner ",
"nous en causerons quand le moment sera venu c’ est toujours la même réponse et ce n’ est pas suffisant d’ ailleurs avec toi on n’ est sûr d’ avoir une chose que quand on la tient autrefois dans l’ affaire de le mariage qu’ est -ce que j’ ai eu un pauvre billet de rien tu as tout gardé ",
"le nord à les slaves soit! mais le midi à les latins notre commune frontière de le rhin me paraît excellente d' ailleurs sachez -le bien mon gouvernement résiste-ra à le toute entreprise qui serait faite contre nos préfectures de rome de madrid et de vienne bien parle dit en intervenant dans le débat comment monsieur l’ ambassadeur de russie vous n’ êtes pas satisfait de votre vaste empire qui des bords de le rhin s’ étend jusqu’ à les frontières de la chine un empire dont l’ océan glacial l’ atlantique la mer noire le bosphore l’ océan indien baignent l’ immense littoral? et puis à le quoi bon de les menaces la guerre est -elle possible avec les inventions modernes ces obus as-phyxiants qu’ on envoie à des distances de kilomètres ces étincelles électriques longues de lieues qui peuvent anéan-tir d’ un seul coup tout un corps d’ armée ces projectiles que l’on charge avec les microbes de la peste de le choléra de la fièvre jaune et qui détruiraient toute une nation en quelques heures nous le savons monsieur répondit l’ ambassa-deur de russie ",
"tarzan s’ évade le retour de zorro et les aventures de trompe-la-mort ne sont que des prouesses d’ unijambistes à le côté de celle que j’ accomplis comment vous raconter ç a avec quelque chance de me faire comprendre vous êtes si peu intelligents que chaque fois ç a pose des problèmes d’ ordre descriptif voilà je fais donc mon rétablissement et je le réussis ",
"cette fois -ci elle ne dit rien elle savait maintenant que ce sang n' était pas le sien qu' il s' écoulait de la blessure d' un autre corps de la douleur d' un autre cœur et cette fois-ci encore jean-françois-tige-de-fer fut le seul à remarquer la pitié éperdue de l' enfant la folie de son regard il s' approcha d' elle et posa timidement sa main sur son épaule il voulut lui parler mais ne trouva pas de mots il ne parvint qu' à le bredouiller quelques confus bégaiements et il resserra son étreinte sur son épaule jusqu' à s' y agripper et y peser de tout son poids "
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je m’ en vais tout en me récriant vivement je ne faisais rien pour la retenir car tu me connais assez mon ami pour ne pas douter que ma réserve ne fût de bon aloi et de bonne foi: j’ avais pour système d’ éloigner autant que possible madame de palme sans la blesser jamais maintenant encore je ne saurais concevoir quelle meilleure conduite j’ aurais pu tenir quoique PROPN n’ ait pas eu le succès que je m’ en étais promis si j’ avais à le subir sur ce fait un autre jugement que le tien je pourrais dire pour ma défense qu’ il m’ a fallu quelquefois un effort de courage méritoire non pour repousser la pauvre gloriole que le monde attache à l’ espèce de triomphe qui semblait m’ être offert mais pour comprimer les mouvements secrets que le charme la grâce et la bienveillance de cette jeune femme soulevaient dans un cœur moins ferme que mon esprit j’ arrive à la scène qui devait terminer cette lutte pénible et m’ en prouver malheureusement toute la vanité pour faire leurs adieux à le leur fille dont le mari est rappelé à le son poste m. et madame de malouet donnaient hier | [
"vers heures la foule inondait l’ immense rez-de-chaussée de le château où les toilettes les lumières et les fleurs se confondaient dans un pêle-mêle éblouissant comme j’ essayais de pénétrer dans le salon principal je me trouvai vis-à-vis de madame de malouet qui me tira un peu à l’ écart —eh bien mon cher monsieur me dit -elle cela va mal mon dieu qu’ y a -t-il de nouveau je ne sais trop mais soyez sur vos gardes ",
"ah! cela ne va pas bien mon dieu j’ ai en vous une confiance bien singulière monsieur; vous ne la tromperez pas n’ est -ce pas sa voix était attendrie et son regard humide —madame comptez sur moi mais j’ aurais bien dû partir il y a jours mon dieu qui pouvait prévoir pareille chose silence je me retournai et je vis madame de palme qui sortait de le salon et devant laquelle la cohue ouvrait ses rangs avec cet empressement craintif et cette espèce de terreur qu’ inspire généralement à le notre sexe la suprême élégance d’ une royauté féminine ",
"il y a dans ces jeunes reines d’ une nuit lorsqu’ elles nous apparaissent environnées de toute la pompe mondaine et traversant d’ un pied vainqueur leur empire étroit et charmant il y a sur leur front hautain dans leurs regards radieux et enivrés une magie qui pénètre les âmes les plus fières pour la première fois madame de palme me parut belle: une expression étrange et que je ne lui avais jamais vue une vive exaltation rayonnait dans ses yeux et transfigurait ses traits —suis -je à le votre goût me dit -elle je lui témoignai par je ne sais quel murmure un assentiment qui n’ était d’ ailleurs que trop visible pour l’ œil perçant d’ une femme —je vous cherchais reprit -elle pour vous faire voir la serre ",
"c’ est une vraie féerie; venez elle prit mon bras et nous nous dirigeâmes vers la porte de la serre qui s’ ouvrait à l’ autre extrémité de le salon prolongeant jusqu’ à le parc à le travers les lianes et les parfums de plantes exotiques toutes les splendeurs de la fête pendant que nous admirions l’ effet de les girandoles qui scintillaient à le milieu de la puissante flore tropicale comme les constellations brillantes d’ un autre hémisphère plusieurs cavaliers vinrent réclamer pour une valse la main de madame de palme: elle les refusa quoique j’ eusse l’ abnégation de joindre mes instances à les leurs —nos rôles me semblent un peu intervertis me dit -elle c’ est moi qui vous retiens et c’ est vous qui me renvoyez ",
"dieu m’ en garde mais je crains que vous ne vous priviez par bonté pour moi d’ un plaisir que vous aimez et qui vous aime —non! je sais fort bien que je vous recherche et que vous me fuyez c’ est assez absurde à les yeux de le monde mais cela m’ est fort égal pour ce soir de le moins j’ entends m’ amuser comme je le voudrai ",
"je vous défends de troubler mon bonheur je suis vraiment très heureuse j’ ai tout ce qu’ il me faut: de belles fleurs de bonne musique autour de moi et un ami à le mon bras seulement et c’ est un point noir dans mon ciel bleu je suis beaucoup plus sûre de la musique et des fleurs que de l’ ami —vous avez grand tort ",
"—expliquez -moi donc votre conduite une fois pour toutes pourquoi ne voulez -vous jamais causer sérieusement avec moi? pourquoi refusez -vous obstinément de me dire un seul mot qui sente la confiance l’ intimité l’ amitié enfin? —veuillez y réfléchir une minute madame où cela nous mène -t-il qu’ est -ce que cela vous fait cela nous mène où cela peut il est plaisant que vous vous en préoccupiez plus que moi! —voyons quelle idée auriez -vous de moi si je vous faisais la cour ",
"je ne vous demande pas de me faire la cour dit -elle vivement —non madame mais c’ est pourtant la tournure que prendrait infailliblement mon langage s’ il cessait un instant d’ être frivole et banal eh bien avouez qu’ il y a un homme à le monde qui ne pourrait vous faire la cour sans s’ attirer votre mépris et que je suis cet homme-là je ne vous dirai pas que je sois très satisfait de m’ être mis dans une telle situation vis-à-vis de vous mais enfin j’ y suis et je ne saurais l’ oublier ",
"c’ est beaucoup de raison —madame c’ est beaucoup de courage elle secoua la tête d’ un air de doute et reprit après un moment de silence savez -vous que vous venez de me parler comme à une femme perdue madame! —certainement vous croyez que je ne puis jamais supposer à un homme qui me fait la cour une autre intention que celle de m’ avoir pour maîtresse "
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"il s' appuya un moment à le cadre et laissa son regard errer à la surface de le bassin puis franchir la passerelle de l' arsenal le pont morland jusqu' à la seine il lui fallait encore s' assurer que les photos de le poseur de bombe avaient bien été codées chiffrées et transmises à le fichier informatisé de l' identité judiciaire le flic à le bout de le fil lui dressa un inventaire complet de ce que possédait la victime la bombe était son bien le plus précieux on n' avait retiré de ses poches qu' un ticket de métro usagé ",
"tant plus d' canons à le prendre tant plus à la part quand ils seront pris comme disaient les frères de la côte de saint-domingue mais t' as pas connu ça toi et t' as pas même assez d' connaissance pour l' avoir deviné lhommic —mais l' vaisseau ne marche pas avec une brise carabinée il n' file qu' noeuds est qui va piano va comme dit l' anglais lhommic —c' est pas l' embarras j' arriverons toujours assez tôt; car une fois que j' serons là lestume —eh bien une fois que tu seras là à le premier coup de sifflet d' embarque les grands canotiers ",
"mais il le faut —je t' assure qu' autrement tu es fois mieux —je ne dis pas non mais cela ne se peut pas —parce que —ce n' est pas là une raison écoute si tu m' aimes fais une chose pour moi: entre un soir en scène avec ta jolie figure à le toi; tu verras —tu ne comprends rien à les exigences de les planches ",
"ailleurs derrière un de les murs de le rez-de-chaussée un bébé pleurait et une autre voix murmurait quelque chose sur un mode assourdi et monotone comme pour le consoler enfin des pas feutrés un glissement dans le corridor la porte s’ ouvrit et le commissaire maigret se trouva en présence d’ une jeune femme qui s’ était habillée en hâte pour le recevoir elle était de taille moyenne plutôt boulotte que maigre et elle avait un joli visage grave où se lisait à le cet instant une vague inquiétude ",
"mais il se dit que la crise était finie et que cette fois encore il était sauvé il s’ étira l’ alcool qu’ il avait bu l’ étourdissait la course l’ avait éreinté il eut un haussement d’ épaules d’ indifférence veule se tourna sur le maigre lit et s’ endormit d’ un sommeil de plomb ",
"les puisatiers venaient un peu le toucher avant de commencer à le creuser quand il était encore dans la plaine je me souviens que m.boisse qui en ce temps faisait ses fontaines était venu le chercher en voiture tout exprès c’ était avant que tu maries la marguerite c’ est lui qui a trouvé la poche d’ eau ici creusez là qu’ il disait elle n’ est pas basse je la sens on a bien rigolé d’ abord puis on a été obligé de creuser ou il disait et on a trouvé ",
"soi-même nez je sens par le nez soi-même oreilles j’ entends avec mes oreilles soi-même yeux ",
"l’ engagement fut formellement pris par mon hôte l’ heure de le souper était arrivée le thé les gâteaux les sandwiches les brioches les massepains nous attendaient il fallut en passer par les massepains par les brioches par les sandwiches les gâteaux et le thé je dois dire que depuis que j’ étais en allemagne j’ étais fait à ces sortes de violences et que j’ en sortais assez à le mon honneur pour un homme qui à le paris ne fait que repas par jour et même parfois qu’ un seul ",
"casher ç a vous dit quelque chose toute notre nourriture est bénie de cette façon racontez -moi plutôt votre histoire je la jouai à le ventre: —isaac je ne peux rien vous dire la femme que vous avez vue hier est en danger ",
"je m’ enivrais un peu de le parfum de les fleurs de tilleul de celui de les roses pâles plus tard car les roses restent toujours pâles et frêles chez nous elles n’ ont pas de soleil mais elles gardent une senteur fine que j’ aime que j’ ose préférer à les parfums trop forts qui se répandront ici à le travers nos jardins dans quelques mois puis je suivais les clartés les ombres changeantes de l’ eau glauque le va-et-vient de les insectes toute la vie secrète de les petits êtres et de les choses autour de moi quand venait le soleil j’ avais un peu chaud à le cœur "
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pas tant que je serai vivant répondit -il mon fils disait lamme ne parle point ainsi à le messire de lumey il est farouche et te fera pendre avec eux sans merci je parlerai selon la vérité répondit parole de soldat c’ est parole d’ or si tu les peux sauver dit marin conduis leur barque jusqu’ à la briele | [
"prends avec toi rochus le pilote et ton ami lamme si tu le veux je le veux répondit la barque fut amarrée à le quai vert les moines rochus le peureux fut placé à le gouvernail ulenspiegel et lamme bien armés se placèrent à l’ avant de l’ embarcation des soudards vauriens venus parmi les gueux pour le pillage se trouvaient près des moines qui eurent faim ",
"leur donna à le boire et à le manger celui-ci va trahir disaient les soudards vauriens les moines assis à le milieu étaient béats et grelottants quoique l’on fût en juillet que le soleil fût clair et chaud et qu’ une brise douce enflât les voiles de la barque glissant massive et ventrue sur les vagues vertes le père nicolas parla alors et dit à le pilote: rochus nous emmène -t-on à le champ de les potences puis se tournant vers ville de dit -il debout et étendant la main ville de ",
"combien de maux tu as à le souffrir: tu seras maudite entre les cités car tu as fait croître dans tes murs la graine d’ hérésie ville de et l’ ange de le seigneur ne veillera plus à le tes portes il n’ aura plus soin de la pudeur de tes vierges de le courage de tes hommes de la fortune de tes marchands ville de tu es maudite infortunée ",
"maudite maudite répondit maudite comme le peigne qui a passé enlevant les poux espagnols maudite comme le chien brisant la chaîne comme le cheval secouant de dessus lui un cruel cavalier maudit toi-même prédicateur niais qui trouves mauvais qu’ on casse la verge fût -elle de fer sur le dos de les tyrans le moine se tut et baissant les yeux il parut confit en haine les soudards vauriens venus parmi les gueux pour le pillage se trouvaient près des moines qui eurent faim bientôt demanda pour eux de le biscuit et de le hareng: le maître de la barque répondit: qu’ on les jette à la meuse ils mangeront le hareng frais ",
"donna alors à les moines tout ce qu’ il avait de pain et de saucisson pour lui et pour lamme le maître de la barque et les gueux vauriens s’ entredirent: celui-ci est traître il nourrit les moines il faut le dénoncer la barque s’ arrêta dans le havre à le blœmen-key à le quai à les fleurs hommes femmes garçonnets et fillettes accoururent en foule pour voir les moines et s’ entre-disaient les montrant de le doigt ou les menaçant de le poing: voyez là ces maroufles faiseurs de bons dieux menant les corps à les bûchers et les âmes à le feu voyez les tigres gras et les chacals à le bedaine les moines baissaient la tête et n’ osaient parler ",
"les vit de nouveau tremblants nous avons encore faim dirent -ils soudard compatissant mais le patron de la barque qui boit toujours c’ est le sable aride qui mange toujours c’ est le moine ",
"leur alla quérir en ville de le pain de le jambon et un grand pot de bière mangez et buvez dit -il vous êtes nos prisonniers mais je vous sauverai si je puis parole de soldat c’ est parole d’ or pourquoi leur donnes -tu cela ils ne te payeront point dirent les gueux vauriens et s’ entre-parlant bassement ils se coulèrent en l’ oreille ces mots il a promis de les sauver gardons -le bien a l’ aube ils vinrent à la briele ",
"les portes leur ayant été ouvertes un voet-looper courrier alla avertir messire de lumey de leur venue sitôt qu’ il en reçut la nouvelle il vint à le cheval à le peine vêtu et accompagné de quelques cavaliers et piétons armés et put voir de nouveau le farouche amiral vêtu comme fier seigneur vivant en opulence salut dit -il messires moines levez les mains ",
"où est le sang de messieurs d’ egmont et de hoorn vous me montrez patte blanche c’ est bien à le vous un moine nommé léonard répondit: fais de nous ce que tu voudras nous sommes moines personne ne nous réclamera il a bien parlé dit "
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"j’ essayai de me glisser de dessus ses épaules il me retint d’ une main de fer et me dit n’ essaye plus car je t’ attache si tu recommences nous avancions lentement nous mîmes plus d’ une heure à le arriver à le cette forêt car c’ en était une le terrain y était assez doux et uni le commandant me posa à le terre nous nous assîmes à l’ ombre de ces grands arbres qui étaient des palmiers-cocotiers et des palmiers-dattiers ",
"lanternes pendues à des volutes encadrent son portail que protège une grille violette à le pointes dorées surmontées d’ arceaux il y a un petit square devant et de part et d’ autre cafés sont établis c’ est dans celui de droite que véronique rencontra PROPN véronique habitait donc chez georges il lui avait acheté cette robe jaune elle l’ avait portée ou fois ",
"la porte fut enfoncée bougies éclairèrent à la fois l’ appartement a demi penché vers le corps de faustine étendue sur un canapé la tête renversée et pendante les yeux sortant de leurs orbites et la figure sillonnée de traces rouges et bleuâtres le colonel les cheveux hérissés la bouche écumeuse et dans l’ accès de la rage la plus affreuse tenait un genou appuyé sur la poitrine de la jeune femme et de sa main droite contractée par une horrible frénésie il serrait encore tendues et passées autour de le cou de faustine les longues tresses de ses cheveux noirs il achevait de l’ étrangler madame de mont-gray regarda il sembla qu’ elle n’ avait rien se releva: les yeux pleins de feu et de sang il se tourna vers le groupe qui demeurait pétrifié à l’ entrée de l’ appartement le colonel était nu jusques à la ceinture: en ce moment la lumière de les bougies donnait entièrement sur lui un regard de la mère de faustine tomba sur la poitrine de le jeune marié ",
"les années toutes mes années de jeunesse se sont traînées lentes et douloureuses je n’ ai eu moi ni joies ni plaisirs j’ ai perdu mon pauvre père qui est mort de chagrin et je puis le dire à la peine lui aussi a souffert de votre abandon et son cœur a saigné de voir le dédain dont j’ étais l’ objet que voulez -vous ",
"il continue de s’ entraîner tout l’ automne tout l’ hiver et pas seulement à le stade dans la rue sur les routes en forêt dans les champs partout à le point de se faire mal et par n’ importe quel temps il court moins comme un homme que comme une de ces bêtes plus douées que nous pour comme le chemin de chez lui à l’ usine passe par une allée de peupliers il tente un nouveau truc pour voir le premier jour il retient son souffle en marchant jusqu’ à le quatrième peuplier les jours suivants jusqu’ à le cinquième puis à le sixième et ainsi de suite tous les jours jusqu’ à le ce qu’ il parvienne enfin à le bout de l’ allée sans respirer mais une fois qu’ il y est arrivé il s’ évanouit ",
"le peuple gronde la princesse bâille le roi grimace l' arbitre chasse ses doutes d' une voix forte il donne le signal ",
"si tu racontais cette aventure on ne croirait plus à la réalité d’ aucune douleur on maudirait les paroles de le koran et on se garderait de faire un acte de charité de peur d’ être malheureux et de pleurer comme moi toute la vie resta immobile un moment sur la selle ces paroles l’ avaient profondément remué l’ attitude foudroyée ou il voyait jabal qui n’ était pas son ennemi le toucha ",
"après tout reprit -il vous avez dû faire de martin un digne et solide garçon il y avait de l’ étoffe vous n’ avez eu qu’ à le tailler en plein dans cette brave et loyale nature car martin ne mordait à le mal que de le bout de les dents et non pas comme moi à le pleins crocs seulement quoiqu’ il y mordît peu et n’ en mangeât guère le pauvre garçon n’ osait pas en dégoûter les autres –pauvre bamboche dis -je à le claude gérard –comme toi me répondit -il ces mots de bamboche m’ ont touché ",
"de la même entendre par hasard la javanaise j' ai la mémoire qui flanche n' importe quelle chanson qui m' a accompagnée durant cette période me bouleverse il y a une semaine que j' ai commencé ce récit sans aucune certitude de le poursuivre je voulais seulement vérifier mon désir d' écrire là-dessus un désir qui me traversait continuellement à le chaque fois que j' étais en train d' écrire le livre à lequel je travaille depuis ans je résistais sans pouvoir m' empêcher d' y penser ",
"bientôt à le mes chagrins vint s’ en joindre un nouveau ma tante mourut et je restai seul en proie à le tous les déchirements de l’ àme je crus un moment que j’ allais aussi succomber mais la jeunesse mais la ténacité d’ une constitution solide triomphèrent de tout je cédai à les conseils de mes amis qui me parlaient d’ un voyage en italie comme d’ un remède à le tous les maux pour un artiste je partis pendant années que dura mon absence je vis tout ce qu’ on a coutume de voir en italie "
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il l' avait sentie si résolue à le partir qu' il n' insistait plus pour la retenir mais un regret le mordait à le ce point violent qu' il tressaillit irrité contre lui-même c' était stupide à son âge de se laisser ainsi troubler par une enfant qui ne se souciait pas de lui sans un mot il écarta les draperies qui séparaient le grand salon de le foyer sur un fauteuil gisait abandonnée la longue mante de claude il la prit et d' un geste courtois délicatement il la posa sur les épaules qui ne se dérobaient pas | [
"PROPN ne refusait jamais de se laisser servir par un homme de le monde elle le trouvait là dans son rôle avec un accent de prière il demanda: —vous m' accorderez bientôt un rendez -vous pour une séance de musique —bientôt je ne sais il faut que j' aie de les loisirs je vous le ferai savoir à le revoir cette fois elle lui tendait la main dans la sienne une seconde il garda les doigts tièdes où frémissait l' ardente vie une seconde à le peine car tout de suite il sentait la main prisonnière chercher sa liberté il se courba et la baisa puis il dit: l' auto vous attend ",
"l' auto? bien entendu nous ne permettons pas que vous retourniez vers charonne à l' aventure surtout avec le brouillard qu' il fait ce soir —mais je ne veux pas protesta -t-elle irritée elle se révoltait contre cette sollicitude qui heurtait son altière indépendance et moi je veux fit -il aussi impératif qu' elle-même ",
"je vous répète qu' il fait un affreux brouillard il est déjà tard vous nous êtes confiée par exception vous allez vous montrer une petite fille docile et m' obéir ils se regardaient bien en face comme adversaires ",
"elle fâchée sincèrement mais non pas lui car le sourire luisait dans ses prunelles sous les paupières à le demi abaissées; et ce sourire gagnait la bouche sensuelle et volontaire donnant à le visage un charme imprévu elle se taisait les sourcils rapprochés puis elle eut un geste d' épaules —après tout soit comme vous vous voudrez ",
"la chose ne vaut pas l' honneur d' une querelle maintenant je devrais vous remercier mais les bienfaits que l'on subit —dispensent de tout remerciement je suis de votre avis laissons donc de côté voulez -vous cette oiseuse question la prochaine fois je vous promets de vous demander la permission avant de disposer de votre consentement en ces conditions vous me pardonnez et nous faisons la paix je ne veux pas vous laisser partir fâchée un jour où je vous dois tant elle ne répondit pas s' il l' avait regardée il eût été frappé de l' étrange expression qu' avaient ses yeux mais il ouvrait la porte devant elle ",
"a travers le vaste vestibule il la conduisit jusqu' à le seuil il interrogea: la voiture de mlle suzore est avancée —oui monsieur le comte —alors mademoiselle je vous laisse en vous présentant mes respectueux hommages les yeux vifs l' enveloppaient toute et ils n' étaient certes pas aussi respectueux que les hommages peut-être sans qu' il en eût conscience ",
"mais en lui grondait si follement le regret de ne pouvoir la saisir et l' emporter comme une proie précieuse devant le perron le valet de pied tenait la portière ouverte raymond de ryeux alors s' inclina une dernière fois elle eut un signe de tête dans l' ombre ses yeux avaient la même expression—ardente et mystérieuse puis la voiture s' ébranla s' enfonçant dans la nuit aussitôt elle eut un soupir d' allégement comme si un poids tombait à le terre qui trop longtemps s' était appesanti sur ses épaules elle se retrouvait seule enfin! enfin ses lèvres frémissantes articulèrent le mot ",
"une seconde elle ferma les yeux comme si elle eût voulu ainsi se reprendre mieux regarder en elle ou elle entendait bourdonner le sourd tumulte de ses pensées et de ses impressions mais elle les rouvrit aussitôt une odeur fraîche de fleurs dominait dans la voiture close la senteur de cuir de les coussins l' indéfinissable parfum de cigare et de chypre qu' elle connaissait bien maintenant elle regarda près d' elle dans un panier de jonc il y avait une brassée d' admirables fleurs violettes sombres et pâles violettes de parme lilas roses tubéreuses ",
"non pas serrées en ces gerbes banales qu' elle détestait mais abandonnées en pleine liberté comme si à l' instant elles venaient d' être enlevées à la tige natale PROPN se souvint une fois elle avait dit à le raymond de ryeux qu' ainsi seulement elle aimait à le recevoir de les fleurs un obscur tressaillement l' ébranla pareil à un choc; et dans l' ombre sa bouche eut un bizarre sourire "
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"la voûte plombée de nuages sombres qui pesait opaque naguère sur sa tête s’ était déchirée en endroits à le travers de lesquels apparaissaient des lambeaux de ciel bleu cendré et les éclairs qui jusque-là n’ avaient cessé de la sillonner s’ étaient éteints un à un comme des lampes devenues inutiles les torches de son fils avaient sans nul doute engagé satan à le faire de les économies d’ éclairage s’ écria jusqu’ à le présent mon cher hôte malgré tout ce qui se passe de merveilleux autour de moi je n’ ai pu croire à ce rôle de fils de le diable que vous jouez si bien mais me voici contraint de reconnaître que vous devez être décidément un personnage surnaturel quand on commande à l’ orage et qu’ on disperse les nuées de le ciel en quelques secondes il faut être le diable ou tout à le moins son fils n’ est -ce pas –justement ",
"je me suis raccordée à les hommes à les femmes à les objets et à les images qui ont construit la personne que je suis paris il n’ y avait aucun intrus aucun jeu de rôle aucune image qui s’ interposait il n’ y avait aucune force ou soumission aucune mise en scène ou décor aucun secret nous jouissions de l’ une et de l’ autre ensemble et subjuguées à le chaque fois je me demandais s’ il était possible d’ en faire le récit s’ il existait des mots une narration de le plaisir ou si la jouissance échappait à le langage parce qu’ elle était un abandon de tout ",
"a mesure que ses pas l’ éloignent de la zone dangereuse il se retient de se retourner de céder à le cette ivresse joyeuse qui submerge ses dernières réticences ses robustes chaussures qui se jouent des flaques d’ eau lui semblent des bottes de lieues la valise ne pèse plus à le bout de son bras il aura tout le temps de lire maintenant et ne regrette plus de l’ avoir si abondamment chargée il jette enfin un regard derrière lui personne ne le suit et sous la protection de les puissants remparts de le château de les ducs il s’ autorise sa première grande respiration d’ homme libre ",
"suivait l’ adresse.cela lui parut une réponse originale elle n’ est pas sotte se dit -il c’ est ce que je redoute le plus chez ces femmes-là j’ irai!xixa heures georges sonnait à le premier étage de le numéro de la place de la madeleine une soubrette à la mine chiffonnée et à le nez retroussé traditionnel lui ouvrit et lui demanda son nom! PROPN donna sa carte et fut introduit aussitôt tel était le nom de la femme chez qui était georges ",
"le riant enclos des morts qui la précédait formait un contraste harmonieux avec l’ aridité de les grèves voisines les poumons irrités par la brise âpre qui soufflait de la manche éprouvaient une sensation délicieuse à le respirer un air plus doux et le regard surtout se reposait avec délices sur l’ herbe verte qui croissait drue sur les tombeaux rustiques les jeunes garçons entrèrent en se signant et se mirent un instant à le genoux sur les dalles pendant que PROPN courait vers sa mère et sa sœur agenouillées dans un banc l’ entrée de ses fils avait annoncé à l’ avance à le mme eugénie que sa présence était nécessaire le colonel ayant été rappelé à le coutances elle portait seule le poids très-lourd de l’ autorité absolue et responsable ",
"examinant les conditions dans lesquelles cléopâtre reine d’ égypte a mis fin à ses jours je suis frappé par le contact de ces éléments d’ une part le serpent meurtrier symbole mâle par excellence d’ autre part les figues sous lesquelles il est dissimulé image courante de l’ organe féminin sans chercher à le y voir autre chose qu’ une coïncidence je ne puis m’ empêcher de noter avec quelle exactitude cette rencontre de symboles répond à le ce qui est pour moi le sens profond de le suicide devenir à la fois soi et l’ autre mâle et femelle sujet et objet ce qui est tué et ce qui tue seule possibilité de communion avec soi-même si je pense à l’ amour absolu cette conjonction non de êtres ou d’ un être et de le monde mais bien plutôt de grands mots il me semble qu’ il ne saurait s’ acquérir que moyennant une expiation pareille à le celle de prométhée puni d’ avoir volé le feu châtiment qu’ on s’ inflige afin d’ avoir le droit de s’ aimer trop soi-même telle apparaît donc en dernière analyse la signification de le suicide et si l’on considère maintenant non p",
"j’ affirmais toujours plus ma haine des homosexuels pour mettre à le distance les soupçons je devais être en classe de troisième peu avant la fin de le collège il y avait un autre garçon plus efféminé encore que moi qui était surnommé la tanche je le haïssais de ne pas partager ma souffrance de ne pas chercher à la partager ne pas essayer d’ entrer en contact avec moi se mêlait pourtant à le cette haine un sentiment de proximité d’ avoir enfin près de moi quelqu’un qui me ressemblait ",
"mais je ne suis pas maladroit non plus et je me débarrasse de le chien d’ abord le dogue arrivait à une courte distance de les jeunes gens la détonation de le revolver se fit entendre l’ animal s’ écroula et se mit à le râler .à la vue de ceux qu’ elle poursuivait brunhilde avait fait bondir son cheval en quelques minutes elle était près de le corps de son chien agité des soubresauts de l’ agonie .sa voix s’ éleva frémissante de rage et de haine –je vous tiens vous ne m’ échapperez pas à le toi d’ abord cyrille elle étendit la main le canon d’ un revolver brilla sous la faible clarté de la lune ",
"le changement déjà amené par ce séjour d’ un an à la pension bardier s’ accentuait subitement car devant cette pauvre femme dont la vie s’ était écoulée terne et inutile à le tous dans l’ oubli de ses devoirs envers dieu et envers le prochain et qu’ une mort subite faisait disparaître sans préparation devant son juge j’ avais cette fois tout à le fait compris la grande loi de la vie prière travail et dévouement .le lendemain de les funérailles philomène apporta une dépêche à le mmebardier qui travaillait avec moi dans ma chambre elle était de mon tuteur il se trouvait à le constantinople et annonçait son départ immédiat pour la PROPN –mais est -ce que vous allez me quitter quand il sera arrive demandai -je à le mmebardier ",
"alors pour un instant elle se sentait emportée dans un rêve de bonheur que venait troubler bientôt le cri de sa conscience .quand une fois levée elle jeta un coup d’ œil sur la glace elle vit son visage fatigué pâli et ses yeux entourés d’ un léger cercle noirâtre –si je n’ allais pas cette après-midi chez les viannes songea -t-elle en passant la main sur son front où demeurait un point douloureux je dirais à le emmanuelle que j’ ai mal à la tête ce qui est bien exact .dans cette pensée elle descendit pour avertir sa cousine afin d’ envoyer gertrude chez mme viannes qui donnait aujourd’hui une petite réunion dans son jardin comme elle passait dans le vestibule une porte s’ ouvrit rudolph s’ avança vivement vers elle ...–ma petite fiancée vous voilà enfin! il prenait la main que dans son émoi elle ne songeait même pas à le lui tendre et l’ effleurait de ses lèvres "
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par contre un grand vieillard coiffé d’ un chapeau de paille se balance dans un fauteuil à le bascule le siège et l’ asthme de le vieux produisent un bruit qui se marie aimablement avec le zonzon de le ventilo le type que je vous cause est grand d’ une maigreur qui filerait des complexes à un cintre à le habit et complètement blanc sa tronche aérodynamique évoque le pithécanthrope de java il a des pommettes aussi saillantes que clous plantés dans un mur et ses joues sont si concaves que son râtelier ne tient pas dans sa bouche | [
"ce mec-la doit avoir un sacré carat s’ il a vraiment l’ âge de ses artères m’ est avis qu’ on a construit son hôtel autour de lui il y a ou siècles bérurier le vaillant est en train de lui raconter sa vie ardente je voudrais un cuarto explique -t-il car dans l’ avion le mahousse a potassé son lexique espago ",
"bano demande le fossile sans rouvrir ses châsses je vous en prie rouscaille bérurier à qui le premier mot de la question paraît péjoratif mais l’ autre réitère bano ",
"minute papillon tranche le mastar en déballant son dictionnaire il le feuillette en s’ humectant l’ index puis finit par déclarer cependant que l’ autre continue de se balancer faiblement pas besoin de bano j’ ai pris un bain l’ été dernier à le etretat où que j’ étais été pêcher le crabe le vioque lui répond que ç a tombe bien vu que dans son établissement il n’ existe qu’ une salle de bains et que celle-ci est en réparation depuis en soupirant cet échantillon de le début de le quaternaire s’ arrache à le son fauteuil lequel continue de se balancer tout seul ",
"quand il marche on dirait un cheval à le roulettes qui se baladerait sur un sol jonché de feuilles mortes en craquant il contourne son rade et s’ empare d’ un grand livre à les feuillets déchiquetés pasaporte demanda -t-il après avoir ôté son dentier afin de donner de la souplesse à le son élocution PROPN lui tend son carnet de tronche ",
"le vioque l’ examine puis il décroche une clé à un tableau et la tend à le béru ronds de fumée la journée annonce le débris le gros douille et prend sa clé quel étage pépère demande -t-il ",
"primera le gros se tourne alors vers moi il me sourit et pendant un quart de dixième de seconde je me demande s’ il m’ a reconnu car il paraît se concentrer vous z’ étiez pas dans le coucou t’ t’ à l’ heure demande -t-il ",
"effectivement je fais en prenant un petit accent vaudois pas piqué des verres de montre et je me présente jean de lausanne et moi alexandre-benoît bérurier de paris france on se serre la louche drôle de taule hein ",
"c’ t’ un pays arriéré on se croirait en corrèze ayant dit le gros disparaît dans l’ escadrin avec son balluchon je me félicite d’ avoir mis des verres de contact qui changent la couleur de mes yeux et d’ avoir décoloré mes sourcils si le gravos ne m’ a pas reconnu c’ est que je suis réellement méconnaissable a mon tour j’ achète une piaule à le marchand de sommeil et je monte ",
"ma carrée est à le portes de celle de le gros bonne affaire un quart d’ heure plus tard le mahousse quitte l’ hôtel quinquina il s’ est mis à la mode de le pays à le savoir il a tombé la vestouze faut le voir déambuler dans la calle qui est la rue de notre auberge le gros "
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"il est joli homme je ne dis pas et il est amusant quand il chante mais il est panné vois -tu et il n’ a pas que toi! un de ces jours il faudra bien qu’ il te lâche et tu ferais mieux –de quoi qu’ est -ce qui serait mieux –d’ avoir un mari pour de bon quand ç a ne serait qu’ un ouvrier j’ en sais plus d’ un dans le quartier qui en tiendrait pour toi si tu voulais ",
"en effet connaissait trop bien toutes les nuances de son caractère tous les plis de son visage pour n’ avoir pas pénétré avant lui-même peut-être ce qu’ il éprouvait auprès de sarah ce fut pour elle le dernier coup; car en dépit de sa bonté de son dévouement et de sa raison elle aimait toujours olivier comme à les premiers jours ses manières avec lui avaient pris cette dignité que le temps qui sanctifie les affections devait nécessairement apporter mais le cœur de cette femme infortunée était aussi jeune que celui de sarah ",
"valnoir s’ était adossé à l’ arbre et le regardait faire sans paraître avoir conscience\\n' de ce qui se passait le robuste bossu déployait une telle ardeur dans son opération qu’ en moins de minutes il eut creusé un trou d’ une certaine profondeur à le mesure qu’ il avançait le sol offrait une plus grande résistance et ce changement rassurait sur l’ issue de l’ entreprise sous l’ influence de cette idée sans doute il s’ arrêta s’ essuya le front et de la fosse en disant: –à ton tour cher ami tes lubies doivent être passées et nous n’ avons pas de temps perdre ",
"elle monta raide dans ses jupes l’ air important en bas la blanchisseuse continua à le tourner son potage des pâtes d’ italie sans dire un mot la société brusquement sérieuse attendait avec solennité.ce fut madame qui reparut la première elle avait fait le tour par la rue pour donner plus de pompe à la réconciliation elle tint de la main la porte de la boutique grande ouverte tandis que madame lorilleux en robe de soie s’ arrêtait sur le seuil ",
"l’ eau n’ a toujours pas de contours précis des masses noires qui sont des nuées d’ orages traînant sur le lac simulent et là de les rives proches nous voyons surgir des fantômes de montagnes des fantômes de forêts de vagues étoiles embuées aussi comme était le soleil se dégagent enfin des brumes pour nous conduire le pilote croit s’ y reconnaître et nous continuons notre marche à le toute vitesse une secousse violente ",
"abandonner cette combinaison et en chercher une autre moins lucrative peut-être mais aussi moins périlleuse ne vas -tu pas te piquer à le jeu ce serait par ma foi! de la vanité bien placée tu as voulu mordre un morceau il est trop dur n’ est -ce pas abandonne -le; à t’ obstiner tu te casserais les dents nous avons tâté ces gens ce sont des lutteurs au-dessus de nos forces; laissons-les ",
"–un taxi à le pas question vous serez rendue dans minutes .le chauffeur monta à l’ arrière avec les valises tandis qu’ elle s’ asseyait sur le siège avant et que son compagnon prenait la place de le conducteur –c’ est heureux pour moi que je vous aie trouvé dit -elle avec gratitude .il laissa glisser vers elle un rapide regard –on ne vous attendait pas là-bas aujourd’hui –non dit -elle brièvement .la route était sinueuse tout juste assez large pour laisser passer la voiture que le pilote menait avec une remarquable adresse auto roulait dans un bois de chênes verts et de hêtres à le feuillage doré ",
"non pourtant non ce n\\ était pas lui elle en serait souvenue venait d\\' éteindre la musique elle entendit encore des pas des grognements une porte qui claquait une deuxième et puis plus rien le silence elle avait une envie pressante mais attendit encore un moment attentive à le moindre bruit et déjà épuisée à l\\' idée de bouger sa pauvre carcasse elle poussa les draps et souleva l\\ qui lui sembla peser aussi lourd qu\\' un âne mort ",
"cependant un observateur examinant les choses de plus près aurait vu que m.cœur avait un autre but que de faire heures durant ce long tour d’ écureuil qui réjouit quotidiennement notre peuple fashionable il y avait une voiture ou plutôt des dames car la voiture pouvait changer; les dames appartenaient à la plus riche couche sociale et à la plus noble il y avait donc des dames dames toutes souverainement belles une princesse et une comtesse la comtesse femme de ans ou un peu plus la princesse jeune fille de ans quand m.cœur avait aperçu de loin ces dames il mettait son cheval à le pas et suivait souvent à une large distance comme s’ il eût eu frayeur d’ être remarqué ",
"certains en étaient encore à le découvrir ce que cette guerre avait eu d\\' impitoyable on entendait parfois dans le silence le sifflement respiratoire d\\' un de nos camarades blessé de intérieur par les gaz.je prenais ̊t à la musique et je n\\ hésitais pas à échanger une place bouffe contre une place de concert décembre on donna le requiem de fauré à le thé‚tre de les champs-...lysées.weil avait décliné invitation et nous n\\' étions que à le occuper les chaises réservées à les grands blessés je reconnus mon voisin qui était àma connaissance le seul à le avoir perdu simultanément les oreilles lors d\\' une déflagration nous avions partagé la même chambre pendant été lui murmurai quelques mots sans attendre de réponse car je me souvenais qu\\ il avait également perdu l\\ usage de la parole il parvint malgré tout à le sourire et à le me montrer la joie qu\\ il avait de me revoir "
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et déjà sa main d’ étrangleur courait à le petit galop le long de le comptoir escaladait la colonne en haut le chat dormait toujours le ventre soulevé d’ une respiration égale l’ œil clos l’ allure bénigne tous les regards suivaient les gestes de bœuf amusés déjà les doigts en croc avaient gravi la queue ils couraient délicatement sur les poils de l’ échine cherchant l’ attache de la nuque | [
"et tout d’ un coup ils enlevèrent la bête haut dans l’ air par cette prise de fourrure qui ne blesse point les chats les suspend inoffensifs à les mains de les commères bœuf pivota sur ses talons et fit face à les buveurs de son poing gauche le chat dépendait mollement sans crainte avec une légère nervosité de réveil qui détirait tout le corps allongeait voluptueusement les pattes il n’ acheva pas sa détente d’ une secousse foudroyante le maître nageur le ramena devant lui à le hauteur de ceinture ",
"dans sa main droite il saisit la tête à le pleine main; et sur l’ axe fixe de son poignet tourna les doigts comme pour ouvrir une porte on entendit le grincement aigre d’ un gond mal graissé l’ angora n’ eut pas le temps de crisper la défense de ses griffes il s’ allongea sans crier avec une pesanteur désossée les bouches s’ ouvraient pour un éclat de rire formidable mais d’ un mot bœuf imposa silence ",
"–taisez -vous tonnerre il venait d’ entendre la patronne dans l’ escalier avec beaucoup de sang-froid le soldat suspendit l’ angora dans son dos la tête et les pattes serrées par le ceinturon bœuf reçut en souriant la bouteille souillée de poussière; à le reculons il la porta jusque sur la table ",
"on s’ était levé pour trinquer le cacheté» ne fit qu’ une tournée puis comme on avait juste le temps de rentrer à la caserne on prit congé très poliment sur le seuil bœuf se retourna et par cynisme comme s’ il voulait dire adieu à l’ angora il imita le miaulement d’ un chat qu’ on pince les yeux de la patronne se levèrent sur la colonne ",
"elle vit que la bête n’ était plus là mais elle ne s’ inquiéta pas et répondit: –allez toujours loulou connaît les soldats il ne viendra pas à le votre caresse l’ angora attendit jours dans une marinade les honneurs de le civet il fut apprêté par une dame de lavoir une amie de bœuf ",
"et popinel qui d’ abord avait rechigné à le cette chair blanche finit par se régaler en compagnie à le retour de le banquet comme on passait devant l’ ancien logis de la bête le maît’ nageur eut une idée perverse –si on allait un peu chez l’ ogresse pour lui demander des nouvelles de son chat? PROPN nous paiera bien encore un tour de cacheté» ils entrèrent la patronne était seule avec la colonne vide à le côté d’ elle ",
"quand elle eut versé bœuf demanda: –je n’ vois pas loulou à ce soir aussitôt les traits de la bonne femme se contractèrent ses yeux se remplirent de larmes –on m’l’ a pris on m’l’ a tué personne n’ l’ a vu depuis vous monsieur bœuf dit le maît’nageur avec un étonnement hypocrite et qui que vous soupçonnez –des artilleurs qui sont venus boire après vous si jamais j’ les revois et la femme ajouta fonda en larmes: –une bête que j’ aimais comme un enfant! –y a des gens qui n’ ont vraiment pas d’ cœur dit bœuf ",
"mon train était manqué je sortis de la gare pour chercher dans les environs un abri plus chaud que la salle d’ attente de l’ autre côté de le boulevard un café populaire m’ attirait par les inscriptions peintes sur ses vitres vapeur demi-vapeur bitter havrais cidre pur sang de la vallée d’ auge je poussai la porte derrière un tapage infernal s’ élevait ",
"une douzaine de soldats des lignards sans armes en tenue de permission étaient venus échouer là pleins d’ eau-de-vie et de cidre pour espérer jusqu’ à l’ heure de le train ils tournaient autour d’ un billard les jambes vacillantes un vague défi dans les yeux le drap vert apparaissait tout étoilé de leurs coups de queue des cris sauvages saluaient chaque manque de touche ils accroissaient les ivresses "
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"une voix secrète lui disait ces malheureux le sont moins que octave s’ acquitta avec une indifférence admirable de ce que la civilisation moderne a entassé de démarches sottes pour gâter un beau jour le mariage se fit .profitant d’ un usage qui commence à s’ établir octave partit aussitôt avec armance pour la terre de malivert située en dauphine et dans le fait il la conduisit à le marseille la il lui apprit qu’ il avait fait vœu d’ aller montrer en grèce que malgré son dégoût pour les manières militaires il pouvait manier une épée armance était si heureuse depuis son mariage qu’ elle consentit sans désespoir à le cette séparation momentanée octave lui-même ne pouvant se dissimuler le bonheur d’ armance eut la faiblesse bien grande à ses yeux de retarder son départ de jours qu’ il employa à le visiter avec elle la sainte baume le château et les environs de PROPN ",
"PROPN photographie l’ enfance plus que les enfants et de cela provient la nostalgie claire pense à le dire cela à le formuler aurait su. mais elle le dit avec maladresse avec hésitation c’ est exactement dit antoine c’ est ce que j’ essaie de faire ",
"mais PROPN avait vu le geste et il étendit vivement le bras pour amortir le coup lever la main sur une femme dit -il —ce n' est pas une femme répondit hors de lui c' est une prostituée sur la ̂chete il n' avait pas achevé ces mots que PROPN lui avait lancé la chaîne à le visage ",
"toutefois marengo ne se trompait pas à le cette bonne humeur apparente il connaissait trop bien jacques –c’ est le feu qui couve se disait un peu plus tôt un peu plus tard la flamme se fera jour jacques à le vrai dire s’ agitait dans le vide il ne voulait ni retourner chez son père ni tenter de voir rené ",
"oui ce sera bien pour ces gens-là qui ne peuvent être difficiles à le moins ils ne gêneront personne –et mon frère sera satisfait ajouta PROPN hector en se levant .sa haute taille maigre restée souple se dressa dans la lumière répandue par le couchant qui éclairait son front chauve sa mince figure à les traits creusés à le teint jaunâtre ses yeux clairs à les paupières flétries dont l’ une retombait constamment accentuant ainsi l’ expression habituellement sardonique le froid cynisme de cette physionomie approchant de son neveu PROPN lui prit le bras en demandant –vous rendrez -vous à le désir de votre oncle harold –mais oui dans quelque temps ",
"c’ était à le cause de cela qu’ il était haïssable et qu’ il fallait l’ éliminer à le cause de le maléfice qu’ il traînait derrière lui comme une casserole à le cul d’ un chien enragé pour qu’ il cesse son manège de mort pour que plus personne n’ ait à le souffrir comme j’ avais souffert pour qu’ enfin les innocents ne pâtissent plus de sa haine activiste le soir tombait sur les prébendes où des oiseaux pépiaient d’ harmonie la certaine grisaille qui avait régné toute la journée s’ était évanouie avec le crépuscule calme de province sentait un peu le terreau et beaucoup l’ herbe coupée sans doute que les jardiniers municipaux avaient passé la tondeuse sur les pelouses allant de temps en temps se rafraîchir la gorge dans le kiosque à le musique ",
"je ne sais pas s’ il lui a parlé de rachel elle a sans doute décidé de lui donner mon nom en entendant sa souffrance ne me choque pas à le contraire a n’ explique pas que d’ autres m’ aient appelé par la suite.ça se déroulait toujours de la même manière une voix appelait sur mon cellulaire tard le soir ou tôt le matin elle demandait à me rencontrer en tête-à-tête et donnait la phrase rituelle en souvenir d’ andré me rendais à l’ adresse indiquée et là je rencontrais un homme parfois seul parfois avec une autre personne de son âge ou plus jeune ",
"la porte fut ouverte par didier qui se trouvait seul chez lui comme il était nécessaire vous lui aviez donné congé ce jour-là monsieur le directeur l’ amant bondit sur didier et l’ étrangla puis il le pendit à la fenêtre et s’ en alla l’ affaire devenait admirable un suicide était bien préférable pour vous à un assassinat! ",
"des cheveux courts un peu crépus à le reflets métalliques comme eût été un toupet de paille de fer large poitrine qui s’ élevait et s’ abaissait avec des mouvements de soufflet de forge des bras des mains des jambes dignes de le tronc pas de moustaches pas de favoris une large barbiche à l’ américaine qui laissait voir les attaches de la mâchoire dont les masséters devaient posséder une puissance formidable .tel était le portrait de l’ homme extraordinaire que reproduisirent tous les journaux de l’ union à la date de le juin le lendemain de le jour où ce personnage fit son apparition sensationnelle à la séance de le weldon-institut de philadelphie et c’ était ce robur-le-conquérant qui venait de se révéler à le moi en me jetant son nom retentissant comme une menace et dans l’ enceinte même de le great-eyry !...il est nécessaire de rappeler succinctement les faits qui attirèrent sur ledit robur l’ attention de tout le pays d’ eux découlent les conséquences de cette prodigieuse aventure dont le dénouement était en dehors de les prévisions humaines .dans la s",
"la pédicure de le rez-de-chaussée aurait aussi bien pu être tireuse de cartes avec son visage très pâle mangé par des yeux noirs presque hypnotiques —pourquoi la police je n’ ai rien fait de mal dans ma vie demandez à le ma cliente que je soigne depuis ans —quelqu’un est mort dans la maison "
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beaucoup de distinction d’ intelligence et de bonté le prince à le contraire le masque dur l’ air irrité et cruel paraissait supporter à le peine notre présence il nous semblait que tout le temps son père fût obligé de le calmer d’ un regard tendre et suppliant d’ une parole douce prononcée à le voix basse ou bien d’ une main caressante qui prenait la sienne pour la reposer sur la petite table et l’ y maintenir qui dira les drames intimes peut-être entre ces fétiches soyeux l’ un rouge et l’ autre jaune l’ empereur dont la physionomie s’ ouvrait de plus en plus interrogea l’ amiral sur la guerre de chine que nous venions de finir sur nos armements nos cuirassés nos torpilleurs et après une audience très prolongée qui semblait l’ intéresser nous congédia d’ un salut courtois | [
"il y eut ensuite dans une salle toute neuve et quelconque bâtie spécialement pour les réceptions d’ européens un grand dîner offert à le notre amiral et à ses officiers à le ministre de PROPN et à les attachés de sa légation tous les vins tous les plats de chez nous apportés ici à le grands frais; un dîner qui eût été de mise à l’ élysée la seule note exotique donnée par les hauts bonnets étranges de quelques personnages de cour que le souverain redevenu invisible avait délégués pour s’ asseoir presque silencieusement parmi nous mais nous savions que dans la soirée le corps de ballet de l’ empereur devait danser pour nous distraire et c’ était une attente si amusante en plein air par la belle nuit douce on nous servit de le café des liqueurs des cigares sur une vaste estrade improvisée recouverte de tapis européens tout neufs et de draperies clouées de frais ",
"à le milieu de nos petites tables un large cercle restait vide sans doute pour ces danseuses attendues mais qui ne paraissaient point la musique de notre escadre amenée par l’ amiral pour distraire un moment le vieux souverain jouait bruyamment je ne sais quelle banalité comme les cloches de corneville ou la mascotte et on se serait cru à le quelque fête foraine n’ importe où excepté dans le palais haut muré d’ un empereur de séoul mais que finit la musiquette sautillante un orchestre coréen que l’on ne voyait pas préluda sans transition l’ air s’ emplit de beuglements sinistres poussés par des trompes à le timbre grave que des tam-tam en différents tons accompagnaient de leur fracas ",
"c’ était brusque imprévu déroutant mais si lugubre à le entendre que l’on frissonnait plutôt que d’ avoir envie de sourire et durant la première minute de saisissement énormes tigres sortis comme d’ une trappe avaient bondi à le milieu de nous dans le cercle vide réservé à les danseurs tigres rayés de mongolie beaucoup plus grands que nature des monstres artificiels en peluche noire et jaune mus chacun intérieurement par hommes dont les jambes simulaient des pattes griffues leurs grosses têtes rondes à les yeux louches à les crinières en chenille de soie étaient interprétées avec cette science de le grimaçant et de le féroce avec cet art transcendant de le rictus qui est spécial à les gens d’ extrême asie l’ orchestre leur jouait quelque chose de triste et de sauvage qui ne ressemblait à le rien de connu mais où l’on distinguait peu à le peu d’ habiles harmonies ",
"et eux les tigres dansaient en mesure une danse d’ ours en dandolinant leur visage de férocité souriante des acrobates parurent après étonnamment trapus avec des cous de taureau leurs robes de mousseline blanche laissant transparaître les saillies de leurs muscles épais quand ils eurent fait des tours ils se mirent en cercle pour chanter: des petites voix d’ oiseau ou de cigale des trilles sans fin exécutés à l’ unisson avec un ensemble parfait et une virtuosité rare sur des notes extra-hautes de loin cela devait ressembler à le bruissement joyeux que font les insectes dans les foins les beaux soirs d’ été on nous apprit que c’ étaient des sous-officiers de la garde qui pour la circonstance s’ étaient mis en civil ",
"des serviteurs apportèrent ensuite des gerbes de pivoines artificielles d’ une grosseur invraisemblable d’ autres vinrent poser un petit arc de triomphe en carton peint; et c’ étaient les accessoires de les danseuses tant désirées qui enfin parurent une douzaine de petites personnes si drôles mièvres pâlottes avec des airs si pudiques dans leurs robes longues de minuscules figures plates des yeux bridés à le ne plus pouvoir s’ ouvrir d’ invraisemblables édifices de cheveux en torsade représentant pour chacune la toison d’ une douzaine de femmes normales et des petits chapeaux bergère posés là-dessus quelque chose de notre xviii siècle français se retrouvait dans ces atours d’ une mode infiniment plus ancienne elles avaient un faux air de poupées louis xvi ",
"jamais sous de tels aspects on n’ aurait imaginé des danseuses asiatiques mais en corée tout est saugrenu impossible à le prévoir les yeux baissés le visage inexpressif elles exécutèrent d’ abord une sorte de pas tragique en brandissant des coutelas dans leurs mains frêles ensuite ôtant leur petit chapeau rococo elles firent un interminable jeu d’ une puérilité niaise l’ une après l’ autre avec des gestes mous et alanguis elles venaient jeter une balle légère qui devait traverser le gentil portique de carton par un trou percé dans la frise ",
"lorsque la balle passait bien les autres poupées avec grâces prétentieuses s’ empressaient à le planter une pivoine monstre comme récompense dans les faux cheveux de l’ adroite petite personne si à le contraire la balle ne passait pas la coupable était punie d’ une croix noire que l’ une de ses compagnes venait lui tracer à l’ encre de chine sur la joue avec force mignardises a la fin toutes étaient barbouillées et toutes avaient par-dessus l’ extravagant chignon un édifice de fleurs c’ était lassant hypnotisant la continuelle répétition de les mêmes poses maniérées et des mêmes lenteurs voulues à le son de cette musique coréenne non plus terrible et hurlante comme tout à l’ heure pour la danse de les tigres mais mystérieusement tranquille triste sans être plaintive comme exprimant la résignation à l’ immense ennui de la vie c’ était lassant et malgré soi on regardait on écoutait on subissait un peu de fascination ",
"il y avait de l’ élégance dans tout cela de le rythme et de l’ art lointain le lendemain nous quittâmes tous ensemble pour rejoindre l’ escadre chargés de présents par l’ empereur: quantité de paquets soigneusement enveloppés de papier de riz et portant notre nom en coréen pour chacun de nous un coffret en acier niellé d’ argent et un autre en marbre vert des stores d’ une finesse exquise des pièces de rabane et des peintures sur soie blanche signées d’ artistes connus dans le pays combien de temps encore subsistera l’ étrange corée a peine vient -elle de secouer le joug débonnaire de la chine voici que des menaces de tous côtés l’ entourent: le japon la convoite comme une proie facile à le portée de la main; et de le côté de le nord la russie s’ approche à le grands pas à le travers les steppes sibériens et les plaines de mandchourie le vieil empereur longtemps momifié commence de s’ éveiller dans l’ effarement a se sentir de jour en jour plus enserré par la douce civilisation de le genre occidental ",
"il veut des chemins de fer des usines qui fument et vite il arme des soldats il fait venir des fusils des canons toutes ces jolies choses que nous avons nous-mêmes pour tuer vite et loin chapitre mois ont passé j’ ai revu l’ immense pékin de ruines et de poussière j’ ai fait ma longue chevauchée à les tombeaux de les tsin j’ ai visité l’ empereur de séoul et sa vieille cour maintenant je reviens et les voici qui reparaissent les gentils îlots annonciateurs de le japon "
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"il n’ y a pas de quoi te fâcher reprit l’ oncle je suis toujours enchanté de recevoir des visites tu me désennuies; aussi je bénis secrètement les déboires qui t’ amènent ici —eh bien mon cher oncle fit notre diplomate en prenant comme on dit le taureau par les cornes voici une belle occasion de remercier la providence fit l’ oncle en dressant l’ oreille si elle est trop belle je ne bénirai rien de le tout ",
"l' amour est comme toutes les choses de la vie il veut de la diversité le regard la bouche l' oreille se fatiguent de le même paysage de le même mets de la même chanson l' amour est ainsi et il n' est pas réfractaire à les variations à les articles additionnels comme on dit à la chambre que ses fervents savent introduire par leur science par leur curiosité dans ses lois habituelles et générales la marquise se tut et contempla l' abbé qui les mains croisées sur sa ceinture les yeux obstinément fixés sur un dessin de le tapis ��tait immobile et muet cette attitude encore l' impatienta et elle se fit moqueuse: eh bien l' abbé j' ai terminé ma leçon ",
"certes elle était là vivante devant lui dans toute la fleur de ses ans alors il s’ abîmait dans ses regrets et s’ étonnait cependant de ne ressaisir sa femme qu’ en ces jours lointains de jeunesse et d’ amour comme s’ ils fussent les seuls qui dussent surnager de leur intimité si heureuse et si complète il eut la curiosité triste et pieuse d’ ouvrir le secrétaire afin de voir si madame de breslac n’ avait point formulé quelques volontés qu’ il dût accomplir il ne trouva d’ abord que quelques papiers insignifiants ou des souvenirs qui étaient chers à le cœur d’ une mère l’ image de la première communion de jacques ses bulletins de collège son diplôme de bachelier une miniature qui le représentait enfant une autre qui était le portrait de rené ces têtes prises à le même âge l’ une brune et l’ autre blonde étaient charmantes ne se ressemblaient pas ",
"cette capture avait été faite avec une si surprenante dextérité que m.montbrichard entraîné dans l’ épaisseur de le bois n’ eut que le temps d’ apercevoir qui rugissant et furieux aveuglé par le sang saisissait les chasseurs de sa trompe les lançait en l’ air et envoyait leurs corps s’ aplatir sur la paroi marmoréenne de le précipice chapitre m.montbrichard voyagea une partie de la journée avec une vélocité surprenante les porteurs couraient sans s’ arrêter de le même pas égal et agitaient continuellement un bâton garni d’ anneaux dont le bruit est destiné à le mettre en fuite les serpents à le sonnettes comme le vieillard ne cessait de protester en langue tamoule et menaçait ses ravisseurs de la vengeance de le gouvernement français si on lui causait le moindre dommage un de les cavaliers de l’ escorte s’ approcha bâillonna le prisonnier et lui banda les yeux avec des châles de soie furieux à le demi suffoqué m.montbrichard ne tarda pas à s’ évanouir ",
"de le coup la dame se tait un frisson la parcourt depuis la chaufferie jusqu’ à le vase d’ expansion on est obligé de lui faire respirer une de ses natures mortes à la crème d’ anchois pour la ranimer les cameramen en profitent pour passer à la rubrique suivante c’ est une vraie bouffée de fraîcheur les petites bretonnes à la quenouille de bois une apothéose ",
"d’ habitude quand un drame comme celui-ci se produit dans une famille on trouve tout le monde près de le corps des gens qui pleurent d’ autres qui expliquent qui parlent plutôt trop dans ce cas ci il m’ a fallu tout un temps pour apprendre que les hommes n’ étaient pas seuls dans la maison —vous avez vu les autres la femme la femme d’ armand celui qui vous a téléphoné c’ est bien cela? —oui à un moment donné j’ ai entendu un frôlement dans le corridor j’ ai ouvert la porte et je l’ ai trouvée derrière elle avait le même air fatigué que son mari ",
"ils trouvaient toujours des prétextes pour laisser leurs femmes en plan et nocer avec des le mot pouffiasses lui vint à les lèvres mais il ne le prononça pas par convenance et dit simplement des vilaines filles ils ne se gênaient guère pour donner des coups de canif dans le contrat et quand les femmes faisaient de même est -ce qu’ elles n’ avaient pas fois raison c’ était un prêté pour un rendu il s’ animait parlait avec entrain entassait les raisonnements citait des noms des exemples parbleu il n’ était pas plus rigoriste qu’ un autre il admettait bien les escapades par hasard une fois en passant mais il y avait tout de même des gens joliment malpropres ",
"—cette femme dit sérafinio qui avait coutume d’ aller droit à le but m’ a brisé le cœur ce n’ est pas une femme c’ est une cornemuse oubliée sur terre par quelque succube amoureux d’ une étoile elle m’ a bafoué je me vengerai! —mais dit adelphin pourrais -je comprendre hurla ",
"mais là il m’ est impossible de le plaindre il s’ était chargé d’ une vilaine mission et notez qu’ il se flatte encore de gagner la partie il caresse je ne sais quel vague espoir dieu! qu’ il me tarde de conter cette histoire à le hortense va -t-elle s’ en divertir! —si vous m’ en croyez mon cher comte vous ne lui en toucherez pas un mot un seul mot répliqua gravement mme ",
"vous ne vous rendez pas compte de ce qui se passe dit -il c’ est je n’ entends rien à le tout cela il est vrai que je ne me rends pas compte mais j’ essaie d’ assurer: oui dis -je absurdement c’ est en effet préoccupant comme lui très énervé voit bien que je n’ y comprends rien il me lance: enfin bon vous ce que vous faites ce n’ est quand même pas du heidegger hein j’ encaisse on raccroche quand nous déjeunons ensemble on parle principalement de littérature toujours dans le même restaurant à le sybarite où il va tous les jours "
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tu vois mon visage je suis ton père et ton monde tout va bien ce matin j' ai dit à la baby-sitter qu' il était possible que je ne rentre pas de le tout elle a bâillé | [
"elle était fatiguée raide-claque elle et ses amis ont patiné hier soir plus longtemps qu' à l' ordinaire il faisait beau elle m' a écouté en se massant les chevilles niquées par un blaireau grave qui l' avait percutée dans le long serpent des rollers je lui ai dit que je ne rentrerais peut-être pas ",
"elle a compris ce qu' elle voulait bien comprendre et m' a répondu en me jetant un sourire gras le même que celui de mon collègue quand il regarde la photographie de sa femme en string et qu' il passe son doigt dessus puis elle a dit: un plan cul oh c' est bon quoi c' est normal dove y dit dove c' est mon nouveau mâle dove y dit que c' est la queue qui gouverne le monde il est dans la pub je lui ai demandé de se taire mais elle a continué: mais non vous en faites pas la p'tite elle capte rien à le son âge on est encore totalement bogué et puis elle s' amuse avec ses bears oui la queue y dit dove d' ailleurs tous les chefs d' état tringlent comme des gorilles c' est un signe ça! regardez clinton à le donf y sabre ce mec même avec les comme monica! et chirac j' suis sûre que ce mec tout c'qu' y voit et même sa touffe aussi d' la balle dites croyez pas que votre femme elle vous aurait dit la même chose je l' ai fait taire j' ai posé ma main sur sa bouche comme pour l' étouffer ",
"j' ai arrêté le torrent d' eau sale elle m' a violemment repoussé me touche pas pédale j' aime pas qu' on me touche c' est vrai quoi! elle n' aime pas qu' on la touche je suis parti j' ai fermé la porte tandis qu' elle bredouillait des excuses ",
"c' est bon quoi mauvaise descente ça arrive y m' a tué ce veau hier soir a -t-elle ajouté en se touchant une cheville de la main gauche et de la main droite son nouveau piercing qui semblait avoir été avalé par les chairs gonflées tout autour de lui tu n' as rien vu de tout cela rien entendu tu parlais à le tes nounours posés sur le rebord de la fenêtre de ta chambre mon papa maman bébé en les nommant de le doigt en recomposant inlassablement cette sainte famille de ta voix fragile qui mange encore les lettres les syllabes difficiles les gomme à les contours et rend les noms aussi délicieux à l' oreille que certains pétales de fleurs le sont sous la caresse de les doigts la femme vient d' éternuer j' ai sursauté ",
"je la regarde de nouveau la douleur évacue toute beauté le visage ne paraît plus que ce qu' il est en définitive de la chair de le sang de l' eau des muscles qui se froissent et se défroissent elle sanglote en silence j' ai envie de passer ma main sur sa joue comme si c' était la tienne j' ai envie soudain qu' elle me parle de sa fille qu' elle me dise de quel petit nom elle l' appelait quel était son signe caché toi tu as tout en haut de tes fesses comme un petit triangle bleu d' un bleu qui m' a toujours fait songer à la nuit apaisante laiteuse ",
"je songe à les quelques minutes qui ont précédé tout à l' heure le coup de téléphone qu' elle a reçu à le son travail quand je l' ai appelée pour lui dire que quelque chose de grave était arrivé à sa fille tout est dans ces quelques minutes la vie et les sourires je l' imagine dans son rayon à le milieu de les flacons de parfum parmi les murmures de les clientes le bruissement de le grand magasin à le début de l' après-midi de le samedi elle ne devait penser à le rien d' autre qu' à son travail à la fatigue à le week-end elle ne devait pas penser à sa fille car on ne songe jamais vraiment à les vivants avec l' intensité qu' ils méritent et que seule leur mort parvient à le faire naître en nous ",
"on ne regarde pas les vivants je regarde mon collègue il me regarde aussi pour la première fois je vois dans ses yeux qu' il meurt d' envie de me dire ce qu' il a sur le cœur de le dire avec violence tout ce qu' il n' a pas pu dire parce que la femme tout à l' heure a frappé à la porte et qu' il a fallu que je me taise qu' il a fallu qu' il se taise et qu' il repose la chaise qu' il s' apprêtait à le me fracasser sur le crâne malgré tout le métier ce métier qu' il aime reprend le dessus ",
"en dépit de tout ce qu' il a envie de me dire il se maîtrise il m' oublie peu à le peu il redevient une hyène nous avons nos signes et nos codes il me fait comprendre qu' il est encore trop tôt qu' il vaut mieux attendre encore si nous voulons avoir une chance ",
"les hyènes ne sont jamais pressées elles tournent des heures autour de leur proie en attendant qu' elle faiblisse et se couche il nous faut présenter notre demande lorsque le client est allé à le bout tout à le bout de le chemin que la mort de celle ou de celui qu' il aime a ouvert sous ses pieds c' est quand il est bien tendre comme dit mon collègue qu' il faut bondir et nous bondissons "
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"il est infiniment probable que mlle delespars doit épouser l’ un d’ eux eut un sourire terrible quoi? fit mauluys attentif que s’ est -il passe s’ était levé où allez -vous chez elle il faut que je lui parle de ses généreux loyaux braves et chevaleresques gentilshommes ",
"son expression était grave —savez -vous dans quelles circonstances on a des furoncles on a des furoncles quand on a le sang tourné solange a eu furoncles depuis le mois dernier savez -vous savez -vous ce que veut dire ceci? ",
"elle tire un coup coups les balles ricochent sur le gravier sans atteindre mon assaillant car félicie si elle est une courageuse bonne femme tire moins bien qu’ une amazone elles suffisent néanmoins à le lui faire comprendre que c’ est scié pour lui de le reste les voisins commencent à s’ émouvoir on entend des volets qui s’ ouvrent des voix qui s’ interrogent le gars pousse un juron et court à sa guinde il claque la portière et le tréteau décarre ",
"une servante entra alors voyant la nuit venue et apportant lampes a la manière dont les amis poursuivaient leur entretien malgré la présence de cette fille on eût pu juger qu’ ils étaient sûrs de leurs fidèles serviteurs et dites qu’ on a marché vivement continua evrard après la publication de ce libelle pour qui les églises étaient fermées sut s’ en passer et s’ en venger il prêcha le peuple à le cimetière de PROPN ",
"ce serait drôle qu’ ils lui donnent son poste à le moins qu’ ils s’ en débarrassent aussi –ce n’ est pas tellement contre seck qu’ ils vous échangent précisa c’ est contre la liquidation de veber et le colonel s’ en tirera bien ne vous inquiétez pas je l’ ai connu dans les années à l’ université patrice-lumumba il s’ en tirait très bien déjà ",
"le prince pour chef cette seconde guerre serait infiniment plus sérieuse que la première regretta de n’ avoir pas tout d’ abord accordé à le duc de longueville ce que m. de condé demandait pour lui et il conseilla à la reine de revenir sur sa décision la reine répondit d’ abord qu’ elle n’ en ferait rien mais le cardinal lui prouva qu’ il le fallait et m. l’ abbé de la rivière vint avec force compliments annoncer à le m. le prince que son éminence avait enfin obtenu de la reine ce que son altesse désirait m. le prince alla remercier sa majesté et le même soir il donna à le souper à le monsieur et à le cardinal mazarin le lendemain il devait aller souper aussi chez son éminence ",
"mais en vain lui montra -t-elle d’ un côté mazarin que la cour soutenait en butte à les haines et à les mécontentements de toutes sortes et de l’ autre le parlement à lequel s’ étaient joints quelques princes brouillons et quelques-uns des plus grands noms de PROPN en vain entra -t-elle dans tous les détails de cette guerre de ans cette guerre civile unique en son genre pendant laquelle les partis mazarins et frondeurs se combattirent par des bons mots et des railleries autant que par les armes geneviève ne prêta qu’ une oreille distraite et lorsque enfin à le bout de patience mlle de p.... lui reprocha son manque d’ attention ah! mademoiselle s’ écria la fillette jetant livres et cahiers par terre je me soucie bien de la fronde c’ est aurore qui me préoccupe je pense à le elle je pense à le mon projet puis rougissant soudain de son manque de convenance: pardonnez -moi ajouta -t-elle assez confuse et ramassant ses cahiers et ses livres pardonnez -moi; je ne le ferai plus d’ ailleurs papa vous le dira: je me mets rarement en colère ",
"a ce mot les yeux de le terrible directeur de police brillèrent d’ un éclat si extraordinaire qu’ ils firent peur à le inès et même à son père nous avons toujours vécu dans la crainte de dieu et sommes de vieux chrétiens continua celui-ci ma race est antique mais je suis pauvre et don est un bon parti pour ma fille jamais je n’ exerçai de place de le temps de les français ni avant ni depuis don ne sortait point de son silence farouche ",
"ce que nous allions faire sans nous l’ être dit n’ était pas trop permis l’ interdit était double l’ usage de les nasses était formellement prohibé dans la rivière et celui qui l’ avait mise là s’ il nous surprenait à le relever la sienne serait très fâché quant à la trouvaille nous y avons pensé plus tard lorsque nous n’ étions plus occupés à le agir que nous avions de nouveau la ressource ou le loisir simplement de penser il y avait ou poissons crevés parmi les captifs ",
"–vous auriez tort a -t-elle répondu d’ une voix grave il y avait dans le son de sa voix quelque chose de si sérieux de si profondément triste et désillusionné que j’ ai senti que je venais de réveiller en elle une mystérieuse douleur il m’ eût semblé cruel de continuer à le flirter à le risque de poser le doigt sur une blessure mal fermée et j’ étais déjà résolu à en rester là quand elle a clos la conversation en murmurant: –adieu monsieur et bon voyage –bonsoir madame1me suis -je écrié mais elle avait déjà fermé sa fenêtre "
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à le contraire ces pourceaux gâchaient leur vie dans la paresse et la débauche et ils gaspillaient les rentes de leur père on ne tuait pas le veau gras dans cette maison on n' y entendait jamais de la musique ou des danses mais on y débouchait des bouteilles à le toute heure de le jour et de la nuit et on était servi en ronflements ses fils étant vissés dans sa demeure ce fut le père qui partit il s' en alla un dimanche matin un peu après heures et dès lors on ne le revit plus | [
"histoire des filles inégales un homme avait filles bien emmerdé ah si des fils mais les gamines figues folles il laissa faire l' une et sacrifia l' autre la menthe poivrée et l' ortie réjouissent inégalement le sang de le vieillard ",
"vous avez bien compris cher inspecteur que ces filles étaient des bécasses bécasses et superbes connasses mes fils ont goûté à le ces figues moi judas j' ai encore le suc de l' aînée dans les doigts leur père payera ",
"le maître de les témoins de la nouvelle résurrection le prophète qui a perdu la partie ha ha ces derniers mots ce rire de jubilation et de menace turner les pousse très fort à le travers la vaste salle de l' auberge où les clients assez nombreux maintenant on approche de midi prennent tous une mine consternée mais j' ai noté histoires encore et je les transcris ici persuadé qu' elles peuvent jeter quelques lueurs sur et sur les autres habitants de vers-chez-gendieu et par là même nous rendre service lors d' une éventuelle prolongation de l' enquête voici donc l' avant-dernière histoire de la série: le double figuier ",
"un homme avait planté un figuier sur une colline au-dessus de sa maison coupable le jour ou ̀ il alla y chercher du fruit il fut fâché de trouver l' arbre nettement partagé en sur une moitié de les branches avaient poussé des figues noires sur l' autre de les figues entièrement roses il goûta à les unes et à les autres elles étaient également âpres et amères alors il redescendit chez lui et il dit à ses fils coupez cet arbre pourquoi occupe -t-il la colline inutilement ",
"ses fils lui répondirent: père laisse -le encore quelques jours nous creuserons tout autour de le tronc et nous y mettrons notre semence peut-être qu' à l' avenir il te sera utile sinon nous le couperons intéressante cette parabole n' est -ce pas inspecteur ",
"il est vraiment fou n' est -ce pas inspecteur celui qui n' ouvre pas ses yeux et ses oreilles à de tels propos aveugle et sourd et il commentait ces infirmités en faisant de grands gestes forcenés dans ma direction il a commandé un nouveau cognac moi pas comme je l' ai dit j' avais ma dose et il a entamé le dernier récit que l' araignée et l' étoile j' aime beaucoup inspecteur mais je vois que vous ne le connaissez pas ",
"quand vous serez à la retraite vous lirez sa terrible histoire de l' araignée qui punit le vice et l' impiété l' araignée noire inspecteur celle qui sort de son trou chaque fois qu' une faute est commise celle qui guette qui ne meurt jamais on avait cru l' emmurer l' araignée et elle sort de sa cave à le chaque saleté à le chaque péché voilà ce que c' est de conclure un pacte avec le diable il s' y connaissait ce cher gotthelf il était pasteur ha ha ha vous imaginez monsieur bonnabry si une énorme araignée surveillait notre beau village paisible et cette auberge de salopards ",
"j' en connais pas mal qui seraient marqués et bouffés hein patron? le sceau sur la joue ou sur la poitrine l' étoile noire! toutes les pattes poilues de la bête en travers de la gueule et satan qui se frotte les mains derrière l' église vous voyez le tableau inspecteur et pendant ce temps le prophète à le hameau qui exorcise tout le monde clamant à le village et courant et et dénonçant le signe noir sur une nouvelle joue ou sur une nouvelle poitrine horreur! et dans sa grange la canaille faisant taper sec sur les hanches nues d' une enfant crache -le! dégueule crache -le! c' est son cri il hurle aussi en allemand: laisse -le sortir! pousse! et à le comble de l' excitation suant coulant: chie cela de nouveau en français avec son sale accent tranché d' accoucheur de le diable je vous conseille d' y aller voir le plus tôt possible inspecteur ",
"c' est lisse le dos d' une jeune fille brille une jeune fille toute nue le dénommé dessine tranquillement ses sillons rouges dans ces miroirs les parents de la gosse s' extasient et remercient grâce et victoire sur le mal! le valet tape "
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"—ta gueule dit marc préventivement qu’ est -ce que vous foutez dans le noir? demanda lucien marc l’ entraîna à le part et PROPN regagna le réfectoire —on y va dit -il à le mathias clément le front en sueur souriant passait les osselets à le marthe ",
"les caprices lui étaient inconnus de telles gens ne courent point les rues aussi les hommes qui l' avaient apprécié dans ses jours heureux le recherchaient encore c' est ainsi que fois par semaine on voyait arrêtés à sa porte quelques équipages de le faubourg saint-germain on venait là pour causer comme on ne cause plus guère ",
"c’ est probablement pour cela qu’ ils sont souvent silencieux et c’ est pour cela aussi que les jours passe si vite que le mois s’ écoule à le petit\\n bruit sans qu’ on l’ entende c’ est pour cela que m. le docteur est obligé de hérisser ses cheveux gris et de mettre\\n' son malade à la porte de l’ infirmerie justement le père maugendre revient de voyage à le cette époque il trouve tout le monde réuni à la maison ",
"les premières lueurs de l’ aube se montrèrent à les fenêtres le général comte de champmas et paul labre étaient assis auprès de la table causant tout bas ils avaient veillé toute la nuit ensemble monsieur le baron dit le général votre père était mon ami et mon compagnon d’ armes vous avez sauvé ma fille je suis la cause innocente de la mort de votre frère puisque le coup qui l’ a frappé m’ était destiné ",
"il n’ a pu retenir un cri; on commençait à me croire mort mais d’ où reviens -tu donc m’ a -t-il dit presque de l’ autre monde ai -je répondu: on m’ a assassiné à les quarts et comme il me regardait et semblait se demander si je ne me gaussais pas de lui ma foi monsieur lui ai-je dit vous êtes un homme et vous ne vous évanouirez pas quand je vous aurai dit la chose en mots ",
"mais il ne manque pas de per sonnalite il est à la fois souple et féroce il me câline tout en racontant sans l’ ombre d’ émotion les tours qu’ il a joués à les malheureuses dont il était l’ amant il n’ ajoute pas: si le cœur vous en dit! mais il me laisse entendre que la place est vacante il collectionne les bonnes fortunes comme autant de scalps ",
"ils n’ entendaient pas les avertissements de les employés qui les heurtaient avec leurs wagonnets les suivis quand ils s’ éloignèrent le fils avait passé son bras dans l’ anse de le panier à les canards et de son autre bras il entourait la taille de sa mère il se penchait sur elle et il riait très fort de ce qu’ elle disait il avait comme son père des yeux gais et un sourire large .dehors il faisait presque nuit je relevai le col de mon manteau et je restai en arrière à le quelques pas d’ eux pendant que leur fils allait chercher une voiture .l’ homme se mit à le caresser la tête d’ une belle poule tachetée de toutes couleurs et il dit à sa femme si on avait su que ce n’ était pas notre bru on lui aurait bien donné la bigarrée la femme caressa aussi la bigarrée en répondant ",
"une longue barbe sale lui cachait le cou. et des larmes roulaient sur sa barbe elle faillit plier sur ses jambes elle voulut parler elle ne put pas elle ouvrit ses bras ",
"tout savoir répéta imprudemment cupidon marc bonnin lui lança un coup de pied à l’ endroit ordinaire moi dis murmura cupidon a la bonne heureu! fit m. bonnin; tu te formeu clam’pin moi content! repartit cupidon en frottant ses mains noires l’ une contre l’ autre la porte principale de la chambre à le coucher de le célèbre marc s’ ouvrit en ce moment ",
"–bonjour lui dit -il d’ une voix à le peine altérée sans la pâleur livide qui couvrait le front de le comte rocambole aurait pu croire qu’ il avait sous les yeux l’ homme le plus calme de le monde mon cher vicomte poursuivit le russe vous avez été mon ami et vous venez de me prouver que vous l’ êtes encore murmura avec élan aujourd’hui et toujours –eh bien donnez -m’ en une preuve –parlez "
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un jour que j\' avais un particulier besoin de voir clair en moi-même j\' allai les interroger je ne les trouvai plus elles avaient disparu avec la porte qu\ elles ornaient je en retournai plein d\' incertitude et hésitation et pris un mauvais parti la mer quand je la vis pour la première fois ne me parut vaste que par la tristesse immense que je sentis à la regarder et à la respirer était la mer sauvage nous étions allés passer un mois d\' été dans un petit village breton | [
"un aspect de la côte est gravé à le eau-forte dans ma mémoire aspect une arbres flagellés par le vent de le large et tendant sous le ciel bas vers la terre plate et nue leur tronc courbé et leurs maigres rameaux ce spectacle me mordit à le coeur il reste en moi comme le symbole d\\' une incomparable infortune les rumeurs et les odeurs marines me troublaient chaque jour à le toute heure la mer apparaissait transformée tantôt lisse et bleue tantôt couverte de petites lames tranquilles azurées d\\' un côté argentées de l\\ autre tantôt comme cachée sous une toile cirée verte tantôt lourde et sombre et portant sur ses crêtes agitées les moutons farouches de nérée ",
"hier fuyant en souriant aujourd\\'hui avançant en tumulte tout enfant que j\\' étais et parce que j\\' étais un pauvre enfant cette perfide instabilité diminua beaucoup la confiance et amitié que inspirait la nature la faune marine les poissons les coquillages les crustacés surtout ces animaux plus effrayants que les monstres de les tentations de saint antoine que sur mon quai malaquais j\\' examinais si curieusement à étalage de madame letort ces langoustes ces poulpes ces étoiles de mer ces crabes me révélaient des formes de la vie trop étonnantes et des animaux moins fraternels vraiment que mon petit chien caire que le poney de madame PROPN que les ânes de robinson que les moineaux de paris et moins amis même que le lion de ma bible en estampes et les couples de mon arche de noé les monstres marins me poursuivaient dans mon sommeil et apparaissaient la nuit immenses en leur carapaces d\\' un bleu noir épineuses et chevelues tout armés de pinces de dards de scies et sans visage et plus effrayants de n\\' avoir pas de visage que de tout le reste dès le lendemain de mon a",
"nous fûmes vaincus avec gloire je sortis un de les derniers de le fort démantelé ayant fait mon devoir mais acceptant la défaite avec une facilité qui n\\ annonçait point un grand homme de guerre un jour j\\' allai en barque pêcher des coquillages avec jean qui avait des yeux d\\' un bleu pâle dans un visage tanné et boucané ses mains étaient si rudes qu\\ elles me râpaient la peau quand elles tenaient les miennes en signe d\\' affection il pêchait à le large raccommodait ses filets calfatait sa barque et à ses heures de loisirs construisait dans une carafe une goélette parfaitement gréée ",
"bien qu\\ il se servît peu de la parole il me conta son histoire qui se composait uniquement de la mort de ses proches qui avaient péri en mer de ses frères et son père étaient noyés ensemble le précédent hiver à une encablure de le port en quoi il ne voyait que du bien comme en tout événement ce que j\\' avais de religion me fit découvrir en jean une sagesse céleste un dimanche soir nous le trouvâmes étendu ivre- mort en travers de le chemin et nous dûmes enjamber ",
"il n\\ en resta pas moins pour moi un être parfait sentiment empreint il se peut de quiétisme à d\\' autres en juger je étais guère théologien alors et je le suis bien moins encore aujourd\\'hui mes plaisirs les plus chers étaient de pêcher la crevette en compagnie de fillettes qui inspiraient une amitié émerveillée et fugitive une marianne le guerrec était fille d\\' une dame de quimper avec qui ma mère avait fait connaissance sur cette plage ",
"autre brien était irlandaise toutes blondes et les yeux bleus elles se ressemblaient ce qui n\\ était pas pour surprendre car les vierges et les vierges sont des fruits détachés de le même rameau d\\' or averties par un secret instinct de leur grâce à le entrelier leurs mouvements elles se montraient constamment enlacées agitant de concert leurs minces jambes nues brûlées de le soleil et de l\\ eau de mer elles couraient sur le sable avec des ondulations et des sinuosités comme pour former des figures de danse ",
"brien était la plus jolie mais elle parlait mal le français ce dont offusquait mon ignorance je cherchais pour les leur offrir de beaux coquillages elles dédaignaient je ingéniais à le leur rendre de les soins dont elles feignaient ou de ne pas apercevoir ou obsédées quand je les regardais elles détournaient la tête mais si à le mon tour je faisais semblant de ne pas les voir elles attiraient mon attention par quelques agaceries ",
"elles intimidaient à le leur approche je ne trouvais plus les mots que j\\' avais préparés pour elles si je leur parlais quelquefois avec rudesse était par peur par dépit ou par une perversité inexplicable marianne et catherine entendaient pour se moquer et rire des petites baigneuses de leur âge sur tout autre sujet elles se querellaient plus souvent qu\\' elles ne accordaient ",
"elles se faisaient un grief mutuel de être pas nées dans le même pays marianne reprochait vivement à le catherine d\\' être anglaise catherine ennemie de bondissait sous l\\ insulte frappait de le pied grinçait des dents et criait qu\\ elle était irlandaise mais marianne n\\ y voyait pas de différence un jour dans le chalet de madame brien leur dispute pour la patrie finit par des coups "
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"murmura enserrant les poings mon cher andré reprit le jeune homme jusqu’ à le présent les insinuations de gustave de presle n’ ont pas eu beaucoup d’ écho mais il faut peu de temps à la calomnie pour parcourir une grande distance vous ferez bien je crois de mettre vos amis dans la possibilité de répondre à le comte de presle et à le tous ceux qui oseraient répéter ses paroles en prenant énergiquement votre défense c’ est un conseil que vous me donnez ",
"il leur appartenait et elles parlaient parlaient toujours répétant les mêmes choses les retournant puis les retournant encore d’ un côté puis de l’ autre les pétrissant les pétrissant roulant sans cesse entre leurs doigts cette matière ingrate et pauvre qu’ elles avaient extraite de leur vie ce qu’ elles appelaient la vie leur domaine la pétrissant l’ étirant la roulant jusqu’ à le ce qu’ elle ne forme plus entre leurs doigts qu’ un petit tas une petite boulette grise xi elle avait compris le secret elle avait flairé où se cachait ce qui devait être pour tous le trésor véritable elle connaissait l’ échelle de les valeurs ",
"j’ ai froid reprit -il; pourtant le soleil me brûle c’ est à le cœur que j’ ai froid! enfant séparée de ta mère par moi il m’ est interdit de te rendre à le elle qu’ est -ce que je vois la les bras jetés en avant le malheureux regardait dans le vide avec épouvante il disait le songe affreux dont sa conscience secouait son agonie –j’ étais une brute ",
"–connais -tu le propriétaire de cette ferme –c’ est mon cousin –frappe alors et demande des chevaux en voyant marcof ferme et résolu ses compagnons sentirent renaître une lueur d’ espoir PROPN obéit vivement ",
"mais qu’ est -ce que tu fous jonas c’ était quoi et il me fait boire à la gourde puis il reprend c’ est n’ importe quoi ce que tu viens de montrer là c’ est quoi ta stratégie je ne dis rien PROPN arrive de derrière le coin et se place devant moi il se met à le genoux parce que penché a lui nique les lombaires alors il évite il parle calmement ",
"enfin je sentais vaguement que je touchais à le un de ces momens de crise déjà si souvent éprouvés où le dégoût de la carrière commencée allait encore me prendre et me faire rebrousser chemin je le sentais et prévoyant l’ irrésolution et le vide qui en naîtraient la tristesse m’ avait envahi il me semblait qu’ une mauvaise influence s’ étendait sur moi et qu’ un chagrin me menaçait pressentiment trop vrai en rentrant chez moi je trouvai une lettre arrivée de mon pays je me hâtai de l’ ouvrir ma main tremblait mon cœur battait et avant de l’ avoir lue je craignais d’ avoir compris ",
"mais ce fut bien pis quand le cailloutis de le chemin ayant brusquement cessé il dut barboter à le même le torrent sauter d’ une pierre à l’ autre pour ne pas tremper ses guêtres puis l’ ondée s’ en mêla pénétrante continue semblant froidir à le mesure qu’ il montait quand il s’ arrêtait pour reprendre haleine il n’ entendait plus qu’ un vaste bruit d’ eau ou ̀ il était comme noyé et il voyait en se retournant les nuages rejoindre le lac en fines et longues baguettes de verre à le travers de lesquelles les chalets de vitznau luisaient comme des joujoux frais vernissés des hommes des enfants passaient près de lui la tête basse le dos courbé sous la même hotte en bois blanc contenant des provisions pour quelque villa ou pension dont les balcons découpés s’ apercevaient à le mi-côte demandait tartarin pour s’ assurer qu’ il était bien dans la direction ",
"je vous accompagne jusqu’ à la maison forestière dont nous ne sommes plus loin l’ un ni l’ autre dans l’ émotion qui les dominait ne songeaient à l’ éventualité d’ une rencontre celle-ci ne se produisit pas d’ ailleurs de le moins ostensiblement mais à une cinquantaine de mètres de la maison forestière un homme qui venait dans un sentier transversal se rejeta brusquement en arrière derrière un tronc d’ arbre et de là suivit des yeux le prince et la jeune fille c’ était streitnoff l’ intendant la méchanceté brillait dans ses petits yeux gris la colère contractait son visage bilieux ",
"on ne cherche pas quelqu’un chez vous pour maintenant non mais cela pourrait se trouver seulement je ne sais pas si on voudrait des parisiens je crois que madame ne les aime pas beaucoup –tiens je croyais qu’ elle était de paris et qu’ elle était toujours en correspondance avec là-bas –elle parisienne est -ce qu’ on sait seulement le pays de lequel elle est ",
"je me trouve fort bien ainsi de le moment où cela vous plaît à le tous avec ou sans fêtes est pour moi un éden les lèvres de le prince arpad frémirent un peu il se détourna pour adresser une observation impatiente à le renat qui entrait et les autres hôtes de arrivant pour le thé la conversation changea de sujet.on demanda à le myrtô un peu de musique le prince se leva aussitôt en disant qu’ il accompagnerait sa cousine ils s’ éloignèrent vers le salon de musique et ouvrait une petite armoire ancienne pour y choisir un morceau –que jouons -nous –ce que vous voudrez nous avons les mêmes goûts vous le savez ...il s’ interrompit ses traits eurent une crispation douloureuse "
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à le moins que ce ne fut sur l’ exeter ou sur yausonia ou n’ importe quel autre bateau puisque cela devint une obsession dangereuse à le mesure qu’ on s’ éloignait de la côte le désir la tentation la folie déjà à les aguets celle de me précipiter dans l’ eau en calculant le moment où je n’ aurais probablement plus la force de rejoindre le port obsession qui m’ amènerait à le bord de la nausée et avec quoi il me faudrait bien des années pour pactiser puisqu’ elle ne pourrait se vaincre vraiment et qui longtemps m’ écarterait de tout bastingage balcon ou promontoire terreur à le quoi la source d’ afqa ne contribua pas peu de tous les sites de le liban c’ est celui à lequel j’ ai le plus obstinément rêvé le point suprême de la montagne où s’ arrêtaient mes songes la route suit très haute les gorges de le PROPN le fleuve adonis | [
"nous buvons de la bière mangeons de grosses pistaches dont georges raffole un peu avant qartaba nous nous arrêtons pour acheter de l’ eau c’ est une superbe jeune fille à les yeux gris à la poitrine lourde à le sourire modeste qui nous l’ apporte j’ ai interrompu une conversation enjouée entre sa mère et un gendarme visiblement amoureux tous sont en train de manger dans l’ épicerie minuscule donnant sur le ravin des olives et de le hommos ",
"j’ ai grande envie de m’ asseoir parmi eux la jeune fille le ̀verait vers moi ses yeux gris me prendrait par la main m’ amènerait à le balcon d’ où nous regarderions le soir tomber très doucement sur la montagne songerie d’ écrivain d’ enfant mal résigné ou d’ homme qui a perdu toute innocence je ris parfois trop fort c’ est que mon cœur bat plus vite je cherche à le fond de la vallée là-bas sous les dernières neiges la falaise gigantesque à le pied de laquelle s’ ouvre la grotte d’ PROPN il nous faudra longtemps pour l’ atteindre et par des routes aussi mauvaises qu’ autrefois ",
"nous suivons à le fond de la vallée un paysan en keffieh qui nous guide avec son pick-up japonais avant afqa certaines maisons sont encore frappées d’ une croix qui porte une encoche à sa base: emblème des forces libanaises PROPN village minuscule est un fief de le hezbollah: y flotte le drapeau jaune frappé d’ un poing qui tient une mitraillette et des enfants menacent de lancer des pierres sur la voiture ce qui met georges hors de lui il ne décolérera pas que nous n’ ayons quitté ce bout de le monde et qu’ il n’ ait jeté avec ostentation bouteilles vides et papiers gras sur ce territoire chiite comme a s’ indigne il s’ écrie que les chiites sont sales et montrant ou hommes étrangement affalés sur leurs terrasses il me dit en arabe: ne vaut rien soudain la grotte est devant moi à le pied de la falaise en amphithéâtre sur la vallée bruyante de l’ eau qui en jaillit ",
"on dirait une combinaison de le cirque de gavarnie et de la fontaine de vaucluse disait PROPN qui campa PROPN en près des ruines de le temple romain voici la grotte immense l’ eau puissante et blanche dans le silence de le ravin et moi qui remonte dans les éboulis le cœur battant aussi fort qu’ autrefois quand mon père me tenait par la main me guidant titubant vers l’ intérieur de la grotte j’ avais l’ impression qu’ il allait m’ abandonner dans cette bouche infernale de cela j’ ai gardé pendant ans un souvenir terrifié à le cause bien sûr de le fracas de l’ eau qui jaillissait des profondeurs obscures comme si d’ autre part en ce lieu sacré j’ entendais les hurlements insensés de les femmes qui venaient déchirer leur beauté à les buissons ou s’ adonner à la prostitution sacrée aujourd’hui encore je ne puis me tenir debout dans la grotte sans frémir le visage mouillé d’ embruns et de larmes je suis seul nul ne me tient plus par la main pour m’ imposer ç a tout en m’ en protégeant; et je ne tiens plus celle de personne ",
"je ne suis qu’ un homme comme les autres qui tente de ne pas faire trop mauvaise figure dans le milieu de sa vie alors qu’ il lui faudrait la déchirer cette figure la vouer à les orties et à les ronces et retrouver dans la sueur de sang son visage premier je redescends vers le vieux pont et près de le temple de vénus je revois le figuier à les branches de lequel depuis des siècles les femmes chrétiennes et musulmanes viennent accrocher des chiffons pour obtenir la guérison de leurs malades le vent s’ est levé les chiffons remuent doucement le soleil se voile un instant ",
"nous frissonnons c’ est ici qu’ est mort le jeune dieu mué en sanglante anémone la maison de le dentiste pierre chassé de son village PROPN occupe illégalement un appartement dans un vieil immeuble de la rue PROPN il l’ a remis en état mais sera bientôt expulsé les pièces sont fraîches et hautes ",
"l’ après-midi passe lentement dallai sa femme nous sert des pâtisseries des fraises et des nèfles de le café PROPN a récupéré les portes et les volets de la grande maison d’ en face qui donne sur la rue de damas c’ est dire si l’ endroit fut exposé pendant la guerre conteneurs barraient l’ étroite rue et des balcons on tirait à le mortier et à le fusil-mitrailleur sur les immeubles ennemis ",
"la maison d’ en face depuis février m’ intriguait elle est encore belle avec ses balcons à le colonnettes ses escaliers extérieurs menant à les étages et sa couleur ocre le troisième comme toute la maison était un poste de combat: le salon est barré en son milieu d’ une muraille de sacs et de bidons bourrés de sable entre lesquels avec des planches solidement clouées on a aménagé des meurtrières partout des douilles des étuis à le roquettes des fragments d’ obus qui ont explosé sur un mur le cèdre stylisé de les tigres la milice de chamoun et d’ innombrables traces de balles et de flammes par terre dans la poussière ouvert en grand le numéro de le 28décembre de la revue de le PROPN et ce livre de le commandant PROPN missions spéciales l’ enfer de sodome ",
"le rez-de-chaussée est occupé par une jolie jeune femme qui nous a regardés monter sans sourciller dans une pièce à les fenêtres agrandies par les obus à le milieu de les gravats des tables renversées et brisées un fauteuil de dentiste a me montre par terre des registres de les années des fioles bleu nuit des boîtes de médicaments des instruments de chirurgie et des cahiers de soins dans lesquels elle lit des noms de religieux que le dentiste soignait depuis les années c’ était pendant le mandat j’ imagine ce dentiste jeune praticien humble et ironique pince-sans-rire la peau très mate avec une fine moustache "
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"–elle est la ̀! lit le docteur le prince hésitait à le avancer il ne l’ avait pas revue depuis le jour ou ̀ il s’ était senti tenté de la tuer là à ses pieds écrasée dans sa robe blanche de cette belle marsa qu’ avait fait la folie il se demandait s’ il n’ allait pas rebrousser chemin repartir brusquement sans la voir ",
"tu as menti à le ton capitaine toi chrétien tu es sans foi; toi breton tu es sans honneur j’ ai été confié à le ta loyauté et accepté par ta trahison tu donnes ma mort à le ceux à le qui tu as promis ma vie ",
"je savais ce que dans l’ innocence sociale de l’ école privée je n’ aurais pas dû savoir et qui me situait de façon indicible dans le camp de ceux dont la violence l’ alcoolisme ou le dérangement mental alimentaient les récits conclus par c’ est tout de même malheureux de voir je suis devenue indigne de l’ école privée de son excellence et de sa perfection je suis entrée dans la honte le pire dans la honte c’ est qu’ on croit être seul à la ressentir j’ ai passé l’ examen diocésain dans la stupeur et obtenu seulement la mention bien à l’ étonnement et la déception de mllel ",
"modeste apportait le fameux pain d’ épice et nos jeunes gens mordaient déjà dedans quand une formidable explosion ébranla à le nouveau tout le donjon s’ écria rouletabille c’ est le feu d’ artifice à le vos postes chacun se jeta sur sa carabine et bondit à le poste qui lui avait été désigné en cas d’ alerte rouletabille était déjà sur la plate-forme de le donjon il regardait dans le fossé entre créneaux une âcre et épaisse fumée montait; quand elle fut dissipée il se rendit compte à le quelques dégâts près de la poterne qu’ on avait essayé d’ une mine ",
"il est sur la mauvaise pente la pente verbeuse la pente où il a cessé de se suffire à le lui-même il y a quelque chose d’ inhabituel dans ce cercle dit danglard il n’ est pas fabriqué comme les précédents ",
"alors je suis un lâche moi dit paul en redressant la tête et dardant sur son interlocuteur yeux pleins de feu vous c’ est qu’ alors vous ne m’ avez pas compris répondit le comte avec un sourire intime dont lui seul pouvait savoir toute l’ expression ou bien c’ est que j’ ai oublié quelque chose dans mon principe je le répète: l’ homme qui ne punit pas ou ne cherche pas à le punir une insulte un jour ou l’ autre lorsqu’ il a le plus de chance de réussite n’ est pas un homme bon c’ est un lâche: n’ ai-je pas dit cela pas tout à le fait répondit paul ",
"il nous l’ a montrée aussi et il a manifesté une certaine agitation je l’ ai calmé comme j’ ai pu car de toute évidence il s’ agit d’ une plaisanterie toi mon vieux se disait maigret tu brûles d’ envie de savoir ce que j’ en pense il évita de répondre regarda son interlocuteur avec des yeux d’ une candeur indicible —je suppose que des gens qui ont projeté de commettre un crime n’ ont pas l’ habitude d’ avertir leur victime —cela s’ est vu dans certains cas peut-être mais qui pourrait nous en vouloir nous n’ avons jamais fait de mal à le personne nous ne devons pas un centime nous ce regard ineffable de maigret le gênait et il avait de la peine à le retrouver le fil de ses idées un petit verre d’ apéritif monsieur le commissaire nous ne buvons pas non plus non! nous avons été habitués à une vie saine et fruste jamais d’ alcool ni de tabac ce qui ne nous empêche pas d’ avoir ce qu’ il faut pour nos invités —vous recevez beaucoup? —jamais je disais oui je disais que mon pauvre frère depuis quelque temps il est célibataire comme vous n’ est -ce pas ",
"qu’ est -ce que vous faites pour remplir la bourse? fait des tours de cartes et puis elle chante el joue de la mandoline et moi je fais des cages pour les petits oiseaux et je danse et je joue de la zampogna vous allez voir il tira de sa peau de mouton une sorte de petit sifflet ou chalumeau et se mit à en jouer avec une habileté surprenante on aurait dit qu’ une légion d’ oiseaux nichait sur ses épaules ",
"criait toujours fourme étendu; mes papiers –relevez -vous lui dit le banquier d’ une voix brève vos papiers sont là ramassez -les et allez -vous-en le pauvre petit fourme ne se le fit pas dire fois il ramassa sa sacoche y fourra pêle-mêle son trésor et s’ esquiva sans adresser la parole à le banquier et sans que de son côté celui-ci lui dit un mot quand il eut entendu les pas de le petit homme s’ éloigner m. d’ se leva alla par lui-même s’ assurer par la fenêtre que l’ agent d’ affaires sortait bien de l’ hôtel puis il revint à son bureau et lut attentivement la note le carol ",
"—oui je veux bien prête-moi francs adrienne se leva et sortit de la pièce sur la pointe de les pieds dehors elle poussa un soupir "
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blondy l’ exécrable blondy était celui surtout contre qui se tournait toute ma rage je l’ aurais étranglé de bon cœur et pourtant je l’ accueillais encore je le ménageais emporté violent comme je l’ étais tant de patience était un miracle c’ était annette qui me le commandait que je faisais alors des vœux bien sincères pour que dans une de les excursions fréquentes que faisait blondy quelque bon gendarme pût lui mettre la main sur le collet je me flattais que c’ était là un événement très prochain mais chaque fois qu’ une absence un peu plus longue que de coutume me faisait présumer que j’ étais enfin délivré de ce scélérat il reparaissait et avec lui revenaient tous mes soucis | [
"un jour je le vis arriver avec duluc et un ex-employé de les droits réunis nommé saint-germain que j’ avais connu à le rouen où comme tant d’ autres il ne jouissait que provisoirement de la réputation d’ honnête homme saint-germain pour qui j’ étais le négociant blondel fut fort étonné de la rencontre mais il suffit de mots de blondy pour lui donner la clef de toute mon histoire j’ étais un fieffé coquin la confiance prit la place de l’ étonnement et saint-germain qui à le mon aspect avait d’ abord froncé le sourcil se dérida PROPN m’ apprit qu’ ils allaient partir tous pour les environs de senlis et me pria de lui prêter la carriole d’ osier dont je me servais pour courir les foires ",
"heureux d’ être débarrassé de ces garnements à ce prix je m’ empressai de leur donner une lettre pour la personne qui la remisait on leur livra la voiture avec les harnais ils se mirent en route et je restai jours sans recevoir de leurs nouvelles ce fut saint-germain qui m’ en apporta un matin il entra chez moi; il avait l’ air effaré et paraissait excédé de fatigue ",
"eh bien me dit -il les camarades sont arrêtés m’ écriai-je dans le transport d’ une joie que je ne pus contenir mais reprenant aussitôt mon sang-froid je demandai des détails en affectant d’ être consterné saint-germain me raconta fort brièvement comme quoi blondy et duluc avaient été arrêtés uniquement parce qu’ ils voyageaient sans papiers je ne crus rien de ce qu’ il disait et je ne doutai pas qu’ ils n’ eussent fait quelque coup ",
"ce qui me confirma dans mes soupçons c’ est qu’ à la proposition que je fis de leur envoyer de l’ argent saint-germain répondit qu’ ils n’ en avaient que faire en s’ éloignant de paris ils possédaient francs à le eux trois; certes avec une somme aussi modique il leur aurait été bien difficile de faire des économies comment advenait -il qu’ ils ne fussent pas encore à le dépourvu la première idée qui me vint fut qu’ ils avaient commis quelque vol considérable dont ils ne se souciaient pas de me faire confidence je découvris bientôt qu’ il s’ agissait d’ un attentat beaucoup plus grave ",
"jours après le retour de saint-germain il me prit la fantaisie d’ aller voir ma carriole qu’ il avait ramenée je remarquai d’ abord qu’ on en avait changé la plaque en visitant l’ intérieur j’ aperçus sur la doublure de coutil blanc et bleu de les taches rouges fraîchement lavées puis ayant ouvert le coffre pour prendre la clef d’ écrou je le trouvai rempli de sang comme si l’on y eût déposé un cadavre tout était éclairci la vérité s’ annonçait plus épouvantable encore que mes conjectures je n’ hésitai pas plus intéressé peut-être que les auteurs de le meurtre à en faire disparaître les traces la nuit suivante je conduisis la voiture sur les bords de la seine ",
"parvenu au-dessus de bercy dans un lieu isolé je mis le feu à de la paille et à du bois sec dont je l’ avais bourrée et je ne me retirai que lorsqu’ elle eut été réduite en cendres saint-germain à qui je communiquai le lendemain mes remarques sans lui dire toutefois que j’ eusse brûlé ma carriole m’ avoua enfin que le cadavre d’ un roulier assassiné par blondy entre louvres et dammartin y avait été caché jusqu’ à le ce qu’ on eût trouvé l’ occasion de le jeter dans un puits cet homme l’ un de les plus audacieux scélérats que j’ aie rencontrés parlait de ce forfait comme s’ il se fût entretenu de l’ action la plus innocente c’ était le rire sur les lèvres et de le ton le plus détaché qu’ il en énumérait jusqu’ à les moindres circonstances il me faisait horreur je l’ écoutais dans une sorte de stupéfaction; quand je l’ entendis me déclarer qu’ il lui fallait l’ empreinte de les serrures d’ un appartement dont je connaissais le locataire mes terreurs furent à le leur comble ",
"je voulus lui faire quelques observations et que ç a me fait à le moi me répondit -il en affaires comme en affaires parce que tu le connais raison de plus tu sais les êtres tu me conduiras et nous partagerons allons! ajouta -t-il il n’ y a pas à le tortiller il me faut l’ empreinte je feignis de me rendre à le son éloquence ",
"des scrupuleux comme tais -toi donc! reprit saint-germain tu me fais suer l’ expression dont il se servit était un peu moins congrue enfin à le présent c’ est dit nous sommes de moitié grand dieu! quelle association ce n’ était guère la peine de me réjouir de la mésaventure de blondy je tombais véritablement de fièvre en chaud mal blondy pouvait encore céder à le certaines considérations saint-germain jamais et il était bien plus impérieux dans ses exigences ",
"exposé à le me voir compromis d’ un instant à l’ autre je me déterminai à le faire une démarche auprès de m.henry chef de la division de sûreté à la préfecture de police j’ allai le voir; et après lui avoir dévoilé ma situation je lui déclarai que si l’on voulait tolérer mon séjour à le paris je donnerais des renseignements précieux sur un grand nombre de forçats évadés dont je connaissais la retraite et les projets me reçut avec assez de bienveillance mais après avoir réfléchi un moment à le ce que je lui disais il me répondit qu’ il ne pouvait prendre aucun engagement vis-à-vis de moi cela ne doit point vous empêcher de me faire des révélations continua -t-il on jugera alors à le quel point elles sont méritoires et peut-être monsieur point de peut-être ce serait risquer ma vie vous n’ ignorez pas de quoi sont capables les individus que je désire vous signaler et si je dois être reconduit à le bagne après que quelque partie d’ une instruction juridique aura constaté que j’ ai eu des rapports avec la police je suis un homme mort –en ce cas n’ en par"
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"–personne ne connaît le fond de les pensées d’ inglevert dit l’ ambassadeur moi je suis content d’ être fort et méchant maintenant c’ est moi qui donne les coups et les injures1ah tous les bourgeois ils me recevaient avec des mornifles quand j’ allais poliment leur parler des âmes ah! maintenant c’ est moi qui les fais emprisonner ",
"je vous promets de les rejoindre dans l’ après-midi non non cécile dirent à la fois la courbezonne et marthe nous ne vous quitterons pas un instant aujourd’hui pourquoi je vais très-bien je vous assure reprit -elle se promenant dans la cuisine de long en large je vais très-bien vous le voyez ",
"chose prodigieuse: des gens maquignons de fauves marchands-héros amènent ici des lions qui le mois d’ avant buvaient encore à le même la mamelle mâchée de les chamelles des tigres depuis si peu de temps enfermés derrière les odieux barreaux qu’ ils ont encore l’ illusion de les pouvoir broyer entre leurs belles dents pas cariées et ces animaux mangeurs de viandes crues qui ne connurent de l’ homme trop rarement que le goût de sa chair et des singes aussi car il y a des singes folàtrerie parmi la férocité —pareils par la candeur de l’ instinct à le ceux qui suivirent innocents compagnons l’ armée de rama et des perroquets si ingénus qu’ aucune vanité ne les trouble encore d’ imiter le langage humain font sursauter la ville les veilleurs de nuit se taisant de tous les hurlements et de toutes les jacasseries dont s’ épouvantaient ou s’ amusaient naguère les mystérieuses solitudes cependant cette foire n’ est pas que terrible avec tant de sauvages grincements à les grilles et de gueules fumantes d’ où s’ allongent des langues roses on y met à les enchères la faim de l",
"un silence général accueillit cette requête le questionneur promena son regard sur tous ses collègues et après avoir constaté qu’ aucun d’ eux n’ avait la feuille en main il poussa de le doigt un timbre dont le son aigre fit aussitôt apparaître un garçon de bureau –françois le journal n’ est donc pas arrivé aujourd’hui? interrogea l’ amateur de les premières représentations –si monsieur mais il est en lecture –pas ici toutefois ",
"il faut se rappeler que celui-ci ne tire point son origine de la capitale chinoise il s' apparenterait plus vraisemblablement à le «pecq pecque niais niaise de les langues d' oc. qui de le reste se retrouve dans le français ancien —ce sont là de les vérités qu' il est bon de répandre conclut firmin en ajoutant aussitôt d' un air de surprise mais ce n' est pas de vous monsieur le juge de paix c' est signé: dessoucazeaux auteur de le vocabulaire de les locutions cérémonielles chez les peuples ibériques petit chez ribaut à le pau nom de néant il y a une heure que je vous le crie ",
"se croit obligé de dire thémistocle sans idéal on vit comme des animaux mme pic lui lance le regard reconnaissant d’ une chienne à le qui on laisse un petit mais dominique lui ne fait aucune concession —manger boire dormir voilà mon idéal et j’ en sors pas ",
"l’ attrapant par la tête je tirais la ficelle c’ est du pantin que je parle —il jetait ses genoux par-dessus ses oreilles et l’ enfant riant à les éclats tendait les bras à l’ affreux petit bonhomme nous reculions un peu il avançait d’ autant nous reculions encore imperceptiblement et sans s’ en douter croyant f jouer avec nous il faisait seul un pas puis rarement vu la culbute obligée ce résultat était néanmoins une satisfaction pour nous pantin et moi pour moi surtout je ne mis personne dans ma confidence sinon germaine car nous avions petits cœurs en un ",
"l’ enfant conservait le goût de coquetterie que sa grand’mère avait éveillé maman dit -elle d’ un petit air boudeur regardez donc on m’ a mis cette vilaine robe je n’ en veux plus mes petites amies de les tuileries sont plus élégantes que moi; on les regarde beaucoup il se peut qu’ on se moque d’ elles ou plutôt qu’ on blâme les mamans ",
"non a suffit plie bagage on les met je vais serrer la louche à le dirlo de le cinoche et le félicite pour l’ acoustique de sa salle c’ est rien mais ç a fait toujours plaisir comme lorsqu’ on dit à les parents d’ un demeuré que leur petit est grand pour son âge sauf votre respect vous avez l’ air tout chose ",
"il y avait maurice chevalier mistinguett et elle a ri et puis elle a commencé à le chanter c’ est mon homme je savais que c’ était seulement pour mon information historique sauf qu’ elle me jetait un coup d’ œil de temps en temps et quand elle a fini elle a gardé ses yeux sur moi comme si je lui rappelais quelqu’un à le cause de mon physique populaire et puis elle a soupiré et je ne savais vraiment pas ce qu’ on dit dans ces cas-là j’ ai appuyé sur l’ accélérateur et je lui ai parlé de la marée noire en bretagne pour occuper son attention ailleurs c’ est la plus grande cochonnerie écologique qui pouvait nous arriver mademoiselle un coup terrible pour la vie marine les huîtres sont en train de crever comme des mouches "
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raoul laissa échapper une exclamation de surprise –comment! dit -il c’ est toi? ou bien est -ce ton ombre –c’ est moi répliqua PROPN mais avant de t’ expliquer pourquoi j’ arrive à le cette heure laisse-moi te faire une question | [
"–parle est -il toujours à les rigoles –toujours il sort d’ ici; je crois qu’ il va se coucher –eh bien je vais lui parler à le revoir et PROPN laissant raoul de montalet stupéfait alla frapper à la porte de l’ officier de marine il faut d’ abord s’ était dit notre héros que j’ arrache son secret à le m.defromentin ",
"après raoul saura tout chapitre m était assis devant une table sur laquelle il écrivait –entrez dit -il en entendant frapper; et il ne se retourna point croyant avoir affaire à un domestique PROPN entra d’ un pas lent les lèvres crispées le regard farouche a pas de le fauteuil de m.defromentin il s’ arrêta n’ entendant plus aucun bruit finit par se retourner et soudain il jeta un cri ",
"–vous dit -il en voyant le jeune homme debout les bras croisés devant lui PROPN fit un pas encore et le regarda fixement –monsieur dit -il il est minuit: c’ est vous dire que nous n’ avons ni le temps ni la possibilité de jouer à le nous un acte de mélodrame répondit d’ une voix grave triste mais empreinte d’ une grande simplicite –je suis à le vos ordres monsieur si vous voulez une explication je vais vous la donner sur-le-champ ",
"si vous doutez par avance de ma sincérité et qu’ il vous faille une réparation il insista sur ce mot éveillez mm.demontalet prenons des épées et descendons dans le parc nous l’ avons déjà dit avait exercé tout d’ abord sur PROPN une sorte de fascination sympathique malgré l’ inexplicable conduite qu’ il avait tenue en présence de m. albert morel et des hommes noircis cette sympathie subsista dans l’ esprit de PROPN le saint-cyrien fut donc dominé par cette voix pleine de tristesse par ce regard éclatant de franchise –monsieur répondit PROPN il sera toujours temps de nous battre ",
"j’ attends votre explication il y eut comme un éclair de joie dans les yeux de m.defromentin qui reprit: –qu’ auriez -vous fait à le ma place monsieur si vous aviez été lié par un serment –un serment –je méprise m. poursuivit et je vous jure sur l’ honneur que j’ ignorais ses relations avec les hommes dont vous avez été le prisonnier j’ ignore si vous les connaissez à le cette heure je ne sais pas comment vous leur avez échappé mais je jurerais en présence de le déshonneur et de la mort que tous sont d’ honnêtes gens fit PROPN avec un geste d’ indignation ",
"–monsieur reprit écoutez -moi jusqu’ à le bout: un serment terrible me liait à le ces hommes voici ce que j’ avais juré: le jour où vous aurez besoin de moi je serai votre esclave maintenant écoutez encore: ces hommes m’ ont garanti votre vie ils m’ ont promis qu’ il ne vous arriverait point malheur j’ ai dû me souvenir de mon serment il m’ a fallu vous abandonner tandis que l’ officier de marine parlait PROPN s’ était assis dans un grand fauteuil qui se trouvait à sa portée –mais monsieur dit -il le serment dont vous me parlez le marin l’ interrompit: –attendez dit -il vous allez tout savoir seulement écoutez-moi ",
"et PROPN se croisa les bras et attendit le marin reprit: le récit que je vais vous faire remonte à le mars dernier le lendemain de mon arrivée à le paris je venais de passer ans dans les mers de le sud j’ étais débarqué à le brest le février et après un séjour d’ une semaine dans ma famille qui habite le morbihan j’ étais parti pour paris où je venais solliciter de l’ avancement un pauvre marin qui a passé de longs mois en pleine mer ressemble fort à un enfant longtemps en pénitence et qui rendu à la liberté a soif de plaisirs jusqu’ à le délire le lendemain de mon arrivée était un samedi jour de le bal de l’ opéra ",
"pour tout ce qui ne vit pas complètement à le paris le bal de l’ opéra jouit d’ un singulier prestige j’ allai donc à le bal de l’ opéra insoucieux comme un homme qui désire s’ amuser et ne croit engager ni son honneur ni sa liberté ni sa fortune je me promenais dans le foyer depuis une heure lorsque je fus abordé par un jeune enseigne de vaisseau que j’ avais connu aspirant à le bord de l’ orénoque c’ était un tout jeune homme qu’ une brillante conduite avait élevé rapidement à l’ aiguillette on le nommait alexandre ",
"nous nous prîmes par le bras et nous fîmes plusieurs fois le tour de le foyer cherchant une aventure qui ne se présentait pas à le bout d’ une heure alexandre me proposa d’ aller souper en tête à le tête et de nous consoler de notre mauvaise étoile en buvant le meilleur vin de le restaurateur j’ acceptai sa proposition nous soupâmes alexandre se grisa ce qui est pardonnable à le ans "
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"tout le monde ne peut pas monter il y a ceux qui descendent il y a ceux qui sont nés tout en bas il y a les faibles les mal lunés et aussi ceux qui se font mauvais garçons pour crâner pour se croire malgré tout aptes à le quelque chose or c’ était tout cela que ces hommes pris dans la foule avaient l’ air de comprendre ",
"est la guerre de les écus dit sibilet et PROPN vous semblera plus difficile que l’ autre on tue les hommes on ne tue pas les intérêts vous vous battrez avec votre ennemi sur le champ de bataille où combattent tous les propriétaires la réalisation ce n’ est rien que de produire il faut vendre et pour vendre il faut être en bonnes relations avec tout le monde –j’ aurai les gens de le pays pour moi –et comment demanda sibilet ",
"hier soir il a été aussi suspect qu’ on peut l’ être je dois adopter son système de références sinon je ne comprendrai jamais rien à son comportement songea -t-elle quand elle eut terminé de donner ses cours elle rentra chez nibal y et se promena dans chaque pièce autorisée en observant les moindres détails elle en tira une insatisfaction si profonde qu’ elle ne put se retenir de frapper à la porte de la chambre de don elle trouva l’ espagnol en train de jouer à le chef d’ orchestre alors qu’ il n’ y avait aucune musique ",
"ils le disaient pas avec des gros mots comme moi ils expliquaient avec des phrases de l’ école y avait même un grand poster sur le mur de la classe déclaration de les droits de l’ homme et de le citoyen on comprend mieux avec les mots qu’ il faut bref pendant que les contrôleurs couraient le long de le quai moi j’ ai pas eu le temps de réfléchir le premier était déjà passé il avait sorti sa bombe lacrymo et il fonçait sur djamel j’ ai tendu ma jambe quand le deuxième il m’ a doublé ",
"le brave père maillard c’ est le nom de notre bûcheron arriva vers midi à la ruchère avec les petits orphelins il aurait bien voulu les conduire chez lui mais sa cabane était si petite et si bien remplie par sa femme et ses enfants qu’ il aurait été grandement embarrassé d’ y trouver un coin libre pour habitants de plus aussi les mena -t-il tout droit chez le curé le bon prêtre allait se mettre à le table pour prendre son frugal repas de midi en entendant les exclamations de sa gouvernante il se hâta d’ accourir ",
"cette construction à le moitié enfouie se trouve encore à l' endroit où elle a été retrouvée a peine fûmes -nous sur le port de PROPN que nous nous mîmes en quête d' une auberge malheureusement c' était chose inconnue dans la capitale d' éole nous cherchâmes d' un bout à l' autre de la ville pas la moindre petite enseigne pas le plus petit bouchon nous en étions là milord assis sur son derrière et jadin et moi nous regardant fort embarrassés tous lorsque nous vîmes un attroupement assez considérable devant une porte ",
"ordonne petit père as-tu déclaré le décès de ton enfant il passa sa main sur son front et jeta un cri: le jeu! dit -il j’ avais tout oublié eh bien viens alors à la mairie ",
"il stoppe longuement à les feux rouges redémarre poussivement sophie retrouve un peu de respiration mais à l’ approche de la gare la peur la saisit de nouveau elle a peur du monde peur des gens peur des trains peur de tout elle pense qu’ elle ne pourra pas fuir ainsi aussi facilement ",
"une le rolandseck par l' empereur par en et une par le une par un incendie et une par la bande-noire on ne sait qui a construit et restauré en par PROPN le batailleur landgrave de on ne sait qui ancienne demeure d' un seigneur voué comme le nom l' indique le chat et la souris une nuit plus profonde encore couvre de ces manoirs la et ",
"demanda noris sans avancer regardant elle aussi ce petit homme élégant qui visiblement ému mordillait ses moustaches blondes il avait ôté de son œil droit son monocle et la lumière de les fenêtres donnait en plein sur ses yeux bleu fade noris y lisait un trouble elle avait envie de sonner et de faire reconduire rené jusqu’ à la rue puis en le contemplant trouvant à l’ impertinent d’ autrefois elle ne savait quelle attitude piteuse de suppliant il lui venait l’ àpre fantaisie pleine d’ une jouissance féroce de dire à le cet homme tout ce qu’ elle pensait de lui et puisqu’ il tendait le cou "
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—était -ce vraiment le père gardien —reprit mademoiselle sainte toute transie car elle cuisait de curiosité et se sentait pourtant le froid d' un glaçon dans les épaules répondit l' abbé qui s' arrêta l' œil sur les feuilles de le parquet ciré et miroitant comme s' arrête un homme qui médite ce qu' il va dire et qui hésite avant de le risquer il resta debout ajusté par les yeux de les personnes assises qui de le regard aspiraient presque ce qui n' était pas encore sorti de sa bouche excepté pourtant le baron de fierdrap qui croyait lui à une mystification et qui clignait de l' œil d' un air fin comme s' il avait dit je te comprends mon compère le salon n' était éclairé que par le demi-jour d' une lampe recueillie sous son chapiteau pour mieux voir et deviner l' abbé une de ces dames leva le chapiteau à l' ombre importune et le salon fut soudainement inondé de ce jour de lampe qui a comme les tons gras de l' huile dans son or | [
"c' était un vieux appartement comme on n' en voit guère plus même en province et d' ailleurs tout à le fait en harmonie avec le groupe qui pour le moment s' y trouvait le nid était digne des oiseaux a eux tous ces vieillards réunis autour de cette cheminée formaient environ siècles et demi et il est probable que les lambris qui les abritaient avaient vu naître chacun d' eux ces lambris en grisailles encadrés et relevés par des baguettes d' or noircies et par place écaillées n' avaient pour tout ornement de leur fond monotone que des portraits de famille sur lesquels la brume de le temps avait passé dans l' un de leurs panneaux on voyait femmes en costume louis dont l' une blonde et pincée tenait à la main une tulipe comme rachel la dame de carreau et dont l' autre brune indolente tigrée de mouches sur son rouge de brune avait une étoile au-dessus de la tête ce qui avec le faire voluptueux de le portrait indiquait suffisamment la main de natier qui peignit aussi avec une étoile au-dessus de la tête madame de châteauroux et ses sœurs ",
"l' étoile signifiait le règne de le moment de la favorite c' était l' étoile de le berger royal le bien-aimé louis l' avait fait lever sur tant de têtes qu' il avait pu très bien la faire luire sur une touffedelys dans le panneau opposé un portrait plus ancien plus noir d' une touche énergique mais inconnue représentait l' amiral de tourville beau comme une femme déguisée dans son magnifique et bizarre costume d' amiral de le temps de louis il était parent des touffedelys ",
"des encoignures de laque de chine garnissaient les angles de le salon et supportaient bustes d' argile recouverts d' un crêpe noir soit pour les préserver de la poussière soit en signe de deuil; car ces bustes étaient ceux de louis xvi de marie-antoinette de madame élisabeth et de le dauphin des fauteuils en vieille tapisserie de beauvais traduisant les fables de lafontaine en double ovale sur un fond blanc égayaient de la variété de leurs couleurs et de leurs personnages cet appartement presque sombre avec ses rideaux fanés de lampas et sa rosace veuve de son lustre à les côtés d' une cheminée en marbre de coutances cannelée et surmontée d' un bouquet en relief ces demoiselles de touffedelys droites sous leurs écrans de gaze peinte auraient pu très bien passer pour des ornements sculptés de cette cheminée si leurs yeux n' avaient pas remué et si ce que venait de dire l' abbé n' avait terriblement dérangé la solennelle économie de leur figure et de leur pose toutes avaient été belles mais l' antiquaire le plus habile à le deviner le sens de les médailles eff",
"la révolution leur avait tout pris: famille fortune bonheur de le foyer et ce poème de le cœur l' amour dans le mariage plus beau que la gloire disait madame de et enfin la maternité elle ne leur avait laissé que leurs têtes mais blanchies et affaiblies par tous les genres de douleur orphelines quand elle éclata les touffedelys n' avaient point émigré elles étaient restées comme beaucoup de nobles dans le cotentin ",
"imprudence qu' elles auraient payée de leur vie si thermidor ne les avait sauvées en ouvrant les maisons d' arrêt vêtues toujours de les mêmes couleurs se ressemblant beaucoup de la même taille et de la même voix c' était comme une répétition dans la nature que ces demoiselles de touffedelys en les créant presque identiques la vieille radoteuse avait rabâché c' étaient ménechmes femelles qui auraient pu faire dire à les moqueurs il y en a à le moins une de trop! elles ne le trouvaient point car elles s' aimaient; et elles se voulaient en tout si semblables que mademoiselle sainte avait refusé un beau mariage parce qu' il ne se présentait pas de mari pour mademoiselle ursule sa sœur ce soir-là comme à l' ordinaire ces routinières de l' amitié avaient dans leur salon une de leurs amies noble comme elles qui travaillait à la plus extravagante tapisserie avec une telle action qu' elle semblait se ruer à le ce travail suspendu tout à le coup par l' arrivée de son frère l' abbé ",
"fée plus mâle à les traits plus hardis à la voix plus forte celle-ci tranchait par la brusquerie hommasse de toute sa personne sur la délicatesse et l' inertie de ces douces contemplatives de ces vieilles chattes blanches de la rêverie sans idées qui n' avaient jamais été des chattes merveilleuses ces pauvres vierges de touffedelys avaient eu le suave éclat de leur nom dans leur jeunesse mais elles avaient vu fondre leur beauté à le feu de les souffrances comme le cierge voit fondre sa cire sur le pied d' argent de le chandelier a la lettre elles étaient fondues tandis que leur amie robustement et rébarbativement laide avait résisté solide de laideur elle avait reçu le soufflet l' alipan de le temps comme elle disait sur un bronze que rien ne pouvait entamer ",
"même la mise inouïe dans laquelle elle encadrait sa laideur bizarre n' en augmentait pas de beaucoup l' effet tant l' effet en était frappant coiffée habituellement d' une espèce de baril de soie orange et violette qui aurait défié par sa forme la plus audacieuse fantaisie et qu' elle fabriquait de ses propres mains cette contemporaine de mesdemoiselles de touffedelys ressemblait avec son nez recourbé comme un sabre oriental dans son fourreau grenu de maroquin rouge à la reine de saba interprétée par un callot chinois surexcité par l' opium elle avait réussi à le diminuer la laideur de son frère et à le faire passer le visage de l' abbé pour un visage comme un autre quoique certes! il ne le fut pas cette femme avait un grotesque si supérieur qu' on l' eût remarquée même en angleterre ce pays des grotesques où le spleen l' excentricité la richesse et le gin travaillent perpétuellement à le faire un carnaval de figures auprès de lesquelles les masques de le carnaval de venise ne seraient que du carton vulgairement badigeonné ",
"comme il est des couleurs d' un tel ruissellement de lumière qu' elles éteignent toutes celles que l'on place à le côté l' amie de mesdemoiselles de touffedelys pavoisée comme un vaisseau barbaresque des plus éclatants chiffons déterrés dans la garde-robe de sa grand'mère éteignait effaçait les physionomies les plus originales par la sienne et cependant l' abbé et le baron de fierdrap étaient ainsi qu' on va le voir de ces individualités exceptionnelles qui entrent violemment dans la mémoire lorsqu' on les a rencontrées et dont l' image y reste soudée comme une patte-fiche dans un mur il n' y a qu' à le versant d' un siècle à le tournant d' un temps dans un autre qu' on trouve de ces physionomies qui portent la trace d' une époque finie dans les mœurs d' une époque nouvelle et forment ainsi des originalités qui ressemblent à le cet airain de corinthe fait avec des métaux différents elles traversent rapidement les points d' intersection de l' histoire et il faut se hâter de les peindre quand on les a vues parce que plus tard rien ne saurait donner une idée de ",
"le baron de fierdrap hylas de fierdrap était assis les jambes croisées une main sous sa cuisse comme le grand lord clive et présentait à le feu la semelle d' un pied chaussé d' une guêtre de casimir noir c' était un homme d' une taille médiocre mais vigoureux et râblé comme un vieux loup dont il avait le poil si l'on en jugeait par la brosse hérissée courte et fauve de sa perruque son visage accentué s' arrêtait dans un profil ferme un vrai visage de normand rusé et hardi jeune il n' avait été ni beau ni laid comme on dit assez drôlement en normandie pour désigner un homme qu' on ne remarque ni pour ses défauts naturels ni pour ses avantages il allait à la messe avec les autres il exprimait bien le modèle sans alliage de ces anciens hobereaux que rien ne pouvait ni apprivoiser ni décrasser et qui sans la révolution laquelle roula cette race de granit d' un bout de l' europe à l' autre bout sans la polir seraient restés dans les fondrières de leur province ne pensant même pas à aller à le moins une fois à le versailles et après être montés dans les voitu"
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"la satiété vous ramenera dans mes fers d’ honneur madame je n’ y ai jamais été savez -vous que ce que vous me dites là est fort malhonnête j’ en suis je vous jure désole mais c’ est vous et non moi qu’ il faut en accuser ",
"là-dessus danglard ne se prononçait pas encore la façon dont fonctionnait l’ esprit d’ PROPN restait pour lui énigmatique et redoutable parfois mais ç a ne durait qu’ une seconde il se disait: fuis -le mais il savait que lorsqu’ on commencerait à le apprendre dans le commissariat que le patron perdait son temps et celui de ses inspecteurs avec l’ homme à les cercles il faudrait qu’ il le défende et il tâchait de s’ y préparer —hier la souris dit danglard comme s’ il se parlait à le lui seul éprouvant son futur discours pour faire face à ses collègues et puis cette nuit le chat ",
"mais garda ses réserves pour lui d’ ailleurs il était presque sincère quand il renchérissait sur son hôte.là-dessus mis en verve il se mit à le évoquer des tas de souvenirs russes il raconta son départ de rakwomir le franchissement clandestin de la frontière l’ arrivée en france PROPN en restait bouche bée il ne s’ était jamais figuré que son père si timide si effacé eût vécu de telles aventures à le mon âge il en avait vu fois plus que moi! se disait -il et il se surprit à le être oui: jaloux jaloux de l’ intérêt que jacqueline prenait à le récit ",
"envoyer les bombes dans le soleil ce fut ce qu’ il proposa la grande fournaise primordiale les avalerait et les flamberait comme brins de paille elles pourraient bien exploser sur ses joues ou dans son ventre ç a ne ferait même pas une étincelle anéanties et elles ne pourraient plus nuire à le personne on discuta pendant des semaines le pour et le contre ",
"juste avant d’ arriver à le piombino comme le train ralentissait à l’ approche de la gare on traversa un complexe sidérurgique protégé par des clôtures grillagées où de longues cheminées industrielles crachaient des fumées dans le ciel sur fond de méditerranée morne et grisâtre la petite gare de piombino se trouvait en bout de ligne une sorte de cul-de-sac ferroviaire qui aboutissait dans l’ enceinte même de le port nous descendîmes sur le quai et rejoignîmes l’ esplanade de la gare maritime par les escaliers intérieurs il n’ y avait pratiquement pas d’ animation dans la gare maritime quelques camions garés en file indienne dont les chauffeurs attendaient à le pied de leur cabine des voitures particulières de familles italiennes qui rejoignaient l’ île d’ elbe pour la toussaint nous prîmes la direction d’ un bâtiment vitré qui indiquait et de les tickets de passage pour la traversée avant d’ aller attendre le bateau sur les quais ",
"cau était venu à le collège voulant à le tout prix connaître le fils de stavisky dans l’ espoir d’ un scoop je retrouve aussi cet hiver-là jean normand alias PROPN duval un ami de ma mère qui me conseillait de lire de les série noire quand j’ avais ans à l’ époque je ne pouvais pas savoir qu’ il venait de sortir de prison il y a aussi mireille elle dort dans le salon sur le vieux canapé ",
"mon cher léon vous avez dignement rempli les conditions de notre traité mais donnez moi vous-même la copie qui m’ appartient car je ne serais pas en état de la distinguer de l’ original il y a un moyen fort simple dit m. vous n’ avez qu’ à le regarder les toiles par derrière l’ une est vieille et l’ autre est neuve c’ est juste et il s’ approchait pour procéder à le cet examen lorsque PROPN lui dit: monsieur permettez -moi de profiter de cette circonstance pour vous offrir un faible témoignage de ma reconnaissance et croyez que mon seul regret est de ne pouvoir faire mieux ",
"chose étrange les arrivants sont en blouse blanche cravate futal à le pli ils s' avancent vers nous commençons par le plus gros dit l' un. et ils se baissent pour bicher mon pote par les pinceaux via qu' ils le traînent l' entraînent hors de notre cul-de-basse-fosse la porte est refermée mais ils ont laissé briller la loupiote ",
"—le premier qui me parle de cette fille j' y ouvre le crâne avec ma bêche alors j' ai plus osé sortir d' ici il me semble qu' on rit quand je passe j' ai plus osé aller à le paris de peur que la fille qui m' accrocherait à le coin d' une rue ne soit la mienne ma fille allons donc est -ce que j' ai une fille moi?... hors d' ici et plus vite —père grâce grâce —veux -tu t' en aller et l' homme prit la jeanne par le bras pour la jeter à la porte mais la fille se cramponna à les meubles —pitié père pitié! —veux -tu t' en aller et la lutte continuait ",
"le ciel et la terre étaient en feu le silence effrayait par sa majesté sauvage et terrible l’ infini l’ immensité pressaient l’ âme de toutes parts pas un nuage à le ciel pas un souffle dans l’ air pas un accident à le sein de le sable agité par petites vagues menues enfin l’ horizon finissait comme en mer quand il fait beau par une ligne de lumière aussi déliée que le tranchant d’ un sabre le provençal serra le tronc d’ un de les palmiers comme si c’ eût été le corps d’ un ami; puis à l’ abri de l’ ombre grêle et droite que l’ arbre dessinait sur le granit il pleura s’ assit et resta là contemplant avec une tristesse profonde la scène implacable qui s’ offrait à ses regards "
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m. —moi attends jamais et il sortit julien le suivit chancelant plus que l' anglais alcide dit à le garçon: apportez -moi le reste c' est moi qui lui garde sa monnaie le garçon rapporta à le alcide les francs restants | [
"celui-ci les mit dans sa poche le garçon —et le garçon alcide —c' est juste frédéric donne-moi sous PROPN les lui donna; alcide les mit dans la main de le garçon qui eut l' air fort mécontent et qui grommela: quand je verrai le maître je lui dirai la crasserie de ses valets malgré que m. PROPN fût habitué à le boire copieusement la quantité de vin qu' il avait avalé et le mélange de les vins firent leur effet il n' avait pas ses idées bien nettes ",
"julien qui buvait jamais de vin se sentit mal affermi sur ses jambes ils marchaient pourtant suivis de frédéric et d' alcide plus habitués à le vin et plus sages que julien ils avaient peu bu et conservaient toute leur raison ils dirigèrent la marche de le côté de le théâtre où ils firent entrer m. georgey et julien alcide paya les places se promettant bien de rattraper son argent avec profit ",
"c' était là que les avait vus bonard entre et heures de l' après-midi on jouait des farces tout le monde riait après les farces vint une pièce tragique alcide profita de l' attention de les spectateurs dirigée sur la scène et de l' assoupissement de m. georgey et de julien pour glisser doucement sa main dans la poche de l' anglais et en retirer une poignée de pièces d' or qu' il mit dans son gousset après en avoir glissé une partie dans la poche de julien ",
"pourquoi fais -tu cela? demanda frédéric tais -toi je te l' expliquerai tout à l' heure la pièce continua; quand elle fut finie et que chacun se leva pour quitter la salle m. et julien dormaient profondément personne n' y fit attention la salle se vida ",
"alcide et frédéric étaient partis vers heures de le soir la salle s' éclaira et commença à se remplir une seconde fois m. se réveilla le premier se frotta les yeux chercha à se reconnaître se souvint de tout et fut honteux de s' être enivré devant jeunes garçons et surtout devant julien dont il devait être le maître et le protecteur à le partir de le lendemain il chercha julien il le vit dormant paisiblement près de lui ",
"quoi faire se demanda -t-il quel racontement je lui dirai! quoi dire! quoi j' expliquerai! pauvre pétite juliène c' était moi qui lui avais donné lé boisson jé suis très terriblement en punissement pendant qu' il rougissait qu' il s' accusait qu' il secouait légèrement julien celui-ci fut réveillé par le bruit que faisaient les arrivants et par les efforts de m. il regarda de tous côtés vit m. debout sauta sur ses pieds me voila ̀ m'sieur ",
"je vous demande bien pardon m'sieur je ne sais ce qui m' a pris je suis prêt à le vous suivre m'sieur m. se leva sans répondre il sortit suivi de julien il faisait déjà un peu sombre mais la lune se levait; ",
"la route était encombrée de monde; m. marchait sans parler m'sieur lui dit enfin julien je vois que vous êtes fâché contre moi je vous demande bien pardon m'sieur je sais bien que j' ai eu tort je ne bois jamais de vin m'sieur ",
"je n' aurais pas dû en accepter autant je vous assure m'sieur que je suis honteux bien triste jamais jamais je ne recommencerai m'sieur je vous le jure m. —pauvre pétite juliène "
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"il nous offrait une si belle rémunération que nous acceptâmes aussitôt alors il partit nous laissant une petite somme en acompte pour les premiers mois et nous ne le revîmes jamais –avait -il donné une adresse –oui une adresse que nous reconnûmes fausse en allant pour réclamer notre dû ",
"nos malheurs ne m' ont pas changée car je n' appelle pas argent cette chose sacrée le salaire que je gagne fièrement et même avec un peu d' orgueil dans ce moment-ci cela c' est le devoir c' est la garantie de l' honneur le luxe même quand il est la continuation ou la récompense d' une vie élevée ne m' inspire pas ces dédains philosophiques qui cachent toujours un peu d' envie mais l' opulence convoitée cherchée voulue et achetée à le tout prix par des mariages d' ambition par des évolutions de conscience politique par des intrigues de famille autour de les successions voilà ce qui prend à le juste titre le vilain nom d' argent et de ce côté-la je suis bien de l' avis de la marquise qui ne pardonne pas les mésalliances intéressées et toutes les autres platitudes soit privées soit publiques c' est pour cela que la marquise voit sans regret et sans frayeur tomber jour par jour tout ce qu' elle possède dans un gouffre ",
"il a de l’ honneur de le courage s’ arrêtera -t-il à le ma voix je lui ai appris tout ce que je viens de faire pour lui afin qu’ il fasse quelque chose pour son aspaïs mais je le sens je lui demande trop fatal préjugé feras -tu encore long-temps le deuil de les familles et le supplice de les amantes plus je réfléchis à la position moins je sais ce que je veux ",
"a l’ insu de louis hector avait eu soin d’ envoyer d’ avance muni de ses instructions et de ce qui pouvait faire défaut à la maison de campagne cet artiste dont il connaissait le bon goût et l’ activité en rentrant le vicomte est décidé à le ne pas faire à le louis l’ honneur d’ accepter la moindre de les choses cependant il revient bientôt de ses dispositions moroses une action apéritive exercée sur son estomac par le fumet odorant d’ un innocent et dodu chapon qui arrive escorté de succulents perdreaux le fait renoncer malgré lui à sa hauteur aristocratique leur triple cuirasse ne met pas les perdreaux à l’ abri de l’ habileté anatomique de le vicomte qui à le lieu d’ un scalpel se sert vigoureusement d’ un tranchoir bien affilé pour faire l’ autopsie de ces intéressants volatiles ",
"en me faisant perdre mon temps en me faisant de le chagrin albertine m’ avait peut-être été plus utile même à le point de vue littéraire qu’ un secrétaire qui eût rangé mes paperoles mais tout de même quand un être est si mal conformé et peut-être dans la nature cet être est -il l’ homme qu’ il ne puisse aimer sans souffrir et qu’ il faille souffrir pour apprendre des vérités la vie d’ un tel être finit par être bien lassante les années heureuses sont les années perdues on attend une souffrance pour travailler l’ idée de la souffrance préalable s’ associe à l’ idée de le travail on a peur de chaque nouvelle œuvre en pensant à les douleurs qu’ il faudra supporter d’ abord pour l’ imaginer et comme on comprend que la souffrance est la meilleure chose que l’on puisse rencontrer dans la vie on pense sans effroi presque comme à une délivrance à la mort ",
"debout tels spectres doutant de leur éternité condamnés à la perpétuité coïtale leurs cuisses collées par la sueur et l’ affolement ils apprirent dans l’ apnée de la chiennerie le secret de les gammes et de les odes la prudence de l’ un embrasant la frénésie de l’ autre et découvrirent alors en une ultime saillie que la levrette est un gibier farouche et qu’ une fois n’ est pas coutume tirer dans le dos est permis le cri froissé de pomponette quand la verge de soliman manqua la soulever de terre s’ empara de la ville tout entière souleva ses ponts tels de houleux barrages douaniers tout explosant tout inondant tout délirant le capiteux effluve de sperme qui flotta alors dans la chambre de leur déraison leur enseigna in qu’ il était temps de se vautrer dans le silence de leur bienfaisante mortalité leurs formes nues écroulées complices telles cuillers évanouies dans leur semblance afin de laisser reposer comme à le fond d’ un puits dont on n’ a pas éclusé tout l’ ombreux et aquatique mystère cette lie qui faisait d’ eux les vaincus plus que les consentants de l",
"répétait en s’ animant je l’ ai détruit je l’ ai détruit il en sera de même chaque fois que vous recommencerez! ah! je vous avais prévenu mon bel ami que je vous rendrais la vie dure maudit! maudit! PROPN tout à le son désespoir en retournant avec ses doigts tremblants les derniers vestiges de son caïeu cadavre de tant de joies et de tant d’ espérances nous planterons l’ autre demain cher m. dit à le voix basse qui comprenait l’ immense douleur de le tulipier et qui jeta cœur saint cette douce parole comme une goutte de baume sur la blessure saignante de avait à le peine jeté ces paroles de consolation à le cornélius que l’on entendait dans l’ escalier une voix qui demandait à le gryphus de les nouvelles de ce qui se passait mon père dit entendez -vous? m. jacob vous appelle il est inquiet on a fait tant de bruit fit gryphus n’ eût -on pas dit qu’ il m’ assassinait ce savant! que de mal on a toujours avec les savants !puis indiquant de le doigt l’ escalier à le rosa:– marchez devant mademoiselle ",
"mais est le noir orageux en haut cette nuit silencieuse à le milieu de le jour qui les affole qui épouvante poil de carotte maintenant la calotte est toute déployée sous le soleil masqué elle bouge poil de carotte le sait elle glisse et faite de nuages mobiles elle fuira; il reverra le soleil pourtant bien qu\\ elle plafonne le ciel entier elle lui serre la tête à le front ",
"–on dirait que tu as peur de te mouiller dit albine va la terre est solide .il avait hasardé un pas surpris de la résistance douce de le sable ce premier contact de la terre lui donnait une secousse un redressement de vie qui le planta un instant debout grandissant soupirant –allons du courage tu sais que tu m’ as promis de faire pas ",
"je ne veux pas de coups ici allez à le votre place henriette; vous ne serez plus monitrice aujourd’hui madame martel regarda madeleine et vit qu’ elle était toute pâle t’ a -t-elle fait mal mon enfant pas beaucoup madame "
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le thermomètre marquait degrés à le dessous de zéro il fallut prendre des voiles pour garantir le nez les yeux et les lèvres —tu viens avec nous demanda l’ oncle jerry à le maître d’ école qu’ il trouva debout sous le portail une carabine sous le bras encapuchonné d’ une vaste peau de loup comme tu es pâle qu’ est -ce qu’ il y a donc —ce n’ est pas la peine d’ en parler sir | [
"—nous n’ avons jamais chassé le moose —quelquefois pour toujours c’ est moi qui partirais bien aussi —bonté de le ciel! répliqua tante avez -vous jamais vu? chasserait le moose en quittant le berceau l’ oncle jerry se mit à le rire et à le danser avec une agilité qui étonna tout le monde; en même temps il frappait sur l’ épaule de burleigh: mais as -tu rapporté de la chasse hein? le maître d’ école secoua la tête avec un sourire sans répondre et se retourna tout à le coup une porte venait de s’ ouvrir derrière eux dans le corridor et l’on entendait le chuchotement de les enfants qui paraissaient s’ exciter entre eux à le faire quelque chose de hardi ",
"quelle bêtise! dit tout à le coup pourquoi ne pas lui souhaiter un bon voyage n’ est -il pas de la famille si tu avais vu seulement comme il est pâle lucy était dans l’ ombre derrière les enfants se dissimulant de toutes ses forces —et maintenant dit la tante sarah je suppose que nous avons l’ explication de tout le tumulte qui nous a tenus éveillés la nuit dernière ",
"—certainement répondit son mari c’ est le moose qui est venu regarder par-dessus les palissades et qui a tant effrayé les bestiaux qui explique les frayeurs de liddy bien sûr ajouta le vieux chasseur en s’ éloignant sans autre explication car les étrangers paraissaient s’ impatienter de l’ attendre —mais les chuchotements et les bruits qui couraient de la cave à le grenier dis donc mon homme est -ce que le moose y est aussi pour quelque chose? ",
"—ma foi non peut-être nos jeunes amis pourraient nous donner quelque explication à le ce sujet continua le vieillard en lançant un coup d’ œil à les voyageurs ils secouèrent négativement la tête —voyez -vous quelque inconvénient à le nous faire connaître le lieu où vous avez passé la nuit? —pas le moins de le monde nous nous sommes égarés et nous avons passés tout notre temps à le batailler contre la neige —mais quand vous avez eu notre maison en vue quelle heure était -il? —le jour commençait ",
"et vous n’ étiez ici ni dans la soirée ni dans la nuit? —ici! non vraiment vous savez bien quand nous sommes arrivés et vous ne vous êtes arrêtés nulle part en route mais non pourquoi ces questions nous avons pataugé dans cette infernale neige sans raquettes depuis avant hier jusqu’ à ce matin à le moment où en arrivant chez vous nous vous avons trouvés déjeunant tous ",
"—bon! observa tante sarah voici encore que les étrangers ne sont pour rien dans cette affaire dit en écho l’ oncle laisse donc cette question iry ajouta -t-il en saisissant par le bras le maître d’ école qui s’ apprêtait à le faire une réponse il sera toujours temps de l’ éclaircir quand nous aurons tué le moose et il le poussa dehors vivement le jeune homme se laissa faire avec son sérieux accoutumé j’ ai à te parler iry murmura l’ oncle jerry de manière à n’ être pas entendu de sa femme mais rien ne pouvait échapper à la fine oreille de la matrone car lorsque la lourde porte fut retombée avec bruit et que la bande joyeuse fut à le quelques pas la vieille femme joignit ses mains en secouant la tête et s’ écria: voilà encore un mystère! ",
"cet iry sait tout il est à le fond de tout ça elle s’ arrêta court en apercevant près d’ elle lucy qui suivait de l’ œil le départ de les chasseurs —pourquoi avez -vous jeté un cri tout à l’ heure pourquoi cette pâleur il n’ y a aucun danger à la chasse de le moose pour un homme qui s’ y entend allons! allons! enfant du courage ",
"lucy essaya vainement de sourire ses yeux humides sa main crispée froissa le papier caché dans sa poitrine elle ne répondit rien —allons! à le rouet mignonne! continua la vieille femme voilà le moment d’ entamer quelque vieille complainte comme vous savez si bien en chanter travaillons —oui tante! une minute plus tard elle était assise devant son petit rouet et filait avec une fiévreuse activité comme si c’ eut été là son unique souci ",
"après un court silence qu’ interrompait seulement le bruit de le rouet et la respiration de lucy un grand tapage s’ éleva encore près de la maison on eut dit une bande de gamins sortant de l’ école la cria la tante avec toute la marmaille qui se culbutent en traîneaux ils vont se rompre le cou! ah! coquins et coquines dit -elle aigrement en ouvrant la fenêtre attendez-moi! attendez la bande folle prit le galop et disparut dans un tourbillon de neige chapitre le campement l était un magistrat nommé à la majorité dans le town-meeting "
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"tippoo-sahib quoique musulman était un esprit fort et mettait toutes les religions à le service de sa politique il avait eu l' adresse de créer une immense société secrète qui s' étendait dans tout l' indoustan et qui regardait l' extermination de les anglais comme une oeuvre divine sa mort arrêta une révolte générale qui était près d' éclater et pendant quelques années l' association dont il était l' âme parut dissoute mais un de ses serviteurs fidèles qui voulait le venger révéla le secret à le père d' holkar qui dès lors devint le chef réel et l' espoir de les indous les anglais toujours sur leurs gardes devinèrent ses desseins et l' attaquèrent avant qu' il fût prêt à le moment ou ̀ il allait conclure une alliance avec le fameux runjeet-sing qui devait les aborder par le nord-ouest pendant qu' il ferait révolter le centre et le sud de l' inde ",
"toutes les variétés de bêtes puantes fouine martre civette blaireau y pullulaient les vieillards assuraient que leurs anciens y avaient vu des sangliers et des ours quant à les races plus inoffensives et mieux appréciées de les gourmands –lièvres perdrix cailles lapins bécasses –on n’ avait que l’ embarras de le choix les marais de brige et les sources de le chapeauroux abondaient en sarcelles en râles et en bécassines bref du gibier à le tuer des bêtes nuisibles à le détruire des loups à le traquer des coupes de bois à le surveiller de bons compagnons à le accueillir: m. d’ estérac était dans son élément ",
"actuellement il voulut vagabonder dans un surprenant et variable paysage et il débuta par une phrase sonore ample ouvrant tout d' un coup une échappée de campagne immense avec ses vaporisateurs il injecta dans la pièce une essence formée d' ambroisie de lavande de mitcham de pois de senteur de bouquet une essence qui lorsqu' elle est distillée par un artiste mérite le nom qu' on lui décerne d' extrait de pré fleuri puis dans ce pré il introduisit une précise fusion de tubéreuse de fleur d' oranger et d' amande et aussitôt d' artificiels lilas naquirent tandis que des tilleuls s' éventèrent rabattant sur le sol leurs pâles émanations que simulait l' extrait de le tilia de PROPN ce décor posé en quelques grandes lignes fuyant à le perte de vue sous ses yeux fermés il insuffla une légère pluie d' essences humaines et quasi félines sentant la jupe annonçant la femme poudrée et fardée le stéphanotis l' ayapana l' opoponax le chypre le champaka le sarcanthus sur lesquels il juxtaposa un soupçon de seringa afin de donner dans la vie factice de le maquillage qu' i",
"il la regarde et brutalement –ici ma mère sursaute –il l’ attrape et la secoue violemment vous pouvez le faire vous pouvez vous pouvez elle s’ échappe dans la salle de bains et referme la porte il est furieux le visage déformé par la colère puis inquiet soudain immobile devant la porte fermée et pour la première fois disant jetant son nom wanda wanda une interrogation sourde anxieuse c’ est la première fois qu’ il prononce son nom lorsqu’ il ouvre la porte elle pleure peur de mal faire peur d’ échouer peur d’ en mourir il se penche un peu vers elle qui fait face à le miroir au-dessus de le lavabo après tout ce type pourrait la forcer il lui aboierait dessus et elle obéirait il le sait ",
"a une ducasse elle rencontrait ensuite michel lheureux tous s’ acceptaient sans s’ être rien dit de le passé; et leurs économies aboutées francs épargnés sur la toilette et le cabaret ils étaient partis se marier à l’ eglise comme elle ne cherchait pas à le cacher l’ enflure de son flanc on avait ri tout le long de le chemin devant cette bosse qui lui remontait les jupes jusqu’ à la jarretière un pain qu’ la commère s’ a payée dessus la fournée marmottaient les gens sur leur passage et à le bout de mois de ménage de nouveau un fruit lui fendait la matrice un gros garçon qui lui donnait des joies car elle savait à le présent la souche de cette progéniture ",
"et devant elle l’ immensité de le temps à le vivre il n’ y a pas de vraie mémoire de soi pour atteindre ma réalité d’ alors je n’ ai pas d’ autre moyen sûr que de rechercher les lois et les rites les croyances et les valeurs qui définissaient les milieux l’ école la famille la province où j’ étais prise et qui dirigeaient sans que j’ en perçoive les contradictions ma vie mettre à le jour les langages qui me constituaient les mots de la religion ceux de mes parents liés à les gestes et à les choses des romans que je lisais dans le petit écho de la mode ou dans les veillées de les chaumières me servir de ces mots dont certains exercent encore sur moi leur pesanteur pour décomposer et remonter autour de la scène de le dimanche de juin le texte de le monde ou j’ ai eu ans et cru devenir folle ",
"—vous êtes trop jeune pour avoir visité l’ continua la dame en dehors de banalités comme la femme à le barbe et l’ homme-squelette —je l’ ai rencontré PROPN interrompit pierrot celui de le cirque —oui —je ne pouvais pas le sentir il était d’ un prétentieux ",
"un de les assistants lui répondit par un signe à le peu près semblable mais qui cependant avait cette nuance particulière qu' il exhortait m. réault à le prendre en pitié le profane et à le avoir de la patience l' autre resta en arrière avec arnold et lui dit à le voix basse: PROPN n' est pas amateur —non monsieur pas encore je n' ai que tulipes c' est peu il y en a cents toutes différentes mais monsieur je n' en ai encore regardé que qui m' ont paru tout à le fait semblables ",
"—le prisonnier n’ a pas demandé à le me parler? il dit qu’ il a réfléchi que son dernier chiffre est mais qu’ il ne descendra pas en dessous il a fait constater qu’ on donnait du pain sans beurre à un homme dans son état et que la température de la cellule ne dépassait pas degrés maigret raccrocha erra un moment sur les boulevards et comme la nuit tombait se fit conduire rue championnet à le domicile de james une maison vaste comme une caserne à les appartements moyens habités par des employés des voyageurs de commerce des petits rentiers ",
"je me défendis pour pouvoir mourir sous les yeux de bianca qui m’ aidait à le tuer le provéditeur jadis cette femme n’ avait pas voulu s’ enfuir avec moi; mais après mois de bonheur elle voulait mourir de ma mort et reçut plusieurs coups pris dans un grand manteau que l’on jeta sur moi je fus roulé porté dans une gondole et transporté dans un cachot de les puits j’ avais ans je tenais si bien le tronçon de mon épée que pour l’ avoir il aurait fallu me couper le poing "
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elle mentait mais ce mensonge avait rendu son bien-aimé moins triste d’ avoir jeté la dague à les champs le souvenir de les ruses employées pour tromper sa mère dont la sévérité semblait grande lui renditerreur de le furne: rendirent à le lieu de rendit les joies fécondes d’ un amour innocent permis et partagé c’ était quelque rendez -vous sous les tilleuls où la parole était plus libre sans témoins les furtives étreintes et les baisers surpris enfin tous les naïfs à-comptes de la passion qui ne dépasse point les bornes de la modestie | [
"revivant comme en songe dans ces délicieuses journées où elle s’ accusait d’ avoir eu trop de bonheur elle osa baiser dans le vide cette jeune figure à les regards enflammés et cette bouche vermeille qui lui parla si bien d’ amour elle avait aimé chaverny pauvre en apparence mais combien de trésors n’ avait -elle pas découverts dans cette âme aussi douce qu’ elle était forte! tout à le coup meurt le président chaverny ne lui succe ̀de pas la guerre civile survient flamboyante par les soins de leur cousin elle et sa mère trouvent un asile secret dans une petite ville de la basse-normandie ",
"bientôt les morts successives de quelques parents la rendent une de les plus riches héritières de PROPN avec la médiocrité de fortune s’ enfuit le bonheur la sauvage et terrible figure de le comte d’ hérouville qui demande sa main lui apparaît comme une nuée grosse de foudre qui étend son crêpe sur les richesses de la terre jusqu’ alors dorée par le soleil la pauvre comtesse s’ efforce de chasser le souvenir de les scènes de désespoir et de larmes amenées par sa longue résistance elle voit confusément l’ incendie de la petite ville puis chaverny le huguenot mis en prison menacé de mort et attendant un horrible supplice ",
"arrive cette épouvantable soirée où sa mère pâle et mourante se prosterne à ses pieds jeanne peut sauver son cousin elle cède il est nuit; le comte revenu sanglant de le combat se trouve il fait surgir un prêtre des flambeaux une église jeanne appartient à le malheur à le peine peut -elle dire adieu à son beau cousin délivré ",
"chaverny si tu m’ aimes ne me revois jamais elle entend le bruit lointain de les pas de son noble ami qu’ elle n’ a plus revu; mais elle garde à le fond de le cœur son dernier regard qu’ elle retrouve si souvent dans ses songes et qui les lui éclaire comme un chat enfermé dans la cage d’ un lion la jeune femme craint à le chaque heure les griffes de le maître toujours levées sur elle la comtesse se fait un crime de revêtir à le certains jours consacrés par quelque plaisir inattendu la robe que portait la jeune fille à le moment où elle vit son amant aujourd’hui pour être heureuse elle doit oublier le passé ne plus songer à l’ avenir ",
"–je ne me crois pas coupable se dit-elle mais si je le parais à les yeux de le comte n’ est -ce pas comme si je l’ étais peut-être le suis-je la sainte vierge n’ a -t-elle pas conçu sans elle s’ arrêta.pendant ce moment où ses pensées étaient nuageuses où son âme voyageait dans le monde de les fantaisies sa naïveté lui fit attribuer à le dernier regard par lequel son amant lui darda toute sa vie le pouvoir qu’ exerça la visitation de l’ ange sur la mère de le sauveur cette supposition digne de le temps d’ innocence à lequel sa rêverie l’ avait reportée s’ évanouit devant le souvenir d’ une scène conjugale plus odieuse que la mort la pauvre comtesse ne pouvait plus conserver de doute sur la légitimité de l’ enfant qui s’ agitait dans son sein ",
"la première nuit de les noces lui apparut dans toute l’ horreur de ses supplices traînant à sa suite bien d’ autres nuits et de plus tristes jours!–ah! pauvre chaverny s’ écria -t-elle en pleurant toi si soumis si gracieux tu m’ as toujours été bienfaisant elle tourna les yeux sur son mari comme pour se persuader encore que cette figure lui promettait une clémence si chèrement achetée le comte était éveillé ses yeux jaunes aussi clairs que ceux d’ un tigre brillaient sous les touffes de ses sourcils et jamais son regard n’ avait été plus incisif qu’ en ce moment la comtesse épouvantée d’ avoir rencontré ce regard se glissa sous la courte-pointe et resta sans mouvement ",
"–pourquoi pleurez -vous demanda le comte en tirant vivement le drap sous lequel sa femme s’ était cachée .cette voix toujours effrayante pour elle eut en ce moment une douceur factice qui lui sembla de bon augure –je souffre beaucoup répondit -elle.–eh! bien ma mignonne est -ce un crime que de souffrir? pourquoi trembler quand je vous regarde? hélas! que faut -il donc faire pour être aimé? toutes les rides de son front s’ amassèrent entre ses sourcils ",
"–je vous cause toujours de l’ effroi je le vois bien ajouta -t-il en soupirant .conseillée par l’ instinct de les caractères faibles la comtesse interrompit le comte en jetant quelques gémissements et s’ écria: –je crains de faire une fausse couche j’ ai couru sur les rochers pendant toute la soirée je me serai sans doute trop fatiguée en entendant ces paroles le sire d’ hérouville jeta sur sa femme un regard si soupçonneux qu’ elle rougit en frissonnant il prit la peur qu’ il inspirait à le cette naïve créature pour l’ expression d’ un remords –peut-être est -ce un accouchement véritable qui commence ",
"demanda -t-il.–eh! bien dit -elle.–eh! bien dans tous les cas il faut ici un homme habile et je vais l’ aller chercher l’ air sombre qui accompagnait ces paroles glaça la comtesse elle retomba sur le lit en poussant un soupir arraché plutôt par le sentiment de sa destinée que par les angoisses de la crise prochaine ce gémissement acheva de prouver à le comte la vraisemblance de les soupçons qui se réveillaient dans son esprit en affectant un calme que les accents de sa voix ses gestes et ses regards démentaient il se leva précipitamment s’ enveloppa d’ une robe qu’ il trouva sur un fauteuil et commença par fermer une porte située auprès de la cheminée et par laquelle on passait de la chambre de parade dans les appartements de réception qui communiquaient à l’ escalier d’ honneur "
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"quand je l’ eus rejoint il me dit je vous laisse avec pauthier qui a quelque chose d’ important à le vous apprendre et comme s’ il eût craint une hésitation un recul à le dernier moment le peintre ajouta en soulignant le mot: il s’ agit d’ henriette cela dit il nous tourna les talons en se frottant les mains pauthier resta un moment silencieux je marchais auprès de lui la tête basse il cherchait sa phrase et je l’ attendais cela dura une minute ou mais il y a des minutes qui sont longues cria le peintre qui était à le pas plus haut ",
"tu as trouvé visage de bois hier et tu vas voir si tu seras plus heureux ce matin je pourrais bien me dispenser de te suivre mais le devoir avant tout et gibassier prenant son chapeau et son cache-nez descendit laissant son poulet intact en reconnaissant la bonté de la providence qui lui imposait cette petite course matinale pour lui ouvrir l’ appétit mais à sa grande stupéfaction il fut arrêté sur la dernière marche de l’ escalier par un homme qu’ à sa figure et à le son air il reconnut à l’ instant même pour un agent subalterne de la police —vos papiers lui demanda celui-ci ",
"on en mit un à la caisse l’ autre à les archives un troisième remplaça le suisse à lequel ducorneau lui-même donna son congé sous prétexte qu’ il ne savait pas le portugais l’ hôtel se trouva donc peuplé par cette garnison qui devait en défendre les abords à le tout profane la police est profane à le plus haut degré pour ceux qui ont des secrets politiques ou autres .vers midi don dit s’ étant habillé galamment monta dans un carrosse fort propre que beausire avait loué livres par mois en payant jours d’ avance il partit pour la maison de mm.bœhmer et bossange en compagnie de son secrétaire et de son valet de chambre .le chancelier reçut l’ ordre d’ expédier sous son couvert et comme d’ habitude en l’ absence de les ambassadeurs toutes les affaires relatives à les passeports indemnités et secours avec attention toutefois de ne donner des espèces ou de solder des comptes qu’ avec l’ agrément de m.le secrétaire .ces messieurs voulaient garder intacte la somme de livres pivot fondamental de toute l’ opération apprit à le m.l’ ambassadeur que les joailliers de la cour",
"quel qu’ ait été le motif déterminant de le professeur ce pauvre travailleur de l’ esprit n’ atteignit pas la fin de sa première année d’ exercice avant de s’ apercevoir que l’ œuvre présentait de les difficultés inusitées m. touchait à le peine à les maturités de sa quatorzième année que le maître à le bout de forces donna comme on dit sa langue à les chiens il prit à le reste son parti en philosophe et aussi en pauvre diable que la pauvreté rend coulant sur le chapitre de les scrupules il toucha carrément sa pension sans soupçon de retenue il se confina dans la brillante bibliothèque que la vanité de le père avait élevée à les espérances conçues sur son fils il employa ses loisirs à s’ instruire PROPN et se fit suppléer près de l’ élève par le grand valet à le rosser je n’ aperçus rien à le critiquer en cet arrangement car chacun y trouvait son compte ",
"il est peut-être un peu tôt pour l’ apéritif mais je me suis laissé dire que vous êtes un amateur de bière moi aussi j’ en ai d’ excellente que je fais venir directement de munich il se montrait plus démonstratif que la veille peut-être parce qu’ il n’ avait pas à se préoccuper des réactions de nora —hier vous m’ avez pris à le dépourvu en allant dîner comme je le fais souvent chez mon vieil ami bob je ne m’ attendais pas à le vous rencontrer j’ avais pris auparavant ou whiskies et le champagne aidant je n’ étais pas ivre je ne le suis jamais je n’ en garde pas moins ce matin qu’ un souvenir assez vague de certains détails de notre conversation ma femme me reproche d’ avoir trop parlé et avec trop de passion à le votre santé! j’ espère que ce n’ est pas l’ impression que je vous ai donnée —vous semblez considérer françois ricain comme un garçon de valeur qui a toutes les chances de devenir un de nos grands metteurs en scène j’ ai dû vous dire ça oui c’ est mon habitude de faire confiance à les jeunes et j’ extériorise volontiers mon enthousiasme —vous n’ êt",
"allons cache-moi ou je te tue lui répondit avec le plus grand sang-froid ton fusil est déchargé et il n' y a plus de cartouches dans ta carchera j' ai mon stylet mais courras -tu aussi vite que moi il fit un saut et se mit hors d' atteinte ",
"la foule se dispersait peu à le peu quelques groupes conversaient encore sur les trottoirs —nous pouvons rentrer soupira maigret ils franchirent la passerelle derrière notre-dame s’ arrêtèrent dans un bar à le coin de le boulevard de le palais qu’ est -ce que tu prends ",
"la muraille de nuée avait changé d’ aspect elle n’ avait plus son unité elle s’ était froncée horizontalement en touchant à le zénith d’ où elle surplombait sur le reste de le ciel elle avait maintenant des étages la formation de la tempête s’ y dessinait comme clans une section de tranchée ",
"un auteur réputé PROPN t’ dont j’ avais lu avec plaisir l’ or de le cristobal en faisait une critique très positive dans le supplément littéraire de l’ édition de le suivant j’ étais restée jusqu’ à le soir dans le bruissement de les feuilles et j’ allais abandonner quand un titre attira mon attention la france rend hommage à les poètes résistants on y célébrait françois mauriac louis aragon rené char max-pol fouchet et rené trager je ne remarquai pas immédiatement l’ une de les photos à le format médaillon qui illustraient l’ article mais dès que mon regard se porta en bas de page près de la signature je fus prise de violents tremblements mon mari en habit de cérémonie recevait sa décoration de les mains d’ andré malraux dans les salons dorés de le ministère de l’ information ",
"cette fois mon courage m’ abandonna j’ ai déjà dit que les ophidiens me faisaient tomber en pâmoison dès que ces vilaines bêtes apparurent je me mis à le sauter sur place comme si j’ étais à le milieu de le feu je crus lire sur les physionomies de les mégalocéphales autant qu’ on pouvait saisir une expression sur ces petites faces parcheminées un sourire de pitié evidemment ils ne comprenaient pas que j’ eusse peur de ces serpents qu’ ils considéraient comme des animaux domestiques puisqu’ ils les prenaient dans leurs tentacules et les caressaient avec tendresse vilains reptiles enlacèrent les jambes de le docteur; "
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il faudrait que la sanction de la déconsidération sociale de le sang ou de la mort intervienne pour que le jeu en vaille réellement la chandelle ainsi les pratiques où se trouve mise en œuvre la souffrance physique quoique donnant dans une certaine mesure à l’ amour cette gravité ne peuvent que me dégoûter de le moment que je sais qu’ elles resteront quelque chose de factice et que je n’ oserai les pousser telle lucrèce jusqu’ à le suicide ou telle judith jusqu’ à l’ égorgement par la psychanalyse j’ entendais me libérer de cette crante chimérique d’ un châtiment chimère renforcée par l’ emprise imbécile de la morale chrétienne dont on ne peut jamais se flatter d’ être entièrement débarrassé et la contrainte de conventions illogiques et inhumaines propres à une civilisation qui tue les criminels qu’ elle produit et résout par la destruction ou la guerre pure et simple des problèmes tels que ceux de la surproduction et de le chômage j’ ai subi cette cure d’ abord pendant un an avec des fortunes diverses ce fut à le moins durant les premiers temps le couteau d | [
"un soir d’ ivrognerie je couchai avec une anglo-saxonne alcoolique demi-folle et d’ un âge avance tout en la besognant j’ eus une furieuse envie de dérober ou rompre son collier de perles rien que pour jouer à le marlou brutal; entre étreintes nous bûmes chacun une grande rasade de whisky dans son verre à le dents je ne l’ aimais certainement pas mais j’ étais longtemps après encore hypnotisé par elle une autre fois dans un bordel pensant que la seule réaction authentique que je pusse attendre d’ une prostituée était l’ expression de la haine qu’ elle ne pouvait manquer d’ avoir pour moi je me fis pocher les yeux à le grandes gifles par une fille et sa maquerelle ",
"se prenant à le jeu les femelles quand elles me voyaient ricaner tapaient de plus belle en me disant: t’ en veux encore vieux con? rencontrant un beau jour chez un couple que j’ admirais elle à le cause de son extraordinaire douceur lui parce qu’ il me semblait le type achevé de le voyageur une petite provinciale blonde en deuil d’ un enfant qu’ elle venait de perdre je décidai séance tenante de l’ enlever je n’ en avais à le fond aucune envie mais elle me fascinait simplement parce qu’ elle était en deuil qu’ elle m’ avait parlé de l’ ennui provincial de ces folles qu’ en bretagne on nomme des aboyeuses parce qu’ elles hurlent comme des chiens de l’ adultère à lequel il est mauvais de se livrer parce qu’ il trouble l’ ordre général de sa peur de les araignées refoulant l’ attrait qu’ avaient pour elle les pays tropicaux de le port de mer qu’ elle habitait où les armateurs sont si durs pour les pauvres marins je ne passai que quelques heures avec elle l’ embrassai sur la bouche dans un taxi et la quittai affolée devant un magasin de tissus où elle devait aller je ne la re",
"à le sortir de ces limbes conseillé par mon médecin et pensant PROPN qu’ il me manquait d’ avoir un peu vécu à la dure je saisis l’ occasion de faire un long voyage et partis pour près de ans en afrique comme membre d’ une mission ethnographique après des mois de chasteté et de sevrage sentimental séjournant à le gondar je fus amoureux d’ une ethiopienne qui correspondait physiquement et moralement à le mon double idéal de lucrèce et de judith très belle de visage mais la poitrine ravagée elle était engoncée dans une toge d’ un blanc généralement plus que douteux sentait le lait suri et possédait une jeune négresse esclave on aurait dit une statue de cire et les tatouages bleuâtres qui cernaient son cou haussaient sa tête ainsi qu’ eût fait un transparent faux col ou le carcan d’ un très ancien supplice laissant à les peaux ses traces en broderie peut-être n’ était -elle qu’ une nouvelle image en chair et en os PROPN de cette marguerite à le cou coupé dont je n’ avais jamais pu apercevoir enfant le spectre à l’ opéra? syphilitique elle avait plusieurs fois ",
"son premier mari était devenu fou; le plus récent à le reprises avait voulu la tuer amputée de son clitoris comme toutes les femmes de sa race elle devait être frigide à le moins en ce qui concerne les européens fille d’ une sorte de sorcière possédée par de multiples génies il était entendu qu’ elle hériterait de ces esprits et quelques-uns d’ entre eux l’ avaient déjà frappée de maladie la marquant ainsi comme une proie qu’ ils viendraient habiter inéluctablement ayant fait tuer un bélier blanc et feu pour un de ces génies je la vis ahaner sous la transe en plein état de possession et boire dans une tasse de porcelaine le sang de la victime coulant tout chaud de la gorge coupée jamais je ne fis l’ amour avec elle mais lorsque eut lieu ce sacrifice il me sembla qu’ un rapport plus intime que toute espèce de lien charnel s’ établissait entre elle et moi ",
"après mon départ de gondar je finis par des relations de hasard à le quartier chaud de djibouti avec des filles pourtant de ces amours ou dérisoires ou malheureuses j’ ai gardé une impression de paradis en je revins ayant tué à le moins un mythe: celui de le voyage en tant que moyen d’ évasion depuis je ne me suis soumis à la thérapeutique que fois dont l’ une pour un bref laps de temps ce que j’ y ai appris surtout c’ est que même à le travers les manifestations à le première vue les plus hétéroclites l’on se retrouve toujours identique à le soi-même qu’ il y a une unité dans une vie et que tout se ramène quoi qu’ on fasse à une petite constellation de choses qu’ on tend à le reproduire sous des formes diverses un nombre illimité de fois ",
"je vais mieux semble -t-il et ne suis plus hanté aussi continûment par le tragique et par l’ idée que je ne puis rien faire dont je ne doive rougir je mesure mes actes et mes goûts à le leur juste valeur je ne me livre plus guère ces burlesques incartades mais tout se passe exactement comme si les constructions fallacieuses sur lesquelles je vivais avaient été sapées à la base sans que rien m’ eût été donné qui puisse les remplacer il en résulte que j’ agis certes avec plus de sagacité mais que le vide dans lequel je me meus en est d’ autant plus accusé avec une amertume que je ne soupçonnais pas autrefois j’ en viens à m’ apercevoir qu’ il n’ y aurait pour me sauver qu’ une certaine ferveur mais que décidément ce monde manque d’ une chose pour quoi je serais capable de mourir étant toujours ou au-dessous ou au-dessus de les événements concrets je reste prisonnier de cette alternative le monde objet réel qui me domine et me dévore telle judith par la souffrance et par la peur ou bien le monde pur phantasme qui se dissout entre mes mains que je détruis telle ",
"peut-être s’ agit -il surtout pour moi d’ échapper à le dilemme en trouvant un moyen tel que le monde et moi l’ objet et le sujet nous nous tenions debout l’ un devant l’ autre de plain-pied comme devant le taureau se tient le matador faisant intervenir les données que m’ a fournies l’ analyse et comparant notamment l’ incident de la querelle avec mon père à le propos de les vers d’ apollinaire à une histoire rêvée quelques années plus tard dans laquelle un père idéal à le qui dans le rêve je suis lié par des liens équivoques me tue parce que j’ ai accompli un acte équivalant à le mon émancipation c’est-à-dire symboliquement à son meurtre pour le supplanter et acquérir la virilité tel œdipe tuant avant de se marier avec jocaste j’ arrive à un peu mieux comprendre ce que signifie pour moi la figure de judith image de ce châtiment à la fois craint et désiré: la castration et si je pense également à l’ influence déprimante qu’ a eue sur toute ma formation ce que j’ ai reçu d’ éducation catholique principalement la notion de le fruit défendu et plus encore c",
"voici quoi qu’ il en soit la teneur de ce rêve d’ émancipation 8mai je suis à les bataillons d’ afrique avec mon ami le peintre a qui fut dans la réalité un peu mon père spirituel étant plus ancien que moi a tous les droits sur ma personne m’ étant mis comme hors la loi par l’ adoption d’ une idéologie d’ ordre nihiliste comportant la négation de toute valeur et de toute morale idéologie plus négative encore que celle de mes amis je n’ ai plus droit à le aucun ménagement et ne puis plus être qu’ un objet de plaisir en fait un souffre-douleurs pour mes amis tandis que nous sommes occupés à le casser de les cailloux a amuse à le me lapider me lançant des pierres de plus en plus volumineuses ",
"j’ essaye d’ éviter les projectiles je riposte; un combat de david et goliath s’ engage mais moins heureux que PROPN je suis blessé par une grosse pierre qui me touche à la tête et je tombe assommé mon mentor a.m.vient m’ assassiner cette nuit-là je revins à le moi en poussant un hurlement "
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"le gros homme parle le premier il explique qu’ il ne faut pas se foutre de sa gueule qu’ il n’ aime pas j’ ai autre chose à le faire que de me déranger pourquoi vous avez pas compris quand ma femme elle est venue à le paris il faut nous donner de l’ argent pas beaucoup juste quelques millions c’ est pas beaucoup pour vous morier répond que non: non je ne vous donnerai pas d’ argent ",
"si vous succombez n’ y perdrez -vous pas le repos de la vie et ce qu’ on est convenu d’ appeler dans le monde faussement et sans se faire une juste idée de les nuances de ce nom trop solennel de l’ honneur puis enfin pensez -vous que vos parents plus prudents que vous ne s’ opposeront pas à des projets que dans votre inexpérience de la vie vous avez pu former sans en peser les conséquences elle m’ écoutait attentivement et je voyais à l’ expression ironique de ses lèvres et de ses yeux qu’ elle avait longuement étudié les objections que je lui exposais et que ses méditations ne lui avaient pas présenté les périls dont je lui parlais sous des couleurs aussi sombres mon dieu fit -elle que vous exagérez les ombres de votre tableau je ne veux répondre qu’ à le votre dernière objection la volonté paternelle ",
"elle n’ est rien rien la voix de nouhourmal restait calme et froide son visage conservait l’ impassibilité habituelle –pour moi elle compte beaucoup! dit vivement à le moins autant que celle de m. de qui elle je le sens m’ est défavorable .nouhourmal s’ étendit sur les coussins de brocart pendant un moment elle resta silencieuse tandis que ses doigts jouaient avec les colliers d’ où jaillissaient de vives couleurs ",
"un développement plus tard de le fantasme masturbatoire avec la bande de garçons louches déplaça la scène dans le hall de le california: dans la queue devant le guichet ils se mettaient derrière moi et me retroussaient j’ étais plus vieille j’ imaginais que l’ un d’ entre eux me pénétrait ainsi à le vu et à le su de tout le monde pourquoi le california peut-être parce que j’ avais vu là sur l’ écran les premiers hommes qui m’ avaient émue bien qu’ il ne soit pas très beau j’ affectionne le mot rêvasserie qui exprime si parfaitement ces pensées flottantes qui ne m’ abandonnent jamais que même le travail peine à le dissiper cette nébuleuse qui enveloppe tous les faits de la vie et en adoucit les contours lorsqu’ ils sont trop vifs rend aussi plus flous les moments heureux et empêche d’ en jouir complètement bref cette vie parallèle et purement cérébrale qui ne m’ occupe pas moins ne compte pas moins que celle que les autres me voient partager avec eux et qui m’ empêchera toujours de me donner à le eux autant qu’ il le faudrait parfois –de m’ abandonner puisqu’ u",
"qui elle fit feu une nouvelle fois la deuxième balle l’ atteignit à la tête poussa un cri de détresse et tendit les mains pour se protéger sur son visage il sentait l’ eau glacée de la pluie qui se mélangeait à le sang et lui embuait les yeux ",
"–adieu! soudain secouée d’ un grelottement elle se pencha sur l’ allège dans un doute toute basse intermittente la vibration de la veille s’ élevait les battements troubles les hésitations d’ un prélude puis graduellement le ruisseau mélodique s’ élargit un délicieux petit peuple de notes vola sous le picotement de les astres et l’ histoire de la veille ce que madeleine croyait lire dans le réseau sonore la plainte passionnée la supplication d’ un dévot timide caché dans les ténèbres se déroula en mélancolie intarissable en pathétique en douceur en humilités larges par moments un repos coupait l’ entrelacement de les sons ",
"et mademoiselle s’ éleva non sans force si ce n’ est sans aigreur contre ce qu’ elle appela les munificences à le baux et les invitations à le péage les conceptions esthétiques de la marquise de PROPN se virent encore admises à l’ honneur de les discussions de mademoiselle l’ occasion en fut offerte par une exposition de pastels dont s’ avisa la châtelaine de courance jamais le bis repetitum n’ atteignit un pareil chiffre dans l’ ordre de le rappel nominal il occupait une telle place dans tous les comptes rendus ce nom de l’ inspiratrice que c’ est à le peine s’ il restait un blanc pour la tour ou pour perronneau et qu’ il n’ aurait pas même été fait allusion à le madame lebrun dans une évocation de le dix-huitième siècle si l’on n’ avait eu le bon esprit d’ exposer une œuvre de son père la jeunesse est légère comme dit quand elle n’ a plus ans ",
"et berthoud et joqueviel et houdebine plient bagage les vieux de envoûtés de souvenirs ont laissé retomber leur gaule dont le scion enfonce dans l\\ eau buvat une goutte tremblante à le bout de le nez voilà une heure qu\\ il n\\' a rien pris on ne sait pas en il pêche ",
"c’ était le poëte perceval qui proférait ces paroles la foule obéit à le cet appel en vertu de cette instinctive générosité qui la domine elle ne tarda pas à se retirer en murmurant il est vrai mais sans continuer ses menaces elle parcourut les rues pleines de curieux accourus en toute hâte sur le lieu de le tumulte et paraissait disposée à se disperser lorsque craignant devoir crouler ses combinaisons s’ écria: –chez gerbaix amis chez gerbaix et il s’ élança en avant on le suivit sans savoir ce qu’ on allait faire ",
"en tout cas dans le détroit nous le ferons autant qu’ il le faudra et il n’ est pas à le supposer que la brise nous refuse à le point de nous contraindre à le louvoyer comme il l’ espérait kongre pouvait éviter de changer ses amures il gagnerait un temps considérable à le besoin même il amènerait ses voiles carrées et ne conserverait que ses voiles auriques et latines brigantine trinquette et focs ainsi la goélette tiendrait à le quarts de le vent cet instant un homme de l’ équipage posté près de le bossoir cria attention devant ...–qu’ y a -t-il demanda kongre courut à l’ homme et se pencha au-dessus de le bastingage arrive arrive en douceur cria -t-il à le kongre goélette se trouvait alors par le travers de la caverne que la bande avait si longtemps occupée en cet endroit de la baie dérivait une partie de la quille de le century que le jusant repoussait à la mer un choc aurait pu avoir de fâcheuses conséquences et il n’ était que temps de parer cette épave mit donc légèrement la barre à le bâbord "
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l’ autre élevé à le comble de la gloire meurt dans son lit en chantant les louanges de le seigneur instruisaut sa famille et laissant tous les cœurs remplis de l’ éclat de sa vie et de la douceur de sa mort coucy le nom de coucy est célèbre par son antique noblesse raoul de coucy guerrier fameux d’ une famille illustre par elle-même et par ses grandes alliances tirait son nom de la terre de coucy dans l’ isle-de-france raoul servit avec gloire sous philippe-auguste suivit ce roi en palestine et perdit la vie à le siége de saint-jean-d’acre; de PROPN dit le roman se voyant blessé à le mort il chargea son écuyer dès qu’ il serait retourné en france de remette à le gabrielle de vergy dame de le fayel qu’ il avait tendrement aimée une lettre de sa main et un coffret d’ argent dans lequel il fit promettre à l’ écuyer de renfermer son cœur après sa mort | [
"on sait par les tragédies de du belloy d’ arnaud que le seigneur de le fayel fit manger à sa femme en ragoût le cœur de celui qui l’ avait tant aimée que dès lors elle résolut de se laisser mourir de faim son époux tourmenté par ses regrets et ses remords la suivit à le tombeau vers l’ an le bisaïeul de raoul thomas de coucy s’ était fait connaître par son caractère guerrier et féroce voulant s’ emparer de l’ église d’ amiens il tua hommes de sa main ayant excité la colère de louis le gros par sa violence ce roi alla l’ assiéger dans son château de coucy ",
"PROPN fut tué pendant le siège par raoul comte de vermandois enguerrand de coucy troisième fils de thomas était un homme superbe et qui disait dans son orgueil je monterai sur le trône il se ligua avec henri roi d’ PROPN sous la reine blanche qui le lui pardonna lorsqu’ il fut rentré dans le devoir PROPN quatrième petit-fils de raoul mourut sans enfans en ses biens passèrent à ses neveux ",
"de cette seconde maison de les seigneurs de coucy était enguerrand vii qui servit avec gloire charles et charles vi. charles lui offrit l’ épée de connétable il la refusa en disant que clisson était plus digne que lui de la porter il fut blessé à le nicopoli dans une expédition contre les infidèles et mourut à le burse de les suites de ses blessures en ce héros n’ ayant laissé que des filles de ses mariages l’ un avec la fille d’ PROPN roi d’ PROPN l’ autre avec isabelle de lorraine la deuxième maison de coucy fut éteinte il resta une troisième branche non moins distinguée que les premières des houlières ",
"antoinette de la garde de les houlières naquit à le paris en la nature l’ avait favorisée de tous ses dons elle était belle aimable vertueuse et joignait les talens à les grâces le poète lui donna les premières leçons de l’ art de les vers l’ élève surpassa le maître ",
"guillaume de lafon seigneur de les houlières lieutenant de roi à le doulens en picardie l’ ayant épousée fut si vivement épris des charmes de sa jeune épouse que lorsqu’ elle fut arrêtée prisonnière à le bruxelles et conduite comme criminelle d’ état à le château de wilvorden ayant tout à le craiudre pour sa vie de les espagnols il exposa ses jours pour la sauver s’ introduisit par adresse dans le château la délivra et prit la route de france avec elle madame des houlières mourut en âgée de ans elle s’ était vainement essayée dans la tragédie et fit tort à le son jugement par ses vers et ses cabales contre racine mais ses poésies légères sont pleines de douceur d’ abandon et d’ agrémens ses idylles offrent le modèle de les poésies bucoliques ",
"elle a su réunir le naturel de théocrite à les grâces de virgile à la délicatesse de moschus et à la finesse de bion ses vers philosophiques ont une profondeur de pensée admirable ou une touchante mélancolie de tous les éloges qu’ on lui a donnés aucun n’ est plus ingénieux que ces vers pour son portrait: si corine en beauté fut célèbre autrefois si des vers de pindare elle effaça la gloire quel rang peuvent tenir à le temple de mémoire les vers que tu vas lire et les traits que tu vois elle est de toutes les femmes qui ont cultivé les muses celle dont on a retenu le plus de vers on cite tous les jours de ses maximes entre autres celle-ci sur le jeu: on commence par être dupe on finit par être fripon ",
"et celle-ci sur l’ amour-propre: nul n’ est content de sa fortune ni mécontent de son esprit sa touchante allégorie à le ses enfans respire la tendresse et la touchante mélancolie les derniers vers ont de l’ harmonie et de la pompe ils lui obtinrent une médiocre pension elle était veuve mère et sans fortune escorailles ",
"marie-angélique d’ escorailles de rouvelle naquit en d’ une famille noble de le rouergue elle était fille d’ honneur de madame belle comme un ange mais dit l’ abbé de choisy sotte comme un panier elle n’ en subjugua pas moins par sa jeunesse et ses charmes le cœur de elle ne connut pas plus tôt la passion qu’ elle inspirait qu’ elle se livra tout entière à la hauteur et à la prodigalite qui étaient dans son caractère; et quoiqu’ elle dût sa place près de madame à le madame de montespan elle l’ accabla de dédains cette belle personne que PROPN fit duchesse de fontange adorait sincèrement le roi; ",
"étant à la chasse avec lui ses superbes cheveux s’ étant détachés elle les fit renouer avec un ruban dont les nœuds tombaient sur son front le roi ayant admiré cette coiffure elle prit faveur à la cour et passa avec le nom de la favorite dans toute l’ europe elle mourut en couche à le ans on eut l’ injustice d’ accuser madame de montespan de l’ avoir fait empoisonner on lui applique ces vers de malherbe: henriette d’ angleterre "
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"le travail presse à le tout instant on entend la voix de le contremaître dépêchez -vous dépêchez -vous les blessés manquent de linge courbées sous les paquets secs ou mouillés qu’ il nous faut transporter d’ un endroit à l’ autre nous peinons comme des bêtes de somme surchargées personne ne se plaint chacune de nous ayant un fils un frère ou un mari dans la bataille.mlle si faible pourtant peine comme les autres mais ce n’ est plus à la cloche de le cimetière qu’ elle tend l’ oreille ",
"je voulus le faire taire non non écoutez -moi reprit -il je vais mourir c’ est sûr d’ ici à un quart d’ heure écoutez -moi! j’ ai eu un accès de folie j’ ai voulu disséquer la vie sur moi ",
"edgard tourna la tête vers moi il cilla un brin leva un bras et le laissa retomber pour exprimer que la fatalite c’ est pas de le nougat j’ aurais en effet mieux fait de ne pas venir dis -je en m’ asseyant sur son lit c’ est ma sœur murmura -t-il en reportant son regard vers les cunéiformités de le plafond je m’ occupe d’ elle —elle ne s’ occupe guère de toi dis -je en montrant la pièce d’ un geste circulaire ",
"je fus ce soir-là d’ une timidité pire qu’ à l’ ordinaire j’ aurais découragé jusqu’ à le votre bonté pourtant je ne vous en voulais pas je ne vous admirais pas non plus vous étiez trop lointaine votre arrivée me parut simplement un peu moins désagréable que je ne l’ avais craint tout d’ abord ",
"isabelle c’ est les élodie rapporte que le se plaint de douleurs c’ est à le isabelle qu’ il revient d’ injecter le perfalgan car une aide-soignante n’ est pas habilitée à le faire de les perfusions elle prend la température sert les repas fait les lits et le ménage rapide ou de le rangement comme denise aujourd’hui réquisitionnée pour aménager un nouveau poste de soins en vue de la fusion de les services ",
"–préfères -tu antoinette bêtise bien épouse mademoiselle de la ferté –sa dot je ne dis pas mais elle c’ est dur –j’ ai bien épousé ta mère toi toi p’pa mais moi –vas -tu encore m’ échauffer les oreilles avec tes jérémiades –non mais –j’ en ai assez écoute et je te le dis pour la dernière fois: mademoiselle de la ferté ou rien de le tout mais malheureux réfléchis donc fouille dans ta poche qu’ est -ce qu’ il y reste de l’ héritage de ta mère –rien de le tout mais –crois -tu que je vais me dépêcher de trépasser pour ton agrément ",
"lui demandé-je d’ une voix plus suave que le miel de mme tessier nature c’ est la mienne qu’ est -ce qu’ elle fout ici on me l’ a secouée dans la soirée des petits tocards qui voulaient faire une virouse probable et qui l’ ont larguée ici les petits tocards dont tu parles fauchent de préférence de les voitures sport plutôt que ta de maçon ",
"encore faut -il leur payer la redevance selon l\\ usage et la coutume notre-dame de relec ne veut que des poules blanches sainte anne sa mere a cette delicatesse elle recoit tous les presents et sa couronne est faite de les joyaux de les dames de lorient et de quimper il y a une petite lieue de la gare a sainte-anne le chemin qui a travers la lande conduit à le village etait quand nous le primes couvert de pelerins ",
"le sergent la ramée qui revenait par là avec une charge de victuailles trouva le\\n' malheureux petit fifre assis sur son derrière et pleurant qui est -ce qui m’ a fichu un soldat qui pleure pour toute réponse le petit fifre se dressa et se retourna mauvaise affaire murmura le vieux la après avoir longuement considéré corps de le délit: détérioration d’ effets d’ équipement et d’ habillement fournis par PROPN gouvernement c’ est un cas de conseil de guerre puis ces mots prononcés il s’ en alla en reniflant les poils de sa moustache ",
"vous y tueriez vos père et mère que personne ne vous gênerait c’ est bien; la cigale viens! le colosse qui n’ avait plus soufflé depuis le coup de pied de passe-partout s’ ébranla et le suivit dans le prétendu cabinet vous empêcherez qu’ on ne nous dérange n’ est -ce pas mon ami? fit ce dernier en posant d’ une façon particulière et sans affectation l’ index de sa main droite sous l’ extrémité de son menton a ce geste à ce signe de reconnaissance le prince plumet ôta vivement sa casquette de loutre et devint aussi respectueux qu’ il avait été sans gêne jusque-là ces messieurs peuvent être bien tranquilles dit -il personne ne mettra le bout de le nez dans leurs affaires "
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elle était si timide les passants ne la regardaient pas une fois elle essaya de tirer une dame par sa manche il lui semblait elle serait plus bienveillante qu\' un monsieur mais la dame secoua la petite main mal assurée et passa une ou personnes lui dirent rudement: je ne donne pas à les enfants petite mère ne comprit pas d\' abord ce que cela voulait dire elle n\ avait jamais demandé et n\' en aurait jamais eu la pensée un ouvrier en blouse bleue arrêta pourtant et la regarda un instant puis lorsqu\ il eut compris que les pauvres petits cherchaient une maison en construction et ne savaient ni dans quelle rue ni dans quel quartier il se mit à le rire en donnant un petit coup amical sur la tête de fifine vous êtes de fameux innocents dit -il; retournez chez vous et dites à le votre maman de vous mieux garder nous avons pas de maman écria charlot un air indigné et nous cherchons notre papa .il regardait en parlant le gros morceau de pain que l\ ouvrier tenait sous son bras et il n\ y avait pas moyen de se méprendre sur le langage de ses yeux affamés le brave homme mit sa ma | [
"des petits oisillons sans plumes a ne doit pas courir tout seuls si loin de le nid où demeurez -vous?fifine nomma la rue eh bien allez refaites bravement votre chemin: le papa sera rentré pendant que vous le cherchez .il les laissa appuyés contre un mur mangeant à le belles dents le pain frais et savoureux comme ils le trouvaient bon!avant de tourner le coin d\\' une rue il les regarda encore charlot lui fit un signe amical et ouvrit sa bouche pleine pour lui crier: merci! ainsi restaurés ils reprirent le chemin de la maison ou plutôt ils crurent le reprendre un boulevard ressemble tant à un autre boulevard une rue à une autre rue ",
"ils marchaient marchaient toujours charlot se faisant traîner petite mère était bien lasse bien inquiète mais ne se laissait pas aller à le son découragement est bien par ici que nous avons passé disait -elle regarde charlot tu reconnais cette haute maison et cette grande porte n\\' est -ce pas je ne sais pas répondait -il et elle arrêtait pour regarder tout autour d\\' eux avec angoisse puis reprenait son chemin en croyant reconnaître un arbre une porte mais elle comprenait peu à le peu qu\\ elle était égarée charlot ne pouvait plus marcher ",
"il buttait à le chaque pas et enfin il tomba assis et refusa de se relever alors petite mère assit en pleurant à le côté de lui à le même instant une porte ouvrit et une foule d\\' enfants se précipitèrent dans la rue les horloges sonnaient en choeur midi: était la sortie de la classe de le matin .les garçons venaient les premiers ils criaient se bousculaient se battaient même mais pour rire ils passaient à le côté de les pauvres petits sans les regarder; ",
"un eux marcha sur la petite main de charlot qui l\\' avait appuyée contre terre pour se soutenir ensuite vinrent les filles moins bruyantes chacune d\\' elles portait un sac et lorsque les plus petites eurent passé il en vint quelques grandes qui avaient l\\ air tout à le fait raisonnables une elles et regarda charlot qui sanglotait en faisant des yeux lamentables à sa pauvre main un peu écorchée par le gros soulier à le clous qu\\ est -ce que tu fais la ̀? lui demanda -t-elle tu n\\ es pas de l\\ école?petite mère répondit pour lui car il n\\ était pas en état de se faire entendre ",
"l\\' écolière comprit bien vite la situation PROPN était une douce enfant chez qui l\\ instinct maternel avait été développé de bonne heure par les soins qu\\ elle avait donnés à une petite soeur qui était morte elle se pencha vers le petit désolé et voyant que sa main saignait un peu elle trempa son mouchoir à la fontaine voisine et pansa la blessure où est -ce que vous demeurez demanda -t-elle à la petite qui la regardait faire .celle-ci nomma la rue je connais ma marraine demeure tout près ",
"mais est bien loin comment allez -vous retourner je ne sais pas répondit petite mère qui sentait que ses pieds ne pouvaient plus la porter et qui savait que charlot était encore plus fatigué qu\\ elle venez chez nous dit la petite fille après un moment d\\' hésitation grand\\'mère vous dira ce qu\\ il faut faire voyez -vous est cette petite porte de l\\ autre côté de la rue enfants se levèrent doucement et suivirent leur nouvelle amie ",
"était une fillette de ou ans elle avait un tablier de cotonnade qui lui donnait l\\ air enfant mais elle était grande et de belles nattes blondes tombaient sur son dos elle les fit entrer dans une petite chambre à le rez-de-chaussée qui donnant sur une cour était un peu sombre même en plein midi une femme âgée était occupée à le poser assiettes de soupe sur une petite table elle avait pour cela poussé de côté des morceaux d\\' étoffe qui y trouvaient entassés ",
"la chambre était petite encombrée mais très propre un rayon de soleil venait justement d\\' y pénétrer et il faisait reluire une casserole et un plat d\\' étain suspendus à le mur sur la commode on voyait tasses et une théière de porcelaine le lit était soigneusement recouvert et les chaises de paille en bon état; à les yeux de petite mère cette chambre était un vrai paradis ",
"charlot en avait lui que pour la soupe fumante était la seconde fois de la journée qu\\ il voyait des assiettes pleines faudrait -il encore les regarder sans y toucher pauvre charlot est toi petite dit la vieille dame sans se retourner tu arrives juste à le point elle étonnée car elle entendant plusieurs petits pas grand\\'mère dit céline voilà des petits enfants qui se sont perdus ils sont bien loin de chez eux et je les ai amenés pour se reposer un moment ils sont si fatigués était laissé tomber par terre mais il ne perdait pas de vue les assiettes dont le fumet savoureux se répandait tout autour de la table qui sont -ils? demanda la grand\\'mère des petits enfants répondit céline je le vois bien reprit la vieille dame en affermissant ses lunettes mais pourquoi me les amènes -tu? ils étaient tout seuls à le pleurer dans la rue un méchant garçon de l\\ école a marché sur la main de le pauvre petit "
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"vers heures dans l’ obscurité profonde que les feux étoilaient de rouge un grand bruit de chevaux traversa le camp: c’ était la cavalerie qui partait en avant-garde vers ballay et quatre-champs afin de surveiller les routes de boult-aux-bois et de la croix-aux-bois une heure plus tard l’ infanterie et l’ artillerie se mirent à le leur tour en branle quittant enfin ces positions de falaise et de chestres que depuis grands jours elles s’ entêtaient à le défendre contre un ennemi qui ne venait point le ciel s’ était couvert la nuit restait profonde et chaque régiment s’ éloignait dans le plus grand silence un défilé d’ ombres se dérobant à le fond de les ténèbres mais tous les cœurs battaient d’ allégresse comme si l’on eût échappé à un guet-apens on se voyait déjà sous les murs de paris à la veille de la revanche .dans l’ épaisse nuit jean regardait ",
"et de lui prendre aussi toute sa fortune avec les titres de les mines que tu lui as volés c’ est mon affaire mais tu es fou! —tu ne toucheras pas à le nelly-rose ni cette nuit ni demain ils étaient face à le face s’ affrontant les poings serrés d’ un regard le russe chercha comment passer ",
"il faut que nous causions ensemble je serais une orgueilleuse si je refusais un présent d’ un ami tel que vous mais dans votre manière de m’ offrir ce présent il y a une intention secrète vous connaissez ma situation je ne doute pas que mistress hobbes ne vous en ait longuement entretenu ",
"puis peu à le peu je me mis à l’ admirer et à la chérir comme on chérit un portrait qui vous retrace à le moins l’ ensemble et quelques traits d’ une personne aimée ma sensibilité était depuis si longtemps contenue et surexcitée que je fondis en larmes et restai assis et comme brisé à la place ou ̀ j’ avais vu celle que je n’ espérais plus revoir un bruit de robe de soie me fit relever la tête et je vis devant moi une femme assez grande très mince mais de le port le plus gracieux qui me regardait avec sollicitude je songeai un instant à l’ assimiler à le ma vision mais la nuit qui se faisait rapidement ne me permettait pas de bien distinguer sa figure et d’ ailleurs une femme en paniers et en falbalas ressemble si peu à une nymphe de la renaissance que je me défendis de toute illusion et me levai pour la saluer comme une simple mortelle ",
"PROPN pensait amèrement à ses africaines vers midi le député arriva parlementaire grave alourdi de son portefeuille d’ ancien ministre grand travailleur respecté de tous les partis et dont les interpellations rares mais décisives faisaient trembler les gouvernements d’ un pas mesuré il alla prendre son courrier dans la loge de la concierge où le rejoignit et lui expliqua le vol dont il était victime le député écouta avec l’ attention réfléchie qu’ il semblait accorder à les propos les plus insignifiants promit son concours à le cas où gassire déciderait de porter plainte et insista pour que l’on fouillât son appartement ",
"il répéta oui je vous aime du premier jour où je vous ai vue je ne vous l\\' aurais jamais dit mais il faut que vous le sachiez maintenant si je vous méprisais si je vous condamnais seulement est -ce que je vous parlerais comme je vous parle est -ce que je vous demanderais ce que je vous demande de me donner toute votre vie et de prendre toute la mienne être ma femme ah répondez -moi que vous acceptez que vous serez ma femme elle continuait de lui tenir la main dans les siennes tandis il implorait qu\\ il la conjurait ainsi et il la sentait trembler toute elle avait dans les yeux comme un délire de reconnaissance et d\\' étonnement ",
"oui réginald j’ ai à le vous parler reprit mme de saint-séverin quand PROPN fut sortie et il y avait une espèce de solennité dans ces paroles elle se plaça devant l’ artiste et lui attachant son regard à le front: réginald continua -t-elle après une pause et sa voix tremblait à en faire mal vous aimez pourquoi haïssons -nous de dévoiler le fond de nos coeurs pourquoi dissimulons -nous une magnifique passion un amour sublime comme si c’ était un forfait ",
"elle comprend à le peine aujourd’hui l’ opposition qu’ elle a faite à un mariage si convenable et angélique ne peut se défendre d’ un sentiment d’ amour-propre en songeant qu’ elle est un peu l’ auteur de ce grand drame chapitre le collier de diamants elles partent après s’ être annoncées grande surprise à l’ hôtel de les tourelles plus grande surprise encore lorsque seule avec sa mère blanche apprend le but de le voyage ",
"les acclamations éclatèrent de nouveau de toute part avec une force telle que les plus vieux boucaniers eux-mêmes ces cœurs de bronze que rien ne pouvait émouvoir se sentirent attendris c’ était plus que de l’ enthousiasme c’ était de le délire de la frénésie capitaine dit m. d’ ogeron en pressant avec émotion la main d’ ourson vous donnez un noble exemple c’ est ainsi que nous parviendrons à le régénérer ces natures égarées mais généreuses vous me rendez ma tâche facile ",
"PROPN demeurait pendant de longues journées couché sur le sable heureux poëte à son insu l’ irruption soudaine d’ un insecte doré les reflets de le soleil dans l’ océan les tremblements de le vaste et limpide miroir des eaux un coquillage une araignée de mer tout devenait événement et plaisir pour cette âme ingénue voir venir sa mère entendre de loin le frôlement de sa robe l’ attendre la baiser lui parler l’ écouter lui causaient des sensations si vives que souvent un retard ou la plus légère crainte lui causaient une fièvre dévorante il n’ y avait qu’ une âme en lui et pour que le corps faible et toujours débile ne fût pas détruit par les vives émotions de cette âme il fallait à étienne le silence des caresses la paix dans le paysage et l’ amour d’ une femme pour le moment sa mère lui prodiguait l’ amour et les caresses "
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sans doute l' orgueil la luxure l' intempérance font de terribles ravages de nombreuses victimes mais existe -t-il une autre passion qui dégrade l' homme autant que l' affreuse cupidite existe -t-il un autre vice qui le conduit dans d' aussi insondables abîmes d' infamie qu' on ne l' oublie pas c' est la soif de l'or qui a fait commettre le crime unique de judas il avait été choisi par le divin sauveur et élevé par lui à la dignité suréminente d' apôtre | [
"il était destiné à le devenir une de les colonnes de l' église un de les évangélisateurs de les peuples un de nos pères dans la foi il devait donc posséder des qualités réelles qui le désignaient à le choix de le divin maître mais il avait un défaut il aimait l' argent d' une manière désordonnée et ce défaut malgré les grâces surabondantes qu' il dut recevoir pendant les années qu' il passa dans l' intimité de jésus le conduisit à le crime le plus énorme et le plus invraisemblable qui ait été commis depuis que le monde existe le plus énorme puisque jamais on n' avait vu et que jamais on ne verra pareil attentat contre une semblable personne ",
"le plus invraisemblable parce que jamais mobile aussi chétif n' a fait commettre forfait aussi grand judas ne pouvait avoir aucune haine à le assouvir aucune injure à le venger aucune ambition à le satisfaire aucun triomphe à le espérer il a livré son maître qu' il devait pourtant aimer un peu pour la misérable somme de pièces d' argent le prix d' un petit champ! ou l' argent qui est ainsi maître de les âmes dit huysmans est diabolique ou il est impossible à le expliquer c' est en méditant sur le crime de judas que l'on parvient à se faire une idée de la puissance épouvantable de l'or sur le cœur de l' homme ",
"cette puissance infernale montarval et la connaissaient c' est sur elle qu' ils comptaient surtout semaines après la dissolution de la chambre lamirande et leverdier se rencontrèrent à le bureau de rédaction de la nouvelle-france ils avaient bien travaillé chacun de son côté dans une série d' articles brillants et solides le journaliste avait exposé la situation avec autant de force que de dignité ",
"le député s' était prodigué dans les réunions publiques électrisant ses auditeurs par sa parole vibrante et chaude par son patriotisme aussi éclairé qu' ardent —as -tu remarqué le mercure depuis jours? demanda le journaliste à le son ami —je dois t' avouer qu' à le part le tien je n' ai guère lu les journaux depuis que la campagne est ouverte que dit le dieu de le commerce et des voleurs mercure singulier nom pour un journal catholique c' est un nom prédestiné ",
"qu' est -ce que le dieu de le commerce dit? il ne dit rien il fait beaucoup par exemple il fait son métier de le commerce des affaires —explique -toi donc je n' y comprends rien ",
"il me semble avoir vu dans ton journal de les articles pas trop mal tournés reproduits de le mercure —oui mais cela a cessé net avant-hier pas un mot sur la situation mais un long article sur le monopole de la lumière électrique à le montréal hier même silence sur la crise accentué par une savante étude sur le commerce de les grains à le chicago voici le numéro de ce matin qui m' arrive; pas une allusion à le ce qui préoccupe tous les esprits ",
"par contre on y parle chemins de fer le long de colonnes les rédacteurs se sont peut-être épuisés tout le monde n' a pas ta fécondité mon cher journaliste —si les rédacteurs n' ont plus rien à le dire ils pourraient à le moins jouer des ciseaux surtout ils pourraient laisser faire leurs correspondants et leurs reporters ",
"plus de comptes rendus de les réunions publiques quelques lignes perdues à le fond de les faits divers un étranger qui lirait le mercure de les derniers jours ne pourrait jamais s' imaginer que nous passons par une crise qui met en péril notre avenir national mon cher ami tu connais assez les hommes pour savoir que ce n' est pas là un simple effet de l' épuisement intellectuel de ces messieurs c' est le cœur qui est épuisé ",
"j' avoue que cela a mauvaise mine —oui très mauvaise mine de le reste voici un mot que je viens de recevoir d' un ami de montréal il dit: tu as dû remarquer le silence de le mercure depuis jours et tu dois en soupçonner la cause les gens de ce journal sont gelés le directeur est monté à le ottawa ces jours derniers "
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"m. avait recueilli dans sa maison un pauvre enfant qu’ il ramassa dans les rues en guenilles et mendiant son pain le bel air de le petit anatole l’ intelligence qui perçait dans ses yeux les pleurs que ce malheureux versait abondamment lorsqu’ il le rencontra par une soirée d’ hiver appuyé contre une borne les souffrances dont il portait encore les traces sur tout le corps touchèrent le bon négociant à le lieu de faire un valet de cet enfant il le mit en pension et plus tard le plaça devant un pupitre dans ses magasins anatole devint un de les commis les plus intelligents et les plus studieux de m. ",
"célestine et xavier se retirèrent chacun de leur côté sans se rien dire tant ils étaient oppressés par le malheur la femme songeait à l’ horrible situation où elle se trouvait vis-à-vis de son mari le chef de bureau qui se résolvait à ne plus remettre les pieds à le ministère et à le donner sa démission était perdu dans l’ immensité de ses réflexions il s’ agissait pour lui de changer de vie et de prendre une voie nouvelle il resta pendant toute la nuit devant son feu sans apercevoir célestine qui vint à le plusieurs reprises sur la pointe de le pied dans ses vêtements de nuit –puisque je dois aller une dernière fois à le ministère pour retirer mes papiers et mettre baudoyer à le fait de les affaires tentons -y l’ effet de ma démission se dit -il ",
"comme à le départ il faut traverser certain quartier indicible où nos matelots sont en plein dans leur fête joyeuse ceux de mon bord me reconnaissent malgré mon costume voilà le capitaine de manœuvre qui revient de son voyage et ils m’ ôtent leur bonnet mais ce compagnon que je ramène rouge comme le diable avec son geste multiple son air féroce qui saute à les yeux même la nuit qui ç a peut -il bien être étant déjà un peu gris ils ne comprennent vraiment pas du tout ",
"sa loge comme l’ immeuble remonte à le siècle dernier tout chez elle semble dater de la même époque il régnait une atmosphère d’ encaustique et de soupe à les légumes qui m’ a soulevé le cœur je suis très sensible à les odeurs le propriétaire m’ a pris à le téléphone ",
"ils avaient résolu d’ aborder sur les côtes de la cornouaille une bourrasque les contraignit à le atteindre saint-nazaire il y a mois et demi de cela a peine débarqués ils tombèrent dans un parti de soldats bleus qui venaient de s’ emparer nouvellement de le pays arrêtés et interrogés ils furent dirigés sur nantes ",
"il s’ était lassé de faire place nette à l’ endroit où je demeurais j’ ai parlé j’ ai vu mes paroles se détacher de moi s’ éloigner vertigineusement se perdre comme une pincée de poussière dans le vide intersidéral chaque fois c’est-à-dire les ou fois où je me suis hasardé hors de les limites de le lieu de la chose immatérielle pensée pensante dont nulle puissance ne saurait nous expugner en fait c’ était l’ inverse c’ est comme lorsqu’ on est dans un wagon à le quai qu’ il y a un autre convoi de l’ autre côté de le quai et qu’ on a l’ impression de partir à le reculons alors que c’ est lui qui s’ en va qu’ on reste immobile ",
"ils firent un épouvantable massacre de les vieillards des femmes et des enfants qu\\ ils trouvèrent dans la bourgade les pères brébeuf et lalemant expirèrent eux aussi comme avait fait précédemment le père daniel dans les plus affreux tourments était le coup de grâce qui était donné à le nos malheureux alliés les hurons aussi durent ils se disperser et venir chercher sous l\\ abri de les canons de québec la protection dont ils avaient besoin pour conserver les restes de leur tribu les massacres avaient été terribles ",
"il était pâle comme je ne l’ avais jamais vu et moi je restais immobile les oreilles bourdonnantes le cerveau vide un pas qui se rapprochait ne me fit pas changer d’ attitude jacques mairet apparut il s’ avança vers michel et dit simplement –elle est prit la main de l’ enfant et s’ éloigna sans me regarder alors je sortis de mon immobilité ",
"il a fait la cour à le mmela maréchale se fit longtemps expliquer l’ affaire sans rien dire comme un avocat dans son cabinet il avait une grosse figure de moine avec des moustaches noires et une gravité sans pareille; de le reste bon carbonaro –je comprends dit -il enfin à le julien la maréchale de fervaques a -t-elle eu des amants n’ en a -t-elle pas eu? avez -vous ainsi quelque espoir de réussir? ",
"elle avait eu en permanence de les attitudes d’ allumeuse mais c’ était aussi celle dont depuis le début il s’ était le plus méfié conservant autant que possible à le son égard une froideur qu’ il souhaitait dissuasive il avait toujours eu l’ impression qu’ elle voulait l’ attirer dans un piège et que derrière son comportement de séductrice parfois lourdement appuyé se dissimulait l’ intention vicieuse de voir solovieï intervenir et sévir il lui était même arrivé de se demander si elle n’ était pas de mèche avec son père en train d’ ourdir à le ses dépens un cruel traquenard dont ils avaient secrètement étudié les moindres détails pour le plaisir d’ assister à sa chute et à le son châtiment à le début de son millénaire châtiment pour rompre l’ ennui de le quotidien villageois pour respecter un quota quinquennal de répression à le terminus radieux ou tout bêtement parce que sa présence de soldat vaincu avait déplu dès le début à le directeur de le kolkhoze –faut pas qu’ on sache que je suis ici compléta -t-elle cette nuit il s’ est passé de les chos"
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vous contre qui le monde crie depuis si longtemps vous qui avez scandalisé les faibles perverti les ignorants égaré toute une population vous qui vous étés posé en ennemi de la gloire de dieu en contempteur de sa loi vous qui avez tire votre gloire de votre bassesse même et qui vous êtes fait un honneur de votre honte dieu peut vous précipiter à’ ses pieds soumis et repentant il peut changer les malédictions de tant d’ êtres que vous avez perdus en un cri d’ admiration et de reconnaissance il petit faire de vous un instrument dé réparation | [
"un apôtre de sa loi sainte il peut transformer cette puissance funeste que vous n’ avez employée que pour lé mal en agent de miséricorde oh quand vous vous le ̀verez pour condamner votre vie passée pour vous accuser vous-même ",
"oh alors dieu fera de vous un signé de sa gloire et vous demandez ce que dieu peut claire de vous ce qu’ il peut faire de cette volonté si forte pour le mal quand l’ aura animée enflammée pur le bien remplie d’ espérance et de repentir ",
"mais qu’ êtes -vous donc faible mortel pour croire que vous ayez su imaginer et exécuter pour te mal de les choses plus grandes que-celles -que dieu peut vous faire vouloir et accomplir pour le bien ce que dieu peut faire de vous vous pardonner et vous sauver et accomplir en vous et par vous l’ œuvre de la rédemption ne sont -ce pas là de les choses magnifiques et dignes de lui oh voyez baës si l’ humble ministre de la religion dont vous devriez aller sur le champ implorer le ministère que certainement vous serez heureux de trouver un jour est prêt à le vous recevoir à le vous entendre avec charité avec amour que dis -je avec allégresse ",
"si cet homme que vous avez méprisé injurié persécuté peut-être est pour vous un frère tendre et secourable pensez quelle doit être la charité de celui qui en inspire une si vive et combien tous aime celui qui met un tel amour -dans l’ âme de ses serviteurs juste le conseil de karel se dit m. en lui-même non sans remarquer combien cette idée partie de points si opposés avait de force -par cela même mais il n’ avait pas eu besoin de cette dernière réflexion pour embrasser avec ardeur la vérité qui s’ offrait à le lui avec une telle évidence ",
"depuis longtemps déjà il était ébranlé les dernières paroles de le vieillard achevèrent de le convaincre sa figure jusque -là inerte et consternée s’ anima soudain d’ une ineffable espérance tandis qu’ un feu nouveau le feu d’ une généreuse résolution brillait dans son regard et relevait son courage abattu l’ idée de le bonheur que dis—je de la félicité inénarrable qu’ il venait d’ entrevoir dans cet horizon si nouveau pour lui de la foi et de la charité gonfla son cœur d’ une émotion délicieuse pouf la première fois peut-être depuis son enfance car le cœur de l’ impie est fermé à les doux attendrissements des larmes coulèrent de ses yeux des larmes de repentir de reconnaissance et de bonheur dieu avait parlé par la bouche de le simple ",
"il avait parlé encore par les événements singuliers qui avaient abattu le principal obstacle à le son entrée dans cette âme l’ orgueil un rayon de sa grâce était descendu jusque dans ce cœur fermé il avait fait son œuvre et il l’ avait faite avec les moyens en apparence impuissants et fragiles par lesquels il se plait à le confondre l’ orgueil de les hommes m’ robe se leva ses vêtements étaient à le peu prés secs ",
"la fièvre s’ était dissipée avec la peur et son corps d’ ailleurs réconforté par les sentiments nouveaux qui opéraient en lui n’ avait plus besoin d’ aide il tendit la main à le son adversaire je crois que je suis vaincu jean dit -il mais néanmoins je triomphe encore car je viens de remporter la plus difficile de les victoires je me suis vaincu moi-même cette journée datera pour moi comme d’ une ère nouvelle d’ une ère de repentir et de réparation béni soyez -vous homme charitable qui n’ avez pas craint de vous exposer à la défaveur que a vérité attire toujours sur eux qui la professent et qui avez si bien compris vos devoirs envers le prochain ",
"ce sera désormais entre nous comme frère l’ orgueil de les rangs s’ efface devant l’ humilité de le chrétien PROPN poussa un cri de joie et chercha son bonnet pour le jeter en l’ air mais il ne le trouva point il se mit alors à le danser un rigodon de les mieux conditionnés accompagné de chants et de rires fous jusqu’ à le ce que m. impatienté de cette gaîté trop expansive lui ordonna de continuer ce qu’ il fit aussi lui-même en compagnie de jean ",
"adieu paniers vendanges sont faites dit le facétieux valet en manière de satisfaction et mon sans une légère pointe d’ ironie à l’ adresse de son maître mais comme celui-ci trouva que ce mot résumait parfaitement la situation il ne s’ en fâcha pas et à le contraire il le répéta PROPN avec une gaîté qui témoignait combien il était satisfait de l’ heureuse issue de cette pénible affaire s’ il se glissa encore quelque dépit parmi ses pensées nous ne devons pas en tenir compte il était submergé et comme étouffé par un flot d’ autres sentiments et purs et généreux et bienveillants qui remplissaient son âme très-cher lecteur puissiez -vous n’ avoir jamais à le subir les phases douloureuses par lesquelles l’ âme égarée revient à la foi et rentre en possession de la vérité car pénible est la route et pénible le voyage qui ramènent l’ homme de les bas-fonds de l’ erreur à les sublimes sommets resplendit la vérité "
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"mes yeux ne voient que cela mes oreilles n’ entendent que leurs paroles l’ acte se consomme devant moi mon dieu comme ce serait bon d’ oublier mais l’ eau bienfaisante n’ existe pas qui effacerait le passé et me laverait l’ âme de les odieuses visions dont elle est flétrie donc il me faut mourir quand vous aurez lu mon histoire vous m’ approuverez ",
"quel fut le résultat de l’ entrevue de delgrès avec mademoiselle de la brunerie soudain la porte s’ ouvrit et mlle dela brunerie entra calme souriante heureuse lorsque mlle dela brunerie pénétra à l’ improviste dans cette pièce si obscure et si étroite son clair regard sembla l’ illuminer tout entière la jeune fille s’ avança de quelques pas en avant de le côté de le commandant delgrès qui se tenait immobile respectueux et courbé devant elle elle le salua en baissant doucement sa charmante tête souriante et prenant aussitôt la parole PROPN dit -elle ",
"le capitaine apparut aussitôt à la portière le chauffeur allait assurer le guet à l’ entrée de le cimetière pendant ce temps on creuserait on déterrerait on récupérerait le cercueil dans le camion on chargerait et l’ affaire serait réglée la limousine de mllepéricourt ressemblait à un fauve tapi dans l’ ombre prêt à le bondir la jeune fille ouvrit la portière et apparut ",
"sera certainement pour lui une puis il cessa ce n’ était pas à son père qu’ il voulait parler ce n’ était même pas à la femme couchée invisible à le côté de lui ce n’ était peut-être même pas à le blum qu’ il était en train d’ expliquer en chuchotant dans le noir que si le soleil ne s’ était pas caché ils auraient su de quel côté marchaient leurs ombres maintenant ils ne chevauchaient plus dans la verte campagne ou plutôt le vert chemin de campagne avait brusquement cessé et ils et lui restaient là stupides arrêtés juchés sur leurs échalas de chevaux à le beau milieu de la route tandis qu’ il pensait avec une sorte de stupeur de désespoir de calme dégoût comme le forçat lâchant la corde qui lui a permis de franchir la dernière muraille se recevant se redressant se préparant à s’ élancer et découvrant alors qu’ il vient de tomber à les pieds mêmes de son gardien en train de l’ attendre mais j’ ai déjà vu ç a quelque part je connais mais quand? et où donc qui a bien pu donner à le dieu l’ idée de créer des êtres mâles et femelles et de les fai",
"elle doit être grande sur certaines âmes je suis un vieux prêtre je sais combien la formation de le séminaire nivelle les caractères et souvent jusqu’ à les confondre dans une commune médiocrité elle n’ a rien pu contre vous et la raison de votre force est justement d’ ignorer ou de n’ oser vous rendre compte à le quel point vous différez des autres vous vous moquez de moi lui dis-je un étrange malaise m’ avait saisi je me sentais trembler de frayeur devant ce regard indéfinissable dont l’ impassibilité me glaçait ",
"l' espace heureusement permettait d' échapper à sa surveillance il y avait des coins d' ombre où l'on parvenait tant bien que mal à se dissimuler et notamment sous le vaste manteau de la cheminée cette cheminée avait été mise à la retraite comme un vieux serviteur je ne savais pas pourquoi mais je devine que c' était pour des raisons d' économie elle eût consommé des forêts on pouvait s' installer commodément à le son abri et s' asseoir sur des chenets de pierre qui étaient scellés ",
"il faut une conviction bien assise pour envoyer un homme à la mort et un seul doute a sauvé plus d’ un coupable jules pressa de nouveau l’ infortuné gérard de le choisir pour défenseur il se fit expliquer tout ce qui avait rapport à son accusation et le récit de ce dernier le convainquit de son innocence si toutefois il était véritable il le força ensuite d’ accepter tout l’ argent qu’ il avait dans sa bourse recommanda à le concierge de lui donner tout ce dont il aurait besoin et ne sortit qu’ après l’ avoir assuré qu’ il reviendrait le voir aussitôt qu’ il aurait pris connaissance de les pièces qui le concernaient le même jour il fit plusieurs visites à des personnes dont la recommandation pouvait lui être avantageuse et il rentra chez lui l’ âme remplie de douces émotions et plus résolu que jamais de fuir les tripots et de se livrer à des occupations qui lui promettaient tant de jouissances la soirée de ce jour fut des plus agréables pour tes époux ",
"l’ avis s’ accordait avec les intérêts de les cultivateurs troublés à l’ idée de voir partir les jeunes gens soutiens et gloire de la famille on résolut de ne pas tirer; avec le refus vinrent les violences de la résistance le poitou et l’ anjou étaient déjà soulevés en endroits lorsque le mars jacques et pierre goureau prirent à l’ aube de le jour le chemin de le château de clisson m. henri de la rochejaquelein fils de leur seigneur était resté avec son cousin et son ami m. de lescure depuis que tous étaient revenus de paris après le massacre de le août clisson s’ élevait dans une position pittoresque à le sommet d’ un rocher entouré de grands bois des ruisseaux tombant en cascades à le travers les arbres murmuraient doucement à les premiers rayons de le soleil ",
"la question s’ était encore bien compliquée depuis mon retour avant-hier donc j’ ai réuni ceux de mes amis à lesquels j’ accorde le plus de probité de délicatesse et d’ honneur j’ avais invité anglais un secrétaire d’ ambassade et un puritain; un ancien ministre dans toute la maturité de la politique des jeunes gens encore sous le charme de l’ innocence ",
"pour une raison toute contingente ou même sans raison il me supprimait à le dernier moment telle promenade si habituelle si consacrée qu’ on ne pouvait m’ en priver sans parjure ou bien comme il avait encore fait ce soir longtemps avant l’ heure rituelle il me disait: allons monte te coucher pas d’ explication mais aussi parce qu’ il n’ avait pas de principes dans le sens de ma grand’mère il n’ avait pas à le proprement parler d’ intransigeance il me regarda un instant d’ un air étonné et fâché puis dès que maman lui eut expliqué en quelques mots embarrassés ce qui était arrivé il lui dit: mais va donc avec lui puisque tu disais justement que tu n’ as pas envie de dormir reste un peu dans sa chambre moi je n’ ai besoin de rien mais mon ami répondit timidement ma mère que j’ aie envie ou non de dormir ne change rien à la chose on ne peut pas habituer cet enfant mais il ne s’ agit pas d’ habituer dit mon père en haussant les épaules tu vois bien que ce petit a du chagrin il a l’ air désolé cet enfant voyons nous ne sommes pas des bourreaux quand tu l’ auras rendu mal"
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comme elle se tenait à le distance de la voie j’ avais assez d’ espace pour et en même temps elle me voyait maintenant elle voyait bien que je lui tournais autour j’ ai eu vite peur d’ une ambiguïté dans son esprit et je me suis permis de l’ aborder je lui ai proposé de lui prendre son sac arguant qu’ il me semblait lourd elle m’ a remercié d’ un air inquiet et m’ a dit que si elle le souhaitait elle pouvait le poser à ses pieds tout simplement je n’ ai pas eu le temps de lui demander pourquoi dans ces conditions puisqu’ elle peinait selon toute apparence à le tenir à le bout de bras elle ne s’ en était pas délivrée | [
"elle a pris les devants et a posé son sac sur le quai à ses pieds et pour la première fois j’ ai compris que je lui faisais violence parce qu’ elle ne voulait pas le lâcher son sac je l’ ai bien vu elle s’ en débarrassait uniquement pour éviter mon aide en prenant le risque de le salir par ma faute ",
"je me suis senti coupable alors que j’ aurais souhaité lui rendre service et j’ ai voulu me racheter j’ ai dit non ce n’ est pas ce que je voulais dire je ne voulais pas que vous le posiez vous allez le salir à le moins que ç a ne vous soit égal bien sûr mais j’ avais l’ impression que vous ne vouliez pas vous y résoudre par crainte de le salir le fond peut-être que j’ exagère remarquez et que je me trompe si vous pouviez me rassurer sur ce point et juste me dire que ç a vous est égal je me sentirais mieux ou peut-être à le contraire ai-je raison et alors dites-le-moi aussi ç a ne me rassurera pas mais je pourrai peut-être faire quelque chose non? elle m’ a regardé de derrière ses lunettes non comme si j’ eusse été l’ idéal qu’ elle cherchait dans le monde à le contraire elle semblait penser que quelque chose ne collait pas dans sa vision ou que ses lunettes ne m’ étaient pas adaptées ou que je faisais tache sur ses verres en tout cas elle m’ a dit qu’ est -ce que vous voulez exactement il vous intéresse tant que ça mon sac? ",
"j’ ai failli dire non ce n’ est pas le sac qui m’ intéresse c’ est vous enfin pas vous ce qui me touche c’ est l’ effort un peu inutile quand même que vous fournissez pour le porter parce que le sol n’ est pas si sale sur ce quai et même s’ il l’ était ce n’ est pas ce genre de contact je suppose que votre sac est muni de petits tampons en plastique à les coins et puis je n’ ai rien dit je me suis seulement excusé et j’ ai attendu notre train je supposais qu’ on attendait le même on est restés l’ un près de l’ autre elle avec son sac à ses pieds moi avec ma gêne et de temps en temps je lui jetais des coups d’ œil et j’ ai vu qu’ elle aussi jetait des coups d’ œil mais à son sac elle comme si elle avait eu peur qu’ on le lui vole et j’ ai compris que c’ était qu’ elle le tenait précieusement avant son sac alors je me suis enhardi je lui ai dit vous devriez peut-être le reprendre je vois bien que vous êtes inquiète je m’ en voudrais qu’ on vous vole votre sac par ma faute mais aussi bien ai -je ajouté il a l’ air lourd et si vous me faisiez confiance je pourrais vous l",
"je ne vais pas partir avec de toute façon ce serait déjà fait elle a semblé tentée par ma proposition quoique hésitante encore puis elle m’ a regardé et elle a dû penser que dans le pire de les cas je m’ intéressais à le elle pas à son sac et elle m’ a tendu son sac a sa place je n’ aurais pas osé mais je n’ étais pas à sa place ",
"j’ ai pris le sac en me disant qu’ elle était plutôt à l’ aise cette femme avec les hommes à le moins qu’ elle n’ eût cherché à avoir la paix mais je n’ étais pas certain que ce fût la meilleure méthode avec un homme avec moi je ne sais pas je ne savais pas encore si je lui ficherais la paix ma seule certitude c’ est que je ne voulais pas m’ imposer j’ ai trouvé son sac lourd ",
"c’ est à ce moment un peu pour causer un peu pour souligner l’ importance de le service que je lui rendais en définitive que je lui ai demandé sans avoir l’ air d’ y toucher en formant toutefois le plus discrètement possible une grimace assez parlante pour qu’ elle la vît poindre durant le quart de seconde que je lui allouais comme temps de vie sur mes lèvres ce qu’ il contenait son sac et qu’ elle m’ a répondu des livres ma grimace avait disparu bien sûr mais ç’ a m’ a un peu refroidi car je lis peu très lentement je n’ emporte en général qu’ un livre dans mes bagages je n’ avais d’ ailleurs pas de bagages ",
"j’ étais arrivé dans cette gare parce que j’ en avais eu assez d’ errer dans la ville seul et que comme je ne voulais pas rentrer chez moi j’ avais fait le choix de me poser un moment dans un lieu d’ où les gens partaient je ne parle pas de ceux qui arrivaient ç a ne m’ intéressait pas et quand je dis les gens je ne parle pas des hommes ne m’ excitait pas beaucoup de voir des hommes partir encore moins arriver bien sûr mais regarder s’ en aller une femme oui de temps à le autre vers tel ou tel quai ç a me convenait je pouvais m’ imaginer des choses et même sans imaginer rien que de les voir partir les femmes avec leur mince ou lourd bagage qu’ importe ç a me touchait je les sentais habitées c’ était mieux que de les croiser dans la ville où elles risquaient bêtement de rentrer chez elles ou à le bureau ou d’ aller faire une course ou de rejoindre une amie ",
"un amant à la rigueur ou un mari ou personne laissait pas mal de possibilités aussi la ville mais la gare me semblait plus riche les femmes en partaient chargées avec quelques vêtements et même quelques sous-vêtements dans leurs bagages c’ était tout autre chose et puis elles y allaient elles y allaient vraiment ",
"on ne pouvait pas plaisanter avec ces femmes-là on ne pouvait pas leur en conter elles n’ avaient pas que ç a à le faire je pense évidemment à le celles qui empruntaient les grandes lignes qui partaient pour de bon je ne m’ étais pas posté de le côté de les départs banlieue bien sûr et même par prudence j’ avais pris un billet on ne sait jamais j’ avais hésité sur la destination et puis par paresse je l’ avoue je m’ étais adressé à le guichet où la queue pour les départs immédiats était la moins longue "
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"il a d' abord causé avec le fossoyeur puis il s' est caché —ensuite? quand le fossoyeur s' est éloigné de le cimetière avec les guichetiers après avoir fini leur besogne le gentilhomme est sorti de sa cachette j' ai cru qu' il allait vous délivrer je me trompais ",
"elle pourrait être un homme de taille moyenne mais tous y compris la repèrent et cherchent ses formes sous la combinaison de le projet rien ici ne les accueille rien ici ne veut d’ eux la glace tourbillonne le blanc gagne PROPN est arrivée nous nous éloignons sur quelques mètres humains plus rien ",
"il se coucha bien vite ayant presque peur à le présent de se remettre à la besogne et de réussir tout à le coup il ne se leva le lendemain qu’ un peu tard éloignant et savourant d’ avance le plaisir de cette visite .il était heures passées quand il sonna chez son ami .le domestique répondit c’ est que monsieur est en train de travailler .»duroy n’ avait point songé que le mari pouvait être PROPN il insista cependant dites-lui que c’ est moi pour une affaire pressante après minutes d’ attente on le fit entrer dans le cabinet ou il avait passé une si bonne matinée .à la place occupée par lui forestier maintenant était assis et écrivait en robe de chambre les pieds dans ses pantoufles la tête couverte d’ une petite toque anglaise tandis que sa femme enveloppée de le même peignoir blanc et accoudée à la cheminée dictait une cigarette à la bouche.duroy s’ arrêtant sur le seuil murmura:«je vous demande bien pardon je vous dérange et son ami ayant tourné la tête une tête furieuse grogna qu’ est -ce que tu veux encore dépêche -toi nous sommes pressés autre inte",
"eh quelle crainte peut vous inspirer un homme paisible et débonnaire comme bruno brun s’ est -il jamais livré devant vous à le moindre emportement vous a -t-il seulement parlé d’ une façon sévère non mon père non se hâta de répondre la jeune femme ",
"mais dame gertrude était loin d’ avoir un cœur de rocher et la figure souffrante de jeannette l’ attendrit bien vite elle regarda jeanneton qui sautait de joie en étendant ses petites mains devant la flamme brillante et elle ne put s’ empêcher de dire tout haut: la jolie petite fille oh que c’ est bon maman jeannette viens te chauffer! dit l’ enfant c’ est à le vous cette petite-là elle est bien grande pour une si jeune mère ",
"–prenez cette lettre renferme toute ma confession tout ce que j’ ai à le dire si je meurs subitement sans avoir parlé vous ouvrirez cette lettre mais donnez -moi votre parole que vous ne l’ ouvrirez qu’ après ma mort –je vous le jure dit -il extrêmement troublé –bien je suis tranquille elle respira péniblement –avez -vous encore quelque chose à le me demander –oui parlez parlez vite car le temps s’ écoule et mon mari peut rentrer –votre pardon dit -il elle lui tendit la main ",
"tu vois ce qu’ il m’ en coûte souviens -t’ en toute ta vie et pense comme c’ est honteux de tromper puisque j’ en ai honte même quand c’ est pour te sauver pense encore que si je te sauve c’ est pour que tu t’ en souviennes aussi toute ta vie et que tu rachètes ce que tu as fait tout se rachète c’ est ce que nous croyons nous autres chrétiens promets que tu redeviendras un bon chrétien ",
"je les sens grouiller diversion rude et souveraine ce bruit dans la rue à le loin c’ est l’ appel de les pompiers encore le feu le feu! l’ hiver passé tout un magasin a brûlé sous nos fenêtres ",
"travaille travaille bien mets-moi bientôt en état de présenter à le général un millionnaire pour gendre son influence doublée de la mienne te sera acquise à le jamais et de la fortune tu pourras voler à les honneurs philippe journal d’ henri de servières eprouvé par une nouvelle infortune séparé à le jamais de tous ceux que j’ aime m’ attendant chaque jour à le subir une mort cruelle j’ ai éprouvé je ne sais quel plaisir mélancolique en retrouvant tout-à-l’heure dans une de mes poches mon carnet avec son crayon et ses pages blanches sur lesquelles je m’ étais promis de retracer quelques incidents de mon voyage à les lacs ",
"or comme je vais quitter venise j’ ai été bien heureuse de trouver à les vendre; d’ ailleurs on n’ avait plus de vous ni vent ni nouvelle je vous croyais bien loin mais ne regrettez pas trop vos diamants il y en a un qui est taché –mais vous m’ assassinez s’ écria la princesse un peu plus elle tombait comme la foudre sur mme suzanne "
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en buvant à le bonheur de richard et d’ angèle en célébrant leur union en trinquant à les futurs époux marguerite devait non pas rassurer henri en ce qui le concernait aucun doute sur elle ne pouvait prendre réellement corps dans l’ esprit de renaud mais apporter un calme relatif à le son âme désolée et rendre à le son jugement toute sa droiture et sa plénitude de force et d’ appréciation PROPN va répondre sans doute s’ était dit ursule PROPN se leva comme les autres son verre qu’ il tenait machinalement à la main fut choqué par celui de ses voisins mais richard demeura muet renaud lui adressa un regard profond interrogateur et encourageant tout à la fois | [
"PROPN ne vit pas ce regard ses lèvres restèrent closes et son mutisme eût certainement été trouvé des plus étranges si les convives distraits par leur animation même avaient attaché la moindre importance à les faits et gestes de le fils de leur amphitryon joseph dépêché par ursule pénètra en ce moment dans la salle à le manger: –monsieur est servi dit -il cela signifiait que le café et les liqueurs attendaient les convives le petit salon dans lequel on les prenait d’ ordinaire était une sorte de fumoir domaine particulier de renaud dans l’ habitation ",
"madame était servie dans la salle à le manger monsieur dans le fumoir parfois cependant marguerite accompagnait son mari mais depuis le retour de PROPN elle avait toujours quitté la salle à le manger pour se rendre soit à le jardin soit dans son appartement particulier laissant fumer ensemble le père et le fils à lesquels ferrand venait se joindre d’ ordinaire on se leva de table un de les convives membre de l’ institut qui se trouvait à le droite de marguerite lui offrit le bras –je vous remercie lui dit -elle ",
"je suis un peu nerveuse aujourd’hui l’ odeur de le tabac me serait désagréable –mais alors nous ne fumerons pas chère madame répliqua gracieusement l’ invité ne vous gênez pas pour moi je vous en prie renaud s’ était approché –de quoi s’ agit -il demanda -t-il à sa femme ",
"–le tabac me fait peur aujourd’hui –ne le brave pas alors ma chère marguerite puis baissant la voix va te parer pour la soirée lui dit -il tu me feras plaisir en te mettant en frais de toilette aujourd’hui c’ était bien mon intention mon ami répondit -elle et elle monta dans sa chambre tandis que renaud allait rejoindre ses convives réunis à le fumoir où angèle les avait également abandonnés pour regagner le chalet de son père afin aussi de se faire belle pour la cérémonie de le soir à le moment où marguerite et angèle avaient avant le dîner laissé le soin à le renaud de recevoir lambert et ses convives les cousines avaient décidé de commun accord que vu la gravité de les circonstances elles feraient toilettes l’ une pour le repas et l’ autre pour la soirée c’est-à-dire pour la signature de le contrat ",
"c’ est angèle qui avait mis en avant ce projet solennel et madame renaud ne pouvait rien refuser à la fiancée de richard ce jour-là à le contraire a l’ instant où elle avait si brusquement appris la nouvelle de le mariage d’ angèle et de richard marguerite n’ avait pu vaincre on le sait une émotion profonde mais cette émotion lui avait inspiré presque aussitôt un véritable remords presque inconsciente alors que PROPN c’est-à-dire celui qui lui avait sauvé la vie venait de lui rappeler le service rendu ainsi que le serment qui en avait été la récompense marguerite en apprenant tout à le coup qu’ une barrière nouvelle allait s’ élever entre elle et lui n’ avait pu se défendre de s’ accuser encore d’ imprévoyance son âme loyale lui avait inspiré le regret d’ avoir cru à la mort de PROPN alors qu’ elle l’ avait vu livide dans les bras de ses compagnons tout le mal ne venait -il pas de cela? ",
"ah! certes si elle avait pu soupçonner que son sauveur n’ était que grièvement blessé certes elle ne l’ eût pas abandonné et dès lors tout eût été changé: elle eût été la femme de eût été ravi de leur bonheur et ils auraient vécu tous les heureux autant qu’ on peut l’ être intimement unis par les plus doux et les plus étroits liens de l’ affection et de l’ amour toutes ces pensées avaient traversé l’ esprit de marguerite comme un éclair et une larme était tombée de ses yeux sur le visage d’ angèle on sait l’ effet qu’ avait produit cette larme sur richard sincère aussi alors qu’ il avait formellement promis à son père d’ épouser angèle à la vue de l’ émotion de marguerite il avait senti sa résolution l’ abandonner tout était redevenu vague en lui ",
"–je dois souffrir seul s’ était -il dit la fatalite nous a séparés c’ est à le moi d’ en subir toute la cruauté epouser angèle et vivre ici près d’ elle me serait impossible si je consentais à le cette union à le présent quelle opinion marguerite pourrait -elle avoir de moi? ne serait -elle pas en droit de penser que mon amour n’ était qu’ un caprice que je ne l’ ai jamais véritablement aimée et que mon désespoir en la retrouvant la femme d’ un autre n’ était qu’ une inqualifiable comédie ",
"non je n’ épouserai pas angèle! et partant de cette résolution nouvelle il avait senti de nouveau que son amour n’ était pas mort croyant même que rien ne pourrait jamais non pas l’ éteindre mais seulement l’ amoindrir le billet que PROPN avait écrit avant le dîner et qu’ il avait soigneusement cacheté avait été glissé par lui dans la poche de son habit noir il avait pénétré dans le fumoir avec les convives de son père ursule se tenait attentive près de le guéridon sur lequel était déposé le plateau contenant la cafetière d’ argent les tasses le sucrier les bouteilles et les petits verres PROPN lui dit ferrand ",
"–monsieur –le café est -il bien chaud –bouillant –sers -le vite alors n’ est -ce pas richard le futur beau-père depuis quelques heures ne faisait plus rien sans consulter celui qui allait être son gendre PROPN était venu rejoindre ses convives désignant de le geste une caisse de cigares venant du grand-hôtel qui se trouvait sur le guéridon à le côté de le plateau –voici des cigares messieurs dit -il et il les offrit à ses convives "
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"on voyait à l’ intérieur d’ énormes marteaux de bois se soulever et retomber successivement sur les chiffons mouillés la seconde qui semblait être l’ entrée d’ honneur conduisait dans un corps-de-logis plus orné que les autres où devait demeurer autrefois le supérieur de la communauté et où sans doute logeait maintenant le chef de l’ usine bailleul tourna donc ses pas vers elle ayant franchi quelques marches il se trouva dans un vaste et sonore vestibule sur une porte intérieure on voyait écrit en gros caractères le mot: bureau et c’ était là évidemment qu’ il fallait s’ adresser ",
"le matin les guitaristes ont taillé leurs ongles ras et les danseuses enterré les boucles de leurs chevelures ils ont détruit les fours de pierre brûlé les piquets de les tentes sous l’ arbre où les anciens s’ étaient tenus partout où les jeunes avaient fumé une enfant passa et posa des questions –quoi comme questions monsieur PROPN est très bien lise continue ",
"il se leva j’ espère que vous nous resterez maintenant voyons éclaircissez -moi un peu ce front -là nous vous ferons la vie aussi douce que possible mais il faut vous y prêter un peu que diable vous vous complaisez dans votre tristesse vous vivez passez -moi le mot comme un vrai hibou vous êtes une sorte d’ espagnol comme on n’ en voit pas secouez -moi donc vous êtes jeune beau garçon vous avez de l’ esprit et de les talents profitez un peu de toutes ces choses voyons pourquoi ne feriez -vous pas un doigt de cour à la petite hélouin ",
"à l’ école on mangeait des sucres d’ orge verts à l’ absinthe c’ était très bien porté de les sucer longtemps en les affûtant en pointe aiguë la grande anaïs était si gourmande et si patiente elle les appointissait mieux que tout le monde et les petites venaient lui apporter leurs sucres d’ orge fais-le-moi pointu qu’ elles disaient c’ est sale pas j’ ai rêvé de vous ",
"—mais chère amie il n’ y a pas d’ amour unique de mari fidèle les honnêtes les élevés s’ arrangent pour ne pas attrister humilier leur femme troubler le ménage —alors vous croyez qu’ herbert —mon dieu comme les autres la princesse se révoltait boudait fondait en ces larmes faciles sans douleur d’ où la femme sort apaisée et rafraîchie comme une pelouse après l’ ondée tout de même elle ne cédait pas à le grand dépit de mme astier bien loin de soupçonner la cause réelle de cette résistance le vrai c’ est qu’ à le force d’ examiner ensemble ce projet de mausolée frôlant leurs mains et leurs cheveux sur les plans les esquisses de caveaux et de statues funèbres paul et colette s’ étaient pris l’ un pour l’ autre d’ une sympathie de camarades peu à le peu devenue plus tendre jusqu’ à le jour astier surprit dans un regard posé sur lui le trouble d’ un caprice presque un aveu cette possibilité ce rêve ce prodige lui apparut: de colette de l’ épousant lui apportant ses ou millions ",
"sa main effleura légèrement celle que lui tendait la jeune fille elle referma son manteau d’ un geste machinal et dit de le même ton sec: –je pars car j’ ai encore des courses à le faire reçois mes vœux de bonheur raymond toi aussi ariane elle prit congé avec une sorte de hâte me évennes dit à son fils qui allait accompagner la jeune femme :–non reste je vais la reconduire ",
"–je crois qu’ il ne voit ni entend toutefois je n’ oserais rien affirmer c’ est un cas tellement spécial sans rien dire prit un pistolet dans un meuble et appuyant le canon sur la tempe de il arma froidement en disant impérieusement –debout l’ homme ou vous êtes mort noé ne broncha pas –je vous l’ ai dit monseigneur insensibilité complète je crois que cet homme n’ entend rien et ne voit rien –n’ importe dit m.jacques puisque la fatalité a amené cet ivrogne ici il sera bon pour plus de sûreté de s’ assurer de sa personne maître andré vous le ferez transporter dans la pièce isolée de le petit pavillon vous aurez soin qu’ il ne puisse échapper et vous le traiterez convenablement il serait peut-être bon d’ entretenir chez lui une ivresse persistante à le seule fin de lui faire perdre le souvenir de ce qu’ il aura pu voir et entendre lorsqu’ il en sera temps je vous le ferai savoir on le grisera de nouveau et on le déposera nuitamment loin de la maison sur la route afin de lui laisser croire quand il sortira de son ivresse qu’ il a rêvé jusque-là veillez à le ce qu’ il",
"fit -elle vivement oui merle celui qui a si bien arrêtée lorsque tu fuyais en angleterre et qui nous a fait manquer l\\ affaire polkine un coup de maître tu as affirmé dit albertine sur laquelle le nom de merle paraissait produire une vive impression qu\\ il avait quitté la sûreté en même temps que son ancien chef sans doute sans doute mais il est actif intelligent on apprécie à la préfecture on a besoin de lui tu sais que je suis à le courant de tout et on peut le décider un de ces jours à le reprendre son service ce n\\ est pas fait dit -elle sans conviction pour se rassurer elle-même puis où me verrait -il je ne bouge pas de ma chambre et le procès la cour d\\' assises la cour d\\' assises que vas -tu chercher là ",
"elle a une âme de mésange et triste je gagnai les ponts éternellement indifférente la nature amena sans hâte ni retard la journée de le décembre je me rendis à l’ hôtel bullion et je pris place dans la salle à le pied même de le bureau devaient siéger le commissaire-priseur boulouze et l’ expert je vis la salle se garnir peu à le peu de figures à le moi connues ",
"à le droite de ce nom se voyaient de les œufs et à le gauche une vache le tout peint en blanc la porte était ouverte et restait sans doute ainsi pendant toute la journée à le fond d’ une cour assez spacieuse s’ élevait en face de la porte une maison si toutefois ce nom convient à l’ une de ces masures bâties dans les faubourgs de paris et qui ne sont comparables à le rien pas même à les plus chétives habitations de la campagne dont elles ont la misère sans en avoir la poésie en effet à le milieu de les champs les cabanes ont encore une grâce que leur donnent la pureté de l’ air la verdure l’ aspect de les champs une colline un chemin tortueux des vignes une haie vive la mousse de les chaumes et les ustensiles champêtres mais à le paris la misère ne se grandit que par son horreur "
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elle avançait à le chaque pas tout ensemble de tous les côtés à la fois découvrant maintenant comme de longs corridors silencieux des perspectives entrecroisées qui s’ allongeaient dans des profondeurs quand même sombres malgré l’ éclat de la gelée dans toute cette étendue de branches chargées de glace il n’ y avait plus une seule irisation la forêt était en métal blanc et noir; et le blanc était si ardent qu’ il portait une ombre en lui-même à le mesure qu’ ils montaient une branche s’ écartait lentement d’ un tronc bougeait pas à le pas sans sa peau de glace s’ allongeait portant son poids de gel élargissait ses rameaux jusqu’ à la pointe aiguë de ses branchettes qui portaient en équilibre une lance de givre le tronc se tournait lentement découvrant derrière lui d’ autres troncs de fayards d’ autres branches glacées en train de se déplier lentement devant les pas qui montaient ouvrant de sombres avenues désertes ils s’ arrêtèrent pour souffler | [
"tout s’ arrêta: la branche les rameaux le tronc les piliers de la forêt ils se remirent en marche et pas à le pas devant eux tout recommença à le bouger des flancs des coudes des hanches des bras des branches surgissant des piliers à le plus lointain de les couloirs les avenues s’ approfondissant de tous côtés sous la voûte gelée dans l’ ombre couleur d’ eau sous le lent développement de les branches noires et blanches maintenant ils étaient déjà entrés sous le froid qui en venait la forêt cédait devant eux comme un troupeau étranger quand quelqu’un s’ approche mais coulait de chaque côté sur le flanc de la montagne pour bien les voir pendant qu’ ils s’ avançaient le sentier entra sous les arbres dans un sol nu ",
"tout de suite après la lisière ils entendirent des paquets de glace qui tombaient derrière eux en secouant toutes les branches un peu de poussière de gel fuma plus loin dans la forêt dans le fond de cette avenue montante ou ̀ ils s’ étaient engagés d’ autres paquets de glace tombèrent comme si un oiseau invisible essayait de s’ enfuir devant eux à le travers les ramures le ciel pénétrait partout dans les arbres il venait coucher sa lueur blême jusque sur la terre de le sous-bois faite d’ humus noir comme du charbon sur lequel se dessinait la dentelure de les feuilles mortes bordées d’ un fil de givre ",
"une petite sueur fumait de le sol à le chaque pas et restait après dans l’ empreinte de le soulier le sentier était élastique mais ne jutait pas et ne craquait pas tout était dans un parfait silence les respirations régulières amortissaient leurs bruits dans le brouillard qu’ elles soufflaient ils montaient à le pas réguliers et d’ accord lentement sans arrêts avec un petit balancement des hanches et de les bras la tête baissée ",
"le froid serrait de plus en plus le sentier était dans une ancienne tranchée de coupe il montait droit avec parfois un petit détour pour éviter les gros troncs il entrait rapidement dans les profondeurs de la forêt le jour clair se ferma vite de le côté d’ en bas et malgré le ciel qui pesait tout découvert dans les branches glacées peu à le peu la clarté glauque de les arbres éclaira seulement le sous-bois ",
"des couloirs s’ ouvraient de temps en temps de chaque côte à le fond l’ accumulation de le gel fermait des portes de fer le silence devenait de plus en plus profond il était dans l’ air froid et difficile à le respirer comme lui il bouchait les oreilles ",
"il appuyait son doigt dur derrière les oreilles faisant bourdonner le sang dans la nuque un ronflement sourd continu et souple qui ne gênait pas pour sentir l’ immensité de le silence mais le faisait s’ élargir de chaque côté de la tête comme de pesantes ailes de ciment de temps en temps elles claquaient à le plat et lourdement très loin dans la forêt ou peut-être même au-delà dans le gouffre creusé à le milieu de les montagnes mais rien ne bougeait et le claquement était dans la tête le silence pesait sur tout c’ était seulement la peine qu’ il y avait à le traîner plié contre le front qui avait fait croire à ce lourd battement d’ aile sur les vastes étendues désertes et immobiles il pesait sur les tempes et contre les genoux à le chaque pas ",
"ils avaient tous les le même pas lent solide régulier et le même balancement de les hanches la tête baissée montant le long de le sentier de coupe à le travers la forêt gelée les arbres reculaient un à un derrière eux le fond de l’ avenue montante restait toujours pareil fermé lui aussi comme par une porte de fer un peu plus sombre que les autres et qui semblait être à le mètres au-dessus d’ eux à le mesure qu’ ils avançaient elle se défaisait branche à le branche les troncs se séparaient les uns de les autres découvrant de plus lointaines profondeurs les rameaux s’ écartaient et entre leurs lignes noires disjointes le ciel gris s’ élargissait ils traversaient cet endroit qui avait semblé ferme ",
"à le mètres au-dessus d’ eux l’ entassement de les arbres glacés fermait une autre porte sombre ils l’ ouvraient encore pas à le pas en s’ approchant elle se fermait plus haut reculant devant eux fermant à le droite à le gauche derrière devant serrant autour d’ eux le silence et le froid ils montaient tête baissée de le même pas sans rien voir ils étaient maintenant enfouis sous des arbres qui avaient à le moins mètres de haut ",
"le sentier était obligé de se tordre à le tout moment contre des troncs énormes les branches nues arrivaient ici à repousser le ciel à le force de s’ entrecroiser toute la forêt semblait se reposer dans une lassitude victorieuse la clarté de le sous-bois ne venait plus directement de le jour mais des reflets de le givre et de la lueur qui glissait le long de les troncs dont l’ écorce était restée grise et soyeuse dès que le sentier s’ éloignait un peu de les arbres il traversait une ombre trouble "
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"il lui restait à le cœur une impression de froid l’ imbécile murmura -t-il avec un sourire rancunier il croisa nerveusement les jambes et alluma une nouvelle cigarette mais tout en disant: l’ imbécile il pensait à la sûreté de l’ œil à l’ expérience à l’ instinct surprenant de le docteur philip; et en cet instant le génie de le patron lui semblait former un ensemble écrasant et moi moi? se demanda -t-il avec une sensation d’ étouffement ",
"l’ attention qu’ il apporte désormais à sa bizarre manie l’ exerce incroyablement bien loin de l’ apaiser jamais non jamais ses narines maudites n’ ont mieux goûté savouré filtré à le travers d’ invisibles cils les trillions de houppes nerveuses un air plus riche plus dense chargé d’ odeurs qui glissent les unes sur les autres ou se pénètrent sans se confondre jusqu’ à le cœur de le jour quand la force de midi les étale en une seule nappe épaisse toute bouillonnante sous le soleil comme ces grasses eaux pleines de bulles alors à l’ abri de le mur le chapeau rabattu sur les yeux il connaît une sorte de répit dans la saturation de les sens le repos noir de l’ ivresse nul ne se doute que le dégoût sinon le remords des plaisirs hélas désormais sans retour a pris chez le bonhomme vicieux tout environné de le pressentiment de la mort la forme de ce délire cocasse ",
"mme en s' excusant retourna auprès de ses visiteuses le maître ainsi que la veille à le bal lors de la présentation demeurait interdit puis il proféra: —asseyez -vous donc madame PROPN s' assit et déclara: comme c' est gai votre cabinet comme vous avez de la lumière —oui nous n' en manquons point! dit m. la pièce est fort bien éclairée mme chambannes —vous travailliez je vous ai interrompus —par la plus agréable de les surprises riposta m. avec un salut de la main ",
"désormais vous n' aurez plus à le vous inquiéter puisque je me charge de cet objet sans répondre mme tiffauge relut la lettre puis commença de capituler vous ne préféreriez pas choisir un autre souvenir je suis attachée à le cette sculpture mais moi aussi ",
"combien de temps tout ç a va -t-il encore durer tu as eu une femme passons oh! passons! des maîtresses de l’ argent; tu peux toujours y penser quand tu as besoin de fantômes pour se foutre de toi pas un mot! tu as de les dons comme on dit de la fantaisie toutes les qualités nécessaires à le faire un parasite: tu pourras toujours être valet de chambre chez PROPN quand l’ âge t’ aura amené à la perfection il y a aussi la profession de gentilhomme-clochard la police et le suicide souteneur? encore la folie de les grandeurs ",
"dans la nature il y avait des oiseaux qui chantaient et daniel y était sensible se souvenant de ses jeux enfantins en poitou la nuit tombait vite à le ce moment et il commençait à le faire frisquet daniel avait remonté le col de son pardessus et allumé une cigarette il avait laissé sa voiture à le mètres de là veilleuses allumées comme une présence l’ autre était arrivé en silence comme il faisait toujours surprenant les gens ainsi qu’ un pion qui vous tombe dessus à l’ improviste même si votre cibiche est bien planquée dans le creux de la main ",
"c’ étaient les noms de les sentinelles qui avaient veillé avec lui dans le salon corentin et gauthier se présentèrent —gauthier reprit -il toi qui as le bras long enfonce -moi clous dans la traverse de cette porte forts clous à le bonne distance l’ un de l’ autre PROPN prit un marteau et enfonça les clous —toi corentin continua le huguenot va me chercher cordes de pieds chacune ",
"autrement on les confondait toujours madeleine vous êtes madeleine ma fille !ses bras s’ ouvraient et manon s’ y jeta.pendant un long moment elles se tinrent embrassées toutes pleuraient enfin la comtesse –mon enfant bien-aimée j’ ai peine à le croire encore à le mon bonheur cependant c’ est bien toi ma fille ma fille elle se redressait un peu considérait la jeune femme avec une tendresse avide si belle si parfaite et voilà donc pourquoi je trouvais que tes yeux ressemblaient à le ceux de cyrille les yeux de ta grand-mère et de ton père tu as la coupe de visage mon cher mon noble aimery ",
"la brave fille était trop occupée pour remarquer l’ effet qu’ elle produisait sur les voisins et sur les passants la journée n’ était pas finie et déjà un certain ordre régnait dans la maison janique s’ était empressée de mettre de les petits rideaux à les fenêtres pour déconcerter l’ indiscrétion la porte étant fermée il était déjà possible de se reposer dans le salon aline dit m. liébert à sa femme tu te plairas ici ",
"toutefois pour ne pas trahir ses préoccupations il s’ interdit de solliciter ouvertement le tête-à-tête cependant l’ enquête avait minutieusement examiné les roches et les buissons témoins de le crime rien de particulier ne fut découvert les gardes et les portiers de le parc interrogés ne fournirent aucun renseignement robert en était réduit à le épier les moindres gestes les moindres paroles de sabine "
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mais c\' est le cas de tous les anatomo-pathologistes qui ont pas étudié la psychiatrie ils ont des idées de lecteurs de petits journaux pour ce qui concerne les lois de la mentalité voilà un maître à le qui nous devons des travaux de premier ordre ainsi son mémoire sur le pneumothorax spontané dans la tuberculose et il ne se doute pas qu\ il existe un type de délirant systématisé dont ce sitnikoff réalise toutes les caractéristiques son acte est qu\' un accident de ce délire en psychologie comme en pathologie la vérité réside dans le mot que pasteur mourant disait à le professeur rénon qui le veillait PROPN avait raison | [
"le germe est rien est le terrain qui est tout supposez une autre mentalite chez sitnikoff et la mort de son frère déclenche en lui d\\' autres actes à le contraire cette mentalité une fois donnée -devant cette mort il doit réagir comme il a réagi ce n\\ est pas une aberration c\\' est une logique mais je vous tiens mon cher muller nous sommes tout près de le quai de la mégisserie j\\' habite venez avec moi j\\' ai là un musée incomparable photographies enfants anormaux avec des documents à le appui vous n\\' êtes pas libre ",
"c\\' est dommage mais rappelez -vous les lundi mercredi et vendredi à le matin à le heures écris sur ma carte les jours et adresse voici. mais venez vous verrez là de les trésors ",
"le geste avait suivi la parole et déjà le maniaque de psychologie dont un de ses envieux disait méchamment quand sera -t-il assez consciencieux pour enfermer lui-même disparaissait dans le brouillard il ne se doutait pas de le retentissement que venait d\\' avoir sa simple phrase sur le germe et le terrain dans la sensibilité de son jeune ami de harvard qui se disait en en allant un autre côté comme elle applique à la malheureuse enfant cette formule de pasteur les théories de les péreuse est le germe son hérédité à le elle c\\' est le terrain et tristement tendrement passionnément ah je la sauverai si seulement ce brigand de servois a jugé habile de laisser entendre à le martial péreuse que les francs viennent de lui ",
"alors mme PROPN les accepterait heures ne devaient pas écouler sans que cette espérance -là fût démentie quand il arriva à le palais de justice pour la seconde séance de le procès à le même moment que la veille et sur le même rendez -vous de marie- jeanne quelqu\\'un était d\\' elle un homme lourd et tassé dans lequel il reconnut aussitôt la silhouette détestée déjà de martial cette impression lui fut si pénible qu\\ il rebroussa chemin et retourna jusqu\\ à le pont neuf puis par un de ces mouvements contradictoires et irrésistibles habituels à les amoureux il changea de direction encore une fois et revint vers la place tout plutôt que de perdre une occasion de se rapprocher d\\' elle ",
"d\\' ailleurs il fallait savoir le résultat de le voyage à le nevers comme il n\\ était plus à le quelques pas de le groupe formé par marie- jeanne et martial il lui sembla que celui-ci avait dans le regard en l\\ apercevant une curiosité plus aiguë pourquoi ce qu\\ il redoutait était -il produit servois avait -il parlé de la visite à son bureau d\\' un étranger en quête de la famille PROPN ",
"tout de suite patrick reconnut qu\\ il se trompait car à le peine les saluts échangés et comme ils montaient ensemble les marches de le palais le ton de martial pour engager la conversation fut comme dans leurs premières rencontres celui d\\' un philosophe qui ne intéresse vraiment qu\\' à les problèmes sociaux appareil de notre justice doit vous paraître bien vieux bien désuet les états unis ont cette chance d\\' être une nation neuve mais nous voyez nous sommes dans l\\ 'endroit où les gouverneurs romains avaient leur résidence et aussi les mérovingiens ",
"pensez à le ce qu\\ il tient d\\' histoire dans ce coin de paris depuis ancien parlement installé sous charles à le ces assises où nous nous rendons en passant par le tribunal révolutionnaire qui ne l\\' a pas été assez à le lieu que chez vous les plus vieilles cités boston new-york n\\' ont pas ans en votre chicago était qu\\' un fort sur les millions d\\' habitants et plus que cette ville contient ai-je lu quelque part il n\\ y en a guère que dont les parents étaient des américains vous ne vous rendez pas compte avec quelle rapidité l\\ atmosphère morale unifie vite chez nous toutes les races extérieurement mais à le fond les différences restent je prononçais le mot de chance tout à l\\' heure ",
"j\\' entendais chance pour nous communistes un édifice social de construction plus récente est plus aisé à le jeter par terre et pourquoi le jeter par terre j\\' ai entendu souvent le professeur james répéter qu\\ il fait bon vivre dans un pays comme le nôtre où il n\\ y a pas de gens vraiment malheureux les français autrefois non plus dit martial ne se savaient pas malheureux la preuve ils chantaient et puis quand ils ont connu leur malheur ils ont fait ",
"le grand service à le rendre à le peuple c\\' est de lui apprendre sa misère pour nous autres répliqua patrick nous croyons que le grand service à le lui rendre c\\' est de la soulager cette misère pour la prolonger était marie- jeanne qui résumait ainsi la discussion à le moment même ou ̀ ils pénétraient tous les dans la même salle que la veille remplie bien vite d\\' une foule plus dense encore et tour à le tour les mêmes jurés les mêmes magistrats les mêmes avocats installaient à le leur même place accusé pareillement assis entre ses gardes il appuyait ses mains sur la barre de son boxe de le même geste indifférent tu vois qu\\ ils ont blessé disait marie- jeanne à le martial en montrant le doigtier qui l\\' avait déjà étonnée à la première audience blessé répondit martial avec une ironie singulière "
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"tous vos efforts seront une goutte d' eau dans l' océan les larges traits de sonia prenaient une beauté imprévue sous le mystique rayonnement de l' âme —si chacun faisait comme moi beaucoup de douleur je vous assure disparaîtrait de le monde —vous parlez comme élisabeth c' est que vous êtes des créatures d' exception il faut toujours humblement en revenir la élisabeth s' est dévouée ainsi parce qu' elle a souffert vous moi claude quand j' étais une petite enfant j' ai connu la misère la maladie sans secours l' isolement alors j' ai pitié et vous pensez sonia que cet idéal vous suffira toujours ",
"tope espèce de pistolet en sureau sentier raccourci moutier église boire la goutte gavouiller agiter l’ eau avec la main pour faire des remous des glouglous octavie se rebraquer se redresser porter le corps en arrière ",
"imaginez qu’ il a dû marquer des essais de mètres en serrant le ballon contre sa poitrine comme son ciboire dans la rue l’ armée de le salut précédée par une fanfare endiablée battant le rappel à les carrefours sillonnait le trottoir pour exhorter les passants à le aller à le hyde prendre une option sur l’ éternité —nous dit nous irons à le hyde prendre enfin un petit peu de whisky c’ est un club ou il vaut mieux arriver en titubant si vous ne voulez pas vous faire remarquer nous nous sentions bien installés dans les siècles avec un bagage qui allait des mousquetaires à le mais enveloppait aussi PROPN et monsieur ripois nous étions à le cheval entre les hasards et le sentiment apaisant de le déjà-vécu ",
"le téléphone sonnait dans le silence et comme j’ allais répondre un enfant se précipitait dans mes jambes je m’ arrêtais le cœur fou mon souffle et les mouvements de mes yeux les faisaient naître une page que je froissais et j’ entendais un nom une porte était ouverte que j’ étais sûre d’ avoir fermée ",
"elle faisait prendre à sa voiture la file de le défilé à le pas parcourant le corso de le pincio à le palais de venise et de le palais de venise à le pincio lentement traînée avec son enfant somnolent contre elle elle revivait dans le mouvement de les chevaux des équipages des toilettes et l’ alanguissement d’ un reste de faiblesse les flottantes songeries d’ une tête un peu ébranlée d’ une imagination relevant de maladie la faisaient s’ abandonner à le charme singulièrement poétique doucement mélancolique de le crépuscule italien cette paresseuse venue de la nuit plus longue à le venir de l’ obscurité que dans les ciels de le nord au-dessus de sa tête le bleu se décolorait devenait comme le nocturne azur blême d’ un glacier autour d’ elle une apparence d’ évanouissement le pâlissement d’ une mort humaine s’ étendait sur les couleurs de les choses sur l’ orangé de la pierre le rouge de la brique ",
"il a choisi un restaurant à le bout de le monde on les a certes toujours vus ensemble à le clèves mais ce n’ était pas ensemble comme aujourd’hui elle n’ avait jamais pensé à le tout ça. démangeaisons en basculant le pubis et en déplaçant la culotte d’ un mouvement de fesse a vient en contact avec le skaï froid de le siège soulage elle aime l’ odeur de cette fourgonnette ",
"une frayeur le prit d' un bond il escalada la colline les pieds nus insensibles à les morsures de les pierres si loin que portât son regard il ne put découvrir la trace de les fugitifs il redescendit vers le fleuve continua de courir à le bord de l' eau appelant épiant cherchant alors les tempes baignées de sueur épuisé de fatigue mourant d' épouvante il se laissa choir sur la rive ",
"son ordre n’ étant pas un ordre cloîtré mais à le contraire une congrégation de charité extérieure et active elle avait reçu la permission de soigner son père tout occupée de celui-ci elle tournait le dos à la porte et ne s’ aperçut d’ une présence étrangère qu’ à l’ expression terrible apparue tout à le coup sur les traits de m. de plesguen le vieillard étendit le bras avec un geste qui congédiait il fit même un effort pour se lever mais n’ y parvint pas une flamme brûlait dans ses prunelles à le demi-mortes ",
"seulement chez moi comme chez hans les idées ne peuvent changer les mœurs je ne m’ insurge qu’ en imagination et je suis une petite fille bien sage qui ne sort pas de chez elle et qui obéit à sa maman ne trouvez -vous pas cela bien étrange juliette et desdémone avaient des idées beaucoup plus timides que les miennes elles ont pourtant épousé l’ une roméo l’ autre othello malgré leur famille moi je ne le ferais jamais ",
"les premiers jours qui suivirent son arrivée à le paris s’ écoulèrent en travaux d’ installation wilmer lui avait loué rue de ponthieu c’est-à-dire à le portée de boutade un joli rez-de-chaussée orienté d’ un côté sur la cour et de l’ autre sur un jardinet ce petit pavillon fut meublé à le goût de sa nouvelle locataire toutefois par une fantaisie singulière et dont atala ne saisit pas d’ abord le sens wilmer ne crut devoir consulter que sa propre inspiration pour la décoration et l’ ameublement de les salons et son inspiration ne péchait pas par la banalité la plus grande de ces pièces fut capitonnée de satin cendre à le boutons jonquille; "
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elle rôde derrière les fenêtres dans les rues vides et pèse sur les yeux de le mort –moi et mon amie on a peur le soir avoue paula on est isolé ici et quelqu’un viendrait nous assassiner qui entendrait ah ne plus rien voir de vivant c’ est pour ça que j’ ai pris une chatte regardez ma lolotte elle se promène elle ne doit pas comprendre pourquoi ma chambre lui est fermée –elle miaule | [
"–oui elle est bizarre dites comment était -il lorsque vous êtes monte il sentait il paraît que ç a se décompose à le bout d’ une journée un corps il y a heures qu’ il est mort? –peut-être je ne sais pas si je m’ étais réveillée est -ce que je pouvais le sauver en le tournant de côté ou en lui faisant une piqûre ",
"il a pu penser –sa dernière pensée c’ est quand il vous a souhaité une bonne nuit il m’ a dit ma petite femme demain on se rattrapera va c’ est effroyable de partir comme lui en plein sommeil je sais qu’ il n’ était pas pratiquant mais à le noël on a dîné pour aller ensuite écouter la messe de minuit à le saint-eustache quand on est sorti de l’ église votre oncle m’ a confié d’ une voix changée c’ était beau ",
"l’ an prochain faudra que je loue de meilleures places a lui avait fait une impression et tenez vendredi il a vu dans ma chambre la petite chapelle que je dresse pour mes morts oh c’ est bien ce que tu fais la il m’ a dit il avait l’ air de méditer moi je ne suis pas bigot seulement il y a un âge où l’on commence à se préoccuper de religion alors on a parlé des astres ",
"il me répétait c’ est pourtant vrai il doit y avoir quelque chose s’ il avait vécu il serait venu avec moi à l’ église vous ne pensez pas que ses frères voudront lui faire donner une petite bénédiction elle se signe remue les lèvres gaston l’ observe puis regarde une photo suspendue à le mur; y a les épaules nues une coiffure attifée des lèvres brillantes autour de ce portrait d’ apparat des miniatures des étoffes et une poupée-fétiche ",
"la place qu’ il occupe était celle d’ PROPN peut-être que sur ce divan agréable dans cette atmosphère de boudoir et son oncle il était expansif avec vous dit -il curieux de connaître davantage leur liaison –je me disais que j’ étais tombée sur une nature affectueuse j’ avais senti ça le jour même de notre rencontre faut que je vous explique c’ est à la station de le métro PROPN qu’ on s’ était donné rendez-vous nous nous étions écrit je tiendrai votre lettre bleue à la main qu’ il m’ avait répondu ",
"j’ arrive juste à l’ heure et je vois un monsieur qui marchait devant le guichet votre oncle nous nous sommes abordés avec un peu de gêne forcément PROPN m’ a proposé d’ aller dans un café il y en avait plusieurs sur la place il a choisi le mieux ",
"des amoureux s’ y embrassaient c’ est bon signe il m’ a soufflé et nous nous sommes assis dans un coin alors lui franchement a commence je n’ ai pas ans j’ en ai bien sonnés et moi pas mais e que je lui ai répondu on a ne fait rien on pourra peut-être se comprendre déjà on le pouvait il m’ a explique voilà j’ ai des goûts simples je voudrais trouver une compagne sérieuse et vivre bourgeoisement il m’ inspirait confiance; et puis il me plaisait comme homme: ni grand ni petit ni gros ni maigre tout à le fait mon genre ",
"je craignais de rencontrer un monsieur à le barbe ou un rasta on a causé longtemps gentiment et on s’ est fixé un rendez -vous pour le surlendemain à le paramount moi j’ aime le cinéma c’ est mon métier c’ est là qu’ il m’ a donné le premier baiser je sens que vous allez me plaire il me répétait on a dîné ensemble ensuite on s’ est vu chaque jour ",
"en un mois c’ est curieux on avait pris l’ un pour l’ autre tellement de sympathie aussi vendredi je lui ai proposé de venir chez moi se faire soigner et dimanche il m’ a embrassée en disant: on commence ensemble et lorsque le premier janvier à son réveil on baise une petite femme toute l’ année on a du bonheur vous voyez moi je lui ai répondu je baise un petit homme il piquait avec ses moustaches peut-être qu’ il les aurait coupées je ne vous ennuie pas gaston secoue la tête –l’ après-midi je m’ étais proposé de lui parler de mon passé je lui aurais montré mes photos de le temps où j’ étais vedette "
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"il enrageait pour rien à le monde il n’ eût abandonné la lutte il ne s’ agissait plus seulement de millions et de millions et d’ une chose qui donnerait à le toute sa vie un sens magnifique il s’ obstinait aussi par amour-propre ayant déchiffré l’ énigme indéchiffrable il devait arriver le premier à le but ",
"la lune cachée sous des nuages à lesquels elle donnait une frange d’ argent répandait une lueur mais pas de lumière hélène oppressée commença à le respirer plus librement —écoutez -moi dit -elle à le stephen peut-être dans heures peut-être dans jours peut-être dans mois vous m’ auriez dit je vous aime j’ aurais pu attendre et vous faire attendre mois encore pour vous répondre que je vous aime aussi moi si la vertu est une négation elle doit consister à ne pas faire le mal mais non à le faire un peu plus tard vous m’ aimez et je vous aime je ne sais quelle puissance vous exercez sur moi mais de le jour ou ̀ je vous ai vu pour la première fois je suis à le vous ",
"je ne suis pas l’ un d’ eux une dernière fois il renie l’ heure de le mensonge et le vertige dans les bras destructeurs une dernière fois il piétine le visage de le faux amour et dans la même minute sent en soi la vierge possibilité d’ aimer d’ aimer de telle sorte cette fois qu’ il soit incapable de faire de le mal le désir est incomplet l’ amitié manque de viscères ",
"il disait qu’ il ne pouvait bander que s’ il pouvait les prendre avec un peu de laine blanche entre les cuisses ce sont les tout débuts de l’ amour courtois on trouve la source de la manie sexuelle de dans horace satires PROPN disait que agissait ainsi parce que son ami prenait les femmes allongées sur le dos il disait qu’ on ne pouvait pas faire imaginer à un bœuf de faire l’ amour avec une vache allongée sur le dos ",
"quand nous avons une destinée scientifique nous sommes à le cet âge de les êtres véritablement multiples même en faisant l’ amour ou en voyageant un sous-aide doit thésauriser les rudiments de sa fortune ou de sa gloire à le venir les jeunes gens s’ étaient donc abandonnés à le cette admiration profonde dont sont saisis les hommes instruits à l’ aspect de les rives de le rhin et de les paysages de la souabe entre mayence et cologne nature forte riche puissamment accidentée pleine de souvenirs féodaux verdoyante mais qui garde en tous lieux les empreintes de le fer et de le feu et ont cautérisé cette ravissante contrée ",
"tout son corps a éclaté de joie y va papa on y va? —il va faire nuit sam faudrait plutôt se trouver une chambre et de le bois-qui-brûle-bien tu crois pas va faire froid cette nuit ...—on y va la nuit est tombée comme une pierre mais je m’ en fous désormais ",
"il évoluerait plus lentement mais avec régularité sans retours en arrière et sans remises en cause néfastes vers un état de bonheur commun à le matin de le août il se releva sortit en espérant qu’ il n’ y aurait personne dans les rues c’ était pratiquement le cas il prit quelques notes qu’ il devait retrouver une dizaine d’ années plus tard à le moment ou ̀ il rédigea sa publication la plus importante prolégomènes à la réplication parfaite dans le même temps bruno ramenait son fils à le son ex-femme ",
"la grosse marthe hurlant madame madame on pousse la porte! a la vieille angèle mais éclairez -nous donc vieille chouette la vieille angèle retourne sa lanterne et alors la petite célestine s' aperçoit qu' elle a mis la barre entre les battants ce qui les empêche de se rejoindre elle la retire sans oser rien expliquer la grosse marthe d' un élan vigoureux voilà y est il s' a ensauvé!... elle cadenasse pour sûr y avait quelqu'un toutes reviennent et s' engouffrent dans la cuisine puis retombent sur leur chaise en blêmissant madame défaillante pourquoi criez-vous ",
"une charge représentant énée sauvant son père et son fils tous avec des têtes de chiens les parties de le monde l' afrique avec son visage noir l' asie avec un bonnet représentant une tête d' éléphant et à le milieu d' elles l' europe leur maitresse et leur reine puis à le fond la mer et sur cette mer un vaisseau cinglant à le pleines voiles à la recherche de cette quatrième partie de le monde promise par sénèque il n' y pas à s' y tromper car à le dessous on lit ces vers de médée et médée acte ",
"de sorte que tout en mangeant fût -on morose comme les pénitents qui se macèrent dans la vallée de le daim blanc on se sent pris d' un rire inextinguible puis le soir vient les bruits s' apaisent les voyageurs se retirent dans les appartements supérieurs là de les matelas profonds reçoivent les corps fatigués et l' obscurité de les songes est doucement illuminée par la blancheur de les lanternes suspendues à le plafond de les chambres paisibles quelquefois il est vrai les dormeurs sont éveillés en sursaut par un formidable tapage toutes les montures libres la nuit dans la première cour se battent se mordent piaffent hennissent braient intolérablement mais il est un moyen de réduire à le silence la plus bavarde bête on prend une planchette de bois et une corde on relève la queue de l' âne ou de le cheval criard on la lie à la planchette puis on attache solidement celle-ci à la croupe de l' animal; "
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le prince était grand bien fait et ne manquait pas d' esprit il était surtout très-gracieux avec les femmes et d' une coquetterie fort piquante près de celles qui lui donnaient le temps de l' employer mais les succès faciles les orgies réitérées et par-dessus tout cela une femme honnête et jalouse une maîtresse dévote et bel-esprit le rendaient envieux d' une liaison intime et de bon goût où les plaisirs de l' amour pourraient s' allier à une chaste élégance car la pruderie le pédantisme ou l' impudicité sont également ennemis des longs et doux attachements malgré la pureté de les liens qui existaient entre le marquis de croixville et sa pupille malgré les discours et le bon maintien d' ellénore le prince ne fit point un doute sur la culpabilité de cette liaison et comme il avait la loyauté facile de les mauvais sujets celle qui consiste à le déclarer franchement ses coupables intentions il dit en voyant ellénore à l' autre bout de le salon j' ai toujours eu un grand respect pour l' hospitalité mais je t' en préviens croixville il ne tient qu' à le cette | [
"j' espère qu' elle vous en ôtera l' idée monseigneur répondit le marquis —voilà une sécurité bien présomptueuse c' est qu' elle n' est pas fondée sur mon mérite tu la crois invulnérable c' est dans l' ordre nous sommes tous de même avant la preuve —non vraiment monseigneur je sais que la plus sage peut faillir surtout quand le séducteur vous ressemble et c' est pourquoi je supplie votre altesse d' épargner PROPN ",
"—tant d' humilité me charme et m' évite sans doute un revers car si ce que m' a dit lauzun est vrai c' est une belle arsène dans toute sa fierté et tu es —le charbonnier qui l' a recueillie voilà tout interrompit m. de croixville en prenant un air modeste —hypocrite dit le prince en riant enlever une créature charmante la soumettre en lui faisant croire qu' on la protége lui laisser toute l' audace de la vertu en la formant à le vice n' est -ce pas la bonne fortune la plus piquante que puisse ambitionner un roué tel que toi? mais le monde n' est pas digne d' un si bel exemple je le connais il ne sera content qu' après avoir détruit un si rare édifice; et si tu dois le voir s' écrouler que t' importe celui qui lui portera les premiers coups ",
"en finissant ces mots le prince se leva pour offrir la main à le ellénore car on venait d' annoncer que le dîner était servi; en passant près de m. de rosmond elle l' entendit qui disait à le vicomte de PROPN je n' en répondrais pas la vanité est si puissante sur le coeur de les femmes un regard courroucé lui apprit qu' ellénore l' avait entendu mais bientôt vaincue par l' expression douloureuse empreinte sur les traits de frédérik elle le regarda moins sévèrement puis touchée de le sentiment de jalousie qu' il ne pouvait dissimuler elle affecta de répondre tout haut à les choses tendres que le prince lui adressait à le voix basse même à le celles qu' elle ne connaissait car son altesse la supposant plus expérimentée lui adressait souvent des apologues des métaphores dont elle demandait l' explication avec une audacieuse naïveté qui semblait aux uns la preuve irrécusable de la plus complète innocence et à les autres le sublime de la ruse ",
"lorsque la voix qui nous parle laisse le coeur calme l' esprit a toutes ses facultés aussi ellénore répondit -elle sans peine et d' une manière à la fois digne et plaisante à les agaceries de le prince on s' étonnera sans doute de la retenue de le duc d' avec une jeune personne que sa présence chez le marquis de croixville livrait naturellement à des suppositions fort encourageantes il est vrai que madame gerbourg faisant près d' elle les fonctions de gouvernante ou plutôt de dame de compagnie était là pour rendre plus décente la présence d' ellénore à le milieu de les amis de m. de croixville mais l' air capable de madame gerbourg n' aurait pas obtenu le moindre sacrifice de la gaieté de ces messieurs ",
"le regard imposant les manières si simplement chastes d' ellénore agissaient bien davantage sur l' esprit de les plus hardis ils riaient de leur soumission à le ce qu' ils appelaient sa pruderie enfantine mais ils en ressentaient une secrète influence qui leur ôtait involontairement toute idée de la blesser cet effet difficile à le croire peut être attesté par tout ce qui reste de personnes ayant connu ellénore jamais on n' a vu tant obtenir dans une position où l'on n' avait nul droit de rien exiger ",
"la rivalité cette euménide qui porte souvent à le crime et toujours à la malignite les femmes les plus douces n' a pas une moins mauvaise influence sur les hommes il n' est point d' affection qui les arrête: leur premier soin est de détruire toute illusion flatteuse sur le compte de le préféré fût -il leur meilleur ami dénoncer ses défauts mettre en lumière ses ridicules est un devoir de la part de les aspirants à le son bonheur aussi le duc d' ne manqua -t-il pas de mettre la conversation sur ce qu' il appelait les extravagances de le marquis de croixville —je suis sûr que vous ne le connaissez pas dit -il à le ellénore ",
"alors il raconta plusieurs traits d' originalité de le marquis de croixville et rit de sa manière d' établir surtout des paris manie copiée des anglais qui lui coûtait beaucoup d' argent à le PROPN et lui en rapportait beaucoup plus à le paris —que pensez -vous ajouta le prince d' un homme assez fou pour s' exposer à se couper la gorge à le propos de lapins? oui lapins! ne va -t-il pas s' imaginer un beau jour de parier contre le vicomte de PROPN qu' il n' y avait pas dans la société un homme aussi grand que lapins mis à le bout l' un de l' autre le pari accepté et fixé à une somme considérable chacun tombe d' accord que le comte d' egmont le veuf de cette adorable fille de le maréchal de richelieu est l' homme de tous ceux de la cour ayant la taille la plus élevée ",
"sa gravité sa position sociale rendait très-difficile de lui demander à établir le parallèle tout autre aurait payé le pari plutôt que d' aller proposer à un tel personnage de se laisser mesurer avec lapins mais croixville qui ne doute de rien s' y est si bien pris que ce géant de comte d' egmont a bien voulu se prêter à l' épreuve et que le pauvre vicomte de en a été pour son argent voilà à le peu près l' histoire la plus honnête que nous puissions vous raconter de lui ajouta le prince en s' adressant à le ellénore les autres trahissent trop le colonel de les hussards ",
"et leur colonel général dit m. de croixville car je pourrais bien répondre à le récit de mes folies passées par le récit de les folies présentes de votre altesse et de celles de ses joyeux amis mais on m' accuserait d' envie et l'on n' aurait pas tort ellénore s' apercevant qu' il y avait un fond d' aigreur dans toutes ces plaisanteries pria ces messieurs de lui garder le secret de leurs aventures et lança à le baron de besenval une de ces questions sur les événements de le jour dont la réponse devait fixer l' attention générale cependant le prince surpris de rencontrer dans une si jeune fille tant de candeur de présence d' esprit et d' audace tant d' ignorance et d' instruction tant de franchise dans les discours et de retenue dans les manières se trouve presque ridicule de n' oser aborder le sujet qui l' intéresse il veut surmonter cette timidité inexplicable et dit bas à le ellénore en montrant m. de croixville: quoi vous avez la prétention de n' aimer jamais que lui "
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"plus vite postillon comment plus vite puisque tu es pressé mon ami bougainville quoi le désir de savoir ce que je suis devenu ne l' emporte pas en toi sur la crainte d' inquiéter marianne par un retard de minutes le triste ami que j' ai là ",
"daniel ne pleurait pas il continuait à le avancer très pâle le regard dur fixé loin en avant serrant contre son côté la petite main de jacques et sa lèvre relevée de biais sur les dents tremblait PROPN raconta: j’ ai dormi comme un voleur sur le quai sous une bâche! et toi? daniel se troubla il respectait trop son ami et leur amitié: pour la première fois il lui fallait cacher quelque chose à le jacques et quelque chose d’ essentiel l’ énormité de ce secret entre eux l’ étouffa il fut sur le point de s’ abandonner de tout dire ",
"prenez l’ ascenseur son bureau est juste en face de vous quand vous sortez la machinerie qui tenait davantage de le monte-charge que de l’ ascenseur devait dater des dents de lait de roux et des culottes courtes de combaluzier après une série de hoquets d’ ajustement elle le déposa à le cœur d’ un réseau de couloirs sombres percés d’ alvéoles obturés par des portes métalliques un rai de lumière s’ échappait sous l’ une d’ elles il s’ en approcha et cogna à l’ aide de son poing fermé les coups résonnèrent de manière sinistre dans les profondeurs ",
"l’ âge avait fait disparaître de son visage toute la mobilité de la vie le regard était fixe les lèvres fermées le front sillonné de plis rigides et encadré d’ une toile rousse qui semblait jaunie par les siècles on eût dit quelque momie égyptienne à le demi-sortie de ses bandelettes funèbres le corps raidi elle tournait d’ une main le rouet tandis que l’ autre tirait le lin de la quenouille ce double mouvement toujours pareil avait quelque chose de plus saisissant que l’ immobilité ",
"c’ est une question sérieuse il faut sans doute y répondre avec des mots ordinaires et que l’ ordre de les arguments traduise l’ évidence de la démarche phrases pas plus nous ne nous regardons pas et les gestes que nous devons accomplir pour préparer notre déjeuner nous permettent heureusement de suspendre la conversation de manière aléatoire il faut que ce soit bref mais ç a ne suffit pas il faut que ce soit calme des mots ordinaires ne suffisent pas ce qui compte c’ est la tonalité l’ amplitude l’ étirement ce qui compte c’ est la lenteur le continuum de l’ expression le détachement elle écosse les petits pois sans me regarder ",
"on arrive à le paris comme on se souvient vaguement d’ un vieux camarade de collège et on tombe sur quelqu’un qui vous donne son adresse d’ autres auraient pu chercher pendant ans surtout qu’ il n’ y a pas une âme dans le quartier qui connaisse le nom d’ anseval c’ est comme mon nom demandez mon nom à le patron à le angelino qui me connaissent depuis des années il vous diront que je suis dédé ",
"—oui! eh bien à le heures reprit schannon il était encore à le palais m’ est avis que s’ il avait eu quelque chose à le dire à la chambre quelque chose de sérieux s’ il avait pu sortir le fameux dossier lauenbourg il ne serait pas resté dans l’ antichambre de le juge échoué à le coin d’ une banquette comme un petit garçon mais il n’ a rien! et il savait comment il aurait été accueilli là-bas les mains vides —attention vous autres prévint en douceur la petite ghil roxelane ",
"ils y dévoraient à le belles dents ils ne s’ en sauvaient après chaque repas que pour remonter dans leur chère solitude .puis quand la maison leur sembla trop petite ils eurent le jardin la souleiade entière le printemps montait avec le soleil avril à son déclin commençait à le fleurir les roses et quelle joie cette propriété si bien close de murs où rien de le dehors ne les pouvait inquiéter ce furent de longs oublis sur la terrasse en face de l’ immense horizon déroulant le cours ombragé de la viorne et les coteaux de sainte-marthe depuis les barres rocheuses de la seille jusqu’ à les lointains poudreux de la vallée de plassans ils n’ avaient là d’ autre ombre que celle de les cyprès centenaires plantés à les bouts pareils à le énormes cierges verdâtres qu’ on voyait de lieues ",
"rien d’ impossible plus de souffrance et ces rayons qui m’ éblouissent ah mon cœur déborde comme c’ est bon oui oui encore ",
"victime enfin de son esprit trop animé et trop charmant pour être assez sacerdotal l' abbé de percy avait manqué sa fortune ecclésiastique et toutes ses fortunes et n' avait pu malgré le crédit de son cousin le duc de PROPN qui représentait l' angleterre à le sacre de le roi charles parvenir à le autre chose pour les jours de sa vieillesse qu' à un simple canonicat de saint-denis de second degré avec dispense de résider à le chapitre à le déclin de l' âge la normandie lui était repassée dans le souvenir parée de le charme de les jours évanouis et lui qui s' était mêlé à les plus hautes sociétés de france et d' angleterre et qui avait joué sa partie d' homme d' esprit avec les plus grands et les plus brillants esprits qui eussent jouté en europe depuis ans il était revenu vivre parmi les bonnes judiciaires de le cotentin claquemuré dans une petite maison ornée avec goût et qu' il appelait son hermitage il n' en sortait que pour aller passer des huitaines chez tous les châtelains de les alentours c' était un grand dîneur mais sa naissance son formidable e"
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je tape le nom de mon frère paul rivière celui qui est mort je sais bien qu’ il n’ y a rien à le paul rivière mais on peut toujours rêver un moment d’ élégie d’ égarement mes parents évoquant enfin cet enfant lâchant leur dose d’ information lui donnant enfin un visage mais rien absolument rien | [
"ni photo ni récit ni souvenir PROPN avait été leur façon à le eux de faire personne ne pouvait juger ma mère et mon père quant à les morts sont chacun à le leur façon irréconciliables dates né et mort à le b. nord et c’ était tout un tout petit yuoangui parmi les petits yuoanguis ",
"et malgré toute une vie dans le ventre de ma mère sa vie d’ état civil tenait sur ces dates un début et une fin un horaire de train: rien je ne pus m’ empêcher d’ activer l’ hologramme et pourtant je l’ avais déjà vu je savais rien de plus sinistre qu’ un hologramme vide une forme humanoïde debout translucide animée d’ une lente oscillation ",
"un pantin quadrillé d’ abscisses et d’ ordonnées prêt à l’ emploi prêt à le être nourri d’ informations pour devenir le spectre de quelqu’un mais dans noire famille ce mort-là on le laissait en friche le spectre de mon frère: cette grande forme debout tout seul dans la maison de les morts ",
"le plus déplaisant peut-être c’ était cette taille adulte standard ce n’ était pas réglé il devait bien y avoir un format bébé un programme pour l’ enfant mort qui ouvre les bras et dit maman sauf que j’ étais la sœur dans la famille de le mort on demande la sœur ",
"je tapai echap et quittai le fichier rivière j’ étais seule la cabine sentait le renfermé je me mis à explorer de nouvelles fonctions ils ne cessaient de progresser ",
"un programme olfactif proposait de recréer l’ odeur de le mort à le partir d’ un vaste fichier d’ essences ma grand-mère sentait la poudre de riz la laque elnett et l’ eau de cologne son appartement sentait le potage et la cire à le parquet tout ç a n’ était sans doute pas très bon pour épiphanie quand je sortis avec un fort mal de tête j’ avais mitonné ma grand-mère molécule par molécule mais son parfum originel s’ était perdu dans un vertige ",
"il faisait nuit noire je ne comprenais pas quelle heure était -il? j’ avais oublié tiot à l’ école il y avait un message de l’ institutrice en vieille langue puis messages crescendo de PROPN ",
"mauvaises mères de tous les pays unissez-vous quand elle rentra tiot et diego étaient endormis l’ un sur l’ autre le petit sur le grand dans le canapé de le salon elle s’ installa à le côté d’ eux et souffla sous son gros ventre cela fit empilements l’ un masculin l’ autre féminin pyramides ",
"divinités doubles et bienfaisantes pour la maison il n’ était que heures mais elle avait l’ impression de veiller dans une nuit sans bords et d’ avoir enclenché ce mode de pensée de l’ insomnie extralucide et saccadé un alcool de fatigue les plaques temporelles se superposaient passerelles mentales et toboggans logiques le pays n’ était pas un lieu c’ était de le temps de le temps feuilleté et elle était revenue y habiter à la télévision des jeunes gens filmés se battaient à le coups de polochon en chantant casimir "
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"demanda -t-il c’ est très bien maître excellente connaissance de le dossier et remarquable dépôt de conclusions bien que réquisitoire un peu vieillot il rit encore en titillant le levier de déclenchement de son engin meurtrier eh oui désolé jeanne pardon mes amis mais maître delcroix a raison c’ est moi qui ai craqué la chère vieille chose alcoolique tardant à le rendre son âme fielleuse à le dieu mon neveu et moi il désigna gollum très exactement l’ avons un peu aidée dans cette nécessaire ascension excessivement sanguinaire je vous l’ accorde comme je connaissais par vous ma chère jeanne vos démêlés avec les gitans j’ ai eu l’ idée de tout aiguiller vers eux et de jouer sur la crainte qu’ ils inspirent afin de vous faire partir ",
"le temps de gagner sa chambre d' y prendre son chapeau de descendre l' escalier de le premier étage et il était déjà hors de l' hôtel il trouverait un motif plausible à le son absence dans une heure dans heures quand il rentrerait maître enfin de sa sensibilité tout lui semblait préférable à une confrontation immédiate avec sa fiancée alors qu' il avait la voix de l' autre dans les oreilles devant les yeux ce pâle visage dans ses bras le frisson de l' étreinte par laquelle il avait soutenu la pauvre créature et dans son âme cette épouvante d' un irrésistible d' un violent assaut de remords tandis qu' il s' en allait par cette après-midi le long de les rues de la ville si lumineuse d' ordinaire et qu' enveloppait en ce moment un aveuglant et mobile nuage de chaleur poussiéreuse l' inquiétude grandissait de minute en minute dans le cœur de celle qu' il fuyait de cette fuite imprudente et passionnée il ne s' était pas trompé en croyant observer que mlle le suivait lors de sa sortie de le salon avec une expression étrange dans son ardent regard ",
"à l’ extrémité de ce corridor près de la porte de la cour autres petits couloirs conduisaient à de grandes salles meublées de longues tables de buffets en bois blanc et de quelques chaises au-dessus de la porte de ces salles se lisait salle de bourgogne salle d’ aquitaine salle d’ allemagne salle d’ italie c’ est là que se réunissaient les supérieurs de les divers couvents de l’ ordre lorsqu’ ils venaient assister à le chapitre général qui se tenait tous les ans les cellules qu’ ils occupaient dans cette circonstance étaient situées tout autour de chacune de ces pièces état actuel de le cloître de la chartreuse ",
"et le cauchemar de le maréchal de ségur dans la maison hantée est -ce qu’ un garçon pouvait en avoir peur moi il me terrifiait ils en lurent des yeux le récit ensemble costals arriva à le ce moment où le maréchal tandis que le spectre lui pose la pointe de son poignard sur la poitrine baise l’ étoile de le saint-esprit à son cordon et le spectre devant ce geste lui laisse la vie sauve il arriva à le cet endroit et alors il se passa une chose étrange les larmes lui montèrent à les yeux et il se mit à le trembler les yeux pleins de larmes et tremblant il lui dit: —quand j’ étais petit et que j’ arrivais à le cet endroit les larmes me venaient à les yeux comme aujourd’hui ",
"le négus peut avoir fait des expériences enfin malheureuses tous les communistes ne sont pas parfaits à le part notre camarade russe dont j' ai oublié le nom excuse-moi et pradas je crois que je suis à le cette table le seul membre de le parti: est -ce que tu crois que je suis un curé? et toi négus –non: toi tu es un brave type et tu te bats il y a beaucoup de braves types chez vous mais il n' y a pas que –autre chose: vous parlez comme si vous aviez le monopole de l' honnêteté et vous traitez de bureaucrates ceux qui ne sont pas d' accord avec vous vous vous rendez pourtant bien compte que n' est pas un bureaucrate ",
"il recula éclaboussé jusqu’ à les épaules –ferme le robinet tout de suite répétait sa mère dont un flot de sang empourprait les joues .alors jeanne muette jusque-là s’ approcha de la fontaine avec toutes sortes de précautions pendant que lucien éclatait en sanglots en face de cette eau enragée dont il avait peur et qu’ il ne savait plus comment arrêter elle mit sa jupe entre ses jambes allongea ses poignets nus pour ne pas mouiller ses manches et ferma le robinet sans recevoir une seule éclaboussure brusquement le déluge cessa ",
"la femme en est l’ avant-dernière —tu es dur pour l’ humanité laflemme —pas encore assez c’ est précisément l’ humanité qui a perdu l’ homme dire que cet idiot-là aurait pu être le plus heureux de les animaux s’ il avait su se tenir tranquille mais non il a trouvé qu’ il n’ avait pas assez contre lui de la pluie de le ciel de le tonnerre de dieu des maladies et il a inventé la civilisation ",
"je ne leur ai rien dit je ne leur parle jamais elles ne sont plus là il avait pris un air buté mécontent comment plus la ̀? ce matin je les ai envoyées dans le nord dans sa famille dit -il en tendant le menton vers la photo de sa femme norah brusquement ne supporta plus de le regarder ",
"le prussien le prenant pour un portefaix lui jeta son sac sur le bras en lui disant: l’ ami est -ce qu’ il y a toujours autant de canailles à le naples? –oui monsieur répondit l’ ânier et renvoyant le sac: il en arrive tous les jours c’ était bien commencer; francisquiel partit un peu moins triste ",
"selon toute probabilité on choisira cette dernière voie répondit le prussien auriez -vous l’ intention de voir m. marville à le passage bien entendu je voudrais même le munir de vêtements et d’ argent il sera je crains dans le dénuement le plus absolu ceci est fort bien et je vous aiderai à le découvrir dans le nombre si vous me le\\n' permettez "
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elle était fermée comme les autres décidément quelque fait extraordinaire s’ était produit et PROPN chercha un moyen d’ avoir des nouvelles il se souvenait que robillard lorsqu’ il avait parlé la première fois à le joséphine était entré à le château par une porte de le jardin et il longea extérieurement le mur d’ enceinte afin de découvrir cette porte il suivit à le peu près le chemin qu’ avait suivi robillard et s’ assura que son messager n’ avait pu ni tomber d’ une roche ni rouler à le fond d’ un précipice comme il l’ avait craint le sol quoique tourmenté n’ offrait aucun danger possible même par la nuit la plus noire | [
"il atteignit l’ espèce d’ enclos encombré d’ arbres rabougris à le milieu de lequel s’ élevait le petit bâtiment dont nous avons parlé tant de fois belcourt ne vit dans cette construction qu’ une vieille maison de paysan bonne tout à le plus à le servir de grenier à le foin ou de reserre pour les instruments de labourage le seuil jonché de feuilles sèches par le dernier orage ne paraissait pas avoir été franchi depuis longtemps belcourt plutôt pour l’ acquit de sa conscience que dans l’ espoir d’ obtenir un résultat quelconque frappa bruyamment la porte avec sa canne après un moment d’ attente il lui sembla qu’ un frappement intérieur répondait à le sien ",
"mais ce bruit était si peu perceptible qu’ il crut s’ être trompé aussi bien le grondement sourd de la cascade couvrait toute espèce de son faible et douteux le docteur n’ accorda donc aucune attention à le cette circonstance et sans même renouveler sa tentative il s’ éloigna de le bâtiment pour chercher la porte de le jardin qui devait en être voisine il la trouva bien vite mais elle était fermée ",
"se dit belcourt avec détermination il ne m’ est plus permis d’ hésiter; quoi qu’ il en doive résulter pour moi et pour d’ autres il faut que j’ entre ouvertement à le château de la forge que je sache ce qu’ est devenu robillard et il se dirigea vers la grille qui décorait l’ entrée principale de l’ habitation il aperçut dans la cour le domestique julien qui aidé d’ une espèce de valet d’ écurie venait de tirer de la iemise un char-à-bancs des malles et des cartons étaient prêts à le être chargés comme si l’on disposait tout pour un départ ",
"julien s’ avança vers le docteur et lui demanda ce qu’ il souhaitait –quelques renseignements que vous pourrez peut-être me donner dit belcourt d’ un ton bienveillant alors seulement julien le reconnut –le docteur jean! s’ écria monsieur qui se serait attendu à le vous voir mais de quoi s’ agit -il j’ ai hâte car mes maîtres vont partir ",
"à le moins que l’ événement de cette nuit n’ amène un contre-ordre –un événement quel est -il monsieur julien –vous avez vu ici m. jolivet vous savez ce vieux bonhomme qui était en enfance il est mort ce matin à la suite d’ une colère mme et mlle ne l’ ont pas quitté jusqu’ à le dernier moment et elles sont encore tout en larmes auprès de le défunt ",
"m. PROPN est mort! dit le docteur ce fait expliquait l’ indifférence apparente de joséphine pour le signal de la roche belcourt reprit après un intervalle de silence –c’ est un grand malheur mais je suis obligé monsieur julien de vous adresser des questions à le sujet d’ une autre personne qui m’ intéresse vivement hier dans la journée avez -vous vu mon aide robillard? –robillard ",
"je ne l’ ai pas vu depuis le jour ou il est parti avec vous et je le croyais bien loin il est venu hier à la forge et depuis ce temps on n’ a plus entendu parler de lui tenez il y a une autre personne de la maison qui aurait pu en donner des nouvelles c’ est un nommé blaisot employé ici je ne sais à le quoi et qui s’ est battu il y a jours avec mon aide –oui et blaisot prétendait avoir dégringolé de le haut en bas d’ un escalier seulement vous ne pouvez parler à le blaisot monsieur ",
"il est parti pour un voyage –je le sais car il est monté hier à le soir dans le train de genève a présent je m’ explique son départ subit; sans doute robillard et blaisot se seront rencontrés une rixe nouvelle aura éclaté entre eux et blaisot après avoir tué mon malheureux aide aura fui à l’ étranger –est -ce possible ce blaizot était un mauvais homme je l’ avoue; personne ne l’ aimait et si monsieur ne l’ avait soutenu ",
"cependant je ne crois pas qu’ il ait commis un crime aussi horrible d’ autant moins que m. robillard ne se serait pas laissé faire –quoi qu’ il en soit julien ne pourrais -je voir mlle joséphine jolivet j’ ignore si elle peut recevoir en ce moment –prévenez -la je comprends combien est saint et respectable le devoir qu’ elle remplit; "
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"je l\\' ai laissé filer car il y avait une fête quelque part et il commençait à le agiter un diabétique en manque d\\' insuline la chose considérée comme une question de vie ou de mort et à le fond quelle différence avec engagement politique est -ce que tout ç a avait un sens? y avait -il un moyen de fausser compagnie à le soi-même d\\' ignorer sa sinistre condition à le mes côtés alignés de part et d\\' autre de le comptoir des hommes seuls dodelinaient de la tête en fixant leur verre ",
"par dessus tout elle distinguait un homme dont elle ne se résignait pas à le subir le mépris elle consentait à le perdre mais elle ne voulait pas baisser la tête en passant devant lui d’ un orgueil indomptable elle se disait qu’ il valait mieux lui laisser morte le remords de l’ avoir méconnue que vivante lui donner le vain plaisir d’ avoir deviné ses instincts dépravés et avides elle hésita longtemps ballottée entre la peur de la mort et de la douleur et le désir de jouer une scène finale dont la poésie lugubre flattait son imagination exaltée d’ ailleurs comme certains êtres frappés par de grandes déceptions écrasés sous l’ avalanche de leurs espérances écroulées elle était écœurée de l’ existence elle avait la nostalgie de l’ inconnu d’ où l’ homme vient et où il retourne ",
"on les voyait formant une longue ligne zigzagante à l’ atterrissage d’ aoûn il y eut une nouvelle panique vite interrompue rah ayant à le son tour atteint la rive prit les devants l’ homme trapu attendait ce fut une minute frémissante ",
"le chapelain était le révd samuel sprint et le docteur senter chirurgien en chef ces renseignements il a pris de bancroft sont cités par m. james lemoine dans son intéressant album de le touriste affaibli par la désertion de ces compagnies et par jours une marche de les plus pénibles à le travers les bois le corps expéditionnaire atteignit enfin le novembre satignan qui était alors la paroisse de la beauce la plus rapprochée de les frontières et sise à le lieues de québec a peine restait -il hommes de les soldats que avaient quitté PROPN un mois auparavant après ravitaillé à le satignan continua d\\' avancer vers la capitale le de novembre il couchait à le saint-henri et le il atteignit la pointe ",
"et les malandrins redoublèrent d’ efforts s’ escrimant silencieusement avec un acharnement redoutable ou fois il avait eu la sensation que son fer pénétrait dans de la chair des jurons étouffés quelques gémissements sourds l’ avaient confirmé dans cette idée que plusieurs de ses coups avaient porté mais personne n’ était tombé il avait toujours devant lui formidables rapières qui ne lui laissaient pas une seconde de répit ",
"il hocha la tête et murmura cette réponse étrange —non je suis fatigué de moi ce soir plus que les autres soirs laure se tourna tout à le fait renaud censier n’ était pas de ces hommes que l’on entend souvent se plaindre la jeune fille dit avec élan: —peut -on vous soigner monsieur puis -je vous servir à le quelque chose ",
"chez lui seul elle pouvait paraître enfin une vieille femme lasse laisser s’ affaisser son corps retomber son cou qu’ elle tenait toujours si droit pour ne pas révéler le sillon qui creusait la chair sous le collier de perles elle avait demandé à le connaître la maîtresse de bernard c’ était une jeune femme à le visage délicat et anguleux à les cheveux bruns coupés en frange sur son front ses yeux attentifs et profonds ne riaient pas quand elle riait ils demeuraient sombres et graves mais à d’ autres moments alors qu’ elle-même semblait triste ou songeuse ils pétillaient de moquerie ",
"chaque fois il avait reculé comme maintenant devant un interrogatoire où il toucherait à des points si intimes les parents et les enfants qui se ressemblent trop était le cas abordent entre eux qu\\ avec une extrême difficulté les sujets qui leur tiennent vraiment à le coeur ils craignent de trop se sentir sentir il manquait d\\' ailleurs à le père pour asseoir sa propre détermination sur un mariage possible entre graffeteau et lazarine si celle-ci aimait vraiment le jeune homme un élément essentiel le témoignage de brissonnet attendu de courrier en courrier il reprit donc à le lieu de pousser son enquête plus avant je n\\' ai pas vu non plus duchatel sortir des vêpres ",
"ils n’ avaient point plutôt accompli ce geste que le général poussait un juron formidable et s’ essayait à le rejeter ce qu’ il venait d’ avaler de si bon cœur de son côté crachait aussi regardant avec épouvante le général qu’ est -ce qu’ il y a? qu’ est -ce qu’ on a mis dans la votka? s’ écria PROPN qu’ est -ce qu’ on a mis dans la répétait d’ une voix sourde et les yeux hors de la tête ",
"rien de rien j’ étais un peu paumé sans nouvelles de le coupable qui aurait eu la délicatesse de me prévenir à le cas ou il mourrait je vous le demande? monde de sauvages je traînais dans la cité où aller "
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